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FR2891363
A1
PROCEDES DE CONTROLE ET DE FABRICATION DE DISPOSITIFS DE FILTRATION DE PARTICULES
20,070,330
:. R PROCEDES DE CONTRâLE ET DE FABRICATION DE DISPOSITIFS DE FILTRATION DE PARTICULES La présente invention se rapporte au domaine des filtres à particules employés dans une ligne d'échappement d'un moteur Diesel pour l'élimination des suies produites par la combustion du carburant. L'invention porte plus particulièrement sur un procédé de contrôle et de diagnostic des propriétés thermomécaniques d'un tel filtre ainsi que sur un procédé de fabrication de io filtres à particules. Les moteurs Diesel sont connus pour produire une quantité de suies importante. Cela résulte de phénomènes de pyrolyse d'hydrocarbure en l'absence d'oxygène au sein même de la flamme de combustion et à l'insuffisance de la température au sein de la chambre de combustion pour brûler l'intégralité des particules de suies ainsi produites. Ces suies, lorsqu'elles sont émises à l'extérieur du véhicule, servent de germes sur lesquels viennent condenser les hydrocarbures imbrûlés, constituant ainsi des particules solides pouvant être inhalées et dont la petite taille permet une progression jusqu'aux alvéoles pulmonaires. Pour limiter l'émission des suies à l'extérieur du véhicule et respecter les normes environnementales toujours plus sévères, il est connu de disposer sur la ligne d'échappement des dispositifs de filtration, éventuellement associés à des dispositifs catalytiques, ces derniers ayant pour but la transformation d'émissions gazeuses polluantes en gaz inertes. Parmi les émissions gazeuses polluantes figurent notamment les hydrocarbures imbrûlés ainsi que les oxydes d'azote (NOX) ou le monoxyde de carbone (CO). Les dispositifs de filtration de suies, appelés couramment filtres à particules sont en général constitués d'un support filtrant en céramique poreuse. Ce support présente généralement une structure en nid d'abeille, une des faces de ladite structure permettant l'admission des gaz d'échappement à filtrer et l'autre face l'évacuation des gaz d'échappement filtrés. Entre ces faces, la structure filtrante présente un ensemble de canaux longitudinaux et parallèles entre eux séparés par des parois poreuses, lesdits canaux étant obturés à l'une de leurs extrémités afin de forcer les gaz d'échappement à traverser lesdites parois poreuses. Pour une bonne étanchéité de l'ensemble, la partie périphérique de la structure est entourée d'un ciment appelé ciment de revêtement. Le filtre est également entouré d'un gainage, fréquemment appelé canning et constitué d'un mat en fibres de verre et d'une enveloppe métallique. Afin de conférer une meilleure résistance aux chocs thermiques, les io filtres sont parfois constitués d'un assemblage d'éléments monolithiques et parallélépipédiques présentant une structure en nid d'abeille, lesdits éléments étant assemblés à l'aide d'un ciment. Les céramiques le plus souvent utilisées sont la cordiérite (Mg2AI4Si2O18) ou le carbure de silicium (SiC), ce dernier étant préféré pour ses propriétés de conductivité thermique et de résistance à la corrosion. Au cours du fonctionnement du moteur, le filtre à particules se charge en particules de suie, lesquelles se déposent sur les parois poreuses. De la même manière que dans la chambre de combustion se pose le problème de la température minimale nécessaire pour permettre la combustion des suies. Les suies étant retenues dans le filtre, la cinétique de combustion peut être plus lente que dans la chambre de combustion, ce qui permet d'abaisser la température de combustion des suies à environ 600 C. Ce gain est toutefois insuffisant pour assurer une combustion des suies au sein du filtre sur toute la plage de fonctionnement du moteur. Il est donc nécessaire de prévoir, à la suite d'un cycle de filtration, un cycle de régénération, au cours duquel les suies sont brûlées. Le filtre à particules fonctionne donc selon les modes suivants: filtration et combustion quasi-simultanée des suies lorsque la température des gaz d'échappement le permet, - rétention et accumulation des particules de suies dans le filtre lorsque la température des gaz d'échappement est trop faible, - régénération du filtre avant que les pertes de charge dues à l'accumulation des suies ne deviennent inacceptables. Le colmatage progressif du filtre lors de la phase de rétention des suies provoque en effet une augmentation de la perte de charge se traduisant par une augmentation de la consommation du moteur. L'étape de régénération se fait par élévation de la température des gaz d'échappement à l'aide d'une post injection, qui consiste à injecter tardivement io dans le cycle moteur du carburant qui va brûler dans la ligne d'échappement. Lors de la régénération, et du fait de la combustion exothermique des suies, le filtre subit des températures élevées, et en outre inhomogènes au sein du matériau car les particules de suies se déposent préférentiellement dans la partie centrale du filtre ainsi que dans sa partie aval. Le filtre est donc soumis à un choc thermique important, susceptible de générer au sein du matériau des micro-fissurations entraînant une perte partielle ou totale de sa capacité de filtration. Il apparaît important de pouvoir prédire et contrôler les performances d'un filtre donné en terme de résistance thermomécanique afin de s'assurer de sa robustesse. On entend par robustesse au sens de la présente invention la capacité d'un filtre à maintenir, sans intervention immédiate, un niveau de fonctionnement acceptable dans des conditions de roulage habituelles, notamment du type comprenant un roulage à 60% du temps sur autoroute, 15% en ville et 25% sur route. Un paramètre couramment employé et dénommé masse limite en suie consiste à déterminer la teneur en suie accumulée dans le filtre à partir de laquelle un cycle de régénération dit sévère génère des fissures. La régénération sévère est caractérisée par un passage du moteur au ralenti (typiquement à un régime de 800 tours/minute) lorsque la régénération est déjà amorcée. Cela a pour effet d'emballer la combustion des suies par un apport massif d'oxygène pour un faible débit de gaz d'échappement. La masse limite en suie étant ainsi déterminée, il s'agit alors pour le constructeur automobile d'adapter la fréquence des régénérations afin que ces dernières ne se produisent que pour des masses de suie accumulées inférieures à cette masse limite. Des systèmes d'estimation en ligne de la masse de suie accumulée dans le filtre ont été développés, et sont généralement basés sur une mesure de la perte de charge, c'est-à-dire de la pression différentielle entre l'amont et l'aval du filtre. io Les inventeurs ont toutefois mis en évidence que ce paramètre était insuffisant en terme de prédiction de la robustesse, et qu'il est notamment impossible d'assurer que lors du fonctionnement ultérieur du filtre, la totalité des régénérations se feront en dessous de la masse limite en suie. Il est apparu aux inventeurs que différents facteurs pouvaient avoir pour conséquence que des régénérations se produisent pour des masses en suie nettement supérieures à la masse limite en suie, en particulier de l'ordre de deux fois cette masse limite. Il peut s'agir notamment d'une mauvaise corrélation entre la perte de charge mesurée et la masse de suie réellement accumulée, ou encore d'une sous-estimation de la quantité de suie émise hors de la chambre de combustion, en particulier lors d'un roulage en milieu urbain ou en cas de problème technique du moteur (lié par exemple à une forte consommation d'huile). Une solution à ce problème serait d'augmenter la fréquence des régénérations, ce qui aurait toutefois comme inconvénient d'augmenter la consommation de carburant. Il subsiste donc un besoin pour pouvoir contrôler et diagnostiquer la 25 robustesse des filtres à particules et pouvoir sélectionner les matériaux et les structures de filtres permettant de garantir cette robustesse. A cet effet, l'invention a d'abord pour objet un procédé de contrôle de la robustesse d'un filtre à particules destiné à être employé sur la ligne d'échappement d'un moteur Diesel, comprenant les étapes consistant à : ayant au préalable déterminé la masse limite en suie dudit filtre, charger un filtre neuf avec un niveau de suie au moins égal à deux fois et au plus égal à trois fois ladite masse limite en suie, puis faire subir une régénération sévère audit filtre, puis, dans un ordre indifférent: déterminer l'efficacité de filtration dudit filtre, - mesurer sa perte de charge et la comparer à la perte de charge du filtre neuf, - mesurer son niveau de fissuration, - et enfin contrôler son intégrité après une sollicitation mécanique. L'invention a également pour objet une méthode de diagnostic de la robustesse d'un filtre à particules destiné à être employé sur la ligne io d'échappement d'un moteur Diesel, comprenant les étapes consistant à mettre en ceuvre le procédé de contrôle selon l'invention et à diagnostiquer qu'un filtre est robuste en comparant l'efficacité de filtration, la variation de perte de charge, le niveau de fissuration et l'intégrité dudit filtre à une valeur prédéterminée et/ou à un niveau prédéterminé. II est apparu aux inventeurs que cette manière de procéder permettait de s'assurer, avec un degré de certitude élevé, de la robustesse ou de l'absence de robustesse d'un filtre à particules, et ce pour un moindre coût, l'ensemble des essais réalisés constituant un ensemble nécessaire et suffisant pour atteindre cet objectif. La détermination de la masse limite en suie comprend de préférence les étapes consistant à charger une population d'au moins dix filtres à des masses de suie différentes, à faire subir une régénération sévère à chacun desdits filtres, puis à déterminer la masse de suie pour laquelle des fissures visibles à l'ceil nu apparaissent. La régénération sévère comprend de préférence une initiation de la combustion des suies puis un passage du moteur au ralenti. Les étapes de régénération sévère sont avantageusement réalisées de la même manière lorsqu'il s'agit de déterminer la masse limite en suie d'un type de filtres et lorsqu'il s'agit de régénérer un filtre chargé en suie avant de lui faire subir l'ensemble des tests selon l'invention. Le filtre neuf est de préférence chargé avec un niveau de suie de l'ordre de deux fois et demi sa masse limite en suie avant de subir la régénération sévère. L'efficacité de filtration du filtre est avantageusement déterminée par la mesure de la quantité de fumée émise en sortie du filtre rapportée à la quantité en entrée. Pour ce faire, on peut placer un fumimètre en amont et en aval du filtre à particules, ce dernier étant disposé sur une ligne d'échappement d'un moteur Diesel. Le fumimètre permet de déterminer la quantité de particules de suie émises grâce à une mesure du noircissement dû à la fumée. Lors de la io mesure, le moteur est de préférence placé à son point de fonctionnement correspondant à sa puissance maximale. Par perte de charge , on entend au sens de la présente invention la pression différentielle entre l'amont et l'aval du filtre. La perte de charge doit être mesurée selon le même protocole pour le filtre neuf et le filtre régénéré. Différentes méthodes existent, qui sont bien connues de l'homme du métier. Le niveau de fissuration du filtre est de préférence mesuré à l'aide d'un procédé du type non destructif, notamment à l'aide du procédé décrit dans la demande de brevet FR-A-2 840 405, et en particulier par mesure de la propagation des ondes ultrasonores au travers du filtre. Parmi les paramètres de la propagation (vitesse de propagation, fréquence et amplitude des ondes), la vitesse s'est révélée être un indicateur fiable de la quantité et de la gravité des fissures. Une diminution de la vitesse de propagation trop importante par rapport à la vitesse de propagation des ondes ultrasonores à travers le matériau neuf peut en effet être parfaitement corrélée avec la présence de fissures. La mesure du niveau de fissuration est donc réalisée préférentiellement par comparaison entre la mesure de la vitesse de propagation des ondes ultrasonores au travers du filtre et la mesure équivalente au travers du filtre neuf. L'intégrité mécanique du filtre est de préférence contrôlée en vérifiant que les composants du filtre restent solidaires après que le filtre a été soumis à des vibrations, en particulier des vibrations représentatives de celles subies par un filtre dans une ligne d'échappement d'un moteur. Par composants , on entend ici le mat fibreux entourant le filtre ainsi que les éléments monolithiques et parallélépipédiques assemblés entre eux par un ciment dans le cas d'un filtre assemblé. Une intégrité mécanique insuffisante peut se manifester par une s désolidarisation du mat fibreux et du filtre, ou encore par une désolidarisation d'un ou plusieurs éléments monolithiques d'un filtre assemblé. Pour des raisons de facilité opératoire, l'essai est de préférence réalisé à température ambiante. Il peut toutefois être effectué à température plus élevée. Les vibrations subies sont avantageusement caractérisées par des fréquences comprises entre 50 et 250Hz et une durée d'au moins 15 minutes pour une accélération de 30G. On définit plus précisément, au sens de la présente invention, les indices suivants: - l'indice d'efficacité de filtration, - l'indice de perte de charge, - l'indice de fissuration, - l'indice d'intégrité. Ces indices sont mesurés en ayant préalablement déterminé la masse limite en suie et effectué la régénération sévère sur filtre chargé à deux fois et demi cette masse limite en suies en suivant le protocole ci-après défini. La détermination de la masse limite en suie et la régénération sévère sont réalisées sur un banc moteur équipé d'un dispositif de mesure de la perte de charge. Le moteur employé est un moteur du type DW10A fabriqué par la société PSA. Il s'agit d'un moteur Diesel à injection directe dont la cylindrée est de 2L. Ce moteur est alimenté par un carburant dont la teneur en soufre est inférieure à 350ppm et contenant une teneur en oxyde de cérium de 25ppm, ce dernier étant un additif couramment employé pour abaisser la température de combustion des suies. Le filtre à particules est monté avec son gainage en aval du moteur et d'un catalyseur d'oxydation. Un population de filtres neufs d'au moins dix filtres est soumise successivement aux étapes suivantes. Le moteur est mis en marche à pleine puissance à 4000 tours/minute pendant 30 minutes afin de stabiliser thermiquement les filtres montés comme décrit préalablement, c'est-à-dire avec leur gainage. Les filtres sont ensuite démontés et pesés avec leur gainage pour déterminer une masse initiale. Les filtres sont alors remontés sur la ligne d'échappement puis soumis pendant des durées différentes à un fonctionnement du moteur à 3000 tours/minute pour un couple de 50Nm afin d'être chargés à différentes masses de suie. Les filtres io étant ensuite pesés, la masse de suie est déterminée pour chaque filtre par la différence entre la masse obtenue et la masse initiale. Les filtres ainsi chargés sont remontés sur la ligne pour subir une régénération sévère ainsi définie: après une stabilisation à un régime moteur de 1700 tours/minute pour un couple de 95Nm pendant 2 minutes, une post- injection est réalisée avec 70 de phasage pour un débit de post injection de 18mm3/coup. Une fois la combustion des suies initiée, plus précisément lorsque la perte de charge diminue pendant au moins 4 secondes, le régime du moteur est abaissé à 1050 tours/minute pour un couple de 40Nm pendant 5 minutes afin d'accélérer la combustion des suies. Le filtre est ensuite soumis à un régime moteur de 4000 tours/minute pendant 30 minutes afin d'éliminer les suies restantes. Les filtres ainsi régénérés sont inspectés après découpe pour révéler la présence éventuelle de fissures visibles à l'ceil nu. La masse limite en suie correspond à la masse de suie pour laquelle ces fissures apparaissent. Le procédé de contrôle est ensuite réalisé sur un filtre neuf identique de même nature que les filtres ainsi testés. La perte de charge du filtre neuf (sans suies) est mesurée pour un débit d'air supérieur à 100m3/h. On mesure également la vitesse de propagation des ultrasons à une fréquence typiquement de 50KHz. L'équipement utilisé peut être par exemple celui commercialisé par la société CNS Farnell sous le nom de Pundit plus . Le filtre est ensuite chargé en suie comme défini précédemment à une teneur égale à deux fois et demi sa masse limite en suie puis régénéré, également selon le protocole décrit précédemment. L'indice d'efficacité de filtration est défini comme la différence entre la quantité de particules de suie en amont du filtre et la quantité de particules de suie en aval dudit filtre rapportée à la quantité de particules de suie en amont dudit filtre. io Pour ce faire, un fumimètre est placé en amont et en aval du filtre à particules, ce dernier étant placé sur la ligne d'échappement du moteur mis en marche à pleine puissance à 4000 tours/minute pendant 30 minutes. Les inventeurs ont mis en évidence qu'un filtre robuste devait présenter dans ces conditions de mesure un indice d'efficacité de filtration supérieur ou égal à 85%. On mesure ensuite la perte de charge du filtre régénéré en suivant le même protocole opératoire que pour le filtre neuf et l'on définit l'indice de perte de charge comme étant le pourcentage de variation de la perte de charge du filtre régénéré par rapport à la perte de charge du filtre neuf. Cet indice peut être positif ou négatif, ce dernier cas de figure se présentant généralement du fait de l'apparition de fissures. Un filtre robuste doit présenter un indice de perte de charge inférieur ou égal à 10% en valeur absolue. L'indice de fissuration correspond au pourcentage de variation entre la vitesse de propagation des ondes ultrasonores au travers du filtre régénéré selon l'invention et la vitesse de propagation des ondes ultrasonores au travers du filtre neuf, les deux mesures étant faites selon le même protocole opératoire. Cet indice est en règle générale négatif. Un filtre robuste doit présenter un indice de fissuration supérieur ou égal à -30%. io Le filtre est enfin soumis au test d'intégrité. Le filtre est placé dans son gainage sur un banc électrodynamique équipé d'accéléromètres placés à différents endroits. Un premier accéléromètre est placé au contact du filtre au centre d'une des ses faces planes, un deuxième accéléromètre étant placé sur l'enveloppe métallique du gainage. Ces deux accéléromètres au moins bi-axes permettent de mesurer la vibration dans le sens de l'axe du filtre ainsi que les vibrations radiales et un découplage éventuel entre le filtre et son gainage et de contrôler la stabilité de la fixation du filtre gainé au banc électrodynamique. io Le filtre régénéré est soumis à un cycle de vibration à une fréquence de 185Hz comprenant des paliers successifs de 15 minutes correspondant chacun à une accélération donnée. Le premier palier correspond à une accélération de 5G, le second à une accélération de 10G, l'accélération étant ensuite augmentée par pas de 10G pour chaque palier successif. Ce test de vibration peut être réalisé sur un banc électrodynamique commercialisé par la société LDS Test and Measurement LLC, de capacité 35kN et équipé d'un vérin hydraulique d'effort maximal 10kN, travaillant dans la gamme de fréquence 0-500Hz et d'une centrale hydraulique de 200 bars et de débit 21 L/min. L'indice d'intégrité est défini par le nombre de composants désolidarisés du filtre à l'issue du test. Un filtre robuste présente nécessairement un indice d'intégrité nul. L'invention a également pour objet une méthode de diagnostic de la robustesse d'un filtre à particules destiné à être employé sur la ligne d'échappement d'un moteur Diesel, comprenant les étapes consistant à déterminer son indice d'efficacité de filtration, son indice de perte de charge, son indice de fissuration et son indice d'intégrité, au sens où ils ont été définis supra, et à diagnostiquer qu'un filtre est robuste s'il présente un indice d'efficacité de filtration supérieur ou égal à 85%, un indice de perte de charge Il inférieur ou égal à 10% en valeur absolue, un indice de fissuration supérieur ou égal à -30% et un indice d'intégrité nul. L'invention a enfin pour objet un procédé de fabrication de filtres à particules destinés à être employé sur la ligne d'échappement d'un moteur Diesel comprenant une étape de mise en forme d'un mélange de matières premières minérales et éventuellement organiques définies par leur nature chimique et/ou leur granulométrie, puis de séchage et de cuisson selon certains paramètres, caractérisé en ce qu'il comprend en outre les étapes suivantes: - pour chaque combinaison de nature chimique et granulométrie de io matières premières et/ou de paramètres de mise en forme, de séchage et de cuisson, on met en ceuvre la méthode de diagnostic selon l'invention, - on choisit une combinaison permettant d'obtenir un filtre à particules robuste, puis - on utilise la combinaison choisie pour produire les filtres à particules. Les matières premières minérales utilisées sont définies par leur nature chimique et leur granulométrie ou distribution de tailles de particules. Ces deux paramètres vont jouer un grand rôle sur la robustesse et les propriétés thermomécaniques du filtre, notamment par l'influence primordiale qu'elles auront sur la nature chimique et la structure du matériau obtenu, en particulier sur la porosité du matériau (distribution de tailles des pores, homogénéité de la répartition des pores), la nature chimique des grains et des joints de grains etc.... Des matières organiques sont fréquemment ajoutées, qui permettent d'ajuster la viscosité et la plasticité du mélange avant mise en forme. Les paramètres de mise en forme et le type de mise en forme vont également influer sur la structure du matériau obtenu. Ainsi, lors d'une mise en forme par extrusion pour obtenir une structure en nid d'abeille, la forme de la filière influera par exemple directement sur l'épaisseur des parois ou la densité de canaux. Les paramètres de séchage et de cuisson, en particulier les cycles temps/température ont également un impact sur la structure du matériau et sur sa nature, la cuisson pouvant par exemple occasionner une modification chimique ou cristallographique des matières premières minérales employées ou une densification du matériau. L'invention sera mieux comprise à travers la description détaillée de l'exemple de réalisation suivant. Un filtre en carbure de silicium recristallisé (R-SiC) constitué d'un assemblage d'éléments monolithiques et parallélépipédiques présentant une structure en nid d'abeille est obtenu selon le procédé suivant: lesdits éléments sont extrudés puis cuits à plus de 2000 C et enfin assemblés à l'aide d'un ciment à base de carbure de silicium. La structure obtenue est ensuite usinée afin de lui conférer une forme cylindrique à base circulaire, puis revêtue d'un ciment. Le filtre ainsi produit présente un diamètre de 14,38 cm et une longueur de 25,4cm. La densité de canaux des éléments monolithiques est de 31 canaux par cm2. La fabrication de tels filtres est par exemple décrite dans le document de brevet EP-A-816 065 ou EP-A-1 142 619. Afin de déterminer ses indices d'efficacité de filtration, de perte de charge, de fissuration et d'intégrité, la masse limite en suie de ce type de filtres est mesurée selon le protocole défini supra à l'aide de 12 filtres de même nature. La masse limite en suie obtenue est de 7g/L, c'est-à-dire 7 grammes par litre de filtre. Un filtre neuf est ensuite caractérisé à l'aide du procédé de contrôle selon l'invention. La perte de charge du filtre neuf est de 16,1 mbars. Le filtre est ensuite chargé en suie de manière à ce que sa masse de suie soit de 18 grammes, soit environ deux fois et demi sa masse limite en suie. Il subit alors une régénération sévère selon le mode opératoire déjà décrit, puis est soumis aux tests selon l'invention. Son indice d'efficacité de filtration est de 88%, ce qui signifie que 88% des suies sont filtrées. La perte de charge du filtre régénéré est de 16,3 mbars, soit une augmentation de seulement 1,2%, cette valeur correspondant à l'indice de perte de charge. La vitesse de propagation des ondes ultrasonores a diminué de 23% relativement à la vitesse de propagation au travers du filtre neuf, ce qui permet de déterminer un indice de fissuration égal à -23%, donc supérieur à -30%. L'indice d'intégrité est quant à lui nul, aucun élément du filtre ne s'étant désolidarisé après le test de mise en vibration. Un filtre neuf identique au filtre testé a été soumis à des conditions de roulage comprenant un roulage à 60% du temps sur autoroute, 15% en ville et 25% sur route pendant 120 000km et un fonctionnement acceptable du filtre a pu être maintenu. Le procédé de contrôle et de diagnostic selon l'invention peut s'appliquer au contrôle de la qualité aussi bien d'un filtre neuf que d'un filtre restauré. On entend par filtre restauré un filtre ayant été nettoyé après fonctionnement sur la ligne d'échappement d'un moteur. Le procédé selon l'invention est également parfaitement adapté au contrôle statistique d'une production de filtres ou à la sélection de filtres robustes dans le cadre du développement de nouveaux matériaux ou procédés de fabrication. La description qui précède permet d'illustrer quelques modes possibles de réalisation de l'invention. Il est bien entendu que cette description n'est cependant pas limitative et que l'homme du métier est à même de réaliser d'autres variantes de l'invention sans pour autant sortir de son cadre
L'invention a pour objet un procédé de contrôle de la robustesse d'un filtre à particules destiné à être employé sur la ligne d'échappement d'un moteur Diesel, comprenant les étapes consistant à, ayant au préalable déterminé la masse limite en suie dudit filtre, charger un filtre neuf avec un niveau de suie au moins égal à deux fois et au plus égal à trois fois ladite masse limite en suie, puis faire subir une régénération sévère audit filtre, puis, dans un ordre indifférent, déterminer l'efficacité de filtration dudit filtre, mesurer sa perte de charge et la comparer à la perte de charge du filtre neuf, mesurer son niveau de fissuration, et enfin contrôler son intégrité après une sollicitation mécanique. L'invention a également pour objet une méthode de diagnostic de la robustesse d'un filtre.
1. Procédé de contrôle de la robustesse d'un filtre à particules destiné à être employé sur la ligne d'échappement d'un moteur Diesel, comprenant les étapes consistant à - ayant au préalable déterminé la masse limite en suie dudit filtre, charger un filtre neuf avec un niveau de suie au moins égal à deux fois et au plus égal à trois fois ladite masse limite en suie, puis faire subir une régénération sévère audit filtre, puis, dans un ordre indifférent, - déterminer l'efficacité de filtration dudit filtre, mesurer sa perte de charge et la comparer à la perte de charge du filtre neuf, - mesurer son niveau de fissuration, - et enfin contrôler son intégrité après une sollicitation mécanique. 2. Procédé selon la 1, tel que l'on charge le filtre neuf avec un niveau de suie de l'ordre de deux fois et demi sa masse limite en suie. 3. Procédé selon la 1 ou 2, tel que la détermination de la masse limite en suie comprend les étapes consistant à charger une population d'au moins dix filtres à des masses de suie différentes, à faire subir une régénération sévère à chacun desdits filtres, puis à déterminer la masse de suie pour laquelle des fissures visibles à l'ceil nu apparaissent. 4. Procédé selon l'une des précédentes, tel que la régénération sévère comprend une initiation de la combustion des suies puis un passage du moteur au ralenti. 5. Procédé selon l'une des précédentes, tel que l'efficacité de filtration du filtre est déterminée par la mesure de la quantité de fumée émise en sortie du filtre rapportée à la quantité en entrée, ledit filtre étant placé sur une ligne d'échappement d'un moteur Diesel placé à son point de fonctionnement correspondant à sa puissance maximale. 6. Procédé selon l'une des précédentes, tel que l'étape de mesure du niveau de fissuration est réalisée par comparaison entre la mesure s de la propagation des ondes ultrasonores au travers du filtre et la mesure équivalente au travers du filtre neuf. 7. Procédé selon l'une des précédentes, tel que l'intégrité mécanique du filtre est contrôlée en vérifiant que les composants du filtre restent solidaires après que le filtre a été soumis à des vibrations. 8. Méthode de diagnostic de la robustesse d'un filtre à particules destiné à être employé sur la ligne d'échappement d'un moteur Diesel, comprenant les étapes consistant à mettre en ceuvre le procédé de contrôle selon l'une des précédentes et à diagnostiquer qu'un filtre est robuste en comparant l'efficacité de filtration, la variation de perte de charge, le niveau de fissuration et l'intégrité dudit filtre à des valeurs prédéterminées et/ou à un niveau prédéterminé. 9. Méthode de diagnostic selon la précédente, tel que l'on diagnostique qu'un filtre est robuste s'il présente un indice d'efficacité de filtration supérieur ou égal à 85%, un indice de perte de charge inférieur ou égal à 10% en valeur absolue, un indice de fissuration supérieur ou égal à -30% et un indice d'intégrité nul. 10. Procédé de fabrication de filtres à particules destinés à être employé sur la ligne d'échappement d'un moteur Diesel comprenant une étape de mise en forme d'un mélange de matières premières minérales et éventuellement organiques définies par leur nature chimique et/ou leur granulométrie, puis de séchage et de cuisson selon certains paramètres, caractérisé en ce qu'il comprend en outre les étapes suivantes: - pour chaque combinaison de nature chimique et granulométrie de matières premières et/ou de paramètres de mise en forme, de séchage et de cuisson, on met en ceuvre la méthode de diagnostic selon la 8 ou 9, - on choisit une combinaison permettant d'obtenir un filtre à particules robuste, puis - on utilise la combinaison choisie pour produire les filtres à particules.
G,F
G01,F01
G01M,F01N
G01M 99,F01N 3
G01M 99/00,F01N 3/023
FR2895127
A1
DISPOSITIF D'ORIENTATION D'UN UTILISATEUR SE TROUVANT SUR UN SITE DONNE
20,070,622
La presente invention concerne un . Lorsqu'un visiteur se trouve sur un site donne offrant a celui-ci une grande visibilite sur differents emplacements geographiques, tels que des monuments ou des sites naturels, ce site donne comporte generalement au moins un dispositif d'orientation implante dans le sol permettant au visiteur d'identifier et de localiser ces differents emplacements geographiques. Ce type de dispositif d'orientation comporte generalement un support plan reposant sur un socle implante dans le sol. Le support plan comporte une carte geographique du site donne comprenant de nombreuses indications concernant les differents emplacements geographiques visibles depuis ce site, et permettant de localiser ces derniers. Cependant, lorsque le nombre de visiteurs est eleve, le temps d'attente pour acceder aux dispositifs d'orientation peut titre important. En consequence, la visite du site donne peut rapidement devenir longue et fastidieuse pour les visiteurs. Afin d'eviter cette longue attente pour acceder a un dispositif d'orientation implante clans le sol, le visiteur peut se procurer un dispositif d'orientation portable. Le visiteur peut egalement se procurer un dispositif d'orientation portable lorsque le site donne ne comporte aucun dispositif d'orientation implante dans le sol. Ce second type de dispositif d'orientation est forme par une carte imprimee representant la geographie du site donne et comportant des indications concernant ('emplacement des monuments et/ou sites naturels visibles depuis ce site donne. Cependant, un visiteur en possession de ce type de carte imprimee ne peut pas aisement et rapidement localiser un emplacement geographique visible depuis le site donne puisque la carte ne lui indique pas la direction du Nord magnetique necessaire pour orienter precisement la carte. Ainsi, afin de pouvoir orienter sa carte en direction du Nord magnetique et donc afin de pouvoir localiser aisement un emplacement geographique, le visiteur doit posseder une boussole. Toutefois, meme en possession d'une carte imprimee representant Ia geographie du site donne et d'une boussole, I'utilisateur ne peut pas toujours 35 localiser rapidement et facilement un emplacement geographique. En effet, lorsque ('utilisateur souhaite localiser un emplacement geographique oriente vers le Sud par rapport au site donne, it doit retourner sa carte et par consequent lire les indications portees par celle-ci a I'envers, ce qui rend la localisation de ('emplacement tres difficile. De ce fait, ce type de dispositif d'orientation portable est complique a utiliser et ne permet pas une localisation simple, rapide et facile des monuments ou des sites naturels visibles depuis un site donne. La presente invention vise donc a remedier a ces inconvenients. Le probleme technique a la base de ('invention est donc la realisation d'un dispositif d'orientation d'un utilisateur se trouvant sur un site donne qui soit de structure simple, de mise en oeuvre rapide, et qui permette une localisation rapide, simple et facile des emplacements geographiques visibles depuis le site donne. A cet effet, ('invention concerne un dispositif d'orientation d'un 15 utilisateur se trouvant sur un site donne, caracterise en ce qu'il comporte : - un support comprenant : - des indications designant des emplacements geographiques, tels que par exemple des monuments ou sites naturels, et dont le sens de lecture est oriente radialement par rapport a un point de repere situe 20 sur le support, le point de repere indiquant la position souhaitee de I'utilisateur, - des indications de direction relative aux points cardinaux, et - une boussole fixee au support et situee au niveau du point de repere. Ainsi, lorsqu'un utilisateur se trouve sur le site donne, a la position 25 souhaitee, et desire localiser et visualiser un emplacement geographique indique sur le support, il fait tout d'abord coincider une orientation definie par la boussole, notamment le Nord de I'aiguille de la boussole, avec la meme orientation indiquee sur le support en faisant tourner ce dernier dans le sens horaire ou anti-horaire. 30 Ensuite, lorsque les deux orientations coincident, I'utilisateur peut localiser correctement et facilement les differents emplacements geographiques situes clans son champ de vision. Lorsque ('utilisateur souhaite localiser des emplacements geographiques situes hors de son champ de vision, il peut tourner autour du 35 support, tout en s'assurant que les deux orientations coincident toujours, de sorte a se trouver en direction des emplacements geographiques situes precedemment hors de son champ de vision. Etant donne que le sens de lecture des indications designant les differents emplacements geographiques est oriente radialement par rapport au point de repere situe sur le support, I'utilisateur peut lire correctement et facilement les indications imprimees sur le support lorsqu'il tourne autour de ce dernier. En consequence, le dispositif d'orientation permet une localisation rapide, simple et facile des differents emplacements geographiques visibles 10 depuis le site donne. Avantageusement, le support comprend une carte geographique du site donne. De ce fait, I'utilisateur peut utiliser un plus grand nombre d'informations imprimees sur le support pour localiser un emplacement geographique indique sur le support. II en resulte par consequent que la 15 localisation de cet emplacement est encore facilitee. Selon une autre caracteristique de ('invention, le support comprend un repere permettant de faciliter I'alignement d'une orientation definie par la boussole, notamment le Nord magnetique, avec la meme orientation indiquee sur le support. 20 En consequence, I'utilisateur peut faire coincider ('orientation definie par la boussole avec la meme orientation indiquee sur le support plus rapidement et plus facilement. Ainsi, la localisation d'un emplacement particulier se fait encore plus rapidement. Avantageusement, le support comporte des representations 25 illustrant les emplacements geographiques indiques sur le support, les representations etant orientees radialement par rapport au point de repere. De ce fait, I'utilisateur peut plus rapidement et plus facilement identifier et localiser les differents emplacements geographiques visibles depuis le site donne. 30 Selon une autre caracteristique de !'invention, le support est realise en un materiau rigide, par exemple en carton. Avantageusement, le support est plan, ce qui a pour consequence de limiter I'encombrement du dispositif d'orientation et donc de faciliter son stockage. 35 De toute fawn ('invention sera bien comprise a ('aide de la description qui suit en reference au dessin schematique annexe representant, a titre d'exemple non limitatif, une forme d'execution de ce dispositif d'orientation. La figure 1 est une vue de dessus d'un dispositif d'orientation selon ('invention. La figure 1 represente un dispositif d'orientation 2 d'un utilisateur se trouvant sur un site donne, par exemple au dernier etage de la Tour Eiffel. Le dispositif d'orientation 2 comporte un support 3 plan et realise en un materiau rigide, par exemple en carton. Le support 3 est de forme generale circulaire et peut comprendre une carte geographique du site donne, par exemple une carte de la ville de Paris. Le support 3 comprend des indications 41, 42, 43, 44 designant respectivement quatre emplacements geographiques differents visibles depuis le site donne, tels que par exemple des monuments historiques. Le sens de lecture de ces indications 41, 42, 43, 44 est oriente radialement par rapport a un point de repere 5 situe sur le support 3, sensiblement au niveau de son axe de symetrie. Le point de repere 5 indique la position souhaitee de ('utilisateur pour que le dispositif d'orientation 2 permette une parfaite localisation des differents emplacements geographiques 41, 42, 43, 44. Le support 3 comprend egalement des indications de direction relative aux quatre points cardinaux schematisees par les references N, E, S et O designant respectivement, le Nord, ('Est, le Sud et I'Ouest. Le support 3 comporte egalement des representations 61, 62, 63, 64 illustrant les differents emplacements geographiques 41, 42, 43, 44 indiques sur le support 3, les representations etant orientees radialement par rapport au point de repere 5 et dans le prolongement des indications 41, 42, 43, 44. Selon le mode de realisation represente sur la figure 1, les representations sont reparties sur le pourtour du support 3. Le dispositif d'orientation 2 comporte en outre une boussole 7 fixee 30 au support 3 et situee au niveau du point de repere 5. Afin de faciliter I'alignement du Nord magnetique indique par la boussole 7 avec le Nord materialise sur le support 3, ce dernier comprend un repere 8 forme par une ligne en pointille s'etendant radialement sur une portion de la distance separant le point de repere 5 et la reference N imprimee sur le 35 support 3. Le support comporte egalement des parties 7 s'etendant radialement en saillie du support 3 en forme de fleche afin de permettre la materialisation des quatre points cardinaux. Selon des variantes de realisation de ('invention, la forme du support 3 n'est pas circulaire ou le point de repere 5 n'est pas sitee au centre du support, notamment lorsqu'il y a un plus grand nombre d'emplacements geographiques a visualiser d'un cote du site donne ou lorsque le champ de vision de I'utilisateur est reduit. Selon d'autres variantes de realisation de I'invention, le support 10 peut comprend des indications metriques concernant la distance separant le site donne des emplacements geographiques 41, 42, 43, 44. Selon encore d'autres variantes de realisation de ('invention, la face du support opposee a la face comportant les indications 41, 42, 43, 44 comprend des descriptifs des sites naturels ou des monuments representes par les 15 indications 41, 42, 43, 44. Selon certaines variantes de realisation de ('invention, le support comporte des indications concernant des sites geographiques non visibles ou peu perceptibles depuis le site donne selon les conditions meteorologiques. Comme it ressort de ce qui precede, ('invention apporte une grande 20 amelioration a la technique existante en fournissant un dispositif d'orientation d'un utilisateur se trouvant sur un site donne qui est de structure simple, de mise en oeuvre rapide et qui permet une localisation rapide, simple et facile des emplacements geographiques visibles depuis le site donne. Comme it va de soi ('invention ne se limite pas a la forme 25 d'execution de ce dispositif d'orientation decrite ci-dessus a titre d'exemple, elle embrasse au contraire toutes les variantes de realisation
Ce dispositif d'orientation (2) comporte :- un support (3) comprenant :- des indications (41, 42, 43, 44) désignant des emplacements géographiques, tels que par exemple des monuments ou sites naturels, et dont le sens de lecture est orienté radialement par rapport à un point de repère (5) situé sur le support (3), le point de repère indiquant la position souhaitée de l'utilisateur,- des indications de direction (N, E, S, O) relative aux points cardinaux, et- une boussole (7) fixée au support et située au niveau du point de repère.
1. Dispositif d'orientation (2) d'un utilisateur se trouvant sur un site 5 donne, caracterise en ce qu'il comporte : - un support (3) comprenant : -des indications (41, 42, 43, 44) designant des emplacements geographiques, tels que par exemple des monuments ou sites naturels, et dont le sens de lecture est oriente radialement par rapport a un point de repere (5) 10 situe sur le support (3), le point de repere indiquant la position souhaitee de I'utilisateur, - des indications de direction (N, E, S, 0) relative aux points cardinaux, et - une boussole (7) fixee au support et situee au niveau du point de 15 repere. 2. Dispositif d'orientation selon la 1, caracterise en ce que le support (3) comprend une carte geographique du site donne. 3. Dispositif d'orientation selon rune des 1 ou 2, caracterise en ce que le support (3) comprend un repere (8) permettant de 20 faciliter I'alignement d'une orientation definie par la boussole (7), notamment le Nord magnetique, avec la meme orientation indiquee sur le support. 4. Dispositif d'orientation selon rune des 1 a 3, caracterise en ce que le support (3) comporte des representations (61, 62, 63, 64) illustrant les emplacements geographiques indiques sur le support, les 25 representations etant orientees radialement par rapport au point de repere (5). 5. Dispositif d'orientation selon rune des 1 a 4, caracterise en ce que le support (3) est realise en un materiau rigide, par exemple en carton. 6. Dispositif d'orientation selon rune des 1 a 5, 30 caracterise en ce que le support (3) est plan.
G
G09
G09B
G09B 29
G09B 29/00
FR2899147
A1
PROCEDE DE MARQUAGE PAR LASER DE DECORS SUR DES PIECES PLANES OU NON
20,071,005
L'invention concerne un , en tous matériaux utilisés dans les décors tels que matières plastiques, aluminium brut ou anodisé, métaux bruts ou revêtus, bois ou composites bruts ou revêtus, ou analogues, dont la plus grande dimension peut atteindre plusieurs décimètres, et peut notamment être supérieure à un mètre L'invention concerne encore un dispositif de mise en oeuvre de ce procédé. L'invention trouvera son application dans de nombreux secteurs industriels, dans lesquels des pièces d'aspect reçoivent une décoration fonctionnelle et/ou esthétique, et trouvera un intérêt tout particulier dans le domaine automobile. Les pièces à traiter sont, selon les cas, brutes, peintes 15 ou encore subissent un traitement chimique permettant des rendus plus élaborés. Les contraintes sont essentiellement de deux ordres: - les décors réalisés ne doivent pas présenter pas de discontinuités visibles ; 20 - le procédé utilisé, dans sa mise en oeuvre, doit permettre de couvrir la gamme de rendus esthétiques requise par l'application, et notamment, dans les applications les plus demandées: -ablation de la couche de peinture éventuelle, afin de 25 révéler une sous-couche en contraste avec la couleur initiale de la pièce. L'épaisseur de la couche est constante sur un modèle de pièce donné, mais peut varier d'un modèle à l'autre ; - ablation partielle de la surface (contraste moins accentué pour un rendu plus discret) ; 30 - modification de l'état de surface par un changement de couleur. Le matériau, traité au préalable, voit sa couleur modifiée sous l'effet du laser ; - creusage, le rendu final pouvant être amélioré par un dépôt ultérieur (vernis par exemple). 35 - effet thermique (rendu gris, noir ou "brûlé"). La complexité des décors, conjuguée à celle des formes des pièces à décorer, rend nécessaire l'emploi d'un système de pilotage, tel qu'un calculateur programmable, qui doit permettre d'offrir une souplesse d'utilisation : - création rapide de programmes : - importation aisée de motifs existants et souplesse dans la création de décors; - accessibilité des réglages - sauvegarde des programmes réalisés : - mémorisation de la géométrie des décors ; - mémorisation des paramètres de rendu. chargement simple et rapide des programmes existants L'utilisateur attend la même souplesse dans la réalisation des pièces, et veut disposer de moyens lui permettant de réaliser indifféremment des prototypes, des travaux unitaires ou de petite série, ou encore une production de moyenne ou grande série, sans nécessiter des réglages longs et coûteux de changement de production, ni de test des nouvelles réalisations. Face à cette problématique, il a été jusqu'à présent imaginé d'utiliser des moyens de marquage par laser, en raison de leur capacité théorique à répondre aux critères esthétiques exigées, et à offrir une précision de trait ou de décor supérieure aux techniques antérieures de l'état de la technique, telles que la sérigraphie, la gravure mécanique, ou analogues. La capacité théorique du marquage laser à remplir les fonctions demandées se heurte, toutefois, à une difficulté lors de la décoration de pièces planes de grandes dimensions, et, plus encore, lors de la décoration de pièces gauches. La difficulté est liée au problème de concentration du faisceau lumineux, dans le cas de la décoration de zones éloignées de la source. L'utilisation de systèmes optiques, de focale en général inférieure à 300mm, permet de décorer des surfaces de l'ordre de 350mm x 350 mm. Mais le problème devient rapidement insoluble, quand il s'agit par exemple de décorer un panneau de carrosserie automobile, une pièce fortement gauchie telle qu'une aile ou encore une garniture intérieure, telle que console de bord, baguette de tableau de bord ou encore de portière. De telles pièces peuvent atteindre une longueur développée supérieure à un mètre, et les systèmes existants ne sont pas utilisables en l'état. Pour remédier à cette difficulté, il a été imaginé de segmenter la surface à décorer en champs de dimensions aptes à être traitées par les moyens existants. Toutefois, ce mode opératoire rencontre rapidement ses limites, précisément en raison de la difficulté de repositionnement et de jonction des zones successivement traitées par le moyen de marquage (par déplacement, ou du moyens de marquage, ou de la pièce à décorer, ou des deux). Les défauts optiques sont inévitables, et rendent la pièce impropre à l'emploi, surtout dans le domaine automobile où une qualité de finition irréprochable est requise. Le problème de focalisation du faisceau se traduit, encore, par un rendu différent selon l'éloignement, par rapport à la source, de la zone à décorer. Les systèmes existants combinent, en général, l'utilisation de miroirs solidaires de cadres de galvanomètres montés à l'équerre l'un de l'autre, qui dévient le faisceau laser en provenance d'une source, selon les signaux électriques appliqués aux deux galvanomètres, et d'un objectif à champ plan, de façon à couvrir l'ensemble de la surface à décorer. Un tel objectif, coûteux, ne garantit pas la perfection de géométrie pour une décoration tridimensionnelle de grande dimension, et altère la répartition de la densité d'énergie apportée sur la surface à décorer. Le système selon l'invention offre la possibilité de graver des motifs dans un champ tridimensionnel de dimension importante, et de garantir la continuité et la précision des motifs de décors. A cet effet, l'invention consiste en un procédé de marquage par laser de décors sur des pièces planes ou non, en tous matériaux utilisés dans les décors tels que en matières plastiques, aluminium brut ou anodisé, métaux bruts ou revêtus, bois ou composites bruts ou revêtus, ou analogues, dont la plus grande dimension peut atteindre plusieurs décimètres, et peut notamment être supérieure à un mètre, caractérisé par le fait qu'il comporte les étapes de : - modélisation et génération de polylignes tridimensionnelles dans l'espace - génération de vecteurs tridimensionnels - traitement en temps réel des vecteurs tridimensionnels - génération de consignes de déplacements tridimensionnels - gestion et génération de paramètres de pilotage d'au moins une source laser - pilotage d'un système de déviation tridimensionnel. Selon une autre caractéristique de l'invention, le système de déviation tridimensionnel comporte un axe optique linéaire. Selon une autre caractéristique encore de l'invention, les paramètres de pilotage de la source laser sont conçus aptes à agir sur la puissance, la fréquence, ou le hachage de cette source. L'invention consiste encore en un dispositif de mise en oeuvre d'un tel procédé, caractérisé par le fait qu'il comporte un axe optique linéaire constitué par une lentille mobile selon la direction du faisceau émis par une source laser, lentille qui est interposée entre cette dernière et le premier de deux galvanomètres mobiles selon des axes optiques rotatifs, et qui se succèdent sur la trajectoire dudit faisceau. Selon une autre caractéristique de ce dispositif, il comporte une source laser de type YAG pompé par diode ou YVO4 pompé par diode, ou encore de type fibré dopé Ytterbium. Selon une autre caractéristique de l'invention, le fonctionnement de la source laser se fait en mode relaxé avec des impulsions de quelques kilowatts. Selon une autre caractéristique encore de l'invention, le système comporte une fonctionnalité plug-in d'exportation de décors tridimensionnels depuis un système de CAO tridimensionnel, vers un logiciel spécifique de pilotage conçu apte à générer les vecteurs tridimensionnels et à piloter les paramètres de la source laser. Selon une autre caractéristique, le dispositif comporte un circuit ou une carte spécifique de synchronisation conçue apte à synchroniser les consignes lasers et les déplacements destinés, respectivement, à ladite source laser et à des moyens d'asservissement, tels que des cartes électroniques, des axes optiques. D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description qui va suivre, illustrant un mode représentatif, nullement limitatif, de mise en oeuvre de l'invention. Cette description est illustrée par la figure unique, qui est un logigramme représentant schématiquement l'interaction des différents moyens de pilotage et des éléments constitutifs d'un dispositif de mise en oeuvre du procédé. Le procédé selon l'invention concerne le marquage par laser de décors sur des pièces planes ou non, en tous matériaux utilisés dans les décors tels que matières plastiques, aluminium brut ou anodisé, métaux bruts ou revêtus, bois ou composites bruts ou revêtus, ou analogues, dont la plus grande dimension peut atteindre plusieurs décimètres, et peut notamment être supérieure à un mètre. Il comporte les étapes suivantes : - modélisation et génération de polylignes tridimensionnelles dans l'espace - génération de vecteurs tridimensionnels - traitement en temps réel des vecteurs tridimensionnels - génération de consignes de déplacements tridimensionnels - gestion et génération de paramètres de pilotage d'au moins une source laser - pilotage d'un système de déviation tridimensionnel. Le système de déviation tridimensionnel, dans une application préférentielle, comporte un axe optique linéaire. Les paramètres de pilotage de la source laser sont conçus aptes à agir sur la puissance, la fréquence, ou le hachage de cette source laser. La démarche inventive de l'invention consiste en particulier dans le choix d'une architecture permettant d'obtenir, au niveau de la pièce à décorer, une densité de puissance importante pour permettre un marquage de bonne qualité. En effet, l'art antérieur se limitait en ce que, l'augmentation d'une longueur focale se traduisant nécessairement par une augmentation du diamètre du spot sur la pièce à décorer, et la densité de puissance diminuant avec la distance, il semblait impossible de créer, au niveau de la pièce à décorer, les conditions d'un marquage de qualité. A cet effet, l'invention privilégie le choix de lasers switchés, c'est-à-dire pilotés de façon à émettre des impulsions d'énergie, et à utiliser au mieux la puissance de crête disponible. Ceci permet d'obtenir, au niveau du spot, une répartition gaussienne de densité d'énergie très pointue, ce qui se traduit par une forte concentration d'énergie sur une très petite surface centrale du spot, et permet ainsi un marquage de très haute qualité et de grande finesse, même à une distance de l'ordre d'un mètre après la sortie du faisceau des galvanomètres. Le dispositif de mise en oeuvre d'un tel procédé, comporte une source laser émettant un faisceau, un axe optique linéaire constitué par une lentille mobile selon la direction du faisceau émis par cette source laser. Cette lentille est interposée entre cette dernière et le premier de deux galvanomètres mobiles selon des axes optiques rotatifs, et qui se succèdent sur la trajectoire du faisceau. Elle permet d'effectuer une défocalisation, donc de compenser les écarts de distance quand, au niveau de la pièce à décorer, on s'éloigne obliquement de l'axe de repos du second galvanomètre sur la trajectoire du faisceau. Dans une application préférée, le fonctionnement de la source laser se fait en mode relaxé avec des impulsions de 30 quelques kilowatts. Le système est capable de générer des motifs en trois dimensions afin de s'adapter aux objets non plans. Le système permet un réglage de ses paramètres de fonctionnement afin de répondre aux variantes de rendu esthétique. 35 Les variantes sont obtenues par le réglage des paramètres essentiels du laser dans des plages compatibles avec la diversité des cas à traiter. Le système permet d'importer des décors, en deux ou trois dimensions, à partir de fichiers informatiques dans des formats standard (tels que dxf , iges par exemple), ainsi que la création de nouveaux motifs. Le système permet la création de programmes pièces, pouvant être chargés à la demande. Le système permet encore l'automatisation de l'exécution 10 des programmes pièces, à l'unité ou par séries. Le volume de marquage pouvant être traité par le système est, dans une application préférée nullement restrictive, d'environ 1000mmxl000mmx80mm. On comprendra, dans la suite de la description qui va 15 suivre, que ce qui est décrit pour une géométrie tridimensionnelle de décor s'applique, bien évidemment, pour une géométrie bidirectionnelle de décor plan. Un logiciel 1 de CAO 3D assure les fonctions suivantes : -création depuis un fichier 2 bi ou tridimensionnel, un 20 plan de pièce, et/ou importation de modèles pièces ou/et de décors en bi ou tridimensionnel; - création et/ou importation des décors bi ou tridimensionnels sous forme de polylignes 3; - transformation des entités pour amener l'ensemble de la 25 géométrie dans le repère du laser ; -exportation des décors bi ou tridimensionnels, via un plug-in 4 spécifique, vers un logiciel spécifique de pilotage 5. Un logiciel spécifique de pilotage 5 assure : - l'importation de fichiers décors 2A, au format DXF , 30 composés de polylignes 3A en bi ou tridimensionnel; - l'importation directe depuis le logiciel 1 de CAO bi ou tridimensionnelle, via le plug-in 4, des décors ; - la génération de vecteurs 6 bi ou tridimensionnels, décrivant la géométrie des décors, et du paramétrage 7 du laser 35 (fréquence, durée des tirs laser, puissance). Les fonctions de ce logiciel spécifique de pilotage 5 permettent encore la réalisation des programmes pièces, la validation des programmes et le marquage de pièces en unitaire ou en petites séries. Le logiciel spécifique de pilotage 5 gère, encore, la sauvegarde et le chargement avec un fichier pièce 8 format propriétaire. Une carte spécifique de synchronisation 9 synchronise les consignes laser 10 du laser 11 et les déplacements destinés, respectivement, à la source laser et à des cartes électroniques d'asservissement des axes optiques X, Y 12 (têtes de déviation de galvanomètres 13) et Z 14 (axe optique linéaire 15 selon la direction du faisceau). Les axes X/Y 12 et Z 14 garantissent la focalisation du 15 faisceau laser 16 dans le volume de marquage 17: - une tête galvanométrique X/Y, combinaison de deux miroirs montés sur des galvanomètres 13, déplace le faisceau selon des coordonnées X/Y. Un déplacement des axes X/Y seul permettrait des décrire des géométries inscrites dans une portion de sphère. 20 - un système de déviation Z, ou axe optique linéaire 15, déplacement d'une lentille dans un ensemble optique, modifie la distance de focalisation du laser 11, permettant ainsi, par combinaison avec les axes X et Y 12, de décrire une géométrie en tridimensionnel dans le volume de marquage 17, ou en 25 bidimensionnel dans un des plans du volume 17. Un logiciel machine 18 automatise les tâches de chargement et de gestion d'une machine dédiée au marquage de grandes séries de pièces : - pilotage du logiciel spécifique de pilotage 5 via une 30 interface automation 19. - gestion 20 et pilotage des organes mécaniques de la machine 21 (axe motorisé de prépositionnement, ouverture/fermeture de porte...) - gestion des séries (démarrage, chargement des programmes, 35 exécution des programmes...). - interface opérateur. Dans une application préférée, quatre types de laser peuvent être mis en oeuvre, selon les types de matériaux à décorer. On citera notamment : -laser YVO4, pompé diode 20W, longueur d'onde 1064 nm, puissance moyenne 20W, stabilité Le système de déviation optique X/YZ, quant à lui, présente, dans une réalisation préférée, les caractéristiques suivantes : diamètre d'entrée du faisceau 8mm, vitesse typique de traitement 8rad/s, vitesse typique de positionnement 18 rad/s, dimension du champ X/Y 1000mmmx 1000mmm, plage de défocalisation Z ± 40mm, diamètre de spot fonction de M2. Bien évidemment, ce qui est décrit ci-dessus relativement à l'obtention de décors polylignes, permet d'effectuer également les opérations de remplissage entre de tels décors, avec la plus grande facilité. Le procédé, tel que décrit ci-dessus, est, encore, de préférence avec des puissances de laser plus élevées, applicable à des travaux de microsoudage ou similaire. On comprendra que ce procédé permet le soudage de tous les matériaux, y inclus les matières plastiques. Bien que l'invention ait été décrite à propos d'un mode de réalisation particulier, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée, et qu'on peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux, et de combinaison de ces divers éléments, sans pour cela s'éloigner du cadre et de l'esprit de l'invention
Procédé de marquage par laser de décors sur des pièces planes ou nonL'invention concerne un procédé de marquage par laser de décors sur des pièces planes ou non, en tous matériaux utilisés dans les décors tels que matières plastiques, aluminium brut ou anodisé, métaux bruts ou revêtus, bois ou composites bruts ou revêtus, ou analogues, dont la plus grande dimension peut atteindre plusieurs décimètres, et peut notamment être supérieure à un mètre.Ce procédé se caractérisé par le fait qu'il comporte les étapes:- modélisation et génération de polylignes (3) tridimensionnelles dans l'espace- génération de vecteurs tridimensionnels (6)- traitement en temps réel des vecteurs tridimensionnels (6)- génération de consignes de déplacements tridimensionnels (12, 14)- gestion et génération de paramètres de pilotage (7) d'au moins une source laser (11)- pilotage d'un système de déviation tridimensionnel (13, 15).L'invention concerne encore un dispositif de mise en oeuvre de ce procédé.
1. Procédé de marquage par laser de décors sur des pièces planes ou non, en tous matériaux utilisés dans les décors tels que matières plastiques, aluminium brut ou anodisé, métaux bruts ou revêtus, bois ou composites bruts ou revêtus, ou analogues, dont la plus grande dimension peut atteindre plusieurs décimètres, et peut notamment être supérieure à un mètre, caractérisé par le fait qu'il comporte les étapes de : -modélisation et génération de polylignes (3) tridimensionnelles dans l'espace - génération de vecteurs tridimensionnels (6) - traitement en temps réel des vecteurs tridimensionnels (6) - génération de consignes de déplacements tridimensionnels (12, 14) - gestion et génération de paramètres de pilotage (7) d'au 20 moins une source laser (11) - pilotage d'un système de déviation tridimensionnel (13, 15). 2. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait que le système de déviation tridimensionnel comporte 25 un axe optique linéaire (15). 3. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que les paramètres de pilotage (10) de la source laser (11) sont conçus aptes à agir sur la puissance, la fréquence, ou le hachage de cette source. 30 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que les paramètres de pilotage (10) de la source laser (11) sont conçus aptes à l'exécution d'opérations de soudage. 5. Dispositif de mise en oeuvre d'un procédé selon l'une des 35 précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte un axe optique linéaire (15) constitué par une lentille mobile selon la direction (Z) du faisceau (16) émis par une source laser(11), lentille qui est interposée entre cette dernière et le premier de deux galvanomètres (13) mobiles selon des axes optiques rotatifs (X, Y), et qui se succèdent sur la trajectoire dudit faisceau (16). 6. Dispositif selon la précédente, caractérisé par le fait qu'il comporte une source laser (11) de type YAG pompé par diode ou YVO4 pompé par diode, ou encore de type fibré dopé Ytterbium. 7. Dispositif selon l'une des 5 ou 6, 10 caractérisé par le fait que le fonctionnement de la source laser (11) se fait en mode relaxé avec des impulsions de quelques kilowatts. 8. Dispositif selon l'une des 5 à 7, caractérisé par le fait qu'il comporte une fonctionnalité plug-in 15 (4) d'exportation de décors tridimensionnels depuis un système de CAO tridimensionnel (1), vers un logiciel spécifique de pilotage (5) conçu apte à générer les vecteurs tridimensionnels (6) et à piloter les paramètres (7) de la source laser. 9. Dispositif selon l'une des 5 à 8, 20 caractérisé par le fait qu'il comporte un circuit ou une carte spécifique (9) de synchronisation conçue apte à synchroniser les consignes lasers (10) et les déplacements (12, 14) destinés, respectivement, à ladite source laser (11) et à des moyens d'asservissement des axes optiques (X, Y, Z), tels que des cartes 25 électroniques. 10. Dispositif selon l'une des 5 à 9, caractérisé par le fait qu'il comporte une source laser (11) apte à générer la puissance nécessaire pour des travaux de soudage.
B
B44,B23
B44C,B23K,B44B
B44C 1,B23K 26,B44B 1
B44C 1/22,B23K 26/00,B44B 1/00
FR2895143
A1
EQUIPAGE MOBILE POUR CONTACTEUR ELECTROMAGNETIQUE ET CONTACTEUR COMPORTANT UN TEL EQUIPAGE
20,070,622
Domaine de 1'invention La presente invention concerne le mode de montage d'un contact mobile sur une tige de commande, que comporte un contacteur electromagnetique pour un circuit de puissance, notamment pour un moteur electrique d'un demarreur de moteur A. combustion interne, en particulier de vehicule automobile. La presente invention a egalement pour objet un contacteur electromagnetique, notamment pour un moteur electrique d'un demarreur de moteur a combustion interne, comportant un tel montage. Etat de la technique Selon une conception connue un contacteur electromagnetique pour un circuit de puissance comporte un equipage mobile comprenant un contact mobile monte sur une tige de commande. Le contact mobile est destine a venir en contact avec des bornes electriques de contact fixes, agencees dans une chambre de contact A. 1'avant du contacteur. Ce contacteur est par exemple utilise pour commander 1'actionnement d'un moteur electrique d'un demarreur de moteur a combustion interne. La figure 1, qui est une vue partielle en coupe axiale, illustre un tel contacteur 10 de 1'etat de la technique pour un moteur electrique d'un demarreur de moteur A. combustion interne, dote d'un noyau mobile 16, d'un noyau fixe 24, tous deux en materiau ferromagnetique, et d'un carter metallique 12, appele egalement cuve, dans lequel est agencee au moins une bobine 14 montee sur un support annulaire isolant (non reference). Le support est engage sur une portee annulaire (non referencee) du noyau fixe 24. Ce support et 1' extremite arriere de la cuve 12 sont dotes centralement d'un passage pour le noyau mobile 16. Cette bobine 14, lorsqu'elle est activee electriquement suite par exemple a 1'actionnement de la de de contact, commande le deplacement axial du noyau mobile 16 en direction du noyau fixe 24. Une extremite du noyau mobile 16 est reliee a un levier pivotant (non represents) qui agit par exemple sur le lanceur du demarreur comme decrit dans le document FR A 2 795 884 et c'est pour cette raison que Pon voit partiellement en 50 dans la figure 1 le ressort dents contre dents et en 51 la tige de liaison au levier pivotant. L'autre extremite avant 18 du noyau mobile 16 est destinee a agir sur une tige de commande 20 par poussee a travers un trou 22 central du noyau fixe 24 dans lequel la partie arriere 26 de la tige 20 est montee coulissante. La tige 51 et le ressort 50 sont montes a 1'interieur d'une cavite fermee par 1'extremite avant 18, en forme de rondelle, du noyau mobile 16, qui commande les deplacements axiaux de la tige de commande 20, en matiere electriquement isolante Cette tige est donc poussee par son extremite arriere 26 et elle porte a son extremite opposee avant 28 un contact mobile 30, monte coulissant sur la tige de commande 20. Le contact mobile 30 est sensiblement en forme de plaque en materiau electriquement conducteur. Ce contact 30 s'etend transversalement pour cooperer avec deux tetes 32 et 34 de bornes electriques 36 et 38 d'un circuit electrique de puissance et etablir entre elles un contact electrique par sa face avant 29. Les deux bornes 36 et 38 sont fixes et sont portees par un capot avant 40 en materiau electriquement isolant, qui est fixe par sertissage dans une partie avant du carter 12. Le capot 40 delimite une chambre de contact pour les tetes 32, 34 et pour le contact mobile 30. Ce capot 24 sert egalement a la fixation du noyau fixe 24, cale axialement entre un epaulement du capot 20 et le noyau fixe 24 dote de saillies axiales s'engageant dans des echancrures du noyau fixe 24 pour blocage en rotation et indexation angulaire du capot 40. Une des bornes 36, 38 est destinee a titre reliee a la borne positive de la batterie, tandis que 1autre borne est destinee a titre reliee au moteur electrique du demarreur comme decrit par exemple dans le document FR A 2 795 884 precite. La tige 20 porte un ressort axial de maintien 42 agence entre un epaulement axial arriere 44 de la tige 20 et une face arriere 31 du contact mobile 30. Le ressort 42 est prevu pour maintenir le contact mobile 30 en appui vers 1'avant sur des moyens de butee axiale avant 46 lorsque le contact mobile 30 n'est pas en contact avec les tetes 32, 32. Ces moyens 46 sont constitues par une rondelle de butee immobilisee axialement par une rondelle a griffes, qui est elastique et consiste en une rondelle Belleville presentant a sa peripherie interne des pattes adaptees a s'ancrer dans la partie avant de la tige 20. Enfin le contacteur 10 comporte un ressort de rappel 48 agence entre le capot avant 40 et la tige de commande 20 pour rappeler cette derniere, et par consequent le contact mobile 30, en arriere. Ce ressort 48 prend appui sur la rondelle a griffes et sur le capot 40. Le ressort de rappel 48, appele egalement ressort de coupure, a une raideur inferieure au ressort de maintien 42, appele egalement ressort de pression de contact, permettant lors d'une derniere phase au noyau mobile 16 de venir au contact du noyau fixe 24 et a la tige 20 de se deplacer apres venue en contact du contact mobile 30 avec les tetes 32, 34. Lors de cette derniere phase le ressort 42 est comprime et le contact mobile 30 occupe en final une position active reculee. Ainsi, lors de la mise sous tension, la bobine 14 cree un champs magnetique, qui permet 1'entrainement axialement vers 1'avant du noyau mobile 16, qui deplace alors la tige de commande 20 et le contact mobile 30, ce dernier etant amene au contact des tetes 32, 34 pour operer un contact electrique entre les bornes 36,38 et alimenter electriquement le moteur electrique du demarreur. Lors de la mise hors tension de la bobine 14, le noyau mobile 16 n'est plus entraine vers 1'avant et le ressort de rappel 48 repousse la tige de commande 20 vers 1'arriere jusqu'a ce que le contact mobile 30 soit en butee sur le noyau fixe 24. Le contact mobile 30 est donc monte coulissant sur la tige 20 entre une position avancee de repos et une position reculee active. Le ressort 42 sollicite axialement le contact mobile 30 vers sa position de repos dans laquelle it est en contact avec les moyens de butee avant 46. Dans sa position active le contact mobile est en contact avec les tetes 32, 34 et le ressort 42 est comprime en sorte qu'un jeu existe entre le contact 30 et les moyens de butee 46 (figure 1). L'agencement du contact 30 sur la tige 20 est assez complexe et comporte un certain nombre de pieces quill faut assembler. Cet agencement comporte dans la figure 1 six pieces a savoir la tige de commande 20 A. epaulement axial arriere 44, le ressort de maintien 42, le contact mobile 30, les moyens de bute butee 46 comportant la rondelle de butee et la rondelle a griffes et enfin le ressort de rappel 48. Ces operations d'assemblage ne sont pas aussi pratique que souhaite et demandent une certaine minutie. De plus, les moyens de fixation des moyens de butee 46 sur la tige 20 ont pour inconvenient de creer des particules de matiere isolante qui resultent du montage a force de la rondelle de fixation a griffes. Ces particules isolantes risquent de nuire au contact entre les tetes 32, 34 et le contact mobile si elles se placent entre ces elements. Une autre solution decrite par exemple dans le document FR A 2 741 996 consiste a realiser des rainures dans la tige de commande et a deformer radialement par sertissage le contact mobile pour former des ergots, qui sont recus en coulissement dans les rainures delimitees a 1'avant par une surface de butee pour le contact mobile. Une telle solution donne satisfaction car elle permet de reduire le nombre de pieces neanmoins lors du sertissage des fissures peuvent 15 apparaitre. Objet de 1'invention 20 Pour remedier a ces inconvenients, tout en ayant un nombre de pieces reduit, la presente invention propose de creer un assemblage du type baionnette pour monter le contact mobile sur la tige de commande. Suivant l'invention un equipage mobile pour contacteur 25 electromagnetique de puissance du type comportant un contact mobile porte par une tige de commande est caracterise en ce que des moyens d'assemblage du type baionnette interviennent entre le contact mobile et la tige de commande pour montage du contact mobile sur la tige de commande. 30 Suivant l'invention un contacteur electromagnetique, notamment pour un moteur electrique d'un demarreur de moteur a combustion interne, du type sus-indique comportant un equipage mobile est caracterise en ce que son equipage mobile est dote de moyens d'assemblage du type balonnette, qui interviennent entre le contact 35 mobile et la tige de commande pour montage du contact mobile sur la tige de commande. Ainsi le contact mobile, par 1'intermediaire de son trou ou orifice central, formant un passage, est mis en place sur la tige de commande puis est tourne pour venir en contact par sa face avant avec au moins une butee solidaire de la tige de commande. Grace a l'invention par rapport a la solution de la figure 1 on supprime deux pieces a savoir la rondelle de butee et la rondelle a griffes en sorte que la solution est simple, economique et permet de reduire le nombre de pieces A. stocker. En outre le montage est plus rapide et sans risque, d'une part, de pollution de la chambre de contact par des particules arrachees sur la tige de commande lors du montage de la rondelle a griffes du fait de la suppression de cette rondelle a griffes, et d'autre part, d'oubli de montage de la rondelle de butee et/ou de la rondelle a griffes. On ameliore egalement la fiabilite du contacteur par suppression de la rondelle elastique a griffes sollicitee en fatigue tors du fonctionnement du contacteur. Par rapport a la solution a sertissage decrite dans le document FR A 2 741 996 on ameliore egalement la fiabilite du contacteur du fait de 1'absence de sertissage au niveau du contact mobile faisant apparaitre dans certains cas des amorces de rupture et/ ou des fissures. II en resulte que la solution selon l'invention permet d'augmenter la duree de vie du contacteur. On peut donc arreter et redemarrer le monteur a combustion interne un plus grand nombre de fois. Ainsi dans le cas d'une application a un vehicule automobile on 30 peut arreter le moteur A. combustion interne au feu rouge et le redemarrer pour reduire la consommation de carburant. De plus dans tous les cas on peut monter aisement, voir manuellement, le contact mobile sur la tige de commande. 35 Le montage du contact mobile sur sa tige de commande est realise sans precautions particulieres, est robuste et tire partie du ressort de maintien qui sollicite le contact mobile en direction d'au moins une butee rigide solidaire de la tige de commande. De preference, pour une meilleure fiabilite, la butee est d'un seul tenant avec la tige de commande. Suivant une caracteristique les moyens d'assemblage du type 5 balonnette sont configures pour realiser un blocage en rotation du contact mobile par rapport A. la tige de commande. Ainsi le montage est fiable dans le temps. Breve description des dessins 10 D'autres caracteristiques et avantages de 1'invention apparaitront a la lecture de la description detaillee qui suit pour la comprehension de laquelle on se reportera aux dessins annexes dans lesquels: 15 - la figure 1 est une vue partielle en coupe axiale d'un contacteur de demarreur selon 1'etat de la technique qui est illustre en position de contact; - la figure 2 est une vue en perspective de 1'equipage mobile selon l'invention equipe du ressort de rappel ou ressort de coupure; 20 - la figure 3 est une vue en perspective eclatee de la figure 2 ; -la figure 4 est une vue en perspective du contact mobile ; -la figure 5 est une vue de face du contact mobile ; -la figure 6 est une vue en perspective de la tige de commande - les figures 7 et 8 sont des vues du deuxieme troncon de la tige 25 de commande selon respectivement les lignes 7-7 et 8-8 de la figure 6 pour montrer les sections des portions avant et arriere du deuxieme troncon ; - les figures 9 a 12 illustrent les differentes phases du montage bafonnette du contact mobile sur sa tige de commande associee. Description d'exemples de realisation de 1'invention Sur les figures, des elements identiques, similaires ou 35 analogues sont designes par les memes chiffres de reference. 30 Dans la figure 2 on voit en 100 1'equipage mobile selon l'invention et en 48 le ressort de rappel associe a cet equipage, cet ensemble 100-48 se montant en lieu et place de celui de la figure 1. Plus precisement dans les figures 2 a 12 on n'a represente que la tige de commande 20 le ressort de maintien 42, le contact mobile 30 et le ressort de rappel 48 du contacteur electromagnetique, ces quatre pieces, mieux visibles dans la figure 3, se montant en lieu et place des six pieces 20, 42, 30, 46 et 48 de la figure 1 en sorte que 1'invention permet de reduire le nombre de pieces. Les ressorts 48 et 42 sont des ressorts helicofdaux de forme cylindrique comme a la figure 1. Le diametre externe du ressort 42 est ici superieur au diametre externe du ressort 48. Le ressort 42 est plus raide que le ressort 48. La tige 20 de commande, le ressort de maintien 42 et le contact mobile 30, porte par la tige 20, appartiennent a 1'equipage mobile 100. Par rapport a la figure 1 on modifie de maniere decrite ci-apres une partie de la tige de commande 20 et le trou ou orifice central 246 du contact mobile 30 sous la forme d'une plaquette globalement de forme rectangulaire comme a la figure 1. La tige 20 est en materiau electriquement isolant, tandis que le contact mobile 30, porte par la tige 20, est en materiau electriquement conducteur. Le contact mobile 30 est dans ce mode de realisation metallique par exemple en cuivre, et est adapte a cooperer par sa face avant 29 avec les tetes 32 et 36 des bornes 36 et 38 de la figure 1 et par sa face arriere 31 avec 1'extremite avant du noyau fixe du contacteur electromagnetique de la figure 1. Le ressort de maintien 42 est en appui sur 1'epaulement arriere 44 de la tige 20 et sur la face arriere 31 du contact mobile 30 d'orientation transversale par rapport a 1'axe de symetrie axial X-X (Figure 6) que presente la tige 20. Ce contact 30 est obtenu ici par decoupage a la presse. La tige 20 est ici en matiere plastique isolante renforcee eventuellement par des fibres. Elie est par exemple en PA 6-6 et est obtenu par moulage permettant 1'obtention des formes souhaitees. En variante la tige 20 est en ceramique et est obtenue par exemple par frittage. La tige 20 presente une extremite arriere 26, une extremite avant 28 et, entre ces extremites 26, 28, une partie arriere de guidage 133, 134, 1'epaulement arriere 44, une partie centrale 129, 130, 131 et une partie avant 128 de montage du ressort de rappel 48. L'extremite arriere 26, ici en forme de chanfrein pour faciliter le montage de la tige dans le trou central du noyau fixe de la figure 1, est destinee a etre sollicitee au niveau de sa face arriere par la rondelle avant 18 du noyau mobile de la figure 1 pour deplacement axial de la tige 20. Le chanfrein 26 (figure 6) se raccorde a 1'avant a un troncon 134 de forme cylindrique prolonge lui-meme vers 1'avant par un troncon 133 de forme cylindrique de diametre legerement superieur a celui du troncon 134. En pratique l'usinage du troncon 133 est realise avec des tolerances plus precises car ce troncon 133 est destine a cooperer de maniere intime avec la peripherie interne du noyau fixe delimitant le trou 22 de la figure 1. Dans le mode de realisation de la figure 1 on peut adopter cet agencement qui permet de reduire les coats. Les troncons 134, 133 constituent la partie arriere de guidage de la tige, qui en variante ne comporte que le troncon 133. L'epaulement 44 est delimite par une face avant 144 et par une face arriere 132. Plus precisement le troncon 133 se raccorde a 1'avant a 1'epaulement arriere 44 de la tige 20, plus precisement a la face arriere 132 de 1'epaulement 44. Cette face arriere 132 est evasee en etant ici de forme tronconique, adaptee a la forme du passage central du noyau fixe de la figure 1. Cet epaulement. 44 s'etend en saillie radiale par rapport a la partie arriere 133, 134 et constitue, par 1'intermediaire de sa face avant 144, d'orientation transversale par rapport a 1'axe central X-X de la tige, une butee arriere pour le ressort de maintien 42. Ici 1'epaulement 44 est en forme de collerette annulaire dont le diametre externe est superieur a celui de la partie arriere 133, 134 et a un quatrieme tronwon cylindrique 142 de montage de 1'extremite arriere du ressort de maintien 42 enfilee sur ce troncon 142 appartenant A. la partie centrale de la tige 20. Le tronwon 142 est delimite par la face avant 144. L'extremite avant 28 est ici de forme tronconique, en variante de forme arrondie ou en forme d'ogive, pour faciliter le montage du ressort de rappel 48. Cette extremite se raccorde a un premier troncon 128 de forme cylindrique constituant la partie avant de la tige 20. L'extremite arriere du ressort de rappel 48 se monte, ici a jeu de montage, par enfilage sur ce troncon 128. La partie centrale de la tige 20 s'etend entre la face avant de 1'epaulement 44 et le premier troncon 128 de montage du ressort 48. Cette partie centrale comporte d'avant en arriere, dans le sens allant de gauche a droite dans la figure 6, un deuxieme troncon 129, un troisieme troncon 130, un chanfrein de raccordement 131 et un quatrieme troncon a savoir le troncon 142 de montage du ressort de maintien 42. Selon l'invention le contact mobile 30 est monte sur sa tige de commande 20 par 1'intermediaire de moyens d'assemblage du type baYonnette. Dans les figures 2 a 12 c'est, d'une part, le deuxieme troncon 129 et le troisieme troncon 130 de la partie centrale de la tige 20 et d'autre part, le trou ou orifice central 246 du contact mobile 30, qui sont configures pour appartenir aux moyens d'assemblage du type balonnette. Ici par rapport a la figure 1 on diminue la longueur axiale du troncon de montage 142 du ressort de maintien 42, ainsi que la longueur axiale du premier troncon 128 de montage du ressort de rappel 48 pour conserver la longueur axiale de la tige 20. La diminution de longueur axiale du premier troncon 128 est rendue possible grace a la suppression de la rondelle a griffes et de la rondelle de butee de la figure 1. Ce premier troncon 128 est donc menage par rapport a celui de la figure 1 car it est moins sollicite mecaniquement. Le troisieme troncon 130 est de forme cylindrique et presente un diametre externe inferieur a celui du quatrieme troncon 142, le chanfrein 131 etant un chanfrein de raccordement entre les troncons 130 et 142. Dans ce mode de realisation le quatrieme troncon 142 et le troisieme troncon 130 ont un diametre externe superieur a celui des troncons 133, 134. Bien entendu cela depend des applications. Le premier troncon 128 et le troisieme troncon 130 ont dans ce mode de realisation le meme diametre externe. Le troisieme troncon 130 est un troncon dit troncon de rotation permettant une rotation du contact mobile 30, tandis que le deuxieme troncon 129 et un troncon dit troncon de passage et de blocage du contact mobile 30. Ce deuxieme troncon 129 autorise egalement le passage du ressort 42. Dans cet exemple de realisation le deuxieme troncon 129 comporte une portion arriere 124, 123 (figure 7) de section earl-6e a coins arrondis. Cette portion arriere presente un diametre D au niveau de ces coins et une largeur D1 entre ces coins. Le deuxieme troncon 129 presente une portion avant 127, 123 (figure 8) avec deux meplats 123 paralleles separes Pun de 1'autre par une distance D1 egale a celle des cotes Dl du carre de sa portion arriere. Ces deux meplats 123 sont raccordes entre eux par deux portions cylindriques 127 de diametre D egal a celui sur lequel sont situes les coins arrondis de sa portion arriere. Le diametre D est egal, au jeu de montage pres, a celui du diametre interne de celui du ressort 42 et a celui du quatrieme troncon 142. Ainsi le ressort 42 se monte simplement par enfilage axial d'avant en arriere sur la tige 20 jusqu'a sa venue en butee contre la face avant 144 de 1'epaulement arriere 44, qui presente le plus grand diametre externe de la tige 20. L'ouverture ou orifice central 246 du contact mobile 30 a une forme complementaire a celle de la portion avant 123, 127 du deuxieme troncon 129. Cette ouverture 246 (Figure 5) est donc delimitee par deux meplats paralleles separes Pun de 1'autre par une distance D' l egale au jeu de montage pres a la largeur Dl du cane de la portion arriere du troncon 129. Ces deux meplats sont raccordes entre eux par deux portions cylindriques diametralement opposees de diametre D' egal au jeu de montage pres a celui D sur lequel sont situes les coins arrondis de la portion avant du troncon 129. I1 ressort de la description et des dessins que le deuxieme troncon 129 comporte deux premieres faces paralleles 123 separees 1'une de 1'autre par la distance D1. Ces deux premieres faces s'etendent entre les deux troncons cylindriques 128 et 130 de diametre externe egale a cette distance D1. Ces deux premieres faces 123 s'etendent donc de maniere continue axialement le long du deuxieme troncon 129 et constituent les deux meplats de la portion avant 123, 127 et deux des cotes de la portion arriere 123, 124 du deuxieme troncon 129. Ce deuxieme troncon 129 comporte egalement deux deuxiemes faces paralleles 124 separees 1'une de 1'autre par la distance Dl. Ces deuxiemes faces 124 sont perpendiculaires aux premieres faces 123 et constituent les deux autres cotes de la portion arriere 123, 124 du deuxieme troncon. Les deux faces 124 s'etendent vers 1'avant a partir du troisieme 5 troncon 130 de diametre externe D1 inscrit dans le carre a coins arrondi de diametre D comme mieux visible a la figure 6. Les deuxiemes faces 124 s'etendent axialement chacune jusqu'a la face arriere 125 d'une but&e 127. Chaque butee 127, saillante radialement et formant un relief, est en forme de portion cylindrique de 10 diametre externe D &gal, au jeu de tolerances pres, a celui du quatrieme troncon 142 et a celui des portions cylindriques complementaires de l'orifice 246 du contact mobile 30. Les butees 127 constituent les portions cylindriques de la portion avant 123, 127 du deuxieme troncon. Ces butees sont rigides. 15 La face avant 126 de chaque butee 127 saillante sert de butee a la face arriere du ressort 48 prenant appui par sa face avant sur le fond du capot 40 de la figure 1. Les deux butees rigides 127 remplacent les moyens de butee avant 46 de la figure 1 et sont donc des butees avant ici rigides. 20 Ces deux butees 127, consistant en des portions cylindriques de diametre externe D, sont diametralement opposees et sont donc entaillees par les faces 124 et c'est la raison pour laquelle on voit a la figure 6 la presence de bras non references. Ces bras delimitent lateralement chaque deuxieme face 124 ainsi que les coins arrondis de la portion arriere du 25 deuxieme troncon 129. Ces bras presentent une peripherie externe implantee sur une circonference de diametre D &gal a celui du quatrieme troncon 142. Ainsi qu'il ressort de ce qui precede le deuxieme troncon est un troncon de passage autorisant par ses premieres faces 123 et ses portions 30 cylindriques 127 le passage axial de l'ouverture 246 du contact mobile 30. Ce contact 30 est ainsi enfile axialement sur le deuxieme troncon (figure 10) a 1'encontre de la force exercee par le ressort 42 pour parvenir jusqu'au troisieme troncon 130 (figure 11), le ressort 42 etant enfile par avance sur la tige 20. 35 Lors de cette premiere &tape les faces paralleles du contact mobile 30, constituees par les deux meplats de l'ouverture 246 du contact mobile, sont enfilees axialement a jeu de montage sur les premiere faces 123 du troncon 129 et le ressort 42 est comprim& axialement, ce ressort prenant appui sur la face avant 144 de 1'&paulement 44 et sur la face arriere 31 du contact mobile faisant office de plateau de pression et 1'&paulement 44 de plateau de reaction. Ce deuxieme troncon 129, appartenant aux moyens d'assemblage du type baionnette, est donc configure pour autoriser un enfilage axial du contact mobile sur ce deuxieme troncon 129. Dans une seconde &tape on utilise le troisieme troncon cylindrique 130 pour effectuer une rotation de 90 du contact mobile 30 et ce a 1'encontre de la force exerc&e par le ressort. Durant cette phase on tourne 1'ouverture 246 du contact mobile 30 et on amene les meplats de cette ouverture 246 en parallelisme avec les deuxiemes faces 124. Bien entendu la longueur axiale du troisieme troncon 130 est au moins &gale a 1'&paisseur du contact mobile 30 au niveau de son orifice 246. Cette longueur est de preference superieure a 1'&paisseur du contact mobile. Le troisieme troncon est donc un troncon de rotation pour le contact mobile 30. Ce troisieme troncon 130, appartenant aux moyens d'assemblage du type baionnette, est donc configure pour autoriser une rotation du contact mobile sur ce troisieme 130 prolongeant vers 1'arriere le deuxieme troncon 129. Dans une troisieme &tape on relache 1'effort axial exerc& auparavant sur la face avant 29 du contact mobile 30 A. 1'aide d'un outil presseur non visible, en sorte que la face avant 29 du contact mobile, sous la sollicitation du ressort 42, vient en butee axial sur les deux faces arrieres 125 des deux butees avant 127 comme visible a la figure 12. En meme temps les deux meplats de l'ouverture 246 du contact mobile 30 cooperent avec les deux deuxiemes faces 124 du deuxieme troncon 129 en sorte que le contact mobile 30 est bloqu& en rotation. Les moyens d'assemblage du type baionnette sont donc configures pour realiser un blocage en rotation du contact mobile par rapport a la tige de commande. Bien entendu la longueur axiale des deuxiemes faces 124 du deuxieme troncon 129 est au moins &gale a l'&paisseur du contact mobile 30 au niveau de son orifice 246. Cette longueur est de preference superieure a celle de 1'&paisseur du contact mobile et depend des applications afin d'autoriser le mouvement axial requis du contact mobile par rapport a la tige 20 pour que ce contact occupe sa position reculee active. Ce deuxieme troncon 129 constitue donc pour le contact mobile 30 un troncon de passage, de bocage axial dans un sens et de blocage en rotation de ce contact monte sur sa tige 20 par un montage du type baionnette, des moyens d'assemblage du type bafonnette intervenant entre le contact mobile 30 et la tige de commande 20 pour montage du contact mobile sur sa tige. Ces moyens font intervenir une rotation, ici de 90 du contact mobile. Cette rotation est realisable de maniere aisee a 1'aide d'un outil. En effet on tire partie de la forme rectangulaire du contact mobile pour saisir par exemple les cotes longitudinaux du contact 30 afin d'effectuer une rotation. L'invention tire partie de la presence du ressort 42 qui sollicite en permanence le contact mobile 30 en direction des butees 127. Cette position de contact sans jeu correspond a la position avancee de repos du contact mobile, qui se deplace axialement sur sa tige 20 pour atteindre une position reculee active lorsque le contact mobile est en contact avec les tetes 32, 34 de la figure 1. Ce montage est stable grace A. la presence des deux butees 127 et des deux faces 124 qui offrent une grande surface ou portee de contact au contact mobile. Ce montage peut titre robotise et fait appel a un outillage simple sans deformation du contact mobile contrairement a un assemblage 25 par sertissage demandant des efforts plus importants. Ce montage peut meme titre realise de maniere manuelle. On appreciera que le deuxieme troncon 129 est obtenu aisement. Par exemple ce troncon est obtenu par fraisage des faces 123, 30 124 a partir d'un troncon cylindrique. En variante l'ouverture 246 du contact 30 et la portion avant complementaire du deuxieme troncon 129 ont une autre forme par exemple une forme cart-6e ou rectangulaire. Les butees 127 saillantes radialement ont en variante une forme 35 complementaire de celle de 1'orifice 246, par exemple carree ou rectangulaire. En variante une seule butee 127, un seul meplat et seulement deux faces 123, 124 sont prevus. Dans ce mode de realisation la ou les butees 127 sont d'un seul tenant avec la tige. Dans un autre mode de realisation la ou les butees 127 sont rapportees afixation sur la tige. Dans tous les cas la ou les butees 127 sont rigides et solidaires de la tige. Bien entendu dans un autre mode de realisation le montage du type balonnette peut faire intervenir au moins deux ergots saillants radialement a 1'interieur de l'ouverture 246 du contact 30. Ces ergots, par exemple en forme de pattes, sont engages chacun dans une rainure complementaire prevue dans le quatrieme troncon 142 prolonge axialement vers 1'avant en sorte que la presence des troncons 129, 130 n'est pas obligatoire. Les ergots sont dans un mode de realisation diametralement opposes. Dans ce cas chaque rainure presente un premier troncon axial, debouchant a 1'avant du cote du premier troncon 128 et prolonge a son extremite arriere par un troncon circonferentiel de la meme maniere que l'ouverture d'une douille de lampe d'eclairage. Ce troncon circonferentiel est dans un mode de realisation prolonge a son extremite circonferentiel par un deuxieme troncon axial plus court que le premier troncon pour un blocage en rotation du contact mobile sur la tige. Bien entendu la largeur des rainures depend de celle des ergots. Bien entendu, 1'invention ne se limite pas aux modes de realisations decrits precedemment, et elle trouve aussi a s'appliquer pour differentes formes de contacteurs electromagnetiques de puissance. En particulier l'invention s'applique a tous les types de contacteurs pour les moteurs electriques des demarreurs usuels de moteur a combustion interne. Ainsi le contacteur peut titre implante au dessus du moteur electrique du demarreur comme dans le document FR A 2 795 884. En variante le contacteur est deporte en etant par exemple implante transversalement a 1'arriere du moteur electrique du demarreur comme dans le document FR A 2 843 427. Le ressort dents contre dents, appele egalement ressort d'engagement, est implante soit dans le contacteur comme a la figure 1, soit a l'exterieur du contacteur entre le lanceur et le levier d'actionnement comme a la figure 1 du document EP B 0 960 276. A la lumiere de ce document on voit que le contacteur peut comporter une bobine de maintien et une bobine d'appel. En variante le contacteur comporte qu'une bobine comme decrit dans le document FR A 2 795 884. En variante un moteur electrique specifique est prevu pour 10 actionner le levier en sorte que le noyau mobile est simplifie en etant depourvu de moyens de liaison avec le levier. La presence du levier d'actionnement n'est pas obligatoire, le moteur electrique du demarreur dans un mode de realisation tournant a vitesse lente par 1'intermediaire d'un enroulement en derivation. 15 Le lanceur est soit a roue libre soit a embrayage a disques multiples. Le demarreur est un demarreur a reducteur de vitesse ou sans reducteur de vitesses. Le lanceur comporte un pignon qui engrene avec une couronne 20 den-tee de demarrage comme decrit dans le document FR A 2 795 884. En variante une transmission a courroie et poulie ou a chaine et roues den-tees intervient entre le demarreur et le vilebrequin du moteur a combustion interne, la roue libre etant par exemple implantee dans la poulie ou la roue den-tee associee au vilebrequin du moteur A. combustion 25 interne, qui peut etre fixe ou appartenir a un vehicule automobile, tel qu'un vehicule de tourisme ou un bateau. Le contacteur electromagnetique pour circuit de puissance selon l'invention peut appartenir a un coupleur de batteries par exemple de telle maniere que deux batteries de 12V connectees auparavant en 30 parallele soit mises en serie pour le demarrage et qu'une tension de 24V existe aux bornes du demarreur. Le contacteur selon 1'invention peut appartenir a un relais de couplage de deux demarreurs agissant en parallele
L'invention propose un équipage mobile pour contacteur électromagnétique de puissance comportant un contact mobile (30) porté par une tige de commande (20) et des moyens d'assemblage du type baïonnette intervenant entre le contact mobile (30) et la tige de commande (20) pour montage du contact mobile sur la tige de commande.L'invention propose également un contacteur comportant un tel équipage mobile.Application : Contacteur électromagnétique pour un moteur électrique d'un démarreur de moteur à combustion interne,
1. Equipage mobile pour contacteur electromagnetique de puissance, notamment pour un moteur electrique d'un demarreur de moteur a combustion interne, du type comportant un contact mobile (30) porte par une tige de commande (20), caracterise en ce que des moyens d'assemblage du type baionnette interviennent entre le contact mobile (30) et la tige de commande (20) pour montage du contact mobile (30) sur sa tige de commande (20). 2. Equipage mobile selon la 1, caracterise en ce que les moyens d'assemblage du type baionnette sont configures pour realiser un blocage en rotation du contact mobile (30) par rapport a la tige de commande (20). 3. Equipage mobile selon la 1 ou 2, caracterise en ce qu'il comporte au moins une butee rigide (127) solidaire de la tige de commande (20) et en ce que la face avant (29) du contact mobile (30) est destinee a venir en contact avec la butee (127). 4. Equipage mobile selon 1'une quelconque des precedentes, caracterise en ce qu'il comporte un epaulement (44) pour appui d'un ressort de maintien (42) en contact avec la face arriere (31) du contact mobile (30). 5. Equipage selon l'une quelconque des precedentes, caracterise en ce que la tige de commande (20) comporte un deuxieme troncon (129) appartenant aux moyens d'assemblage du type baionnette et configure pour autoriser un enfilage axial du contact mobile (30) sur ce deuxieme troncon (129). 6. Equipage mobile selon la 5, caracterise en ce que la tige de commande (20) comporte un troisieme troncon (130) appartenant aux moyens d'assemblage du type balonnette et configure pour autoriser une rotation du contact mobile sur ce troisieme (130) prolongeant vers 1'arriere le deuxieme troncon (129) de la tige de commande (20). 7. Equipage mobile selon la 6, caracterise en ce que le deuxieme troncon (129) comporte une portion arriere comprenant deux premieres faces paralleles (123) separees l'une de 1'autre par une distance (D 1) et deux deuxiemes faces paralleles (124) perpendiculaires aux premieres faces (123), en ce que les premieres faces (123) sontseparees l'une de 1'autre par la meme distance (Dl) que celle separant les deux premieres faces (123) et en ce que le troisieme troncon (130) est de forme cylindrique de diametre externe (D 1) egal a la distance entre les premieres (123) et deuxiemes (124) faces paralleles 8. Equipage mobile selon la 7, caracterise en ce que le deuxieme troncon (129) comporte une portion avant (123, 127) comportant deux butees diametralement opposees (127), en ce que les deux premieres faces (123) s'etendent de maniere continue axialement le long du deuxieme troncon (129) et en ce que les deux deuxiemes faces (124) s' etendent de 1' arriere du deuxieme troncon (129) j usqu'a la face arriere (125) des butees (127). 9. Equipage mobile selon la 8, caracterise en ce que le contact mobile (30) presente un orifice (246) de forme complementaire a celui de la portion avant du deuxieme troncon (129). 10. Equipage mobile selon la 9, caracterise en ce que le contact mobile (30) presente un orifice (246) delimite par deux meplats paralleles destines, apres rotation sur le troisieme troncon (130), a cooperer avec les deuxiemes faces (124) du deuxieme troncon (129) pour blocage en rotation du contact mobile (30) sur sa tige de commande (20). 11. Equipage mobile selon la 10, caracterise en ce que les deux butees (127) sont en forme de portion cylindrique, en ce que le contact mobile (30) presente un orifice (246) delimite par deux meplats paralleles et distants Pun de 1'autre d'une distance egale a la distance entre les deux premieres faces paralleles (123) du deuxieme troncon (129) de la tige de commande (20) et en ce que les deux meplats sont raccordes entre eux deux portions cylindriques de forme complementaire aux butees (127). 12. Equipage mobile selon l'une quelconque des 8 a 11, caracterise en ce que la longueur axiale du troisieme troncon (130) et des deux deuxiemes faces (124) est au moins egale a 1'epaisseur du contact mobile (30) au niveau de son orifice (246). 13. Equipage mobile selon l'une quelconque des 8 a 12, caracterise en ce que le deuxieme (129) et le troisieme troncon (130) sont implante entre un premier troncon (128) de montage d'un ressort de rappel (48) prenant appui sur la face avant (126) des butees (127) et un quatrieme troncon de montage (142) d'un ressort de maintienprenant appui sur la face arriere (31) du contact mobile (30) et sur un epaulement arriere (44) de la tige de commande (20). 14. Equipage selon la 13 prise en combinaison avec la 11, caracterise en ce que le premier troncon (128) est de forme cylindrique de diametre externe egal a celui du troisieme troncon (130) et en ce que le quatrieme troncon (142) est de forme cylindrique presentant un diametre (D) egal a celui des butees (127). 15. Contacteur electromagnetique, notamment pour un moteur electrique d'un demarreur de moteur a combustion interne comportant un equipage mobile comprenant un contact mobile (30) porte par une tige de commande (20), caracterise en ce qu'il comporte un equipage mobile dote de moyens d'assemblage du type bafonnette selon 1'une quelconque des precedentes. 16. Contacteur selon la 15, caracterise en ce qu'il comporte un capot avant (40) portant des bornes de contact fixes (36, 38), un noyau (fixe (24) destine a agir sur 1'extremite arriere (26) de la tige de commande (20), un noyau mobile (16) et au moins une bobine (14) destinee, lorsqu'elle est activee electriquement, a deplacer le noyau mobile (16) agissant sur 1'extremite arriere de la tige de commande (20) pour etablir un contact electrique entre le contact mobile (30) et les bornes de contact fixes (36, 38).
H,F
H01,F02
H01H,F02N
H01H 50,F02N 11,H01H 1
H01H 50/54,F02N 11/08,H01H 1/12
FR2894915
A1
AGENCEMENT D'UN BRAS D'ESSUIE-GLACE DE VEHICULE AUTOMOBILE SUR UNE TETE D'ENTRAINEMENT
20,070,622
"" L'invention concerne un agencement pour le montage d'un bras d'essuie-glace d'orientation principale longitudinale sur une tete d'entrainement du bras d'essuie-glace en mouvement de balayage alterne autour d'un axe vertical d'entrainement, dans lequel le bras comporte : -un trongon d'extremite arriere qui est monte articule autour d'un axe B transversal d'articulation sur une tete to d'entrainement, - un trongon d'extremite avant libre qui est apte a porter un balai d'essuyage d'un panneau vitre horizontal destine a etre plaque vers le bas sur une face superieure du panneau vitre avec un effort de pression d'essuyage, et 15 -un troncon intermediaire qui est deformable elastiquement, de maniere a exercer un effort de pression du troncon d'extremite avant sur le panneau vitre, et qui retie le troncon d'extremite avant et le troncon d'extremite arriere. Un tel agencement d'essuyage d'un panneau vitre de 20 vehicule automobile est concu pour que la lame de caoutchouc du balai d'essuie-glace soit maintenue en contact, sur toute sa longueur, contre une face externe du panneau vitre afin d'assurer un essuyage efficace de ce dernier. A cet effet, le bras d'essuie-glace est du type "composite" ou "monobloc", et it 25 comporte au moins un troncon deformable elastiquement en flexion dans un plan perpendiculaire au panneau vitre a essuyer. Le bras d'essuie-glace est monte de maniere precontrainte afin de produire un effort plaquant le balai contre le panneau vitre avec un effort de pression correspondant a la force de rappel elastique 30 exercee par le troncon deformable sur le balai. Par ailleurs, de maniere generate, le panneau vitre est de forme convexe bombee vers I'exterieur. 2 Ainsi, lors du mouvement de balayage alternatif du bras d'essuie-glace par rapport au panneau vitro, la forme galbee du panneau vitro provoque des variations de position du bras d'essuie-glace selon un axe perpendiculaire au plan principal du panneau vitro, ce qui engendre des variations de ('effort de pression exerce par le bras d'essuie-glace sur le panneau vitro. Ce phenomene de variation de ('effort de pression est prejudiciable car it nuit a la qualite d'essuyage du panneau vitro. Une solution pour minimiser ce phenomene est de reduire to la raideur globate du bras d'essuie-glace. Cependant, la raideur d'un tel bras du type "composite" ou "monobloc", ne peut pas titre reduite suffisamment pour ne creer qu'une faible variation de ('effort de pression du balet, car le bras doit conserver une rigidite suffisante a la resistance a la torsion is pour eviter un vrillage trop important lors du mouvement de balayage. Afin de diminuer la variation de I'effort de pression exerce par le bras sur le panneau vitro, ('invention propose un agencement du type precedemment decrit, caracterise en ce que 20 le bras d'essuie-glace comporte un element deformable elastiquement qui coopere avec la tote d'entrainement, de maniere a exercer sur le bras d'essuie-glace un couple de rappel autour de I'axe transversal d'articulation et de maniere a rendre I'effort de pression d'essuyage sensiblement constant tors du 25 mouvement de balayage du bras d'essuie-glace. Selon d'autres caracteristiques de I'invention : -I'element deformable elastiquement est realise venu de matiere avec le bras d'essuie-glace ; - I'element deformable elastiquement consiste en une lame 30 elastique qui s'etend globalement vers le bas depuis une face inferieure du bras d'essuie-glace dans un plan longitudinal vertical ; -('element deformable elastiquement comporte un troncon d'extremite libre qui est apte a s'appuyer vers le haut, contre une face d'appui de la tete d'entrainement, et est apte a se deplacer sur la face d'appui tors du mouvement du bras autour de I'axe transversal d'articulation ; - le bras d'essuie-glace est apte a pivoter autour de I'axe transversal d'articulation, depuis une position d'essuyage jusqu'a une position relevee dans laquelle le bras d'essuie-glace n'est plus en contact avec la face d'appui de la tete d'entrainement, io Iorsqu'un effort de relevement dont la valeur est superieure a une valeur de seuil predefinie est exerce sur le bras d'essuie-glace. - ('element deformable elastiquement est apte a se deplacer sur la face d'appui de la tete d'entrainement jusqu'a une position extreme de seuil, au cours du deplacement du bras is d'essuie-glace depuis sa position d'essuyage jusqu'a sa position relevee ; - ('element deformable elastiquement est apte a cooperer avec une face chanfreinee pour permettre le deplacement de I'element deformable elastiquement vers une position dans 20 laquelle it coopere avec la face d'appui tors d'un deplacement du bras d'essuie-glace depuis sa position relevee vers sa position d'essuyage ; - le troncon arriere du bras d'essuie-glace comporte un doigt d'articulation d'extremite convexe qui coopere avec un 25 logement concave complementaire forme dans un flanc de la tete d'entrainement ; - le doigt d'articulation et ('element deformable elastiquement sont agences longitudinalement de part et d'autre de la tete d'entrainement pour assurer I'articulation du bras 30 d'essuie-glace par rapport a la tete d'entrainement par pincement sur la tete d'entrainement. D'autres caracteristiques et avantages apparaitront au cours de la lecture de la description detaillee qui va suivre pour la 4 comprehension de laquelle on se reportera aux dessins en annexe parmi lesquels : - Ia figure la est une vue en coupe suivant un plan longitudinal vertical qui represente un agencement pour le montage d'un bras d'essuie-glace sur une tete d'entrainement selon un premier mode de realisation de I'invention dans laquelle le bras est dans une position d'essuyage ; - la figure lb est une vue similaire a celle de la figure la, dans laquelle le bras d'essuie-glace est dans une position d'essuyage rehaussee par le galbe du panneau vitre ; - Ia figure lc est un detail de I'extrsmite arriere du bras represents a la figure la, dans Iquel le bras d'essuie-glace est dans une position relevee ; - les figures 2 et 3 sont des vues similaires a celle de la figure la, dont chacune represente une variante du premier mode de realisation de ('invention ; - Ia figure 4 est une vue similaire a celle de la figure 1a, qui represente un second mode de realisation de I'invention ; - la figure 5 est une vue similaire a celle de la figure la, qui represente une variante du second mode de realisation de ('invention. Dans la suite de la description, on adoptera a titre non limitatif une orientation longitudinale, verticale et transversale indiquee aux figures par le triedre L,V,T, qui est fixe par rapport au bras d'essuie-glace. On adoptera aussi ('orientation d'avant en arriere comme etant la direction longitudinale et de droite a gauche en se reportant a la figure la. Par la suite, des elements identiques, analogues ou 30 similaires seront designes par des memes numeros de reference. On a represente a la figure la un bras d'essuie-glace 10 appartenant a un dispositif d'essuyage (non represente) d'un panneau vitre (non represents), notamment d'un panneau vitre de vehicule automobile. Le bras d'essuie-glace 10 est entrains dans un mouvement de balayage alterne par rapport au panneau vitrs par ('intermediaire d'une tete d'entrainement 12 du bras d'essuie-glace 10, qui est relie a un mecanisme d'entrainement (non represents). Ici, le mouvement de balayage du bras d'essuie-glace 10 consiste en un pivotement alterne autour d'un axe A vertical io d'entrainement globalement orthogonal au plan principal du panneau vitre. Cependant, it sera compris que ('invention n'est pas Iimitee a ce mouvement de balayage, par exemple, le balayage consiste en une translation du bras d'essuie-glace parallelement au plan general du panneau vitre. 15 Le bras d'essuie-glace 10 est du type monobloc, c'est-a- dire qu'il est realise d'une seule piece. Le bras d'essuie-glace 10 comporte un troncon d'extremite arriere 10a qui est monte articule sur la tete d'entrainement 12 autour d'un axe B transversal, un troncon d'extremite avant libre 20 10b qui est apte a porter un balai d'essuyage 14 du panneau vitre, et un troncon intermediaire 10c qui s'etend entre le troncon d'extremite arriere 10a et le troncon d'extremite avant 10b. Selon le mode de realisation represents a la figure la, le troncon d'extremite arriere 10a du bras d'essuie-glace 10 est 25 articule par rapport a la tete d'entrainement 12 par ('intermediaire d'un arbre 15 d'axe B transversal d'articulation. Le troncon intermediaire 10c est deformable elastiquement dans un plan longitudinal vertical, de maniere qu'il est apte a exercer un effort de pression F1 du balai d'essuyage 14 sur le 30 panneau vitre, par ('intermediaire du troncon d'extremite avant 10b du bras d'essuie-glace 10. Conformement a ('invention, le bras d'essuie-glace 10 comporte un element deformable elastiquement 16 qui est ici une 6 lame 16, prenant la forme d'une languette, et qui coopere avec la tete d'entrainement 12, de maniere a exercer sur le bras d'essuie-glace 10 un couple de rappel autour de ('axe B transversal d'articulation vers le panneau vitre. La lame 16 s'etend dans un plan longitudinal vertical, et s'etend sensiblement vers le bas, de ('avant vers I'arriere, depuis une face inferieure 10i du bras d'essuie-glace 10, avantageusement depuis une face inferieure du troncon intermediaire 10c du bras d'essuie-glace 10. La lame 16 est ici realisee venue de matiere avec le bras d'essuie-glace 10. Selon un premier mode de realisation de ('invention represents a la figure la, le troncon d'extremite libre 16c de la lame 16 coopere avec une portion en saillie 18 de la tete d'entrainement 12 qui est agencee dans une extremite avant de la tete d'entrainement 12. Ici, la saillie 18 s'etend longitudinalement vers ('avant de la tete d'entrainement 12 et comporte en vis-a-vis une face d'appui 20 inferieure sur laquelle la face superieure 16s de la lame 16 s'appuie en exercant un effort F3 d'appui orients vers le haut et vers I'arriere. La face d'appui 20 est sensiblement plane et s'etend de I'arriere vers ('avant et du bas vers le haut. L'effort F3 d'appui de la lame 16 contre la face d'appui 20 de la tete d'entrainement 12 est transmis au troncon d'extremite avant 10b du bras d'essuie-glace 10 pour exercer un effort Fl de pression du balai 14 sur le panneau vitre, notamment par I'intermediaire du troncon flexible intermediaire 10c. Au cours du mouvement de balayage alterne du bras d'essuie-glace 10, lorsque la forme galbee convexe du panneau 3o vitre rehausse ('extremite avant 10b du bras d'essuie-glace 10 depuis une position d'origine d'essuyage jusqu'a une position rehaussee d'essuyage, ('effort F1 de pression exerce par I'extremite avant 10b du bras d'essuie-glace 10 sur le panneau vitre augmente. L'augmentation de ['effort F1 de pression provoque le basculement vers le haut du bras d'essuie-glace 10 autour de I'axe B depuis sa position d'origine representee a la figure 1a vers sa position rehaussee representee a la figure lb, et provoque par consequent un deplacement de la lame 16 par rapport a la saillie 18. Le basculement du bras d'essuie-glace 10 permet de io reduire la variation de ('effort de pression exerce par le trongon d'extremite avant 10b du bras d'essuie-glace 10 selon ('invention par rapport a la variation de ['effort de pression exerce par un bras d'essuie-glace dont le troncon d'extremite arriere est encastre ou fixe dans la tete d'entrainement. 15 Ainsi, lorsque le troncon d'extremite avant 10b du bras d'essuie-glace 10 est dans sa position rehaussee, it exerce un effort de pression F2 qui est sensiblement egal a I'effort de pression F1 exerce par le troncon d'extremite avant 10b du bras d'essuie-glace 10 Iorsqu'il est dans sa position d'origine. 20 Selon un autre aspect de ('invention, le troncon arriere 10a du bras d'essuieglace 10 est mobile par rapport a la tete d'entrainement 12 entre plusieurs positions d'essuyage representees aux figure la et lb, et une position relevee representee a la figure lc, pour permettre notamment le 25 demontage du balai 14. Le deplacement du bras d'essuie-glace 10 depuis ses positions d'essuyage vers sa position relevee s'effectue en exercant un effort de relevement sur le troncon d'extremite avant 10b du bras d'essuie-glace 10. 30 La valeur de cet effort de relevement est superieure a une valeur de seuil predefinie, de maniere que la lame 16 glisse vers le haut, sur la face d'appui 20 de la tete d'entrainement 12 en se 8 deformant elastiquement, jusqu'a ce que la lame 16 ne soit plus en contact avec la face d'appui 20. La valeur de cet effort de relevement est superieure a une valeur de seuil predefinie, de maniere que la lame 16 se deplace vers le haut sur la face d'appui 20 de la tete d'entrainement 12, en se deformant elastiquement, jusqu'a une position extreme de seuil apres laquelle la lame 16 n'est plus en contact avec la face d'appui 20. Lorsque le bras d'essuie-glace 10 est dans sa position io relevee, la face superieure 16s de la lame 16 n'est plus en contact avec la face d'appui 20, le bras d'essuie-glace 10 est alors libre en rotation autour de I'axe B transversal d'articulation, ce qui permet a I'utilisateur de demonter confortablement le balai d'essuyage 14. is A ('inverse, le deplacement du bras d'essuie-glace 10 depuis sa position relevee vers sa position d'essuyage s'effectue en exercant un effort vers le bas sur le bras d'essuie-glace 10. A cet effet, la saillie 18 de la tete d'entrainement 12 comporte une face superieure chanfreinee 22 qui s'etend de 20 I'arriere vers I'avant et du haut vers le bas et qui est raccordee a la face d'appui 20 de la tete d'entrainement 12. Au cours de ce deplacement, le troncon d'extremite 16c de Ia lame 16 s'appuie contre la face chanfreinee 22 de la saillie 18 et glisse vers le bas le long de la face chanfreinee 22 en 25 provoquant une deformation elastique de la lame 16, jusqu'a ce qu'iI franchisse I'extremite avant de la face chanfreinee 22 pour venir ensuite en contact avec la face d'appui 20. Selon une variante du premier mode de realisation de ('invention representee a la figure 2, la lame 16 elastique presente 30 une forme de crochet. Plus precisement, la lame 16 comporte un troncon de base 16d qui s'etend sensiblement vers ('avant et vers le bas, et un troncon d'extremite libre 16c qui s'etend vers I'arriere et vers le bas depuis I'extremite libre du troncon de base 16d. Selon encore une autre variante de realisation du premier mode de realisation representee a la figure 3, ('articulation du bras d'essuie-glace 10 autour de I'axe B transversal d'articulation est assuree par un emboitement elastique du troncon d'extremite arriere 10a dans la tete d'entrainement 12. L'extremite arriere du troncon d'extremite arriere 10a du bras d'essuie-glace 10 comporte une excroissance 28 de forme io cylindrique qui est revue dans un logement 24 complementaire forme dans la tete d'entrainement 12. Le logement 24 est ouvert dans un flanc avant 12a de la tete d'entrainement 12, et comporte une ouverture au travers de laquelle I'excroissance 28 est introduite dans le logement 24, qui is est delimitee par un bourrelet 26 deformable elastiquement, pour permettre I'emboitement elastique de I'excroissance 28 du bras d'essuie-glace 10 dans le logement 24 par la deformation du bourrelet 26. Selon un second mode de realisation de ('invention 20 represents a la figure 4, ['articulation du bras d'essuie-glace 10 autour de ('axe B transversal d'articulation est assuree par pincement du troncon d'extremite arriere 10a du bras d'essuie-glace 10 sur la tete d'entrainement 12. A cet effet, le troncon d'extremite arriere 10a du bras 10 25 comporte une lame 16 deformable elastiquement qui est agencee a I'arriere de I'axe A vertical d'entrainement et un doigt rigide d'articulation 30 qui est agence a ('avant de I'axe A vertical d'entrainement. La lame 16 s'etend ici depuis I'extremite arriere du troncon 30 arriere 10a du bras d'essuie-glace 10 dans un plan longitudinal vertical, et s'etend sensiblement vers le bas, et de I'arriere vers I'avant. io Le troncon d'extremite libre 16c de la lame 16 est en contact avec la face d'appui 20 de la tete d'entrainement 12 qui est ici agencee dans un flanc arriere 12b de la tete d'entrainement 12, et s'etend vers le bas et de I'arriere vers ('avant. Le doigt d'articulation 30 s'etend de ('avant vers I'arriere, depuis le troncon d'extremite arriere 10a du bras d'essuie-glace 10. Le troncon d'extremite libre 30a du doigt 30 est de forme bombee convexe et it coopere avec un logement 24 concave io complementaire qui est forme dans le flanc avant 12a de la tete d'entrainement 12. On a represents a la figure 5 une variante du second mode de realisation de ('invention, selon laquelle le troncon d'extremite arriere 10a du bras 10 comporte une lame 16 deformable 15 elastiquement qui est agencee a ('avant de ('axe A vertical d'entrainement et un doigt d'articulation 30 qui est agence a I'arriere de ('axe A vertical d'entrainement. La lame 16 s'etend depuis une face inferieure 16i du troncon arriere 10a du bras d'essuie-glace 10, dans un plan 20 longitudinal vertical, et s'etend sensiblement vers le bas, et de I'avant vers I'arriere. Le troncon d'extremite libre 16c de la lame 16 est en contact avec la face d'appui 20 de la tete d'entrainement 12 qui est ici agencee dans un flanc avant 12a et s'etend vers le bas de 25 ('avant vers I'arriere. Le doigt d'articulation 30 s'etend de I'arriere vers ('avant, depuis I'extremite arriere du troncon d'extremite arriere 10a du bras d'essuie-glace 10. Son troncon d'extremite libre 30a est de forme bombee 30 convexe et coopere avec un logement 24 complementaire forme dans un flanc arriere 12b de la tete d'entrainement 12. Selon une variante de realisation de ('invention (non representee), le troncon d'extremite libre 16c de la lame 16 porte une roue qui s'appuie sur la face d'appui 20 pour limiter les efforts de frottement entre la lame 16 et la face d'appui 20
L'invention concerne un agencement pour le montage d'un bras d'essuie-glace (10) monté articulé autour d'un axe (B) sur une tête d'entraînement (12) du bras d'essuie-glace (10) en mouvement de balayage alterné, caractérisé en ce que le bras d'essuie-glace (10) comporte un élément déformable élastiquement (16) qui coopère avec la tête d'entraînement (12), de manière à exercer sur le bras d'essuie-glace (10) un couple de rappel autour de l'axe (B) transversal d'articulation et de manière à rendre l'effort de pression d'essuyage (F1, F2) sensiblement constant lors du mouvement de balayage du bras d'essuie-glace (10).
1. Agencement pour le montage d'un bras d'essuie-glace (10) d'orientation principale longitudinale sur une tete d'entrainement (12) du bras d'essuie-glace (10) en mouvement de balayage alterne autour d'un axe (A) vertical d'entraInement, dans lequel le bras comporte : - un troncon d'extremite arriere (10a) qui est monte articule autour d'un axe (B) transversal d'articulation sur une tete d'entraInement (12), to - un troncon d'extremite avant (10b) libre qui est apte a porter un balai d'essuyage (14) d'un panneau vitre horizontal destine a titre plaque vers le bas sur une face superieure du panneau vitre avec un effort de pression d'essuyage (Fl), et - un troncon intermediaire (10c) qui est deformable 15 elastiquement, de maniere a exercer un effort de pression (Fl) du troncon d'extremite avant (10b) sur le panneau vitre, et qui retie le troncon d'extremite avant (10b) et le troncon d'extremite arriere (10a), caracterise en ce que le bras d'essuie-glace (10) comporte 20 un element deformable elastiquement (16) qui coopere avec la tete d'entrainement (12), de maniere a exercer sur le bras d'essuie-glace (10) un couple de rappel autour de I'axe (B) transversal d'articulation et de maniere a rendre I'effort de pression d'essuyage (Fl, F2) sensiblement constant tors du 25 mouvement de balayage du bras d'essuie-glace (10). 2. Agencement, selon la 1, caracterise en ce que ('element deformable elastiquement (16) est realise venu de matiere avec le bras d'essuie-glace (10). 3. Agencement, selon rune quelconque des 30 precedentes, caracterise en ce que ('element deformable elastiquement (16) consiste en une lame (16) elastique qui s'etend globalement vers le bas depuis une face inferieure (10i) du bras d'essuie-glace (10) dans un plan longitudinal vertical. 13 4. Agencement, selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que I'element deformable elastiquement (16) comporte un troncon d'extremite libre (16c) qui est apte a s'appuyer vers le haut, contre une face d'appui (20) de la tete d'entrainement (12), et est apte a se deplacer sur la face d'appui (20) tors du mouvement du bras autour de I'axe (B) transversal d'articulation. 5. Agencement, selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que le bras d'essuie-glace (10) est apte a pivoter autour de I'axe (B) transversal d'articulation, depuis une position d'essuyage jusqu'a une position relevee dans laquelle le bras d'essuie-glace (10) n'est plus en contact avec la face d'appui (20) de la tete d'entrainement (12), lorsqu'un effort de relevement dont la valeur est superieure a une valeur de seuil predefinie est exerce sur le bras d'essuie-glace (10). 6. Agencement, selon la 5, caracterise en ce que I'element deformable elastiquement (16) est apte a se deplacer sur la face d'appui (20) de la tete d'entrainement (12) jusqu'a une position extreme de seuil, au cours du deplacement du bras d'essuie-glace (10) depuis sa position d'essuyage jusqu'a sa position relevee. 7. Agencement, selon la 5 ou 6, caracterise en ce que I'element deformable elastiquement (16) est apte a cooperer avec une face chanfreinee (22) pour permettre le deplacement de ('element deformable elastiquement (16) vers une position dans laquelle tl coopere avec la face d'appui (20) lors d'un deplacement du bras d'essuie-glace (10) depuis sa position relevee vers sa position d'essuyage. 8. Agencement, selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que le troncon arriere (10a) du bras d'essuie-glace (10) comporte un doigt d'articulation (30) d'extremite (30a) convexe qui coopere avec un logement (24) 14 concave complementaire forme dans un flanc (12a) de la tete d'entrainement (12). 9. Agencement, selon la precedente, caracterise en ce que le doigt d'articulation (30) et ('element deformable elastiquement (16) sont agences longitudinalement de part et d'autre de la tete d'entrainement (12) pour assurer I'articulation du bras d'essuie-glace (10) par rapport a la tete d'entrainement (12) par pincement sur la tete d'entrainement (12).
B
B60
B60S
B60S 1
B60S 1/34
FR2899818
A1
SOLUTION AQUEUSE A FORTE TENEUR EN MATIERES SECHES POUR LA LUTTE CONTRE DES INCENDIES
20,071,019
La présente invention concerne la formulation et la composition d'un mélange de diverses poudres d'origines naturelles non toxiques que l'on mélange à l'eau pour l'obtention d'une solution aqueuse pulvérisable à moyenne pression qui est destinée à lutter contre le feu et sa propagation en cas d'incendie. On connaît déjà de nombreux procédés pour lutter contre les incendies le plus souvent par un moyen conventionnel utilisant de l'eau ou celle-ci additionnée de divers additifs retardants. Cependant par l'utilisation de ces différents moyens on constate souvent une importante utilisation de produits chimiques plus ou moins toxiques ou polluants en milieu naturel tels que : Poly phosphates d'ammonium, Ferrocyanure de sodium, Huile ester.... D'autre part les résultats obtenus sont souvent en limite d'efficacité pour l'extinction sur la source du feu et de sa propagation. En moyenne, les différents retardants actuellement utilisés limitent leur efficacité à une reprise en flamme du support dans les trois minutes et trente secondes au coeur du brasier. On remarque que l'eau utilisée en grande quantité donne des résultats au contact direct du feu mais que cette efficacité est d'un rendement très médiocre suite aux énormes pertes de ruissellement liées à sa fluidité et à sa vitesse d'évaporation. En effet, on constate en moyenne 75% à 80% de pertes par le ruissellement et l'évaporation. Ainsi, il est donc couramment utilisé des lances d'incendie à haut débit, de150 à 200 litres minute, pour compenser ces pertes. Pour le ruissellement, cela est principalement dû à la fluidité de l'eau qui présente une très faible accroche sur son support ainsi qu'une capacité d'infiltration rapide dans les sols non étanches notamment en cas de feu de forêt. Pour l'évaporation, on distingue trois phases successives lors d'une intervention sur feu : - La première phase d'évaporation s'effectue en situation aérienne lors de la pulvérisation de l'eau. Dans cette première phase, plus la pulvérisation est fine, plus l'évaporation sera intense. -La deuxième phase a lieu sur le support mouillé avant l'attaque du feu. Cette phase d'évaporation peut être extrêmement rapide suivant les ambiances telles que : le vent, la proximité du foyer ou l'exposition au soleil. 2 - La troisième phase d'évaporation, la seule qui est réellement productive à l'extinction car très absorbante d'énergie, se situe lors de la pulvérisation directe au coeur du foyer. Cette opération provoque un dégagement immédiat et très important de vapeurs extrêmement brûlantes voir de fumées toxiques. Les retardants ajoutés à l'eau améliorent l'efficacité de celle ci par une meilleure tension superficielle et donc une meilleure mouillabilité du support. Ces retardants peuvent être accompagnés d'un additif chimique absorbeur d'oxygène ou moussant mais cela sans limiter : les ruissellements, les pertes successives d'évaporation ainsi que les dégagements brutaux de vapeur. Il existe également certains additifs gélifiants qui présentent une très faible teneur en matière sèche au sein du gel de l'ordre de 0,01%. Ces gélifiants qui sont ajoutés à l'eau permettent 15 d'augmenter sa viscosité et de limiter le ruissellement. Toutefois ces gélifiants interviennent peu sur la vitesse d'évaporation de l'eau contenue dans le gel car ceux-ci actuellement utilisés se fluidifient au contact du feu. Ainsi dans les gélifiants utilisés, l'eau ruisselle et s'évapore rapidement par ébullition et vaporisation immédiate au 20 coeur du foyer. Ii résulte que, après évaporation, la faible teneur en matière sèche de ces gélifiants ne peut en aucun cas constituer une enveloppe étouffante à la combustion du support. D'autre part, à proximité du foyer, le rayonnement thermique évapore l'eau de ces gels en quelques minutes ou très rapidement en pleine exposition 25 solaire. Il est à remarquer que les gélifiants actuellement utilisés sont peu compatibles avec l'utilisation d'une eau saline telle que l'eau de mer ce qui réduit considérablement leur capacité d'utilisation en zone côtière. Enfin, on constate l'utilisation d'agents moussants qui 30 produisent une mousse constituant un matelas protecteur mais qui est peu résistant dans la durée. En effet, en cas d'exposition à de fortes chaleurs, la mousse se désagrége rapidement par la surpression des gaz qui se dilatent en provoquant l'éclatement des micro bulles de celle ci. La faible quantité d'eau re-larguée par la 3s mousse est alors rapidement évaporée. D'autre part, la faible densité des mousses ainsi que la prise à l'air lors de la projection limitent considérablement la capacité de la distance d'application. 3 Pour exemple les hautes cimes des arbres ne peuvent être atteintes par la mousse et cela favorise les sautes de feu aériennes en forêt. Enfin les mousses sont peu stables en accroche verticale et se s détachent en cas de vent. Toutefois les mousses sont particulièrement efficaces sur les hydro carbures par leur pouvoir étouffant lié à leur capacité de flottaison. Il est également à remarquer que le sable, les poudres et tous 1 o autres moyens spontanés restent très limités pour leur disponibilité ou leur pénibilité de mise en oeuvre. Ainsi, pour l'ensemble de ces moyens utilisés, on constate une obligation d'intervention souvent très rapprochée du foyer avec une forte exposition au risque pour les intervenants. En effet, la vitesse 15 d'évaporation qui peut être extrêmement rapide ne permet pas de faire des applications suffisamment préventives pour la réalisation de barrières ou de replis sécurisés au feu. Le risque de l'encerclement par le feu est alors majeur notamment en feu de forêt. 20 Sur un autre point, l'eau ou celle-ci additionnée de retardants est peu opaque ce qui provoque un effet loupe qui réchauffe le support sous l'influence des rayons lumineux et accélère donc la vitesse d'évaporation. Différemment et pour une autre observation, les retardants actuels ne lestent en aucune manière les parties 25 carbonées. Ce manque de lest des parties carbonées provoque des vols de flammèches qui occasionnent les sautes de feu notamment en forêt. Il faut également remarquer que l'ensemble des produits actuellement additionnés à l'eau ne donnent pas accès à l'utilisation 30 de la moyenne pression (30 à 200) bars. La pulvérisation par moyenne pression est pourtant particulièrement efficace en pouvoir couvrant et enrobant pour la protection. D'autre part, l'utilisation de cette technologie est particulièrement intéressante car elle permet une grande précision d'application et limite donc considérablement 3s la quantité d'eau utilisée. L'incompatibilité de l'utilisation de cette technique de moyenne pression réside dans le fait que dans une telle application on diminue le débit et on augmente le taux d'évaporation en phase 4 aérienne des dits produits actuellement utilisés suite à leur fine pulvérisation. Le rendement est donc reconnu comme insuffisant. D'autre part, la composition et la mise en oeuvre des produits actuels sont peu compatibles aux moyens techniques utilisés par la moyenne pression suite aux risques colmatage des pompes et des circuits. Enfin on observe la cavitation des pompes suite aux effets mécaniquement moussants des additifs utilisés. En dernier point, on constate que les produits actuellement utilisés font appel à de nombreux produits chimiques qui représentent une agression ainsi qu'une forte corrosion pour les matériels utilisés en moyenne pression. La présente invention a pour objet de remédier à ces manques ou inconvénients ci-dessus mentionnés afin de : Mettre en oeuvre des produits uniquement d'origines naturelles, n'ayant aucun impact de pollution en milieu naturel Limiter les pertes de ruissellement et la quantité d'eau à utiliser Contenir l'évaporation en situation aérienne Contenir l'évaporation sur le support en forte exposition 20 solaire Supprimer l'effet loupe d'évaporation Contenir la vitesse d'évaporation au coeur du foyer Limiter le dégagement instantané de vapeurs brûlantes et toxiques en attaque du foyer 25 Augmenter la capacité d'extinction au-delà de la phase d'évaporation Contenir la capacité de reprise en flamme du foyer Constituer une enveloppe privative de combustion du support Créer un lest des parties carbonées en post combustion 30 Permettre l'utilisation d'une eau de mer dite saline Autoriser un repère de la zone traitée par contraste visuel Favoriser la capacité de la distance d'application Autoriser une application préventive pour limiter le risque de forte exposition des intervenants 35 Favoriser une bonne accroche verticale et de tenue au vent Garantir une zone de replis sécurisés des intervenants Créer une barrière durable de conscription du sinistre Autoriser des applications avantageuses par le procédé moyenne pression Créer un écran absorbeur d'énergie thermique au feu Ne représenter aucun danger pour l'homme, la faune et la flore s Permettre aux intervenants de s'asperger pour assurer un passage en barrière de feu A cette fin, selon l'invention, le procédé de formulation et de mise en oeuvre sont remarquables en ce que : En un premier temps on réalise à sec un dit pré mélange 10 poudreux composé principalement de divers agents naturels non toxiques tel que : -d'un premier agent poudreux, hydro soluble agglomérant et épaississant en eau froide douce ou saline et actif à la mise en suspension stable diverses fines 15 particules non solubles et de densités variables, - d'un agent deuxième poudreux non soluble à l'eau froide mais hydro thermiquement soluble et hydro thermiquement gonflant et épaississant dans l'eau chaude ou à la vapeur, 20 - d'un troisième agent poudreux hydro soluble dans l'eau froide, capteur et rétenteur d'eau, actif au gonflement hydro thermique des amidons, ignifugeant, actif à la réaction de Maillart et à la carbonisation, - d'un quatrième agent poudreux filmogène, soluble dans 25 l'eau froide et hydro thermiquement gélifiant et actif à la réaction de Maillart et à la carbonisation, - d'un cinquième agent poudreux de lest minéral insoluble dans l'eau, incombustible et peu abrasif, - de diverses poudres additives plus particulières telles 3o que des colorants, parfums odorants.... - en un deuxième temps on réalise une dite solution aqueuse stabilisée à froid et comportant une forte teneur en matière sèche suite à la dilution agglomérante du dit mélange de poudres naturelles à une certaine quantité d'eau. 35 - en un troisième temps on applique par pulvérisation à moyenne pression hydraulique la dite solution aqueuse stabilisée sur son support à protéger du feu. 6 Ainsi, conformément à la présente invention on réalise une solution aqueuse naturelle de haute protection à la combustion et spécifiquement adaptée à la pulvérisation de moyenne pression afin de lutter contre un incendie et sa propagation. En ce mode de formulation, composition et de réalisation, la présente invention est remarquable en ce qu'en ayant rassemblé en une seule solution aqueuse et dans son mode d'application toutes les caractéristiques avantageuses ci 0 précédemment énoncées. D'autre part la présente invention est remarquable en ce que dans le premier temps et pour la composition du dit mélange de poudres naturelles à réaliser et des comportements attendus de celui ci, il est nécessaire de sélectionner : 15 - une première poudre qui est constituée d'un agent naturel botanique non toxique. Cet agent sera hydro soluble, non moussant, épaississant et agglomérant naturellement dans l'eau froide douce ou salée, ce qui permet d'utiliser l'eau de mer. Pour la principale caractéristique technique attendue, elle 20 consistera à maintenir en suspension stable dans de l'eau froide des fines particules insolubles et de densités variables. En effet il est important d'éviter toute décantation des poudres insolubles au sein de la solution aqueuse et ceci au risque de perdre ses capacités de pompage, de pulvérisation, 25 d'accroche au support et de la formulation réactive au feu. Pour ce faire, dans un mode préférentiel de la présente invention, on choisira une source végétale telle que : de la farine de guar, de carouble, des amidons modifiés, alginates ou tout autre épaississant d'origine botanique exempt de toute 30 huile ou essence. Pour la quantité minimale de poudre épaississante et agglomérante à incorporer et suivant le mode préférentiel de la présente invention, on veillera à respecter une viscosité suffisante capable de maintenir en suspension les fines 35 particules des additifs à incorporer et cela sans décantation. Pour la quantité maximale de poudre épaississante et agglomérante on veillera à adapter celle-ci à la capacité 7 d'assurer le pompage et une pulvérisation moyenne pression de la dite solution aqueuse. Ensuite, on sélectionne une deuxième poudre qui est constituée d'un agent naturel botanique non toxique, insoluble et non moussant dans l'eau froide. En contre partie il sera hydro thermiquement épaississant, gonflant et rétenteur d'eau dans une eau chaude ou à la vapeur. Ainsi, la présente invention est remarquable en ce que par l'adjonction de cette deuxième poudre cela permet de o constituer une solution aqueuse qui se transforme en une pâte épaisse particulièrement rétentionnaire d'eau et absorbeur d'énergie en cas d'exposition thermique au feu. De ce fait, la solution aqueuse devient alors triplement active en absorption d'énergie au contact du feu et ceci avec 15 une même quantité d'eau de départ. En effet, lors de l'application sur le feu, on constate une première phase d'absorption d'énergie suite à la montée en température et la mise en vapeur de l'eau contenue dans la solution aqueuse stabilisée. Cette première phase engendre alors une deuxième 20 phase d'absorption en eau et d'énergie pour le gonflement hydro thermique du deuxième agent. On obtient alors une pâte très épaisse qui enrobe le support. Cette deuxième phase engendre alors une troisième phase d'absorption progressive d'énergie pour l'évaporation lente de l'eau contenue dans la 25 pâte. Nous obtenons alors un accroissement considérable du rendement d'absorption d'énergie pour une même quantité d'eau. La présente invention est également remarquable car elle retient beaucoup plus longtemps l'eau au coeur du feu ce qui donne un effet durable d'extinction et limite 30 considérablement le dégagement instantané de vapeurs brûlantes et toxiques. En effet, l'eau vaporisée dans l'atmosphère ambiante ne représente plus aucun pouvoir d'extinction. Il est donc intéressant, suivant la présente invention, de maintenir cette eau le plus longtemps possible au 35 contact du feu. Pour le choix de ce deuxième agent poudreux et en complément des caractéristiques précédemment énoncées, il sera exempt de toute huile ou essence voir de qualité 8 détergente. Il sera dans son mode de carbonisation et de combustion peu productif de flammes. Pour ce faire et dans un mode préférentiel de la présente invention on choisira un amidon natif d'origine botanique. s - on sait que l'amidon natif, c'est-à-dire un amidon qui n'a subi aucune modification moléculaire, est principalement constitué d'un mélange de deux polymères aux structures primaires très différentes à savoir l'amylose et l'amylopectine. L'amidon natif présente une structure granulaire et dans les grains d'amidon dont les dimensions sont de quelques microns ou de quelques dizaines de microns, l'amylose et l'amylopectine sont associées en réseaux cristallins par des liaisons hydrogènes intermoléculaires. L'organisation de ces réseaux cristallins rend l'amidon natif insoluble dans l'eau. 15 Pour le choix et le résultat à obtenir de cet amidon natif on choisira préférentiellement un amidon disponible, riche en phosphate pour assurer des caractéristiques plus détergentes donc un mode de combustion plus lent. Enfin, il convient de sélectionner un amidon dont les granules sont de dimensions 20 des plus importantes. En effet, nous savons que nous devons pulvériser les granules d'amidon mélangées au sein de la solution aqueuse. La capacité de distance de projection des granules sera donc proportionnelle à la masse de chacune de celles-ci et à l'énergie cinétique accumulée au sein de la 25 solution pulvérisée. D'autre part, en ce qui concerne les différentes phases d'évaporation, on sait que mathématiquement une grosse granule présentera une surface d'évaporation moins importante que deux petites granules représentant la même masse. 30 Il est donc remarquable que cet amidon natif soit la fécule de pomme de terre car disponible, riche en phosphate et dont les tailles de granules sont plusieurs fois supérieures aux amidons de céréales. Nous rappelons que la fécule de pommes de terre est insoluble dans l'eau froide mais gonflante, soluble 35 et épaississante dans l'eau chaude dès 65 C ou à la vapeur. Ensuite on sélectionne une troisième poudre qui est constituée d'un agent naturel non toxique, soluble dans l'eau froide, ignifugeant, non moussant et augmentant le pouvoir de 9 gonflement ainsi que la capacité de rétention d'eau dans les granules d'amidon en phase vitreuse. Cet agent sera également absorbeur d'énergie lors de l'élévation de température de sa propre masse et favorisera une rapide carbonisation par la s réaction dite de Maillart sur certains composants poudreux dilués dans le gel qui sont réputés sensibles à cette réaction. Pour ce faire et dans un mode préférentiel de la présente invention et afin de garantir les diverses caractéristiques recherchées, on choisira comme agent et poudre un sel ?o d'origine naturelle (minier ou de mer). En effet, nous savons que la réaction de Maillart nécessite une présence d'eau comprise entre 30% et 60%. Il est à remarquer que ce sel ou chlorure de sodium pourra être naturellement présent par l'utilisation d'une eau de 15 mer. Enfin en ce qui concerne la réaction de carbonisation de Maillart, la présente invention est particulièrement remarquable en ce que la dite solution aqueuse devenue pâte puisse le plus rapidement se charbonner même dans sa phase humide de surface. Cette particularité de coloration rapide au 20 noir rendra la pâte très absorbante d'énergie au rayonnement thermique. Ainsi on auto piégera et on évitera la propagation de l'onde thermique du feu qui est particulièrement incendiaire. Sur un autre point, mais différemment et 25 complémentairement, le fait de capter prioritairement l'onde thermique sur la surface de la pâte favorisera le gonflement hydro thermique des granules d'amidon contenues dans la sous couche de la solution aqueuse. Enfin et parallèlement, la couche supérieure carbonée devenue une pâte deviendra une 30 couche protectrice externe ce qui limitera la vitesse d'évaporation de l'eau contenue dans les granules d'amidon en sous couche. Ainsi, cela permettra de contenir également les vapeurs salines en sous couches et de favoriser leurs pénétrations ignifugeantes dans un support poreux à protéger 35 comme du bois. Ensuite on sélectionne une quatrième poudre qui est constituée d'un agent naturel non toxique, soluble dans l'eau froide, ayant des caractéristiques filmogènes et thermo 10 gélifiantes voir structurantes dans une plage de températures voisines du gonflement des granules d'amidon (65 C). En effet la présente invention est remarquable en ce qu'il est recherché d'encapsuler et de lier les granules d'amidon dans leur période de gonflement thermique. La caractéristique filmogène est alors recherchée pour faire mousser simultanément la pâte par le dégagement des vapeurs qui se produisent dès le début de la période d'exposition thermique. A cette température de vaporisation de l'eau, le gonflement ~a des granules d'amidon sera alors simultané et provoquera un moussage thermique de la pâte. La pâte se transforme alors en une mousse isolante thermique alors que simultanément la carbonisation de surface est accélérée par le sel ce qui piège l'énergie. Enfin il est nécessaire que cette mousse se stabilise 15 rapidement et conserve sa structure moussante et isolante par cet aspect recherché de gélifiant et structurant hydro thermique du quatrième agent poudreux. Pour ce faire et dans un mode préférentiel de la présente invention et afin de garantir les diverses caractéristiques 20 recherchées, on choisira comme agent naturel des poudres de protéines disponibles, démontrées comme stables dans le mélange poudreux, solubles en eau froide et non agressives au plan environnemental pour leur biodégradabilité en milieu naturel. Ainsi le choix d'une poudre de telle caractéristique la 25 poudre de blanc d'oeuf séché semble recommandé. On pourra également utiliser d'autre protéines issues de composantes organiques animales ou certains alginates ayant une plage de thermo gélification proche de la température de 65 C. Ainsi la présente invention est remarquable en ce que 30 l'on garantie les caractéristiques suivantes : solubilité, filmogène, thermo gélifiante et structurante à température proche de 65 C ainsi que la capacité à la réaction de Maillart et carbonisation. D'autre part, la présente invention est remarquable en ce 35 que : plus on favorise la réaction de Maillart et plus on capte l'énergie de l'onde thermique et plus on favorise le développement de la solution aqueuse en une pâte puis en une mousse isolante thermiquement. On renferme en quelque sorte ll le foyer sur lui-même tout en conservant le maximum d'eau que l'on a mis en oeuvre ce qui produit un maximum de pouvoir d'extinction. Enfin de façon très complémentaire à lutter contre le feu, cette mousse isolante carbonée prive son support d'un apport d'oxygène de combustion. Ainsi, suivant les observations de la demanderesse, un support de bois, enduit d'un millimètre de solution aqueuse, sera exempt de carbonisation de surface à l'issue de plusieurs minutes d'exposition à une flamme directe. La mousse i o carbonée de protection ainsi produite par la réaction de la solution aqueuse sera d'environ huit à neuf millimètres d'épaisseur. Il sera alors nécessaire de gratter la mousse carbonée de surface pour découvrir un support de bois intact de toute carbonisation. 15 Ensuite on sélectionne une cinquième poudre qui est constituée d'un agent naturel non toxique minéral, non soluble dans l'eau froide mais délayable dans celle-ci et ayant des caractéristiques : incombustible, structurante thermiquement et de lest. 20 En effet la présente invention est remarquable en ce qu'il est nécessaire de lier et de lester les parties carbonées afin de constituer une coque carbonée sur le support à protéger et d'éviter les vols de flammèches des supports qui auraient été préalablement carbonés et qui sont très légers et souvent 25 encore incandescents. Pour ce faire et dans un mode préférentiel de la présente invention et afin de garantir les diverses caractéristiques recherchées on choisira préférentiellement comme agent naturel de lest une poudre d'argile. En effet la poudre d'argile 30 possède des caractéristiques très liantes et de lest suffisant. Elle est non moussante au foisonnement mécanique et réputée comme particulièrement peu agressive pour les pompes moyenne pression à contrario d'une poudre de silice. Pour le choix de la poudre d'argile on choisira préférentiellement une 35 argile blanche afin d'augmenter le repère visuel de coloration de la zone traitée. Enfin la couleur blanche sera un meilleur réfléchissant des rayons solaires et limitera l'effet 12 d'évaporation en prétraitement incendie. Son opacité fera également obstacle à un effet loupe d'évaporation. En ce qui concerne les quantités de chacun des produits mis en oeuvre dans le pré mélange poudreux, nous retenons les quantités à mettre en oeuvre pour une quantité de 1 litre d'eau de solution aqueuse. Nous ne retenons aucune variable sur les différentes eaux utilisées (douce, mer, saumâtre). Les quantités sont retenues pour une utilisation normale d'efficacité et de capacité de pulvérisation à moyenne pression comprise entre l0 30 et 120 bars. Les variables de fourchettes de formulation et de compositions tiennent compte de ne présenter aucune caractéristique hydro moussante en eau froide douce ou saline. D'autre part les variables tiennent compte de la qualité de protection désirée, de la durée de barrière au feu à obtenir ainsi 15 que de la valeur des objets à protéger face au coût des matières poudreuses mises en oeuvre. Ainsi pour la protection d'une habitation en feu de forêt on choisira la composition maximum tandis que pour une intervention de lutte de feu de paille on choisira la composition minimum. D'autres variables sont 20 encore possibles tel qu'en zones géographiques très venteuses on choisira dans ce cas le maximum du composant de lest. Il résulte que : Pour l'utilisation d'un agent poudreux agglomérant en eau froide tel que de la farine de guar on mettra en oeuvre une 25 quantité comprise entre 3 à 14 grammes par litre d'eau contenu dans la solution aqueuse. Pour l'utilisation d'un agent poudreux hydro thermiquement gonflant tel que de la fécule de pommes de terre on mettra en oeuvre une quantité comprise entre 20 à 80 30 grammes par litre d'eau contenu dans la solution aqueuse. Pour l'utilisation d'un agent poudreux captif d'eau, d'augmentation de gonflement des granules d'amidon et actif à la réaction de Maillart, pour cet agent tel que le sel on mettra en oeuvre une quantité comprise entre 10 et 14 grammes par 35 litre d'eau contenu dans la solution aqueuse. Pour l'utilisation d'un agent poudreux filmogène et thermo gélifiant du type de poudre de blanc d'oeuf on mettra en oeuvre une quantité comprise entre 0, 2 et 2 grammes par 13 litre d'eau contenu dans la solution aqueuse. La quantité maximum de deux grammes par litre évitera que la solution devienne hydro moussante en eau froide douce ou saline. Pour l'utilisation d'un agent poudreux de lest incombustible tel que de la poudre d'argile on mettra en oeuvre une quantité comprise entre 5 et 40 grammes par litre d'eau contenu dans la solution aqueuse. Enfin la présente invention est remarquable en ce que pour la composition de la solution aqueuse pulvérisable à lo moyenne pression celle-ci se compose d'une quantité de matières sèches de grande efficacité pour la lutte contre le feu. Il résulte que pour une même efficacité d'extinction d'incendie suivant certaines et diverses conditions répertoriées on utilisera entre vingt et trente fois moins d'eau. En contre 15 pour une efficacité réputée suffisante, la quantité de matière sèche incorporée par litre d'eau de solution aqueuse représentera entre 44 et 150 grammes. Ainsi pour une quantité de 1150kg de solution aqueuse il conviendrait d'utiliser en équivalence minimum d'efficacité de charge d'eau de 20 20 mètres cubes soit 20 000kg. La présente invention est donc particulièrement remarquable en ce qui concerne la différence de charge à embarquer et à acheminer par les moyens de secours. 25 30 35 07/09 2006 10:21 FAX 0556328310 AQUINOV # INPI RR DELAI IQJ002
Solution aqueuse pulvérisable à moyenne pression qui est destinée à lutter contre le feu et sa propagation en cas d'incendie.L'invention concerne une formulation et une composition ainsi que les moyens de mise en oeuvre pour l'obtention d'une solution aqueuse à partir d'eau et de poudres naturelles non toxiques et respectueuses de l'environnement. Elle permet d'obtenir un effet d'extinction du feu ainsi qu'une protection de retardement temporaire à la carbonisation du support exposé à la flamme.
1- Procédé de formulation, de composition et de mise en oeuvre à la pulvérisation d'une solution aqueuse à forte teneur en matières sèches pour la lutte contre les incendies Caractérisé en ce que : -En un premier temps on réalise à sec un dit pré mélange poudreux composé principalement de divers agents naturels non toxiques tel que : - d'un premier agent poudreux hydro soluble en eau froide douce ou saline, non moussant et actif à la mise en suspension stable de diverses fines particules non solubles et de densités variables. - d'un deuxième agent poudreux non soluble et non moussant à l'eau froide mais hydro thermiquement 15 soluble et hydro thermiquement gonflant dans une eau chaude ou à la vapeur, - d'un troisième agent poudreux hydro soluble dans l'eau froide, ignifugeant, captif et rétenteur d'eau, actif au gonflement hydro thermique des amidons, actif à la 20 réaction de Maillart et à la carbonisation, - d'un quatrième agent poudreux filmogène, hydro soluble dans l'eau froide et hydro thermiquement gélifiant et actif à la réaction de Maillart et à la carbonisation, 25 - d'un cinquième agent poudreux minéral insoluble dans l'eau, blanc, incombustible et peu abrasif, de diverses poudres additives telles que des colorants, odorants.... - en un deuxième temps on réalise une dite solution aqueuse 30 stabilisée à froid et comportant une forte teneur en matière sèche par la dilution agglomérante du dit mélange de poudres naturelles à une certaine quantité d'eau. - en un troisième temps on applique par pulvérisation à moyenne pression hydraulique la dite solution aqueuse 35 stabilisée sur son support. 2- Procédé dé composition selon la 1, Caractérisé en ce que : 07/09 2006 10:22 FAX 0556328310 AQUINOV INPI RR & DELAI 2003is Le premier agent poudreux est une composition naturelle non toxique d'origine botanique comme de la farine de guar. 3- Procédé de formulation selon les 1 et 2, Caractérisé en ce que : s Si le premier agent poudreux est une farine de guar il sera incorporé dans une quantité de 3 à 14 grammes par litre d'eau dans la solution aqueuse. 4- Procédé de composition selon la 1, Caractérisé en ce que : ~o Le deuxième agent poudreux est une composition naturelle non toxique d'origine botanique comme de l'amidon. 5- Procédé de composition selon les 1 et 4 Caractérisé en ce que : Si le deuxième agent poudreux est un amidon il sera composé a s de grosses granules riches en phosphate comme celui de la fécule de pommes de terre. 6- Procédé de formulation selon les 1, 4 et 5, Caractérisé en ce que : Si le deuxième agent poudreux est de la fécule de pommes de 20 terre il sera incorporé dans une quantité de 20 à 80 grammes par litre d'eau dans la solution aqueuse. 7- Procédé de composition selon la 1, Caractérisée en ce que : Le troisième agent poudreux est une composition d'origine 25 naturelle non toxique comme du sel ou appelé chlorure de sodium. 8- Procédé de formulation selon les 1 et 7, Caractérisé en ce que : Si le troisième agent poudreux est du chlorure de sodium il 30 sera incorporé dans une quantité de 10 à 14 grammes par litre d'eau dans la solution aqueuse. 9- Procédé de composition selon la 1, Caractérisé en ce que : Le quatrième agent poudreux est une composition naturelle 35 non toxique d'origine botanique ou de protéines organiques animales hydro therrniquement gélifiantes à une température proche de 65 C comme de la poudre de blanc d'oeuf séché. 10- Procédé de formulation selon les 1 et 9, 07/09 2006 10:22 FAX 0556328310 AQUINOV i INPI RR & DELAI le004Caractérisé en ce que : Si le quatrième agent poudreux est de la poudre de blanc d'oeuf séché, il sera incorporé dans une quantité de 0,2 à 2 grammes par litre d'eau dans la solution aqueuse. 11- Procédé de composition selon la 1, Caractérisé en ce que : Le cinquième agent poudreux est une composition naturelle non toxique comme de la poudre d'argile blanche. 12- Procédé de formulation selon les 1 et 11, Caractérisée en ce que : Si le cinquième agent poudreux est de la poudre d'argile blanche il sera incorporé dans une quantité de 5 à 40 grammes par litre d'eau dans la solution aqueuse. 13- Procédé de mise en oeuvre selon les de 1 à 12 Caractérisé en ce que : Les cinq agents poudreux sont préùmélangés intimement à sec dans chacune de leurs quantités requises en un seul et unique pré mélange de poudres. 14- Procédé de formulation et de composition selon les de 1 à 13 Caractérisé en ce que : A chacun des cinq agents poudreux il est possible d'ajouter divers additifs comme des colorants ou odorants. 15- Procédé de formulation et de composition et de mise en oeuvre selon les de 1 à 14 Caractérisé en ce que : Tous les agents poudreux sont de caractéristique ou de quantité non hydro moussante en eau froide douce ou saline. 16- Procédé de formulation et de composition et de mise en oeuvre selon la 1, Caractérisé en ce que : La solution aqueuse est pulvérisée sous une pression hydraulique comprise entre 30 et 120 bars.35
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MODULE DE COMMANDE AUTOMATISE POUR APPAREIL DE COUPURE ELECTRIQUE ET APPAREIL DE COUPURE ELECTRIQUE EQUIPE D'UN TEL MODULE DE COMMANDE
20,070,907
Domaine technique La présente invention concerne un module de commande automatisé pour appareil de coupure électrique, cet appareil de coupure électrique comportant un axe de commande rotatif, ce module de commande comportant un boîtier dans lequel est logé un mécanisme d'actionnement automatisé en rotation dudit axe de commande pourvu d'au moins un actionneur en translation, d'un dispositif de transformation du mouvement de translation de l'actionneur en un mouvement de rotation et d'un dispositif de transmission du mouvement de rotation audit axe de commande. La présente invention concerne également un appareil de coupure électrique équipé d'un tel module de commande. Technique antérieure Les appareils de coupure électriques concernés par l'invention sont des interrupteurs à deux positions 0-I, des commutateurs à deux positions I-II, des commutateurs à trois positions I-O-II, des commutateurs à recouvrement I-I+II-II ou similaire. Ces appareils de coupure électrique comportent habituellement un ou plusieurs modules de coupure empilés. Les modules de coupure sont de type connu et comportent des contacts mobiles actionnés par un axe de commande rotatif via un mécanisme de transformation de mouvement à came ou similaire. Pour réaliser une fonction "commutation", dans le cas par exemple d'un changement de source d'alimentation entre le réseau et un groupe de secours, on utilise deux modules de coupure montés en parallèle et reliés chacun à une source d'alimentation, le module de commande étant soit manuel, soit automatisé pour les gros interrupteurs ou commutateurs industriels. L'automatisation est généralement réalisée au moyen d'un moto-réducteur électrique dont l'arbre moteur est couplé par une transmission à l'axe de commande des modules de coupure. Cette technologie bien connue présente de nombreux inconvénients. Son coût important ne lui permet pas d'équiper des appareils de coupure de petits calibres. Son encombrement relativement important nécessite de sur-dimensionner le module de commande et de ce fait le volume de l'ensemble de l'appareil de coupure est pénalisé. De plus, il nécessite une alimentation électrique spécifique pour alimenter le moteur, le mettant ainsi hors service en cas de coupure de courant et rendant le module de commande non opérationnel. Enfin, ce type de motorisation a une inertie propre qui rallonge les temps de commutation, ce qui peut être préjudiciable pour l'appareil lui-même. Si l'on souhaite passer en mode manuel, il est nécessaire d'entraîner simultanément le moto-réduction ou de le débrayer, ce qui impose des couples de manoeuvres plus importants ou des mécanismes complémentaires. La publication DE-C-574 857 décrit une autre technologie appliquée à un interrupteur à bain d'huile, destiné aux réseaux haute tension. Le mécanisme de commande de cet interrupteur comporte un vérin à air comprimé dont la tige de piston forme une crémaillère engrenant un pignon couplé à l'axe de commande de l'interrupteur par une roue à rochet et des cliquets n'autorisant son entraînement que dans un sens de rotation, la tige de piston étant également assujettie à un ressort de rappel. Ce type d'actionneur par vérin pneumatique présente l'inconvénient majeur de nécessiter une alimentation spécifique et régulée en air comprimé ainsi que des moyens de raccordement et de commande par électrovanne qu'il faut également contrôler. De ce fait, ce mécanisme de commande est très complexe, coûteux et pas du tout adapté à. la distribution électrique en basse et moyenne tension et de faible calibre. De plus, le rendement de ce mécanisme de commande est médiocre, sa qualité de commutation incertaine et son encombrement axial très important. Exposé de l'invention Le but de la présente invention est de pallier les inconvénients mentionnés ci-dessus en proposant un module de commande automatisé, pouvant être autonome c'est à dire sans alimentation spécifique, simple, économique, compact, nécessitant un nombre limité de pièces, sans inertie donc offrant des temps de réponse ultra courts, ainsi qu'un très bon rendement, garantissant une excellente fiabilité de commutation et permettant de multiples combinaisons possibles de commutation et une large gamme d'applications. Dans ce but, l'invention concerne un module de commande tel que défini en préambule, caractérisé en ce que ledit actionneur comporte au moins un électroaimant, en ce que ledit dispositif de transformation de mouvement comporte au moins un coulisseau couplé audit électroaimant, pourvu d'une crémaillère engrenant un pignon moteur, ce pignon moteur étant agencé pour être couplé audit axe de commande, par ledit dispositif de transmission dans au moins une position de travail quand l'électroaimant est alimenté électriquement, lorsque ledit module de commande est assemblé audit appareil de coupure électrique. L'utilisation d'un électroaimant en tant qu'actionneur permet d'atteindre des vitesses de commutation inférieures à 50ms afin de limiter le noir électrique . L'électroaimant comporte avantageusement un noyau plongeur couplé audit coulisseau et sollicité par des moyens de rappel en position de repos lorsque l'électroaimant n'est pas alimenté électriquement, ces moyens de rappel pouvant être disposés entre le boîtier et le coulisseau. Ainsi, la position de repos est une position stable maintenue sans énergie. 3 De plus, l'électroaimant peut être alimenté électrique directement par l'appareil de coupure auquel il est associé, assurant ainsi son autonomie énergétique. De manière préférentielle, le module de commande comporte un mécanisme d'actionnement manuel, logé dans ledit boîtier, dans l'alignement dudit mécanisme d'actionnement automatisé, ce mécanisme d'actionnement manuel étant pourvu d'un organe de préhension manoeuvrable à l'extérieur dudit boîtier par un opérateur et d'un dispositif de transmission à ladite broche d'entraînement. Ce module de commande comporte, avantageusement, des moyens de débrayage automatique pour débrayer le mécanisme d'actionnement manuel lorsque le mécanisme d'actionnement automatisé est en fonction, et inversement, sans intervention d'un opérateur. 1s Ce but est également atteint par un appareil de coupure électrique, caractérisé en ce qu'il comporte un module de commande tel que défini ci-dessus. Description sommaire des dessins 20 La présente invention et ses avantages apparaîtront mieux dans la description suivante d'un mode de réalisation, donné à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue d'ensemble d'un appareil de coupure équipé d'un module de commande selon l'invention, 25 la figure 2 est une vue en perspective du module de commande de la figure 1, la figure 3 est une vue éclatée du module de commande de la figure 2, la figure 4 est une vue de dessus du module de commande la figure 2, capot ouvert, - la figure 5 est une vue de dessus en coupe du mécanisme d'actionnement du module de commande de la figure 2, - la figure 6 est une vue en perspective du mécanisme d'actionnement automatisé, la figure 7 est une vue en perspective du mécanisme d'actionnement manuel, la figures 8A-E sont des vues en plan du mécanisme d'actionnement automatisé dans différents états, - la figure 9 est une vue éclatée d'une partie du mécanisme d'actionnement manuel de la figure 7, les figures 1OA-C sont des vues partielles en plan du mécanisme d'actionnement manuel de la figure 9 dans différents états, avant commutation, les figures l lA-C sont des vues complètes similaires aux figures 1OA-C après commutation, et les figures 12A et 12B sont des vues en plan du dispositif de cadenassage du module de commande selon l'invention. Meilleure manière de réaliser l'invention et possibilité d'application industrielle En référence aux figures, le module de commande 10 automatisé selon l'invention est destiné à équiper des appareils de coupure électriques 1 de type connu, tels que des interrupteurs à deux positions 0-I, des commutateurs à deux positions I-II, des commutateurs à trois positions I-0-II, des commutateurs à recouvrement I-I+II-II ou similaire. Un exemple d'appareil de coupure 1 est illustré par la figure 1 et comporte deux modules de coupure 2 empilés et associés à un module de commande 10. Le nombre de modules de coupure 2 peut être différent et dépend de l'utilisation de l'appareil de coupure 1. Les modules de coupure 2 comportent de manière connue des contacts mobiles et des contacts fixes, les contacts mobiles étant actionnés, via un système à came, ou tout autre système équivalent, par un axe de commande rotatif et traversant (non représenté). Cet axe de commande est agencé pour être couplé en rotation avec le mécanisme d'actionnement d'un module de commande automatisé et/ou manuel d'une part, et avec un autre axe de commande dans le cas de modules de coupure 2 empilés d'autre part. Dans la présente invention, les axes de commande des modules de coupure 2 sont conçus pour être couplés en rotation l'un avec l'autre et avec le module de commande 10 au moyen d'une pièce d'accouplement mécanique 3 du type Oldham ou similaire, qui a l'avantage d'être un accouplement simple et non contraignant en terme d'alignement des axes de to commande. Le module de commande 10 selon l'invention comporte un mécanisme d'actionnement permettant d'automatiser l'actionnement de l'axe de commande et donc la commutation de l'appareil de coupure 1 entre ses différents états. Il existe, 15 par conséquent, deux variantes de réalisation de ce module de commande 10 : une première variante de réalisation adaptée aux interrupteurs ou commutateurs à deux positions stables et une seconde variante de réalisation adaptée aux commutateurs à trois positions stables. Dans tous les cas, le module de commande 10 comporte un boîtier 11 de forme générale parallélépipédique et conçu avantageusement de 20 manière standard pour être commun aux différentes variantes de réalisation, la description qui suit portant sur un module de commande 10 pour commutateur à trois positions stables I-0-II. Ce boîtier 11 comporte deux demi-coques assemblées par emboîtement et vissage ou 25 similaire, réalisées de préférence par moulage de matières synthétiques électriquement isolantes. Il comporte en face avant un capot 12 de préférence translucide, monté pivotant autour d'une charnière 13 pour accéder à une clé 14 permettant de manoeuvrer le module de commande 10, en mode manuel, en l'introduisant dans un logement 15 d'un mécanisme d'actionnement manuel 60, détaillé plus loin. Cette clé 14 peut être remplacée par tout autre organe de préhension équivalent comme une poignée intégrée ou rapportée. Il comporte également en face avant une fenêtre 16 permettant de visualiser l'état de commutation de l'appareil de coupure 1 : I, 0 ou II, à savoir la position des contacts, une languette de cadenassage 17 permettant de verrouiller le module de commande 10 dans l'un ou l'autre état de commutation de l'appareil de coupure 1. Le capot 12 est par ailleurs couplé à un micro-interrupteur (non représenté) commandé par un ergot 18 pour interdire le fonctionnement du module de commande 10, en mode automatisé, tant que le capot 12 est ouvert. Tout autre moyen de sécurité équivalent peut convenir. Ce boîtier 11 comporte également un bornier 19 pour le raccordement électrique de l'alimentation et de la commande du mécanisme d'actionnement automatisé 30 détaillé ci-après. En référence aux figures 3 à 7, le module de commande 10 comporte un premier mécanisme d'actionnement dit automatisé 30, destiné à être couplé directement à l'axe de commande de l'appareil de coupure 1 au moyen d'un accouplement mécanique 3, suivi d'un second mécanisme d'actionnement dit manuel 60 disposé dans l'alignement du premier. Le mécanisme d'actionnement automatisé 30 comporte un actionneur en translation couplé à un dispositif de transformation du mouvement de translation de l'actionneur en un mouvement de rotation qui sera transmis à l'axe de commande de l'appareil de coupure 1 par un dispositif de transmission. Dans l'exemple représenté, l'actionneur comporte deux électroaimants 31, alignés et en opposition. Chaque électroaimant 31 comporte de manière connue une bobine d'induction 32 alimentée électriquement et un noyau plongeur 33 mobile entre une position sortie ou position de repos, lorsque la bobine d'induction 32 n'est pas excitée, et une position rentrée ou position de travail, lorsque la bobine d'induction 32 est excitée, le retour en position sortie étant assuré par des moyens de rappel. Les bobines d'induction 32 sont avantageusement alimentées directement par l'appareil de coupure 1 au moyen de prises de tension spécifiques (non représentées), garantissant l'autonomie énergétique du module de commande 10. L'extrémité du noyau plongeur 33 de chaque électroaimant 31 est reliée à un même coulisseau 34 pourvu d'une crémaillère 35. Ce coulisseau 34 est mobile en translation par rapport au boîtier 11 entre trois positions : une position centrale C stable, lorsque les électroaimants 31 ne sont pas alimentés électriquement, une position gauche G lorsque l'électroaimant 31 de gauche est excité et une position droite D lorsque l'électroaimant 31 de droite est excité. Au moins la position centrale C est indexée par un ergot 36 (cf fig. 5) prévu sur le flanc du coulisseau 34 coopérant avec une lame ressort en V (non représentée) prévue dans le boîtier 11. Bien entendu, tout autre moyen d'indexage est possible. Les moyens de rappel des noyaux plongeurs 33 en position sortie sont, dans l'exemple représenté, constitués d'un ressort 37 hélicoïdal de compression disposé entre le boîtier 11 et le coulisseau 34 (voir fig. 8) et permet de rappeler le coulisseau 34 dans sa position centrale C lorsque les électroaimants 31 ne sont plus excités. Ces moyens de rappel peuvent être constitués par tout autre organe ressort équivalent, disposé entre le coulisseau 34 et le boîtier 1 1 , entre les noyaux plongeurs 33 et le boîtier 1 l ou entre les noyaux plongeurs 33 et la partie fixe des électroaimants 31. Tout autre agencement des électroaimants 31 et du coulisseau 34 peut convenir, sachant que l'agencement tel qu'illustré permet de limiter l'encombrement et les dimensions du module de commande 10. Le module de commande 10 peut ne comporter qu'un électroaimant 31 couplé au coulisseau 34 dans le cas d'un appareil de coupure 1 à un seul sens de rotation. Le dispositif de transformation du mouvement de translation de l'actionneur en un mouvement de rotation comporte la crémaillère 35 prévue sur le coulisseau 34 et engrenant un pignon moteur 40. Dans l'exemple représenté, ce pignon moteur 40 comporte un secteur denté 41, qui s'étend sur un angle d'environ 270 , et un corps creux 42 s'étendant sur l'angle restant, dans lequel sont montés pivotants deux premiers cliquets 43 disposés symétriquement par rapport à un plan médian passant par l'axe de rotation du pignon moteur 40 et orientés dans des directions opposées. Lorsque le coulisseau 34 est dans sa position centrale C, le plan médian du pignon moteur 40 passe par C. Ces premiers cliquets 43 sont sollicités vers une première roue à rochet 51 par organes de rappel (non représenté) et sont mobiles entre une position passive dans laquelle ils sont écartés de la première roue à rochet 51 et une position active dans laquelle ils sont en appui contre elle sous l'action des organes de rappel. Ce pignon moteur 40 comporte une partie terminale 44 pourvue de bossages formant des premières cames 45. Le dispositif de transmission du mouvement de rotation du pignon moteur 40 à l'axe de commande comporte une broche d'entraînement 50 rotative logée dans le boîtier 11 et destinée à être alignée et couplée directement à l'axe de commande de l'appareil de coupure 1 par un accouplement mécanique 3 à la sortie de ce boîtier 11. Cette broche d'entraînement 50 comporte une première partie A agencée pour coopérer avec le mécanisme d'actionnement automatisé 30 et une seconde partie M agencée pour coopérer avec le mécanisme d'actionnement manuel 60 (cf. fig. 3). Dans sa première partie A, la broche d'entraînement 50 comporte un tronçon cylindrique formant la première roue à rochet 51 destinée à coopérer avec les premiers cliquets 43 du pignon moteur 40 ayant pour fonction de faire tourner la broche d'entraînement 50 dans l'un ou l'autre sens de rotation en fonction de l'électroaimant 31 excité et de ne pas l'entraîner en rotation lorsque cet électroaimant 31 n'est plus excité et que le coulisseau 34 revient automatiquement dans sa position centrale C grâce au ressort 37. La première roue à rochet 51 porte deux paires de dents 51' disposées symétriquement par rapport à son plan médian, confondu avec le plan médian du pignon moteur 40 lorsque le coulisseau 34 est dans sa position centrale C et que l'appareil de coupure 1 est à l'état O. 2898212 io Dans sa première partie A, la broche d'entraînement 50 comporte, entre le boîtier 11 et la première roue à rochet 51, un tronçon d'accouplement 52 pourvu de deux nervures axiales 52' diamétralement opposées, aptes à se loger dans le moyeu 81 d'un disque de cadenassage 80 pour l'entraîner en rotation. Toute autre forme de 5 liaison rotative est possible. Ce disque de cadenassage 80, qui est détaillé plus loin, comporte une partie terminale 82 guidée en rotation dans un alésage du boîtier 11, pourvue d'une rainure 82' apte à recevoir la nervure correspondante d'une pièce d'accouplement mécanique 3 en vue d'assurer une liaison rotative directe avec l'axe de commande de l'appareil de coupure 1. Toute autre forme d'accouplement est bien 10 entendu possible. Le mécanisme d'actionnement manuel 60 comporte un pignon d'entrée 61 pourvu du logement 15 accessible en face avant du module de commande 10 sous le capot 12 pour y loger la clé 14 permettant la manoeuvre. Ce pignon d'entrée 61 engrène un 15 pignon de sortie 62 coaxial à la broche d'entraînement 50 dans sa seconde partie M. Ces pignons d'entrée 61 et de sortie 62 forment un engrenage conique. Le pignon de sortie 62 est formé d'un secteur denté d'environ 150 solidaire d'un manchon 63 pourvu intérieurement de nervures axiales 64 et extérieurement de deux bossages formant des secondes cames 65. Le pignon de sortie 62 transmet la rotation du 20 pignon d'entrée 61 à la broche d'entraînement 50 par l'intermédiaire d'un ressort de torsion 66 monté coaxialement sur un tronçon de guidage 53 de cette broche d'entraînement 50, en appui axial dans un logement 55" d'une partie discale 54. Ce ressort de torsion 66 fait partie d'un système à action brusque qui assure une commutation rapide de l'appareil de coupure 1 en mode manuel. Il comporte deux 25 branches 66a et 66b en appui radial respectivement contre une nervure axiale 64 du manchon 63 et dans un logement 55' d'une paroi radiale 55 s'étendant de la partie discale 54 à distance du tronçon de guidage 53. Le système à action brusque comporte un dispositif de retardement agencé pour n'autoriser la rotation de la broche d'entraînement 50 qu'à partir d'un seuil de compression du ressort de torsion Il 66 prédéterminé, atteint à partir d'une course prédéterminée des pignons d'entrée 61 et de sortie 62. Ce dispositif de retardement comporte des seconds cliquets 67 montés pivotants dans une paroi intermédiaire 70 fixe par rapport au boîtier 11 et une seconde roue à rochet 68 liée à la broche d'entraînement 50. Cette seconde roue à rochet 68 est disposée entre la paroi intermédiaire 70 et la partie discale 54 de la broche d'entraînement 50 à laquelle elle est liée en rotation par des encoches 68" emboîtées sur des plots 56 prévus sur la partie discale 54 ou similaire. Elle peut être aussi intégrée à la broche d'entraînement 50 pour ne former avec elle qu'une seule pièce. Cette seconde roue à rochet 68 comporte trois dents 68' réparties de manière équidistante, aptes à coopérer avec les seconds cliquets 67 qui sont au nombre de quatre, répartis par paire de cliquets orientés dans des directions opposées, symétriquement par rapport à la broche d'entraînement 50. Les seconds cliquets 67 d'une même paire sont sollicités vers la seconde roue à rochet 68 par un ressort à lame 69 en forme de U logé dans la paroi intermédiaire 70 et sont mobiles entre une position passive dans laquelle ils sont écartés de la seconde roue à rochet 68 et une position active dans laquelle ils sont en appui sur elle sous l'action du ressort à lame 69.A cet effet, chaque second cliquet 67 comporte sur son bord libre des découpes délimitant plusieurs secteurs 67a-67c : le secteur 67a forme une première aile pour suivre les secondes cames 65 du pignon de sortie 62 provoquant l'écartement des seconds cliquets 67 et libérant la rotation de la broche d'entraînement 50, le secteur 67b forme une butée pour les dents 68' de la seconde roue à rochet 68 et interdire la rotation de la broche d'entraînement 50 et le secteur 67c forme une seconde aile pour suivre les premières cames 45 du pignon moteur 40 provoquant l'écartement des seconds cliquets 67 et libérant la rotation de la broche d'entraînement 50 lors du fonctionnement du mécanisme d'actionnement automatisé 30. La combinaison des premières cames 45 du pignon moteur 40 et des seconds cliquets 67 permet ainsi de débrayer automatiquement le mécanisme d'actionnement manuel 60 lorsque le mécanisme d'actionnement automatisé 30 est en fonction. Dans ce cas, la broche d'entraînement 50 peut tourner librement sans que le ressort de torsion 66 ne soit sollicité, les pignons d'entrée 61 et de sortie 62 étant réversibles. Inversement, lorsque le mécanisme d'actionnement manuel 60 est en fonction, le mécanisme d'actionnement automatisé 30 est automatiquement débrayé au moyen s d'une lèvre de retenue 71 prévue sur la paroi intermédiaire 70, formant une butée pour les premiers cliquets 43 les écartant de la première roue à rochet 51. Cette lèvre de retenue 71 s'étend sur un secteur angulaire d'environ 90 et permet à la broche d'entraînement 50 de tourner librement sans que le pignon moteur 40 ne soit sollicité. i0 Le module de commande 10 comporte des moyens de cadenassage pour interdire la commutation de l'appareil de coupure 1. Ces moyens de cadenassage comportent le disque de cadenassage 80 solidaire en rotation de la broche d'entraînement 50, couplé directement à l'axe de commande de l'appareil de coupure 1, et pourvu 15 d'encoches de verrouillage 83 aptes à recevoir le doigt de verrouillage 84 de la languette de cadenassage 17 en position verrouillée pour interdire sa rotation. Cette languette de cadenassage 17 est accessible en face avant du boîtier 11 sous le capot 12. Elle est mobile en translation perpendiculairement au disque de cadenassage 80 entre une position verrouillée, obtenue par traction manuelle sur une poignée 85 pour 20 la sortir et rendre accessible le trou de cadenassage 86 (cf. fig. 2 et 12B) dans lequel l'opérateur peut placer un cadenas (non représenté), et une position déverrouillée, obtenue par un ressort de compression 87 qui rappelle la languette de cadenassage 17 en positon rentrée (cf. fig. 12A) ou par tout autre organe ressort équivalent. Le disque de cadenassage 80 comporte trois encoches de verrouillage 83 orientées 25 radialement en biais et traversant sa paroi périphérique. Elles sont positionnées de sorte à correspondre aux trois états de commutation de l'appareil de coupure 1 : I, 0, II dans le but d'offrir la possibilité de cadenasser le module de commande 10 dans l'un de ses états. Un anneau de sécurité 90 est prévu à l'intérieur du disque de cadenassage 80 pour interdire le cadenassage dans l'un ou l'autre état de commutation. A cet effet, il comporte une paroi périphérique formant un masque 91 pour obturer l'une ou l'autre encoche de verrouillage 83. 11 est mobile en rotation par rapport au disque de cadenassage 80 au moyen d'un outil (non représenté) introduit dans une encoche 92 accessible au travers d'une lumière 93 sous le boîtier 11. Dans la figure 12A, l'anneau de sécurité 90 est inopérant alors que, dans la figure 12B, il n'autorise le cadenassage que dans l'encoche de verrouillage 83 centrale correspondant à l'état 0 de l'appareil de coupure 1. Le disque de cadenassage 80 peut comporter sur sa paroi périphérique, en regard de la fenêtre 16 en face avant du boîtier 11, un marquage (non représenté) permettant d'indiquer l'état de commutation : I, 0, II, de l'appareil de coupure 1 en fonction de la position angulaire de ce disque. Le module de commande 10 comporte également des moyens de pilotage de la commande des électroaimants 31. Ces moyens de pilotage comportent un disque d'indexage 95 monté à l'extrémité libre 57 de la broche d'entraînement 50 à laquelle il est lié en rotation par une forme d'emboîtement complémentaire non cylindrique. Ce disque d'indexage 95 s'étend sur un secteur angulaire d'environ 180 et comporte des repères tels que des encoches 96 en périphérie coopérant avec un ou des détecteurs (non représentés) prévus dans le boîtier 11 qui envoie l'information à une carte électronique gérant l'alimentation électrique des électroaimants 31. Dans l'exemple illustré, ces encoches 96 sont au nombre de trois et correspondent aux trois états de commutation de l'appareil de coupure 1. Ces trois états de commutation sont également indexés mécaniquement par une lame ressort en V 97 solidaire du boîtier 11 apte à s'emboîter dans des fentes 98 correspondantes prévues dans le moyeu 99 du disque d'indexage 95. Les détecteurs fonctionnent comme des fins de course, par détection optique ou autre, pour couper l'alimentation de l'électroaimant 31 concerné dès que la position de commutation à atteindre est atteinte. Bien entendu tout autre mode de réalisation de l'indexage et de la détection de la position angulaire de la broche d'entraînement 50, donc de l'état de commutation de l'appareil de coupure 1, est envisageable. Le fonctionnement de ce module de commande 10 est détaillé en priorité en référence aux figures 8A-E qui illustrent le mécanisme d'actionnement automatisé 30, vu de l'extrémité de la broche d'entraînement 50, coté appareil de coupure 1. Elles montrent les deux électroaimants 31, le coulisseau 34 et sa crémaillère 35, le pignon moteur 40, les premiers cliquets 43 et la première roue à rochet 51. Elles montrent aussi en traits interrompus la position angulaire de l'axe de commande de l'appareil de coupure 1. A la figure 8A, le mécanisme d'actionnement automatisé 30 est au repos et l'appareil de coupure 1 est à l'état 0 : aucun électroaimant 31 n'est alimenté, les noyaux plongeurs 33 sont en position sortie, le coulisseau 34 est dans sa position centrale C stable, son ressort 37 est au repos, la crémaillère 35 est engrenée avec le pignon moteur 40 immobile, son plan médian passant par C, les premiers cliquets 43 sont en position passive, soulevés par la lèvre de retenue 71, la broche d'entraînement 50 est immobile, son plan médian passant par C. A la figure 8B, le mécanisme d'actionnement automatisé 30 est en travail mais l'appareil de coupure 1 est toujours à l'état 0 : l'électroaimant 31 de gauche sur les figures est alimenté électriquement, le noyau plongeur 33 commence à se rétracter, entraînant le coulisseau 34 vers la gauche en comprimant le ressort 37, la crémaillère 35 fait tourner le pignon moteur 40 dans le sens horaire R d'environ 15 , le premier cliquet 43 à droite quitte la lèvre de retenue 71 pour engrener une dent 51' de la premièreroue à rochet 51. Simultanément, les premières cames 45 du pignon moteur 40 soulèvent les seconds cliquets 67 concernés pour libérer la rotation de la seconde roue à rochet 68. A la figure 8C, le mécanisme d'actionnement automatisé 30 est toujours en travail et l'appareil de coupure 1 a changé d'état en passant de l'état 0 à l'état I : l'électroaimant 31 de gauche est alimenté électriquement, le noyau plongeur 33 est rétracté, le coulisseau 34 est à gauche G, le ressort 37 est comprimé, la crémaillère 35 a fait tourner le pignon moteur 40 dans le sens horaire R d'environ 45 en entraînant la première roue à rochet 51 grâce au premier cliquet 43 de droite en prise avec une de ses dents 51', la broche d'entraînement 50 transmet directement cette rotation à l'axe de commande de l'appareil de coupure 1 qui commute. A la figure 8D, le mécanisme d'actionnement automatisé 30 est au repos mais l'appareil de coupure 1 est resté à l'état I : l'électroaimant 31 de gauche n'est plus alimenté, le ressort 37 s'est détendu ramenant le coulisseau 34 dans sa position centrale C et les noyaux plongeurs 33 en position de repos, la crémaillère 35 a fait tourner le pignon moteur 40 dans le sens inverse R' pour le ramener dans sa position de départ (fig. 8A), les premiers cliquets 43 se sont écartés en passant sur les dents 51' de la première roue à rochet 51 sans l'entraîner, la broche d'entraînement 50 n'a pas bougé restant dans sa position angulaire correspondant à l'état I de la figure 8C. Le mécanisme d'actionnement automatisé 30 est prêt pour un nouveau cycle de fonctionnement. Il permet en alimentant électriquement l'électroaimant 31 de droite de faire tourner la première roue à rochet 51 dans le sens inverse R' pour changer d'état l'appareil de coupure 1 et le ramener à son état 0, puis en activant toujours l'électroaimant 31 de droite de changer à nouveau son état pour le passer de l'état 0 à l'état II, tel qu'illustré par la figure 8E. Les phases de fonctionnement décrites ci-dessus s'effectuent dans un laps de temps très court, de l'ordre de quelques millisecondes, le temps d'une impulsion électrique. Ce mécanisme d'actionnement automatisé 30 permet d'obtenir ainsi une commutation électrique dans les modules de coupure 2 très rapide et de s'affranchir du système à action brusque. Bien entendu, les électroaimants 31 sont commandés sélectivement par une carte électronique (non représentée) intégrée dans le boîtier 11 et asservie par les moyens de pilotage en fonction de la position angulaire de la broche d'entraînement 50. Ce module de commande 10 permet donc à l'aide d'une commande monostable par impulsion de commander un appareil de coupure 1 à trois positions stables : I-0-II ou I-I+11-II, ou plus. Il permet aussi de commander un appareil de coupure 1 à deux positions stables : I-0 ou I-II. Le même résultat peut être obtenu avec un module de commande 10 équipé d'un seul électroaimant 31. Dans ce cas, la première roue à rochet 51 est pourvue de dents 51' réparties régulièrement sur toute sa périphérie pour coopérer avec un seul premier cliquet 43, de manière à faire tourner la broche d'entraînement 50 dans le même sens de rotation. Le fonctionnement de ce module de commande 10 est détaillé à présent en référence aux figures 11A-C qui illustrent le mécanisme d'actionnement manuel 60. Elles montrent la seconde roue à rochet 68, les seconds cliquets 67, leur ressort à lame 69, le manchon 63 et les secondes cames 65 du pignon de sortie 62, et en traits interrompus, la broche d'entraînement 50. Elles ne montrent pas le pignon d'entrée 61, ni la clé 14 pour le faire tourner. Le fonctionnement est également décrit en référence aux figures 1OA-C qui illustrent le ressort de torsion 66 du système à action brusque. Ces figures montrent par transparence le manchon 63 et ses nervures axiales intérieures 64, le ressort de torsion 66 et ses branches 66a, 66b, la broche d'entraînement 50, sa partie discale 54 et sa paroi radiale 55. Si le mécanisme d'actionnement automatisé 30 n'est pas en fonction c'est-à-dire que le module de commande 10 est en mode manuel, les premiers cliquets 43 sont en position passive, étant maintenus écartés de la première roue à rochet 51 par la lèvre de retenue 71 de la paroi intermédiaire 70. Dans ce cas, la broche d'entraînement 50 peut tourner librement sans solliciter le pignon moteur 40 ni la crémaillère 35. Aux figures 10A et 11A, le mécanisme d'actionnement manuel 60 est au repos et l'appareil de coupure 1 est à l'état 0 : le pignon de sortie 62 est dans sa position centrale, les seconds cliquets 67 sont en appui contre le manchon 63 sous l'action de leur ressort à lame 69, les seconds cliquets 67 du coté gauche étant en prise avec deux dents 68' de la seconde roue à rochet 68 bloquant sa rotation dans les deux sens, le ressort de torsion 66 n'est pas sollicité, la broche d'entraînement 50 est immobile. A la figure 10B, le mécanisme d'actionnement manuel 60 est au travail et l'appareil de coupure 1 est toujours à l'état 0 : le pignon de sortie 62 a pivoté vers la gauche dans le sens anti-horaire R' d'un angle d'environ 60 sous l'action manuelle d'un opérateur sur la clé 14 pour tourner le pignon d'entrée 61 d'un angle correspondant, la seconde roue à rochet 68 reste immobilisée par les seconds cliquets 67 en prise avec ses dents 68', le ressort de torsion 66 est comprimé, sa branche 66a étant emmenée par la nervure axiale 64 du manchon 63, l'autre branche 66b restant bloquée dans le logement 55' de la paroi radiale 55 de la broche d'entraînement 50 qui reste immobile. A la figure 11B, le mécanisme d'actionnement manuel 60 est au travail et l'appareil de coupure 1 a changé d'état et est passé de l'état 0 à l'état II : les secondes cames 65 du pignon de sortie 62 ont soulevé les seconds cliquets 67 qui ont libéré la roue à rochet 68 autorisant la rotation de la broche d'entraînement 50 dans le même sens R' sous l'effet du ressort de torsion 66. Ce mouvement de rotation brusque est transmis directement à l'axe de commande de l'appareil de coupure 1 qui commute rapidement. Les seconds cliquets 67 du coté droit sont maintenant en prise avec les dents 68' de la seconde roue à rochet 68, bloquant sa rotation dans les deux sens, pour permettre de commuter l'appareil de coupure de l'état II à l'état 0 en tournant le pignon de sortie 62 dans le sens inverse R par le biais de la clé 14 et du pignon d'entrée 61. Dans ce cas, le ressort de torsion 66 est à nouveau sollicité pour obtenir une commutation rapide. Ces étapes ne sont pas illustrées. A la figure 1OC, le mécanisme d'actionnement manuel 60 est au travail et l'appareil de coupure 1 est à l'état 0 : le pignon de sortie 62 a pivoté vers la droite dans le sens horaire R d'un angle d'environ 60 sous l'action manuelle d'un opérateur sur la clé 14 pour tourner le pignon d'entrée 61 d'un angle correspondant, la seconde roue à rochet 68 reste immobilisée par les seconds cliquets 67 en prise avec les dents 68', le ressort de torsion 66 est comprimé, sa branche 66b étant emmenée par la nervure axiale 64 du manchon 63, l'autre branche 66a restant bloquée dans le logement 55" de la paroi radiale 55 de la broche d'entraînement 50 qui reste immobile. A la figure 11C, le mécanisme d'actionnement manuel 60 est au travail et l'appareil de coupure 1 a changé d'état et est passé de l'état 0 à l'état I : les secondes cames 65 du pignon de sortie 62 ont soulevé les seconds cliquets 67 qui ont libéré la roue à rochet 68 autorisant la rotation de la broche d'entraînement 50 dans le même sens R sous l'effet du ressort de torsion 66. Ce mouvement de rotation brusque est transmis directement à l'axe de commande de l'appareil de coupure 1 qui commute rapidement. Les seconds cliquets 67 du coté droit sont à nouveau en prise avec les dents 68' de la seconde roue à rochet 68, bloquant sa rotation dans les deux sens, pour permettre de commuter l'appareil de coupure de l'état I à l'état 0 en tournant le pignon de sortie 62 dans le sens inverse R' par le biais de la clé 14 et du pignon d'entrée 61. Dans ce cas, le ressort de torsion 66 est à nouveau sollicité pour obtenir une commutation rapide. Ces étapes ne sont pas illustrées. Dans le cas d'un appareil de coupure 1 a un seul sens de rotation, le module de commande 10 ne comportant qu'un électroaimant 31, les mécanismes d'actionnement manuel 60 et automatisé 30 sont bien entendu adaptés, par exemple I9 le nombre et la position angulaire des dents 68' de la seconde roue à rochet 68 étant adaptés aux angles de commutation. La présente invention concerne également l'appareil de coupure 1 en tant que tel, 5 équipé d'un module de commande 10. Il apparaît clairement de cette description que l'invention permet d'atteindre tous les buts fixés. Notamment, ce module de commande est conçu de manière très simple, compact, avec un nombre de pièces restreint et des pièces communes aux variantes 10 de réalisation destinées aussi bien aux appareils de coupure bistables que bistables, donc à un coût très économique. Ce module de commande est adaptable sur tout type d'appareil de coupure 1 pourvu d'un axe de commande, et peut équiper des appareils déjà existants en après-vente ou des appareils neufs en usine. Ce module de commande permet d'atteindre des vitesses de commutation très élevées au moyen 15 d'une simple impulsion électrique. Il permet également l'utilisation en mode manuel sans avoir à débrayer le mode automatique, ce qui permet par exemple d'enclencher automatiquement et de déclencher manuellement ou inversement. Ce module de commande permet également d'être commandé à distance et peut être associé à tout équipement de contrôle, de détection de défaut, de protection. 20 La présente invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation décrit mais s'étend à toute modification et variante évidentes pour un homme du métier tout en restant dans l'étendue de la protection conférée par les revendications annexées, ainsi qu'à toute application et combinaison possibles pour cet homme du métier. 25 25
La présente invention concerne un module de commande automatisé pour appareil de coupure électrique, basé sur une technologie simple, économique, compacte, nécessitant peu de pièces, permettant d'obtenir des temps de réponse ultra courts, une excellente fiabilité de commutation et offrant de multiples combinaisons possibles de commutation et une large gamme d'applications.Ce module de commande (10) est caractérisé en ce qu'il comporte un mécanisme d'actionnement automatisé (30) pourvu de deux électroaimants (31) alignés en opposition, couplés à un même coulisseau (34) portant une crémaillère (35) engrenant un pignon moteur (40). Ce pignon moteur (40) est mobile en rotation autour d'une broche d'entraînement (50) destinée à être couplée en rotation à l'axe de commande de l'appareil de coupure (1). Cette broche d'entraînement (50) comporte une roue à rochet (51) entraînée dans un sens ou dans l'autre par des cliquets (43) solidaires du pignon moteur (40) de manière à commuter ledit appareil de coupure (1) en fonction de l'électroaimant commandé. Ce module de commande (10) comporte également un mécanisme d'actionnement manuel (60) et des moyens de débrayage automatique de chacun des mécanismes (30, 60) quand l'autre est en fonction.Applications : Tout appareil de coupure électrique, interrupteur ou commutateur à deux ou trois positions stables.
Revendications 1. Module de commande (10) automatisé pour appareil de coupure (1) électrique, cet appareil de coupure (1) comportant un axe de commande rotatif, ledit module de commande (10) comportant un boîtier (11) dans lequel est logé un mécanisme d'actionnement automatisé (30) en rotation dudit axe de commande pourvu d'un actionneur (31) en translation, d'un dispositif de transformation (35, 40) du mouvement de translation de l'actionneur en un mouvement de rotation et d'un dispositif de transmission (43, 50) du mouvement de rotation audit axe de commande, caractérisé en ce que ledit actionneur comporte au moins un électroaimant (31), en ce que ledit dispositif de transformation de mouvement comporte au moins un coulisseau (34) couplé audit électroaimant (31), pourvu d'une crémaillère (35) engrenant un pignon moteur (40), ce pignon moteur (40) étant agencé pour être couplé audit axe de commande par ledit dispositif de transmission (43, 50) lorsque ledit module de commande (10) est assemblé audit appareil de coupure (1). 2. Module selon la 1, caractérisé en ce que l'électroaimant (31) comporte un noyau plongeur (33) couplé audit coulisseau (34) et sollicité par des moyens de rappel (37) en position de repos lorsque l'électroaimant (31) n'est pas alimenté électriquement. 3. Module selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de rappel (37) sont disposés entre le boîtier (11) et le coulisseau (34). 4. Module selon la 1, caractérisé en ce que ledit mécanisme d'actionnement automatisé (30) comporte deux électroaimants (31) alignés, en opposition et couplés au même coulisseau (34). 20 15 5. Module selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de transmission comporte une broche d'entraînement (50) agencée pour être couplée en rotation à l'axe de commande et comportant une première roue à rochet (51), et au moins un premier cliquet (43) associé à un organe de rappel, solidaire du pignon moteur (40) et agencé pour coopérer avec ladite première roue à rochet (51) de manière à l'entraîner dans au moins un sens de rotation. 6. Module selon la 5, caractérisé en ce que le dispositif de transmission comporte deux premiers cliquets (43) orientés dans des directions lo opposées et agencés pour coopérer avec ladite première roue à rochet (51) de manière à l'entraîner dans les deux sens de rotation. 7. Module selon la 1, caractérisé en ce que l'actionneur est alimenté électriquement directement par l'appareil de coupure (1) auquel il est associé. 8. Module selon la 5, caractérisé en ce que l'actionneur est commandé par des moyens de pilotage en fonction de la position angulaire de ladite broche d'entraînement (50). 20 9. Module selon la 8, caractérisé en ce que les moyens de pilotage comporte un disque d'indexage (95) lié à ladite broche d'entraînement (50), pourvu de repères correspondants aux états de commutation de l'appareil de coupure (1), et des moyens de détection desdits repères. 25 10. Module selon la 5, caractérisé en qu'il comporte un disque de cadenassage (80) lié à ladite broche d'entraînement (50) et une languette de cadenassage (17) accessible à l'extérieur dudit boîtier (11) pour être déplacée manuellement entre une position verrouillée dans laquelle elle interdit la rotationdudit disque de cadenassage (80) et une position déverrouillée dans laquelle elle l'autorise. 11. Module selon la 10, caractérisé en ce que le disque de cadenassage (80) comporte des encoches de verrouillage (83) correspondant aux états de commutation dudit appareil de coupure (1) et en ce que la languette de cadenassage (17) comporte un doigt de verrouillage (84) agencé pour s'emboîter dans une des encoches de verrouillage (83) en position verrouillée. 12. Module selon la 11, caractérisé en ce qu'il comporte un anneau de sécurité (90) associé au disque de cadenassage (80) et pourvu d'un masque agencé pour obturer l'une ou l'autre encoche de verrouillage (83) en fonction de la position angulaire réglable dudit anneau de sécurité (90) par rapport au disque de cadenassage (80). 15 13. Module selon la 5, caractérisé en ce qu'il comporte un mécanisme d'actionnement manuel (60), logé dans ledit boîtier (11), dans l'alignement dudit mécanisme d'actionnement automatisé (30), ce mécanisme d'actionnement manuel (60) étant pourvu d'un organe de préhension (14) manoeuvrable à l'extérieur dudit 20 boîtier (11) par un opérateur et d'un dispositif de transmission (61, 62, 66, 68) à ladite broche d'entraînement (50). 14. Module selon la 13, caractérisé en ce que le dispositif de transmission comporte un pignon d'entrée (61) commandé par ledit organe de 25 préhension (14), engrenant un pignon de sortie (62) couplé à ladite broche d'entraînement (50) par un système à action brusque (66, 68) agencé pour commuter rapidement ledit appareil de coupure (1). 15. Module selon la 13, caractérisé en ce que le système à action brusque comporte un ressort de torsion (66) coaxial à ladite broche d'entraînement (50) et logé dans un manchon (63) solidaire dudit pignon de sortie (62), les branches (66a, 66b) dudit ressort de torsion (66) étant en appui sur des butées (55, 64) prévues sur ladite broche d'entraînement (50) et dans ledit manchon (63). 16. Module selon la 15, caractérisé en ce que le système à action brusque comporte une deuxième roue à rochet (68) liée à ladite broche d'entraînement (50) et au moins deux seconds cliquets (67) associés à. un organe de rappel (69), solidaires dudit boîtier (11), orientés dans des directions opposées et agencés pour coopérer avec ladite seconde roue à rochet (68). 17. Module selon la 16, caractérisé en ce que les seconds cliquets (67) comportent une première aile (67a) apte à circuler sur une seconde came (65) solidaire dudit pignon de sortie (62) de manière à écarter lesdits seconds cliquets (67) et libérer la rotation de ladite seconde roue à rochet (68). 18. Module selon la 16, caractérisé en ce qu'il comporte une paroi intermédiaire (70) disposée dans le boîtier (11) traversée par ladite broche d'entraînement (50) et agencée pour porter lesdits seconds cliquets (67) et leur organe ressort (69). 19. Module selon la 18, caractérisé en ce que ladite paroi intermédiaire (70) comporte une lèvre de retenue (71) agencée pour écarter lesdits premiers cliquets (43) et libérer la rotation de ladite première roue à rochet (51) de manière à débrayer le mécanisme d'actionnement automatisé (30). 20. Module selon la 16, caractérisé en ce que les seconds cliquets (67) comportent une deuxième aile (67c) apte à circuler sur une première came (45) 5prévue sur le pignon moteur (40) de manière à écarter lesdits seconds cliquets (67) et libérer la rotation de ladite seconde roue à rochet (68) de manière à débrayer le mécanisme d'actionnement manuel (60) lorsque le mécanisme d'actionnement automatisé (30) est en fonction. 21. Appareil de coupure (1) électrique comportant un axe de commande rotatif, caractérisé en ce qu'il comporte un module de commande (10) selon l'une quelconque des précédentes.
H
H01
H01H
H01H 3
H01H 3/32
FR2890986
A1
DISPOSITIF D'ACCROCHAGE ENTRE UN CADRE DE LISSES ET UNE BIELLE, CADRE DE LISSES EQUIPE D'UN TEL DISPOSITIF, MECANISME D'ACTIONNEMENT D'UN TEL CADRE ET METIER A TISSER INCORPORANT UN TEL MECANISME.
20,070,323
invention a trait à un dispositif un cadre de lisses et une bielle mécanique d'armure. L'invention a un cadre de lisses équipé d'un tel mécanisme d'actionnement d'un tel cadre tisser équipé d'au moins un tel simplifier les opérations de montage des cadres de lisses sur un métier à tisser, il d'utiliser des dispositifs assurant l'accrochage et le décrochage des cadres par rapport à leurs bielles d'entraînement. US-A-5,000,229 montre un dispositif, dit de couplage, fixé sur un cadre de lisses et pourvu d'un bossage qui définit un axe d'articulation pour une bielle d'entraînement du cadre et que l'on vient coiffer avec un alésage ménagé à l'extrémité de la bielle. Un verrou est articulé sur un côté du dispositif et doit être actionné au moyen d'un levier lorsqu'il convient d'accoupler la bielle au cadre ou de la découpler. Lorsqu'un opérateur souhaite accoupler la bielle au cadre, il doit man uvrer le cadre pour amener précisément le bossage du dispositif de couplage en regard de l'alésage central de la bielle, ce qui n'est pas toujours aisé dans la mesure où les différents cadres d'un métier à tisser sont disposés les uns derrière les autres en étant très rapprochés, donc peu accessibles. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un dispositif avec lequel l'accrochage d'une bielle à un cadre de métier à tisser ou d'un cadre sur une bielle est beaucoup plus facile qu'avec les systèmes connus. Dans cet esprit, l'invention concerne un dispositif d'accrochage entre un cadre de lisses et une bielle actionnée par une mécanique d'armure de métier à tisser, ce La présente d'accrochage entre actionnée par une également trait 10 dispositif, ainsi qu'à mécanisme. Pour démontage est connu un métier à à un et de dispositif étant fixé sur le cadre et comportant un organe en saillie à section circulaire apte à être introduit dans un alésage ménagé dans une extrémité de bielle, cet organe définissant alors un axe d'articulation de la bielle. Ce dispositif est caractérisé en ce qu'il est pourvu de moyens de guidage relatif de l'organe en saillie et de l'extrémité de bielle vers une position d'alignement d'un axe central de l'alésage et de l'axe d'articulation défini par l'organe en saillie, avant introduction de cet organe dans cet alésage. Grâce à l'invention, il est possible à un opérateur d'utiliser les moyens d'alignement pour pré-positionner l'alésage d'extrémité d'une bielle et l'organe en saillie du dispositif fixé au cadre, avant d'engager effectivement cet organe dans cet alésage. Ceci permet à l'opérateur de travailler au jugé, voire en aveugle, sans avoir à vérifier visuellement le bon alignement de l'alésage et de l'organe en saillie, avant de pousser l'organe en saillie dans l'alésage. Selon d'autres aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel dispositif peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises dans toute combinaison techniquement admissible: - Les moyens d'alignement comprennent un flasque pourvu d'une ouverture d'accès de l'extrémité de bielle à l'organe en saillie, les bords de cette ouverture étant adaptés pour assurer le guidage relatif de la surface périphérique externe de cette extrémité et de l'organe en saillie vers la position d'alignement des axes précités. De préférence, cette ouverture est débouchante sur un côté du flasque et les bords précités sont au moins en partie convergents à partir de ce côté et globalement complémentaires d'une portion de la surface périphérique externe de l'extrémité de la bielle. - Le dispositif comprend des moyens de retenue de l'organe en saillie dans l'alésage, ces moyens étant escamotables sous l'action de l'extrémité de la bielle lorsque la bielle approche d'une configuration d'alignement des axes précités en étant guidée par les moyens d'alignement. Ces moyens de retenue comprennent avantageusement un verrou, pivotant par rapport à une structure de support de l'organe, entre une première position, de retenue de l'extrémité de bielle parallèlement à l'axe d'articulation, et une seconde position, dans laquelle le verrou ne s'oppose pas au déplacement relatif de l'extrémité de bielle et du dispositif parallèlement à l'axe d'articulation. Des moyens de rappel du verrou vers sa position de retenue peuvent être prévus, notamment sous la forme d'une languette élastique monobloc avec le verrou. - Le dispositif comprend un premier flasque sur lequel est fixé l'organe en saillie et un second flasque globalement parallèle au premier et qui porte les moyens d'alignement. Dans ce cas, le verrou est avantageusement monté pivotant entre les flasques, autour d'un axe globalement perpendiculaire à ceux-ci. L'invention concerne également un cadre de lisses de métier à tisser équipé d'un dispositif d'accrochage tel que mentionné ci-dessus. En outre, l'invention concerne un mécanisme d'actionnement d'un cadre de lisses d'un métier à tisser à partir d'une mécanique d'armure, ce mécanisme comprenant au moins une bielle dont une extrémité est configurée en boucle autour d'un alésage circulaire. Ce mécanisme est caractérisé en ce qu'il comprend également un dispositif tel que mentionné ci-dessus dont l'organe en saillie définit un axe d'articulation pour l'extrémité de la bielle et dont les moyens de guidage relatif sont aptes à guider cette extrémité et l'organe en saillie l'un par rapport à l'autre vers une position d'alignement de l'axe d'articulation précité et d'un axe central de l'alésage, avant introduction de l'organe en saillie dans cet alésage. Avantageusement, le dispositif est monté sur un montant du cadre de lisses. L'invention concerne enfin un métier à tisser équipé d'au moins un mécanisme d'actionnement tel que mentionné ci-dessus. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre de deux modes de réalisation d'un dispositif d'accrochage, d'un cadre de lisses, d'un mécanisme d'actionnement et d'un métier à tisser conformes à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 est une représentation schématique de principe d'un métier à tisser conforme à l'invention; - la figure 2 est une vue à plus grande échelle du détail II à la figure 1; la figure 2A est une coupe partielle à plus grande échelle selon la ligne A-A à la figure 2; - la figure 3 est une vue en perspective éclatée des éléments visibles à la figure 2; - la figure 4 est une vue analogue à la figure 2 25 lors de l'accrochage de la bielle et du cadre; - la figure 5 est une vue analogue à la figure 4 à la fin du mouvement d'approche relatif de la bielle et du cadre; - la figure 5A est une coupe partielle à plus grande 30 échelle selon la ligne A-A à la figure 5; et - la figure 6 est une vue analogue à la figure 2 pour un mécanisme d'accrochage conforme à un second mode de réalisation de l'invention. A la figure 1, une ratière 1 est destinée à entraîner un cadre de lisses 2 d'un métier à tisser M dans un mouvement vertical oscillant représenté par les flèches F1 et F'1. Pour ce faire, un bras d'actionnement 11 de la ratière 1 est attelé, par des bielles 3 et des leviers oscillants 4, au cadre 2. Le métier M comporte plusieurs cadres dont un seul est représenté sur la figure 1 pour la clarté du dessin. Les deux bielles 3 qui attaquent le cadre 2 ont leurs extrémités supérieures respectives 31 configurées en boucle et qui définissent chacune un alésage 32 à section circulaire centré sur un axe X32. Chaque extrémité 31 est monobloc avec le reste de la bielle 3 correspondante. En variante, il peut s'agir d'une extrémité rapportée. Deux dispositifs 5 destinés à coopérer chacun avec l'extrémité 31 d'une bielle d'attaque 3 sont fixés en partie basse de la traverse inférieure 21 du cadre 2. L'un de ces dispositifs est plus particulièrement visible aux figures 2 à 5. Il comprend un flasque de base 51 sur lequel est riveté, au moyen d'un rivet non représenté, un pion 53 faisant saillie par rapport à la face 51a du flasque 51 visible à la figure 3. Le pion 53 est à section extérieure circulaire centrée sur un axe X53. Une barrette 54 est utilisée pour fixer le dispositif 5 sur la traverse 21 au moyen de deux vis 55 représentées par leurs traits d'axe. Un flasque avant 56 est disposé parallèlement au flasque 51 auquel il est rigidement associé par cinq rivets, à savoir trois rivets 57a traversant des perçages 54a ménagés dans la barrette 54 et deux rivets épaulés 57b de section plus importante que les rivets 57a. En variante, le pion 53 n'est pas riveté sur le flasque 51 par un rivet indépendant mais immobilisé sur celui-ci par déformation plastique ou rivetage de sa partie arrière à la figure 3. Un verrou 58 en matière plastique est monté pivotant autour d'un des rivets 57b, c'est-à-dire autour de son axe longitudinal X57 qui est perpendiculaire aux flasques 51 et 56. En configuration montée du dispositif 5, le verrou 58 est intercalé entre les deux flasques 51 et 56. Le verrou 58 comprend un talon 58a destiné à coopérer avec la face 31b de l'extrémité 31 de la bielle 3 située à l'opposé du flasque 51 lorsque cette extrémité est reçue dans le dispositif 5 en configuration d'accrochage. La surface 31a est circulaire, à génératrice rectiligne et à section circulaire centrée sur l'axe X32 de l'alésage 32. Comme il ressort plus particulièrement de la figure 2A, le talon 58a présente, sur son côté orienté vers le flasque 56, un retour 58b qui vient en recouvrement partiel de la face 31b lorsque le verrou 58 retient l'extrémité 31 autour du pion 53. Le retour 58b évite que l'extrémité 31 ne s'éloigne du flasque 51 lorsqu'elle a été mise en place autour du pion 53. Ainsi, le retour 58b immobilise l'extrémité 31 parallèlement aux axes X32 et X53 qui sont alors confondus. Lorsque la bielle 3 est accrochée sur le dispositif 5, c'est-à-dire lorsque le pion 53 est engagé dans l'alésage 32, l'axe X53 forme un axe d'articulation pour la bielle 3 qui peut osciller, avec une amplitude angulaire de quelques degrés, autour de cet axe, comme représenté par la flèche P à la figure 2. L'alésage 32 est équipé d'une bague 34 de glissement sur le pion 53. Le pion 53 définit ainsi, par son axe central de symétrie X53, un axe d'articulation de la bielle 3 sur le cadre 2. Le verrou 58 comprend une patte de manoeuvre 58d qui s'étend sensiblement à l'opposé du talon 58a par rapport à l'axe X5-, en configuration montée du dispositif. Le verrou 58 comprend également une languette élastique 58e qui vient en appui contre la surface 54d de la barrette 54 orientée vers le pion 53, comme visible à la figure 2. La languette 58e, qui est monobloc avec le reste du verrou 58, est configurée pour exercer sur celui-ci un couple C tendant à faire basculer le talon 58a autour l'axe X57 en direction de l'axe X53 et de la surface 31a lorsque la bielle 3 est en place autour du pion 53. Pour la clarté du dessin, les parties représentées en traits pointillés à la figure 2 sont omises sur les figures 4, 5 et 6 car elles sont masquées par le flasque 56. Le flasque 56 est globalement en forme de U renversé et comprend deux bras 56a et une base 56b reliant ces deux bras. Entre les bras 56a est définie une ouverture 056 qui est débouchante sur le côté inférieur du flasque, c'est-à-dire sur son côté orienté vers la partie courante 33 de la bielle 3, en configuration accrochée de la bielle et du cadre. Un bossage latéral 58f ménagé sur le verrou 58 définit une surface 58g qui vient en appui contre le bord externe du bras 56a lorsque le verrou 58 est soumis au seul couple C. Le bras 56a constitue ainsi une butée au mouvement du verrou 58 sous l'effet du couple C. Les bords internes 56c des bras 56a se décomposent en deux portions concaves 56c1 et 56c2, les portions 56c1 étant configurées en arc de cercle, avec un rayon R56 sensiblement égal au rayon R31 de la surface 31a. Les portions 56c2 définissent avec le bord 56d de la base 56b un renfoncement. Les portions 56c1 des bords 56c permettent de guider le cadre lors de l'accrochage du cadre 2 sur la bielle 3, de façon à aligner l'axe X32 avec l'axe X53 du pion 53. En effet, l'opérateur peut amener, au jugé, le dispositif 5 globalement au-dessus de l'extrémité 31a, comme représenté à la figure 4, puis déplacer le cadre 2 grâce à un effort F2 en translation parallèlement aux flasques 51 jusqu'à amener les bords 56c en appui sur la surface 31a de l'extrémité 31. Dans leurs portions 56c1, les bords 56c sont convergents depuis l'extrémité libre des bras 56a, c'est-à-dire le côté inférieur du flasque 56, vers le bord 56d. Compte tenu de la complémentarité de formes entre d'une part, la partie de la surface 31a qui vient en contact des bords 56c et, d'autre part, les portions 56c1, l'extrémité 31 est ainsi guidée par rapport au dispositif 5 vers une position représentée à la figure 5 qui est univoque par rapport au flasque 56. En d'autres termes, les bords 56c se guident par leur portions 56c1 sur la surface 31a pour positionner le dispositif 5 par rapport à l'extrémité 31. Il suffit donc que les bras 56a soient configurés pour que les portions 56c1 soient centrées sur l'axe X53 pour que, par son contact avec ces portions 56c1, l'extrémité 31 et son alésage 32 soient automatiquement centrés sur l'axe X53r lorsque le dispositif 5 est déplacé par l'effort F2. Dans la partie finale du mouvement d'approche guidé par les portions 56c1 des bords 56c, l'extrémité 31 vient, par une partie 31a1 de sa surface 31a, en appui contre la surface radiale interne 58c du retour 58b auquel elle transmet un effort F'2 qui est la résultante de l'effort F2. Le retour 58b et le talon 58a sont ainsi repoussés par l'effort F'2, comme représenté à la figure 5, à l'encontre du couple C, dans un mouvement d'escamotage par rotation autour du verrou 58 autour de l'axe X57, comme illustré par la flèche E58 à la figure 5. Lorsque l'extrémité 31 vient au contact des bords internes des bras 56a, c'est-à-dire lorsque le flasque 56 a été déplacé pour coiffer l'extrémité 31, et lorsque le verrou a été repoussé par l'extrémité 31 vers la position de la figure 5 où il ne gène pas le rapprochement de l'extrémité 31 et du flasque 51, il est alors possible de pousser l'extrémité 31 à travers l'ouverture 056 en direction du flasque 51 et parallèlement à l'axe X53 pour engager le pion 53 dans l'alésage 32. Ce déplacement relatif de l'extrémité 31 et du pion 53 est représenté par les flèches F3 aux figures 3 et 5A. Il correspond à l'introduction du pion 53 dans l'alésage 32. Une fois l'extrémité 31 en place autour du pion 53, le verrou 58 est ramené, sous l'effet du couple C exercé par la languette 58e, vers la position de la figure 2 où le retour 58b retient l'extrémité 31 en place entre les deux flasques 51 et 56, en s'opposant à un mouvement d'extraction parallèle à l'axe X33 et dirigé à l'opposé du flasque 51. Ainsi, si l'on se place dans le référentiel de la bielle 3, le mouvement du cadre 2 et du dispositif 5 est un mouvement d'approche dans lequel le dispositif 5 se guide par ses bords 56c1 sur la surface 31a de l'extrémité de bielle 31. Dans le référentiel du cadre 2 et du dispositif 5, l'extrémité de bielle 31 est guidée par les bords 56c1. Dans tous les cas, le guidage relatif entre le dispositif 5 et l'extrémité 31 a pour effet d'aligner les axes X32 et X53, ce qui permet alors d'engager facilement l'extrémité 31 autour de l'organe 53, c'est-à-dire d'engager l'organe 53 dans l'alésage 32. On obtient ainsi un verrouillage automatique de la bielle 3 dans le dispositif 5, sans qu'il soit nécessaire pour l'opérateur d'agir directement sur le verrou 58. Compte tenu du caractère automatique de ce verrouillage et du guidage vers une position univoque obtenu grâce aux portions 56c1 des bords 56c, l'accrochage peut être réalisé sans que l'opérateur contrôle visuellement le pré-alignement de l'extrémité 31 et du dispositif S. Lorsqu'il convient de décrocher le cadre 2 de la bielle 3, il suffit à l'opérateur d'appuyer sur la patte 58d dans le sens de la flèche F5 à la figure 2, ce qui a pour effet de dégager le talon 58a et le retour 58b de l'extrémité 31 et de libérer la bielle qui peut alors être extraite à travers l'ouverture 056. Dans le second mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 5, la forme des flasques 51 et 56 est modifiée pour permettre le montage du dispositif 5 sur un montant vertical 22 du cadre 2. A cet effet, le flasque 56 est prolongé par une patte 56e qui vient en recouvrement d'une partie du montant 22. Le flasque 51 est également prolongé par une patte du même type. Les pattes 56e et équivalente des deux flasques sont assemblées au moyen de rivets 57a qui traversent le montant 22. La solidarisation du dispositif 5 au cadre 2 est ainsi effectuée sans avoir recours à une barrette du type de la barrette 54 du premier mode de réalisation. L'invention a été représentée pour un cadre entraîné par une ratière 1. Elle est cependant applicable indépendamment du type exact de la mécanique d'armure qui peut être une mécanique d'armure fondamentale. Les portions 56c1 ne sont pas forcément en arc; de cercle. Elles peuvent prendre toute forme adaptée en fonction de la géométrie de la partie de la surface externe 31a avec laquelle elles coopèrent qui n'est pas forcément à section circulaire. En particulier, les bords 56c peuvent être configurés en V, alors que l'extrémité 31 est globalement en forme de pointe. Dans les deux modes de réalisation décrits, les mécanismes d'accrochage peuvent être disposés sur le dessous ou sur le dessus du cadre, suivant la configuration des bielles de transmission du mouvement de la mécanique d'armure
Ce dispositif (5) fixé sur un cadre de lisses comporte un organe (53) en saillie à section circulaire apte à être introduit dans un alésage circulaire (32) d'une extrémité de bielle (31). Le dispositif (5) est pourvu de moyens (56c1) de guidage relatif par rapport à l'extrémité de bielle (31) vers une position d'alignement d'un axe central (X32) de l'alésage (32) et d'un axe (X53) d'articulation de la bielle défini par l'organe en saillie (53), avant introduction (F3) de l'organe (53) dans l'alésage (32). Ceci facilite le travail d'un opérateur ayant à accrocher la bielle (3) à un cadre de lisses équipé du dispositif (5).
1. Dispositif d'accrochage entre un cadre de lisses (2) et une bielle (3) actionnée par une mécanique d'armure (1) de métier à tisser (M) ledit dispositif (5) étant fixé sur ledit cadre et comportant un organe en saillie (53) a section circulaire apte à être introduit dans un alésage (32) ménagé dans une extrémité (31) de bielle, ledit organe définissant alors un axe d'articulation (X53) de ladite bielle, caractérisé en ce qu'il est pourvu de moyens (56c1) de guidage relatif dudit organe (53) et de ladite extrémité de bielle (31) vers une position (figure 5) d'alignement d'un axe central (X32) dudit alésage et dudit axe d'articulation (X53), avant introduction (F3) dudit organe dans ledit alésage. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens d'alignement comprennent un flasque (56) pourvu d'une ouverture (0S6) d'accès de ladite extrémité (31) de bielle (3) audit organe en saillie (53), les bords (56c) de ladite ouverture étant adaptés (56c1) pour assurer le guidage relatif de la surface périphérique (31a) externe de ladite extrémité et dudit organe (53) vers ladite position d'alignement. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que ladite ouverture (056) est débouchante sur un côté dudit flasque (56) et lesdits bords (56c) sont au moins en partie (56c1) convergents à partir dudit côté et globalement complémentaires d'une portion de la surface périphérique externe (31a) de ladite extrémité (31). 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (58) de retenue dudit organe (53) dans ledit alésage (32), lesdits moyens étant escamotables (E58) sous l'action (F'2) de ladite extrémité (31), lorsque ladite bielle (3) approche (F2) d'une configuration (figure 5) d'alignement desdits axes (X32, X53) en étant guidée par lesdits moyens d'alignement (56c1). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de retenue comprennent un verrou (58) pivotant (E58), par rapport à une structure (51, 56, 57) de support dudit organe (53), entre une première position, de retenue de ladite extrémité (31) parallèlement audit axe d'articulation (X53), et une seconde position, dans laquelle ledit verrou ne s'oppose pas au déplacement relatif de ladite extrémité axe. 6. Dispositif qu'il comprend (58) pivotant vers 7. Dispositifet dudit dispositif parallèlement audit selon la 5, caractérisé en des moyens (58e) de rappel dudit verrou ladite position de retenue. selon la 6, caractérisé ce en que lesdits moyens rappel sont formés par une ce de languette élastique (58e) monobloc avec ledit verrou (58). 8. Dispositif selon précédentes, l'une quelconque des caractérisé en ce qu'il comprend un premier flasque (51) sur lequel est fixé ledit organe (53) et un second flasque (56) globalement parallèle au premier flasque et qui porte lesdits moyens d'alignement (56c1) . 9. Dispositif selon l'une des 5 à 7 et la 8, caractérisé en ce que ledit verrou (58) est monté pivotant entre lesdits flasques (51, 56), autour d'un axe (X57) globalement perpendiculaire auxdits flasques. 10. Cadre de lisses (2) de métier à tisser équipé d'un dispositif d'accrochage (5) selon l'une quelconque des précédentes. 11. Cadre selon la 10, caractérisé en ce que ledit dispositif (5) est fixé sur un montant (22) du cadre. 12. Mécanisme d'actionnement d'un cadre de lisses (2) de métier à tisser à partir d'une mécanique d'armure (1), ledit mécanisme comprenant au moins une bielle (3) dont une extrémité (31) est configurée en boucle autour d'un alésage circulaire (32), caractérisé en ce qu'il comprend également un dispositif (5) selon l'une des 1 à 10 dont l'organe en saillie (53) définit un axe d'articulation (X53) pour ladite extrémité de bielle (31) et dont les moyens de guidage relatif (56c1) sont aptes à guider ladite extrémité de bielle (31) et ledit organe (53) vers une position d'alignement dudit axe d'articulation (X53) et d'un axe central (X32) dudit alésage, avant introduction (F3) dudit organe dans ledit alésage. 13. Métier à tisser (M) équipé d'au moins un mécanisme 15 d'actionnement (5, 31) selon la 12.
D
D03
D03C
D03C 9
D03C 9/06
FR2892319
A1
DISPOSITIF DEPLOYABLE AUTOMATIQUEMENT
20,070,427
FR Patrick Dirassuian TITRE : La présente invention concerne, de façon générale, le domaine des jeux et plus particulièrement, l'invention concerne un dispositif déployable comportant des première et seconde portions mobiles l'une par rapport à l'autre, le dispositif comprenant en outre des moyens élastiques et adoptant sélectivement une configuration fermée dans laquelle lesdits moyens élastiques sont contraints et les première et seconde portions mobiles sont dans une première position l'une par rapport à l'autre et une configuration ouverte dans laquelle la contrainte des moyens élastiques est relâchée au moins partiellement et les première et seconde portions mobiles sont dans une seconde position l'une par rapport à :!'autre, cette seconde position étant différente de la première position, le dispositif comportant en outre un moyen de blocage du dispositif dans sa configuration fermée, ce moyen de blocage comportant des moyens pour faire passer automatiquement et à retardement le dispositif, de sa configuration fermée à sa configuration ouverte. Afin de créer un effet de surprise et un divertissement, il est souvent utilisé des systèmes déployables permettant de révéler à un utilisateur, un joueur, ou un spectateur un décor et/ou un objet caché de nature surprenante. C'est la raison pour laquelle de nombreux fabricants d'objets de farces et attrapes ou de jeux ont développé diverses solutions visant à animer par des moyens mécaniques des objets de divertissement destinés à dévoiler un objet caché. Un dispositif déployable du type précédemment défini permettant un tel effet de surprise, est par exemple décrit. dans le document brevet FR 2 854 594. Ce dispositif de l'art antérieur comporte un moyen de blocage autorisant le passage à retardement du dispositif de sa configuration fermée à sa configuration ouverte. Grâce au moyen de blocage, le dispositif reste dans la configuration fermée pendant quelques instants, puis de façon automatique et retardée, le dispositif se déploie déclenchant ainsi un effet de surprise. Dans ce contexte, la présente invention a pour but de proposer un dispositif déployable, capable de se déployer sans intervention directe de l'utilisateur et ayant un effet de surprise amélioré. A cette fin, le dispositif déployable par ailleurs conforme à la définition 25 donne le préambule ci-dessus, est de l'invention, générique qu'en essentiellement caractérisé en ce qu'il comporte une pièce détachable des première et seconde portions mobiles, et un moyen de fixation de ladite pièce détachable sur l'une au moins desdites première et/ou seconde portions mobiles, 30 le dispositif étant en outre adapté pour que, lors du passage du dispositif de sa configuration fermée à sa configuration ouverte, sous l'effet du moyen élastique, il y ait une Éjection de ladite pièce détachable. Grâce au dispositif de l'invention, il est possible d'éjecter à retardement une pièce détachable ce qui augmente l'effet de surprise déjà généré par le passage du dispositif de sa configuration fermée à sa configuration ouverte. Pour procéder à cette éjection à retardement, on place le dispositif de l'invention en configuration fermée avec la pièce détachable fixée à l'une au moins des portions mobiles et on immobilise le dispositif dans cette configuration fermée à l'aide du moyen de blocage. Au bout d'un certain temps de retardement, le moyen de blocage déclenche / autorise le passage du dispositif de sa position fermée à sa position ouverte. Le moyen élastique est prévu pour transférer, à la pièce détachable, lors du passage de la configuration fermée à la configuration ouverte, une quantité d'énergie cinétique suffisante pour éjecter cette pièce détachable à distance des première et seconde portions mobiles. Préférentiellement, le moyen élastique, le moyen de fixation et la pièce détachable sont prévus pour que lors du changement de configuration vers la configuration ouverte, la pièce élastique soit éjectée à au moins cinquante centimètres de la ou des portions mobiles sur laquelle / lesquelles elle était attachée.30 On peut par exemple faire en sorte qu'en première position, les première et seconde portions mobiles soient rapprochées l'une de l'autre et qu'en seconde position les première et seconde portions mobiles soient écartées l'une de l'autre. On peut par exemple faire en sorte qu'en configuration fermée, la pièce détachable puisse être immobilisée dans un espace défini entre lesdites première et seconde portions mobiles. L'espace défini entre lesdites première et seconde portions mobiles est prévu pour pouvoir contenir la pièce détachable au moins tant que le passage en configuration ouverte n'a pas eu lieu. Ainsi on peut cacher la pièce détachable à l'intérieur de l'espace défini entre les portions mobiles. Un tel dispositif peut ainsi être utilisé pour des jeux où la pièce détachable doit rester à l'abri du regard des joueurs pendant un certain temps. On peut par exemple faire en sorte que le moyen de fixation soit une glissière et que la pièce détachable soit adaptée pour glisser par rapport à la glissière lors de son éjection. L'utilisation d'une telle glissière permet un guidage de la glissière de la pièce détachable par rapport aux portions mobiles ce qui permet de fixer la direction de lancement de la pièce détachable par rapport aux portions mobiles et permet une répétabilité de la trajectoire de projection de la pièce par rapport aux portions mobiles. On peut par exemple faire en sorte que la pièce détachable comporte des première et seconde parties de pièce articulées entre elles et mobiles entre une configuration pliée où les première et seconde parties de pièce sont rapprochées l'une de l'autre et une configuration déployée où les première et seconde parties de pièce sont relativement plus éloignées l'une de l'autre, la pièce détachable comprenant en outre un organe de contrainte élastique adapté pour contraindre le passage de la pièce détachable de sa configuration pliée à sa configuration déployée, le dispositif étant en outre adapté pour que la pièce détachable soit maintenue dans sa configuration pliée lorsqu'elle est fixée sur l'une au moins desdites première et seconde portions mobiles et pour que la pièce détachable soit libre de passer dans sa configuration déployée lorsque ladite pièce détachable est éjectée et n'est plus fixée sur l'une au moins desdites première et seconde portions mobiles. Le fait que la pièce détachable soit pliée lorsqu'elle est fixée sur l'une au moins desdites première et seconde portions mobiles et se déplie lorsque qu'elle est détachée de ces portions mobiles (par exemple lors de l'éjection de la pièce détachable) permet de créer un effet de surprise amplifié car l'objet projeté se déforme de façon autonome dès qu'il est projeté. De plus lorsque la pièce détachable est pliée, elle occupe un espace restreint ce qui rend le dispositif de l'invention en configuration fermée compact. La pièce détachable peut être aussi prévue pour qu'en configuration pliée une partie de cette pièce ne soit pas accessible à la vue d'un utilisateur du dispositif et pour qu'au contraire, en configuration déployée, la partie dissimulée devienne accessible à la vue de l'utilisateur. On peut par exemple faire en sorte que lesdits moyens élastiques comprennent ledit organe de contrainte élastique de la pièce détachable. Dans ce mode de réalisation, l'organe de contrainte élastique qui appartient à la pièce détachable est un moyen élastique du dispositif contribuant à faire passer ce dispositif de sa position fermée à sa position ouverte. Bien que cet organe de contrainte élastique puisse être utilisé seul, sans autre moyen élastique pour forcer le passage en configuration ouverte, il est préférable que d'autres moyens élastiques soient utilisés pour également favoriser le passage en configuration ouverte. Ce ou ces autres moyens élastiques sont préférentiellement disposés pour continuer à contraindre les première et seconde portions mobi=les même après le détachement de la pièce détachable. Ainsi on pourra faire en sorte que les portions mobiles soient en permanence reliées par un moyen élastique. On peut par exemple faire en sorte que le moyen de blocage soit réutilisable pour le repositionnement du dispositif dans sa configuration fermée.30 Ainsi, après que le dispositif soit passé une première fois de sa configuration fermée à sa configuration ouverte, il est alors possible de le réutiliser en le positionnant à nouveau en configuration fermée. On peut également faire en sorte que le moyen de blocage comporte une colle résiliente dans le temps permettant de coller entre elles les portions mobiles. Ce moyen est particulièrement intéressant pour réaliser un moyen de blocage réutilisable, car il est peu coûteux et simple à industrialiser. Ici, le terme résilient signifie que la force de d'adhésion de la colle diminue avec le temps effectif d'un collage donné. Il est à noter que la force d'adhésion maximale autorisée par la colle résiliente demeure sensiblement constante à chaque nouveau collage, la colle étant réutilisable à souhait pour repositionner le dispositif en configuration fermée. On peut également faire en sorte que le moyen de blocage soit une bande souple élastique comportant au moins une face de collage encollée avec ladite colle résiliente, cette bande étant adaptée pour coller entre elles les première et seconde portions mobiles et ainsi positionner le dispositif dans sa configuration fermée. On peut également faire en sorte que les première et seconde portions mobiles soient des surfaces plates. Le dispositif ayant la forme d'une carte de jeu déployable à l'intérieur de laquelle est placée une pièce détachable et éjectable. On peut égaiement faire en sorte que les moyens élastiques comprennent une charnière élastique fixée sur chacune des portions mobiles, ladite charnière formant un axe de rotation des portions mobiles l'une par rapport à l'autre, permettant ainsi un passage alternatif du dispositif de la configuration fermée à la configuration ouverte. Cette charnière élastique est préférentiellement une bande élastique plate fixée sur un premier bord de la première portion mobile et sur un second bord de la seconde portion mobile. La charnière élastique formée d'une bande élastique plate est préférentiellement insérée et collée dans des emplacements de fixation pratiqués respectivement dans l'épaisseur de chacune de portions mobiles de manière à permettre une liaison élastique entre ces deux portions mobiles et de manière à permettre un assemblage résistant entre la bande élastique et les portions mobiles. On peut aussi faire en sorte de réaliser le moyen de blocage en utilisant un lien plat souple élastique comportant au moins une face de collage, encollée avec ladite colle résiliente, ce lien étant adapté pour coller entre elles les première et seconde portions mobiles et ainsi positionner la carte dans sa configuration fermée. On peut également faire en sorte que le moyen de blocage comporte une ventouse portée par une des portions mobiles et adaptée pour venir contre une surface portée par l'autre des portions mobiles. On peut également faire en sorte que le moyen de blocage comporte un ensemble de velours crochets. 10 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et 15 nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 représente une vue de côté d'un dispositif déployable selon l'invention, dans sa configuration ouverte, et pendant l'assemblage de la 20 pièce détachable ; la figure 2 représente une vue de côté du dispositif déployable de la figure 1, dans une configuration intermédiaire lors du passage de la configuration ouverte à la configuration fermée ; 25 la figure 3 représente une vue de côté du dispositif selon l'invention dans sa configuration fermée ; la figure 4 représente une vue en coupe du dispositif de l'invention lors de son passage de la 30 configuration fermée à la configuration ouverte, au moment de l'éjection de la pièce détachable ; la figure 5 représente une vue de côté du dispositif de l'invention, dans un mode de réalisation où la pièces détachable est montée sur une glissière le long d'une portion mobile, alternativement au mode de réalisation des figures 1 à 4 où la pièce détachable est montée dans un espace situé entre les portions mobiles ; la figure 6 représente une vue de côté du dispositif de la figure 5 dans une configuration intermédiaire, lors du passage du dispositif de sa configuration ouverte à sa configuration fermée ; la figure 7 représente une vue de côté du dispositif des figures 5 et 6 en configuration fermée, avec la pièce détachable assemblée de façon glissante sur une glissière portée par une des portions mobiles du dispositif ; la figure 8 représente une vue de côté du dispositif des figures 5 à 7 lors de son passage de la configuration fermée à sa configuration ouverte, au moment de l'éjection de la pièce détachable. Le dispositif des figures 1 à 8 est une sorte de carte ou dispositif déployable 1 qui est préférentiellement utilisé comme carte de jeu. Un tel jeu est basé sur le fait de cacher pendant un certain temps une pièce de décor 24 qui est attachée à ou fait partie d'une pièce détachable 12 projetable par une force élastique, puis de dévoiler cette pièce de décor 24 en projetant la pièce détachable ; les figures 9, 10 et 11 représentent un dispositif selon l'invention, dont le moyen de blocage du dispositif dans sa position fermée est une ventouse, dans ses configurations respectives ouverte, intermédiaire et fermée ; les figures 12, 13, 14 représentent un dispositif selon l'invention, dont le moyen de blocage du dispositif dans sa position fermée est un velour crochet, dans ses configurations respectives ouverte, intermédiaire et fermée. Pour cela, les portions mobiles 2 et 3 sont reliées entre elles par un moyen élastique 4 et sont adaptées pour pivoter ]'une par rapport à l'autre selon un axe de rotation 20 sensiblement voisin de l'axe de symétrie du moyen élastique 4. Le dispositif comporte deux modes de réalisation principaux, le premier mode étant présenté sur les figures 1 à 4 et le second mode étant présenté sur les figures 5 à 8. Ces modes de réalisation ont en commun d'avoir : -des première et seconde portions mobiles 2, 3 reliées entre elles par l'articulation ou charnière 18 d'axe de rotation 20, et - un moyen élastique 4 qui force ces portions mobiles 2, 3 à s'écarter l'une de l'autre pour 25 atteindre une configuration ouverte. En configuration ouverte les première et seconde portions mobiles 2, 3 sont dans un même plan et sont situées de part et d'autre de la charnière 18. L'une au moins des première et / ou seconde portions mobiles 2, 30 3, porte un moyen de blocage 5 formé par une colle résiliente dans le temps qui est disposée de manière à permettre l'adhésion entre les première et seconde portions 2, 3 lorsque celles-ci sont en configuration fermée, c'est-à-dire lorsque les faces des deux portions mobiles sont en vis à vis. Dans ces deux modes de réalisation, des moyens de fixation 13a, 13b, 13c, 13d d'une pièce détachable 12 sont agencés sur une des portions mobiles, en l'occurrence, la seconde portion mobile 3. Ces moyens de fixation 13a, 13b, 13c, 13d sont soit constitués par un espace 14 créé entre les première et seconde portions mobiles (comme dans le mode de réalisation des figures 1 à 4), soit constitués par une glissière 15 fixée à la seconde pièce mobile 3, dans ce cas la pièce détachable 12 porte un élément de glissement 13a tel qu'une portion de tube complémentaire de la glissière 15 (comme c'est le cas sur les figures 5 à 8). Les première et seconde portions mobiles se présentent chacune sous la forme d'un panneau sensiblement rectangulaire ayant sur un côté une fente latérale parallèle au plan du panneau. Chaque fente latérale pratiquée dans l'épaisseur d'un panneau de portion mobile 2, 3 forme un emplacement de fixation 22, pour la première portion mobile 2 et 23 pour la seconde portion mobile 3. Une large bande élastique 21 est insérée et collée dans les emplacements de fixation 22, 23. Dans le cas du premier mode de réalisation du dispositif de l'invention, présenté aux figures 1 à 4, les portions mobiles ont chacune un creux formé sur l'une de leurs faces pour permettre d'accueillir la pièce détachable lorsque les portions mobiles sont plaquées et collées l'une contre l'autre en configuration fermée. Dans ce cas, la pièce détachable est prévue pour être pliable de façon à avoir sensiblement une forme plane lorsque pliée et pour se déployer de façon autonome une fois éjectée. Pour cela la pièce détachable des figures 1 à 4 est en deux parties 16, 17 individuellement planes qui sont articulées et reliées entre elles par un organe de contrainte élastique 19. Cet organe de contrainte élastique 19 a la forme d'une équerre dont un coté est assemblé sur une face de la première partie 16 de la pièce détachable 12 et dont un autre côté est assemblé sur un bord latéral de la seconde partie 17 de la pièce détachable 12. Lorsque le dispositif 1 est dans sa configuration fermée, que la pièce détachable est pliée et disposée dans l'espace 14, alors la pièce décor 24 qui est fixée à la seconde partie 17 de la pièce détachable se trouve cachée par les portions mobiles 2, 3. Cette pièce décor 24 est fixée sur la seconde partie de la pièce détachable par un moyen de fixation solidaire de la première partie de la pièce détachable, cette fixation étant soit amovible pour permettre un changement de la pièce décor, soit permanente. Dans le second mode de réalisation représenté sur les figures 5 à 8, la pièce détachable a la forme d'une plaque sur une face plane de laquelle est fixée une pièce de glissement 13a. Une glissière 13b complémentaire de la pièce de glissement 13a est assemblée de manière glissante sur la seconde portion mobile 13b parallèlement au plan de cette portion mobile pour pouvoir permettre le glissement relatif de la pièce détachable par rapport à la seconde portion mobile 3. Sur la figure 3, le dispositif 1 est en configuration fermée. Dans cette configuration fermée, le moyen élastique 4 est contraint et les première et seconde portions mobiles 2, 3 sont rapprochées l'une de l'autre et collées entre elles par le moyen de blocage 5. La pièce détachable est alors placée dans l'espace 14. Sous l'effort continu des moyens élastiques 4, la résistance de la colle résiliente 5 diminue jusqu'à ce que les portions mobiles 2, 3 finissent par se décoller et par s'écarter l'une de l'autre pour atteindre une configuration ouverte. Lors de ce brusque mouvement la pièce 12 est éjectée de l'espace 14 et projetée au loin des portions. L'organe élastique 19 de la pièce 12 qui tend à faire passer la pièce détachable en configuration déployée contribue également à forcer les portions mobiles à atteindre la configuration ouverte. Dans le mode de réalisation présenté sur la figure 7, les portions mobiles 2 et 3 sont collées entre elles, en configuration fermée, par la colle résiliente 5. Sous l'effet de la bande élastique qui est alors fortement contrainte, le pouvoir collant de la colle 5 diminue jusqu'à ce que les portions mobiles puissent enfin s'écarter l'une de l'autre pour passer en configuration ouverte. Lors de ce mouvement la pièce détachable reçoit une forte accélération et coulisse le long de la glissière 15 pour être finalement éjectée en l'air comme représenté sur la figure 8. Ce dernier mode est particulièrement utile pour, par réaliser_ exemple, surprise. Pour cela, on configuration postale pliée une carte postale à effet de place le dispositif des figures 5 à 8, en fermée, entre deux volets d'une carte selon une ligne droite de pliure et on place alors L'enveloppe cette carte postale dans une enveloppe. et / ou la carte postale sont prévues pour rester scellées jusqu'au moment de l'ouverture par le destinataire de la carte. En descellant la carte et / ou l'enveloppe, alors la colle 5 du dispositif se retrouve sous tension des moyens élastiques jusqu'à ce que les portions mobiles 2, 3 finissent par s'écarter et projeter la pièce détachable 12 qui peut avoir la forme d'une figurine (par exemple une grenouille). Préférentiellement, les matériaux utilisés dans un tel dispositif ne doivent pas être métalliques et / ou facilement cassables afin de pouvoir être utilisés dans un jeu pour enfants. Les première et seconde portions 2 et 3 et autres éléments constitutifs du dispositif sont donc généralement en matières plastiques ou en matières cartonnées éventuellement plastifiées en surface. La pièce détachable ainsi que les portions mobiles sont préférentiellement équilibrées pour retomber d'elle même dans une position prédéterminée par rapport au sol ce qui permet de laisser la pièce décor 24 presque toujours dans une position visible. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention le moyen de blocage 5 est constitué par au moins une ventouse fixée sur l'une des première ou seconde portions mobiles 2, 3. En l'occurrence, sur l'exemple des figures 9 à 11, la ventouse 5 est fixée de façon inamovible sur la portion 2, par exemple par collage de la ventouse. L'autre des portions mobiles, en l'occurrence la portion 3 comporte une surface complémentaire 28 adaptée pour permettre à la ventouse de s'appliquer sur la portion 3, lorsque le dispositif est en configuration fermée. Dans cette configuration la ventouse permet le maintien momentané du dispositif dans cette configuration fermée tant que la dépression interne à la ventouse est suffisante pour maintenir le dispositif dans cette configuration. Idéalement la surface complémentaire est lisse pour permettre une étanchéité avec la ventouse. Dans un mode particulier ]a ventouse qui a sensiblement la forme d'une demi sphère est perforée d'un micro trou 29 permettant de délimiter un passage d'air de l'extérieur vers l'intérieur de la ventouse. Ce passage d'air permet d'avoir une vitesse d'ouverture du dispositif de l'invention réglée en fonction de la taille choisie du micro trou 29. Dans un autre mode de réalisation de l'invention alternatif au précédent le moyen de blocage 5 est réalisé par un ensemble de velours crochets (connu sous le terme velcro), c'est-à-dire par de deux rubans de tissu (généra_ement de nylon) dont le premier ruban 5a est en surface fait de crochets et dont le second ruban 5b est en surface fait de bouclettes. Le premier ruban est fixé sur une des parties mobiles avec ses crochets orientés vers l'extérieur de cette partie mobile et le second ruban est fixé sur l'autre des parties mobiles avec ses bouclettes orientées vers l'extérieur de cette dernière partie mobile. Ces rubans 5a et 5b sont disposés de manière à être en vis-à-vis lorsque le dispositif est en configuration fermée. Dans cette configuration fermée ces crochets et bouclettes s'agrippent par contact puis la force d'adhésion se relâche peu a peu dans le temps sous l'effet du couple élastique de la charnière élastique 18. Dans un mode de réalisation particulier les moyens élastiques peuvent comporter un ressort ou un élastique ou une matière plastique résiliente. Par exemple un ressort peut être intégré dans la charnière 18 ou peut constituer cette charnière 18 s'il s'agit d'un ressort de torsion
The device has an elastic unit and a pair of portions (2, 3) moved with respect to each other, where the device adopts open and closed configurations. An elastic flexible band (5) locks the device in the closed configuration and has a unit for passing the device from the closed configuration to the open configuration. Slides fix a detachable part (12) on one of the portions, where the part is folded when it is fixed on the portion. The part is unfolded and ejected under the effect of the elastic unit during the passage of the device from the closed configuration to the open configuration.
1. Dispositif déployable (1) comportant des première et seconde portions mobiles (2, 3) l'une par rapport à l'autre, le dispositif comprenant en outre des moyens élastiques (4) et adoptant sélectivement une configuration fermée dans laquelle lesdits moyens élastiques (4) sont contraints et les première et seconde portions mobiles (2, 3) sont dans une première position l'une par rapport à l'autre et une configuration ouverte dans laquelle la contrainte des moyens élastiques est relâchée au moins partiellement et les première et seconde portions mobiles (2, 3) sont dans une seconde position l'une par rapport à l'autre, cette seconde position étant différente de la première position, le dispositif comportant en outre un moyen de blocage (5) du dispositif dans sa configuration fermée, ce moyen de blocage (5) comportant des moyens pour faire passer automatiquement et à retardement le dispositif, de sa configuration fermée à sa configuration ouverte, le dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte une pièce détachable des première et seconde portions mobiles, et un moyen de fixation de ladite pièce détachable sur l'une au moins desdites première et/ou seconde portions mobiles, le dispositif étant adapté pour que, lors du passage du dispositif de sa configuration fermée à sa configuration ouverte, sous l'effet du moyen élastique, il y ait une éjection de ladite pièce détachable. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'en première position, les première et seconde portions mobiles (2, 3) sont rapprochées l'une de l'autre et en ce qu'en seconde position les première et seconde portions mobiles (2, 3) sont écartées l'une de l'autre. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce qu'il est adapté pour qu'en configuration fermée, la pièce détachable puisse être immobilisée dans un espace défini entre lesdites première et seconde portions mobiles. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le moyen de fixation est une glissière et en ce que la pièce détachable est adaptée pour glisser par rapport à la glissière lors de son éjection. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la pièce détachable comporte des première et seconde parties de pièce articulées entre elles et mobiles entre une configuration pliée où les première et seconde parties de pièce sont rapprochées l'une de l'autre et une configuration déployée où les première et seconde parties de pièce sont relativement plus éloignées l'une de l'autre, la pièce détachable comprenant en outre un organe de contrainte élastique adapté pour contraindre le passage de la pièce détachable de sa configuration pliée à sa configuration déployée, le dispositif étanten outre adapté pour que la pièce détachable soit maintenue dans sa configuration pliée lorsqu'elle est fixée sur l'une au moins desdites première et seconde portions mobiles et pour que la pièce détachable soit libre de passer dans sa configuration déployée lorsque ladite pièce détachable est éjectée et n'est plus fixée sur l'une au moins desdites première et seconde portions mobiles. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que lesdits moyens élastiques comprennent ledit organe de contrainte élastique de la pièce détachable. 7. Dispositif déployable (1) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le moyen de blocage (5) est réutilisable pour le repositionnement du dispositif (1) dans sa configuration fermée. 8. Dispositif déployable (1) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le moyen de blocage (5) comporte une ventouse portée par une des portions mobiles et adaptée pour venir contre une surface (28) portée par l'autre des portions mobiles. 9. Dispositif déployable (1) selon la 8, caractérisé en ce que le moyen de blocage (5) comporte un ensemble de velours crochets. 10. Dispositif déployable (1) selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que les moyens élasfiques (4) comprennent une charnièreélastique (181 fixée sur chacune des portions mobiles (2, 3), ladite charnière (4) formant un axe de rotation (20) des portions mobiles (2, 3) l'une par rapport à l'autre, permettant ainsi un passage alternatif du dispositif de la configuration fermée à la configuration ouverte.
A,B
A63,B42
A63H,B42D
A63H 33,A63H 13,B42D 15
A63H 33/38,A63H 13/16,B42D 15/04
FR2902438
A1
COMPOSITION LUBRIFIANTE A BASE DE SILOXANE, NE DEGAGEANT PAS D'HYDROGENE, SON PROCEDE DE PREPARATION ET SON UTILISATION
20,071,221
L'invention concerne une composition lubrifiante particulièrement appropriée à la lubrification : -des surfaces internes des enveloppes crues ou non vulcanisées destinées à la fabrication de pneumatiques ou semi-pneumatiques en caoutchouc pour véhicules, et - des vessies de vulcanisation utilisées lors du façonnage et de la vulcanisation de bandages pneumatiques ou semi-pneumatiques. L'invention concerne également les vessies de vulcanisation revêtues d'une composition lubrifiante selon l'invention ainsi que les bandages pneumatiques ou semi-pneumatiques revêtus de ladite composition lubrifiante. Selon deux autres de ses aspects, l'invention concerne l'utilisation desdites compositions lubrifiantes pour la lubrification des vessies de vulcanisation et des surfaces internes des enveloppes crues ou non vulcanisées destinées à la fabrication de pneumatiques ou semi-pneumatiques en caoutchouc pour véhicules. Les pneumatiques en caoutchouc pour véhicules sont habituellement fabriqués en moulant et en vulcanisant une enveloppe crue, ou non vulcanisée et non façonnée, dans une presse de moulage dans laquelle l'enveloppe crue est pressée vers l'extérieur contre la surface d'un moule au moyen d'une vessie dilatable par un fluide interne. Par ce procédé, l'enveloppe crue est façonnée contre la surface externe du moule qui définit le dessin de la bande de roulement de l'enveloppe et la configuration des flancs. Par chauffage, l'enveloppe est vulcanisée. En général, la vessie est dilatée par la pression interne fournie par un fluide tel qu'un gaz chaud, de l'eau chaude et/ou de la vapeur, qui participe lui aussi au transfert de chaleur pour la vulcanisation. On laisse alors l'enveloppe refroidir un peu dans le moule, ce refroidissement étant parfois favorisé par l'introduction d'eau froide ou plus fraîche dans la vessie. Puis on ouvre le moule, on dégonfle la vessie en relâchant la pression du fluide interne et on retire l'enveloppe du moule à enveloppes. Cette utilisation des vessies de vulcanisation des enveloppes est bien connue dans la technique. II est admis qu'il se produit un mouvement relatif notable entre la surface de contact externe de la vessie et la surface interne de l'enveloppe au cours de la phase de dilatation de la vessie avant la vulcanisation complète de l'enveloppe. De même, il se produit également un mouvement relatif considérable entre la surface de contact externe de la vessie et la surface interne vulcanisée de l'enveloppe, après que l'enveloppe a été moulée et vulcanisée, au cours du dégonflement et de l'extraction de la vessie du pneumatique. Si une lubrification adéquate n'est pas prévue entre la vessie et la surface interne de l'enveloppe, la vessie a généralement tendance à se gondoler, ce qui entraîne une déformation de l'enveloppe dans le moule et aussi une usure et un dépolissage excessif de la surface de la vessie elle-même. La surface de la vessie tend également à coller sur la surface interne de l'enveloppe après la vulcanisation de l'enveloppe et au cours de la partie du cycle de vulcanisation de l'enveloppe au cours de laquelle la vessie est dégonflée. En outre, des bulles d'air peuvent être emprisonnées entre les surfaces de la vessie et de l'enveloppe, et favoriser l'apparition de défauts de vulcanisation des enveloppes résultant d'un transfert de chaleur inadéquat. Pour cette raison, la surface externe de la vessie ou la surface interne de l'enveloppe crue ou non vulcanisée est revêtue d'un lubrifiant approprié, parfois 20 désigné sous le nom de "ciment de chemisage". De nombreuses compositions de lubrifiant ont été proposées à cet effet dans la technique. On connaît notamment les compositions lubrifiantes décrites dans 25 FR 2 494 294, lesquelles contiennent, à titre de constituants principaux, un polydiméthylsiloxane réactif présentant de préférence des groupes terminaux hydroxyle, un agent réticulant comprenant de préférence des fonctions Si-H et éventuellement un catalyseur de polycondensation. Des exemples d'agent réticulant à fonction(s) Si-H sont le méthylhydrogénosilane, le diméthylhydrogénosilane, le 30 polyméthylhydrogénosilane et le polyméthylhydrogénosiloxane. L'inconvénient des compositions lubrifiantes de ce type est leur instabilité au stockage. On constate en effet un crémage de l'émulsion suite au dégagement d'hydrogène pendant le transport et la conservation de la composition lubrifiante. Le dégagement d'hydrogène responsable de l'instabilité des compositions de l'art antérieur résulte 35 essentiellement de la décomposition des constituants à fonction(s) Si-H. La préparation de compositions lubrifiantes à partir de constituants ne comprenant pas la fonction Si-H, et présentant au demeurant d'excellentes propriétés de durabilité, de lubrification et d'élasticité est donc fortement souhaitable. Les compositions faisant l'objet de la demande de brevet EP 635 559 sont des compositions lubrifiantes à base de siloxane répondant en partie à ces exigences. Ces compositions sont notamment plus stables en ce qu'elles ne dégagent pas d'hydrogène en cours de stockage. Ces compositions, qui se présentent sous la forme d'émulsions, comprennent à titre de constituants essentiels, un polydiméthylsiloxane non réactif, un polydiméthylsiloxane réactif, de préférence à terminaison hydroxy ou alcoxy et un agent réticulant. Leur durabilité est cependant insuffisante pour une utilisation pratique dans la production de bandages pneumatiques ou semi-pneumatiques. Comme autre exemple de l'art antérieur, on peut citer la demande internationale WO-A-03/087227 qui décrit une composition sous forme d'émulsion huile silicone dans eau, à base de siloxane qui ne dégage pas d'hydrogène, utile dans le moulage-démoulage de pneumatiques comprenant : - (a) éventuellement au moins une huile polyorganosiloxane linéaire non réactive aux propriétés lubrifiantes, présentant une viscosité dynamique de l'ordre de 5.10"2 à 30.102 Pa.s à 25 C ; (a') au moins une huile polyorganosiloxane linéaire réactive comportant au moins deux groupements OH par molécule et présentant une viscosité dynamique allant de 5.10-2 à 200 000, notamment de 5.10-2 à 150 000, de préférence de 5.10-2 à 3000 Pa.s à 25 C ; (b) au moins une résine polyorganosiloxane porteuse de substituants hydroxyles condensables et comportant au moins deux motifs siloxyles; (c) au moins un réticulant soluble dans la phase silicone comprenant au moins deux fonctions capables de réagir avec la résine polyorganosiloxane (b) ; (d) au moins un catalyseur de condensation capable de catalyser la réaction du constituant (b) avec le constituant (c) ; (e) au moins un tensioactif ; et (f) de l'eau, le rapport pondéral constituant (a)/constituant (a') se situant dans l'intervalle allant de 0 à 10. Cette composition lorsqu'elle est réticulée sur la vessie peut jouer soit le rôle d'une composition lubrifiante, soit le rôle d'un primaire d'accrochage ayant des propriétés lubrifiantes suffisantes pour éviter ainsi l'application d'une composition lubrifiantes supplémentaires. Une approche similaire a été décrite dans la demande internationale WO-A-01/40417 utilisant aussi un composé catalytique à base d'étain. Cependant, bien qu'intéressante pour l'aspect lubrification, ce type de composition présente le désavantage d'utiliser des catalyseurs de condensation de type métallique, par exemple à base d'étain, qui sont coûteux et dont la présence n'est pas souhaitable pour des raisons de toxicité. De plus, ces émulsions présentent le désavantage d'une perte d'activité après un stockage prolongé ce qui contribue à une baisse notoire du nombre de moulage/démoulage dans les cycles de pressage du moule/dégagement de la vessie, mis en oeuvre lors de la fabrication des bandages. De plus l'industrie pneumatique est toujours à la recherche de compositions lubrifiantes permettant d'obtenir à la fois les deux propriétés suivantes : - une bonne durabilité en application directe sur vessie (utile pour la fabrication de pneumatiques de véhicule lourd caractérisée par une accessibilité aisée de la vessie du bladder), - une bonne durabilité en transfert de l'enveloppe sur vessie (utile pour la fabrication de pneumatique de véhicule léger caractérisée par une accessibilité difficile de la vessie du bladder, d'où le traitement du pneu cru puis transfert sur le bladder), et - de bonnes propriétés de glissement (Kd inférieure à 0,45). La présente invention fournit une composition lubrifiante améliorée ne dégageant pas d'hydrogène, ne contenant pas de catalyseur de condensation métallique et présentant par surcroît d'excellentes caractéristiques de glissement et de durabilité, ce qui les rend parfaitement appropriées à la lubrification des vessies utilisées lors de la vulcanisation des bandages pneumatiques et semi-pneumatiques de véhicules lourds et légers. La composition lubrifiante de l'invention est une composition lubrifiante, sous forme d'émulsion huile dans eau, à base de siloxane et ne dégageant pas d'hydrogène comprenant : (a) au moins une huile polydiorganosiloxane (A) non réactive aux propriétés lubrifiantes présentant une viscosité dynamique de l'ordre de 20 à 100 000 mPa.s à 35 25 C ; (b) au moins une huile polydiorganosiloxane linéaire réactive (B) présentant par molécule au moins deux groupements OH, ledit polydiorganosiloxane présentant une viscosité dynamique à 25 C comprise entre 50 et 50 x 106 mPa.s, (c) éventuellement au moins une résine polyorganosiloxane (C) porteuse, avant émulsification, de substituants hydroxyles condensables et comportant avant émulsification au moins deux motifs siloxyles différents choisis parmi ceux de formule (R )3SiOi,2(M) ; (R )2SiO2,2(D) ; R SiO312(T) et SiO412 (Q), l'un au moins de ces motifs étant un motif T ou Q, formules dans lesquelles R représente un substituant organique monovalent, le nombre moyen par molécule de radicaux organiques R pour un atome de silicium étant compris entre 1 et 2 ; et ladite résine présentant une teneur pondérale en substituants hydroxyles ou alcoxy comprise entre 0,1 et 10% en poids, et, de préférence entre 0,2 et 5% en poids, (d) au moins un réticulant (D) soluble dans la phase silicone, (e) au moins un réticulant (E) hydrosoluble ayant pour formule sous sa forme monomérique: (R2)(Rl )N-Ra-Si(OH)3 dans laquelle Ra représente un groupe alkylène en C1-C20 et RI et R2 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C6, ledit réticulant pouvant se présenter sous une forme oligomérique par condensation d'une ou plusieurs fonctions silanol, (f) au moins un tensioactif (F), (g) de l'eau (K), (h) au moins un polymère filmogène (G), (i) éventuellement au moins un épaississant (H), (j) éventuellement au moins un agent mouillant (I), et (k) éventuellement au moins un additif (J), - avec comme conditions supplémentaires que : (1) les quantités de tensioactifs et d'eau étant suffisantes pour l'obtention d'une émulsion huile-dans-eau, et (2) ladite composition lubrifiante ne contient pas de catalyseur de condensation métallique. L'avantage principal de la composition selon l'invention est qu'elle permet d'obtenir un film démoulant et lubrifiant, soit par transfert, soit par application directe, qui reste performant pour de multiples démoulages, malgré l'absence de fonctions SiH. Les constituants (A), (B), (C), (D), (E), (F), (G), (H), (I), (J) et (K) de l'émulsion sont définis en référence à leur structure chimique initiale, c'est-à-dire celle qui les caractérise avant émulsification. Dès lors qu'ils sont en milieu aqueux, leur structure est susceptible d'être grandement modifiée suite aux réactions d'hydrolyse et de condensation. Dans le cadre de l'invention, on entend par "non réactive" une huile qui dans les conditions d'émulsification, de préparation de la composition lubrifiante et d'utilisation, ne réagit chimiquement avec aucun des constituants de la composition. A titre de constituant (A) préféré, on peut citer les polydiorganosiloxanes linéaires à motif récurrent de formule V'V2SiO212, terminé à ses extrémités de chaîne par des motifs V3V4V5SiO1,2, V2, V3, V4 et V5, identiques ou différents, représentant un groupe organique monovalent choisi parmi alkyle, alcényle, aryle, cycloalkyle, cycloalcényle, aralkyle ou alkaryle. Dans ces huiles, alkyle désigne un groupe hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, de préférence en C1-C18 (tel que méthyle, éthyle et propyle) ; alcényle désigne un groupe hydrocarboné à insaturation(s) éthylénique(s), linéaire ou ramifié, de préférence en C2-05 (tel que vinyle, allyle et butadiényle) ; aryle désigne un groupe aromatique, mono- ou polycyclique, hydrocarboné de préférence en C6-CIO (tel que phényle ou naphtyle) ; cycloalkyle désigne un groupe carbocyclique saturé, mono- ou polycyclique, de préférence en C3-C8 (tel que cyclohexyle) ; cycloalcényle désigne un groupe cycloalkyle présentant une ou plusieurs insaturations, de préférence en C6-C8 (tel que cyclohexényle) ; aralkyle désigne par exemple benzyle ; alkaryle désigne par exemple tolyle ou xylyle. Plus généralement, alkaryle et aralkyle désignent des groupes dans lesquels les parties aryle et alkyle sont telles que définies ci-dessus. Avantageusement, les substituants VI, V2, V3, V4 et V5 sont identiques entre eux. De manière préférée, le constituant (A) est un polydiméthylsiloxane linéaire, non fonctionnalisé, c'est-à-dire à motifs récurrents de formule (CH3)2SiO212 et présentant à ses deux extrémités des motifs (CH3)3SIO112. Le constituant (A) est généralement introduit dans la composition à raison de 1 à 50 parties en poids pour 100 parties en poids du mélange des constituants (A), (B), (C), (D), (E), (F), (G), (H), (I) (J) et (K), de préférence à raison de 3 à 40, mieux encore à raison de 3 à 30 parties en poids. Le constituant (B) est une huile polydiorganosiloxane linéaire réactive présentant au moins deux groupements OH par molécule présentant une viscosité dynamique à 25 C généralement comprise entre 50 et 50 x 106 mPa.s. Dans le cadre de l'invention, le terme "réactive" désigne la réactivité du constituant (B) vis-à-vis des agents de réticulation (D) et/ou (E) présents dans la composition. De préférence, le composant (B) réagit avec l'agent de réticulation dans les conditions de préparation de l'émulsion. A titre de constituant préféré, le polyorganosiloxane réactif (B) comprend les motifs siloxyles suivants : M = [(OH)(R2)2SiOi,2] et D= [R3R4SiO2i2] formules dans lesquelles: - R2, R3 et R4 sont des radicaux, identiques ou différents, choisis parmi le groupe constitué par: les radicaux alkyles linéaires ou ramifiés en C1-C6 (tels que par exemple méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, t-butyle, n-pentyle, nhexyle), les radicaux cycloalkyles en C3-C8 (tels que par exemple cyclopentyle, cyclohexyle), les radicaux aryles en C6-C10 (tels que par exemple phényle, naphtyle) et les radicaux alkylarylènes en C6-C15 (tels que par exemple tolyles, xylyle). Parmi les constituants préférés pour le polyorganosiloxane réactif (B), on peut citer les polyorganosiloxanes linéaires de formule : R3 _ 1 Siù0 H R4 _n formule dans laquelle n est un entier supérieur ou égal à 50, R3 et R4, identiques ou différents, représentent: un alkyle en C1-C6; un cycloalkyle en C3-C8 ; un alcényle en C2-C8; un cycloalcényle en C5-C8, un aryle, un alkylarylène et un arylalkylène; chacun des radicaux précités étant éventuellement substitué par un atome d'halogène (et de 25 préférence le fluor) ou un reste cyano. Les huiles les plus utilisées, du fait de leur disponibilité dans les produits industriels, sont celles pour lesquelles R3 et R4 sont indépendamment choisis parmi le groupe des radicaux constitué par : un méthyle, un éthyle, un propyle, un isopropyle, un cyclohexyle, un vinyle, un phényle, et un 3,3,3-trifluoropropyle. De 30 manière très préférée, au moins environ 80 % en nombre de ces radicaux sont des radicaux méthyle. HO 20 Conformément à l'invention, on préférera, toutefois, partir d'huiles polyorganosiloxane (B) déjà polymérisées pour la préparation de l'émulsion, en utilisant par exemple les techniques d'émulsification de la phase silicone décrites dans FR-A-2 697 021. Selon un mode préféré de l'invention, le polyorganosiloxane réactif (B) est un a,o)-d ihydroxypolydiméthylsiloxane. Dans le cadre de la présente invention, on peut spécialement utiliser les a,w-dihydroxypolydiorganosiloxanes préparés par le procédé de polymérisation anionique décrit dans les brevets américains US 2 891 920 et surtout US 3 294 725 (cités comme référence). Le constituant (B), quand il est présent, est utilisé à raison de 1 à 50 % en poids, et de préférence de 3 à 40 % en poids et mieux encore à raison de 5 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition. Le constituant (C) est une résine polyorganosiloxane, porteuse avant 20 émulsification de groupes hydroxyles condensables. Dans les motifs constitutifs de ces résines, chaque substituant R représente un groupe organique monovalent. De façon générale, R est un radical hydrocarboné en C1-C20 portant éventuellement un ou plusieurs substituants. 25 Des exemples de radicaux hydrocarbonés sont un groupe aliphatique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, présentant préférablement de 1 à 10 atomes de carbone ; un groupe carbocyclique, monocyclique ou polycyclique, saturé, insaturé ou aromatique présentant préférablement de 3 à 18 atomes de carbone, mieux encore de 5 à 10 atomes de carbone ; ou un radical présentant une partie aliphatique 30 telle que définie ci-dessus et une partie carbocyclique telle que définie ci-dessus. Les substituants du radical hydrocarboné peuvent être des groupes -OR' ou -OCO-R' dans lesquels R' est un atome d'hydrogène ou radical hydrocarboné tel que défini ci-dessus, non substitué. Les résines silicones (C) sont des polymères organopolysiloxanes ramifiés bien 35 connus dont les procédés de préparation sont décrits dans de nombreux brevets. Comme exemples concrets de résines utilisables, on peut citer les résines MQ, MDQ, DQ, DT et MDT hydroxylées ou alcoxylées et des mélanges de celles-ci. Dans ces résines, chaque groupement OH ou alcoxyle est porté par un atome de silicium appartenant à un motif M, D ou T. De préférence, comme exemples de résines utilisables, on peut citer les résines organopolysiloxanes hydroxylées ne comprenant pas, dans leur structure, de motif Q. De manière plus préférentielle, on peut citer les résines DT et MDT hydroxylées comprenant au moins 20% en poids de motifs T et ayant une teneur pondérale en groupement hydroxyle ou alcoxyle allant de 0,1 à 10% et, mieux, de 0,2 à 5%. Dans ce groupe de résines plus préférentielles, celles où le nombre moyen de substituants R pour un atome de silicium est compris, par molécule, entre 1,2 et 1,8, conviennent plus particulièrement. De manière encore plus avantageuse, on utilise des résines de ce type, dans la structure desquelles au moins 80% en nombre des substituants R sont des radicaux méthyle. La résine (C) est liquide à température ambiante. De manière préférée, la résine présente une viscosité dynamique à 25 C comprise entre 0,2 et 200 Pa.s. La résine est incorporée dans la composition lubrifiante à raison de 0 à 50 parties en poids pour cent parties en poids de la somme des constituants (A), (B), (C), (D), (E), (F), (G), (H), (I), (J) et (K) de préférence à raison de 0,1 à 30, mieux encore de 0,2 à 10 parties en poids. Le réticulant (D) soluble dans la phase silicone comprend au moins deux fonctions capables de réagir avec la résine (C) de façon à provoquer une réticulation de ladite résine. De manière avantageuse, lesdites fonctions réactives du réticulant (D) réagissent avec la résine (C) dans les conditions de préparation de l'émulsion. Le réticulant (D) a de préférence pour formule : YaSi(Zi)4_a dans laquelle : a est 0, 1 ou 2 ; Y est un groupe monovalent organique ; et les groupes Zi, identiques ou différents, sont choisis parmi -OXa ; ù ù jùxb et -O-N=CX'X2 dans lesquels Xa, Xb, X' et X2 sont indépendamment des râdicaux hydrocarbonés aliphatiques, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, de préférence en C,-C20 (par exemple en CI-C10); étant entendu que X' et X2 peuvent en outre représenter un atome d'hydrogène et que Xa est un radical éventuellement substitué par (C,-Cio)alcoxy. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, a représente 1, de telle sorte que le réticulant (D) a pour formule : YSi(Zi)3. De préférence encore, les groupes Zi sont identiques entre eux. Un groupe préféré de réticulant (D) est formé par l'ensemble des organotrialcoxysilanes, des organotriacyloxysilanes, des organotrioximosilanes et des tétraalkylsilicates. Plus généralement, s'agissant du symbole Y, l'expression "groupe monovalent organique" englobe notamment les radicaux aliphatiques, saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés en C1-C30 ; les radicaux carbocycliques, mono- ou polycycliques, saturés, insaturés ou aromatiques en C6-C30 ; ainsi que les radicaux présentant à la fois une partie aliphatique telle que définie ci-dessus et une partie carbocyclique telle que définie ci-dessus ; chacun de ces radicaux étant éventuellement substitué par une fonction amino, époxy, thiol ou ester. Des exemples de groupes Y sont plus particulièrement les radicaux (C1-C10)alkyle, (C1-C10)alcoxy ou (C2-C10)alcényle, éventuellement substitués par un groupe : • époxy ; • thiol ; • (C3-C3)cycloalkyle éventuellement substitué par époxy ; • (C1-C10)alkylcarbonyloxy éventuellement substitué par époxy ; • (C2-C10)alcénylcarbonyloxy éventuellement substitué par époxy ; • (C3-C$)cycloalkylcarbonyloxy éventuellement substitué par époxy ; • (C6-C10)arylcarbonyloxy ; • -Ra-N(R1)(R2) sont tels que définis ci-dessus ; • -Rb-NH-Rc-NRlR2 où Ra, Rb, R1 et R2 sont tels que définis ci-dessus ; R4 ou Ra, Rb, R1 et R2,R3 et R4 représentent des groupes alkyles, linéaire ou ramifié, ou aryle et de préférence en C1-C30. R3 R3 35 De préférence R3 représente un groupe méthyle, phényle ou benzyle et R4 représente un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle. De façon encore plus préférée, Y est un alcényle en C2-C,o non substitué ; ou bien un alkyle en CI-Clo éventuellement substitué par un groupe choisi parmi : • thiol • (C1-C10)alkylcarbonyloxy éventuellement substitué par époxy ; • (C3-C8)cycloalkyle éventuellement substitué par époxy ; • (C2-C1o)alcénylcarbonyloxy ; et • -Ra-N(R')(R2) où Ra représente un alkylène en C1-C6 et R', R2 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un cycloalkyle en C3-C8 ou un aryle en C6-CIO et notamment un phényle. A titre d'exemple, Y représente un groupe aminopropyle, éthylaminopropyle, n-butylaminoéthyle, cyclohexylaminopropyle, phénylaminoéthyle, N-aminoéthylaminopropyle, diméthylaminopropyle, glycidyloxypropyle, 3,4-époxycyclohexyléthyle, mercaptopropyle, méthacryloxypropyle, méthyle, éthyle ou vinyle. Les groupes Zi sont avantageusement choisis parmi les groupes alcoxy en CI-C10, alkylcarbonyloxy en C1-Clo; ou un groupe oxime -O-N=CX3X4 dans lequel X3 et X4 sont indépendamment un atome d'hydrogène ou un alkyle en CI-Clo. Préférablement, Zi représente un groupe méthoxy, éthoxy, propoxy, méthoxyéthoxy, acétoxy ou un groupe oxime. Un groupe particulièrement préféré de constituants (D) est formé par les 30 alkyltrialcoxysilanes de formule YSi(Zi)3 dans laquelle Y est un groupe alkyle, notamment alkyle en C1-C30 de préférence en CI-C10 et Zi est un alcoxy, notamment en C1-C20 et de préférence en C1-C1o. Parmi ceux-ci, on peut citer le méthyltriméthoxysilane et le 35 méthyltriéthoxysilane. D'autres réticulants (D) appropriés sont décrits dans US 4 889 770, tels que: - beta-aminoéthyltriméthoxysilane,25 -beta-aminoéthyltriéthoxysilane, - beta-aminoéthyltriisopropoxysilane, -gamma-aminopropyltriméthoxysilane, - gamma-aminopropyltriéthoxysilane, -gamma-aminopropyltri(n-propoxy)silane, -gamma-aminopropyl(n-butoxy)silane, - delta-aminobutyltriméthoxysilane, -epsilon-aminohexyltriéthoxysilane, - 4-aminocyclohexyltriéthoxysilane, -4-aminophényltriméthoxysilane, -N-aminoéthyl-gamma-aminopropyltriméthoxysilane, -N-aminoéthyl-gamma-aminopropyltriéthoxysilane, -beta-glycidoxyéthyltriméthoxysilane, -N-aminoéthy-N-aminoéthyl-gamma-aminopropyltriméthoxysilane (ou DYNASILANE TRIAMO) - beta-glycidoxyéthyltriéthoxysilane, -gamma-glycidoxypropyltriéthoxysilane, -beta-(3,4-époxycyclohexyl)éthyltriméthoxysilane, -beta-(3,3-époxycyclohexyl)éthyltriéthoxysilane, -gamma-(3,4-époxycyclohexyl)propyltriéthoxysilane, -gamma-mercaptopropyltriméthoxysilane, -gamma-mercaptopropyltriéthoxysilane, -gamma-méthacryloxypropyltriméthoxysilane, -gamma-méthacryloxypropyltriéthoxysilane, - méthyltriméthoxysilane, -éthyltriéthoxysilane, - vinyltriméthoxysilane, - allyltriméthoxysilane, et - les composés correspondants dans lesquels les groupes alcoxy ont été 30 remplacés par des groupes alkylcarbonyloxy ou oximes. Le réticulant (D) est incorporé dans la composition lubrifiante à raison de 0,01 à 30 parties en poids pour cent parties en poids de la somme des constituants (A), (B), (C), (D), (E), (F), (G), (H), (I), (J) et (K) et de préférence à raison de 0,01 à 20, mieux 35 de 0,01 à 10 parties en poids. A titre d'exemple d'agent réticulant (E) hydrosoluble on peut citer le 3-aminopropyltrihydroxysilane ou le composé Silquest VS142 commercialisé par la société WITCO-OSI, en solution aqueuse, qui est constitué d'un oligomère du silane décrit ci-dessous, partiellement condensé via ses fonctions SiOH : OH 1 HOùS N NH2 OH Au sens de la présente invention, on doit entendre par hydrosolubilité, l'aptitude 5 d'un produit à se dissoudre dans l'eau à une température de 25 C, à hauteur d'au moins 5% en poids Ce constituant (E) est utilisé à raison de 0,01 à 50 parties en poids pour cent parties en poids de la somme des constituants (A), (B), (C), (D), (E), (F), (G), (H), (I), 10 (J) et (K) de préférence à raison de 0,1 à 20 parties en poids, et mieux à raison de 0, 1 à 10 parties en poids. La nature de tensioactif (F) sera facilement déterminée par l'homme du métier, l'objectif étant de préparer une émulsion stable. 15 Les tensioactifs anioniques, cationiques, non- ioniques et zwitterioniques peuvent être employés seuls ou en mélange. A titre de tensioactif anionique, on peut mentionner les sels de métaux alcalins des acides hydrocarbonés aromatiques sulfoniques ou les sels de métaux alcalins d'acides alkylsulfuriques. 20 Les tensioactifs non-ioniques sont plus particulièrement préférés dans le cadre de l'invention. Parmi ceux-ci, on peut citer les éthers alkyliques ou aryliques de poly(oxyde d'alkylène), le stéarate de sorbitan polyoxyéthyléné, l'oléate de sorbitan polyoxyéthyléné ayant un indice de saponification de 102 à 108 et un indice d'hydroxyle de 25 à 35 et les éthers de cétylstéaryle et de poly(oxyde d'éthylène). 25 A titre d'éther arylique de poly(oxyde d'alkylène), on peut mentionner les alkylphénols polyoxyéthylénés. A titre d'éther alkylique de poly(oxyde d'alkylène), on peut mentionner l'éther isodécylique de polyéthylèneglycol et l'éther triméthylnonylique de polyéthylèneglycol contenant de 3 à 15 unités d'oxyde d'éthylène parmolécule. 30 La quantité de tensioactif (F) est fonction du type de chacun des constituants en présence ainsi que de la nature même du tensioactif utilisé. En règle générale, la composition comprend de 0,1 à 10% en poids de tensioactif pour 100 parties en poids de la somme des constituants (A), (B), (C), (D), (E), (F), (G), (H), (I), (J) et (K) 35 mieux encore de 0,1 à 5% en poids. Des exemples de polymères filmogènes (G) sont des latex de polymère organique, par exemple des copolymères styrène-acrylique ou des latex disponibles commercialement comme, par exemple, les copolymères styrène/acrylate d'alkyle ou styrène/acrylate d'alkyle/acide acrylique de la gamme RHODOPAS (par exemple RHODOPAS DS910, RHODOPAS DS2800, RHODOPAS DS1003, RHODOPAS DS2818, RHODOPAS DS2810 vendus par la société RHODIA), les latex styrène/acrylate d'alkyle de la gamme LIPATON vendus par la société POLYMER LATEX et les copolymères styrène/acrylate d'alkyle ou styrène/acrylate d'alkyle/acide acrylique de la gamme UCAR Latex vendus par la société DOW CHEMICAL, Acronal S400ap vendu par la société BASF et Primat 325GB vendu par la société Rôhm&Haas. D'une manière avantageuse, le polymère filmogène (G) est choisi parmi les copolymères styrène/acrylate d'alkyle ou styrène/acrylate d'alkyle/acide acrylique de 15 la gamme RHODOPAS . Selon un premier mode de réalisation préférentiel, le polymère filmogène (G) provient de la polymérisation : - d'au moins un monomère (méth)acrylate d'alkyle choisi parmi le groupe 20 constitué par: le (méth)acrylate de méthyle, - le (méth)acrylate d'éthyle ou d'hydroxyéthyle, - le (méth)acrylate de propyle ou d'hydroxypropyle, - le (méth)acrylate de butyle ou d'hydroxybutyle, et le (méth)acrylate d'éthyl-2 hexyle, - d'un monomère styrène, et - éventuellement d'au moins un monomère chois parmi le groupe constitué par : 25 l'acide acrylique et l'acide méthacrylique. Selon un deuxième mode de réalisation, le polymère filmogène (G) provient de la polymérisation : - d'au moins un monomère (méth)acrylate d'alkyle choisi parmi le groupe 30 constitué par: le (méth)acrylate de méthyle, le (méth)acrylate d'éthyle, le (méth)acrylate de propyle et le (méth)acrylate de butyle, - d'un monomère styrène, et - éventuellement d'au moins un monomère chois parmi le groupe constitué par : l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide maléique, l'acide fumarique et l'acide itaconique. Selon un troisième mode de réalisation, le polymère filmogène (G) est choisi parmi: les copolymères styrène/acrylate de butyle/acide acrylique avec les rapports pondéraux suivants par rapport au poids total du copolymère : - monomère styrène : entre 25 et 55 % en poids, - monomère acrylate de butyle : entre 74,5 et 40 % en poids, et - monomère acide acrylique : entre 0,5 et 5 % en poids. Le polymère filmogène (G) est incorporé dans la composition lubrifiante à raison de 0,1 à 50 parties en poids (sec) pour cent parties en poids de la somme des constituants (A), (B), (C), (D), (E), (F), (G), (H), (I), (J) et (K) et de préférence à raison de 1 à 45, mieux de 5 à 40 parties en poids. La composition lubrifiante selon la présente invention peut éventuellement contenir un ou plusieurs ingrédients additionnels tels que des épaississants (H), des agents mouillants (I) et des additifs (J) bien connus par l'homme de l'art. Comme exemple d'épaississants (H), on peut citer : les épaississants cellulosiques (carboxyméthylcellulose), acryliques, polyuréthane, les gommes hydrocolloïdales (gomme xanthane) et leurs mélanges. 25 Comme exemple d'agent mouillant (I) on peut citer : les phosphates et/ou les polyacryliques, tels que par exemple l'hexamétaphosphate de sodium et les polyacrylates de sodium. Comme exemple d'additifs (J) on peut citer : des lubrifiants complémentaires et 30 des agents anti-friction, des agents de coalescence, des dispersants, des agents d'évacuation de l'air, des agents anti-mousse, des stabilisants, des conservateurs tels que des biocides, des antifongiques en quantités pouvant varier considérablement, par exemple, entre 0,2 et 50% en poids par rapport au poids total de la composition. 35 En tant qu'agent de coalescence, on pourra utiliser les glycols et/ou les coupes pétrolières aliphatiques (fractions de distillation du pétrole).20 Les compositions de l'invention peuvent être préparées de façon conventionnelle par mise en oeuvre des méthodes classiques de l'état de la technique. L'émulsification peut être directe ou par inversion. Pour l'émulsification directe, le procédé consiste à mettre en émulsion dans une phase aqueuse contenant le tensioactif, un mélange des constituants (a), (b), (c), (d) et (f). On obtient directement une émulsion huile dans eau. Puis les constituants manquants peuvent être ajoutés, soit directement à l'émulsion (cas des constituants hydrosolubles), soit ultérieurement sous la forme d'émulsion (cas des constituants solubles dans la phase silicone). La granulométrie de l'émulsion obtenue précédemment peut être ajustée par les méthodes classiques connues de l'homme du métier, notamment en poursuivant l'agitation dans le réacteur pendant une durée adaptée. D'ordinaire, les procédés de l'invention sont mis en oeuvre à température ambiante. De préférence, on limite l'élévation de température qui peut résulter des étapes de broyage ou d'agitation. Notamment, on choisit de rester en deçà des 60 ou 65 C. Les constituants (A) à (K) sont disponibles dans le commerce ou facilement accessibles à l'homme du métier par mise en oeuvre de procédés classiques décrits dans la technique antérieure. La présente invention concerne également les articles lubrifiés à l'aide de la composition lubrifiante de l'invention ainsi que l'utilisation de la composition lubrifiante de l'invention pour la lubrification d'articles divers. Plus particulièrement, l'invention concerne : - une vessie dilatable en caoutchouc revêtue sur sa surface externe d'une composition selon l'invention, pour le façonnage et la vulcanisation de bandages pneumatiques ou semi-pneumatiques ; - une vessie en caoutchouc dilatable revêtue d'agent de lubrification pouvant être obtenue, après séchage à l'ambiante ou par chauffage de la vessie dilatable définie ci-dessus, notamment à 80-150 C (de préférence 100-150 C), de façon à assurer la réticulation totale des constituants réticulables de l'émulsion. La réticulation du film lubrifiant par chauffage peut être effectué dans une étuve ou directement dans la presse de fabrication des pneumatiques lors du préchauffage de la vessie ; - un bandage pneumatique ou semi-pneumatique cru comportant des éléments qui constitueront sa bande de roulement externe destinée à venir au contact du sol, revêtu sur sa surface interne d'une composition selon l'invention ; et - l'utilisation d'une composition lubrifiante selon l'invention lors du façonnage et de la vulcanisation de bandages pneumatiques ou semi-pneumatiques, pour la lubrification de la vessie de vulcanisation dilatable en caoutchouc ou du bandage pneumatique ou semi-pneumatique cru avant sa vulcanisation. La composition lubrifiante de l'invention peut être appliquée de façon quelconque, et par exemple par pulvérisation, par brossage ou encore à l'aide d'une éponge, d'un morceau de tissue ou d'un pinceau. Il est préférable d'opérer de façon à recouvrir l'article à revêtir d'une couche régulière de revêtement. La composition lubrifiante est soit appliquée sur la vessie, soit sur la surface interne du pneu non cuit ( l'inner liner ) ou soit sur les deux. Cette association permet au pneu non-cuit de glisser sur la vessie (le bladder) lorsque la presse se ferme tout en assurant un bon déroulement de l'étape de démoulage du pneu cuit (vulcanisé). Ceci permet d'éviter l'adhésion du pneu vulcanisé sur la vessie. Ainsi, le nombre de démoulage possible par application d'agent démoulant, mais aussi le nombre de démoulages possibles par vessie est augmenté sans perte de qualité au niveau du pneu vulcanisé, notamment au niveau de la symétrie des pneus ainsi obtenus. La composition lubrifiante de l'invention présente en outre d'excellentes propriétés de glissement et de durabilité. Les exemples suivants qui illustrent l'invention témoignent des excellentes propriétés lubrifiantes des compositions de l'invention.30 EXEMPLE 1 On prépare une émulsion A (invention) dont la nature et les proportions de ces constituants sont données respectivement dans le Tableau 1 suivant : TABLEAU 1 Émulsion A (Invention Nature du constituant Identification Parties en poids Polydiméthylsiloxane linéaire à terminaison Constituant (A) 8,8% (CH3)3SiOäZ de viscosité dynamique égale à viscosité = 1000 mPa. s à 25 C Huile silicone poly(diméthyl)siloxane Constituant (B) 11,7% a,co-dihydroxylée, viscosité = 135000 mPa.s à 25 C Résine silicone à motifs MDT et à 0,5 % en Constituant (C) 0,8% poids de groupements OH (viscosité dynamique à 25 C= 1 Pa.$) (1) Méthyltriéthoxysilane Constituant (D) 0,07% Tensioactif Rhodasurf ROX Constituant (F) 1,25% épaississant Rhéozan Constituant (H) 0,17% - Latex styrène/acrylate de butyle/ acide Constituant (G) 18% acrylique sous forme d'émulsion (Rhodopas DS 2800 vendu par la société Rhodia) Agent mouillant Trycol 5950 Constituant (I) 0,5% Agent mouillant Geropon DOS/PG Constituant (I) 0,4% Solution aqueuse à 23% de Constituant (E) 0,5% NH2-(CH3)3-Si(OH)3 Agent anti-mousse Constituant (J) 0,14% Biocide Constituant (J) 0,02% Antioxydant Constituant (J) 0,04% Eau distillée Constituant (K) 57,61% (1) Résine MDT présentant un taux d'hydroxylation de 0,5% en poids, un nombre moyen par molécule de radicaux organiques pour un atome de silicium de 1,5, une viscosité dynamique à 25 C de 0,1 Pas et les proportions suivantes de motifs 10 siloxyles : M : 17% en mole D : 26% en mole5 T : 57% en mole. Les % indiqués ci-dessous sont en poids par rapport au poids total de la composition. Préparation d'une composition A selon l'invention : La composition lubrifiante du tableau 1 a été préparée comme indiqué ci-après. Dans un réacteur IKA équipé d'une pâle raclante, un mélange composé du polydiméthylsiloxane (A) non réactif, de l'huile réactive (B), de la résine (C), du méthyltriéthoxysilane (D), du tensioactif (F) et d'une partie d'eau distillée (selon un rapport eau/tensioactif de 0.9) est homogénéisé. Une inversion de phase est observée. En effet le système évolue d'une phase eau/huile à une phase épaisse huile/eau. La dilution de la phase épaisse obtenue est réalisée sous agitation moyenne, à l'aide de la quantité d'eau distillée restante. Les autres constituants sont ajoutés en fin de dilution, une homogénéisation sous agitation modérée est réalisée. L'émulsion obtenue est caractérisée par une granulométrie moyenne de 0,500 pm, une viscosité Brookfield de 180cps (A3V100) et une proportion de matière sèche (60 min, 120 C) de 34,0% en poids. EXEMPLE 2 û Invention On prépare une émulsion B (Invention) suivant le même mode opératoire que celui de l'Exemple 1. La nature et les proportions de ces constituants sont données 25 respectivement dans le Tableau 2 suivant :20 TABLEAU 2 Émulsion B (Invention Nature du constituant Identification Parties en poids Polydiméthylsiloxane linéaire à Constituant (A) 10,9% terminaison (CH3)3SiO12 de viscosité dynamique égale à viscosité = 1000 mPa.s à 25 C Huile silicone poly(diméthyl)siloxane Constituant (B) 14,67% a,co-dihydroxylée, viscosité = 135000 mPa.s à 25 C Résine silicone à motifs MDT et à 0,5 % Constituant (C) 0,99% en poids de groupements OH (viscosité dynamique à 25 C= 1 Pa.$) (1) Méthyltriéthoxysilane Constituant (D) 0,09% Tensioactif Rhodasurf ROX Constituant (F) 1,57% épaississant Rhéozan Constituant (H) 0,210/0 - Latex styrène/acrylate de butyle/ acide Constituant (G) 10% acrylique sous forme d'émulsion Rhodopas DS 2800 (vendu par la société Rhodia), Agent mouillant Trycol 5950 Constituant (I) 0,6% Agent mouillant Geropon DOS/PG Constituant (I) 0,4% Solution aqueuse à 23% de Constituant (E) 0,6% NH2-(CH3)3-Si(OH)3 Agent anti-mousse Constituant (J) 0,18% Biocide Constituant (J) 0,018% Antioxydant Constituant (J) 0,045% Eau distillée Constituant (K) 59,727% (1) Résine MDT présentant un taux d'hydroxylation de 0,5% en poids, un nombre moyen par molécule de radicaux organiques pour un atome de silicium de 1,5, une 5 viscosité dynamique à 25 C de 0,1 Pa. s et les proportions suivantes de motifs siloxyles : M : 17% en mole D : 26% en mole T : 57% en mole. 20 10 L'émulsion obtenue est caractérisée par une granulométrie moyenne de 0,510 pm, une viscosité Brookfield de 271 cps (A3V100) et une proportion de matière sèche (60 min, 120 C) de 31,0% en poids. EXEMPLE 3 - Comparatif On prépare une émulsion C (Comparatif) suivant le même mode opératoire que celui de l'Exemple 1. La nature et les proportions de ces constituants sont données 10 respectivement dans le Tableau 3 suivant : TABLEAU 3 Émulsion C (Comparatif Nature du constituant Identification Parties en poids Polydiméthylsiloxane linéaire à Constituant (A) 12,12% terminaison (CH3)3SiO12 de viscosité dynamique égale à viscosité = 1000 mPa.s à 25 C Huile silicone poly(diméthyl)siloxane Constituant (B) 15,27% a,co-dihydroxylée, viscosité = 135000 mPa.s à 25 C Résine silicone à motifs MDT et à 0,5 % Constituant (C) 2,03% en poids de groupements OH (viscosité dynamique à 25 C= 1 Pa.$) (1) Méthyltriéthoxysilane Constituant (D) 0,19% Tensioactif Rhodasurf ROX Constituant (F) 1,73% épaississant Rhéozan Constituant (H) 0,23% Agent mouillant Trycol 5950 Constituant (I) 0,69% Agent mouillant Geropon DOS/PG Constituant (I) 0,45% Solution aqueuse à 23% de Constituant (E) 0,94% NH2-(CH3)3-Si(OH)3 Agent anti-mousse Constituant (J) 0,2% Biocide Constituant (J) 0,02% Antioxydant Constituant (J) 0,05% Eau distillée Constituant (K) 66,11% (1) Résine MDT présentant un taux d'hydroxylation de 0,5% en poids, un nombre moyen par molécule de radicaux organiques pour un atome de silicium de 1,5, une5 viscosité dynamique à 25 C de 0,1 Pa.s et les proportions suivantes de motifs siloxyles : M : 17% en mole D : 26% en mole 5 T : 57% en mole. L'émulsion obtenue est caractérisée par une granulométrie moyenne de 0,300 pm, une viscosité Brookfield de 342cps (A3V100) et une proportion de matière sèche (60 min, 120 C) de 29,1% en poids. EXEMPLE 4 - Comparatif 15 On prépare une émulsion D (Comparatif) suivant le même mode opératoire que celui de l'Exemple 1. La nature et les proportions de ces constituants sont données respectivement dans le Tableau 4 suivant : 10 LEAU 4 Émulsion D (Comparatif Nature du constituant Identification Parties en poids Polydiméthylsiloxane linéaire à Constituant (A) 12,16% terminaison (CH3)3SiO112 de viscosité dynamique égale à viscosité = 1000 mPa.s à 25 C Huile silicone poly(diméthyl)siloxane Constituant (B) 16, 29% a,co-dihydroxylée, viscosité = 135000 mPa.s à 25 C Résine silicone à motifs MDT et à 0,5 % Constituant (C) 1,09% en poids de groupements OH (viscosité dynamique à 25 C= 1 Pa.$) (1~ Méthyltriéthoxysilane Constituant (D) 0,1% Tensioactif Rhodasurf ROX Constituant (F) 1,74% épaississant Rhéozan Constituant (H) 0,23% DYNASILANE MEMO Constituant (D) 1,33% Agent mouillant Trycol 5950 Constituant (I) 0,69% Agent mouillant Geropon DOSIPG Constituant (I) 0,45% Solution aqueuse à 23% de Constituant (E) 3,35% NH2-(CH3)3-Si(OH)3 Agent anti-mousse Constituant (J) 0,2% Biocide Constituant (J) 0,02% Antioxydant Constituant (J) 0,05% Eau distillée Constituant (K) 62,30% (1) Résine MDT présentant un taux d'hydroxylation de 0,5% en poids, un nombre moyen par molécule de radicaux organiques pour un atome de silicium de 1,5, une viscosité dynamique à 25 C de 0,1 Pa.s et les proportions suivantes de motifs siloxyles : M : 17% en mole D : 26% en mole T : 57% en mole. L'émulsion obtenue est caractérisée par une granulométrie moyenne de 0,550 pm, une viscosité Brookfield de 358cps (A3V100) et une proportion de matière sèche (60 min, 120 C) de 32,0% en poids. 23 EXEMPLE 5 -Comparatif On prépare une émulsion E(Comparatif) suivant le même mode opératoire que celui de l'Exemple 1. La nature et les proportions de ces constituants sont données 5 respectivement dans le Tableau 5 suivant : TABLEAU 5 Émulsion E (Comparatif Nature du constituant Identification Parties en poids Polydiméthylsiloxane linéaire à Constituant (A) 10,1% terminaison (CH3)3SiO12 de viscosité dynamique égale à viscosité = 1000 mPa.s à 25 C Huile silicone poly(diméthyl)siloxane Constituant (B) 12,73% a,co-dihydroxylée, viscosité = 135000 mPa.s à 25 C Résine silicone à motifs MDT et à 0,5 % Constituant (C) 1,69% en poids de groupements OH (viscosité dynamique à 25 C= 1 Pa.$) (1) Méthyltriéthoxysilane Constituant (D) 0,16% Tensioactif Rhodasurf ROX Constituant (F) 1,44% épaississant Rhéozan Constituant (H) 0,19% Agent mouillant Trycol 5950 Constituant (I) 0,58% Agent mouillant Geropon DOS/PG Constituant (I) 0,45% Solution aqueuse à 23% de Constituant (E) 0,78% NH2-(CH3)3-Si(OH)3 Agent anti-mousse Constituant (J) 0,17% Biocide Constituant (J) 0,02% Antioxydant Constituant (J) 0,04% Eau distillée Constituant (K) 71,65% (1) Résine MDT présentant un taux d'hydroxylation de 0,5% en poids, un nombre moyen par molécule de radicaux organiques pour un atome de silicium de 1,5, une 10 viscosité dynamique à 25 C de 0,1 Pa.s et les proportions suivantes de motifs siloxyles : M : 17% en mole D : 26% en mole T : 57% en mole. L'émulsion obtenue est caractérisée par une granulométrie moyenne de 0,500 dam, une viscosité Brookfield de 175cps (A3V100) et une proportion de matière sèche (60 min, 120 C) de 24,3% en poids. Propriétés applicatives Les propriétés des compositions sont mesurées par évaluation des coefficients de friction et de la durabilité. Un coefficient de friction faible reflète de bonnes propriétés de glissement. Les tests de mesure des coefficients de friction et de la durabilité ont été adaptés à l'application de la composition lubrifiante sur vessie dilatable en caoutchouc. 15 Test de glissement L'objectif de ce test est d'apprécier le pouvoir glissant d'une composition lubrifiante placée à l'interface entre la vessie gonflable et la surface interne de l'enveloppe d'un pneumatique. 20 Ce test est réalisé en faisant glisser sur une surface de caoutchouc, dont la composition est celle de la vessie gonflable, un patin métallique de poids déterminé, sous lequel est fixé un film d'enveloppe de pneumatique (50 x 75 mm). La surface de la vessie gonflable est préalablement traitée par la composition lubrifiante selon une procédure proche de celle utilisée en production. 25 Le coefficient de friction est mesuré à l'aide d'un tensiomètre (à la vitesse de 50 mm/min.). Cinq passages successifs sont réalisés sur le même échantillon de vessie gonflable en changeant à chaque fois l'échantillon d'enveloppe de pneumatique. Plus les valeurs du coefficient de friction sont faibles et meilleures seront les 30 propriétés de glissement de la composition lubrifiante. Les cinq passages donnent des informations sur l'épuisement de la composition lubrifiante au cours de moulées successives. Ce test de glissement est parfaitement représentatif des performances à atteindre sur l'outil industriel, c'est un premier critère de sélection. 35 Test de durabilité La durabilité d'une composition lubrifiante correspond au nombre de pneumatiques réalisés sans dégradation de la surface de la vessie gonflable. Un film 10 de vessie gonflable, préalablement traité par la composition lubrifiante à évaluer, est pressé au contact d'un film d'enveloppe de pneumatique, non vulcanisé, selon une série de cycles de pressions et de températures simulant les étapes de fabrication d'un pneumatique sur l'outil industriel. Le film d'enveloppe de pneumatique est remplacé à chaque moulée. Le test est terminé lorsque les deux surfaces en contact restent collées. La composition lubrifiante à la surface du film de la vessie gonflable est épuisé et ne joue plus le rôle d'interface lubrifiante. Test de durabilité par transfert La durabilité d'une composition lubrifiante correspond au nombre de pneumatiques réalisés sans dégradation de la surface de la vessie gonflable. Un film de vessie gonflable est pressé au contact d'un film d'enveloppe de pneumatique non vulcanisé, selon une série de cycles de pressions et de températures simulant les étapes de fabrication d'un pneumatique sur l'outil industriel. Le premier film d'enveloppe de pneumatique moulé est préalablement traité par la composition lubrifiante à évaluer pour simuler le transfert de l'agent lubrifiant de l'enveloppe de pneumatique sur la vessie. Le film d'enveloppe de pneumatique est pour la suite remplacé à chaque moulée par un film non traité. Le test est terminé lorsque les deux surfaces en contact restent collées. La composition lubrifiante à la surface du film de la vessie gonflable est épuisé et ne joue plus le rôle d'interface lubrifiante. Les résultats des tests sont consignés dans le Tableau 5.25 TABLEAU 5 Exemples Viscosité Lubrification Durabilité en Durabilité en A3VIOO (kd moyen) application directe transfert de mPas sur vessie l'enveloppe sur vessie Exemple 1 180 0,40 6 5 Exemple 2 271 0,38 9 7 Exemple 342 0,32 28 3 comparatif 3 Exemple 358 0,30 3 3 comparatif 4 Exemple 175 0,30 1 0 comparatif 5 On remarque qu'il est très difficile d'obtenir une composition permettant d'obtenir à la fois les deux propriétés suivantes : - une bonne durabilité en application directe sur vessie (utile pour la fabrication de pneumatique de véhicule lourd caractérisée par une accessibilité aisée de la vessie du bladder), - une bonne durabilité en transfert de l'enveloppe sur vessie (utile pour la fabrication de pneumatique de véhicule léger caractérisée par une accessibilité difficile de la vessie du bladder, d'où le traitement du pneu cru puis transfert sur le bladder), et - de bonnes propriétés de glissement (Kd inférieure à 0,45). Les compositions selon l'invention permettent d'obtenir les trois propriétés ce qui permet de les utiliser dans la fabrication de pneumatiques lourds ou légers
La présente invention concerne une composition lubrifiante, sous forme d'émulsion huile dans eau, à base de siloxane et ne dégageant pas d'hydrogène particulièrement appropriée à la lubrification :- des surfaces internes des enveloppes crues ou non vulcanisée destinées à la fabrication de pneumatiques ou semi-pneumatiques en caoutchouc pour véhicules, et- des vessies de vulcanisation utilisées lors du façonnage et de la vulcanisation de bandages pneumatiques ou semi-pneumatiques.
1 - Composition lubrifiante, sous forme d'émulsion huile dans eau, à base de siloxane et ne dégageant pas d'hydrogène comprenant : (a) au moins une huile polydiorganosiloxane (A) non réactive aux propriétés lubrifiantes présentant une viscosité dynamique de l'ordre de 20 à 100 000 mPa.s à 25 C , (b) au moins une huile polydiorganosiloxane linéaire réactive (B) présentant par molécule au moins deux groupements OH, ledit polydiorganosiloxane présentant une 10 viscosité dynamique à 25 C comprise entre 50 et 50 x 106 mPa.s, (c) éventuellement au moins une résine polyorganosiloxane (C) porteuse, avant émulsification, de substituants hydroxyles condensables et comportant avant émulsification au moins deux motifs siloxyles différents choisis parmi ceux de formule (R )3SiOi,2(M) ; (R )2SiO212(D) ; R SiO3i2(T) et SiO4,2 (Q), l'un au moins de ces motifs 15 étant un motif T ou Q, formules dans lesquelles R représente un substituant organique monovalent, le nombre moyen par molécule de radicaux organiques R pour un atome de silicium étant compris entre 1 et 2 ; et ladite résine présentant une teneur pondérale en substituants hydroxyles ou alcoxy comprise entre 0,1 et 10% en poids, et, de préférence entre 0,2 et 5% en poids, 20 (d) au moins un réticulant (D) soluble dans la phase silicone, (e) au moins un réticulant (E) hydrosoluble ayant pour formule sous sa forme monomérique: (R2)(Rl)N-Ra-Si(OH)3 dans laquelle Ra représente un groupe alkylène en C1-C20 avec RI et R2 25 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C6, ledit réticulant pouvant se présenter sous une forme oligomérique par condensation d'une ou plusieurs fonctions silanol, (f) au moins un tensioactif (F), (g) de l'eau (K), 30 (h) au moins un polymère filmogène (G), (i) éventuellement au moins un épaississant (H), (j) éventuellement au moins un agent mouillant (I), et (k) éventuellement au moins un additifs (J), - avec comme conditions supplémentaires que : 35 (1) les quantités de tensioactifs et d'eau étant suffisantes pour l'obtention d'une émulsion huile-dans-eau, et (2) ladite composition lubrifiante ne contient pas de catalyseur de condensation métallique. 2 - Composition selon la 1 dans laquelle le polymère filmogène (G) est un latex de polymère organique de préférence un copolymère styrène-acrylique. 3 - Composition selon la 1 dans laquelle le polymère filmogène (G) provient de la polymérisation : - d'au moins un monomère (méth)acrylate d'alkyle choisi parmi le groupe constitué par: le (méth)acrylate de méthyle, le (méth)acrylate d'éthyle, le 10 (méth)acrylate de propyle et le (méth)acrylate de butyle, - d'un monomère styrène, et - éventuellement d'au moins un monomère chois parmi le groupe constitué par : l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide maléique, l'acide fumarique et l'acide itaconique. 15 4 - Composition selon la 1 dans laquelle le réticulant (D) soluble dans la phase silicone est choisi parmi les organotrialcoxysilanes, les organotriacyloxysilanes, les organotrioximosilanes et les tétraalkylsilicates. 5 - Composition selon la 4, caractérisée en ce que le réticulant (D) soluble dans la phase silicone est un alkyltrialcoxysilane de formule YSiZ3 dans laquelle Y est un groupe alkyle et Z est un groupe alcoxy. 25 6 - Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'huile polydiorganosiloxane (A) non réactive est un polydiorganosiloxane linéaire à motifs récurrents de formule (R)2SiO2,2, terminé à ses 30 extrémités de chaîne par des motifs (R)3SiOi,2, dans lequel R est un groupe organique monovalent choisi parmi le groupe constitué par les alkyles, les alcényles, les aryles, les cycloalkyles, les cycloalcényles, les aralkyles et les alkaryles. 35 7 - Composition selon la 4, caractérisée en ce que l'huile polydiorganosiloxane (A) non réactive est un polydiméthylsiloxane. 20 8 - Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la résine polyorganosiloxane (C) est une résine DT ou MDT hydroxylée comprenant au moins 20% en poids de motifs T et ayant une teneur pondérale en groupements hydroxyle allant de 0,1 à 10%, de préférence de 0,2 à 5%. 9 - Composition selon la 6, caractérisée en ce que la résine polyorganosiloxane (C) présente une viscosité dynamique à 25 C comprise entre 0,2 et 200 000 mPa.s. 10 - Composition selon la 1, caractérisée en ce que l'huile polydiorganosiloxane linéaire réactive (B) a pour formule : R3 _ 1 HO Siù0 H R4 n formule dans laquelle n est un entier supérieur ou égal à 50, R3 et R4, identiques ou différents, représentent: un alkyle en C1-C6; un cycloalkyle en C3-C8 ; un alcényle en C2-C8; un cycloalcényle en C5-C8, un aryle, un alkylarylène et un arylalkylène; chacun des radicaux précités étant éventuellement substitué par un atome d'halogène (et de 20 préférence le fluor) ou un reste cyano. 11 - Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend de 0,5 à 10% en poids de tensioactif par rapport 25 au poids total de la composition. 12 - Bandage pneumatique ou semi-pneumatique cru comportant des éléments qui constitueront sa bande de roulement externe destinée à venir au contact du sol, 30 revêtu sur sa surface interne d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 11. 13 - Vessie dilatable en caoutchouc revêtue sur sa surface externe d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 11, pour le façonnage et la vulcanisation de bandages pneumatiques ou semi-pneumatiques. 14 - Vessie dilatable en caoutchouc pouvant être obtenue par séchage à température ambiante ou par chauffage à une température de 80 à 150 C d'une vessie selon la 13. 10 15 - Article revêtu d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 11. 15 16 - Article pouvant être obtenu par chauffage d'un article selon la 15. 17 - Utilisation d'une composition lubrifiante selon l'une quelconque des 20 1 à 11 pour la lubrification d'un article. 18 - Utilisation d'une composition lubrifiante selon l'une quelconque des 1 à 11 lors du façonnage et de la vulcanisation de bandages 25 pneumatiques ou semi-pneumatiques, pour la lubrification d'une vessie de vulcanisation dilatable en caoutchouc.5
C,B
C10,B29,B60,C09
C10M,B29C,B60C,C09D
C10M 173,B29C 33,B60C 17,C09D 183,C10M 107
C10M 173/00,B29C 33/64,B60C 17/10,C09D 183/04,C10M 107/50
FR2898730
A1
DISPOSITIF DE DETECTION/MEMORISATION DE RAYONNEMENTS ELECTROMAGNETIQUES, PROCEDE DE FABRICATION, UTILISATION DE CE DISPOSITIF ET IMAGEUR L'INCORPORANT.
20,070,921
L'INCORPORANT. La présente invention concerne un dispositif de détection et de mémorisation de rayonnements électromagnétiques, un imageur l'incorporant, un procédé pour la fabrication dudit dispositif et une utilisation de ce dernier. L'invention s'applique à un dispositif comprenant un phototransistor à effet de champ et adapté pour former au moins un pixel d'imagerie. Les capteurs de rayonnements électromagnétiques pour l'imagerie constituent un domaine de recherche en pleine croissance. De façon générale, pour réaliser un pixel d'un imageur, il faut disposer, d'une part, d'un capteur de rayonnement lumineux associé à un transducteur pour fournir un signal électrique proportionnel à la quantité de photons reçue pendant un temps d'exposition donné, et, d'autre part, d'un dispositif de remise à zéro destiné à réinitialiser ce pixel à son état antérieur à ce rayonnement lumineux. 2 0 Une solution communément employée jusqu'à la fin des années 1990 a consisté à utiliser la technique des matrices de dispositifs à couplage de charge ( CCD en anglais), qui nécessite un dispositif de mesure de la tension obtenue par conversion du courant de charges généré par le rayonnement lumineux. 25 On a cherché ces dernières années à miniaturiser les pixels obtenus, en vue de permettre l'association en matrice active avec une forte densité de pixels et ainsi d'autoriser l'obtention d'images de forte résolution. C'est dans ce contexte que l'on a développé récemment des capteurs d'images à base de CMOS (semi-conducteur à oxyde de métal 3 0 complémentaire). Chaque pixel d'un capteur d'image à matrice active de pixel CMOS contient typiquement un élément photodétecteur (photodiode ou phototransistor), ainsi qu'un circuit transistor destiné à la lecture du signal du pixel). Selon le photodétecteur choisi et son circuit de connexion au transistor de lecture, le signal électrique obtenu peut être proportionnel à la dose ou au flux de photons reçus. Ces capteurs CMOS présentent de nombreux avantages par 5 rapport aux capteurs CCD , parmi lesquels une consommation d'énergie moindre, ainsi qu'une fabrication plus aisée et à un coût inférieur. Un des enjeux principaux du développement actuels des imageurs est de conserver une bonne sensibilité aux rayonnements tout en réduisant encore la taille des pixels utilisés. 10 Une solution connue pour réduire de manière significative la taille des pixels est de maximiser le facteur de remplissage défini comme le rapport de la surface sensible du pixel sur sa surface totale. Une solution connue pour cela est de réduire la dimension des règles de dessin pour la réalisation des transistors d'adressage, d'amplification et de lecture du signal, 15 provenant du photodétecteur, et de leurs interconnexions. Une autre solution connue est de réduire le nombre de transistors utilisé pour l'adressage, l'amplification et la lecture du signal généré par le photodétecteur. Par exemple, le partage du circuit d'amplification entre plusieurs pixels voisins permet une telle réduction. 20 Il est également connu d'utiliser des nanotubes de carbone fonctionnalisés chimiquement ou des composites polymères photosensibles/ nanotubes de carbone, pour l'obtention de matériaux présentant des propriétés photovoltaïques (i.e. générant un courant ou une tension électrique sous éclairement). 25 Ainsi, Star et al. ont montré dans l'article Nanotube Optoelectronic Memory Devices, Alexander Star, Yu Lu, Keith Bradley, George Grüner - American Chemical Society, publié sur l'Interne' le 16/06/2004, que si l'on dépose une goutte d'un polymère photoconducteur sur un paquet ou tapis de nanotubes qui est formé d'un mélange indifférencié 30 de nanotubes métalliques et semi-conducteurs et qui est disposé entre deux électrodes de contact et au-dessus d'une électrode de grille dont il est isolé par un diélectrique, alors on obtient un phototransistor à effet de champ. Plus précisément, Star et al. ont montré que la conductivité de ce paquet de nanotubes augmentait sous un éclairement réalisé à une longueur d'onde à laquelle ce polymère absorbe les photons, et que cette augmentation de conductivité était maintenue partiellement après arrêt de cet éclairement. Star et al. ont également montré dans cet article que l'application d'une tension alternative sur l'électrode de grille de ce phototransistor permettait de diminuer la conductivité du tapis pour la ramener à sa vareur initiale au bout de plusieurs minutes, l'application de tensions de grille élevées permettant un réinitialisation plus rapide de la conductivité. Un inconvénient majeur de ce dispositif de détection/ mémorisation de lumière obtenu par Star et al. réside notamment dans l'utilisation de ce paquet composite de nanotubes métalliques et semi-conducteurs, qui ne permet pas d'obtenir réellement un état off (i.e. de non-conduction) du phototransistor et, par conséquent une sensibilité élevée de la conductivité du phototransistor à l'éclairement lumineux. D'autres inconvénients de ce dispositif à paquet de Star et al. résident dans la réinitialisation relativement lente du phototransistor ainsi formé. En outre, les dimensions relativement élevées des électrodes de contact, qui présentent chacune une largeur de 1 pm et sont séparées entre elles d'une distance de 50 pm, ne permettent pas d'associer plusieurs éléments en vue de créer une matrice de pixels. La présente invention vise à pallier les inconvénients des dispositifs précédents et à augmenter de façon significative le facteur de remplissage obtenu grâce à des pixels plus petits et juxtaposables. Le but principal de la présente invention est de proposer un dispositif de détection et de mémorisation de rayonnements électromagnétiques, comprenant un phototransistor à effet de champ qui comporte : - deux électrodes de contact de source et de drain, - une unité nanostructurée de conduction électrique qui est connectée auxdites électrodes de contact et qui est recouverte d'au moins une couche polymérique photosensible apte à absorber lesdits rayonnements à détecter, à générer en réponse des charges électriques détectées par ladite unité de conduction et à stocker ces charges, et - une électrode de grille adaptée pour contrôler le courant électrique dans l'unité ainsi que la répartition spatiale des charges dans ladite couche photosensible et qui est séparée de ladite unité par un diélectrique de grille, qui remédie à l'ensemble des inconvénients précités en étant adapté pour former au moins un pixel d'imagerie. A cet effet, ce dispositif selon l'invention est tel que ladite unité de conduction comporte au moins un nanotube ou nanofil de type semi-conducteur apte à fournir un signal électrique représentatif d'une modification de la conductivité dudit phototransistor ayant été exposé à un rayonnement, et que ledit diélectrique de grille présente une épaisseur e entre lesdites électrodes de contact et une permittivité relative Er qui satisfont à la condition Er/e 0,2 nm-1, de telle sorte que ladite conductivité après exposition au rayonnement puisse être réinitialisée électriquement en un temps minimisé en retrouvant sa valeur antérieure à cette exposition. La Demanderesse a établi que cette utilisation d'un diélectrique de grille satisfaisant à la condition cr/e 0,2 nm-' et, de préférence, à la condition t,r /e > 0,4 nm-1, permet un contrôle électrostatique très efficace de la charge électrique dans le(s) nanotube(s) ou nanofil(s) et dans la couche photosensible. II en résulte une réinitialisation du dispositif formant le pixel de l'invention qui est extrêmement performante et possible à tout instant, quelle que soit l'intensité des rayonnements reçus, par application d'une impulsion de tension négative appliquée à l'électrode de grille. De préférence, cette épaisseur e dudit diélectrique est inférieure ou égale à 20 nm et, à titre encore plus préférentiel, elle est comprise entre 2 nm et 12 nm. On notera que l'utilisation d'une épaisseur de diélectrique de 5 grille supérieure à 20 nm ne permettrait pas une recombinaison efficace des charges électriques piégées dans ladite couche polymérique photosensible. D'une manière générale, on notera que ladite unité de conduction selon l'invention peut ainsi comprendre : 10 - un unique nanotube ou nanofil qui est connecté auxdites électrodes de contact par ses extrémités respectives, ou bien - plusieurs nanotubes ou nanofils (typiquement de deux à dix, par exemple) dont au moins deux sont respectivement connectés à l'électrode de source et à l'électrode de drain et par lesquels la conduction électrique 15 entre ces deux électrodes est exclusivement réalisée par ces nanotubes ou nanofils et, préférentiellement dans ce second cas, chaque nanotube ou nanofil est connecté en parallèle par ses extrémités auxdites électrodes de source et de drain. Avantageusement dans l'un ou l'autre cas, ledit ou chaque 20 nanotube ou nanofil que comporte ladite unité est spécifiquement choisi de type semi-conducteur, ce qui permet d'obtenir un état off satisfaisant pour le phototransistor et donc de maximiser la différence de conductivité dudit phototransistor en réponse aux rayonnements. A titre indicatif, on notera que le dispositif selon l'invention 25 permet ainsi d'obtenir des modifications de conductivité pouvant atteindre un facteur d'environ 10000, en comparaison des facteurs obtenus avec les phototransistors à effet de champ de l'art antérieur, tels que celui décrit dans l'article précité de Star et al. qui sont seulement de l'ordre de 5. 30 De préférence, ledit ou chaque nanotube est un nanotube de carbone pouvant être de type monoparoi ou multiparoi ( SWNT ou MWNT en abrégé, respectivement) et, à titre encore plus préférentiel, on utilise pour ledit ou chaque nanotube un nanotube de carbone monoparoi. En effet, le diamètre réduit que présente ce dernier permet de minimiser la distance entre les charges électriques localisées dans le ou chaque nanotube et l'interface entre ledit diélectrique de grille et ladite couche photosensible. Le ou chaque nanotube de carbone monoparoi peut présenter un diamètre avantageusement inférieur ou égal à 3,5 nm, alors que ce diamètre peut aller jusqu'à 50 nm dans le cas d'un nanotube multiparoi. A titre de nanofil(s) utilisable(s) dans ladite unité de conduction, on peut avantageusement utiliser un ou des nanofil(s) de silicium, de diamètre avantageusement inférieur ou égal à 15 nm. Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite unité de conduction est adaptée pour détecter les rayonnements à partir de leurs effets sur la charge électrique de ladite couche photosensible (i.e. à partir des charges photo-induites dans celle-ci) en produisant, pendant toute la durée de chaque exposition aux rayonnements et suite à celle-ci, un signal électrique dont l'intensité est représentative de cette exposition. En fait, quand ladite couche photosensible absorbe un photon, celui-ci est converti en une paire électron-trou. Le trou (charge positive) diffuse vers le(s) nanotube(s) et l'électron reste piégé dans cette couche. Il en résulte que la couche photosensible se retrouve chargée négativement, cette charge négative induisant une charge positive dans le(s) nanotube(s) de la même façon qu'une tension négative sur l'électrode de grille induit une charge positive dans ce(s) nanotube(s). On notera que ces fonctions de détection et de mémorisation ou lecture des rayonnements confèrent au pixel correspondant une capacité satisfaisante d'intégration de la dose de rayonnement absorbée et transmise par la couche photosensible, avec un temps de réponse inférieur à la seconde. On notera également que l'effet photoélectrique inhérent au fonctionnement du dispositif selon l'invention se traduit par une dynamique basée sur des transferts de charges photo-induits au sein de ladite couche photosensible, et que le signal électrique précité qui est fourni par ladite unité de conduction perdure au moins aussi longtemps que l'exposition à l'éclairement. Avantageusement, l'intensité de ce signal électrique obtenu avec le dispositif de l'invention augmente avec le temps aussi longtemps que dure cette exposition. Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite couche photosensible est avantageusement formée d'un film d'épaisseur moyenne comprise entre 3 nm et 10 nm, qui recouvre à la fois lesdites électrodes de contact, ledit diélectrique de grille et ladite unité de conduction en fonctionnalisant la paroi dudit ou de chaque nanotube ou nanofil. En effet, la Demanderesse a établi que cette épaisseur réduite pour ladite couche photosensible permet un contrôle optimal de la localisation de l'effet des charges électriques piégées dans cette couche et contribue également à la sensibilité nettement améliorée du dispositif de l'invention, laquelle sensibilité peut être caractérisée par un facteur de modification de conductivité d'environ 10000, comme indiqué ci-dessus. Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite couche photosensible est à base d'au moins un polymère photoconducteur, notamment dans les domaines visible et ultraviolet proche, qui est apte à générer et à séparer lesdites charges lors de chaque exposition audit rayonnement dans ses bandes d'absorption, sans être altéré par cette exposition. Avantageusement, ledit polymère est choisi dans le groupe constitué par les polythiophènes, les dérivés de polythiophènes tels que les polyalkylthiophènes, les poly(N-vinylcarbazole), les polyvinylpyrènes et les polyparaphénylène-vinylène ou dérivés et, encore plus avantageusement, il est choisi dans le groupe constitué par les poly(3-octylthiophène-2,5-diyl), les poly{(m-phénylène-vinylène)-co-[(2,5-dioctyloxy-p-phénylène)vinylène)} et les poly-(3-hexylthiophène). On notera que d'autres polymères photoconducteurs que ceux mentionnés ci-dessus sont utilisables dans le dispositif de l'invention et que, d'une manière générale, chaque polymère utilisé dans ladite couche photosensible est prévu pour absorber des rayonnements dans une région du spectre qui lui est propre. Dans l'optique de réaliser un imageur de type "couleurs", on peut ainsi utiliser plusieurs dispositifs selon l'invention incorporant chacun une couche photosensible à base d'un polymère spécifiquement sensible à une région déterminée du spectre, notamment dans les domaines visible et proche ultraviolet. On notera également que le polymère photoconducteur utilisé dans la ou chaque couche photosensible peut être dopé par un composé 10 décalant les longueurs d'onde de la bande d'absorption de cette couche. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de l'invention peut comporter en outre au moins une pastille de positionnement qui est adaptée pour positionner ladite unité de conduction sur ledit 15 diélectrique de grille, et qui est formée d'une monocouche recouvrant localement ledit diélectrique de grille, ledit ou chaque nanotube ou nanofil adhérant à ladite ou chaque pastille correspondante. Avantageusement, ladite ou chaque pastille peut être à base d'un aminosilane. 20 Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, lesdites électrodes de contact présentent chacune une largeur inférieure à 0,5 pm, encore plus avantageusement inférieure ou égale à 0, 3 pm, et sont séparées entre elles d'une distance inférieure à 1 pm, encore plus 25 avantageusement inférieure ou égale à 0,4 pm. On notera que ces deux dimensions caractérisant lesdites électrodes de contact sont très inférieures aux dimensions correspondantes de 1 pm et 50 pm utilisées pour le phototransistor décrit dans l'article précité de Star et al, et que la miniaturisation obtenue pour les pixels délimités par 30 ces électrodes de taille extrêmement réduite permet d'utiliser plusieurs dispositifs selon l'invention pour former des matrices denses de pixels. A titre de matériaux utilisables pour former lesdites électrodes de contact, on peut citer tout matériau métallique, tel que, à titre non limitatif, un métal choisi dans le groupe constitué par Au, Pd, Ti, Al, Cr, Cu, Pt et Co, et des alliages de ces métaux. Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite électrode de grille peut être formée d'un matériau métallique ou semi-conducteur, tel que le silicium, à titre non limitatif. Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit diélectrique de grille peut être à base de tout matériau électriquement isolant utilisable dans une grille d'un transistor à effet de champ comportant un ou plusieurs nanotube(s) de carbone. Avantageusement, ce diélectrique est à base d'au moins un oxyde métallique dont la permittivité relative Er est égale ou supérieure à 4 tel que, à titre non limitatif, AI2O3, ZrO2 ou HfO2. Un imageur selon l'invention est tel qu'il comporte au moins deux dispositifs selon l'invention tels que définis ci-dessus, formant respectivement des pixels d'imagerie adjacents qui sont chacun à base dudit phototransistor, de telle sorte que les couches photosensibles des phototransistors correspondant auxdits pixels soient respectivement aptes à absorber des bandes de longueurs d'onde différentes du spectre électromagnétique. Selon une autre caractéristique de cet imageur de l'invention, chacun desdits pixels présente une superficie inférieure à 1 pm2, par exemple 2 5 sensiblement égale à 0,5 pm2 ou à 0,1 pm2, cette miniaturisation permettant la formation de matrices denses de pixels. On notera que l'arrangement selon l'invention du ou des nanotubes tous semi-conducteurs (selon un nombre réduit dans le cas d'une pluralité de nanotubes, de préférence inférieur ou égal à 10) combiné à la 30 géométrie particulière de la ou chaque couche photosensible (d'épaisseur réduite et recouvrant un ou un petit nombre de nanotube(s)) permettent d'obtenir des superficies de pixels maîtrisées, i.e conformes à celles 2898730 lo souhaitées. La combinaison de ces deux caractéristiques essentielles de l'invention permet ainsi d'obtenir des pixels qui présentent tous sensiblement les mêmes dimensions et qui sont donc aptes à être assemblés en matrice de pixels. 5 Selon un mode de réalisation de cet imageur de l'invention, ladite électrode de grille pourvue dudit diélectrique est commune à l'ensemble desdits pixels. Selon une variante de réalisation de cet imageur de l'invention, ladite électrode de grille est relative à chacun desdits pixels, avec 10 autant d'électrodes de grille correspondantes que de pixels. Un procédé de fabrication d'un dispositif de détection et de mémorisation de rayonnements selon l'invention tel que défini ci-dessus comprend essentiellement : a) un dépôt localisé, sur ledit diélectrique de grille d'un substrat, d'au moins une pastille de positionnement formée d'une monocouche par exemple à base d'un aminosilane, b) un dépôt sélectif, sur ladite ou chaque pastille, dudit ou chaque nanotube ou nanofil en solution, c) la formation desdites électrodes de contact sur le(s) nanotube(s) par masquage de la zone dudit ou de chaque nanotube apte à être fonctionnalisée selon l'étape d) ci-dessous, suivie d'un dépôt métallique et d'un lift-off (i.e. un nettoyage du masque et des résidus métalliques ne formant pas ces électrodes de contact), puis d) un dépôt de ladite couche polymérique photosensible, par exemple réalisé à la tournette, à la fois sur le(s)dit(s) nanotube(s) ou nanofil(s) pour le(s) fonctionnaliser, sur ledit diélectrique de grille et sur lesdites électrodes de contact qui sont connectées au(x)dit(s) nanotube(s) ou nanofil(s). On notera toutefois qu'il est possible d'obtenir via d'autres procédés l'agencement de l'unité de conduction à nanotube(s) ou nanofil(s) fonctionnalisé(s) selon l'invention sur le substrat, par exemple via une 15 20 25 30 technique de C\/D (dépôt chimique en phase vapeur) directement mise en oeuvre sur ce substrat, avant dépôt de la couche photosensible. On notera toutefois qu'il est possible d'obtenir via d'autres procédés (sans les pastilles précitées) le positionnement sur le substrat d'une ou plusieurs unités de conduction à nanotube(s) ou nanofil(s) fonctionnalisé(s) selon l'invention. On peut citer à titre d'exemples les techniques de CVD et les procédés de croissance directement mis en oeuvre sur ce substrat, avant dépôt de la couche photosensible. Dans le cas des procédés de croissance, le dispositif selon l'invention pourra comporter des particules de catalyseurs qui sont adaptées en taille, position et composition pour permettre la croissance dudit ou de chaque nanotube sur ledit diélectrique de grille, de façon à former ladite unité de conduction. On notera également qu'il est possible de former les électrodes de contacts (étape c) du procédé ci-dessus) préalablement au dépôt des unités de conduction (étape b) du procédé ci-dessus). Dans ce cas, la formation des électrodes de contact s'effectue non pas sur les extrémités du ou des nanotube(s), mais aux endroits précis qu'elles doivent occuper. Dans ce cas, le procédé de fabrication d'un dispositif de détection et de mémorisation de rayonnements selon l'invention tel que défini ci-dessus comprend essentiellement : a) la formation d'électrodes de contact par un procédé classique de nanofabrication ; avantageusement, ces électrodes sont incluses dans le diélectrique de grille, de manière que leur surface affleure la 25 surface de ce dernier ; b) un dépôt localisé, sur les électrodes de contact ou sur ledit diélectrique de grille d'un substrat, d'au moins une pastille de positionnement formée d'une monocouche, par exemple à base d'un aminosilane déposé sur ledit diélectrique ou encore à base 30 d'aminoalkylthiol déposé sur les électrodes ; c) un dépôt sélectif, sur ladite ou chaque pastille, dudit ou chaque nanotube ou nanofil en solution ; puis d) un dépôt de ladite couche polymérique photosensible, par exemple réalisé à la tournette, à la fois sur le(s)dit(s) nanotube(s) ou nanofil(s) pour le(s) fonctionnaliser, sur ledit diélectrique de grille et sur lesdites électrodes de contact qui sont connectées au(x)dit(s) nanotube(s) ou nanofil(s). On notera également que chaque pixel formé par le dispositif selon l'invention peut être fabriqué sur un circuit électronique préexistant, par exemple sur un circuit d'adressage des pixels, pourvu que celui-ci présente une surface diélectrique apte à constituer le diélectrique de grille. C'est notamment le cas du procédé de positionnement sélectif selon l'invention décrit ci-dessus, qui permet de rapporter des nanotubes ou nanofils à des endroits souhaités sur une surface diélectrique (e.g. à base d'oxyde de silicium) et ce sans altérer la surface ou le circuit électronique existant (on ne procède pas à un recuit à haute température, notamment). On notera en outre que l'ensemble du dispositif selon l'invention peut être fabriqué sur un film souple et/ou transparent au rayonnement visible, par exemple. Dans ce cas, en partant de ce film souple, on fabrique d'abord une grille puis on dépose le(s) nanotube(s) ou nanofil(s), les électrodes de contact et enfin la couche polymérique photosensible. Le substrat souple et/ou transparent obtenu remplace alors simplement le substrat en silicium usuellement employé. Une utilisation selon l'invention d'un dispositif tel que défini précédemment se rapporte à la formation d'au moins un pixel d'imagerie détectant et mémorisant des rayonnements électromagnétiques de commande, tels que des rayonnements dans les domaines visible ultraviolet proche, rayons X et rayons gamma, de telle manière que ledit ou chaque pixel puisse être réinitialisé électriquement en un temps minimisé, via une 3o impulsion de tension appliquée à ladite électrode de grille. Selon une autre caractéristique de l'invention, cette utilisation dudit dispositif se rapporte à la formation d'une matrice de pixels d'un imageur, dans laquelle seul le pixel contenant la couche photosensible qui est spécifiquement apte à absorber la bande de longueurs d'onde du rayonnement de commande détecte et mémorise ce rayonnement, et génère en réponse lesdites charges électriques pour l'obtention de signaux électriques représentatifs dudit rayonnement. Les caractéristiques précitées de la présente invention, ainsi que d'autres, seront mieux comprises à la lecture de la description suivante de plusieurs exemples de réalisation de l'invention, donnés à titre illustratif et non limitatif, ladite description étant réalisée en relation avec les dessins joints, parmi lesquels : la figure 1 est une vue schématique en perspective et en transparence d'un dispositif de détection/ mémorisation de rayonnements selon un exemple de réalisation de l'invention à un unique nanotube, la figure 2(a) est un schéma illustrant la connexion de l'unique nanotube selon la figure 1 à deux électrodes de contact dudit dispositif, la figure 2(b) est un schéma illustrant la connexion de plusieurs nanotubes en parallèle à ces électrodes de contact selon une variante de la figure 2(a), la figure 2(c) est un schéma illustrant la connexion de plusieurs nanotubes à ces électrodes de contact selon une variante de la figure 2(b), la figure 3 est un graphique courant/tension illustrant l'effet mesuré d'un rayonnement laser visible sur le dispositif de la figure 1, avant et après le dépôt d'une couche polymérique photosensible sur ledit nanotube, la figure 4 est un graphique courant/tension illustrant l'effet de la puissance de ce même rayonnement sur ce même dispositif de la figure 1, la figure 5 est un graphique courant/tension illustrant l'effet de la localisation de l'impact de ce rayonnement sur le dispositif de la figure 1, la figure 6 est un graphique courant/temps illustrant l'effet d'intégration de ce rayonnement par le dispositif de la figure 1, d'une part, pour un éclairage sous forme continue et, d'autre part, pour un éclairage sous forme d'impulsion. et la figure 7 est un graphique courant/temps illustrant la réinitialisation électrique du dispositif de la figure 1 via une impulsion de 5 tension de grille, suite à un éclairement continu via le rayonnement précité. Le dispositif 1 selon un exemple de réalisation de l'invention qui est illustré aux figures 1 et 2(a) est de type phototransistor à effet de champ, et il comporte essentiellement : 10 - cieux électrodes de contact S et D respectivement de source et de drain, qui sont par exemple réalisées en palladium, - une unité nanostructurée de conduction électrique, constituée dans cet exemple d'un nanotube de carbone 2 monoparoi qui est connecté aux électrodes S et D via ses extrémités et qui est fonctionnalisé par 15 une couche polymérique photosensible 3 le recouvrant, et - une électrode de grille G par exemple en silicium qui est adaptée pour contrôler le courant électrique dans le nanotube 2 et qui en est séparée par un diélectrique de grille 4 (par exemple réalisé en dioxyde de silicium) sur lequel est disposé le nanotube 2. 20 La couche photosensible 3, par exemple constitué d'un poly(3-octylthiophène-2,5-diyl) connu sous la dénomination P3OT , est apte à absorber des rayonnements déterminés, à générer en réponse des charges électriques et à les transmettre au nanotube 2 pour leur stockage, ce dernier étant apte à fournir un signal électrique représentatif de la conductivité 25 du dispositif 1 ayant été exposé à ces rayonnements. Est en outre visible à la figure 1 une pastille de positionnement 5 optionnelle qui permet de positionner le nanotube 2 à un emplacementdéterminé du diélectrique de grille 4, et qui est formée d'une monocouche réalisée dans cet exemple en aminopropyltriéthoxysilane 30 ( APTS ) et adaptée pour y faire adhérer le nanotube 2. Plus précisément : - le nanotube 2 présente un diamètre inférieur à 3,5 nm et une longueur pouvant aller de 100 nm à 1 pm ; - la couche photosensible 3 présente une épaisseur comprise entre 3 nm et 10 nm ; - le diélectrique 4 présente une épaisseur de 10 nm ; et - l'es électrodes de contact S et D présentent une épaisseur d'environ 30 nm et une largeur (définissant la dimension latérale du pixel obtenu) d'environ 100 nm. Le dispositif 101 selon l'invention illustré à la figure 2(b) se différencie uniquement de celui des figures 1 et 2(a), en ce que l'unité de conduction est constituée de plusieurs nanotubes 102 connectés en parallèle aux électrodes de contact S et D, i.e. ayant chacun leurs extrémités respectives reliées à ces électrodes S et D. Le dispositif 201 selon l'invention illustré à la figure 2(c) se différencie uniquement de celui de la figure 2(b), en ce que les nanotubes 202 constituant l'unité de conduction sont disposés de manière enchevêtrée, de sorte à former des canaux de conduction entre les deux électrodes S et D qui sont exclusivement constitués par ces nanotubes 202. 20 Les dispositifs de détection/ mémorisation 1, 101, 201 selon les figures 2(a) à 2(c) sont par exemple fabriqués de la manière suivante. a) On prépare dans un premier temps un substrat de silicium fortement dopé quai est pourvue d'une couche de SiO2 à deux parties : 25 - une sous-couche de SiO2 de 200 nm d'épaisseur située en dessous de plots de connexion macroscopiques et destinée à limiter les courants de fuite et capacitifs, et - une sous-couche de SiO2 thermique de haute qualité de 10 nm d'épaisseur qui est située au centre du substrat et qui sert de diélectrique 30 4 pour ce substrat. b) On dispose dans un second temps le ou les nanotube(s) de carbone 2 sur le diélectrique 4, en utilisant de préférence une technique de 10 15 positionnement sélectif du ou des nanotube(s) 2 sur le diélectrique 4 qui est mise en oeuvre comme suit : - on définit une ou des régions pour ce positionnement via une technique de lithographie par faisceau d'électrons, au moyen d'un masque en PMMA (polyméthacrylate de méthyle) sur le diélectrique 4, et l'on forme une monocouche en aminosilane dans ces régions, en traitant l'échantillon avec de l'éthylène diamine (EDA) puis, ultérieurement, avec de l'aminopropyltriéthoxysilane (APTS) à partir de la phase vapeur ; - après un lift-off , on plonge l'échantillon obtenu dans une 10 dispersion de(s) nanotube(s) de carbone 2 dans de la N-méthyl pyrrolidone (NMP) ; la monocouche précitée à groupe terminal amine agit comme une pastille adhésive à laquelle se lie(nt) sélectivement le(s) nanotube(s) dans la ou les régions prédéfinies ; et 15 - on connecte ensuite cette ou ces régions par les électrodes de contact S et D. c) On dépose à la tournette un film polymérique 3 de P3OT , d'environ 5 nm d'épaisseur et en solution à 0,1 % dans du toluène, sur le substrat ainsi obtenu : i.e. sur le diélectrique 4, partiellement sur les 20 électrodes S et D et sur le(s) nanotube(s) 2, 102, 202, comme illustré à la figure 1. On notera que l'épaisseur de ce film 3 a été par exemple mesurée par la technique AFM (i.e. microscopie à force atomique) et par la spectroscopie d'absorption sur du verre (d'autres méthodes de mesure sont 25 utilisables). On obtient ainsi le dispositif 1, 101, 201 de type phototransistor à effet de champ selon l'invention. Essais réalisés sur le dispositif 1 de la fiqure 1 : On a utilisé un rayonnement laser de longueur d'onde 457 nm et de dimension transversale de faisceau égale à 2 pm et, pour les mesures électriques, une tension drain source constante Vds = -400 mV. On a notamment mesuré les caractéristiques suivantes de ce dispositif 1 : - la dynamique de commutation optique (temps de charge et de rétention) ; - le lien entre dynamique et tension de grille (effets rapides à 10 Vgs < O et effet mémoire à Vgs > 0) ; - le lien entre la magnitude de l'effet et la longueur d'onde de la lumière ; - le lien entre la magnitude de l'effet et le nombre de photons (puissance optique) ; et 15 - l'aspect local de l'effet, en montrant que si le spot laser est appliqué sur la couche photosensible mais à 10 pm du dispositif, aucun effet n'est observable, ce qui indique que les pixels voisins au sein d'une matrice de pixels d'un imageur ne détecteront pas les mêmes photons (la lumière arrivant sur un pixel n'entraînant pas de modification de la conductivité des 20 nanotubes constituant les pixels voisins, même si cette couche recouvre uniformément l'ensemble des pixels). 1) Magnitude de l'effet traduisant la sensibilité du pixel obtenu par le dispositif 1: 25 Pour qu'un pixel d'imageur soit performant, il faut notamment : (i) que la lumière entraîne des modifications électriques suffisamment significatives (afin d'assurer un bon rapport signal sur bruit), et (ii) que ces modifications électriques soient fonction de la 30 puissance optique et ce, pour des puissances couvrant plusieurs ordres de grandeur (i.e. possibilité de détecter des faibles puissances, couplée à une absence de saturation pour des puissances élevées). La validation du point (i) est illustrée à la figure 3, qui montre qu'un transistor couvert d'un film photosensible de quelques nanomètres de polymère P3OT voit sa conductivité augmenter de quatre ordres de grandeur (à Vgs = +2,5 V) lorsqu'il est soumis à un éclairement à une longueur d'onde pour laquelle ce polymère absorbe les photons. Le transistor polarisé à Vgs > 0 passe d'un état bloqué (I < 10-10 A) à un état passant (I proche de 10-6 A). On notera qu'une telle différence entre les états éclairés et non éclairés garantit la qualité de la détection dans l'optique d'un pixel d'imageur. En effet, le bruit visible sur les courbes est totalement négligeable à l'échelle des modifications induites par la lumière. 2) Effet de la puissance optique du rayonnement sur la modification de conductivité du dispositif 1 : On a étudié la modification de conductivité du dispositif 1 en fonction de la puissance optique (nombre de photons incidents). La figure 4 montre que les modifications de conductance du nanotube (à Vg > 0, notamment) peuvent être ajustées sur plusieurs ordres de grandeur en fonction de la puissance optique. En particulier, on voit sur cette figure 4 qu'un pixel soumis à une puissance de 6.10-9 W (cf. courbe I) voit sa conductivité augmenter d'un facteur 10 tandis qu'un pixel soumis à une puissance de 6.10-6 W (seuil de saturation de l'effet, cf. courbe II) voit sa conductivité augmenter d'un facteur d'environ 10000. Ainsi un tel pixel permet de mesurer des différences de puissances optiques sur au moins 4 ordres de grandeur. 3) Caractère local de l'effet sur le dispositif 1, traduisant l'individualisation des pixels formés par des dispositifs 1 : Un autre paramètre très important pour évaluer la qualité d'un pixel d'imageur est le caractère local de l'effet, i.e. un impact lumineux n'excite30 pas les pixels voisins. Comme illustré à la figure 5, on a vérifié que la détection de photons n'a pas lieu lorsque le spot laser est positionné à 10 pm du pixel, et ce bien que le film de polymère couvre tout le dispositif (1 cm2). Les effets de charge du polymère sont très localisés au niveau de la zone d'absorption des photons. Il est probable que cette distance de 10 pm soit une surestimation de la distance minimale entre deux pixels, l'effet étant sans doute encore plus local. Au vu de la figure 5, il apparaît que les photons détectés par un pixel formé par le dispositif 1 n'auraient pas ou très peu d'effet sur les 10 pixels voisins. 4) Sensibilité du dispositif 1 à la dose plutôt qu'au flux de photons, traduisant son intéqration du nombre de ces photons : 15 Un autre critère important pour évaluer un pixel d'imageur est la dynamique de la réponse électrique à l'arrivée des photons. En effet, il est important que le pixel accumule (i.e. intègre) la dose de lumière (i.e. le nombre de photons) au cours du temps. Dans un appareil photo, par exemple, l'ensemble de la lumière collectée pendant le temps d'ouverture du 20 diaphragme doit être prise en compte, ce qui permet de prendre des clichés dans des conditions très sombres par augmentation du temps de pose. La figure 6 compare la dynamique de changement de conductivité du dispositif lors de l'arrivée continue de lumière (courbe I) et lors d'une impulsion de lumière de 100 ms (courbe II). 25 La courbe 1 montre que pendant la première seconde d'éclairement continu, le dispositif 1 a une réponse quasi linéaire en fonction du temps et qu'ensuite, la conductivité évolue plus lentement vers une saturation. Ainsi, pour des éclairements de faible durée (ceux qui ont un intérêt technologique), le pixel agit bien en intégrateur. 30 On a vérifié par la courbe II que si l'on éclaire le dispositif 1 pendant uniquement 100 ms, la conductivité du dispositif 1 s'établit à une valeur intermédiaire correspondant exactement à celle que la courbe I indique après 100 ms d'éclairement. 5) Mémorisation du changement de conductivité du dispositif 1, traduisant la lecture du pixel correspondant : Un autre paramètre indispensable au bon fonctionnement du pixel est de disposer d'un certain temps de rétention. En effet, après exposition à la lumière, la valeur du pixel (i.e. de sa conductivité) doit être lue par l'électronique de traitement du signal associée à l'imageur. On voit sur la courbe II de la figure 6 et à la figure 7 que la valeur de la conductivité est conservée lorsque la lumière est éteinte, et ce pendant des temps très longs, i.e. très supérieurs au temps minimum nécessaire à la lecture du pixel. 6) Réinitialisation de la conductivité du dispositif 1 et donc du pixel correspondant : Enfin, un paramètre critique pour l'utilisation du dispositif 1 comme pixel d'imageur concerne la possibilité de réinitialiser le pixel à sa valeur initiale (à l'obscurité). En effet, après avoir intégré le nombre de photons pendant un certain temps, la valeur de la conductivité est lue puis doit pouvoir être initialisée pour permettre une nouvelle détection. Cette réinitialisation doit être efficace (i.e. par un retour complet à la valeur initiale) et en outre rapide. La durée de réinitialisation est, avec la sensibilité déjà évoquée, ce qui fixe la rapidité globale du dispositif 1. La figure 7 montre, qu'après exposition à la lumière, une impulsion de tension sur l'électrode de grille de -4 V pendant une durée de 100 ms suffit à réinitialiser très efficacement le dispositif 1. On notera que cette figure 7 témoigne clairement du gain significatif en qualité et en rapidité de la réinitialisation du pixel qui est obtenu par le dispositif selon la présente invention, en comparaison de l'état de l'art. Cette qualité et rapidité de réinitialisation nettement accrues sont notamment dues à l'efficacité de la grille électrostatique, obtenue grâce à la faible épaisseur utilisée pour le diélectrique de grille (inférieure à 20 nm). En conclusion, ces résultats d'essais montrent que l'extension d'un pixel unique formé par le dispositif selon l'invention à une matrice dense de pixels est réalisable dans de bonnes conditions de miniaturisation (taille de pixel inférieure à 0,5 pm) et de fonctionnement
La présente invention concerne un dispositif de détection et de mémorisation de rayonnements électromagnétiques, un imageur l'incorporant, un procédé pour la fabrication dudit dispositif et une utilisation de ce dernier.Un dispositif (1) selon l'invention, comprenant un phototransistor à effet de champ qui comporte :- deux électrodes de contact de source (S) et de drain (D),- une unité de conduction électrique qui est connectée aux électrodes de contact et qui est recouverte d'une couche polymérique photosensible (3) apte à absorber les rayonnements, à détecter, à générer en réponse des charges détectées par ladite unité et à stocker ces charges, et- une électrode de grille (G) qui est adaptée pour contrôler le courant électrique dans l'unité ainsi que la répartition spatiale des charges dans ladite couche et qui est séparée de ladite unité par un diélectrique de grille (4),est tel que l'unité de conduction comporte au moins un nanotube ou nanofil (2) semi-conducteur apte à fournir un signal électrique représentatif d'une modification de conductivité du phototransistor ayant été exposé à un rayonnement, et en ce que le diélectrique présente une épaisseur e et une permittivité epsilonr qui satisfont à epsilonr/e >= 0,2 nm, de sorte que la conductivité après exposition puisse être réinitialisée électriquement en un temps minimisé et que ledit dispositif forme au moins un pixel d'imagerie.
