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FR2893726
A1
MECANISME D'AFFICHAGE DU QUANTIEME POUR PIECES D'HORLOGERIE
20,070,525
La présente invention concerne une complication horlogère pour l'affichage de la date par des chiffres à grand format disposés les uns aux dessus des autres. Sur le marché actuel, la date est affichée sur un disque nommé disque de quantième (6) dont la rotation est journalière et se numérote de un à trente et un. Ces systèmes existants sont très simples mais présentent l'inconvénient d'afficher des numéros de petite taille. De nombreux systèmes ont été élaborés pour agrandir la taille des chiffres d'où l'appellation "grande date". Dans tous les cas de grande date, les dizaines ainsi que les unités sont en mouvement à un moment ou à un autre et se lisent de gauche à droite. En ce qui concerne l'invention, sur la base d'un mouvement de montre avec quantième, on rend solidaire le disque des dizaines (3) avec le disque de quantième (6) du mouvement. Ainsi l'ensemble fera un tour en trente et un jour. Une batte (7) servira de support à la plaque d'inscription (4) (pour les jours 30 et 31), de guide en rotation du levier cache (2) (sur le plot (7a)) et d'appui pour le cadran (1). Chaque jour, l'ensemble des dizaines parcours 1/31ème de tour . Un symbole indicatif (3b) matérialisé sur le disque des dizaines pointe les unités de 1 à 9 sur le cadran. Pour les dizaines, les chiffres 1 et 2 (3a) remplaceront visuellement le symbole (3b) pour afficher les jours du mois allant respectivement du 10 au 19 et du 20 au 29. Pour l'affichage du 30 ainsi que du 31, une ouverture (3d) dans le disque des dizaines (3) remplacera visuellement le 2 (3a) des dizaines pour laisser apparaître le premier 3 (4a) inscrit sur la plaquette (4) pour le jour 30 et le second 3 (4b) pour le jour 31 .Pendant le passage du 31, une goupille (3c) soulève le levier cache (2) pour masquer le symbole indicatif (3b). A la prochaine rotation de 1/31ème de tour, le levier cache (2) s'escamote pour laisser de nouveau apparaître le symbole indicatif (3b) qui pointera à nouveau le 1er du mois. A ce stade, on se retrouve dans l'état du départ. Système horloger de type "grande date" dont les chiffres des unités sont représentés sur le cadran (1) et dont les chiffres des dizaines sont représentés sur un disque des dizaines (3) et sont visibles à travers un guichet (la). Ce même disque est solidaire du disque de quantième du mouvement existant. La lecture s'effectue de haut en bas car les dizaines se situent au-dessus des unités. Un symbole (3b) représenté sur le disque des dizaines (3) pointe les jours du 1er au 9 (1b) inscrits sur le cadran (1). Les chiffres 1 et 2 (3a) représentés sur le disque des dizaines (3) servent à composer les jours du 10 au 19 et du 20 aux 29. Les chiffres 3 (4a) et 3 (4b) représentés sur une partie fixe (4) servent à composer les jours 30 et 31. Ceux- ci deviennent visibles à tour de rôle au passage de la découpe (3d) dans le disque des dizaines (3). Lors de l'affichage du jour 31 (fig. 2), le levier cache (2) vient sous l'action de la goupille (3c) cacher le symbole d'indication des unités (3b). Ce levier n'est pas visible de l'extérieur car il est de la même couleur que le support (4). Système horloger de type "grande date" composé de deux groupes d'éléments solidaires en mouvements. Le premier groupe contient un disque pour l'affichage des dizaines (3) rendu solidaire du disque de quantième (6) par une entretoise (5) (fig. 1). (II serait envisageable d'intégrer l'entretoise (5) au disque des dizaines (3) et du disque de quantième du mouvement (6) pour former un seul composant). Le second groupe contient le levier cache (2) qui a pour fonction de cacher le symbole des unités (3b) au passage du jour 31. En règle générale, plus le nombre de composants en mouvements est réduit, meilleures sont les performances du mouvement. Système horloger de type "grande date" ayant la particularité d'agrandir une date située sur le disque de quantième d'un mouvement d'au minimum deux fois sa taille. C'est un avantage non négligeable pour les montres ayant un petit diamètre de disque de quantième
L'invention porte sur un dispositif horloger dont la fonction est l'agrandissement de l'affichage de la date par des caractères de grande taille. Les indications des unités (1 b) sont représentés sur le cadran de façon fixe (imprimés, rajoutés, gravés etc.).Les indications des dizaines sont représentés en partie sur un composant rotatif (3) pour l'affichage des dizaines jusqu'au jour 29 et sur un composant fixe (4a, 4b) pour les jours 30 et 31. Des ouvertures (1a) et (3d) laissent apparaître les dizaines. Un système de cache (2) permet de masquer le symbole indicatif des unités (3b) lors du passage du jour 31 au jour 1.Ce système peut s'adapter à toutes les montres qui possèdent une date inscrite sur un seul disque.
1) Système horloger de type "grande date" dont les chiffres des unités sont représentés sur un cadran (1) et dont les chiffres des dizaines sont représentés sur un disque des dizaines (3) et sont visibles à travers un guichet (la), ce même disque (3) étant solidaire du disque de quantième du mouvement existant. La lecture s'effectue de haut en bas car les dizaines se situent au-dessus des unités. Un symbole (3b) représenté sur le disque des dizaines (3) pointe les jours du ter au 9 (1b) inscrits sur le cadran (1). Les chiffres 1 et 2 (3a) représentés sur le disque des dizaines (3) servent à composer les jours du 10 au 19 et du 20 aux 29. Les chiffres 3 (4a) et 3 (4b) représentés sur une partie fixe (4) servent à composer les jours 30 et 31, ceux-ci deviennent visibles à tour de rôle au passage d'une découpe (3d) dans le disque des dizaines (3). Lors de l'affichage du jour 31 (fig. 2), un levier cache (2) vient sous l'action d'une goupille (3c) cacher le symbole d'indication des unités (3b). Ce levier n'est pas visible de l'extérieur car il est de la même couleur que le support (4). 2) Système horloger de type "grande date" selon la 1 caractérisé en ce qu'il est composé de deux groupes d'éléments solidaires en mouvements. Le premier groupe contient le disque pour l'affichage des dizaines (3) rendu solidaire du disque de quantième (6) par une entretoise (5) (fig. 1), il serait envisageable d'intégrer l'entretoise (5) au disque des dizaines (3) et du disque de quantième du mouvement (6) pour former un seul composant. Le second groupe contient le levier cache (2) qui a pour fonction de cacher le symbole des unités (3b) au passage du jour 31. En règle générale, plus le nombre de composants en mouvements est réduit, meilleures sont les performances du mouvement. 3) Système horloger de type "grande date" selon l'une quelconque des 1 et 2 caractérisé en ce qu'il permet d'agrandir une date située sur le disque de quantième d'un mouvement d'au minimum deux fois sa taille, avantage non négligeable pour les montres ayant un petit diamètre de disque de quantième.
G
G04
G04B
G04B 19
G04B 19/247
FR2900455
A1
VANNE A DEUX PAPILLONS ACTIONNES PAR UN MOTEUR COMMUN
20,071,102
La présente invention concerne une vanne destinée par exemple à être implantée dans un circuit d'admission d'air d'un moteur thermique. AR.RIERE PLAN DE L'INVENTION Un tel circuit d'admission comprend une voie refroidie et une voie non refroidie qui sont reliées à la tubulure d'admission du moteur thermique par une vanne comprenant un corps délimitant un premier conduit et un deuxième conduit qui sont respectivement reliés à la voie non refroidie et à la voie refroidie et qui débouchent dans un troisième conduit relié à la tubulure d'admission. Le premier conduit et le deuxième conduit sont pourvus d'un premier papillon et d'un deuxième papillon ayant chacun une position d'ouverture et une position de fermeture. Le premier papillon doit pouvoir être maintenu en position entre la position d'ouverture et la position de fermeture afin de permettre un réglage de l'étrangle-ment qu'il procure tandis que le deuxième papillon doit pouvoir être déplacé soit dans sa position d'ouverture soit dans sa position de fermeture sans qu'une position intermédiaire soit nécessaire. La vanne possède ainsi un état de fonctionnement normal dans lequel le premier papillon est réglé en position entre sa position d'ouverture et sa position de fermeture tandis que le deuxième papillon est fermé, un état de blocage dans lequel le premier papillon et le deuxième papillon sont en position de fermeture, et un état de refroidissement dans lequel le premier papillon est en position de fermeture et le deuxième papillon est en position d'ouverture. L'action- nement des papillons est réalisé au moyen de deux moteurs couples associés chacun à un des papillons. L'utilisation de deux moteurs couples rend la vanne complexe, encombrante et relativement coûteuse. OBJET DE L'INVENTION Un but de l'invention est de fournir un moyen de commande des papillons qui soit simple et économique. RESUME DE L'INVENTION A cet effet, on prévoit, selon l'invention, une vanne comprenant un corps délimitant des premier et deuxième conduits qui débouchent dans un troisième conduit et qui sont pourvus respectivement d'un premier papillon et d'un deuxième papillon. Le premier papillon est solidaire d'une première roue de transmission reliée à un arbre de sortie d'un moteur d'actionnement pour être déplaçable entre une première position de fermeture et une deuxième position de fermeture situées de part et d'autre d'une position d'ouverture du premier conduit. Le deuxième papillon est monté pour pivoter sur une deuxième roue de transmission reliée au moteur d'actionnement, et est relié à la deuxième roue de transmission par un élément d'entraînement unidirectionnel positif lorsque le premier papillon est déplacé de sa position d'ouverture à sa deuxième position de fermeture de manière à alors en- traîner le deuxième papillon d'une position de fermeture vers une position d'ouverture du deuxième conduit, la vanne comportant un organe de rappel du deuxième papillon vers sa position de fermeture lorsque le premier papillon est déplacé vers sa première position de fermeture. Ainsi, le premier papillon peut être réglé en position entre sa position d'ouverture et sa première position de fermeture sans que le deuxième papillon quitte sa position de fermeture dans laquelle il est maintenu par l'organe de rappel. Lorsque le premier papillon est dé- placé vers sa deuxième position de fermeture, l'élément d'entraînement unidirectionnel provoque le déplacement du deuxième papillon vers sa position d'ouverture. Le moteur d'actionnement entraîne de la sorte la première roue de transmission, et donc le premier papillon, et la deuxième roue de transmission, le deuxième papillon n'étant soli- darisé en rotation par l'élément d'entraînement que dans un seul sens de rotation. De préférence, le moteur d'actionnement est un moteur à couvrant continu. Un tel moteur présente un couple supérieur au couple développé par un moteur couple. Avantageusement, le deuxième papillon est solidaire d'un axe ayant une extrémité en saillie du corps et pourvue d'un support radial pour coopérer avec une butée solidaire de la deuxième roue de transmission et, de préférence, le support radial est équipé d'un doigt parallèle à l'axe et reçu à coulissement dans une gorge en arc de cercle qui est ménagée sur la deuxième roue de transmission et dont une extrémité forme la butée d'entraîne- ment. L'organe d'entraînement a ainsi une structure sim- ple. Avantageusement encore, la deuxième roue de transmission est reliée au moteur d'actionnement par la première roue de transmission. La première roue de transmission constitue un moyen simple de transmission du mouvement de l'arbre de sortie du moteur d'actionnement à la deuxième roue de transmission. D'autres caractéristiques et avantages de l'in-vention ressortiront à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation particulier non limitatif de l'invention. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux dessins annexés, parmi lesquels : -la figure 1 est une vue en élévation d'une vanne conforme à l'invention, -la figure 2 est une vue en coupe selon la ligne II-II de la figure 1, -la. figure 3 est une vue en coupe selon la ligne III-III de la figure 1, le premier papillon étant dans sa position d'ouverture et le deuxième papillon étant dans sa position de fermeture, - la figure 4 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV de la figure 3, - la figure 5 est une vue partielle en perspec- tive, le premier papillon étant dans une position inter- médiaire entre sa première position de fermeture et sa position d'ouverture et le deuxième papillon étant dans sa position de fermeture, -les figures 6 et 7 sont des vues analogues à celle de la figure 5, le premier papillon étant dans sa deuxième position de fermeture et le deuxième papillon étant respectivement en position de fermeture et en posi- tion d'ouvertureä DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence aux figures, la vanne conforme à l'invention comprend un corps généralement désigné en 1 délimitant un premier conduit 3 et un deuxième conduit 4 débouchant dans un troisième conduit 2. Le corps 1 et les conduits 3 et 4 ne sont représentés qu'en partie sur les figures 5 à 7. Le premier conduit 3 est équipé d'un premier pa- pillon 5 solidaire d'un axe 6 monté pour pivoter sur le corps 1. L'axe 6 comprend une extrémité s'étendant en saillie du corps 1 et solidaire en rotation d'une première roue de transmission 7, dentée, en prise avec un engrenage intermédiaire 8 lui-même en prise avec un pi- gnon 9 solidaire d'un arbre de sortie d'un moteur 10 mon-té sur le corps 1. Le moteur 10 est un moteur à courant continu connu en lui-même relié à une source d'énergie électrique et à un module de commande qui sont également connus en eux-mêmes et ne sont pas représentés sur les figures. Un ressort de torsion 11 s'étend hélicoïdalement autour de ladite extrémité de l'axe 6 en ayant une extrémité reliée à la roue de transmission 7 et une extrémité reliée au corps 1. Le ressort 11 rappelle le papillon 5 en position. d'ouverture (représentée sur les figures 2 à 4). La roue de transmission 7 est pourvue d'ergots 12, 13 qui sont destinés à coopérer avec une butée 14 solidaire du corps 1. Lorsque l'ergot 12 est en butée contre la butée 14, le papillon 5 est dans une première position de fermeture (représentée sur la figure 6) et, lorsque l'er- got 13 est en appui contre la butée 14, le papillon 5 est dans une deuxième position de fermeture (représentée sur la figure 7). Le papillon 5 est sensiblement perpendiculaire au conduit 3 lorsqu'il est dans sa première position de fermeture et dans sa deuxième position de ferme- ture, ces positions se trouvant à environ 180 l'une de l'autre. Des résistances, schématisées en 29, s'étendent dans le conduit 3 en aval du papillon 5 et sont fixées au corps 1. Les résistances 29 laissent passer le fluide et sont en forme d'ailettes en aluminium ou de rubans résis- tifs fins dont l'épaisseur et les formes sont agencées pour ne pas entraver ou perturber l'écoulement du fluide. Les résistances 29 comportent des moyens, connus en eux-mêmes et non représentés, de liaison à une source d'alimentation en énergie électrique. Le deuxième conduit 4 est équipé d'un deuxième papillon 15 solidaire d'un axe 16 qui est monté pour pi-voter sur le corps 1 et qui possède une extrémité s'étendant en saillie du corps 1 et sur laquelle est montée pour pivoter une deuxième roue de transmission 17. Un support est fixé sur cette extrémité de l'axe 16. Le support définit deux bras 18, 19, s'étendant radialement de-puis l'extrémité en saillie de l'axe 6, à l'opposé l'un de l'autre. Chaque bras 18, 19 est pourvu d'un doigt 20, 21 reçu dans une rainure 22, 23, en arc de cercle ménagé dans la roue de transmission 17. Le bras 19 comporte une extrémité libre destinée à venir en butée contre une butée 24 solidaire du corps 1 et définissant la position de fermeture du papillon 15 (représentée sur les figures 2 à 6). Un ressort de torsion 25 s'étend hélicoïdalement au- tour de ladite extrémité de l'axe 16 et possède une extrémité reliée au doigt 21 et une extrémité opposée reliée au corps 1 pour rappeler le papillon 15 en position de fermeture. En position d'ouverture, le papillon 15 s'étend sensiblement selon l'axe du conduit 4. Les butées 14, 24 sont fixées sur un support ré- glable en position par rapport au corps 1. La vanne ainsi réalisée possède : - un mode de fonctionnement normal ou primaire dans lequel le papillon 15 est en position de fermeture et le papillon 5 est réglable en position entre sa position d'ouverture et sa première position de fermeture (position intermédiaire représentée en figure 5), - un mode d'arrêt dans lequel le papillon 15 est dans sa position de fermeture et le papillon 5 est dans sa première position de fermeture (figure 6), - un mode de fonctionnement secondaire dans le-quel le papillon 15 est dans sa position d'ouverture et le papillon 5 est dans sa deuxième position de fermeture (figure 7). En mode de fonctionnement normal, le moteur 10 peut amener le papillon 5 dans n'importe quelle position comprise entre sa position d'ouverture et sa première position de fermeture (voir la position intermédiaire représentée à la figure 5). Lorsque le papillon 5 est en position d'ouverture (figure 3), les doigts 20, 21 sont reçus dans une extrémité 22.1, 23.1 des rainures 22, 23. Lorsque la roue de transmission 7 pivote entre la position d'ouverture du papillon 5 et sa première position de fermeture, la roue de transmission 7 entraîne la roue de transmission 17 (sens de rotation 40 sur la figure 3) en provoquant le glissement des doigts le long des rainures 22, 23 en direction de l'autre extrémité 22.2, 23.2 de ces rainures. Le papillon 15 est donc immobile, maintenu dans sa position de fermeture par le ressort appliquant l'excroissance du bras 18 contre la butée 24. Lorsque le papillon 5 est dans sa première position de fermeture, les doigts 20, 21 sont reçus dans les extrémités 22.2, 23.2 des rainures 22, 23 et le papillon 15 est dans sa position de fermeture de sorte que la vanne est dans son mode d'arrêt (figure 6). Lorsque le papillon 5 est ramené vers sa position d'ouverture depuis sa première position de fermeture, la roue de transmission 7 entraîne la roue de transmission 17 et les doigts passent de l'extrémité 22.2, 22.3 des rainures 22, 23 aux extrémités 22.1, 23.1 sans provoquer de mouvement du papillon 15. Lorsque la roue de transmission 7 est déplacée pour amener le papillon 5 dans sa deuxième position de fermeture, la roue de transmission 7 provoque une rota- tion de la :roue de transmission 17 dans le sens référencé 30 sur la figure 3. Les doigts 19, 20 étant en butée contre les extrémités 22.1, 23.1 des rainures 22, 23, le pivotement de la roue de transmission 17 va provoquer un pivotement du support et donc de l'axe 16 et du papillon 15. Lorsque le papillon 5 atteint sa deuxième position de fermeture, le papillon 15 est dans sa position d'ouverture. La vanne est dans son mode de fonctionnement secondaire (figure 7). Lorsque le papillon 5 est ramené de sa deuxième position de fermeture vers sa position d'ouverture (sous l'action également du ressort 11), la roue de transmission 17 est entraînée en sens inverse (sens référencé 40) par la roue de transmission 7 et le ressort 25 exerce sur le doigt 21 un effort de rappel du papillon 15 vers sa position d'obturation. Les doigts 20, 21 et les rainures 22, 23 forment ainsi un organe d'entraînement unidirectionnel (sens 30) du papillon 15, cet organe étant positif (ou actif) lors-que le papillon 5 est entraîné de sa position d'ouverture vers sa deuxième position de fermeture. On notera que les axes 6, 16 des papillons 5, 15 sont implantés au voisinage du troisième conduit 2 et que : - en position d'ouverture, les papillons 5, 15 ont une partie s'étendant en saillie dans le conduit 2, de préférence jusqu'à l'axe du conduit 2, pour guider les gaz et former des déflecteurs ; - en position de fermeture, les papillons 5, 15 s'étendent au voisinage de la paroi du conduit 2, et de préférence sensiblement en affleurement du conduit 2 et parallèlement à la paroi de celui-ci, pour limiter la formation de zone de recirculation des gaz et autres perturbations du flux de manière à réduire les pertes de charges. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et on peut y apporter des va-riantes de réalisation sans sortir du cadre de l'invention tel que défini par les revendications. En particulier, la vanne peut avoir une structure différente de celle décrite, notamment en ce qui concerne l'agencement des conduits, la géométrie des papillons, l'entraînement de la deuxième roue de transmission... Les roues de transmission peuvent être entraînées au moyen de courroies. Le moteur peut être en prise avec la première roue de transmission et avec la deuxième roue de transmission, la première roue de transmission ne servant plus alors de lien entre le moteur et la deuxième roue de transmission. Le corps peut être en une ou plusieurs pièces. L'organe de rappel du deuxième papillon peut être un organe moteur mécanique ou électrique. L'organe d'entraînement unidirectionnel peut avoir une autre structure que celle décrite et ne comporter par exemple qu'un doigt et une rainure. Un doigt peut également être solidaire de la roue de transmission 17 pour prendre appui sur le bras 19. Il va de soi que l'agencement selon lequel au moins un des papillons 5, 15 en position d'ouverture a une partie en saillie dans le troisième conduit 2, et au moins un des papillons 5, 15 en position de fermeture s'étend sensiblement au voisinage, voire en affleurement du troisième conduit 2, est applicable à tout type de vanne ayant trois conduits, par exemple une entrée et deux sorties, avec deux papillons commandés par un ou deux moteurs. De même, les résistances 29 sont utilisables dans tout type de vanne ayant trois conduits, en particulier une entrée et deux sorties. Les moyens de chauffage peu-vent être prévus dans l'un et/ou l'autre des conduits et avoir une structure différente de celle décrite. En outre, le sens de rappel des ressorts et la position de rappel des papillons peuvent être différents de ceux décrits ci-dessus. La vanne peut avoir de nombreuses applications notamment dans le domaine automobile et plus particulièrement, mais pas exclusivement, dans le circuit d'admission d'un moteur thermique
Vanne comprenant un corps (1) délimitant un conduit d'entrée (2) débouchant dans des premier et deuxième conduits de sortie (3, 4) pourvus respectivement d'un premier papillon (5) et d'un deuxième papillon (15), le premier papillon étant solidaire d'une première roue de transmission (7) reliée à un moteur d'actionnement (10) pour être déplaçable dans deux positions de fermeture de part et d'autre d'une position d'ouverture, la première roue étant reliée à une deuxième roue de transmission (17) à laquelle un deuxième papillon est relié par un élément d'entraînement unidirectionnel (18, 19, 20, 21, 22, 23) positif lorsque le premier papillon est déplacé de sa position d'ouverture vers l'une de ses positions de fermeture de manière à alors entraîner le deuxième papillon d'une position de fermeture vers une position d'ouverture, la vanne comportant un organe de rappel (25) du deuxième papillon vers sa position de fermeture lorsque le premier papillon est déplacé vers son autre position de fermeture.
1. Vanne comprenant un corps (1) délimitant des premier et deuxième conduits (3, 4) qui débouchent dans un troisième conduit (2) et qui sont pourvus respective- ment d'un premier papillon (5) et d'un deuxième papillon (15), caractérisée en ce que le premier papillon est solidaire d'une première roue de transmission (7) reliée à un arbre de sortie (9) d'un moteur d'actionnement (10) pour être déplaçable entre une première position de fer- meture et une deuxième position de fermeture situées de part et d'autre d'une position d'ouverture du premier conduit, et en ce que le deuxième papillon est monté pour pivoter sur une deuxième roue de transmission (17) reliée au moteur d'actionnement et est relié à la deuxième roue de transmission par un élément d'entraînement unidirectionnel (18, 19, 20, 21, 22, 23) positif lorsque le premier papillon est déplacé de sa position d'ouverture à sa deuxième position de fermeture de manière à alors entraîner le deuxième papillon d'une position de fermeture vers une position d'ouverture du deuxième conduit, la vanne comportant un organe de rappel (25) du deuxième papillon vers sa position de fermeture lorsque le premier papillon est déplacé vers sa première position de fermeture. 2. Vanne selon la 1, dans laquelle le moteur d'actionnement (10) est un moteur à courant continu. 3. Vanne selon la 1, dans laquelle le deuxième papillon (15) est solidaire d'un axe (16) ayant une extrémité en saillie du corps (1) et pourvue d'un support radial (18, 19) pour coopérer avec une butée (22.1, 23.1) solidaire de la deuxième roue de transmission (17). 4. Vanne selon la 3, dans laquelle le support radial (18, 19) est équipé d'un doigt (20, 21) parallèle à l'axe et reçu à coulissement dans une gorge(22, 23) en arc de cercle qui est ménagée sur la deuxième roue de transmission et dont une extrémité (22.1, 23.1) forme la butée d'entraînement. 5. Vanne selon la 1, dans laquelle la deuxième roue de transmission (17) est reliée au moteur d'actionnement (10) par la première roue de transmission (17). 6. Vanne selon la 1, dans laquelle l'organe de rappel est un ressort de torsion (25) monté entre le deuxième papillon (15) et le corps (1). 7. Vanne selon la 1, dans laquelle au moins un des papillons (5, 15) en position d'ouverture a une partie en saillie dans le troisième conduit (2). 8. Vanne selon la 1, dans laquelle au moins un des papillons (5, 15) en position de fermeture s'étend sensiblement en affleurement du troisième conduit (2). 9. Vanne selon la 7 et la 8, dans laquelle ledit papillon a un axe de pivo- tement (6, 16) au voisinage du troisième conduit (2). 10. Vanne selon la 1, dans laquelle au moins l'un des premier conduit (3) ou deuxième conduit (4) incorpore des moyens de chauffage (2 9) .
F
F16
F16K
F16K 11,F16K 1,F16K 31
F16K 11/10,F16K 1/22,F16K 11/18,F16K 31/53
FR2901510
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CEINTURE ELASTIQUE ANTI-NEIGE ET VERGLAS A CRAMPONS POUR PNEUMATIQUE D'AUTOMOBILE A MONTAGE FACILE ET RAPIDE
20,071,130
La bande élastique s'insère entre les deux épaisseurs de ces sangles doublées non élastiques (3), elles servent entre autre de renforts pour la fixation des boulons crampons (8) Ces sangles se prolongent de part et d'autre de la roue, elles sont reliées du côté extérieur à un câble d'acier souple gainé (4) de 2 mm de diamètre minimum, formant un cercle, environ du diamètre de la jante (5), ce câble interdit le déplacement du dispositif du côté intérieur de la roue lors de l'utilisation. Ces sangles étant doublées, leurs extrémités forment des passant (6) ou vient se loger le câble d'acier (4). Du côté intérieur de la roue, les sangles sont reliées de la même façon à un élastique de type extenseur (7) d'environ 10 mm de diamètre, cet élastique forme également un cercle un peu plus grand que la jante et vient se poser contre le flanc du pneu (10) interdisant le déplacement du dispositif du côté extérieur de la roue lors de l'utilisation, l'élastique permet une facilité de pose du système par extension. Des boulons inoxydables (8) à têtes hexagonales d'un diamètre de 5 mm et d'une longueur de 10 mm environ sont fixés sur la ceinture élastique. Ils font office de crampons, les côtés écrous, placés vers l'extérieur procurent un accrochage sur la chaussée enneigée ou verglacée (les vis dépassent les écrous de 2 à 3 mm). Ces boulons crampons permettent en même temps la fixation des sangles (3) à la ceinture élastique. Le desserrage est empêché par l'utilisation d'écrous indesserrables ou par mattage des vis, les boulons sont pourvus de rondelles. De par leur résistance, des bandes non élastiques (2) en tissu polypropylène servent de renforts pour la fixation des crampons sur la ceinture élastique en l'entourant d'une surépaisseur, empêchant leur arrachement. Des protections intermédiaires (9) non élastiques et non pourvus de crampons, en polypropylène protègent des parties de la ceinture élastique en les enveloppant. Les quantités de boulons crampons, de sangles et de renforts ne sont pas définis et varient selon les dimensions des pneus, suivant les figures 1 et 2, seuls 4 crampons par sangles et renforts sont représentés. 3 Selon une variante non illustrée, les boulons peuvent être remplacés par des rivets faisant fonction de crampons, fixés à la ceinture élastique (1) avec les sangles (3) et renforts (2). En référence au dessin figure 3, une variante est réalisée avec des tronçons de chaînes rapportés (11) et (14) de type anti-neige, les tronçons courts (14) sont fixés en leurs extrémités par deux boulons de 5 mm à têtes plates (12) avec les renforts (2) et la ceinture élastique. Des tronçons plus longs (11) peuvent être prolongés jusqu'aux flancs du pneu, fixés en leur extrémité avec les sangles (3) par deux boulons et en leur milieu avec la ceinture élastique (1) par un troisième boulon (13). Selon des variantes, les pièces en tissu polypropylène sont remplacées par la fibre de polyester ou toute autre matière au moins aussi résistante. L'usure du dispositif est limitée car le contact avec la chaussée se fait essentiellement sur les boulons crampons, les autres parties en tissus ne subissent donc pas trop d'efforts ni de frottements et ce, d'autant que les boulons crampons seront nombreux. Les extrémités de la bande élastique sont rejointes par chevauchement sur environ 20 cm et fixés entre elles par couture et par l'intermédiaire d'une partie des boulons crampons. Les bandes en polypropylène sont doublées et les deux épaisseurs sont cousues entre elles, sauf au niveau du câble d'acier et de l'élastique, afin de réaliser lesdits passants, ainsi qu'au niveau de la bande élastique qui se loge entre les deux épaisseurs. Les extrémités du câble d'acier sont reliées par sertissage. Les extrémités de l'élastique de type extenseur peuvent être reliées de différentes façons, par noeud, sertissage, couture ou chevauchement et maintien par ruban adhésif serré. La pose du dispositif est très simplifiée, elle consiste à étendre l'élastique de type extenseur en le plaçant derrière la roue contre le flanc intérieur du pneu, tout en plaçant également la bande élastique à crampons autour de la bande de roulement. La partie de roue en contact avec le sol, empêchant la mise en place du dispositif à cet endroit, il suffit à ce stade d'avancer ou de reculer le véhicule d'environ un mètre afin de positionner complètement le système autour de la roue. Le temps de pose est d'environ une minute à une minute 30 par roue. Il est conseillé de ne jamais rouler à une vitesse supérieure à 40 kilomètre par heure, de conduire sans accélération ni démarrage ou freinage brusques. Le dispositif doit être utilisé principalement sur route enneigée ou verglacée, son utilisation autre peut se faire mais sur de courtes distances et occasionnellement sur de petits tronçons de routes où la neige ou le verglas seraient fondus par endroit, sinon l'usure du matériel serait prématurée
L'invention concerne un dispositif anti-neige et verglas pour automobile, constitué d'une bande élastique (1) pourvue de crampons (8) à installer sur les roues motrices pour améliorer l'adhérence sur routes enneigées ou verglacées, notamment en montagne. Traditionnellement, le matériel utilisé est constitué de chaînes anti-neige dont l'installation est souvent laborieuse pour de nombreux utilisateurs et le matériel mal installé finit souvent par se détacher en roulant...L'invention permet de remédier à ces inconvénients, conçus afin d'obtenir un système d'une très grande facilité et rapidité de montage (environ une minute par roue). La ceinture élastique (1) pourvue de crampons (8) est placée facilement par étirement autour de la bande de roulement d'un pneu, elle est maintenue en place par auto-serrage et empêché de déplacement latéral par un câble d'acier gainé (4) placé du côté extérieur de la roue ainsi qu'un élastique de type extenseur placé facilement par extension contre le flanc intérieur du pneu. Ils sont reliés à la bande élastique par des sangles en polypropylène.
Revendications 1) Dispositif pour roues de véhicules automobiles, pour améliorer l'adhérence sur routes enneigées ou verglacées caractérisé en ce qu'il comporte une bande élastique (1) de type sangle élastique, venant ceinturer la bande de roulement d'un pneu sur son pourtour, procurant de par un serrage constant une certaine solidarisation du dispositif avec la roue, la bande élastique s'insère entre les deux épaisseurs de sangles doublées non élastiques (3) lui étant fixées perpendiculairement et réparties à intervalles réguliers, elles servent de renforts pour la fixation des boulons crampons (8), ces sangles se prolongent de part et d'autre de la roue, elles sont reliées du côté extérieur à un câble d'acier souple gainé (4) formant un cercle, environ du diamètre de la jante (5), ce câble interdisant le déplacement du dispositif du côté intérieur de la roue lors de l'utilisation, les sangles étant doublées, leurs extrémités forment des passants (6) ou vient se loger le câble d'acier (4) ; du côté intérieur de la roue, les sangles étant reliées de la même façon à un élastique de type extenseur (7) formant également un cercle un peu plus grand que la jante (5) et venant se poser contre le flanc du pneu (10) interdisant le déplacement du dispositif du côté extérieur de la roue lors de l'utilisation. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il comprend des bandes non élastiques (2) servant de renforts pour la fixation des boulons crampons (8) sur la ceinture élastique en l'entourant d'une surépaisseur empêchant leur arrachement. 3) Dispositif selon la 1 ou 2 caractérisé en ce qu'il comprend des protections intermédiaires (9) non élastiques et non pourvus de crampons, elles protègent des parties de la bande élastique en l'enveloppant. 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend des boulons (8) fixés sur la ceinture élastique (1) faisant office de crampons, les côtés écrous placés vers l'extérieur procurant un accrochage sur la chaussée enneigée ou verglacée. 5 6 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend des boulons crampons (8) permettant la fixation des sangles (3) à la ceinture élastique (1). 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend des rivets faisant fonction de crampons, fixés à la ceinture élastique (1) avec les sangles (3) et renforts (2). 7) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend des tronçons de chaînes rapportés (14) de type anti-neige fixés en leurs extrémités par deux boulons à têtes plates (12) avec les renforts (2) et la ceinture élastique(l). 8) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend des tronçons de chaînes (11) étant prolongés jusqu'au flancs du pneu, fixés en leurs extrémités avec les sangles (3) par deux boulons et en leur milieu avec la ceinture élastique (1) par un troisième boulon.
B
B60
B60C
B60C 27
B60C 27/06
FR2899366
A1
PROCEDE POUR FIXER SUR UN PRODUIT UN CIRCUIT PERMETTANT L'AUTHENTIFICATION DE CE PRODUIT ET PRODUIT OBTENU PAR LA MISE EN OEUVRE DE CE PROCEDE
20,071,005
La présente invention concerne un procédé pour fixer sur un produit un circuit permettant l'authentification de ce produit. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine de l'authentification des montres de luxe, mais elle pourrait aussi être utilisée io pour l'identification d'autres produits de luxe, tels que les stylos, les briquets ou les sacs à main. De manière générale, les produits de luxes sont identifiés par leur numéro de série. Toutefois, une telle identification ne suffit pas toujours car les contrefacteurs actuels sont capables de reproduire le produit, ainsi que le 15 symbole de la marque et le numéro de série du produit de manière tellement précise qu'il est très difficile de faire la différence entre le produit contrefait et le produit de luxe original. On connaît des circuits de type RFID (Radio Frequency Identification en anglais) qui permettent l'identification de produit à distance. A cette fin, les 20 circuits RFID comportent un contrôleur à mémoire à l'intérieur duquel un identifiant est stocké et une antenne reliée à ce contrôleur. Les circuits RFID sont généralement alimentés par le champ magnétique créé par un lecteur et capté par l'antenne de la puce. Une fois alimenté, le circuit reçoit et répond aux requêtes radio émises depuis le lecteur. Le circuit RFID peut ainsi 25 transmettre son numéro d'identifiant au lecteur via une liaison radio. Les circuits RFID sont notamment utilisés dans les domaine s de l'identification des animaux domestiques (chiens, chats) ou de la ferme (vaches, cochons), la localisation de bagages dans les aéroports, ainsi que dans le domaine de la grande distribution pour le marquage des prix. 30 Toutefois, aucun procédé connu ne propose d'intégrer un tel circuit de manière discrète à l'intérieur de produits de luxe, tels que les montres, afin d'authentifier ces produits. Ceci est dû notamment aux formes particulières de ces produits qui rendent difficile un positionnement discret du circuit, en particulier de son antenne, à l'intérieur de ces produits. 2 L'invention a pour but de résoudre ce problème d'intégration du circuit RFID à l'intérieur d'un produit de luxe. A cette fin, dans l'invention, on fixe le circuit RFID sur une plaque de ce produit comportant une face interne non visible de l'extérieur du produit. En outre, le dépôt de l'antenne du circuit RFID est réalisé par couche mince sur cette face interne. Dans une mise en oeuvre, on réalise l'antenne du circuit RFID par pulvérisation plasma. On peut à cet effet pulvériser une poudre de métal conducteur, tel que de l'aluminium, sur la face interne du produit. io La pulvérisation plasma permet de réaliser l'antenne sur des faces de produit de toute forme, en particulier des faces bombées. En outre, un tel procédé permet de réaliser des antennes de dimensions suffisamment importantes pour que la lecture du circuit par le lecteur soit rendue possible à une distance de plusieurs centimètres. 15 Dans une mise en oeuvre, pour éviter qu'une plaque en métal ne perturbe les signaux magnétiques envoyés ou reçus par le circuit RFID, il est possible de positionner une couche d'isolant entre l'antenne et la plaque. Dans une mise en oeuvre, le contrôleur du circuit RFID est fixé sur la face interne par collage, et est relié à l'antenne dans un coin de la plaque. Le 20 circuit RFID peut également être recouvert d'une fine couche de résine pour sa protection. L'invention concerne donc un objet comportant une plaque avec une face interne, cette face interne n'étant pas visible de l'extérieur de l'objet lorsque la plaque est assemblée avec les autres pièces de l'objet, 25 - cet objet comportant un circuit de type RFID capable, via une liaison radio, de recevoir un signal de requête émis par un lecteur de circuit RFID et d'émettre un identifiant authentifiant l'objet en réponse à ce signal de requête à destination du lecteur, - ce circuit RFID comportant un contrôleur et une antenne reliée à ce 30 contrôleur, le contrôleur étant apte à traiter le signal de requête émis par le lecteur et à émettre via l'antenne l'identifiant de l'objet à destination du lecteur, - ce contrôleur et cette antenne étant fixés sur la face interne de la plaque, 3 - l'antenne étant réalisée par un dépôt en couche mince sur la face interne de la plaque. L'invention concerne en outre un procédé pour fixer un circuit de type RFID sur un objet comportant une plaque avec une face interne, cette face interne n'étant pas visible de l'extérieur de l'objet lorsque la plaque est assemblée avec les autres pièces de l'objet, - le circuit de type RFID étant capable, via liaison radio, de recevoir un signal de requête émis par un lecteur de circuit RFID et d'émettre à destination de ce lecteur un identifiant authentifiant l'objet en réponse à ce io signal de requête, - le circuit de type RFID comportant un contrôleur et une antenne reliée à ce contrôleur, le contrôleur étant apte à traiter le signal de requête émis par le lecteur et à émettre via l'antenne l'identifiant de l'objet à destination du lecteur, 15 ce procédé comportant les étapes suivantes : -réaliser l'antenne sur la face interne de la plaque par un dépôt en couche mince, et - fixer l'antenne et le contrôleur sur la face interne de la plaque. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit 20 et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Ces figures ne sont données qu'à titre illustratif mais nullement limitatif de l'invention. Ces figures montrent : - figure 1 : une représentation schématique d'une montre comportant un cadran sur lequel est mis en oeuvre le procédé selon l'invention ; 25 - figure 2 : une vue de face du cadran sur lequel est mis en oeuvre le procédé selon l'invention ; - figure 3 : une représentation schématique d'une étape du procédé selon l'invention dans laquelle on accroche une couche d'isolant au dos du cadran ; 30 figure 4 : une représentation schématique d'une étape du procédé selon l'invention dans laquelle on plaque, contre la couche isolante, un masque comportant une ouverture en spirale ; - figure 5 : une représentation schématique d'une étape du procédé selon l'invention dans laquelle on pulvérise une couche de métal sur l'espace 35 du cadran délimité par le masque pour former l'antenne du circuit RFID ; - figure 6 : une représentation schématique d'une étape du procédé selon l'invention dans laquelle on retire le masque de projection et on relie l'antenne obtenue à un contrôleur du circuit RFID ; - figure 7 : une représentation schématique d'un échange de données entre le cadran de la montre selon l'invention et un lecteur de circuit RFID. Les éléments identiques conservent la même référence d'une figure à l'autre. La figure 1 représente une montre 100 de luxe comportant un boîtier 101 de forme courbe auquel est accroché un bracelet 102. Ce boîtier 101 comporte un mécanisme 103 et des aiguilles 9 dont les extrémités sont reliées au mécanisme 103. Ce mécanisme 103 est apte à faire tourner les aiguilles 9 de cette montre en fonction du temps. Le boîtier 101 comporte également un verre 104 transparent pour protéger les aiguilles 9. Un cadran 1 positionné entre les aiguilles 9 et le mécanisme 103 permet une lecture de l'heure par le porteur de la montre. A cet effet, le cadran 1 comporte une face avant 2 sur laquelle des nombres ou des repères indiquant les heures sont dessinés et une face arrière 3 parallèles entre elles. Les aiguilles 9 sont susceptibles de pointer vers les nombres ou repères de la face avant 2. Les faces 2 et 3 possèdent, en coupe, une forme d'arc de cercle de manière à suivre la forme courbe du boîtier 101. Lorsque le cadran 1 est assemblé avec les autres pièces de la montre 100, la face arrière 3 de ce cadran n'est pas visible de l'extérieur de cette montre. Sur la vue de face représentée à la figure 2, on observe que le cadran 1 possède une forme rectangulaire et comporte quatre côtés 4, 5, 7 et 8 reliés entre eux. Les côtés 4 et 5 sont parallèles entre eux et opposés l'un de l'autre. Les côtés 7 et 8 qui relient les côtés 4 et 5 entre eux sont opposés l'un de l'autre et globalement parallèles entre eux. En supposant que l'épaisseur du cadran 1 est négligeable, ces côtés 4, 5, 7 et 8 délimitent en fait les faces avant et arrière de la montre 100. Le cadran 1 comporte également un trou 6 à travers lequel les aiguilles 9 de la montre sont destinées à passer afin d'être reliées au mécanisme 103. Le trou 6 est réalisé globalement au milieu du cadran 1. En variante, le cadran 1 possède une autre forme, par exemple une forme circulaire. La figure 3 montre une étape dans laquelle on recouvre la face arrière 3 du cadran d'une couche 11 d'isolant représentée par des points. Dans une mise en oeuvre, cet te couche 11 d'isolant est collée sur la face 3 et la recouvre dans sa totalité. 5 Une telle étape permet d'éviter que le champ émis ou reçu par l'antenne ne soit perturbé pas le cadran 1 lorsque ce dernier est métallique. Toutefois, une telle étape n'est pas essentielle à la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. La figure 4 montre une étape du procédé selon l'invention dans io laquelle on plaque un masque 13 contre la couche isolante 11. Ce masque 13 possède une ouverture 14 traversant l'épaisseur du masque. Cette ouverture 14 comporte deux fentes en spirale 14.1 et 14.2 reliées entre elles par une fente droite 14.3. Plus précisément, les deux fentes 14.1 et 14.2 décrivent chacune une 15 spirale, tout en restant distantes l'une de l'autre d'un écart 16 globalement constant. Chaque fente 14.1 et 14.2 comporte des segments reliés entre eux qui s'étendent alternativement parallèlement à la face 7 et parallèlement à la face 5. Ces fentes 14.1-14.2 se répartissent ainsi autour du trou 6, des extrémités du masque 13 vers l'intérieur du masque 13, en se rapprochant 20 de plus en plus du trou 6. Ces fentes 14.1 et 14.2 sont reliées entre elles à leur extrémité par une fente droite 14.3, dans une zone proche du trou 6. La largeur des fentes 14.1 et 14.2, et l'écart 16 entre ces fentes est de l'ordre du millimètre. En variante, lorsque le cadran 1 possède une forme ronde, les fentes 25 14.1, 14.2 du masque 13 possèdent une forme arrondie en escargot. La figure 5 montre une étape du procédé selon l'invention dans laquelle on dépose, par projection plasma, un matériau conducteur représenté par des hachures sur les zones du cadran 1 non recouvertes par le masque 13. 30 A cet effet, on utilise un gaz à l'état plasma, par exemple de l'argon ou de l'hélium, comme conducteur par ionisation. Une poudre d'aluminium ou de cuivre est alors injectée dans ce gaz plasma avec un angle spécifique, et est projetée sur la surface du cadran 1 à revêtir qui est délimitée par le masque 13. On obtient alors une antenne 17 qui comportent des parties conductrices 35 17.1 et 17.2 en spirale qui sont reliées entre elles par une partie conductrice 6 droite 17.3. Cette antenne 17 possède ainsi la même forme que celle l'ouverture 14 du masque 13. De préférence, la pulvérisation plasma est faite à froid, mais on pourrait aussi envisager une pulvérisation plasma à chaud. La forme en spirale permet à l'antenne 17 de s'étendre sur la plus grande surface possible de la face 3. Une telle conformation de l'antenne optimise son émission de signal à destination du lecteur ainsi que sa réception du champ du lecteur. En outre, une telle conformation de l'antenne 17 lui permet de transformer le champ qu'elle reçoit en un courant qui circule dans un circuit formé par les parties conductrices 17.1-17.3 et le contrôleur. io De préférence, l'antenne 17 possède une épaisseur suffisamment importante pour que la lecture du circuit RFID par un lecteur puisse être faite à une distance d'au moins 30 centimètres. La figure 6 montre une représentation schématique d'une étape du procédé selon l'invention dans laquelle on enlève le masque 13 après la 15 pulvérisation plasma. On accroche alors un contrôleur 19, par collage par exemple, à l'endroit d'un angle de la face 3 arrière du cadran. On relie ensuite , par soudage par exemple, le contrôleur 19 à l'antenne 17. Dans une mise en oeuvre de l'invention, le contrôleur 19 est recouvert d'une fine couche de 20 résine pour sa protection. La figure 7 montre une représentation schématique d'un échange de données entre une montre selon l'invention et un lecteur 23 de circuit RFID. A cet effet, le contrôleur 19, qui est par exemple un microcontrôleur, comporte un microprocesseur 25 et une mémoire 24 à l'intérieur de laquelle 25 est stocké un numéro d'identifiant ID de la montre permettant son authentification. Ce numéro d'identifiant ID est un numéro unique, par exemple le numéro de série, associé à la montre par le fabriquant au moment de la fabrication de cette montre. Le contrôleur 19 est apte à être alimenté par le courant engendré par 30 les signaux électromagnétiques émis par le lecteur 23, lorsque ce contrôleur 19 se trouve à proximité de ce lecteur 23. Le contrôleur 19 comporte des moyens pour recevoir et traiter un signal de requête 29 émis par le lecteur 23 et des moyens pour émettre un signal 30 comportant l'identifiant ID de la montre à destination de ce lecteur 23, en réponse au signal de requête 29. 7 Le lecteur 23 comporte des moyens pour émettre des signaux d'une puissance suffisante pour la mise sous tension du contrôleur 19. Le lecteur 23 est apte à émettre le signal 29 de requête en réponse duquel le circuit RFID émet le signal 30 comportant l'identifiant ID de la montre. Ainsi, lorsque la montre est située à proximité du lecteur 23, le circuit RFID capte, à l'aide de son antenne 17, le signal 29 de requête d'identifiant. Ce signal 29 assure la mise sous tension du circuit RFID. En réponse à ce signal 29, le circuit RFID émet un signal 30 comportant l'identifiant ID de la montre à destination du lecteur 30. Ce signal 30, capté par une antenne 32 io du lecteur, est traité par une unité de commande de ce lecteur. Après traitement de ce signal, le lecteur peut afficher l'identifiant ID de la montre sur un écran 33 et l'authenticité de la montre peut ainsi être vérifiée. Bien entendu, les échanges entre le lecteur 23 et le circuit RFID 17, 19, ainsi que l'identifiant ID stocké dans la mémoire 24 peuvent être cryptés. 15 En variante, on dépose l'antenne 17 par pulvérisation plasma directement sur le métal du cadran 1 et après cette pulvérisation, on plaque la couche d'isolant 11 entre les parties conductrices de l'antenne 17. En variante, le circuit RFID comporte sa propre pile et est autonome. Il n'a alors pas besoin d'être mis sous tension par les signaux du lecteur 23
L'invention concerne un objet (100) de luxe comportant une plaque (1) avec une face interne (3). Cette face interne (3) n'est pas visible de l'extérieur de l'objet lorsque la plaque (1) est assemblée avec les autres pièces de l'objet. Cet objet comporte en outre un circuit (17, 19) de type RFID capable, via liaison radio, de recevoir un signal de requête (29) émis par un lecteur (23) de circuit RFID et d'émettre un identifiant (ID) authentifiant l'objet en réponse à ce signal de requête (29) à destination du lecteur (23). Dans l'invention, le contrôleur (19) et l'antenne (17) du circuit RFID sont fixés sur la face interne (3) de la plaque. Et l'antenne (17) est réalisée par un dépôt en couche mince d'un matériau conducteur sur cette face interne.
1 - Objet comportant une plaque (1) avec une face interne (3), cette face interne (3) n'étant pas visible de l'extérieur de l'objet lorsque la plaque (1) est assemblée avec les autres pièces de l'objet, - cet objet comportant un circuit (17, 19) de type RFID capable, via une liaison radio, de recevoir un signal de requête (29) émis par un lecteur (23) de circuit RFID et d'émettre un identifiant (ID) authentifiant l'objet en réponse à ce signal de requête (29) à destination du lecteur (23), io - ce circuit RFID comportant un contrôleur (19) et une antenne (17) reliée à ce contrôleur (19), le contrôleur (19) étant apte à traiter le signal de requête (29) émis par le lecteur (23) et à émettre via l'antenne (17) l'identifiant (ID) de l'objet à destination du lecteur (23), - ce contrôleur (19) et cette antenne (17) étant fixés sur la face interne 15 (3) de la plaque (1), - l'antenne (17) étant réalisée par un dépôt en couche mince sur la face interne (3) de la plaque (1). 2 - Objet selon la 1, dans lequel : - l'antenne (17) est métallique et est obtenue par pulvérisation plasma 20 d'un matériau conducteur, tel que le cuivre ou l'aluminium, sur la face interne de la plaque (1). 3 - Objet selon la 1 ou 2, dans lequel : - l'antenne (17) comporte deux parties conductrices (17.1, 17.2), ces deux parties conductrices (17.1, 17.2) s'étendant suivant une trajectoire en 25 spirale et étant distantes l'une de l'autre d'un écart (16) sensiblement constant, ces deux parties conductrices (17.1, 17.2) étant reliées entre elles à leur extrémité par une partie conductrice (17.3). 4 - Objet selon l'une des 1 à 3, comportant une couche isolante (11), cette couche isolante (11) étant positionnée entre l'antenne 30 (17) et la face (3) interne de la plaque. 5 - Objet selon l'une des 1 à 4, dans lequel : - le contrôleur (19) du circuit RFID est recouvert d'une couche (21) de résine pour sa protection. 6 - Montre (100) selon l'une des 1 à 5, cette montre 35 (100) comportant un cadran (1), ce cadran (1) comportant une face avant (2) 9 et une face arrière (3), la face avant (2) portant des numéros vers lesquels une aiguille (9) de cette montre est destinée à pointer, la face arrière (3) étant opposée à la face avant (2), - le contrôleur (19) et l'antenne (17) étant fixés sur la face arrière (3) du cadran (1) de la montre. 7 - Montre selon la 6, dans laquelle : - l'antenne (17) comporte deux parties conductrices (17.1, 17.2), ces deux parties conductrices (17.1, 17.2) s'étendant en spirale autour d'un trou (6) réalisé dans le cadran (1) pour le passage d'aiguilles (9) de la montre, io ces parties conductrices (17.1, 17.2) étant reliées entre elles à leur extrémité dans une zone proche de ce trou (6). 8 - Procédé pour fixer un circuit (17, 19) de type RFID sur un objet comportant une plaque (1) avec une face interne (3), cette face interne (3) n'étant pas visible de l'extérieur de l'objet lorsque la plaque (1) est 15 assemblée avec les autres pièces de l'objet, - le circuit (17, 19) de type RFID étant capable, via liaison radio, de recevoir un signal de requête (29) émis par un lecteur (23) de circuit RFID et d'émettre à destination de ce lecteur (23) un identifiant (ID) authentifiant l'objet en réponse à ce signal de requête (29), 20 - le circuit (17, 19) de type RFID comportant un contrôleur (19) et une antenne (17) reliée à ce contrôleur (19), le contrôleur (19) étant apte à traiter le signal de requête (29) émis par le lecteur (23) et à émettre via l'antenne l'identifiant (ID) de l'objet à destination du lecteur (23), ce procédé comportant les étapes suivantes : 25 - réaliser l'antenne sur la face interne (3) de la plaque par un dépôt en couche mince, et - fixer l'antenne (17) et le contrôleur (19) sur la face interne (3) de la plaque. 9 - Procédé selon la 8, comportant l'étape suivante : 30 -coller une couche d'isolant (11) entre l'antenne (17) et la face interne (3) de la plaque (1). - Procédé selon la 8 ou 9, dans lequel, pour réaliser l'antenne, il comporte les étapes suivantes : -plaquer un masque (13) comportant une ouverture (14) contre la face 35 interne (3) de la plaque, et 10 - réaliser l'antenne (17) par pulvérisation plasma d'un matériau conducteur, tel que le cuivre ou l'aluminium, sur l'espace de la plaque non recouvert par le masque (13). 11 - Procédé selon la 10, comportant l'étape suivante : -utiliser un masque (13) comportant une ouverture (14) qui possède deux fentes en spirale (14.1, 14.2), ces deux fentes (14.1, 14.2) décrivant une trajectoire en spirale tout en restant distantes l'une de l'autre d'un écart (16) globalement constant, ces deux fentes (14.1, 14.2) étant reliées entre elles à leur extrémité par une fente (14.3) globalement de forme droite. io 12 - Procédé selon l'une des 8 à 11, comportant l'étape suivante : - recouvrir le contrôleur (19) du circuit RFID d'une couche (21) de résine pour le protéger. 13 - Procédé selon l'une des 8 à 12, dans lequel l'objet 15 est une montre (100) comportant un cadran (1), ce cadran (1) comportant une face avant (2) et une face arrière (3), la face avant (2) portant des numéros vers lesquels une aiguille est destinée à pointer, la face arrière (3) étant opposée à la face avant (2), - les étapes du procédé étant mises en oeuvre sur la face arrière (3) 20 du cadran (1). 14 - Procédé selon la 13, comportant l'étape suivante : - utiliser un masque (13) comportant une ouverture (14.1-14.8) qui possède deux fentes en spirale (14.1, 14.2), ces deux fentes (14.1, 14.2) décrivant une trajectoire en spirale autour d'un trou (6) réalisé globalement 25 au milieu du cadran (1) pour le passage d'aiguilles (9) de la montre, ces fentes (14.1, 14.2) étant reliées entre elles à leur extrémité.
G,H
G07,G04,G06,H01
G07C,G04G,G06K,H01L
G07C 11,G04G 17,G04G 21,G04G 99,G06K 7,G06K 19,H01L 21
G07C 11/00,G04G 17/04,G04G 21/04,G04G 99/00,G06K 7/08,G06K 19/07,H01L 21/285
FR2895540
A1
PROCEDE DE TRANSMISSION DE DONNEES D'ACTUALISATION D'UN CARNET D'ORDRE DE BOURSE
20,070,629
BOURSE. La présente invention se rapporte au domaine des procédés 5 de transmission de données, notamment dans le domaine boursier. Dans le domaine de la transmission des données de bourse, il est connu d'utiliser une architecture à trois niveaux comme illustrée figure 1 comprenant une bourse 1, un serveur de diffusion 2 10 transmettant les données publiques de la bourse 1 vers les clients abonnés 3a, 3b, 3c. Afin que les clients 3a, 3b, 3c puissent réagir au plus vite aux variations de la bourse 1, il est important que le serveur de diffusion 2 15 transmette les données d'actualisation issues de la bourse de façon rapide, efficace et intègre. Lorsque le serveur de diffusion contient un carnet d'ordre originel à un premier instant t, et que la bourse émet des données 20 d'actualisation du carnet d'ordre au temps t+1, il est nécessaire de transmettre au plus vite le nouveau carnet d'ordre obtenu par l'actualisation du carnet d'ordre originel. Un carnet d'ordre correspond de façon connue en soi à une 25 double liste à l'achat et à la vente comme illustré figure 2. Une première solution connue est d'actualiser le carnet d'ordre au niveau du serveur de diffusion de sorte à générer un carnet d'ordre actualisé, puis de transmettre l'ensemble de ce carnet d'ordre actualisé 30 aux clients 3a, 3b, 3c. Ce procédé possède l'inconvénient de nécessiter la transmission de l'ensemble du carnet d'ordre, ce qui correspond à une transmission importante de données et donc à un temps de transfert important. Ce temps de transfert est parfois incompatible avec les exigences de traitement en temps réel des clients 3a, 3b, 3c. Un des buts de la présente invention est donc de maintenir un carnet d'ordre actualisé au niveau du poste des clients 3a, 3b, 3c tout en évitant la transmission de l'ensemble des données du carnet d'ordre actualisé. Ce but est atteint selon un aspect de l'invention par un procédé pour actualiser à distance un carnet d'ordre originel comprenant des données d'ordre indexées en fonction d'au moins un paramètre stocké au niveau d'un serveur de diffusion (2), le procédé comprenant les étapes consistant à : - recevoir (101, 200) au niveau dudit serveur de diffusion, des données d'actualisation, lesdites données d'actualisation comprenant au moins un attribut dudit au moins un paramètre ; - comparer lesdites données d'actualisation avec au moins une partie dudit carnet d'ordre originel ; -identifier, en fonction de ladite comparaison, au moins un index (IND) dudit au moins un attribut desdites données d'actualisation, ainsi qu'une première action relative audit carnet d'ordre originel au niveau dudit index (IND) ; - transmettre à au moins un poste client (3a, 3b, 3c), ledit index ainsi que ladite première action relative audit carnet d'ordre originel au niveau dudit index. De préférence, ladite première action est déterminée parmi une suppression, une insertion, ou une modification dans ledit carnet d'ordre originel. Le paramètre correspond par exemple au prix de vente ou d'achat et permet d'indexer le carnet d'ordre, chaque ligne du carnet correspondant à un index unique. Selon un premier mode de réalisation, lesdites données d'actualisation comprennent au moins une seconde action d'actualisation associée audit au moins un attribut dudit au moins un paramètre, ladite première action relative audit carnet d'ordre originel au niveau dudit index (IND) étant identique à ladite seconde action. Dans ce cas, on reçoit des données d'actualisation par exemple sous la forme d'un ordre d'insertion à un prix donné correspondant à la seconde action d'actualisation. Selon l'invention, on détermine alors l'index auquel doit avoir lieu cette insertion, et on transmet au client cet index ainsi que l'ordre d'insertion au niveau de cet index. Selon l'invention, si un ordre de type insertion est reçu, ce même type d'action d'insertion est transmis au client. Selon un second mode de réalisation, lesdites données d'actualisation comprennent un carnet d'ordre actualisé, ladite première action relative audit carnet d'ordre originel au niveau dudit index étant déterminée par différence entre ledit carnet d'ordre actualisé et ledit carnet d'ordre originel. Dans ce cas, la bourse transmet des données sous la forme d'une image correspondant directement au carnet d'ordre actualisé. Ce carnet d'ordre actualisé est alors reçu au niveau du serveur de diffusion. Dans ce cas, on compare les attributs actualisés et les attributs du carnet d'ordre originel de sorte à déterminer les différences et on déduit des différences, les actions, par exemple de type insertion, modification ou suppression, associées aux différences. Ces différences forment donc une action au niveau d'un index qui sera transmis aux postes clients. On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description, faite ci-après à titre purement explicatif, d'un mode de réalisation de l'invention, en référence aux figures annexées : - la figure 1 illustre une architecture de diffusion entre une bourse et une pluralité de clients connue selon l'art antérieur. La figure 2 illustre un exemple de structure d'un carnet d'ordre connu en soi, stocké au niveau d'un serveur de diffusion. - La figure 3 illustre un exemple de mise en oeuvre du procédé selon l'invention selon un premier mode de réalisation. - La figure 4 illustre un exemple de mise en oeuvre du procédé selon l'invention selon un second mode de réalisation. - La figure 5 représente un premier exemple de données d'actualisation reçues au niveau du serveur de diffusion qui sera traité selon un premier mode de réalisation de l'invention. La figure 6 représente second exemple de données d'actualisation reçues au niveau du serveur de diffusion qui sera traité selon un second mode de réalisation de l'invention. On définit les termes suivants dans le cadre de la présente demande : Une opération de bourse par différentiel correspond à une mise à jour, une insertion ou une suppression de ligne. Une opération de bourse par image correspond à la réception d'une image de carnet d'ordre actualisé. II est également entendu qu'au sens de la présente demande, les transmissions entre différentes stations informatiques peuvent être réalisées par un réseau de transmission. En particulier, les transmissions entre la bourse et le serveur de diffusion sont de préférence réalisée par un réseau de transmission de données, et les transmissions entre le serveur de diffusion et les stations clientes sont de préférence réalisées par un réseau de transmission de données. La figure 2 illustre un carnet d'ordre de type connu en soi comprenant des attributs, avec par exemple les attributs : Quantité Prix Horodatage Code Agent Type de prix Il comprend aussi des lignes composées d'attributs. On peut également définir un paramètre Clef correspondant à un ensemble d'attributs qui permet d'identifier de manière unique une ligne On définit également l'index de ligne 1 , 2, 3 .. n correspondant à la position de la ligne dans un ensemble de lignes. Dans le domaine de la transmission des données de bourse, 20 les lignes sont toujours classées par prix puis par ordre d'insertion. Les prix sont classés par ordre croissant à l'Achat et par ordre décroissant à la Vente. Dans le cas d'égalité de prix, le classement se fait par ordre croissant d'insertion pour l'achat et pour la vente. Ces attributs forment un paramètre d'indexation et permettent donc l'indexation du carnet 25 d'ordre. II est entendu que d'autres paramètres d'indexation sont envisageable selon l'invention. Le carnet d'ordre est finalement l'ensemble des ordres à l'achat et à la vente Illustré figure 3, selon un premier mode de réalisation de l'invention, les données d'actualisation correspondent à une opération de bourse par différentiel et comprennent un type d'action, un sens désignant les lignes à l'Achat ou à la Vente, et un ensemble d'attributs. 30 La liste des attributs fournis par la bourse varie suivant le type d'action à appliquer. Certains de ces attributs sont nécessaires au bon déroulement de l'action et ne peuvent être omis : action de création de ligne : l'ensemble des attributs constituant une ligne (incluant de ce fait le ou les champs permettant la construction du paramètre clef) doivent être nécessairement fournis. action de suppression de ligne : le ou les attributs permettant la constitution du paramètre Clef doivent être fournis. • action de modification de ligne : le ou les attributs permettant la constitution du paramètre clef doivent être fournis en plus de ceux à modifier. Le paramètre Clef est constitué d'un ou plusieurs attributs d'une ligne permettant d'identifier celle-ci tout au long de sa durée de vie (de sa création à sa suppression en passant par des modifications). Ce paramètre Clef correspond selon l'invention à un paramètre d'indexation des lignes du carnet d'ordre. Exemple d'une Clef de ligne composée de 3 attributs: Clef (Prix, Quantité, Horodatage) Exemple de construction de la Clef à l'aide d'attributs: Construit Clef (Clef, Prix, Quantité, Horodatage) Clef. Prix = Prix Clef. Quantité = Quantité Clef. Horodatage = Horodatage Le type d'action à appliquer est soit une insertion de ligne, soit une modification de ligne, soit une suppression de ligne. Un traitement spécifique est dédié à chacune de ces actions. Selon l'invention, on recherche la ligne correspondant à l'action à appliquer. La détermination de l'index de ligne se fait dans la liste des lignes pour un sens donné (Achat ou Vente). Il s'agit de reconstruire pour chacune des lignes parcourues une clef dite clef actualisée , qui sera ensuite comparée à la Clef précédemment construite dite clef originelle . L'index choisi est alors l'index de la ligne dont la clef est identique à celle fournie. L'algorithme suivant est un exemple de recherche d'index de ligne avec le paramètre Clef : CherchelndexLigne(Index, Clef, Lignes) nombreMaxlndex = Lignes.NombreDeLignes-1 POUR tous les index de 0 à nombreMaxlndex ligne = Lignes[index] ConstruitClef(clefLigne, ligne. Prix, ligne. Quantité, ligne.Horodatage) SI clefLigne == Clef Retourne index FINSI FINPOUR Retourne NON TROUVE La détermination de l'index de ligne se fait dans la liste des lignes pour un sens donné (Achat ou Vente). L'algorithme suivant est un exemple de recherche d'index de ligne avec le paramètre prix dédié au sens à l'Achat : CherchelndexPourinsertionAchat(lndex, Prix, Lignes) nombreMaxlndex = Lignes.NombreDeLignes-1 POUR tous les index de 0 à nombreMaxlndex ligne = Lignes[index] SI ligne. prix > prix Retourne index FINS/ FINPOUR Retourne nombreMaxlndex+l L'algorithme suivant est un exemple de recherche d'index de ligne avec le paramètre prix dédié au sens à la Vente : CherchelndexPourinsertionVente(Index, Prix, Lignes) nombreMaxlndex = Lignes. NombreDeLignes-1 POUR tous les index de 0 à nombreMaxlndex ligne = Lignes[index] SI ligne. prix < prix Retourne index FINSI FINPOUR Retourne nombreMaxlndex+l La suppression d'une ligne se fait avec son indexe. Dans la liste des lignes, la ligne suivant la ligne supprimée si elle existe vient remplacer celle-ci. Chacune des lignes suivant la ligne effacée, si elles existent, verront leur index diminuer d'une position. Le nombre total d'index de la liste diminue d'une unité. L'algorithme suivant est un exemple de suppression d'une limite : SupprimeLimite(Index, Lignes) nombreMaxlndex = Lignes. NombreDeLignes-1 SI nombreMaxlndex > Index POUR tous les indexSuivant de index à nombreMaxlndex Lignes(indexSuivant] = Lignes[indexSuivant+1] FINPOUR FINSI supprime Lignes (nombreMaxlndex] 8 La modification des attributs d'une ligne se fait en sélectionnant la ligne via son index pour un sens donnée (Achat ou Vente), puis en modifiant celle-ci avec les nouveaux attributs fournis. L'algorithme suivant est un exemple de modification de l'attribut Quantité d'une ligne: ModifieLigne(Index, Lignes, quantité) ligne = Lignes[index] ligne.quantite = quantité L'insertion d'une ligne consiste à créer une nouvelle ligne avec les attributs reçus puis à insérer cette ligne dans la liste des lignes pour un sens donné (Achat ou Vente). Chacune des lignes suivant l'insertion de la nouvelle ligne, si elles existent, verront leur index augmenté d'une position. Le nombre total d'index de la liste augmente de ce fait d'une unité. L'algorithme suivant est un exemple d'insertion d'une ligne : lnsereLigne(lndex, Lignes, prix, quantité, horodatage, typePrix) NouvelleLigne. prix = prix NouvelleLigne.quantité = quantité NouvelleLigne.horodatage = horodatage NouvelleLigne. typePrix = typePrix nombreMaxlndex = Lignes. NombreDeLignes-1 SI Index <= nombreMaxlndex POUR tous les indexSuivant de index à nombreMaxlndex Lignes[indexSuivant+1] = Lignes[indexSuivant] FINPOUR FINS/ Lignes[Index] = NouvelleLigne Lorsque le serveur de diffusion 2 retransmet les données de bourse vers les clients 3a, 3b, 3C, l'émission des données 2895540 lo d'actualisation comprend en plus des données bourses, l'index de la ligne sur laquelle porte l'action. Par ce biais, les postes clients peuvent se passer des étapes 102 et 104 à 106, et se consacrer uniquement aux étapes 107 à 109. Il en résulte par cette invention une optimisation 5 du traitement client. On donne maintenant un exemple de transmission de données actualisées dans le carnet d'ordre originel tel qu'illustré figure 1. Pour cela, on suppose que les données d'actualisation reçues au niveau du 10 serveur de diffusion 2 sont celles illustrées figure 5. Selon l'invention, on va alors comparer cette donnée d'actualisation d'insertion, au carnet d'ordre de vente de la figure 1. On en déduit que cette donnée doit être insérée à la ligne 2 du carnet d'ordre de vente. On transmet alors aux stations clientes l'information d'insertion d'un prix de 3.19 dans le 15 carnet d'ordre de vente, à la ligne 2. Illustré figure 4, selon un second mode de réalisation, une photographie complète du carnet d'ordre est reçue de la bourse (ensemble de lignes à l'Achat et à la Vente). Ce mode d'actualisation 20 est une opération de bourse par image. Le traitement des données actualisées diffère si des données originelles existent dans la base du serveur de diffusion de prix. 25 Cette méthode a pour but de définir un ensemble d'action (création, modification, suppression). Ces actions une fois appliquées aux données originelles permettent de constituer le carnet d'ordre actualisé. L'ensemble des actions regroupées dans un ordre bien précis constitue les données actualisées. 30 La comparaison des deux carnets d'ordre se fait respectivement pour les lignes dites à l'achat et celles dites à la vente. Les lignes à l'achat des données originelles sont comparées avec les lignes à l'achat des données actualisées. Il en est de même pour la vente. Les lignes sont comparées à index équivalent. Après 5 comparaison, une action constituant une future donnée actualisée peut être générée : - la ligne actualisée est identique à la ligne originelle. Aucune action n'est générée. - la ligne actualisée est différente de la ligne originelle. Une 10 action de modification est alors générée sur la ligne identifiée. - la ligne actualisée est présente mais pas la ligne originelle. Une action d'insertion est alors générée sur la ligne identifiée. - la ligne originelle est présente mais pas la ligne actualisée. Une action de suppression est alors générée sur la ligne identifiée. 15 L'algorithme suivant est un exemple de comparaison d'une ligne : CompareUneLigne(NouvelleLigne, AncienneLigne) SI NouvelleLigne.Prix != AncienneLigne.Prix Retourn DIFFERENT ; FINS/ SI NouvelleLigne. Quantité == AncienneLigne. Quantité ET NouvelleLigne.Horodatage == AncienneLigne.Horodatage Retourne IDENTIQUE FIN SI Retourne DIFFERENT La comparaison se fait en 2 temps pour une notion 30 d'optimisation. Un premier test consiste à ne comparer que les prix des limites. Si cette comparaison s'avère positive, l'ensemble des attributs constituant la limites seront comparées. 20 25 L'algorithme suivant est un exemple de comparaison de Limites pour génération d'actions : CompareLignes(ListeActions, NouvelleLignes, AncienneLignes) SI NouvelleLignes.NombreLigne > AncienneLignes.NombreLigne indexEnCommun = NouvelleLignes.NombreLigne-1 FINSI SINON indexEnCommun = AncienneLignes.NombreLigne-1 FINS/ POUR tous les indexSuivant de 0 à indexEnCommun SI CompareUneLigne(NouvelleLignes[i], AncienneLigne[i]) == DIFFERENT ListeActions. Ajoute(indexSuivant, MODFICATION, NouvelleLignes.Quantité, .) FINS/ FI NPO UR..DTD: SI NouvelleLignes. NombreLigne > AncienneLignes. NombreLigne POUR tous les indexSuivant de indexEnCommun +1 à NouvelleLignes.NombreLigne-1 ListeActions.Ajoute(indexSuivant, INSERTION, NouvelleLignes) FINS/ 25 SINON POUR tous les indexSuivant de indexEnCommun +1 à AncienneLignes.NombreLigne-1 ListeActions.Ajoute(indexSuivant, SUPPRESSION) FINS/ Si aucune action n'est générée, les données originelles sont strictement identiques aux données actualisées. Dans ce cas, aucune information d'actualisation n'est envoyée aux applications clientes car 10 15 20 30 aucune donnée ne doit être actualisée. Les données originelles ne sont pas non plus mises à jour. Si aucune donnée originelle n'est présente, l'action de suppression de l'ensemble du carnet est alors émis aux applications clientes. A ce stade, nous avons la certitude que les applications clientes ont un carnet d'ordre identique à celui du serveur. Les données originelles (présentes ou non) sont ensuite 10 remplacées par les données actualisées. Les données actualisées émises aux applications clientes résultent de la phase de comparaison 202. Ces données peuvent comprendre des actions de type insertion, suppression ou modification. 15 Ces données actualisées résultent de la comparaison entre l'image du carnet d'ordre reçu et le carnet d'ordre originel. Chacune de ces action est optimisée puisque l'index de ligne est fourni. Ces applications clientes tout comme dans le mode de réalisation précédemment décrit, se consacreront uniquement aux étapes 107 à 109. Comme dans le 20 mode de réalisation précédent, les index des lignes à insérer, supprimer ou modifier déterminés au moment de la comparaison entre les lignes, sont transmises aux postes clients. Si les données actualisées émises aux applications clientes 25 comprennent des actions de type insertion uniquement, les applications clientes se consacreront uniquement à l'étape 109 du mode de réalisation précédent. On donne maintenant un exemple de transmission de données 30 actualisées dans le carnet d'ordre originel tel qu'illustré figure 1. Pour cela, on suppose que les données d'actualisation reçues au niveau du serveur de diffusion 2 sont celles illustrées figure 6. Selon l'invention, on va alors comparer cette donnée d'actualisation, au carnet d'ordre de vente de la figure 1. On en déduit que l'action associée à ce carnet d'ordre actualisé correspond à une insertion à la ligne 2 du carnet d'ordre de vente pour un prix de 3.19. On transmet alors simplement aux stations clientes l'information d'insertion d'un prix de 3.19 dans le carnet d'ordre de vente, à la ligne 2.5
L'invention concerne un procédé pour actualiser à distance un carnet d'ordre originel comprenant des données d'ordre indexées en fonction d'au moins un paramètre stockés au niveau d'un serveur de diffusion (2), le procédé comprenant les étapes consistant à :- recevoir (101, 200) au niveau dudit serveur de diffusion, des données d'actualisation, lesdites données d'actualisation comprenant au moins un attribut dudit au moins un paramètre ;- comparer lesdites données d'actualisation avec au moins une partie dudit carnet d'ordre originel ;- identifier, en fonction de ladite comparaison, au moins un index (IND) dudit au moins un attribut desdites données d'actualisation, ainsi qu'une première action relative audit carnet d'ordre originel au niveau dudit index (IND) ;- transmettre à au moins un poste client (3a, 3b, 3c), ledit index ainsi que ladite première action relative audit carnet d'ordre originel au niveau dudit index.
1. Procédé pour actualiser à distance un carnet d'ordre originel comprenant des données d'ordre indexées en fonction d'au moins un paramètre stockés au niveau d'un serveur de diffusion (2), le procédé comprenant les étapes consistant à : - recevoir (101, 200) au niveau dudit serveur de diffusion, des données d'actualisation, lesdites données d'actualisation comprenant au moins un attribut dudit au moins un paramètre ; - comparer lesdites données d'actualisation avec au moins une partie dudit carnet d'ordre originel ; - identifier, en fonction de ladite comparaison, au moins un index (IND) dudit au moins un attribut desdites données 15 d'actualisation, ainsi qu'une première action relative audit carnet d'ordre originel au niveau dudit index (IND) ; - transmettre à au moins un poste client (3a, 3b, 3c), ledit index ainsi que ladite première action relative audit carnet d'ordre originel au niveau dudit index. 20 2. Procédé selon la 1, dans lequel ladite première action est déterminée parmi une suppression, une insertion, ou une modification dans ledit carnet d'ordre originel. 25 3. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel lesdites données d'actualisation comprennent au moins une seconde action d'actualisation associée audit au moins un attribut dudit au moins un paramètre, ladite première action relative audit carnet d'ordre originel au niveau dudit index (IND) étant identique à ladite seconde 30 action. 4. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel lesdites données d'actualisation comprennent un carnet d'ordre actualisé, ladite première action relative audit carnet d'ordre originel auniveau dudit index étant déterminée par différence entre ledit carnet d'ordre actualisé et ledit carnet d'ordre originel. 5. Procédé selon l'une quelconque des 5 précédente dans lequel ledit carnet d'ordre est un tableau de données indexé en ligne ou en colonne en fonction d'au moins un paramètre.
G
G06
G06F,G06Q
G06F 17,G06Q 40
G06F 17/40,G06Q 40/00
FR2891138
A1
UTILISATION DU FER COMME STIMULANT DE LA SYNTHESE DU COLLAGENE PAR LES FIBROLASTES CUTANES
20,070,330
L'invention a pour objet une nouvelle application du fer, à savoir son effet sur la stimulation de la synthèse du collagène par des fibroblastes cutanés, notamment humains, lorsqu'il est utilisé par voie topique. Elle concerne aussi les applications potentielles qui en découlent et notamment la lutte contre l'apparition des rides, l'amélioration de la restructuration du derme et plus généralement l'effet anti-âge. Elle consiste également dans l'élaboration d'une composition cosmétique contenant du fer provenant d'un extrait de pierre. Le document US2004/0105894A1 met l'accent sur le rôle de certains métaux de transition, en particulier celui du cuivre, du zinc et du manganèse comme cofacteur d'enzymes intervenant dans le processus du vieillissement cellulaire. Ces ions métalliques interviendraient par exemple comme cofacteur de la superoxide dismutase (SOD) responsable de la destruction des anions précurseurs d'espèces oxygénées réactives toxiques, directement impliqués dans le phénomène de vieillissement. L'invention décrite dans ce document consiste à permettre le passage des ions métalliques, au niveau de la peau, en les complexant avec des nucléotides ou des glycosides, en présence de gluthatione et d'une source d'énergie telle qu'ATP. Le gluthatione permet le stockage intra-cellulaire de l'ion tandis que l'ATP assure le transfert de l'ion métallique jusqu'à l'enzyme SOD. Le fer est mentionné comme cofacteur possible, toutefois systématiquement combiné au cuivre. Le document effect of free iron on collagen synthesis, cell proliferation and MMP-2 expression in rat hepatic stellate cell Biochem Pharmacol. 2002 Oct 1;64(7) : 1139-45 décrit l'effet du fer sur la stimulation de la synthèse du collagène par les cellules hépatiques. Le document Iron mobilization from crocidolite as enhancer of collagen content in rat lung fibroblasts Biochem Pharmacol. 1997 Jun 1;53(11) :1659-65 décrit l'influence de l'amiante sur le taux de collagène contenu dans les cellules pulmonaires. Dans le cadre de sa recherche, le Demandeur a constaté que le fer utilisé sous forme libre ou complexée était capable, à lui seul, de stimuler la synthèse du collagène par les fibroblastes cutanés humains. Le document JP62198608 décrit un produit de maquillage constitué de particules solides dont notamment du fer, sous forme d'hématite ou de magnétite. Il est indiqué que l'application de ces molécules à la surface de la peau constitue un écran physique permettant de refléter les rayons UV responsables de coups de soleil et par conséquent, de ralentir le vieillissement de la peau. L'effet anti-age décrit dans ce document est donc une conséquence indirecte de la capacité des particules à protéger physiquement la peau du rayonnement UV. Il n'est en rien divulgué que le fer agirait chimiquement comme stimulant de la synthèse du collagène. Par conséquent, l'invention a pour objet l'utilisation du fer comme stimulant de la synthèse du collagène par les fibroblastes cutanéshumains. Le fer peut se présenter sous forme libre ou complexée qu'il soit utilisé par voie orale ou par voie topique, en particulier sous sa forme Fe 2+. Le Demandeur a constaté que de manière tout à fait surprenante, les extraits liquides de pierre contenant du fer, lesdits extraits étant mis en oeuvre dans des concentrations pouvant être très faibles (à partir de 0.05%) étaient capables de stimuler la synthèse de collagène des fibroblastes. Tout porte donc à penser que la composition de l'extrait de pierre potentialiserait l'action du fer qu'il contient. Dans un mode de réalisation particulier, le fer est donc utilisé sous la forme d'un extrait de pierre, de préférence liquide choisi dans le groupe comprenant: Olivine ou Peridot (silicate de fer et de magnésium), Magnétite (oxyde de fer), Limonite (hydroxyde de fer), Ankérite (carbonate de calcium, fer, magnésium et manganèse), Rhodonite (silicate de fer, magnésium, manganèse et calcium), Lazulite (phosphate de aluminium, fer et magnésium et hématite). Avantageusement, l'extrait est un extrait d'hématite. L'hématite rouge (ou oligiste) est un minéral qui appartient au groupe des oxydes. C'est un oxyde ferrique, dont la formule chimique est Fe2O3 (poids moléculaire: 159.69). Un tel extrait est obtenu selon un procédé consistant pour l'essentiel: à broyer la pierre, - à solubiliser les particules par hydrolyse acide, à stabiliser le produit par complexation des ions fer, - puis à filtrer l'extrait. Ce procédé général est décrit dans la revue SOFW journal, 2005, 129(11), 18-22. Rien n'est indiqué concernant sa mise en oeuvre spécifique. Ce document se rapporte à des extraits de pierre, en particulier de malachite, riche en cuivre, de smithsonite, riche en zinc et de rhodochrosite, riche en manganèse. Ces extraits sont utilisés comme protecteur cellulaire vis à vis du stress oxydatif causé par l'environnement (pollution, UV, tabac..). Le mécanisme d'action de ces 3 extraits est distinct, chacun de ces 3 produits agissant à des niveaux cellulaires différents: - l'extrait de malachite protège les kératinocytes au niveau de l'épiderme, - l'extrait de rhodochrosite protège les fibroblastes au niveau du derme, - l'extrait de smithsonite protège l'ADN via la stimulation d'une protéine de stress, la métallothionéine. En pratique et selon le procédé de l'invention, l'hématite broyée est dissoute dans une solution acide concentrée et à chaud. Les acides utilisés sont choisis dans le groupe comprenant l'acide chlorhydrique, l'acide citrique, l'acide bromique ou l'acide phosphorique. L'étape suivante consiste à ajouter à l'extrait, un complexe ou mélange de complexes spécifiques du fer tel que oxalate, citrate, tartrate, salicylate, aspartate, gluconate ou EDTA (Ethylènediaminetetracétique). Le pH de l'extrait est ensuite ajusté au pH cutané en ajoutant une base telle que la potasse ou bicarbonate de sodium. L'extrait obtenu est ensuite filtré et conservé par ajout d'un système conservateur. Comme indiqué précédemment, le fer peut être utilisé pour diverses applications, en particulier pour toutes les applications anti-âge dans lesquelles le collagène est impliqué. 35 C'est notamment l'effet sur la restructuration du derme qui est recherché. L'invention a également pour objet une composition cosmétique contenant en tant qu'actif, au moins un extrait liquide de pierre contenant du fer sous forme complexée. Le fer peut se présenter sous forme de fer ferreux ou ferrique en fonction de la composition de la pierre d'origine. Dans un mode de réalisation particulier, l'extrait contient au moins 0.1%, avantageusement au moins 0,5% en poids de fer total ferreux et/ou ferrique, en pratique inférieur à 1% en poids.,. Avantageusement, l'extrait de pierre est un extrait d'hématite bien que les extraits de pierre cités précédemment puissent être aussi utilisés. En pratique, ce produit représente entre 0.01 et 20% en poids de la composition, avantageusement entre 0.1 et 5% en poids. La composition cosmétique de l'invention est en général appliquée par voie topique. La composition selon l'invention peut se présenter sous toutes les formes galéniques normalement utilisées pour une application topique sur la peau ou les cheveux, notamment sous forme d'une forme anhydre, d'une émulsion huile-dans-eau ou eau-dans- huile ou multiple, d'une émulsion siliconée, d'une microémulsion ou nanoémulsion. Cette composition peut être plus ou moins fluide et avoir l'aspect entre autres d'une crème blanche ou colorée, d'une pommade, d'un lait, d'une lotion, d'un sérum ou d'un 25 gel. La composition de l'invention peut contenir les adjuvants habituels dans les domaines cosmétique et dermatologique, tels que les matières grasses, les émulsionnants et co-émulsionnants, les gélifiants hydrophiles ou lipophiles, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les conservateurs, les antioxydants, les solvants, les parfums, les charges, les filtres hydrophiles et lipophiles, les matières colorantes, les neutralisants, les agents pro-pénétrants, et les polymères. Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans les 35 domaines considérés, et par exemple de 0.01 à 30% du poids total de la composition. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse ou dans la phase aqueuse. Comme matières grasses utilisables dans l'invention, on peut utiliser les huiles minérales, les huiles d'origine animale (lanoline), les huiles végétales, les huiles de synthèse (isopropyl myristate, octyldodecyl, isostearyl isostearate, decyl oleate, isopropyl palmitate), les huiles siliconées (cyclomethicone, dimethicone) et les huiles fluorées. On peut utiliser comme matières grasses des alcools gras, des acides gras, des cires et des gommes et en particulier les élastomères de silicone. Comme émulsionnants et coémulsionnants utilisables dans l'invention, on peut citer par exemple les esters de polyglycérols et d'acide gras, les esters de sucrose et d'acide gras, les esters de sorbitane et d'acide gras, les esters d'acide gras et de sorbitane oxyéthylénés, les ethers d'alcool gras et de PEG, les esters de glycérol et d'acide gras, les alkyl sulfates, les alkyl ether sulfates, les alkyl phosphates, les alkyl polyglucosides, les dimethicone copolyols. Comme gélifiants hydrophiles, on peut citer en particulier les polymères carboxyvinyliques (carbomer), les copolymères acryliques tels que les copolymères d'acrylates/alkylacrylates, les polyacrylamides, les polysaccharides tels que la gomme xanthane, la gomme guar, les gommes naturelles telles que la gomme de cellulose et dérivés, les amidons et leurs dérivés, les argiles et les copolymères d'acide 2-acrylamido-2méthylpropane. Comme gélifiants lipophiles, on peut citer les argiles modifiées comme les bentones, les sels metalliques d'acides gras, la silice hydrophobe et l'éthylcellulose. La composition cosmétique peut également contenir des actifs. Comme actifs, on peut utiliser notamment les dépigmentants, les antiradicalaires, les émollients, les hydratants, les anti-séborrhéiques, les anti-inflammatoires, les anti-acnéiques, les agents kératolytiques et/ou desquamants, les agents anti-rides et tenseurs, les agents drainants, les agents anti-irritants, les agents apaisants, les amincissants tels que les bases xanthiques (caféine), les vitamines et leurs mélanges, les agents matifiants, les actifs anti-âge tel que le retinol, les cicatrisants, les antiseptiques et les huiles essentielles. La composition cosmétique peut contenir d'autres extraits de pierre, tels que les extraits de Malachite, de Smithsonite et de Rhodochrosite. Comme conservateurs utilisables selon l'invention, on peut citer l'acide benzoïque, ses sels et ses esters; l'acide sorbique et ses sels; les parabens, leurs sels et esters; le triclosan; l'imidazolidinyl urée; le phenoxyethanol; la DMDM hydantoïne; le diazolidinyl urée; la chlorphenesine. Comme antioxydants utilisables selon l'invention, on peut citer les agents chelatants tels que l'EDTA et ses sels, le metabisulfite de sodium, le salicylate de sodium, le tartrate de sodium, le gluconate de sodium, le citrate trisodique. Comme solvants utilisables selon l'invention, on peut citer l'eau, l'éthanol, la glycérine, le propylène glycol, le butylène glycol, le sorbitol. Comme charges utilisables selon l'invention, on peut citer le talc, le kaolin, le mica, la serecite, le magnesium carbonate, l'aluminium silicate, le magnesium silicate, les poudres organiques telles que le nylon. Comme filtres utilisables selon l'invention, on peut citer les filtres UVA et UVB classiquement utilisés tels que la benzophenone-3, le butyl methoxydibenzoyl methane, l'octocrylène, l'octyl methoxycinnamate, le 4methylbenzylidene camphor, l'octyl salycylate, le tacephthalydene dicamphor sulfanic acid, et le drométrizole trisiloxane. On citera également les filtres physiques TiO2 et ZnO sous leurs formes micrométriques et nanométriques, enrobés ou non enrobés. Comme matières colorantes utilisables selon l'invention, on peut citer les colorants lipophiles, les colorants hydrophiles, les pigments et les nacres habituellement utilisés dans les compositions cosmétiques ou dermatologiques, et leurs mélanges. Comme neutralisants utilisables selon l'invention, on peut citer la soude, la triethanolamine, 1'aminomethyl propanol, l'hydroxyde de potassium. Comme agents propénétrants utilisables selon l'invention, on peut citer les alcools et glycols (éthanol, propylène glycol), l'éthoxydiglycol, les alcools et acides gras (acide 35 oléique), les esters d'acides gras, le dimethyl isosorbide. La composition selon l'invention peut être utilisée comme produit de soin, comme produit de nettoyage, et/ou comme produit de maquillage de la peau, comme produit de protection solaire, ou comme produit capillaire. L'invention a également pour objet un procédé de traitement cosmétique du vieillissement de la peau consistant à appliquer localement une quantité efficace de la composition cosmétique précédemment décrite, par voie topique. Le procédé vise également à lutter contre l'apparition des rides et à favoriser la restructuration du derme en stimulant la synthèse du collagène par les fibroblastes cutanés. L'invention et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples suivants à l'appui des figures annexées. Exemple 1: Fabrication d'un extrait liquide d'hématite Après broyage de l'hématite, les particules sont dissoutes à chaud dans une solution acide concentrée. Les fers ferreux et ferrique contenus dans la pierre sont ensuite complexés pour éviter de précipiter. Le pH de l'extrait est ensuite ajusté au pH cutané par ajout d'une base. L'extrait est enfin filtré. Exemple 2: effet de l'extrait de l'exemple 1 sur la stimulation de la synthèse du collagène 1/ Principe L'influence du produit sur l'expression du pro-collagène I est étudiée dans un modèle de fibroblastes humains normaux cultivés en monocouche. Le pro-collagène I est quantifié à l'aide d'un kit Elisa. (Enzyme Linked ImmunoSorbent Assay) sur lysats cellulaires. Par ailleurs, les protéines contenues dans les lysats cellulaires sont quantifiées par une méthode spectrocolorimétrique selon la méthode de Bradford. Sont inclus dans l'étude, un contrôle négatif, constitué par le milieu de culture ainsi qu'un contrôle positif, représenté par le TGF-(3 (Transforming Growth Factor (3) à 10 ng/ml. Les collagènes types I, II, II, IV et V sont synthétisés à partir de molécules précurseurs dénommées pro-collagène .Ces molécules contiennent des substances peptidiques additionnelles dénommées propeptides . Ces pro-peptides ont pour fonction de faciliter la transformation du pro-collagène en triple hélice dans le réticulum endoplasmique. Les pro-peptides sont ensuite clivés au moment de la sécrétion du collagène, lequel polymérise alors en fibrilles extracellulaires. Dès lors, le taux de pro-peptides reflète le taux de molécules de collagène synthétisées. 2/ Déroulement de l'étude Les fibroblastes sont incubés 48 heures à 37 C, sous atmosphère humide et 5 % de CO2 en milieu de culture seul ou en présence du produit de référence ou de concentrations croissantes des actifs à l'essai. Après 48H d'incubation du produit à l'essai, le procollagène de type I et les protéines totales contenus dans les lysats cellulaires sont quantifiés. Les résultats sont obtenus en quantité (ng) de pro-collagène de type I C- Peptide par quantité ( g) de protéines totales du tapis cellulaire (moyennes+/- la déviation standard, S.D.). La significativité statistique (*) des différences observées entre la condition témoin et chaque condition traitée est évaluée par une analyse de la variance à un facteur sur les rangs (One Way ANOVA on Ranks) suivie d'un test de Dunn's (* : p<0,05). Dans le cas du TGF-(3, utilisé comme produit de référence, la significativité statistique de la différence observée entre la condition témoin et la condition traitée , est évaluée par une analyse de la variance à un facteur (One Way ANOVA) suivie d'un t-test (p < 0,05). 3/ Résultats Concentration (v/v) en actif Variation du Taux de Procollagène de type I intrafibroblastique par rapport au témoin 0.05 % + 109 % (p<0,05) 0.1 % + 201 % (p<0,05) 0.25% + 432 % (p<0.05) Le TGF-(3 à 10 ng/ml, utilisé comme produit de référence, augmentait significativement le contenu intrafibroblastique en pro-collagène de type I de 25 % (p < 0,05). Ce résultat était attendu et valide l'étude. Exemples 3: formulations Crème anti-âge Ingrédients Quantité (%) Cetyl Alcohol, Glyceryl Stearate, PEG-75 4.50 Stearate, Ceteth-20, Steareth-20 Alcool cétostéarylique 1.00 Cyclopentasiloxane 3.00 Myristate d'Octyldodécyle 2.00 Octyl Methoxycinnamate 5.00 Benzophenone-3 2.00 Aluminium starch octenylsuccinate 3.00 Phenoxyethanol, Methylparaben, 1. 00 Butylparaben, Ethylparaben, Propylparaben Carbomer 0.15 Gomme xanthane 0.20 EDTA disodique 0.05 Glycérine 2.00 Extrait de l'exemple 1 3.00 Acétate de tocophérol 0.50 Parfum 0.30 Eau Qsp 100 Lait corporel Ingrédients Quantité (%) PEG-6 Stearate, Ceteth-20, Steareth-20 8.00 Propylene Glycol Dipelargonate 10.00 Acide behenique 1.00 Huile de jojoba 3.00 Dimethicone 2.00 Cyclomethicone 3.00 Phenoxyethanol, Methylparaben, Butylparaben, 1.00 Ethylparaben, Propylparaben Acrylates/C10-30 Alkyl Acrylate Crosspolymer 0.2 Gomme guar 0.30 Extrait de l'exemple 1 1.00 Glycérine 3.00 Sodium Hydroxide (10% solution) 0.30 Acide Ascorbique 0.05 Parfum 0.40 Eau Qsp 100 Emulsion H/E Ingrédients Quantité (%) Phenoxyethanol, Methylparaben, Butylparaben, 1.0 Ethylparaben, Propylparaben Eau Qsp 100 Magnesium aluminium silicate 1.5 Glycerine 3.0 Gomme Xanthane 0.1 Polysorbate-60 0.9 Glyceryl Stearate, PEG-100 Stearate 2.1 Alcool Cetylique 2.6 Huile de paraffine 7.5 Myristate d'Isopropyle 7. 5 Ethoxydiglycol 5.0 Extrait de l'exemple 1 5.0 Parfum 0.2 Triethanolamine 0.3 Emulsion E/H Ingrédients Quantité (%) Glycerine 3.0 Propylene Glycol, Diazolidinyl Urea, 1.0 Methylparaben, Propylparaben Chlorure de sodium 0.5 Sulfate de Magnesium 0.5 Polyglyceryl-3 Diisostearate 2.5 Isohexadecane 3.5 Caprylic/Capric Triglyceride 5.8 Huile de vaseline 6.0 Dimethicone 4.0 Parfum 0.1 Extrait de l'exemple 1 2. 5 Eau Qsp 100 Emulsion multiple W/O/W Ingrédients Quantité (%) PEG-30 Dipolyhydroxystearate 2.40 Isohexadecane 9.00 PPG-15 Stearyl Ether 4.50 Caprylic/Capric Triglyceride 4.50 Sulfate de magnesium 0.82 Propylene Glycol, Diazolidinyl Urea, 1.20 Methylparaben, Propylparaben Poloxamer 407 2.00 Glycerine 3.00 Gomme Xanthane 0.70 Parfum 0.20 Extrait de Malachite 2.0 Extrait de l'exemple 1 0.5 Eau Qsp 100 Crème solaire Ingrédients Quantité (%) DEA Cetyl Phosphate 2.0 Glyceryl Stearate, PEG- 100 Stearate 4.0 Octyl Methoxycinnamate 6.0 Butyl Methoxydibenzoylmethane 2.0 Benzophenone-3 1.0 Titanium Dioxide 2.0 Cocoate de butylene glycol 4. 0 Cyclomethicone 3.0 Acetate de Tocopherol 0.5 EDTA disodique 0.1 Acrylates/C10-30 Alkyl Acrylates Crosspolymer 0.2 Gomme Xanthane 0.3 Phenoxyethanol, Methylparaben, Ethylparaben, 1.0 Propylparaben, Isobutylparaben Butylene Glycol 3.0 Hydroxide de Sodium (solution 10%) 0. 4 Parfum 0.3 Extrait de l'exemple 1 2.0 Eau Qsp 100 Fond de teint Ingrédients Quantité (%) Glyceryl Stearate, Propylene Glycol Stearate, 5. 00 Glyceryl Isostearate, Propylene Glycol Isostearate, O1eth-25, Ceteth- 25 Glyceryl Dibehenate, Tribehenin, Glyceryl 1.00 Behenate Huile de ricin hydrogénée 1.00 Oleate d'ethoxydiglycol 6.00 Isostearate d'Isostearyle 4. 00 Myristate d'isopropyle 2.00 Alcool Cetostearylique 2.00 Dimethicone 5. 00 Acetate de Tocopherol 0.50 Phenoxyethanol, Methylparaben, Ethylparaben, 0.60 Propylparaben, Isobutylparaben Gomme Xanthane 0.40 Microcrystalline Cellulose, Cellulose Gum 1.50 Titanium Dioxide 6.60 Iron Oxides (Yellow pigment) 1.55 Iron Oxides (Red Pigment) 0.43 Iron Oxides (Black pigment) 0.11 Dimethicone, Dimethiconol 3.00 Extrait de Rhodochrosite 1.00 Extrait de l'exemple 1 3.00 Eau Qsp 100 Sérum Ingrédients Quantité (%) Eau Qsp 100.00 Butylène Glycol 4.00 Glycérine 2.00 Extrait de l'exemple 1 0.50 Acrylates/C10-30 Alkyl Acrylates Crosspolymer 0.40 Hydroxyethylcellulose 0.20 EDTA disodique 0.05 Acétate de tocophérol 0.50 Isostearyl alcohol, Butylene glycol cocoate, 0.50 ethylcellulose Phenoxyethanol, Methylparaben, Ethylparaben, 0.70 Propylparaben, Isobutylparaben Chlorphénesine 0.20 Sodium ascorbyl phosphate 1.00 Extrait de bourgeons de hêtres 2.00 Hydroxyde de sodium (10%) 1.00 Parfum 0.20 Gel Ingrédients Quantité (%) Eau Qsp 100.00 Propylene Glycol 2.00 Glycérine 4.00 DMDM Hydantoin, Iodopropinyl Butylcarbamate 0.40 Carbomer 1.00 Extrait de l'exemple 1 4.00 Hydroxyde de sodium 1.50 Parfum 0.15 PEG-40 Hydrogenated castor oil, Polysorbate 20 0.50 Déodorant- Antiperspirant Ingrédients Quantité (%) Eau Qsp 100.00 Hydroxyethylcellulose 0.6% Disodium EDTA 0.1% Aluminium chlorohydrate 10% Ethoxydiglycol 20% Etyl alcohol 20% Extrait de l'exemple 1 4.00 Glycerine 2% PEG-40 Hydrogenated castor oil, Polysorbate 20 350 Parfum 0.15
Utilisation de fer comme stimulant de la synthèse du collagène par les fibroblastes cutanés.
1/ Utilisation de fer comme stimulant de la synthèse du collagène par les fibroblastes cutanés. 2/ Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que le fer se présente sous forme libre et/ou complexée, en particulier sous sa forme Fe 2+. 3/ Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que le fer se présente sous la 10 forme d'un extrait de pierre. 4/ Utilisation selon la 3, caractérisée en ce que l'extrait est un extrait liquide. 5/ Utilisation selon l'une des 3 ou 4, caractérisée en ce que l'extrait de pierre est un extrait d'hématite. 6/ Composition cosmétique caractérisée en ce qu'elle contient en tant qu'actif, au moins un extrait liquide de pierre contenant du fer sous forme complexée. 7/ Composition cosmétique selon la 6, caractérisée en ce que l'extrait contient au moins 0.1% en poids de fer complexé ferreux et/ou ferrique. 8/ Composition selon l'une des 6 à 7, caractérisée en ce que l'extrait de 25 pierre est un extrait d'hématite. 9/ Composition cosmétique selon l'une des 6 à 8, caractérisée en ce que l'extrait de pierre représente entre 0.01 et 20% en poids de la composition. 10/ Utilisation de la composition cosmétique objet de l'une des 6 à 9 comme stimulant de la synthèse du collagène par les fibroblastes cutanés. 11/ Utilisation de la composition selon la 10 comme antiâge. 12/ Utilisation de la composition selon l'une des 10 ou 11 dans un produit de soin, produit de nettoyage, produit de maquillage de la peau, produit de protection solaire, ou produit capillaire 13/ Procédé de traitement cosmétique du vieillissement de la peau consistant à appliquer localement une quantité efficace de la composition cosmétique objet des 6 à 9, par voie topique.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 19
A61K 8/19,A61Q 19/08
FR2898833
A1
LIAISON AU SOL POUR VEHICULE
20,070,928
La présente invention concerne la liaison au sol de véhicules automobiles. Elle concerne en particulier les systèmes de liaison au sol dans lesquels la suspension verticale utilise une coulisse et la propulsion du véhicule utilise un moteur électrique, la coulisse et le moteur étant implantés à l'intérieur de la roue. [0002] Par la demande de brevet EP 0878332, on connaît une telle liaison au sol dans laquelle le degré de liberté de suspension verticale du porte-roue par rapport au châssis du véhicule est permis par le mouvement d'un barreau vertical solidaire du porte-roue dans des moyens de guidage solidaires d'un support, le support étant lui-même lié à la caisse du véhicule. Cette liaison au sol intègre également un moteur rotatif de traction, des moyens de réduction reliant le moteur de traction à la roue, des moyens de freinage à disque, un ressort de suspension, une machine électrique de contrôle des mouvements de suspension et un pivot permettant le braquage de la roue. La structure de cette liaison au sol permet effectivement d'assurer toutes les fonctions prévues. [0003] Un objectif de l'invention est de proposer une liaison au sol du type précité dans laquelle le compromis masse-rigidité-encombrement soit sensiblement amélioré. [0004] En effet, la masse d'une liaison au sol, en particulier la masse de sa partie non suspendue est une caractéristique essentielle pour les performances dynamiques du véhicule. La rigidité mécanique d'une liaison au sol est également une caractéristique essentielle. Une rigidité insuffisante peut avoir un effet négatif sur la qualité du guidage du plan de roue mais également des conséquences néfastes quant à la durée de vie des éléments de la liaison au sol, du fait par exemple de la fatigue des matériaux ou des usures liées aux frottements occasionnés par les déformations. On comprend que l'encombrement soit un aspect particulièrement important puisqu'un intérêt spécifique de ce type de liaison au sol est d'intégrer l'ensemble des fonctions dans le volume intérieur de la roue. [0005] L'homme du métier sait que ces trois aspects (masse, rigidité, encombrement) sont étroitement liés entre eux. On peut donc également dire que l'invention vise à proposer une liaison au sol du type précité pour laquelle l'un au moins des trois aspects est significativement amélioré sans nécessairement pénaliser les autres aspects. [0006] Un autre objectif de l'invention est de permettre de simplifier significativement l'entretien d'une liaison au sol du type précité. [0007] Ces objectifs sont atteints par une comprenant une roue, des moyens d'entraînement de la roue par une première machine électrique rotative montée dans la roue, la première machine électrique entraînant la roue par l'intermédiaire de moyens de réduction réversibles, les moyens de réduction comprenant une couronne solidaire de la roue et un pignon d'entraînement lié à la première machine et définissant un rapport de réduction entre la vitesse de rotation de la première machine et la vitesse de rotation de la roue, le rapport de réduction étant supérieur à 10, ladite liaison au sol étant dépourvue de frein de service mécanique. [0008] De préférence, le rapport de réduction est supérieur à 15 et de préférence encore, les moyens de réduction comprennent deux étages de réduction. [0009] De préférence, les moyens de réduction comprennent un réducteur coopérant d'une part avec le pignon d'entraînement et d'autre part avec la couronne solidaire de la roue. De préférence encore, le réducteur comprend deux roues dentées coaxiales et solidaires, les dentures des deux roues dentées étant hélicoïdales et orientées dans le même sens. [0010] De préférence, l'axe de rotation de la première machine est parallèle à l'axe de rotation de la roue. [0011] De préférence, le pignon d'entraînement est à denture hélicoïdale et guidé par rapport à l'axe de la roue indépendamment de l'arbre de la première machine. [0012] De préférence, le guidage de l'ensemble tournant comprenant la roue et la couronne est assuré par une paire de roulements disposés autour d'une partie mâle du porte-roue. -3- [0013] De préférence, la liaison au sol comprend en outre une suspension à coulisse d'un porte-roue par rapport à un support lié au véhicule, la suspension comprenant un barreau sensiblement vertical et solidaire du porte-roue, le degré de liberté de suspension du porte-roue par rapport au support étant permis par le mouvement du barreau dans des moyens de guidage liés au support. De préférence encore, la liaison au sol comprend en outre une deuxième machine électrique rotative pour le contrôle des mouvements de suspension, la deuxième machine étant solidaire des moyens de guidage, un pignon de suspension étant entraîné par la deuxième machine, le pignon de suspension coopérant avec une crémaillère solidaire du barreau. De préférence encore, l'axe du barreau est positionné sensiblement dans le plan central de la roue et coupe l'axe de rotation de la roue. [0014] De préférence, la liaison au sol comprend en outre une liaison pivotante des moyens de guidage par rapport au support afin de permettre le braquage de la roue autour d'un axe de pivot, l'axe de pivot correspondant de préférence sensiblement à l'axe du barreau. [0015] L'invention concerne également un véhicule comprenant une telle liaison au sol et comprenant en outre des moyens d'absorption d'énergie électrique aptes à absorber l'énergie électrique produite par la première machine électrique au cours du freinage. [0016] De préférence, les moyens d'absorption comprennent une résistance électrique immergée dans un bain de liquide caloporteur. De préférence encore, les moyens d'absorption comprennent des moyens de stockage d'énergie électrique aptes à stocker une partie de l'énergie électrique produite par la première machine électrique au cours du freinage. [0017] D'autres objectifs et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement dans la description qui va suivre d'un mode de réalisation préféré. Les figures représentent respectivement: Figure 1 : vue en coupe selon un plan vertical comprenant l'axe de rotation de la roue d'une liaison au sol selon l'invention. -4- Figure 2 : vue en perspective et en coupe partielle montrant en particulier les moyens de réduction de ce mode de réalisation de l'invention. Figures 3 et 4 : vues en perspective depuis l'extérieur du véhicule de la liaison au sol selon l'invention dans laquelle on a omis de représenter la roue. On a fait apparaître sur la figure 3 les moyens de réduction. Figure 5 : vue plane de la liaison au sol depuis l'intérieur du véhicule. Figure 6 : vues en perspective en en coupe partielle des organes de guidage et de contrôle de la suspension de la liaison au sol selon l'invention. - Figure 7: représentation schématique d'un exemple de structure et de fonctionnement des moyens électriques assurant la commande de traction/freinage de la liaison au sol selon l'invention. [0018] Sur les figures, on voit une roue 1. La roue est assemblée à partir d'une jante 2 et d'un disque de roue 3. On a représenté un pneumatique 4 monté sur la jante 2. La roue est montée rotative autour de son axe 5 par l'intermédiaire de roulements 6 sur un porte-roue 7. [0019] La motorisation du véhicule est assurée par des moyens d'entraînement de la roue comprenant une machine électrique rotative de traction 15 montée sur le porte-roue 7. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, la machine électrique de traction est en outre utilisée pour freiner le véhicule. Lorsque l'on parle ici de freinage , on entend non seulement l'action consistant à ralentir le véhicule mais également à permettre son arrêt rapide et complet en transmettant à la roue un couple freineur tel que l'on puisse aller jusqu'au blocage de la roue alors que le véhicule est en mouvement. Cette fonction de freinage est donc tout à fait différente de la notion de récupération d'énergie ( regenerative braking ) bien connue dans le domaine des véhicules électriques sans que cela n'ait permis de s'affranchir de moyens de freinage conventionnels. [0020] Une caractéristique essentielle de la liaison au sol selon l'invention est donc qu'elle est dépourvue de frein de service mécanique, c'est à dire dépourvue de moyens de freinage conventionnels à friction comme un frein à disque ou à tambour. On entend par frein de service, le frein qui assure le freinage lorsque le véhicule se déplace. Ce frein de service est différent du frein de stationnement qui a lui pour fonction d'immobiliser le véhicule après son arrêt, par exemple pendant l'absence du conducteur. Cette fonction d'immobilisation ne requiert en particulier aucune capacité de dissipation d'énergie. On comprend donc que la liaison au sol selon l'invention peut comporter un frein de stationnement mécanique bien qu'elle ne comporte pas de frein de service mécanique. [0021] La machine électrique rotative de traction 15 est simultanément une machine électrique rotative de freinage. Elle est donc apte à assurer seule le freinage et l'entraînement de la roue. C'est pourquoi, selon le contexte, on emploiera dans la présente demande les termes de machine de traction , machine de traction /freinage ou première machine pour le même objet, cet objet portant la référence 15 sur les dessins. [0022] La machine de traction/freinage 15 est liée à la roue par l'intermédiaire de moyens de réduction. Les moyens de réduction comprennent au moins une couronne dentée 16 solidaire de la roue et un pignon 17 entraîné par la machine de traction 15. Le rapport de réduction, c'est à dire le rapport entre la vitesse de rotation de la machine de traction et celle de la roue est supérieur à 10 pour 1. De préférence, le rapport de réduction est supérieur à 15 pour 1. Ce rapport de réduction peut être obtenu directement par l'engrenage du pignon 17 et de la couronne 16. [0023] De préférence cependant, les moyens de réduction comprennent deux étages de réduction sous la forme représentée ici d'un réducteur 13 agissant entre le pignon 17 et la couronne 16. Le rapport de réduction déterminé par les moyens de réduction est unique et fixe. [0024] Le réducteur 13 comporte ici deux roues dentées 131 et 132 coaxiales et solidaires, la roue primaire 131 engrenant avec le pignon 17 de la machine de -6-traction/freinage et la roue secondaire 132 (de diamètre réduit par rapport à la roue primaire) engrenant avec la couronne dentée 16. De préférence, le réducteur 13 est guidé par rapport au porte-roue 7 par l'intermédiaire d'une paire de roulements à rouleaux coniques 14 et une vis axiale 134 reprend la composante axiale des efforts transmis par les roulements coniques à leurs supports. [0025] De préférence, les dentures des roues primaire et secondaire, du pignon et de la couronne sont hélicoïdales. Les angles des dentures sont tels que les moyens de réductions demeurent réversibles, c'est à dire qu'ils peuvent tourner dans un sens comme dans l'autre mais également transmettre un couple de la machine de traction/freinage vers la roue et de la roue vers la machine de traction/freinage dans des conditions de rendement acceptables. De préférence, les angles des dentures des roues primaire et secondaire sont orientés dans le même sens. Cette caractéristique permet de minimiser l'effort axial agissant sur le réducteur et donc sur le porte-roue. [0026] De préférence, le guidage du pignon 17 est une fonction entièrement réalisée par le porte-roue, par exemple par l'intermédiaire d'une paire de roulements 18 à billes ou à rouleaux. Le pignon comporte ainsi ses propres moyens de guidage, indépendants des moyens de guidage de l'arbre de la machine de traction/freinage 15. Le pignon reste bien sûr entraîné en rotation par l'arbre de la machine, par l'intermédiaire de moyens de liaison comme par exemple des cannelures complémentaires connues en soi. De cette façon, quelle que soit l'intensité du couple transmis, la qualité de l'engrènement du pignon avec la couronne dentée ou avec le réducteur reste satisfaisante car elle n'est tributaire ni de la rigidité ni du bon guidage de l'arbre de la machine de traction/freinage. De plus, les efforts axiaux agissant sur le pignon 17 ne sont pas transmis à l'arbre de la machine de traction. [0027] Avantageusement, la pièce formant la couronne 16 constitue également le moyeu sur lequel la roue est fixée. Pour cela, les roulements de roue 6 sont disposés dans un alésage de la partie centrale de la couronne et la roue vient se boulonner sur un prolongement axial 25 de cette partie centrale. [0028] De préférence, les roulements 6 sont disposés sensiblement dans le même plan que la couronne 16. On comprend que cette disposition avantageuse sur le plan de l'encombrement axial permet également une réduction de la masse et/ou une augmentation de la rigidité. [0029] De préférence, comme représenté sur les figures, l'axe de la première machine 15, l'axe du réducteur 13 et l'axe de rotation de la roue 5 sont parallèles. [0030] De préférence, la suspension de la liaison au sol selon l'invention est une suspension à coulisse. Le porte-roue est solidaire d'un barreau 8 sensiblement vertical. Le barreau peut coulisser le long de son axe 9 par rapport à un support 10 par l'intermédiaire de moyens de guidage 11, par exemple à galets 19, comme bien visible à la figure 6. Ce mouvement de coulissement correspond au débattement de suspension de la liaison au sol. De préférence, le comportement de la suspension est contrôlé activement par une deuxième machine électrique rotative 12. Dans la présente demande, on utilise également l'appellation machine de suspension pour cette deuxième machine. Le support 10 est destiné à relier la liaison au sol à la caisse du véhicule, soit rigidement soit par une liaison permettant des degrés de liberté supplémentaires comme par exemple une variation de la hauteur de caisse et/ou du carrossage des roues (par exemple selon l'enseignement de la demande de brevet EP 1616731), un filtrage des vibrations ou une suspension horizontale. [0031] De préférence, le porte-roue 7 comporte une partie mâle autour de laquelle sont emmanchés les roulements de roue 6. L'ensemble constitué par la roue et la couronne est donc guidé par ce double roulement à billes autour d'une partie fixe du porte-roue. Par rapport à la disposition de la demande EP 0878332 dans laquelle les roulements de roue sont tenus dans une ouverture centrale du porte-roue, la rigidité intrinsèque du guidage de la roue est ainsi sensiblement augmentée. [0032] Les moyens de guidage 11 du barreau 8 en translation sont " sans frottement ", c'est à dire qu'ils comportent aussi peu de frottements que possible. Un guidage par roulement est très approprié. On peut utiliser des galets 19 coopérant avec des chemins de roulement aménagés sur le barreau, les galets étant montés rotatifs sur et -8- par rapport à l'organe de guidage 11. On pourrait aussi concevoir des surfaces de contact en glissement relatif, dans la mesure où elles comportent un traitement approprié ou bien dans la mesure où elles sont lubrifiées de façon suffisante. Par exemple, on peut utiliser un palier fluide. [0033] La machine de suspension 12 agit par l'intermédiaire d'un pignon de suspension 21 sur une crémaillère 20 solidaire du barreau 8. Cette disposition (voir en particulier la figure 6) présente l'avantage de se prêter particulièrement bien au pilotage actif des caractéristiques de suspension, et plus précisément au pilotage par voie électrique directe. [0034] De préférence, un ressort 22 (par exemple hélicoïdal) agit entre le porte-roue 7 et l'organe de guidage 11 afin de reprendre une partie et de préférence l'intégralité de la charge statique de référence du véhicule. [0035] De préférence, l'axe 9 du barreau est positionné sensiblement sur l'axe de rotation de la roue 5 et sensiblement verticalement dans le plan central de la roue, c'est-à- dire que le barreau est parfaitement centré par rapport à la roue. Un avantage de cette disposition est qu'elle favorise la course de suspension et réduit les contraintes mécaniques sur le barreau et sur son guidage. [0036] De préférence encore, lorsque la roue est une roue directrice du véhicule, l'axe 9 du barreau correspond également à l'axe du pivot de direction. C'est le cas représenté ici. On voit sur la figure 1 que la liaison pivotante est assurée par une paire de roulements à rouleaux coniques 23. Ces roulements autorisent la rotation de l'organe de guidage 11 par rapport au support 10 autour de l'axe de pivot vertical, c'est-à-dire autour de l'axe 9 du barreau 8. [0037] Lorsque l'axe de pivot est ainsi positionné, les roues directrices ne subissent que de très faibles moments de braquage du fait des efforts exercés par le sol. [0038] On visualise bien sur la figure 3 que le porte-roue 7 constitue un carter recevant l'ensemble des moyens de réduction (couronne dentée 16, pignon 17 et -9 réducteur 13). Ce carter est fermé par un premier couvercle étanche 24 du côté du disque de roue 3 et par un deuxième couvercle étanche 26 du côté intérieur. Tous les engrenages sont ainsi confinés dans le carter. Le carter peut contenir un lubrifiant adapté. On voit également bien sur cette figure le montage du pignon 17 et du réducteur 13 dans ledit carter. [0039] La force de freinage ou de traction disponible dépend du couple disponible sur l'arbre de la machine 15, du rapport de réduction et du rayon de la roue. Par exemple pour une machine capable de générer un couple de 90 N.m, un rapport de réduction de 17, un rayon de roue de 300 mm, la force de traction ou de freinage peut atteindre 5100 N. Cette force est suffisante pour utiliser 100% du potentiel d'adhérence d'un pneumatique portant une charge de 5000 N lorsque le coefficient d'adhérence est égal à 1. Ces conditions de charge et d'adhérence sont classiques pour un véhicule de tourisme contemporain. Cet exemple a cependant pour seul but de fixer des ordres de grandeurs, il n'est pas destiné à limiter l'application de l'invention à un type ou une catégorie de véhicules. On comprend que cette force est dénommée force de traction lorsqu'elle agit dans le sens de déplacement du véhicule et force de freinage lorsqu'elle agit contre le sens de déplacement du véhicule, que le véhicule se déplace en marche avant ou en marche arrière. En réalité, il s'agit d'une même force ayant pour unique origine le couple produit par la machine 15. La puissance de freinage peut donc être suffisante pour pouvoir bloquer les roues du véhicule. Naturellement, le blocage complet des roues n'est pas la meilleure façon d'arrêter un véhicule mais cette référence est destinée à faciliter la compréhension de l'invention. [0040] Un véhicule à quatre roues peut donc en pratique être équipé de quatre liaisons au sol selon l'invention et se dispenser complètement de frein de service mécanique. Un véhicule selon l'invention peut également utiliser seulement deux telles liaisons au sol si un essieu (par exemple un essieu non moteur) reste équipé de freins conventionnels. Selon l'invention, on peut également envisager de mettre en oeuvre deux ou plusieurs machines de traction/freinage au sein de chaque roue. Un avantage de ce choix peut être la redondance possible des moyens de traction et surtout de freinage. -10- [0041] Les figures montrent bien l'intérêt de l'invention quant à l'encombrement mécanique des différents éléments. La compacité de la liaison au sol selon l'invention permet par exemple d'utiliser une roue suffisamment étroite pour qu'elle ne vienne pas en contact avec les trottoirs lors des manoeuvres de parking (voir figure 1). [0042] Sur le plan du poids, l'avantage apporté par l'invention est également substantiel. En effet, on peut comparer le mode de réalisation préféré de la demande de brevet EP 0878332 (visible aux figures 1 et 2 de ladite demande) au mode de réalisation préféré de la présente demande. Alors que la course de la suspension a été augmentée de 145 mm à 170 mm et que le diamètre au seat de la roue a été augmenté de 16 à 17 pouces, on constate une réduction de l'ordre de 20% de la masse non suspendue. [0043] De plus, l'absence d'organe de freinage mécanique conventionnel (voir disque et pince dans la demande EP 0878332) simplifie substantiellement l'entretien du véhicule en éliminant les opérations périodiques de remplacement des plaquettes et des disques. Parmi les avantages de la suppression des organes de freinage hydraulique conventionnels, on peut citer en outre l'élimination de tout frottement résiduel des plaquettes (on sait que ces frottements consomment une part non négligeable de l'énergie nécessaire au fonctionnement d'un véhicule à freinage conventionnel). On peut également citer comme avantage la suppression des contraintes thermiques induites sur la liaison au sol par les organes de freinage hydraulique conventionnels et l'élimination des nuisances liées aux poussières produites par l'usure des plaquettes et des disques. [0044] La figure 7 représente le principe d'un mode de réalisation préféré de la commande de la machine de traction et de freinage. La machine 15 est connectée électriquement à un contrôleur 30. Le contrôleur 30 est connecté à des moyens de stockage d'énergie électrique 31, par exemple une batterie d'accumulateur et/ou de super- condensateurs SC. Le contrôleur 30 est également connecté à des moyens de dissipation d'énergie électrique 32, par exemple une résistance électrique 321 plongée dans un liquide caloporteur 322 contenu dans un échangeur 323, l'échangeur étant inclus dans un circuit de refroidissement non représenté ici. Une commande d'accélération 33, une commande de frein 34 et une commande 35 sélectionnant la marche avant ou la marche - II- arrière permettent de prendre en compte les intentions du conducteur. Des moyens de production d'énergie électrique 36 (comme par exemple une pile à combustible FC) peuvent également être directement reliés au contrôleur 30. On va maintenir décrire un mode de fonctionnement préféré de cette commande de traction/freinage. [0045] Lorsque le conducteur sélectionne la marche avant et actionne la pédale d'accélération 33, le contrôleur 30 alimente la machine 15 à partir des moyens de stockages 31 ou des moyens de production 36 pour que le véhicule se déplace en marche avant. La machine transforme alors de l'énergie électrique en énergie mécanique de rotation. La puissance mise en oeuvre dépend en particulier de la position de la commande d'accélération. Lorsque le conducteur actionne la pédale de frein 34, le contrôleur 30 stoppe l'alimentation de la machine et inverse son fonctionnement, la machine transforme alors de l'énergie mécanique de rotation en énergie électrique. Cette énergie peut être absorbée par les moyens de stockage 31 ou par les moyens de dissipation 32 ou par les deux simultanément ou successivement. [0046] Les moyens de stockage 31 et les moyens de dissipation 32 constituent des moyens d'absorption 40 de l'énergie électrique produite par la machine de traction/freinage. La répartition de l'énergie absorbée entre stockage et dissipation est variable. On comprend bien que lorsque les moyens de stockage sont saturés, 100 % de l'énergie doit être dissipée. De plus, la puissance des moyens de stockage peut être limitée, c'est à dire que la vitesse de charge des moyens de stockage peut par exemple correspondre à un freinage léger comme il est couramment attendu de la part d'un moteur thermique (ce qu'on appelle le frein moteur ). Au-delà de ce niveau de freinage, la puissance électrique produite est alors dirigée vers les moyens de dissipation. [0047] Lorsque le conducteur sélectionne la marche arrière, le contrôleur 30 peut alimenter la machine 15 de manière similaire à la marche avant mais pour une rotation en sens inverse (y compris en cas de freinage). [0048] La description qui vient d'être faite se limite à la commande d'une machine de traction/ freinage. En pratique, le même principe peut être appliqué à la commande de - 12 - plusieurs machines entraînant chacune une roue du véhicule. La commande peut prendre en compte des critères supplémentaires comme la vitesse ou le glissement des roues pour limiter et/ou répartir au mieux la force de traction/freinage sur l'ensemble des roues et ainsi réaliser électriquement des fonctions d'aide à la conduite (ABS, ESP) avec une grande précision
L'invention concerne en particulier une liaison au sol pour véhicule comprenant une roue (1), des moyens d'entraînement de la roue par une première machine électrique rotative (15) montée dans la roue, la première machine électrique entraînant la roue par l'intermédiaire de moyens de réduction réversibles, les moyens de réduction comprenant une couronne (16) solidaire de la roue et un pignon d'entraînement (17) lié à la première machine et définissant un rapport de réduction entre la vitesse de rotation de la première machine et la vitesse de rotation de la roue, le rapport de réduction étant supérieur à 10, ladite liaison au sol étant dépourvue de frein de service mécanique.
1. Liaison au sol pour véhicule comprenant une roue (1), des moyens d'entraînement de la roue par une première machine électrique rotative (15) montée dans la roue, la première machine électrique entraînant la roue par l'intermédiaire de moyens de réduction réversibles, les moyens de réduction comprenant une couronne (16) solidaire de la roue et un pignon d'entraînement (17) lié à la première machine et définissant un rapport de réduction entre la vitesse de rotation de la première machine et la vitesse de rotation de la roue, le rapport de réduction étant supérieur à 10, ladite liaison au sol étant dépourvue de frein de service mécanique. 2. Liaison au sol selon la 1 dans laquelle le rapport de réduction est supérieur à 15. 3. Liaison au sol selon l'une des précédentes dans laquelle les moyens de réduction comprennent deux étages de réduction. 4. Liaison au sol selon l'une des précédentes dans laquelle les moyens de réduction comprennent un réducteur (13) coopérant d'une part avec le pignon d'entraînement (17) et d'autre part avec la couronne (16) solidaire de la roue. 5. Liaison au sol selon la 4 dans laquelle le réducteur (13) comprend deux roues dentées (131, 132) coaxiales et solidaires, les dentures des deux roues dentées étant hélicoïdales et orientées dans le même sens. 6. Liaison au sol selon l'une des précédentes dans laquelle l'axe de rotation de la première machine (15) est parallèle à l'axe de la roue (5). 7. Liaison au sol selon l'une des précédentes dans laquelle le pignon 30 d'entraînement (17) est à denture hélicoïdale et guidé par rapport à l'axe de la roue indépendamment de l'arbre de la première machine.25- 14 - 8. Liaison au sol selon l'une des précédentes dans laquelle le guidage de l'ensemble tournant comprenant la roue (2) et la couronne (16) est assuré par une paire de roulements (6) disposés autour d'une partie mâle du porte-roue (7). 9. Liaison au sol selon l'une des précédentes comprenant en outre une suspension à coulisse d'un porte-roue par rapport à un support (10) lié au véhicule, la suspension comprenant un barreau (8) sensiblement vertical et solidaire du porte-roue, le degré de liberté de suspension du porte-roue par rapport au support (10) étant permis par le mouvement du barreau dans des moyens de guidage (11) liés au support. 10. Liaison au sol selon la 9 comprenant en outre une deuxième machine électrique rotative (12) pour le contrôle des mouvements de suspension, la deuxième machine étant solidaire des moyens de guidage (11), un pignon de suspension (21) étant entraîné par la deuxième machine, le pignon de suspension coopérant avec une crémaillère (20) solidaire du barreau (8). 11. Liaison au sol selon la 9 ou 10 dans laquelle l'axe du barreau (9) est 20 positionné sensiblement dans le plan central de la roue et coupe l'axe de rotation de la roue (5). 12. Liaison au sol selon l'une des 9 à 11 comprenant en outre une liaison pivotante (23) des moyens de guidage (11) par rapport au support (10) afin 25 de permettre le braquage de la roue autour d'un axe de pivot. 13. Liaison au sol selon la 12 dans laquelle l'axe de pivot correspond sensiblement à l'axe du barreau (9). 30 14. Véhicule comprenant une liaison au sol selon l'une des précédentes et comprenant en outre des moyens d'absorption (40) d'énergie électrique aptes à-15- absorber l'énergie électrique produite par la première machine électrique au cours du freinage. 15. Véhicule selon la 14 dans lequel les moyens d'absorption comprennent une résistance électrique immergée (321) dans un bain de liquide caloporteur (322). 16. Véhicule selon la 14 ou 15 dans lequel les moyens d'absorption comprennent des moyens de stockage d'énergie électrique (31) aptes à stocker une partie de l'énergie électrique produite par la première machine électrique au cours du freinage.
B,H
B60,H02
B60K,B60G,B60L,H02K
B60K 17,B60G 3,B60G 17,B60K 7,B60L 7,H02K 7
B60K 17/14,B60G 3/01,B60G 17/015,B60K 7/00,B60L 7/22,H02K 7/14
FR2891279
A1
NOUVELLES PUCES POUR LA DETECTION PAR LE PLASMON DE SURFACE (SPR)
20,070,330
La présente invention a pour objet un procédé de fabrication d'un support solide revêtu d'une couche métallique sur laquelle est déposée une couche de SiO, d'épaisseur uniforme et stable par Enrichissement Plasma Déposition Chimique en Phase Vapeur ( PECVD O. L'invention comprend également l'utilisation de tels supports ainsi obtenus ou des procédés mettant en oeuvre de tels supports pour déterminer par Surface Plasmon Resonance ( SPR ) la présence d'un composé capable de se lier spécifiquement ou s'adsorber à un composé cible présent à la surface dudit support. L'invention a aussi pour objet des kits d'analyse comprenant de tels supports ainsi que des méthodes de criblage et de sélection de composés d'intérêt utilisant ces supports. La résonance plasmonique de surface, dénommée SPR pour Surface Plasmon Resonance , une technique spectroscopique sensible à la surface, a mûri au cours des années en un outil analytique bien accepté pour le suivi des processus interfaciaux tout comme la caractérisation des films minces (19). La sélectivité de la méthode provient de la stimulation des champs électriques magnétiques sur des surfaces métalliques dans les plasmons surfaciques créés à l'interface métal-diélectrique. Des plasmons surfaciques sont excités sur des surfaces d'or quand une lumière polarisée p illumine l'interface or/diélectrique par un prisme sous réflexion totale, couplant sous un certain angle la lumière incidente dans les modes de plasmons de surface. La formation du plasmon est liée par une diminution marquée de la lumière réflectée mesurée par une photodiode et notée l'angle de résonance. Cet angle est extrêmement sensible à tout changement dans l'indice de réfraction (n) du milieu adjacent et tout changement de l'épaisseur optique. L'or et l'argent sont les candidats idéaux en tant que films métalliques pour une puce de SPR dans la région de la lumière visible. Bien que des films d'argent donnent un spectre de SPR plus distinct que l'or et qu'il génère une stimulation hautement étalonnée, ce métal a tendance à être instable dans les milieux réactionnels. Des films d'or minces présentent ainsi un meilleur choix pour les applications de SPR en ce qui concerne des considérations de stabilité et de sensibilité. En effet, la technique de SPR a été largement utilisée pour la détection sans marquage, l'étude de la réaction d'hybridation de l'ADN et la détection des événements moléculaires et biomoléculaires en temps réel. Ceci est possible du fait que le principe de détection est basé sur le changement de contraste optique induit par une molécule liée à l'interface en comparaison au milieu environnant. La chimie utilisée pour l'immobilisation des composants biologiques à la surface d'or de la puce de SPR est principalement basée sur l'utilisation de composés thiolés (10-15) ou des polymères conducteurs (1, 3, 8). L'entreprise Biacore fabrique des systèmes bioanalytiques basés sur le phénomène de SPR (9a). Dans ce système, on a utilisé une couche de dextrane fonctionnalisée couplée à la surface d'or pour lier différentes espèces chimiques et biologiques sur la surface. Dans de nombreuses applications de biocapteurs, cependant, on utilise une chimie de couplage au silane sur des substrats de dioxyde de silicium pour l'immobilisation des biomolécules telles que l'ADN, les carbohydrates ou des protéines et leur interaction avec des analytes complémentaires a été détectée en utilisant des techniques de fluorescence. Cependant, la combinaison de fluorescence et d'études de SPR sur la puce d'or n'a pas été possible, à cause de l'atténuation complète du signal de fluorescence sur les substrats d'or. Un moyen de tirer avantage de la spectroscopie par SPR pour suivre le cours des réactions de surface et la chimie de couplage développée pour SiOX consiste à recouvrir le métal noble avec une couche mince de SiOX. Le développement de nouvelles puces de SPR constituées de films d'or recouverts de couches minces de dioxyde de silicium a déjà été tenté dans la littérature. On a déposé des films de silice minces (SiOX) à faible pression ou en utilisant la technique sol-gel (16). Les auteurs ont trouvé que les couches de silice déposées par vapeur ont montré un manque de stabilité dans une solution tampon aqueuse telle que le PBS. La couche de silice se décroche de la surface du métal en quelques minutes d'exposition aux solutions aqueuses. Cependant, la technique sol-gel a été appliquée avec succès pour générer les interfaces Au/SiOX stables. On a basé la technique sur l'auto-assemblage du 3-(mercaptopropyl) triméthoxysilane sur la surface métallique suivi par une hydrolyse ultérieure des groupes triméthoxysilyle pour générer des groupes silanol de surface nécessaires pour la réaction de condensation du tétraméthoxysilane déposé à la tournette. Les films composites Au/SiOX ont été fabriqués par Liao et al. dans un système de pulvérisation de magnétrons multicible où le composite a été caractérisé optiquement par SPR en mode transmission (17). Par ailleurs, la fonctionnalisation directe des puces de SPR avec du yaminopropyléthoxysilane a été rapportée dans la littérature (18). L'exposition de la puce de capteur à la vapeur de silane a conduit à l'introduction de groupes amino terminaux et en outre une immobilisation des anticorps sur la surface d'or. Les auteurs ont trouvé que les réponses de SPR dépendaient du temps d'exposition des puces de SPR à la vapeur de silane et des temps d'exposition plus longs étaient souhaitables pour générer une réponse appréciable. Cependant, les auteurs n'ont pas commenté le type de liaison entre la surface d'or et la multicouche de silane (18). Le groupe de Granéli et Kasemo a rapporté qu'en déposant 1 nm de titane entre les couches d'or et de dioxyde de silicium (30 nm dans le cas d'une puce de SPR), des films stables pourraient être obtenus et la formation de couches de phospholipides soutenues a été recherchée en utilisant une microbalance pondérale à résonateur à quartz et de SPR (19- 22). Dans ce cas, une couche d'adhésion de 1 nm de titane était nécessaire et le film de dioxyde de silicium a été déposé en utilisant une évaporation par faisceau électronique. Ainsi, au regard de ce qui précède, il serait souhaitable de pouvoir disposer d'une technique simple de synthèse contrôlable et adaptable à grande échelle pour déposer des films de silice stables sur des supports solides ou puces de SPR, technique qui sera bénéfique pour la communauté scientifique et qui pourra permettre de combiner la chimie de couplage au silane avec une spectroscopie de SPR. Ceci est justement l'objet de la présente invention. Les inventeurs ont pu mettre en évidence qu'il était possible d'utiliser un dépôt en phase vapeur stimulé par plasma (PECVD) pour déposer des films minces diélectriques de silice avec des épaisseurs contrôlées sur des puces de SPR, ceci de manière reproductible. Les inventeurs ont pu mettre en évidence aussi et de façon surprenante que la puce de SPR recouverte de silice obtenue par un tel procédé de dépôt présente pratiquement pour des épaisseurs d'environ 7 nm une intensité similaire de réflectivité et un pic légèrement plus fort comparée au signal obtenu pour une surface d'or nue. Ces films de silice présentent également une très bonne stabilité à la fois dans des solutions organiques et aqueuses et en présence de solution piranha à 80 C, cette dernière solution pouvant s'avérer nécessaire pour générer des groupes silanol de surface adaptés pour la chimie de couplage au silane. Le support solide revêtu d'une couche métallique sur laquelle est déposée une couche de SiO, d'épaisseur uniforme et stable obtenu par le procédé de l'invention décrit ci-après apparaît ainsi compatible avec un schéma de détection par SPR, permet le greffage de façon covalente de molécules cibles d'intérêt à l'interface ou peut être utilisée comme support pour des bicouches de phospholipides captives. Ceci ouvre donc la possibilité d'étudier des processus de surface en utilisant des SPR sur des surfaces de silice. Ainsi, la présente invention a pour objet un procédé de fabrication d'un support solide revêtu d'une couche métallique sur laquelle couche métallique est déposée une couche de SiO, d'épaisseur uniforme et stable, ledit support présentant une réponse par Surface Plasmon Resonance ( SPR ) appréciable et/ou permettant de déterminer par SPR la présence d'un composé capable de se lier spécifiquement à un composé cible présent à la surface dudit support, caractérisé en ce que ladite couche de SiO,, est déposée par Enrichissement Plasma Déposition Chimique en Phase Vapeur ( PECVD pour Plasma Enhanced Chemical Vapour Deposition O. Par réponse par Surface Plasmon Resonance ( SPR ) appréciable, on entend désigner ici la possibilité pour le support solide revêtu d'une couche métallique sur laquelle est déposée une couche de SiOx d'être utilisé comme capteur dans des études par la SPR. Dans un mode de réalisation préféré, ladite couche métallique selon le procédé de fabrication de l'invention est choisie parmi une couche d'or ou d'argent, l'or étant le plus préféré. Dans un mode de réalisation également préféré, le procédé de fabrication selon l'invention est caractérisé en ce que ladite couche de SiO, déposée par PECVD a une épaisseur comprise entre 5 nm et 80 nm, de préférence une épaisseur supérieure ou égale à 5 nm et inférieure ou égale à 40 nm ou une épaisseur supérieure ou égale à 5 nm et inférieure ou égale à 20 nm, de manière plus préférée une épaisseur égale à 7 nm + 1,5 nm. Dans un mode de réalisation également préféré, le procédé de fabrication selon l'invention est caractérisé en ce que ladite couche métallique a une épaisseur égale à environ 50 nm. Dans un mode de réalisation particulier, le procédé de fabrication selon l'invention est caractérisé en ce que ladite couche métallique est revêtue de particules d'or ou d'argent avant le dépôt de la couche de SiOx par PECVD. Dans un mode de réalisation également préféré, le procédé de fabrication selon l'invention est caractérisé en ce que ledit support solide est préalablement revêtu d'une couche de titane avant d'être revêtu de ladite couche métallique, de préférence d'épaisseur d'environ 5 nm (5 nm 1,5 nm). Dans un mode de réalisation également préféré, le procédé de fabrication selon l'invention est caractérisé en ce que le mélange de gaz utilisé dans le procédé PECVD est un mélange SiH4 (de préférence à 3 % en N2) et N2O, de préférence à un débit respectif de 260 cm3/min et 700 cm3/min, de préférence avec une température pour le substrat de 300 C. Dans un mode de réalisation également préféré, le procédé de fabrication selon l'invention est caractérisé en ce que le dépôt de SiO, sur le support par le procédé PECVD est réalisé à une vitesse d'environ 414 A/min. Dans un mode de réalisation également préféré, le procédé de fabrication selon l'invention est caractérisé en ce que le dépôt de SiOx par le procédé PECVD sur le support est à une pression totale dans le réacteur de 1 T et une puissance de 10 W a 13,56 Mhz. Dans un mode de réalisation également préféré, le procédé de fabrication selon l'invention est caractérisé en ce que la couche de SiO, déposée par PECVD présente un indice de réfraction compris entre 1,45 et 1,48, de préférence choisi dans le groupe constitué des indices de réfraction suivants: 1,45; 1,465 et 1,48. Dans un mode de réalisation particulier, le procédé de fabrication selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend une étape additionnelle dans laquelle on dépose sur la couche de SiO, déposée par PECVD un second film métallique, de préférence d'or ou d'argent, lequel second film métallique est évaporé pour former des nanoparticules métalliques sur la couche de SiOx, de préférence ledit second film métallique présente une épaisseur inférieure à 5 nm (voir figures 4A et 4B). Dans un mode de réalisation particulier, le procédé de fabrication selon l'invention est caractérisé en ce que la couche de SiO, déposée par PECVD est déposée sur une partie seulement de la surface du support revêtu du film métallique, de préférence selon une configuration géométrique adaptée à l'imagerie par SPR. Dans ce mode de réalisation particulier, le dépôt est par exemple fait en utilisant un masque adapté à la configuration géométrique souhaitée (voir par exemple figure 6). Parmi les configurations géométriques adaptées à l'imagerie par SPR, on pourra par exemple se référer à la figure 5. Dans le procédé de fabrication selon l'invention, ledit support est de préférence un support solide transparent, notamment en verre. Sous un autre aspect, la présente invention a pour objet un support revêtu d'une couche de SiO, susceptible d'être obtenu par le procédé selon l'invention, caractérisé en ce que l'épaisseur de la couche de SiOx déposée sur ledit support est uniforme et en ce que l'épaisseur de la couche de SiOx déposée et/ou la réponse SPR n'est(ne sont) pas modifiée(s) après traitement du support avec une solution piranha (mélange d'acide sulfurique / péroxyde d'hydrogène à 30 %, dans un rapport 3/1) à 80 C. La présente invention comprend également un support selon l'invention ou obtenu par un procédé selon l'invention, caractérisé en ce que ledit support présente un index de réfraction d'environ 1,48 (1,48 + 0, 4), de préférence un indice de réfraction compris entre 1,45 et 1,48, de préférence choisi dans le groupe constitué des indices de réfraction suivants: 1,45; 1,465 et 1,48, 1,48 étant la valeur de l'indice la plus préférée. Dans un mode de réalisation préféré, le support selon l'invention est caractérisé en ce que la couche de SiOx déposée est traitée après dépôt afin de produire des groupements réactifs capables de former une liaison covalente ou non avec une molécule cible d'intérêt que l'on souhaite sur ledit support, de préférence une liaison covalente. Par liaisons non covalentes, on entend désigner ici les liaisons ioniques, les liaisons hydrogène, les forces de Van der Waals ou encore les liaisons hydrophobes. De préférence, lesdits groupements réactifs que l'on souhaite générer sont des groupements Si-OH, notamment par traitement avec une solution de piranha. La présente invention comprend également un support selon l'invention ou obtenu par un procédé selon l'invention, caractérisé en ce que la couche de SiO, est traitée de telle sorte qu'elle permette le couplage de composés organosilanes. La présente invention comprend également un support selon l'invention ou obtenu par un procédé selon l'invention, caractérisé en ce que la surface du support sur laquelle a été déposée une couche de SiOX présente des groupements fonctionnels de type organosilane, de préférence aminosilane, tels que le 3-amino- propyltriméthoxysilane et le N-(2-aminoéthyl)-3amino-propyltriméthoxysilane, ou de type thiolsilane, de préférence de type mercaptosilane tel que le (3-mercaptopropyl)-triméthoxysilane. On pourra par exemple se référer à la demande de brevet internationale publiée le 21 août 2003 sous le No. WO 03/068712 décrivant de tels protocoles de silanisation de lames de verre ( fonctionnalisation ) présentant des groupements silanols Si-OH. La présente invention comprend aussi un support selon l'invention ou obtenu par un procédé selon l'invention, caractérisé en ce que ledit composé cible est fixé par liaison covalente sur ledit support. De préférence, ledit composé cible est un polypeptide, un acide nucléique ou un carbohydrate. Dans la présente description, on entendra désigner par polypeptide tout composé comprenant un peptide constitué d'une séquence d'acides aminés naturels ou non, de forme L ou D, ledit composé peptidique pouvant être choisi notamment parmi les peptides, les peptides-nucléiques acides (PNA), les lipopeptides ou les glycopeptides. Dans la présente invention, on entendra désigner par le terme polypeptide également les protéines ou les peptides, termes qui seront ici employés indifféremment. Par acide nucléique, on entend désigner un enchaînement précis de nucléotides, modifiés ou non, permettant de définir un fragment ou une région d'un acide nucléique, comportant ou non des nucléotides non naturels, et pouvant correspondre aussi bien à un ADN double brin, un ADN simple brin que des produits de transcription desdits ADNs, tels que les ARNs. Sous un autre aspect, la présente invention a pour objet l'utilisation d'un support selon l'invention ou obtenu par un procédé selon l'invention, pour la détermination ou l'analyse de liaison entre deux composés par SPR et/ou par fluorescence. Les supports ou puces de SPR recouverts de films de silice selon l'invention présentent en effet une réponse SPR appréciable que l'on peut comparer au signal obtenu pour un support présentant une surface d'or nue. De plus, les couches de silice s'avèrent être efficaces pour réduire l'inhibition de fluorescence observée sur des surfaces d'or nues. Ce résultat permet ainsi la combinaison de spectroscopie de fluorescence et de SPR. Sous un autre aspect, la présente invention a pour objet l'utilisation d'un support selon l'invention ou obtenu par un procédé selon l'invention, pour la détermination ou le suivi de réaction entre au moins deux composés par SPR. Sous un autre aspect, la présente invention a pour objet l'utilisation d'un support selon l'invention ou obtenu par un procédé selon l'invention, pour la détection dans un échantillon d'acides nucléiques, de polypeptides, de carbohydrates, de liposomes, de vésicules ou de cellules, de préférence pour la détection d'acides nucléiques, de polypeptides ou de carbohydrates dans un échantillon. Ce procédé est avantageusement utilisé avec un support selon l'invention, sur lequel l'acide nucléique recherché s'hybride spécifiquement avec une sonde (composé cible) présente à la surface dudit support ou le polypeptide ou carbohydrate recherché se fixe ou s'adsorbe spécifiquement avec un composé cible présent à la surface dudit support, la présence ou non de l'acide nucléique, du polypeptide ou du carbohydrate recherché étant déterminé par SPR (voir par exemple le système Biacore). Il en est de même pour toute détermination de la présence d'un composé d'intérêt dans un échantillon présentant une affinité spécifique pour un composé cible présent à la surface dudit support selon l'invention. Lorsque le composé cible est de type polypeptide, on pourra par exemple rechercher la présence dans un échantillon d'un composé d'intérêt capable de reconnaître et/ou de se fixer ou encore s'adsorber spécifiquement sur ce polypeptide (liaison par exemple de type anticorps-antigène, de type ligand-récepteur ou encore enzyme-substrat, etc.). L'homme de l'art saura utiliser les conditions et les protocoles standard bien connus pour ce type d'interaction spécifique que l'on souhaite mettre en oeuvre. Sous un autre aspect, la présente invention a pour objet un procédé de détermination de la présence ou de la quantité d'un composé dans un échantillon, ledit composé étant capable de se lier ou s'adsorber spécifiquement à un composé cible, caractérisé en ce que ledit procédé comprend les étapes suivantes: a) la préparation d'un support selon l'invention ou obtenu par un procédé selon l'invention, sur lequel support ledit composé cible est fixé, de préférence par liaison covalente; b) la mise en contact dudit support obtenu à l'étape a) avec ledit échantillon susceptible de contenir le composé capable de se lier ou s'adsorber spécifiquement audit composé cible dans des conditions appropriées pour la formation d'un complexe spécifique entre ledit composé cible et ledit composé dont on cherche à déterminer la présence ou sa quantité dans l'échantillon; c) le cas échéant, au moins une étape de lavage afin d'éliminer les composés non spécifiquement fixés ou adsorbés audit composé cible; et d) la détermination de la présence ou de la quantité dudit composé dans l'échantillon par la technique dite de résonance plasmonique de surface. Sous un autre aspect, la présente invention a pour objet un kit pour la détermination de la présence ou la quantité d'un composé dans un échantillon par résonance plasmonique de surface et/ou par fluorescence, caractérisé en ce qu'il comprend un support selon l'invention ou obtenu par un procédé selon l'invention. Sous un autre aspect, la présente invention a pour objet une méthode de criblage de composés capables de se fixer ou s'adsorber spécifiquement sur un composé cible donné, caractérisée en ce qu'elle comprend les étapes suivantes: a) la mise en contact dudit composé à tester sur un support selon l'invention ou obtenu par un procédé selon l'invention, dans les conditions permettant la fixation ou l'adsorption spécifique dudit composé à tester et sur lequel support ledit composé cible est fixé, de préférence par liaison covalente; b) l'élimination par au moins une étape de lavage dans les conditions appropriées des composés à tester non fixés ou adsorbés spécifiquement sur ledit composé cible; et c) la sélection du composé testé si la présence de ce composé est détectée par résonance plasmonique de surface sur le support. Enfin, la présente invention est relative à un instrument ou dispositif de diagnostic ou d'analyse comprenant un support selon l'invention tel que défini ci-avant et sur lequel support une couche de SiO, a été déposée par PECVD, notamment avec les caractéristiques d'épaisseur et/ou d'homogénéité et/ou de stabilité et/ou d'indice de réfraction telles que définies ci-avant ou dans les exemples ci-après, ou à un instrument ou dispositif de diagnostic ou d'analyse comprenant un support obtenu par un procédé selon l'invention. Les légendes des figures et exemples qui suivent sont destinés à illustrer l'invention sans aucunement en limiter la portée. Légendes des figures Figures lA et 1B: Images topographiques AFM en mode tapping de la surface d'or (figure 1A), et de la surface Au/SiOX (d = 7,5 nm) (figure lB). Figure 2: Courbes de réflectivité contre angle d'incidence pour différentes épaisseurs de SiOX déposées sur des couches d'or de 50 nm d'épaisseur sur du verre avec une couche adhérente de titane de 5 nm. Les lignes en pointillés sont les résultats expérimentaux; les lignes pleines sont les courbes adaptées 0 nm (^), 7,5 nm (o), 20 nm (.), 40 (^) nm. Figure 3: Courbes de réflectivité contre angle d'incidence pour une interface Au/SiOX de 7,5 nm de SiO, sur des couches d'or de 50 nm d'épaisseur sur du verre avec une couche d'adhésion de titane de 5 nm. La ligne pleine est la courbe adaptée pour 7,5 nm de SiOx sur de l'or; (^) est l'interface après le dépôt; (o) est la même surface après traitement deux fois avec du piranha à 80 C pendant 15 min. Figures 4A et 4B: Schéma en 3 dimensions représentant un support sur lequel des nanoparticules d'or ou d'argent ont été déposées par évaporation sur un film de SiOx déposé sur une couche d'or de 50 nm d'épaisseur sur du verre (figure 4A). Image obtenue par microscopie électronique à balayage (SEM) de la surface d'un support revêtu d'une couche de SiO, d'épaisseur 10 nm par la technique PECVD et sur laquelle un film mince d'or a été évaporé. Figure 5: Modèle de support revêtu d'un film de SiOx déposé sur une couche d'or présentant une configuration géométrique adaptée à l'imagerie par SPR. EXEMPLE 1: Matériaux et Méthodes 1) Matériaux Tous les réactifs de nettoyage et de décapage sont de qualité semi-conducteur. Tous les produits chimiques sont de qualité réactif ou de qualité supérieure et ont été utilisés tels qu'ils ont été reçus sauf mention contraire. C10H4F17C13Si: fournisseur Gelest Inc. (11 E. Steel Rd. Morrisville, PA USA), isopropanol, acétone: fournisseur Aldrich (utilisés sans autre purification), - peroxyde d'hydrogène et acide sulfurique de qualité semiconducteur. 2) Préparation des lames d'or Les lames d'or ont été préparées sur la plateforme PROMESS du CEA de Grenoble par un dépôt sous vide de 5 nm de titane et 50 nm d'or sur des lames de verre nettoyées (76 x 26 x 1 mm3, n = 1,58 à X= 633 nm, CML, France). 3) Préparation de lames composites d'or-SiOx Avant le dépôt du film de silice, les échantillons d'or ont été tout d'abord dégraissés dans de l'isopropanol et de l'acétone dans un bain à ultrasons à température ambiante, puis rincés abondamment avec de l'eau Milli-Q et séchés sous un flux d'azote. Les lames d'or ont été alors chauffées dans la chambre à plasma à 300 C à une pression de 0,005 Torr pendant 1 heure. Des couches de SiOx ont été synthétisées par un dépôt en phase vapeur stimulé par plasma dans un Plasmalab 800Plus pour PECVD (Oxford Instruments). Les conditions de croissance utilisées étaient comme suit: température du substrat: 300 C; mélange de gaz: SiH4 (3 % dans du N2) et N2O (l'écoulement gazeux était de 260 sccm et 700 sccm pour SiH4 et N2O, respectivement) ; pression totale dans le réacteur: 1 Torr; alimentation: 10 W à 13,56 MHz. Dans ces conditions expérimentales, la vitesse de dépôt était de 414 A/min et les films de silice présentent un indice de réfraction de 1,48. L'épaisseur des films de silice a été ajustée en faisant varier le temps de dépôt. 4) Tests de stabilité Les échantillons d'or recouverts de couches de silice ont tout d'abord été lavés par une ultrasonication successive dans de l'isopropanol, de l'acétone et de l'eau désionisée à température ambiante puis dans 3: 1 (v/v) de H2SO4 concentré/30 % H2O2 pendant 15 min suivie d'un rinçage abondant avec de l'eau Milli-Q. Les échantillons résultant ont été séchés sous un flux d'azote. La solution piranha réagit violemment avec des matériaux organiques. Elle doit être manipulée avec extrêmement d'attention, et suivie d'un rinçage abondant avec de l'eau désionisée. 5) Instrumentation SPR L'instrument pour la résonance des plasmons de surface était un Autolab ESPRIT (Autolab, Utrecht, Pays-Bas) permettant des mesures simultanées électrochimiques et de SPR. Dans ce travail, on utilisera seulement la partie SPR. 6) Mesures d'AFM Les échantillons ont été imagés avec un système Dimension 3100 modèle AFM (Veeco, Santa Barbara, CA) équipé d'un contrôleur nanoscope IV (instruments numériques), à température ambiante dans des conditions ambiantes. Des cantilevers de silicium à un seul faisceau (AFM-TM Arrow, Nanoworld) ont été utilisés avec des constantes du ressort -42 N/m et des fréquences de résonance d'environ -250 kHz. Toutes les images d'AFM (Microscopie à Force Atomique) ont été acquises en mode exploitation à une force constante de 5 à 50 pN. 7) Ellipsométrie Les données d'ellipsométrie spectroscopique ont été obtenues dans la plage visible en utilisant un UVISEL par Jobin Yvon Horiba Spectroscopie Ellipsometer équipé d'un logiciel d'analyse des données DeltaPsi 2. Le système a acquis un spectre allant de 2 à 4,5 eV (correspondant à 300 à 750 nm) avec des intervalles de 0,05 eV (ou 7,5 nm) . Les données ont été prises en utilisant un angle d'incidence de 70 et on a réglé le compensateur à 45,0 . On a adapté les données par une analyse de régression à un modèle film sur substrat comme décrit par leurépaisseur et leurs indices de réfractions complexes. Les valeurs données dans les tableaux 1 et 2 donnent une moyenne sur 5 mesures prises sur différents points de la surface. 8) Mesures de l'angle de contact Les angles de contact de l'eau ont été mesurés en utilisant de l'eau désionisée. Un système de goniomètre contrôlé par un ordinateur à distance (DIGIDROP par GBX, France) a été utilisé pour mesurer les angles de contact. La précision est de 2 . Toutes les mesures ont été faites dans une atmosphère ambiante à température ambiante. EXEMPLE 2: Résultats Les films de silice étudiés ici ont été déposés sur des surfaces de puces de SPR utilisant une décomposition chimique d'un mélange gazeux de SiH4 et N20 dans un réacteur à plasma à 300 C. Dans ces conditions expérimentales, les films déposés présentent un indice de réfraction de 1, 48 et la vitesse de dépôt était de 414 Amin. L'épaisseur du film a été contrôlée par le temps de réaction. L'étude par ellipsométrie des films déposés après 10, 30, 60, 75 et 120 s a eu pour résultat des épaisseurs de 7,5, 20, 44, 51 et 63 nm respectivement (voir Tableau 1). Tableau 1: Détermination par ellipsométrie de l'épaisseur des couches de SiOx déposées avant et (A) après sonication dans de l'isopropanol/acétone/eau et après 15 min de nettoyage piranha (H2SO4/H2O2: = 3/1 (v/v)) (B). Entrée Tel que déposé Après traitement Al Après traitement B2 d/nm d/nm d/nm 1 7,51 7,21 (4 %) 7,12 (1,25 %) 2 20,00 20,16 (0,8 %) 19,37 (3,9 %) 3 44,20 42,98 (2,76 %) 42,57 (0,95 %) 4 62,95 64,27 (2,05 %) 60,00 (6,64 %) 1 sonication successivement dans de l'isopropanol/acétone/eau 2 15 min dans une solution piranha Les couches de SiO,{ ayant des épaisseurs supérieures à 44 nm n'ont pas été discutées dans cette étude comme elles ne montrent pas de réponse de SPR significative. Nous avons ensuite examiné la topographie des puces de SPR avant et après le revêtement de silice. La figure lA montre l'AFM en mode tapping d'une surface d'or nettoyée. La surface est composée de grains ayant une taille moyenne de 40 nm et la rugosité de la surface a été trouvée inférieure à 1,8 nm. Le dépôt chimique des films de silice sur la surface n'a pas induit de changement topographique de la surface. L'image par AFM de la surface recouverte avec un film de SiO,t (épaisseur 7,5 nm) présente des caractéristiques similaires et la même rugosité que la surface native (figure 1B). Il existe deux procédés pour évaluer les interactions interfaciales en SPR. Dans le mode balayage, la variation de l'intensité de la lumière réfléchie en fonction de l'angle d'incidence du faisceau de lumière est détectée. L'angle critique et l'angle de résonance sont caractéristiques du système à étudier et tout changement dans l'indice de réfraction du milieu diélectrique provoquera le décalage de l'angle de résonance vers des angles plus élevés. La figure 2 montre le décalage de l'angle de résonance une fois que des couches de dioxyde de silicium ayant différentes épaisseurs (7,5 nm, 20nm, 44 nm) ont été déposées ex-situ sur la lame de verre recouverte d'or. Alors que l'angle critique ne change pas (non montré) quand on utilise de l'eau en tant que solvant dans toutes les expériences, l'angle quand le plasmon de surface minimum intervient se décale vers des angles supérieurs avec une épaisseur de SiOx croissante: 66,03 (0 nm), 66,19 (7,5 nm), 66,45 (20 nm), 66,96 (44 nm). Les interfaces de dioxyde de silicium-or avec une épaisseur de SiOx supérieure à 60 nm n'ont pas montré un signal de SPR minimum sur un prisme de verre d'indice de réfraction de 1,58 en utilisant l'instrument Autolab-ESPRIT SPR comme les angles détectables étaient à l'extérieur de la limite de détection. En plus d'un changement de l'angle de résonance, l'intensité de résonance minimum est réduite de 0,048 (0 nm) à 0,053 (7,5 nm), 0,059 (20 nm) et 0,080 (44 nm), respectivement, correspondant à une dose d'intensité de 0,5, 1,1, 3,2 %. Les courbes expérimentales ont été adaptées à des courbes de SPR théoriques et les épaisseurs correspondantes ont été déterminées en utilisant les paramètres suivants: n(prisme) = 1,58, n(or) = 0,197 + i3,442 avec d = 530 nm, n(titane) = 2, 36 + i3,112 avec d = 60 nm, n(SiOx) = 1,48. Tableau 2: Entrée SPR' SPR Tel que déposé Traitement2 1 8nm 8nm 2 23 nm 22 nm 3 45 nm 43 nm les courbes expérimentales ont été adaptées à des courbes de SPR théoriques en utilisant n(prisme) = 1,58, n(or) = 0,197 + i3,442 avec d = 530 nm, n(titane) = 2,36 + i3,112 avec d = 60 nm, n(SiOx)) = 1,48 2 sonication dans de l'isopropanol/acétone/eau et 15 min dans une solution piranha Les résultats des expériences de SPR sont comparables à ceux obtenus à partir de mesures ellipsométriques dans l'air (7,5, 20, 44,2 nm) (Tableau 1). Plusieurs points ont été mesurés sur l'interface Au/SiOx, les valeurs moyennes de d = 7,51; 20,00; 44,2; 62,95 ont été respectivement obtenues. Stabilité des films de dioxyde de silicium sur l'or En plus de présenter une plateforme compatible aux puces SPR et en outre une fonctionnalisation de surface, les films de silice doivent supporter plusieurs traitements chimiques pour être utiles pour des études à long terme. Ainsi, les lames d'or recouvertes avec des films de silice ont été soumises à un nettoyage aux ultrasons dans de l'isopropanol (5 min à température ambiante), de l'acétone (5 min à température ambiante) et de l'eau désionisée (5 min à température ambiante). L'analyse par ellipsométrie de surfaces résultantes n'a montré aucune évolution significative de l'épaisseur des films de silice. Seule une réduction de 4 % de l'épaisseur de la surface a été observée (voir tableau 1). Cette analyse met en évidence les épaisseurs déterminées par ellipsométrie et SPR et confirme la stabilité des films. Ceci même en nettoyant l'interface. De plus, les puces de SPR recouvertes de SiO, ont été montrées comme étant stables dans les solutions de piranha (H2SO4/H2O2 = 3/1 (v/v)) pendant 15 minutes. A nouveau, on a observé moins de 4 % de réduction de l'épaisseur de la surface (voir tableaux 1 et 2). Ceci peut être dû au retrait de tout absorbât ou contaminant sur la surface. Les solutions piranha sont connues pour décomposer les absorbâts organiques sur la surface. Les résultats de l'ellipsométrie ont été confirmés par spectroscopie SPR. Fonctionnalisation de surface La réactivité chimique des puces de SPR recouvertes de films de SiO, a été examinée. La surface recouverte avec un film de silice de 7 nm d'épaisseur a été tout d'abord nettoyée avec une solution piranha et on a incubé la surface résultante dans une solution à 10-2 M de perfluoroalkylsilane pendant 2 h à température ambiante. Le cours de la réaction a été suivi par les mesures de l'angle de contact. Les puces de SPR initiales or sur verre ont montré un caractère hydrophobe avec un angle de contact de 74 . Après le dépôt de silice et le traitement par piranha, des propriétés mouillantes de la surface ont changé de hydrophobe à hydrophile. La surface oxydée a présenté un angle de contact de l'eau inférieure à 15 (similaire au verre). Après le couplage chimique avec l'organosilane, l'angle de contact a augmenté jusqu'à 114 . Ceci est en accord avec l'immobilisation chimique de la molécule de silane sur la surface. Il a été trouvé que ce traitement n'a induit aucun changement de l'épaisseur ou de la réponse de SPR et a produit une quantité considérable de Si-OH utilisé pour coupler un trichloroperfluorosilane. A notre connaissance, ceci est le premier exemple présentant une telle stabilité de films de silice sur de l'or préparés thermiquement. Le traitement piranha a généré des groupes silanol de surface réactifs nécessaires pour une chimie de couplage d'un organosilane. Cette propriété permettra de tirer avantage de la chimie de surface pour construire des architectures complexes et pour introduire des groupes fonctionnels sur la surface en utilisant la chimie de surface bien connue des organosilanes. Conclusion Des films de silice stables ayant des épaisseurs allant de 7 à 100 nm sur un métal, notamment de l'or peuvent être déposés en utilisant une technique PECVD. Les films sont stables dans des environnements corrosifs: sonication dans des solutions organiques et aqueuses, et dans des solutions piranha à 80 C. Le traitement piranha a généré des groupes Si-OH de surface nécessaires pour une chimie de couplage au silane. Les puces de SPR recouvertes de films de silice ont présenté une réponse SPR appréciable que l'on peut comparer au signal obtenu d'une surface d'or nue. Les couches de silice s'avèrent être efficaces pour réduire l'inhibition de fluorescence observée sur des substrats d'or nus. Ce résultat permettra la combinaison de spectroscopie de fluorescence et de SPR et ouvre ainsi de nouvelles opportunités pour détecter et imager des événements biomoléculaires sur les surfaces avec des applications potentielles dans divers domaines y compris la microfluidique et les biopuces. Ces exemples mettent en évidence la fabrication et la caractérisation de films d'une épaisseur de l'ordre du nanomètre stable de silice amorphe (SiOx) déposés sur des lames de verre recouvertes d'une couche d'adhésion de 5 nm de titane et de 50 nm d'or en utilisant une technique de dépôt en phase vapeur stimulé par plasma (PECVD). Les surfaces résultantes ont été caractérisées en utilisant une microscopie à force atomique (AFM), une ellipsométrie, des mesures de l'angle de contact et une résonance des plasmons de surface (SPR). L'analyse par AFM indique que des films homogènes de silice ayant une rugosité faible ont été formés sur la surface d'or. Les films de silice déposés ont montré une stabilité excellente dans différents solvants et dans une solution piranha. Il n'y a eu aucune variation significative dans l'épaisseur ou dans le signal de SPR après ces traitements sévères. Les films de silice ayant des épaisseurs allant jusqu'à au moins 40 nm ont permis la visualisation de l'effet des plasmons de surface. Les analyses par SPR ont permis en outre, la détermination de l'épaisseur des silices qu'on a comparées aux résultats ellipsométriques. Le changement de l'angle de contact pour la surface d'or hydrophobe et le film Au/SiOX hydrophile. Le traitement chimique avec une solution piranha a généré des groupes de surfaces de silanol qui ont été couplés du trichlorosilane. Références Fortin, E. et al., Electronalysis 2005, 17, 495-503. Georgiadis, R. et al., Langmuir 2000, 16, 6759-6762. Guedon, P. et al., Anal. Chem. 2000, 72, 6003-6009. Jordan, C. E. et al., Anal. Chem. 1997, 69, 1449-1456. Kambhampati, D. 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L'invention a pour objet un procédé de fabrication d'un support solide revêtu d'une couche métallique sur laquelle couche métallique est déposée une couche de SiOx d'épaisseur uniforme et stable, ledit support permettant de déterminer par Surface Plasmon Resonance (« SPR ») la présence d'un composé présent à la surface dudit support. L'invention comprend également de tels supports susceptibles d'être obtenus par ce procédé ainsi que leurs utilisations notamment comme biopuces à acides nucléiques ou à protéines.
1. Procédé de fabrication d'un support solide revêtu d'une couche métallique sur laquelle couche métallique est déposée une couche de SiO, d'épaisseur uniforme et stable, ledit support permettant de déterminer par résonance plasmonique de surface ( SPR ) la présence d'un composé capable de se lier spécifiquement à un composé cible présent à la surface dudit support, caractérisé en ce que ladite couche de SiO, est déposée par Enrichissement Plasma Déposition Chimique en Phase Vapeur ( PECVD pour Plasma Enhanced Chemical Vapour Deposition ). 2. Procédé de fabrication selon la 1, caractérisé en ce que ladite couche métallique est choisie parmi une couche d'or ou d'argent. 3. Procédé de fabrication selon la 2, caractérisé en ce que ladite couche métallique est une couche d'or. 4. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite couche de SiO, déposée par PECVD a une épaisseur comprise entre 5 nm et 80 nm. 5. Procédé de fabrication selon la 4, caractérisé en ce que ladite couche de SiOX déposée par PECVD a une épaisseur supérieure ou égale à 5 nm et inférieure ou égale à 40 nm. 6. Procédé de fabrication selon la 5, caractérisé en ce que ladite couche de SiO, déposée par PECVD a une épaisseur supérieure ou égale à 5 nm et inférieure ou égale à 20 nm. 7. Procédé de fabrication selon la 6, caractérisé en ce que ladite couche de SiO, déposée par PECVD a une épaisseur égale à 7 nm 1, 5 nm. 8. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que ladite couche métallique a une épaisseur égale à environ 50 nm. 9. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que ladite couche métallique est revêtue de particules d'or ou d'argent avant le dépôt de la couche de SiO, par PECVD. 10. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que ledit support solide est préalablement revêtu d'une couche de titane avant d'être revêtu de ladite couche métallique, de préférence d'épaisseur d'environ 5 nm. 11. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que le mélange de gaz utilisé dans le procédé PECVD est un mélange SiH4 (de préférence à 3 % en N2) et N2O, de préférence à un débit respectif de 260 cm3/min et 700 cm3/min, de préférence avec une température pour le substrat de 300 C. 12. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que le dépôt de SiO, sur le support par le procédé PECVD est réalisé à une vitesse d'environ 414 A/min. 13. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que le dépôt de SiO, par le procédé PECVD sur le support est à une pression totale dans le réacteur de 1 T et une puissance de 10 W à 13,56 MHz. 14. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que la couche de SiO,{ déposée par PECVD présente un indice de réfraction compris entre 1,45 et 1,48, de préférence choisi dans le groupe constitué des indices de réfraction suivants: 1,45; 1,465 et 1,48. 15. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce qu'il comprend une étape additionnelle dans laquelle on dépose sur la couche de SiO, déposée par PECVD un second film métallique, de préférence d'or ou d'argent, lequel second film métallique est évaporé pour former des nanoparticules métalliques sur la couche de SiO,. 16. Procédé de fabrication selon la 15, caractérisé en ce que ledit second film métallique présente une épaisseur inférieure à 5 mn. 17. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que la couche de SiO, déposée par PECVD est déposée sur une partie seulement de la surface du support revêtu du film métallique, de préférence selon une configuration géométrique adaptée à l'imagerie par SPR. 18. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 17, caractérisé en ce que ledit support est un support solide transparent. 19. Procédé de fabrication selon l'une des 1 à 18, caractérisé en ce que ledit support est en verre. 20. Support revêtu d'une couche de SiOx susceptible d'être obtenu ou directement obtenu par le procédé selon l'une des 1 à 19, caractérisé en ce que l'épaisseur de la couche de SiO, déposée sur ledit support est uniforme et en ce que l'épaisseur de la couche de SiO, déposée et/ou la réponse SPR n'est(ne sont) pas modifiée(s) après traitement du support avec une solution piranha (mélange d'acide sulfurique / péroxyde d'hydrogène à 30 %, dans un rapport 3/1) à 80 C. 21. Support selon la 20, caractérisé en ce que ledit support présente un index de réfraction d'environ 1,48. 22. Support selon la 20 ou 21, caractérisé en ce que la couche de SiO,t déposée est traitée après dépôt afin de produire des groupements Si-OH. 23. Support selon la 22, caractérisé en ce que la couche de SiOx est traitée avec une solution de piranha. 24. Support selon l'une des 20 à 23 ou obtenu par un procédé selon l'une des 1 à 19, caractérisé en ce que la couche de SiOx est traitée de telle sorte qu'elle permette le couplage de composés organosilanes. 25. Support selon l'une des 20 à 24 ou obtenu par un procédé selon l'une des 1 à 19, caractérisé en ce que la surface du support sur laquelle a été déposée une couche de SiOx présente des groupements fonctionnels de type organosilane. 26. Support selon la 25, caractérisé en ce que la surface du support sur laquelle a été déposée une couche de SiO, présente des groupements fonctionnels de type aminosilane, tels que le 3-aminopropyltriméthoxysilane et le N-(2-aminoéthyl)-3 -aminopropyltriméthoxysilane. 27. Support selon la 25, caractérisé en ce que la surface du support sur laquelle a été déposée une couche de SiOx présente des groupements fonctionnels de type thiolsilane, de préférence de type mercaptosilane tel que le (3-mercaptopropyl)-triméthoxysilane. 28. Support selon l'une des 20 à 27 ou obtenu par un procédé selon l'une des 1 à 19, caractérisé en ce que ledit composé cible est fixé par liaison covalente sur ledit support. 29. Support selon l'une des 20 à 28 ou obtenu par un procédé selon l'une des 1 à 19, caractérisé en ce que ledit composé cible est un polypeptide, un acide nucléique ou un carbohydrate. 30. Utilisation d'un support selon l'une des 20 à 29 ou obtenu par un procédé selon l'une des 1 à 19 pour la détermination ou le suivi de réaction entre au moins deux composés par SPR et/ou par fluorescence. 31. Utilisation d'un support selon l'une des 20 à 29 ou obtenu par un procédé selon l'une des 1 à 19 pour la détermination ou le suivi de réaction entre au moins deux composés par SPR. 32. Utilisation d'un support selon l'une des 20 à 29 ou obtenu par un procédé selon l'une des 1 à 19 pour la détection dans un échantillon d'acides nucléiques, de polypeptides, d'hydrates de carbone, de liposomes, de vésicules ou de cellules. 33. Utilisation d'un support selon l'une des 20 à 29 ou obtenu par un procédé selon l'une des 1 à 19 pour la détection d'acides nucléiques ou de polypeptides dans un échantillon. 34. Procédé de détermination de la présence ou de la quantité d'un composé dans un échantillon, ledit composé étant capable de se lier ou s'adsorber spécifiquement à un composé cible, caractérisé en ce que ledit procédé comprend les étapes suivantes: a) la préparation d'un support selon l'une des 20 à 29 ou obtenu par un procédé selon l'une des 1 à 19 sur lequel support ledit composé cible est fixé, de préférence par liaison covalente; b) la mise en contact dudit support obtenu à l'étape a) avec ledit échantillon susceptible de contenir le composé capable de se lier ou s'adsorber spécifiquement audit composé cible dans des conditions appropriées pour la formation d'un complexe spécifique entre ledit composé cible et ledit composé dont on cherche à déterminer la présence ou sa quantité dans l'échantillon; c) le cas échéant, au moins une étape de lavage afin d'éliminer les composés non spécifiquement fixés ou adsorbés audit composé cible; et d) la détermination de la présence ou de la quantité dudit composé dans l'échantillon par la technique dite de Surface Plasmon Resonance. 35. Kit pour la détermination de la présence ou la quantité d'un composé dans un échantillon par Surface Plasmon Resonance et/ou par fluorescence, caractérisé en ce qu'il comprend un support selon l'une des 20 à 29 ou obtenu par un procédé selon l'une des 1 à 19. 36. Méthode de criblage de composés capables de se fixer ou s'adsorber spécifiquement sur un composé cible donné, caractérisée en ce qu'elle comprend les étapes suivantes: a) la mise en contact dudit composé à tester sur un support selon l'une des 20 à 29 ou obtenu par un procédé selon l'une des 1 à 19 dans les conditions permettant la fixation spécifique dudit composé à tester et sur lequel support ledit composé cible est fixé, de préférence par liaison covalente; b) l'élimination par au moins une étape de lavage dans les conditions appropriées des composés à tester non fixés ou adsorbés spécifiquement sur ledit composé cible; et c) la sélection du composé testé si la présence de ce composé est détectée par Surface Plasmon Resonance sur le support. 37. Instrument ou dispositif de diagnostic ou d'analyse comprenant un support selon l'une des 20 à 29 ou obtenu par un procédé selon l'une des 1 à 19.
C,G
C23,C12,G01
C23C,C12Q,G01N
C23C 16,C12Q 1,G01N 21,G01N 33
C23C 16/40,C12Q 1/00,C12Q 1/68,G01N 21/55,G01N 21/64,G01N 33/551
FR2897141
A1
DISPOSITIF D'ECLAIRAGE PORTABLE
20,070,810
La présente invention se rapporte au domaine technique des dispositifs d'éclairage portables fonctionnant à l'électricité et utilisant un moyen d'éclairage à leds (diodes électroluminescentes). L'invention concerne plus particulièrement un dispositif d'éclairage de plongée comportant un double système de sécurité. Ces dispositifs sont également nommés "phares de plongée" dans la suite de la description. Il est connu de réaliser un dispositif d'éclairage portable fonctionnant à l'électricité, du type comportant des moyens d'éclairage par leds, alimentés par piles ou batteries d'alimentation ou alimentation électrique, et activés par des moyens de mise en oeuvre appropriés situés sur le boîtier, et comportant : un système d'éclairage principal comportant au moins une led 15 blanche, un système d'éclairage secondaire, lesdits systèmes d'éclairage principal et secondaire pouvant être mis en oeuvre manuellement par l'opérateur en fournissant un éclairage différent. 20 On connaît par exemple des phares de plongée comportant des organes de commande pour sélectionner manuellement différents modes de fonctionnement, à savoir différentes puissances d'éclairage, un mode clignotant dit "mode flash". Un tel mode ne permet pas à un plongeur de contrôler avec précision ses paliers de remontée. Ce mode flash permet au 25 mieux à d'autres de localiser un plongeur en difficultés. Les phares de plongée existants fonctionnant avec des leds, ne sont pas équipés de système spécifique de sécurité. En cas de fin d'autonomie des piles ou alimentation électrique l'utilisateur n'a pas de moyen de secours lui permettant de bénéficier d'un éclairage. En cas de problème il ne dispose 30 plus de la possibilité d'avertir d'autres personnes. De telles fonctions peuvent être particulièrement utiles en cas d'utilisation en plongée sous-marine. Selon l'invention, le dispositif d'éclairage secondaire comporte au moins un led émettant un rayonnement infrarouge et/ou visible avec une couleur 35 différentiable de la lumière blanche émise par la ou les leds blanches. Le phare électrique conforme à l'invention permet grâce à un système d'éclairage à led de couleur complémentaire au système d'éclairage principal à leds blancs, d'offrir des fonctions supplémentaires par rapport aux phares classiques. Le système d'éclairage complémentaire à led de couleur peut être actionné par l'utilisateur lui-même à tout moment. Cela lui permet par exemple, au cours d'une plongée de nuit, d'avertir à distance une équipe de surveillance restée en surface. Ce système peut également permettre à un plongeur de signaler sous l'eau, à ses coéquipiers, un problème survenant en cours de plongée. Par ailleurs le système d'éclairage de couleur se substitue automatiquement à l'éclairage normal blanc quand l'alimentation électrique arrive en fin d'autonomie. Ce dispositif a un double intérêt en passant automatiquement de l'éclairage blanc à l'éclairage de couleur. Le plongeur est averti qu'il arrive en fin d'autonomie avant d'être totalement privé d'éclairage. Il lui reste suffisamment d'autonomie pour terminer sa plongée tout en disposant d'un éclairage suffisant pour assurer sa remontée en sécurité en pouvant consulter ses instruments et en ayant accès aux informations concernant sa profondeur, sa vitesse de remontée, la nécessité de respecter des paliers de décompression etc. Arrivé en surface l'éclairage restant permet également au plongeur de se signaler à la surveillance de surface et le bateau peut le localiser pour le récupérer. Par ailleurs l'éclairage de secours ne mettant en oeuvre par exemple qu'une seule led consomme moins d'énergie. Il accroît ainsi la durée d'éclairage. Le dispositif d'éclairage conforme à l'invention présente ainsi l'avantage de pouvoir être utilisé comme moyen de communication, par exemple comme moyen de communication d'urgence, en utilisant une couleur spécifique, par exemple le rouge, pour définir un code particulier de communication reconnu par l'ensemble des utilisateurs de tels dispositifs et notamment les plongeurs. Selon un exemple de réalisation préférentiel, le spectre du rayonnement visible correspond à la couleur rouge. Selon un exemple de réalisation, il comprend des moyens de basculement pour passer automatiquement d'un mode d'éclairage principal à un mode d'éclairage secondaire, lesdits modes étant obtenus respectivement avec le système d'éclairage principal et le système d'éclairage secondaire. Selon un exemple de réalisation, les moyens de mise en oeuvre comprennent un interrupteur à contact magnétique associé au boîtier, pouvant être actionné par l'opérateur notamment pour activer le système d'éclairage secondaire. Selon un exemple de réalisation, les moyens de basculement comprennent un circuit électronique intégré au boîtier, lequel est conçu pour couper automatiquement l'alimentation du système d'éclairage principal et alimenter ledit système d'éclairage secondaire, lorsque la tension aux bornes des piles ou batteries d'alimentation ou alimentation électrique est inférieure à un niveau déterminé. Selon un exemple de réalisation, d'une part, le système d'éclairage principal est constitué de plusieurs Ieds blanches disposées en couronne au niveau de l'extrémité éclairante du boîtier et d'autre part, le système d'éclairage secondaire est constitué d'une ou plusieurs leds de couleur disposée dans ladite couronne. Selon un exemple de réalisation, le dispositif actuel a un rendement lumineux d'environ 110 lumens, ou 1050 lux à 1 mètre et l'angle de la lentille de 8 à 12 , correspondant ceci équivaut à un éclairage classique d'une consommation d'environ 25watts. Selon un exemple de réalisation, il comporte des piles ou batteries ou alimentation électrique offrant une durée de l'éclairage principal en mode manuel et lors d'une utilisation en continu, dont la valeur théorique est de plus de 12 heures à 100% d'efficacité d'éclairage qui peut atteindre, dans les mêmes conditions décrites ci-dessus, au moins 36 heures avec une efficacité dégressive. Selon un exemple de réalisation, il comporte des moyens pour mettre le système d'éclairage secondaire en mode clignotant. Selon un exemple de réalisation, les dimensions sont de l'ordre de 65 mm de diamètre par 170 millimètres de longueur pour un poids terrestre de 600 grammes sans piles ou batteries d'alimentation ou alimentation électrique, soit 350 grammes environs en immersion. Selon un exemple de réalisation, il se présente sous une forme étanche avec des moyens permettant une résistance à une pression de l'ordre de 20 bars. Selon un exemple de réalisation, il est du type antidéflagrant et constitué de matériaux résistants à une température n'excédant pas 115 Celsius. Selon un exemple de réalisation, dans le cas d'utilisation de batteries d'alimentation, leur rechargement est effectué en milieu ouvert, écartant ainsi un risque d'explosion. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront également de la 10 description détaillée, donnée ci-après à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente un exemple de réalisation d'un dispositif d'éclairage selon l'invention, la figure 2 représente en coupe longitudinale, le dispositif 15 d'éclairage de la figure 1, la figure 3 est une représentation schématique du principe de fonctionnement du dispositif conforme à l'invention, la figure 4 représente, le schéma électronique structurel d'un dispositif d'éclairage conforme à l'invention. 20 Le phare est réalisé sur la base d'un boîtier (9) de forme tubulaire en aluminium contenant des piles (3) (à titre non limitatif du type AA /LR06) ou batteries d'alimentation (à titre non limitatif du type Nimh LR06), ou alimentation électrique et d'un dispositif de commande (4) électronique et d'activation du mode de sécurité en cas de fin d'autonomie. Dans le cas 25 d'utilisation de batteries d'alimentation, pour recharger celles-ci, aucun risque d'explosion n'existe, le rechargement étant effectué en milieu ouvert. Une extrémité (8) du phare est du Makrolon transparent d'épaisseur 4mm et protège une couronne de leds blanches (1), à titre non limitatif, standards ou en luxeon ou luxeon III utilisées pour l'éclairage 30 normal. Au centre de cette couronne se situe une led de couleur (2), à titre non limitatif, standard ou en luxeon ou luxeon III . A titre non limitatif, l'éclairage de couleur peut être, par exemple, rouge et peut également clignoter au moyen d'un circuit approprié intégré dans le dispositif électronique (4), constituant ainsi un code de communication universel. L'autre extrémité du phare comporte un bouchon (7) à vis en aluminium permettant d'accéder à l'intérieur du phare pour changer les piles (3) ou les batteries d'alimentation lesquelles sont disposées dans un coupleur en série, par exemple de 8 piles (3). Une bague cylindrique (6) rotative en aluminium comportant un aimant et, des ILS (interrupteur à lames souples, 0.5 ou 1 ampère) dans le corps du boîtier (9), constituent l'interrupteur à contact magnétique (5). Ce dernier est du type à quatre positions et permet en mode manuel d'éteindre et d'allumer le phare ou de passer de l'éclairage blanc à l'éclairage de couleur ou à un mode de fonctionnement de sécurité clignotant et inversement. Le dispositif électronique (4) de sécurité permet par ailleurs de passer automatiquement à un éclairage de couleur ou au mode de fonctionnement de sécurité clignotant. Le phare est équipé d'une poignée (10) inoxydable, amovible et rotative. Celle-ci permet de manipuler le phare comme représenté (fig1), selon les nécessités d'utilisation, d'y attacher une dragonne de transport ou un bout de fixation. Elle permet l'arrêt en translation de la bague d'allumage. Le phare de plongée conforme à l'invention comporte donc un système d'éclairage principal constitué de leds blanches (1) et un système d'éclairage secondaire constitué d'au moins une led de couleur (2). Les moyens de mise en oeuvre du système d'éclairage secondaire sont constitués du circuit électronique (4) intégré au boîtier (9), lequel circuit est aménagé pour couper automatiquement l'alimentation du système d'éclairage principal et alimenter le système d'éclairage secondaire, lorsque la tension des piles (3) ou batteries d'alimentation ou alimentation électrique se situe en dessous d'un niveau déterminé. A titre d'exemple non limitatif, les dimensions du phare sont de l'ordre de 65 mm de diamètre par 170 millimètres de longueur pour un poids terrestre de 600 grammes, sans piles ou batteries d'alimentation, soit 350 grammes environs en immersion. A titre non limitatif, le dispositif actuel a un rendement lumineux d'environ 110 lumens, ou 1050 lux à 1 mètre et l'angle de la lentille de 8 à 12 ; correspondant à un éclairage classique d'une consommation d'environ 25watts.35 A titre non limitatif, la durée de l'éclairage principal en mode manuel et lors d'une utilisation en continu, est, en valeur théorique, de plus de 12 heures à 100% d'efficacité d'éclairage, au moyen des piles (3) ou batteries ou alimentation électrique appropriées. Celle-ci peut atteindre, dans les mêmes conditions décrites ci-dessus, environ plus de 36 heures avec une efficacité ou puissance dégressive. Le phare électrique est étanche et fonctionne sous l'eau. Les moyens actuels mis en oeuvre permettent une résistance à une pression de l'ordre de 20 bars. Il est plus particulièrement destiné à une utilisation en plongée. L'ensemble du système est totalement antidéflagrant. Le dispositif selon l'invention peut être utilisé, à titre d'exemple, en zone d'émanation de gaz ou de produits toxiques, atmosphère explosive hautement inflammable. Il est constitué de matériaux qui résistent à une température n'excédent pas 115 Celsius. Le circuit électronique (4) de commande fonctionne de la manière précisée ci-après, en référence à la figure 3. Lors de l'utilisation du système d'éclairage principal constitué de la couronne de leds blanches (1), le circuit de commande (4) détecte si une tension d'alimentation (17) passe en dessous d'une valeur déterminée. Dans l'affirmative, il désactive l'éclairage principal fonctionnant avec plusieurs diodes élecroluminescentes de couleur blanche (1) et active l'éclairage de secours composée d'une diode électroluminescente de couleur (2), éventuellement clignotant, au moyen d'un circuit approprié intégré dans le dispositif électronique (4). La figure 3 représente le principe de fonctionnement du circuit 25 électronique (4) qui est mis en oeuvre par un interrupteur (5) du type à quatre positions, lesquelles correspondent à : 1) Arrêt 2) Marche détection énergie 3) Marche couleur manuel 30 4) Marche Blanc manuel L'interrupteur (5) du type tournant en position 1, 3, ou 4 neutralise le système électronique de commande (4). En position 2, le circuit électronique (4) détecte une tension (ou 35 puissance d'éclairage) limite au niveau des piles (3) ou batteries d'alimentation ou alimentation électrique afin de basculer l'éclairage principal du phare sur la led de couleur (2) correspondant à un mode économie d'énergie. Le circuit comparateur (11) compare 2 tensions Vseuil et Vref ; Vref étant une tension de référence générée par un circuit de référence (13). Vseuil issue d'un circuit (12) est une tension proportionnelle à la tension (17) aux bornes des piles (3) ou batteries d'alimentation ou alimentation électrique. Les circuits (12) et (13) reçoivent comme information la tension (17) aux bornes des piles (3) ou batteries d'alimentation ou alimentation électrique. Pour cela, on génère la tension de référence Vref ainsi que la tension Vseuil proportionnelle à la tension (17) aux bornes des piles (3) ou batteries d'alimentation ou alimentation électrique. Si la tension des piles (3) ou batteries d'alimentation ou alimentation électrique est suffisante (Vseuil > Vref), le dispositif électronique (4) commande l'éclairage de la led blanche (1), (ou des leds blanches (1)) avec une tension Vs appropriée grâce à un circuit de commande (14). Lorsque la tension (17) des piles (3) ou batteries d'alimentation ou alimentation électrique vient à baisser et que l'autonomie diminue, et si le comparateur (11) détecte que Vseuil < Vref, alors le dispositif électronique (4) commute automatiquement l'éclairage principal du phare sur la led de couleur (2) de l'éclairage de secours avec une tension Vs appropriée. La figure 4 représente, le schéma structurel du dispositif électronique (4). Le bloc 17 est constitué d'un système d'alimentation, sur la base de 8 piles de 1.5V : tension d'alimentation (17) (par exemple 12 V) du circuit et d'alimentation des Ieds blanches (1) et de couleur (2). Le bloc 13 est constitué d'une diode zener (Dl) et d'une résistance RI (560 Ohm). Ce bloc a pour rôle de fournir une tension de référence Vref au circuit comparateur (11). La tension de 4.7V (aux bornes de la diode zener) est la tension de référence Vref adoptée pour faire la comparaison avec la tension Vseuil. Cette tension Vref reste fixe. Le bloc 12 est constitué d'un pont diviseur de tension R2, R3 (3,3 kOhm et 4,7 kOhm). Celui-ci délivre une tension de sortie (Vseuil) proportionnelle à la tension (17) du système d'alimentation. Cette tension est donc une image de la tension disponible aux bornes du système d'alimentation. Le bloc 11 est constitué de deux comparateurs u1 et u2. Les comparateurs ul et u2 sont montés en parallèle et permettent de fournir un 5 signal de commande à des transistors QI et Q2. Si Vseuil > Vref , les sorties des comparateurs ul et u2 sont au niveau logique haut (led blanche (1) allumée, led de couleur (2) éteinte). Si Vseuil < Vref, les sorties des comparateurs ul et u2 sont au niveau logique bas (Ied blanche (1) éteinte, led de couleur (2) allumée). 10 La résistance R6 (10 kOhm) reliant la sortie du comparateur u2 à son entrée non inverseuse, permet de ne pas avoir de commutations intempestives des leds lorsque Vseuil est proche de Vref. Le bloc 14 est constitué des deux transistors (QI et Q2) fonctionnant en commutation et permet d'alimenter soit la led blanche (1) (Vseuil > Vref) ou 15 soit la led de couleur (2) (Vseuil < Vref). Les transistors QI, Q2 sont reliés aux sorties des comparateurs ul et u2 respectivement via des résistances R4 (1 kOhm) et R5 (1kOhm). La présente invention trouve également son application pour tout autre dispositif d'éclairage tel que la sécurité civile, l'année (terre, air, mer), la 20 gendarmerie, les pompiers, la police, les CRS, la douane, la spéléologie, l'alpinisme, ferroviaire (cheminot),l'automobile, l'équipement (chantier nuit), EDF / GDF, le nautisme, le SAMU, la surveillance sécurité, l'archéologie, la pêche, la chasse, le camping, etc... L'invention peut être déclinée en système frontal ou d'éclairage fixe. 25 Il est par exemple envisageable d'utiliser un dispositif d'éclairage conforme à l'invention comportant un mode d'éclairage secondaire à rayonnement infrarouge pour la détection de faux billets ou pour une communication codée entre forces de police. Ce mode d'éclairage infrarouge peut également être combiné simultanément ou alternativement à 30 un mode d'éclairage secondaire visible de couleur rouge
Dispositif d'éclairage portable fonctionnant à l'électricité, ci nommé après « phare », à leds alimentées par piles (3) ou batteries d'alimentation ou alimentation électrique (3) dans un boîtier tubulaire avec une extrémité (8) transparente contenant les leds et une extrémité (7) constituée d'un bouchon à vis permettant d'ouvrir le phare.Le phare comporte deux systèmes d'éclairage : un système d'éclairage principal constitué d'au moins une led blanche (1) et, un système d'éclairage secondaire, composé d'au moins une led de couleur (2), constituant un double dispositif de secours.Un interrupteur à contact magnétique (5) quatre positions, permet à l'utilisateur d'actionner manuellement, selon les nécessités, l'éclairage blanc (1) ou de couleur (2).L'invention comporte un circuit électronique (4) intégré et aménagé pour substituer automatiquement l'éclairage secondaire (2) à l'éclairage principal lorsque la tension des piles ou batteries d'alimentation ou alimentation électrique (3) se situe en dessous d'un seuil déterminé.La valeur théorique de l'autonomie de l'éclairage principal (1) en mode manuel et utilisation continue est de plus de 20 heures.Il est étanche et antidéflagrant permettant une utilisation sous l'eau ou dans l'air. La poignée (10) peut être amovible et la led de couleur (2) éventuellement clignotante.
1) Dispositif d'éclairage portable fonctionnant à l'électricité, du type comportant des moyens d'éclairage par leds (5), alimentés par piles (3) ou batteries d'alimentation ou alimentation électrique et activés par des moyens de mise en oeuvre appropriés situés sur le boîtier (9), les moyens d'éclairage comportant : un système d'éclairage principal comportant au moins une led 10 blanche (1), un système d'éclairage secondaire, lesdits systèmes d'éclairage principal et secondaire pouvant chacun être mis en oeuvre manuellement par l'opérateur et fournissant un éclairage différent, 15 caractérisé en ce que le système d'éclairage secondaire comporte au moins une led émettant un rayonnement infrarouge et/ou visible avec une couleur différentiable de la lumière blanche émise par la ou les leds blanches (1). 2) Dispositif d'éclairage selon la 1, caractérisé en ce que le 20 spectre du rayonnement visible correspond à la couleur rouge. 3) Dispositif d'éclairage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de basculement pour passer automatiquement d'un mode d'éclairage principal à un mode d'éclairage secondaire, lesdits 25 modes étant obtenus respectivement avec le système d'éclairage principal et le système d'éclairage secondaire. 4) Dispositif d'éclairage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de mise en oeuvre comprennent un 30 interrupteur à contact magnétique (5) associé au boîtier (9) et pouvant être actionné par l'opérateur notamment pour activer le système d'éclairage secondaire. 5) Dispositif d'éclairage selon la 3, caractérisé en ce que les moyens de basculement comprennent un circuit électronique (4) intégré au boîtier (9), conçu pour couper automatiquement l'alimentation du système d'éclairage principal et alimenter ledit système d'éclairage secondaire lorsque la tension aux bornes des piles (3) ou batteries d'alimentation ou alimentation électrique est inférieure à un niveau déterminé. 6) Dispositif d'éclairage selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que, d'une part le système d'éclairage principal est constitué de plusieurs leds blanches (1) disposées en couronne au niveau d'une l'extrémité éclairante (8) du boîtier (9) et d'autre part le système d'éclairage secondaire est constitué d'une ou plusieurs leds de couleur (2) disposée dans ladite couronne. 7) Dispositif d'éclairage selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé, en ce que le dispositif actuel a un rendement lumineux d'environ 110 lumens, ou 1050 lux à 1 mètre et l'angle de la lentille de 8 à 12 , correspondant ceci équivaut à un éclairage classique d'une consommation d'environ 25watts. 8) Dispositif d'éclairage selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte des piles (3) ou batteries ou alimentation électrique offrant une durée de l'éclairage principal en mode manuel et lors d'une utilisation en continu, dont la valeur théorique est de plus de 12 heures à 100% d'efficacité d'éclairage peut atteindre, dans les mêmes conditions décrites ci-dessus, au moins 36 heures avec une efficacité dégressive. 9) Dispositif d'éclairage selon l'une quelconque des 1 à 8, 30 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour mettre le système d'éclairage secondaire en mode clignotant. 10) Dispositif d'éclairage selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte une poignée (10) du type amovible et rotative. 11) Dispositif d'éclairage selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé, en ce que ses dimensions sont de l'ordre de 65 mm de diamètre par 170 millimètres de longueur pour un poids terrestre de 600 grammes sans piles (3) ou batteries d'alimentation ou alimentation électrique, soit 350 grammes environs en immersion. 12) Dispositif d'éclairage selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il se présente sous une forme étanche avec des moyens permettant une résistance à une pression de l'ordre de 20 bars. 13) Dispositif d'éclairage selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il est du type antidéflagrant et constitué de matériaux résistants à une température n'excédant pas 115 Celsius. 14) Dispositif d'éclairage selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que dans le cas d'utilisation de batteries d'alimentation, leur rechargement est effectué en milieu ouvert, écartant ainsi un risque d'explosion.
F,B,H
F21,B63,H05
F21L,B63C,F21V,H05B
F21L 4,B63C 11,F21V 23,H05B 37
F21L 4/02,B63C 11/02,F21V 23/04,H05B 37/00
FR2894544
A1
BALAI D'ESSUIE-GLACE COMPORTANT UNE MONTURE DE SUPPORT, UNE VERTEBRE INTERNE ET UN ELEMENT DE LIAISON
20,070,615
"." L'invention propose un balai d'essuie-glace de véhicule automobile du type "flat-blade" comportant un élément de liaison avec un bras d'entraînement qui réalise la fixation d'un élément structurel avec une monture de support. L'invention propose plus particulièrement un balai d'essuie-glace de véhicule automobile, comportant : une monture de support d'orientation principale longitudinale, qui comporte des moyens de support d'une raclette d'essuyage et un corps tubulaire d'axe principal longitudinal; - un élément structurel en forme de lame horizontale longitudinale, qui est reçu à l'intérieur du corps tubulaire ; et - un élément de liaison du balai avec un bras d'entraînement, qui est monté sur la monture de support, et qui comporte des moyens de blocage pour bloquer l'élément structurel en position dans l'élément de liaison. Selon une conception consistant à réaliser des balais d'essuie-glace de faible hauteur, la structure articulée du balai d'essuie-glace, qui porte la raclette ou lame d'essuyage est supprimée, et c'est l'association d'une monture de support creuse avec une vertèbre longitudinale de rigidification qui constitue la structure du balai proprement dit. La monture de support est en forme de tronçon de profilé longitudinal qui comporte un corps tubulaire à l'intérieur duquel la vertèbre, qui est en forme de lame horizontale longitudinale est reçue. La monture comporte enfin des crochets inférieurs de montage de la raclette d'essuyage. La vertèbre est réalisée en un matériau rigide, par exemple 30 en acier, permettant de plaquer la raclette d'essuyage contre la surface vitrée à essuyer. Le balai comporte aussi un élément de liaison du balai avec un bras d'entraînement en balayage, qui est monté autour du corps de la monture de support, et qui comporte des moyens de blocage pour bloquer la vertèbre en mouvement longitudinal en position montée à l'intérieur du corps de la monture de support. Le document US-A-6.161.248 décrit un balai d'essuie-glace de type "flat-blade" pour lequel l'élément de liaison est relié à la vertèbre par des languettes élastiques qui sont reçues dans des gorges complémentaires de la vertèbre. Le document FR-A-2 868 376 décrit un balai d'essuie-glace du type flat-blade dans lequel l'élément de liaison est connecté à la monture de support par des moyens de blocage io composés de dents qui sont reçus dans des encoches réalisées dans les bords latéraux de la vertèbre. Lors de différents tests sur ce dernier dispositif de fixation, des jeux sont apparus dans la tenue de l'élément de liaison sur la vertèbre. Cet inconvénient est notamment dû au positionnement is relatif des dents vis-à-vis des encoches de la vertèbre, car, de par le jeu des tolérances sur les différents pièces ou sur le moyen d'assemblage, il est possible, si la référence de positionnement est réalisée par une première paire de dents que la deuxième paire de dents ne soient pas tout à fait en face des encoches 20 associées. Par ailleurs, et de manière incontournable industriellement, les découpes sur la vertèbre font apparaître sur les bords des angles vifs, et le contact d'une dent au niveau d'un angle vif créé une zone de contact localisée qui ne s'étend pas sur la totalité de 25 le géométrie de la dent et de son encoche correspondante. Ainsi, au fur et à mesure de l'utilisation du balai d'essuie-glace, les dents se déforment progressivement et de manière permanente du fait des jeux introduits, de sorte que l'efficacité du balai d'essuie-glace s'en trouve réduit. 30 L'invention a pour but de proposer un balai d'essuie-glace pour lequel les moyens de blocage de la vertèbre en position montée dans la monture de support sont suffisamment rigides pour ne pas se déformer progressivement, et qui permettent d'éviter tout jeu, aussi bien longitudinalement qu'angulairement, entre les différents éléments du balai d'essuie-glace. Dans ce but, l'invention propose un balai d'essuie-glace du type décrit précédemment, dans lequel, les moyens de blocage de l'élément de liaison sur la monture support comportent, d'une part, des moyens de blocage longitudinaux de l'élément structurel en position, et d'autre part, des moyens de blocage angulaires de l'élément structurel en position dans l'élément de liaison. Cette caractéristique permet notamment de séparer les io fonctions de blocage pour assurer un blocage de l'élément structurel dans l'élément de liaison dans toutes les directions. Selon d'autres caractéristiques de l'invention ; • Les moyens de blocage longitudinaux comportent au moins un ergot qui est reçu dans une encoche réalisée dans l'élément 15 structurel ; • Les ergots sont au moins au nombre de deux, chacun étant reçu dans une encoche réalisée dans les bords latéraux de part et d'autre de l'élément structurel ; • Chaque encoche est de forme globalement rectangulaire, 20 complémentaire de l'ergot associé ; • Les moyens de blocage angulaires comportent des dents de maintien qui coopèrent avec les bords latéraux de l'élément structurel ; • L'extrémité transversale libre de chaque dent de maintien 25 comporte une surface d'arrêt qui s'écrase sur le bord latéral de l'élément structurel lors du montage et/ou du sertissage de l'élément de liaison sur la monture de support ; • Les ergots et les dents de maintien sont ménagés sur les pattes latérales de l'élément de liaison ; 30 • Chaque ergot et chaque dent de maintien s'étend transversalement vers l'intérieur de l'élément de liaison, depuis une face longitudinale verticale interne de la patte latérale associée ; • À chaque ergot et dent de maintien est associé au moins un plot de maintien, disposés verticalement de part ou d'autre de l'ergot et/ou de la dent de maintien • A chaque ergot et dent de maintien est associé une paire de plots de maintien, comprenant un plot supérieur et un plot inférieur disposés verticalement de part et d'autre de l'ergot et/ou de la dent de maintien ; • La dent de maintien est située transversalement en retrait par rapport à chaque plot de maintien ; io Les parois latérales du corps tubulaire comportent des premières et secondes ouvertures latérales qui sont respectivement traversées par l'ergot et la surface d'arrêt de la dent de maintien de l'élément de liaison ; • Les premières et secondes ouvertures latérales sont 15 réalisées par découpe de la paroi latérale préalablement au montage de l'élément de liaison (16) sur la monture de support. • Chaque ouverture latérale comporte une entaille supérieure et une entaille inférieure dans lesquelles s'insèrent les plots de maintien supérieur et inférieur associes ; 20 • Chaque entaille et le plot de maintien associé sont de formes complémentaires ; D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux figures annexées 25 parmi lesquelles : - la figure 1 est une représentation en perspective éclatée d'un balai d'essuie-glace de type flat-blade généralement connu, dans laquelle les moyens de blocage disposés sur l'élément de liaison n'ont pas été représentés ; 30 - la figure 2 est une représentation schématique en perspective éclatée d'un balai d'essuie-glace comprenant un élément de liaison conforme à l'invention ; - la figure 3 est vue en coupe horizontale du balai d'essuie-glace représenté à la figure 1, avant le montage de l'élément de liaison ; - la figure 4 est une vue similaire à celle de la figure 2, s dans laquelle l'élément de liaison est monté sur la monture de support, montrant les moyens de blocage en fonctionnement. Pour la description de l'invention, on adoptera à titre non limitatif les orientations verticale, longitudinale et transversale selon le repère V, L, T indiqué aux figures. io Dans la description qui va suivre, des éléments identiques, similaires ou analogues seront désignés par les mêmes chiffres de référence. On a représenté à la figure 1 une structure générale connue d'un balai d'essuie-glace 10 de type "flat-blade", qui 15 comporte une monture de support 12 d'orientation principale longitudinale, qui porte les autres composants du balai 10, une vertèbre interne 14 en forme de lame horizontale longitudinale, un élément de liaison 16 permettant de relier le balai d'essuie-glace 10 à un bras d'entraînement (non représenté) et une raclette 20 d'essuyage (non représentée). L'élément de liaison 16 comprend des moyens de blocage pour le blocage de la vertèbre 14 à l'intérieur de la monture 12 qui n'ont pas été représentés sur la figure 1. La monture 12 comporte un corps central 18 tubulaire 25 d'axe principal longitudinal, qui est délimité par une paroi supérieure horizontale 20, une paroi inférieure horizontale 22, et par deux parois latérales longitudinales verticales 24. Bien entendu, cette délimitation du corps tubulaire 18 n'est pas limitative. On peut en effet avoir un corps tubulaire dont la 30 section a une forme circulaire ou elliptique dès lors que ce corps est apte à recevoir une vertèbre 14, quelque soit sa forme. La monture 12 comporte aussi une nervure supérieure longitudinale 26, qui s'étend verticalement vers le haut depuis la face supérieure de la paroi supérieure horizontale 20 du corps 18, et qui est conformée aérodynamiquement de manière à générer des efforts d'appui du balai 10 sur la surface vitrée, sous l'action du vent relatif produit par le déplacement du véhicule. Enfin, la monture de support 12 comporte des moyens inférieurs de montage de la raclette d'essuyage, qui consiste ici en deux crochets inférieurs longitudinaux 28 en vis-à-vis, et qui délimitent un corps tubulaire 30 ouvert vers le bas, dans lequel un dos supérieur complémentaire de la raclette est monté. La vertèbre 14 constitue l'élément structurel du balai 10, io qui rigidifie la monture 12. La vertèbre 14 est réalisée en un matériau relativement rigide, par exemple en acier ou en matériau composite, et elle consiste en une lame horizontale longitudinale qui est agencée à l'intérieur du corps tubulaire 18. L'élément de liaison 16 est monté longitudinalement 15 globalement au milieu de la monture 12, en chevauchant le corps 18 de la monture 12, c'est-à-dire qui s'étend au-dessus de la paroi supérieure horizontale 20, et de part et d'autre des parois latérales 24. La nervure supérieure 26 comporte une ouverture 32 au 20 travers de laquelle l'élément de liaison 16 est monté sur la monture 12. L'élément de liaison 16 est formé en deux parties 33 identiques et qui sont montées, dans un agencement où elles sont mises l'une en face de l'autre, sur le corps 18 selon un 25 mouvement transversal. Chaque partie 33 de l'élément de liaison 16 comporte une embase supérieure 36 qui est en appui sur la face supérieure de la paroi supérieure horizontale 20 du corps 18, et qui comporte des moyens 38 de fixation à l'embase supérieure 36 de l'autre 30 partie 33 de l'élément de liaison 16. Les moyens de fixation 38 comportent, notamment, un alésage et un fût par partie 33 de l'élément de liaison 16. L'élément de liaison 16 comporte aussi deux pattes latérales inférieures 34, chacune s'étendant vers le bas depuis une embase supérieure 36 de la partie 33 associée, et qui sont réparties transversalement de part et d'autre du corps 18 de la monture 12, de manière à réaliser le positionnement transversal de l'élément de liaison 16 par rapport au corps 18. L'extrémité inférieure libre 34i de chaque patte latérale 34 est recourbée vers l'intérieur de l'élément de liaison 16, en constituant un crochet s'étend en regard de la face inférieure 22i de la paroi inférieure horizontale 22 du corps 18. L'extrémité inférieure 34i de chaque patte latérale 34 permet ainsi de réaliser io le blocage vertical de l'élément de liaison 16 en position montée autour du corps 18. Comme visible sur la figure 2, l'élément de liaison 16 comporte des moyens de blocage pour le blocage de la vertèbre 14 en position montée à l'intérieur du corps creux 18 de la 15 monture de support 12. Les moyens de blocage de l'élément de liaison 16 sont de deux types : • des moyens de blocage longitudinaux, et • des moyens de blocage angulaires, 20 La combinaison de ces deux types de moyens de blocage permet une tenue de la vertèbre 14 en position dans le corps 18 dans l'ensemble des directions. Les moyens de blocage longitudinaux comportent au moins un ergot transversal interne 40, disposé sur chacune des parties 25 33 de l'élément de liaison 16. Cet ergot 40 coopère avec une encoche 42 pratiquée dans la vertèbre 14 pour réaliser le blocage longitudinal de la vertèbre 14 en position montée dans le corps 18 de la monture. Les ergots 40 sont ménagés sur les pattes latérales 34. 30 Les encoches 42, qui reçoivent les ergots 40, sont réalisées dans les bords latéraux 14a de la vertèbre 14, et selon un mode de réalisation de l'invention, les encoches 42 sont de forme complémentaire des ergots 40, par exemple rectangulaire. Ici, chaque patte latérale 34 comporte un ergot 40 et chaque bord latéral 14a de la vertèbre 14 comporte par conséquent une encoche 42. Chaque ergot 40 s'étend transversalement vers l'intérieur de l'élément de liaison 16, depuis une face longitudinale verticale interne 34a de la patte latérale 34 associée, et son extrémité libre interne est reçue dans l'encoche associée 42 de la vertèbre 14. Les ergots 40 permettent un positionnement aisé de l'élément de liaison 16 sur la monture et leur coopération avec les io encoches 42 assure un bon maintien mécanique longitudinal de la vertèbre 14 dans l'élément de liaison 16. Les moyens de blocage angulaires comportent des dents de maintien transversales internes 44, disposées sur chacune des parties 33 de l'élément de liaison 16, qui coopèrent avec les is bords latéraux 14a de la vertèbre 14. Chaque dent de maintien 44 comporte une surface d'arrêt 45 qui est destinée à venir en contact avec un bord latéral de la vertèbre lors du montage. Ici, chaque patte latérale 34 comporte deux dents 44 disposées de part et d'autre de l'ergot 40, et chaque bord latéral 20 14a de la vertèbre 14 comporte par conséquent deux zones de contact. Chaque dent 44 s'étend transversalement vers l'intérieur de l'élément de liaison 16, depuis la face longitudinale verticale interne 34a de la patte latérale 34 associée, et sa surface d'arrêt 25 45 vient s'écraser sur le bord latéral 14a de la vertèbre lors du montage et/ou du sertissage de l'élément de liaison 16 sur la monture 12. L'écrasement des dents 44 sur les flancs de la vertèbre permet d'obtenir un bon maintien en torsion en cas de mouvement 30 angulaire entre la monture 12 et l'élément de liaison 16 ainsi q'un maintien vertical de la vertèbre dans la monture. Cette séparation des fonctions de maintien selon les directions permet d'adapter les moyens de blocage à la direction de maintien souhaitée et améliore la qualité et les performances de la tenue de la connexion entre l'élément de liaison 16 et la monture 12. Dans cet agencement, le centre de l'encoche 42, constitue la référence pour la réalisation de l'encoche 42 et pour l'assemblage du balai. Cet agencement avec une paire d'ergot 40 coopérant avec une paire d'encoche 42 ne nécessite pas alors de prévoir de tolérances ou de jeux particuliers pour la fabrication et l'assemblage de l'élément de liaison 16 sur la monture 12. De plus, pour réaliser le maintien du corps 18 par rapport à io l'élément de liaison 16, il est prévu d'associer à chaque ergot 40 et dent 44 au moins un plot de maintien et de préférence une paire de plots de maintien 58, 60, chaque plot étant disposé verticalement de part et d'autre de l'ergot ou de la dent sur la face interne 34a de la patte latérale 34 associée. 15 Ces plots 58, 60, de forme globalement rectangulaire, permettent dans leur coopération avec le bord latéral 14a de la vertèbre 14, d'aider au positionnement de l'élément de liaison 16 sur la monture 12 et de maintenir le corps 18 par rapport à l'élément de liaison 16. 20 Ainsi, les plots de maintien supérieur 58 et inférieur 60 associés à un ergot 40 et/ou à une dent de maintien 44 sont agencés verticalement de part et d'autre de la vertèbre 14, réalisant le positionnement vertical et longitudinal de la vertèbre 14 par rapport à l'élément de liaison 16. 25 On a représenté aux figures 3 et 4, en vue en coupe, l'élément de liaison 16, avant et après montage sur la monture 12. Avant montage, les deux parties 33 de l'élément de liaison 16 sont positionnées de part et d'autre et en regard des bords latéraux 14a de la vertèbre 14 de sorte que les ergots 40 sont en 30 correspondance avec les encoches 42. Les dents 44 pourvues de leur surface d'arrêt 45 sont disposées de part et d'autre de chaque ergot 40 en regard des bords latéraux de la vertèbre 14. io Après montage de l'élément 16 sur la monture 12 et fixation des deux parties 33, par sertissage par exemple, ou par utilisation des moyens de fixation 38, les ergots 40 sont reçus dans les encoches 42 et les surface d'arrêt 45 des dents 44 sont écrasées contre les bords latéraux 14a de la vertèbre 14. Par ailleurs, comme visible notamment sur les figures 2 et 3, les parois latérales 24 du corps 18 comportent des premières 46a et des secondes 46b ouvertures latérales destinées à coopérer avec les ergots 40 et dents 44 disposés sur l'élément de io liaison 16. Ces ouvertures latérales permettent un accès direct à la vertèbre 14 et à ses bords latéraux 14a pour la maintenir ou pour venir en appui contre celle-ci. Chaque première ouverture latérale 46a est située en vis- 15 à-vis de chaque encoche 42, et est traversée par l'ergot 40 associé de l'élément de liaison 16. L'ergot 40 est ainsi reçu dans le fond de l'encoche 42 associée, améliorant ainsi le blocage longitudinal de la vertèbre 14 par rapport à l'élément de liaison 16. 20 Les secondes ouvertures latérales 46b sont disposées de part et d'autre d'une première ouverture latérale 46a et traversées par la surface d'arrêt 45 de la dent de maintien 44 associée. La dent 44 vient ainsi se positionner au niveau de l'ouverture latérale 46b et la surface d'arrêt 45 vient s'écraser 25 contre le flanc du bord latéral 14a de la vertèbre 14. Ces ouvertures latérales permettent donc un accès direct à la vertèbre 14 et à ses bords latéraux 14a pour la maintenir ou pour venir en appui contre celle-ci. Les premières et secondes ouvertures latérales 46a et 46b 30 sont réalisées préalablement au montage de l'élément de liaison 16 sur la monture 12, lors de la réalisation de la monture 12, par moulage ou co-extrusion, ou bien par découpage. Comme visible sur la figure 2, les ouvertures latérale 46a et 46b comportent, par ailleurs, une entaille supérieure 52, Il réalisée dans la paroi horizontale supérieure 20, qui s'étend transversalement vers l'intérieur de la monture 12 et une entaille inférieure 56 réalisée dans la paroi inférieure horizontale 22 et qui s'étend également transversalement vers l'intérieur de la monture 12. Dans la pratique, chaque paire d'entaille constituée d'une entaille supérieure 52 et d'une entaille inférieure 56 forme une ouverture unique avec les premières et secondes ouvertures latérales 46a, 46b. io Les plots de maintien supérieur 58 (non visibles sur les figures 3 et 4 du fait de la vue en coupe) et inférieur 60 sont complémentaires de l'entaille supérieure 52 et inférieure 56 respective, ce qui permet d'assurer un positionnement horizontal sans jeu de la monture de support 12 par rapport à l'élément de 15 liaison 16. Ici, comme on peut le visualiser à la figure 2, l'entaille supérieure 52 et le plot supérieur 58 complémentaire, sont de forme globalement rectangulaire. De plus, les dents 44 s'étendent transversalement en 20 retrait par rapport aux plots supérieurs 58 et inférieurs 60. Le bord latéral 14a de la vertèbre 14 est ainsi reçu entre les plots supérieur 58 et inférieur 60, réalisant ainsi le positionnement vertical de la vertèbre 14 à l'intérieur du corps 18, notamment pour maintenir la vertèbre 14 en position horizontale. 25 Cette séparation des fonctions de maintien longitudinales et angulaires permet des découpes simplifiées au niveau de la vertèbre 14 et des ouvertures latérales 46a et 46b ainsi qu'un positionnement aisé des pièces lors de l'assemblage du balai d'essuie-glace. 30
L'invention propose un balai d'essuie-glace (10) de véhicule automobile, comportant- une monture de support (12) qui comporte un corps tubulaire (18) longitudinal ;- un élément structurel (14) en forme de lame horizontale longitudinale, qui est reçu à l'intérieur du corps tubulaire (18) ; et- un élément de liaison (16) du balai (10) avec un bras d'entraînement, qui est monté sur la monture de support (12), et qui comporte des moyens de blocage pour bloquer l'élément structurel (14) en position dans l'élément de liaison (16),Les moyens de blocage de l'élément de liaison (16) comportent, d'une part, des moyens de blocage longitudinaux de l'élément structurel (14) en position, et d'autre part, des moyens de blocage angulaires de l'élément structurel (14) en position.
1. Balai d'essuie-glace (10) de véhicule automobile, comportant - une monture de support (12) d'orientation principale longitudinale, qui comporte des moyens (28) de support d'une raclette d'essuyage et un corps tubulaire (18) d'axe principal longitudinal ; - un élément structurel (14) en forme de lame horizontale longitudinale, qui est reçu à l'intérieur du corps tubulaire (18) ; et - un élément de liaison (16) du balai (10) avec un bras d'entraînement, qui est monté sur la monture de support (12), et qui comporte des moyens de blocage pour bloquer l'élément structurel (14) en position dans l'élément de liaison (16), caractérisé en ce que les moyens de blocage de l'élément de liaison (16) comportent, d'une part, des moyens de blocage longitudinaux de l'élément structurel (14) en position, et d'autre part, des moyens de blocage angulaires de l'élément structurel (14) en position . 2. Balai d'essuie-glace selon la 1, dans lequel, les moyens de blocage longitudinaux comportent au moins un ergot (40) qui est reçu dans une encoche (42) pour immobiliser longitudinalement l'élément structurel (14) par rapport à l'élément de liaison (16). 3. Balai d'essuie-glace selon la 2, caractérisé en ce que, les moyens de blocage longitudinaux comportent au moins deux ergots (40) qui sont chacun reçu dans une encoche (42) réalisée dans les bords latéraux (14a) de part et d'autre de l'élément structurel (14) 4. Balai (10) d'essuie-glace selon la précédente, caractérisé en ce que chaque encoche (42) de l'élément structurel (14) est de forme globalement rectangulaire, complémentaire de l'ergot (40) associé. 5. Balai d'essuie-glace selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel, les moyens de blocageangulaires comportent des dents de maintien (44) qui coopèrent avec les bords latéraux (14a) de l'élément structurel (14) pour immobiliser angulairement l'élément structurel (14) par rapport à l'élément de liaison (16). 6. Balai (10) d'essuie-glace selon la précédente, caractérisé en ce que l'extrémité transversale libre de chaque dent de maintien (44) comporte une surface d'arrêt (45) qui s'écrase sur le bord latéral (14a) de l'élément structurel (14) lors du montage et/ou du sertissage de l'élément de liaison (16) sur la monture de support (12). 7. Balai d'essuie-glace selon les 2 et 5 prises ensemble, dans lequel le corps tubulaire (18) est délimité par une paroi horizontale supérieure (20), une paroi horizontale inférieure (22) et par deux parois latérales longitudinales verticales (24) , l'élément de liaison (16) étant monté sur la monture de support (12) par l'intermédiaire de deux pattes latérales (34) longitudinales verticales qui s'étendent de part et d'autre des parois latérales (24) du corps tubulaire (18), caractérisé en ce que les ergots (40) et les dents de maintien (44) sont ménagés sur les pattes latérales (34) de l'élément de liaison (16). 8. Balai (10) d'essuie-glace selon la précédente, caractérisé en ce que chaque ergot (40) et chaque dent de maintien (44) s'étend transversalement vers l'intérieur de l'élément de liaison (16), depuis une face longitudinale verticale interne (34a) de la patte latérale (34) associée, 9. Balai (10) d'essuie-glace selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que à chaque ergot (40) et dent de maintien (44) est associé au moins un plot (58,60) de maintien, disposé verticalement de part ou d'autre de l'ergot (40) et/ou de la dent de maintien (44) sur la patte latérale (34) pour réaliser le maintien du corps tubulaire (18) par rapport à l'élément de liaison (16). 10. Balai (10) d'essuie-glace selon la précédente, caractérisé en ce que à chaque ergot (40) et dent demaintien (44) est associé une paire de plots (58,60) de maintien, comprenant un plot supérieur (58) et un plot inférieur (60), disposés verticalement de part et d'autre de l'ergot (40) et/ou de la dent de maintien (44). 11. Balai (10) d'essuie-glace selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que la dent de maintien (44) est située transversalement en retrait par rapport à chaque plot (58,60) de maintien. 12. Balai (10) d'essuie-glace selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que les parois latérales (24) du corps tubulaire (18) comportent au moins une première ouverture latérale (46a) qui est située en vis-à-vis de chaque encoche (42) de l'élément structurel (14), et qui est traversée par l'ergot (40) associé. 13. Balai (10) d'essuie-glace selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que les parois latérales (24) du corps tubulaire (18) comportent au moins deux secondes ouvertures latérales (46b) qui sont situées de part et d'autre de la première ouverture latérale (46a), et qui sont chacune traversée par la surface d'arrêt (45) de la dent de maintien (44) associée. 14. Balai (10) d'essuie-glace selon les 12 et 13, caractérisé en ce que les premières et secondes ouvertures latérales (46a, 46b) sont réalisées par découpe de la paroi latérale (24) associée du corps tubulaire (18), préalablement au montage de l'élément de liaison (16) sur la monture de support (12). 15. Balai (10) d'essuie-glace selon la précédente, caractérisé en ce que chaque ouverture latérale (46a, 46b) comporte une entaille supérieure (52) et une entaille inférieure (56) respectivement réalisée dans la paroi horizontale supérieure (20), inférieure (22) du corps (18), et en ce que les plots de maintien supérieur (58) et inférieur (60) associés à chaque ergot (40) et/ou dent de maintien (44) sont respectivement reçus dans ladite entaille supérieure (52), inférieure (56), pourpositionner longitudinalement l'élément de liaison (16) par rapport à la monture de support (12). 16. Balai (10) d'essuie-glace selon la précédente, caractérisé en ce que chaque entaille (52, 56) et le plot de maintien (58, 60) associé sont de formes complémentaires.
B
B60
B60S
B60S 1
B60S 1/38,B60S 1/32,B60S 1/40
FR2902044
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF POUR FABRIQUER UN PROFILE MUNI D'UN DECOR
20,071,214
Description L'invention concerne un procédé ainsi qu'un dispositif de fabrication d'un profilé en matière plastique muni d'un décor. Un tel procédé ainsi qu'un tel dispositif sont connus du document DE 102 34 276 Al de la demanderesse. Ce procédé s'est avéré très complexe dans la pratique. Il est par ailleurs connu de créer un décor en appliquant une feuille imprimée sur une surface de profilé à décorer. Cette application de feuille a plusieurs inconvénients. En particulier, on ne peut pas toujours exclure que le profil soit endommagé ou déformé lors de l'application de la feuille. En outre, il faut méticuleusement veiller à ce que la surface sur laquelle la feuille doit être collée ne présente aucune irrégularité ou contamination. Le but de la présente invention est donc de développer un procédé du type mentionné ci-15 dessus de façon qu'il permette de créer un décor visuellement plaisant par des moyens plus simples. Ce but est atteint selon l'invention par un procédé comprenant les étapes suivantes : 20 extrusion du profilé en matière plastique, décoration du profilé en matière plastique par exposition d'une surface de profilé à décorer à un faisceau laser au moins partiellement absorbant pour la matière plastique de profilé, balayage ligne par ligne de la surface de profilé à décorer avec le faisceau laser de 25 façon que des sections à décorer sur la ligne balayée soient exposées de manière définie au rayonnement laser au-dessus d'un seuil d'intensité prédéfini, au moins l'intensité moyenne du rayonnement laser se situant au-dessous du seuil d'intensité dans les sections situées entre les sections à décorer, - une avance de ligne pour le balayage ligne par ligne étant réalisée au moins partiellement par l'avance d'extrusion. Selon l'invention, il a été découvert que la technique du marquage au laser, déjà connue dans son principe dans d'autres domaines, pouvait aussi être utilisée pour la décoration de profilés en matière plastique. Il s'est étonnamment avéré que les teintes qui peuvent être produites à l'aide de la décoration au laser sont pratiquement identiques aux teintes souhaitées par le marché. Il s'est en outre avéré qu'il était possible d'utiliser des matières plastiques de profilés typiques sans additifs supplémentaires pour la décoration au laser. La décoration au laser constitue un procédé d'impression sans contact qui peut donc être utilisé aussi sur des surfaces de profilé non planes. Moyennant une commande appropriée, il est possible de créer des décors pratiquement quelconques, sans restriction à certains pas d'impression. Aucun temps de séchage n'est nécessaire. Avec l'impression de décor directe, aucun matériel consommable, comme par exemple des feuilles, n'est nécessaire. Outre des surfaces galbées, il est possible d'imprimer des surfaces structurées. Etant donné qu'il s'agit d'une impression sans contact, il est possible d'imprimer aussi des matériaux sensibles à la déformation ou des sections de profilés. Il en résulte une impression durable, résistante à l'usure et en particulier aussi plus difficilement falsifiable. La décoration au laser permet également une résolution de décor élevée, avec une largeur de ligne inférieure à 100 m. Préférentiellement, on peut prévoir l'utilisation d'un rayonnement laser pulsé, les sections à ne pas exposer étant omises par déviation de faisceau correspondante dans l'intervalle entre les impulsions laser à l'intérieur d'une ligne. Avec cette disposition, il est possible d'exploiter tout le rayonnement généré par le laser. En variante, on peut prévoir l'utilisation d'un rayonnement laser pulsé qui est dévié à vitesse de déviation constante sur la surface de profilé à décorer, les sections à ne pas exposer étant omises par affaiblissement de faisceau correspondant à l'intérieur d'une ligne. Un procédé de ce type permet une déviation de faisceau constante, ce qui réduit les exigences à l'égard de la commande pour le balayage. Une exposition de la surface de profilé à décorer aussi dans les sections à ne pas décorer permet d'obtenir un effet mat souhaité également sur des régions libres, c'est-à-dire des régions de la surface du profilé à décorer sur lesquelles aucun décor ne doit être appliqué. En accord avec l'invention, il peut être prévu une déviation correctrice du faisceau laser perpendiculairement à la déviation de ligne pour compenser les fluctuations de l'avance d' extrusion. Une déviation de ce type permet une décoration uniforme même en présence de certaines fluctuations lors de l'avance d'extrusion. Comme il a été reconnu selon l'invention, on peut utiliser pour cela des procédés de correction connus d'un autre domaine technique, à savoir de la technique de découpage au laser. 20 Le but mentionné ci-dessus est atteint, en ce qui concerne l'aspect, par un dispositif de fabrication d'un profilé en matière plastique muni d'un décor, caractérisé en ce qu'il comprend : 25 une extrudeuse pour extruder le profilé en matière plastique, - un laser de décoration pour décorer le profilé en matière plastique par exposition d'une surface de profilé à décorer à un faisceau laser au moins partiellement absorbant pour la matière plastique de profilé,15 au moins un miroir de balayage pour le balayage ligne par ligne de la surface de profilé à décorer avec le faisceau laser, un dispositif de commande de décor qui coopère avec une unité de commande de miroirs de balayage et/ou avec un modulateur d'intensité de faisceau laser de façon que des sections à décorer sur la ligne balayée soient exposées de manière définie au faisceau laser au-dessus d'un seuil d'intensité prédéfini, au moins l'intensité moyenne du rayonnement laser se situant au-dessous du seuil d'intensité dans les sections des lignes de décor situées entre les sections à décorer, le dispositif de commande de décor coopérant avec un dispositif de commande d'extrudeuse ou avec un dispositif de saisie de la vitesse d'extrusion de façon qu'une avance de ligne pour le balayage ligne par ligne soit réalisée au moins partiellement par l'avance d'extrusion. Les avantages du dispositif selon l'invention correspondant à ceux qui ont déjà été mentionnés plus haut en faisant référence au procédé selon l'invention. Ainsi, ledit dispositif de fabrication peut comprendre : - un laser de décoration pulsé, dans lequel l'unité de commande de miroirs de balayage fonctionne de façon à omettre les sections à ne pas exposer par déviation de faisceau correspondante dans l'intervalle entre les impulsions laser à l'intérieur d'une ligne, ou, un laser de décoration pulsé, dans lequel le modulateur d'intensité de faisceau laser fonctionne de façon à omettre les sections à ne pas exposer par affaiblissement de faisceau correspondant à l'intérieur d'une ligne ; au moins un autre miroir de déviation qui est commandé par l'unité de commande de miroirs de balayage pour réaliser une déviation correctrice perpendiculairement à la déviation de ligne pour compenser les fluctuations de l'avance d'extrusion ; un dispositif optique qui focalise le rayonnement laser dans un plan de la surface de profilé à décorer de façon que le rayonnement laser y ait un diamètre 1/e situé dans la plage allant de 100 m à 500 m, de préférence de l'ordre de 300 m. Le dispositif optique précité peut être réglé de manière ciblée pour qu'un plan focal du faisceau laser ne coïncide pas avec le plan de la surface de profilé à décorer, de sorte que le faisceau laser atteint la surface de profilé avec un diamètre supérieur à son diamètre focal. Une telle défocalisation ciblée peut conduire à une impression de décor volontairement plus douce. Des exemples de réalisation de l'invention sont expliqués en détail ci-après à l'aide des dessins sur lesquels sont montrés : fig. 1 schématiquement un dispositif de fabrication d'un profilé en matière plastique muni d'un décor ; fig. 2 schématiquement un laser de décoration ainsi qu'un dispositif de déviation de faisceau laser du dispositif de fabrication selon la fig. 1 ; fig. 3 une variante du dispositif de déviation de faisceau laser ; fig. 4 schématiquement et non à l'échelle, une coupe transversale partielle du profilé en matière plastique lors de son exposition à un faisceau laser du laser de décoration ; fig. 5 et 6 des instantanés analogues à la fig. 3 pendant l'exposition au faisceau laser ; fig. 7 schématiquement et non à l'échelle, une coupe transversale partielle du profilé en matière plastique décoré ; et fig. 8 un agrandissement d'un détail de la fig. 7. La fig. 1 montre une vue d'ensemble d'un dispositif désigné globalement par 1 pour la fabrication d'un profilé en matière plastique 3 muni d'un décor 2. Le profilé en matière plastique 3 est en particulier un profilé de fenêtre, par exemple un profilé de cadre, un profilé de finition ou une parclose. Un système de coordonnées cartésiennes xyz est dessiné sur la fig. 1 pour expliquer l'orientation des composants du dispositif Sur la fig. 1, la direction x est orientée vers la gauche, la direction y est perpendiculaire au plan du dessin vers l'observateur et la direction z s'étend vers le haut. Le dispositif de fabrication 1 comprend une extrudeuse 4 représentée schématiquement pour l'extrusion du profilé en matière plastique 3. Ce dernier sort d'une filière 5 de l'extrudeuse 4 et est transporté en direction d'une avance d'extrusion 6 qui est parallèle à l'axe x, en étant soutenu par un support de profilé non représenté. La vitesse d'avance du profilé en matière plastique 3 est d'environ 5 m/min. D'autres vitesses d'avance d'extrusion comprises entre 1 m/min et 10 m/min sont également possibles. Le profilé en matière plastique 3 a une extension à décorer d'environ 75 mm en direction y. D'autres extensions y à décorer sont possibles aussi en fonction de la géométrie et des exigences de décoration à l'égard du profilé en matière plastique 3. Une surface de profilé 7 à décorer peut, comme suggéré sur le dessin, être plane. Il est également possible, avec le dispositif de fabrication 1, de décorer une surface de profilé non plane, en particulier galbée. Pour décorer le profilé en matière plastique 3, le dispositif de fabrication 1 présente un dispositif de décoration désigné globalement par 8 qui sera décrit en détail plus tard à l'aide des fig. 2 et 3. Le dispositif de décoration au laser 8 produit un faisceau laser 9 à laquelle la surface de profilé 7 à décorer est exposée. Le faisceau laser 9 a une longueur d'onde qui est absorbée au moins partiellement par la matière plastique de profilé du profilé en matière plastique 3. Dans le présent exemple de réalisation, cette longueur d'onde est de 1,064 m. D'autres longueurs d'onde, en particulier dans le proche infrarouge, sont possibles aussi. La fig. 2 montre une première forme de réalisation du dispositif de décoration 8. Le dispositif de décoration 8 est relié par une ligne de signalisation 10 à un dispositif de commande d'extrudeuse 11 et présente en tant que source de rayonnement un laser à solide Nd:YAG 12, en particulier pompé par diodes. Dans la réalisation selon la fig. 2, le laser 12 génère des impulsions laser à des intervalles de temps commandés. Les intervalles de temps entre les différentes impulsions laser sont donc variables de manière commandée. L'intensité d'une impulsion laser individuelle peut être affaiblie dans une mesure commandée au moyen d'un modulateur 13 qui est associé au laser 12 en tant que module additionnel. Cela permet de faire varier l'intensité d'une impulsion laser individuelle, par exemple de manière continue ou bien par plusieurs pas discrets, entre 0 et une intensité maximale prédéfinie. Après le passage à travers le modulateur 13, le faisceau laser 9 traverse un télescope 14 destiné à élargir le faisceau. Après cela, le faisceau laser 9 est réfléchi par un miroir de balayage x 15 et ensuite par un miroir de balayage y 16. Le miroir de balayage x est inclinable autour d'un axe parallèle à l'axe y et assure un déplacement ciblé d'un point d'impact 17 du faisceau laser 9 sur la surface de profilé 7 en direction x. Le miroir de balayage y 16 peut pivoter de manière commandée autour d'un axe de basculement parallèle à l'axe x. Le miroir de balayage y 16 permet d'effectuer un balayage ligne par ligne de la surface de profilé 7 à décorer avec le faisceau laser 9. Ce mouvement de basculement des miroirs de balayage 15, 16 est réalisé électriquement. Entre le miroir de balayage y 16 et le point d'impact 17, le faisceau laser 9 est focalisé par un dispositif optique 17a suggéré sur la fig. 2 par une lentille. L'agrandissement détaillé de la surface de profilé 7 montre d'une manière extrême et non à l'échelle un détail de trois lignes de décor 18 voisines. Des lignes de décors 18 voisines ont entre elles une distance A typique de 100 m à 300 m. A l'intérieur d'une des lignes de décor 18, des pixels 19 voisins, donc des points d'impact de consigne du faisceau laser 9, ont entre eux une distance A qui est également comprise entre 100 m et 300 m. Au point d'impact 17, le faisceau laser 9 a un diamètre de faisceau 1/e D compris entre 100 et 3 00 m. Un dispositif de commande de décor 20 du dispositif de décoration 8 est en liaison de signalisation avec le laser 12 par une ligne de signalisation 21. Par des lignes de signalisation non représentées, le dispositif de commande de décor 20 est en liaison de signalisation avec les miroirs de balayage 15, 16 par l'intermédiaire d'une unité de commande de miroirs de balayage 22 et avec le modulateur d'intensité 13 par l'intermédiaire d'une unité de commande de modulateur 23. Le dispositif de commande de décor 20 coopère avec les unités de commande 22, 23 de façon que des sections à décorer sur la ligne de décor 18 balayée soient exposées de manière définie au rayonnement laser au-dessus d'un seuil d'intensité prédéfini. Dans les sections situées entre les sections à décorer, la surface de profilé 7 n'est pas exposée aux impulsions laser du faisceau laser 9. Dans ces sections, l'intensité moyenne est donc égale à 0, c'est-à-dire inférieure au seuil d'intensité prédéfini. Le déroulement reproduit sur les fig. 4 à 6 explique la création d'un pixel de décor. Des additifs absorbants 25, en particulier des pigments, sont incorporés dans une matrice polymère 24 dans une couche proche de la surface de la surface de profilé 7. Le faisceau laser 9 qui atteint les pigments 25 est absorbé, produisant un échauffement local de la couche proche de la surface de la surface de profilé 7, ce qui entraîne une carbonisation, suggérée par des bulles, de la matrice polymère 24. La fig. 4 montre un instantané pris juste avant que le faisceau laser 9 ne rencontre le pigment 25 lors du balayage ligne par ligne. La fig. 5 montre le moment de l'impact du faisceau laser 9 sur le pigment 25 et le début de la carbonisation de la matrice polymère 24. La fig. 6 montre la situation après l'impact du faisceau laser 9 sur le pigment 25 avec carbonisation complète. Les pigments 25 sont présents dans les matières plastiques de profilés typiques et n'ont donc en général pas besoin d'être introduits en plus. Les fig. 7 et 8 montrent un autre exemple de pixel 19 carbonisé. Le pixel 19 peut faire saillie de 0 m à 10 m de la surface de profilé 7. L'extension en profondeur du pixel 19 sous la surface de profilé 7 est comparable au diamètre de faisceau 1/e D et est comprise entre 80 m et 150 dans la réalisation selon la fig. 7. Une extension en profondeur jusqu'à 400 m est possible. Le dispositif de commande de décor 20 coopère via la ligne de signalisation 10 avec le dispositif de commande d'extrudeuse 11 de façon que l'avance de ligne en direction x pour le balayage ligne par ligne en direction y soit réalisée principalement par l'avance d'extrusion 6. Le balayage ligne par ligne est réalisé par déviation du faisceau laser 9 à l'aide du miroir de balayage y. Au balayage ligne par ligne se superpose une déviation x correctrice par le miroir de balayage x 15. Le mouvement de basculement du miroir de balayage x 15 est commandé par l'unité de commande de miroirs de balayage 22 pour la déviation correctrice en direction x, donc perpendiculairement à la déviation de ligne y. Cette déviation correctrice en direction x sert à compenser les fluctuations de la valeur absolue de la vitesse d'avance d'extrusion. Le dispositif de fabrication 1 selon les fig. 1 et 2 permet en particulier de réaliser des décors de bois et des décors de pierre. L'utilisation d'un laser Nd:YAG produit lors d'une carbonisation de matières plastiques de profilés typiques une coloration grise, la valeur de gris dépendant de l'intensité de l'impulsion laser au point d'impact 17. Des impulsions laser moins intenses produisent un gris clair, des impulsions laser plus intenses un gris moyen et des impulsions laser encore plus intenses un gris foncé qui peut aller jusqu'au noircissement. Des tons bruns légers sont possibles aussi avec un laser Nd:YAG. L'utilisation d'un laser à CO2 d'une longueur d'onde laser de 10,6 m permet de créer une coloration brune pareillement progressive des pixels 19. Pour une largeur de ligne de décor de 75 mm et une distance entre pixels A de 300 m, on applique comme décor au maximum 250 pixels 19 par ligne de décor 18. En supposant une vitesse d'avance d'extrusion de 5 m/min, le laser 12 doit fournir une fréquence de répétition d'impulsions de 69,5 kHz en moyenne. Pour une distance entre pixels A plus faible, de 100 .im par exemple, cette fréquence de répétition d'impulsions augmente d'un facteur 9 et se situe donc à 625 kHz. La fig. 3 montre une variante du dispositif placé en aval du laser 12 pour le balayage ligne par ligne commandé de la surface de profilé 7 à décorer. Les composants qui correspondent à ceux qui ont déjà été expliqués ci-dessus en faisant référence aux fig. 1 et 2 portent les mêmes références numériques et ne sont discutés pas une nouvelle fois en détail. Partant du laser 12 non représenté sur la fig. 3, le faisceau laser 9 passe d'abord par le modulateur 13. Ensuite, le faisceau laser 9 est réfléchi par un miroir polygonal 26. Ce dernier peut tourner autour d'un axe de rotation 27 qui est parallèle à l'axe z en étant entraîné par un entraînement rotatif non représenté. De telles déviations par miroir polygonal sont connues pour les imprimantes laser. On trouve aussi de telles déviations par miroir polygonal dans le domaine de la télévision en couleurs à laser. Tant que le faisceau laser 9 est réfléchi par une facette 28, il balaye une des lignes de décor 18. La transition d'une facette 28 à la suivante correspond à un changement de ligne de décor 18. Après réflexion sur le miroir polygonal 26, le faisceau laser 9 traverse le dispositif optique 17a qui, dans la réalisation selon la fig. 3, est représenté sous la forme d'une lentille asphérique. Ensuite, le faisceau laser 9 est réfléchi vers le bas sur la surface de profilé par un miroir allongé incliné 29 et le décor 2 est créé. Dans la réalisation selon la fig. 3, le laser est en particulier un laser pulsé qui fonctionne avec une fréquence d'impulsions fixe, par exemple de 69,5 kHz ou de 625 kHz. Les sections à ne pas exposer, donc à ne pas carboniser ou pas complètement carboniser, à l'intérieur d'une ligne de décor 18 sont omises par affaiblissement correspondant du faisceau laser 9 par le modulateur 13. Cela réduit considérablement les exigences à l'égard de l'unité de commande de miroirs de balayage dans la réalisation selon la fig. 3. Il doit seulement être assuré que le miroir polygonal 26 tourne à vitesse constante. Le faisceau laser 9 est donc dévié à vitesse de déviation constante par le miroir polygonal 26. Cette vitesse de rotation dépend de la vitesse d'avance d'extrusion, de l'espacement des lignes de décor 18 et du nombre de facettes 28 sur le miroir polygonal 26. A la place d'un laser Nd:YAG ou d'un laser à CO2, on peut aussi utiliser, par exemple, un laser à fibre. Le laser 12 a une puissance de sortie moyenne typique de 16 W. Plus grande est la puissance 10 de sortie du laser 12, plus grande est la vitesse d'avance d'extrusion maximale atteignable pour décorer un profilé en matière plastique 3 avec une largeur de décor donnée et une distance entre pixels A donnée. On peut donc utiliser aussi un laser 12 possédant une puissance de sortie moyenne de 30, 50 ou 100 W par exemple. 15 Lors de la décoration au laser avec le dispositif de fabrication 1, il doit être assuré, dans les sections de décor dans lesquelles aucune coloration du profilé en matière plastique 3 ne doit être visible, qu'au moins l'intensité moyenne dans ces sections se situe au-dessous d'un seuil d'intensité prédéfini. Il est sans importance que quelques pixels soient carbonisés aussi dans les régions libres ou sections libres, donc dans les sections à ne pas décorer, car ces pixels 20 individuels sont pratiquement invisibles à l'oeil. Ces pixels individuels et la modification de la surface de profilé 7 qui va de pair confèrent à l'ensemble de la surface de profilé 7 décorée un aspect uniformément mat en ce qui concerne son degré de brillance. Le dispositif optique 17a permet de focaliser le faisceau laser 9 dans le plan de la surface de 25 profilé. Selon une variante, il est possible de régler le dispositif optique 17a de façon que le foyer du faisceau laser 9 soit décalé par rapport au plan de la surface de profilé 7. Il s'est avéré avantageux, avec un faisceau laser 9 d'un diamètre focal de l'ordre de quelques 10 m, de décaler d'environ 0,9 mm vers l'intérieur du profilé en matière plastique 3 le plan focal du faisceau laser 9 par rapport au plan de la surface de profilé 7.5 La saisie de l'avance d'extrusion par le dispositif de fabrication 1 est réalisée dans les exemples de réalisation expliqués plus haut par une interrogation du dispositif de commande d'extrudeuse 11 par le dispositif de commande de décor 20. Selon une variante, il est possible de saisir l'avance d'extrusion par un dispositif de saisie de la vitesse d'extrusion indépendant du dispositif de commande d'extrudeuse 11. Une telle saisie indépendante peut être réalisée, par exemple, par une saisie optique du mouvement du produit d'extrusion ou par une roue roulant sur le produit d'extrusion, dont le mouvement de rotation est saisi
La présente invention concerne un procédé pour fabriquer un profilé en matière plastique (3) muni d'un décor (2), dans lequel ce dernier est d'abord extrudé. Ensuite, le profilé en matière plastique (3) est décoré par exposition d'une surface de profilé (7) à décorer à un faisceau laser (9) au moins partiellement absorbant pour la matière plastique de profilé. La surface de profilé (7) à décorer est balayée ligne par ligne par le faisceau laser (9) de façon que des sections à décorer sur la ligne balayée soient exposées de manière définie au rayonnement laser au-dessus d'un seuil d'intensité prédéfini. Dans les sections situées entre les sections à décorer, au moins l'intensité moyenne du rayonnement laser se situe au-dessous du seuil d'intensité. Une avance de ligne pour le balayage ligne par ligne est réalisée au moins partiellement par l'avance d'extrusion (6). Un dispositif de fabrication de décor (1) correspondant comprend une extrudeuse (4), un laser de décoration, au moins un miroir de balayage pour le balayage ligne par ligne et un dispositif de commande de décor coopérant avec un dispositif de commande d'extrudeuse (11).
Revendications 1. Procédé de fabrication d'un profilé en matière plastique (3) muni d'un décor (2), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : -extrusion du profilé en matière plastique (3), décoration du profilé en matière plastique (3) par exposition d'une surface de profilé (7) à décorer à un faisceau laser (9) au moins partiellement absorbant pour la matière plastique de profilé, - balayage ligne par ligne de la surface de profilé (7) à décorer avec le faisceau laser (9) de façon que des sections à décorer sur la ligne (18) balayée soient exposées de manière définie au rayonnement laser au-dessus d'un seuil d'intensité prédéfini, au moins l'intensité moyenne du rayonnement laser se situant au-dessous du seuil d'intensité dans les sections situées entre les sections à décorer, une avance de ligne pour le balayage ligne par ligne étant réalisée au moins partiellement par l'avance d'extrusion (6). 2. Procédé selon la 1, caractérisé par l'utilisation d'un rayonnement laser pulsé, les sections à ne pas exposer étant omises par déviation de faisceau correspondante dans l'intervalle entre les impulsions laser à l'intérieur d'une ligne (18). 3. Procédé selon la 1, caractérisé par l'utilisation d'un rayonnement laser pulsé qui est dévié à vitesse de déviation constante sur la surface de profilé (7) à décorer, les sections à ne pas exposer étant omises par affaiblissement de faisceau correspondant à l'intérieur d'une ligne (18). 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé par l'exposition de la surface de profilé (7) à décorer aussi dans les sections à ne pas décorer. 25 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé par la déviation correctrice du faisceau laser (9) perpendiculairement (x) à la déviation de ligne (y) pour compenser les fluctuations de l'avance d'extrusion (6). 6. Dispositif (1) de fabrication d'un profilé en matière plastique (3) muni d'un décor (2), caractérisé en ce qu'il comprend : une extrudeuse (4) pour extruder le profilé en matière plastique (3), un laser de décoration (12) pour décorer le profilé en matière plastique (3) par exposition d'une surface de profilé (7) à décorer à un faisceau laser (9) au moins partiellement absorbant pour la matière plastique de profilé, au moins un miroir de balayage (15, 16 ; 26) pour le balayage ligne par ligne de la surface de profilé (7) à décorer avec le faisceau laser (9), un dispositif de commande de décor (20) qui coopère avec une unité de commande de miroirs de balayage (22) et/ou avec un modulateur d'intensité de faisceau laser (13) de façon que des sections à décorer sur la ligne (18) balayée soient exposées de manière définie au faisceau laser (9) au-dessus d'un seuil d'intensité prédéfini, au moins l'intensité moyenne du rayonnement laser se situant au-dessous du seuil d'intensité dans les sections des lignes de décor (18) situées entre les sections à décorer, - le dispositif de commande de décor (20) coopérant avec un dispositif de commande d'extrudeuse (11) ou avec un dispositif de saisie de la vitesse d'extrusion de façon qu'une avance de ligne pour le balayage ligne par ligne soit réalisée au moins partiellement par l'avance d'extrusion (6). 7. Dispositif selon la 6, caractérisé par un laser de décoration (12) pulsé, dans lequel l'unité de commande de miroirs de balayage (22) fonctionne de façon à omettre les sections à ne pas exposer par déviation de faisceau correspondante dans l'intervalle entre les impulsions laser à l'intérieur d'une ligne (18). 5 10 8. Dispositif selon la 6, caractérisé par un laser de décoration pulsé, dans lequel le modulateur d'intensité de faisceau laser (13) fonctionne de façon à omettre les sections à ne pas exposer par affaiblissement de faisceau correspondant à l'intérieur d'une ligne (18). 9. Dispositif selon l'une des 6 à 8, caractérisé par au moins un autre miroir de déviation (15) qui est commandé par l'unité de commande de miroirs de balayage (22) pour réaliser une déviation correctrice (x) perpendiculairement à la déviation de ligne (y) pour compenser les fluctuations de l'avance d'extrusion (6). 10. Dispositif selon l'une des 6 à 9, caractérisé par un dispositif optique (17a) qui focalise le rayonnement laser (9) dans un plan de la surface de profilé (7) à décorer de façon que le rayonnement laser (9) y ait un diamètre 1/e (D) situé dans la plage allant de 100 m à 500 m, de préférence de l'ordre de 300 m.
B
B41
B41M
B41M 5
B41M 5/26
FR2901630
A1
PASSE-BARRE
20,071,130
le manchon ne peut plus être mis en place sans qu'il soit nécessaire de dé-connecter le câble de l'extrémité de la barre conductrice. L'invention a pour but de proposer une solution à ce problème de difficulté d'assemblage du ainsi équipé d'une enveloppe de protec- tion de la connexion entre la barre et un câble conducteur. A cet effet, l'invention a pour objet un passe-barre, du type précité, caractérisé en ce que ladite enveloppe comporte un boîtier comprenant deux demi-coques propres à enchâsser entre elles ladite extrémité exposée de la barre transversale par rapport à la direction de la barre conductrice, chaque demi-coque présentant, en section, un contour ouvert ; et - des moyens de solidarisation des deux demi-coques entre elles de part et d'autre de ladite extrémité exposée de la barre conductrice. Suivant des modes particuliers de réalisation, le passe-barre comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - ledit boîtier présente une forme générale de cloche délimitant une bouche de passage au moins de ladite extrémité exposée de la barre conductrice, laquelle bouche définit une surface périphérique d'appui sur la paroi ; - le passe-barre comporte des moyens de liaison mécanique du boî- tier à la paroi ; - les moyens de liaison mécanique du boîtier à la paroi comportent des pattes latérales de liaison faisant saillie à l'extérieur du boîtier et propres à recevoir des vis de liaison à la paroi ; - les deux demi-coques délimitent ensemble un corps du boîtier, gé- néralement tubulaire, et le boîtier comporte un fond délimitant au moins un orifice de passage d'un câble électrique, lequel fond est rapporté sur au moins une demi-coque pour obturer à une extrémité le corps du boîtier ; - ledit boîtier délimite au moins une sortie de passage d'un câble électrique disposée transversalement par rapport à la direction exposée de la barre conductrice ; - les deux demi-coques du boîtier sont identiques ; - le boîtier comporte une structure en polymère rigide et un revête-ment externe en élastomère ; - il comporte un transformateur d'intensité disposé dans le boîtier et relié à la barre conductrice, lequel transformateur d'intensité présente une sortie hors du boîtier propre à fournir une valeur caractéristique de l'intensité circulant dans la barre conductrice ; et - chaque demi-coque comprend une partie de liaison et une partie d'extrémité indépendantes l'une de l'autre, et des moyens pour assembler lesdites parties l'une à l'autre, les parties de liaison des demi-coques étant aptes à enchâsser entre elles la garniture, et les parties d'extrémité des demi-coques étant aptes à enchâsser entre elles au moins le profil de connexion de l'extrémité exposée de la barre conductrice. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux des- sins, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un passe-barre selon l'invention, dont l'une des deux demi-coques a été retirée ; - la figure 2 est une vue en élévation du passe-barre de la figure 1 ; - les figures 3 et 4 sont des vues, respectivement de côté et de des- sus, du passe-barre des figures 1 et 2 ; - la figure 5 est une vue identique à celle de la figure 1 d'une variante de réalisation d'un passe-barre selon l'invention ; - la figure 6 est une vue en élévation d'un autre rnode de réalisation d'un passe-barre selon l'invention dont une demi-coque a été démontée ; - la figure 7 est une vue en perspective du passe-barre de la figure 6 équipé de ses deux demi-coques ; et - la figure 8 est une vue en perspective éclatée d'une variante de réalisation de l'invention, dans laquelle chaque demi-coque est en deux parties. Le passe barre 10 illustré sur la figure 1 est disposé sur une paroi 12 supposée délimiter une enceinte dans laquelle est protégé un équipement électrique de puissance tel qu'un transformateur. Le passe-barre 10 permet le passage d'un unique conducteur au travers de la paroi 12. Ainsi, pour le franchissement de la paroi 12 par une ligne de courant triphasé, quatre passe-barres identiques sont agencés côte à côte suivant la paroi 12. Le passe-barre 10 comporte essentiellement une barre-conductrice 14, une garniture 16 de support de la barre au travers de la paroi 12 et un boîtier 18 de protection d'une extrémité de la barre conductrice 10. La barre 14 présente une extrémité interne 20 et une extrémité ex-terne 22 exposée qui est protégée en étant recouverte par le boîtier 18. Plus précisément, et comme connu en soi, la garniture 16 comporte un corps 24 et un couvercle 26. Le corps 24 et le couvercle 26 ont des formes sensiblement axisymétriques par rapport à la direction longitudinale de la barre 14. Ils sont réalisés essentiellement en une matière thermoplastique, par exemple du polyamide, du polybutylène téréphtalate ou du polyamide transparent pour visualiser l'intérieur. La barre conductrice 14 est rectiligne et a une section oblongue, par exemple rectangulaire avec ses petits côtés arrondis. Elle est réalisée en métal non ferreux et comporte à chaque extrémité des perçages pour la connexion de câbles électriques. Le corps 24 est traversé de part en part par un conduit de réception de la barre conductrice 14. Le couvercle 26 présente une forme de cloche et délimite intérieure- ment un logement de réception de l'essentiel du corps 24. Le logement se prolonge à l'extrémité supérieure du couvercle 26 par une lumière de pas- sage de la barre conductrice 14. Cette lumière a une section sensiblement égale à la section de la barre 14. Des joints d'étanchéité sont disposés entre le corps 24, le couvercle 26, la barre 14 et la paroi 12. Le corps 24 de la garniture comporte des perçages pour des boulons 30 de retenue sur la paroi. Le boîtier 18 comporte deux demi-coquilles 50 identiques dont une seule est visible sur les figures 1 à 4. Ces deux demi-coques présentent chacune, en section transversale par rapport à la direction de la barre conductrice 14, un contour ouvert. En l'espèce, chaque demi-coque pré-sente une section générale en forme de U. Elles présentent ainsi chacune deux bords longitudinaux 52 suivant lesquels les deux demi-coques sont assemblées en enchâssant entre elles l'extrémité exposée 22 de la barre conductrice. Dans le mode de réalisation envisagé, chaque demicoque comporte une paroi principale 54 bordée par deux parois latérales 56 s'étendant généralement parallèlement l'une à l'autre et définissant chacune un bord longitudinal d'accouplement 52. Les parois latérales présentent des passants 57 de réception de vis ou de boulons de fixation engagés entre les passants alignés des deux de- mi-coques, lorsque celles-ci sont accouplées. Ainsi, les passants 57 et les boulons constituent des moyens de liaison des deux demi-coques. Des ouies d'aération 58, visibles sur la figure 2, sont ménagées au travers de la paroi principale 54. Les deux demi-coques assemblées délimitent entre elles un corps 59 généralement tubulaire délimitant à une extrémité un contour fermé formant une bouche 60 propre à venir en appui sur la paroi 12. Chaque demi-coque comporte, sur sa surface extérieure, au niveau de la bouche 60, des moyens de liaison mécanique à la paroi 12. Dans le mode de réalisation représenté et comme visible sur les figures 3 et 4, ces moyens de liaison sont formés par des pattes 62 faisant saillie à l'extérieur du boîtier et comportant des encoches 64 de réception de boulons de fixation engagés au travers de la paroi 12 et des pattes 62. A son autre extrémité, le corps généralement tubulaire est obturé par un fond 66 délimitant un ou plusieurs orifices 67 de passage de câbles conducteurs non représentés. Avantageusement, le fond 66 est rapporté sur au moins l'une des demi-coques. Dans l'exemple représenté, le fond 66 est formé de deux demi-plaques présentant chacune trois encoches propres à être disposées en regard les unes des autres pour définir les trois orifices 67 de passage des câbles de sortie. Chaque demi-plaque est engagée dans des rainures de maintien 68 délimitées dans une demi-coque sur la surface interne de celle-ci. Dans l'exemple considéré aux figures 1 à 4, l'extrémité exposée 22 de la barre est équipée d'une traverse 70 présentant trois perçages permettant la connexion de cosses équipant les extrémités de trois câbles traversant le fond 66. Pour accueillir la traverse 70, le boîtier 18 est évasé au voisinage de cette traverse. Le boîtier 18 ainsi formé des deux demi-coques 50 et du fond 66 pré-sente une forme générale de cloche ouverte à une extrémité par la bouche 60. Avantageusement, un transformateur d'intensité non représentée est disposé à l'intérieur du boîtier. Celui-ci est connecté à la barre 16 et pré-sente une sortie au travers du boîtier 18 permettant le recueil d'une valeur caractéristique de l'intensité circulant dans la barre. Les parois formant le boîtier 18 sont avantageusement constituées d'une structure en polymère rigide tel que du polyamide, polybutylène té-réphtalate, polyamide transparent et d'un revêtement externe en élastomère tel que du silicone ou une peinture tenant aux UV, notamment une laque acrylique recouvrant la structure en polymère rigide. On conçoit que le boîtier 18 étant formé de deux demi-coques accouplées et disposées de part et d'autre de la longueur de la barre 16, celles-ci peuvent être mises en place alors que le câble conducteur est déjà lié à la barre conductrice 14. Par ailleurs, les deux demi-coques étant identiques, celles-ci peuvent être réalisées à partir d'un même moule permettant ainsi de réduire le coût de fabrication. Dans le mode de réalisation des figures 5 à 7, les éléments identiques ou analogues à ceux du premier mode de réalisation sont désignés par les mêmes numéros de référence. Dans le mode de réalisation de la figure 5, le boîtier comporte, au travers du fond, une unique sortie axiale pour un unique câble connecté à la barre conductrice 14. Dans ce cas, le boîtier est dépourvu d'évasement, de sorte que les parois latérales 56 sont généralement planes. Dans le mode de réalisation des figures 6 et 7, le passe-barre pré-sente une sortie de passage du câble électrique qui est disposée transversalement par rapport à la direction de la barre 14. Ainsi, plus précisément, l'une des parois latérales 56 de chaque demi-coque présente un dégage-ment 90 prolongé vers l'extérieur par un canal 92 de section en U, les deux canaux 92 assemblés formant un conduit 94 de section rectangulaire visible sur la figure 7. Ce conduit est obturé par un bouchon 96 délimitant de un à quatre passages 98 pour des câbles conducteurs, ces passages étant ménagés en fonction des besoins. Le bouchon 96 est rapporté et est emboîté à l'extrémité ouverte du conduit 94. Dans ce mode de réalisation, le fond 66 du boîtier, engagé à l'extrémité ouverte du corps 50 est plein et obture ainsi complètement le boîtier. Le bouchon 96 est un capuchon souple ou semi-rigide, réalisé par exemple en un matériau élastomère ou en EPDM (éthylène propylène diène monomère). En variante, il est fixé sur les demi-coques par un collier qui serre le bord libre du capuchon sur la surface extérieure du conduit 94. Ainsi, on conçoit qu'en fonction de la position nécessaire de sortie des câbles, ou du nombre de câbles devant être connectés au passe-barre, le boîtier est conformé de manière adaptée, tout en permettant toujours d'être mis en place alors que les câbles sont reliés à la barre conductrice. Dans une variante de réalisation représentée sur la figure 8, chacune des demi-coques 50 est divisée en une partie 100 de liaison à la paroi 12 et une partie d'extrémité 102. Ces deux parties sont indépendantes l'une de l'autre et sont susceptibles d'être assemblées l'une à l'autre par des moyens d'assemblage 104 prévus à cet effet sur chacune des derni-coques 50. Les parties de liaison 100 et d'extrémité 102 présentent chacune une section en U dans un plan perpendiculaire à la direction longitudinale de la barre conductrice 14. La partie de liaison 100 présente une section réduite par rapport à la partie 102. La face transversale inférieure 104 de la partie 100 tournée vers la plaque 12 est évidée et définit la bouche 60. La face transversale supérieure 106 de la partie 100, parallèle et opposée à la face inférieure 104, tournée vers la partie d'extrémité 102, est pleine. La partie 100 comprend également une cloison transversale interne 108, parallèle à la face supérieure 106, s'étendant sur toute la section transversale en U de la partie 100. La face supérieure 106 et la cloison interne 108 présentent chacune une échancrure de guidage oblongue 110, apte à s'adapter autour de la barre 14 quand les deux demi-coques 50 sont assemblées. Les échancrures 110 présentent la même forme et son superposées longitudinalement. Elles sont toutes deux ouvertes vers la demi-coquille 50 opposée, de manière à pouvoir recevoir la barre 14. De part et d'autre des échancrures 110, des ouvertures d'aération 112 sont ménagées dans la face supérieure 106 et dans la cloison interne 108. La partie 100 porte par ailleurs les pattes 62 de liaison à la paroi 12. Elle porte également des passants 57 permettant d'assembler les parties 100 des deux demi-coques 50 l'une à l'autre en enchâssant entre elles la garniture 16. La partie 100 comporte autour de la face supérieure 106 une collerette 114 en saillie vers l'extérieur de la section en U, s'étendant sur toute la longueur de cette section. La partie d'extrémité 102 est disposée longitudinalement dans le prolongement de la partie 100. Elle porte elle aussi les passants 57 permettant l'assemblage des parties d'extrémité 102 des deux demi-coques 50 l'une à l'autre. Elle comporte à son extrémité longitudinale tournée vers la partie de liaison 100 un ou plusieurs crochets 116 en saillie longitudinalement vers la partie 100. La collerette 114 et les crochets 116 forment les moyens 104 d'assemblage des parties 100 et 102 l'une à l'autre. La largeur de la collerette 114 est telle que son bord périphérique extérieur présente exactement la même section transversale que la partie d'extrémité 102. La collerette 114 est apte à s'engager dans les crochets 116 par déformation élastique des crochets et/ou de la collerette, de telle sorte que ces crochets maintiennent la collerette 114 plaquée contre l'extrémité de la partie 102. La face inférieure 118 de la partie 102 tournée vers la partie de liaison 100 est partiellement pleine. Elle porte un évidement 120 de forme adaptée pour venir en coïncidence avec l'échancrure de guidage 110 et les ouvertu- res d'aération 112 de la face supérieure de la partie 100 quand les parties 100 et 102 sont assemblées l'une à l'autre. Les parties 100 enchâssent entre elles la garniture 16. Les parties 102 enchâssent entre elles l'extrémité de la barre 14 portant les connexions avec les câbles électriques partant de la barre. Ainsi, les parties 102 en- châssent entre elles la traverse 70 et les cosses 122 de connexion des câbles sur la traverse, comme le montre la figure 8. Lors du montage du boîtier 18 autour de la barre 14, les parties 100, situées plus près de la plaque 12 que les parties 102, sont engagées les premières. Elles sont guidées dans leur mise en place par les échancrures 110 de la face supérieure 106 et de la cloison 108 venant s'engager autour de la barre 14. Les parties 102 sont engagées après les parties 100. Du fait qu'elles sont disposées plus loin de la plaque 12, il est plus facile de les disposer autour de la barre 14 et des connexions, de telle sorte qu'il n'est pas prévu de guidage pour les parties 102. Par ailleurs, des reliefs complémentaires (non représentés) de blocage des parties 100 et 102 l'une par rapport à l'autre sont formés sur les zones pleines des faces 106 et 120 appliquées l'une contre l'autre. Les reliefs formés sur la face 106 font saillies vers la face 120 et réciproquement. Une fois les parties 100 et 102 d'une même demi-coque 50 assemblées l'une à l'autre, ces reliefs sont en prise et limitent les mouvements des par-ties 100 et 102 l'une par rapport à l'autre dans un plan perpendiculaire à la direction longitudinale. Les échancrures de guidage 110, dans le cas où la barre 14 présente une section transversale rectangulaire, sont allongées parallèlement au grand côté de la section de la barre. La longueur des échancrures 110 parallèlement à ce grand côté est supérieure de 20 mm environ à la longueur de la section de la barre. II est ainsi possible d'ajuster la position du boîtier 18 suivant la direction du grand côté par rapport à la barre 14, par exemple pour s'adapter à la forme de la traverse 70 et à la forme des connexions électriques
L'invention concerne un passe-barre (10) comportant :- une barre conductrice (14) équipée, à chaque extrémité (20, 22), d'un profil de connexion ;- une garniture (16) de maintien de la barre conductrice (14) au travers d'une paroi (12), la garniture (16) comportant des moyens (30) de liaison à la paroi (12) ; et- une enveloppe (18) de protection d'une extrémité exposée (20) de la barre conductrice (14) faisant saillie d'un côté de la garniture (16).L'enveloppe comporte un boîtier (18) comprenant deux demi-coques (50) propres à enchâsser entre elles ladite extrémité exposée (22) de la barre transversale par rapport à la direction de la barre conductrice (14), chaque demi-coque (50) présentant, en section, un contour ouvert.L'enveloppe comporte également des moyens (57) de solidarisation des deux demi-coques (50) entre elles de part et d'autre de ladite extrémité exposée (22) de la barre conductrice (14).
1.- Passe-barre (10) comportant : - une barre conductrice (14) équipée, à chaque extrémité (20, 22), d'un profil de connexion ; - une garniture (16) de maintien de la barre conductrice (14) au travers d'une paroi (12), la garniture (16) comportant des moyens (30) de liai-son à la paroi (12) ; et - une enveloppe (18) de protection d'une extrémité exposée (20) de la barre conductrice (14) faisant saillie d'un côté de la garniture (16), caractérisé en ce que ladite enveloppe comporte un boîtier (18) comprenant deux demi-coques (50) propres à enchâsser entre elles ladite extrémité ex-posée (22) de la barre transversale par rapport à la direction de la barre conductrice (14), chaque demi-coque (50) présentant, en section, un contour ouvert ; et - des moyens (57) de solidarisation des deux demi-coques (50) entre elles de part et d'autre de ladite extrémité exposée (22) de la barre conductrice (14). 2.- Passe-barre selon la 1, caractérisé en ce que ledit boîtier (18) présente une forme générale de cloche délimitant une bouche (60) de passage au moins de ladite extrémité exposée (22) de la barre conductrice (14), laquelle bouche (60) définit une surface périphérique d'appui sur la paroi (12). 3.- Passe-barre selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (62) de liaison mécanique du boîtier (18) à la paroi 25 (12). 4.- Passe-barre selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de liaison mécanique du boîtier à la paroi comportent des pattes latérales (62) de liaison faisant saillie à l'extérieur du boîtier (18) et propres à recevoir des vis de liaison à la paroi (12). 30 5.- Passe-barre selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les deux demi-coques (50) délimitent ensemble un corps (59) du boîtier (18), généralement tubulaire, et le boîtier (18) com-porte un fond (66) délimitant au moins un orifice (67) de passage d'un câble électrique, lequel fond (66) est rapporté sur au moins une demi-coque (50) pour obturer à une extrémité le corps (59) du boîtier (18). 6.- Passe-barre selon l'une quelconque des précéden-5 tes, caractérisé en ce que ledit boîtier (18) délimite au moins une sortie (98) de passage d'un câble électrique disposée transversalement par rapport à la direction exposée de la barre conductrice (14). 7.- Passe-barre selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les deux demi-coques (50) du boîtier sont identi-10 ques. 8.- Passe-barre selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le boîtier (18) comporte une structure en polymère rigide et un revêtement externe en élastomère. 9.- Passe-barre selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un transformateur d'intensité disposé dans le boîtier (18) et relié à la barre conductrice (14), lequel transformateur d'intensité présente une sortie hors du boîtier propre à fournir une valeur caractéristique de l'intensité circulant dans la barre conductrice (14). 10.- Passe-barre selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque demi-coque (50) comprend une partie de liaison (100) et une partie d'extrémité (102) indépendantes l'une de l'autre, et des moyens (104) pour assembler lesdites parties (100, 102) l'une à l'autre, les parties de liaison (100) des demi-coques (50) étant aptes à enchâsser entre elles la garniture (16), et les parties d'extrémité (102) des 25 demi-coques (50) étant aptes à enchâsser entre elles au moins le profil de connexion de l'extrémité exposée (22) de la barre conductrice (14).
H
H01
H01F,H01B
H01F 27,H01B 17
H01F 27/04,H01B 17/26
FR2891798
A1
SUPPORT POUR BLOC OPTIQUE DE VEHICULE AUTOMOBILE.