1) Dispositif (1, 101, 201) de détection et de mémorisation de rayonnements électromagnétiques comprenant un phototransistor à effet de 5 champ qui comporte : - deux électrodes de contact respectivement de source (S) et de drain (D), - une unité nanostructurée de conduction électrique qui est connectée auxdites électrodes de contact et qui est recouverte d'au moins 10 une couche polymérique photosensible (3) apte à absorber lesdits rayonnements à détecter, à générer en réponse des charges électriques détectées par ladite unité de conduction et à stocker ces charges, et - une électrode de grille (G) qui est adaptée pour contrôler le courant électrique dans ladite unité ainsi que la répartition spatiale des 15 charges dans ladite couche photosensible et qui est séparée de ladite unité par un diélectrique de grille (4), caractérisé en ce que ladite unité de conduction comporte au moins un nanotube ou nanofil (2, 102, 202) de type semi-conducteur apte à fournir un signal électrique représentatif d'une modification de la conductivité 20 dudit phototransistor ayant été exposé à un rayonnement, et en ce que ledit diélectrique de grille présente une épaisseur e entre lesdites électrodes de contact et une permittivité relative sr qui satisfont à la condition sr/e > 0,2 nm-1, de telle sorte que ladite conductivité après exposition audit rayonnement puisse être réinitialisée électriquement en un temps minimisé et que ledit 25 dispositif forme au moins un pixel d'imagerie. 2) Dispositif (1, 101, 201) selon la 1, caractérisé en ce que ladite unité de conduction est adaptée pour détecter lesdits rayonnements à partir desdites charges photo-induites dans ladite couche 30 photosensible (3) en produisant, pendant toute la durée de chaque exposition auxdits rayonnements et suite à celle-ci, un signal électrique dont l'intensité est représentative de cette exposition. 3) Dispositif (1, 101, 201) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite couche photosensible (3) est formée d'un film d'épaisseur moyenne comprise entre 3 nm et 10 nm, qui recouvre à la fois lesdites électrodes de contact (S et D), ledit diélectrique de grille (4) et ladite unité de conduction en fonctionnalisant la paroi dudit ou de chaque nanotube ou nanofil (2, 102, 202). 4) Dispositif (1, 101, 201) selon la 3, caractérisé 10 en ce que ladite épaisseur e et ladite permittivité relative E, dudit diélectrique (4) satisfont à la condition Er/e 0,4 nm-l. 5) Dispositif (1, 101, 201) selon une des précédentes, caractérisé en ce que ladite épaisseur e est inférieure ou égale 15 à 20 nm. 6) Dispositif (1, 101, 201) selon une des précédentes, caractérisé en ce que ledit diélectrique de grille (4) est à base d'au moins un oxyde métallique dont la permittivité relative gr est égale ou 20 supérieure à 4. 7) Dispositif (1, 101, 201) selon une des précédentes, caractérisé en ce que ledit ou chaque nanotube ou nanofil (2, 102, 202) de ladite unité est de type semi-conducteur. 25 8) Dispositif (1, 101, 201) selon une des précédentes, caractérisé en ce que ladite couche photosensible (3) est à base d'au moins un polymère photoconducteur, notamment dans les domaines visible et ultraviolet proche, qui est apte à générer et à séparer lesdites 30 charges lors de chaque exposition audit rayonnement dans ses bandes d'absorption, sans être altéré par cette exposition. 9) Dispositif (1, 101, 201) selon la 8, caractérisé en ce que ledit polymère est choisi dans le groupe constitué par les polythiophènes, les polyalkylthiophènes, les poly(N-vinylcarbazole), les polyvinylpyrènes et les polyparaphénylène-vinylène. 10) Dispositif (1, 101, 201) selon une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins une pastille de positionnement (5) de ladite unité de conduction qui est formée d'une monocouche recouvrant localement ledit diélectrique de grille (4), ledit ou chaque nanotube ou nanofil (2, 102, 202) adhérant à ladite ou chaque pastille correspondante. 11) Dispositif (1, 101, 201) selon la 10, caractérisé en ce que ladite ou chaque pastille (5) est à base d'un 15 aminosilane. 12) Dispositif (1, 101, 201) selon une des précédentes, caractérisé en ce que ledit ou chaque nanotube ou nanofil (2, 102, 202) est un nanotube de carbone monoparoi ou un nanofil de silicium, 20 respectivement. 13) Dispositif (1, 101, 201) selon une des précédentes, caractérisé en ce que lesdites électrodes de contact (S et D) présentent chacune une largeur inférieure à 0,5 pm et sont séparées entre 25 elles d'une distance inférieure à 1 pm. 14) Dispositif (1) selon une des précédentes, caractérisé en ce que ladite unité comporte un unique nanotube ou nanofil (2) qui est connecté auxdites électrodes de contact (S et D) par ses extrémités 30 respectives.1 5) Dispositif (101, 201) selon une des 1 à 13, caractérisé en ce que ladite unité comporte plusieurs nanotubes ou nanofils (102, 202) dont au moins deux sont respectivement connectés à ladite électrode de source (S) et à ladite électrode de drain (D) et par lesquels la conduction électrique entre ces deux électrodes est exclusivement réalisée par ces nanotubes ou nanofils. 16) Dispositif (101) selon la 15, caractérisé en ce que ladite unité comporte plusieurs nanotubes ou nanofils (102), chacun d'eux étant connecté par ses extrémités auxdites électrodes de source (S) et de drain (D). 17) Imageur, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux dispositifs (1, 101, 201) selon une des précédentes formant respectivement des pixels d'imagerie adjacents qui sont chacun à base dudit phototransistor, de telle sorte que les couches photosensibles (3) des phototransistors correspondant auxdits pixels soient respectivement aptes à absorber des bandes de longueurs d'onde identiques ou différentes du spectre électromagnétique. 18) Imageur selon la 17, caractérisé en ce que chacun desdits pixels présente une superficie inférieure à 1 pm2. 19) Imageur selon la 17 ou 18, caractérisé en 25 ce que ladite électrode de grille (G) pourvue dudit diélectrique (4) est commune à l'ensemble desdits pixels. 20) Imageur selon la 17 ou 18, caractérisé en ce que ladite électrode de grille (G) est relative à chacun desdits pixels, avec 30 autant d'électrodes de grille correspondantes que de pixels.21) Procédé de fabrication d'un dispositif (1, 101, 201) selon une des 1 à 16, caractérisé en ce qu'il comprend essentiellement : a) un dépôt localisé sur ledit diélectrique de grille (4) d'au 5 moins une pastille de positionnement (5) formée d'une monocouche par exemple à base d'un aminosilane, b) un dépôt sélectif, sur ladite ou chaque pastille, dudit ou chaque nanotube ou nanofil (2, 102, 202) en solution, c) la formation desdites électrodes de contact (S et D) sur 10 le(s)dit(s) nanotube(s) par masquage de la zone dudit ou de chaque nanotube apte à être fonctionnalisée selon l'étape d) ci-dessous, suivie d'un dépôt métallique et d'un lift-off , puis d) un dépôt de ladite couche polymérique photosensible (3), par exemple réalisé à la tournette, à la fois sur le(s)dit(s) nanotube(s) ou 15 nanofil(s) pour le(s) fonctionnaliser, sur ledit diélectrique de grille et sur lesdites électrodes de contact (S et D) qui sont connectées au(x)dit(s) nanotube(s) ou nanofil(s). 22) Procédé de fabrication d'un dispositif (1, 101, 201) selon 20 une des 1 à 16, caractérisé en ce que le(s)dit(s) nanotube(s) ou nanofil(s) (2, 102, 202) sont déposés sur un circuit électronique préexistant à des endroits souhaités d'une surface diélectrique apte à constituer ledit diélectrique de grille (4). 25 23) Utilisation d'un dispositif (1, 101, 201) selon une des 1 à 16 pour former au moins un pixel d'imagerie détectant et mémorisant des rayonnements électromagnétiques de commande, tels que des rayonnements dans les domaines visible, ultraviolet proche, les rayons X et les rayons gamma, de telle manière que ledit ou chaque pixel puisse être 30 réinitialisé électriquement en un temps minimisé, via une impulsion de tension appliquée à ladite électrode de grille (G).24) Utilisation d'un dispositif (1, 101, 201) selon la 23 pour former une matrice de pixels d'un imageur, tels que des pixels de superficie inférieure à 1 pm ou des pixels pour télescope géant, dans laquelle seul le pixel contenant la couche photosensible (3) qui est spécifiquement apte à absorber la bande de longueurs d'onde du rayonnement de commande détecte et mémorise ce rayonnement, et génère en réponse lesdites charges électriques pour l'obtention de signaux électriques représentatifs dudit rayonnement.10
H,G
H01,G01,G09
H01L,G01T,G09F
H01L 31,G01T 1,G09F 9,H01L 27
H01L 31/112,G01T 1/24,G09F 9/00,H01L 27/144,H01L 31/18
FR2888825
A1
GAINE POUR LE GUIDAGE D'UN FIL
20,070,126
La présente invention concerne le domaine technique relatif à l'amenée ou au transport d'un fil, de toute nature et section, d'un lieu de conditionnement à un lieu d'utilisation. L'objet de l'invention vise plus précisément une nouvelle gaine à l'intérieur de laquelle se déplace le fil à acheminer entre le lieu de conditionnement et le lieu d'utilisation. L'objet de l'invention trouve une application préférée dans le transport d'un fil de soudure par la nécessité de mobilité au niveau de la zone de soudage et le besoin de protection contre les agressions extérieures (poussières, salissures). Dans le domaine d'application préférée, il est connu d'utiliser un tuyau souple en plastique à l'intérieur duquel se déplace le fil de soudure entre son conditionnement (en bobine, touret, fût, couronne) et la zone de soudage. L'avance du fil est assurée par un ou plusieurs systèmes de galets motorisés. En fonction des applications, soudage manuel ou robotisé et des longueurs de la gaine, le ou les systèmes d'avancement motorisés seront placés à des endroits différents sur le parcours du fil. D'une manière générale, il doit être considéré que l'acheminement continu d'un fil de soudure pose de réelles difficultés dues, notamment, à la longueur de la gaine, de la courbure prise par la gaine lors des opérations de soudage, de la tension du fil et du coefficient de frottement entre la gaine et le fil. Il est à noter que le problème de frottement évolue dans le temps et s'aggrave générant des à-coups dans l'avancement du fil, causés par une usure de la gaine et la formation de mini copeaux. Dans certains cas, il se produit un blocage total du fil à l'intérieur de la gaine. Il apparaît ainsi nécessaire de prévoir fréquemment le remplacement de la gaine, ce qui entraîne un surcoût dû au remplacement de la gaine et à l'arrêt du poste de soudage. Par ailleurs, les difficultés d'avancement du fil conduisent fréquemment à des défauts dans la qualité de soudage, nécessitant des coûts supplémentaires, soit pour réparer le défaut, soit pour la mise au rebut des pièces soudées. Une contrainte supplémentaire est liée au fait que la longueur de la gaine doit être relativement faible pour s'affranchir des problèmes d'usure, de sorte qu'une telle contrainte limite les possibilités de conception de la machine intégrant une telle gaine. La présente invention vise donc à remédier aux inconvénients énoncés cidessus en proposant une , adaptée pour réduire le frottement du fil à l'intérieur de la gaine, même lorsque celle-ci est courbée selon différentes directions. L'objet de l'invention vise également à proposer une gaine pour le guidage d'un fil, adaptée pour être de conception simple, tout en assurant sa fonction de guidage du fil. Pour atteindre un tel objectif, la gaine selon l'invention est caractérisée en ce qu'elle comporte: ^ une série de supports de premier type pour des premiers ensembles de guidage pour le fil, comportant chacun des organes de roulement montés en vis-à-vis pour définir entre eux une partie du chemin de guidage du fil, chaque organe de roulement étant monté libre en rotation selon un axe porté par un support, ^ une série de supports de deuxième type pour des deuxièmes ensembles de guidage pour le fil, comportant chacun des organes de roulement montés, d'une part, en vis-à-vis pour définir entre eux, une partie du chemin de guidage du fil et, d'autre part, chacun libre en rotation selon un axe porté par le support, au moins l'un des axes d'un organe de roulement des deuxièmes ensembles de guidage s'étendant selon une direction différente de celle d'au moins un axe d'un organe de roulement des premiers ensembles de guidage, les supports des deuxièmes ensembles de guidage étant disposés de manière alternée avec les supports des premiers ensembles de guidage, ^ et, pour chaque support d'un type encadré par des supports amont et aval d'un autre type, des premiers moyens d'articulation selon au moins une direction d'articulation entre un support d'un type avec le support amont d'un autre type et des deuxièmes moyens d'articulation, entre ledit support d'un type avec le support aval d'un autre type, selon au moins une direction d'articulation différente de la direction d'articulation entre ledit support et le support amont. D'une manière avantageuse, les premiers et les deuxièmes moyens d'articulation sont réalisés par une articulation de même type, telle que à pivot, à rotule ou élastique. Selon une variante préférée de réalisation, au moins l'un des axes d'un organe de roulement des deuxièmes ensembles de guidage s'étend selon une direction perpendiculaire de celle d'au moins un axe d'un organe de roulement des premiers ensembles de guidage et en ce que les premiers et deuxièmes moyens d'articulation possèdent des directions d'articulation au moins perpendiculaires entre elles. Par exemple, les axes des organes de roulement, faisant partie d'un même ensemble de guidage, sont parallèles entre eux. Selon une caractéristique de réalisation visant à simplifier la réalisation des supports, les supports de premier type des premiers ensembles de guidage sont identiques aux supports de deuxième type des deuxièmes ensembles de guidage. Avantageusement, chaque support des ensembles de guidage est équipé d'un tube de guidage pour le fil s'étendant entre l'ensemble de guidage porté par ledit support et l'ensemble de guidage porté par le support amont ou aval. La gaine de guidage selon l'invention comporte de préférence des moyens de butée permettant de limiter l'amplitude d'articulation des premiers et des deuxièmes moyens d'articulation. Compte tenu de l'ambiance de mise en oeuvre de la gaine de guidage conforme à l'invention, cette dernière comporte une enveloppe de protection dans laquelle sont montés les supports des premiers et deuxièmes ensembles de guidage. Avantageusement, l'enveloppe de protection intègre un ressort. Un autre objet de l'invention est de proposer un système d'avance d'un fil à l'aide de moyens d'entraînement, comportant une gaine de guidage conforme à l'invention disposée entre le lieu de stockage du fil et le lieu d'utilisation du fil. Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite cidessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. La fig. 1 est une vue schématique d'un exemple d'utilisation d'une gaine conforme à l'invention. La fig. 2 est une vue partielle d'un exemple de réalisation d'une gaine conforme à l'invention. La fig. 3 est une vue en perspective d'un tronçon de gaine, tel qu'illustré à la fig. 2. La fig. 4 est une vue en coupe prise sensiblement selon les lignes IV-IV de la fig. 3. Les fig. 5 à 7 sont des exemples de réalisation de l'ensemble de guidage conforme à l'invention. Les fig. 8 à 10 illustrent d'autres variantes de réalisation de la gaine conforme à l'invention. Tel que cela ressort plus précisément de la fig. 1, l'objet de l'invention concerne une gaine 1 assurant le guidage d'un fil 2 se déplaçant à l'intérieur de la gaine dans un chemin de guidage 3, selon un sens d'avancement représenté par la flèche Fi. La gaine 1 conforme à l'invention est utilisée avec au moins un système d'avance 4 permettant d'acheminer le fil 2 d'un poste de stockage ou de conditionnement 5i, 52 ou 53 à un poste d'utilisation 6. Le système d'avance 4 comporte des moyens d'entraînement 7 du fil de tout type connu en soi, tel que du type poussé, tiré, poussé-tiré ou poussé- poussé. Les moyens d'entraînement 7 ne seront pas décrits plus précisément car ils ne font pas partie de l'objet de l'invention et sont bien connus de l'homme du métier. Le fil 2 est plein ou creux et présente une section par exemple circulaire ou autre. Le fil 2 est conditionné sous différentes formes, telles qu'en touret 51, couronne, fût 52 ou en bobine 53, comme illustré à la fig. 1. Selon une forme d'application préférée, le fil 2 est un fil de soudure guidé à l'intérieur de la gaine 1 conforme à l'invention, afin d'être acheminé jusqu'à un poste d'utilisation 6, tel qu'un poste de soudure associé à un robot 8. La gaine 1 selon l'invention peut ainsi être utilisée entre le poste de soudure 6 et le système d'avance 4 à proximité duquel est placée dans l'exemple illustré, la bobine 53, ou entre le poste de soudure 6 et un conditionnement déporté tel un fût 52 ou un touret 51 par exemple. Les fig. 2 à 4 illustrent une première variante de réalisation d'une gaine 1 conforme à l'invention comportant une série de supports de premier type 101 pour des premiers ensembles de guidage 111 pour le fil 2 et une série de supports de deuxième type 102 pour des deuxièmes ensembles de guidage 112 pour le fil. Les supports de premier type 101 et les supports de deuxième type 102 sont disposés, successivement et de manière alternée, de façon qu'en dehors des supports formant les deux extrémités de la gaine, un support d'un type donné se trouve intercalé entre deux supports d'un type différent. Par souci de clarté, il sera considéré qu'un support d'un type donné est adjacent ou voisin, selon l'un de ses côtés, d'un support d'un type différent, dit amont, en considération du sens d'avancement du fil et, selon son côté opposé, d'un support différent, dit aval. Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque support d'un type 101r 102 est articulé avec chacun des supports voisins ou adjacents d'un type différent. Ainsi, mis à part les supports délimitant chaque extrémité de la gaine, chaque support d'un type donné, par exemple de premier type 101, est articulé, d'une part, à l'aide de premiers moyens d'articulation 15 avec le support aval de second type 102, selon au moins une direction d'articulation A et, d'autre part, à l'aide de deuxièmes moyens d'articulation 17 avec le support amont de second type 102 selon au moins une direction d'articulation B différente de la direction d'articulation A. De la même façon, chaque support d'un second type 102 est articulé d'une part, à l'aide des premiers moyens d'articulation 15 avec le support amont de premier type 101 selon au moins une direction d'articulation A et, d'autre part, à l'aide de deuxièmes moyens d'articulation 17 avec le support aval de premier type 101 selon au moins une direction d'articulation B. Avantageusement, les moyens d'articulation 15, 17 sont adaptés pour autoriser un mouvement des supports entre eux selon au moins deux directions d'articulation A, B perpendiculaires entre elles, de sorte que la gaine puisse suivre des courbures s'étendant dans des plans différents. Selon une caractéristique de réalisation, qui est illustrée plus précisément aux fig. 2 à 4, dans la suite de la description, les directions d'articulation A et B sont perpendiculaires entre elles et à la direction d'avancement du fil 2. Selon une caractéristique avantageuse de réalisation, les supports de premier type 101 sont identiques aux supports de deuxième type 102. Dans l'exemple considéré, les supports de premier type 101 sont décalés angulairement, selon l'axe de la gaine, de 90 par rapport aux supports de deuxième type 102. Dans la suite de la description, les indices 1 et 2 des différents éléments constitutifs des supports seront rattachés, respectivement, aux supports de premier type 101 et aux supports de deuxième type 102. Chaque support 101, 102 se présente sous la forme d'un corps tubulaire ou annulaire 201, 202 délimitant, intérieurement, une cage 211, 212 de montage pour un ensemble de guidage 111, 112. Selon la variante de réalisation illustrée, chaque ensemble de guidage 111, 112 comporte des organes de roulement 231, 232, montés en vis-à-vis pour délimiter le chemin de guidage 3 pour le fil 2. Chaque organe de roulement 231r 232 est monté libre en rotation selon un axe 251r 252 porté par le support 101, 102. Dans l'exemple illustré aux fig. 3 et 4, chaque ensemble de guidage 111, 112 comporte deux organes de roulement 231, 232 portés par des axes s'étendant parallèlement entre eux. Chaque organe de roulement 231, 232, peut être réalisé par un rouleau ou un galet, possédant une section droite transversale circulaire constante, comme illustré à la fig. 4, sans gorge ou avec une gorge 26, comme illustré à la fig. 5 ou avec une nervure latérale de retenue 27, telle qu'illustrée à la fig. 6. De même, il est à noter que chaque ensemble de guidage 111, 112 peut comporter un nombre d'organes de roulement différent de deux, tel que trois organes dont les axes sont décalés entre eux de 1200 pour constituer un chemin de guidage 3 de section triangulaire, comme illustré à la fig. 7. L'écartement des organes de roulement 231, 232, placés en vis-à-vis pour constituer un ensemble de guidage, est choisi de manière que le chemin de guidage 3 présente une section de passage supérieure au diamètre du fil. Cette section de passage est, avantageusement, choisie pour permettre le passage de fils de différents diamètres. Il doit être considéré que le fil 2 peut passer ainsi librement dans les parties de la gaine qui sont rectilignes ou droites, tandis que le fil 2 se trouve en contact avec les organes de roulement situés dans les parties de la gaine subissant une courbure. Chaque corps 201, 202 se prolonge avantageusement, à l'opposé de la cage de montage 211, 212, par un tube de guidage 301, 302 pour le fil, délimitant ainsi le chemin de guidage 3 pour le fil. Chaque tube de guidage 301, 302 s'étend ainsi, entre l'ensemble de guidage 111, 112 porté par ledit support correspondant et l'ensemble de guidage porté par le support aval. En d'autres termes, chaque tube de guidage 301, 302 assure une continuité de guidage pour le fil entre deux ensembles de guidage voisins ou consécutifs 111, 112 portés par deux supports de type différent. Chaque tube de guidage 301, 302 possède, de préférence, une section longitudinale de forme tronconique qui se rétrécit en direction du support aval. Chaque corps 201, 202 est pourvu, également, de deux bras 321, 322, s'étendant parallèlement entre eux et de part et d'autre du tube de guidage 301, 302. Les deux bras 321, 322 sont pourvus chacun d'un orifice de réception 331, 332 pour respectivement un pivot 342, 341 aménagés sur les corps 201, 202. Les deux orifices de réception 331 d'un support sont alignés et sont adaptés pour recevoir les deux pivots 342 d'un support aval permettant de former les premiers moyens d'articulation 15, tandis que les deux pivots 341 dudit support avec lesquels coopèrent les deux orifices 332 d'un support amont forment les deuxièmes moyens d'articulation 17. Bien entendu, la position des orifices de réception 331, 332 sur les supports peut être inversée avec la position des pivots 341, 342. Avantageusement, il s'ensuit que chaque articulation A, B est située au voisinage d'un ensemble de guidage 111, 112. De préférence, chaque articulation A, B, voisine d'un ensemble de guidage, s'étend sensiblement parallèlement à l'axe d'au moins un organe de roulement appartenant audit ensemble de guidage. Ainsi, tel que cela ressort plus précisément de la fig. 4, les moyens d'articulation 15 présentent par exemple, une direction d'articulation A qui est parallèle et proche des axes 252 des organes de roulement voisins tandis que les moyens d'articulation 17 possèdent une direction d'articulation B qui est parallèle et proche des axes 251 des organes de roulement voisins. Selon une autre caractéristique de l'invention, la gaine 1 comporte des moyens de butée 40 adaptés pour limiter l'amplitude des premiers 15 et des deuxièmes 17 moyens d'articulation. Dans l'exemple illustré, les moyens de limitation 40 sont formés par le tube de guidage 301r 302 d'un support, adapté pour venir en butée sur le corps d'un support voisin. Par exemple, le décalage d'alignement entre deux supports consécutifs peut être limité à une valeur de l'ordre de 30 . Il ressort de la description qui précède que la gaine 1 selon l'invention permet de guider le fil 2 lors de son avancement par l'intermédiaire, notamment, des organes de roulement 231, 232. La résistance à l'avancement du fil est due, uniquement, au frottement de l'organe de roulement sur son axe. Le guidage du fil 2 est ainsi assuré, même si la gaine subit des déplacements, notamment au niveau de son lieu d'utilisation, entraînant des changements de courbure dans différents plans. En effet, la mise en oeuvre des moyens d'articulation 15, 17 dans deux plans différents, alternés d'un support à l'autre autorise la gaine à suivre différentes conformations. Selon une caractéristique préférée de réalisation, l'ensemble des supports 101, 102 peut être monté à l'intérieur d'une enveloppe de protection 50, comme illustré à la fig. 2. Cette enveloppe de protection 50 peut, éventuellement, être associée à un ressort à spirale 51 qui, dans l'exemple illustré, est directement intégré à l'enveloppe de protection. Un tel ressort 51 confère, à la gaine, une raideur déterminée contribuant aussi à assurer l'alignement des supports entre eux. Bien entendu, les moyens d'articulation 15, 17 peuvent être réalisés de manière différente d'une articulation à pivot. Chaque articulation à pivot peut être remplacée par une liaison élastique mettant en oeuvre un ou plusieurs ressorts ou éléments élastiques 55, comme illustré à la fig. 8, interposés entre les supports 101, 102. De même, les supports 101, 102 peuvent être reliés entre eux par des moyens d'articulation, du type à rotule, tels qu'illustrés à la fig. 9. Selon cette variante de réalisation, chaque corps 201r 202 de support comporte ainsi, de part et d'autre, une partie hémisphérique respectivement 571r 572 coopérant chacune avec une partie hémisphérique complémentaire et opposée 572, 571 d'un support voisin. Chaque support se trouve donc assemblé à chaque support voisin, par une articulation à rotule autorisant un déplacement relatif angulaire des supports selon différentes directions. Selon une autre variante de réalisation illustrée à la fig. 10, il peut être prévu que les supports 101r 102 soient montés sans liaison mécanique entre eux mais en étant montés à l'intérieur d'une gaine 50 dans laquelle sont montés les supports coopérant entre eux par des conformations 601, 602, aménagées sur les supports et coopérant entre elles pour assurer une articulation entre deux supports consécutifs ou voisins. L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre
L'invention concerne une gaine pour le guidage d'un fil (2) notamment de soudure comportant :▪ une série de supports de premier type (101) pour des premiers ensembles de guidage (111) pour le fil, comportant chacun des organes de roulement (231),▪ une série de supports de deuxième type (102) pour des deuxièmes ensembles de guidage (112) pour le fil, comportant chacun des organes de roulement (232), les supports des deuxièmes ensembles de guidage étant disposés de manière alternée avec les supports des premiers ensembles de guidage,▪ et, pour chaque support d'un type encadré par des supports amont et aval d'un autre type, des premiers moyens d'articulation (15) selon au moins une direction d'articulation (A) entre un support d'un type avec le support amont d'un autre type et des deuxièmes moyens d'articulation, entre ledit support d'un type avec le support aval d'un autre type.
1 - Gaine pour le guidage d'un fil (2) se déplaçant, selon un sens donné d'avancement, dans un chemin de guidage (3) aménagé à l'intérieur de la gaine, caractérisée en ce qu'elle comporte: ^ une série de supports de premier type (101) pour des premiers ensembles de guidage (111) pour le fil, comportant chacun des organes de roulement (231), montés en vis-àvis pour définir entre eux une partie du chemin de guidage du fil, chaque organe de roulement étant monté libre en rotation selon un axe (251) porté par un support, ^ une série de supports de deuxième type (102) pour des deuxièmes ensembles de guidage (112) pour le fil, comportant chacun des organes de roulement (232) montés, d'une part, en vis-à-vis pour définir entre eux une partie du chemin de guidage du fil et, d'autre part, chacun libre en rotation selon un axe (252) porté par le support, au moins l'un des axes d'un organe de roulement des deuxièmes ensembles de guidage s'étendant selon une direction différente de celle d'au moins un axe d'un organe de roulement des premiers ensembles de guidage, les supports des deuxièmes ensembles de guidage étant disposés de manière alternée avec les supports des premiers ensembles de guidage, ^ et, pour chaque support d'un type encadré par des supports amont et aval d'un autre type, des premiers moyens d'articulation (15) selon au moins une direction d'articulation (A) entre un support d'un type avec le support amont d'un autre type et des deuxièmes moyens d'articulation (17), entre ledit support d'un type avec le support aval d'un autre type, selon au moins une direction d'articulation différente de la direction d'articulation (B) entre ledit support et le support amont. 2 - Gaine de guidage selon la 1, caractérisée en ce que les premiers (15) et les deuxièmes (17) moyens d'articulation sont réalisés par une articulation de même type, telle que à pivot, à rotule ou élastique. 3 - Gaine de guidage selon la 1, caractérisée en ce qu'au moins l'un des axes d'un organe de roulement (231, 232) des deuxièmes ensembles de guidage (112) s'étend selon une direction perpendiculaire de celle d'au moins un axe d'un organe de roulement des premiers ensembles de guidage (111) et en ce que les premiers (15) et deuxièmes (17) moyens d'articulation possèdent des directions d'articulation au moins perpendiculaires entre elles. 4 - Gaine de guidage selon la 3, caractérisée en ce que les axes (251r 252) des organes de roulement, faisant partie d'un même ensemble de guidage, sont parallèles entre eux. - Gaine de guidage selon la 1, caractérisée en ce que les supports de premier type (101) des premiers ensembles de guidage (111) sont identiques aux supports (102) de deuxième type des deuxièmes ensembles de guidage (112). 6 - Gaine de guidage selon la 5, caractérisée en ce que chaque support (101r 102) des ensembles de guidage est équipé d'un tube de guidage (301r 302) pour le fil (2) s'étendant entre l'ensemble de guidage porté par ledit support et l'ensemble de guidage porté par le support amont ou aval. 7 - Gaine de guidage selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de butée (40) permettant de limiter l'amplitude d'articulation des premiers et des deuxièmes moyens d'articulation. 8 - Gaine de guidage selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comporte une enveloppe de protection (50) dans laquelle sont montés les supports (101, 102) des premiers et deuxièmes ensembles de guidage. 9 - Gaine de guidage selon la 8, caractérisée en ce que l'enveloppe de protection (50) intègre un ressort (51). 10 - Système d'avance d'un fil à l'aide de moyens d'entraînement, caractérisé en ce qu'il comporte une gaine de guidage (1) pour le fil (2), conforme à l'une des 1 à 9, disposée entre le lieu de stockage du fil et le lieu d'utilisation du fil.
B
B65
B65H
B65H 57
B65H 57/14
FR2889292
A1
PROCEDE ET INSTALLATION DE COMBUSTION SANS SOUTIEN DE GAZ COMBUSTIBLE PAUVRE A L'AIDE D'UN BRULEUR ET BRULEUR ASSOCIE
20,070,202
L'invention concerne un procédé pour réaliser la combustion d'un gaz combustible pauvre sans soutien à l'aide d'un brûleur comprenant un nez de combustion sur un axe central, dans lequel on crée un mélange de gaz combustible et d'air de combustion en rotation autour de l'axe central, devant le nez de combustion. Elle concerne également une structure de brûleur, notamment de grande puissance, pour la mise en oeuvre du procédé et toute installation de combustion de gaz utilisant ce brûleur. L'invention trouve application en particulier dans les différentes installations suivantes: - Chaudières à gaz de très faibles pouvoirs calorifiques, gaz de récupération (gaz de haut fourneau....), bio-gaz et gaz de décharges, gaz provenant de divers procédés; - Tours de brûlages et torchères de gaz pauvres, résiduels et bio-gaz; - Fours et étuves de chauffages et séchages de matériaux et produits divers; - Fours et dispositifs de séchages et traitements de boues résiduelles de procédés divers; - Installation de brûlage de composés organiques volatils "COV". Ces composés sont issus de séchages ou de cuissons dans différents procédés; ce sont souvent des vapeurs de solvants ou d'huiles et se trouvent sous des concentrations très faibles (quelques % à quelques ppm ou traces) dans des gaz vecteurs neutres ou dans de l'air. Ils peuvent être bloqués par des filtres dédiés ou détruits par voies thermiques. La faible concentration ne permet pas de les brûler directement et le grand volume d'air qui les contient perturbe fortement la combustion des brûleurs classiques . En entend par gaz pauvre tout gaz de faible pouvoir calorifique (PCI) inférieur à 3000 Kcal par m3 et en particulier tout gaz très pauvre qui possède un PCI inférieur à 1000 Kcal et qui concerne plus particulièrement l'objet de la présente invention. Le brûleur peut néanmoins être utilisé pour des gaz plus riches ou avec des gaz de soutien. Les brûleurs de gaz pauvres ou résiduels comprennent généralement différents conduits d'alimentation de fluides combustibles au nez du brûleur, les conduits étant configurés, notamment sous forme coaxiale, de manière à réaliser une ou des couronnes de combustibles centrées sur l'axe du brûleur. Ces fluides combustibles sont généralement distribués dans un flux d'air de combustion ou en périphérie de ce dernier. Ces dispositions ci-dessus ont pour finalité de réaliser un mélange air/combustible suffisant permettant une combustion localisée et stabilisée au nez du brûleur. Sur les chaudières de grandes puissances (>100 MW) qui comportent plusieurs brûleurs (>4 brûleurs), l'air de combustion est généralement distribué à partir d'un caisson commun aux différents brûleurs et mis en rotation par des volets réglables de l'extérieur par le biais d'organes de renvois et de biellettes. Cet air de combustion est généralement amené au nez du brûleur (dit de combustion par la suite) en un flux, voire deux. Ces brûleurs comprennent généralement des tubes de distribution de gaz riche en couronne périphérique et des tubes accessoires (brûleur allumage, tube de contrôle de présence de flamme,...) qui perturbent la rotation du flux d'air. La majorité des brûleurs de gaz pauvres ou résiduels sont de conceptions complexes et nécessitent des réglages et ajustements aléatoires et des conditions d'exploitation très rigides avec une part importante d'incidents dûs à l'instabilité de la combustion, de l'accrochage de la flamme engendrant des arrêts intempestifs de l'installation. Ces brûleurs nécessitent le réchauffage du combustible et surtout de l'air de combustion à des températures élevées (250 à 350 C) pour améliorer la combustion, ce qui suppose plus de matériel adapté et des coûts supplémentaires. Les combustibles pauvres sont généralement très difficilement combustibles car constitués en majorité de gaz neutres, et se présentent distribués en grands volumes et sous faibles pressions. Leurs mélanges avec l'air de combustion sont très difficiles à obtenir dans des proportions adéquates compte tenu des volumes mis en jeux, ce qui gêne considérablement la combustion et ne favorise pas la stabilité et la structure des flammes obtenues. L'instabilité des flammes produites provoque des variations de pressions importantes dans le foyer, ce qui génère des vibrations de la structure des chaudières ou installations concernées. De ce fait, les brûleurs nécessitent toujours une flamme de soutien, représentant 10 à 20 % de la puissance totale du brûleur, pour assurer la stabilité de la flamme principale et garantir la sécurité de l'installation. Des normes de fonctionnement EN 746-2 imposent d'avoir des systèmes de flamme de soutien dans les brûleurs. Ces flammes de soutien sont obtenues avec des gaz riches (gaz naturel, Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL) : Butane et Propane. Cette obligation aggrave la complexité du brûleur et engendre fatalement des surcoûts d'exploitation très importants compte tenu du prix des gaz riches. Ces brûleurs nécessitent souvent une exploitation avec un excès d'air important afin que toutes les fractions combustibles puissent rencontrer de l'oxygène pour brûler en totalité et assurer la qualité des produits de combustion, ce qui fait chuter fortement le rendement, augmente la consommation spécifique de gaz riche et donc le coût d'exploitation et aggrave fatalement le niveau des émissions polluantes. L'invention a pour objectif de résoudre les inconvénients ci-dessus. Elle vise en particulier une conception de brûleur qui permette: - autant que possible, la suppression d'un soutien en gaz riche; - la suppression du réchauffage du gaz ou de l'air de combustion; - la réduction de la teneur en oxygène des fumées; - la suppression des vibrations; - la réduction de la consommation électrique des ventilateurs d'airs et fumées. Un principe de base préféré du procédé est de parcelliser au maximum la quantité d'air nécessaire à la combustion et à l'incorporer le plus tôt possible et le plus intimement possible dans le flux gazeux combustible, (ou l'inverse) en améliorant le mélange par des impacts de jets à grande vitesse, en créant des turbulences et en mettant le mélange en rotation maximale pour réduire la vitesse axiale du mélange et assurer la compacité et la continuité de la combustion. Pour réduire la vitesse axiale et augmenter la surface de la flamme, le gaz pauvre est mis en rotation par des ailettes et l'écoulement particulier de la fraction d'air de combustion apportée en périphérie en sortie du brûleur. Les gaz pauvres ayant un grand volume, il est difficile de mélanger intimement les éléments combustibles de ce gaz avec l'oxygène de l'air de combustion. Pour palier cette difficulté, l'invention consiste à fragmenter l'air de combustion et d'en incorporer progressivement des quantités choisies dans le flux de gaz pauvre. Le procédé consiste donc à réaliser un pré-mélange air-combustible (hors limite d'inflammabilité), de préférence dans le corps du brûleur et de n'apporter au nez du brûleur que le complément d'air de part et d'autre de ce mélange par le biais de jets à très grande vitesse (supérieure à 80 m/s) en prenant le gaz en "sandwich". L'air de combustion amené au nez du brûleur a des écoulements spécifiques à grande vitesse: - l'air central est éjecté en rotation et en écoulement divergeant pour pénétrer le gaz pauvre; - l'air périphérique est convergeant et en forte rotation. Ces deux airs ont chacun également pour fonction de réaliser un barrage à d'éventuelles 'rentrées de flamme" à faible régime ou lors d'un arrêt de l'installation. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé pour réaliser la combustion d'un gaz combustible pauvre à l'aide d'au moins un brûleur comprenant un nez de combustion sur un axe central, procédé dans lequel on crée un mélange de gaz combustible et d'air de combustion en rotation autour de l'axe central. Le procédé se distingue en ce qu'il comporte les étapes suivantes selon lesquelles on éjecte devant le nez de combustion: - un flux de prémélange non inflammable contenant un mélange d'air de pré- mélange et de gaz combustible, - un flux complémentaire de manière à atteindre un seuil d'inflammabilité du mélange devant le nez de combustion, le flux étant éjecté au centre du flux de pré-mélange par le biais d'un flux complémentaire central et/ou autour du flux de pré-mélange par le biais d'un flux complémentaire périphérique. Selon des modes particuliers de mise en oeuvre du procédé : - le flux complémentaire est un flux d'air; - le flux de pré-mélange est obtenu par incorporation d'air de pré-mélange dans du gaz combustible; l'incorporation est obtenue dans un caisson relié au brûleur; l'incorporation est réalisée, à une entrée du gaz combustible dans le brûleur par injection d'air de pré-mélange dans le gaz combustible de manière à entraîner le gaz combustible dans un espace de pré-mélange, réaliser le pré-mélange par des turbulences résultant de l'injection et diriger le pré-mélange en direction du nez de combustion tout en initiant une rotation autour de l'axe central; - le mélange de gaz combustible et d'air de combustion est réalisé par incorporation d'une quantité nécessaire parcellisée de l'un dans l'autre par de nombreux jets orientés. Selon un autre mode de mise en oeuvre du procédé : a) le flux d'air complémentaire central est éjecté en rotation devant le nez de combustion et en écoulement divergent pour pénétrer le flux de pré- mélange, b) le flux d'air complémentaire périphérique est éjecté en écoulement convergeant et en forte rotation spiralée. L'invention a également pour objet un brûleur pour gaz combustible pauvre du type comprenant un nez de combustion sur un axe central et des moyens d'alimentation d'un mélange de gaz combustible et d'air de combustion en rotation autour de l'axe central, brûleur. Le brûleur se distingue en ce qu'il est configuré de manière à éjecter devant le nez de combustion: - un flux de pré-mélange non inflammable contenant un mélange d'air de pré-mélange et de gaz combustible, - un flux complémentaire de manière à atteindre un seuil d'inflammabilité du mélange devant le nez de combustion, ledit flux étant éjecté au centre du flux de pré-mélange par le biais d'un flux d'air complémentaire central et/ou autour du flux de pré-mélange par le biais d'un flux d'air complémentaire périphérique. Selon un mode de réalisation particulier, le brûleur est configuré de manière à scinder un flux d'air en au moins un flux d'air de pré-mélange, et un flux d'air complémentaire comprenant au moins un flux d'air complémentaire central et/ou un flux d'air complémentaire périphérique.. L'invention a également pour objet une installation de combustion d'un gaz combustible mettant en oeuvre le procédé ou comportant au moins un brûleur conforme à l'invention. Selon une caractéristique avantageuse, l'installation met en oeuvre ou comporte au moins deux brûleurs configurés de manière à engrener dans un sens commun le mouvement de rotation global résultant de leur flux de mélange devant le nez de combustion. D'autres particularités et nombreux avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description, qui suit, donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et faite en référence aux figures annexées pour lesquelles: - la figure 1 illustre une installation de combustion de gaz pauvre munie d'un brûleur conforme à un mode de réalisation de l'invention; la figure 2 illustre une vue en coupe selon l'axe AA de la figure 1; - la figure 3 illustre l'arrière du brûleur selon une vue de droite B de la figure 1; - la figure 4 illustre une vue en coupe partielle d'une poutre selon la coupe CC de la figure 2; - la figure 5 illustre une vue de dessous partielle selon D-D de la figure 4; - la figure 6 illustre une vue principale isolée du caisson 7 du brûleur de la figure 1; - les figures 7, 8, 9 illustrent respectivement différentes vues de la figure 6: une vue en coupe selon E-E, une vue de droite selon F, et une vue de gauche selon G; - les figures 10, 11 et 11A illustrent respectivement une vue principale isolée du tube central 13 du brûleur de la figure 1, une vue de gauche selon H et une vue de droite; - la figure 12 illustre une vue principale isolée de la perche centrale 50 selon la figure 1; - la figure 13 illustre une vue d'une variante de réalisation d'un cône de brûlage de la perche centrale; - la figure 14 illustre un détail I de la figure 9; les figures 15, 16 illustrent respectivement les coupes selon L-L et K-K de la figure 14; A la figure 1, est montrée une installation 1 pour la combustion de gaz combustible pauvre utilisant un brûleur 2 disposé entre quatre parties principales ZA, ZB, ZC, ZD séparées par trois parois 3, 4, 5. Les parties représentent respectivement, une zone ZA foyer ou se réalise la combustion, une zone ZB contenant ou en communication avec le gaz pauvre combustible, une zone ZC contenant ou en communication avec de l'air de combustion, une zone ZD extérieure à l'installation accessible aux personnes. L'installation est par exemple une installation de production de vapeur surchauffée de 40 T/heure dans laquelle il faut brûler du gaz de hauts fourneaux, à température ambiante, (humidité= 2,5% d'H2O en volume) alimenté sous faible pression (<300 mm CE en pression relative) et d'une composition moyenne sur gaz sec: N2=58%, H2=1,7%, CO2=20,3%, CO=20% (PCI=660 Kcal/m3n). Les produits de combustion devant contenir moins de 50 ppm de CO avec moins de 1% d'oxygène dans ces fumées. L'inflammabilité de ce gaz intervient lorsqu'il y a 35 % à 73 % de gaz dans le mélange. Le brûleur comprend un nez de combustion 6 débouchant dans la zone A foyer; le nez est centré sur un axe central X qui se trouve être en l'occurrence, l'axe principal du brûleur dans la mesure où celui-ci possède une forme générale de révolution autour de cet axe. Le brûleur comporte également des moyens d'alimentation de ce nez, qui sont aptes à éjecter un flux d'air et de gaz combustible en rotation autour d'un axe central centré sur le nez de combustion. Ce nez, constituant l'extrémité avant du brûleur, est destiné à recevoir devant ou sur lui, à gauche de la figure, un flux de gaz combustible et d'air de combustion qui est mis en rotation autour de l'axe central, avec des moyens d'alimentation de ce nez prévus à cet effet, que l'on décrit ultérieurement. Le brûleur comprend également un caisson central 7 relié au nez et en amont de lui (par rapport au sens d'écoulement des flux), disposé dans la zone ZB entre les parois 3 et 4, et ayant au moins une lumière 8 débouchant dans cette zone ZB. Dans la zone ZC se trouve une extrémité arrière 7B du brûleur reliée au caisson 7, en amont de celui-ci, et présentant au moins un accès pour au moins une arrivée d'air de combustion de la zone ZC. L'alimentation en air dans l'exemple préféré s'effectue totalement par la face arrière du brûleur pour plusieurs avantages: - garantir l'étanchéité de l'ensemble, - faciliter l'accès aux commandes d'air de pré-mélange, pouvoir installer le brûleur en caisson d'air, - pouvoir, selon l'application, réaliser des alimentations séparées de différents airs de combustion. Dans la zone ZD, débouchent différents tuyaux qui s'étendent entre le foyer et l'extérieur, en traversant le brûleur et parmi lesquels on trouve, le cas échéant, un tuyau d'amenée de gaz riche, un tube de contrôle des flammes, un tuyau d'allumage ou autres tuyaux ou équipement connu de l'homme de l'art (non représenté). Selon un mode de mise en oeuvre de l'invention, le procédé peut comprendre une première étape dans laquelle on scinde un flux d'air destiné à la combustion en au moins un flux d'air de pré-mélange et un flux d'air complémentaire. L'air complémentaire est constitué d'au moins un flux d'air central et/ou d'un flux d'air périphérique. Dans l'exemple illustré, on utilise à la fois le flux d'air central et périphérique pour une meilleure efficacité et souplesse d'utilisation et la scission s'effectue par différentes entrées de l'air à l'arrière du brûleur ou cheminement de l'air dans le brûleur. A cet effet, dans l'exemple de réalisation illustré, le brûleur est configuré pour diviser l'air provenant de l'espace ZC en plusieurs flux. II comprend plusieurs arrivées ou accès sur son extrémité arrière: un accès central 9 pour recevoir une arrivée de flux d'air central, un accès 10 périphérique pour recevoir une arrivée d'air périphérique, et au moins un accès principal 10A pour recevoir une arrivée d'air de pré-mélange. D'autres accès peuvent être ajoutés comme indiqués ultérieurement. Dans une variante de mise en oeuvre, cette étape de division pourrait s'effectuer autrement, par exemple par des tuyaux externes à l'extérieur du brûleur, et chacun des airs pourrait être amené par ces tuyaux indépendants et externes. Dans une seconde étape de ce mode de mise en oeuvre, on éjecte devant le nez de combustion un flux de pré-mélange, contenant un mélange d'air de pré-mélange et de gaz combustible, en rotation autour de l'axe central, le flux de pré-mélange étant non inflammable dans la mesure où il est mélangé à un taux éloigné des plages d'inflammabilité, par exemple supérieur à un seuil d'inflammabilité. En effet dans l'exemple décrit, nous passons d'un taux de gaz pauvre de 100% à un taux de 80-85% de gaz (dans le mélange gaz+air) alors que les limites d'inflammabilité sont de 30 à 73% de gaz dans le mélange. Cela suppose que le pré-mélange et la mise en rotation de ce dernier soient effectués au préalable, comme exposé ci-après. Pour améliorer la combustion et assurer un bon accrochage de flamme, il est intéressant et important de réaliser un pré-mélange le plus important possible 25 et le plus tôt possible. Pour cette seconde étape, le brûleur, dans l'exemple décrit, est configuré pour réaliser le pré-mélange au préalable à l'intérieur de lui- même, en l'occurrence dans un espace 16 dit de pré-mélange du caisson 7. Il est également configuré pour mettre le pré-mélange en rotation. Cette rotation, dans l'exemple illustré, est réalisée de préférence également dans le caisson en amont du nez de combustion. A cet effet, les accès d'air de pré-mélange 10A mentionnés ci-dessus débouchent dans le caisson au même titre que les lumières d'accès 8 de gaz combustible pour qu'un pré-mélange y soit effectué à l'aide de moyens de mélange 11 décrits ultérieurement. Toutefois, dans une variante, le pré-mélange pourrait être effectué au préalable à l'extérieur du brûleur par exemple dans une enceinte prévue à cet effet dans laquelle on respecte un taux supérieur au taux d'inflammabilité. Pour le gaz concerné de l'exemple, le mélange s'effectue à un taux supérieur de 5 à 20 % au seuil d'inflammabilité avec un taux d'air insuffisant (des proportions allant de 78 à 95% de gaz dans le mélange). Pour des raisons de sécurité et d'efficacité, on préfère adopter un taux inférieur de 10 à 20% de l'air total à fournir. Dans une variante pour certaines applications, on pourrait mettre en oeuvre le procédé en réalisant un pré-mélange avec un taux de gaz combustible insuffisant dans les mêmes proportions de 5 à 20% ou avec des proportions différentes pour des applications particulières de bio gaz ou de brûlages de COV. Dans une troisième étape de mise en oeuvre, on éjecte le flux complémentaire au centre du flux de pré-mélange par le biais du flux d'air complémentaire central et/ou autour du flux de pré-mélange par le biais du flux d'air complémentaire périphérique, de manière à atteindre le seuil d'inflammabilité au nez de combustion. Dans l'exemple décrit, l'éjection du flux complémentaire s'effectue à la fois au centre et en périphérie de manière à atteindre un meilleur mélange final. A cet effet, le brûleur est configuré pour faire déboucher le flux de prémélange en forme de couronne 12 situé entre un tuyau central 13 et la périphérie 14 de l'extrémité avant du caisson. Selon un mode de mise en oeuvre du procédé, le flux de pré-mélange est obtenu par incorporation d'air de pré-mélange dans du gaz combustible. En effet, les combustibles pauvres, généralement résiduels, sont distribués sous très faibles pressions et compte tenu des volumes importants souvent mis en jeu, il est important de faciliter l'écoulement de ces gaz par des effets d'entraînements mécaniques. Pour cette mise en oeuvre, le brûleur comporte les moyens d'incorporation 11 mentionnés précédemment qui injectent de l'air dans le gaz combustible. L'incorporation est effectuée directement dans une enceinte du caisson ayant un espace de pré-mélange 16 (figure 2) délimité entre un tuyau central 13 et une paroi interne 31 du caisson. Selon un mode de mise en oeuvre, l'incorporation est réalisée par injection d'air de pré-mélange, à une entrée du gaz combustible dans le brûleur de manière à: - entraîner le gaz combustible dans un espace de pré-mélange 16, - réaliser le pré-mélange par des turbulences résultant de l'injection, - et diriger le pré-mélange en direction du nez de combustion tout en initiant une rotation autour de l'axe central. A cet effet, le brûleur comporte des moyens d'injection comprenant des buses 17 ou orifices calibrés directionnels à fort débit disposés dans les moyens d'incorporation 11 profilés et orientés vers l'espace de prémélange 16 au niveau des lumières 8. Le gaz situé à proximité et autour des lumières 8 est entraîné par la dépression générée par les jets d'air en sortie des buses dirigées par l'orientation des jets et mélangés par les turbulences des jets. Un mouvement de rotation du mélange est également initié à ce niveau dans l'espace de pré-mélange par l'orientation des jets d'air. Ces moyens d'injection ont de préférence un régime permanent. Les moyens d'incorporation peuvent comprendre également de préférence des deuxièmes moyens d'injection d'air de pré-mélange. Ces moyens d'injection sont disposés de manière à réaliser une incorporation d'air parallèlement à l'axe central et en dirigeant le flux de pré-mélange en direction du nez de combustion. Ces moyens d'injection ont de préférence un régime progressif selon le niveau de puissance utilisée. Ces seconds moyens d'injection peuvent être formés, comme dans l'exemple illustré, de tubes 21 autour d'orifices 22 dans la paroi 23 de l'extrémité arrière du brûleur (fig. 3, 10, 11). Ces tubes ont de préférence des longueurs différentes et sont au nombre de cinq dans l'exemple. Ils s'étendent à l'intérieur de l'espace de pré-mélange à partir d'arrivées d'air ou d'orifices 22 disposées sur la paroi 23 ou face arrière du brûleur. Les orifices 22 sont de préférence obturés par des clapets (non illustrés) manoeuvrables par des ressorts tarés ou des commandes électriques. Les clapets peuvent être disposés sur les orifices avec ou sans tubes. Les tubes permettent d'une part d'éviter que les écoulements respectifs ne se perturbent et d'autre part d'amener de l'air en des points différents avec une garantie de sa distribution. Les orifices ont une taille déterminée de manière à éviter de se trouver trop massivement dans les limites d'inflammabilité, et qu'il y ait localement des conditions favorables à une combustion qui détériorerait le brûleur. En variante, on pourrait réaliser l'incorporation de gaz dans l'air, par exemple en permutant les différentes arrivées et en réglant les débits respectifs. Cette variante est envisageable notamment pour réchauffer de grands volumes d'air (applications de séchages) ou brûler des COV. Dans ce cas, le gaz de pré-mélange remplacerait l'air de pré-mélange et les écoulements, le pré-mélange pourrait être inchangé et les écoulements centraux et périphériques pourraient concerner par exemple du gaz combustible au lieu d'air de combustion. Selon un mode de mise en oeuvre, le flux d'air complémentaire central est éjecté en rotation devant le nez de combustion et en écoulement divergent pour pénétrer le flux de pré-mélange et le flux d'air complémentaire périphérique est éjecté en écoulement convergeant et en forte rotation spiralée. A cet effet, le brûleur est configuré dans l'exemple avec un déflecteur conique 18 en sortie du tuyau central 13 et des ailettes 19 dans le tuyau qui mettent le flux d'air central en rotation. D'autres moyens équivalents peuvent également convenir, comme par exemple, des orifices calibrés directionnels ou des lumières orientées dans une paroi de séparation. De préférence, l'air central est divergent avec un angle au sommet de 60 à 180 ou de 30 à 90 par rapport à l'axe du brûleur. Cette éjection ainsi produite permet d'obtenir une bonne pénétration de l'air dans le pré-mélange de manière à compléter au mieux le taux d'air manquant. Le flux d'air central de l'exemple a préalablement pénétré l'entrée 9 dans le conduit interne du tuyau 13, dans l'espace annulaire autour de la perche centrale 51. Le cas échéant, cet air central peut avoir une autre fonction expliquée ultérieurement, qui est de venir alimenter à sa base d'éjection un gaz riche qui serait distribué en couronne autour de l'air central, lors de son utilisation en particulier lors de démarrages ou d'insuffisances de gaz pauvre. Quant à l'air complémentaire périphérique, le brûleur est configuré avec des buses d'injection 20a, 20b disposées sur une couronne 14 de l'extrémité ou face avant du caisson 26a. Les buses sont orientées à la fois tangentiellement à un cercle centré sur l'axe central et orientées vers l'avant. La rotation spiralée est obtenue par cette double inclinaison des buses. L'air périphérique enveloppe le flux de gaz pauvre et en accentue la rotation. Il est distribué à grande vitesse et optimise le mélange. Les buses 20a, 20b sont alimentées par l'espace de pré-éjection périphérique 30 situé dans une double paroi du caisson à l'avant du caisson, lui-même alimenté par les moyens d'arrivée 10A ménagés au voisinage de l'extrémité arrière 26b du caisson. On va décrire ci-après des sous-parties du brûleur en référence à leurs figures correspondantes, à savoir, le caisson, le tube central et la perche centrale. Le caisson du brûleur: En référence aux figures 6 à 9, le caisson 7 a une forme générale de révolution et comporte: - une double paroi périphérique formée d'une paroi externe 24 et interne 25, - une extrémité ou face avant 26a, formée d'une couronne 14 comportant les moyens d'injection périphérique 20a, 20b; - une extrémité ou face arrière 7B comportant des différentes arrivées ou alimentations 10, 10A au moins en flux d'air périphérique et de pré-mélange, - un espace 27 de circulation d'air délimité par la double paroi permettant de mettre les deux extrémités 26a et 26b en communication, - des lumières d'admission 8 sur la double paroi périphérique, ces lumières étant destinées à s'interfacer entre un espace interne 16 dans le caisson dit espace de pré-mélange et l'extérieur. - des conduites, en forme de poutres creuses 11, situées dans l'épaissde la double paroi. Ces conduites s'étendent entre les lumières 8, entre un espace de réception de flux d'air 10A ou arrivée disposé à l'extrémité arrière 7B et un espace de pré-éjection 30 de l'air périphérique situé à l'extrémité avant. - des buses d'injection d'air de pré-mélange 17 disposées sous les conduites; Ces buses sont configurées de manière à réaliser ladite première injection permanente d'air de pré-mélange; ces conduites et les buses font parties des moyens d'incorporation mentionnés précédemment. Ces buses sont en fait des perçages de sortie ménagés dans la couronne dont une des fonctions est de fermer l'extrémité avant de la double paroi du caisson; l'autre extrémité arrière de la double paroi étant fermée par une paroi 23B. Ces perçages communiquent avec l'espace de pré-éjection 30 de la double paroi et débouchent à l'extérieur à travers une paroi interne du caisson; les buses sont disposées sur la couronne en étant décalées par rapport à l'axe radial R du caisson et inclinées vers l'avant par rapport à un plan perpendiculaire au caisson. Les buses sont décalées et inclinées de différentes manières selon une alternance. Les angles proposés sont spécifiques à cette puissance de brûleur, mais seraient fatalement modifiés pour une autre taille de brûleur. Ces angles sont déterminés pour que les jets des orifices consécutifs ne se perturbent pas, et qu'ils ne viennent pas percuter l'extrémité du tube 13 ni gêner l'écoulement des fluides sortant de la couronne de gaz contenue entre 13 et 56, ni l'air complémentaire central divergent. Ce cône divergent doit quasiment s'engrener avec le jet complémentaire périphérique convergent dont l'angle est le plus fermé (ici 15 ). L'angle de l'orifice suivant est plus ouvert afin de continuer plus loin dans la rotation le travail de l'orifice précédent. Une première série de buses (20a) peut être inclinée de 5 à 45 vers l'avant, (15 préféré dans l'exemple de réalisation) et de 30 à 65 par rapport à l'axe radial (R), (44 préféré dans l'exemple) et une seconde série de buses (20b) inclinées 25 à 65 vers l'avant (45 préféré dans l'exemple), et de 30 à 70 par rapport à l'axe radial (53 préféré dans l'exemple). - Le caisson peut comporter également des orifices 55 disposés sur la paroi interne 25 au niveau de la chambre de pré-éjection 30. Ces orifices permettent d'alimenter le dispositif à ailettes 37 à partir de la chambre 30 pour améliorer le mélange air /gaz pauvre entre les ailettes. Le tube central: En référence aux figures 10 et 11, un tube central 13, destiné à être monté centré sur l'axe central, est dimensionné pour s'étendre longitudinalement entre les deux extrémités du caisson et les mettre en communication. Ce tube comporte: - une surface externe 35 destinée à délimiter l'espace de pré-mélange avec la paroi interne 25 ou face interne 31 de la double paroi du caisson, et une surface interne 52; - des moyens de fixation au caisson et de réception d'un caisson 36 à air ou à gaz disposé(s) à l'arrière du tube; - un premier dispositif à ailettes 37, disposé à l'avant du tube; lesdites ailettes 37 s'étendant dans l'espace d'écoulement du pré-mélange entre la paroi externe 35 du tube et la paroi interne du caisson 25 ou face interne 31; elles sont profilées de manière à créer une rotation du flux de pré-mélange lors de son écoulement vers la sortie du caisson; un espace entre le caisson et le tube forme un conduit 38 (fig. 1) en forme de couronne destinée à véhiculer le flux d'air de pré-mélange; - une paroi 23 formant un épaulement radial du tube central, ladite paroi séparant l'espace de pré-mélange avec l'arrière du tube central lui-même en communication avec le caisson à air. La perche centrale: En référence à la figure 12, la perche centrale 51 est destinée à être disposée dans le tube central 13 et centrée sur l'axe central. Le brûleur comporte également un second dispositif à ailettes 19 disposé à l'intérieur et au voisinage de l'avant du tube central. Les ailettes sont fixées dans l'exemple, sur la perche centrale 51 qui traverse le tube central; elles sont destinées à s'étendre de la surface de la perche 50 jusqu'à la paroi interne 52 du tube central. Le brûleur peut comporter également un "cône de brûlage" 18 formant déflecteur situé en amont du tube central et espacé de lui de manière à effectuer un échappement divergent du flux d'air central. Dans l'exemple illustré, le cône de brûlage est disposé à l'extrémité avant de la perche axiale 51. Le gaz est éjecté à l'extrémité de la perche, selon un angle divergent défini par une série d'orifices calibrés 54 disposés en couronne autour du déflecteur conique 18 qui permet d'éjecter ce gaz sur une circonférence maximale, afin que les jets éventuels de gaz riche prennent naissance au plus près de l'air de combustion central, et aient une impulsion maximale en percutant l'écoulement de gaz pauvre. De préférence, pour de meilleurs résultats, le déflecteur conique peut être un déflecteur 18b comportant une dentelure périphérique 52, et ayant des orifices centraux 53 débouchant à l'intérieur du conduit de la perche centrale. D'une manière générale, le brûleur est dimensionné pour recevoir, en régime normal de fonctionnement, une éjection de flux complémentaire à une très grande vitesse supérieure à 100 m/s tandis que le flux de prémélange est éjecté à une vitesse comprise de 40 à 80 m/s. Le cas échéant en variante de réalisation, le brûleur peut comprendre une alimentation en gaz riche. Dans l'exemple, le gaz riche est amené sous pression en périphérie du tube central directement dans l'espace de prémélange. De préférence, pour des brûleurs de très grandes puissances (supérieure à 20 Méga watt), le gaz riche est distribué autour du tube central de manière à se mélanger intimement avec le pré-mélange. A cet effet, le tube central peut comporter: - un caisson annulaire 36 de réception et de distribution du gaz autour de plusieurs orifices traversant la paroi arrière 23 en forme d'épaulement annulaire du tube central; - une portion de tube 56 disposée en double paroi partielle autour du tube central de manière à véhiculer le flux entrant dans la chambre de pré-mélange jusqu'à sensiblement une mi-distance de la chambre; - et un cône de raccordement 57 de la double paroi au caisson par l'intermédiaire de l'épaulement de manière à collecter le gaz riche; accessoirement, un déflecteur annulaire 58 placé à distance de l'extrémité de la double paroi de manière à faire diverger le gaz riche et favoriser un brassage avec l'air; - alternativement ou en complément au déflecteur ci-dessus, une série d'orifices, 59 calibrés et ménagés à travers le tube central, est disposé en couronne juste en amont du déflecteur 58 de manière à permettre à l'air complémentaire central d'être éjecté dans le flux de gaz riche et contribuer ainsi à le faire diverger. Selon une variante de réalisation, le caisson 36 peut être relié à un tube d'alimentation en gaz riche (les orifices 10A2 étant obturés) ou un autre caisson 36B (non représenté) enveloppant le caisson 36 et étant relié au tube d'alimentation. Des orifices calibrés disposés selon un angle divergent peuvent être ménagés dans une bague reliant les deux tubes 13 et 56B à l'extrémité avant. Eventuellement, la portion de tube 56 (double paroi) peut s'étendre jusqu'à l'extrémité du tube central 13 formant une double paroi centrale 56B de manière à éjecter le gaz riche directement au nez de combustion autour de l'air central. Par contre pour des brûleurs de moindre puissance (par exemple inférieur à 20 Méga Watt), le gaz riche est amené toujours sous pression mais dans la perche centrale. Il est éjecté, selon un angle divergeant défini, par une série d'orifices calibrés 53 disposés en couronne autour d'un dispositif particulier (déflecteur à dentelures périphériques 52) qui permet d'éjecter ce gaz sur une circonférence maximale, afin que les jets de gaz riche prennent naissance au plus près de l'air de combustion, et aient une impulsion maximale en percutant l'écoulement de gaz pauvre. Ces configurations ci-dessus permettent d'obtenir une flamme consistante et de structure continue et de surface maximale (optimisation des transferts thermiques dans le foyer). Le gaz riche est ainsi alimenté en air de combustion a sa base quelle que soit la composition/ proportion des combustibles: gaz unique et pur ou gaz en mélanges. Le brûleur est conçu en modules mécano- soudés permettant un maximum de souplesse et de facilité de conception, d'adaptation, de construction, d'installation et d'entretien, sachant que: - l'air de combustion peut être plus ou moins chaud, - pour des installations à brûleurs multiples disposés côte à côte, les sens de rotation des fluides doivent s'engrener pour ne pas perturber la combustion et les écoulements dans le foyer, - il permet de remplacer facilement des brûleurs existants, - les combustibles riches peuvent être de différentes qualités. On va maintenant décrire les écoulements possibles des différents flux selon un mode de fonctionnement du brûleur. Une flamme d'allumage est apportée devant le nez du brûleur par l'intermédiaire d'un tube de guidage du brûleur d'allumage 60 (fig. 1). Le circuit d'air permanent est alors activé par une pompe (non représentée) qui insuffle de l'air de combustion à l'arrière du brûleur en mettant le caisson d'alimentation d'air ZC en pression. Une fraction de l'air de combustion pénètre dans la double paroi 27 du caisson (fig. 6) à travers les orifices d'entrée 10 par exemple rectangulaires et ménagés dans la paroi annulaire 23B fermant la double paroi sur l'arrière; tandis qu'une autre pénètre directement le double caisson vers les buses 20a, 20b.. Une partie de cette fraction pénètre dans les poutres 11 (fig. 8) tandis que l'autre alimente directement une chambre de pré-éjection d'air périphérique 30 via une double paroi partielle du caisson (fig.7) dite d'inflexion qui est exempte de lumières et qui s'étend sur un angle environ de 90 entre des parois radiales 32 et 33. Les poutres sont mises sous pression et de l'air de combustion s'échappe des buses en direction tangentielle(fig. 7) à un cercle centré sur l'axe central et vers les ailettes du premier dispositif de mise en rotation. Le gaz de combustion qui peut être sous légère pression (généralement inférieure à 200 mm CE) rentre transversalement dans le caisson sous un effet d'entraînement des jets d'air au niveau des ouvertures 8 entre les poutres 11; les turbulences effectuent un pré-mélange ou brassage dans l'espace de pré-mélange 16 du caisson à l'entrée du dispositif à ailettes (fig. 7) notamment par inflexion contre la paroi d'inflexion 31. Comme les poutres débouchent également dans la chambre de pré-éjection 30 d'air périphérique, elles contribuent à y conduire de l'air en plus de celui véhiculé par l'intérieur de la double paroi d'inflexion ou de guidage 24, 25. De l'air de combustion pénètre également par l'entrée 9 du tube central 13 (fig. 10, 11) et débouche directement au niveau du nez 6 après être passé dans l'espace entre les ailettes du second dispositif à ailettes 19 (fig. 2) où il prend un mouvement de rotation. Cet air ressort devant le nez de manière divergente par le biais du déflecteur conique 18 placé devant. Pendant ce temps, l'air périphérique est éjecté de la chambre 30 (fig.9, 14-16) sous forme de deux tourbillons via les buses périphériques 20a, 20b au devant du nez de combustion Quand le pré-mélange arrive à la sortie avant du brûleur où il est éjecté en un tourbillon annulaire, il est pris en tenaille et brassé par les deux flux d'air central et périphérique qui le pénètre intimement. Les sens de rotation des différents flux d'air peuvent être contraires à celui du flux de pré-mélange mais de préférence dans le même sens. Le cas échéant de l'air supplémentaire peut rentrer dans la chambre de pré-mélange par les tubes 21 ou clapets (fig.10, 11) disposés sur une paroi annulaire 23 venant en épaulement du tube central et enrichir le mélange en air. De l'air peut aussi provenir de l'arrière du caisson 36 par des orifices 10A2 et enrichir le pré-mélange. Le cas échéant (fig. 6), de l'air peut s'échapper du caisson à partir de la chambre de pré-éjection 30 à travers des orifices 55 ménagés dans la paroi inférieure du caisson et pénètre radialement dans le dispositif à ailettes 37 entre les ailettes. Cela permet d'améliorer le brassage du mélange de gaz avec l'air. En cas d'utilisation de plusieurs brûleurs disposés à proximité l'un de l'autre dans une chambre de combustion d'une installation, il faut veiller à ce que les différents tourbillons s'engrènent. A cet effet, l'orientation de différentes buses et d'ailettes doit être adaptée. Par exemple, les tourbillons périphériques doivent être contraires entre deux brûleurs. Ainsi, l'invention permet les avantages ci-après: - La flamme est stable et bien accrochée, et on élimine toutes les vibrations dues aux instabilités de la combustion; - Aucun réglage n'est requis; - Une parcellisation de l'air de combustion est possible en plus de deux, voire plus de trois fractions; - Aucune nécessité de combustible de soutien pour compenser des irrégularités de mélange ou pauvreté du gaz combustible, ni des dispositifs ou équipements associés ce qui autorise une économie de combustible riche en cas de pénurie de gaz pauvre. - Possibilité de fonctionner normalement en gaz riche pur et seul; Suppression du réchauffage de gaz ou de l'air de combustion résultant de la capacité du brûleur à brûler correctement des gaz à très faibles PCI (<750 Kcal/m3) en gaz froid et air froid; Généralement, le réchauffage de l'air de combustion d'un brûleur de 20 MW s'effectuait à 200 C; Réduction de la teneur en oxygène des fumées du fait d'une très bonne 20 combustion grâce à un mélange air-combustible optimisé. La teneur en oxygène des fumées a été réduite à 0,6 - 1 % au lieu de 2 %; - Il y a une augmentation de la température de flamme de 60 à 80 C, provoquant un fort provoquant un fort accroissement des transferts thermiques dans les foyers (+15%). La productivité de la chaudière s'en trouve de fait améliorée si la resurchauffe peut suivre; - II y a réduction importante des pertes aux fumées (à température constante) car le volume de fumées baisse dans la même proportion que le facteur d'air, soit de 10 à 15 %. Le rendement de la chaudière s'en trouve de ce fait amélioré d'au moins 1 point. Pour une chaudière de 100 MW, cela représente plus de 10 GWh/an de combustible; -Réduction de la consommation électrique des ventilateurs d'air et fumées à brasser dans la mesure où les volumes d'air et de fumées à brasser étant plus réduits, il en résulte également une diminution de la taille des ventilateurs de soufflage et de tirage de l'ordre de 15 à 20 % et une réduction de leur consommation de plus de 10 %
Procédé pour réaliser la combustion d'un gaz combustible pauvre à l'aide d'au moins un brûleur comprenant un nez de combustion sur un axe central (x), procédé dans lequel on crée un mélange de gaz combustible et d'air de combustion en rotation autour de l'axe central.Le procédé se distingue en ce qu'il comporte les étapes suivantes selon lesquelles on éjecte devant le nez de combustion:- un flux de pré-mélange non inflammable contenant un mélange d'air de pré-mélange et de gaz combustible,- un flux complémentaire de manière à atteindre un seuil d'inflammabilité du mélange devant le nez de combustion, le flux étant éjecté au centre du flux de pré-mélange par le biais d'un flux complémentaire central et/ou autour du flux de pré-mélange par le biais d'un flux complémentaire périphérique.L'invention concerne également un brûleur configuré pour mettre en oeuvre le procédé et une installation de combustion utilisant le brûleur.
1. Procédé pour réaliser la combustion d'un gaz combustible pauvre à l'aide d'au moins un brûleur comprenant un nez de combustion sur un axe central (x), procédé dans lequel on crée un mélange de gaz combustible et d'air de combustion en rotation autour de l'axe central, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes selon lesquelles on éjecte devant le nez de combustion: - un flux de prémélange non inflammable contenant un mélange d'air de pré-mélange et de gaz combustible, - un flux complémentaire de manière à atteindre un seuil d'inflammabilité du mélange devant le nez de combustion, le flux étant éjecté au centre du flux de pré-mélange par le biais d'un flux complémentaire central et/ou autour du flux de pré- mélange par le biais d'un flux complémentaire périphérique. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le flux complémentaire est un flux d'air. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le flux de pré-mélange est obtenu par incorporation d'air de pré-mélange dans du gaz combustible. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce 25 que l'incorporation est effectuée dans un caisson relié au brûleur. 5. Procédé selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que ladite incorporation est réalisée, à une entrée (8) du gaz combustible dans le brûleur, par injection d'air de pré-mélange de manière à entraîner le gaz combustible dans un espace de pré-mélange, réaliser le pré-mélange par des turbulences résultant de l'injection et diriger le pré-mélange en direction du nez de combustion tout en initiant une rotation autour de l'axe central. 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que: a) le flux d'air complémentaire central est éjecté en rotation devant le nez de combustion et en écoulement divergent pour pénétrer le flux de pré- mélange, b) le flux d'air complémentaire périphérique est éjecté en écoulement convergeant et en forte rotation spiralée. 7. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le mélange de gaz combustible et d'air de combustion est réalisé par incorporation d'une quantité nécessaire parcellisée de l'un dans l'autre par de nombreux jets orientés. 8. Brûleur pour gaz combustible pauvre du type comprenant un nez de combustion sur un axe central (x) et des moyens d'alimentation d'un mélange de gaz combustible et d'air de combustion en rotation autour de l'axe central, brûleur, caractérisé en ce qu'il est configuré de manière à éjecter devant le nez de combustion (6): - un flux de pré-mélange non inflammable contenant un mélange d'air de pré-mélange et de gaz combustible, - un flux complémentaire de manière à atteindre un seuil d'inflammabilité du mélange devant le nez de combustion, ledit flux étant éjecté au centre du flux de pré-mélange par le biais d'un flux d'air complémentaire central et/ou autour du flux de pré-mélange par le biais d'un flux d'air complémentaire périphérique. 9. Brûleur selon la précédente, caractérisé en ce qu'il est configuré de manière à scinder un flux d'air en au moins un flux d'air de pré-mélange, et un flux d'air complémentaire comprenant au moins un flux d'air complémentaire central et/ou un flux d'air complémentaire périphérique. 10. Brûleur selon l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce qu'il est configuré de manière à éjecter: a) le flux d'air complémentaire central en rotation devant le nez de combustion et en écoulement divergent pour pénétrer le flux de pré-mélange, b) le flux d'air complémentaire périphérique en écoulement convergeant et en forte rotation spiralée. 11. Brûleur selon l'une des 8 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'incorporation (11,17, 21) pour incorporer de l'air de pré-mélange dans du gaz combustible et obtenir le flux de pré- mélange. 12. Brûleur selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens d'incorporation comprennent des moyens d'injection (17) pour réaliser, une première injection permanente d'air de pré-mélange dans un espace de pré-mélange (16) en amont du nez de combustion, ledit espace étant destiné à être en communication avec une enceinte (ZB) contenant le gaz combustible, ladite injection étant réalisée de manière à entraîner le gaz combustible dans l'espace de pré-mélange (16), réaliser le prémélange par des turbulences résultant de l'injection et diriger le prémélange en direction du nez de combustion (6) tout en initiant une rotation autour de l'axe central (x). 13. Brûleur selon l'une des 11 ou 12, caractérisé en ce que les moyens d'incorporation comprennent des deuxièmes moyens d'injection (21) d'air de pré-mélange, lesdits moyens d'injection étant disposés de manière à réaliser une incorporation d'air parallèlement à l'axe central de manière progressive, en fonction du niveau de puissance utilisée, et de manière à diriger le flux de pré-mélange en direction du nez de combustion. 14. Brûleur selon l'une des 8 à 13, caractérisé en ce qu'il comporte un caisson cylindrique (7) ayant: - une double paroi périphérique (24, 25), une extrémité avant (26a) configurée pour déboucher en sortie le flux l'air périphérique sur le nez de combustion et une extrémité arrière (26b) configurée pour recevoir au moins des flux d'air, les deux extrémités communiquant entre elles au moins par le biais d'un espace de circulation d'air (27) délimité par la double paroi, - des lumières d'admission (8) sur la double paroi périphérique étant destinées à s'interfacer entre un espace interne dans le caisson dit espace de prémélange (16) et l'extérieur (ZB) dans une enceinte contenant le gaz, -des conduites, en forme de poutres creuses (11), situées dans l'épaisseur de la double paroi et s'étendant entre les lumières (8), entre un espace de réception (10) de flux d'air disposé à l'extrémité arrière (26b) et un espace de pré-éjection (30) de l'air périphérique situé à l'extrémité avant, lesdites conduites comportant des buses d'injection d'air de prémélange (17) configurées de manière à réaliser ladite première injection permanente d'air de pré-mélange. 15. Brûleur selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte un tube central (13) centré sur l'axe central (x) à l'intérieur du caisson cylindrique (7) et s'étendant entre les deux extrémités du caisson (26a, 26b), ledit tube comportant: - une surface externe (35) destinée à délimiter l'espace de pré-mélange (16) avec la paroi interne (31) de la double paroi du caisson, - des moyens de fixation au caisson et de réception d'un caisson à air ou à gaz (36) disposé à l'arrière du tube, - un premier dispositif à ailettes (37), disposé en avant du tube, lesdites ailettes étant profilées de manière à créer une rotation du flux de pré-mélange lors de son écoulement vers la sortie du caisson, lesdites ailettes s'étendant dans l'espace d'écoulement du pré-mélange entre la paroi externe du tube (35) et la paroi interne (31) du caisson. 16. Brûleur selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte un second dispositif à ailettes (19) disposé à l'intérieur et au voisinage de l'avant du tube central, lesdites ailettes étant fixées sur une perche centrale (51) et s'étendant entre la surface (50) de la perche et la paroi interne (52) du tube central. 17. Brûleur selon les 13 et 15, caractérisé en ce que la deuxième injection d'air s'effectue par l'intermédiaire d'orifices (22) situés sur une paroi (23) en forme d'épaulement du tube central, ladite paroi séparant l'espace de pré-mélange (16) avec l'arrière du tube central en communication avec le caisson à air (ZC), lesdits orifices étant obturés par des clapets manoeuvrables par des ressorts tarés ou des commandes manoeuvrables. 18. Brûleur selon la 14, caractérisé en ce qu'il comporte des perçages de sortie sous forme de buses (20a, 20b) communiquant avec l'espace de pré-éjection (30) dans la double paroi et débouchant vers l'extérieur sur une paroi interne du caisson ou équivalent (25), lesdites buses étant disposées en couronne et décalées par rapport à l'axe radial (R) du caisson et dirigées vers l'avant. 19. Brûleur selon la 18, caractérisé en ce qu'il comporte une première série de buses (20a) inclinées de 5 à 45 vers l'avant et de 30 à 65 par rapport à l'axe radial (R) et une seconde série de buses (20b) inclinées 25 à 65 vers l'avant et de 30 à 70 par rapport à l'axe radial. 20. Brûleur selon la 16, caractérisé en ce qu'il comporte un "cône de brûlage" formant déflecteur conique (18) situé en aval du tube central (13) et espacé de lui de manière à effectuer un échappement divergent du flux d'air central. 21. Brûleur selon la précédente, caractérisé en ce que le déflecteur conique (18) est disposé à l'extrémité de la perche axiale (51) traversant le tube central. 22. Brûleur selon la précédente, caractérisé en ce que le déflecteur conique (18) comporte une dentelure périphérique (52) et des orifices centraux (43) débouchant à l'intérieur du conduit de la perche centrale. 23. Installation de combustion d'un gaz combustible mettant en oeuvre le procédé selon les 1 à 7 ou comportant au moins d'un brûleur selon les 8 à 22. 24. Installation selon la 23, caractérisée en ce qu'elle met en oeuvre ou comporte au moins deux brûleurs configurés de manière à engrener dans un sens commun le mouvement de rotation global résultant de leur flux de mélange devant le nez de combustion.
F
F23
F23D,F23G
F23D 14,F23G 7
F23D 14/02,F23D 14/62,F23D 14/70,F23G 7/08
FR2894653
A1
DISPOSITIF POUR LE SECHAGE D'UNE CANALISATION DESTINEE A VEHICULER UN FLUIDE
20,070,615
L'invention concerne un . Le problème récurrent de gel de filtres ou de clapets de régulateurs individuels domestiques dans les coffrets gaz situés sur des réseaux neufs de canalisations en plastique, notamment en polyéthylène (PE), a relancé la réflexion concernant les méthodes les mieux adaptées pour éliminer l'eau présente dans les canalisations PE, responsable du problème. Rappelons que les causes à l'origine de la présence d'eau sont pour l'essentiel : - l'obturation imparfaite - voire la non-obturation - des extrémités des tubes sur touret ou en fouille ; - la qualité imparfaite de l'air comprimé mis en oeuvre dans la canalisation dans le cadre de l'essai de réception ; - les passages en forage dirigé sous cours d'eau (non étanchéité des têtes de tirage) ; - le manque d'efficacité des techniques de séchage traditionnelles par piston mousse notamment. Aujourd'hui, pour assurer le séchage des canalisations destinées à véhiculer un fluide, différentes techniques sont appliquées. Dans le domaine des canalisations de transport, la technique principalement utilisée est celle mettant en oeuvre un train de pistons racleurs comportant un compartiment rempli de méthanol, chargé de capter l'eau présente. Cette technique suppose des diamètres importants afin de pouvoir introduire et ressortir le train de pistons facilement. Outre le problème de dangerosité sanitaire du méthanol, se pose également le problème de la récupération, du recyclage et de l'élimination du mélange eau-méthanol dans le respect des normes environnementales. Dans le domaine des réseaux de distribution en PE, cette technique devient difficilement applicable, compte tenu notamment de la gamme des diamètres et de l'épaisseur des tubes intéressés et ceci indépendamment des problèmes d'écotoxicité déjà mentionnés. Par conséquent, dans ce domaine, d'autres techniques sont conseillées, parmi lesquelles il y a notamment les trois suivantes . - évaporation par le débit de gaz naturel, - séchage à l'air sec, - absorption d'eau par obus racleurs. La première technique nécessite un appel de gaz important ; elle n'est pas toujours effective entre la mise en service de la canalisation et la période hivernale. Par conséquent cette technique peut s'avérer insuffisante. La technique de séchage à l'air sec est préconisée quand la première technique est avérée insuffisante. Elle doit être réalisée après les essais de réception. La mise en oeuvre de cette technique nécessite la présence de prises de purge sortie 32 mm sans déclencheur situées aux extrémités des antennes. L'eau liquide est entraînée par décompression de la canalisation. La vérification de l'efficacité du séchage se fait moyennant une mesure d'hygrométrie. L'absorption de l'eau par obus racleurs en mousse est également très utilisée. Toutefois, les capacités d'absorption variables des matériels disponibles sur le marché ne permettent pas d'assurer une efficacité à 100% dans tous les cas. Par ailleurs, la mise en oeuvre de ces techniques peut s'avérer longue et coûteuse, pour une efficacité somme toute limitée. Parmi différentes autres solutions proposées, on trouve par exemple les procédés et techniques suivantes. Le document JP11159961 décrit un procédé de séchage d'une canalisation au moyen d'un piston dont le corps sensiblement cylindrique est constitué d'une mousse de faible densité. Le piston est mû dans la canalisation par un flux d'air sec (à une température située au-dessous du point de rosée) imposé sur la partie arrière du piston qui est revêtu à cet effet d'une mousse de même flexibilité que le corps mais étanche de manière à transmettre la pression nécessaire à l'avancement du piston. Aucune information n'est donnée sur le principe de séchage proprement dit - qui semble être assuré par la mousse elle-même. Le document US-A-4254559 décrit le séchage d'une canalisation au moyen d'un piston sous forme semi-liquide comprenant un segment constitué d'un gel aqueux capable de se conformer parfaitement au diamètre intérieur de la canalisation par un durcissement progressif in situ (type polysaccharide, avec utilisation d'acide borique comme intermédiaire chimique de réticulation), un segment constitué d'un dérivé non réticulé d'alcool et un segment constitué d'un dérivé alcoolique sous forme liquide (type méthanol). Le piston est mû dans la canalisation par pression de gaz neutre. La pression doit pouvoir augmenter progressivement au fur et à mesure du durcissement du piston dans la canalisation. La fonction nettoyage décrite ici fait appel à des intermédiaires chimiques, dont l'écotoxicité est reconnue. Pour éviter cet inconvénient, cette fonction pourrait être assurée par un frottement du tissu du piston et cela sans aucun intermédiaire chimique nocif. La fonction séchage est assurée ici par un produit chimique, traditionnellement de type alcool (méthanol, éthanol ou isopropanol) sous forme de gel. Il faudrait alors trouver des produits non nocifs pour pouvoir se servir de cette technique. Les documents EP-A-0029243 et US-A-4543131 décrivent des techniques de séchage du même type que celui du document US-A-4254559, la première de ces deux incluant une fonction bactéricide et la seconde mettant en exergue la fonction de nettoyage. Le document DE-A-19945188 décrit le séchage de mélanges de liquides aqueux et non aqueux au moyen d'un produit à particules absorbantes à très grande surface spécifique revêtues d'un matériau type polysaccharide, capable de se gélifier par absorption d'eau. Toutefois, ce type de séchage est effectué dans des circuits de dérivation parallèles à la canalisation destinée au transport du gaz, ou dans des tronçons de canalisation parallèles, pour sécher le gaz et non pas pour sécher une canalisation. Toutes ces solutions utilisent, chacune à sa façon, la technique de captation de l'eau moyennant un produit chimique. Le séchage de canalisations, et plus particulièrement la captation de l'eau, ne devant pas être effectué par un produit chimique, la solution recherchée aux inconvénients exposés plus haut doit s'orienter vers l'utilisation d'un moyen mobile permettant l'assèchement des canalisations par voie mécanique. Il reste alors à trouver un moyen de stockage de l'eau recueillie qui ne risque pas de se vider, même partiellement seulement, avant la sortie du moyen mobile de la canalisation, mais qui n'entrave pas la mobilité du moyen mobile ni son efficacité de captation de l'eau. Une solution de ce problème partiel pourrait consister à utiliser un réservoir mobile contenant, ou étant constitué par, des produits à particules absorbantes. Dans le domaine des produits à particules absorbantes ou matériaux absorbants, on distingue essentiellement deux modes d'utilisation des matériaux desséchants : l'utilisation en mode d'absorption statique où seule la capacité d'absorption compte, et l'utilisation en mode dynamique où non seulement la capacité mais également la vitesse d'absorption sont importantes. Puisque la solution recherchée doit utiliser un moyen mobile de séchage, les matériaux de séchage en mode statique semblent donc à écarter, afin de ne privilégier que les composés qui présentent une cinétique d'absorption élevée, tout en gardant une capacité d'absorption suffisante. Parmi les divers composés capables de séchage dynamique, on trouve ainsi des desséchants liquides comme certains alcools type Glycol ou autres indiqués dans les documents cités plus haut ou encore l'acide sulfurique. Pour des raisons évidentes (environnement, sécurité,...) de tels desséchants ne doivent justement plus être utilisés, mais remplacés par d'autres agents desséchants ou par d'autres techniques. Dans la catégorie des desséchants dynamiques solides, les composés minéraux (Alumine, Gel de silice, tamis moléculaires,...) semblent plus adaptés pour une absorption d'eau sous forme de vapeur que d'eau sous forme liquide. Ceci empêche donc leur emploi dans un piston assécheur susceptible de rencontrer un front d'eau. La dernière catégorie des desséchants dynamiques solides est formée de composés organiques. Ce groupe est composé de polymères ayant une structure chimique leur conférant une très forte affinité avec les molécules d'eau. Grâce à des liaisons hydrogène fortes entre les molécules d'eau et des groupements particuliers du polymère, le desséchant est d'abord hydraté au contact puis solubilisé avec formation d'un 'hydrogel'. On parle ainsi de 'super absorbants' lorsque l'on est en présence d'un tel type de polymère soluble dans l'eau et qui a été réticulé. Lorsqu'un tel hydrogel sec commence à absorber de l'eau, les premières molécules d'eau entrant dans la matrice vont hydrater les régions les plus polaires. Une fois que les groupements chimiques polaires sont hydratés, le réseau polymère gonfle et expose les parties hydrophobes, qui interagissent alors à leur tour avec des molécules d'eau. Après interaction de toutes les parties hydrophiles et hydrophobes avec l'eau, le réseau s'imbibe d'eau additionnelle; celle-ci est présumée remplir l'espace entre les chaînes du réseau. L'hydrogel atteint alors un niveau de gonflement d'équilibre. Le but de l'invention est de pouvoir disposer d'une technique de séchage d'une canalisation qui est à la fois efficace, peu coûteuse et respectueuse des normes environnementales. Avantageusement, la technique à proposer utilise des matériaux super absorbants. Le but de l'invention est atteint avec un dispositif pour le séchage d'une canalisation destinée à véhiculer un fluide, qui comprend un élément conformé pour être déplacé à l'intérieur de la canalisation afin d'obtenir le séchage de celle-ci. Selon l'invention, l'élément mobile comprend un corps de forme générale cylindrique et réalisé en un matériau souple permettant d'assurer un gabarit adaptable en permanence au diamètre intérieur de la canalisation, un matériau polymère pulvérulent absorbant fortement l'eau et reparti sur une surface externe du corps, et une gaine tissée en un matériau polymère enrobant et confinant le corps et le matériau pulvérulent. Ainsi un système innovant de séchage par voie solide des canalisations a été développé, dont la faisabilité a été démontrée en laboratoire. Ce système utilise des matériaux super absorbants non nocifs ni corrosifs et peut s'appliquer ainsi aussi bien au séchage de canalisations en matière plastique qu'au séchage de canalisations métalliques. Pour optimiser le système, des essais ont été faits pour trouver les matériaux super absorbants les mieux adaptés et aussi pour tester l'efficacité de diverses géométries de corps. Les essais ont été faits sur des maquettes à l'échelle réduite simulant un tronçon de réseau contenant différentes quantités d'eau. La technique mise au point permet d'assécher parfaitement une canalisation, notamment en matière plastique, au moyen d'un mobile de forme cylindrique comportant un produit solide à très fort pouvoir absorbant et ne produisant aucune nuisance, tant pour l'opérateur que pour l'environnement. Par conséquent, la technique se démarque clairement des techniques plus traditionnelles faisant intervenir des produits chimiques (type alcools). Les supers absorbants prévus pour le système de l'invention peuvent absorber et retenir jusqu'à plusieurs centaines de fois leur propre volume en eau avec une cinétique d'absorption rapide. Il s'agit de plusieurs catégories de polyacides acryliques, réticulés et neutralisés à divers degrés. Il est important de souligner que ces composés sont utilisés dans le domaine de l'hygiène et ne présentent pas de risques ni pour l'opérateur qui aurait à les manipuler, ni pour les ouvrages en polyéthylène ni encore pour l'environnement, ce qui répond parfaitement à l'une des exigences à remplir par l'invention. Ce type de composé polymère réticulé est donc un choix idéal pour un usage dans une configuration de piston assécheur. L'invention repose sur le poussage et l'absorption de l'eau présente dans une canalisation au moyen d'un élément mobile, appelé par la suite aussi, selon l'une de ses formes de réalisation, obus alors que ce terme ne doit pas être considéré comme limitatif quant à la forme de l'élément mobile. L'élément mobile est souple et épouse parfaitement le diamètre intérieur de la canalisation, et cela grâce à des propriétés particulières. L'obus est constitué d'un corps, préférentiellement en mousse souple, revêtu sur sa surface externe d'un composé super absorbant de type dérivé d'acide polyacrylique, préférentiellement sous forme pulvérulente, le tout conditionné dans une gaine, préférentiellement un tissé en matériau polymère, à fort pouvoir absorbant et capable de transmettre l'eau captée directement au matériau pulvérulent sous-jacent. Le principe de fonctionnement de l'invention repose sur une captation progressive de l'eau présente dans une canalisation par déplacement - par poussage ou tirage - d'un élément mobile de forme cylindrique entièrement sous forme solide et dont les différents éléments constitutifs ont une fonction précise : - l'élément en mousse constituant le corps du mobile garantit à la fois le gabarit, qui permet de bien épouser le diamètre intérieur du tube, mais également la souplesse du système permettant d'appréhender des courbes de rayons de courbure aussi faibles que 5D (D représentant le diamètre extérieur de la canalisation) ; - le super absorbant revêtant l'obus en mousse garantit le meilleur compromis en termes de capacité et de vitesse d'absorption de l'eau captée par la gaine externe lors de son processus de transformation par gélification ; - le super absorbant présente avantageusement l'une au moins des caractéristiques suivantes : une capacité de rétention d'eau d'au moins 30 g/g, une capacité d'absorption surfacique d'eau d'au moins 10 g/g, une cinétique d'absorption d'au moins 60 g/g/min, une capacité maximale d'absorption supérieure ou égale à 320 g/g ; - la gaine externe en tissé polymère permet une captation mécanique optimale, par léchage , de l'eau 15 rencontrée ; - les propriétés de déformation de l'ensemble permettent d'accommoder en permanence l'augmentation de volume du mobile sous l'effet de la gélification du super absorbant. Le principe d'absorption de l'eau rencontrée repose 20 d'une part sur la captation par léchage du tissé polymère et, d'autre part, sur la transmission de l'eau captée au matériau pulvérulent sous-jacent capable de former un gel par absorption directe de l'eau transmise par la couche externe. Une conception particulière de l'élément mobile permet 25 d'optimiser la captation de l'eau en dirigeant celle-ci vers un réservoir préférentiellement situé en partie arrière de l'élément mobile. Le gonflement progressif du mobile sous l'effet de la gélification du produit super absorbant - type dérivé 30 d'acide polyacrylique - va dans le sens d'une étanchéité accrue du système, repoussant constamment l'eau non captée vers l'avant du mobile. Le dispositif de l'invention peut avoir aussi l'une au moins des caractéristiques supplémentaires, considérées isolément 35 ou selon toute combinaison techniquement possible : - l'élément mobile comprend un moyen réalisé en un matériau hydrolysable permettant de ne libérer que progressivement une quantité contrôlée de matériau polymère pulvérulent ; - l'élément mobile comprend un moyen d'accrochage permettant de déplacer l'élément par tirage ; - l'élément mobile comprend un écran étanche à la pression d'un fluide propulseur permettant de déplacer l'élément par poussage ; - la longueur du corps est inférieure à 2 fois le diamètre extérieur de la canalisation ; - le matériau polymère pulvérulent est un composé polymère réticulé ; - le corps est constitué d'au moins deux éléments reliés entre eux de manière flexible ; - le corps comprend d'une part une zone sphérique contenant le matériau polymère pulvérulent absorbant et offrant la plus grande surface de contact possible avec les parois du tube et le front de liquide et d'autre part une zone devant servir de tampon pour la prise de volume du composé absorbant lors de la gélification ; c'est cette zone tampon qui est éventuellement pourvue d'un dispositif permettant de ne libérer que progressivement une quantité contrôlée de matériau polymère pulvérulent ; elle est par exemple segmentée par un fil servant de fusible qui se libérera au fur et a mesure de l'absorption du liquide et du gonflement du piston en amont ; -le corps comprend une gaine réalisée en un textile polymère doté d'une fermeture la plus adéquate comme la couture, le thermosoudage ou encore le collage par exemple. Le matériau polymère pulvérulent peut être choisi par exemple parmi les composés appartenant au groupe des polyacides acryliques et se présentant sous forme de poudres de diverses granulométries.35 Pour des essais avec un prototype d'un élément mobile selon l'invention, on a choisi un composé, ayant une très bonne capacité d'absorption d'eau et un coefficient d'augmentation de volume très faible. Un composé de masse volumique de l'ordre de 1,1 g/cm3, de capacité d'absorption maximale et surfacique respectivement d'environ 500g/g et 11,25g/g, de capacité de rétention d'eau d'environ 50g/g et de coefficient d'augmentation de volume de l'ordre de 0,46 associé à une vitesse d'absorption rapide remplit avantageusement la fonction de séchage. Pour tester le prototype dans un environnement le plus proche possible de la configuration d'un tronçon d'ouvrage en polyéthylène, une représentation à échelle réduite comportant un certain nombre de coudes a été réalisé à l'aide d'un tube transparent en PMMA d'une longueur de 3 mètres, d'un diamètre de 15 mm et d'une épaisseur de 1 mm. Le tronçon d'essai est représenté sur la figure 5. Il correspond à un réseau d'environ 18 m de longueur et d'un diamètre de 90 mm. La transparence du tube permet l'observation visuelle in situ des phénomènes d'absorption de l'élément mobile lors de son avancée. Les pistons traditionnellement utilisés sur le terrain pour le séchage des canalisations sont des obus ou sphères en mousse d'un diamètre supérieur d'environ 20% au diamètre intérieur de la canalisation et d'une longueur (pour les obus) comprise entre deux et quatre fois le diamètre du tube. Ils sont parfois recouverts de polyuréthane (sur leur extrémité ou toute leur surface). Les tests réalisés sur la maquette avec ce type de 30 pistons en mousse ont montré leur efficacité plus que limitée : la mousse utilisée n'est généralement pas assez dense pour absorber et retenir une grande quantité d'eau en un seul et unique passage. Par ailleurs, leur comportement de type 'éponge' à pour conséquence le 'dégorgement' sous pression de 35 l'eau fraîchement absorbée, ce qui est contraire à l'effet recherché. On retiendra néanmoins la configuration en forme d'obus pour les tests car elle offre une meilleure surface de contact avec les parois intérieures du tube. L'agent absorbant utilisé étant une poudre, il est nécessaire d'utiliser un réceptacle semi-perméable pour la contenir, tel qu'un cylindre de tissu. Suite aux essais réalisés avec les couches culotte, on avait observé que le revêtement textile intérieur des couches avait des caractéristiques idéales pour l'expérimentation : Le liquide peut pénétrer à travers sans effet 'mouillant', mais les fibres sont assez serrées pour empêcher l'eau gélifiée de sortir. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, une première série de prototypes d'éléments mobiles a été réalisé. Ce premier prototype est constituée d'un cylindre de textile polymère cousu d'un diamètre légèrement supérieur au diamètre interne du tube (13mm), contenant entre un et deux grammes du composé absorbant ayant les caractéristiques citées plus haut et ligaturé à chaque extrémité. Le piston est divisé en deux 'sections' . - la première section est une zone sphérique contenant la poudre absorbante et offrant la plus grande surface de contact possible avec les parois du tube et le front de liquide et - la seconde section est une zone devant servir de 'tampon' pour la prise de volume du composé absorbant lors de la gélification. Cette zone est initialement enserrée et segmentée par un fil servant de fusible qui se libérera au fur et a mesure de l'absorption du liquide et du gonflement du piston en amont. Selon un second mode de réalisation de l'invention, des éléments mobiles constituant un produit hybride entre les pistons mousse utilisés sur le terrain et le prototype précédent ont été réalisés. Dans cette configuration, on enrobe une âme en mousse avec un cylindre de textile polymère cousu. L'intervalle entre la mousse et le tissu sert alors de réceptacle pour le produit absorbant. Cette astuce permet d'obtenir l'effet d'assèchement avec une économie importante de polymère super-absorbant. Il est à noter que le pouvoir de compression de la mousse compense avantageusement l'expansion du gel. La mousse utilisée provient de pistons mousse standards de diamètre 10 mm. Afin de permettre une imprégnation plus régulière et plus en profondeur de l'absorbant, les pistons ont été incisés de manière circonférentielle suivant le principe des gorges recevant des joints toriques d'étanchéité. Suite aux résultats d'essais primaires, trois pistons ont été conçus : - un piston armé avec une zone réservoir à l'arrière, permettant d'absorber le gel qui pourrait 'suinter' lors de l'absorption de l'eau ; - un piston armé à corps mousse évidé, pour lequel la poudre asséchante est située au centre du cylindre en mousse. Un réservoir est également présent à l'arrière du piston, comme dans le cas précédent ; un piston dont l'extrémité a été rendue étanche avec un polymère malléable tel une pâte d'un kit de prise d'empreinte, afin de permettre une éventuelle opération de poussage au lieu du tirage ; dont le premier piston s'est avéré être le plus performant. Les essais réalisés ensuite avec différents types de mobiles assécheurs ont montré que le piston armé de mousse répond très bien à la demande initiale : éliminer l'eau par absorption et par poussage de celle-ci et sécher complètement en un seul passage la canalisation, ceci en utilisant des quantités de poudre absorbante très faibles. Dans ce cadre, l'inefficacité des obus mousse du commerce a par ailleurs été démontrée :faible capacité d'absorption, 'suintement' et restitution de l'eau en 'amont' du piston. La configuration choisie volontairement 'critique' du tronçon de canalisation à échelle réduite a permis de tester également la 'manoeuvrabilité' du prototype assécheur, ainsi que les différents éléments le constituant (fil de tirage, revêtement tissu, coutures, ...) . Les avantages procurés par l'invention par rapport aux techniques existantes sont les suivants : - adaptabilité du concept du diamètre 20 mm aux diamètres 200 mm, voire au-delà ; - réduction des coûts par optimisation de la quantité de produit super absorbant par réglage fin de l'épaisseur de la couche par rapport au diamètre extérieur du corps ; -pas d'utilisation de produits chimiques nocifs pour l'environnement type dérivés alcooliques ; - efficacité garantie de l'élimination de l'eau avec un élément mobile d'une longueur inférieure à 2 fois le diamètre extérieure de la canalisation ; - souplesse du système permettant une adaptation aux différentes configurations de la canalisation (courbures excessives, déclivités,...) ; simplicité de mise en oeuvre (élément mobile solide , masses mises en jeu faibles) ; - pérennité de fourniture des différents composants du système, que ce soit au niveau du corps -cylindres en mousse largement utilisés pour de multiple applications, qu'au niveau des super absorbants, abondamment utilisés dans le domaine de l'hygiène intime - ou encore au niveau des tissés polymères ; adaptable à tout type de canalisation tant plastique que métallique ; - possibilité le cas échéant de disposer d'une propriété de régénération de l'ensemble par un choix 30 optimisé du matériau super absorbant ; - l'invention peut s'adapter aisément à tout type de canalisation en assurant à la fois une fonction de nettoyage et une fonction de séchage, le tout par voie solide sans aucun intermédiaire chimique liquide nocif 35 dans le respect des normes de sécurité et environnementales. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-après d'un mode de réalisation du dispositif de l'invention. La description est faite en référence aux dessins dans lesquels : - la figure 1 montre un élément mobile du dispositif de l'invention selon un premier mode de réalisation, - la figure 2 montre un élément mobile d'un 10 dispositif de l'invention selon un second mode de réalisation, la figure 3 montre une première variante de réalisation de l'élément mobile de la figure 2, la figure 4 montre une seconde variante de 15 réalisation de l'élément mobile de la figure 2, et la figure 5 montre un tronçon d'essai dans lequel les éléments mobiles ont été essayés. Un dispositif pour le séchage d'une canalisation 20 destinée à véhiculer un fluide, comprenant, selon l'invention, un élément 1 conformé pour être déplacé à l'intérieur de la canalisation afin d'obtenir le séchage de celle-ci, ainsi que des moyens permettant de déplacer l'élément 1 soit par poussage soit par tirage. Ces moyens 25 comprennent dans le premier cas une source de gaz comprimé conformée pour pouvoir être raccordé à la canalisation à sécher, et dans le second cas un treuil avec un câble conformé pour pouvoir être attaché à l'élément 1. L'élément 1 comprend un corps 2 de forme générale 30 cylindrique et réalisé en un matériau souple permettant d'assurer un gabarit adaptable en permanence au diamètre intérieur de la canalisation, un matériau polymère pulvérulent 3 absorbant fortement l'eau et reparti sur une surface externe du corps 2, et une gaine tissée 4 en un 35 matériau polymère ligaturé à chaque extrémité et enrobant et confinant le corps 2 et le matériau pulvérulent 3. Le diamètre de la gaine 4 est légèrement supérieur au diamètre interne de la canalisation à sécher. La figure 1 représente un tel élément mobile d'un dispositif de séchage selon un premier mode de réalisation de l'invention. L'élément mobile 1 comprend un corps 2 réalisé en deux parties ou sections 21, 22 dont - la première section 21 est une zone sphérique contenant la poudre absorbante 3 et offrant la plus grande surface de contact possible avec les parois de la canalisation et le front de liquide et - la seconde section 22 est une zone devant servir de 'tampon' pour la prise de volume du composé absorbant lors de la gélification. La zone 22 est initialement enserré et segmentée par un fil 5 servant de fusible qui se libérera au fur et a mesure de l'absorption du liquide et du gonflement du piston en amont. La figure 2 représente un élément mobile 11 d'un dispositif de séchage selon un second mode de réalisation de l'invention. L'élément 11 constitue un produit hybride entre les pistons mousse utilisés sur le terrain et l'élément 1 précédent. Dans cette configuration, on enrobe un corps en mousse 12 avec un cylindre de textile polymère 14 refermé sur lui même par thermosoudure ou couture par exemple. L'intervalle entre la mousse et le tissu sert alors de réceptacle 15 pour le produit absorbant 3. Cette astuce permet d'obtenir l'effet d'assèchement avec une économie importante de polymère super-absorbant. Il est aussi prévisible que le pouvoir decompression de la mousse compensera l'expansion du gel. La mousse utilisée provient de pistons mousse standards, par exemple de diamètre 10 mm. Afin de permettre une imprégnation plus régulière et plus en profondeur de l'absorbant, le corps 12 est incisé de manière circonférentielle (principe des gorges recevant des joints toriques d'étanchéité). De manière analogue, la figure 3 représente un élément mobile 21 d'un dispositif de séchage selon une première variante du second mode de réalisation de l'invention. Dans cette configuration, on enrobe un corps en mousse 22 évidé, dans lequel la poudre asséchante 3 est située au centre du corps 22, avec un cylindre de textile polymère 24 refermé sur lui même par thermosoudure ou couture par exemple. Et la figure 4 représente un élément mobile 31 d'un dispositif de séchage selon une seconde variante du second mode de réalisation de l'invention. Dans cette configuration, une extrémité de l'élément 31 est rendue étanche moyennant un polymère malléable 35 afin de pouvoir déplacer l'élément 31 par poussage. L'élément 31 comprend un corps 32 enrobé d'un cylindre de textile polymère cousu 34. L'intervalle entre le corps en mousse 32 et le tissu 34 sert alors de réceptacle 36 pour le produit absorbant 3. La figure 5 représente un tronçon de canalisation, réalisée à l'échelle réduite, utilisé pour essayer l'efficacité du dispositif de l'invention. Ce tronçon comportant un certain nombre de coudes a été réalisé à l'aide d'un tube transparent en PMMA d'une longueur de 3 mètres, d'un diamètre de 15 mm et d'une épaisseur de 1 mm. Le tronçon correspond à un réseau d'environ 18 m de longueur et d'un diamètre de 90 mm. La transparence du tube permet l'observation visuelle in situ des phénomènes d'absorption de l'élément mobile lors de son avancée. Avant chaque essai, il a été introduit entre 15 et 30 ml d'eau du robinet par l'extrémité C du tube, afin de simuler un point bas rempli de liquide au point B. Le piston sécheur est introduit par l'extrémité A du tube. A l'échelle, ces 30 ml d'eau représentent une section de tube immergée d'environ 20 cm de long au point bas. En comparaison cela représenterait pour un tube de diamètre 90 une zone immergée de 1,20m de long ou une quantité équivalente de 5,7 litres
L'invention concerne un dispositif pour le séchage d'une canalisation destinée à véhiculer un fluide. Le dispositif comprend un élément (1) conformé pour être déplacé à l'intérieur de la canalisation afin d'obtenir le séchage de celle-ci. L'élément (1) comprend un corps (2) de forme générale cylindrique et en un matériau souple permettant d'assurer un gabarit adaptable en permanence au diamètre intérieur de la canalisation, un matériau polymère pulvérulent (3) absorbant fortement l'eau et reparti sur une surface externe du corps (2), et une gaine tissée (4) en un matériau polymère enrobant et confinant le corps (2) et le matériau pulvérulent (3).
1.Dispositif pour le séchage d'une canalisation destinée à véhiculer un fluide, comprenant un élément (1) conformé pour être déplacé à l'intérieur de la canalisation afin d'obtenir le séchage de celle-ci, caractérisé en ce que l'élément (1) comprend un corps (2) de forme générale cylindrique et en un matériau souple permettant d'assurer un gabarit adaptable en permanence au diamètre intérieur de la canalisation, un matériau polymère pulvérulent (3) absorbant fortement l'eau et reparti sur une surface externe du corps (2), et une gaine tissée (4) en un matériau polymère enrobant et confinant le corps (2) et le matériau pulvérulent (3). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'élément (1) comprend un moyen (5) réalisé en un matériau hydrolysable permettant de ne libérer que progressivement une quantité contrôlée de matériau polymère pulvérulent. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen d'accrochage permettant de déplacer l'élément (1) par tirage. 4. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'élément (31) comprend un écran (35) étanche à la pression d'un fluide propulseur permettant de déplacer l'élément (31) par poussage. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la longueur du corps (1) est inférieure à 2 fois le diamètre extérieur de la canalisation. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le matériau polymère pulvérulent (3) est un composé polymère réticulé. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le corps (2) est constitué d'au moins deux éléments (21, 22) reliés entre eux de manière flexible. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le matériau polymère pulvérulent (3) est un composé ayant des caractéristiques d'absorption surfacique d'au moins 10 g/g. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le matériau polymère pulvérulent (3) est un composé ayant des caractéristiques de capacité de rétention d'au moins 30 10 g/g. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le matériau polymère pulvérulent (3) est un composé ayant des caractéristiques de cinétique d'absorption d'au moins 60 15 g/g/min. 11. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le matériau polymère pulvérulent (3) est un composé ayant un coefficient d'augmentation de volume d'environ 0,46. 20 12. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le matériau polymère pulvérulent (3) a une masse volumique de l'ordre de 1,1 g/cm3.5
F
F26,F17
F26B,F17D
F26B 5,F17D 3
F26B 5/16,F17D 3/14
FR2901257
A1
EMBALLAGE POUR LE TRANSPORT DE SUBSTANCES INFECTIEUSES
20,071,123
La présente invention se rapporte à un emballage pour .e transport de substances infectieuses. On connalt. déjà dans l'art antérieur des emballages pour le transport de substances infectieuses, par exemple par le brevet français 2 845 669, déposé le 15 octobre 2002 par le même inventeur que la présente demande. Dans ces dispositifs de l'art antérieur, il est prévu un bloc en un matériau souple affectant une forme générale parallélépipédique et définissant au moins un logement dont la forme correspond sensiblement à celle d'une éprouvette dans laquelle est contenue la substance infectieuse à transporter. Dans ce système de l'art antérieur, le bloc de matière souple a été préalablement imprégné dans sa totalité d'une substance dont la couleur se modifie si l'éprouvette vient à fuir, sous l'effet du contact avec la substance infectieuse qui fuit de l'éprouvette. L'éprouvette comporte, en outre, un bouchon et est entièrement entourée du bloc de matière imprégnée lorsqu'elle se trouve dans son logement. Ce type de dispositif fonctionne convenablement. Cependant, il présente plusieurs inconvénients. D'une part, il nécessite d'imprégner le bloc de matière souple dans sa totalité, de la substance dont la couleur se modifie au contact de la substance infectieuse (substance dite de révélation). Or, cette substance de révélation est très coûteuse. Le procédé pour l'imprégnation est, en outre, très compliqué. D'autre part, une fois que le bloc a été souillé par une substance infectieuse et a été coloré par la substance révélatrice, il n'est plus réutilisable dans sa totalité peur le transport ultérieur d'une acore substance infectieuse. La présente invention vise à surmonter les inconvénients de l'art antérieur en proposant un emballage pour substances infectieuses, en vue de leur transport notamment, qui est plus simple et moins coûteux à fabriquer que les emballages de l'art antérieur et qui, assure une aussi bonne étanchéité, une aussi bonne sécurité et une aussi bonne information concernant d'éventuelles fuites que les systèmes de l'art antérieur, tout en pouvant cependant, dans sa majeure partie, être réutilisé ultérieurement après l'apparition d'une fuite. Suivant l'invention, un emballage comportant un bloc principal définissant en son sein au moins un logement de réception d'un récipient auxiliaire, notamment une éprouvette de forme sensiblement cylindrocirculaire, le ou les logements débouchant à au moins une face supérieure du bloc principal, par au moins une ouverture, est caractérisé en ce qu'il est prévu un bloc auxiliaire destiné à venir par une de ses faces reposer sur ladite au moins une face supérieure du bloc, de manière à ce que le bord périphérique de la au moins une ouverture soit recouvert par le bloc auxiliaire ; en ce que le bloc principal est en une matière qui est étanche aux liquides, de sorte que de la substance infectieuse qui viendrait à fuir dans le logement ne pourrait pas passer à travers la matière du bloc principal et y serait maintenue sans possibilité d'infiltration dans celle-ci; et en ce que la matière du bloc auxiliaire est une matière pouvant absorber les liquides, et notamment une substance infectieuse, et pouvant être imprégnée d'une matière de révé_aton Ainsi, on ne prévoit, suivant l'invention, n'imprégner d'une ratière dite de révélation que le bloc auxiliaire, tandis que le bloc principal est maintenant, contrairement a l'art antérieur, entièrement étanche à la substance infectieuse. En position de fermeture du bloc auxiliaire sur le bloc principal, dans le cas d'une fuite de la substance infectieuse de l'éprouvette, la substance infectieuse va être contenue à l'intérieur du logement de réception de l'éprouvette formé dans le bloc principal, sans pouvoir en sortir autrement que par l'ouverture et, au niveau de cette ouverture, cette substance va venir en contact avec la matière du bloc auxiliaire qui lui-même va absorber cette substance infectieuse et va changer de couleur. Ainsi, une personne s'aperçoit immédiatement qu'il y a une fuite de la substance infectieuse. Dans le même temps, il n'est plus nécessaire de prévoir un bloc complet principal en matière absorbante et pouvant être imprégné, ni une matière d'imprégnation sur tout le bloc principal, mais uniquement sur le bloc auxiliaire qui est de moindre volume et donc moins coûteux. En outre, on peut toujours conserver, pour des déplacements ultérieurs, le bloc principal et remplacer simplement le bloc auxiliaire. La présente invention se rapporte également à un emballage suivant l'invention dans lequel le bloc auxiliaire a été imprégné d'une matière dite de révélation. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, le au moins un logement de réception d'un récipient auxiliaire est borgne. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, la matière souple du bloc principal est une mousse à cellules fermées non absorbante, notamment en polyéthylène. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, le bloc auxiliaire a la forme d'une plaque percée d'un ou de plusieurs trous destinés à se trouver au-dessus de l'ouverture ou des ouvertures du bloc principal, de préférence de manière concentrique, en ayant une dimension la plus grande, notamment un diamètre, inférieure à la dimension la plus grande, notamment le diamètre, de l'ouverture ou de chaque ouverture du logement débouchant à la face supérieure du bloc supérieur. La présente invention se rapporte également à un assemblage comportant un dispositif suivant l'invention et au moins une éprouvette, l'éprouvette étant disposée dans le logement et étant maintenue dans ce logement par adaptation serrée dans le trou du bloc auxiliaire, et l'éprouvette fait saillie au-delà du bloc auxiliaire. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, le bloc auxiliaire a, en section transversale longitudinale, la forme d'un U ayant une base supérieure et deux rebords d'extrémité destinés à venir en contact avec les faces latérales du bloc principal, notamment par un système de fixation, par exemple par collage. On décrit maintenant, uniquement à titre d'exemple, un mode de réalisation de l'invention en se reportant au dessin dans lequel : la Figure _ est une vue en perspective d'un bloc principal d'un dispositif suivant l'invention; la Figure 2 est une vue en perspective d'un dispositif suivant l'invention comportant le bloc de la Figure _ et un bloc auxiliaire; la Figure 3 est une vue en coupe transversale longitudinale du dispositif de la Figure 2 à l'état fermé, sans l'éprouvette; et la Figure 4 est une vue équivalente à la 10 Figure 3, mais avec une éprouvette disposée dans le dispositif emballage. Aux figures, on peut voir un dispositif suivant l'invention. Ce dispositif est constitué d'un bloc 1 principal, sensiblement de forme 15 parallélépipédique, comportant une face 2 supérieure, entourée par deux faces 3 latérales principales et deux faces 4 latérales secondaires et un fond 5. Il est formé, dans le bloc 1 principal, des logements 6 de forme sensiblement cylindrique circulaire et pouvant 20 recevoir des récipients 7, par exemple une éprouvette. Le logement 6 comporte, à son extrémité supérieure, une ouverture 8 par laquelle il débouche à la face 2 supérieure du bloc 1. De l'autre côté, le logement 6 est fermé, de sorte qu'il s'agit d'un trou borgne. 25 Le dispositif comporte, en outre, un bloc secondaire 10 affectant sensiblement la forme d'une plaque comportant deux rebords 11 et 12 sensiblement perpendiculaires au plan de la plaque 10, de sorte qu'en section transversale longitudinale, le bloc 30 auxiliaire affecte la forme d'un U renversé. Le bloc 10 auxiliaire est destiné à venir reposer sur la face 2 supérieure du bloc 1 principal. Dans cette position, dite de fermeture, les deux rebords 11 et 12 sont sensiblement en contact ou maintenus en contact avec les faces 3 latérales principales du bloc 1, notamment par un système de co lape ou une fixation par auto- agrippant à crochets et boucles. Il est formé, dans le bloc 10 auxiliaire, des trous 13, ici de forme circulaire. Le bloc auxiliaire et le bloc principal sont agencés de sorte que, lorsque l'on pose le bloc 10 auxiliaire en contact par sa face inférieure avec la face 2 supérieure du bloc 1 principal, les trous 13 peuvent venir en concordance avec les ouvertures 8 des logements 6, notamment en étant concentriques. De préférence, le diamètre des trous 13 circulaires est inférieur au diamètre du ou de chaque logement 6, et notamment au diamètre de l'ouverture 8 ou de chaque ouverture 8. Le bloc 1 principal est en une matière souple, de préférence également élastique, mais qui ne peut pas absorber de substance infectieuse, et notamment est imperméable vis-à-vis de ces substances, de telle sorte que le trou borgne 6 est totalement étanche à cette substance infectieuse. En particulier, il peut s'agir d'une mousse à cellules fermées, par exemple en polyéthylène. Le bloc 10 auxiliaire est, lui, au contraire au moins en partie en une matière pouvant absorber la substance infectieuse et peut être imprégné d'une substance dite de révélation qui modifie sa couleur lorsque de la substance infectieuse vient en contact avec elle. La substance dite de révélation est par exemple un mélange de 2-propanol, ninydrine et d'acide acétique. En utilisation, on pose le bloc 10 auxiliaire sur la face 2 supérieure du bloc 1 principal, en collant ou fixant d'une autre manière les rebords 11 et contre les faces 3 latérales du bloc 1 principal et on insere -!'éprouvette 7 contenant de la substance infectieuse en la poussant à travers le trou 13. Comme il s'agit d'une matière souple, _'éprouvette peut traverser le trou 13, bien que le diamètre du trou 13 soit inférieur légèrement au diamètre de l'éprouvette. Une fois l'éprouvette poussée jusqu'au fond, elle va ainsi être maintenue par ajustement serré de la matière du bloc 10 auxiliaire contre les parois latérales de l'éprouvette, au niveau du trou 13. L'éprouvette comporte un bouchon. Le volume intérieur pouvant contenir de la substance infectieuse de l'éprouvette 7 a une forme oblongue, dont la direction en longueur s'étend dans la direction le long de l'axe longitudinal du trou borgne au-delà de la surface 15 supérieure du bloc 1 auxiliaire, de préférence de quelques millimètres. Ainsi, si une fuite a lieu de l'éprouvette, la substance va s'écouler à l'intérieur du logement 6. Cependant, comme la mousse qui forme le bloc 1 auxiliaire est totalement étanche à cette substance infectieuse, elle va y être maintenue sans être absorbée par la mousse du bloc 1 principal. Ensuite, elle va avoir tendance à venir en contact avec la matière du bloc 10 auxiliaire qui, imprégnée préalablement de substance dite de révélation, va changer de couleur. Il s'ensuit que l'utilisateur va voir qu'il y a une fuite dans l'éprouvette. En outre, on pourra réutiliser le bloc 1 et ne reprendre qu'un nouveau bloc 10 auxiliaire
Emballage comportant un bloc (1) principal de matériau souple, par exemple une mousse, définissant en son sein au moins un logement (6) de réception d'un récipient auxiliaire, le ou les logements débouchant à au moins une face (2) du bloc par une ouverture (8) est caractérisé en ce qu'il est prévu un bloc auxiliaire supérieur destiné à venir par une de ses faces à reposer sur ladite au moins une face supérieure du bloc, de manière à ce que le bord périphérique intérieur de la au moins une ouverture par laquelle débouche le ou chaque logement est recouvert par le bloc auxiliaire ;en ce que le bloc principal de matière souple, notamment en mousse, est en une matière qui est étanche aux liquides, de sorte que de la substance infectieuse qui viendrait à fuir dans le logement ne pourrait pas passer à travers la matière souple du bloc principal et y serait maintenue sans possibilité d'infiltration dans le matériau du bloc ;et en ce que la matière du bloc auxiliaire est une matière pouvant absorber une substance infectieuse et pouvant être imprégnée d'une matière de révélation.
1. Emballage comportant un bloc principal définissant en son sein au moins un logement de réception d'un récipient auxiliaire, notamment une éprouvette de forme sensiblement cylindrocirculaire, le ou les logements débouchant à au moins une face (2) supérieure du bloc principal par au moins une ouverture (8), caractérisé en ce qu'il est prévu un bloc auxiliaire (10) destiné à venir par une de ses faces reposer sur ladite au moins une face (2) du bloc, de manière à ce que le bord périphérique de la au moins une ouverture soit recouvert par le bloc auxiliaire ; en ce que le bloc principal est en une matière qui est étanche aux liquides, de sorte que de la substance infectieuse qui viendrait à fuir dans le logement ne pourrait pas passer à travers la matière du bloc principal et y serait maintenue sans possibilité d'infiltration dans celle-ci; et en ce que la matière du bloc auxiliaire est une matière pouvant absorber les liquides, notamment une substance infectieuse et pouvant être imprégnée d'une matière dite de révélation. 2. Emballage suivant la 1, caractérisé en ce que le bloc auxiliaire a été imprégné d'une matière dite de révélation. 3. Emballage suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce que le au moins un logement (6) de est borgne. 4. Emballage suivant la î, 2 ou 3, caractérisé en ce que le bloc principal est en une matière souple, une mousse à cellules fermées non absorbante, ectamcent en polyéthylène. 5. Emballage suivant l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le bloc auxiliaire a la forme d'une plaque percée d'un ou de plusieurs trous (13) destinés à se trouver au-dessus de l'ouverture (8) ou des ouvertures du bloc principal, de préférence de manière concentrique, en ayant une dimension la plus grande, notamment un diamètre, inférieure à la dimension la plus grande, notamment le diamètre, de l'ouverture du logement dans le bloc supérieur. 6. Emballage suivant l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le bloc auxiliaire a, en section transversale longitudinale, la forme d'un U ayant une base supérieure et deux rebords d'extrémité destinés à venir en contact avec les faces latérales du bloc principal, notamment par un système de fixation, par exemple par collage. 7. Assemblage comportant un emballage suivant l'une des précédentes et au moins une éprouvette, l'éprouvette étant disposée dans le logement et étant maintenue dans ce logement par adaptation serrée contre les parois latérales du trou formé dans le bloc auxiliaire, et l'éprouvette fait saillie au-delà de la face (15) supérieure du bloc auxiliaire.
B,A
B65,A61
B65D,A61J
B65D 85,A61J 1,B65D 79,B65D 81
B65D 85/00,A61J 1/00,B65D 79/02,B65D 81/113,B65D 81/26
FR2902280
A1
PORTE-OUTILS MULTIFONCTIONNEL SE FIXANT EN PARTIE ARRIERE D'UN ENGIN PORTEUR
20,071,221
-1- . La présente invention concerne un porte-outils multifonctionnel se fixant en partie arrière d'un engin porteur. Selon une application particulièrement intéressante mais non exclusive, le porte-outils polyvalent selon l'invention est destiné à être fixé, de manière amovible, à l'arrière d'un tracteur agricole tel que, par exemple, un tracteur vigneron interligne. En considérant l'application au domaine des matériels destinés à différents travaux agricoles, il existe, à l'heure actuelle, trois principes de fixation de châssis porte-outils sur les différents types de modèles de tracteurs : 1. La fixation trois points arrière : De loin, la plus utilisée, elle reste la position favorite pour les constructeurs des divers matériels disponibles pour la viticulture ou l'arboriculture. C'est aujourd'hui la seule fixation de série sur les tracteurs qui permette une adaptation assez rapide et surtout la plus standardisée sur les tracteurs tous modèles confondus. Dans certains cas, la mobilité en direction verticale (haut bas) du trois points de fixation, est un inconvénient majeur surtout si le système est à simple effet et n'est pas prévu pour recevoir des efforts du bas vers le haut, ce qui oblige à faire certaines modifications qui consistent à bloquer la mobilité du trois points par des tirants rigides supplémentaires de verrouillage afin de garantir le maintien de position en toutes circonstances. 2. La fixation frontale Cette position d'attelage vient au second rang chez les constructeurs, après la fixation trois points arrière. Elle est tout de même très utilisée étant donné qu'elle se situe à l'avant du tracteur et, pour des raisons évidentes, cette position offre une grande visibilité des outils au travail avec un bon confort de conduite. Néanmoins les inconvénients d'un tel positionnement sont multiples. -2- Le fait d'effectuer l'attelage d'un châssis porte-outil à l'avant du tracteur, c'est-à-dire sur la ferrure du pont avant, pose des problèmes de visibilité sur la route comme sur le terrain, qui sont de plus en plus difficiles à remédier vis-à-vis des nouvelles normes européennes de sécurité. De plus, il est important de réussir l'adaptation en intégrant toutes les contraintes du tracteur lui-même, c'est-à-dire veiller à ne pas obstruer la grille avant du capot moteur afin de permettre aux divers refroidisseurs de se ventiler normalement, déporter suffisamment le châssis en porte à faux vers l'avant afin de permettre l'ouverture du capot moteur en vue de l'entretien du tracteur sans être obligé de démonter le châssis porte- outil et faire attention de ne pas dépasser les charges critiques sur le pont avant et sur les fixations prévues par le constructeur qui sont parfois trop petites, surtout depuis la commercialisation des nouveaux systèmes de direction à quatre roues motrices avec petit rayon de braquage qui affine la partie avant du tracteur et laisse peu de place pour une fixation solide d'un porteoutils et/ou d'une machine. 3. La fixation latérale, qauche ou droite : Cette position d'attelage appelée aussi attelage entre roues est le plus souvent utilisée pour l'adaptation d'outils de petite taille du genre outil de travail du sol. Les points de fixation sur le tracteur ne sont pas nombreux et il est presque toujours nécessaire de concevoir un châssis sur mesure adapté au type de tracteur et à son constructeur. Ce montage n'est pas très économique car l'adaptation faite, en général, par les revendeurs reste chère car c'est du "sur mesure". Cette solution n'est pas du tout adaptée à une application multifonctionnelle. De plus, la position de fixation latérale sur le tracteur située entre roues avant et arrière, est utilisée pour les accès à la cabine du tracteur qui pour la plupart, sont aussi bien à droite qu'à gauche de celui-ci, ce qui pose certains problèmes avec l'adaptation d'outils en latéral, du genre la présence de marche pied d'accès ou bien d'ouverture des portes de la cabine du tracteur ou bien la sortie du pot d'échappement en positon basse sous le marche-pied de la cabine. -3- Ces difficultés ne sont pas insurmontables mais changent du tout au tout d'un modèle de tracteur à un autre, ce qui rend quasi impossible une adaptation industrielle des outils par l'intermédiaire d'un châssis à fixation latérale. En résumé, il n'existe aujourd'hui aucun standard de fixation de châssis porte-outils que ce soit à l'avant, à l'arrière ou sur le côté droit ou gauche du tracteur. De plus, les dernières innovations sur les systèmes de direction des tracteurs quatre roues motrices rendent très difficile l'adaptation de châssis à fixation frontale, voire même parfois impossible. L'attelage trois points arrière est actuellement la seule interface de série existante sur les tracteurs pouvant servir de fixation sans trop de spécificités entre les différents modèles. C'est pour cela que tous les outils divers et variés pour la viticulture ou l'arboriculture s'adaptent prioritairement sur le trois points arrière du tracteur et, par conséquent, le mobilisent pendant toute la durée d'accomplissement d'un travail déterminé nécessitant l'utilisation d'un outil spécifique. L'immobilisation du trois points arrière est un inconvénient significatif car, en effet, il interdit le montage simultané d'outils pour l'exécution de travaux combinés du genre travail du sol qui se fixent, eux aussi, en grande majorité, sur le trois points arrière du tracteur vigneron interligne. Cette situation constitue un important obstacle aux souhaits des viticulteurs et des arboriculteurs qui cherchent à optimiser et à rentabiliser au maximum leurs parcs de machines et équipements ainsi que les travaux effectués à l'aide de ces derniers. C'est pour cela que le monde de la viticulture et de l'arboriculture est en continuelle attente de solutions permettant d'optimaliser les travaux effectués dans les vignobles et les vergers et, pour apporter une réponse à ce souhait général, le concept de "châssis porte-outils multifonctionnel" est devenu une priorité pour tous les grands constructeurs (voir, par exemple FR-2.817.112 et FR-2.817.114). La présente invention se propose de mettre à la disposition des utilisateurs professionnels intéressés, un porte-outils multifonctionnel se fixant en partie arrière d'un engin porteur, en particulier en partie arrière d'un tracteur agricole et de manière plus particulièrement intéressante d'un tracteur vigneron interligne, -4- ce nouveau concept de porte-outils polyvalent autorisant l'utilisation concomitante du trois points arrière du tracteur, en toute liberté, sans démontage ou remontage dudit châssis et permettant des travaux combinés, le travail avec des outils latéraux (par exemple avec une prétailleuse du genre décrit dans le document FR-2.554.675), ou le travail avec des outils frontaux (par exemple avec une écimeuse deux demi-rangs). Le porte-outil multifonctionnel selon l'invention comprend un châssis dont la partie basse est agencée pour permettre sa fixation amovible ou non en partie arrière d'un engin porteur, ce châssis comportant au moins un bâti porteur s'étendant vers le haut et au moins une structure porteuse munie d'une tête porte-outils et orientée vers l'avant en considérant le sens de déplacement de l'outil suspendu à ladite tête porte-outils, en cours de travail, ce porte-outils étant notamment remarquable en ce que ladite structure porteuse est agencée pour permettre, d'une part, des mouvements de la tête porteoutils dans trois directions, soit : verticalement (de haut en bas et réciproquement), latéralement (de gauche à droite et vice-versa), et longitudinalement (d'arrière vers l'avant et inversement), et ; d'autre part, le déplacement de ladite tête porte-outil et de l'outil suspendu à celle-ci, dans un espace situé à l'avant et/ou sur au moins l'un des côtés du tracteur. Ce porte-outils multifonctionnel a notamment pour avantage de permettre une parfaite visibilité que ce soit à l'avant, à l'arrière ou sur le côté gauche ou droit du tracteur ou autre engin porteur, de sorte à répondre au mieux aux normes européennes ou aux règles nationales en matière de circulation routière. En outre, il offre de multiples possibilités de travail que ce soit pour l'utilisation d'outils enjambeurs positionnés latéralement tels qu'une prétailleuse, ou pour utilisation d'outils interlignes tels qu'une écimeuse deux demi-rangs positionnée à l'avant du tracteur. Selon un mode de réalisation avantageux, la tête porte-outils est assujettie à des moyens d'autopositionnement assurant l'auto-parallélisme de l'axe de travail de l'outil porté par ladite tête porte-outils avec l'axe du tracteur, en cours de travail, quelle que soit la position de ladite tête porte-outils par rapport au tracteur. -5 Selon un mode d'exécution préféré, le châssis du porte-outils selon l'invention comporte des moyens de fixation permettant son montage, amovible ou non, sur un élément arrière fixe du châssis du tracteur, indépendant du système de fixation trois points arrière, et il est conformé de manière à dégager l'accès audit système de fixation trois points arrière dudit tracteur, lorsque le porte-outil est installé sur ce dernier. De la sorte, le porte-outils multifonctionnel autorise la pleine utilisation du trois points arrière du tracteur qui reste libre pour le montage et l'utilisation concomitante ou non de tout outil ou machine combinatoire à celui de l'outil porté par ledit châssis porte-outils. En outre, ce porte-outils peut être fixé de manière permanente à l'arrière du tracteur, sans nécessité de le démonter, à la fin d'un travail, en raison du fait qu'il ne gêne en rien l'utilisation du tracteur pour des travaux divers n'impliquant pas le montage d'un outil spécifique sur ledit porte-outils. Suivant un mode de réalisation préféré, la structure porteuse est constituée par un bras de portage extensible orienté vers l'avant en considérant le sens de déplacement des outils portés par ledit châssis porte-outil, en cours de travail, ce bras de portage comportant une partie proximale fixée, au moyen d'une articulation à axes perpendiculaires en partie haute du bâti porteur du châssis de montage et au moins une partie mobile axialement et dont l'extrémité distale est munie de la tête porte-outil, le porte-outils comportant également des moyens assurant le pivotement dudit bras de portage extensible dans des directions perpendiculaires et des moyens assurant les mouvements d'avancée et de recul de la partie distale coulissante de ce dernier. Selon un mode d'exécution avantageux, les moyens assurant le pivotement du bras de portage extensible dans un plan vertical ou sensiblement vertical sont constitués par un vérin fixé, par l'intermédiaire de l'une de ses extrémités et au moyen d'une articulation, au voisinage de la partie avant de la partie proximale fixe dudit bras de portage, et dont l'autre extrémité est agencée pour pouvoir être fixée, également au moyen d'une articulation, à un élément latéral fixe du châssis de l'engin porteur. -6-Selon un mode d'exécution préféré, le bras de portage extensible est constitué par une flèche télescopique et les moyens assurant les mouvements de rentrée et de sortie de l'élément coulissant dudit bras de portage sont constitués par un vérin logé à l'intérieur de ladite flèche télescopique et reliant la partie proximale pivotante et la partie distale coulissante de cette dernière. Selon un mode d'exécution intéressant, le porte-outils multifonctionnel selon l'invention comporte, à distance du bras de portage et latéralement par rapport à ce dernier, une ossature de renfort comprenant un bras supérieur de liaison fixé à la partie supérieure du bâti porteur et orienté vers l'avant, et un tirant rigide de fixation rattaché à l'extrémité avant dudit bras de liaison et dont l'extrémité inférieure est munie d'un système d'attache permettant de le fixer à un élément inférieur fixe du châssis d'un tracteur. De préférence, le bras supérieur de liaison de cette ossature de renfort est réglable en longueur et le tirant rigide est ajustable, ce dernier étant relié audit bras par une articulation à rotule et son système d'attache inférieur comprenant également une articulation à rotule. Cette fixation complémentaire du porte-outils par tirant rigide a pour fonction d'assurer une bonne triangulation de fixation dudit porte-outils sur le tracteur afin de garantir une excellente rigidité de l'ensemble et de limiter considérablement les déformations qui pourraient être engendrées par le poids des outils attelés en bout du bras de portage. Selon un autre exemple de construction, le porte-outils multifonctionnel comporte deux structures ou bras de portage indépendantes, distantes l'une de l'autre et supportées par le bâti porteur du châssis de montage. Selon un autre mode de réalisation avantageux, la partie haute de l'élément porteur du châssis de montage du porte-outils multifonctionnel selon l'invention, est réalisée sous forme d'arceau à la partie supérieure duquel sont fixées, à distance, le bras de portage et le bras de liaison de l'ossature de renfort ou suivant le cas, les deux bras de portage ou autres structures de portage. De la sorte, ladite partie haute du bâti principal remplit, lorsque le châssis 3o porte-outils est installé sur un tracteur, la fonction d'arceau de sécurité anti- -7 renversement, et permet au constructeur dudit tracteur de faire l'économie du montage de l'arceau de sécurité obligatoire. Les buts, caractéristiques et avantages ci-dessus, et d'autres encore, ressortiront mieux de la description qui suit et des dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une vue en perspective d'un exemple de réalisation du porte-outils multifonctionnel selon l'invention. La figure 2 est une vue en perspective vue de l'avant montrant ce porte-outils installé sur un tracteur et sur la tête porte-outil duquel est monté un outil constitué par une machine de prétaillage. La figure 3 est une vue de détail, en perspective et à plus grande échelle illustrant le système assurant la liaison articulée du bras de portage et du châssis porteur. La figure 4 est une illustration en perspective, vue de l'arrière, de l'ensemble illustré à la figure 2. La figure 5 est une vue de détail, en perspective, illustrant les moyens de fixation du châssis porteur sur un tracteur. La figure 6 est une vue de détail, en perspective arrière, montrant la fixation d'un outil sur la tête porte-outils. La figure 7 est une représentation en perspective, vue de l'arrière, d'une alternative de fixation du châssis du porte-outils sur le système de fixation à trois points d'un tracteur. La figure 8 est une illustration en perspective, vue de l'avant, montrant l'utilisation du porte-outils selon l'invention pour le montage d'une écimeuse deux 25 demi-rangs. La figure 9 illustre cette même utilisation, par une vue en perspective arrière. -8-La figure 10 est une vue en perspective illustrant un premier mode de réalisation du système assurant l'auto-parallélisme de l'axe de travail de l'outil monté sur la tête porte-outil et de l'axe du tracteur, en cours de travail. La figure 11 est une vue schématique de ce système électromécanique. La figure 12 est une vue en perspective illustrant un deuxième mode de réalisation de ce système constitué par un dispositif électro-hydraulique. La figure 13 est une vue schématique de ce système électro-hydraulique. La figure 14 est une vue en perspective illustrant un troisième mode de réalisation du système d'auto-parallélisme. La figure 15 est une vue schématique de ce système hydraulique. La figure 16 est un schéma de détail de ce système. La figure 17 est une vue en perspective illustrant un exemple de réalisation d'un dispositif pilotable manuellement pour assurer le parallélisme de l'axe de travail de l'outil monté sur la tête porte-outils et de l'axe du tracteur, en cours de travail. Les figures 18 et 19 sont des schémas de détail de ce dispositif. La figure 20 est une vue en perspective illustrant un deuxième mode d'exécution du porte-outils multifonctionnel selon l'invention. La figure 21 est une vue en perspective d'un troisième mode d'exécution de ce porte-outils. On se réfère auxdits dessins pour décrire des modes d'exécution avantageux, bien que nullement limitatifs, du porte-outils multifonctionnel selon l'invention. Compte tenu de l'application particulièrement intéressante de l'invention aux 25 travaux de viticulture ou d'arboriculture, celle-ci est décrite ci-après en association avec un tracteur agricole, mais on souligne encore que le porte-outils -9-multifonctionnel décrit ci-après peut être monté sur différents types d'engins porteurs, incluant les tracteurs agricoles de différents modèles, notamment les tracteurs vignerons interlignes. On précise cependant que l'équipement selon l'invention peut être installé sur des tracteurs à transmission mécanique, ou sur des tracteurs à transmission électro-mécanique, ou sur des tracteurs à transmission hydrostatique. D'autre part, l'utilisation, dans l'exposé qui suit, de termes tels que "avant", "arrière", "supérieur", "inférieur", "haut(e)" ; "horizontal", "vertical" ou analogues, a été retenue pour simplifier la description, en considérant la position normale lo d'utilisation du porte-outils multifonctionnel, en cours de travail ; il est cependant évident que ces mots n'ont pas un caractère restrictif. Le porte-outils multifonctionnel selon l'invention comprend un robuste châssis de montage 1 dont la partie basse la est agencée pour autoriser sa fixation rigide, amovible ou permanente, en partie arrière d'un engin porteur tel 15 qu'un tracteur vigneron interligne T, ou autre. Ce châssis de montage 1 comporte au moins un bâti porteur s'étendant vers le haut, de préférence dans un plan vertical ou sensiblement vertical. Selon le mode d'exécution illustré, ce bâti porteur comprend deux montants parallèles 1 b, 1c distants l'un de l'autre et assemblés, à leur sommet, par une 20 traverse supérieure 1d et, à leur base, par une traverse inférieure le. La traverse inférieure le est munie de pattes de fixation 1f ou 1g conformées pour permettre : soit le montage amovible du châssis 1 sur le bloc arrière du châssis du tracteur T ou sur les trompettes Tb des roues arrières Tc dudit tracteur 25 (figures 4 et 5), ou sur le système de fixation trois points arrière Ta de ce dernier (figure 7) ; - soit le montage permanent dudit châssis 1, directement sur ledit bloc arrière ou sur lesdites trompettes. - 10 - Bien entendu, dans le cas de fixation du châssis sur le trois points arrière du tracteur, le montage d'un autre outil sur les trois points arrière est nettement plus complexe. Avantageusement, la partie basse l e-1 f ou l e1 g du châssis 1 est conformée de manière à dégager l'accès au système de fixation trois points arrière Ta du tracteur, lorsque le porte-outil est installé en partie arrière de ce dernier, de sorte à permettre l'attelage et l'utilisation concomitants ou non de machines ou outils divers, par exemple d'outils de travail du sol. D'autre part, la partie haute ou bâti porteur 1 b-1 c-1 d du châssis de 10 montage, réalisée comme indiquée ci-dessus, constitue un robuste arceau de protection limitant l'importance des dommages corporels ou matériels éventuels, en cas de renversement du tracteur. En partie haute du bâti porteur, par exemple au niveau de la jonction des éléments 1b et 1d de celui-ci, est fixée, au moyen d'un dispositif d'articulation 15 autour de deux axes perpendiculaires, une structure de portage qui, selon les exemples décrits et illustrés, est constituée par un bras de portage extensible 2 orienté vers l'avant en considérant le sens de déplacement des machines ou outils M1, M2 portées par la tête porte-outils 3 équipant l'extrémité libre ou extrémité distale dudit bras, en cours de travail. Autrement dit, le bras de portage 20 extensible 2 est monté avec une aptitude de pivotement dans deux plans perpendiculaires, soit dans un plan vertical ou sensiblement vertical (vers le bas ou vers le haut), et dans un plan horizontal ou sensiblement horizontal (vers la droite ou vers la gauche). Selon un mode d'exécution préféré, le bras extensible 2 est constitué d'au 25 moins deux éléments tubulaires assemblés de manière télescopique, soit un élément proximal 2a relié au bâti porteur lb-1d et un élément distal 2b logé avec une aptitude de coulissement à l'intérieur dudit élément proximal 2a et dont l'extrémité avant est équipée de la tête porte-outil 3. La tête porte-outil 3 est agencée pour autoriser la fixation commode, rapide 30 et interchangeable d'outils destinés à des travaux agricoles divers tels que, par -11- exemple, une prétailleuse M1 (figures 2, 4 et 7) ou une écimeuse deux demi-rangs (figures 8 et 9), ou autres. A distance du bras de portage 2 et latéralement par rapport à ce dernier, le porte-outil comporte une ossature de renfort comprenant, d'une part, un bras supérieur de liaison 4 fixé à la partie supérieure du bâti porteur 1 b-1 c-1 d du châssis 1, par exemple à la jonction des éléments 1c et 1d dudit bâti, et orienté vers l'avant et, d'autre part, un tirant rigide de fixation 5 rattaché à l'extrémité avant dudit bras de liaison et dont l'extrémité inférieure est munie d'un système d'attache 6 permettant de le fixer à un élément latéral inférieur fixe du châssis d'un tracteur. De préférence, le bras de liaison 4 est réglable en longueur, ce bras étant, par exemple, constitué de deux éléments tubulaires 4a et 4b assemblés de manière télescopique. D'autre part, le tirant rigide 5 est ajustable et il est relié, au moyen d'articulations à rotule 5a, 5b, à l'extrémité avant du bras de liaison 4 et à son système d'attache 6, respectivement. Le bras de portage 2 est conçu pour remplir trois fonctions principales : - assurer l'interfaçage d'un outil ou machine M1, M2, ..., avec un tracteur, par l'intermédiaire de la tête porte-outils 3 ; - permettre le positionnement d'un outil ou machine M1, M2, ..., en 20 situation de travail ou de transport sur route, dans trois directions X, Y, Z perpendiculaires les unes aux autres ; -garantir que l'axe de travail de l'outil ou de la machine M1, M2, ..., soit toujours orienté parallèlement à l'axe du tracteur, et ce, quelle que soit la correction faite sur les axes X, Y ou Z. 25 Le porte-outils selon l'invention comporte des moyens permettant de réaliser ces fonctions. Un vérin 8 que l'on nommera "vérin de déport", par exemple constitué par un vérin hydraulique, est fixé, par l'intermédiaire de ses extrémités opposées et au moyen d'une articulation à rotule 9 et d'une articulation cylindrique 10, d'une part, -12- à la partie supérieure du châssis rigide 1 et, d'autre part, à la partie proximale 2a du bras de portage 2 (figure 10). Ce vérin 8 assure le déplacement latéral dudit bras de portage dans un plan horizontal ou sensiblement horizontal, c'est-à-dire, vers la droite ou vers la gauche, et dans un espace situé sur le côté de la cabine C ou du poste de pilotage du tracteur T. Un vérin 11 que l'on nommera "vérin de hauteur", par exemple constitué par un vérin hydraulique, est relié, par l'intermédiaire de l'une de ses extrémités et au moyen d'une articulation à rotule 12 à l'avant de la partie proximale 2a du bras de portage 2. Avantageusement, le vérin 11 est fixé sur la partie proximale 2a, par l'intermédiaire d'une bride de fixation 13 dont la position sur ladite partie proximale est réglable, l'immobilisation de cette bride de fixation à l'emplacement souhaitable étant obtenue par tout moyen de blocage approprié connu en soi (non représenté). Cette bride de fixation 13 a pour fonction de permettre un réglage de la position du vérin de hauteur 11 le long de l'axe du bras de portage 2, afin de s'adapter à toutes les configurations de tracteurs et de cabines de tracteurs possibles. L'autre extrémité du vérin de hauteur 11 est agencée et/ou conformée pour pouvoir être fixée directement sur un élément latéral rigide du châssis d'un tracteur T. Avantageusement, l'extrémité inférieure du vérin de hauteur 11 est munie d'une patte de fixation 14 à laquelle elle est reliée au moyen d'une articulation à rotule 15. Le vérin de hauteur 11 assure le déplacement du bras de portage 2 dans un plan vertical ou sensiblement vertical, c'est-à-dire, vers le haut ou vers le bas. La fixation du vérin de hauteur 11 par l'intermédiaire d'articulations à rotule 12, 15 autorise un auto-alignement dudit vérin en fonction de la position du bras de portage 2 dans les plans vertical et horizontal. Le fait de fixer le vérin de hauteur 11 directement sur le tracteur T est un avantage particulièrement important, car si on procède à l'étude statique du bras de portage complet constitué des éléments 2a, 2b, 3 et de l'outil M1 ou M2, ..., suspendu à la tête porte-outil 3, on s'aperçoit que la triangulation des efforts est très favorable à une bonne tenue mécanique dudit bras de portage et à une très -13- bonne rigidité de l'ensemble, surtout lorsque le porte-outils est utilisé pour le montage frontal d'un outil ou machine telle qu'une écimeuse deux demi-rangs M2 (figures 8 et 9). Cet agencement permet d'avoir une structure de châssis porteur 1 beaucoup plus légère et donc beaucoup plus facilement positionnable rigidement sur la partie arrière du tracteur. De plus, les efforts de fixation de l'ensemble châssis principal 1 et de l'ensemble bras de portage 2-3 sur le tracteur T, sont mieux répartis, car le vérin de hauteur 11 en absorbe une grande partie directement sans passer par une structure de châssis lourde. Un vérin 16 que l'on nommera "vérin de coulisse" relie, par l'intermédiaire de ses extrémités opposées, la partie proximale 2a et la partie distale 2b du bras de portage 2. De préférence, ce vérin de coulisse est logé à l'intérieur du bras de portage télescopique 2. Il assure le déplacement longitudinal de la partie distale coulissante 2a de ce dernier équipée de la tête porte-outils 3, , c'est-à-dire vers l'avant ou vers l'arrière. Afin de garantir que l'axe de travail de l'outil M1 ou M2 suspendu à la tête porte-outils 3 soit toujours parallèle à l'axe du tracteur T, et ce quelle que soit la position de ladite tête porte-outils obtenue par les vérins 8, 11 et 16, dans les directions X, Y, Z, respectivement, le porte-outils multifonctionnel selon l'invention est pourvu d'un dispositif assurant la fonction d'un parallélogramme déformable double dans les plans horizontal et vertical. Pour cela, les extrémités du bras de portage 2 sont assujetties à un système d'asservissement comprenant des moyens de détection des déplacements angulaires dudit bras de portage autour de ses axes d'articulation perpendiculaires, et des moyens assurant l'auto-positionnement de la tête porte-outils 3 en fonction des mouvements dudit bras décelés par lesdits moyens de détection. Plusieurs modes de mise en oeuvre de ce système de double parallélogramme déformable virtuel sont possibles et décrits ci-après. Selon les figures 10 et 11, l'extrémité proximale du bras de portage 2 constitué par les éléments 2a, 2b, est fixée, par l'intermédiaire d'une liaison à double articulation, par exemple d'une liaison à cardan 17, en partie haute du châssis porteur 1, afin d'autoriser seulement deux degrés de liberté de rotation -14-permettant le déplacement dudit bras dans deux plans perpendiculaires. Deux capteurs angulaires sont fixés sur les axes du cardan 17 ou autre dispositif de liaison à double articulation. Un capteur 18 est fixé sur l'axe du cardan permettant la rotation du bras de portage 2 dans un plan horizontal et donc assurant la liberté de déplacement de l'outil M1 ou M2dans la direction X ; le second capteur 19 est fixé sur l'axe du cardan permettant la rotation du bras de portage dans un plan vertical et donc assurant la liberté de déplacement de l'outil M1 ou M2 dans un plan Y. L'extrémité distale du bras de portage 2 est reliée également par une liaison à double articulation, par exemple une liaison à cardan 20 à la ferrure d'attelage rapide 7 constituant la pièce essentielle de la tête porte-outils 3. Deux petits vérins électriques 21, 22 reliant également ladite extrémité distale et ladite ferrure d'attelage rapide 7, sont asservis, par l'intermédiaire de deux capteurs angulaires 23, 24 situés sur les deux axes du cardan 20 de fixation de la ferrure d'attelage rapide 7 et d'un calculateur électronique 25, en boucle d'asservissement de recopie des angles mesurés par les capteurs angulaires 18 et 19, afin de garantir que l'axe de position de la ferrure d'attelage rapide 7 et donc de l'outil M1 ou M2 suspendu à celle-ci, soit toujours parallèle à l'axe du tracteur T. Le mode d'exécution illustré par les figures 12 et 13 diffère du précédent en ce que les vérins 26 et 27 assurant l'orientation de la ferrure d'attelage rapide 7, sont constitués par des vérins hydrauliques ou pneumatiques à double effet et sont asservis, par l'intermédiaire des capteurs angulaires 23, 24 situés sur les deux axes du cardan 20 (ou autre dispositif de liaison à double articulation) de fixation de la ferrure d'attelage rapide 7 à l'extrémité distale du bras de portage 2, du calculateur électronique 25 et de deux électrodistributeurs, ou servodistributeurs ou servovalves 28, en boucle d'asservissement de recopie des angles mesurés par les capteurs angulaires 18 et 19. Ce mode d'exécution permet également de garantir que l'axe de position de la ferrure d'attelage rapide et donc de l'outil M1 ou M2 soit toujours parallèle à l'axe du tracteur T. Selon le mode de réalisation illustré par les figures 14, 15, 16, l'auto-positionnement de la ferrure d'attelage rapide est obtenu au moyen d'un double parallélogramme hydraulique volumétrique. Le porte-outils 3 est relié à l'extrémité -15- distale du bras de portage 2 par une liaison à double articulation, par exemple, par une liaison à cardan 20 et par deux petits vérins hydrauliques à double effet 26 et 27, comme indiqué précédemment. D'autre part, l'extrémité proximale du bras de portage 2 est reliée à la partie haute du châssis 1 au moyen d'une liaison à double articulation, par exemple, par une liaison à cardan 17 et de deux petits vérins hydrauliques à double effet 29 et 30 placés de sorte que l'un (29) se trouve actionné par les mouvements d'extension ou de rétraction du vérin de hauteur 11, c'est-à-dire par les mouvements du bras dans un plan vertical ou sensiblement vertical, tandis que l'autre (30) est actionné par les mouvements d'allongement ou de rétraction du vérin de déport 8, c'est-à-dire par les mouvements du bras dans un plan horizontal ou approximativement horizontal. La compression du vérin 29, par exemple par suite d'un pivotement vers le haut du bras de portage 2, entraîne un transfert d'huile dans l'une des chambres du vérin 27 et l'allongement de ce dernier entraînant un mouvement de pivotement vers le bas de la ferrure d'attelage rapide 7 qui reste orientée verticalement, et vice-versa. La compression du vérin 30, par exemple par suite d'un pivotement à droite du bras de portage 2, entraîne un transfert d'huile dans l'une des chambres du vérin 26 et l'allongement de celui-ci entraînant un mouvement de pivotement vers la gauche de la ferrure d'attelage rapide 7 dont l'axe de position et donc l'axe de l'outil M1 ou M2 suspendu à ladite ferrure, restent parallèles à l'axe du tracteur. On comprend que chaque transfert d'huile, par exemple du vérin 29 vers le vérin 27 est à double effet. En effet, le transfert d'huile est double afin de maintenir le fonctionnement du parallélogramme hydraulique déformable, quel que soit le sens des efforts générés par la gravité ou par l'outil au travail. Les vérins 29 et 27 assurent le fonctionnement ou parallélogramme dans le plan vertical ou sensiblement vertical, tandis que les vérins 30 et 26 assurent le fonctionnement du parallélogramme dans le plan horizontal ou sensiblement horizontal. 3o Un accumulateur oléopneumatique 31, par exemple connecté au vérin 27 (figure 16a), côté tige, c'est-à-dire du côté ou la pression hydraulique s'oppose au sens d'avancement de l'outil M1 ou M2, en condition de travail normal, assure la -16- fonction de sécurité hydraulique en fonction de la pression de gonflage Po de l'accumulateur qui règle la force de résistance dudit vérin du parallélogramme hydraulique. Selon un autre mode d'exécution illustré aux figures 17, 18 et 19, des moyens permettant d'assurer le parallélisme de l'axe de travail de l'outil M1 ou M2 suspendu à la tête porte-outils 3 avec l'axe du tracteur T sont pilotables manuellement. Dans ce cas, deux vérins orthogonaux 26, 27 relient l'extrémité distale du bras de portage 2 et la ferrure d'attelage rapide 7 de la tête porte-outils 3, ces vérins étant pilotables manuellement par l'intermédiaire de deux électrodistributeurs, ou servodistributeurs ou servovalves 28. Selon le mode d'exécution illustré à la figure 20, le porte-outils multifonctionnel selon l'invention comporte deux structures de portage ou bras de portage indépendants 2A, 2B, distants l'un de l'autre et supportés par le bâti porteur 1 b-1 c-1 d du châssis de montage 1. Ces bras de portage 2A, 2B sont conformés et équipés de manière semblable au bras de portage 2 précédemment décrit, et ils sont, par exemple, fixés au niveau de la jonction des éléments 1 b, 1d ou 1c, 1d, respectivement, du bâti porteur, de la façon décrite ci-dessus. Ces bras de portage indépendants 1A, 2B peuvent se déplacer latéralement dans des espaces situés sur les côtés droit ou gauche, respectivement, de la cabine C ou du poste de pilotage du tracteur lorsque le porte-outils est monté sur un tel véhicule porteur. Selon le mode d'exécution représenté à la figure 21, l'unique bras de portage 2C du porte-outils multifonctionnel selon l'invention, est fixé dans la partie médiane de la traverse supérieure 1d du bâti porteur 1 b-1 c-1 d du châssis de montage 1. Dans ce cas, ce bras de portage 2C peut se déplacer latéralement, dans un espace situé au-dessus de la cabine C ou du poste de pilotage du tracteur, lorsque le porte-outils est monté sur un tracteur
Porte-outils multifonctionnel se fixant en partie arrière d'un engin porteur, par exemple à l'arrière d'un tracteur agricole, comprenant un châssis de montage (1) dont la partie basse (1a-1e) est agencée pour permettre sa fixation amovible ou non en partie arrière d'un engin porteur (T), ce châssis de montage comportant au moins un bâti porteur (1b-1c-1d) s'étendant vers le haut, et au moins une structure de portage (2) munie d'une tête porte-outils (3) et orientée vers l'avant en considérant le sens de déplacement de l'outil (M1, M2) suspendu à ladite tête porte-outils (3), en cours de travail, caractérisé en ce que ladite structure de portage (2) est agencée pour permettre, d'une part, des mouvements de la tête porte-outils (3) dans trois directions, soit : verticalement (de haut en bas et réciproquement), latéralement (de gauche à droite et vice-versa), et longitudinalement (d'arrière vers l'avant et inversement), et; d'autre part, le déplacement de ladite tête porte-outil (3) et de l'outil (M1, M2) suspendu à celle-ci, dans un espace situé à l'avant et/ou sur au moins l'un des côtés du tracteur.
1. Porte-outils multifonctionnel se fixant en partie arrière d'un engin porteur, par exemple à l'arrière d'un tracteur agricole, comprenant un châssis de montage (1) dont la partie basse (la-le) est agencée pour permettre sa fixation amovible ou non en partie arrière d'un engin porteur (T), ce châssis de montage comportant au moins un bâti porteur (lb-Io-1d) s'étendant vers le haut, et au moins une structure de portage (2) munie d'une tête porte-outils (3) et orientée vers l'avant en considérant le sens de déplacement de l'outil (M1, M2) suspendu à ladite tête porte-outils (3), en cours de travail, caractérisé en ce que ladite structure de portage (2) est agencée pour permettre, d'une part, des mouvements de la tête porte-outils (3) dans trois directions, soit : verticalement (de haut en bas et réciproquement), latéralement (de gauche à droite et vice-versa), et longitudinalement (d'arrière vers l'avant et inversement), et; d'autre part, le déplacement de ladite tête porte-outil (3) et de l'outil (Ml, M2) suspendu à celle-ci, dans un espace situé à l'avant et/ou sur au moins l'un des côtés du tracteur. 2. Porte-outils multifonctionnel selon la 1, caractérisé en ce que la tête porte-outils (3) est assujettie à des moyens assurant l'auto-parallélisme de l'axe de travail de l'outil (Ml, M2) porté par ladite tête porte-outils (3) avec l'axe du tracteur (T). 3. Porte-outils multifonctionnel suivant la 1, caractérisé en ce que la tête porte-outil (3) est assujettie à deux vérins orthogonaux pilotables manuellement et installés à l'avant de la structure de portage (2), ces vérins permettant d'assurer le parallélisme de l'axe de travail de l'outil (Ml, M2) porté par ladite tête porte-outils (3) avec l'axe du tracteur (T). 4. Porte-outil multifonctionnel selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte deux structures ou bras de portage (2) indépendantes distantes l'une de l'autre et , supportées par l'élément porteur (lb, 1c, Id) du châssis de montage (1). 3o 5. Porte-outils multifonctionnel selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la partie basse (la-le) du châssis de montage (1) est-18- conformée de manière à dégager l'accès au système de fixation trois points arrière (Ta), lorsque le porte-outils est installé sur un tracteur (T) équipé d'un tel système de fixation. 6. Porte-outils multifonctionnel suivant l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la structure porteuse comprend un bras de portage (2) comportant une partie proximale (2a) fixée, au moyen d'une articulation à axes perpendiculaires (17) en partie haute dudit élément porteur (lb-1c-1d) et au moins une partie mobile axialement (2b) et dont l'extrémité distale est munie d'une tête porte-outil (3), ledit porte-outils comportant également des 1 o moyens (8, 11) assurant le pivotement dudit bras de portage télescopique (2) dans des directions perpendiculaires et des moyens (16) assurant les mouvements vers l'avant ou vers l'arrière de la partie coulissante (2b) de ce dernier. 7. Porte-outils multifonctionnel selon la 6, caractérisé en ce que le 15 ou les bras de portage (2) peut ou peuvent se déplacer latéralement dans un espace situé sur le côté de la cabine (C) ou du poste de pilotage du tracteur (T). 8. Porte-outils multifonctionnel suivant la 6, caractérisé en ce que le bras ou les bras de portage (2) peu(ven)t se déplacer latéralement dans un 20 espace situé au-dessus de la cabine (C) ou du poste de pilotage du tracteur (T). 9. Porte-outils multifonctionnel suivant l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que les moyens assurant le pivotement du bras de portage extensible (2) dans un plan vertical ou sensiblement vertical sont 25 constitués par un vérin de hauteur (11) fixé, par l'intermédiaire de l'une de ses extrémités et au moyen d'une articulation (12) au voisinage de l'extrémité distale de la partie de fixation pivotante (2a) dudit bras de portage (2), et dont l'autre extrémité est agencée pour pouvoir être fixée, également au moyen d'une articulation (15), à un élément latéral fixe du châssis de l'engin porteur 30 (T).-19- 10. Porte-outils multifonctionnel selon la 9, caractérisé en ce que le vérin de hauteur (11) est fixé sur une bride (13) à position réglable montée sur la partie proximale pivotante (2a) du bras de portage (2). 11. Porte-outils multifonctionnel suivant l'une des 9 ou 10, caractérisé en ce que le vérin de hauteur (11) est relié au bras de portage (2) et à une attache (14) de fixation à un élément latéral fixe du châssis de l'engin porteur, au moyen d'articulations à rotule (12, 15). 12. Porte-outils multifonctionnel selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que le bras de portage extensible (2) est constitué par une flèche télescopique et les moyens assurant les mouvements de rentrée et de sortie de l'élément coulissant (2b) dudit bras de portage comprennent un vérin (16) logé à l'intérieur de ladite flèche télescopique et reliant la partie proximale pivotante (2a) et la partie distale coulissante (2b) de cette dernière. 13. Porte-outils multifonctionnel selon l'une quelconque des 1 à 3, et 5 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte, à distance du bras de portage (2) et latéralement par rapport à ce dernier, une ossature de renfort (4) comprenant un bras supérieur de liaison (4a-4b) orienté vers l'avant et un tirant rigide de fixation (5) rattaché à l'extrémité avant dudit bras de liaison et dont l'extrémité inférieure est munie d'un système d'attache (6) permettant de le fixer à un élément latéral inférieur fixe du châssis d'un tracteur. 14. Porte-outils multifonctionnel suivant la 13, caractérisé en ce que le bras supérieur de liaison (4) de l'ossature de renfort est extensible, ce bras étant, par exemple, constitué de deux éléments tubulaires (4a, 4b) assemblés de manière télescopique, et/ou en ce que le tirant rigide de fixation (5) est ajustable. 15. Porte-outils multifonctionnel selon l'une des 13 ou 14, caractérisé en ce que le tirant rigide de fixation (5) est relié au bras supérieur (4a-4b) et à son système d'attache inférieur (6), au moyen d'articulations à rotule (5a, 5b).-20- 16. Porte-outils multifonctionnel suivant l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que la partie haute (1 b, l c, Id) du châssis de montage (1) est réalisée sous forme d'arceau anti-renversement à la partie supérieure duquel sont fixés, à distance l'un de l'autre, le bras de portage supérieure (2) et le bras supérieur de liaison (4) de l'ossature de renfort ou les deux bras de portage (2A, 2B). 17. Porte-outils multifonctionnel selon l'une quelconque des 6 à 12, caractérisé en ce que les extrémités du bras de portage (2) sont assujetties à un système d'asservissement comprenant des moyens de détection (18, 19 ; 29, 30) des déplacements angulaires dudit bras de portage autour de ses axes d'articulation en partie haute du châssis (1), et des moyens (21, 22 ; 26, 27) assurant l'auto-positionnement de la tête porte-outil (3) en fonction des mouvements dudit bras décelés par lesdits moyens de détection. 18. Porte-outils multi-fonctionnel suivant la 17, caractérisé en ce que l'extrémité proximale du bras de portage (2) est fixée à la partie haute du châssis-porteur (1) par l'intermédiaire d'une liaison à double articulation, par exemple d'une liaison à cardan (17), dont les axes perpendiculaires sont munis, chacun, d'un capteur angulaire (18, 19), et en ce que l'extrémité distale dudit bras de portage est reliée à la tête porte-outils (3) par l'intermédiaire d'une liaison à double articulation, par exemple d'une liaison à cardan (20), deux vérins électriques (21, 22) reliant également ladite extrémité distale et ladite tête porte-outils, ces vérins étant asservis, par l'intermédiaire de deux capteurs angulaires (23, 24) situés sur les deux axes du cardan (20) de fixation de la tête porte-outils (3) et d'un calculateur électronique (25), en boucle d'asservissement de recopie des angles mesurés par les capteurs angulaires (18, 20). 19. Porte-outils multifonctionnel selon la 18, caractérisé en ce que l'extrémité proximale du bras de portage (2) est fixée à la partie haute du châssis porteur (1) par l'intermédiaire d'une liaison à double articulation, par exemple d'une liaison à cardan (17), dont les axes perpendiculaires sont munis, chacun, d'un capteur angulaire (18, 19), et en ce que l'extrémité-21 - distale dudit bras de portage est reliée à la tête porte-outils (3) par l'intermédiaire d'une liaison à double articulation, par exemple d'une liaison à cardan (20), deux vérins hydrauliques ou pneumatiques (26, 27) reliant également ladite extrémité distale et ladite tête porte-outils (3), ces vérins étant asservis, par l'intermédiaire de deux capteurs angulaires (23, 24) situés sur les deux axes du cardan (20) de fixation de la tête porte-outils (3), d'un calculateur électronique (25) et de deux électrodistributeurs, ou servodistributeurs, ou servovalves (28), en boucle d'asservissement de recopie des angles mesurés par les capteurs angulaires (18, 19). 20. Porte-outils multifonctionnel selon la 19, caractérisé en ce que le porte-outils (3) est relié à l'extrémité distale du bras de portage (2) par une liaison à double articulation, par exemple d'une liaison à cardan (20) et par deux vérins hydrauliques à double effet (26, 27) et en ce que l'extrémité proximale du bras de portage (2) est reliée à la partie haute du châssis porteur (1) également par une liaison à double articulation, par exemple d'une liaison à cardan (17) et de deux vérins hydrauliques à double effet (29, 30) placés de sorte que l'un (29) se trouve actionné par les mouvements d'extension ou de rétraction du vérin de hauteur (11), c'est-à-dire par les mouvements du bras dans un plan vertical ou sensiblement vertical, tandis que l'autre (30) est actionné par les mouvements d'allongement ou de rétraction du vérin de déport (8), c'est-à-dire par les mouvements du bras dans un plan horizontal ou approximativement horizontal ; chaque vérin proximal (29 et 30) étant relié à un vérin distal (26, 27) par un circuit double de sorte que l'allongement d'un vérin proximal (29, 30) entraîne la rétraction du vérin distal (26, 27) auquel il est doublement relié, et vice-versa, de manière à constituer un parallélogramme hydraulique déformable. 21. Porte-outils multifonctionnel selon l'une des 19 ou 20, caractérisé en ce qu'un accumulateur oleopneumatique (31) est connecté au vérin (27) assurant les mouvements de pivotement de la tête porte-outils (3) vers le bas ou vers le haut, cet accumulateur se trouvant en communication avec la chambre traversée par la tige dudit vérin.
A
A01
A01B
A01B 63,A01B 59
A01B 63/102,A01B 59/06,A01B 63/106,A01B 63/108
FR2901522
A1
DISPOSITIF DE SECURITE COMPRENANT UN ARCEAU DE SECURITE EQUIPE D'UNE PROTUBERANCE ET VEHICULE AUTOMOBILE EQUIPE D'UN TEL DISPOSITIF
20,071,130
Alternativement ou en complément, l'invention peut également permettre de réaliser des dispositifs de sécurité dont la ligne d'action est plus haute alors que son encombrement lorsque les arceaux sont en position effacée est inférieur. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un dispositif de sécurité en cas de retournement d'un véhicule comprenant au moins un arceau de sécurité formé par une barre coudée, possédant deux extrémités dont la première extrémité est montée articulée sur un support de façon à permettre le déplacement dudit arceau en cas de retournement d'une position effacée vers io une position déployée. L'arceau de sécurité est pourvu, à proximité du coude de la barre, d'une protubérance faisant saillie vers le haut lorsque l'arceau de sécurité est dans sa position déployée. Ainsi, les arceaux peuvent être de longueur moindre ce qui diminue leur 15 encombrement lorsqu'ils sont dans leur position effacée. De plus, la protubérance permet de renforcer l'arceau à l'endroit de l'impact éventuel en cas de retournement du véhicule et sur la zone de support du véhicule retourné. Avantageusement, la section de la protubérance selon le plan de l'arceau xy possède une forme de dôme. Avantageusement, la section de l'arceau selon le plan perpendiculaire yz au 25 plan de l'arceau xy possède sensiblement une forme de I dont les deux extrémités, respectivement supérieure et inférieure, sont formées par des proéminences sensiblement ovales tandis que la partie centrale est formée par un corps à faces latérales concaves. 30 Ainsi, cette forme particulière de la section des arceaux permet d'obtenir une bonne résistance aux différentes forces exercées lors d'un éventuel retournement (torsion, force exercée selon x, y ou z). 20 25 Avantageusement, l'arceau de sécurité composé de la barre coudée et de la protubérance est une pièce de forme obtenue par moulage ou formage. Avantageusement, cette pièce de forme pourra être monobloc. Ainsi, la résistance de l'arceau est satisfaisante. Dans un mode de réalisation de l'invention, le dispositif de sécurité comprend : Des moyens élastiques de rappel pour le déploiement automatique de chaque arceau ; - un système de déclenchement activé en cas de retournement du véhicule ; io au moins un organe de verrouillage qui maintient les moyens de rappel sous précontrainte et qui se libère grâce au système de déclenchement libérant ainsi chaque arceau de sa position effacée ; deux systèmes anti-retour coopérant avec la deuxième extrémité des arceaux de sécurité lorsque lesdits arceaux sont en position déployée afin 15 d'empêcher le retrait des arceaux. Dans un mode de réalisation, le dispositif de sécurité comprend deux boîtiers de guidage latéraux destinées à recevoir les portions des arceaux s'étendant des secondes extrémités des arceaux aux courbures des arceaux. 20 Avantageusement, les protubérances sont logées dans les boîtiers de guidage latéraux lorsque les arceaux sont dans leur position effacée. Ainsi, les protubérances sont invisibles lorsque les arceaux sont en position effacée et leur encombrement est réduit. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un véhicule automobile équipé d'un dispositif de sécurité selon l'invention. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la 30 description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une représentation schématique d'un dispositif de sécurité, représentant à droite, un arceau de sécurité selon l'art antérieur en position effacée et en position déployée et à gauche, les positions déployées et effacées d'un arceau de sécurité selon l'art antérieur et d'un arceau de sécurité selon l'invention représenté en traits pointillés; - la figure 2 est une représentation schématique d'un dispositif de sécurité selon l'invention, représentant la disposition de la protubérance lorsque l'arceau est dans sa position effacée et représentant des sections de l'arceau en coupe selon un plan perpendiculaire à l'arceau. Le dispositif de sécurité 1 représenté sur la figure 1 est destiné à être disposé io transversalement derrière la rangée de sièges arrière d'un véhicule automobile du type cabriolet. Le dispositif 1 est équipé d'un support 10 formé d'une poutre transversale 14 fixée à chacune de ses extrémités à des boîtiers de guidage latéraux 13a, 13b 15 destinés à être fixés à la structure du véhicule. Ainsi, le volume 18 situé en dessous de la poutre transversale 14 peut être utilisé pour le rangement des bagages et/ou le rangement du toit escamotable et/ou l'emplacement d'un moteur. 20 Dans le mode de réalisation représenté, le dispositif de sécurité 1 est équipé de deux arceaux de sécurité 2a, 2b, 2c. La partie droite de la figure 1 représente un arceau de sécurité 2b selon l'art antérieur alors que la partie gauche représente les positions comparées d'un arceau 2a selon l'art antérieur et d'un arceau 2c selon l'invention représenté en traits pointillés. Chaque arceau 2a, 2b, 2c est 25 illustré dans une position effacée et dans une position déployée. L'arceau 2c selon l'invention est formé par une barre coudée 3, ou tube cintré, équipée d'une protubérance 4 faisant saillie vers le haut lorsque l'arceau de sécurité 2c est dans sa position déployée. La protubérance 4 est située sur la 30 surface convexe de la barre 3, au niveau de la courbure ou coude. L'arceau possède deux extrémités 8, 9 dont la première extrémité 9 est monté articulé, en rotation selon un axe A sur un support 10. La ligne I représente la ligne d'action des arceaux 2a, 2b, 2c lorsqu'ils sont dans leur position déployée. Sur la figure 1, on peut observer que l'arceau 2c muni d'une protubérance 4 effectue une rotation d'un angle B entre sa position effacée et sa position déployée alors que l'arceau 2a de l'art antérieur effectue une rotation d'un angle A supérieure à l'angle B. Ainsi, la longueur de la portion de l'arceau 2c s'étendant de la seconde extrémité 8 au coude de l'arceau 2c peut être de longueur inférieure. Par conséquent, lorsque l'arceau 2c est en position de repos, la seconde extrémité 8 de l'arceau 2c est décalée d'une distance d vers l'extérieur du véhicule ce qui limite l'empiètement sur le volume io 18. Alternativement ou en complément, l'invention peut permettre d'augmenter la hauteur de la ligne d'action I de l'arceau de sécurité 2c sans augmenter l'encombrement latéral du dispositif 1 lorsque les arceaux 2c sont dans leur 15 position effacée. La section de la protubérance 4 selon le plan de l'arceau xy possède une forme de dôme. Ainsi, la résistance de l'arceau 2c à une force exercée selon l'axe y est améliorée. 20 L'arceau de sécurité 2c comprenant la barre coudée 3 et la protubérance 4 est une pièce de forme obtenue par moulage ou par formage. Avantageusement, l'arceau de sécurité est une pièce monobloc. Ainsi, la résistance de l'arceau 2c est améliorée et les risques de désolidarisation de la protubérance 4 avec la 25 barre 3 est sensiblement diminué. Sur la figure 2, la section de l'arceau 2c selon le plan longitudinal yz perpendiculaire au plan de l'arceau 2c est représentée à différents niveaux de l'arceau 2c. La section possède sensiblement une forme de I. Les deux 30 extrémités 5, 6 du I sont formées par des proéminences ovales. Dans le mode de réalisation représenté, les extrémités 5, 6 sont sensiblement des ellipses dont le grand axe s'étend selon la direction z. La partie centrale 7 est formée par un corps à faces latérales concaves. De préférence, la forme en I s'étend sur l'essentiel de la longueur de l'arceau 3c. On notera également que les deux extrémités 5, 6 peuvent être de forme oblong avec des parois latérales courbes. Le dispositif de sécurité 1 comprend également des boîtiers de guidage latéraux 13a, 13b destiné à recevoir la portion des arceaux 2c s'étendant des secondes extrémités 8 des arceaux 2c jusqu'aux courbures des arceaux 2c. Dans le mode de réalisation représenté, lorsque l'arceau 3c est en position effacée, la courbure ainsi que la protubérance 4 sont logés à l'intérieur des boîtiers de guidages latéraux 13a, 13b. A cet effet, les boîtiers de guidage 13a, 13b possèdent dans leur partie supérieure un logement 15 s'étendant selon la direction transversale x afin de permettre le logement des protubérances 4 lorsque les arceaux 2c sont dans leur position effacée. Un système anti-retour, non représenté, est disposé à l'intérieur de chaque boîtier de guidage 13a, 13b. Les systèmes anti-retour sont par exemple des systèmes à cliquet dont les cliquets coopèrent avec des dents formées sur la deuxième extrémité 8 des arceaux 13a, 13b. Ainsi, les systèmes anti-retour permettent d'empêcher le retrait des arceaux 2a, 2b, 2c lorsque ceux-ci se trouvent en position déployée. Le dispositif de sécurité 1 comprend en outre des moyens de rappel élastique pour le déploiement automatique de chaque arceau 2a, 2b, 2c, un système de déclenchement 12 activé en cas de retournement du véhicule et un organe de verrouillage 11 qui maintient les moyens de rappel sous une précontrainte et se libère grâce au système de déclenchement 12. Dans le mode de réalisation représentée, la poutre transversale 14 permet de supporter une platine centrale 16. Les paliers d'articulation 17a, 17b des arceaux 2a, 2b, 2c sont disposés sur la platine centrale 16 et sont composés d'une partie fixe tubulaire solidaire de la platine 16 et d'un tube engagé dans la partie fixe. Un ressort possède une première extrémité fixée au tube et une 7 seconde extrémité fixée à la partie fixe. Le ressort est précontraint lorsque l'arceau 2a, 2b, 2c est dans sa position effacée. Dans un mode de réalisation, la partie mobile du palier 17a, 17b comporte une encoche à l'intérieur de laquelle s'engage un doigt 11 afin de maintenir l'arceau 2a, 2b, 2c en position effacée. En cas de retournement, le système de déclenchement 11 comprenant par exemple un organe à explosif actionne le doigt 11 qui se désengage alors de l'encoche et libère ainsi les arceaux 2a, 2b, 2c. io Dans le mode de réalisation représenté, la portion de l'arceau 2c s'étendant de la deuxième extrémité 8 à la partie coudée est de forme rectiligne. Ainsi, cette portion se projette vers l'intérieur du véhicule de façon moindre et l'encombrement du dispositif est réduit. Cependant, on remarquera que 15 l'invention ne se limite pas à ce type d'arceau et l'arceau peut également être un arceau dont la portion s'étendant de la seconde extrémité 8 à la courbure de l'arceau 2c est une partie courbée
L'invention concerne un dispositif de sécurité (1) en cas de retournement d'un véhicule comprenant au moins un arceau de sécurité (2c) formé par une barre coudée (3), possédant deux extrémités (8, 9) dont la première extrémité (9) est montée articulée sur un support (10) de façon à permettre le déplacement dudit arceau en cas de retournement d'une position effacée vers une position déployée. L'arceau de sécurité (2c) est pourvu, à proximité du coude de la barre (3), d'une protubérance (4) faisant saillie vers le haut lorsque l'arceau de sécurité (2c) est dans sa position déployée.L'invention concerne également un véhicule automobile équipé d'un dispositif de sécurité (1) en cas de retournement du véhicule selon l'invention.
1. Dispositif de sécurité (1) en cas de retournement d'un véhicule comprenant au moins un arceau de sécurité (2c) formé par une barre coudée (3), possédant deux extrémités (8, 9) dont la première extrémité (9) est montée articulée sur un support (10) de façon à permettre le déplacement dudit arceau, en cas de retournement, d'une position effacée vers une position déployée ; ledit dispositif étant caractérisé en ce que l'arceau de sécurité (2c) est pourvu, à proximité du coude de la barre (3), d'une protubérance (4) io faisant saillie vers le haut lorsque l'arceau de sécurité (2c) est dans sa position déployée. 2. Dispositif de sécurité (1) selon la 1, caractérisé en ce que la section de la protubérance (4) selon le plan de l'arceau (xy) possède une 15 forme de dôme. 3. Dispositif de sécurité (1) selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la section de l'arceau (2c) selon un plan (yz) perpendiculaire au plan (xy) de l'arceau (3c) possède sensiblement une forme de I dont les 20 deux extrémités, respectivement supérieure (5) et inférieure (6), sont formées par des proéminences sensiblement ovales. 4. Dispositif de sécurité (1) selon la 3, caractérisé en ce que la section de l'arceau (2c) selon un plan perpendiculaire au plan de l'arceau 25 (3c) possède une forme de I dont la partie centrale (7) est formée par un corps à faces latérales concaves. 5. Dispositif de sécurité (1) selon la 1 à 4, caractérisé en ce que l'arceau de sécurité (2c) est une pièce de forme obtenue de préférence par 30 moulage ou formage. 6. Dispositif de sécurité (1) selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'arceau de sécurité (2c) composé de la barre coudée (3) et de la protubérance (4) est une pièce monobloc. 9 7. Dispositif de sécurité (1) selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens de rappel élastique pour le déploiement automatique de chaque arceau (2c) ; - un système de déclenchement (12) activé en cas de retournement du véhicule ; au moins un organe de verrouillage (11) qui maintient les moyens de rappel sous précontrainte et qui se libère grâce au système de déclenchement io libérant ainsi chaque arceau (2a, 2c, 2c) de sa position effacée ; deux systèmes anti-retour coopérant avec la deuxième extrémité (8) des arceaux de sécurité (2a, 2b, 2c) lorsque lesdits arceaux (2c) sont en position déployée afin d'empêcher le retrait des arceaux (2a, 2b, 2c). 15 8. Dispositif de sécurité (1) en cas de retournement d'un véhicule selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend deux boîtiers de guidage latéraux (13a, 13b) aptes à recevoir les portions des arceaux (2a, 2b, 2c) s'étendant des secondes extrémités (8) des arceaux (2a, 2b, 2c) jusqu'aux courbures des arceaux (2a, 2b, 2c). 20 9. Dispositif de sécurité (1) selon la 8, caractérisé en ce que les protubérances (4) sont logées dans les boîtiers de guidage latéraux (13a, 13b) lorsque les arceaux (2a, 2b, 2c) sont dans leur position effacée. 25 1o. Véhicule automobile caractérisé en ce qu'il est équipé d'un dispositif de sécurité (1) en cas de retournement du véhicule selon l'une des 1 à 9.
B
B60
B60R
B60R 21
B60R 21/13
FR2901811
A1
SECHOIR PLIABLE POUR LE SECHAGE A L'ETAT SUSPENDU DE PIECES NOTAMMENT DE LINGE
20,071,207
La présente invention concerne un séchoir pliable pour le séchage à l'état suspendu de pièces, notamment de linge, ce séchoir étant formé au moins d'une armature apte à recevoir des fils de suspension desdites pièces. Des séchoirs répondant à cette définition sont notamment décrits dans la demande internationale WO 2006/018075 et le brevet français FR-1.591.983. Ainsi, le brevet FR-1.591.983 décrit un séchoir dont l'armature est en forme de X, l'extrémité supérieure de l'une des branches du X étant pourvue d'un axe parallèle à l'axe d'articulation des branches du X, une grille cle fils étant montée à pivotement sur cet axe. Cette grille de fils maintient le X en position dressée lorsqu'elle est enserrée entre les branches du X. Cette grille de fils est mobile entre cette position dans laquelle elle est insérée entre les branches du X et une position dans laquelle elle s'étend à l'extérieur du X et autorise un rangement de l'armature. L'inconvénient d'un tel séchoir réside dans la faible longueur des fils comparativement à la conception de la structure de l'armature du séchoir. Le séchoir décrit dans la demande internationale WO 2006/018075 comporte quant à lui une ossature principale en V inversé sur laquelle sont rapportés des éléments coulissants parallèles formant fil permettant la suspension de pièces. La présence d'éléments coulissants rend la structure complexe. En outre, du fait de sa conception, cette structure peut être aisément sujette à renversement. Un but de la présente invention est donc de proposer un séchoir dont la conception permet d'une part l'obtention de grande longueur de fils de suspension au regard de la constitution de l'armature, d'autre part une grande stabilité du séchoir en position dépliée. Un autre but de la présente invention est de proposer un séchoir dont la conception permet de limiter l'encombrement de ce dernier en position repliée tout en facilitant le déplacement au sol de ce dernier en position déployée. A cet effet, l'invention a pour objet un , ce séchoir étant formé au moins d'une armature apte à recevoir des fils de suspension desdites pièces, s caractérisé en ce que l'armature comporte une ossature principale en forme générale de V dont les branches du V sont reliées à leur base, au voisinage du sol, par une articulation et forment entre elles un V à géométrie variable, ces branches du V étant, pour le séchage, maintenues en position écartée d'ouverture d'une part, par au moins une entretoise de liaison des branches du Io V entre elles, d'autre part par au moins une jambe d'appui au sol s'étendant à l'extérieur du V entre au moins l'une des branches du V et le sol. La conception en V de l'ossature principale de l'armature permet de disposer d'une grande longueur de fil de suspension pour une structure d'ossature is simplifiée. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : 20 la figure 1 représente une vue schématique en perspective d'un séchoir en position déployée ; la figure 2 représente une vue en perspective du séchoir de la figure 1 en position repliée ; la figure 3 représente une vue en perspective d'une variante de la position repliée du séchoir de la figure 1 ; les figures 4 à 6 représentent des vues en perspective d'autres modes 30 de réalisation de séchoirs conformes à l'invention. Comme mentionné ci-dessus, le séchoir pliable, objet de l'invention, est destiné à permettre le séchage à l'état suspendu de pièces notamment de linge. Ce séchoir est formé essentiellement d'une armature 1 apte à recevoir des fils de 25 suspension desdites pièces. Pour simplifier la lecture des figures, les fils de suspension n'ont pas été représentés aux figures. Cette armature 1 comporte une ossature 2 principale en forme générale de V dont les branches du V, représentées en 3 et 4 aux figures, sont reliées à leur base, au voisinage du s sol, par une articulation 5 de type pivot. Ces branches forment ainsi entre elles un V à géométrie variable dont les branches sont susceptibles d'être rapprochées et/ou écartées l'une de l'autre. Ces branches 3, 4 du V sont, pour le séchage, maintenues en position écartée d'ouverture d'une part, par au moins une entretoise 6 de liaison des branches 3, 4 du V entre elles, d'autre lo part par au moins une jambe 7 d'appui au sol s'étendant à l'extérieur du V entre au moins l'une 3 des branches 3, 4 du V et le sol. Les branches du V sont donc aptes à passer d'une position, dite active du séchoir, dans laquelle les branches du V sont écartées l'une de l'autre, à une 15 position inactive ou de rangement dans laquelle les branches du V sont rapprochées l'une de l'autre pour faciliter le stockage du séchoir. Dans l'exemple représenté à la figure 4, le séchoir ne comporte qu'une seule jambe 7 d'appui au sol s'étendant à l'extérieur du V entre la branche 3 du V et 20 le sol. L'autre branche du V est positionnée de manière sensiblement verticale. Toutefois, dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le séchoir comporte au moins deux jambes 7 d'appui au sol, chaque jambe 7 s'étendant à l'extérieur du V entre une branche 3, 4 du V et le sol. Il en résulte une meilleure stabilité de l'ensemble empêchant un couple de renversement de s'exercer. 25 Ces jambes 7 d'appui au sol, situées à l'extérieur du V, sont télescopiques et/ou pliables pour faciliter le rangement du séchoir. A nouveau, dans un souci de simplification des dessins, les liaisons pivot équipant la zone de raccordement des jambes 7 d'appui au sol aux branches du V et les entretoises 6 de liaison des branches entre elles ont été représentées par un simple cercle. 30 Ce cercle symbolise à chaque fois une articulation pivot qui se bloque en position dépliée d'ouverture des branches du V de l'ossature et autorise un déplacement relatif des éléments entre eux pour permettre le rangement du séchoir. Dans l'exemple représenté à la figure 2, les jambes d'appui au sol sont des jambes télescopiques alors que, dans l'exemple représenté à la figure 3, ces jambes sont munies d'une articulation, représentée symboliquement par un cercle, pour permettre le repliement desdites jambes. Comme mentionné ci-dessus, la ou chaque entretoise 6 entre branches du V comporte au moins une articulation 11, représentée symboliquement par un cercle, pour permettre, lors de la fermeture du V correspondant à la position pliée de transport ou de rangement du séchoir, la cassure de l'entretoise en lo deux demi-entretoises. Dans les exemples représentés aux figures 1, 4 et 5, les branches du V sont reliées entre elles par au moins deux entretoises 6 paralNèles tandis qu'à la figure 6, une seule entretoise 6 est prévue. 15 Dans les exemples représentés, les branches 3, 4 de l'ossature 2 principale en V sont formées chacune par un assemblage de montant(s) 8 et de traverse(s) 9 pour constituer un cadre ou une branche en T apte à recevoir des fils de suspension. La réalisation de branches de l'ossature sous forme d'un cadre est 20 plus particulièrement visible aux figures 1 à 5 tandis que la figure 6 illustre une variante de réalisation dans laquelle chaque branche 3, 4 de l'ossature est réalisée sous forme d'une branche en T, la barre horizontale du T servant de zone de fixation des fils de suspension qui s'étendent ainsi entre les deux barres horizontales des T en regard. Dans ce mode de réalisation particulier, la 25 branche verticale du T peut être équipée à son extrémité voisine du sol d'une barre stabilisatrice d'appui au sol articulée en son centre à la branche verticale du T. Dans les exemples des figures 1 à 5, l'armature 1 présente une ossature 2 30 principale formée au moins de deux cadres reliés à leur base au voisinage du sol par une articulation 5, ces cadres formant ainsi entre eux un V à géométrie variable. Cette articulation 5 est une articulation de type pivot qui permet aux cadres d'être rapprochés ou écartés l'un de l'autre. Deux roues 10 sont positionnées aux extrémités d'un essieu formant traverse 9 des cadres pour le 2901811 s déplacement au sol dudit séchoir. En effet, pour faciliter le déplacement au sol du séchoir, le sommet du V constitutif de l'ossature 2 est équipé d'au moins une roue 10 ou d'au moins un patin 1. Ici, à des fins de simplification, une traverse 9 est commune à chacun des deux cadres constitutifs des branches 5 du V de l'ossature, cette traverse constituant en outre l'essieu aux extrémités duquel deux roues sont positionnées. II en résulte une simplification de l'ensemble. Ces cadres sont ici reliés entre eux par cieux entretoises 6 parallèles situées à l'intérieur du V. io Ainsi, comme mentionné ci-dessus, chaque cadre est formé de montants et de traverses, les cadres étant reliés à leur base de manière articulée par une traverse 9, dite inférieure, la jambe 7 d'appui au sol étant quant à elle articulée au sommet du cadre autour de la traverse 9 supérieure dudit cadre. 15 Du fait de cette réalisation, jambes 7 et cadres affectent, en position ouverte du V, la forme d'un M et, en position fermée du V, une forme dite en accordéon. Cette jambe 7 d'appui au sol, qui est articulée au sommet du cadre autour de la traverse 9 supérieure du cadre, dans les figures 1 et 4, peut également être 20 articulée en un point médian du cadre comme l'illustre la figure 5. Dans ce mode de réalisation particulier de la figure 5, il a été prévu deux jambes d'appui au sol articulées chacune à un montant 8 du cadre. 25 Les articulations 11 équipant les entretoises 6, de même que l'articulation 12 équipant la zone de raccordement des jambes 7 d'appuii à l'ossature 2, et l'articulation 5 reliant les branches du V de l'ossature entre elles, sont toutes des liaisons pivot d'axe parallèle. 30 Grâce à la conception d'un tel séchoir, le déplacement au sol de ce séchoir est facilité, l'encombrement en position repliée est réduit et la longueur des fils de suspension en position déployée du séchoir est importante
L'invention concerne un séchoir pliable pour le séchage à l'état suspendu de pièces notamment de linge, ce séchoir étant formé au moins d'une armature (1) apte à recevoir des fils de suspension desdites pièces.Ce séchoir pliable est caractérisé en ce que l'armature (1) comporte une ossature (2) principale en forme générale de V dont les branches (3, 4) du V sont reliées à leur base, au voisinage du sol, par une articulation (5) et forment entre elles un V à géométrie variable, ces branches (3, 4) du V étant, pour le séchage, maintenues en position écartée d'ouverture d'une part, par au moins une entretoise (6) de liaison des branches (3, 4) du V entre elles, d'autre part par au moins une jambe (7) d'appui au sol s'étendant à l'extérieur du V entre au moins l'une (3) des branches (3, 4) du V et le sol.
1. Séchoir pliable pour le séchage à l'état suspendu de pièces notamment de linge, ce séchoir étant formé au moins d'une armature (1) apte à recevoir des 5 fils de suspension desdites pièces, caractérisé en ce que l'armature (1) comporte une ossature (2) principale en forme générale de V dont les branches (3, 4) du V sont reliées à leur base, au voisinage du sol, par une articulation (5) et forment entre elles un V à géométrie variable, ces branches (3, 4) du V étant, pour le séchage, io maintenues en position écartée d'ouverture d'une part, par au moins une entretoise (6) de liaison des branches (3, 4) du V entre elles, d'autre part par au moins une jambe (7) d'appui au sol s'étendant à l'extérieur du V entre au moins l'une (3) des branches (3, 4) du V et le sol. 15 2. Séchoir pliable selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux jambes (7) d'appui au sol, chaque jambe (7) s'étendant à l'extérieur du V entre une branche (2, 3) du V et le sol. 20 3. Séchoir pliable selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que la ou les jambes (7) d'appui au sol, situées à l'extérieur du V, sont télescopiques et/ou pliables. 4. Séchoir pliable selon l'une des 1 à 3, 25 caractérisé en ce que le sommet du V constitutif de l'ossature (2) est équipé d'au moins une roue (10) ou d'au moins un patin pour les déplacements au sol dudit séchoir. 5. Séchoir pliable selon l'une des 1 à 4, 30 caractérisé en ce que la ou chaque entretoise (6) entre branches du V comporte au moins une articulation (11) pour permettre la fermeture du V correspondant à la position pliée de transport ou de rangement du séchoir. 6. Séchoir pliable selon l'une des 1 à 5, 6caractérisé en ce que les branches (3, 4) de l'ossature (2) principale en V sont formées chacune par un assemblage de montant(s) (8) et de traverse(s) (9) pour constituer un cadre ou une branche en T apte à recevoir des fils de suspension. s 7. Séchoir pliable selon la 6, caractérisé en ce que l'armature (1) présente une ossature (2) principale formée au moins de deux cadres reliés à leur base au voisinage du sol par une articulation (5), ces cadres formant entre eux un V à géométrie variable, deux io roues (10) étant positionnées aux extrémités d'un essieu formant traverse (9) des cadres pour le déplacement au sol dudit séchoir. 8. Séchoir pliable selon la 7, caractérisé en ce que les cadres sont reliés entre eux par deux entretoises (6) 15 parallèles situées à l'intérieur du V. 9. Séchoir pliable selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que chaque cadre est formé de montants et de traverses, les cadres étant reliés à leur base de manière articulée par une traverse, dite 20 inférieure, la jambe (7) d'appui au sol étant articulée au sommet du cadre autour de la traverse supérieure dudit cadre. 10. Séchoir pliable selon l'une des 6 à 9, caractérisé en ce que jambes (7) et cadres affectent, en position ouverte du V, 25 la forme d'un M et, en position fermée du V, une forme dite en accordéon.
D
D06
D06F
D06F 57
D06F 57/08
FR2893103
A3
MECANISME DE COMMANDE DE COUPLE POUR ARBRE DE TRANSMISSION.
20,070,511
La présente invention est relative à un outil mécanique et, plus particulièrement, à un mécanisme de commande de couple pour arbre de transmission. Les figures 1 et 2 représentent un mécanisme de commande de couple selon la technique antérieure servant à commander ou modifier le couple de sortie d'un arbre de transmission 1. Deux roues à cliquets 2, 3 sont en prise l'une avec l'autre de manière élastique, opposées coaxialement. Dans des limites admissibles de force élastique, les ressorts permettent à l'arbre de transmission de transmettre une puissance. En dehors des limites admissibles d'élasticité des ressorts, les roues à cliquets 2, 3 sont désaccouplées afin d'éviter une puissance excessive et de protéger la pièce. Les roues à cliquets 2, 3 se déplacent sur l'axe de l'arbre de transmission 1 entre la position en prise et la position désaccouplée. Il en résulte un inconvénient lors de l'utilisation. D'une façon générale, une première extrémité de l'arbre de transmission 1 est couplée à une source d'énergie tandis que l'autre extrémité de l'arbre de transmission 1 est accouplée avec une pièce. Par conséquent, la source d'énergie et la pièce sont généralement espacées d'une certaine distance. Dans de telles circonstances, il n'est pas optimal que le mécanisme de commande de couple se déplace axialement. En effet, des vibrations intermittentes dans les deux directions surviennent lors de l'utilisation d'un tel mécanisme de commande de couple. Les vibrations dans les deux directions risquent d'occasionner un endommagement d'une pièce et de mettre un opérateur en danger. Par conséquent, la présente invention vise principalement à réaliser un mécanisme de commande de couple pour arbre de transmission qui puisse limiter le couple de sortie dans certaines limites dans des conditions de fonctionnement régulières. La présente invention vise en outre à réaliser le mécanisme de commande de couple ci-dessus pour l'arbre de transmission, qui puisse être appliqué en particulier à un outil pneumatique et un outil mécanique. 2 En fonction des objectifs ci-dessus, le mécanisme de commande de couple pour arbre de transmission selon la présente invention comprend : un premier arbre ; un deuxième arbre accouplé coaxialement avec le premier arbre, les premier et deuxième arbres pouvant tourner de manière synchrone ou indépendante autour du même axe ; et une unité de commande installée entre des premières extrémités adjacentes des premier et deuxième arbres. L'unité de commande comprend un moyen formant embrayage mobile entre une position d'embrayage et une position de débrayage. Dans la position d'embrayage, les premières extrémités adjacentes du premier et du deuxième arbre sont en prise l'une avec l'autre par l'intermédiaire du moyen formant embrayage, grâce à quoi les premier et deuxième arbres peuvent tourner de manière synchrone autour du même axe. Dans la position de débrayage, le premier et le deuxième arbres peuvent tourner de manière indépendante autour du même axe. Le moyen de positionnement sert à maintenir de manière élastique le moyen formant embrayage dans la position d'embrayage. Le moyen formant embrayage comporte plusieurs logements concaves formés dans un pourtour d'une première extrémité du deuxième arbre. Plusieurs billes d'enclenchement sont respectivement insérées partiellement dans les logements concaves correspondants. Plusieurs espaces de réception à capacité variable sont définis à la première extrémité du premier arbre pour communiquer respectivement avec les logements concaves. Les billes d'enclenchement sont elles aussi partiellement reçues dans les espaces de réception, grâce à quoi le diamètre intérieur des espaces de réception peut être agrandi de manière à être au moins égal au diamètre extérieur des billes d'enclenchement. Si le diamètre intérieur des espaces de réception est plus petit que le diamètre extérieur des billes d'enclenchement, les billes d'enclenchement sont engagées entre les premières extrémités du premier et du deuxième arbres et le moyen formant embrayage est mis dans la position d'embrayage. Si le diamètre intérieur des espaces de réception est agrandi de façon à être égal au diamètre extérieur des billes d'enclenchement, les billes d'enclenchement peuvent être reçues dans les espaces de réception et dégagées des logements concaves et le moyen formant embrayage est mis dans la position de débrayage. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés sur lesquels : 3 la Fig. 1 est une vue en coupe après assemblage d'un mécanisme de commande de couple pour arbre de transmission selon la technique antérieure, représentant les roues à cliquets en prise l'une avec l'autre ; la Fig. 2 est une vue en coupe après assemblage du mécanisme de commande de couple pour arbre de transmission selon la technique antérieure représentant les roues à cliquets désaccouplées l'une d'avec l'autre ; la Fig. 3 est une vue éclatée en perspective d'une première forme de réalisation de la présente invention ; la Fig. 4 est une vue en perspective après assemblage de la première forme de réalisation de la présente invention ; la Fig. 5 est une vue en coupe prise suivant la ligne A-A de la Fig. 4 ; la Fig. 6 est une vue en coupe prise suivant la ligne B-B de la Fig. 4 ; la Fig. 7 est une vue en coupe prise suivant la ligne C-C de la Fig. 4 ; la Fig. 8 est une vue en coupe transversale de la première forme de réalisation de la présente invention, représentant le premier arbre entraîné en rotation dans un premier sens ; la Fig. 9 est une vue en coupe axiale de la première forme de réalisation de la présente invention, représentant le premier arbre entraîné en rotation dans le premier sens ; la Fig. 10 est une vue en coupe transversale de la première forme de réalisation de la présente invention, représentant le premier arbre entraîné en rotation dans un deuxième sens ; la Fig. 11 est une vue en coupe axiale de la première forme de réalisation de la présente invention, représentant le premier arbre entraîné en rotation dans le deuxième sens ; la Fig. 12 est une vue en coupe transversale de la première forme de réalisation de la présente invention, représentant le premier arbre entraîné en rotation dans le deuxième sens et le moyen formant embrayage mis dans la position de débrayage ; et la Fig. 13 est une vue en coupe axiale de la première forme de réalisation de la présente invention, représentant le premier arbre entraîné en rotation dans le deuxième sens et le moyen formant embrayage mis dans la position de débrayage. 4 On se reportera aux figures 3 à 8. Le mécanisme 10 de commande de couple pour arbre de transmission selon la présente invention comprend un premier arbre 20, un deuxième arbre 30 et une unité de commande 40. Le premier arbre 20 est un corps en forme de tige d'une certaine longueur. Une première extrémité du premier arbre 20 est creusée axialement pour former un trou 21 de pivot. Une première extrémité 31 du deuxième arbre 30 est montée de manière à pivoter coaxialement dans le trou 21 de pivot du premier arbre 20. Le premier et le deuxième arbres 20, 30 peuvent tourner de manière synchrone ou indépendante autour du même axe. L'unité de commande 40 est installée entre les extrémités pivotantes du premier et du deuxième arbres 20, 30 pour commander ou non la rotation synchrone du premier et du deuxième arbres 20, 30. L'unité de commande 40 comprend un moyen formant embrayage 41 et un moyen de positionnement 42. Le moyen formant embrayage 41 comporte plusieurs logements concaves 411 d'une certaine profondeur. Les logements concaves 411 sont formés sur le pourtour de la première extrémité du deuxième arbre 30, à intervalles égaux. Chaque logement concave 411 comporte une ouverture dont l'orientation est perpendiculaire à l'axe du deuxième arbre 30. Plusieurs billes d'enclenchement 412 sont respectivement partiellement insérées dans les logements concaves correspondants 411. La courbure des logements concaves 411 est la même que la courbure des billes d'enclenchement 412. Une première extrémité d'un collier 413 est accouplée coaxialement de manière fixe avec la première extrémité du premier arbre 20. Le pourtour extérieur du collier 413 se fixe au pourtour de la première extrémité du deuxième arbre 30 et bute contre ledit pourtour. Une deuxième extrémité du collier 413 est disposée à l'emplacement des ouvertures des logements concaves 411. Plusieurs encoches arquées 414 sont formées sur la deuxième extrémité du collier 413 et communiquent respectivement avec les logements concaves correspondants 411. Une bague d'appui 415 est placée de manière à pouvoir bouger coaxialement sur le deuxième arbre 30. Une première extrémité de la bague d'appui 415 a une face conique d'appui 416 en regard de la deuxième extrémité du collier 413. Plusieurs espaces de réception S sont ménagés entre les encoches 414 et la face d'appui 416. Le diamètre intérieur de l'espace de réception S est modifiable grâce à un déplacement axial de la bague d'appui 415. Chaque encoche 414 possède une première paroi latérale et une deuxième paroi latérale ayant des courbures différentes correspondant respectivement aux sens de rotation du premier et du deuxième arbres 20, 30. La première paroi latérale une courbure identique à la courbure de la bille d'enclenchement 412 et sert de face 5 d'arrêt 4141 dans le premier sens. La deuxième paroi latérale a une courbure plus faible que la courbure de la bille d'enclenchement 412 et sert de face d'arrêt 4142 dans le deuxième sens. Une première face du logement concave 411 est pourvue d'une paroi d'échappement 4111 correspondant à la face d'arrêt 4141 dans le premier sens. La paroi d'échappement 4111 a une courbure plus faible que la courbure de la bille d'enclenchement 412. Le moyen de positionnement 42 comporte une douille 421 installée de manière coaxiale sur le collier 413 et la bague d'appui 415. Une première extrémité de la douille 421 est pourvue d'un rebord intérieur destiné à renfermer la première extrémité du collier 13. Une bague d'arrêt 422 est installée coaxialement sur le deuxième arbre 30. Le pourtour de la bague d'arrêt 422 est vissé en prise avec le pourtour intérieur d'une deuxième extrémité de la douille 421. Un corps élastique 423 constitué de plusieurs joints élastiques est pris en sandwich entre la bague d'arrêt 422 et la deuxième extrémité de la bague d'appui 415. En référence à la Fig. 9, lorsque le mécanisme 10 de commande de couple est entraîné par une source extérieure d'énergie (par exemple le mécanisme d'entraînement de marteaux jumelés représenté sur la Fig. 4) et le premier arbre 20 est entraîné en rotation dans un premier sens, les billes d'enclenchement 412 sont partiellement insérées dans les logements concaves 411 et partiellement insérées dans les faces d'arrêt 4141 dans le premier sens. Dans ces conditions, les billes d'enclenchement 412 sont fermement engagées entre le deuxième arbre 30, le collier 413 et la bague d'appui 415. De la sorte, l'énergie de rotation du premier arbre 20 peut être transmise au deuxième arbre 30 par l'intermédiaire de l'unité de commande. A cet instant, le premier et le deuxième arbre 20, 30 sont entraînés en rotation de manière synchrone dans le premier sens. En référence aux figures 10 et 11, lorsque le premier arbre 20 est entraîné par la source extérieure d'énergie pour tourner dans un deuxième sens, le collier 413 est entraîné et les faces d'arrêt 4141 dans le premier sens ne coopèrent plus avec les billes d'enclenchement 412. En revanche, les faces d'arrêt 4142 dans le deuxième sens butent contre les billes d'enclenchement 412. Dans ces conditions, les billes d'enclenchement 412 sont poussées par le moyen de positionnement 42 et sont mises 6 en place de manière élastique. De la sorte, les billes d'enclenchement 412 continuent à créer une liaison entre le collier 413 et les logements concaves 411. Par conséquent, la puissance du premier arbre 20 tournant dans le deuxième sens peut être transmise au deuxième arbre 30. A cet instant, le premier et le deuxième arbres 20, 30 sont entraînés en rotation de manière synchrone dans le deuxième sens. En référence aux figures 12 et 13, dans le deuxième sens de rotation, dans le cas où le couple appliqué par la source extérieure d'énergie dépasse la limite admissible du corps élastique 423, la configuration d'origine dans laquelle la bague d'appui 415 pousse et met en place les billes d'enclenchement 412 est modifiée. Autrement dit, les billes d'enclenchement 412 se déplacent vers l'extérieur de long des parois d'échappement 4111 dans une direction perpendiculaire à l'axe du premier et du deuxième arbres 20, 30 pour entrer dans l'espace de réception S. Pendant le déplacement, la bague d'appui 415 est poussée latéralement afin d'agrandir de manière synchrone le diamètre intérieur de l'espace de réception S jusqu'à ce que les billes d'enclenchement 412 sortent totalement des logements concaves 411. Dans ces conditions, lorsque le premier arbre 20 tourne dans le deuxième sens, le deuxième arbre 30 ne peut pas être entraîné en synchronisme. En conclusion, dans les premier et deuxième sens de rotation, le mécanisme 10 de commande de couple crée un effet différent de commande de couple. Sensiblement, dans le premier sens de rotation, il n'est pas nécessaire que les billes d'enclenchement 412 soient mises en place par le moyen de positionnement 42. Par conséquent, la puissance extérieure peut être entièrement transmise au deuxième arbre 30 depuis le premier arbre 20. Dans les exemples constitués par un outil pneumatique ou un outil mécanique, cette structure de production de couple complet est utilisable pour un dévissage. Lorsque le mécanisme 10 de commande de couple est entraîné en rotation dans le deuxième sens de rotation, dans le cas où le couple appliqué au mécanisme 10 de commande de couple par la source extérieure d'énergie est trop fort, les billes d'enclenchement 412 sont contraintes à se déplacer vers l'extérieur pour interrompre la transmission entre le premier et le deuxième arbres 20, 30. Ainsi, la production d'un couple trop grand par le deuxième arbre 30 est empêchée. Si on considère les exemples d'un outil pneumatique ou d'un outil mécanique, cette structure de commande de couple est applicable à des opérations de serrage ou de vissage. Par conséquent, les pièces ne risquent pas d'être endommagées par un couple trop fort. 7 En outre, pendant l'assemblage, un couple présentant certaines limites est appliqué aux éléments à visser de façon à assurer la qualité du travail. Il faut souligner que, dans le mécanisme 10 de commande de couple selon la présente invention, la force élastique du moyen de positionnement 42 est assurée par les joints élastiques. Par conséquent, en modifiant l'épaisseur des joints, il est possible de régler la valeur de couple supportable. Selon une autre possibilité, en modifiant la distance entre la bague d'arrêt 422 et la bague d'appui 415, on peut faire varier l'effort de compression exercée sur les joints de manière à obtenir, lorsque cela est nécessaire, une valeur différente du couple supportable
Mécanisme (10) de commande de couple pour arbre de transmission, comprenant : un premier arbre (20), un deuxième arbre (30) accouplé de manière coaxiale avec le premier arbre (20), le premier et le deuxième arbres (20, 30) pouvant tourner de manière synchrone ou indépendante autour du même axe ; et une unité de commande (40) disposée entre des premières extrémités adjacentes du premier et du deuxième arbres (20, 30). L'unité de commande (20) comprend un moyen formant embrayage (41) mobile entre une position d'embrayage et une position de débrayage. Dans la position d'embrayage, les premières extrémités adjacentes du premier et du deuxième arbres (20, 30) sont enclenchées l'une avec l'autre par l'intermédiaire du moyen formant embrayage (41), grâce à quoi le premier et le deuxième arbres (20, 30) peuvent tourner de manière synchrone autour du même axe. Dans la position de débrayage, le premier et le deuxième arbres (20, 30) peuvent tourner de manière indépendante autour du même axe. Le moyen de positionnement (42) sert à maintenir de manière élastique le moyen formant embrayage (41) dans la position d'embrayage. Le moyen formant embrayage (41) comporte plusieurs logements concaves (411) formés sur un pourtour d'une première extrémité du deuxième arbre (30). Plusieurs billes d'enclenchement (412) sont respectivement partiellement insérées dans les logements concaves correspondants (411). Plusieurs espaces de réception (S) d'une capacité variable sont définis à la première extrémité du premier arbre (20) pour respectivement communiquer avec les logements concaves (411).
1. Mécanisme (10) de commande de couple pour arbre de transmission, comprenant : un premier arbre (20) ; un deuxième arbre (30) accouplé coaxialement avec le premier arbre (20), les premier et deuxième arbres (20, 30) pouvant tourner de manière synchrone ou indépendante autour du même axe ; et une unité de commande (40) disposée entre des premières extrémités adjacentes du premier et du deuxième arbres (20, 30), l'unité de commande (40) comprenant un moyen formant embrayage (41) et un moyen de positionnement (42), le moyen formant embrayage (41) étant mobile entre une position d'embrayage et une position de débrayage, dans la position d'embrayage les premières extrémités adjacentes du premier et du deuxième arbres (20, 30) étant enclenchées l'une avec l'autre par l'intermédiaire du moyen formant embrayage (41), grâce à quoi le premier et le deuxième arbres (20, 30) peuvent tourner de manière synchrone autour du même axe, dans la position de débrayage, le premier et le deuxième arbres (20, 30) pouvant tourner de manière indépendante autour du même axe, le moyen de positionnement (42) servant à maintenir de manière élastique le moyen formant embrayage (41) dans la position d'embrayage, ledit mécanisme (10) de commande de couple étant caractérisé en ce que le moyen formant embrayage comprend plusieurs logements concaves (411) d'une certaine profondeur, les logements concaves (411) étant formés sur un pourtour d'une première extrémité du deuxième arbre (30), plusieurs billes d'enclenchement (412) étant respectivement partiellement insérées dans les logements concaves correspondants (411), plusieurs espaces de réception (S) étant ménagés à la première extrémité du premier arbre (20) pour communiquer respectivement avec les logements concaves (411), le diamètre intérieur des espaces de réception (S) étant modifiables, les billes d'enclenchement (412) étant également partiellement reçues dans les espaces de réception (S), grâce à quoi le diamètre intérieur des espaces de réception (S) peut être agrandi de manière à être au moins égal au diamètre extérieur des billes d'enclenchement (412), lorsque que le diamètre intérieur des espaces de réception (S) est plus petit que le diamètre extérieur des billes d'enclenchement (412) les billes d'enclenchement (412) étant engagées entre les premières extrémités des premier et deuxième arbres (20, 30) et le moyen formant embrayage (41) étant mis dans la position d'embrayage, lorsque le diamètre intérieur 9 des espaces de réception (S) est agrandi de façon à être égal au diamètre extérieur des billes d'enclenchement (412) les billes d'enclenchement (412) pouvant être reçues dans les espaces de réception (S) et sorties des logements concaves (411) et le moyen formant embrayage (41) étant mis dans la position de débrayage. 2. Mécanisme (10) de commande de couple pour arbre de transmission selon la 1, caractérisé en ce que le moyen formant embrayage (41) comprend collier (413), une première extrémité du collier (413) étant montée de manière fixe coaxialement à la première extrémité du premier arbre (20), une deuxième extrémité du collier (413) étant mise dans la position des ouvertures des logements concaves (411), une bague d'appui (415) étant installée pour pouvoir bouger de manière coaxiale sur le deuxième arbre (30), une première extrémité de la bague d'appui (415) ayant une face d'appui conique (416) en regard de la deuxième extrémité du collier (413), les espaces de réception (S) étant ménagés entre la deuxième extrémité du collier (413) et la face d'appui (416), la distance entre la face d'appui (416) et la deuxième extrémité du collier (413) étant modifiables en déplaçant la bague d'appui (415) le long de l'axe du deuxième arbre (30) afin de modifier le diamètre intérieur des espaces de réception (S). 3. Mécanisme (10) de commande de couple pour arbre de transmission selon la 2, caractérisé en ce que le moyen formant embrayage (41) comporte plusieurs paires de faces d'arrêt (4141, 4142) dans un premier et un deuxième sens, chaque paire de faces d'arrêt (4141, 4142) dans le premier et le deuxième sens étant respectivement formées sur deux côtés d'un espace de réception (S) correspondant à un premier sens de rotation et un deuxième sens de rotation du premier et du deuxième arbres (20, 30). 4. Mécanisme (10) de commande de couple pour arbre de transmission selon la 3, caractérisé en ce que la face d'arrêt (4141) dans le premier sens est une face arquée à courbure identique à la courbure de la bille d'enclenchement (412). 5. Mécanisme (10) de commande de couple pour arbre de transmission selon la 3, caractérisé en ce que la face d'arrêt (4142) dans le deuxième sens est une face arquée à courbure inférieure à la courbure de la bille d'enclenchement (412). 6. Mécanisme (10) de commande de couple pour arbre de transmission selon la 3, caractérisé en ce qu'un côté du logement concave (411) est pourvu d'une paroi d'échappement (4111) correspondant à la face d'arrêt (4141) dansle premier sens, la paroi d'échappement (4111) ayant une courbure inférieure à la courbure de la bille d'enclenchement (412). 7. Mécanisme (10) de commande de couple pour arbre de transmission selon la 2, caractérisé en ce que le moyen de positionnement (42) comprend un douille (421) installée de manière coaxiale sur le collier (413) et la bague d'appui (415), une première extrémité de la douille (421) étant pourvue d'un rebord intérieur destiné à renfermer la première extrémité du collier (413), une bague d'arrêt (422) étant disposée coaxialement entre le deuxième arbre (30) et une deuxième extrémité de la douille (421), au moins un corps élastique (423) étant pris en sandwich et la bague d'arrêt (422) et la deuxième extrémité de la bague d'appui (415). 8. Mécanisme (10) de commande de couple pour arbre de transmission selon la 7, caractérisé en ce que le corps élastique (423 est un joint. 9. Mécanisme (10) de commande de couple pour arbre de transmission selon la 7, caractérisé en ce que la bague d'arrêt (422) est vissée en prise avec la douille (421). 10. Mécanisme (10) de commande de couple pour arbre de transmission selon la 1, caractérisé en ce que la courbure du logement concave (411) est égale à la courbure de la bille d'enclenchement (412).
F,B
F16,B25
F16D,B25B
F16D 7,B25B 21
F16D 7/10,B25B 21/00
FR2901341
A1
COLLIER DE SERRAGE ET DISPOSITIF DE CONNEXION ELECTRIQUE COMPORTANT AU MOINS UN TEL COLLIER DE SERRAGE
20,071,123
deux oreilles 6 et 7 redressées. La ceinture 5 entoure le diamètre externe du tuyau 3. La ceinture 5 est maintenue en position autour du tuyau 3 par l'intermédiaire d'une vis 8 et d'un écrou 9, qui maintiennent les deux oreilles 6 et 7 accolées l'une à l'autre. L'extrémité 2 de la tresse de métallisation 1 est formée d'une cosse. La cosse 2 est également maintenue en position par l'ensemble vis 8 écrou 9, et est accolée aux oreilles 6 et 7 du collier de serrage 4. Ainsi, l'ensemble vis 8 écrou 9 permet d'une part de maintenir le collier de serrage 4 contre le diamètre externe du tuyau 3, et d'autre part de relier 10 électriquement la tresse de métallisation 1 audit tuyau 3. Pour permettre la mise à la masse de l'ensemble, la seconde extrémité 9 de la tresse de métallisation 1, opposée à la première extrémité 2, est fixée à la structure de l'aéronef. Dans l'exemple représenté à la figure 1 B, la seconde extrémité est également une cosse. 15 La mise en oeuvre de la connexion électrique entre la structure de l'aéronef et la tresse de métallisation comporte une étape de décapage local de la surface de l'aéronef, autour de chaque orifice traversant par lequel un ensemble vis écrou doit passer. Ce décapage consiste à enlever toute matière qui pourrait altérer la conductivité de ladite surface comme, par 20 exemple, de la peinture ou de la matière corrodée. Une fois la tresse de métallisation 1 mise en place, il est nécessaire de protéger par peinture ou par vernis les zones de fixation, et notamment le collier de serrage 4. Au moins deux minutes sont nécessaires pour la fixation d'une tresse de métallisation de l'état de la technique sur un tuyau d'un aéronef, cette fixation 25 comportant les étapes de décapage préalable et protection ultérieure de la visserie associée, par application de peinture ou vernis. Plus généralement, la mise en place de tels colliers de serrage de l'état de la technique nécessite temps et dextérité, puisqu'il faut venir entourer le tuyau avec la ceinture du collier de serrage, maintenir les deux 30 oreilles dudit collier accolées l'une à l'autre afin d'introduire le dispositif de fixation dans les orifices coïncidant des deux oreilles, puis resserrer le dispositif de fixation afin de maintenir le collier de serrage en position sur le tuyau. Dans le cas où le collier de serrage est utilisé pour la métallisation, il 35 est en plus nécessaire de maintenir la cosse de la tresse de métallisation accolée aux oreilles du collier de serrage pour que les trois orifices devant être traversés par le même dispositif de fixation puissent coïncider. Dans l'invention, on cherche à fournir un collier de serrage dont le montage est plus simple et rapide que dans l'état de la technique. Un autre but de l'invention est de fournir un dispositif de connexion électrique muni d'un tel collier de serrage, qui soit dépourvu, au moins à une extrémité, de visserie et qui ne nécessite donc pas de protection de ladite visserie après installation. Pour cela, dans l'invention, on propose un collier de serrage en deux parties articulées l'une par rapport à l'autre. La première partie est destinée à enserrer le tuyau d'intérêt, la deuxième partie étant destinée à maintenir la première partie en position sur ledit tuyau. La première partie forme donc une ceinture, mais elle n'entoure qu'un diamètre partiel du tuyau. Autrement dit, le périmètre externe du tuyau n'est pas entièrement entouré par la ceinture du collier de serrage, l'autre portion dudit périmètre externe du tuyau devant être entourée par la deuxième partie du collier de serrage. La deuxième partie du collier de serrage entoure donc un diamètre partiel complémentaire du tuyau. Par ailleurs, la deuxième partie du collier de serrage selon l'invention forme le dispositif de verrouillage permettant de maintenir le collier de serrage en position fermée. Le collier de serrage selon l'invention peut être mis en place aisément, d'une seule main. En effet, le dispositif de verrouillage est articulé sur la ceinture et ne risque donc pas d'être égaré. Par ailleurs, une fois que la ceinture entoure le tuyau, il suffit de ramener le dispositif de verrouillage en direction du tuyau pour le verrouiller sur la ceinture. Avantageusement, le dispositif de verrouillage ne nécessite aucune visserie, ni aucun ajustement précis des pièces les unes par rapport aux autres. Par exemple, le dispositif de verrouillage se clipse sur la ceinture. Dans le cas où le collier de serrage est utilisé avec une tresse de métallisation pour permettre la métallisation entre un conduit et une structure support, le collier de serrage est solidarisé à une extrémité d'une tresse métallisation, la seconde extrémité de la tresse de métallisation étant reliée à un autre dispositif de fixation, tel qu'une cosse ou un autre collier de serrage selon l'invention. L'invention a donc pour objet un collier de serrage comportant une bague ouverte, destinée à entourer un périmètre partiel d'un conduit, et un élément de serrage destiné à maintenir la bague ouverte autour dudit conduit, caractérisé en ce qu'une extrémité d'articulation dudit élément de serrage est articulée sur une première extrémité de la bague ouverte, une extrémité de serrage dudit élément de serrage, opposée à l'extrémité d'articulation, étant apte à être fixée réversiblement sur la deuxième extrémité de la bague ouverte. Selon des exemples de réalisation du collier de serrage de l'invention, il est possible de prévoir tout ou partie des caractéristiques supplémentaires suivantes : - l'extrémité d'articulation de l'élément de serrage est montée en rotation sur la première extrémité de la bague ouverte. - la première extrémité du collier de serrage forme une boucle d'articulation dans laquelle l'extrémité d'articulation de l'élément de serrage est maintenue en rotation. - l'extrémité de serrage de l'élément de serrage est apte à se clipser sur la deuxième extrémité de la bague ouverte. - la deuxième extrémité de la bague ouverte forme une boucle de serrage apte à recevoir l'extrémité de serrage de l'élément de serrage. -le collier est en matériau conducteur. Par exemple, on utilise de l'acier inoxydable ou un alliage de cuivre. L'invention a également pour objet un dispositif de connexion électrique pour relier au moins un conduit à un support électriquement conducteur, ledit dispositif comportant au moins une tresse de métallisation et des moyens de raccordement de la tresse, respectivement au conduit et au support électriquement conducteur, caractérisé en ce qu'au moins un moyen de raccordement à au moins un conduit est un collier de serrage. La tresse de métallisation est fixée sur le collier de serrage par sertissage, rivet, brochage ou autre. Dans un exemple de réalisation particulier du dispositif de connexion électrique selon l'invention, le collier de serrage est solidaire de deux tresses de métallisation, chaque tresse de métallisation étant reliée à un second moyen de raccordement, pour être fixée à un autre conduit ou à un support électriquement conducteur. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures représentent : - figures 1A et 1B : des représentations schématiques d'un exemple de tresse de métallisation et collier de serrage de l'état de la technique, déjà décrit ; - figures 2A, 2B, 2C et 2D : des représentations schématiques d'un collier de serrage selon l'invention, solidaire d'une tresse de métallisation ; - figures 3A, 3B, 3C et 3D : des représentations schématiques d'un second exemple de réalisation d'un collier de serrage selon l'invention, solidaire d'une tresse de métallisation ; - figure 4 : une représentation schématique des différentes étapes de mise en place d'un collier de serrage selon l'invention autour d'un conduit. Les exemples décrits ci-dessous font références à des colliers de serrage utilisés avec des dispositifs de connexion électrique, c'est-à-dire que les colliers de serrage sont solidaires d'au moins une tresse de métallisation. Bien entendu, les mêmes colliers de serrage peuvent être utilisé sans tresse métallique. Sur la figure 2A est représenté un collier de serrage 100 selon un premier exemple de réalisation de l'invention. Le collier de serrage 100 est solidarisé à une tresse de métallisation 300, rapportée sur le collier de serrage par sertissage dans un tube de réception 301, ledit tube de réception 301 étant par exemple soudé sur le collier de serrage 100, ou roulé sur la bague ouverte lors de sa fabrication. Le collier de serrage 100 est muni d'une bague ouverte 101, dont un diamètre est sensiblement égal au diamètre externe du conduit 400 que le collier de serrage 100 est destiné à enserrer. La bague ouverte 101 forme un arc de cercle qui suit un contour externe partiel du conduit 400. Le reste du contour externe du conduit 400 est entouré par un élément de serrage 102 du collier de serrage 100, monté en rotation sur la bague ouverte 101. Ainsi, en position verrouillée, le collier de serrage 100 entoure tout le périmètre externe du conduit 400 qu'il doit enserrer. Comme cela est représenté sur la figure 2B, la bague ouverte 101 est formée par une bande de matériau élastique. Dans le cas où le collier de serrage 100 est utilisé pour la métallisation la bague ouverte 101 est réalisée à partir d'un matériau ayant une bonne conductibilité électrique. La bague ouverte 101 est munie de deux oreilles, ou extrémités, 107 et 103, ayant toutes les deux des fonctions différentes. Une première oreille 107, ou extrémité d'articulation, forme une boucle d'articulation dans laquelle une portion spiralée 104 de l'élément de serrage 102 est montée en rotation. Une deuxième oreille, ou extrémité de serrage 103, doit permettre le verrouillage de l'élément serrage sur la bague ouverte 101. Il est également possible de rapporter les deux extrémités 103, 107 sur la bague ouverte par soudure par exemple. Comme cela est représenté sur la figure 2C, l'élément de serrage 102 est formé d'un ressort comportant un rouleau spiralé 104 et deux pattes souples 105 et 106, situées de part et d'autre dudit rouleau spiralé 104. Le rouleau spiralé 104, logé dans la boucle d'articulation 107, permet de centrer l'élément de serrage 102 dans la boucle d'articulation 107, et maintenir ainsi les pattes 105, 106 de l'élément de serrage 102 de part et d'autre de l'extrémité de serrage 103 de la bague ouverte 101. Les pattes souples 105, 106 de l'élément de serrage 102 sont destinées à enserrer des rebords opposés de l'extrémité de serrage 103 de la bague ouverte 101. Plus précisément, comme cela est représenté sur la figure 2D, les pattes souples 105, 106 de l'élément de serrage 102 viennent se clipser dans des encoches 108 ménagées sur l'extrémité de serrage 103, de manière à maintenir l'élément de serrage 102 en position sur l'extrémité de serrage 103, et donc à maintenir le collier de serrage 100 fermé autour du conduit 400. Pour désengager le collier de serrage, il suffit d'écarter les pattes souples 105, 106 de l'élément de serrage 102 l'une de l'autre, de manière à les désengager des encoches 108. On peut ainsi faire à nouveau pivoter l'élément de serrage 102, pour l'éloigner de l'extrémité de serrage 103 de la bague ouverte 101. Une partie du conduit 400 n'est plus enserré par le collier de serrage 100. Il est possible, en tirant, de désengager la bague ouverte 101 et retirer ainsi entièrement le collier de serrage 100 du conduit 400 (figure 4). Dans l'exemple représenté à la figure 2C, l'élément de serrage 101 est formé d'un seul tenant, par un ressort partiellement enroulé sur lui même, pour former une succession de spires en portion centrale 104. Les spires de la portion centrale 104 sont encadrées des deux pattes souples 105 et 106, formées par les extrémités non spiralées du ressort. Dans un autre exemple de réalisation, il est possible de rapporter les pattes souples 105, 106 sur un rouleau logé dans la boucle d'articulation 107, ou sur tout autre moyen apte à être monté en rotation dans la boucle 107. L'essentiel est que les pattes souples 105, 106 puissent être amenées depuis une position éloignée de l'extrémité de serrage 103 de la bague ouverte 101, jusqu'à une position dans laquelle lesdites pattes souples 105, 106 sont clipsées dans les encoches 108 de l'extrémité de serrage 103, ou tout au moins enserrent l'extrémité de serrage 103. L'élasticité de l'élément de serrage 102 permet le verrouillage dudit dispositif de serrage 102 sur l'extrémité de serrage 103, ainsi que son déverrouillage aisé par simple écartement des pattes 105, 106. Sur les figures 3A, 3B, 3C et 3D est représenté un second exemple de réalisation d'un collier de serrage 200 selon l'invention. Le collier de serrage 200 est muni d'une bague ouverte 201 et d'un élément de serrage 202. Comme dans l'exemple précédent, une première extrémité de la bague ouverte 201 forme une boucle d'articulation 207 dans laquelle est logée un élément de rotation 204 de l'élément de serrage 202. L'extrémité opposée 203 de la bague ouverte 201 forme également une boucle, dite boucle de serrage, dans laquelle vient se loger l'élément de serrage 202. Comme cela est représenté sur la figure 3C, l'élément de rotation 204 de l'élément de serrage 202 est formé par un rouleau 204, destiné là encore à permettre le centrage de l'élément de serrage 202 par rapport à la bague ouverte 201. L'élément de serrage 202 comporte un ressort 205, monté en rotation dans le rouleau 204, de manière à pouvoir basculer depuis une position éloignée de la boucle de serrage 203, jusqu'à une position dans laquelle il est maintenu dans ladite boucle de serrage 203. Le ressort 205 est ici formé d'une tige recourbée, pour former un carré ouvert sur un de ses côtés. Ainsi, le ressort 205 est muni de deux extrémités 206, 207 libres se faisant face. Les deux extrémités 206, 207 du ressort 205 sont insérées dans le rouleau 204, qui ferme le côté ouvert du carré. Dans l'exemple représenté à la figure 3C, l'élément de rotation est formé d'un unique rouleau 204 s'étendant sur toute la longueur de la boucle d'articulation 207. Il est également possible de prévoir deux petits rouleaux montés en rotation au deux extrémités opposées de la boucle de serrage 207, ou une excroissance circulaire sur chacune des extrémités 206, 207 de l'élément de serrage 202, logée dans la boucle d'articulation 207. Le ressort 205 est amené en direction de la boucle de serrage 203 en faisant pivoter le rouleau 204 dans la boucle d'articulation 207, jusqu'à ce que le côté 208 du carré formant le ressort, opposé aux extrémités libres 206, 207, formant une barre d'arrêt 208 du ressort 205, soit logée dans la boucle de serrage 203. L'élément de serrage 202 est ainsi maintenu en position autour du conduit 400 qui est alors enserré par le collier de serrage 200. Pour retirer le collier de serrage 200, il suffit de désengager la barre d'arrêt 208 de la boucle de serrage 203, en la soulevant et en tirant légèrement pour la surélever et la retirer de la boucle de serrage 203. Une fois la barre d'arrêt 208 désengagée, il suffit de lâcher le ressort 205, qui est alors entraîné en rotation par le rouleau 204 loin de la boucle de serrage 203. On peut ensuite retirer la bague ouverte 201 du conduit 400 en tirant sur ladite bague 201. Afin de faciliter le désengagement de la barre d'arrêt 208, il est possible de ménager une encoche 209 dans la boucle de serrage 203. L'encoche permet d'introduire un élément de prise, tel qu'une pince, pour attraper la barre d'arrêt 208. Sur la figure 4 est représenté un collier de serrage 100 lors des différentes phases de montage/démontage dudit collier de serrage 100 autour d'un conduit 400. Le montage du collier de serrage 100 selon l'invention, comme son démontage, est aisé puisqu'il suffit d'une unique pression pour engager la bague ouverte 101 autour du conduit 400. Cette pression, exercée sur la bague ouverte 101 accolée au niveau de son ouverture au périmètre externe du conduit 400, permet d'écarter les oreilles 103, 107 l'une de l'autre, pour permettre le passage du conduit 400 à l'intérieur de la bague ouverte 101. Une fois que la bague ouverte 101 entoure le périmètre externe partiel du conduit 400, on fait basculer l'élément de serrage 102 en direction de l'extrémité de serrage 103 de la bague ouverte 101, pour la clipser sur ladite extrémité de serrage 103 par simple pression de l'élément de serrage 102 sur l'extrémité de serrage 103. Le collier de serrage 100 selon l'invention peut donc être monté sur un conduit 400 d'une seule main. Quatre à cinq secondes seulement sont nécessaires pour mettre en place le collier 100 sur le conduit 400. Pour déverrouiller et retirer le collier de serrage 100, il suffit de désengager l'élément de serrage 103 de l'extrémité de serrage 103, de faire basculer l'élément de serrage loin de l'extrémité de serrage 103, puis de tirer sur le collier de serrage 101 de manière à le retirer du conduit 400. Dans le cas particulier où le collier de serrage 100, 200 de l'invention est utilisé avec un dispositif de connexion électrique, la bague ouverte 101, 201 est solidarisée à une ou plusieurs tresses de métallisation 300, rapportées par exemple par soudage. Sur la figure 2B est représenté un collier de serrage 100 selon l'invention muni de deux tresses 300. Chaque tresse 300 est munie à l'endroit d'une extrémité opposée à l'extrémité solidaire du collier de serrage 100(non visible sur la figure 2B) d'un second moyen de raccordement par lequel ladite tresse 300 est reliée à un second conduit 400, ou à un support électriquement conducteur. Dans le cas où on a besoin de relier un équipement hydraulique, comportant une pluralité de conduits 400, entre eux et à un support électriquement conducteur, le dispositif de connexion électrique selon l'invention peut être muni d'autant de colliers de serrage 100, 200 qu'il y a de conduits 400 à relier entre eux. Les colliers de serrage 100, 200 sont reliés les uns aux autres par une tresse de métallisation 300. Bien entendu, le dispositif de connexion électrique selon l'invention peut être muni pour partie seulement de colliers de serrage 100, 200 selon l'invention, d'autres moyens de raccordement, tels que des cosses, pouvant également être utilisés. Dans tous les cas, au moins une tresse de métallisation 300 est reliée, d'une part, à un conduit 400, et d'autre part, par exemple par l'intermédiaire d'une cosse, à un support électriquement conducteur. Dans le domaine de l'aéronautique, le collier de serrage 100, 200 35 selon l'invention peut être utilisé dans un dispositif de connexion électrique pour la métallisation de n'importe quel circuit hydraulique, et les conduits de distribution d'eau potable, eaux usées, conduits de refroidissement des galleys etc. Dans ce cas, les ou les conduits sont reliés à la structure de l'aéronef. En moyenne, sur un aéronef de grande taille, tel qu'un AIRBUS A380, 120 tresse de métallisation sont utilisées pour la métallisation des circuits hydraulique et 180 tresse de métallisation sont utilisées pour la métallisation des circuits d'eau potable, usées, et vacuum toilettes. En utilisant un collier de serrage selon l'invention pour raccorder les tresses de métallisation, on gagne donc en temps et en masse par rapport à l'état de la technique
L'invention concerne collier de serrage (100) comportant une bague ouverte (101), destinée à entourer un périmètre partiel d'un conduit (400), et un élément de serrage (102) destiné à maintenir la bague ouverte autour dudit conduit, caractérisé en ce qu'une extrémité d'articulation (104) dudit élément de serrage est articulée sur une première extrémité (107) de la bague ouverte, une extrémité de serrage (105) dudit élément de serrage, opposée à l'extrémité d'articulation, étant apte à être fixée réversiblement sur la deuxième extrémité (103) de la bague ouverte. L'invention concerne également un dispositif de connexion électrique comportant au moins un tel collier de serrage.
1- Collier de serrage (100, 200) comportant une bague ouverte (101, 201), destinée à entourer un périmètre partiel d'un conduit (400), et un élément de serrage (102, 202) destiné à maintenir la bague ouverte autour dudit conduit, caractérisé en ce qu'une extrémité d'articulation (104, 204) dudit élément de serrage est articulée sur une première extrémité (107, 207) de la bague ouverte, une extrémité de serrage (105, 205) dudit élément de serrage, opposée à l'extrémité d'articulation, étant apte à être fixée réversiblement sur la deuxième extrémité (103, 203) de la bague ouverte. 2- Collier de serrage selon la 1, caractérisé en ce que l'extrémité d'articulation de l'élément de serrage est montée en rotation sur la première extrémité de la bague ouverte. 3- Collier de serrage selon la 2, caractérisé en ce que la première extrémité du collier de serrage forme une boucle d'articulation dans laquelle l'extrémité d'articulation de l'élément de serrage est maintenue en rotation. 4- Collier de serrage selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'extrémité de serrage de l'élément de serrage est apte à se clipser (105, 106, 108) sur la deuxième extrémité de la bague ouverte. 5- Collier de serrage selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce la deuxième extrémité de la bague ouverte forme une boucle de serrage apte à recevoir l'extrémité de serrage de l'élément de serrage. 6- Collier de serrage selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est en matériau conducteur. 7- Dispositif de connexion électrique pour relier au moins un conduit (400) à un support électriquement conducteur, ledit dispositif comportant au moins une tresse de métallisation (300) et des moyens de raccordement (100, 200) de la tresse respectivement au conduit et au support électriquement conducteur, caractérisé en ce qu'au moins un moyen de raccordement à au moins un conduit est un collier de serrage (100, 200) selon l'une des 1 à 6. 8- Dispositif de connexion électrique selon la 7, caractérisé en ce que le collier de serrage est solidaire de deux tresses demétallisation, chaque tresse de métallisation étant reliée à un second moyen de raccordement pour être fixé à un autre conduit ou à un support électriquement conducteur.
F
F16
F16L
F16L 3,F16L 25
F16L 3/08,F16L 25/01
FR2889524
A1
PROCEDE DE FORMATION D'UNE LIAISON CARBONE-AZOTE
20,070,209
CARBONE-AZOTE. La présente invention a pour objet un procédé de création d'une liaison carbone-azote par réaction d'un composé aromatique porteur d'au moins un groupe électro-attracteur et d'un composé nucléophile de type hétérocycle azoté. L'invention vise plus particulièrement une réaction de couplage entre un composé aromatique porteur d'au moins un groupe électro-attracteur et un hétérocycle de type imidazole. Des structures comprenant un enchaînement d'un cycle aromatique tel qu'un benzène et un cycle hétérocycle azoté comme par exemple un imidazole se rencontrent dans de nombreuses molécules utilisées dans le domaine pharmaceutique. La N-arylation d'un hétérocycle azoté est décrite dans la littérature. Ainsi, J.C. Antilla et al (J. Org. Chem 69, 5578-5587 (2004) ont décrit la réaction d'un halogénobenzène et d'un hétérocycle tel que pyrrole, pyrazole, indazole, imidazole et triazole, en présence d'iodure cuivreux, d'une base (phosphate de potassium, carbonate de potassium ou de césium) et dans un solvant organique (toluène, dioxane, DMF). Toutefois, il s'avère que ladite réaction de couplage est difficile lorsque l'électrophile, à savoir l'halogénobenzène porte sur le noyau aromatique, un groupe électro-attracteur qui peut défavoriser une des étapes cinétiques du cycle catalytique ce qui rend la réaction de couplage plus difficile. Pour pallier cet inconvénient, il est proposé notamment dans la publication précitée de mettre en oeuvre un iodobenzène qui est beaucoup plus réactif qu'un bromobenzène. Ainsi, sont décrits des réactions de couplage entre un iodobenzène porteur d'un groupe électro-attracteur et un hétérocycle azoté. Cependant, d'un point de vue industriel, il n'est pas possible de faire appel à un halogénobenzène de type iodé car ce produit est certes réactif, mais instable thermiquement et sensible aux U.V. L'objectif de la présente invention est de fournir un procédé permettant d'effectuer le couplage dans de meilleures conditions. Il a maintenant été trouvé et c'est ce qui constitue l'objet de la présente invention, un procédé de création d'une liaison carbone-azote par réaction d'un composé aromatique porteur d'un groupe partant et d'au moins un groupe électro-attracteur et d'un composé nucléophile de type hétérocycle azoté comprenant un motif N-H susceptible de se substituer au groupe partant, créant ainsi une liaison carbone-azote, en présence d'un catalyseur au cuivre, d'une base, dans un solvant organique caractérisé par le fait que l'on fait réagir ledit hétérocycle azoté avec un composé électrophile de type aromatique porteur d'un groupe partant (Y) choisi parmi le brome, le chlore ou un ester sulfonique et d'au moins un groupe électro-attracteur (Z1), en présence d'un catalyseur au cuivre, d'une base minérale ou organique, d'un agent extractant choisi parmi les diamines aliphatiques, les aminoalcools aliphatiques et les diols et dans un solvant organique aprotique polaire présentant une constante diélectrique inférieure à environ 20 et une basicité telle qu'il possède un "nombre donneur" inférieur à environ 25. La Demanderesse a trouvé qu'il était possible d'effectuer le couplage faisant intervenir un composé électrophile aromatique comprenant un ou des groupes électro-attracteurs avec un hétérocycle azoté dès lors que l'on effectuait la réaction en présence d'un catalyseur au cuivre et d'un agent extractant du cation de la base tel que précédemment défini et dans un solvant organique aprotique, présentant certaines caractéristiques de polarité et de basicité. Composé nucléophile. Par composé nucléophile de type hétérocycle azoté , on entend un hétérocycle monocyclique ou polycyclique dont au moins l'un des atomes de carbone du cycle est remplacé par un motif N-H. Plus précisément, il répond à la formule générale: R)n (I) dans ladite formule (I) : - le cycle symbolise le reste d'un cycle formant tout ou partie d'un système hétérocyclique, saturé, insaturé ou aromatique, monocyclique ou polycyclique, - R, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un substituant, - n représente le nombre de substituants sur le cycle. L'invention s'applique notamment aux composés hétérocycliques monocycliques répondant à la formule (I) dans laquelle le cycle représente un hétérocycle, saturé ou non, ou aromatique comportant notamment 5 ou 6 atomes dans le cycle pouvant comprendre 1, 2 ou 3 atomes d'azote dont moins l'un d'entre eux est un motif nucléophile tel que NH. Le cycle peut également représenter un composé hétérocyclique polycyclique défini comme étant constitué par au moins 2 hétérocycles aromatiques ou non contenant au moins un atome d'azote dans chaque cycle et formant entre eux des systèmes ortho- ou ortho- et péri-condensés ou soit un groupe constitué par au moins un carbocycle aromatique ou non et au moins un hétérocycle azoté aromatique ou non formant entre eux des systèmes orthoou ortho- et péri-condensés. Il est également possible de partir d'un substrat résultant de l'enchaînement d'un hétérocycle saturé, insaturé ou aromatique tel que précité et d'un carbocycle saturé, insaturé ou aromatique. Par carbocycle, on entend de préférence un cycle de type cycloaliphatique ou aromatique ayant de 3 à 8 atomes de carbone, de préférence 6. Il est à noter que les atomes de carbone de l'hétérocycle peuvent éventuellement être substitués, dans leur totalité ou pour une partie d'entre eux seulement par des groupes R. Le nombre de substituants présents sur le cycle dépend du nombre d'atomes dans le cycle et de la présence ou non d'insaturations sur le cycle. Le nombre maximum de substituants susceptibles d'être portés par un cycle, est aisément déterminé par l'Homme du Métier. Généralement, le nombre de substituants est au plus égal au nombre d'atomes de carbone présents dans l'hétérocycle. Dans la formule (I), n est un nombre de préférence, égal à 0 ou 1. Des exemples de substituants sont donnés ci-dessous mais cette liste ne présente pas de caractère limitatif. Le ou les groupes R, identiques ou différents, représentent préférentiellement l'un des groupes suivants: - un groupe alkyle, cycloalkyle, phényle, - un groupe alkoxy, - un groupe ou fonction tel que ester, nitrile, nitro, trifluorométhyle. Dans le présent texte, on entend par alkyle , une chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée en C1_12 et de préférence en C1.4. Des exemples de groupes alkyle préférés sont notamment méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, t-butyle. Par cycloalkyle , on entend un groupe hydrocarboné cyclique, monocyclique en C5_$, de préférence, un groupe cyclopentyle ou cyclohexyle. Par alkoxy , on entend un groupe alkyl-oxy comprenant de 1 à 6 atomes dans la chaîne alkyle. Par ester , on entend un ester d'alkyle ou de cycloalkyle tel que précédemment défini. La présente invention s'applique tout particulièrement aux composés répondant à la formule (I) dans laquelle le ou les groupes R représentent plus particulièrement un groupe alkyle ou alkoxy, de préférence un groupe méthyle. Plus particulièrement, dans la formule (I), le cycle éventuellement substitué représente, l'un des cycles suivants: - un hétérocycle monocyclique comprenant un ou plusieurs hétéroatomes: CH3 CH3 CF3 N N N H H HN N 9N/ N N, H H H r NN / N-N N NN, N H H H - un bicycle comprenant un carbocycle et un hétérocycle comprenant un ou plusieurs hétéroatomes: ON N N 1 1 H H - un tricycle comprenant au moins un carbocycle ou un hétérocycle comprenant un ou plusieurs hétéroatomes: H N H Comme exemples de composés hétérocycliques, on préfère mettre en 20 oeuvre ceux qui répondent à la formule (I) dans laquelle le cycle représente un cycle tel que: pyrazole, pyrazolidine, imidazole, imidazolidine, indole, pyrrolidine, pyrrole, triazole. Parmi les composés répondant à la formule (I), on met en oeuvre plus particulièrement ceux de type imidazole et qui répondent à la formule suivante: (R) N \ H (la) dans ladite formule, R et n ont la signification donnée précédemment. n est de préférence égal à 1. R représente préférentiellement un groupe alkyle C1-C4, de préférence un groupe méthyle. Composé électrophile aromatique. Pour ce qui est du composé électrophile, il s'agit d'un composé aromatique répondant à la formule: dans ladite formule, - Z1, Z2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un substituant, - au moins l'un des groupes Z1, Z2 est un groupe électro- attracteur, - Y représente un groupe partant choisi parmi le brome, le chlore ou un groupe ester sulfonique de formule - OSO2 - RI, dans lequel RI est un groupe hydrocarboné. Dans la formule du groupe ester sulfonique, RI est un groupe hydrocarboné d'une nature quelconque. Toutefois, étant donné que Y est un groupe partant, il est intéressant d'un point de vue économique que RI soit d'une nature simple, et représente plus particulièrement un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone, de préférence, un groupe méthyle ou éthyle mais il peut également représenter par exemple un groupe phényle ou tolyle ou un groupe trifluorométhyle. Parmi les groupes Y, le groupe préféré est un groupe triflate ce qui correspond à un groupe RI représentant un groupe trifluorométhyle. Comme groupes partants préférés, on choisit de préférence, un atome de brome. Dans la formule (II), Z1 représente au moins un groupe électro-attracteur. On entend par groupe électro-attracteur , des groupes tels que définis par H.C. BROWN dans l'ouvrage de Jerry MARCH - Advanced Organic Chemistry, 4eme édition, John Wiley and Sons, 1992, chapitre 9, pp. 273 -292. Comme exemples de groupes électro-attracteurs, on peut mentionner notamment un groupe ester, nitrile, nitro, trifluorométhyle et préférentiellement, nitro, trifluorométhyle. L'autre groupe Z2 peut être un atome d'hydrogène, un autre groupe électroattracteur ou bien un groupe électro-donneur. On peut se référer à l'ouvrage précité pour la définition de groupe électrodonneur . Comme exemples plus particuliers de groupes électro-donneurs, on peut citer notamment les groupes alkyle, cycloalkyle, alkoxy, amino ou amido substitué par des groupes alkyle ou cycloalkyle, identiques ou différents. Dans la formule (II), les groupes Zl et Z2 sont préférentiellement en position méta par rapport au groupe partant Y. Intervient de préférence dans le procédé de l'invention, un composé aromatique répondant à la formule (Il) comprenant au moins un groupe électroattracteur. Intervient également dans le procédé de l'invention, un composé aromatique répondant à la formule (II) comprenant deux groupes électro- attracteurs. Parmi les composés aromatiques électrophiles répondant à la formule (II), on met en oeuvre plus particulièrement ceux qui répondent à la formule suivante: (Ila) dans ladite formule, Zl et Z2 ont la signification donnée précédemment et au moins l'un des deux groupes Zl et Z2 est un groupe électro-attracteur. Dans la formule (lia), Z, et Z2 peuvent être tous deux, des groupes électroattracteurs. On donne, ci-après, des exemples de composés aromatiques électrophiles mis en oeuvre: le 4-bromotoluène, le 4-bromotrifluorométhylbenzène, le 4bromonitrobenzène, le 4-bromoanisole, la 4-bromoaniline, le 4bromofluorobenzène, le 3-bromotrifluorométhylbenzène, le 3-bromoanisole, le 3- bromonitrobenzène, la 3-bromoaniline, le 2-bromoanisole, le 2bromonitrobenzène, le 2-bromotrifluorométhylbenzène, le 1-bromo-3,5difluorobenzène, le 3,5-bis(trifluorométhyl)bromo-benzène, le 1-bromo-3,5diméthoxybenzène, le 1-bromo-3,5-di-tert-butylbenzène, le 3-amino-5bromotrifluorométhylbenzène, le 1-bromo-3,5-diméthylbenzène. Conformément au procédé de l'invention, on fait réagir le composé 35 nucléophile azoté répondant de préférence à la formule (I) et plus préférentiellement à la formule (la), avec un composé électrophile aromatique répondant à la formule (Il), de préférence à la formule (Ila) en présence d'une quantité efficace d'un catalyseur à base de cuivre, d'une base, d'un agent extractant et en milieu solvant. La quantité du composé électrophile aromatique mise en oeuvre exprimée par rapport à la quantité du composé nucléophile est généralement voisine de la stoechiométrie. Ainsi, le rapport entre le nombre de moles du composé électrophile aromatique et le nombre de moles du composé nucléophile varie le plus souvent entre 0,9 et 1,5, de préférence entre 1 et 1,2. Catalyseur. Les catalyseurs mis en oeuvre dans le procédé de l'invention sont des produits connus. Comme exemples de catalyseurs susceptibles d'être mis en oeuvre, on peut citer le cuivre métal (0) ou les composés organiques ou inorganiques du cuivre (I) ou du cuivre (Il). A titre d'exemples de catalyseurs de l'invention, on peut citer notamment comme composés du cuivre, le bromure cuivreux, le bromure cuivrique, l'iodure cuivreux, le chlorure cuivreux, le chlorure cuivrique, le carbonate de cuivre (II) basique, le nitrate cuivreux, le nitrate cuivrique, le sulfate cuivreux, le sulfate cuivrique, le sulfite cuivreux, l'oxyde cuivreux, l'oxyde cuivrique, l'acétate cuivreux, l'acétate cuivrique, le trifluorométhylsulfonate cuivrique, l'hydroxyde cuivrique, le méthylate de cuivre (I), le méthylate de cuivre (Il), le méthylate chlorocuivrique de formule CICuOCH3. On choisit préférentiellement un catalyseur à base de cuivre (I), de préférence l'iodure, bromure ou chlorure cuivreux et encore plus préférentiellement l'iodure cuivreux. La quantité de catalyseur mise en oeuvre exprimée par le rapport molaire entre le nombre de moles de catalyseur au cuivre exprimé en cuivre et le nombre de moles de composé électrophile aromatique varie généralement entre 0,01 et 0,2, de préférence entre 0,01 et 0,1. Base. Intervient également dans le procédé de l'invention, une base dont la fonction est de piéger l'hydracide formé au cours de la réaction. La caractéristique de la base est qu'elle a un pka au moins supérieur ou égal à 8, de préférence compris entre 8 et 11, de préférence entre 8 et 9. Le pKa est défini comme la constante de dissociation ionique du couple acide/base, lorsque l'eau est utilisée comme solvant. Pour le choix d'une base ayant un pKa tel que défini par l'invention, on peut se reporter, entre autres, au Handbook of Chemistry and Physics, 66eme édition, p. D-161 ET D-162. Parmi les bases utilisables, on peut citer entre autres, les bases minérales telles que les carbonates, hydrogénocarbonates, les phosphates et polyphosphates, les borates, les silicates de métaux alcalins, de préférence le sodium ou le potassium; de métaux alcalino-terreux, de préférence le calcium, le baryum ou le magnésium; de métaux de transition, de préférence le zinc et le cuivre. Comme exemples préférés, on peut citer le carbonate de sodium et de potassium, l'hydrogénocarbonate de sodium et de potassium, le phosphate de potassium, la carbonate de zinc ou de cuivre. Conviennent également des bases organiques comme les amines tertiaires et les picolines et l'on peut citer plus particulièrement la triéthylamine, la tri-n- propylamine, la tri-n-butylamine, la méthyldibutylamine, la méthyldicyclohexylamine, l'éthyldiisopropylamine, la N,Ndiéthylcyclohexylamine, la pyridine, la diméthylamino-4-pyridine, la Nméthylpipéridine, la N- éthylpipéridine, la N-n-butylpipéridine, la 1,2diméthylpipéridine, la 2-picoline, la 4-picoline. Parmi les bases, on choisit préférentiellement le carbonate de potassium. La base est avantageusement mise en oeuvre sous forme solide afin de ne pas introduire trop d'eau dans le milieu réactionnel. L'eau ne doit pas dépasser 10 % en volume du mélange réactionnel mais avantageusement elle se situe entre 2 et 3 %. La quantité de base mise en oeuvre est au moins égale à la quantité correspondant au nombre de moles de NH du composé nucléophile azoté. II est également possible de mettre en oeuvre un excès correspondant par exemple à 4 fois la quantité stoechiométrique. Avantageusement, la quantité de base va donc de la quantité stoechiométrique jusqu'à 4 fois la quantité stoechiométrique. Si la base mise en oeuvre présente deux sites basiques comme par exemple le carbonate de potassium, le rapport entre le nombre de moles de base et le nombre de moles de composé nucléophile azoté varie avantageusement entre 0,5 et 2 et se situe de préférence aux environs de 0,5. Solvant. Plusieurs impératifs président au choix du solvant organique. Une première caractéristique du solvant organique est qu'il soit aprotique et stable dans le milieu réactionnel. On entend par solvant aprotique, un solvant qui, dans la théorie de Lewis n'a pas de protons à libérer. Sont exclus de la présente invention, les solvants qui ne sont pas stables dans le milieu réactionnel et qui se dégradent soit par oxydation, soit par hydrolyse. A titre d'exemples de solvants réactionnels ne convenant pas à l'invention, on peut citer les solvants de type ester, aldéhyde, amine primaire et secondaire et alcool. Les solvants organiques convenant pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention, doivent répondre à certaines exigences au niveau de leur polarité et de leur basicité caractérisée par le nombre donneur. Une classe de solvants organiques convenant tout à fait bien à la mise en oeuvre du procédé de l'invention, sont les solvants organiques peu polaires et basiques. On choisit, conformément à l'invention, un solvant organique qui présente une constante diélectrique inférieure à environ 20. La borne inférieure ne présente aucun caractère critique. On préfère faire appel à un solvant organique ayant une constante diélectrique faible, de préférence comprise entre 2 et 15. Le solvant organique présentant les caractéristiques de polarité précitées doit également satisfaire à certaines conditions de basicité. En effet, ledit solvant ne doit pas être trop basique. Pour déterminer si un solvant satisfait à cette exigence, on apprécie sa basicité en se référant au "nombre donneur". On choisit un solvant organique présentant un nombre donneur compris entre 4 et 25. On choisit, de préférence, un solvant organique ayant un nombre donneur compris entre 7 et 20. Afin de déterminer si le solvant organique répond aux conditions de constante diélectrique énoncées ci-dessus, on peut se reporter, entre autres, aux tables de l'ouvrage: Techniques of Chemistry, Il - Organic solvents - p. 536 et suivantes, 3ème édition (1970). Pour ce qui des exigences concernant la basicité du solvant organique à mettre en oeuvre, on rappelera que le "nombre donneur" ou "donor number" désigné de manière abrégée DN, donne une indication sur le caractère nucléophile du solvant et révèle son aptitude à donner son doublet. Dans l'ouvrage de Christian REINHARDT, [Solvents and Solvent Effects in Organic Chemistry - VCH p.19 (1988)], on trouve la définition du "donor number" qui est défini comme le négatif (-AH) de l'enthalpie (Kcal/mol) de l'interaction entre le solvant et le pentachlorure d'antimoine, dans une solution diluée de dichloroéthane. Comme exemples de solvants organiques aprotiques, polaires répondant aux caractéristiques de basicité précitées, susceptibles d'être mis en oeuvre dans le procédé de l'invention, on peut citer plus particulièrement les éther-oxydes aliphatiques, cycloaliphatiques ou aromatiques et, plus particulièrement, l'oxyde de diéthyle, l'oxyde de dipropyle, l'oxyde de diisopropyle, l'oxyde de dibutyle, l'oxyde de méthyle et de tertiobutyle, l'oxyde de dipentyle, l'oxyde de diisopentyle, le diméthyléther de l'éthylèneglycol (ou 1,2-diméthoxyéthane), le diméthyléther du diéthylèneglycol (ou 1,5-diméthoxy-3-oxapentane), l'anisole, le 1,2diméthoxybenzène, le 1,3-diméthoxybenzène, le 1,4-diméthoxybenzène, l'oxyde de biphényle et/ou l'oxyde de benzyle, le 1,2-diphénoxyéthane, le dioxane, le tétrahydrofurane. Le solvant préféré est l'anisole. On peut également utiliser un mélange de solvants. La quantité de solvant organique mise en oeuvre est déterminée de telle sorte que la concentration molaire en électrophile dans le solvant organique est de préférence comprise entre 1 et 5 M, et plus préférentiellement entre 1 et 2 M. Agent extractant L'agent extractant intervenant dans le procédé de l'invention doit être capable de complexer le cation de la base. Conformément au procédé de l'invention, on fait appel aux différents extractants suivants: les diamines aliphatiques, les aminoalcools aliphatiques et les diols aliphatiques. Par diamine aliphatique , on entend dans le présent texte, des groupes amino éventuellement substitués qui sont liés à une chaîne aliphatique comprenant de 1 à 6 atomes de carbone. Les agents extractants préférés comprennent une chaîne aliphatique 30 porteuse de deux groupes amino. Ils peuvent être représentés par la formule suivante: W R Rb d Rf (Illa) dans ladite formule: Re R,, N ( C) N - Ra, Rb, R,, Rd, identiques ou différents représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle, - Re, Rf, identiques ou différents représentent un atome d'hydrogène, un groupe alkyle ou un groupe phényle, - w est compris entre 0 et 6. Les agents extractants préférés sont ceux de formule (Illa) dans laquelle Ra, Rb, Rc, Rd, identiques ou différents représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone et encore plus préférentiellement Ra, Rb, Rc, Rd, représentent un atome d'hydrogène. Les agents extractants préférés sont ceux de formule (Illa) dans laquelle Re et Rf, identiques ou différents représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone et encore plus préférentiellement Re et Rf, représentent un atome d'hydrogène. Pour ce qui est de w, w est compris de préférence entre 2 et 4 et est égal préférentiellement à 2. Comme exemples d'agents extractants convenant bien à la mise en oeuvre du procédé de l'invention, on peut citer notamment le 1,2-diaminoéthane, le 1,3-diaminopropane, le 2,3-diaminobutane, le N,N,N',N'-tétraméthyl-1,2diaminoéthane, le N,N'-diisopropyl-1,2-diaminoéthane, le N, N'-diméthyl-1, 2- diaminoéthane, le 2,3-diamino-2,3-diméthylbutane, le 2,3-diamino-2,3diphénylbutane Conformément au procédé de l'invention, on peut faire également appel à titre d'agents extractants, à un diol ou un aminoalcool aliphatique, répondant préférentiellement à la formule suivante: HO- y - G (Illb) dans ladite formule: - 11J représente une chaîne aliphatique linéaire ou ramifiée ayant de 2 à 20 atomes de carbone, - G représente l'un des groupes fonctionnels suivants: 30. OH NH2 NHRa NRaRb dans lesdits groupes Ra, Rb, identiques ou différents représentent un groupe alkyle. Plus précisément, dans la formule (IIIb), y représentent un groupe aliphatique divalent, linéaire ou ramifié, ayant de préférence de 2 à 20 atomes de carbone. La chaîne hydrocarbonée peut être éventuellement interrompue par un hétéroatome ou groupe fonctionnel, de préférence oxygène, NH ou NHRa. La chaîne hydrocarbonée peut être éventuellement porteuse de un ou plusieurs substituants, par exemple un autre groupe OH. Il peut y avoir également d'autres substituants dans la mesure où ils ne réagissent pas dans les conditions réactionnelles. Ainsi, le groupe y représente un groupe éthylène, propylène, isopropylène, butylène, isobutylène, pentylène, propanetri-1,2,3-yle, 3-oxypentylène, 3-iminopentylène. Pour ce qui est du groupe fonctionnel G, il peut être un groupe hydroxyle, un groupe amino ou un groupe amino substitué dans lequel les groupes Ra, Rb, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone et encore plus préférentiellement Ra, Rb, représentent un groupe méthyle ou éthyle. Dans la formule (Illb), G représente préférentiellement un groupe hydroxyle ou un groupe amino. Comme exemples d'agents extractants convenant bien à la mise en oeuvre du procédé de l'invention, on peut citer notamment: - les agents extractants de type diol tels que: 20. éthylèneglycol, 1,3-propanediol, 1,2propanediol, 1,2-butanediol, 1,4-butanediol, 25. 1,3 butanediol, diéthylèneglycol, glycérol, - les agents extractants de type aminoalcool tels que: éthanolamine, 30. N,N-diméthyléthanolamine, 1-amino-2-propanol, 3-amino-1-propanol, 2-amino-1-propanol, 2-amino-1-butanol, 35. 4-amino-1butanol, 4-amino-2-butanol, 2-(éthylamino)éthanol, 2-amino-1,3propanediol, 3-amino-1,2-propanediol, 2-amino-2-methyl-1,3-propanediol, diéthanolamine, N-méthyldiéthanolamine, 5. 3-méthylamino-1,2-propanediol, 2-amino-1,3-butanediol. La quantité d'agent extractant, exprimée par le rapport entre le nombre de moles d'agent extractant et le nombre de moles de base varie entre 0,1 et 1,0 de préférence entre 0,1 et 0,5. Pour ce qui est de la température de réaction entre le composé nucléophile et le composé électrophile, elle est choisie avantageusement de telle sorte que les réactifs se trouvent à l'état liquide. La réaction de couplage a lieu à une température qui est située entre 80 C et 170 C, de préférence, entre 120 C et 160 C, et encore plus préférentiellement aux environs de 140 C. La réaction de couplage est généralement mise en oeuvre sous pression atmosphérique mais des pressions plus élevées pouvant atteindre par exemple 10 Bar peuvent être également utilisées. Selon une variante préférée du procédé de l'invention, on conduit le procédé de l'invention, sous atmosphère contrôlée de gaz inertes. On peut établir une atmosphère de gaz rares, de préférence l'argon mais il est plus économique de faire appel à l'azote. D'un point de vue pratique, la réaction est simple à mettre en oeuvre. Un premier mode de mise en oeuvre des réactifs consiste à charger tous les réactifs y compris le solvant, dans un ordre quelconque. Un autre mode de réalisation et qui est préféré est de préformer au préalable le catalyseur et de l'ajouter sur les réactifs déjà chargés. Un mode de réalisation consiste à préformer le catalyseur ce qui signifie que l'élément métallique Cu peut être apporté soit déjà sous la forme d'un complexe comprenant l'un des agents extractants préalablement cités ou bien l'élément métallique Cu et l'agent extractant sont introduits séparément dans le milieu. Le complexe métallique peut être préparé en début de réaction à partir de l'hétérocycle azoté qui joue le rôle de ligand et du composé apportant l'élément métallique Cu. Le complexe catalytique peut être obtenu par exemple par chauffage entre 20 C et 100 C préférentiellement à 20 C, du composé apportant l'élément Cu et du agent extractant dans le ou les solvants utilisés pour conduire la réaction. Après mis en contact du catalyseur et des réactifs, on porte le milieu réactionnel à la température de réaction choisie. On contrôle l'avancement de la réaction en suivant la disparition du composé porteur du groupe partant. En fin de réaction, on obtient un produit de couplage qui peut êtresymbolisé par la formule suivante: (IV) dans ladite formule, R, Z1, Z2 et n ont la signification donnée précédemment. On élimine le catalyseur au cuivre en effectuant un lavage avec une solution aqueuse d'ammoniaque (environ 20 % en poids) On sépare les phases aqueuse et organique. Le produit obtenu se retrouve en phase organique. On acidifie la phase organique à l'aide d'une solution d'acide chlorhydrique ou sulfurique en une quantité telle que le rapport entre le nombre d'atomes d'azote (1 ou 2) du produit obtenu et le nombre de protons apportés par l'acide soit égal à environ 1. On sépare les phases aqueuse et organique. Le produit désiré est en phase aqueuse. On ajoute une base, de préférence la soude de telle sorte que le rapport entre le nombre d'atomes d'azote et le nombre de OH- apportée par la base soit égal à environ 1. Le produit obtenu précipite en phase aqueuse et on le sépare selon les techniques classiques de séparation solide/liquide, de préférence par filtration. On peut éventuellement purifier le produit obtenu par recristallisation par exemple dans un hydrocarbure aliphatique (hexane, heptane), cycloaliphatique (cyclohexane, méthylcyclohexane) ou éther aliphatique (diisopropyléther). Le procédé de l'invention permet d'effectuer un couplage avec un 30 électrophile porteur de deux groupes électro-attracteurs, avec de très bons rendements. On donne ci-après des exemples de réalisation de l'invention. Ces exemples sont donnés à titre indicatif, sans caractère limitatif. Dans les exemples, le taux de transformation correspond au rapport entre le nombre de moles de composé électrophile transformées et le nombre de 5 moles de composé électrophile engagées. Le rendement donné dans les exemples, correspond au rapport entre le nombre de moles de produit formées et le nombre de moles de composé électrophile engagées. Avant de détailler les différents exemples, on donne au préalable, le protocole opératoire qui sera toujours suivi: Protocole opératoire. Dans un réacteur en verre de 100 I équipé d'une agitation magnétique, sont introduits sous courant d'argon, la totalité des réactifs: le dérivé aromatique 15 bromé (1 éq), la 4-méthylimidazole (1,22 éq), l'éthylène glycol (0,05 éq), le carbonate de potassium (0,6 éq) et l'iodure de cuivre I) (0,02 éq). Le réacteur est alors purgé sous argon puis sous pression réduite (environ 30 mm de mercure) plusieurs fois. Le solvant, de l'anisole (1,76 éq) est ajouté. Le mélange est chauffé aux environs de 140-145 C, pendant 22 h, sous courant d'argon, en présence d'une agitation vigoureuse. Le milieu réactionnel est ensuite refroidi à température ambiante puis filtré. De l'eau est ajoutée et le milieu est acidifié prudemment à l'acide chlorhydrique concentré jusqu'à pH =1. Les différentes phases sont séparées et la phase aqueuse est conservée. De l'ammoniaque en solution aqueuse (28 %) est alors ajoutée jusqu'à pH = 10 sous agitation ce qui entraîne la précipitation des produits sous la forme d'un solide blanc pris dans une phase huileuse. La phase aqueuse est extraite au toluène et la phase organique récupérée 30 est séchée sur sulfate de magnésium. Les produits bruts sont obtenus par évaporation sous vide à 65 C sous 40 mbars et se présentent comme des huiles ou des solides de couleur jaune pâle à marron foncé. Exemples 1 à 13 Dans cette série d'essais, on fait réagir la 4-méthylimidazole avec les différents composés électrophiles monsubstitués, à savoir les composés bromoaromatiques tels que précisés dans le tableau (I). Les résultats obtenus sont consignés dans le tableau suivant: Tableau (I) Ref. Composé électrophile Produit obtenu Taux de Rende- Ex. trans- ment brut formation du global composé isolé électrophile (%) (%) 1 4bromotoluène N-(4-méthyl-phényl)- 92 65 4-méthylimidazole 2 4bromotrifluorométhyl- N-(4-trifluorométhyl- 100 65 benzène phényl)-4méthylimidazole 3 4-bromonitrobenzène N-(4-nitro-phényl)-4- 100 65 méthylimidazole 4 4-bromoanisole N-(4-méthoxy- 84 62 phényl)-4méthylimidazole 4-bromoaniline N-(4-amino-phényl)- 93 55 4méthylimidazole 6 4-bromofluorobenzène N-(4-fluoro-phényl)- 99 70 4méthylimidazole 7 3-bromotrifluorométhyl- N-(3-triflurométhyl- 94 65 benzène phényl)-4-méthylimidazole 8 3-bromoanisole N-(3-méthoxy- 95 65 phényl)-4-méthylimidazole 9 3-bromonitrobenzène N-(3-nitro-phényl)-455 méthylimidazole 3-bromoaniline N-(3-amino-phényl)- 55 50 4méthylimidazole 11 2-bromoanisole N-(2-méthoxy- 76 60 phényl)-4méthylimidazole 12 2-bromonitrobenzène N-(2-nitro-phényl)-4- 82 50 méthylimidazole 13 2-bromotrifluorométhyl- N-(2-trifluorométhyl- 55 20 benzène phényl)-4-méthylimidazole Exemples 14 à 19 Dans cette série d'essais, on fait réagir la 4-méthylimidazole avec les différents composés électrophiles disubstitués, à savoir les composés bromoaromatiques tels que précisés dans le tableau (II). Les résultats obtenus sont consignés dans le tableau suivant: Tableau (Il) Ref. Composé électrophile Produit obtenu Taux de Rende- ex. trans- ment brut formation global du isolé composé électrophil e (%) (%) 14 1-bromo-3, 5-difluorobenzène N-(3,5-difluoro- 100 70 phényl)-4-méthylimidazole 3,5bis(trifluorométhyl)bromo- N-(3,5- 100 60 benzène bis(trifluorométhyl) phényl)-4- méthylimidazole 16 1-bromo-3,5-N-(3,5-diméthoxy- 85 70 diméthoxybenzène phényl)-4- méthylimidazole 17 1-bromo-3,5-di-tert- N-(3, 5-di-tert-butyl- 54 20 butylbenzène phényl)-4-méthylimidazole 18 3-amino5- N-(3-amino-5- 78 60 bromotrifluorométhylbenzène trifluorométhylphényl)-4- méthylimidazole 19 1-bromo-3,5-diméthylbenzène N-(3,5-diméthyl96 70 phényl)-4-méthylimidazole
La présente invention a pour objet un procédé de création d'une liaison carbone-azote par réaction d'un composé aromatique porteur d'au moins un groupe électro-attracteur et d'un composé nucléophile de type hétérocycle azoté.L'invention vise plus particulièrement une réaction de couplage entre un composé aromatique porteur d'au moins un groupe électro-attracteur et un hétérocycle de type imidazole.Le procédé de l'invention qui comprend la réaction d'un composé aromatique porteur d'un groupe partant et d'au moins un groupe électro-attracteur et d'un composé nucléophile de type hétérocycle azoté comprenant un motif N-H susceptible de se substituer au groupe partant, créant ainsi une liaison carbone-azote, en présence d'un catalyseur au cuivre, d'une base, dans un solvant organique est caractérisé par le fait que l'on fait réagir ledit hétérocycle azoté avec un composé électrophile de type aromatique porteur d'un groupe partant (Y) choisi parmi le brome, le chlore ou un ester sulfonique et d'au moins un groupe électro-attracteur (Z1), en présence d'un catalyseur au cuivre, d'une base minérale ou organique, d'un agent extractant choisi parmi les diamines aliphatiques, les aminoalcools aliphatiques et les diols et dans un solvant organique aprotique polaire présentant une constante diélectrique inférieure à environ 20 et une basicité telle qu'il possède un "nombre donneur" inférieur à environ 25.
1 - Procédé de création d'une liaison carbone-azote par réaction d'un composé aromatique porteur d'un groupe partant et d'au moins un groupe électro- attracteur et d'un composé nucléophile de type hétérocycle azoté comprenant un motif N-H susceptible de se substituer au groupe partant, créant ainsi une liaison carbone-azote, en présence d'un catalyseur au cuivre, d'une base, dans un solvant organique caractérisé par le fait que l'on fait réagir ledit hétérocycle azoté avec un composé électrophile de type aromatique porteur d'un groupe partant (Y) choisi parmi le brome, le chlore ou un ester sulfonique et d'au moins un groupe électro-attracteur (Z1), en présence d'un catalyseur au cuivre, d'une base minérale ou organique, d'un agent extractant choisi parmi les diamines aliphatiques, les aminoalcools aliphatiques et les diols et dans un solvant organique aprotique polaire présentant une constante diélectrique inférieure à environ 20 et une basicité telle qu'il possède un "nombre donneur" inférieur à environ 25. 2 - Procédé selon la 1 caractérisé par le fait que le composé nucléophile de type hétérocycle azoté répond à la formule générale: R)n H (I) dans ladite formule: - le cycle représente tout ou partie d'un système hétérocyclique, saturé, insaturé ou aromatique, monocyclique ou polycyclique, - R, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un 25 substituant, - n représente le nombre de substituants sur le cycle. 3 - Procédé selon l'une des 1 et 2 caractérisé par le fait que le composé nucléophile de type hétérocycle azoté répond à la formule (I) dans 30 laquelle le cycle représente: - un hétérocycle, saturé ou non, ou aromatique comportant de préférence ou 6 atomes dans le cycle pouvant comprendre 1, 2 ou 3 atomes d'azote dont moins l'un d'entre eux est un motif nucléophile tel que NH, - un composé hétérocyclique polycyclique constitué soit par au moins 2 hétérocycles aromatiques ou non, contenant au moins un atome d'azote dans chaque cycle et formant entre eux des systèmes ortho- ou orthoet péri-condensés ou soit un groupe constitué par au moins un carbocycle aromatique ou non et au moins un hétérocycle azoté aromatique ou non formant entre eux des systèmes ortho-ou ortho- et péricondensés, - un enchaînement d'un hétérocycle saturé, insaturé ou aromatique tel que précité et d'un carbocycle saturé, insaturé ou aromatique. 4 - Procédé selon l'une des 1 à 3 caractérisé par le fait que le composé nucléophile de type hétérocycle azoté répond à la formule (I) dans laquelle le cycle représente un hétérocycle choisi parmi les hétérocycles suivants: pyrazole, pyrazolidine, imidazole, imidazolidine, indole, pyrrolidine, pyrrole, triazole. 5 - Procédé selon l'une des 1 à 4 caractérisé par le fait que le composé nucléophile de type hétérocycle azoté répond à la formule (I) dans laquelle le ou les groupes R, identiques ou différents, représentent: - un groupe alkyle, cycloalkyle, phényle, - un groupe alkoxy, - un groupe ou fonction tel que ester, nitrile, nitro, trifluorométhyle. 6 - Procédé selon l'une des 1 à 5 caractérisé par le fait que le composé nucléophile de type hétérocycle azoté répond à la formule (I) dans laquelle n est un nombre égal à 0 ou 1. 7 - Procédé selon l'une des 1 à 6 caractérisé par le fait que le composé nucléophile de type hétérocycle azoté répond à la formule suivante: (R) H (la) dans ladite formule, R et n ont la signification donnée précédemment dans l'une 30 des 2, 5 et 6. 8 - Procédé selon la 7 caractérisé par le fait que n est égal à 1 et R représente un groupe alkyle C1-C4, de préférence un groupe méthyle. 9 - Procédé selon l'une des 1 à 8 caractérisé par le fait que le composé électrophile aromatique répondant à la formule: Y dans ladite formule, - Z1, Z2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un substituant, - au moins l'un des groupes Z1, Z2 est un groupe électro-attracteur, - Y représente un groupe partant choisi parmi le brome le chlore ou un groupe ester sulfonique de formule - OSO2 -RI, dans lequel RI est un groupe hydrocarboné. - Procédé selon la 9 caractérisé par le fait que le composé électrophile aromatique répondant à la formule (II) dans laquelle Y est un groupe ester sulfonique de formule - OSO2 - RI dans lequel RI est un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone, de préférence, un groupe méthyle ou éthyle, un groupe phényle ou tolyle ou un groupe trifluorométhyle. 11 - Procédé selon l'une des 9 et 10 caractérisé par le fait que le composé électrophile aromatique répondant à la formule (Il) dans laquelle Z1 représente un groupe ester, nitrile, nitro, trifluorométhyle. 12 - Procédé selon l'une des 9 à 11 caractérisé par le fait que le composé électrophile aromatique répondant à la formule (II) dans laquelle Z2 est un atome d'hydrogène, un autre groupe électro- attracteur ou bien un groupe électro-donneur. 13 - Procédé selon l'une des 9 à 11 caractérisé par le fait que le composé électrophile aromatique répondant à la formule (Il) dans laquelle Z2 est un groupe électro-attracteur ayant la signification donnée pour Z1 dans la 11. 14 - Procédé selon l'une des 9 à 11 caractérisé par le fait que le composé électrophile aromatique répondant à la formule (Il) dans laquelle Z2 est un groupe électro-donneur tel qu'un groupe alkyle, cycloalkyle, alkoxy, amino ou amido substitué par des groupes alkyle ou cycloalkyle, identiques ou différents. - Procédé selon l'une des 9 à 14 caractérisé par le fait que le composé électrophile aromatique répond à la formule suivante: Br (Ila) dans ladite formule, Z1 et Z2 ont la signification donnée précédemment dans l'une des 11 à 14 et au moins l'un des deux groupes Z1 et Z2 est un groupe électro-attracteur. 16 - Procédé selon l'une des 9 à 15 caractérisé par le fait que le composé électrophile aromatique répond à la formule (Il) ou (Ila) dans laquelle les groupes Z1 et Z2 sont en position méta par rapport au groupe partant. 17 - Procédé selon l'une des 9 à 16 caractérisé par le fait que le composé électrophile aromatique répond à la formule (II) ou (Ila) dans laquelle les groupes Zi et Z2 sont tous deux des groupes électro-attracteurs. 18 - Procédé selon l'une des 9 à 17 caractérisé par le fait que le composé électrophile aromatique est choisi parmi: le 4bromotoluène, le 4-bromotrifluorométhylbenzène, le 4-bromonitrobenzène, le 4-bromoanisole, la 4-bromoaniline, le 4-bromofluorobenzène, le 3bromotrifluorométhylbenzène, le 3-bromoanisole, le 3-bromonitrobenzène, la 3-bromoaniline, le 2-bromoanisole, le bromotrifluorométhylbenzène, le 1-bromo-3,5-diméthylbenzène. 19 - Procédé selon l'une des 1 et 18 caractérisé par le fait que le 30 composé nucléophile de type hétérocycle azoté est le 4méthylimidazole. - Procédé selon l'une des 1 à 19 caractérisé par le fait que le catalyseur à base de cuivre est le cuivre métal (0) ou un composé organique ou inorganique du cuivre (I) ou du cuivre (II). 2-bromonitrobenzène, le 2-bromotrifluorométhylbenzène, le 1-bromo-3,5difluorobenzène, le 3,5-bis(trifluorométhyl)bromo-benzène, le 1-bromo-3,5diméthoxybenzène, le 1-bromo-3,5-di-tert-butylbenzène, le 3-amino-5- 21 Procédé selon la 20 caractérisé par le fait que le catalyseur à base de cuivre est le bromure cuivreux, le bromure cuivrique, l'iodure cuivreux, le chlorure cuivreux, le chlorure cuivrique, le carbonate de cuivre (II) basique, le nitrate cuivreux, le nitrate cuivrique, le sulfate cuivreux, le sulfate cuivrique, le sulfite cuivreux, l'oxyde cuivreux, l'oxyde cuivrique, l'acétate cuivreux, l'acétate cuivrique, le trifluorométhylsulfonate cuivrique, l'hydroxyde cuivrique, le méthylate de cuivre (I), le méthylate de cuivre (Il), le méthylate chlorocuivrique de formule CICuOCH3. 22 - Procédé selon la 20 caractérisé par le fait que le catalyseur à base de cuivre est un catalyseur à base de cuivre (I), de préférence l'iodure, bromure ou chlorure cuivreux et encore plus préférentiellement l'iodure cuivreux. 23 - Procédé selon l'une des 1 à 22 caractérisé par le fait que la 15 base a un pka au moins supérieur ou égal à 4, de préférence compris entre 4 et 14, et plus préférentiellement compris entre 4 et 10. 24 - Procédé selon la 23 caractérisé par le fait que la base est une base minérale de préférence un carbonate, un hydrogénocarbonate, un phosphate, un polyphosphate, un borate ou un silicate d'un métal alcalin, de préférence de sodium, de potassium; ou d'un métal alcalino-terreux, de préférence de calcium, baryum ou magnésium; ou d'un métal de transition, de préférence le zinc et le cuivre. 25 - Procédé selon la 23 caractérisé par le fait que la base est une base organique de préférence la triéthylamine, la tri-npropylamine, la tri-n- butylamine, la méthyldibutylamine, la méthyldicyclohexylamine, l'éthyldiisopropylamine, la N,Ndiéthylcyclohexylamine, la pyridine, la diméthylamino-4 pyridine, la Nméthylpipéridine, la N-éthylpipéridine, la N-n- butylpipéridine, la 1,2diméthylpipéridine. 26 - Procédé selon la 23 caractérisé par le fait que la base est le carbonate de potassium. 27 - Procédé selon l'une des 1 à 26 caractérisé par le fait que le solvant organique a une constante diélectrique comprise entre 2 et 15. 28 - Procédé selon l'une des 1 à 27 caractérisé par le fait que le solvant organique a un nombre donneur compris entre 4 et à 25, de préférence, compris entre 7 et 20. 29 - Procédé selon l'une des 1 à 28 caractérisé par le fait que le solvant organique est un éther-oxyde aliphatique, cycloaliphatique ou aromatique. - Procédé selon la 29 caractérisé par le fait que le solvant organique est l'oxyde de diéthyle, l'oxyde de dipropyle, l'oxyde de diisopropyle, l'oxyde de dibutyle, l'oxyde de méthyle et de tertiobutyle, l'oxyde de dipentyle, l'oxyde de diisopentyle, le diméthyléther de l'éthylèneglycol (ou 1,2-diméthoxyéthane), le diméthyléther du diéthylèneglycol (ou 1,5-diméthoxy-3-oxapentane), l'anisole, le 1,2-diméthoxybenzène, le 1,3-diméthoxybenzène, le 1,4- diméthoxybenzène, le dioxane, le tétrahydrofurane. 31 - Procédé selon la 30 caractérisé par le fait que le solvant organique est l'anisole. 32 - Procédé selon l'une des 1 à 31 caractérisé par le fait que l'agent extractant répond à la formule suivante: Re R dans ladite formule: - Ra, Rb, Rc, Rd, identiques ou différents représentent un atome 25 d'hydrogène ou un groupe alkyle, - Rei Rf, identiques ou différents représentent un atome d'hydrogène, un groupe alkyle ou un groupe phényle, - w est compris entre 0 et 6. 33 - Procédé selon la 32 caractérisé par le fait que l'agent extractant répond à la formule (Illa) dans laquelle Ra, Rb, Rc, Rd, identiques ou différents représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle ayant de 1 à 4 atomes d'hydrogène et encore plus préférentiellement Ra, Rb, Rc, Rd, représentent un atome d'hydrogène. W Rb R Ra f /N ( C) N (Illa) 34 - Procédé selon la 32 caractérisé par le fait que l'agent extractant répond à la formule (Iila) dans laquelle Re et Rf, identiques ou différents représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle ayant de 1 à 4 atomes d'hydrogène et encore plus préférentiellement Re et Rf, représentent un atome d'hydrogène. - Procédé selon la 32 caractérisé par le fait que l'agent extractant répond à la formule (Illa) dans laquelle w est compris entre 2 et 4 et est égal de préférence à 2. 36 - Procédé selon la 32 caractérisé par le fait que l'agent extractant est le 1,2-diaminoéthane, le 1,3-diaminopropane, le 2, 3-diaminobutane, le N,N,N',N'-tétraméthyl-1,2-diaminoéthane, le N,N'diisopropyl-1,2-diaminoéthane, le N,N'-diméthyl-1,2-diaminoéthane, le 2,3diamino-2,3- diméthylbutane, le 2,3-diamino-2,3-diphénylbutane. 37 - Procédé selon la 36 caractérisé par le fait que l'agent extractant est le 1,2-diaminoéthane. 38 - Procédé selon l'une des 1 à 31 caractérisé par le fait que l'agent répond à la formule suivante: HO- y-G (111b) dans ladite formule: - 14J représente une chaîne aliphatique linéaire ou ramifiée ayant de 2 à 20 25 atomes de carbone, - G représente l'un des groupes fonctionnels suivants: OH NH2 NHRa 30. NRaRb dans lesdits groupes Ra, Rb, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle. 39 - Procédé selon la 38 caractérisé par le fait que l'agent répond 35 à la formule (Illb) dans laquelle y représente un groupe aliphatique divalent, linéaire ou ramifié, ayant de préférence de 2 à 20 atomes de carbone. - Procédé selon la 38 caractérisé par le fait que l'agent répond à la formule (IIIb) dans laquelle 14f représente une chaîne hydrocarbonée peut être éventuellement interrompue par un hétéroatome ou groupe fonctionnel, de préférence, oxygène ou NH ou NHRa (avec Ra tel que précédemment défini). 41 - Procédé selon l'une des 38 et 39 caractérisé par le fait que la chaîne hydrocarbonée peut être porteuse de un ou plusieurs substituants, de préférence un autre groupe OH. 42 - Procédé selon la 38 caractérisé par le fait que l'agent répond à la formule (IIIb) dans laquelle 14J représente un groupe éthylène, propylène, isopropylène, butylène, isobutylène, pentylène, propanetri-1,2,3-yle, 3-oxypentylène, 3-iminopentylène. 43 - Procédé selon l'une des 38 à 42 caractérisé par le fait que l'agent répond à la formule (IIIb) dans laquelle le groupe fonctionnel G est un groupe NHRa ou NRaRb dans lequel les groupes Ra, Rb, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone et encore plus préférentiellement, Ra, Rb, représentent un groupe méthyle ou éthyle. 44 - Procédé selon l'une des 38 à 43 caractérisé par le fait que l'agent répond à la formule (IIIb) dans laquelle le groupe fonctionnel G est un groupe hydroxyle ou un groupe amino. 45 - Procédé selon la 38 caractérisé par le fait que l'agent est choisi parmi: - les agents de type diol tels que: éthylèneglycol, 1,3-propanediol, 30. 1,2-propanediol, . 1,2-butanediol, . 1,4-butanediol, . 1,3 butanediol, diéthylèneglycol, 35. glycérol, - les agents de type aminoalcool tels que: éthanolamine, N,N- diméthyléthanolamine, 1-amino-2-propanol, . 3-amino-1-propanol, . 2-amino- 1-propanol, . 2-amino-1-butanol, 5. 4-amino-1-butanol, . 4-amino-2- butanol, 2-(éthylamino)éthanol, 2-amino-1,3-propanediol, . 3-amino-1,2propanediol, 10. 2-amino-2-methyl-1,3-propanediol, diéthanolamine, Nméthyldiéthanolamine, 3-méthylamino-1,2-propaned iol, 2-amino-1,3butanediol. 15 46 - Procédé selon la 45 caractérisé par le fait que l'agent est l'éthylèneglycol ou l'éthanolamine. 47 - Procédé selon l'une des 1 à 46 caractérisé par le fait que la réaction de couplage a lieu à une température qui est située entre 80 C et 170 C, de préférence, entre 120 C et 160 C, et encore plus préférentiellement aux environs de 140 C. 48 - Procédé selon l'une des 1 à 47 caractérisé par le fait que la 25 réaction de couplage a lieu sous pression atmosphérique mais de préférence, sous atmosphère contrôlée de gaz inertes, de préférence l'azote.
C
C07
C07D
C07D 207
C07D 207/325
FR2888243
A1
COMPOSITION DE CAOUTCHOUC POUR PNEUMATIQUE RENFORCEE DE PLAQUETTES D'HYDROXYDE DE MAGNESIUM.
20,070,112
La présente invention est relative aux compositions de caoutchoucs diéniques utilisables pour la fabrication de pneumatiques ou de produits semi-finis pour pneumatiques, en particulier de bandes de roulement de ces pneumatiques, ainsi qu'aux charges inorganiques renforçantes susceptibles de renforcer de telles compositions de caoutchouc. I o De façon à réduire la consommation de carburant et les nuisances émises par les véhicules à moteur, des efforts importants ont été réalisés par les concepteurs de pneumatiques afin d'obtenir des pneumatiques présentant à la fois une très faible résistance au roulement, une adhérence améliorée tant sur sol sec que sur sol humide ou enneigé, ainsi qu'une bonne résistance à l'usure. De nombreuses solutions ont notamment été proposées dans le passé pour abaisser la résistance au roulement et améliorer l'adhérence des pneumatiques, mais celles-ci se traduisent en général par une déchéance très importante de la résistance à l'usure. Il est bien connu notamment que l'incorporation de charges blanches conventionnelles comme par exemple des silices ou alumines conventionnelles, de la craie, du talc, des aluminosilicates naturels tels que bentonite ou le kaolin, dans des compositions de caoutchouc utilisées pour la fabrication de pneumatiques et notamment de bandes de roulement, se traduit certes par un abaissement de la résistance au roulement et par une amélioration de l'adhérence sur sol mouillé, enneigé ou verglacé, mais aussi par une déchéance inacceptable de la résistance à l'usure liée au fait que ces charges blanches conventionnelles n'ont pas de capacité de renforcement suffisante vis-à-vis de telles compositions de caoutchouc. On qualifie généralement ces charges blanches, pour cette raison, de charges non renforçantes encore appelées charges inertes. Une solution efficace à ce problème de résistance à l'usure insuffisante a été trouvée grâce à la mise au point récente, au cours des dix dernières années, de nouvelles compositions de caoutchouc comportant des charges inorganiques véritablement renforçantes, en particulier des silices hautement dispersibles dites "HDS" (pour "Highly Dispersible Silica'), qui se sont révélées capables de remplacer les noirs de carbone conventionnels pour pneumatiques. Les compositions à base de silice HDS présentent toutefois l'inconvénient connu de présenter une cinétique de vulcanisation sensiblement ralentie, en règle générale d'un facteur deux à trois, par rapport aux compositions conventionnelles chargées de noir de carbone. Les durées de cuisson plus longues qui en résultent pénalisent, on le sait, la mise en oeuvre industrielle des pneumatiques ou bandes de roulement de pneumatiques à base de telles compositions. Or, les Demanderesses ont découvert lors de leurs recherches qu'il existe un hydroxyde métallique spécifique, du type synthétique, qui lui aussi peut être utilisé dans les compositions de caoutchouc comme une véritable charge renforçante, c'est-à-dire capable de remplacer un noir de carbone ou une silice HDS. De manière inattendue, cet hydroxyde spécifique offre non seulement une excellente capacité de renforcement aux compositions de caoutchouc les contenant, grâce à une aptitude à la dispersion élevée, proche de celles disponibles avec des silices type HDS, mais encore une cinétique de vulcanisation très sensiblement améliorée comparativement à l'emploi de telles silices. En conséquence, un premier objet de l'invention concerne une composition de caoutchouc à base d'au moins un élastomère diénique, une charge renforçante et un agent de couplage, caractérisée en ce que ladite charge renforçante comporte des plaquettes d'hydroxyde de magnésium de synthèse, recouvertes de silice. Cet hydroxyde de magnésium est constitué d'agrégats (ou particules secondaires) ayant une forme anisométrique en plaquettes, ce qui peut conférer aux compositions de l'invention une 20 anisotropie de propriétés intéressante pour certaines applications. L'invention a également pour objet ces plaquettes d'hydroxyde de magnésium de synthèse, recouvertes de silice, en tant que telles. L'invention a également pour objet l'utilisation à titre de charge renforçante, notamment dans une composition de caoutchouc, de la charge du type hybride ou composite ci-dessus, ci-après également désignée par hydroxyde de magnésium renforçant , se présentant sous forme de plaquettes d'hydroxyde de magnésium de synthèse recouvertes de silice. L'invention a également pour objet un procédé d'obtention d'une composition de caoutchouc à cinétique de vulcanisation améliorée, dans lequel on incorpore à au moins un élastomère diénique, au moins une charge renforçante et un agent de couplage assurant la liaison entre la charge et l'élastomère, ce procédé étant caractérisé en ce que ladite charge comporte un hydroxyde de magnésium renforçant, et en ce qu'on malaxe thermomécaniquement le tout, en une ou plusieurs étapes, jusqu'à atteindre une température maximale comprise entre 110 C et 190 C. L'invention a également pour objet l'utilisation d'une composition selon l'invention pour la fabrication d'articles finis ou produits semi-finis en caoutchouc, ainsi que ces articles finis et 40 produits semi-finis euxmêmes, comportant une composition de caoutchouc selon l'invention, ces articles ou produits étant destinés à tout système de liaison au sol des véhicules automobiles, tels que pneumatiques, appuis internes de sécurité pour pneumatiques, roues, ressorts en caoutchouc, articulations élastomériques, autres éléments de suspension et antivibratoire. L'invention a tout particulièrement pour objet l'utilisation d'une composition de caoutchouc conforme à l'invention pour la fabrication de pneumatiques ou de produits semi-finis en caoutchouc destinés à ces pneumatiques, ces produits semi-finis étant notamment choisis dans le groupe constitué par les bandes de roulement, les sous-couches destinées par exemple à être placées sous ces bandes de roulement, les nappes sommet, les flancs, les nappes carcasse, les talons, les protecteurs, les chambres à air et les gommes intérieures étanches pour pneu sans chambre. La composition conforme à l'invention est particulièrement adaptée à la fabrication de bandes de roulement de pneumatiques destinés à équiper des véhicules de tourisme, camionnettes, véhicules 4x4 (à 4 roues motrices), deux roues, "Poids-lourds" (c'est-à-dire métro, bus, engins de transport routier (camions, tracteurs, remorques), véhicules hors-la-route), avions, engins de génie civil, agraire, ou de manutention, ces bandes de roulement pouvant être utilisées lors de la fabrication de pneumatiques neufs ou pour le rechapage de pneumatiques usagés. Des temps de cuisson réduits sont notamment avantageux pour les bandes de roulement destinées au rechapage, qu'il s'agisse de rechapage "à froid' (utilisation d'une bande de roulement précuite) ou de rechapage "à chaud" conventionnel (utilisation d'une bande de roulement à l'état cru). Dans ce dernier cas, une durée de cuisson réduite, outre le fait qu'elle diminue les coûts de production, limite la surcuisson (ou post-cuisson) imposée au reste de l'enveloppe (carcasse) du pneumatique usagé (déjà vulcanisé). L'invention ainsi que ses avantages seront aisément compris à la lumière de la description et des exemples de réalisation qui suivent, ainsi que de la figure unique annexée qui reproduit des courbes de variation de module en fonction de l'allongement pour différentes compositions de caoutchouc, conformes ou non à l'invention. 1. MESURES ET TESTS UTILISES I-l. Caractérisation des charges renforçantes Les charges décrites ci-après consistent en des agglomérats de particules, susceptibles de se 40 désagglomérer en ces particules sous l'effet d'une force externe, par exemple sous l'action d'un travail mécanique ou d'ultrasons. Le terme "particule" utilisé dans la présente demande doit être compris dans son sens générique habituel d'agrégat (encore appelé "particule secondaire"), et non dans celui de particule élémentaire (encore appelé "particule primaire") pouvant former, le cas échéant, une partie de cet agrégat; par "agrégat", il faut entendre de manière connue l'ensemble insécable (i.e., qui ne peut être coupé, divisé, partagé) qui est produit lors de la synthèse de la charge, en général formé de particules élémentaires (primaires) agrégées entre elles. Ces charges sont caractérisées comme indiqué ci-après. a) surface spécifique BET: La surface spécifique ("aire massique") BET est déterminée par adsorption de gaz à l'aide de la méthode de BrunauerEmmett-Teller décrite dans "The Journal of the American Chemical Society" Vol. 60, page 309, février 1938), plus précisément selon la norme française NF ISO 9277 de décembre 1996 [méthode volumétrique multipoints (5 points) - gaz: azote - dégazage: Iheure à 160 C - domaine de pression relative p/po: 0.05 à 0.17]. b) taille moyenne des particules d, _ La taille moyenne (en masse) des particules, notée dW, est mesurée de manière connue après dispersion aux ultrasons de la charge à analyser. La mesure est réalisée au moyen d'un sédimentomètre centrifuge à détection optique type "DCP" ("Disc Centrifuge Photosedimentometer"), commercialisé par là société Brookhaven Instruments, utilisé notamment de manière connue pour la caractérisation de particules de noir de carbone. L'appareil est équipé d'une source LED émettant dans la bande spectrale comprise entre 600 et 700 nm. Le mode opératoire est le suivant. On réalise une suspension de 200 mg d'échantillon de charge à analyser dans 40 mL de solution aqueuse contenant 12g/L d'hexamétaphosphate de sodium à titre de stabilisant de la suspension, par action durant 8 min, à 60% de puissance (60% de la position maxi du "output control"), d'une sonde ultrasons de 1500 W (sonificateur Vibracell 3/4 pouce commercialisé par la société Bioblock sous la référence M75450). Pour limiter l'échauffement pendant la sonification, la suspension est placée de préférence dans un bain d'eau froide (par exemple à une température de 5 à 10 C). Après sonification, on introduit 15 mL de la suspension dans le disque en rotation. Après sédimentation pendant 120 min, la distribution en masse des tailles de particules est calculée par le logiciel du sédimentomètre "DCP" ; la moyenne en masse des tailles de particules, notée dw, est calculée par le logiciel à partir de l'équation suivante (avec ni nombre d'objets dans la classe de diamètre di) : n n,d,4 d -1 w n E nid3 Le calcul effectué par le logiciel utilise une correction optique spécifique tenant compte de l'indice de réfraction complexe de l'hydroxyde de Mg (n* = 1,574 + 0,1.i), de l'indice de réfraction du milieu de suspension et des caractéristiques spectrales du couple source/détecteur fournies par la société Brookhaven Instruments. L'indice de réfraction du milieu de suspension en fonction de la longueur d'onde de la source LED est obtenu de t 0 manière connue, par interpolation linéaire entre les valeurs d'indices de réfraction de l'eau à 20 C: 1,3322 à 620 nm et 1,3305 à 690 nm. Cette correction optique est générée au moyen du programme DCP_SCAT. exe de Brookhaven Instruments. c) vitesse de désagglomération a: La vitesse de désagglomération (notée a) est mesurée au test dit "test de désagglomération aux ultrasons", à 100% de puissance d'une sonde de 600 W (watts), fonctionnant ici en mode pulsé (soit: 1 seconde ON, 1 seconde OFF) afin d'éviter un échauffement excessif de la sonde ultrasons durant la mesure. Ce test connu, faisant notamment l'objet de la demande de brevet WO99/28376 (voir également WO99/28380, W000/73372, W000/73373), permet de mesurer en continu l'évolution de la taille moyenne (en volume) des agglomérats de particules durant une sonification, selon les indications ci-après. Le montage utilisé est constitué d'un granulomètre laser (type "Mastersizer S", commercialisé par Malvern Instruments - source laser HeNe émettant dans le rouge, longueur d'onde 632,8 nm) et de son préparateur ("Malvern Small Sample Unit MSX1 "), entre lesquels a été intercalée une cellule de traitement en flux continu (Bioblock M72410) munie d'une sonde ultrasons (Sonificateur 1/2 pouce type Vibracell de 600 W commercialisé par la société Bioblock). Une faible quantité, généralement comprise entre 20 et 200 mg de charge à analyser (par exemple 150 mg) est introduite dans le préparateur avec 160 mL d'eau, la vitesse de circulation étant fixée à son maximum. Au moins trois mesures consécutives sont réalisées pour déterminer selon la méthode de calcul connue de Fraunhofer (matrice de calcul Malvern 3$$D) le diamètre initial moyen (en volume) des agglomérats, noté d,[0]. La sonification (mode pulsé 1 s ON, 1 s OFF) est ensuite établie à une puissance de 100% (soit 100% de la position maxi du "tip amplitude") et on suit durant 8 min environ l'évolution du diamètre moyen en volume dy[t] en fonction du temps "t" à raison d'une mesure toutes les 10 secondes environ. Après une période d'induction (environ 3-4 min), il est observé que l'inverse du diamètre moyen en volume 1/Mt] varie linéairement, ou de manière sensiblement linéaire, avec le temps "t" (régime stable de désagglomération). La vitesse de désagglomération a est calculée par régression linéaire de la courbe d'évolution de 1/dv[t] en fonction du temps "t", dans la zone de régime stable de désagglomération (en général, entre 4 et 8 min environ). Elle est exprimée en 11m-1/min. La demande WO99/28376 précitée décrit en détail un dispositif de mesure utilisable pour la réalisation de ce test de désagglomération aux ultrasons. Ce dispositif, on le rappelle, consiste en un circuit fermé dans lequel peut circuler un flux d'agglomérats de particules en suspension dans un liquide. Ce dispositif comporte essentiellement un préparateur d'échantillon, un granulomètre laser et une cellule de traitement. Une mise à la pression atmosphérique, au niveau du préparateur d'échantillon et de la cellule de traitement elle-même, permet l'élimination en continu des bulles d'air qui se forment durant la sonification (action de la sonde ultrasons). Le préparateur d'échantillon ("Malvern Small Sample Unit MSX1") est destiné à recevoir l'échantillon de charge à tester (en suspension dans son liquide) et à le faire circuler à travers le circuit à la vitesse préréglée (potentiomètre - vitesse maximum d'environ 3 L/min), sous la forme d'un flux de suspension liquide. Ce préparateur consiste simplement en une cuve de réception qui contient, et à travers laquelle circule la suspension à analyser. Il est équipé d'un moteur d'agitation, à vitesse modulable, afin d'éviter une sédimentation des agglomérats de particules de la suspension; une mini-pompe centrifuge est destinée à assurer la circulation de la suspension dans le circuit; l'entrée du préparateur est reliée à l'air libre via une ouverture destinée à recevoir l'échantillon de charge à tester et/ou le liquide utilisé pour la suspension. Au préparateur est connecté un granulomètre laser ("Mastersizer S") dont la fonction est de mesurer en continu, à intervalles de temps réguliers, la taille moyenne en volume "d," des agglomérats, au passage du flux, grâce à une cellule de mesure à laquelle sont couplés les moyens d'enregistrement et de calcul automatiques du granulomètre. On rappelle ici brièvement que les granulomètres laser exploitent, de manière connue, le principe de la diffraction de la lumière par des objets solides mis en suspension dans un milieu dont l'indice de réfraction est différent de celui du solide. Selon la théorie de Fraunhofer, il existe une relation entre la taille de l'objet et l'angle de diffraction de la lumière (plus l'objet est petit et plus l'angle de diffraction sera élevé). Pratiquement, il suffit de mesurer la quantité de lumière diffractée pour différents angles de diffraction pour pouvoir déterminer la distribution de taille (en volume) de l'échantillon, d, correspondant à la taille moyenne en volume de cette distribution (dv = 1(n1 di4) / E(n; d;3) avec ni nombre d'objets de la classe de taille ou diamètre d;). Intercalée entre le préparateur et le granulomètre laser se trouve enfin une cellule de traitement équipée d'une sonde ultrasons, pouvant fonctionner en mode continu ou pulsé, destinée à casser en continu les agglomérats de particules au passage du flux. Ce flux est thermostaté par l'intermédiaire d'un circuit de refroidissement disposé, au niveau de la cellule, dans une double enveloppe entourant la sonde, la température étant contrôlée par exemple par une sonde de température plongeant dans le liquide au niveau du préparateur. I-2. Caractérisation des compositions de caoutchouc a) essais de traction: Ces essais permettent de déterminer les contraintes d'élasticité et les propriétés à la rupture. Sauf indication différente, ils sont effectués conformément à la norme française NF T 46-002 de septembre 1988. On mesure en première élongation (i.e., sans cycle d'accommodation les modules sont alors notés "M") les modules sécants vrais (i.e., calculés en se ramenant à la section réelle de l'éprouvette), exprimés en MPa, à 100% d'allongement (modules notés M100), et à 300% d'allongement (modules notés M300). On mesure également les contraintes à la rupture (en MPa) et les allongements à la rupture (en %). Toutes ces mesures de traction sont effectuées dans les conditions normales de température et d'hygrométrie (23 2 C; 50 5% d'humidité relative - norme française NF T 40-101 de décembre 1979). Un traitement des enregistrements de traction permet également de tracer la courbe de module en fonction de l'allongement (voir figure annexée), le module utilisé ici étant le module sécant vrai mesuré en première élongation, calculé en se ramenant à la section réelle de l'éprouvette et non à la section initiale comme précédemment pour les modules nominaux. b) propriétés dynamiques: Les propriétés dynamiques sont mesurées sur un viscoanalyseur (Metravib VA4000), selon la norme ASTM D5992-96. On enregistre la réponse d'un échantillon de composition vulcanisée (éprouvette cylindrique de 2 mm d'épaisseur et de 315 mm2 de section), soumis à une sollicitation sinusoïdale en cisaillement simple alterné, à la fréquence de 10Hz, à une température de 23 C. On effectue un balayage en amplitude de déformation crête-crête de 0,1% à 50% (cycle aller), puis de 50% à 0,1% (cycle retour); pour le cycle retour, on enregistre la valeur maximale du facteur de perte, notée tan((S)maxÉ c) rhéométrie: Les mesures sont effectuées à 150 C avec un rhéomètre à chambre oscillante, selon la norme DIN 53529 - partie 3 (juin 1983). L'évolution du couple rhéométrique en fonction du temps décrit l'évolution de la rigidification de la composition par suite de la réaction de vulcanisation. Les mesures sont traitées selon la norme DIN 53529 - partie 2 (mars 1983). Ti (en min) est le délai d'induction, c'est-à-dire le temps nécessaire au début de la réaction de vulcanisation; Ta (par exemple T99) est le temps nécessaire pour atteindre une conversion de a%, c'est-à-dire a% (par exemple 99%) de l'écart entre les couples minimum et maximum. On mesure également la constante de vitesse de conversion K (en min-1) d'ordre 1, calculée entre 30% et 80% de conversion, qui permet d'apprécier la cinétique de vulcanisation (plus K est élevée, plus la cinétique est rapide). II. CONDITIONS DE REALISATION DE L'INVENTION Les compositions de caoutchouc selon l'invention sont à base des constituants suivants: (i) un (au moins un) élastomère diénique, (ii) une (au moins une) charge renforçante et (iii) un (au moins un) agent de couplage assurant la liaison entre cette charge et cet élastomère diénique, ladite charge comprenant un hydroxyde de magnésium renforçant tel que décrit en détail ci-après. Bien entendu, par l'expression "composition à base de", il faut entendre une composition comportant le mélange et/ou le produit de réaction, notamment in situ, des différents constituants de base utilisés, certains de ces constituants pouvant réagir et/ou étant destinés à réagir entre eux, au moins partiellement, lors des différentes phases de fabrication de la composition, ou lors de sa cuisson ultérieure. Dans la présente description, sauf indication expresse différente, tous les pourcentages (%) indiqués sont des % en masse. II-1. Elastomère diénique Par élastomère ou caoutchouc "diénique", on entend de manière connue un élastomère issu au moins en partie (i.e. un homopolymère ou un copolymère) de monomères diènes, c'est-à-dire 35 de monomères porteurs de deux doubles liaisons carbone-carbone, conjuguées ou non. Ces élastomères diéniques peuvent être classés dans deux catégories: "essentiellement insaturés" ou "essentiellement saturés". On entend en général par "essentiellement insaturé", un élastomère diénique issu au moins en partie de monomères diènes conjugués, ayant un taux de motifs ou unités d'origine diénique (diènes conjugués) qui est supérieur à 15% (% en moles) ; c'est ainsi que des élastomères diéniques tels que les caoutchoucs butyle ou les copolymères de diènes et d'alpha-oléfines type EPDM n'entrent pas dans la définition précédente et peuvent être notamment qualifiés d'élastomères diéniques "essentiellement saturés" (taux de motifs d'origine diénique faible ou très faible, toujours inférieur à 15%). Dans la catégorie des élastomères diéniques "essentiellement insaturés", on entend en particulier par élastomère diénique "fortement insaturé" un élastomère diénique ayant un taux de motifs d'origine diénique (diènes conjugués) qui est supérieur à 50%. Ces définitions étant données, on entend en particulier par élastomère diénique susceptible 10 d'être utilisé dans les compositions conformes à l'invention: (a) tout homopolymère obtenu par polymérisation d'un monomère diène conjugué ayant de 4 à 12 atomes de carbone; (b) tout copolymère obtenu par copolymérisation d'un ou plusieurs diènes conjugués entre 15 eux ou avec un ou plusieurs composés vinyle aromatique ayant de 8 à 20 atomes de carbone; (c) tout copolymère ternaire obtenu par copolymérisation d'éthylène, d'une a-oléfine ayant 3 à 6 atomes de carbone avec un monomère diène non conjugué ayant de 6 à 12 atomes de carbone, comme par exemple les élastomères obtenus à partir d'éthylène, de propylène avec un monomère diène non conjugué du type précité tel que notamment l'hexadiène- 1,4, l'éthylidène norbornène, le dicyclopentadiène; (d) tout copolymère d'isobutène et d'isoprène (caoutchouc butyle), ainsi que les versions halogénées, en particulier chlorées ou bromées, de ce type de copolymère. Bien qu'elle s'applique à tout type d'élastomère diénique, l'homme du métier du pneumatique comprendra que la présente invention, en particulier lorsque la composition de caoutchouc est destinée à une bande de roulement de pneumatique, est de préférence mise en oeuvre avec des élastomères diéniques essentiellement insaturés, en particulier du type (a) ou (b) ci-dessus. A titre de diènes conjugués conviennent notamment le butadiène-1,3, le 2méthyl-1,3-butadiène, les 2,3-di(alkyle en C1-05)-1,3-butadiènes tels que par exemple le 2,3-diméthyl-1,3-butadiène, le 2,3-diéthyl-1,3-butadiène, le 2-méthyl-3-éthyl-1,3-butadiène, le 2-méthyl-3-isopropyl-1,3-butadiène, un aryl-1,3-butadiène, le 1,3-pentadiène, le 2,4-hexadiène. A titre de composés vinyle-aromatiques conviennent par exemple le styrène, l'ortho-, méta-, para- méthylstyrène, le mélange commercial "vinyle-toluène", le para-tertiobutylstyrène, les méthoxystyrènes, les chlorostyrènes, le vinylmésitylène, le divinylbenzène, le vinylnaphtalène. Les copolymères peuvent contenir entre 99% et 20% en poids d'unités diéniques et de 1% à 40 80% en poids d'unités vinylaromatiques. Les élastomères peuvent avoir toute microstructure qui est fonction des conditions de polymérisation utilisées, notamment de la présence ou non d'un agent modifiant et/ou randomisant et des quantités d'agent modifiant et/ou randomisant employées. Les élastomères peuvent être par exemple à blocs, statistiques, séquencés, microséquencés et être préparés en dispersion ou en solution; ils peuvent être couplés et/ou étoilés ou encore fonctionnalisés avec un agent de couplage et/ou d'étoilage ou de fonctionnalisation. Conviennent les polybutadiènes et en particulier ceux ayant une teneur en unités -1,2 comprise entre 4% et 80% ou ceux ayant une teneur en cis-1,4 supérieure à 80%, les polyisoprènes, les copolymères de butadiène-styrène et en particulier ceux ayant une teneur en styrène comprise entre 5% et 50% en poids et plus particulièrement entre 20% et 40%, une teneur en liaisons -1,2 de la partie butadiénique comprise entre 4% et 65%, une teneur en liaisons trans-1,4 comprise entre 20% et 80%, les copolymères de butadiène-isoprène et notamment ceux ayant une teneur en isoprène comprise entre 5% et 90% en poids et une température de transition vitreuse (Tg, mesurée selon ASTM D3418) de -40 C à -80 C, les copolymères isoprène-styrène et notamment ceux ayant une teneur en styrène comprise entre 5% et 50% en poids et une Tg comprise entre -25 C et -50 C. Dans le cas des copolymères de butadiène-styrène-isoprène conviennent notamment ceux ayant une teneur en styrène comprise entre 5% et 50% en poids et plus particulièrement comprise entre 10% et 40%, une teneur en isoprène comprise entre 15% et 60% en poids et plus particulièrement entre 20% et 50%, une teneur en butadiène comprise entre 5% et 50% en poids et plus particulièrement comprise entre 20% et 40%, une teneur en unités -1,2 de la partie butadiénique comprise entre 4% et 85%, une teneur en unités trans -1,4 de la partie butadiénique comprise entre 6% et 80%, une teneur en unités -1,2 plus -3,4 de la partie isoprénique comprise entre 5% et 70% et une teneur en unités trans -1,4 de la partie isoprénique comprise entre 10% et 50%, et plus généralement tout copolymère butadiène-styrèneisoprène ayant une Tg comprise entre -20 C et -70 C. En résumé, l'élastomère diénique de la composition conforme à l'invention est choisi préférentiellement dans le groupe des élastomères diéniques fortement insaturés constitué par les polybutadiènes (en abrégé "BR"), les polyisoprènes de synthèse (IR), le caoutchouc naturel (NR), les copolymères de butadiène, les copolymères d'isoprène et les mélanges de ces élastomères. De tels copolymères sont plus préférentiellement choisis dans le groupe constitué par les copolymères de butadiène-styrène (SBR), les copolymères d'isoprène- butadiène (BIR), les copolymères d'isoprènestyrène (SIR) et les copolymères d'isoprènebutadiène-styrène (SBIR). La composition conforme à l'invention est notamment destinée à une bande de roulement pour pneumatique, qu'il s'agisse d'un pneumatique neuf ou usagé (cas d'un rechapage). Lorsque une telle bande de roulement est destinée notamment à un pneumatique tourisme, l'élastomère diénique est de préférence un SBR ou un coupage (mélange) SBR/BR, SBR/NR (ou SBR/IR), ou encore BR/NR (ou BR/IR). Dans le cas d'un élastomère SBR, on utilise notamment un SBR ayant une teneur en styrène comprise entre 20% et 30% en poids, une teneur en liaisons vinyliques de la partie butadiénique comprise entre 15% et 65%, une teneur en liaisons trans-1,4 comprise entre 15% et 75% et une Tg comprise entre -20 C et -55 C, ce copolymère SBR, de préférence préparé ensolution (SSBR), étant éventuellement utilisé en mélange avec un polybutadiène (BR) possédant de préférence plus de 90% de liaisons cis1,4. Selon un autre mode de réalisation particulier, l'élastomère diénique est majoritairement (pour plus de 50 pce) un élastomère isoprénique. C'est le cas en particulier lorsque les compositions de l'invention sont destinées à constituer, dans les pneumatiques, les matrices de caoutchouc de certaines bandes de roulement, par exemple pour véhicules industriels, de nappes d'armature de sommet (par exemple de nappes de travail, nappes de protection ou nappes de frettage), de nappes d'armature de carcasse, de flancs, de bourrelets, de protecteurs, de sous-couches, de blocs de caoutchouc et autres gommes internes assurant l'interface entre les zones précitées des pneumatiques. Par "élastomère isoprénique", on entend de manière connue un homopolymère ou un copolymère d'isoprène, en d'autres termes un élastomère diénique choisi dans le groupe constitué par le caoutchouc naturel (NR), les polyisoprènes de synthèse (IR), les différents copolymères d'isoprène et les mélanges de ces élastomères. Parmi les copolymères d'isoprène, on citera en particulier les copolymères d'isobutène-isoprène (caoutchouc butyle - IIR), d'isoprène-styrène (SIR), d'isoprène-butadiène (BIR) ou d'isoprène-butadiène-styrène (SBIR). Cet élastomère isoprénique est de préférence du caoutchouc naturel ou un polyisoprène cis-1,4 de synthèse; parmi ces polyisoprènes de synthèse, sont utilisés de préférence des polyisoprènes ayant un taux (% molaire) de liaisons cis-1,4 supérieur à 90%, plus préférentiellement encore supérieur à 98%, notamment supérieurs à 99%. Selon un autre mode de réalisation avantageux de l'invention, notamment lorsqu'elle est destinée à un flanc de pneumatique, la composition conforme à l'invention peut contenir au moins un élastomère diénique essentiellement saturé, en particulier au moins un copolymère EPDM, que ce copolymère soit par exemple utilisé ou non en mélange avec un ou plusieurs des élastomères diéniques fortement insaturés cités précédemment. Les compositions de l'invention peuvent contenir un seul élastomère diénique ou un mélange de plusieurs élastomères diéniques, le ou les élastomères diéniques pouvant être utilisés en association avec tout type d'élastomère synthétique autre que diénique, voire avec des polymères autres que des élastomères, par exemple des polymères thermoplastiques. II-2. Hydroxyde de magnésium renforçant La composition de l'invention a pour caractéristique essentielle d'être renforcée par des particules d'hydroxyde de magnésium de synthèse, sous forme de plaquettes recouvertes de silice. On rappelle ici que l'hydroxyde de magnésium, aux impuretés et à l'eau d'hydratation près, a pour formule Mg(OH)2. De préférence, le taux de silice présent à la surface de cet hydroxyde de Mg représente entre 5% et 50%, plus préférentiellement entre 10% et 40%, en particulier entre 15% et 35% (% en 10 poids du poids total d'hydroxyde revêtu). Pour un compromis optimisé quant à la processabilité des compositions, leurs propriétés d'hystérèse, de renforcement et de résistance à l'usure, en particulier en pneumatique, la surface spécifique BET de cet hydroxyde de Mg est de préférence comprise 50 et 700 m2/cm3 (soit typiquement entre 20 et 320 m2/g) plus préférentiellement comprise entre 100 et 600 m2/cm3 (soit typiquement entre 40 et 270 m2/g), par exemple entre 150 et 400 m2/cm3 (soit typiquement entre 60 et 180 m2/g) ; sa taille moyenne en masse de particules, notée dw, est de préférence comprise entre 20 et 400 nm, plus préférentiellement comprise entre 50 et 300 nm, par exemple comprise entre 100 et 200 nm. D'autre part, la dispersibilité intrinsèque d'une charge peut être évaluée de manière connue à l'aide du test de désagglomération aux ultrasons décrit au chapitre I précédent. De préférence, l'hydroxyde de magnésium renforçant présente une vitesse de désagglomération a supérieure à 1.10-3 m 1/min, plus préférentiellement supérieure à 4.10-3 1.tm-1/min. L'état physique sous lequel peut se présenter l'hydroxyde de Mg renforçant est indifférent, que ce soit sous forme de poudre, de microperles, de granulés, de pellets, de billes ou toute autre forme densifiée, à la condition bien évidemment que le mode de densification n'altère pas les caractéristiques essentielles ou préférentielles préconisées pour cette charge. L'hydroxyde de Mg renforçant utilisé est constitué d'agrégats (plus ou moins agglomérés entre eux) ayant une forme anisométrique, c'est-à-dire présentant un rapport de forme (F1 = L1/E1) de préférence supérieur à 2,0, plus préférentiellement supérieur à 3,0, L1 représentant la plus grande dimension moyenne (ou diamètre moyen si ces plaquettes se présentent sous la forme de disques) et E1 l'épaisseur moyenne desdits agrégats, ces moyennes étant calculées en nombre. Plus préférentiellement encore, F1 est compris entre 3 et 10. Selon un mode préférentiel, de préférence combiné au précédent, ce sont les particules primaires elles-mêmes, constitutives des agrégats, qui sont anisométriques et sous forme de 40 plaquettes, lesdites particules primaires ayant un rapport de forme (F2 = L2/E2) supérieur à - 13 - 1,5, plus préférentiellement supérieur à 2,0; L2 représente le diamètre moyen (ou plus grande dimension moyenne dans le plan des plaquettes) et E2 l'épaisseur moyenne desdites particules primaires, ces moyennes étant calculées en nombre. Plus préférentiellement encore, F2 est compris entre 2 et 10. L2 est de préférence comprise entre 10 et 400 nm et E2 est de préférence comprise entre 5 et 30 nm. Plus préférentiellement, L2 est comprise dans un domaine de 20 à 150 nm, et E2 est comprise dans un domaine de 10 à 25 nm. 1 o L'hydroxyde de magnésium renforçant est susceptible d'être préparé par tout procédé connu de revêtement ("coating") d'une charge minérale ou organique par de la silice, appliqué dans le cas présent à un hydroxyde de magnésium de synthèse. Un tel procédé de revêtement comporte de préférence les étapes suivantes: partir d'une suspension d'hydroxyde de magnésium dans un liquide; réaliser la synthèse de silice sur la surface des particules d'hydroxyde; filtrer la suspension obtenue, laver le filtrat et sécher. Le liquide de la suspension est de préférence de l'eau, mais on peut utiliser tout solvant, par exemple un alcool (e.g. éthanol), approprié pour la synthèse de la silice. La concentration de la suspension en hydroxyde de magnésium est de préférence inférieure à 20 g/1. Le lavage du filtrat est opéré en une ou plusieurs fois dans l'eau ou le solvant utilisé pour la 25 synthèse de la silice, étant précisé que la dernière opération de lavage est effectuée de préférence dans l'eau. On sèche ensuite le filtrat ainsi obtenu avec un moyen de séchage apte à limiter l'agglomération des particules d'hydroxyde lors de l'élimination de l'eau. Les moyens de séchage utilisables sont connus de l'homme du métier: on peut procéder par exemple par cryolyophilisation, par atomisation, ou sous conditions super-critiques, ou utiliser tout autre moyen équivalent apte à éviter une agglomération excessive, par capillarité, des particules d'hydroxyde lors de l'élimination de l'eau. A titre d'exemples, peut être utilisé un procédé de revêtement s'inspirant d'au moins une des méthodes connues suivantes: - méthode de recouvrement des particules par hydrolyse du tétraéthylorthosilicate (TEOS) dans l'alcool (M.Ohmori et E.Matijevic, J. colloid inter. Sci. 160, 288-292 (1993)), méthode dérivant elle-même du procédé connu de synthèse de silice sous le nom de voie "Stoeber" (W. Stoeber, A. Fink, E. Bohm, J. Colloid Inter. Sci. 26, 62-69 (1968)) ; - méthode de synthèse de silice à partir d'un précurseur silicate de sodium (Na2SiO3) comme décrit par exemple dans la demande de brevet EP-A-O 407 262; - méthode de recouvrement de noir de carbone par de la silice comme décrit dans les exemples 1 et 2 de la demande de brevet WO00/05312. Il est à noter que si l'on synthétise l'hydroxyde de magnésium de départ, il est préférable de ne pas sécher ses particules avant de mettre en oeuvre le procédé de revêtement ci-dessus, de manière à limiter autant que possible le risque d'agglomération des particules entre elles avant dépôt de la couche superficielle de silice. L'hydroxyde de magnésium renforçant décrit ci-dessus peut constituer la totalité ou une partie seulement de la charge renforçante totale, dans ce dernier cas associé par exemple à une autre charge inorganique renforçante telle qu'une silice, notamment HDS, ou à du noir de carbone conventionnel. De préférence, l'hydroxyde de magnésium renforçant constitue la majorité, c'est-à-dire plus de 50% en poids de la charge renforçante totale. Avantageusement, il représente plus de 80%, encore plus préférentiellement plus de 90% de la charge renforçante totale. Il peut avantageusement constituer 100% de la charge inorganique renforçante, par exemple associé à une très faible quantité de noir de carbone comme indiqué ci-après. Par charge inorganique renforçante, on entend ici une charge inorganique ou minérale, quelles que soient sa couleur et son origine (naturelle ou de synthèse), encore appelée charge "blanche", charge "claire" ou encore charge "non-noire" ("non-black filler") par opposition au noir de carbone, cette charge inorganique étant capable de renforcer à elle seule, sans autre moyen qu'un agent de couplage intermédiaire, une composition de caoutchouc destinée à la fabrication de pneumatiques, en d'autres termes capable de remplacer, dans sa fonction de renforcement, une charge conventionnelle de noir de carbone de grade pneumatique. Comme charges inorganiques renforçantes complémentaires possibles conviennent notamment des charges minérales du type siliceuse, en particulier de la silice (SiO2), ou du type alumineuse, en particulier de l'alumine (Al2O3). La silice utilisée peut être toute silice renforçante connue de l'homme du métier, notamment toute silice précipitée ou pyrogénée présentant une surface BET ainsi qu'une surface spécifique CTAB toutes deux inférieures à 450 m2/g, de préférence de 30 à 400 m2/g. A titres de silices précipitées hautement dispersibles (dites "HD"), on citera par exemple les silices Ultrasil 7000 et Ultrasil 7005 de la société Degussa, les silices Zeosil 1165MP, 1135MP et 1115MP de la société Rhodia, la silice Hi-Sil EZ150G de la société PPG, les silices Zeopol 8715, 8745 et 8755 de la Société Huber. Comme exemples d'alumines renforçantes, on peut citer les alumines "Baikalox" "Al25" ou "CR125" de la société Baïkowski, "APA-100RDX" de Condea, "Aluminoxid C" de Degussa ou "AKP-G015" de Sumitomo Chemicals. Comme indiqué précédemment, l'hydroxyde de magnésium renforçant peut être utilisé associé à un noir de carbone, par exemple un noir du type HAF, ISAF, SAF, conventionnellement utilisé dans les pneumatiques et particulièrement dans les bandes de roulement des pneumatiques (par exemple noirs N115, N134, N234, N326, N330, N339, N347, N375, ou encore, selon les applications visées, les noirs de séries plus élevées, par exemple N660, N683, N772). La quantité de noir de carbone présente dans la charge renforçante totale peut varier dans de larges limites, elle est de préférence inférieure à celle de l'hydroxyde de Mg renforçant. Avantageusement, on utilise en coupage (mélange) avec l'hydroxyde de magnésium renforçant, un noir de carbone en très faible proportion, à un taux préférentiel inférieur à 10 pce, plus préférentiellement inférieur à 6 pce, par exemple entre 0 et 3 pce (parties en poids pour cent parties d'élastomère). Dans les intervalles indiqués, on bénéficie des propriétés colorantes (agent de pigmentation noire) et anti-UV des noirs de carbone, sans pénaliser par ailleurs les performances typiques apportées par l'hydroxyde de magnésium renforçant. De manière préférentielle, le taux de charge renforçante totale dans les compositions de l'invention est compris dans un domaine allant de 20 à 400 pce, plus préférentiellement de 30 à 200 pce. L'optimum est en effet différent selon les applications visées: de manière connue, le niveau de renforcement attendu sur un pneumatique vélo, par exemple, est nettement inférieur à celui exigé sur un pneumatique pour véhicule de tourisme ou pour véhicule utilitaire tel que Poids-lourd. Lorsque les compositions de l'invention sont destinées à des bandes de roulement de pneumatiques, le taux de charge inorganique renforçante, donc d'hydroxyde de magnésium renforçant lorsque ce dernier constitue la totalité de cette charge renforçante, avec ou non une faible quantité de noir de carbone en complément, est choisi de préférence supérieur à 50 pce, par exemple compris entre 50 et 150 pce. II-3. Agent de couplage Il est bien connu de l'homme du métier qu'il est nécessaire d'utiliser, dans le cas d'une charge inorganique renforçante, un agent de couplage encore appelé agent de liaison qui a pour fonction d'assurer la liaison ou "couplage" entre la charge inorganique et l'élastomère, tout en facilitant la dispersion de cette charge inorganique au sein de la matrice élastomérique. L'hydroxyde de magnésium renforçant nécessite lui aussi l'emploi d'un tel agent de couplage pour assurer sa fonction de charge renforçante dans les compositions de caoutchouc conformes à l'invention. Par agent de couplage, on entend plus précisément un agent apte à établir une connexion suffisante, de nature chimique et/ou physique, entre la charge considérée et l'élastomère; un tel agent de couplage, au moins bifonctionnel, a par exemple comme formule générale simplifiée " Y-T-X ", dans laquelle: lo - Y représente un groupe fonctionnel (fonction "Y") qui est capable de se lier physiquement et/ou chimiquement à la charge inorganique, une telle liaison pouvant être établie, par exemple, entre un atome de silicium de l'agent de couplage et les groupes hydroxyle (OH) de surface de la charge inorganique; - X représente un groupe fonctionnel (fonction "X") capable de se lier physiquement et/ou chimiquement à l'élastomère, par exemple par l'intermédiaire d'un atome de soufre; T représente un groupe permettant de relier Y et X. Les agents de couplage ne doivent en particulier pas être confondus avec de simples agents de recouvrement de la charge considérée qui, de manière connue, peuvent comporter la fonction Y active vis-à-vis de la charge mais sont dépourvus de la fonction X active vis-à-vis de l'élastomère. De tels agents de couplage, d'efficacité variable, ont été décrits dans un très grand nombre de documents et sont bien connus de l'homme du métier. On peut utiliser en fait tout agent de couplage susceptible d'assurer efficacement la liaison ou couplage entre une charge inorganique renforçante telle que silice et un élastomère diénique, comme par exemple un organosilane, notamment un alkoxysilane sulfuré, ou encore un polyorganosiloxane au moins bifonctionnel (porteur des fonctions X et Y précitées). Des agents de couplage silice/élastomère, notamment, ont été décrits dans un grand nombre de documents, les plus connus étant des alkoxysilanes bifonctionnels tels que des alkoxysilanes sulfurés. On utilise en particulier des alkoxysilanes sulfurés, dits "symétriques" ou "asymétriques" selon leur structure particulière, tels que décrits par exemple dans les demandes de brevet ou brevets US-A-3 842 111, US-A-3 873 489, US-A-3 978 103, US-A-3 997 581, US-A-4 002 594, US-A-4 072 701, US-A4 129 585, ou dans les documents plus récents US-A-5 580 919, US-A-5 583 245, US-A-5 650 457, US-A-5 663 358, US-A-5 663 395, US-A-5 663 396, US-A5 674 932, US-A-5 675 014, US-A-5 684 171, US-A-5 684 172, US-A-5 696 197, US-A-5 708 053, US-A-5 892 085, WO 02/083782 ou qui énoncent en détail de tels composés connus. Conviennent en particulier pour la mise en oeuvre de l'invention, sans que la définition ci-5 après soit limitative, des alkoxysilanes polysulfurés symétriques répondant à la formule générale (I) suivante: (1) Z - A - S^ A - Z, dans laquelle: - n est un entier de 2 à 8 (de préférence de 2 à 5); - A est un radical hydrocarboné divalent (de préférence des groupements alkylène en C1-C18 ou des groupements arylène en C6-C12, plus particulièrement des alkylènes en C1-Clo, notamment en C1- C4 en particulier le propylène); - Z répond à l'une des formules ci- après: RI RI R2 Si R1 Si R2 Si R2 R2 R2 R2 dans lesquelles: - les radicaux R1, substitués ou non substitués, identiques ou différents entre eux, représentent un groupe alkyle en C1-C18, cycloalkyle en C5-C18 ou aryle en C6-C18 (de préférence des groupes alkyle en C1-C6, cyclohexyle ou phényle, notamment des groupes alkyle en C1-C4, plus particulièrement le méthyle et/ou l'éthyle). - les radicaux R2, substitués ou non substitués, identiques ou différents entre eux, représentent un groupe hydroxyle ou alkoxyle en C1-C18 ou cycloalkoxyle en C5-C18 (de préférence des groupes hydroxyle, alkoxyle en C1-C8 ou cycloalkoxyle en C5-C8, plus préférentiellement des groupes hydroxyle ou alkoxyle en C1-C4, en particulier hydroxyle, méthoxyle et/ou éthoxyle). Dans le cas d'un mélange d'alkoxysilanes polysulfurés répondant à la formule (I) ci-dessus, notamment des mélanges usuels disponibles commercialement, la valeur moyenne des "n" est un nombre fractionnaire de préférence compris entre 2 et 5, plus préférentiellement proche de 4. Mais l'invention peut être aussi avantageusement mise en oeuvre par exemple avec des alkoxysilanes disulfurés (n = 2). A titre d'exemples de silanes polysulfurés, on citera plus particulièrement les polysulfures (notamment disulfures, tisulfures ou tétrasulfures) de bis-(alkoxyl(C1-C4)-alkyl(C1-C4)silylalkyl(C1-C4)), comme par exemple les polysulfures de bis(3-triméthoxysilylpropyl) ou de bis(3-triéthoxysilylpropyl) tels que le tétrasulfure de bis(3-triéthoxysilylpropyl), en abrégé TESPT, de formule [(C2H5O)3Si(CH2)3S2]2 ou le disulfure de bis-(triéthoxysilylpropyle), en abrégé TESPD, de formule [(C2H5O)3Si(CH2)3S]2. Le TESPD est commercialisé par exemple par la société Degussa sous la dénomination Si75 (sous forme d'un mélange de disulfure - à 75% en poids et de polysulfures), ou encore par la société Witco sous la dénomination Silquest A1589. Le TESPT est commercialisé par exemple par la société Degussa sous la dénomination Si69 (ou X50S lorsqu'il est supporté à 50% en poids sur du noir de carbone), ou encore par la société Osi Specialties sous la l0 dénomination Silquest Al289 (dans les deux cas, mélange commercial de polysulfures avec une valeur moyenne pour n qui est proche de 4). On citera également comme agents de couplage préférentiels les polysulfures (notamment disulfures, trisulfures ou tétrasulfures) de bis(monoalkoxyl(CI-C4)-dialkyl(CI-C4)silyl- 1 5 propyl), plus particulièrement le tétrasulfure de bis-monoéthoxydiméthylsilylpropyl tel que décrit dans la demande WO 02/083782. A titre d'exemples d'agents de couplage autres que les alkoxysilanes polysulfurés précités, on citera notamment des polyorganosiloxanes bifonctionnels tels que décrits par exemple dans les demandes WO 99/02602 ou WO 01/96442, ou encore les polysulfures d'hydroxysilane (R2 représente alors OH dans la formule I ci-dessus) tels que décrits dans les demandes WO 02/30939 et WO 02/31041. L'homme du métier saura ajuster la teneur en agent de couplage dans les compositions de l'invention, en fonction de l'application visée, de la nature de l'élastomère utilisé et de la quantité d'hydroxyde de Mg renforçant, complété le cas échéant de toute autre charge inorganique employée à titre de charge renforçante complémentaire. Le taux d'agent de couplage, ramené au poids d'élastomère diénique, est de préférence 30 compris entre 0,1 et 15 pce, plus préférentiellement compris entre 0,5 et 10 pce. L'agent de couplage utilisé pourrait être préalablement greffé (via la fonction "X") sur l'élastomère diénique de la composition de l'invention, l'élastomère ainsi fonctionnalisé ou précouplé comportant alors la fonction "Y" libre pour l'hydroxyde de magnésium renforçant. L'agent de couplage pourrait également être préalablement greffé (via la fonction "Y") sur l'hydroxyde de magnésium renforçant, la charge ainsi "précouplée" pouvant ensuite être liée à l'élastomère diénique par l'intermédiaire des fonctions libres "X". On préfère toutefois utiliser l'agent de couplage à l'état libre (i.e., non greffé) ou greffé sur l'hydroxyde de magnésium renforçant, notamment pour des raisons de meilleure processabilité des compositions à l'état cru. II-4. Additifs divers Les compositions conformes à l'invention peuvent contenir, outre les composés déjà décrits, les additifs habituellement utilisés dans les compositions de caoutchouc diénique destinées à la fabrication de systèmes de liaison au sol des véhicules automobiles, en particulier de pneumatiques, comme par exemple des plastifiants ou des huiles d'extension que ces derniers soient de nature aromatique ou nonaromatique, notamment des huiles très faiblement ou non aromatiques (e.g., huiles naphténiques ou paraffiniques, huiles MES ou TDAE) et/ou des 1 o résines plastifiantes hydrocarbonées à haute Tg (de préférence supérieure à 30 C), des esters (en particulier trioléates) de glycérol, des agents de protection du type antioxydants, antiozonants, des agents anti-fatigue, des activateurs de couplage, des accepteurs et donneurs de méthylène, bismaléimides ou autres résines renforçantes tels que décrits par exemple dans WO02/10269, un système de réticulation à base soit de soufre, soit de donneurs de soufre et/ou de peroxyde, des accélérateurs de vulcanisation, des activateurs de vulcanisation, des systèmes promoteurs d'adhésion du caoutchouc au métal ou au textile, des agents antiréversion tels que par exemple l'hexathiosulfonate de sodium ou le N,N'-mphénylènebiscitraconimide, etc. L'homme du métier saura ajuster la formulation de la composition en fonction de ses besoins particuliers. A l'hydroxyde de magnésium renforçant précédemment décrit peuvent être également ajoutés, en fonction de l'application visée, des charges inertes (i.e., non renforçantes) telles que particules d'argile, bentonite, talc, craie, kaolin, utilisables par exemple dans des flancs ou des bandes de roulement de pneumatique colorés. Les compositions de caoutchouc conformes à l'invention peuvent également contenir, en complément des agents de couplage précités, des agents de recouvrement (comportant par exemple la seule fonction Y) de l'hydroxyde de Mg renforçant ou plus généralement des agents d'aide à la mise en oeuvre susceptibles, grâce à une amélioration de la dispersion de la charge dans la matrice de caoutchouc et à un abaissement de la viscosité des compositions, d'améliorer leur processabilité à l'état cru, ces agents, utilisés par exemple à un taux préférentiel compris entre 0,5 et 3 pce, étant par exemple des alkylalkoxysilanes (notamment des alkyltriéthoxysilanes comme par exemple le 1-octyl-triéthoxysilane commercialisé par la société Degussa-Hüls sous la dénomination Dynasylan Octeo ou le 1-hexa-décyl- triéthoxysilane commercialisé par la société Degussa-Hüls sous la dénomination Si216), des polyols, des polyéthers (par exemple des polyéthylèneglycols), des amines primaires, secondaires ou tertiaires (par exemple des trialcanol-amines), des polyorganosiloxanes hydroxylés ou hydrolysables, par exemple des a,codihydroxy-polyorganosiloxanes (notamment des a,w-dihydroxypolydiméthylsiloxanes). - 20 - II-5. Préparation des compositions de caoutchouc Les compositions sont fabriquées dans des mélangeurs appropriés, en utilisant deux phases de préparation successives bien connues de l'homme du métier: une première phase de travail ou malaxage thermo-mécanique (phase dite "nonproductive") à haute température, jusqu'à une température maximale (notée Tmax) comprise entre 110 C et 190 C, de préférence entre 130 C et 180 C, suivie d'une seconde phase de travail mécanique (phase dite "productive") à plus basse température, typiquement inférieure à 110 C, par exemple entre 60 C et 100 C, phase de finition au cours de laquelle est incorporé le système de réticulation ou 1 o vulcanisation. Le procédé de fabrication selon l'invention est caractérisé en ce qu'au moins la charge renforçante et l'agent de couplage sont incorporés par malaxage à l'élastomère diénique au cours de la première phase dite nonproductive, c'est-à-dire que l'on introduit dans le mélangeur et que l'on malaxe thermomécaniquement, en une ou plusieurs étapes, au moins ces différents constituants de base jusqu'à atteindre une température maximale comprise entre 110 C et 190 C, de préférence comprise entre 130 C et 180 C. A titre d'exemple, la première phase (non-productive) est conduite en une seule étape thermomécanique au cours de laquelle on introduit, dans un mélangeur approprié tel qu'un mélangeur interne usuel, tous les constituants de base nécessaires, les éventuels agents de recouvrement ou de mise en oeuvre complémentaires et autres additifs divers, à l'exception du système de vulcanisation. La durée totale du malaxage, dans cette phase non-productive, est de préférence comprise entre 1 et 15 min. Après refroidissement du mélange ainsi obtenu, on incorpore alors le système de vulcanisation à basse température, généralement dans un mélangeur externe tel qu'un mélangeur à cylindres; le tout est alors mélangé (phase productive) pendant quelques minutes, par exemple entre 2 et 15 min. La composition finale ainsi obtenue est ensuite calandrée, par exemple sous la forme d'une feuille ou d'une plaque, notamment pour une caractérisation au laboratoire, ou encore extrudée, pour former par exemple un profilé de caoutchouc utilisé pour la fabrication de semi- finis tels que des bandes de roulement, des nappes sommet, des flancs, des nappes carcasse, des talons, des protecteurs, des chambres à air ou des gommes intérieures étanches pour pneu sans chambre. La vulcanisation (ou cuisson) est conduite de manière connue à une température généralement comprise entre 130 C et 200 C, sous pression, pendant un temps suffisant qui peut varier par exemple entre 5 et 90 min en fonction notamment de la température de cuisson, du système de vulcanisation adopté, de la cinétique de vulcanisation de la composition considérée ou encore de la taille du pneumatique. Le système de vulcanisation proprement dit est préférentiellement à base de soufre et d'un accélérateur primaire de vulcanisation, en particulier d'un accélérateur du type sulfénamide. A ce système de vulcanisation de base peuvent venir s'ajouter, incorporés au cours de la première phase non-productive et/ou au cours de la phase productive, divers accélérateurs secondaires ou activateurs de vulcanisation connus tels que par exemple oxyde de zinc, acide stéarique, dérivés guanidiques, etc. Le soufre est utilisé à un taux préférentiel compris entre 0,5 et 10 pce, plus préférentiellement compris entre 0,5 et 5,0 pce, par exemple entre 0, 5 et 3,0 pce lorsque l'invention est appliquée à une bande de roulement de pneumatique. t 0 L'accélérateur primaire de vulcanisation est utilisé à un taux préférentiel compris entre 0,5 et 10 pce, plus préférentiellement compris entre 0,5 et 5,0 pce en particulier lorsque l'invention s'applique à une bande de roulement de pneumatique. Il va de soi que l'invention concerne les compositions de caoutchouc précédemment décrites 15 tant à l'état dit "cru" (i.e., avant cuisson) qu'à l'état dit "cuit" ou vulcanisé (i.e., après réticulation ou vulcanisation). Les compositions conformes à l'invention peuvent être utilisées seules ou en mélange avec toute autre composition de caoutchouc utilisable pour la fabrication de pneumatiques. III. EXEMPLES DE REALISATION DE L'INVENTION 25 III-1. Synthèse de l'hydroxyde de magnésium renforçant ^ Matériel utilisé : - réacteur de 5 litres double enveloppe; - moteur d'agitation (Heidolf) ; bain thermostaté ; essoreuse centrifugeuse (Rousselet - type RC30VxR) ; lyophilisateur (Christ Gamma 2-20) ; - deux pompes péristaltiques (Masterflex L/S) ; 35 -pH-mètre (Mettler Toledo MP225). ^ Précurseurs utilisés: MgC12, 6H20 (Alfa) ; 40 - NaOH 2M (Prolabo) ; H2O désionisée; Na2SO4 (Fluka) ; - Na2SiO3 en solution (Prolabo densité 1, 33; SiO2 26% - Na2O 8%) ; H2SO4 (Merck - pureté 95-97%). ^ Mode opératoire: L'hydroxyde de magnésium de départ (charge référencée "B" dans les essais qui suivent) est formé de particules secondaires (i.e. , agrégats) elles-mêmes formées de particules primaires en forme de plaquettes de facteur de forme F2 égal à 5 environ (valeurs moyennes estimées: L2 est égal à environ 75 nm et E2 à environ 15 nm) ; ces particules secondaires ont les propriétés de densité et de surface BET indiquées dans le tableau 1 annexé. Il a été synthétisé selon le mode opératoire connu décrit dans "Effect of pH on the growth of 15 Mg(OH)2 crystals in aqueous environment at 60 C", V.A. Phillips, J.L. Kolbe and H. Opperhauser, Journal of Crystal Growth 41 (1977) 228-234. On a procédé de manière plus détaillée comme suit: dans un réacteur de 5 L (litre), muni d'une double enveloppe, 2,46 L de solution aqueuse de MgC12 (1 mol/L) sont introduits. La température du milieu est régulée à 20 C par un bain thermostaté relié à la double enveloppe. L'homogénéisation du milieu réactionnel est assurée par une pale Téflon à six pans, couplée à un moteur tournant à une vitesse de 350 tours/min. 2,46 L de NaOH (2 M) sont ensuite introduits par l'intermédiaire d'une pompe péristaltique à un débit de 1,8 L/min. L'ajout de NaOH dure environ 2 min. A la fin de cet ajout, l'agitation du milieu réactionnel est maintenue pendant 1 heure. La suspension est alors essorée à l'aide de l'essoreuse-centrifugeuse. Pour la formation d'un gâteau, la suspension est introduite dans l'essoreuse (600 tours/min) à l'aide d'une pompe péristaltique (débit 30 mL/min). Pour le lavage du gâteau, la rotation de la centrifugeuse est de 1000 tours/min. L'introduction des eaux de lavage se fait selon un débit de 60 mL/min. Au total, 30 litres d'eau sont utilisés pour le lavage, la dernière eau de lavage ayant un pH de 7 environ. L'essorage final a lieu à 1000 tours/min. Une partie du produit, soit environ 100 g, ainsi obtenu est ensuite congelée à -18 C puis lyophilisée dans les conditions suivantes: 48 h de séchage principal ("main drying") à une température de -15 C et sous 1, 030 mbar, puis 12 h de séchage final ("final drying") à 0 C et sous un vide dynamique (par exemple inférieur à 0,01 mbar). Ce produit se présentant sous forme de poudre sera utilisé pour les analyses physicochimiques. - 23 - La masse restante du gâteau, à savoir 1,2 kg, est redispersée dans un volume de 500 mL d'eau, homogénéisée sur banc à rouleaux pendant 6 heures, puis utilisée pour l'étape suivante de "coating" silice. Cette charge, référencée charge B dans les essais qui suivent, a les propriétés de densité et de surface BET indiquées dans le tableau 1 annexé. La méthode de recouvrement ("coating") par la silice appliquée ensuite à cette charge B, pour l'obtention de la charge conforme à l'invention référencée D dans les essais sui suivent, s'inspire du procédé de synthèse de silice décrit dans le document de brevet EP-A-O 407 262 précité. Le procédé préférentiel pour recouvrir ainsi les particules de charge B par des couches uniformes de silice, comporte essentiellement les étapes suivantes: - partir d'une suspension d'hydroxyde de Mg dans l'eau; filtrer et laver le filtrat à l'eau; - disperser le filtrat dans l'eau (selon une quantité de préférence inférieure à 20 g/L, par exemple de l'ordre de 5 à 10 g/L) ; - ajouter un électrolyte tel que notamment un sel de métal alcalin (e.g. Na2SO4 comme décrit par exemple dans WO97/40106) ; ajouter une première solution faiblement concentrée (par exemple inférieure à 100 g/L) de silicate de Na (Na2SiO3) ; ajouter une seconde solution plus concentrée (de préférence au moins deux fois plus 25 que la première) du silicate de Na, en maintenant simultanément le pH à une valeur égale à 9 environ; ajouter ensuite un acide (e.g. H2SO4) pour abaisser le pH à une valeur comprise entre 7et8; agiter (typiquement pendant 2 heures) à pH = 7,5 et à 75 C; laver le produit final et sécher. On a procédé de manière plus détaillée comme suit: dans un réacteur de 5 L, muni d'une double enveloppe, la suspension de Mg(OH)2 (provenant directement de la synthèse décrite ci-dessus) est diluée dans 2,7 L d'eau afin que la concentration de la suspension soit proche de 5 g/L ( à titre d'exemple 300 g de suspension à 5% m sont dispersés dans 2,7 L d'eau). L'homogénéisation du milieu réactionnel est assurée par une pale Téflon à six pans, couplée à un moteur tournant à une vitesse de 400 tours/min. La température du milieu est régulée à 75 C par un bain thermostaté relié à la double enveloppe. Le pH mesuré de la suspension est de 8,7. - 24 - Quatre solutions, notées sol.A, sol.B, sol.C, sol.D sont préparées comme suit: - sol.A: 2,1 g de Na2SO4 dans 1,920 L d'eau bidéminéralisée; sol.B: 5,92 g de silicate de sodium soit un volume de 4,45 mL dilué avec un volume de 100 mL avec de l'eau bidéminéralisée, cette solution ayant une concentration finale de 5 14,8 g/L de silice (soit 56 g/L de silicate) ; - sol.0: 20 g de silicate de sodium soit un volume de 15 mL dilué dans un volume de 40 mL avec de l'eau bidéminéralisée, cette solution ayant une concentration finale de 130 g/L de silice (soit 363 g/L de silicate); sol.D: 44 mL d'une solution de H2SO4 à 95-97% de pureté, dilué dans un volume de 1 L lo avec de l'eau bidéminéralisée. A l'aide d'un entonnoir, les solutions sol.A et sol.B sont introduites dans le réacteur, le pH augmente légèrement, jusqu'à 9 environ. Le mélange est ensuite homogénéisé pendant 10 min, le moteur d'agitation tournant toujours à la vitesse de 400 tours/min. Puis, à l'aide de deux pompes péristaltiques, les solutions sol.0 et sol.D sont ajoutées simultanément avec des débits respectifs de 6 et 8 mL/min. La valeur du pH de la suspension est constante et égale à 9 lors de ces ajouts. Une fois que la solution C a été introduite en totalité dans le réacteur, l'ajout de la solution D à un débit de 8 mL/min est maintenu jusqu'à un pH de 7,5 (environ 3 min). La suspension ainsi obtenue est maintenue sous agitation à 75 C pendant encore 2 h. Elle est ensuite essorée à l'aide de l'essoreusecentrifugeuse. Pour la formation du gâteau, la suspension est introduite dans l'essoreuse (1030 tours/min) à l'aide d'une pompe péristaltique (débit 100 mL/min). Deux passages sont nécessaires pour récupérer la phase solide, le pH des eaux de filtration est d'environ 7,7. Pour le lavage du gâteau, les conditions de rotation de la centrifugeuse sont de 1030 tours/min. L'introduction des eaux de lavage se fait avec un débit de 130 mL/min. Au total, 5 L d'eau sont utilisés pour le lavage, la dernière eau de lavage ayant un pH de 7 environ. L'essorage final a lieu à la vitesse de 1030 tours/min. Le produit ainsi obtenu est ensuite congelé à -18 C puis lyophilisé dans les conditions suivantes: 48 h de séchage principal ("main drying") à 15 C et 1030 mbar; puis 12 h de séchage final ("final drying") à 0 C et sous un vide dynamique. Le produit est homogénéisé sur banc à rouleaux. On obtient ainsi des plaquettes de Mg(OH)2 recouvertes de silice, ces plaquettes contenant 3% d'eau (% d'eau déterminé par thermogravimétrie à 105 C pendant 40 min). Cette charge D a les propriétés de densité et de surface BET indiquées dans le tableau 1 annexé. On note en particulier que la surface spécifique des plaquettes recouvertes de silice 40 est nettement augmentée par rapport à celle des plaquettes brutes, non recouvertes. - 25 - Sa taille moyenne (en masse) des particules dW et sa vitesse de désagglomération a sont respectivement égales à 122 nm et 6,5.10-3 m i/min. Pour l'évaluation au MET (microscope électronique à transmission), on a appliqué à titre d'exemple le mode opératoire qui suit: une prise d'essai de 16 mg de charge a été dispersée pendant 8 min avec une sonde ultrasons (mode pulsé ls/ls) de 600W dans 40 mL d'isopropanol. Une goutte de la suspension a été déposée sur une première grille de nickel recouverte d'une membrane pleine de carbone ("formvar"), puis sur une deuxième grille en cuivre recouverte d'une membrane de carbone à trous. Les observations ont été effectuées sur un MET de marque Philipps (réf. CM 200) fonctionnant sous une tension de 200 kV et équipé d'une caméra numérique. L'analyse au MET montre que les particules conservent leur morphologie de plaquettes après le coating silice. Elles se présentent plus précisément sous forme d'agrégats et/ou agglomérats dont les particules élémentaires se présentent sous forme de plaquettes de diamètre moyen "D" de l'ordre de 75 nm et d'environ 15 nm d'épaisseur moyenne "E". Le facteur de forme de ces plaquettes est donc égal à 5 environ. Un diffractogramme de rayons X (générateur à anode tournante RIGAKU RU300; tube Cu 2 = 1,5418 À ; P = 40kV*200 mA, filtre de Ni) révèle la présence de la phase prédominante de brucite et d'un halo amorphe de silice. L'analyse par fluorescence X (spectromètre Philipps "PW 1.400" à dispersion de a, et tube à anode de Sc), réalisée sur un échantillon contenant quelques mg de poudre est compacté sous 10 T de pression avec de l'acide borique afin de former une pastille, donne un pourcentage massique de silice de l'ordre de 25%. Enfin, une analyse RMN permet aisément de vérifier que la couche de silice est bien fixée solidement à l'hydroxyde de Mg, par l'intermédiaire de liaisons covalentes. Les spectres RMN sont obtenus de manière connue, sur un spectromètre Bruker ASX 200 MHz, équipé d'un aimant supraconducteur de 4,7 Teslas (fréquence de Larmor du Silicium égale à 39, 76 MHz). Pour acquérir le signal, les échantillons sous forme de poudre, sont placés dans un porte-échantillon cylindrique en oxyde de zirconium (rotor) d'environ 0,3 cm3, qui tourne à l'angle magique à une fréquence de 4KHz. Pendant l'observation de ce signal, le découplage haute puissance est employé pour moyenner à zéro les interactions protons- Silicium. Le spectre RMN montre un large massif entre -70 et -110 ppm contenant à la fois les signatures des liaisons Si-O-Si (-99 et -110 ppm) et des liaisons Si-O-Mg (-75, -85 et -93 ppm). III-2. Préparation des compositions Les compositions testées ci-après sont préparées de manière connue, de la façon suivante: on introduit l'élastomère diénique (ou le mélange d'élastomères diéniques, le cas échéant) dans un mélangeur interne rempli à 75%, dont la température initiale de cuve est d'environ 90 C; puis, après un temps approprié de malaxage, par exemple de l'ordre de 1 min, on ajoute tous les autres ingrédients, y compris la charge et l'agent de couplage associé, à l'exception du système de vulcanisation. On conduit alors un travail thermomécanique d'une durée de 10 min environ, avec une vitesse moyenne des palettes de 70 tours/min, jusqu'à obtenir une température de tombée d'environ 160 C. On récupère le mélange ainsi obtenu, on le refroidit puis on ajoute le système de vulcanisation (soufre et accélérateur primaire type sulfénamide) sur un mélangeur externe (homo-finisseur) à 40 C, en mélangeant le tout (phase productive) pendant un temps approprié, compris entre 5 et 12 min selon les cas. Les compositions ainsi obtenues sont ensuite calandrées soit sous la forme de plaques (épaisseur de 2 à 3 mm) de caoutchouc pour la mesure de leurs propriétés mécaniques, soit extrudées sous la forme de bandes de roulement de pneumatiques. La vulcanisation (cuisson) est effectuée à 150 C pendant 40 min, sous pression. Dans les essais qui suivent, l'hydroxyde de magnésium renforçant est utilisé à un taux préférentiel supérieur à 50 pce; il constitue en outre la totalité ou tout au moins plus de 90% en poids de la totalité de la charge renforçante, une fraction minoritaire (moins de 10%) de cette dernière pouvant être constituée par exemple par du noir de carbone. III-3. Essais Le but premier de cet essai est de démontrer la supériorité d'un hydroxyde de magnésium 30 renforçant tel que décrit précédemment, comparativement notamment à une silice conventionnelle HDS, en particulier du point de vue de la cinétique de cuisson. On compare pour cela 4 compositions utilisables pour la fabrication de bandes de roulement. L'élastomère diénique est un SBR préparé en solution (SSBR), comportant 25% en masse de styrène, les motifs polybutadiène présents étant pour 40% des motifs polybutadiènes-1,2 et pour 39% des motifs polybutadiène-1,4 trans. Ces quatre compositions sont identiques à la nature près de la charge utilisée: - 26 - - composition C-1: charge A - silice; composition C-2: charge B - Mg(OH)2; composition C-3: charge C (coupage 50/50 en volume de charges A et B) ; composition C-4: charge D (charge B recouverte de silice). Seule la composition C-4 est donc conforme à l'invention. La silice HDS (charge A) choisie pour la composition témoin C-1 est une silice de grade pneumatique présentant de manière connue un très haut pouvoir renforçant ("Zeosil" type "1165MP" de la société Rhodia), utilisée habituellement pour renforcer des bandes de 1 o roulement de pneumatiques tourisme à faible consommation d'énergie. Dans ces compositions C-1 à C-4, les différents charges ont été introduites à iso-fraction volumique (soit selon un volume identique occupé par la charge) ; l'agent de couplage TESPT a été introduit à un taux de couverture surfacique sensiblement équivalent (environ 9,3 10"7 mol/m2), en prenant en compte les différences de densité et de surface BET des charges utilisées, par rapport à la silice de la composition témoin C-1. Les tableaux 2 et 3 donnent successivement la formulation des différentes compositions (tableau 2 - taux des différents produits exprimés en pce), leurs propriétés avant et après 20 cuisson à 150 C pendant 40 min (tableau 3). L'examen des résultats du tableau 3 et des courbes de la figure unique annexée conduit tout d'abord aux observations et conclusions suivantes concernant les compositions C-2 (charge B) et C-3 (charge C) non conformes à l'invention: - tout d'abord, les particules de Mg(OH)2, seules (composition C-2 et courbe C2) ou en coupage avec de la silice (composition C-3 et courbe C3), conduisent à un renforcement très nettement insuffisant, illustré notamment par des valeurs de modules sous fort allongement (M100 et M300) et de rapport de ces modules (M300/M100) qui sont très largement dégradées, comparativement à la composition témoin (composition C-1 et courbe Cl) ; la forme des courbes force- allongement C2 et C3, ainsi que les propriétés à la rupture, comparées à la courbe témoin C-1, ne fait que confirmer à l'homme du métier la conclusion précédente (quasi-absence de renforcement) ; - les faibles valeurs de tan(8),nax des compositions C-2 et C-3 s'expliquant simplement par le très faible pouvoir renforçant de leurs charges (charge B ou charge C=A+B). Au contraire, la composition C-4 conforme à l'invention (charge D), comparée à la composition témoin C-1 (silice HDS), révèle quant à elle un compromis de propriétés qui, de - 28 - manière inattendue, est largement amélioré, en particulier en termes de propriétés de vulcanisation: - elle se caractérise tout d'abord par des modules sous fort allongement (M100 et M300) et un rapport de ces modules (M300/M100) qui sont voisins, par une hystérèse (tan(S)max) également proche, autant d'indicateurs clairs pour l'homme du métier d'un pouvoir renforçant élevé de la charge D; la forme de la courbe C4, comparée à la courbe témoin Cl, ainsi que les propriétés mécaniques à la rupture, ne font que confirmer à l'homme du métier la conclusion 1 o précédente (courbe de traction décalée assez nettement vers le haut) ; - enfin, de manière tout aussi inattendue, la composition de l'invention C-4 révèle une cinétique de vulcanisation (illustrée par le paramètre K) qui est augmentée de manière très sensible (facteur 2,6 environ) par rapport à la silice HDS, remontant ainsi cette cinétique aux valeurs couramment rencontrées sur des compositions de caoutchouc équivalentes renforcées de noirs de carbone; - la composition C-4 de l'invention présente enfin l'avantage notable de combiner, avec sa cinétique de cuisson K largement améliorée, une durée de cuisson (illustrée par T99) deux fois plus courte et une sécurité au grillage qui en même temps reste tout à fait acceptable industriellement (Ti = 6,7 min) . Des photographies sous microscope optique (microscopie par réflexion, par exemple sous grossissement 40) d'échantillons des compositions C-1 à C-4 ci-dessus, à l'état vulcanisé, démontrent sans conteste l'excellente dispersibilité de la charge D, au moins égale sinon meilleure à celle de la silice HDS de référence (charge A), très nettement améliorée par rapport aux deux autres charges testées (charges B et C). Ainsi, l'hydroxyde de magnésium renforçant précédemment décrit offre aux compositions de l'invention un compromis de propriétés avantageux et inattendu, propriétés que ne pouvaient nullement laisser présager, comme démontré dans les exemples précédents, les résultats obtenus jusqu'ici avec des hydroxydes métalliques, notamment avec des hydroxydes de Mg voire avec des mélanges de tels hydroxydes avec des silices HDS. L'anisométrie des particules d'hydroxyde de magnésium renforçant est par ailleurs susceptible de conférer, selon le procédé de mise en forme adopté (par exemple calandrage, extrusion), une anisotropie fort intéressante aux compositions de l'invention, aisément identifiable par exemple par comparaison des rigidités de traction ou de compression dans différentes directions. Une telle anisotropie est avantageusement utilisable pour découpler les propriétés mécaniques des compositions, et donc ajuster la réponse de ces dernières aux modes de sollicitation spécifiques qui peuvent leur être appliqués. - 29 - Il était jusqu'ici généralement admis que des charges anisométriques étaient insuffisamment renforçantes, incapables du fait de leur taille relativement élevée de remplacer, dans une véritable fonction de charge renforçante, une charge conventionnelle pour pneumatique telle que du noir de carbone ou une silice HDS. Désormais, grâce à l'invention, il devient donc possible de combiner, avec une seule et même charge, renforcement et anisotropie de propriétés des compositions de caoutchouc. Tableau 1 charge: A B D densité He (g/cm3) 2.15 2.33 2.30 surface BET (m2/g) 155 75 131 surface BET (m2/cm3) 333 175 301 Tableau 2 Composition N : C-1 C-2 C-3 C-4 SSBR (1) 100 100 _ 100 charge A 52.5 - 26. 3 - charge B - 57 28.5 - charge D - - - 57.5 agent de couplage (2) 4.2 2. 3 3.3 4.3 noir de carbone (N234) 2 2 2 2 ZnO 2.5 2.5 2.5 2.5 acide stéarique 2 2 2 2 antioxydant (3) 1.9 1.9 1.9 1.9 soufre 1.5 1.5 1.5 1.5 accélérateur (4) 2.5 2.5 2.5 2.5 (1) SBR solution; (2) TESPT ("Si69" de la société DEGUSSA-HÜLS); (3) N-1,3 diméthylbutyl Nphénylparaphénylènediamine ("Santoflex 6-PPD" de la société Flexsys); (4) N-cyclohexyl-2-benzothiazylsulfénamide ("Santocure CBS" de la société Flexsys). Tableau 3 Composition Na: C-1 C-2 C-3 C-4 M 100 6.6 4.7 5.4 8.0 M300 19.8 5.4 9.7 22.1 M300/M100 3.0 1.1 1.8 2.8 contrainte rupture (MPa) 16.2 3.9 6.6 16.1 allongement rupture (%) 320 287 277 290 Ti (min) 8.6 2.7 5.1 6.7 T99 (min) 36 17 21 17 K (min-i) 0.167 0.316 0.297 0.432 K(unités relatives) 100 189 178 259 tan(8)n,ax 0.216 0.149 0.184 0.238
L'invention concerne une composition de caoutchouc à cinétique de vulcanisation améliorée, utilisable notamment pour la fabrication de pneumatiques ou de produits semi-finis pour pneumatiques, à base d'au moins un élastomère diénique, une charge renforçante et un agent de couplage assurant la liaison entre charge et élastomère, caractérisée en ce que ladite charge renforçante comporte des plaquettes d'hydroxyde de magnésium Mg(OH)2 de synthèse, recouvertes de silice. L'invention concerne également l'utilisation d'une telle composition pour la fabrication d'articles en caoutchouc, en particulier de pneumatiques ou de produits semi-finis en caoutchouc destinés à ces pneumatiques, notamment de bandes de roulement. L'invention concerne également, en soi, cet hydroxyde de magnésium de synthèse sous forme de plaquettes recouvertes de silice, ainsi que son utilisation à titre de charge renforçante, notamment dans une matrice d'élastomère diénique.
1. Composition de caoutchouc à base d'au moins un élastomère diénique, une charge renforçante et un agent de couplage, caractérisée en ce que ladite charge renforçante comporte des plaquettes d'hydroxyde de magnésium Mg(OH)2 de synthèse, recouvertes de silice. 2. Composition selon la 1, l'élastomère diénique étant choisi dans le groupe constitué par les polybutadiènes, les polyisoprènes de synthèse, le caoutchouc naturel, les copolymères de butadiène-styrène, les copolymères de butadiène-isoprène, les copolymères d'isoprène-styrène, les copolymères de butadiène-styrène-isoprène et les mélanges de ces élastomères. 3. Composition selon les 1 ou 2, l'agent de couplage étant un silane ou un polysiloxane au moins bifonctionnel. 4. Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, le taux pondéral de silice à la surface des plaquettes d'hydroxyde de magnésium représentant entre 5% et 50%, de préférence entre 10% et 40% du poids total des plaquettes. 5. Composition selon l'une quelconque des 1 à 4, le taux d'hydroxyde de magnésium, dans ladite composition, étant supérieur à 50 pce. 6. Composition selon l'une quelconque des 1 à 5, l'hydroxyde de magnésium comportant des agrégats de particules primaires, lesdits agrégats étant sous forme de plaquettes ayant un rapport de forme (F1=L1/E1) supérieur à 2,0, de préférence supérieur à 3,0, L1 et E1 représentant respectivement la longueur et l'épaisseur moyennes en nombre desdits agrégats. 7. Composition selon la 6, le rapport de forme (F1) des agrégats étant compris entre 3 et 10. 8. Composition selon l'une quelconque des 1 à 7, l'hydroxyde de magnésium comportant des agrégats de particules primaires, lesdites particules primaires étant sous forme de plaquettes ayant un rapport de forme (F2=L2/E2) supérieur à 1,5, de préférence supérieur à 2, 0, L2 et E2 représentant respectivement la longueur et l'épaisseur moyennes en nombre desdites particules primaires. 9. Composition selon la 8, le rapport de forme (F2) des particules primaires étant compris entre 2 et 10. 10. Composition selon les 8 ou 9, L2 étant comprise entre 10 et 400 nm et E2 étant comprise entre 5 et 30 nm. 11. Composition selon la 10, L2 étant comprise dans un domaine de 20 à 150 nm et E2 étant comprise dans un domaine de 10 à 25 nm. 12. Procédé d'obtention d'une composition de caoutchouc diénique à cinétique de vulcanisation améliorée, dans lequel on incorpore à au moins un élastomère diénique, au moins une charge renforçante et un agent de couplage, ce procédé étant caractérisé en ce que ladite charge comporte des plaquettes d'hydroxyde de magnésium Mg(OH)2 de synthèse, recouvertes de silice, et en ce qu'on malaxe thermomécaniquement le tout, en une ou plusieurs étapes, jusqu'à atteindre une température maximale comprise entre 110 C et 190 C. 13. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 11 pour la fabrication d'articles finis ou produits semi-finis en caoutchouc. 14. Article en caoutchouc comportant une composition selon l'une quelconque des 1 à 11. 15. Pneumatique comportant une composition de caoutchouc selon l'une quelconque des 1 à 11. 16. Bande de roulement de pneumatique comportant une composition de caoutchouc selon 25 l'une quelconque des 1 à 11. 17. Plaquettes d'hydroxyde de magnésium Mg(OH)2 de synthèse, recouvertes de silice. 18. Plaquettes selon la 17, le taux pondéral de silice à la surface des 30 plaquettes d'hydroxyde de magnésium représentant entre 5% et 50% du poids total des plaquettes. 19. Plaquettes selon la 18, le taux pondéral de silice à la surface des plaquettes d'hydroxyde de magnésium représentant entre 10% et 40% du poids total des 35 plaquettes. 20. Plaquettes selon l'une quelconque des 17 à 19, lesdites plaquettes consistant en des agrégats de particules primaires, dont le rapport de forme (F1=L1/EI) est supérieur à 2,0, de préférence supérieur à 3,0, LI et E, représentant respectivement la longueur et l'épaisseur moyennes en nombre desdits agrégats ou plaquettes. - 33 - 21. Plaquettes selon la 20, le rapport de forme (F1) des agrégats ou plaquettes étant compris entre 3 et 10. 22. Plaquettes selon l'une quelconque des 17 à 19, lesdites plaquettes consistant en des particules primaires dont le rapport de forme (F2=L2/E2) est supérieur à 1,5, de préférence supérieur à 2,0, L2 et E2 représentant respectivement la longueur et l'épaisseur moyennes en nombre desdites particules primaires ou plaquettes. 1 o 23. Plaquettes selon la 22, le rapport de forme (F2) des particules primaires ou plaquettes étant compris entre 2 et 10. 24. Plaquettes selon les 22 ou 23, L2 étant comprise entre 10 et 400 nm et E2 étant comprise entre 5 et 30 nm. 25. Plaquettes selon la 24, L2 étant comprise dans un domaine de 20 à 150 nm et E2 étant comprise dans un domaine de 10 à 25 nm. 26. Utilisation à titre de charge renforçante de plaquettes d'hydroxyde de magnésium 20 Mg(OH)2 de synthèse, recouvertes de silice, selon l'une quelconque des 17 à 25.
C
C08
C08L,C08K
C08L 9,C08K 3,C08K 7,C08K 9
C08L 9/00,C08K 3/22,C08K 7/00,C08K 9/02
FR2896659
A1
SEMOIR COMPORTANT UNE SERIE DE BRAS, PORTEURS DE DISQUES SEMEURS ET DE ROULEAUX SUIVEURS, SUPPORTES SOUS LE CHASSIS PAR L'INTERMEDIAIRE D'ARTICULATIONS ELASTIQUES
20,070,803
La présente invention concerne un semoir, et plus particulièrement un semoir dit de travail du sol simplifié permettant de semer sans - ou pratiquement sans- travail de labourage préalable du sol. Des semoirs de ce genre sont décrits par exemple dans les documents GB 1 218 785, GB 2 040 656, FR 2 855 714, EP 0 611 204 et EP 1 212 932. Le semoir qui fait l'objet de l'invention est du type comprenant un châssis supportant une trémie contenant la semence à distribuer, ce châssis étant pourvu à l'avant d'un timon d'attelage à un tracteur. Sous le châssis est montée une série de bras similaires, dits bras porteurs, disposés longitudinalement et côte à côte, approximativement horizontalement ; chacun de ces bras est supporté par le châssis, mais possède une certaine liberté de débattement, en direction verticale, par rapport à ce dernier. Chacun des bras porteurs est équipé d'outils semeurs, consistant par exemple en une paire de disques coupants situés de chaque côté du bras, avec un léger décalage dans la direction longitudinale, chacun de ces disques étant muni d'un coutre relié à la trémie par une tubulure d'alimentation en semence, et adapté pour déposer les graines dans un sillon que le disque trace dans le sol au cours du semis. Il est également équipé d'au moins un rouleau suiveur, et de préférence d'une paire de rouleaux suiveurs, disposés à l'arrière des outils semeurs, et dont la fonction est de compacter le sol sur la semence qui vient d'être déposée afin qu'elle adhère bien au sol et de refermer au moins partiellement les sillons. Avantageusement il est fait usage de deux rouleaux voisins, disposés en tandem avec un montage à double manivelle, tel que décrit dans le document EP 0 611 204 précité, auquel on pourra se référer au besoin. Sur les semoirs connus par les documents de brevet précités, les bras porteurs sont suspendus au châssis par des ressorts de compression hélicoïdaux ou spiraux (à lame), ce qui autorise un débattement important des bras en direction verticale par rapport au châssis. Un inconvénient rencontré avec ces dispositifs est lié à la distance élevée (dans le sens vertical) entre ces bras et le châssis. Ceci pose des difficultés, notamment pour les semoirs de grande largeur, excédant le gabarit routier, dans lesquels il est: nécessaire de relever les rangées latérales des bras en vue du déplacement du semoir sur la route. Cette distance importante se reporte alors horizontalement sur les côtés du châssis, ce qui oblige à utiliser une trémie étroite, et nuit à la compacité du semoir. Dans la plupart des dispositifs connus, les systèmes assurant le 5 guidage vertical des bras par rapport au châssis sont relativement complexes, coûteux et exposés à l'usure. La pression d'application des outils au sol et la profondeur de travail ne sont pas toujours correctement maîtrisées. Enfin, pour ajuster cette pression, on prévoit généralement de faire 10 basculer le châssis par rapport au sol, par exemple en prévoyant un montage articulé du timon d'attelage sur le châssis, le pivotement relatif de ces deux éléments étant assuré par un vérin hydraulique. Un tel vérin est représenté par exemple sur la figure 1 du GB 2 222 756 (référence 9) et sur la figure 1 du EP 1 212 932 (référence 100). 15 Cette solution a pour inconvénient que le châssis n'est pas constamment parallèle au sol ; son inclinaison et celle de la trémie, ainsi que des autre équipements qu'il supporte, sont ainsi tributaires des conditions de travail ce qui peut poser des problèmes, notamment de régularité du semis. L'invention vise à résoudre ces divers problèmes en proposant un 20 semoir du type sus décrit, dans lequel les bras porteurs sont disposés à faible distance sous le châssis porteur, au moyen d'organes de liaison fiables, peu coûteux et résistant à l'usure, avec une possibilité de contrôle précis et facile d'utilisation de la profondeur de travail et de la répartition des efforts au sol, le timon d'attelage et le châssis pouvant avantageusement constituer un ensemble monobloc, dont 25 l'inclinaison n'est pas tributaire de ces efforts. De plus, ces bras porteurs sont susceptibles d'être relevés afin de réduire encore la distance susmentionnée. L'invention a donc pour objet un semoir comprenant un châssis qui supporte une trémie destinée à contenir la semence à distribuer, et qui est pourvu à 30 l'avant d'un timon d'attelage à un tracteur, une série de bras similaires indépendants les uns des autres, dits bras porteurs , étant disposés longitudinalement et côte à côte, approximativement horizontalement, sous ce châssis et étant supportés, avec une certaine liberté de débattement en direction verticale, par celui-ci, dans lequel chaque bras porteur est équipé, d'une part, d'au moins un outil semeur apte à être 35 alimenté en semence à partir de ladite trémie et à déposer les graines au sol et, d'autre part, d'au moins un rouleau suiveur. Conformément à l'invention, chacun desdits bras est solidaire du châssis par d'intermédiaire d'une paire de systèmes d'articulation élastiques disposés l'un à son extrémité avant et l'autre à son extrémité arrière, chacun d'eux travaillant à la torsion, de manière à développer un couple qui sollicite le bras vers le bas afin d'appliquer fermement l'outil semeur et le rouleau suiveur contre le sol. Avantageusement, il n'y a pas d'élément de liaison élastique, notamment d'organe de suspension à ressort entre chacun des bras et le châssis, autre que les deux articulations précitées qui travaillent en torsion. Selon d'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de 10 l'invention : - le sernoir comporte des moyens de réglage du couple de torsion de l'un au moins des systèmes d'articulation ; - il comporte des moyens permettant de relever simultanément l'ensemble des bras porteurs afin d'écarter du sol les outils semeurs et les rouleaux 15 suiveurs ; - l'un au moins desdits systèmes d'articulation est composé de deux tubes de section carrée montés coaxialement l'un dans l'autre, avec un décalage angulaire de 45 , le tube intérieur pouvant tourner par rapport au tube extérieur, quatre boudins en matériau souple et élastique, tel que du caoutchouc, disposés à la 20 périphérie du tube intérieur assurant le couple de torsion entre ces deux tubes, dont l'un est solidaire dudit châssis et l'autre est solidaire du bras porteur ; - les deux systèmes d'articulation sont identiques ; c'est avantageusement (mais non obligatoirement) le tube intérieur qui est solidaire du châssis, tandis que le tube extérieur est solidaire du bras 25 porteur ; - le semoir comporte au moins un vérin porté par le châssis et adapté pour faire pivoter l'un des tubes intérieurs, et de préférence celui du système d'articulation avant, afin de soulever ou d'abaisser les bras porteurs ; - le semoir comporte des moyens d'ajustage de la pression exercée au 30 sol par l'outil semeur ; - le système d'articulation avant est relié au bras porteur par l'intermédiaire d'au moins une biellette articulée autour d'un axe transversal monté à l'extrémité avant du bras porteur ; - le système d'articulation arrière est relié au bras porteur par 35 l'intermédiaire d'une genouillère composé d'un jeu de biellettes, dont l'une est articulée autour d'un axe transversal monté à l'extrémité arrière du bras porteur ; - le système d'articulation arrière est relié au bras porteur par l'intermédiaire d'une biellette articulée autour d'un axe transversal porté par un excentrique monté rotatif à l'extrémité arrière du bras porteur ; - chacun des bras porteurs est solidaire d'une roue d'appui au sol 5 positionnée devant ledit système d'articulation avant, et réglable en hauteur par rapport au bras ; - cette roue est montée, folle en rotation, à l'extrémité d'un levier coudé qui passe au-dessus du système d'articulation avant et qui est articulé à son extrémité arrière autour d'un axe transversal monté à l'avant du bras ; 10 - c'est le même axe transversal qui assure l'articulation de la biellette et celle du levier à l'extrémité avant du bras porteur ; - le semoir comporte un dispositif de réglage à cales mobiles permettant de modifier la position angulaire du levier par rapport au bras ; - le châssis et le timon d'attelage forment un ensemble rigide et 15 indéformable (monobloc). D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préféré de l'invention. Cette description est faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : 20 - la figure 1 est une vue de côté schématique d'un premier mode de réalisation d'un semoir conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective d'une ligne de semis de ce semoir ; -la figure 3 est une vue de côté schématique (et plus dépouillée) 25 similaire à la figure 1, d'un second mode de réalisation d'un semoir conforme à l'invention, à roue d'appui avant ; - la figure 4 est une vue en perspective d'une ligne de semis de ce semoir ; - la figure 5 est une vue de dessus de la ligne de semis du semoir de 30 la figure 4 ; - la figure 6 est une vue de détail, avec coupe partielle, du système de réglage en hauteur de la roue d'appui avant ; - la figure 7 est une vue de détail, en perspective, d'un élément intercalaire constitutif de ce système ; 35 - la figure 8 est une vue de détail d'une variante des moyens de liaison du bras porteur avec le système d'articulation arrière. L'avant du semoir, symbolisé par la référence AV sur les figures 1 et 3, est situé sur la gauche des figures 1 à 5. Le semoir représenté sur la figure 1 comprend un châssis sensiblement horizontal 1 qui supporte une trémie 11 destinée à contenir la semence à distribuer, et qui est pourvu à l'avant d'un timon 10 d'attelage à un tracteur (non représenté). Le bras de timon s'étend en pratique vers l'avant sur une longueur sensiblement plus grande que celle représentée sur les figures 1 et 3, le bras ayant été interrompu sur ces figures pour ne pas sortir du cadre réservé au dessin. Le châssis 1 et le timon 10 forment un ensemble rigide et indéformable, par exemple fait de profilés métalliques soudés. Sous ce châssis sont disposés et suspendus une série de bras porteurs 2 identiques ou analogues, par exemple sous forme de fers plats, indépendants les uns des autres ; ils sont disposés longitudinalement et côte à côte, approximativement horizontalement, sous le châssis 1, et sont supportés, avec une certaine liberté de débattement en direction verticale, par celui-ci. Chacun des bras 2 est équipé, de façon connue, d'une part, d'une paire de disques semeurs 5a, 5b chacun munis d'un coutre (ou rasette) apte à être alimenté en semence à partir de ladite trémie 11 au moyen d'une tubulure souple appropriée 50a, 50b. Traditionnellement les disques semeurs sont situés de chaque côté du bras porteur 2, avec un certain décalage longitudinal ; de plus, ils sont légèrement inclinés par rapport à un plan vertical longitudinal, dans le sens d'une convergence vers l'avant ; leur axe de rotation, horizontal, forme un angle a de l'ordre de 93 par rapport à un axe transversal (voir figure 5). Leur fonction est de tracer un sillon au sol et d'y déposer régulièrement les graines provenant des tubulures 50a, 50b. A l'arrière des disques 5a, 5b, est disposée une paire de rouleaux suiveurs 6a, 6b, également supportés par le bras 2, de chaque côté de celui-ci, et 30 guidés en rotation, adaptés pour rouler sur le sol et le compacter. Avantageusement le montage de ces disques est conforme aux préconisations du EP 0 611 204, avec un montage en tandem , à double manivelle ; une telle disposition, toutefois, n'est pas obligée. Selon une caractéristique de l'invention, chacun des bras 2 est 35 solidaire du châssis 1 par l'intermédiaire d'une paire de systèmes d'articulation élastiques 3 et 4 disposés, respectivement, à ses extrémités avant et arrière, et chacun d'eux travaille à la torsion, de manière à développer un couple qui sollicite le bras 2 vers le bas afin d'appliquer fermement les outils semeurs 5a, 5b et les rouleaux suiveurs 6a, 6b contre le sol S. A l'arrière du châssis sont montées également, de manière classique, des roues relevables (non représentées) servant au déplacement du semoir sur route ainsi qu'aux demi-tours en bout de champ. Ces roues sont montées aux extrémités de bras pivotants 12 actionnés par un vérin hydraulique 13, de manière à pouvoir être escamotées par relevage en vue du travail de semis, et rabaissées en vue du déplacement sur route. Dans les modes de réalisation illustrés, les deux systèmes d'articulation travaillant à la torsion sont similaires, comprenant chacun deux tubes de section carrée montés coaxialement l'un dans l'autre, avec un décalage angulaire de 45 et un léger jeu autorisant une rotation du tube intérieur par rapport au tube extérieur, ainsi que quatre boudins 300 précontraints, en matériau souple et élastique, tel que du caoutchouc, par exemple cylindriques, disposés à la périphérie du tube intérieur et assurant le couple de torsion entre ces deux tubes. Ainsi, l'articulation avant 3 comprend un tube (ou barre) central 72 de section carrée qui s'étend horizontalement, sur toute la largeur du semoir. Sous le châssis 1, du côté avant de celui-ci, sont montées des plaques de montage verticales et longitudinales 1000, par exemple soudées au châssis. Elles sont par exemple au nombre de quatre, régulièrement espacées et réparties sur la largeur du châssis. Elles sont chacune traversées par une ouverture circulaire, dont le diamètre est légèrement supérieur à la dimension diagonale du tube 72. Ces ouvertures sont disposées coaxialement, selon un axe transversal et horizontal, et sont traversées par le tube 72 dont elles assurent le maintien et le guidage en rotation. Des organes appropriés (goupilles par exemple) en assurent l'immobilisation en translation axiale. Au niveau de chaque bras, ce tube 72 est entouré coaxialement par un fourreau tubulaire 30, également de section carrée. Comme on le voit sur la figure 2, ce fourreau est en fait constitué de deux demi coquilles en V accolées et boulonnées. Sa forme carrée est décalée d'un angle de 45 par rapport à celle du tube intérieurä ménageant de la place pour chaque boudin 300, lequel est monté avec un certain serrage, c'est-à-dire pré comprimé entre les deux tubes. On comprend que si on sollicite en rotation l'un des deux tubes par rapport à l'autre, autour de leur axe central commun, ces boudins se trouvent comprimés élastiquernent, développant ainsi une résistance et un couple de rappel à la torsion. Ce type d'articulation est bien connu en soi (voir par exemple le document FR 2 166 951 (Figure 2). Il a également été utilisé dans le domaine des semoirs (voir le WO 85/05246), mais avec une application différente, à savoir en actionnant 5 directement un disque semeur et non en agissant sur un bras suspendu au châssis et équipé d'outils semeurs et de rouleaux suiveurs. Chacun des fourreaux tubulaires 30 est solidaire d'une biellette pivotante 31. Celle-ci prolonge vers l'avant le bras porteur qu'elle équipe, et est articulée sur l'extrémité avant de ce bras par un axe d'articulation transversal et 10 horizontal 20. Le tube intérieur 72 est solidaire en rotation d'un palonnier 71 constitué d'une paire de flasques parallèles présentant une ouverture carrée traversée par le tube 72 (voir figure 2) ; ce palonnier 71 est articulé par un axe 70 à l'extrémité de la tige d'au moins un vérin hydraulique à double effet 7, dont le corps 15 est lui-même articulé à une pièce 16 en forme de chape, solidaire du châssis 1. De préférence, il est prévu un vérin de commande unique 7 qui agit au centre du tube 72. Ce vérin possède des cales de butée ajustables 700 aptes à limiter la course de rétraction du vérin. Le système d'articulation arrière 4 a une configuration proche de 20 celle qui vient d'être décrite. Elle comprend un tube (ou barre) interne 15 de section carrée traversant des fourreaux carrés 40 solidaires de chaque bras, avec interposition de boudins souples et élastiques 400. Cependant, le tube central 15 est immobilisé en rotation ; il traverse des ouvertures carrées complémentaires ménagées dans des plaques de montage 14 25 fixées sous le châssis 1, à l'arrière de celui-ci. Le tube extérieur 40 est solidaire d'une biellette 41, articulée à une seconde biellette 42, laquelle est articulée par un axe 21 à l'extrémité arrière du bras 2 correspondant. A la simple observation de la figure 1, on comprend que lorsque le vérin 7 est sollicité dans le sens de sa rétraction (flèche F), il tend à faire tourner 30 l'articulation 3 de manière à faire descendre le palonnier 31 (flèche G) et le bras 2 de façon à appliquer fermement vers le bas les outils semeurs 5a, 5b ainsi que les rouleaux suiveurs 6a, 6b. Ainsi, en jouant sur la course de rétraction du vérin, on peut déterminer la profondeur de travail des disques semeurs et la pression d'appui. 35 Néanmoins, chaque bras possède une certaine liberté de déplacement vertical grâce à la présence des articulations élastiques 3, 4, qui permettent aux outils et aux rouleaux suiveurs de franchir sans dommage les inégalités de terrain et les obstacles, tels que des cailloux. Le châssis 1 demeure, quant à lui, sensiblement parallèle au sol S. En jouant sur le nombre de cales 700 présentes on peut ajuster la pression d'appui des disques semeurs 5a, 5b contre le sol S, afin de tenir compte de sa nature, plus ou moins meuble, et ainsi d'optimiser la profondeur de travail, étant observé que vers l'arrière, l'appui au sol est parfaitement défini et contrôlé par les rouleaux 6a, 6b. En actionnant le (ou les) vérin(s) 7 dans le sens de son (leur) extension, on fait pivoter les palonniers 31 vers le haut et on relève les bras 2, écartant ainsi les outils du sol, ce qui est utile notamment lors des demi-tours en bout de champ, après que les roues arrière escamotables aient été abaissées. Ce(s) vérin(s) est (sont) bien sûr commandé(s) à distance par l'opérateur, depuis la cabine du tracteur. On notera représenté sur la figure 2 (mais non sur la figure 1) la présence à l'arrière de la ligne de semis de doigts égalisateurs élastiques 60, de type connu, en forme de Y . Le second mode de réalisation du semoir illustré sur les figures 3 et 4 est similaire au précédent, excepté qu'il est équipé d'une série de roues d'appui avant 8, montées sur chaque bras porteur 2, selon une disposition analogue à celle qui fait l'objet du document EP 1 212 932, auquel on pourra se reporter au besoin. La roue 8 est montée et guidée en rotation à l'extrémité d'un levier coudé arqué 9 qui contourne l'articulation élastique 3 par le dessus, et qui est articulé à son extrémité arrière sur l'extrémité avant du bras 2. Dans le mode de réalisation représenté, c'est le même axe 20 que celui par lequel la biellette 31 est articulée sur le bras 2, qui assure aussi cette fonction. Cet agencement préférentiel n'est cependant pas obligatoire, les axes d'articulation pouvant être distincts. Le levier 9 pourrait tout aussi bien contourner l'articulation 3 par en dessous. Il est possible d'ajuster la position angulaire du levier 9 par rapport au bras 2 par un dispositif de réglage 93. A cet effet le dessus du levier est muni d'une plaquette 91 présentant une ouverture traversante dans laquelle passe une tige longitudinale 92. Cette dernière est fixée et articulée par son extrémité arrière au bras 2. Dans sa zone avant, qui traverse la plaquette 91, sont prévues des cales amovibles 93 qui entourent la tige 92, de part et d'autre de la plaquette, et qui sont retenues axialement par des goupilles 920 (voir figure 6). En jouant sur le nombre de cales présentes devant et derrière la plaquette, on peut régler l'inclinaison du levier 9. Comme le montre la figure 7, les cales 930 peuvent comprendre deux demi coquilles 931 reliées par une armature élastiquement déformable 932 qui tend normalement à les rapprocher l'une de l'autre de telle façon qu'elles enserrent la tige 92 à la manière d'une pince. Cependant, en tirant vers le haut sur la cale (flèche j) les deux demi coquilles s'écartent l'une de l'autre (flèches k), ce qui permet d'enlever la cale ; on peut ensuite la placer par simple encliquetage sur la tige 92, de l'autre côté de la plaquette 91, le nombre total de cales restant le même, quel que soit le réglage. L'ouverture de la plaquette 91 dans laquelle passe la tige 92 est de préférence oblongue (en forme de lumière verticale) pour permettre un jeu fonctionnel entre la tige et l'ouverture et le passage des cales d'un côté à l'autre. La présence de la roue d'appui avant 8, ajustable en hauteur, améliore la répartition des charges au sol et le contrôle de la profondeur de travail. Dans ce mode de réalisation, l'ajustage de la pression, au moyen des cales 700 équipant le vérin 7, permet d'ajuster la répartition de la charge entre les zones d'appui arrière (constituées par les rouleaux 6a et 6b), et avant (constituée par la roue 8). Sur la variante de la figure 8, l'extrémité arrière du bras 2 est relié à l'articulation 4 non pas au moyen d'une genouillère, mais au moyen d'une biellette unique 41, l'articulation 21 étant portée par un excentrique 43 pouvant tourner par rapport au bras porteur. Dans le cas d'un semoir de grande largeur, les tubes (ou barres) transversaux 72 et 15 constitutifs des articulations élastiques avant et arrière sont tronçonnés en trois parties : une partie centrale fixe et deux parties latérales articulées, susceptibles d'être relevées vers le haut conjointement avec les fourreaux 30, 40 qui les entoure, et les bras 2 avec leur outillage, afin de rentrer dans le gabarit routier, selon un agencement connu en soi. Dans ce cas un vérin de commande 7 est associé bien sûr à chaque tronçon de tube, et les différents vérins peuvent être couplés de manière à agir concomitamment
Ce semoir comprend un châssis (1) qui supporte une trémie (11) destinée à contenir la semence à distribuer, et qui est pourvu à l'avant d'un timon (10) d'attelage à un tracteur, une série de bras porteurs (2) étant disposés longitudinalement côte à côte sous ce châssis (1), et supportés par celui-ci, avec une certaine liberté de débattement en direction verticale, chaque bras porteur (2) étant équipé de disques semeurs (5a, 5b) et de rouleaux suiveurs (6a, 6b).Ce semoir est remarquable en ce que chaque bras (2) est solidaire du châssis (1) par l'intermédiaire d'une paire de systèmes d'articulation élastiques disposés l'un (3) à son extrémité avant et l'autre (4) à son extrémité arrière, chacun d'eux travaillant à la torsion, de manière à développer un couple qui sollicite le bras vers le bas afin d'appliquer fermement les disques semeurs (5a, 5b) et le rouleau suiveur (6a, 6b) contre le sol.Matériel agricole.
1. Semoir comprenant un châssis (1) qui supporte une trémie (11) destinée à contenir la semence à distribuer, et qui est pourvu à l'avant d'un timon (10) d'attelage à un tracteur, une série de bras similaires (2) indépendants les uns des autres, dits bras porteurs , étant disposés longitudinalement et côte à côte, approximativement horizontalement, sous ce châssis (1) et étant supportés, avec une certaine liberté de débattement en direction verticale, par celui-ci, dans lequel chaque bras porteur (2) est équipé, d'une part, d'au moins un outil semeur (5a, 5b) apte à être alimenté en semence à partir de ladite trémie (11) et à déposer les graines au sol et, d'autre part, d'au moins un rouleau suiveur (6a, 6b), caractérisé par le fait que chacun desdits bras (2) est solidaire dudit châssis (1) par l'intermédiaire d'une paire de systèmes d'articulation élastiques disposés l'un (3) à son extrémité avant et l'autre (4) à son extrémité arrière, chacun d'eux travaillant à la torsion, de manière à développer un couple qui sollicite le bras vers le bas afin d'appliquer fermement l'outil semeur (5a, 5b) et le rouleau suiveur (6a, 6b) contre le sol. 2. Semoir selon la 1, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens (7) de réglage du couple de torsion de l'un au moins des systèmes d'articulation (3, 4). 3. Semoir selon la 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens (7,71) permettant de relever simultanément l'ensemble des bras porteurs (2) afin d'écarter du sol les outils semeurs (5a, 5b) et les rouleaux suiveurs (6a, 6b). 4. Semoir selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que l'un au moins desdits systèmes d'articulation (3, 4) est composé de deux tubes de section carrée (30, 72 ; 40, 15) montés coaxialement l'un dans l'autre, avec un décalage angulaire de 45 , le tube intérieur (72, 15) pouvant tourner par rapport au tube extérieur (30, 40), quatre boudins (300 ; 400) en matériau souple et élastique, tel que du caoutchouc, disposés à la périphérie du tube intérieur assurant le couple de torsion entre ces deux tubes, dont l'un (72 ; 15) est solidaire dudit châssis (1) et l'autre (30 ; 40) est solidaire du bras porteur (2). 5. Semoir selon la 4, caractérisé par le fait que les deux systèmes d'articulation (3, 4) sont identiques. 6. Semoir selon la 4 ou 5, dans lequel l'un au moins desdits tubes intérieurs (72, 15) est solidaire du châssis (1), caractérisé par le fait qu'il comporte au moins un vérin (7) porté par ce châssis et adapté pour faire pivoter ce tube intérieur, ce dernier étant de préférence celui (72) du système d'articulation avant (31), afin de soulever ou d'abaisser les bras porteurs (2). 7. Semoir selon l'une au moins des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens d'ajustage de la pression exercée au sol par l'outil semeur (5a, 5b). 8. Semoir selon l'une au moins des précédentes, caractérisé par le fait que ledit système d'articulation avant (3) est relié au bras porteur (2) par l'intermédiaire d'au moins une biellette (31) articulée autour d'un axe transversal (20) monté à l'extrémité avant du bras porteur (2). 9. Semoir selon l'une au moins des précédentes, caractérisé par le fait que ledit système d'articulation arrière (4) est relié au bras porteur (2) par l'intermédiaire d'une genouillère composé d'un jeu de biellettes (41-42) dont l'une (42) est articulée autour d'un axe transversal (21) monté à l'extrémité arrière du bras porteur (2). 10. Semoir selon l'une au moins des 1 à 8, caractérisé par le fait que ledit système d'articulation arrière (4) est relié au bras porteur (2) par l'intermédiaire d'une biellette (41) articulée autour d'un axe transversal (21) porté par un excentrique (43) monté rotatif à l'extrémité arrière du bras porteur (2). 11. Semoir selon l'une au moins des précédentes, caractérisé par le fait que chacun desdits bras porteurs (2) est solidaire d'une roue d'appui au sol (8) positionnée devant ledit système d'articulation avant (3), et réglable en hauteur par rapport au bras (2). 12. Semoir selon la 11, caractérisé par le fait que ladite roue (8) est montée à l'extrémité d'un levier coudé (9) qui passe au-dessus du système d'articulation avant (3) et qui est articulé à son extrémité arrière autour d'un axe transversal (20) monté à l'avant du bras (2). 13. Semoir selon les 8 et 12, prises en combinaison, caractérisé par le fait que c'est le même axe transversal (20) qui assure l'articulation de la biellette (31) et celle du levier (9) à l'extrémité avant du bras porteur (2). 14. Semoir selon la 12 ou 13, caractérisé par le fait qu'il comporte un dispositif de réglage (93) à cales mobiles (930) permettant de modifier la position angulaire du levier (9) par rapport au bras (2). 15. Semoir selon l'une au moins des précédentes, caractérisé par le fait que le châssis (1) et le timon (10) d'attelage forment un ensemble rigide et indéformable.
A
A01
A01C
A01C 5,A01C 7
A01C 5/06,A01C 7/20
FR2888742
A1
METHODE ET SYSTEME D'INVESTIGATION EN TEMPS REEL DES PROCESSUS COGNITIFS
20,070,126
L'invention concerne une méthode d'investigation de processus fonctionnels cérébraux et, en particulier, de tous processus cognitifs impliquant une présentation d'éléments visuels. ART ANTERIEUR Lorsqu'on présente des éléments visuels à un individu, les mouvements des yeux de cet individu parcourent le plus souvent ces éléments en saccades. Ces saccades sont entrecoupées de différentes périodes de fixation durant lesquelles les yeux ne bougent pas, le regard restant fixé sur un élément visuel. Il est cependant difficile de déterminer comment et quand exactement s'effectue le traitement de l'information contenue dans les éléments visuels par le cerveau, notamment, lorsque lesdits éléments sont des mots ou des images. Afin de tester la pertinence de cette technique pour décrire finement les différentes étapes de traitement de l'information, la question du traitement parafovéal sémantique (question controversée dans la littérature) a été mise à l'épreuve. Les objectifs du test de la technique (traitement 25 parafovéal sémantique) sont tels que suit. Il est connu que la durée moyenne nécessaire pour la programmation d'une saccade oculaire, d'environ 150 ms, est du même ordre d'amplitude que la durée du traitement lexical d'un mot unique, entre 150 et 300 ms. Le traitement lexical est effectué dans les premiers 100 à ms et fait place graduellement au déplacement d'attention et à la programmation d'une autre saccade. Par ailleurs, la durée moyenne de fixation d'un mot est de l'ordre de 250 ms. En conséquence, le temps disponible pour le traitement lexical et à la programmation des opérations oculomotrices est contraint et l'idée d'un traitement parallèle des mots a été émise. Pour déterminer si le traitement des mots est effectué séquentiellement ou en parallèle, on a étudié la présence d'un effet parafovéal qui affecterait le traitement fovéal. Cet effet intervient lorsque le traitement du mot suivant affecte le traitement du mot fixé. Toutes les études menées sur de tels effets ont été obtenues en utilisant uniquement le suivi des mouvements des yeux. Néanmoins, ce suivi ne permet pas de séparer le traitement attentionnel du traitement lexical. En particulier, la durée de fixation d'un mot au cours de la lecture constitue une approximation grossière qui reflète non seulement le traitement lexical du mot fixé mais aussi des effets du mot suivant et des effets de débordement dus au traitement tardif du mot précédent. Aussi, de manière générale, il n'a pas été possible, dans l'état de l'art, de déterminer, d'une part, comment s'effectue avec exactitude le traitement d'éléments visuels et notamment le temps nécessaire au traitement des informations contenues dans ces éléments et de déterminer, d'autre part, la manière avec laquelle se porte l'attention de l'individu sur les éléments visuels ainsi que les différentes étapes du processus cognitif qui suit la vision de ces éléments. RESUME DE L'INVENTION Compte tenu de ce qui précède, un problème que se propose de résoudre l'invention est de réaliser une méthode d'investigation d'un processus cognitif (i.e, existe-t-il un traitement sémantique parafovéal ?), qui permette d'apporter une réponse claire aux questions précédentes de l'art antérieur. La solution de l'invention à ce problème précis (traitement parafovéal) a pour premier objet une méthode d'investigation des processus cognitifs, caractérisée en ce qu'elle comporte les étapes suivantes selon lesquelles: on présente un ou une pluralité d'éléments visuels à un individu; on enregistre les mouvements oculaires de l'individu auquel on a présenté le ou lesdits éléments visuels; de manière concomitante à l'enregistrement desdits mouvements oculaires, on enregistre les potentiels électriques cérébraux de cet individu; on détecte les fixations oculaires dans les enregistrements des mouvements oculaires; on échantillonne les enregistrements des potentiels électriques cérébraux en fonction des fixations oculaires détectées; et on déduit desdites fixations oculaires et desdits potentiels échantillonnés, une information sur le processus cognitif de l'individu auquel on a présenté le ou lesdits éléments visuels. Elle a pour second objet un système d'investigation d'un processus cognitif, caractérisé en ce qu'il comprend: un ou une pluralité d'éléments visuels destinés à être présentés à un individu; des moyens pour enregistrer les mouvements oculaires de cet individu; des moyens pour enregistrer, de manière concomitante à l'enregistrement des mouvements oculaires, les potentiels électriques cérébraux de cet individu; des moyens pour détecter les fixations oculaires dans les enregistrements des mouvements oculaires; et des moyens pour échantillonner les enregistrements des potentiels électriques cérébraux en fonction des fixations oculaires détectées, pour déduire desdites fixations oculaires et desdits potentiels échantillonnés une information sur le processus cognitif de l'individu auquel on a présenté le ou lesdits éléments visuels. Aussi, le principe de l'invention est de coupler la technique d'enregistrement oculométrique à l'enregistrement des ondes électroencéphalographiques (EEGs) de manière à obtenir un degré de description temporelle et spatiale précis des processus perceptifs/attentionnels/cognitifs survenant au cours de l'activité visuelle. Les principales avancées de cette technique sont: - permettre le recours aux mouvements oculaires lors de l'enregistrement EEG et donc permettre l'étude des EEG en contexte naturel; - permettre l'étude des composants précoces (ERP) dans une activité cognitive contextualisée; et distinguer les phases d'activation/inhibition qui surviennent lors des fixations oculaires. De manière avantageuse - les éléments visuels sont des ensembles d'au moins deux mots associés ou non sémantiquement, ou comprenant un ou plusieurs non-mots; - les éléments visuels sont des paires de mots, comprenant un premier mot et un second mot, ledit second mot étant associé ou non audit premier mot, ou étant un non-mot; - les éléments visuels sont des éléments d'un habitacle d'un véhicule; les éléments visuels sont des éléments graphiques et des mots destinés à être présentés sur une page notamment Internet; - les mouvements oculaires (EM) sont recueillis par un oculomètre; - les potentiels électriques cérébraux sont recueillis par un système encéphalographique; et - on utilise un marqueur de début de fixation et en ce que ce marqueur provient d'un signal entre un premier ordinateur et un second ordinateur dédié à l'enregistrement des potentiels électriques cérébraux (ECG). BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description non limitative suivante d'exemples de mise en uvre. Cette description doit être lue au regard des dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 montre, de manière schématique, un système selon l'invention; la figure 2 illustre la position des électrodes appliquées sur le cuir chevelu des individus selon le procédé de l'invention; - la figure 3 illustre les fixations et saccades successives qui ont lieu lors de la présentation d'une paire de mots à un individu selon l'invention (test de la technique) ; la figure 4 présente les différents signaux obtenus par l'électrode occipitale gauche 01 ainsi que les fenêtres temporelles correspondant aux pics P2 et N2 déterminés par la méthode selon l'invention; et la figure 5 localise, sur une échelle de temps, les différentes étapes d'un processus cognitif. EXPOSE DETAILLE DE L'INVENTION Dispositif technique Ainsi que cela est montré à la figure 1, le système selon l'invention comprend deux ordinateurs 1 et 2, ces ordinateurs étant reliés par leur port parallèle. Chaque ordinateur est du type personnel, muni notamment d'un microprocesseur, de mémoire RAM, d'un disque dur, d'une carte graphique et d'un système d'exploitation. L'ordinateur 1 est muni de deux écrans, un premier écran 3 étant dédié à la présentation des stimuli ou éléments visuels ST à l'individu et le second 4, au suivi des enregistrements de signaux représentatifs des mouvements des yeux EM. Le second ordinateur 2 est utilisé pour la collecte, l'enregistrement, le suivi et l'analyse des signaux électriques produits par le cerveau. A cet effet, il comporte des logiciels tels que les logiciels Brain Vision RecorderTM et Brain Vision AnalyzerTM Par ailleurs, le système selon l'invention comprend un oculomètre 5. Cet oculomètre est par exemple un dispositif du type du dispositif photoélectrique à infrarouges développé par le Dr. Bouis à Karlsruhe en Allemagne pour suivre les mouvements des yeux en déterminant le centre de gravité de la lumière infrarouge reflétée par la pupille. En particulier, ce dispositif fournit un signal de sortie proche du linéaire pour un angle visuel horizontal de plus ou moins 6 , avec un niveau de précision supérieur à 2 min d'arc. Ce signal est numérisé chaque ms en utilisant le convertisseur PC 1200 A/D de National InstrumentsTM, puis enregistré par l'ordinateur 1 pour une analyse différée. Le système selon l'invention comprend de plus un casque 6 munie d'électrodes non polarisables, par exemple d'étain, destinées à être disposées sur le cuir chevelu de l'individu. Ainsi que cela est plus particulièrement montré à la figure 2, ces électrodes sont avantageusement disposées dans les positions définies dans le système international 10/20 selon lequel le cuir chevelu est séparé en 4 zones le long des hémisphères gauche et droite. La zone frontale porte les électrodes FC1, F3, FC3, FC2, F4, FC4, la zone centrale porte les électrodes C3, Cl, CP1, C4, C2 et CP2, la zone postérieure porte les électrodes P3, P4, 01, 02, CP3 et CP4, et la zone de ligne médiane porte les électrodes Oz, Pz, Cz et Fz. En outre, des électrodes, disposées sur les lobes droits et gauches des oreilles, sont utilisées en tant que référence. Enfin, deux électrodes sont disposées latéralement et sous l'oeil gauche de chaque individu en vue de suivre les mouvements horizontaux et verticaux de cet il. A noter que l'impédance est conservée en dessous de 5 kOhms sur chaque électrode. De surcroît, le système selon l'invention comprend un amplificateur 7. Cet amplificateur est par exemple l'amplificateur commercialisé par BrainProductsTM sous l'appellation BrainAmp MR 32. Il amplifie les signaux électro-encéphalographiques EEG analogiques reçus du casque 6 liés aux évènements dans la bande passante 0,01-100 Hz, convertit ces signaux sous une forme digitale, les filtre dans la bande passante 0,1- 40Hz et les échantillonne de manière continue à 1 kHz. Les signaux échantillonnés sont ensuite transmis à l'ordinateur 2, pour une analyse différée. Selon l'invention, un signal de synchronisation 8 (TTL pulse) est envoyé de l'ordinateur 1 à l'ordinateur 2, à chaque fois qu'un élément visuel est présenté à l'individu sur le premier écran 3. Ce signal 8 déclenche l'enregistrement des signaux EEG simultanément avec l'enregistrement des signaux EM. Les enregistrements de ces signaux sont effectués en continu par exemple dans une fenêtre de temps de 2600 ms. Les éléments visuels selon l'invention, qui sont présentés aux individus, sont des éléments visuels quelconques. Il peut s'agir de voyants ou de cadrans tels que des voyants ou des cadrans gradués que l'on trouve dans des habitacles de pilotage de véhicules terrestres ou aériens, notamment des avions. Il peut s'agir d'éléments visuels présentés dans des pages dites électroniques de sites Internet. Il peut s'agir de textes, de bandes dessinées, de séquences vidéo ou de films. Dans l'exemple ci-après, le système selon 35 l'invention tel que décrit au regard des figures 1 et 2 est mis en oeuvre pour l'investigation de processus cognitifs précoces déclenchés par la présentation de paires de mots à des individus. Dispositif expérimental applicable au test Chaque paire de mots comporte un premier mot et un second mot. Le second mot est placé immédiatement à la suite du premier mot. Il est associé sémantiquement au premier mot, non associé sémantiquement, ou alors, il constitue un mot n'ayant pas de sens, c'est-à-dire un non-mot. A l'exception des non-mots, les mots utilisés sont des mots du langage courant. Le nombre de lettres du second mot est voisin du nombre de lettres du premier mot. A titre d'exemple, une paire de mots associés sémantiquement peut être constituée des mots cheval jument , une paire de mots non associés sémantiquement peut être constituée des mots cheval chaise et une paire de mots comportant un non-mot peut être constituée des mots cheval tvsqrd . La mesure des mouvements des yeux est réalisée sur l'oeil droit, bien que la vue soit binoculaire. Les paires de mots sont présentées sur l'écran 3 de l'ordinateur 1, en noir, sur fond blanc. Pour le calibrage du système, on présente, à chaque individu, une croix positionnée successivement en différents endroits le long d'une ligne médiane horizontale de l'écran. A l'issue du calibrage, la croix apparaît au centre de l'écran. Puis, un ensemble constitué par la paire de mots et une croix est présenté pendant 2600 ms, le premier mot étant disposé à la place de la croix localisée précédemment au centre de l'écran. On a demandé à chaque individu de lire chacun des mots puis de fixer la croix de manière à ce que l'individu réalise une éventuelle association sémantique entre les mots le plus rapidement possible. La figure 3 montre les différentes étapes qui se déroulent dans le temps lorsque la paire de mots cheval jument associés sémantiquement est présentée. Tout d'abord, l'individu fixe le mot cheval puis une saccade est programmée et le regard de l'individu se déplace sur le mot jument . Enfin, le regard se déplace sur la croix qui suit le mot jument . L'individu doit alors dire si il y a association sémantique entre les mots cheval et jument ou non en cliquant sur l'un ou l'autre des boutons de la souris. Analyse du test L'analyse en différé des signaux EM a été effectuée de la manière suivante. Tout d'abord, on a repéré, dans ces signaux EM, le début et la fin de chacune des saccades. Une fois ces saccades repérées, les fixations ont été isolées. Certaines fixations ont été éliminées, notamment si les signaux montrent des perturbations dues à des battements de paupières, des dérives, ou des glissements, ou quelles que soient les fixations, si leur durée est supérieure à 100 ms. Les fixations éliminées ont été remplacées par des valeurs moyennes obtenues dans des conditions correspondantes. Les signaux EEG, enregistrés en continu par l'ordinateur 2 font l'objet d'une conversion, d'une filtration et d'une amplification par l'amplificateur 7. Ils sont ensuite divisés en fenêtres temporelles de durées égales par rapport à un marqueur de référence, ce marqueur étant donné par le signal TTL 8 transmis à l'ordinateur 2 au début de la présentation de chaque paire de mots. Ainsi, un premier marqueur de référence correspond au début de la première fixation sur le premier mot. Les fixations isolées dans les signaux EM sont 35 ensuite utilisées selon l'invention en vue de segmenter les signaux EEG. On a donc obtenu des potentiels relatifs aux fixations de l' il(EFRPs). Ces EFRPs sont alors quantifiés en calculant l'amplitude moyenne relativement aux deux fenêtres temporelles suivantes: 0-200 ms et 0-300 ms après le début de la première fixation. La première fenêtre temporelle a été sélectionnée sur la base des composants ERP suivants: P1 (pic entre 60 et 90 ms) et Ni (pic entre 110 et 140 ms). Ces composants ERP ont montré les plus larges amplitudes autour l'aire occipitale gauche, sous l'électrode 01. Une ANOVA a été réalisée sur cette électrode avec l'association sémantique comme facteur de différenciation (associé, nonmot, non-associé). Dans la seconde fenêtre temporelle, deux composants additionnels ont pu être observés. Il s'agit des composants P2 (pic entre 200 et 230 ms) et N2 (pic entre 240 et 280 ms) sur les sites central et frontal des deux hémisphères. Ces pics sont montrés à la figure 4, pour l'électrode 01. L'amplitude et les temps de latence de ces pics sont mesurés pour les électrodes de la zone centrale gauche (Cl, C3, CP1), de la zone frontale gauche (F3, FC1, FC3), de la zone postérieure gauche (01, CP3, P3), de la zone centrale droite (C2, C4, CP2), de la zone frontale droite (F4, FC2, FC4), et de la zone postérieure droite (02, CP4, P4). Des ANOVAs répétées avec correction de Greenhouse-Geisser ont été réalisées en utilisant les hémisphères gauche vs. droite, les sites (frontal vs. Central vs. Postérieur), les électrodes (3 par site), et l'association sémantique (mots associés, non-mots, non- associés). L'ensemble des résultats ont trait au traitement du premier mot lors de la présentation d'une paire de mots, puisque, dans le présent exemple selon l'invention, on s'intéresse aux effets parafovéaux sur fovéaux. En ce qui concerne les signaux EM, il apparaît que la durée des fixations initiales, c'est-à-dire la durée de fixation jusqu'à ce que le regard quitte le premier mot est à peu près égale que les mots soient associés sémantiquement ou non, ou qu'il comportent un non-mot. Par contre, la durée totale de fixation, incluant une relecture éventuelle, varie considérablement en fonction de l'association sémantique. Elle est plus courte pour les mots associés que pour les mots non-associés. En ce qui concerne les signaux EFRP dans la première fenêtre temporelle comprise entre 0 et 200 ms, il apparaît que l'amplitude du pic Pl ne dépend pas de la présence d'une association sémantique entre les mots, ni de la présence d'un non-mot. Par contre, la différence est sensible en ce qui concerne le pic N1. En effet, lorsque les mots sont associés sémantiquement, l'amplitude de ce pic est plus importante. Dans les deux cas, il existe les pics sont présents essentiellement dans les zones postérieures et non pas centrales ou frontales. Il existe en outre une certaine latéralité, les pics étant plus marqués sur la occipitale gauche. En ce qui concerne les signaux EFRP dans la seconde fenêtre temporelle comprise entre 0 et 300 ms, il apparaît que seule l'amplitude du pic P2 dépend de la présence d'une association sémantique entre les mots. En effet, l'amplitude de ce pic est plus importante dans le cas d'une association sémantique qu'en l'absence d'une telle association. A noter par ailleurs qu'il n'y a pas de dominance d'une hémisphère cérébrale par rapport à une autre dans le cas des pics P2 et N2. Aussi, et ainsi que cela est illustré à la figure 5, l'invention a permis, dans l'exemple ci-dessus, de mettre en évidence la dynamique des processus cognitifs précoces liés à la lecture. Si l'on se concentre sur la première fixation, le pic N1, à 119 ms du début de la fixation, serait la manifestation électrique de la reconnaissance de la forme des mots: associés ou non sémantiquement vs. non-mot alors que le pic P2, à 215 ms, serait la manifestation électrique de la prise en compte du sens des mots: associé ou non sémantiquement. En conséquence, le traitement lexical débute très en amont, dès 100 ms après la présentation d'un élément visuel, ce qui montrerait un traitement en parallèle des mots. Bien entendu, il existe de multiples applications de l'invention. Toute activité visuelle qui mobilise fortement les processus cognitifs est potentiellement et avantageusement analysable par cette technique. Notamment les travaux en ergonomie et en neuropsychologie peuvent être les principaux bénéficiaires de cette technique. Dans le cas précité où les éléments visuels sont des éléments d'un habitacle d'un véhicule, le système selon l'invention peut par exemple être mis en oeuvre en vue de déterminer comment disposer ou présenter (couleur, forme, contenu) les éléments visuels de manière à ce que ceuxci soient pris en compte de manière précoce par un conducteur et éviter les situations de stress ou de charge attentionnelle. Dans le cas précité où les éléments visuels sont des éléments visuels présents dans des pages électroniques de sites Internet, le système selon l'invention peut par exemple être mis en oeuvre de manière à déterminer comment disposer ou présenter les différents éléments visuels afin d'améliorer la lisibilité de ces pages et éviter la surcharge cognitive. En outre, il est bien entendu que le système selon l'invention peut être appliqué au diagnostic de pathologies que présentent des individus dans les processus cognitifs associés à la lecture tels que la dyslexie, associés à la reconnaissance des formes ou des visages ou de déficits attentionnels. Par le repérage d'ondes cérébrales corrélées à chaque processus, il est possible de distinguer les déficits liés à une activité exécuter en contexte. A notera l'importance de la distinction des processus cognitifs selon l'invention en contexte. La littérature neurophysiologique de l'art antérieur a identifié tout un ensemble d'ondes cérébrales corrélées à une activité précise. Toutefois, ces ondes ne sont recueillies que dans des conditions strictement expérimentales. La technique EFRP selon l'invention permet de revisiter ces corrélats neurophysiologiques par une analyse de l'activité en contexte. Elle permet de distinguer tout processus cognitif survenant dans une activité visuelle telle que la lecture, la navigation sur les pages Internet, etc..., en contexte
L'invention concerne une méthode ainsi qu'un système d'investigation des processus cognitifs. La méthode selon l'invention se caractérise en ce qu'elle comporte les étapes suivantes selon lesquelles : on présente un ou une pluralité d'éléments visuels à un individu ; on enregistre les mouvements oculaires (EM) de l'individu auquel on a présenté le ou lesdits éléments visuels ; de manière concomitante à l'enregistrement desdits mouvements oculaires, on enregistre les potentiels électriques cérébraux (EEG) de cet individu ; on détecte les fixations oculaires dans les enregistrements des mouvements oculaires ; on échantillonne les enregistrements des potentiels électriques cérébraux en fonction des fixations oculaires détectées ; et on déduit desdites fixations oculaires et desdits potentiels échantillonnés, une information sur le processus cognitif de l'individu auquel on a présenté le ou lesdits éléments visuels. L'invention s'applique à l'investigation de tous processus cognitifs impliquant une activité visuelle.
1. Méthode d'investigation des processus cognitifs, caractérisée en ce qu'elle comporte les étapes suivantes selon lesquelles: on présente un ou une pluralité d'éléments visuels à 5 un individu; on enregistre les mouvements oculaires (EM) de l'individu auquel on a présenté le ou lesdits éléments visuels; de manière concomitante à l'enregistrement desdits 10 mouvements oculaires, on enregistre les potentiels électriques cérébraux (EEG) de cet individu; on détecte les fixations oculaires dans les enregistrements des mouvements oculaires; on échantillonne les enregistrements des potentiels 15 électriques cérébraux en fonction des fixations oculaires détectées; et on déduit desdites fixations oculaires et desdits potentiels échantillonnés, une information sur les processus cognitifs de l'individu auquel on a présenté le ou lesdits éléments visuels. 2. Méthode selon la 1, dans laquelle les éléments visuels sont des ensembles d'au moins deux mots associés ou non sémantiquement, ou comprenant un ou plusieurs non-mots. 3. Méthode selon la 2, dans laquelle les éléments visuels sont des paires de mots, comprenant un premier mot et un second mot, ledit second mot étant associé ou non audit premier mot, ou étant un non- mot. 4. Méthode selon la 1, dans laquelle les éléments visuels sont des éléments d'un habitacle d'un véhicule. 5. Méthode selon la 1, dans laquelle les éléments visuels sont des éléments graphiques et des mots destinés à être présentés sur une page notamment Internet. 6. Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle les mouvements oculaires (EM) sont recueillis par un oculomètre (5). 7. Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle les potentiels électriques cérébraux sont recueillis par un système encéphalographique (6). 8. Méthode selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'on utilise un marqueur de début de fixation et en ce que ce marqueur provient d'un signal entre un premier ordinateur (1) et un second ordinateur (2) dédié à l'enregistrement des potentiels électriques cérébraux (EEG). 9. Système d'investigation des processus cognitifs, caractérisé en ce qu'il comprend: un ou une pluralité d'éléments visuels destinés à être présentés à un individu; des moyens pour enregistrer les mouvements oculaires (EM) de cet individu; des moyens pour enregistrer, de manière concomitante à l'enregistrement des mouvements oculaires, les potentiels électriques cérébraux (EEG) de cet individu; des moyens pour détecter les fixations oculaires dans les enregistrements des mouvements oculaires; et des moyens pour échantillonner les enregistrements des potentiels électriques cérébraux en fonction des fixations oculaires détectées, pour déduire desdites fixations oculaires et desdits potentiels échantillonnés une information sur le processus cognitifs de l'individu auquel on a présenté le ou lesdits éléments visuels. 10. Système selon la 9, caractérisé en ce que les moyens pour enregistrer les mouvements oculaires sont un oculomètre (5) et en ce que les moyens pour enregistrer les potentiels électriques cérébraux sont un casque muni d'électrodes (6).
A
A61
A61B
A61B 5
A61B 5/0476,A61B 5/0496
FR2898953
A1
ETRIER DE LIAISON POUR JEUX A RESSORT
20,070,928
La présente invention a pour objet un étrier de liaison entre le ressort et la poutre de support d'un jeu 5 à ressort. La proposition s'applique particulièrement même si non exclusivement dans le domaine des équipements pour les jeux d'enfants dans l'ameublement extérieur. Domaine d'utilisation 10 Les jardins ou aires de jeux communaux équipés sont connus. Il s'agit de surfaces, généralement pelouse ou gravier, sur lesquelles se trouvent et surgissent des espaces à thèmes où sont installés des jeux pour enfants jusqu'à l'âge de dix ou douze ans. Ces solutions, par 15 exemple, comprennent des structures en bois ou en plastique construites pour d'exercices physiques moteurs, permettre la pratique avec des finalités ludiques ou psychopédagogiques. Parallèlement, les jeux à ressort conventionnels sont largement employés. Il s'agit de jeux 20 destinés à permettre une oscillation dans plusieurs directions du sujet attractif sur lequel s'assoient un ou plusieurs enfants. Le sujet est constitué par des animaux stylisés et réinterprétés stylistiquement pour permettre à l'enfant de se positionner à cheval sur un ou plusieurs de 25 ceux-ci, rester assis avec les mains qui saisissent le sujet et les pieds bien calés appuyés sur des étriers appropriés situés à l'arrière, saillants latéralement. 30 solutions structure s'asseoir Dans d'autres constitué d'une plutôt que de l'intérieur d'une approprié, pouvant Dans tous cesencore, le sujet peut être plus complexe, où l'enfant, à cheval, est accueilli à sorte d'habitacle, pourvu d'un siège accueillir aussi plus d'un enfant. cas, entre le sujet où l'enfant reste assis dans le jeu et le sol, un ou plusieurs ressorts à 35 spirale robustes sont interposés, où le ressort, étant d'un côté uni à une base solidaire au sol et de l'autre au - 2 sujet du jeu, a le devoir de permettre l'oscillation contrôlée et dans plusieurs directions du sujet du jeu. État de la technique En ce qui concerne la construction, la fixation du ressort à spirale demande que l'extrémité inférieure soit engagée à une base, généralement une plinthe en béton, coulée ou noyée dans le sol. Alternativement, l'extrémité inférieure du ressort est engagée à une plaque, généralement métallique, à plan large, diversement ancrée au plancher dans le cas où il s'agit d'une surface ayant une autre consistance. L'union entre le ressort et la base ou plaque se fait normalement par l'intermédiaire de brides à boulons à crochet, serrées au moyen de vis, pour permettre l'élimination aisée du susdit jeu où ce sera nécessaire. L'extrémité supérieure du ressort, au contraire, est destinée au soutien du sujet du jeu, et est pourvue de différents systèmes de fixation. Dans toutes ces dernières solutions, on adopte un étrier de liaison, généralement métallique, ayant une section en U projetée longitudinalement selon l'axe ou la poutre qui intègre le sujet du jeu et au-dessus duquel est assis l'usager. À l'intérieur dudit étrier de liaison en U est introduite la poutre de support du sujet du jeu, et y est fixée par l'intermédiaire de deux pivots ou plus passant transversalement par rapport aux parois dudit étrier de liaison en U . La partie inférieure de l'étrier de liaison en U fait office de base contre laquelle insiste l'extrémité supérieure du ressort et est retenue par des moyens de retenue usuels. Normalement les ressorts ont un grand diamètre, alors que les dimensions des étriers en U n'excèdent jamais les dimensions des ressorts et les concernent diamétralement pour une bande qui intéresse une zone égale à environ la moitié du diamètre du ressort même. De cette manière il est évident que l'étrier de liaison en U étant placé au centre permet au ressort de saillir latéralement par rapport à - 3 - celui-ci avec la première spire et les successives, créant un interstice entre la spire du ressort et le bord inférieur de l'étrier de liaison en U . Inconvénients Les solutions décrites ci-dessus présentent quelques inconvénients. En premier lieu, il arrive qu'entre l'extrémité supérieure du ressort et l'étrier de liaison conventionnel en U , l'eau stagne, puisque quand il pleut, l'eau tend à se déplacer vers la zone délimitée par la spire supérieure en contact avec le côté inférieur dudit étrier en U . Cette condition, s'agissant de jeux destinés à rester en plein air, détermine en peu de temps l'amorce d'un raisonnable phénomène d'oxydation qui, aggravé par les forces qui sollicitent ses surfaces de contact, peut provoquer la rupture ou la désagrégation des moyens de liaison à boulon à crochet avec le conséquent détachement plus ou moins brusque du joint. Cette condition rend prévisible la possibilité que l'enfant puisse se faire 20 mal. Un autre inconvénient réside dans le fait que dans l'espace entre le bord de l'étrier conventionnel en U et le profil de la spire supérieure, se forme une zone vide, à l'intérieur de laquelle l'enfant peut facilement introduire, volontairement ou involontairement, les doigts de la main, et donc par inadvertance, à cause des mouvements incontrôlables, aussi se faire mal. D'où la nécessité pour les entreprises, particulièrement du domaine, de trouver des solutions alternatives plus efficaces par rapport aux solutions en vigueur jusqu'à présent. Le but de la présente invention consiste aussi à remédier aux inconvénients décrits. Brève description de l'invention Ce but et d'autres sont atteints par la présente invention selon les caractéristiques des revendications 10 15 25 30 35 - 4 annexées en résolvant les problèmes exposés au moyen d'un étrier de liaison pour jeux à ressort, interposé entre l'extrémité supérieure du ressort hélicoïdal et la poutre de support du sujet du jeu, où ledit étrier de liaison est constitué d'un corps monolithique, avec une configuration qui prévoit une base rectiligne, d'appui longitudinal et fixation de la poutre de support du jeu, des trous correspondants passant transversalement étant prévus et obtenus le long des deux parois opposées qui délimitent ladite base, et où chaque paroi prévoit une demi-calotte obtenue pour saillir par la paroi même avec la concavité tournée vers la base, et encore où la demi-calotte, au moins le long du bord inférieur semi-circulaire constitué par une dent en obtenant le siège de logement de l'extrémité supérieure du ressort hélicoïdal, est séparée de ladite base pour chaque côté étant présente une correspondante ouverture. Buts De cette manière, par l'apport créatif remarquable dont l'effet a consenti d'atteindre un important progrès technique, quelques buts et avantages sont obtenus. Un premier but a entendu obtenir un étrier de liaison pour des jeux à ressort particulièrement apte à permettre l'union solidaire entre l'extrémité du ressort et la poutre de support du sujet du jeu. La fonction de liaison prévue entre l'extrémité du ressort et la poutre de support du sujet du jeu a aussi le but précis d'empêcher la stagnation de l'eau à proximité des deux éléments unis. Un deuxième but est dû au fait que l'étrier est pourvu d'une fonction de sécurité, puisque la portion supérieure du ressort hélicoïdal, qui dans les solutions conventionnelles saille sur le côté par rapport à la poutre de support du jeu, est logée à l'intérieur dudit étrier. Un troisième but a été l'obtention d'un étrier de - 5 liaison plus solide. Un autre but a entendu faciliter et réduire l'entretien. En définitive, il a été possible d'obtenir un étrier plus intégré et compact, ayant un contenu technologique valable et aux coûts de production contenus. Ces avantages et d'autres apparaîtront dans la description détaillée suivante d'une solution préférentielle de réalisation à l'aide des dessins schématiques en annexe, dont les détails d'exécution ne doivent pas être considérés limitatifs mais seulement à titre d'exemples. CONTENU DES DESSINS La Figure 1 est une vue d'ensemble et latérale du châssis de support du sujet du jeu qui prévoit l'emploi d'au moins un étrier de liaison objet de la présente invention. La Figure 2 est une vue d'ensemble en plan du châssis de support du sujet du jeu qui prévoit l'emploi d'au moins un étrier de liaison objet de la présente invention. La Figure 3 est une vue latérale de l'étrier de liaison objet de la présente invention. La Figure 4 est une vue frontale de l'étrier de liaison objet de la présente invention. La Figure 5 est une vue transversale de l'étrier de liaison objet de la présente invention, selon la section A-A de la Figure 3. La Figure 6 est une vue du haut de l'étrier de liaison objet de la présente invention. La Figure 7 est une vue du bas de l'étrier de liaison objet de la présente invention. Enfin, la Figure 8 est une vue en plan de l'étrier de liaison objet de la présente invention. EXEMPLE DE REALISATION DE L'INVENTION Un jeu à ressort est constitué par un sujet du jeu, - 6 - lequel est uni à une poutre 10 engagée au moyen d'un étrier de liaison 20 à un ressort hélicoïdal 30 ancré au sol. L'étrier de liaison 20 pour jeux à ressort est interposé entre l'extrémité supérieure du ressort hélicoïdal 30 et la poutre 10 de support du sujet du jeu. L'étrier de liaison 20 est constitué d'un corps monolithique, avec une configuration qui prévoit une base 200 rectiligne d'appui longitudinal et de fixation de la poutre 10 de support du jeu, étant prévus des trous correspondants 201 passant transversalement obtenus le long des deux parois opposées 202 parallèles et symétriques qui délimitent ladite base 200. La section transversale de l'étrier de liaison 20 présente une configuration en U . Chaque paroi 202 prévoit une demi-calotte 203 qui saille de la paroi même 202 avec la concavité tournée vers la base 200. Chaque demi-calotte 203, au moins le long du bord inférieur semi-circulaire, dispose d'une dent 204 délimitant le siège annulaire 205 de logement de l'extrémité supérieure du ressort hélicoïdal 30. Entre la dent 204 qui délimite le siège annulaire 205 de logement de l'extrémité supérieure du ressort hélicoïdal 30 et la base 200 il y a pour chacun de ses deux côtés une ouverture correspondante 206. Ultérieurement on relève que dans l'étrier de liaison 20 le siège annulaire 205 de logement de l'extrémité supérieure du ressort hélicoïdal 30 est obtenu à un niveau inférieur par rapport à la base 200. 35
L'invention concerne un étrier de liaison pour jeux à ressort, constitué d'un corps monolithique, ayant une configuration qui prévoit une base (200) rectiligne d'appui longitudinal et de fixation de la poutre (10) de support de jeu, où sont prévus des trous correspondants (201) passant transversalement obtenus le long des deux parois opposées (202) parallèles et symétriques qui délimitent ladite base (200), et où la section transversale de l'étrier de liaison 20 présente une configuration en « U » .Cet étrier est remarquable en ce que chaque paroi (202), prévoit une demi-calotte (203) qui saille de la paroi (202) avec la concavité tournée vers la base (200), et où chaque demi-calotte (203), au moins le long du bord inférieur semi-circulaire, dispose d'une dent (204) délimitant le siège annulaire (205) de logement de l'extrémité supérieure du ressort hélicoïdal (30).Applications : s'applique particulièrement même si non exclusivement dans le domaine des équipements pour les jeux d'enfants dans l'ameublement extérieur.
1. Étrier de liaison pour jeux à ressort, constitué d'un corps monolithique, ayant une configuration qui prévoit une base (200) rectiligne d'appui longitudinal et de fixation de la poutre (10) de support de jeu, où sont prévus des trous correspondants (201) passant transversalement obtenus le long des deux parois opposées (202) parallèles et symétriques qui délimitent ladite base (200), et où la section transversale de l'étrier de liaison 20 présente une configuration en U , caractérisé par le fait que chaque paroi (202), prévoit une demi-calotte (203) qui saille de la paroi (202) avec la concavité tournée vers la base (200), et où chaque demi-calotte (203), au moins le long du bord inférieur semi-circulaire, dispose d'une dent (204) délimitant le siège annulaire (205) de logement de l'extrémité supérieure du ressort hélicoïdal (30). 2. Étrier de liaison pour des jeux à ressort selon la 1, caractérisé par le fait qu'entre la dent (204) qui délimite le siège annulaire (205) de logement de l'extrémité supérieure du ressort hélicoïdal (30) et la base (200) il y a pour chacun des deux côtés une ouverture correspondante (206). 3. Étrier de liaison pour des jeux à ressort selon la 1 et 2, caractérisé par le fait que dans l'étrier de liaison (20) le siège annulaire (205) de logement de l'extrémité supérieure du ressort hélicoïdal (30) est obtenu à un niveau inférieur par rapport à la base (200). 35
F,A
F16,A63
F16F,A63G
F16F 1,A63G 13
F16F 1/12,A63G 13/08
FR2888549
A1
DISPOSITIF FACILITANT LE BOUCLAGE D'UNE CEINTURE DE SECURITE DE VEHICULE AUTOMOBILE.
20,070,119
La présente invention concerne un dispositif pour ceinture de 5 sécurité de véhicule automobile, notamment pour sièges avant, facilitant le bouclage de la ceinture. Les ceintures de sécurité couramment utilisées dans l'industrie automobile comportent trois points d'ancrage, l'un étant fixé à un montant latéral du véhicule et situé sensiblement à hauteur de l'épaule de l'utilisateur, les deux autres étant localisés de part et d'autre du siège et en position basse. Ces deux points d'ancrage bas sont solidaires, soit tous deux du plancher du véhicule, soit pour l'un du montant latéral et pour l'autre du plancher. La ceinture de sécurité comporte une boucle déplaçable le long de la sangle. Pour s'attacher, l'utilisateur doit enclencher la boucle dans un système d'attache comprenant un pêne. Afin d'assurer une bonne efficacité de la ceinture, le système d'attache est situé relativement en arrière du siège, avec pour conséquence qu'il est difficile à atteindre avec la boucle de la sangle. Le bouclage de la ceinture est donc souvent difficile ou pour le moins peu pratique. Le brevet FR 2 598 663 décrit un système d'ancrage pour ceinture de sécurité de véhicule automobile, ayant pour but de pouvoir ajuster la position du point d'ancrage en fonction du réglage du siège et de la configuration du passager, telle que sa corpulence par exemple. Le système comporte un ou plusieurs dispositif(s) d'ancrage réglable(s), chacun comportant un coulisseau qui peut être positionné le long d'une glissière à l'aide d'un organe de déplacement. Ce système vise à améliorer le confort du passager ceinturé, sans rendre pour autant le bouclage de la ceinture moins aisé. De plus, le passager choisissant lui-même le réglage de la position du point 2888549 2 d'ancrage, il n'est pas certain que la position choisie corresponde à une position efficace ou optimum du point de vue de la sécurité. La présente invention fournit une solution à ce problème, à savoir rendre le bouclage de la ceinture de sécurité plus aisé tout en assurant une bonne efficacité de la ceinture. De façon générale, le dispositif d'ancrage selon la présente invention permet à un système d'attache de la ceinture de prendre automatiquement une position avancée permettant à un utilisateur de boucler aisément la ceinture et une position de fonctionnement vers l'arrière pour une bonne efficacité de la ceinture. De façon plus précise, l'invention concerne un dispositif pour ceinture de sécurité de véhicule automobile facilitant le bouclage de la ceinture et comprenant un système d'attache de la ceinture mobile sur une glissière, le dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte: - un bâti destiné à être solidaire du plancher du véhicule et comprenant ladite glissière; des moyens pour déplacer ledit système d'attache dans la glissière entre une position avancée pour laquelle la ceinture peut être aisément attachée et une position de fonctionnement pour laquelle la ceinture est bouclée; des moyens de détection du bouclage et du détachement de la ceinture actionnant lesdits moyens de déplacement dudit système d'attache pour placer automatiquement ledit système dans ladite position avancée lorsque la ceinture est détachée et dans ladite position de fonctionnement lorsque la ceinture est bouclée; et - des moyens verrouillant automatiquement ledit système d'attache lorsqu'il arrive en position de fonctionnement et déverrouillant automatiquement ledit système lorsqu'il est sollicité vers la position avancée. Selon un mode de réalisation, la glissière est constituée par une fente et ledit système d'attache comporte un axe de fixation 2888549 3 mobile dans la fente entre la position avancée et la position de fonctionnement. Selon un autre mode de réalisation, les moyens pour déplacer le système d'attache comportent un moteur réversible, une vis sans fin mise en rotation par le moteur et un écrou de transmission solidaire dudit système d'attache et se déplaçant sur la vis sans fin par rotation de cette vis. Selon un autre mode de réalisation, les moyens de détection du bouclage et du détachement de la ceinture comportent des moyens de détection de la présence ou de l'absence d'une boucle solidaire de la sangle de la ceinture de sécurité et coopérant avec ledit système d'attache. Les moyens de détection de la présence ou de l'absence de la boucle peuvent comporter un contacteur situé dans le système d'attache et provoquant l'émission d'un signal en direction des moyens de déplacement du système pour indiquer la présence ou l'absence de la boucle. Les moyens de verrouillage et de déverrouillage peuvent comporter un crochet monté pivotant autour d'un axe solidaire du bâti et un axe de guidage solidaire du système d'attache, l'axe de guidage actionnant en rotation le crochet lorsque le système d'attache est à proximité de la position de fonctionnement, le crochet emprisonnant alors l'axe de fixation dudit système. De façon avantageuse, le bâti peut comporter une lumière dans laquelle se déplace l'axe de guidage, ladite fente et ladite lumière étant de préférence parallèles et dirigées selon l'axe longitudinal du véhicule. Ladite fente et ladite lumière peuvent avantageusement être inclinées vers le haut dans le sens de déplacement marche avant du véhicule de sorte que le système d'attache s'élève en passant de la position de fonctionnement à la position avancée. 2888549 4 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels: - les figures 1 et 2 illustrent le dispositif selon l'invention en position respectivement de fonctionnement de la ceinture de sécurité et en position avancée facilitant le bouclage de la ceinture; - les figures 3 et 4 sont des vues en perspective du dispositif de l'invention vu du côté du siège, en position respectivement avancée et de fonctionnement; et - la figure 5 est une vue en perspective, sous un autre angle, du dispositif en position de fonctionnement. Le dispositif 10 selon l'invention comporte un bâti 12 destiné à être fixé au plancher d'un véhicule, le long d'un siège 14, soit directement, soit par l'intermédiaire d'un ensemble de fixation composé d'une rainure 16 dans laquelle peut se positionner un rail 18. Ce dernier est fixé dans la rainure à l'aide des boulons et écrous 20 et 22. Le bâti 12, la rainure 16 et le rail 18 sont sensiblement parallèles à l'axe longitudinal du véhicule. Le bâti 12 se situe, par rapport au siège 14, du côté opposé à la porte latérale permettant l'accès au siège. Sur les figures 1 et 2, le siège 14 est alors le siège avant gauche (siège du conducteur si le volant est à gauche). Le dispositif 10 comporte un système d'attache de ceinture 24 comprenant une pièce d'attache 26 fixée à l'extrémité d'un support 28, l'autre extrémité du support étant solidaire du bâti 12 par un axe de fixation mobile 30. La pièce d'attache 26 est munie d'un pêne et est destinée à coopérer avec une boucle (non représentée) d'une sangle de ceinture de sécurité, le pêne s'enclenchant dans la boucle pour attacher la ceinture. De façon classique, pour attacher sa ceinture de sécurité l'utilisateur enfonce la boucle dans la pièce d'attache 26, enclenchant le pêne dans la boucle et, inversement, 2888549 5 pour détacher la ceinture, appuie sur un bouton de la pièce d'attache, désenclenchant le pêne de la boucle. Des moyens sont fixés au bâti 12 pour déplacer le système d'attache 24 entre une position de fonctionnement (figure 1) pour laquelle la ceinture est attachée et une position avancée (figure 2) facilitant le bouclage de la ceinture. La position de fonctionnement est située relativement vers l'arrière du siège 14. La position avancée est obtenue en déplaçant le système d'attache 24 vers l'avant du véhicule. Les moyens de déplacement comportent un moteur électrique réversible 32 actionnant en rotation une vis sans fin 34. Un écrou de transmission 36 est vissée sur la vis sans fin 34 et se déplace en translation le long de la vis lorsque cette dernière est mise en rotation. L'écrou de transmission 36 est traversé par l'axe de fixation 30 de sorte que l'écrou de transmission et l'axe de fixation se déplacent ensemble. L'axe de fixation mobile 30 du système d'attache peut se déplacer, effectuant un mouvement de translation, dans une glissière constituée par une fente 38. Cette fente est longitudinale et de préférence légèrement inclinée vers le haut dans le sens de la marche avant du véhicule. Le bâti comprend également une lumière 40 parallèle à la fente 38. Un axe de guidage 42 (visible sur les figures 3 et 4) est fixé dans le support 28 de la pièce d'attache, au-dessus de l'axe de fixation 30. Cet axe de guidage se déplace dans la lumière 40, avec l'axe de fixation mobile 30, le support 28 et la pièce d'attache 26. Le fonctionnement du dispositif 10 est illustré à l'aide des figures 3, 4 et 5. La figure 3 représente le système d'attache 24 en position avancée, vers l'avant du siège. L'axe de guidage 42 et l'axe de fixation mobile 30 sont en butée contre l'une des deux extrémités respectivement de la lumière 40 et de la fente 38. Pour un écartement donné entre la fente 38 et la lumière 40, la distance séparant les deux axes 30 et 42 détermine l'inclinaison du support 28 de la pièce 2888549 6 d'attache. Une inclinaison vers l'avant du véhicule, comme représentée sur les figures, est préférable. Un crochet 44 est fixé en rotation autour d'un axe 46 sensiblement à l'extrémité arrière du bâti 12. Ce crochet 44 comporte un réceptacle 48 destiné à recevoir l'axe de fixation mobile 30. Le crochet peut prendre une position déverrouillée comme illustrée sur la figure 3 et une position verrouillée comme illustrée sur la figure 4. En position déverrouillée, l'extrémité 50 du crochet vient en appui sur une butée 52 (figure 3) fixée sur le bâti 12. Lorsque le système d'attache 24 recule, l'axe de guidage vient en contact avec l'extrémité 50 du crochet 44 (figure 4), entraînant la rotation du crochet autour de son axe 46, et l'axe de fixation mobile 30 vient se loger dans le réceptacle 48 du crochet. En fin de course, l'axe de fixation 30 est emprisonné dans le réceptacle 48 du crochet, l'axe de guidage 42 bloquant la rotation du crochet. Le dispositif selon l'invention est alors en position de fonctionnement (figures 4 et 5), le système d'attache 24 de la ceinture ne pouvant pas se déplacer vers l'avant. Le verrouillage du système d'attache permet d'assurer en cas de choc un bon maintien du système d'attache. En sens inverse, lorsque le système d'attache 24 est sollicité vers l'avant du véhicule, l'axe de guidage 42 fixé au support 28, se déplace vers l'avant avec le système d'attache ce qui autorise la rotation du crochet. L'axe de fixation mobile 30 est alors libéré et peut sortir du réceptacle 48 du crochet. Lorsque l'utilisateur veut utiliser la ceinture de sécurité, le système d'attache est dans la position avancée (figure 3). L'utilisateur enfonce la boucle (non représentée) de la ceinture dans la pièce d'attache 26. Des moyens (non représentés), situés dans la pièce d'attache 26, détectent le bouclage et le détachement de la ceinture. Ils peuvent par exemple comporter un contacteur ou relais, coopérant avec le pêne de la pièce d'attache 26 et relié électriquement au 2888549 7 moteur 32, le contacteur se fermant en présence de la boucle de ceinture. Ces moyens provoque l'émission d'un signal de commande vers le moteur électrique réversible 32, le mettant en marche. Le moteur actionne alors la rotation de la vis sans fin 34 et le déplacement vers l'arrière de l'écrou de transmission 36 et du système d'attache 24. Les axes 30 et 42 se déplacent dans respectivement la fente 38 et la lumière 40. Le système d'attache recule, effectuant un mouvement de translation vers l'arrière, jusqu'à ce que l'axe de guidage 42 fasse pivoter le crochet 44, lequel emprisonne alors l'axe de fixation mobile 30. Le dispositif est alors en position de fonctionnement, la ceinture étant bouclée et le système d'attache verrouillée en position reculée. Cette position reculée rend la ceinture de sécurité plus efficace. Inversement, lorsque l'utilisateur détache sa ceinture, les moyens de détection du bouclage et de détachement de la ceinture détectent le détachement de la ceinture et actionnent le moteur 32, qui cette fois tourne en sens inverse, entraînant le système d'attache 24 dans un mouvement de translation vers l'avant du véhicule jusqu'à ce que les axes 30 et 42 viennent en butée à l'extrémité respectivement de la fente 38 et de la lumière 40. Le système d'attache se trouve alors en position avancée, ce qui facilite le bouclage de la ceinture. Le système d'attache 24 se déplace donc automatiquement dans la position de fonctionnement (figures 4 et 5) ou dans la position avancée (figure 3) lorsque l'utilisateur respectivement attache ou détache sa ceinture. La fente 38 et la lumière 40 sont parallèles et inclinées en montant de la position de fonctionnement à la position avancée, ce qui permet à la pièce d'attache d'être plus haute en position avancée, donc plus visible et plus facile à saisir. D'autres modes de réalisation que ceux décrits et représentés peuvent être conçus par l'homme du métier sans sortir du cadre de la 2888549 8 présente invention. Par exemple, le dispositif conforme à l'invention peut être aussi utilisé pour un siège arrière, pour autant qu'il puisse être installé le long du siège. La fente 38 et la lumière 40 peuvent ne pas être parallèles, la distance les séparant pouvant par exemple aller en augmentant légèrement lorsque le système d'attache se déplace de la position de fonctionnement vers la position avancée. Le support 28 de la pièce d'attache 26 se redressant alors pour tendre vers une position verticale, ce qui élève la pièce d'attache 26, la rendant ainsi plus facile à utiliser
L'invention a pour objet un dispositif (10) pour ceinture de sécurité de véhicule automobile facilitant le bouclage de la ceinture et comprenant un système d'attache (24) de la ceinture mobile sur une glissière (38).Selon l'invention, le dispositif comporte un bâti (12) destiné à être solidaire du plancher du véhicule et comprenant ladite glissière; des moyens (32, 34, 36) pour déplacer le système d'attache entre une position avancée pour laquelle la ceinture peut être aisément attachée et une position de fonctionnement pour laquelle la ceinture est attachée; et des moyens de détection du bouclage et du détachement de la ceinture actionnant les moyens de déplacement du système d'attache pour placer automatiquement le système dans la position avancée lorsque la ceinture est détachée et dans la position de fonctionnement lorsque la ceinture est bouclée.
1. Dispositif (10) pour ceinture de sécurité de véhicule automobile facilitant le bouclage de la ceinture et comprenant un système d'attache (24) de la ceinture mobile sur une glissière (38), le dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte: - un bâti (12) destiné à être solidaire du plancher du véhicule et comprenant ladite glissière; - des moyens (32, 34, 36) pour déplacer ledit système d'attache dans la glissière entre une position avancée pour laquelle la ceinture peut être aisément attachée et une position de fonctionnement pour laquelle la ceinture est attachée; des moyens de détection du bouclage et du détachement de la ceinture actionnant lesdits moyens de déplacement dudit système d'attache pour placer automatiquement ledit système dans ladite position avancée lorsque la ceinture est détachée et dans ladite position de fonctionnement lorsque la ceinture est bouclée; et - des moyens (44, 42, 30) verrouillant automatiquement ledit système d'attache lorsqu'il arrive en position de fonctionnement et déverrouillant automatiquement ledit système lorsqu'il est sollicité vers la position avancée. 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que ladite glissière est constituée par une fente (38) et en ce que ledit système d'attache (24) comporte un axe de fixation (30) mobile dans ladite fente entre ladite position avancée et ladite position de fonctionnement. 3. Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que lesdits moyens pour déplacer ledit système d'attache comportent un moteur réversible (32), une vis sans fin (34) mise en rotation par ledit moteur et un écrou de transmission (36) 2888549 10 solidaire dudit système et se déplaçant sur ladite vis sans fin par rotation de cette vis. 4. Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que lesdits moyens de détection du bouclage et du détachement de la ceinture comportent des moyens de détection de la présence ou de l'absence d'une boucle solidaire de la sangle de la ceinture de sécurité et coopérant avec ledit système d'attache. 5. Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que lesdits moyens de détection de la présence ou de l'absence de ladite boucle comportent un contacteur situé dans ledit système d'attache et provoquant l'émission d'un signal en direction desdits moyens de déplacement du système pour indiquer la présence ou l'absence de ladite boucle. 6. Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que lesdits moyens de verrouillage ou de déverrouillage comportent un crochet (44) monté pivotant autour d'un axe (46) solidaire du bâti (12) et un axe de guidage (42) solidaire dudit système d'attache, ledit axe de guidage actionnant en rotation ledit crochet lorsque le système d'attache (24) est à proximité de ladite position de fonctionnement, ledit crochet emprisonnant alors ledit axe de fixation dudit système. 7. Dispositif selon la 6 caractérisé en ce que ledit bâti (12) comporte une lumière (40) dans laquelle se déplace ledit axe de guidage (42). 8. Dispositif selon les 2 et 6 caractérisé en ce que ladite fente (38) et ladite lumière (40) sont parallèles et dirigées selon l'axe longitudinal du véhicule. 9. Dispositif selon la 8 caractérisé en ce que ladite fente et ladite lumière sont inclinées vers le haut dans le sens 30 de déplacement marche avant du véhicule de sorte que ledit système 2888549 11 d'attache (24) s'élève en passant de la position de fonctionnement à la position avancée. 10. Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que ledit système d'attache (24) est constitué d'une pièce d'attache (26) et d'un support (28) ayant une extrémité fixée à ladite pièce d'attache et l'autre extrémité montée sur ledit axe de fixation (30) de façon mobile dans ladite fente.
B
B60
B60R
B60R 22
B60R 22/02,B60R 22/20
FR2891328
A1
ARBRE ARTICULE ET UNITE A COULISSE A ROULEMENT POUR CET ARBRE
20,070,330
L'invention concerne un arbre articulé comprenant deux segments d'arbre reliés solidairement en rotation l'un à l'autre par l'intermédiaire d'un joint central constitué par un joint homocinétique, dans lequel un joint homocinétique fixe est agencé à l'extrémité de chaque segment d'arbre qui est éloignée du joint central et il est prévu deux unités à coulisse à roulement. L'invention concerne aussi une unité à coulisse à roulement pour un tel arbre articulé. On utilise des arbres articulés par exemple, pour relier la sortie de la boîte de vitesses, côté avant, à l'entrée du différentiel, côté arrière, d'un véhicule automobile pour constituer des arbres de transmission. De tels arbres de transmission sont connus, par exemple, par le document DE 102 08 325 Cl et par le document DE 11 2004 000 239 T5. Ces arbres articulés utilisent des joints à coulisse pour permettre un déplacement axial entre les segments d'arbre. Les courses de translation limitées de ces joints sont perçues comme un inconvénient dans certains cas d'application. En supplément, les coûts d'un tel arbre articulé croissent lorsqu'on utilise un grand nombre de composants différents. Pour découpler largement les vibrations introduites dans la direction longitudinale dans les arbres articulés, il a été proposé dans le document DE 198 31 016 C2 un arbre articulé du genre cité au début dans lequel sont prévus des éléments à coulisse qui sont disposés radialement à l'intérieur du joint fixe, côté boîte de vitesses ou côté différentiel. L 'accouplement de cet arbre articulé connu s'effectue par l'intermédiaire d'un flasque formé sur le moyeu extérieur du joint fixe côté boîte de vitesses, ou respectivement du joint fixe côté différentiel, qui est relié à un flasque de la sortie de la boîte de vitesses ou à un flasque de l'entrée du différentiel par l'intermédiaire d'un élément amortisseur annulaire. Ce type de construction implique que le joint fixe côté boîte de vitesses aussi bien que le joint fixe côté différentiel possède un grand diamètre et, de ce fait, une grande masse. Sous cet effet, il se produit, en particulier en combinaison avec l'accouplement par flasques, des défauts d'équilibrage (résiduels) qui entraînent une production indésirable de bruit. En supplément, en raison de la possibilité de translation axiale dans les éléments à coulisse, l'ensemble de l'arbre articulé peut se déplacer axialement par rapport à la sortie de la boîte de vitesses et par rapport à l'entrée du différentiel pendant le fonctionnement. Ceci a pour effet que, non seulement le palier central agencé à proximité du joint central est plus fortement sollicité mais qu'il se produit aussi des bruits en raison de la transmission d 'efforts axiaux et en raison du comportement de vibration du palier central. Pour éviter que, dans le cas d'un accident de véhicule automobile avec collision frontale dans lequel il se produit une forte sollicitation axiale de l'arbre de transmission par suite de la compression du véhicule, il se produise un flambage, et donc le risque de pénétration de l'arbre articulé dans l'habitacle du véhicule, il est indispensable de permettre à l'arbre articulé de se raccourcir dans la direction axiale. Les éléments à coulisse selon le document DE 198 31 016 C2 ne le permettent que dans une très fAible mesure, de sorte qu'un flambage de l'arbre de transmission peut entraîner une mise en danger des occupants du véhicule. Au contraire, la présente invention a pour but de créer un arbre articulé du genre cité au début et qui, tout en présentant un poids aussi réduit que possible, offre une réduction des bruits en fonctionnement ainsi qu'une plus grande sécurité même en cas d'accident avec collision frontale. Un autre but consiste à réaliser les joints homocinétiques fixes sous une forme particulièrement compacte ainsi que de faire des économies de poids et de réduire les défauts d 'équilibrage résiduels dans un arbre articulé. Par ailleurs, on vise à réduire notablement les efforts axiaux agissant sur le palier central et à améliorer le comportement vibratoire du palier intermédiaire de manière que la production de bruit soit elle aussi réduite. Par ailleurs, un but de la présente invention consiste à donner à l'arbre articulé une réalisation particulièrement économique et à utiliser un nombre aussi grand que possible de composants identiques. Par ailleurs, on vise à faciliter le montage et le démontage, et à permettre ainsi d 'adopter différents ordres de succession pour les opérations de montage. 2891328 4 Selon l'invention, ce problème est résolu dans un arbre articulé par le fait qu'au moins une des unités à coulisse à roulement est disposée à proximité du joint central. Dans un mode préféré, l'unité à coulisse à roulement est associée au joint central et prévue de telle manière que les deux segments d'arbre puissent se déplacer l'un par rapport à l'autre dans la direction axiale. L'agencement d'au moins une unité à coulisse à roulement en un emplacement éloigné de la sortie de la boîte de vitesses et de l'entrée du différentiel, apporte la possibilité de réaliser aussi bien l'unité à coulisse à roulement que les joints homocinétiques fixes sous une forme particulièrement compacte. Ceci conduit à de considérables économies de poids et, grâce aux faibles masses, également à de faibles défauts d'équilibrage résiduels. Ceci permet de réduire la production de bruit de l'arbre articulé selon l'invention pendant le fonctionnement. Les efforts axiaux agissant sur le joint central sont eux aussi notablement réduits par la fait qu'au moins une unité à coulisse à roulement est agencée à proximité du joint central, et donc à proximité du palier intermédiaire. Ce découplage des efforts axiaux conduit aussi à une réduction des bruits en fonctionnement. En supplément, dans la forme de réalisation selon l'invention de l'arbre articulé, il n'est pas nécessaire qu'un palier intermédiaire possède une flexibilité axiale, de sorte que les éventuelles productions de bruit résultant du comportement vibratoire du palier intermédiaire sont aussi réduites. 2891328 5 Dans un développement du principe de l'invention, il est prévu que, dans l'arbre articulé, soient prévues deux unités à coulisse à roulement associées au joint central et agencées à proximité de ce joint. Lorsque les deux unités à coulisse à roulement sont joints homocinétiques de même l'arbre articulé. L'arbre l'invention est donc un très petit nombre ce qui conduit, grâce identiques, à une réduction notable des coûts. Pour réduire à un minimum les masses présentes dans la région de l'accouplement de l'arbre articulé à une boîte de vitesses ou un différentiel, les unités à coulisse à roulement sont agencées à une distance aussi grande que possible des points d'accouplement, à peu près au milieu de l'arbre articulé. De cette façon, dans l'arbre articulé, ce sont tout au plus les seules les masses du joint homocinétique extérieur, qui sont maintenues très faibles et qui peuvent éventuellement présenter des très petits faux ronds de tourillons, qui contribuent encore à d'éventuels défauts d'équilibrage de l'ensemble du système. Dans cette forme de réalisation de l'arbre articulé, le montage est lui aussi facilité comparativement à des arbres articulés traditionnels. En effet, on peut déplacer les deux segments d'arbre en translation l'un par rapport à l'autre dans la direction axiale, ce qui permet une très grande course de positionnées sensiblement au milieu de l'arbre articulé, il est possible d'utiliser trois construction pour articulé selon ainsi composé de seulement de composants différents, au principe des composants 2891328 6 déplacement. Ceci conduit à une très petite longueur de mise en place et de dégagement, ce qui facilite considérablement le montage et le démontage. En supplément, on peut adopter différents ordres de succession pour le montage, selon les autres spécifications et les autres conditions de châssis. Entre autres, on peut commencer le montage par le palier central sur la caisse du véhicule. Selon une autre forme de réalisation de l'invention, il est possible que l'une des deux unités à coulisse à roulement soit associée au joint central et agencée à proximité de celui- ci, tandis que l'autre des deux unités à coulisse à roulement est associée au joint homocinétique fixe côté boîte de vitesses ou côté différentiel, et agencée à proximité de ce joint. Ici, les deux unités à coulisse à roulement peuvent être associées, soit au même segment d'arbre, soit chacune à un segment d'arbre différent. Dans chacune de ces deux formes de réalisation, il est garanti que les deux segments d'arbre peuvent se déplacer l'un par rapport à l'autre dans la direction axiale et qu'au moins une unité à coulisse à roulement est positionnée à proximité du joint central. Pour des raisons d'économie de poids, les deux segments de l'arbre articulé sont de constitution tubulaire, au moins par endroits. Ici, il est préférable que les joints homocinétiques fixes prévus aux extrémités des segments d'arbre qui sont éloignées du joint central, c'est-à-dire le joint fixe côté boîte de vitesses et le joint fixe coté différentiel, soient reliés à leurs segments d'arbre respectifs par leurs moyeux extérieurs. Ici, le moyeu intérieur du joint fixe côté boîte de vitesses ou côté différentiel peut être muni d'une ouverture de réception profilée, de manière qu'un tourillon de sortie de la boîte de vitesses ou un tourillon d'entrée du différentiel puisse être emmanché solidairement en rotation dans le moyeu intérieur. Ceci permet d'obtenir un montage simplifié, comparativement à l'assemblage par flasques déjà connu. Pour éviter les défauts d'équilibrage, les joints articulés sont normalement soumis à une opération d'équilibrage, après l'achèvement de la fabrication. Un problème qui se pose alors dans les arbres articulés connus, dans lesquels l'accouplement s'effectue par des liaisons à flasque, c'est-à-dire sur un grand diamètre, consiste en ce que les éventuels faux-ronds qui ne manifestent sur les points d'accouplement qu'après le montage de l'arbre dans le véhicule, exercent une influence perturbatrice sur la qualité de l'équilibrage du système complet en dépit de la haute qualité de l'équilibrage de l'arbre articulé considéré comme composant distinct. Dans l'arbre articulé selon l'invention, les centrages exécutés sur les points d'accouplement sont réalisés directement par l'intermédiaire des tourillons qui sont emmanchés dans les moyeux intérieurs des joints homocinétiques fixes. Ceci conduit à une réduction notable des défauts d'équilibrage, grâce à l'amélioration du centrage sur les accouplements à tourillons. Ceci permet de réduire encore les bruits qui se produisent en fonctionnement. La suppression des flasques dans cette solution à emmanchement apporte en supplément une réduction de poids dans les joints homocinétiques fixes. En supplément, la configuration très compacte des joints homocinétiques fixes avec accouplement à emmanchement élargit la liberté de choix pour la configuration des autres composants du véhicule et conduit à une réduction de l'encombrement. Le joint central peut lui aussi être équipé de même d'un moyeu intérieur qui permet de réaliser, par exemple, un accouplement à emmanchement avec une des unités à coulisse à roulement. Dans un mode préféré, au moins une unité à coulisse à roulement associée au joint central et agencée à proximité de ce dernier est constituée par une douille profilée prévue sur l'un des segments de l'arbre, et qui possède des cannelures s'étendant de la direction axiale, et par un tourillon relié au joint central et qui possède des cannelures s'étendant de la direction axiale, ainsi que par des billes placées dans les paires de cannelures mutuellement associées, et qui transmettent un couple. Dans les cannelures mutuellement associées du tourillon et de la douille profilée, sont disposées des billes, de préférence plusieurs billes placées l'une derrière l'autre, qui peuvent être guidées dans une cage commune. Dans un développement de ce principe de l'invention, il est prévu que le tourillon d'une unité à coulisse à roulement est reliée au moyeu intérieur du joint central et le tourillon de l'autre unité à coulisse à roulement est reliée 2891328 9 au moyeu extérieur du joint central. Dans ce cas, il est préférable que le tourillon de l'unité à coulisse à roulement relié au moyeu intérieur du joint central soit accouplé à ce moyeu intérieur par l'intermédiaire d'une liaison à emmanchement, tandis que le tourillon de l'autre unité à coulisse à roulement est de préférence soudé au moyeu extérieur du joint central. Pour éviter un trop grand déplacement axial de l'arbre articulé pendant le fonctionnement, ou encore avant ou pendant le montage, les unités à coulisse à roulement peuvent présenter des moyens de butée servant à limiter la course de translation axiale des billes et/ou d'une cage qui guide ces dernières. Les moyens de butée sont ici réalisés de manière que la course axiale que les billes peuvent parcourir en roulant soit limitée de telle manière que, si elles atteignent éventuellement les moyens de butée il puisse encore se produire une translation additionnelle, par glissement ou patinage des billes dans les cannelures. Le plus souvent, l'arbre articulé tourillonne dans la carrosserie à proximité du joint central. Pour cela, il est de préférence prévu un palier intermédiaire dans lequel tourne le tourillon d'au moins d'une unité à coulisse à roulement. Le palier intermédiaire peut ici avoir une configuration dans laquelle un roulement est prévu sur le tourillon de l'unité à coulisse à roulement, et où le roulement est monté dans un élément amortisseur élastique qui est fixé à la carrosserie. Le problème qui est à la base de l'invention est encore résolu par une unité à coulisse à roulement qui peut être en particulier une partie constitutive d'un arbre articulé du genre décrit plus haut, l'unité à coulisse à roulement présentant alors une douille profilée sur la surface intérieure de laquelle sont prévus, au moins par endroits, des pistes de roulement extérieures (des cannelures), un tourillon mobile en translation dans la direction axiale dans la douille profilée et sur la surface extérieure duquel sont prévues, au moins par endroits, des pistes de roulement intérieures (des cannelures) et des billes qui sont disposées dans des pistes de roulement extérieures et dans des pistes de roulement extérieures associées par paires, pour la transmission du couple. La douille profilée est reliée à un segment de jonction par l'intermédiaire d'une zone d'amorce de rupture dont le diamètre intérieur est supérieur ou sensiblement égal au diamètre extérieur de la douille profilée. Si l'unité à coulisse à roulement est prévue dans un arbre articulé, le segment de jonction peut être relié à un segment d'arbre tubulaire ou être formé par un tel segment. Dans cette forme de réalisation de l'unité à coulisse à roulement, on obtient que, dans le cas d'un accident par collision frontale, la zone d'amorce de roulement est rompue sous l'effet de l'effort axial qui agit sur l'unité à coulisse à roulement, de sorte que la douille profilée peut rentrer dans le segment de jonction et dans le segment d'arbre creux qui y fait suite éventuellement. Le diamètre intérieur du segment de jonction qui est supérieur ou sensiblement égal, comparativement à la douille profilée, permet une translation de la douille profilée largement exempte d'effort. En variante, il peut être judicieux d'absorber l'énergie de déformation développée dans un accident pendant la variation de longueur de l'unité à coulisse à roulement. Ce résultat peut être obtenu par le fait que le segment de jonction et le segment d'arbre qui y est adjacent sont éventuellement légèrement plus petits que le diamètre extérieur de la douille profilée à la suite d'un segment d'entrée. Dans ce cas, la douille profilée peut déjà rentrer encore plus sûrement dans le segment de jonction sans que l'on ait à craindre un flambage mais, en supplément, cela absorbe encore une quantité d'énergie d'impact. Pour cela, il peut aussi être prévu des nervures ou sailles analogues facilement déformables sur la surface intérieure du segment de jonction et/ou sur la surface extérieure de la douille profilée. Cette configuration de l'unité à coulisse à roulement permet de prédéterminer la direction de façon définie pendant la déformation de l'arbre articulé qui résulte du dépassement d'un effort défini. L'effort auquel la zone d'amorce de rupture de l'unité à coulisse à roulement lâche peut être réglé à un niveau défini. Le fait que, dans l'unité à coulisse à roulement selon l'invention, la totalité de la douille profilée, avec le tourillon logé dans cette douille, peut rentrer dans le segment de jonction et dans l'arbre tubulaire qui s'y raccorde éventuellement, permet de réaliser une très grande course de collision. Toutefois, il n'est pas nécessaire de prévoir de donner des diamètres de tube différents et en particulier plus grands, aux différents segments de l'arbre, comme cela se présente, par exemple lorsqu'un segment d'arbre est constitué par un tube susceptible de retournement. Ceci permet de réduire l'encombrement et donne une plus grande liberté de choix pour la configuration d'un arbre articulé équipé d'une telle unité à coulisse à roulement. Par ailleurs, il est préférable que la zone d'amorce de rupture soit constituée par une région de liaison orientée radialement entre la surface intérieure de la douille profilée et la surface extérieure du segment de jonction. Pour facilité la coupure de la zone d'amorce de rupture, les transitions entre la douille profilée et le segment de jonction peuvent être réalisée, par exemple avec de petits rayons de courbure. Il est aussi possible de réaliser la zone d'amorce de rupture avec une forme de section en S ou en Z. En variante ou en supplément, la zone d'amorce de rupture peut être formée par un rétrécissement, un encochage, une perforation et/ou des affaiblissements de matière de ce dispositions, il est possible de régler l'effort auquel la zone d'amorce de rupture lâche en fonction des besoins. La douille profilée, le segment de jonction et la zone d'amorce de rupture sont alors configurés de telle manière qu'en cas de dépassement d'un effort défini qui agit sur la genre. Avec de telles douille profilée dans la direction axiale, la zone d'amorce de rupture lâche et que la douille profilée puisse rentrer dans le segment de jonction pour réaliser une grande course de collision. L'unité à coulisse à roulement est de préférence obturée à joint étanche sur le côté éloigné du tourillon par un couvercle ou une paroi. Lorsqu'il est prévu un couvercle sur la douille profilée, sur le segment de jonction et/ou sur la zone d'amorce de rupture, ce couvercle peut aussi servir de butée pour le tourillon, de telle manière que, en fonctionnement ou en cas de collision, ce couvercle ne soit pas éjecté de la douille profilée. Toutefois, il est aussi possible que le couvercle soit fixé à la douille profilée, au segment de jonction et/ou à la zone d'amorce de rupture par l'intermédiaire d'une autre zone d'amorce de rupture de manière qu'en cas de collision le couvercle soit détaché en supplément et que le tourillon soit éjecté de la douille profilée. Selon la forme de réalisation de l'unité à coulisse à roulement et des composants qui y sont raccordés, ceci peut permettre une course de translation supplémentaire et/ou une absorption d'énergie supplémentaire. Des développements, avantages et possibilités d'application de l'invention ressortent de la description d'un exemple de réalisation qui sera donné ci-après ainsi que du dessin. Sur ce dessin, toutes les caractéristiques décrites et/ou représentées graphiquement forment l'objet de l'invention, isolément ou dans n'importe quelle combinaison, indépendamment de leur regroupement dans les revendications ou leurs références. Sur ce dessin, sont représentés schématiquement, sur la Fig. 1, une coupe longitudinale d'un arbre articulé selon une première forme de réalisation de l'invention, sur la Fig.2, une coupe longitudinale de la 10 douille profilée d'une unité à coulisse à roulement selon l'invention, sur la Fig. 3, une coupe longitudinale de la douille profilée selon la Fig. 2, après un accident, sur les Fig. 4 a-e à chaque fois une coupe longitudinale d'un arbre articulé selon une autre forme de réalisation de l'invention. L'arbre articulé 1 représenté sur la Fig. 1 est composé d'un premier segment d'arbre 2 et d'un deuxième segment d'arbre 3 qui sont réalisés sous la forme de tubes d'arbre creux. Les deux segments d'arbre 2 et 3 sont reliés l'un à l'autre par un joint central 4 qui est constitué dans la forme de réalisation représentée par un joint fixe à pistes opposées. L'extrémité côté boîte de vitesses, éloignée du joint central, du premier segment d'arbre 2 est reliée à un joint 5 côté boîte de vitesses. De même, l'extrémité côté différentiel du segment d'arbre 3, qui est éloignée du joint central 4, est reliée à un joint 6 côté différentiel. Ici, le joint 5 côté boîte de vitesse et le joint 6 côté différentiel sont constitués par des joints fixes à pistes opposées Au joint central 4, est associé un palier intermédiaire 7 muni d'un amortisseur 7a et d'un roulement 7b qui, dans la forme de réalisation représentée, peut être fixé au groupe plancher d'un véhicule par l'intermédiaire d'un élément élastique. Par ailleurs, au joint central 4 sont associées une première unité à coulisse à roulement 8 par l'intermédiaire de laquelle le joint central 4 est relié au premier segment d'arbre 2 et une deuxième unité à coulisse à roulement 9 par l'intermédiaire de laquelle le joint central 4 est relié au deuxième segment d'arbre 3. Les joints fixes à pistes opposées 4, 5 et 6 présentent chacun un moyeu extérieur 4a, 5a, 6a dans la surface intérieure duquel sont formées des pistes de roulement extérieures. Par ailleurs, les joints fixes... présentent chacun un moyeu intérieur 4b, 5b, 6b qui est réalisé sous la forme d'une douille dans laquelle un bout d'arbre ou une extrémité d'arbre peut être engagé dans le cas du joint 5 côté boîte de vitesses et du joint 6 côté différentiel. Sur la surface extérieure du moyeu intérieur, sont formées des pistes de roulement intérieures. Dans les pistes de roulement réalisées de préférence comme cela est décrit dans le document DE 102 09 933 B4, sont disposées des billes destinées à la transmission du couple. Les billes sont ici logées dans des fenêtres d'une cage qui est centrée et guidée dans le moyeu extérieur, en particulier dans des surfaces de centrage de cage du moyeu extérieur. Les deux unités à coulisse à roulement 8 et 9 présentent chacune une cage 8a, 9a munie de plusieurs billes 8b,9b destinées à la transmission du couple et qui sont guidées dans une partie intérieure ou un tourillon 8c, 9c muni de cannelures (pistes de roulement intérieures) 8d, 9d et dans une partie extérieure constituée par une douille profilée 8e, 9e et munie de cannelures (pistes de roulement extérieures)8f, 9f. Ici, le tourillon peut coulisser dans la douille profilée pour permettre un mouvement relatif axial des deux segments d'arbre 2 et 3. Comme le montre la Fig. 4a, la course de translation de la cage 8a, 9a ou la course que les billes 8b, 9b peuvent parcourir en roulant est limitée par des moyens de butée 8a, 9g. La course axiale des billes en direction du joint central 4 est en supplément limitée par une sortie inclinée des cannelures 8d, 9d du tourillon, contre lesquelles les billes et/ou les cages peuvent venir buter. Le tourillon de la deuxième unité à coulisse à roulement 9 est relié au moyeu intérieur du joint central 4 comme représenté sur la Fig. 1. Le tourillon de la première unité à coulisse à roulement 8 est relié à un chapeau qui entoure le moyeu extérieur 4a du joint central 4 et est relié solidairement en rotation à ce moyeu. En variante, selon la forme de réalisation de la Fig. 4a, le moyeu extérieur du joint central peut aussi être relié directement au tourillon 8c. De cette façon les deux unités à coulisse à roulement 8 et 9 sont associées au joint central 4 et agencées à proximité de ce dernier, de sorte que les mouvements axiaux des deux segments d'arbre 2 et 3 sont compensés par les unités à coulisse à roulement 8 et 9 respectivement, et ne sont pas transmis par l'intermédiaire du joint central 4. Comme ceci est visible sur la représentation de la Fig. 2, un segment de jonction 2b est formé sur la douille profilée pour relier la douille profilée de l'unité à coulisse à roulement 8 au premier segment d'arbre 2. Le segment de jonction est ici relié à la douille profilée par l'intermédiaire d'une zone d'amorce de rupture 2a qui s'étend radialement dans la forme de réalisation représentée. Cette zone d'amorce de rupture peut présenter un affaiblissement de matière comme, par exemple, un rétrécissement, un encochage, une perforation ou analogue. Dans la forme de réalisation représentée, le diamètre intérieur du tube d'arbre du premier segment d'arbre 2 et le diamètre intérieur du segment de jonction 2b sont plus grands que le diamètre extérieur de la douille profilée 8e de la première unité à coulisse à roulement 8. De même, la deuxième unité à coulisse à roulement 9 est aussi reliée au tube du deuxième segment d'arbre 3 par l'intermédiaire d'un segment de jonction 3b et d'une zone d'amorce de rupture 3a. Egalement dans le cas de la deuxième unité à coulisse à roulement 9, le diamètre extérieur de la douille profilée 9e est plus petit que le diamètre intérieur du deuxième segment d'arbre 3 ou du segment de jonction 3b. Les douilles profilées des deux unités à coulisse à roulement 8 et 9 sont obturées par un couvercle 8h, 9h qui est relié à la douille profilée correspondante 8e, 9e, par exemple par soudage par faisceau d'électrons. A la différence de la forme de réalisation représentée sur la Fig. 2, le couvercle peut aussi être relié à la zone d'amorce de rupture ou au segment de jonction. Le couvercle limite la course de translation du tourillon dans la douille profilée. La liaison entre le couvercle et la douille profilée peut aussi être constituée par une zone d'amorce de rupture. Si, par exemple à la suite d'un accident, un grand effort axial agit sur les segments d'arbre 2 et 3 ainsi que, par suite, sur les douilles profilées des unités à coulisse à roulement 8 et 9, après l'achèvement de la course de translation des unités à coulisse à roulement 8 et 9, les zones d'amorce de rupture 2a, 3a des deux unités à coulisse à roulement lâchent, comme représenté sur la Fig. 3. Sous cet effet, la douille profilée de chaque unité à coulisse à roulement peut rentrer pratiquement sans effort dans le segment d'arbre correspondant, 2 ou 3. Le flambage de l'arbre articulé 1 est ainsi évité, puisque les unités à coulisse à roulement 8 et 9 sont guidées dans les segments d'arbre 2 et 3 respectivement. Etant donné que les deux unités à coulisse à roulement 8 et 9 présentent ensemble une grande longueur axiale, au moment du lâchage, du à un accident, des deux zones d'amorce de rupture, 2a, 3a, il estpossible de réaliser une très grande course de translation supplémentaire (course de collision), sans entraîner de mise en danger des occupants du véhicule. Sur les Fig. 4b à 4e, on a représenté des exemples de réalisation d'un arbre de transmission 1 qui présentent chacun une seule unité à coulisse à roulement 8 qui est agencée à proximité du joint central 4, tandis que l'autre unité à coulisse à roulement 9 est associée à un des joints homocinétiques fixes, 5 et 6 respectivement. Ici, sur la Fig. 4b, l'unité à coulisse à roulement 8 est positionnée au droit du segment d'arbre côté boîte de vitesses 2 et agencée à proximité du joint central 4. Le palier intermédiaire 7 est ici prévu de même sur le segment d'arbre 2 côté boîte de vitesses. La deuxième unité à coulisse à roulement 9 est agencée à proximité du joint homocinétique fixe 5 côté boîte de vitesses, de sorte que les deux unités à coulisse à roulement 8 et 9 sont associées au segment 2 côté boîte de vitesses de l'arbre. Dans cette forme de réalisation, aucun effort axial n'agit sur le palier intermédiaire 7. Au contraire, dans la forme de réalisation selon la Fig. 4c, l'unité à coulisse à roulement 8 est agencée sur le segment d'arbre 3 côté différentiel et, ici aussi, positionnée à proximité du joint central 4 tandis que la deuxième unité à coulisse à roulement 9 est agencée à proximité du joint homocinétique fixe 5 côté boîte de vitesses. Dans cette forme de réalisation, un palier intermédiaire 7 peut être fixé au segment d'arbre 2 côté boîte de vitesses ou agencé à proximité du joint central 4, sur le tourillon 8c de l'unité à coulisse à roulement 8. Dans les formes de réalisation selon les Fig. 4d et 4e, une unité à coulisse à roulement 8 est positionnée à chaque fois à proximité du joint central 4 tandis que l'autre unité à coulisse à roulement 9 est prévue à proximité du joint homocinétique fixe 6 côté différentiel. Dans la forme de réalisation selon la Fig. 4d, le palier intermédiaire 7 peut être prévu, comme dans la forme de réalisation selon la Fig. 4c, soit sur le côté droit, soit sur le côté gauche du joint central 4, vu sur la figure, tandis que, sur la Fig. 4e, on a représenté seulement un palier intermédiaire 7 qui est positionné sur le segment d'arbre 3 côté différentiel. La disposition particulière des deux unités à coulisse à roulement autorise une possibilité de coulissement longitudinal des deux segments d'arbre 2 et 3, l'un par rapport à l'autre, qui est nécessaire pour assurer, par exemple un montage de l'arbre articulé 1 sur la boîte de vitesses et le pont arrière (le différentiel) qui sont montés préalablement dans le véhicule. Ceci peut s'effectuer par le fait qu'à la sortie de la boîte de vitesses, est prévu un tourillon de boîte de vitesses (non représenté sur les figures) qui présente une denture longitudinale sur laquelle, au cours du montage, on emboîte le moyeu intérieur 5b du joint homocinétique fixe côté boîte de vitesses. De la même façon, le moyeu intérieur. 6b du joint homocinétique fixe 6 côté différentiel est emboîté sur un tourillon côté pont arrière. La mobilité en translation longitudinale compense les translations longitudinales de la boîte de vitesses par rapport au différentiel qui se produisent pendant le fonctionnement d'un véhicule, ainsi que les oscillations longitudinales qui se produisent éventuellement. En supplément, la mobilité en translation longitudinale est aussi indispensable lors du démontage de l'arbre, c'est-à-dire en cas de réparation, ainsi que pour compenser les tolérances entre la boîte de vitesses et le différentiel. Dans l'exemple de réalisation selon la Fig. 4a, l'unité à coulisse à roulement 8 compense les oscillations axiales qui sont introduites éventuellement dans l'arbre articulé en provenance du côté boîte de vitesses. Ceci garantit que de telles oscillations axiales ne seront introduites ni dans le joint central 4 ni dans le palier intermédiaire 7. Grâce à l'accouplement réalisé par l'intermédiaire de corps roulants, l'unité à coulisse à roulement 8 peut remplir cette fonction, même dans le cas de très grands couples ou chocs de couples. Il ne se produit donc pas de blocage axial qui se présente, par exemple dans le cas des accouplements d'arbre à cônes. De même, les éventuelles oscillations axiales introduites éventuellement dans l'arbre articulé 1 par le pont arrière (le différentiel) sont compensées par l'unité à coulisse à roulement 9. Le découplage axial total du palier intermédiaire 7 sur les deux côtés permet de donner une construction axialement très rigide à l'amortisseur 7a. Cette constitution rigide de l'amortisseur réduit les déplacements nuisibles du palier axial 7 et du joint homocinétique fixe central 4 qui résulteraient par exemple de l'action d'efforts d'accélération. 2891328 23
L'invention concerne un arbre articulé comprenant deux segments d'arbre reliés solidairement en rotation entre eux par l'intermédiaire d'un joint central constitué par un joint homocinétique fixe, dans lequel un joint homocinétique fixe est agencé à l'extrémité de chaque segment d'arbre qui est éloignée du joint central. Il est prévu par ailleurs au moins une unité à coulisse à roulement de manière que les deux segments d'arbre puissent se déplacer l'un par rapport à l'autre dans la direction axiale.
R E V E N D I C A T I O N S 1. Arbre articulé comprenant deux segments d'arbre (2, 3) reliés solidairement en rotation l'un à l'autre par l'intermédiaire d'un joint central (4) constitué par un joint homocinétique fixe, dans lequel, à l'extrémité de chaque segment d'arbre (2, 3) qui est éloignée du joint central (4), est disposé un joint homocinétique fixe(5, 6), et comprenant deux unités à coulisse à roulement (8, 9), caractérisé en ce qu'au moins une des unités à coulisse à roulement (8, 9) est agencée à proximité du joint central (4). 2. Arbre articulé, en particulier selon le préambule de la 1, caractérisé en ce que les deux segments d'arbre (2, 3) sont mobiles l'un par rapport à l'autre dans la direction axiale. 3. Arbre articulé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il est prévu deux unités à coulisse à roulement (8, 9) associées au joint central (4) et agencées à proximité de celui-ci. 4. Arbre articulé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'une des deux unités à coulisse à roulement (8) est associée au joint central (4) et agencée à proximité de ce dernier, et l'autre des deux unités à coulisse à roulement (9) est associée à un des joints homocinétiques fixes (5, 6) à l'extrémité du segment d'arbre et agencée à proximité de celuici. 5. Arbre articulé selon la 4, caractérisé en ce que les deux unités à coulisse à roulement (8, 9) sont associées au même segment d'arbre (2, 3). 6. Arbre articulé selon la 4, caractérisé en ce que les deux unités à 5 coulisse à roulement (8, 9) sont associées à des segments d'arbre différents (2, 3). 7. Arbre articulé selon une des précédentes, caractérisé en ce que les deux segments d'arbre (2, 3) sont tubulaires au moins par endroits et dans lequel les joints homocinétiques fixes (5, 6) prévus aux extrémités de chaque segment d'arbre (2, 3) éloignées du joint central (4) sont reliés aux segments d'arbre (2, 3), par leurs moyeux extérieurs respectifs (5a, 6a). 8. Arbre articulé selon une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une unité à coulisse à roulement (8, 9) associée au joint central (4) et agencée à proximité de celui-ci est formée d'une douille profilée (8e, 9e) prévue sur l'un des segments d'arbre (2, 3) et munie de cannelures (8f, 9f) s'étendant dans la direction axiale, d'un tourillon (8c, 9c) relié au joint central (4) et muni de cannelures (8d, 9d) s'étendant dans la direction axiale, et de billes (8b, 9b) disposées dans les paires de rainures mutuellement conjuguées et qui transmettent un couple. 9. Arbre articulé selon la 8, caractérisé en ce que le tourillon (9c) d'une unité à coulisse à roulement (9) est relié au moyeu intérieur (4b) du joint central (4) et le tourillon (8c) de l'autre unité à coulisse à roulement (8) est relié au moyeu extérieur (4a) du joint central (4). 10. Arbre articulé selon une des précédentes, caractérisé en ce que l'au moins une unité à coulisse à roulement (8, 9) présente des moyens de butée servant à limiter la course de translation axiale de billes (8b, 9b) et/ou d'une cage (8a, 9a) qui guide ces dernières. 11. Arbre articulé selon une des précédentes, caractérisé en ce que le tourillon (8c, 9c) d'au moins une unité à coulisse à roulement (8, 9) est monté rotatif dans un palier intermédiaire (7). 12. Unité à coulisse à roulement (8, 9), en particulier pour un arbre articulé selon l'une des précédentes, comprenant une douille profilée (8e, 9e) sur la surface intérieure de laquelle sont prévues des pistes de roulement extérieures (8f, 9f), au moins par endroits, un tourillon (8c, 9c) qui peut se déplacer en translation dans la direction axiale dans la douille profilée (8e, 9e) et sur la surface extérieure duquel sont prévues des pistes de roulement intérieures (8d, 9d), au moins par endroits, et des billes (8b, 9b) qui sont disposées dans des pistes de roulement extérieures (8f, 9f) et des pistes de roulement intérieures (8d, 9d) associées les unes aux autres par paires, pour la transmission du couple, caractérisé en ce que la douille profilée (8e, 9e) est reliée par l'intermédiaire d'une zone d'amorce de rupture (2a, 3a) à un segment de jonction (2b, 3b) dont le diamètre intérieur est supérieur ou sensiblement égal au diamètre extérieur de la douille profilée (8e, 9e). 13. Unité à coulisse à roulement (8, 9) selon la 12, caractérisée en ce que la zone d'amorce de rupture (2a, 3a) est constituée par une zone de liaison disposée radialement entre la surface intérieure de la douille profilée (8e, 9e) et la surface extérieur du segment de jonction (2b, 3b). 14. Unité à coulisse à roulement (8, 9) selon la 12 ou 13, caractérisée en ce que la zone d'amorce de rupture (2a, 3a) est formée par un rétrécissement, un encochage, une perforation ou autre affaiblissement de matière du même genre. 15. Unité à coulisse à roulement (8, 9) selon une des 12 à 14, caractérisée en ce que la douille profilée (8e, 9e), le segment de jonction (2b, 3b) et la zone d'amorce de rupture (2a, 3a) sont configurés de manière que, en cas de dépassement d'un effort défini qui agit sur la douille profilée (8e, 9e) dans la direction axiale, la zone d'amorce de rupture (2a, 3a) lâche et la douille profilée (8e, 9e) puisse rentrer dans le segment de jonction (2b, 3b). 16. Unité à coulisse à roulement (8, 9) selon une des 12 à 15, caractérisée en ce que, sur la douille profilée (8e, 9e), le segment de jonction (2b, 3b) et/ou la zone d'amorce de rupture (2a, 3a), est prévu un couvercle (8h, 9h) qui obture la douille profilée (8e, 9e) en direction du segment de jonction (2b, 3b). 2891328 27 17. Unité à coulisse à roulement(8, 9) selon la 16, caractérisée en ce que le couvercle (8h, 9h) est fixé à la douille profilée(8e, 9e), au segment de jonction (2b, 3b) et/ou à la première zone d'amorce de rupture (2a, 3a) par une autre amorce de rupture.
F,B
F16,B60
F16C,B60K
F16C 3,B60K 17
F16C 3/035,B60K 17/22
FR2901556
A1
DERIVES DE 2-ALCOXY-3,4,5-TRIHYDROXY-ALKYLAMIDE, LEUR PREPARATION, COMPOSITIONS LES CONTENANT ET UTILISATION
20,071,130
a) R, est indépendamment sélectionné dans le groupe constitué par alkyle, alcényle, alcynyle, cycloalkyle, hétérocyclyle, aryle, hétéroaryle, arylalkyle, arylalcényle, arylalcynyle, hétéroarylalkyle, hétéroarylalcényle, hétéroarylalcynyle ; b) R2 est sélectionné dans le groupe constitué par -(C1-C6)alkyle, -(Cl- C6)alkyl-aryle, -(C1-C6)alkyl-hétéroaryle, -aryle, -hétéroaryle, - arylalcényle, -hétéroarylalcényle, -(C1-C6)alkyle-S-(C1-C6)alkyle, -(C1-C6)alkyle-di(C 1-C6)alkylamine, -(C 1-C6)alkyle-O-aryle; c) R3 est sélectionné clans le groupe constitué par H, COO(R5), CONH(R5), CO(R5), O(R5), R5; d) R4 est indépendamment sélectionné dans le groupe constitué par H, F, Cl, Br, N(R5)2, NO2, CN, COO(R5), CON(R5)2, NHCO(R5), NHCOO(R5), OCONH(R5), O(R5), R5 ou bien, deux substituants R4, liés à 2 carbones adjacents du phényl, forment ensemble un cycle choisi parmi cycloalkyle, hétérocyclyle, aryle ou hétéroaryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs R4 ; e) XI est ûCH2- , et X2 est indépendamment sélectionné dans le groupe constitué par 0, N(R5), ou bien, XI et X2 forment ensemble un groupe divalent indépendamment choisi parmi ûN=C(R5)-, ûN(R5)-C(R5)( R5)-, les deux substituants R5 pouvant être identiques ou différents ; f) m a pour valeur 0, 1; 2, 3, ou 4 ; g) R5 est indépendamment choisi parmi doublet d'électrons non liant, H, - alkyle, -alcényle, -alcynyle, -alkyle halogéné, -alkyl-aryle, -alkylhétéroaryle, -alkyl-aryle-hétéroaryle, -aryle, -hétéroaryle, -cycloalkyle, dans lequel chaque R5 est éventuellement substitué par au moins un substituant choisi parmi OH, halogène, -(C1-C4)alkyle, -0-(C1-C4)alkyle, - (C1-C4)alkyl-aryle, aryle, -(C1-C4)alkyl-hétéroaryle, -hétéroaryle, - N(CH3)2, -NH2, CONH2, / \ / \ N O ùN NùRz ùN ùN \ / \ / chacun des Rz est indépendamment sélectionné dans le groupe constitué par H, COO(R5), CONH(R5), CON(R5)2, CO(R5), R5, dans lequel chaque R5 est indépendamment choisi parmi -(C1-C4)alkyle, -(C1-C4)alkyle halogéné, -(C1-C4)alkyl-aryle, -(C1-C4)alkyl-hétéroaryle, dans lequel chaque R5 est éventuellement substitué par un substituant choisi parmi OH, halogène, -(C1-C4)alkyle, -O-(C1-C4)alkyle, -(C1-C4)alkyl-aryle, aryle, -(C1-C4)alkyl-hétéroaryle, -hétéroaryle. Selon l'invention, RI est préférentiellement choisi parmi ûC(R6)=C(R7)(R8) dans lequel R6, R7, et R8 sont indépendamment sélectionnés parmi H, (Cl- C6)alkyle, cycloalkyle, hétérocyclyle, aryle, hétéroaryle. Plus préférentiellement, RI est choisi parmi (E) -CH=CH-CH(CH3)(C2H5), (E) -CH=CH-CH(CH3)2, (E) -CH=CH-C(CH3)3, ou encore parmi (E) -C(CH3)=CHCH(CH3)(C2H5), (E) -C(CH3)=CH-CH(CH3)2, et (E) -C(CH3)=CH-C(CH3)3. Selon l'invention, R2 est préférentiellement méthyle. Parmi les objets de la présente invention, un premier groupe est caractérisé en ce que R3 est H. Un second groupe est caractérisé en ce que R3 est méthyle. Parmi ces objets, un troisième groupe est caractérisé en ce que XI ûCH2- et 20 X2 est O ou N(R5) dans lequel R5 est H ou méthyle, ou XI et X2 forment ensemble un groupe divalentûN=C(R6)- où R5 est phényle. De manière préférée, l'invention concerne les produits exemplifiés dans le tableau 1. Selon un autre aspect, l'invention concerne les procédés de préparation des 25 produits de formule générale (I) ou (I') tels que décrits ci-dessous. A partir des produits de formule générale (l') obtenus par les procédés décrits, il est 4 possible d'obtenir les produits de formule générale (I) par une réaction classique pour l'homme du métier telle que par exemple une cyclopropanation, une oxydation ou une séparation chirale. Les produits de formule générale (I') sont définis comme des précurseurs, éventuellement actifs, des produits de formule générale (I). Les produits de formule générale (I) ou (l') peuvent être obtenus par hydrolyse d'un produit de formule générale (II) : , dans lequel RI, R2, R3, R4 , XI, X2 OH OR, R et m sont tels que définis précédemment,. R )m o xi. mil a (II) Les produits de formule générale (Il) peuvent être obtenus par réaction d'un produit de formule générale (III) : , dans lequel R3, R4 , XI, X2 et m sont tels que définis précédemment, avec un produit de formule générale (IV) : dans lequel RI, R2 sont tels que définis OR2 précédemment. Les produits de formule générale (I) ou (l') peuvent également être obtenus par réaction d'un produit de formule générale (III) tel que défini précédemment, avec un produit de formule générale (V) : dans lequel RI, R2 sont tels que définis OH OH ,OR2 (v) précédemment. Les produits de formule générale (V) peuvent être obtenus par hydrolyse d'un produit de formule générale (IV) : OR2 dans lequel RI, R2 sont tels que définis précédemment ou encore ils peuvent être obtenus par hydrolyse d'un produit de formule générale (VII) : R2 , dans lequel R2 est tel que défini précédemment, afin d'obtenir un produit de formule générale (VI) : OR2 (VI) , clans lequel R2 est tel que défini précédemment, qui subit une métathèse afin d'obtenir un produit de formule générale (V) : OR2 (V) , dans lequel R'l est tel que le groupe R'1-CH=CH-représente un groupe R,. Les produits de formule générale (VII) peuvent être obtenus par double 15 déshydratation d'un produit de formule générale (VIII) : 10 OH OH OH OH , dans lequel R2 est tel que défini précédemment. I-10 OR, (VIII) Les produits de formule générale (I'), (II), (III), (IV), (V), (VI) tels que définis précédemment sont un objet de la présente invention. Les produits selon la présente invention peuvent exister à l'état de bases, de sels d'additions avec des acides, de solvats, d'hydrates ou de prodrogues. Les produits selon l'Invention peuvent être sous forme non chirale, ou racémique, ou enrichie en un stéréo-isomère, ou enrichie en un énantiomère ; et peuvent éventuellement être salifiés. Un produit conforme à l'invention pourra être utilisé pour la fabrication d'un médicament utile pour prévenir ou traiter un état pathologique, en particulier un cancer. La présente invention concerne aussi les compositions thérapeutiques contenant un composé selon l'invention, en association avec un excipient pharmaceutiquement acceptable selon le mode d'administration choisi. La composition pharmaceutique peut se présenter sous forme solide, liquide ou de liposomes. Parmi les compositions solides on peut citer les poudres, les gélules, les comprimés. Parmi les formes orales on peut aussi inclure les formes solides protégées vis-à-vis du milieu acide de l'estomac. Les supports utilisés pour les formes solides sont constitués notamment de supports minéraux comme les phosphates, les carbonates ou de supports organiques comme le lactose, les celluloses, l'amidon ou les polymères. Les formes liquides sont constituées de solutions de suspensions ou de dispersions. Elles contiennent comme support dispersif soit l'eau, soit un solvant organique (éthanol, NMP 7 ou autres) ou de mélanges d'agents tensioactifs et de solvants ou d'agents complexants et de solvants. Les formes liquides seront de préférence injectable et, de ce fait, auront une formulation acceptable pour une telle utilisation. Des voies d'administration par injection acceptables incluent les voies intraveineuse, intra-péritonéale, intramusculaire, et sous cutanée, la voie intraveineuse étant préférée. La dose administrée des composés de l'invention sera adaptée par le praticien en fonction de la voie d'administration du patient et de l'état de ce dernier. Les composés de la présente invention peuvent être administrés seuls ou en mélange avec d'autres anticancéreux. Parmi les associations possibles on peut citer : • les agents alkylants et notamment le cyclophosphamide, le melphalan, l'ifosfamide, le chlorarnbucil, le busulfan, le thiotepa, la prednimustine, la carmustine, la lomustine, la semustine, la steptozotocine, la decarbazine, la témozolomide, la procarbazine et l'hexaméthylmélamine • les dérivés du platine comme notamment le cisplatine, le carboplatine ou l'oxaliplatine • les agents antibiotiques comme notamment la bléomycine, la mitomycine, la dactinomycine • les agents antimicrotubules comme notamment la vinblastine, la vincristine, la vindésine, la vinorelbine, les taxoides (paclitaxel et docétaxel) • les anthracyclines comme notamment la doxorubicine, la daunorubicine, l'idarubicine, l'épirubicine, la mitoxantrone, la losoxantrone • les topoisomérases des groupes I et II telles que l'étoposide, le teniposide, l'amsacrine, l'irinotecan, le topotecan et le tomudex • les fluoropyrimidines telles que le 5-fluorouracile, l'UFT, la floxuridine • les analogues de cytidine telles que la 5-azacytidine, la cytarabine, la gemcitabine, la 6-mercaptomurine, la 6-thioguanine • les analogues d'adénosine telles que la pentostatine, la cytarabine ou le phosphate de fludarabine • le méthotrexate et l'acide folinique • les enzymes et composés divers tels que la L-asparaginase, l'hydroxyurée, l'acide trans-rétinoique, la suramine, la dexrazoxane, l'amifostine, l'herceptin ainsi que les hormones oestrogéniques, androgéniques • les agents antivasculaires tels que les dérivés de la combretastatine, par exemple la CA4P, des chalcones ou de la colchicine, par exemple le ZD6126, et leurs prodrogues. • Les inhibiteurs de kinases tels que l'ertonilib ou l'imatinib. • Les agents biothérapeutiques comme les anticorps tels que le rituximab, le bevacizumab, le cetuxirnab, le trastuzumab ou l'alemtuzumab. • Les inhibiteurs du protéasome tel que le bortesomib. Il est également possible d'associer aux composés de la présente invention un traitement par des radiations. Ces traitements peuvent être administrés simultanément, séparément, séquentiellement. Le traitement sera adapté par le praticien en fonction du malade à traiter. Définitions Le terme halogène fait référence à un élément choisi parmi F, Cl, Br, et L Le terme alkyle fait référence à un substituant hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 12 atomes de carbone. Les substituants méthyle, éthyle, propyle, 1-méthyléthyl, butyle, 1-méthylpropyl, 2-méthylpropyle, 1,1-diméthyléthyle, pentyle, 1-méthylbutyle, 2-méthylbutyle, 3-méthylbutyle, 1,1-diméthylpropyle, 1,2-diméthylpropyle, 2,2-diméthyl- propyle, 1-éthylpropyle, hexyle, 1-méthylpentyle, 2-méthylpentyle, 1-éthyl- butyle, 2-éthylbutyle, 3,3-diméthylbutyle, heptyle, 1-éthylpentyle, octyle, nonyle, décyle, undécyle, et dodécyle sont des exemples de substituant alkyle. Le terme alcényle fait référence à un substituant hydrocarboné linéaire ou ramifié ayant une ou plusieurs insaturations, ayant de 2 à 12 atomes de carbone. Les substituants éthylènyle, 1-méthyléthylènyle, prop-1-ènyle, prop-2-ènyle, Z-1-méthylprop-1-ènyle, E-1-méthylprop-1-ènyle, Z-1,2-diméthyl- prop-1-ènyle, E-1,2-dirnéthylprop-1-ènyle, but-1,3-diényle, 1-méthylidènylprop-2-ènyle, Z-2-méthylbut-1,3-diényle, E-2-méthylbut-1,3-diényle, 2-méthyl-1-méthylidènylprop-2-ènyle, undéc-1-ènyle et undéc-10-ènyle sont des exemples de substituant alkylène. Le terme alcynyle fait référence à un substituant hydrocarboné linéaire ou ramifié ayant au moins deux insaturations portées par une paire d'atomes de carbone vicinaux, ayant de 2 à 12 atomes de carbone. Les substituants éthynyle; prop-1-ynyle; prop-2-ynyle; et but-1-ynyle sont des exemples de substituant alkynyle. Le terme aryle fait; référence à un substituant aromatique mono- ou polycyclique ayant de 6 à 14 atomes de carbone. Les substituants phényle, napht-1-yle ; napht-2-yle ; anthracen-9-yl ; 1,2,3,4-tétrahydronapht-5-yle ; et 1,2,3,4-tétrahydronapht-6-yle sont des exemples de substituant aryle. Le terme hétéroaryle fait référence à un substituant hétéroaromatique mono- ou polycyclique ayant de 1 à 13 atomes de carbone et de 1 à 4 hétéroatomes. Les substituants pyrrol-1-yle ; pyrrol2-yle ; pyrrol3-yle ; furyle ; thienyle ; imidazolyle ; oxazolyle ; thiazolyle ; isoxazolyle ; isothiazolyle ; 1,2,4-triazolyle ; oxadiazolyle ; thiadiazolyle ; tétrazolyle ; pyridyle ; pyrimidyle ; pyrazinylle ; 1,3,5-triazinyle ; indolyle ; benzo[b]furyle; benzo[b]thiényle ; indazolyle ; benzimidazolyle ; azaindolyle ; quinoléyle ; isoquinoléyle ; carbazolyle ; et acridyle sont des exemples de substituant hétéroaryle. Le terme hétéroatome fait référence ici à un atome au moins divalent, différent du carbone. N; O; S; et Se sont des exemples d'hétéroatome. Le terme cycloalkyle fait référence à un substituant hydrocarboné cyclique saturé ou partiellement insaturé ayant de 3 à 12 atomes de carbone. Les substituants cyclopropyle; cyclobutyle; cyclopentyle; cyclopentènyle; cyclopentadiényle; cyclohexyle; cyclohexènyle; cycloheptyle; bicyclo[2.2.1 ]heptyle ; cyclooctyle; bicyclo[2.2.2]octyle ; adamantyle ; et perhydronapthyle sont des exemples de substituant cycloalkyle. Le terme hétérocyclyle fait référence à un substituant hydrocarboné cyclique saturé ou partiellement insaturé ayant de 1 à 13 atomes de carbone et de 1 à 4 hétéroatomes. De préférence, le substituant hydrocarboné cyclique saturé ou partiellement insaturé sera monocyclique et comportera 4 ou 5 atomes de carbone et 1 à 3 hétéroatomes. Les avantages de l'invention seront plus particulièrement illustrés par les exemples suivants : Abréviations : Ac acétate ; Bn benzyle ; C degré Celsius ; cat. catalyseur ; CCM chromatographie sur couche mince ; CCP chromatographie sur colonne préparative ; cm centimètre ; 5 déplacement chimique ; d doublet ; dd doublet de doublets ; DMF diméthylformamide ; DMSO-d6 diméthylsulfoxyde deutéré ; dt doublet de triplets ; éq. équivalent ; ES+/- electrospray (modes positif / négatif) ; Et éthyle ; g gramme ; h heure ; Hz hertz ; IC50 constante d'inhibition à 50% d'activité ; iPr isopropyle ; j. jour; J constante de couplage ; LCMS chromatographie liquide couplée à une spectrométrie de masse; m multiplet ; Me méthyle ; mg milligramme ; MHz mégahertz ; mL millilitre ; pL microlitre ; mm millimètre ; pm micromètre ; mmol millimole ; mn minute ; N mol.L-' ; PF point de fusion ; Ph phényle ; ppm parties par million ; q quadruplet ; Rdt rendement ; Rf rapport frontal ; RMN 1H résonance magnétique nucléaire du proton ; s singulet ; sI singulet large ; t triplet ; TA température ambiante ; tBu tertiobutyle ; TFA acide trifluoroacétique ; THF tétrahydrofuranne ; tR temps de rétention ; U.V. ultraviolet ; V volt. Ex1: N-((S)-8-oxo-6,7,8,9-tetrahydro-5-oxa-9-aza-benzocyclohepten-7-yl)-5 (E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8,8-diméthyl-non-6-énamide OH OH O Ex1 Etape 1 : Préparation du (3R,4R,5S)-4-hydroxy-5-((E)-(R)-1-hydroxy-4,4-diméthyl-pent-2-ényl)-3-. méthoxy-dihydro-furan-2-one (2) 10 2 Dans un ballon de 250 mL conteant 40 mL d'eau et 3,6 g de 1 (qui peut être préparé selon les modes opératoires décrits dans Org. Process Res. Dev. 2003, 7(6), 856-865) en suspension, on ajoute 17 mL de TFA en solution dans 10 mL d'eau. On agite le milieu pendant 1,5 h à TA puis dilue le milieu 15 avec 290 mL d'eau, congèle et lyophilise. On obtient 4 g d'une huile qui cristallise dans 20 mL d'éther isopropylique à TA. Après essorage, lavage à l'éther isopropylique, et séchage sous vide à 40 C, on obtient 2,46 g de produit attendu 2(cristaux blanc). PF : 123 C. 20 IC : m/z = 262 MNH4+ RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), b(ppm): 1,00 (s, 9H) ; 3,41 (s, 3H) ; 3,93 (dd, J = 2,5 et 9,0 Hz, 1H) ; de 4,22 à 4,31 (m, 3H) ; 5,19 (d, J = 5,0 Hz, 1H) ; 5,42 (dd, J = 5,0 et 16,0 Hz, 1 H) ; 5,43 (d, J = 4,5 Hz, 1 H) ; 5,87 (d, J = 16,0 Hz, 1H) . 25 IR (KBr): 3239; 2964; 2914; 1701; 1499; 1312; 1253; 1047 & 751 cm-1. Etape 2: Préparation du chlorhydrate de (S)-7-amino-6,7-dihydro-9H-5-oxa-9-aza-benzocycloheptén-8-one (4) Oxo OH OH H2Nä HCI 3 4 Dans un ballon de 25 mL contenant 400 mg de 3 (1,44 mmol) (qui peut être préparé selon les modes opératoires décrites dans Chem. Pharm. Bull. 1986, 34(3),1128-1147), on ajoute 11 mL d'une solution d'acide chlorhydrique dans le dioxane (4M). On agite pendant 6 h à TA sous argon. Un précipité blanc se forme, qui est essoré, lavé avec du dioxane puis de l'éther isopropylique. On obtient ainsi 288 mg d'amine 4 sous forme de chlorhydrate. I E : m/z = 178 M+ . RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm):: 4,32 (dd, J = 5,5 et 10,0 Hz, 1 H) ; 4,40 (t, J = 10,0 Hz, 1H) ; 4,59 (dd, J = 5,5 et 10,0 Hz, 1 H) ; 7,14 (m, 4H) ; 8,55 (s large, 3H) ; 10,5 (s, 1H). IR (KBr): 3239; 2964; 2914; 1701; 1499; 1312; 1253; 1047 & 751 cm-1. Etape 3: Préparation du N-((S)-8-oxo-6,7,8,9-tetrahydro-5-oxa-9-aza-benzocyclohepten-7-yl)-(E)(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8, 8-diméthyl-non-6-énamide (Ex1) 2 4 Ex2 On introduit successivement dans ballon de 10 mL, sous agitation et sous atmosphère d'argon, 57 mg de 2 (187 pmol), 80 mg de 4 (373 pmol), 140 mg de 2-éthylhexanoate de sodium (0,84 mmol) dans 1,8 mL de THF. On maintient l'agitation à TA pendant 24 h. On ajoute 30 mL d'acétate d'éthyle au milieu réactionnel. On lave successivement avec 20 mL d'une solution de HCI (0,1N), puis 20 mL d'une solution aqueuse saturée de NaCl. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium anhydre, filtrée puis évaporée à sec. On obtient 340 mg d'un solide marron, qui est chromatographié sur une cartouche de silice (25g, éluant CH2Cl2/MeOH- en gradient MeOH 5 à 20%). On recueille 24 mg de produit attendu Ex1. ES : m/z= 421 (M-H)-. RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 0,96 (s, 9H) ; 3,24 (s, 3H) ; de 3,25 à 30 3,32 (m partiellement masqué, 1H) ; 3,52 (m, 1 H) ; 3,71 (d, J = 8,0 Hz, 1 H) ; 3,94 (m, 1 H) ; de 4,28 à 4,39 (m, 4H) ; 4,55 (d, J = 4,5 Hz, 1 H) ; 4,68 (m, 1H) ; 5,30 (dd, J = 7,0 et 16,0 Hz, 1H) ; 5,63 (d, J = 16,0 Hz, 1H) ; de 7,07 à 7,16 (m, 4H) ; 8,14 (d, J = 8,0 Hz, 1H) ; 10,05 (s, 1H) . IR (KBr): 3420; 2958; 1667; 1499; 1419; 1364; 1111; 978 & 757 cm-1 Ex2: N-((S)-9-méthyl-8-oxo-6,7,8,9-tetrahydro-5-oxa-9-azabenzocycloheptèn-7-yl) -(E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8,8diméthyl-non-6-énamide Ex2 Etape 1: Préparation du ((S)-9-méthyl-8-oxo-6,7,8,9-tetrahydro-5-oxa-9-aza-10 benzocycloheptèn-7-yl)-carbamate de tert-butyle (5) o H H N N \ H u /L~ ~ X o~N 3 5 Dans un ballon de 10 mL, sous agitation et atmosphère d'argon, contenant 1 mL de DMF et 72 mg d'hydrure de sodium en suspension à 60% dans l'huile (1,8 mmol), on introduit goutte à goutte une solution de 500 mg de 3 (1,8 15 mmol) dans 3 mL de DMF. On agite le milieu pendant 1 h, et puis ajoute 258 mg (1,82 mmol) d'iodure de méthyle. On laisse le milieu sous agitation pendant une nuit, puis on ajoute 10 mL d'eau. Un précipité se forme, qui est essoré, lavé à l'eau, et séché sous vide. On obtient ainsi 452 mg de produit attendu 5 (solide blanc, PF : 152,4 C) 20 ES : m/z = 293 MH+. RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm):: 1,34 (s, 9H) ; 3,28 (s, 3H) ; de 4,25 à 4,40 (m, 3H) ; 7,13 (d, J = 8,0 Hz, 1H) ; 7,18 (dd, J = 2,0 et 7,5 Hz, 1H) ; de 7,22 à 7,33 (m, 2H) ; 7,46 (dd, J = 2,0 et 7,5 Hz, 1H) IR (KBr): 3354; 2976; 1709; 1673; 1533; 1500; 1368; 1254; 1173; 998 & 771 25 cm-1 Etape 2: Préparation du chlorhydrate de 7-(S)-amino-9-méthyl-6,7-dihydro-9H-5-oxa-9-aza-benzocycloheptèn-8-one (6) o H2N,,,, CIH On reprend 0,45 g de 5 (1,54 mmol) dans un ballon de 50 mL et on ajoute 11 mL d'une solution d'acide chlorhydrique dans le dioxane (4M). On agite le milieu pendant 1 nuit à TA sous argon. Après évaporation du solvant, on reprend le résidu avec 30 mL d'éther isopropylique. Le solide formé est essoré et séché sous vide. On récupère ainsi 260 mg de produit attendu 6 (solide écru). IE:m/z= 192M+. RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm):: 3,35 (s, 3H) ; 4,25 (dd, J = 7,5 et 10,5 Hz, 1H ) ; 4,43 (t, J = 10,5 Hz, 1H) ; 4,57 (dd, J = 7,5 et 10,5 Hz, 1H) ; de 7,24 à 7,38 (m, 3H) ; 7,52 (d large, J = 7,5 Hz, 1H) ; 8,43 (s large, 3H) . IR (KBr): 2985; 1684; 1500; 1478; 1374; 1272; 1246; 1052; 805; 776 & 754 cm-1 Etape 3: Préparation du N-((S)-9-méthyl-8-oxo-6,7,8, 9-tetrahydro-5-oxa-9-aza-benzocycloheptèn-7-yl)-(E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4, 5-trihydroxy-2-méthoxy-8, 8-diméthyl-non-6-énamide (Ex2) On introduit successivement dans ballon de 10 mL, sous agitation et sous atmosphère d'argon, 55 mg de 2 (225 pmol), 103 mg de 6 (450 pmol), 168 mg de 2-éthylhexanoate de sodium (1,01 mmol) dans 2,5 mL de THF. On maintient l'agitation à TA pendant 48 h. On ajoute 30 mL d'acétate d'éthyle au milieu réactionnel. On lave avec 20 mL d'une solution aqueuse saturée de NaCl. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium anhydre, filtrée puis évaporée à sec. On obtient 174 mg brut, qui est chromatographié sur une cartouche de silice (12g, éluant CH2Cl2/MeOH 90/10). On recueille 37 mg de produit attendu Ex2. ES : m/z = 435 (M-H)-. RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm):: 0,96 (s, 9H) ; 3,21 (s, 3H) ; de 3,24 à 3,32 (m masqué, 1H) ; 3,30 (s, 3H) ; 3,49 (m, 1H) ; 3,69 (d, J = 8,0 Hz, 1H) ; 3,92 (m, 1H) ; de 4,28 à 4,37 (m, 4H) ; 4,54 (d large, J = 4,5 Hz, 1 H) ; 4,71 (m, 1 H) ; 5,29 (dd, J = 7,0 et 16,0 Hz, 1 H) ; 5,62 (d, J = 16,0 Hz, 1 H) ; 7,21 (dd, J = 2,0 et 7,5 Hz, 1 H) ; de 7,24 à 7,34 (m, 2H) ; 7,48 (dd, J = 2,0 et 7,5 Hz, 1H) ; 8,15 (d, J = 8,0 Hz, 1H). Ex3: N-((S)-2-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1 H-1,5-benzodiazépin-3-yl)-(E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8, 8-diméthyl-non-6-énamide O Ex3 Etape 1: Préparation du chlorhydrate de 3-(S)-amino-1,3,4,5-tetrahydro-1,5-5 benzodiazépin-2-one(8) N H 7 g Dans un ballon de 25 mL contenant 350 mg de 7 (1,08 mmol) (qui peut être préparé selon les modes opératoires décrites dans Bioorg. Med. Chem. Lett. 2002, 12, 1225-1227), on ajoute 5 mL d'une solution d'acide chlorhydrique 10 dans le dioxane (4M). On agite le milieu pendant 6 h à TA sous argon. Un précipité blanc se forme, qui est essoré, lavé avec de CH2Cl2, séché sous vide. On obtient ainsi 221 mg d'amine 8 sous forme de chlorhydrate. ES:m/z= 178MH+. 15 Etape 2: Préparation du N-((S)-2-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1 H-1,5-benzodiazépin-3-yl)-(E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8, 8-diméthyl-non-6-énamide (Ex3) H2Nä, H HCI OH OH 2 HCI On introduit successivement dans ballon de 10 mL, sous agitation et sous 20 atmosphère d'argon, 82 mg de 2 (336 pmol), 101 mg de 8 (403 pmol), 251 mg de 2-éthylhexanoate de sodium (1,51 mmol) dans 1,2 mL de THF. On maintient l'agitation à TA pendant 24 h. On ajoute 30 mL d'acétate d'éthyle au milieu réactionnel. On lave avec 20 mL d'une solution d'eau saturée de NaCl. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium anhydre, filtrée 25 puis évaporée à sec. On obtient 248 mg d'un solide marron, qui est chromatographié sur une cartouche de silice (25g, éluant CH2Cl2/MeOH-en gradient MeOH 5 à 20%). On recueille 24 mg de produit attendu Ex3. ES : m /z = 422 MH+ ; m /z = 404 MH± H2O. RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm) :0,97 (s, 9H) ; 3,25 (s, 3H) ; de 3,25 à 3,36 (m masqué, 2H) ; de 3,51 à 3,61 (m, 2H) ; 3,72 (d, J = 7,5 Hz, 1 H) ; 3,95 (m, 1 H) ; 4,33 (d, J = 6,5 Hz, 1 H) ; 4,39 (d, J = 7,0 Hz, 1 H) ; 4,46 (m, 1 H) ; 4,54 (d, J = 4,5 Hz, 1 H) ; 5,32 (dd, J = 7,0 et 16, 0 Hz, 1 H) ; 5,64 (d, J = 16,0 Hz, 1 H) ; 5,78 (d, J = 6,5 Hz, 1 H) ; 6,69 (dt, J = 2,0 et 7,5 Hz, 1 H) ; 6,72 (d large, J = 7,5 Hz, 1 H) ; de 6,87 à 6,94 (m, 2H) ; 7,92 (d, J = 7,5 Hz, 1 H) ; 9,82 (s, 1H). Ex4: N-((S)-1-méthyl-2-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1 H-1,5-benzodiazépin-3-yl)-(E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8, 8-diméthyl-non-6-énamide 10 Ex4 Etape 1: Préparation du ((S)-1-méthyl-2-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1H-1,5-benzodiazépin-3-yl) -carbamate de tert-butyle (9) 0 7 9 15 Dans un ballon de 10 mL, sous agitation et atmosphère d'argon, contenant 2 mL de THF et 36 mg d'hydrure de sodium en suspension à 60% dans l'huile (0,90 mmol), on introduit goutte à goutte une solution de 250 mg de 7 (0,90 mmol) dans 2 mL de THF. On agite le milieu pendant 1 h, puis ajoute 130 mg (0,91 mmol) d'iodure de méthyle. On laisse le milieu sous agitation pendant 20 48 h, on ajoute 5 mL d'eau, et extrait avec 3 fois 25 mL d'AcOEt. Les phases organiques sont réunies, séchées sur MgSO4, filtrées et évaporées à sec. On obtient 295 mg brut, qui est chromatographié sur une cartouche de silice (25g, éluant Heptane/AcOEt- en gradient AcOEt : 25 à 100%). On recueille 169 mg de produit attendu 9 25 ES : m /z = 292 MH+. Etape 2: Préparation du chlorhydrate de 3-(S)-amino-1-méthyl-1,3,4,5-tetrahydro-1,5-benzodiazépin-2-one (10) On reprend 0,168g de 9 (0,58 mmol) dans un ballon de 25 mL et on ajoute 6 mL d'une solution d'acide chlorhydrique dans le dioxane (4M). On agite le milieu pendant 4 h à TA sous argon. Un précipité se forme qui est essoré et séché sous vide, on obtient 174 mg de produit attendu 10 sous forme de chlorhydrate. ES : m /z = 192 MH+. Etape 3: Préparation du N-((S)-1-méthyl-2-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1H-1,5-benzodiazépin-3-yl)-(E)(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8,8-diméthyl-non-6-énamide (Ex4) OH OH HH 2 10 On introduit successivement dans ballon de 10 mL, sous agitation et sous atmosphère d'argon, 80 mg de 2 (328 pmol), 104 mg de 10 (393 pmol), 245 mg de 2-éthylhexanoate de sodium (1,47 mmol) dans 2,0 mL de THF. On maintient l'agitation à TA pendant 48 h. On ajoute 30 mL d'acétate d'éthyle au milieu réactionnel. On lave avec 20 mL d'une solution aqueuse saturée de NaCl. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium anhydre, filtrée puis évaporée à sec. On obtient 250 mg brut, qui est chromatographié sur une cartouche de silice (12g, éluant CH2Cl2/MeOH 90/10). On recueille 117 mg de produit attendu Ex4. ES : m /z = 458 MNa+ ; m /z = 436 MH+. RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 0,96 (s, 9H) ; 3,22 (s, 3H) ; 3,25 (s, 3H) ; de 3,25 à 3,37 (m masqué, 2H) ; de 3,47 à 3,62 (m, 2H) ; 3,69 (d, J = 8,0 Hz, 1 H) ; 3,93 (m, 1 H) ; 4,31 (m, 2H) ; de 4,49 à 4,59 (m, 2H) ; 5,28 (d, J = 6,0 Hz, 1 H) ; 5,30 (dd, J = 7,0 et 16,0 Hz, 1 H) ; 5,62 (d, J = 16,0 Hz, 1 H) ; de 6,94 à 7,01 (m, 2H) ; 7,08 (t large, J = 8,0 Hz,, 1H) ; 7,27 (d, J = 8,0 Hz, 1H) ; 7,95 (d, J = 8,0 Hz, 1H). Ex5: N-((S)-1-méthyl-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1 H-1,5-bezodiazépin-3-yl)-(E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8, 8-diméthyl-non-6-énamide X H,N, HCI Etape 1: Préparation du ((S)-1-méthyl-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1H-1,5-benzodiazépin-3-yl) -carbamate de tert-butyle (11) o Dans un vial de 30 mL, contenant 300 mg de 7 (1,08 mmol), 200 mg de K2CO3 (1,45 mmol) et 3,07 g d'iodure de méthyle (21,6 mmol) et 20 mL d'acétone. On chauffe le milieu réactionnel à 120 C pendant 30 min au micro-onde (300Watt, Biotage). On filtre et évapore à sec. On obtient 395 mg brut, qui est chromatographié sur une cartouche de silice (25g, éluant Heptane/AcOEt- en gradient AcOEt 25 à 100%). On recueille 211 mg de produit attendu 11 (solide blanc). ES : m /z = 292 MH+. Etape 2: Préparation du chlorhydrate de 3-(S)-amino-5-méthyl-1,3,4,5-15 tetrahydro-1,5-benzodiazépin-2-one (12) o o HCI H H2N 11 12 On reprend 0,21g de 11 (0,72 mmol) dans un ballon de 25 mL et on ajoute 5 mL d'une solution d'acide chlorhydrique dans le dioxane (4M). On agite le mileu pendant 1 nuit à TA sous argon. Un précipité se forme qui est essoré et 20 séché sous vide, on obtient 175 mg de produit attendu 12 sous forme de chlorhydrate. ES : m /z = 192 MH+. Etape 3: Préparation du N-((S)-1-méthyl-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1H-1,5-25 bezodiazépin-3-yl)-(E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8, 8-diméthyl-non-6-énamide (Ex5) 18 H 11 o OH OH 2 HCI On introduit successivement dans ballon de 10 mL, sous agitation et sous atmosphère d'argon, 80 mg de 2 (328 pmol), 104 mg de 12 (393 pmol), 245 mg de 2-éthylhexanoate de sodium (1,47 mmol) dans 2,0 mL de THF. On maintient l'agitation à TA pendant 48 h. On ajoute 30 mL d'acétate d'éthyle au milieu réactionnel. On lave avec 20 mL d'une solution aqueuse saturée deNaCl. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium anhydre, filtrée puis évaporée à sec. On obtient 175 mg brut, qui est chromatographié sur une cartouche de silice (12g, éluant CH2Cl2/MeOH 90/10). On recueille 74 mg de produit attendu Ex5. ES : m /z = 458 MNa+ ; m /z = 436 MH+. RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 0,96 (s, 9H) ; 2,73 (s, 3H) ; 3,23 (s, 3H) ; de 3,24 à 3,35 (m masqué, 2H) ; 3,43 (m, 1H) ; 3,51 (m, 1H) ; 3,69 (d, J = 8,0 Hz, 1 H) ; 3,94 (m, 1 H) ; 4,30 (m, 2H) ; 4,39 (m, 1 H) ; 4,52 (d, J = 4,5 Hz, 1 H) ; 5,30 (dd, J = 7,0 et 16,0 Hz, 1 H) ; 5,62 (d, J = 16,0 Hz, 1 H) ; de 6,95 à 7,04 (m, 2H) ; 7,10 (d large, J = 8,0 Hz, 1H) ; 7,17 (m, 1H) ; 7,98 (d, J = 7,5 Hz, 1H) ; 9,82 (s, 1H). Ex6: N-(2-oxo-5-phényl-2,3-dihydro-1 H-1,4-benzodiazépin-3-yl)-(E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8, 8-diméthyl-non-6-énamide Etape 1: Préparation du 3-amino-5-phenyl-1,3-dihydro-1,4-benzodiazepin-2-one (14) o 14 H2N Dans un ballon de 20 mL, sous agitation et atmosphère d'argon, contenant 7 mL de MeOH et 0,7 g 13 (1,82 mmol) (commercial chez Neosystem) et 0,35 mL d'acide formique (9,3 mmol), on introduit 38 mg de Pd/C à 10%. On chauffe le milieu réactionnel à 50 C pendant 6 h. On filtre sur célite, rince au MeOH, reprend avec 50mL de CH2Cl2, et amène à pH 8 avec une solution d'ammoniaque à 32%. On extrait au CH2Cl2, puis lave à l'eau. La phase organique est séchée sur MgSO4, filtrée et évaporée à sec. On obtient 0,437 g produit attendu 14. IC:m/z= 252MH+. RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 4,22 (s, 1H) ; 7,19 (t, J = 7,5 Hz, 1 H) ; 7,25 (d, J = 7,5 Hz, 2H) ; de 7,40 à 7,51 (m, 5H) ; 7,58 (dt, J = 2,0 et 7,5 Hz, 1H) ; 10,65 (s large, 1H) . Etape 2: Préparation du N-(2-oxo-5-phényl-2,3-dihydro-1H-1,4-benzodiazépin-3-yl)-(E)-(2R,3R,4S,5R) -3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8, 8-diméthyl-non-6-énamide (Ex6) N ôH Ph 2 14 Ex6 Ph On introduit successivement dans ballon de 30 mL, sous agitation et sous atmosphère d'argon, 235 mg de 2 (818 pmol), 400 mg de 14 (1,59 mmol), 340 mg de 2-éthylhexanoate de sodium (2,04 mmol) dans 3,5 mL de THF. On chauffe à 60 C pendant 5 h, et maintient l'agitation à TA pendant 24 h. On ajoute 15 mL de CH2Cl2 au milieu réactionnel. On lave avec 2 fois 10 mL de HCI (IN) puis 10 mL d'une solution aqueuse saturée de NaCl. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium anhydre, filtrée puis évaporée à sec. On obtient 510 mg brut, qui est chromatographié sur une cartouche de silice (30g, éluant CH2Cl2/MeOH 97/3). On recueille 73 mg de produit attendu Ex6. ES : m /z = 496MH+. RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): (un mélange 50% -50% d'isomères): 0,96 (s, 4,5H) , 0,98 (s, 4,5H) ; 3,35 (s, 1,5H) ; 3,36 (s, 1,5H) ; 3,40 (m, 1H) ; 3,65 (m large, 1H) ; 3,89 (d, J = 7,5 Hz, 0,5H) ; 3,91 (d, J = 7,5 Hz, 0,5H) ; 3,99 (m, 1H) ; de 4,23 à 4,65 (m étalé, 3H) ; 5,22 (d, J = 7,5 Hz, 0,5H) ; 5,26 (d, J = 8,0 Hz, 0,5H) ; 5,34 (m, 1H) ; 5,63 (d, J = 16,0 Hz, 0,5H) ; 5,65 (d, J = X OH O H,N. \ nHi ~~ ~ + HCI OH 16,0 Hz, 0,5H) ; 7,26 (m, 1 H) ; 7,32 (m, 2H) ; de 7,42 à 7,55 (m, 5H) ; 7,65 (m, 1 H) ; 8,71 (d, J = 8,0 Hz, 0,5H) ; 8,86 (d, J = 7,5 Hz, 0,5H) ; 10,9 (m large, 1H) . Activité antiproliférative des produits préparés: L'activité antiproliférative des produits des exemples du tableau 1 a été déterminée par mesure de l'inhibition de la prolifération cellulaire de cellules HCT116. Les cellules sont ensemencées dans un milieu de culture cellulaire à une concentration de 10 000 cellules par puits, dans 0.17 mL de milieu, et 20 pL de produit à tester, à différentes concentrations, et 10 pL de Thymidine [methyl-14C] (100 pCi/ml û activité spécifique 47.90 mCi/mmol; NEN Technologies référence NEC568 batch 3550-001) sont ajoutés, puis les cellules sont incubées à 37 C et 5% de CO2. Milieu utilisé pour la culture de cellules HCT116 : milieu DMEM 2 mM L- glutamine, 200 Ul/ml pénicilline, 200 pg/ml streptomycine and 10% (VN) Sérum de veau foetal (Life Technologies). Après 96 heures, l'incorporation de 14C-thymidine est comptée dans un compteur à scintillation liquide 1450 Microbeta Wallac Trilux. Les résultats R sont exprimés en cpm (coups par minute) et convertis en pourcentage d'inhibition de croissance Gl% en faisant premièrement la soustraction de la moyenne du nombre de cpm des puits sans cellules B et en divisant ensuite par le nombre de cpm des puits des cellules non traitées C comprenant 20pL de milieu de dilution du produit contentant 1% d'éthanol. (GI % = (R - B) x 100/C%). Les valeurs d'IC50 sont calculées à l'aide de l'équation 205 du logiciel XLFit (IDBS company, UK) par analyse de régréssion non linéaire utilisant l'algorithme Marquardt (Donald W. MARQUARDT, J.Soc.industry.appl, vol 11, No. 2, June, 1963). Les produits du tableau 1 présentent une IC50 sur les cellules HCT116 généralement inférieure à 30pM et de préférence inférieure à 100nM. - Tableau 1 - /\ .. ~ o ~. x H . Exl Ex2 o Ex3 Ex4 X /\ OH ./ o rn H N Ex5 Ex6
La présente invention concerne notamment des dérivés de 2-alcoxy-3,4,5-trihydroxy-alkylamides, leur préparation, des compositions les contenant, et leur utilisation comme médicament, en particulier en tant qu'agents anticancéreux.
1. Produit de formule générale (I) suivante : R4)m (I) dans laquelle : a) RI est indépendamment sélectionné dans le groupe constitué par alkyle, alcényle, alcynyle, cycloalkyle, hétérocyclyle, aryle, hétéroaryle, arylalkyle, arylalcényle, arylalcynyle, hétéroarylalkyle, hétéroarylalcényle, hétéroarylalcynyle ; b) R2 est sélectionné dans le groupe constitué par -(C1-C6)alkyle, -(Cl- C6)alkyl-aryle, -(C1-C6)alkyl-hétéroaryle, -aryle, -hétéroaryle, arylalcényle, -hétéroarylalcényle, -(Cl -C6)alkyle-S-(C 1-C6)alkyle, (C1-C6)alkyle-di(C1-C6)alkylamino, -(C1-C6)alkyle-O-aryle; c) R3 est sélectionné dans le groupe constitué par H, COO(R5), CONH(R5), CO(R5), O(R5), R5; d) R4 est indépendamment sélectionné dans le groupe constitué par H, F, Cl, Br, N(R5)2, NO2, CN, COO(R5), CON(R5)2, NHCO(R5), NHCOO(R5), OCONH(R5), O(R5), R5 ou bien, deux substituants R4, liés à 2 carbones adjacents du phényl, forment ensemble un cycle choisi parmi cycloalkyle, hétérocyclyle, aryle ou hétéroaryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs R4 ; e) XI est ûCH2- , et X2 est indépendamment sélectionné dans le groupe constitué par 0, N(R5), ou bien, XI et X2 forment ensemble un groupedivalent indépendamment choisi parmi -N=C(R5)-, ùN(R5)-C(R5)( R5)-, les deux substituants R5 pouvant être identiques ou différents ; f) m a pour valeur 0, 1, 2, 3, ou 4 ; g) R5 est indépendamment choisi parmi doublet d'électrons non liant, H, - alkyle, -alcényle, -alcynyle, -alkyle halogéné, -alkyl-aryle, -alkylhétéroaryle, -alkyl-aryle-hétéroaryle, -aryle, -hétéroaryle, -cycloalkyle, dans lequel chaque R5 est éventuellement substitué par au moins un substituant choisi parmi OH, halogène, -(C1-C4)alkyle, -O-(C1-C4)alkyle, -(C1-C4)alkyl-aryle, aryle, -(C1-C4)alkyl-hétéroaryle, - hétéroaryle, -N(CH3)2, -NH2, CONH2, / \ / \ N O N NùRz =N \ / \ / \---- chacun des Rz est indépendamment sélectionné dans le groupe constitué par H, COO(R5), CONH(R5), CON(R5)2, CO(R5), R5, dans lequel chaque R5 est indépendamment choisi parmi -(C1-C4)alkyle, -(C1-C4)alkyle halogéné, -(C1-C4)alkyl-aryle, -(C1-C4)alkylhétéroaryle, dans lequel chaque R5 est éventuellement substitué par un substituant choisi parmi OH, halogène, -(C1-C4)alkyle, -O-(C1-C4)alkyle, -(C1-C4)alkyl-aryle, aryle, -(C1-C4)alkyl-hétéroaryle, - hétéroaryle. 2. Produit selon la 1, caractérisé en ce que RI est choisi parmi ùC(R6)=C(R7)(R8) dans lequel R6, R7, et R8 sont indépendamment sélectionnés parmi H, (C1-C6)alkyle, cycloalkyle, hétérocyclyle, aryle, hétéroaryle. 3. Produit selon la 2, caractérisé en ce que R1 est choisi parmi (E) -CH=CH-CH(CH3)(C2H5), (E) -CH=CH-CH(CH3)2, et (E) -CH=CH-C(CH3)3. 4. Produit selon la 2, caractérisé en ce que RI est choisi parmi (E) -C(CH3)=CH-CH(CH3)(C2H5), (E) -C(CH3)=CH-CH(CH3)2, et (E) -C(CH3)=CH-C(CH3)3. 5. Produit selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que R2 est méthyle. 6. Produit selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que R3 est H. 7. Produit selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que R3 est méthyle. 8. Produit selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que X1 est ùCH2- et X2 est O. 9. Produit selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que XI ùCH2- et X2 est N(R5) dans lequel R5 est H ou méthyle, ou XI et X2 forment ensemble un groupe divalentùN=C(R5)- où R5 est phényle. 10. Produit selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il est choisi parmi: N-((S)-8-oxo-6,7,8,9-tetrahydro-5-oxa-9-aza-benzocycloheptèn-7-yl)-(E)(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8,8-diméthyl-non-6-énamide ; N-((S)-9-méthyl-8-oxo-6,7,8,9-tetrahydro-5-oxa-9-azabenzocycloheptèn-7-yl) -(E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy8,8-diméthyl-non-6-énamide ; N-((S)-2-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1 H-1,5-benzodiazépin-3-yl)-(E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8, 8-diméthyl-non-6- énamide; N-((S)-1-méthyl-2-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1 H-1,5-benzodiazépin-3-yl)-(E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8, 8-diméthyl-non-6-énamide; N-((S)-1-méthyl-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1 H-1 ,5-bezod iazépin-3-yl)- (E)-(2 R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8,8-diméthyl-non-6-énamide. 26 11. Produit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est sous forme : a) non chirale, ou b) racémique, ou c) enrichie en un stéréo-isomère, ou d) enrichie en un énantiomère ; et en ce qu'il est éventuellement salifié. 12. Médicament, caractérisé en ce qu'il comprend un produit de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 11, ou un sel d'addition de ce produit à un acide pharmaceutiquement acceptable, ou encore un hydrate ou un solvat du produit de formule (I). 13. Composition pharmaceutique, caractérisée en ce qu'elle comprend un produit de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 11, ou un sel pharmaceutiquement acceptable, un hydrate ou un solvat de ce produit, ainsi qu'au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. 14. Utilisation d'un produit selon l'une quelconque des 1 à 11, pour la fabrication d'un médicament utile pour prévenir ou traiter un état pathologique. 15. Utilisation selon la 14, caractérisée en ce que l'état pathologique est le cancer. 16. Procédé de préparation des produits de formule générale (I) selon l'une des 1 à 11, ou (l'), caractérisé en ce qu'un produit de formule générale (II) :OH OR, H R1 N 1 o , dans lequel RI, R2, R3, R4, X,, X2 et m sont tels que définis précédemment, subit une hydrolyse pour obtenir un produit de formule générale (I) ou (I'). 17. Procédé de préparation, selon la 16, d'un produit de 5 formule générale (I) selon l'une des 1 à 11, ou (I'), caractérisé en que l'on fait réagir un produit de formule générale (III) : (R4)m , dans lequel R3, R4 , XI, X2 et m sont tels que définis précédemment, avec un produit de formule générale (IV) : R , ^ OR dans lequel RI, R2 sont tels que définis 10 précédemment, pour obtenir un produit de formule générale (II). 18. Procédé de préparation d'un produit de formule générale (I) selon l'une des 1 à 11, ou (I'), caractérisé en ce que l'on fait réagir un produit de formule générale (III) : X~ (III) x2 , dans lequel R3, R4 , XI, X2 et m sont tels 15 que définis précédemment et un produit de formule générale (V) : N (R4)m H2, dans lequel RI, R2 sont tels que définis OH OH OR_ (V) précédemment. 19. Procédé de préparation, selon la 18, d'un produit de formule générale (I) selon l'une des 1 à 11, ou (I'), 5 caractérisé en ce qu'un produit de formule générale (IV) : OR, 1 O , dans lequel RI, R2 sont tels que définis précédemment, subit une hydrolyse pour obtenir un produit formule générale (V) : R1 - 2 R (V) OH OH dans lequel RI, R2 sont tels que définis 10 précédemment, pour obtenir un produit de formule générale (I) ou (l'). 20. Procédé de préparation, selon la 18, d'un produit de formule générale (I) selon l'une des 1 à 11, ou (I'), caractérisé en ce un produit de formule générale (VII) : (1v) , dans lequel R2 est tel que défini précédemment, 'OR2 15 subit une hydrolyse afin d'obtenir un produit de formule générale (VI) :OH OH , dans lequel R2 est tel que défini précédemment, qui subit une métathèse afin d'obtenir un produit de formule générale (V) : OR 2 (V) OH OH , dans lequel R'l est tel que le groupe R'1- CH=CH- représente un groupe Ri. 21. Procédé de préparation, selon la 20, d'un produit de formule générale (I) selon l'une des 1 à 11, ou (I'), caractérisé en ce qu'un produit de formule (VII) : ,OR2 , dans lequel R2 est tel que défini précédemment, est obtenu par double déshydratation d'un produit de formule générale (VIII) : 29 OR , dans lequel R2 est tel que défini précédemment. HO ,OR, 22. Produits de formule générale (I'), (II), (III), (IV), (V), (VI) tels que définis dans les 16 à 21.15
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P
C07D 319,A61K 31,A61P 35,C07D 243,C07D 267,C07D 307
C07D 319/08,A61K 31/34,A61K 31/357,A61K 31/5513,A61K 31/553,A61P 35/00,C07D 243/14,C07D 243/24,C07D 267/14,C07D 307/33,C07D 319/06
FR2889194
A1
COPOLYMERE A BLOCS COMPRENANT UN BLOC LCST PRESENTANT UNE TEMPERATURE INFERIEUR CRITIQUE DE SOLUBILITE, FORMULATIONS COMPRENANT LE COPOLYMERE ET UTILISATION POUR VECTORISER UN INGREDIENT ACTIF
20,070,202
Copolymère à blocs comprenant un bloc LCST présentant une température inférieure critique de solubilité, formulations comprenant le copolymère et utilisation pour vectoriser un ingrédient actif La présente invention se rapporte à un nouveau copolymère comprenant un bloc présentant une température inférieure critique de solubilité (LCST). La présente invention décrit également des formulations comprenant le copolymère, et l'utilisation du copolymère ou des formulations pour vectoriser un ingrédient actif. Le copolymère et les formulations de l'invention peuvent notamment être utilisés dans le domaine de la cosmétique, de la pharmacie, dans les domaines des soins ménagers ou encore dans les domaines des revêtements de surface. Dans de nombreux domaines, notamment dans les domaines de la cosmétique, de la pharmacie, et des soins ménagers, on réalise des formulations comprenant des ingrédients actifs, destinés à apporter une propriété à un milieu ou une surface. Des formulations comprennent ainsi un vecteur liquide, un produit vectorisé, et des ingrédients d'aide à la formulation par exemple de protection, d'encapsulation, de vectorisation, de stabilisation, de dispersion, de rhéologie, et/ou de contrôle de ces fonctions, le cas échéant sous l'influence d'un paramètre externe à la formulation. Ces ingrédients peuvent bien entendu, être également actifs. A titre d'ingrédient de formulation, et éventuellement aussi d'actif, il est connu 25 d'utiliser des copolymères présentant une température inférieure critique de solubilité, désignée par LCST. Selon la présente invention les copolymères présentant une LCST sont désignés par copolymères LCST. Le document WO 02/055607 décrit des copolymères peigne (greffé) présentant un squelette hydrophile, par exemple dérivant d'acide polyacrylique, et des greffons LCST de poly-N-isopropylacrylamide (pNIPAM) ou des greffons LCST comprenant un groupe polyéther. Le document suggère également des copolymères à blocs, utilisés pour améliorer la stabilité de formulations, notamment des crèmes cosmétiques, lorsqu'elles sont soumises à différentes températures, par formation d'un gel lors d'une augmentation de la température. Le document WO 95/24430 décrit des copolymères greffés comprenant un squelette hydrophile et des greffons LCST, par exemple un copolymère présentant un squelette dérivant d'acide acrylique, et des greffons dérivant de N-isopropylacrylamide (NIPAM), obtenu par la réaction de couplage entre deux polymères, dont un est le poly(acide acrylique) et l'autre est par exemple le PNIPam terminé par NH2. Le copolymère permet de contrôler la libération d'un actif dispersé dans une composition comprenant le copolymère. Il existe un besoin pour de nouveaux copolymères pouvant notamment conférer de nouvelles propriétés ou fonctions à de nouvelles formulations. La demanderesse a trouvé que ces besoins peuvent être comblés par un copolymère à architecture contrôlée, de préférence linéaire à blocs, comprenant au moins deux blocs différents A et B dont au moins un, le bloc A par exemple est un bloc présentant une température inférieure critique de solubilité (LCST) comprenant des unités LCST. Ainsi la présente invention propose un copolymère à architecture contrôlée, de préférence linéaire à blocs, comprenant au moins deux blocs différents A et B, choisis tels que: - le bloc A est un bloc présentant une température inférieure critique de solubilité (LCST) comprenant des unités LCST, - le bloc B est un bloc comprenant des unités organosiloxane. Selon l'invention par unité LCST on entend soit une unité issue de la polymérisation d'un monomère dont l'homopolymère correspondant présente une LCST, soit une unité issue de la polymérisation d'un macromère présentant une LCST. La présente invention propose également une formulation comprenant: - un vecteur liquide aqueux, - éventuellement un produit vectorisé, étant un ingrédient actif non hydrosoluble ou une composition non hydrosoluble comprenant un ingrédient actif hydrosoluble ou non hydrosoluble, et - le copolymère à architecture contrôlée selon l'invention. Dans la présente demande, on entend par copolymère linéaire à blocs un copolymère présentant au moins deux blocs de compositions différentes, reliés entre eux, et formant une chaîne macromoléculaire linéaire. Il n'est pas exclu que les blocs portent des groupes latéraux macromoléculaires. Ces groupes quand ils existent ne seront pas considérés comme des blocs du copolymère à blocs. Dans la présente demande, on désigne par unité dérivant d'un monomère une unité qui peut être obtenue directement à partir dudit monomère par polymérisation. Ainsi, par exemple, une unité dérivant d'un ester d'acide acrylique ou méthacrylique ou vinylique ne couvre pas une unité de formule CH2-CH(COOH)-, -CH2-C(CH3)(0OOH)-, CH2-CH(OH)-, respectivement, obtenue par exemple en polymérisant un ester d'acide acrylique ou méthacrylique, ou de l'acétate de vinyle, respectivement, puis en hydrolysant. Une unité dérivant d'acide acrylique ou méthacrylique couvre par exemple une unité obtenue en polymérisant un monomère (par exemple un ester d'acide acrylique ou méthacrylique), puis en faisant réagir (par exemple par hydrolyse) le polymère obtenu de manière à obtenir des unités de formule CH2-CH(COOH)-, ou CH2-C(CH3)(000H)-. Une unité dérivant d'un alcool vinylique couvre par exemple une unité obtenue en polymérisant un monomère (par exemple un ester vinylique), puis en faisant réagir (par exemple par hydrolyse) le polymère obtenu de manière à obtenir des unités de formule -CH2-CH(OH)-. Typiquement, la masse molaire moyenne théorique Mb,oc d'un bloc, est calculée selon la formule suivante: Mbloc=[M]o*[Precurseur]o* Conversion*(M)monomère. Dans laquelle, [M]o désigne la concentration initiale en monomère [Precurseur]o désigne la concentration initiale en précurseur (agent de transfert réversible, amorceur ou premier bloc) Conversion désigne la conversion en monomère (M)monomère désigne la masse molaire du monomère. La Masse molaire moyenne mesurée d'un copolymère sauf indication contraire, est une masse molaire moyenne en nombre, mesurée par chromatographie d'exclusion stérique (SEC), après formation du copolymère. La masse molaire moyenne mesurée d'un bloc, sauf indication contraire, est une masse molaire moyenne en nombre, mesurée par chromatographie d'exclusion stérique (SEC), après formation du bloc, à laquelle on soustrait éventuellement la masse molaire mesurée d'un bloc précédemment formé. Dans la présente demande, le terme hydrophobe est utilisé dans son sens usuel de qui n'a pas d'affinité pour l'eau ; cela signifie que le polymère organique dont il est constitué, pris seul (de même composition et de même masse molaire), formerait une solution macroscopique diphasique dans de l'eau distillée à 25 C, à une concentration supérieure à 1% en poids. Dans la présente demande, le terme hydrophile est également utilisé dans son sens usuel de qui a de l'affinité pour l'eau , c'est-à-dire n'est pas susceptible de former une solution macroscopique diphasique dans de l'eau distillée à 25 C à une concentration supérieure à 1% en poids. Le premier objet de l'invention est donc un copolymère à architecture contrôlée de préférence linéaire à blocs, comprenant au moins deux blocs différents A et B, caractérisé en ce que: - le bloc A est un bloc présentant une température inférieure critique de solubilité (LCST) comprenant des unités LCST, - le bloc B est un bloc comprenant des unités organosiloxane. Le copolymère selon l'invention peut être un copolymère dibloc (bloc A)(bloc B), un copolymère tribloc (bloc A)-(bloc B)-(bloc A) ou un copolymère greffé (bloc A)-g-(bloc B) ou encore (Bloc B)-g-(Bloc A), chaque bloc étant constitué d'unités monomères appartenant au même monomère ou bien à des monomères différents. Le copolymère de l'invention est hydrosoluble ou hydrodispersable. Le bloc A soluble ou dispersable dans l'eau présente une LCST comprise entre 5 et 80 C. Cette LCST dépend de la composition du bloc A et de la nature des unités le composant. Au delà de cette LCST le bloc A devient insoluble dans l'eau. Le bloc A comprend des unités LCST, c'est-à-dire des unités dérivées d'un monomère LCST, des mélanges de monomères LCST ou bien d'un ou de plusieurs monomères LCST en mélange avec des monomères dont les homopolymères ne présentent pas de LCST. Les monomères LCST sont choisis dans le groupe comprenant les monomères suivants: vinylcaprolactame, N-éthyl acrylamide, N,N'-méthyléthyl acrylamide, N,N'-diéthyl acrylamide, N-isopropyl acrylamide, N-isopropyl méthacrylamide, 2-carboxy isopropyl acrylamide, N-méthylisopropyl acrylamide, N-propyl acrylamide, N-acryloyl N'-méthylpipérazine, Nacryloyl N'-éthylpipérazine, N-acryloyl N'-propylpipérazine, N-propyl méthacrylamide, N-(L)-(1-hydroxyméthyl) propyl méthacrylamide, N,N'méthylpropyl acrylamide et les monomères répondants aux formules suivantes: Les unités à LCST sont choisies parmi les unités suivantes: les unités comprenant au moins un groupe polyéther, tel que le poly(oxyde d'éthylène et/ou oxyde de propylène) sous forme de chaînes macromoléculaires à un seul type d'unités, ou à plusieurs types d'unités, statistiques ou séquencées, - les unités comprenant un groupe polyvinylméthyléther (macromonomère), - les unités à LCST dérivant de monomères d'acrylamide ou de méthacrylamide substitués, - vinyl caprolactame, - les macromonomères comprenant des unités dérivant de monomères d'acrylamide ou 25 de méthacrylamide substitués (macromonomère). Les unités à LCST sont de préférence celles dérivant de monomères d'acrylamide ou de méthacrylamide substitués telles que: - le N-isopropyl acrylamide, - le N-éthyl acrylamide, - le vinyl caprolactame, - leurs mélanges. De manière générale les monomères non LCST sont des monomères hydrophiles à insaturations éthyléniques tels que l'acrylamide, ou hydrophobes à insaturations éthylèniques tels que le N-butyl acrylamide. Le copolymère de l'invention est défini de manière à avoir une LCST adaptée à l'application visée. Le bloc A représente au moins 30 % en poids du copolymère et de préférence entre 50 et 95 % en poids du copolymère. Il présente une masse moyenne en nombre comprise entre 500 et 100000 et de préférence entre 2000 et 20000. Selon l'invention le bloc B comprend: - des unités organosiloxanes de formule -SiR12O- dans laquelle RI est un groupe hydrocarboné, de préférence un groupe méthyle, - éventuellement des unités organosiloxanes de formule SiR22O- ou SiR1 R2O- dans laquelle RI, R2, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle, cycloalkyle, aryle, Dans le cadre de l'invention, on entend par alkyle , une chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée ayant de 1 à 10 atomes de carbone et de préférence de 1 à 4 20 atomes de carbone. Des exemples de groupes alkyle préférés sont notamment méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, t-butyle. Par cycloalkyle , on entend un groupe hydrocarboné cyclique, monocyclique comprenant de 5 ou 6 atomes de carbone, de préférence, un groupe cyclopentyle ou cyclohexyle. Par aryle , on entend un groupe mono- ou polycyclique aromatique, de préférence, mono- ou bicyclique comprenant de 6 à 12 atomes de carbone, de préférence, phényle. Les composés de type siloxane qui sont mis en oeuvre dans le procédé de l'invention répondent à la formule (I) dans laquelle R, et R2 sont identiques et représentent plus particulièrement un groupe alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone. R' et R2 représentent préférentiellement un groupe méthyle. La masse moyenne en nombre du bloc B est comprise entre 500 et 100000 et de préférence entre 1000 et 10000. Un des autres objets de l'invention est une formulation comprenant: - un vecteur liquide aqueux, - éventuellement un produit vectorisé, étant un ingrédient actif non hydrosoluble ou une composition non hydrosoluble comprenant un ingrédient actif hydrosoluble ou non hydrosoluble, et - au moins un copolymère selon l'invention. Le produit vectorisé est dispersé dans le vecteur liquide, sous forme d'une dispersion de particules solides stabilisée par le copolymère, ou de dispersion au coeur de micelles du copolymère, la formulation étant à une température inférieure à la température inférieure critique de solubilité du bloc A. Les formulations de l'invention trouvent leurs applications dans divers domaines. On peut citer à titres indicatifs. et non limitatifs les formulations destinées à être appliquées sur la peau etlou les cheveux, sur des fibres textiles, ou les formulations à liant hydraulique, par exemple les formulations cimentaires (le copolymère est un hydrofugeant). On peut citer aussi certaines applications dans le domaine des revêtements telles que les peintures, vernis, adhésifs etc.. Les formulations de l'invention sont utiles pour vectoriser un ingrédient actif sur une surface, par application de la formulation sur ladite surface, et augmentation de la température, celle-ci est augmentée par tout moyen approprié connu de l'homme du métier tel que par exemple le rinçage après application à l'aide d'eau à température supérieure à celle de la formulation avant application. D'autres détails ou avantages de l'invention pourront apparaître au vu de(s) exemple(s) ci-dessous uniquement à titre indicatif. Exemples: Exemple 1. Synthèse d'un copolymère tribloc Poly(N-isopropyl acrylamide)b-Poly(dimethyl siloxane)-b-Poly(N-isopropyl acrylamide) Les deux étapes 1 et 2 pour accéder à l'huile silicone fonctionnalisée xanthate C 35 sont décrites sur la figure 1 ci-dessous. HOSi Si Sil\OH -13 I A Br O O Br O \/ O/\ Sig 'si- O II Br - I-13 1 S I I I o I -o 1 Br KS \ O O O O Si Si Si O s\ s 1 1'1 s s Figure 1. Procédé de fonctionnalisation d'une huile silicone par des groupements 0-ethyl xanthate. Etape 1: Synthèse de poly(dimethyl siloxane) B fonctionnalisé bromopropionate aux positions a et co: 0,88 ml (2,4 équivalents) de bromure de 2-bromopropionyle sont additionnés goutte à goutte à température ambiante à une solution contenant 10 g d'une huile poly(dimethylsiloxane) A de Mn 2700 g/mol (1 équivalent) et 1,2 g (4 équivalents) de pyridine dans 200 ml d'éther éthylique. Après une nuit à température ambiante, 50 ml d'eau sont introduits. Deux extractions par 100 ml d'acétate d'éthyle sont ensuite effectuées. Les phases organiques sont mélangées, puis lavées successivement par une solution aqueuse de NaOH 1M, une solution aqueuse d'HCI à 10%, de la saumure, puis déshydratées par du MgSO4. Les solvants sont ensuite évaporés et le brut réactionnel est purifié par chromatograpie sur colonne sur gel de silice (heptane 9/ether 1) pour donner 11g de l'huile silicone fonctionnelle B. B O 1H NMR (CDCI3) b 0 (m, Si-CH3), 0.55 (m, 4H), 1.7 (m,4H), 1.83 (d, 6H), 4. 12 (m,4H), 4.37 (q,2H). Etape 2: Synthèse de poly(dimethyl siloxane) C fonctionnalisé 0-ethyl 5 xanthate aux positions a et co: g d'huile silicone fonctionnalisée bromopropionate B est additionnée à une solution de 1,07 g de potassium 0éthyl xanthate (4 équivalents) dans 150 ml d'acetonitrile. La réaction est maintenue pendant 4 heures à temperature ambiante. Le solvent est ensuite évaporé, puis le polymère est dissout dans l'éther éthylique; le mélange est alors filtré. Après evaporation du solvant, 5.2 g de silicone C sont récupérés. La RMN1H du produit final montre les signaux caractéristiques de l'extrémité de chaîne 0-ethyl xanthate, avec des déplacements chimiques à 4.40 et 4.60 ppm correspondant respectivement à l'hydrogène méthine (RO(C=O)CH(Me)S(C=S)OCH2-CH3) et aux deux hydrogènes méthylèniques (RO(C=O)CH(Me)S(C=S)OCH2-CH3). Etape 3: Polymérisation du N-isopropyl acrylamide (NIPAm) en présence de poly(dimethyl siloxane) C fonctionnalisé 0-ethyl xanthate aux positions 20 aetw: Dans un ballon bicol de 50 ml muni d'une agitation magnétique et d'un réfrigérant, 5,19 g de N-isopropyl acrylamide (NIPAm), 1 g d'huile silicone C et 6,19g de dioxane sont introduits. Le mélange est porté à 70 C, température à laquelle 0,056 mg d'azobisisobutyronitrile sont introduits. La réaction est stoppée après 9 heures. Une analyse RMN 1H a permis de confirmer que le monomère NIPAm est totalement consommé. Une analyse RMN DOSY a permis de mettre en évidence que la population de PDMS précurseur C est intégralement activée par transfert du groupe xanthate durant la polymérisation du P(NIPAm). Le copolymère tribloc P(NIPAm)-bPDMS-b-P(NIPAm) est ainsi obtenu
La présente invention décrit un nouveau copolymère comprenant un bloc présentant une température inférieure critique de solubilité (LCST). La présente invention décrit également des formulations comprenant le copolymère, et l'utilisation du copolymère ou des formulations pour vectoriser un ingrédient actif.Le copolymère et les formulations peuvent notamment être utilisés dans le domaine de la cosmétique, de la pharmacie, dans les domaines des soins ménagers ou encore dans les domaines des revêtements de surface.
1. Copolymère à architecture côntrôlée, de préférence linéaire à blocs, comprenant au moins deux blocs différents A et B, caractérisé en ce que: le bloc A est un bloc présentant une température inférieure critique de solubilité (LCST) comprenant des unités LCST, - le bloc B est un bloc comprenant des unités organosiloxane. 2. Copolymère selon la 1 caractérisé en ce que la LCST du bloc A est comprise entre 5 et 80 C. 3. Copolymère selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il est hydrosoluble ou hydrodispersable. 4. Copolymère selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le 20 copolymère est - un copolymère dibloc (bloc A)-(bloc B), - un copolymère tribloc (bloc A)-(bloc B)-(bloc A), - un copolymère greffé (blocA)-g-(bloc B) ou bien (bloc B)-g-(bloc A). 5. copolymère selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le bloc A comprend des unités LCST et des unités issues de monomères non LCST hydrophiles à insaturations éthyléniques tels que l'acrylamide ou hydrophobes à insaturations éthylèniques tels que le N- butyl acrylamide. 6. Copolymère selon la 5 caractérisé en ce que les unités LCST sont choisies parmi les unités suivantes: - les unités comprenant au moins un groupe polyéther, tel que le poly(oxyde d'éthylène et/ou oxyde de propylène) sous forme de chaînes macromoléculaires à un seul type d'unités, ou à plusieurs types d'unités, statistiques ou séquencées, - les unités comprenant un groupe polyvinylméthyléther (rnacromonomère), - les unités à LCST dérivant de monomères d'acrylamide ou de méthacrylamide substitués, - vinyl caprolactame - les macromonomères comprenant des unités dérivant de monomères d'acrylamide ou de méthacrylamide substitués (macromonomère). 7. Copolymère selon la 6, caractérisé en ce que les unités à LCST dérivant de monomères d'acrylamide ou de méthacrylamide substitués, sont choisies parmi: - le N-isopropyl acrylamide, - le N-éthyl acrylamide, - le vinyl caprolactame - leurs mélanges. 8. Copolymère selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le bloc B comprend: - des unités organosiloxanes de formule SiR'2O- dans laquelle R', identique ou différent est un groupe hydrocarboné, de préférence un groupe méthyle, - éventuellement des unités organosiloxanes de formule SiR22O- ou SiR'R2O- dans laquelle R', R2, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle notamment méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, t-butyle., cycloalkyle tel que cyclopentyle ou cyclohexyle., aryle mono- ou bicyclique comprenant de 6 à 12 atomes de carbone, de préférence, phényle. , 9. Copolymère selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le bloc 25 A représente au moins 30 % en poids du copolymère et de préférence entre 50 et 95 % en poids du copolymère. 10. Copolymere selon_l'une des_ précédentes caractérisé en ce que la masse moyenne en nombre du bloc A est comprise entre 500 et 100000 et de préférence entre 2000 et 20000. 11. Copolymère selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la masse moyenne en nombre du bloc B est comprise entre 500 et 100000 et de préférence entre 1000 et 10000. 12. Formulation comprenant: - un vecteur liquide aqueux, -éventuellement un produit vectorisé, étant un ingrédient actif non hydrosoluble ou une composition non hydrosoluble comprenant un ingrédient actif hydrosoluble ou non hydrosoluble, et - le copolymère selon l'une des précédentes. 13. Formulation selon la 12, caractérisée en ce que le produit vectorisé est dispersé dans le vecteur liquide, sous forme d'une dispersion de particules solides stabilisée par le copolymère, de dispersion de gouttelettes liquides stabilisée par le copolymère, ou de dispersion au coeur de micelles du copolymère, la formulation étant à une température inférieure à la température inférieure critique de solubilité du bloc A. 14. Formulation selon l'une des 12 à 13, caractérisée en ce qu'il s'agit: - d'une formulation destinée à être appliquée sur la peau et/ou les cheveux, sur des fibres textiles, ou d'une formulation à liant hydraulique, par exemple une formulation cimentaire (le copolymère est un hydrofugeant), ou - d'une formulation destinée aux applications dans le domaine des revêtements telles que peintures, vernis ou adhésifs. 15. Utilisation de la formulation selon l'une des 12 à 13 pour vectoriser un ingrédient actif sur une surface par application de la formulation sur ladite surface à une température inférieure à la LCST et augmentation de la température à une température supérieure à la LCST.
C,A
C08,A61,C04,C09
C08F,A61K,A61Q,C04B,C08L,C09D,C09J
C08F 283,A61K 8,A61Q 5,A61Q 19,C04B 24,C04B 103,C08L 83,C09D 7,C09J 11
C08F 283/12,A61K 8/89,A61K 8/90,A61Q 5/00,A61Q 19/00,C04B 24/24,C04B 103/65,C08L 83/10,C09D 7/00,C09J 11/08
FR2888660
A1
SYSTEME REDONDANCE COLONNE POUR UNE MEMOIRE EN CIRCUIT INTEGRE
20,070,119
La présente invention concerne les mémoires réalisées en circuit intégré et, plus particulièrement, celles qui comportent des circuits de redondance de colonnes. L'invention s'applique tout particulièrement, mais non exclusivement, aux mémoires MRAM (pour MagnetorE=_sistance Random Access Memory ) dites à bascule ( toggle selon la terminologie anglo-saxonne). Une mémoire en circuit intégré comporte de nombreuses cellules mémoire disposées en rangées et en colonnes sur une très petite surface. Chaque cellule mémoire es: alors sélectionnable par une ligne de mot associée à chaque rangée et une ligne de bit associée à chaque colonne. Les procédés de fabrication des mémoires en circuits intégrés introduisent très souvent des défauts, rotamment ceux qui affectent les cellules mémoire. Aussi, pour éviter un trop grand nombre de rebuts et dans un souci d'améliorer les rendements de fabrication, les fabricants de ces circuits prévoient un certain nombre de cellules dites redondantes, destinées à remplacer le cas échéant des cellules défectueuses de la mémoire. En pratique, pour des raisons de simplicité, le remplacement d'une cellule mémoire défectueuse est réalisé en remplaçant la totalité de la rangée ou de la colonne comportant cette cellule. L'élément de mémoire, rangée ou colonne, devant être remplacé dépendra du type de défaut détecté. On ne s'intéressera toutefois dans le cadre de la présente invention qu'à la redondance de colonnes. Il est donc courant d'associer au plan mémoire des colonnes de redondance destinées à se substituer à des colonnes du plan mémoire comportant un ou plusieurs défauts. Pour les mémoires de grande capacité destinées à fournir des données sous forme de mots de n bits, on prévoit que le nombre de colonnes est bien supérieur à n et, dans ce cas, les colonnes sont agencées en n sousespaces de colonnes comportant chacun p colonnes de cellules. Enfin chaque colonne comprend m cellules, c'est-à-dire que la mémoire comporte m rangées. En considérant l'aspect lecture de données contenues dans la mémoire, chaque sous-espace de colonnes de la mémoire va fournir un bit du mot de sortie de la mémoire, en recueillant à chaque lecture une donnée issue d'une colonne déterminée du sous-espace considéré. Des moyens de décodage de colonne sont alors prévus pour chaque sous-espace de la mémoire, destiné à sélectionner une colonne parmi p dans le sous- espace considéré. Des moyens de redondance colonne, sous la forme d'au moins une ligne de bit de remplacement, sont typiquement. prévus au sein de chaque sousespace de la mémoire, permettant de suppléer à une ligne de bit défectueuse parmi les p lignes de bit du sous-ensemble. L'enjeu consiste alors à activer ces moyens de redondance au sein de chaque sous-espace au bon moment. Plus précisément, lorsqu'une ligne de bit est reconnue défectueuse, la mémoire doit être en mesure d'interdire sa sélection au profit de la sélection de la ligne de bit de remplacement au sein du sous-espace de colonnes considéré. A cet effet, les moyens de redondance colonne sont mis en service à la suite de tests effectués après la fabrication de chaque circuit intégré, permettant de recenser toutes les lignes de bit défectueuses. Des moyens de reconfiguration programmables sont alors prévus dans la mémoire au niveau de chaque sous-espace de colonnes, de sorte que, lorsque le test a révélé un élément en défaut, ce dernier est remplacé automatiquement par un élément de remplacement choisi parmi les éléments redondants, ce remplacement devant être invisible pour l'utilisateur et sans conséquence sur les performances de la mémoire. Ainsi, pour l'utilisateur, la substitution des colonnes au sein de la mémoire doit être transparente, c'est-à-dire qu'il est autorisé à envoyer à l'entrée d'adressage de la mémoire, une adresse impliquant une colonne défectueuse. En pratique, ces moyens de reconfiguration mettent en oeuvre des circuits pour détecter si l'adresse courante présentée à la mémoire correspond à celle d'une colonne défectueuse et, si c'est le cas, pour sélectionner une colonne redondante en remplacement de la colonne en défaut. Ce remplacement automatique est habituellement effectué au moyen d'un registre prévu pour stocker localement un code des adresses des colonnes défectueuses, préalablement téléchargé dans la mémoire. Les colonnes de redondance peuvent alors être sélectionnées grâce à un circuit d'activation de redondance, qui comprend essentiellement des moyens de décodage capable de décoder le code d'adresses défectueuses stocké localement et de comparer les adresses de colonnes reçues par la mémoire avec les adresses de colonnes défectueuses préalablement décodées. Dans le cas où une adresse de colonne défectueuse est appliquée à la mémoire, elle est donc reconnue par le circuit d'activation de redondance, dont le rôle est alors d'inhiber le décodeur de colonne correspondant et de sélectionner une colonne de redondance en remplacement de la colonne défectueuse. Plus précisément, dans un sous-ensemble de colonnes donné de la mémoire, la colonne défectueuse est définitivement inhibée et la colonne de redondance est définitivement activée à sa place. Cet état de la technique correspond typiquement à la configuration de redondance choisie pour les mémoires de type DRAM par exemple. Ainsi, dans ce contexte et comme exposé ci-dessus, les moyens de redondance colonne sont incorporés au sein de chaque sous-espace de colonnes de la mémoire, avec l'inconvénient cependant de devoir intégrer dans la mémoire des moyens spécifiques d'activation de ces moyens de redondance, venant en plus des éléments classiques tels que circuits de lecture et d'écriture et décodeurs d'adresses. Ces moyens supplémentaires devant être intégrés dans la mémoire pour la gestion de la redondance sont formés par des moyens de stockage local du code d'adresses des colonnes défectueuses, et leurs moyens de décodage associés, qui délivrent un signal d'activation de la redondance, permettant de sélectionner automatiquement la colonne de redondance associée et, parallèlement, d'inhiber la sélection de la colonne défectueuse. Une telle architecture pour l'activation des moyens de redondance entraîne inévitablement une augmentation sensible de l'encombrement, non seulement au niveau de la mémoire proprement dite mais aussi au niveau des circuits périphériques où la densité des circuits est déjà très grande. Compte tenu du peu de place dont on dispose généralement dans les mémoires en circuit intégré, il serait alors avantageux de pouvoir s'affranchir de ces moyens supplémentaires pour l'activation des moyens de redondance colonne de la mémoire. La présente invention a donc pour but de remédier aux inconvénients précités, en proposant un système d'activaticn de redondance colonne dans une mémoire en circuit intégré, dans lequel l'accès aux éléments redondants ne nécessite pas de prévoir de moyens spécifiquement dédiés à cet effet dans la mémoire. Avec cet objectif en vue, l'invention a pour objet un système de redondance pour une mémoire en circuit intégré organisée en une pluralité de sous-espaces mémoire ccmprenant chacun leur circuit de lecture associé, deys moyens de redondance colonne étant prévus au sein de chaque sousespace pour suppléer à au moins une colonne défectueuse dudit sous-espace, ledit système comprenant un contrôleur de mémoire prévu pour interagir avec ladite mémoire par l'intermédiaire d'un bus d'écriture permettant d'envoyer des données vers la mémoire et d'un bus de lecture permettant de sortir des données de ladite mémoire, ledit système étant caractérisé en ce que le contrôleur de mémoire comprend des moyens de génération d'un signal d'activation des moyens de redondance colonne, ledit signal étant prévu pour être convoyé à destination des circuits de lecture de la mémoire auxquels est connecté le bus d'écriture, de manière à activer, par l'intermédiaire desdits circuits de lecture, les moyens de redondance colonne des sous-espaces mémoire comprenant une adresse de colonne défectueuse. Selon un mode de réalisation, la mémoire étant une mémoire MRAM de type à bascule où toute phase d'écriture de la mémoire est précédée d'une phase de lecture, le signal d'activation de redondance colonne est convoyé du contrôleur à destination des circuits de lecture de la mémoire par l'intermédiaire du bus d'écriture pendant la phase de lecture précédant la phase d'écriture de la mémoire. Selon ce mode de réalisation, les circuits de lecture comprennent des moyens pour mémoriser localement le signal d'activation de redondance colonne, de manière à utiliser ledit signal d'activaticn pendant la phase d'écriture à suivre pour sélectionner les moyens de redondance colonne dans les sous-espace comprenant une adresse de colonne défectueuse. Selon un autre mode de réalisation, le signal d'activation de redondance colonne est convoyé du contrôleur à destination de la mémoire, en mode écriture, par l'intermédiaire du bus de lecture connecté aux circuits de lecture de la mémoire, ledit bus de lec:ure étant bi-directionnel. De préférence, les moyens de génération du signal d'activation de redondance colonne comprennent des moyens de stockage des codes d'adresses des colonnes défectueuses des sous-espaces mémoire et des moyens de décodage d'adresses pour comparer lesdites adresses défectueuses avec une adresse appliquée à la mémoire et pour délivrer ledit signal d'activation en fonction de ladite comparaison. Avantageusement, le signal d'activation de redondance colonne est formé d'un mot comprenant autant de bits qu'il y a de sous-espaces mémoire, chaque bit du mot d'activation étant placé dans un premier état pour indiquer la nécessité d'activer les moyens de redondance colonne du sousespace mémoire correspondant et dans un second état sinon. De préférence, les moyens de redondance colonne comprennent: au moins une ligne de bit de redondance. Selon une variante, la ligne de bit de redondance est une ligne de bit globale comprenant une ligne de bit dite paire et une ligne de bit dite impaire. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif et faite en référence aux figures annexées dans lesquelles: -la figure 1 illustre de façon schématique la coopération entre une mémoire et son contrôleur; -la figure 2 illustre de façon schématique l'organisation d'une mémoire dans le contexte de la présente invention; -la figure 3 illustre de façon schématique la structure d'un sous-espace de la mémoire représentée à la figure 2; -la:figure 4 décrit un mode de réalisation illustrant le mécanisme de substitution d'une ligne de bit défectueuse au profit d'une ligne de bit de redondance grâce au pointeur TD, et -la figure 5 représente les chronogrammes des différents signaux illustrant le processus de transmission de l'information d'activation de redondance colonne à destination de la mémoire, selon un exemple de réalisation particulier. De manière générale, comme illustré à la figure 1, une mémoire 10 coopère avec un contrôleur de mémoire 20, interposé entre la mémoire et une unité de traitement, prévu pour gérer les activités de la mémoire et exécuter le transfert des données entre la mémoire et l'extérieur. Pour ce faire, le contrôleur de mémoire interagit avec la mémoire par l'intermédiaire d'un bus d'écriture TD et d'un bus de lecture Q. Le bus d'écriture est unidirectionnel et est prévu pour convoyer des informations de données pour l'écriture, du contrôleur à destination de la mémoire. Par ailleurs, le bus de lecture Q, également unidirectionnel, permet au contrôleur de mémoire de récupérer des données à partir de la mémoire. Un bus d'adresse ADR est également prévu pour convoyer des informations d'adresse du contrôleur vers la mémoire. La figure 2 représente l'organisation générale de la mémoire, qui va plus particulièrement être décrite en référence à une architecture mémoire de type MRAM à bascule. Selon l'exemple de réalisation, une telle mémoire est organisée en deux réseaux de cellules mémoire, un réseau 30 de cellules supérieur et un réseau 40 de cellules inférieur. Chaque réseau de cellules est en fait organisé en plusieurs sous-espaces mémoire, respectivement db<0> à db, fournissant chacun 1 bit du mot d'entrée/sortie de la mémoire. Par exemple, peur un mot de 32 bits, il y a 32 sous-espaces mémoire. Un ensemble de circuits de lecture SA<0> à SA est alors disposé entre les deux réseaux de cellules mémoire, chaque circuit de lecture étant associé à un sous-espace= de la mémoire. La figure 3 représente schématiquement l'organisation d'un sous-espace db de la mémoire représenté à la figure 2, avec son circuit de lecture SA associé. Dans cet exemple, le sous-espace db comprend 32 lignes de bit BL de lecture. Deux lignes de bit de référence Blref sont classiquement prévues pour fournir une référence haute et basse en vue de permettre la lecture. Par ailleurs, des moyens de redondance colonne sont prévus selon l'invention au sein de chaque sous-espace mémoire db, sous la forme d'au moins une ligne de bit de redondance. A simple titre d'exemple, la figure 3 montre une ligne de bit de redondance BLred pour les 32 lignes de bit BL du sous-espace mémoire db. Selon une spécificité propre aux mémoires MRAM, les lig:zes/colonnes de lecture/écriture sont distinctes. Aussi, bien que cela ne ressorte pas de la représenta:ion schématique de la figure 3, il doit être entendu que chaque colonne du plan mémoire est en fait physiquement associée à une ligne de bit de lecture et une ligne de bit d'écriture. Selon l'exemple de la figure 3, on a donc 32 lignes de bit de lecture et 32 lignes de bit d'écriture. Le circuit de lecture SA peut être connecté à l'une des lignes de bit de lecture du sous-espace mémoire dbci> situé au-dessus du circuit de lecture ou à l'une des lignes de bit de lecture du sous-espace mémoire db situé au-dessous du circuit de lecture. Pour ce faire, le circuit de lecture SA est formé d'un amplificateur de lecture associé à des moyens de décodage de colonne, permettant de sélectionner une colonne en lecture parmi la pluralité de colonnes du sous-espace mémoire db auquel le circuit de lecture est associé. Des circuits d'écriture colonne, qui ne sont pas représentés, permettent quant à eux de commander la sélection des lignes de bit d'écriture au sein du sous-espace de la mémoire et de piloter des moyens de programmation associés à la ligne de bit d'écriture adressée en écriture au sein du sous-espace mémoire. On a vu que la ligne de bit de redondance BLred permet de:suppléer à une ligne de bit défectueuse parmi les p lignes de bit du sous-espace mémoire db, avec p=32 dans cet exemple. Lorsqu'une colonne d'au moins un sous-espace de la mémoire est détectée comme étant défectueuse, il est alors nécessaire de désigner à la place la colonne de redondance du sousespace mémoire. Pour ce faire, une fois les colonnes défectueuses recensées, l'invention prévoit que les codes d'adresses des colonnes défectueuses des différents sous-espaces mémoire soient stockées au niveau du contrôleur de la mémoire. Ainsi, lorsqu'une adresse défectueuse doit être appliquée à la mémoire, elle est reconnue par le contrôleur de la mémoire, qui va piloter la mémoire en conséquence. Le contrôleur est alors à même de générer un signal d'activation des moyens de redondance colonne à destination de la mémoire, pour activer les moyens de redondance colonne du ou des sous-espaces mémoire comprenant une colonne défectueuse, tout en inhibant la sélection de la colonne défectueuse des sous-espaces concernés. Pour ce faire, l'information d'activation de redondance colonne doit pouvoir être véhiculée à destination de la mémoire, en vue d'activer les lignes de bit dei redondance dans le ou les sous-espaces mémoire où une colonne défectueuse est normalement adressée. On va utiliser à cet effet des ressources matérielles déjà existantes du plan mémoire, en tirant partie du Eait que, comme on l'a vu, la circuiterie de lecture est dissociée pour partie de la circuiterie d'écriture et notamment, que les circuits de lecture SA comprennent des moyens de décodage de colonne autorisant la sélection d'une colonne parmi la pluralité de colonnes en mode lecture. Ainsi, comme illustré à la figure 2, le bus d'écriture TD de la mémoire est prévu pour être connecté aux circuits de lecture SA de la mémoire, de manière à pouvoir utiliser le bus d'écriture aux fins de convoyer l'information d'activation de redondance colonne à destination de la mémoire pendant un cycle de lecture de cette dernière, lorsqu'on a besoin de réparer uns ou plusieurs colonnes. Le système d'activation de la redondance colonne selon l'invention tire alors profit d'une spécificité des mémoire MRAM dites à bascule , où toute phase d'écriture d'une cellule de la mémoire est nécessairement précédée d'une phase de lecture. Ainsi, pendant la phase de lecture qui précède la phase d'écriture, on va utiliser le bus d'écriture TD, qui est alors libre, pour activer les moyens de redondance colonne des sousespaces mémoire concernés. Pour ce faire, comme illustré à la figure 3, les circuits de lecture SA du sous-espace db reçoivent le signal TD du bus d'écriture pendant la phase de lecture, signifiant que les moyens de redondance colonne de ce sous-espace doivent être activés. Par exemple, si le contrôleur détecte que la colonne adressée du sousespace DB<0> est défectueuse, il va envoyer pendant la phase de lecture un mot d'activation de redondance colonne sur le bus d'écriture TD, en passant tous les bits du mot à 0 , sauf le b__t correspondant au sous-espace où se trouve la colonne défectueuse, qui est passé à 1 . De cette manière, si le bit TD<0> correspondant au sous-espace db passe à 1 , cela signifie qu'il y a une ligne de bit défectueuse dans le sous-espace mémoire. De plus, connaissant l'adresse qui est transmise à la mémoire, l'adresse de la ligne de bit défectueuse est connue. Le signal TD = 1 envoyé sur le bus d'écriture permet donc d'inhiber la sélection de la colonne défectueuse dans le sous-espace db<0> au profit de la sélection de la colonne de redondance. Les moyens pour ce:aire seront plus précisément décrits en référence << la figure 4 ci-après. On peut également envisager une sélection multiple de colonne3 de redondance au sein de plusieurs sous- espaces mémoire. Ainsi, s'il y a une colonne défectueuse adressée dans plusieurs sous-espaces mémoire, le contrôleur met à 1 les bits correspondants du mot transmis par le bus d'écriture TD à destination des circuits de lecture de la mémoire. Le bus d'écriture TD possède alors une double fonction, qui est soit de convoyer classiquement des informatiors d'écriture, soit, quand la synchronisation des différentes opérations à effectuer sur la mémoire le permet, c'est-à-dire pendant une opération de lecture, de convoyer l'information d'activation de redondance colonne générée au niveau du contrôleur. Le signal TD, véhiculée du contrôleur vers la mémoire en utilisant le bus d'écriture pendant la phase de lecture préalable à l'opération d'écriture de la mémoire, sert donc de pointeur vers le sousespace mémoire db où il y a besoin de réparer une colonne. L'information d'activation de redondance colonne est alors mémorisée localement par le circuit de lecture pendant une période de temps donné et pourra ainsi être avantageusement utilisée pendant la phase d'écriture à suivre, pour sélectionner la colonne de redondance de ce sous-espace sans qu'il soit nécessaire de repasser cette information. Pour illustrer le mécanisme de substitution d'une ligne de bit défectueuse au profit d'une ligne de bit de redondance, la figure 4 décrit un mode de réalisation pour la mise en oeuvre de l'aiguillage à la lecture entre les différentes colonnes d'un sous-espace mémoire et la colonne de redondance, sur la base du signal TDm, qui est la version mémorisée du signal TD. La figure 4 illustre donc un sous-espace mémoire db avec le circuit de lecture SA associé au plan mémoire supérieur et inférieur. On s'intéresse plus particulièrement au plan mémoire supérieur, où sont uniquement représentées l'amorce de chaque ligne de bit BL< O> à BL, ainsi que celle de la ligne de bit de redondance BLred. 1l est à noter que le plan mémoire inférieur est parfaitement symétrique au plan mémoire supérieur. Chaque amorce de ligne de bit comprend des moyens de sélection colonne, représentés par des transistors respectivement SEL_COL à SEL_Col, prévus pour sélectionner une colonne parmi les n colonnes du sous-espace mémoire sur la base de l'information d'adresse. Ces moyens de sélection colonne coopèrent avec des moyens d'activation, représentés par des transistors respectivement ACT REG à ACT REG pour les lignes de bit normales et: ACT RED pour la ligne de bit de redondance, permettant d'activer et de désactiver les moyens de redondance colonne du sousespace mémoire sur la base de l'information mémorisée TDm d'activation de redondance colonne. Ainsi, les moyens de sélection colonne sont commandés par un signal de décodage colonne, colseltop à colseltop, fourni par les moyens de décodage d'adresse colonne du circuit de lecture SA , sur la base du signal d'adresse correspondant à ce sous-espace mémoire. Parallèlement, dans l'exemple où la valeur du signal TD reçu sur le bus d'écriture pendant la phase de lecture indique la nécessité d'activer:Les moyens de redondance colonne de ce sous-espace mémoire, le transistor ACT_RED associé à la ligne de bit de redondance BLred est activé par le signal TDm à l'état logique 1 , tandis que les transistor; ACT REG à ACT REG reçoivent sur leur grille le signal complémentaire TDm, les rendant inactifs. De cette manière, la sélection de la ligne de bit défectueuse normalement adressée est inhibée au profit de la sélection de la ligne de bit de redondance Blred. L'aiguillage ainsi réalisée pour la lecture entre les ligneE de bit normales et la ligne de bit de redondance en fonction de la valeur du signal TDm, peut être mis en oeuvre de façon similaire pour la phase d'écriture En outre, pendant la phase d'écriture proprement dite, on va pouvoir réutiliser les lignes de bit de lecture pour convoyer l'information de décodage colonne à destination de la circuiterie d'écriture. Plus précisément, on va mettre à profit les moyens de décodage de colonne du circuit de lecture SA, fournissant: un signal de sélection de colonne normalement: dévolu à la sélection en lecture d'une colonne parmi une pluralité de colonnes, ainsi que la ressource métallique formée par la ligne de bit de lecture, pour permettre l'adressage en écriture des moyens de programmation associés aux lignes de bit de d'écriture. Ainsi, dans le cas où les moyens de redondance colonne du sous-espace mémoire sont donc activés selon les principes exposés plus haut, l'information de décodage colonne à destination de la circuiterie d'écriture de redondance va pouvoir être convoyée via la ligne de bit de redondance BLred. L'information de décodage ainsi véhiculée par la ligne de bit de lecture permet alors de sélectionner en écriture la ligne d'écriture de bit associée à la colonne de redondance du sous-espace mémoire considéré. L'ordre d'activation de la ligr.e de bit de redondance d'écriture provient donc des circuits de lecture. Il en va de même pour l'adressage des lignes de bit d'écriture lorsque les moyens de redondance colonne ne sont pas activés. La figure 5 décrit un ensemble de chronogrammes illustrant le mode de réalisation de l'invention précédemment décrit pour l'activation des moyens de redondance colonne en relation avec la technologie MRAM à bascule. Les signaux représentés au-dessus de la ligne en traits pointillés correspondent à des signaux présentés en entrée du contrôleur représentatifs des interactions entre un utilisateur et le contrôleur mémoire et ceux situés sous la ligne correspondent aux signaux répercutés par le contrôleur à destination de la mémoire. Le signal HCLK correspond quant à lui à l'horloge du système. Les zones ombrées correspondent à des zones de transition des signaux. Ces signaux sont donnés à simple titre d'exemple illustratif et correspondent aux signaux échangés dans le cadre du protocole AMBA développé par la société ARM. Les différentes actions sont prises en compte sur des fronts montants d'horloge et leurs prises en compte sont conditionnées par le signal HREADY, qui est un signal piloté par le contrôleur de façon à indiquer s'il est disponible pour recevoir et traiter des données. Par exemple, le troisième front montant d'horloge correspond à un niveau 1 du signal HREADY, ce qui permet de prendre en compte les informations fournies au contrôleur. En l'occurrence, le signal de contrôle ( control ) indique une action d'écriture ( write ) et le signal d'adresse HADDR indique l'adresse symbolisée par la variable A. Le signal HREADY est alors placé à 0 , indiquant que le contrôleur est indisponible. La donnée à écrire Data A apparaît sur le signal de données d'écriture HWDATA après le troisième front d'horloge. En effet, selon ce protocole, on présente d'abord l'adresse et l'action à effectuer, puis la donnée. Cette donnée DATA A est alors envoyée directement sur le bus TD, comme illustré sur la partie basse de la figure illustrant les signaux représentatifs de l'information convoyée sur les bus TD et Q de la mémoire. Puis, au cinquième front montant d'horloge où le signal HREADY est de nouveau à 1 , les signaux de contrôle et d'adresse HADDR permettent d'informer le contrôleur de l'action de lecture ( read ) à effectuer à l'adresse B. Le contrôleur répercute alors cette action à la mémoire. Après un certain temps de transition (zone ombrée) correspondant au temps d'accès en lecture, la donnée DATA B est sortie sur le bus Q et est retranscrite par le contrôleur sur le bus HRDATA de données de lecture à destination de l'utilisateur. En illustration du principe de l'invention, lors de la lecture de la donnée DATA B à partir du cinquième coup d'horloge, on peut voir que le bus d'écriture TD, qui normalement n'a pas de raison d'être occupé, est néanmoins utilisé par le contrôleur pour convoyer l'information d'activation de redondance colonne Acti Red pendant la phase de lecture en cours. Cette information de redondance colonne comprend donc les bits TD à 1 ou à 0 , selon que le sous-espace mémoire db< i> correspondant comprend des moyens de redondance colonne devant être activés pour la programmation à venir. On peut également prévoir un signal supplémentaire dénommé cDlredflag, émis du contrôleur vers les circuits de lecture de la mémoire, comme illustré aussi figure 3, pour indiquer à la mémoire lors d'une lecture,s'il y a lieu de prendre en compte l'information de redondance colonne véhiculée sur le bus TD poir l'adresse courante de programmation. En effet, le bus TD, lors d'une phase de lecture de la mémoire, a toujours pour fonction de pointer vers les sous-espaces mémoire pour lesquels les moyens de redondance colonne ont besoin d'être activés. Auquel cas, lorsqu'il n'y a pas besoin d'activer de moyens de redondance, l'information véhiculée par le bus doit être neutre, se traduisant par une mise à 0 de tous les bits du mot Activ Red. Aussi, dans un souci de limiter la consommation du circuit, plutôt que de passer tous les bits du bus TD à 0 , puis de les repasser tout ou en partie à 1 pour véhiculer une information d'activation de redondance colonne pendant une phase de lecture ultérieure, on choisit de les laisser el l'état et d'utiliser le signal global colredflag pour indiquer alors la prise en compte ou non de l'information véhiculée sur ce bus pendant une phase de lecture. Ainsi, si le signal colredflag n'est pas activé, cela indique aux circuits de lecture de la mémoire SA de ne pas prendre en compte le signal sur le bus TD et, lorsqu'il est activé, de le prendre en compte. Le mcde de réalisation qui vient d'être décrit, consistant à utiliser le bus d'écriture laissé libre pendant la phase de lecture précédant la phase d'écriture, pour convoyer l'information d'activation de la redondance colonne à destination du ou des sous-espaces mémoire concernés, concerne plus précisément les mémoires MRAM de type à bascule Cependant, d'autres types de mémoire en circuit intégré ne comprennent pas la spécificité d'avoir une phase d'écriture nécessairement précédée d'une phase de lecture de la mémoire. Aussi, pour de telles mémoires, le bus d'écriture n'est pas libre en mode écriture pour convoyer l'information d'activation de redondance colonne du contrôleur vers la mémoire. Selon un autre mode de réalisation, on pourrait alors envisager de mettre à profit le bus de lecture Q de la mémcire pour convoyer l'information d'activation de redondance colonne en mode écriture, de façon à pointer les sous-espaces mémoire db où les moyens de redondance colonne ont besoin d'être activés pendant cette phase. La contrainte à prendre en compte est que le bus de lecture Q est normalement prévu pour être unidirectionnel, à savoir qu'il est utilisé pour sortir des données de la mémoire vers l'extérieur. Pour mettre en oeuvre ce mode de réalisation particulier, il est alors nécessaire de prévoir un bus de lecture Q bidirectionnel, capable également de convoyer des informations du contrôleur vers les circuits de lecture de la mémoire et, plus particulièrement, les informations d'activation de redondance colonne. Dans ce cas, les mémoires en technologie MRAM classique notamment, peuvent être supportées. Dans notre exemple où chaque sous-espace de la mémoire comprend une seule colonne de redondance, on ne peut réparer qu'une seule ligne de bit parmi les 32. Toutefois, certaines mémoires ont la particularité de posséder des lignes de bit composées de deux sous-lignes de bit: une ligne de bit dite paire et une ligne de bit dite impaire. Ainsi, au niveau de la mémoire, il est prévu de convoyer une information de sélection de parité de la ligne de bit, notée A<0> sur la figure 3. De cette manière, une seule ligne de bit de redondance permet de remplacer la ligne de bit paire d'une ligne de bit globale donnée et la ligne de bit impaire d'une autre ligne de bit globale du sous-espace mémoire. Dans ce contexte, on peut donc prévoir la redondance de deux lignes de bits globales, pourvu que la redondance s'applique à des lignes de bit de parité différente
L'invention concerne un système de redondance pour une mémoire (10) organisée en une pluralité de sous-espaces mémoire (db) comprenant chacun leur circuit de lecture (SA), des moyens de redondance colonne (Blred) étant prévus au sein de chaque sous-espace pour suppléer à au moins une colonne défectueuse dudit sous-espace, ledit système comprenant un contrôleur de mémoire (20) prévu pour interagir avec ladite mémoire par l'intermédiaire d'un bus d'écriture (TD) et d'un bus de lecture (Q), ledit système étant caractérisé en ce que le contrôleur de mémoire comprend des moyens de génération d'un signal (TD) d'activation des moyens de redondance colonne, ledit signal étant prévu pour être convoyé à destination des circuits de lecture (SA) de la mémoire auxquels est connecté le bus d'écriture (TD), de manière à activer, par l'intermédiaire desdits circuits de lecture, les moyens de redondance colonne des sous-espaces mémoire comprenant une adresse de colonne défectueuse.
1. Système de redondance pour une mémoire (10) en circuit irtégré organisée en une pluralité de sous-espaces mémoire (db) comprenant chacun leur circuit de lecture (SA) associé, des moyens de redondance colonne (Blred) étant prévus au sein de chaque sousespace pou:: suppléer à au moins une colonne défectueuse dudit sousespace, ledit système comprenant un contrôleur de mémoire (20) prévu pour interagir avec ladite mémoire par l'intermédiaire d'un bus d'écriture (TD) permettant d'envoyer des données vers la mémoire et d'un bus de lecture (Q) permettant de sortir des données de ladite mémoire, ledit système étant caractérisé en ce que le contrôleur de mémoire comprend des moyens de génération d'un signal (TD) d'activation des moyens de redondance colonne, ledit signal étant prévu pour être convoyé à destination des circuits de lecture (SA) de la mémoire auxquels est connecté le bus d'écriture (TD), de manière à activer, par l'intermédiaire desdits circuits de lecture, les moyens de redondance colonne des sous-espaces mémoire comprenant une adresse de colonne défectueuse. 2. Système de redondance selon la 1, dans lequel la mémoire est une mémoire MRAM de type à bascule où toute phase d'écriture de la mémoire est précédée d'une phase de lecture, le signal (TD) d'activation de redondance colonne étant convoyé du contrôleur à destination des circuits de lecture de la mémoire par l'intermédiaire du bus d'écriture (TD) pendant la phase de lecture précédant la phase d'écriture de la mémoire. 3. Système de redondance selon la 2, dans lequel les circuits de lecture (SA) comprennent des moyens pour mémoriser localement le signal (TD) d'activation de redondance colonne, de manière à utiliser ledit signal d'activation pendant la phase d'écriture à suivre pour sélectionner les moyens de redondance colonne dans les sousespace comprenant une adresse de colonne défectueuse. 4. Système de redondance selon la 1, dans lequel le signal (TD) d'activation de redondance colonne est convoyé du contrôleur à destination de la mémoire, en mode écriture, par l'intermédiaire du bus de lecture (Q) connecté aux circuits de lecture (SA) de la mémoire, ledit bus de lecture étant bi-directionnel. 5. Système de redondance selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les moyens de génération du signal d'activation de redondance colonne comprennent des moyens de stockage des codes d'adresses des colonnes défectueuses des sous-espaces mémoire et des moyens de décodage d'adresses pour comparer lesdites adresses défectueuses avec une adresse appliquée à la mémoire et pour délivrer ledit signal d'activation en fonction de ladite comparaison. 6. Système de redondance selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le signal d'activation de redondance colonne est formé d'un mot comprenant autant de bits qu'il y a de sous-espaces mémoire, chaque bit du mot d'activation étant placé dans un premier état pour indiquer la nécessité d'activer les moyens de redondance colonne du sous-espace mémoire correspondant et dans un second état sinon. 7. Système de redondance selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les moyens de redondance colonne comprennent au moins une ligne de bit de redondance. 8. Système de redondance selon la 7, dans lequeï la ligne de bit de redondance est une ligne de bit glcbale comprenant une ligne de bit dite paire et une ligne de bit dite impaire.
G
G11
G11C
G11C 7,G11C 11
G11C 7/14,G11C 11/14
FR2890007
A1
DISPOSITIF PERMETTANT DE RECOUVRIR ET DECOUVRIR TRES RAPIDEMENT LES VEHICULES AUTOMOBILES POUR LEUR PROTECTION
20,070,302
La présente invention concerne un dispositif permettant de recouvrir les véhicules automobiles très rapidement, dans les garages, de façon à les mettre à l'abri de la poussière et des éventuelles traces de pattes d'animaux domestiques sur les carrosseries. La couverture traditionnelle consiste à poser une housse manuellement. Cette opération nécessite généralement l'action de deux personnes, surtout pour l'enlèvement et le pliage de la housse. Le dispositif, selon l'invention, permet de remédier à ces inconvénients du fait que le déploiement se fait d'un seul geste, en maximum 15 secondes, et que l'enlèvement se réalise sans toucher à la housse en tournant simplement une petite manivelle. Cette opération se fait en 10 secondes, sans aucune autre manoeuvre. Le principe innovant de cette invention vient du fait que la housse est enroulée sur un tambour en étant d'abord pliée en deux parties égales et que l'ensemble étant fixé au dessus et au milieu du véhicule, les deux pans de la housse viennent recouvrir, chacun, la moitié du véhicule. Une couture, en travers de la housse, placée a environ soixante centimètres de la partie supérieure, collée sur le tambour, assure une couverture parfaite, sans vide au milieu. Deux supports, avec encoche à une extrémité, permettent la suspension avec les flasques et les manivelles de l'ensemble du dispositif. Ces supports, pliés à l'équerre à l'autre extrémité, sont percés de trous de fixation qui permettent la pose en façade de poutre ou en plafond. Sur chaque support est incorporée une patte métallique avec ressort, pour la fixation d'une barre ronde qui sert de contact d'enroulement. 2890007 2 Ce dispositif se compose d'un ensemble, comptant sept pièces principales. Les dessins annexés illustrent l'invention. 1.Le tambour d'enroulement. 2.Une flasque à chaque extrémité munie de sa manivelle. 3.Les deux supports de fixation. 4.Les pattes d'accrochage de la barre de contact d'enroulement. 5.Les ressorts de tension. 6.La barre de contact d'enroulement. 7.La housse en tissu avec traitement déperlant et anti-fongicide A titre d'exemple, l'ensemble du dispositif aura une dimension de 2,15 mètres en longueur et 0,15 mètres en diamètre, sans les supports et les pattes d'accrochage de la barre de contact
Dispositif destiné à la protection des véhicules contre les poussières et les éventuelles traces de pattes d'animaux domestiques sur les carrosseries.L'invention concerne un dispositif permettant de couvrir et de découvrir les véhicules avec une housse, en quelques secondes.Il est constitué d'un tambour (1) avec flasque et manivelle (2) à chaque extrémité permettant de dérouler et d'enrouler une housse (7) sans aucune autre manipulation.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à maintenir la propreté des véhicules automobiles.
1) Dispositif destiné à la couverture et à la protection des véhicules, caractérisé en ce qu'il comporte un tambour cylindrique (1) muni à chaque extrémité, d'une flasque avec manivelle (2) permettant l'enroulement d'une housse (7). 2) Dispositif selon la (1) caractérisé par le fait que cette housse (7) est pliée en 2 parties égales et possède une couture transversale à 60 cm environ de la pliure, la fixation de cette housse (7) se faisant sur le tambour (1) à l'endroit de la pliure. 3) Dispositif selon la (1) caractérisé par le système de supports de fixation (3) avec encoche à une extrémité pour la suspension de l'ensemble avec les flasques et manivelles, l'autre extrémité, pliée à l'équerre étant percée de trous pour la mise en place et fixation du dispositif, soit en façade de poutre ou en plafond. 4) Dispositif selon la (1) caractérisé par une patte d'accrochage (4) de la barre de contact, fixée de façon mobile sur le support (3) et mise en tension grâce au ressorts (5). 5) Dispositif selon la (1) caractérisé par la barre de contact (6) fixée sur les pattes d'accrochage (4) assurant le bon enroulement de la housse (7).
B
B60
B60J
B60J 11
B60J 11/02,B60J 11/04
FR2889530
A1
PRODUIT ISSU D'UN EXTRAIT PROTEINIQUE DE GUAR, PROCEDE DE PREPARATION ET UTILISATIONS
20,070,209
La présente invention a pour objet des produits issus d'un extrait protéinique de guar modifié, leur procédé de préparation et les compositions cosmétiques, pharmacologiques, phytosanitaires ou pour soin ménager les comprenant. Ces produits et leurs formulations présentent notamment un intérêt particulier dans le domaine de la cosmétique, notamment pour la réalisation de produits de coiffage, pour la mise en forme des cheveux, ou pour la réalisation de shampoings, après-shampoings ou gels douches, pour le conditionnement de la peau et/ou des cheveux. Ils présentent également un intérêt dans le domaine de la détergence, notamment pour les soins domestiques. L'utilisation d'extraits de guar est connue. Par exemple, on connaît l'utilisation de gomme de guar ou de dérivés de guar dans les domaines de la cosmétique et de l'alimentaire, notamment comme agent de modification de la 15 rhéologie et/ou de la texture d'une composition ou d'un aliment, ou comme agent conditionneur sur la peau et/ou les cheveux. Les fractions de protéines contenues dans la gomme de guar ou dans les farines d'extraction de guar ont également été décrites (Anderson et al., Food Additives and Contaminants, 1985, vol. 2, N 4, 225-230; Nath et al., J. Agric. Food Chem., 1980, 28, 844-847). M. M. Khalil, (Production of Isolated Guar Protein, Food 45, 2001, N 1, 21-24) s'est plus particulièrement intéressé aux qualités nutritionnelles des protéines isolées à partir de farines de graines de guar ("guar seed flour"). II existe par ailleurs dans l'industrie un besoin constant pour de nouvelles compositions, par exemple comprenant de nouveaux produits, pouvant présenter de nouvelles propriétés ou améliorer des propriétés. En particulier, il existe un grand intérêt pour les produits d'origine végétale. II a maintenant été mis en évidence que, lorsque l'on greffe des groupes chimiques sur les protéines contenues dans l'extrait protéinique de guar, un produit présentant des propriétés bénéfiques sur la peau et les phanères, notamment sur les cheveux, est obtenu. De tels extraits de protéine de guar dérivés sont ainsi particulièrement utiles en cosmétique de soin et en pharmacologie, notamment en dermatologie. Plus spécifiquement, il a été observé que ce produit greffé présente d'excellentes propriétés de conditionnement du cheveu et de la peau. Par ailleurs, l'extrait présente une modularité de formulation (formulabilité) élevée. Cela peut rendre son utilisation simple et peu coûteuse. Ainsi, il a été observé que l'extrait protéinique de guar cationisé est compatible avec la plupart des tensioactifs anioniques couramment utilisés dans le domaine des produits cosmétiques, pharmacologiques, phytosanitaires et des détergents, pour une large gamme de compositions. II a également été montré que ces produits peuvent être utilisés dans les compositions pour les soins ménagers (aussi bien pour les soins mis en oeuvre dans la sphère privée des consommateurs, que pour les soins mis en oeuvre dans une sphère publique comme le nettoyage industriel ou institutionnel des surfaces et textiles), en particulier des compositions détergentes, notamment pour le traitement, par exemple le nettoyage, des surfaces dures, dont la vaisselle, ou des surfaces textiles. De façon plus spécifique, ces compositions permettent d'adoucir et de faciliter le repassage des tissus. Elles permettent également de faciliter le nettoyage des surfaces dures. De manière inattendue, il a en outre été mis en évidence qu'il était possible de diminuer le rebond des gouttes et d'accroître la rétention des formulations phytosanitaires et/ou d'éléments nutritionnels en introduisant des extraits protéiniques de guar dérivés dans lesdites formulations appliquées à des plantes. Les extraits protéiniques de guar dérivés possèdent un effet positif sur l'adhésion instantanée et, par conséquent, sur la rétention, dans des conditions de granulométrie élevée, des gouttes de pulvérisation. Avantageusement, ces extraits limitent significativement les phénomènes de rebond, usuellement observés lors de la pulvérisation sous forme de gouttes de granulométrie élevée et limitent par ailleurs le phénomène de ruissellement. Les extraits de protéines de guar dérivés améliorent ainsi l'adhésion instantanée et, par conséquent, la rétention phytosanitaire et/ou d'éléments nutritionnels appliqués sous forme de gouttelettes sur les plantes à traiter. Définitions Dans la présente demande, on désigne par quar la plante Cyanopsis tetragonoloba. Dans le présent exposé, les pourcentages en poids sont exprimés en poids sec, sauf mention contraire. Dans la présente demande on désigne par "graines de guar" ("guar seeds" en anglais) les graines issues du guar. Les graines de guar comprennent l'écorce ("Hull" en anglais), plus ou moins fibreuse, le germe, et deux cupules de guar ("guar splits" on "endosperme halves" en anglais) qui constituent l'endosperme de guar. Les cupules (respectivement l'endosperme) sont (est) riche(s) en galactomannes. Les graines de guar sont constituées généralement de 35 à 40% en poids de l'endosperme, de 42 à 47% en poids du germe, et de 14 à 17 % en poids de l'écorce. Dans la présente demande, on désigne par "farine de guar" ("guar flour" en anglais) ou par poudre de quar ("guar powder" en anglais), une poudre 15 issue de l'endosperme de guar. Dans la présente demande, on désigne par "quar natif" des chaînes macromoléculaires de type galactomannane issues de l'endosperme de guar, n'ayant pas subi de modification chimique par greffage de groupes chimiques. Le guar natif comprend des macromolécules comportant une chaîne principale d'unités D-mannopyranose liées en position bêta (1-4) substituée par des unités D-galactopyranose en position beta(1-6). Le guar natif présente un rapport mannose/ galactose d'environ 2. Le guar natif peut éventuellement avoir été partiellement dépolymérisé (abaissement de la masse moléculaire). On désigne par "guar dérivé" ("derivatized guar" en anglais) des chaînes macromoléculaires issues de guar natif, ayant subi une modification chimique par greffage de groupes chimiques. Dans la présente demande, on désigne par "gomme de quar" ("guar gum" en anglais) un produit essentiellement constitué de guar natif, sous forme de cupules guar ("guar splits") ou de farine ou de poudre de guar ("guar flour" ou "guar powder"). Le germe du guar comprend généralement de 35 à 45 % en poids de protéines, de 30 à 35% en poids de fibres, moins de 5% de galactommananes, environ 5% de sels, environ 5-10% d'eau, environ 6% de graisses, les pourcentages en poids étant exprimés par rapport au poids total de germe de guar. Le germe de guar ("churi" dans la langue utilisée dans les bassins de culture de l'Inde et du Pakistan notamment) est parfois désigné de manière impropre sous le terme de "protéine de guar". Dans la présente demande, le terme "protéine de guar" ne désigne pas le germe du guar. Les cupules de guar comprennent environ 4 à 6% de matière protéinique. L'écorce de guar ne comprend généralement pas de protéines (environ 0% en poids). L'écorce de guar est parfois désignée par "korma" dans la langue utilisée dans les bassins de culture de l'Inde et du Pakistan notamment. La gomme de guar est obtenue par un procédé comprenant la séparation plus ou moins fine d'un produit comprenant les cupules de guar d'une part (avec éventuellement des impuretés) et d'un sous-produit comprenant l'écorce et le germe d'autre part (avec éventuellement des impuretés). Le procédé est généralement essentiellement mécanique, mais des étapes de lavage et/ou d'extraction à l'aide d'eau ou de solvants ou d'agents gonflants, ainsi que des étapes de purification avec des agents acides ou basiques peuvent intervenir. Ces procédés, étapes, produits et sous- produits sont connus de l'homme du métier. Dans la présente demande, on désigne par "farine d'extraction de guar" ("guar meal" en anglais), le sous-produit issu de la récupération des cupules, comprenant typiquement environ 70-80% en poids de germe de guar ("churi"), et environ 20-30% en poids d'écorce ("korma") et moins de 10% en poids d'endosperme. Dans la présente demande, on désigne par "extrait protéinique de guar" ou "protéine de guar" un produit comprenant au moins 65% en poids de protéines, typiquement de 65 à 95% en poids, extraites du germe de guar, typiquement issu d'un procédé de concentration et/ou d'extraction et/ou d'isolement à partir de farine d'extraction de guar. Dans la présente demande, on pourra également se référer à un "isolat de protéine de guar" ("guar proteine isolate" en anglais) ou à un "concentré de protéine de guar" ("guar proteine concentrate" en anglais). Dans la présente demande, sauf mention contraire, les quantités en poids de protéines sont déterminées à partir du taux d'azote mesuré selon la méthode Kjeldhal, connue. Cette méthode est par exemple décrite sur le lien suivant: http://www.rosesci. com/Products/Chemical%20Analysis/Kjeldhhl%20 Chemistry%20-%200verview.htm. Le taux d'azote est multiplié par 6,25 pour obtenir la quantité en poids de protéine. Dans la présente demande, on désigne par "extrait protéinique de guar dérivé" ou "protéine de guar dérivée" un produit susceptible d'être obtenu par modification chimique des molécules de l'extrait protéinique de guar. En d'autres termes, il s'agit d'un produit comprenant des protéines de guar modifiées par des groupes chimiques greffés. Selon un premier aspect, l'invention a donc pour objet un produit issu d'un extrait protéinique de guar, caractérisé en ce qu'il comprend des groupes greffés sur des fonctions d'acides aminés compris dans l'extrait protéinique. La composition en acides aminés et la biodistribution de la masse moléculaire de l'extrait protéinique est susceptible de varier de manière plus ou moins importante en fonction de l'origine des graines de guar, de leur maturation, des conditions d'extraction utilisées. Parmi les acides aminés présents dans l'extrait protéinique de guar, on peut citer principalement l'acide glutamique (Glu), l'arginine (Arg), l'acide aspartique (Asp), la leucine (Leu), la glycine (Gly), la sérine (Ser) et la proline 25 (Pro). L'extrait protéinique de guar peut ainsi comprendre: - de 10 % à 30 % d'acide glutamique, notamment de 15 % à 25 %; - de 5 % à 25 % d'arginine, notamment de 10 % à 20%, et plus particulièrement de 12 % à 16 %; - de 5 % à 20 % d'acide aspartique, notamment de 10 % à 15 %; - de 1 % à 10 % de leucine, et notamment de 5 à 10 % ; - de 1 % à 8% de glycine, et notamment de 4 % à 6 % ; les pourcentages étant exprimés en masse par rapport à la masse totale d'acides aminés contenu dans l'extrait. De préférence, l'extrait protéinique de guar comprend les compositions en acides aminés suivantes: Acides aminés cystéine 1,38 méthionine 1,19 acide aspartique 10,90 thréonine 2,75 sérine 4,83 acide glutamique 22,97 proline 4,21 glycine 5,19 alanine 3,32 valine 3,51 isoleucine 3,18 leucine 6,21 tyrosine 3,70 phénylalanine 4,14 lysine 3,78 histidine 2,89 arginine 14,41 tryptophane 1,44 les pourcentages étant exprimés en masse par rapport à la masse totale d'acides aminés de l'échantillon de la protéine isolée. L'extrait protéinique de guar possède ainsi une quantité relativement importante d'arginine comparée aux protéines couramment utilisées dans le domaine cosmétique telles que les protéines de soja, les protéines de lait ou les protéines d'avoine. Or, l'arginine est un acide aminé particulièrement utile dans le domaine cosmétique car il possède par exemple une action hydratante sur la peau. Sans vouloir se limiter à une quelconque théorie, les groupes chimiques 15 sont susceptibles de se greffer notamment sur les fonctions OH ou NH2 ou COOH portées par les chaînes latérales des acides aminés et/ou les fonctions terminales des protéines. De préférence, l'extrait protéinique comprend de 65 à 95% de protéines, et notamment de 65 à 85 % en poids de protéines. L'extrait protéinique de guar sous forme d'un dérivé peut typiquement présenter la même répartition en acides aminés que l'extrait non dérivé, le cas échéant avec des masse molaires plus faibles. Parmi les groupes chimiques que l'on peut greffer sur les acides aminés compris dans l'extrait protéinique, on peut citer: - les groupes cationiques ou cationisables. Par "groupements cationisables", on entend des groupements qui sont potentiellement cationiques, i.e. qui peuvent être rendus cationiques en fonction du pH du milieu. - les groupes anioniques ou anionisables. Par "groupements anionisables", on entend des groupements qui sont potentiellement anioniques, i.e. qui peuvent être rendus anioniques en fonction du pH du milieu. - les groupes non chargés hydrophiles ou hydrophobes. L'extrait protéinique de guar dérivé par des groupes non chargés hydrophobes peut présenter un caractère de tensioactif. - les groupes réticulant l'extrait protéinique de guar, le cas échéant polymériques. Dans ce dernier cas on peut parler de polymères réticulés (Cross-polymères) dérivés de l'extrait protéinique de guar Il est possible de combiner plusieurs modifications, par exemple une hydrolyse et un greffage. Il est possible de combiner des greffages de plusieurs groupes différents. Dérivés cationiques ou potentiellement cationiques Parmi les groupements cationiques ou cationisables, on peut citer les groupements comprenant des ammoniums quaternaires ou des amines tertiaires, des pyridiniums, des guanidiniums, des phosphoniums ou des sulfoniums. Les produits cationiques selon l'invention peuvent être obtenus en faisant réagir de façon classique les protéines de l'extrait protéinique de guar telles quelles ou après qu'elles aient subi une hydrolyse enzymatique ou chimique de manière à cliver les liaisons peptidiques. Cationisation par substitution nucléophile L'introduction de groupements cationiques ou cationisables dans l'extrait protéinique de guar peut être réalisée par une réaction de substitution nucléophile. Dans le cas où l'on souhaite introduire un groupement ammonium, le réactif adapté utilisé peut être: - le chlorure de 3-chloro-2hydroxypropyltriméthylammonium, vendu sous le nom de QUAB 188 par la société DEGUSSA; - un époxyde porteur d'un ammonium quaternaire tel que le chlorure de 2,3-époxypropyltriméthylammonium vendu sous le nom de QUAB 151 par la société DEGUSSA ou des composés analogues; - le chlorure de diéthylaminoéthyle; ou des accepteurs de Michaël comme, par exemple, des acrylates ou des méthacrylates porteurs d'ammonium quaternaires ou d'amines tertiaires. Cationisation par estérification L'introduction de groupements cationiques ou cationisables sur les acides aminés de l'extrait de protéines de guar peut être réalisée par une estérification avec des acides aminés tels que, par exemple, la glycine, la lysine, l'arginine, l'acide 6-aminocaproïque ou avec des dérivés d'acides aminés quaternisés tel que, par exemple, le chlorhydrate de bétaïne. Cationisation par polymérisation radicalaire L'introduction de groupements cationiques ou cationisables dans l'extrait protéinique de guar peut être réalisée par une polymérisation radicalaire comprenant le greffage de monomères comprenant au moins un groupement cationique ou cationisable sur les acides aminés de l'extrait protéique de guar. L'amorçage radicalaire peut être effectué à l'aide de cérium comme cela est décrit dans la publication European Polymer Journal, vol. 12, p. 535541, 1976. L'amorçage radicalaire peut également être effectué par un rayonnement ionisant et en particulier un bombardement sous faisceau d'électrons. Les monomères comprenant au moins un groupement cationique ou cationisable mis en oeuvre pour réaliser cette polymérisation radicalaire peuvent être, par exemple, des monomères comprenant au moins une insaturation éthylénique et au moins un atome d'azote quaternaire ou quaternisable en ajustant le pH. Parmi ces monomères comprenant au moins une insaturation éthylénique et au moins un atome d'azote quaternaire ou quaternisable en ajustant le pH, 10 on peut citer les composés de formules (I), (Il), (III), (IV) ou (V) suivants: É le composé de formule générale (I) (I) dans laquelle: - An représente un ion CIO, Br , 10, SO420, CO320, CH3-OS030, OH ou CF13-CH2OS030 - R' à R5 identiques ou différents représentent, indépendamment les uns des autres, un groupe alkyle ayant de 1 à 20 atomes de carbone, un radical benzyle ou un atome de H, et n vaut 1 ou 2, ou É le composé de formule générale (II) Ane n R4 \ R1 C X R5 N( R2 0 R3 n dans laquelle: - X représente un groupe -NH ou un atome d'oxygène O, - R4 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle ayant de 1 à 20 atomes de carbone, R5 représente un groupe alcène ayant de 1 à 20 atomes de carbone, - R', R2, R3 identiques ou différents représentent, indépendamment les uns des autres, un groupe alkyle ayant de 1 à 20 atomes de carbone, - BNO représente un ion CI0, Br , 1 , SO42O, CO320, CH3-OS030, OH ou CH3-CH2OS030, et - n vaut 1 ou 2, ou É le composé de formule générale (III) R4 R3 R5 R2 N R6 R1 dans laquelle: - R' à R6 identiques ou différents représentent, indépendamment les uns des autres, un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle ayant de 1 à 20 20 atomes de carbone, mais avec un des groupes R' à R6 représentant un groupe CH = CH2, - CNO représente un ion CI , Br , IO, SO420, CO320, CH3-OS030, OH ou CH3-CH2-OS030, et CH2 Bn e Cne - n vaut 1 ou 2, ou - le composé de formule générale (IV) CH2 \ CH CH3\0 CH2 N CH CH2 CH3 CH2" n (IV) dans laquelle: - DrO représente un ion CI , Br , 1 , SO420, CO32 , CH3-OSO30, OH ou CH3-CH2-OSO30, et - n vaut 1 ou 2. De préférence, les monomères comprenant au moins une insaturation éthylénique et au moins un atome d'azote quaternaire ou quaternisable sont choisis parmi: - l'acrylate de 2-diméthylaminoéthyle (ADAM), - l'acrylate de 2-diméthylaminoéthyle quaternisé (ADAM-Quat), - le méthacrylate de 2-diméthylaminoéthyle (MADAM), - le méthacrylate de 2- diméthylaminoéthyle quaternisé (MADAM-Quat), - le méthacrylate de 2- diéthylaminoéthyle quaternisé forme chlorure dénommé Pleximon 735 ou TMAE MC 80 par la société Rôhm, - le chlorure de diallyldiméthylammonium (DADMAC), - le triméthyl ammonium propyl méthacrylamide forme chlorure dénommé MAPTAC, ou - leurs mélanges. L'extrait protéinique de guar dérivé cationique peut contenir des motifs cationiques ou cationisables issus d'une transformation chimique après polymérisation de monomères précurseurs de fonctions cationiques ou cationisables. On peut citer à titre d'exemple du poly-pchlorométhylstyrène qui, Dn9 après réaction avec une amine tertiaire telle qu'une triméthyl amine, forme du polyparatriméthylaminométhylstyrène quaternisé. Les motifs cationiques ou cationisables sont associés avec des contreions chargés négativement. Ces contre-ions peuvent être choisis parmi les ions chlorures, bromures, iodures, fluorures, sulfates, méthylsulfates, phosphates, hydrogénophosphates, phosphonates, carbonates, hydrogénocarbonates, ou hydroxydes. De préférence, on utilise des contre-ions choisis parmi les hydrogénophosphates, les méthylsulfates, les hydroxydes et les chlorures. Le degré de substitution des extraits protéiniques de guar modifiés cationiques selon l'invention est d'au moins 0,01 et de préférence d'au moins 0,05. Si le degré de substitution est inférieur à 0,01, l'efficacité de la fixation de l'extrait protéinique sur la surface à traiter peut être réduite. Si le degré de substitution dépasse 0,05, l'efficacité en terme d'affinité pour la surface peut être nettement améliorée. Le degré de substitution de l'extrait protéinique de guar modifié cationique correspond au nombre moyen de charges cationiques introduites par acide aminé. Ce degré de substitution peut être déterminé par analyse élémentaire, par exemple sur l'azote. Dérivés anioniques ou potentiellement anioniques Les groupement anioniques ou potentiellement anioniques (anionisables) peuvent être obtenus par réaction avec un agent anionisant tel que le saltone de propane, le saltone de butane, l'acide monochloroacétique, l'acide chlorosulfonique, l'anhydride d'acide maléique, l'anhydride d'acide succinique, l'acide citrique, les sulfates, les sulfonates, les phosphates, les phosphonates, les orthophosphates, les polyphosphates, les métaphosphates et similaires. Dérivés non charqés hydrophiles ou hydrophobes Parmi les groupements hydrophiles on peut citer notamment un ou plusieurs résidus saccharides ou oligosaccharides, un ou plusieurs groupements éthoxy, un ou plusieurs groupements hydroxyéthyle, ou un ou plusieurs oligoéthylène oxyde. Parmi les groupements hydrophobes que l'on peut introduire on peut citer notamment un groupement alkyle, aryle, phényle, benzyle, acétyle, 5 hydroxybutyle, hydroxypropyle ou leur mélange. On peut citer également les restes acides gras, un acide gras étant greffé sur des fonctions d'acides aminés. Par radical alkyle ou aryle ou acétyle, on entend des radicaux alkyles ou aryles ou acétyle ayant de 1 à 22 atomes de carbone. Dérivés réticulés Les groupes réticulants peuvent être introduits par réticulation chimique. La réticulation chimique de l'amidon peut être obtenue par l'action d'un agent de réticulation choisi parmi le formaldéhyde, le glyoxal, les halohydrines telles que l'épichlorhydrine ou l'épibromhydrine, l'oxychlorure de phosphore, les polyphosphates, les diisocyanates, la biséthylène urée, les polyacides tel que l'acide adipique, l'acide citrique, l'acroléïne et similaires. La réticulation chimique peut également être obtenue par l'action d'un complexant métallique tel que par exemple du Zirconium (IV). La réticulation chimique peut également être obtenue sous l'effet d'un rayonnement ionisant. Selon un autre aspect, l'invention a pour objet un procédé de préparation d'un produit issu d'un extrait protéinique de guar, comprenant les étapes suivantes: a) préparation d'un extrait protéinique de guar; b) réaction de greffons sur des fonctions d'acides aminés compris dans l'extrait protéinique; et éventuellement c) récupération du produit obtenu. L'extrait protéinique de guar mis en oeuvre à l'étape a) peut être préparé à partir des graines de guar ou de préférence à partir de farine d'extraction de 30 guar (guar meal), selon les techniques usuelles d'extraction des protéines à partir de végétaux, notamment de protéines de soja. De telles techniques sont décrites dans l'encyclopédie Kirk Othmer "Encyclopedia of Industrial Chemistry", vol. A22, pages 295 à 300 et pages 612 à 614. L'extrait protéinique de guar peut notamment être isolé ou concentré à partir de la farine d'extraction de guar, laquelle est le sous-produit de la récupération des cupules des graines de guar. Cette farine d'extraction de guar est disponible dans le commerce. Elle est par exemple commercialisée par Rhodia sous le nom "Guar Meal" 100% ou 31%. Les farines d'extraction de guar peuvent être également préparées selon la méthode décrite par North J. P., Subramanian N., Narasinja Rao, M. S., J. Agric. Food Chem. 26 (5), 1243 (1978). L'extrait protéinique de guar peut être préparée selon la méthode dite de concentration . Cette méthode comprend généralement: a1) la mise en suspension de germes de guar, de préférence d'une farine d'extraction de guar, dans un liquide d'extraction; b1) la séparation de la phase solide S1 et la récupération de la phase liquide L1; cl) l'ajustement du pH de la phase liquide L1 récupérée à un pH acide; dl) la récupération de l'extrait protéinique sous la forme d'un précipité. Les germes de guar mis en oeuvre à l'étape a1) du procédé englobent les germes de guar qui peuvent être présents, par exemple dans les graines de guar éventuellement dépourvues de leur écorce et/ou broyées sous forme de poudre, dans les farines de guar ou encore dans les farines d'extraction de guar. De préférence, à l'étape a1), on procède à l'extraction de farines d'extraction de guar. Le liquide d'extraction à l'étape a1) peut être choisi parmi les solvants organiques, de l'eau ou un mélange de ceux-ci. Parmi les solvants organiques utiles à titre de liquide d'extraction, on peut par exemple citer les alcools tels que l'éthanol, les solvants hydrocarbonés tels que le n-hexane, les éthers tels que le diéthyl éther. Le liquide d'extraction peut être également de l'eau, de préférence déminéralisée, et plus préférentiellement une solution à pH basique, éventuellement en combinaison avec un co-solvant organique, tel qu'un alcool. Les solutions à pH basique sont des solutions de pH > 7, notamment > 8, et plus particulièrement > 9. II peut s'agir notamment de solutions d'hydroxyde de métal alcalin telles que des solutions d'hydroxyde de sodium ou de potassium. Le milieu d'extraction peut, en outre, contenir des sels minéraux tels que le chlorure de sodium ou de potassium. La concentration des sels minéraux dans le milieu d'extraction peut varier dans une large mesure et est généralement comprise entre 0,5 M et 1,5 M. L'extraction peut avoir lieu dans une vaste gamme de températures, notamment entre 20 C et 80 C, de préférence entre 40 C et 60 C, et plus préférentiellement à 55 C environ. L'extraction peut être réalisée avec une proportion de farine d'extraction de guai-liquide d'extraction comprise entre 1:100 à 50:100 exprimée en poids, de préférence avec une proportion comprise entre 2:100 et 25:100 exprimée en poids. Le temps requis pour l'extraction peut également varier considérablement selon de nombreux facteurs, notamment la température de l'extraction et le liquide d'extraction. Une durée généralement comprise entre 10 mn et 3 heures s'avère généralement suffisante. L'extrait brut obtenu à l'étape a1) est ensuite séparé par exemple par filtration ou centrifugation. La phase solide Si, moins riche en protéines et qui peut par exemple contenir de l'endosperme et/ou l'écorce, est éliminée, et la phase liquide L1, correspondant à l'extrait, riche en protéines, est récupérée. Selon une variante, le solide SI est récupéré à son tour et extrait avec un liquide d'extraction qui peut être identique ou différent du liquide d'extraction mis en oeuvre avec les germes de guar. L'extrait brut obtenu est ensuite séparé, et la phase liquide L2 est récupérée. Les/la phase(s) liquide(s) extraite(s) L1 ou (L1 + L2) est/sont ensuite acidifiée(s) par addition d'une solution concentrée d'un acide minéral tel que l'acide chlorhydrique. Une quantité suffisante de cet acide est additionnée de façon à ce que le pH du liquide L1 ou L1+L2 soit ajusté à une valeur Le précipité qui se forme à la suite de cette opération est récupéré, par exemple par centrifugation ou filtration. Il peut être ensuite séché, par exemple par concentration sous vide, atomisation ou lyophilisation. Il est à noter qu'une fraction particulière du précipité obtenu peut être purifiée ou concentrée par extraction liquide/liquide au moyen de solvants organiques ou par chromatographie préparative. Selon une variante intéressante, l'extrait protéinique de guar est préparé à partir des farines d'extractions de guar ou de farines de guar selon la technique dite d'isolation . Cette méthode comprend les étapes mises enoeuvres dans l'étape de concentration à la différence que les germes de guar mis en oeuvre à l'étape a1) sous la forme de farines de guar ou d'extraction de guar sont préalablement enrichis en protéines selon les étapes de: a2) tamisage des farines de guar ou d'extraction de guar et récupération des particules de diamètre inférieur à 1500 pm, notamment à 1400 m; b2) séparation et récupération des particules les plus lourdes contenues dans la farine de guar ou d'extraction de guar tamisée. Au cours de l'étape a2), une partie importante de l'endosperme de guar, pauvre en protéine, est éliminée. L'étape b2) peut être réalisée selon des techniques conventionnelles, par exemple au moyen d'un sécheur à lit fluidisé, équipé d'un dispositif pour collecter les particules les plus légères entraînées par un courant d'air. Cette étape permet ainsi l'élimination des particules légères, riches en fibres, et la récupération des particules les plus denses qui sont généralement plus riches en protéines. Les réactions des greffons sur les fonctions portées par les acides aminés contenus dans l'extrait protéinique de guar peuvent être réalisées par l'application ou l'adaptation de procédés de substitution nucléophile, d'estérification ou de polymérisations radicalaires utilisés jusque là ou décrits dans la littérature, par exemple ceux décrits dans R.C. Larock, Comprehensive Organic Transformations, VCH Publishers, 1989. L'extrait protéinique obtenu peut être utilisé tel que résultant du procédé d'extraction, lequel peut conduire à une dépolymérisation partielle des protéines. En variante, préalablement à l'étape de greffage b), le procédé peut 5 comprendre en outre une réaction d'hydrolyse chimique ou enzymatique des liaisons peptidiques. Selon une réalisation préférée, les protéines ont des masses moléculaires inférieures à 30 000 Da, notamment de 100-30 000, de préférence entre 500 et 20 000, et de façon plus préférentielle de l'ordre de 750 à 15 000 Da, lesquelles sont particulièrement préférées dans le domaine des produits cosmétiques. Les protéines hydrolysées sont en effet généralement plus substantives et pénètrent plus facilement dans le cortex du cheveu ou dans l'épiderme. Parmi les enzymes utiles pour cette étape de dépolymérisation des protéines, on peut citer, par exemple, les protéases d'origine animale, végétales, microbiennes ou fongique. Comme exemples de réactifs chimiques utiles pour cette étape de dépolymérisation, on peut citer les bases minérales telles que les hydroxydes de métal alcalin ou alcalino-terreux, les acides minéraux tels que l'acide chlorhydrique. Compositions Utilisations La composition pour la modification et/ou le traitement de surfaces comprend l'extrait protéinique de guar modifié, et généralement d'autres ingrédients (ou "composants"). En particulier elle comprend généralement un vecteur, le plus souvent liquide, appelé vecteur d'application topique pour les compositions cosmétiques ou pharmacologiques. Ainsi des compositions utiles peuvent être des compositions pour le traitement et/ou la modification de surfaces comprenant: - un vecteur liquide, par exemple un vecteur aqueux, alcoolique ou hydroxyalcoolique, et l'extrait protéinique de guar modifié, - éventuellement au moins un tensioactif, par exemple un tensioactif anionique, non ionique, amphotère, ou un mélange, - éventuellement d'autres ingrédients. La composition peut être utilisée dans un procédé de traitement ou de modification d'une surface, comprenant les étapes suivantes: -appliquer sur la surface la composition, et - éventuellement, éliminer le vecteur ou diluer la composition ou modifier le pH. Les surfaces visées peuvent notamment être: - la peau et/ou les cheveux pour les compositions cosmétiques - les dents pour des compositions pour soins buccaux dentaires, - les surfaces dures, dont la vaisselle, pour des compositions pour les soins ménagers, par exemple -les surfaces (métal, céramique, plastic, verre...) de la vaisselle, des formulations destinées au nettoyage de la vaisselle à la main ou en machine, - les sols (bois, céramique, plastic, béton...) pour des compositions de nettoyage multi-usage ou de nettoyage des sols, - les surfaces présentes dans les cuisines pour des compositions de nettoyage multi-usage ou de nettoyage des cuisines, - les surfaces présentes dans les salles de bain pour des compositions de nettoyage multi-usage ou de nettoyage des salles de bain, - les vitres ou pare-brise, pour des compositions de nettoyage des vitre ou 25 des pare-brise - la peau pour des compositions pharmacologiques, les feuilles des plantes pour des compositions phytosanitaires. - les surfaces textiles pour les compositions de nettoyage et/ou de rinçage (par exemple des assouplissants) et/ou de repassage du linge. L'application d'une composition cosmétique selon l'invention est de préférence effectuée par voie topique. La composition est destinée plus particulièrement au traitement de la peau ou du cheveu et peut se présenter sous forme d'onguent, de crème, d'huile, de lait, de pommade, de poudre, de tampon imbibé, de solution, de fluide, de gel, de spray, de lotion, de suspension, d'un produit moulé (un savon par exemple), de mousse. Les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent ainsi se présenter sous la forme d'émulsion simple huile-dans-eau ou eau-dans-huile, d'émulsion multiple, de microémulsion, de gel aqueux ou hydroalcoolique. II peut notamment s'agir d'un shampooing, d'un après shampooing (rinçé ou non rinçé), d'un produit de coiffage (pour la mise en forme des cheveux par exemple) ou d'un gel douche. Les compositions cosmétiques peuvent être des compositions pour le soin et l'hygiène de la peau et/ou du cheveu. Des exemples de compositions cosmétiques pour cheveu, sont notamment des compositions de shampooing, d'après-shampooing, de produit de coiffage, de produits protecteurs, réparateurs, adoucissants ou encore de produits pour permanente et coloration. Sans vouloir se limiter à une quelconque théorie, il a été observé que les extraits protéiniques de guar modifiés présentent une très bonne affinité pour le cheveu, ce qui pourrait expliquer leurs propriétés de fixation importantes, et notamment leur résistance à l'humidité sur cheveux secs. Des exemples de compositions cosmétiques pour la peau sont notamment des produits pour le visage et le corps, des produits de jour ou de nuit, des produits solaires, des produits d'hygiène anti-âge ou anti-rides, des produits anti-pollution, des gels douches, des crèmes pour les mains. Les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent comprendre de 0, 0001 à 4% dudit extrait par rapport au poids de la composition, de préférence de 0,01 à 1%. Les protéines de guar contenues dans les compositions cosmétiques 30 selon l'invention peuvent ainsi représenter de 0,00003% à 4 % en poids, notamment de 0,001 % à 1 % en poids de la composition cosmétique. Des exemples de compositions détergentes sont notamment des compositions à usage domestique et/ou de soins ménagers comme les produits pour le traitement des textiles tels que les lessives, les assouplissants, des produits d'entretien du linge, ou encore des produits de traitement des surfaces dures tels que les produits de nettoyage ou d'entretien des sols. Les extraits protéiniques de guar modifiés selon l'invention sont particulièrement utiles pour le traitement des phanères, tels que le cheveu ou la peau ou encore des textiles ou des surfaces ménagères, ou bien encore des plantes, en particulier de la surface foliaire des plantes. Les extraits protéiniques de guar modifiés peuvent être utilisés en association avec un véhicule cosmétiquement acceptable dans des compositions destinées à soigner et/ou réparer et/ou protéger la peau, les cheveux ou le cuir chevelu. Les extraits protéiniques de guar modifiés peuvent ainsi être utilisés en association avec un véhicule cosmétiquement acceptable, pour augmenter ou améliorer l'hydratation, l'élasticité, l'aspect satiné de la peau, ou encore pour raffermir la peau. Ils peuvent également être utilisés en association avec un véhicule cosmétiquement acceptable, dans des compositions antipelliculaires, repousse du cheveu, antichute du cheveu, des compositions de soin du cheveu hydratantes, nourrissantes, revitalisantes. Ils peuvent être utilisés dans des compositions destinées à la protection du cheveu contre les agressions dues au froid, au soleil ou à la pollution (compositions dites winter care , summer care , anti-pollution). Enfin, ils peuvent être utilisés dans des compositions destinées à apporter du volume, de la brillance, de l'éclat à la couleur naturelle ou à la coloration, un toucher agréable, du ressort aux boucles, un effet lissant. Par "véhicule cosmétiquement acceptable", on entend un véhicule adapté pour une utilisation en contact avec des cellules humaines et animales, en particulier des cellules de l'épiderme, sans toxicité, irritation, réponse allergique indue et similaire, et proportionné à un rapport avantage / risque raisonnable. Les extraits protéiniques de guar modifiés peuvent être utilisés dans les lessives, les assouplissants, les produits d'entretien pour la maison, par exemple les produits de nettoyage pour les sols ou les surfaces domestiques, et les produits anti-poussière. De façon avantageuse, les produits selon l'invention présentent un effet adoucissant et anti-froissage s'agissant du traitement des textiles, ou encore un effet anti-traces, anti-salissures s'agissant des surfaces ménagères. Sans vouloir se limiter à une quelconque théorie, l'application des produits selon l'invention conduirait à hydrophiliser les surfaces textiles ou ménagères, ce qui permettrait d'empêcher la formation de traces au séchage et de faciliter le nettoyage suivant. Les extraits protéiniques de guar modifiés peuvent être utilisés dans une composition phytosanitaire et/ou d'éléments nutritionnels destinée à être pulvérisée sur la surface foliaire des plantes, en tant qu'agent antirebond. Cet agent anti-rebond permet avantageusement d'améliorer l'adhésion instantanée et, par conséquent, la rétention et donc l'efficacité de la composition pulvérisée. Des exemples de compositions phytosanitaires sont des formulations contenant une matière active telle qu'un herbicide, défanant, débroussaillant, bactéricide, fongicide, insecticide, acaricide, régulateur de croissance. Ainsi, les extraits protéiniques de guar modifiés permettent de limiter la perte au sol des compositions pulvérisées, laquelle est susceptible de générer une pollution des sols et des nappes phréatiques souterraines. Pour être plus complet, les produits selon l'invention ou les extraits protéiniques de guar modifiés selon l'invention peuvent être employés dans: 25 - des compositions cosmétiques, - des compositions pharmacologiques, - des compositions pour les soins ménagers, - des compostions de revêtement telles que des peintures, - des compositions alimentaires pour l'alimentation des humains, - des compositions de lubrification, - des fluides mis en oeuvres dans l'exploitation des gisements de pétrole ou de gaz, - des compositions phytosanitaires, - les traitements de l'eau. Les produits selon l'invention ou les extraits protéiniques de guar modifiés selon l'invention peuvent être employés à titre d'agent: - de traitement et/ou modification des surfaces, - agent dispersant, - agent émulsifiant, - agent anti-rebond, agent anti-lessivation, agent antidérive, de formulations phytosanitaires, - agent d'adhésion, - agent floculant, - agent tensioactif, - agent de modulation des propriétés de mousses, - agent de modification de l'apparence d'un revêtement, et/ou agent viscosant. D'autres détails ou avantages pourront apparaître au vu des exemples qui suivent, sans caractère limitatif. Exemple 1: Préparation d'un extrait protéinique de quar "protéine de quar" On prépare une suspension contenant 10 % de guar meal en dispersant 45,3 kg de guar meal (Rhodia, usine de Vernon) dans 454 L d'eau. préchauffée à 55 C. Le pH initial de la suspension est de 4,85. On ajoute 1980 mL de soude 30 % pour relever le pH à 9,53. La suspension est maintenue 45 minutes à 55 C sous agitation. La suspension est centrifugée, et on récupère 394,4 kg de liquide (1) et 107,7 kg de solide (2). Le solide (2) n'est pas réutilisé. Le pH du liquide (1) est de 8,62. On ajoute 3920 mL d'acide chlorhydrique 30% pour abaisser le pH à 4,54, ce qui entraîne la précipitation des protéines. Cette suspension est maintenue 30 minutes à 45 C sous agitation. La suspension est centrifugée. Le solide (3) est récupéré et on élimine 310,5 kg de liquide (4). Le solide (3) est à nouveau suspendu dans de l'eau pour être lavé. On ajoute une quantité d'eau environ identique à la masse de solide (3). Le pH de cette suspension est de 4,75. Cette suspension est centrifugée. On récupère 46,3 kg de solide (4) et 110,7 kg de liquide (5). Le liquide (5) n'est pas réutilisé. On ajoute 510 mL de soude 30% au solide humide (4) pour amener le pH à 6, 94. Ce solide est ensuite pasteurisé par traitement thermique à 90 C pendant 20 secondes, puis atomisé. On obtient ainsi 6,8 kg de protéines de guar isolées. L'échantillon de la protéine isolée contient: 71-72% protéines 5,6% cendres (calcination) 6,6% matières grasses (hydrolyse / extraction) 8,8% teneur en eau (Karl Fischer)] Sucres (HPLC/Réfractométrie) Fructose <0, 1% Glucose <0,1% Saccharose 0,3% Maltose <0,5% Lactose <0,5% Aminoqramme Acide aminé % en masse sur le contenu total en acides aminés de l'échantillon de la protéine isolée. Acides aminés cystéine 1,38 méthionine 1,19 0/0 acide aspartique 10,90 thréonine 2,75 serine 4,83 acide glutamique 22,97 proline 4,21 glycine 5, 19 alanine 3,32 valine 3,51 isoleucine 3,18 leucine 6,21 tyrosine 3,70 phénylalanine 4,14 lysine 3,78 histidine 2,89 arginine 14,41 tryptophan 1, 44 Acide aminé % en masse sur l'échantillon entier de protéine isolée. cystéine 0,98 méthionine 0,84 acide aspartique 7,72 thréonine 1,95 serine 3,42 acide glutamique 16,27 proline 2,98 glycine 3,68 alanine 2,35 valine 2,49 isoleucine 2,25 leucine 4,4 tyrosine 2,62 phénylalanine 2,93 lysine 2,68 histidine 2,05 arginine 10,21 tryptophane 1,02 Masse moléculaire de la protéine: 13133 Da (Analyse MALDI-TOF-MS). Métaux lourds: As+Cd+Cr+ Ni+ Hg+Pb+Se+Sn <15 ppm. Exemple 2: Préparation d'un extrait protéinique de guar dérivé, cationisé Modification d'un extrait protéinique de guar pour introduire des groupements cationiques de type triméthylammonium. On utilise comme composé de départ l'extrait protéinique de guar de l'exemple 1. Dans un réacteur en verre double-enveloppe de 1 litre équipé d'une agitation mécanique et d'un réfrigérant ascendant, on introduit 160 ml d'eau déminéralisée, puis 0,75 g d'hydroxyde de sodium en pastilles. L'agitation est mise en marche à 50 tours par minutes pour dissoudre la soude solide. Une fois l'hydroxyde de sodium dissout, on ajoute 30 g de poudre d'extrait protéinique de guar présentant un taux d'humidité de 7, 3% en masse. Le réacteur est porté à 60 C masse au moyen d'une circulation de fluide caloporteur chaud dans la double enveloppe. Après 1 heure à 60 C sous agitation, on ajoute en goutte à goutte sur 20 minutes un volume de 66 ml de Quab 151 (solution de chlorure de 2,3-époxypropyltriméthylammonium à 70% en masse dans l'eau, commercialisée par la société Degussa). Après addition, le mélange réactionnel est maintenu sous agitation à 60 C pendant 5 heures. Après refroidissement et retour à température ambiante, on ajoute au milieu réactionnel de l'acide acétique glacial jusqu'à atteindre un pH égal à 7. Le contenu du réacteur est transvasé dans une ampoule à décanter et additionné en goutte à goutte à 2 litres d'éthanol absolu agricole placés sous agitation. Un précipité apparaît. Ce solide est lavé par une succession de 3 séquences d'opérations de décantation, élimination du surnageant, remise en suspension dans 1,5 litre d'éthanol frais. En final, le solide est essoré sur entonnoir filtrant en verre fritté de porosité 2. Il est séché pendant 16 heures à 45 C sous vide 200 mbar compensé à 180 mbar avec de l'azote. On obtient en final 21,6 g de solide en poudre. Propriétés de la protéine de guar cationisée Point isoélectrique de l'extrait protéinique cationisée (absence de sel) Le point isoélectrique d'extrait protéinique cationisé de l'exemple 1 a été déterminé en mesurant la transmittance de la solution au moyen d'un spectrophotomètre UV-Vis à 600 nm, en fonction du pH mesuré par un pHmètre. On réalise un diagramme qui montre l'influence du pH sur la turbidité et donc la solubilité d'une solution à 0,5% en protéine de guar cationisée dans l'eau déminéralisée. Aucune précipitation n'est observée mais à un pH de 11,4 la solution devient très turbide et la transmittance est alors nulle. Puis, en augmentant encore le pH, la solution devient plus claire. Le point isoélectrique de la protéine cationisée se trouve déplacé aux pH plus élevés (à pH =11,4 environ) du fait de la cationisation. Le point isoélectrique de l'extrait protéinique cationisé se situe donc aux environs de pH = 11,4. Exemple 3: Shampooings et formulabilité La formulation classique utilisée comprend les composants suivants: - 0,3% d'extrait protéinique de guar cationisé ; 2% de tensioactif amphotère; - 14% de tensioactif anionique; 1-2% de sel NaCI; - de l'eau jusqu'à atteindre 100% de formulation. Les tensioactifs utilisés: CAPB: cocamidopropyl bétaine (tensioactif amphotère) ; SLES: lauryléthersulfate de sodium (tensioactif anionique). Mode opératoire Le mode opératoire pour obtenir une formulation de shampooing appropriée est le suivant: mélanger la protéine dans l'eau dans un bécher, agiter jusqu'à dissolution (durée très variable suivant le polymère, peut nécessiter une modification du pH) ; ajouter le sel, agiter jusqu'à dissolution; pendant ce temps, mélanger les deux tensioactifs dans un autre bécher pendant 30 minutes; verser l'eau qui contient le sel et le polymère dans le bécher contenant les tensioactifs. Agiter 2h; ajuster le pH entre 5,5 et 6,5 avec de la soude ou de l'acide citrique
La présente invention a pour objet des produits issus d'un extrait protéinique de guar modifié, leur procédé de préparation et les compositions cosmétiques ou pharmacologiques ou phytosanitaires ou pour soin ménager les comprenant. Ces produits sont particulièrement utiles pour le traitement et/ou la modification et/ ou le revêtement de la peau, des cheveux, des surfaces dures, des surfaces textiles, de la surface foliaire des plantes notamment.
1. Produit issu d'un extrait protéinique de guar, caractérisé en ce qu'il comprend des groupes greffés sur des fonctions d'acides aminés compris dans 5 l'extrait protéinique. 2. Produit selon la 1, caractérisé en ce que l'extrait protéinique comprend au moins 65 % en poids de protéines. 3. Produit selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les groupes greffés comprennent des groupes cationiques ou cationisables. 4. Produit selon la 3, caractérisé en ce que les groupes cationiques ou cationisables sont choisis parmi des groupements comprenant 15 des ammoniums quaternaires ou des amines tertiaires, des pyridiniums, des guanidiniums, des phosphoniums ou des sulfoniums. 5. Produit selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que l'introduction de groupemes cationiques ou cationisables dans l'extrait 20 protéinique de guar est réalisée par une réaction de substitution nucléophile. 6. Produit selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que l'introduction de groupes cationiques ou cationisables dans l'extrait protéinique de guar est réalisée par une estérification avec des acides aminés tel que par exemple la glycine, la lysine, l'arginine, l'acide 6aminocaproïque, ou avec des dérivés d'acides aminés quaternisés tel que, par exemple, le chlorhydrate de bétaïne. 7. Produit selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que 30 l'introduction de groupes cationiques ou cationisables dans l'extrait protéinique de guar est réalisée par une polymérisation radicalaire comprenant le greffage de monomères comprenant au moins un groupement cationique ou cationisable sur l'amidon. 8. Produit selon la 7, caractérisé en ce que les monomères comprenant au moins un groupe cationique ou cationisable mis en oeuvre pour réaliser cette polymérisation radicalaire sont choisis parmi les composés de formules (I), (II), (III), (IV) ou (V) suivants: É le composé de formule générale (I) (I) dans laquelle: - Ars représente un ion CI , Br , 10, SO420, CO320, CH3-OS03 ,OH ou CH3-CH2-OS030, - R' à R5 identiques ou différents représentent, indépendamment les uns des autres, un groupe alkyle ayant de 1 à 20 atomes de carbone, un radical benzyle ou un atome de H, et n vaut 1 ou 2, ou É le composé de formule générale (II) R4 CH2 ( 11 \ I C X R5 NC-1 R2 0/ 13 R (Il) Ane n O B n dans laquelle: - X représente un groupe -NH ou un atome d'oxygène O, - R4 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle ayant de 1 à 20 atomes de carbone, - R5 représente un groupe alcène ayant de 1 à 20 atomes de carbone, - R', R2, R3 identiques ou différents représentent, indépendamment les uns des autres, un groupe alkyle ayant de 1 à 20 atomes de carbone, - BNO représente un ion Cl , Br , 10, SO420, CO320, CH3-OS030, OH ou CH3-CH2-OS030, et - n vaut 1 ou 2, ou É le composé de formule générale (III) R6 RIc n0 n (III) dans laquelle: - R' à R6 identiques ou différents représentent, indépendamment les uns des autres, un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle ayant de 1 à 20 atomes de carbone, mais avec un des groupes R' à R6 représentant un 20 groupe CH = CH2, -CNOreprésente un ion CI0, Br , 10, SO420, CO320, CH3-0S030 OH ou CH3-CH2-OS030, et - n vaut 1 ou 2, ou É le composé de formule générale (IV) CH2 \ CH CH3\0 CH2 N CH CH2 CH3 CH2" n dans laquelle: - DnO représente un ion CI , Br , 1 , SO420, CO320, CH3-OSO30, OH ou CH3-CH2OSO30, et -nvaut 1 ou 2. 9. Produit selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que les monomères comprenant au moins un groupe cationique ou cationisable mis en oeuvre pour réaliser cette polymérisation radicalaire sont choisis parmi: - l'acrylate de 2-diméthylaminoéthyle (ADAM), - l'acrylate de 2diméthylaminoéthyle quaternisé (ADAM-Quat), - le méthacrylate de 2diméthylaminoéthyle (MADAM), - le méthacrylate de 2-diméthylaminoéthyle quaternisé (MADAM-Quat) - le méthacrylate de 2-diéthylaminoéthyle quaternisé forme chlorure dénommé Pleximon 735 ou TMAE MC 80 par la société %hm, - le chlorure de diallyldiméthylammonium (DADMAC), - le triméthyl ammonium propyl méthacrylamide forme chlorure dénommé MAPTAC ou - leurs mélanges. 10. Produit selon l'une des 3 à 9, caractérisé en ce que les groupes cationiques ou cationisables sont associés avec des contreions chargés négativement choisis parmi les ions chlorures, bromures, iodures, fluorures, sulfates, méthylsulfates, phosphates, hydrogénophosphates, phosphonates, carbonates, hydrogénocarbonates, ou hydroxydes. 11. Produit selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les Dne groupes greffés comprennent des groupes anioniques ou anionisables, des groupes non chargés hydrophiles ou hydrophobes, ou des groupes réticulant l'extrait protéinique de guar, le cas échéant polymériques. 12. Produit selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'extrait protéinique comprend de 65 à 95 % en poids de protéines. 13. Produit selon la 12, dans laquelle l'extrait protéinique comprend de 65 à 85 % en poids de protéines. 14. Produit selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'extrait protéinique comprend: - de 10 % à 30 % d'acide glutamique; - de 5 % à 25 % d'arginine, - de 5 % à 20 % d'acide aspartique; - de 1 % à 10 % de leucine; - de 1 % à 8% de glycine; les pourcentages étant exprimés en masse par rapport à la masse totale d'acides aminés contenus dans l'extrait. 15. Procédé de préparation d'un produit issu d'extrait protéinique de guar, comprenant les étapes suivantes: a) préparation d'un extrait protéinique de guar; b) réaction de greffons sur des fonctions d'acides aminés compris dans l'extrait protéinique; et éventuellement c) récupération du produit obtenu. 16. Utilisation du produit selon l'une quelconque des 1 à 14 dans: - des compositions cosmétiques, - des compositions pharmacologiques, - des compositions pour les soins ménagers, - des compostions de revêtement telles que des peintures, - des compositions alimentaires pour l'alimentation des humains, - des compositions de lubrification, - des fluides mis en oeuvres dans l'exploitation des gisements de pétrole ou de 5 gaz, - des compositions phytosanitaires, les traitements de l'eau. 17. Utilisation selon la précédente à titre d'agent: - de traitement et/ou modification des surfaces, - agent dispersant, -agent émulsifiant, - agent anti-rebond, agent anti-lessivation, agent antidérive, de formulations phytosanitaires, - agent d'adhésion, - agent floculant, - agent tensioactif, - agent de modulation des propriétés de mousses, - agent de modification de l'apparence d'un revêtement, et/ou agent viscosant.
C,A
C07,A01,A23,A61,C11
C07K,A01N,A01P,A23J,A61K,A61Q,C11D
C07K 4,A01N 25,A01P 19,A23J 3,A61K 8,A61K 9,A61Q 5,A61Q 19,C07K 1,C11D 3
C07K 4/10,A01N 25/24,A01P 19/00,A23J 3/14,A61K 8/97,A61K 9/00,A61Q 5/02,A61Q 19/00,C07K 1/113,C11D 3/26
FR2899136
A1
DISPOSITIF DE DISTRIBUTION DE PRODUIT FLUIDE
20,071,005
La présente invention concerne un . En particulier, la présente invention concerne un dispositif de distribution spécialement adapté à la distribution de produit fluide présentant une consistance visqueuse. Des domaines d'application privilégiés, mais non exclusifs, de la présente invention comprennent la cosmétique, la parfumerie et la pharmacie. Dans l'art antérieur, de nombreux dispositifs permettant de distribuer un produit fluide contenu dans un réservoir sont répertoriés. Généralement, ces dispositif mettent en oeuvre des moyens de distribution, tel qu'un système de pompage, solidarisés au réservoir. Afin de solliciter ces moyens de distribution, un organe d'actionnement sur lequel l'utilisateur peut exercer une pression digitale est habituellement prévu. Toutefois, de tels dispositifs présentent un certain nombre d'inconvénients. En particulier, ces dispositifs ne permettent pas nécessairement d'éviter un contact du produit fluide avec l'air atmosphérique externe, à l'origine de contaminations microbiologiques dudit produit et/ou de modifications physico-chimiques de ce produit. Une telle modification peut par exemple être une oxydation ou un assèchement du produit qui devient alors plus difficile à distribuer et à appliquer sur une surface donnée, telle qu'une surface cutanée. Ce problème est fréquemment rencontré lors de l'utilisation de moyens de distribution dits à reprise d'air dans lesquels la distribution d'un volume de produit crée au sein du réservoir une dépression compensée par une entrée d'air atmosphérique dans le réservoir qui vient alors directement au contact du produit fluide. Afin de palier ce problème, des moyens de distribution dits airless ou sans reprise d'air ont été proposés. De tels systèmes mettent généralement en oeuvre un réservoir dont le volume utile, c'est-à-dire le volume exclusivement dédié à contenir le produit fluide à distribuer, varie à chaque distribution de produit fluide. Un tel système peut par exemple comporter un réservoir à l'intérieur duquel un piston suiveur coulisse en contact de frottement étanche. Dans ce cas, le piston suiveur est assimilable à une paroi définissant le fond du réservoir, qui se déplace dans le sens d'une diminution du volume utile du réservoir après chaque actionnement des moyens de distribution. En effet, lorsqu'un utilisateur sollicite les moyens de distribution, cette sollicitation engendre une mise sous pression du produit fluide incompressible contenu dans le réservoir. Une telle mise sous pression peut alors engendrer un déplacement initial du piston suiveur dans le sens d'une augmentation du volume utile du réservoir, et avoir pour conséquence d'entraîner une libération défectueuse du produit fluide contenu dans le réservoir à travers l'orifice de distribution. Afin de surmonter ce problème, une solution de l'art antérieur consiste à utiliser des moyens anti-retour pour le piston suiveur. De tels moyens anti-retour visent à empêcher tout déplacement du piston suiveur dans le sens d'une augmentation du volume utile du réservoir. Ces moyens anti-retour sont jusqu'à présent constitués d'une pièce rigide réalisée en un matériau plastique dur ou de préférence en métal et sont associés au piston suiveur. Cette pièce rigide, de forme générale de coupelle inversée, comporte sur sa circonférence des échancrures généralement ménagées en étant espacées de façon équicirconférentielle. Ces échancrures définissent ainsi entre elles une pluralité de pattes dotées d'une certaine flexibilité. Cette flexibilité leur permet de se détendre radialement lors de la sollicitation des moyens de distribution et ainsi de mordre dans la paroi interne du réservoir afin d'empêcher tout mouvement de recul du piston lors de la mise sous pression du produit fluide créée par l'actionnement des moyens de distribution. Une fois le produit fluide libéré et les moyens de distribution relâchés, une phase de dépression s'installe dans le réservoir lors de laquelle les moyens anti-retour, solidaires en déplacement du piston suiveur, se recroquevillent et se déplacent dans le fût dans le sens d'une diminution du volume utile du réservoir. Toutefois, l'utilisation de tels moyens anti-retour présente différents inconvénients. Tout d'abord, la pièce rigide doit être dotée d'une flexibilité adéquate pour ne venir en prise mordante dans la paroi interne du réservoir que lorsque les moyens de distributions sont sollicités. Ensuite, cette pièce rigide doit présenter une configuration et une dimension précises de façon à bien s'adapter à l'intérieur du réservoir et à ne pas entraver le déplacement du piston suiveur. En outre, la solidarisation d'une telle pièce rigide au piston suiveur requiert une étape supplémentaire dans la fabrication et le montage du dispositif de distribution. Enfin, l'ajout d'une telle pièce au dispositif engendre nécessairement un coût supplémentaire, et donc un coût de revient supérieur. La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients de l'art antérieur susmentionnés. La présente invention a pour but de fournir un dispositif de distribution garantissant une distribution régulière et sensiblement reproductible de produit fluide à chaque actionnement des moyens de distribution. Pour ce faire, la présente invention a pour but de fournir un dispositif de distribution de produit fluide évitant tout déplacement rétrograde du piston suiveur dans le sens d'une augmentation du volume utile du réservoir lors de l'actionnement des moyens de distribution. La présente invention a encore pour but de fournir un dispositif de distribution de produit fluide simple et peu coûteux à fabriquer. La présente invention a donc pour objet un dispositif comportant un réservoir de produit fluide de volume utile variable comprenant un fût de coulissement étanche et un piston suiveur en contact de coulissement étanche dans ledit fût, des moyens de distribution aptes à mettre le produit fluide stocké dans le réservoir sous pression de manière à refouler une partie du produit fluide à travers un orifice de distribution, et sous dépression de manière à déplacer le piston suiveur dans le sens d'une diminution du volume utile du réservoir, des moyens anti-retour adaptés à empêcher tout déplacement substantiel du piston suiveur dans le sens d'une augmentation du volume utile du réservoir, dans lequel les moyens anti-retour comprennent au moins une chambre de volume variable qui se remplit avec du produit fluide en provenance du réservoir en phase de dépression. Autrement dit, le volume de ladite chambre augmente avec le déplacement du piston suiveur dans le sens d'une diminution du volume utile du réservoir. Avantageusement, ladite chambre comprend une paroi mobile déplaçable en phase de dépression. Avantageusement, ledit réservoir communique avec ladite chambre à travers un passage pourvu d'un dispositif unidirectionnel apte à sélectivement permettre un remplissage de la chambre et empêcher un vidage de la chambre. Avantageusement, ledit dispositif unidirectionnel est un clapet anti-retour. En variante, ledit dispositif unidirectionnel peut être formé par au moins un trou de passage présentant une section réduite par rapport à celle de l'orifice de distribution. Avantageusement, ledit passage est formé sur la paroi mobile. Avantageusement, ladite paroi mobile est solidaire du piston suiveur. Avantageusement, le dispositif comporte une cheminée fixe, ledit piston suiveur comportant un manchon monté en contact de coulissement étanche dans ladite cheminée, la paroi mobile étant solidaire du manchon et définissant, avec la cheminée, la chambre anti-retour. Avantageusement, ladite cheminée et ledit fût de coulissement présentent tous deux une configuration cylindrique, ladite cheminée occupant une position sensiblement centrale relativement audit fût de sorte que ladite cheminée et ledit fût sont concentriques, et de préférence monobloc. Avantageusement, ledit réservoir occupe une position axiale intermédiaire entre l'orifice de distribution et la chambre de volume variable, la direction d'écoulement du fluide à travers ledit passage dans ladite chambre de volume variable étant opposée à la direction d'expulsion du fluide à travers l'orifice de distribution. Avantageusement, lesdits moyens de distribution comprennent une membrane élastiquement déformable et un poussoir sur lequel on peut appuyer manuellement pour déformer ladite membrane. Avantageusement, ledit orifice de distribution est sélectivement obturé par un clapet de sortie. Avantageusement, le piston suiveur se déplace dans le fût selon une direction axiale X, l'augmentation de volume de la chambre C se faisant dans la direction axiale X. Selon un autre aspect, le piston suiveur prend appui, en phase de pression, sur la chambre C remplie de produit fluide. Un des principes de la chambre réside dans le fait qu'elle agit à la manière d'un vérin hydraulique unidirectionnel qui ne peut que s'allonger, et jamais se rétracter. Ainsi, la chambre crée une colonne de produit fluide, par définition incompressible, sur laquelle le piston suiveur prend appui lorsque le produit fluide stocké dans le réservoir est mis sous pression. Un avantage de la présente invention est d'utiliser une très petite partie du produit fluide stocké dans le réservoir pour créer cette colonne de produit fluide. La fonction anti-retour est donc assurée sans qu'il soit nécessaire d'ajouter une pièce supplémentaire, comme c'est le cas dans l'art antérieur. D'autre caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement au cours de la description détaillée suivante faite en référence aux dessins joints, donnés uniquement à titre d'exemples non limitatifs, et sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en section d'un dispositif de distribution de produit fluide selon un premier mode de réalisation de la présente invention ; - les figures 2b, 2b et 2c montrent le fonctionnement du dispositif illustré sur la figure 1. - la figure 3 est une vue schématique en section d'un dispositif de distribution de produit fluide selon un second mode de réalisation de la présente invention ; et - la figure 4 est une vue schématique en section d'un dispositif de distribution de produit fluide selon un troisième mode de réalisation de la présente invention. En référence à la figure 1, il est représenté un mode de réalisation particulier d'un dispositif de distribution de produit fluide selon la présente invention. De manière générale, le dispositif selon la présente invention comporte un corps 1, un piston suiveur 2 monté à l'intérieur du corps, des moyens de distribution 3 solidarisés au corps au moyen d'une pièce de fixation 4, et un organe d'actionnement 5 apte à être pressé manuellement pour actionner lesdits moyens de distribution. Les différentes pièces constitutives du dispositif vont maintenant être décrites de façon plus détaillée. Le corps 1 comporte une paroi latérale 10 comprenant une extrémité supérieure ouverte et une extrémité inférieure obturée par une paroi de fond 11. Les parois latérale et de fond présentent chacune une surface intérieure respectivement 100 et 110 définissant ensemble le volume potentiel global dudit corps. Le corps peut avantageusement présenter une forme générale de pot ou de godet et notamment la surface intérieure 100 présente avantageusement une configuration parfaitement cylindrique. Tel qu'il sera vu ultérieurement dans cette description, une telle configuration cylindrique de cette surface intérieure est particulièrement utile dans la présente invention puisque cette surface forme en réalité un fût de coulissement pour le piston suiveur 2. La paroi de fond comporte un orifice d'éventation 13 et une cheminée 12. L'orifice d'éventation 13 est un trou traversant ménagé à travers la paroi de fond faisant communiquer l'intérieur du corps avec l'air atmosphérique extérieure. La cheminée se projette quant à elle vers le haut à partir de ladite paroi de fond de sorte que cette cheminée présente une extrémité inférieure fermée par ladite paroi de fond et une extrémité supérieure ouverte définie par un bord supérieur 120. Une telle cheminée peut donc être assimilée à une douille borgne. Cette cheminée peut être, comme dans les modes de réalisation illustrés, réalisés monobloc avec ledit corps (et en particulier avec ladite paroi de fond) ou bien être une pièce rapportée apte à être maintenue fixement dans ledit corps (et en particulier sur ladite paroi de fond) par exemple par encliquetage, collage, soudage, vissage, etc. Avantageusement, ladite cheminée 12 présente une configuration cylindrique et occupe une position sensiblement centrale relativement à ladite surface intérieure 100 de la paroi latérale du corps de sorte que cette cheminée et cette surface intérieure sont concentriques. Le piston suiveur 2 comporte un plateau sensiblement radial 20 pourvu à l'extérieur de lèvres de coulissement 21 et en son centre d'un manchon 22. Plus exactement, les lèvres de coulissement 21 s'étendent de façon circonférentielle à l'extérieur du plateau radial 20. Le manchon 22 se projette quant à lui vers le bas à partir du plateau radial 20. Ce manchon 22 forme intérieurement un conduit qui, comme visible sur la figure 1, présente une extrémité inférieure libre 220, qui remplit une double fonction. Cette extrémité définit extérieurement une lèvre d'étanchéité destinée à coulisser de manière étanche dans la cheminée 12. Cette extrémité libre définit intérieurement un siège de clapet apte à coopérer avec un clapet anti-retour 24. Ce clapet comporte un pied 240 monté coulissant dans un anneau 23 solidaire du manchon 22 et un disque 241 apte à venir en appui étanche sélectif sur le siège formé par l'extrémité libre 220. La fonction de ce io clapet sera davantage expliquée dans la suite de la description. L'extrémité libre 220 et le disque 241 définissent ensemble une paroi 25 qui est solidaire du manchon 22 mais mobile par rapport à la cheminée 12, puisque le manchon va coulisser dans la cheminée. Le piston suiveur 2 est inséré à l'intérieur du corps 1 à travers son 15 extrémité supérieure ouverte. Les lèvres de coulissement 21 établissent alors un contact de coulissement étanche dans le fût 100 de la paroi latérale 10 du corps. Le manchon 22 est quant à lui reçu à l'intérieur de la cheminée 12 et établit avec ladite cheminée un contact de coulissement étanche. Ce contact étanche résulte de la coopération de la lèvre d'étanchéité du manchon 22 avec ladite cheminée 20 12. En variante, la cheminée peut former une lèvre d'étanchéité en coulissement étanche autour du manchon. Par exemple, une telle lèvre d'étanchéité peut s'étendre radialement vers l'extérieur à partir de l'extrémité libre 220 du manchon et/ou peut s'étendre radialement vers l'intérieur à partir du bord supérieur 120 de la cheminée. 25 Comme visible sur la figure 1, la surface intérieure 110 de la paroi de fond du corps, la cheminée 12 et la paroi 25 définissent ensemble une chambre de produit fluide C de volume variable. Initialement, cette chambre C peut être totalement vide. Cependant, cette chambre 120 va augmenter de volume par déplacement de la paroi 25, qui est donc une paroi mobile de la chambre. Le 30 déplacement de la paroi va être généré par le déplacement du piston suiveur dans le sens d'une diminution du volume utile du réservoir, comme on va le voir ci-après. Les moyens de distribution 3 comprennent un canal de distribution de produit fluide 31 et une membrane élastiquement déformable 30 reliée l'un à l'autre par un décrochement externe 32. La membrane 30 s'évase vers l'extérieur à partir de ce décrochement 32. Cette membrane présente alors une forme générale de dôme. En outre, les moyens de distribution peuvent comprendre un anneau 33, par exemple solidarisé au canal de distribution 31, formant un organe de support pour un clapet de sortie 7. Le clapet de sortie 7 peut être de configuration similaire au clapet anti-retour 2 (tel qu'illustré sur la figure 1) ou différent. Le clapet 7 repose de manière étanche sur un siège de clapet 34 qui est ici formé par le bord supérieur du canal 31. En l'absence de pression ou en phase de dépression, le clapet repose sur son siège, alors qu'en phase de surpression ou de distribution, le clapet est décollé de son siège en formant ainsi un orifice de distribution 37, qui est ici annulaire. La forme de réalisation des moyens de distribution, assimilable ici à un système de pompage n'est pas limitative pour la mise en oeuvre de la présente invention. En effet, tous moyens de distribution aptes à engendrer une mise sous pression du fluide contenu dans le réservoir peuvent être utilisés. Les moyens de distribution 3 sont associés au corps au moyen d'un organe de fixation 4. Cet organe de fixation comporte une bague de fixation 40 et une coupelle 41. Pour assembler les moyens de distribution sur le corps, la membrane élastiquement déformable 30 est connectée fixement à la coupelle 41 tandis que la bague de fixation 40 est emmanchée fixement sur l'extrémité supérieure ouverte du corps 1. Afin de limiter cet emmanchement, la bague de fixation peut comprendre une collerette radiale 400 apte à venir en butée sur l'extrémité supérieure du corps. Bien entendu, cet organe de fixation n'est qu'un exemple de réalisation qui n'est ainsi absolument pas limitatif pour la mise en oeuvre de la présente invention. Par exemple, l'organe de fixation pourrait être un organe à visser, à encliqueter ou à sertir sur l'extrémité supérieure du corps. Ainsi, un réservoir de produit fluide R est défini par le piston suiveur 2, le fût 100, la coupelle 41 et la membrane 30. Ce réservoir est de préférence entièrement rempli de produit fluide, comme on peut le voir sur la figure 1. Ce réservoir R est de contenance variable par déformation de la membrane 30 et déplacement du piston suiveur 2. Il communique avec l'orifice de distribution 37 à travers le manchon 22 du piston suiveur et le canal 31. L'organe d'actionnement ou poussoir 5 comporte une surface d'appui digital 50 à partir de laquelle s'étendent vers le bas une jupe périphérique 51 et un organe de transmission de force 52. L'organe d'actionnement 5 est solidarisé aux moyens de distribution 3 en positionnant l'organe de transmission de force 52 en prise serrante autour du canal de distribution 30. En position finale de montage, l'organe de transmission de force 52 vient en appui contre le décrochement externe 32 des moyens de distribution. La jupe périphérique se place quant à elle à l'intérieur de la bague de fixation 40. Une pression exercée sur la surface 50 du poussoir a alors pour effet de déplacer axialement le poussoir selon l'axe X, ce qui engendre une déformation de la membrane 30. La bague de fixation 40 peut alors jouer un rôle de guidage de la jupe périphérique sur toute la course d'actionnement du poussoir. Un tel mode de réalisation d'organe d'actionnement n'est bien entendu pas limitatif pour la mise en oeuvre de la présente invention. Par ailleurs, un capot 6 peut être monté sur le dispositif de distribution de produit fluide. En position de montage, ce capot peut se placer en prise serrante autour de la bague de fixation 40. L'enfoncement axial du capot 6 peut être limité par la projection radiale 400 de l'organe de fixation. De plus, le capot 6 peut comprendre une protubérance 60 pouvant venir en appui contre le clapet de sortie 7 de façon à plaquer ledit clapet contre l'extrémité supérieure du canal de distribution 50 et empêcher ainsi toute distribution accidentelle du produit fluide contenu à l'intérieur du volume utile du réservoir. Le principe de fonctionnement du dispositif de distribution de produit fluide selon l'invention va maintenant être décrit de manière plus détaillée en référence aux figures 1, 2a, 2b et 2c. i0 Sur la figure 2a, le capot 6 est retiré et le dispositif de distribution de produit fluide est actionné en exerçant une pression sur la surface d'appui digital 50. L'organe de transmission de force 52 sollicite alors la membrane 30 qui est alors déformée et met ainsi sous pression le produit fluide incompressible contenu à l'intérieur du volume utile du réservoir. Cette mise sous pression engendre alors une distribution de produit fluide à travers l'orifice de distribution 37 se formant entre le clapet de sortie 7 et le canal de distribution 31. Lors d'une telle mise sous pression, le clapet anti-retour 24 du manchon 22 se ferme bloquant ainsi toute communication entre le réservoir R et la chambre C. La io fermeture du clapet 24 est commandée par la montée en pression dans la chambre C qui est beaucoup plus rapide et importante que dans le réservoir R. Ceci résulte de la différence importante entre le diamètre de du réservoir et celui de la chambre. Le disque 241 du clapet 24 est alors plaqué sur son siège formé par l'extrémité libre 220 du manchon. Il n'y a donc aucun passage de fluide entre 15 le réservoir et la chambre. Le fluide contenu dans la chambre C forme ainsi un matelas ou colonne de fluide incompressible et le piston suiveur prend appui sur cette colonne, ce qui l'empêche de se déplacer dans le sens d'une augmentation du volume utile du réservoir lors d'un actionnement des moyens de distribution. Ainsi, tout déplacement du piston suiveur en éloignement de l'orifice de 20 distribution 72 est empêché. La paroi 25 formée à l'extrémité inférieure du manchon reste statique pendant cette phase de surpression. Sur la figure 2b, l'enfoncement des moyens de distribution 3 est stoppé. A ce moment, la membrane élastiquement déformable 30, dotée d'une mémoire de forme, retourne vers sa forme d'origine. Ce retour à sa forme d'origine crée alors 25 à l'intérieur du volume utile du réservoir une dépression. Cette dépression a pour effet de déplacer le piston suiveur vers le haut dans le sens d'une diminution du volume utile du réservoir. Dans cette phase de dépression, les lèvres de coulissement 21 et le manchon 22 se déplacent en contact de coulissement étanche respectivement dans le fût 10 et dans la cheminée 12. Le déplacement du 30 manchon dans la cheminée a pour effet de déplacer la paroi mobile 25 qui incorpore le clapet anti-retour 24. Le déplacement de la paroi 25 s'accompagne Il par une ouverture du clapet 24, car la dépression dans la chambre C croît plus rapidement que dans le réservoir R. ceci est à nouveau du à la différence importante entre le diamètre de du réservoir et celui de la chambre Ainsi, le déplacement de la paroi 25 et l'ouverture concomitante du clapet 24 ont pour effet de faire pénétrer du produit fluide en provenance du réservoir R dans la chambre C. Ceci a pour conséquence d'augmenter le volume utile de la chambre C en augmentant la hauteur axiale de la colonne de produit fluide qui va servir d'appui au piston suiveur lors de la prochaine phase de surpression. Sur la figure 2c, la membrane élastiquement déformable 30 a repris sa configuration d'origine. Le dispositif de distribution de produit fluide est ainsi revenu à sa position de repos et les moyens de distribution 3 sont de nouveau actionnables. Comme visible sur cette figure, la chambre C contient un volume de fluide supérieur au volume de fluide présent avant actionnement desdits moyens de distribution. Si le dispositif de distribution est de nouveau actionné, la même séquence de fonctionnement se produit. Ainsi, chaque actionnement des moyens de distribution entraîne une augmentation successive du volume de la chambre C. Autrement dit, le volume de ladite chambre augmentera séquentiellement à chaque déplacement du piston suiveur dans le sens d'une diminution du volume utile du réservoir. Ainsi, à chaque phase de surpression, le piston suiveur peut s'appuyer sur une colonne de fluide incompressible toujours plus haute alimentée par le réservoir R en phase de dépression. La chambre C assure ainsi de manière répétée une fonction anti-retour du piston suiveur lors des phases de surpression. Le produit fluide nécessaire pour remplir la chambre C est minime, comparativement au volume du réservoir R. La proportion est de 1/40. La perte de produit fluide est donc d'environ 2,5%, ce qui reste très faible. Le clapet anti-retour 24 constitue un mode de réalisation avantageux pour un dispositif unidirectionnel apte à sélectivement et momentanément former un passage de remplissage de la chambre C provenant du réservoir R. Tel que précédemment vu, un tel dispositif assure un remplissage de la chambre uniquement en phase de dépression du réservoir et empêche le vidage de cette chambre en phase de mise sous pression du fluide contenu dans le réservoir. D'autres formes de clapets anti-retour tels qu'un clapet à bille ou un clapet à membrane flexible pourraient également être utilisés. Les figures 3 et 4 montrent d'autres modes de réalisation de dispositifs unidirectionnels pouvant être mis en oeuvre dans un dispositif de distribution de produit fluide selon la présente invention. Sur la figure 3, le dispositif unidirectionnel est un clapet comprenant une paroi transversale 221 solidaire en déplacement du manchon 22. Cette paroi est traversée par un orifice pouvant être sélectivement obturé au moyen d'une languette rigide ou flexible 222. L'actionnement des moyens de distribution 3 met le produit fluide contenu dans le réservoir sous pression. La languette 222 se plaque alors contre la paroi 221 et interdit tout passage de produit fluide du réservoir vers la chambre C. A l'inverse, en phase de dépression, le piston suiveur est déplacé dans le sens d'une diminution du volume utile du réservoir et la languette 22 est décollée de la paroi 221. Ce déplacement de la languette forme un passage entre le volume utile du réservoir et la chambre 120 permettant ainsi le remplissage de la chambre 120. Sur la figure 4, le dispositif unidirectionnel comprend une paroi transversale 223 solidaire en déplacement du manchon 22. Cette paroi comporte un ou plusieurs trous de passage 224 présentant chacun une section réduite par rapport à celle de l'orifice de distribution. De façon similaire aux autres modes de réalisation, l'actionnement des moyens de distribution met le produit fluide contenu dans le réservoir sous pression. Toutefois, la dimension des trous de passage 224 ne permet pas au produit fluide contenu dans le volume utile du réservoir de gagner la chambre C car la pression fluidique régnant dans la chambre C est alors bien supérieure à la pression fluidique régnant dans le volume utile du réservoir. A l'inverse, en phase de dépression, le produit fluide contenu dans le volume utile du réservoir peut passer à travers ces trous de passage 224. La chambre C est alors remplie avec du produit fluide en provenance du réservoir. Dans tous les modes de réalisation, le piston suiveur s'appuie sur une chambre comprenant une paroi mobile 25 qui est ici solidaire du piston suiveur. Le déplacement du piston suiveur fait augmenter le volume de la chambre à travers un dispositif de passage unidirectionnel avec du produit fluide en provenance du réservoir. La chambre est ici disposée axialement de manière opposée à l'orifice de distribution, mais on peut envisager d'autres configurations. Bien que la présente invention ait été décrite en référence à des modes de réalisation particuliers de celle-ci, il est clair qu'elle n'est pas limitée par ces lo modes de réalisation. Au contraire, un homme du métier peut y apporter toute modification utile sans sortir du cadre de la présente invention tel que défini par les revendications annexées
Dispositif de distribution de produit fluide comportant un réservoir (R) de volume utile variable comprenant un fût de coulissement étanche (100) et un piston suiveur (2) en contact de coulissement étanche dans ledit fût, des moyens de distribution (3) aptes à mettre le produit fluide stocké dans le réservoir sous pression de manière à refouler une partie du produit fluide à travers un orifice de distribution (37), et sous dépression de manière à déplacer le piston suiveur dans le sens d'une diminution du volume utile du réservoir, des moyens anti-retour aptes à empêcher tout déplacement substantiel du piston suiveur dans le sens d'une augmentation du volume utile du réservoir, dans lesquels les moyens anti-retour comprennent au moins une chambre de volume variable qui se remplit avec du produit fluide en provenance du réservoir en phase de dépression.
Revendications 1.- Dispositif de distribution de produit fluide comportant : - un réservoir (R) de volume utile variable comprenant un fût de coulissement étanche (100) et un piston suiveur (2) en contact de coulissement étanche dans ledit fût, - des moyens de distribution (3) aptes à mettre le produit fluide stocké dans le réservoir sous pression de manière à refouler une partie du produit fluide à travers un orifice de distribution (37), et sous dépression de manière à déplacer le piston suiveur dans le sens d'une diminution du volume utile du réservoir, - des moyens anti-retour aptes à empêcher tout déplacement substantiel du piston suiveur dans le sens d'une augmentation du volume utile du réservoir, - caractérisé en ce que les moyens anti-retour comprennent au moins une chambre de volume variable (C) qui se remplit avec du produit fluide en provenance du réservoir en phase de dépression. 2.- Dispositif de distribution de produit fluide selon la 1, dans lequel le volume de ladite chambre (C) augmente avec le déplacement du piston suiveur (2) dans le sens d'une diminution du volume utile du réservoir. 3.- Dispositif de distribution de produit fluide selon la 2, dans 20 lequel ladite chambre (C) comprend une paroi mobile (25) déplaçable en phase de dépression. 4.- Dispositif de distribution de produit fluide selon la 1 ou 2, dans lequel ledit réservoir communique avec ladite chambre à travers un passage 25 (121 ; 224) pourvu d'un dispositif unidirectionnel (220, 24 ; 221, 222 ; 223 ; 224) apte à sélectivement permettre un remplissage de la chambre et empêcher un vidage de la chambre. 14 5.- Dispositif de distribution de produit fluide selon la 3, dans lequel ledit dispositif unidirectionnel (220, 24 ; 221, 222) est un clapet antiretour. 6.- Dispositif de distribution de produit fluide selon la 3, dans lequel ledit dispositif unidirectionnel est formé par au moins un trou de passage (224) présentant une section réduite par rapport à celle de l'orifice de distribution. 7.- Dispositif de distribution de produit fluide selon les 3 et 4, dans lequel ledit passage est formé par la paroi mobile (25). 8.- Dispositif de distribution de produit fluide selon l'une quelconque des 3 à 7, dans lequel ladite paroi mobile (25) est solidaire du piston suiveur (2). 9.- Dispositif de distribution de produit fluide selon la 8, comportant une cheminée fixe (12), ledit piston suiveur (2) comportant un manchon (22) monté en contact de coulissement étanche dans ladite cheminée (12), la paroi mobile étant solidaire du manchon et définissant, avec la cheminée, la chambre (C). 10.- Dispositif de distribution de produit fluide selon la 9, dans lequel ladite cheminée (12) et ledit fût de coulissement (100) sont solidaires l'un de l'autre et présentent tous deux une configuration cylindrique, ladite cheminée (12) occupant une position sensiblement centrale relativement audit fût (100) de sorte que ladite cheminée (12) et ledit fût sont concentriques, et de préférence monobloc. 11.- Dispositif de distribution de produit fluide selon l'une quelconque des 4 à 10, dans lequel le réservoir (R) occupe une position axiale 5 10intermédiaire entre l'orifice de distribution (33) et la chambre (C), la direction d'écoulement du fluide à travers ledit passage dans ladite chambre (C) étant opposée à la direction d'expulsion du fluide à travers l'orifice de distribution (37). 12.- Dispositif de distribution de produit fluide selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le piston suiveur (2) se déplace dans le fût (100) selon une direction axiale X, l'augmentation de volume de la chambre (C) se faisant dans la direction axiale X. 13.-Dispositif de distribution de produit fluide selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le piston suiveur (2) prend appui, en phase de pression, sur la chambre (C) remplie de produit fluide. 15 14.- Dispositif de distribution de produit fluide selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel lesdits moyens de distribution (3) comprennent une membrane élastiquement déformable (30) et un organe d'actionnement (5) sur lequel on peut appuyer manuellement pour déformer ladite membrane (30). 20 15.- Dispositif de distribution de produit fluide selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit orifice de distribution (37) est sélectivement obturé par un clapet de sortie (7). 25
B
B05,B65
B05C,B65D
B05C 17,B65D 83
B05C 17/005,B65D 83/76
FR2894368
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE CONSTRUCTION AUTOMATISEE DE TRAJECTOIRE D'URGENCE POUR AERONEFS
20,070,608
La présente invention s'applique aux systèmes de gestion de vol pour aéronefs avec pilote embarqué ou non. De tels systèmes assurent des fonctions d'assistance au pilotage pour déterminer la route à suivre par l'aéronef pour rallier sa destination à partir de son point de départ en prenant en compte les contraintes de nature réglementaire et opérationnelle à respecter. Parmi ces contraintes figurent les procédures à appliquer dans des cas d'urgence donnés tels que prescrits par les organismes internationaux, les autorités étatiques et aéroportuaires. Parmi ces cas figurent notamment la prise en main illégale de l'appareil, des situations d'urgence médicales, des situations de pannes ayant un effet sur les qualités de vol de l'aéronef (moteur, pressurisation ...), des situations de pannes de communication, rendant impossible le dialogue sol/bord ou bord/bord, et donc de ce fait le service de contrôle vis à vis de l'appareil en question. D'après Eurocontrol, l'organisme chargé du contrôle de l'espace aérien européen, ces pannes de communication (Prolonged Loss of Communication ou PLOC) ont concerné plus de 1000 vols entre 1999 et 2005. Ces pannes augmentent le risque de collision et ont un coût important car elles doivent être prises en compte dans le dimensionnement du contrôle de trafic aérien pour permettre la réorganisation du trafic lorsqu'elles se produisent. A l'extrême, ces pannes imposent le rapatriement de l'avion au sol par les avions de chasse. Les procédures à appliquer dans ces cas d'urgence dépendent de la localisation de l'avion qui détermine la réglementation applicable. Elles sont donc volumineuses et complexes. En outre, elles ne prescrivent pas de solution unique directement intégrable dans un système de gestion de vol puisqu'il faut choisir parmi une infinité d'options. Ceci explique qu'il n'existe pas aujourd'hui dans l'état de l'art de solution permettant d'assurer de manière automatique ou semi-automatique la prise en compte de ces procédures dans un système de gestion de vol. C'est un inconvénient important pour les aéronefs dont le pilote est embarqué, car le risque de mauvaise application des procédures complexes par l'équipage est aggravé et les atteintes potentielles à la sécurité sont accrus. C'est un inconvénient rédhibitoire pour les aéronefs militaires dont le pilote n'est pas embarqué, connus sous le nom de drones. Ceux-ci ne peuvent être autorisés à voler dans un espace non ségrégué, c'est-à-dire partagé par des aéronefs civils, que s'ils sont en mesure d'appliquer les mêmes réglementations et procédures, notamment en cas de situation d'urgence. Or cela ne peut actuellement être garanti pour un drone, notamment en cas de panne de communication. En effet, si c'est la liaison avec le contrôle qui est interrompue, la solution extrême d'instructions communiquées à vue par des avions de chasse n'est pas applicable ; si c'est la liaison entre le drone et son pilote qui est interrompue, celui-ci ne peut plus donner d'instruction à l'aéronef. La résolution du problème constitué par la prise en compte automatique ou semi-automatique des procédures à appliquer dans des situations d'urgence dans un système de gestion de vol est donc particulièrement critique. A cette fin, la présente invention propose un dispositif d'aide à la navigation d'un aéronef comprenant des moyens pour élaborer un plan de vol et une trajectoire dudit aéronef parmi lesquels une base de données de navigation, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de stockage sous forme de base de données informatique de procédures à utiliser dans des situations d'urgence prédéfinies et des moyens de traitement informatique permettant de modifier le plan de vol et la trajectoire en cours en conformité avec les procédures applicables à chaque situation d'urgence et de manière optimale pour une fonction de préférence choisie d'une combinaison de critères de navigation. Elle propose également un procédé d'utilisation dudit dispositif. Elle présente l'avantage d'une grande versatilité, car elle est adaptée à différentes situations d'urgence décrites ci-dessus, à différentes configurations de vol (en route, en phase de décollage ou en phase d'approche), à des aéronefs dont le pilote est embarqué ou non et elle peut également être utilisée en mode automatique ou en mode, semi-automatique, d'assistance au pilote. L'invention sera mieux comprise et ses différentes caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit de plusieurs exemples de réalisation et de ses figures annexées dont : La figure 1 représente l'architecture fonctionnelle d'un système de gestion de vol incorporant l'invention ; La figure 2 montre les liaisons de communications d'un drone ; La figure 3 illustre l'organigramme des traitements dans un mode de réalisation de l'invention dans le cas où l'aéronef est en route ; La figure 4 montre un exemple de plan de vol dans le cas où l'aéronef est en route ; La figure 5 illustre l'organigramme des traitements dans un mode de réalisation de l'invention dans le cas où l'aéronef est en phase de décollage ; La figure 6 montre un exemple de plan de vol dans le cas où l'aéronef est en phase de décollage ; La figure 7 illustre l'organigramme des traitements dans un mode de réalisation de l'invention dans le cas où l'aéronef est en phase d'approche ; La figure 8 montre un exemple de plan de vol dans le cas où l'aéronef est en phase d'approche. Dans la description et les figures, les sigles, acronymes et abréviations ont la signification en français et en anglais indiquée dans le tableau ci-dessous. Nous faisons figurer la signification en anglais car c'est celle-ci qui est utilisée dans le langage courant par les hommes du métier, même en Sigle Signification en anglais Signification en français ADS-B Automatic Dependant Surveillance - Surveillance automatique de Broadcast dépendance - Broadcast AOC Airline Operations Center Centre d'opérations de la compagnie aérienne AP Auto pilot Pilote automatique AP AP interface Interface avec le pilote INTERFACE automatique ARINC Aeronautical Radio Inc Organisme de normalisation aéronautique APP Approach Phase d'approche ATC Air Trafic Control Contrôle du trafic aérien BDN/NAVDB Navigation database Base de données de navigation BDP/USDB Urgency Situation Procedures Base de données informatique database des procédures d'urgence CMS Constant Mach Segment Segment de vol à mach constant CRZ FL Cruise Flight Level Altitude de croisière du vol DATALINK Digital Communication link Liaison de communication numérique DES Descent Phase de descente DME Distance Measurement Equipmentt Equipement de mesure de distance D0236B Document du groupe RTCA décrivant entre autre les vitesse requises sur certaines procédures ESDET Emergency Situation Detection Détection de situation d'urgence ESPU Emergency Situation Processing Unit Unité de traitement des situations d'urgence ETOPS ' Extended range with Twin engine Opérations d'avion long courier aircraft Operations bi-moteur FLS FMS Landing system Systèrne d'atterrissage FMS FMS Flight Management system Systèrne de gestion de vol FPLN Flight Planning Plan de vol GALILEO Constellation GPS européenne GLIDE Faisceau radioélectrique dans le plan vertical pour guidage de précision en phase d'approche ILS GLS I GPS Landing system Système d'approche utilisant le GPS GPS Global Positioning system Systèrne de positionnement global HOLD Holding Pattern Boucle d'attente en approche, souvent appelée hippodrome IAF Initial Approach Fix Point fixe d'approche initiale ILS Instrument Landing system Systèrne d'atterrissage aux instruments IMC Instrument Meteorological Conditions Conditions météo pour le vol aux instruments INR Inertial sensors Capteurs d'inertie LOCNAV Localisation means for navigation Moyens de localisation pour la navigation MLS Microwave Landing system Systèrne d'atterrissage micro- ondes MMI Man Machine Interface Interface homme machine MORA Minimum Off Route Altitude Altitude minimale hors route MSA Minimum Sector Altitude Altitude minimale du secteur NAVDB/BDN Navigation database Base de données de navigation NDB Non-Directional Beacon Balise sol permettant la localisation par relèvement NM Nautical Mile Mille nautique OACI Organisation de l'Aviation Civile International Civil Aviation Internationale Organisation (ICAO) PANS Procedure for Air Navigation services Procédure pour les services de navigation aérienne (docurnents OACI) PRED Prediction Prédiction RNP Required Navigation Performance Performance prescrite de navigation SENS Sensors Capteurs SID Standard Instrument Departure Décollage standard aux instruments SSR Secondary surveillance Radar Radar secondaire de surveillance STAR Standard Terminal Arrival Route Route terminale standard STEP Cruise level change Changement de niveau en croisière TCDS Terrain Collision Avoidance System Système anti-collision terrain T/D Top Of Descent Point de fin de la croisière TMA Terminal Area Zone terminale TRAJ Trajectory Trajectoire UAV Unmanned Aerial Vehicle (Drone) Avion non piloté ESPDB/BDP Emergency Situation Procedures Base de données informatique database des procédures d'urgence VHF Very High Frequency Très haute fréquence VMC Visual Meteorological conditions Conditions météo pour le vol à vue. VOR VHF Omni Range Balise VHF omni directionnelle La figure 1 présente l'architecture fonctionnelle d'un FMS 10. Ces systèmes font l'objet de la norme ARINC 702 (Advanced Flight Management Computer System, Dec 1996) . Ils assurent normalement tout ou partie des fonctions de : navigation LOCNAV, 170, pour effectuer la localisation optimale de l'aéronef en fonction des moyens de géo localisation (GPS, GALILEO, balises radios VHF, centrales inertielles) ; plan de vol FPLN, 110 û Base de donnée de navigation NAVDB, BDN, 130, pour construire des routes géographiques et des procédures à partir de données incluses dans les bases (points, balises, legs d'interception ou d'altitude...) ; trajectoire latérale TRAJ, 120: pour construire une trajectoire continue à partir des points du plan de vol, respectant les performances avion et les contraintes de confinement (RNP) ; prédictions PRED, 140 : pour construire un profil vertical optimisé sur la trajectoire latérale ; guidage, pour guider dans les plans latéraux et verticaux l'aéronef sur sa trajectoire 3D, tout en optimisant la vitesse ; liaison de donnée numérique DATALINK, 180 pour communiquer avec les centres de contrôle et les autres aéronefs. Pour la mise en oeuvre de l'invention, seules les fonctions d'élaboration de plan de vol et de trajectoire sont nécessaires. La figure 1 représente cependant un FMS disposant de toutes les fonctions ci-dessus. Il comporte en outre les fonctions supplémentaires nécessaires à la mise en oeuvre de l'invention. Il s'agit de la base de données informatique des procédures ESPDB, BDP, 150 et du module informatique pour exécuter les traitements pour mettre en ceuvre l'invention ESPU, 160. La base de données informatique des procédures pourra être avantageusement du type objet Elle stocke les données nécessaires à l'exécution des procédures. Ces informations sont issues des cartes papier et compactées. La base de données comportera notamment : des données géographiques sur les TMA (centre du cône, largeur, hauteur) ; des données sur les MSA ; des legs pour modéliser les procédures de décollage ; des données pour modéliser les tentatives d'atterrissage (nombre de procédures de type Approche manquée à effectuer avant de quitter la TMA) ; des données pour la partie En Route, telles que les données OACI (temps de maintien à niveau constant), expliquées au chapitre 1.1, les données régionales/étatiques amendant les données OACI (en particulier, temps de maintien, temps d'attente sur le HOLD), les données OACI sur les arrivées à effectuer (chap 1.1), les données sur les arrivées à suivre sur les aérodromes lorsqu'elles diffèrent des données OACI ; les dates de validité, qui peuvent être identiques à celles de la base de donnée de navigation (mise à jour tous les 28 jours, ou plus fréquemment, par patch , si des procédures changent entre temps). Ces procédures sont codifiées dans les documents suivants élaborés sur la base des recommandations OACI : règles de l'air (Annexe 2 de la convention de Chicago) ; télécommunication aéronautiques (Annexe 10) ; Procédures ù Règles de l'air et services, PANS RAC Doc 4444 ; Procédures ù Opérations, PANS OPS (doc 8168). Elles peuvent également être élaborées sur la base des amendements étatiques adaptant ces recommandations aux situations particulières. Ces procédures d'urgence sont actuellement décrites dans des documents papier, internationaux ou étatiques, et rassemblés par les fournisseurs de base de données. Certaines de ces procédures (Annexe 10, vol II ) sont à suivre en cas de panne de communication pour tenter d'établir des communications de secours, notifier la situation aux services de contrôle du trafic aérien et aux autres aéronefs dans la zone et demander de l'assistance de ces aéronefs, par exemple en relayant les messages des autres aéronefs. Ces procédures ont peu d'interaction avec les fonctions plans de vol et élaboration de trajectoire. D'autres procédures ont pour objet de sortir proprement l'avion du trafic afin de garantir les séparations entre aéronefs, ainsi que sa sécurité vis à vis du relief. Les procédures à appliquer seront différentes selon que l'aéronef se situe en phase En route, en phase Décollage ou en phase Approche. En cas de panne de communication entre le sol et le borcl, ainsi qu'entres aéronefs (dans le cas du Drone, l'un entraîne l'autre), en IMC, En Route, l'Annexe 2 de la convention de Chicago, chapitre 3.6.5.2.2 prescrit : Maintien de la vitesse et du niveau actuel, éventuellement relevé par l'altitude minimale pendant 20 min ; o Ajustement du niveau et de la vitesse en accord avec le plan de vol actif o Vol jusqu'à la balise recommandée pour l'aéroport d'arrivée o Boucle d'attente (HOLDING PATTERN) sur la balise en question, en descente, et maintien dans le circuit d'attente jusqu'à l'heure prévue d'approche ou l'heure permettant l'atterrissage à l'heure estimée (RTA) du plan de vol actif. o Approche aux instruments sur l'aéroport, en utilisant la balise o Atterrissage dans les 30 min max après heure estimée d'arrivée. o En cas de panne de récepteur à Bord, transmettre par VHF le message TRANSMITTING BLIND DUE TO RECEIVER FAILURE signifiant JE TRANSMETS A L'AVEUGLE A CAUSE D'UNE PANNE DE RECEPTEUR (Annexe 10, vol II) o En cas d'échec de transmission vers un centre ATC, transmettre 25 par VHF TRANSMITTING BLIND (Annexe 10, vol II) o Sélection du SSR approprié sur le transpondeur. (Annexe 10, vol II) Ces procédures peuvent être amendées et modifiées par la réglementation locale. Par exemple, en France : 30 o En Route, on utilise l'IAF au lieu de la balise de la proc ICAO. Concernant les procédures terminales, de type STAR, APP, SID, la réglementation locale peut prévoir des procédures particulières. Par exemple, en France, en cas d'impossibilité d'atterrir pour une quelconque raison, quitter la TMA dans les 30 min selon la procédure LEAVING PROCEDURE (Procédure de décollage) publiée sur le terrain. La liste des terrains impactées et de leur TMA associée est connue. Les procédures LEAVING PROCEDURE sont connues. A titre d'exemple, en 2002, les procédure à appliquer dans les situations 5 d'urgence pour l'aérodrome d'AGEN sont les suivantes : o en cas de MISSED APPR (Approche manquée), monter dans l'axe à 1000ft, puis continuer la montée en interceptant et en suivant l'ARC DME de 27 NM du VORDME AGN jusqu'à 3500ft, puis tourner à droite, direction la NDB AG 10 o LEAVING PROCEDURE : en cas de 2 échecs consécutifs d'atterrissage, quitter la TMA par la SID SECHE1W à la MSA o Au départ : continuer la procédure jusqu'aux limites de la TMA, au dernier niveau de vol assigné, puis monter au CRZ FL. Toutes les procédures à suivre pour sortir proprement du trafic et des zones 15 terminales, explicitées dans les exemples ci dessus, peuvent être traduites en terme de plan de vol électronique et suivies. Comme le montrent les exemples, il existe une relative marge de manoeuvre pour Ila plupart de ces procédures, autorisant du même coup une optimisation en terme de trafic, météo, performances, ce que propose l'invention. L'invention est applicable 20 également à d'autres procédures d'urgence telles que : o une urgence de dépressurisation : Descente d'urgence, définie dans le document OACI DOC7030. Dans ce cas, il est précisé que l'avion doit se mettre de côté ie se décaler par rapport à sa route, puis attendre les consignes ATC. 25 o Panne moteur sur bi moteur certifié ETOPS : pas de normes OACI, mais des recommandations des constructeurs pour construire un plan de vol de diversion vers l'aéroport ETOPS le plus (proche quand on détecte une panne moteur en route océanique. L'automatisation de ces procédures nécessite une interaction forte avec les 30 fonctions plan de vol et élaboration de trajectoire. Le module informatique pour exécuter les traitements pour mettre en œuvre l'invention est constitué par un module logiciel apte à être exécuté sur un calculateur FMS standard tel que le NEW FMS de THALES AVIONICS, volant actuellement sur toute la gamme Airbus (calculateur redondé) ... Le programme source sera avantageusement programmé en langage ADA ou C en se conformant aux normes à respecter pour que le code soit certifiable. Le procédé codé par le programme assure la sélection des procédures dont des exemples ont été données ci-dessus dans la base de données informatique des procédures, élabore une trajectoire optimisée en cas d'urgence (panne moteur, perte de communications etc), basée sur la base de donnée des procédures d'urgence, les espaces aériens traversés, les performances de l'avion, le trafic, la météo, le relief, assure le suivi de cette trajectoire et l'envoi au sol de la trajectoire, si la communication du sol vers le sol par Datalink (Liaison de données) est possible. La figure 2 illustre les liaisons de communication d'un drone 30. La perte du lien de communication entre le contrôle et le drone pose problème car le pilote au sol reçoit plus les instructions du contrôle. De même, la perte du lien de communication entre le drone et la station sol ne permet plus au pilote au sol de connaître les instructions vocales du contrôle. En fonction de la répartition des fonctions du FMS entre le sol et le bord et de celles des liaisons de communication qui sont perdues, le pilote pourra ou pas intervenir dans l'exécution des procédures. A l'extrême, dans le cas où toutes les liaisons (ATC, station sol) dans les deux voies sont perdues, le dispositif et le système proposés autorisent une exécution entièrement automatique, sous condition que toutes les fonctions FMS nécessaires soient embarquées. Le choix de l'architecture optimale devra être fait en fonction des conditions d'emploi opérationnelles prescrites, tout en tenant compte des contraintes de poids, encombrement et coût qui poussent à un déport de la puissance de calcul vers la station sol. Dans le cas avion piloté à bord , le procédé pourra de plus proposer un certain nombre de stratégies à l'équipage, lui permettant de choisir entre plusieurs trajectoires, respectant toutes les réglementations, mais optimisant différents critères. La fonction de préférence, également applicable au cas des avions non pilotés à bord, privilégiera le plus souvent la sécurité appréciée en termes de séparation minimale des autres aéronefs et éléments de relief, mais il est facile de construire une fonction de préférence qui sera paramétrable en fonction du contexte opérationnel. Le plus souvent, une optimum de second rang obtenu par parties sera suffisant. Rien n'empêche cependant, si le contexte opérationnel l'impose, de rechercher une résolution complète de l'optimum de la fonction de préférence, à la condition que la puissance de calcul nécessaire soit disponible. II existe trois modes de réalisation principaux de l'invention, selon que l'aéronef est en route, au décollage ou en approche. Mode de réalisation En route Les principaux éléments du procédé dans le cas En Route sont précisés ci-dessous. Le FMS prolonge éventuellement la croisière pour garder un segment de 20 min devant l'avion à niveau constant. Il efface les STEPS éventuellement présents devant l'avion dans l'intervalle des 20 min. Le FMS utilise la fonction Constant Mach Segment (Segment à vitesse constante) sur les points devant l'avion, au moins sur 20 min prédits, pour voler à vitesse constante. En cas de conflit terrain, basé sur les MORA (Minimum Off Route Altitude), le FMS calcule et insère un STEP CLIMB devant l'avion pour se situer 2000 pieds au dessus de la MORA la plus haute dans l'intervalle des 20 min. Latéralement, le FMS suit le plan de vol actif, en modifiant toutefois les transitions (virages) entre portions de plan de vol pour rester compatible de la vitesse avion. Après ces 20 min, le FMS effectue un retour sur le plan de vol vertical préprogrammé, ainsi que sur la vitesse préprogrammée en annulant les STEP et CMS éventuellement entrés lors de la première phase de 20 min. Puis le FMS contrôle verticalement l'aéronef pour suivre le plan de vol de fin de croisière et de descente jusqu'au point d'approche demandé par la procédure, à savoir la balise recommandée (si OACI) ou autre point comme l'IAF en France. Ceci implique une pleine autorité du FMS sur les commandes de vol et la poussée, ainsi que sur les éventuelles surfaces. Pendant sa descente vers l'aide à la navigation choisie, le FMS insère dans son plan de vol un circuit d'hippodrome (Holding Pattern), en prenant les hypothèses explicitées ci-dessous. Si un HOLD est défini dans la base de donnée de navigation sur la balise ou l'IAF, le FMS insère ce HOLD ; sinon, il utilise la fonction HOLD, avec les paramétrages suivants : o Vitesse donnée par DO 236B en fonction de l'altitude et de la catégorie de masse, o Relèvement par rapport au nord, parallèle au segment arrivant sur la balise/IAF, Direction par défaut : Droite (Right), o Longueur de la portion droite : 1 minute. Une contrainte d'altitude égale à l'altitude minimale recommandée sur la balise/IAF ou égale à la prochaine contrainte d'altitude de la partie Intermédiaire de l'approche est insérée sur le HOLD, tout en étant relevée par une éventuelle MSA (Minimum Sector Altitude). Le FMS utilise la fonction IMMEDIATE EXIT (Sortie Immédiate) pour sortir du circuit d'hippodrome lorsqu'il prédit une heure d'arrivée compatible de l'heure prévue initialement, et ajuste le déclenchement de la fonction pour garantir un atterrissage dans les 30 min autour de l'heure prévue. En approche finale, si une approche aux instruments était présente dans le plan de vol actif du FMS, celui ci suit cette approche jusqu'à l'atterrissage ; si aucune approche n'était entrée, le FMS effectue la procédure suivante : o Test des fréquences des moyens de radio navigation pour détecter les pistes en service, en prenant dans l'ordre les signaux ILS, MLS, GLS, VORDME, NDB o Insertion dans le plan de vol de la piste contenant un ILS, ou à défaut, dans l'ordre un MLS, GLS, VORDME, NDB, et qui se trouve du côté de l'appareil (pour éviter les croisements de piste) o Suivi du plan de vol jusqu'à l'atterrissage Si tous les tests sont négatifs, chaîner dans le plan de vol une approche Runway by itself (Approche de type Piste en autonome, ne contenant que la piste et une demi droite dans l'axe de piste, partant du seuil de piste, sur laquelle on pourra guider l'avion) dans la direction opposée au vent mesuré à bord et suivre cette approche. Les autres systèmes (Transpondeurs) peuvent émettre des signaux comme TRANSMITTING BLIND , code 7700, selon le type de panne. Ce procédé sera adapté pour prendre en compte les spécificités de chaque état/régions. Ainsi, en Europe, les 20 min ci dessus sont remplacées par 7 min (doc 7030/4 Regional Supplementary procédure ). Un exemple de réalisation de ce cas En route est détaillé pour le plan de vol de la figure 4 qui se situe dans le secteur de Brétigny. L'organigramme des traitements de la figure 3 montre les étapes du procédé applicables qui sont détaillées dans la suite de la description. Etape 1, (410, 420, 430) : à détection de la panne : FMS : Calcul du segment de maintien de trajectoire pendant un temps donné issue de la BDP, éventuellement relevé des MORA issues de la BDN et FMS ; Ajustement niveau et vitesse (passage en Managé à la vitesse courante) Recalcul du plan de vol latéral avec la vitesse courante Suivi de ce plan de vol court terme Le FMS vérifie s'il existe un temps maintien dans la zone géographique courante dans la BDP. Si oui, il applique ce temps, si non, on utilise la valeur OACI de 20 min. Dans l'exemple, un temps de 7 min est trouvé et sera appliqué. Durant cette période, le FMS fige la vitesse de l'appareil à la valeur courante et le niveau au niveau actuel. Le FMS calcule une rejointe sur le plan de vol actif en effectuant une projection orthogonale de l'avion sur celui ci pour identifier le segment de rejointe et en effectuant un virage dont l'angle optimise l'écart avec les autres aéronefs. Pour cela, une possibilité est de tester, 5 par 5 une rejointe, entre une interception à 45 et une interception à 90 ; pour chaque valeur de rejointe, Le FMS regarde si les autres avions environnants couperont l'axe de rejointe avec un écart vertical de moins de 500 pieds ; pour les avions qui coupent le segment de rejointe, le FMS extrapole la position de ces avions à partir des données de vitesse et de cap obtenues en interrogeant le transpondeur MODE S de l'avion en question (fonction du TCAS ou ADS-B) ; le FMS compare alors les temps de passage des avions qui coupent l'axe avec ses temps de passage au même point. La solution est la rejointe qui maximise les deltas de temps entre le drone et les avions de passage. Dans le cas de la figure 4, la rejointe 310 qui est la solution optimale est celle qui fait un angle de 45 avec la trajectoire. Une fois la trajectoire latérale de rejointe obtenue, le FMS vérifie à partir de la BDN la valeur des MORA et ajuste éventuellement le niveau de vol, puis il vérifie l'absence de conflit dans le plan vertical avec les autres avions, au niveau en question. Si un conflit est détecté, l'algorithme reboucle jusqu'à trouver une solution. Etape 2, 440: Retour au vertical et Vitesse managés après temps maintien . Si phase = CRZ, Suivi du plan de vol croisière jusqu'au (T/D) : Si phase = DES, suivi plan de vol 3D jusqu'au point d'approche issu de la BDP ; Contrôle des surfaces, de la poussée, des trains. Un algorithme de calcul possible est le suivant : Si le FMS prédit une rejointe sur le plan de vol sur une durée supérieure à temps maintien , on reste à vitesse et niveau constants jusqu'à la rejointe, puis on repasse en Vitesse et Vertical managés , soit au niveau et à la vitesse optimums calculées par le FMS ; si le FMS prédit une rejointe avant écoulement de temps maintien , on poursuit sur le plan de vol jusqu'à atteindre le temps maintien , puis on repasse en vitesse et Vertical managés ; en arrivant sur le point de fin de croisière (T/D), le FMS réaffecte le niveau de descente à celui du point d'approche issu de la BDP et engage la descente. Etape 3, 450: Insertion d'un HOLD sur le point d'approcheä et de contrainte sur ce point pour rester au-dessus du relief (relevée par la MSA). Le FMS insère un HOLD sur le point d'approche de la BDP de la manière suivante : Si un HOLD existe déjà sur le point d'approche, le FMSutilise ce HOLD ; sinon, si un HOLD est codé en BDN sur ce point, le FMS insère ce HOLD ; sinon, le FMS insère un HOLD avec tour à droite, longueur de leg droit de 1 min, vitesse OACI. Sur le point d'entrée et de sortie du HOLD, le FMS insère une contrainte d'altitude égale à la MSA récupérée de la BDP si elle existe. Sinon, le FMS insère une contrainte égale à la valeur de l'interception du faisceau GLIDE de l'ILS si elle existe. et, sinon, construit une approche par défaut et insère une contrainte égale au palier de décélération sur cette approche. Etape 4, 460: Optimisation du moment de sortie du HOLD pour atterrir au plus près de l'heure estimée initialement, et au maximum dans les 30 min suivantes. Si la masse d'atterrissage prévue est admissible pour la piste, le FMS vole le HOLD jusqu'à ce que l'heure prédite d'atterrissage corresponde à l'heure estimée initialement ; sinon, le FMS utilise le créneau de 30 min jusqu'à obtenir une masse atterrissage inférieure au seuil autorisé sur la piste ; dans tous les cas, au bout des 30 min d'écart sur l'heure estimée, le FMS sort du HOLD et poursuit l'approche. Etape 5, 470: Détermination de la procédure d'atterrissage Si entrée avant la panne, utilisation de la procédure entrée, sinon choix optimisant les moyens sol. Un algorithme possible est le suivant : Si une procédure est codée avant détection de la panne, le FMS suit cette procédure ; si aucune procédure n'est codée, le FMS cherche la procédure d'approche qui maximise la précision, compte tenu de ses moyens embarqués. Dans l'ordre il utilisera : ILS, MLS, GLS, FLS, GPS, VOR/DME ; si aucune approche n'est possible avec les moyens ci dessus, le FMS fabrique une approche Runway by itself en chaînant un segment dans l'axe de piste, à -3 de pente sur 5 NM, du côté opposé au vent. Dans tous les cas, si le FMS détecte une panne de moyen de radionavigation pour effectuer l'approche en question, on passe sur l'algorithme procédure d'urgence à l'atterrissage expliqué dans l'exemple de réalisation correspondant. Le FMS pilote les sorties de becs, volets et trains lors de l'approche, comme le ferait le pilote, lorsqu'il atteint les vitesses caractéristiques associées. Mode de réalisation Au décollage Les principaux éléments du procédé dans le cas Au décollage sont précisés ci-dessous. Les procédures décrites ici sont celles à appliquer en cas de panne de com uniquement. Il existe d'autres procédures très différentes pour traiter des cas de panne moteur, etc ... En cas de situation de déclenchement d'une procédure d'urgence en raison d'une panne de communication au décollage, la quasi-totalité des procédures à appliquer sont de type : Continuez à voler jusqu'à la limite de la TMA, en suivant la procédure de SID à la dernière altitude allouée, ou si cela n'est pas compatible avec les obstacles existants, positionnez-vous à l'altitude minimale de sécurité. Ensuite, montez à l'altitude de croisière indiquée par le plan de vol actif. Ce type de procédure très courant peut être traduit de la manière suivante dans un système de gestion du vol : Aéronef en MANAGE (Contrôle automatique intégral ) insertion d'une contrainte d'altitude AT OR BELOW (Inférieure ou égale) sur les points de SID, égale au dernier niveau assigné par le contrôle, éventuellement relevé par la MSA (évitement d'obstacle) ; maintien à ce niveau jusqu'aux limites géographique de la TMA, à coder dans une base de donnée ; retour au plan de vol actif FMS, qui va automatiquement basculer sur une phase de montée jusqu'au niveau de croisière entré au sol ; application de la procédure En Route décrite ci dessus. Selon les régions/états/aérodromes, des ajustements inscrits dans les cartes peuvent être nécessaires. Ils sont codés dans la BDP. Ce mode de réalisation Au décollage est illustré par l'exemple de la figure 6. L'aéronef est situé en bas et vient de décoller. Le plan de vol actif passe par les points WP1 ... WP5. Les point WP1 .. WP4 sont les points de la SID, et le point WP5 est le premier point de la partie EN ROUTE . Le plan de vol panne de comm stocké en BDP, passe par WP1, WP6, WP7. L'hexagone représente la TMA. L'organigramme des traitements de ce mode de réalisation 1pour cet exemple est celui de la figure 5. Le FMS charge par appel à la BDP le plan de vol Situation d'urgence applicable à la situation d'urgence détectée dans la phase courante. Le FMS charge les coordonnées des points caractéristiques de la TMA et détermine le premier point à l'extérieur de la TMA sur le plan de vol actif (ici WP5). Le FMS chaîne le plan de vol Situation d'urgence sur ce premier point, en minimisant la distance et en suivant les contours de la TMA ; un l'algorithme possible est le suivant : Une marge de X NM (par exemple 5 NM) vis à vis du polyèdre est déterminée ; au niveau des points de cassure du polyèdre, on crée un point sur le segment bi-secteur, à 5 NM du contour ; on relie ensuite ces points jusqu'à WP5 ; on effectue ce calcul à la fois en partant sur la gauche et sur la droite, à la fin du plan de vol Situation d'urgence et on conserve celui dont la distance est la plus faible. Au niveau profil vertical, on insère sur les points de ce plan de vol des contraintes d'altitude AT OR ABOVE à la valeur de la MSA du secteur issue de la BDN sur les points de la procédure de départ Situation d'urgence . Le FMS assigne un niveau de croisière égal au dernier niveau obtenu du contrôle. Sur le dernier point de la procédure de départ (ici WP7 ), on n'insère aucune contrainte, de même que sur les points EN ROUTE suivants (ici WP5), de sorte que le profil de montée soit calculé pour monter au niveau de croisière, c'est à dire au dernier niveau assigné par le contrôle. Le FMS guide sur ce plan de vol puis passe sur la partie Situation d'urgence En Route . Mode de réalisation En approche Les principaux éléments du procédé dans le cas En approche sont précisés ci-dessous. Les procédures décrites ici sont celles à appliquer en cas de panne de corn uniquement. Il existe d'autres procédures très différentes pour traiter des cas de panne moteur, etc ... En cas de panne de communication à l'atterrissage, il est généralement demandé d'appliquer la procédure d'approche interrompue (MISSED APPROACH), puis en cas d'échec répété, d'appliquer la procédure LEAVING PROCEDURE . Les LEAVING PROCEDURES sont presque toujours des instructions de suivi de SID et de radiales vers des balises prédéterminées. Par exemple pour NICE (France) Après l'approche interrompue, montez à 2500 pieds et quittez ensuite la TMA de Nice at 2500 pieds sur la direction R-126 de VOR NIZ . Le codage de cette procédure dans le FMS est possible par l'ajout de legs ARINC 424 , de type CA 2500 ( Course to an altitude equal to 2500 feet , ie Route vers une altitude de 2500 pieds ), suivi d'un leg CR 126NIZ ( Course to a RADIAL 126 MAG from VOR NIZ , ie Route vers une radiale 126 à partir de VOR NIZ ), et peut donc être inclus dans la base de donnée de navigation de l'appareil. Toutes les procédures pour quitter la TMA sont codables dans une base de donnée. II s'agit pour le FMS de créer un nouveau type de liaison entre la fin de l'approche interrompue et cette procédure. Ce mode de réalisation En approche est illustré par l'exemple de la figure 8 où est représentée la TMA de NANTES. La procédure est : Dans le cas où le pilote n'a pas connaissance de la piste en service, appliquez la procédure pour RWY03 (Un cercle avant l'atterrissage peul: être nécessaire si le vent observé par le pilote indique que RWY21 est en service). En cas d'approche interrompue, appliquez la procédure publiée correspondante et entamez une seconde approche. Si la deuxième approche échoue, suivez la procédure correspondante applicable puis quittez la TMA à 3000 pieds et tentez d'atteindre la VMC . L'organigramme des traitements de cet exemple de réalisation est donné à la figure 7. Dans le cas du drone, il n'y a pas de possibilité de suivre la procédure en conditions a vue (VMC) puisque le pilote ne voit pas la piste. Un algorithme possible sera donc : Si une approche complète a été entrée avant la Situation d'urgence , le FMS suit la procédure décrite dans la partie Situation d'urgence En Route , à partir de l'étape 5 ; si aucune piste n'a été entrée, le FMS récupère les pistes d'atterrissage possibles dans la BDP (ici RWY03 ou 21) et détermine grâce au vent la piste en service. En l'absence de vent, le FMS utilise la piste préconisée en BDF' (ici RWY03) ; le FMS bascule ensuite sur l'étape 5 de la partie En Route pour déterminer le meilleur moyen de radionavigation pour atterrir sur cette piste. Si la Situation d'urgence est déclenchée pendant une phase de remise de gaz (Missed approach), c'est à dire pendant que le pilote au sol effectuait une procédure de remise des gaz, alors le FMS récupère en BDP le plan de vol Situation d'urgence (ici poursuite de la Missed approach puis tentative de deuxième approche). Le FMS bascule ensuite sur l'étape 5 de la partie En Route pour déterminer le meilleur moyen de radionavigation pour atterrir sur cette piste. Dans ce cas du drone, on n'applique pas la procédure LEAVING TMA car les conditions VMC sont inapplicables. Le drone poursuivra ses approches jusqu'à en réussir une, même si cela doit conduire à des dégâts sur l'appareil. Dans le cas avion piloté le procédé peut suivre la procédure jusqu'au bout. Le FMS va donc proposer de suivre le même cheminement que ci dessus et, en cas de 2ème échec d'atterrissage, va récupérer le polyèdre TMA dans la BDP, chaîner au dernier point de Missed approach une droite dans l'axe de ce dernier segment jusqu'à la limite de la TMA, éventuellement contraindre les points créés en altitude (ici 3000 pieds). En cas de succession d'approches marquées, la procédure d'urgence ultime sera normalement l'intervention des avions de chasse qui guideront l'avion dans son atterrissage
L'invention concerne un système de gestion de vol pour aéronef piloté ou non piloté ayant à faire face à une situation d'urgence telle qu'une prise en main illégale de l'appareil, des situations d'urgence médicales, des situations de pannes affectant par exemple les fonctions propulsion, pressurisation, communication. Elle prévoit un dispositif et un procédé pour générer de manière automatique ou semi-automatique un plan de vol compatible avec les réglementations internationales et leurs adaptations nationales ou locales avec des possibilités d'optimisation en fonction de paramètres de navigation.