20,070,413
-1- La présente invention concerne un . On sait que le positionnement précis des pièces de carrosserie, notamment autour des blocs optiques, est de plus en plus soigné. On a déjà proposé à cet effet d'utiliser un support sur lequel les blocs optiques et la peau de pare-chocs sont convenablement positionnés les uns par rapport aux autres, notamment à l'aide de presseurs, avant d'être rapportés sur le véhicule. Le support, les blocs optiques et la peau sont ensuite rapportés sous forme de module sur le véhicule, comme cela est décrit dans la publication EP 1 352 811. Ce support permet également de rigidifier la peau de pare- chocs, c'est pourquoi il est avantageux de le fixer solidement à la peau, par exemple par soudage. Cependant, un tel support ne permet pas de monter/démonter facilement les blocs optiques, la peau de pare-chocs ou une aile, pour leur réparation, sans avoir à démonter l'ensemble des pièces portées par le support. Si, par ailleurs, les pièces sont montées sans support mais séparément sur le véhicule selon une méthode plus conventionnelle, le démontage des blocs optiques, puis leur remontage oblige à repositionner les pièces de carrosserie environnantes. La présente invention vise à fournir un support autorisant le démontage d'un bloc optique sans nécessiter le démontage des pièces de carrosserie environnantes et sans modifier le positionnement d'une pièce de carrosserie entourant le bloc optique. A cet effet, la présente invention a pour objet un support pour bloc optique, comportant un logement pour recevoir un bloc optique, des moyens démontables de fixation du bloc optique dans le logement, et des moyens de mise en référence du bloc optique avec au moins une pièce de carrosserie environnante, caractérisé en ce que le logement, les moyens de fixation et les moyens de mise en référence sont agencés pour autoriser le déplacement du bloc optique entre une position sortie, dans laquelle ledit bloc optique se trouve hors du logement et une position rentrée, dans laquelle ledit bloc optique est reçu dans le logement, coopère avec les moyens de mise en référence et peut être fixé en position par les moyens de fixation. Ainsi, le support utilisé est capable d'assurer une mise en référence du bloc optique et de la pièce de carrosserie de façon satisfaisante. Il autorise en outre le démontage du bloc optique, par exemple par translation vers l'extérieur du véhicule, grâce à l'agencement du logement, des moyens de fixation et des moyens de mise en référence. On entend par "moyens de mise en référence" des moyens qui agissent directement sur les deux bords en regard des pièces à mettre en référence pour -2- positionner ces deux bords l'un par rapport à l'autre, c'est pourquoi de tels moyens sont quelquefois appelés "moyens de mise en référence directe". De tels moyens se distinguent de moyen de fixation réglables des pièces, lesquels nécessitent que l'on positionne les deux pièces manuellement avant de serrer les fixations. En outre, les moyens de mise en référence directe sont localisés à proximité des bords en regard, alors que les moyens de fixation en sont en général éloignés. On entendra par "bloc optique" l'ensemble d'un vitrage d'optique et d'un boîtier optique. Par simplification, les termes "bloc optique" pourront désigner l'une ou l'autre de ces pièces, ou l'ensemble de deux pièces. Ainsi, les moyens de fixation du bloc optique peuvent être des moyens de fixation du vitrage et/ou du boîtier d'optique, et les moyens de mise en référence peuvent coopérer avec le vitrage et/ou le boîtier d'optique. De préférence, le support comprend des moyens de guidage qui guident le bloc optique entre les positions sortie et rentrée. Selon un mode de réalisation de l'invention, ces moyens de guidage comportent un pion, une nervure, une glissière ou un rail, conformés de façon à coopérer avec un moyen de guidage complémentaire ménagé sur le bloc optique. De préférence, la direction de démontage du bloc optique correspond sensiblement à la direction de déplacement, ou direction longitudinale, du véhicule. Eventuellement, les moyens de guidage autorisent non seulement les déplacements du bloc optique entre sa position rentrée et sa position sortie en vue de son démontage, mais également son déplacement lors du premier montage du bloc optique sur la chaîne de montage. Par exemple, il peut être particulièrement intéressant de pouvoir monter le bloc optique, sur la chaîne de montage, depuis le compartiment moteur du véhicule vers sa position rentrée, de façon à se conformer à une chaîne de montage existante, tout en permettant de le démonter plus tard, lors de réparations, depuis l'avant du véhicule. De tels moyens de guidage sont donc adaptés pour faire translater le bloc optique depuis le compartiment moteur vers l'extérieur du véhicule, en passant par le logement délimité par le support. De préférence, le support comporte également des moyens démontables de fixation de la pièce de carrosserie, ces moyens assurant la fixation de manière directe ou par l'intermédiaire d'un support de la pièce carrosserie. Les moyens démontables de fixation du bloc optique et de la pièce de carrosserie peuvent être confondus, de façon à simplifier la structure du support. Il peut être particulièrement avantageux que ces moyens de fixation soient communs et configurés de façon à prendre trois positions distinctes de fixation, à savoir une position de fixation du bloc optique et de la pièce de carrosserie, une position de fixation du bloc optique uniquement, et une position de non fixation, dans -3laquelle ni le bloc optique ni la pièce de carrosserie ne sont fixés au support. De tels moyens de fixation peuvent comporter une tige insérée dans le support, la position de la tige déterminant la position de fixation des moyens de fixation. De préférence, les moyens démontables de fixation ne sont accessibles que lorsque le capot du véhicule est ouvert, de façon à empêcher les vols du bloc optique ou de la pièce de carrosserie. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le support délimite le logement en comprenant trois montants disposés en U, à l'intérieur duquel se trouve le logement. Eventuellement, le support comprend une platine horizontale s'étendant sous le bloc optique, de façon à le porter, cette platine pouvant remonter de façon à entourer au moins partiellement le bloc optique. De préférence, les moyens de mise en référence du bloc optique et les moyens de mise en référence directe de la pièce de carrosserie sont des presseurs, disposés de façon avantageuse sur le contour du logement recevant le bloc optique. Eventuellement, le support comporte également des moyens de fixation ou de positionnement sur une pièce de structure du véhicule, à savoir une face avant technique, un support d'aile, un longeron, ou encore tout autre élément de la caisse de véhicule. La pièce de carrosserie mise en référence par rapport au bloc optique est de préférence une peau de pare-chocs, mais elle peut également être une aile avant, une grille d'entrée d'air, ou toute autre pièce de carrosserie disposée autour du bloc optique. De façon optionnelle, le support de bloc optique selon l'invention comporte également des moyens de fixation d'un dispositif de lavage d'un vitrage d'optique, d'un capteur-émetteur de rayons infrarouges, d'un autre radar. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins dans lesquels : - la figure 1 est un schéma en perspective éclatée d'une partie d'un bloc avant comportant un support pour bloc optique selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective du support de la figure 1; - la figure 3 est une vue en coupe selon II-II d'une partie du support de la figure 2 avec le bloc optique et une peau ; - la figure 4 est une vue en perspective d'un bloc avant comportant le support de la figure 1 ; la figure 5 est un schéma en perspective des pièces de la figure 1, montées au de façon modulaire ; et la figure 6 est un schéma en perspective des pièces de la figure 1, montées de façon pièce à pièce. -4- Comme on peut le voir sur la figure 1, un bloc avant de véhicule automobile comprend une peau de pare-chocs 12 et deux blocs optiques 14. Ces pièces sont positionnées sur le véhicule à l'aide d'un support 16 de la peau de pare-chocs, dit support central et deux supports d'optique 18 selon l'invention, ces deux supports 18 étant symétriques par rapport au plan longitudinal du véhicule. Le support central 16 est souple, c'est-à-dire qu'il est réalisé dans un matériau et selon une forme tels que l'on peut le qualifier de souple comparé à des pièces de structure du véhicule, telles qu'une face avant technique, une traverse supérieure ou un longeron. La support d'optique 18 est de préférence plus rigide que le support central. Le support 16 est soudé ou collé à la peau 12, ou bien fixé par d'autres moyens de fixation classiques. Il épouse sensiblement sa forme intérieure, plus précisément la partie de la peau 12 disposée entre les deux blocs optiques 14. Le support central 16 comporte des ajours 20, de façon à limiter son poids tout en renforçant la peau, notamment pour empêcher son cloquage. Sa souplesse permet de le déformer relativement facilement, pour permettre le positionnement relatif des différentes pièces de carrosserie de l'avant du véhicule. Ce support central 16 est par ailleurs fixé à un absorbeur de chocs 22, lui-même fixé à une voie basse 24 destinée à traiter les chocs piétons. Selon un autre mode de réalisation, le support central 16, l'absorbeur 22 et la voie basse 24 pourraient être réalisés d'un seul tenant. Selon un mode de réalisation non représenté, le support central pourrait être composé d'une pièce support d'une grille d'entrée d'air, telle qu'une grille de calandre disposée entre les deux blocs optiques 14. Cette grille de calandre pourrait en outre être fixée à une peau de pare-chocs, de forme différente de la peau 12, par exemple située en dessous de la grille de calandre. La peau de pare-chocs et la grille de calandre peuvent être alors supportées soit par un support central commun, soit par deux supports centraux distincts réunis entre eux. Dans ce mode de réalisation, le support d'optique 18 comporte des moyens de mise en référence du bloc optique avec la grille de calandre et éventuellement avec la peau de pare-chocs. Le procédé de montage de l'avant d'un véhicule comportant les pièces ci-dessus peut se faire selon deux méthodes : un montage modulaire, illustré sur la figure 5, ou bien un montage pièce à pièce, illustré sur la figure 6. Le procédé de montage modulaire consiste à assembler, en dehors de la chaîne principale de montage du véhicule, l'ensemble des pièces de la figure 1. On dispose ainsi d'un module 26, comportant à la fois la peau de pare-chocs 12 et les blocs optiques 14, ces trois pièces de carrosserie étant convenablement positionnées grâce au -5- support central 16 et aux deux supports d'optique 18. Le module 26 comporte en outre I'absorbeur 22 et la voie basse 24. Une fois assemblé, le module est rapporté sur le reste du véhicule, se trouvant sur la chaîne de montage. A ce stade du montage, le véhicule comprend une caisse en blanc 28, composée de différentes pièces de structure (toutes ne sont pas représentées), parmi lesquelles se trouvent une poutre de chocs, des longerons et une traverse supérieure 30, aux extrémités de laquelle se trouvent deux éléments rigides 32 formant des supports d'ailes. Le support 16 est plus souple que ces différentes pièces de structure. A ce stade du montage, deux ailes 34 avant sont également montées sur le véhicule. Pour monter le module 26 sur le reste du véhicule, on fixe le support central 16 à la traverse supérieure 30, grâce à des trous de fixation 36 ménagés sur le support central 16. Par ailleurs, on fixe le support d'optique 18 sur le support d'aile 32 à l'aide d'un autre moyen de fixation décrit plus loin. On positionne l'aile 34 sur le support d'optique 18 qui comporte, comme décrit ci-dessous, des moyens de positionnement ou de fixation de l'aile. Comme la peau et les blocs optiques sont convenablement positionnés sur ce module, l'étape de montage consiste simplement à fixer le module sur le reste du véhicule, sans nécessiter de manipulations pour repositionner les différents éléments de carrosserie situés autour du bloc optiquel4, à savoir les ailes et la peau de pare-chocs. Le support 10 permet également de monter la peau 12 et les blocs optiques 14 selon un montage pièce à pièce, illustré sur la figure 6. Selon ce montage, les blocs optiques 14 sont préalablement fixés sur les supports d'optique 18, et sont ensuite montés sur la structure du véhicule 28. Ce montage est effectué en fixant les supports latéraux 18 sur les supports d'ailes 32 et en les positionnant par rapport à la face avant technique. Les blocs optiques 14 sont positionnés par rapport aux ailes 34 grâce aux supports d'optique 18. Une fois les blocs optiques 14 montés, on peut rapporter la peau de pare-chocs 12. Celle-ci a préalablement été fixée au support central 16, par soudage ou collage. La peau 12 est fixée sur le véhicule grâce aux trous 36 du support central 16. Elle est en outre convenablement positionnée par rapport aux blocs optiques 14, et par rapport à l'aile 34 grâce aux différents moyens de positionnement ménagés sur le support latéral 18, décrits un peu plus loin. Le support d'optique 18, visible de façon plus détaillée sur la figure 2, comporte un logement pour recevoir le bloc optique 14, il est configuré de façon à l'encadrer. Il est plus rigide que le support 16. Il est composé d'un montant vertical extérieur 40, d'un montant vertical intérieur 42 et d'une platine horizontale 44, augmentant -6- sa rigidité, et comportant un bord avant 46. Les montants 40, 42 et la platine 44 sont disposés en U autour du bloc optique, définissant ainsi le logement. La platine 44 permet de soutenir le bloc optique 14 sur une grande surface, mais pourrait être aisément remplacée par un montant horizontal soutenant seulement l'avant du bloc optique 14, dans la zone du bord 46. Le montant intérieur 42 porte des moyens démontables de fixation du support central 16 ainsi que du bloc optique 14. Ces moyens de fixation sont confondus. Ils s'étendent sur toute la longueur du montant 42, sous forme d'un tube creux 47 comportant une ouverture 48 par laquelle est insérée une tige de verrouillage 50. Le bloc optique 14 (non représenté) comporte deux languettes latérales, capables d'être insérées dans deux lumières traversantes 49 ménagées dans le tube creux 47. Par ailleurs, le support central 16 du support comporte également deux languettes latérales (non représentées) adaptées pour être insérées dans ces deux lumières 49. Le fonctionnement de ces moyens de fixation va à présent être décrit. On fixe le bloc optique 14 en le plaçant dans le logement défini par les montants 40, 42 et la platine 44, et en insérant les deux languettes latérales dans les lumières 49. Puis, on insère la tige 50 dans le tube 47 en la faisant pénétrer par l'ouverture 48. Une fois que la tige 50 est enfoncée dans le tube 47, sans qu'elle ne soit intégralement enfoncée, les languettes latérales du bloc optique 14 sont prises en sandwich, dans les lumières 49, entre la partie inférieure 52 du montant 42 et la paroi inférieure 54 de la tige 50. Ensuite, pour fixer la peau du pare-chocs 12, via le support central 16, sur le support d'optique 18, la tige 50 ne doit pas être totalement enfoncée dans le tube 47, de façon que deux languettes 56, ménagées sur la surface supérieure de la tige 50, ne se retrouvent pas au droit des lumières 49. On peut alors insérer les deux languettes latérales du support central 16 dans les lumières 49, de façon qu'elles reposent sur la surface supérieure 58 de la tige 50. Une fois ces languettes insérées, on peut enfoncer la tige 50 jusqu'au bout du tube 47. Au cours de cette insertion, les languettes supérieures 56 se retrouvent au droit des lumières 49, en recouvrant les languettes latérales du support 16, de façon à les prendre en sandwich entre la paroi 58 de la tige 50 et les languettes 56. Comme on peut le constater, la tige 50 peut prendre 3 positions distinctes : une position de fixation du bloc optique et du support central 16, lorsque la tige 50 est intégralement insérée dans le tube 47, -7- - une position de fixation du bloc optique uniquement, le support central 16 étant libéré, position dans laquelle la tige est partiellement insérée dans le tube 47, les languettes 56 ne se trouvant pas au droit des lumières 49, et - une position de libération du support central 16 et du bloc optique 14, position obtenue lorsque la tige 50 est retirée du logement 47. On peut remarquer que la tige est insérée dans le support d'optique 18 par l'ouverture 48 qui se trouve du côté du montant 42 le plus proche du compartiment moteur du véhicule, si bien que la tige 50, une fois insérée, n'est accessible que depuis ce compartiment moteur, lorsque le capot est ouvert. Le support d'optique 18 comporte par ailleurs des moyens de mise en référence directe du bloc optique et de la peau, disposés autour du bloc optique, comprenant un presseur 60 ménagé sur le montant 42, un presseur 62 ménagé sur le bord 46, et un presseur 64 ménagé sur le montant 40. Le fonctionnement du presseur 64, illustré sur la figure 3, va à présent être décrit. Le presseur 64 sert à positionner le vitrage du bloc optique 14 et le bord 68 de la crosse de pare-chocs. Il comprend à cet effet une grande languette supérieure 70 et deux petites languettes inférieures 72. Pour positionner le bord du vitrage d'optique 14, on insère la languette 70 dans une encoche 74 ménagée dans le boîtier d'optique. Pour positionner le bord 68 de la peau de pare-chocs, on insère l'extrémité du rebord de la peau dans la languette 72. On voit aisément que la combinaison des languettes 72 et 70 permet de garantir un jeu restreint et constant, et une mise en affleurement du vitrage et de la peau de pare-chocs 12. Le presseur 60 sert à positionner le bord 76 de la peau de pare-chocs sur le support d'optique 18, ainsi que le vitrage du bloc optique 14. Le presseur 62 comporte une grande languette supérieure 78, ainsi que deux petites languettes inférieures 80. II permet de positionner la peau de pare-chocs et le bloc optique de la même façon que le presseur 64. Le support d'optique 18 comporte par ailleurs, sur le montant 40, une partie 82 comprenant des moyens 84 de fixation de l'aile. Selon un autre mode de réalisation non illustré, la partie 82 comporte un presseur permettant de positionner l'aile sur le support 18. Le montant extérieur 40 comporte en outre un renfort 86, destiné à épouser la 35 forme intérieure de la crosse de la peau de pare-chocs 12, de façon à jouer un rôle d'anticloquage. -8- Selon un autre mode de réalisation non représenté, le montant 40 comporte également des moyens de fixation de l'extrémité extérieure de la peau de pare-chocs. Le support d'optique 18 comporte des moyens de guidage constitués de deux rails 88 ménagés sur la platine 44. Ces rails sont destinés à guider deux pions (non représentés) ménagés sur la partie inférieure du bloc optique 14. Lors du montage du bloc optique, ces deux pions sont insérés dans les deux rails de guidage 88, grâce aux extrémités évasées 90 de ces deux rails, et à un passage ménagé entre les languettes 78 et 80 du presseur 62 pour laisser passer chaque pion. Ces moyens de guidage permettent de démonter le bloc optique du véhicule. En effet, comme on peut le constater, le logement en U, le montant 42 permettant la fixation du bloc optique, et les différents presseurs 60, 62, 64 sont agencés pour autoriser le déplacement du bloc optique 14 entre une position sortie, illustrée sur la figure 4, dans laquelle il se trouve hors du logement, et une position rentrée, dans laquelle il est reçu dans le logement, coopère avec presseurs et peut être fixé à nouveau sur le montant 42. Le support d'optique 18 comporte enfin un moyen 83 de fixation à la structure du véhicule. Ce moyen 83 est fixé sur la caisse du véhicule, plus précisément sur le support d'aile 32, lequel impose le positionnement latéral (Y) du support 18 sur le véhicule. C'est notamment ce positionnement latéral, imposé de chaque côté du véhicule, qui requiert la souplesse du support central 16. Le support 18 comporte également un moyen 85 de positionnement sur la structure du véhicule. Ce moyen 85 est constitué d'une fourche destinée à être insérée dans une partie horizontale de la face avant technique, de façon à positionner le support 18 dans la direction verticale Z. Bien que cela ne soit pas représenté, on peut prévoir d'intégrer dans le support d'optique 18 un dispositif de lavage du vitrage d'optique, un capteur-émetteur de rayons infrarouges, ou encore tout autre radar. On peut constater que, grâce à l'invention, on dispose d'un support permettant de démonter le bloc optique sans nécessiter le démontage de la peau de pare-chocs, d'une ail ou d'une grille de calandre et sans modifier le positionnement de ces pièces entourant le bloc optique. On notera enfin que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation précédemment décrits
L'invention concerne un support (18) pour bloc optique, comportant un logement pour recevoir un bloc optique et des moyens démontables (50) de fixation du bloc optique dans le logement, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (60, 62, 64) de mise en référence directe du bloc optique avec au moins une pièce de carrosserie environnante, et en ce que le logement, les moyens de fixation et les moyens de mise en référence sont agencés pour autoriser le déplacement du bloc optique entre une position sortie, dans laquelle ledit bloc optique se trouve hors du logement et une position rentrée, dans laquelle ledit bloc optique est reçu dans le logement, coopère avec les moyens de mise en référence et peut être fixé en position par les moyens de fixation.
1. Support pour bloc optique, comportant un logement pour recevoir un bloc optique (14), des moyens démontables (50) de fixation du bloc optique dans le logement, et des moyens (60, 62, 64) de mise en référence du bloc optique avec au moins une pièce de carrosserie environnante (12, 34), caractérisé en ce que le logement, les moyens de fixation et les moyens de mise en référence sont agencés pour autoriser le déplacement du bloc optique entre une position sortie, dans laquelle ledit bloc optique se trouve hors du logement et une position rentrée, dans laquelle ledit bloc optique (14) est reçu dans le logement, coopère avec les moyens de mise en référence (60, 62, 64) et peut être fixé en position par les moyens de fixation (50). 2. Support selon la 1, comprenant des moyens de guidage (88) qui guident le bloc optique (14) entre les positions sortie et rentrée. 3. Support selon l'une quelconque des 1 à 2, dans lequel les moyens de guidage du bloc optique comportent un pion, une nervure, une glissière ou un rail (88), conformés de façon à coopérer avec un moyen de guidage complémentaire ménagé sur le bloc optique (14). 4. Support selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel les moyens de guidage autorisent le déplacement du bloc optique depuis le compartiment moteur du véhicule vers la position rentrée. 5. Support selon l'une quelconque des 1 à 4, comportant des moyens démontables (50) de fixation de la pièce de carrosserie. 6. Support selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel les moyens démontables (50) de fixation du bloc optique ou de la pièce de carrosserie sont confondus. 7. Support selon la 6, dans lequel les moyens de fixation sont configurés de façon à prendre trois positions distinctes de fixation, à savoir une position de fixation du bloc optique et de la pièce de carrosserie, une position de fixation du bloc optique uniquement, et une position de non fixation, dans laquelle ni le bloc optique ni la pièce de carrosserie ne sont fixés au support. 8. Support selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel les moyens démontables (50) de fixation du bloc optique ou de la pièce de carrosserie ne sont accessibles que lorsque le capot du véhicule est ouvert. 9. Support selon l'une quelconque des 1 à 8, délimitant le logement en comprenant trois montants (40, 42, 46) disposés en U, à l'intérieur duquel se trouve le logement.-10- 10. Support selon l'une quelconque des 1 à 7, comprenant une platine horizontale (44) s'étendant sous le bloc optique. 11. Support selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel les moyens (60, 62, 64) de mise en référence du bloc optique avec la pièce de carrosserie sont des presseurs. 12. Support selon l'une quelconque des 1 à 11, comportant des moyens (83, 85, 36) de fixation ou de positionnement sur une pièce de structure (32) du véhicule. 13. Support selon l'une quelconque des 1 à 12, dans lequel la pièce de carrosserie est une peau de pare-chocs (12). 14. Support selon l'une quelconque des 1 à 13, dans lequel la pièce de carrosserie est une aile avant. 15. Support selon l'une quelconque des 1 à 14, dans lequel la pièce de carrosserie est une grille d'entrée d'air. 16. Support selon l'une quelconque des 1 à 15, comportant des moyens de fixation d'un dispositif de lavage d'un vitrage d'optique, d'un capteur-émetteur de rayons infrarouges, d'un autre radar.
B
B62
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B62D 65
B62D 65/00
FR2900772
A1
ALTERNATEUR DE VEHICULE
20,071,109
1. Domaine technique de l'invention La présente invention se rapporte à des alternateurs de véhicule et plus particulièrement à un alternateur de véhicule agencé pour générer une tension élevée par exemple à 42 V. 2. Description de la technique apparentée Depuis ces dernières années, il existe une tendance accrue à l'augmentation du nombre et des types de composants électriques, ayant des consommations d'énergie accrues, qui sont installés sur des véhicules à moteur électrique. En outre, les véhicules à moteur électrique emploient de plus en plus de composants électriques fonctionnant à des puissances nominales élevées pour obtenir une sécurité et une commodité croissantes. Ainsi, le besoin d'un alternateur de véhicule (ensuite appelé alternateur) offrant une sortie de puissance élevée apparaît. Cependant, l'alternateur prévu pour 12 V, largement utilisé dans la technique apparentée pour satisfaire ces exigences est ainsi dans une situation difficile. De ce fait, il existe une demande accrue pour un alternateur très efficace devant être prévu pour générer une tension élevée, par exemple de 42 V. En outre, en vue de se conformer à une augmentation du nombre d'équipements et d'exigences différents pour assurer un espace de vie accru dans l'habitacle du véhicule, l'espace du moteur a été réduit et une tâche importante a été de miniaturiser l'alternateur. Par ailleurs, avec le développement des alternateurs dans des structures miniaturisées prévues pour des sorties de puissance élevées, les unités de redressement et les bobines de génération de puissance électrique tendent à fonctionner à des températures élevées et il devient plus important que ces composants générant de la chaleur soient refroidis à des fréquences élevées. Parmi ces composants générant de la chaleur, la bobine de génération de puissance électrique, située dans une zone radialement à l'extérieur d'un ventilateur de refroidissement, peut être refroidie de façon efficace avec un courant d'air de refroidissement évacué à partir du ventilateur de refroidissement même si la bobine de génération de puissance électrique présente la valeur thermique la plus importante parmi les autres parties constitutives de l'alternateur. Au contraire, 2 2900772 l'unité de redressement emploie des éléments de semiconducteurs (tels que des diodes) qui sont extrêmement sensibles aux températures de fonctionnement.. Ainsi, il est difficile de positionner les éléments de 5 semiconducteurs dans une zone à proximité de la bobine de génération de puissance fonctionnant à des températures élevées. De ce fait, une difficulté se présente pour obliger le courant d'air de refroidissement, généré par le ventilateur de refroidissement, à être directement évacué vers les éléments de 10 semiconducteurs pour les refroidir. De ce fait, c'est une pratique courante que l'unité de redressement soit située dans un trajet de ventilation à travers lequel le ventilateur de refroidissement aspire un flux d'air en tant que courant d'air de refroidissement, pour amener le courant d'air de 15 refroidissement, circulant à une vitesse progressive, à refroidir les éléments de semiconducteurs. Cependant, dans le cas où la température de fonctionnement à laquelle l'unité de redressement fonctionne augmente en raison du fonctionnement de l'alternateur présentant une structure 20 miniaturisée et fonctionnant à une puissance nominale élevée, le flux de courant d'air de refroidissement passant à une vitesse lente est inadéquat pour refroidir de façon efficace les éléments de semiconducteurs. Pour traiter un tel problème, une tentative a ce de fait été réalisée pour fournir un alternateur 25 formé suivant une structure telle que décrite dans la publication de demande de brevet non examiné japonais N 4-244 770. Avec un tel alternateur, un ventilateur de refroidissement à électrode négative supporte sur celui-ci un élément de 30 refroidissement à électrode négative et est maintenu en contact de butée avec une structure d'extrémité arrière. Par ailleurs, un ventilateur de refroidissement à électrode positive supporte sur celui-ci un élément de redressement à électrode positive et est maintenu en contact de butée avec un couvercle d'extrémité 35 métallique. Les ailettes de refroidissement sont axialement espacées les unes des autres d'une distance donnée pour fournir un espace libre axial servant de trajet de flux de ventilation pour laisser entrer le flux d'un courant d'air de refroidissement créé par un ventilateur de refroidissement. Avec une telle structure, même si le courant d'air de refroidissement circule à une vitesse lente, l'unité de redressement est refroidie à une température basse dans une certaine mesure à l'aide de l'effet de conduction thermique. Cependant, avec l'alternateur d'une telle structure de technique apparentée, un trajet de flux de ventilation est formé lors de la fourniture d'un espace libre axial accru entre les ailettes de refroidissement associées, ce qui entraîne une augmentation de la longueur axiale de l'alternateur, avec des obstacles à la miniaturisation de l'alternateur. En outre, le courant d'air de refroidissement est la plupart du temps amené à circuler à travers le trajet de flux de ventilation défini entre les deux ailettes de refroidissement. De ce fait, si un courant d'air de refroidissement mélangé à de l'eau salée circule à travers un tel trajet de flux de ventilation, une corrosion a lieu sur l'élément de redressement à électrode positive et les câblages en raison de l'eau salée. En particulier avec l'alternateur prévu pour une tension de sortie élevée telle que 42 V, la corrosion de l'élément de redressement à électrode positive, exposé au trajet de flux de ventilation, est davantage accélérée. En outre, du fait que l'ailette de refroidissement à électrode positive restant avec un potentiel de tension donné est maintenue en contact de butée avec le couvercle d'extrémité métallique, il y aura des risques qu'un courant de fuite circule à travers le couvercle d'extrémité à partir de l'ailette de refroidissement à électrode positive restant au potentiel de tension donné, provoquant une difficulté à obtenir une réalisation pratique. RESUME DE L'INVENTION La présente invention a été réalisée avec l'intention de traiter les problèmes ci-dessus et a pour but de fournir un alternateur de véhicule qui présente une dimension axiale réduite pour former une structure miniaturisée ayant cependant la capacité de refroidissement d'une unité de redressement améliorée tout en ayant la capacité de protection d'un élément de redressement à électrode positive d'une manière très fiable. Pour atteindre le but ci-dessus, un premier aspect de la présente invention prévoit un alternateur de véhicule comprenant 4 2900772 un stator ayant un enroulement d'armature, un rotor ayant un enroulement de champ et une structure métallique supportant le stator et le rotor. Une unité de redressement est placée sur la structure au niveau d'une zone extérieure de celle-ci et 5 redresse une tension alternative induite dans l'enroulement d'armature lors de la rotation du rotor, qui comprend un élément de redressement à électrode positive, un élément de redressement à électrode négative et une ailette rayonnante à électrode négative portant sur celle-ci l'élément de redressement à 10 électrode négative. Un couvercle isolant est prévu, à l'aide duquel l'unité de redressement est recouverte. L'ailette rayonnante à électrode positive et l'ailette rayonnante à électrode négative sont axialement placées de façon adjacente l'une par rapport à l'autre entre la structure arrière et le 15 couvercle. Avec une telle structure d'alternateur de véhicule, du fait que l'ailette rayonnante à électrode négative et l'ailette rayonnante à électrode positive sont axialement placées de façon adjacente l'une par rapport à l'autre entre la structure arrière 20 et le couvercle, l'alternateur de véhicule est formé suivant une structure miniaturisée avec une longueur axiale raccourcie fournissant pourtant des performances de refroidissement fortement améliorées à l'unité de redressement. En outre, du fait que l'ailette rayonnante à électrode négative est maintenue 25 en contact avec la structure et que l'ailette rayonnante à électrode négative et l'ailette rayonnante à électrode positive sont axialement placées de façon adjacente l'une par rapport à l'autre, le trajet de conduction de chaleur est établi entre l'ailette rayonnante à électrode négative et l'ailette 30 rayonnante à électrode positive. Ceci permet à l'unité de redressement de dégager de la chaleur vers la structure et le couvercle, en fournissant une capacité de refroidissement améliorée. En outre, la présence de l'ailette rayonnante à électrode 35 négative et de l'ailette rayonnante à électrode positive axialement placées de façon adjacente l'une par rapport à l'autre permet une réduction de la dimension axiale de l'alternateur de véhicule, en permettant de constituer l'alternateur de véhicule suivant une conception miniaturisée. 5 2900772 Avec l'alternateur de véhicule du présent mode de réalisation, l'ailette rayonnante à électrode négative et l'ailette rayonnante à électrode positive peuvent être empilées l'urne sur l'autre par l'intermédiaire d'une feuille conduisant 5 la chaleur et ayant une propriété d'isolation. Avec une telle structure, une répartition de température uniforme est obtenue dans l'unité de redressement et des performances de rayonnement de chaleur améliorées peuvent être obtenues entre l'ailette rayonnante à électrode négative et 10 l'ailette rayonnante à électrode positive, ce qui aboutit à des performances de refroidissement accrues de l'unité de redressement. Avec l'alternateur de véhicule du présent mode de réalisation, l'ailette rayonnante à électrode négative peut être 15 assujettie de façon fixe à la structure en contact avec celle-ci. Avec une telle structure, du fait que l'ailette rayonnante à électrode négative est maintenue en contact direct avec la structure métallique, la chaleur développée dans l'ailette 20 rayonnante à électrode négative est transférée vers la structure métallique avec laquelle de la chaleur est dégagée en raison du courant d'air de refroidissement créé par le ventilateur de refroidissement lors de la rotation. Avec l'alternateur du véhicule du présent mode de 25 réalisation, l'électrode rayonnante à électrode positive peut être maintenue en contact direct avec le couvercle. Avec une telle structure, la capacité de refroidissement peut être améliorée, où la chaleur développée dans l'ailette rayonnante à électrode positive peut être délivrée au couvercle 30 par l'intermédiaire duquel de la chaleur peut être dégagée. Avec l'alternateur de véhicule du présent mode de réalisation, le couvercle peut. être maintenu en contact avec l'ailette rayonnante à électrode positive par l'intermédiaire d'une feuille conduisant la chaleur ayant une conductivité 35 thermique élevée. La feuille conduisant la chaleur permet que la chaleur soit transférée de l'ailette rayonnante à électrode positive vers le couvercle, ce qui aboutit à des performances de refroidissement améliorées de l'unité de redressement. 6 2900772 Avec l'alternateur de véhicule du présent mode de réalisation, le couvercle peut présenter une périphérie circonférentielle extérieure formée avec des ailettes dégageant de la chaleur. 5 La présence des ailettes dégageant de la chaleur sur la périphérie circonférentielle extérieure du couvercle permet que de la chaleur, transférée de l'unité de redressement au couvercle, soit dégagée de façon efficace vers l'atmosphère, ce qui entraîne une capacité de rayonnement thermique davantage 10 améliorée. Ceci permet à l'unité de redressement d'avoir des performances de rayonnement thermique accrues. Avec l'alternateur de véhicule du présent mode de réalisation, le couvercle peut être formé avec des ouvertures d'entrée d'air pour aspirer les flux d'air à l'intérieur du 15 couvercle en raison de la rotation du ventilateur de refroidissement, et où l'ailette rayonnante à électrode positive peut comporter une périphérie intérieure formée avec au moins une saillie s'étendant radialement vers l'intérieur et exposée aux ouvertures d'entrée d'air. 20 Avec une telle structure, l'ailette rayonnante à électrode positive peut être refroidie avec le flux d'air circulant à travers l'ouverture d'entrée d'air, ce qui aboutit à des performances de refroidissement améliorées de l'unité de redressement. 25 Avec l'alternateur de véhicule du présent mode de réalisation, les ouvertures d'entrée d'air peuvent être formées dans le couvercle suivant des configurations de rayons et le couvercle peut comprendre une pluralité de parois de séparation s'étendant radialement, chacune d'elles sépare les ouvertures 30 d'entrée d'air qui sont adjacentes l'une à l'autre dans une direction circonférentielle et chacune d'elles est inclinée par rapport à un centre d'axe. Du fait que les parois de séparation sont inclinées par rapport à un axe central du couvercle, les ouvertures d'entrée 35 d'air ont pour effet de réduire l'entrée de matériaux étrangers à partir des ouvertures d'entrée d'air. En outre, les parois de séparation présentent des aires de surface accrues et présentent les effets des ailettes rayonnantes. Avec l'alternateur de véhicule du présent mode de 40 réalisation, la structure peut inclure une paroi surélevée s'étendant circonférentiellement, ayant une face d'extrémité axiale avec laquelle l'ailette rayonnante à électrode négative est maintenue en contact de butée, des fenêtres d'entrée d'air destinées à aspirer les flux d'air vers l'intérieur de la structure arrière, et des fenêtres de refroidissement de sortie d'air destinées à évacuer les courants d'air de refroidissement, créés par le ventilateur de refroidissement, vers l'extérieur de la structure arrière. Avec une telle structure, le fait de permettre que l'ailette rayonnante à électrode négative soit montée sur la paroi surélevée formée sur la structure permet à la paroi surélevée de bloquer le mélange entre le flux d'air d'entrée et les flux d'air de sortie, en assurant ainsi un trajet de flux de ventilation comme prévu lors de la conception. En outre, l'engagement de butée entre l'ailette rayonnante à électrode négative et la paroi surélevée s'étendant circonférentiellement formée sur la structure permet que l'ailette rayonnante à électrode négative soit refroidie de façon efficace avec la structure qui est refroidie avec le courant d'air de refroidissement créé par le ventilateur de refroidissement. Ceci entraîne une augmentation des performances de refroidissement de l'unité de redressement. Avec l'alternateur de véhicule du présent mode de réalisation, les fenêtres d'entrée d'air peuvent être formées dans des zones radialement vers l'intérieur de la paroi surélevée et ouvertes à des positions globalement et radialement identiques par rapport à celles où les ouvertures d'entrée d'air sont formées dans le couvercle. Avec une telle structure, du fait que les fenêtres d'entrée d'air sont ouvertes aux positions globalement et radialement identiques par rapport à celles où les ouvertures d'entrée d'air sont formées dans le couvercle, la structure et le couvercle présentent des résistances à la ventilation plus faibles que celles où à la fois les fenêtres d'entrée d'air et les ouvertures d'entrée d'air sont formées à des positions radialement différentes. Avec l'alternateur de véhicule du présent mode de réalisation, les fenêtres de refroidissement de sortie d'air peuvent comprendre des premières fenêtres de refroidissement de sortie d'air formées dans la structure arrière au niveau d'une zone de diamètre extérieure et des secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air formées dans des zones entre la paroi surélevée et la section de paroi en forme d'arc extérieure de la structure arrière pour permettre que des courants d'air de sortie, traversant les secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air soient évacués vers l'ailette rayonnante à électrode négative et l'élément de redressement à électrode négative. Avec une telle structure, du fait que les premières et secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air sont formées dans le couvercle, le courant d'air de refroidissement peut être évacué vers l'ailette rayonnante à électrode négative et l'élément de redressement à électrode négative, en fournissant une capacité de refroidissement efficace de l'élément de redressement à électrode négative. Avec l'alternateur de véhicule du présent mode de réalisation, les secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air peuvent comporter des parties d'ouverture intérieures respectivement, qui sont placées en relation de face à face avec le ventilateur de refroidissement de sorte que les bords périphériques intérieurs sont situés radialement à l'intérieur par rapport à une partie de diamètre extérieure du ventilateur de refroidissement, et des parties d'ouverture extérieures, respectivement, qui sont formées en relation de face à face avec l'ailette rayonnante à électrode négative et l'élément de redressement à électrode négative. Avec une telle structure, la partie du courant d'air de refroidissement, évacuée à partir du ventilateur de refroidissement, peut être dirigée de façon efficace vers l'ailette rayonnante à électrode négative et l'élément de redressement à électrode négative. Ceci permet que l'unité de redressement présente des performances de refroidissement accrues. Avec l'alternateur de véhicule du présent mode de réalisation, les secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air peuvent comporter des pales fixes destinées à dévier un flux d'une partie d'un courant d'air de refroidissement de sortie créé par le ventilateur de refroidissement dans une direction axiale pour guider le flux de la partie du courant d'air de refroidissement de sortie vers l'ailette rayonnante à électrode négative et l'élément de redressement à électrode négative, et où les pales fixes peuvent comporter des faces d'extrémité axiales extérieures placées en relation de face à face avec l'ailette rayonnante à électrode négative et l'élément de redressement à électrode négative. Avec la structure mentionnée ci-dessus, aucune interférence n'apparaît entre les courants d'air de refroidissement de sortie évacués à partir des secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air placées de façon adjacente l'une à l'autre par l'intermédiaire de la pale fixe, en empêchant ainsi l'apparition de flux turbulents. Ceci aboutit à des performances de refroidissement accrues de l'unité de redressement. Avec l'alternateur de véhicule du présent mode de réalisation, la structure peut comprendre une section de structure, s'étendant circonférentiellement dans une zone placée à l'écart de la paroi surélevée, qui comporte une face d'extrémité axiale axialement à l'intérieur par rapport à une face d'extrémité axiale de la paroi surélevée pour définir une seconde ouverture d'entrée d'air entre la face d'extrémité axiale de la section de structure et l'ailette rayonnante à électrode négative, et où la seconde ouverture d'entrée d'air communique avec la fenêtre d'entrée d'air à une position de proximité immédiate avec la section de structure. Avec les ouvertures d'entrée d'air simples formées dans le couvercle, il existe un risque pour que les ouvertures d'entrée d'air présentent une aire de surface d'ouverture totale inférieure aux ouvertures de sortie d'air (comprenant les première et seconde ouvertures de sortie d'air). Au contraire, la formation des secondes ouvertures d'entrée d'air dans des zones entre la face d'extrémité axiale de la section de structure de la structure et l'ailette rayonnante à électrode négative en communication avec les fenêtres d'entrée d'air permet une augmentation de l'aire de surface d'ouverture totale des ouvertures d'entrée d'air. Ceci entraîne une augmentation du volume de courant d'air de refroidissement, en fournissant des performances de refroidissement améliorées à l'unité de redressement. En outre, du fait que les secondes ouvertures d'entrée d'air sont formées entre la face d'extrémité axiale de la section de structure de la structure et l'ailette rayonnante à électrode négative, les flux d'air traversant les ouvertures d'entrée d'air peuvent refroidir de façon efficace l'ailette rayonnante à électrode négative. Avec l'alternateur de véhicule du présent mode de réalisation, le couvercle peut inclure une section d'englobement qui englobe collectivement l'élément de redressement à électrode positive et un voisinage associé pour empêcher que le courant d'air de refroidissement aspiré à l'intérieur du couvercle en raison de la rotation du ventilateur de refroidissement ne vienne frapper directement l'élément de redressement à électrode positive. Avec la structure présentée ci-dessus, aucun de l'élément de redressement à électrode positive et du voisinage associé n'est directement exposé aux flux d'air, en empêchant la corrosion de ces parties constitutives en raison de l'influence d'eau salée mélangée aux flux d'air. En outre, du fait que l'élément de redressement à électrode positive et le voisinage associé sont recouverts du couvercle ayant une propriété d'isolation, il n'y a aucun risque pour qu'un courant de fuite circule à travers le couvercle à partir de l'ailette rayonnante à électrode positive ayant un potentiel de tension. Ceci entraîne une augmentation de la sécurité de l'alternateur de véhicule. Ceci fournit également un compromis entre les performances de refroidissement accrues de l'unité de redressement et un effet de protection accru de l'élément de redressement à électrode positive. Avec l'alternateur de véhicule du présent mode de réalisation, la structure peut comporter une surface formée avec une paroi surélevée s'étendant circonférentiellement sur laquelle une unité de redressement est montée de façon fixe, où l'unité de redressement comprend en outre une feuille conduisant la chaleur prise en sandwich entre l'ailette rayonnante à électrode négative et l'ailette rayonnante à électrode positive, et où l'ailette rayonnante à électrode négative peut être montée sur la paroi surélevée de la structure en contact de butée avec celle--ci et supporte l'élément de redressement à électrode négative de sorte que l'ailette rayonnante à électrode négative et l'élément de redressement à électrode négative font face à la paroi surélevée de la structure. 11 2900772 Avec la structure mentionnée ci-dessus, du fait que l'unité de redressement est montée de façon fixe sur la paroi surélevée de la structure, l'unité de redressement peut présenter des performances de refroidissement accrues. En outre, l'ailette 5 rayonnante à électrode négative et l'ailette rayonnante à électrode positive sont empilées l'une sur l'autre au moyen de la feuille conduisant la chaleur, l'alternateur de véhicule peut présenter une structure minimisée avec une dimension radiale raccourcie. En outre, du fait que l'ailette rayonnante à 10 électrode négative est montée sur la paroi surélevée de la structure en contact de butée avec celle-ci et supporte l'élément de redressement à électrode négative de sorte que l'ailette rayonnante à électrode négative et l'élément de redressement à électrode négative font face à la paroi surélevée 15 de la structure, l'unité de redressement peut présenter des performances de refroidissement accrues. Avec l'alternateur de véhicule du présent mode de réalisation, la surface de la structure peut comporter une pluralité de pales fixes à extension radiale, s'étendant 20 radialement vers l'extérieur depuis la paroi surélevée pour définir une pluralité d'ouvertures de sortie d'air, où les pales fixes peuvent présenter des configurations profilées, respectivement, pour diriger une partie du courant d'air de refroidissement, créé par le ventilateur de refroidissement, 25 dans une direction axiale de la structure pour amener la partie du courant d'air de refroidissement à venir frapper l'ailette rayonnante à électrode négative et l'élément à redressement à électrode négative en vue du refroidissement. Avec une telle structure, la présence des pales fixes 30 s'étendant radialement permet à la partie du courant d'air de refrcidissement, créé par le ventilateur de refroidissement, d'être déviée dans une direction axiale de la structure pour amener la partie du courant d'air de refroidissement à venir frapper l'ailette rayonnante à électrode négative et l'élément 35 de redressement à électrode négative. Ceci aboutit à des performances de refroidissement accrues de l'unité de redressement. Avec l'alternateur de véhicule du présent mode de réalisation, le couvercle peut comprendre une section d'englobement qui recouvre collectivement l'ailette rayonnante à électrode positive, l'élément de redressement à électrode positive et des enroulements associés de façon étanche à l'air. Avec une telle structure, du fait que la section d'englobement recouvre l'ailette rayonnante à électrode positive et les enroulements associés, il n'y a aucun risque pour que ces parties constitutives souffrent de corrosion résultant des flux d'air mélangés à de l'eau salée. Ceci fournit une augmentation de la durée de vie de fonctionnement de l'alternateur de véhicule. Avec l'alternateur de véhicule du présent mode de réalisation, le couvercle peut comporter des fenêtres d'entrée d'air à travers lesquelles un flux d'air circule à l'intérieur de la structure lors de la rotation du ventilateur de refroidissement, où l'ailette rayonnante à électrode positive peut présenter une pluralité de saillies s'étendant radialement vers l'intérieur depuis une périphérie intérieure du couvercle devant être exposé aux fenêtres d'entrée d'air formées dans le couvercle en vue d'un refroidissement avec le flux d'air. Avec une telle structure, du fait que l'ailette rayonnante à électrode positive comporte les saillies s'étendant radialement vers l'intérieur depuis la périphérie intérieure du couvercle, l'ailette rayonnante à électrode positive peut être exposée aux flux d'air par l'intermédiaire des saillies. Ceci fournit une augmentation de l'effet de refroidissement de l'ailette rayonnante à électrode positive. Un autre aspect de la présente invention prévoit un alternateur de véhicule comprenant un stator ayant au moins un enroulement d'armature, un rotor ayant un enroulement de champ, une structure métallique supportant le stator et le rotor, au moins une unité de redressement montée sur la structure au niveau d'une zone extérieure de celle-ci et redressant au moins une tension alternative induite dans l'enroulement d'armature lors de la rotation du rotor, et au moins un couvercle isolant destiné à recouvrir une unité de redressement. L'unité de redressement comprend un élément de redressement à électrode positive, un élément de redressement à électrode négative, une ailette rayonnante à électrode positive, sur laquelle l'élément de redressement à électrode positive est monté, et une ailette rayonnante à électrode négative sur laquelle l'élément de redressement à électrode négative est monté. Le couvercle 13 2900772 comprend une section d'englobement qui englobe collectivement l'élément deredressement à électrode positive et un voisinage associé pour empêcher que le courant d'air de refroidissement aspiré à l'intérieur du couvercle en raison de la rotation du 5 ventilateur de refroidissement ne vienne directement frapper l'élément de redressement à électrode positive. Avec la structure présentée ci-dessus, aucun élément parmi l'élément de redressement à électrode positive et les ailettes associées n'est directement exposé aux flux d'air. Ceci empêche 10 la corrosion de l'élément de redressement à électrode positive, due aux effets néfastes provenant de l'eau salée mélangée aux flux d'air. En outre, du fait que la section d'englobement du couvercle ayant une propriété d'isolation englobe l'élément de 15 redressement à électrode positive, il n'y a aucun risque pour qu'un courant de fuite circule à travers le couvercle à partir de l'ailette rayonnante à électrode positive ayant le potentiel de tension, ce qui contribue à une sécurité accrue. Avec l'alternateur de véhicule du présent mode de 20 réalisation, la structure peut comprendre une première structure, faisant face aux côtés avant du stator et du rotor et une seconde structure faisant face aux côtés arrière du stator et du rotor, où l'unité de redressement est montée sur au moins l'une de la première et de la seconde structures et recouverte 25 avec le couvercle. Avec la structure mentionnée ci-dessus, la présente invention peut être appliquée à un alternateur de véhicule ayant des unités de redressement montées sur les deux côtés de la structure. Par exemple, la présente invention peut être 30 appliquée à un alternateur d'une structure d'un type à structure en tandem comprenant un premier ensemble d'enroulements d'armature pour générer des sorties de puissance électrique à différents niveaux de tension (tels que par exemple 12 V et 42 V). 35 Avec l'alternateur de véhicule du présent mode de réalisation, le couvercle peut avoir une périphérie circonférentielle extérieure formée avec des ailettes de rayonnement de la chaleur. Avec une telle structure, la présence des ailettes de 40 rayonnement de la chaleur formées sur le couvercle permet à l'unité de redressement d'avoir un effet de refroidissement accru sans provoquer d'augmentation du nombre des parties constitutives de l'alternateur. Avec l'alternateur de véhicule du présent mode de réalisation, le couvercle peut être formé avec des ouvertures d'entrée d'air destinées à aspirer les flux d'air à l'intérieur du couvercle en raison de la rotation du ventilateur de refroidissement, et où l'ailette rayonnante à électrode positive comporte une périphérie intérieure formée d'au moins une saillie s'étendant radialement vers l'intérieur et exposée aux ouvertures d'entrée d'air. Avec une telle structure, dans un état où une majeure partie de l'ailette rayonnante à électrode positive est recouverte du couvercle, au moins une saillie de l'ailette rayonnante à électrode positive peut être exposée aux flux d'air en vue du refroidissement. Ceci entraîne une augmentation de l'effet de refroidissement de l'ailette rayonnante à électrode positive. Avec l'alternateur de véhicule du présent mode de réalisation, les ouvertures d'entrée d'air peuvent être formées dans le couvercle suivant des configurations de rayons et le couvercle peut comprendre une pluralité de parois de séparation s'étendant radialement, chacune d'entre elles sépare les ouvertures d'entrée d'air qui sont adjacentes les unes aux autres dans une direction circonférentielle et chacune d'entre elles est inclinée par rapport à un centre d'axe. Avec la structure présentée ci-dessus, la partie du courant d'air de refroidissement, créé par le ventilateur de refroidissement, peut être dirigée dans une direction axiale de la structure pour venir directement frapper l'ailette rayonnante à électrode négative et l'élément de redressement à électrode négative. Ceci entraîne une augmentation des effets de refroidissement de l'ailette rayonnante à électrode négative et de l'élément de redressement à électrode négative. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est une vue en coupe transversale d'un alternateur de véhicule d'un mode de réalisation conforme à la présente invention. La figure 2 est une vue en coupe transversale de 40 l'alternateur de véhicule, représenté sur la figure 1, 15 2900772 représentant un état de fonctionnement afin d'illustrer la façon dont les flux d'air et le courant d'air de refroidissement circulent. La figure 3 est une vue en perspective représentant une 5 partie de formation de structure arrière de l'alternateur de véhicule représenté sur la figure 1. La figure 4 est une vue en plan de la structure arrière représentée sur la figure 3. La figure 5 est une vue en coupe transversale prise sur la 10 ligne A-A de la figure 4. La figure 6 est une vue en plan d'un couvercle faisant partie de l'alternateur de véhicule représenté sur la figure 1. La figure 7 est une vue en coupe transversale prise suivant la ligne B-B de la figure 6. 15 La figure 8 est une vue en coupe transversale d'une forme modifiée de l'alternateur de véhicule du mode de réalisation représenté sur la figure 1. DESCRIPTION DETAILLEE DES MODES DE REALISATION PREFERES 20 A présent, des alternateurs de véhicule de divers modes de réalisation conformes à la présente invention sont décrits ci-dessous en détails en faisant référence aux dessins annexés. Cependant, la présente invention ne doit pas être interprétée comme étant limitée à de tels modes de réalisation décrits ci-25 dessous et des concepts techniques de la présente invention peuvent être mis en oeuvre en combinaison avec d'autres technologies connues et l'autre technologie ayant des fonctions équivalentes à de telles technologies connues. Dans la description suivante, des caractères de référence 30 identiques désignent des parties identiques ou correspondantes sur les plusieurs vues. Un alternateur de véhicule d'un mode de réalisation conforme à la présente invention est décrit ci-dessous en détails en faisant référence à la figure 1. 35 Comme indiqué sur la figure 1, l'alternateur de véhicule 1 du présent mode de réalisation comprend un stator S ayant un enroulement d'armature 2, un rotor R ayant un enroulement de champ 3, des balais 4 par l'intermédiaire desquels le courant de champ est appliqué à l'enroulement de champ 3, des structures avant et arrière 5, 6 axialement espacées l'une de l'autre afin de supporter le stator S et le rotor R, une unité de redressement 7 destinée à redresser une tension alternative induite dans l'enroulement d'armature 2 et un couvercle 8 qui recouvre l'unité de redressement 7. Le stator S comprend un noyau d'armature 9 ayant une paroi périphérique interne formée avec une pluralité de fentes espacées circonférentiellement et de façon équidistante (non représentées) et l'enroulement d'armature 2 enroulé sur le noyau d'armature 9 pour générer une tension alternative lors de la rotation du rotor R. Le rotor R comprend un noyau de champ 11 et l'enroulement de champ 3 enroulé sur le noyau de champ 11. Avec une telle structure, un couple d'entraînement d'un moteur est transféré à l'arbre rotatif 10, qui est à son tour entraîné en rotation. A cette fin, l'arbre rotatif 10 comporte une première extrémité (une extrémité gauche) sur laquelle une poulie 12 est supportée de façon fixe. Une courroie d'entraînement (non représentée) est mise sous tension entre la poulie 12 et une poulie (non représentée) du moteur (non représenté) à partir duquel le couple d'entraînement est délivré à l'arbre rotatif 10. En outre, l'arbre rotatif 10 comporte l'autre extrémité (une extrémité droite) supportant sur celle-ci une paire de bagues collectrices 13, auxquelles l'enroulement de champ 3 est électriquement connecté. Le noyau de champ 11 comprend des noyaux de champ avant et arrière lla, llb qui comportent des extrémités opposées auxquelles les ventilateurs de refroidissement 14, 15 sont assujettis de façon fixe par soudage en vue d'une rotation solidaire avec le rotor R. Les balais 4 sont situés dans des zones autour des périphéries extérieures des bagues collectrices 13 en contact électrique avec celles-ci. L'arbre rotatif 10 tournant, les bagues collectrices 13 coulissent sur les balais 14 pour fournir le courant de champ à la bobine de champ 13. La structure avant 5 est disposée sur un côté gauche du noyau de champ lia et supporte avec possibilité de rotation la première extrémité de l'arbre rotatif 10 par l'intermédiaire d'un roulement avant 16. La structure arrière 6 est disposée sur le côté droit du noyau de champ llb et supporte avec possibilité de rotation l'autre extrémité de l'arbre rotatif 10 par l'intermédiaire d'un roulement arrière 17. Les structures avant et arrière lia, lib prennent en sandwich le noyau d'armature 9 sur les extrémités axiales de celles-ci et supportent celui-ci en un emplacement fixe pour permettre aux roulements avant et arrière 16, 17 de supporter avec possibilité de rotation l'arbre rotatif 10. La structure avant 5 comporte une zone avant formée avec des fenêtres d'entrée d'air de ventilation 5a et une zone arrière formée avec des fenêtres de refroidissement de sortie de ventilation 5b. De la même manière, la structure arrière 6 comporte une zone arrière formée avec des fenêtres d'entrée d'air de ventilation 6a et des zones de diamètre extérieures formées avec des fenêtres de refroidissement de sortie de ventilation 6b, 6c. Les fenêtres de refroidissement de sortie de ventilation 6b, 6c de la structure arrière 6 seront décrites ci-dessous en détails. L'unité de redressement 7 comprend une pluralité d'éléments de redressement (tels que des diodes) 70, 71 formant un circuit de redressement à deux alternances, des ailettes de rayonnement de la chaleur 72, 73 formées avec des alésages de montage 72a, 73a, respectivement, sur lesquels les éléments de redressement 70, 71 sont ajustés serré et montés de façon fixe, et un bloc de raccordement 74 incorporant des électrodes de câblage des éléments de redressement 70, 71. L'élément de redressement 70 joue le rôle d'un redresseur à électrode positive qui est électriquement connecté à une électrode positive d'une batterie montée sur un véhicule (non représentée) et l'élément de redressement 71 joue le rôle d'un redresseur à électrode négative qui est électriquement connecté à une électrode négative d'une batterie montée sur un véhicule. L'ailette de rayonnement de la chaleur 72 joue le rôle d'une ailette de rayonnement à électrode positive et comporte un alésage 72a sur lequel l'élément de redressement à électrode positive 70 est ajusté serré et assujetti de façon fixe. De la même manière, l'ailette de rayonnement de la chaleur 73 joue le rôle d'une ailette de rayonnement à électrode négative et comporte un alésage 73a sur l'élément de redressement à électrode négative 71 est ajusté serré et assujetti de façon fixe. Les éléments de redressement 70, 71 sont constitués d'un matériau approprié tel que par exemple du cuivre ayant une conductivité thermique élevée. Comme représenté sur la figure 1, l'unité de redressement 7 est agencée de sorte que les ailettes de rayonnement de la chaleur 72, 73 sont axialement empilées l'une sur l'autre par l'intermédiaire d'une feuille conduisant la chaleur 18 ayant une isolation électrique. Avec une telle structure, l'ailette rayonnante à électrode négative 73 est assujettie de façon fixe à la structure arrière 6 en engagement de butée avec une face d'extrémité axiale 6da d'une paroi surélevée 6d (se reporter aux figures 3 et 4) dépassant axialement de la structure arrière 6. Le couvercle 8 est formé d'un produit en résine moulée formé en une forme pratiquement de cuvette ayant une propriété d'isolement électrique et assujetti de façon fixe à la structure arrière 7 en association avec l'unité de redressement 7 au moyen de boulons de fixation (non représentés) de façon à recouvrir les diverses parties constitutives (y compris l'unité de redressement 7 et les balais 4) situées dans des zones à l'extérieur de la structure arrière 6. Le couvercle 8 comprend une section d'englobement 8a qui recouvre complètement une zone autour de l'élément de redressement à électrode positive 70 et le bloc de raccordement 74 de sorte qu'un flux d'air atmosphérique (un courant d'air de refroidissement), aspiré à partir du ventilateur de refroidissement 15, ne vienne pas directement frapper l'élément de redressement à électrode positive 70. Comme représenté sur la figure 1, la section d'englobement 8a comporte une zone périphérique extérieure 8aa, avec laquelle une périphérie extérieure de l'ailette rayonnante à électrode négative 73 est maintenue en engagement de butée, une paroi semi-circulaire s'étendant axialement 8ab avec laquelle l'ailette rayonnante à électrode positive 72 est maintenue en engagement de butée pour maintenir l'élément de redressement à électrode positive 70 et les environs associés dans un état d'étanchéité globale et hermétique. En outre, une feuille conduisant la chaleur (telle qu'une feuille de conduction de chaleur) présentant une conductivité thermique élevée peut être intercalée entre la paroi semi-circulaire 8ab du couvercle 8 et l'élément de redressement à électrode positive 70. La paroi semi-circulaire 8ab du couvercle 8 est formée avec des ouvertures d'entrée d'air 8b qui sont ouvertes au niveau d'une face d'extrémité arrière du couvercle 8 pour aspirer les flux d'air à l'intérieur du couvercle 8 durant la rotation du ventilateur de refroidissement 15. Comme mieux représenté sur la figure 6, les ouvertures d'entrée d'air 8b sont formées dans le couvercle 8 le long d'une direction axiale de celui-ci et, comme représenté sur la figure 7, la paroi semi-circulaire 8ab du couvercle 8 entoure une pluralité de parois de séparation s'étendant radialement 8c qui sont inclinées par rapport à un axe central de l'alternateur 1. En outre, l'ailette de rayonnement à électrode positive 72 comporte une périphérie intérieure semi-circulaire formée avec une pluralité de segments en saillie s'étendant vers l'intérieur et radialement 72a qui dépassent radialement vers l'intérieur par rapport à une périphérie intérieure de la paroi semi-circulaire 8ab du couvercle 8 dans les ouvertures d'entrée d'air 8b. En outre, comme représenté sur la figure 6, le couvercle 8 présente une section de diamètre extérieure formée avec une pluralité de groupes d'ailettes rayonnantes s'étendant radialement 8d. Ensuite, une configuration de la structure arrière 6 est décrite en détails ci-dessous. Comme représenté sur les figures 3 et 4, la structure arrière 6 comporte une paroi arrière formée avec une partie de liaison à extension radiale 6h s'étendant radialement sur le centre de la structure arrière 6. La structure arrière 6 comporte une zone radialement centrale, formée avec un alésage rond 6e à travers lequel l'autre extrémité de l'arbre rotatif 10 s'étend, et une zone intermédiaire pratiquement radiale formée avec la paroi surélevée 6d qui chevauche la partie de liaison à extension radiale 6h de la structure arrière 6 suivant une configuration en arc semi-circulaire. En outre, la structure arrière 6 comporte les ouvertures d'entrée d'air 6a qui sont formées suivant des formes d'arc circulaire, respectivement, pour introduire les flux d'air à l'intérieur de la structure arrière 6. En outre, la structure arrière 6 comporte une zone périphérique extérieure formée avec les fenêtres de refroidissement de sortie d'air 6b, 6c, agencées suivant des configurations d'arc semi-circulaire, respectivement, pour évacuer le courant d'air de refroidissement (ensuite appelé courant d'air de refroidissement de sortie), forcé par le ventilateur de refroidissement 15, vers l'extérieur de la structure arrière 6. La paroi surélevée 6d formée dans la zone intermédiaire globalement radiale de la surface arrière de la structure arrière 6 et comporte une face d'extrémité de vis-à-vis axiale 6da sur laquelle l'ailette rayonnante à électrode négative 73 est maintenue de façon fixe en engagement de butée de la manière représentée sur la figure 1. Les fenêtres d'entrée d'air 6a sont formées dans des zones annulaires situées radialement à l'intérieur de la paroi surélevée 6d en alignement global et radial avec les ouvertures d'entrée d'air 8b formées dans le couvercle 8. La structure arrière 6 comporte non seulement une première zone semi-circulaire 6i dans laquelle la paroi surélevée semi-circulaire 6d et les fenêtres d'entrée d'air 6a sont formées dans une zone segmentée radialement à l'intérieur de la paroi surélevée 6d mais également une seconde zone semi-circulaire 6j dans laquelle les fenêtres d'entrée d'air 6a sont formées dans des zones segmentées à des positions où la paroi surélevée 6d n'est pas formée. Les fenêtres de refroidissement de sortie d'air 6b, 6c comprennent des premières fenêtres de refroidissement de sortie d'air 6b, disposées dans une zone semi-circulaire de la structure arrière 6 sur une région de diamètre extérieure de celle-ci et des secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air 6c disposées dans une autre zone semi-circulaire entre les premières fenêtres de refroidissement de sortie d'air 6b et la paroi surélevée 6d. Les premières fenêtres de refroidissement de sortie d'air 6b comprennent une pluralité d'ouvertures, formées dans une zone circonférentielle annulaire sur toute une circonférence de la structure arrière 6, à travers lesquelles, parmi les courants d'air de refroidissement de sortie évacués à partir du ventilateur de refroidissement 15, les courants d'air de refroidissement venant frapper principalement l'enroulement d'armature 2 sont évacués à l'extérieur de la structure arrière 6. 21 2900772 Les secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air 6c comprennent une pluralité d'ouvertures formées dans des zones en forme d'arc circonférentielles autour de la paroi surélevée 6d pour permettre à une partie d'un courant d'air de 5 refroidissement de sortie, créé par le ventilateur de refroidissement 15, de venir frapper l'ailette rayonnante à électrode négative 73 et l'élément de redressement à électrode négative 71 après quoi le courant d'air de refroidissement de sortie est évacué à l'extérieur de la structure arrière 6. 10 Comme représenté sur la figure 1, les secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air 6c comportent des parties d'ouverture intérieures 6ca formées en relation de face à face avec le ventilateur de refroidissement 15 et s'ouvrant vers l'intérieur, les bords circonférentiels intérieurs des parties 15 d'ouverture intérieures étant situés dans des positions radialement à l'intérieur d'une partie de diamètre extérieure du ventilateur de refroidissement 15. En outre, les secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air 6c comportent des parties d'ouverture extérieures 6cb, exposées à l'extérieur de 20 la structure arrière 6, qui sont formées en relation de face à face avec l'ailette rayonnante à électrode négative 73 et l'élément de redressement à électrode négative 71 pour amener le courant d'air de refroidissement de sortie à venir frapper ces éléments constitutifs en vue du refroidissement. 25 En outre, les secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air 6c sont définies avec des pales fixes 6f, respectivement, qui s'étendent radialement à l'extérieur d'une périphérie extérieure de la paroi surélevée 6d vers une section de paroi en forme d'arc extérieure 6k de la structure arrière 6 pour guider 30 une partie du courant d'air de refroidissement de sortie provenant du ventilateur de refroidissement 15 vers l'ailette rayonnante à électrode négative 73 et l'élément de redressement à électrode négative 71. Les pales fixes 6f servent de parois de séparation qui 35 séparent les secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air voisines l'une de l'autre. Comme mieux représenté sur la figure 5, les pales fixes 6f s'étendent radialement de la section de paroi en forme d'arc extérieure 6k vers la paroi surélevée 6d suivant des formes progressivement courbes et 40 comportent des faces d'extrémité axiales 6fa axialement alignées sur la même hauteur qu'une face d'extrémité axiale 6da de la paroi surélevée 6d. En outre, la structure arrière 6 comprend en outre une section de structure en forme d'arc 6g qui s'étend circonférentiellement dans une zone entre la fenêtre d'entrée d'air 6a et les fenêtres de refroidissement de sortie d'air 6b. La section de structure en forme d'arc 6g comporte une face d'extrémité axiale 6ga axialement espacée vers l'intérieur de la face d'extrémité axiale 6da de la paroi surélevée 6d pour définir des secondes ouvertures d'entrée d'air 19 (se reporter à la figure 1) dans des zones entre la face d'extrémité axiale 6ga de la section de structure en forme d'arc 6g et l'ailette rayonnante à électrode négative 73 en communication avec les fenêtres d'entrée d'air 6a. Ensuite, le fonctionnement et les effets avantageux de l'alternateur de véhicule 1 du présent mode de réalisation sont décrits ci-dessous en détails. Tout d'abord, la description d'une circulation d'un courant d'air de refroidissement créé lors de la rotation du ventilateur 20 de refroidissement 15 est fournie. En fonctionnement, le ventilateur de refroidissement 15 tourne avec le rotor R d'une façon solidaire. A ce moment, le ventilateur de refroidissement crée une force centrifuge. Ceci amène des flux d'air à apparaître et à circuler à travers les 25 ouvertures d'entrée d'air 8b dans une direction comme représenté par une flèche "a" sur la figure 2 et des flux d'air à circuler à travers des secondes ouvertures d'entrée d'air 19, définies entre la face d'extrémité axiale 6ga de la section de structure en forme d'arc 6g et la face d'extrémité intérieure 73a de 30 l'ailette rayonnante à électrode négative 73, dans une direction comme représenté par une flèche "b" sur la figure 2. Les flux d'air, traversant les ouvertures d'entrée d'air 8b et les secondes ouvertures d'entrée d'air 19, circulent ensuite à travers les fenêtres d'entrée d'air 6a dans une zone 35 intérieure de la structure arrière 6. Ces flux d'air deviennent un écoulement tourbillonnaire en raison de l'action du ventilateur de refroidissement 15 et sont amenés à circuler radialement vers l'extérieur sous la forme de courants d'air de refroidissement de sortie. Ces courants d'air de refroidissement 40 circulent à travers les premières ouvertures de sortie d'air 6b et les secondes ouvertures de sortie d'air 6c dans des directions comme représenté par les flèches "c" et "d" sur la figure 2, respectivement. Avec l'alternateur de véhicule 1 du présent mode de réalisation, l'ailette rayonnante à électrode positive 72 et l'ailette rayonnante à électrode négative 73 de l'unité de redressement 7 sont empilées l'une sur l'autre par l'intermédiaire de la feuille conduisant la chaleur 18. Ceci permet la conduction de la chaleur entre l'ailette rayonnante à électrode positive 72 et l'ailette rayonnante à électrode négative 73, permettant à l'unité de redressement 7 d'être refroidie sous une répartition de température uniformisée. En outre, du fait que l'ailette rayonnante à électrode négative 73 de l'unité de redressement 7 est montée de façon fixe sur la paroi surélevée 6d de la structure arrière 6 en contact avec celle-ci et que l'ailette rayonnante à électrode positive 72 est maintenue en contact direct avec le couvercle 8, la chaleur développée dans l'unité de redressement peut être dissipée à la fois vers la structure arrière 6 et le couvercle 8. Ainsi, la chaleur peut être dégagée à partir de la structure arrière 6 et le couvercle 8, en fournissant des effets de refroidissement améliorés. En particulier, du fait que le couvercle 8 est formé avec les ailettes de rayonnement de chaleur 8d, le couvercle 8 peut dégager de la chaleur vers l'atmosphère d'une manière très efficace. L'ailette rayonnante à électrode positive 72 comporte les segments en saillie vers l'intérieur 72a dépassant radialement vers l'intérieur depuis le bord périphérique intérieur de la section d'englobement 8a formée dans le couvercle 8 dans une position radiale où les ouvertures d'entrée d'air 8b sont formées. Une telle structure permet non seulement que la chaleur soit transférée vers la structure arrière 6 et le couvercle 8 mais également que les flux d'air, aspirés à travers les ouvertures d'entrée d'air 8b, viennent frapper les segments en saillie vers l'intérieur 72a de l'ailette rayonnante à électrode positive 72 en vue de refroidir ainsi celle-ci d'une manière efficace. En outre, le couvercle 8 est formée avec la pluralité de 40 parois de séparation inclinées 8c, chacune d'elles sépare les ouvertures d'entrée d'air circonférentiellement voisines 8b l'une de l'autre. Une telle structure entraîne un effet de réduction de l'entrée de matières étrangères à travers les ouvertures d'entrée d'air 8b et une augmentation des aires de surface de paroi de séparation 8c, des effets de refroidissement accrus des ailettes de rayonnement étant attendus. La structure arrière 6 comporte les fenêtres d'entrée d'air 6a pour aspirer un courant d'air de refroidissement et les fenêtres d'entrée d'air 6a sont ouvertes pratiquement à la même position que la position radiale des ouvertures d'entrée d'air 8b formées dans le couvercle 8. Un tel agencement structurel permet que les courants d'air de refroidissement, aspirés à partir des ouvertures d'entrée d'air 8b du couvercle 8, traversent les fenêtres d'entrée d'air 6a de la structure arrière 6 en étant intacts sans provoquer de déviation exceptionnelle du trajet de tels courants d'air de refroidissement. C'est-à-dire qu'un tel agencement structurel permet d'obtenir une résistance à la ventilation inférieure par rapport à celle d'un cas où les ouvertures d'entrée d'air 8b et les fenêtres d'entrée d'air 6a sont formées dans des positions radialement décalées. Ainsi, une combinaison entre la structure arrière 6 et le couvercle 8 aboutit à la capacité d'aspirer des courants d'air de refroidissement d'une façon très efficace. En outre, la structure arrière 6 comporte les secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air 6c, formées dans la zone en forme d'arc radialement à l'extérieur de la paroi surélevée 6d, à travers lesquelles les courants d'air de refroidissement de sortie sont évacués de façon à venir frapper les ailettes rayonnantes à électrode négative 73 et l'élément de redressement à électrode négative 71 après quoi les courants d'air de refroidissement de sortie sont évacués vers l'extérieur de la structure arrière 6. C'est-à-dire que les secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air 6c comportent des parties d'ouverture intérieures 6ca ouvertes vers l'intérieur de la structure arrière 6 au niveau des positions en relation de face à face avec le ventilateur de refroidissement 15, les bords radialement intérieurs des parties d'ouverture intérieures 6ca étant situés dans les zones radialement à l'intérieur de la partie de diamètre extérieure du ventilateur de refroidissement 15. En outre, les secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air 6c comportent les parties d'ouverture extérieures 6cb formées en relation de face à face avec les électrodes rayonnantes à électrode négative 73 et l'élément de redressement à électrode négative 71. Un tel agencement structurel permet qu'une partie du courant d'air de refroidissement de sortie provenant du ventilateur de refroidissement 15traverse les secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air 6c après quoi, la partie du courant d'air de refroidissement de sortie est évacuée vers les ailettes rayonnantes à électrode négative 73 et l'élément de redressement à électrode négative 71 d'une manière efficace avec un effet de refroidissement accru. En outre, les secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air 6c comportent les pales fixes 6f, s'étendant radialement vers l'axe de la structure arrière 6 suivant des configurations progressivement courbées, grâce auxquelles une partie du courant d'air de refroidissement de sortie provenant du ventilateur de refroidissement 15 est guidée et déviée dans une direction axiale de façon à venir frapper axialement sur les ailettes rayonnantes à électrode négative 73 et l'élément de redressement à électrode négative 71. Avec une telle structure, les pales fixes 6f ramassent une partie d'un courant d'air tourbillonnaire (courant d'air de refroidissement de sortie) évacué dans une direction radiale par l'action du ventilateur de refroidissement 15, en déviant le flux de la partie du courant d'air tourbillonnaire qui circule dans une direction axiale à une vitesse progressive. Celle-ci amène la partie du courant d'air tourbillonnaire à être évacuée vers les ailettes rayonnantes à électrode négative 73 et l'élément de redressement à électrode négative 71 à des angles plus proches d'un angle pratiquement droit par rapport à ces composants. Ceci aboutit à la capacité d'utiliser de façon efficace le courant d'air de refroidissement de sortie, traversant les secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air 6c, pour fournir un effet de refroidissement accru. En outre, du fait que les faces d'extrémité axiales 6fa des pales fixes 6f sont formées pour présenter la même hauteur axiale que la face d'extrémité axiale 6da de la paroi surélevée 6d, la face d'extrémité axiale 6fa des pales fixes 6f peut être maintenue en contact direct avec la face d'extrémité axiale 73a de l'ailette rayonnante à électrode négative 73 sans provoquer la formation d'un espace libre entre les pales fixes 6f et la face d'extrémité axiale 73a de l'ailette rayonnante à électrode négative 73. Dans un tel cas, aucune interférence n'apparaît entre les courants d'air de refroidissement de sortie provenant des secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air voisines 6c par l'intermédiaire des pales fixes 6f sans aucune formation d'écoulements turbulents. Ceci permet aux courants d'air de refroidissement de sortie provenant des secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air voisines 6c de refroidir des ailettes rayonnantes à électrode négative 73 et l'élément de redressement à électrode négative 71, en augmentant l'effet de refroidissement. En outre, l'agencement structurel dans lequel les ailettes rayonnantes à électrode négatives 73 sont maintenues en contact de butée avec la face d'extrémité axiale 6e de la paroi surélevée 6f permet à la paroi surélevée 6d de bloquer le mélange entre l'air d'entrée et l'air de sortie. Ceci aboutit à la capacité d'assurer des trajets de ventilation fiables comme prévu lors de la conception. Avec l'alternateur de véhicule 1 du présent mode de réalisation, les secondes ouvertures d'entrée d'air 19 sont formées entre la face d'extrémité axiale 6ga de la section de section de structure 6g de la structure arrière 6 et la face d'extrémité axiale 73a des ailettes rayonnantes à électrode négative 73. Ceci permet que l'air atmosphérique soit aspiré non seulement à travers les ouvertures d'entrée d'air 8b, fournies dans le couvercle 8, mais également à travers les secondes ouvertures d'entrée d'air 19. Ceci entraîne une augmentation du débit du courant d'air de refroidissement, fournissant un effet de refroidissement accru. C'est-à-dire que la simple présence des ouvertures d'entrée d'air 8b formées dans le couvercle 8 aboutit à un espace limité pour que les ouvertures d'entrée d'air 8b soient formées et une difficulté est rencontrée pour assurer une aire de surface d'ouverture totale des ouvertures d'entrée d'air 8b à un taux adéquat par opposition à une aire de surface d'ouverture totale des fenêtres de refroidissement de sortie d'air (telles que les premières fenêtres de refroidissement de sortie d'air 6b et les secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air 6c). Au contraire, l'utilisation de la surface de la structure arrière 6 sans aucune formation de la paroi surélevée 6d permet la formation des secondes ouvertures d'entrée d'air 19. Ceci entraîne une augmentation d'une aire de surface d'ouverture totale combinée avec les ouvertures d'entrée d'air 8b et les secondes ouvertures d'entrée d'air 19, en permettant une augmentation du volume d'un courant d'air de refroidissement avec un effet de refroidissement accru. En outre, du fait que les secondes ouvertures d'entrée d'air 19 sont formées dans une zone entre la face d'extrémité axiale 6ga de la section de structure 6g et la face d'extrémité axiale 73a des ailettes rayonnantes à électrode négative 73, les courants d'air de refroidissement aspirés à travers les secondes ouvertures d'entrée d'air 19 permettent de refroidir les ailettes rayonnantes à électrode négative 73 d'une manière efficace. Avec l'alternateur de véhicule 1 du présent mode de réalisation, la section d'englobement 8a du couvercle 8 englobe l'élément de redressement à électrode positive 70 et les voisinages associés suivant une relation pratiquement étanche. Ainsi, il n'est pas probable que l'air atmosphérique (courant d'air de refroidissement), aspiré à l'intérieur de la structure arrière 6 en raison de l'action du ventilateur de refroidissement 18, vienne directement frapper l'élément de redressement à électrode positive 71 et le boîtier de raccordement 74. Ceci empêche l'apparition de corrosion de l'élément de redressement à électrode positive 70 et des câblages associés, en faisant en sorte que toute eau salée mélangée dans le courant d'air de refroidissement n'affecte pas de façon néfaste l'élément de redressement à électrode positive 71 et le boîtier de raccordement 74. En outre, du fait que le couvercle 8, englobant l'élément de redressement à électrode positive 70, est constitué de résine synthétique avec isolement électrique, il n'y a aucune crainte pour qu'un courant électrique fuie à travers le couvercle 8 à partir de l'ailette rayonnante a électrode positive 72 avec un potentiel de tension, en fournissant une contribution à une sécurité accrue. Ceci fournit un compromis entre l'amélioration de l'effet de refroidissement pour l'unité de redressement 7 et la protection de l'élément de redressement à électrode positive 70. Avec l'alternateur de véhicule 1 du présent mode de réalisation, en outre, du fait que l'ailette rayonnante à électrode positive 72 de l'unité de redressement 7 et l'ailette rayonnante à électrode négative 73 sont maintenues en contact de butée l'une avec l'autre par l'intermédiaire de la feuille conduisant la chaleur 18, l'alternateur de véhicule 1 peut présenter une longueur axiale réduite suivant une structure minimisée par opposition à la structure de l'alternateur de la technique apparentée où un trajet de ventilation est formé entre les ailettes rayonnantes 72 et 73. (Forme modifiée) Bien que l'alternateur de véhicule 1 du présent mode de réalisation ait été décrit en faisant référence à une structure où l'unité de redressement 7 est montée sur la structure arrière 6 au niveau d'une zone extérieure de celle-ci, la présente invention n'est pas limitée à une telle structure. La présente invention peut être appliquée à un alternateur formé suivant une structure en tandem comprenant un ensemble d'enroulements d'armature 2 agencés pour générer des tensions de sortie à des niveaux de tension différents, tels que par exemple 12 V et 42 V. En outre, bien que l'alternateur de véhicule 1 du présent mode de réalisation ait été décrit en faisant référence à une structure dans laquelle la section d'englobement 8a du couvercle 8 est maintenue en contact direct avec une surface arrière de l'ailette rayonnante à électrode positive 72, un alternateur de véhicule lA peut prendre la forme d'une autre structure comme représenté sur la figure 8. C'est-à-dire que la section d'englobement 8a du couvercle 8 peut être maintenue en contact direct avec la surface arrière de l'ailette rayonnante à électrode positive 72 par l'intermédiaire d'une feuille conduisant la chaleur 100 comme représenté sur la figure 8. Tandis que les modes de réalisation spécifiques de la présente invention ont été décrits en détails, l'homme de l'art se rendra compte que diverses modifications et variantes à ces détails pourront être développées à la lumière des enseignements globaux de la description. Par exemple, le matériau de l'élément d'étanchéité comprend non seulement un caoutchouc de fluorocarbone mais également d'autres matériaux, ayant une résistance à la chaleur, tels que du caoutchouc de silicone ou autre. En outre, le gaz de mesure peut comprendre non seulement un gaz oxygène mais également d'autres composants de gaz tels que NOx, CO, HC ou autre. L'élément de capteur de gaz peut comprendre l'une quelconque des structures comprenant un type à empilement et un type cuvette
Un alternateur de véhicule est décrit, comprenant une structure métallique supportant un stator ayant un enroulement d'armature et un rotor ayant un enroulement de champ. Une unité de redressement est montée de façon fixe sur la structure, afin de redresser une tension alternative induite dans l'enroulement d'armature lors de la rotation du rotor et comprend un empilement d'une ailette rayonnante à électrode positive, supportant sur celle-ci un élément de redressement à électrode positive, et une ailette rayonnante à électrode négative, supportant sur celle-ci un élément de redressement à électrode négative, entre lesquelles une feuille conduisant la chaleur ayant une propriété d'isolation est intercalée. La structure supporte sur celle-ci un couvercle isolant destiné à recouvrir l'unité de redressement. Le couvercle comprend une section d'englobement qui englobe collectivement l'élément de redressement à électrode positive et un voisinage associé pour empêcher que le courant d'air de refroidissement aspiré à l'intérieur du couvercle en raison de la rotation du ventilateur de refroidissement ne vienne frapper directement l'élément de redressement à électrode positive.
1. Alternateur de véhicule comprenant : un stator comportant un enroulement d'armature, un rotor comportant un enroulement de champ, une structure métallique supportant le stator et le rotor, une unité de redressement, placée sur la structure au niveau d'une zone extérieure de celle-ci et redressant une tension alternative induite dans l'enroulement d'armature lors de la rotation du rotor, qui comprend un élément de redressement à électrode positive, un élément de redressement à électrode négative, une ailette rayonnante à électrode positive, portant sur celle-ci l'élément de redressement à électrode positive et une ailette rayonnante à électrode négative portant sur celle-ci l'élément de redressement à électrode négative, et un couvercle isolant avec lequel l'unité de redressement est recouverte, où l'ailette rayonnante à électrode négative et l'ailette rayonnante à électrode positive sont placées axialement de façon adjacente l'une par rapport à l'autre entre la structure arrière et le couvercle. 2. Alternateur de véhicule selon la 1, dans lequel l'ailette rayonnante à électrode négative et l'ailette rayonnante à électrode positive sont empilées l'une sur l'autre par l'intermédiaire d'une feuille conduisant la chaleur et ayant une propriété d'isolation. 3. Alternateur de véhicule selon la 1, dans lequel L'ailette rayonnante à électrode négative est assujettie de façon fixe à la structure en contact avec celle-ci. 4. Alternateur de véhicule selon la 1, dans lequel l'ailette rayonnante à électrode positive est maintenue en contact direct avec le couvercle. 5. Alternateur de véhicule selon la 1, dans lequel le couvercle est maintenu en contact avec l'ailette rayonnante à électrode positive par l'intermédiaire d'une feuille conduisant la chaleur et ayant une conductivité thermique élevée. 6. Alternateur de véhicule selon la 1, dans lequel le couvercle présente une périphérie circonférentielle extérieure formée avec des ailettes de rayonnement de chaleur. 7. Alternateur de véhicule selon la 1, dans lequel le couvercle est formé avec des ouvertures d'entrée d'air destinées à aspirer les flux d'air à l'intérieur du couvercle en raison de la rotation du ventilateur de refroidissement, et où l'ailette rayonnante à électrode positive comporte une périphérie intérieure formée avec au moins une saillie s'étendant radialement vers l'intérieur et exposée aux ouvertures d'entrée d'air. 8. Alternateur de véhicule selon la 7, dans lequel les ouvertures d'entrée d'air sont formées dans le couvercle suivant des configurations de rayons, et le couvercle comprend une pluralité de parois de séparation s'étendant radialement, chacune d'elles sépare les ouvertures d'entrée d'air qui sont adjacentes l'une à l'autre dans une direction circonférentielle et chacune d'elles est inclinée par rapport à un centre d'axe. 9. Alternateur de véhicule selon la 1, dans lequel la structure comprend une paroi surélevée s'étendant circonférentiellement, ayant une face d'extrémité axiale avec laquelle l'ailette rayonnante à électrode négative est maintenue en contact de butée, des fenêtres d'entrée d'air destinées à aspirer les flux d'air à l'intérieur de la structure de trame et des fenêtres de refroidissement de sortie d'air destinées àévacuer les courants d'air de refroidissement, créés par le ventilateur de refroidissement, à l'extérieur de la structure arrière. 10. Alternateur de véhicule selon la 9, dans lequel les fenêtres d'entrée d'air sont formées dans des zones radialement à l'intérieur de la paroi surélevée et ouvertes à des positions globalement et radialement identiques par rapport à celles dans lesquelles les ouvertures d'entrée d'air sont formées dans le couvercle. 11. Alternateur de véhicule selon la 9, dans lequel les fenêtres de refroidissement de sortie d'air comprennent des premières fenêtres de refroidissement de sortie d'air formées dans la structure arrière au niveau d'une zone de diamètre extérieure, et des secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air formées dans des zones entre la paroi surélevée et une section de paroi en forme d'arc extérieure de la structure arrière pour permettre aux courants d'air de refroidissement, traversant les secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air, d'être évacués vers l'ailette rayonnante à électrode négative et l'élément de redressement à électrode négative. 12. Alternateur de véhicule selon la 11, dans lequel les secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air comportent des parties d'ouverture intérieures, respectivement, qui sont placées en relation de face à face avec le ventilateur de refroidissement, de sorte que les bords périphériques intérieurs sont situés radialement à l'intérieur par rapport à une partie de diamètre extérieure du ventilateur de refroidissement, et des parties d'ouverture extérieures respectivement, qui sont formées en relation de face à face avec l'ailette rayonnante à électrode négative et l'élément de redressement à électrode négative. 13. Alternateur de véhicule selon la 12, dans lequel les secondes fenêtres de refroidissement de sortie d'air comportent des pales fixes destinées à dévier un flux d'une partie d'un courant d'air de refroidissement de sortie créé par le ventilateur de refroidissement dans une direction axiale pour guider le flux de la partie du courant d'air de refroidissement de sortie vers l'ailette rayonnante à électrode négative et l'élément de redressement à électrode négative, et où les pales fixes comportent des faces d'extrémité axiales extérieures placées en relation de face à face avec l'ailette rayonnante à électrode négative et l'élément de redressement à électrode négative. 14. Alternateur de véhicule selon la 9, dans lequel la structure comprend une section de structure, s'étendant suivant la circonférence dans une zone placée à l'écart de la paroi surélevée, qui comporte une face d'extrémité axiale axialement à l'intérieur par rapport à une face d'extrémité axiale de la paroi surélevée pour définir une seconde ouverture d'entrée d'air entre la face d'extrémité axiale de la section de structure et l'ailette rayonnante à électrode négative, et où la seconde ouverture d'entrée d'air communique avec la fenêtre d'entrée d'air suivant une position de proximité immédiate par rapport à la section de structure. 15. Alternateur de véhicule selon la 1, dans lequel le couvercle comprend une section d'englobement qui englobe collectivement l'élément de redressement à électrode positive et un voisinage associé pour empêcher le courant d'air de refroidissement aspiré vers l'intérieur du couvercle en raison de la rotation du ventilateur de refroidissement de venir frapper directement l'élément de redressement à électrode positive. 16. Alternateur de véhicule selon la 1, dans lequel :la structure comporte une surface formée avec une paroi surélevée s'étendant circonférentiellement sur laquelle l'unité de redressement est montée de façon fixe, où l'unité de redressement comprend en outre une feuille conduisant la chaleur prise en sandwich entre l'ailette rayonnante à électrode négative et l'ailette rayonnante à électrode positive, et où l'ailette rayonnante à électrode négative est montée sur la paroi surélevée de la structure en contact de butée avec celle-ci et supporte l'élément de redressement à électrode négative de sorte que l'ailette rayonnante à électrode négative et l'élément de redressement à électrode négative font face à la paroi surélevée de la structure. 17. Alternateur de véhicule selon la 16 dans lequel la première surface de la structure comprend une pluralité de pales fixes à extension radiale, s'étendant radialement vers l'extérieur par rapport à la paroi surélevée pour définir une pluralité d'ouvertures de sortie d'air, où les pales fixes comportent des configurations profilées, respectivement, pour diriger une partie du courant d'air de refroidissement, créé par le ventilateur de refroidissement, dans une direction axiale de la structure pour amener la partie du courant d'air de refroidissement à venir frapper l'ailette rayonnante à électrode négative et l'élément de redressement à électrode négative pour les refroidir. 18. Alternateur de véhicule selon la 17, dans 30 lequel le couvercle comprend une section d'englobement qui recouvre complètement l'ailette rayonnante à électrode positive, l'élément de redressement à électrode positive et les câblages associés de façon étanche à l'air. 35 19. Alternateur de véhicule selon la 18, dans lequel le couvercle comporte des fenêtres d'entrée d'air à travers lesquelles un flux d'air circule à l'intérieur de la structure 40 lors de la rotation du ventilateur de refroidissement, 35 2900772 l'ailette rayonnante à électrode positive comporte une pluralité de saillies s'étendant radialement vers l'intérieur par rapport à une périphérie intérieure du couvercle en vue d'une exposition aux fenêtres d'entrée d'air formées dans le 5 couvercle en vue du refroidissement avec le flux d'air. 20. Alternateur de véhicule comprenant : un stator comportant au mcins un enroulement d'armature, un rotor comportant un enroulement de champ, 10 une structure métallique supportant le stator et le rotor, au moins une unité de redressement montée sur la structure au niveau d'une zone extérieure de celle-ci et redressant au moins une tension alternative induite dans l'enroulement d'armature lors de la rotation du rotor, et 15 au moins un couvercle isolant destiné à recouvrir au moins une unité de redressement, où l'unité de redressement comprend un élément de redressement à électrode positive, un élément de redressement à électrode négative, une ailette rayonnante à électrode positive, 20 sur laquelle l'élément de redressement à électrode positive est monté, et une ailette de rayonnement à électrode négative sur laquelle l'élément de redressement à électrode négative est monté, et où le couvercle comprend une section d'englobement qui 25 englobe collectivement l'élément de redressement à électrode positive et un voisinage associé pour empêcher que le courant d'air de refroidissement aspiré à l'intérieur du couvercle en raison de la rotation du ventilateur de refroidissement ne vienne frapper directement l'élément de redressement à électrode positive. 21. Alternateur de véhicule selon la 20, dans lequel : La structure comprend une première structure, en face des 35 premiers côtés du stator et du rotor et une seconde structure en face des autres côtés du stator et du rotor, et où l'unité de redressement est montée sur au moins l'une des première et seconde structures et est recouverte avec le couvercle. 40 22. Alternateur de véhicule selon la 20, dans lequel : le couvercle comporte une périphérie circonférentielle extérieure formée avec les ailettes dégageant la chaleur. 5 23. Alternateur de véhicule selon la 20, dans lequel : le couvercle est formé avec des ouvertures d'entrée d'air destinées à aspirer les flux d'air à l'intérieur du couvercle en 10 raison de la rotation du ventilateur de refroidissement, et où l'ailette rayonnante à électrode positive comporte une périphérie intérieure formée avec au moins une saillie s'étendant radialement à l'intérieur et exposée aux ouvertures d'entrée d'air. 15 24. Alternateur de véhicule selon la 23, dans lequel : les ouvertures d'entrée d'air sont formées dans le couvercle suivant des configurations de rayons, et 20 le couvercle comprend une pluralité de parois de séparation s'étendant radialement, chacune d'elles sépare les ouvertures d'entrée d'air qui sont adjacentes l'une à l'autre dans une direction circonférentielle et chacune d'elles est inclinée par rapport à un centre d'axe.
H
H02
H02K
H02K 5,H02K 9
H02K 5/04,H02K 5/18,H02K 9/06
FR2891433
A1
DISPOSITIF VARIATEUR REVERSIBLE DE LAMPES A DECHARGE DE GAZ ET PROCEDE DE COMMANDE POUR L'AJUSTEMENT DE LA LUMIERE DE CELLES-CI
20,070,330
La présente invention porte sur un dispositif variateur réversible et, plus particulièrement, sur un tel dispositif variateur utilisé pour au moins une lampe à décharge de gaz, et sur un procédé de commande pour l'ajustement de la lumière de celle-ci, qui peut utiliser l'interrupteur d'origine pour ajuster directement la lumière sans à-coups. Avec le progrès du niveau de vie, l'agencement environnemental des habitations ou des entreprises a tendance à être d'un seul tenant, commode et pratique, ce dans quoi l'agencement de l'éclairage joue un rôle important. A cause du fait que les lampes à décharge de gaz telles que des lampes fluorescentes ont les avantages d'avoir une longue durée de vie, d'économiser de l'énergie, d'avoir un faible taux de défaillance, une qualité lumineuse élevée et un rendement lumineux relatif élevé, elles sont devenues la tendance principale sur le marché. Une lampe fluorescente comprend un tube de lampe fluorescente et un ballast électronique. Un circuit de résonance dans le ballast électronique est utilisé pour générer un signal de courant alternatif avec une fréquence spécifique pour mettre en marche le tube de lampe fluorescente. Ce type de tube de lampe fluorescente, cependant, possède seulement deux modes de fonctionnement: marche et arrêt. Par ailleurs, l'utilisateur peut commander l'ampoule de lampe à incandescence classique pour émettre de la lumière avec une luminance de différentes intensités en changeant l'alimentation d'entrée. Par conséquent, pour des personnes appréciant la qualité de vie, les lampes à décharge de gaz ne peuvent pas entièrement répondre aux demandes variées dans différentes régions ou en des époques différentes, et ne peuvent pas économiser l'énergie davantage. Un tube de lampe fluorescente courant utilisé en intérieur est commandé par un interrupteur sur le mur, et une lampe de bureau est commandée par un interrupteur sur un appareil. Bien que l'agencement d'un tube de lampe fluorescente avec une fonction d'ajustement de la lumière sans à-coups soit apparu, il est nécessaire de changer l'agencement et la structure de la totalité de la lampe ou même de réarranger le câblage. Cette ingénierie n'est pas évidente pour la plus grande partie des utilisateurs. En outre, cette ingénierie supplémentaire génèrera facilement des pertes, et par là ne répondra pas aux besoins en matière de protection de l'environnement. Les matériels et la main-d'ceuvre requis par cette ingénierie augmenteront également le coût. En considération des problèmes ci- dessus, la présente invention propose un dispositif variateur réversible de lampe à décharge de gaz et un procédé de commande pour l'ajustement de la lumière de celle-ci, dans lequel un interrupteur pouvant être un interrupteur d'origine, sur le mur ou sur un appareil, est utilisé pour réaliser directement l'ajustement de lumière sans à- coups, permettant ainsi d'obtenir une commodité et une flexibilité dans l'utilisation. Un objectif de la présente invention est de proposer un dispositif variateur réversible de lampe à décharge de gaz et un procédé de commande pour l'ajustement de la lumière de celle-ci, dans lequel un interrupteur sur le mur, sur un appareil, sur un boîtier de commande, ou sur une console est utilisé pour commuter une instruction de commande telle qu'une instruction d'ajustement de la lumière ou une instruction de sélection de mode, de manière à ajuster sans à-coups la luminance ou le mode lumineux d'une lampe à décharge de gaz, permettant ainsi d'obtenir un aspect pratique et commode pour l'utilisation. Un autre objectif de la présente invention est de proposer un dispositif variateur réversible de lampe à décharge de gaz et un procédé de commande pour l'ajustement de la lumière de celle-ci, qui réalise une large gamme d'applications et d'utilisations flexibles, au moyen d'un ajustement autonome, d'un ajustement par bloc, ou d'un ajustement par groupe. Pour atteindre les objectifs ci-dessus, la présente invention propose un dispositif variateur réversible de lampe à décharge de gaz, qui comprend un redresseur, un circuit de correction de facteur de puissance, un circuit de commande de résonance à fréquence variable, un circuit de détection, un circuit de commande logique, un circuit de commande de modulation de fréquence, et un contrôleur de charge/décharge. Le redresseur est connecté à un interrupteur pour redresser une entrée d'alimentation provenant de l'interrupteur. Le circuit de correction de facteur de puissance réalise une correction de facteur de puissance et amplifie l'alimentation redressée. Le circuit de commande de résonance à fréquence variable produit un signal de courant alternatif d'une certaine fréquence conformément au signal d'alimentation amplifié pour amener la lampe à décharge de gaz à fonctionner. Le circuit de détection est connecté au redresseur pour détecter l'état de l'interrupteur. Le circuit de commande logique émet une instruction de commande selon les durées et la synchronisation de commutation arrêt/marche de l'interrupteur dans un court laps de temps. Le circuit de commande de modulation de fréquence ajuste un paramètre d'alimentation conformément à l'instruction de commande de manière que le circuit de commande de résonance à fréquence variable puisse faire varier la fréquence de commande du signal d'alimentation sur la base du paramètre d'alimentation de manière à ajuster le mode lumineux de la lampe à décharge de gaz. Le contrôleur de charge/décharge fournit une alimentation suffisante pour le circuit de commande de résonance à fréquence variable provenant d'un dispositif de stockage d'énergie pendant la commutation de l'interrupteur pour empêcher la lampe à décharge de gaz de scintiller à cause d'une coupure temporaire d'alimentation. En outre, la présente invention propose également un procédé de commande pour l'ajustement de la lumière d'une lampe à décharge de gaz, qui comprend les étapes consistant à : mettre en marche un interrupteur pour fournir un signal d'alimentation de manière à commander à au moins une lampe à décharge de gaz de produire une source de lumière stable; appuyer rapidement sur ledit interrupteur si l'éclairement doit être modifié ; émettre une instruction de commande logique selon les durées et la synchronisation de commutation arrêt/marche de l'interrupteur; et moduler un paramètre d'alimentation de la lampe à décharge de gaz selon l'instruction de commande pour changer la fréquence de commande du signal d'alimentation de manière à générer une variation de la luminance de la lampe à décharge de gaz. La présente invention a donc pour objet un dispositif variateur réversible de lampe à décharge de gaz faisant usage d'au moins un interrupteur pour commander des actions d'au moins une lampe à décharge de gaz, ledit dispositif variateur réversible étant caractérisé par le fait qu'il comprend: un redresseur connecté audit interrupteur pour redresser un signal d'alimentation mis en entrée à partir dudit interrupteur; un circuit de correction de facteur de puissance connecté audit redresseur pour réaliser une correction de facteur de puissance et amplifier ledit signal d'alimentation; un circuit de commande de résonance à fréquence variable pour produire un signal de courant alternatif d'une certaine fréquence selon ledit signal d'alimentation pour commander ladite lampe à décharge de gaz; un circuit de détection connecté audit redresseur pour détecter l'état dudit interrupteur; un circuit de commande logique connecté audit circuit de détection pour émettre une instruction de commande selon les durées et la synchronisation de commutation arrêt/marche dudit interrupteur sur un court laps de temps; un circuit de commande de modulation de fréquence pour ajuster un paramètre d'alimentation selon ladite instruction de commande de telle sorte que ledit circuit de commande de résonance à fréquence variable puisse faire varier une fréquence de commande dudit signal d'alimentation sur la base dudit paramètre d'alimentation afin d'ajuster le mode lumineux de ladite lampe à décharge de gaz; et un contrôleur de charge/décharge connecté audit circuit de commande logique, ledit contrôleur de charge/décharge fournissant une alimentation suffisante pour ledit circuit de commande de résonance à fréquence variable à partir d'un dispositif de stockage d'énergie pendant la commutation dudit interrupteur. Conformément à d'autres caractéristiques particulières du dispositif variateur selon la présente invention. ladite lampe à décharge de gaz est dans le mode lumineux de l'ajustement précédent après que ledit interrupteur est actionné, lorsque ledit circuit de détection détecte une commutation arrêt/marche générée lorsque ledit interrupteur est pressé une fois, ledit circuit de commande logique commande immédiatement audit circuit de commande de résonance à fréquence variable par l'intermédiaire dudit circuit de commande de modulation de fréquence de faire varier la fréquence de commande dudit signal d'alimentation sur la base dudit paramètre d'alimentation afin de générer une variation de luminance de ladite lampe à décharge de gaz jusqu'à ce que ledit interrupteur soit pressé encore une fois ou que l'état le plus brillant/le plus sombre de ladite lampe à décharge de gaz soit atteint, et ladite lampe à décharge de gaz s'ajuste elle-même automatiquement de l'état sombre à l'état brillant ou réciproquement; un circuit de réduction de brouillage électromagnétique est en outre connecté entre ledit interrupteur et ledit redresseur pour empêcher ladite alimentation d'être brouillée par un brouillage électromagnétique externe ou d'interférer sur une puissance extérieure; ledit circuit de commande logique est apte à couper directement le circuit de commande de résonance à fréquence variable pour arrêter l'émission lorsqu'une situation anormale se produit; dans le cas où ledit dispositif variateur réversible comprend en outre un circuit de protection contre les surcharges, ledit circuit de protection contre les surcharges est connecté entre ledit circuit de commande logique et ladite lampe à décharge de gaz pour empêcher une surintensité ou une surcharge d'endommager des composants; à une étape initiale où ledit interrupteur est actionné, ledit contrôleur de charge/décharge est apte à être temporairement coupé de manière que ladite alimentation puisse activer ladite lampe à décharge de gaz, et ledit contrôleur de charge/décharge est ensuite commuté pour réaliser le chargement; ledit circuit (106) de commande logique acquiert les durées et la synchronisation de signaux logiques hauts et bas correspondant à la commutation arrêt/marche de ladite alimentation pour émettre un signal de tension ou de niveau logique dont la fréquence peut être commandée; ledit paramètre d'alimentation est une amplitude de courant, de tension, de fréquence, ou une période; dans le cas où ledit dispositif variateur réversible comprend en outre un composant externe d'ajustement de la lumière, ledit composant externe d'ajustement de la lumière est connecté audit circuit de commande logique pour commander audit circuit de commande logique de produire une instruction de commande correspondante, et ledit composant externe d'ajustement de la lumière est un récepteur distant, un commutateur à touche basculante, un détecteur d'être humains, un détecteur de lumière du jour, ou une résistance variable; ledit mode lumineux est d'une luminance différente ou d'effets lumineux différents; et dans le cas où ledit dispositif variateur réversible comprend en outre une pluralité de lampes à décharge de gaz, ledit dispositif variateur réversible commande l'une desdites lampes à décharge de gaz en tant qu'ajusteur de lumière, et commande, avec ou sans fil, aux autres desdites lampes à décharge de gaz de fonctionner simultanément pour un ajustement de la lumière; La présente invention a également pour objet un procédé de commande pour l'ajustement de la lumière de lampe à décharge de gaz faisant usage d'un interrupteur pour commander des actions d'au moins une lampe à décharge de gaz, par le dispositif variateur réversible tel que défini ci-dessus, caractérisé par le fait qu'il comprend les étapes consistant à : actionner ledit interrupteur pour fournir un signal d'alimentation de manière à commander ladite lampe à décharge de gaz pour produire une source de lumière stable et stocker une alimentation d'attente; détecter si ledit interrupteur est actionné, réaliser l'étape suivante si la réponse est oui; déterminer si la durée d'arrêt de ladite alimentation est inférieure à une durée prédéterminée, couper ladite alimentation et ladite alimentation d'attente si la réponse est non, réaliser l'étape suivante si la réponse est oui; acquérir un signal logique haut ou bas correspondant à l'état à l'arrêt ou en marche de ladite alimentation; émettre une instruction de commande apte à commander une tension ou un niveau logique selon ledit signal logique; et moduler un paramètre d'alimentation pertinent selon ladite instruction de commande pour changer une fréquence de commande dudit signal de puissance pour générer une variation de luminance de ladite lampe à décharge de gaz. Conformément à d'autres caractéristiques 10 particulières du procédé selon l'invention: ladite lampe à décharge de gaz est dans le mode lumineux de l'ajustement précédent après que ledit interrupteur soit actionné, et ladite lampe à décharge de gaz s'ajuste elle-même automatiquement de l'état sombre à l'état brillant ou réciproquement; ladite durée prédéterminée est inférieure ou égale à 1 seconde; dans ladite étape d'émission d'une instruction de commande apte à commander une tension ou un niveau logique selon ledit signal logique, un circuit de commande logique est utilisé pour acquérir les durées et la synchronisation des signaux hauts et bas correspondant à la commutation arrêt/marche de ladite puissance de manière à émettre un signal de tension ou de niveau logique apte à commander une fréquence; ledit paramètre d'alimentation est une amplitude de courant, de tension, de fréquence, ou une période; et dans ladite étape d'émission d'une commande de contrôle apte à commander une tension ou un niveau logique selon ledit signal logique, au moins un composant externe d'ajustement de la lumière est directement utilisé pour produire une instruction de commande correspondante, et ledit composant externe d'ajustement de la lumière est un récepteur distant, un commutateur à touche basculante, un détecteur d'êtres humains, un détecteur de lumière du jour, ou une résistance variable. La présente invention a également pour objet un procédé de commande pour l'ajustement de la lumière de lampe à décharge de gaz faisant usage d'au moins un interrupteur pour commander des actions d'au moins une lampe à décharge de gaz, ledit procédé de commande pour l'ajustement de la lumière étant caractérisé par le fait qu'il comprend les étapes consistant à : mettre en marche ledit interrupteur pour fournir un signal de puissance de manière à commander ladite lampe à décharge de gaz de produire une source de lumière stable; presser rapidement sur ledit interrupteur pour s'assurer des durées de commutation arrêt/marche de manière à sortir une instruction de commande logique; et moduler un paramètre d'alimentation pertinent selon ladite instruction de commande pour changer une fréquence de commande dudit signal d'alimentation pour générer une variation de luminance de ladite lampe à décharge de gaz. Conformément à d'autres caractéristiques particulières du procédé cidessus: ladite lampe à décharge de gaz est dans le mode lumineux de l'ajustement précédent après que ledit interrupteur soit mis en marche, et ladite lampe à décharge de gaz s'ajuste elle-même automatiquement de l'état sombre à l'état brillant ou réciproquement; et ledit paramètre pertinent peut être une amplitude de courant, de tension, de fréquence, ou une période. Les divers objectifs et avantages de la présente invention ressortiront plus clairement de la description détaillée suivante, prise en liaison avec les dessins annexés, sur lesquels: la Figure 1 est un diagramme de structure d'un dispositif variateur réversible conforme à la présente invention; la Figure 2 est un diagramme de structure d'un dispositif variateur réversible conforme à la présente invention avec un composant externe d'ajustement de la lumière supplémentaire; la Figure 3 est un organigramme du procédé de commande pour l'ajustement de la lumière conforme à la présente invention; la Figure 4 est un diagramme de structure conformément à un autre mode de réalisation de la présente invention. La présente invention propose un dispositif variateur réversible de lampe à décharge de gaz et un procédé de commande pour l'ajustement de la lumière de celle-ci, dans lequel un interrupteur sur le mur, sur un appareil, sur un boîtier de commande, ou sur une console est utilisé pour commuter une instruction de commande telle qu'une instruction d'ajustement de la lumière ou une instruction de sélection de modes, de manière à ajuster sans à-coups la luminance ou le mode lumineux d'au moins une lampe à décharge de gaz. La lampe à décharge de gaz peut être une lampe fluorescente ou une autre lampe à décharge. Un réarrangement du câblage n'est pas nécessaire. La présente invention peut fournir une sélection plus commode pour les utilisateurs. Comme représenté sur la Figure 1, un dispositif variateur réversible 1 utilise un interrupteur 2 pour commander des actions d'au moins une lampe à décharge de gaz 3. Après que l'interrupteur ait été actionné, la lampe à décharge de gaz 3 reste dans un mode lumineux de l'ajustement précédent. Un circuit de réduction du brouillage électromagnétique 101, un redresseur 102, un circuit de correction de facteur de puissance 103 et un circuit de commande de résonance à fréquence variable 104 sont connectés en série entre l'interrupteur 2 et la lampe à décharge de gaz 3. Le circuit de réduction du brouillage électromagnétique est utilisé pour empêcher l'alimentation d'être brouillée par un brouillage électromagnétique externe ou d'interférer sur une alimentation extérieure. Le redresseur 102 redresse un signal d'alimentation. Le circuit de correction de facteur de puissance 103 réalise une correction de facteur de puissance du signal d'alimentation et amplifie le signal d'alimentation jusqu'à une tension prédéterminée. Le circuit de commande de résonance à fréquence variable produit ensuite un signal de courant alternatif d'une certaine fréquence, conformément au signal d'alimentation amplifié, pour amener la lampe à décharge de gaz 3 à émettre de la lumière. Le dispositif variateur réversible 1 comprend en outre un circuit de détection 105 connecté au redresseur 102. Le circuit de détection 105 détecte l'état de l'interrupteur 102 conformément au signal d'alimentation émis pour connaître les durées et la synchronisation de commutation arrêt/marche de l'interrupteur 2. Un circuit de commande logique 106 est en outre connecté au circuit de détection 105. Le circuit de commande logique 106 acquiert les durées des signaux logiques hauts et bas correspondant au signal d'alimentation conformément aux durées et à la commutation arrêt/marche de l'interrupteur 2 dans un court laps de temps pour émettre un signal de tension ou un signal de niveau logique pour commander la fréquence, c'est-à-dire, une instruction de commande logique. L'instruction de commande logique est utilisée en tant qu'instruction d'ajustement de la lumière pour commander l'ajustement de la lumière ou une instruction de sélection de mode pour changer le mode lumineux. Le circuit de commande logique 106 est connecté à un circuit de commande de modulation de fréquence 107, qui ajuste un paramètre d'alimentation (par exemple, l'amplitude du courant, la tension, la fréquence, ou la période) de la lampe à décharge de gaz 3 conformément à l'instruction de commande logique de manière que le circuit de commande de résonance à fréquence variable 104 puisse changer la fréquence de commande selon le paramètre d'alimentation pour ajuster le mode lumineux de la lampe à décharge de gaz 3. En d'autres termes, la présente invention utilise la variation de fréquence pour ajuster l'émission d'alimentation, avec la fréquence proportionnelle à l'émission. Un contrôleur de charge/décharge 108 est connecté au circuit de commande logique 106. Le contrôleur de charge/décharge 108 fournit une alimentation suffisante pour le circuit de commande de résonance à fréquence variable 104 à partir d'un dispositif de stockage d'énergie 109 pendant la commutation de l'interrupteur 2 pour empêcher la lampe à décharge de gaz 3 de scintiller à cause d'une coupure temporaire d'alimentation. A l'étape initiale lorsque l'interrupteur 2 est mis en marche, le circuit de commande logique 106 coupera d'abord temporairement le contrôleur de charge/décharge 108. Après que le signal d'alimentation est adressé à la lampe à décharge de gaz 3 pour la mettre en marche, le contrôleur de charge/décharge 108 est ensuite mis en marche pour charger le dispositif de stockage d'énergie 109. Bien entendu, afin d'éviter la situation de surintensité ou de surcharge du circuit, un circuit de protection contre les surcharges 110 est de plus connecté entre le circuit de commande logique 106 et la lampe à décharge de gaz 3. Lorsqu'il y a une situation anormale du dispositif variateur réversible 1 ou de la lampe à décharge de gaz 3, le circuit de commande logique 106 peut couper directement le circuit de commande de résonance à fréquence variable 104 pour arrêter l'émission. Lorsque le circuit de détection 105 détecte une commutation arrêt/marche générée lorsque l'interrupteur est pressé une fois, le circuit de commande logique 106 commande immédiatement au circuit de commande de résonance à fréquence variable 104 par l'intermédiaire du circuit de commande à modulation de fréquence 107 de faire varier la fréquence du signal d'alimentation sur la base du paramètre d'alimentation afin de générer une variation de la luminance de la lampe à décharge de gaz 3 (c'est-à-dire, la lampe à décharge de gaz 3 s'ajuste automatiquement d'un état sombre à un état brillant ou réciproquement) jusqu'à ce que ledit interrupteur 2 soit pressé une fois de plus ou que l'état le plus brillant/le plus sombre de la lampe à décharge de gaz 3 soit atteint. De plus, lorsque l'interrupteur 2 est pressé en continu deux fois successivement pour générer deux commutations arrêt/marche. le circuit de commande logique 106 commandera à la lampe à décharge de gaz 3 d'ajuster la lumière dans la direction contraire. En plus de générer une instruction de commande directement par l'intermédiaire de l'interrupteur 2, au moins un composant externe 111 d'ajustement de la lumière peut être utilisé pour générer l'instruction de commande. Comme représenté sur la Figure 2, le composant externe 111 d'ajustement de la lumière est connecté au circuit de commande logique 106 pour commander au circuit de commande logique 106 de produire une instruction de commande correspondante. Le composant externe 111 d'ajustement de la lumière peut être un récepteur distant, un commutateur à touche basculante, un détecteur d'êtres humains, un détecteur de lumière du jour, ou une résistance variable. Lorsque le composant externe 111 d'ajustement de la lumière est un récepteur distant ou un commutateur à touche basculante, il peut contrôler conjointement la lampe à décharge de gaz 3 avec l'interrupteur 2 de telle sorte qu'un utilisateur peut sélectionner l'interrupteur 2 ou le récepteur distant (ou le commutateur à touche basculante) pour ajuster la luminance de la lampe à décharge de gaz 3. La Figure 3 est un organigramme d'un procédé de commande d'ajustement de la lumière de la présente invention. Le procédé de commande d'ajustement de la lumière utilise un interrupteur d'origine sur le mur, sur un appareil, sur un boîtier de commande, ou sur une console pour commander des actions d'au moins une lampe à décharge de gaz. On fait référence à la Figure 3 aussi bien qu'à la Figure 1. Le procédé de commande d'ajustement de la lumière comprend les étapes suivantes. Premièrement, l'interrupteur 2 est actionné pour fournir un signal d'alimentation pour commander à la lampe à décharge de gaz 3 de produire une source de lumière stable, et un dispositif de stockage d'énergie est ensuite utilisé pour stocker une alimentation d'attente (lorsque l'alimentation est tout juste mise en marche, le contrôleur de charge/décharge sera coupé temporairement, de telle sorte que la lampe à décharge de gaz peut être immédiatement mise en marche et produire une source de lumière stable) (Etape S10). Ensuite, le circuit de détection 105 est utilisé pour détecter si ou non l'interrupteur 2 est désactivé (Etape S12). Si l'interrupteur 2 reste actionné, l'Etape S12 est répétée; si l'interrupteur 2 est désactivé, le circuit de commande logique 106 détermine si ou non la durée d'arrêt de l'interrupteur 2 est inférieure à une durée prédéterminée T, où T <0,6 seconde (Etape S14). Si la durée d'arrêt est inférieure ou égale à 0,6 seconde, l'Etape S16 est effectuée; si la durée d'arrêt dépasse 0,6 seconde, le couplage entre le dispositif de stockage d'énergie 109 et le circuit de commande de résonance à fréquence variable 104 est coupé pour couper l'alimentation d'attente afin d'éteindre immédiatement la lampe à décharge de gaz 3, représentant l'interrupteur 2 à l'état désactivé (Etape S24). La durée prédéterminée ci-dessus T Si la durée d'arrêt est inférieure ou égale à 0,6 seconde, le circuit de commande logique 106 acquiert des signaux logiques hauts et bas correspondant aux états arrêt et marche de l'alimentation (Etape S16). Le circuit de commande logique 106 émet ensuite une instruction de commande conformément au signal logique (Etape S18). L'instruction de commande est un signal de tension ou de niveau logique, capable de commander la fréquence. Ensuite, le circuit de commande de modulation de fréquence 107 module un paramètre d'alimentation pertinent (par exemple, l'amplitude du courant, la tension, la fréquence ou la période) conformément à l'instruction de commande (Etape S20). Finalement, le circuit de commande de résonance à fréquence variable 104 change la fréquence de commande conformément au paramètre d'alimentation pour commander à la lampe à décharge de gaz 3 de produire des variations de luminance. En plus d'être connecté au redresseur 102, comme représenté sur la Figure 1, le circuit de détection 105 et le circuit de commande logique 106 peuvent également être connectés entre le circuit de réduction du brouillage électromagnétique 101 et le redresseur 102, comme représenté sur la Figure 4. L'état de l'interrupteur 2 peut être directement détecté selon le signal d'alimentation traité par le circuit de réduction du brouillage électromagnétique 102. Les principes et actions des autres composants sont les mêmes que sur la Figure 1 et ne seront donc pas décrits plus en détail. La présente invention sera en outre illustrée ci-dessous avec quelques exemples. Lorsque la lampe à décharge de gaz est ajustée par l'interrupteur, la commutation arrêt/marche de l'interrupteur dans un court laps de temps est utilisée comme instruction d'ajustement de la lumière: (1) lorsque la lampe à décharge de gaz est à la 30 luminance la plus brillante et que la commutation arrêt/marche se produit une fois, la lampe à décharge de gaz s'ajuste elle-même de l'état le plus brillant à l'état le plus sombre, à moins qu'il n'y ait encore un signal arrêt/marche. (2) Si la commutation arrêt/marche se produit encore une fois avant que la lampe à décharge de gaz ne change de l'état le plus brillant à l'état le plus sombre, l'action d'ajustement de la lumière s'arrête, et la lampe à décharge de gaz reste à la luminance courante. (3) Si la commutation arrêt/marche se produit une fois encore avant que la lampe à décharge de gaz ne change de l'état le plus brillant à l'état le plus sombre, l'action d'ajustement de la lumière s'arrête. Si l'ajustement va trop loin et qu'un ajustement contraire est requis, l'interrupteur est pressé deux fois successivement pour commander à la lampe à décharge de gaz de s'ajuster elle-même de l'état sombre à l'état brillant. Lorsque la luminance désirée est atteinte, l'interrupteur est pressé encore une fois pour maintenir la lampe à décharge de gaz à la luminance courante. (4) Lorsque la lampe à décharge de gaz est à la luminance la plus sombre et que la commutation arrêt/marche se produit une fois, la lampe à décharge de gaz s'ajuste elle-même de l'état le plus sombre à l'état le plus brillant, à moins qu'il n'y ait encore un signal arrêt/marche. (5) Si la commutation arrêt/marche apparaît une fois encore avant que la lampe à décharge de gaz ne change de l'état le plus sombre à l'état le plus brillant, l'action d'ajustement de la lumière s'arrête, et la lampe à décharge de gaz reste à la luminance courante. (6) Si la commutation arrêt/marche se produit une fois encore avant que la lampe à décharge change de l'état le plus sombre à l'état le plus brillant, l'action d'ajustement de la lumière s'arrête. Si l'ajustement va trop loin et qu'un ajustement contraire est requis, l'interrupteur est pressé deux fois successivement pour commander à la lampe à décharge de gaz de s'ajuster elle-même d'un état brillant à un état sombre. Lorsque la luminance désirée est atteinte, l'interrupteur est pressé une fois encore pour maintenir la lampe à décharge de gaz à la luminance courante. Lorsque l'interrupteur est utilisé pour sélectionner un mode lumineux différent de la lampe à décharge de gaz, la commutation arrêt/marche de l'interrupteur dans un court laps de temps est utilisé comme une instruction de sélection de mode pour sélectionner une chrominance différente ou une luminance différente: (1) la commutation arrêt/marche de l'interrupteur est utilisée comme une instruction pour sélectionner différents modes lumineux. (2) Lorsque la puissance est initialement délivrée, le dispositif variateur réversible est fixé à un mode lumineux pré-réglé. (3) Lorsque le dispositif variateur réversible est dans le mode lumineux pré-réglé et que la commutation arrêt/marche se produit une fois, le dispositif variateur réversible est commuté au mode lumineux suivant. Lorsque le dispositif variateur réversible est dans un certain mode lumineux et que la commutation arrêt/marche se produit une fois, le dispositif variateur réversible est commuté au mode lumineux suivant. Lorsque le dispositif variateur réversible est dans le dernier mode lumineux et que la commutation arrêt/marche se produit une fois, le dispositif variateur réversible est commuté dans le mode lumineux préréglé. De plus, différents ordres d'alternance de modes peuvent être sélectionnés pour avoir une variation pour chaque étape de manière à améliorer la variation de couleur et de luminance. Ce mode peut également être appliqué à la situation de KTV ou à un concert. De plus, la présente invention peut réaliser une large gamme d'applications et d'utilisations flexibles au moyen d'un ajustement autonome, d'un ajustement par bloc, ou d'un ajustement par groupe. Pour un ajustement par bloc, le dispositif variateur réversible de la présente invention commande l'une des lampes à décharge de gaz en tant qu'ajusteur de lumière, et commande avec ou sans fil les autres lampes à décharge de gaz de fonctionner simultanément pour l'ajustement de la lumière. Pour un ajustement par groupe, la manière de commander l'ajustement est la même que celle de l'ajustement autonome décrit au-dessus. En résumé, la présente invention propose un dispositif variateur réversible de lampe à décharge de gaz et un procédé de commande pour l'ajustement de la lumière de celle-ci, dans lequel un interrupteur sur le mur, sur un appareil, sur un boîtier de commande, ou sur une console est utilisé pour commuter une instruction de commande de manière à ajuster la luminance ou le mode lumineux d'une lampe à décharge de gaz en plusieurs étapes, réalisant ainsi une utilisation pratique et commode. Bien que la présente invention ait été décrite avec référence au mode de réalisation préféré, il sera entendu que l'invention n'est pas limitée aux détails de celui-ci. Diverses substitutions et modifications ont été suggérées dans la description précédente, et d'autres apparaîtront à l'homme du métier. Par conséquent, toutes ces substitutions ou modifications sont destinées être comprises dans la portée de l'invention telle que définie dans les revendications annexées
Un dispositif variateur réversible de lampe à décharge de gaz (3) et un procédé de commande pour l'ajustement de la lumière de celle-ci sont proposés, dans lesquels un interrupteur (2) sur le mur ou sur un appareil est utilisé pour commander des actions d'au moins une lampe à décharge de gaz (3). Lorsque l'interrupteur (2) est actionné, un signal d'alimentation est fourni pour commander à la lampe à décharge de gaz (3) de fournir une source de lumière stable. L'interrupteur (2) est ensuite pressé rapidement pour assurer les durées et la synchronisation de commutation arrêt/marche de manière qu'un circuit (106) de commande logique puisse émettre une instruction de commande logique. Un circuit (107) de commande de modulation de fréquence est ensuite utilisé pour ajuster un paramètre d'alimentation selon l'instruction de commande logique de manière qu'un circuit (104) de commande de résonance à fréquence variable puisse faire varier la commande de fréquence du signal d'alimentation sur la base du paramètre d'alimentation. La lampe à décharge de gaz (3) peut donc produire différentes luminances ou différents effets lumineux.
1 - Dispositif variateur réversible de lampe à décharge de gaz faisant usage d'au moins un interrupteur (2) pour commander des actions d'au moins une lampe à décharge de gaz (3), ledit dispositif variateur réversible étant caractérisé par le fait qu'il comprend: - un redresseur (102) connecté audit interrupteur (2) pour redresser un signal d'alimentation mis en entrée 10 à partir dudit interrupteur (2) ; - un circuit (103) de correction de facteur de puissance connecté audit redresseur (102) pour réaliser une correction de facteur de puissance et amplifier ledit signal d'alimentation; - un circuit (104) de commande de résonance à fréquence variable pour produire un signal de courant alternatif d'une certaine fréquence selon ledit signal d'alimentation pour commander ladite lampe à décharge de gaz (3) ; - un circuit de détection (105) connecté audit redresseur (102) pour détecter l'état dudit interrupteur (2) ; - un circuit (106) de commande logique connecté audit circuit de détection (105) pour émettre une instruction de commande selon les durées et la synchronisation de commutation arrêt/marche dudit interrupteur (2) sur un court laps de temps; - un circuit (107) de commande de modulation de fréquence pour ajuster un paramètre d'alimentation selon ladite instruction de commande de telle sorte que ledit circuit (104) de commande de résonance à fréquence variable puisse faire varier une fréquence de commande dudit signal d'alimentation sur la base dudit paramètre d'alimentation afin d'ajuster le mode lumineux de ladite lampe à décharge de gaz (3) ; et - un contrôleur (108) de charge/décharge connecté audit circuit (106) de commande logique, ledit contrôleur (108) de charge/décharge fournissant une alimentation suffisante pour ledit circuit (104) de commande de résonance à fréquence variable à partir d'un dispositif (109) de stockage d'énergie pendant la commutation dudit interrupteur (2). 2 - Dispositif variateur réversible selon la 1, caractérisé par le fait que ladite lampe à décharge de gaz (3) est dans le mode lumineux de l'ajustement précédent après que ledit interrupteur (2) est actionné, lorsque ledit circuit de détection (105) détecte une commutation arrêt/marche générée lorsque ledit interrupteur (2) est pressé une fois, ledit circuit (106) de commande logique commande immédiatement audit circuit (104) de commande de résonance à fréquence variable par l'intermédiaire dudit circuit (107) de commande de modulation de fréquence de faire varier la fréquence de commande dudit signal d'alimentation sur la base dudit paramètre d'alimentation afin de générer une variation de luminance de ladite lampe à décharge de gaz jusqu'à ce que ledit interrupteur (2) soit pressé encore une fois ou que l'état le plus brillant/le plus sombre de ladite lampe à décharge de gaz (3) soit atteint, et ladite lampe à décharge de gaz (3) s'ajuste elle- même automatiquement de l'état sombre à l'état brillant ou réciproquement. 3 - Dispositif variateur réversible selon la 1, caractérisé par le fait qu'un circuit (101) de réduction de brouillage électromagnétique est en outre connecté entre ledit interrupteur (2) et ledit redresseur (102) pour empêcher ladite alimentation d'être brouillée par un brouillage électromagnétique externe ou d'interférer sur une puissance extérieure. 4 - Dispositif variateur réversible selon la 1, caractérisé par le fait que ledit circuit (106) de commande logique est apte à couper directement le circuit de commande de résonance à fréquence variable pour arrêter l'émission lorsqu'une situation anormale se produit. 5 - Dispositif variateur réversible selon la 1, comprenant en outre un circuit (110) de protection contre les surcharges, caractérisé par le fait que ledit circuit (110) de protection contre les surcharges est connecté entre ledit circuit (106) de commande logique et ladite lampe à décharge de gaz (3) pour empêcher une surintensité ou une surcharge d'endommager des composants. 6 - Dispositif variateur réversible selon la 1, caractérisé par le fait qu'à une étape initiale où ledit interrupteur (2) est actionné, ledit contrôleur (108) de charge/décharge est apte à être temporairement coupé de manière que ladite alimentation puisse activer ladite lampe à décharge de gaz (3), et ledit contrôleur (108) de charge/décharge est ensuite commuté pour réaliser le chargement. 7 - Dispositif variateur réversible selon la 1, caractérisé par le fait que ledit circuit (106) de commande logique acquiert les durées et la synchronisation de signaux logiques hauts et bas correspondant à la commutation arrêt/marche de ladite 30 alimentation pour émettre un signal de tension ou de niveau logique dont la fréquence peut être commandée. 8 - Dispositif variateur réversible selon la 1, caractérisé par le fait que ledit paramètre d'alimentation est une amplitude de courant, de tension, de fréquence, ou une période. 9 - Dispositif variateur réversible selon la 1, comprenant en outre un composant externe (111) d'ajustement de la lumière, caractérisé par le fait que ledit composant externe (111) d'ajustement de la lumière est connecté audit circuit (106) de commande logique pour commander audit circuit (106) de commande logique de produire une instruction de commande correspondante, et ledit composant externe (111) d'ajustement de la lumière est un récepteur distant, un commutateur à touche basculante, un détecteur d'être humains, un détecteur de lumière du jour, ou une résistance variable. 10 - Dispositif variateur réversible selon la 1, caractérisé par le fait que ledit mode lumineux est d'une luminance différente ou d'effets lumineux différents. 11 - Dispositif variateur réversible selon la 1, comprenant en outre une pluralité de lampes à décharge de gaz (3), caractérisé par le fait que ledit dispositif variateur réversible commande l'une desdites lampes à décharge de gaz (3) en tant qu'ajusteur de lumière, et commande, avec ou sans fil, aux autres desdites lampes à décharge de gaz (3) de fonctionner simultanément pour un ajustement de la lumière. 12 - Procédé de commande pour l'ajustement de la lumière de lampe à décharge de gaz (3) faisant usage d'un interrupteur (2) pour commander des actions d'au moins une lampe à décharge de gaz (3), par le dispositif variateur réversible tel que défini à l'une des 1 à 11, caractérisé par le fait qu'il comprend les étapes consistant à : actionner ledit interrupteur (2) pour fournir un signal d'alimentation de manière à commander ladite lampe à décharge de gaz (3) pour produire une source de lumière stable et stocker une alimentation d'attente; détecter si ledit interrupteur est actionné, réaliser l'étape suivante si la réponse est oui; déterminer si la durée d'arrêt de ladite alimentation est inférieure à une durée prédéterminée, couper ladite alimentation et ladite alimentation d'attente si la réponse est non, réaliser l'étape suivante si la réponse est oui; acquérir un signal logique haut ou bas correspondant à l'état à l'arrêt ou en marche de ladite alimentation; émettre une instruction de commande apte à commander une tension ou un niveau logique selon ledit signal logique; et moduler un paramètre d'alimentation pertinent selon ladite instruction de commande pour changer une fréquence de commande dudit signal de puissance pour générer une variation de luminance de ladite lampe à décharge de gaz (3). 13 - Procédé de commande pour l'ajustement de la lumière selon la 12, caractérisé par le fait 25 que ladite lampe à décharge de gaz est dans le mode lumineux de l'ajustement précédent après que ledit interrupteur (2) soit actionné, et ladite lampe à décharge de gaz s'ajuste elle-même automatiquement de l'état sombre à l'état brillant ou réciproquement. 14 - Procédé de commande pour l'ajustement de la lumière selon la 12, caractérisé par le fait que ladite durée prédéterminée est inférieure ou égale à 1 seconde. - Procédé de commande pour l'ajustement de la lumière selon la 12, caractérisé par le fait que, dans ladite étape d'émission d'une instruction de commande apte à commander une tension ou un niveau logique selon ledit signal logique, un circuit de commande logique est utilisé pour acquérir les durées et la synchronisation des signaux hauts et bas correspondant à la commutation arrêt/marche de ladite puissance de manière à émettre un signal de tension ou de niveau logique apte à commander une fréquence. 16 - Procédé de commande pour l'ajustement de la lumière selon la 12, caractérisé par le fait que ledit paramètre d'alimentation est une amplitude de courant, de tension, de fréquence, ou une période. 17 - Procédé de commande pour l'ajustement de la lumière selon la 12, caractérisé par le fait que, dans ladite étape d'émission d'une commande de contrôle apte à commander une tension ou un niveau logique selon ledit signal logique, au moins un composant externe (111) d'ajustement de la lumière est directement utilisé pour produire une instruction de commande correspondante, et ledit composant externe (111) d'ajustement de la lumière est un récepteur distant, un commutateur à touche basculante, un détecteur d'êtres humains, un détecteur de lumière du jour, ou une résistance variable. 18 - Procédé de commande pour l'ajustement de la lumière de lampe à décharge de gaz faisant usage d'au moins un interrupteur pour commander des actions d'au moins une lampe à décharge de gaz, ledit procédé de commande pour l'ajustement de la lumière étant caractérisé par le fait qu'il comprend les étapes consistant à : - mettre en marche ledit interrupteur pour fournir un signal de puissance de manière à commander ladite lampe à décharge de gaz (3) de produire une source de lumière stable; - presser rapidement sur ledit interrupteur pour s'assurer des durées de commutation arrêt/marche de manière à sortir une instruction de commande logique; et - moduler un paramètre d'alimentation pertinent selon ladite instruction de commande pour changer une fréquence de commande dudit signal d'alimentation pour générer une variation de luminance de ladite lampe à décharge de gaz (3). 19 - Procédé de commande pour l'ajustement de la lumière selon la 18, caractérisé par le fait que ladite lampe à décharge de gaz (3) est dans le mode lumineux de l'ajustement précédent après que ledit interrupteur soit mis en marche, et ladite lampe à décharge de gaz s'ajuste elle-même automatiquement de l'état sombre à l'état brillant ou réciproquement. - Procédé de commande pour l'ajustement selon la 18, caractérisé par le fait que ledit paramètre pertinent est une amplitude de courant, de tension, de fréquence, ou une période.
H
H05
H05B
H05B 41
H05B 41/28,H05B 41/38
FR2896279
A1
MACHINE HYDRAULIQUE, EN PARTICULIER MOTEUR HYDRAULIQUE, ET DOSEUR COMPORTANT UN TEL MOTEUR.