1. Dispositif d'aide à la navigation (10) d'un aéronef (30) comprenant des moyens (110, 120, 130, 140) pour élaborer un plan de vol et une trajectoire dudit aéronef, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de stockage sous forme de base de données informatique (150) de procédures à utiliser dans des situations d'urgence prédéfinies et des moyens de traitement informatique (160) permettant de modifier le plan de vol et la trajectoire en cours en conformité avec les procédures applicables à chaque situation d'urgence et de manière optimale pour une fonction de préférence choisie d'une combinaison de critères de navigation. 2. Dispositif d'aide à la navigation selon la 1 caractérisé en ce que la base de données informatique des procédures (150) comprend en outre des données relatives aux manoeuvres d'atterrissage et de décollage dont certaines sous forme de segments de trajectoire utilisables par les moyens d'élaboration de plan de vol (110, 120, 130, 160). 3. Dispositif d'aide à la navigation selon l'une des 1 à 2 caractérisé en ce que les moyens de stockage des procédures comportent des moyens de mise à jour de masse et des moyens de mise à jour partielle de ladite base de données informatique (150). 4. Dispositif d'aide à la navigation selon l'une des 1 à 3 comprenant en outre des moyens de localisation (170) , caractérisé en ce que les moyens de traitement informatique (160) coopèrent avec lesdits moyens de localisation (170), d'élaboration de plan de vol et de trajectoire (110, 120, 130, 140) pour sélectionner dans la base de données informatique (150) les procédures applicables à un cas d'urgence déclenché au lieu et dans la situation en route, d'approche ou de décollage où se trouve l'aéronef. 5. Dispositif d'aide à la navigation selon l'une des 1 à 4 caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de détection de la situation d'urgence (190) et des moyens d'initialisation en entrée des moyens de traitement informatique. 6. Dispositif d'aide à la navigation selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que les moyens de traitement informatique (160) comportent des moyens de sélection et de présentation de certaines desmodifications de plan de vol et de trajectoire conformes et optimales à un pilote de l'aéronef et des moyens de choix parmi lesdites modifications. 7. Dispositif d'aide à la navigation selon l'une des 1 à 5 comprenant en outre une interface (200) avec des moyens de pilotage automatique de l'aéronef (210), caractérisé en ce que les moyens de traitement informatique (160) sont aptes à prendre le contrôle desdits moyens de pilotage automatique pour assurer l'exécution par l'aéronef des procédures conformes et optimales sans intervention d'un pilote. 8. Procédé d'aide à la navigation d'un aéronef comprenant des étapes d'élaboration de plan de vol et de trajectoire dudit aéronef utilisant une base de données de navigation (130), caractérisé en ce qu'il comprend en outre, en réponse au déclenchement d'une situation d'urgence parmi un ensemble de situations prédéfinies, un appel à des procédures, stockées dans une base de données informatiques des procédures (150), à exécuter dans ladite situation d'urgence, et à des traitements informatiques pour modifier le plan de vol et la trajectoire en cours en exécution des procédures appelées et de manière optimale pour une fonction de préférence choisie d'une combinaison de critères de navigation. 9. Procédé d'aide à la navigation d'un aéronef selon la 8 comprenant en outre une étape de localisation de l'aéronef, caractérisé en ce que l'appel aux procédures stockées comprend une étape de choix des procédures à appliquer en fonction de la localisation et de la situation en route, d'approche ou de décollage de l'aéronef. 10. Procédé d'aide à la navigation d'un aéronef selon l'une des 8 à 9 caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de détection de la situation d'urgence et une étape d'initialisation de l'appel aux procédures stockées à exécuter dans ladite situation d'urgence. 11. Procédé d'aide à la navigation d'un aéronef selon l'une des 8 à 10 caractérisé en ce que les traitements informatiques pour modifier le plan de vol et la trajectoire en cours comportent une étape de sélection et de présentation de certaines des modifications de plan de vol et de trajectoire conformes et optimales à un pilote de l'aéronef et une étape de choix parmi lesdites modifications. 12. Procédé d'aide à la navigation d'un aéronef selon l'une des 8 à 10 apte en outre au pilotage automatique de l'aéronef, caractérisé en ce que les moyens de traitement informatique en cours (160) pour modifier le plan de vol et la trajectoire sont aptes à prendre le contrôle de la fonction de pilotage automatique pour assurer l'exécution par l'aéronef des procédures conformes et optimales sans intervention d'un pilote. 13. Procédé d'aide à la navigation d'un aéronef selon l'une des 8 à 12 caractérisé en ce que, en réponse à une panne d'une des liaisons de communication de l'aéronef (180) intervenant lorsque l'aéronef est en route, il comprend : des étapes (410, 420, 430) de calcul du segment de plan de vol qui autorise le maintien de la trajectoire pendant un temps de maintien donné issu de la base de données informatiques des procédures (150), éventuellement relevé par la contrainte d'altitude minimale à respecter prélevée dans la base de données de navigation, puis de calcul de la trajectoire pour rejoindre ledit segment de plan de vol de maintien, puis de suivi dudit segment de plan de vol de maintien, puis, à l'expiration dudit temps de maintien, -une étape (440) de convergence vers un point d'approche prescrit par la base de données informatique des procédures (150), puis, à l'arrivée sur ledit point d'approche, une étape (450, 460) d'attente sur une boucle calculée sous contrainte d'altitude minimale à respecter prélevée dans la base de données informatiques des procédures, la durée de ladite étape, d'attente étant calculée pour que l'heure d'atterrissage se situe dans un intervalle prescrit, puis, à l'issue de dite étape d'attente, une étape (470) d'atterrissage conforme à la procédure entrée par le contrôle avant la panne de communication ou, à défaut, à une procédure calculée. 14. Procédé d'aide à la navigation d'un aéronef selon la 13 caractérisé en ce que l'étape de calcul de la trajectoire pour rejoindre le segment de plan de vol de maintien s'effectue sous contrainte d'optimisation de l'écart avec les aéronefs environnants. 15. Procédé d'aide à la navigation d'un aéronef selon la 14 caractérisé en ce que le virage de rejointe du segment cle plan de vol de maintien fait un angle avec ledit segment qui maximise l'écart des temps mis par l'aéronef pour rejoindre ledit segment et ceux mis par les aéronefs environnants pour rejoindre un point à la verticale du point de rejointe, les aéronefs environnants pris en considération étant ceux dont la trajectoire passe à une distance verticale inférieure à un minimum prescrit du point de rejointe. 16. Procédé d'aide à la navigation d'un aéronef selon la 13 caractérisé en ce que la durée de l'étape d'attente sur la boucle calculée est calculée en prenant en compte la masse à l'atterrissage autorisée. 17. Procédé d'aide à la navigation d'un aéronef selon la 13 caractérisé en ce que la procédure calculée de l'étape d'atterrissage utilise les moyens sol d'aide à l'atterrissage de manière optirnale. 18. Procédé d'aide à la navigation d'un aéronef selon la 17 caractérisé en ce que l'optimisation de l'utilisation des moyens sols d'aide à l'atterrissage comporte un ordre prescrit desdits moyens et en ce que dans le cas où aucun desdits moyens ne permet une approche, une approche automatique préprogrammée est utilisée. 19. Procédé d'aide à la navigation d'un aéronef selon l'une des 8 à 12 caractérisé en ce que, en réponse à une panne de la liaison de communication entre l'aéronef et le contrôle de trafic aérien intervenant lorsque l'aéronef est en phase de décollage, il comprend : Une étape de chargement du plan de vol panne de communications à partir de la base de données informatique des procédures et des coordonnées des points caractéristiques de la zone terminale et de détermination du premier point caractéristique à l'extérieur de la dite zone terminale, puis - Une étape de chaînage dudit plan de vol panne de communications sur ledit point caractéristique, ledit chaînage étant calculé pour minimiser la distance de rejointe en minimisant le contournement de la TMA 20. Procédé d'aide à la navigation d'un aéronef selon la 19 caractérisé en ce que le calcul de minimisation de la distance derejointe en minimisant les contours de la TMA comprend les étapes suivantes : Pour une marge choisie de contournement de la TMA, une étape de création de couples de points de trajectoire sur des segments bissecteurs créés au points d'inflexion de la TMA, chacun des points du couple se situant à une distance des points d'inflexion correspondant à la marge choisie de contournement de ladite TMA, puis, - Une étape de calcul des distances totales à parcourir par l'aéronef sur les trajectoires reliant la position actuelle de l'aéronef au premier point caractéristique à l'extérieur de la zone terminale en passant par les points possibles en sortie de l'étape précédente, puis, Une étape de détermination de la trajectoire, parmi celles en sortie de l'étape précédente, pour laquelle la distance totale à parcourir par l'aéronef est la plus faible, puis, - Une étape d'assignation d'une altitude de croisière égale à la dernière instruction reçue du contrôle avec un profil de montée intégrant les contraintes d'altitude minimale du secteur, puis, Une étape de passage aux procédures de détermination d'un plan de vol en réponse à une panne de la liaison de communication entre l'aéronef et le contrôle de trafic aérien intervenant lorsque l'aéronef est en route. 21. Procédé d'aide à la navigation d'un aéronef selon l'une des 8 à 12 caractérisé en ce que, en réponse à une panne de la liaison de communication entre l'aéronef et le contrôle de trafic aérien intervenant lorsque l'aéronef est en phase d'approche sans possibilité de suivre une procédure en conditions à vue, il comprend : Une étape de détermination de la piste d'atterrissage parmi celles stockées dans la base de données informatiques des procédures, soit celle résultant de la prise en compte du vent mesuré soit celle préconisée par ladite base de données - Une étape d'atterrissage comprenant une optimisation de l'utilisation des moyens sols d'aide à l'atterrissage comportant un ordre prescrit dans l'utilisation desdits moyens et, dans le cas où aucun desditsmoyens ne permet une approche, l'utilisation d'une approche automatique préprogrammée.
G
G08,G01
G08G,G01S
G08G 5,G01S 13
G08G 5/04,G01S 13/89
FR2889513
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE CONTROLE DE LA CHARGE D'UNE GRUE A TOUR A FLECHE RELEVABLE
20,070,209
La présente invention concerne, de façon générale, les grues à tour à flèche relevable. Plus particulièrement, cette invention se rapporte à un procédé de contrôle de la charge d'une grue à tour à flèche relevable, ainsi qu'à un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé. La figure 1 du dessin annexé représente, très schématiquement, une grue à tour à flèche relevable. Une telle grue comprend, au sommet d'un mât symbolisé par son axe vertical Z, un ensemble tournant autour de cet axe Z et comportant la flèche relevable 2, une contre-flèche 3 supportant un contrepoids 4, un poinçon 5, et un tirant de contre-flèche 6. La longueur fixe de la contre-flèche 3 est désignée par d, tandis que la portée de la grue, qui dépend de l'angle d'inclinaison a de la flèche 2, est désignée par P. Une telle grue à flèche relevable nécessite pour son fonctionnement, en particulier pour tenir compte de la résistance de sa charpente et de la stabilité de la grue, d'être utilisée avec un diagramme de chargement, c'est-à-dire qu'à chaque angle d'inclinaison a de la flèche 2, ou à chaque portée P correspondante, est associée une charge maximum à lever. Le diagramme de chargement est établi en fonction des conditions de stabilité de la grue, de la résistance du mât et de la résistance de la couronne d'orientation de l'ensemble tournant. Ces conditions imposent que ne soit pas dépassé un couple dû à la charge levée et au poids de la flèche 2, qui soit de valeur constante par rapport à l'axe Z du mât. Pour vérifier cette condition relative à un couple constant, la solution la plus simple consiste à mesurer l'effort supporté par le tirant de contre-flèche 6 à l'aide d'un dynamomètre 7, ou d'un appareil de mesure d'effort équivalent. Il faut alors vérifier, à l'aide du dynamomètre 7, que l'effort de traction dans le tirant de contre-flèche 6 ne dépasse pas une valeur de consigne. La variation d'effort F dans le dynamomètre 7, en fonction du moment de charge M, peut s'écrire sous la forme de l'équation: F = M/d Le moment de charge étant le produit de la charge par la portée P, l'équation précédente devient: F = P x charge/d ou, si l'on exprime la charge en fonction de la portée: charge = (F x d)/P La courbe A de la figure 4 représente le diagramme de chargement théorique, correspondant à cette dernière équation, cette courbe théorique représentant la charge à lever en fonction de la portée P. Cependant, pour que l'effort dans le tirant de contre-flèche 6 soit réellement proportionnel au moment de charge, comme considéré ci-dessus, quelle que soit la position de la flèche 2, il faut que la flèche 2, la contre-flèche 3 et le poinçon 5 soient concourants. Or, par construction, il est techniquement difficile d'articuler ces trois éléments en un même point, et sur l'axe Z du mât, et on est donc contraint de réaliser une construction de grue dans laquelle les points d'articulation de la flèche 2, de la contre-flèche 3 et du poinçon 5 sont dissociés, comme indiqué par P1 et P2 sur la figure 2. Dans ces conditions, qui correspondent à la réalité, l'effort mesuré dans le tirant de contre-flèche 6, pour une portée et une charge données, est différent du cas théorique précédemment exposé. La variation d'effort F dans le dynamomètre, en fonction du moment de charge M, peut s'écrire: F = [M x (L2/L1)]/d ou, si l'on exprime la charge en fonction de la portée P: charge = [F x d x (L2/L1)]/P ou encore: charge = (L2/L1) x [(F x d)/P] Dans ce cas, la charge admissible à une portée P donnée est celle du cas théorique précédemment exposé, multipliée par le rapport L2/L1 entre les longueurs L2 et L1, mesurées respectivement à partir des points d'articulation P2 et P1. Cette relation se traduit par la courbe B sur le diagramme de chargement de la figure 4. La charge est ici fonction du rapport L2/L1, qui est un rapport lui-même variable puisque les longueurs L1 et L2 varient en fonction de la portée P. En particulier, pour les faibles portées, donc pour une flèche 2 plus fortement relevée, comme le montre la figure 2, on a: L2 A l'inverse, pour les plus grandes portées, donc pour une flèche 2 moins relevée, comme le montre la figure 3, on a: L2>L1. II en résulte que, pour un moment de charge donné, l'effort mesuré par le dynamomètre est supérieur lorsque la portée est maximum (flèche abaissée) par rapport à ce qu'il est lorsque la portée est minimale (flèche 2889513 3 relevée). Autrement dit, la charge admissible lorsque la portée est maximale sera inférieure à celle que la grue aurait pu lever en toute sécurité. En d'autres termes, considérant le diagramme de chargement de la figure 4, on remarque que la courbe B est toujours en dessous de la courbe théorique A, donc que pour une portée P donnée la charge est inférieure avec la courbe B. Toutes les possibilités de la grue ne sont donc pas exploitées et, notamment, la charge à portée maximale est inférieure à ce qu'elle pourrait être. Partant de ces constatations, la présente invention vise à optimiser le diagramme de chargement d'une grue à tour à flèche relevable, pour utiliser la charpente de la grue à sa capacité maximale, quelle que soit la portée. A cet effet, l'invention a essentiellement pour objet un procédé de contrôle de la charge d'une grue à tour à flèche relevable, par utilisation d'un diagramme de chargement préétabli combiné avec une mesure de l'effort supporté par le tirant de contre-flèche, ce procédé étant caractérisé en ce qu'on utilise alternativement, selon la portée de la grue résultant de la position de la flèche, au moins deux courbes de charge distinctes, soit une première courbe de charge utilisée entre la portée minimale et une portée intermédiaire, et au moins une autre courbe de charge, correspondant à un moment de charge supérieur, utilisée entre la portée intermédiaire et la portée maximale. Dans un mode de mise en oeuvre préféré du procédé, objet de l'invention, ladite autre courbe de charge, utilisée entre la portée intermédiaire et la portée maximale, est une courbe déduite par homothétie de la première courbe de charge, utilisée entre la portée minimale et la portée intermédiaire. Ainsi, l'invention consiste, dans son principe, à créer une courbe de charge C (voir figure 4) dont le couple théorique est supérieur à celui de la courbe de charge B précédemment définie, et qui se déduit notamment de la courbe B par une homothétie, les deux courbes B et C étant utilisées alternativement. Plus particulièrement, le changement de courbe de charge est déterminé par le graphique, et s'effectue à l'endroit où la courbe C coupe la courbe A, pour ne pas mettre la grue en péril: la courbe B est utilisée entre la portée minimale Pm et la portée intermédiaire PO, et la courbe C est utilisée entre cette portée intermédiaire PO et la portée maximale PM. L'invention a aussi pour objet un dispositif de contrôle de la charge d'une grue à tour à flèche relevable, mettant en oeuvre le procédé défini ci- dessus. Ce dispositif est du genre de ceux utilisant au moins un dynamomètre ou appareil de mesure d'effort équivalent, associé au tirant de contre-flèche, pour mesurer l'effort supporté par ce tirant; selon l'invention, le dynamomètre au nombre d'un au moins, ou l'appareil de mesure d'effort équivalent, est pourvu de moyens de déclenchement pour un premier effort correspondant à la première courbe de charge, utilisée entre la portée minimale et une portée intermédiaire, et de moyens de déclenchement pour au moins un autre effort, supérieur au précédent, correspondant à au moins une autre courbe de charge, utilisée entre une portée intermédiaire et la portée maximale, des moyens étant prévus pour détecter le passage de la flèche par la position correspondant à la portée intermédiaire. Dans une forme de réalisation de ce dispositif, le dynamomètre est équipé d'un premier interrupteur qui se déclenche pour un effort supérieur à celui de la première courbe de charge et d'au moins un autre interrupteur qui se déclenche pour un effort supérieur à celui d'au moins une autre courbe de charge, donc à un effort supérieur à l'effort de déclenchement du premier interrupteur. En particulier, le dynamomètre 7 peut être équipé de deux interrupteurs 11 et 12, le premier interrupteur 11 étant utilisé pour les plus faibles portées, et le second interrupteur 12 était utilisé pour les plus grandes portées, jusqu'à la portée maximale (PM), le changement d'interrupteur utilisé étant effectué lors du passage par la position de la flèche qui correspond à la portée intermédiaire précitée. Pour détecter le passage de la flèche par la position correspondant à cette portée intermédiaire, une possibilité consiste en ce que le treuil de relevage de la flèche est équipé d'un moyen de comptage des tours de tambour, qui ferme un interrupteur du genre "fin de course" intervenant pour un nombre de tours déterminé, lequel correspond au passage par ladite portée intermédiaire. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seuls modes de mise en oeuvre du procédé, et de réalisation du dispositif, qui ont été décrits ci- dessus, à titre d'exemples; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes respectant le même principe. C'est ainsi, notamment, que l'on ne s'éloignerait pas du cadre de l'invention: - en équipant la grue de deux dynamomètres distincts, intervenant respectivement pour les deux courbes de 35 charge, au lieu d'un seul dynamomètre équipé de deux interrupteurs; en plaçant le dynamomètre non pas sur le tirant de contre- flèche 6, mais sur le poinçon 5, ce qui constitue une solution équivalente car l'effort dans le poinçon est proportionnel à l'effort dans le tirant de contre-flèche; en utilisant trois tronçons de courbe de charge, voire plus, au lieu de deux courbes; - en mettant en oeuvre tous moyens pour détecter le passage de la flèche relevable par la portée intermédiaire, provoquant le passage d'une courbe de charge à l'autre
Le contrôle de la charge s'effectue par utilisation d'un diagramme de charge préétabli, combiné avec une mesure de l'effort supporté par le tirant de contre-flèche. Selon l'invention, on utilise alternativement, selon la portée (P) de la grue résultant de la position de la flèche, au moins deux courbes de charge distinctes, soit une première courbe de charge (B) utilisée entre la portée minimale (Pm) et une portée intermédiaire (PO), et au moins une autre courbe de charge (C) utilisée entre la portée intermédiaire et la portée maximale (PM), cette autre courbe de charge correspondant à un moment de charge supérieur.
1- Procédé de contrôle de la charge d'une grue à tour à flèche relevable, par utilisation d'un diagramme de chargement préétabli combiné avec une mesure de l'effort (F) supporté par le tirant de contre-flèche (6), caractérisé en ce qu'on utilise alternativement, selon la portée (P) de la grue résultant de la position de la flèche (2), au moins deux courbes de charge distinctes, soit une première courbe de charge (B) utilisée entre la portée minimale (Pm) et une portée intermédiaire (PO), et au moins une autre courbe de charge (C) correspondant à un moment de charge (M) supérieur, utilisée entre la portée intermédiaire (PO) et la portée maximale (PM). 2- Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite autre courbe de charge (C), utilisée entre la portée intermédiaire (PO) et la portée maximale (PM), est une courbe déduite par homothétie de la première courbe de charge (B), utilisée entre la portée minimale (Pm) et la portée intermédiaire (PO). 3- Dispositif de contrôle de la charge d'une grue à tour à flèche relevable, pour la mise en oeuvre du procédé selon la 1 ou 2, le dispositif utilisant au moins un dynamomètre (7) ou appareil de mesure d'effort équivalent, associé au tirant de contre-flèche (6), pour mesurer l'effort (F) supporté par ce tirant, caractérisé en ce que le dynamomètre (7) au nombre d'un au moins, ou l'appareil de mesure d'effort équivalent, est pourvu de moyens de déclenchement (Il) pour un premier effort correspondant à la première courbe de charge (B), utilisée entre la portée minimale (Pm) et une portée intermédiaire (PO), et de moyens de déclenchement (12) pour au moins un autre effort, supérieur au précédent, correspondant à au moins une autre courbe de charge (C), utilisée entre une portée intermédiaire (PO) et la portée maximale (PM), des moyens étant prévus pour détecter le passage de la flèche (2) par la position correspondant à la portée intermédiaire (PO). 4- Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le dynamomètre (7) est équipé d'un premier interrupteur (Il) qui se déclenche pour un effort supérieur à celui de la première courbe de charge (B), et d'au moins un autre interrupteur (12) qui se déclenche pour un effort supérieur à celui d'au moins une autre courbe de charge (C) , donc à un effort supérieur à l'effort de déclenchement du premier interrupteur (I1). 5- Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le dynamomètre (7) est équipé de deux interrupteurs (11, 12), le premier interrupteur (Il) étant utilisé pour les plus faibles portées (P), et le second interrupteur (12) étant utilisé pour les plus grandes portées, jusqu'à la portée maximale (PM), le changement d'interrupteur utilisé étant effectué lors du passage par la position de la flèche (2) qui correspond à la portée intermédiaire (PO) précitée. 6- Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la grue est équipée de deux dynamomètres distincts, intervenant respectivement pour 10 les deux courbes de charge (B, C). 7- Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que, pour détecter le passage de la flèche (2) par la position correspondant à la portée intermédiaire (PO), le treuil de relevage de la flèche (2) est équipé d'un moyen de comptage des tours de tambour, qui ferme un interrupteur du genre "fin de course" intervenant pour un nombre de tours déterminé, lequel correspond au passage par ladite portée intermédiaire (PO).
B
B66
B66C
B66C 23
B66C 23/90
FR2898589
A1
DISPOSITIF D'ASSEMBLAGE ET D'OBTURATION DE RECIPIENTS
20,070,921
L'invention concerne un dispositif d'assemblage de plusieurs récipients, de telle sorte à constituer une entité élémentaire tout assurant l'obturation simultanée des récipients en question. Ce faisant, de par la réalisation d'une telle entité élémentaire, on favorise le transport, le stockage, mais également la présentation, et la commercialisation sous forme regroupée, de ce type de récipients. En l'espèce, ceux-ci concernent principalement l'industrie agro-alimentaire, et peuvent par exemple contenir un yaourt, du fromage blanc, etc. Cependant, tout autre récipient ou contenu pourrait être envisageable au sens de la présente invention. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE On connaît des dispositifs d'assemblage en matière plastique, regroupant par exemple des cannettes pour boissons. De tels dispositifs sont généralement constitués d'anneaux, solidaires les uns des autres, chaque anneau enserrant une zone adaptée des récipients à regrouper généralement au voisinage de leur bord supérieur. Si certes, ce type d'assemblage remplit sa fonction première, à savoir le regroupement d'entités élémentaires, en revanche, il n'assure pas une autre caractéristique recherchée, à savoir l'inviolabilité. Au surplus, il n'est pas rare d'observer une désolidarisation intempestive de l'un des récipients. On a proposé, dans le document FR 2 740 432, un assembleur de récipient à ouverture relativement facile, et présentant cette caractéristique d'inviolabilité. Celui-ci est constitué d'anneaux intégrés dans le même plan, et solidarisés les uns aux autres, chacun des anneaux coopérant avec l'un des bords d'accrochage des récipients en question. Chacun des anneaux élémentaires comporte une portion d'anneau d'épaisseur réduite, selon la direction axiale perpendiculaire au plan des anneaux, et constituant une zone de moindre résistance. En outre, chacun des anneaux est muni d'une languette d'ouverture, fixée à la partie de l'anneau jouxtant la zone d'épaisseur réduite. Ainsi, la traction sur cette languette induit la rupture de la portion d'anneau d'épaisseur 5 réduite par étirement de la matière plastique qui le constitue. Cependant, ce dispositif d'assemblage est relativement complexe à mettre en oeuvre, notamment en termes de choix d'épaisseur. En effet, il doit présenter une épaisseur suffisamment importante, afm de permettre la tenue sur le récipient, et donc assurer 10 l'inviolabilité, et corollairement suffisamment mince, afm de permettre sa déchirure par effort de traction, et ainsi permettre la libération du récipient en question hors de l'entité élémentaire réalisée. Un compromis doit donc être trouvé, qui ne favorise ni le caractère d'inviolabilité, ni la 15 facilité de libération souhaitée. Afm de surmonter les inconvénients d'un tel dispositif d'assemblage, il a été proposé dans le document FR - A-2 836 459, un autre type d'assembleur, comportant également des anneaux solidarisés les uns aux autres et inscrits dans un même plan, 20 chacun des anneaux étant destinés à coopérer avec les bords d'accrochage des récipients rassemblés. Selon ce document, chacun des anneaux présente une discontinuité, s'étendant selon toute sa hauteur, cette discontinuité étant cependant reprise par une languette 25 d'ouverture extérieure, solidarisant au moyen de deux ponts sécables les deux extrémités de l'anneau situées de part et d'autre de la discontinuité en question. Dans ce cas, une simple torsion de la languette suffit à induire la rupture des ponts sécables et corollairement à libérer le récipient souhaité. 30 Incontestablement, cette solution technique présente un progrès puisque l'effort de torsion est beaucoup moins intense que l'effort de traction nécessaire à libérer l'anneau du document précédemment décrit. Pour autant, en raison même du moyen mis en oeuvre pour assurer l'inviolabilité, en 35 l'espèce un anneau, les récipients en question doivent être obturés préalablement à leur assemblage avec d'autres entités du même type. L'objet de la présente invention vise à rationaliser les fonctions d'assemblage et d'obturation, outre la quantité de matière à mettre en oeuvre et donc corollairement, le coût de revient d'un tel dispositif. EXPOSE DE L'INVENTION L'invention concerne donc un dispositif d'assemblage et d'obturation de récipients, comprenant autant de moyens d'obturation que de récipients à assembler, lesdits moyens étant inscrits dans un même plan, et étant solidarisés les uns aux autres, chacun desdits moyens étant solidarisés à un récipient, au niveau de sa périphérie, celle-ci présentant à cet effet un rebord rentrant propre à coopérer avec un jonc ou moyen d'accrochage ménagé au niveau du bord supérieur du récipient en question. Aux fms d'assurer la fonction d'obturation, les moyens présentent une surface continue 15 sensiblement plane, et constituent en tant que tel un couvercle. Ainsi, l'invention consiste-t-elle à solidariser plusieurs couvercles entre eux, au sein d'un même plan, ces couvercles assurant de par leur mode de coopération avec les récipients qu'ils sont destinés à protéger, l'assemblage de plusieurs de ces mêmes 20 récipients entre eux, aux fms de constituer une seule entité élémentaire. Selon une caractéristique de l'invention, ces différents moyens d'obturation sont solidarisés entre eux deux à deux, au niveau de leur périphérie, cette zone de solidarisation comportant en fait une pluralité de ponts sécables propres à permettre 25 l'individualisation de l'un des couvercles, et partant de l'un des récipients munis du couvercle en question par rapport à l'entité élémentaire constituée. Selon l'invention, ce dispositif d'assemblage et d'obturation est monobloc, réalisé en matière plastique, donc issu de moulage. Selon l'invention, chacun des moyens d'obturation est pourvu de lumières traversantes situées au niveau de sa périphérie au dessus de la zone présentant le rebord rentrant de coopération avec le récipient, et destinées à favoriser le démoulage du dispositif. 30 BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples de réalisation qui suivent, donné à titre indicatif et non 5 limitatif à l'appui des figures annexées. La figure 1 est une représentation schématique en perspective du dispositif conforme à une première forme de réalisation de l'invention. La figure 2 est une vue du dessus d'une seconde forme de réalisation de l'invention, 10 présentant les ponts sécables au niveau des zones de jonction des couvercles entre eux. La figure 3 est une vue latérale du dispositif illustré à la figure 2. La figure 4 est une vue en section réalisée selon la ligne IV û IV de la figure 2. La figure 5 est une vue en section réalisée selon la ligne V û V de la figure 2. 15 DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION On a donc représenté en relation avec la figure 1, une première forme de réalisation du dispositif d'assemblage et d'obturation conforme à la présente invention. 20 Dans l'exemple décrit, celui-ci se compose de quatre couvercles (1), de forme générale circulaire, solidarisés entre eux deux à deux, au moyen de zones de jonction (2), ménagées sensiblement à leur périphérie. On a matérialisé en traits discontinus les récipients, en l'espèce des yaourts (3), que les couvercles en question sont destinés d'une part, à obturer, et d'autre part, à assembler. Les pots en question sont au 25 préalable thermo scellés, afm d'assurer l'étanchéité. On peut observer que chacun de ces couvercles (1) est solidarisé à deux couvercles adjacents, l'angle entre les deux droites joignant le centre d'un couvercle avec le centre des deux couvercles adjacents étant sensiblement de 90 . 30 Selon l'invention, chacun des couvercles (1) est muni d'une jupe périphérique (4), destinée à coopérer avec le récipient (3) qu'il est destiné à obturer. Plus précisément (voir figures 4 et 5), cette jupe périphérique (4) présente un rebord annulaire rentrant (5), destiné à coopérer avec un rebord d'accrochage (non représenté) ménagé au niveau 35 de l'extrémité supérieure du pot ou du récipient (3) qu'il est destiné à recouvrir. 4 Toutefois, ce rebord rentrant (5) n'est pas continu. Il s'interrompt sur un secteur légèrement inférieur à 90 situé en regard du couvercle faisant face au couvercle considéré. Il est cependant suffisamment étendu pour permettre une coopération adéquate avec le récipient (3), et notamment pour assurer la fonction de maintien et d'inviolabilité recherchée. En raison de l'élasticité relative du matériau constitutif du couvercle, et de manière générale du dispositif d'assemblage et d'obturation, le couvercle (1) vient s'enclipser sur le récipient (3) qui lui correspond. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, les zones de jonction (2) séparant deux couvercles adjacents (1), sont sécables, ainsi qu'on peut bien l'observer sur la figure 2. 15 Pour ce faire, il est ménagé une pluralité de ponts sécables (6) au niveau de ces zones de jonction, plus précisément positionnées en divers endroits de la paroi (7) défmissant ces zones de jonction. Ce faisant, une simple torsion du récipient muni de son couvercle suffit à désolidariser 20 l'entité ainsi constituée du reste du dispositif d'assemblage et d'obturation. L'ensemble du dispositif d'assemblage, c'est à dire les couvercles (1), les zones de jonction (2) et les ponts sécables sont avantageusement monobloc, réalisés en matière plastique, et donc issus de moulage, notamment par injection. La matière plastique mise 25 en oeuvre est avantageusement le polypropylène. Bien évidemment, la nature de cette matière n'est nullement limitative au sens de l'invention. Ce faisant, il est aisé de réaliser ces ponts sécables, et notamment d'en déterminer l'épaisseur et les caractéristiques aux fms d'aboutir à la résistance mécanique suffisante 30 pour conserver l'intégrité du dispositif d'assemblage sans être excessive, pour permettre à l'utilisateur d'aboutir à la désolidarisation du récipient souhaité. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, la surface supérieure de chacun des couvercles présente une zone plane (8), dédiée à la mise en place d'une étiquette 35 d'identification, voire normative. 15 Cette étiquette est avantageusement mise en place directement lors de l'opération de moulage, selon la technique dite IML (selon l'expression anglo-saxonne In-mold labelling ). Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, les couvercles (1) présentent une ou plusieurs lumières traversantes (9), situées au niveau de leur périphérie au dessus de la jupe périphérique (4). Ces lumières sont destinées à favoriser le démoulage du dispositif, en permettant d'usiner au niveau du moule correspondant des contre dépouilles plus importantes.. Ainsi donc, les coûts de réalisation d'un tel dispositif d'assemblage et d'obturation, outre de sa personnalisation au gré de l'utilisateur s'avèrent maîtrisés, étant rappelé que par le biais d'un seul moyen, on assure simultanément l'assemblage et la protection d'une pluralité de récipients. De plus, outre la séparabilité facilitée des différents récipients les uns par rapport aux autres, le dispositif de l'invention permet également d'offrir une protection de leur ouverture supérieure. 20 De plus, en raison même de la structure de ce dispositif, lorsque les récipients sont désolidarisés de l'ensemble ainsi constitué, ils conservent leur couvercle respectif, optimisant ainsi la protection conférée. Enfm, le caractère séparable des récipients cumulé à la protection conférée par les 25 couvercles favorise le rangement dans les lieux de stockage, et notamment dans un appareil frigorifique
Ce dispositif d'assemblage et d'obturation de récipients (3), comprend autant de moyens d'obturation (1) que de récipients à assembler (3). Ces moyens (1) sont inscrits dans un même plan, et sont solidarisés les uns aux autres, chacun desdits moyens étant solidarisés à un récipient au niveau de sa périphérie par le biais d'une jupe périphérique (4), celle-ci présentant à cet effet un rebord rentrant (5) propre à coopérer avec un jonc ou moyen d'accrochage ménagé au niveau du bord supérieur du récipient en question (3).Les moyens d'obturation (1) présentent une surface continue sensiblement plane, de telle sorte à faire fonction de couvercle.
1. Dispositif d'assemblage et d'obturation de récipients (3), comprenant autant de moyens d'obturation (1) que de récipients à assembler (3), lesdits moyens (1) étant inscrits dans un même plan, et étant solidarisés les uns aux autres, chacun desdits moyens étant solidarisés à un récipient au niveau de sa périphérie par le biais d'une jupe périphérique (4), celle-ci présentant à cet effet un rebord rentrant (5) propre à coopérer avec un jonc ou moyen d'accrochage ménagé au niveau du bord supérieur du récipient en question (3), caractérisé en ce que lesdits moyens d'obturation (1) présentent une surface continue sensiblement plane, de telle sorte à faire fonction de couvercle. 2. Dispositif d'assemblage et d'obturation selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'obturation (1) sont solidarisés entre eux deux à deux, au niveau d'une zone de jonction ou de solidarisation (2) située à leur périphérie, cette zone de jonction ou de solidarisation comportant une pluralité de ponts sécables (6), destinés à permettre l'individualisation de l'un des moyens d'obturation (1), et partant de l'un des récipients assemblés, par rapport à l'entité élémentaire constituée par ledit assemblage. 3. Dispositif d'assemblage et d'obturation selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il est monobloc. 4. Dispositif d'assemblage et d'obturation selon la 3, caractérisé en ce qu'il est réalisé en matière plastique.. 5. Dispositif d'assemblage et d'obturation selon la 4, caractérisé en ce que chacun des moyens d'obturation (1) est pourvu de lumières traversantes (9) situées au niveau de sa périphérie au dessus de la jupe périphérique (4), et destinées à favoriser le démoulage du dispositif.
B
B65
B65D
B65D 67,B65D 21,B65D 71,B65D 85
B65D 67/02,B65D 21/02,B65D 67/00,B65D 71/50,B65D 85/72
FR2894717
A1
PANNEAU A ECOULEMENT POUR PILE A COMBUSTIBLE
20,070,615
La présente invention concerne un panneau à écoule-ment pour une pile à combustible et, plus particulière-ment, un panneau à écoulement capable de co=llecter du courant. Une pile à combustible est un générateur électrique, qui convertit une énergie chimique, stockée dans des combustibles et des oxydants, directement en électricité, par le biais d'une réaction se déroulant au niveau de ses électrodes. Les types de piles à combustible sont divers et leurs classifications sont variées. Selon les propriétés de leurs électrolytes, les piles à combustible peu-vent être divisées en cinq types, incluant les piles à combustible alcalines, les piles à combustible à acide phosphorique, les piles à combustible à membrane échan- geuse de protons, les piles à combustible de type carbonate-fusible, et les piles à combustible de type à oxyde solide. Dans la configuration d'une pile à combustible clas- sique, un panneau à écoulement d'anode et un panneau à écoulement de cathode sont respectivement disposés au niveau de l'anode et de la cathode d'un ensemble d'élec- trodes de membrane (MEA), les matériaux des panneaux à écoulement ayant les caractéristiques d'une bonne conduc- tivité, d'une haute intensité, d'une facilité de traite- ment, d'un faible poids, et d'un faible coût. Actuelle- ment, des matériaux pour des panneaux à écoulement com- prennent du graphite, de l'aluminium et de l'acier inoxy- dable, et usuellement utilisent du graphite. Des canaux d'écoulement, fabriqués sur des panneaux à écoulement, fournissent des chemins pour les combustibles, de manière que des réactants puissent atteindre des couches de dif- fusion, via des canaux d'écoulement, et pénétrer dans des couches catalytiques, pour subir des réactions. En plus, des panneaux à écoulement sont capables de produire du courant, faisant que le courant venant des réactions peut être en outre appliqué. Pour cette raison, des panneaux à écoulement sont également appelés des plaques de collecte de courant. Cependant, un panneau à écoulement classique (par exemple un panneau en graphite) est typiquemen.: grand et lourd et présente une mauvaise conductivité. ?ar conséquent, un panneau à écoulement amélioré apte à collecter du courant est nécessaire pour maîtriser les inconvé- nients susdits. Un but primaire de l'invention est de fournir un panneau à écoulement pour une pile à combustible, dans lequel la pile à combustible elle-même est petite et légère, et le panneau à écoulement collecte bien le cou- rant. De manière correspondante au but mentionné ci-dessus de l'invention, il est fourni un panneau à écoulement pour une pile à combustible. La pile à combustible comprend au moins un ensemble d'électrodes à membrane. Le panneau à écoulement comprend un corps de plaque ayant une ou plusieurs parties concaves dont chacune est disposée de façon correspondante à la position d'un ensemble d'électrodes à membrane, et une ou plusieurs feuilles de collecte de courant réalisée(s) à partir d'un matériau conducteur, dans lequel chaque feuille de collecte de courant couvre une partie concave correspondante du corps de plaque, et les feuilles de collecte de courant sont fixées sur le corps de plaque. Selon un premier mode de réalisation, un panneau à écoulement pour une pile à combustible, la pile à combustible comprenant au moins un ensemble d'électrodes à membrane est caractérisé par le fait qu'il comprend : - un corps de plaque, comprenant une ou plusieurs parties concaves, chaque partie concave étant disposée en cor- respondance d'une position de l'ensemble d'électrodes à membrane, dans lequel le corps de plaque comprend un substrat, sélectionné dans un groupe composé d'un substrat en matière plastique technique, non conductrice, résistante aux produits chimiques, un substrat en graphite, un substrat métallique, un substrat en carbone-matière plastique, et un substrat en composite ; et - une ou plusieurs feuilles de collecte de courant réalisées en matériau conducteur, chaque feuille de collecte de courant couvrant une partie concave correspondante du corps de plaque, et les feuilles de collecte de cou-rant sont fixées sur le corps de plaque. Avantageusement, la feuille de collecte de courant est réalisée en un matériau sélectionné dans un groupe composé de cuivre (Cu), de l'acier inoxydable (SUS316), d'un alliage, ou d'un polymère conducteur ayant. une faible résistance. De préférence, la feuille de collecte de courant est scellée hermétiquement sur une surface du corps de pla- que, par mise en adhésion ou par rivetage et/ou verrouillage. Avantageusement, les parties concaves sont formées sur une surface supérieure et une surface inférieure du corps de plaque. De préférence, la feuille de collecte de courant présente une structure formant grille, ou une structure ondulée. Selon un autre mode de réalisation de la présente invention, le panneau à écoulement pour une pile à corn- bustible, la pile à combustible comprenant au moins un ensemble d'électrodes à membrane, comprend : - une plaque de corps comprenant une ou plusieurs parties concaves, chaque partie concave étant disposée de façon correspondante à une position de l'ensemble d'électro-des à membrane, dans lequel le corps de plaque comprend un substrat sélectionné dans un groupe composé d'un substrat en matière plastique technique, non conductrice, résistante aux produits chimiques, un substrat en graphite, un substrat métallique, un substrat en carbone-plastique, et un substrat en composite ; - un ou plusieurs organes déployés à l'intérieur de chaque partie concave ; et une ou plusieurs feuilles de collecte de courant réali- sée en un matériau conducteur, chaque feuille de collecte de courant couvrant les organes support, et les feuilles de collecte de courant sont fixées sur le corps de plaque. De préférence, la feuille de collecte de courant est réalisée en un matériau sélectionné en un groupe composé de cuivre (Cu), acier inoxydable (SUS316), un alliage, ou un polymère conducteur à faible résistance. Avantageusement, les organes support sont déployés en forme de grilles. De préférence, les parties concaves sont formées sur une surface supérieure et une surface inférieure du corps de plaque. Avantageusement, la feuille de collecte de courant présente une structure formant grille. Les aspects précédents, ainsi que beaucoup des avantages et caractéristiques afférents de cette invention, vont devenir mieux évidents en référence à la description détaillée ci-après, prise en liaison avec les dessins annexés, parmi lesquels : La Fig. 1A est une vue en perspective et un schéma éclaté d'un panneau à écoulement selon un mode de réalisation préféré de l'invention ; La Fig. 1B est une vue en perspective et un dia-gramme associé de la Fig. lA ; La Fig. 1C illustre la vue en coupe transversale de la Fig. 1B ; La Fig. 2A est une vue en perspective et un schéma éclaté du panneau à écoulement selon un autre mode de 5 réalisation préféré de l'invention ; La Fig. 2B est une vue en coupe et un diagramme associé de la Fig. 2A ; La Fig. 3A est une vue en perspective et un schéma éclaté d'un panneau à écoulement selon encore un autre 10 mode de réalisation de l'invention ; La Fig. 3B est un schéma en perspective et associé de la Fig. 3A ; La Fig. 4A est un schéma en perspective et éclaté du panneau à écoulement selon encore un autre mode de réali-15 sation préféré de l'invention ; et La Fig. 4B est un schéma en perspective et associé de la Fig. 4A. La Fig. lA est un schéma en perspective et éclaté d'un panneau à écoulement selon un mode de réalisation 20 préféré de l'invention. La Fig. 1B est un schéma en perspective et associé de la Fig. 1A. La Fig. 1C illustre la vue en coupe transversale de la Fig. lB. Un panneau à écoulement 1 capable de collecter du courant peut être appliqué à une pile à combustible qui comprend au moins 25 un ensemble d'électrodes à membrane MEA. Le panneau à écoulement 1 comprend un corps de plaque 11 et une ou plusieurs feuilles de collecte de courant 13, qui vont faire l'objet d'une description individuelle ci--après. Le corps de plaque 11 peut adopter un substrat, tel 30 qu'un substrat en matière plastique technique, non conductrice, résistante aux produits chimiques, ui substrat au graphite, un substrat métallique, un substrat de type plastique-carbone, ou un substrat en composite. Le corps de plaque 11 est muni d'au moins une partie concave 110. La partie concave 110 est formée sur la surface du corps de plaque 11, et chaque partie concave 110 est disposée de façon correspondante à la position d'un MEA (non représentée) d'une pile à combustible. Le panneau à écou- lement 1 comprend en outre un ou plusieurs organes sup-port 110a, déployés à l'intérieur de la partie concave 110 et ayant la forme de grilles. La feuille de collecte de courant 13 peut être réalisée en matériau conducteur, par exemple, en cuivre (Cu), en acier inox (SUS316), en alliage, ou en un poly-mère conducteur ayant une faible résistance. Chaque feuille de collecte de courant 13 couvre toute partie concave 110 du corps de plaque 11 et les organes supports 110e, à l'intérieur de la partie concave 110. La feuille de collecte de courant 13 est fixée sur le corps de plaque 11 et scellée hermétiquement sur la surface du corps de plaque 11, par adhésion et/ou rivetage et/ou verrouillage. La Fig. 2A est un schéma en perspective et éclatée d'un panneau à écoulement selon un autre mode de réalisation préféré de l'invention. La Fig. 2B est un schéma en vue en coupe et associé de la Fig. 2A. Un panneau à écoulement 2, capable de collecter du courant, est un panneau à écoulement à deux faces, qui peut être appliqué sur une pile à combustible ayant au moins un ensemble d'électrodes à membrane (MEA). Le panneau à écoulement 2 comprend un corps de plaque 21 et une ou plusieurs feuilles de collecte de courant 23, qui sont décrites séparément ci-après. Le corps de plaque 21 peut utiliser un substrat, tel qu'un substrat en matière plastique technique, non conductrice, résistant aux produits chimiques, ou bien un substrat composite. Le corps de plaque 21 est muni d'une ou plusieurs parties concave 210. Les parties concaves 210 sont formées sur la surface supérieure 212 et une surface inférieure 214 du corps de plaque 21. Chaque par-tie concave 210 est disposée de façon correspondante à la position d'une MEA (non représentée) d'une pile à combus- tible. Le panneau à écoulement 2 comprend en outre un ou plusieurs organes supports 210a déployés à l'intérieur de la partie concave 210, à la forme de grilles. La feuille de collecte de courant 23 peut être réalisée en un matériau conducteur, par exemple du cuivre (Cu), de l'acier inox (SUS316), un alliage, ou un poly-mère conducteur à faible résistance. Chaque feuille de collecte de courant 23 couvre toute partie concave 210 du corps de plaque 21 et les organes supports 210a dans la partie concave 210. La feuille de collecte de courant 23 est fixée sur le corps de plaque 21 et scellée hermétiquement sur la surface supérieure 212 et la surface inférieure 214 du corps de plaque 21, par adhésion et/ou rivetage et/ou verrouillage ou encliquetage. La Fig. 3A est un schéma, observé en perspective et éclaté, d'un panneau à écoulement selon encore un autre mode de réalisation préféré de l'invention. La Fig. 3B est un schéma, vu en perspective et associé, de la Fig. 3A. Un panneau à écoulement 3, capable de collecter du courant, est appliqué à une pile à combustible ayant au moins un ensemble d'électrodes à membrane (MEA). Le panneau à écoulement 3 comprend un corps de plaque 31 et une ou plusieurs feuilles de collecte de courant 33, qui sont décrites séparément ci-après. Le corps de plaque 31 peut utiliser un substrat, sélectionné à partir d'un groupe composé d'un substrat en matière plastique technique, non conductrice, résistante aux produits chimiques, un substrat en graphite, un subs- trat métallique, un substrat de type carbone-matière plastique, et un substrat composite. Le corps de plaque 31 est muni d'une ou plusieurs parties concaves 310. Les parties concaves 310 sont formées sur une surface du corps de plaque 31, c'est-à-dire la surface supérieure 312 du corps de plaque 31. Chaque partie concave 310 est disposée de façon correspondante à la position d'une pile à combustible MEA. La feuille de collecte de courant 33 peut être composée d'un matériau conducteur, par exemple de cuivre (Cu), d'acier inoxydable (SUS316), d'un alliage, ou d'un polymère conducteur à faible résistance. Chaque feuille de collecte de courant 33 peut comprendre une structure ondulée couvrant chaque partie concave 310 du corps de plaque 31. La feuille de collecte de courant 33 est fixée sur le corps de plaque 31 et scellée hermétiquement sur la surface du corps de plaque 31 par adhésion et:/ou rivetage et/ou verrouillage ou encliquetage. De manière correspondante, la feuille de collecte 33 est en mesure de collecter du courant ; également, sa structure ondulée peut servir de canaux d'écoulement. Tandis que la partie concave 310 est formée sur la surface supérieure 312 du corps de plaque 31, elle peut être formée sur la surface inférieure 314 du corps de plaque 31. De façon similaire, la feuille de collecte de courant 33 couvre toute partie concave 310 sur la surface inférieure 314 du corps de plaque 31. La Fig. 4A est un schéma, vu en perspective et éclaté, d'un panneau à écoulement selon encore un autre mode de réalisation préféré de l'invention. La Fig. 4B est un schéma, vu en perspective et éclaté, d'un schéma associé de la Fig. 4A. Un panneau à écoulement 4, capable de collecter du courant, est appliqué à une pile à com- bustible comprenant au moins un ensemble d'électrodes à membrane (MEA). Le panneau à écoulement 4 comprend un corps de plaque 41 et une ou plusieurs feuilles de col- lecte de courant 43, qui sont respectivement décrits ci-après. Le corps de plaque 41 peut utiliser un substrat sélectionné à partir d'un agrégat en matière plastique technique, non conductrice, résistante aux produits chimiques, un substrat en graphite, un substrat métallique, un substrat de type carbone-matière plastique, ou un substrat composite. Le corps de plaque 41 est muni d'une ou plusieurs parties concaves 410. Les parties concaves 410 sont formées sur une surface du corps de plaque 41, c'est-à-dire la surface supérieure 412 du corps de plaque 41. Chaque partie concave 410 est disposée de façon correspondante à la position d'un ensemble MEA pour pile à combustible (non représenté). La feuille de collecte de courant 43 peut être formée d'un matériau conducteur, tel que du cuivre (Cu), d'un acier inoxydable (SUS316), d'un alliage, ou d'un polymère conducteur ayant une faible résistance. Chaque feuille de collecte de courant 43 peut comprendre une structure en grille couvrant chaque partie concave 410 du corps de plaque 41. La feuille de collecte de courant 43 est fixée sur le corps de plaque 41 et scellée hermétiquement sur la surface du corps de plaque 41 à adhésion et/ou rivetage et/ou verrouillage ou encliquetage. De manière correspondante, la feuille de collecte de courant est en mesure de collecter du courant ; également, sa structure en grille peut être utilisée en tant que canaux d'écoulement. En plus de la formation de la partie concave 410 sur la partie supérieure 412 du corps de pla- que 41, la partie concave 410 peut être formée sur la surface inférieure 414 du corps de plaque 41. De façon similaire, la feuille de collecte de courant 43 couvre toute partie concave 410 sur la surface inférieure 414 du corps de plaque 41. Le panneau à écoulement mentionné ci-dessus peut être appliqué à des piles à combustible à dis,:ributeur, telles que des piles à combustible utilisant du méthanol, ou des piles à combustible utilisant des combustibles liquides, des combustibles gazeux ou des combustibles solides. Les caractéristiques et l'efficacité de l'invention sont résumées ci-après . 1. La feuille de collecte de courant peut être extrêmement amincie, par suite de la rigidité :Lntrasèque du corps du panneau à écoulement, telle, que le volume et le poids de la pile à combustible réalisée avec elle soient grandement réduits. Ainsi, la compressibilité pendant la fabrication des piles à combustible est susceptible d'être commandée ; et 2. étant donné que le panneau à écoulement peut comprendre un corps de plaque ayant un substrat en matière plastique technique, non conductrice, résistante aux pro-duits chimiques, et une feuille de collecte ce courant réalisée en un matériau conducteur, la pile à combustible résultante est légère et portable, et le panneau à écoulement collecte efficacement le courant. De plus, le panneau à écoulement peut comprendre un corps de plaque conducteur, muni d'un substrat en graphite, ou bien d'un substrat métallique, et une feuille de collecte de cou- rant réalisée en un matériau conducteur. Ainsi, le panneau à écoulement a une meilleure aptitude à collecter le courant
Un panneau à écoulement, appliqué à une pile à combustible, est décrit. La pile à combustible comprend au moins un ensemble d'électrodes à membrane. Le panneau à écoulement comprend un corps de plaque (11) ayant une ou plusieurs parties concaves, dont chacune est disposée de façon correspondante à une position d'un ensemble d'électrodes à membrane, et une ou plusieurs feuilles de collecte de courant (13), réalisées en un matériau conducteur, dans lequel chaque feuille de collecte de courant (13) couvre une partie concave (110) correspondante du corps de plaque (21), et les feuilles de collecte de courant (13) sont fixées sur le corps de plaque (22).
1. Panneau à écoulement pour une pile à combustible, la pile à combustible comprenant au moins un ensemble d'électrodes à membrane, caractérisé par le fait qu'il comprend : - un corps de plaque, comprenant une ou plusieurs parties concaves, chaque partie concave étant disposée en correspondance d'une position de l'ensemble d'électrodes à membrane, dans lequel le corps de plaque ccmprend un substrat, sélectionné dans un groupe composé d'un subs- trat en matière plastique technique, non conductrice, résistante aux produits chimiques, un substrat en graphite, un substrat métallique, un substrat en carbone-matière plastique, et un substrat en composite ; - une ou plusieurs feuilles de collecte de courant réali- Sées en matériau conducteur, chaque feuille de collecte de courant couvrant une partie concave correspondante du corps de plaque, et les feuilles de collecte de cou-rant sont fixées sur le corps de plaque. 2. Panneau à écoulement selon la 1, dans lequel la feuille de collecte de courant est réalisée en un matériau sélectionné dans un groupe composé de cuivre (Cu), de l'acier inoxydable (SUS316), d'un alliage, ou d'un polymère conducteur ayant une faible résistance. 3. Panneau à écoulement selon la 1, caractérisé par le fait que la feuille de collecte de courant est scellée hermétiquement sur une surface du corps de plaque, par mise en adhésion ou par rivetage et/ou verrouillage. 4. Panneau à écoulement selon la revend:_cation 1, caractérisé par le fait que les parties concaves sont formées sur une surface supérieure et une surface inférieure du corps de plaque. 5. Panneau à écoulement selon la revend=_cation 1, caractérisé par le fait que la feuille de collecte de courant présente une structure formant grille. 6. Panneau à écoulement selon la revend=_cation 1, caractérisé par le fait que la feuille de collecte de 10 courant présente une structure ondulée. 7. Panneau à écoulement pour une pile à combustible, la pile à combustible comprenant au moins un ensemble d'électrodes à membrane, caractérisé par le fait qu'il comprend : 15 - une plaque de corps comprenant une ou plusieurs parties concaves, chaque partie concave étant disposée de façon correspondante à une position de l'ensemble d'électrodes à membrane, dans lequel le corps de plaque comprend un substrat sélectionné dans un groupe composé d'un 20 substrat en matière plastique technique, non conductrice, résistante aux produits chimiques, un substrat en graphite, un substrat métallique, un substrat en carbone-plastique, et un substrat en composite ; - un ou plusieurs organes déployés à l'intérieur de cha- 25 que partie concave (110) ; et - une ou plusieurs feuilles de collecte de courant réalisée en un matériau conducteur, chaque feuille de collecte de courant couvrant les organes support, et les feuilles de collecte de courant sont fixées sur le 30 corps de plaque. 8. Panneau à écoulement selon la 7, caractérisé par le fait que la feuille de collecte de courant est réalisée en un matériau sélectionné en un groupe composé de cuivre (Cu), acier inoxydable (SUS316), un alliage, ou un polymère conducteur à faible résistance. 9. Panneau à écoulement selon la 7, caractérisé par le fait que les organes support sont déployés en forme de grilles. 10. Panneau à écoulement selon la 7, caractérisé par le fait que les parties concaves sont formées sur une surface supérieure et une surface inférieure du corps de plaque. 11. Panneau à écoulement selon la 7, 15 caractérisé par le fait que la feuille de collecte de courant présente une structure formant grille.
H
H01
H01M
H01M 2,H01M 8
H01M 2/10,H01M 8/02
FR2895716
A1
UNITE D'ENTRAINEMENT D'INSTALLATION D'ESSUIE-GLACE DE VEHICULE
20,070,706
Domaine de l'invention La présente invention concerne une unité d'entraînement pour entraîner une installation d'essuie-glace d'un véhicule automobile comportant une transmission reliée à un moteur et ayant un arbre de sortie de transmission, cet arbre comportant au moins en partie un capuchon. Etat de la technique On connaît de multiples réalisations de telles unités d'entraînement comportant habituellement un moteur relié à une transmission. Dans de telles applications, le moteur est habituellement fixé à un boîtier et relié à la transmission. L'arbre de transmission en-traîne alors d'autres composants. L'application pratique est par exemple celle décrite dans le document DE 199 35 641 Al. Ce document montre un moyen d'entraînement d'une installation d'essuie-glace de véhicule automobile dont le moteur est relié à une transmission et dont l'arbre de sortie de transmission est relié à un dôme de transmission. Par des manivelles et des biellettes, l'arbre de sortie de transmission entraîne d'autres manivelles reliées à un arbre d'entraînement d'un essuie-glace. Habituellement, un capuchon est installé sur l'arbre de sortie de transmission ; ce capuchon est par exemple tenu axialement sur le boîtier de transmission par un montage pressé. L'arbre de sortie de transmission vient en saillie avec le capuchon en partie de l'intérieur du véhicule. C'est pourquoi, au passage, il est prévu un joint en caoutchouc. Le joint en caoutchouc est souvent pressé tellement fort sur le capuchon qu'en cas de nécessité de démontage du moyen d'entraînement le capuchon risque de se détacher de l'arbre de sortie de transmission. Il peut alors arriver qu'une rondelle installée à l'intérieur du capuchon et qui bloque un élément d'étanchéité s'accroche au filetage de l'arbre et soit arrachée du capuchon. Lorsqu'on veut réutiliser le capuchon, on ne peut plus le tenir axialement si bien que le moteur ne sera plus étanche. But de l'invention La présente invention a pour but de développer une unité d'entraînement permettant la réutilisation d'un capuchon protecteur installé sur l'arbre de sortie de transmission. Exposé et avantages de l'invention L'invention concerne à cet effet une unité d'entraînement du type défini ci-dessus, caractérisée en ce que le capuchon comporte un élément de limitation coopérant avec l'arbre de sortie de transmis- Sion pour limiter le mouvement axial relatif du capuchon par rapport à l'arbre de sortie de transmission. Suivant une autre caractéristique, l'unité d'entraînement comporte une transmission reliée à un moteur. L'unité d'entraînement comporte un arbre de sortie autour duquel il y a au moins en partie un capuchon ou capuchon protecteur. Le capuchon est muni d'un élément de limitation coopérant avec l'arbre de sortie de la transmission pour limiter tout mouvement axial relatif du capuchon par rapport à l'arbre de sortie de la transmission. Grâce à cette limitation, seul un léger mouvement axial du capuchon par rapport à l'arbre de sortie de trans- mission est possible. On évite ainsi que le capuchon protecteur ne puisse être retiré. Ainsi au démontage du moteur, le capuchon protecteur ne sera pas tiré sur l'arbre d'entraînement. Dans la mesure où le mouvement relatif entre l'arbre de sortie de transmission et le capuchon libère la liaison entre le boîtier de transmission et le capuchon, celui-ci peut être fixé une fois le montage réalisé pour que les deux composants soient de nouveau assemblés par une liaison pressée. Pour permettre une coopération appropriée entre l'élément de limitation et l'arbre de sortie de la transmission, cet arbre de sortie est de préférence mis en forme ou usiné pour recevoir l'élément de limitation. L'arbre de sortie de transmission peut par exemple comporté une gorge pour recevoir l'élément de limitation. L'élément de limitation peut être constitué par un élément venant en saillie du capuchon en direction de l'arbre de sortie de transmission notamment un élément d'encliquetage sous la forme d'une bille à ressort ou d'une lèvre. De manière préférentielle, le capuchon comporte une lèvre à poussière et un joint d'étanchéité. L'élément de limitation peut se trouver alors entre la lèvre à poussière et le joint d'étanchéité. Pour évi- ter d'endommager le joint d'étanchéité la gorge de l'arbre de sortie de transmission peut comporter un congé. Le joint d'étanchéité est installé de préférence pour se trouver également au-delà de la gorge lorsque l'élément de limitation bute contre un épaulement de la gorge. L'effet du joint d'étanchéité est ainsi assuré même en cas de mouvement relatif du capuchon par rapport à l'arbre de sortie de transmission. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un mode de réalisation représenté dans le dessin annexé dans lequel : La figure est une coupe de l'unité d'entraînement. Description du mode de réalisation La présente invention sera décrite ci-après à titre d'exemple dans le cas de l'unité d'entraînement d'un essuie-glace de véhicule automobile notamment de l'essuie-glace de lunette arrière. L'unité d'entraînement peut s'appliquer à d'autres unités comportant un arbre de sortie muni d'un capuchon. La figure montre schématiquement une unité d'entraînement 10 selon l'invention. Un boîtier de transmission 12 reçoit une transmission 14 reliée à un moteur. Un arbre de sortie de transmission 16 de préférence lisse reçoit un capuchon 18. Le capuchon 18 est tenu axialement par rapport au boîtier de transmission 12 par engagement pressé sur le boîtier 12. A l'aide d'une lèvre à poussière 20 située en amont et intégrée au capuchon 18, on bloque le capuchon 18 radialement par rapport à l'arbre de sortie de transmission 16. Un joint d'étanchéité 22 est décalé axialement par rapport à la lèvre à poussière 20 ; ce joint est par exemple un joint torique ou un joint à lèvre et il est tenu axialement par une rondelle Pour transmettre par l'unité d'entraînement 10 un mouvement à l'essuie-glace situé à l'extérieur de l'enceinte du véhicule, l'arbre de sortie de transmission 16 avec son capuchon 18 vient en saillie à travers un passage 24 pour se trouver à l'extérieur. Le passage ou point de passage 24 comporte un joint en caoutchouc 26 souvent pressé trop fortement dans la direction radiale sur le capuchon 18 pour assurer l'étanchéité de ce passage et protéger le volume intérieur contre l'influence des intempéries. Pour éviter que lors d'un démontage en général nécessaire en cas de réparation, le capuchon 18 ne soit enlevé, il est prévu un élément de limitation 28 entre la lèvre à poussière 20 et le joint d'étanchéité 22. L'élément de limitation 28 coopère avec l'arbre de sortie de transmission 16 pour limiter le mouvement axial relatif entre le capuchon 18 et l'arbre de sortie de transmission 16. Pour cela, l'élément de limitation 28 a un diamètre intérieur plus petit et il est positionné pour pénétrer dans une gorge 30 de l'arbre de sortie de transmission 16. Si maintenant pour le démontage on tire le capuchon 18 vers l'avant c'est-à-dire dans la direction s'écartant de la transmission 14, le capuchon ne peut se déplacer par rapport à l'arbre 16 que jusqu'à ce que l'élément de limitation 28 bute contre l'épaulement de la gorge 32 à l'opposé de la transmission 14 et évite ainsi que le mouvement ne se poursuive. Le mouvement du capuchon 18 est ainsi limité par rapport à l'arbre de sortie de transmission 16. Comme le capuchon protecteur 18 ne peut plus être tiré de l'arbre de sortie de transmission 16, on a un siège ferme pour le joint d'étanchéité 22 et sa fonction d'étanchéité est assurée. L'élément de limitation 28 est réalisé de préférence comme lèvre complémentaire comme le montre la figure ; cette lèvre a un diamètre intérieur réduit et par une extrémité elle peut passer axialement dans la gorge 30 de l'arbre de sortie de transmission 16. Toute- fois, l'élément de limitation 28 peut également être réalisé différemment. En particulier, il peut être constitué par une bille actionnée par un ressort ou un élément d'enclipsage. Pour éviter d'endommager le joint d'étanchéité 22, la gorge 30 comporte un congé 34. Il est en outre avantageux de choisir la position axiale du joint d'étanchéité 22 sur l'arbre de sortie de transmission 16 pour que le joint 22 ne se trouve pas axialement au niveau de la gorge 30 lorsque l'élément de limitation 28 bute contre l'épaulement 32 de la gorge. Cela permet au joint d'étanchéité 22 d'assurer une étanchéité appropriée. Dans la mesure où la liaison entre le capuchon 18 et le boîtier de transmission 12 est libérée par un mouvement relatif cela peut se compenser en rétablissant une liaison pressée lors d'un remontage. Le cas échéant, le capuchon 18 n'est plus aussi fermement installé qu'au préalable après un mouvement relatif. Néanmoins, la fonction d'étanchéité sera assurée par la limitation selon l'invention du mouvement relatif entre le capuchon 18 et l'arbre de sortie de transmission 16. Cela permet d'utiliser l'entraînement selon l'invention notamment pour des essuie-glaces de véhicules automobiles et de préférence lo pour l'entraînement d'essuie-glace de vitre arrière. 15
Unité d'entraînement pour entraîner une installation d'essuie-glace d'un véhicule automobile comportant une transmission (14) reliée à un moteur et ayant un arbre de sortie de transmission (16), cet arbre (16) comportant au moins en partie un capuchon (18). Le capuchon (18) comporte un élément de limitation (28) coopérant avec l'arbre de sortie de transmission (16) pour limiter le mouvement axial relatif du capuchon (18) par rapport à l'arbre de sortie de transmission (16).
1 ) Unité d'entraînement pour entraîner une installation d'essuie-glace d'un véhicule automobile comportant une transmission (14) reliée à un moteur et ayant un arbre de sortie de transmission (16), cet arbre (16) comportant au moins en partie un capuchon (18), caractérisée en ce que le capuchon (18) comporte un élément de limitation (28) coopérant avec l'arbre de sortie de transmission (16) pour limiter le mouvement axial relatif du capuchon (18) par rapport à l'arbre de sortie de transmission (16). 2 ) Unité d'entraînement selon la 1, caractérisée en ce que l'arbre de sortie de transmission (16) est formé pour recevoir l'élément de limitation (28). 3 ) Unité d'entraînement selon la 1, caractérisée en ce que l'arbre de sortie de transmission (16) comporte une gorge (30) pour re- cevoir l'élément de limitation (28). 4 ) Unité d'entraînement selon la 1, caractérisée en ce que l'élément de limitation (28) est réalisé comme élément venant en saillie du capuchon (18) en direct de l'arbre de sortie de transmission (16), notamment comme un élément d'encliquetage sous la forme d'une bille à ressort ou d'une lèvre. 5 ) Unité d'entraînement selon la 1, caractérisée en ce que le capuchon (18) comporte une lèvre à poussière (20) et un joint d'étanchéité (22) et l'élément de limitation (28) est situé entre la lèvre à poussière (20) et le joint d'étanchéité (22). 6 ) Unité d'entraînement selon la 3,caractérisée en ce que l'arbre de sortie de transmission (16) comporte un congé (34) au niveau de la gorge (30). 7 ) Unité d'entraînement selon la 5, caractérisée en ce que le joint d'étanchéité (22) est au-delà de la gorge (30) lorsque l'élément de limitation (28) bute contre un épaulement (32) de la gorge (30). io
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B60S 1
B60S 1/18
FR2898761
A1
DISPOSITIF DE SONORISATION A PAVILLON ACOUSTIQUE RECEVANT PLUSISIEURS TRANSDUCTEURS COUVRANT DES BANDES PASSANTES DIFFERENTES
20,070,921
-1- La présente invention concerne un pavillon acoustique recevant plusieurs transducteurs couvrant des bandes passantes différentes. La plupart des systèmes actuels n'utilisent pas de pavillon dans la bande de fréquence bas-médium afin de réduire les dimensions de leurs enceintes ceci au détriment de l'efficacité et du contrôle des dispersions. En effet, la surface de sortie (bouche) d'un pavillon adapté aux fréquences bas médium(à partir de 150Hz) correspond sensiblement à la taille d'une enceinte de sonorisation de dimensions acceptables. Si l'on veut reproduire l'ensemble du spectre audio. on doit donc ajouter une partie grave et une partie médium augmentant ainsi les dimensions de l'ensemble L'invention consiste en un pavillon aux dimensions correspondant à la bande de fréquences centrale du spectre audible (bas-médium), il reçoit sur ses deux flasques latéraux les transducteurs de la bande de fréquences inférieures (graves) et à l'intérieur d'un dispositif central le ou les transducteurs de la bande de fréquences supérieures (médium. aigus).Les dimensions de l'ensemble sont sensiblement celles du pavillon bas médium. Le brevet français n fr2495423 concerne un pavillon avec une forme centrale . La présente invention reprend en partie le principe de ce brevet puisque l'expansion du pavillon dépend de la forme centrale. La présente invention est un dispositif acoustique constitué de quatre parois assemblées de manière à former un pavillon. Les deux parois verticales (1) sont percées afin de laisser passer les ondes produites par des haut-parleurs(2) placés derrière celles-ci. Ces mêmes parois (1), faisant un certain angle entre elles, sont disposées symétriquement ou non par rapport à l'ouverture de rayonnement du ou des transducteurs (3).Les deux parois horizontales(6) délimitent le volume qui s'étend de l'entrée vers la sortie du dispositif. Une forme centrale constituée de deux flancs verticaux (4)courbes se joignants au voisinage de l'entrée, s'étend vers la sortie de manière à délimiter un espace à l'intérieur duquel sont placés un ou plusieurs transducteurs(5). Selon des modes particuliers de réalisation, des éléments prennent place à l'intérieur du pavillon de manière à renforcer mécaniquement et à améliorer la dispersion acoustique du dispositif, les parois horizontales(6) peuvent être planes ou courbes parallèles ou s'ouvrant vers la sortie, les parois verticales(l)planes ou courbes peuvent ne pas être percées dans le cas ou les haut-parleurs de graves (2)ne sont pas inclus dans le dispositif, la forme centrale peut être réalisée à partir de surfaces planes. il peut y avoir plusieurs haut-parleurs (3) disposés symétriquement ou non par rapport à l'axe(A) Les dessins annexés représentent l'invention : 2898761 -2- La figure 1 : vue en coupe horizontale de l'invention intégrée à une enceinte acoustique. La figure 2 : vue en coupe horizontale d'une variante de l'invention avec deux hautparleurs(3) et sans haut-parleurs(2) 5 La figure 3 :vue en perspective de l'invention En référence à ces dessins, le dispositif se compose de parois verticales(1), de transducteurs de graves(2),d'un ou plusieurs transducteurs de bas médium(3),d'une forme centrale(4),d'un ou plusieurs transducteurs de médium-aigus(5). Selon un mode particulier de réalisation, les dimensions du dispositif sont 10 déterminées de la manière suivante : nous choisissons un transducteur(3) de diamètre 390mm adapté à la reproduction des fréquences bas-médium (150Hz-1000Hz) nous devons fixer la fréquence la plus basse pour laquelle le dispositif sera calculé(150Hz) cette valeur de fréquence implique : -une surface minimum de la bouche du dispositif de3200cm2 (40*80cm) 15 -une profondeur correspondant au taux d'accroissement hyperbolique (35cm) -les parois horizontales(6) du dispositif sont planes et parallèles espacées de 400mm -les parois verticales(1) du pavillon sont planes et forment un angle de 90 . -les parois verticales (4)de la forme centrale sont courbes et délimitent les différentes surfaces qui correspondent aux valeurs obtenues par les formules régissant les 20 dimensions des pavillons classiques. - les orifices laissant passer les ondes produites par les haut-parleurs(2) sont déterminés grâce à des mesures acoustiques, dans le cas de ce mode particulier de réalisation, ces orifices sont circulaires de diamètre 230mm et les haut-parleurs (2) sont de diamètre 390mm. 25 -le volume interne de la forme centrale permet d'accueillir trois transducteurs (5) de largeur 160mm et de hauteur 130mm. - le volume de charge du haut ùparleur(3) est de 40dm3 - les volumes de charge des haut-parleurs(2) sont de 70dm3 A titre d'exemple non limitatif, le dispositif peut être fabriqué par 30 assemblage de panneaux de contre-plaqué. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la réalisation d'enceintes acoustiques de sonorisation
Dispositif de sonorisation à pavillon acoustique recevant plusieurs transducteurs couvrant des bandes passantes différentes .L'invention concerne un pavillon acoustique constitué de deux parois horizontales, de deux parois verticales(1) et d'une forme centrale(4).Ce pavillon reçoit des haut-parleurs de grave(2), de bas médium(3) et de médium-aigus(5).Utilisation principale :enceintes de sonorisation
1) Dispositif acoustique constitué de quatre parois assemblées de manière à former un pavillon acoustique caractérisé en ce que les deux parois verticales(1) sont percées de manière à laisser passer les ondes émises par des transducteurs(2) placés derrière lesdites parois(l), celles ci étant disposées symétriquement ou non par rapport à l'ouverture de rayonnement du ou des transducteurs (3) et faisant un certain angle entre elles créant ainsi une petite surface formant entrée du dispositif et une grande surface formant sortie du dispositif, que les deux parois horizontales(6) forment ou non un angle entre elles, en ce que une forme centrale constituée de deux flancs verticaux(4) se joignant au voisinage de l'entrée du dispositif et s'étendant vers la sortie de manière à délimiter un espace à l'intérieur duquel sont placés un ou plusieurs transducteurs(5). 2)Dispositif acoustique constitué de quatre parois assemblées de manière à former un pavillon acoustique caractérisé en ce que les deux parois verticales(1) sont disposées symétriquement ou non par rapport à l'ouverture de rayonnement du ou des transducteurs (3) et faisant un certain angle entre elles créant ainsi une petite surface formant entrée du dispositif et une grande surface formant sortie du dispositif, que les deux parois horizontales(6) forment ou non un angle entre .elles, en ce que une forme centrale constituée de deux flancs verticaux(4) se joignant au voisinage de l'entrée du dispositif et s'étendant vers la sortie de manière à délimiter un espace à l'intérieur duquel sont placés un ou plusieurs trangducteurs(5). 3)Dispositif selon toutou caractérisé en ce que des éléments permettant de modifier les caractéristiques mécaniques et ou acoustiques sont ajoutés à l'intérieur dudit dispositif.
H
H04
H04R
H04R 1
H04R 1/30,H04R 1/32
FR2898911
A1
DISPOSITIF DE PALIER POUR UNE MACHINE A LAVER ET / OU SECHER LE LINGE
20,070,928
-1- La présente invention concerne un dispositif de palier. La présente invention concerne de manière générale une machine à laver et / ou sécher le linge équipée d'un tel dispositif de palier. Cette machine à laver et / ou sécher le linge comprend une cuve dans laquelle est logé un tambour destiné à contenir le linge. Ce tambour est entraîné en rotation à l'intérieur de la cuve de lavage par un dispositif d'entraînement. La présente invention concerne un dispositif de palier pour l'entraînement en rotation d'un tambour de machine à laver et / ou sécher le linge et a pour but d'obtenir un dispositif de palier compact et directement exploitable pour son montage. Ledit dispositif de palier est conçu de manière à dissocier la piste de frottement d'un joint d'étanchéité de l'axe d'entraînement en rotation du tambour. En outre, la présente invention a pour but de protéger la graisse du joint d'étanchéité dès le déconditionnement dudit joint d'étanchéité et son montage sur le dispositif de palier ainsi qu'au cours de la vie dudit dispositif de palier. Par ailleurs, le démontage et le remontage de l'ensemble comportant un joint d'étanchéité et une bague de frottement est aisé depuis l'extérieur de la machine à laver et / ou sécher le linge et sans décuvage de ladite machine. Dans les machines à laver le linge connues, le dispositif de palier comprend un joint d'étanchéité à contact radial frottant sur une bague intermédiaire montée en force sur un axe d'entraînement en rotation du tambour de la machine à laver le linge. Les bagues de frottement sont solidaires dudit arbre d'entraînement en rotation du tambour et ne sont pas démontables. L'axe d'entraînement en rotation du tambour est compris dans une pièce d'entraînement du tambour pouvant être désignée par le terme croisillon. La bague de frottement est montée à l'aide d'une presse sur l'axe d'entraînement en rotation du tambour. Ces bagues de forte épaisseur sont usinées et rectifiées afin d'obtenir un état de surface peu rugueux et parfois traitées. En outre, ces bagues de frottement sont réalisées en laiton. Cependant, ces machines à laver le linge ont l'inconvénient d'avoir une bague de frottement solidaire de l'axe d'entraînement en rotation du tambour et n'autorisant pas un remplacement aisé du couple joint d'étanchéité et bague de frottement, notamment en cas d'usure. En outre, la graisse du joint d'étanchéité n'est pas protégée contre les pollutions possibles dès son déconditionnement pour le montage sur dispositif de palier de tambour et jusqu'à l'encuvage de la machine à laver et / ou sécher le linge lors de son assemblage sur une ligne de fabrication. Par ailleurs, la bague de frottement doit être montée en force et nécessite du matériel adapté à ce type d'opération lors de la fabrication. La présente invention a pour but de résoudre les inconvénients précités et de -2- proposer une machine à laver et / ou sécher le linge avec un dispositif de palier permettant de garantir un assemblage simple et fiable. La bague de frottement n'est pas solidaire de l'axe d'entraînement en rotation du tambour et permet de remplacer aisément le couple joint d'étanchéité et bague de frottement. La graisse du joint d'étanchéité est protégée dès sa mise en place et jusqu'à l'assemblage du dispositif de palier sur la machine à laver et / ou sécher le linge. Le démontage du dispositif de palier est aisé lors d'une intervention du service après vente du fabricant de ladite machine. Par ailleurs, la bague de frottement du dispositif de palier est de faible épaisseur et en inox. De cette manière, le coût d'obtention du dispositif de palier est minimisé et permet des interventions de service après vente rapides et peu coûteuses. Un tel dispositif de palier est réalisé sous la forme d'un ensemble prêt à monter sur une machine à laver et / ou sécher le linge et nécessitant un encombrement réduit. A cet effet, la présente invention vise un comprenant au moins un boîtier de roulement assemblé avec un bloc palier, un joint d'étanchéité glissé sur une bague de frottement, l'ensemble bague de frottement et joint d'étanchéité étant emmanché en force dans le bloc palier, et ledit dispositif étant relié à une partie d'une cuve de lavage de la machine, ladite cuve de lavage enfermant un tambour, ledit tambour comprenant au moins un moyen d'entraînement fixé sur au moins un flasque dudit tambour, ledit au moins un moyen d'entraînement comprenant un axe s'insérant à l'intérieur du boîtier de roulement. Selon l'invention, le dispositif de palier pour une machine à laver et / ou sécher le linge comprend la bague de frottement montée glissante sur une portée dudit au moins un moyen d'entraînement du tambour. Ainsi, le démontage du couple bague de frottement et joint d'étanchéité est facile lors d'une intervention du service après vente. La bague de frottement comprend au moins un épaulement se positionnant entre le boîtier de roulement et ledit au moins un moyen d'entraînement du tambour. L'étanchéité dudit dispositif est assurée par la mise en pression du boîtier de roulement sur ledit au moins un épaulement de la bague de frottement. La mise en pression du boîtier de roulement sur ledit au moins un épaulement de la bague de frottement assurant l'étanchéité dudit dispositif est réalisée par des moyens de vissage La bague de frottement comprend une butée limitant le déplacement en translation de ladite bague de frottement entre le boîtier de roulement et une paroi du bloc palier. Ladite butée permet de faciliter le montage du dispositif de palier et permet d'obtenir un ensemble duquel aucune pièce ne peut s'échapper avant le montage de celui-ci sur la machine à laver et / ou sécher le linge. -3-La piste de frottement du joint d'étanchéité sur la bague de frottement s'étend entre ledit au moins un épaulement et la butée de ladite bague de frottement. La bague de frottement est centrée sur le joint d'étanchéité à l'intérieur d'un logement du bloc palier. Un jeu fonctionnel J est conçu entre un diamètre intérieur de la bague de frottement et la portée dudit au moins un moyen d'entraînement du tambour. Une poulie est centrée sur l'axe dudit au moins un moyen d'entraînement du tambour et fixée par des moyens de vissage. Le joint d'étanchéité peut être du type à contact radial. Le joint d'étanchéité 10 comprend deux lèvres à contact radial pour loger de la graisse et frottant sur la bague de frottement. Le joint d'étanchéité comprend au moins un ressort annulaire et une structure métallique surmoulée. Le joint d'étanchéité peut être du type V-Ring. L'utilisation d'un tel joint d'étanchéité permet de créer un contact frontal. Dans cette configuration, la bague de 15 frottement doit être adaptée afin de faire frotter le joint d'étanchéité sur l'épaulement de ladite bague de frottement et non plus sur la portée cylindrique de ladite bague de frottement. Ledit dispositif de palier est surmoulé dans la cuve de lavage. Le boîtier de roulement est fixé au bloc palier par des moyens de vissage. 20 La bague de frottement est réalisée dans un matériau en inox. La bague de frottement est réalisée en emboutissage et a une faible épaisseur. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs : 25 la figure 1 représente une vue schématique en coupe d'une machine à laver et / ou sécher le linge ; la figure 2 est une vue éclatée du dispositif de palier d'une machine à laver et / ou sécher le linge conforme à l'invention ; - la figure 3 est une vue schématique en perspective et écorchée de 30 l'assemblage du dispositif de palier sur l'axe d'entraînement en rotation du tambour conforme à un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 4 est une vue schématique de coupe de l'assemblage du dispositif de palier sur l'axe d'entraînement en rotation du tambour conforme à un premier mode de réalisation de l'invention ; 35 la figure 5 est une vue schématique de coupe de l'assemblage du dispositif de palier conforme à un premier mode de réalisation de l'invention ; et la figure 6 est une vue schématique de coupe partielle de l'assemblage du -4- dispositif de palier conforme à un second mode de réalisation de l'invention. On va décrire tout d'abord en référence à la figure 1 une machine à laver le linge conforme à l'invention. Cette machine à laver le linge 30 est du type à chargement par le dessus. De cette manière, cette machine 30 est adaptée à laver le linge et éventuellement à le sécher. Cette machine à laver 30 comporte une carrosserie 31 comprenant une ouverture d'accès à l'intérieur de la carrosserie 31. Dans les machines à chargement par le dessus, cette ouverture d'accès est réalisée dans une portion supérieure 32 de la carrosserie 31, et dans cet exemple, dans un plan supérieur de la carrosserie 31. Une porte d'accès 33 est adaptée à obturer cette ouverture de la carrosserie 31 de la machine 30, notamment lors du fonctionnement de celle-ci. Dans cet exemple de réalisation, et de manière nullement limitative, la porte d'accès 33 est montée pivotante autour d'un axe de rotation solidaire de la carrosserie 31 de la machine 30. La carrosserie 31 de la machine 30 est adaptée à loger une cuve de lavage 8 qui est adaptée notamment à contenir les différents bains de lavage et de rinçage. A l'intérieur de la cuve de lavage 8 est monté de manière connue un tambour 11, mobile en rotation autour d'un axe 14 lors des différents cycles de lavage, de rinçage et d'essorage de la machine 30. Le tambour 11 est ainsi monté en rotation autour d'un axe horizontal 14. On notera que la figure 1 est schématique et que de nombreux organes nécessaires au fonctionnement de la machine (et par exemple moteur, pompes, filtres, ...) ont été omis et n'ont pas besoin d'être décrits en détail ici. Une machine à laver le linge 30 comprend au moins un dispositif de palier 34 permettant l'entraînement en rotation du tambour 11 à l'intérieur de la cuve de lavage 8. La machine à laver le linge 30 illustrée à la figure 1 comprend deux dispositifs de palier 34 de manière à équilibrer les contraintes exercées sur lesdits dispositifs de palier 34 lors de l'entraînement en rotation du tambour 11. Chaque dispositif de palier 34 est disposé en vis-à-vis d'un flasque 13 de tambour 11. On va décrire à présent un premier mode de réalisation du dispositif de palier d'une machine à laver et / ou sécher le linge, en référence aux figures 2 et 5. Le dispositif de palier 34 pour une machine à laver et / ou sécher le linge 30 comprend au moins un boîtier de roulement 5 assemblé avec un bloc palier 4, un joint d'étanchéité 2 glissé sur une bague de frottement 1, l'ensemble bague de frottement 1 et joint d'étanchéité 2 étant emmanché en force dans le bloc palier 4. Ledit dispositif 34 est relié à une partie d'une cuve de lavage 8 de la machine 30, -5- ladite cuve de lavage 8 enfermant un tambour 11, ledit tambour 11 comprenant au moins un moyen d'entraînement 3 fixé sur au moins un flasque 13 dudit tambour 11, ledit au moins un moyen d'entraînement 3 comprenant un axe 14 s'insérant à l'intérieur du boîtier de roulement 5. Le bloc palier 4 du dispositif de palier 34 est l'élément de structure principal sur lequel sont assemblés les constituants de ce dispositif de palier 34. L'ensemble joint d'étanchéité 2 et bague de frottement 1 peut être monté à l'aide d'une presse dans ledit bloc palier 4 lors de l'assemblage par le fabricant. Le bloc de palier 4 comprend au moins trois logements 27 permettant le positionnement d'au moins trois oreilles 28 ménagées sur le boîtier de roulement 5. De cette manière, le boîtier de roulement 5 est centré et bloqué en rotation à l'intérieur du bloc palier 4. Le bloc de palier 4 comprend au moins une nervure 35 en forme de créneaux sur sa périphérie extérieure pour réaliser l'assemblage dudit bloc de palier 4 dans la cuve de lavage 8, l'assemblage du bloc de palier 4 avec la cuve de lavage 8 pouvant être réalisé par surmoulage. Le boîtier de roulement 5 est constitué d'un boîtier réalisé en tôle et d'au moins un roulement assurant la liaison cinématique de pivot entre le tambour 11 et la cuve de lavage 8. Le boîtier de roulement 5 transmet les efforts engendrés par la rotation du tambour 11 et le balourd du tambour 11 au bloc palier 4. Ledit boîtier comprend deux demies coquilles 36. Lesdites deux demies coquilles 36 enferment ledit au moins un roulement 37 de manière à former un logement en forme de gorge. Le joint d'étanchéité 2 contribue à l'étanchéité du dispositif de palier 34. La bague de frottement 1 est montée glissante sur une portée 16 dudit au moins un moyen d'entraînement 3 du tambour 11. De cette manière, le joint d'étanchéité 2 est immobilisé en rotation et en translation à l'intérieur du bloc palier 4 mais la bague de frottement 1 est libre en rotation. La bague de frottement 1 comprend une butée 17 limitant le déplacement en translation de ladite bague de frottement 1 entre le boîtier de roulement 5 et une paroi 10 du bloc palier 4. De cette manière, la butée 17 de la bague de frottement 1 lui interdit de s'échapper en translation du dispositif de palier 34. Le boîtier de roulement 5 est en appui sur une surface 22 d'un logement 23 du bloc palier 4. Puis, le boîtier de roulement 5 est fixé au bloc palier 4 par des moyens de vissage 18. Le boîtier de roulement 5 est bloqué par au moins trois vis passant au travers d'au moins trois trous lisses ménagés dans ledit boîtier de roulement 5 et lesdites au moins trois vis de type auto taraudeuses créant les filets de vissage par déformation dans au moins trois trous lisses réalisés dans le bloc palier 4. -6- Lesdits au moins trois trous lisses du boîtier de roulement 5 sont ménagés dans lesdites au moins trois oreilles 28 dudit boîtier de roulement 5. Lesdits au moins trois trous filetés du bloc de palier 4 sont réalisés dans lesdits au moins trois logements 27 dudit bloc de palier 4. Ledit dispositif de palier 34 est surmoulé dans la cuve de lavage 8. Un premier dispositif de palier 34 est surmoulé directement dans un flanc la cuve de lavage 8 et un second dispositif de palier 34 est surmoulé dans un couvercle de la cuve de lavage 8. Deux moyens d'entraînement 3 du tambour sont fixés dans les flasques 13 du tambour 11. Lors de l'assemblage du tambour 11 dans la cuve de lavage 8 comprenant une ouverture fermée par un couvercle, l'axe 14 du moyen d'entraînement 3 du tambour 11 est centré dans le boîtier de roulement 5 du dispositif de palier 34. Un jeu fonctionnel J est conçu entre un diamètre intérieur de la bague de frottement 1 et la portée 16 dudit au moins un moyen d'entraînement 3 du tambour 11. Le tambour 11 est en position lorsque la bague de frottement 1 est empilée axialement entre le moyen d'entraînement 3 dudit tambour 11 et la une bague intérieure du boîtier de roulement 5. Une poulie 7 est centrée sur l'axe 14 dudit au moins un moyen d'entraînement 3 du tambour 11 et fixée par des moyens de vissage 6. La poulie 7 est en position lorsque celle-ci est en appui une bague intérieure du boîtier de roulement 5. Les moyens de vissage 6 relient la poulie 7 à l'axe 14 du moyen d'entraînement 3 du tambour 11. Les moyens de vissage 6 comprennent une surface d'appui 9 venant en contact avec une surface extérieure de la poulie 7. Le second dispositif de palier 34 monté sur le couvercle de la cuve de lavage 8 comprend également des moyens de vissage 6 installés sur le moyen d'entraînement 3 du tambour 11 et venant en appui directement sur la bague intérieure du boîtier de roulement 5. Le second dispositif de palier 34 n'est pas relié à une poulie 7 entraînant le tambour 11 en rotation. Dans ce mode de réalisation, le joint d'étanchéité 2 est du type à contact radial. Le joint d'étanchéité 2 comprend deux lèvres à contact radial 20 pour loger de la graisse et frottant sur la bague de frottement 1. Ce joint d'étanchéité 2 a pour fonction de supprimer le passage de liquide et de poussière. Le joint d'étanchéité 2 comprend au moins un ressort annulaire et une structure métallique surmoulée. La bague de frottement 1 comprend une piste de frottement pour les lèvres du joint d'étanchéité 2 et participe également à l'étanchéité du dispositif de palier 34. Ladite bague de frottement 1 protège la graisse du joint d'étanchéité 2 dès le déconditionnement de l'ensemble constitué par ces deux éléments pour le montage de ce dernier dans le dispositif de palier 34. -7- La bague de frottement 1 comprend au moins un épaulement 15 se positionnant entre le boîtier de roulement 5 et ledit au moins un moyen d'entraînement 5 du tambour 11. L'épaulement 15 de la bague de frottement 1 comprend une ouverture 26 en son centre pour permettre le passage de l'axe 14 du moyen d'entraînement 3 du tambour 11 au travers de ladite ouverture 26. Cet épaulement 15 participe à l'étanchéité du dispositif de palier 34. L'étanchéité est réalisée par le contact métal sur métal du boîtier de roulement 5 sur l'épaulement 15 de la bague de frottement 1 et de l'épaulement 15 de la bague de frottement 1 sur la portée 16 du moyen d'entraînement 3 du tambour 11. L'étanchéité est assurée par la pression exercée par les moyens de visage 6 sur le boîtier de roulement 5, l'épaulement 15 de la bague de frottement 1 et la portée 16 du moyen d'entraînement 3 du tambour 11. Le dispositif de palier 34 permet de réaliser l'étanchéité à l'eau sous forme liquide ou vapeur de l'intérieur de la cuve de lavage 8 vers le boîtier de la machine à laver et / ou sécher le linge. L'étanchéité dudit dispositif de palier 34 est assurée par la mise en pression du boîtier de roulement 5 sur ledit au moins un épaulement 15 de la bague de frottement 1. La mise en pression du boîtier de roulement 5 sur ledit au moins un épaulement 15 de la bague de frottement 1 assurant l'étanchéité dudit dispositif est réalisée par des moyens de vissage 6. La bague de frottement 1 est centrée sur le joint d'étanchéité 2 à l'intérieur d'un logement 21 du bloc palier 4. L'étanchéité du dispositif de palier 34 est assurée entre deux ensembles indépendants dont un premier ensemble est fixe et un second ensemble est mobile. L'ensemble fixe comprend la cuve de lavage 8 et son couvercle, le bloc palier 4, le boîtier de roulement 5 et le joint d'étanchéité 2. L'ensemble mobile comprend le tambour 11, le moyen d'entraînement 3 dudit tambour 11, la bague de frottement 1 et la poulie 7 avec les moyens de vissage 6. Le dispositif de palier 34 remplit une première étanchéité statique entre le bloc palier 4 et le joint d'étanchéité 2. Le joint d'étanchéité 2 est emmanché en force dans le bloc palier 4 pour supprimer toute fuite d'eau entre la périphérie extérieure du joint d'étanchéité 2 et le logement 21 du bloc palier 4 adapté à recevoir ledit joint d'étanchéité 2. Le dispositif de palier 34 remplit une seconde étanchéité statique entre la bague de frottement 1 et le moyen d'entraînement 3 du tambour 11. Un jeu fonctionnel J de montage est nécessaire entre le diamètre intérieur de la bague de frottement 1 et la portée 16 du moyen d'entraînement 3 du tambour 11 et l'eau peut s'infiltrer dans cet -8espace. Cette quantité d'eau ne peut s'infiltrer plus loin dans le dispositif de palier 34 grâce au serrage axial de l'épaulement 15 de la bague de frottement 1 entre la portée 16 du moyen d'entraînement 3 du tambour 11 et la bague intérieure du boîtier de roulement 5 par les moyens de vissage 6. Le serrage axial est assuré notamment par des états de surface propres des faces en appui de la portée 16 du moyen d'entraînement 3 du tambour 11, de l'épaulement 15 de la bague de frottement 1 et de la bague intérieure du boîtier de roulement 5 impliquées dans l'empilage du dispositif de palier 34. La rugosité desdites faces en appui est d'une qualité moyenne et nécessitant pas d'opérations de rectification ou autres opérations de traitement pour garantir l'étanchéité. L'étanchéité est assurée par le contact métal sur métal et sous contrainte mécanique desdits éléments cités précédemment. L'étanchéité est assurée par le matage de la matière de la portée 16 du moyen d'entraînement 3 du tambour 11. La matière de la portée 16 est préférentiellement de l'aluminium. En raison de la force exercée par les moyens de vissage 6 via la poulie 7 et la bague intérieure du roulement 37 et de la surface de contact entre la bague de frottement 1 et la portée 16 du moyen d'entraînement 3 du tambour 11, la pression de contact est suffisamment élevée pour mater la matière tendre de la portée 16 qui est de l'aluminium et former ainsi une étanchéité du dispositif de palier 34. Le dispositif de palier 34 remplit également une étanchéité dynamique entre le joint d'étanchéité 2 et la bague de frottement 1. Le joint d'étanchéité 2 comprenant deux lèvres 20 frotte sur la piste de frottement située sur la partie cylindrique extérieure de la bague de frottement 1. De cette manière, le passage de l'eau est bloqué. La piste de frottement 19 du joint d'étanchéité 2 sur la bague de frottement 1 25 s'étend entre ledit au moins un épaulement 15 et la butée 17 de ladite bague de frottement 1. La bague de frottement 1 est réalisée dans un matériau en inox. La bague de frottement 1 peut être réalisée soit en emboutissage soit en galetage et de cette manière le coût d'obtention de cette dernière peut être réduit. 30 Le dispositif de palier 34 conforme à l'invention permet de réaliser une bague de frottement 1 de moins grande précision que les bagues de frottement connues dans l'état de la technique. Ladite bague de frottement 1 n'a pas besoin d'être réalisée en usinage puis d'être rectifiée voire traitée pour obtenir un état de surface de faible rugosité. Le démontage de ce dispositif de palier 34 lors d'une intervention de service après 35 vente est rendue aisée par la bague de frottement 1 montée glissante sur la portée 16 du au moins un moyen d'entraînement 3 du tambour 11. Le démontage du dispositif de palier 34 permet de remplacer le boîtier de roulement 5 et / ou la bague de frottement 1 et / ou -9- le joint d'étanchéité 2. Le démontage du dispositif de palier 34 s'effectue en suivant les opérations suivantes : dévissage d'au moins un moyen de vissage 6 prenant appui sur la poulie 7 d'entraînement en rotation du tambour 11 ; retrait de la poulie 7 de l'axe 14 du moyen d'entraînement 3 du tambour 11; dévissage des moyens de vissage 18 fixant le boîtier de roulement 5 dans le bloc palier 4 ; retrait du boîtier de roulement 5 du bloc palier 4 ; retrait de l'ensemble joint d'étanchéité 2 avec la bague de frottement 1. On va décrire à présent un second mode de réalisation d'un dispositif de palier d'une machine à laver et / ou sécher le linge, en référence à la figure 6. Comme précédemment, la figure 6 illustre de manière schématique les différents moyens nécessaires à la mise en oeuvre de l'invention. Les éléments identiques au mode de réalisation précédent, et portant les mêmes références numériques, ne seront pas redécrits ci-après. Dans ce mode de réalisation, le joint d'étanchéité 2 est du type V-Ring. La bague de frottement 1 n'est pas centrée par le joint d'étanchéité 2 puisque le contact pour l'étanchéité est du type frontal. Pour cela, le bloc palier 4 et la bague de frottement 1 sont adaptés à ce type de joint d'étanchéité 2. Le joint d'étanchéité 2 frotte sur une piste de frottement réalisée par un disque 24 placé autour de la partie cylindrique de la bague de frottement 1. Ledit disque 24 est en appui sur le boîtier de roulement 5 et un épaulement 25 ménagé dans le logement 21 du bloc palier 4. Le diamètre intérieur du disque 24 est supérieur au diamètre extérieur de la bague de frottement 1 de manière à ne pas créer de frottement. Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais englobe, bien au contraire, toute variante à portée de l'homme du métier et entre autre, l'utilisation d'un tel dispositif dans tout appareil de lavage
Un dispositif de palier pour une machine à laver et / ou sécher le linge comprend au moins un boîtier de roulement (5) assemblé avec un bloc palier (4), un joint d'étanchéité (2) glissé sur une bague de frottement (1), l'ensemble bague de frottement (1) et joint d'étanchéité (2) étant emmanché en force dans le bloc palier (4), et ledit dispositif (10) étant relié à une partie d'une cuve de lavage (8) de la machine (9), ladite cuve de lavage (8) enfermant un tambour (11), ledit tambour (11) comprenant au moins un moyen d'entraînement (3) fixé sur au moins un flasque (13) dudit tambour (11), ledit au moins un moyen d'entraînement (3) comprenant un axe (14) s'insérant à l'intérieur du boîtier de roulement (5).Ce dispositif de palier pour une machine à laver et / ou sécher le linge comprend une bague de frottement (1) montée glissante sur une portée (16) dudit au moins un moyen d'entraînement (3) du tambour (11).Utilisation notamment dans une machine à laver et / ou sécher le linge à chargement par le dessus.
1- Dispositif de palier pour une machine à laver et / ou sécher le linge comprenant au moins un boîtier de roulement (5) assemblé avec un bloc palier (4), un joint d'étanchéité (2) glissé sur une bague de frottement (1), l'ensemble bague de frottement (1) et joint d'étanchéité (2) étant emmanché en force dans le bloc palier (4), et ledit dispositif (34) étant relié à une partie d'une cuve de lavage (8) de la machine (30), ladite cuve de lavage (8) enfermant un tambour (Il), ledit tambour (11) comprenant au moins un moyen d'entraînement (3) fixé sur au moins un flasque (13) dudit tambour (11), ledit au moins un moyen d'entraînement (3) comprenant un axe (14) s'insérant à l'intérieur du boîtier de roulement (5), caractérisé en ce que la bague de frottement (1) est montée glissante sur une portée (16) dudit au moins un moyen d'entraînement (3) du tambour (11). 2- Dispositif de palier pour une machine à laver et / ou sécher le linge selon la 1, caractérisé en ce que la bague de frottement (1) comprend au moins un épaulement (15) se positionnant entre le boîtier de roulement (5) et ledit au moins un moyen d'entraînement (3) du tambour (11). 3- Dispositif de palier pour une machine à laver et / ou sécher le linge selon la 2, caractérisé en ce que l'étanchéité dudit dispositif (34) est assurée par la mise en pression du boîtier de roulement (5) sur ledit au moins un épaulement (15) de la bague de frottement (1). 4- Dispositif de palier pour une machine à laver et / ou sécher le linge selon la 3, caractérisé en ce que la mise en pression du boîtier de roulement (5) sur ledit au moins un épaulement (15) de la bague de frottement (1) assurant l'étanchéité dudit dispositif (34) est réalisée par des moyens de vissage (6). 5- Dispositif de palier pour une machine à laver et / ou sécher le linge selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la bague de frottement (1) est centrée sur le joint d'étanchéité (2) à l'intérieur d'un logement (21) du bloc palier (4). 6- Dispositif de palier pour une machine à laver et / ou sécher le linge selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'un jeu fonctionnel J est conçu entre un diamètre intérieur de la bague de frottement (1) et la portée (16) dudit au moins un moyen d'entraînement (3) du tambour (11). 7- Dispositif de palier pour une machine à laver et / ou sécher le linge selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la bague de frottement (1) comprend une butée (17) limitant le déplacement en translation de ladite bague de frottement (1) entre le boîtier de roulement (5) et une paroi (10) du-11- bloc palier (4). 8- Dispositif de palier pour une machine à laver et / ou sécher le linge selon la 7, caractérisé en ce que la piste de frottement (19) du joint d'étanchéité (2) sur la bague de frottement (1) s'étend entre ledit au moins un épaulement (15) et la butée (17) de ladite bague de frottement (1). 9- Dispositif de palier pour une machine à laver et / ou sécher le linge selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'une poulie (7) est centrée sur l'axe (14) dudit au moins un moyen d'entraînement (3) du tambour (11) et fixée par des moyens de vissage (6). 10- Dispositif de palier pour une machine à laver et / ou sécher le linge selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le joint d'étanchéité (2) est du type à contact radial. 11-Dispositif de palier pour une machine à laver et / ou sécher le linge selon la 10, caractérisé en ce que le joint d'étanchéité (2) comprend deux lèvres à contact radial (20) pour loger de la graisse et frottant sur la bague de frottement (1). 12- Dispositif de palier pour une machine à laver et / ou sécher le linge selon la 11, caractérisé en ce que le joint d'étanchéité (2) comprend au moins un ressort annulaire et une structure métallique surmoulée. 13- Dispositif de palier pour une machine à laver et / ou sécher le linge selon l'une quelconque des 1, 2, 7, 8 ou 9, caractérisé en ce que le joint d'étanchéité (2) est du type V-Ring. 14- Dispositif de palier pour une machine à laver et / ou sécher le linge selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit dispositif de palier (34) est surmoulé dans la cuve de lavage (8). 15- Dispositif de palier pour une machine à laver et / ou sécher le linge selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le boîtier de roulement (5) est fixé au bloc palier (4) par des moyens de vissage (18). 16- Dispositif de palier pour une machine à laver et / ou sécher le linge selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la bague de frottement (1) est réalisée dans un matériau en inox.
D,F
D06,F16
D06F,F16C
D06F 37,F16C 13,F16C 33
D06F 37/00,F16C 13/02,F16C 33/72
FR2896607
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE CONTROLE DE LA QUALITE D'IMAGES DE TOMOSYNTHESE.
20,070,727
La présente invention concerne globalement le domaine de l'imagerie médicale. Plus spécifiquement, la présente invention porte sur un procédé et un dispositif de contrôle de la qualité d'images de tomosynthèse. Le procédé et le dispositif permettent la mesure de résolution dans le plan et d'épaisseur de coupe, via la mesure de fonction de transfert de modulation (FTM). Avec des applications allant de procédures diagnostiques à la radiothérapie, l'importance de l'imagerie médicale haute performance est immense. De ce fait, des technologies d'imagerie médicale de pointe sont en en permanence en cours de développement. Les technologies d'imagerie médicale numérique représentent le futur de l'imagerie médicale. Les systèmes d'imagerie médicale numérique produisent des images d'un objet anatomique beaucoup plus précises et détaillées que les systèmes conventionnels d'imagerie médicale sur film (argentique), et permettent une amélioration supplémentaire d'une image une fois qu'un objet anatomique a été balayé. La tomographie est une technique d'imagerie radiographique bidimensionnelle dans laquelle on obtient une image de section dans un plan choisi d'un objet anatomique, tandis que les détails dans d'autres plans de l'objet anatomique sont estompés. La tomosynthèse est une application de pointe en imagerie radiographique qui permet la reconstruction rétrospective d'un nombre arbitraire de plans tomographiques d'une anatomie à partir d'un ensemble d'images de projection à faible dose, acquises sur un angle limité. L'information de profondeur portée par ces plans tomographiques est indisponible en imagerie radiographique de projection conventionnelle. En d'autres termes, la tomosynthèse est une technique d'imagerie radiographique tridimensionnelle de pointe dans laquelle plusieurs images bidimensionnelles d'un objet anatomique sont obtenues à différents angles et/ou dans différents plans. Ces images bidimensionnelles sont ensuite reconstruites sous la forme d'une image tridimensionnelle du volume de l'objet anatomique. Contrairement aux techniques conventionnelles d'imagerie radiographique de projection, la tomosynthèse fournit une information de profondeur concernant une zone d'intérêt à l'intérieur d'un objet anatomique examiné, tel qu'une tumeur ou autre caractéristique anatomique. La tomosynthèse permet de reconstruire un nombre quelconque d'images de coupe tomographique bidimensionnelle à partir d'une seule séquence de balayage d'expositions aux rayons X, sans requérir d'imagerie radiographique supplémentaire, ce qui fait de la tomosynthèse un outil de caractérisation souhaitable. Typiquement, dans les systèmes de tomographie numérique, une source de rayons X est positionnée d'un côté d'un objet anatomique à examiner, tandis qu'un détecteur de rayons X (à savoir, un détecteur de rayons X à panneau plat au silicium amorphe) est positionné de l'autre côté de l'objet anatomique à examiner. Dans les détecteurs de rayons X à panneau plat au silicium amorphe, une matrice en silicium amorphe est placée sur un substrat en verre et un scintillateur est placé au-dessus de la matrice en silicium amorphe et lui est couplé optiquement. La source de rayons X se déplace le long d'une droite, d'un arc, d'un cercle, d'une ellipse, d'un hypocycloïde ou de n'importe quelle autre forme géométrique appropriée, en dirigeant un faisceau de photons de rayons X vers le scintillateur. Le scintillateur absorbe les photons de rayons X et les convertit en lumière visible. La matrice en silicium amorphe détecte alors la lumière visible et la convertit en une charge électrique au niveau de chaque pixel. La charge électrique en chaque pixel de la matrice en silicium amorphe est lue et numérisée par un circuit électronique à faible bruit, et est ensuite envoyée à un processeur d'image. Enfin, une image de section bidimensionnelle est affichée sur un écran, et peut être stockée dans une mémoire en vue d'une récupération ultérieure. Une série d'images de section bidimensionnelle peut être reconstruite en utilisant un ou plusieurs algorithmes de reconstruction tridimensionnelle, si cela est souhaité, afin d'incorporer une information de profondeur dans une image tridimensionnelle finale. En ce qui concerne les systèmes de tomographie numérique, un alignement précis de la source de rayons X par rapport au détecteur de rayons X est crucial pour obtenir une résolution d'image adéquate. On utilise souvent des fantômes pour étalonner et/ou valider l'alignement de systèmes de radiographie sur film, dans lesquels il est difficile de quantifier précisément des niveaux de rayons X ou niveaux de signal. Toutefois, un inconvénient associé aux systèmes de radiographie sur film est qu'ils ne permettent typiquement d'effectuer qu'une estimation visuelle de la netteté des images. Les systèmes d'imagerie radiographique numérique, tels que les systèmes de tomographie numérique, et n'importe quel autre système d'imagerie radiographique qui permet de numériser une image en vue d'une analyse numérique, permettent par nature d'obtenir des mesures quantitatives précises de l'alignement et/ou de la résolution ou netteté des images. En conséquence, la demande de brevet des Etats-Unis 2005/0152502 propose des systèmes et procédés, et des fantômes de forme géométrique simple, qui utilisent une analyse spatiale et fréquentielle discrète pour quantifier précisément l'alignement mécanique de systèmes d'imagerie radiographique, permettant ainsi leur alignement mécanique précis pour pouvoir en obtenir des images à résolution optimale. En ce qui concerne les systèmes de tomosynthèse numérique, il existe deux caractéristiques importantes de la qualité d'image: la résolution dans le plan et l'épaisseur de coupe. La résolution dans le plan définit l'aptitude du système à résoudre, ou distinguer l'un de l'autre, des objets ou caractéristiques anatomiques adjacents placés seulement à une petite distance l'un de l'autre dans le même plan. A titre d'exemple, à propos de la figure 1 qui représente (ou approche étroitement) un fantôme à paires de lignes 10 conventionnel, bien connu des personnes ayant des compétences ordinaires dans l'art, une plus haute résolution dans le plan signifie qu'un système est capable de distinguer plus de paires de lignes 12. Dans un contexte clinique, cela signifie qu'il est possible de distinguer des structures ténues, telles que des capillaires, microcalcifications ou analogues. L'épaisseur de coupe, d'autre part, définit le pouvoir de résolution d'un système entre des plans différents. Conventionnellement, des images radiographiques reflètent des projections bidimensionnelles d'objets anatomiques tridimensionnels, et il est donc difficile de comprendre la relation spatiale entre caractéristiques anatomiques. Comme le test de signature de qualité d'image (IQST) dans des produits d'imagerie actuels est conçu pour mesurer seulement la résolution dans le plan, les mauvais pixels et autres métriques spécifiques au détecteur, il n'est pas adapté à la mesure de l'épaisseur de coupe. En considérant le cas de la tomosynthèse, il est maintenant possible d'encoder l'information de profondeur de caractéristiques sus-j acentes et/ou sous-jacentes dans des images. Par comparaison au cas de la tomographie, la définition de l'épaisseur de coupe n'est pas évidente dans le cas de la tomosynthèse, car les plans de tomosynthèse sont perpendiculaires (ou obliques) aux faisceaux de rayons X. Dans le cas de la tomographie, les plans d'image sont parallèles (ou presque parallèles, dans le cas de la tomographie multicoupe) aux faisceaux de rayons X. En conséquence, bien que la tomographie emploie essentiellement une mesure directe de l'épaisseur de coupe, des mesures aussi bien directes qu'indirectes sont requises pour la tomosynthèse. Il existe donc un besoin d'un procédé indirect, et d'un dispositif associé, permettant de mesurer la résolution dans le plan et l'épaisseur de coupe. Idéalement, ce procédé et le dispositif associé seraient basés sur la mesure de la fonction de transfert de modulation (FTM). Avantageusement, ce procédé et un dispositif associé combineraient la résolution dans le plan et l'épaisseur de coupe en une seule mesure, seraient précis et fiables, seraient faciles à automatiser et n'emploieraient pas de fantômes coûteux. Dans divers exemples de réalisation, la présente invention propose un procédé et un dispositif de contrôle de la qualité d'images de tomosynthèse. Plus spécifiquement, la présente invention propose un procédé et un dispositif qui permettent la mesure de résolution dans le plan et d'épaisseur de coupe, via la mesure de fonction de transfert de modulation (FTM). En pratique, le procédé et le dispositif de la présente invention peuvent être combinés à n'importe quel fantôme d'épaisseur de coupe de tomosynthèse conçu spécifiquement, existant actuellement ou dans le futur, de manière à fournir des contrôles de qualité aussi bien quantitatifs qu'intuitifs pour un système de tomosynthèse. Dans un exemple de réalisation de la présente invention, un procédé de contrôle de la qualité d'images de tomosynthèse pour un système d'imagerie à tomosynthèse, le procédé permettant la mesure de résolution dans le plan et d'épaisseur de coupe via la mesure de fonction de transfert de modulation (FTM), comprend les étapes consistant à: positionner un fantôme ayant un bord de finesse prédéterminée à un angle prédéterminé par rapport à un plan d'imagerie d'un détecteur de rayons X; effectuer une acquisition de tomosynthèse et produire une ou plusieurs images de coupe en utilisant un ou plusieurs algorithmes de reconstruction tridimensionnelle; sélectionner une image de coupe à mesurer parmi les une ou plusieurs images de coupe; identifier un bord le plus net dans l'image de coupe à mesurer, où le bord le plus net dans l'image de coupe à mesurer comprend la partie "au point" (nette) du fantôme; introduire l'image de coupe à mesurer et les coordonnées du bord le plus net dans l'image de coupe à mesurer dans un algorithme FTM; et, en utilisant l'algorithme FTM, calculer la résolution dans le plan et l'épaisseur de coupe de l'image de coupe à mesurer. Le fantôme peut comprendre un ou plusieurs matériaux parmi un métal à haute densité, du tungstène et de l'acier, et/ou être placé sur ou à l'intérieur d'un support radiotransparent. Le support radiotransparent peut comprendre un ou plusieurs matériaux parmi une mousse basse densité, de l'eau, et un matériau semblable aux tissus humains. L'identification du bord le plus net dans l'image de coupe à mesurer peut comprendre soit une identification manuelle du bord le plus net dans l'image de coupe à mesurer soit une identification du bord le plus net dans l'image de coupe à mesurer utilisant un programme logiciel automatique. Dans un autre exemple de réalisation de la présente invention, un procédé de contrôle de la qualité d'images de tomosynthèse pour un système d'imagerie à tomosynthèse, le procédé permettant la mesure de résolution dans le plan et d'épaisseur de coupe via la mesure de fonction de transfert de modulation (FTM), comprend les étapes consistant à: positionner un fantôme ayant un bord de finesse prédéterminée à un angle prédéterminé par rapport à un plan d'imagerie d'un détecteur de rayons X; effectuer une acquisition de tomosynthèse et produire une ou plusieurs images de coupe en utilisant un ou plusieurs algorithmes de reconstruction tridimensionnelle; sélectionner une image de coupe à mesurer parmi les une ou plusieurs images de coupe; identifier un bord le plus net dans l'image de coupe à mesurer, où le bord le plus net dans l'image de coupe à mesurer comprend la partie au point du fantôme; introduire l'image de coupe à mesurer et les coordonnées du bord le plus net dans l'image de coupe à mesurer dans un algorithme FTM; et, en utilisant l'algorithme FTM, calculer la résolution dans le plan et l'épaisseur de coupe de l'image de coupe à mesurer, dans lequel l'algorithme FTM comprend les opérations consistant à: extraire un profil de bord à partir d'un plan de tomosynthèse reconstruit; former une dérivée première du profil de bord; effectuer une transformation de Fourier sur la dérivée première du profil de bord afin de déterminer une FTM spatiale pour une distance prédéterminée le long du fantôme; calculer une demi-largeur à mi-hauteur (HWHM) pour la FTM spatiale, HWHM correspondant à la netteté du profil de bord représentant la résolution dans le plan du système d'imagerie à tomosynthèse; et déterminer l'épaisseur de coupe du système d'imagerie à tomosynthèse à partir d'une courbe de HWHM en fonction de z. L'extraction du profil de bord à partir du plan de tomosynthèse reconstruit peut comprendre le fait d'extraire le profil de bord à partir du plan de tomosynthèse reconstruit dans une partie au point ou dans le plan du plan de tomosynthèse reconstruit, et/ou dans un plan qui est parallèle à une partie au point ou dans le plan du plan de tomosynthèse reconstruit. Le procédé peut comprendre en outre le fait de fournir en sortie la résolution dans le plan et l'épaisseur de coupe du système d'imagerie à tomosynthèse à un opérateur, et/ou le fait de combiner la résolution dans le plan et l'épaisseur de coupe du système d'imagerie à tomosynthèse avec des mesures directes de résolution dans le plan et d'épaisseur de coupe obtenues en utilisant un fantôme spécialement conçu. Dans un autre exemple de réalisation de la présente invention, un dispositif de contrôle de la qualité d'images de tomosynthèse pour un système d'imagerie à tomosynthèse, le dispositif permettant la mesure de résolution dans le plan et d'épaisseur de coupe via la mesure de fonction de transfert de modulation (FTM), comprend: un fantôme ayant un bord de finesse prédéterminée positionné à un angle prédéterminé par rapport à un plan d'imagerie d'un détecteur de rayons X; un moyen pour effectuer une acquisition de tomosynthèse et produire une ou plusieurs images de coupe en utilisant un ou plusieurs algorithmes de reconstruction tridimensionnelle; un moyen pour sélectionner une image de coupe à mesurer parmi les une ou plusieurs images de coupe; un moyen pour identifier un bord le plus net dans l'image de coupe à mesurer, où le bord le plus net dans l'image de coupe à mesurer comprend la partie au point du fantôme; un moyen pour introduire l'image de coupe à mesurer et les coordonnées du bord le plus net dans l'image de coupe à mesurer dans un algorithme FTM; et un moyen pour calculer, en utilisant l'algorithme FTM, la résolution dans le plan et l'épaisseur de coupe de l'image de coupe à mesurer. Le procédé et le dispositif de la présente invention sont représentés et décrits dans la présente à propos des divers dessins, sur lesquels les mêmes numéros repèrent les mêmes étapes de procédé et/ou composants de dispositif, comme approprié, et dans lesquels: la figure 1 est un schéma représentant (ou approchant étroitement) un fantôme à paires de lignes conventionnel, bien connu des personnes ayant des compétences ordinaires dans l'art, utilisé pour estimer et quantifier la résolution dans le plan d'un système d'imagerie radiographique; la figure 2 est un schéma représentant la structure d'un exemple de système de tomographie numérique, comme utilisé dans des formes de réalisation de la présente invention; la figure 3 est une perspective représentant un exemple de détecteur de rayons X à panneau plat au silicium amorphe, comme utilisé dans des formes de réalisation de la présente invention; la figure 4 est une perspective représentant un exemple de support radiotransparent et fantôme "à rampe" en forme de barre, utilisé dans des formes de réalisation de la présente invention; la figure 5 est une image de coupe tomographique reconstruite du fantôme à rampe de la figure 4, avec le point le plus net (point le plus clair) mis en évidence; la figure 6 est un graphe d'un profil de bord, comme utilisé dans des formes de réalisation de la présente invention; la figure 7 est un graphe d'une dérivée première d'un profil de bord, comme utilisé dans des formes de réalisation de la présente invention; la figure 8 est un graphe de la fonction de transfert de modulation (FTM) spatiale qui identifie la demi-largeur à mi-hauteur (HWHM) pour chaque FTM, comme utilisé dans des formes de réalisation de la présente invention; la figure 9 est un graphe illustrant la détermination de l'épaisseur de coupe du système de tomosynthèse à partir de la courbe de HWHM en fonction de z; la figure 10 est une autre image de coupe tomographique reconstruite du fantôme à rampe de la figure 4; la figure 11 est un graphe représentant un profil de section transversale du fantôme à rampe de la figure 4 près du plan focal du système d'imagerie tomographique numérique; la figure 12 est un graphe représentant une réponse en fréquence spatiale au niveau du plan focal du système d'imagerie tomographique numérique; et la figure 13 est un organigramme représentant une forme de réalisation d'un procédé de la présente invention servant à corriger, en utilisant des techniques de traitement d'image et de filtrage, des erreurs d'alignement répétables de manière à obtenir une qualité d'image uniforme permettant une visualisation maximale des objets anatomiques qui sont examinés. Dans le but de faciliter une compréhension complète de la présente invention, la description portera maintenant sur diverses formes de réalisation préférées de l'invention, représentées sur les figures 1-13, et sur le langage spécifique utilisé pour les décrire. La terminologie utilisée dans la présente est à but descriptif et non restrictif. Les détails structurels et fonctionnels spécifiques décrits dans la présente ne doivent pas être interprétés comme étant restrictifs, mais seulement comme une base pour les revendications, et comme une base représentative pour apprendre aux personnes ayant des compétences ordinaires dans l'art à employer diversement l'invention. Les éventuelles modifications ou variantes apportées aux structures et fonctions décrites, et ces autres applications des principes de l'invention décrits dans la présente, que pourront normalement imaginer les personnes ayant des compétences ordinaires dans l'art, sont considérées être incluses dans la portée de l'invention. La figure 2 est un schéma représentant la structure d'un exemple de système de tomographie numérique 20, comme utilisé dans des formes de réalisation de la présente invention. Un système de tomographie numérique 20 comprend typiquement une source de rayons X 25, un détecteur de rayons X 22, un organe de commande de détecteur de rayons X 26 qui incorpore un circuit électronique servant à commander le détecteur de rayons X 22, et un organe de commande de source de rayons X 24 qui incorpore un circuit électronique servant à commander la source de rayons X 25. En service, un organe de commande de système global 36 fournit des signaux de puissance et de minutage à l'organe de commande de source de rayons X 24, qui commande alors le fonctionnement, position, angle de projection/prise de vue, vitesse de déplacement, etc. de la source de rayons X 25. La source de rayons X 25 se déplace typiquement le long d'une droite, d'un arc, d'un cercle, d'une ellipse, d'un hypocycloïde ou de n'importe quelle autre forme géométrique appropriée, pendant que des rayons X 27 sont dirigés par la source de rayons X 25 vers le détecteur de rayons X 22, qui comprend une matrice en silicium amorphe 40 et un scintillateur 42. L'organe de commande de système global 36 commande aussi le fonctionnement de l'organe de commande de détecteur de rayons X 26, qui commande alors le fonctionnement du détecteur de rayons X 22. Après avoir traversé un objet anatomique examiné (c'est-à-dire un patient 29), les rayons X 27 frappent le scintillateur 42 qui convertit les photons de rayons X en lumière visible. La lumière visible est ensuite convertie en une charge électrique par un groupement ou matrice de photodiodes 51 (figure 3) dans la matrice en silicium amorphe 40. Chaque photodiode 51 possède une superficie suffisamment grande pour pouvoir intercepter une assez grande partie de la lumière visible produite par le scintillateur 42. Chaque photodiode 51 possède aussi une capacité relativement élevée qui lui permet de stocker la charge électrique qui résulte de l'excitation par les photons de lumière visible. Un système d'acquisition de données à l'intérieur de l'organe de commande de détecteur de rayons X 26 échantillonne des données analogiques de charge électrique provenant du détecteur de rayons X 22, et convertit ces données analogiques de charge électrique en signaux numériques en vue d'un traitement subséquent. Les signaux numériques sont envoyés à un processeur d'image 28, où le signal d'image est traité et amélioré. L'image traitée et améliorée peut ensuite être affichée sur un écran à tube cathodique 32, ou autre dispositif d'affichage approprié, et/ou l'image peut être stockée dans une mémoire de grande capacité 30 en vue d'une récupération ultérieure. De façon optionnelle, le processeur d'image 28 produit aussi un signal de commande de luminosité qui peut être appliqué à un circuit de commande d'exposition 34 pour réguler l'alimentation électrique 44, qui régule de ce fait la source de rayons X 25 par l'intermédiaire de l'organe de commande de source de rayons X 24. Le fonctionnement du système de tomographie numérique 20 est piloté par l'organe de commande de système global 36, qui reçoit des instructions et/ou paramètres de balayage d'un opérateur via une interface opérateur 38. L'interface opérateur 38 comprend par exemple un clavier, un pavé tactile (ou bloc à effleurement) ou autre dispositif d'entrée approprié. L'écran à tube cathodique 32 (ou autre dispositif d'affichage approprié) permet à l'opérateur de visualiser l'image reconstruite et d'autres données provenant du processeur d'image 28. Les instructions et/ou paramètres de balayage fournis par l'opérateur sont utilisés par l'organe de commande de système global 36 pour fournir des signaux de commande et des informations au processeur d'image 28, à l'organe de commande de source de rayons X 24, à l'organe de commande de détecteur de rayons X 26 et/ou au circuit de commande d'exposition 34. Des formes de réalisation de la présente invention utilisent un logiciel ou micrologiciel tournant sur l'organe de commande de système global 36 pour exécuter le traitement de données associé au procédé et au dispositif de l'invention. Une souris, un dispositif de pointage ou autre dispositif d'entrée approprié est employé pour faciliter la saisie de données et/ou de positions d'image, etc. D'autres formes de réalisation de la présente invention utilisent un ordinateur polyvalent ou une station de travail comprenant un dispositif de mémoire et/ou une possibilité d'impression pour stocker et/ou imprimer des images. Des dispositifs de mémoire appropriés sont bien connus des personnes ayant des compétences ordinaires dans l'art et comprennent, sans restriction, une mémoire vive (RAM), des disques durs, des supports optiques, des disquettes, etc. Des formes de réalisation utilisant des ordinateurs polyvalents ou des stations de travail en reçoivent des données via des supports de stockage électronique conventionnels et/ou des liaisons de communication conventionnelles, et des images sont reconstruites à partir de ces données. La figure 3 représente un exemple de détecteur de rayons X 22 à panneau plat au silicium amorphe, comme utilisé dans des formes de réalisation de la présente invention. Typiquement, des électrodes de colonne 60 et des électrodes de rangée 62 sont formées sur un substrat en verre 64 d'une seule pièce, et une matrice en silicium amorphe 40 est ainsi définie. La matrice en silicium amorphe 40 comprend une matrice de photodiodes 51 et de transistors à effet de champ (TEC) 52. Un scintillateur 42 est placé au-dessus de la matrice en silicium amorphe 40, et lui est couplée de façon optionnelle. Le scintillateur 42, qui peut être par exemple un scintillateur à l'iodure de césium à fort rendement de scintillation ou "faible dose", reçoit et absorbe des photons de rayons X en service, et convertit les photons de rayons X en lumière visible. La matrice en silicium amorphe 40 à fort coefficient de remplissage, dans laquelle chaque photodiode 51 représente un pixel, convertit la lumière visible détectée en une charge électrique au niveau de chaque pixel. La charge électrique en chaque pixel est ensuite lue et numérisée par un circuit électronique à faible bruit (via des doigts de contact 70 et des conducteurs de contact 72), et est ensuite envoyée au processeur d'image 28 (figure 2). Les systèmes d'imagerie tomographique produisent une image ayant une épaisseur de coupe qui dépend de l'angle de balayage utilisé pendant l'acquisition de l'image. L'alignement mécanique et le suivi de vitesse de la source de rayons X 25 (figure 2) par rapport au détecteur de rayons X 22 (figures 2 et 3) sont cruciaux pour obtenir une épaisseur de coupe et une profondeur de coupe précises dans l'image. Toutefois, il est relativement difficile de mesurer directement les nombreux paramètres qui contribuent à cet alignement mécanique. En conséquence, on obtient une bonne autre mesure de l'alignement mécanique de ces systèmes, ainsi que d'autres systèmes d'imagerie radiographique, en mesurant indirectement la qualité obtenue d'une image d'un fantôme connu. On utilise couramment des fantômes avec des systèmes d'imagerie sur film pour déterminer la qualité d'image d'une image obtenue. Toutefois, l'utilisation de ces fantômes avec des systèmes sur film ne permet qu'une analyse qualitative, ou subjective, de la qualité ou finesse des images obtenues, et indique seulement si l'épaisseur de coupe et la profondeur de coupe sont à peu près correctes ou non. Il est relativement difficile d'obtenir des résultats analytiques quantitatifs détaillés, qui sont hors de portée de la plupart des systèmes et procédés conventionnels. Il n'existe actuellement aucun système ou procédé acceptable permettant d'évaluer quantitativement l'alignement mécanique de systèmes d'imagerie radiographique, et la résolution des images créées par ces systèmes. Les fantômes et les procédés d'analyse spatiale et fréquentielle discrète de la demande de brevet des Etats- Unis 2005/0152502 à laquelle le lecteur est invité à se reporter, permettent l'analyse quantitative de l'alignement mécanique de systèmes d'imagerie radiographique, ce qui permet d'aligner précisément ces systèmes d'imagerie de manière à pouvoir obtenir une qualité d'image optimale. On peut mesurer la résolution d'un détecteur de rayons X en utilisant un mince fantôme radio-opaque en forme de barre, que l'on place sur la surface du détecteur de rayons X. Une radiographie de ce fantôme est acquise, et un sous-ensemble de l'image est analysé en formant la transformée de Fourier rapide (TFR) de la dérivée du bord qui est formé par l'image de la barre. Le résultat de ce calcul donne la réponse en fréquence spatiale du système d'imagerie, qui est une manière de définir la résolution du système d'imagerie. On peut utiliser un ou plusieurs fantômes de forme géométrique simple pour déterminer la profondeur de champ et la distance focale d'un système d'imagerie radiographique. Les fantômes de la présente invention comprennent n'importe quel matériau atténuateur radio-opaque approprié qui est capable de conserver un bord suffisamment rectiligne pour permettre d'en obtenir des mesures de résolution d'image et analogues. Certains exemples nonrestrictifs de matériaux comprennent le tungstène, l'étain, des alliages plomb-étain, l'acier, et l'époxy imprégné par une charge à numéro atomique élevé. A propos de la figure 4, des formes de réalisation de la présente invention utilisent un support radiotransparent 84 placé adjacent au détecteur de rayons X 22 (figures 2 et 3), le support radiotransparent 84 ayant un mince fantôme "à rampe" en forme de barre 80 positionné sur lui ou à l'intérieur de lui à un certain angle, de telle manière que le centre du fantôme à rampe 80 se trouve au centre ou près du centre du système d'imagerie 20 (figure 2). Ce support radiotransparent 84 est constitué de n'importe quel matériau radiotransparent approprié, tel que par exemple une mousse basse densité (pour simuler l'air), de l'eau, ou n'importe quel matériau approprié semblable aux tissus humains. L'axe longitudinal du fantôme à rampe 80 est orienté perpendiculairement à la direction de déplacement de la source de rayons X 25 (figure 2) et/ou du détecteur de rayons X 22, de sorte que l'image obtenue fournit la meilleure résolution à la profondeur de champ du système d'imagerie 20. Par exemple, le fantôme à rampe 80 peut être constitué d'une "règle" en tungstène de 1 mm orientée suivant une rampe à 30 degrés par rapport à la plaque de face du détecteur de rayons X (non représentée). La direction de balayage est perpendiculaire à cette règle. Comme décrit plus haut, la présente invention propose un procédé et un dispositif de contrôle de la qualité d'images de tomosynthèse. Plus spécifiquement, la présente invention propose un procédé et un dispositif qui permettent la mesure de résolution dans le plan et d'épaisseur de coupe, via la mesure de fonction de transfert de modulation (FTM). En pratique, le procédé et le dispositif de la présente invention peuvent être combinés à n'importe quel fantôme d'épaisseur de coupe de tomosynthèse spécifiquement conçu, existant actuellement ou dans le futur, pour permettre des contrôles de qualité à la fois quantitatifs et intuitifs pour un système de tomosynthèse. Le procédé de la présente invention comprend, comme aussi décrit plus haut, le positionnement d'un fantôme à rampe 80 (figure 4), qui est fait de métal à haute densité, de tungstène, d'acier, etc. et qui présente un bord vif (fin), à un certain angle par rapport au plan du détecteur de rayons X. De nouveau, le support radiotransparent 84 utilisé est constitué de mousse basse densité (pour simuler l'air), d'eau, ou de n'importe quel matériau approprié semblable aux tissus humains. Ensuite, une acquisition de tomosynthèse est effectuée et des images de coupe sont produites en utilisant un ou plusieurs algorithmes de reconstruction tridimensionnelle. Une ou plusieurs images de coupe sont utilisées pour une mesure subséquente. Ensuite, le bord le plus net dans l'image à mesurer est identifié, ce bord représentant la partie au point du fantôme à rampe 80. Cela est représenté dans l'image de coupe tomographique reconstruite du fantôme à rampe de la figure 5, où le point le plus net 90 (point le plus clair) est mis en évidence. Cette identification peut être effectuée manuellement par un opérateur, ou en utilisant un programme logiciel automatique. L'image à mesurer et les coordonnées du point le plus net 90 sont ensuite introduites dans l'algorithme de la présente invention (ou un algorithme équivalent) pour calculer la FTM. En premier lieu, on extrait une série de profils de bord 92 à partir de plans de tomosynthèse reconstruits prédéterminés. La figure 6 représente un tel profil de bord 92. Le premier profil de bord 92 sélectionné passe par le point le plus net ("au point" ou dans le plan) sur le bord. D'autres profils sont ensuite sélectionnés qui s'étendent parallèlement au premier et sont espacés le long de l'image de la rampe à intervalles de 1 mm, par exemple. En deuxième lieu, on forme la dérivée première 94 de chaque profil de bord 92. Cela est représenté sur la figure 7. En troisième lieu, on effectue une transformation de Fourier sur la dérivée première 94 de chaque profil de bord 92 afin de déterminer la FTM spatiale pour cette distance le long de l'image de la rampe. La distance est ensuite convertie en profondeur dans la direction z d'après l'angle de la rampe. En quatrième lieu, on calcule la demi-largeur à mi-hauteur (HWHM) 96 pour chaque FTM spatiale. Cela est représenté sur la figure 8. Enfin, la valeur HWHM 96 qui correspond au profil de bord 92 le plus net représente la résolution dans le plan du système de tomosynthèse. L'épaisseur de coupe du système de tomosynthèse est déterminée à partir de la courbe 98 de HWHM en fonction de z. Cela est représenté sur la figure 9. La résolution dans le plan et l'épaisseur de coupe calculées sont indiquées à l'opérateur par un dispositif d'affichage et/ou un moyen d'enregistrement (c'est-à-dire un dispositif de stockage et/ou une imprimante). Les étapes précédentes peuvent être combinées à n'importe quelle mesure directe de résolution dans le plan et/ou d'épaisseur de coupe utilisant un fantôme spécialement conçu, tel que par exemple un mince fil ou analogue, pour permettre une compréhension/visualisation intuitive des résultats. Indépendamment du ou des fantômes utilisés, cette compréhension/visualisation intuitive est obtenue grâce à une ou plusieurs images de coupe du ou des fantômes. Individuellement, ou en combinaison avec des étapes précédentes, le ou les fantômes spécialement conçus peuvent être utilisés pour mesurer le contraste, la détectabilité à bas contraste, et les propriétés du bruit (rapport signal sur bruit (SRB), spectre du bruit, etc.) du système de tomosynthèse. Pour en revenir au cas de la tomographie, et de nouveau à propos de la figure 4, une image de référence statique du fantôme à rampe 80 peut être prise afin de fournir la résolution maximale possible pour une hauteur particulière en question. La tache focale et la résolution naturelle du détecteur de rayons X, ainsi que la diffusion par un éventuel matériau atténuateur, peuvent ensuite être déterminées et ultérieurement éliminées des images. Les outils d'analyse de la présente invention peuvent être utilisés dans n'importe quelle direction appropriée (c'est-à-dire latéralement, longitudinalement, etc.). Comme représenté sur la figure 10, l'image en forme de noeud papillon est l'image tomographique obtenue du fantôme à rampe 80 (figure 4). Le centre de cette image 100 représente la résolution maximale possible, et correspond au plan focal du système d'imagerie dans lequel le bord de la barre est bien défini. Le bord de la barre commence à être flou à mesure que la distance au plan focal augmente. L'augmentation du flou par rapport à cette résolution maximale possible au niveau du plan focal est déterminée par l'angle de balayage utilisé durant l'acquisition d'image. Idéalement, il devrait exister une variation en échelon entre le signal là où se trouve le fantôme et le faux signal là où le fantôme ne se trouve pas, au voisinage d'une flèche 102. Toutefois, en réalité, il n'y aura pas de variation en échelon près de la flèche 102 car des problèmes de défaut d'alignement mécanique font que la résolution du système d'imagerie n'est pas parfaite. Ainsi, ce qu'on observe en réalité est un profil rectangulaire ayant des bords imprécis ou flous au lieu de bords nets. On se rapportera maintenant à la figure 11 qui représente un profil de section transversale 112 d'un bord du fantôme à rampe 80 (figure 4) près du plan focal du système d'imagerie tomographique numérique. Idéalement, si le fantôme à rampe 80 était aligné précisément sur l'axe central de la source de rayons X et/ou détecteur de rayons X, ce profil 112 aurait une forme rectangulaire à bords nets, et non un profil arrondi à bords imprécis comme indiqué en des points 111. La tache focale rend flous les bords 111 du fantôme 80 dans une certaine mesure, mais les défauts d'alignement mécanique entre la source de rayons X 25 (figure 2) et le détecteur de rayons X 22 (figures 2 et 3) provoquent la majeure partie de la dégradation de cette image. La dérivée de ce profil représente la fonction d'étalement de ligne 113 de ce système d'imagerie tomographique numérique. On se rapportera maintenant à la figure 12 qui représente la réponse en fréquence spatiale 114 au niveau du plan focal du système d'imagerie tomographique numérique, qui est une manière de définir la résolution d'un système d'imagerie. La réponse en fréquence spatiale peut être obtenue en formant la transformée de Fourier rapide (TFR) ou autre analyse numérique de la fonction d'étalement de ligne 113 (figure 11). Obtenir une mesure numérique de la résolution d'image permet d'effectuer des alignements et étalonnages précis du système d'imagerie numérique pour pouvoir en obtenir les meilleures images possibles. Comme représenté sur la figure 4, des formes de réalisation de la présente invention peuvent incorporer plusieurs plus petits fantômes 82 qui sont utiles pour mesurer l'uniformité focale sur une plus grande partie de la superficie du détecteur. On peut utiliser, pour chacun de ces plus petits fantômes 82, la même analyse que celle décrite pour le fantôme à rampe 80. Ces formes de réalisation fournissent une mesure précise de l'uniformité focale du détecteur de rayons X 22 (figures 2 et 3) dans une profondeur de champ fixe. En plus de caractériser la qualité d'image en différentes positions à l'intérieur d'une image, la sortie de l'analyse de la présente invention peut être utilisée pour corriger, en utilisant des techniques de traitement d'image et de filtrage, des erreurs d'alignement répétables de manière à obtenir une qualité d'image uniforme permettant une visualisation maximale des objets anatomiques qui sont examinés. Comme représenté sur la figure 13, pour isoler des erreurs d'alignement répétables d'erreurs d'alignement aléatoires, de multiples images non traitées du ou des fantômes sont utilisées 120. Une caractérisation spatiale de chaque image est effectuée 122. Ensuite, un traitement et des améliorations d'image adaptés sont effectués 124, et prennent en compte des spécifications de fantôme connues 126 ayant été préalablement déterminées. Les paramètres de traitement d'image sont ajustés comme nécessaire 130 pour optimiser la qualité d'image. Enfin, une carte de corrections est appliquée aux images 128, pour produire des images finales qui sont exemptes d'erreurs d'alignement répétables. Les fantômes, dispositifs, systèmes et procédés décrits dans la présente peuvent être utilisés dans de nombreux systèmes d'imagerie radiographique, pour des applications telles que, mais non limitées à, l'imagerie médicale (c'est-à-dire des systèmes de radiographie sur film, des systèmes de radiographie numérique, des systèmes de tomographie linéaire, des systèmes de tomosynthèse, des systèmes de radiographie assistée par ordinateur (CR), et n'importe quel autre système d'imagerie radiographique et/ou système d'imagerie planographique aux rayons X qui permettent de numériser les images obtenues pour pouvoir en faire une analyse numérique, etc.), l'imagerie et/ou l'essai non destructif de pièces, et/ou pour la détection de contrebande (c'est-à-dire des armes, explosifs, etc.). Diverses formes de réalisation de la présente invention ont été représentées et décrites en réponse aux divers besoins que satisfait l'invention. On comprendra que ces formes de réalisation sont simplement représentatives des principes des diverses formes de réalisation de la présente invention. Les personnes ayant des compétences ordinaires dans l'art pourront imaginer de leur apporter de nombreuses modifications et adaptations sans sortir de la portée de la présente invention. Par exemple, bien que les formes de réalisation représentées et décrites dans la présente utilisent un fantôme en forme de barre, de nombreuses autres formes sont possibles sans sortir de la portée de l'invention, et toutes ces variantes sont destinées à être englobées dans la présente. LISTE DES COMPOSANTS 10 Fantôme à paires de lignes 12 Paire de lignes 20 Système de tomographie numérique 22 Détecteur de rayons X 24 Organe de commande de source de rayons X 25 Source de rayons X 26 Organe de commande de détecteur de rayons X 27 Rayons X 28 Processeur d'image 29 Patient 30 Mémoire de grande capacité 32 Ecran à tube cathodique 34 Circuit de commande d'exposition 36 Organe de commande de système global 38 Interface opérateur 40 Matrice en silicium amorphe 42 Scintillateur 44 Alimentation 51 Photodiode 52 Transistor à effet de champ (TEC) 60 Electrode de colonne 62 Electrode de rangée 64 Substrat en verre 70 Doigt de contact 72 Conducteur de contact 80 Fantôme à rampe 82 Plus petit fantôme 84 Support radiotransparent 90 Point le plus net 92 Profil de bord 94 Dérivée première du profil de bord 96 Demi-largeur à mi-hauteur (HWHM) 98 Courbe de HWHM en fonction de z 100 Image 102 Flèche 111 Bord flou 112 Profil de section transversale 113 Fonction d'étalement de ligne 114 Réponse en fréquence spatiale 120 Multiples images de fantôme(s) non traitées 122 Caractérisation spatiale de la qualité d'image 124 Traitement et amélioration d'image adaptés 126 Spécifications de fantôme connues 128 Carte de corrections appliquées aux images 130 Ajustement des paramètres de traitement d'image
Procédé et un dispositif de contrôle de la qualité d'images de tomosynthèse pour un système d'imagerie à tomosynthèse, le procédé et le dispositif permettant la mesure de résolution dans le plan et d'épaisseur de coupe via la mesure de fonction de transfert de modulation (FTM), le procédé et le dispositif comprenant les opérations consistant à: positionner un fantôme ayant un bord de finesse prédéterminée à un angle prédéterminé par rapport à un plan d'imagerie d'un détecteur de rayons X (22); effectuer une acquisition de tomosynthèse et produire une ou plusieurs images de coupe en utilisant un ou plusieurs algorithmes de reconstruction tridimensionnelle; sélectionner une image de coupe à mesurer parmi les une ou plusieurs images de coupe; identifier un bord le plus net dans l'image de coupe à mesurer, où le bord le plus net dans l'image de coupe à mesurer comprend la partie au point du fantôme; introduire l'image de coupe à mesurer et les coordonnées du bord le plus net dans l'image de coupe à mesurer dans un algorithme FTM; et, en utilisant l'algorithme FTM, calculer la résolution dans le plan et l'épaisseur de coupe de l'image de coupe à mesurer.
1. Procédé de contrôle de la qualité d'images de tomosynthèse pour un système d'imagerie à tomosynthèse (20), le procédé permettant la mesure de résolution dans le plan et d'épaisseur de coupe via la mesure de fonction de transfert de modulation (FTM), le procédé comprenant les étapes consistant à: positionner un fantôme (80, 82) ayant un bord de finesse prédéterminée à un angle prédéterminé par rapport à un plan d'imagerie d'un détecteur de rayons X (22); effectuer une acquisition de tomosynthèse et produire une ou plusieurs images de coupe en utilisant un ou plusieurs algorithmes de reconstruction tridimensionnelle; sélectionner une image de coupe à mesurer parmi les une ou plusieurs images de coupe; identifier un bord le plus net dans l'image de coupe à mesurer, où le bord le plus net dans l'image de coupe à mesurer comprend la partie au point du fantôme (80, 82); introduire l'image de coupe à mesurer et les coordonnées du bord le plus net dans l'image de coupe à mesurer dans un algorithme FTM; et en utilisant l'algorithme FTM, calculer la résolution dans le plan et l'épaisseur de coupe de l'image de coupe à mesurer. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le fantôme (80, 82) comprend un ou plusieurs matériaux parmi un métal à haute densité, du tungstène et de l'acier. 3. Procédé selon la 1, dans lequel le fantôme (80, 82) est placé sur ou à l'intérieur d'un support radiotransparent (84). 4. Procédé selon la 3, dans lequel le support radiotransparent (84) comprend un ou plusieurs matériaux parmi une mousse basse densité, de l'eau, et un matériau semblable aux tissus humains. 5. Procédé selon la 1, dans lequel l'identification du bord le plus net dans l'image de coupe à mesurer comprend soit une identification manuelle du bord le plus net dans l'image de coupe à mesurer soit une identification du bord le plus net dans l'image de coupe à mesurer utilisant un programme logiciel automatique. 6. Procédé selon la 1, dans lequel l'algorithme FTM comprend les opérations consistant à: extraire un profil de bord à partir d'un plan de tomosynthèse reconstruit; former une dérivée première du profil de bord; effectuer une transformation de Fourier sur la dérivée première du profil de bord afin de déterminer une FTM spatiale pour une distance prédéterminée le long du fantôme; calculer une demi-largeur à mi-hauteur (HWHM) pour la FTM spatiale, HWHM correspondant à la netteté du profil de bord représentant la résolution dans le plan du système d'imagerie à tomosynthèse (20); et déterminer l'épaisseur de coupe du système d'imagerie à tomosynthèse (20) à partir d'une courbe de HWHM en fonction de z. 7. Procédé selon la 6, dans lequel l'extraction du profil de bord à partir du plan de tomosynthèse reconstruit comprend le fait d'extraire le profil de bord à partir du plan de tomosynthèse reconstruit dans une partie au point ou dans le plan du plan de tomosynthèse reconstruit. 8. Procédé selon la 6, dans lequel l'extraction du profil de bord à partir du plan de tomosynthèse reconstruit comprend le fait d'extraire le profil de bord à partir du plan de tomosynthèse reconstruit dans un plan qui est parallèle à une partie au point ou dans le plan du plan de tomosynthèse reconstruit. 9. Procédé selon la 6, comprenant en outre le fait de fournir en sortie la résolution dans le plan et l'épaisseur de coupe du système d'imagerie à tomosynthèse à un opérateur. 10. Procédé selon la 6, comprenant en outre le fait de combiner la résolution dans le plan et l'épaisseur de coupe du système d'imagerie à tomosynthèse avec des mesures directes de résolution dans le plan et d'épaisseur de coupe obtenues en utilisant un fantôme (80, 82) spécialement conçu.
G,A
G06,A61
G06T,A61B
G06T 7,A61B 6,G06T 11
G06T 7/00,A61B 6/00,A61B 6/03,G06T 7/60,G06T 11/00
FR2898815
A1
LIVRE POUR ENFANTS EQUIPE D'UN DISPOSITIF DE LOCOMOTION.
20,070,928
L'invention concerne un livre, notamment un livre pour enfants, équipé d'un dispositif de locomotion lui permettant de se déplacer sur de petites distances afin d'amuser l'enfant. Les livres pour enfants, et notamment les enfants en bas âge, doivent présenter des qualités à la fois de solidité et de sécurité importantes afin que l'enfant, qui considère tout objet lui appartenant comme un jouet, ne le déchire pas et surtout ne se blesse pas en le manipulant n'importe comment et même de manière correcte. Pour ce qui concerne la solidité, les pages de ces livres sont souvent constituées de feuilles en carton relativement épaisses sur lesquelles se trouve généralement un seul dessin représentant un personnage, un animal, un objet ou une petite scène, accompagné ou non d'un court texte. L'idée d'utiliser la rigidité d'un tel livre formé avec de telles pages pour en faire un jouet a amené des éditeurs à donner au livre la forme générale d'un véhicule et à y monter des roues en les fixant aux pages de couverture par des rivets leur servant de moyeux. A partir de ce concept, l'idée d'y adjoindre un moteur n'a pu être concrétisée d'une part parce que le type de fixation des roues ne le permet pas, et d'autre part en raison du poids d'un tel moteur, à ressort, à friction ou même électrique, qui ajouté à celui du livre rend celui-ci trop lourd. Le brevet français n 04 01737 décrit un livre constitué de feuilles relativement épaisses mais en matière souple extrêmement légère, mousse, caoutchouc naturel ou synthétique ou autre matière douce, sur chaque face de laquelle sont collées des feuilles imprimées avec les dessins. Cette épaisseur des pages leur confère, malgré la souplesse de la matière, une rigidité suffisante pour tenir verticalement sans se plier lorsque le livre est fermé, les pages maintenues ensemble. Le poids d'un tel livre est relativement réduit au point que l'ajout d'un petit moteur du type précité pour entraîner les roues montées sur la tranche du livre devient possible sans dépasser la limite de poids. L'invention utilise donc cette caractéristique pour créer, à partir 5 du livre ainsi conçu, un objet mobile à moteur, transformant le livre en un jouet amusant l'enfant. Ce but est atteint avec un livre pour enfants, comportant des pages reliées entre elles, les pages étant constituées de feuilles relativement épaisses en matière légère et souple, dont chaque face 10 porte au moins un dessin et/ ou un texte court imprimé sur elle ou sur une feuille mince collée sur ladite face, des moyens de locomotion étant montés sur une tranche du livre afin de lui conférer une mobilité, caractérisé en ce que le livre possède une épaisseur lui permettant de loger un petit moteur, avec son mécanisme de transmission, dans une 15 échancrure pratiquée dans la tranche d'au moins une feuille, le moteur étant monté sur un châssis maintenu contre la tranche du livre et portant des moyens de locomotion. Selon une caractéristique de l'invention, le châssis est constitué d'une plaque, portant les moyens de locomotion et le moteur, fixée à la 20 feuille centrale contre sa tranche par des languettes enfoncées dans celle-ci. Selon une forme particulière de l'invention, le châssis est fixé à au moins une des feuilles contre la tranche du livre par des languettes enfoncées dans ladite au moins une feuille . 25 Selon une autre forme de réalisation de l'invention, le châssis est fixé à une feuille centrale contre sa tranche par des languettes enfoncées dans celle-ci. Selon une autre forme de réalisation, le châssis peut être fixé au moyen de pattes formant ressort, insérables entre des pages du livre et 30 pinçant lesdites pages Selon l'invention, le moteur est un moteur à friction, un moteur à ressort, un moteur électrique ou tout autre moteur ayant la taille adéquate. Selon une caractéristique particulière de l'invention, la feuille centrale possède une épaisseur supérieure à celle des autres feuilles mais les feuilles peuvent avoir la même épaisseur dans la mesure où au moins celle de la feuille centrale est suffisante pour le logement du moteur avec son mécanisme de transmission. Les moyens de locomotion sont constitués par des roues (véhicule) ou des tiges figurant les pattes (animal), articulées sur les faces opposées de la feuille centrale et oscillant grâce à un mécanisme relié au moteur et logé dans l'épaisseur de la page. L'invention sera exposée ci-après au moyen d'un exemple de réalisation, dans lequel il prend la forme d'un camion de pompiers, 15 représenté sur le dessin annexé qui montre : Fig. 1 : le livre ouvert en perspective avant de dessus ; Fig. 2 : le livre ouvert en perspective arrière de dessus ; Fig. 3 : une vue schématique éclatée du châssis ; Fig. 4 : une vue en perspective de dessous du livre fermé. 20 Comme on peut le voir sur la figure 1, le livre en position verticale, c'est-à-dire avec le dos vertical et reposant sur la tranche, comporte plusieurs pages 2, les pages d'extrémité formant couverture. Au milieu du livre une page 1, plus épaisse que les autres dans cet exemple, porte des roues 4 montées sur elle par l'intermédiaire d'un 25 châssis et dépassant sous le livre. Les autres pages 2 présentent des échancrures 5' permettant de fermer le livre en formant des logements de roue laissant les roues 4 libres de tourner. Les pages 1 et 2 sont en mousse dite "Eva foam" et portent des dessins imprimés sur des feuilles minces (papier ou carton) collées sur 4 2898815 chaque face des pages 1 et 2. Les deux pages 2 de couverture portent le dessin représentant l'aspect extérieur d'une voiture de pompiers Comme on le voit sur la figure 2, les pages 1 et 2 sont reliées à articulation sur un bord droit par une bande 2 formant le dos du livre. 5 Les autres bords forment un contour donnant au livre la silhouette d'un camion de pompiers. Le châssis 7 portant les roues 4 et le moteur 5 est pourvu sur sa surface supérieure de pattes verticales 6 s'enfonçant dans la page 1 afin de solidariser le châssis avec elle et le livre. Le moteur 5 se loge, lorsque 10 le châssis est en place contre le bord inférieur de la page 1, dans un évidemment de celle-ci (non représenté). Comme on peut le voir sur les figures 1 et 4, le livre peut être maintenu fermé au moyen d'un ruban 8 attaché par une extrémité à une page 2 de couverture et pourvue à l'autre extrémité d'une bande auto-agrippante qui s'accroche à un élément correspondant situé sur l'autre page 2 de couverture. Placé à l'endroit montré sur les figures, le ruban 8 figure le pare-chocs du véhicule. On peut imaginer d'autres variantes de l'invention, par exemple d'autres véhicules ou des animaux pouvant être schématiquement 20 reproduits. De même, le moteur peut être un moteur à ressort, un moteur à friction, un moteur électrique ou tout autre moteur ayant la taille adéquate. Il va de soi que le moteur peut ne pas être utilisé et que le 25 véhicule figuré par le livre peut rouler en étant poussé par l'enfant. De même le mode de montage des roues avec un châssis fixé selon l'invention peut être utilisé avec un châssis sans moteur. A la place des roues, on peut concevoir, dans le cas d'un animal, des tiges figurant les pattes, articulées sur les faces de la page 1 et oscillant grâce à un mécanisme logé dans l'épaisseur de la page 1. Enfin, pour la lecture du livre, le châssis 7 peut être retiré par une simple traction et le ruban à bande auto-agrippante 8 être détaché de la partie correspondante sur la feuille de couverture 2 concernée et le livre peut être lu page par page. Pour reconstituer le véhicule, le livre est refermé et le ruban 8 remis en place, le châssis amené face à la tranche inférieure (par rapport au dessin du véhicule) de la feuille centrale 1, les pattes 6 du châssis 7 sont à nouveau enfoncées dans cette feuille, solidarisées à elle (par exemple au moyen d'une cheville transversale) et le véhicule peut à nouveau rouler avec son moteur 5
Livre pour enfants, comportant des pages reliées entre elles, les pages étant constituées de feuilles (1,2) relativement épaisses en matière légère, dont chaque face porte au moins un dessin et/ou un texte court, des moyens de locomotion étant montés sur une tranche du livre afin de lui conférer une mobilité, caractérisé en ce que le livre possède une épaisseur lui permettant de loger un petit moteur (7), avec son mécanisme de transmission, dans une échancrure pratiquée dans la tranche d'au moins une feuille, le moteur étant monté sur un châssis maintenu contre la tranche du livre et portant des roues (4).
1. Livre pour enfants, comportant des pages reliées entre elles, les pages étant constituées de feuilles relativement épaisses en matière légère, dont chaque face porte au moins un dessin et/ou un texte court imprimé sur elle ou sur une feuille mince collée sur ladite face, des moyens de locomotion étant montés sur une tranche du livre afin de lui conférer une mobilité, caractérisé en ce que le livre possède une épaisseur lui permettant de loger un petit moteur (5), avec son mécanisme de transmission, dans une échancrure pratiquée dans la tranche d'au moins une feuille, le moteur étant monté sur un châssis maintenu contre la tranche du livre et portant des moyens de locomotion. 2. Livre pour enfants selon la 1, caractérisé en ce 15 que le châssis est constitué d'une plaque (7), portant les moyens de locomotion et le moteur (5). 3. Livre pour enfants selon la 1, caractérisé en ce que le châssis est fixé à une feuille centrale (1) contre sa tranche par des languettes (6) enfoncées dans celle-ci. 20 4. Livre pour enfants selon la 1, caractérisé en ce que le châssis est fixé à au moins une des feuilles (2) contre la tranche du livre par des languettes (6) enfoncées dans ladite au moins une feuille . 5. Livre pour enfants selon la 1, caractérisé en ce 25 que le châssis est fixé au moyen de pattes formant ressort, insérables entre des pages du livre et pinçant lesdites pages. 6. Livre pour enfants selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que le moteur (5) est un moteur à friction. 7 2898815 7. Livre pour enfants selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que le moteur (5) est un moteur à ressort. 8. Livre pour enfants selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que le moteur (5) est un moteur électrique. 5 9. Livre pour enfants selon la 3, caractérisé en ce que ladite feuille centrale (1) possède une épaisseur supérieure à celle des autres feuilles (2) . 10. Livre pour enfants selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de locomotion sont constitués par des roues (4) 10 entraînées par le moteur (5) . 11. Livre pour enfants selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de locomotion sont constitués par des tiges figurant des pattes, articulées sur les faces extérieures des feuilles formant couvertures et oscillant grâce à un mécanisme relié au moteur (5) et logé dans l'épaisseur des feuilles (1).
A
A63
A63H
A63H 33
A63H 33/38
FR2893508
A1
DISPOSITIF MEDICAL IMPLANTABLE ACTIF, NOTAMMENT DISPOSITIF DE STIMULATION, RESYNCHRONISATION, DEFIBRILLATION ET/OU CARDIOVERSION, COMPRENANT DES MOYENS D'AIDE AU DIAGNOSTIC DE L'ETAT DU PATIENT
20,070,525
L'invention concerne les dispositifs médicaux implantables actifs tels que définis par la directive 90/385/CEE du 20 juin 1990 du Conseil des communautés européennes, notamment les stimulateurs cardiaques, dis-positifs de resynchronisation, cardioverteurs et/ou défibrillateurs destinés au traitement des troubles du rythme cardiaque, ou encore les implants actifs à visée purement diagnostique. Elle concerne plus précisément ceux de ces dispositifs dont le fonctionne-ment est asservi à des paramètres recueillis par des capteurs permettant d'évaluer les besoins métaboliques du porteur de l'appareil ainsi que son niveau courant d'activité. Plus précisément, ces dispositifs comportent deux capteurs de nature différente, à savoir un capteur de mesure d'un paramètre corporel à prépondérance physiologique, et un capteur de mesure d'un paramètre corporel à prépondérance physique. Dans la suite on prendra comme exemple de capteur physiologique un capteur de ventilation-minute (VE), car il s'agit du cas le plus courant, mais ce choix n'a aucun caractère limitatif et d'autres types de capteurs peuvent être également utilisés, dès lors qu'ils produisent un signal représentatif des besoins métaboliques du patient (par exemple un capteur mesurant la saturation d'oxygène dans le sang) ou de son état hémodynamique (par exemple un capteur de bioimpédance intracardiaque). De même, on prendra comme exemple de capteur physique un capteur d'accélération (G), qui est le plus couramment utilisé, mais d'autres types de capteurs sont envisageables pour notamment détecter les mouvements du patient. De façon générale, le capteur physique est caractérisé par un temps de réponse plus court que le capteur physiologique, de manière à permettre une détection très rapide des efforts de cour-te durée avant même que le paramètre physiologique, de variation plus lente, n'ait évolué de manière significative. Le EP-A-O 750 920 (ELA Medical) décrit un tel dispositif asservi à deux capteurs, qui opère une sélection de l'un ou l'autre capteur de manière à retenir celui qui donne le signal le plus pertinent à un instant donné. Le EP-A-O 919 255 (ELA Medical) utilise pour l'asservissement une combinaison des signaux délivrés par les deux capteurs. L'invention concerne plus particulièrement, parmi ces dispositifs, les pro- thèses dites multisite dans lesquelles des électrodes sont placées en une pluralité de sites respectifs distincts comportant les deux sites ventriculaires, droit et gauche, et au moins un site auriculaire. Il peut s'agir d'une prothèse de type triple chambre (double stimulation ventriculaire et détection/stimulation auriculaire droite) ou quadruple chambre (dou-ble stimulation ventriculaire et double détection/stimulation auriculaire). La plupart des patients recevant un tel dispositif multisite implanté sont des patients qui présentent une conduction auriculo-ventriculaire habituellement normale (chaque évènement auriculaire est suivi d'une dépolarisation ventriculaire associée) et qui n'ont donc pas d'indication standard pour la pose d'un stimulateur implanté. Le dispositif multisite est alors indiqué pour traiter l'insuffisance cardiaque de manière à améliorer l'état hémodynamique général de ces patients par stimulation conjointe et permanente des ventricules gauche et droit afin de resynchroniser ces derniers. Cette thérapie a permis d'observer des résultats souvent spectaculaires pour des patients en insuffisance cardiaque en classe III non améliorée par les traitements classiques. Le EP-A-1 543 864 (ELA Medical) décrit un tel dispositif multisite. Le point de départ de l'invention réside dans la constatation du fait que les praticiens ne disposent d'aucun outil qui permette lors des contrôles de routine d'apprécier immédiatement et objectivement si la thérapie appliquée a abouti à l'amélioration attendue de la capacité fonctionnelle à l'effort du patient. Il existe donc un besoin de disposer d'une fonction, incorporée à ces dis-positifs, qui permette d'élaborer et de mémoriser des informations sur l'é- volution de l'état clinique du patient entre deux contrôles de routine, c'est-à-dire sur une longue durée, car ces contrôles sont généralement espacés de plusieurs mois. Une évaluation objective de cette évolution permettra notamment au praticien de s'assurer du bénéfice de la stimulation multisite, de choisir éven- tuellement une programmation plus adaptée au cas particulier du patient, ou bien d'être par exemple informé de la survenue de troubles de la ventilation importants, non diagnostiqués par le patient lui-même. Jusqu'à présent, pour évaluer par exemple l'effet d'une programmation particulière sur l'état du patient entre deux visites de routine, le praticien ne pouvait s'appuyer que sur les faits relatés et les impressions du patient û informations empreintes d'une forte subjectivité û ou sur des tests cliniques effectués ou prescrits û informations qui ne reflètent que l'état ponctuel du patient au moment du test, sans vision rétrospective de l'amélioration ou de la dégradation de l'état de celui-ci. Le besoin existe également de disposer d'une aide au diagnostic synthétique et significative, qui puisse être présentée sous forme d'une symbolique simple et claire au praticien lorsqu'il revoit son patient à l'occasion d'une visite de routine. L'un des buts de l'invention est donc de proposer un dispositif du type pré- cité connu, c'est-à-dire un dispositif de type multisite pourvu de deux capteurs physiologique et physique, qui puisse en outre analyser et mémoriser les informations issues de ces capteurs entre deux visites distantes de plusieurs mois pour fournir au praticien, le moment venu, une information d'aide au diagnostic représentative de l'évolution de l'état clinique du pa- tient, notamment de sa capacité fonctionnelle à l'effort, depuis la dernière visite. Le dispositif de l'invention est un dispositif à double capteur tel que décrit dans les documents précités, c'est-à-dire comprenant : des moyens de mesure d'un paramètre corporel à prépondérance physiologique, notam-ment la ventilation-minute, délivrant un signal physiologique ; des moyens de mesure d'un paramètre corporel à prépondérance physique, notamment l'accélération, délivrant un signal physique ; des moyens discriminateurs des phases d'activité et de repos, opérant en réponse aux signaux physiologique et physique et délivrant un indicateur d'état du patient ; et des moyens d'analyse, pour traiter et combiner les signaux physiologique et physique et l'indicateur d'état, et mémoriser les résultats obtenus sous forme d'un historique de données. De façon caractéristique de l'invention, les moyens d'analyse comprennent : des premiers moyens, pour établir des caractéristiques donnant, pour des dates successives, des valeurs représentatives sur une période donnée du signal physique pendant les phases d'activité du patient, du signal physiologique pendant les phases d'activité du patient, et/ou du signal physiologique pendant les phases de repos du patient ; des deuxièmes moyens, pour rechercher une pluralité de dates remarquables sur chacune des caractéristiques ainsi obtenues ; des troisièmes moyens, pour attribuer des indices spécifiques d'état clinique respectifs à chacune des périodes comprises entre les dates remarquables sur chacune des caractéristiques ainsi obtenues ; et des quatrièmes moyens, pour combiner en un indice composite les indices spécifiques ainsi déterminés. Les deuxièmes moyens comprennent avantageusement des moyens de linéarisation multiple, pour transformer la caractéristique en une série continue de segments de droite, notamment de segments dont les extrémités sont des points de la caractéristique, chaque extrémité de segment définissant l'une des dates remarquables pour cette caractéristique. Ces moyens de linéarisation multiple peuvent être des moyens itératifs opérant par application d'une formule de régression, notamment en définissant une date remarquable si la somme des valeurs absolues des écarts entre segment et caractéristique dépasse un premier seuil prédéterminé, et seulement si chacun des écarts entre segment et caractéristique n'excède pas un deuxième seuil prédéterminé. Les troisièmes moyens comprennent avantageusement des moyens pour évaluer la pente des segments de droite et attribuer l'indice spécifique correspondant en fonction de la valeur de cette pente. Les quatrièmes moyens sont avantageusement des moyens mettant en oeuvre une table de vérité préenregistrée donnant de manière univoque, pour chaque combinaison possible d'indices spécifiques, une valeur correspondante d'indice composite. Les premiers moyens établissent de préférence les caractéristiques à par-tir de moyennes mobiles des valeurs cumulées du signal physique pen- dant les phases d'activité, du signal physiologique pendant les phases d'activité, et/ou du signal physiologique pendant les phases de repos. Les indices spécifiques et composite d'état clinique sont typiquement ré-évalués à une périodicité quotidienne. 0 On va maintenant décrire plus en détail un exemple de mise en oeuvre de l'invention, en référence aux dessins annexés. La figure 1 est un schéma par blocs montrant les différentes fonctions du dispositif impliquées dans la détermination des indices représentatifs de l'évolution des paramètres cliniques du patient. La figure 2 illustre la manière dont sont prises en compte les variations du signal d'accélération par le dispositif de l'invention. La figure 3 illustre les variations de la ventilation-minute moyenne en activité, sur une période de plusieurs semaines. La figure 4 illustre la manière dont est opérée la segmentation d'une caractéristique par linéarisations multiples. La figure 5 illustre la manière dont sont attribués les valeurs d'indice spécifique à la caractéristique segmentée. La figure 6 est une table de vérité donnant l'indice composite en fonction des valeurs prises par les divers indices spécifiques. La figure 7 illustre une représentation graphique des variations de l'indice 15 composite au cours du temps, d'une manière immédiatement appréhendable par le praticien. 0 On va maintenant décrire un exemple de réalisation de l'invention. 20 En ce qui concerne ses aspects logiciels, l'invention peut être mise en oeuvre par une programmation appropriée du logiciel de commande d'un stimulateur asservi connu.L'invention peut notamment être appliquée aux dispositifs implantables commercialisés par ELA Médical, Montrouge, France tels que les appareils Symphony et ELA Rhapsody. Il s'agit de dispositifs à microprocesseur programmables comportant des circuits pour recevoir, mettre en forme et traiter des signaux électriques recueillis par des électrodes et divers capteurs. II est possible d'y transmettre par télémétrie des logiciels qui seront conservés en mémoire et exécutés pour mettre en oeuvre les fonctions de l'invention qui seront décrites ci-des-30 sous. L'adaptation de ces appareils à la mise en oeuvre des fonctions de l'invention est à la portée de l'homme du métier, et elle ne sera pas décrite en détail. Comme illustré figure 1, le dispositif comporte un capteur 10 délivrant un signal représentatif des besoins métaboliques du patient, typiquement un 35 signal d'impédance transthoracique dont l'analyse des variations périodi- ques (amplitudes et périodes successives) est opérée par le bloc 12 qui délivre un signal de ventilation-minute (VE). Le dispositif comporte égale-ment un capteur physique permettant de détecter les mouvements du patient, typiquement un capteur d'accélération 14 associé à un circuit d'é- chantillonnage 16 délivrant une succession d'échantillons numérisés avec un pas de 125 ms par exemple. À partir des informations VE et G délivrées concurremment, le dispositif opère un asservissement de type double capteur comme décrit dans les EP-A-O 750 920 et EP-A-O 919 255 antérieurs précités, notamment un asservissement de la fréquence de stimulation et une adaptation éventuelle des paramètres de fonctionnement. Cette fonction d'asservissement proprement dite n'entre toutefois pas dans le cadre de l'invention et ne sera pas décrite en détail. L'algorithme d'asservissement présente toutefois l'avantage de posséder une fonction de discrimination des phases d'activité et de repos du patient (bloc 18) à partir des indications instantanées par les capteurs MV et G, dont il résulte un indicateur d'état pouvant prendre au moins deux valeurs activité et repos (d'autres valeurs étant également possibles, par exemple récupération après effort qui sera assimilé à une phase d'ac-tivité, ou sommeil qui n'est qu'un cas particulier de phase de repos). Pour la mise en oeuvre de l'invention, le dispositif recueille, de façon distincte pour les phases d'activité et pour les phases de repos, les données fournies par les capteurs MV et G et mémorise à partir de ces données : la somme W(i) des mesures du capteur G en phase d'activité, la ventilation-minute moyenne VEact(i) pendant les phases d'activité, mesurée sur les dernières 24 heures, et û la ventilation-minute moyenne VErepos(i) pendant les phases de repos, mesurée sur les dernières 24 heures. La figure 2 illustre plus précisément la manière dont est obtenue et mise à jour la donnée W(i), représentative de l'effort cumulé développé par le patient au cours des dernières 24 heures : comme on l'a indiqué plus haut, le capteur G fournit une série d'échantillons numérisés par exemple à intervalles de 125 ms, dont la variation au fil du temps est illustrée sur la figure 2. Par ailleurs, l'indicateur d'état permet de distinguer les périodes d'activité (Act) et de repos (Rep). Le dispositif procède à la sommation des valeurs des échantillons depuis les dernières 24 heures, mais en inhibant cette sommation pendant les périodes de repos, en ne sommant donc que des valeurs correspondant à des périodes d'activité. Le paramètre VEact(i) est une valeur moyenne de la ventilation-minute VE lors des périodes d'activité. Le paramètre VErepos(i) est une valeur moyenne de la ventilation-minute VE lors des périodes de repos. Pour ces deux paramètres, la moyenne obtenue est pondérée en la divisant par la durée passée en activité ou en repos, selon le cas. De façon typique, ces divers paramètres W(i), VEact(i) et VErepos(i) sont évalués et mémorisés quotidiennement, depuis le premier jour i = 1 suivant l'implantation ou la dernière visite au praticien, jusqu'à une durée pouvant atteindre typiquement i = 90 jours environ, dans le cas de visites de routine semestrielles. À partir des valeurs brutes W(i), VEact(i) et VErepos(i) ainsi déterminées et mémorisées, le dispositif calcule ensuite (bloc 20) une moyenne mobile sur sept jours W(i)/, VEact(i)/, VErepos(i)/. Avantageusement, ces moyennes sont en outre soumises à un filtrage passe-bas d'ordre 2 (ou toute autre méthode de lissage de type passe-bas) afin d'en lisser les variations trop abruptes et ne faire apparaître que les évolutions les plus lentes, seu- les significatives sur le long terme. Le figure 3 illustre par exemple les variations du paramètre VEact(i) au cours du temps sur une durée de plusieurs semaines. Les croix indiquent les valeurs VEact(i) calculées quotidiennement, le trait continu représentant la moyenne mobile VEact(i)/ sur sept jours, également calculée quoti- diennement. L'étape suivante (bloc 22), caractéristique de l'invention, est une étape de segmentation, qui consiste à modéliser chacune des trois courbes W(i)/, VEact(i)/ et VErepos(i)/ sous forme d'une succession continue de segments de droite dont les extrémités sont des points de la courbe considé- rée. Cette modélisation est très avantageusement opérée par application de la méthode de linéarisations multiples que l'on va exposer ci-dessous, en référence à la figure 4. A partir d'un point initial P(i) situé à une abscisse i (i = 7, les moyennes des tous premiers jours n'étant pas significatives), on considère un point P(j) à une abscisse j (j > i). Ce point définit sur la courbe C une corde P(i)P(j), soit un segment SI. On applique alors une formule de régression consistant à calculer, pour tous les points de la courbe C compris entre P(i) et P(j), la somme des valeurs absolues des écarts successifs e entre la courbe C et le segment S1. On augmente alors j, c'est-à-dire que l'on déplace vers la droite le point P(j), jusqu'à ce que la somme calculée à partir de la formule de régression atteigne une première valeur de seuil donnée (la première valeur de seuil, propre à chacune des trois courbes, est prédéterminée ou programmable et elle a été préalablement évaluée à partir de résultats d'essais cliniques). Dès que l'on trouve une valeur j pour laquelle ce seuil est dépassé, on considère que le point P(j) correspondant constitue en principe la seconde extrémité du segment, celui-ci couvrant la période [i, j]. Toutefois, un critère additionnel est appliqué, en effectuant une vérifica- tion supplémentaire pour tous les points successifs compris entre P(i) et P(j) : si la distance entre le segment P(i)P(j) et la courbe C est, pour un point donné, supérieure à un second seuil prédéterminé, alors on rem-place P(j) par ce nouveau point P(k). Le segment considéré devient alors le segment P(i)P(k), et non le segment P(i)P(j). En d'autres termes, si pour un point P(k) donné l'écart entre la courbe et le segment initial (résultant de l'application de la formule de régression) est supérieur à une limite donnée, on utilisera comme nouveau point celui correspondant à l'écart maximal. En effet, le but de l'opération de segmentation est de faire apparaître des dates remarquables correspondant aux points d'articulation des segments successifs, et un lissage trop énergique de la courbe conduirait à éliminer de telles dates remarquables. Ainsi, sur la figure 1, le segment SI initialement considéré est remplacé par le segment S2, faisant apparaître la date remarquable k correspon- dant au point P(k). L'algorithme est ensuite réitéré jusqu'à la fin de la courbe : le point P(k) sert de nouveau point de départ pour l'algorithme, qui recherche un segment S3 entre P(k) et un point P(I) susceptible de vérifier les critères indiqués ci-dessus, et ainsi de suite. A la fin du processus, on obtient pour chacune des trois courbes W(i)/, VEact(i)/ et VErepos(i)/ une série de segments successifs, articulés entre eux autour de dates remarquables successives. La figure 5 illustre la forme d'une telle caractéristique après segmentation. L'étape suivante (bloc 24) consiste à calculer, pour chacune des trois courbes segmentées et pour chacune des périodes situées entre deux da-tes remarquables, un indice ci-après désigné indice spécifique . Cet indice est avantageusement déterminé à partir des pentes des segments de droite successifs, par comparaison de chaque valeur de pente à deux valeurs limites, positive et négative, dites de sensibilité de variation . Si la pente est comprise entre ces deux valeurs, elle est considérée comme stable et l'indice '0' est attribué au segment correspondant ; dans le cas contraire on attribue un indice '+1' ou '-1', selon que la pente est positive ou négative. La figure 5 illustre un exemple des variations de l'indice spécifique pour la série de segments de la courbe. En d'autres termes, après avoir défini par segmentation un certain nombre de dates remarquables t1, t2, t3, t4 ..., on détermine un indice qui reflète la variation du paramètre considéré entre deux dates remarquables con- sécutives : peu ou pas de variation (indice spécifique = '0'), augmentation notable (indice spécifique = 41') ou bien diminution notable (indice spécifique = '-1'). Ces données sont obtenues pour chacun des trois paramètres W, VEact et VErepos, mais avec des dates remarquables qui ne sont pas nécessai-25 rement les mêmes pour chacun d'entre eux. L'étape suivante (bloc 26) consiste à déterminer un indice synthétique, ci-après désigné indice composite , à partir des divers indices spécifiques et dates remarquables. Cet indice composite est déterminé à partir d'une table de vérité combi- 30 nant toutes les valeurs possibles des trois indices spécifiques précédemment déterminés. Cette table de vérité, dont une exemple est illustré figure 6, est établie en fonction d'avis médicaux et d'études cliniques et elle est censée refléter l'importance relative des divers paramètres lorsque ceux-ci sont combinés entre eux. Cette table de vérité consiste à attribuer pour chaque jour une valeur '-2', '-1', '0', '+1' ou '+2' à l'indice composite. La valeur de ce dernier est donc susceptible de changer chaque fois qu'une date remarquable a été détectée pour l'un des trois paramètres W, VEact et VErepos. Avantageusement, les changements de l'indice composite sont transposés sous forme graphique (bloc 28), à une étape qui peut être exécutée par le programmateur du praticien qui examine le patient, après que ce programmateur soit allé rechercher dans la mémoire du dispositif les don-nées à afficher. La figure 7 donne un exemple d'un tel affichage graphique, qui peut être présenté sous forme d'une barre colorée avec des couleurs différentes fonction de l'indice, par exemple : vert foncé > vert clair > blanc > jaune > rouge pour des valeurs respectives d'indice +2 > +1 > 0 > -1 > -2. Ce code graphique est avantageusement affiché sur un écran en même temps que chacune, ou l'une, des trois courbes W(i)/, VEact(i)/ et VErepos(i)/, comme illustré sur la figure 7. Ceci permet par exemple au praticien de repérer immédiatement une période de dégradation générale (en rouge), de déterminer les dates remarquables correspondant à cette évolution, et d'effectuer éventuellement un diagnostic plus précis par examen des variations de W, VEact et VErepos, et/ou des autres paramètres mémorisés par le dispositif au cours de la période considérée. Par exemple, sur la figure 7, on voit que l'épisode d'aggravation compris entre t1 et t2 est très vraisemblablement lié au facteur VEact (t1 et t2 ne sont des dates remarquables pour VEact), tandis que l'épisode de forte aggravation compris entre t6 et t7 n'est pas lié à ce facteur (t6 et t7 ne sont pas des dates remarquables pour VEact), mais vraisemblablement à des variations sur les autres facteurs, non représentés sur cette figure. Le praticien disposera ainsi immédiatement sur la période considérée de repères temporels précis qui pourront l'aider dans son diagnostic et dans l'interrogatoire de son patient
Ce dispositif comprend des moyens (10, 12) de mesure d'un paramètre physiologique, notamment la ventilation-minute (VE), des moyens (14, 16) de mesure d'un paramètre physique, notamment l'accélération (G), des moyens (18) discriminateurs des phases d'activité et de repos du patient, et des moyens d'analyse (20-28), pour traiter et combiner ces signaux et mémoriser les résultats obtenus sous forme d'un historique de données. Les moyens d'analyse établissent des caractéristiques donnant, pour des dates successives, des valeurs représentatives, sur une période donnée, du signal physique et du signal physiologique pendant les phases d'activité du patient, et du signal physiologique pendant les phases de repos. Ces moyens recherchent des dates remarquables sur chacune des caractéristiques et attribuent des indices spécifiques d'état clinique respectifs à chacune des périodes comprises entre les dates remarquables, puis combinent en un indice composite les indices spécifiques ainsi déterminés.
1. Un dispositif médical implantable actif, notamment un dispositif de stimulation, resynchronisation, défibrillation et/ou cardioversion, ou un implant actif à visée diagnostique, comprenant : des moyens (10, 12) de mesure d'un paramètre corporel à prépondé- rance physiologique, notamment la ventilation-minute (VE), délivrant un signal physiologique, des moyens (14, 16) de mesure d'un paramètre corporel à prépondérance physique, notamment l'accélération (G), délivrant un signal physique, des moyens (18) discriminateurs des phases d'activité et de repos, opérant en réponse aux signaux physiologique et physique et délivrant un indicateur d'état du patient, et des moyens d'analyse (20-28), pour traiter et combiner les signaux physiologique et physique et l'indicateur d'état, et mémoriser les résul- tats obtenus sous forme d'un historique de données, dispositif caractérisé en ce que les moyens d'analyse comprennent : des premiers moyens (20), pour établir des caractéristiques donnant, pour des dates successives, des valeurs représentatives sur une période donnée : du signal physique pendant les phases d'activité du patient, du signal physiologique pendant les phases d'activité du patient, et/ou du signal physiologique pendant les phases de repos du patient, des deuxièmes moyens (22), pour rechercher une pluralité de dates remarquables sur chacune des caractéristiques ainsi obtenues, des troisièmes moyens (24), pour attribuer des indices spécifiques d'état clinique respectifs à chacune des périodes comprises entre lesdites dates remarquables sur chacune des caractéristiques ainsi obtenues, et des quatrièmes moyens (26), pour combiner en un indice composite lesdits indices spécifiques ainsi déterminés. 2. Le dispositif de la 1, dans lequel les deuxièmes moyens (22) comprennent des moyens de linéarisation multiple, pour transformer la caractéristique en une série continue de segments de droite, chaque extrémité de segment définissant l'une desdites dates remarquables pour cette caractéristique. 3. Le dispositif de la 2, dans lequel les moyens de linéarisation multiple sont des moyens pour transformer la caractéristique en une série continue de segments de droite dont les extrémités sont des points de cette caractéristique. 4. Le dispositif de la 2, dans lequel les moyens de linéarisation multiple sont des moyens itératifs opérant par application d'une for-mule de régression. 5. Le dispositif de la 4, dans lequel les moyens de linéarisation multiple définissent une date remarquable si la somme des valeurs absolues des écarts entre segment et caractéristique dépasse un premier seuil prédéterminé. 6. Le dispositif de la 5, dans lequel les moyens de linéarisation multiple ne définissent ladite date remarquable que si chacun des écarts entre segment et caractéristique n'excède pas un deuxième seuil prédéterminé. 7. Le dispositif de la 2, dans lequel les troisièmes moyens (24) comprennent des moyens pour évaluer la pente desdits segments de droite et attribuer l'indice spécifique correspondant en fonction de la valeur de cette pente. 8. Le dispositif de la 1, dans lequel les quatrièmes moyens (26, 28) sont des moyens mettant en oeuvre une table de vérité préenregistrée donnant de manière univoque, pour chaque combinaison possible d'indices spécifiques, une valeur correspondante d'indice composite. 20 25 30 35 9. Le dispositif de la 1, dans lequel les premiers moyens (20) établissent lesdites caractéristiques à partir de moyennes mobiles des valeurs cumulées du signal physique pendant les phases d'activité, du signal physiologique pendant les phases d'activité, et/ou du signal phy-siologique pendant les phases de repos. 10. Le dispositif de la 1, dans lequel lesdits indices spécifiques et composite d'état clinique sont réévalués à une périodicité quotidienne.
A
A61
A61N
A61N 1
A61N 1/368
FR2902258
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE POUR ASSOCIER UN TERMINAL A UN COMPTE UTILISATEUR
20,071,214
Arrière-plan de l'invention Le domaine de l'invention est celui des réseaux de télécommunications, plus particulièrement mais de façon non limitative, à usage domestique. Plus précisément, on considère un utilisateur souhaitant 10 accéder, depuis un terminal, à une plateforme de service disponible sur le réseau. Le domaine de l'invention se limite aux applications dans lesquelles le terminal est connecté au réseau de télécommunications via une passerelle. 15 Au sens de ce document, une passerelle est un dispositif apte à interconnecter un réseau local et un réseau d'opérateur, par exemple du type IP (Internet Protocol) via un réseau d'accès à support filaire ou radio. Une telle passerelle est en particulier apte à effectuer une translation d'adresse entre sa propre adresse et celle des terminaux du 20 réseau local dans les trames échangées entre les deux réseaux. On parle aussi de "substitution d'adresses". Dans de nombreuses applications, il est intéressant d'associer un identifiant de ce terminal à un compte de l'utilisateur sur la plateforme de service. 25 Une telle association permet par exemple de personnaliser l'interface homme/machine du terminal en fonction de choix propres à l'utilisateur. Une telle association permet également de favoriser les applications de commerce électronique dans lequel le terminal est utilisé 30 pour sélectionner des objets ou accéder à des services, le montant de ces objets ou services étant facturé à l'utilisateur dont le compte est associé à ce terminal. Dans l'état actuel de la technique, lorsqu'un utilisateur souhaite associer un terminal avec son compte sur une plateforme de service, il 35 doit se connecter, via une interface web, sur la plateforme de service et saisir manuellement un identifiant unique de son terminal, par exemple un numéro de série. Cette manipulation est complexe et présente des risques de mauvaise saisie. Une autre solution mise en oeuvre dans l'état actuel de la technique pour associer un terminal avec un compte de l'utilisateur sur une plateforme de service consiste à enregistrer l'identifiant du terminal et l'identifiant du compte utilisateur au moment de la commande ou de la livraison de ce terminal. Cette opération peut par exemple être réalisée par l'opérateur de télécommunications. Cette solution est complexe à gérer pour l'opérateur et ne peut pas être mise en oeuvre lorsque le terminal est commercialisé par un tiers, par exemple directement par son constructeur. Objet et résumé de l'invention La présente invention propose une méthode pour associer, sans saisie de l'utilisateur, un terminal avec un compte utilisateur sur une plateforme de service. Selon un premier aspect, l'invention concerne un procédé pour associer l'identifiant unique d'un premier terminal connecté à un réseau de télécommunications via une passerelle, à l'identifiant unique d'un compte d'un utilisateur de ce terminal, l'adresse de la passerelle dans le réseau étant appelée première adresse de passerelle . Ce procédé comporte : - une étape de réception d'une requête d'accès, émise par un deuxième terminal pour se connecter au compte utilisateur, l'adresse source comprise dans la requête d'accès étant susceptible d'être substituée par la passerelle ; - une étape d'obtention de l'adresse source et de l'identifiant de compte précités, à partir de la requête d'accès ; - une étape de réception d'une requête d'association émise par le premier terminal ; - une étape d'obtention de la première adresse de passerelle et de l'identifiant du premier terminal à partir de la requête d'association ; - une étape d'obtention, d'une deuxième adresse de passerelle à partir de l'adresse source ; - une étape de comparaison des première et deuxième adresses de passerelle, et si ces adresses sont égales : - une étape d'association de l'identifiant unique du premier terminal avec l'identifiant unique de compte dans une base de données. Corrélativement, l'invention concerne un dispositif pour associer l'identifiant unique d'un premier terminal connecté à un réseau de télécommunications via une passerelle, à l'identifiant unique d'un compte d'un utilisateur de ce terminal, l'adresse de la passerelle dans le réseau étant appelée "première adresse de passerelle". Ce dispositif comporte : - des moyens de réception d'une requête d'accès, émise par un deuxième terminal pour se connecter au compte utilisateur, l'adresse source comprise dans la requête d'accès étant susceptible d'être substituée par la passerelle ; - des moyens d'obtention de l'adresse source et de l'identifiant de compte précités, à partir de la requête d'accès ; - des moyens de réception d'une requête d'association émise par le premier terminal ; - des moyens d'obtention de la première adresse de passerelle et de l'identifiant du premier terminal à partir de la requête d'association ; - des moyens d'obtention d'une deuxième adresse de passerelle à partir de l'adresse source ; - des moyens de comparaison des première et deuxième adresses de passerelle ; et - des moyens pour associer, si ces adresses sont égales, l'identifiant unique du premier terminal avec l'identifiant unique de compte dans une base de données. Dans ce premier mode de réalisation, on considère que l'utilisateur est connecté, sur la plateforme de service, à son compte utilisateur au moyen d'un deuxième terminal. Conformément à l'invention dans ce premier mode de réalisation, la plateforme de service est adaptée à obtenir l'adresse d'une passerelle résidentielle associée à ce compte utilisateur, une telle association étant généralement réalisée par l'opérateur au moment de la connexion de la passerelle au réseau. Dans ce premier mode de réalisation, le procédé et le dispositif d'association selon l'invention vérifient que l'adresse de cette passerelle sur le réseau correspond à l'adresse de la passerelle derrière laquelle est connecté le terminal à associer, et effectuent l'association lorsque c'est effectivement le cas. L'association entre l'identifiant unique du premier terminal et le compte de l'utilisateur est ainsi effectuée sans saisie de cet identifiant. Dans un cas particulier, le premier et le deuxième terminal sont connectés au réseau via la même passerelle. Dans ce cas, l'adresse de la passerelle est contenue dans la requête d'accès, du fait que, comme de façon connue, la passerelle substitue systématiquement son adresse à celle des terminaux domestiques qui lui sont connectés pour toutes les requêtes émises vers le réseau. L'invention s'applique également lorsque le deuxième terminal 15 n'est pas connecté au réseau via la passerelle à laquelle est connecté le premier terminal. Dans ce cas, conformément à l'invention, l'adresse de la passerelle est obtenue dans une base de données qui associe l'identifiant du compte à cette adresse. Cette base de données est généralement 20 gérée par l'opérateur. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, l'obtention de la deuxième adresse de passerelle est effectuée en deux sous-étapes, à savoir : - obtention d'un identifiant d'une ligne de télécommunications associée à 25 l'identifiant unique de compte utilisateur ; et - obtention de la deuxième adresse de passerelle associée à l'identifiant de ligne. Lorsque la passerelle est reliée au réseau Internet par une ligne ADSL, l'identifiant de ligne précité peut correspondre à l'identifiant de 30 cette ligne ADSL. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un procédé pour associer l'identifiant unique d'un terminal connecté à un réseau de télécommunications via une passerelle, à l'identifiant unique d'un compte d'un utilisateur de ce terminal. 35 Ce procédé comporte : - une étape de réception d'une requête d'association émise par le terminal ; - une étape d'obtention de l'adresse de la passerelle dans le réseau et d'un identifiant du terminal à partir de la requête d'association ; - une étape d'obtention d'au moins un identifiant de compte utilisateur associé à l'adresse de passerelle dans une base de données ; - une étape d'envoi de cet ou ces identifiant(s) de compte au terminal ; - une étape de réception d'une réponse du terminal comportant un seul de ces identifiants de compte ; et - une étape d'association de cet identifiant de compte avec l'identifiant de terminal. Corrélativement, l'invention concerne également un dispositif pour associer l'identifiant unique d'un terminal connecté à un réseau de télécommunications via une passerelle, à l'identifiant unique d'un compte d'un utilisateur de ce terminal. Ce dispositif comporte : - des moyens de réception d'une requête d'association émise par le terminal ; - des moyens d'obtention de l'adresse de la passerelle dans le réseau et d'un identifiant du terminal à partir de la requête d'association ; - des moyens d'obtention d'au moins un identifiant de compte utilisateur associé à l'adresse de passerelle dans une base de données ; - des moyens d'envoi de cet ou ces identifiant(s) de compte au terminal ; - des moyens de réception d'une réponse du terminal comportant un seul des identifiants de compte; et - des moyens pour associer cet identifiant de compte avec l'identifiant de terminal. Dans ce deuxième mode de réalisation, il n'est pas pré-requis que l'utilisateur soit connecté à son compte par l'intermédiaire d'un 30 deuxième terminal. Dans ce mode de réalisation, la plateforme de service obtient la liste des comptes utilisateurs associés à l'adresse de la passerelle derrière laquelle le terminal à associer est connecté. Cette liste est ensuite proposée à l'utilisateur via l'interface du 35 premier terminal, par exemple par affichage sur un écran de ce terminal. L'utilisateur peut alors sélectionner, par exemple au moyen d'un curseur, le compte auquel le terminal doit être associé. On évite là encore toute erreur de saisie de l'identifiant du terminal. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, l'obtention de l'identifiant du compte utilisateur est effectuée en deux sous-étapes, à savoir : - obtention d'un identifiant d'une ligne de télécommunications associée à l'adresse de la passerelle ; et - obtention d'au moins un identifiant de compte utilisateur associé à l'identifiant de ligne. Lorsque la passerelle est reliée au réseau Internet par une ligne ADSL, l'identifiant de ligne précité peut correspondre à l'identifiant de cette ligne ADSL. Dans un mode particulier de réalisation, les différentes étapes du procédé d'association sont déterminées par des instructions de programmes d'ordinateurs. En conséquence, l'invention vise aussi un programme d'ordinateur sur un support d'informations, ce programme étant susceptible d'être mis en oeuvre dans un dispositif d'association ou plus généralement dans un ordinateur, ce programme comportant des instructions adaptées à la mise en oeuvre des étapes d'un procédé d'association tel que décrit ci-dessus. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable. L'invention vise aussi un support d'informations lisible par un 30 ordinateur, et comportant des instructions d'un programme d'ordinateur tel que mentionné ci-dessus. Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD 35 ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy disc) ou un disque dur. D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet. Alternativement, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé en question. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures : - la figure 1 représente un dispositif d'association conforme à l'invention dans un premier environnement ; - la figure 2 représente un dispositif d'association conforme à l'invention dans un deuxième environnement ; - la figure 3 représente, sous forme d'organigramme, les principales étapes d'un procédé d'association dans un premier mode de réalisation qui s'applique à ces deux environnements ; - la figure 4 représente un dispositif d'association conforme à l'invention dans un troisième environnement ; - la figure 5 représente, sous forme d'organigramme, les principales étapes d'un procédé d'association conforme à l'invention dans un deuxième mode de réalisation qui s'applique à ce troisième environnement ; - la figure 6 représente des requêtes qui peuvent être utilisées dans l'invention ; et - la figure 7 représente une base de données d'une plateforme de service après mise en oeuvre de l'invention dans l'un quelconque de ses 35 deux modes de réalisation. Description détaillée d'un premier mode de réalisation dans un premier environnement La figure 1 représente un dispositif d'association 40 conforme à l'invention, implémenté dans une plateforme de service 60. Ce dispositif 40 a l'architecture matérielle d'un ordinateur conventionnel. Il comporte notamment un processeur 41, une mémoire vive 42 de type RAM et une mémoire morte 43 dans laquelle est enregistré un programme d'ordinateur conforme à l'invention, ce programme comportant des instructions pour exécuter les étapes du procédé dont l'organigramme est donné à la figure 3. Le dispositif d'association 40 conforme à l'invention est connecté au réseau Internet 1 par des moyens de communication 44 constitués en l'espèce par une carte réseau et des pilotes logiciels associés. Sur la figure 1, on a représenté deux terminaux référencés 10 et 15 30 qui sont connectés au réseau Internet 1 via une passerelle 20, qui dans cet exemple est de type résidentielle. Dans cet exemple, la passerelle 20 est reliée au réseau Internet 1 par une ligne ADSL ayant un identifiant ADSL, référencé ID2. Dans l'exemple décrit ici, le terminal référencé 30 est un 20 ordinateur personnel. Il comporte un navigateur 31 permettant à un utilisateur de naviguer sur le réseau Internet 1. On supposera dans cet exemple que l'utilisateur possède un compte sur la plateforme de service 60, l'identifiant unique de ce compte étant référencé ID_USR1. 25 Cet identifiant unique de compte ID_USR1 peut par exemple être constitué par une adresse mail du type ,.dutont oran:e.fr. Le terminal 10 possède un identifiant unique. Il s'agit dans cet exemple de son adresse MAC MAC_10. Nous supposerons maintenant que l'utilisateur souhaite associer 30 dans une base de données 51 accessible par le dispositif 40 d'association, l'identifiant unique MAC_10 de son terminal 10 avec l'identifiant unique ID_USR1 de son compte sur la plateforme de service 60. Il apparaît en effet, sur la figure 1, qu'avant la mise en oeuvre de l'invention, la base de données 51 ne comporte aucun identifiant de 35 terminal en vis-à-vis du compte d'identifiant ID_USR1. Nous allons maintenant décrire, en référence à la figure 3, les principales étapes du procédé d'association mis en oeuvre par le dispositif 40. Au cours d'une étape [10, l'utilisateur de l'ordinateur personnel 30 effectue une opération qui déclenche l'envoi, par l'ordinateur personnel 30, d'une requête R1 visant à accéder au compte utilisateur dont l'identifiant ID_USR1 est mémorisé dans la base de données 51. Au moment de son émission, l'adresse source @S contenue dans la requête d'accès R1 est l'adresse @IP_30 de l'ordinateur 30. Cette requête R1 est relayée par la passerelle 20 placée en coupure de flux entre l'ordinateur personnel 30 et le réseau Internet. De façon connue, la passerelle 20 effectue une substitution d'adresse. L'adresse source de la requête d'accès R1 après relais par la passerelle 20 est donc l'adresse @IP1 de la passerelle. Nous supposerons que cette requête d'accès R1 est reçue par le dispositif 40 d'association conforme à l'invention au cours de la même étape [10. Cette requête d'accès R1 telle que reçue par la passerelle 20 est 20 donnée à la figure 6. Nous supposerons que cette requête d'accès R1 comporte également l'identifiant unique ID_USR1 du compte de l'utilisateur sur la plateforme de service 60. Au cours d'une étape [20, le dispositif 40 d'association 25 conforme à l'invention obtient, à partir de cette requête d'accès R1 : - l'adresse source @S de la requête d'accès R1 et la mémorise dans une première variable V1 de sa mémoire vive 42 ; et - l'identifiant de compte ID_USR1. Puis, au cours d'un test non référencé, le dispositif d'association 30 40 vérifie si un identifiant de terminal est associé avec le compte d'identifiant ID-USR1 dans la base de données 51. Comme ce n'est pas le cas, ce test est suivi par une étape E25 au cours de laquelle le dispositif d'association 40 invite l'utilisateur à effectuer une opération sur le terminal 10. 35 Dans l'exemple décrit ici, cette opération consiste en l'appui sur un bouton spécifique du terminal 10. Suite à l'appui sur ce bouton, le terminal 10 envoie, au cours d'une étape E30, une requête d'association R2 au dispositif d'association 40. Cette requête d'association R2 est donnée à la figure 6. Elle comporte l'identifiant MAC_10 du terminal 10 et l'adresse @IP1 de la passerelle 20, celle-ci étant placée en coupure de flux entre le terminal 10 et le réseau Internet 1. Nous supposerons que cette requête d'association R2 est reçue par le dispositif d'association 40 au cours de cette même étape E30. Au cours d'une étape E40, le dispositif d'association 40 obtient, à partir de la requête d'association R2 : - l'identifiant MAC_10 du terminal 10 à associer; et - l'adresse @IP1 contenue dans cette requête. Il mémorise cette adresse dans une variable V2 de la mémoire vive 42. Au cours d'un test E50, le processeur 41 du dispositif d'association 40 compare le contenu des variables V1 (adresse source de R1) et V2 (adresse de la requête d'association R2) et détecte que ces valeurs sont égales. Le résultat du test E50 est donc positif. Il est suivi par une étape E60 au cours de laquelle le processeur 41 du dispositif d'association 40 affecte à une deuxième adresse de passerelle @IP2 l'adresse source de la requête d'accès R1 obtenue à l'étape E20. Cette étape d'affectation E60 est suivie par un test E80 au cours duquel le processeur 41 du dispositif d'association 40 compare les première et deuxième adresses de passerelle @IP1 et @IP2 et détecte que ces valeurs sont égales. Le résultat du test E80 est positif. Il est suivi par une étape E90 au cours de laquelle le dispositif d'association 40 associe, dans la base de données 51, l'identifiant unique MAC_10 du terminal 10 obtenu dans la requête d'association R2 avec l'identifiant unique de compte ID_USR1 obtenu dans la requête d'accès R1. La figure 7 représente l'état de la base de données 51 après cette étape E90 d'association.35 Description détaillée du premier mode de réalisation dans un deuxième environnement La figure 2 représente le dispositif d'association 40 de la figure 1 dans un deuxième environnement. Nous supposerons dans cet exemple que l'ordinateur personnel 30 est connecté directement au réseau Internet 1. A la figure 6, on a référencé R3 la requête d'accès reçue par le dispositif d'association 40, au cours de l'étape [10, suite à la demande effectuée par l'utilisateur, de l'ordinateur personnel 30 pour accéder au compte d'identifiant ID_USR1. Dans cet exemple, l'adresse source @S de la requête d'accès R1 est l'adresse @IP_30 de cet ordinateur. Dans l'exemple décrit ici, la passerelle 20 est reliée au réseau Internet 1 par une ligne ADSL ayant un identifiant ADSL référencé ID2. Le procédé d'association selon l'invention mis en oeuvre par le dispositif d'association 40 se déroule comme précédemment et le dispositif d'association 40 reçoit, au cours de l'étape E30 déjà décrite, la requête d'association R2 contenant l'adresse @IP1 de la passerelle 20 à laquelle est connecté le terminal 10 à associer, et l'identifiant MAC_10 de ce terminal. Dans cet exemple, le dispositif d'association 40 détecte, au cours du test E50, que l'adresse de passerelle @IP1 de la requête d'association R2 est différente de l'adresse source de la requête d'accès R1. En conséquence, le résultat du test E50 est négatif. Ce test est suivi par une étape E70 au cours de laquelle le processeur 41 du dispositif d'association 40 obtient une deuxième adresse de passerelle @IP2 à partir de l'adresse source précitée. Dans l'exemple décrit ici, cette recherche s'effectue dans une 30 base de données 52 qui comporte : - les identifiants de compte utilisateur ; - les identifiants de ligne ADSL ; et - les adresses de passerelle associées à ces identifiants ADSL. Dans cet exemple, le dispositif d'association 40 obtient donc 35 dans un premier temps l'identifiant ADSL ID2 associé à l'identifiant de compte ID_USR1 puis, à partir de cet identifiant ADSL, l'adresse @IP2 associée à l'identifiant ADSL ID2. Au cours d'une étape [70, le dispositif d'association 40 affecte donc l'adresse @IP1 à la deuxième adresse de passerelle @IP2. Cette étape E70 d'affectation est suivie par le test E80 déjà décrit. Au cours de ce test [80, le dispositif d'association 40 détecte que les deux adresses de passerelle, à savoir la première adresse @IP1 obtenue dans la requête d'association R2 et la deuxième adresse @IP2 obtenue dans la base de données 52, sont identiques. Ce test E80 est suivi par l'étape E90 déjà décrite au cours de laquelle le dispositif d'association 40 associe alors l'identifiant unique MAC_10 du terminal 10 avec l'identifiant de compte ID_USR1 dans la base de données 51, comme représenté à la figure 7. Description détaillée d'un deuxième mode de réalisation La figure 4 représente un dispositif d'association 40 conforme à l'invention dans un troisième environnement. Dans cet exemple, la mémoire morte 43 de ce dispositif 40 20 mémorise un programme d'ordinateur conforme à l'invention et dont les principales étapes sont données en référence à la figure 5. Dans cet exemple de réalisation de l'invention, l'utilisateur ne possède pas d'ordinateur personnel 30. On supposera que le dispositif d'association 40 reçoit, au cours 25 d'une étape E30, une requête d'association R2 émise par le terminal 10. Au cours d'une étape non référencée, le dispositif d'association 40 vérifie, dans la base de données 51, si un identifiant de compte est associé avec l'identifiant unique MAC_10 du terminal 10 reçu dans la requête d'association R2. 30 Comme ce n'est pas le cas, ce test est suivi par une étape E40 au cours de laquelle le dispositif d'association 40 obtient, dans la requête d'association R2, l'adresse @IP1 de la passerelle derrière laquelle est connecté le terminal 10. Puis, au cours d'une étape [100, le dispositif d'association 40 35 conforme à l'invention recherche, dans la base de données 52, les identifiants de compte associés avec cette adresse @IP1. Plus précisément, cette opération s'effectue en obtenant, dans un premier temps, l'identifiant de la ligne ADSL ID2 associé à l'adresse @IP1 de la passerelle 20, puis les identifiants de compte associés à cet identifiant ADSL ID2. Dans l'exemple décrit ici, on détecte deux identifiants uniques de comptes, à savoir les identifiants ID_USR1 et ID_USR2. Ceci s'explique par le fait que deux utilisateurs différents possèdent des comptes sur la plateforme de service 60 même s'ils y accèdent à travers la même passerelle 20. Au cours d'une étape E110, le dispositif d'association 40 envoie une liste L comportant ces deux identifiants de compte ID_USR1 et ID_USR2 au terminal 10. On supposera que ces identifiants de comptes s'affichent sur un écran du terminal 10 et que l'utilisateur sélectionne, au cours d'une étape [120, l'identifiant ID_USR1. Cet identifiant de compte ID_USR1 est renvoyé par le terminal 10 dans une trame T3 représentée à la figure 6. Dans l'exemple représenté, la trame T3 comporte l'adresse @IP1 de la passerelle 20, l'identifiant unique MAC_10 du terminal 10 ainsi 20 que l'identifiant de compte ID_USR1. Dans une alternative, la trame T3 pourrait comporter uniquement l'adresse @IP1 de la passerelle 20 et l'identifiant de compte ID_USR1. Cette trame T3 est reçue par le dispositif d'association 40 au 25 cours d'une étape [130. Puis, au cours d'une étape E90, le dispositif d'association 40 associe, dans la base de données 51, l'identifiant unique MAC_10 du terminal 10 et l'identifiant unique de compte ID_USR1 reçus dans la trame T3 à l'étape précédente. 30 L'état résultant de la base de données 51 est donné à la figure 7
Ce dispositif d'association obtient, dans une requête d'association émise par un terminal (10), un identifiant (MAC_10) de ce terminal, et l'adresse (@IP1) d'une passerelle (20) par laquelle le terminal (10) est relié au réseau (1).Il obtient aussi une deuxième adresse de passerelle à partir de l'adresse source d'une requête d'accès émise par un autre terminal (30) pour se connecter au compte utilisateur.L'association entre le terminal (10) et le compte utilisateur (ID_USR1) est réalisée lorsque les deux adresses (@IP1) de passerelle sont égales.
1. Procédé pour associer l'identifiant unique (MAC_10) d'un premier terminal (10) connecté à un réseau de télécommunications (1) via une passerelle (20), à l'identifiant unique (ID_USR1) d'un compte d'un utilisateur de ce terminal (10), l'adresse (@IP1) de ladite passerelle dans le réseau étant appelée première adresse de passerelle , ce procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape ([10) de réception d'une requête d'accès (R1, R3), émise par un deuxième terminal (30) pour se connecter audit compte utilisateur, l'adresse source (@S) comprise dans ladite requête d'accès (R1, R3) étant susceptible d'être substituée par ladite passerelle (20) ; - une étape ([20) d'obtention de ladite adresse source (@S) et dudit identifiant (ID_USR1) de compte, à partir de ladite requête d'accès (R1, R3) - une étape (E30) de réception d'une requête d'association (R2) émise par ledit premier terminal (10) ; -une étape ([40) d'obtention de ladite première adresse de passerelle 20 (@IP1) et dudit identifiant (MAC_10) de premier terminal (10) à partir de ladite requête d'association (R2) ; - une étape ([60, [70) d'obtention, d'une deuxième adresse (@IP2) de passerelle à partir de ladite adresse source (@S) ; - une étape ([80) de comparaison desdites première (@IP1) et deuxième 25 (@IP2) adresses de passerelle, et si ces adresses sont égales : - une étape ([90) d'association de l'identifiant unique (MAC_10) du premier terminal (10) avec ledit identifiant unique de compte (ID_USR1) dans une base de données (51). 30 2. Procédé d'association selon la 1, caractérisé en ce que • - si ledit deuxième terminal (30) est connecté audit réseau via ladite passerelle (20), ladite deuxième adresse de passerelle (@IP2) est constituée par ladite adresse source (@S); et sinon- adite deuxième adresse de passerelle (@IP2) est obtenue ([70) dans une base de données (52) qui associe cette adresse avec ledit identifiant de compte (ID_USR1). 3. Procédé d'association selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que, pour obtenir ([70) ladite deuxième adresse de passerelle (@IP2), on effectue les sous-étapes suivantes : - obtention d'un identifiant (ID2) d'une ligne de télécommunications associée audit identifiant unique de compte utilisateur (ID_USR1) ; et - obtention de ladite deuxième adresse de passerelle (@IP2) associée audit identifiant de ligne (ID2). 4. Dispositif (40) pour associer l'identifiant unique (MAC_10) d'un premier terminal (10) connecté à un réseau de télécommunications (1) via une passerelle (20), à l'identifiant unique (ID_USR1) d'un compte d'un utilisateur de ce terminal (10), l'adresse (@IP1) de ladite passerelle dans le réseau étant appelée première adresse de passerelle , ce dispositif (40) étant caractérisé en ce qu'il comporte : - des moyens (44) de réception d'une requête d'accès (R1, R3), émise par un deuxième terminal (30) pour se connecter audit compte utilisateur, l'adresse source (@S) comprise dans ladite requête d'accès (R1, R3) étant susceptible d'être substituée par ladite passerelle (20) ; - des moyens d'obtention de ladite adresse source (@S) et dudit identifiant (ID_USR1) de compte, à partir de ladite requête d'accès (R1, R3) ; - des moyens (44) de réception d'une requête d'association (R2) émise par ledit premier terminal (10) ; -des moyens d'obtention de ladite première adresse de passerelle (@IP1) et dudit identifiant (MAC_10) de premier terminal (10) à partir de ladite requête d'association (R2) ; et - des moyens d'obtention d'une deuxième adresse de passerelle (@IP2) à partir de ladite adresse source (@S) ; des moyens de comparaison desdites première (@IP1) et deuxième (@IP2) adresses de passerelle (20) et ;- des moyens pour associer, si ces adresses sont égales, l'identifiant unique (MAC_10) dudit premier terminal (10) avec ledit identifiant unique de compte (ID_USR1) dans une base de données (51). 5. Programme d'ordinateur comportant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé d'association selon l'une quelconque des 1 à 3 lorsque ledit programme est exécuté par un ordinateur. 6. Support d'enregistrement lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré un programme d'ordinateur comprenant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé d'association selon l'une quelconque des 1 à 3.
H
H04
H04L
H04L 12
H04L 12/66
FR2895406
A1
PROCEDE POUR LA FABRICATION DE 2,3-DIMETHYLBUT-1-ENE
20,070,629
La présente invention concerne la fabrication du 2,3-diméthylbut-1-ène (2,3-DMB-1) par dimérisation du propylène. Le brevet français FR-B-2 611 700 (au nom du même déposant) décrit l'utilisation de liquides à caractère ionique formés d'halogénures d'aluminium et d'halogénures d'ammonium quaternaires comme solvants de complexes organométalliques du nickel, ces milieux étant décrits comme permettant la catalyse de dimérisation des oléfines. L'utilisation de ces milieux ioniques non miscibles avec les hydrocarbures aliphatiques, en particulier avec les produits issus de la dimérisation des oléfines, permet ainsi une meilleure utilisation des catalyseurs homogènes. Le brevet US-A-5 104 840 décrit une composition liquide à caractère ionique (appelée "liquide ionique") résultant de la mise en contact d'au moins un halogénure d'ammonium quartenaire et/ou d'au moins un halogénure de phosphonium quaternaire avec au moins un dihalogénure d'alkylaluminium et éventuellement en outre un trihalogénure d'aluminium. Ce brevet montre l'utilisation de ces milieux comme solvants de complexes de métaux de transition, notamment des complexes du nickel ne contenant pas de liaison nickel-carbone, qui sont transformés ultérieurement en catalyseurs d'oligomérisation des oléfines. II montre aussi que les catalyseurs de nickel les plus actifs et les plus stables sont obtenus dans des "liquides ioniques" constitués d'un équivalent molaire d'halogénure d'ammonium et/ou d'halogénure de phosphonium avec un équivalent et plus de trihalogénure d'aluminium, et éventuellement une quantité quelconque de dihalogénure d'alkylaluminium. Cette formulation s'est révélée particulièrement intéressante parce que les complexes du nickel qui y sont dissous présentent une activité catalytique élevée. Par ailleurs, il a été vérifié que, dans les conditions décrites dans le brevet français FR-B-2 611 700, l'effet phosphine tel qu'il a été décrit par G. Wilke et al. dans Ind. Eng. Chem., 1970, 62, n 12, p. 34, et dans le brevet GB-B-1 058 680, et qui traduit l'influence des substituants portés par l'atome de phosphore sur le mode d'enchaînement des molécules de propylène lors de sa dimérisation catalytique par le nickel, disparaissait rapidement au cours du temps, entraînant une diminution de la sélectivité. Ce phénomène inexpliqué a des conséquences néfastes puisqu'il ne permet pas d'obtenir les qualités de produit recherchées. II est décrit dans le brevet FR-B-2 710 280 du même déposant que l'addition d'un hydrocarbure aromatique au liquide ionique permet de pallier ce défaut et conduit à des catalyseurs dont l'activité est élevée et plus stable et dont la sélectivité en isomères les plus ramifiés, le 2,3-diméthylbut-1-ène (2,3-DMB-1) et le 2,3-diméthylbut-2-ène (2,3-DMB-2) est importante lorsqu'on applique ces conditions de dimérisation au propylène. Comme le montre le Tableau 1 ci-dessous, les points d'ébullition du 2,3-DMB-1, du méthyl-4-pentène-1 (M4P1) et du méthyl-4-pentène-2 (M4P2), produits formés également lors de la dimérisation du propylène, diffèrent que de quelques degrés Celsius. L'obtention du 2,3-DMB-1 avec une bonne pureté peut s'avérer difficile si l'on utilise les techniques de distillation classiques. C'est la raison pour laquelle les brevets US-A-5 910 618 et US-A-4 835 328 décrivent un enchaînement d'étapes selon lesquelles le 2,3-DMB-1, produit avec un mélange d'isomères par dimérisation du propylène, est isomérisé en 2,3-DMB-2. Ce dernier, dont le point d'ébullition est plus élevé, est séparé plus facilement des autres isomères par distillation. II peut éventuellement être reconverti ultérieurement en 2,3-DMB-1 par isomérisation, bien que l'équilibre thermodynamique soit défavorable à cette transformation, transformation qui est, de plus, altérée par des réactions de polymérisation qui en diminuent le rendement. Tableau 1 : Point d'ébullition des différents isomères formés par dimérisation du propylène Distribution des différents isomères Points d'ébullition obtenus par dimérisation du propylène ( C) 4-Méthylpent-1-ène (M4P1) 53,87 2,3-Diméthylbut-1-ène (2,3-DMB-1) 55,2 4-Méthylpent-2-ène cis (M4P2c) 56,4 4-Méthylpent-2-ène trans (M4P2t) 58, 61 2-Méthylpent-1-ène (M2P1) 62,11 Hexène-3 trans (H3t) 66,45 Hexène-2 trans (H2t) 67,88 2-Méthylpent-2-ène (M2P2) 67,31 Hexène-2 cis (H2c) 68,99 2,3-Diméthylbut-2-ène (2,3-DMB-2) 73,21 II apparaît donc particulièrement intéressant de pouvoir produire du 2,3-DMB-1 par dimérisation du propylène avec une sélectivité suffisamment élevée pour qu'il puisse être raisonnablement séparé des autres isomères par distillation. Le brevet US-B-6 388 160 décrit un procédé de fabrication de 2,3-DMB-1 et 2,3-DMB-2 par une suite d'étapes comprenant : a) une dimérisation du propylène en un mélange riche en 2,3-DMB-1 (étape 1), b) une distillation du 2,3-DMB-1 (étape 2), c) une isomérisation du 2,3-DMB- 1 contenu dans le résidu de distillation en 2,3-DMB-2 (étape 3) et d) une séparation du 2,3-DMB-2 par distillation (étape 4). La dimérisation du propylène décrite dans la première étape est réalisée par une composition catalytique comprenant au moins un composé du nickel, au moins un composé du phosphore trivalent, au moins un phénol halogéné ou un dérivé de l'isopropanol fluoré, au moins un trialkylaluminium et au moins un composé portant une fonction acide sulfonique. Cette composition catalytique est mise en oeuvre dans un solvant organique. Le catalyseur est neutralisé à la fin de la réaction. Le procédé opère donc à "catalyseur perdu". Ce dernier n'est pas régénéré ni recyclé. La sélectivité en dimères décrite dans l'Exemple 2 du brevet US-B-6 388 160 est de 74,5 % par rapport aux produits totaux formés. Les dimères contiennent 78,4 % de DMB-1. L'activité du système est décrite par le "DMB-1 TON", qui correspond au nombre de millimoles de DMB-1 produit divisé par le nombre de millimoles de nickel utilisé. Le TON est de 38 210. Il a maintenant été trouvé, et c'est l'objet de la présente invention, qu'il était possible de produire sélectivement du 2,3-DMB-1 en mettant du propylène en contact avec une composition catalytique comprenant au moins un composé du nickel mélangé ou complexé avec au moins une phosphine tertiaire, au moins un hydrocarbure aromatique consistant au moins en partie en du mésitylène (triméthyl-1,3,5-benzène), au moins un milieu non-aqueux à caractère ionique résultant du mélange d'un halogénure d'ammonium quaternaire ou d'halogénure de phosphonium quaternaire avec un halogénure d'aluminium (constituant D) et éventuellement au moins un composé organométallique de l'aluminium (constituant E). Plus précisément, l'utilisation d'un hydrocarbure aromatique constitué au moins en partie de mésitylène permet de maintenir une sélectivité en 2,3-DMB-1 élevée et stable dans le temps, ce qui permet de séparer le 2,3-DMB-1 des autres isomères par distillation. La dissolution du composé du nickel, de la phosphine et de l'hydrocarbure aromatique dans un milieu liquide à caractère ionique, très peu miscible avec le produits formés, permet une séparation facile, par simple décantation, du catalyseur et du liquide ionique des produits. Le liquide ionique contenant le catalyseur peut ainsi être recyclé et réutilisé dans un processus en continu ou en discontinu. Ainsi, le procédé de fabrication du 2,3-diméthylbut-1-ène (2,3-DMB-1) selon l'invention comprend : - une étape (a) de dimérisation sélective du propylène dans laquelle le propylène est mis en contact avec une composition catalytique comprenant au moins un composé du nickel (Constituant A) mélangé ou complexé avec au moins une phosphine tertiaire (Constituant B), au moins un hydrocarbure aromatique consistant au moins en partie en du mésitylène (Constituant C), au moins un milieu non-aqueux à caractère ionique (Constituant D) résultant du mélange d'au moins un halogénure d'ammonium quaternaire ou d'au moins un halogénure de phosphonium quaternaire (Constituant Y) avec au moins un halogénure d'aluminium (Constituant Z) et éventuellement au moins un composé organométallique de l'aluminium (Constituant T) ; - cette étape de dimérisation peut être suivie d'une étape (b) de distillation du mélange formé, pour obtenir le 2,3-DMB-1 à une haute pureté. Dans le procédé de l'invention, il est avantageux que l'hydrocarbure aromatique consistant au moins en partie en du mésitylène (Constituant C) soit avec le Constituant A, compté en atomes de nickel, dans un rapport molaire d'au moins 1:1. Les composés du nickel (constituant A) Les composés du nickel utilisés dans les compositions catalytiques de l'invention sont par exemple le chlorure, le bromure, le sulfate, les carboxylates, (par exemple l'éthyl-2 hexanoate), les phénates et l'acétylacétonate. On peut également utiliser les complexes organométalliques du nickel contenant ou non des phosphines. Ces complexes de nickel sont utilisés en mélange avec une phosphine tertiaire. On peut également utiliser des complexes du nickel déjà complexés avec une phosphine tertiaire. Les phosphines tertiaires (constituant B) Les phosphines utilisées en mélange avec (ou pour complexer) les composés de nickel selon l'invention répondent aux formules générales : PR'1R'2R'3 et R'1R'2P-R'-PR'1R'2, dans lesquelles R'1, R'2 et R'3, identiques ou différents, sont des radicaux alkyles, cyclo- alkyles, aryles ou aralkyles comportant de 1 à 10 atomes de carbone. A titre d'exemples, on peut citer, la triisopropylphosphine, la tricyclohexylphosphine et la tricyclopentylphosphine. Le rapport molaire entre la phosphine (constituant B) et le composé du nickel (constituant A), compté en atomes de nickel, est en général compris entre 10:1 et 0,1:1 et de préférence entre 5:1 et 0,5:1. Le composé du nickel mélangé ou complexé avec au moins une phosphine tertiaire est choisi plus particulièrement parmi les complexes NiCl2,2 pyridine en mélange avec au moins un équivalent de phosphine tertiaire fonctionnalisée ou de phosphite fonctionnalisé, le chlorure de nickel en mélange avec au moins un équivalent de dicyclopentylphosphinoéthyl-2 pyridine-4, l'acétate de nickel en mélange avec au moins un équivalent de dicyclopentylphosphinoéthyl-2 pyridine-4, l'octoate (éthyl-2 hexanoate) de nickel en mélange avec au moins un équivalent de dicyclopentylphosphinoéthyl-2 pyridine-4 et le chlorure de Tcallyl-nickel dicyclopentylphosphinoéthyl-2 pyridine-4. Les hydrocarbures aromatiques (constituant C) Outre le mésitylène, d'autres hydrocarbures aromatiques peuvent être utilisés dans le procédé de l'invention. Ce sont des hydrocarbures aromatiques liquides à température ambiante, par exemple le benzène et ses substitués de formule générale C6HXR6_X, R étant un radical alkyle, cycloalkyle, aryle, alkylaryle tel que C6H5CH2-, et x prenant les valeurs de 1 à 5, autres que le mésitylène. Ces hydrocarbures aromatiques pourront être utilisés comme solvants pour introduire la phosphine tertiaire. Le liquide ionique (constituant D) Le milieu de type liquide ionique dans lequel est dissous le composé de nickel mélangé ou complexé avec au moins une phosphine tertiaire et au moins un hydrocarbure aromatique est constitué par mélange a) d'au moins un halogénure, plus particulièrement chlorure et/ou bromure, d'ammonium quaternaire et/ou phosphonium quaternaire (constituant Y) ; b) d'au moins un halogénure d'aluminium (constituant Z) ; et c) éventuellement d'au moins un composé organométallique d'aluminium (constituant T). Les halogénures d'ammonium quaternaires et les haloqénures de phosphonium quater- paires (constituant Y) Les halogénures d'ammonium quaternaires et les halogénures de phosphonium quaternaires utilisables dans le cadre de l'invention répondent de préférence aux formules générales : NR1 R2R3R4X et PR1 R2R3R4X, où X représente Cl ou Br, R1, R2, R3 et R4, identiques ou différents, représentant chacun l'hydrogène, un groupement hydrocarboné, aliphatique (saturé ou insaturé) ou aromatique, comprenant de 1 à 12 atomes de carbone. Les halogénures d'ammonium et/ou de phosphonium quartenaires peuvent également être dérivés d'hétérocycles comportant 1, 2 ou 3 atomes d'azote et/ou de phosphore. A titre d'exemples, on peut citer le chlorure de tétrabutylphosphonium, le chlorure de N-butylpyridinium, le bromure d'éthylpyridinium, le chlorure de butyl-3 méthyl-1 imidazolium, le chlorure de diéthylpyrazolium, le chlorhydrate de pyridinium et le chlorure de triméthylphénylammonium, le chlorure de butylméthylpyrrolidinium. Les haloqénures d'aluminium (constituant Z) Les halogénures d'aluminium utilisés selon l'invention sont essentiellement le chlorure et le bromure d'aluminium. Les composés organométalliques d'aluminium (constituant T) Les composés organométalliques d'aluminium, facultatifs selon l'invention, ont pour formule générale AIRXX3_x dans laquelle R est un reste alkyle, linéaire ou ramifié, comportant de 2 a 8 atomes de carbone, X étant le chlore ou le brome et x ayant une valeur égale à 1, 2 ou 3. Ces composés organométalliques d'aluminium sont introduits de façon facultative dans le liquide ionique. Ils peuvent aussi être ajoutés de façon indépendante au liquide ionique, de façon continue ou discontinue, par injection dans la section réactionnelle. Ils permettent d'activer le sel de nickel et de générer in situ, dans la phase réactionnelle, l'espèce active nickel-carbone ou nickel-hydrure pour dimériser le propylène. A titre d'exemples, on peut utiliser le sesquichlorure d'isobutylaluminium, le sesquichlorure d'éthylaluminium, le dichloroisobutylaluminium, le dichloroéthylaluminium et le chlorodiéthylaluminium. Les constituants du liquide ionique tels que définis ci-dessus sont en général mis en jeu dans les rapports molaires suivants : - le Constituant Z est mis en jeu avec le Constituant Y dans un rapport molaire de 0,05:1 à 3:1, de préférence de 1:1 à 2:1 ; le Constituant T, facultatif, est mis en jeu dans un rapport molaire avec le Constituant Z au plus égal à 100:1, de préférence de 0.005:1 à 10:1. II est néanmoins nécessaire que les constituants et leurs proportions soient tels que le mélange soit liquide à la température à laquelle se fait l'introduction du composé du nickel et la phosphine tertiaire et de l'hydrocarbure aromatique, bien que la réaction catalytique de dimérisation puisse se faire à une température inférieure ou supérieure à la température de fusion de la composition catalytique. De plus, quand on met en jeu un composé organométallique de l'aluminium (Constituant T), il est en général avec le Constituant A, compté en atomes de nickel, dans un rapport molaire compris entre 1:1 et 100:1, et de préférence compris entre 5:1 et 50:1. Introduction des constituants du système catalytique Les composés entrant dans la composition catalytique selon l'invention peuvent être mélangés dans un ordre quelconque. Le mélange peut se faire par une simple mise en contact suivie d'une agitation jusqu'à formation d'un liquide homogène. Ce mélange peut être fait en dehors du réacteur de dimérisation ou, de préférence, dans ce réacteur. Dans une mise en oeuvre en continu, le composé du nickel, la phosphine tertiaire et l'hydrocarbure aromatique peuvent être ajoutés en continu dans le réacteur afin de maintenir constantes les performances du système catalytiques (activité, sélectivité en dimères, sélectivité en 2,3-diméthylbut-1-ène). L'oléfine Le propylène soumis à la dimérisation sélective de l'invention peut être utilisé pur ou dilué par un alcane tel qu'on le trouve dans les coupes C3 issues des procédés de raffinage du pétrole, comme le craquage catalytique ou le craquage a la vapeur. La réaction : conditions et mise en oeuvre La réaction catalytique de dimérisation du propylène mise en oeuvre dans le procédé de l'invention peut être conduite en système fermé, en système semi-ouvert ou en continu, avec un ou plusieurs étages de réaction. Une vigoureuse agitation doit assurer un bon contact entre le (ou les) réactif(s) et le mélange catalytique. La température de réaction peut être de -40 à +70 C, de préférence de -20 à +50 C. On peut opérer au-dessus ou en dessous de la température de fusion du milieu, l'état solide dispersé n'étant pas une limitation au bon déroulement de la réaction. La chaleur engendrée par la réaction peut être éliminée par tous les moyens connus de l'homme du métier. La pression peut aller de la pression atmosphérique à 20 MPa, de préférence de la pression atmosphérique à 5 MPa. Les produits de la réaction et le (ou les) réactif(s) qui n'ont pas réagi sont séparés du système catalytique par simple décantation, puis fractionnés. Le mélange d'hydrocarbures obtenu contient une haute teneur en 2,3-diméthylbut-1-ène. Cependant, la séparation de cet isomère par distillation demeure délicate. Le 2,3-diméthylbut-1-ène a un point d'ébullition (55,2 C) très proche de ceux de deux autres isomères, le 4-méthylpent-1-ène (53,87 C) et le 4-méthylpent-2-ène cis (56,4 C). Cette séparation par distillation peut néanmoins être envisagée si l'on opère avec une colonne à distiller présentant un nombre suffisant de plateaux de séparation. On a pu montrer au laboratoire que, en mode de fonctionnement batch et à partir du mélange issu directement du réacteur, une colonne possédant plus de 90 plateaux (nombre déterminé par l'efficacité de la séparation d'un mélange n-heptane/méthylcyclohexane) permet d'obtenir une fraction majoritaire contenant au moins 95 % de 2,3-diméthylbut-1-ène avec un rendement supérieur à 85 % de ce composé. On peut même atteindre 97 % de pureté dans l'isomère recherché si on limite cette récupération en dessous de 60 %. Ceci est évidemment obtenu en écartant les fractions les plus légères et les plus lourdes du mélange précédent. Une stratégie industrielle pour permettre une séparation suffisante par la technique de distillation peut être développée. Dans cette perspective, une colonne unique en deux passes permet effectivement d'obtenir une pureté et un taux de récupération convenables. On décrit ci-après un mode de réalisation de la distillation en continu, où les détails opératoires sont donnés à titre indicatif. La colonne utilisée est alimentée en continu. Elle présente un nombre de plateaux qui atteint 100 (ce nombre est toujours déterminé expérimentalement par la séparation d'un mélange n-heptane/méthylcyclohexane. Dans un premier temps on récupère en opérant avec un taux de reflux (reflux/distillat) égal à 60 une fraction de tête représentant environ 5 % de la charge et qui contient majoritairement déjà du 2,3-diméthylbut-1-ène avec la totalité du 4-méthylpent-1- ène. Le fond de cette distillation est alors repris et traité dans la même colonne en maintenant un taux de reflux (reflux/distillat) de 20. La fraction de tête qui contient 75 % de 2,3-diméthylbut-1-ène présent dans la charge initiale présente une pureté de 95 % dans cet isomère. L'impureté principale est alors le 4-méthylpent-2-ène cis, mais des isomères plus lourds sont aussi déjà présents. Si, dans la même stratégie, on a pris le soin de se débarrasser d'abord par distillation de la fraction constituée des fractions les plus lourdes (trimères du propylène) et supérieurs, on peut encore améliorer le taux de récupération qui alors peut atteindre jusqu'à 80 % du 2,3-diméthylbut-1-ène présent dans la charge avec une pureté qui atteint alors 96 % ; le 4-méthylpent-2-ène cis reste toutefois l'impureté majoritaire dans l'isomère recherché. Bien entendu, l'homme du métier est en mesure d'effectuer toute l'opération en utilisant un train de distillations comprenant en premier lieu une colonne d'équeutage de la coupe d'hydrocarbures issue de l'opération de dimérisation/oligomérisation du propylène. Cette première colonne (I), dite de "re-run", qui n'a qu'une efficacité de séparation limitée (moins de 20 plateaux théoriques à partir des données de séparation du mélange nheptane/méthylcyclohexane) permet d'éliminer en fond 90 % poids des composés C9+ avec un minimum de perte en hexènes (moins de 2 % poids), ces pertes ne contenant que des traces de l'isomère recherché, le 2,3-diméthylbut-1-ène, mais malheureusement une bonne partie de l'autre isomère di-ramifié, le 2,3-diméthylbut-2-ène. La colonne (II) suivante permet l'étêtage déjà décrit ci-dessus et permet l'élimination totale du 4-méthylpent-1-ène avec on l'a vu une petite partie de 2,3-diméthylbut-1-ène. Le fond de la colonne (II) fournit la charge à une colonne (III) géométriquement identique à la colonne (II) et qui fonctionne aussi comme décrit ci-dessus. Cette colonne fournit alors en tête la fraction riche en 2,3-diméthylbut-1-ène avec une pureté au moins égale à 97 % avec un taux de récupération global qui peut atteindre 80 %. Il faut noter que la fraction de tête de la colonne (II) et la fraction lourde de la colonne (III) peuvent être réunies. Cette nouvelle fraction est ensuite retraitée dans le même train des colonnes (II) et (III), ce qui permet une récupération supplémentaire comprise entre 4 et 6 % (calculée à partir du mélange initial) de l'isomère recherché avec une pureté à peine inférieure (95 %). De la même façon, la réunion de ces deux fractions peut être valorisée par isomérisation (hydro-isomérisation) du 2,3-diméthylbut-1-ène en 2,3-diméthylbut-2-ène, suivant un processus connu de l'homme du métier, comme cela est indiqué dans le brevet US-A-4 835 328. Ce mélange est alors soumis à une opération de distillation qui sépare facilement l'isomère le plus lourd parmi les hexènes, à savoir le 2,3-diméthylbut-2-ène. Les exemples suivants illustrent l'invention sans en limiter la portée. Exemple 1 : Préparation du solvant ionique de composition (BMIC:AICI3:EtAICl2) (rapport molaire 1:1,22:0,22) On a mélangé à température ambiante 10,06 g (57,3 mmoles) de chlorure de butyl-1 méthyl-3 imidazolium (BMIC), 9,35 g (70,04 mmoles) de chlorure d'aluminium et 1,58 g (12,44 mmoles) de dichloroéthylaluminium. On obtient ainsi un liquide. Exemple 2 : Préparation de la solution N 1 Dans un tube de Schlenk, on introduit sous courant d'argon, 45,15 mg d'une solution d'octoate (éthyl-2 hexanoate) de nickel contenant 13 % en poids de nickel, soit 5, 87 mg (0,099 mmole) de nickel ; 28 mg (0,1 mmole) de tricyclohexylphosphine ; 0,25 g (0,29 mL) de mésitylène, puis 20 mL d'heptane. On obtient une solution verte. Exemple 3 : Dimérisation du propylène Un réacteur en verre à double étage, muni d'une sonde de mesure de température et d'un barreau aimanté dans l'étage du bas (de volume 20 mL), pour assurer une bonne agitation, et d'une double enveloppe permettant la circulation d'un liquide de réfrigération, a été purgé d'air et d'humidité et maintenu à la pression atmosphérique de propylène à 99 % de pureté, préalablement séché sur tamis moléculaire, par l'intermédiaire d'un détendeur à gaz liquéfié. On y a introduit l'ensemble de la solution N 1 préparée dans l'Exemple 2 (contenant 0,1 mmole de Ni et 0,1 mmole de phosphine), puis on a abaissé la température à -15 C et on a injecté à l'aide d'une seringue 5 mL (6, 15 g) de la composition liquide préparée dans l'Exemple 1. On a mis l'agitation en route et on a observé immédiatement une absorption de propylène. Quand l'étage supérieur non agité a été plein de liquide, on a soutiré la plus grande partie de la phase hydrocarbonée. Au bout de 5 heures et 40 minutes (3 soutirages) on avait produit 22,6 kg de produits par gramme de Ni. Les phases organiques soutirées sont analysées par chromatographie en phase gazeuse sur colonne PONA (20 C, palier 20 min et montée de 10 C/min jusqu'à 270 C). Le Tableau 2 indique la composition des différentes fractions. Analyse des différentes fractions Tableau 2 N de Oléfines C6/ Distribution des isomères en C6 fraction produits totaux formés (% poids) (% poids) M4P1 2,3- M4P2c M4P2t M2P1 H3t H2t M2P2 H2c 2,3- DMB-1 DMB-2 1 78,7 3,74 83,34 2,55 0,71 7,28 0 0,37 0,87 0,77 0,36 2 79,2 3,80 83,28 2,55 0,97 6,91 0,08 0,32 0,89 0,77 0,43 3 79,6 3,58 79,69 2,48 3,57 6,50 0,23 0,85 1,55 0,83 0,71 La composition des dimères comporte entre 80 et 83 % de 2,3-diméthylbut-1-ène. 10 Exemple 4 : Préparation de la solution N 2 De la même manière que dans l'Exemple 2, on réalise une solution de nickel contenant 1,49 g d'une solution d'octoate (éthyl-2 hexanoate) de nickel contenant 13 % en poids de nickel, soit 193,7 mg (3,3 mmoles) de nickel ; 924 mg (3,3 mmoles) de tricyclohexylphosphine (PCy3) ; 9,6 mL de mésitylène puis 208 mL d'heptane. On obtient une solution verte d'un volume total de 220 mL, dans laquelle les rapports molaires des constituants Ni/PCy3/mésitylène sont : 1:1:20,9. Exemple 5 : Préparation d'une solution de dichloroéthylaluminium (solution N 3) Dans un tube de Schlenk sous argon, on introduit 18 mL de dichloroéthylaluminium (168,7 mmoles Al) et 18 mL d'heptane. Exemple 6 : Dimérisation du propylène : "test longue durée" - Stabilité des performances par rajouts discontinus des solutions N 2 et N 3. On opère comme dans l'Exemple 3, mais dans un réacteur en verre mono-étage d'une capacité unitaire d'environ 1 litre, muni d'une double enveloppe permettant la circulation d'un liquide de réfrigération, d'un barreau aimanté permettant l'agitation, et d'une sonde de température. Le réacteur est maintenu sous pression atmosphérique constante de propylène par l'intermédiaire d'un détendeur à gaz liquéfié (28 g). Il est refroidi à -15 C. On introduit alors successivement 20 mL de la solution N 2 préparée dans l'Exemple 4 (contenant 0,3 mmole de nickel) ; et 15 mL (18,45 g) d'une solution de solvant ionique préparée selon l'Exemple 1. On démarre l'agitation. On observe immédiatement une absorption de propylène. Lorsque le réacteur est plein de liquide, on soutire à l'aide d'une canule en verre, plongeant dans une zone calme du réacteur, la phase organique surnageante que l'on analyse par chromatographie en phase gazeuse comme dans l'Exemple 3. Afin de maintenir constantes les performances de la réaction (vitesse de réaction, sélectivité en 2,3-DMB-1 et sélectivité en hexènes), on ajoute à l'aide d'une seringue, après chaque soutirage, une fraction de la solution décrite dans l'Exemple 4 et une fraction de la solution décrite dans l'Exemple 5 (Tableau 3, ci-après). On a donc produit avec même liquide ionique (15 mL) après 22 heures et 20 minutes de réaction 3 kg de produit, composé de 77-80 % d'hexènes contenant une moyenne de 77 % de 2,3-DMB-1. 11 5 10 Tableau 3 N de fraction Temps Poids de 2,3-DMB-1/ C6/ Solution Solution Solution (h:min) produit C6 produits N 2 N 2 N 3 formé (%pds) (%pds) ajoutée ajoutée ajoutée (g) (mL) (mmol Ni) (mmol Al) Démarrage 0,3 11,1 1 04:15 422,1 83 78 20 0,3 11,1 2 06:35 773,22 82,6 75,5 0 0 0 3 08:19 1018,08 77,5 77 10 0,15 5,55 4 11:45 1335,6 76 80 20 0,3 11,1 13:40 1656,48 78,5 79 10 0,15 5,55 6 15:26 1974 77,4 77 5 0,07 2,77 7 17:23 2282,28 75 79 5 0,07 2,77 8 19:55 2623,32 71,3 79 10 0,15 5,55 9 22:20 2965,2 70,2 79,3 5 0,07 2,77 Exemple 7 : Préparation d'une solution de tricyclohexylphosphine dans le mésitylène (solution N 4) Dans un tube de Schlenk, on introduit sous courant d'argon 0,7 g (2,5 mmoles) de tricyclohexylphosphine, 7,22 mL (51,9 mmoles) de mésitylène et 20 mL d'heptane. Le volume total de la solution est de 28 mL. Exemple 8 : Préparation d'une solution de nickel dans le mésitylène (solution N 5) Dans un tube de Schlenk, on introduit sous courant d'argon 2,03 g d'une solution d'octoate (éthyl-2 hexanoate) de nickel (soit 4,4 mmoles de nickel), 13 mL (93,4 mmoles) de mésitylène et 60 mL d'heptane. Le volumetotal de la solution est 75 mL. Exemple 9 : Dimérisation du propylène : "test longue durée", avec rajout de nickel et de PCy3 directement dans le mésitylène. On poursuit l'Exemple 6, mais, après avoir soutiré la fraction 9, on rajoute une fraction de la solution N 5 de nickel et de la solution N 4 de PCy3. La sélectivité en 2,3-DMB-1 remonte ainsi doucement (72 % par rapport aux C6 totaux), ainsi que la sélectivité en dimères (81,3 %/produits). Tableau 4 N de Temps Poids de 2,3-DMB-1/ C6/ Solution Solution Solution fraction (h:min) produit C6 produits N 5 ajoutée N 4 ajoutée N 3 ajoutée formé (% pds) (% pds) (mmol Ni) (mmole (mmol Al) (g) de PCy3) 11 28:04 3714,5 72 81,3 0,15 0,75 5,55 Le test selon l'Exemple 6 a été pendant plus de 40 heures (Tableau 5). On a recueilli plus de 6 kg de produits avec 15 mL de liquide ionique. Tableau 5 N de fraction Temps Poids de 2,3-DMB-1/ C6/ Solution Solution (h:min) produit C6 produits N 2 ajoutée (g) (% poids) (% poids) ajoutée N 3 (mmol Ni) (mmol Al) 12 29:55 4031,16 75,7 78,9 0,15 5,55 13 31:50 4483,92 76,4 76,4 0,15 5,55 14 33:50 4798,92 75,6 79,7 0,15 5,55 15 35:45 5118,12 75,8 79,7 0,15 5,55 16 37:51 5429,76 75,7 78 0,15 5,55 17 39:54 5724,6 73,9 80,7 0,15 5,55 18 41:41 6003,48 72,8 74,3 0,15 5,55 19 43:41 6317,64 75,6 79,5 0,15 5,55 Exemple 10 On donne ici les résultats de la microdistillation en mode "batch" d'un mélange d'hexènes obtenus par dimérisation de propylène suivant la procédure de la présente invention. Cet exemple montre que l'on peut obtenir directement par distillation une quantité notable de 2,3-diméthylbut-1-ène à partir d'un mélange réactif brut préalablement équeuté. La colonne utilisée est une colonne de microdistillation qui permet l'opération en batch d'environ 50 mL du mélange réel à séparer. Cette colonne se caractérise par le fait qu'on y a déterminé 90 plateaux théoriques lors de la séparation d'un mélange n-heptane/méthylcyclohexane. La colonne est tout d'abord mise à reflux total doux puis on commence le prélèvement en tête avec un taux de reflux d'environ 50, des portions de distillat de 1 mL. Les diagrammes donnés à la Figure 1 montrent que la concentration en 2,3-diméthylbut-1-ène est supérieure à 95 % poids dans les fractions 10 à 21. Les fractions 22 à 43 contiennent encore plus de 80 % poids de l'isomère intéressant. On s'aperçoit ainsi qu'il est relativement facile de se débarrasser du 4-méthylpent-1-ène, mais que l'impureté gênante est le 4-méthylpent-2-ène cis. Cela conduit à recycler dans une autre opération les fractions 1 à 9 de cette distillation primaire qui sont riches en 2,3-diméthylbut-1-ène et singulièrement pauvres en 4-méthylpent-2-ène cis en mélange avec la charge brute pour améliorer encore la récupération en isomère intéressant et porter la récupération finale en 2,3-diméthylbut-1-ène à plus 60 % avec une pureté nettement supérieure à 95 % poids mais qui reste cependant inférieure à 97 % poids, l'impureté majoritaire restant le 4-méthyl pent-2-ène cis. Exemple 10 bis Dans cet exemple, on recycle avec la charge les fractions 22 à 40 de la distillation primaire et on obtient dans les conditions expérimentales mises en jeu dans le distillat une pureté supérieur à 97,5 % poids mais alors, la récupération en isomère intéressant, le 2,3-diméthylbut-1-ène, n'atteint qu'au maximum 55 % poids. Exemple 11 On utilise cette fois une colonne au pouvoir séparateur supérieur à celle décrite dans l'Exemple 9, puisque, avec un mélange n-heptane/méthylcyclohexane, on a pu y mesurer au minimum 100 plateaux théoriques. Cette colonne est alimentée en continu par le mélange d'hexènes déjà utilisé précédemment. On s'organise pour instaurer un taux de reflux (reflux/distillat) compris entre 40 et 60 avec un ratio distillat sur charge de 0,04. Dans ces conditions, on détermine par chromatographie en phase gazeuse que la teneur en 4-méthylpent-1-ène dans le distillat atteint au moins 70 % poids, le reste étant constitué majoritairement de 2,3-diméthylbut-1-ène, avec moins de 0,5 % poids de 4-méthylpent-2-ène cis. Dans une deuxième passe sur la même colonne mais avec un taux de reflux inférieur à 20 et en s'arrangeant pour se placer dans des conditions où le ratio distillat sur charge fraîche est d'environ 0,65, on récupère un distillat en tête de colonne une fraction qui contient majoritairement et à plus de 95 % poids l'isomère recherché, le 2,3-diméthylbut-1-ène, avec une pureté de 97 % poids. Le schéma de la Figure 2 illustre cet exemple. Sur ce schéma, les deux passes ont été représentées sur deux colonnes différentes et on a indiqué les compositions : du mélange d'hexènes à purifier ; des distillats et résidu de première passe ; et des distillats et résidu de seconde passe. 1. 5 10 2. 15 3. 4. 5. 6.30
Un procédé de fabrication de 2,3-diméthylbut-1-ène (2,3-DMB-1) comprend une étape (a) de dimérisation sélective du propylène dans laquelle le propylène est mis en contact avec une composition catalytique comprenant au moins un composé du nickel (constituant A) mélangé ou complexé avec au moins une phosphine tertiaire (constituant B), au moins un hydrocarbure aromatique consistant au moins en partie en du mésitylène (constituant C), au moins un milieu non-aqueux à caractère ionique (constituant D) résultant du mélange d'au moins un halogénure d'ammonium quaternaire ou d'au moins un halogénure de phosphonium quaternaire (constituant Y) avec au moins un halogénure d'aluminium (constituant Z) et éventuellement au moins un composé organométallique de l'aluminium (constituant T) ; cette étape (a) pouvant être suivie d'une étape (b) de distillation du mélange formé, pour obtenir le 2,3-DMB-1 à une haute pureté.
1. Procédé de fabrication de 2,3-diméthylbut-1-ène, noté 2,3-DMB-1, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de dimérisation sélective du propylène dans laquelle le propylène est mis en contact avec une composition catalytique comprenant au moins un composé du nickel, noté Constituant A, mélangé ou complexé avec au moins une phosphine tertiaire, noté Constituant B, au moins un hydrocarbure aromatique consistant au moins en partie en du mésitylène, noté Constituant C, au moins un milieu non-aqueux à caractère ionique, noté Constituant D, résultant du mélange d'au moins un halogénure d'ammonium quaternaire ou d'au moins un halogénure de phosphonium quaternaire, noté Constituant Y, avec au moins un halogénure d'aluminium, noté Constituant Z, et éventuellement au moins un composé organométallique de l'aluminium, noté Constituant T. 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le Constituant C comprend, outre du mésitylène au moins un autre hydrocarbure aromatique liquide à température ambiante choisi parmi le benzène et ses substitués de formule générale C6HXR6_X, R étant un radical alkyle, cycloalkyle, aryle, alkylaryle et x prenant les valeurs de 1 à 5, autres que le mésitylène. Procédé selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que le Constituant C est avec le Constituant A, compté en atomes de nickel, dans un rapport molaire d'au moins 1:1. 3. Procédé selon l'une des 1 à 3 caractérisé en ce que le Constituant A est choisi parmi le chlorure, le bromure, le sulfate, les carboxylates, les phénates et I'acétylacétonate. 4. Procédé selon l'une des 1 à 4 caractérisé en ce que le Constituant B répond à l'une des formules générales PR'1R'2R'3 ou R'1R'2P-R'-PR',R'2, dans lesquelles R',, R'2 et R'3, identiques ou différents, sont des radicaux alkyles, cycloalkyles, aryles ou aralkyles comportant de 1 à 10 atomes de carbone. Procédé selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que le composé du nickel mélangé ou complexé avec au moins une phosphine tertiaire est choisi parmi les complexes NiCl2,2 pyridine en mélange avec au moins un équivalent de phosphine tertiaire fonctionnalisée ou de phosphite fonctionnalisée le chlorure de nickel en mélange avec au moins un équivalent de dicyclopentylphosphinoéthyl-2 7. 8. 15 9. 20 10. 25 11. 12.pyridine-4, l'acétate de nickel en mélange avec au moins un équivalent de dicyclopentylphosphinoéthyl-2 pyridine-4, l'octoate (éthyl-2 hexanoate) de nickel en mélange avec au moins un équivalent de dicyclopentylphosphinoéthyl-2 pyridine-4 et le chlorure de t-allyl-nickel dicyclopentylphosphinoéthyl-2 pyridine-4. Procédé selon l'une des 1 à 6 caractérisé en ce que le rapport molaire entre la phosphine (constituant B) et le composé du nickel (constituant A), compté en atomes de nickel, est compris entre 10:1 et 0,1:1. Procédé selon l'une des 1 à 6 caractérisé en ce que l'halogénure d'ammonium quaternaire ou l'halogénure de phosphonium quaternaire utilisable comme Constituant Y dans ledit milieu non-aqueux à caractère ionique répond à la formule générale : NR1 R2R3R4X ou PR1 R2R3R4X, où X représente Cl ou Br, R1, R2, R3 et R4, identiques ou différents, représentent chacun l'hydrogène, un groupement hydrocarboné, aliphatique, saturé ou insaturé, ou aromatique, comprenant de 1 à 12 atomes de carbone, ou dérivent d'hétérocycles comportant 1, 2 ou 3 atomes d'azote et/ou phosphore. Procédé selon la 8 caractérisé en ce que l'halogénure d'ammonium quaternaire ou l'halogénure de phosphonium quaternaire est choisi parmi le chlorure de tétrabutylphosphonium, le chlorure de N-butylpyridinium, le bromure d'éthylpyridinium, le chlorure de butyl-3 méthyl-1 imidazolium, le chlorure de diéthylpyrazolium, le chlorhydrate de pyridnium et le chlorure de triméthylphénylammonium. Procédé selon l'une des 1 à 9 caractérisé en ce que l'halogénure d'aluminium utilisable comme Constituant Z dans ledit milieu non-aqueux à caractère ionique est le chlorure ou le bromure d'aluminium. Procédé selon l'une des 1 à 10 caractérisé en ce que, dans ledit milieu non-aqueux à caractère ionique, le Constituant Z est mis en jeu avec le Constituant Y dans un rapport molaire de 0,05:1 à 3:1. Procédé selon l'une des 1 à 11 caractérisé en ce que le milieu non 30 aqueux à caractère ionique comprend Constituant T comprenant au moins un composé organométallique de l'aluminium.13. Procédé selon la 12 caractérisé en ce que ledit composé organométallique de l'aluminium utilisable comme Constituant T répond à la formule générale AIRXX3_X, dans laquelle R est un reste alkyle, linéaire ou ramifié, comportant de 2 à 8 atomes de carbone, X étant le chlore ou le brome et x a une valeur égale à 1,2ou3. 14. Procédé selon la 13 caractérisé en ce que ledit composé organométallique de l'aluminium est choisi parmi le sesquichlorure d'isobutylaluminium, le sesquichlorure d'éthylaluminium, le dichloroisobutylaluminium, le dichloroéthylaluminium et le chlorodiéthylaluminium. 15. Procédé selon l'une des 12 à 14 caractérisé en ce que le Constituant T est mis en jeu dans un rapport molaire avec le Constituant Z au plus égal à 100:1. 16. Procédé selon l'une des 12 à 15 caractérisé en ce que le Constituant T est mis en jeu dans un rapport molaire avec le Constituant A, compté en atomes de nickel, au plus égal à 100:1. 17. Procédé selon l'une des 1 à 16 caractérisé en ce que la réaction est conduite en système fermé, en système semi-ouvert ou en continu, avec un ou plusieurs étages de réaction, sous agitation et à une température de -40 à +70 C. 18. Procédé selon l'une des 1 à 17 caractérisé en ce que le propylène est contenu dans une coupe C3 issue d'un procédé de raffinage du pétrole. 19. Procédé selon l'une des 1 à 18 caractérisé en ce qu'il comprend une étape de distillation du mélange formé, pour obtenir le 2,3-DMB-1 à haute pureté. 20. Procédé selon la 19 caractérisé en ce que ladite distillation est réalisée en batch. 21. Procédé selon la 19 caractérisé en ce que ladite distillation est réalisée en continu en deux passes sur une même colonne.
C
C07
C07C
C07C 2,C07C 11
C07C 2/36,C07C 11/107
FR2892448
A1
SYSTEME ET METHODE DE TELEMETRIE DANS LES PUITS DE FORAGE HISTORIQUE DE L'INVENTION.
20,070,427
-1- Domaine de l'invention La présente invention concerne des systèmes de télémétrie pour utilisation dans les opérations des puits de forage. Plus particulièrement, la présente invention concerne des systèmes de télémétrie pour fournir de l'énergie pour les opérations de fond de trou et/ou pour transférer des signaux entre une unité de contrôle en surface et un outil de fond positionnable dans un puits de forage pénétrant une formation souterraine. Art antérieur La récupération des hydrocarbures provenant d'une formation souterraine demande le déploiement d'un outil de forage dans le sol. L'outil de forage est enfoncé dans le sol à partir d'un appareil de forage afin de créer un puits à travers lequel sont transférés les hydrocarbures. Pendant le procédé de forage, il est souhaitable de recueillir des données relatives à l'opération de forage et aux formations souterraines. Des capteurs sont prévus dans différentes parties des systèmes en surface et/ou en fond de trou afin de générer des données relatives, entre autres choses, au puits, aux formations terrestres et aux conditions d'exploitation. Les données sont recueillies et analysées afin de permettre les prises de décision concernant l'opération de forage et les formations terrestres. Les systèmes de télémétrie sont utilisés pour l'analyse et le contrôle des opérations dans les puits de forage et permettent l'analyse et le contrôle à partir d'une station de contrôle en surface qui peut être située sur le site, ou qui peut en être éloignée. Les informations recueillies permettent un contrôle plus efficace du système de forage et fournissent de plus des informations utiles pour l'analyse des propriétés de la formation et d'autres facteurs affectant le forage. En outre, ces données peuvent être utilisées pour déterminer une trajectoire de forage souhaitée, les conditions optimales ou d'autres avantages bénéfiques au procédé de forage. Différents outils de télémétrie permettent de mesurer et de relever différentes données et de transmettre de telles données jusqu'à un système de contrôle en surface. Des -2- composants de mesure en cours de forage (MWD) et de diagraphie en cours de forage (LWD) peuvent être placés dans une garniture de forage pour recueillir les informations souhaitées. Différentes approches ont été utilisées pour transférer des données et/ou des signaux d'énergie de la surface aux composants de mesure et de diagraphie placés dans la garniture de forage. Ceux-ci peuvent comprendre, par exemple, une télémétrie par transmission d'impulsions par la boue telle que décrite dans le brevet US n 5517464, une tige de forage câblée telle que décrite dans le brevet US n 6641434, et d'autres. Malgré le développement et les progrès effectués dans le domaine des dispositifs de télémétrie dans les opérations dans les puits de forage, le besoin subsiste pour une meilleure fiabilité et des capacités de télémétrie supplémentaires. Tout comme n'importe quel autre dispositif de puits de forage, un dispositif de télémétrie peut tomber en panne. De plus, l'énergie fournie par les dispositifs de télémétrie peut être insuffisante pour alimenter les opérations dans les puits de forage souhaitées. De plus, il est souvent difficile de faire passer les liens de communication à travers certains outils de fond, tels que les coulisses de forage. De plus, les accouplements utilisés dans les lignes de transmission d'énergie et/ou de données dans une garniture de forage sont souvent exposés à un milieu difficile, comprenant des variations de pression et de température et des pressions et des températures extrêmes, contribuant à la défaillance de tels systèmes de transmission. Par conséquent, le besoin subsiste pour des systèmes de télémétrie capables de traverser des parties des dispositifs de télémétrie et/ou de l'outil de fond. Dans certains cas, il est souhaitable d'assurer une redondance du système de télémétrie existant et/ou de court-circuiter des parties des systèmes existants. Il est de plus souhaitable qu'un tel système assure un fonctionnement simple et fiable, et soit compatible avec une variété d'outils et d'assemblages de fond (BHA). De telles techniques fournissent de préférence un ou plusieurs des avantages suivants, sans que cette liste soit limitative : vitesse supérieure, meilleure fiabilité, meilleures capacités de transfert d'énergie et meilleures capacités de diagnostic. RÉSUMÉ DE L'INVENTION Un ensemble de télémétrie pour transférer des signaux entre une unité de contrôle en surface et un outil de fond par l'intermédiaire d'un système de télémétrie par tiges de forage -3- câblées est fourni. L'ensemble comporte une première borne connectable en fonctionnement au système de télémétrie par tiges de forage câblées pour communication avec celui-ci, une seconde borne connectable en fonctionnement à l'unité de contrôle en surface et/ou à l'outil de fond pour communication avec ceux-ci, et au moins un élément de transmission connectant en fonctionnement la première borne à la seconde borne. L'ensemble de télémétrie est positionnable de manière à ce que l'ensemble de télémétrie traverse au moins une partie de l'outil de fond et/ou du système de télémétrie par tiges de forage câblées, disposition grâce à laquelle les signaux court-circuitent la partie de ces derniers. Selon un autre aspect, l'invention concerne un système de communication pour un site de forage ayant une unité de contrôle en surface et un outil de fond. L'outil de fond est déployé par l'intermédiaire d'une garniture de forage dans un puits de forage pénétrant une formation souterraine. Le système comporte au moins un système de télémétrie par tiges de forage câblées placé dans au moins une partie de la garniture de forage et au moins un ensemble de télémétrie. Le système de télémétrie par tiges de forage câblées est adapté pour transférer des signaux entre l'unité de contrôle en surface et l'outil de fond. L'ensemble de télémétrie comporte une première borne connectable en fonctionnement au système de télémétrie par tiges de forage câblées pour communication avec celui-ci, une seconde borne connectable en fonctionnement à l'unité de contrôle en surface ou à l'outil de fond pour communication avec ceux-ci, et au moins un élément de transmission connectant en fonctionnement la première borne à la seconde borne. L'ensemble de télémétrie est positionnable de manière à ce que l'ensemble de télémétrie traverse au moins une partie de l'outil de fond ou du système de télémétrie par tiges de forage câblées ou d'une combinaison de ces derniers, disposition grâce à laquelle les signaux court-circuitent au moins la partie de ces derniers. Selon un autre aspect, l'invention concerne une méthode de communication entre une unité de contrôle en surface et un outil de fond par l'intermédiaire d'un système de télémétrie par tiges de forage câblées. L'outil de fond est déployé par l'intermédiaire d'une garniture de forage dans un puits de forage pénétrant une formation souterraine. La méthode concerne la connexion en fonctionnement d'une première borne d'un ensemble de télémétrie au système de télémétrie par tiges de forage câblées pour communication avec celui-ci, la connexion en -4- fonctionnement d'une seconde borne du ensemble de télémétrie à un outil de fond ou à une unité de contrôle en surface pour communication avec ceux- ci et la connexion en fonctionnement d'un élément de transmission entre les première et seconde bornes de manière à ce que l'ensemble de télémétrie traverse au moins une partie de l'outil de fond et/ou du système de télémétrie par tiges de forage câblées et transfère un signal entre l'unité de contrôle en surface et l'outil de fond par l'intermédiaire de la tige de forage câblée et de l'ensemble de télémétrie. D'autres aspects et avantages de l'invention seront apparents à partir de la description suivante et des revendications jointes. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Certains exemples sont illustrés sur les dessins joints afin que les caractéristiques et avantages des exemples de la présente invention indiqués ci-dessus soient mieux compris. Les dessins joints illustrent uniquement des exemples typiques de l'invention et ne sont par conséquent pas considérés comme limitant sa portée, car l'invention peut admettre des exemples efficaces supplémentaires. La Figure 1 est un diagramme schématique d'un système pour site de forage ayant un outil de fond déployé à partir d'un appareil de forage par l'intermédiaire d'une garniture de forage, le site de forage étant équipé d'un système de communication sur puits de forage ayant une réduction de télémétrie en surface et un système de télémétrie par tiges de forage câblées. La Figure 2 illustre une partie du système de télémétrie par tiges de forage câblées de l'art antérieur de la Figure 1 dépeignant une pluralité de tiges de forage câblées. La Figure 3A illustre une partie du système de communication sur puits de forage de la Figure 1 dépeignant une réduction de télémétrie en surface. La Figure 3B illustre une autre version de la réduction de télémétrie en surface de la Figure 3A. La Figure 4 illustre un ensemble de télémétrie utilisable comme partie du système de communication sur puits de forage de la Figure 1. -5- La Figure 5A illustre une partie du système de communication sur puits de forage de la Figure 1 équipé d'un premier ensemble de télémétrie placé dans une partie de l'outil de fond et un second ensemble de télémétrie placé dans une partie de la garniture de forage. La Figure 5B illustre une partie du système de communication sur puits de forage de la Figure 1 ayant un ensemble de télémétrie traversant une partie de l'outil de fond et de la garniture de forage. La Figure 6A illustre le système de communication sur puits de forage ayant un ensemble de télémétrie placé entre le système de télémétrie par tiges de forage câblées et l'outil de fond. La Figure 613 illustre le système de communication sur puits de forage ayant un ensemble de télémétrie placé entre le système de télémétrie par tiges de forage câblées et la réduction de télémétrie en surface. DESCRIPTION DÉTAILLÉE Les exemples de l'invention qui sont actuellement préférés sont illustrés aux figures indiquées ci-dessus et décrites en détail ci-dessous. En décrivant les exemples préférés, des numéros de référence identiques ou similaires sont utilisés pour identifier des éléments communs ou similaires. Les figures ne sont pas nécessairement à l'échelle et certaines caractéristiques et certaines vues des figures peuvent être représentées à une échelle exagérée ou de manière schématique dans un but de clarté et de concision. La Figure 1 illustre un exemple d'un système pour site de forage 1 avec lequel la présente invention peut être avantageusement utilisée. Le système pour site de forage 1 comprend un système en surface 2, un système en fond de trou 3 et une unité de contrôle en surface 4. Un sondage I l est formé par forage rotary. L'homme de métier ayant le privilège de cette divulgation appréciera toutefois que la présente invention peut également être utilisée dans des opérations de forage autres que le forage rotary classique (p. ex., le forage directionnel par moteur à boue) et n'est pas limité aux appareils de forage terrestres. Également, des variations du type de système de forage peuvent être utilisées, telles qu'un mécanisme d'entraînement supérieur, une tige d'entraînement ou d'autres systèmes. -6- Le système en fond de trou 3 comporte une garniture de forage 12 suspendue dans le sondage 11 et munie d'un outil de forage 15 à son extrémité inférieure. Le système en surface 2 comprend un ensemble plate-forme et derrick terrestre 10 placé au-dessus du sondage 11 pénétrant une formation souterraine F. La garniture de forage 12 est entraînée par une table de rotation 16, qui engage une tige d'entraînement 17 située à l'extrémité supérieure de la garniture de forage 12. La garniture de forage 12 est suspendue à un crochet 18, attaché à un moufle mobile (non représenté) par le biais de la tige d'entraînement 17 et d'une tête d'injection rotary 19 qui permet la rotation de la garniture de forage par rapport au crochet 18. Le système en surface comprend de plus du fluide ou de la boue de forage 26 stocké(e) dans une fosse 27 aménagée sur le site de forage. Une pompe 29 délivre le fluide de forage 26 à l'intérieur de la garniture de forage 12 par l'intermédiaire d'un orifice dans la tête d'injection 19, forçant le fluide de forage 26 à s'écouler vers le bas à travers la garniture de forage 12. Le fluide de forage 26 sort de la garniture de forage 12 par des orifices aménagés dans l'outil de forage 15, puis circule vers le haut à travers la région comprise entre l'extérieur de la garniture de forage et la paroi du sondage, dénommée l'espace annulaire. De cette manière, le fluide de forage 26 lubrifie l'outil de forage 15 et transporte les déblais de la formation jusqu'à la surface lorsqu'il est renvoyé à la fosse 27 pour recirculation. La garniture de forage 12 comprend de plus un outil de fond ou assemblage de fond (BHA), indiqué de manière générale par 30, à proximité de l'outil de forage 15. Le BHA 30 comprend des moyens de mesure, de traitement et de stockage des informations, ainsi que de communication avec la surface. Le BHA 30 peut par conséquent comprendre, entre autres choses, au moins un outil de mesure, tel qu'un outil de diagraphie en cours de forage (LWD) et/ou un outil de mesure en cours de forage (MWD) pour la détermination et la communication d'une ou plusieurs propriétés de la formation F entourant le sondage 11, telles que la résistivité (ou conductivité) de la formation, la radiation naturelle, la densité (rayons gamma ou neutrons), la pression de couche et autres. Le MWD peut être configuré pour générer et/ou de toute autre manière fournir de l'énergie électrique à différents systèmes en fond de trou et peut également comprendre différents composants de mesure et de -7- transmission. Des outils de mesure peuvent également être placés en d'autres emplacements le long de la garniture de forage 12. Les outils de mesure peuvent également comprendre un composant de communication, tel qu'un outil ou système de télémétrie par transmission d'impulsions par la boue, pour communication avec le système en surface 2. Le composant de communication est adapté pour envoyer des signaux à la surface, et en recevoir. Le composant de communication peut comporter, par exemple, un émetteur qui génère un signal, tel qu'un signal électrique, acoustique ou électromagnétique, représentatif des paramètres de forage mesurés. Le signal généré est reçu en surface par un transducteur ou appareil similaire, représenté par le numéro de référence 31, un composant du lien de communication en surface (représenté de manière générale par 14), qui convertit un signal reçu en un signal électronique souhaité pour traitement, stockage, encodage, transmission et usage ultérieurs. L'homme de métier comprendra qu'il est possible d'utiliser différents systèmes de télémétrie tels que des tiges de forage câblées et des systèmes électromagnétiques ou d'autres systèmes de télémétrie connus. Un lien de communication peut être établi entre l'unité de contrôle en surface 4 et le système en fond de trou 3 pour manipuler l'opération de forage et/ou recueillir des informations des capteurs situés dans la garniture de forage 12. Dans un exemple, le système en fond de trou 3 communique avec l'unité de contrôle en surface 4 par l'intermédiaire du système en surface 2. Les signaux sont typiquement transmis au système en surface 2, puis transférés du système en surface 2 à l'unité de contrôle en surface 4 par l'intermédiaire du lien de communication en surface 14. Les signaux peuvent aussi être transférés directement d'un outil de forage de fond à l'unité de contrôle en surface 4 par l'intermédiaire du lien de communication 5 en utilisant une télémétrie électromagnétique (non illustrée) éventuelle. Des systèmes de télémétrie supplémentaires, tels que des systèmes de télémétrie par transmission d'impulsions par la boue, acoustiques, électromagnétiques, sismiques et autres systèmes connus peuvent également être incorporés dans le système en fond de trou 3. L'unité de contrôle en surface 4 peut renvoyer des commandes au système en fond de trou 3 (par l'intermédiaire, par exemple, du lien de communication 5 ou du lien de communication en surface 14) pour activer et/ou contrôler un ou plusieurs composants du -8- BHA 30 ou un autre outil situé dans la garniture de forage 12, et effectuer différents réglages et/ou opérations en fond de trou. De cette manière, l'unité de contrôle en surface 4 peut alors manipuler le système en surface 2 et/ou le système en fond de trou 3. La manipulation de l'opération de forage peut être accomplie manuellement ou automatiquement. Comme illustré à la Figure 1, le système pour site de forage 1 est équipé d'un système de communication sur puits de forage 33. Le système de communication sur puits de forage 33 comprend une pluralité de tiges de forage câblées (WDP) reliées les unes aux autres pour former un système de télémétrie par WDP 58, pour transmettre un signal à travers la garniture de forage 12. Le système de télémétrie par WDP peut aussi être un système sans fil traversant une pluralité de tiges de forage à l'aide d'un signal conducteur. Les signaux sont typiquement transférés du BHA 30 par l'intermédiaire du système de télémétrie par tiges de forage câblées 58 à une réduction de télémétrie en surface 45. Comme illustrée, la réduction de télémétrie en surface 45 est placée à l'extrémité supérieure du système de télémétrie par WDP 58. Cependant, dans certains cas, la réduction de télémétrie en surface 45 peut être placé au-dessus de la tige d'entraînement 17 ou adjacente à celle-ci. Les signaux mentionnés aux présentes peuvent être des signaux de communication et/ou d'énergie. La Figure 2 illustre une partie détaillée d'un système de télémétrie par WDP optionnel utilisable comme le système de télémétrie par WDP de la Figure 1. Le système de télémétrie par WDP peut être un système tel que celui décrit dans le brevet US n 6641434. Comme illustré à la Figure 2, un WDP 40 comprend typiquement un premier élément d'accouplement 41 à une extrémité et un second élément d'accouplement 42 à une seconde extrémité. Les éléments d'accouplement 41, 42 sont configurés pour transmettre un signal à travers l'interface entre deux composants adjacents de la garniture de forage 12, tels que deux longueurs de WDP 40. La transmission du signal à travers l'interface peut utiliser n'importe quel moyen connu dans l'art, y compris mais sans s'y limiter, une transmission inductive, conductrice, optique, câblée ou sans fil. Le WDP 40 comprend typiquement un conduit interne 43 renfermant un câble électrique interne 44. Par conséquent, une pluralité de longueurs de WDP 40 connectées en fonctionnement peuvent être utilisées dans une garniture de forage 12 pour transmettre un signal le long de toute longueur souhaitée de la garniture de forage 12. De cette manière, un signal peut être transféré entre l'unité de contrôle en surface 4 du système pour site de forage 1 et un ou plusieurs outils placés dans le sondage 11, y compris des MWD et des LWD. La Figure 3A illustre la réduction de télémétrie en surface 45 de la Figure 1 en plus amples détails. La réduction de télémétrie en surface 45 est connectée en fonctionnement au système de télémétrie par WDP 58 pour communication avec celui-ci. La réduction de télémétrie en surface 45 peut alors être connectée en fonctionnement à l'unité de contrôle en surface 4 (Figure 1). La réduction de télémétrie en surface 45 peut être située à ou à proximité du haut de la garniture de forage 12, et peut comprendre un émetteur et/ou récepteur (tel que l'émetteur/récepteur 48 de la Figure 3B) pour échanger des signaux avec l'unité de contrôle en surface 4, et/ou un ou plusieurs composants du système en surface 2 en communication avec une ou plusieurs unités de contrôle en surface 4. Comme illustrée, la réduction en surface 45 peut communiquer sans fil avec l'unité de surface. Comme illustrée à la Figure 3B, la réduction de télémétrie en surface 45a du système pour site de forage 1 peut aussi comprendre des bagues collectrices et/ou un convertisseur tournant qui peuvent être connectés en fonctionnement à l'unité de contrôle en surface 4 (Figure 1) au moyen d'un câble 47, d'un émetteur/récepteur 48, d'une combinaison de ces derniers, et/ou de n'importe quel autre moyen connu dans l'art. En fonction de la configuration et d'autres facteurs, la réduction de télémétrie en surface 45a peut être placée dans une partie supérieure du système en fond de trou 3, dans le système en surface 2 du système pour site de forage 1, ou dans une interface entre ces derniers. La réduction de télémétrie en surface est connectée en fonctionnement au système de télémétrie par WDP 58 et à l'unité de contrôle en surface 4 (Figure 1). N'importe laquelle des configurations de la réduction de télémétrie en surface (45, 45a) peut être équipée de capacités de transmission sans fil et/ou câblée pour communication avec l'unité de contrôle en surface 4. Les configurations peuvent également comprendre du matériel et/ou du logiciel pour le diagnostique du WDP, la mémoire, les capteurs et/ou un générateur d'énergie. La Figure 4 dépeint un exemple d'un ensemble de télémétrie 50. L'ensemble de 30 télémétrie comprend une borne 52 et une borne 54 pour la connexion en fonctionnement - 10 - d'un élément de transmission (représenté de manière générale en 56) pour la transmission d'un signal entre celles-ci. L'une quelconque ou les deux bornes 52, 54 peuvent comprendre une réduction, ou peut à la place comprendre une configuration d'un ou plusieurs composants d'une garniture de forage (par exemple, une masse-tige, tige de forage, réduction ou outil) telle que le composant soit connecté en fonctionnement à l'élément de transmission 56. La connexion opérationnelle entre l'élément de transmission 56 et la borne 52, 54 peut être réversible. Par exemple, la borne 52 peut être à une extrémité supérieure et la borne 54 à une extrémité inférieure comme illustré. Quand des connecteurs d'extrémité sont prévus pour établir des connexions avec des dispositifs adjacents, les bornes peuvent être interverties de manière à ce que la borne 54 soit à une extrémité supérieure et la borne 52 soit à une extrémité inférieure. Une connexion réversible facilite avantageusement le placement de l'élément de transmission 56 dans la garniture de forage 12 pendant ou après le vissage d'une section particulière de la garniture de forage 12. La transmission à travers et/ou par un ensemble de télémétrie 50 peut être inductive, conductrice, optique, câblée ou sans fil. Le mode de transmission n'est pas conçu pour limiter l'ensemble de télémétrie 50 et par conséquent les exemples décrits aux présentes, sauf indication contraire, peuvent être utilisés avec n'importe quel mode de transmission. Comme illustré, l'ensemble comprend de préférence un câble 56a reliant les bornes. Cependant, dans certains cas, un câble peut ne pas être nécessaire. Par exemple, dans certains cas, une tige spécialisée 56b peut être utilisée. Une tige spécialisée, telle qu'une tige conductrice, peut être utilisée pour transférer des signaux entre les bornes. Dans certains cas, il peut être possible d'avoir une transmission sans fil entre les bornes. D'autres appareils, tels que des systèmes de communication électromagnétiques capables de transférer des signaux à travers la formation et/ou l'ensemble, peuvent être utilisés pour la transmission d'un signal entre les bornes 52, 54. Quand un câble 56a est utilisé comme élément de transmission 56, le câble peut être de n'importe quel type connu dans l'art, y compris mais sans s'y limiter un câble métallique à sept conducteurs, un câble coaxial et un câble mono. Le câble peut également comprendre un ou plusieurs conducteurs, et/ou une ou plusieurs fibres optiques (par exemple, une fibre -11- optique monomode, fibre optique multimodes ou toute autre fibre optique connue dans l'art). Des câbles peuvent être utilisés pour court-circuiter avantageusement les stabilisateurs, les coulisses et les tiges de forage à parois épaisses placés dans le BHA 30. Il est également avantageux d'avoir un câble qui puisse résister au milieu de forage, et qui puisse supporter une terminaison sur place for repêchage et retrait du câble. Les bornes 52, 54 peuvent être configurées pour conduire les signaux à travers une connexion fonctionnelle avec des composants voisins. La borne 54 peut être utilisée pour être connectée en fonctionnement à l'outil de fond ou au BHA. Une interface peut être fournie pour une connexion fonctionnelle avec ces derniers. Les bornes peuvent être raccordées, directement ou par l'intermédiaire d'un ou plusieurs composants supplémentaires, à une réduction de télémétrie en fond de trou (non illustrée à la Figure 4) placée en fond de trou. La borne 52 peut être configurée pour être connectée en fonctionnement à un système de télémétrie par WDP 58. Dans un exemple, la ou les bornes peuvent être configurées pour supporter le poids de différents autres composants de l'ensemble de télémétrie 50 par l'intermédiaire par exemple, d'un cône de repêchage, et peuvent comprendre un mécanisme électrique et/ou mécanique quand elles sont utilisées avec un câble pour supporter le câble et y être connectées, tout en permettant la transmission à travers ces derniers. La ou les bornes peuvent également comprendre une interface pour être connectées en fonctionnement au système de télémétrie par WDP 58 (Figure 1). Il peut également être souhaitable de placer d'autres dispositifs, tels que des modems câble, un ou plusieurs capteurs, des horloges, un processeur, des mémoires, des diagnostics, des générateurs d'énergie et/ou d'autres dispositifs capables d'opérations en fond de trou, dans la ou les bornes et/ou l'ensemble. La ou les bornes, par exemple quand elles sont utilisées avec un câble comme l'élément de transmission 56, peuvent comprendre un verrou pour verrouiller de manière réversible l'extrémité du câble et être également configurées de manière à transférer un signal. Le mécanisme de verrouillage réversible du verrou peut être de n'importe quel type connu dans l'art, et peut être configuré pour s'ouvrir en cas de tension suffisante sur le câble. Quand le câble n'est pas utilisé comme élément de transmission 56, il peut être souhaitable d'inclure une configuration à travers l'alésage dans la borne 54, pour permettre le -1.2- repêchage des composants de fond. Un modem câble, un ou plusieurs capteurs, une mémoire, des diagnostics et/ou un générateur d'énergie peuvent également être placés dans la seconde borne 54. L'ensemble de télémétrie 50 peut être configuré pour comprendre une ou plusieurs longueurs standard de tige de forage et/ou d'élément de transmission 56. La longueur de l'ensemble peut être variable. Différentes longueurs peuvent être obtenues en coupant ou en enroulant cette partie de l'élément de transmission 56 qui excède la distance nécessaire pour connecter en fonctionnement les bornes 52, 54, ou en laprolongeant sur un nombre variable de tiges de forage. Dans une configuration où l'élément de transmission 56 comprend un câble, une ou plusieurs des bornes 52, 54 peuvent comprendre une bobine ou une configuration similaire pour l'enroulement du câble excédentaire. La bobine ou la configuration similaire peut être contrainte à exercer et/ou à maintenir une pression voulue sur le câble, protégeant le câble avantageusement des dégâts dus aux variations de la distance entre les bornes 52, 54. De telles configurations permettent de plus avantageusement d'utiliser des longueurs sub-optimales de câble pour une longueur de transmission particulière, et d'utiliser des longueurs standardisées de câble pour traverser des distances variables. Quand ils sont utilisés avec un câble ou d'autres éléments de transmission qui ne sont pas des tiges 56a, une ou plusieurs tiges de forage peuvent également être placées entre les bornes 52, 54 de l'ensemble de télémétrie 50. Cette tige de forage peut être utilisée pour protéger l'élément de transmission 56 placé entre ces dernières et/ou y abriter les composants. L'ensemble de télémétrie 50 peut être placé pour traverser au moins une partie du système de télémétrie par WDP. En traversant une partie du système WDP, au moins une partie du système WDP peut être éliminée et remplacée par l'ensemble de télémétrie. Dans certains cas, l'ensemble fait double emploi avec le système WDP existant pour assurer une redondance. Cette redondance peut être utilisée pour offrir une assurance supplémentaire pour la communication et/ou les diagnostics. Par exemple, une telle configuration peut également fournir avantageusement un système pour diagnostiquer une longueur de WDP en fournissant un autre système pour la transmission des signaux de manière à ce que les signaux transmis par l'ensemble de télémétrie 50 puissent être comparés à ceux transmis par - 13 - une partie faisant double emploi du système de télémétrie par WDP. Les différences entre les signaux transmis par l'ensemble de télémétrie 50 et ceux transmis par la partie faisant double emploi du système de télémétrie par WDP peuvent être utilisées pour identifier et/ou localiser les erreurs de transmission dans une ou plusieurs WDP. De plus, de telles différences peuvent également être utilisées pour identifier et/ou localiser les erreurs de transmission dans l'ensemble de télémétrie 50. L'ensemble de télémétrie 50 peut traverser une ou plusieurs tiges de forage dans différentes parties de la garniture de forage 12 et/ou de l'outil de fond. Différents composants, outils ou dispositifs peuvent être placés dans une ou plusieurs de ces tiges de forage. De cette manière, l'ensemble de télémétrie 50 peut faire double emploi avec les parties du BHA et/ou de la garniture de forage et contenir différents composants utilisés pour des fonctions de mesure, télémétrie, énergie ou autre en fond de trou. Les Figures 5A et 5B dépeignent un ou plusieurs ensembles de télémétrie 50 placés sur ou aux alentours de différentes parties du système de télémétrie par tiges de forage câblées 58 et de l'outil de fond pour transférer des signaux entre ceux-ci. Dans l'exemple illustré, ces ensembles sont équipés de câbles 56a. Les ensembles de télémétrie 50 peuvent être situés dans la garniture de forage 12 et/ou une partie supérieure du BHA 30. La Figure 5A dépeint schématiquement une partie en fond de trou du système de communication sur puits de forage 33 de la Figure 1. Comme illustré à la Figure 5A, le système de télémétrie par WDP 58 est connecté en fonctionnement au BHA 30 par l'intermédiaire de deux ensembles de télémétrie 50a, 50b. Les ensembles de télémétrie 50a, 50b sont placés en dessous du WDP 58. Les ensembles de télémétrie peuvent être connectés en fonctionnement au système de télémétrie par WDP 58 et/ou au BHA 30 par l'intermédiaire d'une variété de connexions fonctionnelles. Comme illustrée, la connexion fonctionnelle peut être une réduction de télémétrie 60, un adaptateur de télémétrie 62 et/ou des tiges de forage supplémentaires 64 ayant un lien de communication pour transférer des signaux du ou des ensembles au système de télémétrie par WDP et/ou à l'outil de fond. La réduction de télémétrie 60 est adaptée pour connexion avec différents composants dans le BHA 30 pour communication avec celui-ci. - 14 - La réduction de télémétrie 60 peut être équipée d'un processeur pour analyser les signaux la traversant. Les tiges de forage supplémentaires 64 sont équipées de dispositifs de communication et de processeurs pour analyser les signaux et communiquer avec les ensembles. L'adaptateur de télémétrie 62 est adapté pour connexion au système de télémétrie par WDP 58 pour communication avec celui-ci. Les différentes connexions fonctionnelles peuvent fonctionner pour, entre autres choses, assurer une interface avec le système de télémétrie par WDP 58, le BHA 30 et d'autres composants pour permettre la communication entre ces derniers. Les connexions fonctionnelles peuvent comprendre des diagnostics n'utilisant des WDP et/ou n'utilisant pas de WDP, des capteurs, des horloges, des processeurs, une mémoire et/ou un générateur d'énergie. Optionnellement, les connexions fonctionnelles 62, 64 et 60 peuvent être adaptées pour connexion à un ou plusieurs types de systèmes de télémétrie par WDP. Une borne 52 d'un ensemble de télémétrie supérieur 50a est connecté en fonctionnement au système de télémétrie par WDP 58 par l'intermédiaire d'un adaptateur de télémétrie 62. Le système de télémétrie par WDP et/ou l'ensemble peut comprendre une ou plusieurs réductions répétitrices (non illustrées) pour amplifier, reformer et/ou moduler/démoduler un signal transmis par l'ensemble de télémétrie 50 et le système de télémétrie par WDP 58. Dans l'exemple de la Figure 5A, deux ensembles de télémétrie 50a, 50b sont illustrés. Quand une pluralité d'ensembles de télémétrie 50 sont utilisés, une ou des tiges de forage supplémentaires 64, contenant des outils tels que des outils de mesure et/ou des réductions de capteur 64, peuvent être placées entre les ensembles de télémétrie 50. Une borne inférieure 54 de l'ensemble de télémétrie inférieur 50b est connectée en fonctionnement à une réduction de télémétrie en fond de trou 60 de l'outil de fond. La réduction de télémétrie en fond de trou 60 est un composant de la connexion fonctionnelle entre l'ensemble de télémétrie 50 et un ou plusieurs outils situés dans le BHA 30. Les communications entre une réduction de télémétrie en fond de trou 60 et de tels outils peuvent utiliser un langage standardisé entre les outils, tels qu'un protocole de signaux, ou peuvent avoir différents langages avec un adaptateur entre ces derniers pour la traduction. Comme illustrée à la - 15 - Figure 5A, la réduction de télémétrie en fond de trou 60 peut être placée dans le BHA 30 de manière à ce que l'ensemble de télémétrie inférieur 50b traverse une partie supérieure du BHA 30. La réduction de télémétrie en fond de trou 60 peut aussi être située entre la garniture de forage 12 et le BHA 30 de manière à ce que l'ensemble de télémétrie inférieur connecté en fonctionnement 50b soit placé au-dessus du BHA 30, dans la garniture de forage 12. Les outils auxquels la réduction de télémétrie en fond de trou 60 peut être connectée en fonctionnement peuvent comprendre un ou plusieurs LWD, MWD, systèmes de forage rotary orientable (RSS), moteurs, stabilisateurs et/ou autres outils de fond typiquement situés dans le BHA 30. Le court-circuitage d'un ou plusieurs de ces composants élimine le besoin d'établir un lien de communication à travers de tels composants. Dans certains cas, la possibilité de court-circuiter certains composants, tels que des coulisses de forage, stabilisateurs et autres tiges de forage à parois épaisses, permet de réduire certains coûts et d'améliorer la performance. Comme illustré à la Figure 5B, un ensemble de télémétrie 50 peut traverser une partie de la garniture de forage 12, en dessous d'une partie du système de télémétrie par WDP 58 et dans une partie supérieure du BHA 30. En court-circuitant la partie supérieure du BHA 30, l'ensemble de télémétrie 50 est conçu pour traverser la partie de la garniture de forage 12 occupée par de tels composants. Comme illustré à la Figure 5B, une ou plusieurs des connexions fonctionnelles peuvent être incorporées dans l'ensemble 50. L'adaptateur de télémétrie 62 est fonctionnellement placé à l'intérieur de l'ensemble de télémétrie 50 pour assurer la connexion de communication avec le système WDP 58. De manière similaire, bien que la réduction de télémétrie 60 soit illustrée comme un élément séparé de l'ensemble de télémétrie, la réduction de télémétrie 60 pourrait faire partie intégrante de l'ensemble. Une réduction de télémétrie en fond de trou 60 est placée dans le BHA 30 et est connectée en fonctionnement à un ou plusieurs composants (non illustrés) placés dans la partie inférieure du BHA 30 (par exemple, LWD, MWD, systèmes de forage rotary orientable, moteurs et/ou stabilisateurs). Optionnellement, la réduction de télémétrie en fond de trou 60 peut être située au-dessus ou entre différents outils, tels que les outils -16-LWD/MWD du BHA 30, et connectée en fonctionnement à l'ensemble 50 et aux outils du BHA 30. Comme discuté ci-dessus, la réduction de télémétrie en fond de trou 60 est connectée en fonctionnement à la borne 54 de l'ensemble de télémétrie 50, et peut être intégrée à la borne 54 de l'ensemble de télémétrie 50. Bien que les Figures 5A et 5B dépeignent des configurations spécifiques pour le placement d'un ensemble de télémétrie 50 dans un système de communication sur puits de forage, il sera apprécié qu'un ou plusieurs ensembles de télémétrie 50 peuvent être placés dans une ou plusieurs masses-tiges. Le ou les ensembles de télémétrie 50 peuvent traverser une partie de la garniture de forage 12 et/ou une partie de l'outil de fond. L'ensemble de télémétrie 50 est de préférence placé pour assurer un lien de communication entre le système de télémétrie par tiges de forage câblées 58 et les composants de fond. De cette manière, l'ensemble de télémétrie 50 peut court-circuiter les dispositifs qui peuvent empêcher les communications et/ou assurer un lien efficace entre les parties de la garniture de forage 12 et/ou de l'outil de fond. En se référant maintenant aux Figures 6A et 6B, des configurations supplémentaires dépeignant un ensemble de télémétrie 50 sont fournies. Dans les exemples illustrés aux Figures 6A et 6B, l'ensemble de télémétrie ne nécessite pas de fil 56a. Cet ensemble de télémétrie 50 comporte une tige spécialisée 56b à la place de l'élément de transmission câblé 56a (par exemple, câble) de l'ensemble de télémétrie 50 utilisé aux Figures 5A et 5B. Cette tige de forage spécialisée peut être, par exemple, une tige de forage conductrice ayant une partie métallique reliant les bornes. La partie métallique est adaptée pour transférer un signal entre les bornes. Des exemples de telles techniques pour transférer des signaux entre des bornes utilisant une tuyauterie métallique sont dévoilés dans les brevets US n 4953636 et 4095865. Au moins un ensemble de télémétrie 50 est connecté en fonctionnement à un système de télémétrie par WDP 58 de la garniture de forage 12 de manière à ce qu'un signal puisse être transféré entre la réduction de télémétrie en surface (45 à la Figure 1) et le BHA 30. Comme illustré à la Figure 6A, l'ensemble de télémétrie 50 est placé entre le système de télémétrie par WDP 58 et le BHA 30. Un adaptateur de télémétrie 62 connecte en fonctionnement le système de télémétrie par WDP 58 à la borne 52 de l'ensemble de -17- télémétrie 50. Une réduction de télémétrie en fond de trou 60 est connecté à, ou fait partie intégrante d'une borne inférieure 54 de l'ensemble de télémétrie 50. La réduction de télémétrie en fond de trou 60 forme une connexion fonctionnelle entre l'ensemble de télémétrie 50 et un ou plusieurs composants du BHA 30. Comme décrit ci-dessus, l'ensemble de télémétrie 50 peut être placé de manière à ce qu'il traverse une partie supérieure du BHA 30, et soit connecté en fonctionnement à un ou plusieurs outils placés dans la partie inférieure du BHA 30. Les signaux transférés à travers des exemples utilisant une tige de forage spécialisé faisant office d'élément de transmission 56 circulent typiquement de manière conductrice, cependant, les bornes 52, 54 peuvent être configurées pour transférer le signal à des composants adjacents de la garniture de forage 12. L'exemple illustré à la Figure 6A dépeint un ensemble traversant une partie du BHA 30. Cependant, l'ensemble peut traverser au moins une partie du système de télémétrie par WDP et/ou du BHA selon les besoins. En se référant maintenant à la Figure 6B, l'ensemble de télémétrie 50 est situé au- dessus du système de télémétrie par WDP 58. La borne inférieure 54 de l'ensemble de télémétrie 50 est connectée en fonctionnement au WDP 58 par l'intermédiaire de l'adaptateur de télémétrie 62. À son extrémité supérieure, une borne supérieure 52 de l'ensemble de télémétrie 50 est connectée en fonctionnement à la réduction de télémétrie en surface (45 à la Figure 1). Un adaptateur de télémétrie supplémentaire peut être placé entre l'ensemble et la réduction de télémétrie en surface et l'ensemble pour transférer un signal entre ces derniers. La réduction de télémétrie en surface 45 peut faire partie intégrante de la borne supérieure 52 de l'ensemble de télémétrie 50 et/ou l'adaptateur de télémétrie. À son extrémité inférieure, le système de télémétrie par WDP 58 est connecté en fonctionnement au BHA 30 au moyen d'une réduction de télémétrie 60, comme décrit ci-dessus. Il peut être souhaitable dans différentes configurations de configurer les réductions et/ou les adaptateurs de télémétrie du système de fond pour comprendre un ou plusieurs émetteurs et/ou capteurs afin de maintenir des communications à un ou deux sens avec une unité de contrôle en surface 4. Dans différentes configurations, il peut être souhaitable de connecter en fonctionnement des réductions 45, 60 et/ou un adaptateur de télémétrie 62 à une ou aux deux extrémités d'un ensemble de télémétrie, d'un système de télémétrie par -18- WDP 58, ou d'une tige spécialisée (par exemple, conductrice). Un ou plusieurs des différents connecteurs fonctionnels peuvent faire partie intégrante ou être séparés des parties de l'ensemble, telle qu'une borne adjacente, et/ou des parties du système de télémétrie par WDP et/ou du BHA. Différentes combinaisons de différents ensembles avec un ou plusieurs systèmes de télémétrie par WDP, BHA et/ou connexions fonctionnelles sont possibles. Par exemple, un ensemble avec un câble peut être placé au-dessus du système de télémétrie par WDP comme illustré à la Figure 6B. Sauf spécification contraire, l'ensemble de télémétrie, le WDP, les réductions de télémétrie, les adaptateurs de télémétrie et/ou d'autres composants décrits dans différents exemples des présentes peuvent être placés à n'importe quel autre emplacement dans la garniture de forage, et l'un par rapport à l'autre. De plus, il peut être avantageux de combiner des ensembles de télémétrie 50 avec ou sans câble 56a à l'intérieur du même système pour site de forage 1. Les configurations et dispositions particulières décrites ne sont pas conçues pour être compréhensives, mais seulement représentatives d'un nombre limité de configurations concrétisant les technologies décrites. Bien que l'invention ait été décrite par rapport à un nombre restreint d'exemples, l'homme de métier, ayant le bénéfice de cette divulgation, comprendra que d'autres exemples peuvent être conçus sans qu'ils s'écartent pas du domaine d'application de l'invention tel que dévoilé aux présentes. Par conséquent, le domaine d'application de l'invention ne doit être limité que par les revendications jointes.20
Un ensemble de télémétrie pour transférer des signaux entre une unité de contrôle en surface et un outil de fond par l'intermédiaire d'un système de télémétrie par tiges de forage câblées est fourni. L'ensemble comporte une première borne connectable en fonctionnement au système de télémétrie par tiges de forage câblées pour communication avec celui-ci, une seconde borne connectable en fonctionnement à l'unité de contrôle en surface ou à l'outil de fond pour communication avec ceux-ci, et au moins un élément de transmission connectant en fonctionnement la première borne à la seconde borne. L'ensemble de télémétrie est positionnable de manière à ce que l'ensemble de télémétrie traverse au moins une partie de l'outil de fond et/ou du système de télémétrie par tiges de forage câblées, disposition grâce à laquelle les signaux court-circuitent la partie de ces derniers.
Revendications : 1. Un ensemble de télémétrie pour transférer des signaux entre une unité de contrôle en surface et un outil de fond par l'intermédiaire d'un système de télémétrie par tiges de forage câblées, l'outil de fond déployé par l'intermédiaire d'une garniture de forage dans un puits de forage pénétrant une formation souterraine, comprenant : une première borne connectable en fonctionnement au système de télémétrie par tiges de forage câblées pour communication avec ce dernier ; une seconde borne connectable en fonctionnement à soit l'unité de contrôle en surface, soit l'outil de fond pour communication avec ces derniers ; et au moins un élément de transmission connectant en fonctionnement la première borne à la seconde borne ; caractérisé en ce que l'ensemble de télémétrie est positionnable de manière à ce que l'ensemble de télémétrie traverse au moins une partie de l'outil de fond ou du système de télémétrie par tiges de forage câblées ou d'une combinaison de ces derniers, disposition grâce à laquelle les signaux court-circuitent au moins la partie de ces derniers. 2. L'ensemble de télémétrie de la 1, caractérisé en ce que la seconde borne est connectable en fonctionnement à l'unité de contrôle en surface par l'intermédiaire d'une réduction en surface. 3. L'ensemble de télémétrie de la 2, caractérisé en ce que l'au moins un élément de transmission est extensible à travers au moins une partie du système de télémétrie par tiges de forage câblées. 4. L'ensemble de télémétrie de la 1, caractérisé en ce que la seconde borne est connectable en fonctionnement à l'outil de fond.-20- 5. L'ensemble de télémétrie de la 4, caractérisé en ce que l'au moins un élément de transmission est extensible à travers au moins une partie du système de télémétrie par tiges de forage câblées. 6. L'ensemble de télémétrie de la 4, caractérisé en ce que l'au moins un élément de transmission est extensible à travers au moins une partie de l'outil de fond. 7. L'ensemble de télémétrie de la 4, caractérisé en ce que l'au moins un élément de transmission est extensible à travers au moins une partie de l'outil de fond et au moins une partie du système de télémétrie par tiges de forage câblées. 8. L'ensemble de télémétrie de la 4, caractérisé en ce que la seconde borne est connectable en fonctionnement à l'outil de fond par l'intermédiaire d'une réduction de télémétrie. 9. L'ensemble de télémétrie de la 1, caractérisé en ce que la première borne est connectable en fonctionnement au système de télémétrie par tiges de forage câblées par l'intermédiaire d'un adaptateur de télémétrie. 10. L'ensemble de télémétrie de la 1, caractérisé en ce qu'un mode de transmission de l'ensemble de télémétrie est au moins conducteur, inductif ou optique. 11. L'ensemble de télémétrie de la 1, caractérisé en ce que l'élément de transmission comprend un câble. 12. L'ensemble de télémétrie de la 1, caractérisé en ce que l'élément de transmission comprend au moins une tige de forage conductrice, la tige de forage conductrice formant au moins une partie de la garniture de forage, de l'outil de fond ou d'une combinaison de ces derniers. 13. L'ensemble de télémétrie de la 1, caractérisé en ce que l'ensemble de télémétrie traverse une partie supérieure de l'outil de fond.-21 - 14. L'ensemble de télémétrie de la 13, caractérisé en ce que la seconde borne est connectée en fonctionnement à au moins un composant situé dans une partie inférieure de l'outil de fond. 15. Un système de communication pour un site de forage ayant une unité de contrôle en surface et un outil de fond, l'outil de fond déployé par l'intermédiaire d'une garniture de forage dans un puits de forage pénétrant une formation souterraine, comprenant : au moins un système de télémétrie par tiges de forage câblées placé dans au moins une partie de la garniture de forage, l'au moins un système de télémétrie par tiges de forage câblées adapté pour transférer des signaux entre l'unité de contrôle en surface et l'outil de fond ; et au moins un ensemble de télémétrie comprenant : une première borne connectable en fonctionnement au système de télémétrie par tiges de forage câblées pour communication avec ce dernier ; une seconde borne connectable en fonctionnement à soit l'unité de contrôle en surface, soit l'outil de fond pour communication avec ces derniers ; et au moins un élément de transmission connectant en fonctionnement la première borne à la seconde borne ; caractérisé en ce que l'ensemble de télémétrie est positionnable de manière à ce que l'ensemble de télémétrie traverse au moins une partie de l'outil de fond ou du système de télémétrie par tiges de forage câblées ou d'une combinaison de ces derniers, disposition grâce à laquelle les signaux court-circuitent au moins la partie de ces derniers. 16. Le système de communication sur puits de forage de la 15, comprenant de plus au moins une réduction de télémétrie connectée en fonctionnement à l'au moins un ensemble de télémétrie et l'au moins un outil de fond. 17. Le système de communication sur puits de forage de la 15, comprenant de plus au moins une tige de forage supplémentaire positionnable entre au moins deux des au moins un ensembles de télémétrie.- 22 - 18. Le système de communication sur puits de forage de la 15, caractérisé en ce qu'un élément de transmission de l'ensemble de télémétrie comprend un câble. 19. Le système de communication sur puits de forage de la 15, caractérisé en ce qu'un élément de transmission de l'ensemble de télémétrie comprend une tige de forage conductrice. 20. Le système de communication sur puits de forage de la 15, comprenant de plus un adaptateur de télémétrie pour connecter en fonctionnement l'ensemble de télémétrie au système de télémétrie par tiges de forage câblées. 21. Le système de communication sur puits de forage de la 15, comprenant de plus une réduction en surface connectée en fonctionnement entre l'unité de contrôle en surface et le système de télémétrie par tiges de forage câblées. 22. Le système de communication sur puits de forage de la 21, caractérisé en ce que l'ensemble de télémétrie est connecté en fonctionnement à l'unité de contrôle en surface par l'intermédiaire de la réduction en surface. 23. Le système de communication sur puits de forage de la 15, caractérisé en ce que le système de télémétrie par tiges de forage câblées est câblé, sans fil ou une combinaison de ces derniers. 24. Une méthode de communication entre une unité de contrôle en surface et un outil de fond par l'intermédiaire d'un système de télémétrie par tiges de forage câblées, l'outil de fond déployé par l'intermédiaire d'une garniture de forage dans un puits de forage pénétrant une formation souterraine, comprenant : la connexion en fonctionnement d'une première borne d'au moins un ensemble de télémétrie au système de télémétrie par tiges de forage câblées pour communication avec ce dernier ; la connexion en fonctionnement d'une seconde borne de l'au moins un ensemble de télémétrie à un outil de fond ou une unité de contrôle en surface pour communication avec ces derniers ; et- 23 - la connexion en fonctionnement d'un élément de transmission entre les première et seconde bornes de manière à ce que l'au moins un ensemble de télémétrie traverse au moins une partie de l'outil de fond, du système de télémétrie par tiges de forage câblées ou d'une combinaison de ces derniers ; et le transfert d'un signal entre l'unité de contrôle en surface et l'outil de fond par l'intermédiaire de la tige de forage câblée et de l'ensemble de télémétrie. 25. La méthode de la 24, caractérisée en ce qu'une partie de la garniture de forage, de l'outil de fond ou de combinaisons de ces derniers est court-circuitée lorsque les signaux sont transférés à travers l'ensemble de télémétrie.10
E
E21
E21B
E21B 47
E21B 47/12
FR2899256
A1
MARIAGE DE LA CONSTRUCTION OSSATURE BOIS AVEC LE BETON ARME
20,071,005
La présente invention concerne la fabrication d'un mur à ossature bois dans le bâtiment. Dans les murs à ossature bois il existe deux dispositifs connus : 1 - la fabrication d'un mur se fait d'une seule partie en atelier ; elle nécessite des moyens de transport et de mise en oeuvre sur le chantier (grues et appareils de levage) importants. 2 -- la fabrication d'un mur se fait en atelier d'une façon précise par montage sur gabarit. Sa taille maximum d'une hauteur de 2,50 m sur 0,60 m qui facilite son transport et sa manutention. La mise en oeuvre sur le chantier s'effectue par seulement une ou deux personnes. Ce procédé n'était pas viable économiquement car il demandait un nombre important de largeurs différentes de module par panneau de mur. L'invention est le mariage de la maison ossature bois avec le béton armé pour réaliser le chaînage vertical et horizontal de l'ossature. le procédé permet de rendre la construction antisismique et anticyclonique pour un prix de revient faible. Il autorise la fabrication du plancher de l'étage par hourdis et dalle béton, ce qui améliore le confort acoustique (point faible de l'ossature bois). 2 LEGENDE FIG 1 Module type 60 X 250 (1) Caisson périphérique en sapin traité après usinage, raboté et présentant un état de surface parfaitement dressé et plat. La rigueur, la précision de fabrication et le respect des côtes permettront lors de la pose sur le chantier, un mur parfaitement dressé et aligné dans les trois dimensions. Le montage de la caisse périphérique est effectué par clouage pneumatique ou par agrafe, à raison de quatre pointes par angle croisées. (2) Panneau fixé par pointe ou agrafe et marteau pneumatique, une Ipointe ou agrafe tous les 10 cm minimum. Grâce à ce système, l'assemblage sur le chantier est en parfait alignement vertical et horizontal et permet un respect très précis des côtes. 3 LEGENDE FIG 2 Exemple de montage par grand module pour plancher chauffant compensé par semelle bois. Ceinture périphérique béton armé Module 0,60 X 2,50 avec deux traverses intermédiaires sur la hauteur Module 0,30 X x,xx pour volet autoportant Module 0,30 X 2,20 Emplacement fenêtre Module 0,60 X 1,20 Semelle sapin traité pour compenser le plancher chauffant 4 LÉGENDE FIG 3 Exemple de montage de module sur plancher béton armé + chape de 6 cm et poteau béton armé pour chaînage ossature. (31) Ceinture périphérique béton armé (35) Grand module 0,60 X 2,50 avec deux traverses intermédiaires sur la hauteur (37) Poteau béton armé (38) Fer à béton (39) Emplacement fenêtre (40) Module 0,30 X 2,20 (41) Emplacement porte-fenêtre (42) Niveau chape 6 cm (43) Coffre volet roulant autoportant LEGENDE FIG 4 Principe de module de pignon (1) Module de pignon réalisé suivant le même principe que les modules des murs mais avec un angle choisi en fonction de la pente de la toiture (2) Module 0,60 X 0,60 (3) Chaînage horizontal en béton armé (4) Chaînage vertical en béton armé (5) Fer à béton relié par soudure au fer du chaînage horizontal 6 LEGENDE FIG 5 Coupe sur un mur toute hauteur, avec raccord de plancher et plafond (31) Chaînage horizontal béton armé (9) Pièce périphérique haute du module en pin traité (4) Cache moineau en PVC ou bois (5) Isolation polystyrène 8 cm d'épaisseur (6) Enduit épais de façade (7) BA13 de finition en mur et plafond (8) Panneau de 10 pointé sur module (11) Fixation isolant extérieur par étoile plastique (12) Pointe ou agrafe pour fixation du panneau sur module (13) Fixation par boulon et cheville dans la dalle de compression en béton armé (15) Taligot scellé dans la dalle de béton armé (17) Plinthe bois de finition séparé du BA13 par un dépron 0,3 pour éviter les remontées d'eau par capillarité lors du coulage de la chape ciment (18) Sol fini (19) Chape ciment épaisseur 6 (20) 2 X 2 isolant de sol (21) Dalle de compression en béton armé (22) Solive de plancher d'étage ou comble 7 LEGENDE FIG 6 Coupe sur un mur toute hauteur, avec raccord de plancher chauffant et plafond. Le système est identique à l'exception d'une semelle de bois de compensation en hauteur pour plancher chauffant afin de récupérer la différence sous les 2,50 m sous plafond. (13) Fixation de la semelle bois par boulonnage sur la dalle de compression en béton armé (24) Semelle bois -8 LEGENDE FIG 7 Montage en plan d'un angle de mur vu de dessus (1) Poteau d'angle béton armé vu de dessus (2) Fer à béton (4) Boulon de fixation du module dans le poteau d'angle LEGENDE FIG 8 Chaînage horizontal avec poteau d'angle en béton armé (1) Poteau d'angle en béton armé (2) Fer à béton relié au chaînage horizontal par soudage (3) Chaînage horizontal en béton armé
L'invention concerne une maison en bois à ossature béton caractérisée par le mariage du béton armé et du bois pour réaliser le chaînage vertical et horizontal de l'ossature. Le procédé selon l'invention permet de rendre la construction antisismique et anticyclonique pour un prix de revient faible. Il autorise la fabrication du plancher de l'étage avec hourdis et dalle béton, ce qui améliore la confort acoustique (point faible de l'ossature bois).
, 1 -- Dans la construction de la maison à ossature bois selon la est caractérisée par le mariage du béton armé et du bois pour réaliser le chaînage vertical et horizontal de l'ossature. Le procédé (invention) permet de rendre la construction antisismique et anticyclonique pour un prix de revient faible. Il autorise la fabrication du plancher de l'étage avec hourdis et dalle béton, ce qui améliore le confort acoustique (point faible de l'ossature bois).
E
E04
E04B
E04B 2,E04B 1
E04B 2/68,E04B 1/20
FR2890736
A1
"DISPOSITIF DE DECLENCHEMENT D'UNE CHARGE DANS L'ESPACE PROCHE D'UNE CIBLE"
20,070,316
L'invention concerne un dispositif monté sur un missile pour déclencher la mise à feu d'une charge dans l'espace proche d'une cible, le missile comportant des moyens pour fournir une mesure de VR (module du vecteur de vitesse relative de la cible par rapport au missile) et de/4 (angle de dépointage de la cible), ce dispositif comportant un radar muni d'une antenne réception à diagramme de directivité en forme de nappe conique de demi-angle au sommet) et fournissant un signal dans des portes de distance couvrant ensemble le domaine des distances dans ledit espace proche. On sait qu'un missile porteur d'une charge explosive destinée à détruire une cible est guidé vers celle-ci par un dispositf autodirecteur auquel un radar à longue portée fournit diverses mesures, notamment des mesures des grandeurs et/' définies ci-dessus. Quand le missile parvient dans l'espace proche de la cible, c'est-à-dire à une distance de l'ordre de quelques dizaines à quelques centaines de mètres, les mesures fournies par le radar sont insuffisamment précises pour permettre un guidage précis du missile. Dans ces conditions, le dispositif autodirecteur est mis hors-service et le missile poursuit son vol de façon purement balistique. Le dispositif de déclenchement envisagé ci-dessus a pour but de déclencher pendant cette période de vol balistique du missile, la mise à feu de la charge, au moment optimum pour détruire la cible. Les dispositifs de déclenchement connus comportent un radar à courte portée1distinct du radar du dispositif autodirecteur. Ce radar est muni d'une antenne permettant la détection d'une cible suivant une nappe conique dont l'axe est l'axe de roulis du missile. Pour un dispositif de déclenchement, le problème est de déterminer, à partir du moment où la cible est détectée dans cette nappe conique, le temps de re-tard optimum de mise à feu de la charge pour que les éclats de cette charge se déployant rencontrent la cible, sachant que le déploiement est isotrope dans un plan perpendiculaire à l'axe de roulis du missile. On peut établir que le temps de retard optimum dépend, selon des fonctions déterminées, d'un certain nombre de paramètres: la vitesse relative Vfu l'angle de dépointage/ (angle de la vitesse VR_et de l'axe de roulis du missile), la distance D du missile au moment de la détec- tion, le demi-angle au sommet É'? de la nappe conique de détection. Ce temps de retard optimum dépend aussi de l'angle de roulis de passage Le de la cible, c'est-à-dire l'angle de deux plans conten p t l'axe de roulis du missile, à savoir un plan repère parallèle à'p,et uqplan passant pax la cible au moment où elle est détectée. Or, il semble que jusqu'à présent, on n'ait jamais tenu compte dans les dispositifs connus, de ce dernier paramètre -f pour la déterminaiton du temps de retard à la mise à feu de la charge. La présente invention fournit un moyen efficace et relativement simple pour déterminer ce temps de retard en prenant compte l'angle de roulis de passage de la cible, afin d'améliorer la statistique de destruction de la cible. L'invention est basée sur l'idée de déterminer le temps de retard optimal à partir de la fréquence du signal doppler de la cible, car cette fréquence contient l'information de l'angle de roulis de passage de la 20 cible. Conformément à l'invention, un dispositif de déclenchement d'une charge dans l'espace proche d'une cible comporte un filtre connecté à chaque porte de distance pour extraire le signal doppler de la cible et un circuit de commande connecté à ce filtre, chaque circuit de commande étant muni de moyens de filtrage réglables pour former dans la bande de fréquences du signal doppler plusieurs bandes partielles à frontières réglables et déterminer ainsi des voies en parallèle comportant ensuite des circuits de détection et des circuits à retards réglables qui sont répartis de façon à faire correspondre un retard à chaque bande partielle, lesdites frontières des bandes partielles et lesdits retards étant mis à jour à l'instant d'apparition du signal doppler dans chaque porte de distance, à l'aide des dernières mesures disponibles de \IR eV-, en prenant en compte des valeurs particulières desdites frontières et desdits retards qui sont des fonctions connues de vR et le premier signal apparaissant à la sortie d'un circuit de retard etant utilisé pour la mise à feu de la charge. La description suivante, en regard des dessins annexés, le tout donné à titre d'exemple, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. La figure 1 représente dans un plan la configuration du système missilecible dans le cas particulier où la vitesse relative de la cible est parallèle à l'axe de roulis du missile. La figure 2 représente cette configuration dans le cas où la vitesse relative de la cible n'est pas parallèle à l'axe du roulis du missile. La figure 3 est un diagramme représentant la fréquence doppler de la cible en fonction de l'angle de roulis de passage de cette cible. La figure 4 est un schéma général du dispositif de déclenchement de l'invention. La figure 5 est un schéma d'un circuit de commande du dispositif de l'invention, dans lequel le temps de retard optimum est déterminé pour quatre quadrants d'angles de roulis de passage. La figure 6 est un schéma de circuit de commande généralisant celui de la figure 5 et dans lequel le temps de retard optimum est déterminé pour 2n secteurs d'angles de roulis de passage. La figure 1 montre dans un cas particulier la configuration du système missile-cible. Le missile M y est représenté par sa trace dans un plan xOy qui lui est lié. Le missile a un axe de roulis Ox et se déplace également avec un vecteur vitesse uM constant (à l'échelle des temps considérée) sur une trajectoire suivant cet axe. La cible se déplaégalement avec un vecteur vitesse constant (à l'échelle des temps considérée) et dans le cas particulier envisagé sur la figure 1, sa trajectoire telle que la trajectoire T est parallèle à l'axe de roulis du missile. Si l'on appelle V, le vecteur de la vitesse relative de la cible oar rap-port au missile, on peut supposer que sur la figure le missile est fixe et que la cible est animée d'une vitesse constante VRsur sa trajectoire T. Le missile est muni d'une charge explosive centrée sur le point 0 et dont les éclats se déploient de manière isotrope autour de l'axe de roulis, dans une nappe perpendiculaire à l'axe de roulis. les traces de cette nappe de déploiement de la charge sont représentées sur la figure 1 par les deux zones hachurées centrées autour des deux demi- axes Oy et Oy'. Le missile est muni d'un dispositif chargé de déclencher la mise à feu de la charge au moment optimum. Ce dispositif de déclenchement comporte un radar de surveillance de l'espace proche qui est distinct du radar à longue portée utilisé par le dispositif autodirecteur du missile. Ce radar de surveillance, de n'importe quel type connu par exemple à impulsions ou à modulation de fréquence, est muni d'une antenne dont le diagramme de rayonnement forme une nappe conique de som(ner 0 et dirigée vers l'avant de la fusée pour permettre la détection de la cible avant le passage de cette dernière à la distance minimale du missile. Les traces de cette nappe de détection sont représentées dans le plan de la figure 1 par les deux zones hachurées centrées autour des deux directions principales Ou et Ou'. On suppose par la suite qu'une cible supposée ponctuelle et se déplaçant sur une trajectoire telle que T est détectée par le radar au point d'intersection A de sa trajectoire et de la direction principale Ou de la zone de détection. La fonction du dispositif de déclenchement de la charge est alors la suivante: la cible étant détectée par le radar au point A, la mise à feu de la charge doit être effectuée quand la cible est à un point B de telle façon que la cible et les éclats de la charge se déployant se rencontrent au point d'intersection C de la trajectoire de la cible et de la direction principale Oy de la zone de déploie-ment. Autrement dit, le dispositif de déclenchement doit déterminer, au moment où la cible est détectée au point A1le temps de retard optimum à la mise à feu. Dans le cas envisagé sur la figure 1 où la vitesse relative Vk est parallèle à l'axe de roulis du missile, on peut voir aisément que ce temps de retard optimum peut être entièrement déterminé par des paramètres connus au moment de la détection, à savoir le demi-angle au sommet du cône de détection, la vitesse 1%e des éclats de la _CI charge, la distance de détection D = OA et enfin la vitesse relative vkfournie par le radar du dispositif autodirecteur. On peut remarquer aue dans le cas de la figure 1, le temps de retard optimum est le même ne pour une cible se déplaçant sur/rajectoire T et détectée à la distan- ce OA, pour une cible se déplaçant _à la même vitesse sur une trajectoire T' et détectée à 1a même distance OA' = OA = D et pour des cibles se déplaçant à la même vitesse sur des trajectoires parallèles en de-hors du plan de la figure et détectées à la même distance D. 25 30 Autrement dit, dans le cas de la figure 1, le temps de retard optimal ne dépend pas de l'angle de roulis de passage Cr de la cible. Ce n'est plus le cas dans la configuration cible-missile de la figure 2 pour laquelle le vecteur de vitesse relative V n'est plus parallèle à l'axe de roulis Ox du missile. Cette figure représente comme sur la figure 1 le missile M avec son axe de roulis Ox. Pour simplifier, on n'a représenté que les directions principales Oy, Oy' de la zone de déploiement de la charge et que les directions principales Ou, Ou' de la nappe conique de l'antenne. Le vecteur de vitesse relative 11R est incliné par rapport à l'axe de roulis de la cible, cette in- clinaison étant caractéri)sée par l'angle de dépointage/t, égal à l'an- gle entre le vecteur -Va. et l'axe orienté Ox. On a représenté d'autre part deux trajectoires de cible T.4 et Ta situées dans le plan de la figure et caractérisées par le même angle 15 de dépointage p- et la même distance de détection 0AA = OA., = D. Ces deux trajectoires se différencient par l'angle de roulis de passage (f de la cible aux points de détection AA et A 2. On attribue par exemple la valeur Ov à l'angle de roulis de passage sur la trajectoire T4, de sorte que l'angle de roulis de passage sur la trajectoire T? a la valeur 180 (ou -180 ). Pour des trajectoires caractérisées par le même angle de dépointage et la même distance de détection D et situées hors du plan de la figure, on peut avoir toutes les valeurs d'angles de roulis de passage comprises entre 0 et 180 et 0 et - 180 . Pour la cible ayant la trajectoire T4 et détectée au point A_^ avec un angle de roulis de passage Cr de 0 , la mise à feu de la charge doit être effectuée quand la cible est en B-I pour que les éclats de la charg rencontrent/cette cible en CA. Pour la cible ayant la trajectoire T.6 et détectée au point A, avec un angle de roulis de passage (f de 180 , les points correspondant à et Cl sont respectivement Bz et C2. Comme les distances à parcourir par la cible et par les éclats de la charge sont différentes pour ces deux trajectoires. il est clair que le temps de retard optimal est également différent. 2890736 6 Il ressort de la figure que la différence des temps de retard qui est nulle pour un angle de dépointage A, = 0 est d'autant plus grande que cet angle est grand en valeur absolue. Pour des cibles se déplaçant sur des trajectoires avec le même angle de dépointage/et détectées à la même distance, avec des angles de roulis de passage Cf compris entre 0 et 180 , le temps de retard optimal est compris entre les temps de retard pour C f= 0 et q= 180 . Enfin, les temps de retard ont la même valeur pour des angles de roulis de passage ne différant que par le signe. il est utile pour la suite de calculer en fonction de quantités connues ou mesurées le temps de retard optimal à la mise à feu pour les deux trajectoires TA et T2 envisagées sur la figure 2. On peut écrire: OCz - B2 C2 /e V Ve V(Z riz étant la vitesse des éclats de la charge. En posant OA.,, = OA2 = D, on obtient finalement tous calculs faits: t1_ D cos C)_ D sin(-2-/(4) (1) V(L cos/- Ve. cos/4A- t2 = _D cos D sin(-f2+ ) (2) Wcos/^- Ve cos/- Dans l'exemple oùJ2 / = 60 , ,/2= 1150 mis, Ve= 2OOOm/s et D = 7 m, on trouve: t1 1-- 6,1 ms tZ 't O,O25ms Il ne semble pas que jusqu'à présent les dispositifs connus pren- nent en compte l'angle de roulis de passage de la cible pour déterminer le retard optimal à la mise à feu de la charge. Ces dispositifs connus procurent sensiblement un retard optimal moyen soit (t4 + t2)/2 soit environ 3ms dans l'exemple précité. L'erreur en mètre du point d'impact des éclats sur la cible peut alors atteindre les valeurs: A4 B4 =\çÉtA AZ Bt tl et tZ étant les retards optimaux pour I =0 et ()= 180 . Pour exprimer la rencontre aux points C.l et C 2 de la cible et des éclats de la charge, on peut écrire d'autre part: OC,, _BIC, t + t, Vv v( t^ + soient environ + 3,5 m et - 3,5m dans l'exemple précité. La présente invention a pour but d'éviter une telle dispersion des points d'impact, en tenant compte de l'angle de roulis de passage de la cible pour déterminer le retard optimal à la mise à feu de la charge. L'invention est basée sur une analyse du signal doppler de la cible, qui peut être obtenu quel que soit le type de radar utilisé (à modulation de fréquence ou à impulsions) et qui dépend également de l'angle de roulis de passage(' . Avec les notations déjà précisées et en appelant la longueur d'onde du signal d'émission, on peut montrer que la fréquence doppler de la cible supposée ponctuelle à l'expression suivante pour un angle de roulis de passage quelconque: f(y) = 2VR [cosfL. cos/" + sin1L. si. cos (3) La figue 3 montre la courbe représentant les variations de la fréquence doppler f en fonction de cf variant de - 180 à + 180 . Pour des angles égaux à 0 1 90 et x1180 , la fréquence doppler prend les valeurs particulières fi, f et f2, ci-dessous: pour = 0 fi = 2 Vr CosSZ.. cos/+ sinfsin,-1 (4) A J pour I =1'90 fr,_ _2 VVcosAcos/ (5) I A pour(Q=1180 ft = 2 [cosn- cos/t - sin-a sintj (6) Les paramètres-C2 et étant connus à l'avance, les paramètres Vp, ey_ étant connus par des mesures fournies par le radar du dispositif autodi- recteur et la distance D étant connue par la mesure fournie par le radar du dispositif de déclenchement, il est clair qu'à l'instant où la cible est détectée à cette distance D, la fréquence doppler f constitue une mesure d'angle de roulis de passagec( et sa connaissance peut per-mettre une détermination directe du temps de retard optimal t. 15 20 25. 30 Dans le dispositif de l'invention, on met en oeuvre tressimplement les principes exposés ci-dessus en formant dans la bande de fréquences f1, f2,3 plusieurs bandes partielles dont les frontières sont remises à jour en fonction des valeurs de vR et / au moment où la cible est détectée à une distance et-en faisant correspondre à ces bandes partielles des retards qui sont déterminés pour différentes portes de distance D et qui sont également remis à jour en fonction1es valeurs de ' et/t-. Quand la fréquence dulignal doppler entre dans une bande partielle, le signal doppler détecté est retardé d'une valeur correspondante et sert de signal de mise à feu de la charrie. Sur la figure 4, on a représenté de façon simplifiée le dis-positif de déclenchement de l'invention. On a représenté de plus par la référence 1, le radar à longue portée du dispositif autodirecteur du missile, muni de son antenne 2 émission et réception. Comme on l'a expliqué, ce radar fournit au dispositif autodirecteur les mesures de V6\ etpermettant le guidage du missile jusqu'à l'espace proche de la cible où intervient le dispositif de déclenchement. A un moment don-né, le dispositif autodirecteur et son radar sont mis hors-service et les dernières mesures disponibles de V et/,,sont stockées dans une mémoire 3 en vue d'être utilisées par le mémoire 3 en vue d'être utilisées par le dispositif de déclenchement quand ce dernier aura détecté la cible. Le dispositif de déclenchement proprement dit comporte urlradar muni par exemple de deux antennes séparées, une antenne d'émission 4 et une antenne de réception 5. Le générateur 6 fournit à l'antenne d'émission un signal hyperfréquence généralement modulé en fréquence ou en temps. L'antenne de réception 5 a une directivité représentée sur la figure 1 par les zones hachurées d'axes Ou et Ou'. Elle recueille l'écho engendré par la cible en réponse à l'onde émise. Dans le cas où l'onde émise est modulée en fréquence, le signal engendré par l'antenne de réception est appliqué à un circuit mélangeur 7 qui reçoit d'autre part unsignal fourni par le générateur 6 et modulé en fréquence comme l'onde émise. Le signal de battement fourni par le circuit mélangeur 7 contient dans le cas idéal de cibles ponctuelles une composante dont la fréquence est proportionnelle à la distance de la cible et une composante ayant la fréquence doppler qui est exploitée dans le dispositif de l'invention. 15 20 25 30 35 Dans le cas de cibles réelles ces deux composantes sont des signaux ayant un spectre de largeur limitée qui peut être représenté pratiquement par sa fréquence moyenne. Le signal fourni par le mélangeur 7 est appliqué à un banc de filtres 8 1, 8 - 2, 8 - p, pour diviser sa bande de fréquence en p bandes de fréquence contigues. Les signaux fournis par ces filtres sont formés d'une part de signaux de distance correspondant à des portes de distance contigueset couvrant ensemble la totalité du domaine de distance de l'espace proche et d'autre part de signaux doppler indépendants de la distance. Les caractéristiques du signal modulé en fréquence émis ayant été choisies pour permettre une séparation aisée des signaux de distance et des signaux doppler, les signaux de sortie des filtres 8 - 1 à 8 - p, sont appliqués à des filtres d'extraction dulsignal doppler 9 - 1 à 9 - p qui peuvent être tous identiques puisque la bande de fréquence du\signal est indépendante de la distance. La bande passante de ces filtres doit couvrir la totalité de la bande des fréquences possibles du signal doppler. On a supposé jusqu'à présent que le radar du dispositif de déclenchement était du type à modulation de fréquence, mais il est clair pour le spécialiste qu'avec n'importe quel autre type de radar, par exemple à modulation par impulsions, on pourrait également obtenir des signaux doppler dans différentes portes en distance. Ces signaux doppler sont appliqués à des circuits de commande 10 -1 à 10 p. Comme on le verra par la suite, ces circuits de commande comportent des circuits à caractéristiques différentes selon la distance, ces caractéristiques étant remises à jour, à l'instant où un signal doppler apparaît dans une porte en\iistance, en fonction des valeurs de pet,stockées dans la mémoire 3. Ces circuits de commande peuvent tous engendrer un signal de déclenchement; leurs sorties sont interconnectées de telle sorte que le premier signal de déclenchement apparaissant à la sortie de l'un d'entre eux constitue le signal qui met à feu la charge. La figure 5 représente le schéma d'un mode de réalisation d'un circuit de commande connecté à la sortie d'un filtre d'extraction du signal doppler 9, représentatif d'un des filtres d'extraction 9 - 1 à 9 -p de la figure 4. Dans l'exemple représenté, le circuit de commande comporte deux voies en parallèle 11 et 12. La voie 12 est munie d'un filtre-bas 13 à fréquence de coupure réglable. Cette fréquence de coupure est réglée à une fréquence de référence égale à la fréquence doppler f donnée par la formule (5) pour l'angle de roulis de passage (.,P = 90 et située au milieu de la bande de fréquence limitée par les fréquences f4 et f2, données par les formules (4) et (6) pour (JI= 0 et 1= fi18O . La valeur des paramètres -Clet figurant dans la formule (5) dépendent du radar et sont connues à l'avance. Les valeurs des paramètresl/p et sont les dernières valeurs présentes dans la mémoire 3. Cette mé- moire 3 peut par exemple fournir un nombre binaire qui est repré- sentatif de ces deux paramètres et qui règle automatiquement la fré- quence de coupure du filtre 13 suivant la formule (5). Le filtre 13 peut être par exemple d'un type connu à gyrateur et sa fréquence de coupure peut être réglée par un courant de commande i engendré dans le circuit 14. Dans ce circuit le courant i est formé comme la somme de courants élémentaires engendrés par des sources de courant telles que 15 à la fermeture d'interrupteurs tels que 16. Ces interrupteurs peuvent être du type à transistors et directement commandés par les bits du nombre binaire représentatif de V2et/eL. Au filtre 13 est associé un atténuateur réglable 17 qui est commandé en même temps que le filtre 13 par le nombre binaire représentatif de VA etr^-- pour compenser les changements de gain du filtre déterminés par les changements de sa fréquence de coupure. Cet atténuateur comporte des ponts de deux résistances dont l'une 18 est commune à tous les ponts et dont l'autre telle que 19 est mise en service par un interrupteur tel que 20. Ces interrupteurs peuvent être commandés directement par les bits du nombre binaire représentatif de Ug eV- Selon un modèle de réalisation, on peut disposer sur l'autre voie 11, un filtre passe-haut 21 représenté en pointillé et un atténuateur 22 représenté en pointillé. Le filtre passehaut a sa fréquence de coupure réglée à l'aide de VR et/u de façon que sa bande passante soit exactement complémentaire de celle du filtre passebas 13 et l'atténuateur 22 est réglé de façon à compenser les changements de gain de filtre 21. 25 30 35 L'ensemble des deux filtres 13 et 21 permet alors de diviser la bande totale du signal doppler en deux bandes partielles séparées par la fréquence doppler de référence IR. Mais selon un mode de réalisation plus simple, on peut supprimer complètement le filtre 21 et l'atténuateur 22. Selon ce mode de réalisation, le signal d'entrée de la voie 11 est appliqué directement à un circuit de détection 23 dont la sortie est connectée à un circuit à retard variable 25. Ce dernier comporte un circuit intégrateur 26 à constante de temps réglable et un circuit comparateur 27 qui compare le signal de sortie du circuit intégrateur à un seuil V5 et produit un signal logique de valeur "1" quand ce seuil est dépassé. Le circuit intégrateur 26 est formé d'un condensateur 28 de capacité C4 connecté à un réseau de résistances telles que 29, mises en service à l'aide d'interrupteurs tels que 30, commandés par les bits du nombre binaire représentatif de V&ett. La valeur ohmique du réseau de résistances est appelée RA. La voie 12 comporte à la sortie du circuit atténuateur 17 des éléments ayant la même fonction que ceux de la voie 11, c'est-à-dire un circuit à retard variable 31 formé d'un circuit intégrateur 32 à constante de temps réglable et d'un circuit comparateur 33 qui fournit un signal logique SI de valeur "1" quand le signal de sortie du circuit intégrateur dépasse un seuil VS. Le circuit intégrateur 32 est formé du condensateur 34 de capacité, d'un réseau de résistances telles que 35, mises en service à l'aide d'interrupteurs tels que 36 commandés par le nombre binaire représentatif de V.etç. La valeur ohmique du réseau de résistance est appelée R1, Les résistances des circuits intégrateurs 26 et 32 des voies 11 et 12 sont réglées en fonction des considérations suivantes. La voie 12 transmet les fréquences doppler inférieures à la fréquence de référence fR et correspondant d'après la figure 3 à des angles de roulis de passage (f allant de 90 à 180 (et de - 90 à - 180 ). La constante de temps 1 du circuit 32 doit être réglée de telle façon que le g2 i signal logique S, prenne la valeur "1" avec un retard C,, représentatif du temps de retard optimal moyen dans le quadrant d'angle W;O , 186. En ce qui concerne la voie 11, qu'elle soit munie ou non du filtre passehaut 21, la constante de temps_ de son circuit intégrateur c4 4 26 est réglée de la même manière, c'est-à-dire de telle façon que le signal logique SA prenne la valeur "1" avec un retard A représenta-tif du temps de retard optimum moyen dans le quadrant d'angle Cf [0 , 901. Ce retard Z^ peut être exprimé par exemple en fonction de t4et t2 selon l'expression 2 t' + t2 Les retards Z et ( dépendent des mêmes paramètres, c'est-à-dire d'après les formules (1) et (2), de SL et e qui sont connus à l'avance, de la distance D qui dépend de la porte en distance sur laquelle est connecté le circuit de commande et enfin des paramètres vR et- disponibles dans la mémoire 3. Les valeurs RA et R1 des résistances des circuits intégrateurs 26 et 32 sont réglées pratiquement en fonction des dernières valeurs de V. et disponibles au moment où le signal doppler apparaît dans la porte en distance considérée. Pour décrire le fonctionnement du circuit de commande, on se place d'abord dans le cas où la voie 11 est munie d'un filtre passe- Ce retard- C; peut être exprimé en fonction de valeurs particulières du temps de retard optimal, par exemple en fonction des valeurs t4 et t, données par les formules (1) et (2) pour (f = 0 et (= 180 . On peut choisir par exemple II z _tA+ 2 t2 haut 21 complémentaire du filtre passe-bas 13. Si une cible est détectée avec un angle de roulis de passage 0 Pour les angles de roulis de passage 90K q ,.180 et - 180 9 0 les deux voies 11 et 12 transmettent le signal doppler. Mais le retard ZZ de la voie 12 étant inférieur au retard = de la voie 11, la mise a feu de la charge est bien produite par le signal Sz prenant la va- leur "1'avec le retard 2 Avec le circuit de commande de la figure 5, comprenant deux voies en parallèle, et détectant si la fréquence doppler se trouve au- dessus ou au-dessous d'une fréquence de référence g. , on détermine les deux quadrants possibles pour l'angle de passage de la cible f et l'on obtient directement un temps de retard ou Z 2 qui est déterminé comme une moyenne des temps de retard optimum dans un quadrant. On peut obtenir des temps de retard plus précis, déterminés chacun comme une moyenne des temps de retard optimum dans un secteur d'angle (f égal 360 /2n, en utilisant un circuit de commande comportant n voies en parallèle (n> 2) et constitué comme le montre la figure 6. Selon cette figure, la sortie du filtre 9 d'extraction du signal doppler est connectée aux voies 40-1 à 40-n. Dans le mode de réalisation avantageux représenté, une des voies (la voie 40 - 1) ne comporte pas de filtre tandis que les autres voies (40 - 2 à 40 - n) comportent des filtres passe-bas 41 - 2 à 41 - n, à fréquence de coupure réglable. Ces fréquences de coupures sont réglées à des fréquences de référence également réparties dans la bande de fréquence limitée par les fréquencesf4 et f2 données par les formules (4) et (6) pour des angles de roulis de passage ( - 0 et Î = 180 . Les fréquences de coupure vont par exemple en décroissant du filtre 41 - 2 au filtre 41 - p. Les fréquences de coupure sont réglées comme on l'a expliqué à l'aide des dernières valeurs disponibles de UR et - Les voies 40 - 1 à 40 - n comportent/ ensuite les circuits de détection 42 - 1 à 42 - n puis les circuits à retard réglable 43 - 1 à 43 - n formés chacun d'un circuit intégrateur à constante de temps réglable et d'un circuit à seuil qui n'ont pas été réprésentés. Les signaux logiques SA et S,,,sortant des circuits à retard 43 - 1 à 43 -.v prennent la va-leur "1" avec des retards Z à Z à régler de telle sorte que Z1Ç ? soient représentatifs des temps de retard optimum moyen dans les 20 25 30 r 1 180 2 180.... n n valeurs t1 et t2 des formules (1) et (2). Les retards( d Z sont 1 ryV déterminés par réglage de la constante de temps des circuits intégrateurs, à l'aide des dernières valeurs disponibles de\/< et . Les retards -e7,, 11 zt, sont dans un ordre de valeurs décroissan-tes. Si une cible est detectée avec un angle de passage l. dans le secteur d'angle LO / 1 180 ] , seul le signal prend jla valeur "1". Il déclenche la mise à feu avec un retard Z,i. Si une cible est détectée avec Cf dans le secteur d'angle r 1 180 , 2 180 7, les n ri deux signaux S./l et S peuvent prendre la valeur "1", mais comme Z2Z, c'est Ç qui déclenche la mise à feu. Enfin, si une cible est détectée avec Cf dans le secteur d'anglet n-1 180 , 180 J, tous les signaux à peuvent prendre la valeur L h "1", mais c'est, Sn, S. qui déclenche la mise à feu avec le retard Z,,, le plus court. Il est clair que le circuit de commande à n voies (n>2) pourrait être muni, au lieu de filtres passe-bas, de deux filtres passe-haut et passebas dans les deux voies d'extrêmité et de filtres passe-bande dans les autres voies, les réglages du retard; à Z étant les mêmes. Dans les modes de réalisation de l'invention exposés ci-dessus, on a décrit les moyens de filtrage destinés à former dans la bande de fréquence du signal doppler plusieurs bandes partielles, comme des filtres disposés à l'entrée des voies en parallèle de chaque circuit de commande. Mais il est clair que ces moyens de filtrage pourraient être aussi réalisés par n'importe quel dispositif d'analyse fréquentielle d'un signal, par exemple des dispositifs utilisant la transformation de Fourier. secteurs d'angle (f: L0 1 180 180 , 180 . n {n-1 n JJ Ces retards Z, ; Tm_ peuvent être calculés en fonction de valeurs particulières du temps de retard optimum telles que les
Ce dipositif est monté sur un missile pouvant lui fournir une mesure de VR (module du vecteur de vitesse relative de la cible), et de (angle de dépointage de la cible) et comporte un radar fournissant un signal dans des portes des distance. Suivant l'invention, à chaque porte de distance est connecté un filtre (9) pour extraire le signal doppler de la cible , puis un circuit de commande formé de plusieurs voies (11) et (12) en parrallèle, une voie (12) étant munie d'un filtre passe bas (13) à frontière réglable, ces voies comportant respectivement des circuits de détection (23), (24) et des circuits à retard réglable (25), (31), la fréquence frontière et les retards réglables étant mis à jour à l'aide des dernières mesures disponibles de VR et mu, le premier signal apparaissant à la sortie d'un circuit de retard servant à la mise à feu de la charge. Ce dispositif permet de tenir compte de l'angle des roulis de passage mu de la cible.