20,070,720
MOTEUR. L'invention est relative à une machine hydraulique, en particulier un moteur hydraulique, du genre de celles qui comprennent : - une enveloppe comportant un corps et un couvercle ; - un moyen de séparation propre à effectuer un mouvement alternatif dans l'enveloppe entre corps et couvercle, ce moyen de séparation définissant deux chambres ; - des moyens de commutation hydraulique pour l'alimentation en liquide et l'évacuation des chambres, ces moyens de commutation comportant un organe de distribution pouvant prendre deux positions stables et commandé par les déplacements du moyen de séparation ; - un compartiment dans le corps de l'enveloppe relié à une arrivée de liquide sous pression et dans lequel sont logés les moyens de commutation, - et des moyens de déclenchement comprenant un poussoir lié au moyen de séparation, propres à provoquer, en fin de course, un changement brusque de la position des moyens de commutation, sous l'action d'un moyen élastique, pour l'inversion de la course. Les machines hydrauliques de ce genre, notamment les moteurs hydrauliques pour doseurs proportionnels, fonctionnent pour la plupart avec un système de distribution du type boîte à clapets . La boîte à clapets est un système de distribution de fluide composé d'une soupape d'admission et d'échappement par chambre de travail, les soupapes étant munies de joints. Un tel type de distribution impose une architecture et une géométrie à la machine hydraulique, ainsi qu'au doseur proportionnel incorporant une telle machine hydraulique, créant des problèmes pour la maintenance. En effet, le montage comme le démontage d'une telle boîte à clapets est souvent difficile en raison d'un accès étroit et oblige souvent à démonter d'autres éléments du doseur. En outre, il est pratiquement inévitable d'avoir à remplacer les joints de clapets au cours de la vie du doseur. L'invention a pour but, surtout, de fournir une machine hydraulique, notamment moteur hydraulique, dont les moyens de commutation permettent de bien séparer le mécanisme de distribution de la partie motrice, afin que le démontage de ces éléments puisse se faire indépendamment l'un de l'autre. L'invention a également pour but de réduire le nombre de pièces composant la machine, en particulier au niveau des moyens de commutation, et de réduire les opérations de maintenance. Selon l'invention, une machine hydraulique, notamment moteur hydraulique, du genre défini précédemment est caractérisée en ce que l'organe de distribution comprend un tiroir de distribution appliqué contre une plaque plane fixe relativement au corps de l'enveloppe, le tiroir de distribution pouvant coulisser de manière étanche, sans joint, contre la plaque qui comporte des orifices reliés respectivement aux chambres de l'enveloppe et à un orifice de sortie du liquide, le tiroir de distribution étant prévu pour, selon sa position, fermer certains des orifices ou les mettre en communication avec l'arrivée de fluide ou l'échappement. Le moyen élastique est avantageusement constitué par un ressort en forme d'arc de courbe dont une extrémité est liée à une biellette articulée sur un axe porté par le corps de l'enveloppe, une extrémité de la biellette étant liée au poussoir, tandis que l'autre extrémité du ressort est liée en translation au tiroir, cette autre extrémité passant d'une position stable à une autre position stable par déformation du ressort. De préférence, la biellette est solidaire d'au moins un bras venant en appui contre une butée du tiroir au moment de l'inversion du sens de déplacement pour assister l'effort du ressort en début du déplacement du tiroir. L'extrémité du ressort en forme d'arc de courbe liée au poussoir passe, lors du déplacement du poussoir, d'un côté à l'autre de l'axe d'articulation de la biellette. L'extrémité du ressort en arc de courbe liée au tiroir peut être reçue dans un logement allongé suivant la direction de déplacement du tiroir. Le ressort est avantageusement réalisé en matière plastique, et des 25 pions d'articulation prévus à chaque extrémité sont moulés d'une seule pièce avec ce ressort. La plaque plane comporte, de préférence, cinq orifices espacés suivant la direction de coulissement du tiroir, à savoir un orifice central relié à la sortie de la machine hydraulique et, de part et d'autre de l'orifice central, deux 30 orifices espacés reliés à une chambre de la machine, le tiroir comportant à ses extrémités longitudinales un moyen d'obturation d'un orifice de la plaque et, entre ses extrémités, un espace de communication entre au moins deux orifices de la plaque. De préférence, l'écartement entre l'orifice central et un orifice voisin de la plaque est inférieur à l'écartement entre cet orifice voisin et l'orifice 35 extrême situé du même côté, l'espace de communication du tiroir assurant, lors de l'inversion du sens de déplacement du moyen de séparation, une mise en communication des deux chambres avec la sortie, et donc de l'entrée avec la sortie. Chaque moyen d'obturation du tiroir de distribution comprend une zone d'obturation délimitée par deux parois transversales à la direction de déplacement, propre à fermer un orifice de la plaque lorsqu'elle se trouve au droit de cet orifice, et l'espace de communication du tiroir de distribution, compris entre les zones d'obturation, est limité par une paroi écartée de la plaque. Le tiroir de distribution et la plaque plane peuvent être disposés parallèlement à la direction de déplacement du poussoir. De préférence, la surface de la plaque plane en contact avec le tiroir est une glace. La plaque plane peut être en céramique. Le tiroir peut être en matière plastique. Le moyen de séparation est avantageusement une membrane. L'invention est également relative à un doseur proportionnel d'un additif dans un liquide principal, caractérisé en ce qu'il comporte un moteur hydraulique tel que défini précédemment et un sous-ensemble de dosage de l'additif actionné par le moteur. Le doseur peut comprendre un bouchon de séparation prévu dans le fond du compartiment contenant les moyens de commutation, ce bouchon étant traversé par un piston du sous-ensemble de dosage lié au poussoir, et une canalisation débouchant sous le bouchon et reliée à la sortie. L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci- dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'un exemple de réalisation décrit avec référence aux dessins annexés, mais qui n'est nullement limitatif. Sur ces dessins : Fig. 1 est une coupe verticale schématique d'un doseur proportionnel avec moteur hydraulique selon l'invention. Fig. 2 est une vue en perspective éclatée des principales pièces du doseur et du moteur hydraulique. Fig. 3 est un schéma illustrant une première position extrême de la glace et du tiroir rabattu sur le côté pour faciliter les explications. Fig. 4 montre, semblablement à Fig. 3, la glace et le tiroir dans une position intermédiaire. Fig. 5 montre, semblablement à Fig. 3, la glace et le tiroir dans une autre position extrême, opposée à celle de Flg.3. Fig. 6 est une coupe verticale schématique de la glace et du tiroir représentés à l'horizontale, dans une position extrême. Fig. 7 est une vue en élévation du tiroir et de la biellette de Fig.6. Fig. 8 montre, semblablement à Fig. 6, la biellette basculée. Fig. 9 est une vue en élévation de la biellette et du tiroir de Fig. 8. Fig. 10 est une coupe schématique semblable à Fig. 8 de la biellette et du tiroir en cours de glissement. Fig. 11 montre en élévation le tiroir et la biellette dans la position de Fig. 10. Fig. 12 est une coupe schématique semblable à Fig. 10 de la biellette et du tiroir dans l'autre position extrême pour la commande de l'inversion et du changement de sens des flux de liquide, et Fig. 13 montre en élévation le tiroir et la biellette dans la position de Fig. 12. En se reportant aux dessins, notamment à Fig. 1 et 2, on peut voir un doseur proportionnel comportant un moteur hydraulique 1, pour une injection dosée d'additif dans un liquide principal qui actionne le moteur. Le moteur 1 comprend une enveloppe 2 formée d'un corps 3 et d'un couvercle 4. Le corps et le couvercle sont assemblés de manière démontable, par boulons et écrous non représentés, traversant des trous prévus dans des collerettes conjuguées. Le couvercle 4 est équipé d'une purge Am pour évacuer l'air du doseur. Un moyen de séparation M propre à effectuer un mouvement alternatif, dans un volume compris entre le corps 3 et le couvercle 2, définit deux chambres 5 et 6. Le moyen de séparation M est avantageusement constitué par une membrane déformable 7 dont la périphérie comporte un bourrelet serré de manière étanche entre le couvercle 4 et le corps 3. Cet exemple de réalisation du moyen de séparation M n'est pas limitatif, l'invention pouvant s'appliquer à une machine dont le moyen de séparation est constitué par un piston. La chambre 5, située au-dessus de la membrane 7 lorsque le moteur est disposé avec son axe vertical comme illustré sur Fig. 1, est limitée par une surface interne concave 8 du couvercle 4. La partie centrale de la membrane 7 comporte une ouverture circulaire dont le bord est serré de manière étanche entre un disque 9 logé essentiellement dans la chambre 6 et une couronne 10 logée dans la chambre 5. La couronne 10 peut venir en appui, en fin de course haute de la membrane 7, contre une nervure 11 de la surface interne 8. La chambre 6 est délimitée, du côté opposé à la membrane 7, par une cavité cylindrique dont le fond 12 comporte un passage pour un poussoir A. Des moyens de commutation hydraulique C sont prévus pour l'alimentation en liquide et l'évacuation des chambres 5 et 6. Ces moyens de commutation C comportent un organe de distribution D pouvant prendre deux positions stables et sont commandés par les déplacements de la membrane 7. Les moyens de commutation C sont logés dans un compartiment 13 du corps 3 de l'enveloppe, relié à une arrivée 14 de liquide sous pression. Des moyens de déclenchement 15, comprenant le poussoir A lié à la membrane 7, sont propres à provoquer en fin de course haute et basse un changement brusque de la position des moyens de commutation C sous l'action d'un moyen élastique B, pour l'inversion de la course de la membrane 7. L'organe de distribution D comprend un tiroir de distribution 16 appliqué contre une plaque plane 17 fixe relativement au corps 3 de l'enveloppe. La plaque 17 est constituée par une glace, c'est-à-dire que la surface de la plaque 17 en contact avec le tiroir de distribution 16 présente un haut degré de planéité correspondant à un poli miroir. La surface conjuguée du tiroir 16 présente également un haut degré de planéité de sorte qu'une étanchéité de contact sans joint est établie entre la glace 17 et le tiroir 16. La plaque 17 est avantageusement réalisée en céramique tandis que le tiroir 16 est réalisé en matière plastique. La plaque 17 comporte, pour le passage du liquide, cinq orifices espacés suivant la direction de coulissement du tiroir 16, la direction verticale selon l'exemple de Fig.1. La plaque 17 et le tiroir 16 sont disposés parallèlement à la direction de déplacement du poussoir A et orthogonalement à l'axe géométrique de l'entrée 14. Le tiroir 16 peut coulisser contre la plaque 17 parallèlement à la direction de déplacement du poussoir A. La plaque 17 comporte un orifice central S relié à la sortie 18 de la machine hydraulique et, de part et d'autre de l'orifice central suivant la direction de déplacement du tiroir, deux orifices espacés E5, P5 et E6, P6 reliés par des canalisations prévues dans une pièce 19 fixée contre le corps 3 de la machine. La pièce 19 est elle-même reliée par deux coudes 20 (Fig. 2) à la chambre supérieure 5. Les liaisons avec la chambre inférieure 6 ne sont représentées que partiellement. La partie inférieure du compartiment 13 est ouverte et reçoit un sous-ensemble de dosage 21 avec clapet d'aspiration muni d'un embout 23 auquel peut être raccordé un conduit plongeant dans un récipient (non représenté) d'additif aspiré en quantité dosée. Le sous-ensemble de dosage 21 comprend un piston d'aspiration 24 accroché au poussoir A. Selon l'exemple représenté sur Fig. 1, le piston 24 traverse un bouchon 25 de séparation prévu dans le fond du compartiment 13. Le liquide additif pompé par le piston 24 est refoulé vers la sortie 18 à travers une canalisation 26 qui débouche au-dessous du bouchon 25. Le mélange de l'additif, pompé par le sous-ensemble 21, avec le liquide principal arrivant par l'entrée 14 s'effectue au niveau de la sortie 18. En variante, le mélange de l'additif et du liquide principal pourrait 5 avoir lieu dans le compartiment 13 en supprimant le bouchon 25 et en fermant la canalisation 26. Comme visible sur Fig. 6, la plaque 17 est logée dans un évidement 27 prévu dans un bloc 28 en matière plastique comportant des trous 29 pour fixation sur la pièce 19, et des butées 30, 31 de fin de course du tiroir 16. 10 L'écartement entre l'orifice central S de la plaque 17 et un orifice voisin E5 ou E6 est inférieur à l'écartement entre cet orifice E5 ou E6 et l'orifice extrême P5 ou P6 situé du même côté. Le pas entre les orifices est donc décalé, ce qui présente un intérêt expliqué plus loin. Le tiroir 16 comporte à chacune de ses extrémités longitudinales un 15 moyen d'obturation comprenant une zone d'obturation 32, 33 d'un orifice de la plaque 17 et, entre les zones d'obturation, un espace 34 de communication entre au moins deux orifices de la plaque 17. Chaque zone d'obturation 32, 33 du tiroir 16 est délimitée par deux parois transversales à la direction de déplacement, assurant un contact 20 quasiment linéaire avec la plaque 17, favorable à l'établissement d'une bonne étanchéité. Entre les parois transversales d'appui contre la plaque 17, la paroi des zones d'obturation 32,33 est parallèle à la plaque 17 et écartée de sa surface. L'espace de communication 34 situé entre les zones d'obturation 32, 33 est limité par une paroi 35 en forme de dôme. 25 Le moyen élastique B est constitué par un ressort 36 à lame en forme d'arc de courbe dont la convexité est tournée vers la partie supérieure du corps 3. Une extrémité 36a du ressort est liée au poussoir A tandis que l'autre extrémité 36b est liée en translation au tiroir 16. Chaque extrémité 36a, 36b est avantageusement formée par un pion cylindrique dont les génératrices sont 30 orthogonales au plan moyen du ressort à lame 36, et à la direction de déplacement du poussoir A, ces pions cylindriques formant axe d'articulation. Le ressort 36 est réalisé de préférence en matière plastique d'une seule pièce avec les pions 36a, 36b. Les pions des extrémités 36a, 36b font saillie transversalement de part et d'autre de la lame ressort 36 suivant sa largeur. 35 Les saillies latérales de l'extrémité 36a , comme visible sur Fig. 2, sont reçues dans des logements respectifs prévus à une extrémité de deux branches parallèles d'une biellette 37, ces branches encadrant le ressort 36. Chaque logement recevant l'extrémité 36a est ouvert de sorte que l'extrémité 36a peut être engagée et dégagée aisément des logements de la biellette 37 par simple déformation du ressort 36. La biellette 37 est articulée, à son extrémité éloignée de 36a, sur un axe 38 supporté, à chacune de ses extrémités, par un élément 39 (Fig.2) sensiblement en forme de triangle isocèle, avec ouverture intérieure, dont la base est solidaire de la pièce 19 et du corps 3, et dont la zone du sommet comporte un palier pour l'extrémité de l'axe 38. Les deux supports 39 encadrent le tiroir 16 et la biellette 37. L'extrémité de chaque branche de la biellette 37 opposée à l'axe 38 et à laquelle est liée l'extrémité 36a du ressort 36, comprend une joue 40 dans laquelle est prévu le logement pour l'extrémité 36a. Chaque joue 40 a une forme sensiblement circulaire et est logée, avec possibilité de rotation, dans une rainure 41 horizontale. Chaque rainure 41 est prévue dans une paroi verticale interne d'une fenêtre rectangulaire 42 ménagée dans la partie du poussoir A se trouvant dans le compartiment 13. Chaque rainure 41 s'ouvre, du côté de la plaque 17, par une partie évasée permettant une inclinaison de la biellette comme illustré sur Fig.1. Cette disposition permet, lors de l'entraînement en translation par le poussoir A des joues 40, une rotation de la biellette 37 autour de l'axe 38. L'autre extrémité 36b du ressort 36 est reçue dans un logement 43 rectangulaire, allongé suivant la direction de déplacement du tiroir 16. Un tel logement 43 est prévu dans chacune de deux parois latérales 44 du tiroir 16, qui encadrent le ressort 36. Le logement 43 est ouvert dans la direction opposée à la plaque 17 et l'effort du ressort 36 applique l'extrémité 36b contre le fond du logement 43. La mise en place du pion constituant l'extrémité 36b dans le logement 43 est simple et rapide, de même que le démontage. L'extrémité 36b peut occuper une position stable illustrée sur Fig.1 et Fig.12 où elle est en butée contre la paroi transversale du logement 43 la plus éloignée de la chambre 6. Le tiroir 16 occupe alors la position basse illustrée sur Fig.1. Dans une autre position stable représentée sur Fig.6, l'extrémité 36b du ressort est en appui contre la paroi transversale du logement 43 la plus proche de la chambre 6, et le tiroir 16 occupe la position haute opposée à celle de Fig.1. L'extrémité 36a du ressort liée au poussoir A par la biellette 37 passe, lors du déplacement vertical du poussoir, d'un côté à l'autre de l'axe d'articulation 38 de la biellette 37. Ce passage provoque le déclenchement de la commutation et le changement de position du tiroir La biellette 37 est solidaire d'au moins un bras 45 sensiblement orthogonal à la biellette et s'étendant de part et d'autre de cette biellette comme visible sur Fig.6 à 13. Le bras 45 a la forme d'un balancier dont les extrémités 45a, 45b sont coudées et arrondies pour entrer en contact, au moment de l'inversion du mouvement de la membrane, avec une butée 46, par exemple en forme de prisme, prévue en saillie sur la face extérieure de la paroi latérale 44 du tiroir, à mi-longueur, au-dessous du logement rectangulaire 43. De préférence deux bras 45 parallèles sont prévus et encadrent le tiroir 16, pour venir simultanément en appui contre les butées 46. Les phases de commutation obtenues avec le tiroir 16 et la plaque 17 sont illustrées sur Fig. 3,4 et 5. Pour faciliter la lecture des dessins, le tiroir 16 a été représenté rabattu alors, qu'en réalité, il coulisse contre la plaque 17 dans une position orthogonale à celle représentée sur ces figures. La largeur du tiroir 16 est supérieure à celle des orifices de la plaque 17 de sorte que lorsqu'un orifice est recouvert par l'un des zone d'obturations d'extrémité 32 ou 33 du tiroir, cet orifice est entièrement fermé. Fig. 3 représente une première position extrême stable du tiroir 16 dans laquelle le zone d'obturation 32 ferme l'orifice E5 relié à la chambre 5, tandis que le zone d'obturation 33 ferme l'orifice P6 relié à la chambre 6. L'espace intermédiaire 34 met en communication l'orifice E6, et donc la chambre 6, avec la sortie S de fluide . L'orifice P5 de la plaque 17 est ouvert et reçoit le liquide sous pression qui arrive dans le compartiment 13 et est dirigé vers la chambre 5. Fig. 4 représente une position intermédiaire du tiroir 16 dans laquelle les zone d'obturations 32, 33 se trouvent au droit des zones de séparation entre les deux orifices situés de part et d'autre de l'orifice central S de la plaque 17. Les orifices P5 et P6 communiquent avec le compartiment 13 de sorte que la pression est admise à la fois dans la chambre 5 et dans la chambre 6. L'espace 34 fait communiquer les deux orifices d'échappement E5, E6 avec l'orifice de sortie S. Dans cette position intermédiaire les cinq orifices sont en communication totale et sont ouverts tous à pleine section. Le débit de liquide passe à travers les chambres 5 et 6 et les pressions s'équilibrent de part et d'autre de la membrane 7. Fig.5 représente l'autre position stable extrême du tiroir 16 selon laquelle l'orifice P6 est ouvert et reçoit le fluide sous pression qui est dirigé vers la chambre 6. Les orifices E6 et P5 sont fermés par le tiroir 16, tandis que l'orifice E5 est mis en communication avec la sortie S. Le pas décalé d'une part entre l'orifice de sortie S et les orifices E5, E6 et, d'autre part, entre ces orifices E5, E6 et les orifices P5, P6 permet de ne jamais mettre en communication, en position extrême stable du tiroir 16, la pression d'entrée avec la chambre de sortie, tandis que dans la position intermédiaire de Fig. 4 tous les orifices sont en communication sans restriction pour faire chuter la pression de part et d'autre de la membrane 7. Le fonctionnement du moteur hydraulique et du doseur selon l'invention est expliqué en se reportant, aux Fig. 1 et 6 à 13. Selon Fig.6, la membrane 7 est arrivée en fin de course basse et la biellette 37 a basculé, sous l'action du ressort 36, qui a déplacé le tiroir de distribution 16 dans la position haute stable en appui contre la butée 30. Dans cette position du tiroir 16, l'eau sous pression arrivant par l'entrée 14 est admise par l'orifice P6 ouvert dans la chambre inférieure 6. L'autre orifice E6 communiquant avec cette chambre 6 est fermé, tandis que l'orifice E5 est relié à la sortie 18. La pression qui s'exerce dans la chambre 6 sur la membrane 7 provoque la déformation de cette membrane vers la chambre 5 et le déplacement du poussoir A vers le haut selon Fig.1. Le liquide de la chambre 5 est évacué par l'orifice E5. L'extrémité 36b du ressort 36 reste en appui contre la paroi 20 transversale supérieure du logement 43 et maintient le tiroir 16 dans cette position. La montée du poussoir A entraîne la montée de l'extrémité 36a du ressort 36. Lorsque l'extrémité 36a franchit en montant, selon Fig.1, le plan horizontal passant par l'axe 38 d'articulation de la biellette 37, cette dernière 25 bascule relativement au poussoir A de telle sorte que l'extrémité 36a passe au- dessus de l'axe 38 lorsque l'on regarde Fig.1. Cette étape est représentée schématiquement sur Fig.8, ramenée à l'horizontale. L'extrémité 36b du ressort se déplace dans le logement 43 pour venir en appui contre l'autre paroi transversale du logement 43 et exercer une 30 poussée sur le tiroir 16 pour le déplacer vers l'autre position stable. Grâce à la géométrie prévue pour la biellette 37 et les bras 45, l'extrémité 45b de ces bras vient simultanément en appui contre la butée 46 (Fig.9). Cette attaque synchrone du tiroir 16 assiste l'effort du ressort 36 pour vaincre la résistance au glissement du tiroir 16. 35 Fig. 10 et 11 représentent la position relative de la biellette 37 et du tiroir 16 en fin de l'assistance assurée par les bras 45. Le tiroir 16 ayant débuté sa course, les efforts à développer pour qu'il poursuive sa course sont moindres. Le ressort 36 peut ainsi finir de déplacer le tiroir 16 vers l'autre position stable et la butée 46 s'écarte de l'extrémité 45b comme illustré sur Fig.12 et 13 qui correspondent à la fin de course haute du poussoir A, représentée sur Fig.1. Dans cette autre position stable la pression est admise dans la chambre 5 alors que la chambre 6 est reliée à la sortie. La membrane 7 peut se déformer vers le bas et le poussoir A peut descendre, et un nouveau cycle se produit. Le mouvement vertical alternatif de la membrane 7 et du poussoir A permet le pompage et le dosage de l'additif grâce au sous-ensemble de dosage 21 dont le piston de pompage 24 est entraîné par la membrane 7. Le tiroir 16 est maintenu en place contre la glace 17 par le ressort 36. En outre, le tiroir est plaqué contre la glace 17 par la différence de pression et le débit d'entrée du liquide lorsqu'il y a écoulement de liquide. La planéité et la finition de surface du tiroir 16 et de la glace 17 assurent une bonne étanchéité entre les deux éléments. Le tiroir 16 est soumis à un effort normal à la glace 17 égal à la surface d'appui multipliée par la différence de pression. L'effort pour déplacer le tiroir 16 est un effort transversal qui est égal à l'effort normal sur le tiroir 16 multiplié par le coefficient de frottement entre tiroir 16 et glace 17. Le mouvement de la membrane 7 se trouve mécaniquement relié et synchronisé avec le déclenchement de la commutation. Le mouvement du tiroir de distribution 16 sur la glace 17 est généré par le mouvement de rotation du ressort de compression 36 qui balance les efforts tantôt vers la première position stable, tantôt vers la deuxième position stable, générant ainsi le déplacement du tiroir 16 par glissement. Le sous-ensemble de dosage 21, relié à la membrane 7 via le poussoir A, aspire puis injecte directement le produit additif en sortie du doseur. La biellette 37, entraînée par le poussoir A, assure la compression du ressort 36 et la synchronisation du tiroir 16. En effet, dans certaines conditions limites (pression, débit) le ressort 36 peut ne pas être suffisant pour faire glisser le tiroir 16 sur lequel s'exerce une différence de pression (pression à l'entrée 14 du doseur moins pression à la sortie 18). L'assistance assurée par la biellette et les bras 45 constitue une synchronisation qui permet d'assurer la commutation dans ces conditions : le tiroir 16 est suffisamment poussé par les bras 45 vers la position intermédiaire, illustrée sur Fig. 10 et 11 et sur Fig. 4, mettant en communication toutes les chambres de la membrane avec la sortie et faisant chuter la différence de pression. Les efforts sur le tiroir 16 chutent et le ressort 36 fait poursuivre la course du tiroir 16 vers l'autre position stable entraînant la commutation. En cas de différence de pression et/ou débit trop élevé entre l'entrée et la sortie du doseur, ou en cas de rupture du ressort 36, le tiroir 16 est placé par les bras 45 dans la position intermédiaire illustrée sur Fig.4 avec mise en communication des deux chambres 5,6 avec la sortie, et donc de l'entrée 14 avec la sortie 18. Le débit de liquide principal n'est pas interrompu. Un doseur à membrane selon l'invention peut avoir un débit très réduit, par exemple de 2 à 3 litres / heure. Il peut fonctionner sous une faible pression d'eau correspondant par exemple à 1 à 2 mètres de dénivellation entre la source d'eau et le doseur, soit environ de 0.1 à 0.2 bar. Un tel doseur permet de passer des eaux chargées en particules, notamment grâce au fonctionnement avec membrane. La plage de débit est très large pouvant aller de 2 ù 3 I/h à 2000 I/h 15 par exemple. La plage de pression de fonctionnement est également large, par exemple de 0.1 bar à 4 ou 5 bars. Le dosage d'additif dans le liquide principal peut être de l'ordre de 2% et même de 5%. A titre indicatif la cylindrée (débit par cycle de montée ou de 20 descente) peut être d'environ 0,4 litre. Le diamètre de la membrane peut être de l'ordre de 110 mm et la course de 25 à 30 mm. Les orifices dans la plaque 17 peuvent avoir une section d'environ 1.3 cm2. Le doseur à membrane avec commutation à tiroir de distribution permet de bien séparer le mécanisme de distribution de la partie motrice piston 25 ou membrane. De ce fait, le démontage de ces éléments peut se faire indépendamment l'un de l'autre
Machine hydraulique, en particulier moteur hydraulique, comprenant une enveloppe (2) avec un corps (3) et un couvercle (4) ; un moyen de séparation (M) propre à effectuer un mouvement alternatif et définissant deux chambres (5,6) ; des moyens de commutation hydraulique (C) comportant un organe de distribution (D); un compartiment (13) dans le corps de l'enveloppe relié à une arrivée (14) de liquide sous pression et des moyens de déclenchement (15) comprenant un poussoir (A) lié au moyen de séparation, propres à provoquer, en fin de course, un changement brusque de la position des moyens de commutation, sous l'action d'un moyen élastique (E), pour l'inversion de la course. L'organe de distribution (D) comprend un tiroir de distribution (16) appliqué contre une plaque plane (17) fixe relativement au corps de l'enveloppe, le tiroir pouvant coulisser de manière étanche, sans joint, contre la plaque (17) qui comporte des orifices reliés respectivement aux chambres (5,6) de l'enveloppe et à un orifice (18) de sortie du liquide, le tiroir (16) étant prévu pour,selon sa position, fermer certains des orifices ou les mettre en communication avec l'arrivée de fluide ou l'échappement.
1. Machine hydraulique, en particulier moteur hydraulique, comprenant : -une enveloppe (2) comportant un corps (3) et un couvercle (4) ; - un moyen de séparation (M) propre à effectuer un mouvement alternatif dans l'enveloppe entre corps et couvercle, ce moyen de séparation définissant deux chambres (5,6) ; - des moyens de commutation hydraulique (C) pour l'alimentation en liquide et l'évacuation des chambres, ces moyens de commutation comportant un organe 10 de distribution (D) pouvant prendre deux positions stables et commandé par les déplacements du moyen de séparation ; - un compartiment (13) dans le corps de l'enveloppe relié à une arrivée de liquide sous pression et dans lequel sont logés les moyens de commutation (C), - et des moyens de déclenchement (15) comprenant un poussoir (A) lié au 15 moyen de séparation, propres à provoquer, en fin de course, un changement brusque de la position des moyens de commutation, sous l'action d'un moyen élastique (E), pour l'inversion de la course, caractérisée en ce que l'organe de distribution (D) comprend un tiroir de distribution (16) appliqué contre une plaque plane (17) fixe relativement au 20 corps de l'enveloppe, le tiroir de distribution (16) pouvant coulisser de manière étanche, sans joint, contre la plaque (17) qui comporte des orifices reliés respectivement aux chambres (5,6) de l'enveloppe et à un orifice (18) de sortie du liquide, le tiroir (16) étant prévu pour, selon sa position, fermer certains des orifices ou les mettre en communication avec l'arrivée de fluide ou 25 l'échappement. 2. Machine selon la 1, caractérisée en ce que le moyen élastique (E) est constitué par un ressort (36) en forme d'arc de courbe dont une extrémité (36a) est liée à une biellette (37) articulée sur un axe (38) porté par le 30 corps (3) de l'enveloppe, une extrémité (40) de la biellette étant liée au poussoir (A), tandis que l'autre extrémité (36b) du ressort est liée en translation au tiroir (36), cette autre extrémité (36b) passant d'une position stable à une autre position stable par déformation du ressort (36). 35 3. Machine selon la 2, caractérisée en ce que la biellette (37) est solidaire d'au moins un bras (45) venant en appui contre une butée (46) du tiroir (16) au moment de l'inversion du sens de déplacement pour assister l'effort du ressort en début du déplacement du tiroir. 4. Machine selon la 2 ou 3, caractérisée en ce que I' extrémité (36a) du ressort en forme d'arc de courbe liée au poussoir (A) passe, lors du déplacement du poussoir (A), d'un côté à l'autre de l'axe (38) d'articulation de la biellette. 5. Machine selon l'une des 2 à 4, caractérisée en ce que l'extrémité (36b) du ressort en arc de courbe liée au tiroir (16) est reçue dans un logement (43) allongé suivant la direction de déplacement du tiroir. 6. Machine selon l'une des 2 à 5, caractérisée en ce que le ressort (36) est réalisé en matière plastique, et des pions d'articulation prévus à chaque extrémité (36a, 36b) sont moulés d'une seule pièce avec ce ressort. 15 7. Machine selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la plaque plane (17) comporte cinq orifices espacés suivant la direction de coulissement du tiroir (17), à savoir un orifice central (S) relié à la sortie (18) de la machine hydraulique et, de part et d'autre de l'orifice central, deux orifices (E5,P5 ;E6,P6) espacés reliés à une chambre (5,6) de la 20 machine, le tiroir (16) comportant à ses extrémités longitudinales un moyen d'obturation (32,33) d'un orifice de la plaque et, entre ses extrémités, un espace (34) de communication entre au moins deux orifices de la plaque. 8. Machine selon la 7, caractérisée en ce que l'écartement entre 25 l'orifice central (S) et un orifice voisin (E5,E6) de la plaque est inférieur à l'écartement entre cet orifice voisin (E5,E6) et l'orifice extrême (P5,P6) situé du même côté, l'espace (34) de communication du tiroir assurant, lors de l'inversion du sens de déplacement du moyen de séparation (M), une mise en communication des deux chambres (5,6) avec la sortie (18), et donc de l'entrée 30 (14) avec la sortie (18). 9. Machine selon la 7 ou 8, caractérisée en ce que chaque moyen d'obturation du tiroir (16) est constitué par un zone d'obturation (32,33), délimité par deux parois transversales à la direction de déplacement, propre à fermer un 35 orifice de la plaque lorsqu'il se trouve au droit de cet orifice, et l'espace (34) de communication du tiroir, compris entre les zone d'obturations, est limité par une paroi (35) écartée de la plaque.10 10. Machine selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le tiroir (16) et la plaque plane (17) sont disposés parallèlement à la direction de déplacement du poussoir (A). 11. Machine selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la surface de la plaque plane (17) en contact avec le tiroir (16) est une glace. 12. Machine selon l'une quelconque des précédentes, 10 caractérisée en ce que la plaque plane (17) est en céramique. 13. Machine selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le tiroir de distribution (16) est en matière plastique. 15 14. Machine selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le moyen de séparation est une membrane (7). 15. Doseur proportionnel de liquide caractérisé en ce qu'il comporte un moteur hydraulique selon l'une quelconque des précédentes, et un 20 sous-ensemble de dosage (21) de l'additif actionné par le moteur. 16. Doseur selon la 15, caractérisé en ce qu'il comprend un bouchon (25) de séparation prévu dans le fond du compartiment (13) contenant les moyens de commutation (C), ce bouchon (25) étant traversé par un piston 25 (24) du sous-ensemble de dosage (21) lié au poussoir (A), et une canalisation (26) débouchant sous le bouchon (25) et reliée à la sortie (18).
F
F04
F04B
F04B 53,F04B 9,F04B 43
F04B 53/10,F04B 9/107,F04B 43/02,F04B 53/22
FR2891220
A1
POCHETTE ROUTIERE: EN CAS D'ACCIDENT,PREVENIR
20,070,330
Cette invention est une pochette plastique rouge autocollante a apposer sur le pare-brise d'un véhicule incluant une fiche où se trouve les noms et téléphones fixes ou portables pour prévenir les proches du conducteur en cas d'accident. Elle permet la visibilité et l'accessibilité directe par les secours dans un véhicule accidenté pour prévenir la famille ou les proches de l'accidenté. Il s'agit d'une pochette plastique de couleur rouge vif, de dimensions symétriques de 6 cm, sans revers, ouverte sur la partie haute supérieure, autocollante sur une face grâce à une pellicule de plastique transparent et détachable de même dimension que la pochette, qui permet de coller une face de cette pochette directement au bare-brise du véhicule. Sur cette face collée au pare-brise et visible de l'extérieur du véhicule, il est inscrit en caractère gras, blanc et majuscule: En cas d'accident Prévenir. La partie haute supérieure ouverte permet d'introduire dans cette pochette une fiche pré-imprimée de 5 cm sur laquelle il figurera la place pour écrire deux noms en face de "Nom" et deux numéros de téléphone en face de "Tél"(fixe et/ou mobile). Ceci afin de permettre aux pompiers, à la police, ou au samu de prévenir directement les proches en cas d'accident. Les dessins annexés illustrent l'invention. La figure 1 représente 2 carrés de plastique rouge, symétriques de 6cm, constituant les deux faces de la pochette sans revers. 15 La figure 2 représente une des faces rouges de la pochette recouverte d'une pellicule plastique de même dimension, transparente, autocollante et détachable pour pouvoir apposer cette face rouge imprimée en blanc et majuscule de la mention " En cas d'accident -Prévenir" sur le pare-brise du véhicule. La figure 3 représente la deuxième face rouge de la pochette, visible de l'intérieur du véhicule, sans pellicule autocollante et sans inscription excepté la marque déposée, écrite en petit caractère en bas à gauche. La figure 4 représentent les trois côtés collés et le côté haut restant ouvert afin de glisser à l'intérieur de la pochette, une fiche préimprimée de 5cm illustrée par la figure 5. La figure 5 représente la fiche de 5cm pré-imprimée. Dans la forme de la réalisation selon la figure 4 le collage du plastique s'effectue par chauffe. La face rouge autocollante grâce au film de protection transparent étant pré-imprimé à l'origine de la mention: En cas d'accident - Prévenir. L'assemblage des panneaux plastiques se fait par superposition (2panneaux rouges + un panneau autocollant transparent)avec un collage par une" empreinte chauffe" réglée sur 6cm pour 3 des côtés.Ce procédé est réalisable industriellement
S.O.S FAMILY'S CARD est une invention de principe simple.Une pochette rouge incluant une fiche avec les noms et téléphones de deux personnes proches de la famille à prévenir en cas d'accident pour les secours. Cette pochette autocollante sur une face s'appose sur le pare-brise du véhicule du conducteur avec cette inscription "En cas d'accident - Prévenir" lisible de l'extérieur.Elle pourrait s'inclure dans les normes de sécurité routière internationale car cette invention permet au premier secours ( pompier, samu, police) de prévenir les membres d'une famille sans perte de temps en recherche dans des sacs ou des portefeuilles.Elle est accessible et d'une grande visibilité de part sa position sur le pare-brise et son texte en blanc sur fond rouge "En cas d'accident - Prévenir". Il serait peut-être envisageable que cette invention soit automatiquement inclue dans chaque voiture mise en circulation comme une nouvelle norme préventive de sécurité routière concernant la famille en général.Elle permet en outre au secours d'obtenir rapidement des informations importantes sur l'état de santé de l'accidenté par les proches ( ex: diabétique).
Revendications 1/ Pochette plastique destinée à être collée sur le pare brise d'un véhicule caractérisée en ce qu'elle est ouverte sur sa partie haute et qu'elle est autocollante sur une face grâce à une pellicule plastique transparente et détachable. 2/ Pochette plastique selon la 1 caractérisée en ce qu'elle est rouge et porte un motif blanc inclus dans le plastique rouge ( ex: EN CAS D'ACCIDENT - PREVENIR) 3/ Pochette plastique selon la 1 caractérisée en ce qu'elle reçoit une fiche en papier blanc pré-imprimée de renseignements à fournir. 4/ Pochette plastique selon la 2 caractérisée en ce que le motif blanc se trouve sur la face rouge autocollante grâce à une pellicule plastique transparente et détachable qui permet donc techniquement une visibilité sur le pare-brise du motif blanc, de l'extérieur du véhicule. 5/Pochette plastique selon la 3 caractérisée par l'aide technique et pratique apporté aux secours par son positionnement et sa visibilité pour fournir les renseignements nécessaires pour prévenir les proches de l'accidenté, sans recherche dans des affaires personnelles.
B,G
B60,G09
B60R,G09F
B60R 13,G09F 3
B60R 13/10,G09F 3/10
FR2898760
A1
PROCEDE D'OPTIMISATION DES RESSOURCES DE TRANSMISSION PAR BOUCLAGE LOCAL DANS UN RESEAU CELLULAIRE DE RADIOCOMMUNICATION MOBILE, RESEAU ET ADAPTATEURS LOCAUX CORRESPONDANTS.
20,070,921
1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui des réseaux de communication. Plus précisément, l'invention concerne les réseaux cellulaires tels que notamment, mais non exclusivement, le GSM ( Global System for Mobile en anglais) ou l'UMTS ( Universal Mobile Telecommunications Service en anglais). L'invention s'applique à tout réseau cellulaire dans lequel il est utile d'optimiser l'utilisation des ressources de transmission. Il s'applique particulièrement, mais non exclusivement, à un réseau cellulaire comprenant par exemple une liaison radio par satellite permettant de relier un ensemble de stations, appelées stations de base (BTS dans le cas du réseau GSM), avec un équipement central appelé Hub, lui même relié aux contrôleurs de stations de base (BSC dans le cas du réseau GSM). Dans ce cas, la ressource satellite constitue naturellement une ressource chère à utiliser, et qu'il est intéressant d'optimiser et d'économiser le plus possible. L'invention est ainsi particulièrement adaptée à la mise en oeuvre d'un réseau cellulaire dans des zones où le trafic des communications est relativement faible, comme les zones rurales par exemple, et où les techniques classiques requièrent des coûts d'investissement et surtout de fonctionnement relativement élevés au regard de ce trafic faible. Mais elle s'applique plus généralement à toute situation où la gestion de ressources est critique. 2. Techniques de l'art antérieur Tout d'abord, il est important de noter que, par souci de clarté, on présente les inconvénients de l'état de la technique dans le cas particulier du standard GSM. Cependant, la présente invention s'applique à tout type de réseau cellulaire, tels que par exemple ceux définis par le projet 3GPP (pour Third Generation PartnerShip Project en anglais). L'homme du métier pourra aisément mettre en oeuvre la présente invention dans un réseau de type UMTS ou autre. La popularité grandissante du système GSM dans le monde entier a conduit les opérateurs à déployer ce service non seulement dans les régions métropolitaines, mais aussi de plus en plus dans des zones rurales et plus isolées ou éloignées. Dans ce dernier type de régions, une infrastructure terrestre est souvent insuffisante ou mal adaptée pour assurer une bonne couverture de réseau. Un système de liaison radio par satellite est alors un très bon moyen d'étendre le service GSM et ce type de système est aujourd'hui communément utilisé dans de nombreuses régions du monde. Cependant, les ressources radio satellite restent coûteuses à ce jour, et toute la problématique de ce type d'application réside dans les techniques de réduction de la bande passante nécessaire à la transmission des données par voie radio satellite. Une telle problématique reste notamment valable dans le cas où deux utilisateurs sont situés dans la même cellule géographique, ou tout le moins localisés dans des cellules proches l'une de l'autre. Dans un tel cas, on conçoit que les techniques classiques de transmission en réseau GSM, par essence centralisé, consomment des ressources trafic bien supérieures à ce que permettrait un acheminement optimisé. Pour plus de clarté, on décrit ci-après les inconvénients de l'art antérieur dans le cas spécifique d'un système GSM mis en oeuvre par l'intermédiaire d'une liaison satellite, et dans lequel deux utilisateurs situés dans une même cellule ou dans deux cellules suffisamment voisines du réseau GSM, en aval de la liaison satellite, sont en communication. 2. 1 Architecture du GSM En relation avec la figure 1, l'architecture classique d'un réseau cellulaire de type GSM comprend un commutateur de service mobile 10, dit MSC (pour Mobile Switching Center en anglais), un contrôleur de station de base 11, dit BSC (pour Base Station Controller en anglais) et enfin une ou plusieurs stations de bases 12, dites BTS (pour Base Transceiver Station en anglais). Chaque BTS assure la couverture radio GSM dans une ou plusieurs cellules. A titre d'exemple, en relation avec la figure 1, la BTS 121 est contrôlée par le BSC 11 et couvre la cellule géographique 13, dans laquelle se trouve un certain nombre d'utilisateurs disposant d'une Station Mobile (MS) de radiocommunication 14. Plus précisément, le MSC contrôle la configuration des appels pour chaque appel entrant ou sortant, et il a un rôle d'interface avec les autres réseaux de télécommunications. Chaque communication passe par le MSC, qui contrôle plusieurs BSC. Le BSCä quant à lui, est chargé d'allouer les canaux radio nécessaires pour chaque appel. Il gère les transferts intercellulaires entre deux BTS. Un seul BSC supporte plusieurs BTS qui assurent la couverture d'une large zone géographique. Enfin, une BTS a pour rôle d'effectuer la transmission radio GSM avec les utilisateurs de Stations Mobiles. Les BTS sont localisées à proximité de pylones 122 supportant des antennes, et réparties dans l'espace géographique de couverture du réseau cellulaire. Le standard GSM et ses évolutions, tels que défini par le groupe 3GPP (pour third Generation Partnership Project en anglais), utilise la compression de voix. Cette compression est réalisée par un transcodeur aussi appelé TC. Selon la norme GSM , le TC peut être implémenté au site MSC, au site BSC ou encore au site BTS. Les considérations économiques conduisent à implémenter de préférence le TC au site MSC, de façon à réduire les coûts de transmission. Plusieurs types de codecs ont été définis par le groupe 3GPP. Le codec GSM FR plein débit ( full rate en anglais) opère à un débit de 13kbit/s. Les codecs HR demi débit ( half rate en anglais) et EFR plein débit étendu ( enhanced full rate ) opèrent respectivement à 5,6 kbit/s et 12,2 kbit/s. Après transcodage, la parole à 64 kbit/s compressée à 13 / 12,2 kbit/s (respectivement 5.6 kbit/s) est véhiculée vers la station de base BTS sur un intervalle de temps à 16 kbit/s (respectivement 8 kbit/s). Selon la spécification 3GPP TS 08.60 (respectivement TS 08.61), la parole compressée est transmise à la BTS toutes les 20 ms selon le format de trame TRAU (pour Transcoder and Adaptation Unit en anglais). Ces mêmes principes s'appliquent aux codages AMR (en anglais Adaptative Multi Rate ) plein débit FR et débit réduit HR. La trame TRAU transporte, en plus des informations de parole compressée, des informations de signalisation de type bits de contrôle permettant d'optimiser la qualité des communications entre l'entité de transcodage TC et l'unité de codage-décodage de canal CCU (pour Channel Codec Unit en anglais) à la BTS. Ces bits de contrôle permettent en particulier d'assurer la synchronisation des informations échangées, de définir le type de codage utilisé (FR, EFR, HR ou AMR) et aussi d'indiquer la discontinuité de la transmission liée aux silences de la parole (DTX). De façon à introduire la mise en oeuvre d'une liaison satellite au sein d'un réseau cellulaire, on décrit maintenant succinctement, en relation avec la figure 2, les interfaces mises en oeuvre et leur dénomination entre les entités principales introduites précédemment. On note PSTN (pour Public Switched Telephone Network en anglais) 22 le réseau téléphonique public commuté. L'interface entre le MSC 10 et un BSC 11 est dite interface A. L'interface entre un BSC 11 et la BTS 121 est nommée l'interface Abis. Dans le cas où le TC 21 est implémenté au site MSC 10, l'interface entre le TC 21 et le BSC I 1 est appelé Ater. Une liaison satellite peut être utilisée au sein de la chaîne de transmission pour chacune de ces interfaces. La problématique principale de l'insertion d'une liaison satellite sur l'une de ces interfaces est alors de déterminer comment transmettre de façon efficace les informations nécessaires tout en minimisant la bande radio nécessaire de transmission par satellite. L'interface A, utilisée entre un MSC et un BSC, est constituée par une ou plusieurs liaisons à 2 Mbit/s (Standard ITU G703/ G704). Chaque lien à 2Mbit/s supporte 30 canaux de voix non compressée ù à 64 kbit/s - et un canal de signalisation SS7. Le nombre de liens à 2 Mbit/s dépend du dimensionnement du sous-système BSS. Le canal de signalisation contient des messages indiquant en particulier les besoins de trafic en fonction du nombre de communications. L'interface Abis connecte un BSC avec une BTS et est constituée d'une ou plusieurs liaisons à 2 Mbit/s (Standard ITU G703/ G704). C'est une des interfaces qui est classiquement mise en oeuvre avec une transmission par satellite. Cette interface Abis transporte des données de trafic, telle que la voix compressée et des informations de signalisation. Sur l'interface Abis, deux types d'information de signalisation circulent: - des messages de signalisation échangés avec la BTS, transportés dans un canal spécifique de signalisation, qui permettent de contrôler à la fois l'équipement BTS lui même et les terminaux mobiles (MS) qui sont en relation avec elle. Les messages correspondants sont spécifiés par le GSM dans la spécification TS 08.58 - des informations intrabande ( in band en anglais) de contrôle qui sont transmises dans le même flux que les informations de trafic. Ces informations sont transmises, au sein des trames TRAU. Ces informations sont des bits de contrôle , complémentaires des bits de données , dont la signification est expliquée dans les spécification TS 08.60 / 08.61 Les informations de signalisation du premier type, constituées de messages protocolaires, sont véhiculées sur des intervalles de temps dédiés, avec typiquement sur l'interface Abis un débit de 64 kbit/s. Chaque lien à 2 Mbit/s de l'interface Abis dispose de 31 intervalles de temps (TS pour Time Slots en anglais) qui sont alloués aux voies de signalisation ou aux canaux de parole. Selon la typologie du réseau et les choix de codage de la parole, un lien à 2 Mbit/s sur l'interface Abis peut typiquement être utilisée pour supporter jusqu'à dix canaux d'accès radio transmission , dits TRX (en anglais Transceiver ). Chaque TRX supporte lui-même huit canaux GSM dédiés à la parole à plein débit FR ou seize canaux GSM à demi débit HR. La réservation correspondante des canaux de parole sur l'interface Abis représente pour chaque TRX une allocation de 2 TS à 64 kbit/s (8* 16 kbit/s = 16* 8 kbit/s= 128 kbit/s). Selon le dimensionnement du réseau GSM, la BTS est équipée d'un nombre N de TRXs , ce qui induit une occupation proportionnelle du nombre de TS sur l'interface Abis. 2.2 Les applications satellite On décrit en relation avec la figure 3 un réseau GSM classique mettant en oeuvre une liaison radio de type satellite. Le réseau de connexion GSM comprend alors, classiquement, un MSC 30, un BSC 31 ainsi qu'une station de base BTS 32, assurant les communications aux utilisateurs disposant d'un terminal mobile 34 et localisés dans la zone de couverture de la BTS 32. De plus, une liaison radio 36 est mise en oeuvre au niveau de l'interface Abis, entre le I3SC 31 et la BTS 32. Cette liaison radio 36 est assurée par un système radio par satellite contenant deux antennes 331 et 332 d'émission-réception de chaque côté de l'interface Abis, et un satellite 35. On notera qu'il est possible en fait d'insérer une liaison radio par satellite au niveau de chacune des interfaces mises en oeuvre dans le système GSM : A, Abis, Ater. Mais l'insertion d'une telle liaison satellite au niveau de l'interface Abis, c'est-à-dire entre un BSC et des BTS, est très souvent préférée pour étendre le service GSM à des localisations géographiques distantes et de faible densité d'utilisateurs avec des coûts d'infrastructure minimaux. De façon à éviter toute confusion, il est important de noter que dans une telle implémentation, deux types de systèmes radio sont mis en oeuvre, mais qu'ils n'ont pas le même rôle : Le réseau GSM en lui-même utilise de premières liaisons radio pour communiquer, et notamment pour effectuer la transmission entre les BTS et les utilisateurs de terminaux mobiles. Le système satellite consiste en une seconde liaison de transmission radio. Classiquement, un dispositif appelé Hub alloue les ressources radio nécessaires à la transmission des données par satellite entre BSC et BTS. Dans la suite de la description, on parle de ressources radio : cette dénomination concerne alors la liaison de transmission radio par satellite, mais elle peut être étendue selon l'invention à tout autre type de liaison radio à ressources partagées, comme par exemple des liaisons par faisceaux hertziens (dits microwave en anglais), ou les sytèmes de type LMDS ( Local Multipoint Distribution Systems ), ou d'autres systèmes terrestres de transmission de type WiFi, WiMAX ( Wireless Microwave Access en anglais), etc. La présente invention s'applique notamment aux configurations utilisant un canal satellite géré en mode DVB-S / DVB-RCS. Concrètement, lorsque deux utilisateurs sont en communication, la réalisation usuelle dans un réseau GSM demande que le flux de parole transite par le BSC, ainsi que par le MSC. Ceci nécessite alors l'allocation de ressources sur deux canaux de la liaison satellite : la voie montante et la voie descendante. Ceci reste notamment valable quelles que soient la position des utilisateurs (appelant et destinataires), et particulièrement lorsque les deux utilisateurs sont situés dans une même cellule ou dans deux cellules proches. 3. Inconvénients de l'art antérieur A ce jour, la mise en oeuvre d'une liaison radio, par satellite notamment, entre une BTS et le BSC correspondant d'un réseau cellulaire entraîne systématiquement, lors d'une communication entre deux utilisateurs desservis chacun par une BTS connectée par satellite, l'allocation de deux canaux radio : un premier pour l'appelé et un second pour l'appelant. En effet, l'application usuelle demande que la parole remonte jusqu'au MSC du réseau. GSM. Le flux de parole passe alors deux fois par le satellite et ceci même si la communication en question présente un caractère local. Une communication locale souffre donc inutilement de l'ajout de deux fois le délai de transfert par satellite, de l'ordre de 250 millisecondes. L'existence de ce double lien satellite ajoute donc non seulement un temps de transmission non négligeable qui rejaillit sur la qualité de la communication perçue par les utilisateurs, mais elle est de plus très coûteuse. Cette situation a été jusqu'à présent acceptée. Ainsi, il n'existe à ce jour aucun moyen permettant de spécifier le caractère local d'un appel. Les techniques actuelles ne gèrent donc pas une telle configuration de manière optimisée. 4. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces différents inconvénients de l'état de la technique. Un premier objectif de l'invention consiste à fournir une procédure unique de transmission indépendamment de la localisation relative des stations appelante et appelée, sans impact sur l'architecture globale du réseau cellulaire mis en oeuvre. Les équipements du réseau cellulaire ne sont donc pas modifiés par le système de l'invention, qui reste totalement transparent vis-à-vis des BTS et du BSC notamment. L'invention a notamment pour objectif de fournir une technique qui assure un gain important en termes de délai et de coût par rapport aux techniques classiques de l'art antérieur dans des situations de communications locales, c'est-à-dire lorsque les stations en communication sont suffisamment proches l'une de l'autre. L'objectif est de fournir une telle technique particulièrement adaptée au cas de la téléphonie cellulaire Un objectif supplémentaire de la technique de l'invention est de diminuer les coûts d'un système de communication, tout en maintenant une qualité de service équivalente, voir meilleure que celle obtenue avec les techniques classiques. L'invention a en outre pour objectif de fournir une telle technique qui soit particulièrement optimisée et adaptée au transfert de données pour les communications phoniques, c'est-à-dire pour le transfert de la voix, et plus généralement au transfert de données en temps réel, de type circuit. De ce fait, un objectif supplémentaire de l'invention est de proposer une telle technique qui permette d'identifier de façon fiable le caractère local d'un appel. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui s'implémente aisément aussi bien dans une architecture standard de réseau GSM, mais aussi de ses extensions, telles que l'UMTS et plus généralement l'ensemble des standards du projet 3GPP (pour Third Generation PartnerShip en anglais), ou tout autre réseau cellulaire, dans lequel est mise en oeuvre une liaison radio, de type satellite notamment. L'invention a en outre pour objectif d'être aisément intégrée dans une telle architecture à laquelle est ajoutée une liaison de type Internet, selon le protocole Internet IP notamment. Un objectif supplémentaire de l'invention est de fournir une technique qui n'entraîne aucune perte d'information si un utilisateur change de cellule en cours de communication, c'est-à-dire dans le cas d'un transfert intercellulaire ( handover en anglais). Plus généralement, l'objectif est qu'aucune fonction ou service ne soit détérioré par la mise en oeuvre de l'invention. 5. Exposé de l'invention Ces différents objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un procédé de transmission de données dans un réseau cellulaire de radiocommunications mobiles, procédé du type consistant à établir, maintenir et terminer un canal de communication de données entre un appelant et un appelé situés dans ledit réseau cellulaire, un appelant et/ou un appelé étant chacun situé dans une zone locale du réseau cellulaire, l'établissement, le maintien et la terminaison du canal de communication de données mettant en oeuvre des échanges de messages de signalisation. Selon l'invention, un tel procédé comprend : une première phase de détection si l'appelant et l'appelé de la communication se situent dans une même zone locale du réseau cellulaire, selon une stratégie de détection incluant une étape d'analyse de tout ou partie des messages de signalisation; - une deuxième phase de déclenchement d'une opération de bouclage local de tout ou partie des données échangées entre l'appelant et l'appelé, dans le cas où la phase de détection confirme le caractère local de la communication entre l'appelant et l'appelé. L'invention repose ainsi sur une approche tout à fait nouvelle et inventive de bouclage direct du flux de données échangées entre un appelant et un appelé lorsque ceux-ci sont localisés dans une même zone locale. Par données échangées, on parle ici des données échangées sur la voie de trafic. L'invention met en oeuvre pour ce faire une stratégie de détection selon laquelle on espionne et analyse le flux de signalisation contenant une succession de messages uniquement destinés aux équipements du réseau cellulaire, et, ou, ou en combinaison, les données échangées entre les usagers. En fonction des résultats de cette analyse, le procédé de l'invention boucle les données à transmettre pendant une communication, si cette dernière présente un caractère local, et ceci de façon totalement transparente pour le réseau cellulaire, qui n'a aucune connaissance de ce bouclage. Le fonctionnement du réseau cellulaire n'est alors aucunement perturbé. Ce procédé permet alors de gagner judicieusement en termes de délai de transmission. De plus, il s'applique à tout type de données, telles que des données à forte contrainte temps réel, comme la parole, mais aussi aux autres types de données classiquement échangées via un réseau cellulaire, à savoir un SMS, une image, etc. De façon avantageuse, la zone locale est définie par la zone de couverture en aval de la station de base, ou d'un ensemble des stations de base. Ainsi, le procédé permet non seulement de reboucler les données transmises entre deux utilisateurs lorsque leurs terminaux mobiles dépendent d'une même station de base, c'est-à-dire lorsqu'ils sont situés dans une même cellule du réseau cellulaire, mais aussi lorsque les utilisateurs sont situés par exemple dans des cellules voisines. Dans ce cas, ils dépendent de deux stations de base différentes et le procédé est mis en oeuvre en amont d'un ensemble de stations de baseä On note que dans le cas du GSM, une station de base est dite BTS, et le procédé est alors mis en oeuvre en amont d'une liaison Abis ou d'un ensemble de liaisons Abis. Cependant, de façon plus générale, l'invention s'applique aussi à tout réseau cellulaire mettant en oeuvre des stations de base, telles que l'UMTS notamment, qui correspond à une évolution du réseau GSM. Avantageusement, la station de base étant contrôlée par un contrôleur de stations de base parmi une pluralité de contrôleurs de stations de base et la ou les stations de base étant connectées avec le ou les contrôleurs de stations de base via un réseau de connexion, le bouclage local consiste à acheminer tout ou partie des données échangées entre l'appelant et l'appelé sans transit par le ou les contrôleurs de stations de base. Ainsi, dans un réseau cellulaire tel que le GSM par exemple, dans lequel les stations de base sont contrôlées par un contrôleur de stations de base, dit BSC, le procédé de l'invention met en oeuvre un bouclage entre deux utilisateurs en communication, de façon que les données rebouclées ne sont pas remontées jusqu'au BSC. Elles sont directement rebouclées. Ceci diffère donc d'une mise en oeuvre classique d'un réseau cellulaire, dans lequel toutes les données sont systématiquement transmises au contrôleur de stations de base, quelle que soit la localisation des interlocuteurs. Le procédé de l'invention permet alors d'économiser des étapes de double compression/décompression des données, ou encore de transcodage, notamment dans le cas particulier de la parole, et ceci de façon transparente pour le réseau cellulaire, qui n'a pas connaissance du bouclage. De façon avantageuse, la succession des messages de signalisation formant un flux de signalisation, la stratégie de détection inclut une étape d'injection dans les flux de signalisation d'au moins une information de traçage au niveau de la zone locale de l'appelant et/ou de l'appelé, et à reconnaître l'information de traçage dans la zone locale de l'autre des interlocuteurs. Dans un mode de réalisation de l'invention, l'invention met ainsi en oeuvre sa stratégie de détection du caractère local d'un appel en injectant une information de traçage dans les flux de signalisation correspondant à chacun des deux interlocuteurs en cours de communication. On entend par flux de signalisation la succession des messages de signalisation. L'injection d'une information de traçage dans le flux de signalisation peut alors consister à injecter un message spécifique parmi les messages déjà existants, ou bien à injecter une information au sein des messages eux-mêmes. L'objectif est alors de retrouver cette même information dans chacun des flux de signalisation de l'appelant et l'appelé. Avantageusement, l'information de traçage est constituée par au moins une information représentative de la zone locale, et/ou un marqueur spécifique à l'appel au sein des appels en cours dans la zone locale. L'invention détecte dans le flux de signalisation une information relative à la localisation des interlocuteurs ainsi que, si nécessaire, un marqueur relatif à l'appel en lui-même. De façon avantageuse, les messages de signalisation sont conformes au standard GSM et l'information de traçage est encodée dans le champ User-User du message CONNECT ou du message SETUP. Dans le cas des réseaux cellulaires selon le standard GSM ainsi que ses évolutions, l'invention utilise le champ User-User du message de signalisation CONNECT ou SETUP pour injecter l'information spécifiant la localisation des utilisateurs du réseau cellulaire. Avantageusement, la phase de détection comprend une étape préalable de détection de la corrélation temporelle entre l'émission et la réception de messages de signalisation prédéterminés. Ainsi, en plus de l'injection d'informations, la stratégie de détection du caractère local d'un appel met en oeuvre une détection du contenu préalable des flux de signalisation. En d'autres termes, si un événement dans un demi-appel implique, de par le standard, un autre événement dans l'autre demi-appel, la détection de la succession des deux événements avec un délai raisonnable, est considérée comme une indication qu'une communication locale est susceptible d'avoir lieu. De façon avantageuse, les événements prédéterminés appartiennent au groupe comprenant : transmissions des messages de SETUP (départ) et PAGING (arrivée) transmissions des messages de CONNECT (arrivée) et CONNECT (départ). On trouve de tels messages de signalisation dans un réseau cellulaire de type GSM ou dans les évolutions de ce standard. Avantageusement, la stratégie de détection s'effectue en deux temps : mise en oeuvre dans un premier temps de l'étape de détection de la corrélation temporelle entre les transmissions de messages de signalisation prédéterminés ; mise en oeuvre dans un second temps de l'étape d'injection de l'information de traçage si et seulement si une corrélation temporelle a été détectée. Suite à une première étape de détection de la corrélation temporelle, le procédé peut, dans un mode de réalisation, mettre en oeuvre une étape d'injection d'information, de façon à confirmer ou non qu'une communication en cours est locale. Avantageusement, la voie de trafic de la communication acheminant des données à contraintes de temps réel, tel qu'un flux de parole, la stratégie de détection inclut une phase d'analyse directe des données à contrainte de temps réel. Dans le mode de réalisation particulier de la phonie par exemple, dans lequel les données transmises sont du type de la voix, la stratégie de détection du caractère local d'un appel est en mesure d'analyser directement le flux de parole. Avantageusement, les données incluant un flux de parole, la phase d'analyse du flux de parole comprend une étape supplémentaire d'injection dans le flux de parole d'un signal de type DTMF au niveau de la zone locale de l'un des interlocuteurs (appelant ou appelé) et à reconnaître l'information de traçage dans la zone locale de l'autre des interlocuteurs. Ainsi, selon une même approche que celle mise en oeuvre sur le flux de signalisation, la stratégie de détection propose d'injecter directement une information de traçage dans le flux de parole lui-même, pour que celle-ci soit reconnue par le procédé qui est alors en mesure de détecter le caractère local d'une communication. De façon avantageuse, les données incluant un flux de parole, et le réseau cellulaire étant conforme au standard GSM, l'étape d'analyse du flux de parole est mise en oeuvre après que le mode TFO ait été activé. En d'autres termes, il est possible de mettre en oeuvre le procédé de l'invention dans un mode de réalisation particulier, dans lequel le mode TFO est activé. Avantageusement, le mode TFO étant activé, l'étape d'analyse directe comprend une phase d'injection d'au moins une information spécifique dans le flux de parole pour accélérer la détection de l'identité entre les deux flux par rapport à la simple comparaison de la parole. De façon avantageuse, le réseau de connexion incluant au moins une liaison de type radio à ressources partagées entre la ou les stations de base (aval) et le ou les contrôleurs de stations de base (amont), lazone locale est définie par la zone située en aval d'un point de connexion à la liaison de type radio à ressources partagées. En d'autres termes, l'invention peut être mise en oeuvre dans le cas spécifique où la liaison entre un ensemble de contrôleurs de stations de base et les stations de bases d'un réseau cellulaire est supportée par une liaison radio à ressources partagées. Dans ce mode de réalisation, le procédé de l'invention met en oeuvre un bouclage local dès lors que deux utilisateurs sont localisés en aval d'un point de terminaison de la liaison radio entre le ou les BTSs et le ou les BSCs. Dans de mode de réalisation particulier de l'invention, le bouclage local présente un très grand intérêt puisqu'il est effectué en aval de la liaison radio : il permet ainsi d'économiser une grande quantité d'allocation de ressources radio, très coûteuses à ce jour. Avantageusement, la deuxième phase de déclenchement d'une opération de bouclage local met en oeuvre un bouclage des données entre l'appelant et l'appelé, de façon qu'aucune des données ne soit perdue. En effet, si le bouclage est détecté et activé en cours de communication, il est important qu'aucune des données ne soit perdue, même si l'allocation des canaux de communication change pendant la communication. De façon avantageuse, la deuxième phase de déclenchement d'une opération de bouclage comprend une phase préliminaire de stockage dans une mémoire tampon des données issues du destinataire, de façon à assurer une continuité dans le flux des données à transmettre. Ainsi, la mémoire tampon assure de ne perdre aucune donnée à transmettre, pendant une communication, et ce même si les canaux alloués pour la communication varient. Avantageusement, le procédé de l'invention comprend les étapes supplémentaires de : recherche, détection et analyse dans les messages de signalisation d'informations indicatives d'un déplacement de l'appelé et/ou du destinataire, en cours de communication. - adaptation des canaux de communication selon le résultat de l'étape de recherche, détection et analyse. En d'autres termes, l'invention gère les déplacements inter cellulaires ( handovers en anglais) des interlocuteurs, en cours de communication. Ainsi, le procédé permet de s'adapter, dans le cas où une communication normale devient locale ou inversement, de façon à établir ou non, ou supprimer ou non, un bouclage. De façon avantageuse, l'information indicative d'un déplacement est constituée par un message de signalisation indicatif des caractéristiques d'une nouvelle cellule du réseau cellulaire entre l'appelé et/ou l'appelant en déplacement. Le procédé de l'invention gère et analyse donc les déplacements toujours selon une même approche de détection et d'analyse des messages de signalisation destinés au réseau cellulaire. Avantageusement, les messages de signalisation sont conformes au standard GSM, et le message est le message HANDOVER_COMMAND. De façon avantageuse, l'étape d'adaptation comprend les phases de: - adaptation du bouclage si le résultat de l'analyse de l'information indicative d'un déplacement indique que l'appelant et/ou l'appelé change de cellule tout en restant dans la zone de bouclage ; Arrêt de l'opération de bouclage si le résultat de l'analyse de l'information indicative d'un déplacement indique que l'appelant et/ou l'appelé sort de la zone de bouclage; Le procédé de l'invention détecte et s'adapte à tout type de transfert intercellulaire, aussi bien dans le cas où l'un des interlocuteurs change de cellule tout en restant dans la zone de bouclage (le bouclage est maintenu), que dans le cas où il sort de la zone de bouclage (le bouclage est coupé et le fonctionnement devient classique ). Dans une mode de réalisation de l'invention et en situation de bouclage, tout ou partie desdites données échangées entre l'appelé et l'appelant, localisés dans la zone de bouclage, sont transmises d'une part directement à l'autre interlocuteur par bouclage et d'autre part à au moins un des contrôleurs de stations de base. Ce mode de réalisation permet de répondre aux exigences d'écoute légale, selon lesquelles toute information transmise doit transiter par le MSC. L'objectif de gain en termes de délai et d'économie de compression/décompression est maintenu, l'invention permet alors de n'utiliser la liaison radio seulement pour remonter les données. Ceci diffère des techniques classiques beaucoup plus coûteuses, selon lesquelles les données sont remontées jusqu'au BSC et en reviennent. L'invention concerne par ailleurs une réseau cellulaire mettant en oeuvre le procédé précédemment décrit. Selon l'invention, dans un tel réseau cellulaire, chaque BTS, ou chaque ensemble de BTS relié à un même équipement de transmission vers les BSC, est 5 équipé d'un équipement local adaptateur comprenant : des moyens de détection du besoin de bouclage ; des moyens de réalisation de l'opération de bouclage ; des moyens de détection du besoin de débouclage ; des moyens de réalisation du l'opération de débouclage, 10 les moyens mettant en oeuvre le procédé tel que décrit précédemment. L'invention concerne un tel réseau cellulaire, du type comprenant au moins une station de base contrôlée par un contrôleur de stations de base, nommé BSC, et une infrastructure de réseau avec lequel le BSC est en connexion, l'infrastructure de réseau incluant au moins une liaison de type radio à ressources 15 partagées pour relier le ou les stations de base à leur BSC de contrôle. Enfin, l'invention concerne un équipement local adaptateur mettant en oeuvre le procédé tel que décrit précédemment. Dans un mode de réalsail est intégré à une station de base dudit réseau cellulaire. 20 6. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de modes de réalisation de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple indicatif et non limitatif (tous les modes de réalisation de l'invention ne sont pas limités aux 25 caractéristiques et avantages de ce mode de réalisation préférentiel), et des dessins annexés, dans lesquels : la figure 1, déjà présentée en relation avec l'art antérieur, illustre l'architecture du réseau GSM ; la figure 2, déjà introduite dans la partie art antérieur, 30 schématise les interfaces mises en oeuvre dans un réseau cellulaire GSM ; la figure 3 concerne la mise en oeuvre d'une liaison radio par satellite dans un réseau GSM, selon l'état de la technique ; les figures 4A et 4B illustrent le bouclage local dans deux types d'application ; la 5 concerne la remontée des flux de parole vers la BSC et le MSC. 7. Description d'un mode de réalisation particulier 7.1 Principe général L'invention repose alors sur une approche tout à fait nouvelle et inventive de transmission de flux de parole dans un réseau GSM mettant en oeuvre une liaison de transmission radio, dans le cas où deux utilisateurs dépendent d'une même station de base ou de deux stations de base proches, en introduisant un dispositif connectant localement deux stations mobiles : on réalise un bouclage local lorsque deux utilisateurs du réseau cellulaire sont en communication dans une zone dite zone de bouclage. Le principe général de bouclage local de l'invention est illustré en relation avec les figures 4A et 4B, distinguant deux modes de réalisation de bouclage local selon l'invention. En relation avec la figure 4A, on considère un réseau cellulaire contenant un BSC 401, contrôlant une station de base BTS 402. Cette BTS 402 assure la transmission des données de parole entre deux utilisateurs disposant chacun d'une station mobile MS 1 404 et MS2 405, via son antenne 403 hertzienne. Dans ce mode réalisation, les deux utilisateurs sont situés dans une même cellule 4.06 du réseau cellulaire, donc dans la zone de bouclage. La liaison entre le BSC 401 et sa BTS 402 correspondante est assurée par un ensemble d'équipements de radiocommunication comprenant notamment un satellite géostationnaire 411, ainsi que deux antennes 412 et 413 d'émission et de réception formant ainsi une liaison 415 radio sur laquelle les données de trafic et de signalisation, typiques du système GSM, transitent. Cette liaison 415 radio est en outre assurée par un dispositif 414, dit Hub, chargé d'allouer les ressources radio nécessaires au transfert des données, selon les besoins de trafic du réseau GSM. Le Hub fonctionne en communiquant avec un dispositif 416 IDU (pour Indoor Unit en anglais), le hub et l'IDU intégrant ensemble toute l'intelligence et la logique de contrôle du réseau radio. La liaison radio est donc chargée de transporter un ensemble d'informations relatives au réseau GSM, destinées uniquement au MSC ou à la BTS. Il permet plus particulièrement de faire transiter les informations de signalisation, via deux flux 407 et 408, correspondant chacun à l'appelant et à l'appelé. Selon l'invention, un dispositif 420 analyse alors ces flux, dans un de ses modes de réalisation, de façon à détecter le caractère local de l'appel. Dans ce cas précis, le dispositif 420 de l'invention détecte que deux utilisateurs situés dans la même cellule 406 sont en communication, et met alors en oeuvre un bouclage 421 Dans un second mode de réalisation, le dispositif de l'invention 420 met en oeuvre un bouclage local 421, illustré par la figure 4B. Dans cette configuration, deux utilisateurs disposant chacun d'une station mobile 431 et 432 sont situés dans deux cellules 441 et 442 distinctes et voisines. Chacune de ces cellules est couverte en réseau par une BTS 401 et 402. Ces deux cellules sont de plus situées à proximité d'une troisième cellule 443, couverte par une troisième BTS 403. Les trois BTS 401, 402 et 403 sont situées en aval du même dispositif 420 de l'invention, par rapport à la liaison radio. Selon un principe similaire au premier mode de réalisation de bouclage local présenté, le dispositif 420 de l'invention analyse le contenu des messages de trafic 407 et 408 et lorsqu'il détecte le caractère local d'un appel, met en oeuvre un bouclage, même si deux utilisateurs sont localisés dans deux cellules différentes. En résumé, le dispositif de l'invention met en oeuvre un bouclage local dans deux cas de figure distincts : lorsque deux utilisateurs sont en communication et sont situés dans une même cellule (ils sont tous les deux dans la zone de couverture d'une même station de base BTS), et lorsque deux utilisateurs sont en communication avec deux BTS voisines, mais dont l'interface Abis est relié au même dispositif adaptateur connecté à un même terminal radio par satellite. Dans ces deux cas, les flux de parole sont alors rebouclés en amont de la ou des BTS juste en aval de la liaison radio. Cette dernière n'est alors pas utilisée pour les données échangées entre appelant et appelé, c'est-à-dire que, contrairement aux techniques classiques, les données de parole ne remontent pas jusqu'au BSC et au MSC situés en amont de la liaison satellite : on économise deux canaux radio bi-directionnels. On décrit dans la suite de cette description une technique de détection du caractère local d'un appel, puis une technique de mise en oeuvre du bouclage de la parole, dans un mode de réalisation particulier. 7.2 Stratégie de détection du caractère local d'un appel De façon à réaliser le bouclage de la parole, il est avant tout nécessaire de détecter de façon fiable la localisation relative de deux utilisateurs impliquées dans une même communication. Dans un réseau cellulaire tel que le système GSM, dès qu'un utilisateur émet ou reçoit un appel, les équipements génèrent une suite d'échanges de messages de signalisation, réalisant un appel départ ou un appel arrivée . Le réseau gère donc une quantité importante de demi-appels de ce type. Lorsque deux utilisateurs sont en communication, le demi-appel départ de l'appelant est fortement corrélé à le demi-appel arrivée du destinataire. Une des problématiques majeures de la présente invention est donc de détecter, au sein du réseau, la correspondance entre deux demi-appels, et ainsi connaître, de façon fiable et sans erreur, le caractère local de l'appel. L'apport principal de l'invention est en effet de fournir une stratégie d'optimisation du processus de détection de la possibilité de bouclage, et du bouclage lui-même. La stratégie de détection du caractère local d'un appel développée par les inventeurs est basée sur l'exploitation de plusieurs approches, qui peuvent être regroupées en deux grandes catégories : un travail à titre principal sur le contenu des voies de signalisation, sans négliger le recours à une analyse du flux de parole lui-même. 7.2.1 Détection par analyse des messages de signalisation Les inventeurs ont constaté qu'il n'existe pas, à ce jour, dans la signalisation de base d'un réseau GSM visible sur l'interface Abis, d'indicateurs permettant de corréler l'appel départ et l'appel arrivée correspondant. Cependant, différentes informations sont communes aux deux parties de l'appel, et peuvent être utilisées pour corréler deux demi-appels. Lors de la mise en communication d'un appelant et d'un destinataire, parmi les messages de signalisation contenus dans la voie de signalisation correspondant à chaque demi-appel, un message contient notamment un élément dit message de CONNECT (côté arrivée) et message de CONNECT (côté départ). Ces deux messages se succèdent dans cet ordre et le temps de réception entre les deux présente l'avantage d'être relativement répétitif, puisque aucun facteur aléatoire majeur n'intervient. L'invention propose alors de se baser sur cette corrélation temporelle pour détecter que les deux demi-appels correspondent. Cependant, au lieu d'étudier le contenu standard de la voie de signalisation, l'invention propose un second aspect d'étude selon lequel on injecte une information spécifique dans le flux de signalisation, qui sera destinée à être reconnue par un dispositif de l'invention, et permettra à ce dernier de détecter avec certitude que la communication est locale. Il est nécessaire d'être vigilant quant au contenu de cette information injectée pour ne pas avoir un taux inacceptable de fausses détections par collision entre deux demi-appels sans relation. Pour cela, l'information injectée doit contenir une partie variable non répétable, tel qu'un identifiant de la cellule, ou un identifiant spécifique à l'entité auquel est ajouté un marqueur spécifique à l'appel. Une difficulté supplémentaire liée à cette approche d'injection de données consiste à rendre cette information acceptable lorsque l'appelé est quelconque et situé dans un tout autre réseau. Le procédé de l'invention limite la fréquence d'apparition de ce cas de figure si l'étape d'injection est réalisée uniquement après la réponse au message PAGING contenu parmi le flux de messages de signalisation. La mise en oeuvre d'une étape de corrélation temporelle telle que définie précédemment, dans le flux de signalisation, permet en outre de limiter les cas d'injection d'information superflus. La solution adoptée consiste alors à utiliser le champ User-User, qui est un champ optionnel apparaissant dans la voie de signalisation dans le message CONNECT. Plus précisément, il est envoyé au décroché dans le message CONNECT arrivée, puis recopié dans le message CONNECT départ. Cet élément est alors ajouté à la volée, avec un contenu numérique suffisamment long, selon un code non répétable. On note que, pour un bon fonctionnement de cette solution, le MSC du 15 réseau cellulaire doit implanter la fonctionnalité User-User. De façon à ne pas troubler un destinataire autre que celui éventuellement présent dans la zone de bouclage, le champ User-User est codé en IA5 (pour International Alphabet 5 en anglais), codage d'une séquence de caractères selon lequel chaque caractère est codé sur 7 bits. Avec une telle approche, un 20 message intempestif risque d'être affiché par le portable de l'appelant lorsque celui-ci ne se trouve pas être dans la zone locale de l'appelé. L'éventuel test préalable de corrélation temporelle rend cet occurence rare. Une autre solution sans défaut consiste à réserver un code d'encodage spécifique à l'application. Ceci demande l'agrément des comités de normalisation, 25 ce qui peut être obtenu par un support actif d'un opérateur par exemple. L'avantage d'une telle solution est de supprimer tout affichage intempestif du message User-User pour des destinataires non concernés. La procédure est donc la suivante : le dispositif de l'invention, localisé, pour mémoire, en amont de la BTS couvrant la zone de bouclage dans laquelle se 30 trouvent deux utilisateurs en communication, surveille dans les voies de signalisation l'arrivée d'un message CONNECT, aussi bien dans les demi-appels départ que dans les demi-appels arrivée. Lorsqu'un message CONNECT est envoyé au MSC du réseau cellulaire, c'est-à-dire du côté arrivée, le dispositif de l'invention modifie le message pour y inclure un champ User-User codé en IA5, encodant une identité et/ou une valeur aléatoire. Si un message CONNECT du côté départ est détecté par le dispositif de l'invention avec un champ User-User de même contenu, les deux demi-appels sont réputés se correspondre. 7.2.2. Détection par analyse du flux de parole Les inventeurs ont par ailleurs exploré les solutions offertes par le signal de parole lui-même. Là aussi, on envisage deux études : une première direction selon laquelle on cherche à détecter, ou corréler des informations communes aux flux de parole contenus dans deux demi-appels, et/ou une seconde direction selon laquelle on cherche à injecter dans les flux de parole des informations qui serviront à la détection du caractère local de l'appel. L'information la plus fiable est en effet la corrélation directe des flux de parole. Une telle corrélation est réalisée au début de la communication, et déclenche le bouclage. Classiquement, dans un réseau GSM, la parole est transmise en format comprimé entre la BTS et un transcodeur situé au niveau du MSC. Elle est alors convertie au format numérique PCM non compressé. Ce signal est ensuite à nouveau compressé pour être envoyé à la BTS desservant le second interlocuteur. Ce double transcodage détruit alors la ressemblance des flux numériques de parole, il est donc très difficile de se baser sur ces flux pour une étude de la corrélation. Cependant, il existe un mode de transmission, dit mode TFO (pour Transcoder Free Operation en anglais) qui évite ce double transcodage. La parole est transmise dans le réseau central, c'est-à-dire entres les dispositifs appelés TRAU (pour Transcoder Rate Adapter Unit en anglais) chargés de compresser les flux de parole. Le principe d'un tel mode de transmission est de transmettre la parole à la fois en mode PCM sur 6 bits par octet, et aussi la parole numérisée telle que fournie par le mobile sur 2 bits par octet. Le TRAU, s'il est activé en mode TFO, peut alors transmettre au mobile destinataire la parole numérisée telle que fournie par le mobile de départ : le double transcodage est ainsi évité et la corrélation entre les deux flux de parole est maintenue. S'il est utilisé, le mode TFO doit être reconnu par le TRAU distant. Ceci est obtenu, selon le standard GSM, par un dialogue préalable entre les deux TRAU et distants, une fois que la connexion est effectivement établie, c'est-à-dire une fois que les message CONNECT de la voie de signalisation ont été reçus. Le dialogue établi est ensuite continu, en utilisant la capacité résiduelle entre les 16 kbits par secondes disponibles et ce qui est nécessaire pour la parole, à savoir au maximum 13 kbits par seconde pour un format comprimé. L'activation de ce mode TFO présente donc l'avantage de rendre possible une comparaison entre les deux flux de parole, bloc numérique par bloc numérique. Dans ce mode, un bloc émis est retrouvé tel quel à la réception, avec un délai connu. On note que la transmission à l'identique des flux de parole n'est faite par le récepteur qu'une fois qu'il a été vérifié que les deux TRAU sont en mode TFO : cette procédure crée un délai entre l'établissement de la communication et la détection qu'il s'agit bien du même flux sur les deux branches. Selon une approche différente, il est possible d'injecter des informations dans le signal de parole en lui-même. Une fois la connexion établie, l'invention propose, dans un mode de réalisation particulier, d'injecter notamment des signaux multifréquence à deux tonalités (DTMF pour dual tone multifrequency en anglais). L'étude de corrélation se fait alors sur les valeurs, mais aussi sur la longueur et sur le temps de retard des messages. Cependant, cette solution présente un risque d'être audible par le destinataire. Dans le mode de réalisation dans lequel le mode TFO est activé, l'invention propose de mettre en clandestin des informations spécifiques. Ceci permet alors d'accélérer la détection de l'identité entre les deux flux, par rapport à une simple comparaison de la parole. 7.3 L'opération de bouclage de la parole Pour plus de clarté, on se place dans le mode de réalisation dans lequel la détection du caractère local d'un appel est basée sur les réceptions successives et l'analyse des messages CONNECT (introduit au paragraphe 7.2.1 de la présente description). L'homme du métier saura aisément transposer la technique présentée aux autres modes de détection précédemment introduits. Lorsque qu'un message CONNECT est émis par le destinataire, la parole est en émission-réception. A la réception du côté appelant de ce message par le dispositif de l'invention, et si ce dernier détecte le caractère local d'un appel, la parole est bouclée directement du côté départ vers le côté arrivée, sans perte. A l'inverse, pour pouvoir boucler la parole en sens inverse, c'est-à-dire de l'arrivée vers le départ, il est nécessaire d'être vigilant du fait qu'une partie de la parole est en transit via le MSC du réseau cellulaire. On rappelle qu'en cas de bouclage, les flux de paroles ne transitent plus par le MSC. Il est donc nécessaire d'assurer une transition au moment de l'opération de bouclage de la parole, de façon qu'aucune information ne soit perdue. Pour ce faire, le dispositif de l'invention propose de tamponner la parole en provenance du destinataire, dans une mémoire tampon de taille adéquate. Ainsi, la parole en provenance du MSC est tout d'abord envoyée, puis la mémoire tampon prend le relais, en étant vidée progressivement, en enlevant les trames de silence, grâce à un algorithme de suppression de silences. Ainsi, l'intégralité des trames de parole est correctement restituée : la qualité de service est équivalente aux techniques classiques. Dans un troisième mode de réalisation, la parole est tamponnée dès le début de la communication, côté arrivée. Le flux originaire du MSC ne passe pas. Le bouclage est fait via le tampon, qui est vidé progressivement. Cependant, cette approche présente l'inconvénient de demander une mémoire plus importante lorsque le bouclage n'est pas réalisé. En revanche, la technique a pour avantage de présenter un délai minimal si la parole venant de l'arrivée est vide. 7.4 Gestion des transferts intercellulaires En cours de communication, l'appelant ou le destinataire peuvent être 5 amenés à se déplacer, et ainsi à modifier les conditions de l'appel, et plus précisément à changer de cellule. On parle de transfert intercellulaire ( handover en anglais). Les situations étudiées sont les suivantes : les deux utilisateurs sont en communication dans la zone de bouclage, le bouclage est actif, puis l'un des deux utilisateurs 10 sort de la zone de bouclage ( handover sortant); - deux utilisateurs sont en communication dans la zone de bouclage, puis l'un des deux utilisateurs change de cellule, tout en restant dans la zone de bouclage ( handover interne). 7.4.1 Handover interne 15 On rappelle que l'invention propose un bouclage local non seulement lorsque deux utilisateurs sont localisés dans une même cellule, mais aussi dans le cas où ils sont dans deux cellules différentes et voisines. L'objectif ici est alors de détecter le changement de cellule d'un des utilisateurs, en cours de communication, alors que le bouclage local est actif, et de 20 maintenir ce bouclage si la nouvelle cellule détectée appartient toujours à la zone de bouclage. Pour cela, l'analyse des voies de signalisation est une fois de plus mise en oeuvre. Le dispositif de l'invention détecte la présence du message HANDOVER COMMAND au sein des échanges de signalisation relatifs aux communications bouclées. Les informations de ce message permettent de 25 connaître la nouvelle cellule et le nouveau circuit. Cependant, le dispositif de l'invention doit pour cela connaître la configuration des différentes cellules, et est donc configuré comme tel. Une maintenance des caractéristiques du réseau cellulaire est donc réalisée, en fonction des modifications apportées par l'exploitant. 30 L'invention analyse donc le contenu du message HANDOVER COMMAND dès sa détection pour vérifier si la cellule destinatrice est dans la zone de bouclage. Si tel est le cas, l'invention effectue une étape de recherche d'un nouveau canal et active le bouclage via ce nouveau canal trouvé. Parallèlement, une maintenance locale est exécutée sur l'équipement, concernant les données techniques permettant d'analyser les messages, telles que notamment les données de configuration des cellules, les données nécessaires au décodage de certains champs des voies de signalisation, le décodage contextuel... 7.4.2 Handover sortant Dans cette configuration, la détection du handover est basée sur le même principe que pour le handover interne, c'est-à-dire sur la recherche et l'analyse du message HANDOVER COMMAND au sein des échanges de signalisation relatifs aux communications bouclées. Cependant, au lieu de chercher un nouveau canal, le but final ici est de désactiver le bouclage local pour repasser en transmission classique de la parole par le MSC du réseau cellulaire. Si l'utilisateur B est l'utilisateur sortant de la zone de bouclage, et l'utilisateur A est celui restant dans la zone de bouclage. Alors lorsque le message HANDOVER COMMAND de l'utilisateur B est détecté, le dispositif de l'invention commence à envoyer la parole sortante venant de l'utilisateur A vers le MSC du réseau. Ceci se traduit par l'introduction d'un silence, vu de A. De plus, le dispositif envoie à A le flux de parole en provenance du MSC, ce qui se traduira aussi par l'introduction d'un silence. 7.5 L'exigence légale de l'écoute Le bouclage local selon l'invention fait que le MSC ne reçoit pas le flux de parole. Dans certains pays ou réseaux la possibilité d'écoute légale est obligatoire, et la parole doit passer par le MSC pour que l'écoute légale telle que spécifiée dans le standard soit possible. Pour pallier à ce problème, l'invention propose alors de remonter le flux de parole jusqu'au MSC, en relation avec la figure 5. Une telle technique restreint le gain obtenu par le bouclage local, mais ne l'annule pas. En effet, on rappelle que sans bouclage, chaque sens de la parole passe deux fois par la liaison satellite. La technique de l'invention est basée sur le fait que la redescente de la parole peut être supprimée sans restreindre la possibilité d'écoute légale. Plus précisément, deux utilisateurs de stations mobiles 60 et 61 sont en communication et sont localisés dans une même cellule 62 couverte par la même BTS 63. Ils sont donc dans la zone de bouclage et un bouclage 65 est effectué sur les deux flux de parole 66 et 67 en amont de la BTS 63. En effet, le dispositif 66 de l'invention a. détecté dans les voies de signalisation 67 et 68 desinformations indiquant le caractère local de l'appel. De façon à répondre aux exigences d'écoute légale, l'adaptateur 66 combine 69 les deux flux de parole 66 et 67 pour les faire remonter jusqu'au MSC dans un signal 70 via la liaison radio par satellite 71 et le BSC 72. Il est aussi possible de remonter les deux flux indépendamment l'un de l'autre. La combinaison permet alors de gagner un canal. Une telle combinaison peut être réalisée de plusieurs façons, et il est nécessaire de tester chaque approche pour évaluer les meilleures performances. Dans un premier cas de figure, les flux sont transcodés, additionnés puis transcodés à nouveau : cette approche est coûteuse. Dans un second cas de figure, une sélection est faite trame par trame, en choisissant l'un des deux flux de parole. Ceci entraîne une perte de la parole quand les deux interlocuteurs parlent en même temps. Enfin, il est possible de transmettre les deux flux en les mettant en séquence. Cette technique assure qu'aucune parole ne soit perdue et est équivalente à l'utilisation d'un bon algorithme d'allocation dans le cas où les deux flux de parole sont transmis indépendamment l'un de l'autre.25
L'invention concerne un procédé de transmission de données dans un réseau cellulaire de radiocommunications mobiles, procédé du type consistant à établir, maintenir et terminer un canal de communication de données entre un appelant et un appelé situés dans ledit réseau cellulaire, un appelant et/ou un appelé étant chacun situé dans une zone locale (406) du réseau cellulaire, l'établissement, le maintien et la terminaison du canal de communication de données mettant en oeuvre des échanges de messages de signalisation.Selon l'invention, un tel procédé comprend :- une première phase de détection si l'appelant et l'appelé de la communication se situent dans une même zone locale (406) du réseau cellulaire, selon une stratégie de détection incluant une étape d'analyse de tout ou partie des messages de signalisation;- une deuxième phase de déclenchement d'une opération de bouclage (421) local de tout ou partie des données échangées entre l'appelant et l'appelé, dans le cas où la phase de détection confirme le caractère local de la communication entre l'appelant et l'appelé.
1. Procédé de transmission de données dans un réseau cellulaire de radiocommunications mobiles, procédé du type consistant à établir, maintenir et terminer un canal de communication de données entre un appelant et un appelé situés dans ledit réseau cellulaire, un appelant et/ou un appelé étant chacun situé dans une zone locale (406) dudit réseau cellulaire, l'établissement, le maintien et la terminaison dudit canal de communication de données mettant en oeuvre des échanges de messages de signalisation, procédé caractérisé en ce qu'il comprend : - une première phase de détection si l'appelant et l'appelé de ladite communication se situent dans une même zone locale (406) dudit réseau cellulaire, selon une stratégie de détection incluant une étape d'analyse de tout ou partie desdits messages de signalisation; - une deuxième phase de déclenchement d'une opération de bouclage (421) local de tout ou partie des données échangées entre l'appelant et l'appelé, dans le cas où ladite phase de détection confirme le caractère local de ladite communication entre l'appelant et l'appelé. 2. Procédé de transmission selon la 1, ledit réseau cellulaire comprenant au moins une station de base (402), caractérisé en ce que ladite zone locale est définie par la zone de couverture en aval de ladite station de base (402), ou d'un ensemble desdites stations de base. 3. Procédé de transmission selon la 2, ladite station de base étant contrôlée par un contrôleur (401) de stations de base parmi une pluralité de contrôleurs de stations de base et la ou lesdites stations de base étant connectées avec le ou lesdits contrôleurs de stations de base via un réseau de connexion, caractérisé en ce que ledit bouclage local consiste à acheminer tout ou partie des données échangées entre l'appelant et l'appelé sans transit par le ou lesditscontrôleurs (401) de stations de base. 4. Procédé de transmission selon l'une quelconque des 1 à 3, la succession desdits messages de signalisation formant des flux de signalisation, caractérisé en ce que ladite stratégie de détection inclut une étape d'injection dans lesdits flux de signalisation d'au moins une information de traçage au niveau de la zone locale dudit appelant et/ou dudit appelé, et à reconnaître ladite information de traçage dans la zone locale de l'autre desdits interlocuteurs. 5. Procédé de transmission selon la 4 caractérisé en ce que ladite information de traçage est constituée par au moins une information représentative de ladite zone locale, et/ou un marqueur spécifique à l'appel au sein des appels en cours dans ladite zone locale. 6. Procédé de transmission selon l'une quelconque des 4 et 5 caractérisé en ce que lesdits messages de signalisation sont conformes au standard GSM et en ce que ladite information de traçage est encodée dans le champ User-User du message CONNECT ou du message SETUP. 7. Procédé de transmission selon l'une quelconque des 1 à 6 caractérisé en ce que ladite phase de détection comprend une étape préalable de détection de la corrélation temporelle entre l'émission et la réception de messages de signalisation prédéterminés. 8. Procédé de transmission selon la 7 caractérisé en ce que lesdits messages de signalisation prédéterminés appartiennent au groupe comprenant : les messages de SETUP (départ) et PAGING (arrivée) les messages de CONNECT (arrivée) et CONNECT (départ). 9. Procédé de transmission selon l'une quelconque des 7 et 8 caractérisé en ce que ladite stratégie de détection s'effectue en deux temps : mise en oeuvre dans un premier temps de ladite étape de détection de la corrélation temporelle entre l'émission et la réception de messages de signalisation prédéterminés ;mise en oeuvre dans un second temps de l'étape d'injection de ladite information de traçage si et seulement si une corrélation temporelle a été détectée. 10. Procédé de transmission selon l'une quelconque des 1 à 9, la voie de trafic de la communication acheminant des données à contraintes de temps réel, tel qu'un flux de parole, caractérisé en ce que ladite stratégie de détection inclut une phase d'analyse directe desdites données à contrainte de temps réel. 11. Procédé de transmission selon la 10, lesdites données incluant un flux de parole, caractérisé en ce que ladite phase d'analyse du flux de parole comprend une étape supplémentaire d'injection dans ledit flux de parole d'un signal de type DTMF au niveau de la zone locale de l'un desdits interlocuteurs (appelant ou appelé) et à reconnaître ladite information de traçage dans la zone locale de l'autre desdits interlocuteurs. 12. Procédé de transmission selon l'une quelconque des 10 et 11, lesdites données incluant un flux de parole, et ledit réseau cellulaire étant conforme au standard GSM, caractérisé en ce que ladite étape d'analyse du flux de parole est mise en oeuvre après que le mode TFO a été activé. 13. Procédé de transmission selon la 12, le mode TFO étant activé, caractérisé en ce que ladite étape d'analyse directe comprend une phase d'injection d'au moins une information spécifique dans le flux de parole pour accélérer la détection de l'identité entre les deux flux par rapport à la simple comparaison de la parole. 14. Procédé de transmission selon la 3 ou l'une quelconque des 4 à 13 en ce qu'elles sont dépendantes de la 3, ledit réseau de connexion incluant au moins une liaison de type radio à ressources partagées (415) entre la ou lesdites stations de base (403) (aval) et le ou lesdits contrôleurs (401) de stations de base (amont), caractérisé en ce que ladite zone locale est définie par la zone située en aval d'un point de connexion à ladite liaison de type radio à ressources partagées. 15. Procédé de transmission selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que ladite deuxième phase de déclenchement d'une opération de bouclage comprend une phase préliminaire de stockage dans une mémoire tampon des données issues dudit destinataire, de façon à assurer une continuité dans le flux desdites données à transmettre. 16. Procédé de transmission selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes supplémentaires de : recherche, détection et analyse dans lesdits messages de signalisation d'informations indicatives d'un déplacement dudit appelé et/ou dudit destinataire, en cours de communication. adaptation des canaux de communication selon le résultat de ladite étape de recherche, détection et analyse. 17. Procédé de transmission selon la 16, caractérisé en ce que ladite information indicative d'un déplacement est constituée par un message de signalisation indicatif des caractéristiques d'une nouvelle cellule dudit réseau cellulaire entre ledit appelé et/ou ledit appelé en déplacement. 18. Procédé de transmission selon la 17, caractérisé en ce que lesdits messages de signalisation sont conformes au standard GSM, et en ce que ledit message est le message HANDOVER_COMMAND. 19. Procédé de transmission selon l'une quelconque des 16 à 18, caractérisé en ce que ladite étape d'adaptation comprend les phase de: adaptation du bouclage si le résultat de l'analyse de ladite information indicative d'un déplacement indique que ledit appelant et/ou ledit appelé change de cellule tout en restant dans ladite zone de bouclage ; arrêt de ladite opération de bouclage si le résultat de l'analyse de ladite information indicative d'un déplacement indique que ledit appelant et/ou ledit appelé sort de ladite zone de bouclage; 20. Procédé de transmission selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisé en ce que tout ou partie desdites données échangées entre ledit appelé et ledit appelant, localisés dans ladite zone de bouclage, sont transmisesd'une part directement à l'autre interlocuteur par bouclage et d'autre part à au moins un desdits contrôleurs de stations de base. 21. Réseau cellulaire caractérisé en ce qu'il met en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 20. 22. Réseau cellulaire selon la 21, caractérisé en ce que chaque BTS, ou chaque ensemble de BTS relié à un même équipement de transmission vers les BSC, est équipé d'un équipement local adaptateur (420) comprenant : des moyens de détection du besoin de bouclage ; - des moyens de réalisation de l'opération de bouclage ; des moyens de détection du besoin de débouclage ; des moyens de réalisation du l'opération de débouclage, lesdits moyens mettant en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 20. 23. Réseau cellulaire selon la 22, du type comprenant au moins une station de base (402) contrôlée par un contrôleur (401) de stations de base, nommé BSC, et une infrastructure de réseau avec lequel ledit BSC est en connexion, ladite infrastructure de réseau incluant au moins une liaison (415) de type radio à 20 ressources partagées pour relier le ou lesdites stations de base à leur BSC de contrôle. 24. Equipement local adaptateur mettant en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 20. 25. Adaptateur selon la 24, caractérisé en ce qu'il est intégré à 25 une station de base dudit réseau cellulaire.
H
H04
H04W
H04W 76
H04W 76/04
FR2895882
A1
STRUCTURE D'ENVELOPPE ET PROCEDE DE CHANGEMENT DE FONCTION DE CETTE STRUCTURE
20,070,713
Description de l'invention La présente invention concerne une structure d'enveloppe et son procédé de changement de fonction. Cette structure d'enveloppe comporte essentiellement à l'intérieur d'elle un élément de support. A présent, l'utilisation de l'ordinateur portable est plus fréquente que celle de l'ordinateur de bureau. Dans des lieux publics tels que l'aéroport, la gare, le grand magasin, le fast-food et le café, etc, on voit souvent des gens travailler sur leur ordinateur portable ; ils le posent en général sur leurs genoux qui servent temporairement de table pour ordinateur, mais, s'agissant de la position de l'utilisateur de l'ordinateur portable pour actionner ce dernier, soit la distance entre l'utilisateur et son appareil électronique, soit la ligne de vue de l'utilisateur vers son ordinateur, ne répondnt à des conditions ergonomiques ; au bout d'un certain temps, cela peut causer des problèmes de santé. La figure 1 est un schéma montrant la position connue dans laquelle, sur un siège public en plein air ou dans un lieu public, un utilisateur opère généralement son ordinateur portable. En référence à la figure 1, qui est un schéma montrant la position connue dans laquelle, sur un siège public 11 en plein air ou dans un lieu public, un utilisateur 10 opère généralement son ordinateur portable 12, lorsqu'il n'y a pas de table ; l'ordinateur portable 12 est mis sur les genoux de l'utilisateur 10. Pour l'angle de visée, l'utilisateur 10 s'incline vers son appareil électronique, cela provoque une ligne de visée trop inclinée qui empêche de voir clairement les images à l'écran et pourra abîmer la vue de l'utilisateur 10. En plus, la direction 14 selon laquelle l'utilisateur opère son ordinateur portable ne respecte non plus les conditions d'ergonomie parce que la position de l'ordinateur portable 12 est trop basse. Vu les problèmes rencontrés susmentionnés, la présente invention a pour objectif de proposer une structure d'enveloppe et son procédé de changement de fonction ; il s'agit d'apporter des améliorations au sac pour ordinateur connu de manière à ce qu'il puisse d'un côté garder ses fonctions de transport et de protection et de l'autre côté se transformer facilement en une table amovible pour ordinateur grâce à un élément de support qui est placé à l'intérieur de ladite structure d'enveloppe. II est à noter que la structure d'enveloppe selon l'invention peut envelopper d'autres appareils électroniques et se transformer en une table ou un support portable dudit appareil. Ladite structure comporte un corps d'enveloppe, au moins une cloison et un élément de support. Ledit corps d'enveloppe, tel qu'un sac pour ordinateur ou une mallette, forme un espace d'enveloppe. Ladite cloison, se trouvant dans ledit espace, le divise en deux compartiments ù les premier et deuxième compartiments. Le premier compartiment est destiné à recevoir un appareil électronique et le deuxième compartiment à ranger l'élément de support. Dans le deuxième compartiment, ledit élément de support comprend au moins une extrémité de jonction reliée à une surface de ladite cloison, et quand le deuxième compartiment est ouvert, cet élément de support peut se transformer en un support ou en un piètement. Par ailleurs, ledit élément de support comporte en général un premier piètement et un deuxième piètement. Le premier piètement est muni d'une première extrémité de jonction reliée à une surface de ladite cloison ; identique au premier piètement, le deuxième piètement possède également une deuxième extrémité de jonction reliée à une surface de ladite cloison. De plus, le premier piètement comporte un premier pied relié à ladite première extrémité et le deuxième piètement a un deuxième pied relié à ladite deuxième extrémité. Les premier et deuxième piétements comprennent respectivement un troisième et un quatrième pieds reliés chacun à une troisième extrémité de jonction et à une quatrième extrémité de jonction. D'autre part, à l'intérieur des pieds susmentionnés, sont respectivement placés des premier, deuxième, troisième et quatrième pieds de rallonge, qui peuvent être sortis de l'intérieur de leur pied correpondant et y être rentrés. Pour coincer ces pieds de rallonge, sur la face externe de ces pieds sont placés des premier, deuxième, troisième et quatrième éléments de coincement ; après que les pieds de rallonge soient tirés de leur pied correpondant ; une partie saillante d'un ressort sort d'un trou de manière à coincer ces pieds de rallonge sur un côté desdits éléments de coincement. Ledit ressort et ledit trou sont placés sur la face interne des pieds de rallonge mentionnés ici. Sur un côté des éléments de coincement mentionnés ici est aménagé un cran et, partant de ce cran jusque sur la face interne des éléments de coincement, une glissière est aménagée. Pour permettre que ces pieds de rallonge soient remis à l'intérieur des pieds, par une poussée, la partie saillante dudit ressort retourne sur la face interne des pieds de rallonge le long de ladite glissière. A l'intérieur de la structure d'enveloppe, sont situés plusieurs pieds qui sont reliés à une surface du corps d'enveloppe, et avec ces pieds, la présente invention est capable de se transformer en un support ou une table. Le procédé de changement de cette fonction comprend les étapes ci-dessous : (a) ouvrir ledit corps pour faire sortir les pieds ; (b) redresser lesdits pieds afin que ledit corps puisse rester debout sur le sol ; (c) sortir les pieds de rallonge de l'intérieur desdits pieds pour ajuster la hauteur du corps d'enveloppe servant de support ou de table ; (d) après l'ajustement de la hauteur, coincer lesdits pieds de rallonge en un point des pieds au moyen des éléments de coincement sur la face externe desdits pieds et des trous et de leur ressort correspondant placés sur la face interne desdits pieds de rallonge. Au vu ce qui est décrit ci-dessus, ledit corps peut être un sac pour ordinateur ou une mallette. Sur la face interne desdits pieds de rallonge sont placés un trou et un ressort ; après que ces pieds de rallonge ont été tirés desdits pieds, une partie saillante dudit ressort est éjectée au travers dudit trou en vue d'être coincée sur un côté dudit élément de coincement. En revanche, lorsque les pieds de rallonge se remettent à l'intérieur des pieds par une poussée, ladite partie saillante retourne sur la face interne desdits pieds de rallonge depuis un cran et le long d'une glissière. Ledit cran est installé sur un côté de l'élément de coincement et, ladite glissière est formée en partant de ce cran jusque sur la face interne dudit élément. Pour que la présente invention soit mieux comprise, des exemples de réalisation en sont expliqués ci-après en compagnie des figures reliées. La figure 2 est un schéma montrant la structure d'enveloppe selon la présente invention ; la figure 3 est une vue latérale de la figure 2 ; la figure 4 est une coupe vue de dessus de la figure 2 ; la figure 5 est un schéma tridimensionnel montrant l'élément de support de la figure 4 ; la figure 6 est un schéma montrant la structure du premier pied de la figure 5 ; la figure 7 est un schéma montrant la sortie du premier pied de rallonge de l'intérieur du premier pied ; la figure 8 est un schéma tridimensionnel vu selon un autre angle de la figure 7 ; la figure 9 est un diagramme du procédé de changement de fonction de la structure d'enveloppe selon la présente invention ; et la figure 10 est un schéma montrant un rangement et un élément de poignée télescopique dans l'élément de support de la figure 4. En référence à la figure 2, qui est un schéma montrant ladite structure 2 selon de la présente invention, cette structure d'enveloppe 2 comprend un corps d'enveloppe 20 et au moins une cloison 21 et un élément de support 40 (non montré sur cette figure, cf. figure 4). Sur la figure 3, qui est une vue latérale de la figure 2, ledit corps 20 comprend un espace d'enveloppe qui est divisé par ladite cloison 21 en deux compartiments : les premier et deuxième compartiments 30, 31 ; le premier compartiment est destiné à recevoir un appareil électronique et le deuxième à ranger l'élément de support 40. Sur la figure 4, qui est une coupe vue de dessus de la figure 2, ledit élément de support 40 possède au moins une extrémité de jonction 41, 42, 43 ou 44 qui est reliée à une surface de ladite cloison 21. En référence à la figure 5, qui est un schéma tridimensionnel montrant l'élément de support de la figure 4, ledit élément de support 40 comprend au moins un premier piètement 50 et un deuxième piètement 51 et ils sont respectivement reliés à une surface de ladite cloison 21. Lesdits piétements 50, 51 comprennent un premier pied 501, un deuxième pied 511, un troisième pied 502 et un quatrième pied 512 puis, ces derniers pieds ont chacun une première extrémité de jonction 42, une deuxième extrémité de jonction 44, une troisième extrémité de jonction 41 et une quatrième extrémité de jonction 43 qui servent de point de jonction à une surface de la cloison 21. Sur la figure 6, qui est un schéma montrant la structure du premier pied de la figure 5, seul ce pied-ci sera pris comme exemple pour expliquer les fonctions de chaque pied selon l'invention et, la description de celles des trois autres pieds sera omise. En référence à la figure 6, à l'intérieur dudit pied 501 est placé un premier pied de rallonge 60, ce qui permet au pied 501 de rallonger sa longueur dans le sens 601. Sur la face externe dudit pied 501 est placé un premier élément de coincement 61 utilisé pour coincer le premier pied de rallonge 60. Sur la face interne dudit pied de rallonge 60 est placé un trou 62 et dans ledit trou 62 est mis un ressort 63 ; à l'aide de l'élasticité dudit ressort 63 et de la poussée produite par la pression à l'intérieur dudit pied 501, le ressort 63 est capable de se déplacer dans les deux sens D. Comme montré sur la figure 6, ledit trou 62 du premier pied de rallonge 60 se trouve à l'intérieur du pied 501, la pression n'en permet pas au ressort 63 de libérer son déplacement par élasticité. En référence à la figure 7, qui est un schéma montrant la sortie du premier pied de rallonge 60 de l'intérieur du premier pied 501, après que ledit pied de rallonge 60 ait été tiré dudit pied 501, grâce au déplacement par élasticité du ressort, la partie saillante 70 dudit ressort 63 est éjectée au travers dudit trou 62 en vue d'être coincée sur un côté dudit élément de coincement 61. Sur la figure 8, qui est un schéma tridimensionnel vu d'un autre angle de la figure 7, sur un côté de l'élément de coincement 61 est aménagé un cran 80 et une glissière 81 est formée en partant de ce cran 80 jusque sur la face interne dudit élément 61. Lorsque cet élément de coincement 61 est tourné par une force exercée de l'extérieur, la partie saillante 70 du ressort 63 entre dans ledit cran 80 et retourne sur le côté interne dudit pied de rallonge 60 le long de la glissière 81, de telle sorte que le pied de rallonge 60 se remet à l'intérieur du pied 501. Sur la figure 9, qui est un diagramme du procédé de changement de fonction de la structure d'enveloppe selon la présente invention, ledit procédé est basé sur lesdits pieds 501, 502, 511 et 512 placés antérieurement dans le corps d'enveloppe 20 et reliés à une surface de ce dernier. Ce procédé comporte les étapes ci-après : étape 90: d'abord, faire sortir les pieds 501, 502, 511 et 512 du corps d'enveloppe 20 ù souvent ledit corps 20 est équipé d'une fermeture à glissières pour qu'il ait au moins une ouverture ; étape 91 : redresser les pieds 501, 502, 511 et 512 de manière à ce que, restant dressés, ils servent de support ou de pieds de table pour ledit corps 20 ; étape 92 : sortir chaque pied de rallonge de son pied correspondant pour ajuster la hauteur du corps d'enveloppe 20 appropriée au besoin de l'utilisateur 10 ; étape 93: faire coincer les pieds de rallonge au moyen dudit élément de coincement 61 placé sur la face externe de chaque pied et des trou 62 et ressort 63 qui sont installés sur la face interne de chaque pied de rallonge. Ledit corps d'enveloppe 20 peut être un sac pour ordinateur ou une mallette. En plus, après que les pieds de rallonge ont été tirés desdits pieds 501, 502, 511 et 512, la partie saillante 70 dudit ressort 63 est éjectée au travers dudit trou 62 en vue d'être coincée sur un côté dudit élément de coincement 61. D'autre part, pour faire rentrer le support ou les pieds de table dans le corps d'enveloppe 20, il faut faire tourner l'élément de coincement 61 pour que la partie saillante 70 entre dans le cran 80, et depuis ce cran 80 et le long de la glissière 81, cette partie saillante 70 retourne sous une pression sur la face interne du pied de rallonge. Ainsi, ledit pied de rallonge n'est plus coincé sur un côté dudit élément de coincement 61, ce qui permet au pied de rallonge de se remettre à l'intérieur du pied. Enfin, pour finir le rangement du support ou des pieds de table, il suffit de fermer ledit corps 20 après que les pieds 501, 502, 511 et 512 aient été remis en place. Sur la figure 10, qui est un schéma montrant un rangement et un élément de poignée télescopique dans l'élément de support de la figure 4, l'élément de support 40 a des extrémités de jonction 41, 42, 43 et 44 qui sont reliées à une surface de la cloison 21. Sous cet élément de support 40 est placé un élément de poignée télescopique P4 servant à ranger la poignée télescopique P1 qui facilite le transport de l'appareil électronique. En plus, sur la cloison 21 et dans l'espace qui n'est pas occupé par l'élément de support 40, ni par la poignée télescopique P4 est aménagé un rangement P2 dans lequel est placé une poche P3 qui est destinée à recevoir des piles ou batteries en réserve ou d'autres objets, ce qui augmente la facilité d'utilisation de la structure d'enveloppe 2 de la présente invention. Référence des numéros : 10 utilisateur 11 siège public 12 ordinateur portable 13 ligne de visée de l'utilisateur vers son ordinateur portable 14 direction vers laquelle l'utilisateur opère son ordinateur portable 2 structure d'enveloppe 20 corps d'enveloppe 21 cloison 30 premier compartiment 31 deuxième compartiment 40 élément de support 41 troisième extrémité de jonction 42 première extrémité de jonction 43 quatrième extrémité de jonction 44 deuxième extrémité de jonction 50 premier piètement 51 deuxième piètement 501 premier pied 502 troisième pied 511 deuxième pied 512 quatrième pied 60 premier pied de rallonge 601 sens 61 premier élément de coincement 62 trou 63 ressort 70 partie saillante 80 cran 81 glissière 90-93 étapes 90-93 (du procédé de changement de fonction) D sens P1 poignée télescopique P2 rangement P3 poche ; et P4 élément de poignée télescopique
Cette structure d'enveloppe, destinée à envelopper un appareil électronique tel qu'un ordinateur portable, comporte un corps d'enveloppe (20), au moins une cloison (21) et un élément de support. A l'intérieur de ladite structure existe encore un deuxième compartiment (31) utilisé pour placer ledit élément de support qui est relié au corps d'enveloppe (20) ; cet élément de support permet à ladite structure, en plus de sa fonction d'envelopper un ordinateur, de se transformer en un support temporaire servant de table pour ordinateur.
1. Structure d'enveloppe, destinée à recevoir un matériel informatique, caractérisée en ce qu'elle comporte : - un corps d'enveloppe (20) dispose d'un espace d'enveloppe ; - au moins une cloison (21), se trouvant dans ledit espace, le divise en deux compartiments : les premier et deuxième compartiments (30, 31) ; le premier compartiment (30) est destiné à recevoir un appareil électronique ; et - un élément de support (40), situé dans le deuxième compartiment (31), qui comporte au moins une première extrémité de jonction (42) reliée à une surface de ladite cloison (21). 2. Structure d'enveloppe selon la 1, caractérisée en ce que ledit corps (20) peut être un sac pour ordinateur ou une mallette. 3. Structure d'enveloppe selon la 1, caractérisée en ce que ledit élément de support (40) comprend au moins un premier piètement (50) qui dispose d'une première extrémité de jonction (42) reliée à une surface de ladite cloison (21) et un deuxième piètement (51) disposant aussi d'une deuxième extrémité de jonction (44) reliée à une surface de ladite cloison (21). 4. Structure d'enveloppe selon la 3, caractérisée en ce qu'un premier pied (501) part de ladite première extrémité de jonction (42). 5. Structure d'enveloppe selon la 3, caractérisée en ce qu'un deuxième pied (511) part de ladite deuxième extrémité de jonction (44). 6. Structure d'enveloppe selon la 3, caractérisée en ce que ledit premier piètement (50) a un troisième pied (502) partant d'une troisième extrémité de jonction (41) reliée à une surface de ladite cloison (21). 7. Structure d'enveloppe selon la 3, caractérisée en ce que ledit deuxième piètement (51) a un quatrième pied (512) partant d'une quatrième extrémité de jonction (43) reliée à une surface de ladite cloison (21).Il 8. Structure d'enveloppe selon la 4, caractérisée en ce qu'à l'intérieur dudit premier pied (501) est placé un premier pied de rallonge (60). 9. Structure d'enveloppe selon la 8, caractérisée en ce que, sur la face externe dudit premier pied (501), est placé un élément de coincement (61) servant à coincer ledit premier pied de rallonge (60). 10. Structure d'enveloppe selon la 9, caractérisée en ce que, sur la face interne dudit premier pied de rallonge (60), sont placés un trou (62) et un ressort (63) correspondant ; lorsque ledit premier pied de rallonge (60) est tiré de l'intérieur du premier pied (501), une partie saillante (70) dudit ressort (63) est éjectée au travers dudit trou (62) pour coincer ledit premier pied de rallonge (60) sur un côté dudit élément de coincement (61). 11. Structure d'enveloppe selon la 10, caractérisée en ce que, sur ledit côté dudit élément de coincement (61), est placé un cran (80) et en ce qu'à partir dudit cran (80) jusque sur la face interne dudit élément de coincement (61) est formée une glissière (81) ; quand ledit premier pied de rallonge (60) se remet dans l'intérieur du premier pied (501), ladite partie saillante (70) retourne par pression et le long de ladite glissière (81) sur la face interne dudit premier pied de rallonge (60). 12. Structure d'enveloppe selon la 1, caractérisée en ce qu'à la surface de ladite cloison (21), est placé un élément de poignée télescopique (P4) dans lequel est placée une poignée télescopique (P1) qui est destinée à porter ledit corps (20). 13. Structure d'enveloppe selon la 1, caractérisée en ce 25 qu'au niveau de la surface de ladite cloison (21), est aménagé un rangement (P2) dans lequel est placée une poche utilisée pour ranger des objets. 14. Procédé de changement de fonction de ladite structure d'enveloppe, caractérisé en ce qu'il est appliqué au corps d'enveloppe (20) qui, dans son intérieur, dispose de plusieurs pieds et en ce qu'il comporte les étapes ci-après : (a) ouvrir d'abord ledit corps (20) pour faire sortir lesdits pieds (501, 502, 511 et 512) ; (b) dresser lesdits pieds (501, 502, 511 et 512) afin qu'ils tiennent debout, ledit corps (20) servant de support ou de table. 15. Procédé de changement de fonction de ladite structure d'enveloppe selon la 14, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes ci-après : (a) sortir les pieds de rallonge de l'intérieur de leur pied correspondant pour ajuster la hauteur appropriée du corps d'enveloppe (20) ; et (b) faire coincer les pieds de rallonge au moyen dudit élément de coincement (61) placé sur la face externe de chaque pied et des trou (62) et ressort (63) qui sont installés sur la face interne de chaque pied de rallonge. 16. Procédé de changement de fonction de ladite structure d'enveloppe selon la 14, caractérisé en ce que ledit corps d'enveloppe (20) peut être un sac pour ordinateur ou une mallette. 17. Procédé de changement de fonction de ladite structure d'enveloppe selon la 14, caractérisé en ce que lorsque les pieds de rallonge sont tirés de l'intérieur de leur pied correpondant, la partie saillante (70) du ressort (63) est éjectée au travers du trou (62) pour coincer les pieds de rallonge à la hauteur nécessaire sur un côté dudit élément de coincement (61). 18. Procédé de changement de fonction de ladite structure d'enveloppe selon la 17, caractérisé en ce que sur ledit côté dudit élément de coincement (61) est placé un cran (80) et qu'à partir dudit cran (80)jusque sur la face interne dudit élément de coincement (61), est formée une glissière (81) ; quand les pieds de rallonge se remettent dans l'intérieur de leur pied correpondant, ladite partie saillante (70) retourne par pression et le long de ladite glissière (81) sur la face interne des pieds de rallonge. 19. Procédé de changement de fonction de ladite structure d'enveloppe selon la 14, caractérisé en ce qu'à la surface de ladite cloison (21) est placé un élément de poignée télescopique (P4) dans lequel est située une poignée télescopique (P1) qui est destinée à tirer ledit corps (20). 20. Procédé de changement de fonction de ladite structure d'enveloppe selon la 14, caractérisé en ce qu'à la surface de ladite cloison (21) est aménagé un rangement (P2) dans lequel est placée une poche utilisée pour ranger des objets.
A
A45
A45C
A45C 7
A45C 7/00
FR2896201
A1
ARMATURE DE DOSSIER DE SIEGE, NOTAMMENT POUR VEHICULE AUTOMOBILE, PERMETTANT LE MONTAGE D'UN ACCOUDOIR
20,070,720
La présente invention concerne, de manière générale, une armature de dossier de siège destinée à un véhicule automobile, par exemple, et permettant le montage d'un accoudoir sur l'une de ses faces latérales. L'invention concerne en particulier une armature de dossier de siège de ce type sur l'une des faces latérales de laquelle un accoudoir de grande taille peut être monté. Depuis quelques temps, certains sièges de véhicules automobiles sont équipés d'un accoudoir de grande taille au niveau de l'une des faces latérales de leur dossier. Dans la plupart des cas, cet accoudoir de grande taille est monté de manière pivotante sur la face latérale du dossier de siège pour offrir une large zone de support pour le bras. Cependant, comme l'accoudoir de grande taille est naturellement plus lourd, une charge excessive imprévue est appliquée par celui-ci sur l'un des côtés du dossier de siège dont l'armature va par conséquent être soumise à une torsion sous l'effet de cette charge excessive. Pour résoudre ce problème, il est nécessaire de renforcer l'armature de dossier de siège proprement dite en augmentant l'épaisseur de chacun des éléments constitutifs de celle-ci, tels qu'un élément d'armature latéral sur lequel l'accoudoir de grande taille est monté directement, ainsi que d'autres éléments d'armature périphériques. Cette armature de dossier de siège renforcée compliquée a donc non seulement pour inconvénient d'avoir un coût et un nombre de pièces plus importants, mais pose également des problèmes, car elle peut difficilement être reconvertie directement en une armature de dossier de siège ordinaire sans accoudoir. Ainsi, traditionnellement, l'armature de dossier de siège ne peut pas être utilisée directement si un accoudoir de grande taille doit y être monté, ce qui nécessite de prévoir deux matrices de formage séparées, comprenant deux matrices de presse séparées dont l'une est conçue pour former une armature de dossier de siège ordinaire sans accoudoir, et l'autre pour former une armature de dossier de siège de structure suffisamment robuste pour permettre le montage d'un accoudoir de grande taille, ce qui augmente encore les coûts de manière indésirable. Compte tenu des inconvénients décrits ci-dessus, la présente invention a pour but de proposer une armature de dossier de siège perfectionnée, notamment pour véhicule automobile, qui soit dotée d'une structure robuste et simplifiée sur laquelle un accoudoir de grande taille puisse être monté, et qui permette également d'utiliser directement une seule armature de dossier de siège ordinaire, que le montage d'un accoudoir soit prévu ou non. Pour atteindre ce but et selon l'un des aspects de la présente invention, il est proposé une armature de dossier de siège, notamment pour véhicule automobile, sur laquelle un accoudoir peut être monté et comprenant: un élément d'armature supérieur; un élément d'armature inférieur disposé au-dessous de l'élément d'armature supérieur; et deux éléments d'armature latéraux montés entre les éléments d'armature supérieur et inférieur, l'un des deux éléments d'armature latéraux comportant un point de connexion au niveau duquel l'accoudoir est destiné à être monté; caractérisée en ce qu'elle comprend également: un élément de renforcement disposé longitudinalement entre l'élément d'armature inférieur et celui des deux éléments d'armature latéraux qui comporte le point de connexion, l'élément de renforcement comprenant: une partie longue qui s'étend dans le sens de sa longueur; une partie verticale courte qui s'étend verticalement et dans le prolongement de la partie longue; au moins deux points de fixation espacés l'un de l'autre et définis dans la partie longue; et au moins un point de fixation défini dans la partie verticale courte, la partie longue étant reliée de manière fixe et amovible, au niveau de ses deux points de fixation espacés l'un de l'autre, à l'élément d'armature inférieur et le long de celui-ci, et la partie verticale courte étant reliée de manière fixe et amovible, au niveau de son point de fixation, à celui des deux éléments d'armature latéraux qui comporte le point de connexion. De préférence, la partie longue de l'élément de renforcement s'étend le long de l'élément d'armature inférieur et se termine par une extrémité disposée à proximité de l'autre des deux éléments d'armature latéraux. De préférence également, l'élément de renforcement est réalisé par pliage d'une tige rigide suivant une configuration de manière générale en forme de L comprenant une partie de tige longue s'étendant longitudinalement et correspondant à la partie longue, et une partie de tige courte s'étendant verticalement qui s'étend vers le haut à partir de la partie de tige longue et dans le prolongement de celle-ci, la partie de tige courte correspondant à la partie verticale courte. Conformément à une autre caractéristique particulière de la présente invention, les deux points de fixation espacés l'un de l'autre de la partie longue peuvent être définis par au moins deux zones aplaties et espacées l'une de l'autre, formées dans celle-ci, et le point de fixation de la partie verticale courte peut être défini par au moins une zone aplatie formée dans celle-ci, les deux zones aplaties de la partie longue étant reliées de manière amovible à l'élément d'armature inférieure, et la zone aplatie de la partie verticale courte étant reliée de manière amovible à celui des deux éléments d'armature latéraux qui comporte le point de connexion. Ce qui précède, ainsi que d'autres buts, caractéristiques et avantages de la présente invention, ressortira plus clairement de la description détaillée suivante d'un mode de réalisation préféré donnée à titre d'exemple nullement limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est une vue schématique en perspective et partiellement éclatée d'une armature de dossier de siège de véhicule automobile, selon la présente invention; la figure 2 est une vue schématique en perspective et partielle d'un élément principal de l'armature de dossier de siège de l'invention; la figure 3 est une vue schématique en perspective d'une tige de renforcement qui constitue l'un des éléments principaux de l'invention; et la figure 4 est une vue schématique en perspective et partielle destinée à expliquer la façon dont la tige de renforcement est reliée à l'armature de dossier de siège. En se référant aux figures 1 à 4, on peut voir représenté un mode de réalisation préféré d'une armature de dossier de siège qui est désignée de manière générale par la référence BF et sur laquelle un accoudoir de grande taille peut être monté, conformément à la présente invention. La référence BF désigne une armature de dossier de siège connue. Comme on peut le voir sur la figure 1, l'armature de dossier de siège BF se compose fondamentalement d'un élément d'armature supérieur 21, d'un élément d'armature inférieur 20 et deux premier et second éléments d'armature latéraux 22 et 23. Deux supports de montants d'appui-tête 25 sont fixés à l'élément d'armature supérieur 21. Le premier élément d'armature latéral 22 est formé à partir d'une plaque rigide pour comporter une paroi principale 22A et deux rebords 22B. Ce premier élément d'armature latéral 22 est relié de manière fixe au niveau de sa partie d'extrémité supérieure à l'une des parties d'extrémité (du côté droit) de l'élément d'armature supérieur 21. De la même manière, le second élément d'armature latéral 23 est formé à partir d'une plaque rigide pour comporter une paroi principale 23A et deux rebords 23B. Ce second élément d'armature latéral 23 est relié au niveau de sa partie d'extrémité supérieure à l'autre partie d'extrémité (du côté gauche) de l'élément d'armature supérieur 21. L'élément d'armature inférieur 20 est monté de manière fixe entre les deux parties d'extrémité inférieures respectives des premier et second éléments d'armature latéraux 22 et 23. Le numéro de référence 24 désigne plusieurs ressorts en zigzag qui s'étendent entre les premier et second éléments d'armature latéraux 22 et 23 afin de supporter de manière élastique le dos d'un occupant du siège. Le numéro de référence 51 désigne plusieurs trous de fixation au niveau desquels des éléments formant bras d'un dispositif d'inclinaison (non représenté) sont destinés à être reliés grâce à l'insertion de boulons de fixation. Dans cette armature de dossier de siège BF, comme le montre la figure 1, un accoudoir AR de grande taille peut être monté sur le premier élément d'armature latéral 22, comme cela est connu dans la technique. Cet accoudoir AR est spécialement conçu pour avoir une taille plus grande qu'un accoudoir ordinaire afin d'offrir une large zone sur laquelle un utilisateur peut appuyer son bras confortablement. A cet effet, un organe support de liaison 30 peut être fixé à la paroi principale 22A du premier élément d'armature latéral 22 au moyen de boulons de fixation 32, par exemple. Comme on peut le voir, un trou d'appui 31 est formé à travers l'organe support de liaison 30 et la paroi principale 22A du premier élément d'armature latéral 22, afin qu'un axe AR-1 de l'accoudoir AR de grande taille puisse y être inséré. A cet égard, bien que cela ne soit pas représenté, l'axe AR-1 peut être maintenu de manière pivotante dans le trou d'appui 31 par des moyens appropriés l'empêchant de sortir de celui-ci, pour qu'ainsi l'accoudoir AR puisse pivoter sur l'axe AR-1 verticalement, comme cela est connu dans la technique. Comme le montre la figure 2, une tige de renforcement 1 est prévue entre l'élément d'armature inférieur 20 et le premier élément d'armature latéral 22. De plus, un trou ou élément de fixation 35 destiné à fixer une partie d'extrémité verticale 1B de cette tige de renforcement 1 au premier élément d'armature latéral 22 est formé dans la paroi principale 22A de ce dernier, au-dessous d'un point où l'organe support de liaison 30 est situé. Bien que cela ne soit pas clairement représenté, le trou de fixation 35 est un trou taraudé. Comme le montre mieux la figure 3, la tige de renforcement 1 est en fait réalisée à partir d'une matière rigide, telle que de l'acier, pliée suivant une configuration de manière générale en forme de L comportant une partie de tige longue s'étendant longitudinalement lA et une partie de tige courte s'étendant verticalement 1B. Conformément au mode de réalisation représenté, la partie longue longitudinale lA de cette tige de renforcement 1 s'étend horizontalement, tandis que la partie courte verticale 1B de celle-ci s'étend vers le haut et dans le prolongement de l'extrémité droite de la partie longue 1A, sensiblement à angle droit. Dans la partie longue lA de la tige de renforcement 1 sont formées une zone de fixation d'extrémité aplatie 1D et une zone de fixation aplatie 1C. Comme on peut le voir, la zone de fixation d'extrémité aplatie 1D et la zone de fixation aplatie 1C sont toutes deux définies de manière à s'étaler verticalement par rapport à l'axe longitudinal de la partie longue 1A de la tige de renforcement 1. La zone de fixation d'extrémité aplatie 1D est disposée à proximité du second élément d'armature latéral 23 et la zone de fixation aplatie 1C est disposée au niveau d'un point proche de la partie courte verticale 1B de la tige de renforcement 1. La référence lDh désigne un trou de fixation taraudé formé dans la zone de fixation d'extrémité aplatie 1D, et la référence lCh désigne un trou de fixation taraudé formé dans la zone de fixation aplatie 1C. La partie courte verticale 1B de la tige de renforcement 1 comporte une zone d'extrémité aplatie dans laquelle un trou de fixation taraudé lBh est formé. Cette zone d'extrémité aplatie est définie de manière à s'étaler transversalement et perpendiculairement à l'axe longitudinal de la partie longue lA de la tige de renforcement 1. Comme cela est mieux visible sur la figure 4, l'élément d'armature inférieur 20 est réalisé à partir d'une plaque en matière rigide comportant une partie formant nervure de renforcement 20A formée par un usinage à la presse approprié pour être en creux par rapport à une partie formant corps principal 20B et pour s'étendre dans la direction longitudinale de l'élément d'armature inférieur 20. Dans cette partie formant nervure de renforcement 20A, deux trous de fixation 20H espacés l'un de l'autre sont formés de manière à être respectivement en alignement avec les deux trous de fixation taraudés 1Dh et lCh formés dans la partie rectiligne lA de la tige de renforcement 1. Bien que cela ne soit pas clairement représenté, chacun de ces trous 20H est un trou taraudé. Comme cela ressort également mieux de la figure 4, la partie longue lA de la tige de renforcement 1 est installée dans la partie formant nervure de renforcement 20A de l'élément d'armature inférieur 20 et le long de celle-ci, après quoi la tige de renforcement 1 est reliée solidement à l'élément d'armature inférieur 20 à l'aide de deux boulons de fixation vissés dans les deux trous de fixation taraudés 20H respectifs, afin de s'étendre le long de la partie formant nervure de renforcement 20A, pour qu'ainsi sa partie longue lA soit maintenue en place. On peut voir qu'à ce moment-là, la zone de fixation d'extrémité aplatie 1D et la zone de fixation aplatie 1C sont toutes deux placées en contact intime avec la surface plane en 20A de l'élément d'armature inférieur 20, ce qui assure une retenue stable de la partie longue 1A de la tige de renforcement 1 et l'empêche de tourner sur son axe central. Ceci a par conséquent pour effet d'assurer le positionnement de la partie courte verticale 1B de la tige 1 par rapport au côté intérieur de la paroi principale 22A du premier élément d'armature latéral 22, de sorte que le trou de fixation taraudé lBh de cette partie courte verticale 1B se trouve en alignement avec le trou de fixation taraudé 35 formé dans la paroi principale 22A. Puis, grâce à un boulon de fixation vissé dans les deux trous de fixation lBh et 35 ainsi alignés, la partie verticale courte 1B de la tige de renforcement 1 est reliée solidement au premier élément d'armature latéral 22, la zone d'extrémité aplatie de cette partie verticale courte 1B étant en contact intime avec la surface plane de la paroi principale 22A du premier élément d'armature latéral 22. Par conséquent, comme on peut le voir sur la figure 2, l'ensemble de la tige de renforcement 1 est monté fixement et directement entre l'élément d'armature inférieur 20 et le premier élément d'armature latéral 22 à l'aide de trois boulons de fixation seulement. Par conséquent, la présente invention permet d'obtenir les avantages et les effets suivants. (i) Cette tige de renforcement s'étendant horizontalement 1 disposée entre l'élément d'armature inférieur 20 et le premier élément d'armature latéral 22 sur lequel l'accoudoir AR de grande taille doit être monté sert non seulement à fournir une résistance supplémentaire à l'encontre d'une charge excessive appliquée par cet accoudoir AR de grande taille et donc lourd, mais également à transmettre et à répartir cette charge dans l'élément d'armature inférieur 20 et le long de celui-ci. A cet égard, l'élément d'armature inférieur 20 est également renforcé par sa partie formant nervure 20A usinée à la presse. Par conséquent, l'armature de dossier de siège BF est assurément protégée contre une torsion et une déformation dues à une charge excessive appliquée à l'élément d'armature latéral 22 par l'accoudoir AR de grande taille. (ii) Une seule et même tige de renforcement 1 peut être fixée solidement à la fois à l'élément d'armature inférieur 20 et à l'élément d'armature latéral 22, sans nécessiter le montage d'autres pièces ou éléments séparés, ce qui permet d'accélérer les opérations de montage de l'armature de dossier de siège BF qui peuvent ainsi être réalisées à un coût extrêmement faible. (iii) Lorsque l'accoudoir AR n'est pas monté sur l'armature de dossier de siège BF, il est facile de démonter la tige de renforcement 1 de l'élément d'armature inférieur 20 et de l'élément d'armature latéral 22 simplement en dévissant et en ôtant les trois boulons. En revanche, lorsque l'accoudoir AR est monté sur l'armature de dossier de siège BF, la tige de renforcement 1 est facile à monter sur cet élément d'armature inférieur 20 et cet élément d'armature latéral 22 au niveau de ces trois points de fixation seulement. Cela signifie que l'armature de dossier de siège BF peut être utilisée directement et facilement pour n'importe quelle armature de dossier de siège conventionnelle ordinaire, ce qui supprime par conséquent la nécessité de prévoir deux armatures de dossier de siège séparées dont l'une est utilisée dans le cas où l'accoudoir AR est monté, et l'autre dans le cas où le montage de l'accoudoir AR n'est pas prévu. Bien que la description précédente ait porté sur un mode de réalisation préféré de la présente invention, celle-ci n'est bien entendu pas limitée à l'exemple particulier décrit et illustré ici, et l'homme de l'art comprendra aisément qu'il est possible d'y apporter de nombreuses variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne une armature de dossier de siège (BF), notamment pour véhicule automobile, dont l'un des deux éléments d'armature latéraux (22, 23) comporte un point de connexion (31) au niveau duquel un accoudoir (AR) de grande taille peut être monté. Un élément de renforcement (1) est fixé de manière amovible entre celui des éléments d'armature latéraux qui comporte le point de connexion et un élément d'armature inférieur (20). L'élément de renforcement (1) comporte une partie longue et une partie courte qui s'étend verticalement à partir de la partie longue et dans le prolongement de celle-ci. La partie longue et la partie courte sont respectivement fixées de manière amovible à l'élément d'armature inférieur (20) et à celui des deux éléments d'armature latéraux (22, 23) qui comporte le point de connexion.