1. Dispositif monté sur un missile pour déclencher la mise à feu d'une charge dans l'espace proche d'une cible, le missile comportant des moyens pour fournir une mesure de \IR (module du vecteur de vites- se relative de la cible par rapport au missile) et de/A_ (angle de dé-pointage de la cible), ce dispositif comportant un radar muni d'une antenne réception à diagramme de directivité en forme de nappe conique de demi-angle au sommet (2. et fournissant un signal dans des portes de distance couvrant ensemble le domaine des distances dans ledit espace proche, ce dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte un filtre connecté à chaque porte de distance pour extraire le signal doppler de la cible et un circuit de commande connecté à ce filtre, chaque circuit de commande étant muni de moyens de filtrage réglables pour former dans la bande de fréquences du signal doppler, plusieurs ban- des partielles à frontières réglables et déterminer ainsi des voies en parallèle comportant ensuite des circuits de détection et des circuits à retards réglables qui sont répartis de façon à faire correspondre un retard à chaque bande partielle, lesdites frontières des bandes partielles et lesdits retards étant mis à jour à l'instant d'apparition du signal doppler dans chaque porte de distance, à l'aide des dernières mesures disponibles de VR eV-1-, en prenant en compte des valeurs particulières desdites frontières et desdits retards qui sont des fonctions connues de V6 e, le premier signal apparaissant à la sortie d'un circuit de retard étant utilisé pour la mise à feu de la charge. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdites frontières réglables des bandes partielles sont mises à jour de façon à être réparties entre les fréquences particulières f,let f 2, fonctions de V1 et,/t,t. suivant les expressions: f [cos [cos -O-cos /"-+ sine si, J Lc05 f_2 VR - 0- cos - sint] z ).étant la longueur d'onde de l'onde émise vers la cible. 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits retards réglables sont mis à jour de façon à être répartis entre les retards particuliers t J, et t, fonctions de U2 eV-suivant les expressions: É - D cos JL _ D sin(L /- ) v cos/ W cos r D cos IL - D sin (-Q +/,,-) V(cos/ v - cos/4- t1 et t y correspondant respectivement aux bandes partielles proches de f et f-L, D étant la distance moyenne d'une porte de distance, Ve étant une valeur prédéterminée du module de la vitesse des éclats de la charge. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, comportant des circuits de commande munis de n voies en parallèle (n) 2), caractérisé en ce que, pour former lesdites bandes partielles, chaque circuit de commande comporte respectivement n - 1 filtres passe-bas dans n-1 voies et pas de filtre dans une voie, les circuits à retard desdits n - 1 voies étant tels que pour des filtres à frontières croissantes les retards soient croissants tandis que le circuit à retard de la voie ne comportant pas de filtre procure le retard le plus long. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 3, comportant des circuits de commande munis de n voies en parallèle (n) 2), caracté- risé en ce que pour former lesdites bandes partielles, chaque circuit de commande comporte respectivement n - 2 filtres passe-bande dans n - 2 voies et un filtre haut et un filtre passe-bas dans les deux autres voies, les circuits à retard desdites n - 2 voies étant tels que pour des filtres à fréquence centrales croissantes les retards soient crois- sants tandis que les circuits à retard des deux voies comportant un filtre passe-haut et un filtre passe-bas procurent respectivement le retard le plus long et le retard le plus court. 6. Dispositif selon l'une des 1 à 3 comportant des circuits de commande munis de deux voies en parallèle, caractérisé en ce que chaque circuit de commande comporte un filtre passe-bas dans une voie et pas de filtre dans l'autre voie (ou un filtre passe-haut dans l'autre voie), la fréquence de coupure du filtre passe-bas (ou la fréquence de coupure commune au filtre passe-bas et au filtre passe-haut) étant mise à jour de façon à être substantiellement égale à la fréquence R, fonction deVV et,,_ suivant l'expression: 2 V(Z cos SL. coyA- 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que le retard dans la voie comportant un filtre passe-bas est mis à jour de façon à être substantiellement égal à (LA + 2t2,)/3 et le retard dans l'autre voie est mis à jour de façon à être substantiellement égal à (2tA + tl)/3. 25 30
F
F42
F42C
F42C 13
F42C 13/04
FR2899926
A1
PINCE A BLOC
20,071,019
-1 La présente invention concerne un dispositif pour la préhension de tout bloc de construction. Traditionnellement, les blocs de construction sont manipulés avec les mains de l'ouvrier et obligeant souvent celui-là à se baisser. Les maux induits par cette manipulation peuvent être des traumatismes de la main, du dos et des articulations (coude, genou). Le dispositif selon l'invention permet de soulager les efforts de préhension et par la même les maux induits. En effet, le croisillon a pour rôle de reporter les efforts verticaux du poids de l'objet à soulever sur les faces latérales et horizontales permettant un pincement. L'effort de levage est facilité. La tenue de l'objet est également améliorée, l'ensemble favorisant ainsi les conditions de travail de l'ouvrier d'un point de vue sécurité santé d'une part et qualité d'autre part. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure (1) représente en coupe le dispositif de l'invention. La figure (2) représente en plan le dispositif de l'invention. La figure (3) représente en perspectives le dispositif de l'invention. Les pièces des l'outil seront repérées en figure (3). En référence à ces dessins, le dispositif comporte un croisillon (1), des crochets (2), un lien souple au moins sur une portion de sa longueur (3), une poignée (4), des articulations extérieures (5), une articulation axiale (6). A titre d'exemple d'utilisation, l'opérateur de blocs peut exécuter des actions de préhension et de manipulation en 4 temps. Le premier est la prise en main du dispositif, le deuxième est la mise en prise de l'outil sur le bloc, le troisième est l'action de soulever et de manipuler le bloc, le quatrième est la dépose du bloc induisant une détente de la pince, laquelle peut aussitôt resservir à réitérer l'opération. -2 Les dimensions et les matériaux de fabrication sont variables, leur choix sera fait en fonction des dimensions, du poids, et de l'état de surface de l'objet à soulever. La rugosité des crochets (2) peut à titre d'exemple être 5 améliorée (pointes, rainures)
The manual lifting tool for blocks used in building comprises an X-shaped frame (1) held together by a central bolt (6). Hook-shaped jaws (2) at the lower end of the frame hold the block. A chain (3) links the top ends of the frame and passes through a section of pipe (4) which acts as a handle.
1) Dispositif pour toute opération de préhension et de manipulation d'un bloc de construction caractérisé par un croisillon, des crochets à une extrémité du croisillon, un lien supportant une peignée à l'autre extrémité. 2) Dispositif selon la 1 caractérisée en ce que l'adhérence des crochets sur l'objet est adaptable par un choix judicieux de l'état de surface du crochet en fonction du poids, des dimensions, de la géométrie, et de l'état de surface de l'objet à soulever. 3) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce soit souple dans le plan du perpendiculaire de ce plan. 4) Dispositif selon que le lien, support de poignée, croisillon, et rigide suivant la quelconque des caractérisé en ce que l'angle selon lequel les prise d'objet sont fixés sur le croisillon. Un de l'extérieur en position pliée permet un de ces crochets vers la verticalité lors de la quelconque des précédentes crochets de débattement redressement prise. 5) Dispositif selon l'une précédentes caractérisé en ce que les dimensions et la composition des matériaux de confection sont variables et adaptable aux dimensions et aux matériaux de l'objet à manipuler. 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la rigidité et les dimensions de la poignée sont adaptables aux facilités de prise en main. 7) Dispositif selon quelconque des précédentes caractérisé en ce que la longueur du lien permette une bonne prise en main.
E
E04
E04G
E04G 21
E04G 21/14
FR2893908
A1
PERFECTIONNEMENT A UNE SUSPENSION ARRIERE D'UN VEHICULE A DEUX ROUES OU SIMILAIRE
20,070,601
La présente invention concerne un perfectionnement à une suspension arrière d'un véhicule tel qu'une bicyclette, une moto ou analogue, du type comportant un châssis, un bras oscillant solidaire du cadre et portant l'axe du moyeu d'une roue arrière motrice et un amortisseur dont les extrémités sont solidaires respectivement du cadre et du bras oscillant, ladite suspension procurant un effet dit anti-pompage. i0 On connaît bien des vélos tout terrain dit VTT dont la suspension arrière est constituée d'un bras oscillant articulé au tube de selle et/ou au tube oblique du cadre au moyen de deux biellettes ou similaires, ledit bras oscillant ou au moins l'une des biellettes coopérant avec un amortisseur. Ledit bras oscillant pivote ainsi autour d'un point de pivot virtuel mobile, également appelé centre instantané de 15 rotation, qui correspond à l'intersection des droites passant par les axes respectifs des biellettes. C'est le cas de la demande de brevet américain US 2002/0109332, par exemple, qui décrit une telle suspension arrière de vélo. Le centre instantané se déplace dans le quadrant antérieur inférieur et se déplace d'avant en arrière et de haut en bas lorsque le bras oscillant se déplace vers le haut lors du 20 franchissement d'un obstacle tel qu'une bosse par exemple. Une telle suspension arrière présente l'inconvénient de procurer un effet dit de pompage. Afin de remédier à cet inconvénient, on a déjà imaginé une suspension arrière de VTT dit anti-pompage tel que décrit dans le brevet français FR 2 774 966. 25 Ce type de VTT, bien que procurant un effet anti-pompage avéré et particulièrement efficace, présente l'inconvénient de procurer un allongement du brin de chaîne lorsque le bras oscillant se déplace vers le haut ce qui induit une variation de la tension de la chaîne provoquant un effet de kick back qui s'oppose à la rotation du pédalier. 30 Cet effet de kick back provoque une sensation désagréable d'à coup au cycliste. Les brevets américains US 5,553,881, US 5,628,524, US 6,206,397 et US 6,488,301 décrivent des moyens particuliers, notamment des combinaisons de 2 biellettes pour articuler un bras oscillant portant la roue arrière au cadre du vélo, supposés diminuer l'effet de kick-back . Ce type de suspension arrière de vélo présente l'inconvénient, bien que limitant l'effet kick back , de ne pas procurer un effet anti-pompage, le centre instantané de rotation se déplaçant globalement vers l'avant et vers le bas lorsque le bras oscillant se déplace vers le haut. Enfin, on connaît des VTT à effet anti-pompage amélioré et anti kick-back limité décrits dans la demande de brevet internationale PCT/EP2005/053129. Malgré cette amélioration substantielle, l'effet de kick-back reste io perceptible pour le cycliste. L'un des buts de l'invention est donc d'améliorer encore l'effet anti-kick back de ces VTT en proposant une suspension arrière d'un véhicule tel qu'un VTT ou similaire de conception simple et peu onéreuse et procurant un effet anti-pompage tout en limitant l'effet de kick back . 15 A cet effet, et conformément à l'invention, il est proposé une suspension arrière d'un véhicule tel qu'une bicyclette, une moto ou analogue, du type comportant un châssis, un bras oscillant solidaire du châssis portant l'axe du moyeu d'une roue motrice et un amortisseur dont les extrémités sont solidaires respectivement du châssis et du bras oscillant, le couple moteur étant transmis à 20 la roue motrice par une chaîne s'étendant entre un pignon menant solidaire du châssis et un pignon mené solidaire de l'axe du moyeu de la roue motrice, ladite chaîne entre les pignons menant et mené formant deux brins, l'un supérieur tendu qui transmet le couple moteur à la roue motrice arrière et l'autre inférieur dit de retour, le bras oscillant étant solidarisé audit châssis par au moins deux moyens 25 d'articulation de telle manière que le bras oscillant pivote autour d'un point dit centre instantané de rotation mobile lorsque le moyeu de la roue motrice se déplace de part et d'autre de sa position de référence Pr correspondant à la position de l'axe du moyeu de la roue motrice lorsque le véhicule est en position d'équilibre statique ; ladite suspension est remarquable en ce qu'au moins un des :;o moyens d'articulation suit une trajectoire curviligne dont le rayon de courbure croît et/ou décroît, ladite trajectoire curviligne se superposant avec un segment de spirale, de parabole ou d'hyperbole. Ledit rayon de courbure croît et/ou décroît linéairement ou de manière alternative le rayon de courbure croît et/ou décroît de manière non linéaire. Par ailleurs, le centre instantané de rotation correspondant à l'intersection des normales aux tangentes respectives des trajectoires curvilignes des moyens d'articulation se déplace vers le haut lorsque ledit moyeu de la roue motrice se déplace au dessus de sa position de référence Pr. D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre de plusieurs variantes d'exécutions, données à titre d'exemples non limitatifs, de la suspension arrière conforme à l'invention en io référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue de côté partielle d'une bicyclette équipée d'une suspension arrière conforme à l'invention, seul le châssis et le bras oscillant étant représentés, - la figure 2 est une vue en coupe frontale d'un moyen d'articulation du bras 15 oscillant sur le cadre de la bicyclette équipée d'une suspension arrière conforme à l'invention, - la figure 3 est une vue en coupe sagittale du moyen d'articulation du bras oscillant sur le cadre de la bicyclette équipée d'une suspension arrière conforme à l'invention, représentée sur la figure 3, 20 - la figure 4 est un graphique sur lequel sont représentées d'une part la distance CSL, correspondant à la distance déparant l'axe du plateau menant jusqu'à l'axe du moyeu de roue arrière, en fonction du débattement de la roue arrière et d'autre part la dérivée première de CSL en fonction du débattement de la roue arrière de la bicyclette conforme à l'invention représentée sur la figure 1, 25 - la figure 5 est un graphique sur lequel sont représentées d'une part la trajectoire du centre instantané de rotation du bras oscillant et d'autre part la trajectoire du moyeu de la roue arrière de la bicyclette conforme à l'invention représentée sur la figure 1, - la figure 6 est une vue de côté schématique partielle d'une bicyclette 30 équipée d'une variante d'exécution d'une suspension arrière conforme à l'invention, seul le châssis et le bras oscillant étant représentés, - la figure 7 est une vue de côté schématique partielle d'une bicyclette équipée d'une autre variante d'exécution d'une suspension arrière conforme à l'invention, seul le châssis et le bras oscillant étant représentés, - la figure 8 est de côté schématique partielle d'une bicyclette équipée d'une dernière variante d'exécution d'une suspension arrière conforme à l'invention, seul le châssis et le bras oscillant étant représentés. s On décrira ci-après à titre d'exemple non limitatif une suspension arrière d'une bicyclette de type vélo tout terrain (VTT); néanmoins, la suspension arrière suivant l'invention pourrait être adaptée à tout autre véhicule à deux roues ou similaire sans pour autant sortir du cadre de l'invention. En référence à la figure 1, le VTT comprend un châssis 101 dit cadre io triangulé constitué d'un tube de selle 102 globalement vertical, d'un tube oblique 103 assemblé par soudage à l'extrémité inférieure du tube de selle 102 et un tube de fourche 105 globalement vertical, le tube oblique étant, par ailleurs, solidarisé audit tube de fourche 105 également par soudage. Ce tube de fourche 105 reçoit une fourche, non représentée sur la figure 1, du type télescopique portant à son is extrémité inférieure l'axe du moyeu de la roue avant du VTT. Un guidon, également non représenté sur la figure 1, est de manière classique solidarisé à l'extrémité supérieure de la fourche pour assurer la direction du VTT. Le tube de selle 102 est apte à recevoir une tige de selle comprenant à son extrémité supérieure une selle sur laquelle prend position le cycliste. 20 L'extrémité inférieure dudit tube de selle 102 comprend à son extrémité inférieure, c'est-à-dire à l'intersection du tube oblique 103 et du tube de selle 102, un boîtier de pédalier 106 portant de manière classique l'axe des pignons menant communément appelés plateaux dont les axes de rotation sont coaxiaux. Des pédales sont solidaires de l'axe des pignons menant de part et d'autre du cadre 25 101 du VTT. Ledit VTT comprend, par ailleurs, un bras oscillant 107 constitué de deux ensembles triangulaires 107a, 107b s'étendant de part et d'autre du plan médian du cadre 101. Lesdits ensembles 107a, 107b sont reliés par une ou plusieurs entretoises non représentées sur la figure 1. Chaque ensemble 107a, 107b du 3o bras oscillant 107 est constitué d'un tube horizontal 108, d'un tube oblique 109 et d'un tube vertical 110 connectés deux à deux par des soudures. L'intersection du tube oblique 109 et du tube horizontal 108 porte l'axe 111 d'une roue arrière non représentée sur la figure 1. De manière classique, ladite roue arrière est entraînée en rotation par une chaîne Z de transmission s'étendant entre le pignon menant du boîtier de pédalier 106 et le pignon mené porté par l'axe 111 du moyeu de la roue arrière motrice, lorsque le cycliste pédale. Le bras oscillant 107 est solidarisé au cadre 101 par deux moyens 5 d'articulation 112 et 113. Le premier moyen d'articulation 112 consiste en une biellette dite inférieure 112 dont les axes de rotation 112a et 112b positionnés aux extrémités libres de ladite biellette inférieure 112 sont respectivement articulés à l'intersection des tubes verticaux 110 et des tubes horizontaux 108 du bras oscillant 107 et io respectivement au boîtier de pédalier 106 au moyen d'une patte horizontale 114 s'étendant depuis ledit boîtier de pédalier 106 en direction de l'axe 111 du moyeu de la roue arrière. Cette biellette inférieure 112 s'étend globalement parallèlement au tube de selle à l'arrière de ce dernier lorsque le VTT est en position d'équilibre statique, c'est-à-dire lorsqu'un cycliste de poids moyen monte sur le VTT. iii Le second moyen d'articulation 113 consiste, en référence aux figures 1 à 3, en un rail 115 de section circulaire, s'étendant depuis le tube de selle 102 jusqu'au tube oblique 103 du cadre 101, et sur lequel est apte à coulisser un guide 116 globalement cylindrique solidaire du bras oscillant 107. Ce guide 116 est monté sur une entretoise 117 reliant les deux ensembles 107a et 107b du bras oscillant 20 107. Par ailleurs, ledit guide 116 comporte sur sa paroi intérieure des roulements 118 afin de limiter les frottements lors du coulissement dudit guide 116 le long du rail 115. Le rail 115 peut présenter une section de forme quelconque telle qu'une forme rectangulaire, oblongue ou analogue, le guide 116 présentant une forme 25 correspondante pour coulisser sur ledit rail 115 Le rail 115 présente une forme curviligne, la concavité étant orientée vers le boîtier de pédalier 106. Le rayon de courbure croît depuis le tube de selle 102 jusqu'au tube oblique 103 de sorte que le guide 116 suit une trajectoire curviligne qui se superpose avec un segment d'une spirale 119, représentée en traits 30 pointillés sur la figure 1, lorsque le bras oscillant 107 pivote vers le haut. Dans cet exemple particulier de réalisation du VTT conforme à l'invention, la trajectoire curviligne se superpose avec une spirale dite logarithmique qui présente les caractéristiques suivantes :5 Equation polaire : p=aeko où k est la constante de l'angle tangentiel polaire avec k=cotg abscisse curviligne : s = +k2 = p k cosy/ La trajectoire curviligne peut se superposer avec un segment d'une spirale dite d'Archimède qui présente alors les caractéristiques suivantes : Equation polaire : p=a6 io abscisse curviligne : s = a f -1 + t2 dt 0 spirale de pas e=lita Toutefois, la trajectoire curviligne peut se superposer avec un segment d'une spirale quelconque telle qu'une spirale de Descartes, une spirale hyperbolique, 15 une spirale de Norwich, une spirale de Cornu dite également clothoïde, ou similaire sans sortir du cadre de l'invention. Le centre instantané de rotation 120 défini par l'intersection des droites DI et D2 passant d'une part par les axes 112a,112b de la biellette inférieure 112 et d'autre part par la normale à la tangente de la trajectoire curviligne des seconds 20 moyens d'articulation 113 est globalement situé dans le quadrant postérieur supérieur d'un repère défini par un axe horizontal et un axe vertical concourrant à l'axe du boîtier de pédalier 106, c'est-à-dire l'axe du pignon menant. Enfin, le VTT comprend un amortisseur 121 dont les extrémités libres sont solidaires respectivement d'une patte 122 prolongeant les tubes obliques 109 du 25 bras oscillant 107 et d'une barre de liaison 123 s'étendant entre le tube de selle 102 et le tube oblique 103 du cadre 101 à proximité du boîtier de pédalier 106. Ainsi, l'amortisseur 121 s'étend globalement parallèlement au tube de selle 102 entre les tubes oblique 103, horizontal 104 et de selle 102 formant le cadre 101. On expliquera maintenant le fonctionnement du VTT suivant l'invention en 30 référence aux figures 1 à 8. En position d'équilibre statique, le centre instantané de rotation 120 se situe globalement sur le brin supérieur tendu Z de la chaîne ou de la droite le prolongeant. Lorsque l'axe 111 du moyeu de la roue arrière se déplace vers le haut, comme l'indique la flèche a de la figure 1, la biellette inférieure 112 pivote dans le sens des aiguilles d'une montre et le guide 116 coulisse le long du rail 115 dans le sens des rayons de courbure croissant, c'est-à-dire de gauche vers la droite sur la figure 1. Le centre instantané de rotation 120 se déplace alors vers le haut suivant une trajectoire 124 globalement curviligne dont la concavité est orientée vers l'axe 111 du moyeu de la roue arrière, comme représentée sur la figure 5. Ainsi, lorsque l'axe 111 du moyeu de la roue arrière se déplace vers le haut, le centre instantané de rotation 120 se déplace au dessus du brin supérieur de la chaîne Z. De la sorte, un moment de rappel proportionnel à la tension du brin supérieur de la chaîne Z et à la distance séparant ledit brin supérieur du centre instantané de rotation 120 du bras oscillant 107 tend à ramener le bras oscillant 107 dans sa position équilibre statique Pr. Lorsque le bras oscillant se déplace vers le bas, comme l'indique la flèche b de la figure 1, la biellette inférieure 112 pivote dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et le guide 116 coulisse le long du rail 115 dans le sens des rayons de courbure décroissants, c'est-à-dire de droite vers la gauche sur la figure 1. Le centre instantané de rotation 120 se déplace alors vers le bas le long de sa trajectoire curviligne 124 en dessous du brin supérieur tendu de la chaîne Z. Ainsi, un moment de rappel proportionnel à la tension du brin supérieur de la chaîne Z et à la distance séparant ce dernier du centre instantané de rotation 120 se crée. Ce moment de rappel tend à ramener le bras oscillant 107 dans sa position d'équilibre statique Pr. Par conséquent, le moment de rappel du bras oscillant 107 vers sa position d'équilibre statique Pr s'oppose, quelque soit son sens, et à chaque instant, à la naissance du mouvement oscillatoire parasite dit de pompage créé par le mouvement de pédalage du cycliste. Par ailleurs, lorsque le centre instantané de rotation 120 se déplace vers le haut le long de sa trajectoire curviligne 124, lorsque le bras oscillant 107 pivote vers le haut, l'axe 111 du moyeu de la roue arrière se déplace le long d'une courbe curviligne 125 dont la concavité est orientée vers le boîtier de pédalier 106. On notera que la courbe curviligne 125 du moyeu de la roue arrière du VTT conforme à l'invention est plus proche du boîtier de pédalier 106 que la courbe du moyeu de la roue arrière du VTT de l'art antérieur. Ainsi, le déplacement du moyeu de la roue arrière du VTT suivant l'invention induit un allongement plus s faible du brin tendu de la chaîne Z par rapport aux VTT de l'art antérieur, limitant ainsi l'effet de kick-back . Dans la suite de la description, on entend par la valeur variable CSL la distance dans la direction vers l'arrière, depuis l'axe dudit plateau menant, c'est-à-dire l'axe du boîtier de pédalier 106 jusqu'à l'axe 111 du moyeu de roue arrière. io De plus, on entend par la valeur variable D la distance parcourue par l'axe 111 du moyeu de la roue arrière le long de sa trajectoire curviligne en réponse à une compression de la suspension depuis sa position initiale. La distance variable CSL qui est la distance, dans la direction vers l'arrière, depuis l'axe du boîtier de pédalier 106 jusqu'à l'axe 111 du moyeu de roue arrière, 15 représentée par la courbe 126 de la figure 4, augmente jusqu'à atteindre un pic au-delà de la position d'équilibre statique Pr puis diminue. La variation de la variable CSL est déterminée par la courbe 127 de CSL', qui est la relation de la dérivée première d[CSL]/d(D), représentée sur la figure 4. En observant la courbe 127 de CSL', il apparaît que, jusqu'au point d'équilibre statique Pr, CSL' décroît 20 légèrement puis croît légèrement de sorte que la dérivée seconde de CSL est alternativement négative puis positive. Au-delà du point d'équilibre statique Pr, CSL' continue de croître légèrement puis décroît de sorte que la dérivée seconde de CSL est alternativement positive puis négative. La courbe 127 de CSL' est globalement aplatie de sorte que les variations de 25 CSL de la tension de la chaîne Z sont faibles. Ainsi, le cycliste ne sent que très légèrement les variations de l'allongement du brin de chaîne Z à l'origine du kick-back , rendant ainsi son pédalage plus agréable et plus efficace. Selon une variante d'exécution du VTT conforme à l'invention, en référence à la figure 6, la biellette inférieure 112 a été substituée par un moyen d'articulation 3o consistant en un axe 128 monté sur des roulements, non représentés sur la figure, et traversant une lumière 129 formant chemin de came. Cette lumière 129 s'étend entre le tube de selle 102 et le tube oblique 103, à proximité du boîtier de pédalier 106, et elle présente une forme curviligne dont la concavité est orientée vers le boîtier de pédalier 106. Cette forme curviligne se superpose avec un segment de parabole 130 représentée en traits pointillés. Les moyens d'articulation 113 consistent quant à eux en un second axe 131 monté sur des roulements et traversant une seconde lumière 132 formant chemin de came qui se superpose avec un segment d'une spirale 133 représentée en traits pointillés. La seconde lumière 132 s'étend entre le tube de selle 102 et le tube oblique 103, sous le tube horizontal 104. On observera que dans cet exemple particulier de réalisation, le centre instantané de rotation 120 correspond à l'intersection des normales aux tangentes respectives des trajectoires curvilignes des io moyens d'articulation. Ces lumières 129 et 132 peuvent être obtenues par tout moyen connu tel que des plaques ajourées solidaires de l'un des tubes 102,103 ou 104 du cadre 101 par exemple. Selon une seconde variante d'exécution du VTT conforme à l'invention, en 15 référence à la figure 7, le bras oscillant 107 triangulaire est substitué par un bras oscillant rectiligne 107 solidarisé au cadre 101 par des moyens d'articulation. Ces moyens d'articulation consistent d'une part en un axe 134 monté fou sur des roulements à l'extrémité proximale du bras oscillant, c'est-à-dire à l'extrémité libre opposé à l'axe 111 du moyeu de la roue arrière, et traversant une lumière 135 20 formant chemin de came solidaire du tube oblique 103. Lesdits moyens d'articulation consistent d'autre part en un second axe 136 monté fou sur des roulements dans la partie médiane du bras oscillant 107 et traversant une lumière 137 formant chemin de came solidaire du tube de selle 102. Les lumières 135 et 137 se superposent respectivement avec un segment d'une spirale logarithmique 25 dont le rayon de courbure est croîssant. Par ailleurs, il est bien évident que le bras oscillant 107 peut consister dans un bras de forme quelconque sans pour autant sortir du cadre de l'invention. De plus, le cadre 101 peut également présenter une forme quelconque telle qu'une forme de V couché ou une forme de L couché. 3o L'Homme du Métier pourra aisément modifier les dimensions et la trajectoire des moyens d'articulation 112 et 113 afin d'obtenir une trajectoire du centre instantané 120 ainsi qu'une trajectoire de l'axe 111 du moyeu de la roue arrière différentes de telle sorte que le centre instantané de rotation se déplace à 2893908 io proximité du brin tendu de la chaîne Z, juste au dessus ou juste en dessous, par exemple. L'Homme du Métier pourra s'aider notamment d'un programme d'ordinateur dans lequel il pourra intégré les différentes contraintes telles que les dimensions du cadre 101 et du bras oscillant 107, la forme du cadre 101 et du 5 bras oscillant 107, la position des différents moyens d'articulation du bras oscillant 107 sur le cadre 101 par rapport au boîtier de pédalier 106, etc... Par ailleurs, il va de soi que le centre instantané de rotation 120 peut se situer juste au dessus ou juste en dessous du brin supérieur de la chaîne Z de transmission ou de la droite le prolongeant lorsque le véhicule est en position Io d'équilibre statique Pr . De plus, la biellette inférieure 112 et les moyens d'articulation 113 articulant le bras oscillant 107 au châssis 101 peuvent être substitués par tout moyen équivalent tel qu'un excentrique par exemple. Au moins un des moyens d'articulation 112 ou 113 peut suivre une trajectoire 15 curviligne dont le rayon de courbure croît et/ou décroît, ladite trajectoire curviligne se superposant avec un segment de spirale, de parabole, d'hyperbole ou similaire, le rayon de courbure croissant et/ou décroissant linéairement ou de manière non linéaire. A cet égard et selon une dernière variante d'exécution du VTT conforme à 20 l'invention, en référence à la figure 8, la biellette inférieure 112 a été substituée par un moyen d'articulation consistant en deux biellettes 138 et 139 non parallèles et de longueurs différentes. Chacune de ces biellettes 138 et 139 présente une extrémité articulée au cadre 1 à proximité du boîtier de pédalier 106 et leurs extrémités libres sont reliées par une entretoise 140. Le tube horizontal 108 du 25 bras oscillant est articulé sur ladite entretoise 140 en un point, de préférence, distinct de la partie médiane de ladite entretoise 140. Les moyens d'articulation consistent quant à eux en une biellette 141 globalement verticale dont les extrémités sont articulées à l'extrémité du tube oblique 109 du bras oscillant 107 et respectivement au tube de selle 102 du cadre 101. 30 Il est bien évident que le cadre 101 peut présenter une forme quelconque telle qu'un cadre dit poutre du type comportant uniquement un tube dit oblique et un tube dit de selle ou comportant uniquement un tube de selle et un tube horizontal sans pour autant sortir du cadre de l'invention. 2893908 Il Enfin, il va de soi que la suspension arrière conforme à l'invention peut être adapté à tous les types de véhicules comportant un châssis, un bras oscillant, portant l'axe du moyeu d'au moins une roue motrice, articulé au châssis et un amortisseur dont les extrémités sont solidaires respectivement du châssis et du 5 bras oscillant, tel qu'une moto, un quad ou similaire et que les exemples que l'on vient de donner ne sont que des illustrations particulières en aucun cas limitatives quant aux domaines d'application de l'invention
La présente invention concerne une suspension arrière d'un véhicule tel qu'une bicyclette, une moto ou analogue, du type comportant un châssis (101), un bras oscillant (107) solidaire du châssis (101) portant l'axe (111 ) du moyeu d'une roue motrice et un amortisseur (115) dont les extrémités sont solidaires respectivement du châssis (101) et du bras oscillant (107), le couple moteur étant transmis à la roue motrice par une chaîne (Z) s'étendant entre un pignon menant solidaire du châssis (101) et un pignon mené solidaire de l'axe (111) du moyeu de la roue motrice, ladite chaîne (Z) entre les pignons menant et mené formant deux brins, l'un supérieur tendu qui transmet le couple moteur à la roue motrice arrière et l'autre inférieur dit de retour, le bras oscillant (107) étant solidarisé audit châssis (101) par au moins deux moyens d'articulation (112,113) de telle manière que le bras oscillant (107) pivote autour d'un point dit centre instantané de rotation (120) mobile lorsque le moyeu de la roue motrice se déplace de part et d'autre de sa position de référence Pr correspondant à la position de l'axe (111) du moyeu de la roue motrice lorsque le véhicule est en position d'équilibre statique ; ladite suspension est remarquable en ce qu'au moins un des moyens d'articulation (112,113) suit une trajectoire curviligne dont le rayon de courbure croît et/ou décroît, ladite trajectoire curviligne se superposant avec un segment de spirale, de parabole ou d'hyperbole.
1 - Suspension arrière d'un véhicule tel qu'une bicyclette, une moto ou analogue, du type comportant un châssis (101), un bras oscillant (107) solidaire s du châssis (101) portant l'axe (111) du moyeu d'une roue motrice et un amortisseur (115) dont les extrémités sont solidaires respectivement du châssis (101) et du bras oscillant (107), le couple moteur étant transmis à la roue motrice par une chaîne (Z) s'étendant entre un pignon menant solidaire du châssis (101) et un pignon mené solidaire de l'axe (111) du moyeu de la roue motrice, io ladite chaîne (Z) entre les pignons menant et mené formant deux brins, l'un supérieur tendu qui transmet le couple moteur à la roue motrice arrière et l'autre inférieur dit de retour, le bras oscillant (107) étant solidarisé audit châssis (101) par au moins deux moyens d'articulation (112,113) de telle manière que le bras oscillant (107) pivote autour d'un point dit centre instantané de rotation (120) 15 mobile lorsque le moyeu de la roue motrice se déplace de part et d'autre de sa position de référence Pr correspondant à la position de l'axe (111) du moyeu de la roue motrice lorsque le véhicule est en position d'équilibre statique ; ladite suspension est caractérisée en ce qu'au moins un des moyens d'articulation (112,113) suit une trajectoire curviligne dont le rayon de courbure 20 croît et/ou décroît, ladite trajectoire curviligne se superposant avec un segment de spirale, de parabole ou d'hyperbole. 2 - Suspension arrière suivant la précédente, caractérisée en ce que le rayon de courbure croît et/ou décroît linéairement. 3 - Suspension arrière suivant la 1, caractérisée en ce que 25 le rayon de courbure croît et/ou décroît de manière non linéaire. 4 - Suspension arrière suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le centre instantané de rotation (120) correspondant à l'intersection des normales aux tangentes respectives des trajectoires curvilignes des moyens d'articulation (112,113) se déplace vers le haut _,o lorsque ledit moyeu de la roue motrice se déplace au dessus de sa position de référence Pr. 13 - Suspension arrière suivant la 4, caractérisée en ce que le centre instantané de rotation (120) se situe sur le brin supérieur de la chaîne Z de transmission ou la droite le prolongeant lorsque le véhicule est en position d'équilibre statique Pr. 5 6 - Suspension arrière suivant la 4, caractérisée en ce que le centre instantané de rotation (120) se situe juste au dessus ou juste en dessous du brin supérieur de la chaîne Z de transmission ou de la droite le prolongeant lorsque le véhicule est en position d'équilibre statique P.. 7 - Suspension arrière suivant l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce qu'au moins l'un des moyens d'articulation (112,113) consiste en un axe (128,131,134,136) s'étendant à travers une lumière (129,132,135,137) formant chemin de came solidaire d'au moins un des tubes (102,103,104) du cadre (101). 8 -Suspension arrière suivant la 7, caractérisée en ce que l'axe (128,131,134,136) est monté sur des roulements.
B
B62
B62K
B62K 25
B62K 25/28,B62K 25/04,B62K 25/20
FR2898439
A1
MACHINE ELECTRIQUE A COMMUTATION DE FLUX ET A DOUBLE EXCITATION
20,070,914
La présente invention se rapporte d'une façon générale aux machines électriques tournantes, telles que les alternateurs pour véhicules automobiles. En particulier, la présente invention se rapporte à des machines tournantes à commutation de flux. On sait que ce type de machine présente de nombreux avantages comme par exemple celui de pouvoir s'affranchir d'une utilisation classique de balais qui accroissent le coût de revient ainsi que les défauts de fonctionnement engendrés notamment du fait de leur usure. D'une manière générale, les machines tournantes à commutation de flux possèdent un rotor et un stator. Tous les moyens électriquement et magnétiquement actifs de la machine sont situés uniquement dans le stator. Ce dernier est en particulier le seul à comporter des bobinages d'induit et des aimants permanents. Ainsi, le rotor étant dépourvu de ces moyens actifs, il est généralement constitué, au moins principalement, d'un ensemble de tôles ferromagnétiques. Un tel rotor offre notamment l'avantage d'autoriser des vitesses de rotation très importantes puisque, comparé à des rotors du type comprenant des moyens actifs, il est notamment d'aspect uniforme. On connaît par ailleurs des machines de ce type qui offrent la possibilité de régler leur excitation. Un tel réglage fait que ces machines sont plus adaptées notamment à une utilisation en tant qu'alternateur pour véhicules, car la vitesse de rotation dans ces derniers peut être extrêmement variable. A cet égard le document FR 2 769 422 propose une machine tournante à commutation de flux dans laquelle la régulation de l'excitation est rendue possible en combinant dans le stator au moins un aimant permanent apte à établir localement un flux magnétique bouclant sur lui même dans une direction circonférentielle du stator et au moins un bobinage d'excitation apte à établir localement un flux magnétique réglable dans une direction circonférentielle inverse de celle du flux produit par le ou les aimants. Plus précisément, tel que représenté sur la figure 1, le stator 1 comporte une succession de cellules élémentaires C destinées chacune à interagir avec une dent 3 à la fois du rotor 2 et comprenant chacune soit un aimant A, soit une encoche E recevant une partie d'un bobinage d'excitation, soit une encoche I recevant une partie d'un bobinage de l'induit, soit une encoche vide V. Les aimants A sont agencés de sorte que les champs B qui y règnent soient polarisés dans le même sens. En l'occurrence, sur la figure 1 ces champs sont tous polarisés dans une direction circonférentielle dans le sens des aiguilles d'une montre. Une telle machine tournante permet de faire varier l'amplitude des flux magnétiques engendrés dans le stator, en jouant sur la valeur d'un courant qui circule dans les bobinages d'excitation. Bien qu'ayant rendu de nombreux services, une telle machine présentent néanmoins certains inconvénients. En particulier, un inconvénient d'un tel agencement des éléments actifs dans le stator est qu'il engendre, notamment par la présence des brins, un encombrement trop important. Par ailleurs, la construction du stator est relativement complexe du fait de croisements nécessaires entre des brins des différents bobinages, ce qui pénalise en particulier le processus d'industrialisation. En outre selon les orientations des champs B choisies dans cette machine, l'entraînement en rotation du rotor nécessite que le courant d'excitation dans les bobinages d'excitation soit supérieur à zéro, ce qui pénalise le rendement de la machine. Un but de l'invention est de proposer une machine tournante à commutation de flux à double excitation qui pallie aux inconvénients de l'état de la technique. En particulier un but de l'invention est de fournir une machine tournante à commutation de flux à double excitation dont la construction est simplifiée. Un autre but de l'invention est de fournir une machine de ce type avec des performances améliorées, notamment en termes de couple. Un autre but de l'invention est de fournir une machine à double excitation avec une compensation locale du flux et donc des inductions limitant ainsi les pertes fer. Ce résultat est particulièrement bénéfique à hautes vitesses. A cet effet, on propose selon l'invention une machine électrique à commutation de flux, comportant un stator et un rotor, le stator comportant des aimants permanents, des bobinages d'induit et d'excitation, et le rotor étant dépourvu de bobinage et d'aimant permanent et comportant une pluralité de dents de commutation de flux, caractérisée en ce que le stator est généralement formé par une succession de cellules élémentaires, destinées chacune à interagir avec une seule dent à la fois du rotor, et comprenant chacune : - l'un des aimants permanents, et - une première encoche pour loger au moins en partie l'un des bobinages d'excitation au moins, - des deuxièmes encoches pour loger l'un des bobinages d'induit. Des aspects préférés mais non limitatifs de cette machine sont les suivants : - dans chaque, l'aimant permanent et la première encoche sont alignés suivant une direction radiale ; - pour chaque cellule élémentaire, les bobinages d'excitation et l'aimant permanent sont disposés dans la même première encoche ; - dans chaque cellule, les deuxièmes encoches sont à une distance radiale sensiblement égale, par rapport à un axe de rotation du rotor ; les deuxièmes encoches s'étendent de part et d'autre de l'aimant permanent ; chaque cellule élémentaire comprend en outre un premier matériau formant portion de circuit magnétique localisé à la périphérie du stator et prévu pour refermer au moins partiellement un flux généré par les bobinages d'excitation et/ou par les aimants permanents ; le premier matériau formant portion de circuit magnétique possède une épaisseur e, telle que la force magnétique du ou des bobinages d'excitation est supérieure ou égale à une valeur seuil prédéterminée ; -chaque cellule comporte en outre au moins un deuxième matériau ferromagnétique séparant l'aimant permanent du bobinage de l'induit ; les premier et deuxième matériaux sont d'un bloc et forment sensiblement un U tourné vers l'axe de rotation du rotor ; - dans chaque cellule, l'aimant permanent et la première encoche forment généralement un T, vu à partir de l'axe de rotation du rotor ; - les bobinages d'excitation sont subdivisés dans les premières encoches de deux cellules élémentaires adjacentes. D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description suivante de l'invention, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 déjà commentée, montre schématiquement une machine tournante à commutation de flux à double excitation de l'état de la technique, la figure 2 illustre schématiquement une machine tournante selon l'invention avec ses cellules élémentaires réparties autour du rotor suivant un périmètre du stator, -la figure 3, montre schématiquement en plan et vu suivant une direction parallèle à l'axe de rotation du rotor, deux cellules agencées selon un mode préféré de l'invention, la figure 4 montre en perspective le stator selon le mode de réalisation préféré de l'invention, - la figure 5 montre une vue agrandie du stator de la figure 4, - la figure 6, montre schématiquement une vue en plan, et selon la direction de l'axe de rotation du rotor, la machine selon le mode de réalisation préféré de l'invention, - la figure 7 illustre les flux magnétiques impliqués dans des cellules lorsque le courant d'excitation est sensiblement nul, - la figure 8 illustre les flux magnétiques impliqués dans ces cellules lorsque le courant d'excitation est positif, - la figure 9 illustre les flux magnétiques impliqués dans ces cellules lorsque le courant d'excitation est négatif, - la figure 10 montre graphiquement à titre d'exemple non limitatif l'amplitude du flux de la machine selon l'invention avec et sans aimant permanent dans le stator, et ce en fonction d'un courant d'excitation fourni dans les bobinages d'excitation, et - la figure 11, montre graphiquement à titre d'exemple non limitatif le couple de la machine en fonction d'un angle électrique, dans les conditions où le stator comporte les bobinages d'excitation seulement, les aimants permanents seulement, ou la combinaison des bobinages et des aimants précités. En se référant à la figure 2, on a représenté schématiquement une machine tournante 100 à commutation de flux et à double excitation selon l'invention. La machine comporte un rotor 101 muni d'une pluralité de dents 104 et entouré par un stator 102. Le stator comporte, à titre d'exemple non limitatif, six cellules élémentaires 103a à 103f distribuées suivant le périmètre du stator et donc autour du rotor. Par principe, dans ce texte, chaque cellule est définie comme étant apte à interagir avec une seule parmi lesdites dents du rotor 101. Par exemple, on voit que dans la configuration angulaire du rotor présentée à la figure 2, la cellule 103a interagit uniquement avec la dent 104a et ainsi de suite. Chaque cellule élémentaire 103 comporte un aimant permanent Ai et une première encoche pour loger au moins en partie un ou plusieurs bobinages d'excitation Ei. Un tel agencement permet facilement qu'au sein d'une même cellule les champs magnétiques générés par l'aimant Ai et le bobinage d'excitation Ei se compensent localement. Ainsi, de manière avantageuse, il est possible très simplement de réduire les pertes électromagnétiques de la machine. En effet, dans chacune des cellules les champs peuvent avoir une amplitude très grande, mais la résultante au sein de celle-ci peut être réduite par un agencement approprié dudit aimant et dudit bobinage. A titre d'exemple non limitatif, si l'on suppose que ce dernier génère un premier champ de 1,0 Teslas en sens opposé à un deuxième champ de 1,5 Teslas généré par l'aimant, la résultante au sein de la cellule est de 0,5 Teslas dans le sens du deuxième champ. Au contraire, dans un agencement où chaque cellule ne comporte pas la combinaison de l'aimant et du bobinage d'excitation, et en particulier si la cellule comporte l'aimant Ai et sa cellule adjacente le bobinage Ei, le champ résultant au sein de chaque cellule est maximal, à savoir égale à celui généré par le moyen actif dans la cellule en question (d'un côté le champ généré par l'aimant permanent Ai, de l'autre celui par le bobinage Ei). Ainsi dans une telle machine, les pertes sont importantes. On va maintenant décrire plus en détails un mode de réalisation préféré de l'invention. A cet égard on se référera d'abord à la figure 3 sur laquelle on a représenté schématiquement une partie seulement de la machine. Plus précisément on peut y voir deux dents 301a et 301b d'un rotor 300 interagissant avec deux cellules élémentaires 400a et 400b d'un stator 400, respectivement. Chaque dent est en regard d'une région de la cellule correspondante qui se situe à une distance du centre de rotation du rotor la plus proche. En considérant maintenant, à titre d'exemple non limitatif, la cellule élémentaires 400a, celle-ci comporte une encoche 500a pour loger une partie 501a et 502a de deux bobinages d'excitation 501 et 502. Ces parties 501a et 502a sont logées respectivement à gauche et à droite de l'encoche lorsque l'on considère le sens des aiguilles d'une montre par rapport à l'axe de rotation du rotor ou de la machine. Les brins de ces bobinages sont aptes à être parcourus par un courant dirigé dans le sens désigné par le symbole Sa. Tel que représenté dans cette cellule, le courant dans les deux parties de bobinage 501a et 502a est donc censé sortir de l'encoche par le haut du plan de la figure. Bien entendu, ceci n'exclut par le fait que les courants dans ces bobinages puissent dans une autre représentation liée à une autre condition de fonctionnement de la machine être dirigés en sens inverse, par exemple. Dans la cellule adjacente 400b, on a également prévu une encoche 500b pour loger une autre partie de l'un des bobinages précédents. En particulier, la cellule 400b étant située à droite de la cellule 400a, l'encoche 500b loge une autre partie 502b du bobinage 502, car comme indiqué précédemment ce bobinage étant logé à droite de l'encoche 500a, le trajet entre les parties gauche et droite des encoches respectives 500a et 500b est le plus court. Bien entendu, le bobinage 501 dans la cellule 400a possède une autre partie dans l'encoche d'une autre cellule adjacente non représentée. Plus précisément, ce bobinage 501 étant logé à gauche dans l'encoche 500a ladite autre partie est naturellement logée dans l'encoche de la cellule directement adjacente à gauche (non représentée). Cette remarque vaut également pour la cellule adjacente à droite de la cellule 400b et ainsi de suite. En particulier, l'encoche 500b loge dans sa région gauche la partie 502b du bobinage 502 et, dans sa région droite, une partie 503b d'un autre bobinage 503, cette autre partie de ce dernier étant logée, à son tour, dans la région gauche de l'encoche d'une cellule (non représentée) qui se trouve deux fois à droite de la cellule 400b. On remarquera d'après la figure 3 encore, que la partie 502b étant parcourue dans l'encoche 500b par le même courant que celui dans la partie 502a, cette fois-ci, celui-ci est dirigé en vers le dessous du plan de la figure dans la cellule 400b (comme indiqué par le symbole Sb). En plus de l'encoche 500a, la cellule 400a comporte une encoche pour loger un aimant permanent 600a. Cette encoche et l'encoche 500a sont alignées dans une direction radiale par rapport au centre du rotor. De préférence, ces deux encoches sont disposées adjacentes dans cette direction. Par ailleurs, la somme de leur hauteur respective (dans la direction radiale) est presque égale à la hauteur de la cellule. Cette dernière hauteur est en fait sensiblement plus grande du fait de la présence dans ledit alignement radial d'un premier matériau ferromagnétique 700a d'une hauteur e. On parlera par la suite de cette hauteur e en la désignant par l'épaisseur e. Plus précisément, ce matériau est adjacent à l'encoche 500a du bobinage d'excitation 501 et 502 de sorte à amplifier de manière contrôlée une force magnétique de ce bobinage lorsqu'il est parcouru par le courant. Le contrôle de cette force est rendu possible en jouant notamment sur l'épaisseur e. Ainsi, au moment de la conception de la machine on déterminera cette épaisseur e en fonction d'autres éléments de la cellule et selon une valeur minimale choisie de la force souhaitée. L'ensemble constitué par l'encoche 500a, l'aimant 600a et le premier matériau s'étendent dans ladite direction radiale sensiblement au centre de la cellule 400a. De part et d'autre de cet ensemble, c'est-à-dire à gauche et à droite, on a prévu deux deuxièmes matériaux ferromagnétiques 800a et 801a. Ceuxûci sont solidaires du premier matériau 700a et de préférence ils sont tous trois d'un seul bloc. Un avantage est que par construction simple de ces trois matériaux en particulier le stator de l'invention possède une très bonne rigidité. Par ailleurs, le premier et les deuxièmes matériaux forment sensiblement un U tourné vers le bas. C'est dans l'ouverture du U que l'on dispose les deux parties des deux bobinages d'excitation et l'aimant permanent. Les deuxièmes matériaux comportent chacun une deuxième encoche 802a et 803a pour loger un bobinage d'induit 900a. Ces encoches, de forme identique, sont disposées symétriquement par rapport à un axe radial, de part et d'autre de l'aimant permanent. En particulier, elles sont agencées dans un décrochement prévu dans les deuxièmes matériaux. En outre, elles sont agencées de telle sorte que le bobinage 900a puisse entourer cet aimant. Ainsi à titre d'exemple, le bobinage d'induit 900a peut être enroulé vers le dessous du plan de la figure, dans l'encoche 802a située à gauche de l'ensemble, et vers le haut dans l'encoche 802a située à droite dudit ensemble. Et la liaison entre ces deux encoches est définie par deux têtes de bobinage non représentées, où les brins sont enroulés respectivement vers la gauche et vers la droite pour passer devant les deuxièmes matériaux et l'aimant permanent 600a. On notera que ces têtes plus les deux parties d'un bobinage d'excitation logées dans deux encoches forment un bobinage complet. On notera aussi que, de préférence, la hauteur des encoches 802a et 803a est sensiblement égale à celle de l'aimant permanent 600a. Par ailleurs, toujours selon le mode préféré de l'invention, la deuxième encoche 803a communique avec la deuxième encoche située à gauche dans la cellule 400b. Ce principe de communication s'applique également à la deuxième encoche 802a avec l'encoche qui est à droite dans la cellule non représentée qui se trouve à gauche de ladite cellule 400a. En référence aux figures 4 à 6, on peut voir respectivement le stator dans son ensemble dépourvu du premier matériau pour des raisons de lisibilité de la figure, une vue agrandie de ce stator et, une vue en plan moins schématique que la figure 3 discutée ci-dessus du stator et du rotor selon le mode de réalisation préféré de l'invention. On peut voir en particulier, sur les figures 4 et 5, la disposition dans la structure annulaire du stator : - des bobinages dans chaque cellule d'induit et d'excitation, et - des encoches d'aimants dans chaque cellule. Par ailleurs, sur ces figures et en particulier sur la figure 6, on voit que dans chaque cellule ledit ensemble, à savoir l'aimant permanent (ou son encoche) et le bobinage d'excitation (ou la première encoche prévu pour loger ce bobinage), ont généralement la forme d'un T (voir la référence 1000 sur la figure 6 qui désigne une cellule dans laquelle ledit ensemble a été hachuré). On peut voir également de façon plus détaillée que sur la figure 3, l'alternance des sens des courants dans les bobinages, et ce par le biais des symboles du type du symbole Sa et Sb précité. On peut voir en outre l'agencement des trois phases P1 à P3 nécessaires à la machine de type triphasé présentée ici à titre d'exemple non limitatif. On va maintenant décrire le fonctionnement de la machine réalisée selon le mode préféré de l'invention. A titre préliminaire, le fonctionnement du rotor avec le stator ne sera pas décrit en détails dans la mesure où ce fonctionnement est classique et connu en soi dans les machines à commutation de flux. Ainsi, on notera simplement pour la compréhension du texte qui suit, que le stator étant fixe, le rotor est, lui, amené à tourner autour de son axe par le biais d'une variation contrôlée des champs magnétiques dans le stator et des courants dans les bobinages d'induit au stator. La figure 7 montre schématiquement, au niveau d'une cellule élémentaire, les flux magnétiques impliqués dans ladite rotation du rotor. Par ailleurs, il est important de noter que cette figure illustre ces flux lorsque les courants d'excitation dans les bobinages d'excitation sont inférieurs à une valeur seuil prédéterminée et lorsque, ainsi, les champs magnétiques engendrés par ces bobinages sont négligeables par rapport à ceux générés par les aimants permanents. En considérant à titre d'exemple non limitatif la cellule 400a, le champ magnétique de l'aimant permanent 600a est noté B1. Au niveau de cet aimant, les lignes de flux s'étendent suivant le périmètre du stator, et ce, de gauche à droite dans cet exemple. On voit en outre que les aimants permanents dans la machine ont été agencés de telle sorte que le champ B1 dans une cellule est orienté en sens opposé aux champs respectifs B1 dans les deux cellules adjacentes à la cellule en question. Par exemple dans la cellule 400a, le champ B1 est orienté au niveau de l'aimant dans le sens des aiguilles d'une montre, tandis que dans les cellules adjacentes, par exemple dans la cellule 400b, le champ est orienté dans le sens trigonométrique. Dans la configuration angulaire du rotor présenté à titre d'exemple non limitatif sur la figure 7 (ainsi que les figures 8 et 9), une partie des lignes du champ magnétique B1, en particulier une partie qui est la plus proche de l'encoche 501a de bobinage d'excitation, parcourt le deuxième matériau ferromagnétique 801a en passant autour de ladite encoche 500a dans le sens trigonométrique pour revenir à l'aimant permanent. Il passe donc à travers le premier matériau 700a puis à travers le deuxième matériau 800a. Une autre partie des lignes de champ, en particulier une partie située sensiblement à équidistance de l'encoche 501a et de la dent 301a du rotor, traverse l'aimant permanent dans le sens des aiguilles d'une montre suivant ledit périmètre et tend à rejoindre le parcours décrit ci-dessus. Par ailleurs, les lignes qui traversent l'aimant proviennent de la dent 301a du rotor. Elles correspondent à des lignes de champs qui sont associées à au moins l'une des cellules adjacentes et qui passent par le rotor. En particulier, selon cette configuration angulaire, certaines de ces lignes proviennent de l'aimant permanent de la cellule à gauche, d'autres de l'aimant permanent de la cellule à droite. On notera que ces lignes peuvent aussi correspondre à certaines parmi celles qui seront décrites ci-après. Une dernière partie des lignes de champ, en particulier une partie qui est la plus proche de la dent 301a, traverse l'aimant permanent dans le sens des aiguilles d'une montre et parcourt le deuxième matériau 801a en se dirigeant cette fois-ci vers le rotor. Dans cette configuration angulaire, la dent 301b, en regard alors de la cellule 400b, est à une distance de l'aimant telle que certaines parmi ces dernières lignes de champ (mais dans cet exemple une faible proportion seulement) peuvent parcourir cette dent 301b, la périphérie du rotor, et ressortir de ce dernier pas la dent 301a pour reboucler au niveau de l'aimant permanent 600a. Toutefois, dans cette configuration encore, une grande proportion de ces lignes reboucle localement sur l'aimant permanent sans passer par le rotor. Bien entendu, la description ci-dessus n'est pas exhaustive et sert plutôt d'illustration. L'homme du métier comprendra en particulier que, de part les phénomènes physiques impliqués, il serait vain et sans doute fort peu utile d'essayer de décrire de façon extrêmement précise tous les flux présents dans la machine. La figure 8 montre les flux dans la même partie de la machine, mais les bobinages d'excitation, par exemple ceux dans l'encoche 500a de bobinage, sont parcourus par un courant d'excitation positif (voir les symboles Z). On entend par courant positif un courant orienté dans un sens tel que le champs électromagnétique engendré par le bobinage d'excitation s'ajoute au moins en partie au champ de l'aimant permanent de sorte à accroître le flux dans les bobinages d'induit. Dans ce cas, et dans la configuration angulaire précitée du rotor, la plupart des lignes de champs traversant l'aimant permanent viennent de la dent 301a. Et plus précisément, ces lignes peuvent provenir des aimants permanents des deux cellules adjacentes après avoir traversées le rotor et en particulier les dents en regard de ces deux cellules. De l'autre côté de l'aimant permanent, une partie des lignes de champs se propage dans le premier matériau 700b de la cellule 400b pour reboucler sur l'aimant 600b, après avoir contournée en partie l'encoche 500b. Et l'autre partie de ces lignes contourne par la droite l'encoche 500a en passant notamment dans le premier matériau 700a, puis se propage dans la cellule adjacente à gauche en direction de son aimant permanent. Il existe ainsi principalement un bouclage défini successivement par l'aimant 600a, le premier matériau 700b, l'aimant 600b, la dent 301b et la dent 301a. Et il existe un autre bouclage avec l'aimant 600a, le premier matériau 700a, l'aimant de la cellule à gauche, la dent en regard de cette dernière et la dent 301a. En référence à la figure 9, on a illustré encore à titre d'exemple non limitatif les flux dans la même partie de la machine, mais les bobinages d'excitation, par exemple ceux dans l'encoche 500a, sont parcourus par un courant d'excitation négatif (voir les symboles Z). Dans ce cas, la plupart des flux ne passent plus par le rotor et en particulier par ses dents. Et les flux rebouclent à l'intérieur d'une même cellule sans passer par une autre cellule. Plus précisément, les flux dans une cellule forment une seule boucle à l'intérieure de celle-ci, passant en particulier par l'aimant permanent (par exemple 600a), contournant l'encoche de bobinage d'excitation à travers notamment le premier matériau (par exemple 700a dans le sens trigonométrique) pour revenir finalement sur l'aimant. Comme l'aura compris l'homme du métier, les flux magnétiques décrits à partir des figures 7 à 9 sont tels qu'ils permettent de contrôler le flux magnétique dans les bobinages d'induit du stator. En particulier, lorsqu'un courant négatif parcourt les bobinages d'excitation, le flux magnétique dans les bobinages d'induit a tendance à s'annuler, tandis que lorsque ce courant est positif, il a tendance au contraire à augmenter. En référence à la figure 10, on peut observer, à titre d'illustration et de façon non limitative, une variation de l'amplitude des flux (ordonnées) en fonction de l'amplitude du courant d'excitation (abscisses). Afin d'illustrer par ailleurs un intérêt de la combinaison d'un aimant permanent avec un bobinage d'excitation, cette figure comporte une première courbe 1200 qui correspond à la machine dépourvue d'aimant permanent dans chacune des cellules, et une deuxième courbe 1100 qui correspond à la machine réalisée selon le mode préféré de l'invention. On notera ici que les valeurs des coordonnées sur les axes ne sont à considérer qu'à titre indicatif seulement. Comme on peut le voir, l'amplitude des flux sur la courbe 1100 est toujours supérieure à celle sur la courbe 1200, ce qui montre une amélioration des performances de la machine, notamment en termes de couple. A cet égard, sur la figure 11 on montre graphiquement l'évolution du couple en fonction de l'angle électrique selon trois cas différents. Dans le premier cas illustré par la courbe 1500, la machine fonctionne grâce aux bobinages d'excitation seulement, c'est-à-dire que les aimants permanents ne sont pas actifs, et ceux dans les bobinages d'induit sont alternatifs, fonction de la position angulaire du rotor. Dans le deuxième cas illustré par la courbe 1400, seuls les aimants permanents sont actifs, c'est-à-dire que le courant dans le bobinage d'excitation est négligeable ou nul. Le couple pour faire tourner le rotor de la machine est créé par l'interaction des courants dans les bobinages d'induit et des flux dus aux aimants permanents. Enfin, dans le troisième cas illustré par la courbe 1300, on combine l'action des aimants permanents, des bobinages d'excitation et des bobinages d'induit. Comme on pouvait s'y attendre, la combinaison des moyens actifs précités offre un meilleur couple. Plus précisément encore, on peut constater que, contrairement à toute attente et à la surprise de la demanderesse, la courbe 1300 est supérieure à une simple superposition des courbes 1400 et 1500. En d'autres termes, la machine selon le mode préféré de l'invention bénéficie d'effets de synergie avantageux qui lui confère des performances en couple bien supérieures à une simple addition des couples obtenus pour les premier et deuxième cas susmentionnés. A cet égard, la demanderesse pense que, la compensation locale dans chaque cellule du champ magnétique susmentionnée contribue dans une certaine mesure à un tel effet. Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus et représentée sur les dessins. En particulier, on peut selon une variante du mode de réalisé présenté jusqu'ici disposer les éléments différemment au sein d'une cellule. Par exemple, on peut intervertir les positions de l'encoche 500a du bobinage d'excitation et de l'encoche 600a de l'aimant permanent, de sorte que ce dernier se retrouve finalement le plus éloigné du rotor. On notera alors que le deuxième matériau 700a devra être disposé de préférence sur la périphérie interne de la cellule, c'est-à-dire à son extrémité basse vu du centre de rotation, ou encore entre la dent du rotor et l'encoche 500a. Selon une autre variante, on pourra utiliser des cellules agencées selon le mode préféré de l'invention, et d'autres cellules agencées selon la variante précédente. Selon une autre variante, on logera dans l'encoche 500a une partie d'un unique bobinage d'excitation (et non deux parties de deux bobinages selon le mode préféré). Et une autre partie de ce bobinage sera logée exclusivement dans l'encoche 500b de la cellule adjacente 400b. Selon une autre variante encore, on isolera les encoches 900a de bobinage d'induit qui sont adjacentes entre deux cellules. Au vu de ce qui précède, les avantages de la présente invention sont faciles à percevoir, certains ayant d'ailleurs déjà été présentés. En ce qui concerne en particulier la facilité de fabrication et l'encombrement, il apparaît clairement d'après la description et en particulier d'après les dessins que ces aspects sont nettement améliorés. Un telle amélioration est notamment due aux agencements des bobinages les uns vis-à-vis des autres, en particulier aux croisements limités entre les différents brins et à l'utilisation du premier matériau en tant qu'élément impliqué à la fois dans les performances électriques et mécaniques (rigidité, etc.) de la machine
L'invention se rapporte aux machines électriques à commutation de flux.En particulier, on propose selon l'invention une machine électrique à commutation de flux, comportant un stator (400) et un rotor (300), le stator comportant des aimants permanents (600a, 600b), des bobinages d'induit (900a, 900b) et d'excitation (501, 502), et le rotor étant dépourvu de bobinage et d'aimant permanent et comportant une pluralité de dents de commutation de flux (301a, 301b), caractérisée en ce que le stator est généralement formé par une succession de cellules élémentaires (400a, 400b) destinées chacune (400a) à interagir avec une seule dent à la fois du rotor et comprenant chacune :- l'un des aimants permanents (600a), et- une première encoche (500a) pour loger au moins en partie l'un (501a) des bobinages d'excitation (501) au moins,- des deuxièmes encoches (802a, 803a) pour loger l'un (900a) des bobinages d'induit.
1. Machine électrique à commutation de flux, comportant un stator (400) et un rotor (300), le stator comportant des aimants permanents (600a, 600b), des bobinages d'induit (900a, 900b) et d'excitation (501, 502), et le rotor étant dépourvu de bobinage et d'aimant permanent et comportant une pluralité de dents de commutation de flux (301a, 301b), caractérisée en ce que le stator est généralement formé par une succession de cellules élémentaires (400a, 400b), destinées chacune (400a) à interagir avec une seule dent à la fois du rotor, et comprenant chacune : l'un des aimants permanents (600a), - une première encoche (500a) pour loger au moins en partie l'un (501a) des bobinages d'excitation (501) au moins, et - des deuxièmes encoches (802a, 803a) pour loger l'un (900a) des bobinages d'induit. 2. Machine selon la 1, caractérisée en ce que, dans chaque cellule (400a), l'aimant permanent (600a) et la première encoche (500a) sont alignés suivant une direction radiale. 3. Machine selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que, dans chaque cellule, les bobinages d'excitation et l'aimant permanent sont disposés dans la même première encoche (500a). 25 4. Machine selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que, dans chaque cellule (400a), les deuxièmes encoches (802a, 803a) sont à une 20distance radiale sensiblement égale, par rapport à un axe de rotation du rotor (300). 5. Machine selon l'une des précédentes, caractérisées en ce que les deuxièmes encoches (802a, 803a) s'étendent de part et d'autre de l'aimant permanent (600a). 6. Machine selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque cellule élémentaire comprend en outre un premier matériau formant portion de circuit magnétique (700a), localisé à la périphérie du stator, et prévu pour refermer au moins partiellement un flux (B1) généré par les bobinages d'excitation et/ou par les aimants permanents. 7. Machine selon la 6, caractérisée en ce que, le premier matériau formant portion de circuit magnétique (700a) possède une épaisseur e, telle que la force magnétique du ou des bobinages d'excitation (501a, 502a) est supérieure ou égale à une valeur seuil prédéterminée. 8. Machine selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que chaque cellule (400a) comporte en outre au moins un deuxième matériau ferromagnétique (800a, 801a) séparant l'aimant permanent (600a) du bobinage de l'induit (900a). 9. Machine selon l'une des 6 à 7, caractérisée en ce que les premier (700a) et deuxième matériaux (800a, 801a) sont d'un bloc et forment sensiblement un U tourné vers l'axe de rotation du rotor (300). 10. Machine selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que, dans chaque cellule (400a), l'aimant permanent (600a) et la première encoche (500a) forment généralement un T, vu à partir de l'axe de rotation du rotor (300). 11. Machine selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les bobinages d'excitation sont subdivisés dans les premières encoches de deux cellules élémentaires adjacentes.
H
H02
H02K
H02K 21
H02K 21/44
FR2899543
A1
DISPOSITIF DE MONTAGE D'UN RACCORD DESTINE A ETRE MONTE ENTRE UN CAPOT DE VEHICULE AUTOMOBILE ET UN ELEMENT RIGIDE SOUS CAPOT
20,071,012
-1 [0001] La présente invention concerne un raccord, notamment un raccord d'air faisant partie du circuit d'admission d'air frais au moteur, et plus précisément le dispositif de montage de ce raccord qui est destiné à être monté sous un capot de véhicule automobile et un élément rigide sous capot. [0002 Pour minimiser l'impact d'un choc entre un piéton et un véhicule, notamment pour réduire les risques de lésions à la tête, l'architecture du véhicule doit être conçue d'une manière telle que la tête ne heurte pas à grande vitesse une pièce rigide comme par exemple le bloc moteur. Ceci se traduit notamment par des normes législatives connues sous l'acronyme HIC (selon l'appellation anglo-saxonne Head Injury Criterion signifiant critère de lésion de la tête ), qui impose qu'une grande partie de l'énergie de l'impact soit absorbée avant que le capot ne vienne en contact avec l'élément rigide, au niveau de la tête du piéton accidenté. [0003] Ce critère est le plus souvent satisfait en concevant des capots ni trop souples (les enfoncements seraient alors trop importants), ni trop raides (la tête subirait alors une décélération trop rapide pouvant elle-même être fatale au piéton), et en considérant la zone sous le capot (ou plus exactement sous la doublure si on considère qu'un capot est typiquement formé d'une peau externe et d'une doublure interne) comme une zone d'exclusion à l'intérieur de laquelle on ne doit disposer aucun élément rigide. [0004] Les normes législatives étant naturellement de plus en plus sévères dans un souci de réduction de la dangerosité des véhicules, la tendance est à une augmentation de plus en plus grande de cette zone d'exclusion. Or, l'espace sous capot est à l'évidence relativement réduit, surtout sur les véhicules compacts, et pour de multiples raisons, il n'est pas nécessairement souhaitable de rehausser la hauteur du capot. -2 [0005] Parmi les composants qui doivent être logés le plus souvent entre le bloc moteur et le capot figurent notamment les conduites d'admission en air frais. Ces conduites sont typiquement réalisées en matière plastique dure et constituent donc des zones de rigidité importantes qui normalement doivent être placées en dehors de la zone d'exclusion. [0006] Dans certains cas, il est possible de concilier l'implantation de la conduite et les critères de sécurité en optimisant sa compacité par exemple en diminuant, au moins localement, la taille de la conduite. A l'évidence, cette solution a ses limites si on ne veut pas dégrader les performances du moteur. [0007] C'est pourquoi les auteurs de la présente invention se sont donnés pour but une nouvelle conception de raccord permettant son implantation au moins partiellement dans la zone d'exclusion sans pour autant compromettre ni les performances de sécurité ni les performances du moteur. [0008] Selon l'invention, ce but est atteint par l'utilisation d'un raccord présentant un point haut dans la zone d'exclusion et d'une fixation capable d'emmagasiner au moins une partie des efforts du choc. En d'autres termes, l'invention a ainsi pour objet principal un raccord destiné à être implanté entre le capot d'un véhicule automobile et un élément rigide situé sous ce capot au moyen d'une fixation reliée à cet élément rigide caractérisé en ce que le raccord présente un point haut situé dans une zone d'exclusion prévue pour la déformation du capot afin d'éviter que la tête du piéton ne heurte ledit élément rigide, l'ensemble du raccord et de la fixation ayant un comportement sous contrainte tel que la déformation de cet ensemble et/ou la casse de la fixation participe à l'absorption du choc piéton si la tête est lancée dans une zone où le capot se déforme jusqu'à toucher le raccord d'air. [0009] L'énergie susceptible d'être ainsi absorbée par le raccord peut se traduire par l'aire de la courbe représentative d'une réponse à l'effort de l'ensemble raccord plus fixation, c'est-à-dire une représentation de la déformation (enfoncement de l'ensemble en mm) en fonction de la contrainte à laquelle l'ensemble est soumis (en Newton). Il doit être toutefois souligner que quelles que soient les propriétés intrinsèques de l'ensemble raccord-fixation, l'enfoncement maximum est plafonné (au maximum, il peut être conçu que l'ensemble s'enfonce jusqu'à venir s'aplatir sur -3 le cache culasse, mais à partir de ce moment là, il est clair que même si la fixation n'a pas encore cassé, il n'y a plus aucun gain possible au niveau de l'effet amortisseur joué par l'ensemble raccord-fixation). [0010] Selon un premier mode de réalisation, ces valeurs sont essentiellement obtenues en utilisant une fixation fragile (fusible), qui va casser lorsque la contrainte devient trop importante. Dans un tel cas, le raccord sera choisi dur, c'est-à-dire quasi indéformable sous la contrainte induite par un choc piéton. [0011] Selon un autre mode de réalisation, l'ensemble a un comportement élastoplastique, c'est-à-dire que la déformation du matériau continue (l'ensemble continue de s'enfoncer), la contrainte subie restant constante. [0012] Selon un troisième mode de réalisation de l'invention, l'ensemble du raccord et de la fixation a un comportement mixte, qui peut traduire d'une part une cassure de la fixation suivie d'une déformation du raccord. [0013] Quel que soit le mode de réalisation choisi, c'est la combinaison de la géométrie et du matériau du raccord, ainsi que du type de fixations qui permet de donner la liberté d'implanter le raccord assez près du capot (et donc d'augmenter son diamètre en cas de besoin d'amélioration des performances moteur) tout en faisant en sorte que ce soit compatible du choc piéton réglementaire [0014] Dans une variante de l'invention tout particulièrement préférée, le raccord présente une forme gauche, rappelant par exemple la forme d'un ressort ou d'un escalier en colimaçon, de sorte que lorsqu'une pression est exercée au niveau de la fixation (donc dans la zone du raccord la plus proche du capot), le raccord va se déformer non seulement selon un plan vertical mais également latéralement en vrillant. [0015] Avantageusement, le raccord présente un extremum au niveau de sa zone la plus proche du capot. Dans cette variante, il ne s'agit donc pas d'épouser la forme de la culasse pour ne pas s'en éloigner mais au contraire de créer un certain vide entre le raccord et la culasse. [0016] Dans ces conditions, il devient non seulement possible, mais éventuellement souhaitable de disposer le raccord relativement près du capot, jusqu'à une distance -4 de 30mm environ, dans la direction de l'impact (traditionnellement 50 par rapport à l'horizontale) tout en respectant les normes de sécurité associées au choc piéton. [0017] D'autres détails et caractéristiques avantageuses de l'invention ressortent de la description de différents modes de réalisation de l'invention, faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels : [0018] La figure 1 est une vue en coupe d'un raccord air disposé au dessus du couvre culasse moteur (élément rigide), mais à une distance suffisante du capot pour respecter la zone d'exclusion. Cette configuration correspond à la solution de l'état de l'art proposée pour satisfaire le critère choc piéton ; [0019] Les figures 2 à 4 montrent un exemple de réalisation de l'invention avec un raccord gauche associé à une fixation cassable, respectivement selon une vue arrière, de dessus et de côté [0020] Les figures 5 à 9 illustrent des variantes du mode de réalisation précédent avec différentes géométries de fixation. [0021] Il peut être rappelé que selon le projet de directive 2010 (qui est encore en discussion), le critère choc piéton est considéré comme satisfait si : • d'une part, dans une zone appelée zone tête enfant , une tête de 3,5 kg heurtant le capot à une vitesse d'impact de 40 km/h selon une direction de 50 par rapport à l'horizontale, donne un HIC (Head Injury Criterion) inférieur à 1250 sur minimum 3/4 de la zone de test et inférieur à 2000 sur maximum 1/4 de la zone de test • et d'autre part, dans une zone appelée zone tête adulte , une tête de 4,5 kg heurtant le capot à une vitesse d'impact de 40 km/h selon une direction de 65 par rapport à l'horizontale, donne un HIC inférieur à 1250 sur minimum 3/4 de la zone de test et inférieur à 2000 sur maximum 1/4 de la zone de test [0022] A partir du moment où la tête heurte le capot, elle subit une décélération (accélération négative pour laquelle on ne garde que la valeur absolue pour les calculs, c'est pourquoi elle est représentée en accélération positive). Cette 25 -5 décélération est plus ou moins importante selon la raideur de ce que la tête rencontre à chaque instant (capot initial, capot après un premier enfoncement et donc déjà déformé, action ou non de la doublure, contact ou non avec des éléments sous capot...). Ces changements de décélérations se traduisent par une courbe y=f(t) sur laquelle est calculé le HIC (sur une fenêtre de temps glissante de maximum 15ms) et selon la formule suivante : 1 t2 2'5 HIC = Max{ (t2-0. .f y(t)dt } avec t2-t1
L'invention a pour objet un raccord destiné à être implanté entre le capot d'un véhicule automobile et un élément rigide situé sous ce capot au moyen d'une fixation reliée à cet élément rigide caractérisé en ce que le raccord présente un point haut situé dans une zone d'exclusion prévue pour la déformation du capot afin d'éviter que la tête du piéton ne heurte ledit élément rigide, l'ensemble du raccord et de la fixation ayant un comportement sous contrainte tel que la déformation de cet ensemble et/ou la casse de la fixation participe à l'absorption du choc piéton si la tête est lancée dans une zone où le capot se déforme jusqu'à toucher le raccord d'air.
Revendications 1. Raccord destiné à être implanté entre le capot d'un véhicule automobile et un élément rigide situé sous ce capot au moyen d'une fixation reliée à cet élément rigide caractérisé en ce que le raccord présente un point haut situé dans une zone d'exclusion prévue pour la déformation du capot afin d'éviter que la tête du piéton ne heurte ledit élément rigide, l'ensemble du raccord et de la fixation ayant un comportement sous contrainte tel que la déformation de cet ensemble et/ou la casse de la fixation participe à l'absorption du choc piéton si la tête est lancée dans une zone où le capot se déforme jusqu'à toucher le raccord d'air. 2. Raccord selon la 1, caractérisé en ce que l'ensemble raccord-fixation a un comportement de déformation fragile. 3. Raccord selon la 1, caractérisé en ce que l'ensemble raccord-fixation a un comportement de déformation élasto-plastique. 4. Raccord selon la 1, caractérisé en ce que l'ensemble raccord- fixation a un comportement de déformation mixte, fragile et élasto-plastique. 5. Raccord selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le raccord est gauche. 6. Raccord selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la distance minimale entre le raccord et le capot est inférieure à 40 mm. 25
B
B60
B60R
B60R 21
B60R 21/34
FR2902103
A1
PROCEDE POUR EPAISSIR DES COMPOSITIONS AQUEUSES NOTAMMENT A PH ACIDE, AU MOYEN DE POLYMERES ORGANOPHOSPHATES, ET COMPOSITIONS AQUEUSES OBTENUES
20,071,214
Un premier objet de l'invention est un procédé d'épaississement d'une composition aqueuse, par introduction dans ladite composition à épaissir d'au moins un polymère, caractérisé en ce que ledit polymère contient au moins un monomère anionique qui est un monomère organophosphaté. Un deuxième objet de l'invention consiste en les compositions aqueuses ainsi épaissies et contenant lesdits polymères. Dans le domaine des formulations aqueuses utilisées dans la cosmétique, telles que les shampoings, les savons, les crèmes, il existe un besoin pour l'homme du métier û formulateur de telles compositions- d'épaissir de tels produits, dans une gamme de pH correspondant à celui de la peau, c'est-à-dire à des valeurs de pH comprises entre 5 et 7, et préférentiellement comprises entre 5 et 6,5, très préférentiellement comprises entre 5,5 et 6. Afin de résoudre ce problème, l'homme du métier connaît un certain nombre de documents qui peuvent être rangés dans 3 catégories, en fonction des solutions techniques qu'ils proposent : la mise en oeuvre de polymères sous forme de poudres, la technique dite "retour-acide", et enfin la mise en oeuvre de polymères sous forme d'émulsions. Dans la première catégorie, l'homme du métier connaît le document EP 1 138 703 Al qui décrit une composition topique cosmétique, dermocosmétique, pharmaceutique ou dermopharmaceutique comprenant de 0,1 % à 10 % en poids d'un polymère, linéaire, branché ou réticulé, à base d'au moins un monomère possédant une fonction acide fort libre telle qu'une fonction sulfonique ou phosphonique, partiellement ou totalement salifiée, copolymérisé avec au moins un monomère choisi soit parmi les esters d'alcools aliphatiques comportant de 8 à 30 atomes de carbone et d'acides monocarboxyliques insaturés, soit parmi les esters d'alcool aliphatiques comportant de 8 à 30 atomes de carbone et d'acides polycarboxyliques insaturés. Le polymère précité est un polymère émulsionnant, sous forme solide, et qui peut être dispersé dans l'eau [0003] ; il permet d'épaissir la composition qui le contient, notamment pour des valeurs de pH supérieures ou égales à 5 [0025]. Il n'existe toutefois aucun exemple qui démontre cette dernière propriété. De plus, le mécanisme d'épaississement de ces polymères n'est pas explicité dans ce document, et il n'existe a fortiori aucune information sur le mécanisme d'épaississement prétendu de ces polymères à des pH inférieurs à 7. L'homme du métier connaît aussi la technique dite "retour-acide" (selon l'expression anglophone "back-acid"), telle que décrite par exemple dans le document WO 01 / 76 552 qui décrit un procédé permettant d'épaissir un milieu aqueux, ledit procédé consistant à introduire dans ledit milieu aqueux un tensio-actif et un modificateur de rhéologie qui est un copolymère acrylique réticulé et alcali soluble, puis en augmentant ensuite le pH à une valeur supérieure à 5 (préférentiellement 6 et très préférentiellement 6,5) par mise en oeuvre d'un produit alcalin, puis en diminuant le pH (entre 3 et 6 notamment pour des applications cosmétiques) à la valeur souhaitée par ajout d'un composé acide (méthode décrite de la page 27 ligne 25 à la page 28 ligne 21). Un tel copolymère acrylique produit un effet d'épaississement en milieu aqueux lorsque ses groupes acides carboxyliques sont neutralisés, ce qui induit un mécanisme de répulsion ionique conduisant à une augmentation de la viscosité du milieu (page 1, lignes 2 à 8) ; ce mécanisme se distingue notamment du mécanisme d'épaississement, aussi évoqué dans ce document (page 1, lignes 8 à 10) et que connaît bien l'homme du métier. Il consiste en la mise en oeuvre de polymères constitués d'un long squelette hydrophile sur lequel sont greffés des chaînes disposant de groupement hydrophobes qui, une fois introduits dans l'eau, vont conduire à des associations entre les groupements hydrophobes : il y a alors création d'un réseau tridimensionnel qui conduit à une augmentation de la viscosité du milieu. Enfin, l'homme du métier connaît un certain nombre de documents qui décrivent la mise en oeuvre de polymères en émulsion. Il connaît notamment le document EP 1 493 774 A2, qui décrit une composition aqueuse pour application topique, contenant un milieu physiologiquement acceptable et au moins un polymère hydrosoluble constitué par un squelette hydrosoluble à base d'acide 2-acrylamido-2-méthylpropane sulfonique, et par des chaînes latérales comprenant au moins un bloc polyoxyéthylène et au moins un bloc polyoxypropylène ou polyoxybutylène. Ces polymères en émulsion permettent d'obtenir un effet thermogélifiant sur une gamme étroite de température, ce qui permet d'avoir une transition fluide / gel plus franche lors de l'application sur la peau de la composition cosmétique les contenant. il est également indiqué que de tels polymères en émulsion sont insensibles au pH, même si aucun exemple n'illustre un effet d'épaississant quelconque pour des valeurs de pH inférieures à 7. L'ensemble de ces propriétés est attribué par les inventeurs [0011 et 0012] à la présence des blocs précités et greffés sur le squelette, à la différence de polymères ayant une répartition statistique des différentes unités monomériques. L'homme du métier connaît aussi le document EP 0 824 914 B1 qui résout le problème d'épaissir des formulations cosmétiques, aussi bien à pH acides que basiques. La solution qu'il propose consiste en l'utilisation d'un polymère en émulsion comportant au moins un monomère associatif, au moins un monomère d'ester d'alkyle de l'acide acrylique ou méthacrylique, et au moins un monomère choisi dans le groupe constitué des composés hétérocycliques à substituant vinyle ayant au moins un atome d'azote ou de soufre, le méthacrylamide, un méthacrylate de mono- ou di-(alkyle en Cl à C4)amino(alkyle en Cl à C4), un mono- ou di-(alkyle en Cl à C4)amino(alkyle en Cl à C4) méthacrylamide. A la lecture de ce document, il apparaît toutefois que c'est la présence obligatoire d'un monomère cationique aminé qui permet d'épaissir des milieux aqueux à des pH acides : tous les exemples mettent en effet en oeuvre le méthacrylate de diméthylaminoéthyl, comme monomère entrant dans la composition des polymères selon cette invention. Ce document met en oeuvre un mécanisme d'épaississement à pH inférieur à 7 bien connu de l'homme du métier : c'est la présence d'un monomère cationique aminé, qui va s'ioniser à pH acide, et provoquer ainsi le mécanisme d'épaississement. Un autre exemple de mécanisme d'épaississement à des valeurs de pH inférieures à 7 est décrit dans le document WO 2004 / 024 779 qui vise également à résoudre le problème d'épaissir à des pH acides. La solution qu'il décrit consiste en l'utilisation en émulsion de polymères associatifs de nature cationique, la cationicité étant apportée par un monomère vinylique amino substitué. Dans ce cas, c'est à la fois la présence d'un monomère cationique et les mécanismes d'épaississement associatifs tels que précédemment décrits qui entrent en jeu. L'homme du métier connaît aussi le document US 4 529 773 B1, qui consiste à épaissir un milieu aqueux par les étapes d'introduction d'une émulsion épaississante alcali soluble mais non hydrosoluble et d'un tensio-actif, de neutralisation du milieu à un pH supérieur à 6,5, et enfin d'acidification du milieu en faisant redescendre le pH à une valeur inférieure à 6,5. il s'agit donc de la combinaison du mécanisme dit retour-acide précédemment décrit, et de la mise en oeuvre d'un polymère sous forme d'émulsion en présence d'un tensio actif. Dans ce document, les inventeurs décrivent l'origine du mécanisme d'épaississement à bas pH de la manière suivante : l'effet épaississant du polymère est "activé" (colonne 3, lignes 41-52) lorsqu'on le neutralise à un pH proche de 7, et cette activation est maintenue même lorsqu'on fait rediminuer le pH de part la présence du tensio-actif. Enfin, et toujours dans le domaine des polymères en émulsion, l'homme du métier connaît un certain nombre de documents qui décrivent la mise en oeuvre de polymères en émulsion comme agents épaississants, lesdits polymères contenant notamment une fonction phosphonique. L'homme du métier connaît le document EP 1 371 692 qui décrit des émulsions à base de microlatex auto-réversibles contenant au moins un polymère possédant dans une variante particulière une fonction acide fort qui est la fonction acide sulfonique ou phosphonique. Il connaît aussi le document FR 2 810 545 qui décrit des émulsions inverses contenant au moins un polymère disposant d'au moins une fonction acide faible et d'au moins une fonction acide fort, ladite fonction acide fort étant selon une variante particulière de cette invention la fonction acide sulfonique ou phosphonique. Il connaît aussi le document FR 2 856 691 qui décrit une émulsion épaississante contenant de l'eau, un agent émulsionnant et un polyélectrolyte qui peut posséder une fonction acide fort, ladite fonction acide fort pouvant être la fonction acide sulfonique ou 30 phosphonique. Toutefois, aucun des documents précités ne vise à résoudre le problème d'épaississement à des pH inférieurs à 7. Enfin, l'homme du métier connaît le document WO 03 / 62 288 qui concerne le problème technique de la mise au point de polymères en émulsion, notamment pour applications cosmétiques, offrant des profils rhéologiques particuliers tels que la possibilité de fabriquer des gels à faibles taux de cisaillement, le caractère de gel étant conservé lorsque le taux de cisaillement augmente. Selon un avantage particulier de cette invention, lesdits polymères permettent d'épaissir des formulations aqueuses dans une large gamme de pH, puisqu'à raison de 1 % en poids sec dans l'eau, lesdits polymères conduisent à une viscosité BrookfieldTM (à 20 tours / minute) inférieure à 1000 mPa.s et 100 000 mPa.s pour un pH compris entre 3 et 9, et à une viscosité BrookfieldTM (à 20 tours / minute) inférieure à 1000 mPa.s pour un pH compris entre 5,5 et 8,5. Pour résoudre ces problèmes techniques, le document WO 03 / 62 288 décrit une solution qui réside dans un polymère associatif et alcali soluble, fabriqué en émulsion, constitué : a) d'au moins un monomère acide vinylique choisi parmi les monomères vinyliques carboxyliques, ou vinyliques sulfonique ou vinyliques phosphoniques, b) d'au moins un monomère non-ionique vinylique, c) d'au moins 2 monomères associatifs terminés par un groupe hydrophobe, les groupes hydrophobes lorsqu'ils sont choisis dans la même classe hydrocarbonée pour les 2 monomères devant alors différer d'au moins 8 atomes de carbone, d) d'éventuellement au moins un autre monomère choisi parmi un monomère réticulant, un agent de transfert ou leurs mélanges. Comme le reconnaissent les auteurs de ce document, qui désignent eux-mêmes le polymère en émulsion précité sous le terme de "polymère associatif alcali soluble", le mécanisme d'épaississement est ici à la fois du type associatif et du type alcali soluble (c'est-à-dire qu'il y a activation de l'effet épaississant pour des valeurs de pH acides). Aussi, poursuivant ses recherches en vue d'épaissir efficacement des compositions aqueuses, notamment à des pH inférieurs à 7, la Demanderesse a mis au point un procédé d'épaississement d'une composition aqueuse, par introduction dans ladite composition à30 épaissir d'au moins un polymère, caractérisé en ce que ledit polymère contient au moins un monomère anionique qui est un monomère organophosphaté. De manière tout à fait surprenante, la mise en oeuvre d'un tel procédé permet d'obtenir un effet d'épaississement d'une composition aqueuse contenant ledit polymère à monomère organophosphaté, à des valeurs de pH acides, et notamment à des valeurs de pH inférieures à celles auxquelles l'effet d'épaississement apparaît pour la mise en oeuvre de la même quantité d'un polymère épaississant de l'art antérieur. Dans l'état de la technique précité, la Demanderesse souligne tout d'abord qu'aucun document ne révèle la mise en oeuvre d'un polymère contenant au moins un monomère anionique qui est un monomère organophosphaté, en vue d'épaissir une composition aqueuse. A fortiori, aucun de ces documents ne révèle cette mise en oeuvre pour obtenir un effet d'épaississement à des pH inférieurs à 7. Sans vouloir être lié à une quelconque théorie, la Demanderesse est de l'opinion que la présence d'un monomère organophosphaté, qui s'ionise facilement à pH inférieur à 7, permet une meilleure solubilisation du polymère et donc un effet d'épaississement notablement marqué à ces valeurs de pH. Aussi, un des mérites de la Demanderesse repose sur le fait qu'elle a su remarquer que la possible ionisation de certains monomères du polymère épaississant, cette ionisation intervenant à des valeurs de pH plus acides que pour des polymères de l'art antérieur tels que des polycarboxylates, et conduisant à une bonne solubilisation du polymère à ces mêmes valeurs de pH, était un mécanisme qui pouvait permettre de déclencher l'effet d'épaississement. Ce mérite apparaît d'autant plus grand, à la lecture des documents de l'art antérieur précités, que ceux-ci enseignent des mécanismes d'épaississement nombreux et différents (technique de retour-acide, activation d'un polymère en milieu acide, répartition de blocs de chaînons hydrophobes sur une chaîne hydrophile, mécanisme associatif, polymères alcali solubles, polymères à la fois associatifs et alcali solubles), en vue d'épaissir des formulations aqueuses à des pH inférieurs à 7. Rien n'orientait donc a priori l'homme du métier sur le choix d'un de ces mécanismes plutôt qu'un autre. De plus, la Demanderesse a ensuite su identifier, à travers le choix d'au moins un monomère anionique qui est un monomère organophosphaté, une famille de monomères particulière qui allait donner l'effet désiré, à savoir que lesdits monomères allaient s'ioniser plus facilement que les polymères épaississant de l'art antérieur et ce, à des valeurs de pH inférieures à 7. De la sorte, la solubilisation du polymère contenant ledit monomère est facilitée en milieu acide, et permet le développement d'un mécanisme d'épaississement dont les effets se sont révélés tout à fait surprenants, par rapport à des polymères épaississants de l'art antérieur ne disposant pas de tels monomères organophosphatés. De plus, la Demanderesse souligne que le procédé selon l'invention permet de mettre en oeuvre comme agents épaississants lesdits polymères contenant au moins un monomère organophosphaté, aussi bien sous la forme de poudre, que sous la forme d'une émulsion, ou que sous la forme d'une solution, ce qui constitue un autre avantage de la présente invention, en terme de possibilités offertes à l'utilisateur. Enfin, la Demanderesse indique que des polymères contenant un monomère organophosphaté sont déjà connus, et notamment décrits dans le document WO 01 / 74909. Ce document décrit en effet un procédé de synthèse en émulsion d'un polymère constitué d'un monomère polymérisable et d'un surfactant ester polymérisable de formule R1 ù C(0) ù R2 ù X, où R1 désigne un radical vinyle substitué, R2 désigne un radical polyalkylène divalent ayant au moins 2 groupements oxyalkylène, et X désigne un groupement phosphate. Ces polymères sont utilisés pour la fabrication de latex, ultérieurement mis en oeuvre dans les peintures. Il n'existe en outre aucun enseignement dans ce document, au sujet d'une éventuelle modification rhéologique que pourraient apporter les polymères mis en oeuvre. La Demanderesse connaît aussi le document FR 2 536 758 qui décrit des adjuvants pour fluidification de boues de forage aqueuses, dans le but de conserver leurs propriétés rhéologiques dans des conditions de température et de pression extrêmes, caractérisés en ce qu'ils sont des copolymères hydrosolubles résultant de la copolymérisation d'acides éthyléniques, d'acrylamides et d'esters éthyléniques de l'acide phosphorique. Enfin, la Demanderesse connaît aussi le document FR 2 637 511 qui décrit des agents de compatibilité, de dispersion et de broyage pour suspensions aqueuses pigmentaires formulées à partir de minéraux dont l'un au moins est un sulfate, en vue d'anihiler l'effet viscosifiant induit par la présence dudit sulfate, et possédant (entre autres) la caractéristique de disposer d'une fonction phosphatée ou phosphonée. En conclusion, au sujet de ces 3 derniers documents : non seulement ils ne divulguent ni ne suggèrent l'utilisation comme agents épaississants de polymères contenant une fonction organophosphatée mais, au contraire, 2 d'entre eux enseignent que des copolymères disposant d'une fonction ester éthylénique de l'acide phosphorique (FR 2 536 758) ou disposant d'une fonction phosphatée ou phosphonée (FR 2 637 511) conduit à des polymères qui ont tendance à diminuer la viscosité du milieu (agents fluidifiants dans le cas du document FR 2 536 758 et agents anihilant l'effet viscosifiant dans le document FR 2 637 511). Or, c'est précisément le contraire que cherche à faire l'homme du métier qui veut résoudre le problème technique posé dans la présente Demande. Par conséquent, ces 3 documents incitaient précisément l'homme du métier à ne pas mettre en oeuvre de polymères contenant au moins un monomère anionique qui est un monomère organophosphaté, pour épaissir des formulations aqueuses, qui plus est pour épaissir de telles formulations à des pH inférieurs à 7. Aussi, un premier objet de l'invention est un procédé d'épaississement d'une composition aqueuse, par introduction dans ladite composition à épaissir d'au moins un polymère, caractérisé en ce que ledit polymère contient au moins un monomère anionique qui est un monomère organophosphaté. Ce procédé se caractérise également en ce que le monomère organophosphaté est choisi parmi les molécules de formules : 0 Omo/ > (O ) OùPùOH R2 R3 n m OH RH : H, CH3 R2 : H, CH3 R3 : H, CH3 (Ia) R1 : H, CH3 R2 :H, CH3 R3 :H, CH3 (lb) R~ : H, CH3 (Ie) O_0 I l ( ) ù ( O )n m O) ( 032 Ri O ( m OH O n n O R1 : H, CH3 O (O~/) OùF\ OH n m OH R~ R2 R1 : H, CH3 R2 : H, CH3 O lr ) O 11, ) OùP\ O n m OH R~ R2 R1 : H, CH3 R2 : H, CH3 O / OùRf Off . )n()m OùP\ OH OH R2 R1 : H, CH3 R2 : H, CH3 n OH R2 R~ : H, CH3 R2 :H, CH3 (1h) 15 et leurs mélanges, avec n désignant un entier compris entre 1 et 100, préférentiellement entre 1 et 20, m désignant un entier compris entre 0 et 100, préférentiellement entre 0 et 20, et R désignant une chaîne alkyle ayant de 2 à 8 atomes de carbone. Ce procédé se caractérise également en ce que ladite composition à épaissir possède un 20 pH compris entre 5 et 7, préférentiellement entre 5 et 6,5, très préférentiellement entre 5,5 et 6. Ce procédé se caractérise également en ce que ledit polymère est introduit dans la 25 composition aqueuse à épaissir sous forme de poudre, et / ou sous forme de dispersion /O( R2 R1 10 OùPRO ` \ /O /mO)-RùO R1 R1 R2 aqueuse, et / ou sous forme de dispersion solvantée, et / ou sous forme de dispersion inverse, et / ou sous forme de solution aqueuse, et / ou sous forme de solution, solvantée. Par dispersion aqueuse, la Demanderesse entend désigner la dispersion dudit polymère sous forme de particules stables, dans une phase continue constituée d'eau (on parlera aussi d'émulsion directe). Par dispersion solvantée, la Demanderesse entend désigner la dispersion dudit polymère sous forme de particules stables, dans une phase continue constituée d'au moins un solvant. Par dispersion inverse, la Demanderesse entend désigner un milieu constitué d'une phase contenant ledit polymère et de l'eau, ladite phase étant dispersée dans une phase organique continue (on parlera aussi d'émulsion inverse). Par solution aqueuse, la Demanderesse entend désigner un milieu constitué dudit polymère dissout dans une phase aqueuse. Par solution solvantée, la Demanderesse entend désigner un milieu constitué dudit polymère dissout dans une phase solvantée. Ce procédé se caractérise également en ce qu'il peut aussi mettre en oeuvre la technique retour-acide, c'est-à-dire qu'il comprend les étapes d'introduction dudit polymère dans la composition aqueuse à épaissir, d'introduction d'un composé alcalin permettant d'augmenter la valeur de pH à une valeur supérieure à 5, préférentiellement 6, très préférentiellement 6,5, puis de diminution de la valeur du pH par un composé acide à une valeur inférieure à 7, préférentiellement à 6,5, très préférentiellement inférieure à 5,5. Ce procédé se caractérise également en ce que ledit polymère contient éventuellement : a) au moins un autre monomère anionique différent du monomère organophosphaté, b) et / ou au moins un monomère non-ionique vinylique, c) et / ou au moins un monomère non-ionique à groupement hydrophobe, d) et / ou au moins un monomère organofluoré ou organosililé ou leurs mélanges, e) et / ou au moins un monomère réticulant, c'est-à-dire un monomère ayant au moins 2 liaisons polymérisables, ledit monomère étant différent des monomères organophosphatés de formules (lb), (Id), (If), et (1h). Ce procédé se caractérise également en ce que ledit polymère contient, exprimé en pourcentage en poids de chacun des constituants, de 0,01 à 100 %, préférentiellement de 10 à 100 %, très préférentiellement de 20 à 100 % du monomère organophosphaté, et : a) de 0 à 90 % d'au moins un autre monomère anionique différent du monomère organophosphaté, b) de 0 à 50 % d'au moins un monomère non-ionique vinylique, c) de 0 à 20 % d'au moins un monomère non-ionique à groupement hydrophobe, d) de 0 à 10 % d'au moins un monomère organofluoré ou organosililé ou leurs mélanges, e) de 0 à 5 % d'au moins un monomère réticulant, c'est-à-dire un monomère ayant au moins 2 liaisons polymérisables, ledit monomère étant différent des monomères organophosphatés de formules (Ib), (Id), (If), et (Ih), la somme des pourcentages en poids des monomères constituant ledit polymère étant égale à 100. Ce procédé se caractérise également en ce que le monomère anionique a) différent du monomère organophosphaté est un monomère à insaturation éthylénique et à fonction carboxylique choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et à fonction monocarboxylique et est alors préférentiellement l'acide acrylique, méthacrylique, crotonique, isocrotonique, cinnamique ou leurs mélanges, ou choisi parmi les hémiesters de diacides et est alors préférentiellement un monoester en CI à C4 des acides maléique ou itaconique, ou leurs mélanges, ou choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et fonction dicarboxylique à l'état acide ou salifié, et préférentiellement parmi l'acide, itaconique, maléique, fumarique, mésaconique ou leurs mélanges ou encore choisi parmi les anhydrides d'acides carboxyliques, et est alors préférentiellement l'anhydride maléique. Ce procédé se caractérise également en ce que le monomère non-ionique vinylique b) est choisi parmi les esters, les amides ou les nitriles des acides acrylique et méthacrylique, et est alors très préférentiellement choisi parmi les acrylates ou méthacrylates de méthyle, éthyle, butyle, 2-éthyle-hexyle, et leurs mélanges ou est choisi parmi l'acrylonitrile, l'acétate de vinyle, le styrène, le méthylstyrène, le diisobutylène, la vinylpyrrolidone, la vinylcaprolactame et leurs mélanges. Ce procédé se caractérise également en ce que le monomère non-ionique à groupement hydrophobe c), est un monomère de formule (II) : dans laquelle : m et p représentent un nombre de motifs d'oxyde d'alkylène inférieur ou égal à 150, 15 n représente un nombre de motifs d'oxyde d'éthylène inférieur ou égal à 150, q représente un nombre entier au moins égal à 1 et tel que 5 (m+n+p)q < 150, et préférentiellement tel que 15 (m+n+p)q < 120, RI représente l'hydrogène ou le radical méthyle ou éthyle, R2 représente l'hydrogène ou le radical méthyle ou éthyle, 20 R représente un radical contenant une fonction insaturée polymérisable, appartenant préférentiellement au groupe des vinyliques ainsi qu'au groupe des esters acrylique, méthacrylique, maléique, itaconique, crotonique, vinylphtalique ainsi qu'au groupe des insaturés uréthannes tels que les acryluréthanne, méthacryluréthanne, a-a' diméthyl-isopropényl- 25 benzyluréthanne, allyluréthanne, de même qu'au groupe des éthers allyliques ou vinyliques substitués ou non, ou encore au groupe des amides ou des imides éthyléniquement insaturées, 10 R' q 5 R' représente l'hydrogène ou un radical hydrocarboné ayant 5 à 50 atomes de carbone, et représente préférentiellement un radical hydrocarboné ayant 12 à 50 atomes de carbone et très préférentiellement un radical hydrocarboné ayant 16 à 36 atomes de carbone, Ce procédé se caractérise également en ce que le monomère organofluoré ou organosililé d), est un monomère de formule (IIIa) ou (IIIb) : avec formule (IIIa) R6 Rg SiùOùSi- l 1 R7 R9 -r ql O- P R12 P ù q2 10 dans laquelle : m,, p,, m2 et P2 représentent un nombre de motifs d'oxyde d'alkylène inférieur ou égal à 150, n, et n2 représentent un nombre de motifs d'oxyde d'éthylène inférieur ou 15 égal à 150, q, et q2 représentent un nombre entier au moins égal à 1 et tel que 0 5 (m,+n1+p1)q, < 150 et 0 (m2+n2+p2)g2 < 150, r représente un nombre tel que 1 r 200, R3 représente un radical contenant une fonction insaturée polymérisable, 20 appartenant préférentiellement au groupe des vinyliques ainsi qu'au groupe des esters acrylique, méthacrylique, maléique, itaconique, crotonique, vinylphtalique ainsi qu'au groupe des insaturés uréthannes tels que les acryluréthanne, méthacryluréthanne, a-a' diméthyl-isopropénylbenzyluréthanne, allyluréthanne, de même qu'au groupe des éthers allyliques 25 ou vinyliques substitués ou non, ou encore au groupe des amides ou des imides éthyléniquement insaturées, R4, R5, Rlo et R11, représentent l'hydrogène ou le radical méthyle ou éthyle, R6, R7, R8 et R9, représentent des groupements linéaires ou ramifiés alkyle, ou aryle, ou alkylaryle, ou arylalkyle ayant 1 à 20 atomes de carbone, ou leur mélange, R12 représente un radical hydrocarboné ayant 1 à 40 atomes de carbone, A et B sont des groupements éventuellement présents, qui représentent alors un radical hydrocarboné ayant 1 à 4 atomes de carbone, avec formule (IIIb) R û A û Si (OB)3 dans laquelle : R représente un radical contenant une fonction insaturée polymérisable, appartenant préférentiellement au groupe des vinyliques ainsi qu'au groupe 15 des esters acrylique, méthacrylique, maléique, itaconique, crotonique, vinylphtalique ainsi qu'au groupe des insaturés uréthannes tels que les acryluréthanne, méthacryluréthanne, a-a' diméthyl-isopropénylbenzyluréthanne, allyluréthanne, de même qu'au groupe des éthers allyliques ou vinyliques substitués ou non, ou encore au groupe des amides ou des 20 imides éthyléniquement insaturées, A est un groupement éventuellement présent, qui représente alors un radical hydrocarboné ayant 1 à 4 atomes de carbone, B représente un radical hydrocarboné ayant 1 à 4 atomes de carbone, ou du mélange de plusieurs de ces monomères, 25 Ce procédé se caractérise également en ce que le monomère réticulant e) est choisi dans le groupe constitué par le diméthacrylate d'éthylèneglycol, le triméthylolpropanetriacrylate, 1'acrylate d'allyle, les maléates d'allyle, le méthylène-bis- 30 acrylamide, le méthylène-bis-méthacrylamide, le tétrallyloxyéthane, les triallylcyanurates, les éthers allyliques obtenus à partir de polyols tels que le pentaérythritol, le sorbitol, le sucrose, ou choisi parmi les molécules de formule (IV) :10 R13 R13 q4 dans laquelle : m3, p3, m4 et p4 représentent un nombre de motifs d'oxyde d'alkylène inférieur ou égal à 150, n3 et n4 représentent un nombre de motifs d'oxyde d'éthylène inférieur ou égal à 150, q3 et q4 représentent un nombre entier au moins égal à 1 et tel que 0 (m3+n3+p3)g3 < 150 et 0 ou parmi les mélanges de ces molécules. 10 15 Un autre objet de l'invention réside dans les compositions aqueuses épaissies, caractérisées en ce qu'elles contiennent comme épaississant un polymère contenant au moins un monomère anionique qui est un monomère organophosphaté. Ces compositions aqueuses se caractérisent également en ce que le monomère organophosphaté est choisi parmi les molécules de formules : O O ff/ ) (O~/ ) 0ùPiùOH n m OH R2 R3 Ri : H, CH3 R2 : H, CH3 R3 : H, CH3 (Ia) Rj:HCH3 R2 : H CH3 R3 : H CH3 (lb) O II,OH 0 n /O vl m OH O R~ : H, CH3 (Ic) n o m OH o o R1 : H, CH3 O \OùR{O~/) (O~/) OùP\ OH n m OH R~ R2 Rl : H, CH3 R2 : H, CH3 (Ie) n O 11 ,0 OùP\ OH R2 R2 Rl : H, CH3 R2 : H, CH3If) / OùR f Omo/ ) n(O\/ R~ R2 Rl : H CH3 R :H, CH3 O Il o OùR (O~/) (o OùP~ n OH R~ R2 R~ : H, CH3 R2 : H, CH3 (1h) et leurs mélanges, avec n désignant un entier compris entre 1 et 100, préférentiellement entre 1 et 20, m désignant un entier compris entre 0 et 100, préférentiellement entre 0 et 20, et R désignant une chaîne alkyle ayant de 2 à 8 atomes de carbone. Ces compositions aqueuses se caractérisent également en ce qu'elles possèdent un pH compris entre 5 et 7, préférentiellement entre 5 et 6,5, très préférentiellement entre 5,5 et 6. ( o OùIPI,OH OH R2 R1 Ces compositions aqueuses se caractérisent également en ce que ledit polymère épaississant qu'elles contiennent, contient éventuellement : a) au moins un autre monomère anionique différent du monomère organophosphaté, b) et / ou au moins un monomère non-ionique vinylique, c) et / ou au moins un monomère non-ionique à groupement hydrophobe, d) et / ou au moins un monomère organofluoré ou organosililé ou leurs mélanges, e) et / ou au moins un monomère réticulant, c'est-à-dire un monomère ayant au moins 2 liaisons polymérisables, ledit monomère étant différent des monomères organophosphatés de formules (lb), (Id), (If), et (Ih), Ces compositions aqueuses se caractérisent également en ce que ledit polymère épaississant qu'elles contiennent contient, exprimé en pourcentage en poids de chacun des constituants, de 0,01 à 100 %, préférentiellement de 10 à 100 %, très préférentiellement de 20 à 100 % du monomère organophosphaté, et : a) de 0 à 90 % d'au moins un autre monomère anionique différent du monomère organophosphaté, b) de 0 à 50 % d'au moins un monomère non-ionique vinylique, c) de 0 à 20 % d'au moins un monomère non-ionique à groupement hydrophobe, d) de 0 à 10 % d'au moins un monomère organofluoré ou organosililé ou leurs mélanges, e) de 0 à 5 % d'au moins un monomère réticulant, c'est-à-dire un monomère ayant au moins 2 liaisons polymérisables, ledit monomère étant différent des monomères organophosphatés de formules (lb), (Id), (If), et (Ih), la somme des pourcentages en poids des monomères constituant ledit polymère étant égale à 100. Ces compositions aqueuses se caractérisent également en ce que le monomère anionique a) du polymère épaississant qu'elles contiennent, est un monomère à insaturation éthylénique et à fonction carboxylique choisi parmi les monomères à insaturation30 éthylénique et à fonction monocarboxylique et est alors préférentiellement l'acide acrylique, méthacrylique, crotonique, isocrotonique, cinnamique ou leurs mélanges, ou choisi parmi les hémiesters de diacides et est alors préférentiellement un monoester en C1 à C4 des acides maléique ou itaconique, ou leurs mélanges, ou choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et fonction dicarboxylique à l'état acide ou salifié, et préférentiellement parmi l'acide, itaconique, maléique, fumarique, mésaconique ou leurs mélanges ou encore choisi parmi les anhydrides d'acides carboxyliques, et est alors préférentiellement l'anhydride maléique. Ces compositions aqueuses se caractérisent également en ce que le monomère non- ionique vinylique b) du polymère épaississant qu'elles contiennent, est choisi parmi les esters, les amides ou les nitriles des acides acrylique et méthacrylique, et est alors très préférentiellement choisi parmi les acrylates ou méthacrylates de méthyle, éthyle, butyle, 2-éthyle-hexyle, et leurs mélanges ou est choisi parmi l'acrylonitrile, l'acétate de vinyle, le styrène, le méthylstyrène, le diisobutylène, la vinylpyrrolidone, la vinylcaprolactame et leurs mélanges. Ces compositions aqueuses se caractérisent également en ce que le monomère non-ionique à groupement hydrophobe c) du polymère épaississant qu'elles contiennent, est un monomère de formule (II) : dans laquelle : m et p représentent un nombre de motifs d'oxyde d'alkylène inférieur ou égal à 150, n représente un nombre de motifs d'oxyde d'éthylène inférieur ou égal à 150, q représente un nombre entier au moins égal à 1 et tel que 5 S (m+n+p)q < 150, et préférentiellement tel que 15 S (m+n+p)q < 120, R1 représente l'hydrogène ou le radical méthyle ou éthyle, R2 représente l'hydrogène ou le radical méthyle ou éthyle, R représente un radical contenant une fonction insaturée polymérisable, appartenant préférentiellement au groupe des vinyliques ainsi qu'au groupe des esters acrylique, méthacrylique, maléique, itaconique, crotonique, vinylphtalique ainsi qu'au groupe des insaturés uréthannes tels que les acryluréthanne, méthacryluréthanne, a-a' diméthyl-isopropényl-benzyluréthanne, allyluréthanne, de même qu'au groupe des éthers allyliques ou vinyliques substitués ou non, ou encore au groupe des amides ou des imides éthyléniquement insaturées, R' représente l'hydrogène ou un radical hydrocarboné ayant 5 à 50 atomes de carbone, et représente préférentiellement un radical hydrocarboné ayant 12 à 50 atomes de carbone et très préférentiellement un radical hydrocarboné ayant 16 à 36 atomes de carbone, Ces compositions aqueuses se caractérisent également en ce que le monomère organofluoré ou organosililé d) du polymère épaississant qu'elles contiennent, est un monomère de formule (IIIa) ou (IIIb) : avec formule (IIIa) R12 q2 R6 Rg Aù Siù Où Si- n~ I I R7 rR9 q1 dans laquelle : ml, p1, m2 et p2 représentent un nombre de motifs d'oxyde d'alkylène inférieur ou égal à 150, n1 et n2 représentent un nombre de motifs d'oxyde d'éthylène inférieur ou égal à 150, q, et q2 représentent un nombre entier au moins égal à 1 et tel que 0 (m1+n,+p,)q, < 150 et 0 (m2+n2+p2)g2 5 150, r représente un nombre tel que 1 5 r 200, R3 représente un radical contenant une fonction insaturée polymérisable, appartenant préférentiellement au groupe des vinyliques ainsi qu'au groupe des esters acrylique, méthacrylique, maléique, itaconique, crotonique, vinylphtalique ainsi qu'au groupe des insaturés uréthannes tels que les acryluréthanne, méthacryluréthanne, a-a' diméthyl-isopropénylbenzyluréthanne, allyluréthanne, de même qu'au groupe des éthers allyliques ou vinyliques substitués ou non, ou encore au groupe des amides ou des imides éthyléniquement insaturées, R4, R5, Rio et R11, représentent l'hydrogène ou le radical méthyle ou éthyle, R6, R7, R8 et R9, représentent des groupements linéaires ou ramifiés alkyle, ou aryle, ou alkylaryle, ou arylalkyle ayant 1 à 20 atomes de carbone, ou leur mélange, R12 représente un radical hydrocarboné ayant 1 à 40 atomes de carbone, A et B sont des groupements éventuellement présents, qui représentent alors un radical hydrocarboné ayant 1 à 4 atomes de carbone, avec formule (IIIb) R û A û Si (OB)3 dans laquelle : R représente un radical contenant une fonction insaturée polymérisable, appartenant préférentiellement au groupe des vinyliques ainsi qu'au groupe des esters acrylique, méthacrylique, maléique, itaconique, crotonique, vinylphtalique ainsi qu'au groupe des insaturés uréthannes tels que les acryluréthanne, méthacryluréthanne, a-a' diméthyl-isopropénylbenzyluréthanne, allyluréthanne, de même qu'au groupe des éthers allyliques ou vinyliques substitués ou non, ou encore au groupe des amides ou des imides éthyléniquement insaturées, A est un groupement éventuellement présent, qui représente alors un radical hydrocarboné ayant 1 à 4 atomes de carbone, B représente un radical hydrocarboné ayant 1 à 4 atomes de carbone, ou du mélange de plusieurs de ces monomères, Ces compositions aqueuses se caractérisent également en ce que le monomère réticulant e) du polymère épaississant qu'elles contiennent, est choisi dans le groupe constitué par le diméthacrylate d'éthylène glycol, le triméthylolpropanetriacrylate, l'acrylate d'allyle, les maléates d'allyle, le méthylène-bis-acrylamide, le méthylène-bis-méthacrylamide, le tétrallyloxyéthane, les triallylcyanurates, les éthers allyliques obtenus à partir de polyols tels que le pentaérythritol, le sorbitol, le sucrose, ou choisi parmi les molécules de formule (IV) : R13 q3 R13 q4 R16 Ris Dù Siù0ùSiù E _R17 _ rrR 19 dans laquelle : m3, p3, m4 et p4 représentent un nombre de motifs d'oxyde d'alkylène inférieur ou égal à 150, n3 et n4 représentent un nombre de motifs d'oxyde d'éthylène inférieur ou égal à 150, q3 et q4 représentent un nombre entier au moins égal à 1 et tel que 0 (m3+n3+p3)g3 _< 150 et O (m4+n4+p4)g4 Les exemples suivants illustrent l'invention sans toutefois en limiter la portée. EXEMPLES Exemple 1 Cet exemple illustre le procédé selon l'invention, en vue d'épaissir une composition aqueuse qui est une formulation cosmétique de crème de nuit, par introduction dans ladite composition à épaissir d'un polymère contenant un monomère organophosphaté. Cet exemple illustre également le procédé selon l'invention dans lequel ledit polymère est mis en oeuvre sous forme de dispersion aqueuse. Cet exemple illustre également le procédé selon l'invention dans lequel le phénomène d'épaississement intervient à un pH acide compris entre 5,5 et 5,6. Enfin, cet exemple illustre aussi la composition aqueuse selon l'invention qui est une 15 crème de nuit, et qui contient ledit polymère.Essai n 1 Pour l'essai n 1 illustrant l'invention, on réalise une formulation de crème de nuit dont 20 la composition est donnée dans le tableau 1. Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre une dispersion aqueuse constituée de : 80 % en poids d'eau, 20 % en poids de polymère, ledit polymère étant constitué de, exprimé en pourcentage en poids des monomères : 25 35 % d'un mélange de monomères de formule (Ia) et de formule (lb) dans lesquelles R, = CH3, R2 = H, n = 1, m = 0 a) 30 % d'acide méthacrylique, b) 24,8 % d'acrylate d'éthyle, 30 c) 10,2 % d'un monomère de formule (II) avec : R désignant le groupement méthacrylate, R, et R2 désignant l'hydrogène, n+m+p=25 R' désignant le radical hydrocarboné ayant 22 atomes de carbone. Composition de la crème pour 100 g de produit fini Ordre Noms INCI (Internnational Nomenclature of Cosmetic Ingredients) des Masse d'introduction composés (g) A Propylene Glycol Dipelargonate 6,00 A Sucrose Distearate 3,50 A Isostearyl Isostearate 6,00 A Cyclomethicone 4,00 A Hydrogenated Polydecene 4,00 A Phenoxyethanol (and) Methylparaben (and) Ethylparaben (and) 0,50 Butylparaben (and) Propylparaben (and) Isobutylparaben A Sucrose Stearate 1,50 B Eau déminéralisée 71,00 B Dispersion aqueuse contenant le polymère organophosphaté 3,30 C Hydroxyde de sodium 10% (qsp pH 5,6) 0,20 TOTAL 100,00 Tableau 1 Les composés correspondant à l'ordre d'introduction [A] sont pesés puis fondus et homogénéisés à 70 C. Sous agitation, les composés correspondant à l'ordre d'introduction [B] sont alors ajoutés au mélange qui est ensuite émulsionné au moyen d'une turbine à grande vitesse (6 000 tours par minute). Le pH de l'émulsion est ensuite élevé à une valeur de 5,5 - 5,6 au moyen d'hydroxyde de sodium [Cl, la vitesse d'agitation étant augmentée jusqu'à une valeur de 10 000 tours par minute afin de compenser l'augmentation de la viscosité.Essai n 2 Cet essai correspond à un témoin, pour lequel on a réalisé la même composition de crème de nuit que celle indiquée pour l'essai n 1, à la différence que ladite composition ne contient pas le polymère avec un monomère organophosphaté (on a introduit la même quantité d'eau déminéralisée à la place). Les compositions correspondant aux essais n 1 et 2 ont été stockées dans un flacon fermé pendant 24 heures à 25 C. Passé ce délai, la viscosité de la formulation est mesurée au moyen d'un viscosimètre BrookfieldTM à des vitesses de 2,5, 5, 10, 20, 50 et 100 tours par minute, les résultats obtenus étant indiqués dans le tableau 2. Mesure de la viscosité BrookfieldTM (en mPa.$) de la crème Vitesse de mesure Essai n 2 Essai n 1 (témoin) (invention) 2,5 tours par minute 26000 81000 tours par minute 14200 44500 tours par minute 8000 24250 20 tours par minute 4500 13250 50 tours par minute 2180 6150 100 tours par minute 1260 3650 Tableau 2 5 Les résultats du tableau 2 démontrent l'effet épaississant très marqué obtenu à un pH compris entre 5,5 et 5,6 dans le cas de l'invention, c'est-à-dire par la mise en oeuvre du polymère contenant le monomère organophosphaté. 10 Exemple 2 Cet exemple illustre le procédé selon l'invention, en vue d'épaissir une composition aqueuse qui est une émulsion cosmétique de crème de soin pour le corps, par introduction dans ladite composition à épaissir d'un polymère contenant un monomère organophosphaté. Cet exemple illustre également le procédé selon l'invention dans lequel ledit polymère est mis en oeuvre sous forme de dispersion aqueuse. Cet exemple illustre également le procédé selon l'invention dans lequel le phénomène d'épaississement intervient à un pH acide compris entre 5,5 et 5,6. Enfin, cet exemple illustre aussi la composition aqueuse selon l'invention qui est une émulsion cosmétique de crème de soin pour le corps, et qui contient ledit polymère. Pour les essais n 3 à 11, on réalise une formulation de crème de soin pour le corps dont la composition est donnée dans le tableau 3. Essai n 3 L'essai n 3 illustre l'art antérieur et met en oeuvre un polymère constitué d'acrylate d'éthyle, d'acide méthacrylique, et de diméthacrylate d'éthylène glycol.Essai n 4 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre une dispersion aqueuse constituée de : 80 % en poids d'eau, - 20 % en poids de polymère, ledit polymère étant constitué de, exprimé en pourcentage en poids des monomères : 35 % d'un mélange de monomères de formule (Ia) et de formule (lb) dans lesquelles R, = CH3, R2 = CH3, R3 = H, n = 6, m = 3, a) 30,0 % d'acide méthacrylique, b) 24,8 % d'acrylate d'éthyle, c) 10,2 % d'un monomère de formule (II) avec : R désignant le groupement méthacrylate, R, et R2 désignant l'hydrogène, n+m+p=25 R' désignant le radical hydrocarboné ayant 22 atomes de carbone.Essai n 5 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre une dispersion aqueuse constituée de : - 80 % en poids d'eau, 20 % en poids de polymère, ledit polymère étant constitué de, exprimé en pourcentage en poids des monomères : 35 % d'un mélange de formule (Ia) et (lb) dans lesquelles R, = CH3, R2 = H, R3 = H, n + m = 100, a) 30,0 % d'acide méthacrylique, b) 24, 8 % d'acrylate d'éthyle, c) 10,2 % d'un monomère de formule (II) avec : R désignant le groupement méthacrylate, R, et R2 désignant l'hydrogène, n+m+p=25 R' désignant le radical hydrocarboné ayant 22 atomes de carbone. Essai n 6 28 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre une dispersion aqueuse constituée de : 80 % en poids d'eau, 20 % en poids de polymère, ledit polymère étant constitué de, exprimé en pourcentage en poids des monomères : 35 % d'un mélange de monomères de formule (Ic) et de formule (Id) dans lesquelles R, = CH3, n = 1, m = 2, a) 30,0 % d'acide méthacrylique, b) 24,8 % d'acrylate d'éthyle, c) 10,2 % d'un monomère de formule (II) avec : R désignant le groupement méthacrylate, R, et R2 désignant l'hydrogène, n+m+p=25 R' désignant le radical hydrocarboné ayant 22 atomes de carbone.Essai n 7 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre une dispersion aqueuse constituée de : 80 % en poids d'eau, % en poids de polymère, 20 ledit polymère étant constitué de, exprimé en pourcentage en poids des monomères : 35 % d'un mélange de monomères de formule (Ia) et de formule (lb) dans lesquelles R, = CH3, R2 = H, n = 1, m = 0 a) 39 % d'acide méthacrylique, b) 20 % d'acrylate d'éthyle, c) 6 % d'un monomère de formule (II) avec : R désignant le groupement méthacrylate, R, et R2 désignant l'hydrogène, n+m+p=25 R' désignant le radical hydrocarboné ayant 22 atomes de carbone. Essai n 8 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre une dispersion aqueuse constituée de : 80 % en poids d'eau, 20 % en poids de polymère, ledit polymère étant constitué de, exprimé en pourcentage en poids des monomères : 35 % d'un mélange de monomères de formule (Ia) et de formule (lb) dans lesquelles R, =CH3, R2 = H, n = 1, m = 0 a) 20 % d'acide méthacrylique, b) 39 % d'acrylate d'éthyle, c) 6 % d'un monomère de formule (II) avec : R désignant le groupement méthacrylate, R, et R2 désignant l'hydrogène, n+m+p=25 R' désignant le radical hydrocarboné ayant 22 atomes de carbone. Essai n 9 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre une dispersion aqueuse constituée de : 80 % en poids d'eau, % en poids de polymère, ledit polymère étant constitué de, exprimé en pourcentage en poids des monomères : 20 35 % d'un mélange de monomères de formule (Ia) et de formule (lb) dans lesquelles R, = CH3, R2 = H, n = 1, m = 0 a) 36 % d'acide méthacrylique, b) 20 % d'acrylate d'éthyle, c) 9 % d'un monomère de formule (II) avec : R désignant le groupement méthacrylate, R, et R2 désignant l'hydrogène, n+m+p=25 R' désignant le radical hydrocarboné ayant 22 atomes de carbone.Essai n 10 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre une dispersion aqueuse constituée de : - 80 % en poids d'eau, - 20 % en poids de polymère, ledit polymère étant constitué de, exprimé en pourcentage en poids des monomères : 35 % d'un mélange de monomères de formule (Ia) et de formule (lb) dans lesquelles R, = CH3, R2 = H, n = 1, m = 0 a) 38 % d'acide méthacrylique, b) 20 % d'acrylate d'éthyle, c) 7 % d'un monomère de formule (II) avec : R désignant le groupement méthacrylate, R, et R2 désignant l'hydrogène, n+m+p=25 R' désignant le radical hydrocarboné ayant 22 atomes de carbone. Essai n 11 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre une dispersion aqueuse constituée de : - 80 % en poids d'eau, % en poids de polymère, ledit polymère étant constitué de, exprimé en pourcentage en poids des monomères : 35 % d'un mélange de monomères de formule (Ia) et de formule (lb) dans 20 lesquelles R, = CH3, R2 = H, n = 1, m = 0 a) 30,7 % d'acide méthacrylique, b) 25,3 % d'acrylate d'éthyle, c) 9 % d'un monomère de formule (II) avec : R désignant le groupement méthacrylate, R, et R2 désignant l'hydrogène, n+m+p=25 R' désignant le radical hydrocarboné ayant 22 atomes de carbone.30 Composition de l'émulsion pour 100 g de produit fini Ordre Noms INCI des composés Masse d'introduction (g) A Cetyl Alcohol (and) Glyceryl Stearate (and) PEG-75 Stearate (and) Ceteth- 3,00 20 (and) Steareth-20 A Octyl Dodecyl Myristate 3,00 A Caprylic/Capric Triglyceride 3,00 A Dimethicone 4,00 A Cyclomethicone 5,00 A Isopropyl Palmitate 3,00 A Phenoxyethanol (and) Methylparaben (and) Ethylparaben (and) 0,50 Butylparaben (and) Propylparaben (and) Isobutylparaben B Eau déminéralisée 69,84 B Dispersion aqueuse contenant le polymère épaississant 3,30 C Hydroxyde de sodium 10% (qsp pH 5,6) 0,16 D Parfum 0,20 E Hydrolyzed Soy Protein 5,00 TOTAL 100,00 Tableau 3 Les composés correspondant à l'ordre d'introduction [A] sont pesés puis fondus et homogénéisés à 70 C. Sous agitation, les composés correspondant à l'ordre d'introduction [B] sont alors ajoutés au mélange qui est ensuite émulsionné au moyen d'une turbine à grande vitesse (6 000 10 tours par minute). Le pH de l'émulsion est ensuite élevé à une valeur de 5,5 ù 5,6 au moyen d'hydroxyde de sodium [C], la vitesse d'agitation étant augmentée jusqu'à une valeur de 10 000 tours par minute afin de compenser l'augmentation de la viscosité. Tout en maintenant l'agitation, les ingrédients restants [D] et [E] sont ajoutés et 15 homogénéisés.Essai n 12 Cet essai correspond à un témoin réalisé sans épaississant. La quantité de dispersion 20 aqueuse contenant l'épaississant a été remplacée dans la formulation par la même quantité d'eau déminéralisée. Les formulations correspondant aux essais n 3 à 12 sont stockées dans un flacon fermé pendant 24 heures à 25 C. Passé ce délai, la viscosité de la formulation est mesurée au moyen d'un viscosimètre BrookfieldTM à des vitesses de 2,5, 5, 10, 20, 50 et 100 tours par minute les résultats obtenus étant indiqués dans le tableau 4. Mesure de la viscosité Brookfield (en mPa.$) de la crème Vitesse de Essai n 12 Essai n 3 Essai n 4 Essai n 5 Essai n 6 mesure (témoin) (art antérieur) (invention) (invention) (invention) 2.5 tours/min 12400 12400 20000 19200 14400 5tours/min 8600 9200 11000 12800 10000 10 tours/min 4800 6400 6750 7700 6900 20 tours/min 3000 3800 4000 4450 4150 50 tours/min 1400 1880 1950 2200 2160 100 tours/min 800 1140 1200 1310 1260 Mesure de la viscosité Brookfield (en mPa.$) de la crème Vitesse de Essai n 7 Essai n 8 Essai n 9 Essai n 10 Essai n 11 mesure (invention) (invention) (invention) (invention) (invention) 2.5 tours/min 62000 19000 31000 41000 16000 5tours/min 37000 12000 20000 24500 11500 10 tours/min 21500 8500 12250 15000 7500 20 tours/min 12500 4875 7625 8625 4625 50 tours/min 5500 2600 3700 4150 2350 100 tours/min 3100 1550 2300 2500 1425 Tableau 4 10 Les résultats du tableau 4 démontrent que, pour un pH compris entre 5,5 et 5,6, l'effet épaississant est plus important dans le cas de l'invention, que dans celui du témoin et de l'art antérieur et ce, quelle que soit la vitesse de mesure de la viscosité BrookfieldTM. 15 Exemple 3 Cet exemple illustre le procédé selon l'invention, en vue d'épaissir une composition aqueuse qui est une formulation cosmétique de lait fluide pour le corps, par introduction dans ladite composition à épaissir d'un polymère contenant un monomère 20 organophosphaté. Cet exemple illustre également le procédé selon l'invention dans lequel ledit polymère est mis en oeuvre sous forme de dispersion aqueuse. Cet exemple illustre également le procédé selon l'invention dans lequel le phénomène 25 d'épaississement intervient à un pH acide compris entre 6,2 et 6,3.5 Enfin, cet exemple illustre aussi la composition aqueuse selon l'invention qui est une formulation cosmétique de lait fluide pour le corps, et qui contient ledit polymère. Essai n 13 Pour l'essai n 13 illustrant l'invention, on réalise une formulation de lait fluide pour le corps dont la composition est donnée dans le tableau 5. Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre une dispersion aqueuse constituée de : 80 % en poids d'eau, - 20 % en poids de polymère, ledit polymère étant constitué de, exprimé en pourcentage en poids des monomères : 35 % d'un mélange de formule (Ia) et (lb) dans lesquelles R, = CH3, R2 = H, R3 = H, n + m = 100, a) 30,0 % d'acide méthacrylique, b) 24,8 % d'acrylate d'éthyle, c) 10,2 % d'un monomère de formule (II) avec : R désignant le groupement méthacrylate, R, et R2 désignant l'hydrogène, n+m+p=25 R' désignant le radical hydrocarboné ayant 22 atomes de carbone. Composition du lait pour 100 g de produit fini d'introduction Noms INCI des composés Mags)se A Propylene Glycol Dipelargonate 6,00 A Hydrogenated Polydecene 5,00 A Caprylic/Capric Triglyceride 3,00 A Tocopheryl Acetate 0,50 A Phenoxyethanol (and) Methylparaben (and) Ethylparaben (and) 0,50 Butylparaben (and) Propylparaben (and) Isobutylparaben B Propylene Glycol Dipelargonate 1,00 B Dispersion aqueuse contenant le polymère épaississant 3,38 C Eau déminéralisée 80,32 D Hydroxyde de sodium 10% (qsp pH 5,6) 0, 30 TOTAL 100,00 Tableau 525 Les composés correspondant à l'ordre d'introduction [A] sont pesés puis homogénéisés. Les composés correspondant à l'ordre d'introduction [B] sont pesés, homogénéisés puis mélangés au composé correspondant à l'ordre d'introduction [C]. Sous agitation, le mélange des composés correspondant aux ordres d'introduction [B] et [C] est introduit dans le mélange correspondant à l'ordre d'introduction [A], le tout étant ensuite émulsionné au moyen d'une turbine à grande vitesse (6 000 tours par minute). L'agitation étant maintenue à 6 000 tours par minute Le pH du lait est ensuite élevé à une valeur de 6,2 - 6,3 au moyen d'hydroxyde de sodium [D].Essai n 14 Cet essai correspond à un témoin, pour lequel on a réalisé la même composition de lait fluide pour le corps que celle indiquée pour l'essai n 13, à la différence que ladite composition ne contient pas le polymère avec un monomère organophosphaté (on a introduit la même quantité d'eau déminéralisée à la place de la dispersion aqueuse contenant ledit polymère). Les compositions correspondant aux essais n 13 et 14 ont été stockées dans un flacon fermé pendant 24 heures à 25 C. Passé ce délai, la viscosité de la formulation est mesurée au moyen d'un viscosimètre BrookfeldTM à des vitesses de 2,5, 5, 10, 20, 50 et 100 tours par minute, les résultats obtenus étant indiqués dans le tableau 6. Mesure de la viscosité BrookfeldTM du lait pour le corps Vitesse de mesure Essai n 13 (invention) 2,5 tours par minute 10400 5 tours par minute 6700 10 tours par minute 4225 20 tours par minute 2562 50 tours par minute 1285 100 tours par minute 752 Tableau 6 La formulation témoin réalisée selon l'essai n 14 s'est avérée trop fluide et il a été impossible de déterminer la valeur de la viscosité et ce, quelle que soit la vitesse de mesure. 30 Les résultats obtenus pour l'essai n 13 démontrent l'effet épaississant très marqué obtenu par la mise en oeuvre du polymère selon l'invention, à un pH compris entre 6,2 et 6,3, par rapport à la formulation témoin.Exemple 4 Cet exemple illustre le procédé selon l'invention, en vue d'épaissir une composition aqueuse qui est une formulation cosmétique de crème de jour anti âge, par introduction dans ladite composition à épaissir d'un polymère contenant un monomère organophosphaté. Cet exemple illustre également le procédé selon l'invention dans lequel ledit polymère est mis en oeuvre sous forme de dispersion aqueuse. Cet exemple illustre également le procédé selon l'invention dans lequel le phénomène d'épaississement intervient à un pH acide compris entre 5,5 et 5,6. Enfin, cet exemple illustre aussi la composition aqueuse selon l'invention qui est une crème de jour, et qui contient ledit polymère. Essai n 15 Pour l'essai n 15 illustrant l'invention, on réalise une formulation de crème de jour dont la composition est donnée dans le tableau 7. 25 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre une dispersion aqueuse constituée de : 80 % en poids d'eau, % en poids de polymère, ledit polymère étant constitué de, exprimé en pourcentage en poids des monomères : 30 35 % d'un mélange de formule (Ia) et (lb) dans lesquelles R, = CH3, R2 = H, R3 = H, n + m = 100, a) 30,0 % d'acide méthacrylique, b) 24,8 % d'acrylate d'éthyle, 20 c) 10,2 % d'un monomère de formule (II) avec : R désignant le groupement méthacrylate, R, et R2 désignant l'hydrogène, n+m+p=25 R' désignant le radical hydrocarboné ayant 22 atomes de carbone. Composition de l'émulsion pour 100 g de produit fini rordre duction Noms INCI des composés Ma d'intO gs)se A Dimethicone 4,00 A Ethylhexylmethoxycinnamate 5,00 A Benzophenone-3 1,00 A Ethoxydiglycol Oleate 6,00 A Tocopheryl Acetate 0,50 A Cetyl Alcohol 2,50 A Stearyl Alcohol 2,50 A Propylene Glycol Laurate (and) Ethylcellulose (and) Propylene Glycol 6,00 Isostearate B Eau déminéralisée 56,40 B Dispersion aqueuse contenant le polymère épaississant 2,45 C Aluminum Starch Octenylsuccinate 4,00 C Glycerin 2,00 C Butylene Glycol 2,00 C Dimethicone (and) Dimethiconol 2,00 D Perfume 0,15 D Yellow 6 0,40 D Water (and) Fagus Sylvatica Bud Extract 3,00 E Aminomethyl Propanol (qsp pH 5,5 ù 5,6) 0,10 TOTAL 100,00 Tableau 7 Les composés correspondant à l'ordre d'introduction [A] sont pesés puis fondus et homogénéisés à 70 C. Sous agitation, les composés correspondant à l'ordre d'introduction [B] sont alors ajoutés au mélange qui est ensuite émulsionné au moyen d'une turbine à grande vitesse (6 000 tours par minute). La température du mélange est alors abaissée à 50 C puis les composés correspondant à l'ordre d'introduction [C] sont alors ajoutés tout en maintenant l'agitation. Toujours sous agitation, les composés correspondant à l'ordre d'introduction [D] sont 20 alors ajoutés puis le pH est ajusté à une valeur comprise entre 5,5 et 5,6 au moyen du composé correspondant à l'ordre d'introduction [E].Essai n 16 Cet essai correspond à un témoin, pour lequel on a réalisé la même composition de crème de jour que celle indiquée pour l'essai n 15, à la différence que ladite composition ne contient pas le polymère avec un monomère organophosphaté (on a introduit la même quantité d'eau déminéralisée à la place de la dispersion aqueuse contenant le polymère épaississant). La formulation finie est stockée dans un flacon fermé pendant 24 heures à 25 C. Passé ce délai, la viscosité de la formulation est mesurée au moyen d'un viscosimètre BrookfeldTM à des vitesses de 2.5, 5, 10, 20, 50 et 100 tours par minute, les résultats obtenus étant indiqués dans le tableau 8. Mesure de la viscosité BrookfeldTM de la crème de jour Vitesse de mesure Essai n 16 Essai n 15 (témoin) (invention) 2, 5 tours par minute 23000 32000 5 tours par minute 17500 20000 10 tours par minute 9750 12750 20 tours par minute 5750 7500 50 tours par minute 3000 4200 100 tours par minute 1600 2600 Tableau 8 Les résultats du tableau 8 démontrent l'effet épaississant très marqué obtenu à un pH compris entre 5,5 et 5,6 dans le cas de l'invention, c'est-à-dire par la mise en oeuvre du polymère contenant le monomère organophosphaté. Exemple 5 Cet exemple illustre le procédé selon l'invention, en vue d'épaissir un gel dans l'eau, par introduction d'un polymère contenant un monomère organophosphaté. 25 Cet exemple illustre également le procédé selon l'invention dans lequel ledit polymère est mis en oeuvre sous forme de dispersion aqueuse. Cet exemple illustre notamment la capacité des polymères selon l'invention à développer un effet épaississant à des pH inférieurs aux pH pour lesquels les polymères de l'art 30 antérieur développe cet effet. 3820 Pour chacun des essais n 17 à 20, on prépare une formulation aqueuse ayant une teneur finale en polymère épaississant de 3 % en poids sec de polymère par rapport au poids total de la formulation, en procédant comme indiqué ci-dessous. Dans un bécher de 600 ml, on pèse 15 g en poids sec de polymère épaississant à tester et 5 500 g qsp d'eau désionisée. Le mélange obtenu est ensuite placé sous agitation modérée afin d'assurer un mélange correct sans toutefois incorporer d'air au milieu. Essai n 17 Cet essai illustre l'art antérieur et met en oeuvre un polymère qui est un copolymère acrylique commercialisé par la société NOVEONTM sous le nom de CarbopolTM Aqua SF1.15 Essai n 18 Cet essai illustre l'art antérieur et met en oeuvre un polymère qui est un terpolymère de l'acide méthacrylique, de l'acrylate d'éthyle et du diméthacrylate d'éthylène glycol.20 Essai n 19 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre une dispersion aqueuse constituée de : 80 % en poids d'eau, 20 % en poids de polymère, 25 ledit polymère étant constitué de, exprimé en pourcentage en poids des monomères : 35 % d'un mélange de monomères de formule (Ia) et de formule (lb) dans lesquelles R, = CH3, R2 = H, n = 1, m = 0 a) 30,0 % d'acide méthacrylique, b) 24,8 % d'acrylate d'éthyle, 30 c) 10,2 % d'un monomère de formule (II) avec : R désignant le groupement méthacrylate, R, et R2 désignant l'hydrogène, n+m+p=25 10 R' désignant le radical hydrocarboné ayant 22 atomes de carbone. Essai n 20 Cet essai illustre l'invention et met en oeuvre une dispersion aqueuse constituée de : 80 % en poids d'eau, 20 % en poids de polymère, ledit polymère étant constitué de, exprimé en pourcentage en poids des monomères : 35 % d'un mélange de monomères de formule (Ia) et de formule (lb) dans lesquelles R, = CH3, R2 = H, n = 1, m = 0 a) 28,9 % d'acide méthacrylique, b) 23,6 % d'acrylate d'éthyle, c) 12,5 % d'un monomère de formule (II) avec : R désignant le groupement méthacrylate, R, et R2 désignant l'hydrogène, n+m+p=25 R' désignant le radical hydrocarboné ayant 22 atomes de carbone. Le pH de la formulation est contrôlé en continu au moyen d'un pH mètre. On ajoute alors de petites fractions d'hydroxyde de sodium (10 %), on mélange jusqu'à stabilisation du pH et on mesure la viscosité BrookfieldTM à 100 tours par minute (voir tableau 9). Cette opération est répétée jusqu'à ce que la viscosité augmente rapidement, la courbe adoptant une trajectoire quasi verticale. La montée de viscosité permet clairement de déterminer le pH à partir duquel le polymère viscosifie le milieu. Les mesures de viscosité sont reportées dans le tableau 9. Essai n 17 Essai n 18 Essai n 19 Essai n 20 Art antérieur Art antérieur Polymère de Polymère de l'invention l'invention pH Viscosité pH Viscosité pH Viscosité pH Viscosité BrookfieldTM BrookfieldTM BrookfieldTM BrookfeldTM 100 tours par 100 tours par 100 tours par 100 tours par minute minute minute minute (mPa.$) (mPa.$) (mPa.$) (mPa.$) 5,00 20,00 5,54 12, 00 5,00 30,00 5,00 32,00 6,10 20,00 5,95 26,00 5,20 40,00 5,20 40,00 6,25 64,00 6,12 70,00 5,35 74,00 5,30 50,00 6,35 176,00 6,15 220,00 5,50 480, 00 5,40 80,00 6,40 725,00 6,18 690,00 5,60 610,00 5,45 260,00 - - 6,20 1100,00 5,65 1360,00 5,56 1800,00 Tableau 9 5 Le tableau 9 permet de représenter l'évolution de la viscosité en fonction du pH, pour chacun des essais n 17 à 20 : la figure 1 / 2 représente l'évolution de la viscosité BrookfieldTM mesurée à 100 tours par minute en fonction du pH. On voit ainsi clairement que l'effet épaississant intervient pour les polymères selon 10 l'invention, à des pH bien inférieurs à ceux pour lesquels intervient l'effet épaississant des polymères selon l'art antérieur. Exemple 6 15 Cet exemple illustre le procédé selon l'invention, en vue d'épaissir un gel dans l'eau, par introduction d'un polymère contenant un monomère organophosphaté. Cet exemple illustre également le procédé selon l'invention dans lequel ledit polymère est mis en oeuvre sous forme de dispersion aqueuse. Cet exemple illustre notamment la capacité des polymères selon l'invention à développer 20 un effet épaississant à des pH inférieurs aux pH pour lesquels les polymères de l'art antérieur développe cet effet. Cet exemple illustre également le procédé selon l'invention dans la variante selon laquelle on met en oeuvre la technique de retour-acide. 25 La procédure suivante permet de quantifier la capacité d'un polymère de l'invention à développer son pouvoir épaississant à un niveau de pH satisfaisant en utilisant la technique du retour acide. Selon cette méthode, le pH de la formulation contenant le polymère est amené à une valeur d'environ 8 puis redescendu jusqu'à un pH de 4. Cette technique permet de mettre en évidence le pH utile du polymère.Essai n 21 Pour ce faire, on prépare une formulation aqueuse en procédant comme suit : Dans un bécher de 600 ml, on pèse 25 g d'une dispersion aqueuse du polymère à tester et 500 qsp d'eau désionisée, le polymère à tester étant un polymère selon l'invention. Ladite dispersion aqueuse est constituée de : 80 % en poids d'eau, 20 % en poids de polymère, ledit polymère étant constitué de, exprimé en pourcentage en poids des monomères : 35 % d'un mélange de monomères de formule (Ia) et de formule (lb) dans lesquelles R, = CH3, R2 = H, n = 1, m = 0 a) 30,0 % d'acide méthacrylique, b) 24,8 % d'acrylate d'éthyle, c) 10,2 % d'un monomère de formule (II) avec : R désignant le groupement méthacrylate, R, et R2 désignant l'hydrogène, n+m+p=25 R' désignant le radical hydrocarboné ayant 22 atomes de carbone. Le mélange obtenu est ensuite placé sous agitation modérée afin d'assurer un mélange correct sans toutefois incorporer d'air au milieu. Le pH de la formulation est contrôlé en continu au moyen d'un pH mètre. On ajoute alors de petites fractions d'hydroxyde de sodium (10 %), on mélange jusqu'à stabilisation du pH et on mesure la viscosité BrookfieldTM de la formulation à 100 tours par minute. Cette opération est répétée jusqu'à ce que le pH atteigne une valeur d'environ 8. Une fois cette valeur atteinte, le pH est redescendu jusqu'à une valeur d'environ 4 au moyen d'acide lactique, ajouté par petites fractions, le pH et la viscosité BrookfieldTM à 100 tours par minute étant mesurés après chaque ajout d'acide. pH de la solution Viscosité BrookfieldTM 100 tours par minute (mPa.$) 4,78 17 5,54 26 5,85 39 6 61 6,15 106 6,26 200 6,45 380 6,62 458 7,1 550 8,3 624 8,3 624 7,53 500 6,71 240 6,55 187 6,32 145 6,01 117 5,5 68 5,5 68 4,98 50 Tableau 10 Les résultats sont reportés dans le tableau 10. Ils permettent d'établir la figure 2 / 2 qui représente l'évolution en fonction du pH, de la viscosité Brookfield mesurée à 100 tours par minute, pendant la période où le pH augmente, et pendant la période où le pH diminue. Cette figure illustre l'effet épaississant développé par le polymère selon l'invention, 10 lorsqu'il est mise en oeuvre dans le cadre de la technique dite de retour-acide
Un premier objet de l'invention est un procédé d'épaississement d'une composition aqueuse, par introduction dans ladite composition à épaissir d'au moins un polymère, caractérisé en ce que ledit polymère contient au moins un monomère anionique qui est un monomère organophosphaté.Un deuxième objet de l'invention consiste en les compositions aqueuses ainsi épaissies et contenant lesdits polymères.
1 - Procédé d'épaississement d'une composition aqueuse, par introduction dans ladite composition à épaissir d'au moins un polymère, caractérisé en ce que ledit polymère contient au moins un monomère anionique qui est un monomère organophosphaté. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le monomère organophosphaté est choisi parmi les molécules de formules : O Omo/ ) () OùPùOH OH R2 R3 R~ : H, CH3 R2 : H, CH3 R3 : H, CH3 (Ia) R3 R2 O R~ : H, CH3 R2 : H, CH3 R3 : H, CH3 (lb) R1:H,CH3 (Ic) R~ : H, CH345 O O\/) OùP\ OH n m OH R1 R2 R1 : H, CH3 R2 : H, CH3 (Ie) n R~ R2 O I I ,O OùP\OH R2 R1 R1 :H, CH3 R2:H,CH3 R1 R2O OùIPI,OH OH R1 : H, cl-13 R2 :I-I, CH3 10 (Ig) OùR Omo/ (Off/ OùPO ~n` )m OH R~ R2 R2 R1 R1 :H, CH3 R2 :H, CH3 et leurs mélanges, avec n désignant un entier compris entre 1 et 100, préférentiellement entre 1 et 20, m désignant un entier compris entre 0 et 100, préférentiellement entre 0 et 20, et R désignant une chaîne alkyle ayant de 2 à 8 atomes de carbone. (1h) 15 3 - Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la composition à épaissir possède un pH compris entre 5 et 7, préférentiellement entre 5 et 6,5, très préférentiellement entre 5,5 et 6. 4 - Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit polymère est introduit dans la composition aqueuse à épaissir sous forme de poudre, et / ou sous forme de dispersion aqueuse, et / ou sous forme de dispersion solvantée, et / ou sous forme de dispersion inverse, et / ou sous forme de solution aqueuse, et / ou sous forme de solution solvantée. 5 - Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre la technique retour-acide, c'est-à-dire qu'il comprend les étapes d'introduction dudit polymère dans la composition aqueuse à épaissir, d'introduction d'un composé alcalin permettant d'augmenter la valeur de pH à une valeur supérieure à 5, préférentiellement 6, très préférentiellement 6,5, puis de diminution de la valeur du pH par un composé acide à une valeur inférieure à 7, préférentiellement à 6,5, très préférentiellement inférieure à 5,5. 6 - Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit polymère contient éventuellement : a) au moins un autre monomère anionique différent du monomère organophosphaté, b) et / ou au moins un monomère non-ionique vinylique, c) et / ou au moins un monomère non-ionique à groupement hydrophobe, d) et / ou au moins un monomère organofluoré ou organosililé ou leurs mélanges, e) et / ou au moins un monomère réticulant, c'est-à-dire un monomère ayant au moins 2 liaisons polymérisables, ledit monomère étant différent des monomères organophosphatés de formules (lb), (Id), (If), et (Ih). 7 - Procédé selon la 6, caractérisé en ce que ledit polymère contient, 30 exprimé en pourcentage en poids de chacun des constituants, de 0,01 à 100 %, préférentiellement de 10 à 100 %, très préférentiellement de 20 à 100 % du monomère organophosphaté, et :a) de 0 à 90 % d'au moins un autre monomère anionique différent du monomère organophosphaté, b) de 0 à 50 % d'au moins un monomère non-ionique vinylique, c) de 0 à 20 % d'au moins un monomère non-ionique à groupement hydrophobe, d) de 0 à 10 % d'au moins un monomère organofluoré ou organosililé ou leurs mélanges, e) de 0 à 5 % d'au moins un monomère réticulant, c'est-à-dire un monomère ayant au moins 2 liaisons polymérisables, ledit monomère étant différent des monomères organophosphatés de formules (lb), (Id), (If), et (Ih). la somme des pourcentages en poids des monomères constituant ledit polymère étant égale à 100. 8 - Procédé selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que le monomère anionique a) est un monomère à insaturation éthylénique et à fonction carboxylique choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et à fonction monocarboxylique et est alors préférentiellement l'acide acrylique, méthacrylique, crotonique, isocrotonique, cinnamique ou leurs mélanges, ou choisi parmi les hémiesters de diacides et est alors préférentiellement un monoester en CI à C4 des acides maléique ou itaconique, ou leurs mélanges, ou choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et fonction dicarboxylique à l'état acide ou salifié, et préférentiellement parmi l'acide, itaconique, maléique, fumarique, mésaconique ou leurs mélanges ou encore choisi parmi les anhydrides d'acides carboxyliques, et est alors préférentiellement l'anhydride maléique. 9 - Procédé selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que le monomère non-ionique vinylique b) est choisi parmi les esters, les amides ou les nitriles des acides acrylique et méthacrylique, et est alors très préférentiellement choisi parmi les acrylates ou méthacrylates de méthyle, éthyle, butyle, 2-éthyle-hexyle, et leurs mélanges ou est choisi parmi l'acrylonitrile, l'acétate de vinyle, le styrène, le méthylstyrène, le diisobutylène, la vinylpyrrolidone, la vinylcaprolactame et leurs mélanges. 10 - Procédé selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que le monomère non-ionique à groupement hydrophobe c), est un monomère de formule (II) : dans laquelle : m et p représentent un nombre de motifs d'oxyde d'alkylène inférieur ou égal à 150, 10 n représente un nombre de motifs d'oxyde d'éthylène inférieur ou égal à 150, q représente un nombre entier au moins égal à 1 et tel que 5 (m+n+p)q < 150, et préférentiellement tel que 15 (m+n+p)q < 120, RI représente l'hydrogène ou le radical méthyle ou éthyle, R2 représente l'hydrogène ou le radical méthyle ou éthyle, 15 R représente un radical contenant une fonction insaturée polymérisable, appartenant préférentiellement au groupe des vinyliques ainsi qu'au groupe des esters acrylique, méthacrylique, maléique, itaconique, crotonique, vinylphtalique ainsi qu'au groupe des insaturés uréthannes tels que les acryluréthanne, méthacryluréthanne, aa' diméthyl-isopropényl- 20 benzyluréthanne, allyluréthanne, de même qu'au groupe des éthers allyliques ou vinyliques substitués ou non, ou encore au groupe des amides ou des imides éthyléniquement insaturées, R' représente l'hydrogène ou un radical hydrocarboné ayant 5 à 50 atomes de carbone, et représente préférentiellement un radical hydrocarboné ayant 12 à 25 50 atomes de carbone et très préférentiellement un radical hydrocarboné ayant 16 à 36 atomes de carbone, R' P q 11 - Procédé selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que le monomère organofluoré ou organosililé d), est un monomère de formule (IIIa) ou (IIIb) : avec formule (IIIa) R6 Siù0 1 R7 R8 - Si-1 rR9 q1 dans laquelle : m,, p,, m2 et P2 représentent un nombre de motifs d'oxyde d'alkylène inférieur ou égal à 150, n, et n2 représentent un nombre de motifs d'oxyde d'éthylène inférieur ou égal à 150, q, et q2 représentent un nombre entier au moins égal à 1 et tel que 0 S (m,+n,+p,)q, < 150 et 0 (m2+n2+p2)g2 12 - Procédé selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que le monomère réticulant e) est choisi dans le groupe constitué par le diméthacrylate d'éthylène glycol, le triméthylolpropanetriacrylate, 1'acrylate d'allyle, les maléates d'allyle, le méthylène-bisacrylamide, le méthylène-bis-méthacrylamide, le tétrallyloxyéthane, les triallylcyanurates, les éthers allyliques obtenus à partir de polyols tels que le pentaérythritol, le sorbitol, le sucrose, ou choisi parmi les molécules de formule (IV) : R13dans laquelle : m3, p3, m4 et p4 représentent un nombre de motifs d'oxyde d'alkylène inférieur ou égal à 150, n3 et n4 représentent un nombre de motifs d'oxyde d'éthylène inférieur ou égal à 150, q3 et q4 représentent un nombre entier au moins égal à 1 et tel que 0 S (m3+n3+p3)g3 13 - Compositions aqueuses épaissies, caractérisées en ce qu'elles contiennent comme épaississant un polymère contenant au moins un monomère anionique qui est un monomère organophosphaté. 14 - Compositions aqueuses selon la 13, caractérisées en ce que le monomère organophosphaté est choisi parmi les molécules de formules : 51O Omo/ ) () OùPùOH OH R3 R2 O Ri : H, CH3 R2:H,CH3 R3 : H, CH3 (Ia) n R3 ) m OH ( R3 RI : H, CH3 R2: H, CH3 R3:H, CH3 R~:H,CH3 (Ic) OùP\O m O / m OH O O R1 : H, CH3 O )n m OùP\ OH OH R~ R2 R1 : H, CH3 R2 : H, CH3 (Ie)15ù~OùR O O Où l n fer)( ) OH R2 R1 R~ R2 R1 : H, CH3 R2:H,CH3 (If) O OûR-(Omo - )\ Off/ OûP' OH n OH R~ R2 R1 : H, CH3 R2 : H, CH3 0ûp,0 ( \/O~ n OH R2 R1 (Th) 10 et leurs mélanges, avec n désignant un entier compris entre 1 et 100, préférentiellement entre 1 et 20, m désignant un entier compris entre 0 et 100, préférentiellement entre 0 et 20, et R désignant une chaîne alkyle ayant de 2 à 8 atomes de carbone. 15 - Compositions aqueuses selon l'une des 13 ou 14, caractérisées en ce 15 qu'elles possèdent un pH compris entre 5 et 7, préférentiellement entre 5 et 6,5, très préférentiellement entre 5,5 et 6. 16 - Compositions aqueuses selon l'une des 13 à 15, caractérisées en ce que ledit polymère épaississant qu'elles contiennent, contient éventuellement : a) au moins un autre monomère anionique différent du monomère organophosphaté, b) et / ou au moins un monomère non-ionique vinylique, c) et / ou au moins un monomère non-ionique à groupement hydrophobe, J n `Off/ R~ R2 R~ : H, CH3 R2 : H, CH3 20d) et / ou au moins un monomère organofluoré ou organosililé ou leurs mélanges, e) et / ou au moins un monomère réticulant, c'est-à-dire un monomère ayant au moins 2 liaisons polymérisables, ledit monomère étant différent des monomères organophosphatés de formules (lb), (Id), (If), et (1h). 17 - Compositions aqueuses selon la 16, caractérisées en ce que ledit polymère épaississant qu'elles contiennent contient, exprimé en pourcentage en poids de chacun des constituants, de 0,01 à 100 %, préférentiellement de 10 à 100 %, très préférentiellement de 20 à 100 % du monomère organophosphaté, et : 10 a) de 0 à 90 % d'au moins un autre monomère anionique différent du monomère organophosphaté, b) de 0 à 50 % d'au moins un monomère non-ionique vinylique, c) de 0 à 20 % d'au moins un monomère non-ionique à groupement hydrophobe, 15 d) de 0 à 10 % d'au moins un monomère organofluoré ou organosililé ou leurs mélanges, e) de 0 à 5 % d'au moins un monomère réticulant, c'est-à-dire un monomère ayant au moins 2 liaisons polymérisables, ledit monomère étant différent des monomères organophosphatés de formules (lb), (Id), (If), et (lh). 20 la somme des pourcentages en poids des monomères constituant ledit polymère étant égale à 100. 18 - Compositions aqueuses, selon l'une des 16 ou 17, caractérisées en ce 25 que le monomère anionique a) du polymère épaississant qu'elles contiennent, est un monomère à insaturation éthylénique et à fonction carboxylique choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et à fonction monocarboxylique et est alors préférentiellement l'acide acrylique, méthacrylique, crotonique, isocrotonique, cinnamique ou leurs mélanges, ou choisi parmi les hémiesters de diacides et est alors 30 préférentiellement un monoester en C1 à C4 des acides maléique ou itaconique, ou leurs mélanges, ou choisi parmi les monomères à insaturation éthylénique et fonction dicarboxylique à l'état acide ou salifié, et préférentiellement parmi l'acide, itaconique,5maléique, fumarique, mésaconique ou leurs mélanges ou encore choisi parmi les anhydrides d'acides carboxyliques, et est alors préférentiellement l'anhydride maléique. 19 - Compositions aqueuses, selon l'une des 16 ou 17, caractérisées en ce que le monomère non-ionique vinylique b) du polymère épaississant qu'elles contiennent, est choisi parmi les esters, les amides ou les nitriles des acides acrylique et méthacrylique, et est alors très préférentiellement choisi parmi les acrylates ou méthacrylates de méthyle, éthyle, butyle, 2-éthyle-hexyle, et leurs mélanges ou est choisi parmi l'acrylonitrile, l'acétate de vinyle, le styrène, le méthylstyrène, le diisobutylène, la vinylpyrrolidone, la vinylcaprolactame et leurs mélanges. 20 - Compositions aqueuses, selon l'une des 16 ou 17, caractérisées en ce que le monomère non-ionique à groupement hydrophobe c) du polymère épaississant qu'elles contiennent, est un monomère de formule (II) : dans laquelle : m et p représentent un nombre de motifs d'oxyde d'alkylène inférieur ou égal 20 à 150, n représente un nombre de motifs d'oxyde d'éthylène inférieur ou égal à 150, q représente un nombre entier au moins égal à 1 et tel que 5 (m+n+p)q < 150, et préférentiellement tel que 15 (m+n+p)q < 120, RI représente l'hydrogène ou le radical méthyle ou éthyle, 25 R2 représente l'hydrogène ou le radical méthyle ou éthyle, R représente un radical contenant une fonction insaturée polymérisable, appartenant préférentiellement au groupe des vinyliques ainsi qu'au groupe des esters acrylique, méthacrylique, maléique, itaconique, crotonique,vinylphtalique ainsi qu'au groupe des insaturés uréthannes tels que les acryluréthanne, méthacryluréthanne, a- a' diméthyl-isopropénylbenzyluréthanne, allyluréthanne, de même qu'au groupe des éthers allyliques ou vinyliques substitués ou non, ou encore au groupe des amides ou des imides éthyléniquement insaturées, R' représente l'hydrogène ou un radical hydrocarboné ayant 5 à 50 atomes de carbone, et représente préférentiellement un radical hydrocarboné ayant 12 à 50 atomes de carbone et très préférentiellement un radical hydrocarboné ayant 16 à 36 atomes de carbone, 21 - Compositions aqueuses, selon l'une des 16 ou 17, caractérisées en ce que le monomère organofluoré ou organosililé d) du polymère épaississant qu'elles contiennent, est un monomère de formule (Illa) ou (IIIb) : avec formule (IIIa) Rb R8 - Si-0 ù Si- 1 1 R7 _ rR9 q1 J Pl R12 q2 R5 G ni dans laquelle : m,, p,, m2 et P2 représentent un nombre de motifs d'oxyde d'alkylène inférieur ou égal à 150, n, et n2 représentent un nombre de motifs d'oxyde d'éthylène inférieur ou 20 égal à 150, q, et q2 représentent un nombre entier au moins égal à 1 et tel que 0 5 (m,+n,+p,)q, < 150 et 0 (m2+n2+p2)g2 22 - Compositions aqueuses, selon l'une des 16 ou 17, caractérisées en ce que le monomère réticulant e) du polymère épaississant qu'elles contiennent, est choisi dans le groupe constitué par le diméthacrylate d'éthylène glycol, le triméthylolpropanetriacrylate, 1'acrylate d'allyle, les maléates d'allyle, le méthylène-bis- acrylamide, le méthylène-bis-méthacrylamide, le tétrallyloxyéthane, les triallylcyanurates, les éthers allyliques obtenus à partir de polyols tels que le pentaérythritol, le sorbitol, le sucrose, ou choisi parmi les molécules de formule (IV) : R16 - R18 ù Siù Où Siù E 17 -,rt 19 D q3 R13 q4 R20 R21 R13 dans laquelle : m3, p3, m4 et p4 représentent un nombre de motifs d'oxyde d'alkylène inférieur ou égal à 150, n3 et n4 représentent un nombre de motifs d'oxyde d'éthylène inférieur ou égal à 150, q3 et q4 représentent un nombre entier au moins égal à 1 et tel que 0 (m3+n3+p3)g3 23 - Compositions aqueuses, selon l'une des 16 à 22, caractérisées en ce qu'elles sont des compositions cosmétiques. 24 - Compositions aqueuses, selon l'une des 16 à 22, caractérisées en ce qu'elles sont des compositions pharmaceutiques. 25 - Compositions aqueuses, selon l'une des 16 à 22, caractérisées en ce 15 qu'elles sont des compositions à base de liants hydrauliques et sont alors préférentiellement des bétons, des ciments, des mortiers, des coulis, des laitiers. 26 - Compositions aqueuses, selon l'une des 16 à 22, caractérisées en ce qu'elles sont des compositions détergentes. 27 - Compositions aqueuses, selon l'une des 16 à 22, caractérisées en ce qu'elles sont des sauces de couchage papetières. 28 - Compositions aqueuses, selon l'une des 16 à 22, caractérisées en ce 25 qu'elles sont des peintures. 10 20
C,A,D
C08,A61,C04,C09,C11,D21
C08F,A61K,A61Q,C04B,C09D,C11D,D21H
C08F 230,A61K 8,A61Q 19,A61Q 90,C04B 24,C04B 103,C09D 5,C09D 7,C11D 3,D21H 17
C08F 230/02,A61K 8/81,A61Q 19/00,A61Q 90/00,C04B 24/24,C04B 103/44,C09D 5/02,C09D 7/12,C11D 3/37,D21H 17/42
FR2899783
A1
PLAT VAPEUR, NOTAMMENT POUR UN FOUR DE CUISSON A LA VAPEUR
20,071,019
-1- La présente invention concerne un plat vapeur. Elle concerne également un four de cuisson à la vapeur comprenant un tel plat vapeur, et notamment un four de cuisson à la vapeur domestique. Un plat vapeur est généralement prévu pour être disposé à l'intérieur d'une enceinte de cuisson d'un four de cuisson à la vapeur. Dans un four de cuisson à la vapeur, également appelé four vapeur, de l'eau est stockée dans un réservoir et acheminée à partir du réservoir pour alimenter progressivement un générateur de vapeur placé par exemple directement dans l'enceinte de cuisson. Afin de faciliter la mise en place du plat vapeur à l'intérieur de l'enceinte de cuisson, ce dernier est conçu de telle sorte qu'il peut être monté de manière amovible dans le four de cuisson à la vapeur en passant au travers d'une ouverture en face frontale dudit four et l'ouverture étant obturée par une porte. Ce dernier comporte généralement un support disposé dans l'enceinte de cuisson, et adapté à recevoir le plat vapeur. De cette manière, le plat vapeur est surélevé par rapport au fond de l'enceinte de cuisson. Ce support peut être une grille, également appelée clayette, ou encore être ménagé dans les parois latérales de l'enceinte de cuisson, également appelé gradin. Le plat vapeur comprend des perforations dans une paroi de fond de manière à permettre le passage de la vapeur pour la cuisson des aliments et / ou le passage des condensas. Un récipient de récupération des condensas peut être disposé en dessous du plat supportant les alirents. Ce plat de récupération des condensas permet de contenir les condensas et d'éviter que de l'eau ruisselle sur une paroi de fond de l'enceinte de cuisson. On connaît un tel plat vapeur réalisé en matière plastique, qui présente dans sa paroi de fond des perforations pour permettre le passage de la vapeur et des condensas. Ces perforations sont réparties uniformément sur la totalité de la surface de la paroi de fond du plat. Cependant, ce plat vapeur occasionne une répartition de chaleur non uniforme provoquant des zones trop cuites des aliments contenus dans ledit plat. Pour limiter ce phénomène, la montée en température de l'enceinte de cuisson par la génération de vapeur est limitée, d'où des temps de cuisson des aliments longs. La présente invention a pour but de résoudre les inconvénients précités et de proposer un plat vapeur permettant de réduire les temps de cuisson des aliments et d'assurer une répartition de chaleur uniforme. A cet effet, la présente invention vise un plat vapeur comprenant un récipient -2- supportant des aliments, ledit récipient supportant les aliments étant pourvu de perforations. Selon l'invention, ledit récipient supportant des aliments comprend une paroi de fond ayant une zone sans perforations, telle que ladite zone sans perforations forme un déflecteur de vapeur vers au moins une zone pourvue de perforations de la paroi de fond du récipient supportant des aliments, et telle que ladite zone sans perforations constitue un élément de conduction thermique de la chaleur vers les aliments. Ainsi, les temps de cuisson des aliments sont réduits d'où une réduction de la consommation d'énergie. La demanderesse a pu constater au cours d'expérimentations des réductions de temps de cuisson de l'ordre de 20%. La réduction du temps de cuisson s'effectue principalement sur la phase de saturation en vapeur d'une enceinte de cuisson d'un four de cuisson à la vapeur. Ce plat vapeur permet également de réduire le temps de cuisson sur la phase de maintien à température des aliments, et notamment lors des phases de régulation où un générateur de vapeur est mis en fonctionnement pour maintenir la température de l'enceinte de cuisson. La réduction du temps de cuisson lors de ces phases de régulation est toutefois moins importante que lors de la phase de saturation en vapeur de l'enceinte de cuisson. La zone sans perforations peut prendre toute forme rectangulaire, ovale, et en particulier circulaire. En outre, la zone sans perforations étant supérieure ou égale à un cinquième et inférieure à la moitié de la surface totale de la paroi de fond du récipient supportant des aliments. Le plat vapeur permet ainsi de répartir uniformément la chaleur, de garantir une cuisson uniforme des aliments tout en diminuant les temps de cuisson de ces aliments. Selon une caractéristique préférée de l'invention, le plat vapeur comprend un récipient de récupération des condensas, le récipient supportant les aliments étant placé au-dessus du récipient de récupération des condensas. Ainsi, les condensas ne ruissellent pas sur la paroi de fond de l'enceinte de cuisson. Par conséquent, ces condensas ne créent pas de salissures difficiles à retirer surtout dans le cas où le générateur de vapeur est disposé sur ladite paroi de fond de l'enceinte de cuisson. Ce plat de récupération des condensas est dimensionné pour contenir une quantité d'eau suffisamment importante, préférentiellement de l'ordre de 1,4L. De cette manière lors d'un cycle de cuisson long, les condensas contenus dans le plat de récupération des condensas ne débordent pas de ce dernier. Les parois périphériques du plat de récupération des condensations sont de -3-hauteur suffisamment importantes pour empêcher le débordement de l'eau lors du retrait de celui-ci hors de l'enceinte de cuisson du four. Selon une autre caractéristique préférée de l'invention, la zone sans perforations est placée au centre de la paroi de fond du récipient supportant des aliments. Ainsi, la répartition de la chaleur est uniforme et identique sur la totalité de la surface de la paroi de fond du récipient supportant des aliments. La chaleur est diffusée dans toutes les directions. De manière avantageuse, la zone sans perforations a une forme convexe pour permettre l'écoulement de condensas. La zone sans perforations étant bombée vers le haut permet l'écoulement des condensas par les perforations du récipient supportant des aliments. De cette manière, les condensas sont retirés du récipient supportant des aliments. Les aliments sont cuits par la vapeur et non refroidis par les condensas. En pratique, la zone sans perforations s'étend dans une plage comprise entre 15 90cm2 et 150cm2, et préférentiellement de l'ordre de 130cm2. Le diamètre des perforations du récipient supportant les aliments est compris entre 2mm et 7mm, et préférentiellement de l'ordre de 4mm. La surface des perforations du récipient supportant les aliments est comprise entre 50cm2 et 70cm2, et préférentiellement de l'ordre de 60cm2. 20 Selon une autre caractéristique préférée de l'invention, le récipient de récupération des condensas comprend au moins une ouverture de dimension inférieure ou égale à la zone sans perforations du récipient supportant les aliments pour l'introduction de la vapeur. Ainsi, la vapeur diffusée par un générateur de vapeur est notamment introduite au 25 travers de ladite au moins une ouverture pour cuire les aliments contenus dans le récipient supportant des aliments. L'échange thermique entre les aliments et la vapeur se produit plus rapidement. La vapeur est en contact directement avec les aliments dès la phase de saturation en vapeur de l'enceinte de cuisson. Par exemple, la température des aliments est de plus 30 4 C après 20 minutes d'un cycle de cuisson avec un plat vapeur conforme à l'invention. Dans l'état cle la technique, les plats vapeur ne comprennent pas d'ouvertures ou seulement sur les parois périphériques de ces derniers. Par conséquent, la chaleur transportée par la vapeur permet dans un premier temps de chauffer le plat vapeur et non les aliments. 35 Ladite au moins une ouverture permet de réduire les temps de cuisson en apportant directement la chaleur sur les aliments par la vapeur et non par la conduction thermique du plat vapeur vers les aliments. -4-Préférentiellement, ladite au moins une ouverture du récipient de récupération des condensas est placée en vis-à-vis de la zone sans perforations du récipient supportant des aliments. De manière avantageuse, ladite au moins une ouverture du récipient de récupération des condensas comprend un rebord périphérique. Ce rebord périphérique permet d'une part de constituer une cheminée à l'intérieur du plat vapeur et d'autre part de contenir les condensas à l'intérieur du récipient de récupération des condensas. La distance entre le rebord périphérique de ladite au moins une ouverture du récipient de récupération des condensas et la paroi de fond du récipient supportant des aliments s'étend entre 2mm et 15mm, et préférentiellement de l'ordre de 9mm. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le récipient de récupération des condensas comprend trois points d'appui pour l'assemblage du récipient supportant des aliments. Le récipient supportant des aliments s'emboîte dans le récipient de récupération des condensas pour le rangement du plat vapeur dans un volume minimum. Le récipient de récupération des condensas et le récipient supportant des aliments ont une forme et des dimensions identiques hormis leur paroi de fond. La matière du récipient de récupération des condensas et du récipient supportant des aliments est en acier inoxydable. Cette matière permet de réduire le temps de cuisson par ses propriétés de conductivité thermique. Selon un autre aspect de l'invention, elle concerne un four de cuisson à la vapeur comprenant en tant qu'accessoire un plat vapeur conforme à l'invention. Dans un mode de réalisation pratique de l'invention, la zone sans perforations du récipient supportant des aliments du plat vapeur est adaptée à être placée en vis-à-vis du générateur de vapeur. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs : la figure 1 est une première vue en coupe transversale d'un four vapeur équipé d'un plat vapeur conforme à l'invention ; la figure 2 est une seconde vue en coupe transversale d'un four vapeur équipé d'un plat vapeur conforme à l'invention ; la figure 3 est une vue en coupe transversale d'un récipient supportant les aliments d'un plat vapeur conforme à l'invention ; la figure 4 est une vue en perspective et éclatée d'un plat vapeur conforme à un premier mode de réalisation de l'invention ; -5- la figure 5 est une vue en perspective et éclatée d'un plat vapeur conforme à un second mode de réalisation de l'invention ; la figure 6 est une vue de face des récipients constituant le plat vapeur conforme à l'invention ; la figure 7 est une vue en coupe transversale du plat vapeur de la figure 4 ; la figure 8 est une première vue en coupe transversale du plat vapeur de la figure 5 ; la figure 9 est une seconde vue en coupe transversale du plat vapeur de la figure 5. En référence aux figures 1 et 2, un four de cuisson à la vapeur 1 selon la présente invention comprend essentiellement une enceinte de cuisson 2, un générateur de vapeur 3 et un plat vapeur 4. Le générateur de vapeur 3 comporte essentiellement un bloc de génération de vapeur 5 et un dispositif d'alimentation en eau 6. Le bloc de génération de vapeur 5 est réalisé à partir de matériaux assurant une bonne conductibilité thermique, par exemple de l'aluminium. Ledit bloc de génération de vapeur 5 comprend, en une seule pièce d'aluminium, une partie supérieure formant une cuvette d'évaporation d'eau 7 et une partie inférieure formant un bloc chauffant 8. En variante, la cuvette d'évaporation d'eau 7 et le bloc chauffant 8 peuvent être réalisés sous la forme de deux pièces distinctes assemblées l'une à l'autre. Le bloc chauffant 8 est équipé d'une résistance chauffante, d'un capteur de température et d'un limiteur de température. Ces éléments peuvent être montés à différents emplacernents dans le bloc chauffant 8. De préférence, la résistance chauffante est sertie sur le bloc chauffant 8 de manière à obtenir un contact thermique de bonne qualité. Le dispositif d'alimentation en eau 6 est de type à alimentation par gravité. Ce dispositif d'alimentation en eau 6 comprend un réservoir d'eau (non représenté), une pipette d'alimentation 9 en eau et une électrovanne (non représentée). La pipette d'alimentation en eau 9 comprend une première extrémité qui est localisée au niveau du centre de la cuvette d'évaporation d'eau 7. Une seconde extrémité de la pipette d'alimentation en eau 9 est raccordée au réservoir à travers l'électrovanne et un tuyau de raccordement, afin de former un circuit d'alimentation en eau. L'enceinte de cuisson 2 est équipée d'une sonde de température 10 et d'un activateur thermique (non représenté). De préférence, l'enceinte de cuisson 2 est également équipée d'une nappe chauffante et d'une turbine de ventilation / refroidissement (non représentées). La sonde de température 10 fournit à des moyens de commande (non -6- représentés) une mesure de température à l'intérieur de l'enceinte de cuisson 2. De manière classique, l'activateur thermique est alimenté par les moyens de commande du four 1 et actionne en ouverture / fermeture un clapet d'évacuation de la vapeur (non représenté). De préférence, le plat vapeur 4 est posé sur un support 11 en forme de clayette. Ce plat vapeur 4 est surélevé par rapport à une paroi de fond 12 de l'enceinte de cuisson 2. La hauteur du support 11 est dimensionnée de manière à ce que le plat vapeur 4 soit au-dessus de la pipette d'alimentation en eau 9. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le support 11 peut être des gradins formés dans les parois latérales 13 de l'enceinte de cuisson 2 ou encore fixés auxdites parois latérales 13. On va décrire à présent un premier mode de réalisation du plat vapeur conforme à l'invention, en référence aux figures 3 et 4. Le plat vapeur 4 comprend un récipient supportant des aliments 14, ledit récipient supportant les aliments 14 étant pourvu de perforations 15. Préférentiellement, le diamètre des perforations 15 du récipient supportant les aliments 14 est compris entre 2mm et 7mm, et préférentiellement de l'ordre de 4mm. Un tel diamètre des perforations 15 du récipient supportant les aliments 14 permet le passage de la vapeur et des condensas. En outre, un diamètre de telle dimension permet une réalisation peu coûteuse du récipient supportant les aliments 14. En pratique, la surface des perforations 15 du récipient supportant les aliments 14 est comprise entre 50cm2 et 70cm2, et préférentiellement de l'ordre de 60cm2. Dans cet exemple de réalisation de l'invention où le plat vapeur 4 est de forme parallélépipédique, les dimensions extérieures du récipient supportant les aliments 14 sont de l'ordre de 356mm de large, 310mm de profondeur et de 44,5mm de hauteur. Le récipient supportant des aliments 14 comprend une paroi de fond 16 ayant une zone sans perforations 17, telle que ladite zone sans perforations 17 forme un déflecteur de vapeur vers au moins une zone pourvue de perforations 15 de la paroi de fond 16 du récipient supportant des aliments 14, et telle que ladite zone sans perforations 17 constitue un élément de conduction thermique de la chaleur vers les aliments. Les aliments sont disposés au moins au-dessus de la zone sans perforations 17 du récipient supportant des aliments 14. La vapeur circule le long et en dessous de la zone sans perforations 17 de manière à répartir la chaleur uniformément sur la surface totale de la paroi de fond 16 du récipient supportant des aliments 14. En outre, la zone sans perforations 17 emmagasine la chaleur diffusée par la vapeur pour la restituer par conduction thermique aux aliments afin d'éviter une cuisson -7- trop importante dans cette zone. La zone sans perforations 17 étant supérieure ou égale à un cinquième et inférieure à la moitié de la surface totale de la paroi de fond 16 du récipient supportant des aliments 14. La dimension de la zone sans perforations 17 doit être suffisamment importante pour avoir un rôle de déflecteur de la vapeur de manière à répartir uniformément la chaleur sur la surface totale de la paroi de fond 16 du récipient supportant des aliments 14. En outre, si la zone sans perforations 17 est trop petite, les aliments contenus par le récipient supportant des aliments 14 subissent un flux important de vapeur et sont surcuits au niveau de la zone d'arrivée directe de vapeur. Par ailleurs, si la zone sans perforations 17 est trop grande, la vapeur chauffe le récipient supportant des aliments 14 avant de commencer à cuire les aliments. Par conséquent, le temps de cuisson des aliments est rallongé. Préférentiellement, la zone sans perforations 17 est placée au centre de la paroi de fond 16 du récipient supportant des aliments 14. De manière avantageuse, la zone sans perforations 17 a une forme convexe pour permettre l'écoulement de condensas. Ainsi, les aliments contenus dans le récipient supportant les aliments 14 sont peu en contact avec les condensas. Les aliments ne sont ni humidifiés ni refroidis par les condensas. La zone sans perforations 17 s'étend dans une plage comprise entre 90cm2 et 150cm2, et préférentiellement de l'ordre de 130cm2. Préférentiellement, la zone sans perforations 17 du récipient supportant des aliments 14 du plat vapeur 4 est adaptée à être placée en vis-à-vis d'un générateur de vapeur 3. La circulation de la vapeur dans le four de cuisson à la vapeur 1 est illustrée à la figure 3. La pipette d'alimentation en eau 9 alimente le générateur de vapeur 3 en laissant tomber par gravité des gouttes d'eau sur la cuvette d'évaporation d'eau 7 pour générer de la vapeur. La vapeur monte en direction de ladite zone sans perforations 17 du récipient supportant les aliments 14. Les flux de vapeur V2 sont répartis uniformément par la zone sans perforations 17 en direction des perforations 15 de la paroi de fond 16 du récipient supportant les aliments 14. La vapeur circule le long de la zone sans perforations 17 et traverse les perforations 15 de la paroi de fond 16 du récipient supportant des aliments 14. -8- Les aliments sont cuits par la diffusion de vapeur au travers des perforations 15 de la paroi de fond 16 du récipient supportant des aliments 14 et par la conduction thermique de la chaleur apportée par la vapeur au travers de la zone sans perforations 17. De manière avantageuse, le plat vapeur 4 peut comprendre un récipient de récupération des condensas 18, le récipient supportant les aliments 14 étant placé au-dessus du récipient de récupération des condensas 18. Ainsi, les condensas s'écoulent au travers des perforations 15 du récipient supportant les aliments 14 et sont contenus dans le récipient de récupération des condensas 18. Avantageusement, le récipient de récupération des condensas 18 comprend trois points d'appui 21 pour l'assemblage du récipient supportant des aliments 14. L'assemblage des deux récipients 14 et 18 est illustré à la figure 8. Cet assemblage s'effectue en positionnant la paroi de fond 16 du récipient supportant les aliments 14 sur les trois appuis 21 du récipient de récupération des condensas 18. Dans un mode de réalisation de l'invention illustré à la figure 9, les trois points d'appui 22 du récipient supportant des aliments 14 permettent de ménager des ouvertures 24 entre ledit récipient supportant des aliments 14 et le récipient de récupération des condensas 18. Ces ouvertures 24 permettent d'introduire de la vapeur par des parois latérales 25 du récipient supportant des aliments 14. Les flux de vapeur V1 s'introduisant par les ouvertures 24 sont ensuite canalisés par les parois de fond 16 et 23 et les parois latérales 25 et 26 respectivement des récipients 14 et 18. Puis, les flux de vapeur VI entrent dans le récipient supportant les aliments 14 au travers des perforations 15 de la paroi de fond 16 dudit récipient supportant les aliments 14. Le récipient de récupération des condensas 18 peut également comprendre au moins une ouverture 19 de dimension inférieure ou égale à la zone sans perforations 17 du récipient supportant les aliments 14 pour l'introduction de la vapeur. Ainsi, les flux de vapeur V2 peuvent suivre le même cheminement lors de l'utilisation du plat vapeur 4 sans le récipient de récupération des condensas 18. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le récipient de récupération des condensas 18 peut être disposé sous l'arrivée de vapeur dans l'enceinte de cuisson 2. La paroi de fond 23 du récipient des condensas 18 peut également être dans un plan inférieur au plan passant par la cuvette d'évaporation d'eau 7 du générateur de vapeur 3. De cette manière, le fond de la cuvette d'évaporation d'eau 7 du générateur de vapeur 3 est situé au-dessus ou au même niveau que la paroi de fond 23 du récipient de récupération des condensas 18. -9- Dans un mode de réalisation pratique de l'invention illustré à la figure 7, le récipient supportant des aliments 14 s'emboîte dans le récipient de récupération des condensas 18 pour le rangement du plat vapeur 4 dans un volume minimum. Le récipient supportant les aliments 14 peut également comprendre trois points d'appui 22 pour l'assemblage avec le récipient de récupération des condensas 18. Les trois points d'appui 22 du récipient supportant des aliments 14 s'emboîtent à l'intérieur des trois points d'appui 21 du récipient de récupération des condensas 18. Préférentiellement, le récipient de récupération des condensas 18 et le récipient supportant des aliments 14 ont une forme et des dimensions identiques hormis leur paroi de fond 16 et 23. Ainsi, le coût de réalisation des deux récipients 14 et 18 est réduit puisqu'un seul outillage peut être mis en oeuvre pour l'obtention de ceux-ci. La matière du récipient de récupération des condensas 18 et du récipient supportant des aliments 14 est en acier inoxydable. Ces récipients 14 et 18 peuvent être réalisés par emboutissage. On va décrire à présent un second mode de réalisation du plat vapeur conforme à l'invention, en référence aux figures 5 et 6. Comme précédemment, les figures 5 et 6 illustrent de manière schématique les différents moyens nécessaires à la mise en oeuvre de l'invention. Les éléments identiques au mode de réalisation précédent, et portant les mêmes références numériques, ne seront pas redécrits ci-après. Dans le second mode de réalisation de l'invention, le récipient de récupération des condensas 18 comprend au moins une ouverture 19 de dimension inférieure ou égale à la zone sans perforations 17 du récipient supportant les aliments 14 pour l'introduction de la vapeur. Ladite au moins une ouverture 19 du récipient de récupération des condensas 18 est placée en vis-à-vis de la zone sans perforations 17 du récipient supportant des aliments 14. Ladite au moins une ouverture 19 du récipient de récupération des condensas 18 comprend un rebord périphérique 20. La distance entre le rebord périphérique 20 de ladite au moins une ouverture 19 du récipient de récupération des condensas 18 et la paroi de fond 16 du récipient supportant des aliments 14 s'étend entre 2mm et 15mm, et préférentiellement de l'ordre de 9mm. Préférentielllement, la zone sans perforations 17 du récipient supportant des aliments 14 du plat vapeur 4 est adaptée à être placée en vis-à-vis d'un générateur de vapeur 3. -10- La circulation de la vapeur dans le four de cuisson à la vapeur 1 est illustrée à la figure 9. La pipette d'alimentation en eau 9 alimente le générateur de vapeur 3 en laissant tomber par gravité des gouttes d'eau sur la cuvette d'évaporation d'eau 7 pour générer de la vapeur. La vapeur monte en direction de ladite au moins une ouverture 19 du récipient de récupération des condensas 18 et traverse ladite au moins une ouverture 19. Les flux de vapeur V2 sont canalisés par la zone sans perforations 17. La vapeur circule le long de la zone sans perforations 17 et traverse les perforations 15 de la paroi de fond 16 du récipient supportant des aliments 14. Les aliments sont cuits par la diffusion de vapeur au travers des perforations 15 de la paroi de fond 16 du récipient supportant des aliments 14 et par la conduction thermique de la chaleur apportée par la vapeur au travers de la zone sans perforations 17. Le rebord périphérique 20 de ladite au moins une ouverture 19 permet de créer une direction préférentielle pour le passage de la vapeur vers le récipient supportant les aliments 14. Ladite au moins une ouverture 19 du récipient de récupération des condensas 18 est disposée au droit de la cuvette d'évaporation d'eau 7 pour privilégier la montée de la vapeur en direction du récipient supportant les aliments 14. La zone sans perforations 17 est également disposée au droit de la cuvette d'évaporation d'eau 7 pour diffuser la chaleur de manière uniforme sur la totalité de la surface de la paroi de fond du récipient supportant les aliments 14 Les perforations 15 de la paroi de fond 16 du récipient supportant des aliments 14 sont réparties uniformément autour de la zone sans perforations 17 pour introduire la vapeur à l'intérieur du récipient supportant les aliments 14 à un débit équivalent en chaque zone dudit récipient 14. Dans un mode de réalisation de l'invention, les trois points d'appui 22 du récipient supportant des aliments 14 permettent de ménager des ouvertures 24 entre ledit récipient supportant des aliments 14 et le récipient de récupération des condensas 18. Ces ouvertures 24 permettent d'introduire de la vapeur par des parois latérales 25 du récipient supportant des aliments 14. Bien entendu, de nombreuses modifications peuvent être apportées aux exemples de réalisation décrits précédemment sans sortir du cadre de l'invention. Ainsi, le récipient supportant les aliments et le récipient de récupération des condensas peuvent avoir des formes très variées, et notamment une forme parallélépipédique
Un plat vapeur comprend un récipient supportant des aliments (14), ledit récipient supportant les aliments (14) étant pourvu de perforations.Le récipient supportant des aliments (14) comprend une paroi de fond (16) ayant une zone sans perforations (17), telle que ladite zone sans perforations (17) forme un déflecteur de vapeur vers au moins une zone pourvue de perforations (15) de la paroi de fond (16) du récipient supportant des aliments (14), et telle que ladite zone sans perforations (17) constitue un élément de conduction thermique de la chaleur vers les aliments.
1- Plat vapeur comprenant un récipient supportant des aliments (14), ledit récipient supportant les aliments (14) étant pourvu de perforations (15), caractérisé en ce que ledit récipient supportant des aliments (14) comprend une paroi de fond (16) ayant une zone sans perforations (17), telle que ladite zone sans perforations (17) forme un déflecteur de vapeur vers au moins une zone pourvue de perforations (15) de la paroi de fond (16) du récipient supportant des aliments (14), et telle que ladite zone sans perforations (17) constitue un élément de conduction thermique de la chaleur vers les aliments. 2- Plat vapeur selon la 1, caractérisé en ce que la zone sans perforations (17) étant supérieure ou égale à un cinquième et inférieure à la moitié de la surface totale de la paroi de fond (16) du récipient supportant des aliments (14). 3- Plat vapeur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend un récipient de récupération des condensas (18), le récipient supportant les aliments (14) étant placé au-dessus du récipient de récupération des condensas (18). 4- Plat vapeur selon quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la zone sans perforations (17) est placée au centre de la paroi de fond (16) du récipient supportant des aliments (14). 5- Plat vapeur selon quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la zone sans perforations (17) a une forme convexe pour permettre l'écoulement de condensas. 6- Plat vapeur selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la zone sans perforations (17) s'étend dans une plage comprise entre 90cm2 et 150cm2, et préférentiellement de l'ordre de 130cm2. 7- Plat vapeur selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que le récipient de récupération des condensas (18) comprend au moins une ouverture (19) de dimension inférieure ou égale à la zone sans perforations (17) du récipient supportant les aliments (14) pour l'introduction de la vapeur. 8- Plat vapeur selon la 7, caractérisé en ce que ladite au moins une ouverture (19) du récipient de récupération des condensas (18) est placée en vis-à-vis de la zone sans perforations (17) du récipient supportant des aliments (14). 9- Plat vapeur selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que ladite au moins une ouverture (19) du récipient de récupération des condensas (18) comprend un rebord périphérique (20). 10- Plat vapeur selon la 9, caractérisé en ce que la distance entre le-12- rebord périphérique (20) de ladite au moins une ouverture (19) du récipient de récupération des condensas (18) et la paroi de fond (16) du récipient supportant des aliments (14) s'étend entre 2mm et 15mm, et préférentiellement de l'ordre de 9mm. 11-Plat vapeur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le diamètre des perforations (15) du récipient supportant les aliments (14) est compris entre 2mm et 7mm, et préférentiellement de l'ordre de 4mm. 12- Plat vapeur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la surface des perforations (15) du récipient supportant les aliments (14) est comprise entre 50cm2 et 70cm2, et préférentiellement de l'ordre de 60cm2. 13- Plat vapeur selon l'une quelconque des 3 à 12, caractérisé en ce que le récipient de récupération des condensas (18) comprend trois points (21) d'appui pour l'assemblage du récipient supportant des aliments (14). 14-Plat vapeur selon l'une quelconque des 3 à 8 et 11 à 13, le récipient supportant des aliments (14) s'emboîte dans le récipient de récupération des condensas (18) pour le rangement du plat vapeur (4) dans un volume minimum. 15- Plat vapeur selon l'une quelconque des 3 à 14, caractérisé en ce que le récipient de récupération des condensas (18) et le récipient supportant des aliments (14) ont une forme et des dimensions identiques hormis leur paroi de fond (16, 23). 16- Plat vapeur selon l'une quelconque des 3 à 15, caractérisé en ce que la matière du récipient de récupération des condensas (18) et du récipient supportant des aliments (14) est en acier inoxydable. 17-Four de cuisson à la vapeur, caractérisé en ce qu'il comprend en tant qu'accessoire un plat vapeur (4) conforme à l'une des 1 à 16. 18- Four de cuisson à la vapeur selon la 17, caractérisé en ce que la zone sans perforations (17) du récipient supportant des aliments du plat vapeur (14) est adaptée à être placée en vis-à-vis d'un générateur de vapeur (3).30
A
A47
A47J
A47J 27,A47J 36,A47J 37
A47J 27/04,A47J 36/00,A47J 36/38,A47J 37/00
FR2895511
A1
PROCEDE DE MESURE DU RETARD DE GROUPE DIFFERENTIEL D'UNE LIAISON PAR FIBRE OPTIQUE
20,070,629
La présente invention concerne un procédé de mesure du retard de groupe différentiel dans une liaison par fibre optique. L'invention trouve une application avantageuse dans le domaine io général de la métrologie des fibres optiques, et plus particulièrement dans celui de la qualification d'une liaison par fibre optique pour la recette de systèmes de transmission optique à haut débit et longue distance. Dans un système de transmission sur fibre optique, la liaison, incluant les sections de fibres de ligne et de fibre de compensation de dispersion 15 chromatique, les connecteurs, les multiplexeurs-démultiplexeurs, ainsi que les coupleurs, filtres, isolateurs, circulateurs, amplificateurs, etc., se comporte comme un milieu biréfringent et induit des effets néfastes pour la propagation du signal qui se traduisent notamment par une variation du temps de groupe dépendant de l'angle de la polarisation des signaux optiques transmis par 20 rapport aux axes rapide et lent de biréfringence locale, tels que représentés sur la figure 1. En d'autres termes, comme le montre la figure 2, il apparaît une différence des temps de propagation, appelé retard de groupe différentiel DGD ( Differential Group Delay ), entre des signaux polarisés selon les axes rapide et lent. Ce retard t2-t,, que l'on notera T,, dépend du nombre 25 d'éléments biréfringents traversés et de la longueur d'onde utilisée. Ainsi qu'on peut le voir également sur la figure 2, cette dispersion du temps de propagation a pour conséquence d'élargir les impulsions lumineuses résultantes transmises le long de la liaison optique et doit être maintenue dans une plage de tolérance spécifiée par une valeur DGDmax 30 déterminée en fonction du débit, du codage et du format de modulation du signal. Ce DGDmax doit être inférieur à 1/D, D étant le débit en bit/s des impulsions optiques transmises par la liaison. Le DGD est essentiellement une grandeur instantanée car elle dépend de nombreux facteurs physiques susceptibles de varier avec le temps, tels que la température, les contraintes locales appliquées, etc. Par ailleurs, la dispersion totale due à la polarisation de la lumière et à la biréfringence du milieu peut être aussi caractérisée par une autre grandeur appelée PMD ( Polarisation Mode Dispersion ) qui prend en compte une moyenne des DGD pour tous les états de polarisation et pour tout le spectre optique transmis par la fibre pendant la durée de la mesure de PMD. En effet, il a été démontré que les différentes valeurs de DGD obtenues dans une io grande plage spectrale sur une courte durée, de quelques minutes par exemple, correspondent aux valeurs que peut prendre le DGD à une longueur d'onde donnée sur une grande période de temps de l'ordre de plusieurs jours par exemple. Cette mesure à large bande optique peut être réalisée si et seulement si une plage spectrale significative est explorée et, par conséquent, 15 la plage spectrale que permet de couvrir la bande passante d'un canal des systèmes WDM ( Wavelength Division Multiplexing ), fixée par les multiplexeurs-démultiplexeurs optiques des terminaux ou des OADM (Optical Add Drop Multiplexer), s'avère trop faible pour réaliser cette mesure. Il est possible, de manière connue, d'estimer une valeur maximale 20 DGDmax du retard de groupe différentiel à partir de la mesure de PMD en calculant une probabilité de dépassement d'une valeur de DGD en fonction d'un modèle statistique de distribution des DGD comme la distribution de MAXWELL telle qu'aujourd'hui normalisée. Une méthode connue de mesure de la PMD sur une liaison par fibre 25 optique consiste à mesurer la PMD sur les sections de fibre de la liaison au moyen d'une source optique à large bande ou accordable sur une large bande, de plusieurs dizaines de nanomètres par exemple. On peut, dans ce but, utiliser toute la bande passante optique d'une liaison WDM. Un contrôleur de polarisation permet de simuler tous les états de polarisation du signal à 30 l'entrée des sections de fibre. En sortie des sections, un second contrôleur permet d'analyser tous les états de polarisation du signal reçu. La valeur de PMD est estimée à partir des interférogrammes du signal reçu ou d'une analyse des états de polarisation, mettant en oeuvre la matrice de JONES, les paramètres de STOKES ou la sphère de POINCARE, pour chaque longueur d'onde et chaque état de polarisation analysé. Un traitement probabiliste couvrant tous les états de polarisation et toutes les longueurs d'onde donne une estimation de la valeur de PMD et, de là, une estimation du DGDmax en appliquant le modèle statistique mentionné plus haut. Ce procédé connu d'estimation du DGD présente cependant un certain nombre d'inconvénients. D'une part, il ne permet pas d'obtenir une valeur instantanée du DGD, ce qui est primordial lorsque l'on veut qualifier une liaison à l'occasion d'une recette. D'autre part, il constitue une méthode io intrusive entraînant une interruption du trafic car elle nécessite une coupure de la ligne optique pour insérer les appareils de mesure. Enfin, seuls les sections de fibre optique sont prises en compte et non l'ensemble des éléments de la liaison, incluant en particulier les terminaux et les OADM. Aussi, le problème technique à résoudre par l'objet de la présente 15 invention est de proposer un procédé de mesure du retard de groupe différentiel T, dans une liaison par fibre optique, qui permettrait de fournir une valeur instantanée du DGD total de la liaison à une longueur d'onde donnée, même en présence d'OADM, au moins valable pendant la durée de la mesure, et qui pourrait être mis en oeuvre sans rupture de trafic sur les autres 20 longueurs d'onde. La solution au problème technique posé consiste, selon la présente invention, en ce que ledit procédé comprend les étapes consistant : - à l'entrée de ladite liaison, à générer une séquence de signal optique binaire à un débit D, et à appliquer audit signal binaire un premier balayage des états 25 de polarisation, - en sortie de liaison, à appliquer au signal binaire de la séquence sortante un second balayage des états de polarisation, indépendamment du premier balayage, à introduire un retard de groupe différentiel additionnel T2 connu, à faire varier ledit retard de groupe différentiel additionnel jusqu'à déterminer 30 l'égalité T,+T2=1/D sur la séquence de signal optique résultant, et à en déduire le retard de groupe différentiel T, cherché. Ainsi, connaissant à chaque instant la valeur T2 du retard additionnel introduit ainsi que la valeur D du débit en bit/s, on en déduit immédiatement la valeur instantanée T, du DGD. D'autre part, on verra plus loin que le procédé conforme à l'invention peut être appliqué très simplement, par exemple sur une liaison WDM, sans aucune interruption de trafic, en utilisant une longueur d'onde disponible entre le terminal émetteur et le terminal récepteur, c'est-à-dire sur la liaison dans son ensemble de terminal à terminal et non sur des sections de fibre de ligne. Selon un premier mode de réalisation, l'étape de déterminer l'égalité io T,+T2=1/D, avec T, et T2 inférieurs à 1/D et leur somme au plus égale à 1/D, est effectuée en enregistrant un diagramme de l'oeil de la séquence de signal résultant de la combinaison des composantes rapide et lente du signal optique transmis, ladite égalité étant réalisée lorsque ledit diagramme présente un signal résultant à trois niveaux et une intensité maximale du 15 niveau central. Selon un deuxième mode de réalisation, l'étape de déterminer l'égalité T,+T2=1/D est effectuée en enregistrant un histogramme des niveaux de signal du diagramme de l'oeil , ladite égalité étant réalisée lorsque ledit histogramme présente une distribution à 3 lobes et que l'amplitude du lobe central atteint 20 une valeur maximale. L'invention concerne également un dispositif de mesure du retard de groupe différentiel T, dans une liaison par fibre optique, remarquable en ce que ledit dispositif comprend : - à l'entrée de ladite liaison, un générateur de séquences de signal binaire à 25 un débit D et un premier contrôleur de polarisation apte à effectuer un premier balayage des états de polarisation appliquée au signal binaire entrant, - en sortie de liaison, un second contrôleur de polarisation apte à effectuer un second balayage des états de polarisation appliquée au signal résultant de la combinaison des composantes rapide et lente du signal optique transmis par 30 la liaison, indépendamment dudit premier balayage de polarisation, un émulateur de retard de groupe différentiel apte à introduire un retard de groupe différentiel additionnel T2 variable, et un dispositif d'analyse apte à déterminer l'égalité T,+T2=1/D sur la séquence du signal résultant reçu après l'émulateur de retard de groupe différentiel . Selon le premier et le deuxième modes de réalisation, ledit dispositif d'analyse est un oscilloscope équipé d'une tête de réception optique permettant d'enregistrer un diagramme de l'oeil du signal résultant reçu et de générer un histogramme des niveaux de signal, en particulier de fournir l'amplitude du niveau central d'une séquence de signal résultant qui passe progressivement de deux à trois niveaux quand on augmente le retard de groupe différentiel additionnel T2 . io Enfin, l'invention prévoit que, ladite liaison étant une liaison WDM, ledit générateur de séquences de signal binaire et ledit premier contrôleur de polarisation sont disposés sur un canal d'entrée de ladite liaison, et que ledit second contrôleur de polarisation, ledit émulateur de retard de groupe différentiel et ledit dispositif d'analyse sont disposés sur le canal de sortie de 15 la liaison associé audit canal d'entrée. La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. La figure 1 est un schéma représentant une fibre optique biréfringente 20 et les axes principaux de polarisation associés. La figure 2 montre des chronogrammes de propagation des composantes d'une impulsion optique pour des polarisations parallèles à chaque axe principal de polarisation de la fibre optique de la figure 1 et du signal somme résultant après propagation dans la fibre et montrant un 25 élargissement de l'impulsion. La figure 3 est un schéma d'un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention. La figure 4 représente un écran d'oscilloscope montrant un diagramme de l'oeil d'une séquence de signal à trois niveaux résultant du procédé 30 conforme à l'invention ainsi qu'un histogramme à 3 lobes des niveaux obtenus, cet histogramme étant incrusté verticalement sur le côté gauche de la figure 4. La figure 5 représente un chronogramme (a) d'une séquence de signal binaire se propageant selon l'axe rapide de la liaison, un chronogramme (b) de la même séquence de signal binaire se propageant selon l'axe lent et retardée de 1/D, et un chronogramme (c) de la somme des deux chronogrammes précédents présentant bien les 3 niveaux du signal résultant. Sur la figure 3 est représenté un dispositif de mesure du retard de groupe différentiel d'une liaison par fibre optique dans le cas d'un multiplexage WDM. Ce retard, noté T,, correspond à la différence t2-t, indiqué sur la figure 2. io Ce dispositif peut utiliser les transpondeurs et les multiplexeursdémultiplexeurs du système de transmission WDM existant pour la génération et la détection d'une séquence de signal binaire servant de signal de test pour la mesure de DGD. On appellera D le débit de cette séquence. Typiquement, D est de l'ordre de 10 Gbit/s dans l'expérience réalisée pour valider 15 l'invention. La source 10 générant la séquence de test est un transmetteur du système WDM. Le récepteur 20 correspondant à la source 10 est utilisé pour mesurer le taux d'erreur binaire de transmission à l'autre extrémité de la liaison en fonction des états de polarisation et du DGD total T,+T2. La source 20 10 est accordée à la longueur d'onde d'un port d'entrée du multiplexeur optique 41 du terminal 40 auquel elle est reliée. Le dispositif de la figure 3 utilise un premier contrôleur 30 de polarisation placé entre la source 10 et l'entrée du multiplexeur optique 41, et destiné à effectuer un premier balayage sur tous les états de polarisation 25 appliqués au signal binaire d'une séquence de test entrant dans le multiplexeur 41. A l'autre extrémité de la liaison, le démultiplexeur optique 51 dans le terminal de ligne 50 fournit la séquence transmise par la liaison. En ne considérant que le problème lié à la biréfringence des éléments optiques 30 traversés, la liaison se comporte comme un milieu présentant deux axes principaux de polarisation, comme représenté sur la figure 1. Un second contrôleur 60 de polarisation placé à la sortie du démultiplexeur optique 51 effectue de la même manière un second balayage de tous les états de polarisation appliqués au signal de la séquence de test en sortie du démultiplexeur 51. Ce second balayage de polarisation est effectué indépendamment de celui fourni par le premier contrôleur 30 de polarisation. De plus, un émulateur 70 de retard de groupe différentiel relie la sortie du second contrôleur 60 de polarisation à un coupleur optique 80 permettant d'envoyer une partie du signal vers un dispositif 90 d'analyse. L'émulateur 70 introduit un DGD additionnel variable T2 entre ses deux axes principaux de polarisation, qui vient s'ajouter au DGD T, cherché lorsque la composante rapide du signal à l'entrée de l'émulateur coïncide avec son axe rapide de io biréfringence. L'émulateur 70 de DGD crée en fait une biréfringence artificielle en introduisant un retard supplémentaire sur l'une des polarisations, puis en recombinant les deux polarisations. La liaison WDM peut comporter un ou plusieurs OADM 100 entre les terminaux 40 et 50 ; les OADM sont transparents à la longueur d'onde de 15 mesure. D'une manière générale, le dispositif 90 d'analyse a pour but d'établir l'égalité T,+T2=1/D à partir de la séquence de signal résultant sortant de l'émulateur 70 de DGD. Lorsque l'égalité précédente est réalisée pour une valeur de T2 donnée, on en déduit immédiatement T,, D étant connue par 20 ailleurs comme le débit fixe du transmetteur du système WDM. Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif 90 d'analyse est constitué par un oscilloscope numérique à échantillonnage recevant un signal sortant du coupleur 80. Cet oscilloscope sert à visualiser le diagramme de l'oeil correspondant, lequel résulte de la superposition dans une même fenêtre 25 temporelle de tous les échantillons de signal reçus, ainsi qu'à.fournir un histogramme des niveaux de signal reçu. Le principe du procédé de mesure du DGD repose sur l'examen de l'évolution du diagramme de l'oeil et de l'histogramme enregistré au cours des variations des états de polarisation des signaux produites par les 2 30 contrôleurs de polarisation et par l'émulateur de retard de groupe différentiel. En particulier, on peut observer qu'un diagramme de l'oeil à trois niveaux est obtenu après l'émulateur 70 si les conditions suivantes sont réunies: - l'angle de la polarisation linéaire du signal à l'entrée du multiplexeur 41 est de 45 par rapport aux axes principaux de polarisation de la liaison, - la polarisation du signal en sortie du démultiplexeur 51 est transformée en une polarisation linéaire orientée à 45 degrés par rapport aux axes principaux de polarisation de l'émulateur 70, - La composante rapide du signal est alignée avec l'axe rapide de l'émulateur, - la somme des retards T, et T2 de la liaison et de l'émulateur est égale à la période 1/D des bits. io Dans ces conditions, on obtient le diagramme de l'oeil représenté sur la figure 4 qui fait apparaître un signal à trois niveaux avec un maximum de contraste du niveau central. Cette même figure montre verticalement sur la partie gauche un histogramme à 3 lobes représentant les 3 niveaux du diagramme qui, dans ces mêmes conditions, montre un lobe central 15 d'amplitude maximale. La figure 5 confirme la validité de ces 4 conditions en montrant un chronogramme (c) à trois niveaux obtenu lorsque la condition T,+T2=1/D est réalisée. Ce chronogramme résulte de la somme du chronogramme (a) d'une séquence selon l'axe rapide et du chronogramme (b) de la même séquence 20 selon l'axe lent retardée de 1/D. En pratique, la procédure de mesure consiste dans un premier temps à régler le premier contrôleur 30 avec un retard T2 de 0 picoseconde dans l'émulateur 70. On modifie l'état de polarisation à l'entrée du multiplexeur optique 41 tout en observant le diagramme de l'oeil à l'oscilloscope, jusqu'à ce 25 qu'il soit le plus fermé possible. Ensuite, on choisit une valeur de T2 différente de 0 et on règle le second contrôleur 60 pour obtenir un diagramme de l'oeil plus fermé que le précédent. Eventuellement, on reprend le réglage du premier contrôleur 30 pour minimiser l'ouverture du diagramme. 30 On augmente progressivement la valeur de T2 et, à chaque fois, on procède au réglage du second contrôleur 60 et éventuellement du premier contrôleur 30 jusqu'à l'observation d'un diagramme à trois niveaux comme on le voit sur la figure 4. L'histogramme des signaux présente alors trois lobes correspondant aux trois niveaux de signal: haut (2), central (1) et bas (0) comme sur le chronogramme (c) de la figure 5. Le but de la procédure d'optimisation est de maximiser la hauteur du lobe central de cet histogramme en réglant les deux contrôleurs et la valeur T2 de DGD de l'émulateur à partir d'une valeur initiale nulle de T2. La valeur de T2 est toujours inférieure ou au plus égale à 1/D. De même, la somme T, +T2 est inférieure ou au plus égale à 1/D. La valeur T, de DGD de la liaison observable pendant la période de mesure est donc le complément à 1/D de la valeur de T2 DGD sélectionnée io dans l'émulateur 70. Cette valeur de DGD peut évoluer suivant les conditions d'environnement, par exemple la température et les contraintes mécaniques exercées sur la fibre. On suppose qu'elle est constante pendant la mesure. Simultanément, on peut relever sur le récepteur 20 les valeurs de taux d'erreur binaire de transmission et estimer ainsi la marge de fonctionnement 15 en DGD du système. Ainsi, le dispositif conforme à l'invention utilise des appareils de mesure et de métrologie optique et électrique d'usage courant, comme des contrôleurs de polarisation, un émulateur de DGD, un photo-récepteur adapté au débit D du signal, un oscilloscope numérique à échantillonnage, ainsi que 20 les transmetteurs et récepteurs déjà présents dans le système WDM. Par ailleurs, un seul canal de multiplexage optique est utilisé pour la détermination du DGD de la liaison, le trafic des autres canaux n'étant pas perturbé par la mesure. Le procédé conforme à l'invention peut être employé à la mise en 25 service de toute longueur d'onde pour qualifier le retard DGD de la liaison avant l'application du nouveau trafic. A la place des transmetteurs et récepteurs du système WDM, on peut aussi utiliser un générateur/récepteur de test externe fonctionnant à une longueur d'onde libre du multiplexage optique. Ceci permet d'effectuer la 30 mesure sans coupure de trafic. Comme cette longueur d'onde n'est pas celle des canaux en service, on ne peut pas en déduire les DGD de ces derniers. Cependant, en effectuant des mesures à plusieurs longueurs d'onde libres du multiplexage, on peut par interpolation estimer les valeurs de DGD des 2895511 io canaux en service si la courbe des variations du DGD en fonction de la longueur d'onde est continue et varie lentement avec la longueur d'onde. La séquence de test, à bande optique étroite, peut traverser des filtres optiques et des OADM sans perturbation du procédé de mesure. 5
Dispositif de mesure du retard de groupe différentiel T1 dans une liaison par fibre optique. Selon l'invention, ledit dispositif comprend :- à l'entrée de ladite liaison, un générateur (10) de séquence de signal binaire à un débit D et un premier contrôleur (30) de polarisation apte à effectuer un premier balayage des états de polarisation appliqués au signal binaire d'une séquence entrante,- en sortie de liaison, une second contrôleur (60) de polarisation apte à effectuer un second balayage des états de polarisation appliqués au signal résultant de la séquence sortante indépendamment dudit premier balayage de polarisation, un émulateur (70) de retard de groupe différentiel apte à introduire un retard de groupe différentiel additionnel T2 variable, et un dispositif (90) d'analyse apte à déterminer l'égalité T1+T2=1/D sur la séquence de signal résultant.Application à la métrologie des fibres optiques.
1. Procédé de mesure du retard de groupe différentiel T, dans une liaison par fibre optique, caractérisé en ce que ledit procédé comprend les étapes consistant : - à l'entrée de ladite liaison, à générer une séquence de signal binaire à un débit D, et à appliquer au dit signal binaire un premier balayage des états de io polarisation, - en sortie de liaison, à appliquer au signal binaire de la séquence sortante un second balayage des états de polarisation, indépendamment du dit premier balayage, à introduire un retard de groupe différentiel additionnel T2 connu, à faire varier ledit retard de groupe différentiel additionnel jusqu'à déterminer 15 l'égalité T,+T2=1/D sur la séquence de signal résultant et à en déduire le retard de groupe différentiel T, cherché. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de déterminer l'égalité T,+T2=1/D est effectuée en enregistrant un diagramme de l'oeil d'une séquence de signal résultant, ladite égalité étant réalisée lorsque 20 ledit diagramme présente un signal à trois niveaux avec une intensité maximale du niveau central. 3. Procédé selon les 1 et 2, caractérisé en ce que l'étape de déterminer l'égalité T,+T2=1/D est effectuée en enregistrant un histogramme des niveaux du diagramme de l'oeil du signal résultant, ladite égalité étant 25 réalisée lorsque ledit histogramme présente 3 lobes et que le lobe central atteint une amplitude maximale. 4. Dispositif de mesure du retard de groupe différentiel T, dans une liaison par fibre optique, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend : - à l'entrée de ladite liaison, un générateur (10) de séquence de signal binaire 30 à un débit D et un premier contrôleur (30) de polarisation apte à effectuer un premier balayage des états de polarisation appliqués au signal binaire de la séquence entrante,- en sortie de liaison, un second contrôleur (60) de polarisation apte à effectuer un second balayage des états de polarisation appliqués au signal de la séquence sortante indépendamment dudit premier balayage de polarisation, un émulateur (70) de retard de groupe différentiel apte à introduire un retard de groupe différentiel additionnel T2 variable, et un dispositif (90) d'analyse apte à déterminer l'égalité T,+T2=1/D sur la séquence de signal résultant après l'émulateur (70). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que ledit dispositif (90) d'analyse est un générateur d'histogramme apte à fournir l'histogramme des 10 niveaux d'une séquence de signal résultant. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisé en ce que, ladite liaison étant une liaison WDM, ledit générateur (10) de séquences de signal et ledit premier contrôleur(30) de polarisation sont disposés sur un canal d'entrée du multiplexeur (41) de ladite liaison, et en ce 15 que ledit second contrôleur (60) de polarisation, ledit émulateur (70) de retard de groupe différentiel et ledit dispositif (90) d'analyse sont disposés sur le canal (51) de sortie de la liaison associé audit canal (41) d'entrée. 7- Dispositif selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que ladite liaison WDM comprend au moins un OADM (100) 20
G,H
G01,H04
G01M,H04B
G01M 11,H04B 10
G01M 11/02,H04B 10/18
FR2891586
A1
SYSTEME DE COMMANDE D'ACCELERATION, DISPOSITIF ET PROCEDE DE COMPENSATION DE VIBRATIONS LONGITUDINALES, PROGRAMME ET SUPPORT D'ENREGISTREMENT POUR CE PROCEDE
20,070,406
La présente invention concerne un système de commande d'accélération, un dispositif et un procédé de compensation de vibrations longitudinales, et un support d'enregistrement pour ce procédé. Les systèmes selon l'invention peuvent être notamment utilisées dans des véhicules automobiles à moteur dans lesquels le moteur est équipé d'un arbre d'entraînement mécaniquement accouplé à des roues motrices du véhicule par l'intermédiaire d'une chaîne de transmission. 2] Les vibrations longitudinales d'un véhicule automobile sont celles qui se produisent dans la direction de déplacement du véhicule automobile lorsque celui-ci accélère ou décélère, par exemple. Des systèmes existant permettant la compensation de ces vibrations comportent un module d'élaboration d'une consigne optimale de couple pour l'arbre du moteur en fonction d'une commande d'accélération ou de décélération et un dispositif de compensation des vibrations longitudinales du véhicule automobile comportant une unité d'établissement d'un terme correctif de la consigne optimale et un correcteur propre à corriger la consigne optimale en fonction du terme correctif pour obtenir une consigne corrigée de couple pour l'arbre du moteur, cette consigne corrigée étant propre à réduire les vibrations longitudinales du véhicule automobile. De plus ces systèmes comportent un contrôleur apte à commander le moteur en fonction de la consigne corrigée pour réduire l'écart entre le couple de l'arbre du moteur et cette consigne corrigée. 3] Un tel système est, par exemple, connu du brevet N EP 0 702 138 B1. De tels systèmes 2 0 sont satisfaisants. Toutefois, le dispositif de compensation de vibrations longitudinales comporte au moins un coefficient (désigné par le symbole dans le brevet cité ci-dessus) dont la valeur est fonction de la masse du véhicule. La masse du véhicule peut varier de façon assez importante de sorte que le réglage de la valeur de ce coefficient s'avère difficile. 4] L'invention vise à remédier à cet inconvénient en proposant un système de commande de l'accélération longitudinale d'un véhicule équipé d'un dispositif de compensation des vibrations longitudinales dont le réglage des coefficients est plus facile. L'accélération longitudinale est parallèle à la direction de déplacement du véhicule automobile. 5] L'invention a donc pour objet un tel système dans lequel l'unité d'établissement est apte à établir le terme correctif uniquement en fonction d'une estimation du couple résistant exercé par la chaîne de transmission sur l'arbre du moteur. 6] Le couple résistant et son estimation sont indépendants de la masse du véhicule automobile. Dès lors, la masse du véhicule automobile n'intervient plus sur le choix de la valeur des coefficients mis en oeuvre dans le dispositif ci-dessus, ce qui rend plus facile le réglage des valeurs de ces coefficients. 7] L'invention a également pour objet le dispositif de compensation des vibrations longitudinales mis en oeuvre dans le système ci-dessus. 8] Les modes de réalisation de ce dispositif peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - un prédicteur apte à prédire la valeur d'une grandeur physique à partir de laquelle le couple résistant peut être estimé avec une avance temporelle égale au retard r, et un estimateur apte à établir l'estimation du couple résistant avec une avance temporelle égale au retard r à partir de la grandeur physique prédite par le prédicteur; - le prédicteur est un prédicteur de Smith; - un capteur de régime de l'arbre du moteur, et un estimateur apte à établir l'estimation du couple résistant uniquement à partir du régime de l'arbre du moteur mesuré par ce capteur; - l'unité d'établissement comporte au moins un filtre passe bande pour tenir compte dans l'établissement du terme correctif uniquement des composantes de fréquence de l'estimation du couple résistant comprises entre 1 et 2Hz. 9] Ces modes de réalisation du dispositif présentent en outre les avantages suivants: 2 0 - L'utilisation d'un prédicteur permet de compenser les vibrations longitudinales avant même que celles-ci puissent être mesurées et améliore donc la compensation de ces vibrations; - Un prédicteur de Smith améliore les performances du dispositif ci-dessus; L'utilisation du seul régime moteur pour établir l'estimation du couple résistant réduit les coûts du dispositif puisque seul un capteur du régime de l'arbre du moteur est alors 2 5 nécessaire; et - L'utilisation d'un filtre passe bande améliore les performances du dispositif ci-dessus. ; [0010] L'invention a également pour objet un procédé de compensation des vibrations longitudinales d'un véhicule automobile à moteur à l'aide du dispositif ci-dessus, ce procédé comportant: - Une étape d'établissement d'un terme correctif de la consigne optimale uniquement en fonction d'une estimation du couple résistant exercé par la chaîne de transmission sur l'arbre du moteur, et - Une étape de correction de la consigne optimale en fonction du terme correctif pour obtenir une consigne corrigée du couple pour l'arbre du moteur, cette consigne corrigée étant propre à réduire les vibrations longitudinales du véhicule automobile. 1] Les modes de réalisation de ce procédé peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - une étape de prédiction de la valeur d'une grandeur physique à partir de laquelle le couple résistant peut être estimé avec une avance temporelle égale au retard r, et une étape d'estimation pour établir l'estimation du couple résistant avec une avance temporelle égale au retard r à partir de la grandeur physique prédite lors de l'étape de prédiction; - une étape de mesure du régime moteur, et une étape d'estimation du couple résistant uniquement à partir du régime moteur mesuré. 2] L'invention a également pour objet un programme d'ordinateur et un support d'enregistrement d'informations comportant des instructions pour l'exécution du procédé ci-dessus de compensation des vibrations longitudinales, lorsque ces instructions sont exécutées par un calculateur électronique. 3] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée 2 0 uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins sur lesquels: - la figure 1 est une illustration schématique d'un véhicule automobile équipé d'un dispositif de compensation des vibrations longitudinales; - la figure 2 est une illustration schématique d'un régulateur mis en oeuvre dans le dispositif de la figure 1; - la figure 3 est une illustration schématique d'un compensateur utilisé dans le régulateur de la figure 2; et - la figure 4 est un organigramme d'un procédé de compensation des vibrations longitudinales d'un véhicule automobile à moteur. 4] La figure 1 représente un véhicule automobile 2, tel que, par exemple, une voiture. Le véhicule 2 comprend un moteur 4 de propulsion du véhicule 2 équipé d'un arbre d'entraînement 6. L'arbre 6 est également connu sous le terme d' arbre moteur . Le moteur 4 est, par exemple, un moteur thermique à combustion. 5] L'arbre 6 est mécaniquement accouplé par l'intermédiaire d'une chaîne 8 de transmission de couple, à des roues motrices 9 du véhicule 2, de manière à entraîner en rotation ces roues 9. La chaîne de traction 8 comprend, par exemple, un mécanisme 10 d'embrayage et une boîte de vitesses 12. Le mécanisme 10 est mécaniquement accouplé d'un côté à un arbre primaire 14 de la boîte de vitesses 12 et de l'autre côté à l'arbre 6. 6] Le véhicule 2 comporte également un système 16 de commande de son accélération longitudinale. Ce système 16 comprend un contrôleur rapproché 18 apte à commander le moteur 4 en fonction d'une consigne de couple Ccor pour l'arbre 6. Le contrôleur 18 induit un retard r entre l'instant où est reçue la consigne Ccor et l'instant où le couple de l'arbre 6 atteint cette consigne Ccor. 7] Le système 16 comprend également une pédale 20 d'accélération actionnable par un conducteur. La position yd de cette pédale 20 est mesurée par un capteur 22 et transmise à une entrée d'un calculateur électronique 24. Le calculateur 24 est raccordé à des moyens de stockage d'informations telle qu'une mémoire 26. Le calculateur 24 est également raccordé à un capteur 28 de régime moteur. Le régime moteur est ici défini comme étant le nombre de tours par minute effectué par l'arbre 6. Le capteur 28 est raccordé à l'arbre 6 par l'intermédiaire d'ondes magnétiques, ou optiques, ou autres, de manière à mesurer le régime moteur con . [0018] Le calculateur 24 est apte à calculer la consigne Ccor, à partir de la position yd, du régime moteur COm et de données enregistrées dans la mémoire 26. Plus précisément, le calculateur 24 est équipé d'un module 30 d'élaboration d'une consigne optimale Copt de couple pour l'arbre 6 en fonction de la position yd et des données enregistrées dans la mémoire 26. Ces données sont, par exemple, une cartographie donnant la valeur de la consigne Copt en fonction de la position Yd. 9] Le calculateur 24 comprend également un régulateur 32 et un module 34 2 5 d'approximation du retard r. Le régulateur 32 est apte à corriger la consigne Copt, de manière à obtenir la consigne Ccor permettant de réduire, voire de supprimer les vibrations longitudinales du véhicule 2. 0] Le régulateur 32 est décrit plus en détail en regard des figures 2 et 3. Le module d'approximation 34 utilise la relation suivante, basée sur com, le régime moteur mesuré par le 3 0 capteur 28, pour approximer le retard r: r = 30/con, (1) [0021] La combinaison du capteur 28, du régulateur 32 et du module d'approximation 34 forme un dispositif de compensation des vibrations longitudinales du véhicule 2. 2] Le calculateur 24 est, ici, réalisé à partir d'un calculateur électronique programmable conventionnel apte à exécuter des instructions d'un programme enregistrées sur un support d'enregistrement d'informations. A cet effet, la mémoire 26 comporte des instructions pour l'exécution du procédé de la figure 4, instructions exécutées par le calculateur 24. 3] La figure 2 représente plus en détail le régulateur 32. Sur cette figure, le régulateur 32 comprend une entrée 40 raccordée au module 30 pour recevoir la consigne Copt et une entrée 42 pour recevoir le régime moteur co. mesuré par le capteur 28. Le régulateur 32 comprend également une sortie 44 pour délivrer la consigne corrigée Ccor. 4] Sur la figure 2, la sortie 44 est raccordée à l'entrée d'un modèle 46 du bloc moteur dont la sortie est raccordée à l'entrée d'un modèle 48 permettant d'approximer le régime moteur con, . Ces modèles sont décrits ici car ils permettent d'introduire et de définir les différents coefficients du régulateur 32. Le bloc moteur correspond à la combinaison du moteur 4 et du contrôleur 18. 5] La fonction de transfert du modèle 46 est ici approximée par la relation de Laplace suivante: Ccor 2-mots + 1 où s est la variable de Laplace, r est le retard du contrôleur 18, tmot est la constante de temps du moteur 4, et I n est le couple produit par le moteur sur l'arbre 6. [0026] Le modèle 48 est formé d'un soustracteur 50 propre à soustraire au couple T,n la valeur d'un couple résistant T exercé par la chaîne de transmission 8 sur l'arbre 6. Le couple résistant T est donc une perturbation du couple moteur rm. 2 5 [0027] Le résultat E de la soustraction du soustracteur 50 est envoyé à l'entrée d'un bloc 52 modélisant le comportement mécanique de l'arbre 6. La fonction de transfert du bloc 52 est, ici, exprimée à l'aide de la relation de Laplace suivante: Fm (2) wm E.1mS+cm (3) où E est le résultat de la soustraction effectuée par le soustracteur 50, wm est le régime moteur de l'arbre 6, Jm est l'inertie du volant moteur, et cm est le frottement sec sur l'arbre 6. 8] Le régulateur 32 comprend un sommateur 60 propre à additionner la consigne Copt et un terme correctif E pour obtenir la consigne Ccor, un compensateur 62 propre à établir le terme correctif E en fonction d'une prédiction w* du régime moteur, et un prédicteur 64 propre à établir la prédiction w;, à partir de la consigne Cor et du régime moteur con, mesuré par le capteur 28. 9] Le compensateur 62 sera décrit plus en détail en regard de la figure 3. Le prédicteur 64 est, ici, un prédicteur de Smith. Plus précisément, le prédicteur 64 comprend un bloc 70 correspondant au modèle 46 à l'exception que celui-ci ne tient pas compte du retard r. La fonction de transfert du bloc 70 est donnée par la relation suivante: T _ 1 (4) CCor Zmot s +1 [0030] La sortie du bloc 70 est raccordée à l'entrée d'un bloc 72 dont la fonction de transfert est identique à celle du bloc 52. La sortie du bloc 72 est raccordée à l'entrée d'un bloc 74 d'annulation du retard. La fonction de transfert de ce bloc 74 est donnée par la relation suivante: S =1 e-" (5) w m Où S est la sortie du bloc 74, et w' , est la sortie du bloc 72. 2 0 [0031] Enfin, le prédicteur 64 comprend un sommateur 76 propre à additionner la sortie S du bloc 74 au régime moteur con, mesuré par le capteur 28 afin d'obtenir la prédiction (4, . La prédiction wç est une estimation de la valeur du régime moteur wm qui devrait être mesurée par le capteur 28 r secondes plus tard. 2] La figure 3 représente plus en détail le compensateur 62. Ce compensateur 62 2 5 comprend un estimateur 80 apte à établir une estimation i du couple résistant T à partir de la prédiction wm et de la consigne Cor, et une unité 82 d'établissement du terme correctif E. [0033] L'estimateur 80 comprend un bloc 84 propre à estimer le couple appliqué en entrée de la chaîne de transmission 8 et un bloc 86 propre à reconstruire la valeur du couple produit par le moteur 4. Le bloc 84 a une entrée pour recevoir la prédiction wm et une sortie raccordée à une entrée d'un soustracteur 88. La fonction de transfert du bloc 84 est donnée par la relation suivante: rT J s + c m m (6) com (Tfs+l)2 où FT est l'estimation du couple appliqué à l'entrée de la chaîne de transmission 8, et -cf définit la fréquence de coupure d'un filtre passe bas. 4] Dans la relation (6), le terme I /(ifs + 1)2 est la fonction de transfert d'un filtre passe bas. La valeur de if est fixée pour que la fréquence de coupure de ce filtre passe bas soit supérieure à 2Hz lorsque le véhicule est sur le 1" rapport de boite de vitesses. Cette valeur augmente avec les rapports de boite plus élevés. 5] Le bloc 86 a une entrée raccordée à la sortie du correcteur 60 pour obtenir la valeur de la consigne Ccor et une sortie pour délivrer le couple Fm reconstruit. Cette sortie est raccordée à une autre entrée du soustracteur 88. La fonction de transfert du bloc 86 est donnée par la relation suivante: Ccor (Tfs+l)2(Tmots+l) [0036] Le soustracteur 88 soustrait à la sortie du bloc 86 la sortie du bloc 84, de manière à obtenir l'estimation T du couple résistant T. L'unité 82 comprend un soustracteur 90 dont une entrée est directement raccordée à une sortie du soustracteur 88 pour recevoir l'estimation i' et une autre entrée est raccordée à la même sortie du soustracteur 88 par l'intermédiaire d'un filtre 92 passe haut. 7] La fonction de transfert du filtre 92 est donnée par la relation suivante: Tf _ 1 (8) r (Tbs+l) 2 5 où if représente la composante de l'estimation T filtrée par le filtre 92, et Tb est une constante définissant la fréquence de coupure inférieure du filtre 92. 8] La valeur de Tb est choisie de manière à ce que la fréquence de coupure inférieure du filtre 92 soit inférieure à 1 Hz Torque le véhicule est sur le 1 er rapport de boite de vitesses. Cette valeur augmente avec les rapports de boite plus élevés [0039] Une sortie du soustracteur 90 est raccordée à l'entrée d'un bloc 94 de filtrage en 5 fonction de la dynamique du moteur 4. La fonction de transfert du filtre 94 est donnée par la relation suivante: C'cor _ Tmots +l Tc (Tfs + 1)2 où T, est la sortie du soustracteur 90 et C'cor est la sortie du bloc 94. 0] La sortie du bloc 94 est connectée à l'entrée d'un bloc 96 fixant le niveau de réduction 10 des vibrations longitudinales du véhicule 2. La fonction de transfert du bloc 96 est donnée par la relation suivante: C cor = gc C'cor où g, est une constante définissant le niveau de réduction des vibrations. 1] La constante gc est comprise entre 0 et 1. Lorsque gc est égal à 0, la fonction du 15 régulateur 32 est inhibée, tandis que lorsque le niveau ge est égal à 1, l'action du régulateur 32 est complètement activée. 2] Le fonctionnement du dispositif de compensation des vibrations longitudinales va maintenant être décrit en regard du procédé de la figure 4. 3] Initialement, lors d'une étape 100, le module 34 approxime le retard r à l'aide de la 20 relation (1). En parallèle, lors d'une étape 101, le capteur 28 mesure le régime moteur 6Jm. Ensuite, lors d'une étape 102, le prédicteur 64 prédit la valeur de l'estimation con, correspondant à la consigne Ccor actuelle et au régime moteur Wm mesuré par le capteur 28. 4] A partir de la prédiction con, et de la consigne Ccor, lors d'une étape 104, l'estimateur 80 estime la valeur du couple résistant T exercée par la chaîne de transmission 8 sur l'arbre 6. Lors 25 de l'étape 104, l'estimation T est établie avec une avance temporelle égale au retard r. 5] A partir de l'estimation T, lors d'une étape 106, l'unité 82 établit le terme correctif c permettant de compenser les vibrations longitudinales du véhicule 2. (9) (10) 6] En parallèle aux étapes 100 à 106, lors d'une étape 108, le module 30 élabore la consigne Copt à partir de la position yd mesurée par le capteur 22 et de la cartographie préenregistrée dans la mémoire 26. 7] Ensuite, lors d'une étape 110, le correcteur 60 corrige la consigne Copt établie lors de l'étape 108, à l'aide du terme correctifs établi lors de l'étape 106. Lors de l'étape 110, cette correction est réalisée en ajoutant à la consigne Copt la valeur du terme correctifs, de manière à obtenir la valeur de la consigne Ccor. 8] Enfin, lors d'une étape 112, le contrôleur 18 commande le moteur 4 en fonction de la consigne Ccor établie lors de l'étape 110. 9] De nombreux autres modes de réalisation du dispositif de compensation de vibrations longitudinales sont possibles. Par exemple, d'autres fonctions de transfert peuvent être retenues pour modéliser le comportement du moteur et le comportement de l'arbre 6. Dans ce cas, les fonctions de transfert des différents blocs du régulateur 32 devront être adaptées en fonction des fonctions de transfert choisies pour les modèles 46 et 48. 0] Estimer le couple résistant à partir d'une autre grandeur physique mesurée que le régime moteur est également possible. 1] En variante, le prédicteur 64 peut être remplacé par un prédicteur ayant une autre structure mais remplissant la même fonction que le prédicteur de Smith. 2] Ici, la commande d'accélération a été décrite comme étant générée à partir d'un capteur 22 de position de la pédale d'accélération 20. En variante, cette commande d'accélération peut être générée à partir d'autres dispositifs, tel que, par exemple, un régulateur de vitesse
Ce système de commande de l'accélération d'un véhicule automobile à moteur comporte :. une unité (82) d'établissement d'un terme correctif d'une consigne optimale, et. un correcteur (60) propre à corriger la consigne optimale en fonction du terme correctif pour obtenir une consigne corrigée de couple pour l'arbre du moteur, cette consigne corrigée étant propre à réduire les vibrations longitudinales du véhicule automobile.L'unité d'établissement est apte à établir le terme correctif uniquement en fonction d'une estimation du couple résistant exercé par une chaîne de transmission sur l'arbre du moteur.
1. Système de commande de l'accélération d'un véhicule automobile à moteur, équipé d'un arbre d'entraînement mécaniquement accouplé à des roues motrices par l'intermédiaire d'une chaîne de transmission, ledit système comportant un module (30) d'élaboration d'une consigne optimale de couple pour l'arbre du moteur en fonction d'une commande d'accélération ou de décélération, un dispositif de compensation des vibrations longitudinales du véhicule pour établir une consigne corrigée propre à réduire les vibrations longitudinales du véhicule et un contrôleur (18) apte à commander le moteur en fonction de la consigne corrigée pour réduire l'écart entre le couple de l'arbre du moteur et cette consigne corrigée, ledit dispositif de compensation comportant une unité (82) d'établissement d'un terme correctif de la consigne optimale uniquement en fonction d'une estimation du couple résistant exercé par la chaîne de transmission sur l'arbre moteur et un correcteur (60) propre à corriger la consigne optimale en fonction du terme correctif pour obtenir une consigne corrigée de couple pour l'arbre du moteur. 2. Dispositif de compensation des vibrations longitudinales d'un véhicule automobile apte à être mis en oeuvre dans un système conforme à la 1, ce dispositif comportant une unité (82) d'établissement d'un terme correctif de la consigne optimale, et un correcteur (60) propre à corriger la consigne optimale en fonction du terme correctif pour obtenir une consigne corrigée, l'unité d'établissement étant apte à établir le terme correctif 2 0 uniquement en fonction d'une estimation du couple résistant exercé par la chaîne de transmission sur l'arbre du moteur. 3. Dispositif selon la 2 pour un véhicule automobile dont le contrôleur induit un retard r entre l'instant où est reçue la consigne corrigée et l'instant où le couple de l'arbre du moteur atteint cette consigne corrigée, caractérisé en ce qu'il comporte un prédicteur (64) apte à prédire la valeur d'une grandeur physique à partir de laquelle le couple résistant peut être estimé avec une avance temporelle égale au retard r, et un estimateur (80) apte à établir l'estimation du couple résistant avec une avance temporelle égale au retard r à partir de la grandeur physique prédite par le prédicteur. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le prédicteur est un 3 0 prédicteur de Smith. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte un capteur (28) de régime de l'arbre du moteur, et un estimateur (80) apte à établir l'estimation du couple résistant uniquement à partir du régime de l'arbre du moteur mesuré par ce capteur. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que l'unité (82) d'établissement comporte au moins un filtre passe bande pour tenir compte dans l'établissement du terme correctif uniquement des composantes de fréquence de l'estimation du couple résistant comprises entre 1 et 2Hz. 7. Procédé de compensation des vibrations longitudinales d'un véhicule automobile à moteur, à l'aide d'un dispositif conforme à l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que le procédé comporte une étape (106) d'établissement d'un terme correctif de la consigne optimale uniquement en fonction d'une estimation du couple résistant exercé par la chaîne de transmission sur l'arbre du moteur, et une étape de correction de la consigne optimale en fonction du terme correctif, cette consigne corrigée étant propre à réduire les vibrations longitudinales du véhicule automobile. 8. Procédé selon la 7, pour un moteur équipé d'un contrôleur induisant un retard r entre l'instant où est reçue la consigne corrigée et l'instant où le couple de l'arbre du moteur atteint cette consigne corrigée, caractérisé en ce que le procédé comporte une étape (102) de prédiction de la valeur d'une grandeur physique à partir de laquelle le couple résistant peut être estimé avec une avance temporelle égale au retard r, et une étape (104) d'estimation pour établir l'estimation du couple résistant avec une avance temporelle égale au retard r à partir de la grandeur physique prédite lors de l'étape de prédiction. 9. Procédé selon l'une quelconque des 7 à 8, caractérisé en ce que le procédé comporte une étape (101) de mesure du régime moteur, et une étape (104) d'estimation du couple résistant uniquement à partir du régime moteur mesuré. 10. Support d'enregistrement d'informations, caractérisé en ce qu'il comporte des instructions pour l'exécution d'un procédé de compensation des vibrations longitudinales d'un véhicule automobile conforme à l'une quelconque des 7 à 9, lorsque ces instructions sont exécutées par un calculateur électronique.
F
F02
F02D
F02D 41
F02D 41/14
FR2894637
A1
DISPOSITIF DE FRICTION PERFECTIONNE POUR UN EMBRAYAGE, NOTAMMENT DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,615
-1- La présente invention concerne un . Un embrayage de véhicule automobile est destiné à transmettre un couple entre un volant moteur du véhicule automobile et un arbre d'entrée de boite de vitesses. A cet effet, l'embrayage comporte un mécanisme, solidaire en rotation du volant moteur, et un dispositif de friction, solidaire en rotation de l'arbre de boite de vitesses. Le mécanisme comporte un plateau de pression et un plateau de réaction, destinés à coopérer avec des première et seconde garnitures de friction du dispositif de friction. Ces garnitures de friction sont portées par au moins un support, habituellement de forme générale de révolution. Le dispositif de friction doit réaliser un compromis entre diverses contraintes techniques. D'une part, il convient de limiter la masse et l'inertie du dispositif de friction. A cet effet, on souhaite limiter les dimensions des garnitures de friction, par exemple l'épaisseur et la largeur radiale de ces garnitures de friction. On souhaite également éviter la présence de rivets de solidarisation des garnitures sur leur support en optant autant que possible pour le collage de ces garnitures sur leur support. D'autre part, il convient de pouvoir activer l'embrayage de façon progressive. A cet effet, on souhaite incorporer des moyens élastiques, en général une masse en élastomère, dans le dispositif de friction, afin d'assurer cette progressivité. Des effets de cisaillement limitent les possibilités d'agencer la masse en élastomère entre une garniture et son support. On a donc proposé dans l'état de la technique, notamment dans EP-A-O 419 329, un dispositif de friction pour un embrayage, notamment de véhicule automobile, du type comportant des premier et second organes à garniture de friction, sensiblement annulaires et coaxiaux, écartés axialement et délimités par des faces de friction opposées. Dans un dispositif de friction de ce type, les organes à garniture de friction comportent chacun un support portant une garniture de friction. Dans ce cas, la masse en élastomère est intercalée entre les premier et second supports. Plus particulièrement, chaque support de garniture décrit dans EP-A-O 419 329 comporte une partie périphérique de forme générale annulaire et une partie centrale de liaison avec l'autre support de garniture. Les parties centrales des -2- supports sont jointives. Les parties périphériques des supports, écartées axialement entre-elles, sont reliées aux parties centrales par des parties intermédiaires convergeant depuis ces parties périphériques vers ces parties centrales. De ce fait, lorsque les garnitures de friction sont serrées entre les plateaux de pression et de réaction, les parties périphériques des supports de garniture se déforment en divergeant vers les parties intermédiaires des supports relativement rigides axialement. Par conséquent, l'écartement entre les parties périphériques des supports de garniture ne varie pas uniformément radialement, lorsque les garnitures de friction sont serrées entre les plateaux de pression et de réaction. II en résulte que les garnitures de friction ne coopèrent pas de manière uniforme radialement avec les plateaux de pression et de réaction, ce qui nuit aux performances de l'embrayage. L'invention a notamment pour but de proposer un dispositif de friction muni de supports de garniture de friction se déplaçant sensiblement parallèlement l'un par rapport à l'autre lorsqu'ils sont sollicités par les plateaux de pression et de réaction. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de friction du type précité, où le premier organe à garniture de friction comporte : -une partie radialement externe, comportant une garniture de friction, -une partie radialement interne, destinée à être solidarisée avec le second organe à garniture de friction, et - des languettes élastiques de liaison munies chacune d'une première extrémité de liaison avec la partie radialement externe et d'une seconde extrémité de liaison avec la partie radialement interne, les première et seconde extrémités de liaison présentant un décalage angulaire entre elles variable en fonction de l'écartement axial des deux organes à garniture de friction. Les languettes de liaison permettent à la partie radialement externe de se déplacer par rapport au second organe à garniture de friction sensiblement par vissage selon un axe de rotation des organes à garniture de friction (on rappellera qu'un vissage selon un axe est une combinaison simultanée d'une rotation selon cet axe et d'une translation parallèlement à ce même axe). Ainsi, lorsque l'écartement axial entre la partie radialement externe et le second organe à garniture de friction augmente, le décalage angulaire entre les extrémités de liaison de chaque languette de liaison diminue, et lorsque l'écartement axial entre la partie radialement externe et le second organe à garniture de friction diminue, le -3- décalage angulaire entre les extrémités de liaison de chaque languette de liaison augmente. Grâce aux languettes de liaison, les garnitures de friction, portées respectivement par la partie radialement externe et le second organe à garniture de friction, restent sensiblement parallèles entre eux lorsqu'ils sont sollicités par les plateaux de pression et de réaction. Ainsi, le contact des garnitures de friction avec les plateaux de pression et de réaction est optimisé. Un dispositif de friction selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - les languettes de liaison sont pliées de manière à ce que leurs première et seconde extrémités de liaison sont décalées axialement entre elles ; - chaque languette de liaison est venue de matière avec les parties radialement interne et externe ; - le dispositif de friction comporte des moyens de solidarisation de la partie radialement interne avec le second organe à garniture de friction, comportant au moins un orifice de solidarisation ménagé dans la partie radialement interne ; les moyens de solidarisation comportent au moins un orifice de solidarisation ménagé dans le second organe à garniture de friction, en regard de l'orifice ménagé dans la partie radialement interne, et un rivet de solidarisation passant à travers les orifices ; - les moyens de solidarisation sont également destinés à coupler la partie radialement interne avec un arbre d'entrée de boite de vitesses du véhicule automobile ; - le dispositif de friction comporte des moyens élastiques d'entretoisement axial des premier et second organes à garniture de friction, destinés à assurer la progressivité de l'embrayage ; - la partie radialement interne du premier organe à garniture de friction s'étend radialement jusqu'à un palier de frottement entourant un moyeu destiné à être couplé à un arbre d'entrée de boite de vitesses et libre en rotation par rapport à ce moyeu, de manière à participer, d'une part, au centrage des premier et second supports par rapport au moyeu et, d'autre part, au positionnement axial de ce palier par coopération avec un épaulement de ce palier ; - le second organe à garniture de friction comporte une partie radialement externe, comportant une garniture de friction, une partie radialement 25 30 35 -4- interne, destinée à être solidarisée avec le premier organe à garniture de friction, et des languettes élastiques de liaison munies chacune d'une première extrémité de liaison avec la partie radialement externe et d'une seconde extrémité de liaison avec la partie radialement interne, les première et seconde extrémités de liaison présentant un décalage angulaire entre elles variable en fonction de l'écartement axial des deux organes à garniture de friction. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans 10 lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un dispositif de friction selon l'invention ; - la figure 2 est un éclaté du dispositif de friction de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de face d'un support du dispositif de friction des 15 figures 1 et 2 ; - la figure 4 est une vue en coupe axiale du dispositif de friction selon l'invention montrant une variante de réalisation d'un support pour garniture de friction de ce dispositif de friction ; - la figure 5 est une vue similaire à la figure 3 du support du dispositif de 20 friction de la figure 4. On a représenté sur la figure 1 un dispositif de friction 10 pour un embrayage, notamment de véhicule automobile. Le dispositif de friction 10 comporte un disque de friction 12 et un amortisseur 14 de type classique, destiné à transmettre un couple entre le disque de friction 12 et un 25 moyeu 16 destiné à être couplé à un arbre d'entrée de boite de vitesses du véhicule automobile (non représenté). L'amortisseur 14 comporte deux rondelles de guidage 18, solidaires en rotation avec le disque de friction 12, et un voile 20, solidaire en rotation avec le moyeu 16. L'amortisseur 14 comporte également des moyens élastiques 22 destinés à 30 transmettre le couple entre les rondelles de guidage 18 et le voile 20 en amortissant d'éventuelles vibrations. Le disque de friction 12, représenté plus en détail sur la figure 2, comporte des premier 24A et second 24B organes à garniture de friction, sensiblement annulaires et coaxiaux. 35 Les premier 24A et second 24B organes à garniture de friction comportent respectivement des première 26A et seconde 26B garnitures de friction, délimitées par5 -5- des faces de friction opposées, destinées respectivement à coopérer avec un plateau de pression et un plateau de réaction (non représentés) solidaires en rotation d'un volant moteur (non représenté) du véhicule automobile. Les premier 24A et second 24B organes à garniture de friction comportent en outre respectivement des premier 28A et second 28B supports pour les garnitures de friction 26A, 26B. Ces premier 28A et second 28B supports sont sensiblement annulaires, coaxiaux, et écartés axialement l'un par rapport à l'autre. En général, ces premier 28A et second 28B supports sont en matériau composite ou en acier comportant de préférence 0,68% ou 0,75% de carbone (désigné respectivement XC68 et XC75 selon la norme française AFNOR). Les premier 28A et second 28B support comportent chacun une partie radialement interne 30A, respectivement 30B, solidaire en rotation des rondelles de guidage 18, et une partie radialement externe 32A, respectivement 32B, sur laquelle est fixée la première 26A, respectivement seconde 26B, garniture de friction, par exemple par collage. En variante, au moins une garniture de friction et un support peuvent être formés en une seule et même pièce, par exemple moulée par injection. La partie radialement interne 30A, respectivement 30B, délimite un contour interne 33A, respectivement 33B, du premier 24A, respectivement second 24B, organe à garniture de friction. La partie radialement externe 32A, respectivement 32B, délimite un contour externe 34A, respectivement 34B, du premier 24A, respectivement second 24B, organe à garniture de friction. On a représenté plus en détail le premier support 28A sur la figure 3. On notera que, conformément au mode de réalisation représenté, les premier 28A et second 28B supports sont similaires. Le premier support 28A comporte des languettes élastiques de liaison 35A, munies chacune d'une première extrémité 36A de liaison avec la partie radialement externe 32A et d'une seconde extrémité 38A de liaison avec la partie radialement interne 30A. Dans le mode de réalisation décrit, les languettes de liaison 35A sont venues de matière avec les parties radialement interne 30A et externe 32A. Généralement, les languettes de liaison 35A sont obtenues par découpage de fenêtres 40A dans le support 28A entre les parties radialement interne 30A et externe 32A, les languettes de liaison 35A délimitant alors les fenêtres 40A.30 -6Comme cela est représenté sur la figure 1, les languettes de liaison 35A du premier support 28A sont pliées de manière à ce que leurs première 36A et seconde 38A extrémités de liaison soient décalées axialement entre elles. Ainsi, les première 36A et seconde 38A extrémités de liaison de chaque languette de liaison 35A présentent un décalage angulaire entre elles variable en fonction de l'écartement axial des deux organes à garniture de friction 24A, 24B. Généralement, la distance entre les première 36A et seconde 38A extrémités de liaison de chaque languette de liaison 35A est comprise entre 5 et 60mm, de préférence entre 20 et 40mm. On notera que les languettes de liaison 35A forment en outre une liaison rotulante autorisant un décalage d'alignement des axes entre, d'une part, les premier 28A et second 28B supports et, d'autre part, le moyeu 16. Ainsi, les garnitures de friction 26A, 26B restent sensiblement parallèles même en présence d'un tel décalage. Le dispositif de friction 10 comporte en outre des moyens 42 de solidarisation du support 28A avec les rondelles de guidage 18. Ces moyens 42 de solidarisation comportent au moins un orifice 44A de solidarisation ménagé dans la partie radialement interne 30A, par exemple trois orifices 44A répartis angulairement. Ces orifices 44A sont destinés à recevoir des organes de solidarisation 46 respectifs complémentaires, par exemple des rivets de solidarisation classiques 46, également destinés à solidariser les rondelles de guidage 18 entre elles. Le second support 28B est similaire au premier support 28A. Il comporte également des parties radialement interne 30B et externe 32B, liées entre elles par des languettes de liaison 35B. Cependant, dans l'exemple représenté, les languettes de liaison 35B du second support 28B ne sont pas pliées, contrairement aux languettes de liaison 35A du premier support 28A. On notera toutefois que la présence de ces languettes de liaison 35B est préférable, afin de former également une liaison rotulante. On assure ainsi plus efficacement le parallélisme des garnitures de friction 26A, 26B. Le second support 28B comporte également, sur sa partie radialement interne 30B, des orifices de solidarisation 44B de ce support 28B avec les rondelles de guidage 18 par exemple trois orifices 44B ménagés dans la partie radialement interne 30B et répartis angulairement, en regard des orifices 44A. Grâce aux moyens de solidarisation 42, les parties radialement internes 30A, 30B des supports 28A, 28B sont solidaires, et les parties radialement externes 32A, 32B, portant les garnitures de friction, sont aptes à se déplacer axialement parallèlement l'un par rapport à l'autre, par vissage selon leur axe. -7- Le disque de friction 12 comporte par ailleurs des moyens élastiques 47 d'entretoisement axial des premier 28A et second 28B supports, destinés à assurer la progressivité de l'embrayage. Conformément au mode de réalisation décrit, les moyens élastiques d'entretoisement 47 axial comportent une masse 48 en élastomère comportant de préférence trois cordons de formes générales annulaires, sensiblement coaxiaux, agencés entre les premier 28A et second 28B supports. On notera que les moyens élastiques 47 d'entretoisement axial comportent également les languettes de liaison 35A, 35B. En effet, l'élasticité de ces languettes de liaison 35A, 35B participe à la progressivité de l'embrayage. On a représenté sur les figures 4 et 5 un dispositif de friction selon une variante de réalisation de l'invention. Sur ces figures 4 et 5, les éléments analogues à ceux des figures précédentes sont désignés par des références identiques. Conformément à cette variante de réalisation, les parties radialement internes 30A, 30B des premier 28A et second 28B supports s'étendent radialement jusqu'à un palier de frottement 50 entourant le moyeu 16 et solidaire en rotation des rondelles de guidage 18. Ainsi, les contours internes 33A, 33B respectifs des premier 28A et second 28B supports coopèrent avec ce palier 50 de manière à participer, d'une part, au centrage des premier 28A et second 28B supports par rapport au moyeu 16 et, d'autre part, au positionnement axial de ce palier 50 par coopération avec un épaulement 50E de ce palier 50. On notera que les parties radialement internes 30A, 30B comportent des fenêtres 52 destinées à laisser un passage pour les moyens élastiques 22. De préférence, les parties radialement internes 30A, 30B comportent chacun un orifice de centrage 53 ménagé sur un même rayon que les orifices de solidarisation 44A, 44B. Cet orifice de centrage 53 participe au centrage du support 28A, 28B correspondant par rapport aux rondelles de guidage, par exemple par passage d'une tige (non représentée) à travers cet orifice 53 et des orifices correspondants ménagés sur les rondelles de guidage. De préférence également, les parties radialement internes 30A, 30B comportent des orifices 54 radialement interne par rapport aux orifices de solidarisation 44A, 44B. Conformément à une variante de réalisation non représentée, ces orifices 54 peuvent recevoir des pattes d'une rondelle d'amortissement des moyens élastiques 22, afin de solidariser en rotation cette rondelle de frottement avec les supports 28A, 28B, et donc avec les rondelles de guidage 18. -8- On notera enfin que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation précédemment décrit. Le dispositif de friction selon l'invention pourra en effet comporter diverses variantes sans pour autant sortir du cadre de l'invention.5
Ce dispositif (10) comporte des premier (24A) et second (24B) organes à garniture de friction, sensiblement annulaires et coaxiaux, écartés axialement et délimités par des faces de friction opposées. Le premier organe à garniture de friction (24A) comporte une partie radialement externe (32A), comportant une garniture de friction (26A), une partie radialement interne (30A), destinée à être solidarisée avec le second organe à garniture de friction (248), et des languettes élastiques de liaison (35A) munies chacune d'une première extrémité de liaison (36A) avec la partie radialement externe (32A) et une seconde extrémité de liaison (38A) avec la partie radialement interne (30A), les première (36A) et seconde (38A) extrémités de liaison présentant un décalage angulaire entre elles variable en fonction de l'écartement axial des deux organes à garniture de friction (24A, 24B).
1. Dispositif (10) de friction pour un embrayage, notamment de véhicule automobile, du type comportant des premier (24A) et second (24B) organes à garniture de friction, sensiblement annulaires et coaxiaux, écartés axialement et délimités par des faces de friction opposées, caractérisé en ce que le premier organe à garniture de friction (24A) comporte : - une partie radialement externe (32A), comportant une garniture de friction (26A), - une partie radialement interne (30A), destinée à être solidarisée avec le second organe à garniture de friction (24B), et - des languettes élastiques de liaison (35A) munies chacune d'une première extrémité de liaison (36A) avec la partie radialement externe (32A) et d'une seconde extrémité de liaison (38A) avec la partie radialement interne (30A), les première (36A) et seconde (38A) extrémités de liaison présentant un décalage angulaire entre elles variable en fonction de l'écartement axial des deux organes à garniture de friction (24A, 24B). 2. Dispositif de friction (10) selon la 1, caractérisé en ce que les languettes de liaison (35A) sont pliées de manière à ce que leurs première (36A) et seconde (38A) extrémités de liaison sont décalées axialement entre elles. 3. Dispositif de friction (10) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que chaque languette de liaison (35A) est venue de matière avec les parties radialement interne (30A) et externe (32A). 4. Dispositif de friction (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (42) de solidarisation de la partie radialement interne (30A) avec le second organe à garniture de friction (24B), comportant au moins un orifice de solidarisation (44A) ménagé dans la partie radialement interne (30A). 5. Dispositif de friction (10) selon la 4, caractérisé en ce que les moyens de solidarisation (42) comportent au moins un orifice de solidarisation (44B) ménagé dans le second organe à garniture de friction (24B), en regard de l'orifice (44A) ménagé dans la partie radialement interne (30A), et un rivet de solidarisation (46) passant à travers les orifices de solidarisation (44A, 44B). 6. Dispositif de friction (10) selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que les moyens de solidarisation (42) sont également destinés à coupler la partie-10- radialement interne (30A) avec un arbre d'entrée de boite de vitesses du véhicule automobile. 7. Dispositif de friction (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens élastiques (47) d'entretoisement axial des premier (24A) et second (24B) organes à garniture de friction, destinés à assurer la progressivité de l'embrayage. 8. Dispositif de friction (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la partie radialement interne (30A) du premier organe à garniture de friction (24A) s'étend radialement jusqu'à un palier de frottement (50) 10 entourant un moyeu (16) destiné à être couplé à un arbre d'entrée de boite de vitesses et libre en rotation par rapport à ce moyeu (16), de manière à participer, d'une part, au centrage des premier (28A) et second (28B) supports par rapport au moyeu (16) et, d'autre part, au positionnement axial de ce palier (50) par coopération avec un épaulement (50E) de ce palier (50). 9. Dispositif de friction (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le second organe à garniture de friction (24B) comporte : - une partie radialement externe (32B), comportant une garniture de friction (26B), - une partie radialement interne (30B), destinée à être solidarisée avec le premier organe à garniture de friction (24A), et - des languettes élastiques de liaison (35B) munies chacune d'une première extrémité de liaison avec la partie radialement externe (32B) et d'une seconde extrémité de liaison avec la partie radialement interne (30B), les première et seconde extrémités de liaison présentant un décalage angulaire entre elles variable en fonction de l'écartement axial des deux organes à garniture de friction. 15 20 25
F
F16
F16D
F16D 13
F16D 13/64
FR2889290
A1
PHARE DE VEHICULE
20,070,202
Cette invention revendique une priorité étrangère provenant de la demande de brevet japonais N 2005 220 461, déposée le 29 juillet 2005. Cette invention se rapporte à un dans lequel des motifs de rayonnement de lumière d'une pluralité de blocs de sources de lumière, chacun ayant un élément électroluminescent en tant que source de lumière, sont combinés ensemble pour former un motif de répartition de lumière prédéterminé. Généralement, un phare pour un véhicule est conçu afin de former un motif de répartition de lumière de feu de croisement ayant une ligne de séparation au niveau d'un bord d'extrémité supérieure de celui ci, de sorte qu'une visibilité vers l'avant du conducteur du véhicule peut être assurée autant que possible, sans fournir d'éblouissement aux conducteurs des véhicules arrivants ou autres. Ces dernières années, les phares de véhicule utilisant un élément électroluminescent comme source de lumière ont été activement développés. Dans les publications de brevet japonais N 2004 95 480 et 2005 166 588, il est proposé un phare de véhicule dans lequel les motifs de rayonnement de lumière d'une pluralité de blocs de sources de lumière, ayant chacun un élément électroluminescent comme source de lumière, sont superposés ensemble pour former un motif de répartition de lumière de feu de croisement. Conformément à ces publications, la lumière émise depuis l'élément électroluminescent 2 utilisé comme source de lumière génère une faible quantité de chaleur. Comme cela est représenté sur la figure 12, une lentille 4 et un écran de formation de ligne de séparation 6 (qui sont des éléments de commande de répartition de lumière qui forment le bloc de lumière) sont formés à partir d'une résine synthétique dans le but d'obtenir une conception légère. Une console 1 (servant d'élément de support de bloc) sur laquelle l'élément électroluminescent 2 (la source de lumière) est monté, est formée d'un produit métallique coulé sous pression présentant une bonne conductivité thermique afin de limiter une augmentation de la température qui conduirait à une durée de vie raccourcie, comme une réduction de la lumière émise par l'élément électroluminescent 2 et une variation de la couleur de luminescence. La lentille 4 et l'écran 6 sont reliés ensemble par soudage ou par un collage adhésif, et l'écran 6 ainsi que la console 1 sont fixés ensemble par une vis de fixation métallique 8. Une console 7a d'un réflecteur 7 et une console 6a de l'écran 6 sont toutes les deux fixées à la console 1 par la vis de fixation 8. Dans ce type de phare, les motifs de rayonnement de lumière formés respectivement par la pluralité de blocs de sources de lumière, sont superposés ensemble pour former un motif de répartition de lumière de feu de croisement. De ce fait, la précision de position (précision de répartition de lumière pour chaque bloc de source de lumière) entre la lentille 4 et l'écran 6 (qui sont les éléments de commande de répartition de lumière) est naturellement nécessaire, et la précision de position des éléments de commande de répartition de lumière (la lentille 4 et l'écran 6) par rapport à la console 1 est également requise. C'est-à-dire qu'il est nécessaire que les axes optiques des blocs de sources de lumière soient correctement agencés. De ce fait, une protubérance de positionnement 6b est formée sur une surface en butée de l'écran 6 pour venir en butée contre la console 1. Avec cette conception, la précision de position des éléments de commande de répartition de lumière par rapport à la console 1 est assurée. La lentille 4 et l'écran 6 (les éléments de commande de répartition de lumière) sont tous les deux réalisés à partir d'une résine synthétique, et de ce fait peuvent être intégralement connectés ensemble par soudage ou par collage adhésif (c'est-à-dire que la précision de répartition de lumière pour chaque bloc de source de lumière peut être assurée). En ce qui concerne la précision de position des éléments de commande de répartition de lumière en résine (la lentille 4 et l'écran 6) par rapport à la console métallique 1, on préfère fixer l'écran 6 et la console 1 ensemble avec une force de fixation appropriée de sorte que l'écran 6 ne vibrera pas par rapport à la console 1. Cependant, lorsque la force de fixation est accrue afin d'améliorer la précision de position, un problème s'est posé en ce que la protubérance de positionnement 6b est plastiquement déformée (fait un gauchissement), et la précision de position est diminuée. Dans le procédé de développement de structures pour fixer par vis l'écran de résine 6 et la console 1 ensemble, il a été proposé une structure dans laquelle un trou de passage de vis est formé au travers de la console métallique 1, et une vis de fixation métallique (y compris une vis auto taraudée) est filetée (ou vissée) dans la partie de fixation de l'écran de résine 6 de la console 1 depuis le côté arrière (le côté droit sur la figure 12) de la console 1, comme dans un mode de réalisation de la présente invention, en fixant ainsi l'écran 6 à la console 1. Dans ce cas, lorsque la force de fixation de vissage est trop importante, un trou pour vis (partie de filetage de vis) formé dans la partie de fixation de l'écran 6 pour la console, et la protubérance de positionnement sont plastiquement déformés (font un gauchissement). Il en résulte que l'on a rencontré de nouveaux problèmes en ce que la précision de positionnement satisfaisante des éléments de commande de répartition de lumière (la lentille 4 et l'écran 6) par rapport à la console 1 n'est pas obtenue (c'est-à-dire que les axes optiques des blocs de sources de lumière ne sont pas correctement agencés) et que la partie de filetage de vis est plastiquement déformée (c'est-à-dire qu'elle devient lâche) par un phénomène de fluage dans un environnement dans lequel une modification de la température ambiante est importante, de sorte que l'axe optique dévie d'une direction appropriée. De ce fait, l'inventeur de la présente invention estime que la déformation plastique (le gauchissement et le relâchement) de la partie de fixation (la partie de filetage de vis et la protubérance de positionnement) de l'écran pour la console est attribuable au fait que la partie de filetage de vis et la protubérance de positionnement ne peuvent pas supporter la force de fixation car elles sont réalisées en résine. L'inventeur prend également en compte le fait que lorsque la partie de filetage de vis et la protubérance de positionnement sont faites de métal et sont formées de façon solidaire avec l'écran de résine, la partie de fixation (la partie de filetage de vis et la protubérance de positionnement) ne seront pas soumises à une déformation plastique, en assurant ainsi la précision de position des éléments de commande de répartition de lumière par rapport à la console, et que la précision de position entre la lentille et l'écran (qui sont les éléments de commande de répartition de lumière) ne sera pas affectée puisque la partie de l'écran qui est reliée à la lentille est faite de résine. De ce fait, l'inventeur a construit un écran expérimental, a passé en revue les effets bénéfiques de cet écran, et a confirmé que cet écran est efficace. De ce fait, la présente demande a été déposée. Un aspect de l'invention est un phare de véhicule comprenant une pluralité de blocs de sources de lumière, chaque bloc ayant un élément électroluminescent comme source de lumière, qui est monté sur une seule console métallique, et qui est disposé à l'intérieur d'une chambre de lampe. Les motifs de rayonnement de lumière des blocs de sources de lumière sont combinés ensemble pour former un motif de répartition de lumière prédéterminé. Chacun des blocs de sources de lumière comprend au moins un écran de formation de ligne de séparation qui est fixé à la console par une partie de fixation disposée à l'avant de l'élément électroluminescent, et une lentille de résine, qui est reliée à l'écran et est disposée à Pavant de l'écran. Au moins une partie de la partie d'attache de l'écran est faite de métal. Ici, l'expression "élément électroluminescent" se rapporte à une source de lumière semblable à un élément ayant une partie d'émission de lumière semblable à un point. L'expression "élément électroluminescent" n'est pas particulièrement limitée à un type spécifique quelconque et par exemple, une diode électroluminescente ou une diode à laser peuvent être utilisées. L'expression "console métallique" peut être d'un type quelconque, comme par exemple un produit formé par pressage, un produit formé par IO découpe et un produit coulé sous pression tant que la console est faite de métal. Cependant, en vue de la conductivité thermique, d'une propriété de légèreté et de possibilité de traitement, un produit coulé sous pression en aluminium est le plus préféré. Dans le phare de véhicule de l'invention, la partie d'attache de l'écran pour la console peut comprendre une protubérance de positionnement pour la console et une partie de filetage de vis dans laquelle une vis de fixation métallique est filetée, où au moins la partie de filetage de vis est faite de métal. Dans le phare de véhicule de l'invention, l'écran peut être formé en un corps de résine moulé de façon solidaire dans lequel l'élément métallique est moulé par insertion. Dans le phare de véhicule de l'invention, chacun des blocs de sources de lumière peut être un bloc de rayonnement de lumière du type à projection comprenant un élément électroluminescent, un réflecteur, l'écran, et une lentille à projection servant de lentille de résine, où les blocs de sources de lumière sont fixés à la console de telle manière que les lignes de séparation des motifs de rayonnement de lumière des blocs de sources de lumière sont superposés ensemble. Selon une variante avantageuse, le phare de véhicule comprend lesdits éléments électroluminescents qui sont des diodes électroluminescentes ou des diodes à laser. L'invention sera bien comprise et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée qui suit. La description se rapporte aux dessins indiqués ci après et qui sont donnés à titre d'exemples. Les avantages, la nature et diverses autres caractéristiques de l'invention apparaîtront plus entièrement lors d'une prise en compte des modes de réalisation d'exemple. Les modes de réalisation d'exemple sont présentés sur les dessins qui suivent: La figure 1 est une vue en élévation de face d'un mode de réalisation d'exemple d'un phare d'automobile de la présente invention. La figure 2 est une vue en perspective du phare. La figure 3 est une vue en coupe transversale verticale du phare prise long de la droite III III de la figure 1. La figure 4 est une vue en perspective de face de la console métallique. La figure 5 est une vue en perspective arrière de la console métallique. La figure 6 est une vue en perspective éclatée du bloc de source de lumière d'une lampe de feu de croisement. Les figures 7A et 7B sont des vues en perspective d'un écran qui est une partie importante du bloc de source de lumière de la lampe de feu de croisement, et la figure 7A est une vue en perspective de face, et la figure 7B est une vue en perspective arrière. La figure 8 est une vue en coupe transversale verticale représentant une partie de fixation de l'écran fixé à la console. La figure 9 est une vue en coupe transversale verticale représentant les blocs de sources de lumière de la lampe directionnelle. La figure 10 est une vue en perspective éclatée d'un bloc de source de lumière supérieur de la lampe directionnelle. La figure Il est une vue en coupe transversale verticale représentant une partie de fixation de l'écran fixé à une console, l'écran étant une partie importante du bloc de source de lumière d'une lampe de feu de croisement d'un autre mode de réalisation d'un phare d'automobile de l'invention. La figure 12 est une vue en coupe transversale verticale représentant un bloc de source de lumière d'une lampe de feu de croisement d'un phare d'automobile classique. Bien que l'invention sera décrite en rapport avec des modes de réalisation 30 d'exemple de celle ci, les modes de réalisation d'exemple qui suivent ne limitent pas l'invention. Les figures 1 à 10 représentent un mode de réalisation d'exemple d'un phare d'automobile de l'invention. La figure 1 est une vue en élévation avant du phare, la figure 2 est une vue en perspective du phare, la figure 3 est une vue en 35 coupe transversale verticale du phare prise le long de la droite III III de la figure la figure 4 est une vue en perspective avant d'une console métallique, la figure est une vue en perspective arrière de la console métallique, la figure 6 est une vue en perspective éclatée d'un bloc de source de lumière d'une lampe de feu de croisement, les figures 7A et 7B sont des vues en perspective d'un écran qui est une partie importante du bloc de source de lumière de la lampe de feu de croisement (la figure 7A est une vue en perspective avant et la figure 7B est une vue en perspective arrière), la figure 8 est une vue en coupe transversale verticale représentant une partie de fixation de l'écran pour la console, la figure 9 est une vue en coupe transversale verticale de blocs de sources de lumière qui forment une lampe directionnelle, et la figure 10 est une vue en perspective éclatée du bloc de source de lumière supérieure de la lampe directionnelle. Sur ces figures, le phare de véhicule 10 est une lampe qui est conçue pour être montée sur une partie latérale droite (lorsque l'on observe depuis le siège du conducteur) d'une partie d'extrémité avant d'un véhicule, et ce phare de véhicule a une chambre de lampe formée par un corps de lampe 12 et un couvercle transparent qui laisse passer la lumière 14 fixé à la partie d'ouverture d'extrémité avant du corps de lampe 12. Une lampe de feu de route A, une lampe de feu de croisement B et une lampe directionnelle C sont prévues à l'intérieur de cette chambre de lampe et sont agencées dans cette séquence vers l'extérieur dans une direction d'une largeur du véhicule. La lampe de feu de route A comprend un total de cinq blocs de sources de lumière 30 (chacun ayant un élément électroluminescent, non représenté, comme source de lumière) agencés en deux rangées (supérieure et inférieure), et des motifs de rayonnement de lumière de ces blocs de sources de lumière 30 sont combinés ensemble pour former un motif de répartition de lumière de feu de route. La lampe de feu de croisement B comprend un total de cinq blocs de sources de lumière 50 (chacun ayant un élément électroluminescent 54 comme source de lumière) agencés en une forme annulaire, et des motifs de rayonnement de lumière de ces blocs de sources de lumière 50 sont combinés ensemble pour former un motif de répartition de lumière de feu de croisement. La lampe directionnelle C est constituée de deux blocs de sources de lumière 70 (70A et 70B) (chacun ayant un élément électroluminescent 74 en tant que source de lumière) agencés dans une direction vers le haut - vers le bas, et des motifs de rayonnement de lumière de ces blocs de sources de lumière 70 sont combinés ensemble pour former un motif de répartition de lumière de faisceau d'épaulement. Un panneau intérieur 16 (se reporter à la figure 3) appelé lunette d'encadrement est prévu à l'intérieur de la chambre de lampe généralement long du couvercle transmettant la lumière 14, et des parties ouvertes tubulaires 16a sont formées respectivement au travers de ces parties du panneau intérieur 16 correspondant respectivement aux blocs de sources de lumière 30, 50 et 70. Et les parties ouvertes tubulaires 16a entourent généralement ces blocs de sources de lumière 30, 50 et 70, respectivement. Chaque bloc de source de lumière 30 de la lampe de feu de route A et chaque bloc de source de lumière 50 de la lampe de feu de croisement B sont des blocs de rayonnement de lumière du type à projection, respectivement, qui ont une lentille à projection 32 et 52 prévues respectivement au niveau de leurs extrémités avant. Les deux blocs de sources de lumière 70 (le bloc de source de lumière supérieur 70A et le bloc de source de lumière inférieur 70B) de la lampe directionnelle C sont des blocs de rayonnement de lumière du type à réflexion, respectivement. Les blocs de sources de lumière 50 de la lampe de feu de croisement B sont moulés de façon solidaire sur la console de lampe de feu de croisement coulée sous pression en aluminium 20. Cette console de lampe de feu de croisement 20 est supportée sur un logement de lampe coulé sous pression en aluminium 18 d'une forme rectangulaire semblable à un cadre, qui peut être tourné horizontalement. Le logement de lampe 18 est composé d'un produit coulé sous pression en aluminium d'une conception solidaire. Le logement de lampe 18 a une console de lampe 18A de la lampe de feu de route A formée de façon solidaire au niveau d'un côté de celle ci et une console de lampe 18C de la lampe directionnelle C formée de façon solidaire, respectivement, de son autre côté. Ce logement de lampe 18 est supporté par un mécanisme d'orientation (qui n'est pas représenté et qui comprend des vis d'orientation et un point de support de pivot) qui permet au logement de lampe 18 d'être incliné par rapport au corps de lampe 12 dans la direction vers le haut et vers le bas et dans la direction vers la gauche et vers la droite. Un moteur électrique de pivotement M est monté au niveau de la paroi inférieure 18a du logement de lampe 18, et un arbre de sortie du moteur électrique de pivotement M est relié à la partie intérieure de la console de lampe de feu de croisement 20, de sorte que la lampe de feu de croisement B (la console de lampe de feu de croisement 20 ayant les blocs de sources de lumière 50 montés de façon solidaire à celle--ci) peut être pivotée autour d'un axe de pivotement (axe vertical) Lz. Par exemple, l'entraînement du moteur électrique M est commandé conformément à l'angle de braquage des roues du volant par un circuit de commande d'entraînement du moteur (non représenté), et la direction d'un axe optique de la lampe de feu de croisement B (c'est-à-dire la direction de rayonnement de faisceau de lampe de feu de croisement B) est modifiée à l'horizontale conformément à l'angle de braquage du volant de sorte qu'une bonne visibilité peut être obtenue lorsque le véhicule avance sur une roue sinueuse. La console de lampe de feu de route coulée sous pression en aluminium 18A (ayant les blocs de sources de lumière 30 montés de façon solidaire à celle ci) et la console de lampe directionnelle coulée sous pression en aluminium C (ayant les blocs de sources de lumière 70 montés de façon solidaire sur celle ci) sont formées de façon solidaire respectivement au niveau des côtés du logement 18, qui supporte avec possibilité de rotation la console de lampe de feu de croisement 20 ayant les blocs de sources de lumière 50 montés de façon solidaire sur celle ci. Comme cela est représenté sur les figures 3 et 4, la console de lampe de feu de croisement 20 comprend une partie de panneau verticale 20A, des parties de montage de blocs semblables à une étagère 20B s'étendant vers l'avant respectivement depuis cinq parties de la partie de panneau verticale 20A, qui sont également espacées les unes des autres dans une direction périphérique, et des parties de dissipateur thermique 20C et 20D formées respectivement sur les surfaces arrière et avant de la partie de panneau verticale 20A. La partie de dissipateur thermique 20C est formée d'une pluralité d'ailettes de rayonnement s'étendant verticalement 21 formées sur la surface arrière, alors que la partie de dissipateur thermique 20D est formée d'une pluralité d'ailettes de rayonnement s'étendant verticalement 21 formées sur la surface avant. En outre, les parties de dissipateurs thermiques 120C (voir la figure 9), formées chacune d'une pluralité d'ailettes de rayonnement 21, sont formées respectivement sur la console de lampe de feu de route 18A et la console de lampe directionnelle 18C. Ici, une partie de dissipateur thermique (formée par les ailettes de rayonnement) formée sur la surface arrière de la console de lampe de feu de route 18A est omise des figures. C'est-à-dire que les éléments électroluminescents 34, 54 et 74 des blocs de sources de lumière 30, 50 et 70 sont formés respectivement sous la forme d'ensembles de diodes LED (voir les figures 6 et 10) ayant chacun une diode d'émission de lumière blanche reçue à l'intérieur d'un boîtier d'assemblage en résine synthétique, et chacun des éléments électroluminescents 34, 54 et 74, lorsqu'il est activé, génère de la chaleur. Cependant, les éléments électroluminescents 34, 54 et 74 sont montés respectivement sur les consoles 18A, 20 et 18C constituées de produits coulés sous pression en aluminium, et de ce fait, la chaleur générée dans les éléments électroluminescents 34, 54 et 74 peut être facilement déplacée vers les consoles respectives 18A, 20 et 18C, qui ont une capacité thermique plus importante par un effet de conduction de chaleur. En outre, le rayonnement de la chaleur vers un espace interne de la chambre de lampe est favorisé par les ailettes de rayonnement 21, de sorte qu'une élévation de la température des éléments électroluminescents 34, 54 et 74 peut être éliminée. Il en résulte que la réduction de l'intensité des faisceaux de source de lumière des éléments électroluminescents 34, 54 et 74 et une variation de la couleur de luminescence peuvent être efficacement supprimées. Comme cela est représenté sur la figure 5, des fentes 22 sont formées respectivement dans les parties prédéterminées de la partie de dissipateur thermique 20C formée sur la console de lampe de feu de croisement 20. Les fentes 22 sont espacées les unes des autres dans la direction longitudinale des ailettes de rayonnement 21. Avec cette conception, lorsque la lampe de feu de croisement B (la console de lampe de feu de croisement 20 ayant les blocs de sources de lumière 50 montés de façon solidaire sur celle ci) est pivotée autour de l'axe de pivotement Lz, de l'air frais est introduit entre les ailettes de rayonnement adjacentes 21 et 21 au travers des fentes 22, en améliorant ainsi l'effet de rayonnement de la partie de dissipateur thermique 20C. En ce qui concerne les éléments électroluminescents 54 et 74, des connecteurs d'alimentation 54C et 74C peuvent être insérés dans des orifices d'insertion de connecteur respectifs 54b et 74b et retirés de ceux ci, lesquels sont ouverts au niveau des côtés avant des boîtiers d'assemblage de diode LED 54a et 74a, depuis les côtés avant des consoles respectives 20A et 18C. (Bien que cela ne soit pas représenté, une connexion d'un cordon d'alimentation à un élément électroluminescent 34 peut être réalisée d'un manière similaire). Un bloc de circuit d'éclairage 13, dans lequel des circuits destinés à commander l'éclairage des éléments électroluminescents 34, 54 et 74 des lampes A. B et C, sont reçus d'une manière solidaire, est prévu au niveau de la surface inférieure du corps de pe 12. Les cordons C s'étendent depuis le bloc de circuit d'éclairage 13 (voir la figure 3) jusque dans la chambre de lampe et s'étendent davantage vers les éléments électroluminescents respectifs 34, 54 et 74 des lampes A, B et C. En particulier, le cordon C, s'étendant vers les éléments électroluminescents 54 de la lampe de feu de croisement B, est supporté par une pince de cordon 13a montée sur cette partie de la paroi inférieure 18a du logement 18 disposée à proximité de l'axe de pivotement Lz. De ce fait, il n'y a aucun risque que ce cordon C interfère avec d'autres éléments lorsque la lampe de feu de croisement B (la console de lampe de feu de croisement 20 ayant les blocs de sources de lumière 50 montés de façon solidaire sur celle ci) ne pivote. Ensuite, une conception spécifique du bloc de source de lumière 50 sera décrite. Comme cela est représenté sur les figures 3, 6, 7 et 8, les blocs de sources de lumière 50 sont fixés vers les parties de montage de bloc 20B, respectivement, et chaque bloc de source de lumière 50 comprend une lentille à projection 52 (élément de commande de répartition de lumière) disposée sur un axe optique Ax, l'élément électroluminescent orienté vers le haut 54 (diode d'émission de lumière blanche, qui sert de source de lumière) prévue à l'arrière de la lentille à projection 52, un réflecteur 56 (élément de commande de répartition de lumière) disposé pour recouvrir le côté supérieur de l'élément électroluminescent 54, et la résine, l'écran de formation de ligne de séparation 58 (élément de commande de répartition de lumière) prévu entre l'élément électroluminescent 54 et la lentille à projection 52, une partie de l'écran 58 étant faite de métal. Une partie de bord avant à décrochement 58a pour former une ligne de séparation est formée au niveau de la surface supérieure de l'écran 58, comme cela est représenté sur la figure 7A. Comme représenté sur la figure 7B, deux protubérances de positionnement 60 sont formées respectivement sur les parties latérales gauche et droite du côté arrière de l'écran 58, et en outre une protubérance de positionnement 60 est formée sur une partie inférieure de la partie centrale dans le sens de la largeur de ce côté arrière. Ainsi, trois protubérances de positionnement 60 sont prévues. Un bossage 63 avec une partie filetée à l'intérieur 62 est formée sur le côté arrière de l'écran 58, et dépasse de celui ci. Le bossage 63 est disposé au niveau d'une partie généralement centrale par rapport aux trois protubérances de positionnement 60. D'autre part, un trou de passage pour vis 42 et une partie d'engagement de bossage 43 d'une forme cylindrique, entourant ce trou 42, sont prévus au niveau de la surface d'extrémité avant verticale 20B0 de la partie de montage de bloc 20B. Comme cela est représenté sur la figure 6 et 8, le bossage 63 est engagé dans la partie d'engagement de bossage 43, et une vis de fixation 40, qui a traversé le trou 42 depuis le côté arrière de la partie de montage de bloc 20B, est filetée dans la partie filetée à l'intérieur 62. Grâce à cet engagement, l'écran 58 est fixé à la partie de montage de bloc 20B de telle manière que les trois protubérances de positionnement 60 sur le côté arrière de l'écran 68 sont pressées respectivement contre trois surfaces de butée d'extrémité avant verticales 20B1 de la partie de montage de bloc 20B, l'axe optique Ax du bloc de source de lumière 50 étant disposé perpendiculaire aux surfaces de butée d'extrémité avant verticales 20B1 (la partie de panneau verticale 20A). Comme cela est représenté sur les figures 6, 7A et 7B, des crochets généralement rectangulaires 59a sont formés respectivement au niveau des surfaces extérieures gauche et droite de la partie s'étendant vers l'arrière 59 formée au niveau de la partie supérieure de l'écran 58, et des parties d'ouverture généralement rectangulaires 57a, formées respectivement en une paire de pattes gauche et droite 57 du réflecteur 57, peuvent être amenés en engagement de lance concave convexe respectivement avec ces crochets 59a. Des évidements d'engagement 59b sont formés dans une surface supérieure de la partie s'étendant vers l'arrière 59 de l'écran 58, et sont disposés à proximité respectivement des crochets59a. Ces évidements d'engagement 59b correspondent respectivement aux protubérances d'engagement 57b formées sur une surface intérieure du réflecteur 56 et disposées à proximité respectivement des parties d'ouverture 57a. L'extrémité inférieure périphérique du réflecteur 56 est amené en engagement de butée avec la surface supérieure de la partie s'étendant vers l'arrière 59 de l'écran 58, qui est monté sur (c'est-à-dire fixé par des vis) la partie de montage de bloc 20B. De ce fait, les protubérances d'engagement 57b sont engagées respectivement dans les évidements d'engagement 59b, et les parties d'ouverture 57a des pattes 57 sont maintenues dans un engagement de lance concave convexe à l'aide des crochets 59a de l'écran 58, respectivement. Grâce à cet engagement, le réflecteur 56 est maintenu dans un état fixe avec une bonne précision de positionnement et recouvre le côté supérieur de l'élément électroluminescent 54 monté sur la surface supérieure de la partie de montage de bloc 20B (voir la figure 3). Un élément de ressort à lame 55 retient de façon fixe l'élément électroluminescent 54 reçu sur la surface supérieure de la partie de montage de bloc 20B. Comme représenté sur les figures 6 et 7A, l'écran 58 a une paire de protubérances d'engagement gauche et droite 61 formées sur un bord avant semi circulaire ou arqué de celui ci. Des évidements d'engagement 53 (voir la figure 6) correspondant respectivement aux protubérances d'engagement 61 de l'écran 58, sont formés sur la surface arrière de la partie de bord périphérique de la lentille à projection 52. Les protubérances d'engagement 61 sont engagées respectivement dans les évidements d'engagement 53, en positionnant ainsi précisément la lentille à projection 52 et l'écran 58 l'un par rapport à l'autre. La lentille à projection 52 est constituée d'un produit moulé fait, par exemple, d'une résine acrylique. D'autre part, en ce qui concerne l'écran 58, sa partie d'extrémité avant 58A, à laquelle la lentille 52 est reliée, est constituée d'une résine de polycarbonate, et sa partie d'extrémité arrière 58B (y compris la partie s'étendant vers l'arrière 59, et la partie filetée à l'intérieur 62), qui sert de partie de fixation à la console 20, est faite de métal. La lentille à projection 52 et l'écran 58 peuvent être reliés de façon solidaire ensemble avec une bonne précision de position par un collage adhésif ou un soudage. En outre, en augmentant la force de fixation entre l'écran 58 et la console métallique 20, la précision de position de la lentille 52 et de l'écran 58 (qui sont les éléments de commande de répartition de lumière) par rapport à la console 20 peut être assurée. La partie d'extrémité arrière d'écran 58B est utilisée pour fixer l'écran 58 à la console 20 (la partie de montage de bloc 20B) et inclut la partie filetée à l'intérieur 62. La partie s'étendant vers l'arrière 59 (y compris les protubérances de positionnement 60) de l'écran 58 est constituée d'un produit coulé sous pression en aluminium. La partie d'extrémité arrière d'écran 58B (un produit coulé sous pression en aluminium) est formée de façon solidaire avec la partie d'extrémité avant d'écran en résine de polycarbonate 58A par un moulage par insertion. L'écran 58, relié de façon solidaire à la lentille 52, est fixé par vissage à la console 20 (la surface d'extrémité avant verticale 20B0 de la partie de montage de bloc 20B) par une vis de fixation 40, comme représenté sur la figure 8. Ici, lorsque la force de fixation entre l'écran 58 et la console 20 par la vis de fixation 40 est augmentée afin d'améliorer la précision de position de la lentille 52 et de l'écran 58 (qui sont les éléments de commande de distribution de lumière) par rapport à la console 20, une force de fixation (charge), agissant sur la partie de fixation (les protubérances de positionnement 60 et la partie filetée à l'intérieur 62) de l'écran 58 pour la console 20, augmente. Si cette partie de fixation (les protubérances de positionnement et la partie de filetage de vis) de l'écran est faite de résine, comme dans la technique classique, il y a un risque que les protubérances de positionnement et la partie de filetage des vis de la partie de fixation soient sujettes à une déformation plastique par gauchissement et que la partie de filetage de vis de la partie de fixation soit déformée plastiquement de sorte qu'elle est relâchée par un phénomène de fluage dans un environnement dans lequel une variation de la température ambiante est importante. Dans ce mode de réalisation d'exemple, cependant la partie de fixation (la partie d'extrémité arrière d'écran 58B comprenant les protubérances de positionnement 60 et la partie filetée â l'intérieur 62) de l'écran 58 est faite de métal. Cette partie de fixation est composée d'un produit coulé sous pression en aluminium formé de façon solidaire, avec le corps d'écran constitué de résine de polycarbonate. De ce fait, la partie de fixation ne sera pas soumise à une déformation plastique (telle qu'un gauchissement ou un relâchement), de sorte que l'écran 58 et la console 20 sont maintenus dans un état tel que la force de fixation élevée agit entre eux. De ce fait, en augmentant la force de fixation entre l'écran 58 et la console 20 grâce à la vis de fixation 40, la précision de position des éléments de commande de répartition de lumière (la lentille 52 et l'écran 58) par rapport à la console 20 peut être obtenue. De ce fait, dans ce mode de réalisation d'exemple, lorsque les axes optiques Ax de tous les blocs de sources de lumière 50 sont agencés de façon appropriée, les lignes de séparation de ces blocs de sources de lumière 50 sont précisément superposées les unes aux autres. En formant de ce fait le motif de répartition de lumière optimum comme un feu de croisement qui a une ligne de séparation nette et fournit une bonne visibilité. Ensuite, une conception spécifique du bloc de source de lumière 70 de la lampe directionnelle C sera décrite. Des détails du bloc de source de lumière 70 sont présentés sur les figures 9 et 10. La console de lampe directionnelle 18C sur laquelle les blocs de sources de lumière 70 sont montés comprend une partie de panneau verticale 120A, deux parties de montage de bloc semblable à une étagère 120B s'étendant vers l'avant respectivement depuis les parties supérieure et inférieure de la partie de panneau verticale 120A et une partie de dissipateur thermique 120C comprenant une pluralité d'ailettes de rayonnement s'étendant verticalement 21 formées sur la surface arrière de la partie de panneau verticale 120A. Chacun des blocs de sources de lumière 70 (70A et 70B) comprend l'élément électroluminescent orienté vers le bas 74 (diode d'émission de lumière blanche, qui sert de source de lumière) monté sur la partie de montage de bloc 120B, et un réflecteur en résine 76A, 76B (élément de commande de répartition de lumière) d'une forme de cylindre généralement parabolique, qui est fixé par vis à la partie de panneau verticale 120A et est disposé en dessous de l'élément électroluminescent 74. Un élément de ressort à lames, qui est inséré dans une fente 120B formée dans la partie de montage de bloc 120B, maintient de façon fixe l'élément électroluminescent 74 reçu dans une surface inférieure de la partie de montage de bloc 120B. Un bossage cylindrique 77 dépasse de la partie généralement centrale d'une surface arrière du réflecteur en résine 76A, 76B de chaque bloc de source de lumière 70A, 70B et une partie d'extrémité distale de bossage métallique 77a d'une forme cylindrique, ayant une partie filetée à l'intérieur 162, est formée de façon solidaire avec la partie d'extrémité distale du bossage 77 par un moulage par insertion. D'autre part, les surfaces de montage du réflecteur 120A1 et 120A2, inclinées par rapport à la partie de panneau verticale 120A à un angle prédéterminé vers l'extérieur dans la direction de la largeur du véhicule, sont formées sur la partie de panneau verticale 120A et sont disposées au-dessous des parties de montage de bloc 120B, respectivement. Les parties d'engagement de bossage cylindrique 120B1 et 120B2 sont formées sur la partie de panneau verticale 120A dans une relation d'entourage respectivement par rapport aux surfaces de montage du réflecteur 120A1 et 120A2 et sont disposées perpendiculairement aux surfaces de montage de réflecteur 120AI et 120A2, respectivement. Un trou de passage pour vis 142 est formé au travers de chacune des surfaces de montage de réflecteur 120A1 et 120A2. Lorsque la vis de fixation 140 traverse chacun des trous de passage pour vis 142 depuis le côté arrière de la partie de panneau verticale 120A, est filetée dans la partie filetée à l'intérieur correspondante 162, et une surface d'extrémité de la partie d'extrémité distale de bossage 77a, engagée dans la partie d'engagement de bossage 120BI, 120B2 est pressée et maintenue contre la surface de montage de réflecteur 120A 1, 120A2. De ce fait, les réflecteurs 70 sont fixés aux surfaces de montage de réflecteurs respectives de telle manière que les axes optiques Ax des blocs de sources de lumière 70 sont inclinés par rapport à la partie de panneau verticale 120A à des angles prédéterminés respectifs vers l'extérieur dans la direction de la largeur du véhicule. Dans le bloc de source de lumière inférieur 70B, le réflecteur 76B en forme de cylindre généralement parabolique s'étend considérablement vers l'avant de telle manière qu'un angle solide augmente. Une partie de la partie de panneau verticale 120B2 se bombe vers l'avant, et la surface de montage de réflecteur 120A2 est formée à une extrémité avant de cette partie bombée. La surface de montage de réflecteur 120A2 (et la partie d'engagement de bossage 120B2 à laquelle le bossage 77 est engagé) est inclinée vers l'extérieur dans la direction de la largeur du véhicule à un angle plus important que la surface de montage de réflecteur 120A1 (et la partie d'engagement de bossage 120B1) du bloc de source de lumière supérieur 70A. C'est-à-dire que, comme cela est représenté sur la figure 2, le bloc de source de lumière inférieur 70B est incliné vers l'extérieur dans la direction de la largeur du véhicule à un angle plus important que le bloc de source de lumière supérieur 70A. De ce fait, le bloc de source de lumière supérieur 70A forme un motif de répartition de lumière qui illumine une large zone disposée obliquement vers l'avant du véhicule, alors que le bloc de source de lumière inférieur 70B forme un motif de répartition de lumière qui illumine un angle limité d'une zone disposée plus en oblique à l'avant du véhicule. Le bloc de source de lumière 30 de la lampe de feu de route A comprend la lentille à projection 32 (élément de commande de répartition de lumière) disposée sur un axe optique Ax, l'élément électroluminescent orienté vers le haut 34 (diode d'émission de lumière blanche, qui sert de source de lumière) monté sur une partie de montage de bloc formée sur la console 18A, un réflecteur en résine 36 (élément de commande de répartition de lumière non représenté) disposé pour recouvrir le côté supérieur de l'élément électroluminescent 34, et un dispositif de maintien de lentille en résine (non représenté) disposé entre l'élément électroluminescent 34 et la lentille à projection 32. Une partie de ce dispositif de maintien de lentille est faite de métal. En ce qui concerne le dispositif de maintien de lentille du bloc de source de lumière 30, une partie d'extrémité arrière de ce dispositif de maintien de lentille, qui a une partie filetée à l'intérieur et des protubérances de positionnement, est fixée à la partie de panneau verticale de la console métallique 18A par une vis de fixation, comme cela est décrit ci dessus pour l'écran 58 du bloc de source de lumière 50. Une partie d'extrémité avant du dispositif de maintien de lentille, reliée à la lentille à projection 32 faite d'une résine acrylique, est faite d'une résine de polycarbonate, et la partie d'extrémité arrière du dispositif de maintien de lentille, y compris la partie de fixation (les protubérances de positionnement et la partie filetée à l'intérieur) afin d'être fixée par une vis à la console métallique 18A, est faite de métal (c'est-à-dire constituée d'un produit coulé sous pression en aluminium). Le dispositif de maintien de lentille peut être relié à la lentille à projection en résine acrylique avec une bonne précision de position par un collage adhésif ou un soudage. En augmentant la force de fixation entre le dispositif de maintien de lentille et la console métallique 18A, la précision de position de la lentille à projection (élément de commande de répartition de lumière) par rapport à la console 18A peut être assurée. La figure 11 est une vue en coupe transversale verticale représentant une partie de fixation d'un écran fixé à une console. L'écran est une partie importante du bloc de source de lumière d'une lampe de feu de croisement d'un autre mode de réalisation d'exemple d'un phare d'automobile de l'invention. Dans le premier mode de réalisation d'exemple ci dessus, la partie d'extrémité arrière d'écran 58B, y compris la partie filetée à l'intérieur 62 et la partie s'étendant vers l'arrière 59 (les protubérances de positionnement 60) qui servent de partie d'attache de l'écran 58 pour la console 20 (la partie de montage de bloc 20B), est constituée d'un produit coulé sous pression en aluminium. Ce second mode de réalisation d'exemple diffère du premier mode de réalisation d'exemple en ce que seule la partie filetée à l'intérieur 62 dans l'écran 58, qui est pratiquement entièrement constituée de résine de polycarbonate, est formée par un écrou à insertion 62A. C'est-à-dire que l'écrou à insertion 62A, formant la partie filetée à l'intérieur 62, est formé de façon solidaire dans un corps de résine de polycarbonate de l'écran 58 par un moulage par insertion. Des protubérances de positionnement 60, servant de partie de fixation de l'écran 58 pour la console 20, sont constituées d'une résine de polycarbonate. Une vis de fixation 44A est une vis à épaulement dans laquelle une partie filetée à l'extérieur 45 est formée uniquement à une partie d'extrémité avant, et une partie d'extrémité proximale 46 d'un diamètre plus important ne comprend aucune partie filetée à l'extérieur. Cette vis de fixation a une surface d'assise 47 formée entre la partie filetée à l'extérieur 45 (partie d'extrémité avant) et la partie d'extrémité proximale 46. Une rondelle ondulée 49 est interposée entre une partie de bord périphérique d'un trou de passage pour vis 42 (formé dans une surface d'extrémité avant verticale 20B0 de la partie de montage de bloc 20B une tête 48 de la vis de fixation 44A. Lorsque l'on fixe l'écran 58 à la surface d'extrémité avant verticale 20B0 de la partie de montage de bloc 20B, les protubérances de positionnement 60 sont amenées en engagement de butée avec les surfaces de butée d'extrémité avant verticales respectives 20B1 de la partie de montage de bloc 20B avant que la vis de fixation (vis à épaulement) 44A ne soit entièrement serrée. De ce fait, une force de fixation appropriée (force de contact par pression), correspondant à une force élastique de la rondelle ondulée 49, agit entre chacune des protubérances de positionnement 60 et la surface de butée verticale correspondante 20BI. Il en résulte que la précision de position de la lentille 52 et de l'écran 58 (qui sont des éléments de commande de répartition de lumière) par rapport à la console 20 est assurée, et le gauchissement des protubérances de positionnement 60 est empêché. Bien que l'invention ait été décrite en faisant référence à des modes de réalisation d'exemple de celle ci, la portée technique de l'invention n'est pas limitée à la description des modes de réalisation d'exemple. Il est évident pour l'homme de l'art que diverses modifications et améliorations peuvent être réalisées. Il est évident d'après la description des revendications que les configurations modifiées ou améliorées peuvent également être incluses dans la portée technique de l'invention
Un phare de véhicule (10) comprenant une console métallique (20) et une pluralité de blocs de sources de lumière (30 ; 50 ; 70), chaque bloc ayant une source de lumière, qui est montée sur la console métallique (20), et qui est disposée à l'intérieur d'une chambre de lampe. Des motifs de rayonnement de lumière des blocs de sources de lumière (30 ; 50 ; 70) sont combinés ensemble pour former un motif de répartition de lumière prédéterminé. Chacun des blocs de sources de lumière (30 ; 50 ; 70) comprend un écran de résine (6 ; 58), qui est fixé à la console (20) par une partie de fixation et est disposé à l'avant de la source de lumière, et une lentille en résine (52) reliée à l'écran (6 ; 58). Une partie de la partie de fixation est faite de métal.
1. Phare de véhicule (10) comprenant: une console métallique (20), et une pluralité de blocs de sources de lumière (30; 50; 70), chaque bloc étant monté sur ladite console métallique (20) et étant disposé à l'intérieur d'une chambre de lampe, chaque bloc comprenant un élément électroluminescent (2; 34; 54; 74) comme source de lumière, dans lequel les motifs de rayonnement de lumière desdits blocs de sources de lumière (30; 50; 70) sont combinés ensemble pour former un motif de répartition de lumière prédéterminé, un écran de formation de ligne de séparation (6; 58) fixé à ladite console métallique (20) par une partie de fixation, ledit écran de formation de ligne de séparation (6; 58) servant d'élément de commande de répartition de lumière et étant disposé vers l'avant dudit élément électroluminescent (2; 34, 54, 74), au moins une partie de ladite partie de fixation étant faite de métal, et une lentille en résine (52) servant d'élément de commande de répartition de lumière, ladite lentille en résine (52) étant reliée audit écran (6; 58) et étant disposée à l'avant dudit écran (6; 58). 2. Phare de véhicule selon la 1, dans lequel ladite partie de fixation comprend une protubérance de positionnement et une partie de filetage de vis dans laquelle une vis de fixation métallique est filetée, où au moins ladite partie de filetage de vis est faite de métal. 3. Phare de véhicule selon la 1 ou 2, dans lequel ledit écran est un corps de résine moulé de façon solidaire comportant ladite au moins une partie de ladite partie de fixation faite de métal. 4. Phare de véhicule selon l'une des 1 à 3, dans lequel chacun desdits blocs de sources de lumière est un bloc de rayonnement de lumière du type à projection comportant ledit élément électroluminescent, un réflecteur, ledit écran, et ladite lentille en résine, ladite lentille en résine étant une lentille à projection, où lesdits blocs de sources de lumière sont fixés à ladite console de telle manière que les lignes de séparation des motifs de rayonnement de lumière desdits blocs de sources de lumière sont superposées ensemble. 5. Phare de véhicule selon l'une des 1 à 4, dans lequel lesdits éléments électroluminescents sont des diodes électroluminescentes ou des diodes à laser.
F
F21
F21S,F21V,F21W,F21Y
F21S 8,F21V 17,F21V 19,F21V 29,F21W 101,F21W 107,F21Y 101
F21S 8/10,F21V 17/00,F21V 19/00,F21V 29/00,F21W 101/10,F21W 107/10,F21Y 101/02
FR2898133
A1
METHODE DE DETECTION ELECTROCHIMIQUE DE SEQUENCES CIBLES D'ACIDE NUCLEIQUE
20,070,907
La présente invention se rapporte à une méthode de détection 5 électrochimique de séquences cibles d'acide nucléique et à un ensemble de détection pour la mise en oeuvre de ladite méthode. Des méthodes connues permettent déjà grâce à une détection électrochimique d'identifier la présence ou non d'une séquence cible d'acide nucléique d'un échantillon biologique déterminé. io Ces méthodes permettent notamment de détecter dans un acide nucléique une séquence cible correspondant par exemple à une partie du patrimoine génétique d'un virus donné. Selon les techniques connues, une fois cette séquence de nucléotides identifiée, on réalise des sondes formées d'oligonucléotides 15 incorporant ladite séquence, puis on fixe ces sondes sur un support solide. Les sondes incluent un nombre de nucléotides donné qui présente une base nucléotidique oxydable. Ensuite, on met en contact l'échantillon biologique déterminé avec le support solide sur lequel sont greffés lesdites sondes de manière à ce que, le cas échéant, se produise l'hybridation de 20 l'acide nucléique renfermant la séquence cible avec la sonde. Puis on fait réagir l'acide nucléique hybridé avec un complexe d'un métal de transition capable d'oxyder les bases des nucléotides de la sonde d'oligonucléotides ; et on détermine la présence ou non de cette hybridation, qui se produit si l'échantillon biologique comporte un acide 25 nucléique incluant ladite séquence cible, en appliquant un champ électrique variable à l'échantillon et en mesurant parallèlement le courant électrique qui y circule. Le courant électrique étant alors une fonction du nombre de bases données susceptibles d'être oxydées. En effet, lorsque l'on réalise un balayage en potentiel et que parallèlement on enregistre le 30 courant électrique qui circule dans l'échantillon, la réponse en courant électrique est différente selon que la sonde est hybridée avec l'acide nucléique renfermant la séquence cible ou selon qu'elle ne l'est pas. En 2 2898133 toute hypothèse le courant électrique d'oxydation de la base des nucléotides de la sonde hybridée a une valeur plus élevée que celui associé à l'oxydation de la base des nucléotides non hybridés. On pourra notamment se référer au document US 2002/106 683, lequel décrit un tel procédé de détection. Toutefois, une telle méthode est relativement complexe à mettre en oeuvre, car il est notamment nécessaire de préparer des sondes d'oligonucléotides afin de les greffer sur le support solide ce qui est long et coûteux. io Aussi, un problème qui se pose et que vise à résoudre la présente invention, est de fournir une méthode qui non seulement soit plus aisée à mettre en oeuvre mais aussi qui soit plus économique. Dans le but de résoudre ce problème, et selon un premier aspect, la présente invention propose une méthode de détection électrochimique de 15 séquences cibles d'acide nucléique, ladite méthode étant du type selon laquelle : on fournit un échantillon biologique susceptible de renfermer au moins un acide nucléique, ledit acide nucléique étant susceptible de contenir une séquence cible déterminée, ledit échantillon biologique étant mélangé à un agent oxydant , ladite séquence cible comportant une base 20 nucléotidique apte à être oxydée par ledit agent oxydant ; on fournit des moyens complémentaires susceptibles de se coupler avec ladite séquence cible déterminée ; on applique un champ électrique audit échantillon, ledit champ électrique étant adapté à provoquer une réaction dudit agent oxydant avec ladite base nucléotidique, et on mesure un 25 courant électrique qui traverse ledit échantillon pour déterminer la présence de ladite séquence cible ; selon l'invention lesdits moyens complémentaires comprennent des moyens d'amplification activables adaptés à répliquer ladite séquence cible, lesdits moyens d'amplification comprenant au moins des nucléotides d'un type incluant ladite base 30 nucléotidique, lesdits nucléotides dudit type étant aptes à être consommés durant la réplication pour constituer des acides nucléiques répliqués, et ; on détermine la présence de ladite séquence cible déterminée si le 3 2898133 courant électrique diminue lorsque lesdits moyens d'amplification sont activés. Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans la mise en oeuvre d'une méthode d'amplification d'un acide nucléique et de la mesure 5 simultanée d'un courant électrique, la mesure de ce courant électrique témoignant ou non de la consommation de l'un des éléments des moyens d'amplification durant celle-ci et précisément d'un des nucléotides libres. De la sorte, si la séquence cible d'acide nucléique correspond bien aux moyens d'amplification activables, cette séquence cible va être répliquée io au cours du processus d'amplification, et le nombre de nucléotides libres utilisés comme substrat lors de cette réplication et dont la concentration est déterminée au départ, va décroître. En conséquence, si le nombre de nucléotides libres décroît au profit du nombre de nucléotides incorporés dans les acides nucléiques synthétisés durant l'amplification, l'agent 15 oxydant ne pourra réagir qu'avec une quantité de plus en plus limitée de bases nucléotidiques correspondant aux nucléotides libres, et par conséquent moins de transferts électroniques se produiront, et le courant électrique finalement mesuré diminuera. On expliquera toutefois plus en détail dans la description détaillée qui suivra, que l'agent oxydant peut 20 aussi oxyder les bases des nucléotides incorporés dans l'acide nucléique initialement présent et dans les acides nucléiques synthétisés par réplication, mais qu'en revanche le courant électrique qui en résulte est faible par rapport à celui qui résulte de l'oxydation des bases des nucléotides libres. 25 Selon un mode de mise en oeuvre de l'invention particulièrement avantageux, l'acide nucléique sur lequel on cherche à identifier une séquence cible est une molécule d'ADN ou d'ARN simple ou double brin. Aussi, les moyens d'amplification activables, comprennent des moyens adaptés à venir s'hybrider en amont d'une séquence cible et des moyens 30 pour procéder à sa réplication. Le nombre d'acides nucléiques résultant de cette réplication croît exponentiellement avec le temps, de sorte que le nombre de nucléotides libres présentant la base nucléotidique oxydable 4 2898133 baisse aussi exponentiellement avec le temps, et que parallèlement la diminution du courant qui traverse l'échantillon est rapidement perceptible. Avantageusement, la base azotée qui est associée aux nucléotides libres est une base nucléotidique purique, par exemple la guanine ou un 5 analogue chimique de la guanine, par exemple du type mercaptoguanine ou oxoguanine et l'agent oxydant utilisé est un complexe de ruthénium. Ce dernier présente une forme réduite et une forme oxydée, cette dernière venant catalyser de façon irréversible l'oxydation de la guanine. Lorsque le champ électrique est appliqué au mélange, le courant mesuré qui en lo résulte est sensiblement une fonction de la concentration en nucléotides libres présentant le résidu guanine, car bien que l'agent oxydant oxyde également la guanine des nucléotides incorporés dans l'acide nucléique répliqué, la cinétique d'oxydation ainsi que le coefficient de diffusion des nucléotides libres sont bien supérieurs à celui desdits acides nucléiques 15 répliqués. En outre, le nombre d'acides nucléiques résultant de la réplication desdites séquences cibles étant fonction du temps, la diminution du courant qui traverse l'échantillon est ainsi aussi fonction du temps. Ainsi si l'échantillon de départ présente une concentration importante en acide 20 nucléique, et que ces acides nucléiques du même type présentent tous la séquence cible, la consommation en nucléotides, sera d'autant plus importante. Aussi, la mesure de la variation de courant électrique sera d'autant plus rapidement perceptible. En revanche, si la concentration en acide nucléique est moins importante, un temps plus important sera 25 nécessaire pour observer la variation du courant. De ce fait, ladite invention est applicable pour une détermination quantitative de la séquence cible. Aussi, de façon pratique, on appliquera un champ électrique et on mesurera le courant qui en résulte, par exemple au temps zéro puis 30 régulièrement de manière à pouvoir enregistrer la diminution du courant électrique tout au long du processus d'amplification. Alternativement on pourra enregistrer le courant électrique après un temps précis déterminé. 5 2898133 En effet, a priori, la concentration en nucléotides libres présentant le résidu guanine est maximale avant d'avoir démarré l'amplification et par conséquent le courant électrique susceptible de traverser l'échantillon est alors lui aussi maximal. Ensuite, c'est en comparant la mesure du courant 5 au cours ou après l'amplification, avec les mesures qui ont été réalisées durant le processus d'amplification, que l'on peut apprécier la différence. Si au cours de ces mesures une diminution significative du courant électrique est observée, cela signifie que les nucléotides libres présentant le résidu guanine ont été consommés, et donc que l'acide nucléique io présentant la séquence cible est bien présent dans l'échantillon. On expliquera plus en détail dans la description détaillée, les vérifications complémentaires à faire avant de conclure à la présence de la séquence cible. Au surplus, on mesure ce courant électrique après avoir appliqué le 15 champ électrique durant un temps prédéterminé relativement constant pour une même amplification. En effet, entre l'instant où le champ électrique est appliqué et l'instant où le courant électrique qui traverse alors l'échantillon est maximal, une phase transitoire s'instaure durant laquelle la mobilité des espèces chimiques ionisées présentes dans 20 l'échantillon va croître jusqu'à un maximum. Aussi, pour offrir un maximum de sensibilité, il est préférable de mesurer le courant électrique lorsqu'il est maximal, soit après un temps prédéterminé comme on l'expliquera plus en détail ci-après. Quoi qu'il en soit, la mesure du courant électrique est réalisée au moyen de techniques électrochimiques connues du type 25 voltampérométrie à balayage de potentiel pouvant être linéaire, cyclique, à impulsion ou encore du type à saut de potentiel telle que la chronoampérométrie. En outre, et de façon préférentielle, on applique ledit champ électrique entre des électrodes aptes à être baignées dans ledit 30 échantillon. Par exemple, on applique un champ électrique entre une électrode à base d'oxydes métalliques ou à base de carbone ou bien encore à base d'un métal noble et une électrode de référence plongeant 6 2898133 toutes les deux dans l'échantillon, en prenant soin de présenter une surface active constante des électrodes pour chaque mesure de courant d'une même amplification pour être bien certains que la variation de courant soit la résultante de la diminution des porteurs de charges et non 5 pas de la variation de surface. On pourra par exemple choisir une électrode d'un métal noble tel que l'or ou le platine. Selon un autre mode de mise en oeuvre de l'invention particulièrement avantageux, ledit agent oxydant est confiné à la surface de l'une desdites électrodes, soit par l'intermédiaire d'un gel, d'une io membrane, ou d'un film appliqué sur l'électrode et qui emprisonne précisément l'agent oxydant ; soit par l'intermédiaire d'un polymère sur lequel est couplé l'agent oxydant, l'ensemble étant adsorbé ou greffé sur la surface de l'une des électrodes. Selon un autre aspect, la présente invention propose un ensemble 15 de détection électrochimique de séquences cibles d'acide nucléique, ledit ensemble comprenant : des moyens pour recevoir un échantillon biologique susceptible de renfermer au moins un acide nucléique, ledit acide nucléique étant susceptible de contenir une séquence cible déterminée, ledit échantillon biologique étant mélangé à un agent oxydant, 20 ladite séquence cible comportant une base nucléotidique apte à être oxydée par ledit agent oxydant ; des moyens complémentaires susceptibles de se coupler avec ladite séquence cible déterminée ; des moyens pour appliquer un champ électrique audit échantillon, ledit champ électrique étant adapté à provoquer une réaction dudit agent oxydant avec 25 ladite base nucléotidique, et des moyens de mesure d'un courant électrique qui traverse ledit échantillon pour déterminer la présence de ladite séquence cible ; selon l'invention lesdits moyens complémentaires comprennent des moyens d'amplification activables adaptés à répliquer ladite séquence cible, lesdits moyens d'amplification comprenant au moins 30 des nucléotides d'un type incluant ladite base nucléotidique, lesdits nucléotides dudit type étant aptes à être consommés durant la réplication pour constituer des acide nucléiques répliqués, et ; lesdits moyens de 7 2898133 mesure fournissent une valeur décroissante de courant électrique lorsque lesdits moyens d'amplification sont activés, si ledit acide nucléique contient ladite séquence cible déterminée. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la 5 lecture de la description faite ci-après de modes de réalisation particuliers de l'invention, donnés à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la Figure 1 est un schéma réactionnel montrant schématiquement des réactions chimiques et électrochimiques intervenant lors de la mise en i0 oeuvre de la méthode selon l'invention; - la Figure 2 est une vue schématique montrant un premier ensemble de mise en oeuvre de la méthode conformément à l'invention selon un premier mode de mise en oeuvre ; - la Figure 3 est une vue schématique montrant un élément d'un 15 dispositif de mise en oeuvre de la méthode conformément à l'invention et selon un second mode de mise en oeuvre ; - la Figure 4 est un graphique représentant des courbes d'évolution d'un courant électrique en fonction d'un potentiel appliqué et illustrant la méthode conformément à l'invention ; 20 - la Figure 5, est un graphique montrant la diminution d'un courant électrique en fonction d'un processus d'amplification; - la Figure 6 est une vue schématique d'un second ensemble de mises en oeuvre de la méthode conformément à l'invention. La méthode de détection électrochimique de séquences cibles 25 d'acide nucléique selon l'invention, vise à combiner la mise en oeuvre d'une méthode d'amplification d'acide nucléique et d'une méthode électrochimique pour pouvoir suivre la diminution d'une espèce chimique particulière traduisant la présence de ladite séquence cible d'acide nucléique. La méthode d'amplification qui sera décrite ci-dessous est du 30 type PCR pour : Polymerase chain reaction. Toutefois, toute autre méthode d'amplification pourrait être mise en oeuvre avec la même efficacité. On citera notamment les méthodes du type LCR pour : 8 2898133 Ligase Chain Reaction; SDA pour Strand Displacement Amplification; RCA pour Rolling Circle Amplification ; NASBA pour Nucleic Acid Sequence Based Assay or Amplification ; ou encore HDA pour Helicase-dependent isothermal DNA Amplification. Ces méthodes sont 5 toutes désignées par leur acronyme anglais. Le principe de la méthode de type PCR , consiste à utiliser, de manière répétitive, l'une des propriétés des ADN polymérases, pour synthétiser par réplication à partir des deux brins complémentaires composants l'ADN et d'une paire d'amorces ( primer en langue io anglaise) deux nouveaux brins copies des deux brins initiaux, les amorces, étant des petits brins d'acide nucléique d'environ 20 bases, capables de s'hybrider de façon spécifique, grâce à la complémentarité des bases, sur chacun des deux brins d'ADN à répliquer. Bien évidemment, les amorces sont choisies en fonction d'une séquence cible 15 à révéler sur un acide nucléique. Outre les ADN polymérases, qui permettent après que l'amorce se soit hybridée sur un brin, de synthétiser à partir de cette amorce un brin complémentaire, il est fourni également des nucléotides, et en particulier les quatre nucléotides dGTP, dATP, dTTP et dCTP constituant de l'ADN 20 (respectivement désoxy-guanine-tri-phosphate, désoxy-adénosine-tri-phosphate, désoxy-tyrosine-tri-phosphate et désoxy-cytosine-triphosphate), que l'ADN polymérase vient assembler pour former un brin complémentaire répliqué. Par ailleurs, le milieu réactionnel dans lequel sont introduits : 25 l'échantillon à tester susceptible de contenir la séquence cible d'acide nucléique, l'ADN polymérase, les amorces, et les quatre types de nucléotides et qui forment un mélange réactionnel, est bien évidemment liquide et tamponné. En outre, et selon la méthode, ce mélange réactionnel va être alternativement soumis à des variations de 30 température, correspondant à différentes phases, de dénaturation, d'hybridation et d'élongation de l'acide nucléique, au cours d'un même 9 2898133 cycle. De manière classique, le mélange réactionnel pourra subir successivement une trentaine de cycles. Par ailleurs, et c'est là un objet de l'invention, la méthode d'amplification dont le principe a été décrit ci-dessus, va être couplée à 5 des moyens électrochimiques, permettant de révéler, le cas échéant, la disparition des nucléotides de l'un des quatre types, au fur et à mesure des cycles d'amplification, les nucléotides dudit un des quatre types, étant incorporés dans les brins d'ADN complémentaires par action de l'ADN polymérase. io Pour ce faire, on utilise un agent oxydant et en particulier un complexe de ruthenium, par exemple le tris(2, 2'-bipyridyl)ruthenium(ll), qui est susceptible, sous sa forme oxydée de venir oxyder à son tour la guanine des nucléotides présentant le résidu guanine : le dGTP. Bien évidemment, tout autre agent oxydant capable d'oxyder la guanine pourra 15 être utilisé, on citera par exemple IrCI64-. Ainsi que l'illustre la Figure 1, sur laquelle est représentée une électrode 10 plongée dans un milieu réactionnel 12 aqueux, l'agent oxydant étant incorporé au mélange réactionnel précité, lorsqu'on applique un champ électrique à ce mélange, l'agent oxydant évolue tout d'abord de sa forme réduite 14 vers sa forme 20 oxydée 16 selon la flèche F, en cédant un électron à l'électrode 10. Par ailleurs, sous sa forme oxydée 16, l'agent oxydant est susceptible, d'oxyder à son tour une guanine d'un nucléotide 18 présentant précisément un résidu guanine, et qui est soit libre ou soit insérée dans un acide nucléique. En oxydant cette guanine, l'agent oxydant est 25 simultanément réduit selon la flèche R alors que la guanine définitivement oxydée n'intervient plus dans la réaction. Le courant mesuré à l'électrode, c'est-à-dire le flux électronique, est essentiellement dû au courant d'oxydation des nucléotides libres présentant un résidu guanine et pour une part infime aux nucléotides insérés dans un brin d'ADN. Une 30 explication pouvant être donnée par la différence de coefficient de diffusion mais aussi la différence de cinétique d'oxydation des guanines 2898133 entre un nucléotide présentant un résidu guanine libre et un nucléotide présentant un résidu guanine incorporé dans un acide nucléique. En conséquence, si les nucléotides incluant la guanine sont consommés durant les cycles d'amplification, au même titre que les autres 5 nucléotides, pour synthétiser les acides nucléiques répliqués qui statistiquement incluent quasiment autant de nucléotides des quatre types précités, le flux électronique et par conséquent le courant mesuré à l'électrode diminuera lui aussi par voie de conséquence. Dans le but d'illustrer la méthode conforme à l'invention, on décrira io ci-après un exemple de mise en oeuvre. La Figure 2, illustre, selon un premier mode de mise en oeuvre, un tube 30 adapté à être installé dans un thermocycleur 32 qui lui, va permettre de porter le tube 30 à des températures prédéterminées, représentatives des différentes étapes de l'amplification selon la méthode du type PCR . De manière classique, dans une première étape d'un cycle, le tube est chauffé quelques secondes à 94 C pour provoquer la dénaturation de l'acide nucléique et ici de l'ADN. Ensuite dans une seconde étape d'environ une minute, la température est rapidement abaissée à 58 C de manière à provoquer l'hybridation des amorces. Puis, le tube est ensuite porté à une température de 72 C durant une minute également, de manière à activer l'ADN polymérase afin de provoquer l'élongation des brins complémentaires. Et ensuite, un nouveau cycle est entamé. Le mélange réactionnel 34 est logé dans le culot 36 du tube 30 et deux électrodes 38, 40 introduites dans le tube 30 plongent dans le mélange réactionnel 34. L'une des électrodes, 38, est une électrode en carbone par exemple, tandis que l'autre électrode 40 est l'électrode de référence. Ces électrodes 38, 40 sont respectivement connectées à un potentiostat 42 permettant de faire varier un potentiel électrique selon un profil déterminé, entre les deux électrodes, et d'enregistrer parallèlement le courant électrique qui les traverse. 11 2898133 Selon un second mode de mise en oeuvre dont on a reproduit les éléments essentiels sur la figure 3, la méthode d'amplification est en tous points identiques à la méthode précitée, cependant, la détection n'est plus réalisée durant l'amplification mais à l'issue de celle-ci. Dans ce cas, 5 aucune électrode n'est directement introduite dans le tube 30, mais le mélange réactionnel 34 est lui introduit dans une ou plusieurs micro-cuvettes 44 illustrées sur la Figure 3. Ces micro-cuvettes 44 sont scellées de façon étanche sur une plaque de type circuit intégré 46 sur laquelle ont été sérigraphiées des électrodes 48, 50. Ces électrodes 48, 50 io présentent respectivement une extrémité active 52, 54 située dans le fond des micro-cuvettes 44 et elles s'étendent en dehors respectivement vers des extrémités de connexion 56, 58. De la même façon que dans le premier mode de mise en oeuvre précité, les extrémités de connexion 56, 58 sont adaptées à être reliées à un potentiostat pour appliquer un champ 15 électrique au mélange réactionnel situé dans la micro-cuvette 44. On notera que ces micro-cuvettes 44 sont également adaptées à des méthodes d'amplification du type NASBA , RCA ou HDA citées ci-dessus. Exemple d'application 20 On détaillera ci-après un exemple d'application de ladite méthode pour détecter la présence du Cytomégalovirus (CMV) dans un échantillon biologique. Le génome de ce virus présente une séquence bien identifiée de 406 paires de bases et on utilise les deux amorces commerciales AC1 et AC2 qui permettent l'amplification spécifique de cette séquence 25 (références 60-003 et 60-004 de la société Argene). Le volume total du mélange réactionnel est égal à 50 pl et il contient les deux amorces à une concentration de 0,8 pmol/l, les nucléotides des quatre types à une concentration de 100 pmol/l, la polymérase à une concentration de 0,02 unité par pl, une concentration en complexe de ruthénium de 20 pmol/l et 30 une dilution au dixième de tampon 10X. Bien évidemment, le mélange réactionnel contient un échantillon biologique et en l'espèce, un extrait cellulaire incorporant le Cytomégalovirus. 12 2898133 La mesure électrochimique s'effectue à l'aide du potentiostat 42 à travers l'application d'une technique voltampérométrique qui consiste à appliquer une variation de potentiel entre les deux électrodes 38, 40 ou 52, 54, en démarrant, par exemple, d'un potentiel initial de 0,5 V par 5 rapport à une électrode au calomel, jusqu'à un potentiel final de 1,3 V (par rapport à la même électrode au calomel), pour une vitesse de balayage pouvant être compris entre 0,01 et 100 V par seconde. Parallèlement, le courant électrique résultant est enregistré au cours du balayage de potentiel. io On se référera à la Figure 4, sur laquelle sont reportées deux courbes voltampérométriques enregistrées à une vitesse de 0,1 V.s' par le potentiostat en fonction de la différence de potentiel appliquée entre les électrodes précitées et représentée ici en densité de courant. Une première courbe 60 représente l'évolution du courant électrique mesuré au 15 deuxième cycle d'amplification selon l'expérience précitée. L'échantillon biologique contenait initialement 100000 copies de la séquence cible. Cette courbe atteint un premier extremum 62 d'environ 68 pA par cm2. Une deuxième courbe 64 représente l'évolution du courant électrique mesuré au trentième cycle selon l'expérience précitée. Cette courbe 20 atteint un premier extremum 66 d'environ 56 pA par cm2. Cet extremum 66 est situé sensiblement 12 pA par cm2 en dessous du premier extremum 62. Par ailleurs, on a bien vérifié au préalable, que les deux étapes du schéma opératoire précité, appliqué à un échantillon biologique ne 25 contenant pas le Cytomégalovirus avec les moyens d'amplification précitée, conduisait à l'obtention de deux -courbes sensiblement identiques. Par conséquent, lorsque le virus n'est pas présent dans l'échantillon biologique, l'amplification ne se produit pas. Ainsi, il apparaît très clairement en comparant les deux courbes 60, 30 64 que l'intensité du courant électrique a diminué après 30 cycles d'amplification par rapport à sa valeur initiale avant amplification. Par conséquent, il apparaît clairement que la présence du Cytomégalovirus 13 2898133 dans l'acide nucléique de l'échantillon biologique, a été reconnu par les amorces AC1 et AC2 correspondantes, et que l'élongation des brins complémentaires s'est bien produite en consommant les nucléotides et en particulier les nucléotides du type dGTP présentant le résidu guanine, 5 puisque c'est la base de ce seul nucléotide que l'agent oxydant, le complexe de ruthénium, est susceptible d'oxyder. Or, la mesure du courant électrique est essentiellement le résultat de la mesure du flux d'électrons correspondant à la réduction du complexe de ruthénium et parallèlement à l'oxydation des nucléotides incluant la guanine dGTP. io Aussi, lorsque ces derniers nucléotides disparaissent partiellement, car ils sont intégrés dans les brins d'acide nucléique complémentaires, leur quantité à l'état libre diminue et par conséquent le courant d'oxydation qui en résulte diminue aussi. Par ailleurs, on se référera à présent au graphique illustré sur la 15 Figure 5, pour décrire le principe de la quantification d'une séquence cible d'un acide nucléique dans un échantillon donné. En abscisse 80 du graphique, sont portés les nombres de cycles de réplication et en ordonnée 82 sont reportées les valeurs normalisées des courants relevées à chaque cycle à un potentiel donné suivant le mode de 20 mise en oeuvre illustré sur la Figure 2. Ces valeurs normalisées de courant correspondent aux mesures de courant divisées par la mesure du courant réalisée avant le démarrage de l'amplification. Les cinq courbes représentées, 84, 86, 88, 90, 92 représentent les courbes tracées en partant d'un échantillon biologique comprenant 25 respectivement, zéro copie de la séquence cible CMV, 84, 1000 copies de ladite séquence cible, 86, 10 000 copies de ladite séquence cible, 88, 100 000 copies de ladite séquence cible, 90, et 1 000 000 de copies de ladite séquence cible, 92. Ainsi, on constate que, plus l'échantillon biologique contient 30 d'acides nucléiques incorporant la séquence cible, plus le courant électrique qui traverse l'échantillon diminue rapidement en fonction du nombre de cycles. En effet, plusl'échantillon contient à l'origine d'acides 14 2898133 nucléiques incorporant la séquence cible, plus la réplication va consommer de nucléotides du type dGTP et par conséquent plus le courant électrique va chuter tôt en fonction du nombre de cycles. De la sorte, on comprend qu'une mesure de la quantité d'acides nucléiques 5 incorporant la séquence cible est possible, en déterminant le nombre de cycles à partir duquel, la quantité de courant qui traverse l'échantillon s'infléchit. En outre, cette Figure 5 montre également que la présence de la séquence cible est détectable même si seulement 1000 copies de ladite séquence cible sont initialement présentes dans l'échantillon. io Ainsi donc, la méthode selon l'invention appliquée à un échantillon biologique susceptible de contenir un virus identifié permet non seulement, grâce à la mise en oeuvre d'une méthode d'amplification et d'une mesure électrochimique de révéler la présence ou l'absence dudit virus, mais également de le quantifier. Par conséquent, en comparaison 15 des méthodes mises en oeuvre selon l'art antérieur, pour lesquelles la préparation du matériel d'identification est complexe, selon la présente invention, il est seulement nécessaire de mettre en oeuvre une méthode d'amplification classique, puis durant l'amplification de soumettre l'échantillon biologique à un champ électrique et de mesurer le courant qui 20 en résulte. Cette méthode utilise un agent oxydant qui n'est nullement mis en oeuvre dans les méthodes d'amplification classiques, pour révéler la disparition d'une espèce en l'occurrence ici un type de nucléotide présentant le résidu guanine ou un composé ayant le même rôle biologique que la guanine. En outre, le choix de l'agent oxydant dépendra 25 de la nature du type de nucléotides dont on désire mesurer la disparition. L'exemple de mise en oeuvre ci-dessus concerne un acide nucléique à double chaîne, soit une molécule d'ADN. Cependant, il peut tout à fait être appliqué à un acide nucléique monocaténaire de type ARN ou d'ADN, moyennant la mise en oeuvre de moyens d'amplification 30 adaptés. Dans les deux cas, l'amplification de ces acides nucléiques entraîne la consommation de nucléotides incluant la guanine, et par 15 2898133 conséquent la diminution de cette espèce dans le milieu au fur et à mesure du processus d'amplification. Ainsi donc, quel que soit le mode de mise en oeuvre de la méthode objet de l'invention, soit le premier mode décrit ci-dessus à l'appui de la 5 figure 2, soit le second mode décrit en référence à la figure 3, on évalue le moment à partir duquel la valeur du courant électrique chute de manière significative, en effectuant des mesures au cours du processus d'amplification. Cela permet non seulement de révéler la présence de la séquence cible d'ADN, mais également de remonter indirectement à la io concentration initiale en acide nucléique incorporant la séquence cible à détecter. En effet, plus le nombre de copies initiales d'acide nucléique incorporant la séquence cible est important, plus le courant électrique diminuera tôt, et à l'inverse, plus le nombre de copies est faible et plus la chute de courant sera observée tardivement. 15 Par ailleurs, et selon un autre aspect illustré sur la Figure 6, la présente invention concerne également un ensemble spécialement adapté à la détection électrochimique de séquences cibles d'acides nucléiques. Cet ensemble comprend au moins une micro-cuvette 94 telle que représentée sur la Figure 3, pour recevoir un échantillon biologique 95, 20 mais ici équipée d'une isolation thermique. Cette micro-cuvette 94 présente des électrodes sérigraphiées 96 dans le fond et qui sont reliées à un potensiostat P. Par ailleurs, la micro-cuvette 94 est placée entre deux modules à effet Peltier 98, 100 reliées par un générateur adapté à réguler la température à l'intérieur de la micro-cuvette 94. De la sorte, l'échantillon 25 biologique 95, est susceptible d'être porté à des températures allant jusqu'à 94 C et en suivant des variations brutales tout comme la méthode précitée et de type PCR. De plus, à l'échantillon biologique est ajouté du matériel d'amplification activable et notamment des nucléotides présentant une base nucléotidique oxydable. 30 Ainsi, l'ensemble illustré sur la Figure 6, qui est susceptible d'être commandé par un ordinateur, est adapté à fournir automatiquement l'information selon laquelle, la séquence cible recherchée est bien 16 2898133 contenue dans l'échantillon inséré dans la micro-cuvette 94, et si tel en est le cas, la concentration en acide nucléique comprenant la séquence cible. L'ordinateur, est alors chargé par un programme d'ordinateur, capable de faire fonctionner simultanément les moyens de réplication, 5 c'est-à-dire les modules à effet Peltier 98, 100 selon des cycles prédéfinis et le potentiostat entre les cycles pour mesurer la quantité de courant traversant l'échantillon 95 pour des valeurs de potentiel données
L'invention concerne une méthode et un ensemble de détection électrochimique de séquences cibles d'acide nucléique. Selon la méthode, on fournit un échantillon biologique susceptible de renfermer un acide nucléique, ledit acide nucléique étant susceptible de contenir une séquence cible, ledit échantillon biologique étant mélangé à un agent oxydant, ladite séquence cible comportant au moins une base nucléotidique oxydable par ledit agent oxydant ; on fournit des moyens complémentaires susceptibles de se coupler avec ladite séquence cible ; selon l'invention lesdits moyens complémentaires comprennent des moyens d'amplification activables adaptés à répliquer ladite séquence cible, lesdits moyens d'amplification comprenant au moins des nucléotides incluant ladite base nucléotidique, lesdits nucléotides étant aptes à être consommés durant la réplication pour constituer des acides nucléiques répliqués, et ; on détermine la présence de ladite séquence cible en appliquant un champ électrique audit échantillon et en enregistrant la décroissance du courant électrique.