1. Armature de dossier de siège, notamment pour véhicule automobile, sur laquelle un accoudoir peut être monté et comprenant: un élément d'armature supérieur (21); un élément d'armature inférieur (20) disposé au-dessous de l'élément d'armature supérieur; et deux éléments d'armature latéraux (22, 23) montés entre les éléments d'armature supérieur et inférieur (20, 21), l'un des deux éléments d'armature latéraux comportant un point de connexion (31) au niveau duquel l'accoudoir (AR) est destiné à être monté; caractérisée en ce qu'elle comprend également: un élément de renforcement (1) disposé longitudinalement entre l'élément d'armature inférieur (20) et celui des deux éléments d'armature latéraux qui comporte le point de connexion, l'élément de renforcement (1) comprenant: une partie longue (1A) qui s'étend dans le sens de sa longueur; une partie verticale courte (1B) qui s'étend verticalement et dans le prolongement de la partie longue; au moins deux points de fixation (lCh, 1Dh) espacés l'un de l'autre et définis dans la partie longue (1A); et au moins un point de fixation (lBh) défini dans la partie verticale courte (1B), la partie longue (1A) étant reliée de manière fixe et amovible, au niveau de ses deux points de fixation (lCh, 1Dh) espacés l'un de l'autre, à l'élément d'armature inférieur (20) et le long de celui-ci, et la partie verticale courte (1B) étant reliée de manière fixe et amovible, au niveau de son point de fixation 12(lBh), à celui des deux éléments d'armature latéraux (22, 23) qui comporte le point de connexion (31). 2. Armature de dossier de siège selon la 1, caractérisée en ce que la partie longue (1A) de l'élément de renforcement (1) s'étend le long de l'élément d'armature inférieur (20) et se termine par une extrémité (1D) disposée à proximité de l'autre des deux éléments d'armature latéraux (22, 23). 3. Armature de dossier de siège selon la 1, caractérisée en ce que l'élément de renforcement (1) est réalisé par pliage d'une tige rigide suivant une configuration de manière générale en forme de L comprenant une partie de tige longue s'étendant longitudinalement (1A) et correspondant à la partie longue; et une partie de tige courte s'étendant verticalement (1B) qui s'étend vers le haut à partir de la partie de tige longue (1A) et dans le prolongement de celle-ci, la partie de tige courte (1B) correspondant à la partie verticale courte. 4. Armature de dossier de siège selon la 1, caractérisée en ce que les deux points de fixation (lCh, 1Dh) espacés l'un de l'autre sont définis pair au moins deux zones aplaties (1C, 1D) espacées l'une de l'autre et formées dans la partie longue (1A), et en ce que le point de fixation (lBh) est défini par au moins une zone aplatie formée dans la partie verticale courte (1B), les deux zones aplaties (1C, 1D) de la partie longue (1A) étant reliées de manière amovible à l'élément d'armature inférieur (20), et la zone aplatie de la partie verticale courte (1B) étant reliée de manière amovible à celui des deux éléments d'armature latéraux (22, 23) qui comporte le point de connexion (31).
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/68,B60N 2/75,B60N 2/90
FR2899784
A1
APPAREIL A GRILLER OU ROTIR, A CHAUFFAGE PAR INDUCTION
20,071,019
L'invention concerne un appareil à griller ou à rôtir, à chauffage par induction, permettant de griller ou rôtir des aliments que l'on pose directement sur la plaque supérieure à griller ou rôtir dont est pourvu cet. appareil. Il existe déjà des appareils électroménagers à induction comprenant au moins un inducteur pour générer un champ magnétique qui, par l'intermédiaire d'un courant de Foucault, permet de chauffer le contenu d'un récipient qui s'échauffe lui-même par effet Joule. Il existe également au moins une solution d'appareil à griller ou à rôtir dont la plaque-gril supérieure est donc chauffée par des courants de Foucault induits et permet de griller ou rôtir des aliments posés dessus. Un problème qui se pose ici est le contrôle ou la régulation des températures et/ou des puissances générées par un inducteur en vue d'échauffer de manière appropriée les aliments qui sont ici à griller ou à rôtir sur la plaque. Un autre problème est lié à la construction de l'appareil pour qu'il soit performant, fiable, relativement facile à fabriquer et d'un coût de revient bien maîtrisé. Pour tendre vers la satisfaction au moins du premier problème évoqué et permettre une commande et/ou régulation des températures, il est proposé un appareil à griller ou à rôtir, à chauffage par induction, comprenant : - au moins un inducteur pour générer un champ électromagnétique, - au moins une plaque-gril adaptée pour chauffer, sous l'influence du champ électromagnétique généré et présentant une face supérieure sur laquelle on peut griller ou rôtir des aliments directement posés sur elle, et une face inférieure opposée, - au moins une sonde de température interposée entre l'inducteur et la plaque-gril et disposée au contact de la face inférieure de cette dernière, pour relever par contact la température de la plaque-gril, - et des moyens de régulation de température pour réguler la température de cette plaque-gril, une fois les relevés effectués par la sonde, à son contact. D'autres caractéristiques sont proposées pour satisfaire là encore tout ou partie des problèmes évoqués ci-avant, ces caractéristiques concernant le fait que : a)- les moyens de régulation de la température de la plaque-gril comprennent : ^ des moyens d'adaptation de la puissance délivrée par le(s) inducteur(s), ^ et une cartographie prédéfinie et préenregistrée établissant des correspondances entre lesdites puissances et températures, - et une liaison est établie entre la sonde de température et les moyens d'adaptation de la puissance, pour faire délivrer à la plaque-gril une puissance ou une autre, suivant que les relevés de la sonde sont, en deçà d'au moins une température maximum de sécurité, compris dans une gamme ou une autre parmi plusieurs gammes préétablies de température ; et/ou b)- la plaque-gril comprend : ^ plusieurs couches chauffantes, conductrices électriquement et thermiquement, dont au moins une couche ferritique, ces couches étant adaptées pour s'échauffer sous l'influence du champ magnétique créé par le(s) inducteur(s), ^ et une fine couche de protection thermique, isolante électrique et résistante à la chaleur, telle qu'une couche de mica, plus fine que lesdites couches chauffantes, - et la sonde de température est au contact de ladite couche de protection thermique ; et/ou c)- la sonde de température est montée à travers un passage ménagé dans une entretoise en matériau isolant 15 électrique et résistant à la chaleur, tel que du mica, laquelle entretoise est surmontée d'une structure thermiquement et électriquement conductrice pour favoriser la prise de température de la plaque-gril par la sonde; et/ou 20 d)- l'inducteur est pourvu d'un ou plusieurs enroulements et de ferrites réunis dans un support plastique monté sur un écran adapté pour une compatibilité électromagnétique; et/ou e)- l'appareil comprend, en tant qu'inducteurs, ou 25 parmi ses inducteurs, un inducteur principal de plus grande dimension et au moins un inducteur secondaire de plus petite dimension générant une plus faible puissance que l'inducteur principal, disposé à côté de lui, sous une autre zone de la plaque-gril que celle sous laquelle 30 est disposé l'inducteur principal, au moins une autre sonde de température étant disposée au contact de la 10 plaque-gril, sous ladite zone que chauffe l'inducteur secondaire. Une description détaillée d'un mode particulier de réalisation fournie à titre d'exemple va maintenant suivre, en référence aux dessins annexés, donnés également à titre d'exemple non-limitatif et dans lesquels : - la figure 1 est une vue extérieure d'un appareil à griller conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue schématique de dessus (flèche II figure 1), - la figure 3 est un éclaté en perspective de différentes pièces de l'appareil de la figure 1, - la figure 4 détaille des couches qui appartiennent à la 15 plaque-gril, - la figure 5 est une coupe en éclaté des pièces principales de l'appareil des figures 1 et 3, - et la figure 6 est une perspective d'une variante de réalisation de l'appareil de la figure 1. 20 Figure 1, on voit donc un appareil 1 à griller ou à rôtir, portable ou transportable. Il s'agit visuellement d'un bloc essentiellement métallique à poser sur un support de travail, tel que le plan de travail d'une cuisine, à proximité d'une source 25 d'alimentation électrique, telle qu'une prise murale où sa propre prise 3 pourra être branchée. L'appareil 1, appelé ci-après appareil à griller , comprend une plaque-gril supérieure 5 s'étendant (sensiblement) à plat et adaptée pour griller 30 ou rôtir les aliments que l'on aura directement posés sur elle dans ce but. La plaque-gril 5 est encadrée sur trois côtés par des parois pare-graisse dressées, 7. En façade, une rigole transversale 9 s'étend le long de l'essentiel au moins du bord avant de la plaque- gril et permet de conduire vers un orifice de récupération 11 les graisses d'aliments présentes (figures 1, 2). La plaque-gril pourra être légèrement inclinée vers l'avant, pour faciliter cet écoulement. Sous l'orifice 11, les graisses tombent dans un bac sous-jacent, ou tiroir, 13 monté glissant, en façade, sous lui et, plus généralement, sous une partie au moins de la plaque 5, à l'intérieur de l'élément inférieur de bâti 15 de l'appareil qui se dresse comme un parallélépipède creux, à la manière d'un cadre pourvu de glissières latérales intérieures. Figure 1, on voit que l'élément inférieur de bâti 15 est surmonté d'un élément supérieur de bâti 17. Ce dernier, avec l'élément 15, définit un caisson protecteur pour le générateur HF (hautes fréquences) électronique de chaleur 19 et également pour les moyens de commande associés (électronique de puissance, de contrôle...); voir figure 3 où l'élément 15 n'apparaît pas pour ne pas surcharger la figure. En partie supérieure, l'élément 17 qui se présente également comme un cadre, encadre la plaque-gril 5, intègre les parois latérales pare-graisse 7 et présente en façade une découpe 17a laissant apparaître le bloc de commande ou de contrôle 21 avec les boutons ou claviers, et sa signalétique associée. Intérieurement, dans son caisson protecteur 15-17, l'appareil 1 renferme ici un inducteur double couronne 23. Il s'agira donc favorablement d'un inducteur à deux enroulements indépendants l'un de l'autre, adaptés chacun pour créer un champ d'induction (magnétique). Chacun comprend ici deux fils d'alimentation électrique et les deux enroulements sont disposés concentriquement dans un même plan sensiblement horizontal. Ils sont supportés ensemble par un support thermoplastique 25, annulaire, qui surmonte un écran CEM 10 27 (figure 5). L'écran 27 à compatibilité électrique-magnétique (CEM) évite ou limite les dispersions de champ magnétique en concentrant le champ de l'inducteur 23 vers la charge (aliment placé sur la plaque-gril et/ou 15 plaque-gril en elle-même). L'écran 27 est métallique, typiquement en aluminium. Un système de poussoir 29 pousse avec un effet ressort, vers la plaque-gril 5, l'écran 27 et tout ce qui 20 le surmonte (figure 5). L'écran 27 repose sur une plaque 31 également électriquement isolante et résistante à la chaleur, typiquement en mica. Entre l'inducteur 23 et son support 25, sont 25 interposées des barres radiales en ferrite, 33, dont le rôle est de guider/concentrer le champ magnétique vers la plaque-gril 5 et la charge à griller. Côté supérieur, l'inducteur 23 est successivement surmonté, de bas en haut, par un anneau 35, typiquement 30 en mica, ici électriquement isolant et thermiquement résistant, qui joue le rôle d'entretoise/entrefer et d'écran thermique, par un système de fourchettes 36 électriquement et thermiquement conductrices, ici en aluminium, qui s'étendent le long de la plaque-gril dans le but de favoriser une prise de température appropriée par la sonde thermique 49, et enfin par la plaque à griller 5. La plaque-gril 5 comprend des couches de différentes épaisseurs et de différentes matières permettant à la fois d'associer de la conduction électrique et de la conduction thermique, tout en étant compatibles avec un contact alimentaire, au moins en face supérieure. De façon connue, le circuit électronique, composé de ce qui est ici dénommé carte de puissance 51 et de sa commande, va contrôler l'inducteur (chaque inducteur) placé sous la plaque-gril 5. Le champ magnétique créé par la circulation du courant dans l'inducteur va induire des courants de Foucault dans la plaque-gril qui va s'échauffer par effet Joule. La plaque-gril 5 comprend ici un matériau tri couches en acier inoxydable constitué par une âme centrale 37, en acier inoxydable ferritique tel que du type Uginox F13S et de couches externes de parement 39a, 39b en acier inoxydable austénitique de type 1810. Figure 4, la plaque-gril 5 comprend une couche centrale 41 en métal léger, conducteur thermique et électrique, ici de l'aluminium type 1145, interposée entre deux blocs de matériau tri-couches 43 et 45, ici identiques et donc de même épaisseur. Pour tout détail supplémentaire concernant par exemple les épaisseurs des différentes couches, on pourra se reporter aux documents techniques et d'informations fournies par la société UGINE ET ALZ, sous la référence TRIPLAM (marque déposée) PF189 . Sous elle, la couche inférieure 45b du bloc de matériau tri-couches inférieure 45 présente la feuille 47 de protection thermique (figure 4), à propriétés d'isolant électrique (isolant strict ou diélectrique) et de résistance à la chaleur. Il peut s'agir d'une feuille ou d'une couche de mica, plus fine (0,6mm à l,lmm) que l'ensemble des couches chauffantes qui la surmonte et qui appartient donc à la plaque-gril 5. La feuille/couche 47 peut être rapportée par collage sous le bloc 45. La plaque gril 5 forme, avec elle, un ensemble unitaire. Sous la plaque-gril, au contact de sa feuille 47, est placée la sonde de température 49, ici une sonde de type résistance à coefficient de température négatif (CTN) qui est un composant céramique dont la résistance électrique décroît de manière non linéaire lorsque la température augmente. La sonde de température 49 est montée à travers le bloc d'entretoise et d'écran thermique 35 (orifice 35a) qui peut présenter une épaisseur de 3 mm à 8 mm. Autour de la sonde 49, et au-dessus de ce bloc 35, s'étendent les éléments de fourchette 36. La sonde de température 49 est reliée (liaison 53) au générateur, et en particulier à la carte électronique de puissance 51 qui commande la puissance et la fréquence que doit délivrer l'inducteur 23, en fonction des relevés fournis par la sonde de température 49. Une résistance électrique, ou tout autre moyen approprié, modifie la valeur transmise par la sonde pour la rendre acceptable par la carte 51 à laquelle elle est reliée. L'écran CEM 27 est à un potentiel fixe créé par la sortie de la carte électronique 51. Grâce à l'adéquation obtenue entre la puissance/fréquence générée par 1'(des) inducteur(s) 23 (voir ci-après la solution à plusieurs inducteurs), la gestion de ce paramètre physique, en particulier en relation avec la sonde de température 49 et le type de régulation retenu, l'appareil 1 permet d'effectuer de la cuisson fine, de la cuisson de mise en place, de la pré-coloration d'aliments, de confire et/ou d'assurer une cuisson permettant à la fois de saisir et de respecter les aliments, voire encore d'assurer une fonction de mise en attente d'aliments déjà grillés ou rôtis. Favorablement, la sonde de température 49 sera placée vers le centre de l'inducteur considéré (ici 23) et de la plaque-gril 5, en contact donc avec la couche ou feuille 47, si celle-ci a été prévue. La commande de l'appareil 1 par l'opérateur s'effectuera donc par les touches 21a placées en façade, associées à des voyants de contrôle du fonctionnement. Chaque type de chauffage/cuisson (saisie des aliments, pré-coloration....) sera assuré par l'adaptation au moins de la puissance électrique du générateur HF 19 à la demande de l'opérateur, par la mesure en temps réel de la température du dessous de la plaqué-gril 5 par la sonde 49 et en fonction d'un tableau de correspondances préétablies températures-puissances-aliments, pour tous les types d'aliments à griller/rôtir. Ce tableau de correspondance est donc une cartographie prédéfinie et préenregistrée en mémoire 51a de la carte 51, lors d'essais de fonctionnement préalables aux ventes au public, afin d'établir des correspondances entre les puissances délivrées et les températures de la plaque-gril attendues. Par exemple, à partir des touches 21a, il va être ainsi possible de faire fonctionner l'appareil comme suit . D'abord, on propose de sélectionner sur l'une de ces touches la fonction pré-coloration, cuisson fine . Jusqu'à 100 à 120 C, le générateur 23-51 fait alors délivrer par l'inducteur 23 la puissance maximum disponible, par exemple 3500 à 4000W. Dès que la sonde 49 détecte une première valeur de seuil convenue, ici entre 100 et 120 C, la puissance délivrée à la plaque-gril 5 descend à environ 800 à 1100W. Si une seconde valeur de température correspondant à un second seuil de sécurité (par exemple 160 C) est détectée par la sonde 49, la puissance délivrée passe alors à 0 : l'inducteur est coupé. Si l'opérateur, via les touches 21a, choisit maintenant une fonction indiquée saisir , on peut considérer que la puissance délivrée maximum est alors appliquée jusqu'à 230 à 270 C, puis passe à 2400-2900W, entre cette valeur et une température maximum admissible de 290 C par exemple, au-delà de laquelle le générateur se coupe et ne délivre plus de puissance. Ainsi, via la liaison 53 établie entre la sonde 49 et les moyens (23,51,51a) d'adaptation de la puissance et à partir de la cartographie 70 préenregistrée stockée dans la mémoire 51a du générateur, c'est-à-dire à partir du tableau de correspondance température/puissance précité, il va être possible de contrôler le chauffage/la cuisson des aliments posés sur la plaque-gril 5 et donc de délivrer à cette plaque une puissance ou une autre, suivant que les relevés de la sonde sont, en deçà d'au moins une température maximum de sécurité, comprise dans une gamme ou une autre parmi plusieurs gammes préétablies de température. Plutôt qu'un seul générateur, on pourrait prévoir un inducteur principal 62 de plus forte puissance (par exemple 3600W maximum) et un ou plusieurs inducteurs secondaires 64 de plus faible puissance, par exemple 2000W maximum. L'(chaque)inducteur secondaire sera de plus petite section (typiquement diamètre) que l'inducteur principal, les deux étant disposés sous la même plaque-gril 5. A chacun sera associée une carte électronique et une sonde de température (ici 49 et 66 pour les deux inducteurs de la figure 6) au contact de la plaque-gril. L'(chaque) inducteur secondaire 64 sera déporté vers un coin ou un bord de garde au chaud, ou de cuisson douce, que l'on peut prévoir de gérer de façon autonome. Cette zone peut être pilotée dans une ou plusieurs gammes de température (voir ci-avant) via une ou plusieurs puissances délivrées, ceci en fonction des relevés de température fournis par la sonde, telle qu'ici 66
Il s'agit d'un gril à chauffage par induction comprenant un inducteur (23) pour générer un champ électromagnétique, une plaque-gril (5) adaptée pour chauffer sous l'influence du champ électromagnétique généré, une sonde de température (49) disposée au contact de la face inférieure de la plaque-gril et des moyens (51,51a) de régulation de température/puissance, une fois les relevés effectués par la sonde.
1. Appareil à griller ou rôtir, à chauffage par induction, comprenant : -au moins un inducteur (23) pour générer un champ électromagnétique, - au moins une plaque-gril (5) adaptée pour chauffer sous l'influence du champ électromagnétique généré et présentant une face supérieure sur laquelle on peut griller ou rôtir des aliments (70) directement posés sur elle, et une face inférieure opposée, au moins une sonde de température (49) interposée entre l'inducteur et la plaque-gril et disposée au contact de la face inférieure de cette dernière, pour relever par contact la température de la plaque-gril, - et des moyens (51,51a,53) de régulation de température, pour réguler la température de la plaque-gril, une fois les relevés effectués par la sonde, à son contact. 2. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que : - les moyens de régulation de la température de la plaque gril comprennent : * des moyens (51,51a) d'adaptation de la puissance délivrée par le(s) inducteur(s), * et une cartographie (70) prédéfinie et préenregistrée, établissant des correspondances entre lesdites puissances et températures, - et une liaison (53) est établie entre la sonde de température et les moyens (51,51a) d'adaptation de lapuissance, pour faire délivrer à la plaque-gril une puissance ou une autre, suivant que les relevés de la sonde sont, en deçà d'au moins une température maximum de sécurité comprise dans une gamme ou une autre parmi plusieurs gammes préétablies de température. 3. Appareil selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que : - la plaque-gril (5) comprend : ^ plusieurs couches (41,43,45) chauffantes électriquement et thermiquement conductrices, dont au moins une couche ferritique (37), les couches étant adaptées pour s'échauffer sous l'influence du champ magnétique créé par le(s) inducteur(s), ^ et une fine thermique, résistante à couche (47) de protection isolante électrique et la chaleur, telle qu'une couche de mica, plus fine que lesdites couches chauffantes, - et la sonde (19) de température est au contact de ladite couche de protection thermique. 4. Appareil selon la 3, caractérisé en ce que les couches (41,43,45) chauffantes électriquement et thermiquement conductrices comprennent deux ensembles tri-couches (43,45) comprenant chacun une âme centrale (37), en acier ferritique et deux couches externes (39a,39b) en acier austénitique, une couche centrale (41) en métal léger étant interposée entre lesdits deux ensembles tri-couches. 5. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la sonde (49) de température est montée à travers un passageménagé dans une entretoise (35) en matériau isolant électrique et résistant à la chaleur, tel que du mica, laquelle entretoise est surmontée d'une structure (36) thermiquement et électriquement conductrice pour favoriser la prise de température de la plaque-gril par la sonde. 6. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'inducteur (23) comprend un ou plusieurs enroulements et est associé à des éléments ferritiques (33) réunis dans un support plastique (25) monté sur un écran (27) adapté pour une compatibilité électromagnétique. 7. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en tant qu'inducteurs, ou parmi ses inducteurs, un inducteur principal (62) de plus grande dimension et au moins un inducteur secondaire (66) de plus petite dimension générant une plus faible puissance que l'inducteur principal, disposé à côté de lui, sous une autre zone de la plaque-gril que celle sous laquelle est disposé l'inducteur principal, au moins une autre sonde de température (64) étant disposée au contact de la plaque-gril, sous la zone que chauffe l'inducteur secondaire.
A,H
A47,H05
A47J,H05B
A47J 37,H05B 6
A47J 37/06,H05B 6/06,H05B 6/12
FR2897968
A1
SYSTEME DE DETECTION D'INCENDIE ET AERONEF EQUIPE D'UN TEL SYSTEME
20,070,831
L'invention concerne un système de détection d'incendie et un aéronef équipé d'un tel système. Les systèmes de détection d'incendie, par exemple dans les aéronefs, comprennent classiquement une unité de détection (ou FDU de l'anglais "Fire Detection Unit') qui reçoit des informations d'un ensemble de détecteurs couvrant une aire à surveiller et les traite pour transmission à un module d'affichage, située dans le cockpit de l'appareil dans le cas des aéronefs. En général, un ensemble de détecteurs identiques est réparti sur l'aire à protéger ; chaque détecteur est ainsi associé à une zone particulière de l'aire et délivre une valeur déterminée d'une grandeur électrique (telle que par exemple la résistance que forme le détecteur dans le circuit électrique qui le relie à l'unité de détection) selon l'information à transmettre sur l'état du détecteur : fonctionnement normal, panne du détecteur ou présence d'un feu dans la zone concernée. Les différents détecteurs sont classiquement connectés en parallèle sur l'unité de détection, ce qui permet notamment de limiter le câblage nécessaire à l'implantation de la fonction sur l'ensemble de l'aire à protéger. Le branchement en parallèle de détecteurs identiques rend toutefois impossible la différenciation, depuis l'unité de détection, du détecteur transmettant un signal particulier. La détermination du détecteur à l'origine d'une information particulière est pourtant intéressante, non seulement pour la localisation du feu détecté, mais aussi pour identifier précisément et rapidement un détecteur défaillant lors de la maintenance. Par ailleurs, dans les systèmes utilisant deux canaux redondants pour la transmission de l'information, la détermination précise de la zone où un feu est détecté permet de limiter les situations d'alerte au cas où les deux canaux d'information signalent un feu dans la même zone (et non dès qu'un feu est détecté par chaque canal dans une zone quelconque de l'aire). Afin de répondre en partie au moins à ces attentes, sans nécessiter toutefois une augmentation du câblage nécessaire à l'implantation des deux détecteurs, l'invention propose un système de détection d'incendie comprenant une unité de détection apte à mesurer une grandeur électrique entre une première et une seconde bornes, et un premier détecteur connecté aux première et seconde bornes et apte à former une première valeur de la grandeur électrique dans un état déterminé du premier détecteur, caractérisé par un second détecteur connecté aux première et seconde bornes et apte à former une seconde valeur de la grandeur électrique dans ledit état déterminé, la première valeur étant différente de la seconde valeur. L'état déterminé correspond par exemple à la détection d'un feu par le détecteur concerné. Ainsi, bien que les deux détecteurs soient branchés en parallèle, les valeurs différentes de la grandeur électrique permettent de déterminer, depuis l'unité de détection, quel détecteur est dans l'état déterminé (c'est-à-dire par exemple par quel détecteur le feu a été détecté) et ainsi de localiser précisément la zone correspondante. En variante, l'état déterminé peut être le fonctionnement normal du détecteur, auquel cas la détection d'un feu pourra être localisée grâce à la localisation du détecteur en fonctionnement normal puis par déduction. L'état déterminé peut aussi correspondre à une panne du détecteur concerné, auquel cas la localisation du détecteur facilite la maintenance. Dans le cas où l'état déterminé correspond à la détection d'un feu, on peut prévoir en outre que le premier détecteur soit apte à former une troisième valeur de la grandeur électrique en fonctionnement normal et que le second détecteur soit apte à former une quatrième valeur de la grandeur électrique en fonctionnement normal, la troisième valeur étant différente de la quatrième valeur. On peut alors prévoir que le premier détecteur est apte à former une cinquième valeur de la grandeur électrique en cas de panne et le second détecteur est apte à former la cinquième valeur de la grandeur électrique en cas de panne. Lorsqu'un seul détecteur sera en panne, on pourra le localiser précisément grâce à la différence entre la troisième et la quatrième valeur. Selon une variante envisageable, on pourrait prévoir des valeurs différentes de la grandeur électrique pour les premier et second détecteurs en cas de panne. La seconde valeur diffère par exemple de plus de 10 % de la première valeur, ce qui permet d'assurer la distinction entre les valeurs formées par les deux détecteurs. Dans le mode de réalisation envisagé dans la suite, la grandeur électrique est une résistance. L'unité de détection peut en outre présenter une troisième borne et un troisième détecteur connecté à la troisième borne peut alors former une valeur déterminée de la grandeur électrique en cas de détection d'un feu dans une troisième zone. On peut ainsi distinguer l'origine de l'information en déterminant quelle borne mesure la valeur électrique concernée. On peut prévoir dans ce cas que l'unité de détection soit apte à mesurer cycliquement la grandeur électrique au niveau de la seconde borne et au niveau de la troisième borne, afin de surveiller cycliquement le premier groupe de détecteurs (premier et second détecteurs), puis le second groupe (troisième détecteur). Le troisième détecteur peut être connecté entre la troisième borne et la première borne afin de limiter les câblages nécessaires. La combinaison des deux techniques envisagées pour localiser le détecteur concerné (grandeurs électriques différentes d'une part et multiplexage temporel d'autre part), associée à l'utilisation d'une masse commune, permet d'ailleurs un compromis intéressant entre la quantité de câblages nécessaires et la fiabilité de l'information transmise. L'invention propose également, de manière originale en soi, un système de détection d'incendie comprenant une unité de détection apte à mesurer une grandeur électrique, un premier détecteur (ou groupe de détecteurs) connecté à une première borne de l'unité de détection et apte à former une valeur de la grandeur électrique en cas de détection d'un feu dans une première zone, caractérisé par un second détecteur (ou groupe de détecteurs) connecté à une seconde borne de l'unité de détection et apte à former une valeur (éventuellement identique à celle précédemment mentionnée) de la grandeur électrique en cas de détection d'un feu dans une seconde zone, l'unité de détection étant apte à mesurer successivement et cycliquement la valeur de la grandeur électrique au niveau de la première borne et au niveau de la seconde borne. On peut ainsi déterminer par multiplexage temporel le détecteur à 30 l'origine d'une information déterminée et par conséquent localiser la zone concernée. Le premier détecteur et le second détecteur peuvent dans ce cas également être connectés à l'unité de détection au niveau d'une borne commune, ce qui permet de limiter le câblage nécessaire à l'implantation de ces détecteurs. L'invention propose également un aéronef équipé d'un tel système. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description qui suit, faits en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente un système de détection d'incendie reprenant les enseignements de l'invention ; - la figure 2 représente le schéma électrique équivalent d'un détecteur de la figure 1 en fonctionnement normal ; - la figure 3 représente le schéma électrique équivalent d'un tel 10 détecteur en cas de détection d'un feu ; - la figure 4 représente le schéma électrique équivalent d'un tel détecteur en cas de panne du détecteur. Le système de détection d'incendie représenté à la figure 1 est construit sur la base de deux canaux redondants (ou voies redondantes) afin notamment 15 d'améliorer la détection d'un feu, chaque canal étant alimenté électriquement de manière indépendante pour une meilleure sûreté du fonctionnement. On identifiera les éléments de chaque canal au moyen d'un indice, à savoir la lettre "A" pour le premier canal dénommé "canal A" et la lettre 'B' pour le second canal dénommé "canal B'. 20 On se concentrera dans la suite de la description sur les éléments du canal A, étant entendu que ceux du canal B s'en déduisent par symétrie, comme d'ailleurs bien visible sur la figure 1. Une unité de détection 2A (ou FDU de l'anglais "Fire Detection Unit') surveille un ensemble de détecteurs 11 A, 12A, 21 A, 22A associés à une aire à 25 surveiller S et transmet une information INFOA représentative de l'état de ces détecteurs à un module logique 4, ainsi qu'une information de commande LA d'un voyant 8A d'un module d'affichage 10. L'unité de détection 2A est par exemple réalisée au moyen d'un microprocesseur. 30 Comme déjà mentionné, on s'intéresse ici à la partie de l'unité de détection 2A dédiée au canal A, sachant qu'une autre partie 2B de l'unité de détection est dédiée au canal B. Dans le cas décrit ici, les entités 2A et 2B sont en effet regroupées au sein de l'unité de détection (mais alimentées électriquement de manière indépendante). En variante, les parties 2A et 2B pourraient naturellement être réalisées comme deux unités de détection physiquement séparées. L'unité de détection 2A comprend une pluralité de bornes BOA, B1 A, B2A pour connexion aux détecteurs 11 A, 12A, 21 A, 22A de l'aire à surveiller S. Parmi ces bornes, une borne de masse BOA est connectée électriquement à tous les détecteurs 11 A, 12A, 21 A, 22A de l'aire S qui ont donc une masse commune. Entre chacune des autres bornes B1 A, B2A est connectée une pluralité de détecteurs (ici précisément deux détecteurs 11 A, 12A pour la borne B1 A et 21 A, 22A pour la borne B2A) qui forment un groupe de détecteurs associé à cette borne. L'unité de détection 2A comprend des moyens pour mesurer, successivement dans le temps et de manière périodique (c'est-à-dire cycliquement), la résistance présente entre la borne de masse BOA et chacune des autres bornes B1 A, B2A, la durée de la mesure de la résistance entre deux bornes étant naturellement compatible avec le temps de réponse des détecteurs et avec le temps de réponse souhaité pour la détection d'un incendie. L'unité de détection 2A surveille donc cycliquement (par exemple, selon les instructions d'un programme implanté dans le microprocesseur) des groupes de détecteurs (un premier groupe de détecteurs étant ici constitué par le détecteur 11 A et le détecteur 12A, et un second groupe de détecteurs étant ici constitué par le détecteur 21 A et le détecteur 22A). Grâce à cette technique de multiplexage temporel, l'unité de détection 2A peut déterminer une information (représentée ici par la résistance mesurée entre les bornes concernées) par groupe de détecteurs, ce qui permet une première localisation de l'origine de l'information au sein de l'aire à surveiller S. On utilise en outre, dans chaque groupe de détecteurs, des détecteurs globalement identiques en terme de structure, mais qui renvoient des valeurs de résistance différentes pour une même information à transmettre (par exemple une information de détection d'un feu). On remarquera toutefois que des capteurs de deux groupes différents (c'est-à-dire différenciés par leur connexion à au moins une borne de l'unité de détection) peuvent être identiques. On peut prévoir par exemple dans le cas de la figure 1 des détecteurs 11 A et 21 A identiques et des détecteurs 12A et 22A identiques. La figure 2 représente le schéma électrique équivalent d'un détecteur comme ceux utilisés en figure 1 en cas de fonctionnement normal (c'est-à-dire en l'absence de panne et en l'absence de détection d'un feu). Ce schéma électrique comprend l'association parallèle d'un premier interrupteur K1 et de l'association série d'un second interrupteur K2 et d'une première résistance R1. Le circuit électrique équivalent aux bornes du détecteur est formé par l'association série de cette association parallèle et d'une seconde résistance R2, comme bien visible sur la figure 2. Le premier interrupteur K1 est déclenché (ici fermé) par la détection d'un feu dans la zone concernée (zone Z pour le détecteur 11 A). Le second interrupteur K2 est quant à lui déclenché (ici ouvert) par la détection d'un défaut de fonctionnement du détecteur. En fonctionnement normal, comme représenté à la figure 2, le premier interrupteur K1 est donc ouvert et le second interrupteur K2 est ainsi fermé, de telle sorte que le détecteur présente une résistance formée par l'association en série des résistances R1 et R2, soit une résistance équivalente R1 + R2. En cas de détection d'un feu dans la zone surveillée par le détecteur, le premier interrupteur K1 se ferme et court-circuite l'association série de la première résistance R1 et du second interrupteur K2 de telle sorte que le détecteur forme une résistance équivalent de l'ordre de R2, comme représenté à la figure 3 (et ce d'ailleurs quelle que soit la position du second interrupteur K2). En l'absence de feu, mais en présence d'une panne, comme représenté à la figure 4, les premier et second interrupteurs K1, K2 sont ouverts de telle sorte que le détecteur présente une résistance très importante, en théorie infinie. Comme déjà mentionné, on prévoit que les différents détecteurs de chaque groupe (c'est-à-dire les différents détecteurs connectés en parallèle sur deux mêmes bornes de l'unité de détection) présentent des résistances différentes. Dans le cas représenté à la figure 1, on a par exemple les valeurs de résistance des détecteurs 11 A et 12A résumées dans le tableau qui suit. Résistance Détecteur 11 A (S2) Détecteur 12A (S2) R1 2130 4300 R2 1600 860 Résistance équivalente NORMAL 3730 5160 Résistance équivalente FEU 1600 860 Résistance équivalente PANNE oc oc Bien que les détecteurs 11 A, 12A d'un même groupe soient connectés en parallèle, il sera donc possible de déterminer de quel détecteur provient précisément l'information (et donc la zone concernée par celle-ci) puisque les valeurs associées à une même information varient d'un détecteur à l'autre. On présente dans le tableau ci-dessous la valeur de résistance mesurée par l'unité de détection 2A dans les diverses situations envisageables, résultant du montage en parallèle des détecteurs 11 A et 12A et tenant compte de tolérances de +/-5% sur la valeur des résistances R1 et R2 et de la résistance du câblage au moyen d'une marge de 10 % sur la valeur de résistance équivalente obtenue. Etat des détecteurs Résistance Résistance Résistance 11 A et 12A équivalente (S2) équivalente -10% (S2) équivalente +10% (S2) 11 A = Normal 2165 1948 2381 12A = Normal 11 A = Normal 699 629 769 12A = Feu 11A= Feu 1221 1099 1343 12A = Normal 11A= Feu 559 503 615 12A = Feu 11 A = Normal 3716 3345 4088 12A = Panne 11A= Feu 1597 1438 1757 12A = Panne 11A= Panne 5134 4620 5647 12A = Normal 11A= Panne 859 773 945 12A = Feu 11 A = Panne 12A = Panne On remarque que les plages de valeurs définies dans le tableau ci-dessus pour chaque combinaison envisageable de l'état des détecteurs 11 A et 12A ne se chevauchent pas si bien qu'il est possible de déduire l'état de chacun des deux détecteurs de la valeur de résistance mesurée par l'unité de détection 2A malgré le branchement en parallèle de ces détecteurs. On réalise ainsi la localisation précise de l'origine de l'information parmi les détecteurs d'un même groupe, avec un câblage minimal pour l'implantation des connecteurs de ce groupe. Les informations relatives au statut de chaque détecteur, obtenues grâce au multiplexage temporel ou à la différenciation des détecteurs au moyen des résistances différentes qu'ils forment, sont transmises au module logique 4, par exemple sous la forme d'un mot binaire codé INFOA. On prévoit ici en effet que le mot codé INFOA représente l'état des différents détecteurs 11 A, 12A, 21 A, 22A. En variante, on pourrait prévoir que l'unité de détection 2A communique au module logique 4 seulement des informations relatives au groupe de capteurs en cours de surveillance, de telle sorte que le module logique 4 recevrait des informations sur les différents groupes de capteurs par multiplexage temporel. Dans tous les cas, le module logique 4 reçoit également des informations INFOB du canal B et combine les informations reçues afin d'obtenir et de transmettre à un système informatique de gestion 6 de l'aéronef une information sure relative à la détection éventuelle de feu dans les différentes zones Z de l'aire surveillée S. Comme déjà mentionné, l'unité de détection 2A peut également commander l'allumage d'un voyant 8A lorsqu'un feu est détecté dans l'une quelconque des zones Z de l'aire à surveiller S. Le mode de réalisation qui vient d'être décrit ne représente qu'un exemple possible de mise en oeuvre de l'invention.30
Un système de détection d'incendie comprend une unité de détection (2A) apte à mesurer une grandeur électrique entre une première (B0A) et une seconde (B1A) bornes, et un premier détecteur (11 A) connecté aux première et seconde bornes (B0A, B1A) et apte à former une première valeur de la grandeur électrique dans un état déterminé du premier détecteur, par exemple en cas de détection d'un feu dans une première zone (Z).Un second détecteur (12A) connecté aux première et seconde bornes (B0A, B1A) est apte à former une seconde valeur de la grandeur électrique dans ledit état déterminé, c'est-à-dire par exemple en cas de détection d'un feu dans une seconde zone. La première valeur est différente de la seconde valeur.Utilisation dans un aéronef.
1. Système de détection d'incendie comprenant : - une unité de détection (2A) apte à mesurer une grandeur électrique 5 entre une première (BOA) et une seconde (B1 A) bornes, et - un premier détecteur (11 A) connecté aux première et seconde bornes (BOA, B1 A) et apte à former une première valeur de la grandeur électrique dans un état déterminé du premier détecteur, caractérisé par : 10 - un second détecteur (12A) connecté aux première et seconde bornes (BOA, B1 A) et apte à former une seconde valeur de la grandeur électrique dans ledit état déterminé, la première valeur étant différente de la seconde valeur. 2. Système de détection selon la 1, caractérisé en ce que 15 ledit état déterminé correspond à la détection d'un feu. 3. Système de détection selon la 2, caractérisé en ce que le premier détecteur (11 A) est apte à former une troisième valeur de la grandeur électrique en fonctionnement normal et en ce que le second détecteur (12A) est 20 apte à former une quatrième valeur de la grandeur électrique en fonctionnement normal, la troisième valeur étant différente de la quatrième valeur. 4. Système de détection selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que le premier détecteur (11 A) est apte à former une cinquième valeur de la 25 grandeur électrique en cas de panne et en ce que le second détecteur (12A) est apte à former la cinquième valeur de la grandeur électrique en cas de panne. 5. Système de détection selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la seconde valeur diffère de plus de 10 % de la première 30 valeur. 6. Système de détection selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la grandeur électrique est une résistance. 7. Système de détection selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'unité de détection présente une troisième borne (B2A) et en ce qu'un troisième détecteur (21 A ; 22A) connecté à la troisième borne est apte à former une valeur déterminée de la grandeur électrique en cas de détection d'un feu dans une troisième zone. 8. Système de détection selon la 7, caractérisé en ce que l'unité de détection (2A) est apte à mesurer cycliquement la grandeur électrique au niveau de la seconde borne (B1 A) et au niveau de la troisième borne (B2A). 9. Système de détection selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que le troisième détecteur (21 A 22A) est connecté entre la troisième borne (B2A) et la première borne (BOA). 15 10. Aéronef caractérisé en ce qu'il comprend un système de détection d'incendie selon l'une des 1 à 9.10
G,A,B
G08,A62,B64
G08B,A62C,B64D
G08B 17,A62C 3,B64D 47
G08B 17/06,A62C 3/08,B64D 47/00
FR2889599
A1
SYSTEME OPTIQUE A REFLEXION MULTIPLE
20,070,209
o< d2 d2 < Rl R2 o< -a3 1-d3 < R, R3 La présente invention se rapporte au domaine de l'optique. La présente invention se rapporte plus particulièrement au domaine des systèmes optiques à réflexions multiples. Dans le domaine des mesures optiques par absorption, il est connu d'utiliser une source de lumière d'intensité Io pour éclairer un matériau à analyser. La propagation dans le matériau absorbant modifie l'intensité selon une loi exponentielle. Dans le cadre d'une mesure de concentration d'une espèce gazeuse cette loi est du type I=Ioexp(-aNL), a étant la section efficace d'absorption caractéristique du gaz à analyser, N sa concentration, et L, la longueur du parcours optique. On comprend donc qu'il est avantageux d'augmenter le parcours optique afin d'améliorer la précision des mesures d'absorption. Pour ce faire, on peut soit utiliser des sources et des détecteurs à grandes distances, soit utiliser des systèmes optiques de petite taille mais permettant un parcours optique important. Les systèmes optiques à réflexions multiples correspondent à de tels systèmes. Dans le domaine des systèmes optiques à réflexions multiples, l'art antérieur connaît déjà depuis les années 1940, les cellules de White. Comme illustré figure 1, une cellule de White se compose d'une première face comportant un miroir B, et d'une deuxième face comportant deux miroirs A et C. Les miroirs sont agencés de telle sorte que les rayons de courbure des trois miroirs soient égaux à la distance entre les miroirs, R1=R2=R3=D. En modifiant l'angle entre les deux miroirs juxtaposés A et C, il est possible d'ajuster le nombre d'aller-retour du faisceau lumineux et donc d'ajuster le trajet optique. Un tel dispositif de White possède cependant l'inconvénient de ne pas utiliser l'ensemble de la surface utile des miroirs puisque tous les rayons passent par les centres des miroirs A et C et sur deux lignes du miroir B. Ceci est une conséquence de la condition contraignante de symétrie R1=R2=R3=D. Il serait donc avantageux afin d'augmenter le nombre d'aller-retour de la lumière, d'utiliser l'ensemble de la 20 surface des miroirs de la cellule optique. Dans un autre but, il a déjà été proposé, dans la publication Optical True time delay for phased array antennas: demonstration of a quadratic White Cell (Betty Lise Anderson and Craig D. Little), un système comportant une combinaison de deux cellules de White, et un moyen pour faire passer les rayons d'une cellule à l'autre, par exemple de type MEM ou séparateur de faisceau. La seconde cellule de White est composée de deux miroirs, de rayons de courbure différents, mais satisfaisant la condition de White qui est que les rayons de courbure des deux miroirs sont égaux à leurs distances respectives au dispositif de séparation des faisceaux. Les inconvénients de la cellule de White se retrouvent donc également dans le dispositif décrit dans la publication mentionnée cidessus. L'art antérieur connaît également depuis les années 1960, les cellules de Herriott composées de deux miroirs en vis-à-vis, un des miroirs étant percé d'un trou pour faire entrer le faisceau lumineux dans la cellule. Comme illustré figure 2, le faisceau pénètre dans la cellule par le trou percé dans M1 et subit des réflexions multiples sur les deux miroirs. Les traces sur les miroirs forment des ellipses. Pour certaines valeurs de la distance entre les miroirs, le faisceau ressort par le trou percé dans M1. Ces configurations remarquables sont appelées point de fonctionnement. Ainsi, les conditions de fonctionnement d'une cellule de Herriott généralisée à des miroirs de rayons de courbure différents sont obtenues lorsque la distance entre les miroirs est telle qu'il existe deux nombres entiers premiers entre eux K et N tels que: cos( Kg) N (1- a)(1- d) R1 R2 d étant la distance entre les miroirs, R1 étant le rayon de courbure du miroir M1, R2 étant le rayon de courbure du miroir M2. On note que ce dispositif est très stable puisque le point de fonctionnement dépend peu de l'assiette de M1 et pas du tout de l'assiette de M2, les miroirs M1 et M2 peuvent donc bouger légèrement ou même vibrer sans que la sortie du faisceau ne soit affectée. Il est par ailleurs simple à mettre en oeuvre puisqu'il ne comporte que deux miroirs. Cependant, encore une fois, l'ensemble de la surface des miroirs n'est pas utilisée, et cette configuration ne permet pas un grand nombre d'aller-retour entre les miroirs. 5 De façon plus générale, il est connu que dans un dispositif à réflexions multiples comprenant deux miroirs en vis-à-vis de rayons de courbure R1 et R2 et situés à une distance d l'un de l'autre, la condition de stabilité permettant aux faisceaux lumineux d'être maintenu dans la cellule s'écrit: 0 1 _ d - 1- d - <1 R1 A R2 Cette condition bien connue est par exemple décrite dans la publication Laser Beams and Resonators de Hogelnik et Li, dans Applied Optics, Volume 5, Numéro 10, Octobre 1966. La présente invention entend donc proposer un système optique à réflexion multiple stable permettant d'augmenter le nombre d'aller-retour entre les miroirs de la cellule afin d'augmenter le trajet optique du faisceau lumineux, tout en gardant une stabilité optomécanique satisfaisante. Pour ce faire, la présente invention se rapporte à un système optique à réflexions multiples comprenant un moyen d'entrée E d'un faisceau lumineux et un moyen de sortie S, un premier miroir M1 ayant un rayon de courbure R1, en vis-à-vis et à une distance d2 d'un second miroir M2 ayant un second rayon de courbure R2, et en vis-à-vis et à une distance d3 d'un troisième miroir M3 ayant un troisième rayon de courbure R3, le premier miroir M1 et le second 2889599 5 miroir M2 étant agencés de sorte que 0< 1 d2 1 d2 <1 R1 R2 et le premier miroir M1 et le troisième miroir M3, étant agencés de sorte que 0 < 1 d3 1 d3 < 1, le premier R1 R3 miroir M1 et le second miroir M2 formant une première cellule optique ayant un premier axe optique, le premier miroir Mi et le troisième miroir M3 formant une seconde cellule optique ayant un second axe optique, lesdits premier et second axes optiques étant distincts, les rayons de courbures R1, R2, R3 et les distances d2 et d3 n'étant pas simultanément égaux, lesdites premières et secondes cellules optiques étant agencés de sorte à ce que le faisceau lumineux soit contenu dans le système optique entre les moyens d'entrée et les moyens de sortie. Il est entendu que si les miroirs M2 et/ou M3 sont plans et que le miroir M1 est sphérique, les axes optiques sont définis par la droite passant par le centre de courbure de M1 et normale au plan de M2 et/ou M3. Dans le cas d'une cellule formée par des miroirs sphériques, cet axe optique est la droite passant par les centres de courbures des deux miroirs de la cellule. Selon un mode de réalisation particulier, les premier et second miroirs M2 et M3 sont situés à égale distance d du premier miroir M1, et leurs rayons de courbures R2 et R3 sont sensiblement égaux à un rayon commun R. Les deux cellules définies d'une part par le premier miroir M1 et par le second miroir M2, et d'autre part par le premier miroir M1 et par le troisième miroir M3 sont alors agencées de sorte à vérifier les conditions de fonctionnement de Herriott qui s'écrivent pour chaque cellule: il existe deux nombres entiers premiers entre eux K et N tels que cos(Kit) N d d (1 R)(1 R ) É Cette configuration confère au système une grande stabilité optomécanique comme dans le cas d'une cellule de Herriot simple. Les second et troisième miroirs selon l'invention définissent en fait deux cellules de Herriot. En effet, la rotation d'un des deux miroirs entraîne le déplacement de son centre de courbure, ce qui multiplie les réflexions par rapport à une cellule de Herriott connue. Nous montrerons par la suite que l'inclinaison d'un miroir par rapport à l'autre entraîne un déplacement du point de sortie du faisceau qui, au lieu de sortir de la cellule comme dans une cellule de Herriott, recircule dans la cellule, ce qui augmente donc le nombre d'aller-retour du faisceau. Par rapport à une cellule de White, le système selon l'invention possède en outre l'avantage de ne pas nécessiter l'égalité des rayons de courbures des miroirs à la distance entre les deux extrémités de la cellule. Le point de fonctionnement est donc atteint même en dehors d'un système confocal. De préférence, afin de pouvoir faire varier le nombre de réflexions au sein de la cellule, ladite inclinaison est variable et le système optique comprend en outre un moyen de rotation d'au moins un desdits second et troisième miroirs par rapport à l'autre. Selon un premier mode de réalisation particulièrement simple, le système est composé d'un premier miroir sous la forme d'un miroir sphérique, et les second et troisième miroirs sont des miroirs plans inclinés l'un par rapport à l'autre. Selon un autre mode de réalisation, le système est composé d'un premier miroir sous la forme d'un miroir sphérique, et les second et troisième miroirs correspondent respectivement à la partie inférieure et à la partie supérieure d'un même miroir sphérique coupé, l'une des deux parties inférieure ou supérieure étant inclinées l'une par rapport à l'autre. De préférence, le deuxième miroir M2 et le troisième miroir M3 possèdent chacun un bord rectiligne et sont rassemblés par lesdits bords et sans se toucher, lesdits bords étant sensiblement parallèles à la ligne passant par l'intersection des deux axes optiques avec le second miroir M2 et le troisième miroir M3. On positionne également avantageusement le moyen d'entrée E du faisceau lumineux de sorte à générer une ligne de points de réflexion sensiblement focalisés le long du bord d'au moins un desdits second M2 et troisième miroirs M3. De la sorte, on tire partie de la stabilité optomécanique du système, en particulier pour les manipulations embarquées. Les points de focalisation étant liés au point d'entrée, on s'assure en effet qu'ils sont maintenus sur le bord de l'un des miroirs. On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description, faite ciaprès à titre purement explicatif, d'un mode de réalisation de l'invention, en référence aux figures annexées: la figure 1 représente une cellule de White connue de l'art antérieur; - la figure 2 représente une cellule de Herriott connue de l'art antérieur la figure 3 représente un exemple de cellule à réflexion multiple selon l'invention; les figures 4A et 4B représentent un exemple de 10 trajet des réflexions lumineuses dans une cellule selon l'invention; les figures 5 et 6 représentent un exemple de mode de réalisation des miroirs inclinables dans une cellule selon l'invention. - la figure 7 représente un exemple de dispositif pour incliner les miroirs selon l'invention. On rappelle d'abord le fonctionnement d'une cellule connue de type Herriott telle qu'illustrée figure 2. Illustré figure 2, le faisceau pénètre dans la cellule par le trou percé dans M1. Le faisceau subit des réflexions multiples sur les deux miroirs. Les traces sur les miroirs forment des ellipses. Pour certaines valeurs de la distance entre les miroirs, le faisceau ressort par le trou percé dans M1. Ces configurations remarquables sont appelées points de fonctionnement. De façon générale, lorsque les rayons de courbures sont distincts, elles sont obtenues lorsque la distance entre les miroirs est telle qu'il existe deux nombres entiers K et N premiers entre eux (pas de diviseur commun autre que 1) avec: cos (KJr/N) = g,g2 et g, = 1- d et g2 = 1- d R, R2 N est le nombre d'allers-retours effectués par le faisceau dans la cellule. C'est aussi le nombre de réflexion sur un des miroirs. K est le nombre de tours effectués par le faisceau autour de l'axe optique. d étant la distance entre les miroirs, R1 étant le rayon de courbure du miroir M1, R2 étant le rayon de courbure du miroir M2. Dans le cas ou les miroirs en vis-à-vis ont des rayons de courbure identique alors gl=g2 = 1-d/R gl/g2 = 1 Les points de fonctionnement sont obtenus lorsque: d = R(1- cos û) avec B = Kar / N 0E1,74 Ceci a différentes conséquences décrites ci-dessous: Les traces des réflexions sur les deux miroirs forment des ellipses homothétiques dans le rapport A. g2 Ces ellipses sont centrées sur l'axe optique du 25 système qui est la droite passant par les centres de courbure des deux miroirs. Le diamètre de ces taches de réflexions suit une évolution sinusoïdale lorsque l'on parcourt l'ellipse. Le diamètre de ces taches sur les deux miroirs sont dans le même rapport A. g2 Il ressort de cette évolution que, sur chaque miroir, 5 deux taches de réflexions symétriques par rapport à l'axe optique ont le même diamètre. La surface réglée engendrée par les faisceaux est un hyperboloïde. L'ensemble de la cellule est équivalente à un miroir sphérique divergent dont la surface coïncide avec celle de M1 (le faisceau ressort de la cellule comme si le faisceau entrant se réfléchissait sur la surface de Ml) On note par ailleurs que lorsque le point d'entrée est un point de focalisation, le point de sortie l'est aussi. Ceci a pour conséquence que le faisceau émergent est 20 indépendant de l'orientation de M2: les ellipses se déforment, mais le faisceau de sortie reste immobile. Comme dans un Fabry-Perot confocal, les aberrations du système sont du quatrième ordre. La différence de chemin optique entre un faisceau parcourant le système sur l'axe optique et un faisceau hors axe est donnée par: L-2Nd Nr4 dR2 où L est le parcours optique total et r le grand axe de l'ellipse des traces de réflexions (cas ou R1=R2). Dans le cas ou les réflexions sont situées sur des cercles, O et K ont des interprétations géométriques simples: - les points de réflexion sont régulièrement espacés 5 sur le cercle, - deux réflexions successives sont séparées par K intervalles (K-1 taches de réflexions), l'angle entre deux réflexions successives vaut26, - K est le nombre de tours effectués par les 10 réflexions autour de l'axe optique. Lorsque le faisceau entrant est un faisceau parallèle le diamètre des taches varie d'une valeur minimale qui peut être zéro à une valeur maximale qui est voisine de 1/cos(%) fois le diamètre du faisceau entrant. Par ailleurs, lorsque la distance entre les miroirs (ou le rayon de courbure) change, l'ensemble des traces de réflexions glissent sur l'ellipse proportionnellement à leur indice de réflexion. Le point de sortie est donc celui qui bouge le plus. Il se déplace tangentiellement à l'ellipse des réflexions. Par la suite nous ne considérerons que le cas ou les miroirs ont un rayon de courbure identique pour simplifier le formalisme et le raisonnement en retenant que cette cellule fonctionne de manière identique avec des rayons de courbure différents. Toujours pour simplifier l'explication considérons 30 une cellule de Herriott où les réflexions sont situées sur un cercle avec comme points de fonctionnement les cas ou K=1. Compte tenu des propriétés de la cellule de Herriott, chaque réflexion est contiguë de la précédente et de la suivante. Les N/2 premières réflexions sont situées sur la même moitié du miroir. Sur la figure 2, soit M1 le miroir par lequel entrent et sortent les faisceaux, M2 l'autre miroir. En coupant le miroir juste au-dessus du point d'injection, et en faisant pivoter l'une des moitiés que nous appellerons M3 comme sur la figure 3, une deuxième cellule de Herriott est créée. En effet, la rotation de ce miroir entraîne le déplacement de son centre de courbure. Un nouvel axe optique est créé qui passe par le centre de courbure de M3 et M1. Soit X l'axe qui sépare les deux miroirs, Y l'axe perpendiculaire et Z l'axe qui passe par le centre des miroirs M2 et M1, si l'on fait tourner M3 autour de l'axe Y, alors son centre de courbure se déplace dans un plan perpendiculaire à l'axe Y (plan X0Z) et, par conséquent l'intersection du nouvel axe optique avec M3 se déplace sur l'axe X. Illustré figure 4, on étudie maintenant les conséquences de cette configuration sur les réflexions. La première moitié des réflexions reste inchangée: elles se trouvent toujours sur une moitié d'ellipse qui est symétrique par rapport à l'intersection (C2) de l'axe optique de la première cellule avec M2. Lorsque le faisceau arrive pour la première fois sur M3, il entre dans une nouvelle cellule. Cette première réflexion sert de point d'entrée pour la nouvelle cellule. La deuxième moitié des réflexions utilise alors la nouvelle cellule et génère donc une deuxième moitié d'ellipse symétrique par rapport à l'intersection (C3) de l'axe optique de la deuxième cellule avec M3. Ceci est illustré figures 4A et 4B pour un miroir découpé de Herriott avec K=1 et N=31. Le miroir M est coupé en deux sur l'axe des X. La moitié supérieure est inclinée (rotation autour de l'axe des Y). Le nouvel axe optique passe par C3 et les réflexions 15 suivantes sont sur une ellipse symétrique par rapport à ce nouvel axe. Dans le cadre d'une modélisation d'une cellule de Herriott dans l'approximation de Gauss lorsque les réflexions sont situées sur un cercle, la position de la lème réflexion sur l'axe Y est donnée par: y, = -x0 sin(iO) . Dans notre cas, en projection sur le plan YoZ, il n'y a pas de modification des paramètres pour la nouvelle cellule. Les équations projetées sur les plans XoZ et YoZ qui décrivent l'évolution du rayon étant indépendantes, la position sur Y des points de réflexions reste inchangée. Il s'en suit donc que la dimension suivant Y de la 30 nouvelle demi ellipse est indépendante de la rotation de M3 et est donc la même que pour une rotation nulle. De même l'on peut déduire que si le point d'entrée est un point de focalisation, le point de sortie dans une cellule de Herriott classique en est un également. Pour la nouvelle cellule, comme il y a toujours focalisation en projection sur l'axe Y, il en est forcément de même pour l'axe des X: si le point d'entrée est conjugué du point de sortie sur un axe, il doit l'être sur l'autre également. Finalement, le résultat de l'inclinaison demi-miroir 10 M1' conduit à déplacer le point de sortie uniquement sur l'axe des X de deux fois la distance séparant les intersections des axes optiques des deux cellules de Herriot avec M2 et M3. Après avoir effectué sa deuxième moitié de réflexion le faisceau retombe focalisé sur le premier miroir de la première cellule, le faisceau continue donc à parcourir la cellule. Les ellipses sont de plus en plus resserrées jusqu'à ce que l'une d'entre elles passe entre les deux centres optiques. Le sens de rotation des ellipses s'inverse alors (Figure 4A) À ce point, il est possible soit de laisser les réflexions continuer jusqu'à ce que l'un des points de 25 refocalisation sorte du premier demi-cercle des réflexions, soit modifier l'angle d'injection ou l'inclinaison du miroir M1. Il est alors aisé d'injecter le faisceau dans la cellule par un trou situé sur l'un des côtés du demi-miroir inférieur et de récupérer le faisceau en sortie par un trou diamétralement opposé. Une fois dans cette configuration, le réglage d'inclinaison du demi-miroir contrôle le coefficient multiplicateur du nombre de réflexion de la cellule de Herriott initial obtenu pour une inclinaison nulle. Il est remarquable de constater, qu'une fois la position du trou de sortie fixée, le faisceau sortant conserve toujours la même direction quel que soit le coefficient multiplicateur choisi. En considérant que K est le nombre de tours effectués par les réflexions autour du centre optique, il est aisé de voir qu'au cours des N réflexions, le faisceau passe K fois de la partie inférieure de M à sa partie supérieure. Les ellipses sont donc K fois modifiées au cours du premier parcours. En première approximation, le point de sortie est donc décalé de 2K fois la distance entre C2 et C3. Une modélisation rigoureuse aisément réalisable par l'homme du métier montre que cela n'est pas parfaitement exact mais d'autant plus vrai que N est grand. Il est cependant de peu d'importance de connaître l'expression exacte, l'important est qu'ici encore le réglage demi-miroir induit un déplacement du point de sortie permettant sa recirculation dans la cellule. Illustré figures 5 et 6, on décrit maintenant un mode de réalisation utilisant deux miroirs plans, et un miroir sphérique. Les deux miroirs plans forment le couple M2 et M3. Ils sont positionnés initialement comme illustré figure 5, l'un au dessus de l'autre, avec un léger espace entre eux. Les points d'entrée 1 et de sortie 2 sont positionnés de sorte à ce qu'une partie du miroir M'1 soit située entre eux. De la sorte, les points de réflexions sont maintenus dans la cellule. La fixation de ces deux miroirs est réalisée grâce à une pièce mécanique flexible qui permet le réglage de M3 par rapport M2 suivant un axe de rotation unique tout en assurant une très grande rigidité en dehors de cette rotation. Cette pièce est percée de deux trous permettant l'entrée et la sortie du faisceau de la cellule. Une vis de réglage 3 et une butée à ressort permettent le contrôle de M3. Les deux miroirs sont collés directement sur cette pièce. M1 sur la partie fixe et M3 sur la partie mobile. Pour assurer l'orientation correcte des deux miroirs, ceux-ci sont d'abord posés sur leur surface réfléchissante sur une surface plane de référence (plaque de verre). La pièce mécanique, préalablement encollée, est posée sur le dos des miroirs. Nous avons ici décrit des modes de réalisation dans lesquels les rayons de courbures des deux miroirs M2 et M3 sont identiques et sont situés à égale distance du premier miroir M1. L'homme du métier comprend que l'invention n'est pas limitée à ce mode de réalisation et fonctionne également lorsque les miroirs ont des rayons de courbures différents et ne sont pas à égale distance du premier miroir M1. De façon générale, pour un miroir M2 de rayon de courbure R2 situé à une distance d2 du miroir M1 et un troisième miroir M3 de rayon de courbure R3 situé à une distance d3 du miroir M1, il est également possible de vérifier les conditions de stabilité pour les deux cellules formées selon l'invention. Ceci est obtenu lorsque le premier M1 et le second miroirs M2 sont tels que 0< 1d2 1-- <1, et R, R2 le premier miroir M1 et le troisième miroir M3, sont agencés de sorte que 0< 1-d3 1d3 < R, R3 Lorsque les deux cellules formées sont à égale distance d du miroir M1 et que les rayons de courbures R2 et R3 sont égaux à un rayon R, ces deux conditions sont équivalentes. Il existe alors des configurations remarquables qui confèrent au système une grande stabilité optomécanique lorsqu'il existe deux nombres entiers premiers entre eux K et N tels que: cos(Kg) N d d (1R)(1-R ) É 2889599 18
L'invention concerne un système optique à réflexions multiples comprenant un moyen d'entrée (E) d'un faisceau lumineux et un moyen de sortie (S), un premier miroir (M1) ayant un rayon de courbure R1, en vis-à-vis et à une distance d2 d'un second miroir (M2) ayant un second rayon de courbure R2, et en vis-à-vis et à une distance d3 d'un troisième miroir (M3) ayant un troisième rayon de courbure R3, le premier miroir (M1) et le second miroir (M2) étantagencés de sorte que et le premiermiroir (M1) et le troisième miroir (M3), étant agencés desorte que le premier miroir (M1) etle second miroir (M2) formant une première cellule optique ayant un premier axe optique, le premier miroir (M1) et le troisième miroir (M3) formant une seconde cellule optique ayant un second axe optique, lesdits premier et second axes optiques étant distincts, les rayons de courbures R1, R2, R3 et les distances d2 et d3 n'étant pas simultanément égaux, lesdites premières et secondes cellules optiques étant agencés de sorte à ce que le faisceau lumineux soit contenu dans le système optique entre les moyens d'entrée et les moyens de sortie.
1. Système optique à réflexions multiples comprenant un moyen d'entrée (E) d'un faisceau lumineux et un moyen de sortie (S), un premier miroir (Ml) ayant un rayon de courbure R1, en vis-à-vis et à une distance d2 d'un second miroir (M2) ayant un second rayon de courbure R2, et en vis- à-vis et à une distance d3 d'un troisième miroir (M3) ayant un troisième rayon de courbure R3, le premier miroir (Ml) et le second miroir (M2) étant agencés de sorte que o< 1 d2 1--d 2 <1 et le premier miroir (M1) et le Rl R2 troisième miroir (M3), étant agencés de sorte que a3 d3 <1 R, R3 le premier miroir (M1) et le second miroir (M2) formant une première cellule optique ayant un premier axe optique, le premier miroir (M1) et le troisième miroir (M3) formant une seconde cellule optique ayant un second axe optique, lesdits premier et second axes optiques étant distincts, les rayons de courbures Ri, R2, R3 et les distances d2 et d3 n'étant pas simultanément égaux, lesdites premières et secondes cellules optiques étant agencés de sorte à ce que le faisceau lumineux soit contenu dans le système optique entre les moyens d'entrée et les moyens de sortie. 2. Système optique selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un moyen pour faire varier les directions desdits premiers et second axes optiques. 3. Système optique à réflexions multiples selon la 1, caractérisé en ce que lesdits second (M2) et troisième miroirs (M3) sont des miroirs plans inclinés l'un par rapport à l'autre, et en ce que le premier miroir (Ml) est un miroir sphérique. 4. Système optique à réflexions multiples selon la 1, caractérisé en ce que lesdits second (M2) et troisième miroir (M3) sont des miroirs sphériques inclinés l'un par rapport à l'autre. 5. Système optique selon la 4, caractérisé en ce que les deux rayons de courbure R2 et R3 sont sensiblement égaux. 6. Système optique à réflexions multiples selon la 5, caractérisé en ce que les second (M2) et troisième miroirs (M3) correspondent à la partie inférieure et à la partie supérieure d'un même miroir sphérique coupé. 7. Système optique selon la 1 ou 5, caractérisé en ce que les distances d2 et d3 sont sensiblement égales à une distance d, et en ce que les rayons de courbure R2 et R3 sont sensiblement égaux à un rayon R, les premier, second et troisième miroirs étant en outre agencés de sorte à ce qu'il existe deux nombres entiers premiers entre eux K et N tels que: cos(Ke) = N d d R 8. Système optique selon la 1, caractérisé en ce que le deuxième miroir (M2) et le troisième miroir (M3) possèdent chacun un bord rectiligne et sont rassemblés par lesdits bords et sans se toucher, lesdits bords étant sensiblement parallèles à la ligne passant par l'intersection des deux axes optiques avec le second miroir (M2) et le troisième miroir (M3). 9. Système optique selon la 8 caractérisé en ce que le moyen d'entrée (E) du faisceau lumineux est positionné de sorte à générer une ligne de points de réflexion sensiblement focalisés le long du bord d'au moins un desdits second (M2) et troisième miroirs (M3).
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FR2888323
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PROCEDE D'EVALUATION D'UN MELANGE DE PRODUITS PETROLIERS ET DE BIOCARBURANTS
20,070,112
[000li La présente invention concerne l'identification des caractéristiques de bases d'un carburant automobile, en particulier la concentration en biocarburant et en produits d'origine pétrolière et le réglage automatique de certains paramètres moteurs en fonction de l'identification de ces caractéristiques. 2] De nos jours, les automobilistes ont souvent le choix entre plusieurs carburants, notamment entre des essences d'origine pétrolière, essentiellement à base d'hydrocarbures ou des biocarburants qui contiennent des proportions plus ou moins grandes d'alcool. De même des diesters peuvent être substitués à des carburants du type diesel. Dans la suite de ce document, nous qualifierons de produits pétroliers un carburant essentiellement obtenu par raffinage d'un hydrocarbure naturel ou synthétique, à l'exemple des carburants traditionnels comme les essences, essences sans plomb et diesel, enrichis éventuellement de certains additifs comme il est bien connu de l'homme de l'art, et de biocarburants, des produits le plus souvent issus de l'agriculture et à base d'alcool (méthanol ou éthanol par exemple) ou de diesters. 3] L'utilisation exclusive d'un biocarburant pour l'alimentation du moteur d'un véhicule automobile est possible mais n'est généralement pas recommandée compte tenu d'une certaine dégradation des performances. Tel est le cas notamment du démarrage à froid; lorsque la température extérieure est inférieure à environ 5 C. Ceci explique notamment que dans nombre de pays, seuls des mélanges à teneur limitée en biocarburants sont commercialisés. [0004 Dans les pays où les biocarburants sont disponibles purs , souvent à des tarifs particulièrement attractifs, les automobilistes optent souvent pour des stratégies individuelles, choisissant par exemple de remplir environ un tiers du réservoir avec du biocarburant et les deux tiers restant avec des produits pétroliers, et en cherchant ce qu'ils considèrent comme le meilleur compromis prix/performances compte tenu du parcours prévu. 2888323 -2 [0005] A l'évidence, ce type de comportement ne permet pas de régler au mieux les véhicules. Or, en ajustant certains paramètres du moteur tels que notamment la quantité de carburant injecté à chaque temps moteur et/ou le retard à l'allumage, il est possible d'optimiser les performances du véhicule en fonction du carburant effectivement utilisé. Comme une intervention d'un mécanicien après chaque passage à une station service est hors de question, la plupart des véhicules sont au mieux réglés en fonction du mélange de carburant habituellement utilisé par le conducteur. 6] Depuis quelques temps, certains constructeurs proposent un autoréglage du moteur asservi à un capteur placé dans le système d'échappement. Ce système suppose que le moteur a pu démarrer et n'est donc pas une solution pour le démarrage à froid. Par ailleurs, par définition ce système ne peut que corriger après coup un mauvais réglage. 7] Sur les véhicules modernes, munis de moyens de réglage pilotés par une électronique de bord, comme par exemple un calculateur de bord, il serait possible de commander ce réglage automatiquement à partir d'une information sur la nature du carburant effectivement utilisé. 8] Pour une véritable automaticité de ce réglage, il est également souhaitable que le système soit effectivement en mesure de déterminer luimême la nature du carburant disponible dans le réservoir du véhicule ce qui exclut tout procédé impliquant par exemple une saisie par le conducteur de l'information de base et/ou l'association avec un dispositif de mesure qui pourrait être disponible par exemple dans les stations services et qui pourrait être interfacé avec le boîtier électronique du véhicule. 9] Tout matériau, quel que soit son état gazeux, liquide ou solide, peut être caractérisé par sa constante diélectrique. La constante diélectrique varie avec la pression, la température et dans le cas d'un mélange avec la concentration relative de chacun de ses constituants. Une mesure précise de la constante diélectrique d'une solution dont les constituants sont connus permet bien souvent d'en déduire sa composition exacte. 0] Un moyen simple de détermination de la constante diélectrique d'un fluide consiste dans la mesure de la valeur de la capacité formée par deux électrodes séparées par une épaisseur connue du fluide testé. D'une mise en oeuvre très aisée dans un laboratoire, cette méthode nécessiterait un aménagement important du véhicule et/ou la mise en place d'un circuit de dérivation pour effectuer le prélèvement du fluide. 1] Une autre approche bien connue est basée sur une méthode optique. En effet, la constante diélectrique est une grandeur caractéristique de la réponse d'un matériau à un champ électrique. La lumière étant une onde électromagnétique, sa propagation à travers un matériau est affectée par la valeur de la constante électrique dudit matériau. L'indice de réfraction d'un fluide est donc une mesure indirecte de la constante diélectrique. Par ailleurs, dans le cas d'un mélange, l'indice de réfraction du mélange à une valeur intermédiaire entre celles des indices de réfraction des constituants individuels du mélange, pondérée par les fractions (volumiques, massiques) desdits constituants. Dans le cas d'un mélange biocarburant/hydrocarbure, le problème est simplifié dans la mesure où la nature des constituants du mélange et donc leurs indices de réfraction respectifs est connue. 2] Il a été proposé d'appliquer cette approche optique pour déterminer la composition d'un mélange alcool/fuel dans un véhicule automobile. La publication de brevet européen 0 441 056 au nom de Ford Motor Company Ltd décrit ainsi un dispositif selon lequel le fluide testé circule dans un volume de forme hémisphérique qui redirige la lumière provenant d'une source lumineuse vers un détecteur. La quantité de lumière reçue par le détecteur dépend de l'indice de réfraction du fluide, de sorte qu'on peut en déduire la composition du fluide emprisonnée dans l'hémisphère. Un tel système est très complexe à mettre en oeuvre. 3] Selon le brevet US 5 015 091 au nom de Mitsubishi Denki K.K, la concentration en éthanol d'un carburant est déterminée à l'aide d'un prisme empli du fluide testé. La déviation du faisceau lumineux varie en fonction de l'indice de réfraction du fluide. Ce système est sensible aux contraintes mécaniques et là encore, nécessite une modification du circuit de carburant pour y inclure un accès optique prismatique. 4] Il serait donc souhaitable de développer un système plus simple, ne nécessitant pas d'aménagement particulier du véhicule et relativement robuste. 5] Conformément à un premier aspect de l'invention, ce but est atteint par un procédé d'évaluation de la concentration en biocarburant d'un carburant constitué par un mélange de produits pétroliers et de biocarburant comportant l'évaluation de l'indice de réfraction du mélange par l'analyse de la réflexion par le mélange d'un faisceau lumineux convoyé d'une source lumineuse jusqu'au sein du mélange par un guide d'onde. 6] Selon les cas, l'évaluation de l'indice de réfraction peut comporter une étape d'estimation de la valeur réelle de cet indice ou simplement de la variation de cet indice par rapport à celui d'un mélange constitué exclusivement de biocarburant ou de produits pétroliers. 7] Dans un mode de réalisation particulièrement simple de mise en oeuvre, le guide d'onde peut être constitué par une fibre optique. 8] L'étape d'analyse du faisceau lumineux réfléchi est effectuée de préférence au moyen d'un détecteur après séparation du faisceau réfléchi. 9] Dans une variante préférée de l'invention, l'extrémité du guide d'onde plongée dans le mélange est directement placée dans le réservoir d'un véhicule motorisé et l'évaluation de la concentration est prise en compte pour ajuster au moins un paramètre de fonctionnement du moteur. 0] Dans une autre variante de l'invention, l'extrémité du guide est plongée dans une chambre de mélange et les conditions de formation du mélange sont régulées par une boucle de régulation tenant compte notamment des conditions de fonctionnement du moteur et de l'indice du mélange. 1] L'invention sera bien comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se referant aux dessins annexes, parmi lesquels: [0022] la figure 1 est un schéma de principe de la propagation d'une onde plane non polarisée entre deux milieux d'indice n, et n2; [0023] La figure 2 est un schéma illustrant un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention; [0024] La figure 3 est un schéma de principe montrant les trajets des faisceaux lumineux à l'interface guide d'onde- mélange; [0025] La figure 4 est un schéma illustrant une jonction en Y selon l'invention; et [0026] La figure 5 est un schéma de principe illustrant le fonctionnement de l'invention. 7] Comme il ressort de manière bien connue des relations constitutives dans le cadre de la théorie générale de l'électromagnétisme de Maxwell, l'information optique sur la constante diélectrique si du matériau i est contenu dans l'indice de réfraction ni du milieu qui dans le cas d'un isolant non magnétique est donné par: [0028] Pour mesurer optiquement l'indice de réfraction plusieurs stratégies peuvent être employées. Si, comme illustré figure 1, on appelle n2 l'indice du milieu que l'on cherche à mesurer et n, l'indice du milieu de référence, conformément à la loi de Snell-Descartes sur la réfraction de la lumière, pour une onde non polarisée, le produit de l'indice de réfraction n, par le sinus de l'angle d'incidence i d'un rayon dans un premier milieu est égal au produit de l'indice de réfraction par le sinus de l'angle de réfraction t d'un second milieu, ou encore: ni sin a = sin t [0029] Des relations équivalentes peuvent être écrites dans le cas des ondes non planes et/ou polarisées. 0] Si on mesure l'intensité des faisceaux réfléchi ou réfracté à l'interface du milieu dont on cherche à mesurer l'indice, et si on note n le rapport des indices n, et n2 (n = n2), les coefficients de réflexion R et de transmission T en incidence normale nl pour une onde non polarisée sont donnés par: R= 4n T _ (n + 1)2 [0031] De ces équations, on en déduit que la forme de la courbe donnant le coefficient de réflexion à l'incidence normale en fonction de l'indice de réfraction n2 à déterminer est une parabole. Le maximum de sensibilité est obtenu lorsque les indices n, et n2 sont très différents. 2] Différents systèmes ont été proposés qui utilisent la déviation du faisceau réfracté, proportionnelle à l'indice de réfraction, pour mesure cet indice de réfraction. Ces systèmes nécessitent un accès optique au liquide dont on veut connaître les caractéristiques ainsi qu'un alignement précis et sont, de par leur conception, sensibles aux chocs et vibrations ce qui est pénalisant dans une application automobile. 3] Tel n'est pas le cas de la présente invention qui permet de mesurer l'indice de réfraction d'un fluide automobile pour en déduire ses caractéristiques physiques de façon non intrusive, sans avoir à modifier le réservoir. La technique proposée dans l'invention, surtout dans ses variantes préférées est peu encombrante, robuste et facilement industrialisable, pouvant être notamment basée sur des technologies semiconducteur bien connues dans le monde des télécommunications. Elle est très facilement intégrable dans un véhicule, sans nécessiter de modification de ce dernier. 4] Le principe du réfractomètre selon l'invention est décrit en relation avec la figure 2 qui illustre une première variante de l'invention essentiellement constituée par une source lumineuse 1, un guide d'onde 2 dont une extrémité est plongée dans le fluide mesuré 3 placé dans une enceinte 4. Cette enceinte peut être par exemple constituée par les parois du réservoir du véhicule, avec une fibre optique ayant par exemple un diamètre extérieur (gaine comprise) de l'ordre de 1 à 5 mm, baignant dans ce réservoir. 5] Bien que ces moyens ne soient pas représentés, l'extrémité de la fibre baignant plongée dans le réservoir peut être fixée au fond du réservoir (de préférence de façon relativement souple pour amortir les chocs) ou asservie à un flotteur si on préfère éviter de tester le fond du réservoir où des impuretés peuvent éventuellement s'accumuler. 6] La source lumineuse 1 utilisée est par exemple une diode électroluminescente (LED), choisie de manière préférée en raison de son coût. 7] Pour autant, il est aussi possible d'utiliser un laser ou tout autre source pouvant être injectée dans un guide d'onde, notamment une fibre optique sans trop de pertes. Le phénomène étudié étant non résonant, la longueur d'onde n'a que peu d'importance mais doit se situer hors des plages d'absorption du liquide dont on veut mesurer l'indice et si possible, dans un domaine spectral où des détecteurs sensibles et de faible coût sont disponibles. L'émission de lumière peut se faire de façon continue ou par impulsions. Cette dernière méthode est préférée car elle permet de synchroniser la détection du faisceau réfléchi avec son émission, et par la même, de filtrer de façon simple un éventuel bruit de fond. Par ailleurs, certaines sources lumineuses ont une puissance maximale d'émission en régime impulsionnel qui peut être par exemple dix fois plus grande que la puissance d'émission en continu. Utiliser un mode par impulsion permet ainsi d'utiliser une source peu coûteuse, mais néanmoins puissante améliorant ainsi la qualité de la mesure. 8] Le guide d'onde est de préférence une fibre optique, c'est-à-dire un moyen bien adapté dans un environnement soumis à de multiples sources de vibrations comme une automobile. 9] Dans le dispositif selon l'invention, l'indice de réfraction du guide d'onde correspond à l'un des deux indices n, et n2, le second étant l'indice du mélange. Pour simplifier l'interprétation de la mesure, il est préférable que l'indice de réfraction du guide d'onde soit en dehors de l'intervalle correspondant à un mélange à 100% produit pétrolier d'une part et 100% de biocarburant d'autre part. 0] Le tableau ci-après donne l'indice de réfraction de quelques éléments courants Eau 1,33 Diesel 1,46 Ethanol 1,36 Méthanol 1,33 Essence 1,42 * selon le type de végétaux utilisés [0041] Il peut être noté que les valeurs données sont simplement indicatives, et qu'en particulier d'un pays à l'autre, les carburants n'ont pas toujours les mêmes caractéristiques (et peuvent avoir une qualité variable au cours du temps ou d'une partie du territoire à un autre). Un guide d'onde ayant un indice de réfraction inférieur à 1,33 ou supérieur à 1,53 est donc préféré. 2] Selon une autre variante de l'invention plus particulièrement préféré, l'indice du guide d'onde peut être choisi identique (ou du moins très proche) de l'indice d'un des composants du mélange. Autrement dit, le dispositif sera transparent lorsque le mélange est constitué à 100% de ce composé particulier. Dans ces conditions, la réponse du détecteur sera essentiellement linéaire, le mélange réfléchissant d'autant plus de lumière qu'il contient plus du composé dont l'indice de réfraction est autre. On optera ainsi par exemple pour un guide d'onde ayant un indice de réfraction voisin de 1,42 ou de 1,46 selon que le véhicule est un véhicule essence ou diesel. 3] A noter que si le guide d'onde est constitué par une fibre optique, il est aisé d'obtenir un ajustement de cet indice de réfraction, par exemple par dopage ou en choisissant de façon idoine le rapport entre les diamètres intérieur (coeur) et extérieur (gaine) de la fibre, toute technique bien connue de l'industrie des fibres optiques. 4] Il est aussi possible de choisir un guide d'onde dit multi-mode, autrement dit transmettant des faisceaux lumineux non unidirectionnels. L'invention peut ainsi être mise en oeuvre en choisissant une fibre optique avec un coeur relativement épais , généralement considérée comme de qualité inférieure notamment par rapport aux applications dans la télécommunication, et surtout, la faisceau lumineux n'a pas besoin d'être très fin et précis, comme ce serait le cas notamment avec une source relativement onéreuse tel qu'une source de rayon laser. Isooctane 1,39 Diester* 1,47 - 1,53 [0045] Le principe de la mesure reposant sur la détection du faisceau réfléchi, il va de soi que le guide d'onde doit être tel que le faisceau réfléchi peut être effectivement renvoyé. Ceci écarte les fibres optiques ayant une extrémité taillée en biseau notamment en vue de minimiser les réflexions, alors que les guides d'onde présentant une face clivée, perpendiculaire à la direction générale du faisceau lumineux sont préférées. Figure 3 sont représentés les trajets des faisceaux lumineux à l'interface du guide d'onde et du mélange. Sur cette figure, lo désigne l'intensité du faisceau émis par la source lumineuse en direction du mélange d'indice de réfraction n2, IT, la part du faisceau lumineux transmis, IR la partie réflléchie et n, l'indice de réfraction de la fibre optique. 6] Le système représenté à la figure 2 comporte de plus un système de séparation 5 pour accéder au faisceau réfléchi. Ce séparateur peut être par exemple une lame séparatrice, un cube séparateur ou autre moyen équivalent bien connu des spécialistes optique. Dans une variante plus spécialement préférée, ce séparateur est une jonction de fibres optiques en X ou de préférence encore en Y, l'injection se faisant de préférence par une des deux branches, comme illustré figure 4. 7] Dans le cas d'une jonction Y, considérée comme deux branches fusionnant en une branche, le faisceau lumineux est introduit par une des deux branches initiales, rejoint la branche commune, est reflété et le faisceau réfléchi est détecté dans la seconde branche. Ceci est illustré figure 3, dans laquelle E correspond à la source lumineuse émettrice, D au détecteur et R au milieu réfléchissant. Avantageusement, cette jonction Y sera telle que la plus grande partie du faisceau réfléchi est dirigée vers le détecteur, par exemple 99% du faisceau réfléchi étant dirigé vers le détecteur et seule la partie résiduelle, de l'ordre d'au plus 1% continue en direction de la source lumineuse. 8] Une jonction en X est également possible, avec par rapport au cas précédent une branche supplémentaire munie d'un second détecteur servant de donnée de référence. 9] Dans une autre variante de l'invention, le dispositif ne comporte pas de séparateur proprement dit mais une zone dans laquelle la fibre est dénudée (ou du moins est transparente à un rayon lumineux ayant une composante non strictement - 10- parallèle à la direction principale de la fibre. En effet, si la fibre est multi-mode, le faisceau lumineux se propage en partie par une succession de bifurcation contre les parois. Avec un trou dans la fibre, en regard duquel est placé un détecteur, on peut mesurer l'amplitude de la fuite et en déduire l'amplitude du faisceau réfléchi. Cette technique peut demander un étalonnage, par exemple en utilisant un mélange ayant un indice de réfraction identique à celui du guide d'onde de façon à identifier la fuite du faisceau lumineux émis. 0] En revenant sur la variante de l'invention illustrée figure 2, on note que le dispositif comporte un détecteur 6 permettant de mesurer l'intensité du faisceau réfléchi Ce détecteur est par exemple du type photodiode, joulemètre etc. Le détecteur est associé à une électronique de mesure et de commande, ici non représenté. Un dispositif du même type pourra être utilisé pour le détecteur optionnel 7, utilisé pour mesurer une intensité de référence ou pour détecter une panne du système d'éclairage. 1] Dans une variante particulière de l'invention, qui peut être mise en oeuvre tout particulièrement lorsque la source lumineuse est une source laser, le détecteur peut en fait être constitué par des moyens d'observation de la source. En effet, dans la plupart des systèmes optiques, on cherche à minimiser la réflexion du faisceau lumineux, par exemple en taillant la face terminale de la fibre optique en biseau de façon à ce que le rayon réfléchi soit réorienté dans une direction perpendiculaire à la direction du rayon incident, car la réflexion vers la source conduit à une perturbation de la source laser. Dans cette variante de l'invention, on cherche en fait à tirer partie de cette perturbation pour observer le phénomène de réflexion. Une telle variante présente l'avantage qu'elle ne nécessite pas d'étape de séparation du faisceau réfléchi. 2] Dans une autre variante de l'invention plus particulièrement préférée, la fibre optique choisie présente un indice proche du composant principal du mélange, l'intensité de la perturbation est alors une indication de la dérive de l'indice du mélange, autrement dit de l'intensité du faisceau réfléchi. 3] Un mode de fonctionnement de l'invention est décrit ci-après en référence à la figure 5, dans laquelle les éléments communs avec la figure 2 portent les mêmes références. La lumière est injectée dans l'un des bras 10 du coupleur 5, ici un coupleur en Y. La lumière traverse le coupleur et est guidée dans la branche 11 jusqu'à l'extrémité sonde immergée dans le liquide dont on cherche à mesurer l'indice de réfraction. A l'interface entre la fibre et le liquide, la lumière est réfléchie vers l'intérieur de la fibre. L'intensité du faisceau réfléchi dépend du l'indice du liquide dans lequel la fibre est plongée. Le faisceau réfléchi est guidé par la fibre et une partie ressort par la branche 12 du coupleur 5 pour y être évalué par un détecteur. A partir de cette mesure on peut en déduire l'indice de réfraction du liquide. Un coupleur en X peut aussi être utilisé pour mesurer simultanément une intensité de référence avec un autre détecteur. 4] Connaissant l'ensemble des paramètres du mélange sauf celui que l'on veut mesurer (les concentrations relatives par exemple dans le cas d'un mélange de biocarburant et de produit pétrolier à température et espèce chimique donnée), si un seul paramètre évolue, une simple bijection permet d'accéder à l'information recherchée à partir de la mesure de l'intensité réfléchie et donc de l'indice de réfraction. 5] Si plus d'informations sont nécessaires, une extension de l'invention tirant avantage de la dispersion chromatique dans le liquide peut être utilisée. Tout matériau possède un indice de réfraction qui varie en fonction de la longueur d'onde. Cette variation est très forte au voisinage de résonances d'absorption qui sont caractéristiques des constituants du mélange. Cependant, même à des longueurs d'onde éloignées de ces résonances leurs influences sont sensibles. 6] En utilisant une mesure résolue spectralement, on peut donc caractériser plus finement le liquide sondé. Ce diagnostic peut être effectué facilement en modifiant légèrement l'invention décrite précédemment. 7] On peut par exemple, tout simplement multiplexer plusieurs réfractomètres en s'assurant que chaque émetteur fonctionne à une longueur d'onde différente. En reconstituant la courbe de dispersion chromatique du liquide on a ainsi une information supplémentaire pour l'analyser. Un moyen simple consiste par exemple à utiliser un ensemble de diodes électroluminescentes colorées, avec un mécanisme de type barillet pour sélectionner la diode de la couleur voulue. Les diodes - 12 -électroluminescentes commercialisées peuvent émettre une lumière blanche ou une lumière colorée que nous considérerons comme monochromatique , même si en pratique, les diodes émettent sur un spectre de longueur d'onde, mais relativement étroits dans le cas des diodes colorés. A noter qu'il est aussi possible d'utiliser des diodes qui émettent dans une gamme de couleur variant en fonction de la tension appliquée, dans ces conditions, une seule diode peut être utilisée en lui associant un moyen d'appliquer une tension variable. 8] Dans une autre variante de l'invention, la source lumineuse est choisie telle qu'elle émet dans une large gamme spectrale (là encore les diodes électroluminescentes constituent une solution commerciale de mise en oeuvre relativement simple) associée à un ensemble de détecteurs placés en aval d'un filtre interférentiel. On pourra utiliser par exemple un coupleur 6DB, c'est-à-dire un coupleur qui décompose le signal réfléchi en 4 signaux portés par les 4 branches qui reçoivent chacune 'A de l'intensité réfléchie. L'une des branches étant utilisée pour la source, on va pouvoir équiper chacune des 3 autres branches avec un filtre interférentiel de façon à détecter le rayon réfléchi dans une longueur d'onde donnée. Les filtres interférentiels seront de préférence de type réseau de Bragg, qui ont l'avantage de pouvoir faire partie intégrante de la fibre, et donc constituent des systèmes robustes. 9] Les différentes variantes décrites précédemment peuvent bien entendu être combinées si besoin est. 0] De la description faite ci-dessus, l'homme de l'art ne manquera pas de noter que le procédé selon l'invention est mis en oeuvre essentiellement via une simple fibre optique de quelques millimètres de diamètre, plongée dans le mélange à étudier. La conception ne nécessite aucun alignement et est très robuste mécaniquement. Toute la partie électronique de traitement du signal peut être éventuellement (mais non obligatoirement) réalisée en technologie semi-conducteur et fibre optique, c'est à dire en utilisant des technologies à faible coût, très largement maîtrisées et pouvant être facilement fabriquées à grande échelle. - 13 -
1. Procédé d'évaluation de la concentration en biocarburant d'un carburant constitué par un mélange de produits pétroliers et de biocarburants comportant l'évaluation de l'indice de réfraction du mélange par l'analyse de la réflexion par le mélange d'un faisceau lumineux convoyé d'une source lumineuse jusqu'au sein du mélange par un guide d'onde.
Revendications 1. Procédé d'évaluation de la concentration en biocarburant d'un carburant constitué par un mélange de produits pétroliers et de biocarburants comportant l'évaluation de l'indice de réfraction du mélange par l'analyse de la réflexion par le mélange d'un faisceau lumineux convoyé d'une source lumineuse jusqu'au sein du mélange par un guide d'onde. 2. Procédé selon la 1, comportant de plus une étape de séparation du faisceau lumineux réfléchi. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce en ce que l'étape de séparation du faisceau lumineux réfléchi est effectué au moyen d'une jonction Y. 4. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel le guide d'onde est une fibre optique. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que la fibre optique est choisie telle que son indice de réfraction est en dehors de la plage d'indices bornée par l'indice d'un mélange contenant exclusivement du biocarburant et l'indice d'un fluide d'un mélange comportant exclusivement des produits pétroliers. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que la fibre optique est choisie telle que son indice de réfraction est égal à celui d'une des deux bornes. 7. Procédé selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que l'extrémité de la fibre optique en contact avec le mélange présente une face clivée. 8. Procédé selon l'une des 4 à 7, caractérisé en ce que la fibre est multi mode. - 14 - 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la fibre comporte une portion dénudée et en ce que le détecteur est placé en regard de cette portion dénudée. 10. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel la source lumineuse est une source laser. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que les perturbations de la source laser par le faisceau lumineux réfléchi sont observées pour la détection du faisceau lumineux réfléchi. 12. Procédé selon l'une des 1 à 9, dans lequel la source lumineuse est une diode électroluminescente. 13. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel la source lumineuse est polychromatique. 14. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que la diode électroluminescente émet dans une gamme de longueur d'onde étroite de sorte que la lumière émise n'est pas blanche. 15. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel le mélange est placé dans le réservoir d'un véhicule motorisé. 16. Procédé selon la 15 selon lequel l'évaluation de la concentration en biocarburant est prise en considération pour ajuster au moins un paramètre de fonctionnement du moteur.
G
G01
G01N
G01N 21
G01N 21/41
FR2893192
A1
ASSEMBLAGE DE CONNEXION COMPORTANT UNE MECANISME DE VERROUILLAGE ET UN ELEMENT DE BLOCAGE POUR UN TEL ASSEMBLAGE DE CONNEXION
20,070,511
La présente invention concerne un assemblage de connexion, en particulier un assemblage de connexion électrique, comportant un premier élément de connexion et un deuxième élément de connexion, pouvant être raccordés par l'intermédiaire d'un raccordement à vis, le premier élément de connexion comportant un élément de vis chapeau à filetage pour établir le raccordement à vis, pouvant s'engager dans un filetage correspondant raccordé au deuxième élément de connexion. Le raccordement à vis comporte en outre un mécanisme de verrouillage servant à verrouiller l'élément de vis chapeau contre une rotation. Des assemblages de connexion, en particulier des assemblages de connexion électriques, comportant un premier élément de liaison et un deuxième élément de connexion complémentaire, par exemple sous forme d'une fiche et d'une douille complémentaire, pouvant être enfichés, sont connus dans de nombreuses formes de réalisation. Une partie de l'assemblage de connexion comporte un verrouillage à vis destiné à empêcher une séparation de la connexion par insertion. La fiche et la douille sont dans ce cas raccordées par l'intermédiaire d'un élément de vis chapeau, par exemple sous forme d'un écrou chapeau ou d'une vis chapeau et d'un filetage complémentaire. Le raccordement par filetage du raccordement à vis sert ainsi d'une part à produire les forces d'insertion et de traction nécessaires, et d'autre part à produire et à maintenir la force nécessaire par laquelle une surface d'étanchéité d'un élément de raccordement doit être pressée contre l'élément d'étanchéité de l'autre partie de connexion en vue d'établir l'effet d'étanchéité voulu. Le filetage établit en outre un raccordement robuste, approprié aux applications industrielles, empêchant un desserrage intempestif de la connexion et assurant en outre en combinaison avec la force d'étanchéité ci-dessus une protection appropriée contre les vibrations. Pour empêcher un desserrage du raccordement à vis, par exemple sous l'influence de vibrations, un mécanisme de verrouillage devrait être prévu pour le raccordement à vis, servant à verrouiller l'élément de vis contre une rotation dans la direction de l'ouverture. Un tel mécanisme de verrouillage peut par exemple avoir la forme d'un filetage à pas fin du raccordement à vis, présentant en général un auto-blocage élevé, étant donné que le filetage du raccordement à vis présente un pas réduit. Le montage d'un tel dispositif de connexion est toutefois particulièrement laborieux et long, en vue de fermer le raccordement à vis, étant donné que par suite du nombre relativement élevé des pas de vis, il faut prévoir une rotation par torsion relativement puissante de l'élément de vis chapeau. L'objectif de la présente invention consiste ainsi à fournir un assemblage de connexion du type ci-dessus, pouvant être équipé d'un élément de vis chapeau à auto-blocage relativement réduit, et fournissant malgré tout un mécanisme empêchant un desserrage intempestif du raccordement à vis. Cet objectif est réalisé dans un assemblage de connexion en particulier assemblage de connexion électrique, - comportant un premier élément de connexion et un 25 deuxième élément de connexion, pouvant être raccordés par un raccordement à vis; - dans lequel pour la réalisation du raccordement à vis au premier élément de connexion on prévoit un élément de vis chapeau comportant un filetage, pouvant être engagé 30 dans un filetage correspondant, raccordé au deuxième élément de connexion ; - le raccordement à vis comportant un mécanisme de verrouillage, servant à verrouiller l'élément de vis chapeau contre une rotation ; 35 - le mécanisme de verrouillage comportant au moins une saillie, raccordé à l'élément de vis chapeau et au moins un élément de blocage mobile, engagé dans la saillie dans une position de verrouillage en vue de verrouiller l'élément de vis chapeau contre une rotation, et dégageant la saillie dans une position de déverrouillage; - l'élément de blocage comportant au moins un élément de ressort, prétendu dans la position de déverrouillage en vue de produire une force de ressort et déplaçant l'élément de blocage par suite de la force de ressort dans la position de verrouillage. L'invention concerne en outre un élément de blocage pour un tel assemblage de connexion, en particulier pour un assemblage de connexion électrique, dans lequel un premier élément de connexion et un deuxième élément de connexion peuvent être raccordés par un élément de vis chapeau ; - l'élément de blocage étant destiné à verrouiller l'élément de vis chapeau contre une rotation ; - l'élément de blocage étant destiné à s'engager avec une saillie, raccordée à l'élément de vis chapeau, dans une position de verrouillage, en vue de verrouiller l'élément de vis chapeau contre une rotation; - l'élément de blocage comportant au moins un élément de ressort pouvant être prétendu dans une position de déverrouillage de l'élément de blocage pour produire une force de ressort en vue de déplacer l'élément de blocage par la force de ressort dans la position de verrouillage. L'invention fournit un assemblage de connexion, en particulier un assemblage de connexion électrique, comportant un premier élément de connexion et un deuxième élément de connexion pouvant être raccordés par un raccordement à vis. Pour établir le raccordement par vis, le premier élément de connexion comporte un élément de vis chapeau avec un filetage, pouvant être engagé dans un filetage correspondant associé au deuxième élément de connexion. Le raccordement à vis comporte un mécanisme de verrouillage, servant à verrouiller le mécanisme de verrouillage contre une rotation. Le mécanisme de verrouillage comporte au moins une saillie, raccordée à un élément de vis chapeau, et au moins un élément de blocage mobile, engagé dans la saillie dans une position de verrouillage pour verrouiller l'élément de vis chapeau contre une rotation et dégagé de la saillie dans la position de déverrouillage. L'élément de blocage comporte au moins un élément de ressort, prétendu dans la position de déverrouillage en vue de produire une force élastique et déplaçant l'élément de blocage dans la position de verrouillage par la force de ressort. L'assemblage de connexion selon l'invention fournit ainsi un blocage secondaire facile à manipuler par l'utilisateur ou la personne chargée du montage, mais assurant un verrouillage fiable du raccordement à vis de l'assemblage de connexion. Cela est réalisé en particulier par le fait que l'élément de blocage est déplacé automatiquement par l'élément de ressort, par suite de la force élastique, de la position de déverrouillage dans la position de verrouillage, lorsque l'utilisateur déplace non intentionnellement l'élément de blocage contre la force élastique dans la position de déverrouillage. Le raccordement à vis de l'assemblage de connexion peut ainsi être fermé, l'élément de blocage restant automatiquement dans la position de déverrouillage après le montage et le serrage du raccordement à vis ou se déplaçant automatiquement dans la position de verrouillage. Ce mécanisme protège ainsi le raccordement à vis contre un desserrage intempestif, un élément de vis chapeau à auto-blocage relativement réduit pouvant toutefois être prévu, de sorte à fermer le raccordement à vis de manière relativement rapide et par une force de montage relativement réduite. Dans une forme de réalisation préférée de l'invention, l'élément e ressort fait partie intégrante de l'élément de blocage. L'élément de blocage peut ainsi être fabriqué sous forme d'une pièce individuelle solidaire. L'élément de blocage comporte en particulier un élément d'actionnement destiné à déplacer l'élément de blocage, l'élément de ressort faisant partie intégrante de l'élément d'actionnement. L'élément de blocage est par exemple accessible de l'extérieur, au niveau de la surface de l'assemblage de connexion, par l'intermédiaire de l'élément d'actionnement, de sorte que l'élément d'actionnement, pouvant par exemple aussi avoir une forme plane, constitue en outre en même temps le mécanisme de blocage. Dans une forme de réalisation de l'invention, l'élément de ressort comporte au moins un bras de ressort, qui est tendu et plus spécifiquement dévié lors du déplacement de l'élément de blocage dans la position de déverrouillage. Un tel bras de ressort peut avoir par exemple une forme pratiquement droite, le bras de ressort étant par l'élément pour être avoir une Dans l'élément exemple dévié latéralement lors du déplacement de de blocage dans la position de déverrouillage, ainsi prétendu. L'élément de blocage peut ainsi forme compacte. une forme de réalisation de l'invention, de blocage comporte au moins un élément de ressort additionnel, configuré de sorte que l'élément de blocage agencé dans la position de verrouillage est dégagé par élasticité de la saillie lors de la rotation de l'élément de vis chapeau dans la direction de sa fermeture. Lors de la fermeture du raccordement à vis, une personne chargée de la commande ou du montage ne doit ainsi pas d'abord déplacer l'élément de blocage dans la position de verrouillage, mais l'élément de blocage peut rester dans la position de verrouillage lors de la fermeture du raccordement à vis. Cela permet en particulier une commande avec une seule main, étant donné qu'il n'est pas nécessaire d'actionner séparément l'élément de blocage lors de la fermeture du raccordement à vis. La fermeture du raccordement à vis n'exige ainsi pas d'action additionnelle entraînée par le verrouillage secondaire de l'opérateur. Dans une forme de réalisation, l'élément de ressort additionnel peut faire partie intégrante de l'élément de blocage. L'élément de blocage peut ainsi avoir une forme compacte. Dans une autre forme de réalisation, l'élément de blocage comporte un élément d'actionnement destiné à déplacer l'élément de blocage, l'élément de ressort faisant partie intégrante de l'élément d'actionnement. Dans une forme de réalisation du deuxième élément de ressort additionnel, celui-ci présente des caractéristiques de ressort dans une direction radiale de l'assemblage de connexion à section transversale essentiellement circulaire. L'élément de blocage comporte une saillie de blocage, engagée dans la saillie du mécanisme de verrouillage en vue du verrouillage. Par suite de la caractéristique de ressort dans la direction radiale, la saillie de blocage de l'élément de blocage est fléchie dans la direction radiale lors de la rotation de l'élément de vis chapeau, dans la direction du serrage de celui-ci, de sorte à permettre le passage de la saillie. Le raccordement à vis peut ainsi être fermé par l'intermédiaire de la rotation de l'élément de vis chapeau, la saillie de blocage étant dilatée radialement lors de la rotation de l'élément de vis chapeau dans la direction de fermeture, de sorte que la saillie peut passer au-dessus de la saillie de blocage, dans la direction circonférentielle de l'élément de vis chapeau. Pour établir la caractéristique de ressort dans la direction radiale de l'assemblage de connexion, l'élément de blocage comporte dans une forme de réalisation un contour fléchi, agencé de manière coaxiale par rapport à l'élément de vis chapeau. Les axes longitudinaux respectifs de l'élément de vis chapeau et le contour fléchi coïncident ainsi pour l'essentiel. Ce contour fléchi peut avoir la forme d'un élément d'actionnement pour déplacer l'élément de blocage. Le contour fléchi de l'élément de blocage établit une caractéristique de ressort dans une direction radiale du contour fléchi, de sorte qu'une saillie de blocage, agencée par exemple au centre du contour fléchi, peut être fléchie dans la direction radiale lorsque la saillie du mécanisme de verrouillage presse la saillie de blocage vers le bas en vue du passage. Dans une forme de réalisation de l'invention, la saillie du mécanisme de verrouillage est agencée sur un contour interne de l'élément de vis chapeau. Une autre forme de réalisation comporte plusieurs saillies, constituant respectivement des creux intermédiaires, l'élément de blocage s'engageant dans au moins un des creux dans la position de verrouillage. Les saillies et l'élément de blocage coopèrent particulièrement de sorte que lors d'une rotation de l'élément de vis chapeau dans la direction de fermeture, l'élément de blocage est fléchi en vue du passage de l'une des saillies, mais s'engage par verrouillage dans un des creux lors de la rotation de l'élément de vis chapeau contre la direction de fermeture, c'est-à-dire lors de la rotation dans la direction de desserrage. Dans une forme de réalisation de l'invention, la saillie du mécanisme de verrouillage peut avoir une forme en dents de scie, l'élément de blocage comportant au moins une saillie de blocage en dents de scie. Le flanc plus plat de la saillie en dents de scie est en particulier destiné à pousser vers le bas la saillie de blocage ayant aussi une forme en dents de scie lors d'une rotation de l'élément de vis chapeau, le flanc plus raide de la saillie en dents de scie constituant un flanc d'attaque pour la saillie de blocage dans la position de verrouillage, pour bloquer le raccordement à vis contre un desserrage intempestif. Le flanc en biais plus long de la saillie en dents de scie correspond de préférence à un flanc plus long en biais de la saillie de blocage. L'invention peut être appliquée en général dans des systèmes de fermeture mécaniques, comportant un élément de vis chapeau pour établir un raccordement à vis entre un premier élément de connexion et un deuxième élément de connexion. L'élément de vis chapeau peut par exemple avoir la forme d'un écrou chapeau ou d'une vis chapeau. L'invention peut être appliquée en particulier à des assemblages de connexion électriques, dans lesquels le premier élément de connexion et le deuxième élément de connexion ont respectivement la forme d'éléments de connexion d'un connecteur électrique. Un connecteur circulaire comportant une vis chapeau peut ainsi être muni d'un blocage secondaire, assurant une protection sûre de la connexion électrique contre un desserrage intempestif, par exemple par suite de vibrations ou similaires. D'autres formes de réalisation avantageuses de 15 l'invention sont spécifiées dans les revendications auxiliaires. L'invention sera décrite plus en détail ci-dessous, en référence aux dessins représentant des formes de réalisation exemplaires de la présente invention. 20 Dans les dessins: la figure 1 est une vue d'ensemble de composants d'une forme de réalisation d'un assemblage de connexion électrique selon l'invention; la figure 2 est une vue latérale schématique d'une 25 forme de réalisation d'un élément de connexion comportant un écrou chapeau et un élément de blocage selon l'invention; la figure 3 est une vue explosée de l'élément de connexion de la figure 2; 30 la figure 4 est une vue latérale schématique d'une forme de réalisation d'un deuxième élément de connexion, complémentaire de l'élément de connexion de la figure 2; la figure 5 est une vue explosée de l'élément de connexion de la figure 4; la figure 6 est une vue détaillée d'une forme de réalisation d'un écrou chapeau comportant un mécanisme de verrouillage selon l'invention; la figure 7 est une vue en perspective d'un écrou chapeau de la forme de réalisation de la figure 6; la figure 8 est une vue en perspective d'une forme de réalisation d'un élément de blocage selon l'invention; la figure 9 est une vue en perspective d'une forme de réalisation d'un élément de connexion comportant un écrou chapeau et un élément de blocage, comme représenté dans la figure 3; les figures 10 à 12 sont des vues détaillées en perspective d'un assemblage de connexion selon l'invention, en combinaison avec un élément de blocage selon l'invention, constituant un blocage secondaire. La figure 1 est une vue d'ensemble des composants d'une forme de réalisation d'un assemblage de connexion électrique de l'invention, dans lequel un premier élément de connexion 2 peut être connecté avec un deuxième élément de connexion 3 ou 4 par l'intermédiaire d'un raccordement à vis. Pour former le raccordement à vis, le premier élément de raccordement 2 comporte un élément de vis chapeau sous forme d'une vis chapeau 5 comportant un filetage 56, pouvant s'engager dans un filetage correspondant 16 et raccordé au deuxième élément de connexion 3 ou 4. L'écrou chapeau 5 est agencé fermement sur le boîtier de l'élément de connexion 2, dans la direction axiale. Un contact électrique 8, non représenté dans la figure 1, mais représenté dans la figure 9, est agencé de manière coaxiale à l'intérieur de l'écrou chapeau, relié à un élément d'accouplement 6, par exemple un câble électrique de l'autre côté de l'élément de connexion 2. Un élément de blocage 7 sert de blocage secondaire de l'écrou chapeau 5, produit en particulier à partir de plastique, la fonction et la configuration correspondantes étant décrites plus en détail ci-dessous en référence aux figures. L'élément de connexion 3 comporte un filetage 16, formé sur le pourtour externe de l'élément de connexion 3. Un contact électrique complémentaire est agencé à l'intérieur de l'élément de connexion 3, raccordé par l'intermédiaire de l'ouverture arrière de l'élément de connexion 3 à un ou plusieurs conducteurs électriques. L'élément de connexion 3 peut être vissé par l'intermédiaire des deux ouvertures opposées représentées 18 de la bride, par exemple sur un carter de moteur. La partie droite de la figure 1 représente un élément de connexion largement similaire 4, comportant également un filetage fixe 16, un câble pouvant par exemple être connecté par l'intermédiaire de l'élément d'accouplement 6 au contact électrique ou aux contacts électriques à l'intérieur de l'élément de connexion 4. Dans l'état assemblé par vis, les deux parties de connexion 2 et 3 ou 2 et 4 constituent un assemblage de connexion électrique 1. Les figures 2 et 3 montrent différentes vues d'une forme de réalisation d'un élément de connexion 2. La figure 2 est une vue latérale schématique de l'élément de connexion 2 avec l'écrou chapeau 5 et l'élément de blocage 7, la figure 3 étant une vue explosée de l'élément de connexion 2. Le numéro de référence 22 désigne un boîtier de connexion, composé par exemple d'un matériau métallique. Un insert de douille 21 est inséré à partir du côté inférieur du boîtier métallique 22, contenant une douille non représentée, servant de contact électrique et composée par exemple de plastique. L'écrou chapeau 5 est fixé sur le boîtier métallique 22 par l'intermédiaire d'une bague de fixation 23, agencée dans un creux 33 sur le boîtier métallique 22 (vue détaillée A, dans la partie gauche de la figure 3), et sur laquelle l'écrou chapeau 5 est fixé de manière correspondante. Le boîtier métallique 22 comporte en outre des éléments de guidage 32 et 31, sur lesquels l'élément de blocage 7 est fixé et guidé, comme décrit plus en détail ci-dessous. Un bras de ressort avec une protubérance cylindrique 75 de l'élément de blocage 7 glisse sur l'élément de guidage 31 vers l'extérieur, lorsque l'élément de blocage 7 se déplace vers le bas, et ceci sera décrit plus en détail ci-après. L'écrou chapeau 5 est fixé sur le boîtier métallique 22 au-dessus de la bague de fixation 23, et peut être tourné dans la direction d'ouverture et dans la direction de fermeture, pour ouvrir ou fermer le raccordement à vis. L'élément de blocage 7 comporte un contour fléchi à section transversale circulaire, de sorte que l'élément de blocage 7, comme représenté en particulier dans la figure 2, se raccorde dans la position de verrouillage approximativement par affleurement sur le côté externe d'une courbe enveloppante externe (formée par les protubérances 52) de l'écrou 5. L'écrou chapeau présente alternativement des protubérances 52 et des creux sur la circonférence externe, en vue d'améliorer la force de préhension pour assurer l'actionnement de l'écrou chapeau. Les figures 4 et 5 sont des vues d'une forme de réalisation du deuxième élément de connexion 3 de la figure 1, l'élément de connexion 3 ayant une forme complémentaire de l'élément de connexion 2 des figures 2 et 3. La figure 4 est une vue latérale schématique de l'élément de connexion 3, la figure 5 étant une vue explosée de l'élément de connexion 3. Le numéro de référence 13 désigne un boîtier de l'élément de connexion 3, pouvant par exemple être fabriqué à partir d'un matériau métallique et servant de boîtier dit de base. Une bride comportant deux ouvertures 18 pour des raccords à vis correspondants permet de raccorder le boîtier de base 13, par exemple avec un carter de moteur. Un insert 11 pour une fiche de contact (non représentée) est inséré dans l'ouverture inférieure du boîtier de base 13, l'insert 11 pouvant par exemple être composé de plastique. L'ouverture inférieure du boîtier de base 13 est raccordé au carter du moteur par un joint 12. Deux joints toriques d'étanchéité 14 et 15 sont en outre guidés au-dessus de la partie supérieure plus étroite du boîtier de base 13, reposant dans des creux correspondants, comme représenté dans la figure 4. Un effet d'étanchéité voulu peut ainsi être assuré lorsque les deux parties de connexion 2 et 3 sont insérées et assemblées par vissage. Lorsque les éléments de connexion 2 et 3 sont rapprochés dans la direction axiale, l'extrémité avant de l'élément de connexion 3 pénètre en premier lieu à l'intérieur de l'écrou chapeau 5 et ensuite dans la partie interne de l'élément de connexion 2, permettant d'établir un vissage par l'intermédiaire des filetages 56 et 16, par rotation de l'écrou chapeau 5 dans la direction de la fermeture. La fiche de contact et le contact de fiche, ou, en présence de plusieurs contacts électriques, les contacts de fiche et les contacts de douille sont ainsi connectés. Après le vissage complet de l'écrou chapeau 5 avec son filetage intérieur 56 au-dessus du filetage extérieur 16 de l'élément de connexion 3, la connexion est d'une part protégée de manière fiable contre un desserrage intempestif, la fonction d'étanchéité voulue étant en outre assurée par l'intermédiaire des joints correspondants. L'écrou chapeau 5 est fixé dans la direction d'ouverture par un élément de blocage 7, comme décrit ci-dessous, pour empêcher un desserrage intempestif, par exemple par suite de vibrations du carter du moteur sur lequel est fixé l'élément de connexion 3. La figure 6 montre des vues détaillées d'une forme de réalisation d'un écrou chapeau 5, dans lequel sont agencées plusieurs saillies 53 pour former une structure en dents de scie 51 sur un contour interne de l'écrou chapeau 5. Il est en principe possible aussi d'agencer uniquement une saillie 53 sur l'écrou chapeau 5 pour former le mécanisme de blocage. Les saillies 53 forment respectivement des creux intermédiaires 57, l'élément de blocage 7 s'engageant dans une position de verrouillage dans un des creux 57, comme décrit ci-dessous. Les saillies 53 ont une forme en dents de scie, comme représenté en particulier dans la vue détaillée C. La saillie 53 en forme de dents de scie représentée présente un flanc plus long biseauté 54, incliné par exemple à un angle de 60 par rapport à la direction radiale. La saillie 53 comporte en outre une section pratiquement droite ou légèrement fléchie 66 pour former le creux 57. Le flanc plus raide et plus court 58 de la saillie en dents de scie 53 forme une surface d'engagement de la saillie de blocage complémentaire, en vue du verrouillage de l'écrou chapeau 5. La figure 8 montre des vues en perspective d'une forme de réalisation d'un élément de blocage selon l'invention. L'élément de blocage 7 comporte un contour fléchi à section transversale circulaire 71, formant une structure creuse et agencé coaxialement par rapport à l'écrou chapeau 5, comme représenté dans les figures ci-dessus. Le contour fléchi 71 sert en même temps d'élément d'actionnement pour déplacer l'élément de blocage 7, la surface du contour 71 comportant une structure avec des protubérances et des creux, pour accroître un frottement lors de l'actionnement de l'élément de blocage 7. La structure creuse de l'élément de blocage 7 formée par le contour fléchi 71 forme une caractéristique de ressort de l'élément de blocage 7 dans une direction radiale 80 de l'assemblage de connexion ou du contour fléchi 71, de sorte que l'élément de blocage 7 est fléchi dans la direction radiale, en particulier lors d'une pression dans la direction radiale 80. L'élément de blocage 7 comporte en outre une saillie de blocage 72 sous forme d'une patte d'encliquetage, engagée dans une des saillies 53 de l'écrou chapeau 5 en vue du verrouillage. La saillie de blocage 72 a aussi une forme en dents de scie, le flanc biseauté plus long 70 correspondant au flanc plus long biseauté 54 de la saillie 53. L'élément de blocage 7 comporte en outre un élément de ressort 79, comportant deux bras de ressort 74, qui sont tendus, en particulier déviés lors du déplacement de l'élément de blocage 7 dans la position de déverrouillage, comme décrit plus en détail ci-dessous. L'élément de ressort 79 fait partie intégrante de l'élément de blocage 7. Avec l'élément de ressort 79 et le contour fléchi 71 sont créés ainsi deux éléments de ressort séparés, faisant respectivement partie intégrante de l'élément de blocage 7 ou partie intégrante de l'élément d'actionnement 71 de l'élément de blocage 7. Cela présente l'avantage de permettre la fabrication d'un élément de blocage comportant deux éléments de ressorts intégrés, de forme compacte. L'élément de blocage 7 comporte en outre des guidages 73, le long desquels l'élément de blocage est guidé lors de son déplacement. Ces guidages 73 s'engagent dans les éléments de guidage 31 et 32 représentés dans la figure 3, de sorte que les guidages 73 sont engagés dans des guidages correspondants 31 et 32 sur l'élément de connexion 2. L'élément de blocage 7 comporte en outre des moyens de butée 76, agencés de sorte que l'élément de blocage ne peut pas être déplacé au-delà de la position de verrouillage prévue dans la direction de verrouillage. Les moyens de butée 76 sont agencés de sorte à entrer en contact avec les éléments de guidage 31 et à buter contre ceux-ci lors du déplacement de l'élément de blocage 7 dans la direction de la position de verrouillage, de sorte que l'élément de blocage 7 ne peut pas être déplacé au-delà de cette position. Le fonctionnement de l'élément de blocage 7 coopérant avec le mécanisme de verrouillage de l'assemblage de connexion 1 sera décrit plus en détail ci-dessous en référence aux figures 10 à 12. Comme représenté en particulier dans la figure 12, l'écrou chapeau 5 peut tourner dans une direction de fermeture 41 et dans une direction d'ouverture 42. Dans la direction de la fermeture 41, le raccordement à vis est fermé par l'intermédiaire des filetages 56 et 16. La figure 10 montre clairement le contour interne de l'écrou chapeau 5, comportant plusieurs saillies 53 pour former une structure en dents de scie 51, des creux intermédiaires 57 étant respectivement formés, dans lesquels peut s'engager une saillie de blocage 72 de l'élément de blocage 7 dans la position de verrouillage. Dans les figures 10 et 11, l'élément de blocage 7 est agencé dans la position de déverrouillage 77, l'élément de verrouillage 7 étant agencé dans la position de verrouillage 78 dans la figure 12. Pour représenter le mécanisme de verrouillage et de blocage, lafigure 12 représente l'élément de blocage 7 dans une représentation transparente, montrant les bras de ressort internes 74 et les protubérances cylindriques 75 ainsi que les guidages 73. Cette figure montre aussi le mode d'engagement des guidages 73 dans les éléments de guidage correspondants 31 et 32 sur l'élément de connexion 2, les moyens de butée 76 butant contre les éléments de guidage 31 dans la position de verrouillage 78. Lors de l'insertion complète de la saillie de blocage 72 dans le contour interne de l'écrou chapeau 5 dans un des creux 57 dans la position de verrouillage 78, une rotation de l'écrou chapeau 5 dans la direction de l'ouverture 42 est empêchée par la butée des faces avant de saillies en dents de scie respectives. Une rotation de l'écrou chapeau 5 dans la direction de fermeture 41 est toutefois également possible dans la position de verrouillage 78 de l'élément de blocage 7, étant donné que l'élément d'actionnement 71 de l'élément de blocage 7, ayant la forme d'un élément élastique, peut se fléchir dans la direction radiale 80 , de sorte que la saillie respectivement engagée 53 est dégagée lors de la rotation de l'écrou chapeau 5 dans sa direction de fermeture 41, par fléchissement radial de la saillie de blocage 72. La saillie de blocage 72 est poussée vers le bas par la surface avant biseautée 54 de la saillie engagée 53, dans la direction radiale 80, de sorte que la saillie de blocage 72 est fléchie dans la direction radiale lors de la rotation de l'écrou chapeau 5 dans la direction de se fermeture 41, en vue du passage de la saillie 53. Lors de la fermeture de l'écrou chapeau 5, on a ainsi un mécanisme de fermeture du type "rochet". Lors de la rotation de l'écrou chapeau 5 dans la direction d'ouverture 42, l'élément de blocage 7 avec sa saillie de blocage 72 n'est toutefois pas fléchie dans la direction radiale, de sorte que la saillie de blocage 72 s'engage par verrouillage dans un des creux 57. Pour ouvrir ce mécanisme de verrouillage secondaire, il faut déplacer l'élément de blocage 7 par l'intermédiaire de son élément d'actionnement 71 dans la position de déverrouillage 77, ce déplacement pliant les bras de ressort 74 vers l'extérieur, latéralement le long des éléments de guidage 31, entraînant leur prétension. Dans la position de déverrouillage 77, une force de ressort est ainsi établie par suite de la déviation des bras de ressort 74, glissant latéralement vers l'extérieur sur les protubérances cylindriques 75. Les bras de ressort 74 sont ainsi prétendus, de sorte que l'élément de blocage est ramené dans la position de verrouillage 78 par suite de la force de ressort établie, après le dégagement de l'élément d'actionnement 71. L'invention fournit ainsi un blocage secondaire pour un connecteur circulaire comportant un écrou chapeau, l'élément de blocage élastique empêchant d'une part une rotation de l'écrou chapeau dans la direction d'ouverture, mais permettant une rotation de l'écrou chapeau dans la direction de fermeture, sans exiger un déplacement de l'élément de blocage à partir de la position de déverrouillage. Cela est assuré par l'intégration d'un deuxième élément de ressort, assurant dans ce cas un comportement à fléchissement de l'élément de blocage, l'intégration d'un premier élément de ressort assurant le retour automatique de l'élément de blocage dans la position de verrouillage et son maintien dans cette position. Les premier et deuxième éléments de ressort sont ainsi intégrés de manière avantageuse dans une seule pièce, sous forme de l'élément de blocage. La fermeture du raccordement à vis n'exige donc pas d'action supplémentaire de la part d'un opérateur, le simple retour de l'élément de blocage permettant de dégager le mécanisme de verrouillage
L'invention concerne un assemblage de connexion, en particulier un assemblage de connexion électrique (1), dans lequel deux éléments de connexion sont raccordés par vissage par un élément de vis chapeau. Le raccordement à vis comporte un mécanisme de verrouillage (51, 53, 7, 72), servant à verrouiller l'élément de vis chapeau (5) contre une rotation (42). Le mécanisme de verrouillage comporte au moins une saillie (53) raccordée à l'élément de vis chapeau (5), et au moins un élément de blocage mobile (7, 72), engagé dans la saillie (53) dans une position de verrouillage (78), pour verrouiller l'élément de vis chapeau (5) contre une rotation (42), et dégageant la saillie (53) dans une position de déverrouillage (77). L'élément de blocage (7) comporte au moins un élément de ressort (79), prétendu dans la position de déverrouillage (77) en vue de produire une force de ressort, et déplaçant l'élément de blocage par suite de la force de ressort dans la position de verrouillage (78). L'invention fournit ainsi un blocage secondaire facile à manipuler par l'utilisateur.
1. Assemblage de connexion, en particulier assemblage de connexion électrique (1), - comportant un premier élément de connexion (2) et un deuxième élément de connexion (3), pouvant être raccordés 5 par un raccordement à vis; - dans lequel pour la réalisation du raccordement à vis au premier élément de connexion (2) on prévoit un élément de vis chapeau (5) comportant un filetage 56, pouvant être engagé dans un filetage correspondant (16), 10 raccordé au deuxième élément de connexion (3); - le raccordement à vis comportant un mécanisme de verrouillage (51, 53, 7, 72), servant à verrouiller l'élément de vis chapeau (5) contre une rotation (42); - le mécanisme de verrouillage comportant au moins une 15 saillie (53), raccordé à l'élément de vis chapeau (5) et au moins un élément de blocage mobile (7, 72), engagé dans la saillie (53) dans une position de verrouillage (78) en vue de verrouiller l'élément de vis chapeau (5) contre une rotation (42), et dégageant la saillie (53) dans une 20 position de déverrouillage (77); - l'élément de blocage (7) comportant au moins un élément de ressort (79), prétendu dans la position de déverrouillage (77) en vue de produire une force de ressort et déplaçant l'élément de blocage par suite de la force de 25 ressort dans la position de verrouillage (78). 2. Assemblage de connexion selon la 1, dans lequel l'élément de ressort (79) fait partie intégrante de l'élément de blocage (7). 3. Assemblage de connexion selon les 30 1 ou 2, dans lequel l'élément de blocage (7) comporte un élément d'actionnement (71) pour déplacer l'élément de blocage, l'élément de ressort (79) faisant partie intégrante de l'élément d'actionnement. 4. Assemblage de connexion selon l'une des 35 1 à 3, dans lequel l'élément de ressort (79) comporte au moins un bras de ressort (74), tendu et plus spécifiquement dévié lors du déplacement de l'élément de blocage (7) dans la position de déverrouillage (77). 5. Assemblage de connexion selon l'une des 1 à 4, dans lequel l'élément de blocage (7) comporte au moins un élément de ressort additionnel (71), configuré de sorte que l'élément de blocage (7, 72) agencé dans la position de verrouillage (78) dégage la saillie (53) par fléchissement lors de la rotation de l'élément de vis chapeau (5) dans sa direction de fermeture (41). 6. Assemblage de connexion selon la 5, dans lequel l'élément de ressort additionnel (71) fait partie intégrante de l'élément de blocage (7). 7. Assemblage de connexion selon les 5 ou 6, dans lequel l'élément de blocage (7) comporte un élément d'actionnement (71), pour déplacer l'élément de blocage, l'élément de ressort additionnel (71) faisant partie intégrante de l'élément d'actionnement. 8. Assemblage de connexion selon l'une des 5 à 7, dans lequel une saillie de blocage (72) agencée sur l'élément de blocage (7) sert au verrouillage lors de l'engagement dans la saillie (53), l'élément de ressort additionnel (71) présentant une caractéristique de ressort dans la direction radiale (80) de l'assemblage de connexion, de sorte que la saillie de blocage (72) est fléchie dans la direction radiale (80) lors de la rotation de l'élément de vis chapeau (5) dans sa direction de fermeture (41), en vue du passage de la saillie (53). 9. Assemblage de connexion selon l'une des 1 à 8, dans lequel l'élément de blocage (7) comporte un contour fléchi (71), présentant une caractéristique de ressort dans la direction radiale. 10. Assemblage de connexion selon la 9, dans lequel le contour fléchi (71) sert d'élément d'actionnement pour déplacer l'élément de blocage (7). 11. Assemblage de connexion selon les 9 ou 10, dans lequel le contour fléchi (71) est agencé de sorte à être agencé coaxialement à l'élément de vis chapeau (5), et en particulier à être raccordé sur le côté externe pratiquement par affleurement à un contour enveloppant (52) de l'élément de vis chapeau (5) dans la position de verrouillage (78). 12. Assemblage de connexion selon l'une des 1 à 11, dans lequel l'élément de blocage (7) comporte des guidages (73), le long desquels est guidé l'élément de blocage lors de son déplacement. 13. Assemblage de connexion selon la 12, dans lequel les guidages (73) sont engagés dans des guidages correspondants (31, 32) sur un des éléments de connexion (2, 22). 14. Assemblage de connexion selon l'une des 1 à 13, dans lequel l'élément de blocage (7) comporte des moyens de butée (76) agencés de sorte que l'élément de blocage ne peut pas être déplacé pour l'essentiel au-delà de sa position de verrouillage prévue (78) dans la direction de la position de verrouillage. 15. Assemblage de connexion selon l'une des 1 à 14, dans lequel la saillie (53) est agencée sur un contour interne de l'élément de vis chapeau (5) . 16. Assemblage de connexion selon l'une des 1 à 5, dans lequel le mécanisme de verrouillage comporte plusieurs saillies (53), formant respectivement des creux intermédiaires (57), l'élément de blocage (7, 72) s'engageant dans la position de verrouillage (78) dans au moins un des creux (57). 17. Assemblage de connexion selon la 16, dans lequel les saillies (53) et l'élément de blocage (7, 72) coopèrent de sorte qu'une rotation de l'élément de vis chapeau (5) dans la direction de fermeture (41) entraîne le fléchissement de l'élément de blocage (7, 72) en vue du passage de l'une des saillies (53), et étant engagé par verrouillage dans un des creux (57) lors de la rotation de l'élément de vis chapeau (5) contre la direction de fermeture (41). 18. Assemblage de connexion selon l'une des 1 à 17, dans lequel la saillie (53) a une forme en dents de scie, l'élément de blocage (7) comportant au moins une saillie de blocage en dents de scie (72), comportant en particulier un flanc biseauté (70), correspondant à un flanc biseauté (54) de la saillie (53). 19. Assemblage de connexion selon l'une des 1 à 18, dans lequel le premier élément de connexion (2) et le deuxième élément de connexion (3) ont la forme d'éléments de connexion d'une connexion électrique (1) . 20. Elément de blocage pour un assemblage de connexion, en particulier pour un assemblage de connexion électrique (1), dans lequel un premier élément de connexion (2) et un deuxième élément de connexion (3) peuvent être raccordés par un élément de vis chapeau (5); - l'élément de blocage (7) étant destiné à verrouiller l'élément de vis chapeau (5) contre une rotation (42); - l'élément de blocage (7) étant destiné à s'engager avec une saillie (53), raccordée à l'élément de vis chapeau (5), dans une position de verrouillage (78), en vue de verrouiller l'élément de vis chapeau (5) contre une rotation (42); - l'élément de blocage (7) comportant au moins un élément de ressort (79) pouvant être prétendu dans une position de déverrouillage (77) de l'élément de blocage pour produire une force de ressort en vue de déplacer l'élément de blocage par la force de ressort dans la position de verrouillage (78). 21. Elément de blocage selon la 20, dans lequel l'élément de blocage (7) comporte au moins un élément de ressort additionnel (71), configuré de sorte que l'élément de blocage agencé dans la position de verrouillage (78) dégage par fléchissement la saillie (53) lors d'une rotation de l'élément de vis chapeau (5) dans sa direction de fermeture (41).
H
H01
H01R
H01R 13
H01R 13/639,H01R 13/622
FR2899729
A1
PRISE DE COURANT ELECTRIQUE A FORCES D'INSERTION ET D'EXTRACTION CONTROLEES.
20,071,012
L'invention concerne, de façon générale, la conception des appareillages électriques. Plus précisément, l'invention concerne une prise de courant électrique apte à recevoir une fiche mâle dotée d'au moins deux broches de connexion sélectivement enfoncées dans la prise suivant une direction d'insertion et sous l'effet d'une force d'insertion, cette prise comprenant un socle, une face avant recouvrant le socle et percée d'orifices destinés à être traversés par les broches de la fiche, au moins deux contacts femelles, et des moyens de retenue sélectivement placés en configuration active ou en configuration inactive, chaque contact femelle étant disposé dans le socle, étant destiné à recevoir une broche, et prenant la forme d'une pince adoptant par défaut une configuration serrée sous l'effet d'une sollicitation élastique. Une prise de ce type est par exemple décrite dans la demande de brevet WO 96/13081, qui concerne une prise conçue pour n'opposer qu'une force relativement modeste à l'insertion et à l'extraction volontaire d'une fiche, mais pour opposer une force sensiblement plus importante à toute extraction intempestive de la fiche. Ce résultat est notamment obtenu grâce à l'utilisation de fiches dotées de broches spécifiques. Dans ce contexte, l'invention a pour but de proposer une prise présentant les mêmes avantages que la prise connue de ce document, sans néanmoins requérir l'utilisation de fiches dotées de broches particulières. A cette fin, la prise de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un doigt d'actionnement, un coulisseau bistable doté d'au moins deux écarteurs, et un palpeur, en ce que le palpeur est mobile par rapport au socle et sélectivement entraîné par la force d'insertion entre une position avancée et une position reculée, en ce que les moyens de retenue en configuration active maintiennent le coulisseau par rapport au socle dans une position armée pour laquelle chaque contact femelle est placé par l'un des écarteurs dans une configuration écartée, en ce que le palpeur, en passant de sa position avancée à sa position reculée, place les moyens de retenue en configuration inactive, en ce que le coulisseau, en configuration inactive des moyens de retenue, est rappelé élastiquement vers une position de repos dans laquelle chaque écarteur est dégagé du contact femelle correspondant et lui permet ainsi d'adopter sa configuration serrée, et en ce que le doigt d'actionnement est cinématiquement lié au coulisseau et mobile entre des première et seconde positions extrêmes dont la seconde impose au coulisseau d'adopter sa position armée. De préférence, l'invention prévoit en outre que cette prise comprenne au moins un levier présentant une extrémité libre formant ledit palpeur, que le doigt d'actionnement, en passant de première position extrême à sa seconde position extrême, entraîne le palpeur de sa position reculée à sa position avancée, et que le palpeur repousse la fiche à distance des contacts femelles en passant de sa position reculée à sa position avancée. Le coulisseau prend avantageusement la forme générale d'un cadre plat mobile dans un plan sensiblement perpendiculaire à la direction d'insertion, ce coulisseau présentant deux pointes formant chacune un écarteur. Par exemple, il peut être judicieux de prévoir que le coulisseau coulisse parallèlement au fond du socle, que les moyens de retenue comprennent au moins un crochet escamotable lié au socle et au moins une butée portée par le coulisseau, que le crochet escamotable soit mobile suivant une direction sensiblement parallèle à la direction d'insertion et élastiquement rappelé vers une position saillante, que, dans la configuration active de ces moyens de retenue, le crochet retienne la butée et maintienne le coulisseau par rapport au socle, et que le levier, lors du passage du palpeur de sa position avancée à sa position reculée, repousse le crochet hors de la butée et place ces moyens de retenue en configuration inactive. Le doigt d'actionnement peut notamment être articulé sur le socle autour d'un axe de pivotement, être dimensionné pour venir en contact avec une surface d'appui du coulisseau dans sa seconde position extrême au moins, et présenter une partie préhensible accessible sur la face avant de la prise. Il est également possible de prévoir que le levier présente une extrémité liée articulée sur le socle et distante de l'extrémité libre formant palpeur, que le doigt d'actionnement porte une came dimensionnée pour venir en appui sur le levier entre ses extrémités libre et liée, et que la came entraîne le palpeur de sa position reculée vers sa position avancée par pivotement du doigt d'actionnement autour de son axe, depuis sa première position extrême vers sa seconde position extrême. L'ergonomie et la compacité de la prise de l'invention peuvent encore être améliorées en agençant le doigt d'actionnement de manière qu'il passe de sa première position extrême à sa seconde position extrême en pivotant vers les orifices d'introduction de la fiche. Selon un mode de réalisation possible de l'invention, la face avant peut présenter un gabarit d'insertion dans lequel sont pratiqués les orifices d'introduction de la fiche, ce gabarit étant mobile en translation par rapport au socle, étant sélectivement entraîné par la fiche entre une position avancée et une position reculée sous l'effet de la force d'insertion, et étant sélectivement entraîné en sens inverse par l'extrémité libre du levier formant palpeur. La prise de l'invention peut également comporter une broche ou un contact de branchement à la terre, 15 solidaire du socle. L'utilisation de la prise de l'invention peut encore être améliorée en prévoyant que le levier soit élastiquement rappelé vers sa première position extrême. Dans un mode de réalisation avantageux de 20 l'invention, dans lequel le doigt d'actionnement est articulé sur le socle autour d'un axe de pivotement, les moyens de retenue peuvent comprendre un embiellage à blocage sélectif par dépassement de point mort, communément dénommé "genouillère" par l'homme du métier. 25 Il est par exemple possible de prévoir que cet embiellage comprenne des première et deuxième bielles articulées l'une sur l'autre, que la première bielle présente un point d'articulation fixe par rapport au socle, et que la deuxième bielle soit articulée sur le 30 coulisseau, les première et deuxième bielles adoptant une position relative de point mort dépassé dans la seconde position extrême du doigt d'actionnement. La prise de courant peut alors comprendre en outre un actionneur cinématiquement lié au palpeur et adoptant sélectivement, pour la position reculée du palpeur, une position de désactivation dans laquelle cet actionneur écarte les bielles de leur position relative de point mort dépassé. Pour faciliter l'utilisation de cette prise, le doigt d'actionnement est de préférence doté d'un organe d'appui, tel qu'un galet, coopérant sélectivement avec une came portée par la première bielle pour placer les bielles dans leur position relative de point mort dépassé et entraîner corrélativement le coulisseau dans sa position armée. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'une prise 20 conforme à l'invention, en attente de branchement d'une fiche, et correspondant à un premier modèle; - la figure 2 est une vue en perspective d'une prise conforme à l'invention, en attente de branchement d'une fiche, et correspondant à un deuxième modèle; 25 - la figure 3 est une vue en perspective d'une prise telle qu'illustrée à la figure 2, dans laquelle est insérée une fiche dont le cordon électrique, représenté sectionné, permet un branchement à la terre; - la figure 4 est une vue en perspective d'une prise 30 telle qu'illustrée à la figure 2, dans laquelle est insérée une fiche dont le cordon électrique, dépourvu de fil de branchement à la terre, est représenté sectionné; - la figure 5 est une vue en coupe de la prise illustrée à la figure 2, représentée en attente de branchement d'une fiche; - la figure 6 est une vue en perspective écorchée de 5 la prise illustrée à la figure 4, représentée après l'insertion d'une fiche; - la figure 7 est une autre vue en perspective écorchée de la prise illustrée à la figure 4, représentée après l'insertion d'une fiche; 10 - la figure 8 est une vue en perspective de l'intérieur du socle de la prise illustrée à la figure 4, illustrée dans la configuration qu'adopte cette prise après l'insertion d'une fiche, elle-même non représentée par souci de clarté; 15 - la figure 9 est une vue en coupe de la prise illustrée à la figure 4, représentée dans une configuration qu'elle adopte transitoirement lors de l'extraction d'une fiche préalablement insérée dans cette prise; 20 - la figure 10 est une vue en perspective écorchée et partiellement éclatée de la prise illustrée à la figure 9, représentée dans la configuration qu'elle adopte à la fin de l'extraction d'une fiche préalablement insérée dans cette prise; 25 - la figure 11 est une vue agrandie d'un détail de la figure 10; - la figure 12 est une vue en élévation de l'intérieur du socle de la prise illustrée à la figure 4, représentée dans la configuration qu'adopte cette prise 30 lors de l'extraction d'une fiche; - la figure 13 est une vue en perspective d'une prise conforme à un autre mode de réalisation de l'invention, en attente de branchement d'une fiche; - la figure 14 est une vue schématique en élévation d'une cinématique avantageusement utilisable dans une prise conforme à l'invention, le doigt d'actionnement étant représenté dans sa deuxième position extrême; - la figure 15 est une vue de dessus d'un écarteur et d'un contact femelle dans la configuration illustrée à la figure 14; - la figure 16 est une vue schématique en élévation de la cinématique illustrée à la figure 14, le doigt d'actionnement étant représenté dans sa première position extrême; -la figure 17 est une vue de dessus d'un écarteur et d'un contact femelle dans la configuration illustrée à la figure 16; - la figure 18 est une vue schématique en élévation de la cinématique illustrée à la figure 14, le doigt d'actionnement étant représenté dans une position intermédiaire et évoluant vers sa deuxième position extrême; et - la figure 19 est une vue de dessus d'un écarteur et d'un contact femelle dans la configuration illustrée à 25 la figure 18. Comme annoncé précédemment, l'invention concerne une prise de courant électrique apte à recevoir une fiche mâle F typiquement dotée de deux ou trois broches de connexion, le branchement électrique étant réalisé en 30 enfonçant ces broches dans la prise suivant une direction d'insertion X et par application d'une force d'insertion. Une telle prise comprend de manière connue un socle 1, une face avant 2 et deux ou trois contacts femelles, la face avant recouvrant le socle 1 et étant percée d'orifices 210 destinés à être traversés par les broches de la fiche F. Selon le type de branchement souhaité et la norme applicable, cette prise peut comporter une broche 8 ou un contact 8 solidaire du socle 1 et spécifiquement prévus pour assurer un branchement à la terre. Chaque contact femelle 3 est disposé dans le socle 1 et destiné à recevoir une broche. Pour permettre un contrôle de la force nécessaire pour insérer une fiche dans la prise et de la force nécessaire pour extraire cette fiche, chaque contact femelle 3 de la prise prend la forme d'une pince élastique adoptant par défaut une configuration serrée, cette prise comportant par ailleurs des moyens de retenue 41 et 42 placés à volonté dans une configuration active ou dans une configuration :inactive. La prise de l'invention comprend en outre au moins un doigt d'actionnement 5, un coulisseau bistable 6, et un palpeur 70, ce dernier pouvant être unique ou associé à chaque côté de la prise. Le coulisseau 6 prend par exemple la forme générale d'un cadre plat monté coulissant dans le fond 10 du socle 1 et dans un plan sensiblement perpendiculaire à la direction X d'insertion, ce coulisseau 6 présentant deux pointes formant chacune un écarteur 61. Les moyens de retenue peuvent alors être constitués par un crochet escamotable lié au socle 1 et par une butée correspondante 42 portée par le coulisseau 6, chacun des éléments que constituent le crochet et la butée pouvant être unique ou associé à chaque côté de la prise. Le crochet escamotable 41 est mobile suivant une direction sensiblement parallèle à la direction X d'insertion d'une fiche F et élastiquement rappelé vers une position saillante. Dans la configuration active des moyens de retenue 41 et 42, le crochet 41 retient la butée 42 (figure 11) et maintient ainsi le coulisseau 6, par rapport au socle 1, dans une position armée pour laquelle chaque contact femelle 3 est placé par l'un des écarteurs 61 dans une configuration écartée telle qu'illustrée à la figure 12. En configuration inactive des moyens de retenue 41 et 42, le coulisseau 6 est rappelé élastiquement, par un ou plusieurs ressorts R (figure 8) vers une position de repos dans laquelle chaque écarteur 61 est dégagé du contact femelle 3 correspondant et lui permet ainsi d'adopter sa configuration serrée. Lé palpeur 70 est mobile par rapport au socle 1 entre une position avancée visible sur la figure 9 et une position reculée visible sur les figures 6 et 7. Lors du branchement d'une fiche F, ce palpeur est déplacé de sa position avancée vers sa position reculée sous l'effet de la force d'insertion, et place corrélativement les moyens de retenue 41 et 42 dans leur configuration inactive. Le doigt d'actionnement 5, qui présente une partie préhensible 50 accessible sur la face avant 2 de la prise, est mobile par rapport au socle entre des première et seconde positions extrêmes, et par exemple articulé sur le socle 1 autour d'un axe de pivotement Y. Ce doigt d'actionnement 5 est par ailleurs dimensionné pour venir en contact avec une surface d'appui 60 du coulisseau 6 et déplacer ce coulisseau de sa position de repos à sa position armée en passant luimême de sa première position extrême visible sur les figures 6 à 8 à sa seconde position extrême visible sur les figures 9 à 12. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, qui est celui qu'illustrent les figures, le palpeur 70 est en fait constitué par l'extrémité libre d'un levier 7 dont l'extrémité liée 71, distante de ce palpeur 70, est articulée sur le socle 1. Par ailleurs, le doigt d'actionnement 5 porte une came 51 dimensionnée pour venir en appui sur le levier 7 15 entre ses extrémités libre 70 et liée 71. Le pivotement du doigt d'actionnement 5 autour de son axe Y, de sa première position extrême vers sa seconde position extrême, provoque ainsi la rotation, autour du même axe Y, de la came 51 qui entraîne à son 20 tour le palpeur 70 de sa position reculée vers sa position avancée. Corrélativement, le palpeur 70, passant de sa position reculée (figure 7) à sa position avancée (figure 9) repousse la fiche F à distance des contacts femelles 3 25 et provoque ou assiste l'extraction de la fiche F hors de la prise. Comme le montre en outre la figure 7, le levier 7 est conformé et disposé de manière à repousser, lors du passage du palpeur 70 de sa position avancée à sa 30 position reculée, le crochet 41 hors de la butée 42 et donc à placer les moyens de retenue 41 et 42 dans leur configuration inactive. En raison de l'élasticité du crochet escamotable 41, ces moyens de retenue 41 et 42 se replacent spontanément dans leur configuration active lorsque le doigt d'actionnement 5 passe de sa première position extrême visible sur les figures 6 à 8 à sa seconde position extrême visible sur les figures 9 à 12. Comme le montrent le mieux les figures 1 à 4, le mouvement par lequel le doigt d'actionnement 5 passe de sa première position extrême à sa seconde position extrême est de préférence orienté de manière que ce doigt pivote en direction des orifices 210 d'introduction de la fiche F. Pour améliorer la facilité d'utilisation de la prise, cette dernière comprend avantageusement un ressort 72 (figure 5) propre à rappeler élastiquement le levier 7 vers sa première position extrême. Le fonctionnement de la prise telle que décrite est le suivant. Après la mise en service de la prise et en l'absence de fiche, le coulisseau 6 est dans sa position armée illustrée à la figure 12, et les contacts femelles sont dans leur configuration écartée également illustrée sur cette figure 12. L'introduction d'une fiche F est donc relativement aisée puisque la force d'insertion de la fiche n'a pas à vaincre les forces de frottement qui, sur une prise de courant classique, gênent l'introduction des broches dans les contacts femelles 3. Lors de cette introduction, le palpeur 70 passe de 30 la position avancée qu'illustre la figure 9 à la position reculée qu'illustre la figure 7. A la fin de ce mouvement, le levier 7, qui porte le palpeur 70, repousse (figure 7) le crochet escamotable 41 qui se dégage de la butée 42, libérant ainsi le coulisseau 6 qui retourne à sa position de repos illustrée à la figure 8. Les contacts femelles 3 se referment alors, enserrant élastiquement les broches de la fiche F et rendant très difficile l'extraction involontaire de la fiche. L'extraction volontaire de la fiche est obtenue en faisant passer le doigt d'actionnement 5 de sa première position extrême illustrée à la figure 8 à sa deuxième position extrême illustrée à la figure 10. Pendant ce mouvement, le doigt 5 appuie sur la surface d'appui 60 du coulisseau 6 et repousse ce coulisseau de sa position de repos illustrée sur la figure 8 à sa position armée illustrée à la figure 12. Corrélativement, les contacts femelles s'écartent, libérant les broches dé 7 à prises . Simultanément, la came 51 soulève le levier 7 dont l'extrémité libre, formant palpeur, repousse la fiche F hors de la prise. La figure 13 illustre un mode de réalisation dans lequel la face avant 2 de la prise présente un gabarit d'insertion 21 mobile en translation par rapport au socle 1. Plus précisément, ce gabarit, dans lequel sont pratiqués les orifices 210 d'introduction de la fiche F, est monté sur le socle 1 de manière à être entraîné par cette fiche entre une position avancée et une position reculée sous l'effet de la force d'insertion. La structure de la prise, non visible sur la figure 13, peut être la même que celle illustrée sur les autres figures, le gabarit 21 étant donc susceptible d'être entraîné de sa position reculée à sa position avancée par le palpeur 70 constitué par l'extrémité libre 70 du levier 7. Les figures 14 à 19 illustrent une cinématique avantageusement utilisable dans le cas où le doigt d'actionnement 5 est articulé sur le socle 1, en l'occurrence autour de l'axe de pivotement Y. Dans ce mode de réalisation, les moyens de retenue sont en fait essentiellement constitués par un embiellage à blocage sélectif par dépassement de point mort. Plus précisément, cet embiellage comprend par exemple deux bielles 41 et 42 articulées l'une sur l'autre en un point d'articulation commun 441, la première bielle 41 présentant un point d'articulation 440 fixe par rapport au socle 1, et la deuxième bielle 42 étant articulée sur le coulisseau 6 en un point d'articulation 442. Par ailleurs, le doigt d'actionnement 5 est avantageusement doté d'un galet d'appui 52 destiné à coopérer avec une came concave 43 portée par la première bielle 41. Grâce à cet agencement et comme le montrent les figures 14 et 15, le fait de placer le doigt 5 dans sa deuxième position extrême a pour effet de placer corrélativement les bielles 41 et 42 dans leur position relative de point mort dépassé, et de placer le coulisseau 6 dans sa position armée. Dans ces conditions, la bielle 42 est par exemple appuyée sur le coulisseau 6, et le ressort R agit sur le coulisseau 6 dans un sens propre à confirmer le blocage de l'embiellage 41, 42. La prise comprend par ailleurs un actionneur 73 qui est cinématiquement lié au palpeur 70 de manière telle que, pour la position avancée du palpeur 70, cet actionneur 73 est placé en-deçà de la ligne passant par les points d'articulation 440 et 442 (figure 14) et que, pour la position reculée du palpeur 70, cet actionneur 73 est placé au-delà de cette ligne (figure 16). Pour ce faire, l'actionneur 73 est par exemple constitué par une extrémité d'un levier articulé sur le socle 1 en un point intermédiaire, et dont l'autre extrémité est constituée par le palpeur 70. Les figures 14 et 15 illustrent la situation dans 15 laquelle la prise attend le branchement d'une fiche F, le coulisseau 6 étant dans sa position armée et le doigt 5 dans sa deuxième position extrême. Les figures 16 et 17 illustrent la situation observable après l'insertion d'une fiche F dont une 20 broche F1 a été représentée. Dans cette situation, l'actionneur 73 adopte sa position de désactivation située au-delà de la ligne passant par les points d'articulation 440 et 442, et dans laquelle il écarte les bielles 41 et 42 de leur position 25 relative de point mort dépassé. Le coulisseau 6 est alors dans sa position de repos et la broche F1 est enserrée par le contact femelle 3. Enfin, les figures 18 et 19 illustrent la situation observable simultanément à l'extraction d'une fiche F et 30 dans laquelle les organes illustrés sont ramenés dans leur position illustrée aux figures 14 et 15 par 5
L'invention concerne une prise de courant électrique comprenant au moins deux contacts femelles (3) formant chacun une pince élastique.La prise de l'invention comprend en outre un coulisseau (6) déterminant, en fonction de sa position, la configuration ouverte ou fermée des contacts femelles (3), un palpeur (70) sensible à l'introduction d'une fiche et déterminant la position du coulisseau, et un doigt d'actionnement (5) permettant de replacer le coulisseau dans sa position initiale.
1. Prise de courant électrique apte à recevoir une fiche mâle (F) dotée d'au moins deux broches de connexion sélectivement enfoncées dans la prise suivant une direction d'insertion (X) et sous l'effet d'une force d'insertion, cette prise comprenant un socle (1), une face avant (2) recouvrant le socle (1) et percée d'orifices (210) destinés à être traversés par les broches de la fiche, au moins deux contacts femelles (3), et des moyens de retenue (41, 42) sélectivement placés en configuration active ou en configuration inactive, chaque contact femelle (3) étant disposé dans le socle (1), étant destiné à recevoir une broche, et prenant la forme d'une pince adoptant par défaut une configuration serrée sous l'effet d'une sollicitation élastique, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un doigt d'actionnement (5), un coulisseau (6) bistable doté d'au moins deux écarteurs (61), et un palpeur (70), en ce que le palpeur (70) est mobile par rapport au socle (1) et sélectivement entraîné par la force d'insertion entre une position avancée et une position reculée, en ce que les moyens de retenue (41, 42) en configuration active maintiennent le coulisseau (6) par rapport au socle (1) dans une position armée pour laquelle chaque contact femelle (3) est placé par l'un des écarteurs (61) dans une configuration écartée, en ce que le palpeur (70), en passant de sa position avancée à sa position reculée, place les moyens de retenue (41, 42) en configuration inactive, en ce que le coulisseau (6), en configuration inactive des moyens de retenue (41, 42), est rappelé élastiquement vers uneposition de repos dans laquelle chaque écarteur (61) est dégagé du contact femelle (3) correspondant et lui permet ainsi d'adopter sa configuration serrée, et en ce que le doigt d'actionnement (5) est cinématiquement lié au coulisseau (6) et mobile entre des première et seconde positions extrêmes dont la seconde impose au coulisseau (6) d'adopter sa position armée. 2. Prise de courant électrique suivant la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un levier (7) présentant une extrémité libre (70) formant ledit palpeur (70), en ce que le doigt d'actionnement (5), en passant de première position extrême à sa seconde position extrême, entraîne le palpeur (70) de sa position reculée à sa position avancée, et en ce que le palpeur (70) repousse la fiche (F) à distance des contacts femelles (3) en passant de sa position reculée à sa position avancée. 3. Prise de courant électrique suivant l'une qüé-Iconque dés précédentes, caractérisée en ce que le coulisseau (6) prend la forme générale d'un cadre plat mobile dans un plan sensiblement perpendiculaire à la direction (X) d'insertion, ce coulisseau (6) présentant deux pointes formant chacune un écarteur (61). 4. Prise de courant électrique suivant l'une quelconque des précédentes combinée à la 2, caractérisée en ce que le coulisseau (6) coulisse parallèlement au fond (10) du socle (1), en ce que les moyens de retenue (41, 42) comprennent au moins un crochet escamotable (41) lié au socle (1) et au moins une butée (42) portée par le coulisseau (6), en ce que le crochet escamotable (41) est mobile suivant une directionsensiblement parallèle à la direction (X) d'insertion et élastiquement rappelé vers une position saillante, en ce que, dans la configuration active de ces moyens de retenue (41, 42), le crochet (41) retient la butée (42) et maintient le coulisseau (6) par rapport au socle (1), et en ce que le levier (7), lors du passage du palpeur (70) de sa position avancée à sa position reculée, repousse le crochet (41) hors de la butée (42) et place ces moyens de retenue (41, 42) en configuration inactive. 5. Prise de courant électrique suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le doigt d'actionnement (5) est articulé sur le socle (1) autour d'un axe de pivotement (Y), est dimensionné pour venir en contact avec une surface d'appui (60) du coulisseau (6) dans sa seconde position extrême au moins, et présente une partie préhensible (50) accessible sur la face avant (2) de la prise. 6. Prise de courant électrique suivant l'ensemble des 2 et 5, caractérisée en ce que le levier (7) présente une extrémité liée (71) articulée sur le socle (1) et distante de l'extrémité libre formant palpeur (70), en ce que le doigt d'actionnement (5) porte une came (51) dimensionnée pour venir en appui sur le levier (7) 'entre ses extrémités libre (70) et liée (71), et en ce que la came (51) entraîne le palpeur (70) de sa position reculée vers sa position avancée par pivotement du doigt d'actionnement (5) autour de son axe (Y), depuis sa première position extrême vers sa seconde position extrême. 7. Prise de courant électrique suivant la 6, caractérisée en ce que le doigt d'actionnement (5) passe de sa première position extrêmeà sa seconde position extrême en pivotant vers les orifices (210) d'introduction de la fiche (F). 8. Prise de courant électrique suivant l'une quelconque des précédentes combinée à la 2, caractérisée en ce que la face avant (2) présente un gabarit d'insertion (21) dans lequel sont pratiqués les orifices (210) d'introduction de la fiche (F), en ce que ce gabarit (21) est mobile en translation par rapport au socle (1) et sélectivement entraîné par la fiche entre une position avancée et une position reculée sous l'effet de la force d'insertion, et en ce que ce gabarit (21) est sélectivement entraîné en sens inverse par l'extrémité libre (70) du levier (7). 9. Prise de courant électrique suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une broche (8) ou un contact (8) de branchement à la terre, solidaire du socle (1)- 10. Prise de courant électrique suivant l'une quelconque des précédentes combinée à la 2, caractérisée en ce que le levier (7) est élastiquement rappelé vers sa première position extrême. 11. Prise de courant électrique suivant la 1, caractérisée en ce que le doigt d'actionnement (5) est articulé sur le socle (1) autour d'un axe de pivotement (Y), et en ce que les moyens de retenue (41, 42) comprennent un embiellage à blocage sélectif par dépassement de point mort. 12. Prise de courant électrique suivant la 11, caractérisée en ce que l'embiellage comprend des première (41) et deuxième (42) bielles articulées l'une sur l'autre (441), en ce que la premièrebielle (41) présente un point d'articulation (440) fixe par rapport au socle (1), et en ce que la deuxième bielle (42) est articulée (442) sur le coulisseau (6), les première et deuxième bielles (41, 42) adoptant une position relative de point mort dépassé dans la seconde position extrême du doigt d'actionnement (5). 13. Prise de courant électrique suivant la 12, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un actionneur (73) cinématiquement lié au palpeur (70) et adoptant sélectivement, pour la position reculée du palpeur (70), une position de désactivation dans laquelle cet actionneur (73) écarte les bielles (41, 42) de leur position relative de point mort dépassé. 14. Prise de courant électrique suivant la 12 ou 13, caractérisée en ce que le doigt d'actionnement (5) est doté d'un organe d'appui tel qu'un galet (52) coopérant sélectivement avec une came (43) portée par la première bielle (41) pour placer les bielles (41, 42) dans leur position relative de point mort dépassé et entraîner corrélativement le coulisseau (6) dans sa position armée.
H
H01
H01R
H01R 13
H01R 13/629
FR2888195
A1
PROCEDE DE CONTROLE DE LA CHASSE DES ROUES DIRECTRICES D'UN VEHICULE AUTOMOBILE ET DISPOSITIF DE MISE EN OEUVRE.
20,070,112
L'invention concerne un procédé de contrôle de la chasse au sol d'un véhicule automobile. Sur un véhicule automobile, la chasse conditionne la stabilité de la direction, en exerçant un couple sur le mécanisme de direction de manière à ramener le train des roues directrices à un braquage nul lors des lâchés de volant. Plus l'angle de chasse est grand, plus le rappel est important. Le phénomène de chasse au sol est dû, d'une part, aux pneumatiques, qui se déforment sous efforts, et d'autre part, à la chasse cinématique du train. La chasse pneumatique est maximale à vitesse nulle et décroît quand la vitesse du véhicule augmente. Ceci est un inconvénient, car à basse vitesse, l'effort de rappel dû à la chasse est plus élevé qu'à haute vitesse, alors que la stabilité du véhicule est plus perturbée à haute vitesse. De sorte que la définition de la chasse cinématique, lors de la conception des trains réalise un compromis entre stabilité à haute vitesse et manoeuvrabilité à faible vitesse, ne permettant pas de satisfaire au mieux toutes les prestations de sécurité et de confort de conduite pour le véhicule automobile. Si on considère un essieu avant Eav de véhicule équipé d'un mécanisme de direction Md, lorsqu'on braque une roue Rd, celle-ci tourne autour d'un axe dit de pivot Ap comme le montre la figure 1 qui est une vue schématique d'un essieu avant. La position de l'axe de pivot est déterminante sur les variations géométriques du plan de la roue lors des braquages et elle influence donc le torseur des efforts générés par le pneumatique. D'où l'importance de la localisation de l'axe de pivot vis-àvis du comportement routier et de l'agrément de conduite par l'intermédiaire de l'effort de direction par exemple. La direction de cet axe de pivot d'une roue est caractérisée notamment par son angle d'inclinaison et l'angle de chasse par rapport au sol. Considérons un plan vertical transversal par rapport au véhicule, défini par deux axes OY et OZ. La projection de l'axe de pivot sur ce plan rrr est une droite Dy formant un angle i avec la verticale, appelé angle d'inclinaison de l'axe de pivot, comme le montre la figure 2 qui est une coupe partielle d'une roue directrice Rd équipée d'un pneu P, en vue de face du véhicule. Considérons également un plan vertical longitudinal rra par rapport au véhicule, défini par deux axes OX et OZ, perpendiculaire au plan vertical précédent U-r. La projection de l'axe de pivot Op sur ce plan rra est une droite DX, qui forme un angle c avec la verticale appelé angle de chasse par rapport au sol, comme le montrent les figures 3a et 3b, qui sont des coupes partielles de la roue avant droite Rd équipée d'un pneu P, vue de côté du véhicule. Par convention, cet angle de chasse c est qualifié de positif si le haut de l'axe de pivot est incliné vers l'arrière du véhicule. Ainsi, en considérant le véhicule de profil, l'angle de chasse c est négatif dans le cas de la figure 3a et positif dans le cas de la figure 3b. Il existe également une grandeur géométrique dépendant de la position de l'axe de pivot Ap, c'est la chasse au sol définie de la façon suivante. Selon la figure 4, qui est une vue en coupe transversale verticale d'une roue Rd avec son pneu P sur un sol S et son axe de pivot &p, et selon la figure 5 qui en est une projection orthogonale sur le plan du sol S, soit R le point de contact du pneu P sur le sol compris dans le plan médian M de la roue Rd et H la projection orthogonale sur le sol du point I d'intersection de l'axe Lp avec le sol sur la trace T du plan M. La distance entre H et R est appelée chasse au sol et est positive si H est situé en avant de R. Le couple généré par les efforts transversaux, au niveau de l'aire de contact du pneu, dépend du bras de levier HR créé par la chasse. Si la chasse est positive, l'effet provoqué est un braquage induit de la roue dans le sens de l'ouverture lorsque l'effort est dirigé vers l'intérieur et l'effet est dans le sens de la pince quand la chasse est négative. Concernant les phénomènes engendrés lors du braquage des roues, les efforts Fy générés au niveau de l'aire de contact créent un couple de rappel CR au niveau du centre de poussée R de la roue Rd qui tend à la ramener vers la ligne droite quand la chasse au sol est positive, comme le montre le schéma de la figure 6 d'un véhicule vu de dessus, dont le sens de déplacement est symbolisé par une flèche V représentant la vitesse du véhicule en marche avant. Ainsi la chasse améliore la stabilité en ligne droite. Le centre de rotation du véhicule est le point S en avant du centre de poussée R. Par contre, dans le cas d'une chasse négative, la consigne de braquage est accentuée par l'effet de chasse qui provoque un enroulement de la direction, générant alors une instabilité pour le conducteur. Etant donné que la stabilité, donc le retour en ligne droite des roues, est privilégiée pour les véhicules de tourisme, les essieux avant sont généralement disposés avec une chasse positive. Cependant, cette disposition entraîne une augmentation des efforts de direction, de sorte que la valeur de la chasse doit réaliser un compromis entre le niveau de ces efforts de direction et les facteurs de stabilité qui sont le rappel de direction en ligne droite et le centrage de direction. Ce dernier se définit comme la sensation communiquée au conducteur au niveau des efforts ressentis dans le volant au voisinage de la position ligne droite. Sur autoroute, en ligne droite à vitesse soutenue, le conducteur doit ressentir une progression d'effort suffisamment sensible, de plus en plus dur quand la vitesse augmente, pour percevoir le point neutre ou point milieu. Une chasse au sol positive permet d'obtenir cette variation d'effort. En manoeuvre de parking, à basse vitesse, l'utilisation d'une chasse au sol positive entraîne une augmentation des efforts de direction qui sont d'autant plus importants que la chasse est élevée. En roulage ou en manoeuvre en marche arrière, la chasse positive cause un enroulement de direction, comme le représente la figure 7, qui est une vue en coupe longitudinale horizontale d'un véhicule dont le sens de déplacement est symbolisé par une flèche V. Concernant le ressenti au volant de l'adhérence des pneus, par le conducteur du véhicule, ce ressenti est d'autant plus fort que la chasse au sol est grande. En effet, l'effort transversal Fy fourni par un pneumatique dépend de l'angle de dérive b existant entre la direction du vecteur vitesse dudit pneu et son plan de coupe et traduisant le fait que les roues directrices, en virage, sont plus braquées que la trajectoire. La figure 8 représente les variations de cet effort transversal Fy en fonction de l'angle de dérive â. Cet effort Fy croît jusqu'à une valeur maximale Fymax admissible correspondant à une position instable au-delà de laquelle un braquage plus grand des roues fait chuter cet effort. Le moment généré par l'effort Fy au bout du bras de levier créé par la chasse remonte dans le volant et permet de ressentir cet effort. Le pilotage de la chasse permet de jouer sur le ressenti de la limite du véhicule au niveau du volant. Pour ces différentes prestations, il faut de plus tenir compte de l'évolution de la chasse pneumatique avec la vitesse du véhicule, cette chasse pneumatique diminuant avec la vitesse en raison de la déformation des pneus sous efforts. Pour le confort de conduite, on cherche précisément à réaliser l'effet inverse, tout en privilégiant la stabilité par un retour en ligne droite des roues qui implique la disposition la plus courante des essieux avant, soit celle à chasse positive. Le principal inconvénient de cette disposition à chasse positive vient du fait qu'elle oblige à surdimensionner l'assistance de direction pour supporter les efforts aux roues à basse vitesse du véhicule. La demande de brevet US 5 839 749 propose actuellement le contrôle de l'angle de chasse à partir uniquement de la vitesse du véhicule, afin de diminuer le couple au volant à basse vitesse et de l'augmenter à haute vitesse. Pour résoudre ces différents problèmes, l'invention propose un contrôle de la chasse au sol des roues directrices pour gérer le couple de rappel qui permet d'informer le conducteur des capacités de son véhicule à tourner, quelles que soient les conditions dynamiques du véhicule. Pour cela, un premier objet de l'invention est un procédé de pilotage de la chasse au sol des roues directrices d'un véhicule automobile, équipé de moyens de détermination des conditions dynamiques de roulage du véhicule, caractérisé en ce qu'il consiste à asservir la valeur de la chasse au sol en fonction des conditions dynamiques du véhicule, telles que sa vitesse et son sens de déplacement, ses accélérations longitudinale et transversale et/ou l'angle de rotation du volant agissant sur le braquage des roues. Selon une autre caractéristique, le procédé réalise de plus un asservissement de la valeur de la chasse au sol en tenant compte de l'information de chasse, mesurée par un capteur en sortie des actionneurs de chasse. Selon une autre caractéristique, le procédé réalise de plus un asservissement de la valeur de la chasse au sol en fonction des conditions d'adhérence des pneumatiques sur le sol, en augmentant la chasse quand l'adhérence diminue. Selon une autre caractéristique, le procédé commande une valeur positive de la chasse au sol quand le véhicule se déplace en marche avant et une valeur négative de ladite chasse quand il se déplace en marche arrière. Selon une autre caractéristique, en ligne droite, avec de faibles sollicitations du volant définies par un angle volant inférieur à un seuil maximal prédéfini, le procédé pilote une augmentation de la chasse au sol quand la vitesse de déplacement du véhicule augmente. Selon une autre caractéristique, en phase de manoeuvre définie par des valeurs élevées de l'angle volant supérieures à un seuil minimal prédéfini et/ou un nombre élevé de variations dudit angle volant supérieur à un autre seuil minimal prédéfini, le procédé pilote une diminution de la chasse au sol quand la vitesse de déplacement du véhicule diminue. Un second objet de l'invention concerne un dispositif de mise en oeuvre dudit procédé, comprenant une unité centrale électronique recevant en entrée des informations sur la vitesse, les accélérations longitudinale et transversale du véhicule venant de capteurs, sur le rapport engagé de la boîte de vitesses notamment et délivrant une valeur de chasse au sol à des moyens mécaniques d'inclinaison de l'axe des roues directrices. Selon une autre caractéristique, le dispositif de mise en oeuvre du procédé de pilotage de la chasse au sol tient compte de plus de l'adhérence estimée des pneus sur la chaussée, qui est envoyée à travers des moyens de filtrage, éliminant le bruit dû à la chaussée, à des moyens de mesure du ressenti volant qui reçoivent par ailleurs la consigne de la chasse calculée par l'unité centrale, et délivrent à leur tour une seconde valeur de chasse au sol qui est ajoutée à ladite consigne, dans des moyens de sommation, pour donner une nouvelle consigne, ladite seconde valeur de chasse au sol étant renvoyée à l'unité centrale qui réalise une seconde boucle d'asservissement de la chasse à l'adhérence. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un procédé de pilotage, illustrée par les figures suivantes qui sont: - la figure 9: un schéma électronique d'un dispositif de mise en oeuvre dudit procédé, - la figure 10: les variations de la consigne de chasse au sol en fonction de la vitesse du véhicule. Le but de l'invention est le pilotage de la chasse au sol des roues directrices d'un véhicule automobile, notamment celles de l'essieu avant équipé d'un mécanisme de direction ou toute roue possédant un degré de liberté en rotation, autre que celui nécessaire au roulement du pneu sur la chaussée, définissant un axe de pivot. Ce pilotage de la chasse au sol est fonction des situations de roulage rencontrées par le véhicule, donc de ses conditions dynamiques définies par sa vitesse longitudinale VL de déplacement et les composantes longitudinale yL et transversale yT de son accélération et/ou l'angle de rotation av du volant imposé par le conducteur du véhicule. Dans une variante du procédé, le pilotage de la chasse au sol des roues directrices est également fonction des conditions d'adhérence des pneus sur la chaussée, définies essentiellement par le coefficient d'adhérence p, pour améliorer le ressenti au volant des conditions d'adhérence. Plus précisément, dans le cas des déplacements en ligne droite, ainsi qualifiés par de faibles sollicitations du volant définies par un angle volant av inférieur à un seuil maximal avmax prédéfini par mise au point, le procédé réalise un pilotage ou un asservissement de la chasse au sol C$ en fonction des conditions dynamiques du véhicule que sont sa vitesse de déplacement VL et son accélération longitudinale yL, l'accélération transversale yT et l'angle volant av étant négligeables. Ainsi, plus la vitesse de déplacement augmente, plus la valeur de la chasse au sol augmente. Comme le montre le graphe de la figure 10, lorsque le véhicule se déplace en marche avant vitesse véhicule VL positive -, la stabilité à grande vitesse est obtenue par une chasse positive, augmentant ainsi en valeur absolue avec la vitesse de déplacement VL. Lorsque le véhicule se déplace en marche arrière vitesse véhicule VL négative -, le procédé commande des valeurs de chasse au sol négatives pour éviter l'enroulement de la direction, mais qui augmentent en valeur absolue avec la vitesse du véhicule. Une augmentation de la chasse au sol avec la vitesse du véhicule, alors que celui-ci se déplace en ligne droite, a pour avantages d'assurer une plus grande stabilité du véhicule, une meilleure tenue de cap et offre une impression de précision au volant pour le conducteur. Dans le cas de phases de manoeuvre définies par des valeurs élevées de l'angle volant av supérieures à un premier seuil minimal avm;n prédéfini et/ou par un nombre élevé de variations dudit angle volant supérieur à un deuxième seuil minimal Nv prédéfini, exécutées à basse vitesse inférieure à un seuil Vs, le procédé réalise un asservissement de la chasse au sol à la vitesse de déplacement du véhicule, en diminuant la chasse quand la vitesse diminue. Lorsque les manoeuvres se déroulent en marche avant, la chasse au sol est positive et diminue quand la vitesse du véhicule diminue, mais dans le cas de manoeuvres de parking sur place avec des sollicitations au volant importantes, la diminution est rapide pour alléger le volant rapidement, par contre dans le cas de manoeuvres de déplacement pour changer de direction par exemple, la diminution de la chasse est plus lente pour garder un rappel au volant important. Dans ces deux types de manoeuvres, la pente de la courbe de la chasse C$ en fonction de la vitesse véhicule VL est différente comme le montre la figure 10. Lorsque les manoeuvres se déroulent en marche arrière, par exemple pour garer le véhicule sur un parking, la chasse au sol est négative et diminue, en valeur absolue, quand la vitesse du véhicule diminue. Dans ces deux cas de manoeuvres à basse vitesse du véhicule, une chasse au sol réduite, qu'elle soit positive ou négative, a pour avantages de réduire le couple que le conducteur doit fournir pour le volant tout en conservant le centrage de la direction, de réduire également la consommation de l'assistance de direction et de réduire enfin l'usure du pneu par rapprochement du centre de pression et du centre de rotation de la roue. Le schéma électronique du dispositif de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, représenté sur la figure 9, comprend une unité centrale électronique 1 de commande de la chasse au sol Cg, par pilotage ou asservissement, en fonction de la vitesse VL du véhicule, de son accélération longitudinale yL et transversale VT, de l'angle volant av délivrés par des capteurs, et du rapport RBv de la boîte de vitesses indiquant si le véhicule se déplace en marche avant ou arrière. La consigne de la chasse au sol ainsi calculée Cs est envoyée à des moyens mécaniques 2, tels des actionneurs, modifiant l'inclinaison de l'axe de pivot, donc l'angle de chasse. Dans le cas d'un asservissement, une boucle est réalisée par un capteur 7 mesurant l'information de chasse Csm, , obtenue en sortie de ces actionneurs de chasse, et qui est ensuite renvoyée à l'unité de pilotage 1. Simultanément, la valeur Cs de la chasse au sol est envoyée au dispositif 3 d'assistance de la direction, pour ajuster ladite assistance Ad en fonction de la chasse au sol en la réduisant lors des manoeuvres à basse vitesse puisque l'invention permet alors une diminution de la chasse, donc de l'effort à fournir pour tourner les roues. La valeur de cette assistance Ad de direction est renvoyée à l'unité de pilotage 1. Dans une variante de l'invention, le procédé de pilotage de la chasse au sol tient compte de l'adhérence estimée p des pneus à la chaussée sur laquelle circule le véhicule, afin que le conducteur ait un meilleur ressenti des pertes d'adhérence. La variation de chasse permet de contrôler la fonction de transfert entre l'effort ressenti par le conducteur et l'effort transversal subit par les roues directrices. Une augmentation du gain de cette fonction de transfert, notamment en augmentant la chasse, permet au conducteur d'avoir un meilleur ressenti des pertes d'adhérence. Le couple entre l'actionneur de chasse et l'actionneur de direction assistée permet de conserver un effort au volant acceptable pour le conducteur, effort constant quelque soit l'adhérence ou bien avec un couple résistant plus faible sur basse adhérence. Pour cela, l'estimation de l'adhérence, réalisée dans des moyens 4, est envoyée à travers des moyens de filtrage 5, éliminant le bruit dû à la chaussée tel que des perturbations au passage d'une plaque de glace par exemple, à des moyens 6 de mesure du ressenti volant. Ces moyens 6, qui reçoivent par ailleurs la consigne de la chasse Cg calculée par l'unité centrale 1, délivrent à leur tour une valeur de chasse au sol Csr qui est ajoutée à la consigne Cs, dans des moyens de sommation 8, pour donner une nouvelle consigne C'S. Cette valeur de chasse au sol Csr est renvoyée à l'unité centrale 1 qui réalise une seconde boucle d'asservissement de la chasse à l'adhérence. Comme le montre le graphe de la figure 10 concernant les variations de la consigne de chasse au sol en fonction de la vitesse du véhicule, on constate que la pente de la courbe augmente quand l'adhérence estimée des pneus diminue (po< pl< P2). En adaptant la chasse au sol à l'adhérence du véhicule au sol, en particulier en l'augmentant quand l'adhérence diminue, il devient possible d'améliorer le ressenti des pertes d'adhérence au niveau du volant, pour le conducteur, quelle que soit la vitesse. II est également possible d'alourdir la direction sur un sol à faible adhérence, en raison de la neige par exemple, pour que le conducteur perçoive mieux la limite d'adhérence, avant une chute du couple résistant en situation de sous virage
L'invention concerne un procédé de pilotage de la chasse au sol des roues directrices d'un véhicule automobile, équipé de moyens de détermination des conditions dynamiques de roulage du véhicule, caractérisé en ce qu'il consiste à asservir la valeur de la chasse au sol en fonction des conditions dynamiques du véhicule, telles que sa vitesse et son sens de déplacement, ses accélérations longitudinale et transversale et/ou l'angle de rotation du volant agissant sur le braquage des roues. Il peut également tenir compte de l'adhérence (mu) estimée des pneus sur la chaussée.
1. Procédé de pilotage de la chasse au sol des roues directrices d'un véhicule automobile, équipé de moyens de détermination des conditions dynamiques de roulage du véhicule, caractérisé en ce qu'il consiste à piloter la valeur de la chasse au sol, qui est envoyée à des actionneurs de chasse, en fonction des conditions dynamiques du véhicule, telles que sa vitesse et son sens de déplacement, ses accélérations longitudinale et transversale et/ou l'angle de rotation du volant agissant sur le braquage des roues. 2. Procédé de pilotage de la chasse au sol selon la 1, caractérisé en ce qu'il réalise de plus un asservissement de la valeur de la chasse au sol en tenant compte de l'information de chasse (Csm), mesurée par un capteur (7) en sortie des actionneurs de chasse. 3. Procédé de pilotage de la chasse au sol selon la 1, caractérisé en ce qu'il réalise de plus un asservissement de la valeur de la chasse au sol en fonction des conditions d'adhérence des pneumatiques sur le sol, en augmentant la chasse quand l'adhérence diminue. 4. Procédé de pilotage de la chasse au sol selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il commande une valeur positive de la chasse au sol (Cs) quand le véhicule se déplace en marche avant et une valeur négative de ladite chasse quand il se déplace en marche arrière. 5. Procédé de pilotage de la chasse au sol selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que, en ligne droite, avec de faibles sollicitations du volant définies par un angle volant (av) inférieur à un seuil maximal (avmax) prédéfini, il pilote une augmentation de la chasse au sol (Cs) quand la vitesse de déplacement (VL) du véhicule augmente. 6. Procédé de pilotage de la chasse au sol selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que, en phase de manoeuvre définie par des valeurs élevées de l'angle volant (av) supérieures à un seuil minimal (avm;n) prédéfini et/ou un nombre élevé de variations dudit angle volant supérieur à un autre seuil minimal (Nv) prédéfini, il pilote une diminution de la chasse au sol (Cs), en valeur absolue, quand la vitesse de déplacement (VL) du véhicule diminue. 7. Procédé de pilotage de la chasse au sol selon la 6, caractérisé en ce que, en phase de manoeuvres réalisées en marche avant, la chasse au sol est positive et diminue quand la vitesse du véhicule diminue, avec dans le cas de manoeuvres de parking sur place avec des sollicitations au volant importantes, une diminution rapide pour alléger le volant rapidement, et dans le cas de manoeuvres de déplacement pour changer de direction par exemple, une diminution de la chasse plus lente pour garder un rappel au volant important. 8. Procédé de pilotage de la chasse au sol selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il délivre la valeur de la chasse au sol (Cs) simultanément au dispositif d'assistance de la direction du véhicule qui contrôle ladite assistance en la réduisant quand il diminue la chasse au sol. 9. Dispositif de mise en oeuvre du procédé de pilotage de la chasse au sol selon les 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend une unité centrale électronique (1) recevant en entrée des informations sur la vitesse (VL), les accélérations longitudinale (yL) et transversale (YT) du véhicule venant de capteurs, sur le rapport (RBV) engagé de la boîte de vitesses notamment et délivrant une valeur de chasse au sol (Cs) à des moyens mécaniques (2), tels que des actionneurs, modifiant l'inclinaison de l'axe de pivot (Ap) des roues directrices (Rd), donc l'angle de chasse. 10. Dispositif de mise en oeuvre du procédé de pilotage de la chasse au sol selon la 9, caractérisé en ce qu'il tient compte de plus de l'adhérence (p) estimée des pneus sur la chaussée, qui est envoyée à travers des moyens de filtrage (5), éliminant le bruit dû à la chaussée, à des moyens (6) de mesure du ressenti volant qui reçoivent par ailleurs la consigne de la chasse (Cs) calculée par l'unité centrale (1), et délivrent à leur tour une seconde valeur de chasse au sol (Csr) qui est ajoutée à ladite consigne (Cs) , dans des moyens de sommation (8), pour donner une nouvelle consigne (C's), ladite seconde valeur de chasse au sol (Csr) étant renvoyée à l'unité centrale (1) qui réalise une seconde boucle d'asservissement de la chasse à l'adhérence. 11. Dispositif de mise en oeuvre du procédé de pilotage de la chasse au sol selon les 9 et 10, caractérisé en ce que l'unité centrale électronique (1) délivre également la valeur (Cs) de la chasse au sol au dispositif (3) d'assistance de la direction, pour ajuster ladite assistance (Ad) en fonction de la chasse au sol en la réduisant lors des manoeuvres à basse vitesse en même temps qu'est réduite la chasse au sol, la valeur de ladite assistance (Ad) de direction étant renvoyée à l'unité de pilotage (1).
B
B62,B60
B62D,B60G
B62D 17,B60G 3
B62D 17/00,B60G 3/20
FR2888447
A1
PROCEDE D'ETABLISSEMENT DE COMMUNICATION INTERRESEAUX
20,070,112
La présente invention a pour objet un procédé d'établissement d'une communication interpersonnelle entre deux terminaux connectés à des réseaux de télécommunications différents. Le domaine de l'invention est celui des télécommunications et plus particulièrement celui de l'interconnexion des réseaux de télécommunications. Encore plus particulièrement le domaine de l'invention est l'interconnexion de réseaux de générations différentes. Un but de l'invention est de maximiser les chances qu'a une tentative d'établissement de communication interpersonnelle d'aboutir. Dans l'état de la technique on connaît les réseaux de deuxième et troisième génération. On assimile ici les réseaux de deuxième génération et demie aux réseaux de deuxième génération. Lorsqu'un premier utilisateur d'un terminal de troisième génération connecté à un réseau de troisième génération tente de joindre un deuxième utilisateur, il peut le faire via un mode de visiophonie impliquant le transfert de son et d'image. S'il fait ce choix et que le terminal du deuxième utilisateur est connecté à un réseau de deuxième génération, alors l'établissement de la communication est impossible et le premier utilisateur se retrouve connecté à la messagerie visiophonique du deuxième utilisateur. Le premier utilisateur est donc amené à penser que le deuxième utilisateur n'est pas joignable, ce qui est faux. Cela est un problème important car la couverture géographique des réseaux de troisième génération restera pendant plusieurs années moins étendue que la couverture des réseaux de deuxième génération. Aujourd'hui environ 65% des appels émis par des clients de réseaux de troisième génération se font sous la couverture d'un réseau de deuxième génération. Le problème posé est donc crucial et n'a aucune solution satisfaisante à ce jour. Dans l'invention on résout ce problème en routant les appels visiophonique qui ne peuvent aboutir vers un serveur de basculement qui cherche à établir une communication vocale avec l'utilisateur appelé pour interfacer cette communication vocale avec la communication visiophonique et ainsi permettre l'établissement d'une communication interpersonnelle ce qui est bien le but recherché lorsqu'un utilisateur compose un numéro de téléphone. L'invention a donc pour objet un procédé d'établissement d'une communication entre un premier terminal connecté à un réseau de télécommunication supportant la visiophonie et un deuxième terminal connecté à un réseau de télécommunication ne supportant pas la visiophonie, procédé caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: - le premier terminal effectue une demande d'établissement de communication visiophonique avec le deuxième terminal, - le deuxième terminal étant injoignable, la demande d'établissement de communication est routée vers un serveur de basculement de communication visiophonique vers communication vocale, ledit serveur de basculement établissant une communication visiophonique avec le premier terminal, - le serveur de basculement émet une demande d'établissement de 15 communication vocale vers le deuxième terminal, - le serveur de basculement établit une communication vocale avec le deuxième terminal, - le serveur de basculement établit une communication vocale entre les premier et deuxième terminaux en interfaçant les communications 20 visiophonique et vocale. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que le serveur de basculement, lors de la demande d'établissement de la communication vocale, émet des données vidéo de signalisation via la communication vidéo. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que le serveur de basculement obtient les données vidéo de signalisation en interrogeant une base de données. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce qu'en cas d'injoignabilité du deuxième terminal la demande d'établissement de communication est routée vers une boîte vocale, le serveur de basculement interfaçant alors la communication visiophonique avec la boîte vocale du deuxième terminal. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce qu'en cas d'injoignabilité du deuxième terminal la demande d'établissement de 35 communication est routée vers une boîte visiophonique, le serveur de basculement interfaçant alors la communication visiophonique avec la boîte visiophonique du deuxième terminal. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent: - figure 1: une illustration de moyens utiles à la mise en oeuvre de l'invention; - figure 2: une illustration d'étapes du procédé selon l'invention. 10 La figure 1 montre un terminal Ti comportant une caméra 101, un écran 102, un microphone 103, un haut-parleur 104, un microprocesseur 105, une mémoire 106 de programme et des circuits 107 d'interface. Les éléments 101 à 107 sont interconnectés via un bus 108. Les circuits 107 sont aussi connectés à une antenne 109. Un terminal est ici un dispositif mobile au moins apte à se connecter à un réseau de téléphonie mobile de troisième génération. Cela inclut entre autres les téléphones et les assistants personnels. Les circuits 107 sont des circuits interface entre le bus 108 et des signaux d'un réseau de télécommunications mobile. Les circuits 107 correspondent donc à une norme de téléphonie mobile, par exemple l'UMTS. Dans la pratique les terminaux mobiles sont aptes à se connecter à des réseaux de diverses générations. Les circuits 107 d'interface sont donc aptes à assurer l'interface entre le bus 108 et plusieurs types de réseaux de téléphonie mobiles comme par exemple le GSM, le GPRS, le DCS, le CDMA 2000, le W-COM... la liste n'étant pas exhaustive. La figure 1 illustre que la terminal Ti est connecté, via l'antenne 109, à un réseau 110 de téléphonie mobile de troisième génération, par exemple un réseau UMTS. La mémoire 106 comporte des codes instructions exécutés par le microprocesseur 105. Schématiquement, La mémoire 106 comporte autant de zones que le terminal Ti propose de fonctions à son utilisateur. Pour la mémoire 106 comporte au moins une zone 106a comportant des codes instructions pour la mise en oeuvre d'une communication visiophonique, et une zone 106b comportant des codes instructions pour la mise en oeuvre d'une communication vocale. Une communication visiophonique est une communication au cours de laquelle le terminal Ti émet les sons captés par le microphone 103, émet les images captées par la caméra 101, restitue sur l'écran 102 des images reçues via le réseau 110 et restitue via le haut-parleur 104 des sons reçus via le réseau 110. On connaît différent format pour transmettre simultanément de l'image animée et du son. Parmi ces formats on cite notamment les normes MPEG, la norme H323... la liste n'étant pas non plus exhaustive. Tous ces protocoles ont en commun de permettre la transmission synchronisée d'images et de son. De manière simplifiée, ces protocoles permettent d'acheminer d'un point à un autre des images et du son via deux canaux, un canal d'image et un canal de son. Dans une communication visiophonique il y a donc deux canaux de son, un montant et un descendant, et deux canaux d'images, un montant et un descendant. Une communication vocale est une communication au cours de laquelle seules des données de voix sont échangées. Il n'y a donc, dans une telle communication que 2 canaux de son; un montant et un descendant. La figure 1 montre aussi un terminal T2 comportant des éléments respectivement 111 à 119 identiques aux éléments respectivement 101 à 109. Le terminal T2 est lui connecté, via l'antenne 119, à un réseau 120 de deuxième génération, par exemple un réseau GSM. La figure 1 montre encore que le réseau 110 comporte un serveur 121 de messagerie visiophonique vers lequel sont redirigés les appels visiophoniques qui ne peuvent aboutir car le correspondant est injoignable. Un correspondant injoignable est un correspondant entrant au moins dans une des catégories suivantes: - non connecté à un réseau de téléphonie mobile, - déjà en ligne, - non connecté à un réseau de téléphonie mobile de troisième génération, - le correspondant ne souhaite pas être joint. La figure 2 montre encore que le réseau 120 comporte un serveur 122 de messagerie vocale vers lequel sont redirigés les appels vocaux qui ne peuvent aboutir car le correspondant est injoignable. Un correspondant injoignable est un correspondant entrant au moins dans une des catégories suivantes: - non connecté à un réseau de téléphonie mobile, - déjà en ligne, - non connecté à un réseau de téléphonie mobile de deuxième génération, - le correspondant ne souhaite pas être joint. Il est entendu que les réseaux 110 et 120 comportent des moyens pour rerouter un appel lorsque le correspondant de cet appel est injoignable. C'est par ce mécanisme que l'on aboutit à une boîte vocale sur un serveur vocal. Dans ce cas on parle aussi de renvoie d'appel. Les appareils du réseau en charge de ces renvois sont les MSC (Mobile services Switching Center, pour centre de commutation de services mobile) ou les PABX qui sont des commutateurs privés. La figure 1 montre encore que le réseau 110 est connecté à un réseau 123 de type Internet, via une passerelle GW1. Le réseau 120 est connecté au réseau 123 de type Internet, via une passerelle GW2. Dans la pratique les passerelles GW1 et GW2 pourraient être connectées à des réseaux de type Internet différents. Un réseau de type Internet est un réseau interconnectant un grand nombre de dispositifs et permettant l'échange d'informations entre ces dispositifs de façon standardisée. Le meilleur exemple est le réseau Internet actuel. La figure 1 montre un serveur 124 de basculement. Le serveur 124 est connecté au réseau 123 via une interface 125 par exemple Ethernet. Si les réseaux 110 et 120 étaient connectés à des réseaux de type Internet différents, alors le serveur 124 serait connecté à ces deux réseaux de type Internet. L'interface 125 pourrait aussi être selon un format ATM ou autre permettant l'échange de données à haut débit. Le serveur 124 comporte aussi un microprocesseur 126, une mémoire 127 de programmes et, dans une variante, une base de données 128 de personnalisation. Dans une autre variante le serveur 124 comporte aussi une mémoire 129 de séquence vidéo par défaut. La mémoire 128 permet d'associer à un identifiant idA d'utilisateur appelant une personnalisation, en particulier une séquence vidéo personnalisée remplaçant la séquence 129 vidéo par défaut. La mémoire 128 est donc divisée au moins en 2 colonnes, une colonne 128a pour les identifiants d'utilisateur et une colonne 128b pour les personnalisations. La mémoire 127 comporte plusieurs zones dont au moins: - une zone 127a comportant des codes instructions pour établir une communication visiophonique via un réseau de type Internet, - une zone 127b comportant des codes instructions pour établir une communication vocale via un réseau de type Internet et, - une zone 127c pour interconnecter une communication visiophonique et une communication vocale. Dans ce document lorsque l'on prête une action à un dispositif celle-ci est en fait réalisée par un microprocesseur du dispositif commandé par des codes instructions enregistrés dans une mémoire du dispositif. La figure 2 montre une étape 201 préliminaire dans laquelle un utilisateur du terminal Ti utilise le terminal Ti pour émettre un appel vers le terminal T2. Un tel appel est émis en saisissant un numéro de téléphone via un clavier du terminal Ti ou via une application d'agenda que propose le terminal Ti. Le numéro une fois saisi est validé pour l'émission d'un appel visiophonique. De manière simplifiée le terminal Ti produit un message de demande d'établissement de communication, ce message comportant un champ idA identifiant l'appelant, un champ idD identifiant le destinataire de l'appel et un champ code instruction comportant un code instruction précisant la nature de l'appel. Ici la nature de l'appel correspond à une demande d'appel en visiophonie. Un identifiant d'appelant ou de destinataire est ici un numéro de terminal aussi connu sous l'appellation MSISDN. Une fois le message de demande d'établissement de communication produit, il est émis sur le réseau 110 dont l'infrastructure cherche alors à établir une communication visiophonique entre Ti et T2. Dans le cas représenté à la figure 1, c'est-à-dire dans le cas où le terminal T2 n'est pas connecté à un réseau apte à établir une communication visiophonique, et avant l'invention, le terminal T2 est déclaré injoignable par le réseau 110 et l'utilisateur du terminal Ti est connecté par le réseau 110 au serveur 121 de messagerie visiophonique pour y laisser un message visiophonique que l'utilisateur du terminal T2 pourra consulter dès que le terminal T2 sera à nouveau connecté à un réseau apte à établir des communications visiophoniques. Avec l'invention, dans le cas ou le terminal T2 ne peut pas être joint, le réseau 110 oriente la demande d'établissement d'appel vers le serveur 124 de basculement. Dans une étape 202 suivant l'étape 201 soit le réseau 110 établit, dans une étape 203, une communication visiophonique si le terminal T2 est joignable pour un appel visiophonique, soit le réseau renvoit, dans une étape 204, le message de demande d'établissement de communication vers le serveur 124 de basculement. Le renvoi est réalisé via le réseau 123 de type Internet et à travers la passerelle GW1 permettant d'interfacer les réseaux 110 et 123. Une telle passerelle est entre autres chargée de la conversion des protocoles utilisés sur les réseaux qu'elle interface ainsi que de rendre visibles les utilisateurs d'un réseau relativement à un autre réseau. Dans l'invention la passerelle GW1 permet au terminal Ti de voir le serveur 124 et vice et versa. La passerelle GW1 permet aussi l'établissement d'une communication visiophonique entre le terminal Ti et le serveur 124. Dans une étape 205 le serveur 124 de basculement reçoit un message de demande d'établissement de communication visiophonique, que l'on appellera M1, comportant au moins un identifiant idA d'appelant et un identifiant idD de destinataire de l'appel. Si ce message parvient au serveur 124 c'est que le destinataire identifié par idD n'est pas joignable pour une communication visiophonique. Dans l'étape 205, le serveur 124 utilise le contenu du message de demande d'établissement d'une communication visiophonique, en particulier le champ idD pour effectuer une demande d'établissement de communication vocale. Cette demande d'établissement d'une communication vocale est réalisée par la production d'un message de demande d'établissement d'une communication vocale que l'on désignera par M2. Le message M2 est adressé au terminal identifié par le champ idD de M1. Le message M2 est émis sur le réseau 120 à travers le réseau 123 et la passerelle GW2. La passerelle GW2 joue pour le réseau 120 le rôle que joue la passerelle GW1 pour le réseau 110. Dans l'étape 205 le serveur 124 établit aussi une communication Cl visiophonique avec le terminal Ti. La communication Cl comporte donc, selon la description simplifiée, un canal CVM1 de voix montant, un canal CVD1 de voix descendant, un canal CIM1 d'images montant et un canal CID1 d'images descendant. Dans l'étape 205 le serveur 124 envoie, via le canal CID1 le contenu de la mémoire 129. La mémoire 129 comporte donc au moins une animation vidéo informant l'utilisateur du terminal Ti que le serveur 124 cherche à joindre le correspondant identifié par idD. Dans une variante la mémoire 129 comporte aussi des données sonores qui sont émises par le serveur 124 via le canal CVD1. L'utilisateur du terminal Ti est ainsi averti que si la communication aboutit, elle ne sera pas visiophonique mais uniquement vocale. Dans une variante de l'invention le serveur 124 utilise le champ idA du message M1 pour interroger la mémoire 128 et déterminer, en la parcourant, si la colonne 128a comporte le contenu du champ idA. Si tel est le cas, alors le serveur 124 utilise le contenu de la colonne 128b correspondant au champ idA du message M1 pour le transmettre via les canaux CID1 et CVD1 à la place du contenu de la mémoire 129. L'utilisateur du terminal Ti a alors effectué une personnalisation du message d'accueil du serveur 124 de basculement. On note que dans une variante la mémoire 128 ne fait pas partie du serveur 124 mais d'un autre serveur connecté au réseau 123. Dans tous les cas le serveur 123 a accès au contenu de la mémoire 128. Dans une étape 206, le serveur 124 attend la réponse du réseau 120 au message M2. Si l'utilisateur du terminal T2 est joignable, alors celui-ci, dans une étape 207 prend la communication, établissant ainsi une communication C2 vocale avec le serveur 124. La communication C2 vocale comporte, selon une description simplifiée, un canal CM2 de données vocales montant et un canal CD2 de données vocales descendant. Si l'utilisateur du terminal T2 n'est pas joignable, ou ne désire pas être joint, alors, dans une étape 208 le réseau 120 connecte le serveur 124 au serveur 122, établissant ainsi une communication C3 vocale avec ledit serveur 124. La communication C3 vocale comporte, selon une description simplifiée, un canal CM3 de données vocales montant et un canal CD3 de données vocales descendant. Il est aussi possible que la boîte vocale de l'utilisateur destinataire de l'appel ne soit pas active, dans ce cas le serveur 124 passe directement à l'étape 211 de raccroché. Après l'étape 207 ou l'étape 208, le serveur 124 effectue l'étape 209 d'interconnexion des communications Cl et C2 ou Cl et C3 selon le cas. Cette interconnexion est identique qu'il s'agisse de la communication C2 ou C3, seul le cas de la communication C2 est donc décrit. Dans l'étape 209 le serveur 124 reçoit des données d'images via le canal CIM1. Ces images sont ignorées. Il s'agit des images émises par le terminal Ti et le terminal T2 n'est pas capable de les recevoir de par le réseau auquel il est connecté. Le serveur 124 reçoit des données de son via le canal CVM1. Ces données sont émises via le canal CD2. Le serveur 124 reçoit des données de son via le canal CM2. Ces données sont émises via le canal CVD1. Dans l'étape 209 le serveur 124 bloque donc les données d'images et assure l'interconnexion des canaux de données vocales. Les utilisateurs des terminaux Ti et T2 peuvent donc s'entendre à défaut de se voir. Durant la conversation, le serveur 124 teste en permanence, dans une étape 210, si l'un des utilisateurs interconnectés n'a pas raccroché. Si c'est le cas alors le serveur 124 passe à l'étape 211. Sinon le serveur continue à interconnecter les deux communications. Dans l'étape 211 le serveur 124 met fin aux deux communications interconnectées en raccrochant, c'est-à-dire en indiquant aux réseaux 110 et 120 qu'il n'a plus besoin des ressources allouées pour ces communications. Ces ressources sont les canaux précités. Avec l'invention il est donc toujours possible d'établir une communication interpersonnelle entre deux utilisateurs même si ces deux utilisateurs utilisent des terminaux qui ne sont pas connectés à des réseaux de même génération. Dans une variante de l'invention, le serveur continue à diffuser via le canal CID1 le contenu de la mémoire 129, ou de la mémoire 128 de personnalisation, pendant la conversation vocale issue de l'interconnexion. L'utilisateur du terminal Ti n'a ainsi pas à affronter un écran vide. Dans une variante de l'invention, en cas d'injoignabilité du terminal T2, le serveur 124 détecte la tentative de reroutage du réseau 120 vers une boîte vocale, c'est à dire vers le serveur 122 vocale. Dans ce cas le serveur 124 interrompt la communication via le réseau 120. Le serveur 124 établit alors une communication C4 avec le serveur 121 visiophonique. La communication C4 est une communication visiophonique via le réseau 110. La communication C4 comporte, selon la description simplifiée, un canal CVM4 de voix montant, un canal CVD4 de voix descendant, un canal CIM4 d'images montant et un canal CID4 d'images descendant. Il s'agit d'une étape 218. Dans une étape 219 suivant l'étape 218, le serveur 124 interconnecte les communications Cl et C4. Dans l'étape 219 le serveur 124 reçoit des données d'images via le canal CIM1. Ces images sont renvoyées via le canal CID4. Le serveur 124 reçoit des données de son via le canal CVM1. Ces données sont renvoyées via le canal CVD4. Le serveur 124 reçoit des données d'images via le canal CIM4. Ces images sont renvoyés via le canal CID1. Le serveur 124 reçoit des données de son via le canal CVM4. Ces données sont renvoyées via le canal CVD1. Durant la conversation, le serveur 124 teste en permanence, dans une étape 220, si l'un des utilisateurs interconnectés n'a pas raccroché. Si c'est le cas alors le serveur 124 passe à l'étape 221. Sinon le serveur continue à interconnecter les deux communications. Dans l'étape 221 le serveur 124 met fin aux deux communications interconnectées à l'étape 219 en raccrochant, c'est-à-dire en indiquant aux réseaux 110 qu'il n'a plus besoin des ressources allouées pour ces communications. Ces ressources sont les canaux précités. Dans cette variante de l'invention l'utilisateur du terminal Ti a donc l'opportunité de laisser un message visiophonique à l'utilisateur du terminal T2
De manière à maximiser les chances d'établir une communication interpersonnelle entre un premier utilisateur connecté à un réseau de troisième génération et un deuxième utilisateur connecté à un réseau de deuxième génération, si le terminal de l'utilisateur connecté au réseau de deuxième génération est injoignable (202) pour une communication visiophonique, alors l'appel est orienté vers un serveur de basculement qui essaie (205-206) d'établir une communication vocale avec le dit terminal. Le serveur de basculement interconnecte (209) alors la communication visiophonique initiée par le premier utilisateur avec la communication vocale initiée par le serveur.
1- Procédé d'établissement d'une communication entre un premier terminal (Ti) connecté à un réseau (110) de télécommunication supportant la visiophonie et un deuxième terminal (T2) connecté à un réseau (120) de télécommunication ne supportant pas la visiophonie, procédé caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: - le premier terminal effectue (201) une demande d'établissement de communication visiophonique avec le deuxième terminal, - le deuxième terminal étant injoignable (202), la demande d'établissement de communication est routée (204) vers un serveur (124) de basculement de communication visiophonique vers communication vocale, ledit serveur de basculement établissant une communication visiophonique avec le premier terminal, - le serveur de basculement émet (206) une demande d'établissement de communication vocale vers le deuxième terminal, - le serveur de basculement établit (207) une communication vocale avec le deuxième terminal, - le serveur de basculement établit (209) une communication vocale entre les premier et deuxième terminal en interfaçant les communications visiophonique et vocale. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le serveur de basculement, lors de la demande d'établissement de la communication vocale, émet (205) des données vidéo de signalisation via la communication vidéo. 3 - Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le serveur de basculement obtient les données vidéo de signalisation en interrogeant une base (128) de données. 4 - Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'en cas d'injoignabilité du deuxième terminal la demande d'établissement de communication est routée (208) vers une boîte (122) vocale, le serveur de basculement interfaçant alors la communication visiophonique avec la boîte vocale du deuxième terminal. - Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'en cas d'injoignabilité du deuxième terminal la demande d'établissement de communication est routée (208) vers une boîte (121) visiophonique, le serveur de basculement interfaçant alors la communication visiophonique avec la boîte visiophonique du deuxième terminal.
H
H04
H04M
H04M 3
H04M 3/42
FR2897720
A1
STRUCTURE A CAVALIER FIXEE A UNE PILE
20,070,824
La présente invention est relative à une structure fixée à une pile et, plus particulièrement, à une structure à cavalier fixée à une pile. Dans la plupart des cartes-mères, un cavalier pour effacer les valeurs de réglage d'un CMOS est couramment disposé afin de faciliter une opération de réinitialisation à effectuer par des utilisateurs. En général, le cavalier correspondant à une instruction d'opération est un cavalier à trois broches ou à deux broches et est disposé au voisinage immédiat de la structure fixée à une pile pour CMOS de la carte-mère. Lorsque les utilisateurs connectent l'embout d'un cavalier à deux broches portant la mention "CLR_CMOS", divers paramètres de réglage manuel enregistrés dans le BIOS sont rétablis à des valeurs préétablies avant la sortie d'usine de la carte-mère. De plus, les broches de la structure fixée à une pile pour CMOS sur la carte-mère et les broches du cavalier sont toutes des broches de boîtiers DIP qui peuvent être enfichées dans une carte-mère et soudées sur celle-ci. Si la longueur des broches est trop grande, les monteurs peuvent provoquer par erreur un contact des deux broches "CLR CMOS", provoquant ainsi un court-circuit et en conséquence réduisant les performances de l'ensemble. En même temps, le cavalier est adjacent à la structure fixée à une pile, mais on a deux structures indépendantes assemblées séparément qui ne peuvent pas être assemblées d'un seul bloc, ce qui crée un inconvénient pour les monteurs et allonge le temps d'assemblage. Ainsi, la présente invention vise à réaliser une structure à cavalier fixée à une pile, qui puisse être assemblée d'un seul bloc et soudée sur une carte-mère. La présente invention propose une structure à cavalier fixée à une pile, qui comprend un corps d'isolation, une première structure élastique, une seconde structure élastique et plusieurs éléments de suppression de réglages. Le corps d'isolation est pourvu d'une portion d'engagement dans une pile et d'une portion de fixation. La première structure élastique est disposée dans le bas de la portion d'engagement dans une pile pour être électriquement connectée à une électrode latérale d'une pile. De plus, la seconde structure élastique est disposée sur une face latérale de la portion d'engagement dans une pile pour être électriquement connectée 2 à une autre électrode de la pile. De plus, une pluralité d'éléments d'effacement de réglages sont disposés sur la portion de fixation. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un 5 mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés, sur lesquels : - la Fig. 1 représente un stéréogramme schématique d'une électrode et d'une structure à cavalier fixée à une pile selon une forme préférée de réalisation de la présente invention ; 10 la Fig. 2 représente une vue de dessus de la structure à cavalier fixée à une pile de la Fig. 1 ; et la Fig. 3 représente une vue de dessous d'une structure à cavalier fixée à une pile de la Fig. 1. 15 La Fig. 1 représente un stéréogramme schématique d'une pile et d'une structure à cavalier fixée à une pile selon la forme préférée de réalisation de la présente invention. La Fig. 2 représente une vue de dessus de la structure à cavalier de la Fig. 1 fixée à une pile et la Fig. 3 représente une vue de dessous de la structure à cavalier de la Fig. 1 fixée à une pile. 20 Considérant la Fig. 1, la structure 100 à cavalier fixée à une pile comprend globalement un corps d'isolation 110 en matière plastique ou en matériau isolant, réalisé par moulage par injection afin de fixer une pile bouton 10 au lithium dans une portion d'engagement 120 de pile du corps d'isolation 110. La portion d'engagement 120 de pile fixe une première extrémité de la pile 10 à l'aide d'une cavité 122 et d'une 25 paire de crochets 124 disposés au-dessus de la cavité. Ensuite, l'utilisateur pousse vers le bas une autre extrémité de la pile 10 à l'intérieur de la portion d'engagement 120 de pile pour l'engager sous un moyen d'encastrement 132 d'une structure élastique 130. Lorsque l'utilisateur sort la pile 10, il a seulement à tirer vers l'extérieur la structure élastique 130 pour permettre au moyen d'encastrement 132 de 30 se dégager de la pile 10. En outre, la structure élastique précitée 130 est une lame de ressort métallique dont le dessus est découvert sur la face latérale de la portion d'engagement 120 de pile, afin que, lorsque la pile 10 est engagée, le moyen d'encastrement 132 soit électriquement connecté à l'électrode 12 de la pile 10 et que l'extrémité inférieure 35 de la lame de ressort métallique s'étende à l'extérieur du bas du corps d'isolation 110 3 après avoir été recourbée (comme représenté sur la Fig. 3). Par conséquent, une extrémité 134 de la lame de ressort métallique peut être soudée sur une carte de circuit (non représentée) par la technique du montage en surface (SMT) pour acheminer l'électricité nécessitée par le CMOS de la carte de circuit. Comme représenté sur la Fig. 1, une autre structure élastique 140 consiste également en une lame de ressort métallique dont le dessus est découvert dans le bas du moyen d'engagement 120 de pile afin que, lorsque la pile 10 est engagée, l'autre électrode 14 de la pile 10 puisse être électriquement connectée et que l'extrémité inférieure de la lame de ressort métallique sorte aussi par le bas du corps d'isolation 110 après avoir été recourbée. Par conséquent, une extrémité 142 de la lame de ressort métallique peut également être soudée à plat sur une carte de circuit afin d'acheminer l'électricité nécessitée par le CMOS de la carte de circuit. Il faut souligner que le corps d'isolation 110 selon la présente invention comprend en outre une portion de fixation 150 qui fait corps avec la portion d'engagement 120 de pile, pour fixer deux éléments d'effacement de réglages 160, ou davantage. Les éléments d'effacement de réglages 160 sont des broches métalliques avec des extrémités 162 respectivement soudées à plat sur la carte de circuit après avoir été recourbées (comme représenté sur la Fig. 3). Lorsque les deux broches sont connectées avec un embout de cavalier, croisant et rendant conducteurs les éléments d'effacement de réglages 160, ou avec une pièce métallique (non représentée) par l'utilisateur, l'opération d'effacement des valeurs de réglage du CMOS est effectuée, et ainsi divers paramètres de réglage manuel enregistrés dans le BIOS sont rétablis à des valeurs préétablies avant la sortie d'usine de la carte-mère. D'après l'illustration ci-dessus, on peut savoir que deux structures élastiques 130, 140 et plusieurs éléments d'effacement de réglages 160 peuvent être soudés à plat sur la carte de circuit après avoir été recourbés, ce qui évite l'inconvénient d'une mauvaise connexion des broches de boîtiers DIP conventionnelles en raison de leur grande longueur. De plus, une seule structure fixée formée en fixant les éléments d'effacement de réglages 160 au corps d'isolation 110 de la structure fixée à une pile permet de gagner de la place et supprime en outre l'inconvénient de l'assemblage respectif du cavalier et de la structure fixée à une pile, grâce à quoi le monteur peut rapidement achever l'assemblage pour gagner beaucoup de temps. En référence à la Fig. 1 et à la Fig. 3, le corps d'isolation 110 peut être constitué par une structure levée avec les différentes broches de fixation 112 de façon 35 que la portion d'engagement 120 de pile puisse être plus haut que la portion de 4 fixation attaché 150, ce qui facilite la mise en place et le soudage réalisés par le monteur. Cependant, la présente invention ne se limite pas à la forme et dimension du corps d'isolation 110
Structure (100) à cavalier fixée à une pile destinée à être montée et soudée d'une seule pièce sur une carte-mère. La structure (100) fixée à une pile comprend un corps d'isolation (110), une première structure élastique (130), une seconde structure élastique (140) et une pluralité d'éléments d'effacement de réglages (160). Le corps d'isolation (110) comporte une portion d'engagement (120) de pile et une portion de fixation (150). La première structure élastique (130) est disposée dans le bas du moyen d'engagement (120) de pile pour être électriquement connectée à une première électrode (12) de la pile (10). De plus, la seconde structure élastique (140) est disposée sur une face latérale de la portion d'engagement (120) de pile pour être électriquement connectée à une autre électrode (14) de la pile (10). De plus, plusieurs éléments d'effacement de réglages (160) sont disposés sur la portion de fixation (150).
1. Structure (100) à cavalier fixée à une pile, caractérisé en ce qu'elle comprend : un corps d'isolation (110), comprenant une portion d'engagement (120) de pile et une portion de fixation (150) reliés à celui-ci ; une première structure élastique (130) disposée dans le bas de la portion d'engagement (120) de pile de manière à être électriquement connectée à une première électrode (12) d'une pile (10) ; une seconde structure élastique (140), disposée sur une face latérale de la portion d'engagement (120) de pile pour être électriquement connectée à une autre électrode (14) de la pile (10) ; et plusieurs éléments d'effacement de réglages (160), disposés sur la portion de fixation (150). 2. Structure (100) à cavalier fixée à une pile selon la 1, comprenant en outre un embout de cavalier croisant et rendant conducteur les éléments (160) d'effacement de réglages pour effacer des valeurs réglées d'un CMOS. 3. Structure (100) à cavalier fixée à une pile selon la 1, caractérisée en ce que la première structure élastique (130) est une lame de ressort métallique et son extrémité (134) peut être soudée sur une carte de circuit. 4. Structure (100) à cavalier fixée à une pile selon la 1, caractérisée en ce que la seconde structure élastique (140) est une lame de ressort métallique et son extrémité (142) peut être soudée sur une carte de circuit. 5. Structure (100) à cavalier fixée à une pile selon la 1, caractérisée en ce que les éléments d'effacement de réglages (160) sont des broches et leurs extrémités (162) peuvent être soudées sur une carte de circuit. 6. Structure (100) à cavalier fixée à une pile selon la 1, caractérisée en ce que le corps d'isolation (110) a en outre une pluralité de broches de 30 fixation disposées sous la portion d'engagement (120) de pile. 5
H
H01,H05
H01M,H05K
H01M 2,H05K 1
H01M 2/10,H05K 1/18
FR2896014
A1
PROCEDE D'ADAPTATION D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE A LA QUALITE DU CARBURANT UTILISE
20,070,713
L'invention concerne, de façon générale, une stratégie de démarrage d'un moteur à combustion interne en fonction de la qualité du carburant utilisé. Plus précisément, l'invention concerne un procédé de commande de moyens d'alimentation en carburant d'un moteur à combustion interne, mis en oeuvre au démarrage du moteur, ce procédé comprenant des étapes consistant à mesurer au moins une valeur caractéristique d'un régime moteur représentative d'une richesse d'un mélange carburant/comburant d'alimentation du moteur, comparer ladite valeur caractéristique mesurée avec une valeur de référence de manière à déterminer une valeur d'écart entre ces deux valeurs, et commander lesdits moyens d'alimentation au moyen d'un signal de commande émis par une unité de commande et dépendant de ladite valeur d'écart. Un tel procédé est bien connu de l'homme du métier. En effet, il existe, sur le marché, plusieurs qualités de carburants qui peuvent être utilisés pour un même moteur, notamment des carburants très pauvres, c'est-à-dire peu volatils, et des carburants très riches, c'est-à-dire très volatils. Il est donc nécessaire d'effectuer des corrections sur la richesse du carburant pour un bon démarrage d'un moteur. Les corrections de richesse que peuvent être amenés à effectuer les systèmes de contrôle moteur pouvant aller jusqu'à plusieurs dizaines de pourcents, les rejets de polluants sont toutefois très vite conséquents. En général, on prévoit un démarrage standard pour un carburant normalisé et la stratégie de démarrage consiste à ajuster la richesse du mélange au cours du démarrage si ce dernier n'est pas satisfaisant. Ce procédé est connu sous l'acronyme FQA (Fuel Quality Adaptation), c'est-à-dire adaptation à la qualité du carburant . On surveille par exemple le régime moteur et, si la pente de la montée en régime n'est pas celle attendue, on fait varier la richesse du mélange carburant/comburant en temps réel. De manière alternative, on peut surveiller le nombre de passages des pistons au point mort haut/Top Dead Center (PMH/TDC) avant la montée en régime (plus le mélange carburant/comburant est pauvre, plus il faudra de passage des pistons au PMH/TDC avant le démarrage). On peut également observer une valeur de déviation de régime moteur après son retour au régime de ralenti lors d'un démarrage et, après comparaison avec une valeur de référence, en déterminer la qualité, ou richesse, du mélange carburant/comburant utilisé. Ces moyens de détection de qualité du mélange carburant/comburant effectuent une mesure d'une valeur caractéristique du régime moteur suivie d'une 35 comparaison de cette valeur caractéristique mesurée avec une valeur de référence. 2 Néanmoins, la fiabilité de ces moyens de détection est dépendante de la pertinence des valeurs de référence permettant de définir un écart avec les valeurs caractéristiques de régime moteur réel. Il est important de remarquer que le vieillissement d'un moteur altère son fonctionnement, et que ces valeurs de référence peuvent varier notamment en fonction de l'âge du moteur, du nombre d'heures de fonctionnement, du kilométrage ou tout autre paramètre lié à une altération du fonctionnement du moteur. II se pose donc un problème de fiabilité lors de la comparaison de la valeur caractéristique mesurée avec ces valeurs de référence. Ainsi, un but de la présente invention est de fournir un procédé de détection 10 de qualité du mélange carburant/comburant essentiellement exempt des limitations énoncées ci-dessus. A cette fin, le procédé de commande de moyens de réglage d'alimentation en carburant d'un moteur thermique de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce qu'il 15 comprend en outre une étape de mise à jour consistant à produire une valeur de référence mise à jour lorsqu'un seuil de vieillissement du moteur est dépassé. Grâce à cet agencement, ce procédé permet d'obtenir une mesure de la richesse du mélange carburant/comburant plus précise que les fonctions actuellement utilisées, notamment sur le long terme. 20 Selon un aspect de l'invention, la valeur de référence mise à jour est produite au moyen d'une cartographie dépendant du kilométrage, du nombre d'heures en fonctionnement et/ou de l'âge du véhicule. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'étape de mise à jour précède l'étape de comparaison. 25 Selon un autre aspect de l'invention, la valeur caractéristique mesurée est le nombre de passages au point mort haut des pistons du moteur, nécessaires pour lancer le moteur. En alternative, la valeur caractéristique mesurée est la pente de montée en régime du moteur. 30 Encore en alternative, la valeur caractéristique mesurée est la valeur de déviation lors d'un retour au régime de ralenti. Par ailleurs, selon un autre de ses aspects, l'invention concerne un dispositif de commande, lors du démarrage d'un moteur à combustion interne, de moyens d'alimentation en carburant de ce moteur, ce dispositif comprenant un capteur, un 35 calculateur, un moyen de réglage d'alimentation en carburant, le calculateur comprenant un moyen de comparaison soumis à une valeur de référence et une unité de commande, ce dispositif étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre une unité de production d'une 3 valeur de référence mise à jour, qui est élaborée en fonction de l'état de vieillissement du moteur. Selon cet aspect de l'invention, il est possible que l'unité de production de valeur de référence mise à jour soit une cartographie. De plus, selon cet aspect de l'invention, ladite production de valeur de référence mise à jour est effectuée lorsqu'un seuil de vieillissement est atteint. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif. La Figure 1 montre un diagramme représentant une courbe de régime moteur 10 pendant un démarrage en fonction du temps. La Figure 2 représente schématiquement un circuit de régulation de moteur à combustion interne selon un mode de réalisation de l'invention. Sur la Figure 1, on discerne facilement la présence d'un régime transitoire A, et d'un régime stationnaire B. 15 Le régime moteur transitoire A se décompose en plusieurs phases consécutives I, Il et III. La première phase I est le lancement du moteur à l'aide du démarreur, pendant laquelle le moteur est entraîné mécaniquement et le phasage du moteur est identifié. Par "phasage", on entend la détermination de la position exacte des pistons 20 dans leurs cylindres respectifs et le temps du cycle (admission, compression, combustion, échappement) dans lequel ils se trouvent. Cette phase comprend le lancement d'actions, telles que l'injection et l'allumage. A ce moment, il est possible de mesurer le nombre de passages des pistons au Point Mort Haut nécessaire pour obtenir une première explosion. Une telle mesure renseigne en effet sur la qualité du mélange carburant/comburant utilisé 25 dans la mesure où une essence pauvre nécessitera plus de passages au Point Mort Haut pour exploser. La seconde phase Il comprend la montée en régime du moteur dès que les premières combustions ont lieu. Cette montée atteint un maximum supérieur au régime de ralenti. Dans la plupart des cas, le mélange carburant/comburant est enrichi durant 30 cette phase de manière à avoir un démarrage franc, rapide, reproductible et donc un procédé robuste . La mesure de la pente de cette montée en régime est une valeur caractéristique du régime moteur permettant de déterminer la qualité, ou la richesse, du mélange carburant/comburant utilisé. En effet, une pente douce sera généralement représentative d'une essence pauvre nécessitant un enrichissement. 35 La dernière phase III du régime transitoire est le retour au régime de ralenti. Plusieurs cas de figure peuvent apparaître. En effet, parfois le retour peut se faire par une diminution douce du régime moteur, alors que dans d'autres cas, le régime moteur peut 4 chuter en dessous du régime de ralenti pour ensuite remonter. Cette phase de retour au régime de ralenti est aussi et surtout conditionnée par la nature, donc la richesse, du mélange carburant/comburant. Lors de cette phase, une opération de mesure d'une valeur de déviation maximale du régime moteur peut être effectuée. La valeur de déviation maximale est la valeur minimale qu'atteint le régime moteur lors de son retour au régime de ralenti, avant de remonter jusqu'à se stabiliser à ce régime de ralenti. Plus le mélange sera pauvre, plus le régime moteur diminuera au-dessous de la valeur de consigne de régime de ralenti, et donc plus la valeur de déviation maximale par rapport au régime moteur de ralenti mesurée sera importante. Après ces phases, une fois que le régime de ralenti est établi, le moteur est considéré en phase stationnaire B, c'est-à-dire que son régime de ralenti est stabilisé. Les opérations de mesure de régime moteur effectuées dans le cadre de la présente invention peuvent donc être de différents types. On peut donc reconnaître la richesse d'un mélange carburant/comburant d'alimentation de moteur en observant le nombre de passages des pistons au Point Mort Haut nécessaire pour obtenir la première explosion. Egalement, la pente de la montée en régime est caractéristique de la richesse d'un mélange carburant/comburant d'alimentation de moteur, une essence pauvre entraînant une pente plus douce. Enfin, au moment du retour au régime de ralenti, l'apparition d'un creux en dessous du régime de ralenti est aussi caractéristique de la richesse d'un mélange carburant/comburant d'alimentation de moteur. Il est important de remarquer que les paramètres mentionnés plus haut pouvant être mesurés sont cités à titre d'exemple, et que n'importe quel autre moyen de détermination de la qualité, ou richesse, du mélange carburant/comburant est également considéré comme faisant partie de l'invention. Sur la Figure 2 est représenté schématiquement un circuit de commande d'alimentation en carburant selon un mode de réalisation de la présente invention, comprenant un capteur 1, un calculateur 6, un moyen de réglage 5 d'alimentation en mélange carburant/comburant et une cartographie 7, ledit calculateur 6 comprenant un moyen de comparaison 2 soumis à une valeur de référence 21 et une unité de commande 3. De préférence, le capteur 1 est un capteur de vitesse placé sur un vilebrequin, par exemple. Ce capteur 1 mesure une valeur caractéristique 11 du régime moteur représentative d'une richesse d'un mélange carburant/comburant d'alimentation du moteur, et produit un signal de mesure représentant cette valeur caractéristique 11. Ce signal est envoyé au calculateur 6 où sa valeur caractéristique 11 est comparée avec une valeur de référence 21 de manière à déterminer une valeur d'écart 22 entre ladite valeur caractéristique mesurée 11 et la valeur de référence 21. Selon l'invention, la valeur de référence 21 permettant de déterminer la valeur d'écart 22 n'est pas une valeur fixe. En effet, le vieillissement du moteur influe sur ses performances, et donc le régime moteur varie avec le vieillissement du moteur. Ainsi, on a inclus une cartographie 7 dépendant de l'état de vieillissement du moteur qui a produit 5 des valeurs de référence 21 mises à jour lorsqu'un seuil de vieillissement a été atteint et qui les a transmise au calculateur 6. De préférence, la production d'une telle valeur de référence 21 mise à jour a eu lieu avant l'étape de comparaison afin que cette étape puisse être effectuée avec cette valeur de référence 21 mise à jour bien que cela ne soit pas une condition nécessaire dans le cas où, par exemple, plusieurs valeurs de référence 21 mises à jours sont produites rapidement. Les valeurs de référence 21 mises à jour peuvent dépendre de n'importe quel critère de vieillissement du moteur, par exemple du kilométrage, de l'âge, du nombre d'heures en fonctionnement. De la même manière, le seuil de vieillissement ordonnant la production d'une valeur de référence 21 mise à jour est variable, de même que la fréquence de cette production de ces valeurs de référence 21 mises à jour. En effet, le seuil de vieillissement peut être, par exemple, défini comme étant un nombre de démarrages ou un nombre de kilomètres selon le besoin. Comme mentionné plus haut, les mises à jour concernent la valeur de référence 21. Cette valeur 21 peut concerner différents paramètres. En effet, dans la mesure où plusieurs paramètres peuvent renseigner sur la richesse du mélange carburant/comburant, ces paramètres peuvent donc être tous mesurés et doivent être comparés à une valeur de référence 21 portant bien entendu sur le même paramètre. Les mises à jour doivent donc corriger la valeur de référence 21 quelque soit le paramètre représenté, par exemple le nombre de Points Morts Hauts, la pente de montée en régime moteur ou encore la valeur de déviation de régime de ralenti, ou toute grandeur du même genre. Des exemples de valeurs de référence 21 mises à jour sont par exemple pour un moteur ayant parcouru 193 121 kilomètres (120 000 miles), un nombre de passages des pistons au Point Mort Haut augmenté de 1 ou 2, une pente minimale de montée en régime soustraite de quelques dizaines de RPM/PMH (révolution par minute/point mort haut), ou encore une valeur de déviation de régime de ralenti additionné de quelques dizaines de RPM. Une fois que la valeur caractéristique mesurée 11 a été reçue par le calculateur 6, cette valeur est comparée à la valeur de référence 21 mise à jour. De cette comparaison est tirée une valeur d'écart 22 qui est transmise à une unité de commande 3. L'unité de commande 3, après avoir analysé la valeur d'écart 22, génère un signal de commande 31 destiné aux moyens d'alimentation 5 pour adapter la richesse du mélange carburant/comburant de l'alimentation du moteur
L'invention concerne un procédé de commande de moyens d'alimentation en carburant d'un moteur à combustion interne, mis en oeuvre au démarrage du moteur, ce procédé comprenant des étapes consistant à mesurer au moins une valeur caractéristique (11) d'un régime moteur représentative d'une richesse d'un mélange carburant/comburant d'alimentation du moteur, comparer ladite valeur caractéristique mesurée (11) avec une valeur de référence (21) de manière à déterminer une valeur d'écart (22) entre ces deux valeurs, et commander lesdits moyens d'alimentation (5) au moyen d'un signal de commande (31) émis par une unité de commande (3) et dépendant de ladite valeur d'écart.Selon l'invention, ledit procédé comprend en outre une étape de mise à jour consistant à produire une valeur (21) de référence mise à jour, lorsqu'un seuil de vieillissement du moteur est dépassé.
1. Procédé de commande de moyens d'alimentation en carburant d'un moteur à combustion interne, mis en oeuvre au démarrage du moteur, ce procédé comprenant des étapes consistant à : - mesurer au moins une valeur caractéristique (11) d'un régime moteur 5 représentative d'une richesse d'un mélange carburant/comburant d'alimentation du moteur, - comparer ladite valeur caractéristique mesurée (11) avec une valeur de référence (21) de manière à déterminer une valeur d'écart (22) entre ces deux valeurs, et - commander lesdits moyens d'alimentation (5) au moyen d'un signal de 10 commande (31) émis par une unité de commande (3) et dépendant de ladite valeur d'écart (22), caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de mise à jour consistant à produire une valeur de référence (21) mise à jour lorsqu'un seuil de vieillissement du moteur est dépassé. 15 2. Procédé de commande de moyens d'alimentation selon la 1, dans lequel ladite valeur de référence (21) mise à jour est produite au moyen d'une cartographie (7) dépendant du kilométrage, du nombre d'heures en fonctionnement et/ou de l'âge du véhicule. 3. Procédé de commande de moyens d'alimentation selon la 1 20 ou 2, dans lequel ladite étape de mise à jour précède ladite étape de comparaison. 4. Procédé de commande de moyens d'alimentation selon la 1 à 3, dans lequel la valeur caractéristique mesurée (11) est le nombre de passages au point mort haut des pistons du moteur, nécessaires pour lancer le moteur. 5. Procédé de commande de moyens d'alimentation selon la 1 à 25 3, dans lequel la valeur caractéristique mesurée (11) est la pente de montée en régime du moteur. 6. Procédé de commande de moyens d'alimentation selon la 1 à 3, dans lequel la valeur caractéristique mesurée (11) est la valeur de déviation lors du retour au régime de ralenti. 30 7. Dispositif de commande, lors du démarrage d'un moteur à combustion interne, de moyens d'alimentation en carburant de ce moteur, ledit dispositif comprenant un capteur (1), un calculateur (6), un moyen de réglage d'alimentation en carburant (5), ledit calculateur comprenant un moyen de comparaison (2) soumis à une valeur de référence (21) et une unité de commande (3), caractérisé en ce qu'il comprend en outre 35 une unité de production d'une valeur (21) de référence mise à jour, qui est élaborée en fonction de l'état de vieillissement du moteur.7 8. Dispositif de command selon la 7, dans lequel ladite unité de production de valeur (21) de référence mise à jour est une cartographie (7).
F
F02
F02D
F02D 41
F02D 41/14,F02D 41/30
FR2897783
A1
DISPOSITIF POUR LE CONTROLE MICROBIOLOGIQUE, ENSEMBLES DE CONTROLE ET D'INCUBATION LE COMPORTANT ET PROCEDE LE METTANT EN OEUVRE
20,070,831
La présente invention concerne le contrôle microbiologique d'un échantillon de liquide en écoulement sous pression. On connaît déjà, notamment par le brevet français 2 802 942, des dispositifs de contrôle microbiologique d'échantillons de liquide sous pression comportant une membrane microporeuse au travers de laquelle est filtré le liquide sous pression. De tels dispositifs comportent, d'une part, un corps d'admission présentant un orifice d'entrée et une cuvette adaptée à recevoir, avant filtration au travers de la membrane, le liquide entré par l'orifice d'entrée et, d'autre part, un corps de drainage distinct du corps d'admission prévu pour supporter la membrane à l'opposé de la cuvette et muni d'un orifice de sortie du liquide filtré. Le corps d'admission et le corps de drainage se verrouillent l'un à l'autre, de part et d'autre de la membrane filtrante, dans une configuration où ils pincent annulairement cette dernière, par l'intermédiaire d'un joint. Ce verrouillage est obtenu grâce à des moyens d'encliquetage complémentaires que comportent le corps d'admission et le corps de drainage, conçus pour résister à la pression du liquide à laquelle est portée la chambre formée par la cuvette et par la membrane lors de la filtration. De plus, ces pressions pouvant atteindre plusieurs bars, les corps de drainage et d'admission doivent répondre à des caractéristiques mécaniques de rigidité (en termes d'épaisseur par exemple) permettant de résister à ces contraintes de pression. L'invention vise à fournir un dispositif de contrôle microbiologique qui est, par rapport aux dispositifs connus, à la fois plus économique et plus simple et commode, tant à la fabrication qu'à l'utilisation. Elle propose à cet effet, selon un premier aspect, un dispositif pour le contrôle microbiologique d'un échantillon de liquide en écoulement sous pression selon une direction axiale de filtration comportant : - un premier corps muni d'un orifice d'entrée et d'un volume d'accueil connecté audit orifice d'entrée ; - un orifice de sortie et un volume de drainage communiquant avec ledit orifice de sortie ; 2 - une membrane de filtration disposée transversalement à ladite direction axiale entre les volumes d'accueil et de drainage ; - une pièce de soutien, amovible par rapport audit premier corps, destinée à restreindre la déformation de la membrane lors de l'écoulement du liquide depuis le volume d'accueil vers le volume de drainage sans bloquer cet écoulement ; et - un deuxième corps fixé de manière amovible audit premier corps en sorte de délimiter le volume de drainage conjointement avec la membrane ; caractérisé en ce que : - l'orifice de sortie est ménagé à la périphérie dudit premier corps ; et en ce que - ledit deuxième corps est principalement formé d'une paroi détachable, montée par adhérence audit premier corps. On entend ici par l'expression paroi détachable montée par adhérence tout élément retenu de manière détachable par des forces de frottement (par exemple par engagement à force) ou d'adhésion (par exemple par collage). Le détachement se fait donc sans rupture en dehors de la zone d'adhérence. La paroi détachable permet de garantir l'intégrité du dispositif, la membrane étant ainsi protégée de contaminations extérieures. Le simple maintien par adhérence suffit pour garantir cette intégrité et permet d'utiliser une structure simplifiée pour le deuxième corps monté par adhérence au premier corps et dépourvu de moyens d'encliquetage complexes à mouler et donc coûteux à fabriquer. Il convient de noter que, en stockage avant service ou lors des manipulations de mise en service, il n'y a guère d'efforts appliqués à l'interface entre le premier corps et la paroi détachable, de sorte que la liaison à cette interface n'a pas besoin d'être très forte. De plus, les risques d'arrachement accidentel du deuxième corps au premier corps sont faibles, les zones de prise pour l'opérateur au niveau du second corps étant restreintes (celui-ci étant principalement formé d'une simple paroi). Lorsqu'on veut mettre en oeuvre le dispositif, la simplicité structurelle de la paroi détachable rend possible d'utiliser une pince de serrage, la paroi détachable 3 étant alors, grâce au renforcement assuré par la pince, également adaptée à résister aux fortes pressions du liquide lorsque celui-ci s'écoule au travers du dispositif. On comprend aisément que la mise en oeuvre d'une telle pince permet également de réduire la rigidité et donc le poids et l'encombrement du premier corps. Diverses caractéristiques préférées peuvent être mises en oeuvre pour des raisons de simplicité, de commodité et d'économie de mise en oeuvre, éventuellement combinées. Ainsi, selon une caractéristique avantageuse, ledit volume de drainage est au moins dans sa majeure partie formé dans ledit premier corps. Le regroupement avantageux au sein du premier corps des volumes d'accueil et de drainage permet d'optimiser l'espace délimité par ce corps en rendant le dispositif plus compact. Une telle compacité permet en particulier de réduire la masse de matière à utiliser et donc le coût de fabrication d'un tel dispositif. L'incorporation des différents volumes dans une seule et même pièce ne la rend pas pour autant trop complexe, celle-ci restant raisonnablement simple et commode à mouler d'une seule pièce. Selon d'autres caractéristiques avantageuses, ladite paroi détachable maintient en position ladite pièce de soutien à l'intérieur dudit premier corps ; et, avantageusement, ladite paroi détachable est scellée à ladite pièce de soutien. De la sorte, lorsque la paroi détachable est désolidarisée du premier corps, la pièce de soutien n'est alors plus maintenue en position par la paroi détachable et peut donc être entraînée avec elle, grâce à quoi la membrane de filtration est rendue accessible sans risque de contamination par contact au cours de cette opération. Selon d'autres caractéristiques avantageuses : - ladite paroi du deuxième corps est flexible, ce qui en facilite la manoeuvre de détachement ; c'est avantageusement un film pelable, en pratique fixé par une couche d'adhésif mais, en variante, ladite paroi détachable appartient à un couvercle engagé à force dans ou sur ledit premier corps ; 4 - ledit premier corps présente à l'opposé de la paroi du deuxième corps par rapport à ladite membrane une deuxième paroi détachable montée par adhérence audit premier corps et fermant ledit volume d'accueil, ce qui peut faciliter la construction du corps ; - ledit volume d'accueil forme un espace clos en présence de ladite deuxième paroi détachable, ce qui permet de protéger la volume d'accueil des contaminations extérieures aussi bien pendant la filtration que pendant l'incubation des micro-organismes. C'est seulement après l'incubation que cette deuxième paroi peut éventuellement être détachée pour voir et compter les micro-organismes qui ont poussé sur la membrane ; - ladite deuxième paroi est flexible, ce qui peut se révéler ensuite utile après la phase d'incubation ; il s'agit par exemple d'un film pelable, mais il s'agit avantageusement d'une paroi appartenant à un couvercle engagé à force dans ou sur ledit premier corps ; de manière avantageuse, ladite deuxième paroi comporte une charnière souple ; celle-ci comporte avantageusement au moins une portion de matière amincie ; de préférence, ce couvercle présente une première position stable où ledit volume d'accueil occupe un espace prédéterminé et une deuxième position stable où ledit volume d'accueil occupe un espace réduit par rapport audit espace prédéterminé ; ce couvercle étant déformable, il permet, en appuyant dessus, d'engendrer une légère surpression au sein du volume d'accueil qui déforme la membrane, lorsque la pièce de soutien a été retirée, en la bombant de façon à faciliter son application sur une gélose par exemple ; - lesdites parois précitées montées par adhérence audit premier corps sont sensiblement parallèles entre elles, ce qui simplifie la géométrie de la pince, bien qu'en variante des formes plus complexes sont compatibles avec un serrage par une pince. Selon une autre caractéristique avantageuse, ledit premier corps présente, à l'opposé de la paroi du deuxième corps par rapport à ladite membrane, une deuxième paroi parallèle à ladite paroi détachable, sans que cette paroi ne soit forcément détachable. Selon encore d'autres caractéristiques avantageuses : - ladite membrane est maintenue à sa périphérie contre un rebord annulaire que comporte ledit premier corps entre ledit volume d'accueil et un volume périphérique de transit par lequel ledit volume de drainage communique avec l'orifice de sortie, le volume de transit permettant de collecter dans un 5 volume réduit au sein du premier corps le liquide provenant du volume de drainage ; et, avantageusement, cette membrane est scellée audit rebord annulaire, ce qui permet une liaison étanche sans avoir à assurer un pincement rigoureux ; ledit rebord appartient à une paroi globalement tronconique qui est axialement convergente vers la membrane ; le volume de transit est avantageusement situé entre ledit rebord, une paroi latérale entourant ledit rebord et une paroi transversale reliant ledit rebord à ladite paroi latérale à l'opposé axialement de la paroi détachable de sorte que le volume de transit est logé de façon optimale dans le premier corps ; le volume de drainage s'étend transversalement au-delà du rebord annulaire pour rejoindre ledit volume périphérique de transit, ce qui permet de rendre le dispositif plus compact ; et, avantageusement, ladite pièce de soutien est une pièce poreuse qui s'étend latéralement au moins jusqu'en regard dudit rebord et qui s'étend axialement sur plus de la moitié de la distance entre ladite membrane et ladite paroi détachable, ce qui contribue à drainer le liquide vers le volume de transit dans un espace restreint ; - ledit premier corps présente une forme annulaire globalement symétrique selon la direction axiale, ce qui permet d'entourer au mieux la membrane ; - ladite pièce de soutien est poreuse ; - ledit dispositif comporte un élément de maintien disposé entre ladite pièce de soutien et ladite paroi détachable, ce qui permet d'assurer le maintien de la pièce de soutien contre le premier corps ; - ledit dispositif comporte une première valve tarée disposée entre ledit orifice d'entrée et ledit volume d'accueil et une deuxième valve tarée disposée entre ledit volume de drainage et ledit orifice de sortie, lesdites valves étant adaptées à s'ouvrir à ladite pression d'écoulement du liquide dans le sens d'écoulement qui va dudit orifice d'entrée audit orifice de sortie, ce qui permet de 6 garantir l'intégrité de la membrane et de fermer le volume d'accueil ainsi protégé des contaminations extérieures. L'invention vise également, sous un deuxième aspect, un ensemble pour le contrôle microbiologique d'un échantillon de liquide en écoulement sous pression comportant un dispositif, tel qu'exposé ci-dessus, et une pince présentant des moyens de serrage adaptés à prendre axialement en étau ledit dispositif en agissant sur ledit premier corps et ladite paroi détachable. Les contraintes de pression s'exerçant sur le dispositif sont ainsi reprises mécaniquement par la pince. Contrairement au dispositif à usage unique, cette pince est réutilisable pour chaque nouveau dispositif, ce qui contribue à réduire le coût global en termes de quantité de matière. L'utilisation d'une pince permet également au dispositif de résister à de fortes pressions d'écoulement. Diverses caractéristiques préférées peuvent être mises en oeuvre pour des raisons de simplicité, de commodité et d'économie de mise en oeuvre, éventuellement combinées. Selon une caractéristique avantageuse, ladite pince exerce une pression de serrage contre ladite paroi détachable, ce qui permet de maintenir l'étanchéité et l'intégrité du dispositif malgré les fortes pressions d'écoulement ; pour cela, par exemple, ladite pince présente une plaque fixe et une plaque mobile entre une position de repos où elle est à l'écart du dispositif et une position de serrage où elle prend appui contre ledit dispositif ; et lesdits moyens de serrage comportent une mollette et un mécanisme de serrage, ladite mollette étant adaptée à être manoeuvrée pour actionner ledit mécanisme de serrage, de sorte que la plaque mobile passe de sa position de repos à sa position de serrage et inversement ; de préférence, ce mécanisme de serrage est adapté à limiter le couple de serrage lorsque ladite molette est manoeuvrée de sorte que ladite pince exerce une pression de serrage prédéterminée contre ledit dispositif, ce qui permet de serrer le dispositif avec une pression choisie de façon à ne pas écraser inutilement le dispositif mais tout en le serrant suffisamment pour garantir l'étanchéité de ce dispositif ; celle des plaques qui agit sur ladite paroi détachable présente avantageusement une cavité centrale, ce qui peut, si cette cavité reste vide, 7 permettre à la paroi détachable de se déformer dans cette cavité pour augmenter le volume de drainage et, si ladite cavité est remplie d'un matériau élastique et souple, par exemple une silicone, permettre de renforcer l'étanchéité dans la zone d'appui du dispositif sur la silicone. L'invention vise également, sous un troisième aspect, un ensemble d'incubation microbiologique comportant un dispositif, tel qu'exposé ci-dessus, et une cassette de gélose, ladite cassette comportant un corps entourant ladite gélose et un support sur lequel repose ladite gélose, celle-ci présentant du côté opposé audit support une surface convexe, le dispositif étant adapté à être emboîté à ladite cassette après le retrait de ladite paroi détachable et de ladite pièce de soutien de sorte que, dans la position d'emboîtement dudit dispositif à ladite cassette, la surface de la membrane dudit dispositif en regard de ladite cassette repose contre ladite gélose. Cette cassette est ainsi conçue pour permettre à la membrane de venir au contact de la gélose sur toute sa surface sans avoir à désolidariser la membrane du dispositif de contrôle, le volume d'accueil restant ainsi préservé des contaminations extérieures au cours de cette opération. Diverses caractéristiques préférées peuvent être mises en oeuvre pour des raisons de simplicité, de commodité et d'économie de mise en oeuvre, éventuellement combinées. Selon des caractéristiques avantageuses : - ledit support est un grillage sur lequel est coulée ladite gélose ; - ledit dispositif et ladite cassette comportent des moyens complémentaires d'encliquetage, ce qui permet de réaliser un emboîtement stable du dispositif et de la cassette ; ces moyens complémentaires d'encliquetage comportent par exemple au moins un bossage appartenant audit dispositif et une gorge appartenant à ladite cassette. L'invention vise également, sous un quatrième aspect, un procédé pour le contrôle microbiologique d'un échantillon de liquide en écoulement sous pression, 30 comportant des étapes consistant à : - se procurer un dispositif de contrôle tel qu'exposé ci-dessus ; 8 - monter ledit dispositif dans une pince en sorte de constituer un ensemble de contrôle tel qu'exposé ci-dessus ; - connecter l'orifice d'entrée dudit dispositif à un canal de remplissage et l'orifice de sortie à un canal de vidange dudit liquide ; - filtrer un volume de liquide au travers dudit dispositif ; - retirer ledit dispositif de ladite pince ; -purger le liquide dudit dispositif ; - retirer ladite paroi détachable et ladite pièce de soutien dudit dispositif ; - emboîter ledit dispositif sur une cassette de gélose en sorte de constituer un ensemble d'incubation tel qu'exposé ci-dessus ; et à - laisser incuber. Ce procédé permet ainsi de réaliser de façon efficace et commode et à coût réduit un contrôle microbiologique, de la filtration jusqu'à l'incubation au sein d'un même dispositif. Diverses caractéristiques préférées peuvent être mises en oeuvre pour des raisons de simplicité, de commodité et d'économie de mise en oeuvre, éventuellement combinées. Selon une caractéristique avantageuse, l'étape de se procurer un ensemble de contrôle comporte l'étape de sélectionner comme dispositif de contrôle un dispositif présentant un premier corps comportant au moins une paroi flexible, à l'opposé de la paroi détachable du deuxième corps par rapport à ladite membrane, et ledit procédé comporte, préalablement à l'étape d'emboîtement du dispositif à la cassette de la gélose, les étapes consistant à : - appuyer sur ledit premier corps pour faire fléchir ladite paroi vers l'intérieur dudit dispositif, grâce à quoi ladite membrane se bombe vers l'extérieur dudit dispositif ; et à - appliquer la membrane sur la gélose en la mettant au contact de la gélose, d'abord par son centre, puis progressivement sur toute sa surface, jusqu'à sa périphérie. L'application progressive de la membrane contre la gélose de son centre jusqu'à sa périphérie permet de chasser progressivement l'air situé entre cette 9 membrane et cette gélose de façon à réduire au maximum les risques de présence de poches d'air résiduelles entre cette membrane et la gélose. Selon une autre caractéristique avantageuse, l'étape de purger ledit liquide comporte l'étape de connecter l'orifice de sortie dudit dispositif à une source de vide et l'étape d'aspirer ledit liquide par ledit orifice de sortie. L'exposé de l'invention sera maintenant poursuivi par la description détaillée d'un exemple de réalisation, donné ci-après à titre illustratif mais non limitatif, à l'appui des dessins annexés. Sur ces dessins : - la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de contrôle microbiologique conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue similaire mais présentant ce dispositif en éclaté ; - la figure 3 est une vue en plan prise de dessus de ce dispositif ; - la figure 4 est une vue en élévation-coupe de ce dispositif prise selon la ligne IV ù IV de la figure 3 ; - la figure 5 est une vue similaire à la figure 4 mais présentant isolément un corps que comporte ce dispositif ; - la figure 6 est une vue agrandie du détail repéré par VI sur la figure 4 ; - la figure 7 est une vue en perspective illustrant une pince dans laquelle a été introduit le dispositif pour qu'il soit pris en étau par cette pince ; -les figures 8 et 9 sont deux vues en élévation-coupe de ce dispositif engagé dans cette pince représentant respectivement cette pince dans une position où une plaque de serrage mobile de cette pince est à l'écart du dispositif et dans une position où cette plaque est serrée contre le dispositif ; - la figure 10 est une vue en perspective d'une cassette de gélose conçue pour être utilisée conjointement au dispositif de contrôle microbiologique une fois la filtration du liquide réalisée ; - la figure 11 est une vue similaire à la figure 10 mais présentant cette cassette en éclaté ; - la figure 12 est une vue en élévation-coupe de cette cassette ; - les figures 13 à 15 sont trois vues en élévation-coupe illustrant respectivement la phase d'approche, de mise en contact et d'encliquetage du dispositif avec cette cassette ; et 10 - la figure 16 est une vue en perspective de l'ensemble formé de la cassette et du dispositif encliquetés l'un à l'autre. Le dispositif pour le contrôle microbiologique 1 représenté en figures 1 à 3 comporte un corps 2, une membrane 3, un fritté poreux 4, un élément de maintien 5, un film plastique pelable 6 et un couvercle 7. Le dispositif comporte également deux valves anti-retour 8 et 9 et un insert femelle 10. Le corps 2 est en polycarbonate et est réalisé par moulage d'une seule pièce. Ce corps, présenté isolément en figure 5, comporte une paroi externe globalement cylindrique 15 et une paroi interne tronconique 16 convergente vers la membrane 3. La paroi 15 présente deux renfoncements identiques 47 et 48 (figure 1) obtenus par une déformation locale de cette paroi. Les parois 15 et 16 sont reliées l'une à l'autre par des parois 17 et 18. La paroi 16 présente un orifice 19 ménagé entre la portion 41 de plus grand diamètre de la paroi 16 et la portion 40 de plus petit diamètre de cette paroi. L'orifice 19 communique par un conduit 22 entre les parois 17 et 18 avec un orifice 20 ménagé dans la paroi cylindrique 15. Diamétralement opposé à cet orifice 20, est également ménagé dans la paroi 15 un second orifice 21 se prolongeant par un conduit 23 entre les parois 17 et 18. Le conduit 23 présente une portion coudée de sorte qu'il débouche, du côté opposé à l'orifice 21, dans l'espace situé entre les parois 16 et 15 par un orifice 25 ménagé dans la paroi 18. Transversalement à la paroi 18 est reliée une paroi cylindrique intermédiaire 26 disposée entre les parois 15 et 16 et faisant saillie du côté opposé aux conduits 22 et 23. La valve 8 est reçue à emboîtement dans le conduit 22 au niveau de la paroi 16, en étant centrée autour de sa collerette 28 et en butée contre le corps 2 par sa collerette 28'. De la même façon, la valve 9 est reçue à emboîtement dans le conduit 23, la valve étant centrée autour de sa collerette 29, la collerette 29' de cette valve étant en butée contre la portion de paroi 18 entourant l'ouverture 25. 11 Les valves 8 et 9 sont tarées pour ne s'ouvrir qu'au-delà d'une certaine valeur de pression lorsqu'un fluide est appliqué sous pression dans le sens d'écoulement qui va de l'orifice d'entrée 20 vers l'orifice de sortie 21 et pour rester fermées sinon. Une fois la valve 8 insérée, l'insert 10 est également reçu à emboîtement dans le tronçon de conduit 22 situé du côté de l'orifice 20, centré autour de sa collerette 27, la collerette annulaire 27' de cet insert venant en butée contre la surface externe de la paroi cylindrique 15 de sorte que l'orifice 12 de cet insert, à l'opposé de la valve 8, est situé au voisinage de l'orifice 20 du corps 2. L'insert 10 est ici un embout Luer femelle, l'étanchéité entre cet embout et le corps 2 étant obtenue par une soudure ultrason réalisée sur le pourtour de cet insert. Comme pour l'insert 10, le conduit 23 et les parois l'entourant forment également un embout Luer femelle. Les orifices 12 et 21 sont chacun obturés par une languette pelable en matière plastique souple (non représentée) de façon à garantir l'intégrité des conduits 22 et 23 en les protégeant de l'air extérieur au dispositif, potentielle source de contamination microbiologique. Du côté de la portion 41 de la paroi tronconique 16, est emboîté en force le couvercle 7 en matière plastique souple. Le corps 2 comporte également une nervure annulaire en pointe 46 sur la tranche de la portion tronconique 41 tournée vers l'extérieur du dispositif, adaptée à assurer, comme on le verra ci-après, l'étanchéité avec ce couvercle. Le couvercle 7 illustré en figures 1 à 4 est en polypropylène et comporte une paroi d'obturation 30, une charnière annulaire 31, un bandeau cylindrique d'emboîtement 32 et une collerette annulaire 33. La paroi d'obturation 30 est reliée par la charnière annulaire 31 au bandeau cylindrique d'emboîtement 32 et à la collerette 33. Dans sa position emboîtée contre la portion de paroi tronconique 41, le bandeau cylindrique 32 prend appui contre la surface externe de cette portion par l'intermédiaire d'une nervure annulaire 34. 12 La charnière annulaire 31 reliant la paroi 30 au reste du couvercle présente des portions amincies 31' et 31" adaptées à fléchir pour que le couvercle 7 présente, comme on le verra ci-après, une première position stable (figure 4) où la paroi 30 est au niveau de la collerette 33 et une seconde position stable (figures 13 à 15) où cette paroi est sensiblement au niveau de la nervure 34. La membrane 3, d'un diamètre de 55 mm, est en ester de cellulose (elle peut également être réalisée en polycarbonate ou en PVDF). Ce matériau permet notamment d'obtenir une micro-porosité permettant de laisser passer les liquides tout en retenant les différents micro-organismes qu'ils contiennent. Cette membrane est scellée à sa périphérie contre la tranche 44 de la portion de paroi tronconique 40, cette portion formant un rebord annulaire. Sous cette membrane, est disposé le fritté poreux en disque 4 de diamètre plus grand que celui de la membrane, de sorte qu'il est disposé contre le rebord 40 en s'étendant au-delà de ce rebord et en soutenant la membrane sur toute sa surface 3" (figures 3 et 6). Sous ce fritté, est disposé l'élément de maintien 5 centré par rapport aux bords de ce fritté. Cet élément de maintien 5 est ici un simple plot central qui peut être remplacé en variante par des plots périphériques, voire un disque par exemple. Le fritté poreux 4 est supporté par l'intermédiaire du plot 5 par un film en polyéthylène 6 scellé contre la tranche annulaire 50 de la paroi cylindrique 26, de sorte que ce film recouvre hermétiquement et entièrement le plot 5, le fritté poreux 4 et la membrane 3 tout en assurant un maintien en position par le plot 5 du fritté 4 contre la membrane 3 et le rebord annulaire 40. Ce film est scellé en plusieurs bandes (non visibles sur les figures) au fritté 4 de façon à maintenir solidaires ce film, ce fritté et le plot disposé entre eux. Le dispositif de contrôle, prêt à l'emploi (avec le couvercle 7 emboîté dans le corps 2 et le film 6 scellé à ce corps) présente donc deux parois transversales flexibles et détachables (la paroi 30 associée à la charnière 31 et le film 6) globalement parallèles entre elles, fermant en haut et en bas la chambre de filtration délimitée par le corps 2, la paroi 30 (respectivement le film 6) présentant une face 38 (respectivement 39) tournée vers l'extérieur du dispositif. 13 La paroi 30 et le film 6 sont maintenus par de simples phénomènes d'adhérence (par friction en engagement à force pour la paroi 30, grâce au bandeau 32 et à la nervure 34, et par scellement ou collage hermétique pour le film 6). Plus précisément, et comme on le verra ci-après, le couvercle 7 ferme un volume d'accueil 43 du liquide situé entre la membrane 3, la paroi tronconique 16 et ce couvercle, tandis que le film plastique 6 délimite partiellement avec la membrane 3 un volume de drainage 45 de ce liquide situé sous la membrane et comportant l'espace situé entre cette membrane et le film 6. Ce volume communique avec le volume annulaire 49 situé entre la portion de paroi 40 et la paroi 26 formant un volume par lequel transite, comme on le verra ci-après, le liquide (après avoir été reçu dans le volume d'accueil 43, puis drainé dans le volume de drainage 45) pour que ce liquide soit guidé par le conduit 23 vers l'orifice de sortie 21. Ce dispositif, préalablement stérilisé par ondes gamma, est conditionné dans un sachet plastique (non représenté) constitué de deux feuilles thermoplastiques reliées l'une à l'autre par un cordon de soudure, un tronçon de ce cordon de soudure étant pelable manuellement. On va maintenant décrire la pince de serrage 60 à l'aide des figures 7 à 9. Cette pince 60 comporte une plaque mobile 61, deux plaques fixes 62 et 65, une molette 64, un mécanisme de serrage 63 et deux murs 66 et 67. Les plaques fixes 62 et 65 sont chacune montées contre un bord respectif des murs 66 et 67, ces murs étant à l'écart l'un de l'autre, de sorte que la pince 60 présente une première fenêtre 68 entre les murs 66 et 67 et les plaques 62 et 65, en arrière sur la figure 7, et une seconde fenêtre 69 en avant sur cette figure. La plaque mobile 61 est disposée entre les plaques 62 et 65 et est reliée au mécanisme 63 par une tige 70 (figures 8 et 9) traversant un orifice ménagé dans la plaque 65. La plaque fixe 62 présenteen son centre, du côté qui regarde la plaque 65, une cavité cylindrique 72 au sein de laquelle est déposé un matériau élastique et souple tel que de la silicone 73. 14 Le mécanisme de serrage 63 est relié par une vis à la molette 64 et comporte une crémaillère à dents 71 adaptée à mettre en translation la plaque mobile 61 entre les plaques 62 et 65 lorsqu'un opérateur manoeuvre la molette 64 et à maintenir, comme on le verra ci-après, cette plaque en position malgré des efforts de pression pouvant être exercés contre lui par exemple par le dispositif 1. Le mécanisme 63 est un mécanisme à limiteur de couple de façon à permettre le serrage du dispositif 1 selon un effort préalablement choisi. On va maintenant décrire la cassette de gélose 80 à l'aide des figures 10 à 12. La cassette de gélose 80 présente un corps de cassette 81 et deux couvercles 82 identiques. Le corps 81 est de forme générale cylindrique et présente une première paroi cylindrique 83, une deuxième paroi cylindrique 84, un plateau grillagé 85, un balcon 86 et plusieurs dents 87. Le paroi 84 entoure la paroi 83 et est reliée à elle par une paroi transversale 99. Une série de tiges 94 partent de la surface de la paroi 83 tournée vers l'intérieur de la cassette en direction du centre géométrique de cette paroi cylindrique, ces tiges étant reliées entre elles par des nervures circulaires (non représentées) de façon à former le support grillagé 85. Le balcon 86 est relié à la paroi 84 du côté opposé à la paroi 99. Ce balcon présente une série de dents 87 régulièrement espacées faisant saillie parallèlement à la paroi 84. Dans la paroi 84 est ménagée, sur la face portant le balcon 86, au niveau de la paroi transversale 99, une gorge annulaire 96 adaptée à coopérer, comme on le verra ci-après, avec le dispositif 1. Les couvercles 82 présentent chacun une paroi bombée 90 reliée par un bandeau cylindrique 91 à une collerette 92. La collerette 92 présente une nervure annulaire 93 faisant saillie du côté du bandeau 91. Une gélose 88 à base d'Agar est coulée sur le grillage 85 de la cassette 60 (alors en position retournée par rapport à la figure 12, le bouchon 82 situé au voisinage des dents 87 ayant été préalablement retiré) de façon à englober ce 15 grillage et à présenter, en direction du couvercle 82 n'ayant pas été retiré, une surface convexe 89. Chaque couvercle 82 d'une cassette de gélose prête à l'emploi (figure 12) est emboîté contre un bord libre respectif de la paroi 84 (ces bords étant alors disposés entre le bandeau 91 et la nervure 93 du couvercle 82 correspondant) de sorte que les surfaces concaves 97 des couvercles sont tournées vers le support grillagé 85, la paroi bombée 90 du couvercle 82 le plus proche de la gélose longeant du côté de sa surface concave 97 la surface convexe 89 de la gélose, en la protégeant ainsi de l'air. La paroi 99 présente à cet effet plusieurs orifices 95 formant évent pour éviter que la gélose 88 ne se ventouse à ce couvercle 82 lorsqu'on le retire. De même, la paroi 84 présente plusieurs rainures 98 pour permettre à l'air de passer entre le second couvercle 82 et la gélose 88. La cassette de gélose est également conçue afin de permettre, pour simplifier le stockage, l'emboîtement avec d'autres cassettes de gélose identiques, le couvercle supérieur de la boîte de gélose inférieure venant prendre appui contre le couvercle inférieur de la boîte de gélose supérieure, les bords libres des dents 87 de la boîte supérieure entourant partiellement ces deux couvercles pour empêcher tout glissement d'une cassette par rapport à une autre. On va maintenant décrire comment est réalisé un contrôle microbiologique utilisant un dispositif conforme à l'invention. Dans un premier temps, l'opérateur ouvre le sachet individuel (en écartant les deux feuilles thermoplastiques au niveau du cordon de soudure pelable) dans lequel est contenu un dispositif 1 pour l'en extraire en le saisissant au niveau des renfoncements 47 et 48 du corps 2. Le dispositif 1 est ensuite engagé dans la pince 60, l'orifice 12 en premier, par la fenêtre 68 jusqu'à venir en butée contre les portions de murs 66 et 67 situées au voisinage de la fenêtre 69 plus étroite que la fenêtre 68. Le dispositif 1 est ainsi disposé entre la plaque fixe 62 et la plaque mobile 30 61, la tranche 50 de la paroi 26, contre laquelle est scellé le film 6, prenant appui sur la silicone 73 remplissant la cavité 72 (figures 8 et 9) de la plaque 62. 16 L'opérateur manoeuvre alors la molette 64 pour actionner le mécanisme de serrage 63 et prendre en étau le dispositif 1, la plaque mobile 61 venant prendre appui contre la surface 38 du couvercle 7 et la plaque fixe 62 contre la surface 39 du film 6. Lorsque le dispositif 1 est suffisamment serré, le limiteur de couple du mécanisme 63 débraye la mollette 64 de sorte que l'opérateur ne peut pas serrer davantage le dispositif 1. Ce limiteur de couple est calibré pour que la pression de serrage soit suffisante pour assurer l'étanchéité du dispositif 1 sans l'écraser excessivement. La paroi 26 déforme localement la silicone de façon à garantir une étanchéité parfaite entre cette paroi 26 et le film 6 (figure 9). Du côté du couvercle 7, l'étanchéité avec le corps 2 est garantie grâce à la nervure annulaire 46 enfoncée, sous la pression de la pince 60, dans une portion souple du couvercle 7. Une fois le dispositif serré, l'opérateur pèle le film plastique (non représenté) obturant l'orifice d'entrée 12 du dispositif et connecte ensuite, au travers de la fenêtre 69, l'embout Luer femelle d'entrée 10 du dispositif à un embout Luer mâle (non représenté) relié à un canal de remplissage en communication par un robinet (non représenté) à un réservoir de liquide sous pression (non représenté). L'opérateur pèle ensuite le film plastique obturant l'orifice de sortie 21 pour connecter, au travers de la fenêtre 68, l'embout Luer femelle de sortie à un canal de vidange (non représenté). L'opérateur manoeuvre ensuite le robinet de sorte que la chambre de filtration est portée à la même pression que le liquide, par exemple 3 bars. La pince 60 permet de garantir l'étanchéité du dispositif 1 pour des pressions élevées pouvant aller jusqu'à 8 bars. Le liquide traverse alors le conduit 22 dans le sens de la flèche B (figure 4), la pression étant suffisante pour ouvrir les clapets de la valve 8, puis remplit le volume d'accueil 43 et commence à traverser la membrane 3 sur toute son épaisseur dans le sens de filtration axial représenté par la flèche A (figure 4). 17 Cette membrane étant scellée hermétiquement à la tranche 44 du rebord 40, le liquide ne peut s'échapper du volume d'accueil 43 qu'en traversant la membrane 3 sur toute son épaisseur. Une fois que ce liquide a été filtré au travers de la membrane, il pénètre dans le volume de drainage 45 au sein du fritté poreux 4 et le traverse au moins partiellement. La majeure partie du liquide ne traverse qu'une partie de l'épaisseur du fritté, pour s'échapper de ce fritté par sa tranche 4' (figure 6). Le volume de drainage est ainsi essentiellement localisé dans le volume occupé par le fritté 4 et dans le volume s'étendant radialement (transversalement par rapport à la direction axiale de filtration) autour de ce fritté situé au voisinage de la tranche 4'. On comprend ainsi que, en variante, le fritté peut être directement relié au film 6 sans élément intermédiaire de maintien tel que le plot 5. Le liquide se déplace ensuite du volume de drainage 45 vers le volume de transit 49 situé entre le rebord 40 et la paroi 26, radialement réparti autour de la membrane 3, de sorte que le liquide est conduit jusqu'à la valve 9. Les clapets de cette valve, comme ceux de la valve 8, sont adaptés à s'ouvrir aux pressions de fonctionnement du dispositif, le liquide pouvant ainsi être évacué par l'orifice 21 en cheminant au travers du conduit 23. Dans le cas où l'opérateur intervertit par erreur les orifices d'entrée et de sortie, les valves anti-retour 8 et 9 empêchent le liquide de traverser le dispositif dans le sens qui entraînerait, au niveau de la membrane, 3 une différence de pression la déformant du côté opposé au fritté la soutenant et pouvant la déchirer. Une fois tout le liquide filtré, l'opérateur ferme le robinet d'arrivée du liquide, déconnecte les canaux de remplissage et de vidange du dispositif 1 et extrait le dispositif 1 de la pince 60. Le dispositif extrait de cette pince, la membrane 3 chargée d'eau est uniquement soutenue par le fritté 4 afin d'éviter qu'elle ne se déchire. L'opérateur procède ensuite à une opération de purge du liquide contenu dans le dispositif en connectant ce dispositif par l'orifice de sortie 21 à une pompe 18 à vide pour appliquer une dépression par le conduit 23 permettant d'aspirer ce liquide. Une fois cette opération de purge réalisée, l'opérateur saisit le film pelable 6 dans la zone du film située au voisinage d'un des renfoncements 47 ou 48 (figure 1) et retire ce film en le pelant, le plot 5 et le fritté poreux 4 étant alors entrainés avec le film 6 et retirés avec lui (le film étant scellé au fritté en plusieurs endroits), seule la membrane 3 restant solidaire du rebord 40. On va maintenant décrire l'opération d'encliquetage du dispositif de filtration 1 à la cassette de gélose 80 à l'aide des figures 13 à 16. Dans un premier temps, l'opérateur retire le couvercle 82 protégeant la gélose 88 en saisissant la collerette 92 de ce couvercle pour le désengager de la paroi 84 (figure 13). Dans un second temps, il exerce une pression contre la surface du couvercle 7 du dispositif 1, au voisinage de son centre, de façon à faire fléchir les tronçons amincis 31' et 31" de la charnière 31, la paroi 30 de ce couvercle et la charnière 31 passant alors de leur première à leur seconde position stable représentée en figure 13, entraînant une réduction du volume d'accueil 43, l'opérateur pouvant alors relâcher la pression exercée contre le couvercle. La valve 8 et la membrane 3 formant un dispositif étanche à l'air, la réduction du volume d'accueil 43 est la cause d'une légère surpression au sein du dispositif 1, cette surpression étant suffisamment faible pour que, même lorsque l'opérateur n'appuie plus sur le couvercle, celui-ci reste dans sa seconde position stable. En réponse à cette surpression, la membrane 3 maintenue à sa périphérie se déforme et prend alors une forme légèrement bombée (sa surface 3' devient concave et sa surface 3" convexe) tournée vers l'extérieur du dispositif (figure 13). L'opérateur place alors le dispositif au dessus de la cassette 80 en maintenant la pression contre le couvercle 7, de sorte que la surface convexe 3" de cette membrane regarde la surface convexe de gélose 89. L'opérateur met alors au contact la membrane 3 et la gélose 88, le centre de la surface 3" venant contre le centre de la surface concave 89 de cette gélose (figure 14). La paroi 84 de la cassette 80 s'engage entre les parois 26 et 40 du 19 dispositif de façon à assurer le centrage et le guidage du dispositif 1 par rapport à la cassette. L'opérateur poursuit son mouvement jusqu'à l'encliquetage du dispositif 1 à la cassette 60 (figures 15 et 16). Au cours de ce mouvement, la membrane se plaque progressivement à la gélose tout en chassant vers la périphérie de cette membrane l'air résiduel présent entre la membrane et cette gélose. L'application progressive de la membrane sur la gélose, d'abord en son centre, puis jusqu'à sa périphérie, permet d'éviter la formation de poches d'air résiduelles entre la membrane et la gélose pouvant gêner localement la croissance des micro-organismes. A la fin de cette étape, une série de bossages 35 du dispositif 1 (figure 15) régulièrement espacés, faisant saillie de la paroi 26 en direction de la paroi 16 du dispositif 1, vient s'encliqueter à la gorge 96 de la cassette 80, de façon à maintenir en position stable l'ensemble formé par le dispositif 1 et la cassette 80, alors solidaires l'un de l'autre. Cet ensemble est alors mis à incuber dans une chambre d'incubation le temps nécessaire pour faire croître les micro-organismes retenus dans la membrane 3 de sorte qu'ils soient visibles et dénombrables. Plusieurs ensembles peuvent être empilés les uns sur les autres dans la chambre d'incubation pour faciliter le stockage. Les ensembles peuvent également être retournés pour limiter la condensation se formant sur la gélose. Pour effectuer le comptage des colonies une fois l'incubation réalisée, on peut, soit retirer le couvercle 7 et compter les colonies directement, soit, si ce couvercle est transparent, compter ces colonies au travers de ce couvercle. Dans une variante, la cavité 72 ménagée dans la plaque fixe 62 reste vide de façon à permettre au film 6 de se déformer localement dans cette cavité afin de faciliter l'écoulement du fluide de la zone de drainage vers la zone de transit, le volume de drainage étant alors dans ce cas également formé du volume situé entre le fritté poreux 4 et le film 6 déformé sous la pression du liquide. 20 Dans une autre variante encore, le couvercle 7 du dispositif est remplacé par une paroi flexible non détachable (adaptée à être bombée en direction de la membrane) ou par un film pelable similaire au film 6. Dans une autre variante encore, le film 6 est remplacé par un couvercle similaire au couvercle 7 ou par un film déchirable. Dans une autre variante encore, le fritté poreux est remplacé par une plaque de soutien imperméable dans laquelle est ménagée une pluralité de canaux s'étendant radialement du centre de la plaque vers sa périphérie pour permettre le drainage du liquide sous pression. La présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté mais englobe toute variante d'exécution
Le dispositif comporte un premier corps comportant un orifice d'entrée, un orifice de sortie (21), une membrane de filtration (3), une pièce de soutien (4) de la membrane (3), amovible par rapport audit premier corps (2), et un deuxième corps (6) fixé de manière amovible audit premier corps (2), l'orifice de sortie (21) est ménagé à la périphérie dudit premier corps (2) et ledit deuxième corps (6) est principalement formé d'une paroi détachable, montée par adhérence audit premier corps (2).L'ensemble de contrôle comporte un tel dispositif et une pince adaptée à prendre en étau ledit dispositif.L'ensemble d'incubation comporte un tel dispositif et une cassette de gélose.Le procédé comporte les étapes consistant à monter un tel dispositif dans une pince, filtrer un volume de liquide dans ce dispositif, emboîter ledit dispositif sur une cassette de gélose, et à laisser incuber.