1. Méthode de détection électrochimique de séquences cibles d'acide nucléique, ladite méthode étant du type selon laquelle : - on fournit un échantillon biologique susceptible de renfermer au moins un acide nucléique, ledit acide nucléique étant susceptible de contenir une séquence cible déterminée, ledit échantillon biologique étant mélangé à un agent oxydant , ladite séquence cible comportant au moins une base io nucléotidique apte à être oxydée par ledit agent oxydant ; - on fournit des moyens complémentaires susceptibles de se coupler avec ladite séquence cible déterminée ; - on applique un champ électrique audit échantillon, ledit champ électrique étant adapté à provoquer une réaction dudit agent oxydant avec ladite base 15 nucléotidique, et on mesure un courant électrique qui traverse ledit échantillon pour déterminer la présence de ladite séquence cible ; caractérisée en ce que lesdits moyens complémentaires comprennent des moyens d'amplification activables adaptés à répliquer ladite séquence cible, lesdits moyens d'amplification comprenant au moins des nucléotides d'un type 20 incluant ladite base nucléotidique, lesdits nucléotides dudit type étant aptes à être consommés durant la réplication pour constituer des acides nucléiques répliqués, et ; en ce qu'on détermine la présence de ladite séquence cible déterminée si le courant électrique diminue lorsque lesdits moyens d'amplification sont 25 activés. 2. Méthode de détection selon la 1, caractérisée en ce que ledit acide nucléique est une molécule d'ADN ou d'ARN 3. Méthode de détection selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que ladite base nucléotidique est une base azotée purique. 4. Méthode de détection selon la 3, caractérisée en ce que ladite base nucléotidique est la guanine ou un analogue chimique de la guanine. 5. Méthode de détection selon l'une quelconque des s 1 à 4, caractérisée en ce que ledit agent oxydant est un complexe de ruthénium. 6. Méthode de détection selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que, lesdites séquences cibles étant répliquées au cours du temps, on mesure ledit courant électrique après avoir appliqué ledit io champ électrique durant un temps déterminé. 7. Méthode de détection selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce qu'on réplique ladite séquence cible selon des cycles d'amplification, et en ce qu'on mesure ledit courant après un nombre déterminé de cycle. 15 8. Méthode de détection selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce qu'on applique ledit champ électrique entre des électrodes aptes à être baignées par ledit échantillon. 9. Méthode de détection selon la 8, caractérisée en ce que l'une desdites électrodes est une électrode à base d'oxydes métalliques. 20 10. Méthode de détection selon la 8, caractérisée en ce que l'une desdites électrodes est une électrode à base d'un métal noble. 11. Méthode de détection selon la 8, caractérisée en ce que l'une desdites électrodes est une électrode de carbone. 12. Méthode de détection selon l'une quelconque des 25 8 à 11, caractérisée en ce que ledit agent oxydant est confiné à la surface de l'une desdites électrodes. 13. Ensemble de détection électrochimique de séquences cibles d'acide nucléique, ledit ensemble comprenant : - des moyens (30, 44, 94) pour recevoir un échantillon biologique (34, 95) 30 susceptible de renfermer au moins un acide nucléique, ledit acide nucléiqueétant susceptible de contenir une séquence cible déterminée, ledit échantillon biologique étant mélangé à un agent oxydant, ladite séquence cible comportant au moins une base nucléotidique apte à être oxydée par ledit agent oxydant ; - des moyens complémentaires susceptibles de se coupler avec ladite séquence cible déterminée ; - des moyens (38, 42, 52, 54, 96) pour appliquer un champ électrique audit échantillon, ledit champ électrique étant adapté à provoquer une réaction dudit agent oxydant avec ladite base nucléotidique, et des moyens de mesure (42, P) d'un courant électrique qui traverse ledit échantillon pour déterminer la i0 présence de ladite séquence cible ; caractérisée en ce que lesdits moyens complémentaires comprennent des moyens d'amplification activables adaptés à répliquer ladite séquence cible, lesdits moyens d'amplification comprenant au moins des nucléotides d'un type incluant ladite base nucléotidique, lesdits nucléotides dudit type étant aptes à 15 être consommés durant la réplication pour constituer des acides nucléiques répliqués, et ; en ce que lesdits moyens de mesure (42, P) fournissent une valeur décroissante de courant électrique lorsque lesdits moyens d'amplification sont activés, si ledit acide nucléique contient ladite séquence cible déterminée. 20
C,G
C12,G01
C12Q,G01N
C12Q 1,G01N 33
C12Q 1/68,G01N 33/483
FR2893677
A1
DISPOSITIF DE RECIRCULATION DES GAZ BRULES ET REFROIDISSEUR D'AIR DE SURALIMENTATION ADAPTE POUR UN TEL DISPOSITIF
20,070,525
Dispositif de recirculation des qaz brûlés et refroidisseur d'air de suralimentation adapté pour un tel dispositif DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne, dans le domaine des moteurs à combustion interne suralimentés, des systèmes de refroidissement de l'air de suralimentation. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif de recirculation des gaz brûlés, doté d'un refroidisseur agencé spécifiquement pour éviter l'accumulation de matières corrosives. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION io De manière connue, le principe de la recirculation de gaz brûlés de type EGR (Exhaust Gas Recirculation) réside dans l'introduction d'une quantité donnée de gaz d'échappement en remplacement d'une partie de l'air frais à l'admission des moteurs Diesel ou essence. Les systèmes d'EGR externes utilisent pour cela une vanne qui prélève une partie des gaz 15 d'échappement pour les réintroduire à l'admission. Ce principe permet de limiter les émissions NOx (d'autant plus que la fraction de gaz recyclés est grande) mais réduit les performances du moteur. La recirculation EGR est de plus en plus utilisée pour concilier les objectifs de performance et de dépollution des moteurs suralimentés. 20 Pour ce type de solution, il faut distinguer deux voies : la recirculation à haute pression et la recirculation à basse pression. Tandis que la recirculation à basse pression consiste à prélever des gaz après la turbine pour les réinjecter avant le compresseur d'air de suralimentation (les gaz peuvent parfois aussi être réinjectés en amont du refroidisseur d'air de 25 suralimentation qui suit le compresseur), la recirculation à haute pression (moteurs suralimentés) consiste au contraire à prélever des gaz en amont de la turbine pour les réinjecter en aval du compresseur. Les systèmes de refroidissement de l'air de suralimentation prévus dans les circuits EGR des moteurs actuels (Diesel ou à allumage 30 commandé) consistent généralement en des échangeurs de chaleur alimentés par le liquide de refroidissement du moteur. Le refroidissement de l'air rend celui-ci plus dense, ce qui permet alors d'injecter plus de carburant (meilleur mélange) et d'obtenir en définitive de meilleures performances du moteur. Un des inconvénients des refroidisseurs connus est leur encombrement et leur relative complexité (qui implique un coût élevé). Afin de simplifier ce type de système et de s'affranchir d'un échangeur encombrant et coûteux, il est envisageable d'utiliser le système de refroidissement de l'air de suralimentation pour refroidir les gaz d'EGR. io Cependant, étant donnée la composition des gaz brûlés ainsi réintroduits dans l'échangeur de chaleur, il est vraisemblable que des acides soient formés par condensation de ces composés avec la vapeur d'eau contenue dans l'air aspiré et les gaz d'échappement pendant les phases de démarrage et de fonctionnement à froid du moteur. 15 Un inconvénient des systèmes de refroidissement utilisant simplement un refroidisseur d'air de suralimentation est que les parois de l'échangeur sont attaquées par les acides, ce qui peut provoquer des percements des matériaux utilisés et des défaillances du moteur. Il est connu, par la demande de brevet japonaise n 19951017 un 20 système de refroidissement complexe pour séparer les gaz indésirables et extraire les composés acides à l'aide d'un réservoir spécifiquement prévu entre deux portions de refroidissement. Ce réservoir intermédiaire doit être régulièrement vidangé pour éviter une accumulation de liquide à forte acidité, à l'aide d'une vanne située en dessous du réservoir. L'encombrement et le 25 coût de ce type de système en limite l'utilisation dans la pratique. Il est également connu, par le document US 2003/0234009 l'utilisation d'un refroidisseur doté d'une vanne permettant de passer d'un chemin de refroidissement composé de plusieurs conduits d'échange de chaleur vers un chemin plus rapide. Le chemin plus rapide est utilisé lorsqu'il 30 y a des conditions de température insuffisantes pour réduire le risque de condensation de composés corrosifs. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION La présente invention a donc pour objet de pallier un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif de recirculation des gaz brûlés doté d'un système de refroidissement simple et peu encombrant et qui permet d'éviter tout risque d'altération des parois du système de refroidissement. A cet effet, l'invention concerne un dispositif de recirculation de gaz brûlés destiné à un moteur à combustion interne, comprenant un conduit de recirculation de gaz brûlés pour les réinjecter dans un collecteur d'admission io du moteur et un refroidisseur d'air de suralimentation prévu pour refroidir en amont du collecteur d'admission un mélange formé de gaz brûlés issus de la recirculation et d'air issu d'un compresseur de suralimentation du moteur, le refroidisseur comprenant des conduits de refroidissement longitudinaux sur une longueur s'étendant entre un compartiment d'extrémité d'entrée et un 15 compartiment d'extrémité de sortie, caractérisé en ce que la disposition du refroidisseur est telle que la longueur correspond sensiblement à la différence de niveaux de hauteur entre les compartiments d'extrémité. Ainsi, il est avantageusement permis d'éviter l'altération des parois utilisées pour l'échange de chaleur en récoltant les produits de 20 condensations uniquement à la base du refroidisseur. Selon une autre particularité, les conduits de refroidissement sont agencés parallèlement les uns aux autres pour former un faisceau de conduits dont les extrémités sont à des niveaux différents, les extrémités basses des conduits débouchant dans le compartiment d'extrémité d'entrée. 25 Selon une autre particularité, les conduits de refroidissement sont agencés parallèlement les uns aux autres pour former un faisceau de conduits dont les extrémités sont à des niveaux différents, les extrémités basses des conduits débouchant dans le compartiment d'extrémité de sortie. Selon une autre particularité, au moins un des compartiments 30 d'extrémité comporte un matériau résistant aux acides du type plastique ou acier inoxydable conçu par technologie brasée. Selon une autre particularité, la disposition du refroidisseur est de type verticale et au moins un des compartiments d'extrémité comporte une ouverture latérale pour communiquer avec un conduit disposé selon une direction à composante orthogonale par rapport à un plan longitudinal du refroidisseur. Selon une autre particularité, les conduits de refroidissement sont constitués de tubes métalliques en contact avec un fluide de refroidissement. Selon une autre particularité, le conduit de recirculation est prévu pour prélever des gaz brûlés en amont d'une turbine. io Un objectif supplémentaire de l'invention est de proposer un refroidisseur d'air de suralimentation simple de conception, utilisable dans une recirculation des gaz brûlés, et qui est adapté pour condenser des substances chimiquement corrosives. A cet effet, l'invention concerne un refroidisseur d'air de is suralimentation permettant d'éviter l'accumulation de matières corrosives, destiné à équiper un dispositif de recirculation de gaz brûlés pour moteur à combustion interne, le refroidisseur comprenant selon une première direction des conduits de refroidissement longitudinaux sur une longueur déterminée s'étendant entre un premier compartiment d'extrémité et un second 20 compartiment d'extrémité, caractérisé en ce qu'il est agencé pour être disposé avec un niveau plus haut à une extrémité par rapport à l'autre extrémité dans un dispositif de recirculation de gaz brûlés et en ce que le premier compartiment comporte une ouverture latérale pour communiquer avec un conduit d'entrée disposé selon une deuxième direction orthogonale 25 par rapport à la première direction, tandis que le second compartiment d'extrémité comporte une ouverture latérale pour communiquer avec un conduit de sortie disposé selon une troisième direction orthogonale par rapport à la première direction, ladite longueur déterminée correspondant sensiblement à la différence des niveaux de hauteur entre lesdits 30 compartiments d'extrémité. Selon une autre particularité, le refroidisseur comprend un unique compartiment d'extrémité adapté pour recevoir des produits de condensation et formant la base du refroidisseur, ce compartiment d'extrémité de réception des produits de condensation comportant un matériau résistant aux acides du type plastique ou acier inoxydable conçu par technologie brasée. Un objectif supplémentaire de l'invention est de proposer une s utilisation spécifique d'un refroidisseur d'air de suralimentation dans un circuit EGR pour pallier les inconvénients de l'art antérieur. A cet effet, l'invention concerne une utilisation d'un refroidisseur d'air de suralimentation du type comprenant des conduits de refroidissement longitudinaux sur une longueur s'étendant entre un compartiment d'extrémité io d'entrée et un compartiment d'extrémité de sortie, caractérisée en ce qu'elle comprend un positionnement du refroidisseur pour que ladite longueur corresponde sensiblement à la différence de niveau entre lesdits compartiments d'extrémité. L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus is clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est un schéma fonctionnel illustrant un dispositif selon l'invention assurant une recirculation des gaz brûlés avec un refroidisseur vertical à circulation ascendante (présentant une entrée en bas) ; 20 - la figure 2 montre une disposition horizontale classique d'un refroidisseur dans un circuit EGR du type à haute pression ; - la figure 3 représente une variante de réalisation de l'invention par rapport à la figure 1 avec un refroidisseur à circulation descendante (présentant une entrée en haut). 25 DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION L'invention propose une disposition particulière du refroidisseur d'air de suralimentation (RAS) utilisé dans le circuit EGR pour éliminer le phénomène de corrosion chimique sur les parois de l'échangeur thermique. 3o Pour cela, le refroidisseur (RAS) illustré aux figures 1 et 3 dispose sur une longueur (L) déterminée de conduits de refroidissement (2) longitudinaux et est disposé verticalement ou éventuellement incliné dans le circuit EGR. La longueur (L) déterminée correspond alors sensiblement à la différence de niveaux de hauteur entre les compartiments d'extrémité (21', 22') du refroidisseur. Jusqu'à présent, les refroidisseurs utilisés dans un circuit EGR étaient disposés horizontalement, comme illustré à la figure 2. Des mesures de la composition des gaz effectuées pour ces refroidisseurs (R) ont montré la présence de nitrates, de sulfures, chlorures et de composés générant des acides forts ou faibles en présence d'eau liquide. Pendant les phases de io démarrage du moteur où de l'air humide est admis à une température inférieure à 100 C ou lors du refroidissement, la vapeur d'eau peut se condenser et donc transformer ces gaz d'EGR en acides pouvant attaquer les matériaux constituant les parois du refroidisseur, généralement en aluminium. ls Lorsque le refroidisseur (R) est conventionnellement disposé de sorte que le faisceau de tubes soit horizontal par rapport au sol, ces produits de condensation ont tendance soit à stagner à l'intérieur des tubes constituant le faisceau, soit au fond des boîtes d'entrée et de sortie (201, 202), comme illustré à la figure 2. Les produits de stagnation (S) attaquent 20 directement les parois échangeuses et les condensats (Cl, C2) formés dans les boîtes d'entrée et de sortie (201, 202) peuvent provoquer un percement des parois latérales du refroidisseur (R). Ce type de refroidisseur (R) n'est donc pas bien adapté pour recevoir directement des gaz d'EGR prélevés par la conduite (30) de recirculation en amont de la turbine (12). II est préférable 25 avec ce type de refroidisseur (R) d'air de suralimentation de prévoir une conduite spécifique parallèle pour les gaz d'EGR afin d'éviter qu'ils ne pénètrent dans ce refroidisseur (R). Dans ce cas, la conduite (30) de recirculation ne rejoint pas la conduite (110) d'acheminement d'air issu du compresseur d'air de suralimentation (11) en amont du refroidisseur (R). 30 Dans le mode de réalisation des figures 1 et 3, le refroidisseur (RAS) selon l'invention permet l'écoulement, de façon naturelle (pesanteur), des produits de condensation (C) dans le fond du compartiment d'extrémité (21, 22') situé le plus en bas. Ce compartiment (21, 22') au moins peut être fabriqué dans un matériau résistant aux acides. A titre d'exemple non limitatif, le compartiment d'extrémité (21, 22') de réception des produits de condensation comporte un matériau résistant aux acides du type plastique ou acier inoxydable conçu par technologie brasée. Les risques de corrosion sont par conséquent limités. Les compartiments d'entrée et de sortie (21, 21', 22, 22') peuvent être constitués de matériaux différents puisque le compartiment du haut ne subit pas les mêmes contraintes que celui du bas. Ils peuvent en variante être composés des mêmes matériaux. lo L'unique compartiment d'extrémité (21, 22') formant la base du refroidisseur (RAS) et permettant de collecter les produits de condensation peut comprendre un revêtement de fond dont la structure (lisse, sans aspérité) ou la composition est prévue pour minimiser l'encrassement par les produits de condensation (C). is Pour que les produits de condensation (C) soient entraînés par les gaz chauds pendant les phases de fonctionnement du moteur, le compartiment (21) situé en bas et formant la base du refroidisseur (RAS) peut être relié, au sens de l'écoulement du moteur (M) comme illustré à la figure 1, à l'entrée du refroidisseur (RAS). Autrement dit, le compartiment 20 d'extrémité (21) recevant les produits de condensation (C) peut être relié à une entrée recevant l'air acheminé par la conduite (110) et les gaz d'EGR acheminés par la conduite (30) de recirculation. L'entraînement des produits de condensation (C) s'effectue en effet d'autant mieux que les gaz en provenance du compresseur (11), non encore refroidis, sont plus chauds. 25 En référence aux figures 1 et 3, les conduits de refroidissement (2) longitudinaux sont parallèles et disposés en un faisceau vertical. En variante, les extrémités des conduits (2) peuvent être simplement à des niveaux différents, selon une inclinaison suffisante pour permettre la récolte des condensats (inclinaison de préférence supérieure à 45 ). Le refroidisseur 30 (RAS) a une forme générale cylindrique allongée. Dans l'exemple de la figure 1, les extrémités basses des conduits (2) débouchent dans le compartiment d'extrémité d'entrée (21). Dans la variante de la figure 3, les extrémités basses des conduits (2) débouchent dans le compartiment d'extrémité de sortie (22'). La géométrie de la figure 3 présente l'avantage que les produits de condensation (C) peuvent être entraînés de façon aisée par l'écoulement du mélange refroidi, ces produits (C) étant déjà présents à proximité de la sortie du refroidisseur (RAS). Dans tous les cas, il est permis selon l'invention d'empêcher l'accumulation de matières corrosives sur des parois longitudinales du refroidisseur d'air de suralimentation. Selon l'invention, le refroidisseur (RAS) peut être implanté dans le cas d'un moteur à quatre cylindres avec recirculation EGR ou tout autre io moteur suralimenté. Pendant le fonctionnement du moteur, le compresseur (11) augmente le débit d'air qui alimente le moteur (M). Un seul refroidisseur d'air de suralimentation (RAS) selon l'invention permet à la fois de refroidir l'air ayant subi la compression et les gaz d'EGR (leur densité sera donc moindre lors de l'injection). ls Le refroidisseur (RAS) comporte un échangeur de chaleur, par exemple du type air-air, composé du faisceau (2) de conduits parallèles et de deux volumes formant les compartiments d'extrémités (21, 21', 22, 22'). Le compartiment d'extrémité d'entrée (21, 21') a un volume qui communique avec chacun des conduits de refroidissement (2) pour alimenter 20 convenablement le faisceau en air. Le compartiment d'extrémité de sortie (21, 21') a un volume permettant de collecter l'air refroidi. Le faisceau est constitué par exemple de tubes métalliques parallèles dont le rôle est d'assurer les échanges de chaleur du fluide à refroidir avec le milieu environnant. L'échangeur de chaleur peut aussi être du type air-liquide de 25 refroidissement. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, au moins un des compartiments d'extrémité (21, 21', 22, 22') comporte une ouverture latérale pour communiquer avec un conduit disposé selon une direction à composante orthogonale par rapport à un plan longitudinal du refroidisseur 30 (RAS). Ce plan longitudinal contient la verticale illustrée par la flèche indiquée dans les figures 1 et 3. Dans le refroidisseur (RAS) montré aux figures 1 et 3, le premier compartiment (21, 21') peut comporter une ouverture latérale pour communiquer avec un conduit d'entrée disposé selon une direction orthogonale par rapport à la direction verticale, tandis que le second compartiment d'extrémité (22, 22') comporte une ouverture latérale pour communiquer avec un conduit de sortie disposé selon une autre direction orthogonale par rapport à la direction verticale. L'invention permet d'obtenir un dispositif de recirculation de gaz brûlés incluant un conduit de recirculation (30) pour prélever des gaz brûlés en amont de la turbine (12) qui est dirigé vers un refroidisseur de suralimentation (RAS) simple de conception doté des conduits de io refroidissement (2) longitudinaux sur une longueur (L) déterminée, dont la disposition est avantageusement verticale dans le dispositif de recirculation de gaz brûlés, ladite longueur (L) correspondant sensiblement à la différence des niveaux de hauteur entre les compartiments d'extrémité (21, 21', 22, 22') du refroidisseur (RAS). 15 Les gaz d'EGR peuvent être indifféremment prélevés au niveau du collecteur d'échappement (5), ou à un n'importe quel point de la ligne d'échappement, notamment en aval d'un filtre à particules. Dans des modes de réalisation de l'invention, les gaz d'EGR peuvent être introduits en amont du refroidisseur (RAS), mais également en amont du compresseur (11) ou 20 en tout autre point situé avant le refroidisseur (RAS) en se référant au sens de l'écoulement traversant le moteur (M). Un des avantages de l'invention est de permettre un refroidissement qui rehausse les performances du moteur (M) tout en utilisant un refroidisseur d'air de suralimentation (RAS) simple de conception, peu 25 encombrant, alliant réduction de la pollution et refroidissement des gaz d'échappement et permettant de réduire considérablement l'encrassement. On comprend que l'invention peut être utilisée aussi bien sur des moteurs Diesel que sur des moteurs essence suralimentés. L'invention peut également être utilisée sur un moteur non suralimenté sur lequel on se 30 servirait du refroidisseur d'air de suralimentation (RAS) pour refroidir des gaz d'EGR. io Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus
L'invention propose une disposition particulière d'un refroidisseur d'air de suralimentation (RAS) utilisé dans le circuit EGR (Exhaust Gas Recirculation) pour éliminer spécifiquement le phénomène de corrosion chimique sur les parois de l'échangeur thermique lorsque le refroidisseur sert à refroidir des gaz brûlés recirculés. Pour cela, le refroidisseur (RAS) dispose sur une longueur (L) déterminée de conduits de refroidissement (2) longitudinaux et est disposé selon une direction à composante verticale dans le circuit EGR. La longueur (L) déterminée correspond sensiblement à la différence de niveaux de hauteur entre les compartiments d'extrémité (21, 22) du refroidisseur.Le refroidisseur (RAS) de l'invention est simple de conception et permet d'éviter l'altération des parois utilisées pour l'échange de chaleur en récoltant les produits de condensations (C) uniquement à la base du refroidisseur. Le compartiment d'extrémité (21) de réception des produits de condensation (C) comporte un matériau résistant aux acides.
1. Dispositif de recirculation de gaz brûlés destiné à un moteur (M) à combustion interne, comprenant un conduit de recirculation (30) de gaz brûlés pour les réinjecter dans un collecteur d'admission (4) du moteur (M) et un refroidisseur d'air de suralimentation (RAS) prévu pour refroidir en amont du collecteur d'admission (4) un mélange formé de gaz brûlés issus de la recirculation et d'air issu d'un compresseur de suralimentation (11) du moteur (M), le refroidisseur (RAS) comprenant des conduits de refroidissement (2) longitudinaux sur une longueur (L) s'étendant entre un io compartiment d'extrémité d'entrée (21, 21') et un compartiment d'extrémité de sortie (22, 22'), caractérisé en ce que la disposition du refroidisseur (RAS) est telle que ladite longueur (L) correspond sensiblement à la différence de niveaux de hauteur entre les compartiments d'extrémité (21, 21', 22, 22'). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel les conduits de is refroidissement (2) sont agencés parallèlement les uns aux autres pour former un faisceau de conduits dont les extrémités sont à des niveaux différents, les extrémités basses des conduits (2) débouchant dans le compartiment d'extrémité d'entrée (21). 3. Dispositif selon la 1, dans lequel les conduits de 20 refroidissement (2) sont agencés parallèlement les uns aux autres pour former un faisceau de conduits dont les extrémités sont à des niveaux différents, les extrémités basses des conduits (2) débouchant dans le compartiment d'extrémité de sortie (22'). 4. Dispositif selon une des 1 à 3, dans lequel au 25 moins un des compartiments d'extrémité (21, 21', 22, 22') comporte un matériau résistant aux acides du type plastique ou acier inoxydable conçu par technologie brasée. 5. Dispositif selon une des 1 à 4, dans lequel la disposition du refroidisseur (RAS) est de type verticale et au moins un descompartiments d'extrémité (21, 21', 22, 22') comporte une ouverture latérale pour communiquer avec un conduit disposé selon une direction à composante orthogonale par rapport à un plan longitudinal du refroidisseur (RAS). 6. Dispositif selon une des 1 à 5, dans lequel les conduits de refroidissement (2) sont constitués de tubes métalliques en contact avec un fluide de refroidissement. 7. Dispositif selon une des 1 à 6, dans lequel le conduit de recirculation (30) est prévu pour prélever des gaz brûlés en amont to d'une turbine (12). 8. Refroidisseur d'air de suralimentation permettant d'éviter l'accumulation de matières corrosives, destiné à équiper un dispositif de recirculation de gaz brûlés pour moteur (M) à combustion interne, le refroidisseur (RAS) comprenant selon une première direction des conduits 1s de refroidissement (2) longitudinaux sur une longueur (L) déterminée s'étendant entre un premier compartiment d'extrémité (21, 21') et un second compartiment d'extrémité (22, 22'), caractérisé en ce qu'il est agencé pour être disposé avec un niveau plus haut à une extrémité par rapport à l'autre extrémité dans un dispositif de recirculation de gaz brûlés et en ce que le 20 premier compartiment (21, 21') comporte une ouverture latérale pour communiquer avec un conduit d'entrée disposé selon une deuxième direction orthogonale par rapport à la première direction, tandis que le second compartiment d'extrémité (22, 22') comporte une ouverture latérale pour communiquer avec un conduit de sortie disposé selon une troisième 25 direction orthogonale par rapport à la première direction, ladite longueur (L) déterminée correspondant sensiblement à la différence des niveaux de hauteur entre lesdits compartiments d'extrémité (21, 21', 22, 22'). 9. Refroidisseur selon la 8, comprenant un unique compartiment d'extrémité (21, 22') adapté pour recevoir des produits de 30 condensation et formant la base du refroidisseur (RAS), ce compartimentd'extrémité (21, 22') de réception des produits de condensation comportant un matériau résistant aux acides du type plastique ou acier inoxydable conçu par technologie brasée. 10. Utilisation d'un refroidisseur d'air de suralimentation (RAS) du type comprenant des conduits de refroidissement (2) longitudinaux sur une longueur (L) s'étendant entre un compartiment d'extrémité d'entrée (21, 21') et un compartiment d'extrémité de sortie (22, 22'), caractérisée en ce qu'elle comprend un positionnement du refroidisseur (RAS) pour que ladite longueur (L) corresponde sensiblement à la différence de niveau entre lesdits compartiments d'extrémité (21, 21', 22, 22').
F
F02,F01
F02M,F01N
F02M 31,F01N 3,F02M 25
F02M 31/20,F01N 3/02,F02M 25/07
FR2889947
A1
COMPOSITION OXYDANTE COMPRENANT DES COMPOSES INSOLUBLES, PROCEDES METTANT EN OEUVRE CETTE COMPOSITION
20,070,302
La présente invention a trait à des compositions oxydantes prêtes à l'emploi destinées au traitement des matières kératiniques comprenant un composé insoluble dans l'eau, à des procédé de décoloration ou de décapage, de teinture, d'éclaircissement ou de déformation permanente des fibres kératiniques humaines et en particulier des cheveux et à l'utilisation de ladite composition pour la décoloration, le décapage, la teinture, l'éclaircissement ou la déformation permanente desdites fibres. Les compositions oxydantes sont utilisées pour éclaircir ou décolorer la fibre kératinique. En effet, la décoloration ou l'éclaircissement des cheveux est obtenu par oxydation des pigments de mélanine, cette oxydation pouvant conduire à l'extrême, à une solubilisation et une élimination totale de ces pigments. Le but de la décoloration est généralement double. Il peut s'agir soit simplement de donner aux cheveux un aspect plus clair, soit de les préparer à l'application d'un produit de coloration (direct ou d'oxydation), la nuance résultante étant en général plus claire que la nuance naturelle. Il est connu de décolorer les cheveux à l'aide de pâtes (ou cataplasmes) appliquées directement sur les cheveux et obtenues en mélangeant, au moment de l'emploi, une composition décolorante à base de dérivés peroxydés (agents oxydants) avec de l'eau ou plus habituellement encore avec de l'eau oxygénée. La composition décolorante est, de façon connue, constituée d'un dérivé peroxydé, généralement un persulfate ou un perborate de sodium, de potassium ou d'ammonium et parfois un sel d'acide percarboxylique ou un peroxyde, par exemple de baryum, de strontium, d'urée ou de mélanine. Le plus souvent, ces compositions contiennent en outre, de façon connue, des agents fortement alcalins, tels que des métasilicates, des phosphates ou des carbonates alcalins ou alcalinoterreux (régulateurs de pH). Enfin, elles peuvent par ailleurs éventuellement contenir d'autres additifs ou adjuvants classiques dans le domaine: agents de contrôle du dégagement d'oxygène dans le mélange avec l'eau oxygénée, des épaississants, tels que des dérivés de cellulose (carboxyméthylcellulose par exemple) ou l'amidon et ses dérivés, ou bien encore les gommes de guar, de xanthane et les alginates; des agents tensio-actifs, en particulier anioniques (alkysulfates notamment) ; des séquestrants; des parfums. De telles compositions décolorantes sont décrites par exemple, dans The Science of Hair Car par C. Zviak., Marcel Decker Inc. 1986, pages 225-226. Les compositions décolorantes peuvent aussi résulter du mélange, au moment de l'emploi, de la poudre anhydre de réactif péroxygéné avec une composition aqueuse contenant les composés alcalins et une autre composition aqueuse contenant le peroxyde d'hydrogène. Le processus de décoloration de la fibre dure généralement entre 20 minutes et 1 heure. Ce temps de pose varie selon la forme de la composition oxydante (crème, shampooing, poudre, solution ou émulsion), selon le niveau ou le degré d'éclaircissement souhaité, et selon la concentration des réactifs de la composition oxydante prête à l'emploi, c'est-à-dire la quantité de composés alcalins, de réactifs peroxygénés, le volume d'eau oxygénée ou la proportion de poudres renforçatrices. On cherche depuis longtemps à accélérer le procédé de décoloration ou d'éclaircissement de la fibre kératinique et à 2889947 3 augmenter le degré d'éclaircissement de la fibre, c'est-à-dire à éclaircir plus. Dans le but de diminuer le temps de pose, il serait tentant d'augmenter la proportion des réactifs au sein de la composition oxydante. Or une concentration plus importante des composants conduirait inévitablement à une altération plus importante de la fibre kératinique, voire à une irritation ou une dermite du cuir chevelu ou l'apparition de picotements. Les compositions d'oxydation sont également utilisées dans les procédés de déformation permanente, en tant que composition fixante permettant la reconstruction de la fibre dans la forme souhaitée. Au cours d'un procédé de déformation permanente des cheveux, les cheveux sont enroulés autour de bigoudis, ils sont ensuite imprégnés d'une composition réductrice, dite frisante, que l'on laisse poser entre 5 minutes et 1 heure selon la nature du cheveu et selon le réducteur employé. La forme du cheveu est ensuite fixée à l'aide d'une composition oxydante, qui est appliquée pendant environ 5 minutes, puis laissée poser pendant environ 5 à 30 minutes. Après déroulage des mèches, la composition oxydante est appliquée sur les pointes pendant environ 5 minutes, puis est laissée poser pendant environ 5 minutes. Enfin, la chevelure ainsi traitée est rincée. Ce procédé classique de déformation permanente est long et fastidieux. Comme pour le procédé de décoloration, il serait souhaitable de mettre au point une composition oxydante plus efficace conduisant à un temps de pose plus court, et diminuant ainsi la durée du procédé de déformation permanente. Il existe donc un besoin de compositions oxydantes pour la décoloration ou pour la déformation permanente plus efficaces, c'est-à-dire réagissant plus rapidement avec la structure de la fibre, tout en conservant une bonne innocuité vis-à-vis de ladite fibre et du cuir chevelu. Dans le cadre de la coloration d'oxydation, on procède généralement au mélange au moment de l'emploi d'une composition contenant les colorants d'oxydation habituellement à un pH alcalin, avec une composition oxydante généralement à base d'eau oxygénée formulée à pH acide. Le mélange obtenu est appliqué sur la tête avec des temps de pose pouvant aller jusqu'à une heure. Dans le cas de la coloration indirecte éclaircissante le ou les colorants d'oxydation sont remplacés par au moins un colorant direct. Il existe un besoin d'accélérer le processus de coloration et/ou de diminuer la concentration en eau oxygénée pour limiter les altérations des fibres kératiniques. Or, après d'importantes recherches menées sur la question, la demanderesse vient maintenant de découvrir de manière surprenante qu'il est possible d'obtenir des compositions oxydantes prêtes à l'emploi plus efficaces et ayant une bonne innocuité, tout en conservant les proportions des réactifs des compositions oxydantes usuelles. La demanderesse a ainsi mis au point des compositions oxydantes prêtes à l'emploi ne présentant les inconvénients précités. L'invention concerne également les procédés de décoloration, de décapage, de teinture d'oxydation, d'éclaircissement et des procédés de déformation permanente des fibres kératiniques, l'utilisation de ladite composition pour la décoloration, le décapage, la teinture, l'éclaircissement ou la déformation permanente desdites fibres ainsi que des dispositifs de teinture ou kits à plusieurs compartiments. D'autres caractéristiques, aspects, objets et avantages de l'invention figurant dans la description ci-dessous permettront de mieux cerner l'invention. La présente invention a donc pour objet une composition oxydante prête à l'emploi destinée au traitement des matières kératiniques, telles que les fibres kératiniques humaines, en particulier les cheveux, comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable: (a) au moins un agent oxydant, (b) au moins 30% en poids d'au moins un composé organique 10 oxygéné insoluble dans l'eau par rapport au poids total de ladite composition, et (c) au moins 20% en poids d'eau par rapport au poids total de ladite composition. Par composé organique oxygéné, on entend, au sens de la 15 présente invention, tout composé organique comportant au moins un atome d'oxygène dans sa structure moléculaire élémentaire. L'agent oxydant est choisi de préférence parmi le peroxyde d'hydrogène et les composés susceptibles de produire par hydrolyse du peroxyde d'hydrogène tels que le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels tels que les perborates, persulfates, percarbonates, et peroxydes de métaux alcalins ou alcalino-terreux, comme le sodium, le potassium, le magnésium, les peracides ou leurs mélanges; et les enzymes oxydases parmi lesquelles on peut citer les peroxydases, les oxydoréductases à 2 électrons telles que les uricases et les oxygénases à 4 électrons comme les lactases, le cas échéant en présence de leur substrat approprié. Le peroxyde d'hydrogène est particulièrement préféré. La teneur en agent oxydant dans la composition prête à l'emploi est comprise entre 2 et 35 % en poids de la composition prête à l'emploi, de préférence entre 5 et 30 % en poids de la composition prête à l'emploi. Par insoluble dans l'eau selon l'invention, on entend des composés présentant une solubilité dans l'eau à température ambiante (25 C) inférieure à 0,5 % en poids. Les composés organiques oxygénés de l'invention peuvent être des composés polymériques ou non polymériques. Les composés organiques oxygénés insolubles polymériques selon l'invention sont de préférence choisis parmi les polyamides 6, 66, 11, les polyesl:ers, les polyuréthanes, les polycyanoacrylates, les polyméthacrylates de méthyle, les polycarbonates, le téflon, les résines ou élastomères de silicone. Les composés organiques oxygénés non polymériques de l'invention peuvent être notamment choisis parmi les alcools gras, les esters, amides, éthers d'acides ou d'alcools. Parmi les esters, amides et éthers d'acides ou d'alcools gras, on peut citer les chaînes grasses des acides ou alcools gras comportant de 8 à 40 atomes de carbone et étant éventuellement hydroxydés. Parmi les alcools gras, on peut citer les alcools gras comportent de 8 à 40 atomes de carbone. A titre d'exemple, citons: le mono et le distéarate d'éthylène glycol, le pentaerythritol monooléate, le sorbitan tristéarate, le dioléate de glycérol, le distéaryléther, l'alcool stéarylique, l'alcool béhénylique, l'alcool cétylstéarylique. La teneur en composé insoluble dans l'eau dans la composition prête à l'emploi est supérieure à 30% en poids de la composition oxydante prête à l'emploi, de préférence est comprise entre 30 et 75 % en poids de la composition oxydante prête à l'emploi, et plus particulièrement est comprise entre 30 et 60 % en poids de la composition oxydante prête à l'emploi. Ainsi lorsque que le ou les composés insolubles dans l'eau selon l'invention sont solides, la composition est sous forme d'une suspension. Lorsque le ou les composés insolubles dans l'eau selon l'invention sont sous forme liquide, par exemple sous forme d'une phase organique insoluble dans la phase aqueuse, la composition est une émulsion, voire une dispersion. La composition oxydante prête à l'emploi selon l'invention comprend au moins 20% en poids d'eau par rapport au poids total de la composition, de préférence entre 20 et 78 % et encore plus préférentiellement entre 30 et 60 %. La composition oxydante prête à l'emploi peut en outre comprendre un ou plusieurs solvants organiques. Le milieu approprié pour les compositions de l'invention est un milieu cosmétique généralement constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique. A titre de solvant organique, on peul par exemple citer les alcanols inférieurs en C1-C4, tels que l'éthanol et l'isopropanol; les polyols et éthers de polyols comme le 2-butoxyéthanol, le propylèneglycol, le glycérol, le monométhyléther de propylèneglycol, le monoéthyléther et le monométhyléther du diéthylèneglycol, ainsi que les alcools aromatiques comme l'alcool benzylique ou le phénoxyéthanol, et leurs mélanges. Les solvants sont, de préférence, présents dans des proportions de préférence comprises entre 1 et 40 % en poids environ par rapport au poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement entre 5 et 30 % en poids environ. La composition oxydante selon l'invention peut contenir en outre des tensioactifs, des polymères épaississants, des polymères amphiphiles pour stabiliser les dispersions, lorsque la composition se trouve sous forme de dispersion. Il s'agit des matières premières classiquement utilisées. Notons à titre d'exemple: - les tensioactifs anioniques, non ioniques, cationiques et amphotères possédant une ou plusieurs chaînes alkylées en C6 A C22, linéaire ou ramifiée. - les polymères amphiphiles, comme les copolymères à blocs amphiphiles hydrosolubles ou hydrodispersibles, les polymères associatifs porteurs sur leur chaîne principales de groupements alkyles et/ou aryles en C6 à C22, oxyéthylénés ou non, téléchéliques ou greffés, ces polymères peuvent être de charge cationique, anionique, amphotère ou non ionique, -les polymères épaississants comme les polymères acryliques réticulés, les polysaccharides naturels ou modifiés. La composition oxydante prête à l'emploi selon l'invention peuvent également contenir les additifs traditionnellement utilisés dans le domaine en particulier des agents séquestrants tels l' éthylènediaminetétraacétique, le pentasodium pentétate (dénomination CTFA) ou l'acide étidronique; des agents stabilisants chimiques du peroxyde d'hydrogène tels les sels de stannate et de pyrophosphate de métaux alcalins (comme le sodium, le potassium par exemple), ou le salicylate de sodium; des parfums; des agents anti-mousse; des polymères substantifs cationiques ou amphotères; des polymères conditionneurs hydrosolubles ou non, ou des chélatants. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir le ou les éventuels composés complémentaires mentionnés ci-avant, afin que les propriétés de la composition oxydante prête à l'emploi ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. Le pH de la composition oxydante prête à l'emploi selon l'invention est avantageusement compris entre 2 et 12, plus particulièrement entre 2,5 et 7, et de préférence entre 3 et 6. Le pH peut être ajusté classiquement et si nécessaire par ajout d'agents basifiants, tels que par exemple, l'ammoniaque, la monoéthanolamine, la diéthanolamine, la triéthanolamine, l'isopropanolamine, le 1,3-diaminopropane, un (bi)carbonate alcalin ou d'ammonium, un carbonate organique tel que le carbonate de guanidine, ou bien encore un hydroxyde alcalin, tous ces composés l0 pouvant bien entendu être pris seuls ou en mélange. Comme précisé précédemment dans l'introduction, la composition prête à l'emploi selon l'invention peut résulter d'un mélange extemporanée d'une ou plusieurs compositions pulvérulentes anhydres avec au moins une composition aqueuse. Par décoloration, on entend au sens de la présente invention destruction totale ou partielle des pigments naturels présents dans les fibres kératiniques (en particulier eumélanines et phaéomélanines). La présente invention a de même pour objet un procédé de décoloration de fibres kératiniques humaines, en particulier des cheveux, consistant à appliquer sur la zone des fibres kératiniques humaines, sèches ou humides, à décolorer, la composition oxydante prête à l'emploi selon l'invention; à la laisser agir pendant un temps de pose suffisant pour obtenir la décoloration recherchée; à éliminer la composition par un rinçage à l'eau, suivi d'un lavage avec un shampoing, puis éventuellement d'un séchage. Le temps de pose varie entre 1 et 60 minutes, plus préférentiellement entre 5 et 40 minutes. Par décapage, on entend au sens de la présente invention destruction totale ou partielle des pigments ou colorants synthétiques présents sur ou dans les fibres kératiniques résultant d'un procédé de coloration directe ou d'oxydation. La présente invention porte également sur un procédé de décapage de fibres kératiniques humaines, en particulier des cheveux colorés, consistant à appliquer sur la zone des fibres kératiniques humaines colorés, sèches ou humides, à décaper, la composition de décapage prête à l'emploi selon l'invention; à la laisser agir pendant un temps de pose suffisant pour obtenir le décapage recherché ; à éliminer la composition par un rinçage à l'eau, suivi d'un lavage avec un shampoing, puis éventuellement d'un séchage. Le temps de pose varie entre 1 et 60 minutes, plus préférentiellement entre 5 et 40 minutes. Un autre objet de l'invention est un procédé de teinture d'oxydation des fibres kératiniques humaines et en particulier les cheveux mettant en oeuvre une composition colorante comprenant, dans un support approprié pour la teinture des fibres kératiniques, au moins un précurseur de colorant d'oxydation et une composition oxydante prête à l'emploi telle que définie ci-dessus. Au moment de l'emploi, la composition oxydante prête à l'emploi décrite est appliquée sur les fibres kératiniques avant ou après l'application de la composition colorante ou mélangée avec cette composition colorante; les compositions individuelles ou mélangées sont laissées poser pendant 1 à 60 minutes environ, de préférence 5 à 40 minutes environ, ensuite suit une étape de rinçage, de lavage au shampooing, et éventuellement un rinçage et enfin un séchage. Les compositions individuelles colorante et oxydante décrites peuvent être appliquées dans n'importe quel ordre, avec ou sans rinçage intermédiaire. La composition colorante mise en oeuvre dans ce procédé de coloration fait intervenir les précurseurs de colorants d'oxydation classiques tels que les bases d'oxydation choisies parmi les phénylènediamines, les bisphénylalkylènediamines, les paraaminophénols, les ortho-aminophénols, les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition; éventuellement combinés à des coupleurs usuels, comme par exemple les méta-phénylènediamines, les méta-aminphénols, les méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques, les coupleurs hétérocycliques ainsi que leurs sels d'addition. Un autre objet de l'invention est un procédé de coloration directe éclaircissante des fibres kératiniques humaines et en particulier les cheveux mettant en oeuvre une composition colorante comprenant, dans un support approprié pour la teinture des fibres kératiniques, au moins un colorant direct et une composition oxydante prête à l'emploi telle que définie ci-dessus. Au moment de l'emploi, la composition oxydante prête à l'emploi décrite est appliquée sur les fibres kératiniques avant ou après l'application de la composition colorante ou mélangée avec cette composition colorante; les compositions individuelles ou mélangées sont laissées poser pendant 3 à 40 minutes environ, de préférence 5 à 30 minutes environ, ensuite suit une étape de rinçage, de lavage au shampooing, et éventuellement un rinçage et enfin un séchage. Les compositions individuelles colorante et oxydante décrites peuvent être appliquées dans n'importe quel ordre, avec ou sans rinçage intermédiaire. Le colorant direct utilisé dans ce procédé de coloration directe éclaircissante est un colorant classique choisi parmi les colorants nitrés de la série benzénique neutres, acides ou cationiques, les colorants directs azoïques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs quinoniques et er. particulier anthraquinoniques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs aziniques, les colorants directs triarylméthaniques, les colorants directs indoaminiques et les colorants directs naturels. La présente invention a aussi pour objet un procédé de traitement des fibres kératiniques humaines et en particulier les cheveux, en vue d'obtenir une déformation permanente de ces dernières, en particulier sous la forme de cheveux permanentés, ce procédé comprenant les étapes suivantes. Une composition réductrice est appliquée sur la matière kératinique à traiter, la fibre kératinique étant mise sous tension mécanique avant, pendant ou après ladite application. Celle-ci se fait mèche par mèche ou globalement. Il convient de manière classique, de laisser reposer pendant quelques minutes, généralement 5 minutes à une heure, la chevelure sur laquelle a été appliquée la composition réductrice. Ainsi, le réducteur a le temps d'agir sur le cheveu. Cette phase d'attente est effectuée de préférence à une température allant de 35 C à 45 C, en protégeant de préférence également les cheveux par un bonnet. La fibre kératinique imprégnée de la composition réductrice est éventuellement rincée par une composition aqueuse. La composition oxydante prête à l'emploi de l'invention est appliquée sur la fibre kératinique éventuellement rincée, afin de fixer la nouvelle forme imposée aux cheveux. De nouveau, la chevelure traitée est laissée au repos, pendant 3 à 20 minutes, de préférence entre 5 à 10 minutes. La fibre kératinique subit, à nouveau, un rinçage, généralement à l'eau. L'invention a enfin pour objet des dispositifs à plusieurs compartiments, ou kits , pour la mise en oeuvre des procédés précédemment cités. Un autre objet de l'invention est un dispositif à 2 compartiments pour la teinture ou pour la déformation permanente ou pour la décoloration des fibres kératiniques en particulier de fibres kératiniques humaines. Un premier compartiment renferme soit une composition de coloration d'oxydation ou directe, soit une composition réductrice, soit une première composition oxydante, comprenant de.référence un sel peroxygéné et un second compartiment renferme la composition oxydante prête à l'emploi définie ci-dessus. L'exemple suivant illustre l'invention sans présenter un caractère limitatif. Composition oxydante Distéaryléther 35g Laurylsulfate de sodium 2g Brij 700 1g Ammonium acryloyldiméthyl taurate/steareth 25 methacrylate crosspolymer 2g Stannate de sodium, 6H2O 0,04g EDTA 0,02g Pyrophosphate trétrasodique, 10H2O 0,03g Peroxyde d'hydrogène 6g Acide phosphorique qsp pH3 Eau déminéralisée gsp100g Cette composition oxydante est mélangée au moment de l'emploi à une poudre décolorante Platine Precision contenant 50 % de persulfates, 24,1 % de silicates et 2,6 % de chlorure d'ammonium avec un rapport poudre décolorante/composition oxydante égal à 1/1,5. Le mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux châtains pendant 40 min. Après rinçage, lavage avec un shampooing standard, nouveau rinçage et séchage, les mèches présentent un très fort pouvoir d'éclaircissement. Des résultats similaires peuvent être obtenus en remplaçant le distéaryléther poids pour poids par de la poudre Nylon-6 proposée par 5 Induchem sous la dénomination Inducos
L'invention porte sur une composition oxydante prête à l'emploi destinée au traitement des matières kératiniques, telles que les fibres kératiniques humaines, en particulier les cheveux, comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable :(a) au moins un agent oxydant,(b) au moins 30% en poids d'au moins un composé organique oxygéné insoluble dans l'eau, par rapport au poids total de ladite composition, et(c) au moins 20% en poids d'eau par rapport au poids total de ladite composition,sur des procédé de décoloration, de décapage, de teinture, d'éclaircissement ou de déformation permanente des fibres kératiniques humaines et en particulier des cheveux, ainsi que l'utilisation de ladite composition pour la décoloration, le décapage, la teinture, l'éclaircissement et la déformation permanente des fibres kératiniques humaines et en particulier des cheveux.
1. Composition oxydante prête à l'emploi destinée au traitement des matières kératiniques, telles que les fibres kératiniques humaines, en particulier les cheveux, comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable: (a) au moins un agent oxydant, (b) au moins 30% en poids d'au moins un composé organique oxygéné insoluble dans l'eau par rapport au poids total de ladite composition, et (c) au moins 20% en poids d'eau par rapport au poids total de ladite composition. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que l'agent oxydant est choisi parmi le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les perborates, persulfates, percarbonates, et peroxydes de métaux alcalins ou alcalino-terreux, les peracides ou leurs mélanges; et les enzymes oxydases. 3. Composition selon la 2, caractérisée en ce que l'agent oxydant est le peroxyde d'hydrogène. 4. Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que la teneur en agent oxydant dans la composition prête à l'emploi est comprise entre 2 et 35 % en poids de la composition prête à l'emploi, de préférence entre 5 et 30 % en poids de la composition prête à l'emploi. 5. Composition selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que les composés organiques oxygénés insolubles dans l'eau sont de nature polymérique. 6. Composition selon la 5, caractérisée en ce que 1 es composés organiques oxygénés polymériques insolubles dans l'eau sont choisis les polyamides 6, 66, 11, les polyesters, les polyuréthanes, les polycyanoacrylates, les polyméthacrylates de méthyle, les polycarbonates, le téflon, les résines ou élastomères de silicone. 7. Composition selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que les composés organiques oxygénés insolubles dans l'eau sont de nature non polymériques. 8. Composition selon la 7, caractérisée en ce que les composés organiques oxygénés non polymériques insolubles dans l'eau sont choisis parmi les alcools gras comportant de 8 à 40 atomes de carbone, les esters, amides et éther d'acides gras ou d'alcool gras. 9. Composition selon la 8, caractérisée en ce que les composés organiques oxygénés insolubles dans l'eau sont choisis parmi les esters, amides et éther d'acides gras ou d'alcools gras, les chaînes grasses des acides ou alcools gras comportent de 8 à 40 atomes de carbone. 10. Composition selon la 9, caractérisée en ce que les composés organiques oxygénés insolubles dans l'eau sont choisis parmi le mono et le di-stéarate d'éthylène glycol, le monooléate de pentaerythritol, le tristéarate de sorbitan, le dioléate de glycérol, les esters, amides et éthers gras d'éthylène glycol, de propylène glycol et de sucres le distéaryléther, l'alcool stéarylique, l'alcool béhénylique, l'alcool cétylstéarylique. 11. Composition selon les 1 à 10, caractérisée en ce que la teneur en composés organiques oxygénés insolubles dans l'eau dans la composition prête à l'emploi est supérieure à 30% en poids de la composition prête à l'emploi, de préférence est comprise entre 30 et 75 % en poids de la composition prête à l'emploi, et plus particulièrement est comprise entre 30 et 60 % en poids de la composition prête à l'emploi. 12. Composition selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que la composition prête à l'emploi comprend de 20 à 68 % en poids d'eau par rapport au poids total de la composition, de préférence 13. Composition selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre: - les tensioactifs anioniques, non ioniques, cationiques et amphotères possédant une ou plusieurs chaînes alkylées en C6 à C22, linéaire ou ramifiée, - les polymères amphiphiles, comme les copolymères à blocs amphiphiles hydrosolubles ou hydrodispersibles, les polymères associatifs porteurs sur leur chaîne principales de groupements alkyles et/ou aryles en C6 à C22, oxyéthylénés ou non, téléchéliques ou greffés, de charge cationique, anionique, amphotère ou non ionique, - les polymères épaississants comme les polymères acryliques réticulés, les polysaccharides naturels ou modifiés. 14. Composition selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisée en ce qu'elle comprend les additifs choisis parmi des agents séquestrants tels l'éthylènediaminetétraacétique, le pentasodium pentetate ou l'acide étidronique; des agents stabilisants chimiques du peroxyde d'hydrogène tels les sels de stannate et de pyrophosphate de métaux alcalins, ou le salicylate de sodium; des parfums; des agents antimousse; des polymères substantifs cationiques ou amphotères; des polymères conditionneurs hydrosolubles ou non, ou des chélatants. 15. Composition selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisée en ce que le pH de la composition prête à l'emploi est compris entre 2 et 12, plus particulièrement entre 2,5 et 7, et de préférence entre 3 et 6. 16. Procédé de décoloration de fibres kératiniques humaines, en particulier des cheveux, caractérisé en ce que l'on applique sur la zone des fibres kératiniques humaines à décolorer, la composition oxydante prête à l'emploi telle que définie à l'une quelconque des 1 à 15; à la laisser agir pendant un temps de pose suffisant pour obtenir la décoloration recherchée; à éliminer la composition par un rinçage à l'eau, suivi d'un lavage avec un shampoing, puis éventuellement d'un séchage. 17. Procédé de décapage de fibres kératiniques humaines, en particulier des cheveux colorés, caractérisé en ce que l'on applique sur la zone des fibres kératiniques humaines colorés à décaper, la composition oxydante prête à l'emploi telle que définie à l'une quelconque des 1 à 15; à la laisser agir pendant un temps de pose suffisant pour obtenir le décapage recherché ; à éliminer la composition par un rinçage à l'eau, suivi d'un lavage avec un shampoing, puis éventuellement d'un séchage. 18. Procédé de teinture d'oxydation des fibres kératiniques humaines et en particulier les cheveux, caractérisé en ce que l'on applique sur les fibres une composition colorante comprenant, dans un support approprié pour la teinture des fibres kératiniques, au moins un précurseur de colorant d'oxydation et une composition oxydante prête à l'emploi telle que définie à l'une quelconque des 1 à 15, la composition oxydante étant appliquée avant ou après l'application de la composition colorante ou mélangée avec la composition colorante; les compositions individuelles ou les mélanges sont laissés poser pendant 1 à 60 minutes environ, de préférence 5 à 40 minutes environ, ensuite suit une étape de rinçage, de lavage au shampooing, et suivi éventuellement d'un rinçage et d'un séchage. 19. Procédé de coloration directe éclaircissante des fibres kératiniques humaines et en particulier les cheveux, caractérisé en ce que l'on applique sur les fibres une composition colorante comprenant, dans un support approprié pour la teinture des fibres kératiniques, au moins un colorant direct et une composition oxydante prête à l'emploi telle que définie à l'une quelconque des 1 à 15, la composition oxydante étant appliquée sur les fibres kératiniques avant ou après l'application de la composition colorante ou mélangée avec la composition colorante; les compositions individuelles ou mélangées sont laissées poser pendant 1 à 60 minutes environ, de préférence 5 à 40 minutes environ, ensuite suit une étape de rinçage, de lavage au shampooing, et éventuellement à nouveau un rinçage et enfin un séchage. 20. Procédé de déformation permanente des fibres kératiniques humaines et en particulier les cheveux, comprenant les étapes suivantes -on applique une composition réductrice sur la matière kératinique à traiter, la fibre kératinique étant mise sous tension mécanique avant, pendant ou après ladite application, - on laisse reposer la chevelure sur laquelle a été appliquée la composition réductrice, -éventuellement, on rince par une composition aqueuse, - on applique la composition oxydante prête à l'emploi telle que définie à l'une quelconque des 1 à 13 sur la fibre kératinique, - on laisse reposer la chevelure sur laquelle a été appliquée la composition oxydante, puis - on rince par une composition aqueuse. 21. Utilisation de la composition oxydante prête telle que définie à l'une quelconque des 1 à 15 pour la teinture ou pour la déformation permanente ou pour la décoloration ou pour l'éclaircissement ou pour la coloration des fibres kératiniques en particulier de fibres kératiniques humaines. 22. Dispositif à 2 compartiments pour la teinture ou pour la déformation permanente ou pour la décoloration des fibres kératiniques en particulier de fibres kératiniques humaines comprenant un premier compartiment renfermant soit une composition de coloration d'oxydation ou directe, soit une composition réductrice, soit une première composition oxydante contenant de préférence un sel peroxygéné, et un second compartiment renfermant la composition oxydante prête telle que définie à l'une quelconque des 1à15.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/88,A61K 8/81,A61K 8/85,A61K 8/87,A61Q 5/10
FR2891074
A1
PROCEDE DE MODELISATION DE SYSTEMES LOGICIELS COMPORTANT DES COMPOSANTS.
20,070,323
L'invention concerne un procédé de modélisation de systèmes logiciels comportant des composants. En particulier, l'invention s'applique à la modélisation de systèmes logiciels distribués à base de composants dont la modélisation est indépendante de la plateforme technique d'exécution. La conception de systèmes complexes à base de composants logiciels nécessite des moyens pour décrire simplement et sans ambiguïté les responsabilités fonctionnelles et structurelles allouées à chaque composant logiciel. Plus précisément, la définition des interfaces pour un composant logiciel doit faire l'objet de la plus grande attention. En effet, les erreurs et les incohérences dans la définition des interfaces, comme par exemple les erreurs de nommage, sont fréquentes pendant la phase de conception des composants logiciels. De plus, dans un souci d'accroître sensiblement l'adaptabilité, la modularité et les possibilités de ré-utilisation d'un composant logiciel, la définition des interfaces doit permettre en outre de limiter les dépendances entre les composants logiciels. Par ailleurs, certains concepts, notamment ceux relatifs aux systèmes distribués comme par exemple les concepts d'accès distant ou local, doivent être pris en compte dès la phase de conception d'un composant logiciel. Cependant la modélisation de ces concepts ne doit pas reposer sur les spécificités d'une plateforme technique si l'on ne souhaite pas restreindre les possibilités de ré-utilisation ou d'adaptation d'un composant logiciel. Le langage de modélisation UML pour Unified Modeling Langage selon l'expression anglo-saxonne propose une sémantique de base pour répondre aux besoins de modélisation de composants logiciels. Cependant la sémantique de base d'UML ne suffit pas à exprimer les responsabilités entre plusieurs composants logiciels. En outre, la sémantique de base d'UML n'offre pas de concept: d'accès distant ou local ni de gestionnaire de données, et ne supporte que très partiellement les concepts de communication et de service asynchrone. Les profils standards pour UML sont principalement liés à une plateforme technique donnée. Ils induisent de plus une intrusion de concepts technologiques dès la phase de modélisation dommageable à la ré-utilisation et à l'adaptabilité d'un composant logiciel. Il existe par ailleurs des modèles de composants techniques logiciels comme par exemple CCM pour CORBA Component Model selon l'expression anglosaxonne ou encore EJB pour Enterprise Java Bean selon 5 l'expression anglo-saxonne. Cependant, ces modèles de composants techniques logiciels sont liés à une plateforme technique donnée. De plus, ils n'apportent pas de solutions quant à la modélisation de l'architecture. L'invention a notamment pour but de pallier les inconvénients précités. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de modélisation d'un système logiciel comportant des composants. Un langage de modélisation objet est utilisé pour décrire les composants logiciels du système logiciel. Le procédé selon l'invention comporte notamment les étapes suivantes: définition des rôles d'un composant par un ou plusieurs contrats métiers, un contrat métier décrivant le rôle des composants qui lui sont attachés, un des composants étant qualifié de fournisseur pour un rôle donné, les autres composants étant qualifiés de clients pour un rôle donné ; définition des contrats d'interface pour chaque contrat métier. En outre, les contrats métiers et les contrats d'interfaces peuvent appartenir au composant logiciel ayant le rôle de fournisseur. Avantageusement, les dépendances cycliques ou mutuelles entre 25 les composants sont interdites. Un des contrats métiers peut être un contrat de service permettant de décrire un modèle de requête-réponse entre un composant logiciel assurant un rôle de fournisseur du service et un composant logiciel assurant un rôle d'utilisateur du service. L'utilisateur du service peut demander l'exécution d'une des opérations dudit service. Un des contrats métiers peut être un contrat d'observation permettant de décrire un modèle d'observation entre un composant logiciel assurant un rôle de gestionnaire d'événement et un composant logiciel assurant un rôle d'observateur d'événements. L'observateur d'événement reçoit les événements qui ont pu être lancés par le gestionnaire d'événement. Un des contrats métiers peut être un contrat de configuration permettant de décrire un composant configurable au travers de propriétés entre un composant logiciel assurant un rôle de fournisseur configurable et un composant logiciel assurant un rôle de gestionnaire de configuration. Le gestionnaire de configuration manipule les données de configuration qui doivent être prises en compte par le fournisseur configurable. Un des contrats métiers peut être un contrat de publication entre un composant logiciel assurant le rôle de dépôt de données et un composant logiciel assurant un rôle d'éditeur de données. L'éditeur de données peut créer, lire, détruire ou mettre à jour les données enregistrés dans le dépôt de données. Un des contrats métiers peut être un contrat de souscription entre un composant logiciel assurant le rôle de dépôt de données et un composant logiciel assurant un rôle de souscripteur de données, le souscripteur de données recevant des données qui ont été créées, mises à jour ou détruites dans le dépôt de données et répondant à certains critères. Un des contrats métiers peut être un contrat de notification entre un composant logiciel assurant un rôle de gestionnaire d'événement et un composant logiciel assurant un rôle de source d'événements, la source d'événements envoyant des évènements au gestionnaire d'événement. Un des contrats métiers peut être un contrat d'extension permettant de décrire un modèle d'extension entre un composant logiciel assurant un rôle de fournisseur du service et un composant logiciel assurant un rôle de développeur de service, le développeur de service mettant à disposition du fournisseur de service ledit service. Avantageusernent, les contrats d'interface sont générés automatiquement à partir des contrats métier. Dans un mode de réalisation, la sémantique des contrats métiers 5 et des contrats d'interfaces est décrite par un profil du langage de modélisation unifié. L'invention a notamment pour avantages qu'elle permet de projeter le système logiciel distribué à base de composants sur une plateforme technique éventuellement choisie après la phase de modélisation. Elle permet en outre de mieux appréhender l'architecture d'un système logiciel tout en permettant d'obtenir automatiquement des informations détaillées sur les éléments de base. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'aide de la description qui suit faite en regard des dessins annexés qui représentent: É la figure 1, deux composants logiciels modélisés selon le modèle de 20 composant selon l'invention; É la figure 2, les principaux contrats métier du modèle de composants selon l'invention appliqués à un composant logiciel client et un composant logiciel fournisseur; É la figure 3, les contrats métier de publication et de souscription de données du modèle de composants selon l'invention appliqués à un composant logiciel client et un composant logiciel fournisseur; É la figure 4, le contrat métier de notification du modèle de composants selon l'invention appliqué à un composant logiciel client et un composant logiciel fournisseur; É la figure 5, le contrat métier d'extension du modèle de composants selon l'invention appliqué à un composant logiciel client et un composant logiciel fournisseur; É la figure 6, des composants logiciels dépendant cycliquement les uns des autres. La conception de systèmes complexes à base de composants logiciels peut notamment comporter une phase de modélisation reposant sur un langage de modélisation dont la sémantique est définie et connue. Un langage de modélisation comme par exemple le langage de modélisation unifié, UML pour Unified Modeling Langage selon l'expression anglo-saxonne, propose une sémantique de base normée et versionnée. Les termes de composant logiciel , d' interface , d' opération et de paramètres sont notamment utilisés pour décrire le langage de modélisation unifié. Un composant logiciel est une partie d'un système logiciel caractérisée par sa modularité, son aptitude à être déployée et remplacée. La phase de modélisation aboutit à une définition des composants logiciels et de leurs interfaces. Le langage de modélisation unifié propose une sémantique de base permettant de décrire les aspects statiques et dynamiques des composants logiciels. La figure 1 illustre deux composants logiciels modélisés selon le modèle de composant selon l'invention. Dans le modèle de composant selon l'invention, deux niveaux de contrats sont définis: des contrats métiers et des contrats d'interface. Les contrats métiers permettent notamment de préciser fonctionnellement le comportement et les responsabilités de composants logiciels. Les contrats d'interface correspondent aux interfaces réelles d'un composant pouvant être générées à partir des contrats métiers. Pour un contrat donné un composant logiciel est dit composant logiciel fournisseur lorsqu'il a la responsabilité du contrat métier et du contrat d'interface correspondant. Réciproquement, pour un contrat donné, un composant logiciel client est un composant logiciel faisant appel à un composant logiciel fournisseur. Un composant logiciel client n'a pas la responsabilité du contrat métier et du contrat d'interface correspondant. Ainsi, les interfaces sont toujours rattachées au composant logiciel fournisseur. Un composant logiciel peut être fournisseur par rapport à plusieurs contrats métiers. En outre, un composant logiciel peut avoir un rôle de fournisseur pour un ensemble de contrats métier et un rôle de client pour un autre ensemble de contrats métier. La figure 1 comporte un composant logiciel 1 client et un composant logiciel 2 fournisseur. Le composant logiciel 2 fournisseur a la responsabilité d'un contrat métier 3. Un rôle 4 du contrat métier 3 est attribué au composant logiciel 2 fournisseur. Un autre rôle 5 du contrat métier 3 est attribué au composant logiciel 1 client. Le modèle de composant logiciel selon l'invention comporte en outre une sémantique étendue par rapport au langage de modélisation unifié. Cette sémantique étendue comprend de plus les concepts relatifs aux paramètres des opérations: passage de paramètre par valeur et passage de paramètre par référence. Ainsi les paramètres d'une opération d'un composant logiciel décrit par le modèle de composant selon l'invention peuvent être déclarés comme paramètre passé par valeur ou comme paramètre passé par référence. Dans le cas d'un paramètre passé par valeur, le paramètre n'est pas intégralement transmis. Seule la valeur est transmise. Le paramètre n'est pas accessible en écriture. Le concept de passage par valeur et par référence permet notamment de préciser la responsabilité entre le composant logiciel appelant et le composant logiciel appelé. Ainsi, on peut par exemple s'assurer qu'un composant logiciel appelé ne peut modifier un paramètre manipulé par l'appelant. Pour cela, il suffit de préciser que le paramètre est transmis par valeur. 2891074 7 Dans le cas d'un paramètre passé par référence, une référence vers le paramètre est transmise. Le composant logiciel recevant la référence vers le paramètre peut accéder et modifier la valeur de ce paramètre. Le paramètre est accessible en lecture et en écriture. Cette sémantique étendue comprend en outre les concepts d'opérations synchrones et asynchrones. Les opérations d'un composant logiciel décrit par le modèle de composant selon l'invention peuvent être déclarées comme opérations synchrones et comme opérations asynchrones. Dans le cas d'une opération synchrone, le composant logiciel client attend la fin de l'exécution de l'opération et le retour éventuel d'une réponse pour poursuivre son exécution. Dans le cas d'une opération asynchrone, le composant logiciel client n'attend pas la fin de l'exécution de l'opération pour poursuivre son exécution. Le retour éventuel d'une réponse peut lui parvenir ultérieurement. Le concept d'opération synchrone et asynchrone permet notamment de préciser la manière dont les services par l'intermédiaire des opérations qu'ils comportent renvoient une réponse. Cette sémantique étendue comprend encore la définition d'un 20 ensemble de contrats métiers de base. La figure 2 montre les principaux contrats métier du modèle de composants selon l'invention appliqués à un composant logiciel client et un composant logiciel fournisseur. Les éléments identiques aux éléments déjà présentés portent les mêmes références. Un contrat de service 32 est un contrat métier permettant notamment de décrire un modèle de requête-réponse (ou selon l'expression anglo-saxonne request-reply pattern) entre des composants logiciels. Le composant logiciel 2 assure un rôle de fournisseur du service 31. Le fournisseur de service 31 a la responsabilité de l'exécution du service tel que décrit dans le contrat de service 32. Il peut en outre modifier les paramètres qui lui ont été transmis si ces paramètres ont été passés par référence. Le composant logiciel 1 assure un rôle d'utilisateur du service 30 tel que décrit par le contrat de service 32. L'utilisateur du service 30 peut demander l'exécution d'une des opérations du service. L'utilisateur du service 30 transmet alors des paramètres nécessaires à l'exécution de cette opération du service. L'utilisateur 30 d'une opération d'un service peut recevoir un résultat dès la fin de l'exécution de l'opération, si celle-ci est synchrone, ou ultérieurement si celle-ci est asynchrone. Un contrat d'observation d'événements 35 est un contrat métier permettant notamment de décrire un modèle d'observation (ou selon l'expression anglosaxonne Observer Pattern) entre des composants logiciels. Les événements échangés entre le composant 1 et le composant 2 sont définis par le contrat d'événements 35. Le composant logiciel 2 assure un rôle de gestionnaire d'événement 34. Ce rôle de gestionnaire d'événement 34 précise que le composant 2 produira les événements définis par 35. Le composant logiciel 1 assure un rôle d'observateur d'événements 33. Ce rôle d'observateur d'événement 33 précise que le composant 1 peut recevoir les événements définis par 35 et produits par le composant 2. Ce rôle d'observateur d'événement 33 permet en outre au composant 1 de définir un filtre pour que ce dernier ne reçoive que les événements qui l'intéresse. Un contrat de configuration 38 est un contrat métier permettant notamment de décrire un composant configurable au travers de propriétés (ou selon l'expression anglo-saxonne Property Pattern). Le composant logiciel 2 assure un rôle de fournisseur configurable 37. Le fournisseur configurable 37 précise par l'intermédiaire du contrat de configuration 38 les propriétés (données de configuration) qu'il peut prendre en compte. Le composant logiciel 1 assure un rôle de gestionnaire de configuration 36. Le gestionnaire de configuration 36 manipule les données de configuration qui doivent être prises en compte par le fournisseur configurable 37 conformément au contrat de configuration 38. La figure 3 montre les contrats métier de publication et de souscription de données du modèle de composants selon l'invention appliqués à un composant logiciel client et un composant logiciel fournisseur. Les éléments identiques aux éléments déjà présentés portent les mêmes références. Un contrat de publication 42 est un contrat métier. Le contrat de 35 publication 42 s'applique à des composants logiciels. Le composant logiciel 2 assure un rôle de dépôt de données 41. Le contrat de publication 42 est équivalent à un contrat de service dans un contexte d'utilisation particulier. Le dépôt de données 41 enregistre et restitue les données définies par le contrat 42. L'enregistrement des données peut notamment s'inscrire dans un contexte transactionnel. Le composant logiciel 1 assure un rôle d'éditeur de données 40. L'éditeur de données 40 peut notamment créer, lire, détruire ou mettre à jour les données tels que définies par le contrat 42 et enregistrées dans le dépôt de données. Un contrat de souscription 45 est un contrat métier. Le contrat de souscription 45 s'applique à des composants logiciels. Le composant logiciel 2 assure le rôle de dépôt de données 44. Le dépôt de données 44 précise par l'intermédiaire du contrat de souscription 45 les données qu'il gère. Le composant logiciel 1 assure un rôle de souscripteur de données 43. Le souscripteur de données 43 reçoit des données qui ont été créées, mises à jour ou détruites dans le dépôt de données et répondant à certains critères. Le souscripteur de données précise au travers notamment de critères les données qui l'intéresse. La figure 4 montre le contrat métier de notification du modèle de composants selon l'invention appliqués à un composant logiciel client et un composant logiciel fournisseur. Les éléments identiques aux éléments déjà présentés portent les mêmes références. Un contrat de notification 52 est un contrat métier réciproque. Le contrat de notification 52 s'applique à deux composants logiciels. Le contrat de notification 52 joue un rôle comparable au contrat d'observation 35 présenté à la figure 2: cependant les rôles sont inversés. En effet, les événements sont transmis par le composant client 1 au composant fournisseur 2. Le composant logiciel 2 assure un rôle de gestionnaire d'événement 51. Le gestionnaire d'événement 51 précise par l'intermédiaire du contrat de notification les événements qu'il gère conformément au contrat de notification. Le composant logiciel 1 assure un rôle de source d'événements 50. La source d'événements 50 précise les événements qu'elle est en mesure cle produire conformément au contrat de notification 52. La source d'événements 50 envoie des événements au gestionnaire d'événement 51. Le gestionnaire d'événement 51 a notamment pour responsabilité de propager les événements qu'il reçoit à d'éventuels observateurs. La figure 5 rnontre le contrat métier d'extension du modèle de composants selon l'invention appliqués à un composant logiciel client et un composant logiciel fournisseur. Les éléments identiques aux éléments déjà présentés portent les mêmes références. Un contrat d'extension 62 est un contrat métier réciproque permettant notamment de décrire un modèle d'extension (ou selon l'expression anglosaxonne Extension Pattern) entre des composants logiciels. Le contrat d'extension 62 joue un rôle comparable au contrat de service 32 présenté à la figure 2: cependant les rôles sont inversés. En effet, c'est le composant fournisseur 2 qui utilise les services du composant client 1, le composant 1 jouant le rôle de sous-traitant. Le composant logiciel 2 assure un rôle de fournisseur pour un composant tiers mais a besoin de services qu'il sous-traite au composant logiciel 1. Le fournisseur de service 61 pour un composant tiers précise par l'intermédiaire du contrat d'extension 62 les services qu'il exige par un composant client soustraitant. Le composant logiciel 1 assure un rôle de développeur 60 pour les services définis par le contrat 62. La figure 6 montre des composants logiciels dépendant cycliquement les uns des autres. La figure 6 comporte un composant logiciel A, un composant logiciel B et un composant logiciel C. Un lien de dépendance entre deux composants logiciels indique que composant logiciel dont est issu le lien de dépendance utilise l'autre composant logiciel. Ainsi le composant logiciel A a un lien de dépendance avec le composant logiciel B. Le composant logiciel B a un lien de dépendance avec le composant logiciel C. Le composant logiciel C a un lien de dépendance avec le composant logiciel A. Aussi les trois composants logiciels A, B et C sont interdépendants: ils ne peuvent pas être réutilisés séparément les uns des autres. Le modèle de composant selon l'invention interdit les dépendances cycliques ou mutuelles (c'est à dire une interdépendance entre deux composants logiciels). En effet, les dépendances cycliques limitent la modularité et la capacité de ré-utilisation d'un composant logiciel. L'utilisation de contrat métier réciproque permet notamment d'éviter les dépendances cycliques entre composants. L'utilisation du modèle de composant selon l'invention pour décrire un système logiciel à base de composants logiciels peut notamment suivre les étapes suivantes: définition des rôles d'un composant logiciel par un ou plusieurs contrats métiers; définition des contrats d'interface comportant les interfaces réelles pour chaque contrat métier; recherche et interdiction des dépendances cycliques ou mutuelles entre les composants logiciels. Un composant logiciel peut être lié à plusieurs contrats métiers. De plus, un composant logiciel peut être fournisseur pour un contrat métier et client pour un autre contrat métier. Le modèle architectural connu sous la désignation de ModèleNue/Contrôleur permet de séparer le modèle de données, la présentation des données et la logique de contrôle des données d'un système logiciel. La modélisation comporte notamment trois composants logiciels: un contrôleur, un modèle de données et une vue. La modélisation présentée comporte en outre un contrat de publication entre le contrôleur et le modèle de données. Le contrôleur a notamment le rôle d'éditeur de données 40. Le modèle de données a quant à lui le rôle de dépôt de données 41. La modélisation présentée comporte de plus un contrat de souscription entre le modèle de données et la vue. Le modèle de données a notamment le rôle de dépôt de données 44. La vue a quant à elle le rôle de souscripteur de données 43. Le procédé selon l'invention peut notamment être mis en uvre à l'aide d'un profil du langage de modélisation unifié. La sémantique étendue du modèle de composant logiciel selon l'invention peut être supportée par la définition de stéréotypes et de valeurs taguées ( tagged-values selon l'expression anglo-saxonne). Le langage de modélisation unifié dans sa deuxième version dont la sémantique lié au composant a été enrichie s'avère adapté à la mise en oeuvre du modèle de composant selon l'invention. Le modèle de composant selon l'invention peut être utilisé dans le cadre d'un développement guidé par la modélisation (ou selon l'expression anglo-saxonne Model Driven Development). Le modèle de composant selon l'invention peut être utilisé en tant que modèle indépendant de la plateforme (ou selon l'expression anglo-saxonne Platform Independent Model). De plus, il est possible de mettre en oeuvre un procédé de génération des contrats d'interfaces des composants à partir des contrats métiers. Pour cela, des équivalences et des règles de génération entre la sémantique du modèle de composant selon l'invention et les interfaces réelles des composant logiciel sont définis selon le contexte d'utilisation
L'invention concerne un procédé de modélisation de systèmes comportant des composants logiciels. Le procédé comporte au moins les étapes suivantes :- définition des rôles d'un composant par un ou plusieurs contrats métiers, un contrat métier décrivant le rôle des composants qui lui sont attachés, un des composants étant qualifié de fournisseur pour un rôle donné, les autres composants étant qualifiés de clients pour un rôle donné ;- définition des contrats d'interface pour chaque contrat métier.En particulier, l'invention s'applique à la modélisation de systèmes logiciels distribués indépendamment de la plateforme technique d'exécution.
1. Procédé de modélisation d'un système logiciel comportant des composants (1,2), un langage de modélisation objet étant utilisé pour décrire les composants (1,2) du système logiciel, caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes suivantes: définition des rôles d'un composant (1,2) par un ou plusieurs contrats métiers (3), un contrat métier (3) décrivant le rôle des composants (1,2) qui lui sont attachés, un des composants (2) étant qualifié de fournisseur pour un rôle donné (4) , les autres composants (1) étant qualifiés de clients pour un rôle donné (5) ; définition des contrats d'interface pour chaque contrat métier (3). 2. Procédé selon la revnedication 1 caractérisé en ce que les contrats métiers (3) et les contrats d'interfaces appartiennent au composant logiciel ayant le rôle de fournisseur (4). 3. Procédé selon l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce que les dépendances cycliques ou mutuelles entre les composants (1,2) sont interdites. 4. Procédé selon l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce qu'un des contrats métiers est un contrat de service (32) permettant de décrire un modèle de requête-réponse entre un composant logiciel (2) assurant un rôle de fournisseur du service (31) et un composant logiciel (1) assurant un rôle d'utilisateur du service (30), l'utilisateur du service (30) pouvant demander l'exécution d'une des opérations dudit service. 5. Procédé selon l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce qu'un des contrats métiers est un contrat d'observation (35) permettant de décrire un modèle d'observation entre un composant logiciel (2) assurant un rôle de gestionnaire d'événement (34) et un composant logiciel (1) assurant un rôle d'observateur d'événements (33), l'observateur d'événement (33) recevant les événements qui ont pu être lancés par le gestionnaire d'événement (34). 6. Procédé selon l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce qu'un des contrats métiers est un contrat de configuration (38) permettant de décrire un composant configurable au travers de propriétés entre un composant logiciel (2) assurant un rôle de fournisseur configurable (37) et un composant logiciel (1) assurant un rôle de gestionnaire de configuration (36), le gestionnaire de configuration (36) manipulant les données de configuration qui doivent être prises en compte par le fournisseur configurable (37). 7. Procédé selon l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce qu'un des contrats métiers est un contrat de publication (42) entre un composant logiciel (2) assurant le rôle de dépôt de données (41) et un composant logiciel (1) assurant un rôle d'éditeur de données (40), l'éditeur de données (40) pouvant créer, lire, détruire ou mettre à jour les données enregistrés dans le dépôt de données (41). 8. Procédé selon l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce qu'un des contrats métiers est un contrat de souscription (45) entre un composant logiciel (2) assurant le rôle de dépôt de données (44) et un composant logiciel (1) assurant un rôle de souscripteur de données (43), le souscripteur de données (43) recevant des données qui ont été créées, mises à jour ou détruites dans le dépôt de données (44) et répondant à certains critères. 9. Procédé selon l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce qu'un des contrats métiers est un contrat de notification (52) entre un composant logiciel (2) assurant un rôle de gestionnaire d'événement (51) et un composant logiciel (2) assurant un rôle de source d'événements (50), la source d'événements (50) envoyant des évènements au gestionnaire d'événement (51). 10. Procédé selon l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce qu'un des contrats métiers est un contrat d'extension (62) 35 permettant de décrire un modèle d'extension entre un composant logiciel (2) assurant un rôle de fournisseur du service (61) et un composant logiciel (1) assurant un rôle de développeur de service (60), le développeur de service (60) mettant à disposition du fournisseur de service (61) ledit service. 11. Procédé selon l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce que les contrats d'interface sont générés automatiquement à partir des contrats métier. 12. Procédé selon l'une des quelconques précédentes o caractérisé en ce que la sémantique des contrats métiers et des contrats d'interfaces est décrite par un profil du langage de modélisation unifié.
G
G06
G06F
G06F 19,G06F 9
G06F 19/00,G06F 9/44
FR2888547
A3
AGENCEMENT D'UN ELEMENT D'HABILLAGE SUR UN PANNEAU DE PORTE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,119
L'invention concerne un agencement d'un élément d'habillage sur un panneau de porte de véhicule automobile, dans lequel au moins une partie haute de l'élément d'habillage recouvrant un caisson du panneau de porte, et une partie basse de l'élément d'habillage sont fixés sur le panneau de porte. Un élément d'habillage de porte est généralement fixé sur un panneau de porte par sa partie haute et par sa partie basse. En io particulier une agrafe maintient la partie basse tandis que la partie haute est fixée sur un bord supérieur du panneau de porte. Cependant, en cas de choc latéral, le panneau de porte se déforme ce qui entraîne alors la déformation du panneau de porte qui prend alors le plus souvent la forme d'un V. Cela peut ainsi provoquer la désolidarisation au moins partielle de l'élément d'habillage qui risque donc de former un élément saillant pouvant être dangereux pour un occupant du véhicule. De plus, dans le cas où des coussins gonflables latéraux de sécurité sont utilisés, le mauvais positionnement de l'élément d'habillage peut entraîner un mauvais déploiement desdits coussins. Il est connu, par exemple, d'utiliser une vis de fixation agencée sur un rebord latéral de l'élément d'habillage afin de solidariser de façon sûre ledit élément d'habillage et le panneau de porte. Cependant, ce dispositif présente des inconvénients: il est tout d'abord peu esthétique car la vis est visible par les occupants du véhicule. En outre, la vis bloque l'élément d'habillage dans une direction parallèle au panneau de porte, ce qui peut d'une part provoquer des défauts d'aspect selon la température, les coefficients de dilatation du panneau de porte et l'élément d'habillage étant différents, et d'autre part, empêcher la présence de jeux de montage. - 2 Afin de pallier ces inconvénients, l'invention a pour objet un agencement d'un élément d'habillage sur un panneau de porte à la fois sûr et esthétique. A cet effet, l'invention propose un agencement d'un élément d'habillage sur un panneau de porte du type cité ci-dessus, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un moyen de limitation du déplacement de l'élément d'habillage, en cas de choc exercé sur une paroi extérieure du panneau de porte, ledit moyen de limitation étant constitué par une première patte, reliée à une paroi interne du io panneau de porte, apte à coopérer avec une deuxième patte portée par une paroi interne de l'élément d'habillage, de manière à former une butée des déplacements relatifs entre la première et la deuxième patte selon une direction transversale et/ou longitudinale. Selon d'autres caractéristiques de l'invention: - La deuxième patte coopère avec la première patte au moyen d'un doigt d'orientation verticale, porté par la deuxième patte, destiné à être inséré dans un orifice ménagé dans la première patte. - La partie haute de l'élément d'habillage est montée au moyen d'une nervure apte à coopérer avec une rainure d'un joint porté par un bord supérieur du panneau de porte et en ce que la partie basse de l'élément d'habillage est fixée au moyen d'une agrafe. - Les dimensions de l'orifice sont supérieures à celle du doigt de manière à autoriser un jeu de montage ou de dilatation. - La première et la deuxième pattes sont des pièces rapportées. - La deuxième patte est portée par une pièce fixée sur la paroi extérieure de l'élément d'habillage. - Le moyen de limitation du déplacement de l'élément d'habillage est agencé dans une zone arrière de la porte. - Une extrémité de la première patte comporte un premier retour, s'étendant verticalement selon un premier sens, apte à coopérer avec un deuxième retour, formé à une extrémité de la deuxième - 3 patte et s'étendant verticalement selon un deuxième sens opposé au premier sens, de manière à limiter le déplacement de l'élément d'habillage selon une direction transversale. L'invention propose également un procédé, utilisant l'agencement cidessus, selon lequel, dans une première étape, l'élément d'habillage effectue une translation verticale de haut en bas de manière que la nervure de l'élément d'habillage pénètre dans la rainure et que le doigt de la deuxième patte de l'élément d'habillage soit inséré dans l'orifice de la première patte du panneau de porte et, en ce que dans io une deuxième étape, la partie basse est fixée au panneau de porte par une agrafe. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'exemples de réalisation d'un agencement d'un élément d'habillage sur un panneau de porte en référence aux dessins annexés dans lesquels: - La figure 1 est une vue latérale en coupe d'un agencement selon l'invention d'un élément d'habillage sur un panneau de porte. - La figure 2 est une vue de dessus de l'agencement de la figure 1 avant un choc. - La figure 3 est une vue de dessus de l'agencement de la figure 1 après un choc. Dans la description qui suit, nous prendrons à titre non limitatif une orientation longitudinale, verticale et transversale indiquée par le trièdre L,V,T de la figure 1. Tel que représenté aux figures 1 et 2, une porte avant de véhicule automobile (non représenté) comporte un panneau 10 destiné à recevoir un élément d'habillage 12, tel qu'un panneau d'habillage interne de l'habitacle. L'élément d'habillage 12 est fixé sur un caisson 14 du panneau de porte 10 par sa partie haute 16 et sa partie basse 18. La partie haute 16 forme un retour recouvrant le caisson 14 et comporte une nervure 20 apte à coopérer avec la rainure 22 d'un joint 24 agencé sur un bord supérieur 26 du caisson 14. Le joint 24 comporte une lèvre 28 destinée à être au contact d'une vitre 30 montée mobile verticalement entre le caisson 14 et le panneau de porte 10. La partie inférieure 18 de l'élément d'habillage 12 est fixée sur le caisson 14 au moyen d'une agrafe 32. L'agrafe 32 peut être rapportée et cachée par un obturateur ou bien moulée directement io avec l'élément d'habillage 12. Une face interne 34 du caisson 14, qui se trouve en regard de l'élément d'habillage 12, comporte une première patte 36 présentant une portion 38 s'étendant sensiblement horizontalement. La portion 38 de la première patte 36 est munie d'un orifice 40. Une face interne 42 de l'élément d'habillage 12, se trouvant en regard du caisson 14, comporte une deuxième patte 44 qui présente une portion 46 s'étendant sensiblement horizontalement. Une face inférieure 48 de la portion 46 comporte un doigt 50 s'étendant selon une direction sensiblement verticale et destiné à coopérer avec l'orifice 40 de la première patte 36. Les dimensions de l'orifice 40 sont sensiblement supérieures aux dimensions du doigt 50. La première 36 et deuxième 44 pattes sont localisées à proximité d'un bord arrière 52 de l'élément d'habillage 12. Les pattes 36 et 44 peuvent faire partie intégrante respectivement du panneau de porte 10 et de l'élément d'habillage 12. Les pattes 36 et 44 peuvent aussi être des pièces rapportées et prendre la forme d'équerres fixées sur respectivement le caisson 14 et l'élément d'habillage 12. La deuxième patte 44 peut aussi faire partie d'une pièce extérieure (non représentée) fixée sur une paroi externe de l'élément d'habillage 12. Dans ce cas, la deuxième patte 44 est dissimulée par la pièce extérieure et n'est pas visible par les passagers. Cette pièce extérieure peut être par exemple, un accoudoir rapporté. Ainsi lors du processus de montage de l'élément d'habillage 12 sur le panneau 10, dans un premier temps, l'élément 12 effectue un mouvement vertical, sensiblement parallèle à la direction de la vitre 30 et de haut en bas, de manière que la nervure 20 soit insérée dans la rainure 22 du joint 24 et que le doigt 50 pénètre dans l'orifice 40. Dans un deuxième temps, un appui sur l'élément d'habillage 12 permet d'insérer l'agrafe 32 dans un trou 54 du caisson 14. io Les dimensions de l'orifice 40 permettent alors d'induire un jeu entre le doigt 50 et l'élément d'habillage 12 de manière à permettre d'autres opérations de montage mais aussi de façon à empêcher des défauts d'aspects dus aux coefficients de dilatation différents de l'élément d'habillage 12 et du caisson 14. Tel que représenté à la figure 3, dans le cas où une paroi externe 55 du panneau de porte 10 est soumis à un choc représenté par la flèche F, le panneau 10 se déforme en prenant sensiblement la forme d'un V et entre alors en contact avec le caisson 14, et vient également déformer le bord supérieur 26 du caisson 14. L'élément d'habillage 12 solidaire du caisson 14 par l'intermédiaire de la nervure 20 se plie également. Un bord avant 56 de l'élément de structure 12 se trouve en regard d'une planche de bord 58, ce qui permet, en cas de déchaussage de la nervure 20 de la rainure 22 de retenir le bord avant 12a dudit élément d'habillage 12. La première 36 et la deuxième 44 pattes forment alors un moyen de limitation du déplacement du bord arrière 52 de l'élément d'habillage 12 et empêchent alors l'éjection du bord arrière 52 de l'élément d'habillage 12 en direction d'un occupant du véhicule. Selon un deuxième mode de réalisation, non représenté, la première patte 36 comporte à son extrémité libre un retour s'étendant sensiblement verticalement selon un premier sens, par exemple vers le haut. La deuxième patte 44 comporte également à son extrémité libre un retour s'étendant sensiblement verticalement selon un deuxième sens opposé au premier sens, c'est-à-dire, dans le cas décrit ici, vers le bas. Ainsi, lorsque l'élément d'habillage 12 est monté sur le panneau de porte 10, les deux retours coopèrent et sont en contact l'un avec l'autre de façon à limiter le déplacement de l'élément d'habillage 12 selon une direction transversale tout en autorisant un jeu. Il peut être également prévu des butées sur les bords des pattes de manière à limiter le déplacement relatif de l'élément d'habillage 12 par rapport au panneau 10 selon une direction longitudinale. io L'agencement selon l'invention présente donc l'avantage d'empêcher efficacement l'intrusion de l'élément d'habillage 12 à l'intérieur de l'habitacle en cas de choc latéral, tout en restant esthétique car les moyens de limitation du déplacement dudit élément 12 ne sont pas visibles par les utilisateurs du véhicule. De plus cet agencement augmente également la qualité perçue en évitant les défauts d'aspect dus à la température et permet de faciliter les opérations de montage sur le véhicule
Agencement d'un élément d'habillage (12) sur un panneau de porte (10) de véhicule automobile, dans lequel au moins une partie haute (16) de l'élément d'habillage (12), recouvrant un caisson (14) du panneau de porte (10), et une partie basse (18) de l'élément d'habillage (12) sont fixés sur le panneau de porte (10), caractérisé en ce que l'agencement comporte au moins un moyen de limitation du déplacement de l'élément d'habillage (12), en cas de choc exercé sur une paroi externe (55) du panneau de porte (10), ledit moyen de limitation étant constitué par une première patte (36), reliée à une paroi interne (34) du panneau de porte (10), apte à coopérer avec une deuxième patte (44) portée par une paroi interne (48) de l'élément d'habillage (12) de manière à former une butée des déplacements relatifs entre la première (36) et la deuxième (44) patte selon une direction transversale et/ou longitudinale.
1) Agencement d'un élément d'habillage (12) sur un panneau de porte (10) de véhicule automobile, dans lequel au moins une partie haute (16) de l'élément d'habillage (12), recouvrant un caisson (14) du panneau de porte (10), et une partie basse (18) de l'élément d'habillage (12) sont fixés sur le panneau de porte (10), caractérisé en ce que l'agencement comporte au moins un moyen de limitation du déplacement de l'élément io d'habillage (12), en cas de choc exercé sur une paroi externe (55) du panneau de porte (10), ledit moyen de limitation étant constitué par une première patte (36), reliée à une paroi interne (34) du panneau de porte (10), apte à coopérer avec une deuxième patte (44) portée par une paroi interne (48) de l'élément d'habillage (12) de manière à former une butée des déplacements relatifs entre la première (36) et la deuxième (44) patte selon une direction transversale et/ou longitudinale. 2) Agencement d'un élément d'habillage (12) sur un panneau de porte selon la 1, caractérisé en ce que la deuxième patte (44) coopère avec la première patte (36) au moyen d'un doigt (50) d'orientation verticale, porté par la deuxième patte (44), destiné à être inséré dans un orifice (40) ménagé dans la première patte (36). 3) Agencement d'un élément d'habillage (12) sur un panneau de porte (10) selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que la partie haute (16) de l'élément de d'habillage (12) est montée au moyen d'une nervure (20) apte à coopérer avec une rainure (22) d'un joint (24) porté par un bord supérieur (26) du panneau de porte (10) et en ce que la partie basse (18) de l'élément d'habillage (12) est fixée au moyen d'une agrafe (32). 4) Agencement d'un élément d'habillage (12) sur un panneau de porte (10) selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que les dimensions de l'orifice (40) sont supérieures à celle du doigt (50) de manière à autoriser un jeu de montage ou de dilatation. 5) Agencement d'un élément d'habillage (12) sur un panneau de porte (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première (36) et la deuxième (44) pattes sont des pièces rapportées. 6) Agencement d'un élément d'habillage(12) sur un panneau de porte (10) selon la précédente, caractérisé en io ce que la deuxième patte (44) est portée par une pièce fixée sur la paroi extérieure de l'élément d'habillage (12). 7) Agencement d'un élément d'habillage (12) sur un panneau de porte (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le moyen de limitation du déplacement de l'élément d'habillage (12) est agencé dans une zone arrière de la porte. 8) Agencement d'un élément d'habillage (12) sur un panneau de porte selon la 1, caractérisé en ce qu'une extrémité de la première patte (36) comporte un premier retour, s'étendant verticalement selon un premier sens, apte à coopérer avec un deuxième retour, formé à une extrémité de la deuxième patte (44) et s'étendant verticalement selon un deuxième sens opposé au premier sens, de manière à limiter le déplacement de l'élément d'habillage (12) selon une direction transversale. 9) Procédé de montage utilisant l'agencement selon les 1 à 7, caractérisé en ce que dans une première étape, l'élément d'habillage (12) effectue une translation verticale de haut en bas de manière que la nervure (20) de l'élément d'habillage (12) pénètre dans la rainure(22) et que le doigt (50) de la deuxième patte (44) de l'élément d'habillage (12) soit inséré dans l'orifice (40) de la première patte (36) du panneau de porte (10) et, en ce que dans une deuxième étape, la partie basse (18) est fixée au panneau de porte (10) par une agrafe (32).
B
B60
B60R
B60R 21
B60R 21/02
FR2889067
A1
"UTILISATION D'UNE FRACTION PROTEIQUE LAITIERE POUR PREPARER UNE COMPOSITION AMINCISSANTE ET/OU AMELIORANT LA COMPOSITION CORPORELLE"
20,070,202
La présente invention a pour objet l'utilisation de certaines fractions protéiques laitières pour diminuer la masse corporelle et/ou pour réduire la prise de poids et/ou pour réduire la prise alimentaire et/ou pour réduire la masse des adipocytes et/ou pour réduire la masse grasse et/ou pour réduire la masse adipeuse et/ou pour améliorer la composition corporelle et/ou pour réguler le métabolisme des matières grasses. Cette utilisation concerne essentiellement une administration sous forme de compléments alimentaires et/ou diététiques ou sous forme de médicament. L'excès pondéral, et en particulier l'obésité, représente un problème de santé publique dans de nombreux pays. Les pathologies qui sont une conséquence directe de l'obésité sont nombreuses: maladies cardiovasculaires, diabète mellitus, ostéoarthrose figurent parmi les principales pathologies résultant de l'obésité, sans oublier certains cancers. Enfin les excès de tissus adipeux sont considérés comme inesthétiques du point de vue des critères de beauté des civilisations occidentales. Ainsi, qu'il s'agisse d'un problème de santé ou d'une préoccupation esthétique, la réduction de la masse corporelle et la diminution des tissus adipeux constituent une préoccupation majeure pour de nombreux individus. Les solutions proposées à ces problèmes sont nombreuses: régime hyperprotéique, alimentation enrichie en calcium (US-6, 384, 087), substituts 20 alimentaires divers (WO 03/074129, US-5, 688, 547). L'observation d'un régime alimentaire hyperprotéique dans le but de perdre du poids est connue depuis les années soixante. De tels régimes se fondent sur la consommation de mélanges de protéines sous forme de poudres à diluer dans de l'eau, du lait, ou dans du jus de fruits. Ces mélanges de protéines sont généralement d'origine animale (oeufs, lait) et/ou végétale (soja). Leur consommation peut être éventuellement associée à un apport en minéraux et/ou en fibres végétales. Les régimes hyperprotéiques sont habituellement suivis dans le but de perdre du poids et/ou de développer la masse musculaire (dans le cas des adeptes de la musculation). Ils ont généralement pour effet direct une réduction de la prise alimentaire par rapport à un régime équilibré en protéines, lipides et glucides, car ils entraînent un effet de satiété. Ils peuvent parfois entraîner une diminution significative de la masse maigre. Aucune de ces solutions n'est totalement satisfaisante et il existe une demande pour des compositions alimentaires et/ou diététiques ayant une 5 efficacité supérieure à celle des compositions connues. C'est avec étonnement que les inventeurs ont découvert que certaines compositions protéiques dérivées du lait, ont une efficacité supérieure à celle des régimes hyperprotéiques habituels, en termes de diminution de masse corporelle, de réduction de la prise de poids, de réduction de la masse adipeuse. En outre, les compositions de protéines de l'invention ont l'avantage de maintenir la masse maigre. Elles ont donc globalement un effet d'amélioration de la composition corporelle, en particulier du ratio masse maigre/masse grasse. De façon étonnante, les inventeurs ont constaté que les compositions de protéines de l'invention avaient la propriété de réguler le métabolisme des matières grasses. De façon plus précise, elles ont la propriété de réduire l'assimilation des matières grasses. La présente invention a donc pour objet l'utilisation d'une fraction protéique de lactosérum, comprenant un ratio en poids de (3lactoglobuline par rapport au poids d'a-lactalbumine supérieur ou égal à 5, dans une composition alimentaire ou pour la préparation d'une composition diététique ou pharmaceutique, en vue de diminuer la masse corporelle, et/ou de favoriser l'amincissement, et/ou de réduire la prise de poids, et/ou de réduire la prise alimentaire, et/ou de réduire la masse des adipocytes, et/ou de réduire la masse adipeuse ou grasse, et/ou d'améliorer l'équilibre entre masse maigre et masse adipeuse ou grasse, et/ou d'augmenter le ratio Masse maigre Masse grasse et/ou de réduire l'assimilation des matières grasses par l'organisme. Les fractions protéiques laitières utilisables dans la présente invention sont obtenues à partir de sérum de lait également appelé lactosérum. Le lactosérum ou petit-lait est le liquide résiduel obtenu après l'extraction des protéines (majoritairement la caséine) et de la matière grasse du lait. On distingue en général trois catégories de lactosérum. Les deux premières catégories sont classées selon l'acidité du lactosérum qui peut être inférieure ou supérieure à 1,8 g d'acide lactique/1: le lactosérum doux issu de la fabrication de fromage à pâte pressée cuite ou non cuite (emmenthal, saint-paulin etc.) et le lactosérum acide, issu de la caséine ou d'autres fromages obtenus par coagulation mixte ou lactique (pâte molle, pâte fraîche). La composition moyenne du lactosérum doux est à titre indicatif, pour 61 g de matières sèches par kg de lactosérum, de 42 à 48 g de lactose, 8 g de protéines, 2 g de graisses, 5 à 7 g de minéraux, 1 à 5 g d'acide lactique et le reste en minéraux et vitamines. Le lactosérum peut également être obtenu par la précipitation de caséine au pH isoélectrique (pH 4,6) en ajoutant un acide chimique tel que l'acide chlorhydrique. Il peut être également obtenu par séparation membranaire de la caséine micellaire, en pratiquant une microfiltration sur un filtre de porosité de 0,1 m par exemple). Préférentiellement on part d'un lactosérum doux auquel on fait subir une centrifugation de façon à éliminer les lipides résiduels. Le produit obtenu est déposé sur une résine échangeuse d'anions et élué par une solution aqueuse acide. L'éluat est récupéré, éventuellement neutralisé jusqu'à un pH compris entre 6,5 et 7, puis il est concentré et séché. La fraction protéique laitière utilisable dans la présente invention comporte: à 90 % de (3-lactoglobuline, à 15 % d'a-lactalbumine en poids par rapport au poids total de protéines laitières dans cette fraction. Le ratio exprimé en poids/poids: R = Q - lactoglobuline a -lactalbumine est supérieur ou égal à 5, de préférence supérieur ou égal à 6, encore plus préférentiellement supérieur ou égal à 7. 30 De préférence la (3-lactoglobuline représente au moins 70 % en poids par rapport au poids total de protéines dans cette fraction, encore plus préférentiellement au moins 75 %. Les autres protéines sont essentiellement le glycomacropeptide (ou GMP), l'a-lactalbumine et l'albumine sérique bovine. De façon plus détaillée, les fractions protéiques laitières utilisables dans l'invention sont obtenues à partir d'un lactosérum dégraissé par centrifugation. Le lactosérum est déposé sur une résine échangeuse d'anions tel qu'une résine à fonctionnalité ammonium quaternaire ou diéthylaminoéthyl. Par exemple on peut utiliser une résine QMA Sphérosil ou DEAE Trisacryl (BioSepra SA, Cergy-Saint-Christophe, France). Un lactosérum à pH compris entre 6 et 7, de préférence entre 6,4 et 6,7, est déposé sur la résine. Après fixation, il est élué par une solution aqueuse légèrement acide, comme par exemple une solution aqueuse de HC1 0, 1 N. L'éluat a un pH compris entre 3,5 et 4,5. Il peut alors être neutralisé puis concentré sous vide ou par ultrafiltration, et séché par atomisation. La production de fractions protéiques laitières conformes à celles utilisées dans la présente invention est illustrée notamment dans le document P.J.Skudder, Journal of Dairy Research, 1985, 52, 167-181. La fraction protéique laitière ainsi obtenue est utilisable conformément à la présente invention sous différentes formes. Cette fraction protéique laitière peut être utilisée dans la production d'un produit alimentaire en substitution d'un autre type de protéines. Par exemple, pour la production d'un produit dérivé du lait tel qu'un fromage, un yaourt, un dessert lacté, la fraction protéique laitière décrite ci-dessus, éventuellement diluée dans de l'eau peut être substituée à une partie ou à la totalité du lait habituellement employé pour cet usage. La fraction protéique laitière sous forme de poudre ou diluée dans de l'eau peut ainsi être employée en remplacement (total ou partiel) du lait dans toute préparation culinaire. La fraction protéique laitière décrite ci-dessus peut également être employée pour produire un aliment hyperprotéique par simple dilution dans une boisson telle que de l'eau, du lait ou du jus de fruit. Elle peut également être utilisée pour produire un substitut de repas, dans le cadre d'un régime hyperprotéique, seule ou en association avec: des fibres alimentaires et/ou des vitamines et/ou des minéraux et/ou des lipides. Un tel produit peut se présenter sous forme de poudre à diluer avec un liquide, de barre alimentaire, sous forme liquide, comme par exemple une boisson protéique. Comme cela sera exposé plus en détails dans les exemples ci-dessous, l'administration d'un régime alimentaire basé sur les compositions de protéines de lactosérum décrites ci-dessus a pour conséquences: un amincissement - une diminution de la masse corporelle -une diminution de la prise alimentaire, - une réduction de la prise de poids, - une réduction de la masse des adipocytes, soit une réduction de la masse grasse ou adipeuse, - une amélioration de la composition corporelle soit une amélioration de l'équilibre entre la masse maigre et la masse grasse ou adipeuse, et en particulier une augmentation du ratio Masse maigre Masse grasse une diminution de l'assimilation des matières grasses ou lipides par l'organisme. Et cela de façon beaucoup plus importante par rapport à un régime alimentaire hyperprotéique basé sur d'autres protéines comme par exemple sur des protéines totales de lait. De façon étonnante, ces effets des protéines de lactosérum sont encore renforcés lorsque celles-ci sont administrées en association avec un régime hyperlipidique. Par conséquent, un autre objet de l'invention est constitué par l'association: - d'une composition de protéines de lactosérum comportant un ratio en poids/poids 15 25 R = fi - lactoglobuline 5 a - lactalbumine d'une composition lipidique. Une telle association peut être sous forme d'une seule composition ou d'un kit de deux compositions à mélanger au moment de leur utilisation. Comme décrit ci-dessus, une telle association peut être utilisée: -en substitution d'autres ingrédients tels que du lait dans la préparation d'un aliment (fromage, yaourt, crème dessert, plat cuisiné), - sous forme d'une boisson hyperprotéique, - sous forme d'un substitut de repas. L'association décrite ci-dessus peut en outre comporter: des vitamines, des fibres, des sels minéraux. La composition lipidique peut par exemple être une composition de matières grasses laitières telle que du beurre, des matières grasses laitières anhydres, 15 des lipides d'origine végétale, tels que de l'huile de soja, de l'huile d'olive, de l'huile de tournesol, de l'huile de colza. La proportion de matières lipidiques dans l'association de l'invention est de préférence comprise entre 10 et 60 % en poids par rapport au poids total de l'association. La proportion de matière protéique dans l'association est de 40 20 à 90 % en poids, par rapport au poids total de l'association. Elle comporte de préférence: entre 20 et 40 % de matières lipidiques, entre 60 et 80 % de matières protéiques. Les compositions protéiques de lactosérum ou leur association avec 25 des matières lipidiques peuvent être administrées à un individu de façon à couvrir une partie ou la totalité de ses besoins alimentaires journaliers. Dans le cas où ces compositions représentent plus de 50 % des besoins alimentaires journaliers, ce régime doit faire l'objet d'un suivi médical. EXEMPLES Liste des abréviations G: glucide HP: hyperprotéique HP-HL: hyperprotéique - hyperlipidique L: lipide MGLA: matière grasse laitière anhydre NP: normoprotéique P: Protéine X/E: % énergétique ou proportion de l'apport calorique d'un aliment X par rapport à la consommation calorique journalière Liste des figures: Figure 1: Consommation cumulée des groupes de rats suivant leur régime (NP ou HP) sur les 6 semaines d'expérience Figure 2: Prise de poids des groupes des groupes de rats suivant leur régime (NP ou HP) sur les 6 semaines d'expérience Figure 3: Prise alimentaire des groupes de rats suivant leur régime (NP ou HP-HL) Figure 4: Prise de poids des groupes de rats suivant leur régime (NP ou HP-HL) Figure 5: Consommation cumulée des groupes (NP, HP-HL ou HP) Figure 6: Prise de poids des groupes (NP, HP-HL ou HP) Figure 7: Composition corporelle des groupes HP et NP Figure 8: Composition corporelle des groupes HP et HP-HL Figure 9: Composition corporelle des groupes HP-HL Figure 10: Tableau 3 récapitulant l'analyse des compositions corporelles des animaux testés Effet d'une fraction protéique de l'invention sur la composition 25 corporelle et le comportement alimentaire chez le rat 1. Matériels et méthodes 1.1 Animaux 32 rats Wistar mâles pesant au moyenne 284 + 13g ont été logés individuellement dans des cages métalliques grillagées et placés dans une pièce thermostatée (23 1 C) en cycle jour -nuit (12 heures/12 heures, jour: 24h00 12h00). L'eau est fournie à volonté. 1.2 Régimes Les rats (n=64, 8 par groupe) ont été répartis de façon aléatoire, après une période d'habituation de 10 jours avec un régime NP P14, en 8 groupes recevant un régime HP standard (P/E = 55%, G/E = 35%, L/E = 10%) ou HP-HL (P/E = 55%, L/E = 45%). (Tableaul). Les fractions protéiques que nous avons utilisées sont: É Protarmor 907 LS: isolat de protéines de lactosérum avec une très haute valeur biologique et quasi-absence de lactose et de matière grasse (1% max. matière grasse et 0,5% max. lactose, 90% min. protéine), avec un ratio R = /3 - lactoglobuline 5 a - lactalbumine commercialisé par la société ARMOR PROTEINES. É LR85F: concentré de protéines totales de lait. (Matière grasse 2% max. et protéine 85% min.) , commercialisé par la société ARMOR PROTEINES. É Protarmor 800: concentré de protéine de lactosérum. (protéine 80% min., matière grasse 4,5% max., lactose 11% max.) , avec un ratio R /3 lactoglobuline =3 5 a - lactalbumine ' commercialisé par la société ARMOR PROTEINES. Leur composition en protéines majoritaires est détaillée dans le tableau n 2 ci-dessous. Protarmor 907 LS LR85 F Protarmor 800 (3-lactoglobuline 70-80% 7-12 % 5060% Glycomacropepetide 10-18% 0 % 7-15 a-lactalbumine 5-13 2-4% 14-17 Albumine sérique bovine 1-3% -1% 3-5% Caséine 0% 75-85 % 0% Tableau n 2 Composition des fractions protéiques laitières Le lipide expérimental utilisé est de la matière grasse laitière anhydre (AMF/MGLA 32) commercialisée par la société Corman S.A. (Goé, Belgique). Les groupes ont été répartis comme suit: Groupe 1: LR85F MGLA (protéines totales de lait et matière grasse laitière). Groupe 2: 907LS MGLA (fraction protéique de lactosérum 907 LS et matière grasse laitière). Groupe 3: P800 MGLA (fraction protéique de lactosérum P800 et matière grasse laitière). Groupe 4: LR85F soja (protéines totales de lait et huile de soja). Groupe 5: P14 soja (Protéines totales de lait, huile de soja) Groupe 6: P55 soja (protéines totales de lait, huile de soja) Groupe 7: P800 soja (fraction protéique de lactosérum P800 et huile de soja). Groupe 8: 907LS soja (fraction protéique de lactosérum 907LS et huile de soja). LR85F P800 907LS LR85F Régime P14 P55 P800 907LS MGLA SOJA MGLA MGLA Nature de la LR85F LR85F P800 907LS LR85F P800 907LS LR85F protéine Protéines 140 530 560 490 700 720 665 720 Saccharose 100,3 45,7 42,3 52,2 0 0 0 0 Amidon 622,4 287 260,4 320,5 0 0 0 0 Sels minéraux 35 35 35 35 35 35 35 35 AIN 93 M Vitamines 10 10 10 10 10 10 10 10 AIN 93 M Huile de soja 40 40 40 40 0 0 0 182,7 AMF/MGLA 32 0 0 0 0 202,7 182,7 237,7 0 Cellulose 50 50 50 50 50 50 50 50 Choline 2,3 2,3 2,3 2,3 2,3 2,3 2,3 2,3 Total 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 Valeur énergétique 14,6 14, 6 14,9 15,3 19,9 19,3 19,6 19,8 (KJ/g) P/E 14% 55% 55% 55% 55% 55% 55% 55% L/E 10% 10% 10% 10% 45% 45% 45% 45% G/E 76% 35% 35% 35% 0% 0% 0% 0% Tableau 1: composition des régimes NP, HP et HP-HL (en g/kg de régime). Les rats ont été nourris ad libitum. Afin d'éviter les pertes, la nourriture leur était donnée sous forme liquide (LR85F MGLA: 33,3% poudre, LR85F soja: 35,7%, P800 MGLA et 907LS MGLA: 48,1%, P14: 50,0% poudre, P55: 33,3% poudre, P800: 57,0% poudre, 907LS: 57,0% poudre). Les animaux ont été nourris avec ce régime pendant 7 semaines. Leur consommation alimentaire et leur poids ont été mesurés quotidiennement. Après habituation au régime pendant 3 semaines, les rats sont filmés un jour pendant 1 heure à partir du moment où la nourriture est distribuée. Les vidéos sont ensuite analysées afin d'établir la séquence comportementale de satiété. 1.3 Abattage Le simple poids de l'animal ne rend pas compte des modifications plus fines de la composition corporelle, celle-ci est déterminée en fin d'expérience. A l'issu des 7 semaines, les rats sont euthanasiés. Les différents tissus sont prélevés en vue de dosages ultérieurs: sang, tissus adipeux, foie, rein, muqueuse intestinale et la composition corporelle est mesurée. Les animaux ont été mis à jeun durant une nuit, puis le lendemain, les rats ont été anesthésiés avec du pentobarbital sodique (0,07 ml/100g d'une solution à 6 mg/ml pour 100 g de poids de l'animal). Les rats ont ensuite été disséqués: tous les dépôts adipeux blanc (épididymaire, rétro péritonéal, mésentérique et sous cutané) et la carcasse (masses musculaire et osseuse), foie, rein, le tissu adipeux brun, surrénales, intestin ont été prélevés et pesés. 1.4 Calculs et analyses statistiques Les résultats sont présentés sous forme de moyenne SEM. La comparaison entre les groupes d'animaux est réalisée par T-test ou ANOVA (analyse de variance à un facteur) ou ANOVA à mesures répétées en utilisant le modèle linéaire généralisé (SAS version 6,11, USA). En cas d'ANOVA, un test post hoc de type Tukey a été réalisé. Les résultats sont considérés comme statistiquement différents lorsque la valeur de P est inférieure à 0,05. 2. Résultats 2.1. Prise de poids et prise alimentaire 2.1.1. Comparaison des groupes NP (P14) et HP, (P55, P800 et 907LS) : Figures 1 et 2 La prise alimentaire des trois groupes hyperprotéiques (P55, 907LS et P800) est inférieure à celle du groupe NP (effet groupe p<0,01, effet temps p<0,0001, effet temps*groupe, p<0,0001). La prise de poids de ces trois groupes est également inférieure à celle du groupe NP (effet temps p<0,0001, effet temps*groupe p<0,0005). En ce qui concerne les groupes hyperprotéiques, la prise alimentaire est moindre pour les groupes recevant des régimes à base de protéines de lactosérum (P800 et 907LS) par rapport au groupe recevant un régime à base de protéine totale de lait (effet temps p<0,0001, effet groupe p<0,005, effet temps*groupe p<0,0005). La prise de poids du groupe P800 n'est pas différente de celle du groupe P55 bien qu'il ait une prise alimentaire supérieure. La prise alimentaire du groupe 907LS est significativement inférieure à celle du groupe P800 (effet temps p<0,0001, effet temps*groupe p<0, 0005, différence significative au 42e1ne jour: 907LS: 12477 175kJ; P800: 13262 283kJ, p<0,05). Le groupe 907LS a toutefois une prise de poids très largement en deçà de celle du groupe P800 (effet temps p<0, 0001, effet groupe p<0,0001, effet temps*groupe p<0,0001). 2.1.2. Comparaison des 4 groupes HP-HL(LR85F MGLA, LR85F soja, P800MGLA et 907MGLA) au groupe HP de référence P55: Figures 3 et 4 Les 2 groupes HP-HL à base de protéines de lactosérum, P800 et 907LS MGLA, ont une prise alimentaire (effet temps p<0,0001, effet temps*groupe p<0, 0005) et une prise de poids (effet temps p<0,0001 temps*groupe p<0, 0005) inférieure à celle des groupes HP-HL à base de protéines totales de lait, LR85F MGLA et LR85F soja. En cas de régime HP-HL également, la prise alimentaire du groupe 907LS MGLA est significativement inférieure à celle du groupe P800 MGLA (effet temps p<0.0001, effet groupe p<0.0005, effet temps*groupe p<0.05, différence significative au 42ème jour: 907LS: 10564 541 kJ; P800: 12760 468 kJ, p<0.05). La prise de poids du groupe P800 MGLA n'est pas différente de celle du groupe LR85F MGLA au 42e1ne jour bien qu'il ait une baisse temporaire de la prise de poids. Le groupe 907LS MGLA a toutefois une prise de poids très largement en deçà de celle du groupe P800 MGLA (effet temps p<0.0001, effet groupe p<0.05, pas d'effet temps*groupe). 2.1.3. Comparaison des groupes HP (P55, 907LS) et HP-HL (907LS MGLA) : Figures 5 et 6 Les groupes 907LS et 907LS MGLA ont une prise alimentaire moins importante que celle du groupe P55 (effet temps p<0.0001, effet groupe p<0.0001, effet temps*groupe p<0.0001). II y a donc ici un effet de la nature de la protéine sur la prise alimentaire. La prise alimentaire du groupe 907LS MGLA est inférieure à celle du groupe 907LS (effet temps p<0.0001, effet groupe p<0.0001, effet temps*groupe p<0.0001). Cet effet est vraisemblablement dû à la nature hyperlipidique du régime 907LS MGLA. Les courbes de prise de poids suivent le même profil. Les groupes 907LS et 907MGLA prennent significativement moins de poids que le groupe P55 (effet temps p<0.0001, effet groupe p<0.0001, effet temps*groupe p<0.0001). Des deux groupes soumis à un régime à base de 907LS, c'est celui qui ingère le régime hyperprotéique-hyperlipidique (907LS MGLA) qui prend le moins de poids (effet temps p<0.0001, effet groupe p<0.05, effet temps*groupe p<0.0001). Cette moindre prise de poids n'est pas seulement due à une réduction de la prise alimentaire. En effet, l'efficacité alimentaire du groupe 907LS MGLA est moins élevée que celle du groupe 907LS (907LS: 0.0078 0.002kJ, 907LS MGLA: 0.0064 0.0007kJ, p<0.0001) 2.2. Composition corporelle: Tableau 3 2.2.1. Comparaison des groupes HP: P55, P800 et 907LS Le poids au 42eine jour du groupe soumis à un régime hyperprotéique à base de fraction 907LS est moins important que chez les groupes P55 et P800. On a donc ici un effet spécifique de cette fraction protéique de lactosérum sur la prise de poids. Les groupes P800 et 907LS entraînent sensiblement les mêmes effets sur la composition corporelle si on les compare au régime hyperprotéique à base de protéine totale de lait, P55. Comparés au groupe P55, les groupes 907LS et P800 entraînent une diminution significative du tissu adipeux blanc total, ainsi qu'une augmentation significative de la proportion de masse maigre (Figure 7). On observe une diminution de la proportion de toutes les masses adipeuses pour le groupe 907LS. Pour le groupe P800, on observe le même phénomène sur les masses mésentérique et sous-cutanée; la fraction 907LS semble donc avoir un impact plus large sur la diminution de la masse grasse, en particulier au niveau de la masse adipeuse viscérale (tissu rétropéritonéal et épidydimaire). 2.2.2. Comparaison du 907LS et du 907LS MGLA L'intérêt de ce paragraphe est de comparer les effets sur la composition corporelle d'un régime riche en protéines et en lipides et dépourvu de glucide (régime type fromage, 55% P, 45% L) à un régime hyperprotéique standard (55% P, 35% G, 10% L), et ce tout en conservant au sein d'un couple, la même source de protéine et de lipide. Bien que la prise de poids des deux groupes 907LS et 907LS MGLA soit différente sur la période, les poids des deux groupes au 42ème jour ne sont pas statistiquement différents. Cependant, le développement des masses adipeuses rétropéritonéale et mésentérique est moins important dans le groupe 907LS MGLA. La masse grasse globale est également moindre dans ce groupe (Figure 8). Le poids de l'intestin est significativement plus important dans le groupe 907LS MGLA. 2.2.3. Comparaison des groupes LR85F MGLA et P800 MGLA, 907LS MGLA Il n'y a aucune différence significative entre les groupes LR85F MGLA et P800 MGLA (Figure 9). Par contre, toutes les masses adipeuses viscérales du groupe 907LS MGLA occupent une proportion significativement moins importante que dans le groupe LR85F MGLA. Pour les groupes LR85F MGLA et 907LS MGLA, on retrouve les effets causés par la fraction 907LS par rapport aux protéines totales de lait dans le cadre d'un régime HP-HL. La fraction 907LS est donc avantageuse en terme de composition corporelle et de poids, intégrée dans un régime HP standard ou dans un régime HP-HL. 3. Discussion Cette expérience visait dans un premier temps à évaluer les conséquences à long terme sur la prise énergétique, la prise de poids et la composition corporelle chez le rat, de l'ingestion d'un régime hyper protéique en déclinant la source protéique (LR85F, P800 et 907LS). Ce modèle chez le rat peut permettre d'évaluer une efficacité de régimes sur l'amincissement chez l'homme. Nous avons également testé les mêmes fractions protéiques dans le cadre d'un régime hyper lipidique (HP-HL). Nous avons de plus fait varier la nature de la matière grasse utilisée. Cette expérience nous a permis de montrer les points suivants: 3.1. Régimes HP L'ingestion à long terme d'un régime HP se traduit chez le rat par une moindre consommation du régime et une moindre prise de poids par rapport à un régime NP, et ce quelle que soit la nature de la protéine. L'utilisation de différentes fractions protéiques dans le cadre des régimes HP peut accentuer ces effets. Les fractions de protéines de lactosérum P800 et 907LS engendrent une prise énergétique moins importante que les protéines totales de lait LR85F. La prise alimentaire et la prise de poids du groupe 907LS sont inférieures à celles du groupe P800. Cette moindre prise de poids est telle qu'elle ne peut être entièrement imputable au facteur prise alimentaire. On peut d'ailleurs comparer l'efficacité alimentaire pour s'en convaincre: 0,0111 0,0002 g/kJ pour le groupe P800 contre 0,0082 0,0005 g/kJ pour le groupe 907LS. Le régime 907LS a donc une efficacité alimentaire moindre (P<0,05). De même, les effets sur la composition corporelle peuvent varier en fonction de la nature de la protéine: les protéines de lactosérum (P800 et 907LS) entraînent un moindre dépôt de masse adipeuse et une augmentation de la proportion de masse maigre par rapport aux régimes à base de protéines totales de lait (LR85F)., P14 et P55. 3.2. Régimes HP-HL 3.2.1. Cas des régimes HP-HL comparés à leurs homologues HP En comparaison du régime HP équivalent contenant des glucides et peu de lipides (dans les proportion P/E 55%, L/E 10% et G/E 35%), l'ingestion à long terme de produits riches en lipides et protéines et dépourvus de glucides peut avoir des effets plus ou moins marqués, selon la protéine. Avec la fraction 907LS, le régime HP-HL se traduit en plus par une moindre prise alimentaire et une moindre prise de poids. Dans tous les cas, le régime HP-HL se traduit par un moindre engraissement. On retrouve le résultat déjà observé sur les régimes hyperprotéiques classiques: la fraction 907LS entraîne une réduction de la prise alimentaire par rapport à la LR85F, qu'elle soit incluse dans une matrice HP-HL ou une matrice HP. Par contre, la fraction P800 n'a pas d'effet surla prise alimentaire si elle est incluse dans un régime HP-HL, mais elle entraîne une prise de poids moins importante, ce qui n'était pas le cas dans le cadre d'un régime HP. En ce qui concerne la prise de poids du groupe 907LS MGLA, elle est inférieure à celle du groupe 907LS. Une fraction protéique peut donc avoir des conséquences 20 différentes sur la prise de poids et la prise alimentaire selon qu'on l'inclut dans une matrice HP ou une matrice HP-HL. Si on compare deux à deux la composition corporelle de chacun des 3 régimes HP-HL et de son correspondant HP, on observe une différence significative au niveau de la proportion de masse adipeuse et de l'intestin. Les régimes HP-HL ont un dépôt adipeux moindre et un poids relatif de l'intestin plus important que les régimes HP. Il faut enfin souligner que l'ingestion à long terme de produits HP-HL se traduit chez le rat par une moindre consommation du régime, par une prise de poids plus faible et par un moindre dépôt de tissu adipeux en comparaison d'un régime NP (P14). 3.2.2. Cas des régimes HP-HL comparés entre eux Parmi les régimes HP-HL, l'ingestion de régimes contenant les fractions protéiques de lactosérum P800 et 907LS se traduit par une moindre prise énergétique et une moindre augmentation du poids des animaux en comparaison de celui des autres groupes HP-HL à base de protéines totales de lait LR85F. On retrouve ici le résultat déjà obtenu dans le cas des régimes HP contenant des glucides (à savoir P55, P800, 907LS) : la fraction 907LS entraîne une moindre prise de poids. La masse adipeuse du groupe 907LS MGLA est moins importante que celle des autres groupes HP-HL. La fraction 907LS reste donc intéressante dans le cadre d'un régime hyperlipidique et se démarque alors de la fraction P800 en terme d'adiposité. Le type de matières grasses utilisées dans cette expérience (matières grasses laitières versus huile de soja) n'a pas eu de conséquence sur la prise énergétique, la prise de poids et la composition corporelle des rats. La moindre ingestion des groupes recevant un régime HP ou HP-HL à base de 907LS pourrait s'expliquer par une augmentation de l'effet satiétogène ou par la création d'une aversion conditionnée. Des études basées sur l'enregistrement vidéo lors de l'ingestion d'un repas test n'ont pas montré de perturbation de séquence comportementale de satiété écartant ainsi l'hypothèse de l'installation d'une aversion gustative conditionnée. 4. Conclusion On a observé chez le rat, de manière générale, que les régimes HP entraînent par rapport à un régime NP, une réduction de la prise alimentaire, accompagnée ou pas, selon la source protéique, d'une réduction de la prise de poids (cas du 907LS) et de l'adiposité (cas du P800 et du 907LS). La réduction de la prise de poids chez le rat constitue un modèle d'étude pour la perte de masse ou l'amincissement chez l'humain. L'observation d'une diminution de la prise de poids chez le rat (qui connaît une croissance de poids de façon naturelle) lorsque celui-ci est soumis à un régime particulier permet de prévoir une réduction de la masse totale, ou l'amincissement, d'un humain soumis au même type de régime. Les fractions protéiques de lactosérum P800 et 907LS ont des effets différents selon qu'elles sont incluses dans une matrice HP-HL ou HP. Comparés à leurs homologues HP, les régimes HP-HL permettent globalement une diminution de la prise de poids (indépendamment de la source protéique), une réduction de la prise alimentaire (cas du 907LS) et une moindre adiposité (indépendamment de la source protéique utilisée). La fraction 907LS est celle qui engendre l'adiposité la plus faible au sein des groupes HP-HL. La fraction 907LS se révèle donc particulièrement intéressante dans la lutte contre le poids, quel que soit le type de régime au quel elle est intégrée
Utilisation de certaines fractions protéiques laitières pour diminuer la masse corporelle et/ou pour réduire la prise de poids et/ou pour réduire la prise alimentaire et/ou pour réduire la masse des adipocytes et/ou pour réduire la masse grasse et/ou pour réduire la masse adipeuse et/ou pour améliorer la composition corporelle et/ou pour réguler le métabolisme des matières grasses. Cette utilisation concerne essentiellement une administration sous forme de compléments alimentaires et/ou diététiques ou sous forme de médicament.
1. Utilisation d'une fraction protéique de lactosérum, comprenant un ratio en poids de L -lactoglobuline par rapport au poids d'a-lactalbumine supérieur ou égal à 5, dans une composition alimentaire ou pour la préparation d'une composition diététique ou pharmaceutique, en vue de diminuer la masse corporelle. 2. Utilisation d'une fraction protéique de lactosérum, comprenant un ratio en poids de f3-lactoglobuline par rapport au poids d'a-lactalbumine supérieur ou égal à 5, dans une composition alimentaire ou pour la préparation d'une composition diététique ou pharmaceutique, en vue de favoriser l'amincissement. 3. Utilisation d'une fraction protéique de lactosérum, comprenant un ratio en poids de 13-lactoglobuline par rapport au poids d'a-lactalbumine supérieur ou égal à 5, dans une composition alimentaire ou pour la préparation d'une composition diététique ou pharmaceutique, en vue de réduire la prise alimentaire. 4. Utilisation d'une fraction protéique de lactosérum, comprenant un ratio en poids de B-lactoglobuline par rapport au poids d'a-lactalbumine supérieur ou égal à 5, dans une composition alimentaire ou pour la préparation d'une composition diététique ou pharmaceutique, en vue de réduire la masse des adipocytes. 5. Utilisation d'une fraction protéique de lactosérum, comprenant un ratio en poids de B-lactoglobuline par rapport au poids d'a-lactalbumine supérieur ou égal à 5, dans une composition alimentaire ou pour la préparation d'une composition diététique ou pharmaceutique, en vue de réduire la masse adipeuse ou grasse. 6. Utilisation d'une fraction protéique de lactosérum, comprenant un ratio en poids de B-lactoglobuline par rapport au poids d'a-lactalbumine supérieur ou égal à 5, dans une composition alimentaire ou pour la préparation d'une composition diététique ou pharmaceutique, en vue d'améliorer l'équilibre entre masse maigre et masse adipeuse ou grasse. 7. Utilisation d'une fraction protéique de lactosérum, comprenant un ratio en poids de 13-lactoglobuline par rapport au poids d'a-lactalbumine supérieur ou égal à 5, dans une composition alimentaire ou pour la préparation d'une composition diététique ou pharmaceutique, en vue d'augmenter le ratio Masse maigre Masse grasse 8. Utilisation d'une fraction protéique de lactosérum, comprenant un ratio en poids de 13lactoglobuline par rapport au poids d'a-lactalbumine supérieur ou égal à 5, dans une composition alimentaire ou pour la préparation d'une composition diététique ou pharmaceutique, en vue d'améliorer la composition corporelle. 9. Utilisation d'une fraction protéique de lactosérum, comprenant un ratio en poids de 13-lactoglobuline par rapport au poids d'a-lactalbumine supérieur ou égal à 5, dans une composition alimentaire ou pour la préparation d'une composition diététique ou pharmaceutique, en vue de réduire l'assimilation des matières grasses. 10. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la fraction protéique de lactosérum est préparée à partir d'un lactosérum doux auquel on fait subir une centrifugation de façon à éliminer les lipides résiduels, puis le produit obtenu est déposé sur une résine échangeuse d'anions et élué par une solution aqueuse légèrement acide, l'éluat est récupéré, neutralisé jusqu'à un pH compris entre 6,5 et 7, puis il est concentré et séché. 11. Utilisation selon l'une quelconque des precedentes, caractérisée en ce que la fraction protéique de lactoserum comporte: 60 à 90 % de (3-lactoglobuline, à 15 % d'a-lactalbumine en poids par rapport au poids total de protéines laitières dans cette fraction. 12. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la fraction protéique de lactosérum comporte un ratio exprimé en poids/poids: R,l3 - lactoglobuline a -lactalbumine supérieur ou égal à 6, préférentiellement supérieur ou égal à 7. 13. Utilisation selon l'une quelconque des precedentes, caractérisée en ce que la fraction protéique de lactoserum comporte au moins 70 % de (3-lactoglobuline, en poids par rapport au poids total de protéines, encore plus préférentiellement au moins 75 %. 14. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, pour la production d'un produit dérivé du lait dans lequel la fraction protéique de lactosérum remplace, de façon totale ou partielle, le lait. 15. Utilisation selon la précédente pour la préparation d'un fromage, un yaourt, un dessert lacté. 16. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, pour produire un aliment hyperprotéique à diluer dans une boisson telle que de l'eau, du lait ou du jus de fruit. 17. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, pour produire un substitut de repas. 18. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, en association avec: des fibres alimentaires et/ou des vitamines et/ou des minéraux et/ou des lipides. 19. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, pour la préparation d'un produit sous forme de poudre à diluer avec un 25 liquide, de barre alimentaire, de boisson protéique. 20. Association comprenant - une composition de protéines de lactosérum comportant un ratio en poids/poids R - lactoglobuline > 5 a lactalbumine - une composition lipidique. 10 15 20 21. Association selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle est sous forme d'un kit de deux compositions à mélanger au moment de leur utilisation. 22. Association selon la 20 ou la 21, caractérisée en ce que la proportion de matières lipidiques est comprise entre 10 et 60 %, de préférence entre 20 et 40 % et la proportion de matière protéique est de 40 à 90 %, de préférence entre 60 et 80 % en poids, par rapport au poids total de l'association.
A
A61,A23
A61K,A23C,A23L,A61P
A61K 38,A23C 9,A23L 33,A61P 3
A61K 38/38,A23C 9/00,A23L 33/00,A61P 3/04
FR2901588
A1
RESSORTS COMPOSITE COMPLEXE DE TORSION FLEXION COMBINES
20,071,130
10 15 20 25 D) DESCRIPTION DES ELEMENTS DES FIGURES 1) Partie centrale de la barre 2) & 2') Bras de la barre 3) Rayon de raccordement partie centrale extrémités 4) Surface extérieure de la barre 5) Renfort local a iso distance par rapport à l'axe local barre 6) Renfort local axial par rapport à l'axe local barre 7) Allure des renforts concentrique 8) Allure des renforts concentrique 9) & 9') Extrémités de la barre REMARQUES : • Il est tout d'abord précisé que, sur les figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments. De même, si des éléments ne sont pas spécifiquement référencés sur l'une des figures, leurs références peuvent être aisément retrouvées en se reportant à une autre figure. • Il est aussi précisé que les figures représentent plusieurs modes de réalisation de l'objet selon l'invention, mais qu'il peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention. • Il est en outre précisé que, lorsque, selon la définition de l'invention, l'objet de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si les modes de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustrés comportent plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet de l'invention pourra être défini comme comportant "au moins un" de ces éléments. 3 • Il est enfin précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, [par exemple E = E(p, r, s, .)]ä ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, [par exemple s, et/ou r, et/ou p, ...] soit en combinaison totale et/ou partielle[par exemple E( s , i , p), et/ou E( s, i), et/ou E(t , p), et/ou E( s, p)]. E) STRUCTURE DE LA BARRE COMPOSITE SELON L'INVENTION to • La barre 4 est constituée d'une partie centrale 6 dénommé âme qui peut être avantageusement composée de fibres de renforcement unidirectionnelles parallèles à l'axe de la barre. 1 ces fibres peuvent être de tout type connu de l'homme de l'art et en particulier être des fibres de verre. 15 • Ces fibres de l'âme sont imprègnes d'une matrice de tout type connu de l'homme de l'art et avantageusement de résine thermo durcissable (exemple époxy ou polyester) ou thermo plastique ou métallique 1 La barre 4 peut être de section circulaire comme le montre la figure 3 ou pseudo elliptique (ellipsoïdale non nécessairement symétrique ), comme le montre la 20 figure 5. notamment, d'un endroit à l'autre d'une même barre, la section peut avantageusement varier d'un type de section à l'autre préférentiellement de façon progressive. 1, section ellipsoïdale non symétrique signifie que le rayon de l'ellipsoïde à une loi de variation telle que son symétrique à 180 par rapport au centre n'a pas nécessairement la même longueur. 25 • Entre la surface de la barre 4 et l'âme 6 se trouve une zone de renforcement dénommée écorce. 4, Autour de l'âme 6, dans la zone de l'écorce, la barre est constituée d'une pluralité de couches concentriques exemple 7 & 8 de fibres de renforcement ; ces fibres formant un angle compris préférentiellement entre +40 & +50 degrés. 30 En passant d'une couche concentrique à la suivante, préférentiellement, l'angle d'enroulement des fibres constituant les couches concentriques change de signe. • Les fibres de l'écorce sont imprégnées d'une matrice de tout type connu de l'homme de l'art et avantageusement de résine thermo durcissable ou thermo plastique ou métallique 4 1, L'épaisseur des différentes couches de renforcement n'est pas nécessairement constante. • Un ou des organes secondaires 5 à distance constante de l'âme 6 peuvent être incorporé dans l'épaisseur de l'écorce. • préférentiellement les organes secondaires 5 sont parallèles ou en hélice autour de l'âme. La structure des organes secondaires 5 peut être constituée de fibres de renforcement unidirectionnelles imprègnes d'une matrice de tout type de matériaux connu de l'homme de l'art. 10 • La structure de l'âme et des organes secondaires 5 peut être constituée de tout matériaux et en particulier de fibres de renforcement ,de conducteurs de signaux électrique ou optique (métallique ou fibre optique) 1, La structure de l'âme et des organes secondaires 5 peut être constituée de tout matériaux et en particulier de matériaux piézoélectriques. 15 1, La structure des organes secondaire peut varier d'un organe à l'autre. • Les bras 2 & 2' ainsi que la partie centrale 1 de la barre peuvent avoir des formes complexe, par exemple la partie centrale 1 peut avoir une ou des courbure (s). • Les bras 2 & 2' ne sont pas nécessairement dans le même plan ni de même 20 longueur. 1, Les extrémités 9 & 9'des bras peuvent avoir toute forme en fonction de l'intégration recherchée. En particulier elles peuvent être coupées droit ou être conformées en boucle pour recevoir un attachement mécanique directement, et être différente d'une extrémité à l'autre. 5. 10 F) BUT DE L'INVENTION Le but de l'invention est de créer une barre capable d'avoir des propriétés optimisé suivant l'ensemble des sollicitations exercées. Ainsi par exemple dans le cas d'un bras intégré d'essuie glace les bras 2 & 2' sont disposés préférentiellement coplanaire par rapport à la partie centrale 1 conformément à la figure 1 par exemple, appelons ce plan coplanaire plan principal. Dans ce cas la barre doit être : 1. le plus rigide possible en torsion autour de son axe (partie centralel) 2. flexible dans le plan perpendiculaire au plan principal 3. rigide en flexion dans le plan principal Pour parvenir à un tel ensemble de propriétés il faut préférentiellement utiliser : Une âme de diamètre minimum, choisir une section elliptique pour la partie centrale 1 et si nécessaire renforcer sa dissymétrie de raideur en rajoutant par exemple deux renforts 5 parallèle à l'âme 6 et le plus espacés possible dans 15 l'écorce comme le montre la figure 6. Le grand diamètre de l'ellipse et les renforts étant placés dans le plan principal. La combinaison de la forme elliptique et des renforts permet de maximiser la raideur dans le plan principal (du grand diamètre de l'ellipse des renforts & de l'âme). 20 L'utilisation de piézoélectrique placés en 5 préférentiellement en hélice peut permettre de récupérer de l'énergie, par exemple dans le cas d'une barre de torsion de suspension véhicule ou de barre antiroulis. L'utilisation de piézoélectrique places en 5 préférentiellement en hélice peut permettre de déformer la barre autour de son axe principal 1, par exemple dans le cas d'une 25 barre de torsion de suspension véhicule ou de barre antiroulis. On peut imaginer ainsi : 1. de l'antiroulis actif et un couplage préférentiellement en X électronique de cet antiroulis. 2. de l'amortissement actif de suspension. 30 L'utilisation de piézoélectrique places en 5 parallèle à l'âme peut permettre de déformer la barre et de la courber à volonté en banane , par exemple on peut moduler l'appuis d'un essuie glace en fonction de la vitesse du véhicule ou obtenir toute prestation équivalente. la barre deviens un actuateur ! 10 15 20 25 30
Le but de l'invention est de créer une barre capable d'avoir des propriétés optimisé suivant l'ensemble des sollicitations exercées.Ainsi ,par exemple, dans le cas d'un bras intégré d'essuie glace, les bras 2 & 2' sont disposés préférentiellement coplanaire par rapport à la partie centrale 1 conformément à la figure, appelons ce plan coplanaire :plan principal.Dans ce cas la barre doit être :1. le plus rigide possible en torsion autour de son axe (partie centrale1)2. flexible dans le plan perpendiculaire au plan principal3. rigide en flexion dans le plan principalPour parvenir à un tel ensemble de propriétés il faut préférentiellement utiliser:Une âme de diamètre minimum, choisir une section elliptique, pour la partie centrale 1 et si nécessaire renforcer sa dissymétrie de raideur en rajoutant deux renforts 5 parallèle à l'âme 6 et le plus espacés possible dans l'écorce.
1. ressorts composites complexe de torsion flexion combinés, caractérisée par l'usage d'une structure concentrique de couches de renforcement 7,8, enroulées autour d'une âme centrale 6. 2. ressorts composite complexe de torsion flexion combinés, selon la 1 caractérisée par le fait que les couches concentrique 7, 8 sont constituées de fibres de renforcement formant un angle compris préférentiellement entre +40 & +50 degrés par rapport à l'axe de la barre. 3. ressorts composite complexe de torsion flexion combinés, selon les 1 , 2 caractérisée par le fait que les fibres de renforcement constituant les couches concentrique ont un sens d'enroulement qui change en passant d'une couche à la suivante. 4. ressorts composites complexes de torsion flexion combinés, selon les 1, 2, 3, caractérisée par l'usage de fibres de verre ou tout autre matériau de renforcement équivalent connu de l'homme de l'art. 5. ressorts composites complexes de torsion flexion combinés, selon les 1, 2, 3, 4 caractérisée par l'usage de matrice thermo durcissable telle l'époxy ou le polyester ou tout autre matrice équivalente (métallique incluse) connu de l'homme de l'art. 6. ressorts composites complexes de torsion flexion combinés, selon les 1, 2, 3, 4, 5, caractérisée par une section de forme ellipsoïdale non nécessairement symétrique, voir circulaire connu de l'homme de l'art. 7. ressorts composites complexes de torsion flexions combinées, selon les 1, 2, 3, 4 ,5 ,6 caractérisée par l'usage d'une structure secondaire axiale 6 uni directionnelle appelée âme. 8. ressorts composites complexes de torsion flexion combinés, selon les 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 caractérisée par l'usage de structures secondaire 5 uni directionnelle parallèle ou en hélice autour de l'âme 6. 9. ressorts composites complexes de torsion flexion combinés, selon les 1, 2, 3, 4 ,5, 6 ,7 , 8 caractérisée par le fait que l'âme 6 et les structure secondaire 5 sont constituées soit de matériaux de renforcement , de conducteurs ou de matériaux piézo-électriques.
F,B
F16,B60
F16F,B60G,B60S
F16F 1,B60G 21,B60S 1
F16F 1/366,B60G 21/055,B60S 1/34
FR2893173
A1
PROCEDE D'EVALUATION, PAR UN VEHICULE AUTOMOBILE, DES CARACTERISTIQUES D'UN ELEMENT FRONTAL.
20,070,511
La présente invention a pour objet un procédé d'évaluation, par un véhicule automobile, des caractéristiques d'un élément frontal. Par élément frontal, on désigne tout sujet, animé ou non, vivant ou non, disposé, devant le véhicule considéré, sur une route qu'il est en train d'emprunter ou sur le bord de cette route. Par exemple, il peut s'agir d'un autre véhicule automobile, roulant ou à l'arrêt, ou d'un piéton traversant une route. Une caractéristique essentielle de l'élément frontal, que le procédé selon l'invention permet de déterminer avec précision, est une distance entre ledit véhicule et l'élément frontal considéré. Dans certains modes de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, une caractéristique supplémentaire de l'élément frontal déterminée est la hauteur de l'élément frontal. La présente invention a également pour objet tout véhicule automobile apte à mettre en oeuvre un tel procédé. L'invention a ainsi essentiellement pour but de proposer une solution pour améliorer la précision des mesures de distances selon un premier axe, et accessoirement une mesure selon un second axe. Les mesures selon le premier axe sont établies par un procédé de stéréoscopie, et les mesures selon le deuxième axe sont établies par un procédé de vision tridimensionnelle. Le domaine de l'invention est, d'une façon générale, celui de la sécurité automobile, et plus particulièrement celui de la détection d'obstacles par un véhicule considéré. Dans ce domaine, on cherche à déterminer le plus rapidement possible la présence d'éléments frontaux qui sont susceptibles de présenter un risque de collision avec le véhicule considéré, afin de prévenir le conducteur, par un signal sonore, visuel ou autre, de la proximité d'un obstacle, et éventuellement de la nature de cet obstacle. Une caractéristique essentielle à déterminer est donc notamment la distance séparant le véhicule de l'élément frontal. D'autres caractéristiques de l'élément frontal, telles que les dimensions, et notamment la hauteur, peuvent également se révéler intéressantes à déterminer pour mieux appréhender l'élément frontal considéré. Dans l'état de la technique, il existe des solutions faisant intervenir des équipements de type radars, ou de type lidars, qui permettent de déterminer avec précision des caractéristiques d'un élément frontal. Mais le coût de tels équipements est souvent un élément rédhibitoire pour le constructeur automobile. En conséquence, une grande majorité de solutions proposées pour déterminer les caractéristiques d'un élément frontal repose sur l'utilisation d'au moins une caméra. Parmi ces solutions, on trouve tout d'abord celles qui font intervenir une unique caméra ; ce type de solutions repose sur un postulat qui handicape fortement la précision des déterminations : ce postulat consiste à considérer que tout élément frontal disposé à une distance donnée, est caractérisé par une largeur standard. Implicitement, ce postulat implique qu'un élément frontal est nécessairement un autre véhicule. La détermination de la distance entre le véhicule mettant en oeuvre une telle solution et un piéton est en conséquence fortement erronée, et donc inutile. Par ailleurs, une telle solution est fortement tributaire de l'assiette du véhicule, pouvant provoquer des estimations de distance variant du simple au double. Parmi les solutions proposées dans l'état de la technique, on trouve également celles qui font intervenir deux caméras, avec lesquelles on applique des règles de calculs stéréoscopiques pour déterminer la distance séparant le véhicule considéré de l'élément frontal détecté. Un exemple d'une telle solution est montré à la figure 1. Sur cette figure, un véhicule automobile 100 est représenté schématiquement en vue de dessus. II comporte une première caméra 101 et une deuxième caméra 102, disposées respectivement au niveau d'un dispositif projecteur gauche et d'un dispositif projecteur droit. Sur cette figure, comme sur les figures qui suivront et qui serviront à l'illustration de l'invention, on considère un repère orthogonal 103, présentant une origine O repérée sur un point fixe quelconque du véhicule, par exemple situé sur un pare choc avant, un axe des abscisses (Ox) orienté parallèlement à un sens de déplacement 104 du véhicule 100, un axe des cotes (Oy) horizontal, et un axe des ordonnées (Oz) vertical. La première caméra et la deuxième caméra sont positionnées de telle sorte qu'elles présentent toutes les deux un axe optique globalement parallèle à l'axe des abscisses. Par l'expression "axes globalement parallèles", on désigne le fait que les axes considérés sont soit rigoureusement parallèles, soit qu'ils présentent - ou que leur projection orthogonale sur un plan horizontal présente û un angle de quelques degrés, dix au maximum. Par ailleurs, dans les exemples de l'état de la technique, les deux caméras utilisées sont disposées de telle sorte qu'elles présentent uniquement un décalage selon l'axe des cotes. C'est ce seul décalage D qui est utilisé pour réaliser un calcul stéréoscopique, permettant d'aboutir à une évaluation de distance entre le véhicule considéré et un quelconque élément frontal 105. Cependant, ce type de solutions présente une imperfection notoire : le calcul stéréoscopique réalisé est directement dépendant du positionnement très précis des deux caméras ; aucune vérification du calcul stéréoscopique n'est prévue. Si la moindre variation du décalage selon l'axe des cotes intervient, l'erreur sera automatiquement répercutée dans l'évaluation de distance. Or de telles variations sont fréquentes, les caméras étant soumises à des variations de température importantes du fait de leur positionnement dans les dispositifs projecteurs. Par ailleurs, au moins une des deux caméras utilisées est exclusivement réservée au calcul stéréoscopique, aucune application actuelle ne nécessitant la présence de deux caméras dans deux dispositifs projecteurs disposés de chaque côté de l'avant du véhicule. C'est un objet de l'invention de répondre à l'ensemble des problèmes qui viennent d'être mentionnés. Dans l'invention, on propose une solution permettant notamment d'améliorer la précision des mesures de distance entre le véhicule mettant en oeuvre le procédé selon l'invention et un élément frontal. Dans un mode de mise en oeuvre particulier de l'invention, on prévoit par ailleurs d'établir au moins une caractéristique supplémentaire d'un élément frontal considéré, par exemple la hauteur dudit élément frontal. A cet effet, on prévoit, dans l'invention, de faire intervenir au moins une première caméra et une deuxième caméra, d'axes optiques globalement parallèles, à un premier axe d'un repère orthogonal, la première et la deuxième caméra étant positionnées de manière à présenter un premier décalage selon un deuxième axe et un deuxième décalage selon un troisième axe du repère orthogonal. Le premier décalage est exploité pour réaliser un premier calcul stéréoscopique, et le deuxième décalage est exploité pour réaliser un deuxième calcul stéréoscopique, la distance recherchée étant finalement établie en prenant en considération ces deux calculs stéréoscopiques. Avantageusement, la première caméra et la deuxième caméra sont des caméras qui interviennent dans d'autres applications mises en oeuvre au sein du véhicule considéré. Les calculs stéréoscopiques sont connus de l'état de la technique. Leur principe général repose sur la prise synchrone de deux images différentes d'un même objet - l'élément frontal dans le cadre de l'invention. Chacun des deux û au minimum - calculs stéréoscopiques intervenant dans l'invention combine la connaissance d'un des deux décalages avec des calculs trigonométriques appropriés pour proposer chacun une évaluation de distance. L'invention concerne donc essentiellement un procédé d'évaluation, au sein d'un véhicule automobile, des caractéristiques d'un élément frontal, ledit véhicule automobile étant équipé au moins d'une première caméra et d'une deuxième caméra, caractérisé en ce qu'il comporte les différentes étapes consistant à: -placer la première caméra dans une première position et la deuxième caméra dans une deuxième position, la première position et la deuxième position se caractérisant notamment par le fait que, en considérant un repère tridimensionnel orthogonal présentant un axe des abscisses orienté parallèlement à une direction de déplacement du véhicule, un axe des cotes horizontal et un axe des ordonnées vertical: - la première caméra et la deuxième caméra présentent respectivement un premier axe optique et un deuxième axe optique globalement parallèles à l'axe des abscisses; - la première caméra et la deuxième caméra présentent un premier décalage selon l'axe des cotes; - la première caméra et la deuxième caméra présentent un deuxième décalage selon l'axe des ordonnées; - établir une première évaluation d'une distance séparant le véhicule de 10 l'élément frontal en utilisant le premier décalage pour réaliser un premier calcul stéréoscopique ; - établir une deuxième évaluation de la distance séparant le véhicule de l'élément frontal en utilisant le deuxième décalage pour réaliser un deuxième calcul stéréoscopique ; 15 - déterminer la distance séparant le véhicule de l'élément frontal en combinant la première évaluation de distance et la deuxième évaluation de distance. Le procédé selon l'invention peut, en complément des caractéristiques principales qui viennent d'être mentionnées, présenter une ou plusieurs des caractéristiques complémentaires suivantes : 20 - le procédé comporte l'étape supplémentaire consistant à, préalablement aux étapes d'établissement de la première évaluation de distance et de la deuxième évaluation de distance, réaliser une opération de calibrage des caméras pour déterminer les positions relatives desdites caméras ; - le procédé comporte l'étape supplémentaire consistant à mémoriser les 25 positions relatives des caméras pour chaque opération de calibrage réalisée ; - le procédé comporte les différentes étapes supplémentaires consistant à : - à chaque nouvelle opération de calibrage, comparer les positions relatives obtenues aux dernières positions relatives mémorisées ; - si un écart supérieur à un seuil préalablement déterminé résulte de l'opération de 30 comparaison, signaler un dysfonctionnement probable de la détermination de la distance séparant le véhicule de l'élément frontal ; - l'opération de calibrage est réalisée uniquement lorsque le véhicule est stoppé ; -l'opération de calibrage est réalisée à chaque mise de contact du véhicule ; 35 - l'opération de calibrage est réalisée dès que le véhicule, moteur tournant, atteint une vitesse nulle ; - l'opération consistant à combiner la première évaluation de distance et la deuxième évaluation de distance, pour déterminer la distance séparant le véhicule de l'élément frontal, est réalisée en effectuant une moyenne pondérée de la première évaluation de distance et de la deuxième évaluation de distance, la première évaluation de distance étant associée à un premier coefficient pondérateur et la deuxième évaluation de distance étant associée à un deuxième coefficient pondérateur, le premier coefficient pondérateur, respectivement le deuxième coefficient pondérateur, dépendant d'un facteur de risque de variation du premier décalage, respectivement du deuxième décalage ; - la première caméra est disposée au niveau d'un rétroviseur du véhicule, et 10 en ce que la deuxième caméra est disposée au niveau d'un dispositif projecteur avant du véhicule ; - la première caméra est également utilisée pour une opération de détection de lignes et/ou de bordures, et en ce que la deuxième caméra est utilisée pour une fonctionnalité directement connexe à une fonctionnalité d'éclairage ; 15 le deuxième décalage est utilisé pour déterminer une hauteur de l'élément frontal. Un autre objet de l'invention est un véhicule automobile équipé au moins d'une première caméra et d'une deuxième caméra pour déterminer, par calcul stéréoscopique, des caractéristiques d'un élément frontal, caractérisé en ce que la 20 première caméra est placée dans une première position et la deuxième caméra est placée dans une deuxième position la première position et la deuxième position se caractérisant notamment par le fait que, en considérant un repère tridimensionnel orthogonal présentant un axe des abscisses orienté parallèlement à une direction de déplacement du véhicule, un axe des cotes horizontal et un axe des ordonnées 25 vertical: - la première caméra et la deuxième caméra présentent respectivement un premier axe optique et un deuxième axe optique globalement parallèles à l'axe des abscisses; - la première caméra et la deuxième caméra présentent un premier décalage selon 30 l'axe des cotes horizontal ; - la première caméra et la deuxième caméra présentent un deuxième décalage selon l'axe des ordonnées vertical. Le véhicule automobile selon l'invention comprend notamment des éléments de type calculateurs, microprocesseurs, mémoires, moyens d'échange de 35 données... nécessaires pour mener à terme les différentes opérations de calcul et/ou de mémorisation qui vont être mentionnées L'invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : -à la figure 1, déjà décrite, une représentation schématique d'un véhicule en 5 vue de dessus apte à mettre en oeuvre un procédé selon l'état de la technique de détermination d'un éloignement d'éléments frontaux ; - à la figure 2, une représentation schématique d'un véhicule en vue de face apte à mettre en oeuvre un procédé selon l'invention d'évaluation des caractéristiques d'un élément frontal, et 10 - à la figure 3, un organigramme illustrant un exemple de mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Sur les différentes figures, les éléments qui sont communs à plusieurs figures auront conservé, sauf précision contraire, les mêmes références. La figure 2 montre un exemple de véhicule 200 en vue de face apte à réaliser 15 un exemple de mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Le véhicule 200 est notamment équipé au moins d'une première caméra 201 et d'une deuxième caméra 202. Dans l'exemple représenté, la première caméra est disposée au niveau d'un rétroviseur intérieur 203 du véhicule 200, et la deuxième caméra est disposée au niveau d'un dispositif projecteur avant 204, le dispositif projecteur droit dans 20 l'exemple considéré. La première caméra 201 et/ou la deuxième caméra 202 peuvent être utilisées pour la mise en oeuvre d'applications telles que la correction d'assiette, la détection de lignes et/ou de bordures, la détection de pluie, la détection de brouillard, la gestion de l'éclairage... La mise en oeuvre du procédé selon l'invention peut ainsi être réalisée au moyen de caméras qui sont déjà présentes sur 25 certains véhicules automobiles, caméras dont l'utilisation va se généraliser. Le coût de mise en oeuvre du procédé selon l'invention n'est donc pas important. Dans l'invention, on propose de disposer la première caméra 201 et la deuxième caméra 202 de telle sorte que, en considérant le repère orthogonal 103, elles présentent un premier décalage L, respectivement un deuxième décalage H, 30 selon l'axe des cotes (Oy), respectivement selon l'axe des ordonnées (Oz). Dans l'invention, on propose, pour tout élément frontal détecté, de réaliser un premier calcul stéréoscopique sur la base d'images fixes, prises à un même instant par chacune des deux caméras 201 et 202, et du premier écart L. On obtient ainsi, pour tout élément frontal 203 détecté, une première évaluation de distance Dl. On réalise 35 ensuite une deuxième évaluation de distance de l'élément frontal considéré en réalisant un deuxième calcul stéréoscopique, toujours sur la base d'images fixes prises à un même instant par chacune des deux caméras 201 et 202, éventuellement les images fixes ayant servi au calcul de la première évaluation de distance, et du deuxième écart H. On obtient ainsi la deuxième évaluation de distance D2. Dans l'invention, on procède alors à une combinaison des évaluations Dl et D2. Dans certains modes de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, on réalise une moyenne des évaluations Dl et D2 pour déterminer la distance séparant l'élément frontal considéré du véhicule. Dans d'autres exemples de mise en oeuvre, on propose de pondérer les évaluations Dl et D2 dans la moyenne qui en est faite. Dans de tels exemples, on affecte un fort coefficient pondérateur à l'évaluation de distance établie à partir de l'écart ayant le moins de probabilités de fluctuer au cours du temps. La fluctuation des écarts L et/ou H peut être directement liée à des contraintes thermiques et/ou mécaniques que subissent les caméras 201 et 202. Par ailleurs, dans certains modes de mise en oeuvre, on propose d'exploiter l'écart H pour déterminer la hauteur de l'élément frontal considéré. Cette détermination est réalisée selon des principes de vision tridimensionnelle, par confrontation de deux images fixes prises à un même instant par les caméras 201 et 202, par exemple en exploitant une différence dans le nombre de lignes de pixels, pour chacune des images prises, visibles en-dessous et au-dessus de l'élément frontal 203. La figure 3 montre un organigramme illustrant un mode de mise en oeuvre particulier du procédé selon l'invention. Une première étape 300 est une étape de décision dans laquelle on vérifie si des conditions de calibrage sont remplies. Une opération de calibrage est une opération au cours de laquelle on définit, ou on redéfinit, avec précision les positions relatives des caméras l'une par rapport à l'autre, ou les unes par rapport aux autres lorsque le nombre de caméras intervenant est supérieur ou égal à deux. Des applications logicielles particulières permettent aujourd'hui de telles opérations. Il est ainsi possible de recaler une image vidéo prise au moyen d'une caméra par rapport à une autre image vidéo prise au même instant au moyen d'une autre caméra. Typiquement, les opérations de calibrage sont réalisées lorsque le véhicule est à l'arrêt. Une condition de calibrage peut correspondre, en fonction des mises en oeuvre du procédé selon l'invention, à une ou plusieurs conditions parmi les suivantes : le moteur démarre suite à l'introduction de la clé de contact ; la clé de contact est introduite ; le véhicule marque un temps d'arrêt tout en conservant son moteur tournant ; le véhicule marque un temps d'arrêt pour la n-ième fois, tout en conservant son moteur tournant, depuis la dernière opération de calibrage, n étant un entier naturel préalablement déterminé. Si les conditions de calibrage sont réunies pour le véhicule considéré, on procède effectivement, dans une étape 301, à une opération de calibrage, qui permet d'obtenir une position précise des caméras dans l'espace, en se référant par exemple au repère orthogonal 103. Une fois l'opération de calibrage effectuée, on procède, dans une étape 302, à une étape de décision dans laquelle on compare les résultats de l'opération de calibrage qui vient d'être effectuée à des données relatives aux positions relatives des caméras qui ont été précédemment mémorisées ; avantageusement, les résultats de l'opération de calibrage sont comparés uniquement à la dernière position relative des caméras qui a été mémorisée. Si, à l'issue de l'opération de comparaison intervenant dans l'étape 302, il apparaît que les écarts observés entre les résultats de l'opération de calibrage et la (les) dernière(s) position(s) relative(s) des caméras mémorisée(s), sont inférieurs à une première valeur seuil préalablement mémorisée, alors on considère que les résultats de l'opération de calibrage sont satisfaisants, et ces résultats sont à leur tour mémorisés, dans une étape 303. Ces résultats interviennent alors dans une opération de comparaison suivant une opération de calibrage ultérieure. Afin de détecter si les positions des caméras ne s'éloignent pas trop de leur position d'origine, on peut avantageusement prévoir de conserver en mémoire les valeurs des positions initiales des caméras, et de procéder régulièrement à des comparaisons entre ces positions initiales et les dernières positions mesurées pour vérifier que l'écart entre ces différentes positions n'est pas supérieur à une deuxième valeur seuil ; cette dernière condition est, dans certains modes de mise en oeuvre, une condition nécessaire pour affirmer que la dernière opération de calibrage est satisfaisante, et pour procéder à la mémorisation dans l'étape 303. A l'issue de l'étape de mémorisation 303 intervient une étape de décision 304 dans laquelle on détermine si le véhicule, équipé par exemple de différentes applications de traitement d'images appropriées, a détecté un élément frontal. On peut par ailleurs accéder directement à l'étape 304 à l'issue de l'étape de décision 300 si on considère que les conditions de calibrage ne sont pas réunies, ou à l'issue de l'étape de décision 302 si on considère que les résultats de la dernière opération de calibrage ne sont pas satisfaisants ; dans ce dernier cas, un message d'avertissement est élaboré dans une étape 305 pour prévenir le conducteur que les caméras ont subi un déplacement significatif depuis leur dernière opération de calibrage mémorisée, ou depuis leur position initiale, message qui incitera ledit conducteur à considérer avec prudence les informations relatives aux caractéristiques d'un élément frontal qui lui seront proposées. Si un élément frontal est effectivement détecté, on procède, dans une étape 306, aux différents calculs stéréoscopiques, et éventuellement tridimensionnels, qui ont été précédemment décrits, pour déterminer essentiellement une distance entre le véhicule mettant en oeuvre le procédé selon l'invention et l'élément frontal détecté. Si aucun élément frontal n'est détecté, le procédé est repris à l'étape de décision 300. Le procédé de détermination de caractéristiques d'un élément frontal tel qu'il vient d'être décrit est bien évidemment réalisable en faisant intervenir une caméra supplémentaire, d'axe optique parallèle à l'axe optique des autres caméras intervenant. Avantageusement, cette troisième caméra présente une cote et une hauteur différentes de celles des deux premières caméras. La troisième caméra permet de parfaire la vision tridimensionnelle, et permet également de réaliser des calculs stéréoscopiques supplémentaires qui sont utiles : - soit pour déterminer, par comparaison des différentes mesures obtenues, qu'une des caméras a subi un déplacement sensible, par exemple suite à un choc ; dans ce cas, la caméra en question ne sera plus utilisée dans le procédé selon l'invention, et seules deux caméras sont effectivement exploitées selon le principe qui vient d'être décrit , - soit pour confirmer les calculs précédemment réalisés au moyen des deux premières caméras
La présente invention se rapporte essentiellement à un procédé permettant notamment d'améliorer la précision des mesures de distance entre un véhicule (200) et un élément frontal (203). A cet effet, on prévoit, dans l'invention, de faire intervenir au moins une première caméra (201) et une deuxième caméra (202), d'axes optiques parallèles à un premier axe (Ox) d'un repère orthogonal (103), la première et la deuxième caméra étant positionnées de manière à présenter un premier décalage (L) selon un deuxième axe (Oy) et un deuxième décalage (H) selon un troisième axe (Oz) du repère orthogonal. Le premier décalage est exploité pour réaliser un premier calcul stéréoscopique, et le deuxième décalage est exploité pour réaliser un deuxième calcul stéréoscopique, la distance recherchée étant finalement établie en prenant en considération ces deux calculs stéréoscopiques.
1- Procédé d'évaluation, au sein d'un véhicule automobile (200), des caractéristiques d'un élément frontal (203), ledit véhicule automobile étant équipé au moins d'une première caméra (201) et d'une deuxième caméra (202), caractérisé en ce qu'il comporte les différentes étapes consistant à: - placer la première caméra dans une première position et la deuxième caméra dans une deuxième position, la première position et la deuxième position se caractérisant notamment par le fait que, en considérant un repère tridimensionnel orthogonal (103) présentant un axe des abscisses (Ox) orienté parallèlement à une direction de déplacement (104) du véhicule, un axe des cotes (Oy) horizontal et un axe des ordonnées (Oz) vertical: - la première caméra et la deuxième caméra présentent respectivement un premier axe optique et un deuxième axe optique globalement parallèles à l'axe des 15 abscisses; - la première caméra et la deuxième caméra présentent un premier décalage (L) selon l'axe des cotes; - la première caméra et la deuxième caméra présentent un deuxième décalage (H) selon l'axe des ordonnées; 20 - établir une première évaluation d'une distance séparant le véhicule de l'élément frontal en utilisant le premier décalage pour réaliser un premier calcul stéréoscopique ; - établir une deuxième évaluation de la distance séparant le véhicule de l'élément frontal en utilisant le deuxième décalage pour réaliser un deuxième calcul 25 stéréoscopique ; - déterminer la distance séparant le véhicule de l'élément frontal en combinant la première évaluation de distance et la deuxième évaluation de distance. 2- Procédé selon la précédente caractérisé en ce qu'il comporte l'étape supplémentaire consistant à, préalablement aux étapes d'établissement de la 30 première évaluation de distance et de la deuxième évaluation de distance, réaliser une opération de calibrage (301) des caméras pour déterminer les positions relatives desdites caméras. 3- Procédé selon la 2 caractérisé en ce qu'il comporte l'étape supplémentaire consistant à mémoriser (303) les positions relatives des caméra pour 35 chaque opération de calibrage réalisée. 4- Procédé selon la précédente caractérisé en ce qu'il comporte les différentes étapes supplémentaires consistant à :- à chaque nouvelle opération de calibrage, comparer (302) les positions relatives obtenues aux dernières positions relatives mémorisées ; - si un écart supérieur à un seuil préalablement déterminé résulte de l'opération de comparaison, signaler un dysfonctionnement probable de la détermination de la distance séparant le véhicule de l'élément frontal. 5- Procédé selon l'une au moins des 2 à 4 caractérisé en ce que l'opération de calibrage est réalisée uniquement lorsque le véhicule est stoppé. 6- Procédé selon la précédente caractérisé en ce que l'opération de calibrage est réalisée à chaque mise de contact du véhicule. 7- Procédé selon la 5 caractérisé en ce que l'opération de calibrage est réalisée dès que le véhicule, moteur tournant, atteint une vitesse nulle. 8- Procédé selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que l'opération consistant à combiner la première évaluation de distance et la deuxième évaluation de distance, pour déterminer la distance séparant le véhicule de l'élément frontal, est réalisée en effectuant une moyenne pondérée de la première évaluation de distance et de la deuxième évaluation de distance, la première évaluation de distance étant associée à un premier coefficient pondérateur et la deuxième évaluation de distance étant associée à un deuxième coefficient pondérateur, le premier coefficient pondérateur, respectivement le deuxième coefficient pondérateur, dépendant d'un facteur de risque de variation du premier décalage, respectivement du deuxième décalage. 9- Procédé selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que la première caméra est disposée au niveau d'un rétroviseur (203) du véhicule, et en ce que la deuxième caméra est disposée au niveau d'un dispositif projecteur (204) avant du véhicule. 10- Procédé selon la précédente caractérisé en ce que la première caméra est également utilisée pour une opération de détection de lignes et/ou de bordures, et en ce que la deuxième caméra est utilisée pour une fonctionnalité directement connexe à une fonctionnalité d'éclairage. 11- Procédé selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que le deuxième décalage est utilisé pour déterminer une hauteur de l'élément frontal. 12- Véhicule automobile (200) équipé au moins d'une première caméra (201) et d'une deuxième caméra (202) pour déterminer, par calcul stéréoscopique, des caractéristiques d'un élément frontal (203), caractérisé en ce que la première caméra est placée dans une première position et la deuxième caméra est placée dans une deuxième position la première position et la deuxième position secaractérisant notamment par le fait que, en considérant un repère tridimensionnel orthogonal (103) présentant un axe des abscisses (Ox) orienté parallèlement à une direction de déplacement (104) du véhicule, un axe des cotes (Oy) horizontal et un axe des ordonnées (Oz) vertical: - la première caméra et la deuxième caméra présentent respectivement un premier axe optique et un deuxième axe optique globalement parallèles à l'axe des abscisses; - la première caméra et la deuxième caméra présentent un premier décalage (L) selon l'axe des cotes (Oy) horizontal ; - la première caméra et la deuxième caméra présentent un deuxième décalage (H) selon l'axe des ordonnées (Oz) vertical.15
G
G08
G08G
G08G 1
G08G 1/16
FR2899765
A1
CHARIOT DE TRANSPORT DE COUPE ET DE PROLONGE DE MOISSONNEUSE BATTEUSE OU SIMILAIRE.
20,071,019
Chariot de transport de barre de coupe et de prolonge de moissonneuse batteuse ou similaire. La présente invention concerne un chariot de transport de barre de coupe et de prolonge de moissonneuse batteuse ou similaire. La présente invention se situe dans le domaine du matériel agricole et concerne un chariot porte coupe, autrement dit un chariot de transport de barre de coupe de moissonneuse batteuse. Il est rappelé ici qu'une barre de coupe est constituée généralement d'une sorte de carter ayant une forme en U très élargi, dont les ailes constituent les flancs latéraux et le fond du U constitue le fond de la barre de coupe, dont le bord avant forme, en coopération avec des moyens de coupe mobiles transversalement, une arête de coupe. Ce carter est disposé à l'avant de la moissonneuse à laquelle il est relié par des moyens de fixation amovibles. Par ailleurs, ce carter supporte une sorte de tambour ayant une section de forme polygonale, et entraîné en rotation autour de son axe, parallèle à l'arête de coupe, pour entraîner les végétaux coupés vers l'arrière et les rassembler dans la moissonneuse batteuse. Les moissonneuses batteuses sont équipées aujourd'hui de barre de coupe de grande largeur (de 4 m à 9 m) ne pouvant pas se déplacer sur route en position de travail. Pour de tels transports, la barre de coupe dans son ensemble, c'est à dire le carter, les moyens de coupe et le tambour, est désolidarisable de la moissonneuse batteuse. Pour les transports routiers, ces barres de coupe 30 sont déposées dans le sens de la longueur sur des remorques étudiées à cet effet. Ces remorques, appelées chariots porte coupe, sont généralement constituées d'une poutre centrale, installée 2 sur un ou deux essieux, et surmontée de deux ou trois supports de barre de coupe. Ces supports, réglables à souhait suivant les modèles et les constructeurs, épousent le plus justement possible la forme du fond de la barre de coupe, pour porter celle-ci dans les meilleures conditions. Toutefois les cultures étant de plus en plus diversifiées, il est souvent nécessaire d'ajouter des accessoires qui se placent devant la barre de coupe en utilisation, pour permettre la récolte de certaines plantes comme le colza ou le tournesol. Ces accessoires viennent s'amarrer à la barre de coupe et doivent pouvoir se monter et se démonter en quelques instants suivant les besoins. Il est également important que ces accessoires puissent suivre la machine à chaque changement de parcelle. Par exemple, pour la récolte du colza, des prolonges de coupe viennent s'installer à l'avant des barres de coupe et permettent d'améliorer considérablement le débit des machines. Toutefois il est fréquent de faucher par exemple du colza le matin, puis du blé l'après-midi et retourner au colza en fin de journée. Dans ce cas de figure, le conducteur doit accrocher et décrocher la prolonge de coupe deux fois dans la journée et, s'il ne possède pas de support adapté, il est forcé de laisser la prolonge sur place, sans pouvoir la déplacer avec la moissonneuse batteuse. On connaît déjà, par le document FR-A-2813163 un chariot de transport visant à faciliter le transport des prolonges et barres de coupe, que ce soit de manière séparée ou assemblées. Ce chariot comporte d'un côté des supports fixes et de l'autre côté des supports escamotables, mobiles entre une position haute et une position escamotée basse. Les supports escamotables sont adaptés pour supporter et maintenir la prolonge, de manière que, lorsqu'ils sont en position haute, le 3 chariot peut recevoir, en appui d'une part sur les supports fixes et d'autre part sur les supports escamotables, la barre de coupe seule ou la barre de coupe équipée de la prolonge. Lorsque les supports escamotables sont en position basse, ils supportent uniquement la prolonge, la barre de coupe étant supportée, en surplomb par rapport à la prolonge, par les supports fixes et des supports complémentaires. On connaît aussi un autre système dans lequel la prolonge peut être déplacée transversalement sur le chariot, après y avoir été déposée sur des supports, pour dégager un emplacement où la barre de coupe peut ensuite être aussi déposée. Dans ce système, les supports de la prolonge sont montés sur des glissières obliques, à inclinaison réglable. Mais cette inclinaison est préjudiciable au déplacement des supports, surtout lorsqu'ils supportent le poids de la prolonge, car elle engendre des efforts importants pour déplacer la prolonge, ce qui conduit à la nécessité d'utiliser des treuils ou vérins pour réalise ce déplacement. La présente invention a donc pour but de résoudre ces problèmes, en facilitant l'utilisation du système de support de prolonge, notamment en nécessitant moins d'efforts pour déplacer transversalement la prolonge sur son chariot. Avec ces objectifs en vue, l'invention a pour objet un chariot de transport de barre de coupe de moissonneuse batteuse, comportant un châssis porteur, et des supports de barre de coupe et des supports de prolonge répartis longitudinalement, caractérisé en ce que chaque support de prolonge est monté pivotant selon un premier axe vertical à l'extrémité d'un bras pivotant qui pivote sur le châssis selon un deuxième axe vertical, de sorte que les dits bras pivotants forment avec le châssis et la prolonge placée sur les supports, un parallélogramme déformable,, dont les sommets sont formés par lesdits premiers et seconds axes verticaux de deux bras pivotants. Ainsi, comme on le comprendra mieux par la suite, le déplacement de la prolonge transversalement à la direction longitudinale du chariot, se fait selon un mouvement circulaire horizontal, ayant pour axe les deuxièmes axes verticaux. Du fait que ce déplacement s'effectue horizontalement, les efforts à fournir sont très réduits, autorisant une manoeuvre entièrement manuelle, sans vérin ni treuil, ce qui simplifie la réalisation du chariot, et permet d'en réduire le coût. L'ensemble des supports de prolonge et des bras pivotants peut donc se déplacer entre deux positions extrêmes : - une position de transport, dans laquelle les supports de prolonge sont déportés latéralement sur un premier côté du chariot, permettant de placer la barre de coupe de l'autre côté, et - une position de dépose de la prolonge, où les supports de prolonge sont situés plus vers le deuxième côté du chariot, dans une position plus adaptée pour recevoir la prolonge portée par la moissonneuse et encore reliée à la barre de coupe. Cette position de dépose servant aussi bine sûr à la reprise de la prolonge pour la remonter sur la barre de coupe. Les bras pivotants se déplacent entre ces deux positions extrêmes, par un pivotement de 180 selon le deuxième axe vertical, les supports de prolonge conservant en permanence leur orientation, perpendiculaire à la direction longitudinale du chariot, au cours du pivotement des bras pivotants. Selon une disposition particulière, les supports de prolonge sont montés pivotants sur les bras pivotants par l'intermédiaire d'une chaise, cette chaise pivotant sur le bras pivotant selon ledit premier axe vertical, et le support de prolonge étant articulé et réglable en inclinaison sur la dite chaise selon un axe horizontal. Ainsi, il est possible d'adapter l'inclinaison du support de prolonge en fonction de la moissonneuse utilisée. Une talonnette pivotante selon un axe horizontal 5 permet, lorsqu'elle est dans une position haute et rabattue au dessus de l'arrière de la prolonge posée sur ses supports, de supporter l'avant de la barre de coupe seule, l'arrière de celle-ci étant alors supportée par des supports liés rigidement au châssis, de manière connue en soi. Des moyens de réglage permettent d'ajuster l'inclinaison de cette talonnette différents types de barres de coupe. moyens de réglage de la position de débrochables, par exemple du côté permettre de basculer la talonnette escamotée basse, pour ne pas gêner le pivotement des supports de prolonge et la mise en place ou la dépose de la prolonge. Le chariot de coupe selon l'invention permet le transport d'une barre de coupe seule, ou d'une prolonge de coupe attelée à la barre de coupe ou bien encore d'une prolonge de coupe et d'une barre de coupe posées séparément sur les supports. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront dans la description qui va être faite d'un chariot porte barre de coupe conforme à l'invention. On se reportera aux dessins annexés dans lesquels - la figure 1 est une vue d'ensemble du chariot, vu en perspective du côté gauche et de 3/4 dessus, avec une vue de détail d'un support de prolonge, en position de transport, - la figure 2 est une vue d'ensemble du chariot, vu 35 en perspective du côté droit et de l'avant, aussi en position de transport, pour s'adapter à Par ailleurs, les la talonnette sont du châssis, pour dans une position 6 - la figure 3 est une vue de détail en perspective vu du côté droit et de dessous, du support de prolonge en position de transport. - la figure 4 est une vue en perspective du support de prolonge, en position de dépose, vu du côté gauche. - la figure 5 est une vue en perspective du support de prolonge, en position de dépose, vu du côté droit et de l'arrière. - la figure 6 est une vue d'ensemble du chariot 10 portant une prolonge, en position de transport. - la figure 7 est une vue de l'arrière du chariot portant une prolonge, en position de dépose. - la figure 8 est une vue de l'avant du chariot portant une prolonge, en position de transport. 15 - la figure 9 est une vue de dessus du chariot, sans prolonge, en position de dépose. - la figure 10 est une vue de dessus du chariot, avec la prolonge, en position de dépose. - la figure 11 est une vue de dessus du chariot, 20 avec la prolonge, en position de dépose. - les figures 12, 13, 14 sont des vues similaires aux figures 9, 10, 11, mais en position intermédiaire de déplacement de la position de dépose vers la position de transport. 25 -les figures 15, 16, 17 sont des vues similaires aux figures 9, 10, 11, mais en position de transport. - la figure 18 est une vue en coupe transversale montrant le positionnement de la barre de coupe et de la prolonge posés séparés sur le chariot. 30 - la figure 19 est une vue de détail de l'ensemble de support de prolonge, dans la position de dépose. Le chariot comporte un châssis formé d'une poutre 1 longitudinale de section rectangulaire, assemblée 35 rigidement sur un essieu 2 pourvu de roues. L'avant du châssis est porté par une paire de roues montées sur un 7 essieu court avant 3 pivotant sur la poutre 1 et portant un timon d'attelage à anneau, pour attacher le chariot sur une moissonneuse batteuse qui va tirer le dit chariot. Sur la poutre 1 sont montés plusieurs ensembles 10, de support de lame de coupe et de prolonge, répartis sur la longueur, par exemple deux ensembles de support dans le chariot représenté. Ces ensembles comportent d'une part des organes destinés à supporter la barre de coupe, et d'autre part des organes destinés à supporter la prolonge. Les supports de barre de coupe sont du type tels que décrits dans le document FR-2813163 déjà cité, et auquel on pourra se reporter. Ces supports appelés supports "bi-postes" sont réalisés en deux parties : une partie située le plus vers le bas constitue un support fixe 20, rigidement lié à la poutre 1 et destiné à supporter l'arrière de la barre de coupe ; et une partie formée par une talonnette 30 escamotable articulée, qui sera décrite plus en détail par la suite, pour supporter l'avant de la barre de coupe. Le support fixe 20 comporte un bras 25 portant à son extrémité un talon 26, et une broche 21 d'ancrage de la partie arrière de la barre de coupe, prévue pour passer dans les trous de fixation de la barre de coupe, réalisés de manière connue en soi sur des oreilles de la dite barre pour assurer la fixation normale de la barre de coupe sur la moissonneuse-batteuse. La forme du talon 26 est prévue pour recevoir l'angle de fond inférieur arrière de la barre de coupe, comme on le voit figure 18. La position du bras 25 est réglable et la forme du talon est adaptée pour s'adapter à la majorité des barres de coupe existantes. Chaque ensemble d'organes de support de prolonge comporte : 8 - un bras pivotant 40, monté pivotant, selon un axe vertical A, B, sur un étrier 11 solidarisé sur la poutre 1 par un contre étrier 12, - une chaise 50 montée pivotante selon un axe vertical C, D à. l'extrémité de chaque bras pivotant, - un support de prolonge 60, monté pivotant selon un axe horizontal E sur la chaise 50, et réglable en inclinaison par un système de réglage à vis 61, permettant de modifier l'inclinaison du support 60 en fonction de la moissonneuse utilisée. Les pivots sont par exemple constitués par des moyeux de tronçons d'essieu 13, 51, permettant une fabrication robuste et économique. Par ailleurs, les deux supports de prolonge sont 15 reliés rigidement entre eux par un longeron 62. Ainsi, le quadrilatère défini par les axes A, B, C, D est un parallélogramme déformable, apte à se déformer comme illustré par les figures 9, 12 et 15, pour déplacer les supports de prolonge, et donc la prolonge 100 20 lorsqu'elle est déposée sur les dits supports, transversalement par rapport au chariot, tout en restant au même niveau horizontal. Dans la position de dépose, ou de reprise, de la prolonge, illustrée figures 9, 10, 11, ainsi que figures 25 4, 5 et 7, les supports de prolonge sont situés vers le côté gauche du chariot. Les bras pivotants 40 sont verrouillés en position par rapport au châssis par des fers ronds 41, articulés sur le bras pivotant 40 et qui basculent par gravité pour s'appuyer sur le contre étrier 30 12, assemblé avec l'étrier 11, en laissant une liberté de translation latérale d'environ 5 cm au parallélogramme déformable permettant un auto positionnement des supports par rapport à la prolonge lors de la dépose de cette dernière. Les fers ronds 41 peuvent être bloqués en 35 position déverrouillée, pour la position de transport, comme on le voit figure 3, par des goupilles 42. 9 Pour s'adapter à toutes les machines, la prolonge 100 est posée à plat sur ses supports 60, et les doigts 101 de la prolonge viennent en appui contre une butée d'extrémité du support 60, où ils sont maintenus par des angles de maintien, non représentées. Pour amener la prolonge en position de transport, après l'avoir déposé sur ses supports, on fait pivoter les bras pivotants 40 vers l'arrière du chariot, comme illustré sur la figure 12, puis on poursuit ce pivotement jusqu'à la position de transport, illustrée figures 15, 16, 17, et aussi figures 1, 2, 3, 6 et 8. Dans cette position, obtenue par la déformation du parallélogramme ABCD suite à la rotation de 180 des bras pivotant 40, la prolonge et les supports 60 sont déportés du côté droit du chariot. Les bras pivotants 40 sont, dans cette position, soutenus par des jambes de support 14 solidaires des étriers 11, et immobilisés en rotation par des butées 15 solidaires des dites jambes, et des verrous à crochet 16 qui maintiennent solidement les bras en appui contre les butées 15 pendant le transport. La talonnette 30 est réalisée dans un fer plat épais de 20 mm sur 150 mm de large par exemple, pour supporter, lorsqu'elle est dans une position haute et rabattue au dessus de l'arrière de la prolonge comme illustré figure 18, l'avant de la barre de coupe 200, l'arrière de celle-ci étant supportée par les supports 20. Ce fer plat est plié de manière que les talonnettes soient cintrées et aptes à épouser le dessous de chaque modèle de barre de coupe tout en passant par dessus les tôles de la prolonge pour un encombrement réduit en cas de transport de la barre de coupe et de la prolonge en même temps et décrochés. Pour s'adapter à tous les modèles de barres de coupe, l'inclinaison de cette talonnette 30 est réglable grâce à un bras 38 de longueur réglable, fixé d'un côté par un boulon sur la talonnette 30 et par une broche munie d'une goupille de l'autre côté. Cette talonnette est montée pivotante sur le contre étrier 12, par un arbre de pivot 31, permettant, après débrochage du bras réglable 38, un basculement rapide et facile vers sa position escamotée, nécessaire au changement de position de l'ensemble des bras pivotants et des supports de prolonge. L'arrêt de basculement de la talonnette 30 est réalisé par une butée 32 solidaire du contre étrier 12. Un boulon réglable 39, vissé sur la talonnette, aide à supporter le bras pivotant 40 dans la position de dépose. Il est possible de transporter la prolonge seule 15 sur le chariot, ou avec la barre de coupe 200, comme représenté figure 17 20 25
The carriage has a chassis formed longitudinal beam (1) of rectangular section assembled rigidly on an axle (2) provided with wheels. A fixed support (20) supports the back of a cutter bar, and a retractable heel pad (30) supports the front of the bar, where the support (20) is rigidly connected to the beam. An extension support (60) is mounted in a pivoting manner along vertical axles (C, D) at an end of a pivoting arm (40) which pivots along vertical axles (A, B), so that the arms form, with the chassis and the support (60), a deformable parallelogram whose summits of formed by the axles.
1. Chariot de transport de barre de coupe de moissonneuse batteuse, comportant un châssis porteur (1) et des supports (20, 30) de barre de coupe et des supports (60) de prolonge répartis longitudinalement,, caractérisé en ce que chaque support (60) de prolonge est monté pivotant selon un premier axe vertical (C, D) à l'extrémité d'un bras pivotant (40) qui pivote sur le châssis selon un deuxième axe vertical (A, B), de sorte que les dits bras pivotants forment avec le châssis et la prolonge placée sur les supports (60), un parallélogramme déformable (ABCD), dont les sommets sont formés par lesdits premiers et seconds axes verticaux de deux bras pivotants. 2. Chariot selon la 1, caractérisé en ce que chaque support (60) de prolonge est monté pivotant sur le bras pivotant (40) par l'intermédiaire d'une chaise (50), cette chaise pivotant sur le bras pivotant selon ledit premier axe vertical (C, D). 3. Chariot selon la 2, caractérisé en ce que le support de prolonge (60) est articulé et réglable en inclinaison sur la dite chaise (50) selon un axe horizontal (E). 4. Chariot selon la 1, caractérisé en ce que les supports de prolonge (60) sont reliés rigidement entre eux par un longeron (62). 30 5. Chariot selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des talonnettes (30) escamotables, pivotantes selon un axe horizontal, pour supporter l'avant de la barre de coupe, l'arrière de celle-ci étant alors supportée par des supports (20) liés rigidement auchâssis (1). 6. Chariot selon la 5, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de réglage (38) permettant 5 d'ajuster L'inclinaison de la talonnette (30). 7. Chariot selon la 6, caractérisé en ce que les moyens de réglage (38) de la position de la talonnette (30) sont débrochables, pour permettre de 10 basculer la talonnette dans une position escamotée basse. 8. Chariot selon la 1, caractérisé en ce que les bras pivotants (40) sont verrouillables en position par rapport au châssis (1) dans chacune des 15 positions extrêmes de pivotement. 9. Chariot selon la 8, caractérisé en ce que, dans la position de transport, les bras pivotants (40) sont soutenus par des jambes de support (14), sur 20 lesquelles les bras pivotants sont verrouillés. 10. Chariot selon la 5, caractérisé en ce que les talonnettes (30) sont cintrées et aptes à épouser le dessous de chaque modèle de barre de coupe 25 (200), tout en passant par dessus les tôles de la prolonge (100). 12
A
A01
A01D
A01D 75,A01D 41
A01D 75/00,A01D 41/14
FR2898557
A1
MECANISME DE VERROUILLAGE DE L'ARTICULATION D'UN DOSSIER DE SIEGE.
20,070,921
L'invention concerne un mécanisme de verrouillage de l'articulation d'un dossier de siège de véhicule, en particulier pour l'accès aux places arrière d'un véhicule automobile. On connaît des véhicules équipés de plusieurs rangées de sièges, et pour lesquels une même ouverture de porte permet l'accès à deux rangées successives de siège. Dans cette configuration, on prévoit en général un mécanisme de verrouillage du dossier de la rangée la plus en avant, proche de l'ouverture, pour que le passager qui souhaite accéder à un siège de la rangée arrière puisse basculer ledit dossier vers l'avant avec une grande amplitude et libérer ainsi le passage vers l'arrière. On connaît déjà de tels mécanismes. Par exemple, le document FR 2 840 267 montre un siège comportant une assise, un dossier dont l'armature est montée pivotante sur le dossier, et un mécanisme de verrouillage de dossier. Le mécanisme comporte un disque, fixé sur l'armature d'assise par l'intermédiaire d'un mécanisme d'articulation et centré sur l'axe de pivotement du dossier, et un doigt monté pivotant sur l'armature de dossier selon un axe parallèle à l'axe de pivotement du dossier. Le doigt comporte un talon apte à s'engager dans une encoche prévue sur la périphérie du disque. Lorsque le talon est engagé dans l'encoche, le dossier est verrouillé en rotation. De plus l'engagement est conique, de manière à ne laisser subsister aucun jeu du talon dans l'encoche. Ce type de mécanisme est également utilisé pour le verrouillage du dossier dans une position sensiblement horizontale, dans laquelle la face arrière du dossier sert de tablette. Pour répondre à des contraintes mécaniques qui surviennent lors d'un choc sur le véhicule, par exemple un choc contre l'arrière du véhicule, on prévoit deux mécanismes de verrouillage, un de chaque côté du siège. Cependant, avec une telle conception, il faut imposer de faibles tolérances de fabrication pour obtenir le verrouillage simultané des deux verrous. En effet, si la position de verrouillage est décalée angulairement selon l'axe de pivotement du dossier entre les deux mécanismes de verrouillage, seul l'un des mécanismes sera verrouillé, ce qui ne garantit pas une résistance correcte en cas de choc. L'invention vise à fournir un mécanisme de verrouillage de dossier permettant de verrouiller le dossier sans jeu et garantissant le verrouillage de deux mécanismes de verrouillage montés sur le même axe de pivotement du dossier. Avec ces objectifs en vue, l'invention a pour objet un mécanisme de verrouillage d'un dossier monté pivotant sur l'assise d'un siège de véhicule autour d'un axe de dossier, le mécanisme comportant un élément fixe, lié à un premier élément du siège parmi l'assise ou le dossier, des moyens mobiles de liaison liés au deuxième élément du siège parmi l'assise ou le dossier, les moyens mobiles de liaison comportant un premier élément mobile, lequel comporte un premier talon apte à s'engager dans une première encoche de l'élément fixe de liaison de manière à lier le dossier par rapport à l'assise. Les moyens mobiles de liaison comportent en outre un deuxième élément mobile, lequel comporte un deuxième talon apte à s'engager dans une deuxième encoche de l'élément fixe, les encoches comportant des flancs de calage, les talons étant aptes à serrer l'élément fixe en appuyant sur les flancs de calage, le mécanisme comportant des moyens de blocage apte à maintenir les éléments mobiles dans une position d'appui dans laquelle ils sont en contact avec les flancs de calage, le dossier étant alors dans une position verrouillée comprise dans une plage de 3 verrouillage prédéterminée. Les deux éléments mobiles forment ainsi l'équivalent des mâchoires d'une pince qui enserrent l'élément fixe en serrant sur les flancs de calage. Les moyens de blocage permettent de figer la position des éléments mobiles, et donc d'obtenir une position verrouillée du dossier. Lorsque le dossier occupe une position dans la plage de verrouillage, les éléments mobiles sont aptes à venir en prise avec l'élément fixe en s'engageant dans les encoches et en venant en contact contre les faces de calage. Grâce aux moyens de blocage, cette position verrouillée, quelconque dans la plage de verrouillage, est maintenue. Par exemple, la plage de verrouillage a une amplitude de 5 . Lorsque le mécanisme selon l'invention est utilisé avec un mécanisme de verrouillage selon l'art antérieur, de part et d'autre d'un siège, cette plage suffit pour obtenir le verrouillage des deux mécanismes sans imposer de contraintes importantes sur les tolérances de fabrication des armatures du siège et de leur assemblage. De préférence, les éléments mobiles sont montés pivotants autour d'axes de pivotement sensiblement parallèles à l'axe de dossier. De manière particulière, les éléments mobiles sont montés pivotants autour du même axe de pivotement. Le montage du mécanisme en est simplifié. Selon une disposition spécifique, chaque élément mobile comporte un levier, les moyens de calage comportant un premier et un deuxième coin, mobiles entre une position de blocage et une position de déverrouillage respective, les coins étant interposés, en position de blocage, entre l'un des leviers respectif et le deuxième élément de siège lorsque les éléments mobiles respectifs sont en position d'appui. La forme conique du coin permet de rattraper les variations de la position d'appui de l'élément mobile. Ainsi, la position de blocage n'est pas prédéterminée, mais varie en fonction de la position de l'élément mobile, qui dépend de sa position relative à l'élément fixe. Lorsque le coin est interposé entre le levier et le deuxième élément de siège, toute action sur l'élément mobile par la face de calage est bloquée par le coin. Selon une disposition particulière, au moins un premier ressort tend à maintenir les éléments mobiles en position de déverrouillage, les talons dégagés des encoches. Ainsi, il suffit de dégager les coins pour libérer les éléments mobiles et obtenir le déverrouillage du mécanisme. A l'inverse, en repoussant les coins, on obtient le retour des éléments mobiles vers la position d'appui. De manière avantageuse, chaque coin comporte un ressort de coin tendant à déplacer le coin de manière à déplacer l'élément mobile associé à l'encontre du premier ressort. Le coin est ainsi maintenu en permanence en appui contre l'élément mobile. Après le dégagement vers la position de déverrouillage, il suffit de relâcher le coin pour qu'il retourne, sous l'effet du ressort de coin, vers la position de calage en entraînant l'élément mobile. Selon un mode de réalisation, le premier élément du siège est :L'assise et le deuxième élément du siège est le dossier. Selon un perfectionnement, l'élément fixe est relié à l'assise par l'intermédiaire d'un mécanisme d'articulation. Ainsi, l'inclinaison du dossier est réglable, et le dossier revient à la même position après un cycle de déverrouillage-verrouillage du mécanisme selon l'invention. L'invention a aussi pour objet un siège de véhicule automobile comportant une assise et un dossier monté pivotant sur l'assise par l'intermédiaire de deux mécanismes de verrouillage, caractérisé en ce que l'un des mécanismes de verrouillage un mécanisme selon l'une des revendication précédentes. L'invention sera mieux comprise et d'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, la description faisant référence aux dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 est une vue en perspective de l'armature d'un siège comportant un mécanisme conforme à l'invention ; la figure 2 est une vue partielle du siège de la figure 1 selon la flèche F1, montrant le mécanisme selon l'invention en position de verrouillage ; la figure 3 et une vue en coupe selon la ligne III-III de la figure 2 ; la figure 4 est une vue similaire à la figure 2, le mécanisme étant en position déverrouillée et le dossier ayant basculé vers l'avant ; la figure 5 est une vue similaire à la figure 2, le mécanisme étant dans une autre position verrouillée. Un siège 1 incorporant un mécanisme selon l'invention est montré sur la figure 1. Seules les armatures d'une assise 2 et d'un dossier 3 ont été représentés, afin de faciliter la compréhension. L'armature de l'assise 2 comporte deux flasques latéraux d'assise 21, 22, tandis que l'armature du dossier comporte deux flasques latéraux de dossier 31, 32. Un premier mécanisme de verrouillage 4 conforme à l'invention est monté entre le flasque gauche 21 de l'assise et le flasque gauche 31 du dossier. Un autre mécanisme de verrouillage 5 selon la technique antérieure est monté sur l'assise et le dossier entre les flasques droits 22, 32. Les mécanismes de verrouillage 4, 5 permettent de maintenir le dossier 3 fixe par rapport à l'assise 2 dans une position d'utilisation, telle que représentée sur la figure 1, et de libérer le dossier 3 sur commande pour le faire basculer vers l'avant, de manière connue en soi, puis de verrouiller à nouveau le dossier 3 en position d'utilisation. Les mécanismes de verrouillage peuvent être aussi du type comportant une position de verrouillage du dossier en position de tablette. Les figures 2 à 5 montrent le détail du premier mécanisme de verrouillage 4, conforme à l'invention. Le mécanisme de verrouillage 4 comporte un élément fixe 40 ayant la forme d'un disque, lié au flasque de l'armature d'assise 21 par l'intermédiaire d'un mécanisme d'articulation 6 conventionnel. Le mécanisme d'articulation 6 permet d'ajuster de manière fine l'inclinaison du dossier 3 au gré de l'utilisateur du siège 1. Le mécanisme de verrouillage 4 comporte en outre un premier 41 et un deuxième élément mobile 42, montés pivotants autour du même axe de pivotement B, et un premier 43 et un deuxième coin 44 montés coulissants sur le flasque de l'armature du dossier 31. Le premier élément mobile 41, côté avant du dossier 3, comporte un premier talon 410 apte à s'engager dans une première encoche 401 pratiquée sur la périphérie 405 du disque 40. Le deuxième élément mobile 42, côté arrière du dossier 3, comporte un deuxième talon 420 apte à s'engager dans une deuxième encoche 402 pratiquée sur la périphérie 405 du disque 40, de manière sensiblement symétrique au premier élément mobile 41 par rapport au plan contenant les axes de pivotement de dossier A et des éléments mobiles B. Les talons 410, 420, lorsqu'ils sont engagés dans les encoches 401, 402, sont en appui contre des flancs de calage 403, 404 desdites encoches 401, 402. Les flancs de calage 403, 404 sont les surfaces de l'encoche reliant la périphérie 405 du disque 40 à des fonds d'encoche 406 sensiblement parallèles à la périphérie 405. Les flancs de calage 403, 404 sont les flancs des encoches 401, 402 les plus proches l'un de l'autre. Chaque élément mobile 41, 42 comporte un levier 411, 421 s'étendant sensiblement en direction du haut du dossier 3. Un premier ressort 46 de traction tend à rapprocher les leviers 411, 421, ce qui a tendance à dégager les talons 410, 420 hors de encoches 401, 402. Les leviers 411, 421 enserrent les coins 43, 44 et sont donc appliqués par le premier ressort 46 sur une surface oblique des coins 43, 44. La surface oblique forme un angle aigu avec la direction de coulissement des coins 43, 44 de telle sorte qu'un coulissement du coin 43, 44 vers le bas entraîne un pivotement de l'élément mobile 41, 42 dams le sens d'un engagement du talon 410, 420 dans l'encoche 401, 402. Chaque coin 43, 44 est pressé par un ressort de coin 45 respectif, tendant à faire coulisser le coin 43, 44 vers le bas, c'est-à-dire en direction de l'axe de dossier A. Chaque coin 43, 44 est relié à une extrémité d'un câble 32, actionné par une poignée non représentée. Le câble 32 commande le coulissement des coins 43, 44. Le fonctionnement du siège 1 va être décrit maintenant. Le siège 1 est initialement dans une position dans laquelle les mécanismes de verrouillage 4, 5 sont verrouillés et le dossier 3 est en position d'utilisation, comme représenté sur les figures 1 et 2. Les talons 410, 420 des éléments mobiles 41, 42 sont engagés dans les encoches 401, 402 de telle sorte que les talons 410, 420 soient en appui sur les flancs de calage 403, 404. Les coins 43, 44 sont dans des positions de calage dans lesquelles leur mouvement de coulissement vers le bas sous l'effet des ressorts de coin 45 est arrêté par la mise en butée des éléments mobiles 41, 42 contre les flancs de calage 403, 404. Lorsque la poignée est actionnée, une traction est exercée sur chaque coin 43, 44 par l'intermédiaire de chaque câble 32 de manière à l'amener dans une position déverrouillée. Les coins 43, 44 libèrent alors l'espace entre les leviers 411, 421 et les éléments mobiles 41, 42 pivotent sous l'action du premier ressort 46 de manière à dégager les talons 410, 420 hors des encoches 401, 402. Dans le même temps, le deuxième mécanisme 5 est également déverrouillé, de manière connue en soi. L'utilisateur peut alors faire basculer le dossier 3, en particulier vers l'avant, comme représenté sur la figure 4, pour libérer le passage vers l'arrière du siège 1. Une fois que l'utilisateur a ramené le dossier 3 dans la position d'utilisation et relâché la poignée, le deuxième mécanisme 5 se verrouille et détermine la position verrouillée du dossier 3, et donc la position du flasque 31 du dossier 3 par rapport au disque 40, c'est- à-dire l'orientation angulaire du flasque 31 autour de l'axe de dossier A. Les câbles 32 se détendent et permettent aux ressorts de coin 45 d'agir et de repousser les coins 43, 44 vers la position de calage en coulissant vers le bas. Par ce mouvement, les coins 43, 44, en agissant par la surface oblique 430, 440 sur les leviers 411, 421, entraînent le pivotement des éléments mobiles 41, 42 jusqu'à ce que leur talon 410, 420 respectif soit en appui contre le flanc de calage 403, 404 de l'encoche 401, 402 respective. La position verrouillée est alors atteinte. En cas d'efforts pour faire pivoter le dossier 3 vers l'avant, les efforts d'appui du deuxième élément mobile 42 sur le flanc de calage 404 de la deuxième encoche 402 augmentent, ce qui se traduit par une augmentation des efforts du levier du deuxième élément mobile 42 sur la surface oblique 440 du deuxième coin 44. Cependant, compte tenu de l'inclinaison de la surface oblique 440 par rapport à la direction de coulissement du deuxième coin 44, ce dernier ne bouge pas et reste bloqué. Le même phénomène se produit avec le premier élément mobile 41 en cas d'efforts de pivotement vers 9 l'arrière. Ainsi, la position verrouillée est maintenue. La figure 5 montre le mécanisme dans une position verrouillée avec un décalage angulaire du disque 40 par rapport à la position de la figure 2. En cas de grands efforts, comme par exemple lors d'un choc sur le véhicule vers l'arrière ou vers l'avant, même si les éléments mobiles 41, 42 s'écartent entre eux par déformation, l'un des talons 410, 420 vient en butée contre un flanc de butée 407, 408 de l'encoche correspondante, le flanc de butée 407, 408 étant en regard du flanc de calage 403, 404 de ladite encoche 401, 402. L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit ici uniquement à titre d'exemple. Les éléments mobiles 41, 42 pourraient être coulissants. Le siège pourrait être équipé de deux mécanismes selon l'invention ou d'un seul mécanisme selon l'invention
Un mécanisme de verrouillage d'un dossier (3) monté pivotant sur l'assise (2) d'un siège de véhicule comporte un élément fixe (40), lié à l'assise (2), des moyens mobiles de liaison (41, 42) liés au dossier (3), les moyens mobiles de liaison comportant deux éléments mobile (41), lesquels comportent des talons (410, 420) apte à s'engager dans des encoches (401, 402) de l'élément fixe (40) de manière à lier le dossier (3) par rapport à l'assise (2). Les encoches (401, 402) comportent des flancs de calage (403, 404), les talons (410, 420) étant aptes à serrer l'élément fixe (40) en appuyant sur les flancs de calage (403, 404), le mécanisme comportant des moyens de blocage (43, 44) apte à maintenir les éléments mobiles (41, 42) dans une position d'appui dans laquelle ils sont en contact avec les flancs de calage (403, 404), le dossier (3) étant alors dans une position verrouillée comprise dans une plage de verrouillage prédéterminée.Siège comportant un tel mécanisme.
1. Mécanisme de verrouillage d'un dossier (3) monté pivotant sur l'assise (2) d'un siège de véhicule autour d'un axe de dossier (A), le mécanisme comportant un élément fixe (40), lié à un premier élément du siège parmi l'assise (2) ou le dossier (3), des moyens mobiles de liaison (41, 42) liés au deuxième élément du siège parmi l'assise (2) ou le dossier (3), les moyens mobiles de liaison comportant un premier élément mobile (41), lequel comporte un premier talon (410) apte à s'engager dans une première encoche (401) de l'élément fixe (40) de manière à lier le dossier (3) par rapport à l'assise (2), caractérisé en ce que les moyens mobiles de liaison comportent en outre un deuxième élément mobile (42), lequel comporte un deuxième talon (420) apte à s'engager dans une deuxième encoche (402) de l'élément fixe (40), les encoches (401, 402) comportant des flancs de calage (403, 404), les talons (410, 420) étant aptes à serrer l'élément fixe (40) en appuyant sur les flancs de calage (403, 404), le mécanisme comportant des moyens de blocage (43, 44) apte à maintenir les éléments mobiles (41, 42) dans une position d'appui dans laquelle ils sont en contact avec les flancs de calage (403, 404), le dossier (3) étant alors dans une position verrouillée comprise dans une plage de verrouillage prédéterminée. 2. Mécanisme selon la 1, dans lequel la plage de verrouillage a une amplitude de 5 . 3. Mécanisme selon la 1, dans lequel les éléments mobiles (41, 42) sont montés pivotants autour d'axes de pivotement (B) sensiblement parallèles à l'axe de dossier (A). 4. Mécanisme selon la 3, dans lequel les éléments mobiles (41, 42) sont montés pivotants autour du 35 même axe de pivotement (B). 5. Mécanisme selon la 3, dans lequel chaque élément mobile (41, 42) comporte un levier (411, 421), les moyens de calage comportant un premier et un deuxième coin (43, 44), mobiles entre une position de blocage et une position de déverrouillage respective, les coins (43, 44) étant interposés, en position de blocage, entre l'un des leviers (411, 421) respectif et le deuxième élément de siège (3) lorsque les éléments mobiles (41, 42) respectifs sont en position d'appui. 6. Mécanisme selon la 3, dans lequel au moins un premier ressort (46) tend à maintenir les éléments mobiles (41, 42) en position de déverrouillage, les talons (410, 420) dégagés des encoches (401, 402). 7. Mécanisme selon la 6, dans lequel chaque coin (43, 44) comporte un ressort de coin (45) tendant à déplacer le coin de manière à déplacer l'élément mobile (41, 42) associé à l'encontre du premier ressort (46). 8. Mécanisme selon l'une des précédentes, dans lequel le premier élément du siège est l'assise (2) et le deuxième élément du siège est le dossier (3). 9. Mécanisme selon la 8, dans lequel l'élément fixe (40) est relié à l'assise (2) par l'intermédiaire d'un mécanisme d'articulation (6). 10. Siège de véhicule automobile comportant une assise (2) et un dossier (3) monté pivotant sur l'assise (2) par l'intermédiaire de deux mécanismes de verrouillage (4, 5), caractérisé en ce que l'un des mécanismes de verrouillage est un mécanisme selon l'une des précédentes.
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/20
FR2888209
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF POUR LANCER A L'EAU UN MOYEN DE SAUVETAGE EN MER DEPUIS UNE HAUTEUR SUPERIEURE A SA HAUTEUR MAXIMALE DE LANCEMENT
20,070,112
La présente invention concerne d'une façon générale le domaine du sauvetage en mer, et plus spécifiquement elle concerne des perfectionnements apportés dans le processus de lancement à l'eau d'un moyen de sauvetage en mer. Dans le contexte de la présente invention, on entend désigner par "moyen de sauvetage" tout moyen prévu pour le secours, le sauvetage et la survie en mer qui est propre à être lancé à l'eau, tel notamment que les embarcations de secours, les canots de sauvetage, et tout particulièrement les containers renfermant un radeau pneumatique de survie à l'état dégonflé et plié, ou tout autre dispositif analogue (par exemple plateforme de recueil) agencé pour être mis en oeuvre en étant lancé à l'eau dans le contexte du sauvetage en mer. Les moyens de sauvetage ou de survie en mer équipent habituellement des navires ou des installations fixes comme des plateformes en mer (dites "offshore") par exemple pour l'exploitation pétrolière. Les moyens de sauvetage ou de survie sont souvent disposés à des hauteurs importantes au-dessus de l'eau, par exemple sur un pont d'évacuation pouvant être situé à une hauteur de 20 mètres ou plus sur les navires, ou bien à des hauteurs encore supérieures, de 30 ou 40 mètres, voire 50 mètres, sur les plateformes fixes. Les moyens de sauvetage ou de survie, quel qu'en soit le type: rigide (tel qu'un canot) ou pneumatique gonflable enfermé dans un container, qui sont agencés pour être lancés à l'eau doivent l'être sans endommagement 2888209 2 aussi bien de leur structure propre que du matériel d'armement qui les équipe. Or, leur impact avec l'eau est d'autant plus violent que la hauteur de chute est élevée et que leur poids est important, ce qui conduit, pour des hauteurs de chute importantes, à renforcer considérablement le moyen de sauvetage sur le plan de sa résistance mécanique aux chocs en vue uniquement de son lancement à l'eau. C'est en particulier le cas des radeaux de sauvetage pneumatiques de relativement grande capacité (par exemple 25 à 50 personnes) ou de grande, voire très grande capacité (par exemple 80, 100 ou 150 personnes), qui équipent notamment les navires de transport de passagers (paquebots, carferries), et qui sont enfermés, à l'état dégonflé et plié avec leur armement, dans un container rigide, mécaniquement résistant, par exemple de forme générale cylindrique, qui est entreposé sur un pont du navire. Or un container renfermant un radeau de grande capacité (plusieurs dizaines de personnes) pèse plusieurs centaines de kilos (voire dépasse largement la tonne pour les radeaux de très grande capacité de 100-150 personnes). Au moment de l'impact du container avec l'eau, la violence du choc peut provoquer un délaminage des couches du tissu de verre et/ou l'éclatement de la résine constitutive de la coque du container, voire même la cassure de la coque du container. Ces détériorations entraînent la formation d'éclats pointus et d'arêtes tranchantes susceptibles de percer la paroi souple du flotteur du radeau lors du gonflement de celui-ci. Cela a conduit les fabricants à réaliser des containers d'autant plus renforcés (et donc d'autant plus lourds), en multipliant les couches de tissu de verre et de résine, que la hauteur prévue de lancement est grande 2888209 3 et à définir une hauteur maximale de lancement (ou hauteur nominale de lancement) pour laquelle le container doit pouvoir résister sans dommage. Comme la résistance mécanique accrue du container se traduit par un surcoût significatif, les utilisateurs souhaitent généralement disposer de containers homologués pour la hauteur de chute strictement nécessaire afin de réduire au mieux les frais d'équipement des navires. Ces exigences conduisent les fabricants à multiplier les types de containers homologués pour des hauteurs de lancement diverses, ce qui pose des problèmes de fabrication et de stockage de pièces, voire d'entretien. Au bout du compte, la multiplication des types différents de containers ne permet pas d'abaisser leur prix de revient autant qu'il serait souhaitable. Il existe donc une demande constante, de la part des fabricants et des utilisateurs et armateurs, pour une plus grande standardisation des containers pour radeaux de sauvetage et plus généralement pour un allègement de tout moyen de sauvetage quel qu'en soit le type, tout en respectant les contraintes de vitesse de venue en contact avec l'eau lors de leur lancement afin d'éviter leur endommagement. L'invention a précisément pour objet de répondre à ces attentes et de proposer des moyens (procédé et dispositif) perfectionnés permettant d'éviter les inconvénients exposés plus haut. A ces fins, selon un premier de ses aspects, l'invention propose un procédé pour lancer à l'eau, depuis une hauteur H supérieure à une hauteur prédéterminée hmax (hauteur d'homologation), un moyen de sauvetage qui est conçu pour pouvoir être lancé à l'eau en chute libre depuis ladite hauteur hmax au maximum, lequel procédé se 2888209 4 caractérise, selon l'invention, en ce qu'on accroche au moins une drisse de façon fixe, par une de ses extrémités, au moyen de sauvetage ou à l'emplacement de lancement et en ce que la drisse coopère fonctionnellement avec respectivement l'emplacement de lancement situé à ladite hauteur H ou le moyen de sauvetage de manière telle que le moyen de sauvetage tombant par gravité soit freiné sur et/ou par la drisse sur au moins une partie (H-hmax) de cette hauteur de chute. Ainsi, en contrôlant l'effet de freinage, il est possible de faire en sorte que le moyen de sauvetage, tombant de la hauteur H de manière freinée sur au moins une partie (H-hmax) de cette hauteur, heurte la surface de l'eau avec une énergie cinétique n'excédant pas celle qu'il aurait à l'issue d'une chute libre non freinée depuis au plus la hauteur hmax. Selon un mode possible de mise en oeuvre du procédé de l'invention, la drisse possède une longueur au moins égale à ladite hauteur H, le moyen de sauvetage tombant alors en étant freiné sur toute sa hauteur de chute H. Selon un autre mode possible de mise en oeuvre du procédé de l'invention, la drisse possède une longueur inférieure à la hauteur H, mais au moins égale à (H-hmax), le moyen de sauvetage tombant alors en étant freiné sur toute la longueur de la drisse, puis finissant de tomber en chute libre sur une hauteur n'excédant pas hmax. Dans un exemple de mise en oeuvre possible, pour réaliser la coopération fonctionnelle précitée on a recours à une drisse tissée, ou cousue, ou piquée, par exemple sous forme d'une sangle tubulaire ou de deux sangles cousues, présentant des fils travers à rupture calibrée; la rupture successivement et progressivement de ces fils travers, par un organe de rupture déplacé par rapport à la drisse sous l'action du poids du moyen de sauvetage, procure l'effet de freinage. D'autres solutions peuvent également être envisagées, telles que l'engagement de la drisse à travers une multiplicité de passages calibrés disposés de manière à réaliser une trajectoire sinueuse génératrice de frottement procurant le freinage. La mise en uvre pratique de ces dispositions peut donner lieu à diverses variantes, selon que c'est l'extrémité inférieure de la drisse qui est solidarisée de manière fixe au moyen de sauvetage et que la drisse coopère fonctionnellement avec l'emplacement de lancement, ou bien que c'est l'extrémité supérieure de la drisse qui est solidarisée de manière fixe à l'emplacement de lancement et que la drisse coopère fonctionnellement avec le moyen de sauvetage. Cependant, encore un autre exemple de mise en uvre possible, qui est actuellement préféré par la Déposante, du procédé de l'invention consiste en ce qu'on a recours à une drisse formée d'au moins deux sangles cousues ou piquées l'une sur l'autre par des fils à rupture calibrée, en ce que les extrémités respectives de ces deux sangles appartenant à une même extrémité de la drisse sont solidarisées de façon fixe à l'emplacement de lancement et/ou au moyen de sauvetage, et en ce que ces fils à rupture calibrée sont rompus successivement et progressivement, à mesure que le moyen de sauvetage tombe: la rupture des fils due à l'effort de séparation appliqué aux sangles par le poids du moyen de sauvetage procure l'effet de freinage. Le procédé conforme à l'invention répond parfaitement aux aspirations respectives des utilisateurs et armateurs et des fabricants notamment de radeaux de 2888209 6 sauvetage puisque désormais un moyen de sauvetage, notamment un container renfermant un radeau pneumatique, homologué pour une hauteur donnée de lancement hmax peut être largué depuis une hauteur H sensiblement supérieure sans qu'il y ait lieu de renforcer mécaniquement le moyen de sauvetage et/ou d'engager une nouvelle procédure d'homologation. En particulier, on peut envisager une simplification dans la gamme des radeaux de sauvetage, une meilleure standardisation de l'armement des navires en radeaux de sauvetage, et par voie de conséquence des économies substantielles. Enfin, on soulignera que le procédé de l'invention ne conduit pas à des modifications importantes des moyens de sauvetage et des emplacements de lancement. Il est ainsi parfaitement envisageable d'équiper conformément à l'invention non seulement des navires ou plateformes neufs, mais aussi de rééquiper à moindres frais des navires ou plateformes préexistants par modification du matériel existant. Maintenant, selon un second de ses aspects, l'invention propose, pour mettre en uvre le procédé exposé ci-dessus, un dispositif permettant de lancer à l'eau, d'une hauteur H supérieure à une hauteur prédéterminée hmax, un moyen de sauvetage qui est conçu pour pouvoir être lancé à l'eau en chute libre depuis ladite hauteur hmax au maximum, ce dispositif se caractérisant en ce qu'il comprend: - au moins une drisse propre à être accrochée de façon fixe au moyen de sauvetage ou à l'emplacement de lancement situé à ladite hauteur H, - et des moyens de liaison propres à réunir fonctionnellement ladite drisse respectivement audit emplacement de lancement ou audit moyen de sauvetage de 2888209 7 manière telle que, lorsque le moyen de sauvetage est lâché depuis l'emplacement de lancement et tombe sous l'action de la gravité, il soit freiné sur et/ou par la drisse sur au moins une partie (H-hmax) de sa hauteur de chute, ce grâce à quoi le moyen de sauvetage heurte finalement la surface de l'eau avec une énergie cinétique qui n'excède pas celle qu'il aurait à l'issue d'une chute libre depuis une hauteur d'au plus hmax. Selon un premier mode de réalisation possible, la drisse peut posséder une longueur au moins égale à la hauteur H, ce grâce à quoi le moyen de sauvetage tombe en étant freiné sur toute la hauteur de chute H. Selon un second mode de réalisation possible, la drisse peut posséder une longueur inférieure à la hauteur H, mais au moins égale à (H-hmax), ce grâce à quoi le moyen de sauvetage tombe d'abord en étant freiné sur toute la longueur de la drisse, puis finit de tomber en chute libre sur une hauteur n'excédant pas hmax. Dans un exemple pratique de mise en oeuvre possible, pour constituer les susdits moyens de liaison, la drisse est une drisse tissée, ou cousue, ou piquée, par exemple sous forme d'une sangle tubulaire ou de deux sangles cousues l'une à l'autre, avec des fils travers à rupture calibrée, ce grâce à quoi c'est la rupture successive de ces fils travers sous l'action d'un organe de rupture en déplacement relatif par rapport à la drisse sous l'action du poids du moyen de sauvetage qui procure l'effet de freinage. D'autres exemples pratiques de mise en oeuvre peuvent être envisagés, tels qu'une multiplicité d'organes de passage calibrés définissant une trajectoire sinueuse pour la drisse en générant un frottement provoquant l'effet de freinage. L'exploitation des dispositions qui précèdent peut consister en ce que l'extrémité inférieure de la drisse soit solidarisée de manière fixe au moyen de sauvetage et que lesdits moyens de liaison réunissent fonctionnellement la drisse à l'emplacement de lancement, ou bien en variante que l'extrémité supérieure de la drisse soit solidarisée de manière fixe à l'emplacement de lancement et que lesdits moyens de liaison réunissent fonctionnellement la drisse au moyen de sauvetage. Cependant, encore un autre exemple de réalisation qui est actuellement préféré par la Déposante consiste en ce que la drisse comprend au moins deux sangles cousues ou piquées l'une sur l'autre par des fils à rupture calibrée, ce grâce à quoi c'est la rupture successive et progressive de ces fils de couture ou de piquage, sous l'action du poids du moyen de sauvetage, qui procure l'effet de freinage. Avantageusement alors, les deux extrémités respectives des deux sangles (20), séparées l'une de l'autre, sont engagées à travers deux guides (16) (constitués par exemple sous forme de deux cadènes fixées au container), distants l'un de l'autre, du moyen de sauvetage (1) et sont accrochées fixement à l'emplacement de lancement (2). Ainsi, les deux sangles sont tirées à l'opposé l'une de l'autre sous l'action du poids du moyen de sauvetage en provoquant la rupture successive et progressive des fils de couture ou de piquage. Grâce aux moyens proposés par l'invention, on 30 simplifie l'armement des navires ou des installations fixes qui peuvent être équipés des mêmes moyens de sauvetage quelles que soient les hauteurs d'entreposage et de lancement de ceux-ci et on s'affranchit des contraintes d'utilisation inhérentes à la hauteur hmax en ayant la faculté d'installer le container à une hauteur H supérieure à la hauteur hmax d'homologation; en outre, plus particulièrement pour ce qui concerne les radeaux de sauvetage enfermés dans des containers rigides, il en résulte qu'on autorise ainsi la fabrication de séries de containers plus importantes avec une réduction sensible des coûts. On soulignera également, car il s'agit là d'une caractéristique très intéressante de l'invention, que le freinage du moyen de sauvetage pendant sa chute est obtenu automatiquement et sans intervention extérieure à partir de l'instant où le moyen de sauvetage est largué : il n'y a donc aucune procédure supplémentaire à prévoir, ni aucun organe additionnel à man uvrer ou à déclencher et le travail des hommes d'équipage demeure strictement analogue à ce qu'il est actuellement. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit de certains modes de réalisation préférés donnés uniquement à titre d'exemples non limitatifs. Dans cette description, on se réfère aux dessins annexés sur lesquels: - les figures lA et 1B sont des représentations de principe très schématiques respectivement d'une première et d'une deuxième variante d'un exemple de mise en uvre possible des dispositions de l'invention; - la figure 2 est une représentation de principe très schématique d'un autre exemple de mise en uvre possible des dispositions de l'invention; - la figure 3 est un schéma illustrant un exemple de réalisation de moyens de freinage susceptibles d'être mis en uvre dans le cadre de l'invention; 2888209 10 - la figure 4 est une vue schématique d'un container renfermant un radeau de sauvetage qui est agencé conformément à l'invention avec les moyens de la figure 3; - la figure 5 illustre schématiquement, en vue de côté, un container renfermant un radeau de sauvetage qui est agencé selon l'invention avec un autre exemple de réalisation des moyens de freinage; - la figure 6 est une vue schématique illustrant encore un autre exemple de réalisation, qui est préféré, de moyens de freinage, montrés en vue de côté, susceptibles d'être mis en oeuvre dans le cadre de l'invention; - la figure 7 illustre un ensemble de matériels de sauvetage comprenant un berceau de support pour un container renfermant un radeau de sauvetage et un tel container qui sont agencés selon l'invention avec les moyens de la figure 6; - la figure 8 est une vue schématique illustrant une variante de mise en oeuvre des moyens de la figure 6; et - la figure 9 est une vue schématique illustrant, en vue de face, diverses solutions possibles de mise en oeuvre pratique des moyens de la figure 6. Dans la description qui suit, par souci de simplification et de clarté et parce qu'il s'agit là d'une application tout particulièrement intéressante des dispositions de l'invention, on fera plus particulièrement référence, en tant que moyen de sauvetage, à un container renfermant un radeau pneumatique de sauvetage dégonflé et plié, étant entendu que l'invention s'adresse plus généralement à tout moyen de sauvetage rigide (canot, bateau de secours, ...) ou gonflable (radeau, plateforme de recueil, ...) approprié pour être mis à l'eau par lancement depuis un emplacement de lancement (pont de navire, plateforme en mer, ...). En se reportant maintenant tout d'abord aux figures 1A, 1B et 2, au moins un container 1 renfermant un radeau de sauvetage pneumatique dégonflé et plié, avec son armement, est entreposé sur un pont d'un navire 3 (ou de toute autre installation s'étendant au-dessus de l'eau, par exemple une installation fixe telle qu'une plateforme pétrolière). Dans les exemples illustrés aux figures 1A, 1B et 2, le container 1 (montré en cours de chute) est représenté comme ayant été entreposé sur un berceau 2 (lequel peut éventuellement supporter d'autres containers 1), lequel berceau 2 constitue alors l'emplacement de lancement précité (qui sera lui aussi désigné par la référence 2 dans ce qui suit). L'emplacement de stockage du container 1 est situé à une hauteur H audessus de l'eau 5, alors que le container est conçu mécaniquement et homologué pour pouvoir être lancé à l'eau depuis une hauteur maximale ou nominale hmax qui est inférieure à la hauteur de stockage H. Conformément à l'invention, on prévoit au moins une drisse 4 accrochée de façon fixe, par une de ses extrémités, au container 1 ou à l'emplacement de lancement du container 1. Au surplus, la drisse 4 coopère fonctionnellement (en 7) avec respectivement l'emplacement de lancement ou le container 1 de manière telle que le container 1, tombant par gravité sous l'action de son propre poids (plusieurs centaines de kilos, voire de l'ordre de la tonne), soit freiné sur et/ou par la drisse 4 sur au moins une partie (H-hmax) de sa hauteur de chute. Grâce à ces dispositions conformes à l'invention, en contrôlant l'effet de freinage dû à la coopération fonctionnelle de la drisse avec l'emplacement de lancement ou le container, il est possible de faire en sorte que le container 1, tombant de la hauteur H de manière freinée sur au moins une partie (H-hmax) de cette hauteur, heurte la surface de l'eau 5 avec une énergie cinétique n'excédant pas celle qu'il aurait à l'issue d'une chute libre non freinée depuis au plus la hauteur hmax. Ces dispositions peuvent être mises en uvre de diverses manières. Dans l'exemple de mise en uvre illustré schématiquement aux figures lA et 1B, la drisse 4 est accrochée supérieurement de façon fixe à l'emplacement de lancement 2, et de préférence à hauteur de stockage du container 1 comme montré en P (point d'accrochage de la drisse 4 par exemple au berceau 2). La drisse 4 coopère fonctionnellement en 7 avec le container 1. Dans cet exemple, les moyens de coopération fonctionnelle 7 ne sont pas fixés sur le container 1 lui-même, et le container 1 est suspendu par des suspentes 6 auxdits moyens de coopération fonctionnelle 7; mais il est bien entendu envisageable de concevoir des moyens 7 appropriés fixés sur le container 1 lui-même. Dans la variante de la figure 1A, la drisse 4 possède une longueur de l'ordre de grandeur de la hauteur H, ou au moins égale à cette hauteur, de sorte que la drisse 4 pend librement jusqu'à la surface de l'eau 5. Dans ces conditions, le container 1 est freiné sur la totalité de sa hauteur de chute H. Dans la variante de la figure 1B et qui constitue une variante préférée de mise en oeuvre, on donne à la drisse 4 une longueur L inférieure à la hauteur H, mais au moins égale à la valeur H-hmax, de sorte que l'extrémité inférieure 8 de la drisse pend librement au-dessus de l'eau à une hauteur qui n'excède pas la susdite hauteur nominale hmax de lancement pour laquelle le container a été conçu. Dans ces conditions, une fois lâché, le container 1 commence par tomber par gravité le long de la drisse 4 avec effet de freinage procuré par les moyens de coopération fonctionnelle 7 auquel le container 1 est accroché par l'intermédiaire de suspentes 6; puis, une fois parvenu à l'extrémité libre 8 de la drisse, il finit de tomber en chute libre jusqu'à l'eau d'une hauteur qui n'excède pas hmax. Cette variante préférée de mise en oeuvre est particulièrement intéressante car elle permet d'exploiter les caractéristiques de chute normalement prévues pour le container (hauteur de chute hmax) tout en donnant à la drisse 4 seulement la longueur L nécessaire pour amener de façon freinée le container à l'endroit où il peut être lâché. Il en résulte une économie sur le coût de la drisse. A la figure 2 est illustré un deuxième exemple de mise en oeuvre des dispositions de l'invention qui se distingue de l'exemple de mise en oeuvre des figures lA et 1B par le fait qu'ici la drisse 4 est accrochée de façon fixe, par son extrémité inférieure, au container 1, par exemple par l'intermédiaire de suspentes 6, et que la drisse 4 coopère fonctionnellement en 7 avec l'emplacement de lancement 2, autrement dit que les moyens de coopération fonctionnelle 7 sont disposés à l'emplacement de lancement 2 (par exemple solidarisés au berceau 2 approximativement à hauteur de stockage du container 1). Ainsi, dans cet exemple, la drisse 4 n'est pas fixe, mais accompagne le container 1 dans sa chute (on a désigné par la référence 4a la portion de la drisse 4 en amont des moyens 7, par exemple enroulée ou lovée - le container 1 étant supposé montré en cours de chute -). Si la drisse 4 possède une longueur au moins égale à la hauteur H, elle va se dévider à travers les moyens 7 et accompagner le container 1 sur toute la hauteur de chute et le container 1 sera freiné tout au long de sa chute jusqu'à son contact avec la surface de l'eau 5, dans les mêmes conditions que ce qui a été illustré à la figure 1A. Si la drisse 4 possède une longueur L inférieure à la hauteur H mais supérieure à la hauteur hmax, le container 1 va d'abord tomber en étant freiné par la drisse 4, puis va terminer en chute libre, dans les mêmes conditions que ce qui a été illustré à la figure 1B. Grâce aux dispositions conformes à l'invention, il est possible de standardiser les containers des radeaux de sauvetage équipant l'ensemble d'un navire ou d'une installation fixe. En effet, tous les containers peuvent alors être choisis du type destiné à être disposé dans la partie basse de l'installation ou le pont inférieur du navire, c'est-à-dire du type ayant la plus faible résistance mécanique. Quant aux containers devant être installés dans les ponts ou parties intermédiaires ou supérieurs, ils sont choisis du même type que les précédents et on leur associe fonctionnellement une drisse ayant la longueur voulue qui permet d'assurer leur mise à l'eau depuis la hauteur nominale pour laquelle ils ont été conçus et homologués. Grâce à cette standardisation, il devient alors possible de réduire le coût global d'équipement du navire ou de l'installation fixe en matériel de sauvetage. Pour constituer les moyens de coopération fonctionnelle 7 à effet de freinage, on peut envisager plusieurs solutions pratiques. Une première solution consiste à générer un effet de freinage ou de ralentissement par ruptures successives d'une multiplicité d'organes ruptibles agencés à cet effet. Un exemple de réalisation illustré à la figure 3 fait appel à un processus de peignage ou de déchirure longitudinale d'une sangle tubulaire 9 constituant la susdite drisse 4. La sangle tubulaire 9 est composée de fuseaux de fils longitudinaux 10 très résistants s'étendant sur toute sa longueur et tissés entre eux par des fils travers 11 (ou fuseaux de fils travers) de résistance plus faible. 1l suffit alors de faire traverser la sangle, en son milieu, par un organe transversal de déchirement 12 qui est solidaire du container 1 renfermant le radeau. L'organe de déchirement 12 peut être de tout type approprié, par exemple un organe souple tel qu'un cordon résistant ou un organe rigide notamment métallique tel que de préférence, comme illustré à la figure 3, le manillon d'une manille 13 solidaire du container 1. Comme montré à la figure 4, l'extrémité supérieure de la sangle 9 est reliée à un point fixe au niveau du stockage du container; par exemple l'extrémité de la sangle 9 se termine par une manille 15 fixée au point d'accrochage P prévu à l'emplacement de lancement (berceau) 2 et engagée dans un point d'ancrage, par exemple une cadène 16 fixée sur le container 1. Dans l'exemple illustré, une seule sangle 9 est prévue et la cadène 16 est disposée au milieu du container. Lors du largage, le poids du container 1 est appliqué, par l'intermédiaire de la manille 13 et du manillon 12, aux fils de tissage de travers 11 de la sangle 9 qui, insuffisamment résistants, se rompent en cascade et la manille 13 descend le long de la sangle en provoquant un peignage (en 14) de celle-ci. Les ruptures successives des fils de travers 11 a pour résultat de ralentir ou freiner la chute du container. Pour éviter tout risque de formation de n ud ou d'accrochage de la partie inférieure de la sangle 9 (c'est-à-dire de la partie s'étendant sous le container 1), il est préférable de ne pas laisser cette partie librement pendante comme illustré aux figures lA et 1B, mais de la lover (comme montré en transparence en 17 à la figure 4) dans une poche 18 fixée au container 1 et hors de laquelle elle peut se dérouler librement. Le freinage du container est lié directement à la masse de celui-ci: plus la masse à freiner est élevée, plus la résistance au peignage de la sangle 9 doit être importante. Cette résistance au peignage peut être accrue. - en augmentant la résistance propre des fils de tissage travers de la sangle, - en augmentant le nombre des fils de tissage travers de la sangle, - en augmentant le nombre des sangles traversées par le manillon, - en augmentant le nombre des sangles et des points d'ancrage sur le container, - en combinant le processus de freinage par peignage de sangle avec un ou plusieurs autres moyens de freinage. Une autre solution envisageable consiste à générer l'effet de freinage recherché par le frottement engendré par le glissement de la drisse 4 à travers un organe solidaire du container 1. Par exemple, on peut faire 25 30 2888209 17 glisser la drisse 4 dans un système de passages en chicane prévus sur le container 1. A cet effet, comme illustré à la figure 5, le container 1 peut être équipé de points de passage qui peuvent par exemple être constitués par des cadènes 27 réparties en chicane selon une configuration précise et traversées l'une après l'autre par la drisse 4. L'extrémité supérieure de la drisse 4 est fixée, par exemple par une manille 15, à un point d'accrochage fixe; sa partie inférieure est logée, lovée, dans une poche 18 fixée au container 1. La figure 5 illustre un agencement double. Lors du largage du container 1, le frottement de ladrisse 4 dans les cadènes 27 génère un effet de freinage, lequel est en relation avec l'orientation relative de la drisse et de chaque cadène, de la section de passage de chaque cadène et du nombre de ces cadènes, autrement dit du nombre de points de frottement. De nombreuses variantes de réalisation sont possibles. Un autre exemple de réalisation, en pratique plus facile à contrôler, et qui actuellement semble constituer le mode de mise en uvre préféré de l'invention, fait appel à un processus de déchirure d'une drisse 4 se présentant sous forme d'une sangle double 19 qui, comme illustré à la figure 6, est constituée de deux sangles 20 élémentaires assemblées l'une à l'autre par des fils de liaison 21. Cette liaison peut être réalisée directement lors du tissage des sangles 20, ou bien de préférence les deux sangles 20 sont cousues l'une à l'autre. La résistance à la rupture d'une drisse 4 ainsi constituée est fonction notamment de la résistance et de la densité des fils de liaison 21. Dans ce cas, un équipement préféré du container 1 peut être prévu comme montré à la figure 7. La drisse 4 est lovée (en 17) et rangée dans une poche 18 fixée au container 1. A l'extrémité libre de la drisse 4, les extrémités des deux sangles 20 sont séparées l'une de l'autre et sont engagées respectivement à travers deux cadènes 16 prévues sur le container 1 en étant distantes l'une de l'autre. Les deux boucles 22 terminant respectivement les deux sangles 20 sont accrochées, éventuellement par l'intermédiaire de manilles, en P à un élément du berceau 2. Comme montré à la figure 7, lors du largage du container 1 les deux sangles élémentaires 20, sous l'action du poids du container 1, sont tirées à l'écart l'une de l'autre (flèches f) en s'étendant sensiblement dans le prolongement l'une de l'autre à partir de leur point de séparation S; les fils de liaison 21, ayant une résistance appropriée en regard de ce poids, se rompent successivement et progressivement sur toute la longueur de la drisse 4 (le point de séparation S se propageant alors le long de la drisse 4) en procurant l'effet de freinage recherché. Grâce à cet agencement, le container est suspendu d'une manière équilibrée et descend de façon freinée en conservant approximativement sa position initiale. On notera qu'il serait possible d'adopter la solution inverse, avec les extrémités des sangles séparées l'une de l'autre solidarisées au container et les cadènes disposées sur le berceau, la poche renfermant la drisse étant associée à ce dernier. Toutefois, la solution décrite plus haut en regard de la figure 7 est préférable, car en fin d'opération le container se sépare de la drisse qui reste accrochée au berceau et qui n'entrave pas ensuite le processus d'ouverture du container. Dans une variante possible illustrée à la figure 8, on adjoint à la drisse 4 un organe de peignage 12 (par exemple le manillon 12 d'une manille 13 d'accrochage à une cadène du container 1). Le manillon 12 est engagé à travers les fils de liaison 21, entre les deux sangles élémentaires 20, au voisinage de l'extrémité supérieure de la drisse 4 conformée en une boucle 23 engagée dans une manille d'accrochage 15. Le container 1 étant largué, le manillon 12, sous l'action du poids du container, déchire successivement tous les fils de liaison 21 par une action de peignage. La résistance du piquage de la sangle double 19 est choisie en fonction du poids du container à freiner et de la vitesse à obtenir lors de l'impact du container avec la surface de l'eau. La résistance des piquages est fonction de la résistance du fil utilisé, du nombre de points de piquage par unité de surface des sangles 20, de la géométrie des lignes de piquage et de la fréquence des points d'arrêt. Pour ne pas multiplier les représentations, la figure 9 montre, en vue de face, la sangle double 19 de la figure 6 avec trois exemples possibles de piquage - successivement de haut en bas piquage 24 en lignes parallèles longitudinales, piquage 25 en carrés/rectangles avec diagonales, piquage 26 en zigzag. A titre d'exemple, on peut avoir recours à deux sangles disponibles commercialement sous la référence PY L22 écrue, ayant une largeur nominale de 22 mm, une épaisseur nominale de 1,5 mm et une résistance nominale de 1000 daN, qui sont cousues l'une à l'autre avec du fil polyester Saphyr ER 16/3 de 190 tex, ayant un diamètre de 0,49 mm et une résistance de 9,8 N. Les deux sangles sont réunies par 6 lignes de piquages parallèles, avec 4 points de piquage pour 12 mm. Une drisse de freinage constituée avec une sangle ainsi réalisée est capable de freiner, dans les conditions visées dans le cadre de l'invention, un container d'un poids de l'ordre de 130 à 170 kg. Si cela est nécessaire en particulier pour traiter une charge supérieure à celle admissible pour une drisse individuelle, l'effort de freinage approprié peut être obtenu en mettant en uvre plusieurs drisses en parallèle. Il est possible également de combiner plusieurs des moyens exposés plus haut, lorsqu'une telle combinaison est techniquement possible. En outre, il est possible de reporter sur l'emplacement de lancement les moyens de freinage décrits ci-dessus en position sur le container ou en association avec celui-ci, et inversement
L'invention concerne des moyens pour lancer à l'eau, depuis une hauteur H supérieure à une hauteur prédéterminée hmax, un moyen de sauvetage (1) conçu pour pouvoir être lancé à l'eau en chute libre depuis cette hauteur hmax au maximum. On accroche une extrémité d'une drisse (4) de façon fixe au moyen de sauvetage ou à l'emplacement de lancement (2); la drisse coopère fonctionnellement (en 7) avec respectivement l'emplacement de lancement ou le moyen de sauvetage de manière telle que le moyen de sauvetage tombant par gravité soit freiné sur et/ou par la drisse sur au moins une partie (H-hmax) de sa hauteur de chute. En contrôlant l'effet de freinage, le moyen de sauvetage, tombant de la hauteur H de manière freinée sur au moins une partie (H-hmax) de cette hauteur, heurte la surface de l'eau (5) avec une énergie cinétique n'excédant pas celle qu'il aurait à l'issue d'une chute libre non freinée depuis au plus la hauteur hmax.
1. Procédé pour lancer à l'eau, depuis une hauteur H supérieure à une hauteur prédéterminée hmax, un moyen de sauvetage (1) qui est conçu pour pouvoir être lancé à l'eau en chute libre depuis ladite hauteur hmax au maximum, caractérisé en ce qu'on accroche au moins une drisse (4) de façon fixe, par une des ses extrémités, au moyen de sauvetage (1) ou à l'emplacement de lancement (2) et en ce que la drisse (4) coopère fonctionnellement (en 7) avec respectivement l'emplacement de lancement (2) situé à ladite hauteur H ou le moyen de sauvetage (1) de manière telle que le moyen de sauvetage (1) tombant par gravité soit freiné sur et/ou par la drisse (4) sur au moins une partie (H-hmax) de sa hauteur de chute, ce grâce à quoi, en contrôlant l'effet de freinage, il est possible de faire en sorte que le moyen de sauvetage (1), tombant de la hauteur H de manière freinée sur au moins une partie (H-hmax) de cette hauteur, heurte la surface de l'eau (5) avec une énergie cinétique n'excédant pas celle qu'il aurait à l'issue d'une chute libre non freinée depuis au plus la hauteur hmax. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la drisse (4) possède une longueur au moins égale à ladite hauteur H, ce grâce à quoi le moyen de sauvetage (1) tombe en étant freiné sur toute la hauteur de chute H. 3. Procédé selon la 1, caractérisé 30 en ce que la drisse (4) possède une longueur inférieure à la hauteur H, mais au moins égale à (H-hmax), ce grâce à quoi le moyen de sauvetage (1) tombe en étant freiné sur 2888209 22 toute la longueur de la drisse (4), puis tombe en chute libre sur une hauteur n'excédant pas hmaxÉ 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que, pour réaliser la coopération fonctionnelle précitée, on met en oeuvre une drisse (4) tissée, ou cousue, ou piquée présentant des fils travers (11) à rupture calibrée et en ce que c'est la rupture successivement de ces fils travers (11) sous l'action du poids du moyen de sauvetage (1) qui procure l'effet de freinage. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que, pour réaliser la coopération fonctionnelle précitée, on fait passer la drisse (4) à travers une multiplicité de passages (27) calibrés disposés de manière à réaliser pour la drisse (4) une trajectoire sinueuse et en ce que c'est le frottement de la drisse (4) dans ces passages (27) qui confère l'effet de freinage. 6. Procédé selon la 4 ou 5, caractérisé en ce qu'une extrémité (extrémité inférieure) de la drisse (4) est solidarisée de manière fixe au moyen de sauvetage (1) et en ce que la drisse (4) coopère fonctionnellement (en 7) avec l'emplacement de lancement (2). 7. Procédé selon la 4 ou 5, caractérisé en ce qu'une extrémité (extrémité supérieure) de la drisse (4) est solidarisée de manière fixe à l'emplacement de lancement (2) et en ce que la drisse (4) coopère fonctionnellement (en 7) avec le moyen de sauvetage (1). 8. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que, pour réaliser la coopération fonctionnelle (en 7) précitée, on met en oeuvre une drisse (4) formée d'au 2888209 23 moins deux sangles (20) cousues ou piquées l'une sur l'autre par des fils à rupture calibrée, en ce que les extrémités respectives de ces deux sangles (20) appartenant à une même extrémité de la drisse (4) sont solidarisées de façon fixe à l'emplacement de lancement (2) et/ou au moyen de sauvetage (1), et en ce que ces fils à rupture calibrée sont rompus successivement et progressivement, à mesure que le moyen de sauvetage (1) tombe, ce grâce à quoi c'est la rupture des fils due à l'effort de séparation appliqué aux sangles (20) par le poids du moyen de sauvetage (1) qui procure l'effet de freinage. 9. Dispositif permettant de lancer à l'eau, d'une hauteur H supérieure à une hauteur prédéterminée hmax un moyen de sauvetage (1) qui est conçu pour pouvoir être lancé à l'eau en chute libre depuis ladite hauteur hmax au maximum, caractérisé en ce qu'il comprend: - au moins une drisse (4) propre à être accrochée de façon fixe au moyen de sauvetage (1) ou à l'emplacement de 20 lancement (2) situé à ladite hauteur H, - et des moyens de liaison (7) propres à réunir fonctionnellement ladite drisse (2) respectivement audit emplacement de lancement (2) ou audit moyen de sauvetage (1) de manière telle que, lorsque le moyen de sauvetage (1) est lâché depuis l'emplacement de lancement (2) et tombe sous l'action de la gravité, il soit freiné sur et/ou par la drisse (4) sur au moins une partie (H-hmax) de sa hauteur de chute, ce grâce à quoi le moyen de sauvetage (1) heurte finalement la surface de l'eau (5) avec une énergie cinétique qui n'excède pas celle qu'il aurait à l'issue d'une chute libre depuis une hauteur d'au plus hmaxÉ 2888209 24 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que la drisse (4) possède une longueur au moins égale à la hauteur H, ce grâce à quoi le moyen de sauvetage (1) tombe en étant freiné sur toute la hauteur de chute H. 11. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que la drisse (4) possède une longueur inférieure à la hauteur H, mais au moins égale à (H-hmax) , ce grâce à quoi le moyen de sauvetage (1) tombe en étant freiné sur toute la longueur de la drisse, puis tombe en chute libre sur une hauteur n'excédant pas hmax. 12. Dispositif selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisé en ce que, pour constituer les susdits moyens de liaison (7), la drisse (4) est une drisse tissée, ou piquée, ou cousue avec des fils travers (11) à rupture calibrée, ce grâce à quoi c'est la rupture successive de ces fils travers (11) sous l'action du poids du moyen de sauvetage (1) qui procure l'effet de freinage. 13. Dispositif selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend une multiplicité d'organes de passage calibrés (27) propres à être traversés par la drisse (4), qui sont prévus sur le moyen de sauvetage (1) ou à l'emplacement de lancement (2) et qui sont disposés de manière à définir une trajectoire sinueuse pour la drisse (4), ce grâce à quoi l'effet de freinage est procuré par le frottement de la drisse (4) glissant dans lesdits passages calibrés (27) à mesure que le moyen de sauvetage (1) tombe. 14. Dispositif selon la 12 ou 13, caractérisé en ce qu'une extrémité (extrémité inférieure) de la drisse (4) est solidarisée de manière fixe au moyen de sauvetage (1) et en ce que lesdits moyens de liaison 2888209 25 (7) réunissent fonctionnellement la drisse (4) à l'emplacement de lancement (2). 15. Dispositif selon la 12 ou 13, caractérisé en ce qu'une extrémité (extrémité supérieure) de la drisse (4) est solidarisée de manière fixe à l'emplacement de lancement (2) et en ce que lesdits moyens de liaison (7) réunissent fonctionnellement la drisse (4) au moyen de sauvetage (1). 16. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que la drisse (4) comprend au moins deux sangles (20) cousues ou piquées l'une sur l'autre par des fils à rupture calibrée, ce grâce à quoi c'est la rupture successive et progressive de ces fils de couture ou de piquage, sous l'action du poids du moyen de sauvetage (1), qui procure l'effet de freinage. 17. Dispositif selon la 16, caractérisé en ce que les deux extrémités respectives des deux sangles (20), séparées l'une de l'autre, sont engagées à travers deux guides (16), distants l'un de l'autre, du moyen de sauvetage (1) et sont accrochées fixement à l'emplacement de lancement (2), ce grâce à quoi les deux sangles sont tirées à l'opposé l'une de l'autre sous l'action du poids du moyen de sauvetage en provoquant la rupture successive et progressive des fils de couture ou de piquage. 18. Dispositif selon l'une quelconque des 9 à 17, caractérisé en ce que le moyen de sauvetage (1) est un container renfermant un radeau pneumatique de sauvetage dégonflé et plié.
B
B63
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B63B 23
B63B 23/42
FR2893426
A1
UNITE DE RETROECLAIRAGE ET DISPOSITIF D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES UTILISANT CELUI-CI
20,070,518
La présente invention concerne une unité de rétroéclairage qui est adaptative pour augmenter la luminosité et augmenter l'uniformité de la luminosité. En outre, la présente invention concerne un dispositif d'affichage à cristaux liquides utilisant l'unité de rétroéclairage. Généralement, un dispositif d'affichage à cristaux liquides a son étendue d'applications tendant à s'élargir en raison des caractéristiques de luminosité, épaisseur, basse consommation d'énergie de commande, etc. Conformément à cette tendance, le dispositif d'affichage à cristaux liquides est utilisé dans des équipements de bureautique, équipements audio/vidéo, etc. Le dispositif d'affichage à cristaux liquides contrôle la quantité transmise d'un faisceau lumineux en fonction d'un signal appliqué à une pluralité de commutateurs de commande qui sont agencés sous une forme de matrice, en visualisant ainsi une image désiré sur un écran. De cette manière, le dispositif d'affichage à cristaux liquides n'est pas un dispositif d'affichage à éclairage autonome, il nécessite donc une source de lumière séparée tel qu'un rétroéclairage. L'unité de rétroéclairage est classée en un type direct et un type à éclairage latéral en fonction de la position d'une source lumineuse. Le rétroéclairage de type à éclairage latéral a une source lumineuse installée au niveau de la bordure d'un côté d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides et rayonne une lumière incidente à partir de la source lumineuse vers un panneau d'affichage à cristaux liquides par le biais d'un panneau de guide de lumière et d'une pluralité de films optiques. Le rétroéclairage de type direct a une pluralité de sources lumineuses disposées juste sous le dispositif d'affichage à cristaux liquides et rayonne la lumière incidente provenant des sources lumineuses sur le panneau d'affichage à cristaux liquides à travers une plaque de diffusion et une pluralité de films optiques. La figure 1 représente un exemple d'une unité de rétroéclairage adoptant des DEL (diodes électroluminescentes). En se référant à la figure 1, une unité de rétroéclairage de l'art connexe comprend une pluralité de DEL 11 agissant comme source lumineuse ponctuelle ; et un panneau de guide de lumière qui convertir la lumière provenant des DEL 11 en une lumière de surface pour rayonner sur un panneau d'affichage à cristaux liquides. L'unité de rétroéclairage telle que sur la figure 1 a une luminosité qui s'avère être supérieure dans une partie où les lumières incidentes provenant des DEL 11 vers un panneau de guide de lumière 12 se croisent que dans l'autre partie. Une partie 12.: \Brevets\ 25400\25429-060608-tradTXT.doc - 9 juin 2006 - 1/12 lumineuse où les lumières se croisent dans le panneau de guide de lumière 12 apparaissent sous une forme d'anneau, de cercle ou d'ellipse et est connue comme point chaud conformément à la forme. En raison de ce phénomène, dans l'unité de rétroéclairage et le dispositif d'affichage à cristaux liquides de l'art connexe, il existe un problème en ce que la luminosité de l'image d'affichage est non uniforme car une partie apparaît plus lumineuse dans l'image d'affichage. La figure 2 est un résultat de mesure de luminosité sur le panneau de guide de lumière dans une unité de rétroéclairage telle que sur la figure 1. Sur la figure 2, des parties apparaissant en jaune et rouge sont la partie lumineuse et correspondent à la partie 13 où les lumière incidentes provenant des DEL 1 l se croisent dans le panneau de guide de lumière 11. En conséquence, un objet de la présente invention est de proposer une unité de rétroéclairage qui est adaptative pour augmenter la luminosité et augmenter l'uniformité de la luminosité. Un autre objet de la présente invention est de proposer dispositif d'affichage à 15 cristaux liquides utilisant l'unité de rétroéclairage. Afin d'obtenir ces objets et d'autres de l'invention, une unité de rétroéclairage selon un aspect de la présente invention comprend une pluralité de sources lumineuses ponctuelles ; et un panneau de guide de lumière comprenant une première surface recevant la lumière incidente provenant des sources lumineuses 20 ponctuelles, une deuxième surface où les lumières provenant des sources lumineuses ponctuelles se croisent et des motifs de prisme formés sur la première surface. Dans l'unité de rétroéclairage, une pluralité de motifs à saillies minuscules est de préférence formée dans la deuxième surface. Une unité de rétroéclairage selon un autre aspect de la présente invention 25 comprend une pluralité de sources lumineuses ponctuelles ; et un panneau de guide de lumière comprenant une première surface recevant la lumière incidente provenant des sources lumineuses ponctuelles, une deuxième surface ayant une zone prédéterminée où les lumières provenant des sources lumineuses ponctuelles se croisent et des motifs de prisme formés sur la première surface, dans lequel la 30 deuxième surface est formée entre la première surface et les sources lumineuses ponctuelles. De préférence, la deuxième surface a une pluralité de motifs à saillies minuscules, disposés avec une haute densité dans une zone adjacente aux sources lumineuses ponctuelles et disposés avec une faible densité sur la zone prédéterminée. 35 L'unité de rétroéclairage peut comprendre en outre une pluralité de films optiques comprenant au moins un film de diffusion et au moins un film de prisme pour contrôler la lumière provenant du panneau de guide de lumière ; et un film de R:1Brevets125400A25429-060608-tradTXT doc - 9juin 2006 - 2/12 3 réflexion réfléchissant la lumière incidente provenant de surfaces inférieure et latérales du panneau de guide de lumière vers le panneau de guide de lumière. Selon un mode de réalisation, l'unité de rétroéclairage comprend en outre une pluralité de films optiques comprenant au moins un film de diffusion et au moins un film de prisme pour contrôler la lumière provenant du panneau de guide de lumière ; et un film de réflexion réfléchissant la lumière incidente provenant de surfaces inférieure et latérale du panneau de guide de lumière vers le panneau de guide de lumière. Un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon un autre aspect encore de la I o présente invention comprend une unité de rétroéclairage comprenant une pluralité de sources lumineuses ponctuelles et un panneau de guide de lumière pour convertir une lumière provenant de la source lumineuse ponctuelle en une lumière de surface ; et un panneau d'affichage à cristaux liquides modulant la lumière rayonnée à partir de l'unité de rétroéclairage en contrôlant un champ magnétique appliqué à un cristal 15 liquide, en visualisant ainsi une image, et dans lequel le panneau de guide de lumière comprend une pluralité de sources lumineuses ponctuelles et le panneau de guide de lumière comprend une première surface recevant la lumière incidente provenant des sources lumineuses ponctuelles, une deuxième surface où les lumières provenant des sources lumineuses ponctuelles se croisent et des motifs de prisme formés sur la 20 première surface. Dans ce dispositif d'affichage à cristaux liquides, une pluralité de motifs à saillies minuscules est de préférence formée dans la deuxième surface. Un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon un autre aspect encore de la présente invention comprend une unité de rétroéclairage comprenant une pluralité de 25 sources lumineuses ponctuelles et un panneau de guide de lumière pour convertir une lumière provenant de la source lumineuse ponctuelle en une lumière de surface ; et un panneau d'affichage à cristaux liquides modulant la lumière rayonnée à partir de l'unité de rétroéclairage en contrôlant un champ magnétique appliqué à un cristal liquide, en visualisant ainsi une image, et dans lequel le panneau de guide de lumière 30 comprend une pluralité de sources lumineuses ponctuelles et le panneau de guide de lumière comprend une première surface recevant la lumière incidente provenant des sources lumineuses ponctuelles, une deuxième surface où les lumières provenant des sources lumineuses ponctuelles se croisent et des motifs de prisme formés sur la première surface, dans lequel la deuxième surface est formée entre la première 35 surface et les sources lumineuses ponctuelles. Dans ce dispositif d'affichage à cristaux liquides, la deuxième surface a de préférence une pluralité de motifs à saillies minuscules, disposés avec une haute R 1Brevets\25400',25429-060608-tradTXT doc - 9juin 2006 - 3;12 4 densité dans une zone adjacente aux sources lumineuses ponctuelles, et disposés avec une faible densité sur la zone prédéterminée. Dans ce dispositif d'affichage à cristaux liquides, l'unité de rétroéclairage comprend de préférence une pluralité de films optiques comprenant au moins un film de diffusion et au moins un film de prisme pour contrôler la lumière provenant du panneau de guide de lumière ; et un film de réflexion réfléchissant la lumière incidente provenant de surfaces inférieure et latérales du panneau de guide de lumière vers le panneau de guide de lumière. De préférence, l'unité de rétroéclairage comprend une pluralité de films optiques comprenant au moins un film de diffusion et au moins un film de prisme pour contrôler la lumière provenant du panneau de guide de lumière ; et un film de réflexion réfléchissant la lumière incidente provenant de surfaces inférieure et latérales du panneau de guide de lumière vers le panneau de guide de lumière. Ces objets et autres de l'invention ressortiront de la description détaillée ci- après de modes de réalisation de la présente invention en référence aux dessins annexés, sur lesquels : la figure 1 est un schéma représentant un panneau de guide de lumière et des diodes électroluminescentes dans une unité de rétroéclairage de l'art connexe ; la figure 2 est un diagramme de résultat expérimental représentant une forte luminosité d'une partie ou des lumières se croisent dans l'unité de rétroéclairage de la figure 1 ; la figure 3 est une vue en plan en perspective représentant un dispositif d'affichage à cristaux liquides et une unité de rétroéclairage selon un mode de réalisation de la présente invention ; les figures 4 et 5 sont des schémas représentant des motifs à prisme dans le panneau de guide de lumière représenté sur la figure 3 ; les figures 6 et 7 sont des schémas représentant une unité de rétroéclairage selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention ; les figures 8 et 9 sont des schémas représentant une unité de rétroéclairage 30 selon un troisième mode de réalisation de la présente invention ; les figures 10 et 11 sont des schémas représentant une unité de rétroéclairage selon un quatrième mode de réalisation de la présente invention ; Il sera maintenant fait référence en détail aux modes de réalisation de la présente invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins annexés. 35 En référence aux figures 3 à 11, des modes de réalisation de la présente invention seront expliqués comme suit. Les figures 3 à 5 représentent selon un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon un premier mode de réalisation de la présente invention. R1BrevetA25400'.25429-060608tradTXT doc - 9 juin 2006 - 4/12 En se référant aux figures 3 à 5, un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la présente invention comprend un panneau d'affichage à cristaux liquides 20 ; et une unité de rétroéclairage pour rayonner la lumière sur le un panneau d'affichage à cristaux liquides 10. 5 Un cristal liquide (non représenté) est injecté entre un substrat supérieur 21 et un substrat inférieur 22 du panneau d'affichage à cristaux liquides 20. Un filtre de couleur, une électrode commune, une matrice de fond, etc. sont formés dans le substrat supérieur 21 du panneau d'affichage à cristaux liquides 20. Des lignes de signaux telles qu'une ligne de données et une ligne de porte sont formées dans le substrat inférieur 22 du panneau d'affichage à cristaux liquides 20, et un transistor à couche mince est formé au niveau d'une partie d'intersection de la ligne de données et de la ligne de porte. Le transistor à couche mince commute un signal de données, lequel doit être transmis à une cellule de cristal liquide à partir de la ligne de données, en réponse à un signal de balayage (impulsion de porte) à partir de la ligne de porte. Une électrode de pixel est formée au niveau d'une zone de pixel entre la ligne de données et la ligne de porte. L'unité de rétroéclairage 30 comprend une pluralité de DEL 31 servant de source lumineuse ponctuelle ; un panneau de guide de lumière 32 où des motifs à prisme 32A sont formés sur une surface supérieure ; des films optiques 33 disposés entre le panneau de guide de lumière 32 et un panneau d'affichage à cristaux liquides 20 ; et un film de réflexion 34 qui fait face à une surface inférieure du panneau de guide de lumière 32. Le panneau de guide de lumière 32 sert à convertir la lumière provenant des DEL 31 en une lumière de surface pour rayonner sur les films optiques 33. Les motifs à prisme 32A formés dans le panneau de guide de lumière 32 réfractent la lumière se propageant vers les films optiques 33 à partir du panneau de guide de lumière 32 dans une direction verticale par rapport aux surfaces des films optiques pour augmenter la luminosité et le rendement lumineux et une partie des motifs est éliminée dans une partie 32B, où les lumières provenant des DEL 31 se croisent, pour diminuer la quantité de lumière sortant de la partie 32B, en empêchant ainsi l'apparition de phénomène de couplage ou de point chaud. Ceci revient à dire que la non uniformité de la luminosité sur le panneau de guide de lumière 32 est relâchée car la lumière se propageant vers les films optiques 33 devient relativement moindre dans la partie 32B où il n'existe pas de motif à prisme en comparaison avec l'art connexe où les motifs à prisme étaient formés. Les films optiques 33 convertissent le parcours de propagation de la lumière sortant du panneau de guide de lumière 32 et des motifs à prisme 32A pour être vertical par rapport au panneau d'affichage à cristaux liquides 20 et diffusent la R \Hrevets`25400\25429-060608-tradTXT. doc - 9 juin 2006 5/ 12 6 lumière, en améliorant ainsi le rendement de la lumière rayonnée sur le panneau d'affichage à cristaux liquides 20 et en augmentant l'uniformité de la lumière. Dans ce but, les films optiques 33 comprennent un ou plusieurs films à prisme et un ou plusieurs film de diffusion. Le film de réflexion 34 fait face aux surfaces arrière et latérales du panneau de guide de lumière 32 pour réfléchir la lumière incidente provenant des surfaces arrière et latérales du panneau de guide de lumière 32, en évitant un fuite de lumière pour augmenter le rendement lumineux. Et, un problème de non uniformité de luminosité est généré en raison du phénomène où la lumière est réfractée non uniformément par les motifs à prisme 32A dans le dispositif d'affichage à cristaux liquides selon le premier mode de réalisation de la présente invention même s'il est inférieur à celui dans l'art connexe, de sorte que la luminosité de la partie 32B où les lumières se croisent est mesurée pour être plus ou moins lumineuse qu'une autre partie. En conséquence, une unité de rétroéclairage selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention élimine tous les motifs à prisme dans une partie de la surface supérieure du panneau de guide de lumière près des DEL comme sur les figures 6 et 7. En se référant aux figures 6 et 7, l'unité de rétroéclairage selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention comprend un panneau de guide de lumière 42 où il existe une partie sans motif 44 où les motifs à prisme 42A sont éliminés dans la surface supérieure près des DEL 31. La partie sans motif 44 du panneau de guide de lumière 42 est une zone fixée comprenant une partie 42B où les lumières provenant des DEL 31 se croisent et il est possible d'empêcher un phénomène où la lumière est réfractée non uniformément par les motifs à prisme 42A dans la partie 42B où les lumières se croisent et à proximité de celle-ci car tous les motifs à prisme 42A sont éliminés. En conséquence, l'unité de rétroéclairage selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention abaisse la luminosité dans la partie 42B où les lumières se croisent par rapport à l'art connexe en raison de la partie sans motif 44, en permettant ainsi d'augmenter l'uniformité de luminosité du panneau de guide de lumière 42. Les figures 8 et 9 représentent une unité de rétroéclairage selon un troisième mode de réalisation de la présente invention. En se référant aux figures 8 et 9, l'unité de rétroéclairage selon la présente invention comprend un panneau de guide de lumière 52 où tous les motifs à prisme 52A sont éliminés dans la surface supérieure près des DEL 31 et des motifs à saillies minuscules 58A, 58B sont formés à la place. Ici, le motif à saillies minuscules est appelé motif de sable. R.ABrevets\25400\25429-060608-vadTXT_doc - 9 juin 2006 - 6/ 12 7 Les motifs de sable 58A, 58B sont de motifs irréguliers minuscules qui sont formés pour être partiellement différents en densité dans la partie supérieure du panneau de guide de lumière 52 par un traitement de sablage et réfractent la lumière incidente provenant des DEL 31 vers les films optiques 33. Plus la quantité de lumière se propageant vers les films optiques 33 est grande, plus la densité des motifs à saillies minuscules 58A, 58B devient élevée. Les motifs à saillies minuscules 58A, 58B sont disposés avec une haute densité sur le panneau de guide de lumière 52 dans une première zone 54 avant la partie 52B où les lumières provenant des DEL 31 se croisent, mais sont disposés au contraire avec une faible densité sur le panneau de guide de lumière 52 dans une deuxième zone 56 comprenant la partie 52B où les lumières provenant des DEL 31 se croisent. Par conséquent, selon ce mode de réalisation, la quantité de lumière se propageant vers les films optiques 33 est diminuée dans une zone déterminée comprenant la partie 52B où les lumières se croisent dans le panneau de guide de lumière 52 en comparaison avec l'autre partie, mais la quantité de lumière se propageant vers les films optiques 33 est au contraire augmentée dans l'autre partie. Les figures 10 et I 1 représentent une unité de rétroéclairage selon un quatrième mode de réalisation de la présente invention. En se référant aux figures 10 et Il, l'unité de rétroéclairage selon la présente invention comprend un panneau de guide de lumière 62 où des motifs à saillies minuscules 64 sont formés seulement dans une partie déterminée comprenant une partie 62B où des lumières se croisent. Dans le panneau de guide de lumière 62 selon le mode de réalisation, les motifs à saillies minuscules 64 sont formés sur une surface supérieure de la partie déterminée comprenant la partie 62B où les lumières se croisent, mais, au contraire, des motifs à prisme 62A sont formés sur la plupart de l'autre surface supérieure. La quantité de lumière est réduite dans la partie où les lumières se croisent par les motifs à saillies minuscules 64 de basse densité par rapport à l'art connexe. La densité des motifs 64 est ajustée de manière que l'uniformité de luminosité de la partie 62B où les lumières se croisent soit conforme à l'uniformité de luminosité de l'autre partie restante. Comme décrit ci-dessus, l'unité de rétroéclairage selon la présente invention forme les motifs à prisme sur le panneau de guide de lumière, mais élimine le motif à prisme partiellement ou en général dans la partie de la surface supérieure du panneau de guide de lumière correspondant à la partie ou les lumières se croisent ou effectue un traitement de voile en abaissant la densité des motifs à saillies minuscules, en permettant ainsi de réduire la luminosité qui est excessivement élevée dans la partie où les lumières se croisent. En conséquence, l'unité de rétroéclairage et le dispositif R:\Brevets\25400\25429-060608-tradTXT.doc - 9 juin 2006 - 7/12 d'affichage à cristaux liquides utilisant celle-ci selon la présente invention forment le motif à prisme sur le panneau de guide de lumière, en permettant ainsi de rendre uniforme le panneau de guide de lumière ainsi que d'augmenter la luminosité du panneau de guide de lumière. Bien que la présente invention ait été expliquée par les modes de réalisation représentés sur les dessins décrits ci-dessus, il doit être compris de l'homme du métier que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation, mais au contraire que des changements ou modifications de ceux-ci sont possibles sans sortir de l'esprit de l'invention. En conséquence, la portée de l'invention sera déterminée seulement par les revendications jointes et leurs équivalents. R.ABrevets\25400'25429-060608-tradTXT doc - 9 juin 2006 - 8/ 12
Une unité de rétroéclairage comprend une pluralité de diodes électroluminescentes (31) ; et un panneau de guide de lumière (32) comprenant une première surface recevant la lumière incidente provenant des diodes électroluminescentes, une deuxième surface où les lumières provenant des diodes électroluminescentes se croisent et des motifs de prisme (32A) formés sur la première surface.Application à un dispositif d'affichage à cristaux liquides utilisant l'unité de rétroéclairage pour augmenter la luminosité et l'uniformité de la luminosité.
1. Unité de rétroéclairage comprenant : - une pluralité de sources lumineuses ponctuelles (31) ; et - un panneau de guide de lumière (32 ; 42 ; 52 ; 62) comprenant une première surface recevant la lumière incidente provenant des sources lumineuses ponctuelles (31), une deuxième surface où les lumières provenant des sources lumineuses ponctuelles se croisent et des motifs de prisme (32A ; 42A ; 52A ; 62A) formés sur la première surface. 2. Unité de rétroéclairage selon la 1, dans laquelle une pluralité de motifs à saillies minuscules est formée dans la deuxième surface. 3. Unité de rétroéclairage comprenant : - une pluralité de sources lumineuses ponctuelles (31) ; et - un panneau de guide de lumière (32) comprenant une première surface recevant la lumière incidente provenant des sources lumineuses ponctuelles (31), une deuxième surface ayant une zone prédéterminée où les lumières provenant des sources lumineuses ponctuelles se croisent et des motifs de prisme (42A) formés sur la première surface, dans lequel la deuxième surface est formée entre la première surface et les sources lumineuses ponctuelles. 5. Unité de rétroéclairage selon la 3, dans laquelle la deuxième surface a une pluralité de motifs à saillies minuscules disposés avec une haute densité dans une zone adjacente aux sources lumineuses ponctuelles (31) et disposés avec une faible densité sur la zone prédéterminée. 6. Unité de rétroéclairage selon la 1, comprenant en outre : - une pluralité de films optiques (33) comprenant au moins un film de diffusion et au moins un film de prisme (32A ; 42A ; 52A ; 62A) pour contrôler la lumière provenant du panneau de guide de lumière ; et - un film de réflexion (34) réfléchissant la lumière incidente provenant de surfaces inférieure et latérales du panneau de guide de lumière vers le panneau de guide de lumière. 6. Unité de rétroéclairage selon la 3, comprenant en outre : R Brevets \25400'25429-060608-iradTXT doc - 9juin 2006 - 9/12 - - 7. - - une pluralité de films optiques (33) comprenant au moins un film de diffusion et au moins un film de prisme (42A) pour contrôler la lumière provenant du panneau de guide de lumière ; et un film de réflexion réfléchissant la lumière incidente provenant de surfaces inférieure et latérales du panneau de guide de lumière vers le panneau de guide de lumière. Dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant : une unité de rétroéclairage comprenant une pluralité de sources lumineuses ponctuelles (31) et un panneau de guide de lumière (52)pour convertir une lumière provenant de la source lumineuse ponctuelle en une lumière de surface ; et un panneau d'affichage à cristaux liquides (20) modulant la lumière rayonnée à partir de l'unité de rétroéclairage en contrôlant un champ 15 magnétique appliqué à un cristal liquide, en visualisant ainsi une image, et dans lequel le panneau de guide de lumière (52) comprend une pluralité de sources lumineuses ponctuelles (31) et le panneau de guide de lumière comprend une première surface recevant la lumière incidente provenant des sources lumineuses ponctuelles, une deuxième surface où les lumières provenant des sources lumineuses 20 ponctuelles se croisent et des motifs de prisme (52A) formés sur la première surface. 8. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 7, dans lequel une pluralité de motifs à saillies minuscules est formée dans la deuxième surface. 25 9. Dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant : -une unité de rétroéclairage comprenant une pluralité de sources lumineuses ponctuelles (31) et un panneau de guide de lumière pour convertir une lumière provenant de la source lumineuse ponctuelle en une lumière de 30 surface ; et - un panneau d'affichage à cristaux liquides modulant la lumière rayonnée à partir de l'unité de rétroéclairage en contrôlant un champ magnétique appliqué à un cristal liquide, en visualisant ainsi une image, et dans lequel le panneau de guide de lumière comprend une pluralité de sources 35 lumineuses ponctuelles (31) et le panneau de guide de lumière comprend une première surface recevant la lumière incidente provenant des sources lumineuses ponctuelles, une deuxième surface où les lumières provenant des sources lumineuses ponctuelles se croisent et des motifs de prisme (62A) formés sur la première surface, R_\Brevets\25400\25429-060608-tradTXT. doc - 9 juin 2006 - 10112dans lequel la deuxième surface est formée entre la première surface et les sources lumineuses ponctuelles. 10. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 9, dans lequel la deuxième surface a une pluralité de motifs à saillies minuscules (64) disposés avec une haute densité dans une zone adjacente aux sources lumineuses ponctuelles (31) et disposés avec une faible densité sur la zone prédéterminée. 11. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 7, dans lequel l'unité de rétroéclairage comprend : - une pluralité de films optiques (33) comprenant au moins un film de diffusion et au moins un film de prisme (52A) pour contrôler la lumière provenant du panneau de guide de lumière (52); et - un film de réflexion (34) réfléchissant la lumière incidente provenant de surfaces inférieure et latérales du panneau de guide de lumière (52) vers le panneau de guide de lumière. 12. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 9, dans lequel l'unité de rétroéclairage comprend : - une pluralité de films optiques comprenant au moins un film de diffusion et au moins un film de prisme (62A) pour contrôler la lumière provenant du panneau de guide de lumière (62); et - un film de réflexion réfléchissant la lumière incidente provenant de surfaces inférieure et latérales du panneau de guide de lumière (62) vers le panneau de guide de lumière. R_ABrevets\25400A25429-060608-tradTXT doc - 9 juin 2006 - 1 1 / 1 2
G
G02,G09
G02F,G09F
G02F 1,G09F 9
G02F 1/13357,G09F 9/35
FR2894781
A1
GILET DE PROTECTION.
20,070,622
La presente invention est relative a un gilet de protection et plus particulierement a un gilet de protection pour la pratique du sport. On connait des gilets de ce genre qui sont generalement constitues de coque rigide permettant la protection du tronc d'un individu. Le gilet de protection suivant la presente invention a pour objet d'etre souple, confortable et resistant aux chocs afin que ('individu puisse realiser ('ensemble de ses gestes et mouvements sans etre gene par la structure dudit gilet. Le gilet de protection pour la pratique du sport suivant la presente invention est constitue d'un element ventral comportant des saillies independantes realisees chacune dans un bloc de mousse enveloppe dans des tissus de matiere differentes assurant une souplesse audit element ventral et d'un element dorsal comportant d'autres saillies independantes realisees chacune dans un bloc de mousse enveloppe clans des tissus de matieres differentes assurant une souplesse audit element dorsal, et des moyens de liaison et d'accrochage reglables reliant lesdits elements entre eux. Le gilet de protection suivant la presente invention comprend des saillies qui sont 25 chacune constituees d'un bloc de mousse de polypropylene. Le gilet de protection suivant la presente invention comprend des saillies qui sont chacune constituees d'un bloc de mousse de polypropylene dont I'epaisseur est comprise entre 10 et 25 millimetres. 30 Le gilet de protection suivant la presente invention comprend un element ventral comportant d'une part un premier tissu de lycra venant recouvrir et envelopper ('ensemble des saillies et d'autre part un second tissu a bouclettes formant la face interne de ('element ventral, lesdits premiers et seconds tissus etant reunis run a 35 I'autre par une bordure permettant d'assurer le placage et la retenue desdites saillies de ('element ventral. Le gilet de protection suivant la presente invention comprend un element dorsal comportant d'une part un premier tissu de lycra venant recouvrir et envelopper 40 I'ensemble des saillies et d'autre part un second tissu a bouclettes formant la face interne de ('element dorsal, lesdits premiers et seconds tissus etant reunis I'un a I'autre par une bordure permettant d'assurer le placage et la retenue desdites saillies de ('element dorsal. 45 Le gilet de protection suivant la presente invention comprend un element ventral comportant entre chaque saillie des fentes horizontales et verticales. Le gilet de protection suivant la presente invention comprend un element ventral comportant dans sa partie superieure deux bretelles constituees, sur chacune de leurs faces interne et externe, d'un tissu a bouclette. Le gilet de protection suivant la presente invention comprend un element ventral dont chaque bretelle comporte a son extremite libre et sur sa face interne un moyen d'accrochage de type VELCRO. Le gilet de protection suivant la presente invention comporte un element ventral comprenant dans sa partie inferieure une serie de saillies formant une ceinture de protection du bas ventre dont les saillies extremes sont percees chacune dans leur epaisseur d'une fente debouchante traversant les tissus externes et internes. Le gilet de protection suivant la presente invention comporte un ('element dorsal comprenant entre chaque saillie des fentes horizontales et verticales. Le gilet de protection suivant la presente invention comporte un element dorsal comprenant dans sa partie superieure deux bretelles constituees sur chacune de leurs faces internes et externes d'un tissu a bouclettes. Le gilet de protection suivant la presente invention comprend un element dorsal dont chaque bretelle comporte a son extremite libre et sur sa face externe un moyen d'accrochage de type VELCRO. Le gilet de protection suivant la presente invention comporte un element dorsal qui est solidaire dans sa partie inferieure d'une sangle de fixation constituee de deux brins pourvus a chaque extremite libre d'un moyen d'accrochage de type VELCRO. Le gilet de protection suivant la presente invention comporte au moins un accessoire de protection qui est constitue d'au moins une saillie formee d'un bloc de mousse. Le gilet de protection suivant la presente invention comporte au moins un accessoire de protection dont la saillie est constituee d'un bloc de mousse de polypropylene dont I'epaisseur est comprise entre 10 et 25 millimetres. Le gilet de protection suivant la presente invention comprend un accessoire de protection comportant dune part un premier tissu de lycra forrnant la face externe dudit accessoire de protection et venant recouvrir et envelopper ('ensemble de la saillie et d'autre part un second tissu a bouclettes formant la face interne dudit accessoire, lesdits premiers et seconds tissus etant reunis I'un a I'autre par une bordure permettant d'assurer le placage et la retenue de la saillie. Le gilet de protection suivant la presente invention comprend un accessoire de protection comportant des moyens d'accrochage de type VELCRO disposes du meme cote que la saillie. Le gilet de protection suivant la presente invention comporte un accessoire de protection cooperant, tors de sa fixation, avec le tissu a bouclette de la face interne de I'element ventral pour constituer un element de protection supplementaire situe en-dessous de la ceinture de protection du bas ventre. Le gilet de protection suivant la presente invention comporte au moins deux accessoires de protection cooper-ant chacun, tors de sa fixation, avec le tissu a bouclettes de la face interne de ('element ventral pour constituer un element de protection supplementaire situe dans la partie superieure et sur les cotes de ('element ventral juste en-dessous des bretelles. La description qui va suivre en regard des dessins annexes, donnes a titre d'exemples non limitatifs, permettra de mieux comprendre ('invention, les caracteristiques qu'elle presente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer : Figure 1 est une vue en perspective illustrant le gilet de protection suivant la presente invention en vue de face. Figure 2 est une vue en perspective montrant le gilet de protection suivant la presente invention en vue de dos. Figures 3 et 4 sont des vues representant les elements ventraux et dorsaux du gilet de protection suivant la presente invention. Figures 5 est une vue en perspective illustrant une variante d'utilisation du gilet de protection suivant la presente invention. On a montre en figures 1 a 5 un gilet de protection 1 pour la pratique du sport et 30 plus particulierement pour la pratique d'une activite de roller. Le gilet de protection 1 comprend un element ventral 2 pour la protection des parois thoraciques et abdominales et un element dorsal 3 relie a I'element ventral 2 et permettant la protection du dos d'un individu sportif 4. 35 L'element ventral 2 comporte des saillies independantes 5 presentant chacune un profil externe different en fonction de leur emplacement sur la face externe de ('element ventral. 40 Chaque saillie 5 est constituee d'un bloc de mousse comportant des caracteristiques elastiques determinees pour pouvoir resister aux chocs externes provenant, par exemple, d'une balle ou d'un palet de hockey. A titre d'exemple, chaque saillie 5 peut etre constituee d'un bloc de mousse de 45 polypropylene dont I'epaisseur peut etre comprise entre 10 et 25 millimetres. L'element ventral 2 comporte d'une part un premier tissu de lycra 6 formant la face externe dudit element ventral 2 et venant recouvrir et envelopper ('ensemble25 des saillies 5 et d'autre part un second tissu a bouclette 7 formant la face interne de ['element ventral 2. Les premiers et seconds tissus 6 et 7 sont reunis run a I'autre par une bordure 8 permettant d'assurer le placage et la retenue des saillies 5 de ['element ventral 2. L'element ventral 2 comporte entre chaque saillie 5 des fentes horizontales 9 et verticales 10 permettant d'assurer une certaine souplesse au gilet de protection 1 laissant libres tous les mouvements du tronc de I'individu 4. L'element ventral 2 comporte dans sa partie superieure deux bretelles 11, 12 passant sur les epaules de I'individu 4 et constituees sur chacune de leurs faces internes et externes d'un tissu a bouclettes semblable a celui utilise pour la face interne 7 dudit element ventral 2. Chaque bretelle 11, 12 comporte a son extremite libre et sur sa face interne un moyen d'accrochage 13 de type VELCRO. L'element ventral 2 comporte dans sa partie inferieure une serie de saillie 5 formant une ceinture de protection 50 du bas ventre dont les saillies extremes 51, 52 sont percees chacune dans leur epaisseur d'une fente debouchante 53, 54 traversant les tissus externes 6 et internes 7. L'element dorsal 3 comporte de la meme maniere que pour ['element ventral 2 des saillies 15 presentant chacune un profil externe different en fonction de leur emplacement sur la face externe de ['element dorsal. Chaque saillie 15 est constituee d'un bloc de mousse comportant des caracteristiques elastiques determinees pour pouvoir resister aux chocs externes provenant, par exemple, d'une balle ou d'un palet de hockey. A titre d'exemple, chaque saillie 15 peut etre constituee d'un bloc de mousse de polypropylene dont I'epaisseur peut etre comprise entre 10 et 25 millimetres. L'element dorsal 3 comporte d'une part un premier tissu de lycra 16 semblable a celui 6 de ['element ventral 2 formant la face externe dudit element dorsal 3 et venant recouvrir et envelopper ['ensemble des saillies 15 et d'autre part un second tissu a bouclettes 17 semblable a celui 7 de ['element ventral 2 et formant la face interne de ['element dorsal 3. Les premiers et seconds tissus 16 et 17 sont reunis run a I'autre par une bordure 18 permettant d'assurer le placage et la retenue des saillies 15 de ['element dorsal 3. Le second element dorsal 3 comporte entre chaque saillie 15 des fentes horizontales 19 et verticales 20 permettant d'assurer une certaine souplesse au gilet de protection 1 laissant libres tous les mouvements du tronc de I'individu 4. L'element dorsal 3 comporte dans sa partie superieure deux bretelles 21, 22 passant sur les epaules de I'individu 4 et constituees sur chacune de leurs faces internes et externes d'un tissu a bouclette semblable a celui utilise pour la face interne 17 dudit element dorsal 3. Chaque bretelle 21, 22 comporte a son extremite libre et sur sa face externe un moyen d'accrochage 23 de type VELCRO. L'element dorsal 3 est solidaire dans sa partie inferieure d'une sangle de fixation 10 24 constituee de deux brins 25, 26 pourvue a chaque extremite libre d'un moyen d'accrochage 27 de type VELCRO. Lors de ('assemblage du gilet de protection 1, on note que les bretelles 11, 12 de ('element ventral 2 cooperent respectivement avec les bretelles 21 ,22 de 15 ('element dorsal 3. Cet assemblage est obtenu d'une part en ce que les moyens d'accrochage 13 des bretelles 11, 12 cooperent avec la face externe realisee en tissu a bouclettes des bretelles 21, 22 et d'autre part en ce que les moyens d'accrochage 27 des 20 bretelles 21, 22 cooperent avec la face interne realisee en tissu a bouclettes des bretelles 11, 12. On remarque que cet assemblage particulier des bretelles 11, 12 de ('element ventral 2 avec les bretelles 21, 22 de ('element dorsal 3 et des moyens 25 d'accrochage utilises de type VELCRO et tissu a bouclettes permet un reglage qui est fonction de la taille et de la largeur des epaules de I'individu 4. En effet, les moyens d'accrochage 13, 27 peuvent s'accrocher n'importe ou sur le tissu a bouclettes constituant les bretelles 11, 12 et 21, 22. L'assemblage du gilet de protection 1 est obtenu egalement par la mise en place de la sangle de fixation 24 de maniere que chaque brin 25, 2(3 de ('element dorsal 3 coopere avec ('element ventral 2. 35 A cet effet, le brin 25 de la sangle 24 est prevu pour penetrer a partir de la face interne 7 de I'element ventral 2 au travers de la fente 54 pour deboucher au niveau de la saillie 52 de la face externe 6. Ensuite, le brin 25 passe devant la saillie 52 pour recouvrir partiellement cette 40 derniere et venir penetrer dans la premiere fente 10 se trouvant immediatement a cote de ladite saillie pour venir deboucher au niveau de la face interne 7. On procede de la meme maniere pour I'autre brin 26 de la sangle 24 a savoir que ce dernier est introduit a partir de la face interne 7 de I'element ventral 2 au 45 travers de la fente 53 pour deboucher au niveau de la saillie 51 de la face externe 6. 30 Ensuite, le brin 26 passe devant la saillie 53 pour recouvrir partiellement cette derniere et venir penetrer dans la premiere fente 10 se trouvant immediatement a cote de ladite saillie pour venir deboucher au niveau de la face interne 7. Lorsque les deux brins 25, 26 de la sangle 24 de I'element dorsal 3 cooperent avec I'element ventral 2, ces derniers sont regles en exercant une tension sur chaque brin 25, 26 en fonction de la taille de I'individu 4 et fixes sur la face interne 7, en tissu a bouclette, de ('element ventral 2 par I'intermediaire des moyens d'accrochage 27. Le gilet de protection 1 comporte au moins un accessoire de protection 28 qui est constitue d'au moins une saillie 29 presentant un profil oblong ou en demi tune forme d'un bloc de mousse comportant des caracteiristiques elastiques determinees pour pouvoir resister aux chocs externes provenant, par exemple, d'une balle ou d'un palet de hockey. A titre d'exemple, la saillie 29 peut titre constituee d'un bloc de mousse de polypropylene dont I'epaisseur peut titre comprise entre 10 et 25 millimetres. L'accessoire de protection 28 comporte d'une part un premier tissu de lycra 30 formant la face externe dudit accessoire de protection et venant recouvrir et envelopper ('ensemble de la saillie 29 et d'autre part un second tissu a bouclettes 31 formant la face interne dudit accessoire. Les premiers et seconds tissus 30 et 31 sont reunis run a I'autre par une bordure 32 permettant d'assurer le placage et la retenue de la saillie 29 de ('accessoire de protection 28. L'accessoire de protection 28 comporte des moyens d'accrochage 33 de type 30 VELCRO disposes du rneme cote que la saillie 29. L'accessoire de protection 28 est fixe dans la partie inferieure de ('element ventral 2 du gilet de protection 1 par I'intermediaire des moyens d'accrochage 33 qui viennent cooperer avec le tissu a bouclettes formant la face interne 7. L'accessoire de protection 28 permet de realiser un element de protection supplementaire situe en-dessous de la ceinture de protection 50 du bas ventre (figure 1). 40 Egalement le gilet de protection 1 peut comporter deux accessoires de protection 28 disposes et fixes clans la partie superieure et sur les cotes de I'element ventral 2 juste en-dessous des bretelles 11 et 12 pour permettre une protection supplementaire et laterale des seins de I'individu 4 (figure 5). 45 II doit d'ailleurs titre entendu que la description qui precede n'a ete donnee qu'a titre d'exemple et qu'elle ne Iimite nullement le domaine de !"invention dont on ne sortirait pas en remplacant les details d'execution decrits par tout autre equivalent. 35
Le gilet de protection pour la pratique du sport pour un individu (4) suivant la présente invention est constitué d'un élément ventral (2) comportant des saillies indépendantes (5) réalisées chacune dans un bloc de mousse enveloppé dans des tissus de matières différentes (6, 7) assurant une souplesse audit élément ventral et d'un élément dorsal (3) comportant d'autres saillies indépendantes (15) réalisées chacune dans un bloc de mouuse enveloppé dans des tissus de matières différentes (16, 17) assurant une souplesse audit élément dorsal, et des moyens de liaison et d'accrochage réglables reliant lesdits éléments (2, 3) entre eux.
1. Gilet de protection pour la pratique du sport par un individu (4), caracterise en ce qu'il est constitue d'un element ventral (2) comportant des saillies independantes (5) realisees chacune dans un bloc de mousse enveloppe dans des tissus de matieres differentes (6, 7) assurant une souplesse audit element ventral et d'un element dorsal (3) comportant d'autres saillies independantes (15) realisees chacune dans un bloc de mousse enveloppe dans des tissus de matieres differentes (16, 17) assurant une souplesse audit element dorsal, et des moyens de liaison et d'accrochage reglables reliant lesdits elements (2, 3) entre eux. 2. Gilet de protection suivant la 1, caracterise en ce que chaque saillie (5, 15) est constituee d'un bloc de mousse de polypropylene. 3. Gilet de protection suivant la 1, caracterise en ce que chaque saillie (5, 15) est constituee d'un bloc de mousse de polypropylene dont I'epaisseur est comprise entre 10 et 25 millimetres. 4. Gilet de protection suivant la 1, caracterise en ce que ['element ventral (2) comporte d'une part un premier tissu de lycra (6) venant recouvrir et envelopper ['ensemble des saillies (5) et d'autre part un second tissu a bouclettes (7) formant la face interne de ['element ventral (2), lesdits premiers et seconds tissus (6, 7) etant reunis run a I'autre par une bordure (8) permettant d'assurer le placage et la retenue desdites saillies (5) de ['element ventral (2). 5. Gilet de protection suivant la 1, caracterise en ce que ['element dorsal (3) comporte d'une part un premier tissu de lycra (16) venant recouvrir et envelopper ('ensemble des saillies (15) et d'autre part un second tissu a bouclettes (17) formant la face interne de ['element dorsal (3), lesdits premiers et seconds tissus (16, 17) etant reunis run a I'autre par une bordure (18) permettant d'assurer le placage et la retenue desdites saillies (15) de ['element dorsal (3). 6. Gilet de protection suivant la 1, caracterise en ce que ['element ventral (2) comporte entre chaque saillie (5) des fentes horizontales (9) et verticales (10). 7. Gilet de protection suivant la 1, caracterise en ce que ['element ventral (2) comporte dans sa partie superieure deux bretelles (11, 12) constituees, sur chacune de leurs faces internes et externes, d'un tissu a bouclettes. 8. Gilet de protection suivant la 7, caracterise en ce que chaque bretelle (11, 12) comporte a son extremite libre et sur sa face interne un moyen d'accrochage (13) de type VELCRO. 9. Gilet de protection suivant la 1, caracterise en ce que I'element ventral (2) comporte dans sa partie inferieure une serie de saillie (5) formant une ceinture de protection (50) du bas ventre dont les saillies extremes (51, 52) sont percees chacune dans leur epaisseur d'une fente debouchante (53, 54) traversant les tissus externes (6) et internes (7). 10. Gilet de protection suivant la 5, caracterise en ce que ('element dorsal (3) comporte entre chaque saillie (15) des fentes horizontales (19) et verticales (20). 11. Gilet de protection suivant la 1, caracterise en ce que ('element dorsal (3) comporte dans sa partie superieure deux bretelles (21, 22) constituees sur chacune de leurs faces internes et externes d'un tissu a bouclettes. 12. Gilet de protection suivant la 11, caracterise en ce que chaque bretelle (21, 22) comporte a son extremite libre et sur sa face externe un moyen d'accrochage (23) de type VELCRO. 13.Gilet de protection suivant la 1, caracterise en ce que ('element dorsal (3) est solidaire dans sa partie inferieure d'une sangle de fixation (24) constituee de deux brins (25, 26) pourvus a chaque extrernite libre d'un moyen d'accrochage (27) de type VELCRO. 14. Gilet de protection suivant la 1, caracterise en ce qu'il comporte au moins un accessoire de protection (28) qui est constitue d'au moins une saillie (29) formee d'un bloc de mousse. 30 15. Gilet de protection suivant la 14, caracterise en ce que la saillie (29) est constituee d'un bloc de mousse de polypropylene dont I'epaisseur est comprise entre 10 et 25 millimetres. 16. Gilet de protection suivant la 14, caracterise en ce que 35 ('accessoire de protection (28) comporte d'une part un premier tissu de lycra (30) formant la face externe dudit accessoire de protection et venant recouvrir et envelopper ('ensemble de la saillie (29) et d'autre part un second tissu a bouclettes (31) formant la face interne dudit accessoire, lesdits premiers et seconds tissus (30, 31) etant reunis run a I'autre par une bordure (32) 40 permettant d'assurer le placage et la retenue de la saillie (29). 17. Gilet de protection suivant la 14, caracterise en ce que ('accessoire de protection (28) comporte des moyens d'accrochage (33) de type VELCRO disposes du meme cote que la saillie (29). 18. Gilet de protection suivant la 14, caracterise en ce qu'il comporte un accessoire de protection (28) cooperant, lors de sa fixation, avec le tissu a bouclettes de la face interne (7) de ('element ventral (2) pour 25 45 constituer un element de protection supplementaire situe en-dessous de la ceinture de protection (50) du bas ventre. 19.Gilet de protection suivant la 14, caracterise en ce qu'il comporte au moins deux accessoires de protection (28) cooperant chacun, Tors de sa fixation, avec le tissu a bouclettes de la face interne (7) de ('element ventral (2) pour constituer un element de protection supplementaire situe dans Ia partie superieure et sur les cotes de ('element ventral (2) juste en-dessous des bretelles (11, 12 ). 15
A
A41,A63
A41D,A63B
A41D 13,A41D 31,A63B 71
A41D 13/015,A41D 31/00,A63B 71/12
FR2901890
A1
CABLE OPTIQUE POUR RACCORDEMENT A UN RESEAU DE DISTRIBUTION GENERALE ET PROCEDE DE RACCORDEMENT ASSOCIE
20,071,207
L'invention concerne le domaine des câbles optiques qui sont destinés à raccorder un réseau de distribution à des points d'alimentation, localisés notamment chez des abonnés. L'invention concerne plus particulièrement des câbles optiques destinés à transporter un nombre important de fibres optiques. On connaît plusieurs types de réseaux optiques. Certains réseaux présentent une architecture arborescente. Dans ce type d'architecture, des câbles optiques relient chaque abonné à un réseau de distribution générale en formant des ramifications s'étendant à partir de points de connexion organisés en cascade. Les câbles contiennent généralement un nombre décroissant de fibres optiques à mesure que le réseau se divise pour se rapprocher de chaque abonné. Un inconvénient de cette architecture est qu'elle multiplie le nombre de points de connexion. Les points de connexion nécessitent la réalisation d'épissures pour raccorder de manière permanente des câbles entre eux. Ces épissures sont une source de fragilité du réseau et surtout une source de coûts, liée notamment au temps d'installation qui est important comparé au coût de la fibre optique elle-même. Dans la mesure où le coût des fibres optiques n'a cessé de décroître, il s'est avéré plus intéressant d'installer, lors de la mise en place du réseau, un grand nombre de fibres optiques plutôt que de multiplier les câbles et les interventions d'installation qui, notamment en milieu urbain, sont génératrices de dépenses importantes. On connaît également des réseaux optiques présentant des architectures en anneau-étoile. Un réseau de ce type comprend une artère de distribution générale en anneau dans laquelle s'étend un câble de distribution générale. L'artère relie un ensemble de sous-répartiteurs, chaque sous-répartiteur étant destiné à desservir une zone géographique de distribution donnée. Chaque sous-répartiteur réalise une jonction enivre l'artère et un ensemble de microconduites préalablement installées clans un fourreau qui s'étend depuis le sous-répartiteur jusque dans la zone géographique de distribution. L'installation des microconduites dans le fourreau est réalisée par tirage, poussage ou soufflage. Les microconduites s'étendent donc entre des points de connexion dans la zone géographique de distribution. Chaque point de connexion réalise une jonction entre l'ensemble des microconduites et une microconduite de distribution vers un abonné localisé dans la zone géographique. A partir des microconduites préexistantes, il est possible de réaliser des raccordements d'abonnés à la demande. A cet effet, des microcâbles contenant des fibres optiques sont insérés dans des microconduites, depuis le sous-répartiteur jusqu'à un abonné qui souhaite être raccordé au réseau. L'insertion des microcâbles dans les microconduites est classiquement réalisée par des techniques de tirage, de poussage ou de soufflage. Ce type d'architecture est particulièrement adapté au raccordement d'abonnés professionnels pour lesquels des microcâbles contenant un grand nombre de fibres optiques sont utilisés. Cependant, ce type d'architecture est mal adapté lorsqu'il convient d'installer, dans une zone géographique donnée, un grand nombre de microconduites. En effet, la multiplication des microconduites rend complexe la gestion des points de connexion et nécessite des points de connexion encombrants. Par ailleurs, un inconvénient de ce type d'architecture de réseau est qu'il requiert l'installation préalable d'un ensemble de rnicroconduites et exige des techniques de pose en milieu urbain qui ne peuvent être mises en oeuvre qu'à partir d'équipements dédiés et lourds. L'invention a donc pour objet de pallier ces inconvénients en proposant un câble optique pouvant comporter un très grand nombre de fibres, tout en permettant de réaliser un raccordement à un réseau de distribution générale, de façon plus simple en termes d'accessibilité, de repérage et de sécurité et de façon plus économique. L'invention concerne ainsi un câble optique comprenant : - une enveloppe extérieure dont la surface interne définit une 10 cavité, - au moins un élément allongé s'étendant dans ladite cavité, destiné à recevoir au moins une fibre optique, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : -une structure profilée s'étendant à l'intérieur de ladite cavité et 15 définissant au moins un compartiment ouvert qui s'étend sensiblement selon la direction longitudinale de la cavité et qui contient ledit au moins un élément allongé et - des moyens pour assurer le maintien dudit au moins un élément allongé à l'intérieur de son compartiment, 20 et en ce que pour chaque compartiment, l'aire de section du ou des élément(s) allongé(s), présent(s) dans ledit compartiment est inférieure à 75% de l'aire de la section dudit compartiment. Dans le cadre de la présente demande de brevet, on comprendra par élément allongé , un micromodule, un microcâble, un microtube ou 25 une fibre optique unitaire, notamment une fibre optique serrée 900pm ou une fibre optique 245pm. Dans la mesure où les éléments allongés présents dans chaque compartiment de la structure profilée ne remplissent pas tout le volume disponible dans le compartiment, un certain jeu existe entre les différents éléments. Ainsi, lorsqu'un élément allongé doit être extrait, il peut être facilement repéré et son extraction peut être réalisée sans perturber les éléments allongés voisins, également présents dans le compartiment. Par ailleurs, la répartition des éléments allongés selon des compartiments, permet de limiter le nombre d'éléments par compartiment. Ceci permet de rendre plus facile un repérage visuel, par couleur ou autre, tel que filet ou anneau. Ceci permet également d'affecter un compartiment à un certain type d'éléments allongés, par exemple des éléments comportant un nombre particulier de fibres. Ceci facilite encore le choix de l'élément allongé pour l'opérateur et permet de gérer de façon aisée et sécurisée les différents éléments allongés. On peut également choisir d'affecter à chaque compartiment le même nombre d'éléments allongés et de référencer alors chaque élément allongé par couleur, selon le nombre de fibres contenues. Enfin, le fait d'assurer le maintien des éléments allongés dans leur compartiment durant la fabrication et l'installation du câble permet d'éviter que la répartition des éléments dans la structure profilée ne soit pas conservée après installation du câble. Ceci serait, en effet, très perturbant pour l'opérateur qui ne se trouverait pas en face de la configuration prévue. De façon préférée, ledit au moins un compartiment présente une forme générale en U. La structure présente avantageusement la forme d'un ruban, dans lequel s'étendent sensiblement dans le même plan, un ou plusieurs compartiments, séparés par des cloisons. De préférence, ladite structure est rainurée transversalement pour ajuster sa flexibilité. Dans un premier mode de réalisation, les moyens de maintien dudit au moins un élément allongé à l'intérieur de son compartiment sont constitués par une couche fine d'un matériau facilement pelable, sécable ou déchirable qui ferme ledit compartiment. Dans un autre mode de réalisation, ces moyens de maintien sont constitués par une fine couche d'un matériau facilement pelable, sécable ou déchirable entourant ledit au moins un élément allongé, de façon lâche. Dans un autre mode de réalisation, ces moyens de maintien consistent en un ruban facilement pelable, sécable ou déchirable qui entoure la structure profilée et maintient les éléments allongés. De façon avantageuse, ladite enveloppe extérieure comporte des renforts. Ceci est préférable lorsque le câble optique comporte un très grand nombre de fibres, pour les protéger efficacement. De façon préférée, si des renforts sont prévus sous forme de rubans métalliques, l'enveloppe extérieure comporte en outre au moins un ruban synthétique, enroulé sur lesdits rubans métalliques. Ceci permet de découpler les renforts métalliques de l'enveloppe extérieure et donc, d'améliorer la flexibilité du câble. Ainsi, avec le câble optique selon l'invention, un élément allongé peut en être extrait sans difficultés par l'opérateur. Après son extraction, l'élément allongé permettra le raccordement d'un point d'alimentation, localisé par exemple chez un abonné ou dans une boîte de dérivation. L'opération de raccordement d'un point d'alimentation au câble optique ne nécessitera pas la réalisation de raccords entre câbles par épissure ou connecteur puisque l'élément allongé destiné au raccordement du point d'alimentation est directement prélevé dans le câble principal. L'invention se rapporte également à un procédé de raccordement au moyen d'un câble optique tel que défini précédemment, comprenant des étapes consistant à : - extraire une portion d'un élément allongé du câble optique, - raccorder un point d'alimentation au câble optique par l'intermédiaire de la portion de l'élément allongé extraite. Les étapes de ce procédé de raccordement ne nécessitent pas la réalisation de raccords entre câbles par épissure ou connecteur puisque l'élément allongé est directement prélevé dans le câble principal pour être dérivé vers un point d'alimentation. Le procédé peut comprendre des étapes consistant à: - sélectionner une portion d'un élément allongé s'étendant entre 15 une première zone du câble et une deuxième zone du câble, distante de la première zone le long du câble, -sectionner l'élément allongé au niveau de la première zone, - tirer l'élément allongé au niveau de la deuxième zone de manière à extraire la portion sélectionnée de l'élément allongé. 20 A cet effet, le procédé comporte avantageusement les étapes préalables consistant à : - pratiquer une ouverture dans l'enveloppe extérieure au niveau de la première et/ou de la deuxième zone et - à retirer les moyens de maintien au moins en regard desdites 25 ouvertures. Le procédé peut comprendre une étape consistant à insérer la portion de l'élément allongé extraite, dans une conduite s'étendant entre le câble et le point d'alimentation. Le procédé consiste avantageusement à placer sur l'ouverture au niveau de la première zone, des moyens assurant la fermeture étanche du câble. II consiste également, de façon préférée, à placer sur l'ouverture au niveau de la deuxième zone, des moyens assurant le maintien de l'élément allongé, son raccordement au câble de distribution et l'étanchéité du câble optique. La portion de l'élément allongé peut être insérée dans la conduite par poussage, tirage ou soufflage. Le procédé peut comprendre une étape consistant à extraire une portion d'un élément allongé présentant une longueur comprise entre quelques mètres et plusieurs dizaines de mètres. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement de la description qui suit et qui est faite à titre non limitatif au regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente de manière schématique une architecture 20 de réseau conforme à un mode de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 2 représente de manière schématique une vue en perspective d'une structure d'un câble optique conforme à un mode de réalisation de l'invention, coupée transversalement, - la figure 3 illustre les différentes étapes d'un procédé de 25 raccordement d'un point d'alimentation, conforme à un mode de mise en oeuvre de l'invention. Les éléments communs aux différentes figures seront désignés par les mêmes références. Sur la figure 1, le réseau de distribution représenté comprend une artère 1 de distribution générale en anneau dans laquelle s'étend un câble 2 de distribution générale. Le câble 2 relie entre eux un ensemble de sous-répartiteurs ou points de brassage optique 3 disposés le long de l'artère 1, chaque sous-répartiteur 3 étant destiné à desservir une zone géographique 6 de distribution donnée. Le réseau de distribution comprend un câble 10 de raccordement s'étendant à partir du sous-répartiteur 3 dans une conduite principale unique 9. Le câble 10 présente deux extrémités, chaque extrémité étant reliée au sous-répartiteur 3 de sorte que le câble forme une boucle de raccordement s'étendant dans la zone géographique 6. Le réseau de distribution comprend également une pluralité de points de connexion 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28 répartis le long du câble 10, chaque point de connexion étant destiné à permettre le raccordement d'un point d'alimentation 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37 ou 38 localisé dans la zone géographique 6. Les points d'alimentation 31, 32, 33, 34, 35, 36 et 37 sont par exemple des points d'alimentation localisés chez des abonnés tandis que le point d'alimentation 38 est installé dans une boîte de dérivation. Le point d'alimentation 38 installé dans la boîte de dérivation permet de relier le câble 10 à un réseau de dérivation 40. Un tel réseau de dérivation 40 permet de raccorder un ou plusieurs abonné(s) localisé(s) à l'extérieur de la zone géographique 6 ou sur un site éloigné. Comme illustré sur la figure 1, le câble 10 comprend une pluralité de microcâbles 11, 12, 13, 14. Les microcâbles 11, 12, 13, 14 sont reliés au câble 2 de distribution générale au niveau du sous-répartiteur 3, lors de l'installation du réseau. Le sous-répartiteur 3 ne requiert donc aucune intervention ultérieure de raccordement. Comme on peut le voir sur la figure 1, les points d'alimentation 31, 32, 33 et 34 sont connectés au câble 10 par l'intermédiaire d'une portion de microcâble extraite du câble 10 à partir de l'un des points de connexion 21, 22,23,24. Plus précisément, les points d'alimentation 31, 32, 33 et 34 sont reliés respectivement au câble 10 de raccordement par l'intermédiaire de portions des microcâbles 11, 12, 13 et 14 extraites du câble 10 au niveau des points de connexion 21, 22, 23, 24, de sorte qu'aucune opération de jonction entre câbles n'est nécessaire au niveau des points de connexion 21, 22, 23, 24. La figure 2 représente de manière schématique une vue en perspective d'un câble optique conforme à l'invention, coupé transversalement. Le câble optique 10 comporte une enveloppe extérieure 15 fermée, dont la surface interne 150 définit une cavité 151. De préférence, l'enveloppe extérieure 15 est renforcée, compte tenu du très grand nombre de fibres optiques qu'elle est susceptible de contenir. A titre d'illustration, cette enveloppe peut être réalisée en des matériaux couramment utilisés, tels que du PE, du PVC ou encore du PP et les renforts peuvent se présenter sous la forme de rubans métalliques ou encore de fibres de renforcement non métalliques. Ils portent la référence 152 sur la figure 2. Dans le cas de renforts se présentant sous la forme de rubans métalliques, la flexibilité du câble peut être améliorée en découplant le ruban métallique de l'enveloppe extérieure en juxtaposant un ou plusieurs rubans synthétiques tels que des rubans polyester. Ces rubans sont alors enroulés sur les renforts métalliques. A l'intérieur de cette cavité 151, s'étend une structure profilée 16 qui présente la forme d'un ruban. De préférence, la structure profilée 16 est rainurée transversalement sur sa longueur pour assurer plus de flexibilité au câble optique 10. Cette structure définit, dans cet exemple de réalisation, trois compartiments 160, 161 et 162, par l'intermédiaire de cloisons 163. Dans l'exemple de réalisation illustré à la figure 2, ces compartiments présentent une section transversale en forme générale de U et s'étendent sensiblement selon la direction longitudinale de la cavité 151. A l'intérieur de chaque compartiment de la structure profilée 16, sont prévus plusieurs microcâbles 17, comme les microcâbles 11, 12, 13, 14 qui sont, dans cet exemple, tous les quatre dans le compartiment 160. Chacun de ces microcâbles est destiné à recevoir au moins une fibre optique. Sur la structure profilée 16, sont également prévues des moyens 18 pour assurer le maintien des microcâbles à l'intérieur de leur compartiment respectif. Dans l'exemple illustré à la figure 2, ces moyens sont constitués par une fine pellicule facilement pelable, sécable ou déchirable, qui ferme les compartiments 160 à 162 de la structure profilée 16. Ces moyens pourraient également être utilisés pour recouvrir, de façon lâche, les paquets de microcâbles placés dans chacun des 25 compartiments. Ces moyens pourraient aussi comprendre un ruban facilement pelable, sécable ou déchirable qui entoure la structure profilée 16. Cette fine pellicule ou ce ruban peuvent notamment être réalisés en un polymère thermoplastique ou en papier. Les microcâbles 17 sont agencés dans les compartiments du profilé 16, de manière à disposer d'un jeu suffisant destiné à faciliter leur repérage et leur extraction. Le jeu dans chaque compartiment est tel que l'aire de la somme des sections de l'ensemble des microcâbles contenus dans un compartiment est inférieure à 75% de l'aire de la section de ce même compartiment. A titre indicatif, pour le câble illustré à la figure 2 qui est sensiblement de section rectangulaire, les dimensions extérieures sont de 15,5 x 30,5 mm pour un câble renforcé contenant 684 fibres optiques et de 13,5 x 28,5 mm pour un câble non renforcé contenant le même nombre de fibres optiques. Comme expliqué précédemment, le compartiment 160 pourra contenir des microcâbles de 8 fibres optiques, le compartiment 161 des microcâbles de 12 fibres optiques et enfin le compartiment 162, des microcâbles de 18 fibres. Dans ce cas, la catégorie de microcâbles affectés à un compartiment donné, par exemple le compartiment 160, peut être identifiée par un repère placé sur l'arête 164 d'une des cloisons 163 formant ce compartiment 160. Si chaque compartiment comporte des microcâbles de contenance différente, cette contenance peut être identifiée par une couleur spécifique pour la gaine de chaque microcâble. Le câble optique représenté à la figure 2 comprend des microcâbles. L'invention n'est pas limitée à ce mode de réalisation. Il pourrait également comprendre d'autres éléments allongés tels que des micromodules, des microtubes ou encore une fibre optique unitaire, notamment une fibre optique serrée 900pm ou une fibre optique 245pm. L'invention concerne également un procédé de raccordement au moyen d'un câble optique selon l'invention. Ce procédé va maintenant être décrit en référence à la figure 3 qui représente schématiquement une portion d'un câble 10 conforme à celui de la figure 2, vue également en perspective. Ce procédé consiste de manière générale à extraire une portion 110 d'un microcâble 11 présent par exemple dans le compartiment 160 pour raccorder un point d'alimentation au câble optique, par l'intermédiaire de cette portion extraite 110. Ainsi, ce procédé consiste à pratiquer une première ouverture 190 dans l'enveloppe extérieure 15 au niveau d'une première zone 22 du câble 10 et une autre ouverture 191 au niveau de la deuxième zone 21 du câble 10. Ces deux zones sont distantes l'une de l'autre, de telle sorte que la portion 110 du microcâble qui sera extraite pourra être comprise entre quelques mètres et plusieurs dizaines de mètres. Une fois que les ouvertures sont pratiquées, les moyens de maintien 18 fermant le compartiment 160 sont retirés en regard des ouvertures 190 et 191, pour permettre l'accès au microcâble 11. Le microcâble 11 est ensuite sectionné au niveau de la première zone 22, en passant par l'ouverture 190. Le microcâble 11 est alors tiré au niveau de la deuxième zone 21, de façon à extraire la portion 110 sélectionnée du microcâble par l'ouverture 191. Le procédé consiste enfin à insérer le microcâble dans une conduite (non représentée) s'étendant entre le câble et le point d'alimentation 31. Dans le cas où le point d'alimentation est à une distance importante du câble 10, l'insertion du microcâble dans la conduite peut être réalisée à partir d'un dispositif de poussage complété par un dispositif de portage à air comprimé. Pour cela, il sera avantageux de placer sur l'ouverture 191 au niveau de la deuxième zone 21, des moyens d'adaptation (non représentés) assurant à la fois le maintien du microcâble, son raccordement au câble de distribution et l'étanchéité du câble optique 10. De même, pour protéger et fermer de façon étanche le câble 10 au niveau de l'ouverture 190, des moyens appropriés (non représentés) 10 seront placés sur cette ouverture. Ainsi, le câble selon l'invention permet, par un agencement des éléments allongés par compartiments, de faciliter leur repérage et d'augmenter ainsi la capacité du câble optique en termes de nombre de fibres optiques. 15 On notera également qu'un câble de forme rectangulaire, comme celui illustré à la figure 3 permet un rangement optimisé le long des compartiments, par rapport à un câble de section ronde. II rend ainsi possible l'accès à un très grand nombre de fibres optiques. Les signes de référence insérés après les caractéristiques 20 techniques figurant dans les revendications ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières et ne sauraient en limiter la portée
L'invention concerne un câble optique (10) comprenant :- une enveloppe extérieure (15) dont la surface interne (150) définit une cavité (151),- au moins un élément allongé s'étendant dans ladite cavité, destiné àrecevoir au moins une fibre optique,caractérisé en ce qu'il comprend en outre :- une structure profilée (16) s'étendant à l'intérieur de ladite cavité (151) et définissant au moins un compartiment (160, 161, 162) ouvert qui s'étend sensiblement selon la direction longitudinale de la cavité et qui contient leditau moins un élément allongé (11, 12, 13, 14, 17) et- des moyens (18) pour assurer le maintien dudit au moins un élément allongé à l'intérieur de son compartiment,et en ce que pour chaque compartiment, l'aire de section du ou des élément(s) allongé(s), présent(s) dans ledit compartiment, est inférieure à 75% de l'aire de la section dudit compartiment.
Revendications 1. Câble optique (10) comprenant : - une enveloppe extérieure (15) dont la surface interne (150) définit 5 une cavité (151), - au moins un élément allongé s'étendant dans ladite cavité, destiné à recevoir au moins une fibre optique, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : - une structure profilée (16) s'étendant à l'intérieur de ladite cavité 10 (151) et définissant au moins un compartiment (160, 161, 162) ouvert qui s'étend sensiblement selon la direction longitudinale de la cavité et qui contient ledit au moins un élément allongé (11, 12, 13, 14, 17) et - des moyens (18) pour assurer le maintien dudit au moins un élément allongé à l'intérieur de son compartiment, 15 et en ce que pour chaque compartiment, l'aire de section du ou des élément(s) allongé(s), présent(s) dans ledit compartiment, est inférieure à 75% de l'aire de la section dudit compartiment. 2. Câble optique selon la 1, caractérisé en ce que ledit au moins un compartiment (160, 161, 162) présente une forme 20 générale en U. 3. Câble optique selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite structure profilée (16) présente la forme d'un ruban, dans lequel s'étendent sensiblement dans le même plan, un ou plusieurs compartiments (160, 161, 162), séparés par des cloisons (163). 25 4. Câble optique selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite structure (16) est rainurée transversalement pour ajuster sa flexibilité. 5. Câble optique selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de maintien (18) dudit au moins un élément allongé à l'intérieur de son compartiment, comprennent une couche fine d'un matériau facilement pelable, sécable ou déchirable qui ferme ledit compartiment. 6. Câble optique selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de maintien comprennent une couche fine d'un matériau facilement pelable, sécable ou déchirable qui entoure ledit au moins un élément allongé, de façon lâche. 7. Câble optique selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de maintien comprennent un ruban facilement pelable, sécable ou déchirable qui entoure ladite structure profilée (16). 8. Câble optique selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que ladite enveloppe extérieure (15) comporte des renforts (152). 9. Câble optique selon la 8, dans lequel ladite enveloppe extérieure comporte des renforts (152) métalliques, caractérisé en ce qu'au moins un ruban synthétique est enroulé sur lesdits renforts métalliques. 10. Procédé de raccordement au moyen d'un câble optique selon 20 l'une des 1 à 9, comprenant des étapes consistant à : - extraire une portion (110) d'un élément allongé (11) du câble optique (10), - raccorder un point d'alimentation (31-38) au câble optique (10) par l'intermédiaire de la portion (110) d'élément allongé extraite. 25 11. Procédé selon la 10, comprenant des étapes consistant à : - sélectionner une portion (110) d'un élément allongé (11) s'étendant entre une première zone (22) du câble (10) et une deuxièmezone (21) du câble (10), distante de la première zone (22) le long du câble, -sectionner l'élément allongé (11) au niveau de la première zone - tirer l'élément allongé au niveau de la deuxième zone (21) de manière à extraire la portion (110) sélectionnée de l'élément allongé (11). 12. Procédé selon la 11, comportant les étapes préalables consistant à : - pratiquer une ouverture (190, 191) au niveau de la première et/ou 10 de la deuxième zone (22, 21) et - à retirer les moyens de maintien (18) au moins en regard desdites ouvertures. 13. Procédé selon l'une des 10 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant à insérer la portion (110) de 15 l'élément allongé extraite dans une conduite s'étendant entre le câble (10) et le point d'alimentation (31). 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que la portion de l'élément allongé (110) peut être insérée dans la conduite par poussage, tirage ou soufflage. 20 15. Procédé selon l'une des 12 à 14, caractérisé en ce qu'il consiste à placer sur l'ouverture (190) au niveau de la première zone (22), des moyens assurant la fermeture étanche du câble (10). 16. Procédé selon l'une des 12 à 15, caractérisé en ce qu'il consiste à placer sur l'ouverture (191) au niveau de la deuxième 25 zone (21), des moyens assurant le maintien de l'élément allongé, son raccordement au câble de distribution et l'étanchéité du câble optique. 17. Procédé selon l'une des 10 à 16, caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant à extraire une portion d'unélément allongé présentant une longueur comprise entre quelques mètres et plusieurs dizaines de mètres.
G,H
G02,H04
G02B,H04B
G02B 6,H04B 10
G02B 6/44,G02B 6/50,H04B 10/20
FR2892788
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE COMMANDE DE BOITE DE VITESSES
20,070,504
L'invention concerne le domaine des dispositifs et des procédés de commande manuelle de boîtes de vitesses, en particulier des dispositifs de transmission entre un levier de vitesses et un synchroniseur de boîte de vitesses, notamment pour véhicule automobile. Dans une boîte de vitesses, il est courant que les rapports soient enclenchés par un levier de vitesses déplaçant un baladeur de synchroniseur contre un pignon tournant fou sur un arbre. Le jeu axial avec lequel est monté le pignon fou est généralement important, de l'ordre de plusieurs dixièmes de millimètre, pour permettre une bonne lubrification même avec de l'huile froide. Lorsque le moteur décélère, le couple transmis par la boîte de vitesses s'inverse. On passe brutalement d'une configuration où le moteur entraîne le véhicule à une configuration où le véhicule entraîne le moteur. Les pignons sont souvent munis de dentures hélicoïdales de sorte que lors des inversions de couple, le pignon fou parcourt brutalement tout le jeu axial de montage. Le baladeur de synchroniseur étant souvent en appui sur le pignon, un choc brutal est transmis via les fourchettes jusqu'au levier de changement de vitesse. En raison du rapport de démultiplication, le choc d'inversion de couple peut provoquer des chocs de plusieurs millimètres sur le pommeau du levier de vitesses. La demande de brevet GB 2 364 752 (Hyundai) a décrit un dispositif de changement de vitesse qui réduit la transmission des vibrations transmises au levier de vitesses. Dans le dispositif décrit, un rail de changement de vitesse entraînant un synchroniseur est déplacé par un doigt, un jeu est ménagé entre le doigt et le rail. Lorsque le doigt est dans sa position enclenchée, le rail a été déplacé dans une position 2 où une bille appuie transversalement sur une pente inclinée, forçant le rail à poursuivre sa course vers sa direction enclenchée après que le doigt soit stabilisé. Il en résulte un jeu minimal entre le doigt et le rail. Une vibration, subie par le synchroniseur, n'est pas transmise en retour vers le levier de vitesses. L'inconvénient de ce type de dispositif est que le jeu nécessaire entre le doigt et le rail est supérieur à l'amplitude de la vibration que l'on veut isoler. S'agissant des chocs dus aux inversions de couple, le jeu nécessaire est de plusieurs dixièmes de millimètres. Le dispositif décrit nécessite de rajouter ce jeu supplémentaire dans la transmission, ce qui crée un flou dans le levier de vitesse désagréable pour le conducteur. Par ailleurs, la demande de brevet EP 0 733 814 (Fiat) a décrit un dispositif de positionnement des câbles éliminant les jeux dans les câbles de transmission, en particulier dans les câbles utilisés pour les leviers de vitesses de véhicule à moteur. Le dispositif décrit comprend un élément tubulaire solidaire de la gaine du câble de transmission et muni de deux pentes inclinées de part et d'autre d'une zone centrale. Des pattes élastiques, solidaires de l'âme du câble, appuient sur la zone centrale de l'élément tubulaire lorsque la transmission est en position neutre. Le sens des pentes est tel que, lorsque le câble sort de la position neutre pour aller vers une position d'enclenchement, les pattes élastiques aident à l'enclenchement. Ce dispositif permet de combler les jeux axiaux en aval du dispositif et stabilise le levier de vitesses. L'inconvénient de ce dispositif est que, si les jeux sont comblés jusqu'au synchroniseur, les vibrations subies par ce synchroniseur sont transmises en amont. L'invention propose un dispositif de transmission entre un levier de vitesse et un synchroniseur de boîte de vitesses, notamment pour véhicule automobile qui remédie aux problèmes précédents. En 3 particulier, le dispositif de l'invention permet d'isoler les vibrations subies par le synchroniseur et notamment les chocs dus aux inversions de couple. Le dispositif réalise cette isolation sans créer de jeu supplémentaire dans la transmission et ceci de manière simple. Selon un mode de réalisation, le dispositif de commande de boîte de vitesses, notamment pour véhicule automobile monté entre un levier de vitesses et un synchroniseur, comprend une chaîne de composants de transmission apte à transmettre, avec jeu, un effort axial à un composant adjacent, la chaîne présentant une position de point mort et une position enclenchée. Un moyen d'enclenchement est apte, lorsque la chaîne n'est pas en position de point mort, à générer un effort axial sur un composant de transmission principal, en direction de la position enclenchée, avec une intensité supérieure à un seuil. Le dispositif comprend un moyen de rappel apte, lorsque la chaîne n'est pas en position de point mort, à générer un effort axial sur un composant de transmission auxiliaire situé entre le levier de vitesses et le composant principal, l'effort étant généré en direction de la position de point mort avec une intensité inférieure au seuil précité. Dans un tel dispositif, le moyen d'enclenchement maintient le levier de vitesses dans sa position enclenchée. Le moyen de rappel dilate la chaîne de transmission entre le composant principal et le composant auxiliaire, permettant de cumuler les jeux naturels entre chacun des composants éventuels situés entre le composant auxiliaire et le composant principal. Ainsi, la somme de ces jeux naturels permet d'atteindre un décalage de plusieurs dixièmes de millimètre du composant auxiliaire. Cela permet d'isoler le pignon, soumis à une inversion de couple, du composant auxiliaire. Les jeux naturels suffisent de sorte que le flou de la transmission ramenée au levier de vitesse est réduit et cela de manière simple. 4 Avantageusement, le composant auxiliaire n'est pas immédiatement adjacent du composant principal, le moyen de rappel permettant de cumuler tous les jeux axiaux entre le composant auxiliaire et le composant principal. Selon un mode de réalisation, le moyen d'enclenchement comprend une pièce solidaire de la boîte de vitesses et une pièce mobile, l'une des deux pièces présentant une gorge torique et deux pentes coniques s'étendant de part et d'autre de la gorge torique, l'autre pièce étant munie d'une bille poussée transversalement par un ressort contre les pentes coniques. Selon un autre mode de réalisation, le composant principal faisant partie de la boîte de vitesses, un des composants de transmission est un câble gainé souple, terminé par une tige de boîte faisant saillie d'une extrémité de la gaine solidaire de la boîte de vitesses. Avantageusement, le composant auxiliaire comprend la tige de boîte, le moyen de rappel comprenant un système élastique (ressort, cylindre, bloc) reliant le composant auxiliaire à un corps solidaire de la boîte de vitesses. Selon encore un autre mode de réalisation, le procédé de transmission entre un levier de vitesse et un synchroniseur de boîte de vitesse, notamment pour véhicule automobile, utilisant une chaîne de composants de transmission d'effort axial, présentant une position de point mort et une position enclenchée, comprend une étape où on actionne le levier pour déplacer la chaîne hors de sa position de point mort, on exerce un effort axial sur un composant principal dans la direction de la position enclenchée de la chaîne afin de rattraper les jeux axiaux avals entre le composant principal et le synchroniseur, on retient, avec un effort moindre, un des composants en amont du composant principal de manière à cumuler les jeux axiaux entre les deux composants. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à 5 titre d'exemple non limitatif et illustré par le dessin annexé, sur lequel la figure unique est une représentation schématique d'un dispositif de transmission selon l'invention. Comme illustré sur la figure, un levier de vitesses 1 articulé autour d'une rotule 2 possède un pommeau par où un conducteur peut le manipuler. Le pommeau peut être déplacé de droite à gauche selon un mouvement dit de sélection . Il peut également être déplacé d'avant en arrière selon un mouvement dit de passage . Ainsi, par exemple, l'enclenchement du rapport de première nécessite un déplacement de sélection du pommeau vers la gauche, puis un déplacement de passage vers l'avant. Les mouvements de passage et de sélection sont transmis par une chaîne de transmission de passage 3 et une chaîne de transmission de sélection 4. La chaîne de transmission de passage 3 va depuis le levier de vitesses 1 jusqu'à un baladeur synchroniseur 5. Seul le début de la chaîne de transmission de sélection est représenté sur la figure. La chaîne 3 de transmission de passage comprend un câble gainé 6 situé à l'extérieur d'une boîte de vitesses 7, un levier de passage 8 traversant à l'intérieur de la boîte de vitesses 7, un module de commande interne 9, un ensemble de fourchettes 10 et un synchroniseur 11. La chaîne 3 de transmission de passage est composée d'une succession de composants de transmission mobiles, généralement associés à un élément de guidage. Le premier composant de transmission est un composant de transmission auxiliaire 6a comprenant une âme de câble 12 associée, à une extrémité, à une tige de levier 13 et à l'autre 6 extrémité à une tige de boîte 14 terminée par un embout de câble 15. L'élément de guidage associé à ce premier composant de transmission 6a comprend une gaine 16, un arrêt de câble 17 et une embase 18 de fixation de l'arrêt de câble 17 sur la boîte de vitesses 7. L'âme de câble 12 est souple et les tiges 13 et 14 sont rigides et recouvertes par la gaine 16 sur une longueur supérieure à la course possible du premier composant de transmission 6a. Ainsi, lorsque le pommeau se déplace pour enclencher un rapport de seconde, la tige de levier 13 est poussée à l'intérieur de la gaine 16 et la tige de boîte 14 est poussée à l'extérieur de la gaine 16, sans toutefois en sortir. Un système élastique (ressort, cylindre, bloc) 19 entoure une partie de la tige de boîte 14 et est fixé, d'un côté à l'embout de câble 15, et de l'autre côté à l'arrêt de câble 17. L'embout de boîte 15 présente un logement de garniture 20. Un deuxième composant de transmission est composé par une garniture 21 de l'embout de boîte 15. La garniture 21 est guidée dans le logement de l'embout 20 et présente un logement femelle 22. Le levier de passage 8 constitue un troisième composant de transmission. Le levier de passage 8 est rigide et comprend une partie 23 extérieure à la boîte de vitesses 7 munie d'une rotule 24 apte à être introduite dans le logement femelle 22 et une partie intérieure à la boîte de vitesses 7 comprenant un axe de passage 25 et un doigt de passage 26. Un alésage 27, dans lequel est guidé l'axe de passage 25, constitue l'élément de guidage de ce troisième composant de transmission. Le module de commande interne 9 comprend un axe de sélection 28 fixé rigidement dans un carter de la boîte de vitesses 7, autour duquel peut coulisser en translation et en rotation un quatrième composant de transmission principal 29. L'axe de sélection 28 présente une gorge torique 30 et deux pentes coniques 31a et 31b coaxiales. Le sens de la pente conique est tel que le grand diamètre est du côté de la gorge 7 torique et les petits diamètres sont distants de part et d'autre de la gorge torique. Le composant de transmission principal 29 comprend, dans sa partie extérieure, un cavalier 32 dans lequel peut pénétrer le doigt de passage 26. Une cartouche de billage 33, solidaire du composant de transmission principal 29, comprend une bille 34 et un ressort 35 apte à pousser la bille 34 dans une direction perpendiculaire à l'axe de sélection 28. La bille 34 peut rouler dans la gorge torique 30 ou sur les pentes coniques 31a ou 31b. La cartouche de billage 33 est fixée dans le composant principal 29. Le composant de transmission principal 29 comprend également un bras principal 36 apte à pousser ou tirer une fourchette ou une autre selon la position angulaire du composant de transmission principal 29 imposée par la transmission de sélection 4. Une fourchette 37 est guidée en translation sur un axe de fourchette 38 et peut pousser ou tirer le baladeur de synchroniseur 5, et constitue un cinquième composant de transmission. Le baladeur de synchroniseur 5 est guidé en translation sur un moyeu de synchroniseur solidaire d'un arbre de la boîte de vitesses 7. Le baladeur 5 vient en appui sur un pignon 39 lorsqu'une vitesse est enclenchée. On va maintenant décrire l'effet du système élastique (ressort, cylindre, bloc) 19. La chaîne de transmission de passage 3 est représentée sur la figure en position neutre. Lorsque le conducteur déplace le pommeau en direction du rapport de seconde, la tige de levier 13 est poussée à l'intérieur de la gaine 16, et l'axe du logement 20 de l'embout 15 se déplace depuis une position 40 correspondant au point mort à une position 41 correspondant à l'enclenchement du rapport de seconde. La rotule 24 du levier de passage 8 se déplace également vers la gauche de la figure et le doigt de passage 26 se déplace vers la droite. La bille 34 sort de la gorge torique 30 et se déplace sur la pente conique 8 droite 31b. Le bras 36 pousse vers la droite la fourchette 37 et le baladeur de synchroniseur 5 vient en contact avec le pignon 39. La cartouche de billage 33, solidaire du composant de transmission principal mobile 29, ainsi que la pente conique 31b de l'axe de sélection 28 solidaire de la boîte de vitesses 7, constituent un moyen d'enclenchement 42 apte, lorsque la chaîne de transmission de passage 3 n'est pas en position de point mort 40, à générer un effort axial sur le composant de transmission principal 29 en direction de la position enclenchée du composant de transmission principal 29 et de chacun des composants de transmission de la chaîne de transmission 3. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de jeu entre la fourchette 37 et le baladeur de synchroniseur 5, ni entre le bras principal 36 et la fourchette 37. Le système élastique (ressort, cylindre, bloc) 19, solidaire d'un côté du composant auxiliaire 6a et de l'autre de la boîte de vitesses 7, constitue un moyen de rappel 43. Le moyen de rappel 43 tend à ramener le composant auxiliaire 6a vers la position de point mort 40, avec un effort inférieur à l'effort d'enclenchement exercé par le moyen d'enclenchement 42, de sorte que l'ensemble de la chaîne de transmission 3 est maintenu dans sa position enclenchée 41 dès que le conducteur a forcé la bille 34 à sortir de la gorge torique 30. Les positions enclenchées sont représentées en pointillés sur la figure. Le système élastique (ressort, cylindre, bloc) de rappel 19 tire l'embout de boîte 15 vers la droite de la figure, de sorte que le jeu existant entre la garniture 21 et le logement 20 de l'embout est reporté sur le côté droit de la garniture 21, c'est-à-dire dans le sens d'un déplacement de la garniture 21 vers la position de point mort 40. Il en est de même pour le jeu existant entre la rotule 24 et le logement femelle 22 et pour le jeu entre le doigt de passage 26 et le cavalier 32. L'effet du système élastique (ressort, cylindre, bloc) 19 de rappel est de 9 dilater la chaîne 3 de transmission entre le composant de transmission principal 29 et le composant de transmission auxiliaire 6a. Ainsi, en cas d'inversion de couple, due par exemple à une décélération brutale du moteur, le pignon 39 est déplacé sur la gauche de la figure et tend brutalement à ramener le baladeur de synchroniseur vers sa position de point mort. Ce choc d'inversion est transmis du pignon 39 jusqu'au composant principal 29. En revanche, grâce au système élastique (ressort, cylindre, bloc) de rappel 19, ce choc n'est pas retransmis au composant auxiliaire 6a, car la somme des jeux cumulés entre le composant de transmission principal 29 et auxiliaire 6a est supérieure au déplacement du pignon 39
Dispositif de commande de boîte de vitesses 7, notamment pour véhicule automobile monté entre un levier de vitesses 1 et un synchroniseur 11, comprenant une chaîne 3 de composants de transmission, apte à transmettre, avec jeu, un effort axial à un composant adjacent, la chaîne 3 présentant une position de point mort 40 et une position enclenchée 41, comprenant également un moyen d'enclenchement 42 apte, lorsque la chaîne 3 n'est pas en position de point mort 40, à générer un effort axial sur un composant de transmission principal 29 en direction de la position enclenchée avec une intensité supérieure à un seuil. Le dispositif comprend au moins un moyen de rappel 43 apte, lorsque la chaîne 3 n'est pas en position de point mort 40, à générer un effort axial sur un composant de transmission auxiliaire 6a, situé entre le levier de vitesses 1 et le composant principal 29, l'effort étant généré en direction de la position de point mort 40 avec une intensité inférieure au seuil précité.
1-Dispositif de commande de boîte de vitesses (7), notamment pour véhicule automobile monté entre un levier de vitesses (1) et un synchroniseur (11), comprenant une chaîne (3) de composants de transmission, apte à transmettre, avec jeu, un effort axial à un composant adjacent, la chaîne (3) présentant une position de point mort (40) et une position enclenchée (41), comprenant également un moyen d'enclenchement (42) apte, lorsque la chaîne (3) n'est pas en position de point mort (40), à générer un effort axial sur un composant de transmission principal (29) en direction de la position enclenchée avec une intensité supérieure à un seuil, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un moyen de rappel (43) apte, lorsque la chaîne (3) n'est pas en position de point mort (40), à générer un effort axial sur un composant de transmission auxiliaire (6a), situé entre le levier de vitesses (1) et le composant principal (29), l'effort étant généré en direction de la position de point mort (40) avec une intensité inférieure au seuil précité. 2-Dispositif selon la 1, dans lequel le composant de transmission auxiliaire (6a) n'est pas immédiatement adjacent du composant principal (29), le moyen de rappel (43) permettant de cumuler tous les jeux axiaux entre le composant auxiliaire (6a) et le composant principal (29). 3-Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel le moyen d'enclenchement (42) comprend une pièce (28) solidaire de la boîte de vitesses (7) et une pièce mobile (29), l'une des deux pièces présentant une gorge torique (30) et deux pentes coniques (31a, 31b) s'étendant de part et d'autre de la gorge torique (30), l'autre pièce (29) étant munie d'une bille (34), apte à être poussée 11 transversalement par un ressort (35) contre les pentes coniques (31a, 3 lb). 4-Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel le composant principal (29) faisant partie de la boîte de vitesses (7), un des composants de transmission est un câble (6a) gainé souple, terminé par une tige (14) de boîte faisant saillie d'une extrémité de la gaine (16) solidaire de la boîte de vitesses (7). 5-Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel le composant auxiliaire (6a) comprend la tige (14) de boîte, le moyen de rappel (43) comprenant un système élastique (ressort, cylindre, bloc) (19) reliant le composant auxiliaire (6a) à un corps (17) solidaire de la boîte de vitesses (7). 6-Procédé de commande de boîte de vitesses (7), notamment pour véhicule automobile monté entre un levier de vitesses (1) et un synchroniseur (11), utilisant une chaîne (3) de composants de transmission d'effort axial, présentant une position de point mort (40) et une position enclenchée (41), dans lequel on actionne le levier (1) pour déplacer la chaîne (3) hors de sa position de point mort (40), on exerce un effort axial sur un composant principal (29) dans la direction de la position enclenchée (41) de la chaîne (3) afin de rattraper les jeux axiaux avals entre le composant principal (29) et le synchroniseur (11), caractérisé par le fait qu'on retient, avec un effort moindre, un (6a) des composants en amont du composant principal (29) de manière à cumuler les jeux axiaux entre les deux composants (29, 6a).
F
F16
F16H
F16H 61,F16H 63
F16H 61/26,F16H 61/36,F16H 63/30
FR2893505
A1
DISPERSION AQUEUSE D'ACIDE ELLAGIQUE ET SON UTILISATION EN COSMETIQUE
20,070,525
La présente invention a pour objet une dispersion aqueuse d'acide ellagique ou de l'un de ses sels ou ester, ainsi qu'une composition cosmétique ou dermatologique contenant une telle dispersion aqueuse. La couleur de la peau humaine est fonction de différents facteurs et notamment des saisons de l'année, de la race et du sexe; elle est principalement déterminée par la nature et la concentration de mélanine produite par les mélanocytes. Les mélanocytes sont les cellules spécialisées qui, par l'intermédiaire d'organelles particuliers, les mélanosomes, synthétisent la mélanine. En outre, à différentes pério- des de leur vie, certaines personnes voient apparaître sur la peau et plus spécialement sur les mains, des taches plus foncées et/ou plus colorées, conférant à la peau une hétérogénéité. Ces taches sont dues aussi à une concentration importante de mélanine dans les kératinocytes situés à la surface de la peau. L'utilisation de substances dépigmentantes topiques inoffensives présentant une bonne efficacité est tout particulièrement recherchée en vue de traiter les hyperpigmentations régionales par hyperactivité mélanocytaire telles que les mélasmas idiopathiques, survenant lors de la grossesse ("masque de grossesse" ou chloasma) ou d'une contraception oestro-progestative, les hyperpigmentations localisées par hyperactivité et prolifération mélanocytaire bénigne, telles que les taches pigmentaires séniles dites lentigo actiniques, les hyperpigmentations accidentelles, éventuellement dues à la photosensibilisation ou à la cicatrisation post-lésionnelle, ainsi que certaines leucodermies, telles que le vitiligo. Pour ces dernières (les cicatrisations pouvant aboutir à une cicatrice donnant à la peau un aspect plus blanc), à défaut de pouvoir repigmenter la peau lésée, on achève de dépigmenter les zones de peau normale résiduelle pour donner à l'ensemble de la peau une teinte blanche homogène. Le mécanisme de formation de la pigmentation de la peau, c'est-à-dire de la for- mation de la mélanine est particulièrement complexe et fait intervenir schématiquement les principales étapes suivantes : Tyrosine ---> Dopa ---> Dopaquinone ---> Dopachrome ---> Mélanine La tyrosinase (monophénol dihydroxyl phénylalanine : oxygen oxydo-reductase EC 1.14.18.1) est l'enzyme essentielle intervenant dans cette suite de réactions. Elle catalyse notamment la réaction de transformation de la tyrosine en Dopa (dihydroxyphénylalanine) grâce à son activité hydroxylase et la réaction de transformation de la Dopa en dopaquinone grâce à son activité oxydase. Cette tyrosinase n'agit que lorsqu'elle est à l'état de maturation sous l'action de certains facteurs biologiques. Une substance est reconnue comme dépigmentante si elle agit directement sur la vitalité des mélanocytes épidermiques où se déroule la mélanogénèse, et/ou si elle interfère avec une des étapes de la biosynthèse de la mélanine soit en inhibant une des enzymes impliquées dans la mélanogénèse, soit en s'intercalant comme analogue structural d'un des composés chimiques de la chaîne de synthèse de la mélanine, chaîne qui peut alors être bloquée et ainsi assurer la dépigmentation. L'acide ellagique est un actif connu utilisé notamment pour éclaircir ou blanchir la peau comme décrit dans le brevet US5073545. Il s'agit d'un polyphénol extrait à partir de la noix de Caesapinia Spinosa et se présente sous la forme d'une poudre blanche dont le point de fusion est supérieur à 360 C. Il est difficilement soluble dans les solvants ou huiles couramment utilisés dans les compositions cosmétique lorsque la teneur en acide ellagique dépasse 0,03 % en poids et il se disperse également difficilement dans ces solvants et huiles. Il est donc difficile d'incorporer de façon homogène l'acide ellagique dans les compositions cosmétiques, notamment dans un milieu aqueux, sans engendrer la formation d'aggrégats qui peuvent provoquer une instabilité de la composition dans le temps. Or une telle composition instable ne peut pas être appliquée sur la peau puisqu'elle ne permet pas de bien répartir l'acide ellagique sur la zone de la peau traitée. L'efficacité de l'acide ellagique mal réparti sur la peau est ainsi compromise. Par ailleurs, il est connu de la demande FR-A-2855051 de disperser de la poudre d'acide ellagique à l'aide d'un sel de copolymère d'anhydride maléique et de diisobutylène et d'un polymère de type polyvinylpyrrolidone, en untilisant une techni- que de broyage à l'aide d'u broyeur à billes , ce qui nécessite des opérations longues et couteuses pour mettre en oeuvre cette dispersion. Il existe donc un besoin de disposer de dispersion homogène d'acide ellagique pouvant être mise en oeuvre facilement et pouvant être introduite dans les campo-30 sitions cosmétiques sans engendrer une instabilité des compositions . De façon plus précise, l'invention a pour objet une dispersion aqueuse d'acide ellagique ou de l'un de ses sels ou esters comprenant un tensioactif non ionique choisi parmi les copolymères consistant en des blocs polyéthylène glycol et poly- 35 propylène glycol. Une telle dispersion aqueuse constitue une dispersion stable d'acide ellagique et est utile comme préparation intermédiaire lors de la fabrication de composuition cosmétique ou dermatologique. Elle permet ainsi une mise en oeuvre (ou incorporation) facilitée de l'acide ellagique dans de telles compositions. 40 L'invention a également pour objet une composition, notamment cosmétique ou dermatologique, comprenant dans un milieu aqueux physiologiquement acceptable, de l'acide ellagique ou l'un de ses sels ou esters et un tensioactif non ionique choisi parmi les copolymères consistant en des blocs polyéthylène glycol et polypropylène glycol. L'invention a encore pour objet un procédé de traitement cosmétique non théra- peutique de traitement de la peau comprenant l'application sur la peau d'une composition telle que décrite précédemment. Le procédé de traitement cosmétique est en particulier un procédé pour dépigmenter et/ou éclaircir une peau pré-sentant des taches de pigmentation. Le procédé convient notamment pour éliminer les taches pigmentaires brunâtres et/ou les taches de sénescence, et/ou pour éclaircir la peau brunie. L'invention a aussi pour objet l'utilisation d'une dispersion aqueuse d'acide ellagique telle que décrite précédemment pour la fabrication d'une composition dermatologique destinée à dépigmenter et/ou blanchir la peau. La dispersion selon l'invention comprend de l'acide ellagique ou l'un de ses sels ou l'un de ses esters. Les sels d'acide ellagique peuvent être choisi parmi les sels de sodium, de potas- 20 sium, de calcium ou de magnésium.On utilise de préférence les sels de sodium ou de potassium. De tels sels sont notamment décrits dans les brevets US 5073545 et US 5141741. Les esters de l'acide ellagique peuvent être choisis parmi les esters formés à par- 25 tir de l'acide ellagique (qui est en fait un composé comportant 4 groupes hydroxyle esterifiables) et d'acide carboxylique ayant de 2 à 20 atomes de carbone. De tels esters sont décrits dans le brevet US 5141741. Avantageusement, on utilise l'acide ellagique. L'acide ellagique ou ses sels et esters peut être présent dans la dispersion aqueuse selon l'invention en une teneur allant de 0,03 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la dispersion, de préférence allant de 0,03 % à 7 % en poids, et préférentiellement allant de 0,03 % à 5 % en poids. 35 L'acide ellagique ou ses sels et esters peut être présent dans la composition cosmétique ou dermatologique selon l'invention en une teneur allant de 0,01 % à 5 0/0 en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,03 0/0 à 5 % en poids, préférentiellement allant de 0,03 % à 3 % en poids, et plus pré- 40 férentiellement allant de 0,03 % à 1,5 % en poids. Le tensioactif non ionique présent dans la dispersion et la composition selon l'invention est un polycondensat d'oxyde d'éthylène et d'oxyde de propylène, et plus 30 particulièrement un copolymère consistant en des blocs polyéthylène glycol et polypropylène glycol, comme par exemple les polycondensats tribloc polyéthylène glycol / polypropylène glycol / polyéthylène glycol. Ces polycondensats tribloc ont par exemple la structure chimique suivante : H-(O-CH2-CH2)a-(O-CH(CH3)-CH2)b-(O-CH2-CH2)a-OH, formule dans laquelle a va de 2 à 150, et b va de 1 à 100 ; de préférence a va de 10 à 130 et b va de 20 à 80. Le tensioactif non ionique a de préférence un poids moléculaire moyen en poids allant de 1000 à 15000, et de mieux allant de 1500 à 15000, et en particulier allant de 1500 à 10000, et encore mieux allant de 1500 à 5000. 15 Avantageusement, ledit tensioactif a une température de trouble, à 10 g/I en eau distillée, supérieure ou égale à 20 C, de préférence supérieure ou égale à 60 C. La température de trouble est mesurée selon la norme ISO 1065. Comme tensioactif non ionique utilisable selon l'invention, on peut citer les poly- 20 condensats tribloc polyéthylène glycol / polypropylène glycol / polyéthylène glycol vendus sous les dénominations "SYNPERONIC" comme les SYNPERONIC PE/F32 (nom INCI : POLOXAMER 108), SYNPERONIC PE/F108 (nom INCI : POLOXAMER 338), "SYNPERONIC PE/ L44" (nom INCI : POLOXAMER 124) , SYNPERONIC PE/L42 (nom INCI : POLOXAMER 122), 25 "SYNPERONIC PE/F127 " (nom INCI : POLOXAMER 407), SYNPERONIC PE/F88 (nom INCI : POLOXAMER 238), SYNPERONIC PE/L64 (nom INCI : POLOXAMER 184) par la société UNIQEMA , ou encore LUTROL F68 (nom INCI : POLOXAMER 188) par la société BASF. 30 Le tensioactif non ionique peut être présent dans la dispersion aqueuse ou la composition selon l'invention en une quantité efficace pour disperser l'acide ellagique dans le milieu aqueux, notamment en une teneur allant de 2,5 % à 250 % en poids, par rapport au poids total d'acide ellagique ou dudit sel ou dudit ester, et de préférence allant de 5 % à 100 % en poids. 35 Le tensioactif non ionique peut être présent dans la dispersion aqueuse en une teneur allant de 0,01 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la dispersion aqueuse, et de préférence allant de 0,05 % à 5 % en poids. 40 Le tensioactif non ionique peut être présent en une teneur allant de 0,005 % à 5 0/0 en poids, par rapport au poids total de la composition cosmétique ou dermatologique, et de préférence allant de 0,01 % à 2,5 % en poids. 10 La dispersion aqueuse ou la composition selon l'invention peut comprendre un solvant organique miscible à l'eau. Dans la composition selon l'invention, l'eau peut être présente en une teneur allant de 10 % à 95 % en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 20 % à 95 % en poids. Les compositions utilisées selon l'invention contiennent un milieu physiologique-ment acceptable, c'est-à-dire compatible avec les tissus cutanés tels que la peau et le cuir chevelu. Ce milieu physiologiquement acceptable peut être plus particulièrement constitué d'eau et éventuellement d'un solvant organique physiologiquement acceptable choisi par exemple parmi les alcools inférieurs comportant de 1 à 8 atomes de carbone et en particulier de 1 à 6 atomes de carbone, comme l'éthanol, l'isopropanol, le propanol, le butanol ; les polyéthylène glycols ayant de 6 à 80 unités oxyde d'éthylène et les polyols comme le propylène glycol, l'isoprène glycol, le butylène glycol, la glycérine et le sorbitol. Les compositions selon l'invention peuvent se présenter sous toutes les formes galéniques classiquement utilisées pour une application topique et notamment sous forme de solutions aqueuses, hydroalcooliques, d'émulsions huile-dans-eau (H/E) ou eau-dans-huile (E/H) ou multiple (triple : E/H/E ou H/E/H), de gels aqueux, ou de dispersions d'une phase grasse dans une phase aqueuse à l'aide de sphérules, ces sphérules pouvant être des nanoparticules polymériques telles que les nanosphères et les nanocapsules ou des vésicules lipidiques de type ioni- que et/ou non ionique (liposomes, niosomes, oléosomes). Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. En outre, les compositions utilisées selon l'invention peuvent être plus ou moins fluides et avoir l'aspect d'une crème blanche ou colorée, d'une pommade, d'un lait, d'une lotion, d'un sérum, d'une pâte ou d'une mousse. Elles peuvent être éventuellement appliquées sur la peau sous forme d'aérosol. Elles peuvent aussi se présenter sous forme solide, et par exemple sous forme de stick. Quand la composition utilisée selon l'invention comporte une phase huileuse, celle-ci contient de préférence au moins une huile. Elle peut contenir en outre d'autres corps gras. Comme huiles utilisables dans la composition de l'invention, on peut citer par exemple - les huiles hydrocarbonées d'origine animale, telles que le perhydrosqualène ; - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale, telles que les triglycérides liquides d'acides gras comportant de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore, par exemple les huiles de tour- nesol, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d'abricot, de macadamia, d'arara, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810 , 812 et 818 par la so- ciété Dynamit Nobel, l'huile de jojoba, l'huile de beurre de karité; - les esters et les éthers de synthèse, notamment d'acides gras, comme les huiles de formules R1 COOR2 et R1 OR2 dans laquelle R1 représente le reste d'un acide gras comportant de 8 à 29 atomes de carbone, et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, contenant de 3 à 30 atomes de carbone, comme par exemple l'huile de Purcellin, l'isononanoate d'isononyle, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-hexyle, le stéarate d'octyl-2-dodécyle, l'érucate d'octyl-2-dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle ; les esters hydroxylés comme l'isostéaryl lactate, l'octylhydroxystéarate, l'hydroxystéarate d'octyldodécyle, le diisostéaryl-malate, le citrate de triisocétyle ; les heptanoates, octanoates, décanoa- tes d'alcools gras ; les esters de polyol, comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol et le diisononanoate de diéthylèneglycol ; et les esters du pentaérythritol comme le tétraisostéarate de pentaérythrityle ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique, tels que les huiles de paraffine, volatiles ou non, et leurs dérivés, la vaseline, les poly- décènes, le polyisobutène hydrogéné tel que l'huile de parléam ; - les alcools gras ayant de 8 à 26 atomes de carbone, comme l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique et leur mélange (alcool cétylstéarylique), l'octyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyldécanol, le 2-undécylpentadécanol, l'alcool oléique ou l'alcool linoléique ; - les huiles fluorées partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées comme celles décrites dans le document JP-A-2-295912 ; - les huiles de silicone comme les polyméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non à chaîne siliconée linéaire ou cyclique, liquides ou pâteux à température ambiante, notamment les cyclopolydiméthylsiloxanes (cyclométhicones) telles que la cyclo-hexasiloxane ; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone ; les silicones phénylées comme les phényltriméthicones, les phényldiméthicones, les phényltriméthylsiloxydiphényl-siloxanes, les diphényldiméthicones, les diphénylméthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyltriméthyl-siloxysilicates, et les polyméthylphénylsiloxanes ; - leurs mélanges. On entend par huile hydrocarbonée dans la liste des huiles citées ci-dessus, toute huile comportant majoritairement des atomes de carbone et d'hydrogène, et éventuellement des groupements ester, éther, fluoré, acide carboxylique et/ou al-cool. Les autres corps gras pouvant être présents dans la phase huileuse sont par exemple les acides gras comportant de 8 à 30 atomes de carbone, comme l'acide stéarique, l'acide laurique, l'acide palmitique et l'acide oléique ; les cires comme la lanoline, la cire d'abeille, la cire de Carnauba ou de Candellila, les cires de paraf- fine, de lignite ou les cires microcristallines, la cérésine ou l'ozokérite, les cires synthétiques comme les cires de polyéthylène, les cires de Fischer- Tropsch ; les résines de silicone telles que la trifluorométhyl-Cl -4-alkyldimethicone et la trifluoropropyldimethicone ; et les élastomères de silicone comme les produits commercialisés sous les dénominations KSG par la société Shin-Etsu, sous les déno- minations Trefil , BY29 ou EPSX par la société Dow Corning ou sous les dénominations Gransil par la société Grant Industries. Ces corps gras peuvent être choisis de manière variée par l'homme du métier afin de préparer une composition ayant les propriétés, par exemple de consistance ou de texture, souhaitées. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, la composition selon l'invention est une émulsion eau-dans-huile (E/H) ou huile-dans-eau (H/E). La proportion de la phase huileuse de l'émulsion peut aller de 5 à 80 % en poids, et de préférence de 5 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les émulsions contiennent généralement au moins un émulsionnant choisi parmi les émulsionnants amphotères, anioniques, cationiques ou non ioniques, utilisés seuls ou en mélange, et éventuellement un co-émulsionnant. Les émulsionnants sont choisis de manière appropriée suivant l'émulsion à obtenir (E/H ou H/E). L'émulsionnant et le co-émulsionnant sont généralement présents dans la composition, en une proportion allant de 0,3 à 30 % en poids, et de préférence de 0,5 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Pour les émulsions E/H, on peut citer par exemple comme émulsionnants les dimethicone copolyols tels que le mélange de cyclomethicone et de dimethicone copolyol, vendu sous la dénomination DC 5225 C par la société Dow Corning, et les alkyl-dimethicone copolyols tels que le Laurylmethicone copolyol vendu sous la dénomination Dow Corning 5200 Formulation Aid par la société Dow Corning et le Cetyl dimethicone copolyol vendu sous la dénomination Abil EM 90 par la société Goldschmidt. On peut aussi utiliser comme tensioactif d'émulsions E/H, un organopolysiloxane solide élastomère réticulé comportant au moins un groupement oxyalkyléné, tel que ceux obtenus selon le mode opératoire des exemples 3, 4 et 8 du document US-A-5,412,004 et des exemples du docu-ment US-A-5,811,487, notamment le produit de l'exemple 3 (exemple de synthèse) du brevet US-A-5,412,004. et tel que celui commercialisé sous la référence KSG 21 par la société Shin Etsu. Pour les émulsions H/E, on peut citer par exemple comme émulsionnants, les émulsionnants non ioniques tels que les esters d'acides gras et de glycérol oxyalkylénés (plus particulièrement polyoxyéthylénés) ; les esters d'acides gras et de sorbitan oxyalkylénés ; les esters d'acides gras oxyalkylénés (oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) ; les éthers d'alcools gras oxyalkylénés (oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) ; les esters de sucres comme le stéarate de sucrose ; et leurs mélanges tels que le mélange de stéarate de glycéryle et de stéarate de PEG-40. De façon connue, la composition cosmétique ou dermatologique de l'invention peut contenir également des adjuvants habituels dans le domaine cosmétique ou dermatologique tels que les gélifiants, les polymères filmogènes, les conservateurs, les parfums, les charges, les filtres UV, les bactéricides, les absorbeurs d'odeur, les matières colorantes, les extraits végétaux, les actifs cosmétiques et dermatologiques, et les sels. Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans le domaine considéré, et par exemple de 0,01 à 20 % du poids total de la composition. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse et/ou dans la phase aqueuse. L'invention est illustrée plus en détail dans les exemples suivants. Exemples 1 à 9 comparatifs : On a préparé 8 dispersions aqueuse d'acide ellagique selon l'invention (exemples 1 à 8) en utilisant 8 copolymères blocs tribloc polyéthylène glycol / polypropylène 25 glycol / polyéthylène glycol (notés OE-OP-OE) différents, une dispersion d'acide ellagique ne faisant pas partie de l'invention (exemple 9) en utilisant un homopolymère de polyéthylène glycol, et une dispersion témoin ne contenant pas de tensioactif dispersant. 30 Chaque dispersion aqueuse a été préparée dans un bécher de 100 ml en ajoutant 0,2 g de tensioactif non ionique (dispersant) dans 48,8 g d'eau jusqu'à solubilisation puis en ajoutant 1 g d'acide ellagique en maintenant sous agitation magnétique pendant 5 minutes de manière à former un vortex. La dispersion obtenue contient donc 2 % en poids d'acide ellagqiue et 0,4 % de dispersant. 35 On a ensuite mesuré la granulométrie par diffraction laser de la poudre d'acide ellagique dispersée à l'aide d'un granulomètre Malvern Mastersizer. 40 Les valeurs de granulométrie suivantes ont été mesurées : ^ D[4,3] : diamètre moyen en volume (lm) ^ d(0,5) : 50% des particules ont un diamètre inférieur à d(0,5) (lm) ^ d(0,9) : 90% des particules ont un diamètre inférieur à d(0,9) (lm)20 On a obtenu les résultats suivants : Exemple Dispersant Ratio Poids Granulométrie OE/OP/OE molécu- en lm en nombre laire (g/mole) D[4,3] d(0,5) d(0,9) Témoin Sans dis- 29,998 27,92 56,94 persant 1 SynperonicU 46/16/46 5000 0,335 0,14 0,526 PE/F32 2 LutrolU F68 75/30/75 8350 0,317 0,138 0,45 3 SynperonicU 128/54/128 14000 0,373 0,15 0,689 PE/F108 4 SynperonicU 98/67/98 12000 0,307 0,151 0,55 PE/F127 SynperonicU 11/21/11 2200 0,32 0,149 0,561 P E/L44 6 SynperonicU 50/21/50 1630 0,309 0,154 0,546 PE/L42 7 SynperonicU 97/39/97 10800 0,294 0,148 0,479 PE/F88 8 SynperonicU 13/30/13 2900 0,396 0,160 0,780 PE/L64 9 (HI) PEG-180 7938 néant néant néant HI signifie hors invention Le PEG-180 est un homopolymère d'éthylèneglycol consituté de 180 unités éthylène glycol. On a ainsi constaté que la dispersion témoin présente de nombreux agglomérats de taille d(0,9) supérieure à 30 m. Les dispersions aqueuses des exemples 1 à 7 selon l'invention ont une granulométrie d(0,9) inférieure à 0,7 lm et donc bien inférieure à celle de la dispersion témoin. Par ailleurs, la dispersion de l'exemple 8 hors invention préparée avec le PEG-180 ne permet pas de disperser l'acide ella- gique, ce dernier sédimente et se retrouve dans le fond de la phase aqueuse. Exemple 10 à 16 : On a préparé 9 dispersions aqueuses selon l'invention contenant 2 % en poids d'acide ellagique et en utilisant 2 copolymères blocs tribloc polyéthylène glycol / polypropylène glycol / polyéthylène glycol (notés OE-OP-OE) différents à des teneurs différentes variant de 0,1 % à 0,5 %. Ces dispersions ont été préparées se- Ion le mode opératoire décrits pour les exemples 1 à 9 précédents. 9 5 On a mesuré la granulométrie de la poudre d'acide ellagique dispersée selon le même méthode que décrite précédemment. On a obtenu les résultats suivants : Exemple Dispersant Teneur en Granulométrie dispersant en lm (en %) D[4,3] d(0,5) d(0,9) 10 LutrolU F68 0,1 0,291 0,135 0,346 2 LutrolU F68 0,2 0,282 0,136 0,371 11 LutrolU F68 0,3 0,382 0,146 0,563 12 LutrolU F68 0,4 0,317 0,138 0,450 13 LutrolU F68 0,5 0,308 0,140 0,470 14 SynperonicU 0,1 0,311 0,148 0,531 PE/L44 SynperonicU 0,2 0,357 0,156 0,631 PE/L44 15 SynperonicU 0,4 0,320 0,149 0,561 PE/L44 16 SynperonicU 0,5 0,343 0,153 0,631 PE/L44 On a ainsi constatée que toutes les dispersions obtenues ont une granulométrie d(0,9) inférieure à 0,7 m. Exemples 17 et 18 comparatifs : On a préparé une émulsion huile-dans-eau (exemple 17) ayant la composition sui-15 vante : - eau qsp 100 g -glycérine 3 g - conservateurs qs 0,1 g - Sel disodique de l'acide éthylène diamine tétracétique - gomme de xanthane 0,2 g polydiméthylsiloxane 3 g (Fluid DC 200 10 cst de chez DOW CORNING) ditertiobutyl 4-hydroxytoluène 0,05 g - isoparrafine hydrogénée (Parleam de chez NOF Corporation) 3 g -vaseline blanche 1 g - Mélange de monostéarate de glycéryle et de stéarate de 1 g polyéthylèneglycol (100 0E) (Simulsol 165 de la société SEPPIC) 5 20 25 30 - Polysaccharide à 1 % dans l'eau (FUCOGEL 1000 de la 1 g société SOLABIA) - Copolymère acrylamide/acrylamido 2-méthyl propane 2,4 g sulfonate de sodium en émulsion inverse à 40 % dans isoparaffine/eau (Sépigel 305 de chez SEPPIC) - Hyaluronate de sodium 0,01 g - eau 7 g -Acide ellagique 0,5 g Copolymère bloc OE-OP-OE (Synperonic PE/F108 0,025 g de chez UNIQEMA) eau 10 g La dispersion de l'acide ellagique a été préparée en solubilisant à chaud dans l'eau le copolymère OE-OP-OE puis en ajoutant l'acide ellagique sous agitation pendant 5 minutes. La dispersion est conservée à température ambiante. 20 La phase aqueuse contenant glycérine a été chauffé à 80 C, puis on a ajouté la gomme de xanthane. On a préparé la phase grasse en chauffant les constituants à 80 C puis a été ajoutée dans la phase aqueuse préparée en maintenant la température à 70 C. Puis on a refroidi jusqu'à 40 C et on a introduit les autres mé- 25 langes préparés. On a ainsi obtenue une composition sous forme de crème qui peut être appliquée sur la peau pour éclaircir et dépigmenter la peau présentant des taches de pigmentation. On a préparé une émulsion similaire (exemple 18 hors invention) mais sans utiliser de copolymère OE-OP-OE pour disperser l'acide ellagique. L'émulsion de l'exemple 17 a présenté des amas d'acide ellagique visibles lors de 35 l'étalement de la composition sur la peau (présence de poinst beige) tandis que l'émulsion de l'exemple 17 selon l'invention a été étalée sur la peau sans laisser apparaitre d'amas. L'observation au miscroscope de chaque émulsion a montré la présence d'amas 40 d'acide ellagique pour la composition de l'exemple 18 et l'absence de tels amas pour la composition selon l'invention. 10 15 30 15 20 25 30 35 40 Après une conservation des émulsions pendant 2 mois à 4 C, 25 C et 45 C , on a constaté par observation microscopique que l'émulsion selon l'invention est restée fine et ne présentait pas d'agglomérats d'acide ellagique tandis que l'émulsion de l'exemple 18 hors invention a présenté des agglomérats d'acide ellagique ainsi qu'une augmentation de la taille des gouttes d'huile. Ainsi, ces observations ont montrées que la dispersion d'acide ellagique en présence de copolymère OE-OP-OE a permis d'obtenir une émulsion stable et contenant de l'acide ellagique dispersé de manière homogène et sans agglomérats. Exemples 19 : On a préparé une émulsion huile-dans-eau ayant la composition suivante : -eau qsp 100 g - glycérine 3 g - conservateurs qs 0,1 g - Sel disodique de l'acide éthylène diamine tétracétique - gomme de xanthane 0, 2 g -polydiméthylsiloxane 3 g (Fluid DC 200 10 cst de chez DOW CORNING) -ditertiobutyl 4-hydroxytoluène 0,05 g - isoparrafine hydrogénée (Parleam de chez NOF Corporation) 3 g - vaseline blanche 1 g - Mélange de monostéarate de glycéryle et de stéarate de 1,4 g polyéthylèneglycol (100 OE) (Simulsol 165 de la société SEPPIC) - Alcool cétylique 1 g -Polysaccharide à 1 % dans l'eau (FUCOGEL 1000 de la 1 g société SOLABIA)-Copolymère acrylamide/acrylamido 2-méthyl propane 2,4 g sulfonate de sodium en émulsion inverse à 40 % dans isoparaffine/eau (Sépigel 305 de chez SEPPIC) - Hyaluronate de sodium 0,01 g - eau 7 g - Acide ellagique 0,5 g - Copolymère bloc OE-OP-OE (Lutrol F68 0,025 g de chez BASF)
L'invention concerne une dispersion aqueuse d'acide ellagique ou ses sels ou ses esters comprenant un tensioactif non ionique choisi parmi les copolymères consistant en des blocs polyéthylène glycol et polypropylène glycol.L'invention concerne également une composition cosmétique ou dermmatologique comprenant une telle dispersion aqueuse et un procédé cosmétique de traitement de la peau, notamment pour dépigmenter la peau.