1. Dispositif pour le contrôle microbiologique d'un échantillon de liquide en écoulement sous pression selon une direction axiale (A) de filtration comportant : - un premier corps (2) muni d'un orifice d'entrée (20) et d'un volume d'accueil (43) connecté audit orifice d'entrée (20) ; - un orifice de sortie (21) et un volume de drainage (45) communiquant avec ledit orifice de sortie (21) ; - une membrane de filtration (3) disposée transversalement à ladite direction axiale (A) entre les volumes d'accueil (43) et de drainage (45) ; - une pièce de soutien (4), amovible par rapport audit premier corps (2), destinée à restreindre la déformation de la membrane (3) lors de l'écoulement du liquide depuis le volume d'accueil (43) vers le volume de drainage (45) sans bloquer cet écoulement ; et - un deuxième corps (6) fixé de manière amovible audit premier corps (2) en sorte de délimiter le volume de drainage (45) conjointement avec la membrane (3) ; caractérisé en ce que : - l'orifice de sortie (21) est ménagé à la périphérie dudit premier corps (2) ; et en ce que - ledit deuxième corps (6) est principalement formé d'une paroi détachable, montée par adhérence audit premier corps (2). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit volume 25 de drainage (45) est au moins dans sa majeure partie formé dans ledit premier corps (2). 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite paroi détachable (6) maintient en position ladite pièce de soutien (4) à l'intérieur dudit premier corps (2). 30 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que ladite paroi détachable (6) est scellée à ladite pièce de soutien (4). 22 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite paroi du deuxième corps (6) est flexible. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que ladite paroi est un film pelable (6). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite paroi détachable appartient à un couvercle (7) engagé à force dans ou sur ledit premier corps (2). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit premier corps (2) présente à l'opposé de la paroi du deuxième corps (6) par rapport à ladite membrane (3) une deuxième paroi détachable (30, 31) montée par adhérence audit premier corps (2) et fermant ledit volume d'accueil (43). 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que ledit volume d'accueil forme un espace clos en présence de ladite deuxième paroi détachable (30, 31). 10. Dispositif selon l'une quelconque des 8 ou 9, caractérisé en ce que ladite deuxième paroi (30, 31) est flexible. 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que ladite deuxième paroi est un film pelable. 12. Dispositif selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé en ce que ladite deuxième paroi (30, 31) appartient à un couvercle (7) engagé à force dans ou sur ledit premier corps (2). 13. Dispositif selon l'une quelconque des 8 à 12, caractérisé en ce que ladite deuxième paroi comporte une charnière souple (31). 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que ladite charnière (31) comporte au moins une portion de matière amincie (31', 31"). 15. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que ledit couvercle (7) présente une première position stable où ledit volume d'accueil (43) occupe un espace prédéterminé et une deuxième position stable où ledit volume d'accueil (43) occupe un espace réduit par rapport audit espace prédéterminé. 23 16. Dispositif selon l'une quelconque des 8 à 15, caractérisé en ce que lesdites parois (6, 30) montées par adhérence audit premier corps (2) sont sensiblement parallèles entre elles. 17. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit premier corps (2) présente à l'opposé de la paroi du deuxième corps (6) par rapport à ladite membrane (3) une deuxième paroi (30) parallèle à ladite paroi détachable (6). 18. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que ladite membrane (3) est maintenue à sa périphérie contre un rebord annulaire (40) que comporte ledit premier corps (2) entre ledit volume d'accueil (43) et un volume périphérique de transit (49) par lequel ledit volume de drainage (45) communique avec l'orifice de sortie (21). 19. Dispositif selon la 18, caractérisé en ce que ladite membrane (3) est scellée audit rebord annulaire (40). 20. Dispositif selon l'une quelconque des 18 ou 19, caractérisé en ce que ledit rebord (40) appartient à une paroi globalement tronconique (16) qui est axialement convergente vers la membrane. 21. Dispositif selon l'une quelconque des 18 à 20, caractérisé en ce que le volume de transit (49) est situé entre ledit rebord (40), une paroi latérale (26) entourant ledit rebord (40) et une paroi transversale (18) reliant ledit rebord (40) à ladite paroi latérale (26) à l'opposé axialement de la paroi détachable (6). 22. Dispositif selon l'une quelconque des 18 à 21, caractérisé en ce que ledit volume de drainage (45) s'étend transversalement au- delà du rebord annulaire (40) pour rejoindre ledit volume périphérique de transit (49) 23. Dispositif selon la 22, caractérisé en ce que ladite pièce de soutien (4) est une pièce poreuse qui s'étend latéralement au moins jusqu'en regard dudit rebord (40) et qui s'étend axialement sur plus de la moitié de la distance entre ladite membrane (3) et ladite paroi détachable (6). 24 24. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 23, caractérisé en ce que ledit premier corps (2) présente une forme annulaire globalement symétrique selon la direction axiale (A). 25. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 22, caractérisé en ce que ladite pièce de soutien (4) est poreuse. 26. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 25, caractérisé en qu'il comporte un élément de maintien (5) disposé entre ladite pièce de soutien (4) et ladite paroi détachable (6). 27. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 26, caractérisé en ce que ledit dispositif comporte une première valve tarée (8) disposée entre ledit orifice d'entrée (20) et ledit volume d'accueil (43) et une deuxième valve tarée (9) disposée entre ledit volume de drainage (45) et ledit orifice de sortie (21), lesdites valves (8, 9) étant adaptées à s'ouvrir à ladite pression d'écoulement du liquide dans le sens d'écoulement qui va dudit orifice d'entrée (20) audit orifice de sortie (21). 28. Ensemble pour le contrôle microbiologique d'un échantillon de liquide en écoulement sous pression comportant un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 27 et une pince (60) présentant des moyens de serrage (61, 62, 63, 64) adaptés à prendre axialement en étau ledit dispositif en agissant sur ledit premier corps (2) et ladite paroi détachable (6). 29. Ensemble selon la 28, caractérisé en ce que ladite pince (60) exerce une pression de serrage contre ladite paroi détachable (6). 30. Ensemble selon la 29, caractérisé en ce que ladite pince (60) présente une plaque fixe (62) et une plaque mobile (61) entre une position de repos où elle est à l'écart du dispositif et une position de serrage où elle prend appui contre ledit dispositif. 31. Ensemble selon la 30, caractérisé en ce que lesdits moyens de serrage (61, 62, 63, 64) comportent une mollette (64) et un mécanisme de serrage (63), ladite mollette (64) étant adaptée à être manoeuvrée pour actionner ledit mécanisme de serrage (63) de sorte que la plaque mobile (61) passe de sa position de repos à sa position de serrage et inversement. 32. Ensemble selon la 31, caractérisé en ce que ledit mécanisme de serrage (63) est adapté à limiter le couple de serrage lorsque ladite mollette (64) est manoeuvrée de sorte que ladite pince (60) exerce une pression de serrage prédéterminée contre ledit dispositif. 33. Ensemble selon l'une quelconque des 30 à 32, caractérisé en ce que l'une des plaques (61, 62) agit sur ladite paroi détachable (6) et présente une cavité centrale (72). 34. Ensemble selon la 33, caractérisé en ce que ladite cavité (72) est remplie d'un matériau élastique et souple. 35. Ensemble selon la 34, caractérisé en ce que ledit matériau est une silicone (73). 36. Ensemble d'incubation microbiologique comportant un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 27 et une cassette de gélose (80), ladite cassette (80) comportant un corps (81) entourant ladite gélose (88) et un support (85) sur lequel repose ladite gélose (88), celle-ci présentant, du côté opposé audit support, une surface convexe (89), le dispositif étant adapté à être emboîté à ladite cassette (80) après le retrait de ladite paroi détachable (6) et de ladite pièce de soutien (4) de sorte que, dans la position d'emboîtement dudit dispositif à ladite cassette (80), la surface (3") de la membrane (3) dudit dispositif en regard de ladite cassette (81) repose contre ladite gélose (88). 37. Ensemble selon la 36, caractérisé en ce que ledit support (85) est un grillage sur lequel est coulée ladite gélose (88). 38. Ensemble selon l'une quelconque des 36 ou 37, caractérisé en ce que ledit dispositif et ladite cassette (80) comportent des 25 moyens complémentaires d'encliquetage. 39. Ensemble selon la 38, caractérisé en ce que lesdits moyens complémentaires d'encliquetage comportent au moins un bossage (35) appartenant audit dispositif et une gorge (96) appartenant à ladite cassette (80). 40. Procédé pour le contrôle microbiologique d'un échantillon de liquide en 30 écoulement sous pression, comportant des étapes consistant à : - se procurer un dispositif de contrôle selon l'une quelconque des 1 à 27 ; 26 - monter ledit dispositif dans une pince (60) en sorte de constituer un ensemble de contrôle selon l'une quelconque des 28 à 35 ; - connecter l'orifice d'entrée (20) dudit dispositif à un canal de remplissage et l'orifice de sortie (21) à un canal de vidange dudit liquide ; - filtrer un volume de liquide au travers dudit dispositif ; - retirer ledit dispositif de ladite pince (60) ; -purger le liquide dudit dispositif ; - retirer ladite paroi détachable (6) et ladite pièce de soutien (4) dudit dispositif ; - emboîter ledit dispositif sur une cassette de gélose (80) en sorte de constituer un ensemble d'incubation selon l'une quelconque des 36à39;età - laisser incuber. 41. Procédé selon la 40, caractérisé en ce que l'étape de se procurer un ensemble de contrôle comporte l'étape de sélectionner comme dispositif de contrôle un dispositif présentant un premier corps (2) comportant au moins une paroi flexible (30, 31), à l'opposé de la paroi détachable (6) du deuxième corps par rapport à ladite membrane (3), et en ce que ledit procédé comporte, préalablement à l'étape d'emboîtement du dispositif à la cassette de gélose (80), les étapes consistant à : -appuyer sur ledit premier corps (2) pour faire fléchir ladite paroi (30, 31) vers l'intérieur dudit dispositif, grâce à quoi ladite membrane (3) se bombe vers l'extérieur dudit dispositif ; et à - appliquer la membrane (3) sur la gélose (88) en la mettant au contact de la gélose (88) d'abord par son centre puis progressivement sur toute sa surface jusqu'à sa périphérie. 42. Procédé selon l'une quelconque des 40 ou 41, caractérisé en ce que l'étape de purger ledit liquide comporte l'étape de connecter l'orifice de sortie (21) dudit dispositif à une source de vide et l'étape d'aspirer ledit liquide par ledit orifice de sortie (21).
B,C,G
B01,C12,G01
B01D,B01L,C12M,C12Q,G01N
B01D 29,B01D 61,B01L 3,C12M 1,C12Q 1,G01N 1
B01D 29/05,B01D 61/18,B01L 3/00,C12M 1/12,C12Q 1/02,C12Q 1/24,G01N 1/28
FR2900991
A1
ASSEMBLAGE D'UN RESERVOIR SUR UN SUPPORT RIGIDE
20,071,116
La présente invention concerne l'assemblage d'un réservoir sur un support rigide. Dans l'application à un véhicule, notamment un véhicule automobile, elle concerne plus particulièrement l'assemblage d'un réservoir de liquide de frein sur un support rigide fixé dans un compartiment moteur du véhicule. io Il est connu des systèmes d'alimentation pour système de freinage comportant une réserve en liquide de frein formée par un premier réservoir principal de liquide de frein fixé sur le maître-cylindre et par un deuxième réservoir de liquide frein déporté par rapport au maître-cylindre. Les premier et deuxième réservoirs sont connectés entre eux et montés de manière rigide 15 respectivement sur le maître-cylindre du système de freinage et sur un support fixe du compartiment moteur du véhicule automobile. En particulier, le deuxième réservoir est muni par exemple d'une ou plusieurs pattes de fixation en saillie ; chaque patte étant traversée par 20 exemple par une vis destinée à coopérer rigidement avec le support fixe. Cette fixation réalise un accrochage fiable du réservoir sur le support de manière à éviter que le réservoir se décroche ou vibre. Cependant, le deuxième réservoir contient un volume important de 25 liquide frein et, de ce fait, le matériau composant le réservoir, généralement en matériau plastique rigide ou métallique, a tendance, dans la vie du véhicule, à se déformer. Ce phénomène est d'autant plus rapide que le réservoir est soumis à de nombreuses vibrations du fait du déplacement du véhicule et des fortes contraintes auxquelles sont soumis les organes du compartiment moteur. 30 La déformation du réservoir réduit alors la fiabilité d'accrochage entre le réservoir et son support, et est susceptible par ailleurs de détériorer sa connexion avec le premier réservoir et également de provoquer du bruit. De plus, le montage actuel nécessite une précision importante pour positionner les vis de fixation en face des orifices correspondants ménagées dans le support, ce qui implique un montage long et délicat. Un but de la présente invention est par conséquent d'offrir un 10 assemblage fiable d'un réservoir de liquide de frein sur un support, à haut niveau de sécurité. Un autre but de la présente invention est de proposer un assemblage à montage simplifié. 15 A cet effet, elle propose un assemblage d'un réservoir sur un support rigide comprenant au moins une patte de fixation en saillie dudit réservoir et des premiers moyens de fixation portés par la patte de fixation, des deuxièmes moyens de fixation ménagés sur le support rigide en regard de la patte de 20 fixation et aptes à coopérer avec les premiers moyens de fixation, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un logement ménagé dans le support et au moins un organe d'accrochage solidaire de la patte de fixation et apte à coulisser à l'intérieur dudit logement de sorte à former une liaison à glissière avec le support. 25 Avantageusement, la patte de fixation est disposée normalement à une paroi supérieure du réservoir et l'organe d'accrochage s'étend dans un plan normal à ladite paroi supérieure et à ladite patte de fixation. 30 Conformément à d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention : - les premiers moyens de fixation sont formés par au moins une vis de fixation, traversant un orifice ménagé dans ladite patte de fixation, et les deuxièmes moyens de fixation comportent au moins un orifice de fixation pratiqué dans le support et disposé de manière à coopérer avec ladite vis de fixation ; - l'organe d'accrochage est en regard de la paroi supérieure du réservoir, et séparé de cette paroi d'un espace prédéterminé, et le support présente une face inférieure, s'étendant dans un plan sensiblement parallèle à la paroi supérieure du réservoir, à une distance de l'extrémité inférieure du logement, io ladite distance étant inférieure à l'espace ; - l'organe d'accrochage est en contact sur toute sa longueur avec la paroi supérieure du réservoir, et le support présente une face inférieure, s'étendant dans un plan sensiblement parallèle à la paroi supérieure du réservoir, et une ouverture de sorte que le logement débouche sur ladite face inférieure par 15 ladite ouverture ; - l'organe d'accrochage est de section transversale sensiblement constante sur toute sa longueur. Dans un mode de réalisation particulier, l'organe d'accrochage présente 20 des dimensions transversales croissant sur sa longueur entre sa première extrémité et sa seconde extrémité solidaire de la patte de fixation du réservoir. Selon une caractéristique, le logement est de section transversale sensiblement constante sur toute sa longueur, les dimensions de ladite section 25 étant sensiblement supérieures aux dimensions transversales de la première extrémité de l'organe d'accrochage, et en ce que l'organe d'accrochage est suffisamment déformable pour coulisser entièrement à l'intérieur du logement, la patte de fixation venant en butée contre le support. Selon une autre caractéristique, l'organe d'accrochage comprend deux lames symétriques par rapport au plan d'extension dudit organe d'accrochage et formant entre elles un angle inférieure à 180 . L'invention se rapporte également à assemblage comme décrit ci avant, le réservoir étant un réservoir de liquide de frein pour véhicule automobile. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, d'un exemple de io mise en oeuvre non limitatif, faite en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'un réservoir assemblé selon l'état de la technique ; - les figures 2a et 2b sont des vues schématiques de deux variantes de 15 l'assemblage selon l'invention ; - la figure 3a est une vue en perspective d'un réservoir pour un premier mode de réalisation de l'assemblage ; - la figure 3b est une vue de face du support associé au réservoir de la figure 3a ; 20 - les figures 4a et 4b sont des vues identiques aux figures 3a et 3b d'une variante de réalisation de l'assemblage représenté aux figures 3a et 3b ; - les figures 5a et 5b sont des vues identiques aux figures 3a et 3b d'un second mode de réalisation de l'assemblage ; - les figures 6a et 6b sont des vues identiques aux figures 3a et 3b d'un 25 troisième mode de réalisation de l'assemblage ; - les figures 7a et 7b sont des vues identiques aux figures 3a et 3b d'un quatrième mode de réalisation de l'assemblage ; - les figures 8a et 8b sont des vues identiques aux figures 3a et 3b d'un cinquième mode de réalisation de l'assemblage ; 30 - les figures 9a et 9b sont des vues identiques aux figures 3a et 3b d'un sixième mode de réalisation de l'assemblage ; - les figures 10a et 10b sont des vues identiques aux figures 3a et 3b d'un septième mode de réalisation de l'assemblage ; - la figure 10c est une vue de face d'une variante de réalisation du support représenté en figure 10b ; - les figures 11 a et 11 b sont des vues identiques aux figures 3a et 3b d'une première variante de réalisation de l'assemblage représenté aux figures 10a et 10b ; - la figure 11c est une vue de face d'une variante de réalisation du support représenté en figure 11 b ; io - les figures 12a et 12b sont des vues identiques aux figures 3a et 3b d'une seconde variante de réalisation de l'assemblage représenté aux figures 10a et 10b ; - la figure 13 est une vue en perspective d'un réservoir pour une variante de réalisation de l'assemblage ; 15 - les figures 14a et 14b représentent deux modes de réalisation d'un organe d'accrochage pour un assemblage selon l'invention. Comme représenté en figure 1, il est connu d'employer un assemblage d'un réservoir 101 sur un support rigide 102 comportant deux pattes de fixation 20 103 en saillie de la paroi supérieure dudit réservoir 101, chaque patte 103 étant traversée par une vis de fixation 104. La vis de fixation 104 est destinée à coopérer avec un orifice, soit lisse soit taraudé soit lié à un écrou, ménagé dans le support 102 comme connu de l'état de la technique. 25 La figure 2a illustre schématiquement un assemblage d'un réservoir 1 sur un support rigide 2 selon la présente invention. Pour application à un système de freinage d'un véhicule, notamment un véhicule automobile, le réservoir 1 constitue un réservoir de liquide de freinage et le support rigide 2 est un élément fixé dans le compartiment moteur du véhicule. 30 Le réservoir 1 est de forme générale parallélépipédique délimité par une paroi supérieure 10 et une paroi inférieure 11 raccordées par une paroi latérale 12. La paroi supérieure 10 comporte un orifice 13 de remplissage du réservoir en liquide, et obturé par un bouchon 14, un passage de mise à l'air (non représenté) est prévu dans la partie supérieur du réservoir pour prévenir l'apparition d'une dépression dans le réservoir lors de l'écoulement du liquide de frein dans le circuit de freinage. L'assemblage selon l'invention comprend une liaison à glissière G io disposé entre le réservoir 1 et le support rigide 2 et destinée à guider des premiers moyens de fixation portés par le réservoir en face de seconds moyens de fixation liés au support 2 ; ces seconds moyens de fixation étant destinés à coopérer avec les premiers moyens de fixation. Cet assemblage facilite ainsi la tâche de l'opérateur de montage dudit réservoir, en guidant le réservoir 1 tout 15 en assurant un pré maintien dudit réservoir 1 sur le support 2. Sur la figure 2a, la liaison à glissière G disposée entre le réservoir 1 et le support 2 est d'axe longitudinal XX' ; l'axe longitudinal XX' étant sensiblement parallèle à la paroi supérieure 10 du réservoir 1 et s'étendant 20 dans un plan médian du réservoir 1. La liaison à glissière G peut également être d'axe oblique 00', orienté selon un angle O non nul par rapport à l'axe longitudinal XX', comme illustré à la figure 2b. L'assemblage selon l'invention comprend : 25 - au moins une patte de fixation 15 en saillie du réservoir 1, par exemple disposée normalement à la paroi supérieure 10 et à l'axe longitudinal XX' ; - des premiers moyens de fixation, non représentés, portés par la patte de fixation 15 ; - des deuxièmes moyens de fixation 3 ménagés sur le support rigide 2 en regard de la patte de fixation 15, et aptes à coopérer avec les premiers moyens de fixation ; - un logement 20 ménagé dans le support 2 ; et - un organe d'accrochage 4 solidaire de la patte de fixation 15, s'étendant dans un plan médian du réservoir 1 selon l'axe longitudinal XX' ou oblique 00', et apte à coulisser dans le logement 20 du support 2 de sorte à former une liaison à glissière avec ledit support 2. io Le logement 20 présente ainsi une forme sensiblement complémentaire à celle de l'organe d'accrochage 4, afin de le guider en coulissement et le maintenir au sein du support 2. Le réservoir 1 est obtenu par exemple par moulage d'un matériau 15 plastique rigide, l'organe d'accrochage 4 étant formé d'une pièce avec la patte de fixation 15. Le réservoir 1 peut également être réalisé dans un matériau métallique, par exemple en acier, l'organe d'accrochage 4 étant extrudé suivant l'axe 20 longitudinal XX' ou oblique 00' à partir de la patte de fixation 15. Préférentiellement, les premiers moyens de fixation portés par la patte de fixation 15 sont formés par au moins une vis ou un pion, traversant un orifice de passage 16 ménagé dans ladite patte 15. La figure 3a illustre un 25 assemblage comportant un orifice unique 16 centré par rapport à la patte de fixation 15, et la figure 4a illustre un assemblage avec deux orifices 16. Généralement, le ou les orifices de passage 16 sont disposés symétriquement par rapport au plan médian du réservoir 1, comprenant l'axe 30 longitudinal. Si l'assemblage comporte un seul orifice 16, celui-ci est situé dans ledit plan médian, et si l'assemblage comporte deux orifices 16, ces derniers sont disposés symétriquement de part et d'autre dudit plan. Les deuxièmes moyens de fixation 3 comportent au moins un orifice de fixation pratiqué dans le support 2 et disposé de manière à coopérer avec la vis ou le pion portés par la patte 15 du réservoir 1. L'orifice 3 est du type connu de l'état de la technique, il est par exemple lisse, ou taraudé, ou lié à un écrou apte à coopérer avec la vis 3. io De la sorte, le réservoir 1 est assemblé sur le support rigide 2 par : - coulissement de l'organe d'accrochage 4 dans le logement 20 dudit support 2 dans un premier temps, permettant un positionnement aisé du réservoir 1 tout en étant maintenu, jusqu'à ce que la patte de fixation 15 vienne en butée contre le support 2 ; et 15 - coopération des premiers et deuxièmes 3 moyens de fixation, correspondant par exemple à un vissage de la vis dans l'orifice de fixation 3 du support 2, un écrou pouvant coopérer avec ladite vis. Dans les différents modes de réalisation représentés aux figures 3a à 20 6a, l'organe d'accrochage 4 n'est pas en contact avec la paroi supérieure 10 du réservoir 1 ; cet organe 4 et cette paroi 10 étant en regard l'un de l'autre, séparés par un espace e prédéterminé. Le support 2 présente une face inférieure 21, s'étendant dans un plan sensiblement parallèle à la paroi supérieure 10 du réservoir 1, à une distance d de l'extrémité inférieure du 25 logement 20 ; ladite distance d étant sensiblement inférieure à l'espace e. Ainsi, une fois l'organe d'accrochage 4 monté à coulissement dans le logement 20, la paroi supérieure 10 du réservoir 1 est positionnée en regard de la face inférieure du support 2. 30 Selon un premier mode de réalisation représenté en figure 3a, l'organe d'accrochage 4 présente une section transversale de forme générale parallélépipédique ; on entend par section transversale une section dans un plan normal à l'axe longitudinal, donc sensiblement parallèle à la patte de fixation 15. Comme illustré en figure 3b, le logement 20 est également de forme générale parallélépipédique, de dimensions sensiblement supérieures à celles de l'organe d'accrochage 4. Selon un second mode de réalisation représenté en figure 5a, l'organe d'accrochage 4 présente une section transversale en forme générale de croix, comprenant une première branche 42 sensiblement parallèle à la paroi io supérieure 10 du réservoir 1 et une seconde branche 43 perpendiculaire à la première branche 42. Les deux branches 42, 43 s'intersectent respectivement en leur milieu ; la ligne d'intersection des deux dites branches 42, 43 étant parallèle à l'axe longitudinal XX' ou oblique 00'. Comme illustré en figure 5b, le logement 20 présente également une section transversale en forme de croix, 15 de dimensions sensiblement supérieures à celles de l'organe d'accrochage 4. Ainsi, le logement 20 est composé de deux fentes parallélépipédiques 22, 23 aptes à recevoir les branches 42, 43 correspondantes. Selon un troisième mode de réalisation représenté en figure 6a, l'organe 20 d'accrochage 4 présente une section transversale en forme générale de croix, comprenant une première branche 44 orientée à 45 par rapport à la paroi supérieure 10 du réservoir 1 et une seconde branche 45 coupant perpendiculairement la première branche 44 en son milieu ; la ligne d'intersection des deux branches 44, 45 étant parallèle à l'axe longitudinal XX' 25 ou oblique 00'. Comme illustré en figure 6b, le logement 20 est de forme générale parallélépipédique, de section transversale carrée de dimension sensiblement supérieure à la distance séparant deux extrémités libres des deux branches 44, 45 de l'organe d'accrochage 4. Ainsi, lors du coulissement de l'organe d'accrochage 4 dans le logement 20, les quatre extrémités libres 30 des branches 44, 45 coïncident respectivement avec les quatre coins dudit logement 20. i0 Dans les différents modes de réalisation représentés aux figures 7a à 12a, l'organe d'accrochage 4 est en contact sur toute sa longueur avec la paroi supérieure 10 du réservoir 1. De la sorte, le support 2 présente une ouverture 24 de sorte que le logement 20 débouche sur la face inférieure 21, perpendiculairement à l'axe longitudinal XX', par ladite ouverture 24. Selon un quatrième mode de réalisation représenté en figure 7a, l'organe d'accrochage 4 présente une section transversale en forme générale io de T, comprenant une première branche 46 sensiblement parallèle à la paroi supérieure 10 du réservoir 1 et une seconde branche 4 perpendiculaire à la première branche 46. La seconde branche 47 s'étend entre le milieu de la première branche 46 et la paroi supérieure 10 du réservoir 1, définissant ainsi une zone de contact rectangulaire entre l'organe d'accrochage 4 et le réservoir 15 1, s'étendant longitudinalement entre la patte 15 et la paroi latérale 12 du réservoir 1. Comme illustré en figure 7b, le logement 20 présente également une section transversale en forme de T, de dimensions sensiblement supérieures à celles de l'organe d'accrochage 4. Ainsi, le logement 20 est composé de deux fentes parallélépipédiques 25, 26 parallèles aux branches 20 46, 47 correspondantes ; la seconde fente 26 parallèle à la seconde branche 47 débouchant sur la face inférieure 21 du support 2, formant ainsi l'ouverture 24. Selon un cinquième mode de réalisation représenté en figure 8a, 25 l'organe d'accrochage 4 présente une section transversale en forme générale de queue d'aronde, creuse ou non. Comme illustré en figure 8b, le logement 20 présente une section transversale en forme de queue d'aronde dont la base, de plus petite dimension transversale, débouche sur la face inférieure 21 du support 2, formant ainsi l'ouverture 24. 30 2900991 Il Selon un sixième mode de réalisation représenté en figure 9a, l'organe d'accrochage 4 présente une section transversale de forme générale cylindrique, creuse ou non. Comme illustré en figure 9b, le logement 20 présente également une section transversale de forme générale cylindrique, 5 débouchant sur la face inférieure 21 du support 2 par l'ouverture 24. Selon un septième mode de réalisation représenté en figure 10a, l'organe d'accrochage 4 présente une section transversale en forme générale de V tronqué à sa pointe. Cet organe 4 comprend ainsi deux lames 48 io symétriques par rapport au plan médian du réservoir 1 passant par l'axe longitudinal XX' et s'étendant chacune dans un plan oblique par rapport audit plan médian. Ces deux lames 48 s'étendent longitudinalement entre la patte de fixation 15 et la paroi latérale 12 du réservoir 1, elles comportent chacune une première extrémité libre affleurante à la paroi latérale 12 du réservoir 1, et une 15 seconde extrémité solidaire de la patte de fixation 15 du réservoir 1. Les lames 48 forment entre elles un angle cp inférieur à 180 . Comme illustré en figure 10b, le logement 20 présente une section transversale en forme de queue d'aronde dont la base, de plus petite 20 dimension transversale, débouche sur la face inférieure 21 du support 2, formant ainsi l'ouverture 24. Les parois longitudinales 28 du logement 20 forment un angle sensiblement égal à l'angle cp des lames 48. Selon une variante de réalisation du support 2 représenté en figure 10c, 25 le logement 20 comporte deux fentes longitudinales 27 dont les parois longitudinales 28 sont sensiblement parallèles aux lames 48 correspondantes ; chaque fente 27 débouchant sur la face inférieure 21 du support 2. La patte de fixation 15 comporte soit un orifice de passage 16 des 30 premiers moyens de fixation disposé dans le plan médian des lames 48, en regard d'un orifice de fixation 3 du support 2 comme illustré aux figure 10a à 10c, soit deux orifices de passage 16 disposés symétriquement de part et d'autre du plan médian des lames 48 en regard de deux orifices de fixation 3 correspondants, comme illustré aux figures 11 a à 11 c. Selon une variante de réalisation représentée en figure 12a, l'angle entre les deux lames 48 varie sur la longueur desdites lames 48. Les lames 48 forment entre elles à leurs premières extrémités libres un angle (p1 dit d'entrée, et à leurs secondes extrémités solidaires de la patte de fixation 15 un angle 92 dit de fin ; l'angle de fin 92 étant supérieur à l'angle d'entrée (p1. Le logement 20 correspondant comprend des parois longitudinales 28 formant un angle sensiblement égal à l'angle d'entrée (p1 des lames 48. Dans l'exemple représenté en figure 12b, le logement 20 présente une section transversale en forme de queue d'aronde comme décrit précédemment et dont les parois longitudinales 28 forment un angle sensiblement égal à l'angle d'entrée (p1. Bien entendu, le logement 20 peut également comporter deux fentes longitudinales 27 formant entre elles un angle sensiblement égal à l'angle d'entrée (p1 des lames 48. De la sorte, cette variante de réalisation assure un pré maintien de l'organe d'accrochage 4 dans le logement 20 par frottement des lames 48 contre les parois longitudinales 28 dudit logement 20 : En effet : - dans un premier temps, les lames 48 pénètrent sans frottement dans le logement 20, les angles respectifs des parois longitudinales 28 et des lames 48 en entrée étant égaux ; et - dans un second temps, une fois passé l'entrée des lames 48 et avec un effort de coulissement à l'intérieur du logement 20 maintenu, lesdites lames 48 se déforment sous l'action des parois longitudinales 28 qui forment un angle (p1 inférieur à l'angle des lames 48 supérieur à (p1. De manière générale, le principe de l'assemblage décrit ci-dessus est que : 15 20 25 - l'organe d'accrochage 4 présente des dimensions transversales croissant sur sa longueur entre sa première extrémité libre et sa seconde extrémité solidaire de la patte de fixation 15 du réservoir 1 ; - le logement 20 est de section transversale sensiblement constante sur toute sa longueur, les dimensions de ladite section étant sensiblement supérieures aux dimensions transversales de la première extrémité de l'organe d'accrochage 4, de sorte que ledit organe 4 soit apte à pénétrer dans ledit logement 20 ; et - l'organe d'accrochage 4 est suffisamment déformable pour coulisser entièrement à l'intérieur du logement 20, la patte de fixation 15 venant en butée contre le support 2. De la sorte, un tel assemblage assure un pré maintien du réservoir 1 sur le support 2 par frottement de l'organe d'accrochage 4 dans le logement 20. Bien entendu l'exemple de mise en oeuvre évoqué ci-dessus ne présente aucun caractère limitatif et d'autres détails et améliorations peuvent être apportés à selon l'invention, sans pour autant sortir du cadre de l'invention où d'autres formes de logement et moyens de guidage peuvent être réalisées. Ainsi et comme représenté en figure 14, l'assemblage peut comporter deux organes d'accrochage 4 solidaires de la patte de fixation 15, symétriques par rapport au plan médian du réservoir 1, et destinés à être monté coulissant au sein de deux logements 20 correspondants du support 2. Comme représenté en figure 14a, l'organe d'accrochage 4 peut également s'étendre selon un angle aigu par rapport à la patte de fixation, en direction de la paroi supérieure 10 du réservoir 1. 30 Comme représenté en figure 14b, l'organe d'accrochage 4 peut comprendre une branche 40, solidaire à une première extrémité de la patte de fixation 15, et un crochet 41, faisant saillie normalement à la seconde extrémité de la branche 40 en direction de la paroi supérieure 10 du réservoir 1. De la sorte, cet organe d'accrochage 4 est destiné à coulisser à l'intérieur du logement 20, ledit logement 20 comprenant une cavité apte à coopérer avec le crochet 41 de l'organe d'accrochage 4
L'invention porte sur un assemblage d'un réservoir (1) sur un support rigide comprenant au moins une patte de fixation (15) en saillie dudit réservoir (1) et des premiers moyens de fixation portés par la patte de fixation (15), des deuxièmes moyens de fixation ménagés sur le support rigide (2) en regard de la patte de fixation (15) et aptes à coopérer avec les premiers moyens de fixation. Selon l'invention, l'assemblage comprend au moins un logement ménagé dans le support et au moins un organe d'accrochage (4) solidaire de la patte de fixation (15) et apte à coulisser à l'intérieur dudit logement de sorte à former une liaison à glissière avec le support (2).L'invention trouve son application dans les véhicules automobiles, le réservoir étant un réservoir de liquide frein.
1. Assemblage d'un réservoir (1) sur un support rigide (2) comprenant au moins une patte de fixation (15) en saillie dudit réservoir (1) et des premiers moyens de fixation portés par la patte de fixation (15), des deuxièmes moyens de fixation (3) ménagés sur le support rigide (2) en regard de la patte de fixation (15) et aptes à coopérer avec les premiers moyens de fixation, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un logement (20) ménagé dans le support (2) et au moins un organe d'accrochage (4) solidaire de la patte de fixation (15) et apte à coulisser à l'intérieur dudit logement (20) de sorte à former une liaison à glissière avec le support (2). 2. Assemblage selon la 1, caractérisé en ce que la patte de fixation (15) est disposée normalement à une paroi supérieure (10) du réservoir (1) et en ce que l'organe d'accrochage (4) s'étend dans un plan normal à ladite paroi supérieure (10) et à ladite patte de fixation (15). 3. Assemblage selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce que les premiers moyens de fixation sont formés par au moins une vis de fixation, traversant un orifice (16) ménagé dans ladite patte de fixation (15), et en ce que les deuxièmes moyens de fixation (3) comportent au moins un orifice de fixation pratiqué dans le support (2) et disposé de manière à coopérer avec ladite vis de fixation. 4. Assemblage selon l'une quelconque des 2 à 3, caractérisé en ce que l'organe d'accrochage (4) est en regard de la paroi supérieure (10) du réservoir (1), et séparé de cette paroi d'un espace (e) prédéterminé, et en ce que le support (2) présente une face inférieure (21), s'étendant dans un plan sensiblement parallèle à la paroi supérieure (10) du réservoir (1), à une distance (d) de l'extrémité inférieure du logement (20), ladite distance (d) étant inférieure à l'espace (e). 5. Assemblage selon l'une quelconque des 2 à 3, caractérisé en ce que l'organe d'accrochage (4) est en contact sur toute sa longueur avec la paroi supérieure (10) du réservoir (1), et en ce que le support (2) présente une face inférieure (21), s'étendant dans un plan sensiblement parallèle à la paroi supérieure (10) du réservoir (1), et une ouverture (24) de sorte que le logement (20) débouche sur ladite face inférieure (21) par ladite ouverture (24). 6. Assemblage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'organe d'accrochage (4) est de section transversale sensiblement constante sur toute sa longueur. 7. Assemblage selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'organe d'accrochage (4) présente des dimensions transversales croissant sur sa longueur entre sa première extrémité et sa seconde extrémité solidaire de la patte de fixation (15) du réservoir (1). 8. Assemblage selon la 7, caractérisé en ce que le logement (20) est de section transversale sensiblement constante sur toute sa longueur, les dimensions de ladite section étant sensiblement supérieures aux dimensions transversales de la première extrémité de l'organe d'accrochage (4), et en ce que l'organe d'accrochage (4) est suffisamment déformable pour coulisser entièrement à l'intérieur du logement (20), la patte de fixation (15) venant en butée contre le support (2). 9. Assemblage selon l'une quelconque des 2 à 8, caractérisé en ce que l'organe d'accrochage (4) comprend deux lames (48) symétriques par rapport au plan d'extension dudit organe d'accrochage (4) et formant entre elles un angle inférieure à 180 . 10. Assemblage selon l'une quelconque des précédentes, le réservoir (1) étant un réservoir de liquide de frein pour véhicule automobile.
F,B
F16,B60,B62
F16B,B60T,B62D
F16B 17,B60T 17,B62D 65,F16B 21
F16B 17/00,B60T 17/06,B62D 65/02,F16B 21/10
FR2890199
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE TEST ET DE MISE AU POINT DE CALCULATEUR NUMERIQUE EMBARQUE
20,070,302
La présente invention concerne un procédé de test et de mise au point de calculateur numérique embarqué sur porteur. Elle concerne également un dispositif pour mener ces tests et assurer la mise au point. L'invention trouve une utilité particulière dans le domaine de l'aéronautique dans lequel la mise au point des calculateurs embarqués sur les aéronefs doit souvent être réalisée en partie lors d'essais en vol. Ces essais en vol sont très coûteux, leur coût peut être réduit par une accélération des tests en vol délicate à mener notamment en raison des difficultés d'accès au calculateur de bord pendant le vol et de l'exiguïté des 1 o cockpits d'aéronefs. Les calculateurs à tester comportent en général des cartes de circuits imprimés sur lesquelles sont logés des composants électroniques dont des mémoires, et une application logicielle qui est chargée dans une de ces mémoires. La fonction de tels calculateurs de bords est diverse, il peut s'agir par exemple de dispositif de pilotage automatique pour des aéronefs à voilure fixe ou mobile. Ce type de calculateur commande par exemple des mouvements d'actionneurs qui agissent sur l'orientation des pales d'un hélicoptère. Les tests fonctionnels, matériels, et logiciels, de ce type de calculateur sont majoritairement réalisés au sol, le déverminage de l'application logicielle s'appuyant essentiellement sur des outils de simulation. Mais la mise au point fine des applications logicielles requiert de confronter le calculateur à des conditions réelles de vol. En effet, la valeur à assigner à ces paramètres, par exemple des gains, des seuils et des constantes de temps de lois de commande de vol qui font partie intégrante de l'application logicielle d'un dispositif de pilotage automatique, se détermine en fonction du mouvement des actionneurs et des réactions de l'hélicoptère dans des conditions réelles de vol, le nombre des paramètres dont la valeur est à ajuster peut dépasser six cents, La figure 1, représente schématiquement l'architecture d'un calculateur 1 embarqué sur un porteur d'essai, non représenté sur la figure 1, par exemple un dispositif de pilotage automatique pour un aéronef à voilure mobile, sur lequel on procède à des essais de mise au point suivant un procédé selon l'état antérieur de la technique. Le calculateur 1 est un boîtier d'appareillages électroniques comportant au moins une application logicielle 4 regroupant indissociablement une série d'instructions 2 et un jeu de paramètres 3. La série d'instructions 2 est en général testée au sol dans un environnement de simulation. Pour mettre au point le calculateur 1, la valeur des paramètres 3 est à ajuster sur le porteur en fonctionnement, c'est à dire sur un aéronef en vol. Les essais en vol sont habituellement menés par un équipage composé au moins d'un pilote d'essai et lorsque c'est possible d'un ingénieur d'essais. L'équipage a pour rôle de mettre le porteur en situation pour évaluer l'impact des valeurs des paramètres 3 de l'application logicielle 4. Le porteur comporte, en outre, une installation d'essai 5 comprenant au moins un enregistreur numérique, l'installation d'essai 5 est reliée au calculateur 1 par une liaison numérique configurable 10. Pendant que le porteur est en fonctionnement, l'installation d'essai 5 recueille les valeurs prises par des variables de calculs internes au calculateur 1 choisie au préalable. En raison du débit limité de la liaison 10 reliant le calculateur 1 et l'installation d'essai 5, chaque modification de la valeur d'un paramètre sur le porteur en fonctionnement s'accompagne d'une définition des variables de calcul dont les valeurs sont à recueillir par l'installation d'essai, cette définition s'opère par une configuration de la liaison 10 dans l'application logicielle 4. Pour procéder aux essais en vol du calculateur 1, on charge avant le vol, dans le calculateur 1, l'intégralité de l'application logicielle 4 à tester, comprenant un jeu de valeurs de paramètres 3. Puis, pendant l'exécution de l'application logicielle 4, on recueille sur l'installation d'essai, les valeurs prises par des variables de calcul ou les paramètres 3 de l'application logicielle. Après le vol, les valeurs recueillies sont analysées et sur cette base, lorsque des dysfonctionnements sont détectés ou des améliorations identifiées, un nouveau jeu de valeurs de paramètres est proposé, puis est à nouveau testé pour être affiné progressivement par itérations successives. Cette méthode présente un double inconvénient: elle est relativement lente car le nombre élevé de paramètres du calculateur dont les valeurs sont à ajuster et leurs interdépendances imposent un nombre élevé de tests avant d'obtenir un jeu de valeur de paramètres satisfaisant. Le coût constitue un deuxième inconvénient de cette méthode: le caractère indissociable de la série d'instructions 2 et des paramètres 3 dans l'application logicielle 4 impose que chaque modification de la valeur d'un paramètre 3 de l'application logicielle 4 nécessite une extraction temporaire du calculateur 1 à l'extérieur du porteur pour y insérer une nouvelle version de l'application logicielle 4 incluant la modification de la valeur du paramètre, sur une plate-forme de chargement. Ces opérations nécessitent une lourde manutention car le calculateur 1 est en général logé dans un espace d'accès difficile, et s'accompagnent d'une gestion de configuration de l'application logicielle pouvant être rendue complexe en raison du grand nombre de versions d'application logicielle testées. Un but important de l'invention est donc de pallier ces inconvénients. Pour atteindre ce but, l'invention propose un procédé de test de calculateur numérique embarqué sur un porteur hébergeant également une installation d'essai reliée au calculateur, le calculateur comportant une application logicielle comprenant un corps de programme regroupant des instructions à exécuter et un jeu de paramètres dont les valeurs sont à ajuster, les valeurs des paramètres pouvant être modifiées sans que le corps de programme soit modifié, l'installation d'essai enregistrant des valeurs de variables de calcul produites par le calculateur et de paramètres caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: transmission au calculateur d'une première liste d'au moins une modification d'une valeur d'un paramètre, la transmission étant réalisée par un opérateur embarqué sur le porteur au moyen d'une communication entre un module externe accessible à l'opérateur et un module interne intégré au calculateur à tester; - transmission au calculateur d'une deuxième liste de variables de calcul et de paramètres dont la valeur est à afficher sur le module externe pendant une exécution de l'application logicielle, la transmission étant réalisée par l'opérateur au moyen de la communication entre le module externe et le module interne; - transmission au calculateur d'une troisième liste de variables de calcul et de paramètres dont la valeur est à enregistrer sur l'installation d'essai pendant une exécution de l'application logicielle, la transmission étant réalisée par l'opérateur au moyen d'une communication entre le module externe et le module interne; - lancement d'une exécution des instructions de l'application logicielle, par l'opérateur au moyen du module externe; -enregistrement sur l'installation d'essai des valeurs de variables et de paramètres figurant sur la deuxième liste; - présentation à l'opérateur sur le module externe des valeurs de variables et de paramètres figurant sur la troisième liste; - arrêt de l'exécution des instructions de l'application logicielle par 10 l'opérateur au moyen du module externe. L'invention a aussi pour objet un dispositif de test de calculateur numérique pour réaliser un test de calculateur numérique suivant un procédé selon l'une des revendications précédentes, le calculateur à tester étant embarqué sur un porteur hébergeant également une installation d'essai, l'installation d'essai étant destinée à enregistrer des valeurs de variables de calcul produites par le calculateur et des valeurs de paramètres de l'application logicielle, caractérisé en ce qu'il comporte: - un module externe accessible à un opérateur embarqué sur le porteur, comportant des moyens pour afficher des valeurs de variables et de paramètres, des moyens pour saisir des informations venant de l'opérateur et des moyens pour transmettre au calculateur: - une première liste de modifications de valeurs de paramètre; - une deuxième liste de variables de calcul et de paramètres dont la valeur est à afficher sur le module externe pendant une exécution de l'application; - une troisième liste de variables de calcul et de paramètres dont la valeur est à enregistrer sur l'installation d'essai pendant une exécution de l'application. - un module interne, intégré au calculateur numérique à tester, pouvant modifier la valeur des paramètres et commander la transmission, du calculateur au module externe des valeurs des variables et des paramètres figurant dans la deuxième liste et commander la transmission du calculateur à l'installation d'essai des valeurs des variables et des paramètres figurant dans la troisième liste; - une liaison bidirectionnelle pour transmettre du module interne au module externe les valeurs de variables et de paramètres figurant dans la deuxième liste, pour transmettre du module interne à l'installation d'essai des valeurs des variables et des paramètres figurant dans la troisième liste et pour transmettre du module externe au module interne - la première liste; - la deuxième liste; - la troisième liste. Par rapport à l'état antérieur de la technique présenté plus haut, l'invention présente un triple avantage: - une réduction de la durée totale des essais de mise au point du calculateur et donc de son coût. Cette réduction est rendue possible par une augmentation sensible du nombre de jeux de paramètres évalués au cours d'un même vol d'essai. Les essais sont d'autant plus rapide à mener qu'une évaluation sommaire immédiate de leur impact est réalisable lors du vol d'essai. Le coût de la mise au point du calculateur se trouve également réduit par la suppression des opérations de manutention et la simplification de la gestion de configuration de l'application logicielle; - une facilitation des essais sur porteur en fonctionnement en raison de la compacité du module externe qui peut se loger dans un habitacle de porteur, ce qui présente un intérêt tout particulier dans le cas des avions d'armes pour lesquels l'habitacle est très exigu; - une prise en compte du ressenti du pilote du porteur qui peut évaluer immédiatement pendant le vol, l'impact des différents jeux de paramètre et contribuer au choix des jeux de paramètres. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description ci-après d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple. Cette description sera faite en regard du dessin joint dans lequel: - la figure 1, déjà décrite, représente schématiquement l'architecture d'un calculateur de bord dont la mise au point peut être réalisée suivant un procédé selon l'état antérieur de la technique; - la figure 2 représente schématiquement l'architecture d'un calculateur associé à un dispositif de mise au point selon l'invention permettant de réaliser une mise au point suivant un procédé selon l'invention. - la figure 3 représente des exemples d'allures temporelles de modifications pouvant être assignées à des valeurs de paramètres stimulables. Pour faciliter la lecture de la description, les mêmes repères désigneront les mêmes éléments dans les différentes figures. La figure 2, représente schématiquement l'architecture d'un calculateur embarqué sur un porteur d'essai, par exemple un dispositif de pilotage automatique pour un aéronef à voilure mobile, associé à un dispositif de mise au point selon l'invention permettant de réaliser une mise au point suivant un procédé selon l'invention. Un calculateur 1 est relié à une installation d'essai 5 comportant au moins un enregistreur numérique de données. Le calculateur 1 comporte une application logicielle 4, dont l'architecture dissocie des paramètres 3 d'une série d'instruction 2. Par exemple les valeurs des paramètres 3 sont rangées dans une table de paramètres, et la série d'instructions 2 de l'application logicielle 4 y accède de façon externe. En particulier, une modification de la valeur d'un paramètre 3 ne nécessite pas de modifier la totalité de l'application logicielle 4 dans le calculateur. L'application logicielle 4 comporte en outre un élément d'émission de données 14 qui transmet des valeurs de paramètres 3 de l'application logicielle 4 et des valeurs prises par des variables de calcul provenant de application logicielle 4 à l'enregistreur numérique de l'installation d'essai 5 au moyen d'une liaison numérique configurable 10. Il est possible de modifier le choix des variables et des paramètres transmis à l'enregistreur numérique sans modifier la totalité de l'application logicielle 4. On se place dans une situation où c'est un membre d'équipage, appelé opérateur, qui mène des essais de mise au point du calculateur de bord 1 sur un aéronef en vol. Le calculateur 1 est associé à un dispositif 11, 12, 13 selon l'invention qui comporte: - un module interne 11, intégré au calculateur 1; - un module externe 12, logé dans le cockpit de l'aéronef; - une liaison bidirectionnelle 13 reliant le module interne 11 et le module externe 12. Le module interne 11 comprend au moins une unité centrale regroupant un processeur et des mémoires dans lesquelles est stocké au moins un protocole d'échange numérique. L'unité centrale est généralement celle exécutant l'application logicielle 4 à tester mais peut également être une unité centrale distincte. Le module interne 11 permet de sélectionner des paramètres ou des variables de calcul de l'application logicielle 4 dont la valeur est émises par l'élément d'émission de données 14 vers l'installation d'essai. Par exemple, des identificateurs de paramètres et de variables à espionner sont envoyés par le module interne 11 à l'élément d'émission de données 14 qui émet les valeurs de ces variables sur les canaux d'émission dédiés. Par ailleurs, le module interne 11 recueille des valeurs de paramètres et de variables de calcul de l'application logicielle 4 à afficher sur le module externe et émet ces valeurs sur de la liaison bidirectionnelle 13 en direction du module externe 12. Le module externe 12 est accessible à l'opérateur, il comprend au moins un dispositif de visualisation et un dispositif de saisie d'informations. De préférence, le module externe 12 occupe un volume suffisamment réduit pour être par exemple intégré à un panneau de commande de l'aéronef en lieu et place d'équipements inutiles pour les tests prévus, tout en respectant l'ensemble des gabarits d'éjection ou bien être fixé à une jambe de l'opérateur par un système de fixation amovible tel qu'un scratch. Le module externe 12 est de préférence autonome électriquement, il est dans ce cas alimenté électriquement au moyens de batteries rechargeables ou changeables, mais il peut également avantageusement être connecté à des capacités d'alimentation électrique disponibles sur I' aéronef d'essai. De préférence, le module externe 12 comporte un clavier alpha-numérique. Avantageusement, le module externe 12 comporte un écran tactile. Avantageusement, le module externe 12 est un micro-ordinateur miniature de type Pocket - PC. De préférence, la liaison bidirectionnelle 13 est une liaison filaire électrique. Avantageusement, la liaison bidirectionnelle 13 répond à une des normes suivantes RS-432, RS-422, ARINC 429. Avantageusement, la liaison bidirectionnelle 13 est une liaison sans fil de type hertzien. A chaque paramètre 3 accessible par le dispositif 11, 12, 13 selon l'invention, on associe un identificateur, une permission d'accès (visualisable, modifiable, ou stimulable) et un domaine de validité représentant une plage de variation à ne pas dépasser. La valeur d'un paramètre 3 visualisable n'est pas modifiable par l'opérateur. Pour des paramètres 3 modifiables ou stimulables, on définit une valeur nominale qui est celle affectée par défaut à la mise sous tension du calculateur, une valeur courante qui est celle assignée par l'opérateur enfin une valeur sauvegardée qui est la valeur du paramètre conservée à chaque assignation de valeur du paramètre pour permettre de pouvoir recharger la configuration précédente en cas de coupure momentanée d'alimentation. En d'autres termes, à tout instant, la valeur sauvegardée est égale à la valeur courante et le jeu de valeurs sauvegardées des paramètres est conservé après chaque transmission d'une liste de modifications de valeur de paramètres 3 et peut être réassigné aux paramètres à tout instant. Un jeu de valeurs nominales est conservé dans une zone de mémoire non volatile du calculateur. Il représente les valeurs par défaut des paramètres modifiables et stimulables. On peut assigner aux paramètres 3 stimulables une modification de leur valeur évoluant dans le temps selon une loi prédéfinie. L'évolution temporelle de la valeur de paramètre est employée pour simuler une panne et évaluer la sensibilité du calculateur à cette panne. Les lois prédéfinies sont par exemple une évolution de la valeur d'un paramètre val1 à une valeur val2 ayant une allure temporelle du type échelon comme présenté sur la figure 3a, du type rampe linéaire à pente constante comme présenté sur la figure 3b ou encore du type créneau de période T comme présenté sur la figure 3c. Selon le type de loi prédéfinie, on peut assigner la valeur val2, positive ou négative (échelon, rampe et créneau), TT la durée de transition entre val1 ou val2 (rampe) ou encore T la période du créneau périodique (créneau). Plusieurs évolutions temporelles différentes peuvent être assignées successivement à un paramètre 3. Une fois en vol d'essai, lorsque l'opérateur souhaite modifier une valeur d'un paramètre, il peut réaliser cette modification au moyen de module externe 12. Pour ce faire, l'opérateur désigne l'identificateur du paramètre à modifier au moyen du dispositif de saisie du module externe 12. En réponse, la valeur courante et la valeur nominale du paramètre s'affichent sur le o dispositif d'affichage du module externe 12. Au moyen du dispositif de saisie du module externe 12, l'opérateur peut alors assigner une nouvelle valeur au paramètre et la transmettre au module interne 11. La valeur modifiée du paramètre est transmise du module externe 12 au module interne 11 par la liaison bidirectionnelle 13, et elle est mise à jour dans la table de paramètres 3 par le module interne 11 après validation de cette modification sur le module externe 12. Les modifications de valeur de paramètre (modifiables ou stimulables) peuvent être annulées à tout instant par l'opérateur au moyen d'une commande passée sur le module externe 12, dans ce cas les valeurs nominales sont restaurées. Autrement dit, le jeu de valeurs nominales peut être réassigné au jeu de paramètres à tout instant. On peut également assigner un ensemble de modifications à un jeu de paramètres modifiables ou stimulables, l'ensemble des modifications étant décrit dans une première liste pouvant être créé au moyen du dispositif de saisie du module externe 12 ou bien seulement importé sur le module externe. La première liste comprend par exemple, disposé en ligne l'identificateur d'un paramètre à modifier et la nouvelle valeur qui lui est assignée ou encore un identificateur de la loi d'évolution temporelle prédéfinie à lui appliquer. Une fois que l'opérateur a transmis la première liste au module interne 11, l'opérateur peut créer une deuxième liste regroupant son choix des variables de calcul issues du calculateur et les paramètres 3 dont il souhaite que la valeur s'affiche sur le module externe 12 pendant l'exécution de l'application. Par ailleurs, l'opérateur peut également choisir, sous forme d'une troisième liste, les variables de calcul issues du calculateur et les paramètres 3 dont il souhaite enregistrer les valeurs sur l'installation d'essai 5 pendant l'exécution de l'application. Avantageusement, les premières, deuxièmes et troisièmes listes sont créées au moyen du module externe 12. Avantageusement, les premières, deuxièmes et troisièmes listes sont créées par l'opérateur préalablement aux essais, par exemple lors d'une phase de préparation des tests, au sol, ce qui allège la charge de l'opérateur en vol. Les premières, deuxièmes et troisièmes listes sont importées sur le module externe 12. Dans les deux cas, elles sont transmises au module interne 11 par l'intermédiaire de la liaison bidirectionnelle 13. Les deuxièmes et troisièmes listes comprennent par exemple une liste d' identificateurs de paramètres et de variables de calcul. L'opérateur peut commander le lancement et l'arrêt de l'exécution 15 de l'application logicielle au moyen du module externe 12. Une fois que l'exécution de l'application logicielle 4 est lancée, les valeurs prises par les variables de calcul et les paramètres figurant sur la deuxième liste s'affichent et se mettent à jour sur le dispositif de visualisation du module externe 12. L'opérateur analyse les valeurs prises et peut utiliser son analyse pour orienter les essais ultérieurs. Avantageusement, les étapes du procédé de mise au point du calculateur peuvent être répétées en boucle jusqu'à ce que l'application logicielle 4 fonctionne sans aucun dysfonctionnement. Par ailleurs, les valeurs prises par les variables de calcul et les paramètres figurant sur la troisième, sont recueillies par l'installation d'essai 5 et permettent de procéder à des analyses approfondies devant conduire à un choix optimum des valeurs de paramètres du calculateur a posteriori. La sécurisation des échange est assurée par la vérification de la présence d'une connexion par liaison bidirectionnelle 13 entre le module interne 11 et le module externe 12. L'existence d'une telle connexion est indispensable pour pouvoir modifier une valeur de paramètre
La présente invention concerne un procédé de test et de mise au point de calculateur numérique embarqué sur porteur. Elle concerne également un dispositif pour mener ces tests et assurer la mise au point. Le porteur héberge une installation d'essai (5) reliée au calculateur (1) qui comporte une application logicielle (4) regroupant des instructions et un jeu de paramètres (3). L'installation (5) enregistre des valeurs de variables de calcul produites par le calculateur (1) et de paramètres (3). Selon l'invention, le procédé comporte les étapes suivantes :- transmission au calculateur (1) d'une première liste de modification de valeur d'un paramètre (3) ;- transmission au calculateur (1) d'une deuxième liste de variables et de paramètres (3) à afficher sur un module externe (12) ;- transmission au calculateur (1) d'une troisième liste de variables et de paramètres à enregistrer sur l'installation (5) ;- lancement d'une exécution des instructions au moyen du module externe (12) ;- enregistrement sur l'installation (5) des valeurs de variables et de paramètres figurant sur la deuxième liste ;- présentation sur le module externe des valeurs de variables et de paramètres figurant sur la troisième liste ;- arrêt de l'exécution au moyen du module externe (12).
1. Procédé de test de calculateur (1) numérique embarqué sur un porteur hébergeant également une installation d'essai (5) reliée au calculateur (1), le calculateur (1) comportant une application logicielle (4) comprenant un corps de programme regroupant des instructions à exécuter et un jeu de paramètres (3) dont les valeurs sont à ajuster, les valeurs des paramètres (3) pouvant être modifiées sans que le corps de programme soit modifié, l'installation d'essai (5) enregistrant des valeurs de variables de calcul produites par le calculateur (1) et de paramètres (3), caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: o -transmission au calculateur (1) d'une première liste d'au moins une modification d'une valeur d'un paramètre (3), la transmission étant réalisée par un opérateur embarqué sur le porteur au moyen d'une communication entre un module externe (12) accessible à l'opérateur et un module interne (11) intégré au calculateur à tester; - transmission au calculateur (1) d'une deuxième liste de variables de calcul et de paramètres (3) dont la valeur est à afficher sur le module externe (12) pendant une exécution de l'application logicielle (4), la transmission étant réalisée par l'opérateur au moyen de la communication entre le module externe et le module interne; transmission au calculateur (1) d'une troisième liste de variables de calcul et de paramètres dont la valeur est à enregistrer sur l'installation d'essai (5) pendant une exécution de l'application logicielle (4), la transmission étant réalisée par l'opérateur au moyen d'une communication entre le module externe et le module interne; lancement d'une exécution des instructions de l'application logicielle (4) , par l'opérateur au moyen du module externe; - enregistrement sur l'installation d'essai (5) des valeurs de variables et de paramètres figurant sur la deuxième liste; - présentation à l'opérateur sur le module externe des valeurs de 30 variables et de paramètres figurant sur la troisième liste; - arrêt de l'exécution des instructions de l'application logicielle (4) par l'opérateur au moyen du module externe (12). 2. Procédé de test de calculateur selon la précédente caractérisé en ce que les étapes du procédé peuvent être répétées en boucle. 3. Procédé de test de calculateur selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'une une modification de la valeur d'un paramètre de l'application logicielle peut évoluer dans le temps selon une loi prédéfinie. 4. Procédé de test de calculateur selon la 3 caractérisé en ce qu'une loi prédéfinie est une évolution temporelle du type échelon. 5. Procédé de test de calculateur selon la 3 caractérisé en ce qu'une loi prédéfinie est une évolution du type rampe linéaire à pente 15 constante. 6. Procédé de test de calculateur selon la 3 caractérisé en ce qu'une loi prédéfinie est une évolution du type créneau périodique. 7. Procédé de test de calculateur selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la première liste peut comporter plusieurs paramètres (3) ayant une évolution temporelle simultanée. 8. Procédé de test de calculateur selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'un jeu de valeurs nominales des paramètres (3) est conservé dans une zone de mémoire non volatile du calculateur et peut être réassigné au jeu de paramètres à tout instant. 9. Procédé de test de calculateur selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'un jeu de valeurs sauvegardées des paramètres (3) est conservé après chaque transmission d'une première liste et peut être réassigné aux paramètres (3) à tout instant. 10. Procédé de test de calculateur selon l'une des précédentes caractérisé en ce que les premières, deuxièmes et troisièmes listes sont créées au moyen du module externe (12). 11. Procédé de test de calculateur selon l'une des précédentes caractérisé en ce que les premières, deuxièmes et troisièmes listes sont importées sur le module externe (12). 12. Dispositif de test de calculateur numérique pour réaliser un test de o calculateur numérique (1) suivant un procédé selon l'une des précédentes, le calculateur (1) à tester étant embarqué sur un porteur hébergeant également une installation d'essai (5), l'installation d'essai (5) étant destinée à enregistrer des valeurs de variables de calcul produites par le calculateur et des valeurs de paramètres de l'application logicielle, caractérisé en ce qu'il comporte: - un module externe (12) accessible à un opérateur embarqué sur le porteur, comportant des moyens pour afficher des valeurs de variables et de paramètres, des moyens pour saisir des informations venant de l'opérateur et des moyens pour transmettre au calculateur: o une première liste de modifications de valeurs de paramètre; o une deuxième liste de variables de calcul et de paramètres dont la valeur est à afficher sur le module externe (12) pendant l'exécution de l'application; o une troisième liste de variables de calcul et de paramètres dont la valeur est à enregistrer sur l'installation d'essai (5) pendant l'exécution de l'application. - un module interne, intégré au calculateur numérique à tester, pouvant modifier la valeur des paramètres et commander la transmission, du calculateur au module externe des valeurs des variables et des paramètres figurant dans la deuxième liste et commander la transmission du calculateur (1) à l'installation d'essai (5) des valeurs des variables et des paramètres figurant dans la troisième liste; - une liaison bidirectionnelle pour transmettre du module interne (11) au module externe (12) les valeurs de variables et de paramètres 35 figurant dans la deuxième liste, pour transmettre du module interne (11) à l'installation d'essai (5) des valeurs des variables et des paramètres figurant dans la troisième liste et pour transmettre du module externe (12) au module interne (11) : o la première liste; o la deuxième liste; o la troisième liste. 13. Dispositif de test selon la précédente caractérisée en ce que le module externe (12) comporte au moins un dispositif de 10 visualisation et un dispositif de saisie d'information. 14. Dispositif de test selon l'une des 12 ou 13 caractérisé en ce que le module externe (12) comporte un clavier alpha- numérique. 15. Dispositif de test selon l'une des 12 à 14 caractérisé en ce que le module externe (12) comporte un écran tactile. 16. Dispositif de test selon l'une des 12 à 15 20 caractérisé en ce que le module externe (12) est un micro-ordinateur miniature de type Pocket - PC. 17. Dispositif de test selon l'une des 12 à 16 caractérisé en ce que la présence d'une connexion entre le module interne (11), la liaison bidirectionnelle (13) et le module externe assurée par la liaison bidirectionnelle (13) est indispensable pour pouvoir modifier une valeur de paramètre. 18. Dispositif de test selon l'une des 12 à 17 30 caractérisé en ce que la liaison bidirectionnelle (13) est une liaison filaire électrique. 19. Dispositif de test selon la précédente caractérisé en ce que la liaison bidirectionnelle (13) répond à une des normes suivantes 35 RS-432, RS-422, ARINC 429. 20. Dispositif de test selon l'une des 12 à 17 caractérisé en ce que la liaison bidirectionnelle (13) est une liaison sans fil de type hertzien.
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FR2897735
A1
PROCEDE POUR GENERER UN CERTIFICAT D'AUTHENTICITE, DISPOSITIF PERSONNEL DE MISE EN OEUVRE DU PROCEDE ET APPLICATION A L'ECHANGE DE COURRIERS ELECTRONIQUES CERTIFIES
20,070,824
La présente invention concerne un procédé pour générer un certificat d'authenticité. Elle concerne aussi un dispositif personnel de mise en oeuvre du procédé. Elle trouve application notamment à l'échange de courriers électroniques certifiés. Dans l'état de la technique, il a été conçu un moyen permettant de sécuriser les transactions exécutées sur un réseau de communication télé informatique. Dans un tel moyen, trois acteurs au rnoins sont mis en relation. Les deux premiers acteurs sont les agents de la transaction proprement dite et peuvent par exemple être deux parties à un contrat, comme un contrat de vente. Lorsque ces deux premiers acteurs ne sont pas en contact direct, comme c'est le cas quand on recourt à un réseau de communication télé informatique, les données informatiques qui représentent la transaction et qui peuvent par exemple comporter un contrat constitué par un texte alphanumérique, la signature du contrat par chacune des parties, constituée par une chaîne alphanumérique produite par un moyen électronique de signature, et, le cas échéant, un ordre de payement, sont échangées entre les deux parties avec le risque que les données soient interceptées et mêmes corrompues par un intercepteur ou pirate. Pour remédier à ce risque, on a déjà proposé d'associer à la transaction au moins un certificat démontrant à l'une des parties que la signature et, le cas échéant, le reste de la transaction provenant de l'autre partie proviennent effectivement de la personne représentant cette partie. À cette fin, la transaction à deux acteurs doit être complétée par l'intervention d'au moins un troisième acteur qui est une autorité de certification qui produit au moins une partie du certificat d'authentification de la transaction. Les certificats de signature numérique permettent aussi de produire des clés de cryptage qui permettent de rendre inexploitables les données informatiques qui représentent la transaction sur le réseau de communication télé informatique précité. Bien entendu, le cryptage exécuté à l'émission de la transaction peut alors être inversé par décryptage à la réception de la transaction si le certificat d'authentification est accepté par la partie réceptrice. Une autre application de ces certificats de signature numérique est aussi de produire des clés de signature qui permettent de vérifier l'intégrité d'un message avant de valider la transaction sur le réseau de communication télé informatique précitée. Bien entendu, la signature exécutée à l'émission de la transaction peut alors être vérifiée à la réception de la transaction par la partie réceptrice, soit par utilisation dudit certificat, soit par délégation de la vérification à l'autorité de certification. Particulièrement, on s'est aperçu que le stockage des certificats était une opération particulièrement risquée dans la mesure où l'exploitation piratée des certificats mémorisés par une partie pouvait être l'occasion d'une faille de sécurité lors de la communication télé informatique d'une transaction. Une telle faille de sécurité pourrait en particulier apparaître si les certificats, détenus par une partie, étaient mémorisés sur le poste de travail en permanence. On a donc déjà proposé d'utiliser une mémoire particulière qui n'est accessible que par l'intermédiaire d'un processeur spécialisé de sécurité et de cryptage. On a aussi proposé d'associer une mémoire électronique connectée à un tel processeur de sécurité dans un objet électronique portable et qui peut être connecté électriquement à un poste de travail seulement à l'occasion d'une transaction ou d'une phase de transmission d'une transaction déterminée, ce qui permet une portabilité de l'organe de stockage des certificats associés à une personne déterminée, mais aussi 3 de rendre inaccessible par des connections de l'objet portable de cet organe de stockage du réseau de communication lorsque une authentification de transaction électronique n'est pas nécessaire. Cependant, il existe un problème non résolu dans l'état de la technique qui provient de la difficulté pour une personne déterminée de se constituer un certificat auprès d'un organisme certificateur convenable et qui permette d'accorder un intervalle de confiance élevé au certificat délivré. Une telle confiance est essentielle pour ciue l'autre partie puisse accepter à la fois une signature électronique déterminée et la transaction à laquelle cette signature est associée. Particulièrement, une confiance élevée pourrait être accordée à la délivrance d'un certificat électronique par une autorité de certification à une partie, personne physique, qui a accepté de faire vérifier son identité. Or, une telle mesure est imposée pair les normes internationales qui régissent la signature électronique. La présente invention propose un procédé pour générer un certificat électronique d'authenticité auquel un intervalle de confiance élevée peut-être attribué sans que la personne à laquelle le certificat est accordé subisse des inconvénients élevés pour obtenir de l'autorité de certification un tel certificat. En effet, le procédé de l'invention consiste : -- dans une première étape, à produire un objet électronique portable comportant un organe de stockage de certificats électroniques d'authentification et au moins un processeur de sécurité capable d'exécuter des algorithmes de communication entre l'organe de stockage et un processus de certification sur une machine hôte ; -- dans une seconde étape, à transmettre le dit objet électronique portable par une première voie à son utilisateur autorisé ; -- dans unes troisième étape, à générer un code personnel servant de clé d'activation de cryptage dans un processus de cryptage asymétrique et à transmettre par une seconde voie un support dudit code personnel à son utilisateur autorisé ; -- dans une quatrième étape, à vérifier l'identité de l'utilisateur autorisé lors de la remise dudit code personnel servant de clé d'activation de cryptage. Selon un autre aspect de l'invention, la quatrième étape du procédé de vérification consiste à comparer une copie de documents attestant de l'identité de l'utilisateur remis lors d'une étape ultérieure avec les documents originaux dans un processus de validation. Selon un autre aspect de l'invention, le résultat de l'opération de vérification est complété par une inscription dans un registre de remise dont le contenu est inscrit lors d'une étape dans une Base de données d'autorité de certification. Selon un autre aspect de l'invention, la première étape de production d'un objet électronique portable est précédée d'une étape au cours de laquelle une demande de certificat électronique est présenté par un utilisateur auprès d'un gestionnaire de certificats, membre de l'autorité de certification, de sorte qu'un formulaire de données personnelles soit produit sur le terminal associé à l'utilisateur et de sorte que des données associées à l'utilisateur sont inscrites dans une base de données associée à l'autorité de certification. Selon un autre aspect de l'invention, l'étape de remise d'un code d'identification personnelle est complétée par une opération de validation de l'objet portable électronique par connexion directe de l'objet sur un réseau de communications et par une opération de validation des informations détenues par l'autorité de certification dans sa base de données. Selon un autre aspect de l'invention, l'opération de validation des informations est complétée par une opération d'injection d'au moins un certificat électronique dans une mémoire sécurisée d'au moins un objet électronique portable. La présente invention concerne aussi un dispositif personnel destiné à l'exécution de transactions authentifiées, et 5 qui comporte principalement : - - un objet électronique portable comportant une mémoire électronique accessible par l'intermédiaire d'un processeur sécurisé ; - - un premier terminal sur lequel s'exécute une application logicielle pouvant requérir une signature électronique et un certificat électronique ; -- un second terminal sur lequel est exécutée une contrepartie de l'application logicielle exécutée sur le dit premier terminal ; et -- un troisième terminal sur lequel est exécutée une application de contrôle d'un certificat électronique appelé par l'application logicielle exécutée sur le premier terminal ; -- au moins un réseau de communication pour connecter au moins un groupe des dits premier, second et troisième terminaux ; de sorte que le certificat examiné par le dit second terminal puisse être accepté ou révoqué en fonction d'une politique de certification prédéterminée. Selon un autre aspect de l'invention, le dispositif personnel comporte un moyen permettant d'exécuter une opération de validation de certificat électronique lors de la connexion dudit objet électronique portable sur un terminal connecté à un réseau de communication à un agent de certification lorsqu'une application logicielle exécutée au moins partiellement sur le dit terminal auquel est connecté l'objet électronique portable est exécutée et qui requière une signature électronique. La présente invention concerne aussi une application à l'envoi de courrier électronique à valeur probante. Dans l'état de la technique, on a déjà proposé d'échanger des courriers électroniques selon différentes techniques qui utilisent en général le réseau de communication Internet. Dans la majeure partie de ces techniques, l'utilisateur qui souhaite rédiger et transférer un courrier électronique exécute initialement une opération d'ouverture d'un compte auprès d'un fournisseur d'adresses électroniques pour application de courrier électronique. II ."aut que les correspondants de l'utilisateur disposent eux-mêmes d'une adresse électronique de destination. En général, un courrier électronique peut comporter une partie de message proprement dit et des pièces attachées. Cependant, dans le cadre notamment de transactions, il est connu d'associer à un tel courrier électronique une signature électronique dotée d'un certificat électronique au sens où ce document électronique a été défini ci-dessus. Pour que le courrier électronique envoyé par un utilisateur vers un destinataire ait une valeur probante, il faut que l'identité de l'utilisateur émetteur puisse être certaine lors de la réception par le destinatare. Le certificat électronique associé à la signature du courrier électronique est un élément qui permet d'authentifier l'identité de l'utilisateur et de contrôler l'intégrité du courrier électronique, ce qui lui confère une valeur probante selon un ensemble de règles prédéfinies, notamment par des lois et règlements régissant la valeur probante et la signature électronique. L'application du procédé pour générer un certificat électronique et l'utilisation du dispositif personnel de l'invention à un outil de gestion de courrier électronique à valeur probante est particulièrement avantageuse. À cet effet, le certificat électronique associé à une application de courrier électronique à valeur probante est automatiquement vérifié par une autorité de certification lors de la production du courrier à valeur probante. Selon un aspect de l'invention, l'application de courrier électronique à valeur probante met en oeuvre un moyen de contrôle chez au moins un agent de certification, membre d'une autorité de certification d'un certificat électronique, lors de l'émission d'un courrier électronique vers un destinataire sur un serveur de courrier électronique, le moyen de contrôle effectuant un contrôle de données de signature comprenant le numéro de série, associé à l'objet électronique portable, le certificat électronique et la clé privée utilisée pour la signature, comparées avec des données d'authentification enregistrées dans la base de données de sorte qu'un message de validation est émis à destination du serveur de courrier pour contrôler la progression du courrier électronique produit par l'utilisateur. D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention seront mieux compris à l'aide de la description des figures annexées parmi lesquelles : -- la figure 1 représente les moyens mis en oeuvre dans une première parte du procédé de l'invention ; - - la figure 2 représente un objet portable électronique mis en oeuvre dans le procédé de l'invention ; -- la figure 3 représente les moyens mis en oeuvre dans une seconde partie du procédé de l'invention ; - - la figure 4 représente les moyens mis en oeuvre dans une troisième partie du procédé de l'invention et -- la figure 5 représente les moyens mis en oeuvre dans une application de courrier électronique à valeur probante utilisant un dispositif personnel de l'invention. À la figure 1, on a représenté des moyens qui sont mis en oeuvre lors d'une première partie du procédé de l'invention. Ces différents moyens sont répartis entre trois acteurs qui agissent lors de l'exécution de cette première partie du procédé de l'invention et qui sont : -- dans la partie supérieure droite : l'utilisateur UTILISATEUR quis doit être une personne physique déterminée, dotée d'une identité qui peut être représentée par des données d'identification personnelle sous une forme vérifiable ou bien par un automatisme ou bien par un agent contrôleur d'identité ; -- dans la partie supérieure gauche : une autorité de certification "AUTORITE CERTIFICATION", et plus particulièrement le gestionnaire des certificats "(GESTIONNAIRE CERTIFICATS)" qui est capable, à la requête de l'utilisateur "UTILISATEUR", de produire un certificat électronique ainsi qu'il sera expliqué plus loin ; et -- dans la partie inférieure : une autorité d'enregistrement "AUTORITE ENREGISTREMENT", et plus particulièrement un distributeur "(DISTRIBUTEUR)" qui est capable, à la requête du gestionnaire des certificats "(GESTIONNAIRE CERTIFICATS)" de réaliser une remise authentifiée à l'utilisateur "UTILISATEUR" de données permettant de valider un certificat numérique déterminé. Les trois acteurs "UTILISATEUR", "AUTORITE CERTIFICATION" et "AUTORITE ENREGISTREMENT" ont été distingués les uns des autres à l'aide des traits en tirets représentés à la figure 1. On va maintenant décrire les opérations exécutées lors de la première partie du procédé de l'invention à l'aide des moyens représenté à la figure 1. L'autorité de certification "AUTORITE CERTIFICATION" joue un rôle de garantie du respect des exigences contenues dans une politique de certification que cette autorité de certification "AUTORITE CERTIFICATION" a elle-même mise en place, et des exigences contenues dans une déclaration des pratiques de certification DPC qui seront exécutées par les agents de certification qui seront décrits plus loin. L'autorité de certification "AUTORITE CERTIFICATION" exécute son contrôle sur le porteur de certificats et sur les applications utilisatrices de ses certificats afin de s'assurer que l'intégrité des certificats et de leurs composants n'est pas atteinte. L'autorité d'enregistrement est partagée entre trois acteurs qui sont : -- le gestionnaire de certificats "(GESTIONNAIRE CERTIFICATS)" qui est chargé de réaliser un face-à-face avec le porteur, et de recueillir les données permettant d'authentifier l'identité du porteur de certificats qui doit être toujours une personne physique, ainsi que de transmettre un dossier d'enregistrement au distributeur "(DISTRIBUTEUR)" ; -- le distributeur "(DISTRIBUTEUR)" qui est chargé d'authentifier la demande, d'identifier le gestionnaire de certificats et de transmettre le dossier à l'autorité de certification, ainsi que d'archiver le document ; et -- l'autorité de certification "AUTORITE CERTIFICATION" qui authentifie la demande d'enregistrement et délivre le certificat électronique correspondant ainsi qu'il sera décrit ultérieurement. Chacun des acteurs de l'autorité d'enregistrement "AUTORITE CERTIFICATION" est doté de moyens permettant : -- de protéger et de garantir l'intégrité et la confidentialité des clés privées détenues ; -- de réservation de l'utilisation des clés publiques et privées détenues en détectant l'utilisation de chaque certificat ainsi que l'application logicielle qui utilise le certificat ; -- de mettre en oeuvre une déclaration des pratiques de certification dans laquelle sont définies des conditions de traitement des certificats sous forme de tests exécutables par un ordinateur ; -- de contrôler la conformité et de corriger les non-conformités contrôlées avec les règles permettant de protéger et de garantir l'intégrité et la confidentialité des clé privées détenues ; 10 - - de mémoriser les informations vérifiées lors de toute demande de certificat pour assurer la traçabilité des dites informations ; -- de vérifier l'autorisation du demandeur à utiliser des certificats et notamment le fait que le demandeur est doté d'une identité comparable par des données d'identification déterminées ; -- de constituer une base de données des pièces permettant de déterminer l'identité et la conformité des preuves 10 d'identité conservées. Les informations qui sont destinées à être enregistrées dans une base de données permettant le contrôle, la protection et la garantie de l'intégrité et de la confidentialité des clés privées sont principalement : 15 -- l'ensemble des clés privées des porteurs de certificats ; - - les codes secrets PIN des porteurs de certificats ; -- les journaux d'événements des moyens détenus par chacun des acteurs de l'autorité d'enregistrement et décrits ci-dessus; 20 -- les dossiers d'enregistrement des porteurs de certificats et notamment les données personnelles à l'exception des données personnelles présentes dans le certificat du porteur ; -- les rapports de contrôle de conformité et de correction des non-conformités ; 25 -- les informations techniques relatives aux objets électroniques portables mis en oeuvre dans le procédé de génération de certificats électronique de l'invention ; - - la déclaration des pratiques de certification et notamment des règles permettant de protéger et de garantir 30 l'intégrité et la confidentialité des clés privées détenues ; -- des clés de l'autorité de certification et les données caractéristiques de l'infrastructure à clé publique ICP. 11 En revenant à la figure 1, l'utilisateur "UTILISATEUR" est équipé d'un terminal CL connecté à un réseau de communication télé informatique comme le réseau Internet WEB. À l'aide de ce terminal CL, l'utilisateur peut se connecter au site d'une autorité de certification et plus particulièrement à un gestionnaire de certificats qui dispose, sur un second terminal AC, d'une application informatique capable de transférer en réponse à une requête 1 provenant de l'utilisateur CL un formulaire dont les données sont issues 3 d'une base de données BdD, de sorte que les champs de formulaire soient caractéristiques d'une demande de certificat électronique au sens d'une déclaration de pratiques de certification DPC à laquelle l'autorité de certification a adhéré ainsi qu'il a été décrit ci-dessus. Le formulaire est alors présenté par un téléchargement 5 sur le premier terminal CL de l'utilisateur "UTILISATEUR" qui peut alors saisir les données nécessaires à l'établissement du formulaire. Une fois les données saisies, l'utilisateur "UTILISATEUR" peut cliquer sur un bouton de transmission de formulaires qui transmet les données de formulaires selon le lien 1 vers le second terminal AC de sorte que les données de formulaires peuvent être enregistrées dans la base de données BdD en lien avec un numéro d'identification de demande de certificats électronique ainsi que le cas échéant l'adresse Internet IP de la machine constituée par le premier terminal CL. Particulièrement parmi les données de formulaires qui doivent être fournis par l'utilisateur "UTILISATEUR" se trouvent des données permettant l'identification personnelle de l'utilisateur "UTILISATEUR" et qui comportent notamment : -- le prénom usuel et le nom patronymique de l'utilisateur tels que ces deux données figurent sur des pièces justificatives CI1, parmi lesquelles la carte d'identité de l'utilisateur "UTILISATEUR" ; -- l'adresse électronique de l'utilisateur "UTILISATEUR", est particulièrement l'adresse électronique utilisée par l'utilisateur "UTILISATEUR" clans une application informatique de courrier électronique certifié ainsi qu'il sera décrit plus loin. L'autorité de certification AC exécute notamment sur la base des données de formulaire, enregistrées lors de l'émission 5 du formulaire, per exemple transmises sous la forme d'une requête "http" de type "GET", une vérification de l'unicité de l'utilisateur dans la base de données BdD en relevant l'ambiguïté sur une homonymhe possible sur la base de l'adresse électronique indiquée. Par ailleurs, l'action de l'utilisateur sur le bouton de soumission du formulaire, activable sur l'interface utilisateur du premier terrninal CL, permet aussi d'exécuter une impression du formulaire convenablement rempli sur l'imprimante locale FO de l'utilisateur. Le formulaire FO rempli et imprimé doit alors être signé de l'utilisateur en signature manuscrite et une copie des pièces justificatives C11 de l'identité de l'utilisateur "UTILISATEUR" qui présentera la demande de certificats électroniques est jointe dans un premier pli postal "PLI_1". Le pli "PLI_1" est transmis par une voie postale 13 comme un acheminement de courrier normal. On note que l'un des avantages de la présente invention est de multiplier les chemins de communiication de sorte que l'interception de données sur un seul de ces chemins soit insuffisante pour permettre ou assister le piratage des données servant à l'établissement d'un certificat électronique. Le premier pli postal "PLI_1" est alors reçu dans une étape ultérieure du procédé de l'invention par un agent du gestionnaire de certificats dans un processus de production "PROD_1" d'un objet électronique portable. On se réfère maintenant à un mode particulier de réalisation d'un objet électronique portable utilisable dans l'invention et qui est représenté à l'aide de la figure 2. Un objet électronique portable utilisable dans l'invention peut être constitué sur la base d'une clé USB comportant, dans un boîtier en matière plastique, un circuit électrique et un connecteur permettant la connexion et l'alimentation de l'objet électronique portable OEP sur un port USB d'exploitation sur un terminal comme le premier terminal CL de l'utilisateur "UTILISATEUR" représenté à la figure 1. Bien entendu, l'invention ne se limite pas à un objet électronique portable OEP réalisé selon une telle technique. Mais au contraire, l'homme de métier saura adapter les informations de l'invention pour réaliser des objets électroniques portables selon d'autres techniques, et notamment des techniques permettant une connexion sans contact de l'objet électronique portable avec un terminal correspondant, par exemple en utilisant une communication radio fréquence cryptée par exemple comme une liaison WiFi ou encore un téléphone disposant de moyen de cryptographie sécurisés le transformant ainsi en OEP potentiel. On va maintenant définir plus généralement ce que l'on entend par objet électronique portable OEP au sens de l'invention. Un tel objet est électronique en ce qu'il comporte des circuits électroniques permettant de traiter des informations qui sont représentées sous forme de signal électrique et qui sont échangées dans le cadre du procédé de l'invention. L'objet électronique est aussi portable en ce sens que il est destiné à être associé à un utilisateur individuel déterminé. Cette association est rendue possible par le caractère portable de l'objet électronique OEP en ce sens que, notamment lorsqu'il n'est pas utilisé, l'objet électronique portable OEP de l'invention ne reste pas en relation physique, c'est-à-dire au point de vue informatique et au point de vue mécanique, avec le reste des dispositifs et moyens mis en oeuvre dans le procédé de l'invention, mais qu'au contraire il est plutôt conservé par l'utilisateur. De tels objets électroniques portables sont particulièrement connus sous la forme de cartes personnelles comme des cartes bancaires à circuits électroniques. Dans le n'iode de réalisation de la figure 2, le circuit électronique interne à l'objet électronique portable OEP comporte un processeur de sécurité PROC_SEC assurant une protection des données lors de leur lecture et de leur écriture dans au moins un circuit mémoire MEM_CERT connecté par un bus B en lecture et en écriture et par un bus adresse ou de commandes BUS A avec le processeur de sécurité PROC_SEC. Le circuit mémoire MEM_CERT est destiné à recevoir des informations permettant l'identification du porteur, c'est-à-dire a priori l'utilisateur UTILISATEUR ayant présenté la demande de certificat électronique à l'aide du formulaire qui a été décrit avec la figure 1 ci-dessus. Par ailleurs, l'objet électronique portable OEP comporte aussi une mémoire de données collectées respectivement au bus BUS_A et au bus BUS_B de sorte particulièrement que, sur une commande convenable du processeur de sécurité, ces données soient affichées sur un ce dispositif d'affichage à cristaux liquides AFFI disposé en relation avec le boîtier de l'objet électronique portable OEP. Particulièrement, à l'aide d'un bouton poussoir disposé sur le boïtier et non représenté à la figure 2, l'utilisateur peut visualiser l'identification des certificats qui se trouveront ultérieurement stockés dans la mémoire MEM_CERT. Enfin, l'objet électronique portable OEP comporte un circuit de gestion des entrées sorties E/S qui est en relation avec le connecteur USB de sorte que l'objet électronique portable OEP, sous le contrôle de son processeur de sécurité PROC_SEC, puisse effectuer : -- une connexion directe sur la base d'une adresse Internet de type url vers au moins un agent de certification ; -- un dialogue permettant de chercher un certificat dans la mémoire des certificats MEM_CERT de l'objet électronique portable à la requête d'une application logicielle, exécutée sur le terminal de l'utilisateur "UTILISATEUR" auquel a été attribué l'objet électronique portable, et demandant la publication d'un certificat électronique, et de transférer de manière sûre le certificat électronique demandé vers l'application demandant la publication dudit certificat électronique. Pour exécuter ces tâches, l'objet électronique portable OEP comporte des programmes permettant d'une part de charger depuis un gestionnaire de certificats, ainsi qu'il sera décrit plus loin, et en réponse à une demande de certificat de l'utilisateur, un certificat adapté à une application comme une application de gestion de courrier électronique à valeur probante, et d'autre part de fournir un moyen de contrôle du certificat demandé par une application à laquelle l'objet électronique portable OEP a été connecté préalablement. Le détail de ces programmes et moyens de contrôle sera exposé ultérieurement avec des figures 3 et 4 notamment. En revenant à la figure 1, on va poursuivre la description de la première partie du procédé de l'invention pour générer un certificat électronique. De le gestionnaire de certificats exécute la première étape de production d'un pli, lors d'une opération 17 sur la base d'une lecture 15 de la base de données BdD, il réalise une préparation de l'objet électronique portable OEP en y inscrivant les données correspondantes à la requête oudemande de certificat présentée par l'utilisateur lors de l'opération de connexion 1. Les données qui ont été élaborées sur la base de données de formulaire pour être inscrites dans la base de données BdD sont alors traitées pour constituer des données inscrites dans la mémoire de données et ou dans la mémoire de certificats pour préparer l'objet électronique portable OEP. Le gestionnaire de certificats exécute alors un envoi selon une troisième voie de communication un pli contenant principalement l'objet électronique portable OEP. Dans cet état, l'objet électronique portable ne contient aucun certificat, mais seulement des données destinées à servir lors d'une opération ultérieure de préparation de cet objet électronique portable OEP. Dans un mode particulier de réalisation, la troisième voie de communication est constituée par une voie postale ou messagerie qui réalise la remise physique à l'utilisateur CL de l'objet électronique portable OEP produit lors de l'étape PROD_1 . Cette caractéristique de l'invention permet là aussi de protéger la sûreté de l'ensemble du processus de génération de certificats électroniques, puisque la capture de l'objet électronique portable OEP ou sa détention pendant un bref instant, ou encore sa modification par un pirate ne permettra pas à ce dernier d'intervenir dans la production du certificat électronique, lui-même. De plus, on remarque que l'utilisateur qui a produit une demande de certificats n'a jamais été confronté à la nécessité de se déplacer comme c'est le cas très souvent dans l'état de la technique. Il en résulte par ailleurs que la plupart des opérations peuvent être largement automatisées et contrôlées directement par des ordinateurs. Dans une étape ultérieure, qui peut être largement menée en parallèle avec 'étape précédente, le gestionnaire de certificats "(GESTIONNAIRE CERTIFICATS)", lors d'une opération 19 dans la base de données BdD, inscrit des données permettant la traçabilité notamment du pli PLI_2 et de son envoi par la troisième voie postale 21 ainsi que, le cas échéant sa remise d'un directeur à l'utilisateur. Puis, lors d'une étape 23, le gestionnaire de certificats lit des données caractéristiques de l'objet électronique portable OEP, de l'utilisateur CL et de l'application, comme une application de gestion de courrier électronique certifié, lors d'une opération de lecture 23 de la base de données BdD . Ces données sont transmises à un moyen de production d'un code personnel d'identification numérique associé à l'utilisateur CL et en réalise une forme utilisable directement dans le processus ultérieur de création de certificats numériques. Dans un mode préféré, cette forme utilisable du code personnel d'identification numérique est réalisée par un formulaire imprimé, par exemple sur un document de sécurité dotée de moyens permettant de démontrer son ouverture. L'ensemble permet de constituer un pli PLI_3 qui est transmis par un distributeur associée à l'autorité d'enregistrement et qui est chargé de se rendre auprès de l'utilisateur CL pour réaliser une vérification de son d'identité et de la conformité de cette identité avec les données transmises à la fois lors de la demande de certificats numériques 1, el avec l'envoi 13 du pli PLI_1 . Pour des raisons de traçabilité, le pli PLI_3 contient aussi un avis de réception AR et le distributeur est muni d'une copie Cl2 des documents attestant de l'identité de l'utilisateur tels qu'ils ont été remis préalablement. II en résulte que le pli PLI_3 transmis par la voie 27 qui est une quatrième voie de transmission, contient : -- un document de sécurité contenant le code d'identification personnelle PIN ; -- un avis de réception AR ; et -- une copie des documents attestant de l'identité de l'utilisateur Cl2 . Le distributeur se rend alors à proximité immédiate de l'utilisateur CL et, lors d'une opération d'authentification "CMP", compare la copie des documents Cl2 lors d'une opération 29 avec les documents originaux C11 qui ont servi à établir le pli "PLI_1" lors d'une opération 31. Dans le cas où la comparaison "CMP" est favorable, le distributeur inscrit par une opération 35 la remise 37 du code personnel d'identification PIN à l'utilisateur CL dans un registre "Reg" prévu à cet effet. Dans le cas où la comparaison "CMP" est négative, le distributeur refuse la remise du code d'identification personnelle PIN et une inscription est alors portée dans le registre "Reg" précité. En revenant au cas où la comparaison "CMP" est positive, l'utilisateur CL à qui on a remis son code d'identification personnelle PIN exécute alors une opération de production "PROD_3" en utilisant à la fois l'objet électronique portable OEP, reçu par la troisième voie de transmission 21, le code personnel d'identification PIN transmis par l'opération de remise 37 ainsi qu'une opération d'activation 33 de l'objet électronique portable OEP. À cet effet, l'utilisateur de l'objet électronique portable OEP connecte cet objet OEP sur le premier terminal "CL", puis réalise l'initialisation à l'aide de son code personnel PIN. L'opération d'initialisation de l'objet OEP est décrite maintenant à l'aide de la figure 3. L'utilisateur "CL" connecte tout d'abord l'objet électronique portable OEP reçu dans le processus décrit avec de la figure 1 sur le port récepteur, comme un port USD, sur le premier terminal "CL". Dès la connexion de l'objet électronique portable OEP, le processeur de sécurité PROC_SEC qui y est contenu, exécute une procédure d'activation et exécute ensuite un programme informatique qui met en connexion l'objet électronique portable à travers la ressource interne de connexion au réseau Internet du premier terminal "CL" à un site d'un agent de certification membre de l'autorité de certification "AUTORITE CERTIFICATION". Lors de cette connexion 51, l'agent de certification travaillant sur le second terminal "CL" exécute un processus de recherche d'information "INFOS" au cours duquel une interrogation de la base de données "BdD" appartenant à l'autorité de certification "AUTORITE CERTIFICATION" est exécutée qui permet de mettre en relation un identifiant de l'objet électronique portable qui vient de se connecter (51) avec un enregistrement d'informations contenues dans la base de données "BdD". Les informations sont alors lues dans le processus de recherche d'informations "INFOS" lors d'une opération de lecture 55 et l'agent de cE.irtification présente alors si les informations lors d'une opération de transfert 57 à travers le réseau Internet vers le premier terminal "CL". Ces informations sont développées dans un formulaire "FORM" qui s'affichent sur l'écran du terminal "CL" de sorte que l'utilisateur peut vérifier la validité des informations qui ont été saisie dans la base de données concernant son identité et différents paramètres comprenant notamment des informations de tarification du service d'authentification de certificats électronique et plus généralement de signatures électroniques. L'utilisateur peut modifier lors d'une opération 59 les données de ce formulaire et, lors d'une opération de validation 61 de ses données personnelles, active le bouton de soumission des données de formulaires qui sont alors transmises lors d'une opération, par exemple réalisée sous la forme d'une requête http de forme "GET", vers l'agent de certification sur son second terminal "AC". Le processus de recherche d'informations "INFOS" est alors à nouveau exécuté de sorte qu'une opération 63 de mise à jour et de validation du compte de l'utilisateur "CL" est alors effectuée sur la base de données "BdD" de l'autorité de certification,. Cette opération a permis de valider l'objet électronique! portable OEP et le compte de consommation et de contrôle des opérations de certification associée à l'utilisateur "CL". En se reportant à la figure 4, on a représenté des opérations exécutées pour activer une application de courrier électronique à la valeur probante dans le cadre de la présente invention. C)n suppose que les opérations définies à l'aide des figures 1 et 3 ont été préalablement exécutées avec succès. L'objet électronique portable OEP est initialement connecté au premier termiral sur lequel agit l'utilisateur "CL". Lors d'une opération non représentée à la figure 4, mais qui est exécutée à chaque branchement de l'objet électronique portable OEP sur un terminal connecté au réseau Internet "WEB", le processeur de sécurité "PROC_SEC" exécute un programme interne qui actif la connexion avec l'autorité de certification "AC" d'une part et avec un site serveur d'application de courrier électronique à valeur probante, d'autre part. L'utilisateur lors d'une opération 71 d'authentification -- exécute la signature "SIG" du document qu'il a saisi dans son application de préparation de courrier électronique "DOC" ; --saisit son code d'identification personnelle PIN. L'application de gestion de courrier électronique à valeur probante exécutée alors sur le premier terminal "CL" présente une interface utilisateur "GUI_ENR", sur laquelle se trouve placé un bouton d'envoi de courrier électronique à valeur probante. Le programme exécuté sur le processeur de sécurité "PROC_SEC" exécute l'envoi à la fois du code d'identification personnelle PIN, et des données associées au numéro de clé ainsi qu'à une clé publique de cryptage associée avec la signature électronique de l'utilisateur. La transmission est exécutée lors d'une opération 75 à travers le réseau Internet "WEB" faire un agent de certification de l'autorité de certification sur un second terminal "AC". Une opération de contrôle "CTRL" y est alors exécutée au cours de laquelle l'agent de certification exécute un programme de lecture 77 des données enregistrées dans la base de données "BdD" de l'autorité de certification de sorte que si la comparaison des données qui sont transmises par l'utilisateur lors de l'opération 75 avec les données lues correspondantes en réponse 79 sur la base de données est positive, l'opération d'authentification est validée. En réponse à cette validation, l'opération de contrôle "CTRL" active un programme de génération de certificat électronique. Le certificat électronique généré par l'agent de certification est alors injecté par une connexion directe 81 à travers le réseau Internet "WEB" sur la mémoire sécurisée "MEM_CERT" de l'objet électronique portable OEP et le processus de génération de certificats électronique selon l'invention est alors terminé. On remarque en particulier que cette opération de génération de certificats électroniques est entièrement activée par des opérations naturelles exécutées par l'utilisateur lors de l'utilisation de l'application informatique pour laquelle il a besoin de certificat électronique et qui est correctement enregistrée auprès de l'autorité de certification. Cet avantage de l'invention permet en particulier de simplifier le processus de génération de certificats électroniques du point de vue de l'utilisateur, ce qui est essentiel pour l'adoption générale de ce type de techniques informatiques. En se référant à la figure 5, on va maintenant décrire l'exécution d'une application de courrier électronique à valeur probante utilisant un dispositif personnel mettant en oeuvre le procédé de génération de certificats électronique qui a été décrit avec des figures précédentes. Un tel dispositif personnel comporte essentiellement : -- un objet électronique portable OEP comportant une 25 mémoire électronique accessible par l'intermédiaire d'un processeur sécurisé ; -- un premier terminal sur lequel s'exécute une application logicielle pouvant requérir une signature électronique et un certificat électronique, qui est ici réalisé par une application de 30 gestion de courrier électronique à valeur probante ; -- un second terminal sur lequel est exécutée une contrepartie de l'application logicielle exécutée sur le dit premier terminal, qui est ici réalisé par une application de gestion de courrier électronique à valeur probante ; et - - un troisième terminal sur lequel est exécutée une application de contrôle d'un certificat électronique appelé par l'application logicielle exécutée entre le premier terminal et le second terminal ; - - au moins un réseau de communication pour connecter au moins un groupe des dits premier, second et troisième terminaux. Le certificat examiné par le troisième terminal peut être accepté ou révoqué en fonction d'une politique de certification prédéterminée. Lorsque l'utilisateur "CL" connecte l'objet électronique portable OEP sur le port USB du premier terminal connecté au réseau Internet WEB, le processeur de sécurité "PROC_SEC" produit à l'aide du programme interne qu'il contient une connexion directe 101 à un agent de certification déterminé de sorte que l'agent de certification exécutant un programme de contrôle "CTRL" compare les données d'identification de l'utilisateur contenues dans l'objet électronique portable avec les données inscrites en relation dans la base de données "BdD" et qui sont lues par le processus de contrôle "CTRL" lors d'une opération de lecture 103. Lorsque le contrôle d'identification de l'utilisateur exécuté par le processus "CTRL" est validé, l'agent de certification envoie 105 un message de validation de connexion. Le message de validation de connexion est reconnu par l'objet électronique portable OEP qui actif alors l'ouverture d'une application de gestion de courrier électronique à valeur probante sur le premier terminal "CL" associé à l'utilisateur qui a été reconnu. Un document "COURRIER" est alors ouvert lors d'une étape 107, partir d'une interface utilisateur de sorte que l'utilisateur peut saisir lors d'une étape 109 le texte du message ou courrier dans le document "COURRIER". 23 Lors d'une étape 111, l'utilisateur peut alors exécuté la signature électronique "SIG" sur le document "COURRIER". En activant un bouton d'envoi de courrier électronique à valeur probante lors d'une opération 115, une double connexion est alors exécutée à travers le réseau Internet "WEB" : -- d'une part une étape 117 de connexion à un agent de certification dont le processus de contrôle "CTRL" exécute l'authentification du certificat et ou de la signature électronique "SIG" ; et -- d'autre part une étape 119 de connexion au serveur "SERVEUR" de courrier électronique à valeur probante qui est régulièrement enregistrée auprès de l'agent de certification "AC". Lors de l'opération de contrôle "CTRL", les données de signature comprenant le numéro de série, associé à l'objet électronique portable OEP, le certificat électronique et la clé privée utilisée pour la signature sont alors comparées avec les données d'authentification enregistrées dans la base de données "BdD" et qui sont lues 103 lors de cette opération de contrôle. Dans le cas où l'authentification échoue, notamment dans le cas où le certificat électronique a été révoqué ou encore dans le cas où le certificat électronique a expiré à cause d'une date de validité dépassée, l'agent de certification "AC", membre de l'autorité de certification "AUTORITE CERTIFICATION" qui a été décrite par ailleurs, d'une part produit lors de l'étape 105 un premier message informant l'utilisateur de l'échec de l'authentification, d'autre part produit lors de l'étape 113 un second message informant le serveur "SERVEUR" de courrier électronique à valeur probante régulièrement inscrit auprès de l'agent de certification du rejet de la signature électronique associé au message qui a été reçu 119 par le serveur "SERVEUR". Particulièrement, dans le cas où le certificat a été révoqué ou a expiré, l'utilisateur doit alors reprendre les opérations de 24 génération d'un nouveau certificat qui a été décrites notamment à l'aide des figures 1 et 3. Dans le cas où l'authentification réussie, l'agent de certification "AC" produit lors de l'étape 113 un message informant le serveur "SERVEUR" de courrier électronique à valeur probante de la valeur d'authenticité de la signature électronique du document qu'il vient de recevoir lors de l'étape 119. Le serveur "SERVEUR" transmet, lors d'une étape 123, un document électronique à destination du destinataire dont l'adresse électronique "DEST" a été saisie dans le document électronique "COURRIER" reçu lors de l'étape 119. Dans un mode particulier de réalisation, le document électronique produit par le serveur de courrier électronique à valeur probante est un premier message informant le destinataire qu'un document électronique à valeur probante a été déposée à son adresse courrier. Dans un mode particulier de réalisation, le troisième terminal AC délègue au second terminal ou à un module équivalent l'opération de contrôle CTRL d'un certificat électronique appelé par l'application logicielle exécutée sur le premier terminal CL . On a décrit une application de l'invention à du courrier électronique à valeur probante. Plus généralement, l'invention, constituée par le procédé de génération de certificats électroniques et par les dispositifs personnels qui ont été décrits ci-dessus, trouve application dès que l'application logicielle exécutée sur le premier terminal de l'utilisateur "CL" a été régulièrement enregistrée auprès d'un agent de certification et que les données personnelles de l'utilisateur "CL" ont été correctement enregistrées selon le procédé de l'invention dans la base de données "'BdD" de l'autorité de certification. On va maintenant définir un mode particulier de réalisation d'un autre objet électronique portable OEP, utilisable dans le cadre du procédé de l'invention. L'objet électronique portable du mode particulier de réalisation de l'invention, non représenté au dessin, est basé sur un téléphone mobile, par exemple un téléphone mobile GSM. Pour être utilisable dans le cadre de la présente invention, le téléphone mobile GSM peut être constitué par un téléphone mobile GSM personnel de l'utilisateur UTILISATEUR tel que celui représenté à la figure 1. Mais ce téléphone mobile GSM comporte aussi, au sens où l'invention a défini un objet électronique portable OEP, un processeur de sécurité, une mémoire de certificats et un circuit de gestion des entrées et des sorties. La mémoire de données et le dispositif d'affichage spécifiés dans l'objet électronique portable OEP de la figure 2, sont alors constitués par la mémoire interne du téléphone mobile GSM classique ainsi que par son afficheur. Lorsque l'utilisateur, ou équipé d'un tel téléphone mobile GSM, souhaite obtenir son premier certificat électronique dans le cadre de la présente invention, il doit vérifier que son téléphone possède des moyens de sécurité rappelés ci-dessus qui sont : le processeur de sécurité, la mémoire de certificats et le dispositif de gestion des entrées sorties. Cette vérification peut être effectuée lors de la connexion représentée à l'étape 1, figure 1, du terminal CL , lors de l'établissement du formulaire de données personnelles, l'utilisateur CL indiquant alors le type et la marque de son téléphone mobile GSM dans une liste des choix prédéterminés. Lorsque le choix est reconnu valide par le gestionnaire de certificats, D'étape 21, figure 1, est remplacée par une étape exécutée entre le gestionnaire de certificats AC et l'utilisateur CL au cours de laquelle une application logicielle, comme une applet Java, est téléchargée par un moyen convenable, comprenant un téléchargement par le réseau Internet WEB , mais aussi un téléchargement par le réseau téléphonique GSM, GPRS ou WAP directement sur le téléphone mobile GSM de l'utilisateur CL . Le téléchargement de l'applet effectué, son exécution sur le processeur du téléphone mobile GSM de l'utilisateur CL permet de configurer les moyens de sécurité et décryptage du téléphone mobile GSM de l'utilisateur CL , et notamment le processeur de sécurité PROC_SEC , la mémoire de certificats ME M_CERT et le circuit de gestion des entrées sorties US de façon à constituer le téléphone mobile GSM de l'utilisateur CL dans le même état que l'objet électronique portable OEP qui a été décrit à l'aide de la figure 1. Particulièrement, l'objet électronique portable OEP constitué par le téléphone mobile GSM sur lequel a été exécuté l'applet Java de configuration en objet électronique portable OEP au sens de l'invention, contient des programmes permettant d'assurer les fonctions qui ont été décrites ci-dessus, et notamment les fonctions utilisées lors de l'exécution du procédé de génération de certificats électroniques selon la présente invention, mais aussi les opérations de certification électronique et de signature électronique de documents électroniques qui ont été décrites dans le cadre des dispositifs personnels de mise en oeuvre, ainsi que dans le cadre des applications comprenant une application de gestion de courrier électronique à valeur probante. Les fonctions assurées par l'objet électronique portable OEP, construit sur la base du téléphone mobile GSM ci-dessus, sont alors exécutées sur le processeur de sécurité PROC_SEC . La connexion du téléphone mobile GSM avec le terminal de l'utilisateur CL peut-être assuré par des moyens de liaison du téléphone mobile GSM avec un port convenable de connexion sur le terminal de l'utilisateur CL . Dans un mode particulier de réalisation, on utilise, ainsi qu'il est connu, dans une liaison directe avec le terminal de l'utilisateur, un port de connexion à 27 une fréquence de type BlueTooth en utilisant un cryptage de la liaison entre le téléphone mobile GSM et le port correspondant de type BlueTooth . Dans un autre mode de réalisation, on utilise une liaison indirecte, comprenant l'établissement d'une communication téléphonique avec un serveur sur le réseau GSM, le serveur de communications téléphoniques GSM étant alors relié au terminal de l'utilisateur ou CL par exemple par un canal de type http sécurisé. La communication http sécurisé est alors de plus cryptée. Dans un autre mode de réalisation, la liaison indirecte est exécutée sur le réseau d'échange de données téléinformatiques GPRS ou sur le réseau Internet mobile WAP. On remarque aussi que l'autorité de certification comporte plusieurs agents et notamment : -- plusieurs distributeurs chargés d'effectuer une remise 15 personnelle trouvaient du code d'identification personnel à l'utilisateur ; -- plusieurs gestionnaires de certificats capables notamment de produire un certificat électronique selon le procédé de l'invention ; et 20 --plusieurs agents de certification capables de vérifier l'authenticité des certificats présentés lors du branchement d'un objet électronique portable d'un dispositif personnel sur le réseau Internet
Le procédé pour générer un certificat électronique d'authenticité caractérisé en ce qu'il consiste :-- dans une première étape, à produire un objet électronique, portable (OEP);-- dans une seconde étape, à transmettre le dit objet électronique portable (OEP) par une première voie (21) à son utilisateur autorisé ;-- dans une troisième étape, à générer un code personnel servant de clé d'activation dans un processus de cryptage asymétrique et à transmettre par une seconde voie (27) un support dudit code personnel à son utilisateur autorisé ;-- dans une quatrième étape, à vérifier (29) l'identité de l'utilisateur autorisé lors de la remise dudit code personnel servant de clé d'activation.
1 - Procédé pour générer un certificat électronique d'authenticité caractérisé en ce qu'il consiste : -- dans une première étape, à produire un objet électronique portable (OEP) comportant un organe de stockage de certificats électroniques d'authentification (MEM_CERT) et au moins un processeur de sécurité (PROC_CERT) capable d'exécuter des algorithmes de communication entre l'organe de stockage et un processus de certification sur une machine hôte ; -- dans une seconde étape, à transmettre le dit objet électronique portable (OEP) par une première voie (21) à son utilisateur autorisé ; -- dans une troisième étape, à générer un code personnel servant de clé d'activation dans un processus de cryptage asymétrique et à transmettre par une seconde voie (27) un support dudit code personnel à son utilisateur autorisé ; -- dans une quatrième étape, à vérifier (29) l'identité de l'utilisateur autorisé lors de la remise dudit code personnel servant de clé d'activation. 2 û Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la quatrième étape de vérification (29) consiste à comparer une copie (C12) de documents attestant de l'identité de l'utilisateur remis lors d'une étape ultérieure (13) avec les documents originaux (CI1) dans un processus (CMP) de validation. 3 û Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le résultat de l'opération de vérification (29 ; CMP) est complétée par une inscription dans un registre de remise (Reg) dont le contenu est inscrit lors d'une étape (41) dans une Base de données (Bd D) d'autorité de certification. 4 û Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la première étape de production d'un objet électronique portable (OEP) est précédé d'une étape (1 û 5) au cours delaquelle une demande de certificat électronique est présenté par un utilisateur auprès d'un gestionnaire de certificats, membre de l'autorité de certification, de sorte qu'un formulaire de données personnelles soit produit sur le terminal associé à l'utilisateur et de sorte que des données associées à l'utilisateur sont inscrites (étape 3) dans une base de données (BdD) associée à l'autorité de certification. 5 û Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce l'étape (37) de remise d'un code d'identification personnelle (PIN) est complétée par une opération de validation de l'objet portable électronique (OEP) par connexion directe de l'objet (OEP) sur un réseau de communications (WEB) et par une opération (59 û 63) de validation des informations détenues par l'autorité de certification dans sa Base de données (BdD). 6 û Procédé selon la 5, caractérisé en ce que l'opération de validation des informations (59 û 63) est complétée par une opération d'injection (81) d'au moins un certificat électronique dans une mémoire sécurisée (MEM_CERT) d'au moins un objet électronique portable (OEP). 7 - Dispositif personnel destiné à l'exécution de transactions authentifiées pour mettre en oeuvre le procédé de génération de certificats électroniques selon l'une au moins quelconque des précédentes, et qui comporte principalement : -- un objet électronique portable (OEP) comportant une mémoire électronique (MEM_CERT) accessible par l'intermédiaire d'un processeur sécurisé (PROC_SEC) ; -- un premier terminal (CL) sur lequel s'exécute une 30 application logicielle (GUI_ENREG ; COURRIER) pouvant requérir une signature électronique et un certificat électronique (SIG) ;-- un second terminal (SERVEUR) sur lequel est exécutée une contrepartie de l'application logicielle exécutée sur le dit premier terminal (CL) ; et -- un troisième terminal (AC) sur lequel est exécutée une application de contrôle (CTRL) d'un certificat électronique appelé par l'application logicielle exécutée sur le premier terminal (CL) ; - - au moins un réseau de communication (WEB) pour connecter au moins un groupe des dits premier, second et troisième terminaux ; de sorte que le certificat examiné par le dit second terminal puisse être accepté ou révoqué en fonction d'une politique de certification prédéterminée. 8 ù Dispositif personnel destiné à l'exécution de transactions authentifiées pour mettre en oeuvre le procédé de génération de certificats électroniques selon l'une au moins quelconque des 1 à 6, et qui comporte principalement : -un objet électronique portable (OEP) comportant une mémoire électronique (MEM_CERT) accessible par l'intermédiaire 20 d'un processeur sécurisé (PROC_SEC) -- un premier terminal (CL) sur lequel s'exécute une application logicielle (GUI_ENREG ; COURRIER) pouvant requérir une signature électronique et un certificat électronique (SIG) ; -- un second terminal (SERVEUR) sur lequel est exécutée 25 une contrepartie de l'application logicielle exécutée sur le dit premier terminal (CL) ; et -un troisième terminal (AC) déléguant au second terminal ou un module équivalent l'opération de contrôle (CTRL) d'un certificat électronique appelé par l'application logicielle exécutée 30 sur le premier terminal (CL) ; - - au moins un réseau de communication (WEB) pour connecter au moins un groupe des dits premier, second et troisième terminaux ;de sorte que le certificat examiné par le dit second terminal puisse être accepté ou révoqué en fonction d'une politique de certification prédéterminée. 9 û Dispositif personnel selon la 7 ou 8, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen (PROC_SEC, MEM_CERT) permettant d'exécuter une opération de validation de certificat électronique lors de la connexion dudit objet électronique portable (OEP) sur un terminal (CL) connecté à un réseau de communication (WEB) à un agent de certification (AC ; CRL ; BdD) lorsqu'une application logicielle exécutée au moins partiellement sur le dit terminal (CL) auquel est connecté l'objet électronique portable (OEP) est exécutée et qui requière une signature électronique. 10 - Dispositif personnel selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que l'objet électronique portable (OEP) est constitué par un téléphone mobile, comme un téléphone mobile GSM, comportant une mémoire électronique (MEM_CERT) accessible par l'intermédiaire d'un processeur sécurisé (PROC_SEC), configuré en objet électronique portable à l'aide d'une application logicielle déterminée, et connecté au terminal de l'utilisateur (CL) par une liaison directe comme une liaison radio fréquence cryptée (BlueTooth) et/ ou par une liaison indirecte comme une communication téléphonique reliée par un serveur Internet (WEB). 11 -Application à l'envoi de courrier électronique à valeur probante, comportant un moyen pour authentifier l'identité de l'utilisateur et de contrôler l'intégrité du courrier électronique à l'aide d'un certificat électronique généré selon le procédé de l'une des 1 à 6, ce qui lui confère une valeur probante selon un ensemble de règles prédéfinies et au moins un dispositif personnel destiné à l'exécution de transactions authentifiées défini selon l'une des 7,8 ou 9.12 ù Application selon la 11, caractérisée en ce qu'elle rnet en oeuvre un moyen de contrôle (CTRL) chez au moins un agent de certification, membre d'une autorité de certification d'un certificat électronique, lors de l'émission d'un courrier électronique vers un destinataire sur un serveur de courrier électronique, le moyen de contrôle effectuant un contrôle de données de signature comprenant le numéro de série, associé à l'objet électronique portable (OEP), le certificat électronique et la clé privée utilisée pour la signature, comparées avec des données d'authentification enregistrées dans la base de données ("BdD") de sorte qu'un message (121, 105) de validation est émis à destination du serveur de courrier (SERVEUR) pour contrôler la progression du courrier électronique (COURRIER) produit par l'utilisateur (CL).15
H
H04
H04L
H04L 9
H04L 9/30
FR2898076
A1
ESSIEU SOUPLE ARRIERE DE VEHICULE AUTOMOBILE COMPACT A BARRE PANHARD.
20,070,907
L'invention concerne un essieu souple arrière de véhicule automobile compact, à barre Panhard. Afin de réduire l'encombrement d'un essieu souple arrière et le rendre plus compact, une solution consiste à avancer la traverse vers l'avant du véhicule. Si l'essieu est alors réalisé afin de présenter une bonne raideur au roulis, un déficit de la raideur en torsion suivant l'axe longitudinal ou l'axe vertical du véhicule peut être observé, en particulier du côté où la barre Panhard est fixée à la caisse du véhicule. La figure 1 représente une vue de dessus d'un essieu souple à barre Panhard à traverse avancée. Cet essieu comprend deux bras oscillants longitudinaux 1 qui supportent chacun une roue 2 à une de leurs extrémités (une seule étant représentée), et qui sont articulés à leur autre extrémité 3 sur la carrosserie du véhicule (non représentée). Ces bras sont reliés par une traverse 4. Pour des raisons de maintien et de guidage latéral du train arrière dans ses mouvements de suspension, une barre 5, dite barre Panhard, est disposée dans un plan horizontal proche de l'axe de rotation des roues arrière, et relie l'un des bras 1 à la caisse du véhicule. Sur la figure 1, les axes X, Y, Z représentent les axes longitudinal, transversal et vertical du véhicule respectivement, l'axe longitudinal X étant dirigé vers l'arrière du véhicule. Les traits pointillés représentent le comportement de l'essieu lors d'un virage. Du fait de l'avancement de la traverse, le braquage a de la roue située du côté de la barre Panhard fixé à la caisse est important et très différent du braquage de l'autre roue, ce qui nuit à la tenue de route du véhicule. L'invention vise à pallier ces inconvénients en proposant un essieu souple compact à barre Panhard permettant de maintenir un parallélisme plus rigoureux entre les deux roues afin d'améliorer la tenue de route du véhicule. A cet effet, l'objet de l'invention concerne un essieu souple arrière compact comprenant deux bras longitudinaux reliés par une traverse, et une barre Panhard reliant un des bras longitudinaux à la caisse du véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend une barre transversale supplémentaire, distincte de la traverse, dont les extrémités sont fixées aux bras longitudinaux, cette barre étant apte à supporter des efforts en traction et compression suivant son axe. En travaillant en traction et compression, la barre transversale supplémentaire permet d'obtenir des braquages faibles et sensiblement symétriques des deux roues, et d'améliorer ainsi le parallélisme des roues. Dans un premier mode de réalisation, la traverse de l'essieu souple arrière selon l'invention présente un profil fermé. Il s'agit par exemple d'un tube dont la section est choisie en fonction des propriétés en flexion et torsion souhaitées. L'essieu présente alors un comportement à fort anti-roulis. Avantageusement, la barre transversale supplémentaire est située de préférence en avant de la traverse. De préférence, cette barre est située le plus en avant possible du côté des extrémités des bras longitudinaux reliées à la caisse du véhicule, ceci afin de débattre verticalement avec une amplitude la plus faible possible. Un faible débattement vertical permet en effet d'implanter des éléments du véhicule, tel que l'échappement, à proximité de l'essieu, par exemple sous l'essieu. Dans ce mode de réalisation, la barre transversale supplémentaire travaille uniquement en compression et traction. Dans une variante, la traverse présente un profil en V couché pointant vers l'arrière. Dans un deuxième mode de réalisation, la traverse de l'essieu selon l'invention présente un profil ouvert, la barre transversale présentant une raideur prédéterminée en torsion. Une telle traverse à profil ouvert apporte une raideur sensible en flexion et très faible en torsion. Il est donc nécessaire de rajouter une barre qui travaille en torsion. Une telle barre, appelée barre anti-dévers, est généralement placée à l'intérieur du profil de la traverse. Selon l'invention, avantageusement, la barre anti-dévers ajoutée fait aussi office de barre transversale supplémentaire, distincte de la traverse, et présente une raideur prédéterminée en torsion. A la différence des barres anti-dévers connues, la barre supplémentaire n'est pas placée à l'intérieur du profil de la traverse et travaille à la fois en compression et traction afin d'améliorer le parallélisme des roues, et en torsion à la manière d'une barre anti-devers classique. Dans le cas d'un profil en forme de V couché, la barre transversale supplémentaire est située du côté de la pointe du profil en V. Cette position particulière de la barre supplémentaire par rapport à la forme du profil de la traverse permet de limiter la flexion subie par la barre supplémentaire, et facilite sa tenue en endurance. L'invention est maintenant décrite en référence aux dessins annexés, non limitatifs, dans lesquels : - la figure 1 est une vue de dessus montrant le comportement d'un essieu souple arrière selon l'art antérieur ; - la figure 2 est une vue de côté d'un essieu souple arrière selon l'invention ; - la figure 3 est une vue de dessus de l'essieu représenté figure 2 montrant le comportement de cet essieu ; - la figure 4 est une vue de côté d'un autre mode de réalisation d'un essieu selon l'invention. L'essieu souple arrière compact représenté sur les figures 2 et 3 comprend deux bras longitudinaux 10, une traverse 11 et une barre Panhard 12. La traverse est située le plus en avant possible afin de limiter l'encombrement de l'essieu. Chaque bras longitudinal comprend une extrémité avant 13 montée à pivot sur la caisse du véhicule (non représentée) autour d'un axe sensiblernent parallèle à l'axe de rotation des roues, et une extrémité arrière 14 supportant une roue 15 tournant autour d'un axe 16 de rotation. Les extrémités de la traverse 11 sont fixées sur les bras longitudinaux 10. La barre Panhard 12 est disposée dans un plan horizontal proche de l'axe de rotation des roues arrière, et s'étend entre la traverse 11 et les roues, une de ses extrémités étant fixée à un bras longitudinal, son autre extrémité étant solidaire de la caisse du véhicule. Dans le mode de réalisation de la figure 2, la traverse présente un profil fermé en forme de V couché pointant vers l'arrière du véhicule. Une telle traverse présente une bonne inertie suivant l'axe X, et une inertie moyenne suivant l'axe Z. Selon l'invention, l'essieu est pourvu d'une barre transversale supplémentaire 17 distincte de la traverse. Dans l'exemple de la figure 2, cette barre 17 est située en avant de la traverse et permet de compenser le :manque d'inertie de la traverse suivant l'axe Z. Cette barre est de préférence située le plus en avant possible afin de présenter un faible débattement suivant l'axe Z du véhicule lors des chocs et rebonds de l'essieu. Tel que visible sur la figure 3, cette barre permet d'améliorer le parallélisme des roues lors d'un virage, les angles a de braquage des roues étant faibles et sensiblement symétriques. Dans ce mode de réalisation, la barre supplémentaire 17 travaillant uniquement en traction et compression, doit être réalisée de manière à supporter ces contraintes. Sur la figure 4, les éléments identiques à ceux de la figure 2 sont désignés par les mêmes références. Dans le mode de réalisation de la figure 4, la traverse Il' présente un profil ouvert en V couché qui pointe en direction de la barre additionnelle 17', distincte de la traverse. Cette barre additionnelle 17' est de préférence placée entre la traverse et les extrémités avant de l'essieu, tel que représenté sur la figure 4, de manière à en limiter le débattement vertical. Dans ce mode de réalisation, la barre additionnelle 17' doit être réalisée de manière à pouvoir supporter des contraintes à la fois en traction et compression afin d'assurer un comportement symétrique des roues, et en flexion, afin de compenser le manque de raideur en flexion de la traverse à profil ouvert. A cet effet, elle présente une raideur pré- déterminée en torsion. Dans une variante non représentée de ce deuxième mode de réalisation, on pourrait envisager que la barre supplémentaire soit située entre la traverse et les extrémités arrière de l'essieu, le profil en V de la traverse pointant vers l'arrière. Bien entendu, la traverse pourrait présenter d'autres formes de profil en fonction des propriétés recherchées pour la traverse
L'invention concerne un essieu souple arrière compact comprenant deux bras longitudinaux (10) reliés par une traverse (11), et une barre Panhard (12) reliant un des bras longitudinaux à la caisse du véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend une barre transversale supplémentaire (17), distincte de la traverse, dont les extrémités sont fixées aux bras longitudinaux, cette barre (17) étant apte à supporter des efforts en traction et compression suivant son axe.
1. Essieu souple arrière compact comprenant deux bras longitudinaux (10) reliés par une traverse (11, 11'), et une barre Panhard (12) reliant un des bras longitudinaux à la caisse du véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend une barre transversale supplémentaire (17, 17'), distincte de la traverse, dont les extrémités sont fixées aux bras longitudinaux, cette barre (17, 17') étant apte à supporter des efforts en traction et compression suivant son axe. 2. Essieu souple arrière selon la 1, dans lequel la traverse (11) présente un profil fermé. 3. Essieu souple arrière selon la 2, caractérisé en ce que la barre transversale supplémentaire (17) est située en avant de la traverse. 4. Essieu souple arrière selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que la traverse (11) présente un profil en V couché pointant vers l'arrière. 5. Essieu souple arrière selon la 1, dans lequel la traverse (1 l') présente un profil ouvert et en ce que la barre transversale supplémentaire (17') présente une raideur prédéterminée en torsion. 6. Essieu souple arrière selon la 5, dans lequel la traverse (11') présente un profil ouvert en forme de V couché, caractérisé en ce que la barre transversale supplémentaire (17') est située du côté de la pointe du profil en V de la traverse.