1. Composition sous forme de dispersion aqueuse d'acide ellagique ou ses sels ou ses esters comprenant un tensioactif non ionique choisi parmi les copolymères consistant en des blocs polyéthylène glycol et polypropylène glycol. 2. Composition cosmétique ou dermatologique comprenant, dans un milieu aqueux physiologiquement acceptable, de l'acide ellagique ou ses sels ou ses dé-rivés esters et un tensioactif non ionique choisi parmi les copolymères consistant en des blocs polyéthylène glycol et polypropylène glycol. 3. Composition selon la 1 ou 2, caractérisée par le fait que le tensioactif non ionique est un polycondensat tribloc polyéthylène glycol / polypropylène glycol / polyéthylène glycol. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le tensioactif non ionique a un poids moléculaire moyen en poids allant de 1000 à 15000, et de mieux allant de 2000 à 13000. 20 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que ledit tensioactif a une température de trouble, à 10 g/I en eau distillée, supérieure ou égale à 20 C, et une matière colorante pulvérulente. 6. Composition selon la 1 prise en combinaison avec l'une des re- 25 vendications 3 à 5, caractérisée par le fait que le tensioactif non ionique est pré-sent en une teneur allant de 0,01 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la dispersion aqueuse, et de préférence allant de 0,05 % à 5 % en poids. 7. Composition selon la 2 prise en combinaison avec l'une des re- 30 vendications, caractérisée par le fait que le tensioactif non ionique est présent en une teneur allant de 0,005 % à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition cosmétique ou dermatologique, et de préférence allant de 0,01 % à 2,5 0/0 en poids. 35 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que les sels d'acide ellagique sont choisis parmi les sels de sodium, de potassium, de calcium ou de magnésium. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractéri-40 sée par le fait qu'elle comprend de l'acide ellagique. 10. Composition selon la 1 prise en combinaison avec l'une des 3 à 6 et 8, 9, caractérisée par le fait que l'acide ellagique ou ses sels15et esters est présent en une teneur allant de 0,03 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la dispersion aqueuse, de préférence allant de 0,03 % à 7 % en poids, et préférentiellement allant de 0,03 % à 5 % en poids. 11. Composition selon la 2 prise en combinaison avec l'une des 3 à 5 et 7 à 9, caractérisée par le fait que l'acide ellagique ou ses sels et esters est présent en une teneur allant de 0,01 % à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,03 % à 5 % en poids, préférentiellement allant de 0,03 % à 3 % en poids, et plus préférentielle- ment allant de 0,03 % à 1, 5 % en poids. 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le tensioactif non ionique est présent en une teneur allant de 2,5 % à 250 % en poids, par rapport au poids total d'acide ellagique ou dudit sel ou dudit ester, et de préférence allant de 5 % à 100 % en poids. 13. Composition selon la 2 prise en combinaison avec l'une quel-conque des 3 à 5 et 7 à 9 et 11, 12, caractérisée par le fait que l'eau est présente en une teneur allant de 10 % à 95 % en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 20 % à 95 % en poids. 14. Composition selon la 2 prise en combinaison avec l'une quel-conque des 3 à 5 et 7 à 9 et 11 à 13, caractérisée par le fait qu'elle comprend un solvant organique physiologiquement acceptable choisi parmi l'éthanol, l'isopropanol, le propanol, le butanol, les polyéthylène glycols ayant de 6 à 80 unités oxyde d'éthylène le propylène glycol, l'isoprène glycol, le butylène glycol, la glycérine, le sorbitol. 15. Composition selon la 2 prise en combinaison avec l'une quel- conque des 3 à 5 et 7 à 9 et 11 à 14, caractérisée par le fait qu'elle comprend un adjuvant cosmétique ou dermatologique choisi parmi les huiles, les gélifiants, les polymères filmogènes, les conservateurs, les parfums, les charges, les filtres UV, les bactéricides, les absorbeurs d'odeur, les matières colorantes, les extraits végétaux, les actifs cosmétiques et dermatologiques, et les sels. 16. Procédé de traitement cosmétique non thérapeutique de traitement de la peau comprenant l'application sur la peau d'une composition selon la 2 prise en combinaison avec l'une quelconque des 3 à 5 et 7 à 9 et 11 à 15. 17. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait qu'il est destiné pour dépigmenter et/ou éclaircir une peau présentant des taches de pigmentation.40 18. Utilisation d'une dispersion aqueuse d'acide ellagique selon la 1 prise en combinaison avec l'une quelconque des 3 à 6 et 8 à 10 et 12 à 15, pour la fabrication d'une composition dermatologique destinée à dépig- menter et/ou blanchir la peau.10
A
A61
A61K,A61P,A61Q
A61K 31,A61K 8,A61P 17,A61Q 19
A61K 31/19,A61K 8/36,A61P 17/00,A61Q 19/02
FR2897008
A1
OUTILLAGE D'EXTRACTION D'UN INJECTEUR DE CARBURANT ET PROCEDE POUR SA MISE EN OEUVRE
20,070,810
La présente invention concerne les techniques telles que les moteurs à mettre en oeuvre pour extraire les injecteurs des moteurs à combustion interne de type haute pression Diesel, ce qui est nécessaire notamment quand ils ont besoin d'être retirés pour être réparés ou remplacés. Elle s'applique plus particulièrement au domaine de l'industrie automobile, pour assurer l'extraction d'un injecteur haute pression hors de la culasse dans laquelle il est monté dans sa position fonctionnelle, quand il assure l'injection de carburant dans la chambre de combustion du moteur. Pour son montage dans la culasse qui le reçoit, l'injecteur présente de façon classique un corps sensiblement cylindrique, dans lequel on distingue, de part et d'autre d'une bride de fixation sur la paroi de la culasse, une partie dite inférieure qui pénètre dans la chambre de combustion et une partie dite supérieure qui reste à l'extérieur. C'est sur cette partie supérieure, filetée à cet effet, que se visse la pièce complémentaire que l'on appelle la tête d'injecteur, avec le capuchon qui la recouvre et ses raccords électriques, plus en général une sortie axiale de retour du carburant. Au moins au niveau d'un écrou de vissage sur le corps de l'injecteur, la tête d'injecteur est nécessairement de diamètre plus large que ce dernier. En dessous de cette liaison filetée, donc particulièrement solide, mais encore dans sa partie supérieure, extérieure à la culasse, l'injecteur présente une tubulure latérale pourvue d'un raccord pour le branchement d'un tuyau d'admission de carburant. L'extraction hors de la culasse des injecteurs défectueux, en vue de leur réparation ou de leur remplacement, pose de sérieuses difficultés, en raison du grippage qui se produit de façon quasiment systématique lors du fonctionnement du moteur, rendant difficile la désolidarisation des deux éléments. Afin d'extraire l'injecteur grippé hors du moteur, la solution la plus radicale consiste à dévisser la tête d'injecteur, et à visser à sa place, en utilisant le pas de vis ainsi libéré, un outil d'extraction fournissant à l'opérateur des moyens de prise par lesquels tirer l'injecteur hors du moteur. La solidité de la fixation de l'outil à l'injecteur ainsi réalisée permet d'exercer des efforts de traction importants sur l'injecteur. Cependant, les injecteurs sont des pièces fragiles, notamment au niveau de la tête d'injecteur et de son capuchon, et le fait de devoir démonter celle-ci a pour effet de les rendre non réutilisables. On parle ainsi d'extraction destructive. Comme il s'agit en outre de pièces relativement coûteuses, il serait plus avantageux d'un point de vue économique de pouvoir procéder à leur extraction sans les détériorer, et en particulier sans démonter leur tête d'injecteur, afin de permettre leur réparation en vue de leur réutilisation. Ainsi, les efforts se sont tournés vers la recherche de solutions qu'on peut qualifier de "non destructives". L'une d'entre elles consiste à prendre appui sur la tubulure latérale d'admission de carburant pour exercer sur la tête d'injecteur un effort de rotation autour de l'axe de l'injecteur, dans une action tendant à dégripper sa liaison avec la culasse par rotation et non plus seulement par traction axiale. Les problèmes ne sont pas résolus pour autant. Les efforts mécaniques à développer sont tels que les outils qui ont été proposés à ce jour s'avèrent pour la plupart inefficaces en vue d'une extraction non destructive. Si même l'injecteur ne se casse pas sous les contraintes auxquelles il est exposé, on observe que les outils eux-mêmes sont trop fragiles. Ils se tordent ou se cassent, et ce faisant, il n'est pas rare qu'ils endommagent la tête de l'injecteur. La présente invention vise à apporter une solution efficace aux difficultés rencontrées, notamment celles qui viennent d'être soulignées. Elle vise aussi à satisfaire au mieux aux besoins de l'industrie automobile, quand l'extraction des injecteurs doit pouvoir être effectuée par des moyens à la portée des services d'entretien des voitures, chez tout garagiste. A l'effet d'une extraction non destructive d'un injecteur, l'invention propose d'utiliser un outillage comportant un dispositif d'extraction par un effet de traction s'exerçant axialement en prenant appui de manière équilibrée, donc principalement en des points diamétralement opposés du corps de la tête d'injecteur, sous le rebord formé en épaulement externe par la tête d'injecteur vissée en 2 place sur le corps de l'injecteur. Cet appui est avantageusement réalisé par des moyens de préhension se fermant par effet de pince autour du capuchon recouvrant la tête d'injecteur jusqu'à engager sous ledit rebord des pattes d'accrochage s'étendant radialement. Suivant l'invention, le dispositif d'extraction est en outre conçu et configuré, en forme et dimensions, pour maintenir fermement l'appui équilibré recherché, pendant tout le cours des opérations d'extraction, en imposant que les efforts de traction s'exercent dans la direction axiale de l'injecteur et qu'ils soient régulièrement répartis autour de l'axe de l'injecteur, centrés sur lui. Suivant une forme de réalisation préférée en conformité avec l'invention, on exerce ces efforts de traction au moyen d'une masse d'inertie mobile le long d'une tige guide qui se fixe, coaxialement dans le prolongement de l'injecteur, au-dessus de celui-ci à l'extérieur de la culasse dans laquelle il est monté, sur un noyau de base des moyens de préhension de la tête d'injecteur, associé à des moyens d'immobilisation de branches de griffe portant les pattes mentionnées précédemment dans une position fermée de la pince de préhension où ces pattes sont fermement maintenues en prise sur le rebord terminal de la tête d'injection, sans toutefois s'approcher du corps de l'injecteur au point de risquer d'abîmer le pas de vis que ce dernier présente généralement à cet endroit. La fixation de la tige des moyens d'inertie sur le noyau des moyens de préhension à effet de pince a avantageusement lieu par vissage de la tige à travers ledit noyau jusqu'à prendre appui au centre du capuchon recouvrant la tête d'injecteur, par un appendice axial qu'elle comporte à cet effet. Pour la plupart des injecteurs du marché, un tel appendice a l'intérêt de faciliter le centrage de l'outil, dans la mesure où il peut avantageusement être conformé pour s'engager dans l'embouchure du conduit de retour du carburant qui se trouve habituellement dans l'axe de l'injecteur sur le dessus du capuchon de la tête d'injecteur. Suivant encore d'autres caractéristiques de nouveauté spécifiques de la présente invention, celle-ci s'exprime en un procédé d'extraction d'un injecteur hors du moteur dans lequel il est monté, suivant lequel, avant de procéder à une étape d'extraction non destructive par effet de traction au moyen de l'outil ci-dessus décrit dans ses particularités essentielles, on procède à une étape de dégrippage en exerçant sur la tête de l'injecteur des efforts de rotation en prenant appui sur la tubulure latérale d'admission de carburant qu'elle comporte. On utilise avantageusement à cette fin un outil de dégrippage spécialement conçu pour saisir efficacement ladite tubulure par l'intermédiaire d'une tige d'extension qui est solidarisable avec elle, notamment par vissage en lieu et place du raccord d'arrivée carburant, de manière à la prolonger coaxialement, et d'un bras formant levier qui est solidaire d'un manchon venant s'adapter axialement sur la tête d'injecteur et qui présente une lumière qui vient alors emprisonner latéralement l'extrémité de ladite tige d'extension de la tubulure. Dans des modes de mise en oeuvre préférés de l'invention, l'outil de dégrippage comporte un tel manchon à disposer en recouvrement de la partie supérieure de l'injecteur qui est équipé sur le dessus d'un embout axial constituant une prise pour une clé permettant d'imprimer à l'ensemble des efforts d'entraînement en rotation. L'outil de dégrippage ainsi utilisé conformément à l'invention prépare au mieux l'injecteur en vue de son extraction non destructive au moyen du dispositif d'extraction par traction, dont on monte d'abord la pince de préhension en prise sur la partie inférieure de la tête d'injecteur, puis l'ensemble à inertie en fixant au noyau de la pince la tige guide de la masse d'inertie. En cas d'échec d'une telle opération au moyen du dispositif d'extraction non destructive, l'invention prévoit avantageusement de compléter le procédé par une étape d'extraction destructive, qui est effectuée après retrait de la tête d'injecteur, quitte à déformer et briser son capuchon, et suivant laquelle on utilise le même ensemble à inertie, mais cette fois en combinaison avec une pièce tubulaire qui lui est solidarisable quand elle est fixée à l'injecteur directement par vissage sur son corps fileté en lieu et place de la tête d'injecteur enlevée. L'invention concerne également un kit d'outillage pour l'extraction d'un injecteur de carburant monté et grippé dans un moteur à explosion, comportant un outil de dégrippage, un dispositif d'extraction non destructive selon l'invention, une masse d'inertie classique en elle-même, et un outil d'extraction destructive. L'outil de dégrippage et l'outil d'extraction destructive peuvent être classiques en eux-mêmes. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, ils sont tels que défini ci-avant. L'invention sera maintenant plus complètement décrite dans le cadre de ses caractéristiques préférées et de leurs avantages, en faisant référence aux figures 1 à 5 qui illustrent les éléments essentiels d'un kit d'outillage suivant l'invention, tel que mis en oeuvre dans les étapes successives du procédé d'extraction d'un injecteur de carburant, y compris dans les cas où l'injecteur est tellement grippé dans la culasse correspondant que l'on ne peut éviter sa destruction. Dans les figures qui accompagnent la description des outils utilisés : - la figure 1 représente une vue en coupe partielle d'un dispositif d'extraction non destructive selon l'invention, en position fonctionnelle de traction sur une tête d'injecteur ; - la figure 2 illustre une branche de pince du dispositif de la figure 1 en vue de dessus ; - la figure 3 montre une masse à inertie destinée à être utilisée avec le dispositif de la figure 1, en vue longitudinale ; - la figure 4 représente une vue en coupe partielle d'un outil de dégrippage sellon l'invention monté sur une tête d'injecteur d'un injecteur devant être démonté ; - et la figure 5 montre une vue en coupe partielle d'un outil d'extraction destructive d'un outillage complet suivant l'invention,5 montré en position d'extraction sur un injecteur dont on a retiré la tête d'injecteur. En conformité avec ces figures, l'invention est ici décrite dans le cadre de son application à l'extraction d'un injecteur de moteur à explosion de type diesel à haute pression (communément désigné par HDI), réalisé suivant un modèle utilisé couramment dans l'industrie automobile. Suivant la figure 1, on se réfère à un tel injecteur, supposé monté vertical dans la culasse correspondante, à laquelle il est fixé au niveau d'une bride 27. L'injecteur est représenté schématiquement par son contour extérieur. II se compose, de façon classique, d'un corps 1 de forme sensiblement cylindrique, dont la partie supérieure 2 dépasse au-dessus de la bride 27 et supporte la tête d'injecteur, vissée dessus par un écrou 28. Cet écrou représente une partie terminale basse de la tête d'injection qui est particulièrement solide, alors que son capuchon de protection 3, constitué en rnatière plastique, est beaucoup plus fragile. II est d'autre part d'encombrement plus large que le capuchon 3, et au-dessus de la partie filetée du corps d'injecteur sur laquelle il se visse, il forme par sa face inférieure un rebord 15, en épaulement annulaire externe du corps de l'injecteur. La largeur radiale de cet épaulement autour de l'injecteur est habituellement de l'ordre de 3 mm seulement. Plus bas sur son corps cylindrique, la partie supérieure de l'injecteur comporte une tubulure latérale 17, dans laquelle s'adapte un raccord permettant le branchement d'un tuyau d'alimentation en carburant. Le dispositif utilisé selon l'invention pour une extraction non destructive de l'injecteur, est constitué d'un outil de traction axiale, qui comporte une pince de préhension de la tête d'injecteur en combinaison avec une tige 4, rectiligne et rigide, qui est destinée à se placer au-dessus du capuchon 3 de la tête d'injecteur, coaxialement avec elle dans son prolongement. Cette tige fait partie d'un ensemble à inertie dans lequel elle constitue une tige guide pour une masse d'inertie qui permettra d'exercer une traction vers le haut entraînant l'ensemble du dispositif avec l'injecteur. La masse d'inertie, dont un exemple est représenté en 5 sur la figure 3, est mobile. Elle coulisse librement sur la tige 4 jusqu'à une masse terminale fixe prévue en haut de celle-ci. A son extrémité inférieure, la tige 4 se prolonge par un appendice axial 6, sensiblement cylindrique, de plus faible diamètre. A titre d'exemple, le diamètre de l'appendice 6 est sensiblement égal à 7,5 mm, et sa hauteur environ égale à 9 mm, alors que la hauteur totale de la tige 4 peut atteindre environ 65 cm. La pince du dispositif selon l'invention comporte un noyau de pince 7, en forme de corps tubulaire fileté intérieurement, dans lequel s'engage et se visse la tige d'inertie 4, par son extrémité inférieure, sur une hauteur d'environ 30 mm. Dans sa position finale, son appendice 6 dépasse dans son intégralité de la face inférieure du noyau 7. La tige 4 est retenue dans cette position au moyen d'un écrou 8 qui se visse autour de la tige d'inertie jusqu'à buter sur la face radiale supérieure du corps tubulaire constituant le noyau 7. Le noyau 7 est percé de deux alésages 9 qui traversent sa paroi annulaire radialement et qui sont disposés symétriquement par rapport à son axe longitudinal, en des positions diamétralement opposées. Ces alésages, qui sont filetés intérieurement, servent à fixer sur le noyau deux barres verticales symétriques qui constituent les deux branches 10 de la pince de préhension de la tête d'injecteur, par son écrou 28. Chacune des branches 10 est percée dans toute son épaisseur d'un alésage transversal 11 pour sa fixation au corps tubulaire 7, en appui radial contre la surface externe de ce dernier, sur toute sa hauteur. Ces alésages se placent à cet effet respectivement en regard de chacun des deux alésages du noyau de base de la pince 7, ce qui permet d'assurer la fixation par insertion de vis 12 dans les alésages respectifs 9 et 11 alignés les uns avec les autres. Le positionnement correct des branches 10 sur le noyau 7, dans le sens axial, est assuré en complément par leur contact au niveau d'un épaulement visible en 26 sur la figure 1. Au cours de leur mise en place progressive, les vis 12 assurent d'abord un montage souple des branches de la pince qui leur permet de s'incliner sur l'axe du dispositif pour venir en prise sur la tête d'injecteur en l'enveloppant sans l'abîmer. Quand ensuite les vis sont vissées à fond, elle assurent un verrouillage immobilisant la pince en position fermée, les branches de griffe 10 étant appliquées fermement contre le noyau 7. Ainsi, ces différents éléments, branches 10, noyau 7 et tige 4, sont fixés solidement les uns aux autres. Les branches 10 présentent sur leur face interne 13 une forme circulaire concave qui est complémentaire de celle du noyau là où elles s'appliquent contre lui. Chaque branche de pince 10 présente, à son extrémité inférieure, une extension radiale, s'étendant vers l'intérieur de manière à former une patte d'accrochage venant en appui axial sur le rebord en épaulement formé autour de la tête d'injecteur par le bord inférieur 15 de l'écrou 28 de la tête d'injecteur, lorsque la pince est dans sa position montée autour de l'injecteur. De chaque côté de part et d'autre de la tête d'injecteur, en des positions diamétralement opposées, la face interne 13 (figure 2) de chaque patte 14 présente un contour circulaire concave qui s'adapte autour de celui de la tête d'injecteur, sans toutefois toucher celle-ci afin de ne pas abîmer son filetage. Le dispositif est configuré de telle sorte que lorsque la pince est serrée dans sa position pour être verrouillée en prise avec l'écrou 28, les branches 10 étant en appui par leurs pattes terminales respectives 14 sous le rebord 15 de l'injecteur, la tige d'inertie 4 engagée par vissage dans le noyau vient en contact par son appendice 6 contre la face supérieure du capuchon 3, comme représenté sur la figure 1. De plus, dans le cas où le capuchon 3 présente sur sa face supérieure, comme il est classique, une couronne 16 limitant l'embouchure de retour du carburant qui est centrée sur l'axe de l'injecteur, sa présence est exploitée pour lui faire jouer un rôle de centrage axial du dispositif d'extraction, en assurant que l'appendice 6 vienne se disposer de manière centrée à l'intérieur de cette couronne. Une fois que le dispositif d'extraction non destructive selon l'invention a été monté sur l'injecteur, comme exposé ci-avant, la pince étant fermée et verrouillée et la tige d'inertie 4 étant fixée dans le noyau de la pince, on utilise la masse d'inertie 5 pour imprimer un effort de traction vers le haut. Les branches 10 prenant appui sous le rebord 15 entraînent l'injecteur dans ce mouvement de traction, ce qui tend à l'arracher en force de la culasse dans laquelle il est engagé. La totalité de l'énergie cinétique de ce mouvement est exercée co-axialement sur l'axe de l'injecteur, grâce à l'appui axial centré réalisé au niveau de l'écrou 8 ainsi qu'à la disposition diamétralement opposée des pattes 14. L'injecteur peut ainsi être extrait du moteur sans risquer que le dispositif se casse au cours du mouvement. Le dispositif selon l'invention peut être utilisé au cours d'un procédé plus global de démontage de l'injecteur qui comporte des étapes complémentaires dont la description suit, avec en particulier une étape préalable dite de dégrippage. Pour réaliser le dégrippage de l'injecteur, on tente de lui imprimer un mouvement de rotation autour de son axe. Ceci peut être réalisé au moyen d'un outil de dégrippage tel que celui qui est représenté sur la figure 4. On a représenté sur cette figure le corps 1 de l'injecteur, sa tête 2 et le capuchon terminal 3. Est également représentée la tubulure latérale 17, équipée d'un raccord pour le branchement d'un tuyau d'alimentation en carburant. L'outil de dégrippage comporte un manchon sensiblement cylindrique 18, destiné à s'insérer autour du capuchon 3, en libre rotation autour de ce dernier. A son extrémité supérieure 19, le manchon 18 est fermé, et il porte un embout 20, à contour notamment hexagonal, constituant une prise pour une clé de manoeuvre en rotation. Le manchon 18 est solidaire d'un bras latéral 21, qui est incliné dans une direction perpendiculaire à l'axe de la tubulure 17 et qui est percé dans son épaisseur d'une lumière obongue 22. L'outil de dégrippage comporte par ailleurs une tige rigide 23, conçue de sorte à pouvoir se lier à la tubulure dans une position où elle reste alignée sur l'axe de celle-ci. Dans le mode de réalisation illustré par la figure 4, cette tige d'extension 23 s'engage en lieu et place du raccord prolongeant la tubulure 17. Elle se fixe directement à la tubulure 17 par vissage dans celle-ci à la place du raccord. L'outil de dégrippage est configuré de telle sorte de lorsqu'il est monté sur l'injecteur, la tige rigide 23 qui est fixée dans l'axe de la tubulure 17 s'insère par son extrémité opposée à l'intérieur de la lumière 22 ménagée dans le bras 21, entre les deux brins qui l'enserrent. En d'autres termes, le bras latéral d'entraînement 21 est incliné sur l'axe de l'outil pour rejoindre la tige de liaison 23, ou tige d'extension de la tubulure 17, et il enfourche cette tige dans la lumière oblongue qu'il comporte à cette fin. L'effet de bras de levier qui en découle est d'autant plus efficace, quel que soit le sens de rotation, que d'une part, la tige 23 et le bras 21 se trouvent alors de préférence en position orthogonale l'un par rapport à l'autre, et que d'autre part, le bras 21 est mécaniquement résistant dans sa liaison avec la tige 23. Ainsi, pour imprimer à l'injecteur un mouvement de rotation visant à réaliser son dégrippage, il suffit de forcer, au moyen d'une clé classique en elle-même, en prise sur l'embout 20, le manchon 18 en rotation autour de son propre axe. Le couple qu'il est ainsi possible d'appliquer par l'intermédiaire du bras 21, faisant alors office de bras de levier, et de la tige rigide d'extension 23, ou tige de liaison, peut être supérieur à 1 000 Nm. Lorsque l'injecteur n'est que faiblement grippé, on peut parvenir, en répétant cet effort à plusieurs reprises, alternativement dans un sens de rotation et dans l'autre, à le dégripper suffisamment pour qu'il soit ensuite très aisé de l'extraire au moyen de n'importe quelle pince classique. Dans le cas contraire, l'étape suivante du procédé, qui consiste à tenter de réaliser l'extraction de l'injecteur au moyen du dispositif d'extraction non destructive selon l'invention, de la façon qui a été exposée précédemment, est grandement facilitée. Si l'opération d'extraction réussit alors, l'injecteur, qui n'aura pas été endommagé pour l'extraction, pourra être réparé et réutilisé. L'étape d'extraction non destructive s'opère comme on l'a déjà exposé au moyen du dispositif fonctionnant par traction axiale qui représente l'élément essentiel de l'outillage suivant l'invention. On met en place la pince de ce dispositif dans sa position où ses pattes d'accrochage se placent à hauteur pour venir en prise avec la tête d'injecteur sous le bord inférieur de l'écrou qu'elle comporte à sa jonction avec le corps de l'injecteur, on fixe la tige du système d'inertie dans la position ainsi atteinte, où également son appendice inférieur vient en contact avec la face supérieure du capuchon recouvrant la tête d'injecteur, et on ferme la pince par extension radiale de ses pattes d'accrochage vers l'intérieur, avant de tirer sur l'ensemble de la pince emportant l'injecteur avec la masse d'inertie coopérant avec la pince par l'intermédiaire de la tige d'inertie. En cas d'échec de l'opération d'extraction non destructive par traction axiale, lorsque l'injecteur est trop fortement grippé, le procédé prévoit de réaliser l'extraction destructive de l'injecteur. A cet effet, on enlève la tête d'injecteur 3 en la dévissant du corps de l'injecteur, si bien que ce dernier est définitivement endommagé. A sa place on adapte un outil d'extraction axiale destructive, qui peut être le suivant. L'outil d'extraction destructive décrit ici pour illustrer au mieux l'invention dans le cas particulier d'application choisi utilise la tige d'inertie 4 du dispositif d'extraction non destructive selon l'invention, comme illustré sur la figure 5. Il comporte un corps tubulaire 24, qui est configuré de manière à pouvoir se visser autour du pas de vis libéré sur le corps de l'injecteur, en sa partie supérieure 2, par le retrait de la tête d'injecteur 3, si bien qu'il est alors solidement fixé à l'injecteur lui-même. La tige d'inertie 4 s'engage à l'intérieur du corps tubulaire 24, et elle est fixée dans cette position au moyen d'un contre-écrou 25, de la même manière qu'elle peut être fixée au noyau 7 de la pince dans le dispositif d'extraction non destructive précédemment décrit. A l'aide de la même masse d'inertie que ci-dessus, coopérant avec le corps tubulaire 24 par l'intermédiaire de la même tige 4 qui lui sert de guide, on tire alors sur l'ensemble en exerçant un mouvement de traction vers le haut. L'outil et l'injecteur étant solidement reliés l'un à l'autre, un effort important peut être exercé sans risque de désolidarisation de ces éléments. Cette opération est effectuée dans des conditions telles qu'elle permet à coup sûr le dégrippage de l'injecteur et son extraction hors du moteur. Les différents outils utilisés pour la mise en oeuvre de ce procédé global, c'est-à-dire l'outil de dégrippage, le dispositif d'extraction non destructive (y compris la tige 4 et la masse d'inertie) et l'outil d'extraction destructive, peuvent avantageusement être présentés sous forme d'un kit d'outillage d'extraction, permettant de mettre en oeuvre toutes les étapes du procédé ci-avant. La description qui précède explique clairement comment l'invention permet d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés. En particulier, elle fournit un outil pour l'extraction non destructive d'un injecteur hors d'un moteur diesel de type à haute pression, qui est solide et peu susceptible de casser lors de son utilisation. II ressort néanmoins de ce qui précède que l'invention n'est pas limitée aux modes de mise en oeuvre qui ont été spécifiquement décrits et illustrés par les figures. Elle s'étend au contraire à toute variante passant par le biais de moyens équivalents. En particulier, dans le cas de moteurs ne permettant pas, en raison d'un manque d'accessibilité, d'utiliser un système à inertie combinant une tige guide de grande longueur en combinaison avec une masse d'inertie mobile, notamment dans le cas des moteurs transversaux, l'invention prévoit de remplacer la tige d'inertie par un tige très courte, toujours terminée à son extrémité inférieure par un appendice pour réaliser un contact centré sur la face supérieure du capuchon de l'injecteur, cette tige étant associée à un système de vérin pneumatique ou à un écarteur hydraulique pour exercer l'effort de traction. AGIO-IB.DOC EFINT/MH LO 28.05.2006
La présente invention concerne l'extraction d'un injecteur HDI dans un moteur à explosion. Elle propose un dispositif d'extraction non destructive par inertie comportant une tige guide (4) pour une masse d'inertie dans laquelle ladite tige se fixe, co-axialement dans le prolongement de l'injecteur, au-dessus de celui-ci à l'extérieur de la culasse dans laquelle il est monté, sur un noyau de base d'une pince de préhension de la tête d'injecteur, comportant au moins deux branches de griffe se plaçant en enveloppe autour d'elle et se terminant en partie inférieure par des pattes d'accrochage (14) coopérant avec la tête d'injecteur par extension radiale vers l'intérieur sous un épaulement (15) formé par l'écrou de fixation de la tête d'injecteur sur le corps de l'injecteur, à l'extérieur de la culasse dans laquelle ce dernier est monté. La fixation de la tige sur le noyau de pince a avantageusement lieu par vissage de la tige à travers ledit noyau jusqu'à prendre appui au centre du capuchon recouvrant la tête d'injecteur, par un appendice axial (6) qu'elle comporte à cet effet.
1. Outillage d'extraction d'un injecteur de carburant hors d'un moteur dans lequel il est monté, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif d'extraction non destructive par traction axiale comportant une tige d'inertie (4) se fixant, coaxialement dans le prolongement de l'injecteur, au-dessus de celui-ci, sur un noyau (7) d'une pince de préhension se fermant sur la tête d'injecteur jusqu'à venir en prise avec elle, par des pattes d'accrochage (14) s'engageant symétriquement sous un rebord formé en épaulement radial (15) par un écrou terminal de la tête d'injecteur, vissé sur le corps de l'injecteur, dans une position où ladite tige est retenue par un écrou (8) butant sur la face radiale supérieure dudit noyau. 2. Outillage selon la 1, dans lequel ladite pince comporte deux branches (10) se montant sur ledit noyau dont les pattes d'accrochage respectives se placent en des positions diamétralement opposées de part et d'autre de la tête d'injecteur et qui se verrouillent fermement sur ledit noyau pour fermer la pince une fois lesdites pattes parvenues à hauteur de la position d'engagement où, par fermeture de la pince, elles s'engagent sous le bord inférieur du capuchon. 3. Outillage selon la 1 ou 2, dans lequel ladite tige d'inertie sert de tige guide pour une masse d'inertie facilitant à un opérateur l'exercice d'efforts de traction pour extraire l'injecteur, et dans lequel ladite tige se fixe audit noyau de pince par sa partie inférieure, celle-ci se vissant dans un corps tubulaire (7) constituant ledit noyau qu'elle traverse jusqu'à ce qu'un appendice inférieur (6) la prolongeant axialement vienne en contact axial avec un capuchon recouvrant la tête d'injecteur. 4. Outillage suivant la 2, éventuellement considérée en combinaison avec la 3, caractérisé par des vis de montage de chaque branche de pince dans ledit noyau qui s'engagent à travers la branche correspondante pour se visser dans un alésage fileté prévu à cet effet dans ledit noyau, jusqu'à se bloquer dans une position de verrouillage immobilisant ladite branche en appui radialement contre la surface externe du noyau sur toute la hauteur de celui-ci, chaque vis traversant alors avantageusement le corps tubulaire dudit noyau réalisé suivant la 3. 5. Outillage suivant l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en que ce qu'il se présente sous la forme d'un kit, dans lequel ledit outillage est associé à un outil de dégrippage par effort de rotation sur la tête d'injecteur, comportant un manchon (18) se disposant, libre en rotation, par dessus ladite tête d'injecteur, qui est équipé sur sa partie supérieure d'un embout axial (20) constituant une prise pour une clé de manoeuvre en rotation et qui porte un bras latéral (21) d'entraînement pour une tige d'extension (23) se fixant sur une tubulure (17) d'admission de carburant que porte la tête d'injecteur latéralement, ledit bras étant de préférence incliné sur l'axe de l'outil pour rejoindre ladite tige d'extension et enfourcher celle-ci dans une lumière oblongue qu'il comporte à cet effet. 6. Outillage suivant l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il se présente sous la forme d'un kit, dans lequel ledit outillage est associé à un outil d'extraction axiale destructif qui comporte un corps tubulaire (24) configuré de manière à pouvoir se visser autour d'un pas de vis du corps de l'injecteur libéré par le retrait de la tête d'injecteur et à recevoir une tige d'inertie telle que la tige d'inertie (4) du dispositif d'extraction non destructive selon l'une quelconque des 1 à 4, notamment par vissage en son intérieur. AGIO-1B.DOC EFMT/MH LO 28.05.2006• 15 7. Procédé d'extraction d'un injecteur de carburant hors d'un moteur à explosion dans lequel il est monté, comportant une étape d'extraction non destructive par traction axiale au moyen dudit outillage suivant l'une des 1 à 6, suivant lequel on met en place la pince dudit dispositif d'extraction non destructive dans sa position où ses pattes d'accrochage se placent à hauteur pour venir en prise avec la tête d'injecteur sous le bord inférieur de l'écrou qu'elle comporte à sa jonction avec le corps de l'injecteur sur lequel elle est vissée, on fixe la tige du système d'inertie dans la position ainsi atteinte et on ferme la pince par extension radiâTe dé- ses pattes -d'accrôchâgé -vérs l'intérieur, avant de tirer sur l'ensemble de la pince emportant l'injecteur avec une masse d'inertie coopérant avec ladite pince par l'intermédiaire de ladite tige d'inertie. 8. Procédé suivant la 7, caractérisé en que que préalablement à ladite étape d'extraction non destructive par traction axiale, il comporte une étape de dégrippage, par un effort de rotation exercé sur la tête d'injecteur au moyen d'un outil de dégrippage prenant appui sur une tubulure latérale d'admission de carburant que présente la tête d'injecteur. 9. Procédé selon la 7 ou 8, caractérisé en ce qu'en cas d'échec de l'opération d'extraction au moyen de l'outil d'extraction non destructive par traction axiale on procède ensuite à une étape d'extraction destructive suivant laquelle, après avoir enlevé la tête d'injecteur, on utilise un outil d'extraction axiale destructif qui comporte un corps tubulaire (24) venant se fixer sur le corps de l'injecteur par vissage sur un pas de vis de celui-ci qui est ainsi libéré et sur lequel on adapte une tige d'inertie telle que la tige d'inertie (4) du dispositif d'extraction non destructive selon l'une quelconque des 1 à 6, notamment par vissage en son intérieur, avant de tirer sur l'ensemble à l'aide d'une masse d'inertie coopérant avec ledit corps tubulaire par l'intermédiaire de ladite tige d'inertie qui lui sert de guide.
B,F
B25,F02
B25B,F02M
B25B 27,F02M 61
B25B 27/00,F02M 61/14
FR2901010
A1
DISPOSITIF DE SIGNALISATION LUMINEUSE SUR UNE PEAU SOUPLE ET SON PROCEDE DE FABRICATION
20,071,116
La présente invention concerne un dispositif de signalisation lumineuse et son procédé de fabrication. L'invention concerne plus précisément la formation d'un dispositif de signalisation lumineuse sur un organe possé-dant à l'extérieur une peau souple qui peut être déformée. Par exemple, des éléments de garnissage de compartiments des passagers d'une automobile ont souvent une surface formée par une peau souple disposée sur une mousse elle-même portée par un support rigide. La souplesse de la peau portée par la couche de mousse réduit ou supprime les blessures des passagers en cas de collision, et donne un toucher apprécié. Le document US-6 652 128 concerne un dispositif de signalisation lumineuse formé par exemple dans un accoudoir d'automobile. L'accoudoir a une peau souple portée par une couche de mousse et, à l'emplacement d'un organe de commande de lève-vitre, la peau souple est percée de trous formant un motif de transmission de lumière dessinant un logo représentatif de la fonction de levage de vitre ; une source de lumière est placée sous cette partie de la peau. Lorsque la source de lumière fonctionne, de la lumière passe par les trous de la peau, si bien qu'un passager est averti de l'emplacement de l'organe de commande de lève-vitre. Il peut donc exercer une pression avec un doigt, si bien que l'organe à commander exécute la manoeuvre voulue. Un tel dispositif est commode car il évite les saillies formées par des boutons de manoeuvre de commutateurs, habituellement nécessaires pour la commande des lève-vitre et d'autres accessoires électriques. Cependant, cette disposition a l'inconvénient de permettre l'entrée de poussières et de saletés par les trous de la peau, et donc un encrassement de l'organe à commander et même de la source de lumière, provoquant rapidement un défaut de fonctionnement. Pour remédier à cet inconvénient, on peut utiliser la disposition décrite dans le document FR-2 824 510 selon lequel une peau et une couche de mousse d'un complexe sont formées d'un matériau translucide afin qu'un logo éclairé, placé derrière le complexe formé peau-mousse, puisse être observé. Cette disposition a l'inconvénient de limiter beaucoup la nature de la couche de mousse et celle de la peau, si bien que l'aspect translucide ou transparent de la peau existe sur l'ensemble de la pièce concernée, qui peut être la planche de bord, à moins qu'un traitement spécifique tel qu'une peinture, rendent des parties opaques. Il est donc souhaitable de pouvoir utiliser d'autres matériaux comme peau souple, notamment des matériaux opaques. Pour remédier aux inconvénients de la technique antérieure, l'invention concerne un dispositif de signalisation lumineuse dans lequel la peau comporte un complexe de deux couches, l'une souple et opaque qui est percée de trous formant un motif de transmission de lumière, représentant par exemple un logo évocateur d'un organe commandé, et l'autre translucide ou transparente, solidarisée à la couche opaque au moins dans la région ayant les trous. De cette manière, les trous ne débouchent pas, et la poussière et les saletés ne peuvent pas parvenir à la source de lumière ou à l'organe à commander éventuellement placé au-dessous. Dans des modes de réalisation, la couche translucide ou transparente est souple, et dans d'autres elle est relativement rigide. Dans le premier cas, la couche translucide ou transparente peut avoir une grande étendue, bien au-delà du motif de. transmission de lumière, alors que, dans le second cas, il est préférable que la couche translucide ou transparente rigide soit limitée à une partie relativement voisine du motif de transmission de lumière, afin que les propriétés de souplesse de la couche opaque puissent être mises en oeuvre aux limites de la couche rigide. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif de signalisation lumineuse ayant au moins une source de lumière et une peau souple comportant localement un motif de transmission de lumière ; selon l'invention, la peau comporte deux couches superposées solidarisées, l'une des couches étant opaque et l'autre translucide ou transparente, le motif de transmission de lumière est formé de trous qui traversent la couche opaque mais ne traversent pas la couche translucide ou transparente, et la couche opaque est disposée plus loin de la source de lumière au moins que la couche translucide ou transparente. Dans un mode de réalisation, la couche translucide ou transparente est disposée sur une partie seulement de la couche opaque correspondant à la partie ayant un motif de trous. De préférence, la couche opaque a une épaisseur réduite dans la partie ayant le motif de trous. De préférence, la source de lumière au moins est fixée à la couche translucide ou transparente, de sorte que l'effet de signalisation lumineuse est sensiblement constant lors de la déformation de la peau souple. Par exemple, la couche translucide ou transparente forme un logement pour la source de lumière. Dans un mode de réalisation, le dispositif comporte en outre un organe destiné à être commandé par une pression exercée sur le motif de la peau, et les deux couches de la peau sont souples et transmettent la pression à l'organe destiné à être commandé. Dans un autre mode de réalisation, le dispositif comporte en outre un organe destiné à être commandé par une pression exercée sur le motif de la peau, la couche translucide ou transparente est sensiblement rigide sur la partie correspondant au motif de la couche opaque, et la déformation de la peau provoque un déplacement de la couche translucide ou transparente pour l'application d'une pression à l'organe à commander. L'invention concerne aussi un procédé de fabrication d'un dispositif de signalisation lumineuse ayant au moins une source de lumière et une peau souple comportant loca- lement un motif de transmission de lumière ; le procédé comprend la réalisation d'une couche opaque ayant des trous formant un motif de transmission de lumière, la solidarisation de la partie de couche opaque ayant le motif de transmission de lumière à une couche translucide ou trans- parente, et le montage d'une source de lumière au moins du côté de la couche translucide ou transparente. De préférence, la réalisation de la couche opaque est effectuée par injection de matière plastique. L'invention concerne aussi un procédé de fabrication d'un dispositif de signalisation lumineuse ayant au moins une source de lumière et une peau souple comportant localement un motif de transmission de lumière ; le procédé comprend la réalisation d'une peau souple ayant deux couches solidaires superposées, l'une étant opaque et l'autre étant translucide ou transparente, la formation d'un motif de trous traversant la couche opaque mais pas une partie au moins de l'épaisseur de la couche translucide ou transpa- rente, et le montage d'une source de lumière du côté de la couche translucide ou transparente, de sorte que la source de lumière est séparée de façon étanche des trous de la couche opaque. De préférence, la formation du motif de trous traver- sant la couche opaque est réalisée par un faisceau laser. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre d'exemples de réalisation, faite en référence au dessin annexé sur lequel : la figure 1 est une coupe schématique d'un exemple de peau souple d'un dispositif de signalisation lumineuse selon l'invention ; la figure 2 est un agrandissement d'une partie de la figure 1 dans un exemple de réalisation ; la figure 3 représente une peau dans un autre mode de réalisation de l'invention ; et la figure 4 représente un dispositif de signalisation lumineuse selon un autre mode de réalisation de l'invention. La figure 1 représente en coupe une peau souple d'un dispositif de signalisation lumineuse selon l'invention. Sur cette figure, la peau souple est formé d'un complexe 10 qui comprend une couche extérieure opaque 12 qui est percée de trous 14 qui forment un motif 16 de transmission de lumière. Une couche transparente et souple 18 est solidarisée à la couche 12. La lumière 20 d'une source lumineuse placée du côté de la couche translucide ou transparente 18 parvient sur le motif de transmission de lumière 16. La figure 2 indique sous forme agrandie comment les trous 14 peuvent être formés par un faisceau laser. Il est important que le faisceau laser traverse toute l'épaisseur de la couche 12 à cause de l'opacité de celle-ci. Les trous peuvent pénétrer ou non dans la couche translucide ou transparente 18, mais sans traverser celle--ci afin que les sale-tés ou poussières ne puissent pas traverser le complexe 10. La figure 3 représente une variante de l'invention. Dans celle-ci, le complexe 22 formant la peau comprend une couche 24 qui est souple et opaque, et une couche translucide ou transparente 30 qui est relativement rigide. Cette couche rigide a des picots 26 qui atteignent la surface de la couche opaque 24, de sorte que cette couche opaque a des trous correspondant aux picots 26 et formant un motif 28 de transmission de lumière. La couche translucide ou transparente 30 est solidarisée à la couche opaque 24 uniquement dans une région qui correspond au motif 28 de transmission de lumière. De cette manière, une pression exercée sur le complexe 22 au niveau du motif de transmission de lumière 28 permet, par déformation de la couche souple 24 de part et d'autre de la couche rigide 30, un déplacement en translation de celle-ci qui peut alors venir au contact d'un organe à commander. Lors de la fabrication de cette variante, il est avantageux que la couche rigide soit d'abord formée avec les picots, et que la couche opaque 24 soit ensuite formée par injection dans un moule contenant la couche rigide 30. Dans un mode de réalisation, la source lumineuse peut être solidaire de la couche rigide 30. Par exemple, celle-ci peut former un logement d'une photodiode. La figure 4 représente une variante dans laquelle une couche transparente et rigide 32 est munie à sa périphérie d'un flasque 34 percé de trous 36. La peau souple et opaque 38 est formée par moulage par injection, si bien qu'elle forme une partie amincie 40 à l'emplacement de la couche translucide ou transparente 32, et des saillies 42 de rivetage de la couche rigide 32 sur la peau souple 38. Les trous du motif de transmission de lumière ne sont pas représentés sur la figure 4. Ils peuvent être réalisés soit par faisceau laser, comme dans le mode de réalisation décrit en référence à la figure 2, soit directement par mou- lage lors de l'injection de la couche :38, comme dans le mode de réalisation décrit en référence à la figure 3. La couche opaque peut être d'un type couramment utilisé, par exemple de polyoléfine, de chlorure de polyvinyle, etc., et la couche translucide ou transparente est formée d'un matériau translucide ou transparent, tel qu'une polyoléfine ou un chlorure de polyvinyle non chargé. Le motif de transmission de lumière formé par les trous constitue une marque permettant à l'utilisateur de localiser par exemple un interrupteur de lève-vitre placé au-dessous. Ce motif est donc évocateur de l'organe commandé, et se trouve de préférence sur l'essentiel de la zone de peau sur laquelle peut être exercée la pression de commande
L'invention concerne un dispositif de signalisation.Elle se rapporte à un dispositif de signalisation lumineuse ayant une source de lumière et une peau souple (10,) comportant localement un motif (16) de transmission de lumière, la peau (10) comporte deux couches superposées solidarisées, l'une (12) étant opaque et l'autre (18) translucide ou transparente, le motif (16) de transmission de lumière est formé de trous (14) qui traversent la couche opaque (12) mais ne traversent pas la couche translucide ou transparente (18), et la couche opaque (12) est disposée plus loin de la source de lumière au moins que la couche translucide ou transparente (18). Dans un exemple, la couche opaque a une épaisseur réduite dans la partie ayant le motif de trous.Application aux garnissage des véhicules automobiles.
1. Dispositif de signalisation lumineuse ayant une ou plusieurs sources de lumière et une peau souple (10, 22) comportant localement un motif (16, 28) de transmission de lumière, caractérisé en ce que la peau (10, 22) comporte deux couches superposées solidarisées, l'une (12, 24, 38) des couches étant opaque et l'autre (18, 30, 32) translucide ou transparente, le motif (16, 28) de transmission de lumière est formé de trous (14, 26) qui traversent la couche opaque (12, 24, 38) mais ne traversent pas la couche translucide ou transparente (18, 30, 32), et la couche opaque (12, 24, 38) est disposée plus loin de la source ou des sources de lumière que la couche translucide ou transparente (18, 30, 32). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la couche translucide ou transparente (30, 32) est disposée sur une partie seulement de la couche opaque correspondant à la partie ayant un motif (28) de trous (26). 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la couche opaque (24, 38) a une épaisseur réduite dans la partie ayant le motif (28) de trous (26). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un organe destiné à être commandé par une pression exercée sur le motif (16, 28) de la peau, et les deux couches de la peau sont souples et transmettent la pression à l'organe destiné à être commandé. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un organe destiné à être commandé par une pression exercée sur le motif {28) de la peau, la couche translucide ou transparente (30, 32) est sensiblement rigide sur la partie correspondant au motif (28) de la couche opaque (24, 38), et la déformation de la peau provoque un déplacement de la couche translucide ou transparente (30, 32) pour l'application d'une pression à l'organe à commander. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que la couche translucide ou transparente (30, 32) forme un logement pour la source ou les sources de lumière. 7. Procédé de fabrication d'un dispositif de signa- lisation lumineuse selon la 4, ayant une ou plusieurs sources de lumière et une peau souple (10, 22) comportant localement un motif (16, 28) de transmission de 5 lumière, caractérisé en ce qu'il comprend la réalisation d'une couche opaque (12, 24, 38) ayant des trous formant un motif (16, 28) de transmission de lumière, la solidarisation de la partie de couche opaque ayant 10 le motif (16, 28) de transmission de lumière à une couche translucide ou transparente (18, 30, 32), et le montage d'une ou plusieurs sources de lumière du côté de la couche translucide ou transparente (18, 30, 32). 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce 15 que la réalisation de la couche opaque (12, 24, 38) est effectuée par injection de matière plastique. 9. Procédé de fabrication d'un dispositif de signalisation lumineuse selon la 1, ayant une ou plusieurs sources de lumière et une peau souple (10, 22) 20 comportant localement un motif (16, 28) de transmission de lumière, caractérisé en ce qu'il comprend la réalisation d'une peau souple (10, 22) ayant deux couches solidaires superposées, l'une (12, 24, 38) étant opaque et l'autre (18, 30, 32) étant translucide ou transparente, la formation d'un motif (16, 28) de trous (14, 26) traversant la couche opaque (12, 24, 38) mais pas une partie au moins de l'épaisseur de la couche translucide ou transparente (18, 30, 32), et 30 le montage d'une ou plusieurs sources de lumière du côté de la couche translucide ou transparente (18, 30, 32), de sorte que la source ou les sources de lumière sont séparées de façon étanche des trous (14, 26) de la couche opaque (12, 24, 38). 35 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que la formation du motif (16, 28) de trous (14, 26) traversant la couche opaque (12, 24, 38) est réalisée par un faisceau laser.
F,B
F21,B60
F21S,B60Q,F21W
F21S 8,B60Q 3,F21W 106,F21W 111
F21S 8/00,B60Q 3/00,F21W 106/00,F21W 111/00
FR2901179
A1
DISPOSITIF DE BUTEE EN SUSPENSION DE VEHICULE A ETANCHEITE RENFORCEE
20,071,123
5.' [0001] L'invention se rapporte à une butée de suspension pour une jambe de suspension de véhicule, notamment pour une jambe de suspension télescopique de roue directrice de véhicule automobile, pourvue d'un palier et de moyens de protection de ce palier. 10 ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE [0002] Traditionnellement, les paliers de butée de suspension sont logés dans des boîtiers en deux parties, fermés par des lèvres d'étanchéité fixées à l'une des parties du boîtier et frottant sur l'autre partie du boîtier, comme 15 illustré dans le document EP 1 000 781. Cette technologie a le désavantage d'induire un couple de frottement entre les parties tournantes, dit couple de traînée, qui est particulièrement nuisible dans les applications à des roue directrices. 20 [0003] Pour éliminer ce couple de traînée, il a été proposé de remplacer les garnitures d'étanchéité traditionnelles par des dispositifs à chicane sans contact, c'est-à-dire des dispositifs dont les éléments tournants sont imbriqués les uns dans les autres, sans contact de manière à 25 créer une perte de charge importante entre l'extérieur et le logement du palier. Un premier exemple de ce type de technologie est offert par le document FR 2 857 906, qui décrit une butée de suspension pour une jambe de suspension à ressort à boudin, comportant un palier de butée définissant 30 un axe de rotation du dispositif et pourvu d'une rondelle métallique inférieure tournant par rapport à une rondelle métallique supérieure. Une pièce d'appui en matière synthétique est disposée entre le ressort à boudin et le palier, pour transmettre à la rondelle inférieure les efforts exercés par le ressort. Un couvercle recouvre la rondelle supérieure et délimite avec la pièce d'appui un logement pour le palier. Le couvercle est pourvu d'une jupe cylindrique recouvrant sans contact une zone périphérique cylindrique de la pièce d'appui et délimitant une perte de charge entre le logement et l'extérieur. La structure simple de la perte de charge permet de s'accommoder de mouvements relatifs entre le couvercle et la pièce d'appui, mouvement qui sont dus notamment à la faible rigidité des rondelles du palier. Toutefois, les remontées de liquide par capillarité ne sont pas exclues et l'étanchéité n'est pas de bonne qualité. [0004] Un deuxième exemple de protection d'un palier de butée de suspension sans contact est offert par le document US 6 257 605, qui décrit une butée de suspension pour une jambe de suspension à ressort à boudin, comportant un palier de butée définissant un axe de rotation du dispositif et pourvu d'une rondelle métallique inférieure tournant par rapport à une rondelle métallique supérieure. Une pièce d'appui en matière synthétique est disposée entre le ressort à boudin et le palier, pour transmettre à la rondelle inférieure les efforts exercés par le ressort. Un couvercle recouvre la rondelle supérieure et délimite avec la pièce d'appui un logement pour le palier. Le couvercle et la pièce d'appui délimitent un premier joint à labyrinthe. Un deuxième joint à labyrinthe, extérieur au premier, est délimité entre un prolongement de la pièce d'appui et une tôle de fixation du palier à la caisse du véhicule. Entre les deux joints à labyrinthe est disposé une chambre annulaire de grandes dimensions pourvue d'un drain. La complexité du dispositif et de ses pièces constitutives est extrême. Le deuxième joint à labyrinthe a nécessairement des jeux importants, du fait de son éloignement de l'axe de la jambe de suspension, car les mouvement de la jambe hors de son axe du fait des déformation élastiques des pièces et des jeux de fonctionnement, s'y trouvent amplifiés. Les performances de ce joint extérieur en terme d'étanchéité sont donc mauvaises, ce qui rend d'ailleurs le drain de la chambre intermédiaire nécessaire. De plus, le drain s'écoule directement dans une chambre de protection de la tige de l'amortisseur télescopique de la jambe de suspension, ce qui vient polluer l'amortisseur. Le système est donc peu performant et très onéreux. EXPOSE DE L'INVENTION [0005] L'invention vise donc à remédier aux inconvénients de l'état de la technique, de manière à proposer une butée qui permette, sans frottement et sans augmenter significativement l'encombrement axial et radial, d'assurer une étanchéité de bonne qualité entre les éléments tournant d'une butée de suspension. [0006] A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de butée de suspension pour une jambe de suspension d'un véhicule, la jambe étant pourvue d'un ressort à boudin, le dispositif comportant : un palier de butée rigide définissant un axe de rotation du dispositif et pourvu d'une rondelle métallique inférieure tournant par rapport à une rondelle métallique supérieure ; une pièce d'appui en matière synthétique pour transmettre à la rondelle inférieure les efforts exercés par le ressort, la pièce intermédiaire d'appui comportant une zone d'appui annulaire de la rondelle inférieure ; et un couvercle recouvrant la rondelle supérieure et 30 délimitant avec la pièce d'appui un logement pour le palier, le couvercle étant pourvu d'une jupe recouvrant sans contact une zone périphérique de la pièce d'appui et délimitant avec la zone périphérique de la pièce d'appui un labyrinthe annulaire, disposé radialement à l'extérieur du logement et reliant le logement à l'extérieur, le labyrinthe annulaire comportant successivement, de l'intérieur vers l'extérieur du logement, une première perte de charge annulaire de jeu radial J1, une deuxième perte de charge annulaire de jeu axial J2, et une troisième perte de charge annulaire de jeu radial J3. 7] La rigidité du palier permet de réaliser des jeux relativement faibles, sans risque de frottement au niveau du labyrinthe. 15 [0008] Préférentiellement, la jupe forme une paroi cylindrique supérieure qui délimite avec la zone périphérique de la pièce d'appui la première perte de charge. La zone périphérique de la pièce d'appui comporte une collerette annulaire pourvue d'un bord d'extrémité radiale situé en 20 regard de la paroi cylindrique supérieure et délimitant avec la paroi cylindrique supérieure la première perte de charge. La collerette annulaire forme un épaulement coopérant avec des crochets élastiques faisant saillie de la jupe du couvercle. Ces crochets élastiques ne sont pas en contact 25 avec l'épaulement dans les conditions d'utilisation., une fois le dispositif monté sur le véhicule, mais servent à maintenir ensemble le couvercle, le palier et la pièce d'appui pour former un sous-ensemble fonctionnel prémonté. [0009] Préférentiellement, le labyrinthe annulaire 30 comporte, après la troisième perte de charge vers l'extérieur, une quatrième perte de charge annulaire de jeu axial J4. L'étanchéité s'en trouve renforcée. Préférentiellement, la jupe comporte une paroi annulaire 10 plane ou tronconique qui délimite avec la zone périphérique de la pièce d'appui la quatrième perte de charge, la paroi annulaire plane ou tronconique ayant une dimension radiale E. [0010] Selon un mode de réalisation, la paroi annulaire plane de la jupe est constituée par un bord d'extrémité de la jupe, la jupe ayant au moins au niveau de ce bord une épaisseur égale à E. Avantageusement, la jupe est d'épaisseur constante égale à E sur toute sa longueur. [0011] Préférentiellement, E est supérieur à 1 mm. En 10 pratique, E peut être de l'ordre de 1,5 mm. [0012] Préférentiellement, la zone périphérique de la pièce d'appui comporte une paroi annulaire plane qui délimite avec la jupe la deuxième perte de charge. Avantageusement, la paroi annulaire plane de la jupe est située à une distance B 15 de la paroi annulaire plane ou tronconique constituant de préférence le bord d'extrémité de la jupe, les grandeurs B et E étant liées par la relation : B < 3 E. Selon un mode de réalisation préféré, en ce que : J1 0,9s ' sl,l [0025] Ceci permet de limiter les déformations en flexion 20 des pièces, et par voie de conséquence limite les risques de frottement entre les parois du labyrinthe dans les conditions de fonctionnement. [0026] La rigidité du palier est telle que lorsque le dispositif orienté de manière à ce que son axe de rotation 25 soit vertical, est maintenu par un étau à une extrémité diamétrale de sa périphérie située dans un premier plan géométrique axial de référence, qu'à l'extrémité diamétrale opposée située dans le premier plan axial est appliquée une force F verticale correspondant à un couple de FxD = 70 Nm, D étant la distance entre le point d'application de la force F et un deuxième plan géométrique axial perpendiculaire au premier plan axial, la pièce intermédiaire d'appui étant en appui sur une cale disposée dans le deuxième plan axial, l'angle de déflexion de la partie du dispositif située du côté de l'extrémité diamétrale d'application de la force F, mesuré dans le premier plan axial est inférieur à 8 . BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [0027] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et représentés aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente, en coupe axiale, une butée d'une jambe de suspension selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - La figure 2 représente un détail de la butée du premier mode de réalisation de l'invention ; - La figure 3 représente un banc de mesure de la rigidité en flexion d'une butée selon l'invention ; - la figure 4 représente, , en coupe axiale, une butée d'une jambe de suspension selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. [0028] Pour alléger la présentation, les éléments communs aux différents modes de réalisation seront désignés par les mêmes signes de référence et leur description ne sera pas systématiquement répétée. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION [0029] En référence à la figure 1, une jambe de suspension télescopique comporte un ressort à boudin 10, un amortisseur télescopique dont seule la tige 12 est visible, et un tampon amortisseur de chocs 14, ces éléments étant disposés entre une roue et la caisse d'un véhicule. La tige 12 de l'amortisseur est fixée à son extrémité supérieure par l'intermédiaire d'une bride de liaison 16 à un bloc élastomère 18 renforcé par un insert métallique 20 et fixé, de manière connue en soi, à la structure d'un véhicule. Le bloc élastomère 18 constitue également un siège supérieur d'appui pour un couvercle 22 dans lequel est logé un palier à roulement 24 d'une butée de suspension 25. [0030] Le palier 24 est constitué d'une rondelle supérieure 26 et d'une rondelle inférieure 28, toutes deux en acier embouti, et formant des chemins de roulement à contact oblique pour des corps roulants tels que des billes 30 ou des rouleaux coniques. Le palier définit ainsi un axe de rotation 31 de la butée. La rondelle supérieure 26 prend appui sur le fond 32 du couvercle 22 alors que la rondelle inférieure 28 est en appui sur une zone d'appui 34 constituant un relief de positionnement à la surface supérieure 36 d'une pièce d'appui 38 en matériau synthétique. La pièce d'appui 38 comporte, du côté de sa surface inférieure 42, une jupe cylindrique 44 qui sépare un épaulement transversal extérieur 46 d'appui du ressort 10 et un épaulement transversal intérieur 48 d'appui du tampon amortisseur 14. Entre l'épaulement extérieur 46 et le ressort 10 peut être interposée l'extrémité annulaire 50 d'une manchette 52 en accordéon destinée à la protection de l'amortisseur contre les pollutions extérieures, cette extrémité 50 de la manchette formant le cas échéant un filtre mécanique entre le ressort et la pièce intermédiaire, permettant notamment de limiter la transmission à la caisse du véhicule des bruits de roulement de la roue. [0031] Le couvercle 22 délimite avec la pièce d'appui un logement 54 pour le palier 24. Le couvercle 22 est pourvu d'une jupe 56 recouvrant sans contact une zone périphérique 58 de la pièce d'appui 38 et délimitant avec la zone périphérique 58 de la pièce d'appui un labyrinthe annulaire 60 reliant le logement 54 à l'extérieur. [0032] Comme représenté en détail sur la figure 2, ce labyrinthe annulaire 60 comporte successivement, en cheminant du logement vers l'extérieur, une première perte de charge de jeu radial J1 constituée entre une paroi intérieure cylindrique 62 de la jupe et une collerette 64 de la zone périphérique 58 de la pièce d'appui, puis une deuxième perte de charge de jeu axial J2, constituée entre une paroi annulaire plane 66 de la jupe et une paroi annulaire plane 68 d'une saillie radiale 70 de la pièce d'appui, puis une troisième perte de charge de jeu axial J3, constituée entre une deuxième paroi intérieure cylindrique 72 de la jupe et un bord cylindrique 74 de la saillie 70, puis enfin une quatrième perte de charge de jeu axial J4, constituée entre le bord d'extrémité inférieure tronconique 80 de la jupe et une paroi tronconique 82 d'une collerette 84 de la zone périphérique de la pièce d'appui, dont la partie inférieure constitue l'épaulement 46 d'appui du ressort 10. [0033] La collerette 64 forme par ailleurs un épaulement 86 qui permet d'insérer des crochets élastiques 88 faisant saillie radialement vers l'intérieur à partir de la jupe intérieure 56. Ces crochets 88 servent à solidariser le couvercle 22 à la pièce d'appui 44 pour former un sous-ensemble unitaire qui est monté tel quel sur bloc élastomère 18. [0034] Le labyrinthe 60 est situé axialement en dessous d'une ouverture annulaire extérieure 89 du palier délimitée par les rondelles supérieure 26 et inférieure 28. Le couvercle 22 délimite une cavité supérieure 90 entre l'ouverture annulaire extérieure 89 du palier et la première perte de charge. Une cavité annulaire intermédiaire 91 est formée entre la saillie radiale 70, la collerette 64 de la pièce d'appui et la jupe 56. Cette cavité, partiellement occupée par les crochets 88, est intermédiaire entre les première et deuxième pertes de charge et d'une section S1 relativement importante de préférence supérieure à 4xJ2xJ1. De même, une cavité annulaire inférieure 92 est formée entre la saillie radiale, la paroi tronconique et la jupe. Cette cavité 92, ouverte d'un côté sur la troisième perte de charge et de l'autre sur la quatrième perte de charge, est également d'un volume important, sa section S2 étant de préférence supérieure à 4xJ3xJ4. Les trois cavités 90, 91, 92 permettent d'interrompre les remontées de liquides par capillarité. De plus, la pente descendante de la paroi tronconique 82 favorise l'évacuation des éventuelles pollutions extérieures. [0035] Les jeux radiaux J1 et J3 doivent avoir une dimension minimale qui est fonction essentiellement des tolérances radiales de montage et des déformations radiales du dispositif dans les conditions d'utilisation. En pratique J1 et J3 peuvent être égaux et relativement faibles, de l'ordre de 1 mm à 2,5 mm par exemple, et de préférence supérieurs à 1,5 mm. [0036] Les jeux axiaux J2 et J4 doivent pour leur part avoir une dimension minimale qui est fonction des tolérances axiales de montage ainsi que des déformation axiales et de flexion du dispositif dans les conditions d'utilisation. Pour réduire l'influence des déformations de flexion et maintenir ces jeux suffisamment faibles réduire les jeux sans risquer de provoquer un contact entre les pièces, le diamètre extérieur 431 de la jupe ne doit pas être beaucoup plus important que le diamètre primitif du palier. Préférentiellement, [0037] Dans cet exemple de réalisation, on a : (D, ù.1,1 (1)2 [0038] De même, le diamètre extérieur 4)3 de l'épaulement d'appui du ressort doit être du même ordre de grandeur que le diamètre extérieur 4 de la jupe. Préférentiellement, 0,9 s - s l,l 3 10 [0039] Dans cet exemple de réalisation, on a : (D1 X1,0 (D3 [0040] Il est à noter que les rondelles 26, 28 constituant le palier 22 ont une rigidité élevée, qui permet de maintenir des jeux très faibles au niveau des pertes de charge. Ces 15 rondelles 26, 28 sont préférentiellement constituées en tôle emboutie de 1,2 à 2 mm d'épaisseur. Dans l'exemple de réalisation, on a utilisé une tôle de 1,5 mm. [0041] Pour caractériser la rigidité du sous-ensemble 100 constitué par le couvercle 22, le palier 24 et la pièce 20 d'appui 38, on a réalisé un essai de qualification, représenté sur la figure 3. On maintient dans un étau 102 par sa portion la plus fine, entre le couvercle 22 et l'épaulement d'appui du ressort 46, une extrémité diamétrale 104 de la périphérie du sous-ensemble, située dans un premier 25 plan géométrique axial de référence parallèle au plan de la figure, l'axe de rotation du palier étant vertical. La pièce5 d'appui 38 est mise en appui sur une cale 106 disposée dans un deuxième plan axial 108 perpendiculaire au premier plan axial. A l'extrémité diamétrale 110 opposée à l'étau 102 et située dans le premier plan axial est appliquée par l'intermédiaire d'un appui 112 une force F verticale correspondant à un couple de FxD = 70 Nm, D étant la distance entre le point d'application de la force F et un deuxième plan géométrique axial perpendiculaire au premier plan axial. On mesure l'angle de déflexion a de la partie du dispositif située du côté de l'extrémité diamétrale d'application de la force F, dans le premier plan axial. On considère que le sous-ensemble, et en particulier le palier, est suffisamment rigide lorsque l'angle mesuré est inférieur à 10 , et de préférence inférieur à 8 . Une telle rigidité permet d'assurer, dans les conditions normales d'utilisation, une absence de frottement entre les pièces au niveau du labyrinthe. [0042] Un deuxième mode de réalisation de l'invention est représenté sur la figure 4. La butée de suspension de ce deuxième mode de réalisation diffère du premier mode de réalisation par le fait que le bord d'extrémité de la jupe 80 et la paroi 82 de la pièce d'appui qui lui fait face sont plans. [0043] Naturellement, diverses modifications sont 25 possibles. [0044] Les corps roulants peuvent être des rouleaux. L'invention n'est pas limitée à des paliers à roulements, mais également à des paliers lisses. [0045] La pièce d'appui peut être renforcée par un insert 30 métallique. Sa face inférieure peut être partiellement recouverte d'une coupelle métallique. [0046] Un anneau élastomère dense peut être disposé entre la rondelle supérieure et le couvercle
Une butée de suspension pour une jambe de suspension d'un véhicule pourvue d'un ressort à boudin (10), comporte un palier de butée (24) rigide pourvu d'une rondelle métallique inférieure (28) tournant par rapport à une rondelle métallique supérieure (26), une pièce d'appui (38) en matière synthétique pour transmettre à la rondelle inférieure les efforts exercés par le ressort, et un couvercle (22) recouvrant la rondelle supérieure et délimitant avec la pièce d'appui un logement (54) pour le palier. Le couvercle est pourvu d'une jupe (22) délimitant avec la zone périphérique de la pièce d'appui un labyrinthe annulaire (60), disposé radialement à l'extérieur du logement et reliant le logement à l'extérieur, le labyrinthe annulaire comportant successivement, du logement vers l'extérieur, une première perte de charge annulaire de jeu radial J1, une deuxième perte de charge annulaire de jeu axial J2, puis une troisième perte de charge annulaire de jeu radial J3.
1. Dispositif de butée de suspension pour une jambe de suspension d'un véhicule, la jambe étant pourvue d'un ressort à boudin (10), le dispositif comportant : - un palier de butée (24) rigide définissant un axe de rotation (31) du dispositif et pourvu d'une rondelle métallique inférieure (28) tournant par rapport à une rondelle métallique supérieure (26) ; -une pièce d'appui (38) en matière synthétique pour transmettre à la rondelle inférieure les efforts exercés par le ressort, la pièce intermédiaire d'appui comportant une zone d'appui annulaire (34) de la rondelle inférieure ; et un couvercle (22) recouvrant la rondelle supérieure et délimitant avec la pièce d'appui un logement (54) pour le palier, le couvercle étant pourvu d'une jupe (22) recouvrant sans contact une zone périphérique (58) de la pièce d'appui et délimitant avec la zone périphérique de la pièce d'appui un labyrinthe annulaire (60), disposé radialement à l'extérieur du logement et reliant le logement à l'extérieur, le labyrinthe annulaire comportant successivement, du logement vers l'extérieur, une première perte de charge annulaire de jeu radial J1, une deuxième perte de charge annulaire de jeu axial J2, puis une troisième perte de charge annulaire de jeu radial J3. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la jupe comporte une paroi cylindrique supérieure(62) délimitant avec la zone périphérique de la pièce d'appui de la première perte de charge. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la zone périphérique de la pièce d'appui comporte une collerette annulaire (64) pourvue un bord d'extrémité radiale (74) situé en regard de la paroi cylindrique supérieure et délimitant avec la paroi cylindrique supérieure la première perte de charge. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la collerette annulaire forme un épaulement (86) coopérant avec des crochets élastiques (90) faisant saillie de la jupe du couvercle. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le labyrinthe annulaire comporte, après la troisième perte de charge vers l'extérieur, une quatrième perte de charge annulaire de jeu axial J4. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que la jupe comporte une paroi annulaire plane ou tronconique (80) délimitant avec la zone périphérique de la pièce d'appui la quatrième perte de charge, la paroi annulaire plane ou tronconique ayant une dimension radiale E. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que la paroi annulaire plane ou tronconique de la jupe est constituée par un bord d'extrémité (82) de la jupe, la jupe ayant au moins au niveau de ce bord une épaisseur égale à E. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 6 ou 7, caractérisé en ce que : - la zone périphérique de la pièce d'appui comporte une paroi annulaire plane (68) délimitant avec la jupe la deuxième perte de charge ; - la paroi annulaire plane (66) de la jupe est située à une distance B de la paroi annulaire plane ou tronconique (80), les grandeurs B et E étant liées par la relation : B 9. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 4 en combinaison avec l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que la zone périphérique de la pièce d'appui comporte une paroi cylindrique (74) formant avec la jupe la troisième perte de charge, et située à une distance radiale A de la paroi cylindrique supérieure de la jupe, les grandeurs A et E étant liées par la relation : A < 2, 5 E. 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la jupe comporte une paroi cylindrique intérieure (72) délimitant avec la zone périphérique de la pièce d'appui la troisième perte de charge. 11. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la jupe comporte une paroi annulaire plane (66) délimitant avec la zone périphérique de la pièce d'appui la deuxième perte de charge.
B
B60
B60G
B60G 15
B60G 15/00
FR2899742
A1
PROCEDE DE CODAGE D'UN SIGNAL BINAIRE
20,071,012
Le domaine de l'invention est celui du codage de signaux binaires utilisés notamment dans les systèmes de télécommunications optiques. On sait qu'un signal numérique est composé d'une succession de bits numériques ayant comme états possibles 0 ou 1 , chaque bit ayant une durée T. Il existe différents systèmes de codage permettant la transmission de tels signaux. Un premier système est illustré en figure 1. Les variations des états binaires successifs sont indiquées sur une ligne horizontale sur cette figure. L'amplitude du signal codé S en fonction du temps t est représentée sous cette ligne. Il s'agit du système dit NRZ, acronyme signifiant Non Retour à Zéro. Dans ce cas, le codage est simple. A chaque état, correspond un niveau constant d'amplitude du signal binaire S. Ainsi, à l'état 0 , correspond le niveau Ao et à l'état 1 , correspond le niveau AI, le niveau Ao étant inférieur au niveau AI comme représenté sur la figure 1. Pendant chaque durée T, l'amplitude du signal vaut donc Ao ou Al. Un second système est illustré en figure 2. Il s'agit du système dit RZ, acronyme signifiant Retour à Zéro. Dans ce cas, le codage de l'état 0 est toujours assuré par un niveau d'amplitude constant Ao. Par contre, pendant une durée T, le codage du niveau 1 est réalisé par une montée de l'amplitude du niveau Ao au niveau AI puis un retour du niveau AI au niveau Ao. Les variations d'amplitude du signal S ont alors l'allure représentée en figure 2. II existe d'autres systèmes de codage. Cependant, ces systèmes présentent tous l'inconvénient qu'une longue succession de bits possédant le même état peut entraîner une absence de variation d'amplitude du signal pendant une durée importante. Cette absence de variation peut avoir des conséquences préjudiciables pour la bonne transmission du signal. Ce phénomène est particulièrement significatif avec les transmissions par fibres optiques. En effet, à forte puissance lumineuse, il existe des effets non linéaires comme l'effet Kerr, qui entraîne des modifications de l'indice optique de la fibre optique en fonction de la puissance lumineuse transmise. Ces effets perturbent la transmission du signal. Il est, bien entendu possible, d'utiliser des codages de phase qui sont connus pour améliorer la résistance aux dégradations induites par les effets non linéaires. Cependant, le codage de phase optique nécessite des dispositifs interférométriques complexes et délicats à mettre en oeuvre. Aussi, le procédé selon l'invention permet de réaliser un signal binaire dont l'énergie moyenne pendant la durée T de chaque bit du signal est substantiellement constante, sans recourir aux techniques de modulation de phase. Plus précisément, l'invention a pour objet un procédé de codage d'un signal binaire modulé en amplitude entre deux valeurs minimale et maximale, chaque bit du signal ayant une durée T et la valeur binaire de chaque bit étant déterminée par la valeur de l'amplitude du signal à la fin de chaque durée T, caractérisé en ce que l'amplitude dudit signal est modulée de façon que l'énergie moyenne pendant chaque durée T est substantiellement constante. Avantageusement, la variation d'amplitude de chaque bit pendant 20 chaque durée T est déterminée par la valeur dudit bit et par celle du bit précédent. L'invention concerne également un circuit électronique de génération d'un signal binaire composé de bits ayant une durée T, chaque succession de 2 bits consécutifs du signal pouvant prendre des valeurs 25 respectives définissant 4 états notés 0, 0 , 0, 1 , 1, 0 et 1,1 , ledit circuit comprenant au moins : • Un générateur de 4 signaux primaires associés respectivement à ces dits 4 états : • Un premier signal primaire périodique, la période 30 dudit signal étant égal à T ; • Un second signal primaire périodique, la période dudit signal étant égal à T, ledit second signal étant déphasé d'une durée égale à T/2 par rapport au premier signal primaire ; • Un troisième signal primaire périodique, la période dudit signal étant égal à 2T ; • Un quatrième signal primaire périodique, la période dudit signal étant égal à 2T, ledit quatrième signal étant déphasé d'une durée égale à T par rapport au troisième signal primaire ; • Des moyens de sélection électronique contrôlés par les états des bits successifs permettant de générer le signal à partir des 4 signaux primaires, lesdits moyens étant agencés de façon que, pour chaque durée T pour laquelle deux bits successifs définissent un état donné, le signal final résulte de la sélection pendant cette durée de celui des 4 signaux primaires qui est associé audit état donné. Avantageusement, l'association des signaux primaires et des états 15 possibles de deux bits successifs est la suivante : • Premier signal primaire associé à l'état 0, 0 ; • Second signal primaire associé à l'état 1, 1 ; • Troisième signal primaire associé à l'état 0, 1 ; • Quatrième signal primaire associé à l'état 1, 0 . 20 Avantageusement, le circuit électronique comporte, en outre, un bloc logique permettant de générer 4 signaux logiques associés respectivement aux 4 états possibles de deux bits successifs, l'état logique d'un signal logique valant 1 lorsque les dits bits successifs définissent un état associé audit signal logique et 0 dans les autres cas. 25 Avantageusement, les moyens de sélection comportent des moyens permettant de réaliser la somme des 4 produits des signaux logiques par les signaux primaires. Enfin, le signal peut être un signal optique et les moyens de sélection sont essentiellement des portes optiques contrôlées 30 électroniquement. L'invention concerne également un procédé de décodage associé au codage précédent, ledit procédé possédant une première étape du décodage consistant à échantillonner le signal, les amplitudes des échantillons obtenus étant situées de part et d'autre d'une valeur de 35 référence, au moins un premier et un second échantillons étant obtenus à la fin de la durée d'un premier bit et à la fin de la durée d'un second bit successif au premier bit de façon à déterminer la valeur binaire desdits bits en fonction de ladite valeur de référence, le procédé de décodage étant caractérisé en ce que : • Au moins un troisième échantillon est obtenu entre le premier et le second échantillon ; • Le procédé comporte une étape de validation des valeurs binaires du premier bit et du second bit dépendant de la comparaison de l'amplitude dudit troisième échantillon par rapport aux amplitudes des premiers et second échantillon. Avantageusement, le procédé de décodage est tel que : • deux valeurs dites basse et haute sont déterminées, la valeur basse étant inférieure à la valeur de référence, la valeur haute étant supérieure à la valeur de référence ; • Un échantillonnage est effectué au milieu de la durée de chaque bit du signal codé ; Le procédé de décodage comportant au moins : • une seconde étape consistant à déterminer si l'amplitude dudit échantillon obtenu est : o inférieure à la valeur basse ; o comprise entre la valeur basse et la valeur haute; o supérieure à la valeur haute ; • une troisième étape consistant à déterminer, en fonction du résultat de la seconde étape, le type de transition existant entre le bit échantillonné et le bit suivant, les types de transition étant : o Conservation du niveau binaire au niveau 0 ; o Conservation du niveau binaire au niveau 1 ; o Changement de niveau binaire ; • Une quatrième étape consistant à déterminer, en fonction du résultat de la première étape, le type de transition existant entre le bit échantillonné et le bit suivant ; • Une cinquième étape de validation consistant à comparer les successions de transition obtenues par la troisième étape et la quatrième étape. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre non limitatif et grâce aux figures annexées parmi lesquelles : • La figure 1 représente un codage de signal binaire de type NRZ ; • La figure 2 représente un codage de signal binaire de type RZ ; • La figure 3 représente un codage de signal binaire selon l'invention ; • La figure 4 représente un principe de réalisation d'un circuit électronique de génération d'un signal selon l'invention ; • La figure 5 représente les variations temporelles des différents signaux mis en oeuvre par le circuit électronique précédent. • La figure 6 représente le principe d'un décodage de signal binaire selon l'invention. La figure 3 représente un codage de signal binaire S selon 20 l'invention. Le but du codage est d'obtenir un signal dont l'amplitude : • soit représentative de la valeur binaire des bits pendant une certaine partie de la durée T desdits bits ; • soit modulée de façon que l'énergie moyenne pendant la durée T de chaque bit soit substantiellement constante. 25 II existe, bien entendu, différents procédés permettant d'obtenir ces effets. A titre d'exemple non limitatif, un procédé selon l'invention repose sur les deux principes suivants : • l'amplitude du signal à la fin de la durée de chaque bit est représentative de la valeur du bit. Ainsi, on peut adopter la convention suivante : si l'amplitude du signal oscille entre un niveau minimum Ao et un niveau maximum AI, lorsque le bit est au niveau 0 , l'amplitude du signal vaut sensiblement Ao à la fin de la durée de ce bit, lorsque le bit est au niveau 1 , l'amplitude du signal vaut sensiblement 30 35 AI à la fin de la durée de ce bit. On pourrait adopter également la convention inverse, c'est-à-dire lorsque le bit est au niveau 0 , l'amplitude du signal vaut sensiblement AI à la fin de la durée de ce bit, lorsque le bit est au niveau 1 , l'amplitude du signal vaut sensiblement Ao à la fin de la durée de ce bit ; • la variation d'amplitude de chaque bit pendant chaque durée T est déterminée par la valeur dudit bit et par celle du bit précédent : o lorsque deux bits successifs ont le même état auquel correspond un premier niveau d'amplitude, l'amplitude du signal représentative du second bit passe nécessairement par le niveau opposé à ce premier niveau d'amplitude. Par exemple, à une succession de deux bits à l'état 0 auxquels correspond le niveau d'amplitude minimum Ao, l'amplitude du signal passe par l'amplitude maximum Al. o lorsque deux bits successifs ont des états différents, l'amplitude du signal passe continûment d'un premier niveau d'amplitude à un second niveau d'amplitude. A titre d'exemple, en adoptant la convention : si l'amplitude du signal oscille entre une valeur minimale Ao et une valeur maximale AI, lorsque le bit est au niveau 0 , l'amplitude du signal vaut sensiblement Ao à la fin de la durée de ce bit, lorsque le bit est au niveau 1 , l'amplitude du signal vaut sensiblement AI à la fin de la durée de ce bit, on obtient : • Lorsque la valeur binaire du bit vaut 1 et la valeur binaire du bit précédent vaut 0 , la variation d'amplitude du signal pendant la durée T du bit est une fonction monotone croissante passant de la valeur minimale à la valeur maximale ; • Lorsque la valeur binaire du bit vaut 1 et la valeur binaire du bit précédent vaut 1 , la variation d'amplitude du signal pendant la durée T du bit est une fonction qui décroît d'abord 35 de la valeur maximale à la valeur minimale, puis croît de la valeur minimale à la valeur maximale ; • Lorsque la valeur binaire du bit vaut 0 et la valeur binaire du bit précédent vaut 1 , la variation d'amplitude du signal pendant la durée T du bit est une fonction monotone décroissante passant de la valeur maximale à la valeur minimale ; • Lorsque la valeur binaire du bit vaut 0 et la valeur binaire du bit précédent vaut 0 , la variation d'amplitude du signal pendant la durée T du bit est une fonction qui croît d'abord de la valeur minimale à la valeur maximale, puis décroît de la valeur maximale à la valeur minimale. La figure 3 représente les variations de l'amplitude du signal 15 binaire S en fonction du temps t pour les 4 changements d'états binaires possibles qui sont : 0, 1 , 1, 1 , 1, 0 et 0, 0 . Et en adoptant la convention inverse, on obtiendrait : • Lorsque la valeur binaire du bit vaut 1 et la valeur binaire du bit précédent vaut 0 , la variation d'amplitude du signal pendant la durée T du bit est une fonction monotone décroissante passant de la valeur maximale à la valeur minimale ; • Lorsque la valeur binaire du bit vaut 1 et la valeur binaire du bit précédent vaut 1 , la variation d'amplitude du signal pendant la durée T du bit est une fonction qui croît d'abord de la valeur minimale à la valeur maximale, puis décroît de la valeur maximale à la valeur minimale ; • Lorsque la valeur binaire du bit vaut 0 et la valeur binaire du bit précédent vaut 1 , la variation d'amplitude du signal pendant la durée T du bit est une fonction monotone croissante passant de la valeur minimale à la valeur maximale ; • Lorsque la valeur binaire du bit vaut 0 et la valeur binaire du bit précédent vaut 0 , la variation d'amplitude du signal pendant la durée T du bit est une fonction qui décroît d'abord 10 20 25 30 35 de la valeur maximale à la valeur minimale, puis croît de la valeur minimale à la valeur maximale. La réalisation d'un tel codage peut être effectuée de différentes 5 façons. A titre de premier exemple, on peut utiliser deux convertisseurs numériques-analogiques 3 états montés en parallèle. A titre de second exemple illustré en figure 4, on peut utiliser un circuit électronique comprenant : 10 • Un générateur G de 4 signaux primaires ; • Des moyens de sélection SEL électroniques contrôlés par les états des bits successifs du signal numérique S.N. permettant de générer le signal S à partir des 4 signaux primaires, lesdits moyens étant agencés de façon que, pour 15 chaque durée T pour laquelle deux bits successifs définissent un état donné, le signal final résulte de la sélection pendant cette durée de celui des 4 signaux primaires qui est associé audit état donné. Le circuit électronique peut comporter un bloc logique BL 20 permettant de générer 4 signaux logiques (So, SI, S2 et S3) associés respectivement aux 4 états possibles de deux bits successifs, l'état logique d'un signal logique valant 1 lorsque lesdits bits successifs définissent un état associé audit signal logique et 0 dans les autres cas. 25 A titre d'exemple, la figure 5 représente les variations temporelles des différents signaux nécessaires au circuit électronique. Sur cette figure, le temps t est en abscisse et l'intensité des différents signaux en ordonnée. Les lignes fines verticales sont séparées d'une durée égale à une période T. Les 4 signaux primaires sont respectivement : 30 • Un premier signal primaire CT périodique, la période dudit signal étant égal à T ; • Un second signal primaire CAT périodique, la période dudit signal étant égal à T, ledit second signal étant déphasé d'une durée égale à T/2 par rapport au 35 premier signal primaire CT; • Un troisième signal primaire C2T périodique, la période dudit signal étant égal à 2T ; • Un quatrième signal primaire CA2T périodique, la période dudit signal étant égal à 2T, ledit quatrième 5 signal étant déphasé d'une durée égale à T par rapport au troisième signal primaire CT ; Pendant une période T, 2 bits successifs ne peuvent avoir que l'un des 4 états possibles suivants : 0, 0 , 0, 1 , 1, 0 , 1, 1 . Par 10 conséquent, on peut associer, à chaque état possible, l'un des 4 signaux primaires, chacun de ces signaux correspondant à l'une des 4 formes possibles du signal telles qu'elles ont été définies précédemment. Le signal final est alors constitué par la succession des signaux primaires sélectionnés. Bien entendu, la génération des signaux primaires CT, CAT C2T 15 et CA2T ne pose aucun problème technique. Le but des moyens de sélection est de sélectionner le bon signal primaire correspondant aux différents états de deux bits successifs. A cette fin, on peut utiliser un bloc logique qui, à partir du signal numérique génère 4 signaux logiques So, SI, S2 et S3 associés respectivement aux 4 états 20 possibles de deux bits successifs, l'état logique d'un signal logique valant 1 lorsque l'état de deux bits successifs définit un état associé audit signal logique et 0 dans les autres cas. Ces signaux sont représentés sur la figure 5. Par exemple, SI vaut 1 lorsque l'état de deux bits successifs vaut 0, 1 et SI vaut 0 lorsque l'état de deux bits successifs vaut 0, 0 , 1, 25 0 et 1, 1 . La génération de ces signaux logiques, qui se fait à une fréquence F inverse de la durée T, ne pose pas de problèmes de réalisation technique. Ainsi, les 4 signaux logiques sont représentatifs des différents états de deux bits successifs. Chacun des 4 signaux logiques commande la 30 sélection d'un des 4 signaux primaires. Le signal primaire sélectionné correspond ainsi à l'état associé du signal numérique. A titre d'exemple, en prenant les fonctions représentées en figure 5 où So est associé à l'état 0, 0 , SI est associé à l'état 0, 1 , S2 est associé à l'état 1, 0 , S3 est associé à l'état 1, 1 , l'opération logique 35 réalisée par les moyens de sélection est alors la suivante : S = CT.SO + C2T•S1 + C2AT.S2 + CAT.S3 Les circuits électroniques sont capables de fonctionner correctement avec un certain déphasage. On appelle traditionnellement cette marge de phase CPM, acronyme anglo-saxon signifiant Clock Phase Margin. Le codage selon l'invention permet d'obtenir une marge de phase au moins équivalente à celle d'un codage de type RZ. Le décodage des signaux transmis selon ce codage ne pose aucun problème technique particulier. Le décodage peut se faire soit de façon classique, soit en utilisant des méthodes de suréchantillonnage. Les organes de réception habituels peuvent être conservés pour le décodage. L'utilisation de techniques de suréchantillonnage permet, en particulier, de conforter l'identification des éléments binaires précédent et suivant. A titre d'exemple non limitatif, la figure 6 reprend la forme d'onde présentée sur la figure 3, représentative d'un signal transmis. Les durées des bits du signal sont égales à T. Le décodage classique fait appel à une valeur de référence VREF. La comparaison de l'amplitude A du signal avec la valeur de référence VREF se fait à la fin de chaque période T. Les points de comparaison sont indiqués par des ronds sur la figure 6. Une amplitude A inférieure à la valeur de référence correspond à la valeur binaire 0 , alors qu'une amplitude A supérieure à la valeur de référence correspond à la valeur binaire 1 . Le mode de suréchantillonnage consiste à introduire une comparaison supplémentaire en milieu de chaque temps bit, la comparaison est alors faite par rapport à 2 niveaux de références VH et VB respectivement inférieur et supérieur à la valeur de référence VREF. Les points de comparaison sont indiqués par des carrés sur la figure 6. Une amplitude A inférieure à VB conforte une décision précédente d'une valeur binaire 1 et une décision à venir d'une valeur binaire 1 , symbolisé sur la figure 6 par le symbole 1=1. De même, une amplitude A supérieure à VH conforte une décision précédente d'une valeur binaire 0 et une décision à venir d'une valeur 0 , symbolisé sur la figure 6 par le symbole 0=0. Enfin, une amplitude A supérieure à VB et inférieure à VH conforte une transition, soit de 0 à 1 , soit de 1 à 0 , , symbolisé sur la figure 6 par le symbole 0a1. On remarque que dans ce dernier cas, il est impossible de déterminer le sens de la transition. Cependant, en cas de mauvaise transition, pour que l'erreur ne soit pas détectée, il faudrait que deux bits successifs soient tous les deux faux. Ce mécanisme permet ainsi la détection de décision erronées, base nécessaire pour la mise en oeuvre des techniques de correction d'erreur habituelles
Le domaine de l'invention est celui du codage de signaux binaires utilisés notamment dans les systèmes de télécommunications optiques. Il existe différents systèmes de codage permettant la transmission de tels signaux. Le procédé selon l'invention permet la génération d'un signal binaire modulé en amplitude, chaque bit du signal ayant une durée T et la valeur binaire de chaque bit étant déterminée par la valeur de l'amplitude du signal à la fin de chaque durée T, l'amplitude dudit signal étant modulée de façon que l'énergie moyenne pendant chaque durée T est substantiellement constante. De façon préférentielle, la variation d'amplitude de chaque bit pendant chaque durée T est déterminée par la valeur dudit bit et par celle du bit précédent. Un circuit spécifique permettant de réaliser le codage selon l'invention est également décrit.Un procédé de décodage permettant la détection d'erreurs par suréchantillonnage est également décrit.
1. Procédé de codage d'un signal binaire modulé en amplitude entre deux valeurs minimale et maximale, chaque bit du signal ayant une durée T et la valeur binaire de chaque bit étant déterminée par la valeur de l'amplitude du signal à la fin de chaque durée T, caractérisé en ce que l'amplitude dudit signal est modulée de façon que l'énergie moyenne pendant chaque durée T est substantiellement constante. 2. Procédé de codage selon la 1, caractérisé en ce que la variation d'amplitude de chaque bit pendant chaque durée T est 10 déterminée par la valeur dudit bit et par celle du bit précédent. 3. Procédé de codage selon la 2, caractérisé en ce que : • Lorsque la valeur binaire du bit vaut 1 et la valeur binaire du bit précédent vaut 0 , la variation d'amplitude du signal pendant la durée T du bit est une fonction monotone croissante passant de la valeur minimale à la valeur maximale ; • Lorsque la valeur binaire du bit vaut 1 et la valeur binaire du bit précédent vaut 1 , la variation d'amplitude du signal pendant la durée T du bit est une fonction qui décroît d'abord de la valeur maximale à la valeur minimale, puis croît de la valeur minimale à la valeur maximale ; • Lorsque la valeur binaire du bit vaut 0 et la valeur binaire du bit précédent vaut 1 , la variation d'amplitude du signal pendant la durée T du bit est une fonction monotone décroissante passant de la valeur maximale à la valeur minimale ; • Lorsque la valeur binaire du bit vaut 0 et la valeur binaire du bit précédent vaut 0 , la variation d'amplitude du signal pendant la durée T du bit est une fonction qui croît d'abord de 15 20 25 30la valeur minimale à la valeur maximale, puis décroît de la valeur maximale à la valeur minimale. 4. Procédé de codage selon la 2, caractérisé en ce 5 que : • Lorsque la valeur binaire du bit vaut 1 et la valeur binaire du bit précédent vaut 0 , la variation d'amplitude du signal pendant la durée T du bit est une fonction monotone décroissante passant de la valeur maximale à la valeur 10 minimale ; • Lorsque la valeur binaire du bit vaut 1 et la valeur binaire du bit précédent vaut 1 , la variation d'amplitude du signal pendant la durée T du bit est une fonction qui croît d'abord de la valeur minimale à la valeur maximale, puis décroît de la 15 valeur maximale à la valeur minimale ; • Lorsque la valeur binaire du bit vaut 0 et la valeur binaire du bit précédent vaut 1 , la variation d'amplitude du signal pendant la durée T du bit est une fonction monotone croissante passant de la valeur minimale à la valeur maximale ; 20 ^ Lorsque la valeur binaire du bit vaut 0 et la valeur binaire du bit précédent vaut 0 , la variation d'amplitude du signal pendant la durée T du bit est une fonction qui décroît d'abord de la valeur maximale à la valeur minimale, puis croît de la valeur minimale à la valeur maximale. 25 5. Circuit électronique de génération d'un signal binaire selon l'une des 1 à 4, chaque bit ayant une durée T, chaque succession de 2 bits consécutifs du signal pouvant prendre des valeurs 30 respectives définissant 4 états notées 0, 0 , 0, 1 , 1, 0 et 1,1 , ledit circuit comprenant au moins : • Un générateur (G) de 4 signaux primaires associés respectivement à ces dits 4 états : • Un premier signal primaire (CT) périodique, la période 35 dudit signal étant égal à T ;• Un second signal primaire (CAT) périodique, la période dudit signal étant égal à T, ledit second signal étant déphasé d'une durée égale à T/2 par rapport au premier signal primaire (CT); • Un troisième signal primaire (C2T) périodique, la période dudit signal étant égal à 2T ; • Un quatrième signal primaire (CA2T) périodique, la période dudit signal étant égal à 2T, ledit quatrième signal étant déphasé d'une durée égale à T par rapport au troisième signal primaire (CT); • Des moyens de sélection (SEL) électronique contrôlés par les états des bits successifs permettant de générer le signal à partir des 4 signaux primaires, lesdits moyens étant agencés de façon que, pour chaque durée T pour laquelle deux bits successifs définissent un état donné, le signal final résulte de la sélection pendant cette durée de celui des 4 signaux primaires qui est associé audit état donné. 6. Circuit électronique selon la 5, caractérisé en ce 20 que l'association des signaux primaires et des états possibles de deux bits successifs est la suivante : • Premier signal primaire associé à l'état 0, 0 ; • Second signal primaire associé à l'état 1, 1 ; • Troisième signal primaire associé à l'état 0, 1 ; 25 • Quatrième signal primaire associé à l'état 1, 0 ; 7. Circuit électronique selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que le circuit électronique comporte, en outre, un bloc logique (BL) permettant de générer 4 signaux logiques (So, SI, S2 et S3) 30 associés respectivement aux 4 états possibles de deux bits successifs, l'état logique d'un signal logique valant 1 lorsque les dits bits successifs définissent un état associé audit signal logique et 0 dans les autres cas. 8. Circuit électronique selon la 7, caractérisé en ce 35 que les moyens de sélection (SEL) comportent des moyens permettant de 10 15réaliser la somme des 4 produits des signaux logiques (So, SI, S2 et S3) par les signaux primaires (CT, CAT, C2T et CA2T). 9. Circuit électronique selon l'une des 5 à 8, caractérisé en ce que le signal est un signal optique et les moyens de sélection sont essentiellement des portes optiques contrôlées électroniquement. 10. Procédé de décodage d'un signal binaire modulé en amplitude selon l'une des 1 à 4, ledit procédé de décodage possédant une première étape du décodage consistant à échantillonner le signal, les amplitudes des échantillons obtenus étant situées de part et d'autre d'une valeur de référence, au moins un premier et un second échantillons étant obtenus à la fin de la durée d'un premier bit et à la fin de la durée d'un second bit successif au premier bit de façon à déterminer la valeur binaire desdits bits en fonction de ladite valeur de référence, le procédé de décodage étant caractérisé en ce que : • Au moins un troisième échantillon est obtenu entre le premier et le second échantillon ; • Le procédé comporte une étape de validation des valeurs binaires du premier bit et du second bit dépendant des comparaisons de l'amplitude dudit troisième échantillon par rapport aux amplitudes des premiers et second échantillon. 11. Procédé de décodage selon la 10, caractérisé en ce que: • deux valeurs dites basse et haute sont déterminées, la valeur basse étant inférieure à la valeur de référence et la valeur haute étant supérieure à la valeur de référence ; • Un échantillonnage est effectué au milieu de la durée de chaque bit du signal codé ; Et le procédé de décodage comportant au moins : • une seconde étape consistant à déterminer si l'amplitude dudit échantillon obtenu est : 35o inférieure à la valeur basse ; o comprise entre la valeur basse et la valeur haute; o supérieure à la valeur haute ; • une troisième étape consistant à déterminer, en fonction du résultat de la seconde étape, le type de transition existant entre le bit échantillonné et le bit suivant, les types de transition étant : o Conservation du niveau binaire au niveau 0 ; o Conservation du niveau binaire au niveau 1 ; o Changement de niveau binaire ; • Une quatrième étape consistant à déterminer, en fonction du résultat de la première étape, le type de transition existant entre le bit échantillonné et le bit suivant, • Une cinquième étape de validation consistant à comparer les 15 successions de transition obtenues par la troisième étape et la quatrième étape. 10
H
H03
H03M
H03M 5
H03M 5/12
FR2902493
A1
MODULE DE SOURCE DE LUMIERE.
20,071,221
La présente invention revendique la priorité de la demande de brevet japonais N 2006ù013 696 déposée le 23 janvier 2006. La présente invention se rapporte à un . Plus particulièrement, la présente invention se rapporte à un domaine technique destiné à réduire le nombre de pièces en fixant des bornes d'alimentation de puissance, auxquelles des cordons source d'alimentation sont connectés, sur une carte de circuit. Il existe un module de source de lumière dans lequel un élément d'émission de lumière de semiconducteur, tel qu'une diode électroluminescente (LED), est utilisé en tant que source de lumière. Un tel module de source de lumière est employé, par exemple, dans un phare de véhicule dans lequel une lumière émise depuis une source de lumière est rayonnée à travers une lentille de projection sous forme d'une lumière d'illumination. Dans un tel phare de véhicule, par exemple, une diode électroluminescente est installée sur un motif conducteur formé sur une carte de circuit. La carte de circuit est fixée à un élément de fixation et l'élément de fixation est lié à un corps rayonnant de la chaleur tel qu'une console. L'élément de fixation est doté d'un conducteur qui doit être connecté au motif conducteur sur la carte de circuit, et le conducteur est connecté à une borne d'alimentation de source de puissance disposée au niveau d'une face extérieure de l'élément de fixation. Lorsqu'un connecteur prévu au niveau d'une partie d'extrémité d'un cordon de source d'alimentation est connecté à la borne d'alimentation de source de puissance, de l'électricité est fournie à la diode électroluminescente par l'intermédiaire du cordon de source d'alimentation, de la borne d'alimentation de source de puissance, du conducteur et du motif conducteur. Cependant, conformément au module de source de lumière ciùdessus, la carte de circuit est fixée à l'élément de fixation et ensuite l'élément de fixation est lié au corps rayonnant de la chaleur. Par conséquent, un travail d'assemblage est complexe et inefficace. En outre, du fait que l'élément de fixation est agencé de cette manière, un certain nombre de pièces est requis et le coût de fabrication est élevé. Il s'agit d'un objectif de la présente invention de fournir un module de source de lumière dans lequel le nombre de pièces est réduit. Conformément à un aspect de l'invention, un module de source de 35 lumière comprend une carte de circuit sur laquelle un motif conducteur prédéterminé est formé, un élément d'émission de lumière de semiconducteur monté sur la carte de circuit, et une pluralité de bornes d'alimentation auxquelles des cordons d'alimentation destinés à fournir une puissance électrique à l'élément d'émission de lumière de semiconducteur sont connectés. Une face inférieure entière de la carte de circuit est isolée électriquement et la pluralité de bornes d'alimentation sont fixées sur le motif conducteur sur la carte de circuit. La pluralité de bornes d'alimentation dépassent de la carte de circuit. De préférence, la carte de circuit comprend une pluralité de couches de substrats et une face supérieure de la carte de circuit est positionnée plus haut qu'une face supérieure de chacune des bornes d'alimentation. Avantageusement, la carte de circuit présente une forme rectangulaire et la pluralité de bornes d'alimentation dépassent d'un côté de la carte de circuit. Une épaisseur du motif conducteur est de 30 m ou plus et la pluralité de bornes d'alimentation sont fixées au motif conducteur au moyen d'une soudure. De préférence, une partie évidée est formée sur la carte de circuit entre la pluralité des bornes d'alimentation. Selon une variante avantageuse, une unité de source de lumière est prévue pour un véhicule, l'unité de source de lumière comprenant un module de source de lumière et un corps rayonnant de la chaleur comportant une face absorbant la chaleur où le module de source de lumière comprend une carte de circuit sur laquelle un motif conducteur prédéterminé est formé, un élément d'émission de lumière de semiconducteur monté sur la carte de circuit et une pluralité de bornes d'alimentation auxquelles des cordons d'alimentation destinés à fournir une énergie électrique à l'élément d'émission de lumière de semiconducteur sont connectés, où une face inférieure entière de la carte de circuit est isolée électriquement et est en contact avec la face d'absorption de chaleur, la pluralité de bornes d'alimentation sont fixées sur le motif conducteur sur la carte de circuit et la pluralité de bornes d'alimentation dépassent de la carte de circuit. De préférence, dans l'unité de source de lumière, la carte de circuit comprend une pluralité de couches de substrats et une face supérieure de la carte de circuit est positionnée plus haut qu'une face supérieure de chacune des bornes d'alimentation. Dans l'unité de source de lumière, la carte de circuit présente une forme rectangulaire et la pluralité de bornes d'alimentation dépassent d'un côté de la carte de circuit. Avantageusement, dans l'unité de source de lumière, une épaisseur du 35 motif conducteur est de 30 m ou plus et la pluralité de bornes d'alimentation sont fixées au motif conducteur au moyen d'une soudure. Selon une variante avantageuse, l'unité de source de lumière comprend en outre une attache qui est actionnée pour fixer le module de source de lumière au corps rayonnant de la chaleur, où une partie évidée est formée sur la carte de circuit et une protubérance d'engagement qui peut être utilisée pour recevoir la partie évidée est formée sur l'attache. L'invention sera bien comprise et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée qui suit. La description se rapporte aux dessins indiqués ciùaprès et qui sont donnés à titre d'exemples. La figure 1 est une vue en perspective éclatée représentant une unité 10 de source de lumière comprenant un module de source de lumière, un corps rayonnant de la chaleur et une attache. La figure 2 est une vue en plan agrandie représentant une relation de position entre le module de source de lumière et le corps rayonnant de la chaleur. La figure 3 est une vue en coupe prise suivant la droite IIIùIII sur la 15 figure 2. La figure 4 est une vue en perspective éclatée représentant l'unité de source de lumière et un composant optique où le module de source de lumière est fixé au corps rayonnant de la chaleur par une attache. La figure 5 est une vue en coupe d'un phare de véhicule. 20 Ciùaprès, des modes de réalisation d'exemple de l'invention seront expliqués en faisant référence aux dessins. Les modes de réalisation d'exemple suivants ne limitent pas la portée de l'invention. Comme représenté sur les figures 1 à 3, un module de source de lumière 1 comprend une carte de circuit 2, un élément d'émission de lumière de 25 semiconducteur 3 tel qu'un circuit de diode électroluminescente (LED), et un capot 4. La carte de circuit 2 peut être une carte multicouche rectangulaire comportant trois couches de substrats qui sont stratifiés. Les substrats sont réalisés respectivement sous forme de couches conductrices non électriques 5, 6, 7 ne 30 présentant aucune conductivité électrique (voir figure 3). Bien que les couches conductrices non électriques 5, 6, 7 ne présentent aucune conductivité électrique, elles sont constituées d'un matériau présentant une conductivité thermique élevée. Les couches conductrices non électriques 5, 6, 7 peuvent être un substrat de céramique (par exemple un substrat de nitrure d'aluminium, un substrat d'alumine, 35 un substrat de mullite et un substrat de vitrocéramique), ou un substrat de verre époxy. Une paire de motifs conducteurs électriques 5a, 5a est formée sur une partie centrale de la couche conductrice non électrique 5 qui est située au niveau d'une partie de couche supérieure. La paire de motifs conducteurs électriques 5a, 5a est constituée d'un matériau métallique tel que de l'or ou du cuivre, et les motifs conducteurs électriques 5a, 5a sont formés de façon à être séparés l'un de l'autre dans une direction longitudinale de la couche conductrice non électrique 5. Une paire de motifs conducteurs électriques 7a, 7a est formée sur la couche conductrice non électrique 7 qui est située au niveau d'une partie de couche inférieure. La paire de motifs conducteurs électriques 7a, 7a est formée sur un côté dans la direction longitudinale de la couche conductrice non électrique 7. La paire de motifs conducteurs électriques 7a, 7a est constituée d'un matériau métallique tel que de l'or ou du cuivre. Sur la figure 3, seul un motif conducteur électrique 7a est représenté. Des traversées (non représentées) sont respectivement réalisées à travers les couches conductrices non électriques 5, 6 qui sont situées au niveau de la partie de couche supérieure et d'une partie de couche intermédiaire. Les motifs conducteurs 5a, 5a formés sur la couche conductrice non électrique 5 sont respectivement connectés aux motifs conducteurs 7a, 7a formés sur la couche conductrice non électrique 7 par l'intermédiaire des traversées réalisées à travers les couches conductrices non électriques 5, 6. Une épaisseur de chacun des motifs conducteurs 7a, 7a peut être de 30 gm ou plus. En tant qu'élément d'émission de lumière de semiconducteur 3, une diode électroluminescente, sur laquelle un film de matériau fluorescent est uniformément appliqué, peut être utilisée. Une face inférieure de l'élément d'émission de lumière de semiconducteur 3 est liée sur les motifs conducteurs 5a, 5a, s'étendant sur les motifs conducteurs 5a, 5a, grâce à quoi l'élément d'émission de lumière de semiconducteur 3 est connecté électriquement aux motifs conducteurs 7a, 7a, par l'intermédiaire des traversées formées à travers les couches conductrices non électriques 5, 6. Le capot 4 est relié sur la face supérieure de la couche conductrice non électrique 5 de façon à recouvrir l'élément d'émission de lumière de semiconducteur 3. Une face extérieure du capot 4 présente globalement une forme d'hémisphère, grâce à quoi l'élément d'émission de lumière de semiconducteur 3 est disposé dans une région fermée hermétiquement et creuse à l'intérieur du capot 4. Comme représenté sur les figures 1 et 3, des parties évidées d'engagement 2a, 2a qui sont ouvertes vers le haut, sont formées au niveau de parties centrales des parties d'extrémité longitudinales respectives de la carte de circuit 2. Les parties évidées d'engagement 2a, 2a sont formées de façon à s'étendre dans la direction longitudinale de la carte de circuit 2. Les parties évidées d'engagement 2a, 2a peuvent être formées en découpant les parties correspondantes des couches conductrices non électriques 5, 6. Des parties évidées de fixation 2b, 2b, qui sont ouvertes vers le haut, sont formées sur une partie d'extrémité longitudinale de la carte de circuit 2, en interposant l'une des parties d'évidement d'engagement 2a entre cellesùci. Les parties évidées de fixation 2b, 2b peuvent être formées en découpant les parties correspondantes des couches conductrices non électriques 5, 6. En formant les parties d'évidement de fixation 2b, 2b, les motifs conducteurs 7a, 7a, formés sur la couche conductrice non électrique 7, viennent à être exposés (voir figure 3). Comme représenté sur les figures 1 à 3, les bornes d'alimentation 8, 8 sont respectivement placées et fixées au niveau de parties évidées de fixation 2b, 2b sur la carte de circuit 2. Chacune des bornes d'alimentation 8, 8 présente une forme de plaque plate rectangulaire. Comme représenté sur la figure 3, une épaisseur de chacune des bornes d'alimentation 8, 8 est plus petite qu'une profondeur des parties évidées de fixation respectives 2b, 2b. Par conséquent, lorsque les bornes d'alimentation 8, 8 sont placées et fixées au niveau des parties évidées de fixation 2b, 2b, une face supérieure de chacune des bornes d'alimentation 8, 8 est située à une position qui est plus basse qu'une face supérieure de la carte de circuit 2. Une partie de chaque borne d'alimentation 8, 8 est placée sur la partie de fixation évidée respective 2b, 2b et est connectée aux motifs conducteurs respectifs 7a, 7a au moyen par exemple d'une soudure. L'autre partie de chaque borne d'alimentation 8, 8 qui n'est pas placée sur les parties évidées de fixation respectives 2b, 2b dépasse sur le côté. En fixant les bornes d'alimentation 8, 8 sur le motif conducteur 7a, 7a au moyen d'une soudure comme décrit ciùdessus, le travail de fixation peut être réalisé rapidement et la propriété d'exploitation peut être améliorée. Lors de la réalisation d'une soudure, en général, il est nécessaire qu'une épaisseur du motif conducteur 7a, 7a ne soit pas inférieure à 30 m. Dans le cas du module de source de lumière 1, comme décrit ciùdessus, l'épaisseur du motif conducteur 7a, 7a est formée pour être de 30 m ou plus. Comme représenté sur les figures 1 et 2, le module de source de lumière 1 est fixé au corps rayonnant de la chaleur 9. Le corps rayonnant de la chaleur 9 peut être fixé à une console disposée à l'intérieur d'une chambre d'éclairage d'un phare de véhicule (qui sera décrit ultérieurement). Le corps rayonnant de la chaleur 9 peut être constitué d'un matériau présentant une conductivité thermique élevée tel qu'un matériau métallique, et des parties respectives de celuiûci sont formées de façon solidaire. Comme représenté sur la figure 1, le corps rayonnant de la chaleur 9 comprend une partie de plaque d'appui 10, des ailettes rayonnant de la chaleur 11 dépassant chacune vers l'arrière depuis la partie de plaque d'appui 10, et une protubérance de fixation 12 dépassant vers l'avant de la partie de plaque d'appui 10. La partie de plaque d'appui 10 présente une forme de plaque plate orientée dans les directions avant et arrière. Les ailettes rayonnant de la chaleur 11 sont disposées suivant une 15 direction droite et gauche à des intervalles réguliers. La protubérance de fixation 12 comprend un bloc de base 13, une première protubérance de positionnement 14 dépassant vers le haut d'une partie d'extrémité arrière du bloc de base 13 et une seconde protubérance de positionnement 15 dépassant vers le haut d'une partie d'extrémité droite du bloc de 20 base 13. Une face supérieure du bloc de base 13 présente une forme de plan plat rectangulaire et est formée en tant que face d'absorption de chaleur 13a. Une taille de la face d'absorption de chaleur 13a est un peu plus grande que celle de la carte de circuit 2. Un premier trou d'insertion 13b est formé sur une face avant du 25 bloc de base 13. A l'intérieur du premier trou d'insertion 13b, un trou d'engagement 13c qui est ouvert vers le haut est formé. A une partie d'extrémité inférieure sur la face avant du bloc de base 13, une partie de positionnement de phare 16 qui dépasse vers le haut est prévue. Un trou d'insertion de vis 9a est formé au-dessus de la partie de 30 positionnement de phare 16, en traversant le corps rayonnant de la chaleur 9 dans les directions avant et arrière. Des seconds trous d'insertion 14b, 14b sont formés sur la face avant 14a de la première partie de positionnement 14. Les seconds trous d'insertions 14b, 14b sont ouverts vers l'avant et sont séparés l'un de l'autre dans la direction 35 droite et gauche. La seconde partie de positionnement 15 est formée de façon à s'étendre dans les directions avant et arrière. Comme représenté sur la figure 2, une face du côté gauche 15a de la seconde partie de positionnement 15 est perpendiculaire à la face avant 14a de la première protubérance de positionnement 5 14. Des parties de positionnement de phare 17, 18 sont respectivement prévues sur les parties droite et gauche du bloc de base 13, dépassant chacune vers l'avant depuis la partie de plaque d'appui 10. Le module de source de lumière 1 est fixé au corps rayonnant de la 10 chaleur 9 par une attache 19. L'attache 19 est formée intégralement à partir d'un élément de plaque élastique constitué d'un matériau métallique. L'attache 19 comprend une partie de raccord 20 orientée dans les directions avant et arrière, les protubérances de maintien 21, 21 dépassant chacune vers l'arrière depuis un bord supérieur de la 15 partie de raccord 20 et une protubérance d'insertion 22 dépassant vers l'arrière d'un bord inférieur de la partie de raccord 20. Chacune des protubérances de maintien 21, 21 dépasse vers l'arrière à partir des parties de bords droit et gauche de la partie de raccord 20. Les protubérances de maintien respectives 21, 21 comportent des protubérances 20 d'engagement 21a, 21a dépassant vers le bas au niveau d'une partie intermédiaire dans la direction de dépassement. Les protubérances d'engagement 21a, 21a s'étendent dans les directions gauche et droite. Une pièce protubérante d'engagement 22a est formée sur la partie protubérante d'insertion 22 en formant une découpe sur la partie protubérante 25 d'insertion 22 et en faisant basculer la partie découpée de telle sorte que la pièce protubérante d'engagement 22a dépasse obliquement vers le bas vers le côté avant. Les explications seront données en ce qui concerne une procédure de fixation du module de source de lumière 1 au corps rayonnant de la chaleur 9. Tout d'abord, la carte de circuit 2 du module de source de lumière 1 30 est positionnée sur la face d'absorption de chaleur 13a du corps rayonnant de la chaleur 9. Comme représenté avec des flèches sur la figure 2, le module de source de lumière 1 est positionné par rapport au corps rayonnant de la chaleur 9 de telle sorte qu'un bord arrière de la carte de circuit 2 soit enfoncé vers la face avant 14a de la première protubérance de positionnement 14 et de telle sorte qu'un bord du 35 côté de la carte de circuit 2 soit enfoncé vers la face du côté gauche 15a de la seconde protubérance de positionnement 15. Lorsqu'un positionnement est réalisé de cette manière, la face inférieure entière de la carte de circuit 2 est en contact de surface avec la face d'absorption de chaleur 13a du corps rayonnant de la chaleur 9. Ensuite, les protubérances de maintien respectives 21, 21 de l'attache 19 sont insérées dans les seconds trous d'insertion 14b, 14b du corps rayonnant de la chaleur 2 depuis le côté avant et la protubérance d'insertion 22 de l'attache 19 est insérée dans le premier trou d'insertion 13b du corps rayonnant de la chaleur 9 depuis le côté avant. Lorsque les protubérances de maintien 21, 21 et les protubérances d'insertion 22 sont respectivement insérées, les protubérances d'engagement respectives 21a, 21a des protubérances de maintien 21, 21 s'engagent avec les parties d'évidement d'engagement 2a, 2a sur la carte de circuit 2. Cependant, la pièce protubérante d'engagement 22a de la protubérance d'insertion 22 vient en contact coulissant avec une face de paroi (une face inférieure) à l'intérieur du premier trou d'insertion 13b et se défouue élastiquement. Lorsqu'une extrémité avant de la pièce protubérante d'engagement 22a est située à une position supérieure du trou d'engagement 13e, la pièce protubérante d'engagement 22a revient élastiquement à un état non déformé et son extrémité avant s'engage avec le bord ouvert du côté avant du trou d'engagement 13c. Par conséquent, l'attache 19 est fixée au corps rayonnant de la chaleur 9. Dans un état dans lequel l'attache 19 est fixée au corps rayonnant de la chaleur 9 comme décrit ciùdessus, une force de sollicitation est générée par l'élasticité des protubérances de maintien 21, 21 et la protubérance d'insertion 22 dans une direction dans laquelle les protubérances de maintien 21, 21 et la protubérance d'insertion 22 se rapprochent. Par conséquent, la carte de circuit 2 est enfoncée vers le côté de la face d'absorption de chaleur 13a par les protubérances de maintien 21, 21, grâce à quoi le module de source de lumière 1 est fixé au corps rayonnant de la chaleur 9 (voir figure 4). Comme décrit ciùdessus, le module de source de lumière 1 est fixé au corps rayonnant de la chaleur 9 par l'attache élastique 19 constituée d'un métal, et les protubérances d'engagement 21a, 21a de l'attache 19 s'engagent avec les parties d'évidement d'engagement 2a, 2a de la carte de circuit 2. Par conséquent, un positionnement de l'attache 19 par rapport au module de source de lumière 1, de même qu'un positionnement du module de source de lumière 1 par rapport au corps rayonnant de la chaleur 9, peuvent être exécuté facilement et rapidement. En outre, du fait que la partie évidée d'engagement 2a de la carte de circuit 2 est formée entre les bornes d'alimentation 8, 8, un espace sur la carte de circuit 2 peut être utilisé efficacement, grâce à quoi le module de source de lumière 1 peut être réduit en taille, et chaque composant peut être fixé de façon stable l'un à l'autre sans cliqueter lorsque le module de source de lumière 1 est fixé au corps rayonnant de la chaleur 9. Comme représenté sur les figures 1 et 4, lorsque le module de source de lumière 1 est fixé au corps rayonnant de la chaleur 9, les cordons de source d'alimentation 23, 23 connectés au circuit d'alimentation (non représenté) sont connectés aux bornes d'alimentation respectives 8, 8. Comme représenté sur la figure 4, un composant optique 24 est disposé en avant du corps rayonnant de la chaleur 9 lorsque le module de source de lumière 1 est fixé au corps rayonnant de la chaleur 9 par l'attache 19. Le composant optique 24 est positionné par les parties de positionnement de phare 16, 17, 18. Un trou à vis (non représenté) qui s'ouvre vers le côté arrière est formé sur le composant optique 24. Le composant optique 24 est fixé au corps rayonnant de la chaleur 9 en insérant une vis de fixation 100 à travers le trou d'insertion de vis 9a du corps rayonnant de la chaleur 9 depuis le côté arrière et en vissant la vis de fixation 100 dans le trou à vis. Confotiuément au module de source de lumière 1 du mode de réalisation d'exemple, les bornes d'alimentation 8, 8 sont fixées sur la carte de circuit 2 et les bornes d'alimentation 8, 8 sont connectées directement aux cordons d'alimentation 23, 23. Par conséquent, le module de source de lumière 1 peut être directement fixé au corps rayonnant de la chaleur 9 sans utiliser un élément de fixation. Par conséquent, il est possible de réduire le nombre de pièces et de simplifier le travail de fixation du module de source de lumière 1 par rapport au corps rayonnant de la chaleur 9. Lorsque le module de source de lumière 1 est fixé au corps rayonnant de la chaleur 9, la face inférieure entière de la carte de circuit 1 vient en contact de surface avec la face d'absorption de chaleur 13a. Par conséquent, une quantité importante de chaleur est rayonnée depuis les ailettes de rayonnement de chaleur 11, en garantissant de cette manière une propriété de rayonnement de chaleur excellente. Conformément au module de source de lumière 1 du mode de réalisation d'exemple, la carte de circuit 2 est fourrée pour présenter une carte multicouche, et la face supérieure de la carte de circuit 2 est située à une position qui est plus haute que les faces supérieures des bornes d'alimentation 8, 8. Par conséquent, lorsque la carte de circuit 2 est maintenue par l'attache 19, des protubérances de maintien 21, 21 de l'attache 19 ne sont pas en contact avec les bornes d'alimentation 8, 8. Par conséquent, un courtùcircuit est empêché d'être généré. Conformément au module de source de lumière 1 du mode de réalisation d'exemple, la carte de circuit 2 présente une forme rectangulaire et les bornes d'alimentation 8, 8 dépassent d'un bord latéral de la carte de circuit 2. Par conséquent, l'autre bord latéral de la carte de circuit 2, duquel les bornes d'alimentation 8, 8 ne dépassent pas, peut être utilisé en tant que bord latéral destiné à positionner le module de source de lumière 1 par rapport au corps rayonnant de la chaleur 9. Par conséquent, le module de source de lumière 1 peut être facilement positionné par rapport au corps rayonnant de la chaleur 9. Ensuite, un exemple d'un phare de véhicule comportant le module de source de lumière 1 sera expliqué ciùdessous en faisant référence à la figure 5. Un phare de véhicule 25 comprend un réflecteur 26 à l'intérieur duquel le module de source de lumière 1 est disposé et une lentille de projection 27 qui rayonne une lumière émise depuis l'élément d'émission de lumière de semiconducteur 3. Le réflecteur 26 et la lentille de projection 27 peuvent être logés à l'intérieur d'un boîtier de phare (non représenté) formé par un corps de phare et une lentille transparente. Le phare de véhicule 25 peut comprendre uniquement un seul module de source de lumière 1 qui est disposé à l'intérieur d'un réflecteur 26 logé à l'intérieur du boîtier de phare. En variante, le phare de véhicule 25 peut comprendre une pluralité de modules de source de lumière 1 disposés chacun à l'intérieur des réflecteurs respectifs 26 logés à l'intérieur du boîtier de phare. Lorsque la pluralité de modules de source de lumière 1 sont disposés, il est possible d'améliorer la luminance de la lumière d'éclairage qui est rayonnée depuis le phare de véhicule 25 conformément au nombre de modules de source de lumière 1. En outre, du fait que le degré de liberté de l'agencement des modules de source de lumière 1 est amélioré, le degré de liberté de conception d'une forme du phare de véhicule 25 peut être renforcé. Le réflecteur 26 comprend une première surface réfléchissante 26a disposée au niveau d'un côté arrière de celuiùci et une seconde surface réfléchissante 26b disposée en avant de la première surface réfléchissante 26a. La première surface réfléchissante 26a est formée pour présenter une surface sphérique elliptique. La seconde surface réfléchissante 26b est formée pour comporter une face inclinée qui s'incline progressivement vers le bas vers le côté avant. L'élément d'émission de lumière de semiconducteur 3 du module de source de lumière 1 est positionné au niveau d'un premier foyer F1 de la première surface réfléchissante 26a. A l'intérieur du réflecteur 26, un élément de commande de lumière en forme de plaque plate 28 peut être agencé et le module de source de lumière 1 peut être agencé au niveau d'un côté arrière de l'élément de commande de lumière 28. Comme décrit ciùdessus, le composant optique 24 peut comprendre un 10 réflecteur 26, la lentille de projection 27 et l'élément de commande de lumière 28. Dans un tel cas, une partie d'extrémité avant de l'élément de commande de lumière 28 coïncide sensiblement avec un second foyer F2 de la première surface réfléchissante 26a du réflecteur 26. Une lumière qui est émise depuis l'élément d'émission de lumière de semiconducteur 3 est réfléchie par la 15 première surface réfléchissante 26a (une lumière P1 représentée sur la figure 5) est mise à converger au niveau du second foyer F2. Un foyer de la lentille de projection 27 coïncide avec le second foyer F2. Par conséquent, la lumière émise de l'élément d'émission de lumière de semiconducteur 3 et convergée sur le second foyer F2 est rayonnée vers l'avant 20 par l'intermédiaire de la lentille de projection 27. Une lumière qui est émise de l'élément d'émission de lumière de semiconducteur 3 et réfléchie par la seconde surface réfléchissante 26b du réflecteur 26 (lumière P2 représentée sur la figure 5) est dirigée vers un côté avant du second foyer F2 et est transmise à travers une partie d'extrémité inférieure de la 25 lentille de projection 27. De cette manière, la lumière traversant la lentille deprojection 27 est émise vers l'avant sous forme d'une lumière d'éclairage dans laquelle un flux lumineux principal réfléchi depuis la première surface réfléchissante 26 et un flux lumineux auxiliaire réfléchi depuis la seconde surface réfléchissante 26b sont combinés. 30 Bien qu'une description ait été réalisée en ce qui concerne le mode de réalisation d'exemple de la présente invention, il sera évident pour l'homme de l'art que divers changements et modifications peuvent être réalisés dans celleùci sans s'écarter de la présente invention. Par conséquent, on vise à couvrir dans les revendications annexées l'ensemble de tels changements et modifications 35 s'inscrivant dans l'esprit et la portée véritables de la présente invention
Un module de source de lumière (1) comprend une carte de circuit (2) sur laquelle un motif conducteur prédéterminé est formé, un élément d'émission de lumière de semiconducteur (3) monté sur la carte de circuit, et une pluralité de bornes d'alimentation (8) auxquelles des cordons d'alimentation (23) destinés à fournir une énergie électrique à l'élément d'émission de lumière de semiconducteur sont connectés. Une face intérieure entière de la carte de circuit est isolée électriquement et plusieurs bornes d'alimentation sont fixées sur le motif conducteur sur la carte de circuit. Plusieurs bornes d'alimentation dépassent de la carte de circuit.
1. Module de source de lumière (1) comprenant : une carte de circuit (2) sur laquelle un motif conducteur prédéterminé est formé, un élément d'émission de lumière de semiconducteur (3) monté sur la carte de circuit, et une pluralité de bornes d'alimentation (8) auxquelles les cordons d'alimentation (23) destinés à fournir une énergie électrique à l'élément d'émission 10 de lumière de semiconducteur sont connectés, où une face inférieure entière de la carte de circuit est isolée électriquement, la pluralité de bornes d'alimentation est fixée sur le motif conducteur sur la carte de circuit et la pluralité de bornes d'alimentation dépassent de la carte de circuit. 15 2. Module de source de lumière selon la 1, dans lequel la carte de circuit comprend une pluralité de couches de substrats (5, 6, 7), et une face supérieure de la carte de circuit est positionnée plus haut qu'une face supérieure de chacune des bornes d'alimentation. 3. Module de source de lumière selon la 1 ou 2, dans 20 lequel la carte de circuit présente une forme rectangulaire et la pluralité de bornes d'alimentation dépassent d'un côté de la carte de circuit. 4. Module de source de lumière selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel une épaisseur du motif conducteur est de 30 m ou plus et la pluralité de bornes d'alimentation sont fixées au motif conducteur au 25 moyen d'une soudure. 5. Module de source de lumière selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel une partie évidée est formée sur la carte de circuit entre la pluralité de bornes d'alimentation. 6. Unité de source de lumière (24) pour un véhicule, l'unité de source 30 de lumière comprenant : un module de source de lumière (1), et un corps rayonnant de la chaleur (9) comportant une face d'absorption de chaleur, où le module de source de lumière comprend : une carte de circuit sur laquelle un motif conducteur prédéterminé est 35 formé,un élément d'émission de lumière de semiconducteur monté sur la carte de circuit, et une pluralité de bornes d'alimentation auxquelles les cordons d'alimentation destinés à fournir une énergie électrique à l'élément d'émission de 5 lumière de semiconducteur sont connectés, où une face inférieure entière de la carte de circuit est isolée électriquement et est en contact avec la face d'absorption de chaleur, la pluralité de bornes d'alimentation sont fixées sur le motif conducteur sur la carte de circuit et la pluralité de bornes d'alimentation dépassent de la carte de circuit. 10 7. Unité de source de lumière selon la 6, dans laquelle la carte de circuit comprend une pluralité de couches de substrats et une face supérieure de la carte de circuit est positionnée plus haute qu'une face supérieure de chacune des bornes d'alimentation. 8. Unité de source de lumière selon la 6 ou 7, dans 15 laquelle la carte de circuit présente une force rectangulaire et la pluralité des bornes d'alimentation dépassent d'un côté de la carte de circuit. 9. Unité de source de lumière selon l'une quelconque des 6 à 8, dans laquelle une épaisseur du motif conducteur est de 30 gm ou plus et la pluralité de bornes d'alimentation sont fixées au motif 20 conducteur au moyen d'une soudure. 10. Unité de source de lumière (24) selon l'une quelconque des 6 à 9, comprenant en outre une attache (19) qui est actionnée pour fixer le module de source de lumière (1) au corps rayonnant de la chaleur, où une partie évidée est formée sur la carte de circuit et une protubérance d'engagement 25 qui peut être utilisée pour s'engager avec la partie d'évidement, est formée sur l'attache.
F,H
F21,H01
F21S,F21V,F21Y,H01L
F21S 8,F21S 2,F21V 13,F21V 19,F21V 29,F21Y 101,H01L 33
F21S 8/10,F21S 2/00,F21V 13/00,F21V 19/00,F21V 29/00,F21Y 101/02,H01L 33/00
FR2891700
A1
ACCESSOIRE DESTINE A RECUPERER LES EXCREMENTS DU BAC SANITAIRE A GRANULATS DES ANIMAUX DOMESTIQUES.
20,070,413
1 - La présente invention concerne un accessoire destiné à récupérer les excréments du bac sanitaire à granulats des animaux domestiques et notamment des chats. Divers accessoires de type pelle existent sur le marché. Afin de drainer les granulats et récupérer les excréments, les accessoires comportent en général au fond de leur partie réceptacle une surface de drainage constituée de trous ronds, carré ou de forme diverse. Après avoir évacué par drainage tous les granulats en agitant l'accessoire, il faut ensuite jeter les excréments. Ces accessoires sont de formes et de dimensions différentes, et certaines sont même équipées d'un vibreur. L' inconvénient de ces accessoires est le grand nombre de manipulations nécessaires pour enlever la totalité des excréments. Le but de l'invention est de supprimer cet inconvénient. L'objectif est ainsi obtenu avec un accessoire destiné à récupérer les excréments du bac sanitaire des animaux domestiques et particulièrement des chats, comportant un réceptacle à excréments muni d'une surface de drainage des granulats et s'utilisant d'une seule main par un moyen ergonomique de maintien, caractérisé en ce que l'accessoire comporte : - un réservoir à excréments - un système d'ouverture/fermeture apte à fermer ledit réservoir à excréments et apte lors de son ouverture à faire communiquer au moins une partie de la surface de drainage dans le réservoir à excréments. Ce dit accessoire se caractérise aussi par les côtés du réceptacle à excréments, ces dits côtés sont incurvés de façon à former des canaux communiquant lors de l'ouverture du système d'ouverture/fermeture dans le réservoir à excréments. D'autres caractéristiques portent sur le système d'ouverture/fermeture, il est muni d'un levier apte à être actionné par pression par au moins un doigt de la main qui tient l'accessoire, il possède un organe ressort qui le maintien en position fermée avec une force suffisante quelque soit la position de l'accessoire et quelque soit le poids des excréments - 2 - contenus dans le réservoir à excréments. De plus, ce dit système d'ouverture/ fermeture comporte des bords d'ouverture correspondant à la forme de la surface de drainage ainsi qu'à la forme des côtés du réceptacle à excréments afin de rendre le réservoir à excréments hermétique aux gros et petits excréments. Le procédé pour récupérer les excréments d'un bac sanitaire à granulats, avec ledit accessoire est caractérisé en ce qu' il faut récupérer un ou plusieurs excréments dans le bac sanitaire, agiter l'accessoire pour drainer des granulats restants,et, en actionnant le système d'ouverture/fermeture par le levier, stoker ces dits excréments dans le réservoir à excréments, puis recommencer cette opération pour d'autres excréments afin de récupérer tous les excréments du bac sanitaire et enfin vider l'accessoire en une seule fois. Selon cette invention le résultat obtenu lors de l'utilisation est la récupération et le stockage de la totalité des excréments dans l'accessoire avant de le vider. Cet accessoire supprime donc les multiples vidanges de l'accessoire dans une poubelle, il permet ainsi de jeter en une seule fois les excréments dans une poubelle ou dans les WC. La description ci-dessous est faite à titre d'exemple indicatif et non limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels la figure 7 est une vue en perspective de l'accessoire destiné à récupérer les excréments, et la figure 2 est une vue de côté en coupe de l'accessoire représenté figure 1. Sur la figure 1, on distingue un réceptacle à excréments (9), comportant une surface (1) drainant les granulats afin de recueillir uniquement les excréments, un réservoir à excréments (3) muni d'un système d'ouverture/fermeture (4) et une poignée (5) pour tenir ergonomiquement l'accessoire. Le système d'ouverture/fermeture (4) obturant 1' ouverture du réservoir à excréments (3) s'ouvre par pression sur le levier (7), pression exercée par un doigt de la main qui tient l'accessoire. Les côtés (2) du réceptacle à excréments (9) sont incurvés de façon à pouvoir recueillir, en inclinant l'accessoire sur un côté, de tous petits excréments ainsi que les granulats - 3 - trop souillés dans le réservoir à excréments (3). Les bords d'ouverture (11) et (Il') du système d'ouverture/fermeture (4) correspondent parfaitement à l'intérieur de l'accessoire afin de rendre le réservoir à excréments (3) hermétique. Un organe ressort (8) maintien le système d'ouverture/fermeture (4) en position fermée avec une force suffisante quelque soit la position de l'accessoire et quelque soi- le poids des excréments contenus dans le réservoir à excréments (3). Il est donc facile de récupérer un ou plusieurs excréments dans le bac sanitaire à granulats, de drainer les granulats restants en agitant l'accessoire et, en actionnant le système d'ouverture/fermeture (4) par le levier (7), de stocker ce dit excrément dans le réservoir à excréments (3). On peut donc ensuite recommencer cette opération pour d'autres excréments afin de récupérer tous les excréments du bac sanitaire avant de vider l'accessoire en une seule fois dans les WC par exemple. Le réceptacle à excréments (9) est composé d'une surface de drainage (1) constituée d'un ensemble de trous rectangulaires ayant une largeur légèrement supérieure au diamètre des granulats pour bien les drainer et récupérer uniquement les excréments. L'ensemble de l'accessoire peut être en plastique injecté ou tout autre matériau suffisamment solide et imperméable car un nettoyage régulier devra être effectué. La figure 2 est une vue de côté en coupe de l'accessoire. On voit le fonctionnement du système d'ouverture/fermeture (4). Ce dernier est rendu mobile par une articulation (6) positionnée de façon à laisser passer librement les excréments (10) de la surface de drainage (1) dans le réservoir à excréments (3). En pointillé, on voit le système d'ouverture/fermeture (4) en position ouvert et les excréments (10') venant de pénétrer dans le réservoir à excréments (3)
Accessoire destiné à récupérer les excréments du bac sanitaire à granulats des animaux domestiques et notamment des chats. Afin de drainer les granulats et récupérer les excréments, certains accessoires ont des trous ronds, carré ou de formes diverses. Ils ont des formes et dimensions différentes, et certaines sont même équipées d'un vibreur. Aucune de ces pelles permettent de récupérer et de contenir l'ensemble des morceaux d'excrément, petits et gros, dans la pelle.L'accessoire selon l'invention a pour but de supprimer cet inconvénient.L'accessoire destiné à récupérer les excréments est caractérisé en ce que l'accessoire est muni d'un réservoir à excréments (3) qui comporte un système d'ouverture/fermeture (4) apte à faire communiquer la partie inférieure de drainage (1) dans le réservoir (3).
1) Accessoire destiné à récupérer les excréments du bac sanitaire des animaux domestiques et particulièrement du chat, comportant un réceptacle à excréments (9) muni d'une surface de drainage (1) des granulats et s'utilisant d'une seule main par un moyen ergonomique de maintien (5), caractérisé en ce que l'accessoire comporte : un réservoir à excréments (3) un système d'ouverture/fermeture (4) apte à fermer ledit réservoir à excréments (3) et apte lors de son ouverture à faire communiquer au moins une partie de la surface de drainage (1) dans le réservoir à excréments (3). 2) Accessoire destiné à récupérer les excréments selon 1 caractérisé en ce que les côtés (2) du réceptacle à excréments (9) sont incurvés de façon à former des canaux communiquant lors de l'ouverture du système d'ouverture/fermeture (4) dans le réservoir à excréments (3). 3) Accessoire destiné à récupérer les excréments selon l'une des quelconques 1 ou 2 caractérisé en ce que le système d'ouverture/fermeture (4) est muni d'un levier (7) apte à être actionné par pression exercée par au moins un doigt de la main qui tient l'accessoire. 4) Accessoire destiné à récupérer les excréments selon l'une des quelconques 1 à 3 caractérisé en ce que le système d'ouverture/fermeture (4) est maintenu en position fermé par un organe ressort (8) possédant une force suffisante quelque soit la position de l'accessoire et quelque soit le poids des excréments contenus dans le réservoir à excréments (3). 5) Accessoire destiné à récupérer les excréments selon l'une des quelconques 1 à 4 caractérisé en ce que le système d'ouverture/fermeture (4) comporte des bords d'ouverture (11) et (11') correspondant à la forme de la surface de drainage (1) ainsi qu'à la forme des côtés (2) du réceptacle à excréments (9). 6)Procédé pour récupérer les excréments d'un bac sanitaire à granulats, avec un accessoire conforme à l'une des précédentes, caractérisé en ce qu' il faut récupérer un ou- 5 - plusieurs excréments dans le bac sanitaire, agiter l'accessoire pour les séparer des granulats restants,et, en actionnant le système d'ouverture/fermeture (4) par le levier (7), stoker ces dits excréments dans le réservoir à excréments (3), puis recommencer cette opération pour d'autres excréments afin de récupérer tous les excréments du bac sanitaire et enfin vider l'accessoire en une seule fois.
A
A01
A01K
A01K 1
A01K 1/035
FR2889485
A1
PROCEDE DE DECORATION D'UN RECIPIENT TRANSPARENT OU TRANSLUCIDE
20,070,209
La présente invention concerne un procédé de décoration d'un récipient et plus particulièrement un procédé permettant de réaliser un décor 5 à l'intérieur du récipient. L'esthétique des produits est, de nos jours, un élément important de choix pour les donneurs d'ordres. Aussi, quel que soit le domaine dans lequel ils exercent, les constructeurs cherchent à donner à leurs produits la meilleure esthétique possible, de façon à provoquer un réflexe d'achat par les consommateurs. Le domaine de la mode, de la bijouterie, de la cosmétique, et de la parfumerie est, bien entendu, très concerné par l'esthétique des produits et de leur emballage éventuel, et tout un chacun a pu constater que, notamment les parfumeurs, cherchent à attirer la clientèle par des flacons qui se différencient de la concurrence en proposant leurs parfums dans des récipients de plus en plus esthétiques et originaux dans leurs formes et leurs décors. Le demandeur a ainsi proposé dans son brevet FR 2 851 940 un nouveau procédé de décoration permettant la décoration d'un flacon par l'intérieur, ce qui permet d'obtenir un décor particulièrement élégant et qui est protégé des agressions externes comme, par exemple, les frottements. Grâce à ce procédé, il est possible de réaliser un décor intérieur comprenant, par exemple, une seule couche de revêtement décoratif, associée s'il le faut à une couche transparente, servant d'isolant insensible au contenu souvent alcoolisé ou contenant divers produits chimiques cosmétiques, ou une couche comprenant des zones transparentes ou semi-transparentes, voire des différentes couleurs mélangées entre elles de façon structurée ou non 2889485 2 structurée, voire la réalisation d'un décor de plusieurs couleurs, et différents aspects métalliques qui peuvent être aussi colorés. Il serait intéressant d'améliorer ce procédé de décoration car certains types de parfum susceptibles de remplir les récipients peuvent s'avérer 5 incompatibles avec la nature du liquide et/ou de la poudre réalisant le décor. Ainsi, le procédé de décoration d'un récipient transparent ou translucide en verre ou en matériau plastique, destiné au domaine de la cosmétique, pour contenir un liquide tel qu'un parfum, ou similaire, dans lequel la décoration est réalisée à l'intérieur du récipient, est caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser au moins une couche de laque sur la surface interne du récipient par pulvérisation d'un brouillard d'émail sous forme de poudre ou de liquide à l'intérieur du récipient afin d'obtenir une homogénéité de la couche d'émail. Avec le procédé selon l'invention on s'assure ainsi d'une répartition 15 uniforme de l'émail déposé. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, on réalise une étape d'application d'un champ électro-magnétique autour du récipient. Selon une première variante, on applique le champ électromagnétique autour dudit récipient simultanément à la pulvérisation d' émail. Selon une deuxième variante, on applique le champ électromagnétique autour dudit récipient une fois la pulvérisation d'émail effectuée. Selon une caractéristique complémentaire de l'invention, la pulvérisation d'émail est faite grâce à une buse de pulvérisation introduite dans le récipient, par son embouchure. 2889485 3 Avantageusement, parallèlement à la pulvérisation d'émail, il est procédé à une aspiration, pour créer une dépression à l'intérieur du récipient. Notons également que le poudrage de l'émail se fait avantageusement sur un récipient chaud aussi, dans une étape précédant l'étape de pulvérisation, il est procédé au chauffage du récipient. De préférence, le chauffage sera réalisé dans un intervalle de 1500 à 800 , selon les besoins et la nature des composants de l'émail et leur forme poudre ou liquide. Ajoutons que, dans une étape supplémentaire faisant suite à l'étape de pulvérisation, il est procédé avantageusement à une cuisson de l'émail pulvérisé. De préférence, cette cuisson sera réalisée entre 400 et 800 , également selon les besoins et la nature des composants de l'émail et leur forme poudre ou liquide. De préférence, dans une étape ultérieure faisant suite à l'étape de 15 cuisson, il est procédé à une étape de refroidissement. L'invention concerne également un récipient de parfum décoré intérieurement par le procédé de décoration tel que mentionné ci-dessus, caractérisé en ce que le récipient est en verre ou en matière plastique. Dans le cas d'un récipient en matière plastique, la cuisson et le chauffage réalisés seront adaptés en fonction de la nature de ladite matière plastique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre donnée qu'à titre d'exemples non limitatifs. Le procédé de l'invention est destiné à la décoration par l'intérieur d'un flacon transparent ou translucide, ledit récipient pouvant être en verre ou en matière plastique. Le procédé est particulièrement bien adapté à la décoration des récipients utilisés dans le domaine de la cosmétique tels que 2889485 4 des flacons de parfum, d'eau de toilette, ou d'eau de Cologne, ou autres contenants, tels que du rouge à lèvres, du mascara, du vernis à ongle. Selon le procédé de l'invention, la décoration est réalisée à l'intérieur de ce dernier, de façon à recouvrir la surface intérieure d'un décor, constitué par un revêtement. Selon le procédé de décoration, il est réalisé au moins une couche de laque sur la surface interne du flacon par pulvérisation d'un brouillard d'émail sous forme de poudre ou de liquide à l'intérieur du récipient et par application d'un champ électro- magnétique autour dudit récipient afin d'obtenir une homogénéité de la couche d'émail. Selon une première variante de l'invention, on applique le champ électro-magnétique autour dudit récipient simultanément à la pulvérisation d' émail. Selon une deuxième variante, on applique le champ électromagnétique autour dudit flacon une fois la pulvérisation d'émail effectuée. Le champ électro-magnétique appliqué autour du flacon sera de type 15 continu ou stop en go. La pulvérisation est faite grâce à une buse de pulvérisation introduite dans le flacon par son embouchure, la buse étant disposée à l'extrémité d'un tube de pulvérisation et étant constituée par une canalisation centrale comprenant, par exemple, un ensemble de trous radiaux reliés à un réservoir contenant le produit à pulvériser. Par ailleurs, le tube de pulvérisation comprend un canal périphérique d'aspiration. Bien entendu, la buse de pulvérisation peut avoir toute autre construction. Le principe est développé pour qu'une dépression permanente se crée dans le flacon, permettant ainsi l'arrivée en suspension de la poudre d'émail et sa répartition homogène à l'intérieur de ce dernier, par l'intermédiaire de réglages précis des débits de poudre et d'aspiration. 2889485 5 Le poudrage d'émail se fait avantageusement sur un flacon chaud; aussi, dans une étape précédant l'étape de pulvérisation, il est procédé au chauffage du flacon, le chauffage se faisant, par exemple, grâce à de l'air chaud, ou avantageusement par rayonnement. On notera que, dans le cas de pulvérisation d'un liquide d'émail, ce dernier peut être chauffé avant sa pulvérisation pour améliorer son accrochage, son homogénéité, sa rapidité de prise, la limitation des chocs thermiques, la limitation écart de vitesse de retrait des différents matériaux mis en contact sur la surface interne du récipient. Lors de l'étape de pulvérisation, il se forme, sur la surface intérieure du flacon, un revêtement décoratif d'émail, qui doit être cuit. Ainsi, dans une étape supplémentaire faisant suite à l'étape de pulvérisation, il est procédé à une cuisson,. Lors de l'étape supplémentaire de cuisson, il est procédé au chauffage du flacon comprenant sa couche interne de décor, le chauffage pouvant être fait, par exemple, dans un four de cuisson adapté. Il va de soi que le fonctionnement du four de cuisson sera réalisé afin de respecter les cycles de température que le récipient est susceptible de supporter sans dégradation. De préférence, la cuisson de l'émail sera réalisée jusqu'à des températures de l'ordre de 800 C, permettant à la fois une homogénéité et cuisson parfaites de la composition d'émail. Dans une étape ultérieure faisant suite à l'étape de cuisson, il est procédé à une étape de refroidissement. Cette étape doit être lente, afin d'éviter que des chocs thermiques, qui pourraient nuirent à l'accrochage de la ou des couches de décoration, n'interviennent. Selon le procédé de l'invention, on peut, par exemple, pulvériser un liquide ou une poudre d'émail d'une première couleur (Cl) pour former une première couche de décors de couleur avant une première couleur (Cl). Puis, 2889485 6 dans une étape intermédiaire, on peut détruire la couche d'émail dans des zones déterminées, et ce, par exemple, par méthode laser. On pulvérise ensuite dans le récipient un liquide ou une poudre d'émail d'une deuxième couleur (C2), pour réaliser une deuxième couche de décor de couleur ayant la deuxième couleur. Cette deuxième couche d'émail ne sera visible de l'extérieur que dans les zones ou la première couche de première couleur a été détruite. On pourra ainsi, et ce, grâce au procédé, réaliser des décors de différentes couleurs, ou détruire, par exemple, par laser, la ou les couches de décor interne, pour laisser une zone sans décor, afin de rendre visible le niveau du contenu du récipient. Ajoutons que le procédé permet aussi de réaliser un décor interne avec, par exemple, trois couches d'émail de couleurs différentes, et qu'en fonction de ces couches il sera possible de détruire seulement la première couche pour laisser apparaître dans ces zones détruites la deuxième couche, tandis que les deux premières couches pourraient être détruites dans d'autres zones, pour laisser apparaître la troisième couche, le laser ne détruisant que les couches de laque avec pigments. L'invention permet ainsi d'obtenir des flacons ayant la même qualité de décors avec les mêmes avantages obtenus selon le brevet FR 2 851 940, mais avec en plus une homogénéité de dépôt parfaite et un risque d'incompatibilité parfums contenus/couche de laque de décor annihilé. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons
Procédé de décoration d'un récipient transparent ou translucide en verre ou en matériau plastique, destiné au domaine de la cosmétique, pour contenir un liquide tel qu'un parfum, ou similaire, dans lequel la décoration est réalisée à l'intérieur du récipient, caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser au moins une couche de laque sur la surface interne du récipient par pulvérisation d'un brouillard d'émail sous forme de poudre ou de liquide à l'intérieur du récipient afin d'obtenir une homogénéité de la couche d'émail.
1- Procédé de décoration d'un récipient transparent ou translucide en verre ou en matériau plastique, destiné au domaine de la cosmétique, pour contenir un liquide tel qu'un parfum, ou similaire, dans lequel la décoration est réalisée à l'intérieur du récipient, caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser au moins une couche de laque sur la surface interne du récipient par pulvérisation d'un brouillard d'émail sous forme de poudre ou de liquide à l'intérieur du récipient afin d'obtenir une homogénéité de la couche d'émail. 2-Procédé de décoration d'un récipient selon la 1, 10 caractérisé en ce qu'on réalise une application d'un champ électromagnétique autour du récipient. 3-Procédé de décoration selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'on applique le champ électro-magnétique autour dudit récipient simultanément à la pulvérisation d' émail. 4-Procédé de décoration d'un récipient selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'on applique le champ électro-magnétique autour dudit récipient une fois la pulvérisation d'émail effectuée. 5-Procédé de décoration d'un récipient selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la pulvérisation d'émail est faite grâce à une buse de pulvérisation introduite dans le récipient, par son embouchure. 6-Procédé de décoration d'un récipient selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, parallèlement à la pulvérisation d'émail, il est procédé à une aspiration, pour créer une dépression à l'intérieur du récipient. 2889485 8 7-Procédé de décoration d'un récipient selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le poudrage de l'émail se fait avantageusement sur un récipient chaud aussi, dans une étape précédant l'étape de pulvérisation, il est procédé au chauffage du récipient. 8-Procédé de décoration d'un récipient selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que, dans une étape supplémentaire faisant suite à l'étape de pulvérisation, il est procédé à une cuisson de l'émail pulvérisé. 9-Procédé de décoration d'un récipient selon la 8, 10 caractérisé en ce que, dans une étape ultérieure faisant suite à l'étape de cuisson, il est procédé à une étape de refroidissement. 10-Récipient de parfum décoré intérieurement par le procédé de décoration selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le récipient est en verre ou en matière plastique.
B,A
B44,A45,B05
B44C,A45D,B05D
B44C 1,A45D 34,B05D 1,B05D 7
B44C 1/00,A45D 34/02,B05D 1/02,B05D 7/22
FR2895724
A1
SUPPORT D'AILE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,706
L'invention concerne un support d'aile d'une structure de véhicule automobile qui comporte un capot destiné à coopérer avec un moyen de maintien en position de maintien du capot en vue d'au moins un traitement de la structure. Généralement, pour maintenir un capot lors d'un procédé de traitement de surface de la structure d'un véhicule automobile, un élément rapporté est utilisé. Par exemple, une béquille centrale est io intégrée à la palette sur laquelle est montée le véhicule dans la chaîne de fabrication. Un tel un élément rapporté doit être agencé correctement sur le véhicule tant au niveau géométrique et que dans le temps imposé par la cadence de la chaîne de montage. L'invention vise à remédier à ces inconvénients en proposant is un moyen simplifié de maintien en position du capot en vue d'au moins un traitement de la structure. A cet effet, l'invention propose un support d'aile du type cité ci-dessus, caractérisé en ce que le moyen de maintien est intégré au support d'aile et en ce qu'au moins une zone de rupture permet de 20 séparer la butée du support d'aile après la fin des traitements de la structure. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le moyen de maintien comporte un corps d'axe vertical porté par le support d'aile. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, la zone de 25 rupture est située entre le corps et une extrémité du support d'aile. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, un moyen de liaison relie une extrémité libre du corps au support d'aile. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le moyen de liaison comporte une zone de rupture. 30 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'exemples de réalisation en référence aux figures annexées. -2 La figure 1 représente une vue en coupe de la partie avant d'un véhicule automobile comportant de chaque côté un support muni de deux butées selon un mode de réalisation de l'invention. La figure 2 représente une vue en coupe selon l'axe III-III de la partie avant du véhicule muni de chaque côté d'un support selon la figure 1. La figure 3 représente une vue en perspective d'un support muni d'une butée selon le mode de réalisation. La figure 4 représente une vue en perspective d'une butée io selon le mode de réalisation. Dans la description qui suit, nous prendrons à titre non limitatif une orientation longitudinale, verticale et transversale indiquée par le trièdre L, V, T des figures 1 à 4. Des éléments identiques ou analogues sont désignés par les 15 mêmes chiffres de référence. Tel que représenté aux figures 1 et 2, un véhicule automobile 7 comporte une structure 3 ayant un capot 48 disposant d'une face inférieure 6 et d'une face supérieure 4, deux ailes 64 et deux supports 10 d'aile 64. 20 Le capot 48 est mobile selon un axe transversal A. Le plan de la face inférieure 6 du capot 48 forme un angle avec le plan défini par l'axe longitudinal L et l'axe transversal T. Lors de traitements de la structure 3, cet angle est choisi de façon à respecter différents critères liés, en particulier, aux traitements de la structure 3 25 (température de traitement thermique), la matière choisie (thermoplastique, métal) de la structure, la forme de la structure (en particulier la forme de la face avant du capot) et son orientation. Cet angle peut être compris par exemple entre -10 et + 10 . Selon un premier exemple, si les ailes sont choisies en plastique, l'angle est 30 choisi entre 0 et +10 (supérieur à 0 et inférieur à +10 ) pour permettre une déformation des ailes, lors d'un traitement thermique lors du procédé de traitement de la structure 3. Selon un second exemple, si les ailes sont choisies en tôle métallique, l'angle est choisi entre 0 et -10 (supérieur à -10 et inférieur à 0 ) pour -3 permettre un traitement de peinture sans empreinte, sans défaut d'application (par exemple, sans piqûre), sans défaut de qualité d'aspect (par exemple, sans peau d'orange). Lors des traitements de la structure 3, le capot 48 est maintenu par l'intermédiaire de deux moyens de maintien 8 qui sont intégrés aux supports 10 d'aile 64. Dans la suite de la description, les moyens de maintien sont des butées 8. Une fois les traitements de la structure 3 terminés, le capot 48 est mis en position fermée, l'angle est choisi sensiblement égal à 0 et la butée 8 peut être séparée du support 10. io Ces supports 10 étant sensiblement identiques, un seul support 10 sera décrit. Tel que représenté à la figure 3, le support 10 est constitué d'une pièce sensiblement plate et allongée selon l'axe longitudinal L. Dans notre mode de réalisation, le support 10 est en matière 15 plastique. Le support 10 comprend une bande en gradins 12 comprenant une portée supérieure plate 14, une portée centrale plate 16 et une portée inférieure plate 18 qui sont reliées entre elles respectivement par des paliers de raccordement inclinés 20, 22. Le 20 support 10 est bordé le long de ses côtés longitudinaux par un premier rebord replié vers le haut 24 et par un second rebord replié vers le bas 26 qui lui confèrent de la rigidité. Du second rebord s'étendent vers le bas plusieurs pattes 28,30 destinées à fixer le support 10 sur un premier élément de 25 structure longitudinal, non représenté, du véhicule automobile 7. Le support 10 comporte également une patte arrière 32 percée d'un trou pilote 34 par lequel l'extrémité arrière du support 10 est indexée, au moyen d'une vis, sur un second élément de structure 3 du véhicule 7, par exemple, le pied avant de la portière, non 30 représenté. La fixation définitive de cette extrémité arrière est effectuée, de façon réglable selon l'axe longitudinal L et l'axe vertical V au moyen de vis que l'on visse dans le pied avant à travers deux trous surdimensionnés 36, percés dans la patte arrière. -4 La portée inférieure 18 comporte un trou pilote 38 grâce auquel l'extrémité avant du support est indexée, au moyen d'une vis, sur un troisième élément de structure du véhicule 7, par exemple une traverse avant, non représentée, qui porte en particulier les projecteurs, la calandre. La fixation définitive se fait de façon réglable selon l'axe transversal T au moyen de vis passant à travers des trous surdimensionnés 40 percés sur la portée. Sur le rebord 24 au niveau de la portée supérieure 14 fait saillie une patte d'articulation 42 qui porte un axe d'articulation 44 io orienté selon l'axe transversal T. Sur l'axe 44 est articulée une ferrure 46 sur laquelle est fixée la partie arrière du capot 48 du véhicule 7. Le support 10 est également muni de deux pontets 50, 52 permettant l'accrochage des ailes 64 du véhicule 7. Les pontets 50, 15 52 sont fixés sur la portée centrale 16 et sur le palier de raccordement 22. Chaque pontet 50, 52 est en forme de U renversé. Chaque pontet 50, 52 comporte deux pieds 54, 56 reliés par une traverse 58 contenue dans un plan sensiblement perpendiculaire aux plans contenant les pieds 54, 56. Les pieds 54, 56 sont également 20 reliés à leur extrémité supérieure par des surfaces d'appui 60. Les plans contenant les pieds sont parallèles au plan décrit par l'axe vertical V et l'axe transversal T. Le plan contenant la traverse 58 est parallèle au plan décrit par l'axe vertical V et l'axe longitudinal L. Telle que représentée à la figure 2, l'aile 64 repose, ainsi, le 25 long de son côté longitudinal supérieur sur les surfaces d'appui 60 et sur une surface d'appui 70 formée à l'extrémité arrière du support 10. Telle que représentée aux figures 3 et 4, l'extrémité avant du support 10 comporte la butée 8 qui dispose d'un corps 4 de forme allongée d'axe vertical V. 30 La butée 8 est dimensionnée de façon à assurer la position de maintien du capot 48 lors de la réalisation d'une étape d'un procédé en chaîne de montage en particulier lors d'un traitement de la structure 3 du véhicule automobile 7 (tel qu'un traitement -5 thermique, une cataphorèse, une application de peinture) et la position fermée du capot 48 après les traitements de structure 3. Tel que représenté à la figure 4, le support 10 comporte un moyen de liaison, une traverse 9, qui relie une extrémité libre 6 du corps 4 de la butée 8 au support 10. Ainsi, la butée 8 est renforcée pour la position de maintien du capot 48. La butée 8 peut être sécable de façon à désolidariser la butée 8 du support 10 après la fin des traitements de la structure 3. La butée peut comporter deux zones de rupture 5, 11. La première io zone de rupture est une ligne d'amorce de rupture 5 située entre la base du corps 4 de la butée 8 et une extrémité 2 du support 10. La seconde zone de rupture 11 est située au niveau de la traverse 9. Ainsi, lorsque la réalisation des procédés de traitement de la structure 3 du véhicule automobile 7 est terminée, la butée 8 peut 15 être cassée par l'intermédiaire des zones de rupture 5. Le capot 48 peut alors être en position fermée. L'invention propose donc un support 10 intégrant une butée 8 de capot 48 d'un véhicule automobile 7. Cette intégration permet de limiter le nombre d'étapes sur une chaîne de fabrication d'un 20 véhicule automobile 7. L'installation et la désinstallation d'un outillage par exemple d'une béquille pour maintenir le capot en position et pour fermer le capot ne doivent plus être effectuées. Le support 10 intègre directement la fonction du maintien de capot 48 et permet d'enlever la butée 8 facilement par les zones de rupture 5, 11. 25 Cette invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui a été donné à titre d'exemple. Par exemple, concernant la forme de la butée 8, le nombre de butées 8, la matière de la butée 8, la forme du support 10. La butée 8 n'est pas nécessairement un corps allongé. Une butée peut 30 être utilisée ou plus de deux butées peuvent être utilisées. Le support 10 intégrant la butée 8 peut être réalisé en matière rigide, par exemple en métal, ou en matière thermoplastique ou thermodurcissable
Support (10) d'aile (64) d'une structure (3) de véhicule automobile (7) qui comporte un capot (48) destiné à coopérer avec un moyen de maintien (8) en position de maintien du capot (48) en vue d'au moins un traitement de la structure (3) caractérisé en ce que le moyen de maintien (8) est intégré au support d'aile (10) et en ce qu'au moins une zone de rupture (5, 11) permet de séparer le moyen de maintien (8) du support (10) d'aile (64) après la fin des traitements de la structure (3).
1. Support (10) d'aile (64) d'une structure (3) de véhicule automobile (7) qui comporte un capot (48) destiné à coopérer avec un moyen de maintien (8) en position de maintien du capot (48) en vue d'au moins un traitement de la structure (3) caractérisé en ce que le moyen de maintien (8) est intégré au support d'aile (10) et en ce qu'au moins une zone de rupture (5, 11) permet de séparer le moyen de maintien (8) du support (10) d'aile (64) après la fin des traitements de la structure (3). 2. Support (10) d'aile (64) selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de maintien (8) comporte un corps (4) d'axe vertical (V) porté par le support (10) d'aile (64). 3. Support (10) d'aile (64) selon la 2, caractérisé en ce que la première zone de rupture (5) est située entre le corps (4) et une extrémité (2) du support (10) d'aile (64). 20 4. Support (10) d'aile (64) selon la 2, caractérisé en ce qu'un moyen de liaison (9) relie une extrémité libre (6) du corps (4) au support (10) d'aile (64). 5. Support (10) d'aile (64) selon la 4, caractérisé en 25 ce que le moyen de liaison (9) comporte la seconde zone de rupture (11).
B
B62
B62D
B62D 25,B62D 65
B62D 25/18,B62D 65/00,B62D 65/06
FR2901877
A1
CAPTEUR DE TEMPERATURE ET DU NIVEAU D'UN LIQUIDE
20,071,207
La présente invention concerne un capteur combiné de température et du niveau d'un liquide, en particulier pour la détection de ces deux paramètres, température et niveau d'un liquide à surveiller dans un véhicule automobile, comme par exemple le niveau d'huile de carter ou de la boîte de vitesses. Le contrôle de la température et du niveau de liquide dans le domaine automobile est une préoccupation permanente, car il en dépend le bon fonctionnement du véhicule, voir la sécurité des utilisateurs. La Demanderesse a développé des dispositifs pour la détection d'un niveau de liquide fonctionnant sur la base de la technique du fil chaud. A titre d'exemple, on cite des brevets au nom la Demanderesse publiés sous les N FR 2 367 276, FR 2 514 497, FR 2 690 521 et FR 2-703 775. Ces dispositifs comportent de manière générale une sonde résistive qui, à l'état monté sur le véhicule, est partiellement immergée dans le liquide à surveiller. Cette sonde est réalisée sous forme d'un fil électriquement résistif qui s'échauffe lorsqu'il est parcouru par un courant du fait que la résistivité présente un coefficient élevé de température. Le plus souvent, les sondes sont formées par un fil très fin en métal à base de nickel chrome, plié à mi-longueur pour former deux brins parallèles portés par un support électriquement isolant. Pour assurer un bon fonctionnement, il est nécessaire que le fil soit tendu. C'est pourquoi on prévoit dans le boîtier en matière plastique un crochet souple venu de matière avec le boîtier qui sert à tendre le fil au niveau du pli. Toutefois, on a constaté que lorsque le capteur est exposé à des températures élevées, la tension appliquée au fil diminue du fait d'une déformation thermique du crochet tendeur ce qui peut avoir des conséquences négatives pour le résultat de mesure du niveau de liquide. Par ailleurs, pour répondre à des besoins des constructeurs de véhicules, la Demanderesse a proposé un dispositif modifié de détection du niveau d'un liquide en rajoutant dans le même boîtier une thermistance pour pouvoir mesurer la température du liquide à surveiller. La thermistance est disposée à l'extrémité libre du capteur, à l'opposé du connecteur électrique. Les éléments sensibles de ce capteur, c'est-à-dire la thermistance et la sonde résistive sont reliés chacun par deux fils électriques (en tout quatre fils électriques) via un connecteur à des moyens d'alimentation et d'exploitation du signal de mesure.30 2 La présente invention vise à optimiser ce capteur combiné de température et de niveau de liquide tel que décrit ci-dessus. En effet. les inventeurs de la présente invention ont fait le constat surprenant qu'il était possible d'utiliser pour les deux éléments sensibles du capteur une même connexion commune à la masse sans que cela affecte le résultat de mesure de l'un ou de l'autre des éléments sensibles. En particulier, les inventeurs ont mesuré et constaté que la sonde résistive garde son comportement linéaire en fonction du niveau de liquide à surveiller. A cet effet, l'invention a pour objet un capteur combiné de température et du niveau d'un liquide comprenant deux éléments sensibles dont d'une part une thermistance pour la mesure de température et d'autre part une sonde résistive destinée à être partiellement immergée dans le liquide à surveiller, et des moyens de connexion de chaque élément sensible à une unité d'alimentation et d'exploitation des signaux de mesure, caractérisé en ce que les deux éléments sensibles sont reliés ensemble via une connexion commune à la masse. Le capteur selon l'invention peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : le capteur comprend deux attaches de sonde et la sonde résistive comprend un fil résistif tendu entre les deux attaches et soudé à celles-ci, le fil résistif est un fil monobrin tendu comme fil simple entre les deux attaches, les deux attaches sont réalisées en métal, dans le cas où le capteur comprend un boîtier en matière plastique, chaque attache comprend un pied inséré à force dans un logement associé du boîtier, chaque pied d'attache comprend des dents de non retour, l'attache disposée à proximité de la thermistance comprend un bras de connexion à la masse sensiblement perpendiculaire au plan défini par le pied et une partie d'accrochage de la sonde, le bras de connexion à la masse comprend une extrémité libre en forme de rigole pour recevoir le fil de niasse nu venant de la thermistance pour assurer le contact électrique. D'autres avantages et caractéristiques apparaîtront à la lecture de la description de l'invention, ainsi que sur les figures annexées sur lesquelles : la figure 1 est un schéma partiel d'un capteur selon l'invention, la figure 2 est une vue en perspective de l'extrémité libre du capteur selon l'invention, dont la moitié supérieure de boîtier a été enlevée, la figure 3 est une vue en perspective d'une première attache de sonde du capteur selon l'invention, et la figure 4 est une vue en perspective d'une seconde attache de sonde du capteur selon l'invention. SFR7177 3 La figure 1 présente de façon schématique un capteur combiné 1 de température et de détection du niveau d'un liquide. Sur cette figure on a représenté la partie du boîtier 3 du capteur 1 formant la partie sensible. Le boîtier 3 est formé de deux demi coquilles formant à l'état assemblé un cylindre destiné à être plongé dans le liquide. Sur la figure 1, seule une demi coquille est représentée à l'état ouvert de sorte que l'on puisse voir les éléments montés dans le boîtier. Le boîtier 3 est réalisé en un matériau électriquement isolant, de préférence en matière plastique. Il comprend à son extrémité libre 5 un premier logement 7 pour le premier élément sensible 9 formé par une thermistance pour mesurer la température du liquide à surveiller. Avantageusement, la thermistance est enrobée d'une couche protectrice pour prévenir toute dégradation par un contact direct avec le liquide à surveiller. La thermistance est de préférence un composant céramique présentant un coefficient de température négative (communément appelé composant NTC pour negative temperature coefficient ). Bien entendu, d'autre thermistances peuvent être utilisées, comme par exemple des composants à coefficient de température positive (communément appelé composant PTC pour positive temperature coefficient). A l'état monté du capteur, la thermistance enrobée 9 est en contact direct avec le liquide. En effet, le boîtier 3 n'est pas étanche et présente des ouvertures 11 permettant au liquide de pénétrer à l'intérieur du boîtier. Le boîtier 3 reçoit dans un second logement 13 un second élément sensible 15 formé par une sonde résistive pour détecter le niveau du liquide à surveiller. La sonde résistive est réalisée en un fil 17 en nickel chrome tendu entre une première attache métallique 19 à proximité de la thermistance 9 (représenté sur cette figure schématiquement et décrit en détail au regard des figures 2 et 3) et une seconde attache métallique 21 (représenté sur cette figure schématiquement et décrit en détail au regard de la figure 4) sur le côté opposé proche du connecteur. A cet effet, les extrémités du fil résistif 17 sont soudées aux attaches 19 et 21. La sonde résistive 15 est destinée à être partiellement immergée dans un liquide à surveiller, tel que de l'huile moteur, de l'huile de la boîte à vitesse, de l'huile pour le circuit d'assistance à la direction. Au lieu de quatre fils de connexion pour deux éléments sensibles comme dans l'art antérieur, le présent capteur ne présente que trois fils de connexion 23, 25 et 27 pour deux éléments sensibles 9 et 15. En effet, les fils de connexion 25 et 27 sont branchés à une entrée correspondante de potentiel élevé d'une unité d'alimentation et d'exploitation des signaux de mesure (non représenté). Le fil de connexion 23 qui représente la connexion à la masse est dans le capteur selon l'invention un fil commun aux deux éléments sensibles 9 et 15. Ce fil commun 23 débouchera dans le connecteur du SFR7177 4 capteur en une broche commune de connexion à la masse. Ce connecteur peut donc aussi avoir une structure simplifiée. L'attache 19 est directement connectée électriquement au fil de connexion à la masse 23 en provenance de la thermistance. De façon surprenante, les inventeurs ont constaté que cette mise en commun des fils de connexion à la masse n'affecte pas les mesures de la thermistance 9 ni celles de la sonde 15. On constate par ailleurs que cette disposition permet d'économiser un fil de connexion à la masse, une broche de connexion au niveau du connecteur du capteur, et la moitié du fil résistif de la sonde 15 étant donné que le fil résistif est maintenant un fil simple tendu entre deux attaches 19 et 21. La figure 2 montre l'extrémité 5 plus en détail avec une vue en perspective. Par rapport à la figure 1, on constate que la thermistance 7 est retenue dans son logement par une protubérance 31 venue de matière avec le boîtier 3 et on voit mieux l'attache 19 qui sera décrite plus en détail en rapport à la figure 3. En effet, l'attache 19 en métal est réalisée par exemple par découpage et estampage. Elle comprend un pied 41 destiné à être inséré à force dans un logement associé sous forme de fente du boîtier. Afin de prévenir tout risque de désolidarisation, le pied 41 comprend des dents de non retour ou dents d'accrochage 43. Le pied 41 est surmonté d'une partie 45 en forme générale en U dont une branche 47 se rajeunit vers le haut et sert pour attacher le fil résistif 17 par soudure et dont l'autre branche 49, après une petite partie 51 dirigée vers le haut, se poursuit par une partie 53 pliée perpendiculairement par rapport au pied 41 pour se terminer en une extrémité 55 ayant une forme de rigole destinée à recevoir le fil 29 nu pour établir la connexion électrique à la masse commune entre la thermistance et la sonde. L'attache 21 sur la figure 4 présente une forme légèrement différente. En effet, elle comporte également un pied 61 avec des dents de non retour ou dents d'accrochage 63. Ce pied 61 est surmonté d'une structure 65 avec un crochet 67 d'attache du fil résistif 17 et d'autre part d'une extrémité 69 d'accroche du fil électrique 25. On comprend que le capteur selon la présente invention est optimisé en termes de coût tout en présentant une fiabilité de mesure satisfaisante et en fonctionnant de la même façon et selon les mêmes principes de mesure que les capteurs connus de l'art antérieur. SFR7177
La présente invention a pour objet un capteur combiné de température et du niveau d'un liquide comprenant deux éléments sensibles (9,15) dont d'une part une thermistance (9) pour la mesure de température et d'autre part une sonde résistive (17) destinée à être partiellement immergée dans le liquide à surveiller, et des moyens de connexion de chaque élément sensible à une unité d'alimentation et d'exploitation des signaux de mesure. Les deux éléments sensibles (9,15) sont reliés ensemble via une connexion commune (23) à la masse.
1. Capteur combiné de température et du niveau d'un liquide comprenant deux éléments sensibles (9,15) dont d'une part une thermistance (9) pour la mesure de température et d'autre part une sonde résistive (17) destinée à être partiellement immergée dans le liquide à surveiller, et des moyens de connexion de chaque élément sensible à une unité d'alimentation et d'exploitation des signaux de mesure, caractérisé en ce que les deux éléments sensibles (9,15) sont reliés ensemble via une connexion commune (23) à la masse. 2. Capteur combiné selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend deux attaches (19, 21) de sonde et en ce que la sonde résistive (15) comprend un fil résistif (17) tendu entre les deux attaches (19,21) et soudé à celles-ci. 3. Capteur combiné selon la 2, caractérisé en ce que le fil résistif (17) est un fil monobrin et en ce qu'il est tendu comme fil simple entre les deux attaches (19,21). 4. Capteur combiné selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que les deux attaches (19, 21) sont réalisées en métal. 5. Capteur combiné selon la 4, comprenant un boîtier (3) en matière plastique, caractérisé en ce que chaque attache (19, 21) comprend un pied inséré à force dans un logement associé du boîtier (3). 6. Capteur combiné selon la 5, caractérisé en ce que chaque pied (41, 61) comprend des dents de non retour (43, 63). 7. Capteur combiné selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que l'attache (19) disposée à proximité de la thermistance (9) comprend un bras de connexion à la masse sensiblement perpendiculaire (5 3) au plan défini par le pied (41) et une partie d'accrochage (55) de la sonde. 8. Capteur combiné selon la 7, caractérisé en ce que le bras de connexion à la masse comprend une extrémité libre (55) en forme de rigole pour recevoir le fil de masse nu (29) venant de la thermistance (9) pour assurer le contact électrique. SFR7177
G
G01
G01F
G01F 23
G01F 23/24
FR2897078
A1
MATERIAU EN FEUILLE COMPORTANT AU MOINS UN FILIGRANE AVEC UNE NUANCE COLOREE.
20,070,810
La présente invention concerne un matériau en feuille comportant au moins un filigrane. Il est connu d'utiliser la technique du filigrane pour réaliser des documents de sécurité qui doivent être protégés contre une tentative de falsification, ces documents étant par exemple des billets de banque, des moyens de paiement, des pièces d'identité, des titres de transport, des billets d'entrée à des manifestations culturelles ou sportives. La présence du filigrane vise à rendre impossible la copie du document par des moyens optiques tels que la photocopie, la photographie ou la numérisation, du fait que le support de la copie ne comporterait pas le filigrane du document original. On connaît également des papiers filigranés utilisés à des fins décoratives, notamment pour des papiers d'impression-écriture, en particulier les papiers pour têtes de lettre, prestigieux. Les filigranes sont classiquement obtenus par une opération de moulage ou d'embossage de la feuille humide issue de la suspension aqueuse de fibres cellulosiques lors de la fabrication du papier. A ce stade de la fabrication, les fibres cellulosiques migrent facilement dans la suspension aqueuse, de sorte que l'opération précitée a pour effet d'augmenter la concentration des fibres dans les zones les plus épaisses de la feuille et de diminuer leur concentration dans les zones plus minces, le résultat obtenu après séchage du papier étant que ce dernier comporte, lorsqu'on le regarde en lumière transmise, des zones claires, pauvres en fibres, et des zones sombres, à forte densité de fibres. Les zones claires sont appelées zones à faible densité optique, inférieure à celle du vélin, zone du papier non filigranée, et les zones sombres sont appelées zones à forte densité optique, supérieure à celle du vélin. Il existe un besoin pour améliorer encore la sécurité des matériaux en feuille contre une tentative de falsification. Il existe également un besoin pour disposer de papiers filigranés, notamment dans le domaine des papiers fins ou d'impression-écriture, présentant un nouvel effet esthétique. L'invention a ainsi pour objet, selon l'un de ses aspects, un matériau en feuille, notamment pour un document de sécurité et/ou de valeur, comportant : - au moins une première couche définissant une face extérieure du matériau en feuille et présentant au moins une première couleur, - au moins une deuxième couche comportant au moins un filigrane et présentant au moins une deuxième couleur, les première et deuxième couleurs ayant au moins des saturations C* et/ou des angles de teinte h différents. De préférence, la deuxième couche est une couche fibreuse, notamment à base de fibres cellulosiques. L'expression matériau en feuille peut désigner dans la description et les revendications une feuille fibreuse à base de fibres cellulosiques et/ou synthétiques et/ou organiques autres que la cellulose et/ou de fibres minérales, pouvant contenir, le cas échéant, diverses charges et divers additifs couramment utilisés en papeterie. Le matériau en feuille peut présenter une structure monocouche (ou monojet) ou multicouche (ou multijet), composite ou non. Un matériau en feuille peut par exemple présenter une épaisseur relativement faible, notamment inférieure ou égale à 1 mm, par exemple égale à 100 m environ, et être flexible. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le matériau en feuille peut être conditionné en bobine, notamment avant d'être découpé au format souhaité. Les différentes composantes de la couleur sont définies dans l'espace colorimétrique CIE1976 (L*, a*, b*) ou CIELAB. La valeur a* correspond à la position sur l'axe rouge/vert et la valeur b* à la position sur l'axe bleu/jaune. La saturation C* correspond à la quantité (a*2 + b*2)112. L'angle de teinte h correspond à la quantité arctan(a*/b*). L* désigne la clarté. Le matériau en feuille selon l'invention présente l'avantage d'être plus complexe à reproduire du fait de la présence de couches de couleurs différentes et d'au moins un filigrane qui apparaît, en lumière transmise, avec une nuance colorée, un tel filigrane étant relativement difficile à copier. Par ailleurs, l'invention permet, le cas échéant, d'améliorer l'esthétique du matériau en feuille en jouant sur la couleur du filigrane, ainsi que celles des faces extérieures du matériau. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'une au moins des première et deuxième couches présente une clarté L* supérieure à 70, notamment 80 ou 90. La deuxième couche peut présenter, si on le souhaite, une couleur ayant une saturation C* inférieure à 50, notamment à 35 ou 20, de manière à apparaître, en réflexion, avec une couleur nuancée, faiblement saturée. De préférence, la deuxième couche incorpore dans sa masse au moins un agent de coloration. Cet agent de coloration peut être de tout type, étant par exemple choisi parmi : un colorant direct, un colorant acide, un colorant basique, un pigment organique ou minéral, cette liste n'étant pas limitative. Les première et deuxième couleurs précitées peuvent être dues à des agents de coloration différents et/ou à des concentrations différentes présents respectivement dans la masse des première et deuxième couches. Le filigrane peut apparaître, en lumière transmise, sous une couleur ayant un angle de teinte correspondant sensiblement à celui de la deuxième couche observée en réflexion. Les zones les plus opaques de la deuxième couche, qui peut être fibreuse, correspondant aux zones sombres du filigrane peuvent présenter, le cas échéant, une saturation plus soutenue que celle des zones de plus faible opacité correspondant aux zones claires du filigrane. Le contraste entre les zones sombres et les zones claires du filigrane dépend 20 notamment de la nature et de la couleur du ou des colorants incorporés dans la masse de la deuxième couche. Par exemple, le filigrane peut apparaître avec un contraste plus marqué, en lumière transmise, lorsque la deuxième couche présente une nuance bleue, par rapport à une nuance jaune par exemple. 25 Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la première couche est une couche fibreuse assemblée avec la deuxième couche, qui peut être également fibreuse. Les deux couches peuvent par exemple définir deux faces extérieures opposées du matériau en feuille. La première couche peut comporter au moins un filigrane. 30 Le matériau en feuille peut apparaître, en lumière transmise, avec une couleur correspondant à la superposition des couleurs respectives des deux couches tandis que les filigranes respectifs des deux couches apparaissent avec des couleurs différentes, notamment avec des angles de teinte différents, du fait du contraste plus marqué des filigranes. L'invention peut ainsi rendre une tentative de falsification du matériau en feuille relativement difficile du fait de la présence d'un ensemble de filigranes de couleurs différentes. Notamment, l'invention peut permettre d'écarter une tentative de reproduction d'un matériau en feuille à l'aide d'une opération de transparentisation d'un papier à l'aide d'une substance appropriée car cette opération de transparentisation est achromatique et ne permet donc pas d'obtenir des filigranes de couleurs différentes. L'invention peut en outre permettre de créer des effets visuels variés. Les filigranes peuvent présenter, si on le souhaite, des couleurs reproduisant par exemple celles d'un drapeau national. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, les filigranes des deux couches sont agencés de manière à coopérer, lorsque le matériau est observé en lumière transmise, pour former un motif composé, les filigranes comportant par exemple des portions adjacentes et/ou se superposant. Ces filigranes peuvent être disposés de manière repérée l'un relativement à l'autre. Le motif composé peut être choisi parmi au moins l'un des éléments suivants : 20 un caractère alphanumérique, un symbole, un logo ou un dessin. Le motif composé comporte par exemple un portrait formé par un premier filigrane reproduisant un visage d'un personnage et apparaissant en lumière transmise avec par exemple une nuance rose et un deuxième filigrane reproduisant la chevelure du personnage et apparaissant en lumière transmise avec par exemple une nuance jaune. 25 L'invention permet ainsi de restituer l'aspect d'un filigrane multicolore. Dans un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, la première couche est dépourvue de filigrane. Le matériau en feuille peut comporter, le cas échéant, plus de deux couches, éventuellement fibreuses, par exemple trois ou quatre couches, dont au moins certaines 30 peuvent comporter un filigrane et présenter des couleurs différentes. L'épaisseur totale du matériau en feuille peut être choisie de manière à ce que son opacité n'affecte sensiblement pas le contraste du ou des filigranes observés en lumière transmise. Le matériau en feuille peut comporter, le cas échéant, une troisième couche 5 d'un revêtement comportant au moins un agent de coloration, les trois couches ayant notamment des couleurs différentes. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la première couche est une couche d'un revêtement, déposée par exemple sur la deuxième couche. La couche de revêtement comporte de préférence au moins un colorant. 10 La deuxième couche peut comporter dans sa masse au moins un agent de collage. Le filigrane de la deuxième couche, notamment fibreuse, observé en lumière transmise à travers la couche de revêtement, peut apparaître avec une couleur correspondant sensiblement à la couleur de cette deuxième couche. 15 Le contraste, en lumière transmise, entre la couleur du filigrane et celle de la face extérieure définie par la couche de revêtement peut dépendre notamment du choix de la couleur de la deuxième couche et de celle de la couche de revêtement. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le matériau en feuille comporte deux couches de revêtement définissant deux faces extérieures du matériau en 20 feuille. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la couche de revêtement pénètre dans la masse de la deuxième couche, sur une portion seulement de l'épaisseur de cette deuxième couche. Cette couche de revêtement peut par exemple être déposée par un traitement de 25 surfaçage à l'aide d'une presse encolleuse ou par imprégnation de la deuxième couche. La couche de revêtement peut, en variante, être déposée par couchage sur la deuxième couche. La couche de revêtement peut s'étendre sensiblement uniquement en surface de la deuxième couche, sans pénétrer dans la masse de celle-ci, et permettre notamment 30 d'améliorer le rendu d'impression du matériau en feuille. La couche de revêtement peut comporter, le cas échéant, des pigments de couchage. Cette couche de revêtement peut être transparente ou translucide et par exemple comporter au moins une silice colloïdale. On peut se référer notamment à la demande internationale WO 02/20902 qui décrit un exemple d'une telle couche de revêtement. Le matériau en feuille peut comporter deux faces extérieures opposées présentant en réflexion, sous lumière visible, des couleurs différentes, notamment des saturations et/ou des angles de teinte différents. En variante, les faces extérieures présentent en réflexion, sous lumière visible, des couleurs sensiblement identiques. Le matériau en feuille, notamment la deuxième couche, peut comporter, de préférence, au moins un filigrane présentant une pluralité de tons, par exemple un dégradé de tons, par exemple un filigrane ombré. Le filigrane peut être un filigrane clair ou un filigrane sombre. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le matériau peut comporter au moins un filigrane à effet multiton comprenant un ensemble de zones claires agencées pour former une image tramée présentant des tons clairs et sombres. Cette image tramée peut comporter des motifs de trame formés par exemple par des lignes. Les zones claires du filigrane présentent une masse surfacique strictement inférieure à la partie du vélin du reste de la couche fibreuse. Le matériau en feuille peut recevoir au moins une impression ultérieure. Le matériau en feuille peut comporter au moins un élément d'authentification et/ou d'identification choisi notamment parmi au moins l'un des éléments suivants : un élément de mise en évidence d'une falsification, notamment visible et/ou détectable à l'aide d'un dispositif spécifique de détection, un élément à effet optique variable, interférentiel et/ou diffractif, iridescent ou à cristaux liquides, un revêtement magnétique, des traceurs détectables par fluorescence X, des biomarqueurs, un vernis ou une encre, des traceurs luminescents, fluorescents ou phosphorescents, des composés photochromiques, thermochromiques, électroluminescents et/ou piezochromiques et/ou qui changent de couleur au contact d'un ou de plusieurs produits prédéterminés. Le matériau en feuille peut comporter le cas échéant, un élément de sécurité en fil ou en bande. Cet élément de sécurité peut être incorporé au moins partiellement dans le matériau en feuille, notamment entre deux couches fibreuses, ou être incorporé dans la masse de l'une des couches fibreuses. Cet élément peut être totalement incorporé dans le matériau, ou en variante, partiellement incorporé de manière à apparaître dans des fenêtres sur une face du matériau, l'une au moins des fenêtres pouvant être traversante. Le matériau en feuille peut comporter un élément de sécurité fixé sur une face extérieure du matériau en feuille. Cet élément comprend par exemple un patch ou foil . Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le matériau en feuille est agencé de manière à ce qu'il puisse apparaître avec au moins trois couleurs différentes. L'une au moins des première et deuxième couches peut être réalisée à base de fibres cellulosiques et/ou synthétiques. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un article, notamment un document de sécurité et/ou de valeur ou un dispositif de conditionnement, comportant un matériau en feuille tel que défini ci-dessus. Le document peut constituer l'un des éléments suivants : un billet de banque, un document d'identité, une feuille ou une couverture de passeport, un visa, un coupon, un document de valeur autre qu'un billet de banque, par exemple un chèque, une étiquette de protection et/ou d'authentification, une étiquette de traçabilité. Le dispositif de conditionnement comporte par exemple un emballage. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de fabrication d'un matériau en feuille comportant : - au moins une première couche définissant une face extérieure du matériau en feuille et présentant au moins une première couleur, - au moins une deuxième couche fibreuse comportant au moins un filigrane et présentant au moins une deuxième couleur, les première et deuxième couleurs ayant au moins des saturations et/ou des angles de teinte différents, le procédé comportant l'étape suivante : - réaliser le filigrane de la deuxième couche fibreuse en phase humide, notamment à l'aide d'une machine à papier, en particulier une machine à forme ronde ou une machine à table plate, le filigrane comprenant notamment des portions ayant une masse surfacique différente de celle du reste du matériau en feuille. Le filigrane peut être réalisé classiquement sur une toile embossée d'une forme ronde ou à l'aide d'un rouleau filigraneur (encore appelé dandy roll ) sur une table plate. Selon un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, le filigrane peut être réalisé selon le procédé décrit dans la demande de brevet EP 1 122 360, à l'aide d'un ensemble de masques présents sur la toile de la machine à papier, le filigrane obtenu comprenant un ensemble de zones claires agencées pour former une image tramée. Lorsque le matériau en feuille comporte des première et deuxième couches fibreuses, le procédé peut comporter les étapes suivantes : -former sur deux formes rondes de la machine à papier les deux couches fibreuses, - assembler les deux couches fibreuses lorsqu'elles sont encore humides. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le procédé comporte l'étape suivante : - déposer une première couche de revêtement sur la deuxième couche fibreuse, notamment à l'aide d'une presse encolleuse, d'un dispositif d'imprégnation ou d'un dispositif de couchage utilisé en papeterie, par exemple du type à lame d'air ou couchage rideau. Afin d'éviter d'altérer la couleur en masse du filigrane, il est avantageux de limiter, voire d'empêcher, la pénétration de l'agent de coloration de la couche de 25 revêtement dans la masse de la couche fibreuse comprenant ledit filigrane. Ceci peut être réalisé par exemple par ajout d'un agent de collage dans la masse de ladite couche fibreuse. L'agent de collage peut être à base d'alkyl-cétène-dimère, encore connu sous l'abréviation AKD, ou à base d'anhydride alcényle succinique, encore connu sous l'abréviation ASA, ou de colophane par exemple. La présente invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de l'invention, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : -la figure 1 représente, schématiquement et partiellement, un document de sécurité et/ou de valeur conforme à l'invention, - les figures 2 à 4 sont des vues en coupe transversale, schématiques et partielles, du document de la figure 1 selon différents exemples de réalisation, - la figure 5 représente, schématiquement et partiellement, un document de sécurité et/ou de valeur conforme à un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, observé en lumière transmise, - la figure 6 représente, schématiquement et partiellement, l'aspect de deux faces opposées du document de la figure 5, observées en réflexion, - la figure 7 représente, schématiquement et partiellement, un document de sécurité et/ou de valeur conforme à un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, - les figures 8 à 11 représentent, schématiquement et partiellement, en coupe transversale, un matériau en feuille conforme à différents exemples de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 12 illustre schématiquement une étape de fabrication d'un matériau en feuille conforme à l'invention, et -la figure 13 est une vue de détail, schématique et partielle, d'une toile de formation de la machine à papier illustrée à la figure 12. Sur le dessin, dans un souci de clarté, les proportions relatives des différents éléments représentés n'ont pas toujours été respectées, les vues étant schématiques. On a représenté sur la figure 1 un document de sécurité et/ou de valeur 1, comportant un matériau en feuille 2 portant des impressions 9. Le document 1 est, dans l'exemple considéré, un billet de banque. En variante, le document peut être choisi parmi : un document d'identité, une feuille de passeport, un visa, un coupon, un document de valeur autre qu'un billet de banque, par exemple un chèque, une étiquette de protection et/ou d'authentification, une étiquette de traçabilité, un papier tête de lettre ou à visée publicitaire par exemple. Le matériau en feuille 2 comporte des première 3 et deuxième 4 couches fibreuses assemblées, présentant chacune au moins un filigrane 5, respectivement 6. Le matériau en feuille 2 peut être fabriqué de la manière suivante (voir figure 12). La première couche fibreuse 3 peut être formée sur une première forme ronde 11 d'une machine à papier 10 comprenant deux formes rondes, la deuxième couche fibreuse 4 étant formée sur la deuxième forme ronde 12 de cette machine 10. Chaque forme ronde 11, 12 comporte une cuve 13 contenant une suspension 14 de fibres, par exemple de fibres de cellulose, dans laquelle est partiellement immergé un cylindre de toile rotatif 15 définissant une surface 16 au contact de laquelle se forme en continu la couche fibreuse correspondante 3, 4. Les deux couches fibreuses 3 et 4 sont assemblées lorsqu'elles sont encore humides par passage entre un cylindre 15 et un autre cylindre rotatif 17. Afin de former sur les couches fibreuses 3 et 4 un ou plusieurs filigranes, 15 chaque cylindre de toile rotatif 15 comporte un ou plusieurs embossages 18 comportant des zones en creux et/ou en saillie, comme illustré sur la figure 13. Par exemple, le cylindre de toile rotatif 15 de la première forme ronde 11 peut comporter des zones en creux de manière à former sur la couche fibreuse 3 un filigrane sombre 5, les zones sombres du filigrane 5 résultant d'une accumulation de fibres, lors de 20 la formation de la couche 3, dans les zones en creux du cylindre 15. Le cylindre 15 de la deuxième forme ronde 12 peut comporter des zones en relief de manière à former sur la couche fibreuse 4 un filigrane clair 6, les zones claires du filigrane 6 résultant d'une densité de fibres plus faible. Les couches 3 et 4 peuvent être assemblées de manière à ce que le filigrane 6 25 de la couche 4 soit tourné dans une direction opposée à la couche 3, comme illustré sur la figure 2. En variante, comme illustré sur la figure 3, les couches 3 et 4 peuvent être assemblées de manière à ce que le filigrane 6 soit dirigé vers la couche 3. Les cylindres de toile rotatif 15 des formes rondes 11 et 12 peuvent être 30 agencés de manière à ce que les filigranes 5 et 6 respectifs des couches 3 et 4 soient des filigranes sombres, comme illustré sur la figure 4. Dans un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'une au moins des couches 3 et 4 comprend un filigrane ombré ou à effet multiton. Les filigranes 5 et 6 peuvent notamment être des filigranes ombrés, présentant un dégradé de tons. Dans un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'un au moins des filigranes 5 et 6 comprend un ensemble de zones claires agencées pour former une image tramée à effet multiton. Un tel filigrane peut être obtenu par un procédé décrit par exemple dans la demande de brevet EP 1 122 360. Dans l'exemple considéré, la suspension 14 de fibres de la forme ronde 11, respectivement de la forme ronde 12, contient un agent de coloration choisi de manière à conférer à la couche fibreuse 3, respectivement la couche fibreuse 4, une nuance colorée. L' agent de coloration peut être de tout type, étant par exemple choisi parmi : un colorant direct, un colorant acide, un colorant basique, un pigment organique ou minéral, cette liste n'étant pas limitative. Les agents de coloration peuvent être choisis de manière à ce que les couches fibreuses 3 et 4 présentent respectivement des première et deuxième couleurs ayant au moins des saturations C* et/ou des angles de teinte h différents. Les première et deuxième couches 3 et 4 peuvent présenter par exemple une 20 clarté L* supérieure à 70, notamment 80 ou 90. Les couches fibreuses 3 et 4 peuvent présenter une couleur ayant une saturation inférieure à 50, notamment 35 ou 20, de manière à apparaître, en réflexion, en lumière visible, avec une couleur nuancée, faiblement saturée. Le matériau en feuille 2 peut ainsi apparaître, en lumière transmise, avec une 25 couleur correspondant à la superposition des couleurs respectives des deux couches fibreuses 3 et 4, tandis que les filigranes respectifs 5 et 6 apparaissent avec des couleurs différentes, notamment avec des angles de teinte différents, du fait du contraste plus marqué des filigranes, comme illustré sur la figure 1. Chaque filigrane 5, 6 peut définir un motif choisi parmi l'un des éléments 30 suivants : un caractère alphanumérique, un symbole, un logo ou un dessin. Les filigranes 5 et 6 peuvent être agencés de manière à coopérer, lorsque le matériau en feuille 2 est observé en lumière transmise, pour former un motif composé 20, comme illustré sur la figure 5. Le motif composé 20 comporte par exemple un portrait formé par le premier filigrane 5 reproduisant un visage d'un personnage et apparaissant en lumière transmise avec par exemple une nuance rose et le deuxième filigrane 6 reproduisant la chevelure du personnage et apparaissant en lumière transmise avec par exemple une nuance jaune. L'invention permet ainsi de créer de nouveaux effets optiques et notamment de créer un filigrane d'aspect multicolore. Lorsqu'observées en réflexion, sous lumière visible, les faces opposées 21 et 22 du matériau en feuille 2 apparaissent avec des couleurs différentes, notamment avec des saturations et/ou des angles de teinte différents, comme illustré sur la figure 6. Des exemples de réalisation du matériau en feuille 2 sont donnés ci-dessous. Exemple 1 Le matériau en feuille 2 est obtenu en formant un papier bi-jet comportant deux jets (ou couches fibreuses) 3 et 4 assemblés en partie humide, chacune des couches fibreuses présentant un grammage de 60 g/m2. La couche 3 présente une nuance bleue par ajout dans la masse fibreuse d'un colorant bleu commercialisé sous la référence Fexonyl B2G LA à raison de 0,0125 part commerciale pour 100 parts de cellulose. Cette couche 3 comporte un filigrane représentant un premier portrait. La couche 4 présente une nuance rose par ajout dans la masse fibreuse d'un colorant rouge commercialisé sous la référence Cartasol EBE à raison de 0,05 part commerciale pour 100 parts de cellulose. Cette couche 4 comporte un filigrane représentant un deuxième portrait. En lumière réfléchie, le matériau en feuille apparaît bicolore, nuancé rose sur une face et nuancé bleu sur l'autre face. En lumière transmise, la nuance de la zone vélin est vieux rose alors que les filigranes conservent la nuance de base de leur couche fibreuse respective. On observe ainsi un premier portrait bleu et un deuxième portrait rose. Des mesures dans l'espace CIELAB sont réalisées sous un illuminant D65/10 et sont reprises dans le tableau ci-dessous. Mesure L* a* b* C* Face nuancée bleue 93,5 -1,86 -2,61 3,2 Face nuancée rose 93,3 3,3 -1,98 3,84 Exemple 2 Le matériau en feuille 2 est obtenu en formant un papier bi-jet comportant deux jets ou couches fibreuses 3 et 4 assemblés en partie humide, chacune des couches fibreuses présentant un grammage de 50 g/m2. La couche 3 présente une nuance bleue par ajout dans la masse fibreuse d'un colorant bleu commercialisé sous la référence Cartaren FBLA à raison de 0,2 part 10 commerciale pour 100 parts de cellulose. Cette couche 3 comporte un filigrane représentant un premier portrait. La couche 4 présente une nuance jaune par ajout dans la masse fibreuse d'un colorant jaune commercialisé sous la référence NCG LA à raison de 0,25 part commerciale pour 100 parts de cellulose. Cette couche 4 comporte un filigrane représentant un 15 deuxième portrait. En lumière réfléchie, le matériau en feuille apparaît bicolore, nuancé bleu sur une face et nuancé jaune sur l'autre face. En lumière transmise, la nuance de la zone vélin est bleu vert alors que les filigranes conservent la nuance de base de leur couche fibreuse respective. On observe 20 ainsi un premier portrait bleu et un deuxième portrait jaune. Des mesures dans l'espace CIELAB sont réalisées sous un illuminant D65/10 et sont reprises dans le tableau ci-dessous. Mesure L* a* b* C* Face nuancée bleue 85,79 -15,76 -9,49 18, 39 Face nuancée jaune 90,36 -9,47 6,31 11,38 Exemple 3 Le matériau en feuille 2 est obtenu en formant un papier bi j et comportant deux jets ou couches fibreuses 3 et 4 assemblés en partie humide, chacune des couches fibreuses 5 présentant un grammage de 50 g/m2. La couche 3 présente une nuance bleue par ajout dans la masse fibreuse d'un colorant bleu commercialisé sous la référence Cartaren FBLA à raison de 0,12 part commerciale pour 100 parts de cellulose. Cette couche 3 comporte unfiligrane représentant un premier portrait. 10 La couche 4 présente une nuance rose par ajout dans la masse fibreuse d'un colorant rouge commercialisé sous la référence Cartasol EBE à raison de 0,2 part commerciale pour 100 parts de cellulose. Cette couche 4 comporte un filigrane représentant un deuxième portrait. En lumière réfléchie, le matériau en feuille apparaît bicolore, nuancé bleu sur 15 une face et nuancé rose sur l'autre face. En lumière transmise, la nuance de la zone vélin est vieux rose alors que les filigranes conservent la nuance de base de leur couche fibreuse respective. On observe ainsi un premier portrait bleu et un deuxième portrait rose. Des mesures dans l'espace CIELAB sont réalisées sous un illuminant D65/10 20 et sont reprises dans le tableau ci-dessous. Localisation mesure L* a* B* C* Face nuancée bleue 88,03 -7,58 -7,70 10,8 Face nuancée rose 87,92 5,88 -5,15 7,81 Le matériau en feuille 2 peut comporter une couche fibreuse 3 ou 4 dépourvue de filigrane. Par exemple, seule la couche fibreuse 3 comporte un filigrane 5, comme 25 illustré sur la figure 8, de sorte que le matériau en feuille 2 laisse apparaître, en lumière transmise, un filigrane monochrome, comme représenté sur la figure 7. Dans les exemples qui viennent d'être décrits, le matériau en feuille 2 comporte deux couches fibreuses assemblées. On ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque le matériau en feuille comporte une unique couche fibreuse avec un filigrane et une couche nuancée déposée sur ladite couche fibreuse. On a représenté sur la figure 9, en coupe transversale, un matériau en feuille 30 comportant une unique couche fibreuse 31 comprenant un filigrane, non représenté, et une couche de revêtement 32 déposée sur la couche fibreuse 31, par exemple à l'aide d'une presse-encolleuse ou d'un dispositif d'imprégnation. La couche de revêtement 32 comporte un colorant de sorte que la face du matériau en feuille 30 définie par la couche de revêtement 32 apparaisse, en réflexion, avec 10 une couleur différente de celle de la couche fibreuse 31. Dans l'exemple considéré, cette couche fibreuse 31 comporte un agent de coloration incorporé dans sa masse, et le filigrane réalisé sur cette couche 31 apparaît, en lumière transmise, avec une nuance colorée correspondant sensiblement à la couleur de cette couche 31. 15 On a représenté sur la figure 10 un matériau en feuille 35 comportant deux couches fibreuses assemblées 3 et 4 comprenant chacune un filigrane, comme décrit en référence aux figures 2 à 4. Deux couches de revêtement 32 sont déposées sur les faces externes des couches fibreuses 3 et 4. 20 Un exemple du matériau 35 est donné ci-dessous. Exemple 4 On utilise le papier bi-jet de l'Exemple 1. Ce papier reçoit sur ses faces opposées une couche de revêtement jaune, à l'aide d'un traitement de surface par presse-encolleuse (ou site press en anglais), le 25 colorant jaune étant celui commercialisé sous la référence NCG LA dosé à 0,5 % commercial. Cette dose correspond environ à un taux de colorant jaune transféré dans le papier d'environ 0,25 part commerciale pour 100 parts de papier. Mesure L* a* b* Saturation Face nuancée jaune 90,97 -10,28 28,59 30,38 Le matériau en feuille 35 présente en réflexion une nuance jaune et, en lumière transmise, un premier portrait bleu et un deuxième portrait rose. On a représenté sur la figure 11 un matériau en feuille 36 comportant une couche fibreuse 31 colorée dans la masse et présentant un filigrane, et deux couches de 5 revêtement 32 déposées sur les faces opposées de la couche fibreuse 31. Un exemple de matériau en feuille 36 est donné ci-dessous. Exemple 5 Le matériau en feuille 30 comporte un papier mono-jet présentant un grammage de 85 g/m2. 10 Le papier ou couche fibreuse 31 présente une nuance bleue par ajout dans la masse fibreuse d'un colorant bleu commercialisé sous la référence Fexonyl B2G LA à raison de 0,01 part commerciale pour 100 parts de cellulose. Cette couche 31 comporte un filigrane présentant un portrait. La couche fibreuse humide reçoit un traitement de surface par presse- 15 encolleuse pour déposer un colorant jaune commercialisé sous la référence NCG LA dosé à 0,5 % commercial. Cette dose correspond environ à un taux de colorant jaune transféré dans le papier d'environ 0,25 part commerciale pour 100 parts de papier. Mesure L* a* b* C* Vélin nuance bleue 94,9 -5,34 -2,31 5,81 (avant revêtement jaune) Vélin 92,05 -13,95 33,8 36,56 (après revêtement jaune) Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de mise en oeuvre qui 20 viennent d'être décrits. On peut réaliser par exemple un matériau en feuille avec au moins trois couches fibreuses présentant des épaisseurs relativement faibles de manière à ne pas atténuer outre mesure le contraste des filigranes présents sur les couches fibreuses. En variante, on peut par exemple réaliser un matériau en feuille avec deux 25 couches fibreuses avec chacune au moins un filigrane et une troisième couche de revêtement déposée sur l'une des deux couches fibreuses, par exemple à l'aide d'une presse-encolleuse. De préférence, les trois couches présentent des couleurs différentes. Chaque face du matériau en feuille peut, le cas échéant, présenter plus d'une couleur. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
La présente invention concerne un matériau en feuille (2) comportant au moins une première couche définissant une face extérieure du matériau en feuille et présentant au moins une première couleur, au moins une deuxième couche comportant au moins un filigrane (6) et présentant au moins une deuxième couleur, les première et deuxième couleurs ayant au moins des saturations et/ou des angles de teinte différents.
1. Matériau en feuille (2 ; 30 ; 35 ; 36) comportant : - au moins une première couche (3 ; 32) définissant une face extérieure 5 (21) du matériau en feuille et présentant au moins une première couleur, - au moins une deuxième couche (4) comportant au moins un filigrane (6) et présentant au moins une deuxième couleur, les première et deuxième couleurs ayant au moins des saturations (C*) et/ou des angles de teinte (h) différents. 2. Matériau selon la précédente, la deuxième couche (4) étant 10 une couche fibreuse, notamment à base de fibres cellulosiques. 3. Matériau selon l'une des deux précédentes, l'une au moins des première et deuxième couches (3 ; 4 ; 32) présentant une clarté (L*) supérieure à 70, notamment 80 ou 90. 4. Matériau selon l'une quelconque des précédentes, la 15 deuxième couche (4) présentant une couleur ayant une saturation (C*) inférieure à 50, notamment 35 ou 20. 5. Matériau selon l'une quelconque des précédentes, la deuxième couche (4) incorporant dans sa masse au moins un agent de coloration. 6. Matériau selon l'une quelconque des précédentes, la 20 première couche étant une couche fibreuse (3) assemblée avec la deuxième couche. 7. Matériau selon la précédente, les deux couches (3 ; 4) définissant deux faces extérieures opposées du matériau en feuille. 8. Matériau selon l'une des deux précédentes, la première couche (3) comportant au moins un filigrane (5). 25 9. Matériau selon la précédente, les filigranes des deux couches étant agencés de manière à coopérer, lorsque le matériau est observé en lumière transmise, pour former un motif composé (20). 10. Matériau selon l'une des 8 et 9, comprenant une troisième couche d'un revêtement comportant au moins un agent de coloration, les trois couches 30 ayant notamment des couleurs différentes. 11. Matériau selon l'une quelconque des précédentes, la première couche comportant des fibres cellulosiques. 12. Matériau selon l'une quelconque des 1 à 5, la première couche étant une couche de revêtement (32). 13. Matériau selon la précédente, la couche de revêtement (32) comportant au moins un agent de coloration. 14. Matériau selon l'une quelconque des précédentes, la deuxième couche comportant dans la masse au moins un agent de collage. 15. Matériau selon l'une des trois précédentes, comportant deux couches de revêtement définissant deux faces extérieures opposées du matériau en feuille. 16. Matériau selon l'une quelconque des précédentes, la 10 deuxième couche fibreuse présentant une nuance bleue. 17. Matériau selon l'une quelconque des précédentes, comportant deux faces extérieures (21, 22) opposées présentant en réflexion des couleurs différentes, notamment des saturations et/ou des angles de teinte différents. 18. Matériau selon l'une quelconque des précédentes, 15 comportant au moins un filigrane (5 ; 6) présentant un dégradé de tons. 19. Matériau selon l'une quelconque des précédentes, comportant au moins un filigrane à effet multiton comprenant une succession de zones claires agencées pour former une image tramée. 20. Article, notamment un document de sécurité et/ou de valeur, comportant un 20 matériau en feuille selon l'une quelconque des précédentes. 21. Procédé de fabrication par voie papetière d'un matériau en feuille selon l'une quelconque des 1 à 19, comportant : - au moins une première couche (3 ; 32) définissant une face extérieure du matériau en feuille et présentant au moins une première couleur, 25 au moins une deuxième couche fibreuse (4) comportant au moins un filigrane et présentant au moins une deuxième couleur, les première et deuxième couleurs ayant au moins des saturations et/ou des angles de teinte différents, le procédé comportant l'étape suivante : - réaliser le filigrane de la deuxième couche fibreuse en phase humide, le 30 filigrane comprenant des portions ayant une masse surfacique différente de celle du reste du matériau en feuille. 22. Procédé selon la précédente, comportant l'étape suivante : - déposer une couche de revêtement sur la deuxième couche fibreuse, notamment à l'aide d'une presse-encolleuse, d'un dispositif d'imprégnation, ou d'un dispositif de couchage utilisé en papeterie, par exemple de type à lame d'air ou couchage rideau.
D
D21
D21H,D21F
D21H 27,D21F 1,D21H 19,D21H 21
D21H 27/30,D21F 1/44,D21H 19/66,D21H 21/28
FR2893358
A1
PIECE THERMOMECANIQUE DE TURBOMACHINE DE REVOLUTION AUTOUR D'UN AXE LONGITUDINAL, COMPRENANT UNE LECHETTE ANNULAIRE, ET SON PROCEDE DE FABRICATION
20,070,518
L'invention concerne une pièce thermomécanique de turbomachine de révolution autour d'un axe longitudinal, comprenant au moins une léchette annulaire destinée à un labyrinthe d'étanchéité, et son procédé de fabrication. Un labyrinthe d'étanchéité, encore appelé joint labyrinthe, comprend une partie tournante à ailettes (ou léchettes) avec un alésage statique recouvert d'un matériau abradable mou, ou une structure en nid d'abeilles capable de résister à des températures élevées. Au démarrage du moteur, les ailettes du joint frottent légèrement contre la garniture, mordant dans cette dernière, ce qui aboutit à un écartement minimum. Ce jeu varie au cours des différents cycles de vol, selon la dilatation des pièces et la souplesse naturelle des parties mobiles. Les léchettes de labyrinthes permettent d'assurer les étanchéités aérodynamiques entre des enceintes d'air sous des pressions différentes. Elles sont en général situées sur la partie rotor en vis-à-vis de parties statoriques. Elles sont constituées principalement de lames continues ou segmentées de forme annulaire, pouvant être dirigées radialement vers l'intérieur ou vers l'extérieur. En particulier, lorsqu'elles présentent une forme continue, les léchettes sont susceptibles d'entrer en contact avec le stator dans certaines configurations de fonctionnement. Pour éviter leur destruction dans ces situations, on équipe les stators de revêtements permettant l'interface et qui sont dénommés abradables . Dans ce cas, les séquences usuelles de pénétration des léchettes dans les abradables consistent en une coupe radiale associée à un déplacement axial ( chariotage ). Les matériaux abradables usuels peuvent se révéler en réalité relativement abrasifs, particulièrement vis-à-vis de certaines léchettes continues, surtout si celles-ci sont réalisées en alliage à base de titane, mais aussi en acier ou en alliage à base de nickel. C'est notamment particulièrement vrai pour les abradables réalisés sous la forme de nids d'abeilles en alliage réfractaire. Pour éviter les détériorations, voir les destructions, des léchettes, habituellement on revêt celles-ci par projection thermique (torche à plasma, à flamme oxygène à haute vitesse HVOF, ...) d'un dépôt abrasif de type alumine/bioxyde de titane ou carbure, par exemple sur une sous-couche d'alliage aluminium et nickel, pour en assurer l'adhérence. Le dépôt par projection thermique requiert de respecter des angles relatifs de projection entre l'axe de la torche et les surfaces des pièces à revêtir, de manière à ce que l'impact des particules projetées soit le plus orthogonal possible par rapport à la surface à revêtir afin d'obtenir une qualité et une adhérence du dépôt satisfaisantes. Également, cette technique exige une distance minimale entre l'outil de projection et la surface : en effet la zone centrale chaude du dard de la torche est à plusieurs milliers de degrés centigrades et il faut donc la tenir suffisamment éloignée de la pièce ; en outre, les particules à déposer doivent être suffisamment accélérées pour adhérer sur les surfaces à protéger. Par ailleurs, les gaz propulseurs ou plasmagènes utilisés pour la projection doivent pouvoir être aisément évacués sans toutefois souffler la poudre projetée en créant des turbulences. En général, les léchettes sont orientées quasiment de façon orthogonale aux surfaces cylindriques des rotors, et elles sont souvent situées au voisinage de toiles de disques ou de labyrinthes, au fond de cavités ou à proximité d'autres léchettes lorsqu'elles sont disposées en série. Parmi ces situations, nombreux sont les cas qui présentent un agencement géométrique qui rend la réalisation de dépôt par projection thermique très aléatoire ou quasiment impossible. Il en résulte que le revêtement abrasif est déposé préférentiellement uniquement sur l'extrémité (pointe) de la léchette dont les parois sont finalement mal protégées, ce qui entraîne une usure plus rapide de la léchette. La présente invention a pour but de surmonter cet inconvénient en proposant une solution qui permette de s'affranchir de la réalisation de dépôt par projection thermique afin de pouvoir tout de même réaliser des léchettes qui ne sont pas endommagées par leur contact avec la couronne d'abradable. Ce but de l'invention est atteint, pour une pièce thermomécanique de turbomachine de révolution autour d'un axe longitudinal, comprenant au moins une léchette annulaire destinée à un labyrinthe d'étanchéité, ladite léchette étant revêtue par un matériau abrasif, par le fait que la pièce thermomécanique de turbomachine est équipée d'une léchette qui présente en direction radiale une hauteur variable le long de sa circonférence en formant plusieurs parties radialement en saillie. De cette façon, on comprend que la léchette ne forme plus une lame continue présentant une hauteur constante, mais que du fait de la présence des parties en saillie distinctes, c'est-à-dire d'un profil tranversal de léchette ayant un contour extérieur non circulaire, elle présente, outre la fonction d'étanchéité, également un aspect outil de coupe . De cette façon, en outre, on peut éventuellement se passer du dépôt d'un revêtement abrasif. En effet, on propose donc de remplacer une lame continue, de section constante, revêtue d'un dépôt de protection également continu obtenu par projection thermique, par une léchette formé d'une lame continue ou discontinue comportant des éléments abrasifs ou coupants résultants des différentes parties en saillie réparties sur différents secteurs angulaires. En particulier, on prévoit que la léchette forme un anneau de forme discontinue en section présentant le long de sa circonférence plusieurs parties en saillie (18; 18') entre lesquelles subsiste un intervalle (19; 19') ou une rupture dans la hauteur. De cette façon, on forme directement dans le volume de la léchette 25 des dents de scie qui pourront entamer plus facilement le matériau abradable qu'une léchette formée d'une lame continue. L'invention concerne aussi un procédé de fabrication d'une léchette annulaire destinée à un labyrinthe d'étanchéité, sur une pièce thermomécanique de turbomachine de révolution autour d'un axe 30 longitudinal. L'invention a pour but de proposer un procédé permettant de manière simple de fabriquer une telle léchette sans recourir à un dépôt par projection thermique. A cet effet, on propose un procédé de fabrication d'une léchette 35 annulaire sur un support thermomécanique, en particulier pour un labyrinthe d'étanchéité, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : a) on fournit un support de révolution autour d'un axe longitudinal présentant une base de léchette annulaire, b) on fournit au moins une source d'un matériau en poudre et une buse de projection reliée à ladite source et apte à se déplacer par rapport au support, c) on fournit une source laser reliée à une tête optique apte à se déplacer par rapport au support pour focaliser le faisceau laser sur un point de la surface du support, d) on règle la tête optique et la buse sur un même point de la surface du sommet de la base de la léchette, e) on active la source laser et la source de matériau en poudre, ce par quoi on forme un bain de fusion localisé au niveau dudit point, dans lequel est injecté le matériau en poudre d'où il en résulte la formation d'une surépaisseur localisée ; f) on règle la tête optique et la buse sur autre point de la surface du sommet de la base adjacent à ladite surépaisseur localisée et on retourne à l'étape e) tant que la couche de matière n'est pas terminée pour le secteur angulaire considéré délimitant une partie en saillie entre deux intervalles ; g) on construit chaque partie saillante de la léchette par le dépôt successif de couches de plus en plus étroites en direction longitudinale sur la surface du sommet de la base, chaque couche résultant de la réalisation des étapes d) à f). On comprend de ce qui précède qu'il est proposé de remplacer le dépôt, sur la surface de la léchette préalablement usinée, d'un revêtement abrasif réalisé par projection thermique, par une construction complète de cette léchette, ou tout du moins une partie de la hauteur de la pointe de cette léchette, en ayant recours à une projection laser. En outre, on réalise différentes parties en saillie réparties sur différents secteurs angulaires, ce qui créé un profil tranversal de léchette ayant un contour extérieur non circulaire, de sorte que la léchette présente, outre la fonction d'étanchéité, également un aspect outil de coupe . La projection laser consiste à créer sur la pièce un bain de fusion très localisé, par action d'un faisceau laser pouvant être réglé de façon très précise, et à injecter dans ce bain de fusion de la poudre (métallique et/ou céramique), qui peut être abrasive. Ainsi, contrairement à la projection thermique, il n'est pas nécessaire de chauffer la poudre, sa trajectoire pouvant donc être dissociée de celle du faisceau laser. Le faisceau laser se propage depuis sa source jusqu'à la cible par un chemin optique. Ce chemin optique est matérialisé soit pas une succession de miroirs qui reçoivent le faisceau et le renvoient dans une direction différente et de lentilles optiques et qui le font converger ou diverger ou le maintiennent parallèles, soit pas une fibre optique. Dans les deux cas, le chemin optique se termine par un système de lentilles appelées tête optique qui fait converger le faisceau en un point plus ou moins éloigné. Des zones peu accessibles de la pièce avec le dispositif à torche utilisé pour réaliser une projection thermique peuvent maintenant être atteintes par un dispositif à projection laser, dès lors qu'il n'y a pas d'obstacle entre la tête optique et le point d'impact visé par le faisceau sur la pièce. En effet, dans le cas d'une projection thermique, il est nécessaire que la poudre arrive avec une direction d'impact normale à la surface à revêtir. De façon tout à fait différente, avec le procédé proposé selon la présente invention, la projection laser ne nécessitant que le remplissage du bain de fusion, la poudre peut être envoyée avec des trajectoires tout à fait variables par rapport à la surface de réception. La poudre métallique est distribuée par un distributeur de poudre. Elle chemine dans un tube dont l'extrémité comporte une buse qui dirige la poudre vers le bain de fusion créé par le faisceau laser. Ce tube peut être souple est guidé par un bras rigide support ou par un robot ou tout autre dispositif de positionnement, ou bien elle peut être rigide et orientée vers la zone à revêtir de la pièce. On peut relever d'autres différences entre les procédés de projection thermique et de projection laser. Dans le cas de la projection thermique, la buse transmettant les gaz chauds doit être proche de la surface à revêtir, tandis que dans le cas de la projection laser, la tête optique peut être relativement éloignée de cette surface. Dans le cas de la projection thermique, la poudre doit être chauffée de sorte qu'elle doit présenter une trajectoire commune avec les gaz chauds, ce qui n'est pas le cas avec une projection laser dans laquelle la trajectoire de la poudre peut être dissociée de celle du faisceau laser. En outre, dans le cas de la projection thermique, on réalise un procédé de revêtement continu alors que dans le cas d'une projection laser, compte tenu de la souplesse de commande du faisceau laser, il est possible de réaliser la projection de façon continue ou de façon séquentielle, par un simple arrêt du faisceau laser. En outre, on comprend que la solution conforme à la présente invention évite d'avoir à usiner la pointe de la léchette, qui est un emplacement relativement délicat à réaliser. En effet, grâce au procédé conforme à la présente invention, on construit simultanément, couche par couche, la pointe de la léchette, ainsi que son éventuel revêtement réalisé avec un autre matériau suffisamment abrasif. À cet égard, il faut noter que ce procédé peut réaliser la construction de la léchette sur toute sa hauteur (dans ce cas, la base de léchette annulaire est simplement un tronçon annulaire de la surface extérieure du support, par exemple du rotor) ou bien uniquement la construction de la léchette sur une partie de sa hauteur formant son extrémité ou sa pointe (dans ce cas, la base de léchette annulaire présente un volume annulaire s'étendant sur une certaine hauteur et provient d'un usinage préalable). Dans l'étape e) l'activation de la source laser et de la source de matériau en poudre est effectuée successivement ou quasi simultanément afin que le bain de fusion localisé soit présent à l'emplacement sur lequel est dirigé le faisceau laser lorsque la poudre, qui arrive sur ce même emplacement, vient impacter cette surface. En effet, il est préférable de construire chaque partie saillante de la léchette strate par strate, en réalisant en premier lieu une nouvelle couche sur toute la surface du sommet du secteur angulaire considéré de la léchette avant de continuer cette construction radialement plus à l'extérieur. Néanmoins, on peut concevoir d'autres méthodes de construction de chaque partie saillante de la léchette, parmi lesquels la construction couche par couche d'un secteur angulaire avant de poursuivre la construction d'un autre secteur angulaire, et ainsi de suite pour former une partie saillante complète, ou encore, au moyen de plusieurs têtes optiques et de plusieurs buses, la fabrication simultanée de plusieurs secteurs angulaires de la léchette et/ou de la partie saillante de la léchette. De préférence, pendant l'étape g), pour chaque partie en saillie, les couches sont de plus en plus réduites en direction circonférentielle. De cette façon, chaque partie en saillie présente une étendue circonférentielle de plus en plus réduite en direction radiale vers l'extérieur, d'où il en résulte une forme de pointe. Avantageusement, pendant l'étape g) les couches restent centrés autour d'une zone angulaire distante des deux intervalles adjacents à la partie en saillie et destinée à former la pointe de la partie en saille. Dans ce cas, la pointe est distante des deux extrémités circonférentielles de chaque partie en saillie. Alternativement, pendant l'étape g) les couches recouvrent une extrémité circonférentielle de la partie en saillie. Dans ce cas, la pointe est située sur l'une des deux extrémités circonférentielles de chaque partie en saillie ce qui lui donne une forme de dent de scie. De préférence, pendant l'étape f), on parcourt la surface du sommet de la base de la léchette selon une direction longitudinale avant de changer de secteur angulaire. Dans ce cas, pour chaque partie en saillie, on construit chaque couche ligne par ligne en déplaçant, le long de cette ligne, le réglage de la tête optique et de la buse (ou en déplaçant le support par rapport à l'appareillage de projection laser) parallèlement à la direction longitudinale parallèle à l'axe de révolution, avant d'effectuer un décalage angulaire et de commencer une nouvelle ligne jusqu'à la fin de la réalisation d'une couche. Bien entendu, on peut concevoir d'autres trajectoires de déplacement pour construire chaque couche, par exemple en effectuant, à la suite les uns des autres, la fabrication de cordons annulaires incomplets (ou tronçons angulaires de cordons annulaires) qui seront décalés légèrement en direction longitudinale les uns par rapport aux autres. Selon une autre disposition préférentielle, au cours de l'étape f) la source laser et la source de matériau en poudre restent activées. De cette façon, on peut réaliser en continu la construction de la léchette par formation d'îlots successifs de matière, soit pour la formation complète de la léchette, soit par séquence correspondant chacune à la fabrication d'une partie (par exemple une couche complète de la léchette ou une partie saillante formant une dent). Alternativement ou en combinaison avec ces différentes possibilités, on peut également, notamment dans les zones les plus délicates à atteindre et/ou les plus fines au niveau des dimensions, réaliser un dépôt de matière point après point en désactivant la source laser et la source de matériau au cours de l'étape f). De préférence, ledit support est une pièce thermomécanique de turbomachine de révolution autour d'un axe longitudinal (X-X'), en particulier le rotor d'une turbomachine. En outre, de préférence, dans l'étape f), le secteur angulaire considéré délimite une partie en saillie entre deux intervalles. Dans ce cas, chaque secteur angulaire considéré délimite une partie en saillie différenciée sur toute la hauteur de la léchette. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 montre une demi coupe axiale d'un rotor de turbine d'un turboréacteur avec la disposition du flasque et des labyrinthes d'étanchéité en amont des injecteurs principaux, - les figures 2 et 3 représentent une vue en coupe axiale schématique partielle et agrandie d'une pièce thermomécanique de révolution montrant l'évolution de la section transversale et du profil de la léchette lors d'une mise en oeuvre du procédé conforme à la présente l'invention, - la figure 4 représente une vue en coupe transversale de la pièce thermomécanique de révolution montrant le flanc de la léchette après sa réalisation conformément à la présente invention, et - la figure 5 est une vue similaire à celle de la figure 4 pour une variante de réalisation. La présente invention portant sur des léchettes d'étanchéité d'une pièce thermomécanique de révolution de turboréacteur, en particulier pour un rotor, on décrit ci-après une application possible, non limitative, de cette forme de léchette conforme à la présente invention. La figure 1 représente un cas dans lequel les léchettes sont utilisées dans les labyrinthes étanchéité et sont disposées en face d'éléments abradables. Il s'agit du cas du circuit de ventilation d'une turbine à haute pression disposée en aval d'une chambre de combustion 106. En particulier, on y trouve une turbine 108 avec son rotor de révolution, mobile en rotation autour d'un axe X-X'. Le rotor de la turbine 108 comporte un disque de turbine 40 équipé d'aubes 42, et un flasque 44 disposé en amont du disque 40. Le disque 40 et le flasque 44 comportent chacun une bride amont, référencée 40a pour le disque 40 et 44a pour le flasque 44, pour leur fixation à l'extrémité aval 46 du cône aval 48 du compresseur haute pression entraîné par le rotor de la turbine 108. Cet agencement de circuit de refroidissement comporte trois labyrinthes successifs de décharge. Un premier labyrinthe de décharge 60 est formé en amont de l'enceinte 52 séparant le flasque 44 du fond de chambre et en aval de l'enceinte 54 séparant le cône aval 48 du compresseur à haute pression du carter intérieur 50 de la chambre de combustion 106. Ce premier labyrinthe de décharge 60 comprend des léchettes 48a formée sur le cône aval 48 et une couronne 50a de matériau abradable montée à l'extrémité d'un flasque solidaire du carter intérieur 50. Un deuxième labyrinthe de décharge 62 est situé sous des injecteurs 64, en aval de l'enceinte 52. Ce deuxième labyrinthe de décharge 62 est formé de léchettes 44b du flasque 44 et d'une couronne de matériau abradable 64a montée sur les injecteurs 64. Le troisième labyrinthe de décharge 66 est situé au-dessus des injecteurs 64, et comporte trois léchettes 44c successives formées sur une portion coudée 44d du flasque 44 et une couronne d'étanchéité abradable 68a montée sur le carter intérieur 68. Selon l'invention, toutes ou une partie de ces différentes léchettes 48a, 44b et 44c ne sont pas revêtues par projection thermique mais sont construites par projection laser et elles présentent une forme avec une épaisseur variable le long de leur circonférence, et non une forme d'anneau d'épaisseur constante. Sur la figure 1, l'application de la présente invention est représentée en relation avec une turbine haute pression. Toutefois, il faut comprendre que la présente invention peut être mise en oeuvre dans d'autres zones d'une turbomachine, notamment dans un compresseur haute pression, un compresseur basse pression ou une turbine basse pression. Également, sur la figure 1, les léchettes sont disposées sur un rotor 35 mobile en étant toutes dirigées radialement en direction de l'extérieur. Cependant, on conçoit tout à fait que la présente invention peut également s'appliquer à des léchettes dirigées radialement en direction de l'axe de rotation. À titre d'exemple, un mode de réalisation conforme à la présente invention va maintenant être décrit en relation avec les figures 2 à 4. Sur la figure 4, on retrouve l'axe de rotation X-X' autour duquel s'étend radialement une léchette 10 présentant un contour intérieur circulaire l0a d'axe X-X' et un contour extérieur 10b circonscrit dans un cercle 10c d'axe X-X' indiqué en traits mixtes. On peut considérer que le cercle 10c forme le contour extérieur d'une léchette annulaire conforme à l'art antérieur, c'est-à-dire qui présente une hauteur constante le long de sa circonférence. Ici, le contour extérieur 10b présente la forme de six lignes sensiblement courbes 17a, réparties chacune sur un angle de 60 , et dont la distance par rapport à l'axe X-X' varie progressivement dans le même sens en augmentant dans le sens horaire sur la figure 4 . Ces six lignes courbes 17a prolongeant la base 12 délimitent, avec six lignes radiales 17b, des dents 18 entre des intervalles 19 formant une rupture de la hauteur de la léchette 10. De cette façon, chaque partie en saillie est formée d'une dent 18 qui 20 présente une hauteur variant progressivement dans le même sens depuis un intervalle 19 jusqu'à l'intervalle 19 suivant. Il faut noter que les lignes 17b ne sont pas forcément parallèles à un rayon mais que d'une manière générale, elles relient le sommet 18a de la dent (l'extrémité d'une ligne courbe 17a) à la base 12 ou à l'autre 25 extrémité d'une ligne courbe 17a suivante. Pour comprendre quelle forme présente précisément ce contour extérieur 10b, on se reportera maintenant aux figures 2 et 3 illustrant le procédé de fabrication par usinage de cette léchette 10. En section longitudinale par rapport à l'axe X-X', le profil extérieur de 30 la léchette 10 présente, comme il apparaît sur la figure 3, sensiblement une forme de V inversé ou de U inversé avec les branches du U inclinées en direction du sommet de la léchette délimité par le contour extérieur 10b. Cette description correspond donc à la même forme en section 35 qu'une léchette de l'art antérieur, c'est-à-dire avec un profil sensiblement en forme de U ou de V inversé. Par contre, ici, contrairement à la léchette de l'art antérieur, comme on l'a vu sur la figure 4, la léchette 10 n'est pas strictement annulaire, c'est-à-dire avec une hauteur constante le long de sa circonférence. De plus, comme il a déjà été exposé précédemment, selon les techniques de l'art antérieur, la léchette est usinée directement dans le support selon la forme rappelée ci-dessus, puis cette léchette est revêtue par un dépôt réalisé par projection thermique afin de renforcer ses propriétés de résistance à l'abrasion. Au contraire, selon la présente invention, le support 20 a seulement été usiné afin de réaliser une base 12 faisant saillie de la surface supérieure du support 20 au plus de quelques millimètres afin d'amorcer le début de la forme de la léchette 10. Ensuite, on utilise, pour la fabrication du reste de la léchette 10, à savoir son extrémité ou pointe 14, formant des dents 18 dans le cas de la figure 4, un appareillage (non entièrement représenté) permettant de réaliser une projection laser. Cet appareillage comporte les parties suivantes : -un système permettant de saisir le support 20 et de le déplacer, notamment en rotation et en translation; -une source laser (CO2 ou YAG) 30 avec un système de transmission du faisceau laser 32 par réflexion sur des miroirs ou par une fibre optique, jusqu'à une tête optique 34 ; - la tête optique 34 présente une distance focale correspondant à la distance entre cette dernière et la surface à revêtir, cette tête optique 34 est solidaire d'un dispositif de positionnement capable de la placer de façon à ce que le point focal du faisceau puisse balayer tous les points d'une section droite de la surface à revêtir, ou du volume à construire ; - au moins une source d'un premier matériau en poudre 35 comportant un distributeur et un doseur de poudre ainsi que le tuyau d'alimentation 36 de cette poudre jusqu'à la buse 38. Dans le cas représenté on dispose également d'une source d'un deuxième matériau en poudre 45 reliée à la buse 38 par un tuyau d'alimentation 46 correspondant. Ainsi, on comprend que de préférence, on fournit une première 35 source d'un premier matériau en poudre 35 et une deuxième source d'un deuxième matériau en poudre 45, ladite première source et ladite deuxième source étant reliées à la buse de projection 38. Dans le cas représenté schématiquement sur les figures 2 et 3, la tête optique 34 et la buse 38 forment un même ensemble, c'est-à-dire que la tête optique 34 et la buse 38 de projection sont solidaires l'une de l'autre dans un même ensemble de projection dont la position est réglable par rapport au support 20. Cependant la buse 38 peut également être située séparément à côté du faisceau laser en étant supportée par un dispositif de positionnement qui lui est propre afin de lui permettre de suivre les mouvements du point de focalisation du faisceau laser. En relation avec la figure 2, il faut comprendre que la construction de la pointe 14 de la léchette 10 s'effectue, pour chaque dent 18 formant une partie saillante, couche par couche jusqu'à l'extrémité libre de la pointe 14, c'est-à-dire le sommet 18a de cette dent, en délimitant le contour extérieur 10b. Soit on réalise la construction de la léchette sur la base 12 dent par dent, et pour chaque dent 18 couche par couche, ou bien on peut également construire en même temps toutes les dents, en réalisant une couche donnée sur toutes les dents 18 avant de passer à la couche de matière du dessus. De préférence, la hauteur de chaque dent 18, à savoir la distance radiale entre le sommet 18a et la base 12 est entre 1 mm et 12 mm. Pour chaque couche, de préférence, on réalise en premier lieu par fusion du deuxième matériau en poudre 45 deux cordons angulaires 13a. Chaque cordon angulaire 13a est géométriquement formé par l'intersection entre un cordon annulaire et un secteur angulaire. Chaque cordon angulaire 13a s'étend le long des deux bords longitudinaux du sommet de la base 12 (ou de la couche réalisée précédemment), puis on remplit par apport du premier matériau en poudre 35 dans le bain de fusion localisé engendré par le faisceau laser, l'espace en forme de cuvette formé entre ces deux cordons angulaires, ce qui permet de construire une zone 15a qui va constituer au final l'âme 15. De cette façon, couche par couche, les cordons angulaires 13a 35 forment un revêtement 13 et les zones 15a forment l'âme 15 de la léchette 10. De préférence, on s'arrange pour que le premier matériau en poudre 35 est identique à celui constituant le support et que le deuxième matériau en poudre 45 est plus dur que le premier matériau. De cette façon, on obtiendra un revêtement 13 plus dur que l'âme 15. On comprend donc que de préférence, au cours de l'étape g) chaque couche du secteur angulaire considéré résulte deux sous-étapes suivantes : - on forme à la surface dela base 12 de la léchette 10 au moins deux paires de cordons angulaires 13a avec le deuxième matériau en poudre 45 par le fait qu'au cours de l'étape précédente, la tête optique 34 et la buse 38 sont décalées légèrement angulairement sur la circonférence par rapport à la surépaisseur localisée obtenue précédemment, et - on remplit la zone 15a située entre les deux cordons angulaires 13a avec le premier matériau en poudre 35. La réalisation de chaque cordon angulaire 13a s'effectue donc en réalisant en continu le dépôt par projection laser en effectuant une rotation du support 20 autour de l'axe longitudinal X-X', sans déplacer longitudinalement le support 20. Le remplissage de la cuvette délimitée entre les deux cordons angulaire 13a avec le premier matériau en poudre 35 peut être réalisé selon plusieurs possibilités parmi lesquelles : - soit par un décalage angulaire formant petit à petit un cordon angulaire parallèle aux cordons 13a réalisés dans le deuxième matériau en poudre 45, puis un décalage longitudinal à chaque nouveau tour pour former un nouveau cordon angulaire, - soit par un décalage longitudinal (flèche 16 de la figure 2) pour remplir la zone 15a selon une ligne longitudinale entre les deux cordons angulaires 13a et par un décalage angulaire avant de former une nouvelle ligne longitudinale en sens inverse pour remplir l'espace entre les deux cordons angulaires 13a par formation de secteurs angulaires successifs. La représentation de la figure 2 correspond à l'aboutissement de la réalisation de plusieurs couches pour former une partie de la pointe 14 de la léchette 10 tandis que la figure 3 représente la dernière étape de réalisation au cours de laquelle la couche finale est suffisamment étroite pour que les deux cordons angulaires 13a se rejoignent. Ainsi, sur la figure 3, la léchette annulaire 10 est formée d'une base 12 surmontée d'une pointe 14 composée, pour chaque dent 18, d'une âme 15 réalisée dans le même matériau que le support 20, et d'un revêtement 13 recouvrant toute l'âme 15 et réalisé dans un matériau différent de celui de l'âme 15. Il faut noter que la présente invention recouvre également le cas dans lequel aucune base 12 n'est usinée au préalable dans le support 20, la réalisation de toute la hauteur de la léchette 10 étant effectuée par construction comme il a été décrit ci-dessus, la base 12 se réduisant dans ce cas (non représenté) à un tronçon annulaire de la surface extérieure du support 20. Également, avec le même appareillage que celui présenté en relation avec les figures, on peut envisager de réaliser la construction de la pointe 14 de la léchette 10 en modifiant progressivement la composition du matériau depuis la surface extérieure formant le revêtement 13 vers l'âme 13 de la léchette 10 en faisant varier progressivement la proportion entre les premier et deuxième matériaux en poudre 35 et 45. A cet effet, on active simultanément la première source et la deuxième source de matériaux en poudre 35, 45 de sorte que la buse 38 projette un mélange des deux matériaux en poudre, en prenant soin d'adapter les proportions afin que le revêtement 13 soit plus riche en deuxième matériau en poudre 45, afin de constituer un revêtement 13 plus dur que l'âme 15. Dans ce cas, non représenté, la léchette annulaire 10 est formée 25 d'une base 12 surmontée d'une pointe 14 dont la composition varie progressivement entre son âme 15 et sa surface 13. En outre, le procédé conforme à la présente invention recouvre également le cas dans lequel on utilise une seule source de matériau en en poudre pour réaliser les différentes dents formant l'ensemble de la 30 pointe 14 de la léchette 10. On comprend que le procédé proposé selon la présente invention évite d'une part de réaliser un usinage délicat et d'autre part, lorsqu'on utilise deux matériaux différentes entre l'âme et la surface, d'effectuer un revêtement par un procédé de projection thermique qui ne peut pas être 35 réalisé correctement dans certaines configurations géométriques. Parmi les matériaux pouvant être employés, on utilise de préférence pour l'âme 15 un matériau en poudre métallique de même composition que le support 20, à savoir un alliage titane ou un alliage à base nickel et pour le revêtement 13, on utilise de préférence des matériaux durs et abrasifs. En particulier, pour le revêtement 13 on choisit parmi les métaux résistant à l'oxydation à chaud tels qu'un alliage de type MCrAIY (M étant un métal choisi parmi le nickel, le cobalt, le fer ou un mélange de ces métaux) ou un alliage à base de cobalt, chrome tungstène tel que le Stellite (marque déposée). En outre, on peut utiliser des céramiques comme le dioxyde de titane (TiO2), l'alumine (ALO2), la zircone (ZrO2) ou un mélange réalisé à partir de l'une d'entre elles. En outre sur les dessins, on a représenté une léchette annulaire qui est dirigée radialement vers l'extérieur, mais on peut prévoir d'appliquer la présente invention également pour une léchette annulaire qui est dirigée radialement vers l'intérieur. Dans la variante de la figure 5, la léchette 10' s'étend radialement entre un contour intérieur circulaire l0a et un contour extérieur 10b' comportant des tronçons angulaires circulaires 10c alternant avec des dents 18' (ici trois) surmontant la ligne du cercle des tronçons angulaires circulaires 10c au niveau du décrochement 19', ce qui forme une rupture dans la hauteur de la léchette 10. Les dents 18' forment un pic depuis les deux décrochements 19' à partir desquels, en direction circonférentielle, la dent 18' est de plus en plus haute jusqu'à sont sommet 18a'. Dans la variante de la figure 5, le procédé de fabrication est conformé à l'exposé qui précède en ce qui concerne les dents 18', hormis sur la forme en direction circonférentielle. Par contre, en ce qui concerne les tronçons circulaires 10c formés entre chaque dent 18', la projection laser est réalisée avec le premier matériau 35 uniquement, avec une forme en section en coupe axiale identique pour la zone radialement interne , seules les dernières couches ayant une forme différente. De préférence, la hauteur de chaque dent 18', à savoir la distance radiale entre le sommet 18a' et la base 12 est entre 1 mm et 12 mm, et la pointe 18a' de la dent 18' dépasse de 0,2 mm au plus le cercle circonscrit aux tronçons angulaires circulaires 10c. Dans cette deuxième variante de réalisation, on constate que chaque partie en saillie est formée d'une dent 18 qui présente une hauteur augmentant progressivement depuis un intervalle 19' jusqu'à une pointe 18a' et diminuant progressivement depuis ladite pointe jusqu'à l'intervalle suivant 19'. Pour les deux variantes de réalisation, on relève que la léchette forme un anneau discontinu présentant le long de sa circonférence plusieurs parties en saillie (18; 18') entre lesquelles subsiste un intervalle (19; 19') ou une rupture dans la hauteur. De plus, pour les deux variantes de réalisation, on prévoit avantageusement que la léchette 10 ou 10' comporte au moins trois parties en saillie ou dents 18, 18'
Selon ce procédé, on fournit un support (20) présentant une base (12) de léchette (10) annulaire, et on construit une léchette (10) présentant une hauteur variable le long de sa circonférence en formant plusieurs parties en saillie (18; 18'), par réalisation des étapes suivantes : - on active une source laser reliée à une tête optique (34) focalisée sur un point de la surface du sommet de la base (12) et une source (35;45) de poudre reliée à une buse de projection (38), ce par quoi on forme un bain de fusion localisé au niveau dudit point, dans lequel est injecté la poudre d'où il en résulte la formation d'une surépaisseur localisée ; et - on règle la tête optique (34) et la buse (38) sur un autre point adjacent à ladite surépaisseur et on retourne à l'étape précédente tant que la couche de matière n'est pas terminée pour le secteur angulaire considéré.
1. Pièce thermomécanique de turbomachine de révolution autour d'un axe longitudinal, comprenant au moins une léchette annulaire (10 ; 10') destinée à un labyrinthe d'étanchéité, ladite léchette (10 ; 10') étant revêtue par un matériau abrasif, caractérisée en ce que la léchette (10 ; 10') présente en direction radiale une hauteur variable le long de sa circonférence en formant plusieurs parties en saillie (18; 18'). 2. Pièce thermomécanique selon la précédente, caractérisée en ce que la léchette (10 ; 10') forme un anneau discontinu présentant le long de sa circonférence plusieurs parties en saillie (18; 18') entre lesquelles subsiste un intervalle (19, 19') ou une rupture dans la hauteur. 3. Pièce thermomécanique selon la 2, caractérisée en ce que chaque partie en saillie (18') présente une hauteur augmentant progressivement depuis un intervalle (19') jusqu'à une pointe et diminuant progressivement depuis ladite pointe jusqu'à l'intervalle (19') suivant. 4. Pièce thermomécanique selon la 2, caractérisée en ce que chaque partie en saillie (18) présente une hauteur variant progressivement dans le même sens depuis un intervalle (19) jusqu'à l'intervalle (19) suivant. 5. Pièce thermomécanique selon la 2 ou 3, caractérisée en ce que la léchette (10 ; 10') comporte au moins trois parties en saillie (18; 18'). 6. Pièce thermomécanique selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle constitue le rotor d'une turbomachine. 7. Turbomachine comprenant une pièce thermomécanique selon l'une quelconque des 1 à 6. 8. Procédé de fabrication d'une léchette (10 ; 10') annulaire sur un support (20) thermomécanique, en particulier pour un labyrinthe d'étanchéité, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : a) on fournit un support de révolution autour d'un axe longitudinal présentant une base (12) de léchette (10 ; 10') annulaire, b) on fournit au moins une source d'un matériau en poudre (35) et une buse de projection (38) reliée à ladite source et apte à se déplacer par rapport au support (20), c) on fournit une source laser (30) reliée à une tête optique (34) apte à se déplacer par rapport au support (20) pour focaliser le faisceau laser sur un point de la surface du support(20), d) on règle la tête optique et la buse sur un même point de la surface du sommet de la base (12) de la léchette (10 ; 10') , e) on active la source laser (30) et la source de matériau en poudre, ce par quoi on forme un bain de fusion localisé au niveau dudit point, dans lequel est injecté le matériau en poudre d'où il en résulte la formation d'une surépaisseur localisée ; f) on règle la tête optique (34) et la buse (38) sur autre point de la surface du sommet de la base (12) adjacent à ladite surépaisseur localisée et on retourne à l'étape e) tant que la couche de matière n'est pas terminée pour le secteur angulaire considéré, g) on construit chaque partie saillante de la léchette (10 ; 10') par le dépôt successif de couches de plus en plus étroites en direction longitudinale sur la surface du sommet de la base, chaque couche résultant de la réalisation des étapes d) à f). 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que pendant l'étape g) les couches sont de plus en plus réduites en direction circonférentielle. 10. Procédé selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que pendant l'étape g) les couches restent centrés autour d'une zone angulaire distante des deux intervalles (19; 19') adjacents à la partie en saillie (18; 18') et destinée à former la pointe de la partie en saille. 11. Procédé selon la 8 ou 10, caractérisé en ce que pendant l'étape g) les couches recouvrent une extrémité circonférentielle de la partie en saillie (18; 18'). 12. Procédé selon l'une quelconque des 8 à 11, caractérisé en ce que pendant l'étape f), on parcourt la surface du sommet de la base (12) de la léchette (10 ; 10') selon une direction longitudinale avant de changer de secteur angulaire. 13. Procédé selon l'une quelconque des 8 à 12, caractérisé en ce que au cours de l'étape f) la source laser (30) et la source (35;45) de matériau en poudre restent activées. 14. Procédé selon l'une quelconque des 8 à 13, caractérisé en ce que pendant l'étape b) on fournit une première source (35) d'un premier matériau en poudre et une deuxième source (45) d'un deuxième matériau en poudre, ladite première source (35) et ladite deuxième source (45) étant reliées à la buse (38) de projection. 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que le premier matériau (35) est identique à celui du support (20) et en ce que le deuxième matériau (45) est plus dur que le premier matériau (35). 16. Procédé selon la 14 ou 15, caractérisé en ce qu'au cours de l'étape g) chaque couche du secteur angulaire considéré résulte des sous-étapes suivantes : gl) on forme à la surface de la base (12) de la léchette (10 ; 10') (10) au moins deux paires de cordons angulaires (13a) avec le deuxième matériau en poudre (45) par le fait qu'au cours de l'étape f) la tête optique (34) et la buse (38) sont décalées angulairement sur la circonférence par rapport à la surépaisseur localisée obtenue précédemment, et g2) on remplit une zone (15a) située entre les deux cordons angulaires (13a) avec le premier matériau en poudre (35). 17. Procédé selon l'une quelconque des 14, 15 et 16, caractérisé en ce que pendant l'étape e) on active simultanément la première source (35) et la deuxième source (45) de matériau en poudre de sorte que la buse (38) projette un mélange des matériaux en poudre. 18. Procédé selon l'une quelconque des 8 à 17, caractérisé en ce que la tête optique (34) et la buse (38) de projection sont solidaires l'une de l'autre dans un même ensemble de projection dont la position est réglable par rapport au support (20). 19. Procédé selon l'une quelconque des 8 à 18, caractérisé en ce que ledit support (20) est une pièce thermomécanique de turbomachine de révolution autour d'un axe longitudinal (X-X'). 20. Procédé selon l'une quelconque des 8 à 19, caractérisé en ce que dans l'étape f), le secteur angulaire considéré délimite une partie en saillie (18; 18') entre deux intervalles (19; 19').
F,B
F02,B23
F02C,B23K
F02C 7,B23K 1,B23K 26
F02C 7/28,B23K 1/005,B23K 26/00,B23K 26/20
FR2887981
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE CARACTERISATION OPTIQUE DE CORPS TRANSLUCIDES ET/OU OPAQUES
20,070,105
La présente invention se rapporte au domaine technique général des dispositifs de caractérisation optique de corps, et notamment de corps solides ou fluides. En particulier, la présente invention se rapporte au domaine des dispositifs de caractérisation optique d'objets ou de matériaux, destinés par exemple à permettre le contrôle de la reproductibilité d'un processus industriel. La présente invention concerne plus particulièrement un dispositif de caractérisation optique d'un corps translucide et/ou opaque. On connaît des dispositifs permettant de caractériser optiquement des corps transparents, c'est-à-dire, au sens de l'invention, des corps qui laissent passer la lumière et permettant de distinguer avec netteté les objets situés derrière eux. En particulier, un corps parfaitement transparent se caractérise par une densité optique D nulle. Ainsi, si l'on définit l'opacité O du corps par le rapport du flux lumineux incident et du flux lumineux transmis (,t (O = (I);/fit), alors la densité optique D est définie par le logarithme décimal de l'opacité (D=log (0)). Dans le cas d'un corps parfaitement transparent, pour lequel le flux transmis (1)t est égal au flux incident cl);, la densité optique D est nulle (log (4 /fit) = log 1 = 0). De la même façon, on connaît des dispositifs permettant de caractériser optiquement des corps opaques. Au sens de l'invention, un corps opaque s'oppose au passage de la lumière. En particulier, un corps parfaitement opaque se caractérise par une densité optique D infinie. Les dispositifs de caractérisation optique existants mettent généralement en oeuvre une source d'éclairage à spectre étendu et sont conçus pour effectuer des mesures spectrales de la lumière diffusée soit par réflexion sur la surface du corps, lorsque ce dernier est opaque, soit par transmission à travers le corps, lorsque ce dernier est transparent. En particulier, pour mesurer la couleur des objets opaques, on utilise généralement des spectrophotomètres colorimétriques à géométrie diffuse (utilisant une sphère d'intégration) ou à géométrie directionnelle. De tels dispositifs permettent également de caractériser optiquement des objets transparents, en remplaçant la mesure en réflexion utilisée pour caractériser les objets opaques par une mesure en transmission. On connaît également des hazemètres, qui permettent de caractériser des objets transparents par le biais d'une mesure en transmission. Les dispositifs connus mettent en oeuvre des moyens informatiques qui permettent de présenter les résultats des mesures sous forme de courbes de réponse spectrale. En particulier, les dispositifs connus utilisent des détecteurs et des unités de traitement électronique, comportant notamment des convertisseurs analogiques numériques. Les courbes de réponse spectrale sont la représentation d'un ensemble de données intégrées dans un modèle mathématique et physique permettant la caractérisation précise de corps, et notamment de mélanges composés de pigments, de particules et de liants. La détermination de ces courbes de réponse spectrale s'avère tout particulièrement intéressante sur le plan industriel, notamment dans le cadre d'un processus de fabrication de peinture ou de réparation de carrosserie automobile, afin de reproduire à l'identique la composition pigmentaire de la peinture par exemple. Ces dispositifs connus, s'ils permettent de caractériser optiquement de façon fiable les objets opaques ou transparents, ne permettent pas, en revanche, de caractériser de manière fiable des corps translucides. Au sens de l'invention, un corps translucide est perméable à la lumière, la laisse passer, mais ne permet pas de distinguer avec netteté les objets (notamment les contours des objets) placés derrière lui, et ce contrairement à un corps transparent. Les dispositifs connus possèdent en effet une sensibilité insuffisante pour discriminer les corps translucides, et ce par manque de sensibilité. Les dispositifs de caractérisation optique connus utilisent des convertisseurs analogiques numériques avec une dynamique de 16 bits. Cette dynamique est suffisante pour caractériser les corps transparents, dont la transparence varie entre 100 % et environ 0,2 %. En particulier, seuls les 9 premiers bits sont nécessaires pour coder les corps transparents. En revanche, la signature optique des corps translucides correspond généralement à une transparence inférieure à 0,1 %, voire même souvent inférieure à 0,01 %. L'ensemble des bits, et notamment les cinq derniers, est donc nécessaire pour caractériser les corps translucides. Or, les dispositifs connus offrent une résolution de 0,01 % au maximum, cette résolution correspondant au onzième bit environ de telle sorte que les douzième, treizième, quatorzième, quinzième et seizième bits ne sont pas utilisés. II n'est donc pas possible, avec les dispositifs connus, de caractériser les corps translucides et notamment les corps translucides présentant une forte opacité. Par ailleurs, les dispositifs connus, en particulier certains spectrophotomètres, nécessitent, pour un même corps transparent à 2887981 4 caractériser de prendre deux mesures successives de l'échantillon à analyser et à caractériser sur le plan optique, par exemple une première mesure de l'énergie lumineuse transmise, puis une seconde mesure de l'énergie lumineuse réfléchie, et ce tout en nécessitant un déplacement de l'échantillon pour l'amener et le positionner sur l'appareil de mesure à l'endroit exact réservé à chacune des mesures. De tels appareils, non seulement sont limités dans leur utilisation aux corps transparents, mais encore, ne répondent qu'imparfaitement aux contraintes industrielles classiques d'efficacité, de gain de temps et de fiabilité. En outre, de tels appareils nécessitent deux calibrations successives et distinctes. Les dispositifs connus requièrent en effet un nombre important de manipulations et souffrent d'un risque d'erreurs non négligeable lié en particulier au nombre de manipulations nécessaires. Les objets assignés à l'invention visent par conséquent à porter remède aux inconvénients énumérés précédemment et à proposer un nouveau dispositif de caractérisation optique de corps translucides et/ou opaques permettant de déterminer facilement et avec une précision et une sensibilité élevées, les caractéristiques optiques de corps translucides et/ou opaques et notamment leur couleur, leur transparence, leur densité optique ou toute autre caractéristique optique bien connue de l'homme du métier. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de caractérisation optique de corps translucides et/ou opaques particulièrement simple et rapide à utiliser. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de caractérisation optique de corps translucides et/ou opaques susceptible de présenter un large spectre d'utilisation. 2887981 5 Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de caractérisation optique de corps translucides permettant, à l'aide d'un même dispositif, la mesure de différentes caractéristiques optiques. Les objets assignés à l'invention visent également à proposer un nouveau procédé de caractérisation optique de corps translucides et/ou opaques qui soit particulièrement simple à mettre en oeuvre et permette d'obtenir des résultats directement utilisables, avec une grande sensibilité. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de caractérisation optique de corps translucides et/ou opaques qui permettent d'obtenir plusieurs valeurs de mesure des propriétés optiques des corps sans pour autant allonger notablement le temps de mesure, ni compliquer la mesure elle-même. Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un dispositif de caractérisation optique d'un corps, en particulier de corps translucides et/ou 15 opaques comportant: des moyens d'éclairage comprenant une source lumineuse, apte à émettre un flux lumineux en direction du corps à caractériser, - un système de détection et d'analyse du flux lumineux transmis et/ou diffusé par le corps si ce dernier est au moins partiellement translucide un système de détection et d'analyse du flux lumineux réfléchi par le corps si ce dernier est au moins partiellement opaque - des moyens de calibrage du dispositif comportant les étalons nécessaires de calibration des mesures par réflexion et un élément optiquement neutre, de densité optique connue, finie et non nulle, destiné à être positionné à la place du corps translucide et/ou 2887981 6 opaque dans le trajet lumineux de manière à définir, par étalonnage du dispositif sur la base dudit élément optiquement neutre, une nouvelle échelle de mesure comprise entre un premier niveau, correspondant à la signature optique de l'élément optiquement neutre, et un second niveau, correspondant à la signature optique d'un corps parfaitement opaque. Les objets assignés à l'invention sont également atteints à l'aide d'un procédé de caractérisation optique d'un corps, en particulier de corps translucides et/ou opaques comportant: une étape de mesure des caractéristiques optiques du corps à caractériser au cours de laquelle on éclaire, à l'aide de moyens d'éclairage, le corps et on détecte et on analyse simultanément par une seule mesure sans déplacer le corps, l'énergie lumineuse d'une part transmise et/ou diffusée et/ou d'autre part réfléchie par le corps, une seule et unique étape de calibrage, précédant l'étape de mesure, au cours de laquelle on interpose, sur le trajet lumineux, à la place du corps translucide et/ou opaque, les étalons nécessaires de calibration des mesures par réflexion et un élément optiquement neutre de densité optique connue, finie et non nulle, et on définit une nouvelle échelle de mesure comprise entre un premier niveau, correspondant à la signature optique de l'élément optiquement neutre, et un second niveau, correspondant à la signature optique d'un corps parfaitement opaque. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront plus en détails à la lecture de la description qui suit, ainsi qu'à l'aide des dessins annexés, donnés à titre purement illustratifs et non limitatifs, parmi lesquels: - La figure 1 illustre un schéma de principe du dispositif de caractérisation optique conforme à l'invention. - La figure 2 illustre un schéma de principe détaillé d'une partie d'un dispositif de caractérisation optique conforme à l'invention, ledit schéma montrant notamment les moyens nécessaires à la caractérisation optique des corps translucides. - La figure 3 illustre un schéma de principe détaillé d'un dispositif de caractérisation optique d'un corps conforme à l'invention, ledit schéma montrant les moyens techniques essentiels à la caractérisation optique simultanée des corps translucides et/ou opaques. Les figures 1 à 3 illustrent un dispositif 1 de caractérisation optique d'un corps translucide 2 conforme à l'invention. L'expression caractérisation optique fait référence à la mesure des caractéristiques optiques du corps, et notamment à sa couleur, sa transparence, sa réflexion, sa densité optique ou toute autre caractéristique optique bien connue de l'homme du métier. Au sens de l'invention, et tel que cela a été décrit précédemment, un corps translucide est un corps perméable à la lumière, qui la laisse passer, mais qui ne permet pas de distinguer nettement les objets placés derrière lui. En particulier, un corps translucide présente une très forte opacité et une densité optique non nulle et relativement élevée, notamment supérieure à 2,5 et par exemple comprise entre 2,5 et 6. Par le terme corps , on désigne ici une substance matérielle solide, liquide ou gazeuse. Un corps translucide peut se présenter sous la forme d'un objet ou d'un matériau présentant une composition pigmentaire et/ou particulaire mais pas nécessairement. A titre d'exemple, l'eau pure, qui ne comporte aucune composition ni pigmentaire ni particulaire, passe d'un état transparent à un état translucide par simple changement d'état physique. A titre d'exemple illustratif et non limitatif, les verres dépolis, les matières plastiques, le papier, les textiles, les stores, les rideaux et voilages, les films ou encore les écrans constituent, en fonction de leur composition, des corps translucides plus ou moins diffusants. Tel que cela est illustré sur les figures 1 et 2, le dispositif 1 conforme à l'invention comprend des moyens d'éclairage 3, illustrés en traits pleins sur la figure 1 et en pointillés sur la figure 2, comprenant une source lumineuse S, apte à émettre un flux lumineux, dit flux lumineux émis 4ei en direction du corps translucide 2, définissant ainsi un trajet lumineux. Les moyens d'éclairage 3 possèdent avantageusement un spectre étendu et comportent une lampe L, de préférence de qualité spectrophotométrique, formée par exemple par une lampe de type xénon, xénon flash ou une lampe halogène. La lampe L forme ainsi avantageusement une source lumineuse primaire, la source lumineuse S, éclairée par la lampe L, formant alors une source lumineuse secondaire. Selon l'invention, le dispositif de caractérisation optique est à même de détecter et analyser le flux lumineux transmis et/ou diffusé et/ou réfléchi par différents types de corps, et en particulier les corps translucides et/ou opaques. A cette fin, il comporte les moyens de détection et d'analyse nécessaires du flux lumineux, que le corps 2 ou l'échantillon à analyser soit un corps ou un objet possédant des propriétés optiques de transmission et/ou de réflexion. A cette fin, selon l'invention, le dispositif 1 comprend un système de détection et d'analyse 4 du flux lumineux transmis et/ou diffusé (I)/d par le corps 2 si ce dernier est au moins partiellement translucide. Le système de détection et d'analyse 4 est illustré en traits pleins sur la figure 1 et en traits pointillés sur la figure 2. A cette fin, le dispositif selon l'invention comprend également un système de détection et d'analyse 4' du flux lumineux réfléchi 4r par le corps 2, si ce dernier est au moins partiellement opaque. Ainsi, le dispositif de caractérisation optique d'un corps 2 conforme à l'invention est capable de fournir une caractérisation optique de corps translucides et/ou opaques permettant de caractériser, simultanément, et par une seule mesure et sans déplacer l'échantillon: d'une part les propriétés optiques des matériaux translucides par transmission au moyen du dispositif de détection et d'analyse 4 du flux lumineux transmis et/ou diffusé par un corps translucide, d'autre part, les propriétés optiques des corps translucides et des corps opaques par réflexion au moyen du système de détection et d'analyse 4' du flux lumineux réfléchi par le corps 2 lorsque ce dernier se trouve posséder des propriétés de réflexion, en plus ou non, de propriétés de transmission et/ou de diffusion. Le dispositif selon l'invention possède donc les moyens techniques nécessaires pour analyser en une seule fois un double faisceau qu'il s'agisse d'un faisceau lumineux transmis et/ou diffusé d'une part, et/ou un faisceau lumineux réfléchi d'autre part (Fig. 3) d'autre part. En particulier, le système de détection et d'analyse 4 comprend avantageusement: un dispositif optique d'entrée 5, formé par exemple par une lentille adaptée et situé dans le prolongement du trajet lumineux, un ou plusieurs capteurs Cl, C2 aptes à lire l'énergie lumineuse et comportant préférentiellement des cellules photoélectriques, 2887981 10 ainsi qu'une unité de traitement électronique 30 comprenant notamment un convertisseur analogique numérique CAN possédant avantageusement une dynamique de 16 bits. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, le dispositif 1 comprend des moyens de calibrage 10 du dispositif 1, conçus pour augmenter la sensibilité du dispositif 1 vis-à-vis de la caractérisation optique des corps translucides. Selon l'invention, les moyens de calibrage 10 comportent un élément optiquement neutre 11, de densité optique D connue, finie et non nulle, destiné à être positionné à la place du corps translucide 2 dans le trajet lumineux s'étendant entre la source lumineuse S et le système de détection et d'analyse 4 de manière à définir, par étalonnage du dispositif 1 sur la base de l'élément optiquement neutre 11, une nouvelle échelle de mesure comprise entre un premier niveau, correspondant à la signature optique de l'élément optiquement neutre, et un second niveau, correspondant à la signature optique d'un corps parfaitement opaque. Ainsi, par rapport aux dispositifs connus dont l'échelle de mesure est comprise entre un niveau dit blanc , correspondant à la signature optique d'un corps parfaitement transparent, et un niveau dit noir , correspondant à la signature optique d'un corps parfaitement opaque, les moyens de calibrage 10 et notamment l'élément optiquement neutre 11 permettent de décaler l'échelle de mesure, et notamment de décaler le niveau blanc de cette dernière vers un premier niveau dit niveau gris qui constitue alors un nouveau zéro de référence pour la mesure. Le terme niveau gris désigne ici simplement un niveau intermédiaire entre le niveau blanc , correspondant à la signature optique d'un corps parfaitement transparent et le niveau noir , correspondant à la signature optique d'un corps parfaitement opaque. 2887981 11 Par ailleurs, l'expression optiquement neutre fait référence au fait que l'élément optiquement neutre 11 ne modifie pas les caractéristiques spectrales du flux lumineux, mais a simplement pour effet de réduire l'intensité lumineuse. Il s'agit en effet d'un filtre réducteur du flux lumineux. Ainsi, en connaissant les caractéristiques optiques de l'élément optiquement neutre 11, il est possible de recaler le dispositif 1, et notamment le système de détection et d'analyse 4 de telle sorte que pour la mesure, ce dernier prenne comme référence zéro non plus le niveau blanc , mais le premier niveau (ou niveau gris) correspondant à la signature optique de l'élément optiquement neutre 11. Avantageusement, l'élément optiquement neutre 11 est formé par un filtre 12 de densité optique neutre (ou filtre neutre). Le dispositif 1 conforme à l'invention comporte de préférence un jeu de plusieurs filtres neutres 12, de densités optiques D différentes, de manière à permettre à l'utilisateur de sélectionner, en fonction du corps translucide 2 à analyser, le filtre neutre 12 le plus adapté. De façon préférentielle, la source lumineuse S est collimatée, de préférence sur un diamètre de 0,1 mm à 40 mm et encore plus préférentiellement sur un diamètre de 25 mm. L'utilisation d'une source collimatée S permet ainsi d'augmenter l'énergie lumineuse reçue par le corps translucide 2 et/ou l'élément optiquement neutre 11 sans modifier et notamment sans augmenter la puissance de la lampe L de manière à éviter l'échauffement du dispositif 1 et notamment l'échauffement du corps translucide 2 afin de ne pas modifier ses caractéristiques optiques. La source collimatée S éclaire ainsi le corps translucide 2 ou l'élément optiquement neutre 11 par le biais d'un faisceau lumineux collimaté F qui s'étend de façon rectiligne entre la source lumineuse S et l'entrée E du 2887981 12 système de détection et d'analyse 4, matérialisée par le dispositif optique d'entrée 5. De façon préférentielle, le dispositif 1 est configuré de telle sorte que le corps translucide 2 et/ou l'élément optiquement neutre 11 soit disposé de telle sorte que son plan d'extension principal soit sensiblement perpendiculaire au faisceau lumineux collimaté F. Avantageusement, le dispositif 1 comporte un support 13 apte à recevoir de manière alternative le corps translucide 2 à caractériser ou l'élément optiquement neutre 11 de référence (figures 1 et 2). Le support 13 est avantageusement disposé entre la source lumineuse S et le système de détection et d'analyse 4, à une distance X de la source lumineuse S et à une distance X' du système de détection et d'analyse 4. Les distances X et X' sont avantageusement variables de manière à permettre la détermination de plusieurs caractéristiques optiques distinctes du corps translucide 2, notamment sa couleur, ou encore l'énergie transmise ou diffusée par le corps translucide 2. A cet effet, le support 13 est préférentiellement monté mobile en translation entre la source lumineuse S et le système de détection et d'analyse 4 de manière à permettre, en fonction de sa position, la détermination de caractéristiques optiques distinctes du corps translucide 2. Le support 13 peut ainsi être avantageusement solidarisé à un chariot (non représenté) susceptible de coulisser entre la source lumineuse S et le système de détection et d'analyse 4. Afin de mesurer la diffusion, on pourra ainsi rapprocher le support 13 de la source lumineuse S, de telle sorte qu'il occupe par exemple la position (I) 2887981 13 illustrée sur la figure 1, la distance X étant alors inférieure à la moitié de la somme des distances X et X' (X A l'inverse, pour une mesure de la transmission, on rapprochera le support 13 du système de détection et d'analyse 4 de telle sorte qu'il occupe par exemple la position (II) illustrée sur la figure 1, la distance X' étant alors inférieure à la moitié de la somme des distances X et X' (X' De façon préférentielle, la distance d entre la source lumineuse et l'entrée E du système de détection et d'analyse 4 est comprise entre 0 mm et 250 mm, et de préférence de l'ordre de 100 mm afin de permettre une bonne caractérisation optique de corps translucides. La source lumineuse S, le corps translucide 2 et/ou l'élément optiquement neutre 11 et le dispositif optique d'entrée 5 sont avantageusement alignés le long du faisceau lumineux F. Avantageusement, l'unité de traitement électronique 30 comporte un logiciel permettant d'étalonner automatiquement le dispositif 1 sur la base de la mesure de l'énergie lumineuse effectuée avec l'élément optiquement neutre 11. De façon particulièrement avantageuse, le dispositif 1 de caractérisation optique est conçu pour prendre en compte, dans la mesure, les variations d'intensité lumineuse des moyens d'éclairage 3 et en particulier de la lampe L. Le dispositif 1 est ainsi configuré de manière à caractériser simultanément le flux lumineux émis par les moyens d'éclairage 3, notamment par la lampe L et le flux lumineux transmis et/ou diffusé 4t/d par le corps translucide 2. Les moyens d'éclairage 3 comportent ainsi un premier et un deuxième dispositifs optiques 6, 7 pour générer respectivement un premier faisceau lumineux F1, dirigé vers le système de détection et d'analyse 4 et dont le trajet lumineux traverse le corps translucide 2 et/ou 2887981 14 l'élément optiquement neutre 11, et un deuxième faisceau lumineux F2, dirigé vers le système de détection et d'analyse 4 et dont le trajet lumineux s'effectue sans traverser le corps translucide 2 et/ou l'élément optiquement neutre 11. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le système de détection et d'analyse 4 est conçu pour caractériser optiquement simultanément le premier et le deuxième faisceaux FI, F2 et comporte à cet effet un premier et un deuxième capteurs Cl, C2 respectivement destinés à détecter le premier et le deuxième faisceaux F1, F2. En particulier, le premier capteur Cl est conçu et disposé de manière à lire l'énergie lumineuse transmise et/ou diffusée par le corps translucide 2, le deuxième capteur C2 étant conçu et disposé de manière à lire l'énergie lumineuse émise par les moyens d'éclairage 3 et notamment par la lampe L. Les capteurs Cl, C2 étant couplés au convertisseur analogique numérique CAN, il est possible de prendre en compte, à chaque mesure, les éventuelles variations d'intensité de la lampe L de manière à en tenir compte dans le résultat. Cette configuration à deux capteurs est particulièrement intéressante par rapport à une configuration classique à un seul capteur dans la mesure où elle permet la mesure en temps réel, c'est-à-dire sans décalage temporel, des variations d'intensité de la lampe L. Les premier et deuxième capteurs Cl, C2 permettent avantageusement de lire des spectres s'étendant de 290 à 785 nanomètres, de 310 à 1 100 nanomètres et de 190 à 720 nanomètres, couvrant ainsi toute la plage spectrale s'étendant du rayonnement ultraviolet au rayonnement infrarouge, en passant par le rayonnement visible. Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le dispositif 1 prend en compte, à chaque mesure, le bruit propre du système 2887981 15 de détection et d'analyse 4, et notamment les variations électroniques des capteurs Cl, C2. A cet effet, le dispositif 1 comporte un organe de coupure 20 simultanée des premier et deuxième faisceaux lumineux FI, F2 de manière à mesurer le bruit propre du système de détection et d'analyse 4, et notamment le bruit des capteurs Cl, C2. Avantageusement, l'unité de traitement électronique 30, intégrant le convertisseur analogique numérique CAN, est reliée fonctionnellement à l'organe de coupure 20 pour commander son actionnement. En particulier, l'unité de traitement électronique 30 utilise un logiciel qui permet, avant chaque mesure des caractéristiques optiques du corps translucide 2, de piloter automatiquement l'actionnement de l'organe de coupure 20 de manière à mesurer le bruit du système de détection et d'analyse 4. L'unité de traitement électronique 30 permet également, à l'aide du logiciel susmentionné, d'effectuer le calibrage du dispositif 1 en fonction des caractéristiques optiques propres de l'élément optiquement neutre 11, et de calculer les courbes spectrales correspondant au corps translucide 2, en prenant en compte le bruit. De façon préférentielle, l'organe de coupure 20 est formé par un écran opaque 21 (ou obturateur (shutter en anglais) monté mobile entre une première position (i), illustrée en pointillés sur la figure 2, dans laquelle il autorise le passage des deux faisceaux lumineux F1, F2 et une deuxième position (ii), illustrée en traits pleins sur la figure 2, dans laquelle il s'oppose simultanément au passage des deux faisceaux lumineux F1, F2. Dans la deuxième position (ii) illustrée sur la figure 2, l'écran opaque 21 est situé simultanément sur les trajets lumineux des deux faisceaux lumineux F1, F2. Dans cette deuxième position (ii), le système de détection 2887981 16 et d'analyse 4 ne détecte plus l'énergie lumineuse émise par la lampe L de telle sorte que la quantité détectée correspond à son bruit propre. Le bruit propre peut alors être déduit de chaque mesure ce qui permet d'augmenter significativement la précision du dispositif 1. De façon particulièrement avantageuse, le dispositif 1 est placé dans une enceinte opaque et close revêtue à l'intérieur d'un noir optique, et ce afin d'éviter la perturbation des mesures par la lumière ambiante. La figure 3 illustre une variante préférentielle de l'invention correspondant à un dispositif polyvalent de caractérisation optique d'un corps 2, en particulier de corps translucides et/ou opaques permettant de caractériser les propriétés optiques d'un corps translucide et/ou opaque de manière simultanée par une seule mesure et sans avoir à déplacer l'échantillon. A cet effet, le dispositif illustré à la figure 3 reprend l'ensemble des éléments et des fonctionnalités illustrés notamment à la figure 2 et décrits précédemment, ensemble d'éléments auxquels on a adjoint le système de détection et d'analyse 4' du flux lumineux réfléchi Cr. Le système de détection et d'analyse 4' du flux lumineux réfléchi est associé fonctionnellement avec le système de détection et d'analyse 4 du flux lumineux transmis et/ou diffusé de manière à pouvoir caractériser en une seule opération les propriétés optiques de transmission et de réflexion du corps 2 à caractériser. Ainsi, la configuration matérielle décrite dans les exemples 1 et 2 précédents, dont toutes les fonctionnalités sont conservées, est complétée par un capteur supplémentaire C3 associé à une optique correspondante. Le système de détection et d'analyse 4' du flux lumineux réfléchi.r comprend donc un dispositif optique 5' de réception du flux lumineux réfléchi monté sur 2887981 17 le support 13 apte à recevoir le corps 2 à caractériser, ledit dispositif optique 5' étant relié, par au moins un capteur C3 de lecture de l'énergie lumineuse réfléchie, à l'unité de traitement électronique 30 intégrant le convertisseur analogique numérique CAN. Ce dernier est comme pour les exemples précédents, relié fonctionnellement à l'organe de coupure 20 pour commander son actionnement et assurer la fonction associée. Selon une caractéristique particulièrement intéressante, le dispositif optique 5' de réception du flux lumineux réfléchi est positionné, face à l'échantillon, c'est-à-dire face au corps 2 à caractériser, de manière à recevoir le flux réfléchi (I)r selon un angle incliné a (figure 3) compris entre environ 43 à 47 de la normale incidente du corps 2' à caractériser. En pratique, l'axe du capteur optique inclus dans le dispositif optique 5' a donc un axe incliné d'environ 45 plus ou moins 2 par rapport à la normale incidente de la face principale de l'échantillon à caractériser. Le dispositif ainsi constitué et relié à l'unité de traitement électronique 30 précédemment décrite forme donc un spectrophotomètre à géométrie directionnelle 0 /45 , double faisceau, adapté aux mesures spectrophotométriques des corps par réflexion en complément des mesures spectrophotométriques des corps par transmission. D'une manière générale, le dispositif de caractérisation optique conforme à l'invention peut également comporter en plus des différents dispositifs optiques précédemment décrits, une unité de mesure de lumière diffuse, du genre hazemètre (non représentée aux figures). L'unité de mesure de lumière diffuse est dans un tel cas positionnée avantageusement derrière le corps 2 à caractériser sous un angle d'incidence faible, de l'ordre par exemple de 4 . Bien évidemment, l'unité de mesure de lumière diffuse est, 2887981 18 comme les systèmes de détection et d'analyse 4, 4', dotée des dispositifs optiques idoines, lesquels sont reliés à l'unité de traitement électronique 30. L'ensemble des systèmes de détection et d'analyse 4, 4' et éventuellement l'unité de mesure de lumière diffuse sont intégrés dans le dispositif conforme à l'invention de manière à fonctionner avec l'organe de coupure 20 et le capteur C2 de manière à mesurer le bruit propre du système de détection et d'analyse 4, 4' ou de l'unité de mesure de lumière diffuse. Le dispositif de caractérisation optique d'un corps 2 illustré à la figure 3 met également en oeuvre un procédé de caractérisation optique d'un corps 2 particulièrement intéressant. Il s'agit d'un procédé de caractérisation optique d'un corps 2, en particulier de corps translucides et/ou opaques comportant: une étape de mesure des caractéristiques optiques du corps 2 à caractériser au cours de laquelle on éclaire, à l'aide de moyens d'éclairage 3, le corps 2 et on détecte et on analyse simultanément par une seule mesure sans déplacer le corps 2 l'énergie lumineuse d'une part transmise et/ou diffusée et/ou d'autre part réfléchie par le corps 2, une seule et unique étape de calibrage, précédant l'étape de mesure, au cours de laquelle on interpose, sur le trajet lumineux, à la place du corps translucide et/ou opaque 2, les étalons nécessaires, de préférence blanc et noir, de calibration par réflexion et un élément optiquement neutre 11 de densité optique connue, finie et non nulle, et on définit une nouvelle échelle de mesure comprise entre un premier niveau, correspondant à la signature optique de l'élément optiquement neutre 11, et un second niveau, correspondant à la signature optique d'un corps parfaitement opaque. 2887981 19 Les étalons de calibration pour la mesure par réflexion et de transmission sont interposés successivement et immédiatement l'un après l'autre. Les deux opérations sont donc successives et dans un ordre quelconque même si on préfère réaliser d'abord la calibration par réflexion.. En effet, la présence dans le dispositif des deux systèmes de détection et d'analyse 4, 4' permet de caractériser simultanément, par une seule mesure et sans déplacer l'échantillon les propriétés optiques de matériaux translucides par transmission d'une part et les propriétés optiques des corps translucides et des corps opaques par réflexion au moyen de la géométrie directionnelle 0 /45 précédemment décrite et correspondant à l'utilisation du système de détection et d'analyse 4' du flux lumineux réfléchi d'autre part. Le procédé permet donc de caractériser les propriétés optiques de transmission et/ou de réflexion du corps 2 en une seule opération sans déplacement dudit corps. De manière particulièrement avantageuse, on mesure le flux lumineux réfléchi à partir du corps 2 sous un angle d'incidence compris entre environ 43 et 47 , de préférence environ 45 , par rapport à la direction normale de la surface du corps 2. Le procédé peut également comporter une étape au cours de laquelle on 20 mesure en outre, simultanément ou non aux mesures de transmission et réflexion, la lumière diffuse. Dans un tel cas, la mesure de lumière diffuse est effectuée sous un angle d'incidence faible, de l'ordre par exemple de 4 environ. Au cours de l'étape de mesure du flux lumineux, on caractérise 25 simultanément à l'aide des systèmes de détection et d'analyse 4, 4', le flux lumineux émis par les moyens d'éclairage 3, et le flux lumineux transmis et/ou diffusé ((kid) et/ou réfléchi par le corps 2 de manière à prendre en compte dans la mesure, les variations d'intensité lumineuse des moyens d'éclairage. Selon le procédé, la caractérisation simultanée du flux lumineux émis et du flux lumineux transmis et/ou diffusé ((kid) et/ou réfléchi s'effectue par le biais d'une configuration à deux faisceaux comprenant un premier faisceau lumineux F1, dont le trajet lumineux traverse le corps translucide (2) avant de rejoindre le système de détection et d'analyse (4) et un second faisceau lumineux (F2) dont le trajet lumineux rejoint le système de détection et d'analyse 4' sans traverser le corps translucide (2). Enfin, le procédé comporte avant l'étape de mesure une étape d'évaluation du bruit des systèmes de détection et d'analyse (4,4'), au cours de laquelle on coupe simultanément, à l'aide d'un organe de coupure (20), le premier et le deuxième faisceaux lumineux (F1, F2), de manière à isoler et évaluer le bruit propre des systèmes de détection et d'analyse (4,4'). En définitive, après les opérations de calibration de la géométrie de transmission du flux lumineux d'une part et de la géométrie directionnelle du flux lumineux d'autre part, chaque mesure sur un échantillon ou un corps 2 donne simultanément les résultats des propriétés optiques du corps en transmission et en réflexion. La présente invention concerne également un procédé de caractérisation optique d'un corps translucide comportant: - une étape de mesure des caractéristiques optiques du corps translucide 2, au cours de laquelle on éclaire, à l'aide de moyens d'éclairage 3, le corps translucide 2 et on détecte et on analyse, à 2887981 21 l'aide d'un système de détection et d'analyse 4, l'énergie lumineuse transmise et/ou diffusée par le corps translucide 2, et d'autre part l'énergie lumineuse réfléchie par le corps translucide 2, une étape de calibrage, précédant l'étape de mesure, au cours de laquelle on interpose, sur le trajet lumineux, à la place du corps translucide 2, un élément optiquement neutre 11 de densité optique connue, finie et non nulle, et on définit une nouvelle échelle de mesure comprise entre un premier niveau, correspondant à la signature optique de l'élément optiquement neutre 11, et un second niveau correspondant à la signature optique d'un corps parfaitement opaque. Ainsi, l'étape de mesure s'effectue sur la base de la nouvelle échelle de mesure ainsi définie, à partir du premier niveau qui constitue alors la nouvelle référence, ce qui permet d'augmenter la sensibilité du dispositif 1 et notamment du système de détection et d'analyse 4 par rapport aux dispositifs connus. Avantageusement, au cours de l'étape de mesure, on caractérise simultanément, à l'aide du système de détection et d'analyse 4, le flux lumineux émis par les moyens d'éclairage 3, et le flux lumineux transmis et/ou diffusé 4Ud par le corps translucide 2 de manière à prendre en compte, dans la mesure, les variations d'intensité lumineuse des moyens d'éclairage 3. Grâce à ce procédé, on contrôle à chaque mesure les variations d'intensité lumineuse des moyens d'éclairage 3 et notamment de la lampe L de manière à corriger la mesure en fonction des variations et de la dérive de cette dernière. 2887981 22 Avantageusement, la caractérisation simultanée du flux lumineux émis et du flux lumineux transmis et/ou diffusé 4Ud s'effectue par le biais d'une configuration à deux faisceaux comprenant un premier faisceau lumineux F1, dont le trajet lumineux traverse le corps translucide 2 et/ou l'élément optiquement neutre 11 avant de rejoindre le système de détection et d'analyse 4, et un deuxième faisceau lumineux F2, dont le trajet lumineux rejoint de préférence directement le système de détection et d'analyse 4, sans traverser le corps translucide 2 et/ou l'élément optiquement neutre 11. De façon particulièrement avantageuse, le procédé comporte, avant l'étape de mesure, une étape d'évaluation du bruit du système de détection et d'analyse 4, au cours de laquelle on coupe simultanément, à l'aide d'un organe de coupure 20, tel qu'un obturateur (shutter en anglais), le premier et le deuxième faisceaux lumineux F1, F2 de manière à isoler et évaluer le bruit propre du système de détection et d'analyse 4. En particulier, cette étape vise à évaluer le bruit propre des deux capteurs Cl et C2. Les modes de fonctionnement et d'utilisation du dispositif 1 conforme à l'invention vont maintenant être décrits en se référant aux figures 1 et 2. Afin de caractériser, à l'aide du dispositif 1, un corps translucide 2, par exemple un objet ou un matériau translucide, l'opérateur commence par déterminer la densité optique du filtre neutre 12 la plus adaptée et la plus proche des caractéristiques optiques du corps translucide 2 à analyser. L'opérateur dispose à cet effet, au sein du dispositif 1, d'un jeu d'éléments optiquement neutres 11 de densités optiques variables. L'opérateur détermine ensuite les distances X, X' séparant le support 13 de la source lumineuse S et du système de détection et d'analyse 4 lui permettant d'évaluer au mieux les caractéristiques optiques et par exemple la couleur et/ou la densité optique du corps translucide 2 à caractériser. 2887981 23 Une fois l'élément optiquement neutre 11 disposé sur le support 13, et ce dernier positionné au bon endroit sur le trajet lumineux, l'opérateur peut procéder au calibrage du dispositif 1 à l'aide du logiciel associé à l'unité de traitement électronique 30. Grâce à ce calibrage, l'opérateur définit une nouvelle échelle de mesure avec un nouveau zéro , décalé par rapport au niveau blanc correspondant à la signature optique des corps parfaitement transparents. Une fois l'étape de calibrage réalisée, l'opérateur remplace l'élément optiquement neutre 11 par le corps translucide 2 à analyser, sans changer le positionnement du support 13 afin de procéder à la mesure des caractéristiques optiques du corps translucide 2, sur la base du nouveau zéro de référence susmentionné. Avant chaque mesure, le dispositif 1 procède automatiquement à une étape d'évaluation du bruit du système de détection et d'analyse 4 afin d'en tenir compte dans les calculs des caractéristiques optiques du corps translucide 2. Si la sensibilité obtenue avec le filtre neutre 12 choisi initialement n'est pas suffisante, l'opérateur peut procéder à une nouvelle séquence de mesure, en utilisant un filtre neutre 12 de densité optique supérieure, se rapprochant davantage des caractéristiques optiques du corps translucide 2 à analyser. Le dispositif 1 de caractérisation optique conforme à l'invention permet donc d'analyser avec une grande sensibilité des corps translucides et/ou opaques présentant une forte opacité et ce de façon simple, automatique et reproductible
- Dispositif et procédé de caractérisation optique de corps translucides et/ou opaques.- L'invention concerne un dispositif de caractérisation optique d'un corps (2), en particulier de corps translucides et/ou opaques comportant :- des moyens d'éclairage (3),- un système de détection et d'analyse (4) du flux lumineux transmis et/ou diffusé (φt/d) par le corps (2),- un système de détection et d'analyse du flux lumineux réfléchi (φr) par le corps (2),- des moyens de calibrage (10) par réflexion et un élément optiquement neutre (11), destiné à être positionné à la place du corps translucide (2) et/ou opaque de manière à définir une nouvelle échelle de mesure.- Spectrophotomètre.
1 - Dispositif de caractérisation optique d'un corps (2), en particulier de corps translucides et/ou opaques comportant: des moyens d'éclairage (3) comprenant une source lumineuse (S), 5 apte à émettre un flux lumineux (4e) en direction du corps (2) à caractériser, un système de détection et d'analyse (4) du flux lumineux transmis et/ou diffusé ((kid) par le corps (2) si ce dernier est au moins partiellement translucide, un système de détection et d'analyse (4') du flux lumineux réfléchi (ci)r) par le corps (2) si ce dernier est au moins partiellement opaque, des moyens de calibrage (10) du dispositif, comportant les étalons nécessaires de calibration par réflexion et un élément optiquement neutre (11), de densité optique (D) connue, finie et non nulle, destiné à être positionné à la place du corps translucide (2) et/ou opaque dans le trajet lumineux de manière à définir, par étalonnage du dispositif (1) sur la base dudit élément optiquement neutre (11), une nouvelle échelle de mesure comprise entre un premier niveau, correspondant à la signature optique de l'élément optiquement neutre (11), et un second niveau, correspondant à la signature optique d'un corps parfaitement opaque. 2 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le système de détection et d'analyse (4') du flux lumineux réfléchi (Ii)r) est associé 25 fonctionnellement avec le système de détection et d'analyse (4) du flux lumineux transmis et/ou diffusé (djd) de manière à pouvoir caractériser 2887981 25 en une seule opération les propriétés optiques de transmission et de s réflexion du corps (2) à caractériser. 3 - Dispositif selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que le système de détection et d'analyse (4') du flux lumineux réfléchi (Ii)r) comprend un dispositif optique (5') de réception du flux lumineux réfléchi monté sur un support(13) apte à recevoir le corps (2) à caractériser, ledit dispositif optique (5') étant relié, par au moins un capteur (C3) de lecture de l'énergie lumineuse réfléchie, à une unité de traitement électronique (30). 4 - Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que le dispositif optique (5') de réception du flux lumineux réfléchi est positionné de manière à recevoir ledit flux réfléchi selon un angle incliné compris entre environ 43 et 47 de la normale incidente du corps (2) à caractériser. - Dispositif l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte en outre, une unité de mesure de lumière diffuse, du genre hazemètre. 6 - Dispositif selon la 5 caractérisé en ce que l'unité de mesure de lumière diffuse est positionnée derrière le corps (2) à caractériser sous un angle d'incidence faible, de l'ordre par exemple de 4 . 7 - Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que l'élément optiquement neutre (11) est formé par un filtre (12) de densité optique neutre. 8 - Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce 25 que les moyens d'éclairage (3) comportent un premier et un deuxième 2887981 26 dispositifs optiques (6, 7) pour générer respectivement un premier faisceau lumineux (FI), dont le trajet lumineux traverse le corps translucide (2) avant de rejoindre le système de détection et d'analyse (4,4') et un deuxième faisceau lumineux (F2) dont le trajet lumineux rejoint le système de détection et d'analyse (4,4') sans traverser le corps (2). 9 - Dispositif selon la 8 caractérisé en ce qu'il comporte un organe de coupure (20) simultanée des premier et deuxième faisceaux lumineux (F1, F2) de manière à mesurer le bruit propre des systèmes de détection et d'analyse (4,4'). -Dispositif selon la 9 caractérisé en ce qu'il comporte une unité de traitement électronique (30), reliée fonctionnellement à l'organe de coupure (20) pour commander son actionnement. Il - Dispositif selon la 9 ou 10 caractérisé en ce que l'organe de coupure (20) est formé par un écran opaque (21) monté mobile entre une première position (i), dans laquelle il autorise le passage des deux faisceaux lumineux (FI, F2) et une deuxième position (ii), dans laquelle il s'oppose simultanément au passage des deux faisceaux lumineux F1, F2. 12 - Procédé de caractérisation optique d'un corps (2), en particulier de corps translucides et/ou opaques comportant: une étape de mesure des caractéristiques optiques du corps (2) à caractériser au cours de laquelle on éclaire, à l'aide de moyens d'éclairage (3), le corps (2) et on détecte et on analyse simultanément par une seule mesure sans déplacer le corps (2) 2887981 27 l'énergie lumineuse d'une part transmise et/ou diffusée et/ou d'autre part réfléchie par le corps (2), une seule et unique étape de calibrage, précédant l'étape de mesure, au cours de laquelle on interpose, sur le trajet lumineux, à la place du corps translucide et/ou opaque (2) les étalons de calibration par réflexion et un élément optiquement neutre (11) de densité optique connue, finie et non nulle, et on définit une nouvelle échelle de mesure comprise entre un premier niveau, correspondant à la signature optique de l'élément optiquement neutre (11), et un second 10 niveau, correspondant à la signature optique d'un corps parfaitement opaque. 13 -Procédé selon la 12 caractérisé en ce qu'on caractérise les propriétés optiques de transmission et/ou de réflexion du corps (2) en une opération sans déplacement dudit corps. 14 -Procédé selon la 12 ou 13 caractérisé en ce qu'on mesure le flux lumineux réfléchi à partir du corps (2) sous un angle d'incidence compris entre environ 43 et 47 , de préférence environ 45 , par rapport à la direction normale de la surface du corps (2). -Procédé selon la 14 caractérisé en ce qu'on mesure en 20 outre, simultanément ou non aux mesures de transmission et réflexion, la lumière diffuse. 16 -Procédé selon la 15 caractérisé en ce que la mesure de lumière diffuse est effectuée sous un angle d'incidence faible, de l'ordre par exemple de 4 environ. 17 - Procédé selon l'une des 12 à 16 caractérisé en ce que au cours de l'étape de mesure du flux lumineux, on caractérise 2887981 28 simultanément, à l'aide de systèmes de détection et d'analyse (4,4'), le flux lumineux émis par les moyens d'éclairage (3), et le flux lumineux transmis et/ou diffusé ((i)ud) et/ou réfléchi par le corps (2) de manière à prendre en compte dans la mesure, les variations d'intensité lumineuse des moyens d'éclairage (3). 18 -Procédé selon la 17 caractérisé en ce que la caractérisation simultanée du flux lumineux émis et du flux lumineux transmis et/ou diffusé (cpud) et/ou réfléchi s'effectue par le biais d'une configuration à deux faisceaux comprenant un premier faisceau lumineux (F1), dont le trajet lumineux traverse le corps translucide (2) avant de rejoindre le système de détection et d'analyse (4) et un second faisceau lumineux (F2) dont le trajet lumineux rejoint le système de détection et d'analyse (4) sans traverser le corps translucide (2). 19 -Procédé selon la 18 caractérisé en ce qu'il comporte, avant l'étape de mesure, une étape d'évaluation du bruit des systèmes de détection et d'analyse (4,4'), au cours de laquelle on coupe simultanément, à l'aide d'un organe de coupure (20), le premier et le deuxième faisceaux lumineux (F1, F2), de manière à isoler et évaluer le bruit propre des systèmes de détection et d'analyse (4,4').
G
G01
G01M
G01M 11
G01M 11/02
FR2894934
A1
ATTACHE ARRIERE D'UN MOTEUR D'AERONEF AVEC MANILLE EN ATTENTE ET RESSORT POUR UN TEL AXE EN ATTENTE
20,070,622
5 DOMAINE TECHNIQUE La presente invention se rapporte de facon generale a 1'accrochage d'un moteur d'aeronef a un mat d'accrochage, egalement appele EMS (de 1'anglais << Engine Mounting Structure >>), permettant de suspendre 10 par exemple un turboreacteur au-dessous de la voilure de 1'aeronef, ou de monter le turboreacteur au-dessus de la voilure. L'invention concerne plus particulierement une nouvelle attache arriere de moteur comprenant trois 15 manilles dans laquelle la configuration generale permet d'augmenter la fiabilite, notamment a long terme. L'invention concerne egalement un ancillaire d'amortissement pour une telle attache, afin d'eviter toute sollicitation ou tout endommagement des 20 axes en attente sur les manilles, qui remplissent des fonctions << Fail Safe >>. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE Dans les aeronefs, un mat d'accrochage est prevu pour constituer 1'interface de liaison entre un 25 moteur tel qu'un turboreacteur et une voilure de 1'aeronef. Il permet de transmettre a la structure de 1'aeronef les efforts generes par son turboreacteur associe, et autorise egalement le cheminement du carburant, de 1'air, des systemes electriques, et hydrauliques,... entre le moteur et 1'aeronef. Ainsi, tel qu'illustre sur la figure 1, un ensemble moteur 1 pour aeronef est destine a titre fixe sous une aile 2 de 1'aeronef, et comporte un moteur tel qu'un turboreacteur 3 s'etendant le long d'un axe AA, et comprenant le carter de soufflante 4 a 1' avant, qui delimite un canal annulaire de soufflante, puis le carter du cur de turboreacteur et le carter dejection. Dans toute la description qui va suivre, par convention, les termes << avant >> et << arriere >> se referent a une direction d'avancement de 1'aeronef suite a la poussee exercee par le turboreacteur 3, cette direction etant representee schematiquement par la fleche 5. A titre indicatif, it est note que 1'ensemble 1 est destine a titre entoure d'une nacelle (non representee). L'ensemble moteur 1 comprend par ailleurs un mat d'accrochage 6, element longitudinal s'etendant le long d'une direction principale parallele a 1'axe AA, ou legerement inclinee par rapport a elle. Afin d'assurer la transmission des efforts, le mat 6 comporte habituellement une structure rigide, souvent du type << caisson >>, c'est-a-dire comprenant des aretes composees d'elements sous forme de barres et reliees par des panneaux. La structure rigide du mat 6 supporte un systeme de montage 7, 8, 9 afin d'y solidariser le turboreacteur 3 ; ce systeme comporte au moms deux attaches moteur, generalement au moms une attache avant 7 et au moins une attache arriere 8 ; de plus, le systeme de montage comprend un dispositif 9 de reprise des efforts de poussee generes par le turboreacteur 3, par exemple sous la forme de deux bielles laterales raccordees d'une part a une partie arriere du carter de soufflante 4 du turboreacteur 3, et d'autre part a un point d'attache localise entre attaches avant 7 et arriere 8. Un autre systeme d'attaches (non represents) permet d'assurer la suspension de cet ensemble 1 sous la voilure 2 de 1'aeronef. Classiquement, 1'attache arriere 8 de moteur permet en particulier de reprendre les deplacements lateraux, verticaux, et de torsion du moteur 3 ; par ailleurs, les conditions de securite imposent des redondances de fixation : dans les dispositifs d'accrochage moteur << Fail Safe >>, it est courant d'incorporer des axes de secours ne devant pas reprendre d'effort en conditions d'operation normales. Ainsi, une attache arriere comprend une poutre d'accrochage et deux manilles trois points, ainsi qu'une manille deux points : voir par exemple le document US 6 330 995. I1 apparait cependant que les axes de liaison utilises dans les attaches existantes sont de conception complexe, tout en ne resolvant pas les problemes inherents a leur mise en attente eventuelle it peut y avoir un jeu diametral entre 1'arbre et son logement, et certaines pieces peuvent donc titre libres de vibrer dans 1'environnement moteur. EXPOSE DE L'INVENTION L'invention se propose, parmi autres avantages, de pallier les inconvenients susmentionnes des attaches existantes du moteur sur le mat d'accrochage d'un aeronef et, en particulier, de fournir un systeme permettant 1'amortissement des vibrations dans une liaison avec jeu. Sous un de ses aspects, 1'invention propose ainsi une attache moteur comprenant un premier dispositif, ou poutre, destine a etre solidarise au mat d'accrochage, et deux manilles trois points, c'est-adire des ferrures triangulaires, associees a une manille lineaire. La poutre comprend une chape munie de deux branches en U entre lesquelles chaque manille peut etre inseree. Chaque branche de la chape comprend cinq orifices d'ancrage face a face, si possible alignes, qui correspondent a deux orifices de chaque manille triangulaire et un orifice de la manille lineaire ; chaque manille comprend en outre un premier orifice d'ancrage destine a etre solidarise a une chape du cote moteur. L'invention se rapporte egalement a un ensemble moteur monte grace a une telle attache. Le montage de 1'attache moteur comprend 1'utilisation d'axes de liaison, de preference rotules, de facon a solidariser les trois manilles par les cinq points d'ancrage de la poutre, et pour solidariser 1'attache moteur a une chape du moteur. Au moms deux axes de liaison, l'un sur la manille lineaire et 1'autre sur une manille trois points au niveau de la poutre, sont mantes avec jeu de sorte que les points d'ancrage correspondant sont en attente. L'un des axes 4 en attente monte avec jeu sur la manille lineaire au moins est muni d'un systeme d'amortissement des vibrations ; de preference son jeu est superieur a celui realise au niveau de la manille trois points. Sous un autre aspect, 1'invention se rapporte a un element d'amortissement destine a un axe en attente monte avec jeu. L'element d'amortissement se presente sous la forme d'une bague cylindrique, de preference fendue longitudinalement, realisee par exemple a partir d'une tole en acier d'epaisseur 0,5 mm. La bague comprend des decoupes longitudinales sous forme de lamelles, avantageusement quatre, solidarisees a une extremite a la paroi de la bague et fibres a 1'autre extremite. Les lamelles font saillie de preference vers 1'interieur de la bague, et forment ainsi un cylindre inscrit, de preference parallele a la bague principale sur une longueur non nulle et distant de 1'extremite fibre des lamelles ; les lamelles sont pliees de sorte que, queue que soit la force radiate qui leur est appliquee, elles soient en tangence avec le cylindre inscrit et avec la bague, de maniere a ce qu'aucun effort discontinu ne soit transmis. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les caracteristiques et avantages de 1'invention seront mieux compris a la lecture de la description qui va suivre et en reference aux dessins annexes, donnes a titre illustratif et nullement limitatifs. La figure 1, deja decrite, represente une vue schematique laterale d'un ensemble moteur partiel pour aeronef. La figure 2A montre un ensemble moteur monte par 1'intermediaire d'une attache selon 1'invention et une attache selon un mode de realisation prefere est illustree en figure 2B. La figure 3 schematise la solidarisation de la manille lineaire d'une attache selon 1'invention. La figure 4 represente un systeme d'amortissement selon un mode prefere de realisation de 1'invention. EXPOSE DETAILLE DE MODES DE REALISATION PARTICULIERS L'attache arriere selon 1'invention est solidarisee par trois points sur le mat et deux points sur le moteur afin de reprendre les efforts verticaux, lateraux et de torsion du moteur ; 1'attache selon 1'invention est de preference de conception symetrique. Par ailleurs, les proprietes << Fail Safe >> de securite intrinseque de 1'accrochage du moteur sont telles qu'une defaillance dans l'un des elements d'accrochage est compensee par la presence d'un autre element. En effet, la fonction primordiale du mat dans le fonctionnement de 1'avion impose des criteres stricts de fiabilite. En particulier, selon la conception de 1'invention, les ruptures de chape, d'axes et de manilles sont couverts par 1'engagement d'un axe en attente, le transfert des efforts entre les manilles etant de plus tres << propre >>. Tel qu'illustre sur les figures 2A et 2B, 1'attache 10 selon 1'invention est du type << a double boomerang >> orthogonal, ou quasi-orthogonal, a 1'axe AA du moteur 3, c'est-a-dire qu'elle comprend deux ferrures 12, 12' sensiblement triangulaires, ou manilles trois points, definissant un plan radial de montage sensiblement normal a 1'axe AA. Les manilles 12, 12' permettent chacune 1'accrochage en un point du cote du moteur 3 et deux points du cote mat 6, l'un des quatre points d'ancrage du cote mat 6 n'etant pas sollicite en fonctionnement normal mais permettant de compenser une eventuelle defaillance de l'un des trois autres points. De preference, les deux manilles 12, 12' sont de forme et nature similaires, de fait symetriques en miroir par rapport a un plan normal au plan de montage et comprenant 1'axe AA du moteur 3. Par ailleurs, une troisieme ferrure 14, sensiblement lineaire, ou manille deux points, est egalement prevue : cette manille 14 comprend un point d'ancrage cote mat 6 et un point d'ancrage cote moteur 3, mais n'est pas sollicitee en fonctionnement normal. Par contre, elle permet de compenser, par son engagement complet, une eventuelle defaillance au niveau des points d'ancrage cote moteur des manilles trois points 12, 12' ; dans ce cas, la manille deux points 14 remplace la manille trois points defectueuse 12', avec transfert des efforts de cette manille defectueuse 12' vers 1'autre manille trois points 12 et la manille deux points 14. L'accrochage selon 1'invention se fait par 1'intermediaire d'une poutre 16, solidarisee au mat 6 ou en faisant partie integrante, permettant 1'assemblage des manilles 12, 12', 14. La poutre 16 comprend une chape 18 en forme de U avec deux branches 18a, 18b entre lesquelles les ferrures 12, 12', 14 peuvent etre inserees a des fins de fixation ; de preference, 1'ajustement entre les ferrures 12, 12', 14 et 1'ecartement des branches 18a, 18b est determine par la rotation des manilles devant rester libres pour accommoder les deplacements axiaux du moteur 3 (dus par exemple a la dilatation thermique). De fait, la poutre 16 est de conception usuelle : en particulier, sa forme, ses dimensions, sa composition sont adaptees et modelisees tel qu'il est connu en fonction du moteur 3, du mat 6 et du type de 1'aeronef. De 1'autre cote, les manilles 12, 12', 14 sont accrochees a des chapes 20 solidarisees au carter du moteur 3 ou en faisant parties integrantes. Ici encore, 1'ajustement entre les ferrures 12, 12', 14 et 1'ecartement des branches des chapes 20 est determine par la rotation des manilles devant rester libres pour accommoder les deplacements axiaux du moteur 3. Au vu de la configuration detaillee plus haut, chaque manille triangulaire 12, 12' comporte donc trois orifices localises au niveau des trois coins de chaque triangle : un premier orifice 22 sert d'ancrage au moteur 3, et deux deuxiemes orifices 24, 24a sont solidarises a la poutre 16 ; la longueur du premier bras des manilles 12, 12' entre le premier orifice 22, 22' et le deuxieme orifice exterieur 24, 24' est adaptee a 1'ecartement entre moteur 3 et mat 6. Par ailleurs, la manille lineaire 14 comporte a une premiere extremite un premier orifice 26 solidarise a une chape centrale 20c du moteur 3 et un deuxieme orifice 28 a 1'autre extremite servant d'ancrage a la poutre 16 ; leur distance de separation est adaptee a 1'ecartement entre moteur 3 a ce niveau et mat 6. La poutre 16 comporte ainsi en regard cinq orifices pour les deuxiemes 24, 24a, 24', 24a', 28 points d'ancrage des manilles 12, 12', 14. De preference, les cinq orifices d'ancrage de la poutre 16 sont alignes pour des raisons d'isostatique ; ces cinq orifices d'ancrage sont de preference les seuls orifices presents sur les branches 18a, 18b. I1 est avantageux egalement que 1'ecartement entre les deuxiemes orifices d'ancrage 24, 24a de chaque manille trois points 12 soit identique a la longueur de leur premier bras [22-24], c'est-a-dire que les manilles trois points 12, 12' soient isoceles, afin de repartir au mieux les forces. La solidarisation entre manilles 12, 12', 14 et chapes 18, 20 est effectuee au moyen d'axes de liaison 30, avantageusement identiques les uns des autres au niveau de leurs fonctionnalites bien que leurs dimensions soient differentes. En particulier, tel qu'illustre en figure 3, les axes de liaison 30 sont couples a un systeme 32 permettant le rotulage de la liaison, et des moyens 34 permettant le blocage de 1'axe en position longitudinale, afin d'eviter tout endommagement et/ou mauvais positionnement isostatique inherent a un deplacement le long de son axe, tels que decrits par exemple dans la demande FR 05 51821. En fonctionnement normal, la premiere manille 12 et l'un des bras de la seconde manille 12' fonctionnent pour reprendre les efforts verticaux, lateraux et de torsion du moteur 3, et leurs axes 30 sont ajustes au diametre des orifices 24, 24', 24a' ; l'un des deuxiemes orifices 24a n'est pas sollicite et reste << en attente >>, de meme que la manille deux points 14, les cinq autres orifices supportant toute la charge (1'orifice non sollicite peut bien entendu egalement etre un premier orifice exterieur 24). L'orifice en attente 24a des manilles trois points est engage en cas d'une eventuelle rupture au niveau de la poutre 16 d'un axe de fixation 30 ou d'une branche de la chape 18a, 18b ou plus generalement d'une chape de la manille 12 ; les orifices 26, 28 de la manille deux points 14 sont engages en cas d'une eventuelle rupture d'une des manilles trois points 12, 12', ou d'une defaillance au niveau du moteur d'un axe de fixation 30 ou d'une branche d'une chape 20. Les axes 30a, 30b correspondant a ces orifices en attente sont mantes avec jeu, et inactifs en cas de fonctionnement normal. Cette solution est plus simple a realiser et plus fiable que la solution existante comprenant des pions glissants sur la manille deux points pour reprendre le couple a la place des manilles trois points, ce qui peut engendrer des problemes d'usure et de blocage en service. De plus, le poids d'une telle rotule coulissante est consequent et la solution de couplage adoptee selon 1'invention permet un gain de poids interessant dans le domaine aeronautique. Il est a noter qu'il est possible, et meme preferable, de ne monter qu'un seul des axes 30b de la manille deux points 14 avec jeu, et d'ajuster 1'autre : le fait qu'une des liaisons, de preference au niveau du couplage moteur, c'est-a-dire pour le premier orifice 26, soit montee avec jeu est suffisant pour que la manille 14 ne soit pas engagee, et le montage ajuste de 1'autre liaison 30 au niveau du deuxieme orifice 28 permet d'eviter toute vibration entre axe 30 et manille 14 meme lorsqu'elle n'est pas engagee, 1'axe en tant que tel n'etant pas << en attente >>. Deux axes 30a et 30b sont ainsi mantes avec jeu et sont engages l'un apres 1'autre des la rupture d'un des axes 30 des manilles principales 12, 12'. Les jeux sont avantageusement calcules de telle maniere que 1'axe 30a s'engage avant 1'axe 30b afin de se trouver toujours dans une configuration << manille 3 points + manille 2 points >>. Ainsi, dans le cas de la rupture d'un axe 30 au niveau de la poutre 16, seul 1'axe 30a s'engage ; dans le cas de la rupture d'un axe 30 au niveau du moteur 3, 1'axe 30b s'engage, et eventuellement (selon que la rupture a eu lieu sur la manille 12 comprenant 1'axe 30a en attente ou non) 1'axe 30a s'engage. Par exemple, le jeu radial est de 4 mm pour un axe 30a et de 5 mm pour un axe 30b (respectivement, les axes peuvent etre de diametre 42 mm et 38 mm). Cette configuration selon 1'invention permet ainsi de couvrir une distance relativement elevee entre la poutre 16 et les chapes 20 du carter moteur 3 et d'introduire un effort uniquement vertical au niveau de la chape centrale 20c. Ce dernier aspect est particulierement important au vu des problemes rencontres par les motoristes pour reprendre un effort tangentiel important au niveau de sa chape centrale 20c. Par ailleurs, les deplacements differentiels sont absorbes par la rotation des rotules 32 et les efforts associes en sont ainsi minimises, etant donne qu'il n'y a pas de glissements axiaux susceptibles de se bloquer ou d'introduire des efforts parasites importants. Cette minimisation permet en outre d'optimiser la masse de 1'attache arriere 10. L'attache arriere selon 1'invention est telle que deux (au niveau des orifices 24a et 26) ou trois (en outre au niveau de 1'orifice 28) axes en attente sont mantes avec jeu. La presence d'un jeu peut cependant titre problematique au niveau d'un ensemble moteur 1 en raison des vibrations generees par le fonctionnement de 1'aeronef. En particulier, le premier orifice 26 de la manille deux points 14 est tres sollicite, et le mouvement relatif de son axe de liaison 30b n'est pas compense par un maintien par ailleurs ; 1'axe en attente 30a, bien que monte avec jeu, ne vibre pas etant donne que deux autres liaisons (au niveau des deux autres orifices 22, 24) de la manille 12 sont ajustees. Pour eviter tout endommagement, 1'axe 30b est muni d'une bague d'amortissement 40 permettant que les vibrations du moteur 3 ne soient pas transmises a la rotule 32 et/ou manille 12, 1'axe 30b etant alors artificiellement bloque dans un orifice de dimensions correspondant a son diametre : voir figure 4. Cet amortissement des phenomenes vibratoires au niveau des elements en attente, n'avait pas ete envisage jusqu'alors sous cette forme. De preference, le systeme d'amortissement 40 est realise par 1'intermediaire d'un cylindre 42 de revolution issu d'une tole enroulee sur un arc proche de 360 , avantageusement muni d'une fente 44 longitudinale permettant une mise en place plus aisee. Le cylindre 40 comporte par ailleurs des lamelles 46 issues de la decoupe partielle de sa paroi 42, solidarisees a celle-ci a une extremite, libres a 1'autre et pliees soit vers 1'interieur, soit vers 1'exterieur, afin de faire saillie par rapport au cylindre principal 42 ; de preference, les lamelles 46 sont dirigees vers 1'interieur du cylindre et forment un cylindre inscrit de diametre inferieur a la bague 40. Pour remplir au mieux leur fonction, les lamelles 46 coincident avec le cylindre inscrit sur une portion 48 non nulle de leur longueur ; c'est-a-dire qu'entre leur premiere extremite libre et leur deuxieme extremite solidaire de la paroi 42, chaque lamelle 46 comprend une premiere portion 48 parallele a 1'axe du cylindre 40. Avantageusement, pour eviter tout endommagement accidentel des parties 30b, 32 entre lesquelles la bague 40 est montee, la portion centrale 48 est distante de 1'extremite libre de la lamelle 46 par une partie d'extremite 50 de longueur non nulle, de sorte que le cercle defini par les extremites libres de chaque lamelle 46 est de diametre compris entre celui de la paroi 42 et celui du cylindre inscrit 48. Pour des facilites de montage, 1'extremite libre 50 de chaque lamelle 46 est disposee du meme cote du systeme 40. La bague 40 vient ainsi se plaquer contre la rotule 32, et de preference, le diametre exterieur du cylindre 42 est legerement superieur au diametre interieur du logement 32, la fente 44 permettant une insertion aisee malgre cette contrainte radiale en position de repos ; la bague 40 vient par ailleurs bloquer 1'axe 30b dans la manille 12 et compenser le jeu forme avec la rotule 32, de sorte que le diametre du cylindre forme par les premieres portions 48 des lamelles 46 est legerement inferieur a celui de 1'axe 30b pour le bloquer. En particulier, si le jeu a compenser est de 1'ordre de 5 mm, it est avantageux que chaque lamelle 46 forme une portion 48 faisant saillie d'environ 6 mm vers 1'interieur de la bague 40, de sorte que meme si 1'axe 30b est en contact avec la rotule 32 sur une ligne directrice en raison des vibrations et/ou deplacement, 1'axe 30b soit bloque par une lamelle 46 dans 1'ensemble rotule 32/manille 12. Avantageusement, la bague 40 est munie de quatre lamelles 46 afin de s'affranchir de toute contrainte de positionnement au niveau du montage : trois lamelles 46 permettraient de compenser le jeu dans toutes les directions, mais necessiteraient un positionnement adapte aux contraintes au repos, et cinq lamelles ou plus pourraient generer des problemes de dimensionnement dans la largeur respective des lamelles 46 et du cylindre 42. De fait, la largeur des lamelles 46, ainsi que leur longueur et notamment la longueur des premieres portions 48, sont determinees par un compromis entre flexibilite des lamelles (permettant une compression aisee et un engagement facile) et bonne capacite ressort (evitant tout deplacement lateral), et dependent par exemple des diametres concernes, du jeu a compenser, de 1'epaisseur de la tole du cylindre 42 et de sa nature,"" Par ailleurs, it est preferable qu'il n'y ait aucun << accident de forme >> sur les lamelles 46, c'est-a-dire que toutes les variations de direction (entre cylindre 42, premiere portion 48 et partie d'extremite 50) soient progressives, et que taus les angles saillants soient ebavures, par exemple par une tribofinition. En particulier, quelle que soit la force radiate appliquee sur la premiere portion 48 de chaque lamelle 46, la partie reliant la premiere portion 48 et la deuxieme extremite de la lamelle, ainsi que la partie 50 entre la premiere extremite et la premiere portion 48 sont tangentes aux points de contact avec 1'axe 30b et la rotule 32 : les pentes sont ainsi compatibles avec le chanfrein de 1'axe 30b. Les lamelles 46 sont de preference decoupees dans une tole 42, par exemple en acier a ressort d'epaisseur 0, 5 mm, plane, avec eventuel rejet de matiere fors de la coupure afin de permettre 1'elongation des lamelles 46 inherente a la pliure (par exemple, pour un element 40 de diametre 45 mm et d'epaisseur 39,8 mm, les lamelles 46, centrees et longues de 31,8 mm, sont larges de 6 mm et 1'evidement correspondant dans la tole est large de 8 mm). Les lamelles sont ensuite pliees selon un dessin determine par CAO (Conception Assistee par Ordinateur) pour eviter toute deterioration de 1'axe 30b, en particulier avec des pentes progressives (par exemple dangle 150 ) entre chacune des deux extremites de la lamelle 46 et la premiere portion 48 (faisant par exemple une longueur de 9 mm), elle-meme etant a distance constante de la tole 42 (par exemple a 4 mm vers 1'interieur) ; enfin, la tole 42 est roulle. I1 est possible de proceder au pliage apres roulage de la tole. Par effet ressort, les lamelles 46 pliees empechent ainsi le mouvement lateral vibratoire en comblant le jeu radial entre rotule 32 et axe 30b, permettant d'amortir les effets vibratoires. Lorsque 1'axe 30b vient a s'engager en cas de necessite, la compression complete des lamelles 46 assure une surface d'appui classique type cylindre/cylindre entre 1'arbre 30b et son logement 32, et la transmission des efforts est permise. L'element d'amortissement 40 est particulierement adapte pour un axe en attente soumis a des vibrations du type de 1'axe 30b en attente sur une manille deux points 14 d'une attache arriere de moteur 10 selon 1'invention. Cependant, it peut etre utilise sur tout axe en attente, et par exemple egalement au niveau de 1'autre liaison de la manille deux points 14, qui peut ainsi etre montee de facon non ajustee, ou au niveau de 1'axe en attente 30a des manilles trois points 12, bien que ceci alourdisse 1'ensemble. La bague 40 peut egalement titre utilisee dans une autre localisation que 1'attache arriere. Bien entendu, les dimensions ne sont donnees qu'a titre indicatif d'un mode de realisation prefere, et doivent titre interpretees avec les marges de fabrication usuelles
Une attache arrière (10) pour un ensemble moteur d'un aéronef comprend une structure comportant deux manilles (12, 12') à trois points et une manille (14) à deux points. L'un des axes en attente de la manille deux points (14), de préférence celui (26) solidarisé à la chape moteur, est monté avec jeu et avec une bague d'amortissement faisant ressort afin d'éviter les vibrations du moteur tant que l'axe (26) n'est pas engagé. Chacun des axes de liaison de l'attache (10) est une liaison rotulée, la poutre (16) de l'attache (10) étant munie de cinq orifices alignés (24, 24a, 28, 24', 24a').
1. Element d'amortissement (40) du jeu radial d'un axe de rotation en attente (30b) comprenant une paroi cylindrique de revolution (42) le long d'un axe, la paroi (42) etant decoupee pour former au moms deux lamelles (46) longitudinales solidarisees a une premiere extremite a la paroi et libres a une deuxieme partie d' extremite (50), chaque lamelle comprenant entre ses deux extremites une premiere portion (48) de longueur non nulle faisant saillie de la paroi cylindrique (42) et definissant un second cylindre de diametre different de celui de la paroi (42). 2. Element selon la 1 dans lequel chaque premiere portion (48) est parallele a la paroi (42) sur une longueur non nulle de sorte que le second cylindre est coaxial a la paroi (42), la premiere portion (48) etant connectee a la paroi (42) par une partie formant une pente graduelle. 3. Element selon la 2 dans lequel la deuxieme partie d'extremite (50) de chaque lamelle est de longueur non nulle et est connectee a la premiere portion (48) par une pente graduelle. 4. Element selon 1'une des 1 a 3 dans lequel le diametre du second cylindre est inferieur au diametre de la paroi (42), les lamelles (46) faisant saillie vers 1'interieur de 1'element (40). 5. Element selon 1'une des 1 a 4 comprenant quatre lamelles (46) identiques. 6. Element selon 1'une des 1 a 5 dans lequel la paroi cylindrique (42) est munie d'une fente longitudinale (44). 7. Element selon 1'une des 1 a 6 dans lequel la paroi cylindrique (42) est une tole en acier ressort d' epaisseur environ 0,5 mm et de diametre externe 45 mm, ou respectivement 38 4 mm, et dans lequel chaque lamelle (46) fait saillie de 4 mm, ou respectivement 6 1 mm. 8. Attache moteur (10) pour aeronef destinee a etre interposee entre un moteur (3) et un mat d'accrochage (6) de ce moteur comprenant : - un premier dispositif de fixation (16) destine a etre solidarise au mat (6) et pourvu de deux branches (18a, 18b) munies chacune de cinq orifices d'ancrage en vis-a-vis, - deux manilles (12, 12') comprenant chacune trois orifices, un premier orifice (22) etant destine a etre solidarise au niveau d'une chape moteur (20) et les deux autres (24, 24a) etant destines a etre raccordes au premier dispositif de fixation (16) par 1'intermediaire de ses orifices d'ancrage, - une manille lineaire (14) comprenant un premier orifice (26) destine a etre solidarise au niveau d'une chape moteur (20c) et un deuxieme orificedestine a etre raccorde au premier dispositif (16) de fixation par 1'intermediaire d'un orifice d'ancrage, et - un element d'amortissement des vibrations (40) selon 1'une des 1 a 7 destine a cooperer avec un orifice de la manille lineaire (14). 9. Attache selon la 8 dans laquelle les cinq orifices de chaque branche (18a, 18b) du premier dispositif (16) sont alignes. 10. Attache selon 1'une des 8 a 9 comprenant en outre huit axes de liaison (30) cooperant avec les orifices des manilles (12, 12', 14), parmi lesquels un axe (30a) est monte avec jeu entre une manille (12) triangulaire et le premier dispositif (10) et un axe au moms (30b), qui coopere avec 1'element d'amortissement (40), est monte avec jeu au niveau de la manille lineaire (14). 11. Attache selon 1'une des 8 a 10 dans lequel le jeu entre la manille (12) triangulaire et le premier dispositif (10) est inferieur au jeu au niveau de la manille lineaire (14). 12. Attache selon 1'une des 8 a 11 dans laquelle les axes de liaison (30) sont rotules. 13. Ensemble moteur d'un aeronef comprenant un mat d'accrochage (6), un moteur (3) solidarise aumat (6) par 1'intermediaire d'une attache arriere (10) selon 1'une des 8 a 12.
B
B64
B64D
B64D 27
B64D 27/26
FR2890579
A1
MACHINE DE NETTOYAGE DE BOUTEILLES
20,070,316
La présente invention concerne le domaine du conditionnement de liquides, en particulier dans des contenants en forme de bouteilles et notamment des bouteilles en verre et plus particulièrement le nettoyage préalable de telles bouteilles et a pour objet une machine de nettoyage de bouteilles. En général, les bouteilles neuves sont conditionnées en usine sur des palettes séparées entre elles par une couche de carton, l'ensemble étant maintenu sous une housse en matière synthétique thermo-rétractable. Les bouteilles ainsi conditionnées ne peuvent donc pas être remplies directement sans nettoyage préalable, car de la condensation se forme souvent lors du stockage de ces dernières et on constate également la présence d'insectes, de débris de verre, voire d'odeurs indésirables pouvant émaner des matériaux de conditionnement entourant lesdites bouteilles, à savoir les odeurs du carton ou de la matière synthétique. Pour obvier à ces inconvénients, les bouteilles sont rincées à l'eau courante, éventuellement additionnée d'un produit stérilisateur. Ce rinçage peut être effectuée à la main ou de manière automatique ou semiautomatique. Dans le cas d'un rinçage à la main, l'opération est coûteuse car elle nécessite de la main d'oeuvre et est relativement longue à réaliser. Dans le cas d'un rinçage automatique, deux procédés sont connus. Dans le premier, les bouteilles sont posées sur une chaîne de transport débouchant par l'intermédiaire d'une étoile de distribution dans un carrousel muni de pinces de préhension destinées aux goulots des bouteilles. Ces dernières sont alors retournées pour recevoir une injection d'eau ou d'air. Le cycle du carrousel étant continu, chaque bouteille est ramenée dans sa position debout sur la chaîne après égouttage. Le deuxième procédé consiste à pousser simultanément plusieurs bouteilles hors de la chaîne de transport et à les disposer dans une rangée de godets qui sont montés dans une roue verticale, dont l'axe est horizontal, les goulots étant dirigés en direction dudit axe. Les godets sont disposés tout autour de la roue qui plonge par sa moitié inférieure, dans un bac rempli d'une solution stérilisatrice, généralement à base de S02. Les rangées de godets, qui portent les bouteilles, plongent donc successivement les unes après les autres dans la solution. A la sortie de la solution, après dépassement de l'horizontale, les bouteilles se vident et reçoivent, à un endroit prédéterminé de leur parcours, une injection d'eau courante. A partir de la position verticale retournée des bouteilles, c'est-à-dire le goulot étant tourné vers le bas, lesdites bouteilles s'égouttent puis sont évacuées sur une chaîne de transport. Les procédés et dispositifs de rinçage connus permettent d'obtenir des résultats relativement satisfaisants. Toutefois, le temps d'égouttage est un problème crucial limitant la capacité de production horaire de cesdits procédés et dispositifs. En effet, généralement, plusieurs opérations doivent se succéder, à savoir le lavage, le rinçage et/ou la désinfection des bouteilles, et/ou encore l'injection d'un gaz neutre. Ces opérations peuvent être suivies par un temps d'égouttage, qui doit être le plus long possible. La capacité de production horaire des procédés et dispositifs connus ne peut être obtenue que par le nombre de pinces saisissant les bouteilles et, par conséquent, que par agrandissement du carrousel, ce qui pose très rapidement un problème d'encombrement ainsi qu'un problème de coût de fabrication. Dans le cas d'une utilisation d'une machine de rinçage à roues, les bouteilles ne se trouvent en position renversée ou retournée que pendant une courte fraction de leur parcours par rapport à un tour complet de la roue, de sorte qu'un égouttage satisfaisant est difficile à obtenir. La présente invention a pour but de pallier les inconvénients précités. A cet effet, elle a pour objet une machine de nettoyage de bouteilles, constituée par une bande de convoyage des bouteilles déplaçant ces dernières selon une vitesse continue et constante, depuis une zone de prise des bouteilles à traiter jusqu'à une zone de dépôt des bouteilles traitées, un dispositif d'espacement des bouteilles monté en amont de la zone de prise des bouteilles de ladite machine de nettoyage, et un ensemble de magasins de réception et de maintien des bouteilles pendant leur traitement, machine caractérisée en ce que les magasins se déplacent selon un cycle séquentiel et en ce qu'un unique moyen de prise, de dépôt et de transfert des bouteilles entre la bande de convoyage et l'ensemble de magasins assure l'interface entre les magasins et la bande de convoyage et 2890579 -3 la continuité du flux desdites bouteilles, sur la bande de convoyage, entre les zones de prise et de dépôt des bouteilles. L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci- après, qui se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre 5 d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels: La figure 1 est une vue schématique d'une installation de remplissage en continu de bouteilles dans laquelle est insérée une machine de nettoyage selon la présente invention; Les figures 2A et 2B sont des représentations schématiques simplifiées du châssis de guidage selon la présente invention; La figure 3 est une en coupe du châssis de guidage de la machine de nettoyage de la figure 2A selon le plan A-A; La figure 4 est une vue en élévation latérale de la machine de 15 nettoyage selon la présente invention; La figure 5 est une vue schématique du dessus de la machine de nettoyage selon la présente invention; La figure 6 est une vue schématique de la course parcourue par le dispositif de transfert et de retournement des bouteilles de la machine de nettoyage selon la présente invention représentant la cinématique du mouvement de retournement d'une série de bouteilles, après prise et escamotage, et La figure 7 est une vue en perspective de la machine de nettoyage selon la présente invention. Les figures annexées représentent une machine de nettoyage 1 selon l'invention constituée par une bande de convoyage 4 des bouteilles 2 déplaçant ces dernières selon une vitesse continue et constante, depuis une zone de prise P des bouteilles 2 à traiter jusqu'à une zone de dépôt D des bouteilles 2 traitées, un dispositif d'espacement 8 des bouteilles 2 monté en amont de la zone de prise P des bouteilles 2 de ladite machine de nettoyage 1, et un ensemble de magasins 6 de réception et de maintien des bouteilles 2 pendant leur traitement. De manière caractéristique, les magasins 6 se déplacent selon un cycle séquentiel et un unique moyen de prise, de dépôt et de transfert 7 des bouteilles 2 entre la bande de convoyage 6 et l'ensemble de magasins 6 assure l'interface entre les magasins 6 et la bande de convoyage 4 et la continuité du flux desdites bouteilles 2, sur la bande de convoyage 4, entre les zones de prise P et de dépôt D des bouteilles 2. mentionné, le nettoyage est une opération étapes et donc une certaine durée. De plus, la en général plus longue que la vitesse de de convoyage 4, de sorte que de nombreux connus marquent des temps d'arrêt pour compenser cette Grâce au moyen de prise, de dépôt et de transfert 7 des bouteilles 2 entre la bande de convoyage 6 et l'ensemble de magasins 6, il est possible d'effectuer en continu le nettoyage des bouteilles 2. En d'autres termes, la vitesse de la bande de convoyage 4 de la machine de nettoyage selon l'invention reste constante, tout comme l'écartement des bouteilles 2, avant et après leur nettoyage, c'est-à-dire au niveau de la zone de prise P et au niveau de la zone de dépôt D desdites bouteilles 2 sur la bande de convoyage 4. De manière avantageuse, les magasins 6 peuvent être montés sur un châssis de guidage 9 suivant deux rangées de magasins 6 parallèles et peuvent être déplaçables sur ledit châssis de guidage 9, d'une part, perpendiculairement à la bande de convoyage 4 et en sens inverse d'une rangée de magasins 6 à l'autre et, d'autre part, aux deux extrémités du châssis de guidage 9, en sens inverse d'une rangée vers l'autre, parallèlement à la bande de convoyage 4, le nombre total des magasins étant un nombre pair et inférieur de deux unités au nombre total de magasins 6 pouvant être montés dans le châssis de guidage 9, l'ensemble pouvant ainsi se déplacer selon un cycle sans fin. Le nombre de magasins 6 de bouteilles 2 et la capacité de réception de bouteilles 2 desdits magasins 6 déterminent la capacité de traitement de la machine de nettoyage 1. Ce nombre est pair, afin de laisser un vide dans chaque rangée de magasins 6 parallèle à chaque moment du cycle de déplacement des magasins 6 dans le châssis de guidage 9 selon un fonctionnement séquentiel pour permettre le déplacement desdits magasins 6 en sens inverse dans ce dernier. Il subsiste donc, à tout instant du cycle de déplacement des magasins 6, un vide dans chaque rangée de magasins 6, dont les dimensions correspondent à celles d'un magasin 6. De manière avantageuse, et comme représenté sur les figures 1 à 4, les magasins 6 peuvent se présenter sous forme de blocs rectangulaires munis, à intervalles réguliers, de perçages traversants 10 de réception et de centrage de bouteilles 2 par leur col. Comme déjà nécessitant de nombreuses durée du traitement est déplacement de la bande dispositifs différence. Selon un mode de réalisation de l'invention, le châssis de guidage 9, représenté aux figures 2A et 2B, peut être relié par une extrémité au moyen de chargement et de déchargement simultanés 7 de bouteilles 2 et se présenter sensiblement sous la forme d'un cadre extérieur de guidage rectangulaire constitué par deux longerons 11 et 12 perpendiculaires à la bande de convoyage 4 reliés à leurs extrémités par deux traverses 13 et 14, dont l'une, 13, s'étend de manière adjacente au moyen de chargement et de déchargement simultanés 7 de bouteilles 2, un longeron médian 15 de guidage et de séparation des deux rangées de magasins 6 pouvant être prévu dans la partie médiane du châssis de guidage 9. La réalisation du châssis de guidage 9 sous la forme d'un cadre rectangulaire permet de réduire au maximum la place occupée par ce dernier, et donc la place dédiée au nettoyage des bouteilles 2, tout en permettant une capacité de nettoyage des bouteilles 2 élevée. Le châssis de guidage 9 représenté à la figure 7 peut, par exemple, recevoir douze magasins 6 et présentera un espace de circulation desdits magasins 6 correspondant à l'encombrement de quatorze magasins. Chacun desdits magasins peut recevoir, à son tour, trois bouteilles 2 à nettoyer. La taille du châssis de guidage pourra, bien entendu, être adaptée en fonction de l'espace disponible, de la dimension des bouteilles 2 et/ou de celle des magasins 6. Le châssis de guidage 9 permet de traiter les magasins 6 dans les deux rangées de magasins 6 séparées par le longeron médian 15, au niveau de chaque position prise successivement par les magasins 6. Le châssis de guidage 9 peut être réalisé, par exemple, par assemblage mécanique de profilés, par assemblage par soudage de profilés, ou encore sous forme d'un châssis mécano-soudé. Bien entendu, quel que soit le mode de réalisation du châssis 9, les magasins 6 sont toujours mis en place au cours de l'assemblage des profilés constituant ledit châssis de guidage 9, de sorte qu'après assemblage définitif de ce dernier, les magasins 6 sont définitivement maintenus de manière guidée dans ledit châssis de guidage 9. De préférence, sur son bord transversal adjacent à la bande de convoyage 4, formé par la traverse 13, le châssis de guidage 9 présente deux emplacements adjacents de transfert des magasins 6 vides d'une rangée vers l'autre, deux autres emplacements adjacents de transfert de magasins 6 pleins étant prévus le long du bord transversal opposé formé par la traverse 14. Le nettoyage des bouteilles 2 peut être réalisé pendant toute la durée de déplacement desdites bouteilles 2 dans le châssis de guidage 9. Ainsi, il est réalisé à la fois sur les magasins 6 de la première rangée de magasins 6 se déplaçant depuis une position de réception des bouteilles 2 à nettoyer, adjacente à l'emplacement servant au transfert des magasins 6 vides d'une rangée vers l'autre, vers une position en butée contre la traverse 14 et sur les magasins 6 de la deuxième rangée de magasins 6 ou rangée adjacente à la première rangée de magasins 6, se déplaçant depuis une position adjacente à la traverse 14 jusqu'à la position de prise des bouteilles 2 nettoyées par le moyen de chargement et de déchargement simultanés 7 des bouteilles 2 hors du magasin 6 s' appuyant le magasin 6 vide en butée contre la traverse 13 avant son transfert vers l'autre rangée de magasins 6. Les différents déplacements des magasins 6 dans le châssis de guidage 9 seront expliqués en détail dans la suite de la description. Pour permettre le support et le déplacement par coulissement des magasins 6 dans le châssis de guidage 9, les faces internes des longerons 11 et 12 et les faces latérales du longeron médian 15 peuvent former un guidage pour les extrémités des magasins 6 de chaque rangée de magasins 6, alors que les traverses 13 et 14 peuvent présenter chacune une face interne formant simultanément butée d'extrémité pour un bord longitudinal correspondant des magasins 6 et guidage pour le déplacement transversal desdits magasins 6 dans le châssis de guidage 9. En outre, le longeron médian 15 peut être fixé dans le châssis de guidage 9 et présenter une longueur inférieure à celle des autres longerons 11 et 12, de manière à ce qu'en position de montage il subsiste, entre ses extrémités et la face interne correspondante des traverses 13 et 14, une distance légèrement supérieure à la largeur d'un magasin 6 permettant leur transfert d'une rangée vers l'autre. Cette distance doit en effet permettre le déplacement transversal, d'une part, d'un magasin rempli de bouteilles 2 en cours de nettoyage de la première rangée de magasins 6 vers la rangée de magasins adjacente à la première rangée de magasins 6, ou seconde rangée de magasins, le long de la traverse 14 et, d'autre part, le déplacement d'un magasin 6 vide de la seconde rangée de magasins 6 vers la première rangée de magasins 6, le long de la traverse 13. Les longerons 11 et 12 et les traverses 13 et 14 peuvent être sous forme de profilés en C, dont l'une des ailes forme le guidage et le support des extrémités ou des bords des magasins 6, et le longeron médian 15 peut se présenter également sous forme d'un élément profilé, de préférence en I, dont les ailes forment un guidage et un support pour les extrémités correspondantes des magasins 6. Le profilé en C peut également peut également être remplacé par un profilé en L fermé, après mise en place des magasins 6 par un fer plat rapporté par soudage ou vissage, par exemple. De même, l'élément profilé en I peut être remplacé par un profilé en T renversé et fermé, après mise en place des magasins 6, par un fer plat également rapporté par soudage ou vissage. De même, il peut être prévu, de manière avantageuse, de relier le longeron médian 15 aux longerons 11 et 12 latéraux, au niveau de ses extrémités, par l'intermédiaire de profilés de jonction transversaux 15', prolongeant les ailes inférieures de guidage du profilé le constituant et joignant l'aile inférieure du profilé constituant chaque longeron 11 et 12, ces profilés de jonction transversaux 15' s'étendant avantageusement, par leur face d'appui pour les magasins 6, légèrement au-delà de la longueur du longeron médian 15. Ainsi, et comme cela est représenté à tire d'exemple sur les figures 2A et 2B, les magasins 6 de la première rangée de magasins 6 et les magasins 6 de la seconde rangée de magasins 6, outre les magasins 6 adjacents aux traverses 13 et 14, reposent respectivement sur les ailes du longeron 11 latéral et du longeron médian 15 et sur les ailes du longeron 12 latéral et du longeron médian 15. Les magasins 6 de la première rangée de magasins 6 adjacents à la traverse 13 et ceux en butée contre la traverse 14 reposent sur l'aile correspondante de la traverse 13, respectivement 14, sur l'aile du longeron 11, ainsi que sur le profilé de jonction transversal 15' correspondant. Les magasins 6 de la seconde rangée de magasins 6 adjacents à la traverse 14 et ceux en butée contre la traverse 13 reposent sur l'aile correspondante de la traverse 14, respectivement 13, sur l'aile du longeron 12, ainsi que sur le profilé de jonction transversal 15' correspondant. Selon l'invention, des rampes 19 de buses 20, peuvent être positionnées sous le châssis de guidage 9 à des intervalles correspondant à un pas de progression des magasins 6 pendant le cycle de nettoyage, au 2890579 -8 droit des positions occupées successivement par les perçages traversants 10 desdits magasins 6 au cours d'un cycle de nettoyage, l'écartement entre lesdites buses 20 étant identique à celui entre les bouteilles 2 positionnées dans les magasins 6. Ces rampes 19 de buses 20 peuvent être mobiles verticalement, afin de pénétrer par leur extrémité à l'intérieur des bouteilles 2, notamment pour l'injection d'un gaz. Elles peuvent également être fixes, notamment pour l'injection de liquides de traitement. Selon le traitement ou le nettoyage auquel doivent être soumises les bouteilles 2, les différentes rampes 19 de buses 20 peuvent être reliées à des moyens de distribution sous pression de produits de lavage, de rinçage et/ou désinfectant, et/ou encore d'un gaz neutre. Bien entendu, il peut être prévu de ne pas installer de rampe 19 de buses 20 sous chaque magasin 6. En effet, il peut, par exemple, être nécessaire de laisser un temps de séchage, d'égouttage ou d'attente de l'action du produit venant d'être injecté dans les bouteilles 2 par des buses 20, avant de continuer le nettoyage de ces dernières par l'injection d'un nouveau produit ou gaz par l'intermédiaire de la rampe 19 de buses 20 suivantes. Il est ainsi possible de traiter les bouteilles 2 en réalisant une première injection de solution stérilisante, suivie par un temps de réaction long, puis par une seconde injection de rinçage, et enfin une injection de gaz. Chaque bouteille 2 peut subir, à titre d'exemple, sur une cadence nominale de trois mille bouteilles par heure, dans une machine de nettoyage traitant les bouteilles 2 dans des magasins pouvant recevoir trois bouteilles 2, pendant un cycle complet de trente-six secondes, les traitements suivants: pendant la lère seconde: injection d'un produit stérilisant, de la 1ère à la 20ème seconde: temps d'action du produit 30 stérilisant et d'égouttage, de la 20ème à la 21ème seconde: injection d'eau stérilisée, de la 21ème à la 34ème seconde: temps d'égouttage, et de la 34ème à la 36ème seconde: injection d'un gaz neutre. La machine de nettoyage 1 peut être pourvue, d'une part, à proximité des traverses 13 et 14, respectivement à l'extrémité du longeron 12 proche de la traverse 13 et à l'extrémité du longeron 11 proche de la traverse 14, d'un premier et d'un second entraîneurs de déplacement en sens opposé, respectivement d'un magasin 6 vide et d'un magasin 6 plein et, d'autre part, sur la traverse 13 et sur la traverse 14, sur leur côté respectivement adjacent aux longerons 11 et 12, d'un troisième et d'un quatrième entraîneurs de déplacement, respectivement d'une première rangée de magasins 6, à partir de l'extrémité du châssis adjacente au moyen de chargement et de déchargement simultanés 7 de bouteilles 2, vers l'extrémité opposée et d'une seconde rangée de magasins 6, adjacente à la première rangée de magasins 6, en direction du moyen de chargement et de déchargement simultanés 7 de bouteilles 2, ces entraîneurs pouvant être commandés séquentiellement au moyen d'actionneurs coopérant avec une tringlerie de transfert de force. Ces actionneurs peuvent être sous la forme de moteurs pas à pas ou asynchrones commandés séquentiellement. L'actionnement peut également être réalisé par des vérins hydrauliques ou pneumatiques. Pour permettre la cadence et la synchronisation du déplacement des magasins 6 dans le châssis de guidage 9 avec celui de la bande de convoyage 4, la commande des entraîneurs peut être réalisée par un automate programmable de séquençage des déplacements effectuant le cycle avec un léger retard sur un cycle de chargement et de déchargement de deux magasins 6 de deux rangées de magasins 6 adjacentes. Le cycle de déplacement des bouteilles 2 dans le châssis de guidage 9, en forme de double cycle en L inversé est décrit plus en détails en faisant référence à la figure 2A, dans laquelle les magasins 6 sont dans une position correspondant à celle après réception de bouteilles 2 à nettoyer et prise des bouteilles 2 nettoyées par le moyen de chargement et de déchargement simultanés 7 des bouteilles 2. Dans cette position, le magasin 6 de la première rangée de magasins, qui s'étend parallèlement à la bande de convoyage 4 à une distance de la traverse 13 du châssis 9 correspondant à la largeur d'un magasin 6, a été alimenté en bouteilles 2 à nettoyer et les bouteilles 2 du magasin 6 de la seconde rangée de magasins 6, aligné avec ledit magasin 6 précité, viennent d'être enlevées par le moyen de chargement et de déchargement simultanés 7 de bouteilles 2. Dans cette position, il existe un vide au niveau de la première rangée de magasins 6, près de la traverse 13 et un autre vide au niveau de la deuxième rangée de magasins 6, près de la traverse 14. Les premier et second entraîneurs de déplacement entraînent alors en sens opposé, respectivement un magasin 6 vide et un magasin 6 plein, de la seconde rangée de magasins 6 (suivant la flèche D2) vers la première rangée de magasins 6 et de la première rangée de magasins 6 vers la rangée de magasins 6 adjacente (suivant flèche D 1), de sorte que la position de l'ensemble des magasins 6 correspond à celle illustrée à la figure 2B. Interviennent simultanément alors les troisième et quatrième entraîneurs de déplacement qui déplacent longitudinalement les première et seconde rangées de magasins 6, respectivement, l'une à partir de l'extrémité du châssis adjacente au moyen de chargement et de déchargement simultanés 7 de bouteilles 2, vers l'extrémité opposée (suivant flèche D3) et, l'autre, de l'autre extrémité en direction du moyen de chargement et de déchargement simultanés 7 de bouteilles 2 (suivant flèche D4). De façon caractéristique, le moyen de prise, de dépôt et de transfert 7 des bouteilles 2 peut être constitué par un dispositif de saisie 17 des bouteilles 2 monté sur et déplaçable parallèlement à un dispositif de transfert et de retournement 18 des bouteilles 2 entre la bande de convoyage 4 et les magasins 6 et inversement et ledit dispositif de saisie 17 des bouteilles 2 peut charger et décharger, dans ses positions extrêmes, d'une part, simultanément les bouteilles 2 dans les et hors des magasins 6 et, d'autre part, saisir et déposer simultanément les bouteilles 2 sur la bande de convoyage 4. Comme représenté aux figures 5 à 7, le dispositif de transfert et de retournement 18 des bouteilles 2 peut être constitué par un bras longitudinal monté à coulissement, au niveau de ses deux extrémités, dans une rainure de guidage 16 en forme de U renversé prévue dans deux montants verticaux 21 du bâti de la machine de nettoyage 1 disposés perpendiculairement à la bande de convoyage 4, de part et d'autre du châssis de guidage 9, et le dispositif de saisie 17 des bouteilles peut être réalisé sous la forme d'une barre de support 22, munie de moyens de préhension 23 des bouteilles 2, montée par l'intermédiaire de biellettes 26 sur le bras longitudinal 18 et commandée par un actionneur la déplaçant angulairement, par rotation desdites biellettes 26, entre une position éclipsée par rapport à la bande de convoyage 4, avant la prise des bouteilles 2 à nettoyer de la bande de convoyage 4 et le dépôt des bouteilles 2 nettoyées sur ladite bande de convoyage 4, et une position déployée de prise des bouteilles 2 à nettoyer de la bande de convoyage 4 et de dépôt des bouteilles 2 nettoyées sur ladite bande de convoyage 4, lorsque les biellettes 26 se trouvent en position perpendiculaire par rapport au bras longitudinal 18, le mouvement de la barre de support 22 étant réalisé de manière synchronisée avec celui de la bande de convoyage 4, ainsi qu'avec le dispositif d'espacement 8 des bouteilles 2, de telle manière que les moyens de préhension 23 entrent dans le pas des bouteilles 2 avant la prise d'une partie de celles-ci et la libération ou le dépôt de l'autre partie de celles-ci sur la bande de convoyage 4. Ainsi, les bouteilles 2 saisies par le dispositif de saisie 17 des bouteilles 2 monté sur le bras longitudinal 18 sont renversées ou retournées, lors du coulissement dudit bras longitudinal 18 dans la rainure de guidage 16, de manière à pouvoir être disposées par leur col dans les magasins 6, au niveau des perçages traversants 10 de réception et de centrage des bouteilles 2. La figure 6 représente à cet effet la course du dispositif de transfert et de retournement 18 et illustre une bouteille 2 dans sa position au niveau de la bande de convoyage 4 lors de sa prise (bouteille située du côté droit de figure) et dans sa position avant sa mise en place dans un perçage traversant 10 correspondant d'un magasin 6 (côté gauche de la figure). Les bouteilles 2 sont saisies au niveau de leur corps, ce qui garantit une prise plus stable que dans le cas d'une saisie au niveau de leur col. En outre, cette prise au niveau de leur corps permet également de limiter le volume nécessaire lors de leur retournement ou renversement. Ainsi, le dispositif de saisie 17 prélève, après mise en mouvement des biellettes 26 en vue d'une synchronisation avec la bande de convoyage 4, un lot de bouteilles 2 se déplaçant avec ladite bande de convoyage 4, les escamote par le mouvement des biellettes 26, les retourne ou renverse par l'intermédiaire du bras longitudinal formant le dispositif de transfert et de retournement 18 pour les déposer dans un magasin 6. Simultanément à ce dépôt, le dispositif de saisie 17 prélève un lot de bouteilles 2 nettoyées dans un magasin 6 et les retourne par l'intermédiaire du bras longitudinal 18 pour les déposer sur la bande de convoyage 4 en mouvement, après lui avoir donné la vitesse linéaire de la bande de convoyage 4, par rotation des biellettes 26. Entre-temps, la bande de convoyage 4 n'a pas été arrêtée, elle a continué à se déplacer selon une vitesse constante. Grâce à la machine de nettoyage selon l'invention, il est - 12 - donc possible de transférer des bouteilles 2 à nettoyer et nettoyées entre des magasins se déplaçant selon un mouvement séquentiel et une bande de convoyage 4 se déplacement selon une vitesse continue, et inversement, tout en garantissant un flux continu an amont et en aval de la machine de nettoyage 1. L'entraînement du bras longitudinal 18 formant le dispositif de transfert et de retournement 18 peut être réalisé, par exemple, par l'intermédiaire d'un moteur réversible relié à un pignon et des butées de fin de course et commandé par l'automate programmable de séquençage des déplacements. La figure 5 représente la position de la barre de support 22 lors de la prise des bouteilles 2 à nettoyer et du dépôt des bouteilles traitées surla bande de convoyage 4. Dans cette position, les biellettes 26 sont perpendiculaires à la bande de convoyage 4 et viennent d'effectuer un mouvement de pivotement entre une position éclipsée correspondant au retour de la barre de support 22 en direction de la bande de convoyage 4. La position éclipsée de la barre de support 22 n'est pas représentée sur les figures annexées. Elle correspond à une position dans laquelle les biellettes 26 sont orientées vers le dispositif d'espacement 8 des bouteilles 2 (vers la gauche sur la figure 5). L'actionneur entraînant le déplacement angulaire des biellettes 26 peut être un moteur pas à pas réversible commandé par un automate programmable de séquençage des déplacements ou encore par l'intermédiaire d'un dispositif à cames de séquençage des déplacements. De manière caractéristique, comme représenté sur la figure 5, la barre de support 22 peut présenter deux ensembles 24 et 24' de pinces 25 et 25' réalisant respectivement la saisie, sur la bande de convoyage 4, des bouteilles 2 à nettoyer pour leur transfert dans la première rangée de magasins 6 et la saisie des bouteilles 2 nettoyées dans la rangée de magasins 4 adjacente pour leur transfert sur la bande de convoyage 4, chacun desdits ensembles 24 et 24' de pinces 25 et 25' étant constitué par un nombre de pinces 25 et 25' égal au nombre de bouteilles 2 pouvant être disposées dans un magasin 6, lesdites pinces 25 et 25' présentant un écartement l'une par rapport à l'autre correspondant à l'écartement entre les bouteilles 2 dans les magasins 6 et à celui des bouteilles tel que réalisé par le dispositif d'espacement 8, et les deux ensembles 24 et 24' de pinces 25 et 25' étant actionnées de manière inversée par un dispositif d'actionnement, de sorte que l'ouverture des pinces 25, 25' d'un ensemble 24, 24' de pinces 25, 25' correspond à la fermeture des pinces 25', 25 de l'autre ensemble 24', 24 de pinces 25', 25. A cet effet, la figure 5, dans laquelle la barre de support 22 est en position de prise des bouteilles 2 à nettoyer et de dépôt des bouteilles nettoyées, met en évidence la position fermée ou de prise des pinces 25 et la position ouverture ou de dépôt des pinces 25'. De la même manière, lorsque la barre de support 22 se trouve au-dessus du châssis de support 9, en vue du dépôt ou chargement des bouteilles 2 à nettoyer dans le magasin correspondant de la première rangée de magasins, et de la prise des bouteilles 2 nettoyées situées dans le magasin 6 correspondant de la seconde rangée de magasins, les pinces 25 se mettent en position d'ouverture pour déposer les bouteilles 2 à nettoyer et, de manière inversée, les pinces 25' se mettent en position de fermeture pour saisir les bouteilles 2 nettoyées. L'actionnement des pinces peut être du type connu et se présenter, par exemple, sous la forme d'une ou de plusieurs cames associées à des butées. Ces dernières peuvent détecter les deux positions utiles du moyen de chargement et de déchargement simultanés 7 des bouteilles 2, à savoir la position au-dessus de la bande de convoyage 4 pour la prise des bouteilles 2 à nettoyer et le dépôt des bouteilles 2 nettoyées et la position au-dessus du châssis de guidage 9 pour le dépôt des bouteilles 2 à nettoyer et la prise des bouteilles 2 nettoyées. Le dispositif d'actionnement des pinces 25 et 25' peut également se présenter sous la forme d'un électroaimant dont le noyau est relié à une tringle de commande d'ouverture et de fermeture des pinces par l'intermédiaire de leviers coudés ou analogues. La machine de nettoyage selon l'invention est plus particulièrement destinée au nettoyage de bouteilles 2 en verre. Ainsi, pour garantir une prise correcte des bouteilles, sans réaliser de rayures sur ces dernières, les pinces 25 et 25' peuvent être pourvues d'un revêtement élastiquement déformable. En outre, le dispositif d'espacement 8 des bouteilles 2 peut être réalisé, par exemple, sous la forme d'une vis sans fin, le pas de la vis correspondant à l'écartement désiré entre les bouteilles 2 en vue de leur prise par le dispositif de saisie 17 des bouteilles 2. - 14 - De plus, au moins un bac de récupération des fluides de nettoyage, de lavage, de rinçage et/ou désinfectant des bouteilles peut être prévu sous le châssis de guidage 9. De préférence, il est prévu plusieurs bacs, affectés individuellement ou par groupes à une ou plusieurs rampes 19 de buses 20, en fonction des différentes opérations, pour la récupération séparée des médias et pour leur recyclage. Pour assurer un bon fonctionnement de la machine de nettoyage 1 le châssis de guidage 9 peut être pourvu, en outre, d'une part, d'un premier moyen de détection de présence des bouteilles 2 s'étendant au niveau du magasin 6 recevant les bouteilles 2 à nettoyer, formant détecteur de présence pour un ensemble de bouteilles 2 déposées et, d'autre part, entre la position du magasin 6 portant les bouteilles 2 nettoyées à transférer vers la bande de convoyage 4 et la position extrême escamotée du magasin précédent s'étendant de manière adjacente à ladite bande de convoyage 4, d'un second moyen de détection de présence de bouteilles 2 formant un moyen de sécurité et d'arrêt automatique de la machine de nettoyage 1. A cet effet, le premier moyen de détection peut être réalisé sous la forme de plusieurs capteurs en série, à savoir autant de capteurs que de perçages traversants 10 réalisées dans un magasin 6, chacun desdits capteurs pouvant être disposé dans le parcours d'une bouteille 2 en cours de mise en place dans un magasin 6. Ce moyen de détection peut être relié à un automate programmable pour la gestion des buses 20. Ainsi, dans le cas de trois capteurs en série, si une bouteille 2 manque dans un magasin 6, le capteur correspondant détecte ce défaut. Le signal correspondant est transmis à l'automate qui, à son, tour commande les buses 20 ou leur moyen de distribution de sorte qu'au niveau de chaque traitement, la buse disposée sous le perçage traversant 10 vide n'est pas mise en service. Le second moyen de détection peut, quant à lui, être réalisé sous la forme d'un interrupteur de sécurité enclenché par le contact d'une bouteille 2. Ainsi, si une bouteille 2 propre n'a pas été saisie pour être transférée vers la bande de convoyage 4, la machine s'arrête. Cela permet d'éviter la chute ou la casse des bouteilles 2 propres n'ayant pas été saisies par le dispositif de transfert et de retournement 18 des bouteilles 2. Comme représenté à la figure 1, la machine de nettoyage 1 selon l'invention peut être reliée, par l'intermédiaire de la bande de convoyage 4, en amont de la zone de prise P, à un moyen de chargement de -bouteilles 2 vides et, en aval de la zone de dépôt P, à une machine de remplissage 3 desdites bouteilles 2, de manière à réaliser une installation de remplissage en continu 1' de bouteilles 2. En outre, une machine de bouchage 5 des bouteilles 2 pleines, elle-même reliée à un dispositif de conditionnement ou de stockage, peut être reliée à la machine de remplissage 3 desdites bouteilles 2. L'installation de remplissage en continu 3, représentée à la figure 1, est sous la forme d'une roue prenant en charge les bouteilles 2 au niveau de la bande de convoyage 4 en vue de leur remplissage, il en est de même pour la machine de bouchage 5. Toutefois, la machine de nettoyage selon l'invention n'est pas limitée à ce type d'installation de remplissage. Comme mentionné plus haut, la capacité de l'installation de remplissage en continu 1' de bouteilles 2 est limitée par la capacité de nettoyage de la machine de nettoyage 1 intégrée dans ladite installation car le nettoyage est une opération nécessitant de nombreuses étapes. Ainsi, en augmentant la capacité de traitement de la machine de nettoyage 1 des bouteilles 2, on augmente la capacité de remplissage de l'installation de remplissage en continu 1' des bouteilles 2. Grâce à l'invention, il est possible de réaliser une machine de 20 nettoyage 1 des bouteilles 2 en continu permettant un rendement élevé tout en étant de constitution compacte. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention. 2890579 -16-
La présente invention concerne une machine de nettoyage de bouteilles, constituée par une bande de convoyage (4) des bouteilles (2) déplaçant ces dernières selon une vitesse continue et constante, depuis une zone de prise (P) des bouteilles (2) à traiter jusqu'à une zone de dépôt (D) des bouteilles (2) traitées, un dispositif d'espacement des bouteilles (2) monté en amont de la zone de prise (P) des bouteilles (2) de ladite machine de nettoyage (1), et un ensemble de magasins (6) de réception et de maintien des bouteilles (2) pendant leur traitement.Machine caractérisée en ce que les magasins (6) se déplacent selon un cycle séquentiel et en ce qu'un unique moyen de prise, de dépôt et de transfert (7) des bouteilles (2) entre la bande de convoyage (6) et l'ensemble de magasins (6) assure l'interface entre les magasins (6) et la bande de convoyage (4) et la continuité du flux desdites bouteilles (2), sur la bande de convoyage (4), entre les zones de prise (P) et de dépôt (D) des bouteilles (2).
1. Machine de nettoyage de bouteilles, constituée par une bande de convoyage (4) des bouteilles (2) déplaçant ces dernières selon une vitesse continue et constante, depuis une zone de prise (P) des bouteilles (2) à traiter jusqu'à une zone de dépôt (D) des bouteilles (2) traitées, un dispositif d'espacement (8) des bouteilles (2) monté en amont de la zone de prise (P) des bouteilles (2) de ladite machine de nettoyage (1), et un ensemble de magasins (6) de réception et de maintien des bouteilles (2) pendant leur traitement, machine caractérisée en ce que les magasins (6) se déplacent selon un cycle séquentiel et en ce qu'un unique moyen de prise, de dépôt et de transfert (7) des bouteilles (2) entre la bande de convoyage (6) et l'ensemble de magasins (6) assure l'interface entre les magasins (6) et la bande de convoyage (4) et la continuité du flux desdites bouteilles (2), sur la bande de convoyage (4), entre les zones de prise (P) et de dépôt (D) des bouteilles (2). 2. Machine de nettoyage, selon la 1, caractérisée en ce que les magasins (6) sont montés sur un châssis de guidage (9) suivant deux rangées de magasins (6) parallèles et sont déplaçables sur ledit châssis de guidage (9), d'une part, perpendiculairement à la bande de convoyage (4) et en sens inverse d'une rangée de magasins (6) à l'autre et, d'autre part, aux deux extrémités du châssis de guidage (9), en sens inverse d'une rangée vers l'autre, parallèlement à la bande de convoyage (4), le nombre total des magasins étant un nombre pair et inférieur de deux unités au nombre total de magasins (6) pouvant être montés dans le châssis de guidage (9). 3. Machine de nettoyage, selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce que les magasins (6) se présentent sous forme de blocs rectangulaires munis, à intervalles réguliers, de perçages traversants (10) de réception et de centrage de bouteilles (2) par leur col. 4. Machine de nettoyage, selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que des rampes (19) de buses (20), sont positionnées sous le châssis de guidage (9) à des intervalles correspondant à un pas de progression des magasins (6) pendant le cycle de nettoyage, au droit des positions occupées successivement par les perçages traversants (10) desdits magasins (6) au cours d'un cycle de nettoyage, l'écartement entre lesdites buses (20) étant identique à celui entre les bouteilles (2) positionnées dans les magasins (6). 5. Machine de nettoyage, selon la 4, caractérisée en ce que les rampes (19) de buses (20) sont mobiles verticalement, afin de pénétrer par leur extrémité à l'intérieur des bouteilles (2), notamment pour l'injection d'un gaz. 6. Machine de nettoyage, selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisée en ce que les différentes rampes (19) de buses (20) sont reliées à des moyens de distribution sous pression de produits de lavage, de rinçage et/ou désinfectant, et/ou encore d'un gaz neutre. 7. Machine de nettoyage, selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que le moyen de prise, de dépôt et de transfert (7) des bouteilles (2) est constitué par un dispositif de saisie (17) des bouteilles (2) monté sur et déplaçable parallèlement à un dispositif de transfert et de retournement (18) des bouteilles (2) entre la bande de convoyage (4) et les magasins (6) et inversement et en ce que ledit dispositif de saisie (17) des bouteilles (2) charge et décharge, dans ses positions extrêmes, d'une part, simultanément les bouteilles (2) dans les et hors des magasins (6) et, d'autre part, saisit et dépose simultanément les bouteilles (2) sur la bande de convoyage (4). 8. Machine de nettoyage, selon la 7, caractérisée en ce que le dispositif de transfert et de retournement (18) des bouteilles (2) est constitué par un bras longitudinal monté à coulissement, au niveau de ses deux extrémités, dans une rainure de guidage (16) en forme de U renversé prévue dans deux montants verticaux (21) du bâti de la machine de nettoyage (1) disposés perpendiculairement à la bande de convoyage (4), de part et d'autre du châssis de guidage (9), et en ce que le dispositif de saisie (17) des bouteilles est réalisé sous la forme d'une barre de support (22), munie de moyens de préhension (23) des bouteilles (2), montée par l'intermédiaire de biellettes (26) sur le bras longitudinal (18) et commandée par un actionneur la déplaçant angulairement, par rotation desdites biellettes (26), entre une position éclipsée par rapport à la bande de convoyage (4), avant la prise des bouteilles (2) à nettoyer de la bande de convoyage (4) et le dépôt des bouteilles (2) nettoyées sur ladite bande de convoyage (4), et une position déployée de prise des bouteilles (2) à nettoyer de la bande de - 18 - convoyage (4) et de dépôt des bouteilles (2) nettoyées sur ladite bande de convoyage (4) , lorsque les biellettes (26) se trouvent en position perpendiculaire par rapport au bras longitudinal (18), le mouvement de la barre de support (22) étant réalisé de manière synchronisée avec celui de la bande de convoyage (4), ainsi qu'avec le dispositif d'espacement (8) des bouteilles (2), de telle manière que les moyens de préhension (23) entrent dans le pas des bouteilles (2) avant la prise d'une partie de celles-ci et la libération ou le dépôt de l'autre partie de celles-ci sur la bande de convoyage (4). 9. Machine de nettoyage, selon la 8, caractérisée en ce que la barre de support (22) présente deux ensembles (24 et 24') de pinces (25 et 25') réalisant respectivement la saisie, sur la bande de convoyage (4), des bouteilles (2) à nettoyer pour leur transfert dans la première rangée de magasins (6) et la saisie des bouteilles (2) nettoyées dans la rangée de magasins (4) adjacente pour leur transfert sur la bande de convoyage (4), chacun desdits ensembles (24 et 24') de pinces (25 et 25') étant constitué par un nombre de pinces (25 et 25') égal au nombre de bouteilles (2) pouvant être disposées dans un magasin (6), lesdites pinces (25 et 25') présentant un écartement l'une par rapport à l'autre correspondant à l'écartement entre les bouteilles (2) dans les magasins (6) et à celui des bouteilles tel que réalisé par le dispositif d'espacement (8), et les deux ensembles (24 et 24') de pinces (25 et 25') étant actionnées de manière inversée par un dispositif d'actionnement, de sorte que l'ouverture des pinces (25, 25') d'un ensemble (24, 24') de pinces (25, 25') correspond à la fermeture des pinces (25', 25) de l'autre ensemble (24', 24) de pinces (25', 25). 10. Machine de nettoyage, selon l'une quelconque des 2 à 9, caractérisée en ce que sous le châssis de guidage (9) est prévu au moins un bac de récupération des fluides de nettoyage, de lavage, de rinçage et/ou désinfectant des bouteilles (2). 11. Machine de nettoyage, selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle est reliée, par l'intermédiaire de la bande de convoyage (4), en amont de la zone de prise (P), à un moyen de chargement de bouteilles (2) vides et, en aval de la zone de dépôt (P), à une machine de remplissage (3) desdites bouteilles (2), de manière à réaliser une installation de remplissage en continu (1') de bouteilles (2) .
B
B08,B65
B08B,B65G
B08B 9,B65G 47
B08B 9/30,B65G 47/248,B65G 47/71
FR2893381
A1
DISPOSITIF DE SECURITE DE CONTACT
20,070,518
Le secteur technique de la présente invention est celui des dispositifs de sécurité permettant de contrôler la liaison de deux pièces mécaniques. La prise en compte des exigences de sécurité dans les mécanismes présentant un danger immédiat pour les opérateurs impose d'intégrer un composant indépendant du fonctionnement du mécanisme pour annihiler la poursuite de son action. C'est par exemple le cas de la liaison de deux pièces mécaniques à un instant (t) dont l'une est motrice et l'autre entraînée. La poursuite de l'action motrice de l'une des pièces mécaniques peut s'avérer très dangereuse pour un opérateur affecté à la conduite du mécanisme. Ainsi, dans le cas d'une arme dans laquelle le tube vient en contact avec le manchon de culasse, on doit s'assurer de la parfaite jonction de ces deux pièces afin que l'arbre de transmission soit parfaitement verrouillé en rotation. Ce type de problème se retrouve dans les commandes d'arrêt des générateurs d'énergie hydraulique, pneumatique, électrique ou mécanique si les deux pièces restent éloigner l'une de l'autre de quelques dixièmes de millimètres, présentant un danger pour les utilisateurs ou l'environnement. Il convient donc de concevoir un dispositif de sécurité garantissant le verrouillage mécanique en rotation de l'arbre de transmission si le tube n'est pas en position sur le manchon c'est-à-dire s'il subsiste un écart même très faible entre eux. Le but de la présente invention est de fournir un entre deux pièces en mouvement pour garantir leur parfaite liaison et interdire une transmission de mouvement lorsque ce contact n'est pas réalisé. L'invention a donc pour objet un dispositif de sécurité de contact entre deux pièces mécaniques mobiles l'une par rapport à l'autre pour garantir la cinématique interne par libération ou initiation d'un moyen de commande, caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier de sécurité relié à l'une desdites pièces renfermant un palpeur actionné par la pièce mobile et un moyen amplificateur constitué d'un levier amplificateur actionné par le palpeur et d'un verrou de blocage actionné par le levier amplificateur en prise sur le moyen de commande afin de transformer un micro-déplacement rectiligne en un mouvement circulaire de grande ampleur. On comprend que le dispositif selon l'invention peut être couplé à une commande manuelle agissant sur le palpeur peut également assurer le blocage de l'arbre de transmission en une fraction de tour et trouver en première application l'immobilisation rapide des outils coupants du type meules, lames, chaîne de tronçonnage, forêts, fraises, Selon une autre caractéristique de l'invention, le palpeur est actionné en translation et le levier et le verrou sont actionnés en rotation. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le moyen de commande est représenté par un distributeur hydraulique ou pneumatique, ou un interrupteur électrique. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le moyen de commande est représenté par un arbre de transmission, les deux pièces mécaniques étant constituées par un tube d'arme et un manchon de culasse. Selon une autre caractéristique de l'invention, le boîtier de sécurité est fixé sur le manchon de culasse au voisinage de l'arbre de transmission. Avantageusement, le verrou de blocage est en prise sur une came portée par l'arbre de transmission. Selon encore une caractéristique, le boîtier de sécurité se présente sous la forme d'une pièce monobloc munie d'un premier alésage dans lequel coulisse le palpeur et un deuxième alésage dans lequel sont insérés le levier amplificateur et le verrou, les deux alésages étant disposés selon des directions sensiblement perpendiculaires. Avantageusement, le levier amplificateur et le verrou sont en contact l'un de l'autre au niveau d'une came pour assurer leur rotation chacun autour d'un axe fixé sur le boîtier de sécurité. Avantageusement encore, le palpeur et le verrou sont soumis à l'action d'un moyen de rappel. Avantageusement encore, le verrou de blocage est en appui sur une butée réglable. Avantageusement encore, le levier amplificateur pivote autour d'un axe réglable par l'excentrique. Un tout premier avantage du dispositif selon l'invention réside dans la garantie de l'interdiction de fonctionnement du mécanisme dangereux pour un opérateur si les deux pièces ne sont correctement assemblées. Un autre avantage réside dans la possibilité du blocage complet du moyen de commande si la pièce mobile n'est pas amenée dans sa position nominale de fonctionnement. Un autre avantage réside dans le fait que le verrou assure le blocage en rotation de l'arbre de transmission tant que la rotation du verrou n'est pas complète. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement de la description donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins dans lesquels : - la figure 1 représente une vue de deux pièces mécaniques destinées à être assemblées, - les figures 2 et 3 représentent une vue du boîtier de 20 sécurité avec son mécanisme, - les figures 4 et 5 représentent des vues perspectives montrant le mécanisme de sécurité en position assemblée, - la figure 6 représente le verrou de blocage, - la figure 7 représente le levier amplificateur, 25 - la figure 8 représente le palpeur, - la figure 9 représente une vue de l'arbre de transmission, et - la figure 10 est une coupe montrant la roue à rochet portée par l'arbre de transmission. 30 Dans la description qui suit, on va décrire une application particulière de l'invention dans laquelle le dispositif de sécurité garantit le contact entre deux pièces mécaniques par le blocage ou non d'un arbre de transmission. Il va de soi que le dispositif selon l'invention peut être 35 mis en oeuvre de façon à commander n'importe quelle pièce mécanique, à actionner un interrupteur électrique, à provoquer le contact électrique entre deux pièces, et plus généralement à engendrer une commande afin d'autoriser ou d'interdire la transmission d'un ordre. Le moyen de commande peut donc être représenté par un distributeur hydraulique ou pneumatique, ou un interrupteur électrique. Sur la figure 1 qui est une vue perspective d'un tube 1 d'arme partiellement représenté et d'un manchon de culasse 2 venant en contact l'un de l'autre au cours des séances de tir. On comprend qu'un contact parfait entre ces deux pièces doit être assuré afin d'éviter toute fuite de gaz entraînant un danger pour un opérateur situé à proximité. Lorsque le contact entre ces deux pièces n'est pas parfait, la séquence suivante doit être interrompue par le blocage d'un arbre de transmission 3 fixé sur le manchon. A cette fin, le dispositif de sécurité de contact comporte un boîtier de sécurité 4 relié ici au manchon par une fixation appropriée, des vis 5 par exemple. Ce boîtier 4 renferme un palpeur 6 actionné en translation par le tube 1 et un moyen amplificateur constitué d'un levier amplificateur 7 (non visible sur cette figure) actionné par le palpeur 6 et d'un verrou de blocage 8 actionné par le levier amplificateur en prise sur l'arbre de transmission 3 portant une roue à rochet 9. Cette structure est prévue pour garantir la cinématique interne par libération ou initiation du moyen de commande en transformant un micro-déplacement rectiligne du palpeur 6 en un mouvement circulaire de grande ampleur comme cela va être expliqué ci-après. La vue en perspective représentée sur la figure 2 montre le boîtier de sécurité 4 se présentant sous la forme d'une pièce usinée munie d'ailes 10 et 11 de fixation sur le manchon 2 à l'aide de vis. Le boîtier 4 comporte de plus une chape 12 de réception de l'arbre de transmission 3. Le boîtier 4 comporte un premier alésage 13 dans lequel est inséré le palpeur 6 pour des déplacements en translation, alésage réalisé en concordance avec la configuration du palpeur. Cet alésage 13 est pratiqué suivant la direction de déplacement de la pièce mobile 1. Un deuxième alésage 14 est prévu dans le boîtier 4 dans lequel le levier amplificateur 7 et le verrou 8 sont insérés. Le verrou 8 est fixé au moyen de l'axe transversal 15 autour duquel il peut pivoter et la position de ce levier est réglable à l'aide d'une butée 16 vissée dans le boîtier 4. On notera sur la figure que les deux alésages 13 et 14 sont disposés selon des directions perpendiculaires. 5 Sur la figure 3, on retrouve les mêmes éléments que sur la figure 2. Cette figure 3 montre la fixation du levier amplificateur 7 à l'aide de l'axe 17 et l'on voit que l'extrémité inférieure du verrou 8 est en saillie au voisinage de la chape 12. Les figures 4 et 5 permettent d'illustrer la disposition spatiale du palpeur 6, du levier amplificateur 7 et du verrou 8. On voit que le palpeur est soumis à l'action d'un ressort 18 de rappel disposé entre une aile du palpeur et le boîtier de sécurité 4. Ce ressort garantit en l'absence d'effort externe sur le palpeur, le maintien du contact permanent du palpeur avec le boîtier de sécurité. De même, le verrou 8 est soumis à l'action d'un ressort de rappel 19 prenant appui sur le boîtier 4 pour garantir le contact permanent entre ce verrou et le levier et apte à ramener constamment le verrou contre la butée 16. Le palpeur 6 et le levier 7 sont en contact mutuel le long d'une surface d'appui 20 afin que la translation du palpeur 6 engendre une rotation du levier 7 autour de l'axe 17. Le levier 7 et le verrou 8 sont également en contact mutuel le long d'une surface d'appui 21 afin que la rotation du levier provoque la rotation du verrou autour de l'axe 15 contre l'action du ressort 19. Sur la figure 5, on a illustré les mouvements respectifs des différentes pièces du boîtier 4. Lorsque le palpeur 6 est actionné en translation selon la flèche Fl sous l'action de la pièce mobile, il provoque la rotation du levier 7 selon la flèche F2. Cette rotation s'accompagne d'une pression du levier 7 sur le verrou 8 qui est alors entraîné en rotation selon la flèche F3. On a calculé que la translation du palpeur entraînait un déplacement du verrou d'au moins 20 fois par rapport à la course de ce palpeur. On voit que l'immobilisation de l'arbre 3 est assuré dès que le tube 1 s'éloigne de quelques dixièmes de mm du manchon 2 ou est complètement absent. En revanche, le mouvement 6 circulaire du verrou permet de dégager la dent de loup de la roue à rochet de l'arbre de transmission. Sur la figure 6, on a représenté le verrou 8 se présentant sous la forme d'un L ouvert dont une branche est munie d'une ouverture 23 recevant l'axe 15 et d'une surface 24 et dont l'autre branche est terminée par une dent de loup 25 destinée à coopérer avec l'arbre de transmission. Le verrou peut également intégrer un appui en lieu et place ou en complément de la dent de loup. Cet appui est destiné à commander soit un distributeur hydraulique ou pneumatique, soit un interrupteur électrique. Sur la figure 7, on a représenté le levier amplificateur 7 muni d'une ouverture 26 de réception de l'axe 17 et d'une surface inclinée 27. L'axe 17 porte un excentrique permettant de modifier, dans le boîtier de sécurité, la position de l'ouverture 26 du levier amplificateur. Ce déplacement permet ainsi de modifier la course de rotation du levier et donc le rapport d'amplification du mouvement du verrou. Enfin, le levier amplificateur 7 pivote sur un axe réglable grâce à l'excentrique intégré sur l'axe 17. Sur la figure 8, on a représenté le palpeur 6 se présentant sous la forme d'un T dont la jambe est munie d'un doigt 28 muni d'une surface 29. La barre du T comporte une surface d'appui 30 de son ressort 19. Le boîtier 4 constitue avec le palpeur, le levier et le verrou un ensemble monobloc de raideur élevée capable de dissiper dans le verrou l'énergie cinétique emmagasinée dans l'arbre de transmission 3 lors de son immobilisation. Le verrou, représenté monobloc donc à raideur élevée, peut être remplacé par un ensemble de trois composants : le verrou, le ressort dissipateur d'énergie( éventuellement sous forme d'élastomère) et le corps du verrou. Ce sous-ensemble, autorisant la translation sans effort du verrou dans le corps du verrou, permet de dissiper l'énergie fournie par l'arbre de transmission lors de son blocage. Le fonctionnement est le suivant. Lorsque le palpeur 6 est actionné en translation par la pièce 1 contre l'action du ressort 18, la surface 29 du doigt 28 vient en contact avec la surface 27 du levier 7. Cette action du palpeur engendre un glissement de la surface 29 sur la surface 27 provoquant la rotation du levier 7 autour de l'axe 17. La rotation du levier 7 amène en contact sa surface 28 avec la surface 24 du verrou 8. Le verrou 8 est alors actionné en rotation selon un déplacement important permettant de dégager la dent de loup 25 de l'arbre de transmission. On comprend que ce déplacement important peut être utilisé pour commander un interrupteur électrique ou assurer toute autre commande d'un mécanisme quelconque. Sur les figures 9 et 10, on a représenté l'arbre de transmission 3 muni de la roue à rochet 9 délimitant des cames 31 sur lesquels le verrou 8 vient en appui bloquant ainsi toute rotation de l'arbre de transmission 3. Grâce à la translation du palpeur 6 et des rotations successives du levier 7 et du verrou 8, la dent de loup du verrou est escamotée par rapport à une came libérant l'arbre de transmission 3. Ainsi, tant que la rotation du verrou 8 n'est pas complète la rotation de l'arbre 3 est bloquée et aucune transmission de mouvement n'est assurée rendant ainsi le fonctionnement du dispositif fiable et exempt de dis fonctionnements. La commande manuelle est dite sécurité homme mort à relâchement car elle correspond au mécanisme additionnel imposant un appui manuel constant (bouton poussoir par exemple) et dont l'arrêt de l'action provoque le retour en position repos du bouton poussoir et la translation du palpeur sous l'action de son ressort. Le blocage de la rotation de l'arbre de transmission par le verrou est ainsi garanti dès que cesse l'action manuelle sur le bouton poussoir
L'invention concerne un dispositif de sécurité de contact entre deux pièces mécaniques mobiles l'une par rapport à l'autre pour garantir la cinématique interne par libération ou initiation d'un moyen de commande 3 (arbre de transmission), une pièce mobile 1 étant constituée par un tube d'arme et l'autre pièce mobile 2 étant constituée par un manchon de culasse.Il comporte un boîtier de sécurité 4 relié à l'une desdites pièces renfermant un palpeur 6 actionné en translation par la pièce mobile 1 et un moyen amplificateur constitué d'un levier amplificateur 7 actionné en rotation par le palpeur 6 et d'un verrou de blocage 8 actionné en rotation par le levier amplificateur en prise sur le moyen de commande 3 afin de transformer un micro-déplacement rectiligne en un mouvement circulaire de grande ampleur. Le boîtier de sécurité 4 est fixé sur le manchon 2 de culasse au voisinage de l'arbre de transmission.Application aux mécanismes d'arme.
1. Dispositif de sécurité de contact entre deux pièces mécaniques (1, 2) mobiles l'une par rapport à l'autre pour garantir la cinématique interne par libération ou initiation d'un moyen de commande (3), caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier de sécurité (4) relié à l'une desdites pièces renfermant un palpeur (6) actionné par la pièce mobile (1) et un moyen amplificateur (7, 8) constitué d'un levier amplificateur (7) actionné par le palpeur (6) et d'un verrou de blocage (8) actionné par le levier amplificateur en prise sur le moyen de commande (3) afin de transformer un micro-déplacement rectiligne en un mouvement circulaire de grande ampleur 2. Dispositif de sécurité de contact selon la 1, caractérisé en ce que le palpeur (6) est actionné en translation et le levier (7) et le verrou (8) sont actionnés en rotation. 3. Dispositif de sécurité de contact selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen de commande (3) est représenté par un distributeur hydraulique ou pneumatique, ou un interrupteur électrique. 4. Dispositif de sécurité de contact selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen de commande (3) est représenté par un arbre de transmission (3), les deux pièces mécaniques (1, 2) étant constituées par un tube (1) d'arme et un manchon (2) de culasse. 5. Dispositif de sécurité de contact selon la 4, caractérisé en ce que le boîtier de sécurité (4) est fixé sur le manchon (2) de culasse au voisinage de 30 l'arbre de transmission. 6. Dispositif de sécurité de contact selon la 5, caractérisé en ce que le verrou de blocage (8) est en prise sur une came (31) portée par l'arbre de transmission. 35 7. Dispositif de sécurité selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que le boîtier de sécurité (4) se présente sous la forme d'une pièce monobloc munie d'un premier alésage (13) dans lequel coulisse le palpeur (6) et un deuxièmealésage (14) dans lequel sont insérés le levier amplificateur (7) et le verrou (8), les deux alésages (13, 14) étant disposés selon des directions sensiblement perpendiculaires. 8. Dispositif de sécurité selon la 7, caractérisé en ce que le levier amplificateur (7) et le verrou (8) sont en contact l'un de l'autre au niveau d'une came (24, 27) pour assurer leur rotation chacun autour d'un axe (15, 17) fixé sur le boîtier de sécurité (4). 9. Dispositif de sécurité selon l'une quelconque des 4 à 8, caractérisé en ce que le palpeur (6) et le verrou (8) sont soumis chacun à l'action d'un moyen de rappel (18, 19). 10. Dispositif de sécurité selon l'une quelconque des 4 à 9, caractérisé en ce que le verrou de 15 blocage (8) est en appui sur une butée réglable (16).
F
F16,F41
F16P,F41A
F16P 3,F41A 17
F16P 3/00,F41A 17/00,F41A 17/42
FR2898220
A1
ENVELOPPE POUR COMPTEUR ELECTRIQUE
20,070,907
L'invention a trait à une . Dans le domaine de l'alimentation en courant électrique des maisons individuelles, il est connu de disposer en limite de propriété une enveloppe en matière plastique contenant un compteur électrique ainsi que, le plus souvent, un disjoncteur intercalé entre le compteur et l'installation alimentée à travers ce compteur. Le compteur et, éventuellement, le disjoncteur sont généralement montés sur une platine, elle-même fixée à l'intérieur de la cuve en ménageant avec le fond de cette cuve un volume de réception des câbles d'alimentation du compteur et des câbles de liaison entre le compteur et le disjoncteur associé. Dans la mesure où ces matériels sont disposés en extérieur, il importe d'empêcher les manipulations frauduleuses. Pour ce faire, il est connu d'équiper le compteur et/ou le disjoncteur de scellés apposés sur ces matériels de façon à empêcher toute intervention sur leur partie interne. Il importe également d'empêcher l'accès aux câbles conducteurs connectés à ces matériels. Pour ce faire, il est connu, par exemple de FR-A-2 842 954 de bloquer la platine dans la cuve au moyen d'une cale rapportée au-dessus de la platine et empêchant son déplacement parallèlement au fond de la cuve. Une telle approche revient, en pratique, à réaliser la platine en deux parties, à savoir la platine proprement dite et la cale, ce qui augmente le coût total de l'enveloppe et induit des risques de mauvaise manipulation, tout particulièrement de perte de la cale, auquel cas l'enveloppe n'est plus efficace pour empêcher les manoeuvres frauduleuses. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant une nouvelle enveloppe pourvue d'une platine et dont la fiabilité vis-à-vis des manoeuvres frauduleuses est améliorée. A cet effet, l'invention concerne une enveloppe pour compteur électrique qui comprend une cuve ainsi qu'une platine montée dans cette enveloppe et formant un support pour le compteur. Cette enveloppe est caractérisée en ce que la platine est pourvue d'au moins un orifice de passage d'un organe de fixation sur le fond de la cuve et d'au moins un coulisseau qui est mobile en translation par rapport à la platine entre une première position, où il autorise l'accès à l'organe de fixation engagé dans l'orifice par le côté de la platine opposée au fond de la cuve, et une deuxième position, où il masque cet organe sur ce même côté, ce coulisseau étant équipé d'un moyen de manoeuvre entre ses première et deuxième positions qui est situé dans une zone de la platine destinée à être isolée de l'extérieur par un cache-bornes du compteur supporté par la platine. Grâce à l'invention, le ou les coulisseaux mobiles permettent de masquer le ou les organes de fixation, qui sont par exemple des vis auto-taraudeuses, ce qui empêche de désolidariser la platine du fond de la cuve et donc d'accéder aux conducteurs raccordés au compteur et, éventuellement, au disjoncteur lorsque la platine supporte également un disjoncteur. Le fait que le ou les coulisseaux sont mobiles en translation permet une manoeuvre aisée entre leurs deux positions, ces coulisseaux demeurant en permanence montés sur la platine, ce qui évite les risques de perte ou de mauvaise manipulation. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, une telle enveloppe peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - La platine est montée sur le fond de la cuve au moyen de plusieurs organes de fixation, le ou chaque coulisseau autorisant l'accès à au moins deux organes engagés chacun dans un orifice précité, lorsqu'il est dans sa première position et masquant ces deux organes lorsqu'il est dans sa deuxième position. Dans ce cas, la platine a avantageusement deux bords longitudinaux qui sont verticaux en configuration installées de l'enveloppe, la platine étant équipée au voisinage de chacun de ces bords d'un coulisseau mobile parallèlement à ce bord entre ses première et deuxième positions. - Il est prévu des moyens de retenue élastique du ou de chaque coulisseau dans sa deuxième position. Ces moyens peuvent comprendre une languette déformable solidaire d'un premier élément choisi parmi la platine et le coulisseau et pourvu d'un relief apte à coopérer, lorsque le coulisseau est dans sa deuxième position, avec un relief complémentaire, ménagé sur le deuxième élément, à savoir le coulisseau ou la platine. - La platine forme au moins une butée aux déplacements du ou de chaque coulisseau entre sa première et sa deuxième position. Cette butée peut s'étendre à l'intérieur d'une lumière oblongue ménagée dans le coulisseau et dont la plus grande dimension est parallèle à la direction de déplacement du coulisseau entre ses première et deuxième positions. La platine forme un canal de passage d'un câble à raccorder au compteur, notamment un câble de télé-information, ce canal étant défini par une zone concave ménagée sur une face de la platine orientée à l'opposé du fond de la cuve, cette zone concave étant elle-même obturée par un capot, sauf au niveau d'un orifice d'entrée et d'un orifice de sortie du canal, ces orifices étant disposés respectivement au voisinage d'un bord inférieur de la platine, lorsque celle-ci est fixée dans l'enveloppe, et dans la zone de montage du compteur sur la platine. - La platine forme une zone de réception et de blocage d'une gaine annelée, cette zone étant équipée de moyens de retenue de gaines annelées d'au moins deux diamètres différents. - La platine est apte à supporter également un disjoncteur alimenté par le compteur, alors que la platine est équipée d'un volet de protection des conducteurs de sortie du disjoncteur, ce volet étant mobile en pivotement entre une première position où il recouvre ces conducteurs et une deuxième position où il autorise l'accès à ces conducteurs, des moyens de maintien du volet dans chacune de ses positions étant prévus. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'une enveloppe conforme à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective partiellement éclatée d'une enveloppe conforme à l'invention équipée d'un compteur électrique et d'un disjoncteur ; - la figure 2 est une vue en perspective éclatée de certains éléments constitutifs de l'enveloppe de la figure 1 ainsi que du compteur et du disjoncteur ; la figure 3 est une vue en perspective partielle par l'arrière de la platine de l'enveloppe des figures 1 et 2 et d'une gaine de protection ; - la figure 4 est une vue analogue à la figure 3, 30 la platine étant dans une seconde configuration et équipée d'une autre gaine de protection ; la figure 5 est une coupe partielle selon la ligne V-V à la figure 4 ; - la figure 6 est une coupe partielle selon la ligne VI-VI à la figure 4 ; et - la figue 7 est une vue en perspective éclatée de la platine. L'enveloppe 1 représentée sur les figures ci-jointes est destinée à contenir et à isoler de l'extérieur un compteur électrique 2 pourvu d'un afficheur 21 ainsi qu'un disjoncteur 3 pourvu d'un levier de réarmement 31. L'enveloppe 1 est formée d'une cuve 11 moulée en matériau plastique, par exemple en polyester. Cette cuve définit un volume Vil de réception des appareils 2 et 3. L'ouverture d'accès au volume V11 est normalement obturée par une plinthe de finition 12 et une porte 13 amovible. La porte 13 est pourvue d'une serrure 131 assurant son maintient sur la cuve 11. Les appareils 2 et 3 sont disposés à l'intérieur du volume V11 en étant supportés par une platine 14 qui définit, entre elle-même et le fond 111 de la cuve 11, un volume V14 de réception des conducteurs d'alimentation du compteur 2, des conducteurs reliant entre eux le compteur 2 et le disjoncteur 3 et des conducteurs reliant le disjoncteur 3 à l'installation alimentée par les appareils 2 et 3. Sur la figure 1, une gaine annelée 4 entoure les conducteurs d'alimentation jusqu'à ce que ceux-ci pénètrent dans le volume V14. Un câble conducteur 5, non gainé dans l'exemple représenté, relie le disjoncteur 3 à l'installation à alimenter. Le compteur 2 comprend une partie principale 22 qui renferme les composants électroniques du compteur 2 et qui est équipé de bornes non visibles de raccordement aux conducteurs amont et aval. Le compteur 2 comprend également deux cache-bornes 23 et 24, le cache-bornes 23 étant retenu en place sur la partie 22 par un scellé 6. De même, le disjoncteur 3 comprend une partie principale 32 ainsi qu'un cache-bornes amont 33 et un cache-bornes aval 34. Les appareils 2 et 3 sont montés sur la platine 14 au 5 moyen de vis non représentées. La platine 14 est, quant à elle, montée dans la cuve 11 au moyen de quatre vis 7 qui traversent des ouvertures 141 ménagées dans le voile principal 142 de la platine 14. Les vis 7 sont en prise dans des bossages creux 112 ménagés 10 sur le fond 111 de la cuve 11. A la figure 2, seuls deux bossages 112 sont visibles, les deux autres bossages de réception des vis 7 étant masqués par la paroi de droite de la cuve 11. On remarque sur cette figure que le fond 111 est pourvu d'autres bossages et reliefs car celle-ci peut 15 être utilisée pour accueillir d'autres matériels que les appareils 2 et 3 et la platine 14, notamment des rails-supports de connecteurs de raccordement entre des câbles conducteurs et des fusibles. Le voile 142 est pourvu d'une ouverture 143 de 20 passage de câbles conducteurs à relier au compteur 2 sous le cache-bornes 23. Une portion surélevée 144 du voile 142 définit une zone Z2 de réception du compteur 2. Une seconde ouverture 145 est ménagée dans le voile 142 et permet le passage de connecteurs raccordés à la partie amont du 25 disjoncteur 3, sous le cache-bornes 33. Une encoche 146 est ménagée à proximité du bord inférieur 147 de la platine 14 et est partiellement obturé par un volet 148. La partie de l'encoche 146 qui n'est pas obturée par le volet 148 forme une ouverture de passage de conducteurs à raccorder à la 30 partie aval du disjoncteur 3, sous le cache-bornes 34. Entre l'ouverture 145 et l'encoche 146, le voile 142 définit une zone Z3 de réception du disjoncteur 3. On note 149 le bord de la platine 14 opposé au bord 147. Le bord 149 est horizontal et constitue le bord supérieur de la platine en configuration installée de l'enveloppe 1. Une fois que la platine 14 a été immobilisée sur le fond 11 grâce au vissage des vis 7 dans les bossages 112, il convient d'éviter qu'un utilisateur indélicat ne puisse démonter la platine en agissant sur les têtes des vis 7. Pour ce faire, la platine 14 est équipée de deux coulisseaux ou panneaux 15 et 16 prévus pour être déplacés en translation par rapport à la platine 14 parallèlement à un axe longitudinal X14 de cette platine qui est vertical en configuration. installée de l'enveloppe 1. Le coulisseau 15 comprend une partie principale allongée 151 de forme globalement rectangulaire et pourvue d'une encoche 152 sur un premier bord longitudinal, alors que son autre bord est équipé d'une nervure 153 de rigidification. La partie 151 est également équipée d'une lumière oblongue 154 dont la plus grande dimension est parallèle à l'axe longitudinal X15 du coulisseau 15. Le coulisseau 15 comprend également une extension 155 située à l'opposé de la partie 151 par rapport à la nervure 153 et pourvue d'un perçage 156. Le coulisseau 16 est du même type que le coulisseau 15 et comprend également une partie principale 161 et une extension 165 séparées par une nervure de rigidification 163, la partie 161 étant pourvue d'une lumière oblongue 164, alors que l'extension 165 est pourvue d'un perçage 166. Une encoche 162 est ménagée dans la partie 161, sur son bord opposé à la nervure 163. Les coulisseaux 15 et 16 sont symétriques par rapport à l'axe X14. Les coulisseaux 15 et 16 sont tous deux engagés sous le voile 142 de la platine 14 dans les zones proches des bords latéraux 175 et 176 de cette platine qui sont parallèles à l'axe X14 et verticaux en configuration installée de l'enveloppe 1. Aux figures 3 et 4, la platine est visible par dessous, c'est-à-dire par la face normalement tournée vers le fond 111 de la cuve 11. La platine 14 est équipée de quatre pieds creux 171 destinés à venir entourer chacun un bossage 112. Ces pieds définissent des logements 172 dans lesquels sont engagées les tiges des vis 7 lorsqu'il convient de monter la platine 14 sur l'enveloppe 11. Les vis viennent en appui par leurs têtes respectives sur un épaulement annulaire 173 ménagé en partie haute de chaque pied 171. Les coulisseaux 15 et 16 sont montés sur la platine 14 en étant engagés, à travers des ouvertures 149a et 149b ménagées dans le bord 149, entre le voile 142 et les pieds 171. Les ouvertures 149a et 149b ont une forme sensiblement complémentaire de la section des coulisseaux 15 et 16 dans leur partie pourvue des extensions 155 et 156. Une fois engagés sous le voile 142 à travers les ouvertures 149a et 149b, les coulisseaux 15 et 16 peuvent être déplacés en translation, en d'autres termes glissés , parallèlement aux bords longitudinaux 175 et 1763 de la platine 14, comme représenté par les flèches F15, F' 15, F16 et F' 16 sur les figures, tout en demeurant en permanence montés sur cette platine, ce qui évite les risques de perte. Du fait du montage des coulisseaux 15 et 16 sur la platine 14, leurs extensions 155 et 165 sont disposées respectivement dans des volumes V15 et V16 situés sous le voile 142, à proximité des bords 175 et 176. Le volume Vm est accessible à partir du dessus de la platine 14, c'est-à- dire à partir de son côté 14A visible à la figure 2, à travers une cuverture 174a ménagée entre l'ouverture 143 et le bord 175. De même, le volume V16 est accessible à partir du côté 14A à travers une ouverture 174b symétrique de l'ouverture 174a par rapport à l'axe X14 et ménagée entre l'ouverture 143 et le bord 176. Dans la configuration initiale, les coulisseaux 15 et 16 sont introduits sous le voile 142, de telle sorte que leurs encoches respectives 152 et 162 sont disposées en regard des logements internes 172 des pieds 171 les plus près du bord 147. Dans cette position, qui est représentée à la figure 3, les coulisseaux 15 et 16 ne s'étendent pas jusqu'au niveau des ouvertures 141 les plus proches du bord 149. Il est donc possible d'introduire, dans chacune des ouvertures 141 et dans les logements 172 situés en regard, une vis 7 puis de serrer cette vis dans le bossage 112 correspondant. La platine 14 est alors immobilisée sur l'enveloppe 11. A partir de cette position, on peut faire glisser les coulisseaux 15 et 16 en les éloignant du bord 147, de manière à amener la partie principale 151 et 161 de chacun des coulisseaux 15 et 16 au-dessus des têtes des quatre vis 7. Pour ce faire, on engage successivement dans chacune des deux ouvertures 174a et 174b la pointe d'un outil tel qu'un tournevis. La pointe de l'outil introduit dans l'ouverture 174a est engagée dans le perçage 156, ce qui permet d'exercer sur le coulisseau 15 un effort de mise en mouvement de ce coulisseau parallèlement aux axes X14 et X15, en s'éloignant du bord 147, comme représenté par la flèche F15. On procède de la même manière en agissant à travers l'ouverture 174b sur le perçage 166 de l'extension 165 du coulisseau 16 pour déplacer ce coulisseau parallèlement à son axe longitudinal X16 et à l'axe X14r comme représente par la flèche F16. On poursuit le déplacement des coulisseaux 15 et 16 jusqu'à amener leurs perçages 165 et 166 en regard d'une languette élastique 181a, respectivement 181b, monobloc avec le voile 142 de la platine 14 mais susceptible de déformation élastique permettant un débattement dans le sens de la double flèche F1 à la figure 5. La languette 181b est pourvue d'un picot 182 de forme adaptée pour pénétrer au moins partiellement dans le logement 166, ce qui permet de créer un point dur de retenue du coulisseau 16 dans la position de la figure 4. L'utilisateur perçoit que ce point dur est atteint lorsqu'il déplace le coulisseau 16 en direction du bord 149 et sait ainsi que le coulisseau est correctement positionné pour recouvrir les têtes des vis 7. S'il convient d'accéder à nouveau au vis 7 afin de démonter la platine 14, il suffit à l'utilisateur d'exercer sur le picot 182 des languettes 181a et 181b un effort de poussé à travers les perçages 156 et 166 pour libérer les coulisseaux 15 et 16 et pouvoir ainsi les déplacer vers le bord 147, comme représenté par les flèches F'15 et F'16. Selon une variante non représentée de l'invention, un relief en saillie peut être prévu sur les coulisseaux 15 et 16, alors qu'un relief en creux est prévu sur les languettes 181a et 181b. Indépendamment du point dur formé par les languettes 181a et 181b, la course des coulisseaux 15 et 16 entre leurs positions des figures 3 et 4 est limitée par des butées 183a et 183b formées sous des parties en dépression 184a et 184b du voile 142, ces butées 183a et 183b étant engagées dans les lumières 154 et 164. Le déplacement F16 du coulisseau 16 vers le bord 149 a pour effet d'amener le bord d'extrémité 167 de la lumière 164 en appui contre une surface de la butée 183b perpendiculaire à l'axe longitudinal X16 du coulisseau 16. On note que, sur son côté orienté à l'opposé du bord 147, la butée 183 présente une surface inclinée qui forme une rampe de guidage lors de la mise en place du coulisseau 16 sous le voile 142, à proximité du bord 176. De même, la butée 183a reçoit en appui le bord d'extrémité 157 de la lumière 155 dans la configuration de la figure 4. Comme il ressort plus particulièrement de la figure 6, le voile 142 est pourvu de deux nervures 186 contre lesquelles glisse le coulisseau 16 entre le bord 176 et une nervure de guidage latéral 187b de hauteur supérieure à la nervure 163 du coulisseau 16. Deux nervures 186a de réception du coulisseau 15 et une nervure de guidage 187a sont prévues au voisinage du bord 175. Lorsque les coulisseaux 15 et 16 ont été amenés dans la position de la figure 4, ils isolent efficacement les vis 7 de l'extérieur, du côté 14A de la platine visible à la figure 2. Ces coulisseaux ne peuvent être manoeuvrés qu'à travers les ouvertures 174a et 174b, en accédant à leurs extensions respectives 155 et 165. Afin d'empêcher une manœuvre frauduleuse, les ouvertures 174a et 174b sont prévues dans une zone 177 du voile 142 qui est recouverte par le cache-bornes 23 lorsque celui-ci est en place sur le compteur 22, en étant sécurisé par le scellé 6. A la figure 7, la zone 177 est grisée. Cette zone entoure l'ouverture 143 qui doit demeurer accessible lorsque seule la partie principale 22 du compteur 2 est en place sur la portion surélevée 144, ceci afin de permettre le raccordement des conducteurs sur le compteur 2. En revanche, l'ouverture 143 est masqué par le cache-bornes 23 lorsque celui-ci est en place, afin d'empêcher l'accès aux conducteurs raccordés sur le compteur 2. On remarque que la partie principale 22 du compteur 2 peut recouvrir une portion des ouvertures 174a et 174b. Ainsi, lorsque le cache-bornes 23 est en place, ni l'ouverture 143, ni les ouvertures 174a et 174b ne sont accessibles à partir du côté externe 14A de la platine 14, de sorte qu'il n'est pas possible d'agir sur les coulisseaux 15 et 16 pour les déplacer et accéder aux vis 7, ni sur les conducteurs raccordés sur le compteur 2. La platine 14 est pourvue d'une zone en creux 191 qui s'étend d'une zone proche du bord 147 jusqu'au niveau de la portion 144. Cette zone en creux est obtenue lors du moulage de la platine 14 et forme un logement de réception d'un ou plusieurs conducteurs destinés à être raccordés au compteur 2 afin de permettre une transmission filaire des signaux d'information émis par ce compteur, représentant notamment des valeurs de consommation relevées, qu'il s'agisse de valeurs moyennes, de valeurs instantanées ou de valeurs maximales. On parle dans ce cas de télé-information, notamment lorsque le compteur est relié à un ordinateur distant. La zone en creux 191 est obturée par un couvercle 192 qui, lorsqu'il est monté sur la platine 14, est affleurant avec le reste de la zone Z3, afin de ne pas gêner la mise en place du disjoncteur 3. Lorsque ce couvercle 192 est en place, alors que le volet 148 est également en place, il laisse subsister une ouverture 193 d'entrée d'un câble mono ou multi-conducteur, au voisinage du bord 147, ainsi qu'une ouverture de sortie du câble dans la portion 144, dans une partie de la zone Z2 destinée à être recouverte par le cache-bornes 24. Le volet 148 est mobile entre sa position représentée à la figure 2 et une position décalée à 90 vers le bas, c'est-à-dire obtenu par une rotation dans le sens de la flèche F2 sur cette figure autour d'un axe Y19 perpendiculaire à l'axe X14. Dans cette position, une nervure 148a visible à la figure 8 et prévue sur la face du volet 148 orientée vers le fond 111 est engagée sur une encoche 195 ménagée sur la platine 14, ce qui permet de retenir le volet 148 lors de la mise en place ou du retrait des conducteurs appartenant au câble 5. Au terme d'une telle opération, le volet 148 est pivoté dans le sens inverse de celui de la flèche 2 pour venir dans la position des figures 2, 3 et 4 où il est également maintenu en position par l'engagement de la nervure 148a dans des encoches 196 ménagées dans la platine 14. Comme il ressort de la comparaison des figures 3 et 4, la platine 14 est prévue pour accueillir des gaines 4 de diamètres différents tout en maintenant ces gaines en position. Pour ce faire, le bord 147 de la platine 14 est pourvu d'une encoche 197 dont les dimensions sont adaptées pour recevoir une gaine 4 de diamètre maximum, comme représenté à la figure 3. Immédiatement au-dessus de cette ouverture 197 sont prévues deux nervures 198 inclinées en direction d'un axe X197 passant par le centre de l'ouverture 197 et parallèle à l'axe X19. Ces nervures 198 sont prévues pour s'engager dans les zones en creux de la gaine annelée 4 de diamètre maximal représenté à la figure 9. Au-dessus de l'encoche 197 est prévue une seconde encoche 197' également bordée par des nervures 198' inclinées en direction de l'axe X197. La largeur 1197, de l'encoche 197' est inférieure à la largeur de l'encoche 197, de telle sorte que la gaine 4 de diamètre maximum ne peut pas être engagée dans cette encoche 197', ce qui n'est pas gênant puisque la gaine 4 de largeur maximum est efficacement retenue en position par rapport à la platine 4 par les nervures 198. Lorsqu'une gaine 4' de diamètre plus petit est utilisée, comme représenté à la figure 9, cette gaine est engagée dans l'encoche 197' et retenue en position par les nervures 198' qui la bordent. Selon une variante non représentée de l'invention des encoches et des nervures du type des encoches 197 et 197' et des nervures 198 et 198' peuvent être prévues dans plus de deux tailles afin d'accueillir des gaines de trois diamètres différents ou plus. L'invention a été représentée avec des vis 7. Toutefois, elle peut être mise en oeuvre avec des dispositifs de fixation comprenant des vis munies de filetages 150, alors que des inserts taraudés sont intégrés aux bossages 112
Cette enveloppe pour compteur électrique comprend une cuve et une platine (14) montée sur l'enveloppe et formant un support pour le compteur. La platine (14) est pourvue d'au moins un orifice (141) de passage d'un organe (7) de fixation sur le fond de la cuve et d'au moins un coulisseau (15, 16) apte à coulisser par rapport à la platine entre une première position, où il autorise l'accès à l'organe de fixation (7) engagé dans l'orifice (141) par le côté (14A) de la platine opposé au fond de la cuve, et une deuxième position, où il masque l'organe sur le même côté, ce coulisseau étant équipé d'un moyen (155, 165) de manoeuvre entre ses première et deuxième positions qui est situé dans une zone de la platine destinée à être isolée de l'extérieur par un cache-bornes du compteur supporté par la platine.
1. Enveloppe (1) pour compteur électrique (2) comprenant une cuve (11) et une platine (14) montée dans l'enveloppe et formant un support pour le compteur, caractérisée en ce que la platine est pourvue d'au moins un orifice (141, 172) de passage d'un organe (7) de fixation sur le fond (111) de la cuve et d'au moins un coulisseau (15, 16) mobile en translation (F15, F'15, F16, F'16) par rapport à la platine entre une première position (figure 3), où il autorise l'accès à l'organe de fixation engagé dans l'orifice par le côté (14A) de la platine opposé au fond de la cuve, et une deuxième position (figure 4), où il masque l'organe, ce coulisseau étant équipé d'un moyen (155, 165) de manœuvre entre ses première et deuxième positions qui est situé dans une zone (V15, V16) de la platine destinée à être isolée de l'extérieur par un cache-bornes (23) du compteur supporté par la platine. 2. Enveloppe selon la 1, caractérisée en ce que la platine (14) est montée sur le fond (111) de la cuve (11) au moyen de plusieurs organes de fixation (7), le ou chaque coulisseau (15, 16) autorisant l'accès à au moins deux organes de fixation engagés chacun dans un orifice (141, 172) lorsqu'il est dans sa première position (figure 3) et masquant ces deux organes lorsqu'il est dans sa deuxième position (figure 4). 3. Enveloppe selon la 2, caractérisée en ce que la platine a deux bords longitudinaux (175, 176) qui sont verticaux en configuration installée de l'enveloppe (1), la platine étant équipé au voisinage de chacun de ces bords d'un coulisseau (15, 16) mobile parallèlement à ce bord entre ses première et deuxième positions.4. Enveloppe selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens (181a, 181b) de retenue élastique du ou de chaque coulisseau (15, 16) dans sa deuxième position (figures 4, 5). 5. Enveloppe selon la 4, caractérisée en ce que les moyens de retenue élastique comprennent une languette (181a, 181b) élastiquement déformable (F1) solidaire d'un premier élément (14) parmi la platine et le coulisseau et pourvue d'un relief (182) apte à coopérer, lorsque le coulisseau est dans sa deuxième position (figures 4, 5), avec un relief complémentaire (156, 166) ménagé sur le deuxième élément (15, 16) parmi la platine et le coulisseau. 6. Enveloppe selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la platine (14) forme au moins une butée (183a, 183b, 185a, 185b) aux déplacement (F15, F'15, F]6, F'16) du ou de chaque coulisseau (15, 16) entre sa première et sa deuxième position. 7. Enveloppe selon la 6, caractérisée en ce que la butée (183a, 183b) s'étend à l'intérieur d'une lumière oblongue (154, 164) ménagée dans le coulisseau (15, 16) et dont la plus grande dimension est parallèle à la direction (X15r Y16) de déplacement (F15, F'15, F16, F'16) du coulisseau entre ses première et deuxième positions. 8. Enveloppe selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la platine (14) forme un canal (191) de passage d'un câble à raccorder au compteur, ce canal étant défini par une zone concave (191) ménagée sur une face (14A) de la platine orientée à l'opposé du fond (111) de la cuve (11), cette zone concave étant obturée par un capot (192), sauf au niveau d'un orifice d'entrée (193) et d'un orifice de sortie (194) du canal, ces orifices étant disposés respectivement auvoisinage d'un bord inférieur (147) de la platine lorsque celle-ci est fixée dans l'enveloppe et dans la zone (Z2) de montage du compteur (2) sur la platine. 9. Enveloppe selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la platine (14) forme une zone (197, 197') de réception et de blocage d'une gaine annelée (4, 4'), cette zone étant équipée de moyens (198, 198') de retenue de gaines annelées (4, 4') d'au moins deux diamètres différents. 10. Enveloppe selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la platine (14) est apte à supporter également un disjoncteur (3) alimenté par le compteur (2) et en ce que la platine est équipée d'un volet (148) de protection de conducteurs de sortie du disjoncteur, ce volet étant mobile en pivotement (F2) entre une première position où il recouvre ces conducteurs et une deuxième position où il autorise l'accès à ces conducteurs, alors que des moyens (148a, 195, 196) de maintien du volet dans chacune de ses positions sont prévus.20
H
H02,H05
H02B,H02G,H05K
H02B 1,H02G 3,H05K 5
H02B 1/50,H02B 1/03,H02G 3/08,H05K 5/02
FR2895227
A3
TOISE AUTOCOLLANTE COMPORTANT DES INDICATIONS SUR LA TAILLE ET LE POIDS STATISTIQUEMENT ATTENDUS ANNEE APRES ANNEE POUR LES PERSONNES DE DEUX A SEIZE ANS INCLUS.
20,070,629
Description La présente invention concerne une toise autocollante en matériau souple qui comporte, en plus des habituelles graduations centimétriques, des indications sur l'ordre de grandeur de la taille et du poids statistiquement attendus, année après année, pour les personnes de chacun des deux sexes de deux à seize ans inclus. Rares sont 4es toises qui indiquent la taille moyenne à atteindre pour un age donné. Aucune n'indique à la fois un ordre de grandeur de la taille et un ordre de grandeur du poids à attendre année après année. C'est là la première caractéristique de cette invention. Selon une seconde caractéristique, cette toise est réalisée sur un matériau souple 10 tel du papier, si nécessaire renforcé par des composants plastiques ou autres, et non dans un matériau rigide tel que le bois ou le métal. En outre, et c'est là la troisième caractéristique de cette invention, le ruban, d'une largeur de 2,5 centimètres environ, qui constitue la toise, est muni sur son verso d'un autocollant qui permet de 4e fixer verticalement en le déroulant, par exemple, 15 sur un mur d'appartement ou sur le montant d'une porte. Enfin, et toujours suivant cette même troisième caractéristique, le recto du ruban ù là où sont imprimé les graduations centimétriques et les indications de poids et de taille ù n'est pas plastifié. De la sorte, cette toise devient personnalisable : l'enfant ou l'adolescent qui l'utilise peut inscrire son nom, porter des dates, tracer des repères à l'aide 20 d'un crayon ou d'un stylo et conserver ainsi un historique. La toise une fois autocollée verticalement s'utilise soit avec une équerre, soit avec un objet plat et rectangulaire comme, par exemple, un livre qui fait alors office de curseur. Deux modèles sont disponibles : Garçon et Fille . Chacun prend comme 25 source les courbes de poids et de taille du Carnet de Santé du Ministère de la Santé. Ce qui fait de ces toises des instruments de mesure fiables pour un prix de fabrication modeste. La figure 1/1, ci-après, nous donne le détail des tailles et poids du modèle Garçon . Celui Fille en sera déduit par minoration des données de 10% de 30 15% ou de 20 % suivant les ages. Au total, ces toises fournissent aux enfants et aux adolescents sous une forme somme toute ludique, ainsi qu'à leurs parents, des informations inscrites dans le temps sur la conformité ou non de leur développement en taille et en poids
La présente invention concerne une toise qui, en plus des habituelles graduations centimétriques, indique l'ordre de grandeur de la taille et du poids statistiquement attendus, année après année, pour les personnes de chacun des deux sexes de deux à seize ans inclus.Réalisée sur un ruban en matériau souple au verso autocollant, tel du papier, si nécessaire renforcé par des composants plastiques ou autres, cet instrument de mesure se pose sur un support vertical comme le montant d'une porte d'appartement, par exemple.Etalonné suivant les courbes du Camet de Santé du Ministère de la Santé, cette toise fournit aux enfants et aux adolescents sous une forme somme toute ludique, ainsi qu'à leurs parents, des informations inscrites dans le temps sur la conformité ou non de leur développement en taille et en poids.
Revendications 1) Toise caractérisée en ce qu'elle est constituée d'un ruban en matériau souple sur le recto duquel sont imprimées d'une part des graduations centimétriques classiques, et d'autre part des indications de l'ordre de grandeur de la taille et de l'ordre de grandeur du poids statistiquement attendues, année après année, pour une personne entre deux et seize ans inclus ; le ruban étant muni sur son verso d'un autocollant qui permet de poser la toise sur un support vertical comme, par exemple, le montant d'un porte d'appartement.
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FR2894614
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MOTEUR A COMBUSTION INTERNE COMPORTANT UN PISTON COMPORTANT UN BOSSAGE DE GEOMETRIE COMPLEXE
20,070,615
"" L'invention concerne un moteur à combustion interne à injection directe, comportant un piston dont le bol de combustion 5 comporte un bossage de géométrie complexe. On connaît de nombreux exemples de moteurs à combustion interne de ce type pour véhicule automobile, notamment à allumage par compression de type Diesel, dont on cherche toujours à améliorer les performances, tout en réduisant io d'une part leur consommation et, d'autre part, leurs émissions de polluants, tels que les oxydes d'azote (NOx) ou les particules de suies contenues dans les fumées en sortie d'échappement. De telles améliorations peuvent notamment être obtenues en agissant sur la qualité du mélange entre les gaz d'admission et is le carburant, c'est-à-dire en réalisant un mélange sensiblement homogène dans la chambre de combustion du cylindre du moteur, plus particulièrement dans le bol de combustion du piston. Dans le cas d'un moteur à injection directe, les phénomènes principaux qui se combinent et qui permettent 20 d'obtenir un mélange sensiblement homogène sont essentielle-ment la pulvérisation du carburant et les mouvements d'air du type "swirl" de la charge de gaz d'admission autour d'un axe sensiblement confondu ou parallèle à l'axe du cylindre, et encore le mouvement d'air provoqué par l'injection de carburant. 25 On a représenté à la figure 1, un cylindre de moteur à combustion interne à injection directe du type de celui décrit dans le document FR-A-2.844.012 illustrant un exemple de l'état de la technique. Le moteur à combustion interne 10 comporte au moins un 30 cylindre 12 d'axe vertical X-X dans lequel coulisse axialement un piston 14 qui comporte, dans sa face supérieure 16, un bol de combustion 18 délimitant la partie inférieure d'une chambre de combustion 20 dont la partie supérieure est délimitée par une portion en vis-à-vis de la face inférieure 22 d'une culasse 24, un injecteur 26 qui est excentré par rapport à l'axe X-X du cylindre 12 et qui pulvérise le carburant sous la forme d'une nappe d'injection 28, sensiblement conique de sommet S, qui est formée de plusieurs jets dissymétriques 30 qui parcourent des longueurs différentes avant d'entrer en contact avec la paroi interne 32 du bol de combustion 18 qui est constituée par une gorge annulaire latérale 34 centrée sur un axe principal de symétrie A-A qui se raccorde avec un fond 36 sensiblement horizontal à partir duquel un bossage 38 s'étend verticalement sur une hauteur totale H io déterminée. Il est connu, dans un tel moteur 10, que les caractéristiques du mélange air/carburant obtenues dans la chambre de combustion 20 dépendent directement de l'ouverture de la nappe, appelée angle de nappe (c), sous lequel le carburant is est injecté dans la chambre de combustion 20 par l'injecteur 26 et de la géométrie complémentaire du bol de combustion 18 qui lui est associé. L'invention concerne plus particulièrement les moteurs dans lesquels l'injecteur de carburant est agencé dans une 20 position excentrée par rapport à l'axe vertical X-X du cylindre, tels que généralement les moteurs à combustion interne comportant deux soupapes par cylindre afin de permettre l'implantation dans chaque cylindre d'une soupape d'admission et d'une soupape d'échappement de grand diamètre. 25 Lorsque l'injecteur est ainsi excentré ou décentré, les différents jets de carburant sont injectés de manière dissymétrique ce qui affecte notamment la qualité du mélange qui n'est pas aussi homogène que souhaité dans l'ensemble du bol de combustion 18. 30 Comme on peut mieux le voir sur la figure 1, les différents jets de carburant 30 sont dissymétriques en ce qu'ils parcourent des longueurs différentes, encore appelées "longueurs libres", avant d'entrer en contact avec la paroi interne 32 du bol de combustion 18. Plus précisément une première partie des jets, dits jets longs 30a, parcourent un trajet ou une longueur "L", tandis qu'une seconde partie des jets 30b, dits jets courts 30b, parcourent une longueur "I" et qu'enfin une troisième partie des jets 30c, dit jets intermédiaires 30c, parcourent une longueur moyenne comprise entre L et I, avant que tous les jets de carburants 30a, 30b et 30c n'entrent respectivement en contact avec la paroi interne 32 de la gorge 34. Ainsi, le bol de combustion 18 comporte d'une part une io première zone A majoritairement riche en carburant imputable au fait que les jets courts 30b de longueur I sont confinés et s'enroulent sur eux-mêmes après être entrés en contact avec la paroi 32 en provoquant ainsi un recouvrement des jets et, d'autre part, une deuxième zone B proche du fond 36 dans laquelle les is jets longs 30a de longueur L pénètrent peu et qui est ainsi majoritairement riche en air et pauvre en carburant. Par conséquent, la dissymétrie des jets de carburant 30 provoquent un déséquilibre entre la répartition du carburant et des gaz d'admission de sorte qu'une telle géométrie de bol de 20 combustion n'est pas satisfaisante. En effet, un mélange air-carburant non homogène provoque notamment l'apparition de fumées. De plus, le bossage 38 présente généralement une forme de révolution centrée sur l'axe principal de symétrie A-A du bol de 25 combustion 18 de sorte qu'il existe alors un risque important d'interférences entre les jets dissymétriques 30, particulièrement entre les jets longs 30a et moyens 30c, et la partie sommitale du bossage 38. Pour limiter de tels risques d'interférences, on a 30 notamment proposé de modifier l'ouverture de la nappe d'injection en augmentant l'angle de nappe (c). Ce n'est cependant pas une solution satisfaisante car cela affecte grandement la qualité du mélange air-carburant, en particulier dans la deuxième zone B majoritairement riche en air et pauvre en carburant. Selon une autre solution connue, on a proposé de réduire le volume du bossage pour limiter les risques d'interférences, mais le volume du bol de combustion augmente alors proportionnellement et cela au détriment du taux de compression désiré qu'il n'est plus possible d'obtenir. De telles solutions ne sont donc pas satisfaisantes. C'est la raison pour laquelle, on a cherché à optimiser d'une part la géométrie et l'implantation des bols de combustion et des bossages et, d'autre part, la répartition des jets de io carburant pulvérisés par l'injecteur associé. L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients et de proposer un moteur à combustion interne comportant un piston dont le bol de combustion présente un bossage de géométrie complexe permettant en particulier d'obtenir un mélange air- is carburant homogène dans l'ensemble du bol et sans interférences entre les jets de carburant et la partie sommitale du bossage. Dans ce but, l'invention propose un moteur à combustion interne pour véhicule automobile du type décrit précédemment, caractérisé en ce que le bossage est constitué : 20 - d'un tronc de cône inférieur dont la base est comprise dans le plan horizontal du fond et est centrée sur l'axe principal de symétrie et dont le sommet est le point symétrique du sommet de la nappe d'injection par rapport à l'axe principal de symétrie; et -d'un tronc de cône supérieur dont la base est formée par 25 la face horizontale supérieure du tronc de cône inférieur et dont le sommet correspond au sommet de la nappe d'injection par lequel passe un axe vertical de référence. Grâce à l'invention, on améliore l'échange entre le carburant injecté et les gaz d'admission du moteur à combustion 30 interne et on augmente les performances du moteur tout en réduisant la formation de polluants, tels que les oxydes d'azote (NOx), les suies et autres hydrocarbures imbrûlés constituant les fumées noires en sortie d'échappement. Selon d'autres caractéristiques de l'invention - le tronc de cône inférieur du bossage comporte une paroi externe inférieure de convexité continûment variable comportant au moins : • une première portion de paroi inférieure s'étendant sur s un premier secteur angulaire déterminé, centré sur l'axe vertical de référence, correspondant sensiblement au secteur angulaire de la nappe d'injection formé des jets de plus courtes longueurs; et • une deuxième portion de paroi inférieure s'étendant io sur un deuxième secteur angulaire déterminé, centré sur l'axe vertical de référence, correspondant sensiblement au secteur angulaire de la nappe d'injection formé des jets de plus grandes longueurs ; - en section par un plan de coupe vertical passant par l'axe is principal, la première portion de la paroi inférieure présente un profil incliné rectiligne dont la pente, dite première pente, s'inscrit dans la continuité du fond horizontal et est déterminée de manière à éviter que les jets de plus courtes longueurs ne s'enroulent sur euxmêmes en direction de la paroi interne de la gorge ; 20 - en section par un plan de coupe vertical passant par l'axe principal, la deuxième portion de la paroi inférieure présente un profil incliné rectiligne dont la pente, dite deuxième pente, est supérieure à la première pente de manière que le volume de la gorge latérale est au moins dans le deuxième secteur angulaire 25 inférieur au volume de la gorge latérale dans le premier secteur angulaire ; - le tronc de cône supérieur du bossage comporte une paroi externe supérieure présentant une convexité continûment variable déterminée de manière à éviter les interférences entre les jets de 30 la nappe d'injection et la paroi externe supérieure du bossage ; - la hauteur (h) de la face horizontale supérieure du tronc de cône inférieur est égale à la moitié de la hauteur totale du bossage depuis le fond du bol jusqu'au sommet du bossage ; - la hauteur totale du bossage est déterminée de manière que, lors de l'injection, il n'y ait pas d'interférences entre les jets et le sommet du bossage ; - le bossage est réalisé par au moins une opération de 5 fraisage du piston ; - l'axe principal de symétrie du bol de combustion est confondu avec l'axe vertical X-X du cylindre ; - le piston comporte des moyens d'indexation angulaire pour permettre le montage du piston dans le moteur dans une position io de fonctionnement déterminée qui est indexée en fonction des paramètres de la nappe d'injection associée de l'injecteur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux figures annexées is parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique en coupe axiale d'un cylindre de moteur à combustion interne comportant un piston muni d'un bol de combustion selon l'état de la technique ; - la figure 2 est une vue schématique en coupe axiale d'un 20 cylindre de moteur à combustion interne analogue à celui de la figure 1 comportant un piston muni d'un bol de combustion comportant un bossage de géométrie complexe selon l'invention ; - la figure 3 est une vue schématique en coupe axiale du bol de combustion du piston selon la figure 2 qui illustre les cônes 25 théoriques de construction correspondant respectivement au tronc de cône inférieur et au tronc de cône inférieur supérieur dont la superposition permet d'obtenir le bossage selon l'invention ; - la figure 4 est une vue schématique en perspective qui représente en détail la nappe conique d'injection complémentaire 30 du bossage de géométrie complexe selon l'invention. Dans la description et les revendications, on utilisera à titre non limitatif les expressions telles que "supérieur" et "inférieur" et les orientations "axialement", "verticale" et "latérale" en référence aux figures et définitions données dans la description. De plus, les éléments identiques, similaires ou analogues seront désignés par les mêmes chiffres de référence. On décrira ci-après, par comparaison avec la figure 1 illustrant l'état de la technique, la figure 2 qui représente une partie du moteur à combustion interne 10 du type à injection directe et plus particulièrement l'un 12 des cylindres du moteur 10. io Le cylindre 12 s'étend axialement suivant un axe vertical de symétrie X-X et délimite un alésage interne dans lequel coulisse axialement le piston 14 selon un mouvement de va-et-vient. Le piston 14 comporte axialement une tête supérieure 40 is et une jupe inférieure 42, la paroi cylindrique externe 44 de la tête 40 comportant des gorges annulaires périphériques 46 qui reçoivent des segments 48. Le piston 14 comporte dans sa face horizontale supérieure 16 le bol de combustion 18, encore appelée cavité, qui délimite 20 axialement la partie inférieure de la chambre de combustion 20 dont la partie supérieure est délimitée par une portion de la face inférieure 22 de la culasse 24 du moteur. La culasse 24 comporte au moins un conduit d'admission d'air qui débouche par un orifice d'entrée obturé par une soupape 25 d'admission (non représentés) dans la chambre de combustion 20, et au moins un conduit d'échappement des gaz brûlés qui débouche par un orifice de sortie destiné à être obturé par une soupape d'échappement (non représentée) dans la chambre de combustion 20. 30 La culasse 24 porte au moins un injecteur 26 de carburant qui est excentré par rapport à l'axe vertical X-X du cylindre 12 de manière à permettre notamment l'implantation de soupapes de grand diamètre. L'injecteur 26 est muni d'une buse d'injection 50 qui débouche directement dans la chambre de combustion 20 du moteur et comporte des trous d'injection 52 pour pulvériser le carburant en direction du bol de combustion 18. Les trous 52 sont par exemple agencés axialement sur une rangée unique et repartis annulairement par rapport à l'axe principal C-C de l'injecteur autour de la buse d'injection 50. Avantageusement, le nombre de trous 52 est supérieur ou égal à 6 et les trous 52 sont de préférence répartis angulairement io de manière régulière autour de l'axe principal C-C de l'injecteur 26. Avantageusement, pour que l'injection de carburant soit effectuée le plus près possible de l'axe X-X du cylindre 12 dans lequel coulisse le piston 14, la buse 50 de l'injecteur 26 est ici is rapprochée de l'axe X-X du cylindre, en inclinant l'axe principal C-C de l'injecteur 26 par rapport à l'axe vertical X-X du cylindre 12. Le carburant est pulvérisé par les trous 52 sous la forme d'une nappe d'injection 28 sensiblement conique. La nappe 20 conique d'injection 28 est définie par un sommet S qui est notamment déterminé en fonction des trous d'injection 52 et qui correspond ici à un point d'origine fictif approximativement situé à l'extrémité de la buse 50 de l'injecteur 26. L'ensemble des jets dissymétriques 30 de carburant 25 s'étend à partir du sommet S selon un angle solide de nappe (c) déterminant l'ouverture de la nappe d'injection 28. Le bol de combustion 18 comporte une gorge annulaire latérale 34 qui est centrée sur un axe principal de symétrie A-A. L'axe principal de symétrie A-A s'étend ici verticalement, 30 c'est-à-dire coaxialement à l'axe X-X du cylindre 12. De préférence, l'axe principal de symétrie A-A du bol de combustion 18 est confondu avec l'axe vertical X-X du cylindre 12 de manière que le bol de combustion 18 est centré par rapport au cylindre 12 et au piston 14 du moteur 10. Le bol de combustion 18 comporte un fond 36 sensiblement horizontal, de profondeur constante, à partir duquel le bossage 38 s'étend verticalement, ou encore axialement, sur une hauteur totale H déterminée. Par "profondeur", on entend ici à la côte axiale comprise entre le fond 36 et la surface horizontale supérieure 16 du piston 14 comportant le bord circulaire supérieur 54 qui délimite l'ouverture d'entrée du bol 18. Le bord circulaire supérieur 54, encore parfois appelé la io "lèvre" du bol de combustion 18, comporte ici un profil circulaire qui est centré sur l'axe principal de symétrie A-A. En variante (non représentée), le bord circulaire supérieur 54 présente un profil dissymétrique du type de celui décrit dans la demande de brevet français No. 0550156 déposée par le is demandeur le 19 janvier 2005 et non encore publiée à ce jour. L'angle solide de nappe (c) de la nappe d'injection 28 de sommet S est en particulier déterminé en fonction des paramètres géométriques du bol de combustion 18 associé, tels que le diamètre ou la profondeur, et réciproquement. 20 Les jets 30 dissymétriques parcourent par exemple un trajet ou une longueur I pour les jets courts 30b et une longueur L supérieure pour les jets longs 30a, c'est-à-dire des longueurs différentes avant d'entrer en contact avec la paroi interne 32 de la gorge annulaire 34 du bol de combustion 18. 25 Par comparaison avec un injecteur 26 du type centré sur l'axe A-A du bol de combustion 18, les jets dissymétriques 30 d'un injecteur 26 excentré sont généralement dits jets longs 30a lorsque la longueur L qu'ils parcourent est supérieure au rayon du bol de combustion 18, dits jets courts 30b lorsque la longueur I 30 qu'ils parcourent est inférieure au rayon du bol de combustion 18 et dits jets moyens 30c lorsqu'ils parcourent une longueur intermédiaire entre L et I sensiblement égale au rayon R du bol de combustion 18. i0 Conformément à l'invention, le bossage 38 est constitué d'une part d'un tronc de cône inférieur 38A dont la base est comprise dans le plan horizontal du fond 36 et est centrée sur l'axe principal de symétrie A-A et dont le sommet S' est le point symétrique du sommet S de la nappe d'injection 28 par rapport à l'axe principal de symétrie A-A et, d'autre part, d'un tronc de cône supérieur 38B dont la base 56 est formée par la face horizontale supérieure du tronc de cône inférieur 38A et dont le sommet correspond au sommet S de la nappe d'injection 28 par lequel io passe un axe vertical de référence B-B. On a représenté en détail à la figure 3, le bossage 38 de géométrie complexe selon l'invention et illustré les cônes théoriques de construction de sommet S' et S correspondant à chacun des troncs de cône 38A et 38B formant le bossage 38. is Comme on peut mieux le voir sur les figures 3 et 4, le tronc de cône inférieur 38A du bossage 38 comporte une paroi externe inférieure 58 de convexité continûment variable comportant au moins : - une première portion 60 de paroi inférieure s'étendant sur 20 un premier secteur angulaire (a) déterminé correspondant sensiblement au secteur angulaire de la nappe d'injection 28 formé des jets 30b de plus courtes longueurs, et - une deuxième portion 62 de paroi inférieure s'étendant sur un deuxième secteur angulaire (R) déterminé correspondant 25 sensiblement au secteur angulaire de la nappe d'injection 28 formé des jets 30a de plus grandes longueurs. De préférence, les secteurs angulaires (a) et (R) sont centrés sur l'axe vertical de référence B-B passant par le sommet S de la nappe conique d'injection 28. 30 Avantageusement, la première portion 60 de la paroi inférieure 58 présente, en section par un plan de coupe vertical passant par l'axe principal A-A, un profil incliné dont la pente, dite première pente, s'inscrit dans la continuité du fond horizontal 36 et qui est déterminée de manière à éviter que les jets 30b de plus Il courtes longueurs ne s'enroulent sur eux-mêmes en direction de la paroi interne 32 de la gorge annulaire latérale 34. De manière analogue, la deuxième portion 62 de paroi inférieure présente, en section par un plan de coupe vertical passant par l'axe principal A-A, un profil incliné dont la pente, dite deuxième pente, est supérieure à la première pente de manière que le volume de la gorge latérale 34 soit, au moins dans le deuxième secteur angulaire (a), inférieur au volume de la gorge latérale 34 dans le premier secteur angulaire (a). io Les profils inclinés respectifs de la première portion 60 et de la deuxième portion 62 de la paroi inférieure 58 sont, en section, avantageusement rectilignes et obtenus par fraisage. Le tronc de cône supérieur 38B du bossage 38 comporte une paroi externe supérieure 64 présentant une convexité is continûment variable, c'est-à-dire qu'en section par des plans de coupe verticaux successifs suivant une rotation autour de l'axe A-A, la paroi présente un profil incliné dont la pente varie continuellement, notamment selon le secteur angulaire dans lequel l'on se trouve. 20 La convexité de la paroi externe supérieure 64 est déterminée de manière à éviter les interférences entre les jets 30 de la nappe d'injection 28 et ladite paroi externe supérieure 64 du bossage 38. Ainsi, la paroi externe supérieure 64 du tronc de cône 25 supérieur 38B est avantageusement intégralement comprise à l'intérieur du volume du cône formé par les jets dissymétriques 30 de la nappe d'injection 28 afin d'éviter toutes interférences entre l'un quelconque des jets dissymétriques 30a, 30b et 30c et la paroi externe supérieure 64 du bossage 38. 30 Avantageusement, la paroi externe supérieure 64 du tronc de cône supérieur 38B de convexité continûment variable comporte au moins : - une première portion 66 de paroi supérieure 64 s'étendant sur un secteur angulaire primaire (8) déterminé qui correspond sensiblement au secteur angulaire de la nappe d'injection 28 formé des jets 30b de plus courtes longueurs, et - une deuxième portion 68 de paroi supérieure 64 s'étendant sur un secteur angulaire secondaire (0) déterminé qui correspond sensiblement au secteur angulaire de la nappe d'injection 28 formé des jets 30a de plus grandes longueurs. En section par un plan de coupe vertical passant par l'axe principal A-A, la première portion 66 de la paroi supérieure 64 présente un profil incliné dont la pente, dite troisième pente, est io déterminée de manière à s'inscrire globalement dans la continuité de la première pente de la première portion 60 de la paroi inférieure 58 afin de permettre aux jets courts 30b de se développer de la paroi interne 32 de la gorge 34 vers le sommet du bossage 38. is En section par un plan de coupe vertical passant par l'axe principal A-A, la deuxième portion 68 de la paroi supérieure 64 présente un profil incliné dont la pente, dite quatrième pente, est déterminée de manière à éviter les interférences avec les jets 30, en particulier avec les jets longs 30a et avec les jets moyens 30c 20 de longueur intermédiaire. Les profils inclinés respectifs de la première portion 66 et de la deuxième portion 68 de la paroi externe supérieure 64 sont avantageusement rectilignes et obtenus par fraisage. Grâce au bossage 38 selon l'invention, on optimise la 25 répartition du volume dans l'ensemble du bol 18 en fonction notamment des paramètres de la nappe d'injection 28 de manière à obtenir un taux de compression optimal pour un volume total du bol de combustion 18 donné. Par comparaison avec un bol de combustion 18 de l'état de 30 la technique tel qu'illustré à la figure 1, le bossage 38 de géométrie complexe permet pour un même volume, c'est à dire à isovolume, d'obtenir un mélange optimal de l'air et du carburant. En effet, le bossage 38 présente centralement autour de l'axe X-X un volume de matière supérieur de sorte que le volume du bol est avantageusement reparti radialement et majoritairement constitué par le volume de la gorge annulaire latérale 34 dans laquelle sont mélangés l'air et le carburant. Grâce à l'invention, on peut ainsi à isovolume réaliser un bol de combustion 18 de diamètre supérieur. Avantageusement, le volume de la gorge annulaire latérale 34 est par exemple inférieur dans le deuxième secteur angulaire (R) de la deuxième portion 62 de la paroi externe inférieure 58 qui correspond à la deuxième zone B de la figure 1, généralement majoritairement riche en air et pauvre en carburant. Par conséquent, la géométrie complexe du bossage 38 permet de réduire, dans la deuxième zone B, le volume d'air présent par rapport au carburant et ainsi rééquilibrer le rapport air-carburant dans le but d'obtenir un mélange air-carburant plus 1s homogène. De plus, le volume de la gorge annulaire latérale 34 est supérieur dans le premier secteur angulaire (a) de la première portion 60 de la paroi externe inférieure 58 qui correspond à la première zone A de la figure 1 qui est radialement globalement 20 opposée à la deuxième zone B. Par conséquent, la géométrie complexe du bossage 38 permet inversement d'augmenter le volume d'air présent dans cette zone première A qui est généralement majoritairement riche en carburant de manière à obtenir un mélange plus homogène en 25 y rééquilibrant le rapport entre l'air et le carburant. De préférence, la hauteur h de la face horizontale supérieure 56 du tronc de cône inférieur 38A formant la base du tronc de cône supérieur 38B est sensiblement égale à la moitié de la hauteur totale H du bossage 38, c'est-à-dire à la moitié de la 30 côte axiale suivant la direction verticale du bossage 38 depuis le fond 36 du bol 18 jusqu'à la partie sommitale 70 du bossage 38. Avantageusement, la partie sommitale du bossage 38 est usinée par fraisage de manière à former une face supérieure 70 de préférence globalement horizontale, en variante de forme convexe. La face horizontale supérieure 70 détermine ainsi la hauteur totale H du bossage 38 de manière que, lors de l'injection, il n'y ait pas d'interférences entre les jets 30 de carburant et la partie sommitale du bossage 38, laquelle se trouve verticalement à une distance minimale déterminée du sommet S de la nappe d'injection 28. Avantageusement, le bol de combustion 18 et le bossage 10 38 sont réalisés par fraisage du piston 14, notamment au moyen d'une fraiseuse à commande numérique. L'axe principal de symétrie A-A du bol de combustion 18 étant confondu avec l'axe vertical de symétrie X-X du cylindre 12, le bol de combustion 18 et le tronc de cône inférieur 38A sont 1s avantageusement centrés par rapport au cylindre 12 et au piston 14. En variante (non représentée), l'axe principal de symétrie A-A du bol de combustion 18 est excentré par rapport à l'axe X-X du cylindre 12 de manière à réduire la distance entre l'axe A-A du 20 bol 18 et l'axe vertical de référence B-B passant par le sommet S de la nappe d'injection 28. Avantageusement, le piston 14 comporte des moyens d'indexation angulaire (non représentés) pour permettre le montage du piston 14 dans le moteur 10 dans une position de 25 fonctionnement déterminée qui est susceptible d'être indexée en fonction des paramètres de la nappe d'injection 28 de l'injecteur associé 26. Avantageusement, le moteur 10 comporte des moyens pour produire à l'admission un mouvement tourbillonnaire ordonné du 30 type "swirl" dans le cylindre 12 de manière à favoriser la formation d'un mélange air-carburant homogène
L'invention propose un moteur (10) comportant un cylindre (12) dans lequel coulisse un piston (14) qui comporte un bol de combustion (18) associé à un injecteur excentré (26) qui pulvérise le carburant en une nappe conique d'injection (28) de sommet (S) formée de jets dissymétriques (30) qui parcourent des longueurs différentes avant d'entrer en contact avec la paroi interne (32) du bol (18) qui est constituée par une gorge (34) centrée sur un axe principal (A-A) et qui se raccorde avec un fond (36) à partir duquel s'étend un bossage (38), caractérisé en ce que le bossage (38) est constitué :- d'un tronc de cône inférieur (38A) dont la base est comprise dans le plan horizontal du fond (36) et est centrée sur l'axe principal de symétrie (A-A) et dont le sommet (S') est le point symétrique du sommet (S) de la nappe d'injection (28) par rapport à l'axe principal de symétrie (A-A); et- d'un tronc de cône supérieur (38B) dont la base est formée par la face horizontale supérieure (56) du tronc de cône inférieur (38A) et dont le sommet correspond au sommet (S) de la nappe d'injection (28).
1. Moteur (10) à combustion interne à injection directe, comportant au moins un cylindre (12) d'axe vertical (X-X) dans lequel coulisse axialement un piston (14) qui comporte, dans sa s face supérieure (16), un bol de combustion (18) délimitant la partie inférieure d'une chambre de combustion (20), un injecteur (26) qui est excentré par rapport à l'axe (X-X) et qui pulvérise le carburant sous la forme d'une nappe d'injection (28), sensiblement conique de sommet (S), qui est formée de plusieurs io jets dissymétriques (30) qui parcourent des longueurs différentes avant d'entrer en contact avec la paroi interne (32) du bol de combustion (18) qui est constituée par une gorge annulaire latérale (34) centrée sur un axe principal de symétrie (A-A) qui se raccorde avec un fond (36) sensiblement horizontal à partir is duquel un bossage (38) s'étend verticalement sur une hauteur totale (H) déterminée, caractérisé en ce que le bossage (38) est constitué : - d'un tronc de cône inférieur (38A) dont la base est comprise dans le plan horizontal du fond (36) et est centrée sur 20 l'axe principal de symétrie (A-A) et dont le sommet (S') est le point symétrique du sommet (S) de la nappe d'injection (28) par rapport à l'axe principal de symétrie (A-A); et - d'un tronc de cône supérieur (38B) dont la base est formée par la face horizontale supérieure (56) du tronc de cône inférieur 25 (38A) et dont le sommet correspond au sommet (S) de la nappe d'injection (28) par lequel passe un axe vertical de référence (B- B). 2. Moteur (10) selon la 1, caractérisé en ce que le tronc de cône inférieur (38A) du bossage comporte une 30 paroi externe inférieure (58) de convexité continûment variable comportant au moins : - une première portion (60) de paroi inférieure (58) s'étendant sur un premier secteur angulaire (a) déterminé, centré sur l'axe vertical de référence (B-B), correspondant sensiblementau secteur angulaire de la nappe d'injection (28) formé des jets (30b) de plus courtes longueurs; et - une deuxième portion (62) de paroi inférieure (58) s'étendant sur un deuxième secteur angulaire (R) déterminé, centré sur l'axe vertical de référence (B-B), correspondant sensiblement au secteur angulaire de la nappe d'injection (28) formé des jets (30a) de plus grandes longueurs. 3. Moteur (10) selon la 2, caractérisé en ce que, en section par un plan de coupe vertical passant par l'axe principal (A-A), la première portion (60) de la paroi inférieure (58) présente un profil incliné rectiligne dont la pente, dite première pente, s'inscrit dans la continuité du fond horizontal (36) et est déterminée de manière à éviter que les jets (30b) de plus courtes longueurs ne s'enroulent sur eux-mêmes en direction de la paroi 1s interne (32) de la gorge (34). 4. Moteur (10) selon la 3, caractérisé en ce que, en section par un plan de coupe vertical passant par l'axe principal (A-A), la deuxième portion (62) de la paroi inférieure (58) présente un profil incliné rectiligne dont la pente, dite 20 deuxième pente, est supérieure à la première pente de manière que le volume de la gorge latérale (34) est au moins dans le deuxième secteur angulaire (R) inférieur au volume de la gorge latérale (34) dans le premier secteur angulaire (a). 5. Moteur (10) selon l'une quelconque des 25 précédentes, caractérisé en ce que le tronc de cône supérieur (38B) du bossage (38) comporte une paroi externe supérieure (64) présentant une convexité continûment variable déterminée de manière à éviter les interférences entre les jets (30a, 30b, 30c) de la nappe d'injection (28) et la paroi externe supérieure (64) du 30 bossage (28). 6. Moteur (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la hauteur (h) de la face horizontale supérieure (56) du tronc de cône inférieur (38B) estégale à la moitié de la hauteur totale (H) du bossage (38) depuis le fond (36) du bol (18) jusqu'au sommet (70) du bossage. 7. Moteur (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la hauteur totale (H) du bossage (38) est déterminée de manière que, lors de l'injection, il n'y ait pas d'interférences entre les jets (30a, 30b, 30c) et le sommet (70) du bossage (38). 8. Moteur (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le bossage (38) est réalisé io par au moins une opération de fraisage du piston (14). 9. Moteur (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'axe principal de symétrie (A-A) du bol de combustion (18) est confondu avec l'axe vertical (X-X) du cylindre (12). is 10. Moteur (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le piston (14) comporte des moyens d'indexation angulaire pour permettre le montage du piston (14) dans le moteur dans une position de fonctionnement déterminée qui est indexée en fonction des paramètres de la 20 nappe d'injection (28) associée de l'injecteur (26).
F
F02
F02B,F02F,F02M
F02B 23,F02F 3,F02M 61
F02B 23/06,F02F 3/26,F02M 61/14
FR2893818
A1
DISPOSITIF DE GUIDAGE DE FILS DITS RELEVEURS DANS LE DOMAINE DU PALISSAGE EN ARBORICULTURE ET EN VITICULTURE
20,070,601
La présente invention a pour objet, dans le domaine du palissage en arboriculture et en viticulture, un dispositif de guidage de fils dits releveurs. Ce dispositif constitue un perfectionnement au dispositif analogue décrit dans le document WO 2005092081, lequel est du type fait de fil métallique mis en forme par pliage, comprenant d'une part un pliage en forme de boucle, destiné à permettre la solidarisation du dispositif sur un piquet; et d'autre part, à une extrémité d'un brin qui s'étend à partir dudit pliage en forme de boucle, un premier pliage conformé pour permettre l'accrochage d'un fil releveur, et un second pliage formant crochet, conformé pour permettre de maintenir ledit brin en position relevé et donc maintenir les deux fils releveurs rapprochés, par le crochetage de l'autre fil releveur. Le premier pliage consiste en une succession de deux plis à angle droit pour former d'une part une section parallèle à l'axe de passage du fil de palissage dans le pliage en forme de boucle, pour permettre l'entortillement du fil releveur, et deux segments radiaux à ladite section et destinés à maintenir entortillé ledit fil, tandis que le second pliage consiste en un pliage pour former un crochet s'inscrivant dans un plan perpendiculaire à l'axe du fil de palissage. Selon une forme particulière de réalisation, il comporte deux brins rectilignes s'étendant depuis le pliage en forme de boucle en faisant un angle l'un par rapport à l'autre, et dont chacun est muni, à son extrémité, d'un premier et d'un second pliage pour l'accrochage des deux fils releveurs. Lorsqu'il est nécessaire de resserrer la végétation, on procède au relevage des fils releveurs qui sont chacun entortillés la section parallèle du premier pliage, puis, par l'intermédiaire des seconds pliages, on crochète, respectivement, le fil en vis-à-vis. Ce dispositif de guidage de fils releveurs constitue un progrès substantiel par rapport aux autres dispositifs existants, il peut cependant dans certaines circonstances présenter des inconvénients, auxquels le dispositif selon l'invention remédie. Ainsi, le dispositif de guidage selon l'invention, est du type fait de fil métallique mis en forme par pliage, comprenant d'une part un pliage en forme de boucle ou analogue, destiné à permettre la solidarisation du dispositif sur un piquet; et d'autre part, à une extrémité d'un brin qui s'étend à partir dudit pliage en forme de boucle, un premier pliage conformé pour permettre l'accrochage d'un fil releveur, et un second pliage formant crochet, conformé pour permettre de maintenir ledit brin en position relevé et donc maintenir les fils releveurs rapprochés, et il se caractérise essentiellement en ce que ledit second pliage en forme de crochet est conformé pour pourvoir crocheter ledit piquet. Selon une forme particulière de réalisation du dispositif selon l'invention, il comporte deux brins rectilignes s'étendant depuis le pliage en forme de boucle en faisant un angle l'un par rapport à l'autre, et dont chacun est muni, à son extrémité, d'un premier et d'un second pliage pour l'accrochage des fils releveurs. Selon une caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, le second pliage en forme de crochet consiste en un pliage s'étendant dans un plan perpendiculaire, ou sensiblement perpendiculaire à l'axe du brin rectiligne qui en est muni. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, le second pliage en forme de crochet, est réalisé en partie extrême du brin rectiligne qui en est muni. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, le premier pliage consiste en une succession de deux plis à angle droit pour former d'une part une section parallèle aux fils de palissage pour permettre l'entortillement du fil releveur, et deux segments radiaux à ladite section et destinés à maintenir entortillé ledit fil. Les avantages et les caractéristiques du dispositif selon 35 l'invention, ressortiront plus clairement de la description qui suit et qui se rapporte au dessin annexé, lequel en représente plusieurs modes de réalisation non limitatifs. Dans le dessin annexé : - la figure 1 représente une vue schématique en élévation 5 de face d'un mode de réalisation du dispositif de guidage selon l'invention, en position ouverte. - la figure 2 représente une vue schématique en élévation de profil du même dispositif. - la figure 3 représente une vue schématique de dessus du 10 même dispositif en position fermée. En référence à ces figures 1, 2 et 3, on peut voir que, selon l'invention, un dispositif de guidage 1 de fils dits releveurs 2 et 3, se présente sous la forme d'un fil métallique plié. 15 Dans ce mode de réalisation, le dispositif comprend un pliage 10 en forme de boucle, visible sur la figure 1, duquel s'étendent deux brins rectilignes 4 et 5. Le pliage 10 est destiné à permettre la solidarisation du dispositif 1 sur un piquet P. Il est conformé pour enserrer le piquet P, c'est-à- 20 dire que les brins 4 et 5 se placent de part et d'autre du piquet P, en regard des faces avant et arrière de celui-ci. La partie extrême du brin 4 comporte un premier pliage 40 comprenant notamment deux plis à angle droit, pour former une section rectiligne 41 qui s'étend parallèlement à l'axe de 25 palissage en s'écartant du piquet P, et qui est intercalée entre deux segments qui lui sont radiaux 42 et 43, en sorte de permettre, comme cela est visible sur la figure 3, l'entortillement du fil releveur 2 sur la section rectiligne et son blocage par les segments radiaux 42 et 43. 30 La partie extrême du brin 5 est identique, mais orientée symétriquement, ainsi elle comprend une section rectiligne 50 et deux segments radiaux 52 et 53, permettant le maintien du fil releveur 3. La partie extrême du brin 4 comprend également un second 35 pliage 44, en forme de crochet, qui consiste en un pliage s'étendant dans un plan perpendiculaire au brin rectiligne 4, et qui forme un triangle pour présenter un segment rétenteur 45, qui s'étend du côté intérieur sensiblement parallèlement à la section rectiligne 40, mais du côté opposé, ainsi que du côté extérieur un segment oblique 46. La partie extrême du brin 5 est identique mais symétrique, et comporte ainsi un second pliage 54 présentant un segment rétenteur 55 et un segment oblique 56. Sur la figure 3, on peut voir que pour opérer le relevage des fils 2 et 3, alors que ceux-ci sont entortillés sur les sections rectilignes respectivement 40 et 50, les brins 4 et sont rapprochés l'un de l'autre, les pliages 44 et 54 venant au contact du piquet P, les segments obliques 46 et 56 faisant office de déflecteurs pour permettre aux pliages 44 et 54 de contourner le piquet P, puis venir s'ancrer sur ce dernier au travers des segments rétenteurs 45 et 55. On notera que le dispositif selon l'invention peut présenter plusieurs variantes, ainsi les brins 4 et 5 peuvent être indépendants l'un de l'autre. D'autre part le second pliage peut être positionné dans la 20 région médiane du brin, tandis que le premier pliage est reporté en extrémité. Par ailleurs, dans le cas d'une plantation équipée de deux paires de fils releveurs, à savoir une paire inférieure et une paire supérieure dont le relevage s'effectue à des périodes 25 différentes, il est prévu que chacun des brins, 4 et 5, soit constitué d'au moins deux parties articulées en pivotement ou analogue l'une par rapport à l'autre, à savoir d'une part une partie inférieure comprenant un premier pliage pour l'accrochage d'un fil releveur inférieur, et un second pliage pour le 30 crochetage du piquet ; et d'autre part une partie supérieure comprenant un premier pliage pour l'accrochage d'un fil releveur supérieur, et un second pliage pour le crochetage du piquet
Dispositif de guidage de fils dits releveurs, du type fait de fil métallique mis en forme par pliage, comprenant d'une part un pliage en forme de boucle ou analogue (10), destiné à permettre la solidarisation du dispositif sur un piquet (P); et d'autre part, à une extrémité d'un brin qui s'étend à partir du pliage en forme de boucle (10), un premier pliage (40, 50) conformé pour permettre l'accrochage d'un fil releveur (2, 3), et un second pliage (44, 54) formant crochet, conformé pour permettre de maintenir le brin en position relevé et donc maintenir les fils releveurs (2, 3) rapprochés.Le second pliage (44, 54) en forme de crochet est conformé pour pourvoir crocheter le piquet (P).
1) Dispositif de guidage de fils dits releveurs, du type fait de fil métallique mis en forme par pliage, comprenant d'une part un pliage en forme de boucle ou analogue (10), destiné à permettre la solidarisation du dispositif sur un piquet (P); et d'autre part, à une extrémité d'un brin (4, 5) qui s'étend à partir dudit pliage en forme de boucle (10), un premier pliage (40, 50) conformé pour permettre l'accrochage d'un fil releveur (2, 3), et un second pliage (44, 54) formant crochet, conformé pour permettre de maintenir ledit brin (4, 5) en position relevé et donc maintenir les fils releveurs (2, 3) rapprochés, caractérisé en ce que ledit second pliage (44, 54) en forme de crochet est conformé pour pourvoir crocheter ledit piquet (P). 2) Dispositif de guidage selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte deux brins rectilignes (4, 5) s'étendant depuis le pliage en forme de boucle (10) en faisant un angle l'un par rapport à l'autre, et dont chacun est muni, à son extrémité, d'un premier (40, 50) et d'un second pliage (44, 54) pour l'accrochage des fils releveurs (2, 3). 3) Dispositif de guidage selon la 2, caractérisé en ce que le pliage en forme de boucle ou analogue (10) est conformé pour enserrer le piquet (P), en sorte que les deux brins rectilignes (4, 5) se placent de part et d'autre dudit piquet (P), en regard des faces avant et arrière de celui-ci. 4) Dispositif de guidage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le second pliage (44, 54) en forme de crochet consiste en un pliage s'étendant dans un plan perpendiculaire, ou sensiblement perpendiculaire à l'axe du brin rectiligne (4, 5) qui en est muni. 5) Dispositif de guidage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le secondpliage (44, 54) en forme de crochet, est réalisé en partie extrême du brin rectiligne (4, 5) qui en est muni. 6) Dispositif de guidage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le premier pliage (40, 50) consiste en une succession de deux plis à angle droit pour former d'une part une section (41, 51) parallèle aux fils de palissage pour permettre l'entortillement du fil releveur (2, 3), et deux segments radiaux (42, 43, 52, 53) à ladite section et destinés à maintenir entortillé ledit fil (2, 3) . 7) Dispositif de guidage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, lorsqu'il y a deux paires de fils releveurs, à savoir une paire inférieure et une paire supérieure dont le relevage s'effectue à des périodes différentes, chacun des brins rectilignes est constitué d'au moins deux parties articulées en pivotement ou analogue l'une par rapport à l'autre, à savoir d'une part une partie inférieure comprenant un premier pliage pour l'accrochage d'un fil releveur inférieur, et un second pliage pour le crochetage du piquet ; et d'autre part une partie supérieure comprenant un premier pliage pour l'accrochage d'un fil releveur supérieur, et un second pliage pour le crochetage du piquet.
A
A01
A01G
A01G 17
A01G 17/06
FR2896833
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE D'UN CIRCUIT CONSOMMATEUR DE GAZ COMPRIME ET GENERATEUR DE VIDE FAISANT APPLICATION
20,070,803
La présente invention concerne un dispositif de commande de l'ouverture et de l'interruption d'un circuit consommateur d'air comprimé. Un tel circuit peut aboutir par exemple à un ac- tionneur pneumatique ou à une soufflette, un amplificateur d'air ou, surtout, à une source d'aspiration (vide) par effet venturi. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION Les dispositifs de commande connus comportent une vanne à deux positions qui relient l'appareil consommateur à une source d'air comprimé dans un premier état de la vanne et qui l'en isole dans un second état. Cette vanne est classiquement une vanne pilotée pneumatique-ment, le circuit pneumatique de commande comprenant une électrovanne de pilotage à deux positions et trois orifices (électrovanne 3/2), à savoir l'orifice de pression, l'orifice de sortie (en direction de la vanne pilotée) et l'orifice d'échappement. Pour assurer une communication sélective de l'orifice de sortie avec l'un et l'autre des orifices de pression et d'échappement, il faut mettre en oeuvre deux sièges s'il s'agit d'une valve à clapet. Cette disposition technologique est coûteuse et en outre se prête mal à une miniaturisation poussée ou à une adaptation aux faibles niveaux de courant des circuits électro- niques qui appartiennent à la commande électrique de l'électrovanne de pilotage. OBJET DE L'INVENTION La présente invention est une solution à la commande de l'ouverture ou de la fermeture d'un circuit consommateur d'air comprimé, plus adaptée aux besoins de plus en plus pressants de miniaturisation et de faible coût. RESUME DE L'INVENTION A cet effet l'invention a donc pour un premier objet un dispositif de commande de l'ouverture et de l'interruption d'un circuit consommateur de gaz comprimé comportant une vanne de coupure à deux états, normalement fermée, ladite vanne de coupure comportant une chambre de pilotage et une chambre de contre-pilotage, en communica- tion permanente avec une source de gaz comprimé, directe-ment pour la chambre de pilotage et par l'intermédiaire d'une restriction pour la chambre de contre-pilotage, cette dernière comportant une dérivation de purge ouverte ou fermée par une vanne de pilotage à deux orifices et deux positions. Une telle vanne de pilotage à deux orifices et deux positions est de fabrication beaucoup plus économique qu'une vanne à trois orifices et deux positions, puisque dans le cas d'une vanne à clapet, elle ne met en oeuvre qu'un seul siège. La vanne de pilotage qui est de manière préférée une électrovanne, est à une position stable, laquelle pouvant être soit la position d'ouverture de la purge, soit la position d'obturation de cette dernière, selon que l'on souhaite qu'en cas de défaut d'alimentation électrique, le circuit consommateur de gaz soit respectivement ouvert ou fermé. Un second objet de l'invention est un générateur de vide qui comprend dans un corps : -une buse et un mélangeur coaxiaux, - une chambre d'aspiration entre la buse et le mélangeur constituant la source de vide dans laquelle dé-bouche un canal d'aspiration, - un dispositif de commande selon le premier ob-jet de l'invention. Dans ce cas, la vanne de coupure est avantageusement une vanne à clapet normalement maintenu appliqué sur un siège, le clapet présentant par ailleurs deux surfaces de pilotage opposées, l'une soumise à la pression régnant dans la chambre de pilotage et l'autre, opposée, soumise à la pression régnant dans la chambre de contre-pilotage, de sorte qu'en cas d'égalité de pression, le clapet est maintenu en application sur son siège tandis que la dérivation de purge comporte un siège coaxial au siège de la vanne de coupure, en regard duquel un clapet est monté mobile entre une position éloignée et une position au contact du siège, le clapet étant solidaire du noyau mobile d'un actionneur électromagnétique. L'encombrement transversal d'un tel appareil est dicté par les moyens assurant l'effet venturi. La vanne de coupure et l'électrovanne de pilotage de cette dernière selon l'invention peuvent avantageusement être logées dans un encombrement au plus égal à celui du venturi, si bien que des blocs regroupant plusieurs venturis de performances complémentaires peuvent être rendus com- pacts et de fabrication économique. Dans une variante de réalisation du générateur de l'invention, celui-ci comporte un canal de soufflage d'air comprimé dans le canal d'aspiration, ce canal de soufflage comportant lui-même une vanne de coupure norma- lement fermée, équipée d'un dispositif de commande conforme au premier objet de l'invention énoncé ci-dessus. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description donnée ci-après de quelques exemples de sa réalisation. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 est un schéma fonctionnel du dispo- sitif de commande de l'invention, - la figure 2 illustre un mode de réalisation du dispositif conforme au schéma fonctionnel de la figure 1, - la figure 3 illustre un générateur de vide conforme à l'invention, - la figure 4 illustre un détail d'une variante de réalisation du générateur de la figure 3, - la figure 5 illustre un générateur de vide conforme à l'invention équipé d'un canal de soufflage. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION A la figure 1, on a représenté en U un circuit consommateur de gaz comprimé et en P l'extrémité d'une source de gaz sous pression. Le dispositif de commande 1 selon l'invention se compose d'une vanne de coupure 2 à deux positions et deux orifices, avec un état stable correspondant à l'obturation de la communication entre la source P et le circuit U (celle représentée), état stable obtenu et maintenu notamment par l'effet d'un ressort 3 intégré à la vanne. Cette vanne comporte une chambre de pilotage 2a et une chambre de contre-pilotage 2b chacune étant reliée en permanence à la source de pression P. Plus exactement, la chambre de pilotage 2a est alimentée en permanence en fluide sous pression par un canal de pilotage 4, tandis que la chambre de contre-pilotage 2b est alimentée en permanence en fluide sous pression par un canal de contre-pilotage 5 sur lequel une restriction 6 est montée de même qu'un filtre 7. La chambre de contre-pilotage 2b comporte un ca- nal de purge 8 sur lequel est montée une électrovanne 9 à deux orifices et deux positions dont une position stable est obtenue sous l'action d'un ressort 10 en l'absence d'excitation de l'électrovanne, cette position stable ici étant la position d'obturation du canal de purge 8. Dans sa deuxième position, l'électrovalve 9 est déplacée à l'encontre de l'effet du ressort 10 par un actionneur électromagnétique 11 de sorte que dans cette seconde position l'électrovanne 9 met le canal de purge 8 à l'échappement: 12. Tel que représenté, le circuit consommateur de gaz comprimé est isolé de la source de pression P. Les deux chambres de pilotage 2a et 2b sont à la même pression, celle de la source de fluide sous pression, et, comme les surfaces exposées à cette pression sont identi- ques, le ressort 3 est prépondérant et maintient la vanne 2 dans sa position d'obturation. Le même résultat est obtenu sans ressort si la pression de contre- pilotage en-gendre sur la pièce mobile de la vanne 2 une force supérieure à la pression de pilotage (la même en l'accu- rence). Un signal électrique de commande est transmis à l'actionneur électromagnétique 11 de l'électrovanne 9 et la fait changer d'état. Il se produit une purge au moins partielle de la chambre de contre-pilotage 2b avec une chute de pression correspondante. La pression dans la chambre de pilotage 2a devient prépondérante, surmonte l'effort du ressort 3 et la vanne 2 change d'état. Le circuit consommateur de gaz comprimé U est donc connecté à la source P. Pendant toute cette période, il se produit une fuite de gaz au travers du conduit 5 et de la purge 8. Cette fuite est cependant réduite du fait même de la restriction 6 dont la section de passage est très inférieure à celle du conduit 8. Lorsqu'on cesse d'alimenter l'électrovanne 9, celle-ci revient dans sa position d'obturation du conduit 8. La pression est restaurée dans la chambre de contre-pilotage 2b qui vient contrer, avec la force du ressort, celle de la chambre de pilotage 2a pour placer la vanne 2 dans sa position d'obturation. A la figure 2 on a représenté un mode de réalisation d'un dispositif conforme au schéma fonctionnel de la figure 1, qui comporte un corps 20. Ce corps 20 est équipé d'un siège 21 sur lequel un clapet 22 vient prendre appui sous l'effet d'un ressort 23. Le siège 21 est ménagé dans un insert rapporté dans le corps 20 par exemple par cramponnage, ledit insert définissant un élément de raccordement au circuit consommateur de gaz comprimé. Par un embout latéral du corps 20, le dispositif peut être connecté par tous moyens appropriés à la source de pression P. Cette source de pression alimente par un conduit 24 une chambre 22a qui constitue une chambre de pilotage du clapet 22. Cette chambre 22a, donc le conduit 24, communique avec une chambre 22b de contre-pilotage du clapet 22 par l'intermédiaire d'un canal 25 ménagé dans le corps même du clapet 22. Ce canal 25 de contre-pilotage possède une restriction 26, une gorge 26a du clapet 22 de laquelle est issue la restriction 26, et un filtre 27 recouvrant la gorge 26a. Le rôle de ce filtre est d'éviter un bouchage de la restriction par une impureté du fluide sous pression. La chambre de contre-pilotage 22b communique avec l'atmosphère par l'intermédiaire d'un canal de purge 28 traversant un siège 29 qui est obturable par un clapet 30. Ce clapet 30 est porté par le noyau mobile 31 d'une électrovanne 32 et repose sur le siège 29 sous l'effet d'un ressort de rappel 33 placé entre le noyau plongeur 31 et une culasse 34 de l'électrovanne. Une alimentation électrique de cette électrovanne tend à ramener le noyau 31 contre la culasse 34 à l'encontre de l'effet du ressort 33, décollant ainsi le clapet 30 du siège 29. C'est ainsi que l'on purge la chambre de contre-pilotage 22b. On aura noté en 32a une borne de connexion électrique de l'électrovanne. L'échappement de l'électrovanne est noté 35 sur la figure 2. En l'absence d'excitation de l'électrovanne 32, la pression P règne dans la chambre 22a et dans la cham- bre 22b. Les surfaces du clapet 22 exposées à la pression de la chambre 22b sont supérieures aux surfaces de ce clapet exposé à la pression de la chambre 22a. Il s'en-suit que le clapet à l'aide en outre de l'effet du ressort 23 est plaqué contre son siège 21 et que la communi-cation P - U est interrompue. Une alimentation de l'élec- trovanne 32 soulève le clapet 30 de son siège 29 et place la chambre 22b en communication avec l'échappement 35. Il se produit donc une chute de pression dans la chambre 22b, même si une alimentation de celle-ci persiste au travers du canal 25 et de la restriction 26 dont la section de passage est très nettement inférieure à celle du canal 28 du, siège 29. La pression dans la chambre 22a exerce donc une force sur le clapet 22 qui est capable de déplacer celui-ci même à l'encontre du ressort 23 du res-sort de rappel. Dans ces conditions, le clapet 22 est dé-collé de son siège 21 et la communication est établie entre la source de pression P et le canal U consommateur de gaz sous pression. Lorsque l'on cesse d'alimenter l'électrovanne 22, le clapet 30 se referme et la pression dans la chambre 22b se restaure progressivement et la force du ressort 23 sur le clapet 22 redevient prépondérante et conduit à replaquer le clapet sur son siège 21. Dans ces conditions, la communication P - U est de nouveau inter-rompue. On retrouve à la figure 3 la plupart des éléments déjà décrits en regard de la figure 2 avec les mêmes références, cette figure 3 illustrant un générateur de vide. En effet, au-delà du siège 21, le circuit U consommateur de pression est formé par une buse 40, un "mélan- Beur" 41, terme consacré dans le domaine, éloigné de la buse 40, donnant ainsi naissance à un effet venturi qui a pour conséquence la création d'une dépression dans la chambre 42 disposée entre la buse et le mélangeur. Cette chambre 42 est le générateur de vide pour un canal d'as- piration 43, connecté par exemple de manière connue à une ventouse. L'intérêt du dispositif de commande selon l'invention appliqué à un générateur de vide est que la consommation. en air comprimé du dispositif de commande ne s'opère que lorsque le générateur de vide consomme égale- 8 ment de l'air comprimé. Comme cette consommation par le dispositif de commande est très inférieure à la consommation d'air comprimé nécessaire pour engendrer le vide, cet "inconvénient" né de cette consommation est totale- ment acceptable dans le cas d'espèce. En outre, on notera que l'ensemble des pièces fonctionnelles est logé dans le corps 20 selon une direction unique qui est celle de leur axe commun. Si le corps 20 est en matériau plastique, on peut loger par cramponnage l'insert formant la buse 40 et le mélangeur 41 par une extrémité du corps 20 puis le clapet 22, le siège 29 et l'électrovanne 32 par l'autre extrémité ouverte de ce corps 20. Cette conception simplifie considérablement la fabrication de l'appareil. On constate, à la figure 3, qu'en l'absence d'alimentation de l'électrovanne 32, le clapet 30 repose sur le siège 29 poussé par le ressort 33 et isole la chambre de pilotage 22b de l'échappement. Dans cette configuration, le clapet 22 est forcé contre son siège 21 et le venturi est isolé de l'alimentation en gaz compri- mé. Dans certaines applications, il est souhaité, voir utile, que l'aspiration réalisée par le venturi perdure notamment lors d'une panne de courant électrique. Il faut alors que la chambre de pilotage 22b soit en communication avec l'échappement en l'absence d'alimentation de l'électrovanne de pilotage. La figure 4 illustre une électrovanne 50 de ce type. Elle est représentée non alimentée et le clapet 30 est éloigné du siège 29. En effet, ce clapet 30 est solidaire d'un noyau plongeur 51 par une tige amagnét.ique 51a qui, en l'absence d'alimentation, est éloigné de la culasse 52 par un ressort 53. L'alimentation de la bobine 54 de l'électrovanne 50 attire le noyau plongeur 51 en direction de la culasse 52 et plaque le clapet 30 contre le siège 29. Ainsi, avec une électrovanne normalement ouverte, la vanne de coupure de l'ali- mentation du venturi est ouverte en cas de défaut d'ali-9 mentation électrique et est fermée lorsque l'alimentation électrique de l'électrovanne 40 est assurée. A la figure 5 enfin, on retrouve la plupart des éléments déjà décrits en regard de la figure 3 avec les mêmes références. Le conduit 24 d'alimentation en gaz comprimé de la chambre de pilotage 2a du clapet 22 débouche également dans une chambre de pilotage 60a d'un clapet 60 qui coopère avec un siège 61 au travers duquel, lorsque le clapet 60 en est éloigné, le gaz comprimé peut atteindre le conduit d'aspiration 43. Le clapet 60 est identique au clapet 22 avec une chambre de contre-pilotage 60b qui peut être mise à l'échappement par l'ouverture d'un conduit de purge 62. Cette ouverture est obtenue par déplacement d'un clapet 63 d'une électrovanne de pilotage 64 semblable à l'électrovalve de pilotage 32 qui assure la communication entre la source de pression P et les composants 40 et 41 définissant la chambre d'aspiration 42. On comprend que par une commande séquentielle des électrovannes 32 et 64, soit on crée dans le conduit d'aspiration 43 une dépression qui permet à une ventouse de prendre en charge une pièce, soit on crée dans ce conduit 43 une surpression qui permet de chasser rapide-ment la pièce préalablement saisie par la ventouse
L'invention concerne un dispositif de commande de l'ouverture et de l'interruption d'un circuit (U) consommateur de gaz comprimé comprenant une vanne (2) de coupure à deux états, normalement fermée, ladite vanne (2) de coupure comportant une chambre de pilotage (2a) et une chambre de contre-pilotage (2b) en communication permanente avec une source (P) de gaz comprimé, directement pour la chambre de pilotage (2a) et par l'intermédiaire d'une restriction (6) pour la chambre de contre-pilotage (2b), cette dernière comportant une dérivation de purge (8) ouverte ou fermée par une vanne (9) à deux orifices et deux positions.
1. Dispositif de commande de l'ouverture et de l'interruption d'un circuit (U) consommateur de gaz corn- primé comprenant une vanne (2) de coupure à deux positions, normalement fermée, ladite vanne (2) de coupure comportant une chambre de pilotage (2a) et une chambre de contre-pilotage (2b) en communication permanente avec une source (P) de gaz comprimé, directement pour la chambre de pilotage (2a) et par l'intermédiaire d'une restriction (6) pour la chambre de contre-pilotage (2b), cette dernière comportant une dérivation de purge (8) ouverte ou fermée par une vanne (9) de pilotage à deux orifices et deux positions. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la vanne de purge (9) du canal de contre-pilotage (8) est une électrovanne à une position stable. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la position stable est la position d'obtu- ration du canal (8). 4. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la position stable de l'électrovanne est la position d'ouverture de ce canal (8). 5. Générateur de vide comportant dans un corps (20) . - une buse (40) et un mélangeur (41) coaxiaux, - une chambre d'aspiration (42) entre la buse et le mélangeur, constituant la source de vide dans laquelle débouche un canal d'aspiration (43), - un dispositif de commande selon l'une des précédentes de l'alimentation de la buse (40) en gaz comprimé, caractérisé en ce que la vanne de coupure est une vanne à clapet (22) normalement maintenue appliqué sur un siège (21), le clapet (22) présentant par ailleurs deuxsurfaces de pilotage opposées, l'une soumise à la pression régnant. dans la chambre (22a) de pilotage, et l'autre opposée soumise à la pression régnant dans la chambre (22b) de contre-pilotage, de sorte qu'en cas d'égalité de pression, le clapet (22) est maintenu en application sur son siège (21) et en ce que la dérivation de purge (28) comporte un siège (29) coaxial au siège (21) de la vanne de coupure, en regard duquel un clapet (30) est monté mobile entre une position éloignée et une position au contact du siège (29), le clapet (30) étant solidaire du noyau mobile (31) d'un actionneur électromagnétique (32). 6. Générateur de vide selon la 5, caractérisé en ce que le noyau mobile (51) est maintenu écarté du siège (29) en l'absence d'alimentation électri- que de l'actionneur (50). 7. Générateur de vide selon la 5, caractérisé en ce que le noyau mobile (31) est maintenu rapproché du siège (29) en l'absence d'alimentation électrique de l'actionneur (32). 8. Générateur selon l'une des 5 à 7, comportant un canal de soufflage d'air comprimé dans le canal (43) d'aspiration, caractérisé en ce que ce canal de soufflage comporte une vanne de coupure (60, 61) normalement fermée, équipée d'un dispositif de commande conforme à l'une des 1 à 3 précédentes.
F
F15,F04
F15C,F04F
F15C 3,F04F 5
F15C 3/00,F04F 5/20,F04F 5/52
FR2896947
A1
ELEMENT DE PLAQUE DE CIRCUIT IMPRIME COMPRENANT UN COMPOSANT INCORPORE ET PROCEDE DE FABRICATION
20,070,803
L'invention concerne un élément de plaque de circuit imprimé comprenant au moins un composant électrique ou électronique préfabriqué, notamment une puce, qui est incorporé ou noyé entre une couche inférieure de base et une couche de couverture. Par ailleurs, l'invention se rapporte à un procédé pour incorporer ou noyer au moins un composant électrique ou électronique, notamment une puce (élément semi-conducteur), dans un élément de plaque de circuit imprimé, le composant étant collé sur une couche inférieure de base, suite à quoi une couche de couverture est appliquée par compression, par-dessus la couche inférieure de base, y compris le composant. Hormis un équipement extérieur de plaques de circuit imprimé avec des composants électriques ou électroniques, notamment des composants électroniques actifs ou des circuits intégrés usuellement appelés puces, on cherche de plus en plus souvent dans le cadre de la technologie des plaques de circuit imprimé, à incorporer ou noyer de tels composants, notamment des puces, également à l'intérieur de l'élément de plaque de circuit imprimé considéré, les composants étant inclus entre des couches individuelles de l'élément de plaque de circuit imprimé. Une technique à cet effet est par exemple divulguée par le document US 6 396 153 B, d'après lequel une couche de liaison en un matériau isolant est revêtue, sur une face, qui ultérieurement se situera à l'intérieur, d'une couche de colle polymère sur laquelle est ensuite collée une puce. Ensuite, une couche formant substrat est appliquée, par exemple par moulage par injection ou compression, sur la couche de colle, et conformée autour de la puce, de sorte qu'en définitive la puce est incorporée ou noyée entre ce substrat et la couche de liaison à travers laquelle est connectée la puce. Une application similaire de puces sur des substrats, au moyen d'une couche de colle, est divulguée par les documents DE 4 433 833 A, EP 611 129 A et US 5 564 181 A. Cette technologie est complexe, la couche de colle appliquée en surface, en tant que couche supplémentaire également présente à l'extérieur de la puce, ayant un effet préjudiciable. Par ailleurs, il est connu (par exemple d'après les documents DE 196 42 488 A et DE 199 54 941 A) de fixer des puces sur des éléments de plaque de circuit imprimé à l'aide de colle appliquée uniquement de manière locale, notamment dans le cadre d'une incorporation de puces dans des éléments de plaque de circuit imprimé. Pour l'incorporation dans des éléments de plaque de circuit imprimé, on utilise toutefois des puces les plus minces possibles, et notamment des puces dites "puces amincies", c'est-à-dire des puces dont la face substrat a été rectifiée dans une mesure considérable, sans toutefois naturellement entraver le circuit contenu dans la puce, des épaisseurs de puce d'un ordre de grandeur de 50 pm ou 70 pm pouvant être atteintes, tandis que des puces standards présentent une épaisseur de par exemple 700 pm. De telles puces amincies sont naturellement très flexibles de sorte qu'elles subissent un cintrage lors de leur application par compression sur des amas de colle appliqués localement en forme de goutte, puisque ces amas de colle ne sont pas plans et présentent au contraire une forme bombée. En outre, il n'est pas possible avec la puce amincie, de répartir en surface de la manière souhaitée, par compression, la colle appliquée au préalable sur la couche inférieure de base ou sur la face inférieure de la puce, de sorte qu'en-dehors du fléchissement ou du cintrage de la puce, une conséquence peut également être une adhérence par collage insuffisante. Un autre inconvénient réside ici, en outre, dans le fait que dans le cas de puces cintrées, leur connexion ultérieure, après leur inclusion entre des couches de plaques de circuit imprimé, va poser des problèmes, parce que les positions des zones de contact sur la puce se sont déplacées, en raison de son cintrage ou fléchissement, par rapport aux positions de consigne. Le but de la présente invention consiste à remédier à ceci et à proposer une technique à l'aide de laquelle des composants, notamment également des puces amincies, peuvent être, sans problème, fixées de manière adhésive u à la couche inférieure de base lors de l'incorporation dans des éléments de plaque de circuit imprimé, les composants étant traités avec ménagement et pouvant être fixés de manière exacte quant à leur position. Par ailleurs, l'invention vise à rendre possible la fixation 20 par collage des composants d'une manière particulièrement rationnelle, un moyen de collage n'étant prévu également que de manière localisée. Conformément à l'invention, ce but est atteint pour un 25 élément de plaque de circuit imprimé du type de celui mentionné en introduction, grâce au fait que le composant est collé à l'aide d'un tronçon de film adhésif sur la couche inférieure de base. En ce qui concerne le procédé, le but recherché est atteint pour 30 le procédé mentionné en introduction, également grâce au fait que le composant est collé sur la couche inférieure de base à l'aide d'un tronçon de film adhésif. Selon une configuration avantageuse de l'invention, le 35 composant utilisé est un composant aminci présentant une épaisseur de 10 pm à 70 pm, notamment d'environ 50 pm. Selon l'invention, on utilise ainsi des tronçons de film adhésif ou tronçons de ruban adhésif pour fixer les composants, par collage, sur les couches inférieures de base correspondantes. Ces tronçons sont séparés ou sectionnés, sensiblement par découpage ou matriçage, de films adhésifs préfabriqués, notamment sous forme de bande ou de ruban, de préférence fournis sous la forme de bobine, et ils présentent une épaisseur prescrite uniforme, d'un ordre de grandeur de 10 pm à 15 pm, de préférence une épaisseur d'environ 12 pm. Les films adhésifs ou rubans adhésifs peuvent notamment être durcis à la chaleur, à savoir par voie thermique, la colle pouvant par exemple, après application séparée du tronçon considéré sur la couche inférieure de base, être pré-durcie par rayonnement infrarouge, et finalement, après application du composant, être durcie complètement dans un four. Selon une configuration avantageuse de l'invention, le composant est contacté ou connecté à travers la couche de couverture présentant une couche de résine synthétique. Pour assurer l'établissement du contact de connexion du composant, des perçages laser métallisés peuvent être réalisés dans la couche de couverture. Selon un mode opératoire avantageux, le tronçon de film adhésif est appliqué, avant l'application du composant, de manière distincte sur la couche inférieure de base. Lors de l'application, le tronçon de film adhésif peut être compressé et pré-durci. A cette occasion, le tronçon de film adhésif est positionné et compressé ainsi que de préférence pré-durci, à l'aide d'un outil de positionnement et de compression. Cet outil de positionnement et de compression peut être chauffé. Selon un mode de réalisation avantageux, le tronçon de film adhésif, après le positionnement sur la couche inférieure de base, est appliqué par compression contre celle-ci, la couche inférieure de base étant chauffée à partir de l'autre côté. En outre, il est possible que le composant soit chauffé en supplément. Les tronçons de film adhésif sont sectionnés sensiblement avec les dimensions des composants, par exemple découpés ou matricés, et selon un mode de réalisation avantageux, de manière séparée ou distincte avant l'application des composants sur la couche inférieure de base. Les tronçons de film adhésif sont dans ce cas, lors de l'application et après le positionnement, appliqués par compression et, le cas échéant par l'utilisation d'un outil chauffé, dans une certaine mesure pré-durcis. Une possibilité peut par ailleurs consister à appliquer et compresser les tronçons de film adhésif sur la couche inférieure de base, cette couche inférieure de base étant échauffée par le côté opposé, pour ainsi durcir de manière limitée ou pré-durcir les tronçons de film adhésif, les composants étant éventuellement également chauffés. Le pré-durcissement vise ici à faire adhérer de manière suffisamment ferme le tronçon de film adhésif sur la couche inférieure de base, le tronçon de film adhésif devant toutefois rester suffisamment collant pour ensuite faire adhérer par compression le composant considéré. Les films adhésifs notamment sous forme de bande ou de ruban peuvent présenter une structure usuelle en soi, à savoir une structure du type avec un film de support qui est revêtu sur les deux faces d'une colle ou d'un agent adhésif, des films de couverture coiffant pour leur part les couches de colle. Une autre possibilité consiste à supprimer le film de support et de ne prévoir qu'une couche de colle, par exemple également entre deux films de couverture. Le film de couverture permet d'augmenter la stabilité et peut par exemple être réalisé par un polyimide. En guise de films de couverture, il est par exemple possible d'utiliser des films de polyéthylène ou respectivement des films de polyéthylène téréphtalate films de PE respectivement de PET). En guise de colle on utilise une colle polymère usuelle en soi, avec un faible module d'élasticité, de préférence en combinaison avec une résine époxy ainsi que des charges. Il est également possible de mettre en œuvre un polyimide modifié en combinaison avec une résine époxy. D'après une configuration avantageuse, on utilise un tronçon de film adhésif comportant sur les deux faces des films de couverture, et avant l'application sur la couche inférieure de base, l'un, à savoir le film de couverture inférieur est retiré, alors que l'autre, à savoir le film de couverture supérieur est retiré seulement après l'application du tronçon de film adhésif et avant l'application du composant. Ainsi, dans le cas de l'utilisation de tronçons de film adhésif comprenant un film de couverture sur chaque face, on procède de préférence de la manière suivante, à savoir que l'un, â savoir le film de couverture inférieur, par exemple un film de PE, est retiré avant l'application du tronçon de film adhésif sur la couche inférieure de base, pour ainsi coller le tronçon de film adhésif sur la couche inférieure de base, et que l'autre, à savoir le film de couverture supérieur, par exemple un film de PET, n'est retiré que juste avant l'application du composant, pour ainsi protéger la couche de colle jusqu'à cet instant. Une possibilité avantageuse consiste à appliquer le tronçon de film adhésif préalablement sur le composant, sur le côté de celui-ci qui doit être relié à la couche inférieure de base, pour ainsi coller en commun le composant considéré, y compris le tronçon de film adhésif, sur la couche inférieure de base. Il est alors possible de procéder avantageusement de la manière suivante, à savoir qu'un film adhésif est appliqué préalablement sur une galette ou tranche de silicium englobant un grand nombre de composants, suite à quoi les composants, y compris leurs tronçons de film adhésif, sont séparés les uns des autres et appliqués respectivement sur la couche inférieure de base associée. Pour le durcissement complet de la colle du tronçon de film adhésif considéré, la couche inférieure de base, y compris le composant qui y est collé, est avantageusement introduite dans un four et chauffée par exemple â une température de 130 C à 150 C ou jusqu'à 170 C. Il peut ici s'avérer avantageux d'effectuer ce durcissement complet de la colle dans une atmosphère réactive ou dans une atmosphère inerte, notamment dans une atmosphère d'azote. Après le collage du composant considéré sur la couche inférieure de base, il est possible d'appliquer par-dessus la couche inférieure de base avec le composant, par compression, une couche de couverture cuivre-résine, telle qu'un film dit RCC (film RCC de "Resin Coated Copper" film, à savoir un film de cuivre revêtu de résine), et ensuite il est possible de réaliser des perçages ou perforations de contact par perçage laser dans cette couche de couverture. A la suite de cela est effectuée une métallisation électrolytique dans la zone des perçages de contact, pour ainsi connecter les composants incorporés ou les couches conductrices noyées, une structuration étant finalement effectuée par photolithographie sur la couche conductrice extérieure (couche de cuivre). Dans la suite, l'invention va être explicitée plus en détail au regard d'exemples de réalisation préférés mais non limitatifs, et en se référant aux dessins annexés, qui individuellement montrent : Fig. schématiquement, une section transversale d'une partie d'un élément de plaque de circuit imprimé à couches multiples dans lequel est incorporé ou noyé un composant, par exemple une puce amincie ; Fig. 2A à 2E des sections transversales partielles schématiques relatives à des étapes successives lors de la fabrication d'un tel élément de plaque de circuit imprimé en y incorporant un composant ; Fig. 3 schématiquement, selon des représentations en perspective et côte à côte, différentes possibilités pour l'application d'un composant sur une couche inférieure de base d'un élément de plaque de circuit imprimé ; 20 Fig. 3A une coupe schématique d'un mode de réalisation d'un tronçon de film adhésif ; Fig. 4A à 4C une possibilité avantageuse pour l'application d'un matériau de film 25 adhésif en forme de bande large sur une tranche de puces (fig. 4A), et la subdivision de ladite tranche, y compris le film adhésif, en puces comportant leurs tronçons de film adhésif (fig. 4B), 30 ainsi que l'application des puces, y compris les tronçons de film adhésif qui y sont fixés, sur un substrat ou une couche inférieure de base d'un élément de plaque de circuit imprimé (fig. 4C) ; et 35 Fig. 5A à 5D un mode de réalisation modifié du procédé d'application de puces (ou de manière 10 15 générale de composants) sur une couche inférieure de base en utilisant des tronçons de film adhésif, les tronçons étant préalablement sectionnés à partir d'une bande ou d'un ruban adhésif, ceci soit à l'aide d'un outil de découpage (fig. 5A), soit à l'aide d'un outil de matriçage (fig. 5D), puis appliqués de manière séparée ou distincte sur la couche inférieure de base (fig. 5B), et les puces étant finalement collées sur ces tronçons de film adhésif (fig. 5C). Sur la figure 1 est représentée de manière schématique, une partie d'un élément de plaque de circuit imprimé 1 qui renferme un composant électrique incorporé ou noyé, sous la forme d'une puce amincie 2. Dans la suite, on se référera toujours à une telle puce 2 pour des raisons de simplification, mais il est toutefois également prévu dans le cadre de l'invention, d'incorporer de la présente manière dans un élément de plaque de circuit imprimé 1, d'autres composants électriques ou électroniques, notamment des composants passifs comme par exemple des résistances, des condensateurs, des éléments de protection dits ESD (de "Electro Static Discharge" à savoir décharge électrostatique), des diodes laser, des photodiodes et ainsi de suite. Il s'agit ici de composants discrets, l'épaisseur de ces composants étant compris environ entre 50 pm et 70 pm, cette épaisseur étant obtenue soit d'origine par le procédé de fabrication, comme par exemple dans le cas de condensateurs, soit après amincissement ultérieur sur le côté ou la face arrière. Des composants d'une telle minceur peuvent lors de leur incorporation, par exemple pour la protection contre l'humidité ou contre des sollicitations mécaniques, être entourés de manière fiable par de la résine, une épaisseur de diélectrique correspondante existant alors par-dessus le composant, et la surface externe obtenue étant plane. Cela est important d'une part pour des processus de perçage au laser, mais également pour d'autres processus qui nécessitent une surface externe plane. Le composant, à savoir la puce 2, est collé à l'aide d'un tronçon 3 d'un film adhésif en forme de bande ou de ruban, appelé tronçon de film adhésif 3 dans la suite, sur une couche inférieure de base 4, par exemple un matériau de base usuel FR4 (âme de résine, notamment avec couche conductrice) ou substrat, tel qu'utilisé de manière usuelle dans la technologie des plaques de circuit imprimé. L'élément de plaque de circuit imprimé 1 peut présenter en conséquence sur la couche inférieure de base 4, de manière usuelle en soi, un système de piste conductrice 5, par exemple sous la forme d'une couche de cuivre structurée, qui mène à d'autres composants électriques dans l'élément de plaque de circuit imprimé 1 ; au-dessus de ce système de piste conductrice 5, ainsi que par-dessus la puce 2, est appliquée une couche de couverture 6 en résine avec un revêtement de cuivre 7 supérieur ; il peut s'agir ici d'un film RCC usuel (film RCC de "Resin Coated Copper" film, à savoir film stratifié de cuivre et de résine). Dans cette couche de couverture 6 sont par ailleurs prévus, pour connecter la puce 2 ainsi que le système de piste conductrice 5, des perçages laser ou microvias 8, 9, qui présentent sur les parois latérales, une métallisation électrolytique 10 respectivement 11. Sur la figure 2A est montrée, l'application d'un composant, à savoir une puce 2, sur une telle couche inférieure de base 4. Comme on peut le constater, sur la couche inférieure de base 4, c'est-à-dire au niveau de l'âme de la plaque de circuit imprimé, dans une zone 12, est réalisée au préalable, un dégagement dans le revêtement conducteur, c'est-à-dire dans le système de piste conductrice 5, et dans cette zone 12 un tronçon de ruban adhésif 3 a déjà été positionné et collé par compression, et dans une certaine mesure a également été pré-durci pour garantir son adhérence sur la couche inférieure de base 4. Sur ce tronçon de ruban adhésif 3 est à présent appliquée et collée la puce 2, par compression, tel qu'indiqué par la flèche 13. L'état collé de la puce 2 est visible sur la partie inférieure de la figure 2B. La puce 2 comporte par ailleurs, sur son côté supérieur, des zones de contact de connexion 14, 15 qui sont connectées ultérieurement par l'intermédiaire des perçages laser 8, déjà évoqués au regard de la figure 1, à travers la couche de couverture 6. Après l'application de la puce 2 considérée sur la couche inférieure de base 4, on effectue un durcissement complet ou total de la colle du tronçon de ruban adhésif 3, ce qui peut avoir lieu dans un four, dans une atmosphère d'azote à une température de par exemple 130 C à 150 C, mais pouvant également aller de 150 C jusqu'à 170 C, suivant le type des matériaux utilisés. Les tronçons de ruban adhésif 3 permettent une application et une fixation par collage précise et fiable des puces 2, même lorsqu'il s'agit en ce qui concerne ces puces 2, de puces dites amincies, qui comme déjà évoqué, peuvent présenter, par rectification d'une partie importante du substrat de puce, une épaisseur d'environ seulement 50 im, de manière plus générale de 10 im à 70 pm (à la place de par exemple environ 700 uml, et qui de ce fait sont très flexibles et sensibles. L'application usuelle d'une colle liquide sous forme de goutte, poseraient des problèmes pour de telles puces amincies, parce qu'avec ces puces amincies les gouttes de colle ne peuvent être réparties de manière plane, lorsque les puces sont appliquées par compression sur ces gouttes, indépendamment du fait qu'en outre cela nécessiterait des quantités de colle excessivement faibles en rendant le dosage très difficile et en ne permettant donc pas avec ce procédé standard, de fixation collée fiable et précise des puces sur la couche inférieure de base 4. A l'inverse, la fixation par collage décrite, à l'aide de tronçons de ruban adhésif 3, permet une application précise et une bonne adhérence des puces 2, dans le cadre des propriétés mécaniques exigées. Après l'application du tronçon de ruban adhésif 3 sur la couche inférieure de base 4 de la plaque de circuit imprimé et de la puce 2 sur le tronçon de ruban adhésif 3, la couche inférieure de base 4 est, comme évoqué, de préférence sur une plaque avec un grand nombre de couches inférieures de base de plaque de circuit imprimé équipées de manière similaire, introduite dans un four pour durcir complètement la colle. Cela peut s'effectuer dans une atmosphère réactive ou bien également inerte, par exemple dans de l'azote. A la suite de cela, au cours d'un processus usuel de liaison par compression, on réalise, à l'aide d'un film RCC 6, qui présente une couche supérieure de cuivre 7 et est par exemple constitué par une résine époxy, l'incorporation de la puce 2 à l'intérieur de l'élément de plaque de circuit imprimé provisoire, en mettant en œuvre une température et une pression (voir les flèches 16 sur la figure 2B). La température peut ici, à nouveau en fonction des matériaux utilisés, prendre une valeur de 200 C ou 220 C, et la pression lors de la compression vaut par exemple 20.105 Pa ou 30.105 Pa. Dans l'élément de plaque de circuit imprimé multicouches ainsi fabriqué, on usine alors, à l'aide de rayons laser, les perçages 8, 9 pour établir la connexion des composants situés à l'intérieur, notamment des puces 2, ainsi que des systèmes de piste conductrice 5 ; le résultat de cette étape de processus est montré sur la figure 2C. A la suite de cela, on réalise, comme montré sur la figure 2D, l'établissement d'une connexion des zones de contact 14, 15 des composants 2 ainsi que des systèmes de piste conductrice 5 à l'intérieur du multicouches, par métallisation électrolytique, les parois des perçages 8, 9 étant revêtues de cuivre, de manière à obtenir les métallisations 10, 11. Ensuite, à l'aide d'un processus par photolithographie classique, on structure la couche supérieure de cuivre 7 pour obtenir en définitive, l'élément de plaque de circuit imprimé 1 tel que représenté sur la figure 2E. Sur la figure 3, on a indiqué de manière schématique, et côte à côte pour des raisons de simplification et avec une seule âme de substrat en guise de couche inférieure de base 4, trois possibilités différentes pour une fixation de composant à l'aide de tronçons de film adhésif 3. En détail, on a donc représenté sur la côté gauche, la possibilité selon laquelle un tronçon de film adhésif 3, qui n'est constitué que de colle, des films de couverture supérieur et inférieur éventuels ayant déjà été retirés, a été préalablement positionné, appliqué par compression et pré-durci sur la couche inférieure de base 4. Ensuite, à l'aide d'un outil de compression et d'aspiration 17 tempéré, un composant 2, qui est maintenu fixe sur l'outil 17 par dépression, est amené en position par pilotage par ordinateur, et est appliqué par compression, conformément à la flèche 13 (voir fig. 2A), sur le tronçon de film adhésif 3. Comme on l'a évoqué, le composant 2 mince ou aminci peut par exemple présenter une épaisseur d'un ordre de grandeur de seulement environ 50 pm, voir la mesure D sur la figure 3, et le tronçon de film adhésif 3 peut par exemple avoir une épaisseur d d'un ordre de grandeur de seulement 8 pm à 15 pm. Dans la partie centrale de la figure 3 est montrée une application comparable d'un composant aminci ou mince 2 à l'aide d'un outil 17, avec toutefois ici un tronçon de film adhésif 3 qui présente un film de support 3a entre deux couches de colle 3a, 3c, voir à cet effet également la figure 3A. En outre, dans l'état initial, ce tronçon de film adhésif 3 peut également présenter un film de couverture inférieur 3d et un film de couverture supérieur 3e, comme cela est montré sur la figure 3A, ces films de couverture 3d, 3e étant retirés lors de l'application du tronçon de film adhésif 3 et respectivement du composant 2, tel que cela est indiqué de manière schématique sur la figure 3A. Dans le détail, c'est naturellement tout d'abord le film de couverture inférieur 3d qui est retiré, après quoi le tronçon de film adhésif 3 est appliqué par compression sur la couche inférieure de base 4 de la plaque de circuit imprimé. Le film de couverture supérieur 3e est de préférence uniquement retiré juste avant l'application du composant 2, pour ainsi protéger le plus longtemps possible la couche de colle supérieure 3c. De manière tout à fait générale, dans le cas d'un matériau de film adhésif avec une simple couche de colle (voir figure 3, à gauche), c'est-à-dire sans film de support, on peut avoir une épaisseur entre par exemple 10 pm et 50 pm (sans films de couverture>, tandis qu'un tronçon de film adhésif avec des couches de colle 3b, 3c de part et d'autre d'un film de support 3a, est généralement plus épais et peut être d'une épaisseur d'environ 12 'm à 200 }gym. Le film de couverture supérieur peut par exemple être en PET (polyéthylène téréphtalate) et présenter une épaisseur de 50 pm, tandis que le film de couverture inférieur à retirer en premier lieu, peut être en un PE (polyéthylène) et présenter une épaisseur de 25 pm. En guise de colle, il est possible de mettre en œuvre un complexe adhésif polymère, qui peut également renfermer une résine époxy, et qui peut être fabriqué à base d'un polyimide modifié ou d'un polymère avec un faible module d'élasticité. Sur la figure 3 est finalement montrée, sur le côté droit de la représentation, une autre possibilité encore pour la fixation d'un composant, le tronçon de film adhésif 3 ayant été appliqué préalablement, en premier lieu, sur la face inférieure du composant 2 considéré, et le composant 2, y compris le tronçon de film adhésif 3, étant appliqué à l'aide de l'outil 17, dans la position souhaitée, sur la couche inférieure de base 4 en y étant fixé par collage. Une telle application préalable de tronçons de film adhésif 3 sur les composants 2 est avantageusement obtenue lorsque, comme cela est montré sur les figures 4A, 4B et 4C, un ruban adhésif de largeur correspondante, c'est-à-dire du matériau de film adhésif 19 sous forme de bande ou de ruban est appliqué sur la face inférieure d'une tranche de silicium 18 renfermant un grand nombre de puces 2 ou composants similaires. Sur la figure 4A est également indiqué schématiquement au niveau du repère 20, comment le matériau de film adhésif 19, après retrait d'un éventuel film de couverture inférieur en PE, est appliqué par laminage sur la tranche 18 à l'aide d'un rouleau. Le film de couverture supérieur en PET, qui dans le cas de l'application conformément à la représentation de la figure 3, sur le côté droit, vient alors se placer sur le côté inférieur, peut également être retiré immédiatement, ou bien également juste seulement avant l'application des puces 2 sur la couche inférieure de base 4 de la plaque de circuit imprimé. Après cette application par laminage de matériau de film adhésif 19 sur la face arrière de la tranche, tel que représenté sur la figure 4A, on effectue conformément à la figure 4B, une subdivision de la tranche 18 en les puces individuelles 2, ce qui est indiqué de manière tout à fait schématique à l'aide d'un outil de découpage 21. A la suite de cela, les puces 2, avec les tronçons de film adhésif 3 ainsi obtenus directement sur la face inférieure des puces 2, sont appliquées sur la couche inférieure de base 4 de la plaque de circuit imprimé, l'outil tempéré 17 à aspiration déjà évoqué au regard de la figure 3, pouvant être utilisé à cet effet. A cette occasion, la couche inférieure de base 4 peut être chauffée parson côté inférieur à l'aide d'un bloc chauffant 22, tout comme il est possible de mettre en œuvre, lors de l'application du matériau de film adhésif 19 sur la tranche 18 selon la figure 4A, un bloc chauffé 23, qui est par exemple maintenu à une température d'environ 80 C, pour ainsi déjà durcir partiellement la colle. Sur les figures 5A à 5D est indiquée en variante aux figures 4A à 4C, une technique selon laquelle les tronçons de film adhésif 3 individuels sont préalablement sectionnés d'un matériau de film adhésif 19 sous forme de ruban ou de bande, par exemple à l'aide d'un outil de découpage 24, par une coupe transversale. Dans ce cas, un film de couverture, à savoir le film de couverture en PE, est retiré et ensuite, les tronçons de film adhésif 3 individuels sont découpés et appliqués, à l'aide de l'outil 17, sur la couche inférieure de base 4 de la plaque de circuit imprimé, voir figure 5B, la couche inférieure de base 4 de la plaque de circuit imprimé pouvant à nouveau reposer sur un bloc chauffé 22, pour ainsi durcir provisoirement, dans une certaine mesure, la colle des tronçons de film adhésif 3. En tant que variante, il est possible conformément à la figure 5D, d'utiliser un outil de matriçage 25 pour la découpe par matriçage et l'application directe par compression des tronçons de film adhésif 3 sur la couche inférieure de base 4. La couche inférieure de base 4 peut ici reposer sur un bloc chauffant modifié 22', qui est par exemple maintenu à une température de 140 C. A la suite de cela, peu importe comment les tronçons de film adhésif 3 ont été appliqués sur la couche inférieure de base 4, les composants 2 sont appliqués à l'aide de l'outil 17, sur les tronçons de film adhésif 3 sur la couche inférieure de base 4. A cette occasion, et comme on l'a déjà évoqué plus haut, un éventuel film de couverture supérieur en PET est retiré au préalable des tronçons de film adhésif 3. Le matériau de film adhésif 19 peut être fourni, tel que montré sur les figures 4A ou 5A et respectivement 5D, sous forme de matériau en bobine, et être dévidé de la bobine pour obtenir les tronçons de film adhésif 3 individuels. Avant l'application des tronçons de film adhésif 3 (ou bien du composant 2 y compris le tronçon de film adhésif 3 y ayant été appliqué préalablement) sur la couche inférieure de base 4, cette couche inférieure de base peut également être irradiée et préchauffée, au niveau des positions de fixation, à l'aide d'une lampe à infrarouge, la durée de chauffe de la lampe à infrarouge pouvant prendre une valeur de 10 à 20 secondes suivant la puissance. La force appliquée lors de la compression des tronçons de film adhésif 3 ou respectivement des composants 2 avait une valeur de 37 N lors de tests. La température de durcissement pour la colle des tronçons de film adhésif 3, était à cette occasion de 150 C, respectivement de 170 C
Un élément de plaque de circuit imprimé (1) comprend au moins un composant (2) qui est incorporé ou noyé entre une couche inférieure de base (4) et une couche de couverture (6), et est collé sur la couche inférieure de base (4) à l'aide d'un tronçon de film adhésif (3).
1. Elément de plaque de circuit imprimé (1) comprenant au moins un composant (2) électrique ou électronique préfabriqué, notamment une puce, qui est incorporé ou noyé entre une couche inférieure de base (4) et une couche de couverture (6), caractérisé en ce que le composant (2) est collé à l'aide d'un tronçon de film adhésif (3) sur la couche inférieure de base (4). 2. Elément de plaque de circuit imprimé selon la 1, caractérisé en ce que le composant (2) est un composant aminci. 3. Elément de plaque de circuit imprimé selon la 15 2, caractérisé en ce que le composant aminci (2) présente une épaisseur comprise entre 10 pm et 70 pm, et de préférence d'environ 50 pm. 4. Elément de plaque de circuit imprimé selon l'une 20 quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le tronçon de film adhésif (3) présente une épaisseur d'un ordre de grandeur de 10 pm, par exemple environ de 12 pm. 25 5. Elément de plaque de circuit imprimé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le tronçon de film adhésif 3 est durci par voie thermique. 30 6. Elément de plaque de circuit imprimé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le composant (2) est contacté ou connecté à travers la couche de couverture (6) présentant une couche de résine synthétique. 7. Elément de plaque de circuit imprimé selon la 6, caractérisé en ce que pour assurer l'établissement du contact de connexion du composant (2), des perçages laser métallisés (8) sont réalisés dans la couche de couverture (6). 8. Procédé pour incorporer ou noyer au moins un composant électrique ou électronique (2), notamment une puce, dans un élément de plaque de circuit imprimé (1), le composant (2) étant collé sur une couche inférieure de base (4), suite à quoi une couche de couverture (6) est appliquée par compression, par-dessus la couche inférieure de base (4) y compris le composant (2), caractérisé en ce que le composant (2) est collé sur la couche inférieure de base (4) à l'aide d'un tronçon de film adhésif (3). 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que le tronçon de film adhésif (3) est appliqué, avant l'application du composant (2), de manière distincte sur la couche inférieure de base (4). 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que lors de l'application, le tronçon de film adhésif 25 (3) est compressé et pré-durci. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que le tronçon de film adhésif (3) est positionné et compressé ainsi que de préférence pré-durci, à l'aide 30 d'un outil de positionnement et de compression (17). 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que l'outil de positionnement et de compression {17) est chauffé. 35 13. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que le tronçon de film adhésif (3), après le positionnement sur la couche inférieure de base , est appliqué par compression contre celle-ci, la couche inférieure de base (4) étant chauffée à partir de l'autre côté. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que le composant est chauffé en supplément. 15. Procédé selon l'une quelconque des 9 à 14, caractérisé en ce que l'on utilise un tronçon de film adhésif (3) comportant sur les deux faces des films de couverture (3d, 3e), et que avant l'application sur la couche inférieure de base (4), l'un, à savoir le film de couverture inférieur (3d) est retiré, alors que l'autre, à savoir le film de couverture supérieur (3e) est retiré seulement après l'application du tronçon de film adhésif (3) et avant l'application du composant (2). 16. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que le tronçon de film adhésif (3) est collé préalablement sur le composant (2), sur le côté de celui-ci, qui est dirigé vers la couche inférieure de base (4), et est appliqué en commun avec le composant (2) sur la couche inférieure de base (4). 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce qu'un film adhésif (19) est appliqué préalablement sur une galette ou tranche de silicium (18) englobant un grand nombre de composants (2), suite à quoi les composants (2), y compris leurs tronçons de film adhésif (3), sont séparés les uns des autres et appliqués respectivement sur la couche inférieure de base (4) associée. 20 18. Procédé selon l'une quelconque des 8 à 17, caractérisé en ce que l'on met en œuvre un film adhésif (19) sous forme de bande ou de ruban, duquel sont sectionnés les tronçons de film adhésif (3) individuels, par découpage ou matriçage. 19. Procédé selon l'une quelconque des 8 à 18, caractérisé en ce que la couche inférieure de base (4), y compris le composant (2) qui y est collé, est chauffée pour le durcissement complet de la colle du tronçon de film adhésif (3). 20. Procédé selon la 19, caractérisé en ce que le durcissement complet de la colle est effectué 15 dans une atmosphère réactive. 21. Procédé selon la 19, caractérisé en ce que le durcissement complet de la colle est effectué dans une atmosphère inerte. 22. Procédé selon la 19 ou 21, caractérisé en ce que le durcissement complet de la colle est effectué dans une atmosphère d'azote.
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H05
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H05K 1
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FR2889823
A1
CARTE POSTALE NUMERIQUE (CPN)
20,070,223
La présente invention concerne un dispositif servant de support à la communication multimédia, exploitant conjointement les avantages des domaines de la communication classique (lettre, carte postale), et les avantages de la communication moderne numérique (Internet, transmission multimédia des messages, CD, DVD, messagerie enrichie, téléphonie de troisième génération). Ce dispositif, tout en servant de support numérique de communication se passe de médium de transmission du domaine numérique que sont les liaisons de communication électronique et utilise le moyen de transport classique des lettres et cartes postales qu'est la poste. L'invention permet la complémentarité des supports de communication traditionnels et numériques dans le contexte de la communication entre les individus, ainsi qu'entre les entreprises et institutions et leurs correspondants. La CPN fournit une solution globale de communication classique (non électronique) à l'expéditeur d'un message illustratif plus riche et plus complexe (considérablement plus volumineux), et de nombreux avantages au récepteur de ce message. Depuis l'usage de la poste, il est possible de communiquer par courrier pour transmettre un texte sur un support papier inséré dans une enveloppe affranchie des moyens de taxe postale. L'avènement de la carte postale, depuis 1869, a enrichi cette communication par des images. Depuis quelques décennies, la communication électronique (la téléphonie, l'Internet, la téléphonie mobile) s'enrichit de plus en plus de matières multimédias numériques (textes, images, sons, images animées, numériques). Ces mêmes contenus numériques pouvant être sauvegardés sur des supports de mémoire de masse (disque dur, disque amovible, CD, DVD, cartes mémoires, puces électroniques, etc.) constituant l'essentiel des ressources de cette même communication. D'une part, les moyens classiques de communication (courrier, carte postale) ne peuvent contenir les richesses de communication largement répandues et à la portée de chaque individu aujourd'hui. Le support papier, seul, ne peut transporter toutes les richesses de la communication multimédia numérique (images, sons, images haute résolution, images animées). D'autre part, les réseaux de communication électronique d'aujourd'hui ne peuvent toujours pas diffuser un volume significatif de contenus 2889823 2- multimédia (comme un CD ou un DVD) et se contentent de transmettre en petit volume (messages vocaux, SMS, MMS) ces derniers. &Le dispositif selon l'invention associe le moyen traditionnel de messagerie par voie postale, avec la richesse des supports numériques multimédia d'aujourd'hui et de demain. Le contenu du support numérique est conçu par l'exploitant et intègre le bénéfice de toutes les technologies et techniques du multimédia: le texte et/ou le son et/ou l'image et/ou la vidéo et/ou un montage photographique et/ou la 3D et/ou l'image de synthèse et/ou une application multimédia, etc., ainsi que la qualité de l'enregistrement et de la restitution des données numérisées. Les textes et les sons sont structurés en version multilingues. Dans le cadre de la description de l'invention, l'expression CPN désigne le nom de l'invention la Carte Postale Numérique. L'invention est 15 composée de 5 éléments distincts constituant ce dispositif: SM, Le support matériel: (1 &2) Il s'agit par défaut d'un support cartonné suffisamment rigide et assez souple pour convenir le cas échéant au tri postal. Ce support comprend un recto (1) et un verso (2). Le recto (1) comporte une image ou un message imprimé conçu par l'exploitant. Le verso (2) comprend un message imprimé conçu par l'exploitant (il peut s'agir des mentions utiles) et/ou manuscrit par l'expéditeur. SN, Le support numérique: (3 & 4) Il s'agit d'un CD (12cm) ou d'un miniCD (8cm) ou d'un DVD (12cm) ou d'un mini-DVD (8cm). Le contenu de ces supports sont conçus par l'exploitant. Ces supports sont lisibles sur tout lecteur de VCD et/ou DVD de salon et/ou sur les ordinateurs compatibles PC et/ou Macintosh et/ou sur les consoles de jeux dotées d'un lecteur de VCD et/ou DVD. Ce support numérique contient une réalisation multimédia composé de textes, sons et/ou d'images fixes et/ou animées ainsi que d'un système interactif permettant d'intervenir sur son visionnage. IEV, L'enveloppe: (5&6) Cette enveloppe de papier est le support par défaut d'un envoi postal, faite dans une matière suffisamment rigide pour les contraintes mécaniques de transport et suffisamment souple pour garantir le tri postal. Cette même enveloppe peut servir de protection en cas de conservation sans envoi postal ou après l'envoi postal. 2889823 -3- DFR, Le dispositif de fixation repositionnable: (7) Le support numérique doit être solidement uni au support matériel (1) et offrir une fixation au support numérique (3&4) tout en lui permettant d'être ôté de sa fixation et éventuellement remis sur sa fixation, et être inséré 5 dans l'enveloppe (5&6). ST, Le sachet translucide: (9) Il s'agit d'un sachet translucide contenant tous les autres éléments en vue d'une distribution ou de la mise à disposition de l'invention auprès du public. Selon les modes particuliers de réalisation: - Une application (Diaporama) peut créer une ambiance par la succession des images fixes ou animées et un habillage sonore approprié tout en laissant le choix de l'interactivité à l'utilisateur. - Une application (Catalogue Interactif) peut mettre à disposition des produits d'une manière interactive enrichie par les descriptifs des produits. - Une application (Album Chapitré) peut rendre accessible par un sommaire les séquences pouvant être consultées linéairement. - Une application (Promotion) peut mettre en valeur des produits et services selon les techniques de communication de la promotion et de la publicité. - Une application (Reportage et Magazine) peut présenter un sujet visuel de manière linéaire ou interactive à partir d'images fixes ou animées sonorisées. - Une application (Animation) peut reproduire ou créer une animation 25 graphique sonorisée mettant en valeur un sujet à partir des objets non animés initialement. - Une application (Multimédia) peut être réaliser de manière interactive en mettant en oeuvre les éléments et fonctions multimédia d'un support électronique déjà existant. - Une application (Son) peut être réaliser de manière interactive en mettant en oeuvre les éléments et fonctions multimédia une bande sonore linéaire ou interactive. - Une application (Carte d'Invitation) peut exploiter un document multimédia se faisant l'écho d'une information unique et précise dont 35 l'habillage graphique et sonore incitent à une action réelle. - Une application (Faire-Part) peut présenter un événement personnel sous forme multimédia. - Une application (Sélection d'Oeuvres) peut devenir un Catalogue Interactif mettant en valeur des oeuvres photographiées et/ou filmées consultables par un sommaire et/ou une recherche par mots-clés. 2889823 -4- - Une application (Dossier d'Artiste) peut mettre à disposition un ensemble d'images fixes et/ou animées et de textes et de sons présentant les différentes facettes professionnelles d'un artiste Une application (Portrait d'Individus) peut Publier des documents visuels et sonores pouvant retracer la vie d'un individu et les facettes de ses particularités personnelles. - Une (Carte de Visite) peut dériver de la CPN pour contenir principalement les coordonnées des membres d'une entreprise ou d'un particulier ainsi que leurs domaines professionnels ou leurs qualités personnelles de manière interactive. - Un (Objet Souvenir) peut dériver de la CPN, car le support matériel (SM) et l'apparence physique du support numérique (SN) constituent les caractéristiques d'un objet à collectionner. Leurs contenus sous forme d'images, fixes et/ou animées et/ou sonorisées, d'archives ou d'actualités et/ou événementiel peuvent confirmer cet aspect. - La (CPN Vierge) est une variante de la CPN dont les éléments vierges et non traités sont mis à disposition du public et des professionnels afin d'être personnalisés. La figure N 1 représente le recto et le verso du support matériel (SM), 20 le recto du support numérique (SN), le dispositif de fixation repositionnable (DFR) et les détails de leurs Sous Camps respectifs le cas échéant. La figure N 2 représente le recto et le verso du support numérique (SN) La figure N 3 représente le recto et le verso de l'enveloppe (EV) et les 25 détails de leurs Sous Camps respectifs. La figure N 4 représente: à sa gauche le dispositif de fixation repositionnable (DFR) et son Sous Champ et à sa droite le sachet translucide (ST) et le détail de son autocollant (10). En référence à ces dessins, la réalisation de la Carte Postale Numérique nécessite la réalisation de 5 éléments distincts concernant la création du dispositif de la CPN et le montage du dispositif. SM, Le support matériel: (SM1(1) & SM2(2)) Il s'agit du support matériel (SM) par défaut de l'invention. Il est structuré comme une carte postale traditionnelle produite de manière industrielle à l'aide de l'impression d'un support cartonné et/ou vernis. Il comporte selon une première caractéristique un recto SM1 et un verso SM2 décrits comme suit. Au recto (1), il comporte une sélection imprimée d'images contenues dans le support numérique (3&4) et les indications sur le produit et/ou le 2889823 -5- contenu du produit conçus par l'exploitant. Au verso (2) peuvent être imprimées des mentions légales, des informations, un message, une image ou un ensemble d'images, tout type de présentation graphique de l'exploitant, tout en laissant un espace destiné à la composition d'un message personnel de l'expéditeur. Voici les détails de sa réalisation: SM Support Matériel est par défaut le support de l'invention caractérisé par les éléments décrits comme suit: SM1 Au recto du support matériel (1) Sont imprimés un ensemble d'éléments décrits dont le nombre, leur disposition et leurs dimensions donnés à titre d'exemple non limitatif: SM1-A Le Champ Photo: Se situant par défaut à gauche contenant la ou les photos et/ou le ou les éléments graphiques extraits du support 15 numérique. SM1-B Le Champ Exploitant: Se situant par défaut à droite contenant 3 souschamps: SM1-B 1 Sous-Champ de mentions personnalisées et les messages SM1B 2 Sous-Champ contenant le nombre d'images et la durée du contenu SM1-B 3 Sous-Champ de logotype de l'exploitant SM1-C Le Champ du dispositif de fixation repositionnable DFR (7) est constitué de deux parties: SM1-C_1: sous-champ de collage de la face autocollante SM1-C_2: sous-champ de centre du dispositif de fixation repositionnable servant à maintenir le support numérique (3 & 4) SM2: Au verso du support matériel (2) Sont imprimés un ensemble d'éléments dont le nombre, leur disposition et leurs dimensions sont donnés à titre d'exemple non limitatif, décrits comme suit: SM2-D Le Champ des mentions légales: Se situe par défaut en bas du verso du support matériel (2) contenant les crédits artistes et/ou les crédits fabricants et/ou les copyrights et/ou le descriptif du champ de responsabilité de l'exploitant et/ou les mentions légales de l'exploitant. 2889823 -6- SM2-E Le champ du fond d'images: Couvrant par défaut toute la couverture du verso du support matériel (2) d'une manière semitransparente. SM2-F Le champ du message de l'expéditeur: Se situant par défaut à gauche contenant par défaut le message typographié et/ou manuscrit et/ou imprimé de l'expéditeur. SM2-G Le champ des mentions de l'exploitant: Se situant par défaut à droite contenant le titre choisi par l'exploitant et/ou les mentions descriptives de l'exploitant et/ou les mentions descriptives du contenu du support numérique (SN2 & SN1). SN, Le support numérique: (3&4) Il s'agit du support numérique par défaut de l'invention, caractérisé par un CD ou un DVD ou un Mini-CD ou un MiniDVD et son contenu conçu et produit par l'exploitant à partir d'un montage de documents photographiques et/ou films et/ou enregistrements sonores et/ou tous documents pouvant être exploités dans une réalisation multimédia. En effet, il s'agit selon une seconde caractéristique, d'application des fonctions SN2-D et les fonctions SN2-E décrits plus loin sur la matière numérique SN2-A et/ou SN2-B et/ou SN2-C (décrits plus loin) pour obtenir les applications décrites dans le SN2-F. Il peut s'agir à titre d'exemple non limitatif d'une réalisation artistique et/ou scientifique et/ou littéraire et/ou de loisir et/ou sportive et/ou culturelle et/ou professionnelle et/ou personnelle. Le recto du support numérique SN1 est par défaut imprimé ou sérigraphié mettant en valeur les aspects esthétiques de l'exploitant de la CPN tout en augmentant la surface réservée à l'expression graphique du recto du support matériel (2) sur lequel il prend place grâce au dispositif de fixation repositionnable (5). Dans une variante numérique, le recto du support numérique SN1 peut servir à presser ou graver les éléments numériques d'une reproduction. L'ensemble des éléments sont décrits comme suit: SNI - Au recto du support numérique: (3) Sont imprimés ou sérigraphiés un ensemble d'éléments décrits dont le nombre, leur disposition et leurs dimensions sont données à titre d'exemple non limitatif: SN1-A 2889823 -7- Le Champ Photo: Se situant par défaut à gauche contenant la ou les photos et/ou le ou les éléments graphiques extraits du support numérique. SN1-B Le Champ exploitant: Se situant par défaut à droite contenant 3 souschamps: SNI-B 1 Sous-Champ de mentions personnalisées et les messages SNIB 2 Sous-Champ contenant le nombre d'images et la durée du contenu SNI-B 3 Sous-Champ de logotype de l'exploitant SNI- Variante Numérique (3) Sont pressés ou gravés les éléments d'une reproduction dont le contenu est donné à titre d'exemple non limitatif: SNI- Variante Numérique_1 Des Pistes audios structurées comme un CD-Audio ou un DVD-Audio SN1- Variante Numérique_2 Des Clips vidéo-audio structurés comme un VCD ou un SVCD ou un DVD SNI- Variante Numérique_3 Un film structuré comme un VCD ou un SVCD ou un DVD SN1- Variante Numérique_4 Prestations artistiques structurées comme SN2. SN2: Le verso du support numérique: (4) Est réservé au pressage ou à la gravure d'une reproduction d'un contenu dont les éléments sont donnés à titre d'exemple non limitatif. SN2 A: Le Champ Image: C'est par défaut le contenu principal du verso du support numérique (4). Il est composé des éléments décrits comme suit: SN2 -A 1: Sous Champ de photographies SN2 -A 2: Sous Champ vidéo SN2 A_3: Sous Champ logotype SN2 B: Le champ Son: C'est par défaut le contenu sonore du verso du support numérique (4). Il est composé des éléments décrits comme suit: SN2 -B 1 Sous Champ de musiques SN2 -B 2: Sous Champ bruitages SN2 -B 3: Sous Champ d'effets sonores SN2 -B 4: Sous Champ de voix SN2 C: Le champ Texte: C'est par défaut le contenu textuel du verso du support numérique (4). II est composé des éléments décrits comme 10 suit: SN2 C 1: Sous Champ général de texte SN2 C 2: Sous Champ de générique de début SN2 C 3: Sous Champ générique de fin SN2 C 4: Sous Champ mentions légales SN2 D: Les fonctions d'Animation: Ce sont par défaut les fonctions d'animation contenues dans le verso du support numérique (4). Il est composé des éléments décrits comme suit: SN2 D_1: Sous Fonction de fondu-enchaîné SN2 D_2: Sous Fonction d'animation graphique SN2 D_3: Sous Fonction de montages visuels d'enchaînement de plans SN2 D_4: Sous Fonction d'effets spéciaux SN2 E: Les fonctions d'Interactivité : Ce sont par défaut les fonctions d'interactivité contenues dans le verso du support numérique (4). Ils sont composés des éléments décrits comme suit: SN2 E 1: Sous Fonction de chapitrage SN2 E 2: Sous Fonction de séquençage SN2 E 3: Sous Fonction d'interfaçage par menu SN2 E 4: Sous Fonction d'interfaçage par la navigation ergonomique SN2 E 5: Sous Fonction de configuration de l'interface par l'utilisateur SN2 E_6: Sous Fonction de prise de commande de l'utilisateur SN2 E_7: Sous Fonction d'impressions SN2 F: Les Applications: Ce sont par défaut les Applications caractérisant chacun des domaines d'application de l'invention. Elles sont composées à titre non limitatif des éléments décrits comme suit: SN2 F_1: Le diaporama: mise en valeur d'un lieu et/ou d'un site naturel et/ou d'un monument et/ou d'oeuvres artistiques et/ou scientifiques et/ou littéraires et/ou culturelles et/ou professionnelles et/ou personnelles, par un montage linéaire d'images et de sons enchaînés. SN2 F_2: Le catalogue interactif: ensemble de photos des produits accompagnés de leurs caractéristiques textuels consultables individuellement dans un environnement interactif. SN2 F_3: L'album chapitré : consultation facilitée par la mise en niveaux du contenu (textes et/ou sons et/ou images et/ou vidéos et/ou 20 animations). SN2 F 4: La promotion: mise en valeur en vue d'un lancement et/ou annonce et/ou dossier de presse d'un ou plusieurs produits et/ou services et/ou événements et/ou événements multimédia ayant comme support le cinéma et/ou la télévision et/ou le DVD et/ou le CD et/ou la cassette et/ou le livre, par textes et/ou sons et/ou images et/ou vidéos et/ou animations appropriés. SN2 F 5: Le reportage et/ou magazine (entreprise ou institution et/ou site et/ou ville et/ou région et/ou pays) : mise en valeur d'une ou plusieurs caractéristiques d'une entreprise et/ou d'une Institution et/ou d'un site et/ou d'une ville et/ou d'une région et/ou d'une pays par des textes et/ou sons et ou images et/ou vidéos et/ou animations appropriés SN2 F 6: Le film d'animation: animation de textes et/ou d'images et/ou de logotypes accompagnée d'un son. SN2 F 7: L'application multimédia: mise en interaction d'un contenu (textes et/ou sons et/ou images et/ou vidéos et ou animations) le structurant comme un CD et/ou DVD interactif et/ou un site Internet. SN2 F_8: Le son: consultation d'un contenu audio structuré comme un CD et/ou DVD audio. 2889823 -10- SN2 F_9: La carte d'invitation: mise un valeur d'un événement et/ou d'un lieu structurée comme une carte d'invitation et bénéficiant de textes et/ou sons et/ou images et/ou vidéos et/ou d'animations. SN2 F_10: Le faire-part: variante particulière de SN2-F_9, la carte d'invitation, mettant en valeur particulièrement un événement comme la mariage et/ou la naissance et/ou le décès SN2 F_Il: La sélection d'oeuvres: variante particulière du catalogue interactif SN2 F_2 qui met particulièrement en valeur des oeuvres artistiques et/ou scientifiques et/ou littéraires et/ou culturelles et/ou professionnelles et/ou personnelles. SN2 F_12: Le dossier d'artiste: variante particulière de la SN2 F 11 la sélection d'oeuvre consacrée à un seul artiste. SN2 F_13: Le portrait d'individus: variante particulière du SN2 F_12 concernant un individu et/ou un groupe d'individus mettant en 15 valeur leurs caractéristiques. DFR, Le dispositif de fixation repositionnable: (7) Il s'agit d'un dispositif de fixation autocollant (7). Il se fixe sur le recto du support matériel (1) sur le sous-champ SM1-C_1 grâce à une face autocollante et permet de fixer le support numérique (3&4) grâce au blocage souple d'un noyau central (8) situé au sous-champ SM1-C_2. Le support numérique se détache de sa fixation en pressant avec le pouce au centre du dispositif tout en retirant le support numérique. EV, L'enveloppe: (5&6) Elle est structurée comme une enveloppe postale aux dimensions convenables pour envelopper le support matériel (1&2). Cette enveloppe est réalisée dans toutes les matières adaptées à la protection du support matériel (1&2) et au traitement postal. Il peut bénéficier d'une impression en série afin de renforcer le message de l'exploitant. Voici les détails de sa réalisation: EV1 Au recto de l'enveloppe: (5) Sont imprimés un ensemble d'éléments décrits dont le nombre, leur disposition et leurs dimensions sont donnés à titre d'exemple non limitatif: EV 1-A Le Champ Postage: Se situant par défaut en haut et à droite réservé au matériel de postage. EV1-B Le Champ des mentions de l'exploitant: Se situant par défaut en haut à gauche contenant le titre choisi par l'exploitant et/ou les mentions descriptives de l'exploitant et/ou les mentions descriptives du contenu du support numérique (SN2 & SNI). EV1-C Le Champ du message de l'expéditeur: Se situant par défaut en bas de 5 l'enveloppe contenant le message typographié et/ou manuscrit et/ou imprimé de l'expéditeur. EV2 Au verso de l'enveloppe: (6) Sont imprimés un ensemble d'éléments décrits dont le nombre, leur disposition et leurs dimensions sont donnés à titre d'exemple non 10 limitatif: EV2-D Le Champ des mentions légales: Se situe par défaut en bas du verso de l'enveloppe (6) contenant les crédits artistes et/ou les crédits fabricants et/ou les copyrights et/ou le descriptif du champ de responsabilité de l'exploitant et/ou les mentions légales de l'exploitant. EV2-E Le Champ de l'adresse de l'expéditeur et/ou le logotype de l'exploitant: Se situe par défaut en haut du verso de l'enveloppe (6) contenant un espace réservé à l'adresse de l'expéditeur et/ou un espace pour le logotype de l'exploitant. ST - Le sachet translucide: (9) Ce sachet translucide sert, dans le cadre de la distribution à envelopper tous les éléments de l'invention au même titre qu'il sert à exposer et à commercialiser l'ensemble du dispositif auprès du public. Le montage: La Carte Postale Numérique est issue du montage des 5 éléments précédemment décrits. Le dispositif de fixation repositionnable (7) est collé à l'endroit choisi par l'exploitant. Le Support numérique (3&4) est fixé sur le DFR (7) par une simple pression. Puis le support numérique (3&4) fixé au support matériel (1&2) est associé à l'enveloppe (5&6). Dans le cas d'une distribution auprès du grand public, l'ensemble est inséré dans le sachet translucide (9). Dans le cas d'un envoi en nombre où le message personnalisé de l'exploitant sur le support matériel (1&2) doit être imprimé, la Carte Postale Numérique est mise sous l'enveloppe (5&6) et mise au courrier directement par l'exploitant sans utiliser le sachet translucide (9). La Mise à Disposition: 2889823 -12- Il s'agit des modes par défaut de la mise à disposition de l'invention. Selon la troisième caractéristique, il s'agit à titre non limitatif de l'envoi par les services postaux de manière individuelle ou groupée, ou de l'envoi et/ou mise à disposition spécialisée, ou de la remise manuelle, ou de la constitution d'une collection. Le mode par défaut de l'invention remédie à un grand défaut des réseaux de communication électronique actuels: leur capacité de transmission. En effet, les caractéristiques avantageuses de la mise à disposition de la CPN peuvent palier aux défauts de transmission des grands volumes d'informations numériques contenus dans le support numérique (3 & 4). De cette manière, l'invention fait bénéficier son utilisateur (exploitant et expéditeur et correspondants finaux) des 3 avantages d'un support classique papier, d'un support numérique approprié et d'une mise à disposition adéquate en palliant chacun leur défaut (le contenu limité d'une carte postale et l'incommodité de leur exploitation individuelle). A titre d'exemple non limitatif, dans le domaine de l'exploitation de Sites Naturels: Obiet: promotion du site. Exploitant: exploitant du site naturel (collectivités, Syndicats mixtes, entreprises privées). La CPN se compose premièrement d'un SM de dimension 11 cm x 16 cm imprimé, détaillé comme suit: SM1-A contient 7 photographies du site maritime cité. Ces photographies ou vignettes sont de dimensions égales et/ou différentes, l'une d'entre elle étant plus grande de manière à faciliter la lisibilité iconographique du SM1-A. SM1-B 1 contient le nom du Site Naturel. SM1-B 2 précise le nombre de 150 photographies pour une durée de 12 minutes de visionnage contenus dans le support numérique SN. SM1-B 3 représente le logotype du Site Naturel et/ou celui de l'exploitant du Site Naturel. SM 1-C est le centre du SM 1-A où prend place DFR (7). Ce centre est décalé vers la droite alors que SMI-B_1 et SM1-B_2 sont disposés en bandeau sur la gauche du SM1-A. La mise en page du SM1-A prévoit la position du SM1-C. SM2-D indique le niveau de responsabilité de l'exploitant après 2889823 13- que la CPN ait été mise à la disposition du public et les mentions de copyrights et les signatures habituelles des concepteurs et fabricants. SM2-E est un fond d'images reproduisant une seule photographie parmi les sept du SM1-A et du message spécifique de l'exploitant, en tons clairs afin de permettre la superposition ultérieure d'un message personnalisé. SM2-F est le champ du message de l'expéditeur. SM2-G comporte le nom du Site Naturel et le nombre de 150 photographies pour une durée de 12 minutes de visionnage contenus dans le support numérique (SN) et le logotype du Site Naturel et les mentions descriptives du contenu du support numérique (SN1 et SN2). La CPN d'exemple se compose deuxièmement d'un (SN) de 15 dimension 8 cm détaillé comme suit: SN1-A reproduit en sérigraphie un morceau ou l'ensemble de la photographie située sous le Support Numérique (SN) lorsqu'il prend place sur le (DFR). SN1-B 1 reproduit un slogan et une accroche promotionnelle du 20 site naturel. SN1-B 2 reproduit le nombre des 150 photographies contenues dans le Support Numérique (SN), et la durée de 12 minutes correspondant à son visionnage. SN1-B 3 reproduit le logotype de l'exploitant du site naturel. 25 SN2 A 1 contient 150 photographies. SN2 -B 1 contient les musiques sonorisant le SN2-A_1. SN2 -B 2 contient les bruitages naturels des photographies SN2-A_1 SN2 B_ 3 contient les effets sonores originaux des photographies 30 SN2-A_1. SN2 -B 4 contient les voix enregistrées lisant un texte en rapport avec les photographies SN2-A_1. SN2 C 1 est exploité en inter-titres et panneaux textuels fixes et animés. SN2 C 2 contient un générique de début. SN2 C 3 contient un générique de fin. SN2 C 4 comporte les mentions légales. SN2 D 1 est utilisé pour le montage des photographies. SN2 D 2 est utilisé pour le traitement des génériques. SN2 D 3 insère des séquences de plans fixes en vidéos à l'intérieur du SN2-A_1. 2889823 -14- SN2 D 4 met en oeuvre des effets spéciaux visuels pour le SN2-C 1 et SN2-A 1. SN2 E 1 présente sur l'écran suivant le générique de début SN2-C_2, une interface SN2 E 3. Il comporte les vignettes sélectionnables des chapitres permettant un accès direct au numéro correspondant aux images contenues dans le SN2-A1. La CPN d'un Site Naturel utilise l'application du diaporama SN2 La CPN d'exemple se compose troisièmement d'un (DFR), le dispositif de fixation repositionnable (7) d'un diamètre de 35 millimètres positionné sur la zone décrite par SM1-C1. La CPN d'exemple se compose quatrièmement d'un (EV) de dimension de 11,5 cm sur 16,3 cm détaillé comme suit: EV1-A contient le timbre au cas où l'expéditeur utilise les services 15 postaux. EV1-B comporte le nom et le logotype de l'exploitant du site naturel et une représentation graphique du site naturel. EV1-C contient l'adresse du correspondant de la CPN au cas où l'expéditeur utilise les services postaux. EV2-D contient les crédits artistes et les crédits fabricants et les copyrights et le descriptif du champ de responsabilité de l'exploitant et les mentions légales de l'exploitant. EV2-E contient le logotype de l'exploitant du site naturel et l'adresse de l'expéditeur. La CPN d'exemple se compose cinquièmement d'un ST de dimension 12 cm sur 16,5 cm. La CPN d'exemple se compose sixièmement d'un autocollant (10) destiné à sceller le ST (9). Le montage de la CPN d'exemple se détaille comme suit: L'ensemble du Support Matériel (SM) et du support Numérique (SN) monté sur le dispositif de fixation repositionnable (DFR) est inséré avec l'enveloppe (EV) dans le sachet translucide (ST) (9) afin d'être exposé et commercialisé auprès du public. La Mise A Disposition de CPN d'exemple se détaille comme suit:La carte postale est expédiée par la poste au correspondant désiré ou elle est conservée comme un souvenir par son acheteur. VAR, les variantes industrielles de CPN: La Carte Postale Numérique CPN est avant tout une carte postale offrant au support traditionnel les nouvelles et immenses possibilités du multimédia numérique. L'association d'une carte postale spécifique et 2889823 -15- d'une oeuvre multimédia contenue sur un support numérique assemblés par une fixation, insérés dans son enveloppe et pesant moins de 20 grammes afin de garantir un tarif minimum d'expédition, permet d'envisager, à titre d'exemple non limitatif, d'importantes applications dans les industries touristiques et culturelles. Par ailleurs, la Carte Postale Numérique est un support de communication professionnelle efficace à l'occasion d'événements liés à l'activité des entreprises (dossiers de presse, invitations, voeux, etc.). Les agences de communication et agences de publicité dans des secteurs professionnels à la recherche d'un nouveau produit capable de transmettre de manière homogène un message multimédia et un message traditionnel trouveront une solution avec la Carte Postale Numérique. VAROI, Diaporama: La variante diaporama est conçue pour les exploitants dans les domaines des Sites Naturels et des Musées et des Monuments et des entreprises et services de communication et pour les usages individuels. Il s'agit d'un nombre déterminé de photographies contenues dans la CPN (SN1-A) montées en fondu enchaîné grâce à des fonctions internes de la CPN (SN2-D_1) se succédant linéairement sans intervention exceptées celles obtenues par les fonctions d'interactivité de la CPN (SN2-E_4). Chacune de ces photographies a une durée d'exposition déterminée par la fonction interne de la CPN (SN2-E_5). Elles sont liées entre elles par une transition dont la durée est déterminée par les fonctions. De ce fait, l'utilisateur peut obtenir les rythmes correspondant aux effets émotionnels souhaités. Le diaporama contient les titres et les intertitres et les textes contenus dans ces sous-champs internes(SN2-C_1/_2/_3). Le diaporama peut appliquer le bénéfice des mêmes fonctions d'interactivités sur les titres et les intertitres et les textes. Le diaporama ainsi constitué contient également montage sonore composé de musiques et sons et de bruitages et de voix contenus dans la CPN (SN2 -B 1/ 2/ 3/ 4) correspondant au déroulement des photographies. La durée du diaporama peut varier de dix minutes à vingt heures. VAR02, Le Catalogue Interactif: La variante Catalogue Interactif est conçue pour les exploitants des domaines de la fabrication et de la conception de produits et services et des industriels et des commerces et des distributeurs et des entreprises et services de communication et pour des usages personnels. 2889823 -16- Une succession d'écrans en arborescence traitée par un scénario de navigation basé sur les fonctions de la CPN (SN2 E_4) permet d'afficher des produits par genre et/ou série et/ou gamme de manière jusqu'à la sélection détaillée du et ou des produits souhaités. L'exemple du catalogue électronique exploité habituellement sur Internet illustre l'habillage, la navigation et la structure du Catalogue Interactif (SN2A/B/C). Les produits sont présentés en images fixes et/ou animées (SN2-D). Les mentions textuelles descriptives accompagnent les produits de manière à faciliter toute prise de commande émanant d'un client potentiel (SN2-E_6). Une fonction d'impression des principaux éléments comme le ticket de caisse et la facture, est mise en oeuvre lorsque le lecteur utilisé est relié à une imprimante (SN2-E_7). VAR3, L'Album Chapitré : La variante Album Chapitré est conçue pour les exploitants des Sites Naturels et des Musées et des Monuments et des entreprises et services de communication et à usage individuel et des domaines de la fabrication de produits et services et des industriels et des commerces et des distributeurs et des entreprises et services de communication et pour des usages personnels. II s'agit d'une série de séquences sonorisées de photographies et/ou vidéos et/ou animations et/ou textes (SN2-A/B/C) accessibles depuis un sommaire des chapitres (SN2-E_1/_2/_3). En sélectionnant le chapitre, grâce à la télécommande et/ou le clavier en adéquation avec le lecteur utilisé, la séquence choisie est lue (SN2-E_3). La même opération peut s'effectuer par les commandes internes de l'Album chapitré de la CPN(SN2-E_4). VAR4, La Promotion: La variante Promotion est conçue pour les exploitants des entreprises et services de communication et des domaines de la fabrication de produits et services et des industriels et des commerces et des distributeurs et les agences de publicité. Il s'agit d'un message promotionnel présenté sous la forme d'un film publicitaire et/ou d'une bande annonce (SN2-NB) afin de transmettre à un correspondant professionnel et/ou grand public, les informations et l'envie de découvrir et/ou d'acquérir un bien et/ou un service ( SN2-E_1). Une fonction d'impression des principaux éléments comme l'offre promotionnelle est mise en oeuvre lorsque le lecteur utilisé est relié à une imprimante(SN2-E_7). 2889823 -17- VAR5, Le Reportage et Magazine: La variante Reportage et Magazine est conçue pour les exploitants des entreprises et services de communication et des domaines de la fabrication de produits et services et des industriels et des commerces et des distributeurs et les agences de voyage et pour les entreprises et associations et institutions culturelles et de presse écrite et télévisuelle et les sociétés de production d'oeuvres audiovisuelles. Le reportage et/ou magazine a pour objet de présenter et/ou montrer et/ou expliquer un sujet concernant une entreprise et/ou une Institution. II s'agit d'un film monté en séquences abordant chacune une facette du sujet( SN2-E_1/_2). Ce film utilise pour présenter le sujet la vidéo et/ou les photographies et/ou les textes et/ou une bande son composée de musiques et/ou bruitages et/ou commentaires vocaux (SN2-A/B/C). Il dispose d'un générique de début et d'un générique de fin (SN2 C 2/ 3). VAR6, L'Application d'Animation: La variante Film d'Animation est conçue pour les exploitants des entreprises et services de communication et des domaines de la fabrication de produits et services et des industriels et des commerces et des distributeurs et pour les entreprises et association et institutions culturelles et pour les éditeurs et producteurs d'oeuvres pour la jeunesse. Il s'agit d'une ou plusieurs séquences d'animations faites sur une base d'image et logotype et texte non animés originalement, destinés à présenter un sujet de fiction et/ou à illustrer une réalité sociologique et/ou commerciale et/ou industrielle (SN2-D_2). VAR7, L'Application Multimédia: La variante Application Multimédia est conçue pour les exploitants des entreprises et services de communication et les agences de création de sites Internet et les domaines de la fabrication de produits et services et les industriels et les commerces et les distributeurs et pour les entreprises et association et institutions culturelles et pour les éditeurs et producteurs d'oeuvres pour la jeunesse. La CPN permet, grâce à ces fonctions (SN2-E_4), intégration complète d'un site Internet et/ou le contenu d'un CD multimédia interactif ou d'un DVD multimédia interactif, existant ou réalisé pour l'occasion au sein même du support numérique (SN) de la CPN. Le contenu conserve dans ces cas sa structure interactive grâce aux choix multiples offerts 2889823 -18- par la navigation ergonomique de la CPN. Une fonction d'impression des principaux éléments est disponible lorsque le lecteur utilisé est relié à une imprimante (SN2-E_7). VAR8, Le Son: La variante Son est conçue pour les exploitants d'entreprises de production sonores et les maisons de disques et les exploitants de stations de radio et pour les musiciens et pour les entreprises et associations culturelles. Il s'agit d'un contenu sonore comprenant des compositions musicales 10 et/ou des textes lus et/ou un montage sonore Ayant la même structure qu'une CD ou DVD audio intégré à la CPN (SN2-E_4). Cette intégration ouvre la voies à toute la richesse éditorial numérique de la CPN ( SN2-A/B/C/D/E). La variante est une synthèse de CD/DVD original ou conçu pour l'occasion et possibilités éditoriales de la CPN se séparant à chaque création des applications spécifiques de la CPN (SN2F). VAR9, La Carte d'Invitation: La variante Carte d'Invitation est conçue pour les exploitants des entreprises et services de communication et les maisons de disques et les exploitants de stations de radio et pour les artistes et pour les entreprises et associations culturelles et pour les entreprises d'événementiel et les sociétés de couture et de mode et de design et les entreprises et services de communication et des domaines de la fabrication de produits et services et des industriels et des commerces et des distributeurs et pour des usages personnels. Il s'agit d'une mise en oeuvre interactive (SN2-E) de tous les éléments habituels d'une carte d'invitation: date, lieu, titre, explications et commentaires, en y rajoutant du son et des images et/ou des vidéos et/ou des animations présentés sous forme d'une application multimédia (SN2A/B/C). La carte d'invitation utilise les techniques de la publicité et un montage approprié afin de promouvoir le sujet de l'invitation (SN2-D). Une fonction d'impression des principaux éléments telle la carte d'invitation papier est disponible lorsque le lecteur utilisé est relié à une imprimante (SN2-E_7). Dans cette variante La forme du (SN) est prévue de manière à ce que le (SN) ne dépasse pas physiquement des bords du (SM). A ce titre les découpes nécessaires sont appliquées au (SN) par le fabricant. VAR10, Le Faire-Part: 2889823 -19- La variante Faire-Part est une variante particulière de la variante (La Carte d'Invitation) et elle est conçue particulièrement pour les usages personnels. Il s'agit d'une mise en oeuvre interactive de tous les éléments habituels d'un faire-part: date, lieu, titre de l'événement, explications et commentaires, en y rajoutant du son et des images et/ou des vidéos et/ou des animations présentés sous forme d'une application multimédia (SN2A/B/C/D/E). Une fonction d'impression des principaux éléments tel un faire-part papier est disponible lorsque le lecteur utilisé est relié à une imprimante (SN2-E_7) VAR11, La Sélection d'Oeuvres: La variante Sélection d'Oeuvres est une variante particulière de la variante(Catalogue Interactif) et elle est conçue particulièrement pour des galeries d'art et des artistes-artisants et des collectionneurs privés. Il s'agit d'un catalogue d'exposition électronique qui présente des oeuvres sous forme vidéo lorsqu'il s'agit de productions animées et/ou plastiques et/ou sous forme photographiques lorsqu'il s'agit d'oeuvre réalisées en deux dimensions. Un classement apparaît sous la forme de sommaires (SN2-A/B/C/D/E). Une fonction d'impression des principaux éléments tel un catalogue papier est disponible lorsque le lecteur utilisé est relié à une imprimante (SN2-E_7). VAR12, Le Dossier d'Artiste: La variante Dossier d'Artiste est une variante particulière de la variante(Catalogue Interactif) et elle est conçue particulièrement pour les artistes et les mannequins et les professions publiques et les entreprises et institutions qui soutiennent un créateur. Il s'agit d'un curriculum vitae multimédia composé de photographies et de vidéos et de textes et d'une bande son contenant des lectures de commentaire et des observations et la bande son des vidéos et des musiques. Ce contenu est structuré de manière à permettre une navigation fluide d'une information à l'autre(SN2-A/B/C/D/E). Une fonction d'impression des principaux éléments tel le curriculum vitae illustré est disponible lorsque le lecteur utilisé est relié à une imprimante SN2-E_7). VAR13, Le Portrait d'Individus: La variante Portrait d'Individus est une variante particulière de la variante (Application Multimédia) et elle est conçue particulièrement pour les artistes et les mannequins et les particuliers et les professions 2889823 -20- publiques et les entreprises et institutions qui soutiennent un individu et les éditeurs. Il s'agit d'un portrait multimédia composé de photographies et de scanners de documents et de vidéos et de textes et d'une bande son contenant des lectures de commentaire et des observations et la bande son des vidéos et des musiques. Ce contenu est structuré de manière à permettre une navigation fluide d'une information à l'autre. (SN2- A/B/C/D/E). Une fonction d'impression des principaux éléments tel le résumé du portrait illustré est disponible lorsque le lecteur utilisé est relié à une imprimante (SN2-E_7). VAR14, La Carte de Visite: La variante Carte de Visite est une variante particulière de la variante (Le Portrait d'Individus) et est elle est conçue particulièrement pour les exploitants des entreprises et services de communication et toutes les entreprises et associations et pour des usages personnels. Elle est composée d'un support matériel (SM) et d'un support numérique (SN) d'un format correspondant aux formats des cartes de visite traditionnelles. La forme du SN est prévue de manière à ce que le SN ne dépasse pas physiquement des bords du SM. A ce titre les découpes nécessaires sont appliquées au SN par le fabricant. La variante Carte de Visite contient tous les éléments d'informations d'une entreprise ou d'une Institution ou d'un particulier sous forme de photographies et de vidéos et de textes et de sons montés et organisés en séquences consultables par un environnement graphique adapté à la navigation (SN2- A/B/C/D/E). Une fonction d'impression des principaux éléments telle une carte visible configurable est disponible lorsque le lecteur utilisé est relié à une imprimante (SN2-E_7). VAR15, L'Objet Souvenir: La variante Objet Souvenir est une variante particulière de la variante ( Diaporama) et est elle conçue particulièrement pour les exploitants dans les domaines des Musées et des Monuments et des lieux de loisirs et des lieux recevant du public et des galeries et des artistes et des collectionneurs privés et publics et des Institutions et pour les éditeurs traditionnels et les éditeurs de produits dérivés et les entreprises de conseil produisant cette variante comme un objet de souvenir et collection. Le support matériel (SM) et l'apparence physique du support numérique (SN) de cette variante constituent les caractéristiques d'un objet à collectionner. Leurs contenus sous forme d'images, fixes et/ou animées 2889823 -21- et/ou sonorisées, d'archives ou d'actualités et/ou événementiel peuvent confirmer cet aspect. VAR16, La CPN Vierge: La variante CPN Vierge est conçue pour les particuliers et pour les exploitants d'entreprises de reproduction et de tirages photographiques et de montage vidéo et pour les exploitants des entreprises et services de communication. Elle est composée des éléments vierges et non traités mis à disposition du public et des professionnels afin d'être personnalisés. La CPN est alors composé des (SM) et SN1 vierges et imprimables ainsi que d'un SN2 vierge prêt à la gravure ou au pressage et d'un (DFR) et d'un (EV) vierges et imprimables et d'un (ST). 2889823. -22-
La Carte Postale Numérique (CPN) est un dispositif servant de support à la communication multimédia, exploitant conjointement les avantages des domaines de la communication classique (lettre, carte postale), et les avantages de la communication moderne numérique (Internet, CD, DVD). Elle est composée de deux supports, le support matériel (SM) et le support numérique (SN), assemblés par undispositif de fixation repositionnable (DFR), insérés dans une enveloppe (EV) afin d'être protégé pour l'envoi de la CPN par le système postal et sa conservation. Pour sa distribution, ces éléments sont présentés au public dans un sachet transparent (ST).Grâce à sa structure, la CPN enrichie une carte postale (SM) de ses contenus (SN2-A/B/C) et ses fonctions (SN2-D/E) et ses applications (SN2-F) numériques. Bénéficiant des modes de transmissions classiques la CPN transmet un très grand volume de textes et de sons et d'images et d'animations et de vidéos hors de la portée des réseaux de transmissions électroniques actuels. Offrant un environnement entièrement interactif, la CPN met en oeuvre un outil éditorial numérique complet à la portée des professionnels et des particuliers dans l'espace concis d'une carte postale.
1 1- La Carte Postale Numérique CPN caractérisée en ce qu'elle comporte un support matériel (SM) (1&2) et un support numérique (SN) (3&4) et un dispositif de fixation repositionnable (DFR) (7&8) et une enveloppe (EV) (5&6) et un sachet transparent (ST) (9) comportant un contenu multimédia classique (par impression) et numérique ( par mémoire amovible). 2- Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le support matériel (SM) (1&2) contenant l'essentiel de la part classique du contenu multimédia, comporte un recto SMI (1) et un verso SM2 (2). 3- Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le support numérique (SN) (3&4) contenant la part numérique du 15 contenu multimédia, comporte un recto SNI (3) et un verso SN2 (4). 4- Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'elle comporte un dispositif de fixation repositionnable (DFR) (7&8) fixant le support numérique (SN) (3&4) sur le support matériel (SM) (I&2) et comportant une partie autocollant (7) servant à se fixer sur le support matériel (SM) (1&2) et un noyau central (8) servant à maintenir le support numérique (SN) (3&4). 5- Dispositif selon les précédentes caractérisé en ce qu'il comporte une enveloppe (EV) (5&6) comportant une part du contenu multimédia classique et unissant toutes les parties de l'invention et comportant un recto EV1 (5) et un verso EV2 (6). 6- Dispositif selon la 5 caractérisé en ce qu'il est 30 enveloppé dans un sachet translucide (ST) (9). 7- Dispositif selon les précédentes caractérisé en ce que le support numérique (SN) peut être réinscriptible permettant de personnaliser le contenu numérique de l'invention.
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B42
B42D
B42D 15
B42D 15/04
FR2896043
A1
ENSEMBLE DE TRANSDUCTEURS A INTERCONNEXION SUR L'AXE Z
20,070,713
L'invention concerne d'une façon générale des transducteurs et, plus particulièrement, un ensemble de transducteurs pour imagerie en temps réel en trois dimensions dans des applications nécessitant un faible encombrement. Les transducteurs, par exemple les transducteurs acoustiques, ont trouvé une application en imagerie médicale où une sonde acoustique est tenue contre un patient et la sonde émet et reçoit des ultrasons, ce qui peut à son tour faciliter l'obtention d'images des tissus internes du patient. Par exemple, des transducteurs peuvent être employés pour obtenir une image du coeur du patient. Les problèmes de rythme cardiaque ou les arythmies cardiaques sont une cause majeure de mortalité et de morbidité. La fibrillation auriculaire est l'une des arythmies cardiaques soutenues les plus courantes rencontrées dans la pratique clinique. L'électrophysiologie cardiaque a évolué jusqu'à devenir un outil clinique pour diagnostiquer ces arythmies cardiaques. Comme on le comprendra, pendant des examens électrophysiologiques, des sondes telles que des cathéters multipolaires sont placées à l'intérieur de l'organisme, notamment dans le coeur, et des enregistrements électriques sont réalisés depuis les différentes chambres du coeur. Les techniques à base de cathéters utilisés lors des actes interventionnels impliquent généralement l'insertion d'une sonde, telle qu'un cathéter d'imagerie, dans une veine telle que l'artère fémorale. Malheureusement, les actes interventionnels ou cardiaques classiques tels que l'ablation de la fibrillation auriculaire sont compliqués du fait de l'absence d'un procédé efficace pour visualiser les dispositifs interventionnels et l'anatomie cardiaque en temps réel. Des techniques telles que l'imagerie transthoracique ont été employées pour surmonter les inconvénients des actes interventionnels cardiaques classiques. Les techniques d'imagerie transthoraciques nécessitent ordinairement la mise en place d'un émetteur récepteur contre la poitrine d'un patient et l'utilisation de cet émetteur récepteur pour obtenir une image du coeur. Cependant, la présence d'os et d'autres types de tissus interposés entre l'émetteur/récepteur et le coeur pendant l'acte d'imagerie transthoracique empêche la formation d'une image suffisamment détaillée du coeur. D'autres techniques possibles telles que des actes d'imagerie transoesophagiennes ont également été employées pour faciliter l'obtention d'une image du coeur. Ordinairement, ces techniques transoesophagiennes impliquent l'insertion d'un émetteur récepteur dans l'oesophage du patient. Bien que l'imagerie transoesophagienne place l'émetteur récepteur plus près du coeur, un inconvénient de cet acte est que l'imagerie transoesophagienne nécessite une anesthésie générale afin de rendre le patient inconscient. Cependant, comme on le notera, il est très souhaitable d'avoir un patient conscient pour faciliter l'obtention d'une image du coeur. Les inconvénients liés aux techniques ci-dessus peuvent être palliés en recourant à l'électrocardiographie intracardiaque (ECI). L'électrocardiographie intracardiaque est une haute technologie d'imagerie par cathéter employée pour guider des actes interventionnels tels que, par exemple, la mise en place d'un cathéter et l'ablation. En outre, l'échocardiographie intracardiaque utilise ordinairement des ondes sonores pour produire des images du coeur. De plus, avec l'échocardiographie intracardiaque, une sonde telle qu'un cathéter miniaturisé émettant des ultrasons à son extrémité, peut être employée pour obtenir des images du coeur. Malheureusement, les sondes intracardiaques à cathéter actuellement disponibles sur le marché sont limitées à l'imagerie en deux dimensions. Par exemple, les sondes intracardiaques à cathéter actuellement commercialisées, utilisées en imagerie clinique par échographie B se heurtent à des limites liées à la nature des images d'échographie B dans un seul plan. Une sonde classique telle qu'une sonde à ultrasons comprend ordinairement un groupe de transducteurs, un câble multifilaire connectant le transducteur au reste d'un système d'imagerie tel qu'un système d'échographie, et divers autres éléments mécaniques comme le boîtier de la sonde, la pâte de remplissage pour la dissipation de chaleur et l'absorption de bruit et le blindage électrique. Cependant, la forte densité d'interconnexions nécessaire pour faire fonctionner chaque élément transducteur dans une série de transducteurs bidimensionnels a l'inconvénient de poser des problèmes d'encombrement pour les ensembles de transducteurs. Les procédés antérieurs de fabrication de réseaux de transducteurs ont comporté des circuits d'interconnexion souples multicouches afin de faciliter le couplage des différents éléments transducteurs. Ces circuits souples multicouches font passer des conducteurs sur de multiples couches souples parallèles au plan des éléments transducteurs. Cependant, ces circuits d'interconnexion sont coûteux et ne réussissent pas à utiliser efficacement l'espace à l'intérieur d'un cathéter. De plus, les performances acoustiques de transducteurs fabriqués par de tels procédés ont souffert de la présence d'un circuit d'interconnexion acoustiquement défavorable juste sous les éléments actifs. Malheureusement, de nombreuses tentatives antérieures visant à faciliter des interconnexions peu encombrantes d'éléments transducteurs ont eu un effet limité sur la qualité des images obtenues à l'aide des cathéters. Par conséquent, on a besoin d'un ensemble de transducteurs permettant une imagerie en temps réel en trois dimensions, utilisable dans une sonde employée dans des applications nécessitant un faible encombrement, comme l'imagerie intracardiaque. En particulier, on a un grand besoin d'un type d'ensemble de transducteurs qui améliore avantageusement les performances d'imagerie d'une sonde tout en permettant une ouverture maximale. Par ailleurs, il serait souhaitable de mettre au point un procédé simple et rentable de fabrication d'un ensemble de transducteurs permettant une imagerie en temps réel en trois dimensions. En bref, selon des aspects de la présente technique, il est présenté une structure composite d'interconnexion sur l'axe z. La structure composite comprend une pluralité de couches de matière absorbante disposée en alternance entre une pluralité de couches d'interconnexion, la pluralité de couches d'interconnexion étant conçue pour faciliter le couplage de la structure composite de l'interconnexion sur l'axe z avec un réseau de transducteurs, la structure composite d'interconnexion sur l'axe z étant conçue pour être utilisée dans une sonde invasive. Dans cette structure composite, la pluralité de couches de matière absorbante et la pluralité de couches d'interconnexion peuvent être collées pour former la structure composite ayant une première extrémité et une seconde extrémité, la première extrémité étant configurée pour faciliter le couplage de la structure composite avec un réseau de transducteurs comprenant un ou plusieurs éléments transducteurs, et la seconde extrémité étant conçue pour faciliter le couplage de la structure composite avec une sonde, une sonde comportant un ensemble de câbles ou des composants électroniques de sonde. Dans cette structure composite, en coupe transversale, la forme de la première extrémité de la structure composite peut être différente de la forme en coupe transversale de la seconde extrémité. Dans cette structure composite, les différentes couches de matière absorbante et les différentes couches d'interconnexion sont disposées de manière à créer une forme prédéterminée de la structure composite. Selon un autre aspect de la présente technique, il est présenté un ensemble de transducteurs. L'ensemble comprend une structure composite d'une interconnexion sur l'axe z. En outre, l'ensemble comprend un réseau de transducteurs disposés tout près de la structure composite de l'interconnexion sur l'axe z, le réseau de transducteurs comprenant un ou plusieurs éléments transducteurs disposés sous la forme d'un réseau, et le réseau de transducteurs coopérant avec la structure composite de l'interconnexion sur l'axe z, l'ensemble de transducteurs étant conçu pour servir dans une sonde invasive. Selon encore un autre aspect de la présente technique, il est présenté un procédé de formation d'une structure composite d'une interconnexion sur l'axe z. Le procédé comprend une étape consistant à disposer de manière alternée une pluralité de couches de matière absorbante entre une pluralité de couches d'interconnexion pour former la structure composite d'une interconnexion sur l'axe z ayant une première extrémité et une seconde extrémité, la première extrémité étant conçue pour faciliter le couplage de la structure composite avec un réseau de transducteurs comportant un ou plusieurs éléments transducteurs et la seconde extrémité étant agencée pour faciliter le couplage de la structure composite avec un ensemble de câbles ou des composants électroniques, la structure composite d'interconnexion sur l'axe z étant agencée pour servir dans une sonde invasive. Selon d'autres aspects de la présente technique, il est présenté un procédé pour former un ensemble de transducteurs. Le procédé comprend une étape consistant à disposer de manière alternée les différentes couches de matière absorbante entre une pluralité de couches d'interconnexion de manière à former une structure composite d'une interconnexion sur l'axe z ayant une première extrémité et une seconde extrémité, la première extrémité étant agencée pour faciliter le couplage de la structure composite avec un réseau de transducteurs et la seconde extrémité étant agencée pour faciliter le couplage de la structure composite avec un ensemble de câbles ou des composants électroniques. En outre, le procédé comprend une étape consistant à coupler un réseau de transducteurs ayant un ou plusieurs éléments transducteurs disposés de manière espacée par rapport à la structure composite de l'interconnexion sur l'axe z, le réseau de transducteurs et la structure composite coopérant, l'ensemble de transducteurs étant agencé pour servir dans une sonde invasive. Selon encore un autre aspect de la présente technique, il est présenté un système. Le système comprend un sous-système d'acquisition agencé pour acquérir des données d'image, le sous-système d'acquisition comportant une sonde invasive conçue pour obtenir une image d'une région voulue, la sonde invasive comportant au moins un ensemble de transducteurs, le/les ensembles de transducteurs comportant une structure composite d'une interconnexion sur l'axe z et d'un réseau de transducteurs, la structure composite de l'interconnexion sur l'axe z comportant une pluralité de couches de matière absorbante disposées de manière alternée entre une pluralité de couches d'interconnexion, et la pluralité de couches d'interconnexion étant conçue pour faciliter le couplage de la structure composite de l'interconnexion sur l'axe z avec le réseau de transducteurs. De plus, le système comprend également un sous-système de traitement coopérant avec le sous-système d'acquisition et conçu pour traiter les données d'image acquises à l'aide du sous-système d'acquisition. Ce procédé peut comprendre en outre une étape consistant à isoler plusieurs éléments conducteurs disposés sur chacune des différentes couches d'interconnexion. Dans ce système le sous-système de traitement comprend un système d'imagerie, le système d'imagerie peut comporter un système d'imagerie échographique, un système d'imagerie par résonance magnétique, un système d'imagerie radiographique, un système d'imagerie nucléaire, un système de tomographie par émission de positons ou des combinaisons de ceux-ci. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés sur lesquels : la Fig. 1 est un schéma de principe d'un exemple de système d'imagerie à sonde selon des aspects de la présente technique ; la Fig. 2 représente une partie d'une sonde invasive comportant un exemple d'ensemble de transducteurs destiné à servir dans le système représenté sur la Fig. 1, selon des aspects de la présente technique ; la Fig. 3 est une vue en perspective d'un ensemble de transducteurs destiné à servir dans le système représenté sur la Fig. 1, selon des aspects de la présente technique ; la Fig. 4 est une vue éclatée d'un exemple de forme de réalisation d'une structure composite d'interconnexion sur l'axe z destinée à servir dans un ensemble de transducteurs, selon des aspects de la présente technique ; la Fig. 5 est une vue en bout de la structure composite d'interconnexion sur l'axe z représentée sur la Fig. 4, selon des aspects de la présente technique ; la Fig. 6 est une vue en bout d'un autre exemple de forme de réalisation d'une structure composite d'interconnexion sur l'axe z, selon des aspects de la présente technique; la Fig. 7 est une vue éclatée en bout d'encore un autre exemple de forme de réalisation d'une structure composite d'interconnexion sur l'axe z, selon des aspects de la présente technique ; la Fig. 8 est un schéma représentant l'assemblage d'un exemple de forme de réalisation d'un ensemble de transducteurs comprenant un réseau de transducteurs au titanate et zirconate de plomb (PZT) et l'interconnexion sur l'axe z représentée sur la Fig. 4, selon des aspects de la présente technique ; la Fig. 9 est une vue agrandie d'une partie de l'ensemble de transducteurs représenté sur la Fig. 8 ; la Fig. 10 est une vue éclatée d'une pluralité d'ensembles de transducteurs avec l'interconnexion sur l'axe z représentée sur la Fig. 4, selon des aspects de la présente technique; la Fig. 11 est un schéma représentant l'assemblage d'un exemple de forme de réalisation d'un ensemble de transducteurs comprenant un réseau de transducteurs ultrasonores à micro-usinage (TUM) et l'interconnexion sur l'axe z représentée sur la Fig. 4, selon des aspects de la présente technique ; la Fig. 12 est une vue en perspective de l'extrémité étagée de l'interconnexion de l'ensemble de transducteurs, selon des aspects de la présente technique ; la Fig. 13 est une vue en perspective d'une extrémité massive de câblages de sonde sur l'interconnexion sur l'axe z, selon des aspects de la présente technique ; la Fig. 14 est un schéma représentant l'assemblage d'un exemple de forme de réalisation de sonde invasive comprenant l'ensemble de transducteurs représenté sur la Fig. 8, selon des aspects de la présente technique ; la Fig. 15 est une vue en perspective d'une sonde d'examen vers l'avant comprenant l'ensemble de transducteurs représenté sur la Fig. 8, selon des aspects de la présente technique ; la Fig. 16 est une vue en perspective d'un exemple de forme de réalisation d'une structure composite destinée à servir dans une sonde d'examen latéral, selon des aspects de la présente technique ; la Fig. 17 est une vue en perspective d'une sonde d'examen latéral comprenant un ensemble de transducteurs pour examen latéral selon des aspects de la présente technique; la Fig. 18 est une vue en perspective d'un autre exemple de forme de réalisation d'un ensemble de transducteurs destiné à servir dans une sonde pour examen latéral selon des aspects de la présente technique ; la Fig. 19 est une vue en perspective d'un exemple de forme de réalisation d'une structure composite d'interconnexion sur l'axe z destinée à servir dans une sonde pour examen oblique, selon des aspects de la présente technique ; la Fig. 20 est une vue en perspective d'une sonde pour examen oblique comprenant un ensemble de transducteurs pour examen oblique selon des aspects de la présente technique ; la Fig. 21 est un organigramme illustrant un exemple de procédé pour former un ensemble de transducteurs comportant la structure composite d'interconnexion sur l'axe z selon des aspects de la présente technique ; et la Fig. 22 est un organigramme illustrant un exemple de procédé de formation d'une sonde comportant un ensemble de transducteurs à structure composite d'interconnexion sur l'axe z selon des aspects de la présente technique. Comme décrit en détail ci-après, un ensemble de transducteurs permettant une imagerie en temps réel en trois dimensions pour servir dans une sonde invasive employée dans des applications nécessitant un faible encombrement, telles que l'imagerie intracardiaque, et des procédés de formation d'un ensemble de transducteurs sont présentés. On peut noter que, dans une forme de réalisation, le réseau de transducteurs peut comporter un réseau de transducteurs en deux dimensions. Il est souhaitable de mettre au point un ensemble de transducteurs qui améliore avantageusement les performances d'imagerie d'une sonde telle qu'une sonde invasive tout en assurant une ouverture maximale. En outre, il serait avantageux d'améliorer les performances d'imagerie de la sonde en permettant à la majeure partie de la surface sous un élément transducteur d'être occupée par une matière absorbant l'énergie sonore. Il serait également souhaitable de mettre au point un procédé simple et rentable de fabrication d'un ensemble de transducteurs permettant une imagerie en temps réel en trois dimensions. Les techniques examinées ici apportent des solutions à certains ou à la totalité de ces problèmes. La Fig. 1 est un schéma de principe d'un exemple de système 10 destiné à être utilisé en imagerie selon des aspects de la présente technique. Le système 10 peut être agencé pour faciliter l'acquisition de données d'image à partir d'un patient 1l à l'aide d'un sonde 12. Autrement dit, la sonde 12 peut être conçue, par exemple, pour acquérir des données d'image représentatives d'une région voulue du patient 11. Selon des aspects de la présente technique, la sonde 12 peut être agencée pour faciliter des actes interventionnels. Autrement dit, dans une configuration actuellement envisagée, la sonde 12 peut être constituée par une sonde invasive. I1 faut également souligner que, bien que les formes de réalisation illustrées soient décrites dans le contexte d'une sonde à cathéter, d'autres types de sondes telles que des endoscopes, des laparoscopes, des sondes chirurgicales, des sondes transrectales, des sondes transvaginales, des sondes endocavitaires, des sondes conçues pour des actes interventionnels ou des combinaisons de celles-ci sont également envisagées dans le cadre de la présente technique. Le repère 13 désigne une partie de la sonde 12 disposée à l'intérieur du patient 11. Dans certaines formes de réalisation, la sonde peut être constituée par une sonde d'imagerie 12 à cathéter. En outre, une orientation du cathéter d'imagerie 12 pour l'obtention d'une image peut faire intervenir un cathéter d'observation vers l'avant, un cathéter d'observation latérale ou un cathéter d'observation oblique. Cependant, une combinaison de cathéters d'observation vers l'avant, d'observation latérale et d'observation oblique peut également être employée comme cathéter d'imagerie 12. Le cathéter d'imagerie 12 peut comporter un ensemble (non représenté) de transducteurs d'imagerie en temps réel. Le système 10 peut également comprendre un système d'imagerie 15 coopérant avec le cathéter d'imagerie 12 et conçu pour faciliter l'acquisition de données d'image. Il faut souligner que bien que les exemples de formes de réalisations illustrées ci-après soient décrits dans le contexte d'un système d'imagerie médicale, tel qu'un système d'échographie, d'autres systèmes d'imagerie, notamment, mais d'une manière nullement limitative, des systèmes d'imagerie optique, des systèmes d'examen d'oléoducs, des systèmes d'examen de réacteurs à liquides ou d'autres systèmes d'imagerie sont également envisagés. Par ailleurs, le système d'imagerie 15 peut être conçu pour afficher une image représentant une position immédiate du cathéter d'imagerie 12 dans une région voulue du patient 11. Comme illustré sur la Fig. 1, le système d'imagerie 15 peut comprendre une zone d'affichage 16 et une zone d'interface utilisateur 17. Selon des aspects de la présente technique, la zone d'affichage 16 du système d'imagerie 15 peut être conçue pour afficher l'image produite par le système d'imagerie 15 d'après les données d'image acquises à l'aide du cathéter d'imagerie 12. De plus, la zone d'affichage 16 peut être conçue pour aider l'utilisateur à visualiser l'image produite. Par ailleurs, le repère 14 représente une partie du cathéter d'imagerie 12. La Fig. 2 représente une vue agrandie de la partie 14 du cathéter d'imagerie 12. Comme illustré sur la Fig. 2, un ensemble 18 de transducteurs conçu pour servir dans une sonde invasive peut être disposé à une extrémité distale d'une gaine 19. Le cathéter d'imagerie 12 peut également comporter une poignée 20 conçue pour faciliter les manipulations de la gaine 19 par l'utilisateur. La distance entre l'ensemble 18 de transducteurs et la poignée 20 peut être d'environ 10 cm à environ 150 cm selon le type de sonde et d'application. Considérant maintenant la Fig. 3, il y est représenté une vue latérale en perspective d'un ensemble 24 de transducteurs destiné à servir dans le système 10 représenté sur la Fig. 1. Ordinairement, l'ensemble 24 de transducteurs, par exemple un ensemble de transducteurs acoustiques, représenté sur la Fig. 2, peut comprendre un ou plusieurs éléments transducteurs (non représentés), une ou plusieurs couches d'adaptation (non représentée) et une lentille (non représentée). Les éléments transducteurs peuvent être disposés de manière mutuellement espacés, par exemple, mais d'une manière nullement limitative, sous la forme d'un réseau d'éléments transducteurs disposés sur une couche, chacun des éléments transducteurs pouvant comporter une face avant 26 de transducteur et une face arrière (non représentée) de transducteur. Comme le comprendra un spécialiste de la technique, les éléments transducteurs peuvent être fabriqués à l'aide de matières telles que, d'une manière nullement limitative, le titanate et zirconate de plomb (PZT), le difluorure de polyvynilidène (PVDF), un PZT composite ou du silicium micro-usiné. L'ensemble 24 de transducteurs peut également comporter une ou plusieurs couches d'adaptation disposées au voisinage immédiat de la face avant 26 du réseau d'éléments transducteurs, chacune des couches d'adaptation pouvant comporter une face avant de couche d'adaptation et une face arrière de couche d'adaptation. Les couches d'adaptation facilitent l'adaptation d'une différence d'impédance qui peut exister entre les éléments transducteurs à haute impédance et un patient ou un sujet Il à basse impédance (cf. Fig. 1). La lentille peut être disposée au voisinage immédiat de la face avant de la couche d'adaptation et constitue une interface entre le patient et la couche d'adaptation. En outre, dans certaines formes de réalisation, la lentille peut être agencée pour faciliter la focalisation du faisceau d'ultrasons. Selon une autre possibilité, la lentille peut comporter une couche empêchant la focalisation. De plus, l'ensemble 24 de transducteurs peut comporter une structure absorbante 28, ayant une face avant et une face arrière, qui peut être réalisée à l'aide d'une matière d'amortissement acoustique appropriée possédant de fortes pertes acoustiques. La structure absorbante 28 peut être acoustiquement couplée à la face arrière du réseau d'éléments transducteurs, la structure absorbante 28 facilitant l'atténuation de l'énergie acoustique pouvant apparaître sur la face arrière du réseau d'éléments transducteurs. Comme évoqué précédemment, il peut être souhaitable d'accroître les performances d'imagerie d'une sonde dans des applications exigeant un faible encombrement tout en réalisant une ouverture maximale. Plus particulièrement, il peut être souhaitable de mettre au point un ensemble de transducteurs avec des interconnexions qui facilitent une bonne occupation de l'espace et améliorent les performances. Ainsi, dans une configuration actuellement envisagée, la structure absorbante 28 peut comporter un exemple de structure composite d'interconnexion sur l'axe z dans laquelle plusieurs couches de matière absorbante 30 sont disposées de manière alternée entre une pluralité de couches d'interconnexion 32. L'exemple d'ensemble 24 d'éléments transducteurs comportant l'interconnexion sur l'axe z va maintenant être décrit plus en détail. En outre, l'ensemble 24 de transducteurs peut également comprendre un blindage électrique (non représenté) qui facilite l'isolation des éléments transducteurs par rapport au milieu ambiant. Le blindage électrique peut comporter de minces feuilles métalliques, les feuilles métalliques pouvant être réalisées à l'aide de métaux tels que, mais d'une manière nullement limitative, le cuivre, l'aluminium, le laiton et l'or. Comme indiqué plus haut, l'ensemble 24 de transducteurs (cf. Fig. 3) comprend un exemple d'interconnexion sur l'axe z. La Fig. 4 représente l'ensemble 34 d'un exemple de forme de réalisation d'une interconnexion sur l'axe z. Le repère 36 désigne une vue éclatée de l'interconnexion sur l'axe z. Dans une configuration actuellement envisagée, l'interconnexion sur l'axe z comprend un agencement dans lequel une pluralité de couches de matière absorbante 38 sont empilées de façon alternée avec une pluralité de couches d'interconnexion 40. Chacune des différentes couches d'interconnexion 40 peut comporter au moins un élément conducteur 42 formant un motif sur celle-ci et peut être configurée pour faciliter le couplage de l'interconnexion sur l'axe z avec un réseau de transducteurs. On peut noter que les différentes couches de matière absorbante peuvent être agencées pour remplir une fonction de structure et/ou une fonction acoustique. Dans une première forme de réalisation, les couches de matière absorbante peuvent être agencées pour assurer un soutien pour un réseau de transducteurs qui peut être construit sur celles-ci. Dans certaines autres formes de réalisation, les couches de matière absorbante peuvent être agencées pour faciliter l'atténuation de l'énergie acoustique susceptible de sortir d'un réseau d'éléments transducteurs. Cependant, si le réseau de transducteurs comprend une couche de désadaptation, la couche absorbante peut être conçue pour faciliter seulement le soutien du réseau de transducteurs. Dans la forme de réalisation illustrée de la Fig. 4, des directions x, y et z sont respectivement désignées par des repères 44, 46 et 48. En outre, comme illustré sur la Fig. 4, les différentes couches d'interconnexion 40 peuvent être empilées de façon alternée avec une pluralité de couches de matière absorbante 38 dans la direction y 46. De plus, un empilement formé en disposant de manière alternée les différentes couches d'interconnexion 40 avec les différentes couches de matière absorbante 38 peut être collé pour former une structure composite 50 d'interconnexion sur l'axe z ayant une première extrémité 52 et une seconde extrémité 54. La première extrémité 52 de la structure composite 50 peut être agencée pour faciliter le couplage de la structure composite 50 avec un réseau (non représenté) de transducteurs ayant un ou plusieurs éléments transducteurs (non représentés). De plus, la seconde extrémité 54 de la structure composite 50 peut être agencée pour faciliter la coopération par couplage de la structure composite 50 avec un ensemble de câbles ou des composants électroniques (non représentés), par exemple. Dans certaines formes de réalisation, les composants électroniques peuvent comprendre une carte de circuit, une puce de circuits intégrés ou unboîtier de circuit intégré. Cette structure composite 50 peut être agencée de façon qu'une épaisseur de chacune des différentes couches de matière absorbante 38 puisse être relativement plus grande qu'une épaisseur de chacune des différentes couches d'interconnexion 40. Par exemple, l'épaisseur de chacune des différentes couches de matière absorbante 38 peut être d'environ 50 m à environ 300 m tandis que l'épaisseur de chacune des différentes couches d'interconnexion 40 peut être de l'ordre d'environ 25 m à environ 125 m. On peut souligner que les valeurs respectives de l'épaisseur des couches de matière absorbante et de l'épaisseur des couches d'interconnexion peuvent dépendre d'un espacement voulu entre éléments du réseau de transducteurs, lequel dépend de la fréquence de fonctionnement du transducteur. En mettant en oeuvre un ensemble de transducteurs ayant la structure composite 50 décrite plus haut, il est possible d'améliorer avantageusement les performances acoustiques de l'ensemble de transducteurs. Dans certaines formes de réalisation, chacune des différentes couches d'interconnexion 40 peut comporter une couche d'interconnexion souple. La couche d'interconnexion souple peut comporter au moins un élément conducteur dont le motif est formé sur un substrat souple ayant une face supérieure et une face inférieure, le/les éléments conducteurs pouvant être conçus pour faciliter le couplage de la structure composite 50 avec un élément transducteur respectif sur un réseau de transducteurs. Dans une forme de réalisation, la couche d'interconnexion souple peut comporter au moins un ruban métallique formant un motif sur un film de diélectrique. Considérant à nouveau la structure composite d'interconnexion 50 sur l'axe z, selon des aspects de la présente technique, l'espacement des éléments conducteurs à la première extrémité 52 peut être différent de l'espacement des éléments conducteurs à la seconde extrémité 54. Autrement dit, l'espacement des éléments conducteurs à la première extrémité 52 et à la seconde extrémité 54 peut être conçu pour correspondre à un espacement d'un dispositif respectif avec lequel la structure composite 50 peut être couplée. Par exemple, comme indiqué plus haut, la première extrémité 52 de la structure composite 50 peut être conçue pour faciliter le couplage de la structure composite 50 avec un réseau de transducteurs comportant un ou plusieurs éléments transducteurs. De la sorte, l'espacement des éléments conducteurs à la première extrémité 52 peut être conçu pour correspondre à l'espacement des éléments transducteurs sur le réseau de transducteurs. En outre, comme indiqué plus haut, la seconde extrémité 54 de la structure composite 50 peut être conçue pour faciliter le couplage de la structure composite 50 avec un ensemble de câbles ou des composants électroniques. L'espacement des éléments conducteurs à la seconde extrémité 54 peut être conçu pour correspondre, par exemple, à un espacement d'éléments de connexion sur l'ensemble de câbles. En outre, on peut noter que la forme, en coupe transversale, de la première extrémité 52 de la structure composite 50 peut être différente de la forme, en coupe transversale, de la seconde extrémité 54 de la structure composite 50. Ainsi, les différentes couches de matière absorbante 38 et les différentes couches d'interconnexion 40 peuvent être agencées pour former une structure composite 50 ayant une forme prédéterminée, la forme prédéterminée pouvant être un carré, un rectangle, un octogone, un cercle, un losange, un triangle ou des combinaisons de ceux-ci. Autrement dit, la géométrie de la structure composite d'interconnexion sur l'axe z peut être déterminée par la géométrie de chacune des différentes couches de matière absorbante 38 et des différentes couches d'interconnexion 40. On peut également noter, selon des exemples d'aspects de la présente technique, qu'une forme en coupe transversale de la première extrémité 52 peut être différente de la forme en coupe transversale de la seconde extrémité 54 de la structure composite 50. Selon une autre possibilité, la structure composite 50 peut être usinée, après assemblage, pour prendre une forme voulue. La Fig. 5 est une vue en bout 56 d'une structure composite d'interconnexion sur l'axe z représentée sur la Fig. 4, la structure composite étant représentée comme ayant une section transversale sensiblement rectangulaire. Autrement dit, dans la forme de réalisation illustrée, la structure composite 56 est formée à l'aide des différentes couches de matière absorbante et des différentes couches d'interconnexion qui ont une forme sensiblement rectangulaire. A la suite de l'empilement de ces couches de forme sensiblement rectangulaire, on peut réaliser une structure composite d'interconnexion sur l'axe z ayant un volume sensiblement parallélépipédique. Le repère 60 représente les différentes couches de matière absorbante. Les éléments conducteurs sur une pluralité de couches d'interconnexion sont désignés par le repère 58. En outre, un espacement des éléments conducteurs 58 peut déterminer une distance "A" 62 entre des éléments conducteurs 58 disposés de manière adjacente dans la direction X 44. De même, une distance "B" 64 entre des éléments conducteurs 58 disposés de manière adjacente dans la direction Y 46 peut être déterminée par l'épaisseur respective de la couche absorbante et de la couche d'interconnexion. Autrement dit, l'épaisseur respective de chacune des différentes couches de matière absorbante et de chacune des différentes couches d'interconnexion peut être conçue de façon que, lorsque les couches de matière absorbante et les couches d'interconnexion sont empilées pour former la structure composite 56, un espacement vertical des éléments conducteurs à une première extrémité de la structure composite 56 peut être agencé pour correspondre à un espacement vertical voulu des éléments transducteurs sur le réseau de transducteurs. De même, un espacement horizontal entre des éléments conducteurs dont le motif est formé sur chacune des couches d'interconnexion peut être conçu pour correspondre à un espacement voulu, par exemple, entre des éléments de couplage sur un ensemble de câbles. Une vue en bout 66 d'une structure composite d'interconnexion sur l'axe z ayant un volume sensiblement sphérique est représentée sur la Fig. 6. L'exemple de structure composite d'interconnexion sur l'axe z à section transversale sensiblement sphérique peut être obtenu en superposant une pluralité de couches de matière absorbante et une pluralité de couches d'interconnexion de façon que les couches aient une progression de leur largeur. Par exemple, les couches de matière absorbante et les différentes couches d'interconnexion disposées au centre de l'interconnexion sur l'axe z peuvent être relativement plus larges en comparaison de couches extérieures de la structure d'interconnexion. Le repère 68 désigne une pluralité de couches de matière absorbante. Par ailleurs, le repère 70 désigne une pluralité d'éléments conducteurs dont le motif est formé sur une pluralité de couches d'interconnexion (non représentées). Considérant maintenant la Fig. 7, il y est représenté une vue éclatée en bout 72 d'un autre exemple de forme de réalisation d'interconnexion sur l'axe z. Dans la forme de réalisation illustrée, plusieurs couches d'interconnexion 74 à deux faces sont empilées de manière alternée avec une pluralité de couches de matière absorbante 78. Chacune des différentes couches d'interconnexion 74 à deux faces peut être conçue pour comporter une pluralité d'éléments conducteurs 76 disposés sur une première face et une seconde face de la couche d'interconnexion respective 74. En mettant en oeuvre la structure composite d'interconnexion 72 sur l'axe z ayant une pluralité de couches d'interconnexion 74 à deux faces, on peut n'avoir besoin que de la moitié du nombre des couches d'interconnexion, pour faciliter le couplage de la structure composite 72 avec un réseau de transducteurs, ce qui offre donc l'avantage de réduire le coût et la complexité d'un ensemble de transducteurs destinés à servir dans des applications nécessitant un faible encombrement. Par ailleurs, dans la forme de réalisation 72 illustrée, un trait de scie 80 peut traverser chacune des différentes couches d'interconnexion 74 à deux faces. Le fait d'employer cet exemple d'agencement peut offrir l'avantage de porter à un maximum la quantité de matière absorbante disposée sous le transducteur, ce qui aboutit donc à une amélioration des performances acoustiques du transducteur. Dans certaines formes de réalisation, une structure composite d'interconnexion sur l'axe z peut comporter une pluralité de couches de matière absorbante qui sont rectifiées de manière à avoir une épaisseur souhaitable prédéterminée, chacune des différentes couches de matière absorbante ayant une face supérieure et une face inférieure respectives. Un motif de plusieurs éléments conducteurs peut alors être créé directement sur la face supérieure de chacune des différentes couches de matière absorbante, sur la face inférieure de chacune des différentes couches de matière absorbante ou sur les deux. Ces différentes couches de matière absorbante peuvent ensuite être empilées et collées pour former une structure composite d'interconnexion sur l'axe z, les rubans conducteurs étant disposés directement sur la couche de matière absorbante plutôt que sur un support séparé. La Fig. 8 illustre un exemple de procédé 82 pour former un ensemble de transducteurs selon des aspects de la présente technique. Le repère 84 représente une structure composite d'interconnexion sur l'axe z. Comme décrit précédemment, la structure composite 84 peut être formée en disposant de manière alternée plusieurs couches de matière absorbante 86 entre plusieurs couches d'interconnexion 88. En outre, le motif d'au moins un élément conducteur 90 peut être créé sur une couche d'interconnexion respective 88 afin de faciliter le couplage de la structure composite 84 avec un réseau de transducteurs. Les différentes couches de matière absorbante 86 et les différentes couches d'interconnexion 88 peuvent alors être collées pour former la structure composite d'interconnexion sur l'axe z. Par ailleurs, la structure composite 84 est représentée comme ayant, par exemple, une première extrémité 92 agencée pour faciliter le couplage de la structure composite 94 avec un réseau de transducteurs et une seconde extrémité 94 agencée pour faciliter le couplage de la structure composite 84 avec un ensemble de câbles. A la suite de la construction de la structure composite d'interconnexion 84 sur l'axe z, la matière 98 des transducteurs peut alors être disposée au voisinage immédiat de la première extrémité 92 de la structure composite. La matière 98 des transducteurs peut alors être façonnée sous la forme d'un réseau de transducteurs, le réseau de transducteurs pouvant comporter un ou plusieurs éléments transducteurs disposés de manière mutuellement espacée dans une forme de réalisation. Selon des aspects de la présente technique, le réseau de transducteurs peut comprendre un réseau en titanate et zirconate de plomb (PZT) ou un réseau de transducteurs ultrasonores micro-usinés (TIM). Le réseau de transducteurs peut coopérer avec la structure composite 84 pour former un ensemble 100 de transducteurs. Il faut souligner qu'il peut être souhaitable de rectifier et de polir la première extrémité 92 de la structure composite 84 avant de faire coopérer par couplage la structure composite 84 et la matière 98 des transducteurs pour faciliter un meilleur couplage avec le/les éléments transducteurs du réseau de transducteurs. Dans la forme de réalisation illustrée, la matière 98 des transducteurs peut être constituée par de la matière pour transducteur à PZT. En outre, il peut être avantageux de métalliser la structure composite d'interconnexion 84 sur l'axe z afin de faciliter un meilleur contact électrique entre la structure composite 84 et le réseau de transducteurs 98. Le repère 100 désigne un ensemble de transducteurs dans lequel la matière 98 des transducteurs à PZT peut être découpée en franches ou en dés pour former des éléments transducteurs individuels 102. En outre, le repère 104 désigne une partie de l'ensemble de transducteurs découpés en dés ayant un ou plusieurs éléments transducteurs 102. La Fig. 9 est une vue agrandie de la partie 104 de l'ensemble de transducteurs représenté sur la Fig. 8. Comme illustré sur la Fig. 9, dans une forme de réalisation, plusieurs traits de scie 106 peuvent s'étendre jusque dans la pluralité de couches de matière absorbante 86 pour faciliter l'isolation des différents éléments transducteurs 102. Considérant maintenant la Fig. 10, il y est illustré un procédé 108 de formation d'une pluralité d'ensembles de transducteurs ayant des structures composites respectives d'interconnexion sur l'axe z. Comme illustré sur la Fig. 10, un seul ensemble 110 de transducteurs ayant une structure composite d'interconnexion sur l'axe z peut être découpé en dés dans une ou plusieurs directions pour former une pluralité de structures composites. Dans la forme de réalisation illustrée, l'unique structure composite 110 peut être découpée en dés dans une première direction 112 et une seconde direction 114 pour former quatre ensembles de transducteurs 116, 118, 120 et 122. Ce procédé de formation d'une pluralité d'ensembles de transducteurs à partir d'un seul ensemble 110 de transducteurs offre l'avantage de constituer un procédé simple et rentable de fabrication en grande série d'une pluralité d'ensembles de transducteurs à interconnexion sur l'axe z. Considérant maintenant la Fig. 11, il y est représenté un exemple de procédé 124 pour former un ensemble de transducteurs à structure composite d'interconnexion sur l'axe z et un réseau de transducteurs PUM. Le repère 126 désigne une structure composite d'interconnexion sur l'axe z. Comme décrit précédemment, la structure composite 126 peut être formée en disposant de manière alternée plusieurs couches de matière absorbante 128 entre plusieurs couches d'interconnexion 130. En outre, chacune des différentes couches d'interconnexion 130 peut comporter au moins un élément conducteur 132 dont le motif est formé sur celle-ci, le/les éléments conducteurs 132 pouvant être conçus pour faciliter le couplage de la structure composite 126 avec un réseau de transducteurs. Par ailleurs, la structure composite 126 est représentée comme ayant, par exemple, une première extrémité 134 agencée pour faciliter le couplage de la structure composite 126 avec un réseau de transducteurs et une seconde extrémité 136 agencée pour faciliter le couplage de la structure composite 126 avec un ensemble de câbles. Comme évoqué précédemment en référence à la Fig. 8, à la suite de la construction de la structure composite d'interconnexion 126 sur l'axe z, un réseau 138 de transducteurs peut alors être disposé au voisinage immédiat de la première extrémité 134 de la structure composite 126. Dans une forme de réalisation, un ou plusieurs éléments transducteurs 140 peuvent être disposés de manière mutuellement espacés afin de former un réseau 138 de transducteurs. Le réseau 138 de transducteurs TUM peut comporter une ou plusieurs couches de composants électroniques 142 disposées tout près du réseau de transducteurs, la/les couches de composants électroniques 142 pouvant être agencées pour faciliter le couplage des éléments transducteurs 140 avec la structure composite d'interconnexion 126 sur l'axe z. Selon une autre possibilité, des réseaux de transducteurs TUM 138 réalisés par des procédés de traitement du silicium peuvent comporter des trous d'interconnexion (non représentés) de franches de silicium pour faciliter le couplage des éléments transducteurs 140 avec les rubans conducteurs 132 sur la structure composite d'interconnexion 126 sur l'axe z. Par ailleurs, le réseau 138 de transducteurs TUM peut coopérer par couplage avec la structure composite 126 pour former un ensemble 144 de transducteurs. On peut noter qu'il peut être souhaitable de rectifier et de polir la première extrémité 134 de la structure composite 126 avant de faire coopérer par couplage la structure composite 126 avec le réseau 138 de transducteurs pour améliorer le couplage électrique. De plus, il peut être avantageux de métalliser la structure composite d'interconnexion 126 sur l'axe z pour faciliter l'amélioration du contact électrique entre la structure composite 126 et le réseau 138 de transducteurs. Il faut souligner que l'ensemble de transducteurs ainsi formé peut comprendre un ensemble parmi un ensemble de transducteurs d'observation vers l'avant destiné à servir dans une sonde d'observation vers l'avant, un ensemble de transducteurs d'observation latérale destiné à servir dans une sonde d'observation latérale ou un ensemble de transducteurs d'observation oblique destiné à servir dans une sonde d'observation oblique, et sera décrit plus en détail en référence aux figures 14 à 20. La Fig. 12 est une vue en perspective 146 d'un exemple d'extrémités étagées d'interconnexion d'un ensemble de transducteurs selon des aspects de la présente technique. Comme illustré sur la Fig. 12, un ensemble 146 de transducteurs ayant une structure composite d'interconnexion sur l'axe z peut être formé comme décrit précédemment en référence à la Fig. 8. Le repère 148 désigne une pluralité de couches de matière absorbante. En outre, le repère 150 désigne une pluralité de couches d'interconnexion et le repère 152 désigne au moins un élément conducteur dont le motif est formé sur la couche d'interconnexion 150. Plusieurs éléments transducteurs sont désignés par le repère 154. Dans une configuration actuellement envisagée, les différentes couches d'interconnexion 150 peuvent être agencées de manière à avoir des longueurs étagées. Les longueurs étagées des différentes couches d'interconnexion 150 offrent l'avantage de faciliter l'exposition de tous les éléments conducteurs 152 par l'intermédiaire de plages de connexion 156, ce qui permet de terminer relativement facilement les câblages correspondant. L'extrémité massive 158 de câblages correspondant tels que les câblages correspondant à une sonde sur une couche d'interconnexion individuelle 166 est illustrée sur la Fig. 13. Un câble 160 de sonde est illustré comme ayant au moins un élément conducteur 162. Dans une première forme de réalisation, le câble 160 de sonde peut être un câble plat. Par ailleurs, le câble 160 de sonde peut avoir des éléments conducteurs découverts 164 afin de faciliter une terminaison simple sur la couche d'interconnexion individuelle 166 d'une structure composite d'interconnexion sur l'axe z. Par ailleurs, la couche d'interconnexion 166 peut avoir au moins un élément conducteur 168 dont le motif est formé sur celle-ci. De plus, la couche d'interconnexion 166 peut avoir au moins un plot de connexion 170 disposé à une extrémité proximale de la couche d'interconnexion 166. Ces plages d'interconnexion 170 peuvent être disposées sur la couche d'interconnexion 166 pour correspondre à un espacement entre les éléments conducteurs 164 sur le câble 160 de sonde. Des techniques de terminaison massive comme le soudage par élément chauffant peuvent alors être employées pour accoupler le câble 160 de sonde avec la couche d'interconnexion 166. La Fig. 14 illustre un procédé 172 de formation d'une sonde invasive à structure composite d'interconnexion sur l'axe z. Dans certaines formes de réalisation, la sonde invasive peut comporter un cathéter d'imagerie, un endoscope, un laparoscope, une sonde chirurgicale, une sonde intracavitaire ou une sonde conçue pour des actes interventionnels, comme indiqué précédemment. Un ensemble 174 de transducteurs peut être fabriqué de la manière décrite plus haut. Une structure composite d'interconnexion sur l'axe z peut être formée en empilant de manière alternée plusieurs couches de matière absorbante 176 avec plusieurs couches d'interconnexion 178, chacune des différentes couches d'interconnexion 178 pouvant avoir au moins un élément conducteur 180 disposé sur celle-ci. De plus, un réseau de transducteurs comprenant un ou plusieurs éléments transducteurs 182 peut coopérer par couplage avec la structure composite d'interconnexion sur l'axe z pour former l'ensemble 174 de transducteurs. Il faut souligner que l'ensemble 174 de transducteurs est représentatif d'un ensemble de transducteurs d'observation vers l'avant destiné à servir dans une sonde 184 d'observation vers l'avant. L'ensemble 174 de transducteurs peut donc être disposé à l'intérieur de la sonde 184 d'observation vers l'avant. Dans une forme de réalisation, l'ensemble 174 de transducteurs d'observation vers l'avant peut être disposé dans un bout de la sonde 184 d'examen vers l'avant comme illustré sur la Fig. 15. La Fig. 15 est une vue en perspective 186 d'une sonde 184 d'examen vers l'avant comprenant l'ensemble de transducteurs ayant la structure composite d'interconnexion sur l'axe z. Le repère 188 désigne un volume d'imagerie à observation vers l'avant de la sonde 184 d'observation vers l'avant. Considérant maintenant la Fig. 16, il y est représenté une vue en perspective 190 d'un exemple de forme de réalisation d'une structure composite d'interconnexion sur l'axe z destinée à servir dans une sonde d'observation latérale. Dans certaines formes de réalisation, la structure composite d'interconnexion 190 sur l'axe z peut être fabriquée à l'aide de procédés servant à fabriquer des structures composites d'interconnexion sur l'axe z destinées à servir dans des sondes d'observation vers l'avant, avec une étape supplémentaire consistant à cintrer les couches d'interconnexion pour obtenir une orientation latérale d'observation. Autrement dit, plusieurs couches de matière absorbante 192 peuvent être empilées de façon alternée avec une pluralité de couches d'interconnexion 194 et peuvent être collées pour former une structure composite d'interconnexion sur l'axe z, de la manière décrite précédemment. Par ailleurs, le repère 196 désigne un ou plusieurs éléments conducteurs disposés sur chacune des différentes couches d'interconnexion 194. Chacune des différentes couches d'interconnexion 194 peut alors être cintrée dans une direction 198 pour former la structure composite d'interconnexion 190 sur l'axe z ayant une orientation latérale d'observation, la structure composite 190 d'observation latérale ayant une première extrémité 200 et une seconde extrémité 202. Un réseau (non représenté) de transducteurs ayant un ou plusieurs éléments (non représentés) peut coopérer par couplage avec la première extrémité 200 de la structure composite 190 pour former un ensemble (non représenté) de transducteurs d'observation latérale. De plus, la seconde extrémité 202 de la structure composite 190 peut être agencée pour faciliter la coopération par couplage de la structure composite 190 avec un ensemble de câbles ou des composants électroniques (non représentés). Dans la forme de réalisation illustrée sur la Fig. 16, chacune des différentes couches de matière absorbante 192 peut être conçue pour avoir une extrémité d'une longueur différente. Cependant, dans une forme de réalisation, chacune des différentes couches de matière absorbante 192 peut être agencée pour avoir une extrémité d'une longueur sensiblement égale. Dans certaines formes de réalisation, chacune des différentes couches d'interconnexion 194 peut être collée à une couche respective de matière absorbante 192 pour former un seul groupe (non représenté) de couches d'interconnexion et de matière absorbante. Plusieurs de ces groupes de couches d'interconnexion et de matière absorbante peuvent alors être collés pour former la structure composite d'interconnexion sur l'axe z. Considérant maintenant la Fig. 17, il y est représenté une vue en perspective 204 d'un exemple de sonde d'observation latérale comprenant un ensemble 208 de transducteurs d'observation latérale ayant la structure composite d'interconnexion sur l'axe z. L'ensemble 208 de transducteurs d'observation latérale est représenté comme ayant un ou plusieurs éléments transducteurs 210 disposés à une première extrémité de la structure composite. Comme décrit précédemment en référence aux figures 14 et 15, l'ensemble 208 de transducteurs d'observation latérale peut être disposé à l'intérieur d'une sonde 206 d'observation latérale. Le repère 212 désigne un volume d'imagerie à observation latérale de la sonde 206 d'observation latérale. La Fig. 18 est une vue en perspective 214 d'un autre exemple de forme de réalisation d'un ensemble de transducteurs destiné à servir dans une sonde d'observation latérale. L'exemple de forme de réalisation d'interconnexion 214 sur l'axe z peut être réalisé en employant avantageusement un nombre relativement faible de couches d'interconnexion pour coupler une structure composite d'interconnexion sur l'axe z aux éléments transducteurs disposés en rangées et sur des colonnes dans un réseau (non représenté) de transducteurs. Par exemple, dans certaines formes de réalisation, le nombre de couches d'interconnexion peut être sensiblement égal à la moitié du nombre de rangées d'éléments transducteurs dans le réseau de transducteurs. Les éléments conducteurs 220 sur les couches d'interconnexion 218 peuvent être isolés, par exemple en supprimant un substrat des couches d'interconnexion 218. La matière absorbante peut ensuite être insinuée entre les éléments conducteurs isolés 220 pour répartir les éléments conducteurs 220 sur deux ou plus de deux rangées d'éléments transducteurs. Une pluralité de couches de matière absorbante 216 et une pluralité de couches d'interconnexion 218 formées de la manière décrite ci-dessus peuvent ensuite être agencées pour former un empilement "en S" 214 comme illustré sur la Fig. 18. en mettant en oeuvre la structure composite d'interconnexion sur l'axe z de la manière illustrée sur la Fig. 18, une distance à travers la structure composite 214 peut être conçue pour être sensiblement la même pour tous les éléments conducteurs 220. En outre, les extrémités de chacune des différentes couches d'interconnexion 218 peuvent avantageusement être alignées. Des chevilles d'outillage peuvent être employées pour aligner et retenir les couches d'interconnexion 218 pendant l'assemblage. En outre, la structure composite "en S" 214 peut être découpée dans une direction 222 pour former une pluralité de structures composites d'interconnexion sur l'axe z. Comme décrit plus haut, des premières extrémités respectives de structures composites peuvent être rectifiées et polies. De plus, des réseaux de transducteurs peuvent être couplés avec les premières extrémités respectives des structures composites afin de former des ensembles respectifs de transducteurs d'observation latérale. Considérant maintenant la Fig. 19, il y est représenté une vue en perspective 224 d'un exemple de forme de réalisation d'une structure composite d'interconnexion sur l'axe z destinée à servir dans une sonde d'observation oblique. Dans certaines formes de réalisation, la structure composite d'interconnexion 224 sur l'axe z peut être fabriquée à l'aide de procédés utilisés pour fabriquer des structures composites d'interconnexion sur l'axe z destinées à servir dans des sondes d'observation vers l'avant, avec une étape supplémentaire consistant à rectifier une première extrémité de la structure composite pour obtenir une orientation d'observation oblique. Autrement dit, plusieurs couches de matière absorbante 226 peuvent être empilées demanière alternée avec plusieurs couches d'interconnexion 228 et collées pour former une structure composite d'interconnexion sur l'axe z, comme décrit précédemment. Par ailleurs, le repère 230 désigne un élément conducteur disposé sur chacune des différentes couches d'interconnexion 228. Par ailleurs, une première extrémité et une seconde extrémité de la structure composite peuvent être désignées respectivement par les repères 232 et 233. La première extrémité 232 de la structure composite 224 peut être rectifiée et polie suivant un angle oblique prédéterminé 234 pour former une structure composite destinée à servir dans une sonde d'observation oblique. Dans une forme de réalisation, l'angle oblique peut être compris entre environ 0 degré et environ 60 degrés. Un réseau (non représenté) de transducteurs comportant un ou plusieurs éléments (non représentés) peut coopérer par couplage avec la première extrémité 232 de la structure composite 224 pour former un ensemble de transducteurs d'observation oblique. De plus, la seconde extrémité 233 de la structure composite 224 peut être agencée pour faciliter, par exemple, la coopération par couplage de la structure composite 224 avec un ensemble de câbles (agencement non représenté). Considérant la Fig. 20, il y est représenté une vue en perspective 236 d'un exemple de sonde d'observation oblique comprenant un ensemble 240 de transducteurs d'observation oblique ayant la structure composite d'interconnexion sur l'axe z. L'ensemble de transducteurs d'observation oblique est représenté comme ayant un réseau 242 de transducteurs. Comme décrit précédemment en référence aux figures 14 et 15, l'ensemble 240 de transducteurs d'observation oblique peut être disposé à l'intérieur d'une sonde d'observation oblique 238. Le repère 244 désigne un volume d'imagerie d'observation oblique de la sonde d'observation oblique 238. On peut noter que les structures composites d'une forme prédéterminée peuvent être formées par usinage ou rectification de la structure composite d'interconnexion sur l'axe z. Autrement dit, en employant les techniques de formation du réseau composite d'interconnexion sur l'axe z décrites plus haut, on peut former une structure composite présentant un large éventail de formes voulues. Par exemple, une structure composite d'interconnexion sur l'axe z d'une forme sensiblement cylindrique ou d'une forme sensiblement sphérique peut avantageusement permettre l'obtention d'un champ de vision relativement large. La Fig. 21 est un organigramme d'un exemple de logique 246 pour former un ensemble de transducteurs à structure composite d'interconnexion sur l'axe z. selon des exemples d'aspects de la présente technique, il est présenté un procédé pour former une structure composite d'interconnexion sur l'axe z destinée à servir dans une sonde invasive. Le procédé commence à l'étape 248 au cours de laquelle plusieurs couches de matière absorbante sont disposées de manière alternée entre plusieurs couches d'interconnexion sur lesquelles est formé le motif d'au moins un élément conducteur. Dans une forme de réalisation, les différentes couches de matière absorbante peuvent être empilées de manière alternée entre plusieurs couches d'interconnexion. Lors de l'étape 250, l'empilement de couches de matière absorbante et de couches d'interconnexion peut être collé pour former une structure composite d'interconnexion sur l'axe z ayant une première extrémité et une seconde extrémité. Ainsi, chacune des différentes couches d'interconnexion et couches de matière absorbante peut être soumise à des traitements de surface afin d'accroître l'adhérence entre les couches de l'empilement. Dans certaines formes de réalisation, les traitements de surface peuvent comporter une pulvérisation de métal, une gravure, une attaque par plasma, une cuisson par déshydradation, une rugosification mécanique, une rectification ou des combinaisons de celles-ci. Une résine époxy peut ensuite être disposée entre chacune des couches de l'empilement. Dans une forme de réalisation, la résine époxy peut être une résine époxy susceptible d'être mise dans un état B La résine époxy susceptible d'être mise dans un état B peut ensuite être mise dans un état B. Comme on le comprendra, le fait de mettre dans un état B une matière polymérisable peut comporter une ou plusieurs des opérations comprenant un chauffage pendant un laps de temps prédéterminé, éventuellement sous vide, l'élimination d'une partie de la totalité d'un solvant, la solidification au moins partielle de la matière et/ou la progression de la polymérisation ou de la réticulation d'une résine polymérisable à partir d'un état non polymérisé jusqu'à un état partiellement, mais non entièrement, polymérisé. Dans une autre forme de réalisation, la résine époxy peut être une résine époxy dans l'état B. Ensuite, l'empilement comprenant la pluralité de couches de matière absorbante et de couches d'interconnexion séparées les unes des autres par la résine époxy peut être polymérisé par application de chaleur et/ou de pression pour coller les différentes couches afin de former la structure d'interconnexion ayant une première extrémité et une seconde extrémité. Comme on l'a évoqué précédemment, la première extrémité peut être agencée pour faciliter le couplage de la structure composite à un réseau de conducteurs comprenant un ou plusieurs éléments, tandis que la seconde extrémité peut être agencée pour faciliter le couplage à des composants électroniques ou à des câblages correspondant à l'ensemble de câbles. Par ailleurs, le réseau de transducteurs peut comporter un réseau de transducteurs au PZT ou un réseau de transducteurs TUM. On peut également souligner qu'il peut être souhaitable de rectifier et de polir la première extrémité de la structure composite afin d'améliorer le couplage entre le réseau de transducteurs et la structure composite. De plus, il peut être avantageux de métalliser la structure composite d'interconnexion sur l'axe z afin de faciliter l'amélioration du contact électrique entre la structure composite et le réseau de transducteurs. Par ailleurs, lors de l'étape 252, le réseau de transducteurs peut être amené à coopérer par couplage avec la structure composite d'interconnexion sur l'axe z afin de former un ensemble de transducteurs. L'ensemble de transducteurs peut comprendre un ou plusieurs ensembles de transducteurs d'observation vers l'avant destinés à servir dans une sonde d'observation vers l'avant, un ensemble de transducteurs d'observation latérale destiné à servir dans une sonde d'observation latérale ou un ensemble de transducteurs d'observation oblique destiné à servir dans une sonde d'observation oblique. La Fig. 22 est un organigramme d'un exemple de logique 254 pour la formation d'une sonde, telle qu'une sonde invasive, ayant une structure composite d'interconnexion sur l'axe z. Selon des exemples d'aspects de la présente technique, il est présenté un procédé pour former une sonde comportant la structure composite d'interconnexion sur l'axe z. Le procédé débute à l'étape 256 où plusieurs couches de matière absorbante sont disposées de manière alternée entre plusieurs couches d'interconnexion sur lesquelles est formé un motif d'au moins un élément conducteur. Dans une forme de réalisation, les différentes couches de matière absorbante peuvent être superposées de manière alternée entre plusieurs couches d'interconnexion. Lors de l'étape 258, l'empilement de couches de matière absorbante et de couches d'interconnexion peut ensuite être collé pour former une structure composite d'interconnexion sur l'axe z ayant une première extrémité et une seconde extrémité. Comme indiqué en référence à la Fig. 21, une résine époxy peut être disposée entre les couches de l'empilement. La résine époxy peut ensuite être polymérisée par application de chaleur et/ou de pression pour coller les couches de l'empilement en formant de la sorte la structure composite d'interconnexion sur l'axe z. On peut également noter qu'il peut être souhaitable de rectifier, polir et métalliser la première extrémité de la structure composite afin d'améliorer le couplage entre le réseau de transducteurs et la structure composite, comme évoqué précédemment. Ensuite, lors de l'étape 260, le réseau de transducteur peut être amené à coopérer par couplage avec la structure composite d'interconnexion sur l'axe z de manière à former un ensemble de transducteurs. Comme indiqué plus haut, l'ensemble de transducteurs peut comprendre un ensemble de transducteurs d'observation vers l'avant destiné à servir dans une sonde d'observation vers l'avant, un ensemble de transducteurs d'observation latérale destiné à servir dans une sonde d'observation latérale ou un ensemble de transducteurs d'observation oblique destiné à servir dans une sonde d'observation oblique. Par ailleurs, lors de l'étape 262, l'ensemble de transducteurs ainsi formé peut ensuite être placé à l'intérieur du boîtier d'une sonde pour former une sonde ayant l'exemple de structure composite d'interconnexion sur l'axe z. Les diverses formes de réalisation de structure composite d'interconnexion sur l'axe z et le procédé de fabrication des diverses formes de réalisation de structure composite facilitent avantageusement des densités très fortes d'interconnexions, où la densité d'interconnexion dépend d'un espacement minimal entre des éléments conducteurs sur chaque couche d'interconnexion, et de l'épaisseur respective des couches d'interconnexion et des couches de matière absorbante. Par ailleurs, un volume très grand de la structure composite est composé de matière absorbante, si bien que les performances acoustiques de l'ensemble de transducteurs peuvent être énormément améliorées. Par ailleurs, chacune des différentes couches d'interconnexion peut être agencée de façon à être relativement mince, ce qui facilite grandement le cintrage des couches d'interconnexion de la manière voulue pour une utilisation dans un ensemble de transducteurs d'observation latérale. De plus, un rayon de courbure relativement faible est réalisable, ce qui offre l'avantage de limiter énormément l'espace perdu dans une sonde. La conception de la structure composite d'interconnexion sur l'axe z offre l'avantage de ne pas être trop encombrante. Par conséquent, l'espace disponible à l'intérieur de la sonde peut être utilisé pour obtenir une ouverture maximale de l'ensemble de transducteurs en améliorant donc les performances d'imagerie de la sonde. Par ailleurs, l'emploi des techniques de formation de la structure composite d'interconnexion sur l'axe z décrite ci-dessus facilite la construction de sondes rentables destinées à servir dans des systèmes d'imagerie, car les structures composites d'interconnexion sur l'axe z peuvent être fabriquées en grande série à l'aide de procédés de fabrication classiques existant aujourd'hui. De plus, du fait de la réduction des moteurs et autres organes mobiles, l'obtention d'image en trois dimensions en temps réel peut être fortement améliorée. Les systèmes actuels emploient l'imagerie ECI de mode B en deux dimensions, dans un seul plan, utilisable dans l'industrie, tandis que les sondes invasives telles que les cathéters d'imagerie, décrites plus haut facilitent grandement l'acquisition de véritables images en trois dimensions en temps réel. Par ailleurs, les câblages des sondes peuvent facilement se terminer de manière massive sur les couches d'interconnexion. LISTE DES REPERES 10 Système de guidage de sonde 11 Patient 12 Cathéter d'imagerie 13 Cathéter d'imagerie inséré dans un patient 14 Partie du cathéter d'imagerie 15 Système d'imagerie 16 Surface d'affichage 17 Surface d'interface utilisateur 18 Ensemble de transducteurs 19 Gaine 20 Poignée 24 Ensemble de sonde/transducteurs 26 Face avant de la sonde 28 Arrière de la sonde 30 Couches de matière absorbante 32 Couches d'interconnexion 34 Organigramme schématique illustrant l'assemblage d'une structure composite d'interconnexion sur l'axe z 36 Empilement de couches de matière absorbante et de couches d'interconnexion disposées de manière alternée 38 Couche de matière absorbante 40 Couche d'interconnexion 42 Eléments conducteurs 44 Direction X 46 Direction Y 48 Direction Z 50 Structure composite d'interconnexion sur l'axe z 52 Première extrémité 54 Seconde extrémité 56 Vue latérale d'une forme de réalisation de structure composite d'interconnexion sur l'axe z 58 Couche de matière absorbante 60 Rubans conducteurs 62 Espacement horizontal 64 Espacement vertical 66 Vue latérale d'une forme de réalisation de structure composite d'interconnexion sur l'axe z 68 Couche de matière absorbante 70 Eléments conducteurs 72 Vue latérale d'une forme de réalisation de structure composite d'interconnexion sur l'axe z 74 Couche d'interconnexion 76 Rubans conducteurs 78 Couche de matière absorbante 80 Trait de scie 82 Organigramme schématique illustrant la formation d'un ensemble de transducteurs au PZT comportant la structure composite d'interconnexion sur l'axe z 84 Structure composite d'interconnexion sur l'axe z 86 Couche de matière absorbante 88 Couche d'interconnexion 90 Rubans conducteurs 92 Première extrémité de la structure composite 94 Seconde extrémité de la structure composite 96 Ensemble de transducteurs 98 Matière de transducteur au PZT 100 Ensemble de transducteurs 102 Eléments transducteurs 104 Région de l'ensemble de transducteurs 106 Traits de scie 108 Organigramme schématique illustrant des étapes de formation d'une pluralité d'ensembles de transducteurs 110 Ensemble de transducteurs 112 Première direction de découpage en dés 114 Seconde direction de découpage en dés 116 Premier ensemble de transducteurs 118 Deuxième ensemble de transducteurs 120 Troisième ensemble de transducteurs 122 Quatrième ensemble de transducteurs 124 Organigramme schématique illustrant la formation d'un ensemble de transducteurs au PUM comportant la structure composite d'interconnexion sur l'axe z 126 Structure composite d'interconnexion sur l'axe z 128 Couche de matière absorbante 130 Couche d'interconnexion 132 Eléments conducteurs 134 Première extrémité de la structure composite 138 Ensemble de transducteurs PUM 140 Eléments transducteurs 142 Couche de composants électroniques 144 Ensemble de transducteurs 146 Ensemble de transducteurs à couches d'interconnexion étagées 148 Couche de matière absorbante 150 Couche d'interconnexion 152 Eléments conducteurs 154 Eléments transducteurs 156 Plages d'interconnexion 158 Extrémités massives de câblages de cathéter sur l'interconnexion sur l'axe z 160 Câble de sonde 162 Eléments conducteurs 164 Eléments conducteurs découverts 166 Couche d'interconnexion individuelle appartenant à la structure composite d'interconnexion sur l'axe z 168 Eléments conducteurs 170 Plages de connexion 172 Organigramme schématique illustrant des étapes de formation d'une sonde 174 Ensemble de transducteurs 176 Couche de matière absorbante 178 Couche d'interconnexion 180 Eléments conducteurs 182 Eléments transducteurs 184 Sonde d'examen vers l'avant 186 Sonde 188 Volume d'imagerie 190 Structure composite d'interconnexion sur l'axe z 192 Couche de matière absorbante 194 Couche d'interconnexion 196 Eléments conducteurs 198 Direction de cintrage 200 Première extrémité 202 Seconde extrémité 204 Sonde d'examen latéral 206 Sonde 208 Structure composite d'interconnexion sur l'axe z 210 Eléments transducteurs 212 Volume d'imagerie 214 Forme de réalisation de structure composite d'interconnexion sur l'axe z 216 Couche de matière absorbante 218 Couche d'interconnexion 220 Eléments conducteurs 222 Direction de découpage en dés 224 Structure composite d'interconnexion sur l'axe z 226 Couche de matière absorbante 228 Couche d'interconnexion 230 Eléments conducteurs 232 Première extrémité 233 Seconde extrémité 234 Angle de rectification 236 Sonde d'observation oblique 238 Sonde 240 Structure composite d'interconnexion sur l'axe z 242 Réseau de transducteurs 244 Volume d'imagerie 246 Organigramme illustrant un exemple de procédé de formation d'un ensemble de transducteurs comportant la structure composite d'interconnexion sur l'axe z 248-252 Etapes figurant sur l'organigramme 246 254 Organigramme illustrant un exemple de procédé de formation d'une sonde comportant l'ensemble de transducteurs 256-262 Etapes figurant sur l'organigramme 300
Structure composite d'interconnexion (50) sur l'axe z. La structure composite (50) comprend une pluralité de couches de matière absorbante (40) disposées de manière alternée entre plusieurs couches d'interconnexion (38), les différentes couches d'interconnexion (38) étant agencées pour faciliter le couplage de la structure composite de l'interconnexion (50) sur l'axe z avec un réseau de transducteurs, la structure composite d'interconnexion (50) sur l'axe z étant agencée pour servir dans une sonde invasive.
1. Structure composite d'interconnexion (50) sur l'axe z, comprenant : une pluralité de couches de matière absorbante (40) disposées de manière alternée entre une pluralité de couches d'interconnexion (38), les différentes couches d'interconnexion (38) étant agencées pour faciliter le couplage de la structure composite de l'interconnexion (50) sur l'axe z avec un réseau de transducteurs, la structure composite d'interconnexion (50) sur l'axe z étant agencée pour servir dans une sonde invasive. 2. Structure composite (50) selon la 1, dans laquelle la pluralité de couches de matière absorbante (40) et la pluralité de couches d'interconnexion (38) sont collées pour former la structure composite (50) ayant une première extrémité (52) et une seconde extrémité (54), la première extrémité (52) étant configurée pour faciliter le couplage de la structure composite (50) avec un réseau de transducteurs comprenant un ou plusieurs éléments transducteurs, et la seconde extrémité (54) étant conçue pour faciliter le couplage de la structure composite (50) avec une sonde, une sonde comportant un ensemble de câbles ou des composants électroniques de sonde. 3. Structure composite (50) selon la 2, dans laquelle, en coupe transversale, la forme de la première extrémité (52) de la structure composite (50) est différente de la forme en coupe transversale de la seconde extrémité (54). 4. Structure composite (50) selon la 1, dans laquelle les différentes couches de matière absorbante (50) et les différentes couches d'interconnexion (38) sont disposées de manière à créer une forme prédéterminée de la structure composite (50). 5. Ensemble (100) de transducteurs, comprenant : une structure composite d'une interconnexion (84) sur l'axe z selon l'une quelconque des 1 à 4 ; et un réseau de transducteurs disposés tout près de la structure composite de l'interconnexion (84) sur l'axe z, le réseau de transducteurs comprenant un ou plusieurs éléments transducteurs (102) disposés sous la forme d'un réseau, et le réseau de transducteurs coopérant avec la structure composite de l'interconnexion (84) sur l'axe z, 31 l'ensemble (100) de transducteurs étant conçu pour servir dans une sonde invasive. 6. Procédé pour former une structure composite d'interconnexion sur l'axe z, le procédé comprenant une étape consistant à : disposer de manière alternée plusieurs couches de matière absorbante entre plusieurs couches d'interconnexion pour former la structure composite d'une interconnexion sur l'axe z ayant une première extrémité et une seconde extrémité, la première extrémité étant agencée pour faciliter le couplage de la structure composite avec un réseau de transducteurs comprenant un ou plusieurs éléments transducteurs, et la seconde extrémité étant agencée pour faciliter le couplage de la structure composite avec un ensemble de câbles ou des composants électroniques, la structure composite d'une interconnexion sur l'axe z étant agencée pour servir dans une sonde invasive. 7. Procédé pour former un ensemble de transducteurs, le procédé comprenant : une étape consistant à disposer de manière alternée plusieurs couches de matière absorbante entre plusieurs couches d'interconnexion pour former une structure composite d'une interconnexion sur l'axe z ayant une première extrémité et une seconde extrémité, la première extrémité étant agencée pour faciliter le couplage de la structure composite avec un réseau de transducteurs et la seconde extrémité étant agencée pour faciliter le couplage de la structure composite avec un ensemble de câbles ou des composants électroniques ; et une étape consistant à coupler un réseau de transducteurs ayant un ou plusieurs éléments transducteurs disposés de manière mutuellement espacée avec la structure composite de l'interconnexion sur l'axe z, le réseau de transducteurs et la structure composite coopérant l'un avec l'autre, l'ensemble de transducteurs d'une interconnexion sur l'axe z étant agencé pour servir dans une sonde invasive. 8. Procédé selon la 7, comprenant en outre une étape consistant à isoler plusieurs éléments conducteurs disposés sur chacune des différentes couches d'interconnexion. 9. Système (10), comprenant : un sous-système d'acquisition conçu pour acquérir des données d'image, le sous-système d'acquisition comportant une sonde invasive (12) configurée pour obtenir une image d'une région voulue, la sonde invasive (12) 32 comportant au moins un ensemble de transducteurs, le/les ensembles de transducteurs comportant une structure composite d'une interconnexion sur l'axe z et d'un réseau de transducteurs, la structure composite de l'interconnexion sur l'axe z comportant une pluralité de couches de matière absorbante disposées en alternance entre plusieurs couches d'interconnexion, et les différentes couches d'interconnexion étant conçues pour faciliter le couplage de la structure composite de l'interconnexion sur l'axe z avec le réseau de transducteurs ; et un sous-système de traitement coopérant avec le sous-système d'acquisition et agencé pour traiter les données d'image acquises par l'intermédiaire du sous-système d'acquisition. 10. Système (10) selon la 9, dans lequel le sous-système de traitement comprend un système d'imagerie (15), le système d'imagerie (15) comportant un système d'imagerie échographique, un système d'imagerie par résonance magnétique, un système d'imagerie radiographique, un système d'imagerie nucléaire, un système de tomographie par émission de positons ou des combinaisons de ceux-ci.
G,A
G01,A61
G01N,A61B
G01N 29,A61B 8
G01N 29/24,A61B 8/12
FR2892068
A1
TUBULURE DE REMPLISSAGE DE RESERVOIR A CARBURANT.
20,070,420
La présente invention concerne une tubulure de remplissage de réservoir à carburant. Les systèmes à carburant pour véhicules automobiles comprennent en général un réservoir à carburant et une tubulure de remplissage. Cette dernière comprend généralement une tête de tubulure et un corps de tubulure. Elle permet d'effectuer le remplissage du réservoir à carburant au moyen d'un pistolet de remplissage que l'utilisateur insère dans l'orifice d'entrée de la tubulure de remplissage qui est situé dans la tête de tubulure. Or, afin de répondre à des normes plus sévères en matière de risques d'incendie liés à une décharge électrostatique dans un milieu contenant de l'air et un carburant inflammable, il est impératif que les systèmes à carburant assurent un chemin conducteur permanent entre le pistolet de remplissage et la masse électrique du véhicule automobile pendant toute la phase de remplissage pour éliminer les charges électrostatiques. A cet effet, la tête de tubulure est elle- même conductrice. La tête de tubulure comprend en général un bol et un guide pour le pistolet de remplissage (voir par exemple la demande de brevet FR 05.02741 au nom de la demanderesse). Ce guide consiste en général en une pièce dont le profil intérieur permet de positionner au mieux le pistolet lors du remplissage et qui est en général insérée dans le bol de remplissage. La tête de tubulure peut par exemple être soit métallique, soit en matière plastique conductrice. La liaison électrique entre la tête de tubulure et la masse électrique du véhicule est en général réalisée aujourd'hui par • une patte en matière conductrice issue d'injection ou rapportée soudée sur la tête, généralement quand le point de mise à la masse sur le châssis du véhicule est situé à proximité de la tête, ou • un fil de masse métallique (càd une âme en cuivre recouverte d'une gaine isolante équipée à chaque extrémité d'un connecteur serti), généralement quand la masse électrique est plus éloignée de la tête ; le fil de masse peut par exemple être relié au corps de tubulure si celui-ci est conducteur ou être relié directement au châssis du véhicule si le corps de tubulure est isolant. Le fil de masse métallique présente le désavantage qu'une corrosion de l'âme métallique est possible et nécessite le recours à des aciers de type inoxydable pour éviter la corrosion. En outre, le fil est fixé par ses extrémités au travers de connecteurs métalliques sertis. Cela revient à utiliser des composants additionnels et à procéder à plus d'opérations pour fixer le fil de masse. Il est également connu des solutions de mise à la masse de la tubulure au moyen d'un fil métallique qui met en contact la tête de tubulure avec une couche interne conductrice de la tubulure de remplissage, cette couche interne étant elle-même reliée à la masse électrique. Ce type de solutions ne peut s'appliquer que dans le cas de tubulures dont la paroi comprend au moins une couche interne conductrice. C'est par exemple le cas de l'invention décrite dans la demande EP 0788915. Pour pallier ses inconvénients, on souhaite par la présente invention remplacer le fil de masse métallique par un fil en matériau plastique conducteur répondant aux mêmes exigences et offrant les avantages suivants : diminution des coûts, affranchissement des risques de corrosion, simplification du mode de fixation et réduction du nombre de matériaux à recycler. A cet effet, l'invention a pour objet une tubulure de remplissage d'un réservoir à carburant comprenant • une tête de tubulure en un matériau plastique conducteur ; • un corps de tubulure, et comprenant en outre un fil de masse reliant la tête de tubulure à un point de masse électrique d'un véhicule, caractérisée en ce que le fil de masse est également en matériau plastique conducteur. Par réservoir à carburant, on entend désigner un réservoir étanche, apte à stocker du carburant dans des conditions d'utilisation et d'environnement diverses et variées. Un exemple de ce réservoir est celui qui équipe les véhicules automobiles. Le réservoir à carburant est de préférence réalisé en matière plastique. Par matière plastique on désigne toute matière comprenant au moins un polymère en résine de synthèse. Tous les types de matière plastique peuvent convenir. Des matières plastiques convenant bien appartiennent à la catégorie des matières thermoplastiques. Par matière thermoplastique, on désigne tout polymère thermoplastique, y compris les élastomères thermoplastiques, ainsi que leurs mélanges. On désigne par le terme "polymère" aussi bien les homopolymères que les copolymères (binaires ou ternaires notamment). Des exemples de tels copolymères sont, de manière non limitative : les copolymères à distribution aléatoire, les copolymères séquencés, les copolymères à blocs et les copolymères greffés. Tout type de polymère ou de copolymère thermoplastique dont la température de fusion est inférieure à la température de décomposition conviennent. Les matières thermoplastiques de synthèse qui présentent une plage de fusion étalée sur au moins 10 degrés Celsius conviennent particulièrement bien. Comme exemple de telles matières, on trouve celles qui présentent une polydispersion de leur masse moléculaire. En particulier, on peut utiliser des polyoléfines, des polyesters thermoplastiques, des polycétones, des polyamides et leurs copolymères. Un mélange de polymères ou de copolymères peut aussi être utilisé, de même qu'un mélange de matières polymériques avec des charges inorganiques, organiques et/ou naturelles comme, par exemple, mais non limitativement : le carbone, les sels et autres dérivés inorganiques, les fibres naturelles ou polymériques. Il est également possible d'utiliser des structures multicouches constituées de couches empilées et solidaires comprenant au moins un des polymères ou copolymères décrits supra. Un polymère souvent employé est le polyéthylène. D'excellents résultats ont été obtenus avec du polyéthylène haute densité (PEHD). La paroi du réservoir peut être constituée d'une seule couche de matière thermoplastique ou de deux couches. Une ou plusieurs autres couches supplémentaires possibles peuvent, de manière avantageuse, être constituées de couches en matériau barrière aux liquides et/ou aux gaz. De préférence, la nature et l'épaisseur de la couche barrière sont choisies de manière à limiter au maximum la perméabilité des liquides et des gaz en contact avec la surface intérieure du réservoir. De préférence, cette couche est à base d'une résine barrière c'est-à-dire d'une résine imperméable au carburant telle que dEVOH par exemple (copolymère éthylène û acétate de vinyle partiellement hydrolysé). Alternativement, le réservoir peut être soumis à un traitement de surface (fluoration ou sulfonation) ayant pour but de le rendre impeunéable au carburant. Le réservoir selon l'invention comprend de préférence une couche barrière à base d'EVOH située entre des couches externes à base de PEHD. Par fil de masse on entend un fil obtenu par exemple par extrusion, suivie d'une opération de découpe linéaire du fil selon les longueurs souhaitées. 2892068 -4 Selon l'invention le fil de masse est en un matériau plastique conducteur. De manière préférée, la tête de tubulure et le fil de masse sont en le même matériau plastique conducteur. De manière plus préférée, le matériau plastique conducteur est du 5 polyéthylène haute densité (PEHD) conducteur (càd comprenant une charge conductrice). Des matières plastiques qui conviennent bien également sont les polyamides et les polyacétals et, en particulier, le POM (ou poly-oxy-méthylène) conducteur. 10 Généralement le point de masse électrique est situé sur le corps de tubulure (si celui-ci est conducteur) ou sur le châssis du véhicule. Dans une forme de réalisation particulière, la tête de tubulure comprend un logement et une extrémité du fil de masse est fixée à ce logement. Le logement peut être réalisé lors de l'injection de la tête de tubulure, par exemple sous la 15 forme d'une excroissance située sur la tête. La géométrie du logement est adaptée de façon à introduire une extrémité du fil de masse à l'intérieur du logement. A cet effet, le logement comprend généralement une partie creuse, par exemple de forme cylindrique, correspondant à la forme de l'extrémité du fil de masse. Le fil de masse est fixé à l'intérieur dudit logement de manière à établir 20 un chemin électrique conducteur. De manière préférée, l'autre extrémité du fil de masse est munie d'une cosse destinée à être fixée au point de masse électrique du véhicule. De manière plus préférée, la cosse est soudée au point de masse électrique. De manière plus préférée également, la cosse est fixée sur une patte de 25 fixation de la tubulure de remplissage. La cosse comprend en général un orifice destiné au passage d'une vis de masse dont la fonction est de relier la cosse à la masse électrique du véhicule. A cet effet, ledit orifice a en général des dimensions substantiellement équivalentes à celles d'un orifice réalisé au niveau du point de fixation de la cosse de telle 30 façon que les deux orifices soient sensiblement alignés l'un par rapport à l'autre. Dans ce cas, il est possible de faire passer la vis de masse au travers des deux orifices. La cosse est en général une pièce obtenue par injection d'un matériau plastique conducteur. En outre, la cosse comprend en général un logement destiné à recevoir ladite extrémité du fil de masse. Le logement a une forme intérieure adaptée à la forme de ladite extrémité, par exemple substantiellement cylindrique. De manière plus préférée encore, les deux extrémités du fil de masse sont connectées par soudure respectivement au logement sur la tête de tubulure et au logement de la cosse. La soudure par ultrasons a donné de bons résultats. L'invention permet en outre de fixer le fil de masse sur l'ensemble tête de tubulure/corps de tubulure lors de l'assemblage du système à carburant, permettant ainsi de monter un système à carburant équipé sur le véhicule. Lorsqu'une vis de mise à la masse est insérée dans les orifices prévus à cet effet sur la cosse et au niveau du point de fixation de celle-ci, il n'y a pas de rotation de la cosse, ce qui permet d'éviter une détérioration du fil. Enfin le recours à un matériau plastique conducteur facilite le recyclage du fil de masse lorsque le recyclage du système à carburant est mis en oeuvre. Les figures 1 à 2 illustrent des solutions de l'art antérieur tandis que la figure 3 illustre un mode de réalisation particulier de l'invention sans en restreindre la portée. La figure 1 représente l'ensemble formé par une tête de tubulure (2) fixée sur un corps de tubulure (1). Un fil de masse (3) métallique avec gaine isolante dont une extrémité est sertie dans une cosse métallique femelle (4) est fixé sur la tête de tubulure (2) au moyen d'un rivet (5). Une telle solution présente comme inconvénients le nombre élevé de composants métalliques pour la fixation du fil de masse (3) (à savoir la cosse (4) et le rivet (5)) ainsi qu'un encombrement important nécessaire à l'usage d'un outil pour le sertissage du fil (3) sur la cosse (4). Sur la figure 2 on a illustré le dispositif de fixation de l'autre extrémité du fil de masse (3) sur le corps de tubulure (1). Un clip (7) est assemblé sur un cavalier (6) lui-même monté sur une patte externe du corps de tubulure (1). Le fil de masse (3) est fixé au cavalier (6) au moyen du clip (7). Une telle solution présente comme inconvénient la géométrie spécifique du cavalier (6) car celle-ci doit être adaptée à la patte de fixation sur laquelle est monté le cavalier (6). Sur la figure 3, un fil de masse (3) en matériau plastique conducteur est fixé par ses extrémités respectivement à la tête de tubulure (2) par soudure d'une extrémité dans un logement (8) réalisé à la périphérie de la tête (2) et par soudure de l'autre extrémité à une cosse (9) injectée en matériau plastique conducteur. -6 Une telle solution a comme avantages que le nombre de composants pour la fixation du fil (3) est limité et que les composants de fixation sont en matériau plastique conducteur, ce qui facilite le recyclage
Tubulure de remplissage d'un réservoir à carburant comprenant▪ une tête de tubulure en un matériau plastique conducteur ;▪ un corps de tubulure,et un fil de masse reliant la tête de tubulure à un point de masse électrique d'un véhicule. Le fil de masse est également en un matériau plastique conducteur.
1. Tubulure de remplissage d'un réservoir à carburant comprenant • une tête de tubulure (2) en un matériau plastique conducteur ; • un corps de tubulure (1), et comprenant en outre un fil de masse (3) reliant la tête de tubulure à un point de masse électrique d'un véhicule, caractérisée en ce que le fil de masse (3) est également en un matériau plastique conducteur. 2. Tubulure selon la 1, caractérisée en ce que le point de masse électrique est situé sur le corps de tubulure (1) ou sur le châssis du véhicule. 3. Tubulure selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée en ce que la tête de tubulure (2) et le fil de masse (3) sont en un même matériau plastique conducteur. 4. Tubulure selon la 3 caractérisée en ce que ledit matériau plastique conducteur est du polyéthylène haute densité (PEHD) comprenant une charge conductrice. 5. Tubulure selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que la tête de tubulure (2) comprend un logement (8) et en ce qu'une extrémité du fil de masse (3) est fixée à ce logement (8). 6. Tubulure selon la 5, caractérisée en ce qu'une autre extrémité du fil de masse (3) est munie d'une cosse (9) en matériau plastique conducteur et destinée à être fixée sur le point de masse électrique. 7. Tubulure selon la 6, caractérisée en ce que les deux extrémités du fil de masse (3) sont fixées par soudure respectivement au logement (8) sur la tête de tubulure et au logement de la cosse (9) . 8. Tubulure selon l'une quelconque des 6 ou 7, caractérisée en ce que la cosse comprend un orifice (10) destiné au passage d'une vis de mise à la masse.
B
B60
B60K
B60K 15
B60K 15/04
FR2898374
A1
MODULE DE PLANCHER ET PLANCHER FORME A PARTIR DE TELS MODULES
20,070,914
La présente invention concerne le domaine des constructions temporaires du type scènes, en particulier dans le cadre de l'évènementiel ou des spectacles, tel que les spectacles itinérants ou autres, et a pour objet un module de plancher, un plancher modulaire formé ou comprenant de tels modules et un procédé d'assemblage ou de montage d'une scène comportant un tel plancher. Des planchers modulaires, c'est-à-dire formés par un nombre plus ou moins important de modules élémentaires en fonction de la sorface totale souhaitée, sont déjà connus. Ainsi, le document FR-A-2 716 912 décrit un plancher de ce type. Il s'avère toutefois, à l'usage, que de tels planchers sont fastidieux à monter et à démonter, l'espace disponible au niveau de la scène étant souvent limité. En outre, ces opérations d'assemblage et de désassemblage de planchers interfèrent avec le montage et le démontage des autres composantes et/ou structures de la scène considérée (décors, lumières, sonorisation, ...). De plus, les modules constituant ces planchers sont composés de plusieurs éléments lourds et encombrants dont la manipulation nécessite systématiquement plusieurs opérateurs, l'assemblage et le montage étant effectués par l'intermédiaire de nombreux éléments séparés différents de visserie ou analogues. Enfin, dans ces planchers modulaires connus, un châssis support est généralement associé à chaque élément de plancher surfacique, ceci augmentant la complexité et le prix de revient d'un tel plancher, ainsi que les temps de montage et de démontage et l'encombrement lors du transport. La présente invention a pour but de pallier au moins certains des inconvénients précités. A cet effet, elle a pour principal objet un module de plancher, en particulier de plancher de scène à structure modulaire, principalement constitué par un châssis support, sous la forme d'un cadre porteur à contour rectangulaire ou carré, fournissant au moins deux zones allongées d'appui latérales opposées, aptes à recevoir et à supporter au moins un élément plan -2- surfacique, venant reposer sur lesdites zones d'appui et formant une partie de la surface apparente du plancher, module caractérisé en ce que le châssis support est formé, d'une part, de deux sousensembles de piétement correspondant à deux côtés opposés du cadre, fournissant chacun une zone d'appui latérale pour au moins un élément plan surfacique et composés chacun de deux montants reliés entre eux par au moins un longeron formant traverse et pourvus à leurs extrémités inférieures chacun d'un moyen de roulement, et., d'autre part, de deux parties de liaisonnement et d'écartement, formant les deux autres côtés opposés du cadre et reliant entre eux les deux sous-ensembles de piétement en étant assemblées avec ces derniers au niveau de leurs montants pourvus de sites de solidarisation correspondants. L'invention sera mieux comprise grâce à la description ci-après, qui se rapporte à des modes de réalisation préférés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et expliqués avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'un module de plancher selon l'invention ; la figure 2 est une vue en perspective du châssis support faisant partie d'un module selon un premier mode de réalisation de l'invention ; la figure 3 est une vue partielle de détail à une échelle différente du châssis de la figure 2, illustrant l'assemblage de deux parties constitutives ou composantes dudit châssis ; la figure 4 est une vue en perspective du châssis support faisant partie du module de la figure 1, en accord avec un second mode de 25 réalisation de l'invention ; la figure 5 est une vue partielle de détail à une échelle différente du châssis de la figure 4, illustrant l'assemblage de deux parties constitutives ou composantes dudit châssis ; les figures 6A et 6B montrent deux phases différentes du 30 repliage d'un châssis tel que représenté sur les figures 1, 4 et 5 précitées ; la figure 7 est une vue partielle agrandie en coupe d'un élément plan surfacique faisant partie d'un module selon l'invention ; la figure 8 est une vue partielle agrandie en coupe du support avec calage de deux éléments plans surfaciques par une traverse supérieure 35 d'un châssis d''un module selon l'invention ; -3- la figure 9 est une vue de détail en perspective de la partie inférieure d'un montant faisant partie d'un châssis tel que représenté sur la figure 2 ou 4 ; la figure 10 est une vue partielle en perspective d'un module similaire à celui de la figure 1 pourvu d'un plancher intermédiaire supplémentaire, et la figure 1 1 est une vue en perspective d'un plancher selon l'invention partiellement monté. Les figures 1 à 10 montrent en partie ou en totalité un module de plancher 1, en particulier de plancher de scène 2 à structure modulaire. Un tel module est principalement constitué par un châssis support 3, sous la forme d'un cadre porteur à contour rectangulaire ou carré, fournissant au moins deux zones allongées d'appui 4 latérales et opposées, aptes à recevoir et à supporter au moins un élément plan surfacique 5, venant reposer sur lesdites zones d'appui 4 et formant une partie de la surface apparente du plancher 2. Conformément à l'invention, le châssis support 3 est formé, d'une part, de deux sous-ensembles de piétement 6 correspondant à deux côtés opposés du cadre, fournissant chacun une zone d'appui latérale 4, préférentiellement avec calage, pour au moins un élément plan surfacique 5 et composés chacun de deux montants 7 reliés entre eux par au moins un longeron 8, 9 formant traverse et pourvus à leurs extrémités inférieures chacun d'un moyen de roulement 10, et, d'autre part, de deux parties 11 de liaisonnement et d'écartement, formant les deux autres côtés opposés du cadre et reliant entre eux les deux sous-ensembles de piétement 6 en étant assemblées avec ces derniers au niveau de leurs montants 7 pourvus de sites de solidarisation 12 correspondants. Ainsi, chaque châssis support 3 est formé à partir de seulement quatre composantes structurelles et peut être aisément préassemblé avec mise en place des éléments plans surfaciques 5. Ce châssis support 3 intègre ainsi simultanément une partie de cadre support supérieur (fournissant les deux zones d'appui 4 opposées), une infrastructure porteuse intermédiaire et des moyens de roulement 10 en tant que moyens d'appui au sol. Afin de permettre un réglage en hauteur du module 1, pour par exemple compenser des inégalités au niveau du sol ou créer des zones de plancher 2 en décrochement, chaque montant 7 peut présenter une structure tubulaire télescopique à deux composantes 7' et 7", préférentiellement à -4- section carrée, intégrant également un moyen 13 de blocage en position de l'emboîtement coulissant des deux composantes 7', 7", la portion de tube coulissante intérieure 7' (inférieure) portant au niveau de son extrémité libre inférieure un moyen de roulement 10, par exemple sous la forme d'une roue folle, éventuellement pourvue d'un dispositif de blocage en roulement et/ou en pivotement (la roue peut éventuellement être remplacée par un galet ou un rouleau). Le réglage de l'extension télescopique des deux composantes tubulaires 7' et 7" peut être de type continu ou discontinu. Dans ce dernier cas, l'une 7' des composantes tubulaires 7' et 7" peut être pourvue d'une pluralité de perforations traversantes réparties longitudinalement et l'autre composante 7" faire état d'au moins une perforation pouvant venir en coïncidence avec les perforations précitées dans diverses positions de coulissement. Le moyen de blocage 13 peut alors avantageusement consister en une goupille autoverrouillante, par venue en prise d'un prolongement en forme de crochet 13' autour du montant 7 concerné sous l'effet de la pesanteur (figures 5 et 9). En accord avec une construction à la fois légère, résistante et peu coûteuse du châssis support 3, chaque sous-ensemble de piétement 6 consiste en une portion de paroi ajourée d'éléments tubulaires (7', 7", 8, 9, 14), comprenant (à ses extrémités latérales opposées) les deux montants 7 à structure télescopique dont les portions de tubes extérieures 7" sont reliées rigidement entre elles, d'une part, par un premier longeron 8 formant traverse supérieure, s'étendant par-dessus les extrémités supérieures des deux montants 7 et fournissant une zone d'appui 4 pour au moins un élément plan surfacique 5, et, d'autre part, par au moins un second longeron 9 formant une traverse inférieure, ces traverses 8 et 9 étant reliées mutuellement par des entretoises de rigidification 14. Il est très avantageux de pouvoir limiter l'appui des éléments plans surfaciques 5 à seulement deux zones allongées 4 opposées, préférentiellement à deux zones transversales s'étendant au niveau des deux bords des extrémités longitudinales opposées desdits éléments 5 rectangulaires, tout en garantissant une résistance mécanique et une rigidité suffisantes au plancher 2. A cet effet, il peut être prévu que chaque élément plan surfacique 5 consiste en une plaque autoportante 15 (par exemple en un matériau stratifié ou laminé) montée dans un cadre périphérique 16 sous- -5- jacent de rigidification et d'appui, préférentiellement formé d'un profilé tubulaire 17 avec une ailette de maintien latérale 17', chaque élément 5 présentant une forme rectangulaire avec une longueur correspondant sensiblement à l'écartement entre les deux sous-ensembles de piétement 6 du châssis support 3 et une largeur correspondant à la longueur des zones d'appui allongées 4 desdits sous-ensembles de piétement 6 ou à une fraction de cette dernière, par exemple la moitié. De manière supplémentaire, la traverse supérieure 8 de chaque sous-ensemble de piétement 6 est formée par un profilé 18, préférentiellement de constitution tubulaire, fixé sur le dessus des portions de tubes extérieures 7" des deux i.iontants 7 en les reliant rigidement et pourvu d'une face supérieure 18' formant une zone d'appui surfacique avec calage 4 pour le cadre sous-jacent 16 d'au moins un élément plan surfacique 5, cet élément ou chaque élément 5 étant retenu sur ladite zone d'appui 4 par une ailette ou portion d'ailette d'arrêt 18" solidaire ou formée d'un seul tenant avec ledit élément profilé 18, ce en coopération avec une ailette ou portion d'ailette 18" de l'élément profilé 18 formant traverse 8 de l'autre sous-ensemble de piétement 6 du châssis support 3 du module de plancher 1 concerné (figures 1, 2, 4 et 8). Ainsi, le support avec calage des éléments plans surfaciques 5 s'effectue au niveau de deux zones d'appui seulement et de manière sous-jacente par rapport à la surface du plancher 2. Il en résulte un montage facilité et l'absence d'éléments de calage ou de support apparents au niveau de la surface du plancher 2, les éléments plans surfaciques 5 adjacents étant latéralement en contact direct les uns avec les autres. Les ailettes ou portions d'ailettes d'arrêt 18" assurent, d'une part, par coopération de deux ailes ou ailettes engageant les extrémités opposées du cadre 16 d'un élément 5, le calage dudit élément 5 dans la direction des parties 11 (direction perpendiculaire à la direction longitudinale des zones 4) et, d'autre part, par une longueur adaptée à la largeur intérieure du cadre 16, également un calage dudit cadre 16 et donc de l'élément 5 concerné dans la direction longitudinale des zones 4 (direction perpendiculaire à la direction de calage défini précédemment). On aboutit ainsi à un calage individuel de chaque élément 5 dans le plan du plancher 2. Par ailleurs, en vue d'optimiser l'utilisation des châssis support 3, en particulier d'en réduire le nombre pour une surface de plancher 2 -6- donnée et donc un nombre d'éléments 5 déterminés, il peut être prévu que chaque traverse supérieure 8 comporte deux ailettes d'arrêt parallèles 18" ou au moins deux paires de portions d'ailettes parallèles en regard 18", s'étendant le long des bords longitudinaux opposés de la zone d'appui 4 de la face supérieure 18' de ladite traverse supérieure 8, les deux ailettes 18" ou portions d'ailettes 18" de chaque paire étant espacées d'une distance D sensiblement égale ou légèrement supérieure au double de la largeur 1 du profilé 17 formant le cadre périphérique 16 sous-jacent de chaque élément plan surfacique 5 et chaque ailette ou portion d'ailette 18" présentant préférentiellement une hauteur h par rapport à la surface de la zone d'appui 4 au moins égale à la moitié de la hauteur H dudit profilé 17 formant ledit cadre périphérique 16 par rapport à la face inférieure 15' de la plaque 15 correspondante dudit élément 5 (figures 1, 2, 4, 8 et 11). Chaque zone d'appui 4 sert ainsi de support à au moins deux 15 extrémités d'au moins deux éléments plans surfaciques 5. En accord avec un premier mode de réalisation de l'invention, représenté sur les figures 2 et 3 des dessins annexés, chaque partie de liaisonnement et d'écartement 11 est composée d'au moins deux longerons 19 formant traverses, reliées entre elles par des entretoises de rigidification 20 19' de manière à constituer une portion de paroi ajourée d'éléments tubulaires, et chacune des deux extrémités longitudinales de ladite partie de liaisonnement et d'écartement 1l est pourvue d'au moins deux moyens 19" d'assemblage amovible, par exemple par accrochage, destinés à venir en prise avec des sites de solidarisation 12 complémentaires adaptés des 25 montants 7 des sous-ensembles de piétement 6. On aboutit ainsi à un châssis support 3 aisé à monter et à démonter (sans élément ou moyen d'assemblage additionnel) et dont les composantes constitutives 6 et 7 présentent un faible encombrement et sont faciles à stocker, à transporter et à manipuler. 30 Comme le montrent les figures 2 et 3, les moyens 19" peuvent consister en des doigts ou des portions d'ailes, préférentiellement au nombre de deux et situées aux extrémités supérieure et inférieure des deux côtés latéraux de chaque partie 11. Les sites 12 fournissent quant à eux des logements de réception ajustée pour les moyens 19". Les moyens 19" et les 35 logements de réception des sites 12 peuvent par exemple présenter une forme rectangulaire aplatie en section et les sites 12 être formés par des profilés en U solidarisés par leurs ailes sur les portions de tube extérieures 7" (figure 3). En accord avec un second mode de réalisation de l'invention, permettant notamment un stockage sans démontage du châssis support et autorisant une mise en oeuvre sans assemblage, chaque partie de liaisonnement et d'écartement I l est composée d'au moins deux panneaux 20 reliés entre eux de manière articulée et est assemblée avec les montants 7 correspondants des sous-ensembles de piétement 6 par des liaisons articulées 21, de manière à permettre un repliement du châssis support 3 dudit module de plancher 1 par rapprochement des deux sous-ensembles de piétement 6 et pliage rentrant des panneaux 20 des parties de liaisonnement et d'écartement Il, chacune de ces dernières pouvant être bloquée ou figée dans une configuration coplanaire déployée de ses différents panneaux 20 par des moyens 22 de verrouillage amovible de leur(s) liaison(s) mutuelle(s) articulée(s) 23 (figures 1, 4, 5, 6, 10 et 11). Chaque châssis support 3 consiste ainsi en une structure préassemblée pouvant être déployée entre une configuration de non-utilisation (de stockage et de transport) correspondant à un état totalement replié (figure 6B) et une configuration d'utilisation dans laquelle ledit châssis 3 peut recevoir des éléments plans surfaciques 5 (figures 1, 2 et 11). Les moyens 22 peuvent par exemple consister en de simples verrous coulissants bloquant chacun une des articulations concernées. Selon une variante préférée du second mode de réalisation, chacun des deux panneaux 20 à structure tubulaire formant une partie de liaisonnement et d'écartement 11 présente une structure d'équerre, préférentiellement de type triangle rectangle, ces deux panneaux 20 étant, d'une part, reliés entre eux par une liaison articulée à pivot 23 au niveau de leur angle de plus faible valeur et, d'autre part, reliés chacun à un montant 7 d'un sous-ensemble de piétement 6 par au moins deux liaisons à pivot 21 au niveau de leur côté opposé à l'angle précité. Pour permettre une standardisation de la réalisation des sous- ensembles de piétement 6, pouvant être mis en oeuvre dans le cadre des deux modes de réalisation précités, les sites de solidarisation 12 des montants 7 des sous-ensembles de piétement 6 fournissent des interfaces de montage polyvalentes adaptées pour la réception d'un doigt ou d'une languette d'accrochage 19" et la fixation d'une composante de montage d'une partie d'une liaison articulée 21 à pivot, par exemple du type -8- paumelle. La composante précitée peut par exemple consister en une plaquette d'ancrage (à trous filetés) pour les vis de fixation de la partie précitée de la liaison à pivot 21, solidaire dudit montant 7 considéré. On remarque sur les figures des dessins annexés qu'une forme de construction bien adaptée aux structures de paroi tubulaires des sous-ensembles 6 et des parties 11 est celle des fermes des charpentes de toitures. En vue de disposer d'un espace de rangement supplémentaire sous la surface du plancher 2 pour la mise en place d'accessoires, de matériel technique ou analogues, les montants 7, en particulier les portions de tubes extérieures supérieurs 7" de ces dernières, peuvent être pourvues, en partie inférieure, de platines 24 à extension radiale et pourvues d'une pluralité de sites périphériques de fixation 25, par exemple par accrochage, pour la solidarisation, directe ou par l'intermédiaire de traverses porteuses additionnelles 26, d'éléments plans 27 formant une surface support ou un second plancher sous-jacent (figure 10). En vue de garantir la cohésion du plancher 2 et d'assurer une liaison rigide entre les modules 1, les montants 7 des sous-ensembles de piétement 6 comportent des moyens 28, 28', le cas échéant différenciés et complémentaires, d'accouplement permettant d'assembler le module 1 considéré avec un autre module 1 au niveau de leurs châssis 3 respectifs. Les moyens d'accouplement 28, 28' peuvent par exemple correspondre aux composantes complémentaires d'un mécanisme d'attache temporaire du type sauterelle ou à enclenchement élastique, associé à une pièce 28" d'entretoisement imposant un écartement donné entre les montants 7 des deux châssis support 3 adjacents reliés entre eux par les moyens 28, 28'. La présente invention a également pour objet, comme le montre la figure 1l, en relation notamment avec les figures 1 et 10, un plancher 2 modulaire, en particulier un plancher de scène, formé d'une pluralité d'éléments plans surfaciques 5 reposant sur une infrastructure porteuse. Ce plancher 2 est caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs ou une pluralité de modules 1, reliés entre eux, d'une part, latéralement par assemblage direct de leurs châssis support 3 respectifs au niveau de leurs côtés définis par les parties de liaisonnement et d'écartement 11 des deux modules 1 adjacents et, d'autre part, longitudinalement de manière distante par l'intermédiaire d'éléments plans surfaciques 5 reposant simultanément -9- sur deux zones d'appui 4 fournies chacune par un sous-ensemble de piétement 6 appartenant à l'un des deux modules 1 adjacents. Préférentiellement, les éléments plans surfaciques 5 présentent chacun une configuration rectangulaire allongée, deux tels éléments 5 associés longitudinalement de manière affleurante fournissant une surface de recouvrement correspondant sensiblement à la surface au sol du châssis support 3 d'un module 1, préférentiellement de forme carrée. Le plancher 2 présente aussi une structure cellulaire et est constitué de deux types de cellules, à savoir, d'une part, des cellules porteuses formées par les modules 1 et intégrant chacune un châssis support 3 et un ou des éléments plans 5 (préférentiellement deux éléments rectangulaires) et, d'autre part, des cellules portées formées uniquement d'un ou de plusieurs éléments plans 5 (préférentiellement deux éléments rectangulaires) reliant deux cellules porteuses et dont les éléments 5 sont supportés par ces deux cellules porteuses. Les cellules des deux types ont des tailles identiques (en termes de surface projetée au sol) et présentent préférentiellement une forme carrée (par exemple de deux mètres sur deux mètres). En termes de surfaces support pour les éléments plans 5, l'assemblage des châssis support 3 comme représenté sur la figure 11 permet de fournir des rails support allongés parallèles formés chacun par la mise bout à bout des profilés 18 des traverses supérieures 8 des différents châssis support 3 assemblés latéralement, les éléments plans 5 étant supportés à cheval entre deux tels rails. Enfin, l'invention concerne aussi un procédé de montage d'une scène de spectacle temporaire, comprenant notamment un plancher 2 tel que décrit ci-dessus et des composantes et/ou des structures scéniques disposées autour et/ou au-dessus dudit plancher 2. Ce procédé est caractérisé en ce qu'il consiste à assembler le plancher 3, à partir de modules 1 tels que décrits ci-dessus, en-dehors de son emplacement d'implantation en vue du déroulement du spectacle, à monter et à assembler simultanément ou non autour dudit emplacement au moins certaines des composantes et/ou structures scéniques tout en conservant une voie d'accès adaptée audit emplacement, et, enfin, à déplacer ledit plancher 3 prémonté par roulement vers ledit emplacement, et éventuellement à l'y ancrer et/ou à terminer l'assemblage, le montage et/ou la décoration de la scène. -10- Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention
La présente invention a pour objet un module de plancher, principalement constitué par un châssis support, sous la forme d'un cadre porteur à contour rectangulaire ou carré, fournissant au moins deux zones allongées d'appui latérales opposées, aptes à recevoir et à supporter au moins un élément plan surfacique, venant reposer sur lesdites zones d'appui et formant une partie de la surface apparente du plancher.Module (1) caractérisé en ce que le châssis support (3) est formé, d'une part, de deux sous-ensembles de piétement (6) correspondant à deux côtés opposés du cadre, fournissant chacun une zone d'appui latérale (4) pour au moins un élément plan surfacique (5) et composés chacun de deux montants (7) reliés entre eux par au moins un longeron (8, 9) formant traverse et pourvus à leurs extrémités inférieures chacun d'un moyen de roulement (10), et, d'autre part, de deux parties (11) de liaisonnement et d'écartement, formant les deux autres côtés opposés du cadre et reliant entre eux les deux sous-ensembles de piétement (6) en étant assemblées avec ces derniers au niveau de leurs montants (7) pourvus de sites de solidarisation (12) correspondants.
1) Module de plancher, en particulier de plancher de scène à structure modulaire, principalement constitué par un châssis support, sous la forme d'un cadre porteur à contour rectangulaire ou carré, fournissant au moins deux zones allongées d'appui latérales opposées, aptes à recevoir et à supporter au moins un élément plan surfacique, venant reposer sur lesdites zones d'appui et formant une partie de la surface apparente du plancher, module (1) caractérisé en ce que le châssis support (3) est formé, d'une part, de deux sous-ensembles de piétement (6) correspondant à deux côtés opposés du cadre, fournissant chacun une zone d'appui latérale (4) pour au moins un élément plan surfacique (5) et composés chacun de deux montants (7) reliés entre eux par au moins un longeron (8, 9) formant traverse et pourvus à leurs extrémités inférieures chacun d'un moyen de roulement (10), et, d'autre part, de deux parties (11) de liaisonnement et d'écartement, formant les deux autres côtés opposés du cadre et reliant entre eux les deux sous-ensembles de piétement (6) en étant assemblées avec ces derniers au niveau de leurs montants (7) pourvus de sites de solidarisation (12) correspondants. 2) Module de plancher selon la 1, caractérisé en ce que chaque montant (7) présente une structure tubulaire télescopique à deux composantes (7', 7"), préférentiellement à section carrée, intégrant également un moyen (13) de blocage en position de l'emboîtement coulissant des deux composantes (7', 7"), la portion de tube coulissante intérieure (7') portant au niveau de son extrémité libre inférieure un moyen de roulement (10), par exemple sous la forme d'une roue folle, éventuellement pourvue d'un dispositif de blocage en roulement et/ou en pivotement. 3) Module de plancher selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que chaque sous-ensemble de piétement (6) consiste en une portion de paroi ajourée d'éléments tubulaires, comprenant les deux montants (7) à structure télescopique dont les portions de tubes extérieures (7") sont reliées rigidement entre elles, d'une part, par un premier longeron (8) formant traverse supérieure, s'étendant par-dessus les extrémités supérieures des deux montants (7) et fournissant une zone d'appui (4) pour au moins un élément plan surfacique (5), et, d'autre part,-12- par au moins un second longeron (9) formant une traverse inférieure, ces traverses (8 et 9) étant reliées mutuellement par des entretoises de rigidification (14). 4) Module de plancher selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que chaque élément plan surfacique (5) consiste en une plaque autoportante (15) montée dans un cadre périphérique (16) sous-jacent de rigidification et d'appui, préférentiellement formé d'un profilé tubulaire (17) avec une ailette de maintien latérale (17'), chaque élément (5) présentant une forme rectangulaire avec une longueur correspondant sensiblement à l'écartement entre les deux sous-ensembles de piétement (6) du châssis support (3) et une largeur correspondant à la longueur des zones d'appui allongées (4) desdits sous-ensembles de piétement (6) ou à une fraction de cette dernière, par exemple la moitié. 5) Module de plancher selon la 3 et la 4, caractérisé en ce que la traverse supérieure (8) de chaque sous-ensemble de piétement (6) est formée par un profilé (18), préférentiellement de constitution tubulaire, fixé sur le dessus des portions de tubes extérieures (7") des deux montants (7) en les reliant rigidement et pourvu d'une face supérieure (18') formant une zone d'appui surfacique avec calage (4) pour le cadre sous-jacent (16) d'au moins un élément plan surfacique (5), cet élément ou chaque élément (5) étant retenu sur ladite zone d'appui (4) par une ailette ou portion d'ailette d'arrêt (18") solidaire ou formée d'un seul tenant avec ledit élément profilé (18), ce en coopération avec une ailette ou portion d'ailette (18") de l'élément profilé (18) formant traverse (8) de l'autre sous-ensemble de piétement (6) du châssis support (3) du module de plancher (1) concerné. 6) Module de plancher selon la 5, caractérisé en ce que chaque traverse supérieure (8) comporte deux ailettes d'arrêt parallèles (18") ou au moins deux paires de portions d'ailettes parallèles en regard (18"), s'étendant le long des bords longitudinaux opposés de la zone d'appui (4) de la face supérieure (18') de ladite traverse supérieure (8), les deux ailettes (18") ou portions d'ailettes (18") de chaque paire étant espacées d'une distance (D) sensiblement égale ou légèrement supérieure au double de la largeur (1) du profilé (17) formant le cadre périphérique (16) sous-jacent de chaque élément plan surfacique (5) et chaque ailette ou portion d'ailette (18") présentant préférentiellement une hauteur (h) par rapport à la surface de la zone d'appui (4) au moins égale à la moitié de la-13- hauteur (H) dudit profilé (17) formant ledit cadre périphérique (16) par rapport à la face inférieure (15') de la plaque (15) correspondante dudit élément (5). 7) Module de plancher selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que chaque partie de liaisonnement et d'écartement (11) est composée d'au moins deux longerons (19) formant traverses, reliées entre elles par des entretoises de rigidification (19') de manière à constituer une portion de paroi ajourée d'éléments tubulaires, et en ce que chacune des deux extrémités longitudinales de ladite partie de liaisonnement et d'écartement (Il) est pourvue d'au moins deux moyens (19") d'assemblage amovible, par exemple par accrochage, destinés à venir en prise avec des sites de solidarisation (12) complémentaires adaptés des montants (7) des sous-ensembles de piétement (6). 8) Module de plancher selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que chaque partie de liaisonnement et d'écartement (11) est composée d'au moins deux panneaux (20) reliés entre eux de manière articulée et est assemblée avec les montants (7) correspondants des sous-ensembles de piétement (6) par des liaisons articulées (21), de manière à permettre un repliement du châssis support (3) dudit module de plancher (1) par rapprochement des deux sous-ensembles de piétement (6) et pliage rentrant des panneaux (20) des parties de liaisonnement et d'écartement (11), chacune de ces dernières pouvant être bloquée ou figée dans une configuration coplanaire déployée de ses différents panneaux (20) par des moyens (22) de verrouillage amovible de leur(s) liaison(s) mutuelle(s) articulée(s) (23). 9) Module de plancher selon la 8, caractérisé en ce que chacun des deux panneaux (20) à structure tubulaire formant une partie de liaisonnement et d'écartement (11) présente une structure d'équerre, préférentiellement de type triangle rectangle, ces deux panneaux (20) étant, d'une part, reliés entre eux par une liaison articulée à pivot (23) au niveau de leur angle de plus faible valeur et, d'autre part, reliés chacun à un montant (7) d'un sous-ensemble de piétement (6) par au moins deux liaisons à pivot (21) au niveau de leur côté opposé à l'angle précité. 10) Module de plancher selon les 7 et 8, caractérisé en ce que les sites de solidarisation (12) des montants (7) des sous-ensembles de piétement (6) fournissent des interfaces de montage polyvalentes adaptées pour la réception d'un doigt ou d'une languette-14- d'accrochage (19") et la fixation d'une composante d'une liaison articulée (21) à pivot, par exemple du type paumelle. Il) Module de plancher selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que les montants (7) des sous- ensembles de piétement (6) sont pourvus, en partie inférieure, de platines (24) à extension radiale et pourvues d'une pluralité de sites périphériques de fixation (25), par exemple par accrochage, pour la solidarisation, directe ou par l'intermédiaire de traverses porteuses additionnelles (26), d'éléments plans (27) formant une surface support ou un second plancher sous-jacent. 12) Module de plancher selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que les montants (7) des sous-ensembles de piétement (6) comportent des moyens (28, 28'), le cas échéant différenciés et complémentaires, d'accouplement permettant d'assembler le module (1) considéré avec un autre module (1) au niveau de leurs châssis (3) respectifs. 13) Plancher modulaire, en particulier plancher de scène, formé d'une pluralité d'éléments plans surfaciques reposant sur une infrastructure porteuse, plancher (2) caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs modules (1) selon l'une quelconque des 1 à 12, reliés entre eux, d'une part, latéralement par assemblage direct de leurs châssis support (3) respectifs au niveau de leurs côtés définis par les parties de liaisonnement et d'écartement (1 1) des deux modules (1) adjacents et, d'autre part, longitudinalement de manière distante par l'intermédiaire d'éléments plans surfaciques (5) reposant simultanément sur deux zones d'appui (4) fournies chacune par un sous-ensemble de piétement (6) appartenant à l'un des deux modules (1) adjacents. 14) Plancher selon la 13, caractérisé en ce que les éléments plans surfaciques (5) présentent chacun une configuration rectangulaire allongée, deux tels éléments (5) associés longitudinalement de manière affleurante fournissant une surface de recouvrement correspondant sensiblement à la surface au sol du châssis support (3) d'un module (1). 15) Procédé de montage d'une scène de spectacle temporaire, comprenant notamment un plancher selon l'une quelconque des 13 et 14 et des composantes et/ou des structures scéniques disposées autour et/ou au-dessus dudit plancher, caractérisé en ce qu'il consiste à assembler le plancher (3), à partir de modules (1) selon l'une quelconque des 1 à 12, en-dehors de son emplacement-15- d'implantation en vue du déroulement du spectacle, à monter et à assembler simultanément ou non autour dudit emplacement au moins certaines des composantes et/ou structures scéniques tout en conservant une voie d'accès adaptée audit emplacement, et, enfin, à déplacer ledit plancher (3) prémonté par roulement vers ledit emplacement, et éventuellement à l'y ancrer et/ou à terminer l'assemblage, le montage et/ou la décoration de la scène.
E
E04
E04H,E04F
E04H 3,E04F 15
E04H 3/28,E04F 15/024
FR2899580
A1
LE NITRAGIN ET LA ZEOLITE NATURELLE : NOUVEAUX PROCEDES DE LEUR UTILISATION DANS L'AGRICULTURE.
20,071,012
L'invention a trait à la microbiologie agricole et peut être utilisée pour la fabrication d'engrais à bactéries, en particulier le Nitragin . Le but de l'invention est d'obtenir de nouvelles souches de bactéries des genres de Rhizobium et de Bradyrhizobium, capables de pénétrer dans les racines des cultures agricoles et de constituer sur elles des nodosités fixatrices d'azote. Le procédé consiste à obtenir, à partir des souches de bactéries formant des nodosités des genres de Rhizobium et de Bradyrhizobium, des sphéroplastes à l'aide du lysozyme dans le tampon TRIS-HC1 par exposition de plus de 10 à 12 heures à 37 de température, l'inoculation aux graines ou aux pousses des plantes à l'aide de la suspension des sphéroplastes obtenus, suivi de la croissance de la plante et de l'obtention de la culture pure de la souche des bactéries de Rhizobium et de Bradyrhizobium à partir des nodosités formées sur les racines des plantes. Mélangé à la zéolite, le Nitragin constitue un engrais à bactéries qui améliore la nutrition en azote des plantes. L'action du Nitragin mélangé avec la zéolite est basée sur l'utilisation de l'activité des nodosités de bactéries ayant la capacité de fixer l'azote de l'air en symbiose avec les plantes. Grâce à cela, le sol s'enrichit en azote. On utilise le Nitragin pour augmenter la récolte de différentes cultures agricoles. Le traitement des cultures au Nitragin fait croître la récolte de 1,6 à 2,0 quintaux par hectare et celui des cultures annuelles et pluriannuelles de 8 à 10 quintaux par hectare. Les sphéroplastes ont été obtenus à partir des souches de bactéries formant des nodosités, conservées dans la collection de l'Institut de microbiologie de l'Académie Nationale des Sciences de la République d'Arménie : Rhizobium leguminosarum INMIA B-5609 ; Rhizobium meliloti INMIA-5521 (souche mutée), ainsi que des souches de bactéries conservées à l'Institut de microbiologie agricole de Russie : Bradyrhizobium japonicum 649. Les sphéroplastes sont obtenus de la manière suivante : Les bactéries sous forme de cultures de 24 à 48 heures sont placées dans une solution de lysozyme dans le tampon TRIS-HC1 à pH 8,1. L'incubation dans le lysozyme est effectuée à 37 de température par exposition de plus de 10 à 12 heures. Les sphéroplastes sont ensuite lavés de la solution d'incubation avec de l'eau stérile, puis suspendus dans de l'eau. L'argumentation de la quantité optimale de sphéroplastes est donnée dans le tableau 1. La quantité de sphéroplastes dans la suspension est définie par la méthode du calcul direct des cellules sous microscope. D'après les résultats de tableau 1, la quantité de sphéroplastes de 0,5 à 1 million par plante est optimale, car alors la formation de nodosités sur les racines des plantes est la meilleure ou égale à la plus haute dose de sphéroplastes. Tableau 1 Niveau de contamination des plantes selon la dose de sphéroplastes introduits par inoculation Plantes à tubercules, %, lors de l'inoculation de sphéroplastes Formes sur 1 plante 0,2 à 0,3 0,5 à 1,0 0,5 milliards de 1,0 milliard de million de million de cellules cellules cellules cellules Contrôle (sans inocu- 0 0 0 0 lation) 5609 ù Rh. legumi- 0 0 0 0 nosarum 5609 û sphéroplastes 50 71 70 70 5609 ù sphéroplastes 66 100 80 80 des tubercules de blé 5521 ù Rh. meliloti 100 100 100 100 5521 - sphéroplastes des tubercules de blé 649 ù B. japonicum 43 66 - - sphéroplastes Propriétés des souches obtenues des nodosités. Les souches passées par les diverses phases du traitement sont semblables aux initiales, celles dont les sphéroplastes ont été obtenus, mais après leur passage par les céréales, elles 25 modifient certaines de leurs propriétés. Toutes les souches étudiées après passage appartiennent aux bactéries Gram-négatives, elles ont une forme de bâtonnets, de même que les souches initiales. Les souches initiales des Rhizobiums 5609 et 5521 et les souches obtenues après passage poussent sur l'agar-agar, dans le milieu sans azote d'Ashby. Elles ne coagulent pas le lait et ne liquéfient pas la gélatine. Il y a des différences dans l'intensité de 30 croissance des souches initiales et de celles qui sont capables de former des nodosités sur les racines des céréales et dans leur rapport avec les différentes sources de carbone. Les souches obtenues sur les céréales contaminent l'ancienne plante maîtresse. C'est la principale propriété qui confirme que les souches obtenues se rapportent au Rhizobium. Les données 10 15 20 t\...) N ù 7 en O Tableau 2 Particularités morphologiques des souches initiales de Rhizobium et des souches obtenues des tubercules de blé après passages I et III tn n O n 0 j Bactéries Couleur selon Gram Cellules Colonies Forme Dimensions, Capsule Forme, Dimensions, Couleur, millimicrons surface millimicrons Consistance 5609-R.legumi- négative bâtonnet (1-2)+(0,5-0,6) + ronde, lisse 3-5 crème, dense nasorum initiale 5609, du blé, pass.I -"- -"- (0,8-1,2)+(0,4-0,5) + -"- 3-8 -- 5609, du blé pass.IlI -"- -"- (0,8-1,2)+(0,4-0,5) + -"- 3-8 -"5521-R.meliloti -"- -"-(1-1,8)+(0,5-0,7) + ronde, rugueuse 1-25 blanc, à petits mutée, initiale granules 5521- du blé, pass.I -"- -"(1-1,2)+(0,4-0,5) + ronde, lisse 3-5 blanc, dense 5521- du blé, pass.Ill -"- -"- (1-1,2)+(0,4-0,5) + -"- 3-5 -"- Note : (+) présence de la capsule ; (1) la capsule est étroite et pas présente dans toutes les cellules. o Toutes les souches passées par le blé et étudiées ne se colorient pas au Gram, c'est-à-dire qu'elles font partie des bactéries Gram-négatives, de même que les souches initiales des Rhizobiums 5609 et 5521 qui ont servi à obtenir des sphéroplastes pour en faire l'inoculation au blé et à l'avoine. Les souches ont des cellules en forme de bâtonnets, mais de dimensions plus réduites que cultures initiales (voir tableau 2). Restaurant la membrane cellulaire, les sphéroplastes constituent également des cellules plus petites que celles de la culture initiale. Les souches initiales 5609 et 5521, de même que celles qui forment des nodosités sur les céréales, poussent sur l'agar-agar, dans le milieu sans azote d'Ashby. Elles ne coagulent pas le lait et ne liquéfient pas la gélatine. A l'encontre des souches initiales, les souches passées croissent plus faiblement. Leurs colonies sont plus grandes. La souche 5521, qui constitue des nodosités sur les céréales après passages I et III, est semblable à la souche parente dont provient la souche mutée 5521. L'étude de l'assimilation des hydrates de carbone et des acides organiques révèle quelques différences entre les souches initiales et celles qui forment des nodosités sur les céréales. La souche 5609 du passage III, contrairement à l'initiale, croît dans un milieu à amidon, bien que très faiblement. Des différences plus notables ont été remarquées dans l'assimilation des acides organiques. Ainsi, les bactéries capables de contaminer les céréales sont dans une grande mesure semblables aux initiales dont sont obtenus les sphéroplastes d'inoculation, mais elles modifient certaines de leurs propriétés après leur passage par les cultures des céréales. Le Nitragin est largement utilisé dans la pratique agricole. Pour sa production, nous avons utilisé un mélange de bactéries symbiotiques et non symbiotiques fixatrices d'azote. Cette préparation a été expérimentée dans différentes conditions climatiques et sur différents sols d'Arménie, ainsi qu'au cours d'expériences sur les champs de diverses exploitations sur le territoire de l'ex-URSS, en particulier dans le Réseau géographique des expériences sur le Nitragin (Saint-Pétersbourg). Il existe de nombreux comptes-rendus des expériences. La préparation de Nitragin est écologiquement pure, absolument inoffensive pour l'homme et les animaux, elle augmente le rendement d'un certain nombre de cultures agricoles (soja, tabac, céréales, certains tubercules) de 15 à 40 pourcent. Nous avons mis en place un procédé absolument nouveau de préparation et d'utilisation d'un engrais dont le principe est la fabrication d'un mélange de Nitragin avec de la zéolite. Qu'est-ce que la zéolite ? Des silicates d'aluminium (formule générale : Men, AL2O3 xSiO2 yH2O, où M est un cation de métal et n la valence) qui contiennent dans leur composition des oxydes de métaux alcalins et autres, se distinguant par une structure extrêmement régulière des pores qui sont remplis d'eau dans des conditions ordinaires de température. Ci-dessous, voyez les caractéristiques physico-chimiques de la zéolite naturelle du tuf 5 (pierre volcanique) : Contenu en zéolite naturelle (en pourcentage du poids) û 60-95 Contenu en oxydes (en pourcentage du poids) SiO2û 61,0-71,0 MnO ûtraces-0,1 TiO2 û 0,1-0,4 Na2O û 0,9-3,4 10 AL203 û 11,0-14,0 K20 û 1,0-2,8 Fe203 û 0,3-2,5 P205 û traces-0,15 FeO ù 0,3-2,0 H20 ù 2,0-6,0 CaO ù 2,8-5,0 MgO û 0,5-2, 5 15 Contenu en éléments toxiques (en pourcentage du poids) Limite tolérée Contenu réel F û jusqu'à 0,15 nul As û jusqu'à 0,01 traces Pb û jusqu'à 0,006 0,001-0,006 20 Hg û jusqu'à 0,0005 traces Cd û jusqu'à 0,05 traces Contenu en minéraux additionnels (en pourcentage du poids): Montmorillonite 1-20 Quartz 1-6 25 Calcite 1-4 Feldspath 1-4 Biotite + verre volcanique 1-6 Composition de l'alvéole élémentaire (coefficients de formule) de zéolite naturelle Si û 29,55 Na û 0,70 30 Al û 6,53 K -1,22 Mg û 0,10 H2O û 19,6 Ça û 2,20 Dimensions des pores (en angstrôms) û 4 Paramètres de l'alvéole élémentaire : a ù 17,63 À ; B = 17,90 Â ; c = 17,90 â Porosité 24,87-32,36% moyenne ù 28,17% Densité 2,2-2,6 g/cm3 Masse des terres rapportées à l'extraction 1,3-1,6 g/cm3 Masse volumique 1,7-1, 0 glcm3 Limite de solidité à la pression mono-axiale 334-952 kg/cm3 moyenne ù 438 kg/cm3 Principaux cations d'échange ù Ca+Na+K+Mg Quantité de cations d'échange (en mg équiv. pour 100g de roche) 10 Cal+ ù 22,0-59,0 Mg2+ ù 4,0-18,0 Na+ ù 22,0-59,0 K+ù 1,2-10,0 Somme (Ca2+ + Mg2+ + Na+ + K+) ù 72-123 15 Rapport Na++ K+ = 0,26-1,77 Ca2+ + Mg2+ Résistance aux acides (pH) ù de 0,4 à 7 Résistance aux bases (pH) ù de 7 à 13,8 20 L'utilisation de l'engrais susmentionné (Nitragin mélangé de zéolite dans une proportion déterminée) offre de grands avantages. La zéolite conserve la structure du sol, ce qui en favorise l'aération permanente, elle retient l'humidité et, ce qui est le plus important, contribue à l'utilisation dosée de la préparation biologique, prolonge les délais de son action 25 et de sa réactivation. La zéolite possède une autre capacité importante : elle accroît sensiblement la résistance des grains à l'égard de toute sorte de maladies. Selon les données des chercheurs américains, japonais et de nos chercheurs, l'emploi de la zéolite augmente de 10 à 12% le rendement des cultures agricoles, alors que mélangée à la préparation biologique susmentionnée, l'effet s'améliore d'au moins 2 à 2,5 fois selon la culture. 30 Citons comme exemple les résultats d'une expérience faite en 2002 sur un champ de quatre hectares de blé d'automne. Voir tableau 3. 5 15 20 25 30 Tableau 3 Poids en g Azote Protéine de grains % % Champ de contrôle 24,80 1,8 1,8 x 5,7 non traité champ traité au 36,20 2,7 2,7 x 5,7 mélange Nitragin + zéolite Les spécificités des interrelations des bactéries formant des nodosités avec les plantes cultivées à l'aide de la zéolite sont exposées dans le tableau 4. Tableau 4 Variantes Poids des plantes Azote mg/g de racines Albumine sèches en % mg% Pois Rh. leguminosarum st. N B-5609 147,6 9,1 16,25 st. N B-5618 203,0 10,8 21,25 Contrôle 100 2,7 11,9 Soja Br. japonicum st. N 649 220,5 8,6 26,56 Contrôle 100 3,5 14,0 Pois fourrager Rh. Cicer st. N 85 130,4 14,4 23,94 Contrôle 100 2,3 19,2 Luzerne Rh. meliloti st. N B-5502 194,0 3,4 19,95 st. N B-5521 209,0 3,7 22,27 Contrôle 100 1,7 15,96 Blé Rh. leguminosarum st. N B-5618 (pois) 144,3 3,36 9,3 Br. japonicum st. N 649 (soja) 104,6 3,25 6,8 Rh. meliloti st. N B-552 (luzerne) 126,2 3,7 8,4 Contrôle 100 0,63 6,2 RESULTATS DE L'ANALYSE GAMMA-SPECTROMETRIQUE D'UN ECHANTILLON DE ZEOLITE, PRELEVE DU GISEMENT DE NOYEMBERIAN (ARMENIE) L'activité et la composition en éléments radioactifs de l'échantillon de zéolite, prélevé du gisement de Noyembérian (Arménie) sont déterminées sur une installation gamma-spectrométrique bas-phonique à détecteur semi-conducteur Ge-Li et programme ASPECT de soutien pour le traitement des spectres. Masse de l'échantillon : 170 grammes. Erreur relative de mesurage : 6,9%. Les mesurages ont été effectués au laboratoire du contrôle extérieur de radiation de la Centrale Atomique Arménienne. Les résultats de l'analyse ont montré que l'échantillon contient des éléments radioactifs naturels du type d'uranium-238 (238U) et de thorium-232 (232Th), ainsi que l'élément_ radioactif Potassium-40 (40K). Le tableau 5 présente les résultats de l'analyse de l'échantillon susmentionné. Tableau 5 Éléments Activité Bk/kg radioactifs Uranium-238 20 Thorium-232 9 Potassium-40 831 Ci-dessous, nous citons pour comparaison les données de l'activité spécifique typique 25 des éléments radioactifs dans les roches ordinaires (A.A. Moisséev, V.I. Ivanov, Livre de Référence de dosimétrie et d'hygiène de la radiation, Moscou, Energoatomizdat , 1984, p. 71). Voir tableau 6. 30 5 10 Tableau 6 Activité spécifique, Bk/kg Type de la roche 40K L38U 232Th Volcaniques Acides (ex. granits) 1000 60 80 Intermédiaires (ex. diorites) 700 20 30 Basaltes 240 10 10 Sédimentaires Calcaires 90 30 7 Carbonates 27 8 Grès 370 19 10 Schistes 700 44 45 15 20 25 30
La demande présentée décrit un procédé d'obtention de formes de bactéries qui constituent sur les racines des plantes des nodosités capables de fixer l'azote en présence d'une quantité déterminée de zéolite naturelle. Elle décrit le traitement des graines ou des pousses des plantes avec une suspension de sphéroplastes à raison de 0,5 à 1 million de ces dernières, obtenues de différents genres de bactéries : Rhizobium et de Bradyrhizobium, mélangés à la zéolite. Le rôle de la zéolite consiste à conserver la structure et l'humidité du sol et, ce qui est important, accroître la résistance des plantes contre les maladies.
Revendications 1. Procédé de traitement des graines ou des pousses des plantes avec un mélange de 5 zéolite et une suspension de sphéroplastes, obtenus des bactéries à nodosités des genres de Rhizobium et de Bradyrhizobium, ledit procédé comprenant les étapes de : • Obtention des bactéries à nodosités des genres de Rhizobium et de Bradyrhizobium ; • Culture des plantes en présence lesdites bactéries ; 10 • Obtention de la culture pure des bactéries capables de fixer l'azote à partir des nodosités ; • Obtention de sphéroplastes ; • Traitement des plantes avec la suspension des sphéroplastes obtenues des bactéries en mélange avec la zéolite, le rôle de zéolite consistant à conserver 15 la structure et l'humidité du sol et à accroître la résistance des plantes contre les maladies. 2. Procédé selon la n 1, caractérisé en ce que les plantes sont traitées avec un mélange de zéolite et d'une suspension de sphéroplastes à raison de 0,5 à 1 million de ces dernières par plante. 20 25 30
A,C
A01,C05,C12
A01C,C05F,C05G,C12N
A01C 1,C05F 11,C05G 3,C12N 1
A01C 1/08,C05F 11/08,C05G 3/70,C05G 3/80,C12N 1/20