B
B60
B60B,B60G
B60B 35,B60G 3,B60G 21
B60B 35/02,B60G 3/14,B60G 21/05,B60G 21/055
FR2898116
A1
DISPOSITIF MODULAIRE POUR DISTRIBUER ET EJECTER AUTOMATIQUEMENT DES PRODUITS STOCKES EN RANGEES LONGITUDINALES PARALLELES
20,070,907
"" DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne un dispositif modulaire pour distribuer et éjecter automatiquement des produits. ETAT DE LA TECHNIQUE 10 L'invention concerne plus particulièrement un dispositif pour distribuer et éjecter automatiquement des produits, tels que par exemple des boîtes de médicaments, stockés en rangées longitudinales parallèles, qui comporte au moins un plateau, ou 15 "rack", comportant : - une série de canaux, ou couloirs, adjacents transversalernent dont chacun est apte à contenir une rangée de produits, qui sont agencés dans un même plan, qui sont séparés deux à deux par une cloison longitudinale orthogonale audit plan, 20 et dont chacun comporte un fond plat sur lequel reposent les produits ; - des moyens de butée agencés à l'extrémité longitudinale avant de chaque canal contre lesquels le premier produit avant de chaque rangée est retenu en appui longitudinal ; 25 - et une série de moyens commandés d'éjection dont chacun est associé à un canal et est susceptible de coopérer avec ledit premier produit avant pour le faire passer verticalement par-dessus lesdits moyens de butée, en vue de son éjection hors du canal. 30 L'invention vise à proposer un dispositif de ce type qui offre notamment de très grandes capacités de modularité et une grande simplicité de mise en oeuvre par ses utilisateurs lorsqu'ils en modifient l'agencement, et notamment la répartition et la dimension des canaux. s RESUME DE L'INVENTION Dans ce but, l'invention propose un dispositif caractérisé en ce que: - chaque cloison intermédiaire longitudinale est une plaque de séparation susceptible d'occuper une position active dans laquelle elle sépare deux canaux adjacents et une position escamotée de manière à constituer un dispositif modulaire comportant un nombre réglable de canaux de différentes largeurs io transversales ; - et en ce que le dispositif comporte des moyens, notamment de détection, aptes à fournir des signaux représentatifs de la présence de chaque plaque de séparation en position active qui sont aptes à être traités par une unité de 15 commande de distribution associée au dispositif. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - chaque cloison intermédiaire est une plaque de séparation démontable ; - le dispositif comporte des moyens pour la fixation 20 démontable des plaques de séparation sur une plaque de fond, notamment selon un pas transversal constant ; - chaque plaque de séparation est montée mobile entre une position haute active de séparation dans laquelle elle fait saillie verticalement pour séparer deux canaux adjacents et une 25 position basse escamotée ; - chaque plaque de séparation est guidée en déplacement, globalement parallèlement à son plan, entre ses positions haute active et basse escamotée ; - chaque plaque de séparation est montée globalement 30 pivotante, au voisinage de son extrémité longitudinale arrière et autour d'un axe de pivotement parallèle audit plan ; - le dispositif comporte des moyens motorisés d'entraînement individuel de chaque plaque de séparation en 2 3 déplacement entre ses positions haute active de séparation et basse escamotée ; - chaque plateau comporte une plaque fond qui est commune à tous les canaux de ce plateau ; - le dispositif comporte un châssis qui est susceptible de recevoir plusieurs plateaux superposés de distribution et d'éjection de produits ; - le châssis comporte des moyens permettant de superposer verticalement deux dispositifs. i0 BREVE DESCRIPTION DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre 15 pour laquelle on se reportera aux dessins annexés qui illustrent, à titre non limitatif, plusieurs modes de réalisation et variantes d'un dispositif selon les enseignements de l'invention et dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective de dessus et de 20 trois-quarts avant d'un premier mode de réalisation d'un dispositif qui n'est équipé, à titre d'exemple, que de son plateau inférieur et d'un plateau supérieur ; - la figure 2 est une vue en perspective de dessus, selon un autre angle du dispositif de la figure 1 ; 25 - la figure 3 est une vue en élévation de dessus du dispositif de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue en perspective de dessous et de trois-quarts arrière du dispositif de la figure 1 ; - la figure 5 est une vue en perspective de la plaque de 30 fond inférieure ; -la figure 6 est une vue en perspective de la plaque de fond du plateau du plateau supérieur ; 4 - la figure 7 est une vue en perspective illustrant l'assemblage d'une plaque de fond avec ses deux plaques à circuits imprimés avant et arrière et sa plaque de doublage ; - la figure 8 est une vue en perspective d'une plaque à 5 circuits imprimés avant avec ses lames flexibles ; - la figure 9 est une vue en perspective d'une plaque à circuits imprimés arrière équipée de certains de ses composants principaux ; - la figure 10 est une vue de détail d'une plaque de io séparation formant cloison de séparation ; - la figure 11 est une vue de détail illustrant une plaque de séparation en position active ; - la figure 12 est une vue en perspective à plus grande échelle de la partie supérieure de droite de la figure 1 qui en 15 illustre seulement certains composants ; - la figure 13 est une vue analogue à celle de la figure 12 qui illustre la partie inférieure droite de la figure 1 ; - la figure 14 est une vue de la partie inférieure droite de la figure 13, selon un autre angle de vue ; 20 - la figure 15 est une vue analogue à celle de la figure 14 qui illustre seulement certains des composants ; - la figure 16 est une vue en perspective d'un électroaimant avec sa tige mobile en position sortie de travail ; - la figure 17 est une vue schématique en perspective d'un 25 deuxième mode de réalisation d'un dispositif ; - la figure 18 est une vue de face à plus grande échelle de la partie supérieure du dispositif de la figure 17 ; - la figure 19 est une vue en perspective d'un des modules équipant le dispositif de la figure 17, illustré sans plaque 30 adjacente de séparation ; - la figure 20 est une vue de détail à plus grande échelle de la portion avant du module de la figure 19, illustré équipé d'une plaque latérale adjacente de séparation ; - la figure 21A est une vue de dessus du module de la figure 19 avec sa plaque centrale d'éjection et son électroaimant en position de repos ; - la figure 21B est une vue latérale de la figure 21A ; 5 - la figure 21C est une vue analogue à celle de la figure 21B sur laquelle la plaque centrale est en position haute d'éjection ; - la figure 21D est une vue analogue à celle de la figure 21C qui illustre la position de repos la plaque centrale lorsque io l'électroaimant n'est pas activé ; - les figures 22A à 22D sont des vues similaires à celles des figures 21A à 21D qui illustrent une variante de réalisation des leviers radiaux d'éjection ; - les figures 23A à 23 C sont des vues similaires à celles 15 des figures 21A à 21C qui illustrent une variante de réalisation des moyens de commande de la plaque d'éjection la figure 23E est une vue similaire à celle de la figure 23C qui illustre la plaque centrale du module dans sa position la plus haute dans laquelle elle fait fonction de plaque de 20 séparation ; - les figures 24A à 24D sont des vues similaires à celles des figures 21A à 21D qui illustrent une variante de réalisation des moyens d'éjection. 25 DESCRIPTION DETAILLEE DES FIGURES Dans la description qui va suivre, des composants identiques, similaires, ou analogues seront désignés par les mêmes chiffres de référence. 30 Pour faciliter la compréhension de la description et la rédaction des revendications, on adoptera la terminologie "vertical", "longitudinal", et "transversal" en référence au trièdre V, L, T indiqué aux figures. 6 L'orientation d'arrière en avant est l'orientation selon l'axe L du trièdre indiqué aux figures. Hormis certains éléments motorisés d'entraînement, le dispositif 10 selon le premier mode de réalisation illustré aux figures 1 à 16, présente une symétrie générale de conception par rapport à un plan vertical et longitudinal médian PVL indiqué à la figure 3. Le dispositif 10 illustré à la figure 1 comporte un châssis qui est susceptible de recevoir plusieurs plateaux P superposés io de distribution et d'éjection de produits, tels que par exemples ici des boîtes B de médicaments. Le dispositif comporte deux plaques latérales verticales 12 d'orientation longitudinale qui, pour constituer le châssis ou bâti, sont reliées entre elles, d'une part, par trois barres 14 de liaison 15 transversales et supérieures coplanaires sur lesquelles sont vissées les plaques latérales et d'autre part, en partie inférieure, par une plaque transversale de fond inférieure 16inf sur lesquelles sont vissées les plaques latérales 12. Chaque plaque latérale 12 est délimitée par deux bords 20 verticaux avant 18 et arrière 20 et par deux bords longitudinaux inférieur 22 et supérieur 24 parallèles et qui sont inclinés par rapport à l'horizontale d'un angle alpha (a). La plaque de fond inférieure 16inf et les trois barres supérieures de liaison 14 s'étendent aussi dans des plans 25 parallèles inclinés de l'angle alpha. La plaque de fond inférieure 16inf comporte deux pattes latérales longitudinales 26, sur lesquelles sont vissées les plaques latérales, qui s'étendent verticalement vers le bas au-delà des bords inférieurs 22 des plaques latérales 12 et dont 30 chacune comporte trois encoches 28 ouvertes verticalement vers le bas et qui sont espacées selon le même pas longitudinal que les trois barres supérieures de liaison 14. Une telle conception permet de superposer verticalement deux dispositifs 10 en emboîtant les barres de liaison 14 du 7 dispositif bas dans les encoches 28 du dispositif haut, avec les pattes latérales 26 de la plaque de fond inférieure 16inf du dispositif haut qui sont reçues transversalement entre les faces internes 25 des parties supérieures des plaques latérales 12 du dispositif bas. Sur sa face interne 25, chaque plaque latérale 12 peut être équipée d'une série de glissières parallèles 30 superposées verticalement et qui sont inclinées de l'angle alpha. Une paire de glissières latérales opposées 30 de même "altitude" en vis-à-vis lo sont susceptibles de recevoir une plaque de fond 16 d'un plateau P qui, lorsqu'elle est en position montée dans ses deux glissières 30, est ainsi montée orientée selon l'inclinaison alpha par rapport à l'horizontale. A cet effet, chaque plaque de fond 16, autre que la plaque 15 de fond inférieure 16inf, est délimitée par deux bords latéraux longitudinaux 32 qui sont reçus dans les deux glissières 30 de la paire correspondante. Les glissières 30 peuvent équiper les plaques latérales 12 à demeure ou bien être amovibles et être mises en place, par 20 paires, lorsque l'on désire installer des plaques de fond 16 pour constituer des plateaux correspondants. A cet effet, les plaques latérales 12 comportent des lumières dans lesquelles sont reçus des pions de positionnement et de montage des glissières 30. 25 La face supérieure 17 de chaque plaque de fond 16, 16inf est un plan incliné, d'arrière en avant, de l'angle alpha par rapport à l'horizontale et constituant un fond plat. Une boîte B posée sur la face supérieure 17 d'une plaque de fond 16, 16inf glisse ainsi par gravité de haut en bas et d'arrière en avant globalement selon 30 la direction longitudinale L. Dans ce mode de réalisation, et afin de constituer un plateau P, ou rack, formant un sous-ensemble unitaire, chaque plaque de fond inclinée porte une série de plaques, verticales et longitudinales, de séparation 34 qui divisent l'espace situé au- 8 dessus de la face supérieure 17 de la plaque de fond en une série de canaux C, ou couloirs, longitudinaux inclinés dont chacun peut loger une série de boîtes alignées et adjacentes longitudinale-ment qui sont toutes sensiblement de même largeur transversale. Notamment, toutes les boîtes contenues dans un canal déterminé sont identiques et contiennent le même médicament. Une plaque de séparation 34 en place s'étend dans un plan vertical longitudinal qui est orthogonal au plan incliné de la face supérieure 17 et elle constitue une cloison qui sépare deux io canaux C adjacents. Ainsi, chaque canal C est ouvert verticalement vers le haut et est délimité par les faces internes en vis-à-vis 35 de deux plaques de séparation consécutives et par la portion de la face supérieure 17 située entre ces deux plaques 34. 15 Dans ce mode de réalisation, chaque plaque de séparation 34 est fixée de manière amovible démontable sur la plaque de fond 16, 16inf. A cet effet, chaque plaque de séparation 34 comporte, dans son bord longitudinal inférieur, une paire de pattes 36 en L, 20 formant des crochets, qui sont agencées au voisinage des deux extrémités longitudinales avant et arrière de la plaque de séparation 34, qui sont orientées vers l'avant et qui sont aptes à être reçues dans une paire de fentes 38 alignées longitudinale-ment qui sont débouchantes à travers l'épaisseur de la plaque de 25 fond. Chaque plaque de fond comporte une série de x (ici x=33) paires de fentes 38 alignées longitudinalement par paires, qui sont ici espacées transversalement selon un pas constant "p". Comme cela est par exemple illustré à la figure 3, la 30 plaque de fond supérieure 16, comme la plaque de fond inférieure 16inf, est ici équipée de seulement dix-sept cloisons 34 espacées régulièrement de droite à gauche d'un pas constant égal à "2p" délimitant ainsi seize canaux C adjacents, dont quinze de même largeur "e". 9 On obtient ainsi une conception modulaire de chaque plateau P de canaux C de rangement et de distribution de boîtes B, que constituent une plaque de fond 16, 16inf avec ses plaques de séparation 34, avec un nombre variable de canaux C de largeurs "fi" variables en fonction du nombre de cloisons 34 utilisées et de leurs différentes positions transversales sur la plaque de fond. Pour retenir les boîtes B rangées dans les différents canaux C, chaque plaque de fond comporte une barre io transversale 40 de butée avant qui est ici fixe et décalée verticalement vers le haut par rapport à la face supérieure 17 de la plaque de fond. Ainsi la première boîte avant de chaque rangée de boîtes contenues dans un canal C est en appui, longitudinal vers l'avant 15 et vers le bas, par gravité contre la portion en vis-à-vis de la barre de butée 40 qui s'étend transversalement en travers de l'extrémité ouverte avant du canal correspondant. La barre de butée 40 est ici réalisée venue de matière avec la plaque de fond 16, 16inf par découpe et pliage d'une tôle. 20 Au voisinage de son extrémité longitudinale avant, la plaque de fond comporte, outre la barre transversale de butée avant 40, une série de seize découpes longitudinales 42 constituant autant de fenêtres dont la fonction sera expliquée par la suite. 25 Chacune des seize fenêtres 42 s'étend aussi verticalement pratiquement jusqu'en haut de la barre transversale 40 commune de butée. Au voisinage de son extrémité longitudinale arrière, la plaque de fond comporte aussi une série de seize trous 30 débouchants 44 dont la fonction sera expliquée par la suite. Chaque plaque commune de fond 16, 16inf est doublée, en dessous, par une plaque parallèle 46 de doublage à laquelle elle est fixée avec interposition d'entretoises afin de délimiter, entre ces deux plaques 16 (16inf) et 46 d'un plateau P, une cavité Io intermédiaire 48 de hauteur sensiblement constante apte à loger différents composants. Au voisinage de son extrémité avant, la plaque de doublage 46 porte sur sa face supérieure 47 une plaque à circuits imprimés avant 50 dont le tronçon d'extrémité libre avant est découpé pour être divisé en seize parties constituant des lames longitudinales avant 52 dont chacune s'étend, en porte-à-faux, longitudinalement vers l'avant au-delà du bord transversal avant de la plaque de doublage, en regard d'une fenêtre associée 42 de io la plaque de fond. Les dimensions et l'épaisseur de chaque lame 52 de la plaque à circuits imprimés avant 50 confèrent à chaque lame 52 une capacité de déformation élastique, notamment vers le haut, pour en faire une lame flexible. 15 Dans ce mode de réalisation, chaque lame flexible 52 porte sur sa face supérieure 53 un actionneur qui est ici constitué par un électroaimant 54, dont l'axe est d'orientation longitudinale, comportant notamment un corps cylindrique longitudinal de bobine 56 et un noyau ou tige mobile 58 qui s'étend 20 longitudinalement vers l'avant. Le tronçon d'extrémité libre 60 de la tige mobile 58 est susceptible d'occuper une position longitudinale sortie vers l'avant, dite de travail, et une position longitudinale rétractée vers l'arrière dite de repos. La tige 58 est rappelée élastiquement vers sa position de repos. 25 Le corps de bobine 56 de l'électroaimant 54 est logé dans un boîtier 62 dont la paroi supérieure longitudinale 64 délimite une face supérieure plane 65 qui est parallèle au plan de la face supérieure 53 de la lame flexible 52 et qui, dans l'état de repos (non déformée) de la lame flexible 52, est située légèrement en 30 retrait vers le bas par rapport au plan de la face supérieure 17 de la plaque de fond 16, 16inf de manière à ne pas constituer un obstacle dans le canal C considéré et pour permettre ainsi à la boîte la plus avant d'atteindre la butée transversale avant 40. 2898116 Il Lorsque la bobine d'un électroaimant 54 est alimentée pour faire sortir longitudinalement vers l'avant la tige mobile 58 vers sa position de travail, au moins son tronçon d'extrémité libre avant 60 fait saillie longitudinalement vers l'avant au-delà de la butée 5 transversale 40, et du bord transversal d'extrémité avant 55 de la lame flexible 52 sur laquelle est fixé l'électroaimant 54. Sur son tronçon d'extrémité libre avant, chaque lame flexible 52 porte aussi un bloc capteur 66 qui, comme le tronçon avant de la lame flexible 52, s'étend en regard d'une fenêtre 42 io de la plaque de fond et en retrait de la butée transversale commune 40. Chaque bloc capteur 66 a pour première fonction de détecter la présence d'une boîte B en position longitudinale avant en appui contre la butée 40 et en regard d'une fenêtre 42 ainsi is que, selon une variante possible, la position longitudinale avant sortie de travail du tronçon 60 de la tige mobile 58, ou la position longitudinale arrière de repos de ce tronçon lorsque la bobine 56 de l'électroaimant 54 n'est pas alimentée. La position de l'électroaimant 54 sur la lame flexible 52 et 20 la position relative de cette dernière en regard d'une fenêtre 42 de la plaque de fond, ainsi que la dimension verticale totale de l'électroaimant 54 sont telles que, lorsque la lame 52 est dans sa position de repos non fléchie dans laquelle elle s'étend dans le même plan que celui de la plaque du circuit imprimé avant 50, la 25 face supérieure 65 du boîtier 62 est située légèrement verticalement vers le bas par rapport à la face supérieure 17 de la plaque de fond. De plus, les dimensions de l'électroaimant 54 sont telles qu'il peut "monter" verticalement à travers la fenêtre 42 de 30 manière que la plaque 64 avec sa face supérieure 65 fasse saillie verticalement à travers la fenêtre 42 dans le canal C correspondant, notamment pour coopérer avec la face inférieure d'une boîte B présente dans ce canal et en appui contre la butée 40. 12 Dans une telle position "haute" de l'électroaimant 54, la plaque verticale arrière 63 constitue une butée pour la boîte suivante qui est "arrêtée" par cette plaque et ne peut temporairement atteindre la butée 40. Outre un électroaimant 54, les moyens commandés d'éjection d'une boîte avant contenu dans un canal C - pour la faire passer verticalement par-dessus la butée transversale commune 40 en vue de son éjection hors du canal C - comportent une barre transversale motorisée d'entraînement 68 qui est apte à coopérer avec le tronçon d'extrémité libre 60 de chaque tige mobile 58 d'électroaimant 54 en position sortie de travail pour provoquer un déplacement vertical, globalement vers le haut, de cette tige mobile 58 en "soulevant le tronçon 60. Toute action verticale vers le haut sur une tige 58 provoque un entraînement vertical correspondant vers le haut de l'ensemble de l'électroaimant 54 grâce à la capacité de flexion de la lame flexible 52 qui le porte. Dans ce mode de réalisation, chaque lame flexible 52 constitue une plaque mobile d'éjection qui est globalement parallèle à la plaque de fond qui la porte et dont la face supérieure 53 est apte à agir, ici indirectement par l'intermédiaire de l'électroaimant 54, sur la face inférieure de la boîte avant située en regard de la face supérieure 65 et de la fenêtre 42. La barre transversale motorisée 68 est ici un organe commun à tous les canaux C d'un même plateau P, c'est-àdire qu'elle est apte à coopérer simultanément avec toutes les tronçons d'extrémité 60 des tiges, ou organes, mobiles 58 des électroaimants 54 qui sont en position longitudinale avant de travail. Chaque extrémité libre 72 d'une barre d'éjection 68 est guidée en coulissement, globalement verticalement vers le haut ou vers le bas, dans une lumière 74 d'une pièce de guidage 76 fixée à cet effet sur la face interne 25 d'une plaque latérale 12. 13 Au repos, chaque barre 68 est en appui vertical vers le bas par gravité dans le fond inférieur d'une lumière 74 comme illustré aux figures 1 et 12. Pour provoquer le déplacement, globalement verticalement vers le haut, d'une barre d'entraînement 68, le dispositif comporte ici à titre d'exemple deux crémaillères mobiles 78 dont chacune est montée et guidée en coulissement vertical de bas en haut sur la face interne 25 d'une plaque 12. Chaque crémaillère 78 comporte une série de dents 80 qui Io s'étendent longitudinalement vers l'arrière et dont chacune délimite une face supérieure 82 qui est apte à coopérer avec le tronçon d'extrémité libre 72 d'une barre d'entraînement 68 disposée au-dessus. Pour provoquer les déplacements, notamment verticale- 15 ment de bas en haut et simultanément des deux crémaillères 78, chaque crémaillère 78 est reliée, de manière articulée autour d'un axe transversal 86, à un levier de renvoi 88 qui est entraîné par un excentrique 90 monté à rotation, autour d'un axe transversal 92, par rapport à la cloison latérale 12. 20 Les deux excentriques 90, et donc les deux leviers 88 et les deux crémaillères 78, sont entraînés simultanément dans les deux sens grâce à une plaque transversale de synchronisation 94 qui est fixée aux deux excentriques opposés 90. La plaque 94 fait aussi fonction de barre motorisée d'entraînement pour le plateau 25 inférieur constitué à partir de la plaque 16inf. Pour leur entraînement en rotation, et donc l'entraînement des crémaillères 78 verticalement dans les deux sens, les excentriques 90 sont entraînés par une courroie 96 qui est elle-même entraînée par un moto-réducteur 98, ces composants étant 30 agencés sur la face latérale externe 13 de la plaque verticale 12 de droite en considérant les figures 1 et 2. L'axe motorisé, non représenté, du moto-réducteur 98 est apte à entraîner en rotation le galet 100 agissant sur la courroie 96 ainsi que, simultanément, un basculeur 102 apte à agir sur 14 deux capteurs, diamétralement opposés, 104 de position angulaire du basculeur 102, et donc des excentriques. En considérant les figures 12 et 13, l'entraînement en rotation, dans le sens anti-horaire, des excentriques 90 provoque d'abord un déplacement globalement verticalement vers le haut des leviers de renvoi 88, et donc des crémaillères 78 qui viennent agir par les faces supérieures 82 des dents 80 sur les barres d'entraînement 68 présentes dans le dispositif et dont chacune vient elle-même agir sur tous les tronçons 60 des tiges mobiles 58 lo sortis en position de travail du plateau P associé. La rotation des excentriques 90 au-delà provoque ensuite un déplacement vertical vers le bas des crémaillères 78 et permet donc le retour, par gravité, en position de repos des barres d'éjection 68. 15 La conception qui vient d'être décrite permet ainsi une très grande modularité, tant par la conception générale du dispositif 10 qui peut comporter jusqu'à quatorze plateaux superposés P, y compris le plateau le plus inférieur réalisé à partir de la plaque inférieure de fond 16inf, que par la conception de chaque plateau 20 dont on peut faire varier le nombre de canaux C, et la largeur des différents canaux C. La conception permet par ailleurs - au cours d'un cycle d'éjection - de provoquer, au moyen d'un seul moteur moto-réducteur 98, l'éjection simultanée de tous les produits souhaités 25 dont une boîte "avant" est en position en regard d'un ou plusieurs électroaimants 54 qui constituent des actionneurs individuels d'éjection. A titre de variante non représentée, pour provoquer les déplacements, notamment verticalement de bas en haut et 30 simultanément des deux crémaillères 78, l'ensemble 90, 98 peut être remplacé par un vérin central (pneumatique ou électrique) qui agit directement sur une plaque transversale de synchronisation 94 qui, à cet effet, est fixée aux extrémités inférieures des crémaillères. 15 On notera que, pour un couloir de "grande" largeur "e", et en fonction du poids de la boîte B à éjecter, il est possible d'agir simultanément sur la face inférieure de cette boîte au moyen de la face supérieure 65 de plusieurs, par exemple deux, électro- aimants 54 adjacents dont les tiges mobiles 58 sont alors commandées simultanément en position sortie de travail. Avantageusement, chaque électroaimant 54 n'est alimenté électriquement que pour provoquer la sortie de sa tige mobile 58 et il ne travaille pas en "effort", ou tout au moins seulement avec io un effort très réduit dans la mesure où l'effort d'éjection proprement dit pour soulever les boîtes est exercé et appliqué par le moto réducteur 98. Cette conception permet de dimensionner les actionneurs que constituent les électroaimants 54 avec de très petites 15 dimensions et de très petites capacités en effort et qui, outre la réduction de prix et de poids, ne nécessitent que de très faibles courants pour leur commande. La modularité de chaque plateau P peut être combinée, en vue de la commande de la distribution et de l'éjection des produits 20 avec des moyens, pour chaque plateau P, de "détection" automatique de la présence de chaque plaque de séparation 34 en position active de cloison séparation, de manière à produire et fournir des signaux correspondants aptes à être traités par une unité électronique de commande (non représentée) de distribution 25 associée au dispositif 10, ou à plusieurs dispositifs 10 assemblés entre eux. Dans le premier mode de réalisation, dans lequel chaque plaque de séparation 34 est une plaque amovible démontable entre sa position active dans laquelle elle sépare deux canaux C 30 adjacents et une position escamotée démontée, les moyens dits de détection d'une plaque en position active, aptes à fournir des signaux représentatifs de cette position, sont ici (à titre d'exemple non limitatif) des moyens électriques. 16 A cet effet, la partie arrière non fendue de la plaque à circuits imprimés avant 50 porte, au droit de chaque fente avant 38, une piste conductrice de contact (non représentée sur les figures) avec laquelle vient coopérer la face inférieure d'un crochet 36 d'une plaque de séparation 34 lorsque celle-ci est présente. La plaque de fond 16, 16inf est par exemple isolante ou isolée, et la plaque 34 est parexemple réalisée en métal et son crochet avant 36 est en contact électrique avec une piste reliée à 10 la masse. A l'arrière, la plaque de doublage 46 porte une plaque à circuits imprimés arrière 51 qui porte notamment sur sa face supérieure une série de x petites pinces élastiques de contact de détection 110 dont chacune est reliée à une piste conductrice, 15 non représentée, de détection appartenant à la plaque arrière 51. Chaque pince de détection 110 reçoit le crochet arrière 36 d'une plaque 34 lorsque cette dernière est présente en position active de cloison de séparation. La plaque métallique 34 établit ainsi un contact électrique 20 entre la piste de la piste à la masse de la plaque à circuits imprimés avant 50 et la pince 110 de la plaque arrière 51. Chaque plaque de séparation 34 en position active relie donc la pince 110 qui la reçoit à la masse électrique, en provoquant ainsi la formation d'un signal de présence de plaque 25 34 qui est ensuite transmis et analysé par l'unité électronique de commande à laquelle la plaque à circuits imprimés arrière 51 est reliée, notamment par des connecteurs 112 et des câblages associés non représentés. De même, les blocs capteur 66 portés par la plaque à 30 circuits imprimés avant 50 sont reliés à l'unité électronique de commande afin de transmettre des signaux représentatifs de la présence ou non d'une boîte B en position avant, et de l'éjection de cette boîte dont la face inférieure s'éloigne du capteur lorsqu'on l'éjecte. 17 La plaque arrière 51 comporte encore notamment des blocs capteur 114 agencés en regard des trous arrière 44 afin de détecter l'introduction ou la mise en place, par l'extrémité longitudinale arrière ouverte d'un canal C, de chaque boîte dans ce canal. Les signaux ainsi formés par les capteurs 114 peuvent aussi être analysés par l'unité centrale électronique de commande pour une gestion du remplissage des canaux. L'unité centrale de commande peut bien entendu être aussi reliée aux différents plateaux P appartenant à un ou plusieurs dispositifs 10 associés dans une même installation de distribution. A titre de variante non représentée de ce premier mode de réalisation, les plaques de séparation peuvent équiper à demeure un plateau sur lequel elles sont montées coulissantes transver- salement pour venir occuper une position déterminée active d'utilisation. Les plaques non utilisées demeurent alors stockées empilées transversalement les unes contre les autres d'un côté et/ou de l'autre du plateau dans une position escamotée. A titre de variante non représentée, chaque plateau peut comporter des moyens d'entraînement longitudinal vers l'avant des boîtes, tels que des courroies ou analogues sur lesquelles reposent les boîtes. On décrira maintenant le deuxième mode de réalisation et ses variantes, illustrés aux figures 17 et suivantes. De manière connue et classique, le dispositif 10 comporte ici un châssis parallélépipédique rectangle en tubes reliés entre eux aux huit coins ou angles. Le châssis comporte notamment deux montants verticaux avant 120 et deux montants verticaux arrière 122, qui jouent le même rôle que les plaques latérales 22, et entre lesquels s'étendent des paires de traverses horizontales avant 124 et arrière 126 associées, non représentées en détails, ou encore des plaques inclinées formant étagères. Chaque paire de traverses 124, 126, avec la traverse arrière 126 située plus haut que la traverse avant 124, constitue 18 un plan d'appui incliné vers l'avant sur lequel sont assemblés et reposent une série de modules longitudinaux adjacents 130 pour constituer un plateau P. Chaque module 130 illustré à la figure 19 présente une section transversale en forme de U et comporte une plaque inférieure longitudinale 132 et deux ailes latérales verticales parallèles et opposées 134. Les ailes latérales 134 sont délimitées verticalement vers le haut par leurs bords supérieurs longitudinaux plans et coplanaires 136 qui jouent le même rôle de fond plat que la face supérieure 17 des plaques 16 selon le premier mode de réalisation, et sur lesquels les boites reposent par leurs faces inférieures. Tous les modules sont identiques et tous les bords supérieurs 136 d'un même plateau P sont ainsi coplanaires, et 1s sont inclinés pour constituer des surfaces inclinées, d'arrière en avant, de l'angle alpha par rapport à l'horizontale. Une boîte B posée sur au moins deux bords 136 est ainsi apte à glisser par gravité de haut en bas et d'arrière en avant globalement selon la direction longitudinale L. 20 Comme on peut le voir aux figures 17, 18 et 19, chaque aile latérale 134 est apte à être équipée, le long de sa face latérale externe 135, d'une plaque verticale et longitudinale de séparation 34. Chaque plaque de séparation est fixée de manière 25 amovible démontable et elle s'étend verticalement au-dessus du plan des bords supérieurs 136. Chaque module 130 est par exemple ainsi apte à être équipé d'une cloison de séparation 34 le long de la face externe 135 de son aile latérale de droite en considérant par exemple les 30 figures 18 et 20. Les plaques de séparation 34 divisent ainsi l'espace situé au-dessus du plan des bords supérieurs 136 en une série de canaux C, ou couloirs, longitudinaux inclinés dont chacun peut 19 loger une série de boîtes alignées et adjacentes longitudinalement. Le fait d'équiper ou non un module 130 d'une plaque latérale de séparation 34 permet de constituer un plateau P avec des couloirs adjacents C de largeurs transversales différentes. Comme dans le premier mode de réalisation, le dispositif est équipé de moyens, non représentés, permettant de savoir si une plaque de séparation 34 est présente ou non, et permettant de fournir des signaux électriques correspondants aptes à être lo traités par une unité électronique de commande (non représentée) de distribution associée au dispositif 10, ou à plusieurs dispositifs 10 assemblés entre eux. Ces moyens peuvent être de tout type, électriques, optiques, magnétiques, etc. 15 A son extrémité longitudinale avant, chaque aile latérale 134 est équipée d'une barre verticale de butée avant fixe 140 qui est décalée verticalement vers le haut par rapport au plan des bords supérieurs 136, par exemple de l'ordre de 15 mm Ainsi la première boîte avant de chaque rangée de boîtes 20 contenues dans un canal C est en appui, longitudinal vers l'avant et vers le bas, par gravité contre les portions en vis-à-vis des barres de butée 140 qui s'étendent verticalement en travers de l'extrémité ouverte avant du canal C correspondant. Chaque module 130 comporte une plaque mobile d'éjection 25 142 qui est une plaque centrale verticale parallèle aux ailes latérales, et qui est montée pivotante, au voisinage de son extrémité longitudinale arrière 141, autour d'un axe horizontal 139 de pivotement qui s'étend transversalement entre les deux ailes latérales 134. 30 A son extrémité longitudinale avant, le bord supérieur 144 comporte une portion surélevée 146 dont l'extrémité arrière verticale 148 constitue une butée orientée vers l'arrière dont la fonction sera expliquée par la suite. 20 Dans sa position basse de repos (figure 21 B), le bord supérieur 144 de la plaque d'éjection 142 est situé en dessous, ou au plus dans le même plan que celui des bords supérieurs coplanaires 136. s Dans sa position haute d'éjection (figure 21C), au moins le bord horizontal supérieur 150 de la portion surélevée 146 s'étend verticalement au-dessus du plan des bords 136 et est apte à coopérer avec la face inférieure d'une boîte B présente dans le canal et en appui contre les butées 140 io Chaque plaque d'éjection 142 porte, au voisinage de son extrémité longitudinale avant, un actionneur qui est ici encore constitué par un électroaimant 54, dont l'axe est d'orientation longitudinale, comportant notamment un corps cylindrique longitudinal de bobine 56 et un noyau ou tige mobile 58 qui 15 s'étend longitudinalement vers l'avant. Le tronçon d'extrémité libre 60 de la tige 58 est susceptible d'occuper une position longitudinale sortie vers l'avant, dite de travail, et une position longitudinale rétractée vers l'arrière, dite de repos. Comme on peut le voir aux figures, lorsque la bobine d'un 20 électroaimant 54 est alimentée pour faire sortir longitudinalement vers l'avant la tige mobile 58 vers sa position de travail, au moins son tronçon d'extrémité libre avant 60 fait saillie longitudinale-ment vers l'avant au-delà du bord vertical d'extrémité avant 143 de la plaque d'éjection 142 sur laquelle est fixé l'électroaimant 54. 25 Les dimensions de l'électroaimant 54 sont telles qu'il peut "monter" verticalement entre les ailes latérales 134. Dans une telle position "haute" de l'électroaimant 54, l'extrémité arrière verticale 148 constitue une butée pour la boîte suivante qui est "arrêtée" par cette butée et ne peut atteindre temporairement les 30 butées fixes 140. Outre un électroaimant 54, les moyens commandés d'éjection d'une boîte avant contenu dans un canal C - pour la faire passer verticalement par-dessus les butées transversales 140 en vue de son éjection hors d'un canal C - comportent une 21 barre transversale motorisée d'entraînement 152 qui est apte à coopérer avec le tronçon d'extrémité libre 60 de chaque tige mobile 58 d'électroaimant 54 en position sortie de travail, pour provoquer un déplacement vertical, globalement vers le haut de cette tige mobile 58. La barre motorisée 152 est une barre transversale d'entraînement qui est entraînée en rotation autour de son axe (par un moteur de commande d'éjection non représenté aux figures) entre une position angulaire de repos et une position io angulaire de travail, et qui porte une série de leviers radiaux 154 liés en rotation à la barre d'entraînement 152 et dont chacun est associé à un module et est apte à coopérer avec l'organe mobile en position de travail. La barre 152 et les leviers radiaux 154 sont susceptibles 15 d'être entraînés en rotation dans les deux sens, selon une course angulaire d'un peu plus de 90 degrés, entre une position de repos dans laquelle tous les leviers sont verticaux (figures 19, 20 et 21B) et constituent autant de butées verticales de grande hauteur, et une position active sensiblement horizontale d'éjection. 20 Bien entendu, on peut prévoir des moyens, non représentés, pour entraîner simultanément en rotation toutes les barres 152 équipant les différents plateaux P. De par sa conception illustrée aux figues, outre sa fonction de levier radial d'éjection, chaque pièce 154 fait aussi fonction de 25 butée supplémentaire escamotable de retenue de la boîte avant, et ceci lorsque cette pièce est en position verticale de repos illustrée par exemple aux figures 20 et 21B. A cet effet, chaque levier radial comporte une branche inférieure d'éjection 154i qui est apte à coopérer avec le tronçon 30 d'extrémité libre 60, et donc indirectement avec la face inférieure de la boîte, et une branche supérieure 154s faisant fonction de butée escamotable et dont la longueur est supérieure à celle de la branche inférieure 154i. 22 La hauteur de cette branche 154s faisant fonction de butée escamotable est par exemple de l'ordre de 10 à 15 mm de plus au-dessus des butées fixes 140. On dispose ainsi d'un ensemble de butées 154s de grande hauteur qui procurent une grande sécurité pour la retenue des boîtes avant, et ceci sans augmenter la hauteur totale fonctionnelle d'un plateau P dans la mesure où, pour l'éjection de la boîte avant, la butée 154s s'escamote et la boîte ne doit alors franchir que les butées fixes 140. Les butées 154s sont particulièrement importantes pour io retenir les premières boîtes avant lors du remplissage des couloirs C, lorsque de telles boîtes arrivent avec une grande énergie cinétique sur les butées de retenue. Dans la variante illustrée aux figures 22A à 22D, une face 155 de chaque levier radial 154 est réalisée sous la forme d'un 15 profil de came arrondi convexe et il n'est ainsi plus nécessaire d'inverser le sens de rotation de la barre d'entraînement pour passer de la position d'éjection à la position de repos, les leviers-cames 154-155 tournant dans le sens horaire en considérant les figures. 20 Dans la variante de réalisation illustrée aux figures 23A à 23C et 23E, la plaque d'éjection 142 est montée articulée à son extrémité arrière au moyen d'un levier arrière 156 sur lequel elle peut pivoter et coulisser et elle est entraînée individuellement par un moteur électrique 158 fixé au voisinage de l'extrémité 25 longitudinale avant de la plaque 142 et dont l'arbre de sortie fileté 160, d'orientation longitudinale, est vissé dans un écrou 162 avec lequel elle constitue un système vis-écrou. L'écrou 162 est solidaire d'un levier articulé avant 164. L'entraînement en rotation dans un sens ou l'autre du moteur 158 30 provoque la "montée" ou la descente" de la plaque de séparation 142. Il est bien entendu possible de commander simultanément tous les moteurs du dispositif associés à des canaux C dont on veut éjecter des produits. 23 Comme on peut le voir en comparant les figures 23C et 23E, en position haute d'éjection, seule la partie supérieure avant de la plaque d'éjection 142 fait saillie verticalement vers le haut au-dessus des bords supérieurs 136, tandis que, grâce à la conception avec les leviers arrière 156 et avant 164, il est possible de déplacer globalement vers le haut toute la plaque d'éjection 142 qui fait alors fonction de plaque de séparation dans cette position haute extrême dans laquelle elle demeure "verrouillée" par le système vis-écrou 160-162, même lorsque l'on io cesse d'alimenter le moteur électrique 158. Un tel module 130 permet donc de ne plus utiliser les plaques latérales optionnelles de séparation 34 décrites précédemment, mais fait appel à leurs plaques mobiles centrales 142 pour faire alors fonction de plaques mobiles commandées de 15 séparation dont chacune est entraînée par des moyens individuels motorisés d'entraînement, constitués par le moteur 158, en déplacement entre ses positions haute active et basse escamotée. Ainsi un module 130 peut être un module utilisé pour sa 20 fonction de "séparateur" ou pour sa fonction "d'éjecteur". La commande électrique d'un moteur 158 permet de déterminer si la plaque centrale 142 est en position haute de séparation et donc de disposer d'un signal représentatif de cette position. 25 Selon une variante non représentée, le mouvement ou déplacement vers le haut d'une plaque 142 est combiné avec un déplacement transversal de cette plaque, globalement parallèlement à son plan, cette combinaison de mouvements étant obtenue par des rampes de guidage de la plaque portées par le 30 module en "L)" 130. Dans la variante de réalisation illustrée aux figures 24A à 24C, le module 130 ne comporte plus de plaque centrale d'éjection, et chaque module comporte un électroaimant 54 qui 24 est monté à rotation solidaire avec la barre d'entraînement commune 152. Au repos, chaque électroaimant est horizontal avec sa tige 58 rentrée, qui est susceptible de faire saillie vers l'arrière pour que son tronçon d'extrémité libre s'étende en dessous de la face inférieure de la boîte la plus avant présente au-dessus du module 130. La tige étant sortie, la rotation dans le sens horaire provoque la coopération du tronçon d'extrémité libre 60 avec la boîte pour lui faire franchir les butées fixes verticales 140 à celle-ci. io D'autres variantes non représentées sont possibles. Chaque "cloison" de séparation entre deux canaux adjacents peut être réalisée sous la forme d'un ou plusieurs fils tendus en lieu et place d'une plaque de séparation proprement dite. Chaque électroaimant peut par exemple être remplacé par 15 un actionneur de même fonction tel qu'un vérin pneumatique ou hydraulique à simple ou à double effet ou encore par un actionneur faisant appel à un fil à mémoire de forme
L'invention propose un dispositif (10) pour distribuer et éjecter automatiquement des produits (B) qui comporte au moins un plateau (P) comportant une série de canaux (C) qui sont séparés par une cloison (34), des moyens de butée (40), et une série de moyens commandés d'éjection, caractérisé en ce que chaque cloison est une plaque de séparation (34) susceptible d'occuper une position active de séparation et une position escamotée pour constituer un dispositif (10) modulaire comportant un nombre réglable de canaux (C) de différentes largeurs transversales, et en ce que le dispositif (10) comporte des moyens aptes à fournir des signaux représentatifs de la présence de chaque plaque de séparation (34) en position active qui sont aptes à être traités par une unité de commande de distribution associée au dispositif.
1. Dispositif (10) pour distribuer et éjecter automatique-ment des produits (B) stockés en rangées longitudinales parallèles, qui comporte au moins un plateau (P) comportant : s - une série de canaux (C) adjacents transversalement dont chacun est apte à contenir une rangée de produits, qui sont agencés dans un même plan, qui sont séparés deux à deux par une cloison longitudinale orthogonale audit plan, et dont chacun comporte un fond plat (17, 136) sur lequel reposent les produits ; io - des moyens de butée (40) agencés à l'extrémité longitudinale avant de chaque canal (C) contre lesquels le premier produit avant de chaque rangée est retenu en appui longitudinal ; - et une série de moyens commandés d'éjection dont is chacun est associé à un canal (C) et est susceptible de coopérer avec ledit premier produit avant pour le faire passer verticalement par-dessus lesdits moyens de butée (40), en vue de son éjection hors du canal ; caractérisé en ce que 20 - chaque cloison intermédiaire longitudinale est une plaque de séparation (34, 142) susceptible d'occuper une position active dans laquelle elle sépare deux canaux adjacents et une position escamotée de manière à constituer un dispositif (10) modulaire comportant un nombre réglable de canaux (C) de différentes 25 largeurs transversales (P) ; - et en ce que le dispositif (10) comporte des moyens aptes à fournir des signaux représentatifs de la présence de chaque plaque de séparation (34, 142) en position active qui sont aptes à être traités par une unité de commande de distribution associée 30 au dispositif. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chaque cloison intermédiaire est une plaque de séparation (34) démontable. 26 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (36, 38) pour la fixation démontable des plaques de séparation (34) sur une plaque de fond (16), notamment selon un pas transversal constant (p). 4. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chaque plaque de séparation (142) est montée mobile entre une position haute active de séparation dans laquelle elle fait saillie verticalement pour séparer deux canaux adjacents et une position basse escamotée. io 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que chaque plaque de séparation (142) est guidée en déplacement, globalement parallèlement à son plan, entre ses positions haute active et basse escamotée. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que 15 chaque plaque de séparation (142) est montée globalement pivotante, au voisinage de son extrémité longitudinale arrière et autour d'un axe de pivotement parallèle audit plan. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens motorisés 20 d'entraînement individuel de chaque plaque de séparation en déplacement entre ses positions haute active et basse escamotée. 8. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chaque plateau (P) comporte une plaque fond (16) qui est 25 commune à tous les canaux (C) de ce plateau. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte comporte un châssis qui est susceptible de recevoir plusieurs plateaux (P) superposés de distribution et d'éjection de produits. 30 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que le châssis comporte des moyens permettant de superposer verticalement deux dispositifs (10).
B,A
B65,A47
B65G,A47F
B65G 1,A47F 3
B65G 1/08,A47F 3/02,A47F 3/06
FR2897619
A3
BOISSON SPIRITUEUSE A BASE D'EAU DE VIE DE COGNAC.
20,070,824
La présente invention concerne un procédé d'élaboration d'un spiritueux utilisable comme apéritif et digestif, à base d'eau de vin de Cognac ou de tout type d'eau de vie de vin de cidre et autres fruits ainsi que des eaux de vie de grains, malte, etc. L'élaboration de l'eau de vie de Cognac traditionnelle exige un long vieillissement dans les fats de chêne du Limousin. Au fil des années, le riche échange avec le bois de chêne adoucit l'agressivité de l'alcool. Le procédé selon l'invention apporte à l'eau de vie jeune le tanin doré, sur une courte période d'une part, et assure l'absorption et la fixation des éthers d'autre part. Ces propriétés innovantes résultent de la macération des écorces du Cannelieret de la gousse de Vanille dans l'eau de vie jeune: 1 1 Tanin naturel doré sur une courte période (moins de deux mois). Les écorces de cannelier apportent fondamentalement du tanin naturel doré sur une période record inférieure à deux mois. Le cannelier est un arbre du genre laurier de l'Inde, de ceylan, de Chine dont l'écorce fournit la canelle. 2 / Absorption et fixation des éthers. Les écorces de cannelier au goût exotique modifient et transforment les arômes pour le rendre plus agréable en apéritif et en digestif et moins agressif sans attendre un vieillissement long et onéreux par le biais du stockage en frît de chêne. 3 / Dosage. a/ 0.3 kg à 0,4 kg d'écorces de cannelier et une gousse de vanille par hectolitre volume d'eau de vie à 60% volume minimum b/ 3 litres par 100 litres de sirop de canne, soit 3 % dans l'eau de vie réduite à 41,3 % volume afin d'obtenir le spiritueux finià 40% volume. 4 / Le procédé. Le procédé consiste selon une caractéristique à ajouter un sirop de canne notamment dans les proportions mentionnées ci-dessus et préférentiellement après macération afin d'adoucir l'amertume des écorces et atténuer le feu de l'alcool. cet alcool sera choisi de préférence d'un degré moyen d'environ 60 % vol minimum et parmi des eaux de vie jeunes, c'est à dire n'ayant pas pris le goût du bois de chêne lors d'une éventuelle conservation préalable. • en variante, il sera possible d'utiliser également des eaux de vie vieillies, mais qui auront été logées dans des vieux fûts de chêne non boisés. 50/ Selon une autre caractéristique du procédé pour leur macération, les écorces sont disposées dans un contenant filet ou panier perforé en acier inoxydable au milieu du 5 récipient. 60/ Selon une autre caractéristique du procédé, à l'issue de la macération, le contenant est retiré, le spiritueux obtenu est filtré.5
Procédé d'élaboration d'un spiritueux à base d'eau de vie de Cognac, dénommé Boisson spiritueuse FELIXY.L'invention consiste à faire macérer des écorces de cannelier et des gousses de vanille dans de l'eau de vie jeune ou plus ancienne durant une période de deux mois minimum.Le degré du spiritueux FELIXY sera à 40 % vol.Au fil des aimées, le riche échange des différentes écorces avec le bois de chêne adoucit et neutralise l'agressivité de l'alcool.Le procédé apporte à l'eau de vie jeune le tanin doré sur une courte période d'une part, et assure l'absorption et la fixation des éthers d'autre part.Ces propriétés innovantes résultent de la macération des écorces du cannelier et de la gousse de Vanille dans l'eau de vie jeune.Le procédé s'avère économique car il permet d'utiliser une eau de vie jeune.Ce spiritueux FELIXY est utilisable comme apéritif et digestif.
1 /- Procédé d'élaboration d'un spiritueux à base d'eau de vie de Cognac, caractérisé en ce qu'il consiste à faire macérer des écorces de cannelier et des gousses de vanille dans de l'eau de vie durant une période de deux mois minimum. 2 /- Procédé- selon n l- caractérisé en ce qu'il consiste à utiliser une eau de vie de Cognac à 60 % vol minimum pour extraire le parfum d'écorces de cannelier et de gousses de vanille. 3 /-Procédé- selon n l- caractérisé en ce qu'il consiste à utiliser pour un hectolitre d'eau de vie de Cognac, 0,3 kg à 0,4 kg d'écorces de cannelier et une gousse de vanille. IO 4 /- Procédé- selon n l- caractérisé en ce qu'il consiste à l'issue de la période de macération de soixante jours à retirer les écorces de cannelier et de la gousse de vanilleet réduire ensuite le mélange de cette eau de vie de 60 % vol à 41,3 % vol. 5 /- Procédé- selon n 1-caractérisé en ce qu'il consiste d'un apport 15 de sirop de carme de 3 litres par hectolitres assemblé dans l'eau de vie d'écorces de cannelier et de gousse de vanille.
C
C12
C12G
C12G 3
C12G 3/06
FR2893362
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE D'INJECTION DE CARBURANT ET PROCEDE D'APPRENTISSAGE D'UN ECART D'INJECTION DE CARBURANT
20,070,518
Ce qui suit concerne un dispositif de commande d'injection de carburant et concerne de façon plus spécifique un dispositif de commande d'injection de carburant conçu pour apprendre une valeur d'écart dans une caractéristique d'injection de carburant. Divers dispositifs de commande d'injection de carburant ont été proposés pour apprendre une valeur d'écart dans une caractéristique d'injection de carburant de véhicule. Par exemple, le brevet US 6 907 861 (c'est-à-dire la publication de demande de brevet du Japon n 2005-036788) propose un dispositif de commande d'injection de carburant pour un véhicule équipé d'un moteur diesel. L'apprentissage d'une valeur d'écart d'un caractéristique d'injection de carburant est effectué lorsque l'embrayage est débrayé. De façon plus spécifique, lorsque la condition d'apprentissage est remplie, une seule injection de carburant est effectuée et une valeur d'augmentation de rotation de l'arbre de sortie du moteur est détectée. Du fait que l'embrayage est débrayé et l'arbre de sortie est désaccouplé de l'arbre entraîné, la valeur d'augmentation de la rotation présente une forte corrélation avec une quantité de carburant réellement injectée. Par conséquent, cette procédure procure une mesure (apprentissage) précise de tout écart dans une caractéristique d'injection de carburant. Le dispositif de commande ci-dessus a cependant certains inconvénients. De façon spécifique, il y a relativement peu d'opportunités pour l'apprentissage, du fait que l'apprentissage est effectué seulement lorsque l'arbre de sortie du moteur diesel est désaccouplé des roues motrices. Par exemple, si ce système est incorporé dans un véhicule avec une transmission automatique, l'apprentissage a lieu lorsque le levier de changement de vitesses est dans une position de point mort. Par conséquent, il y a relativement peu d'opportunités pour l'apprentissage. (On notera que si ces processus d'apprentissage ont lieu dans un état autre que lorsque le levier de changement de vitesses est au point mort, l'exactitude de l'apprentissage peut être dégradée. Ceci vient du fait que si la même quantité de carburant est injectée, la rotation de l'arbre de sortie qui est occasionnée par l'injection de carburant varie en fonction de l'état d'accouplement entre l'arbre de sortie du moteur et l'arbre entraîné, par l'intermédiaire d'un convertisseur de couple.) Il existe donc un besoin portant sur un dispositif de commande d'injection de carburant qui résolve les problèmes de l'art antérieur mentionnés ci-dessus. Comme on l'expliquera, l'exposé qui suit répond à ce besoin ainsi qu'à d'autre besoins, qui apparaîtront à l'homme de l'art. L'invention concerne un dispositif de commande d'injection de carburant pour un véhicule avec un moteur, un arbre de sortie et un arbre entraîné. Le dispositif de commande d'injection de carburant comprend une soupape d'injection de carburant pour produire un événement d'injection de carburant dans lequel du carburant est injecté dans le moteur en une quantité d'injection de carburant supposée. Le dispositif comprend également un dispositif de détection de rotation pour détecter un changement d'une valeur de rotation de l'arbre de sortie sous l'effet de l'événement d'injection de carburant. De plus, le dispositif comprend un dispositif de détection de taux de glissement pour détecter un taux de glissement entre l'arbre de sortie et l'arbre entraîné sous l'effet de l'événement d'injection de carburant. En outre, le dispositif comprend un dispositif d'estimation de quantité d'injection de carburant réelle pour estimer une quantité d'injection de carburant réelle pendant l'événement d'injection de carburant, sur la base de la variation de rotation détectée et du taux de glissement détecté. De plus, le dispositif comprend un dispositif d'apprentissage pour effectuer l'apprentissage d'un écart sur la base de la différence entre la quantité d'injection de carburant réelle estimée et la quantité d'injection de carburant supposée. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, la soupape d'injection de carburant produit avantageusement l'événement d'injection de carburant lorsqu'un glissement est autorisé entre l'arbre de sortie et l'arbre entraîné. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, le dispositif de détection de taux de glissement détecte le taux de glissement sur la base d'une valeur 30 de détection d'une vitesse de rotation de l'arbre de sortie et d'une valeur de détection d'une vitesse de rotation de l'arbre entraîné. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, le véhicule comprend en outre un dispositif de couplage pour transmettre la rotation de l'arbre de sortie à l'arbre entraîné par l'intermédiaire d'un fluide, et le dispositif d'estimation de quantité 35 d'injection de carburant réelle estime la quantité d'injection de carburant réelle en se basant en outre sur une température du fluide. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, le véhicule comprend en outre un dispositif d'accouplement pour transmettre la rotation de l'arbre de sortie à l'arbre entraîné en commandant une charge d'un embrayage pour l'arbre de sortie et l'arbre entraîné, et le dispositif de détection de taux de glissement détecte le taux de glissement sur la base d'une grandeur pour commander la charge de l'embrayage. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, le dispositif d'apprentissage effectue l'apprentissage pendant la décélération et lorsque l'injection de carburant est terminée. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, le véhicule comprend en outre une transmission automatique et un convertisseur de couple accouplant la transmission automatique à l'arbre de sortie. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, le moteur est un moteur diesel, et le dispositif d'apprentissage apprend l'écart au moment de 15 l'accomplissement d'une petite injection de carburant avec la soupape d'injection de carburant. L'invention concerne également un procédé d'apprentissage d'un écart d'injection de carburant pour un véhicule avec un arbre de sortie et un arbre entraîné. Le procédé comprend la réalisation d'un événement d'injection de carburant avec une 20 quantité d'injection de carburant supposée, la détection d'une variation de rotation de l'arbre de sortie sous l'effet de l'événement d'injection de carburant, et la détection d'un taux de glissement entre l'arbre de sortie et l'arbre entraîné sous l'effet de l'événement d'injection de carburant. Le procédé comprend en outre l'estimation d'une quantité d'injection de carburant réelle pendant l'événement d'injection de carburant, sur la base 25 de la variation de rotation détectée et du taux de glissement détecté, et l'apprentissage d'un écart d'injection de carburant sur la base de la différence entre la quantité d'injection de carburant réelle estimée et la quantité d'injection de carburant supposée. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, l'accomplissement de l'événement d'injection de carburant a lieu lorsqu'un glissement est autorisé entre l'arbre 30 de sortie et l'arbre entraîné. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, la détection du taux de glissement comprend en outre la détection du taux de glissement sur la base d'une valeur de détection d'une vitesse de rotation de l'arbre de sortie et d'une valeur de détection d'une vitesse de rotation de l'arbre entraîné. 35 Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, l'estimation de la quantité d'injection de carburant réelle comprend en outre l'estimation de la quantité d'injection de carburant réelle en se basant en outre sur une température d'un fluide qui transmet la rotation de l'arbre de sortie à l'arbre entraîné. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, le véhicule comprend en outre un dispositif d'accouplement pour transmettre la rotation de l'arbre de sortie à l'arbre entraîné en commandant une charge d'un embrayage pour l'arbre de sortie et l'arbre entraîné, et la détection du taux de glissement comprend en outre la détection du taux de glissement en se basant sur une grandeur pour commander la charge de l'embrayage. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, l'apprentissage de l'écart d'injection du carburant a lieu pendant la décélération et lorsque l'injection de carburant est coupée. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, l'apprentissage de l'écart d'injection du carburant comprend en outre l'apprentissage de l'écart d'injection de carburant au moment de l'accomplissement d'une petite injection de carburant. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront davantage de la description détaillée suivante, se référant aux dessins annexés dans lesquels des éléments semblables sont désignés par des numéros de référence semblables, et dans lesquels : La figure 1 est une illustration schématique d'un mode de réalisation d'un système de moteur ; La figure 2 est un organigramme illustrant un mode de réalisation d'un processus d'injection de carburant pour l'e système de moteur de la figure 1 ; La figure 3 est un organigramme illustrant un processus de calcul de taux de 25 glissement du mode de réalisation de la figure 2 ; La figure 4 est une représentation graphique montrant un diagramme pour estimer une quantité d'injection de carburant réelle du mode de réalisation de la figure 2 ; La figure 5 est une représentation graphique montrant un procédé de calcul d'une valeur d'apprentissage du mode de réalisation de la figure 2 ; 30 La figure 6 est une représentation graphique montrant une autre forme de réalisation d'un diagramme utilisé pour calculer une quantité d'injection de carburant réelle ; La figure 7 est un organigramme montrant un processus de calcul de taux de glissement dans un autre mode de réalisation ; et 35 La figure 8 est un organigramme montrant un autre mode de réalisation du processus d'injection de carburant. En se référant aux dessins annexés, on expliquera un dispositif de commande d'injection de carburant d'un premier mode de réalisation de la présente invention qui est appliqué à un dispositif de commande d'injection de carburant pour un moteur diesel. La figure 1 montre un rnode de réalisation d'un système de moteur. Le système de moteur comprend un dispositif d'alimentation en carburant 2. Le dispositif d'alimentation en carburant 2 comprend un réservoir de carburant, une pompe à carburant pour aspirer du carburant à partir du réservoir de carburant, une rampe commune dans laquelle du carburant est mis sous pression et est fourni à partir de la pompe à carburant, et analogues. Le système de moteur comprend également un moteur diesel 4 équipé d'une multiplicité de soupapes d'injection de carburant 6. Le système de moteur comprend également un arbre de sortie (c'est-à-dire un vilebrequin 8) du moteur diesel 4. Le vilebrequin 8 est accouplé à un convertisseur de couple 10 (c'est-à-dire un dispositif de couplage). Le convertisseur de couple 10 comprend une roue de pompe 12 et une roue de turbine 14 disposées face à face, qui constituent un couplage par fluide. Un stator 16 destiné à redresser un écoulement d'huile est placé entre la roue de pompe 12 et la roue de turbine 14. La roue de pompe 12 est accouplée au vilebrequin 8, et la roue de turbine 201 14 est accouplée à un arbre entraîné 18 (c'est-à-dire un arbre de sortie du convertisseur de couple 10). De plus, le convertisseur de couple 10 est équipé d'un embrayage de verrouillage 19 pour accoupler et désaccoupler le vilebrequin 8 et l'arbre entraîné 18. Le convertisseur de couple 10 est rempli d'une huile de travail (fluide visqueux), grâce à quoi la rotation du vilebrequin 8 peut être transmise à l'arbre entraîné 25 18 tout en permettant un glissement de l'arbre entraîné 18 par rapport au vilebrequin 8. En outre, lorsque le vilebrequin 8 est accouplé mécaniquement à l'arbre entraîné 18 par l'embrayage de verrouillage 19, une vitesse de rotation relative entre le vilebrequin 8 et l'arbre entraîné 18 est approximativement nulle. L'arbre entraîné 18 est accouplé à une transmission automatique 20. 30 La transmission automatique 20 change une vitesse de rotation de l'arbre entraîné 18 et fournit en sortie la vitesse de rotation changée, du côté des roues motrices. Le système de moteur ci-dessus comporte divers capteurs, tels qu'un capteur d'angle de vilebrequin 30 (c'est-à-dire une dispositif de détection de rotation) pour détecter un angle de rotation du vilebrequin 8, un capteur de rotation de turbine 32 35 pour détecter un angle de rotation de l'arbre entraîné 18, un capteur de température d'huile 34 pour détecter une température d'une huile de travail à l'intérieur du convertisseur de couple 10, un capteur de position de pédale 36 pour détecter la position de la pédale d'accélérateur, et un capteur de vitesse de véhicule 38 pour détecter une vitesse de marche du véhicule. Le système de moteur comprend également une unité de commande électrique 40 (c'est-à-dire une ECU pour "Electric Control Unit"), qui comprend un micro-ordinateur et fait fonctionner le dispositif d'alimentation en carburant 2, la soupape d'injection de carburant 6, l'embrayage de verrouillage 19, et analogues, sur la base de valeurs de détection des capteurs ci-dessus, pour commander le fonctionnement du véhicule. Par exemple, l'ECU 40 calcule une quantité d'injection de carburant exigée pour produire un couple de sortie du moteur diesel 4, en réponse à la position de la pédale d'accélérateur, à la vitesse de rotation du vilebrequin 8, etc. Ensuite, l'ECU 40 actionne la soupape d'injection de carburant 6 sur la base de la quantité d'injection de carburant calculée, pour commander la puissance de sortie du moteur diesel 4. De plus, par exemple, lorsque l'embrayage de verrouillage 19 est verrouillé, une vitesse de rotation relative entre le vilebrequin 8 et l'arbre entraîné 18 se réduit à zéro, ce qui réduit des pertes de couple. En outre, l'ECU 40 comprend un dispositif d'estimation de quantité d'injection de carburant réelle pour estimer une "quantité d'injection de carburant réelle". L'ECU 40 comprend en outre un dispositif d'apprentissage pour apprendre une "valeur d'écart de caractéristique d'injection de carburant" pendant des processus d'apprentissage qu'on décrira. De façon générale, pendant cles processus d'apprentissage, il se produit un événement d'injection de carburant dans lequel la soupape d'injection de carburant 6 injecte une quantité d'injection de carburant supposée. Ensuite, le dispositif d'estimation de valeur d'injection de carburant réelle estime la quantité d'injection de carburant réelle conformément aux effets de l'événement d'injection de carburant. Ensuite, le dispositif d'apprentissage trouve la différence entre la quantité d'injection de carburant réelle estimée et la quantité d'injection de carburant supposée, afin d'apprendre la valeur d'écart de caractéristique d'injection de carburant. Comme on l'expliquera, ce processus permet un apprentissage d'écart exact et plus fréquent, pour un meilleur fonctionnement du moteur 4. En se référant à la figure 2, on voit une illustration d'un mode de réalisation du processus d'apprentissage. Dans ce mode de réalisation, une valeur d'apprentissage est apprise pour compenser des variations d'injection de carburant au moment de l'accomplissement d'une petite injection. Ici, une "petite injection" englobe une injection pilote, une pré-injection, une post-injection, ou analogues, effectuée avant ou après l'injection principale destinée à produire le couple de sortie désiré. De plus, la "petite injection" a une quantité d'injection de carburant notablement plus petite que celle de l'injection principale. De façon générale, le processus d'apprentissage comprend l'estimation d'une quantité d'injection de carburant réelle sur la base d'un état de rotation du vilebrequin 8 occasionné par l'événement d'injection de carburant. On appréciera que du fait que l'état de rotation du vilebrequin 8 varie en fonction de l'état d'accouplement entre le vilebrequin 8 et l'arbre entraîné 18, à travers le convertisseur de couple 10, même si la même quantité de carburant est injectée, la quantité d'injection de carburant réelle n'est pas déterminée directement à partir de l'état de rotation du vilebrequin 8. Par conséquent, on tient compte d'un taux de glissement (c'est-à-dire la différence de vitesse de rotation) entre le vilebrequin 8 et l'arbre entraîné 18, lorsqu'on évalue l'effet de l'événement d'injection de carburant. Dans un mode de réalisation, le processus représenté sur la figure 2 est exécuté de façon répétée par l'ECU 40, selon un cycle prédéterminé. En commençant à l'étape S10, on détermine si une condition d'apprentissage est remplie ou non. Dans un mode de réalisation, la condition d'apprentissage est remplie lorsqu'une pédale d'accélérateur est relâchée par le conducteur, ce qui fait que le véhicule décélère, et qu'il 201 est effectué une commande de coupure de carburant telle que l'injection de carburant cesse. Comme on le comprendra, le fait d'apprendre la valeur d'apprentissage pendant que le véhicule décélère et pendant que l'injection de carburant est arrêtée permet d'estimer une quantité d'injection de carburant réelle en utilisant une valeur de variation de rotation du vilebrequin 8 sous l'effet de l'événement d'injection de carburant. 25 Dans un mode de réalisation, pendant que la condition d'apprentissage est remplie, le véhicule décélère, et l'injection de carburant est arrêtée, la commande pour débrayer l'embrayage de verrouillage 19 est effectuée afin d'éviter de transmettre au véhicule des à-coups se produisant sous l'effet de l'augmentation abrupte du couple de sortie du moteur diesel 4, au moment de la réaccélération du véhicule. Il en résulte que, 30 dans le premier mode de réalisation, une valeur apprentissage est apprise lorsque le vilebrequin 8 et l'arbre entraîné 18 ne sont pas accouplés, de façon qu'ils ne glissent pas l'un par rapport à l'autre, ce qui permet d'apprendre la valeur d'écart avec une grande exactitude. En effet, lorsque l'embrayage de verrouillage 19 est verrouillé, le vilebrequin 8 et l'arbre entraîné 18 tournent ensemble de manière solidaire, comme un élément 35 rotatif uniforme, et par conséquent l'état de rotation du vilebrequin 8 est directement soumis aux fluctuations de rotation de l'élément rotatif uniforme qui sont dues à une force de torsion ou autres. D'autre part, lorsque l'embrayage de verrouillage 19 est débrayé, l'influence de l'arbre entraîné 18 sur la rotation du vilebrequin 8 peut être considérée comme une perturbation extérieure du vilebrequin 8. Néanmoins, du fait qu'un glissement est autorisé entre le vilebrequin 8 et l'arbre entraîné 18, les fluctuations de rotation du côté de l'arbre entraîné 18 sont transmises au vilebrequin 8 de manière à être réduites, et il est possible d'améliorer l'exactitude d'apprentissage malgré des fluctuations de rotation du côté de l'arbre entraîné 18. Si l'étape S10 reçoit une réponse négative, le processus se termine, mais si l'étape S10 reçoit une réponse affirmative, l'étape S12 suit. A l'étape S12, un événement d'injection de carburant est accompli par la soupape d'injection de carburant 6. Dans un mode de réalisation, l'événement d'injection de carburant est une seule injection de carburant. Ainsi, en actionnant la soupape d'injection de carburant 6, il est effectué une seule injection de carburant avec une quantité d'injection de carburant supposée (par exemple la quantité pour la petite injection de carburant correspondant à l'injection pilote ou analogues). De façon plus spécifique, une durée d'ordre d'injection de carburant de la soupape d'injection de carburant 6 est calculée à partir d'une pression de carburant dans la rampe commune et d'une quantité d'injection de carburant correspondant à la petite quantité d'injection de carburant désirée, et la soupape d'injection de carburant 6 est commandée pour s'ouvrir conformément à la durée d'ordre d'injection de carburant. Le calcul de la durée d'ordre d'injection de carburant est effectué en supposant que la soupape d'injection de carburant 6 a une caractéristique de référence prescrite. Ici, il est préférable que la caractéristique de référence soit ce qu'on appelle une caractéristique centrale (c'est-à-dire une caractéristique produite en faisant la moyenne de variations de caractéristique au moment de la production en grande série des soupapes d'injection de carburant 6). Ensuite, à l'étape S14, une valeur d'augmentation de la vitesse de rotation du vilebrequin 8 est détectée. Dans ce mode de réalisation, l'événement d'injection de carburant est une seule injection de carburant par la soupape d'injection de carburant 6 du premier cylindre. Par conséquent, la vitesse de rotation du vilebrequin 8 dans un cas dans lequel l'injection de carburant unique n'est pas effectuée à l'instant d'injection de carburant unique, est exprimée par "(0 (ii - 1) + a x t", en utilisant la vitesse de rotation w (i -1) avant un angle de vilebrequin de 720 C, une vitesse de réduction "a" de la vitesse de rotation avant un angle de vilebrequin de 720 C, et le temps "t" exigé pour la rotation sur un angle de vilebrequin de 720 au moment de l'injection de carburant unique. Par conséquent, la valeur de rotation accrue occasionnée par l'injection de carburant unique est exprimée par "w (i) - co (i - 1) - a x t". Ensuite, à l'étape S16, un taux de glissement entre le vilebrequin 8 et l'arbre entraîné 18 au moment de l'injection de carburant unique est calculé. Ce taux de glissement peut être calculé en quantifiant des valeurs d'écart de vitesse de rotation de l'arbre entraîné 18 par rapport au vilebrequin 8. Dans ce mode de réalisation, le taux de glissement est quantifié comme représenté sur la figure 3. Ainsi, un taux de glissement SR est quantité par l'expression "SR = 100 x SNE - NOI / NE" en utilisant une vitesse de rotation NE (étape S30) du vilebrequin 8 détectée par le capteur d'angle de vilebrequin 30, et une vitesse de rotation NO (étape S32) de l'arbre entraîné 18, détectée par le capteur de rotation de turbine 32 (étape S34). Par conséquent, on note que le capteur d'angle de vilebrequin 30, le capteur de rotation de turbine 32 et l'ECU 40 constituent un "dispositif de détection de taux de glissement" qui détecte le taux de glissement. Ensuite, à l'étape S18 de la figure 2, il est déterminé si le taux de glissement calculé est compris dans une plage prédéterminée. La plage prédéterminée correspond à un taux de glissement pour lequel une relation entre la quantité d'injection de carburant unique et la valeur d'augmentation de rotation du vilebrequin 8 est apparente. Dans un mode de réalisation, la plage prédéterminée est juste au-dessus de zéro, et au-dessus. On appréciera que dans la région dans laquelle le taux de glissement est extrêmement proche de zéro, même si l'influence du côté de l'arbre entraîné 18 sur la rotation du vilebrequin 8 peut être traitée comme la perturbation extérieure, la perturbation extérieure devient notable. Par conséquent, dans ce mode de réalisation, l'exactitude d'apprentissage est améliorée en rejetant la région dans laquelle le taux de glissement est extrêmement proche de zéro. Si l'étape S18 reçoit une réponse négative, le processus se termine. Cependant, si l'étape S18 reçoit une réponse affirmative, l'étape S20 suit, et une quantité d'injection de carburant réelle pendant l'injection de carburant unique est estimée sur la base de la valeur de rotation accrue détectée à l'étape S14 et d'un taux de glissement du convertisseur de couple 10 détecté à l'étape S16. On notera que l'ECU 40 est utilisée pour estimer la quantité d'injection de carburant réelle, ce qui fait que l'ECU 40 est un "dispositif d'estimation de quantité d'injection de carburant réelle". Dans un mode de réalisation, l'étape S20 fait intervenir l'utilisation d'un diagramme, tel que le diagramme représenté sur la figure 4, qui définit une relation entre 35 une vitesse de rotation, une valeur d'augmentation de rotation, une quantité d'injection 10 de carburant réelle et une vitesse de glissement au moment de l'injection de carburant unique. Ce diagramme définit une relation entre la valeur de rotation accrue du vilebrequin 8 et la quantité d'injection de carburant réelle, en ne prenant pas en considération le changement de rotation dû au glissement. De façon spécifique, dans le diagramme représenté sur la figure 4, lorsqu'il y a un plus grand changement de rotation, une quantité d'injection de carburant réelle est plus grande. De plus, on estime que lorsqu'un taux de glissement augmente, une quantité d'injection de carburant réelle devient plus petite. Par conséquent, la quantité d'injection de carburant réelle pour la valeur d'augmentation de rotation ONE1 est estimée comme diverses valeurs (QI à Q3 sur la figure), conformément au taux de glissement. En d'autres termes, le diagramme définit une relation entre une quantité d'injection de carburant unique et le changement de rotation du vilebrequin 8 avec un taux de glissement compris dans la plage définie à l'étape S18. En retournant à la figure 2, on note que l'étape S22 vient à la suite dans le processus. A l'étape S22, une valeur d'apprentissage est apprise sur la base de la quantité d'injection de carburant réelle estimée. Cette valeur d'apprentissage est apprise par l'ECU 40, ce qui fait que l'ECU 40 est un "dispositif d'apprentissage". De façon spécifique, la valeur d'apprentissage est basée sur la différence entre la quantité d'injection de carburant supposée de l'étape S12 et la quantité d'injection de carburant réelle estimée de l'étape S20. En d'autres termes, on considère que cette différence apparaît à cause de variations de caractéristiques d'injection de carburant de la soupape d'injection de carburant 6 (c'est-à-dire un écart par rapport à la caractéristique de référence). Par exemple, lorsqu'on désigne par Qa une quantité d'injection de carburant supposée être produite par une injection de carburant unique, comme illustré sur la figure 5, l'injection de carburant unique est effectuée pendant une durée d'ordre d'injection de carburant TQa. Lorsqu'une quantité d'injection de carburant Qb qui est estimée est inférieure à la quantité d'injection de carburant Qa, une valeur d'apprentissage en tant que valeur de correction d'une durée d'ordre d'injection de carburant est apprise sur la base d'une valeur ATQ entre la durée d'ordre d'injection de carburant TQb correspondant à la quantité d'injection de carburant Qb, et la durée d'ordre d'injection de carburant TQa. Cette valeur d'apprentissage peut être quantifiée comme une valeur de correction d'une quantité d'injection de carburant, au lieu d'une valeur de correction de la durée d'ordre d'injection de carburant. On notera que la relation entre la quantité d'injection de carburant exemplifiée sur la figure 5 et la durée d'ordre d'injection de carburant peut varier avec la pression de carburant dans la rampe commune. Par conséquent, dans un mode de réalisation, l'apprentissage a lieu, pour chaque valeur d'apprentissage, conformément à la pression de carburant dans la rampe commune. De plus, lorsque le processus à l'étape S22 de la figure 2 est achevé, ou lorsque "NON" est déterminé à l'étape S10 ou à l'étape S18, le processus se termine. Par conséquent, une quantité d'injection de carburant réelle obtenue par une injection de carburant unique est estimée sur la based'une valeur d'augmentation de rotation détectée et d'un taux de glissement détecté, occasionnés par l'injection de carburant unique. Une différence entre une quantité d'injection de carburant supposée et la quantité d'injection de carburant réelle estimée peut donc être détectée de manière exacte comme la variation de la caractéristique d'injection de carburant de la soupape d'injection de carburant 6. Ceci conduit à apprendre une valeur d'apprentissage très exacte. En outre, la valeur d'apprentissage peut être apprise sans limiter à un seul l'état d'accouplement entre le vilebrequin 8 et l'arbre entraîné 18, à travers le convertisseur de couple 10. Les opportunités d'apprentissage peuvent donc être augmentées. En outre, même lorsque le moteur diesel 4 est un moteur multicylindre, il est possible de spécifier aisément que la valeur d'augmentation de rotation du vilebrequin est produite par l'injection de carburant unique d'une soupape d'injection de carburant 6 spécifique, en effectuant l'apprentissage au moment de la décélération et lorsque l'injection de carburant est arrêtée pour une autre raison. En outre, il y a la région dans laquelle l'embrayage de verrouillage 19 est débrayé au moment de la décélération sans injection de carburant, et dans cette région, une valeur d'apprentissage peut être apprise avec une grande précision. En outre, un taux de glissement est calculé sur la base de valeurs de détection de la vitesse de rotation du vilebrequin 8 et de la vitesse de rotation de l'arbre entraîné 18, ce qui permet de calculer le taux de glissement avec précision. De plus, dans ce mode de réalisation, le véhicule a une transmission automatique. Il est possible d'obtenir les résultats ci-dessus, bien que l'état d'accouplement entre le vilebrequin 8 et l'arbre entraîné 18 à travers le convertisseur de couple 10 varie. La figure 6 illustre un autre mode de réalisation. Dans ce mode de réalisation, la quantité d'injection de carburant réelle est estimée sur la base de la température de l'huile de travail dans le convertisseur de couple 10. La température de 35 l'huile est détectée par le capteur de température d'huile 34. Dans un mode de réalisation, la quantité d'injection de carburant réelle est estimée sur la base de la température de l'huile, de la rotation accrue du vilebrequin 8 et du taux de glissement détecté au moment de l'événement d'injection de carburant. On notera que l'huile de travail a une viscosité plus élevée au fur et à mesure que la température de l'huile diminue; par conséquent, lorsque la température de l'huile diminue, l'influence de l'arbre entraîné 18 sur le vilebrequin 8 augmente. De ce fait, la quantité d'injection de carburant réelle est estimée sur la base d'une température d'huile qui est corrélée avec une viscosité de l'huile de travail. Il est possible d'apprendre une valeur d'apprentissage en éliminant de façon appropriée la valeur de changement due à l'état du convertisseur de couple 10, de la valeur de changement dans la rotation du vilebrequin 8 pour la même quantité d'injection de carburant. De façon plus spécifique, dans ce mode de réalisation, comme représenté sur la figure 6, une quantité d'injection de carburant réelle estimée à l'étape S20 de la figure 2 est corrigée en utilisant un diagramme définissant une relation entre une température d'huile et un coefficient de correction de la quantité d'injection de carburant réelle. Comme représenté dans le diagramme de la figure 6, lorsque la température de l'huile de travail augmente, le coefficient de correction est réduit. Par conséquent, lorsque la température de l'huile augmente, le coefficient de correction fait en sorte que la quantité d'injection de carburant réelle soit estimée comme une valeur plus faible. L'application du coefficient de correction permet donc un apprentissage plus précis. En se référant maintenant à la figure 7, on voit une illustration d'un autre mode de réalisation. Dans ce mode de réalisation, lorsque la pédale d'accélérateur est relâchée et le véhicule décélère, une force de poussée de l'embrayage de verrouillage 19 sur le vilebrequin 8 et l'arbre entraîné 18 est légèrement réduite. A ce moment, une commande de verrouillage avec un faible glissement est également effectuée, en permettant un glissement entre le vilebrequin 8 et l'arbre entraîné 18, et la commande de coupure de carburant est ainsi retardée. En d'autres termes, la commande de coupure de carburant pendant la décélération est annulée lorsque la vitesse de rotation du vilebrequin 8 est inférieure à une valeur prédéterminée, et la commande de verrouillage avec un faible glissement empêche que la vitesse de rotation du vilebrequin 8 ne soit réduite de façon abrupte. Par conséquent, dans ce mode de réalisation, un taux de glissement est calculé au moment de la commande de verrouillage avec un faible glissement, comme représenté sur la figure 7. De façon plus spécifique, en commençant à l'étape S40, une valeur de 35 service (c'est-à-dire une valeur opérationnelle) est obtenue au moment du verrouillage avec un faible glissement. La valeur de service est utilisée pour définir une force de poussée de l'embrayage de verrouillage 19 sur le vilebrequin 8 et l'arbre entraîné 18. Ensuite, à l'étape S42, un taux de glissement est calculé sur la base de la valeur de service. Plus spécialement, un taux de glissement SR est calculé sur un diagramme basé sur la valeur de service. Le taux de glissement varie avec la vitesse de rotation du vilebrequin 8, et par conséquent, même si la force de poussée est la même, il est possible de calculer le taux de glissement en prenant en considération la vitesse de rotation du vilebrequin 8, ou une grandeur semblable, en plus de la valeur de service. En se référant maintenant à la figure 8, on voit une illustration d'un autre mode de réalisation pour l'apprentissage d'une valeur d'apprentissage. Dans ce mode de réalisation, le processus est exécuté de façon répétée par l'ECU 40 selon un cycle prédéterminé. En commençant à l'étape S50, il est déterminé si une condition d'apprentissage est remplie ou non. Cette condition d'apprentissage est remplie, par exemple, lorsque le moteur fonctionne pendant la stabilisation au ralenti, et également lorsque la vitesse du véhicule détectée par le capteur de vitesse de véhicule 38 est différente de zéro. Par conséquent, du fait que l'embrayage de verrouillage 19 n'est pas verrouillé, l'apprentissage peut être effectué tout en réduisant l'influence que l'arbre entraîné 18 exerce sur le vilebrequin 8. Ensuite, à l'étape S52, une quantité d'injection de carburant de base est calculée. Cette quantité d'injection de carburant de base est fixée comme une quantité d'injection de carburant supposée, nécessaire pour la commande de stabilisation au ralenti, lorsqu'une marche très lente est effectuée avec un taux de glissement prédéterminé (c'est-à-dire une valeur aussi grande que possible) pendant le ralenti. Ensuite, à l'étape S54, la quantité d'injection de carburant de base est divisée en n parties égales pour l'injection, de façon que chaque quantité d'injection de carburant corresponde à la petite quantité d'injection de carburant précitée. Ce processus vise à détecter des variations de la caractéristique d'injection de carburant de la soupape d'injection de carburant 6, au moment de l'accomplissement de la petite injection de carburant, telle que l'injection pilote. L"injection de carburant est effectuée avec des parties divisées de façon égale, après que la quantité de carburant, qui est égale à 1/n fois la quantité d'injection de carburant de base n, a été corrigée en considération de l'influence d'intervalles entre des injections de carburant. Ceci peut être effectué d'une manière décrite dans la publication de demande de brevet du Japon n 2003-254139. Ensuite, à l'étape S56, une quantité d'injection de carburant pour chaque cylindre est corrigée (correction pour la compensation entre cylindres ou FCCB), pour compenser des variations de la valeur de changement de la vitesse de rotation du vilebrequin 8 sous l'effet de variations de la caractéristique d'injection de carburant de la soupape d'injection de carburant 6 dans chaque cylindre. Plus spécialement, chaque quantité d'injection de carburant correspondant à des quantités d'injection de carburant de n fois est corrigée avec : quantité de correction FCCB / n. Le processus peut avoir lieu conformément à la publication de demande de brevet du Japon n 2003-254139. Ensuite, à l'étape S58, chaque quantité d'injection de carburant de chaque cylindre est corrigée de la même valeur de correction (c'est-à-dire la valeur de correction de ralenti ou ISC), pour ainsi faire en sorte qu'une vitesse de rotation moyenne du vilebrequin 8 soit égale à une vitesse de rotation cible. De façon plus spécifique, chaque quantité d'injection de carburant correspondant à des quantités d'injection de carburant de n fois est corrigée avec la quantité de correction ISC / n. Dans un mode de réalisation, le processus a lieu comme décrit dans la publication de demande de brevet du Japon n 2003-254139. Ensuite, à l'étape S60, un taux de glissement est calculé. Ensuite, à l'étape S62, une valeur d'apprentissage est apprise sur la base de la valeur de correction FCCB, de la valeur de correction ISC et du taux de glissement. Par conséquent, l'état de rotation du vilebrequin 8 pendant le ralenti n'est pas défini directement à partir de la quantité d'injection de carburant, mais varie avec l'état d'accouplement entre le vilebrequin 8 et l'arbre entraîné 18, à travers le convertisseur de couple 10. De ce fait, une somme de "valeur de correction FCCB" et "valeur de correction ISC" présente une valeur d'écart par rapport à la quantité d'injection de carburant de base. Le facteur de l'écart comprend non seulement des variations de la caractéristique d'injection de carburant de la soupape d'injection de carburant 6, mais également l'écart d'un taux de glissement réel par rapport à un taux de glissement prédéterminé supposé d'après la quantité d'injection de carburant de base. Par conséquent, la valeur d'écart due au taux de glissement réel par rapport au taux de glissement prédéterminé est éliminée de la valeur d'écart (valeur de correction FCCB + valeur de correction ISC) par rapport à la quantité d'injection de carburant de base exigée pour la commande de la stabilisation au ralenti. Ce processus peut être exécuté, par exemple, en préparant un diagramme montrant une relation entre une valeur d'écart d'un taux de glissement réel par rapport à un taux de glissement prédéterminé, et une valeur de correction. Il en résulte que la valeur d'apprentissage peut être obtenue en réduisant "valeur de correction / n" à partir d'une somme de "valeur de correction FCCB / n" et "valeur de correction ISC / n". Dans la série des processus ci-dessus, lorsque la vitesse du véhicule est autre que zéro, la force appliquée au vilebrequin 8 varie en fonction de la surface de route. Par conséquent, il est préférable d'ajouter, par exemple, à la condition d'apprentissage, une condition : "lorsque la surface de route est plate". De plus, du fait que la force appliquée au vilebrequin 8 varie avec le poids total du véhicule, il est possible d'utiliser par exemple un capteur d'occupant pour détecter la présence / absence d'un passager sur chaque siège du véhicule, pour détecter le nombre des passagers, et une quantité d'injection de carburant de base peut être calculée en réponse au poids total du véhicule calculé conformément au nombre des passagers détectés. Dans chacun des modes de réalisation, pour apprendre la valeur d'apprentissage pendant la décélération lorsque l'injection de carburant est arrêtée, si le couple appliqué par les roues motrices à l'arbre d'entraînement 18 est constant, il n'est pas spécialement nécessaire de considérer le couple. De plus, comme dans le cas du mode de réalisation de la figure 8, pendant des conditions du moteur autres que la décélération avec l'injection de carburant coupée, même si le couple appliqué à l'arbre entraîné 18 par l'intermédiaire des roues motrices est constant, un moyen pour tenir compte de l'influence du couple peut être nécessaire. Cependant, même dans le cas où on considère le couple appliqué à l'arbre entraîné 18, l'influence du couple sur le vilebrequin 8 varie avec l'état d'accouplement du convertisseur de couple 10. Par conséquent, pour apprendre la valeur d'apprentissage, il peut être nécessaire de considérer l'état d'accouplement du convertisseur de couple 10. On appréciera que les modes de réalisation ci-dessus peuvent être modifiés de diverses manières, sans s'écarter du cadre de l'invention. Par exemple, même si la force de poussée de l'embrayage de verrouillage 19 est la même, le taux de glissement varie lorsque la viscosité de l'huile de travail augmente ; par conséquent, la température de l'huile de travail peut être ajoutée pour calculer le taux de glissement. De plus, les procédés de calcul du taux de glissement ne sont pas limités aux modes de réalisation ci-dessus. Par exemple, la vitesse de rotation de l'arbre entraîné 18 peut être détectée à partir d'un rapport d'engrenages de la transmission automatique 20 et d'une vitesse de rotation de sortie de la transmission automatique 20, et un taux de glissement peut être calculé sur la base de cette vitesse de rotation de l'arbre entraîné 18 et de la vitesse de rotation du vilebrequin 8. En outre, en considérant le fait que le taux de glissement présente une forte corrélation, en particulier, avec la viscosité de l'huile de travail lorsque l'embrayage de verrouillage 19 est débrayé, il est possible de calculer le taux de glissement à partir de la température de l'huile de travail pendant le débrayage de l'embrayage de verrouillage 19. Un paramètre ayant une corrélation avec la viscosité d'une huile de travail à l'intérieur du convertisseur de couple 10 n'est pas limité à la température de l'huile de travail. Par exemple, du fait que la température d'eau de refroidissement du moteur diesel 4 ou autres est corrélée avec la température de l'huile de travail, la température de l'eau de refroidissement devient un paramètre corrélé avec la viscosité de l'huile de travail. Le procédé pour estimer une quantité d'injection de carburant sur la base d'une valeur de changement de rotation du vilebrequin 8 ayant une corrélation avec une quantité d'injection de carburant, n'est pas limité à la valeur d'augmentation de rotation comme représenté dans le mode de réalisation ci-dessus. Par exemple, on peut utiliser le couple de sortie du moteur 4 calculé d'une manière exemplifiée dans la publication de demande de brevet du Japon n 2005-36788. En outre, chacun des modes de réalisation ci-dessus est appliqué à un véhicule avec une transmission automatique, mais ces modes de réalisation et leurs modifications peuvent être appliqués à un véhicule avec une transmission manuelle. Par exemple, une valeur d'apprentissage peut être apprise avec une grande précision dans un état à demi embrayé, ce qui augmente les opportunités pour l'apprentissage. Le procédé pour l'apprentissage n'est pas limité à l'opération consistant à apprendre une valeur d'apprentissage en relation avec une petite injection de carburant. Ceci peut être réalisé, par exemple, en ne divisant pas une quantité d'injection de carburant en parties égales. En outre, la soupape d'injection de carburant 6 n'est pas limitée à une configuration dans laquelle la quantité d'injection de carburant est définie directement à partir de la pression de carburant et de la durée d'ordre d'injection de carburant. Par exemple, comme exposé dans le brevet US 6 520 423, si la soupape d'injection de carburant 6 peut ajuster séquentiellement la valeur de levée d'une buse à aiguille en réponse à un déplacement d'un actionneur, la quantité d'injection de carburant peut ne pas être définie de manière précise directement à partir de la durée d'injection de carburant et de la pression de carburant. Par conséquent, une valeur de fonctionnement de la soupape d'injection de carburant 6 est définie à la place, par exemple, par la quantité d'énergie fournie à l'actionneur et la durée pour fournir l'énergie (c'est-à-dire la durée d'injection de carburant), et la quantité d'injection de carburant est définie par la pression de carburant, la quantité d'énergie et la durée d'injection de carburant. Il est donc préférable d'apprendre la valeur d'apprentissage d'au moins une parmi la quantité d'énergie et la durée d'injection de carburant. Dans chacun des modes de réalisation ci-dessus, pour apprendre la valeur d'écart de la caractéristique d'injection de carburant, on calcule une valeur de correction de la durée d'ordre d'injection de carburant. Dans un autre mode de réalisation, on calcule une valeur de correction d'une valeur d'ordre pour une quantité d'injection de carburant. En outre, au lieu d'apprendre la valeur d'écart de la caractéristique d'injection de carburant, en tant que valeur pour compenser la variation de la caractéristique d'injection de carburant (c'est-à-dire un mode de la valeur d'écart de la caractéristique d'injection de carburant), il est possible d'apprendre directement la valeur d'écart à partir de la caractéristique d'injection de carburant de référence elle-même. Dans ce cas, chaque fois qu'il y a injection de carburant, l'ECU 40 calcule une valeur de correction pour compenser la variation de la caractéristique d'injection de carburant d'après la valeur d'écart. De plus, le moteur à combustion interne monté dans un véhicule n'est pas limité à un moteur diesel, mais peut être n'importe quel moteur approprié, tel qu'un moteur à essence. Bien que seulement les modes de réalisation d'exemples sélectionnés aient été choisis pour illustrer la présente invention, il apparaîtra à l'homme de l'art, d'après cet exposé, que divers changements et modifications peuvent y être apportés sans sortir du cadre de l'invention, tel qu'il est défini dans les revendications annexées. En outre, la description précédente des exemples de modes de réalisation conformes à la présente invention est donnée seulement dans un but d'illustration, et non dans le but de limiter l'invention, comme défini dans les revendications annexées et leurs équivalents
Un dispositif de commande d'injection de carburant comprend une soupape d'injection de carburant (6) pour produire un événement d'injection de carburant avec une quantité de carburant supposée. Il comprend en outre : un dispositif de détection de rotation (30), un dispositif de détection de taux de glissement (30, 32, 40) entre un arbre de sortie (8) et un arbre entraîné (18); un dispositif d'estimation de quantité de carburant réelle (40); et un dispositif d'apprentissage (40) pour apprendre un écart basé sur la différence entre la quantité d'injection de carburant réelle estimée et la quantité d'injection de carburant supposée. Un procédé associé est également exposé.
1. Dispositif de commande d'injection de carburant pour un véhicule avec un moteur (4), un arbre de sortie (8), et un arbre entraîné (18), le dispositif de commande d'injection de carburant comprenant : une soupape d'injection de carburant (6) pour produire un événement d'injection de carburant dans lequel du carburant est injecté dans le moteur (4) en une quantité d'injection de carburant supposée ; un dispositif de détection de rotation (30) pour détecter un changement dans une valeur de rotation de l'arbre de sortie (8) sous l'effet de l'événement d'injection de 10 carburant ; un dispositif de détection de taux de glissement (30, 32, 40) pour détecter un taux de glissement entre l'arbre de sortie (8) et l'arbre entraîné (18) sous l'effet de l'événement d'injection de carburant ; un dispositif d'estimation de quantité d'injection de carburant réelle (40) pour 15 estimer une quantité d'injection de carburant réelle pendant l'événement d'injection de carburant, sur la base de la variation de rotation détectée et du taux de glissement détecté ; et un dispositif d'apprentissage (40) pour apprendre un écart basé sur la différence entre la quantité d'injection de carburant réelle estimée et la quantité d'injection de 20 carburant supposée. 2. Dispositif de commande d'injection de carburant selon la 1, caractérisé en ce que la soupape d'injection de carburant (6) produit l'événement d'injection de carburant lorsqu'un glissement est autorisé entre l'arbre de sortie (8) et l'arbre entraîné (18). 25 3. Dispositif de commande d'injection de carburant selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de détection de taux de glissement (30, 32, 40) détecte le taux de glissement sur la base d'une valeur de détection d'une vitesse de rotation de l'arbre de sortie (8) et d'une valeur de détection d'une vitesse de rotation de l'arbre entraîné (18). 30 4. Dispositif de commande d'injection de carburant selon la 1, caractérisé en ce que le véhicule comprend en outre un dispositif de couplage (10) pour transmettre la rotation de l'arbre de sortie (8) à l'arbre entraîné par l'intermédiaire d'un fluide, et en ce que le dispositif d'estimation de quantité d'injection de carburant réelle (40) estime la quantité d'injection de carburant réelle en se basant en outre sur une 35 température du fluide. 5. Dispositif de commande d'injection de carburant selon la 1, caractérisé en ce que le véhicule comprend en outre un dispositif d'accouplement (10) pour transmettre la rotation de l'arbre de sortie (8) à l'arbre entraîné (18) en commandant une charge d'un embrayage pour l'arbre de sortie (8) et l'arbre entraîné (18), et en ce que le dispositif de détection de taux de glissement (30, 32, 40) détecte le taux de glissement sur la base d'une grandeur pour commander la charge de l'embrayage. 6. Dispositif de commande d'injection de carburant selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif d'apprentissage (40) effectue l'apprentissage pendant la décélération et lorsque l'injection de carburant est terminée. 7. Dispositif de commande d'injection de carburant selon la 1, caractérisé en ce que le véhicule comprend en outre une transmission automatique (20) et un convertisseur de couple (10) accouplant la transmission automatique à l'arbre de sortie (8). 8. Dispositif de commande d'injection de carburant selon la 1, caractérisé en ce que le moteur (4) est un moteur diesel (4), et le dispositif d'apprentissage (40) apprend l'écart au moment de l'accomplissement d'une petite injection de carburant avec la soupape d'injection de carburant (6). 9. Procédé d'apprentissage d'un écart d'injection de carburant pour un véhicule avec un arbre de sortie (8) et un arbre entraîné (18), le procédé comprenant les 20 étapes suivantes : produire un événement d'injection de carburant avec une quantité d'injection de carburant supposée ; détecter une variation de rotation de l'arbre de sortie (8) sous l'effet de l'événement d'injection de carburant ; 25 détecter un taux de glissement entre l'arbre de sortie (8) et l'arbre entraîné (18) sous l'effet de l'événement d'injection de carburant ; estimer une quantité d'injection de carburant réelle pendant l'événement d'injection de carburant, sur la base de la variation de rotation détectée et du taux de glissement détecté ; et 30 apprendre un écart d'injection de carburant sur la base de la différence entre la quantité d'injection de carburant réelle estimée et la quantité d'injection de carburant supposée. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'accomplissement de l'événement d'injection de carburant a lieu lorsqu'un glissement est 35 autorisé entre l'arbre de sortie (8) et l'arbre entraîné (18). 20 11. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que la détection du taux de glissement comprend en outre la détection du taux de glissement sur la base d'une valeur de détection d'une vitesse de rotation de l'arbre de sortie (8) et d'une valeur de détection d'une vitesse de rotation de l'arbre entraîné (18). 12. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'estimation de la quantité d'injection de carburant réelle comprend en outre l'estimation de la quantité d'injection de carburant réelle en se basant en outre sur une température d'un fluide qui transmet la rotation de l'arbre de sortie (8) à l'arbre entraîné (18). 13. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que le véhicule comprend en outre un dispositif d'accouplement (10) pour transmettre la rotation de l'arbre de sortie (8) à l'arbre entraîné (18) en commandant une charge d'un embrayage pour l'arbre de sortie (8) et l'arbre entraîné (18), et en ce que la détection du taux de glissement comprend en outre la détection du taux de glissement en se basant sur une grandeur pour commander la charge de l'embrayage. 14. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'apprentissage de l'écart d'injection de carburant a lieu pendant la décélération et lorsque l'injection de carburant est coupée. 15. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'apprentissage de l'écart d'injection de carburant comprend en outre l'apprentissage de l'écart d'injection de carburant au moment de l'accomplissement d'une petite injection de carburant.
F
F02
F02D
F02D 41,F02D 45
F02D 41/30,F02D 41/04,F02D 41/12,F02D 45/00
FR2889332
A1
PROCEDE ET APPAREIL D'AIDE A LA CONCEPTION DE CIRCUITS INTEGRES
20,070,202
B11597 1 L'invention est relative à un procédé, à un appareil et à un produit logiciel d'aide à la conception de circuits intégrés, notamment sur silicium. La fabrication de circuits intégrés est une opération très onéreuse. Ainsi, avant de démarrer une fabrication en grande série, il est indispensable de connaître à l'avance tous les paramètres de fabrication et de conférer à au moins certains des paramètres des valeurs qui permettent de maximiser la probabilité que le circuit fabriqué fonctionne correctement. A cet effet, il existe un ensemble de produits logiciels, appelés outils d'automatisation de conception électronique , qui permettent d'aider à la conception de circuits intégrés depuis la description des spécifications du circuit à réaliser jusqu'à la réalisation des masques photographiques utilisés lors de la fabrication du circuit. Mais le développement de la technologie d'intégration de circuits sur le silicium est tel que ces outils d'automatisation de conception ne permettent pas de fournir des résultats satisfaisants. On rappelle, tout d'abord, que les systèmes électroniques sont formés soit d'un circuit intégré sur un unique substrat de silicium, soit constitués d'un système électronique intégré formé de plusieurs circuits intégrés dans un même boîtier ou dans des boîtiers différents. Dans ce qui suit, on se référera à un système électronique intégré pour désigner soit un circuit intégré sur substrat unique, soit à un assemblage de tels circuits intégrés, notamment dans un même boîtier ou dans des boîtiers différents. Les systèmes électroniques intégrés sont communément formés de centaines de millions de composants élémentaires. Dans ces conditions, des outils d'automatisation de conception utilisent des modèles abstraits permettant de simuler de façon simplifiée les comportements des composants, notamment les comportements électriques, et/ou magnétiques et/ou thermiques. Cette simplification est effectuée en ne considérant que les comportements de premier ordre. Autrement dit, ces outils idéalisent le fonctionnement des composants. Par exemple, lors de la simulation d'un circuit intégré sur substrat unique, le support en silicium est considéré comme idéal, c'est-à-dire soit parfaitement isolant, soit parfaitement conducteur. A titre d'exemple encore, ces outils connus considèrent la grille de distribution de l'alimentation électrique des composants comme parfaite, c'est-à-dire sans résistance au passage du courant électrique. Ces modèles abstraits sont destinés à vérifier qu'après assemblage de tous les composants élémentaires, le système électronique satisfait aux spécifications initiales. Toutefois, les résultats fournis par la simulation s'écartent du comportement réel après fabrication du système électronique. Ces écarts sont, bien entendu, dus aux hypothèses simplificatrices introduites lors de la simulation. Par exemple, si on néglige la résistance du réseau de distribution d'alimentation électrique, on ne simule pas l'effet des chutes de potentiel qui existent dans le circuit réel et ces chutes de potentiel peuvent induire des variations significatives de comportement rendant le circuit intégré inutilisable après fabrication. Les outils d'automatisation de conception électronique ont évolué avec le développement des systèmes électroniques. En particulier, la diminution progressive de la distance entre composants et la diminution de la tension d'alimentation ainsi que l'augmentation de la vitesse de fonctionnement des systèmes ont amené à tenir compte, d'une part, de l'interférence entre composants et, d'autre part, des commutations très rapides de signaux. Ainsi, les outils actuels permettent de simuler les circuits numériques qui commutent les signaux traités entre les valeurs extrêmes de la tension d'alimentation et les interférences qui induisent des parasites sous forme de retard ou d'avance de transmission des signaux d'un composant à un autre. Mais dans le cas de circuits analogiques, c'est-à-dire de circuits traitant des signaux pouvant prendre toute valeur de potentiel possible entre les valeurs extrêmes fixées par la tension d'alimentation, les interférences donnent lieu à des parasites plus complexes que le retard ou l'avance de signal. Par exemple, la présence d'interférences peut induire une modification du potentiel électrique ou de la fréquence des signaux analogiques ainsi qu'une variation de la vitesse de traitement des signaux. On précise ici que dans un circuit de type numérique, pour passer d'un signal d'une valeur basse à un signal d'une valeur haute ou réciproquement, physiquement le signal doit prendre les valeurs intermédiaires, mais ces dernières ne portent pas d'informations. Au contraire, dans un circuit analogique, les valeurs intermédiaires (qui peuvent être en grand nombre, pratiquement infini) sont porteuses d'informations. Mais il n'existe pas, à l'heure actuelle, de solutions satisfaisantes permettant de simuler les effets des interférences sur les parties analogiques. Cette absence d'outil logiciel pour vérifier l'intégrité des signaux analogiques entraîne des écarts entre le fonctionnement désiré et le fonctionnement réel des circuits fabriqués, ce qui peut même entraîner que les circuits ne fonctionnent pas. On constate ainsi qu'une majorité des systèmes électroniques ne fonctionnent pas correctement après une première fabrication. L'invention fournit un procédé, un appareil et des outils logiciels permettant de déterminer avant fabrication si un système électronique à circuit(s) intégré(s) fonctionne correctement. Le procédé pour vérifier le bon fonctionnement de systèmes électroniques à circuit(s) intégré(s) faisant appel à des signaux analogiques consiste à : - identifier les circuits sensibles au bruit et à établir un gabarit de sensibilité acceptable pour ces circuits 15 sensibles au bruit, identifier les circuits générateurs de bruit, modéliser ce bruit et déterminer la fonction de transfert du bruit vers les circuits sensibles, et - comparer le niveau de bruit atteignant les circuits 20 sensibles avec les gabarits de seuils de sensibilité acceptables pour les circuits sensibles. Dans ces conditions, on estime que le circuit fonctionnera si tous les circuits sensibles au bruit reçoivent des signaux de bruit inférieurs à leurs seuils de sensibilité au bruit. Il est à noter que l'identification des circuits sensibles au bruit constitue une simplification importante puisqu'elle permet de limiter les calculs. Par gabarit , on entend les valeurs de seuil de sensibilité au bruit en fonction de la fréquence et/ou du temps. Les circuits sensibles au bruit sont choisis dans le groupe comprenant: les circuits analogiques et RF tels que les amplificateurs, les filtres, les oscillateurs, les mélangeurs, les échantillonneurs-bloqueurs, des circuits numériques de type mémoire, les PLL, les circuits d'entréesortie et les références de tension. Bien entendu, un circuit comportant au moins un circuit sensible au bruit est lui-même considéré comme un circuit sensible au bruit. Dans une réalisation, le procédé est tel que les circuits sensibles aux bruits sont sélectionnables à volonté. Autrement dit, dans cette réalisation, le procédé permet de sélectionner automatiquement des circuits sensibles aux bruits et aussi de choisir à volonté des circuits sensibles aux bruits qui n'ont pas été sélectionnés automatiquement. Tous les circuits du système peuvent, dans une réalisation, être considérés comme générateurs de bruit. Toutefois, il est préférable de choisir ces circuits générateurs de bruit dans le groupe comportant: les circuits numériques, les cellules mémoire et des circuits analogiques et RF tels que les VCO et amplificateurs de puissance, les circuits d'entréesortie. Bien entendu, un circuit comportant au moins un tel circuit générateur de bruit est lui-même considéré comme un circuit générateur de bruit. Pour identifier les circuits générateurs de bruit et les circuits sensibles ainsi que leurs paramètres de génération de bruit et de sensibilité, selon une réalisation, le procédé part des données relatives à la topologie de chaque circuit (qui est généralement disponible dans des bibliothèques de circuits) et consiste à déterminer la position des différents circuits ou blocs, à déterminer la dimension et la position des diverses lignes d'alimentation, à déterminer les points d'entrée/sortie, et à déterminer le bruit atteignant chaque circuit sensible par la position des circuits générateurs de bruit par rapport à ces circuits sensibles. On rappelle ici que par circuit dans un système électronique à circuits intégrés, on entend des éléments qui peuvent se trouver à divers niveaux de hiérarchie. Le premier niveau de la hiérarchie est un composant tel qu'un transistor, le second niveau de la hiérarchie est une fonction élémentaire telle qu'une porte ET ou une porte OU, le troisième niveau de la hiérarchie est un assemblage de fonctions élémentaires pour réaliser une fonction déterminée, etc., le nombre de niveaux de hiérarchie n'étant pas limité. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, partant de la constatation que le bruit se transporte principalement par les lignes d'alimentation, on identifie et on isole ces lignes d'alimentation de façon à tenir compte principalement ou exclusivement de ces lignes pour déterminer le transfert de bruit. Ainsi, par rapport aux procédés de modélisation de circuits de l'art antérieur, on procède à une simplification très importante puisque les procédés connus consistent à tenir compte non seulement de l'alimentation mais aussi de tous les transports d'autres signaux, notamment d'information et d'horloge. En outre, il existe des connexions qui ne transportent aucun signal. La simplification conforme à l'invention ne compromet pas la qualité de la modélisation. En outre, chaque alimentation étant connectée à un nombre limité de circuits, il en résulte une simplification, car la caractérisation du bruit et de la sensibilité des circuits à ce bruit peut s'effectuer individuellement pour chaque réseau d'alimentation. Une autre simplification consiste à conférer un poids plus important aux circuits générateurs de bruit proches des circuits sensibles qu'aux circuits générateurs de bruit plus éloignés des circuits sensibles. Par exemple, la subdivision est d'autant plus fine que le circuit générateur de bruit est proche d'un circuit sensible. Dans une réalisation, on ne néglige aucune connexion d'un modèle de circuit mais on attribue à chacune d'elles un poids réglable à volonté. Par exemple, on tient compte non seulement des connexions d'alimentation, mais aussi des connexions avec les signaux d'horloge, qui fournissent des fronts de montée raides à une grande fréquence, et des grands bus. Le poids attribué à chaque noeud d'un modèle est, par exemple, un degré de précision pour chaque noeud. A titre d'illustration, un premier degré de précision pour un noeud est de le considérer comme un élément uniquement résistif, un second degré de précision est de le considérer comme étant à la fois résistif et capacitif et un troisième degré de précision consiste à considérer ce noeud comme étant à la fois résistif, capacitif et inductif. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront avec la description de certains de ses modes de réalisation, celle-ci étant effectuée en se référant aux dessins ci-annexés sur lesquels: La figure 1 est un schéma montrant plusieurs étapes d'un procédé conforme à l'invention, la figure 2 est un schéma illustrant une étape d'un procédé selon l'invention, la figure 3 est un schéma de porte ET avec une indication de signaux susceptibles de générer du bruit, les figures 4a, 4b, 4c et 4d sont des diagrammes montrant une étape de mémorisation de formes d'ondes pour caractériser du bruit, la figure 5 est un schéma montrant deux portes ET, la figure 6 est un schéma simplifié de modèle de circuit intégré, et la figure 7 est un schéma d'une étape d'un procédé selon l'invention. La figure 1 représente les données et les produits logiciels nécessaires pour la mise en oeuvre d'un exemple de réalisation de l'invention. Pour définir un système électronique à circuit intégré, on part de circuits connus et de leurs encapsulations. Ces données, qu'on appellera par la suite données technologiques, concernent notamment les substrats au silicium (en particulier, le type et la concentration des porteurs), la 30 nature et les épaisseurs des diverses couches de métallisation, les types d'isolants et les boîtiers. Ainsi, on fournit une base de données 12 contenant les données caractéristiques fournies par les fabricants, à savoir les fondeurs de silicium et les fabricants de boîtiers. Par exemple, et de façon en soi connue, le fabricant de silicium fournit des informations détaillées sur la variation de densité d'impuretés dans l'épaisseur d'un substrat, sur les épaisseurs des couches conductrices et d'oxydes disposées sur le substrat. Les caractéristiques utiles pour le système d'aide à la conception de circuits intégrés sont extraites de la base 12, par un bloc de caractérisation 14 et ces données extraites par le bloc 14 sont comprimées dans un bloc 16. Par compression, on entend un procédé permettant de diminuer la quantité d'informations à stocker. Par exemple, le fondeur de silicium fournit des informations avec une grande précision sur la variation de densité d'impuretés dans l'épaisseur du substrat et la compression consiste à simplifier ces données en ne considérant que des tranches discrètes du substrat et en ne sélectionnant qu'une seule valeur dans chaque tranche. Pour caractériser un système électronique à circuit intégré, il faut, en plus des données technologiques, connaître les données de circuit qui sont stockées dans un bloc 22 de modèles de cellules ainsi que les données se rapportant à la disposition géométrique des éléments de circuits les uns par rapport aux autres, ces données étant stockées dans les blocs 32 et 40. Les modèles de cellules stockés dans le bloc 22 sont constitués par des circuits électriques formés de résistances, condensateurs, inductances et transistors ainsi que par la description électrique des sources de bruit et les gabarits de sensibilité au bruit. Les données des circuits élémentaires sont stockées dans un bloc 24. Par gabarit de sensibilité au bruit, on entend les seuils de sensibilité au bruit admissibles en fonction de la fréquence et/ou du temps. Selon l'invention, pour déterminer si les circuits utilisés pour réaliser un système à circuit intégré fonctionnent correctement, on détermine les caractéristiques de bruit de ses divers composants, à savoir, d'une part, le bruit émis par chaque circuit et, d'autre part, la sensibilité au bruit de chaque circuit. Pour caractériser le bruit, il faut effectuer des expériences dont la description est emmagasinée dans un bloc 26. Ces expériences sont des mesures (bloc 31) et/ou des simulations (bloc 30). Après réalisation des mesures et/ou des simulations, on obtient des signaux expérimentaux (simulation ou mesure) qui sont définis et stockés dans un bloc 28. Ces données de caractéristiques de cellules sont fournies ainsi au bloc 22 qui contient, non seulement l'organisation des circuits (c'est-à-dire les diverses parties de circuits et leurs connexions), mais aussi le bruit produit par chaque circuit ainsi que la sensibilité au bruit de chacun de ces circuits. On décrira plus loin, en relation avec les figures, des procédés permettant de caractériser le bruit émis et/ou la sensibilité au bruit reçu par chaque circuit. La sensibilité au bruit reçu est caractérisée par un gabarit de sensibilité. Pour que le circuit fonctionne correctement, il faut que chacun des circuits sensibles soit soumis à un bruit inférieur à un seuil déterminé. Ce bruit dépend non seulement des composants du circuit et de leurs connexions, mais aussi de leurs positions géométriques les uns par rapport aux autres. Cette segmentation des circuits est effectuée dans le bloc 34 qui reçoit des données fournies par un bloc 32 dans lequel on emmagasine, d'une part, les positions respectives des divers circuits et, d'autre part, les positions des lignes de connexion. Dans le cas où le système électronique est formé de plusieurs circuits intégrés, par exemple dans un même boîtier, on prévoit un bloc 40 dans lequel on fournit les données géométriques d'assemblage dans le boîtier, en particulier la position des circuits les uns par rapport aux autres à l'intérieur du boîtier. Le bloc 40 contient aussi les données de positions relatives de circuits intégrés quand on utilise un ensemble de circuits intégrés dans des boîtiers différents. Pour limiter les calculs, également comme décrit ci-après, les données des circuits retenus dans le bloc 34 sont emmagasinées par un bloc 42; la segmentation ainsi réalisée permet de sélectionner, sur la base des modèles de circuits emmagasinés dans le bloc 22, les éléments physiques des circuits générateurs de bruit et les éléments sensibles au bruit. Ainsi, à partir des données mémorisées par le bloc 42 et des données technologiques fournies par le bloc 16, ainsi qu'à l'aide des données de circuit et de bruit fournies par le bloc 22, un bloc 50 caractérise entièrement les interférences parasites entre les circuits. Ces caractérisations ou modèles contiennent notamment la fonction de transfert de l'ensemble du système qui véhicule des parasites. Ces caractérisations sont emmagasinées dans un bloc 52. Un bloc 54 reçoit des données du bloc 22 et du bloc 52 pour calculer la distribution du bruit issu des éléments générateurs de tels parasites. Cette distribution de bruit est stockée dans un bloc 56. Cette distribution de bruit est utilisée dans un bloc 58 qui parcourt l'ensemble des circuits sensibles au bruit et compare le gabarit de sensibilité de chacun de ces circuits sensibles avec le bruit auquel chacun de ces circuits est soumis, compte tenu de la position de chacun d'eux. Si aucun des éléments sensibles au bruit ne reçoit de parasites supérieurs à son gabarit, alors on produit un signal 60 de bonne marche du système électronique intégré. Dans le cas contraire, on produit un signal 62 de défectuosité de ce système électronique intégré. Liaison entre le bloc 16 de données technologiques et le bloc 50 fournissant les modèles électriques: Pour élaborer les modèles électriques en tenant compte des données technologiques, on peut faire appel à divers outils connus organisés sous forme de bibliothèques de modèles électriques de circuits formés de composants tels que des composants CMOS. Par exemple, la société américaine Cadence Design Systems fournit un logiciel SubstrateStorm. A titre d'exemple, encore, on peut citer l'outil logiciel Space de l'université néerlandaise de Delft. Les modèles représentent tant les composants que les paramètres de fabrication, notamment le substrat, le boîtier et les interconnexions. Ces dernières sont formées d'une superposition de couches de métal et d'isolant. Le modèle d'une interconnexion est une résistance et une inductance et l'isolant entre deux couches métalliques forme un condensateur. En outre, on considère qu'il existe une inductance mutuelle entre deux couches métalliques séparées par un isolant. Par exemple, l'outil logiciel Assura de la société Cadence Design Systems caractérise les interconnexions comme des inductances, des résistances et des condensateurs. On peut aussi citer les outils Calibre xRC et Calibre xL de la société Mentor Graphics. L'outil logiciel Space mentionné ci-dessus permet également de caractériser les interconnexions. Cependant, cet outil est limité aux résistances et aux condensateurs. Il peut être complété par un outil d'extraction des inductances et des mutuelles inductances tel que l'outil logiciel Fast Henry de l'université américaine MIT. Cet outil est décrit dans l'article de M. Kamon intitulé Fast Henry: a multiple accelerated 3D inductance extraction program , IEEE transactions MTT volume 42, n 9, pages 1750 à 1758, 1994. Les modèles électriques de boîtiers sont fournis en général par les fabricants de tels boîtiers. On peut également faire appel à un logiciel dénommé HFSS de la société américaine Ansoft. Liaison entre le bloc 16 de données technologiques et le bloc 34 de segmentation Les produits logiciels existants permettent de modéliser les morceaux de lignes indépendamment de leur position dans le circuit. Les lignes effectuent un transport d'alimentation, un transport de signal d'horloge et un transport d'information. Il existe aussi des éléments de lignes qui ne transportent aucun signal. Selon une réalisation particulièrement avantageuse de l'invention, on part de la constatation que le bruit se transporte principalement par les lignes d'alimentation. Ainsi, selon cette réalisation, dans le bloc 34, on identifie et on isole ces lignes d'alimentation et seules ces lignes, ainsi que le substrat et le boîtier, sont utilisés pour former le modèle électrique 50 qui caractérisera les éléments générateurs de bruit ou éléments parasites. Ainsi, contrairement à l'état antérieur de la technique, au lieu de tenir compte de tous les noeuds électriques, c'est-à-dire en général de millions de connexions électriques, on ne considère qu'un nombre très limité de connexions, sans compromettre la qualité de la modélisation. Toutefois, les noeuds d'alimentation sont, malgré tout, en nombre très important. En effet, une ligne de longueur 1 mm comportant des connexions de 0,1 , comporte 10.000 segments de lignes. En outre, le substrat comporte plusieurs couches, ce qui augmente d'autant la complexité. Pour limiter encore les calculs, grâce aux données fournies, d'une part, par le bloc 22 de modèles de cellules et, d'autre part, par le bloc 32 fournissant la géométrie des circuits intégrés, on identifie les éléments réellement sensibles au bruit. En outre, on tient compte de la distance séparant les éléments générateurs de bruit des éléments sensibles au bruit. Pour cette identification, on remarque d'abord que l'identification des éléments générateurs de bruit s'effectue pour chaque alimentation. En outre, selon une réalisation, pour tenir compte de la distance entre chaque générateur de bruit et chaque élément sensible au bruit, on subdivise l'espace, à deux dimensions, par exemple par un réseau à mailles carrées dont le pas augmente en fonction de la distance avec les éléments sensibles au bruit, et dans chaque maille, on effectue une simplification pour ne retenir qu'une contribution équivalente de tous les circuits générateurs de bruit se trouvant dans cette maille. Pour cette simplification: a) Tous les éléments électriques se trouvant entre deux noeuds identiques sont considérés comme étant en parallèle. b) Dans une maille, chaque réseau d'alimentation est connecté au substrat par un seul objet physique. Cet objet physique virtuel a une forme déterminée, par exemple carrée, dont l'aire est la somme des aires des objets physiques réels que l'on trouve dans chaque circuit de la maille. Sa position correspond au barycentre de toutes les surfaces considérées. Ainsi, on obtiendra des détails plus importants sur le bruit pour les générateurs de bruit lorsqu'ils sont proches des éléments sensibles au bruit. A titre d'exemple, différentes méthodes de maillage appliquées avec succès sont décrites dans un article de Volker Gaede et Olivier Günther intitulé Multidimensional Access Methods , ACM Computer Survey, Vol. 30, No. 2, pages 170 à 231, juin 1998. Sur la figure 2, on voit que l'espace à proximité d'un élément 100 sensible au bruit, est subdivisé avec des mailles fines alors que pour les mailles éloignées de l'élément 100, le pas est sensiblement plus important. En variante, le produit logiciel est tel qu'il permet de tenir compte de tous les noeuds, mais en affectant un poids différent à chaque noeud. Par exemple, si on veut tenir compte seulement des noeuds d'alimentation, alors on affectera un poids nul aux interconnexions avec les signaux d'horloge et aux bus. Il est également possible d'indiquer un degré de précision sur le modèle électrique pour chaque noeud; à titre d'exemple, le modèle peut négliger les inductances à chaque noeud. A titre d'exemple encore, on sélectionne les interconnexions avec les signaux d'horloge qui fournissent des fronts de montées ou de descentes raides à une grande fréquence - et les grands bus. Les modèles de cellules 22. Ces modèles de cellules 22 servent surtout à identifier et/ou caractériser les éléments générateurs de bruit. Pour caractériser ces éléments générateurs de bruit, on peut faire appel, selon une première réalisation de l'invention, à la technologie décrite dans la demande de brevet européen 1.134.676. Pour illustrer le procédé décrit dans ce brevet antérieur, on a représenté sur la figure 3, une porte ET comportant deux entrées A et B avec une alimentation fournissant à l'entrée une tension Vdd, et une intensité idd, et à la sortie une tension Vss et un courant En outre, cette porte ET fournit son signal de sortie sur une charge qui est, par exemple, un condensateur. La porte ET injecte enfin un courant isub directement dans le substrat semiconducteur. Pour caractériser le bruit fourni par une telle porte ET, on simule diverses possibilités de commutations. Ainsi, comme montré sur le figure 4a, on simule les signaux sur les entrées A et B avec des fronts de montées et des fronts de descentes à divers instants. Pour chacune de ces situations, on détermine par exemple par simulation, les valeurs idd, iss et isub comme représenté par les diagrammes des figures 4b, 4c et 4d. Le courant iss est le courant consommé qui diffère du courant fourni idd puisque ce courant fourni idd est dérivé vers la charge ainsi que vers le substrat isub. Les diverses formes d'ondes correspondant aux diverses transitions sont stockées dans une base de données de grande capacité. Ensuite, on part d'un circuit élémentaire à porte ET, et on considère le circuit plus complexe constitué de deux portes ET comme représenté sur la figure 5. Dans cet exemple, une entrée de la seconde porte ET est connectée à la sortie de la première porte ET et la seconde entrée de la seconde porte ET reçoit un signal C. Ainsi, ce circuit à deux portes ET comporte trois entrées A, B et C. On considère alors les diverses combinaisons possibles de signaux A, B et C. Une combinaison de valeurs de signaux A, B et C constitue un vecteur d'entrée. Etant donné que, dans le cas général, on ne peut pas considérer toutes les possibilités de combinaisons, des procédés connus permettent de sélectionner des valeurs d'entrée représentatives. Pour déduire les formes d'ondes des courants des formes d'ondes obtenues dans le cas d'une simple porte ET, on observe que le courant d'entrée de l'alimentation est la somme des courants d'entrée i1 et i3 sur chacune des portes et, de même, le courant de sortie iss est la somme des courants de sortie i2 et i4 sur chacune des portes. Dans ces conditions, les formes d'ondes des courants idd et iss sont des sommes de valeurs stockées (figures 4b et 4c). Les modèles de cellules 22 sont également utilisés pour identifier et caractériser le gabarit de sensibilité des cellules sensibles au bruit. On rappelle que, par gabarit , on entend le seuil de sensibilité au bruit de la cellule correspondante pour chaque fréquence. Dans d'autres réalisations, on considère les valeurs de sensibilité au bruit en fonction du temps, ce temps étant déterminé par une référence telle qu'une horloge. Par exemple, dans le cas d'un convertisseur analogique/numérique, la sensibilité au bruit est la plus importante pendant l'échantillonnage du signal analogique. Il faut également noter qu'une cellule n'est pas exclusivement considérée comme génératrice de bruit ou sensible au bruit. Ainsi, chaque modèle de circuit est soit un générateur de bruit, soit un gabarit de sensibilité au bruit, soit une combinaison des deux. Par ailleurs, on peut noter qu'il faut identifier la connexion physique de chaque cellule vers le substrat pour chacun des réseaux d'alimentation. En outre, on peut relever que la précision des calculs peut être améliorée en prenant en compte la résistance du conducteur qui relie les composants actifs de la cellule au point de connexion de l'alimentation du réseau d'alimentation dans la cellule. Enfin, il faut aussi, en général, tenir compte des capacités de découplage entre alimentations formées par les caissons des transistors complémentaires, ces capacités ayant une influence significative sur le transfert du bruit. Distribution du bruit sur les victimes Pour caractériser le bruit, il faut déterminer les variations des tensions vdd et vss pour chaque réseau d'alimentation. A cet effet, on part des variations déterminées pour idd et comme décrit ci-dessus (dans un exemple simplifié), et on tient compte des modèles de circuits qui sont par exemple simulés par des réseaux RC (résistances et condensateurs). De façon en soi connue, on considère que les réseaux d'alimentation des circuits générateurs de bruit sont reliés aux circuits sensibles au bruit par l'intermédiaire du substrat, lequel est également simulé sous la forme d'un circuit RC. Ainsi, le bruit est caractérisé par les formes d'ondes aux points de connexion reliés aux circuits sensibles au bruit. Le procédé de caractérisation de la distribution de bruit que l'on vient de décrire n'est pas toujours satisfaisant. En effet, il nécessite une simulation analogique relativement complexe. Cette simulation analogique est de type Spice comme par exemple proposée dans une version 3f5 dans le site Internet de l'université américaine de Berkeley. On peut également citer des simulateurs commerciaux tel que le logiciel Spectre distribué par la société Cadence Design Systems. Ce procédé présente aussi l'inconvénient de nécessiter un modèle simplifié qui ne tient compte que du couplage par le substrat entre circuits générateurs de bruit et circuits sensibles au bruit. Ainsi, selon un mode de réalisation, l'invention apporte deux perfectionnements à la technique connue, ces perfectionnements pouvant s'utiliser indépendamment l'un de l'autre. Le premier perfectionnement consiste à faire appel à un modèle plus réaliste de circuit, comme représenté par un exemple simplifié sur la figure 6. Le modèle de circuit tient compte, non seulement du couplage par le substrat mais aussi du couplage par les interconnexions et par le boîtier. Ainsi, comme montré sur la figure 6, le substrat 78 supporte un plot d'entrée d'alimentation 82 relié par un fil 80 à une patte 84 du boîtier. Le fil de liaison 80 est modélisé par une inductance et une résistance. Sur le substrat 78, sont formées des interconnexions sous forme de lignes métalliques 86, par exemple pour le réseau d'alimentation Vdd. Ces lignes métalliques 86 alimentent un circuit 88 réalisé sur le substrat 78, ce circuit 88 étant par exemple de type numérique avec un accès 98. Les fils 86 sont représentés par des inductances et des résistances ainsi que des capacités 90 avec d'autres fils 92. On tient compte, dans ce modèle, des inductances mutuelles entre fils 80, 86 et 94. Le fil 94 est, lui aussi, relié à une patte 96 du boîtier. La précision du modèle peut être améliorée en incluant les capacités entre les fils 86 et le substrat 78, ainsi que les capacités de couplages entre fils 80 et 94 et entre pattes 84 et 96. Les plots 84, 96 ainsi que l'accès 98 au circuit 88 et l'accès 102 à un circuit 104 sur le substrat constituent des points d'interconnexion vers les alimentations et vers les circuits sensibles au bruit. Les circuits 88 et 104 sont reliés au substrat. On sait caractériser des circuits comportant des multiplicités de noeuds, à savoir, les noeuds relatifs aux alimentations 82, 84, 98, 102, 96, ainsi que les noeuds NI, N2 qui constituent les noeuds d'un réseau. Les lois de Kirchoff permettent de relier entre elles les diverses valeurs d'intensités de courant dans le réseau. On sait que les tensions et les courants injectés de l'extérieur dans un tel système peuvent se représenter par un vecteur b et que ce vecteur b est relié au vecteur x qui représente les variables internes du système, c'est-à-dire les tensions de noeuds et les courants de branches. La relation entre b et x est la suivante: b = Ax relation dans laquelle A est une matrice représentant les paramètres caractéristiques des divers éléments du réseau. Cette matrice est une fonction de transfert combinant les influences respectives du substrat, des interconnexions et du boîtier. Ainsi, x représente l'influence des générateurs de bruit sur les éléments sensibles au bruit. Selon encore un autre aspect de l'invention, qui peut s'utiliser indépendamment de l'aspect que l'on vient de décrire - à savoir utiliser un modèle plus complet de circuits que le modèle de l'état antérieur de la technique - on simplifie les calculs en ne conférant qu'un nombre limité de paramètres aux formes d'ondes des courants et tensions aux points d'accès. A cet effet, selon une réalisation, on découpe chaque forme d'onde 120 (fig. 7) qui est représentée par un signal de courant ou tension variant en fonction du temps, en fenêtres temporelles d'une durée déterminée, par exemple 100 picosecondes, et dans chacune de ces fenêtres temporelles, par exemple to (figure 7), on détermine la valeur minimum m et la valeur maximum M du signal ainsi que le temps minimum tm de montée et le temps minimum de descente td des signaux. Ces quatre paramètres m, M, tm, td sont des caractéristiques d'un signal en dents de scie. Ce signal peut aisément être représenté par sa transformée de Fourier ou analogue, telle qu'une transformée de Laplace. Le nombre de paramètres de ces transformées est également restreint. Ainsi, l'équation Ax = b peut être utilisée avec les transformées de Fourier ou de Laplace, ce qui permet de se passer des simulations analogiques complexes. Autrement dit, avec cette simplification, on ne tient pas compte des valeurs antérieures des signaux, les valeurs instantanées de ces signaux suffisant pour caractériser le bruit atteignant chaque circuit sensible. En variante, à la place des paramètres tm et td, on considère les plus fortes pentes de montée et de descente des signaux. Le procédé selon l'invention permet de déterminer si un système électronique intégré faisant appel à des signaux analogiques, fonctionne correctement avant même de le réaliser physiquement, avec des bases de données ayant des capacités de mémoire raisonnables et avec des temps de calcul relativement courts
L'invention concerne un procédé pour vérifier, avant fabrication, le bon fonctionnement de systèmes électroniques à circuit(s) intégré(s) faisant appel à des signaux analogiques.Il comporte les étapes suivantes :- identification (22) des circuits sensibles au bruit,- établissement d'un gabarit de sensibilité acceptable pour ces circuits sensibles au bruit,- identification (34) des circuits générateurs de bruit,- modélisation du bruit,- détermination (50) de la fonction de transfert du bruit vers les circuits sensibles, et- comparaison (58) du niveau de bruit atteignant les circuits sensibles avec un gabarit de seuil de sensibilité acceptable pour les circuits sensibles.
1. Procédé pour vérifier, avant fabrication, le bon fonctionnement de systèmes électroniques à circuit(s) intégré(s) faisant appel à des signaux analogiques caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: identification (22) des circuits sensibles au bruit, - établissement d'un gabarit de sensibilité acceptable pour ces circuits sensibles au bruit, identification (34) des circuits générateurs de bruit, -modélisation du bruit, - détermination (50) de la fonction de transfert du bruit vers les circuits sensibles, et comparaison (58) du niveau de bruit atteignant les circuits sensibles avec un gabarit de seuil de sensibilité acceptable pour les circuits sensibles. 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que les circuits sensibles au bruit sont choisis dans le groupe comprenant: les circuits analogiques et RF, notamment les amplificateurs, les filtres, les oscillateurs, les mélangeurs, les échantillonneurs-bloqueurs, des circuits numériques de type mémoire, les PLL, des circuits d'entrée- sortie, et les références de tension. 3. Procédé selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que les circuits générateurs de bruit font partie du groupe comportant: les circuits numériques, les cellules mémoires, et des circuits analogiques et RF tels que des oscillateurs contrôlés en tension (VCO) et des amplificateurs de puissance. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3 caractérisé en ce que pour identifier les circuits générateurs de bruit et les circuits sensibles ainsi que leurs paramètres respectivement de génération de bruit et de sensibilité, - on détermine les positions relatives des différents blocs ou circuits composant le système, - on détermine la dimension et la position des diverses lignes d'alimentation, - on détermine les points d'entrée/sortie, et - on détermine le bruit atteignant chaque circuit sensible par les positions relatives des circuits générateurs de bruit et des circuits sensibles au bruit. 5. Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que, pour modéliser le bruit et déterminer la fonction de transfert du bruit vers les circuits sensibles, parmi les interconnexions, on tient compte seulement des connexions aux lignes d'alimentation. 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que pour modéliser le bruit et déterminer la fonction de transfert du bruit vers les circuits sensibles, on affecte un poids plus important aux circuits générateurs de bruit proches des circuits sensibles qu'aux circuits générateurs de bruit plus éloignés des circuits sensibles. 7. Procédé selon la 6 caractérisé en ce que pour conférer un poids plus important aux circuits générateurs de bruit proches des circuits sensibles, on subdivise l'espace à deux dimensions d'un système d'un circuit intégré, la subdivision étant d'autant plus fine que le circuit générateur de bruit est proche d'un circuit sensible. 8. Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que, pour modéliser le bruit et déterminer la fonction de transfert du bruit vers les circuits sensibles, on attribue à chaque connexion ou noeud un poids variable, le poids le plus important étant pour les connexions d'alimentation et pour les connexions qui fournissent des signaux à fronts de montée ou de descente raides. 9. Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que, pour modéliser le bruit des circuits générateurs de bruit, on mémorise, pour une sélection de signaux d'entrée, une pluralité de formes d'ondes de signaux à des noeuds ou connexions par lesquels transitent le bruit. 10. Procédé selon la 9 caractérisé en ce 35 qu'on découpe chaque forme d'ondes en fenêtres temporelles (to) et en ce que pour chaque fenêtre temporelle, la forme d'onde est représentée par un signal en dents de scie. 11. Procédé selon la 10 caractérisé en ce que le signal en dents de scie est obtenu à partir de la valeur minimum (m) et de la valeur maximum (M) dans chaque fenêtre temporelle ainsi que du temps de montée minimum et du temps de descente minimum dans cette fenêtre temporelle, ou de la plus forte pente de montée et de la plus forte pente de descente dans cette fenêtre. 12. Procédé selon l'une des 9 à 11 caractérisé en ce que les diverses formes d'ondes sont découpées en fenêtres temporelles et en ce que pour chaque fenêtre temporelle, on choisit des valeurs représentant la forme d'onde telles qu'elles permettent de tenir compte seulement des valeurs instantanées des signaux, sans tenir compte des valeurs antérieures. 13. Procédé selon une des 9 à 12 caractérisé en ce qu'on effectue la transformée de Fourier, de Laplace ou analogue du signal en dents de scie pour déterminer le niveau de bruit.
G
G06
G06F
G06F 17
G06F 17/50
FR2897537
A1
RACCORD POUR POCHE DE STOMIE, DU TYPE DEUX PIECES, FIXE PAR COLLAGE
20,070,824
La présente invention concerne un appareillage de stomie du type deux pièces. Plus précisément, l'invention concerne un raccord adhésif d'un tel appareillage. Un raccord adhésif d'appareillage de stomie du type deux pièces comprend d'une part un support muni d'un étrier de fixation à la peau d'un patient et d'une piste de collage, et d'autre part une poche munie d'une piste de collage portant un adhésif. Ces raccords collés permettent l'utilisation d'un même support avec plusieurs poches successives, sans irriter la peau du patient par un retrait fréquent du support. Comme l'adhésif qui fixe la poche au support est l'élément d'interface, il constitue l'élément le plus fragile et, pour cette raison, il est toujours placé sur la poche, qui est l'élément à usage unique et de courte durée, et non sur le support, qui est un élément relativement fixe, utilisé avec plusieurs poches les unes après les autres. Dans ces appareillages de type deux pièces à raccord collé, l'adhésif placé entre les pistes du support et de la poche, pour ne pas rester collé sur la piste du support lors du retrait de la poche, présente toujours une plus grande adhésivité à la piste de la poche qu'à la piste du support. L'utilisation d'un tel appareillage de stomie de type deux pièces comprend donc la mise en oeuvre de deux inter-faces collées : une première interface se trouve entre le support et la peau du patient, et l'autre entre les pistes du support et de la poche. Ces interfaces collées comprennent des adhésifs qui sont tous deux du type "structurel". Un adhésif "structurel" est tel que les parties collées supportent une charge au moins égale à leur poids. Ces adhésifs se distinguent des adhésifs de retenue qui ne sont pas soumis en permanence à des forces d'arrachement, et des adhésifs de colmatage dont le rôle est essentiellement une obturation. Dans le cas des appareillages de stomie, lorsqu'une poche contient des matières évacuées, son poids est bien supérieur à celui des parties collées par un adhésif qui doit donc être de type structurel. On sait que les adhésifs structurels résistent d'autant mieux que leur une épaisseur faible, compte tenu des limites fixées par l'application. En effet, une trop grande épaisseur du film ou de la couche d'adhésif réduit la force de retenue ; cependant, il est nécessaire que le film ou la couche ne soit pas trop mince, car il peut alors provoquer un collage discontinu. Dans le cas des appareillages de stomie, toute discontinuité de collage entraîne des fuites des matières évacuées, notamment liquides, et laisser passer de mauvaises odeurs. Les couches adhésives des appareillages de stomie doivent avoir une résistance au cisaillement particulière-ment élevée car, en position debout du patient, tout le poids de la poche s'exerce dans le plan des surfaces de col- lage. De manière générale, on considère que, dans les joints collés, l'adhésif structurel doit avoir une épaisseur comprise entre 0,1 et 0,43 mm (4 à 13 millièmes de pouce). Pour cette raison, on utilise, pour le collage des pistes du support et de la poche, un adhésif structurel de faible épaisseur, de l'ordre de 0,1 à 0,3 mm en général. Cependant, la couche d'adhésif structurel placée entre le support et la peau du patient a une plus grande épaisseur, par exemple de 1 à 2 mm. En effet, l'utilisation d'un simple adhésif au contact de la peau pose des problèmes de tolérance cutanée, de sorte qu'on ne peut pas utiliser un "simple" adhésif. Le matériau utilisé d'une part doit être déformable, compte tenu des mouvements de la surface de la peau (une couche rigide réduit beaucoup le confort du patient) dus aux mouvements du patient, mais doit aussi avoir des propriétés non irritantes au contact de la peau. Pour cette raison, on utilise essentiellement des couches de "gomme" chargée en hydrocolloïdes. La résistance "structurelle" d'une telle couche est obtenue par l'utilisation d'un matériau à propriétés élastomères. La couche d'adhésif structurel placée entre le support et la peau du patient est donc spécialement adaptée aux conditions fixées par cette application : la déformation de la peau et, de façon plus générale, de la partie de corps entourant une stomie lorsque le patient effectue divers mouvements, et l'absence d'irritation de la peau. Ces conditions sont remplies lors de l'utilisation d'une couche de "gomme" à propriétés élastomères chargée en hydrocolloïdes, ayant une épaisseur de l'ordre de un à deux millimètres. Dans :Les appareillages de stomie du type deux pièces à raccord collé concernés, la couche de gomme, le plus souvent collée à une feuille de support (cette couche et la feuille, avec parfois une feuille protectrice de la gomme, étant parfois appelées "étrier" ou "protecteur cutané"), est en général fixée à la piste du support par une simple soudure circulaire de faible largeur entre la feuille de support et la piste. De cette manière, la piste du support est relativement indépendante de l'étrier et la piste de la poche peut ainsi être facilement collée sur la piste du support. Cependant, on s'est déjà rendu compte, comme décrit par exemple dans le document WO 96/38 106, qu'il se forme parfois des plis entre les pistes du support et de la poche, notamment lorsque le patient qui porte l'appareillage se baisse. On conçoit que de tels plis, s'ils conduisent à la formation de canaux, c'est-à-dire à des décollements plus ou moins fins suivant une ou plusieurs lignes de pli, entraînent presque nécessairement des fuites non seulement de gaz et d'odeurs dans le cas des poches de colostomie, mais surtout de fluides dans le cas des poches d'iléostomie et d'urostomie. La formation de ces plis, et donc des décollements de la piste de :La poche, est due au fait que la piste du support et, en conséquence, celle de la poche après collage, ne sont pas suffisamment découplées de l'étrier du support qui doit avoir une grande liberté de déformation et une grande souplesse pour suivre au mieux les mouvements du patient. Pour la solution de ce problème, les documents WOû01/85 074 et WO-2004/039 293 décrivent diverses solutions destinées à augmenter le découplage entre la piste du support et l'étrier de celui-ci. L'invention concerne une solution tout à fait différente du problème précité posé par la formation de plis pouvant être à l'origine de fuites. Plus précisément, selon l'invention, la couche adhésive assurant le collage entre les pistes du support et de la poche est constituée d'une masse à propriétés élastomères suffisamment épaisse pour qu'elle encaisse les déformations au niveau d'une ou plusieurs lignes de pli et empêche en pratique les fuites entre les deux pistes. Ainsi, l'invention concerne un raccord adhésif pour appareillage de stomie du type deux pièces, comprenant un support muni d'un étrier de fixation à la peau d'un patient et d'une piste de collage, et une poche munie d'une piste de collage portant un adhésif ; selon l'invention, l'adhésif de la piste de collage de la poche est une couche d'un adhésif structurel ayant une épaisseur d'au moins 0,5 mm, et de préférence d'au moins 0,6 mm. De préférence, la couche d'adhésif structurel de la poche forme une masse adhésive élastomère. De préférence, l'adhésif de la couche d'adhésif structurel contient un un polymère choisi parmi les polymères d'uréthanne et les copolymères séquencés à séquences triples. Le copolymère séquencé à séquences triples est par exemple choisi parmi les copolymères styrène-isoprène-sty- rène, styrène-butadiène-styrène, styrène-éthylène-butadiènestyrène, et styrène-isoprène-butadiène-styrène. Le copolymère séquencé peut aussi être mélangé à un polymère linéaire. De préférence, la surface de la piste de la poche portant l'adhésif a subi un traitement d'augmentation d'adhérence. Par exemple, le traitement d'augmentation d'adhérence est un traitement chimique, tel qu'une réaction de substitution en surface, ou un traitement physique, tel qu'un traitement d'augmentation de la microrugosité, par exemple par un traitement par effluves. Dans une variante, la couche adhésive est collée sur une feuille intermédiaire de support elle-même collée à la piste de la poche. De préférence, le raccord comporte un organe de positionnement préalable de la piste de la poche par rapport à la piste du support. Dans un exemple, l'organe de positionnement préalable comprend des organes de coopération disposés à l'extérieur des pistes du support et de la poche. Dans un autre exemple, l'organe de positionnement préalable est disposé à l'intérieur des pistes de la poche et du support, et la couche adhésive de la piste de la poche porte une feuille protectrice formée de deux parties au moins pliées sur elles-mêmes. Grâce aux propriétés précitées, le complexe piste du support/adhésif structurel/piste de la poche peut être plié jusqu'à un angle de 135 avant que des décollements ne se forment. Ainsi, selon l'invention, des propriétés de déformabilité sont introduites dans la couche adhésive placée entre les deux pistes. Ces propriétés de déformabilité sont obtenues par utilisation d'un matériau particulier à propriétés élastomères, ayant bien entendu des propriétés adhésives vis-à-vis des pistes du support et de la poche. Le matériau utilisé à cet effet, qui a des propriétés élastomères, est avantageusement un copolymère séquencé. Le copolymère séquencé peut être un copolymère de styrèneisoprène-styrène, un copolymère de styrène-butadiène-sty- rène, un copolymère de styrène-éthylène-butadiène-styrène, ou un copolymère de styrène-isoprène-butadiène-styrène. Ce copolymère séquencé peut être mélangé à d'autres polymères, notamment de type linéaire, par exemple un polymère de l'un des motifs du copolymère séquencé concerné. L'essentiel est que le matériau obtenu pour la couche présente des propriétés élastomères. L'adhésif de la couche d'adhésif structurel peut aussi être une gomme à base de polyuréthane. Bien entendu, comme dans tout raccord pour appareillage de stomie de type deux pièces, la couche adhésive doit présenter une adhérence plus grande à la piste de la poche qu'à la piste du support. Ce résultat peut être obtenu de diverses manières connues. D'abord, les natures chimiques des deux pistes peuvent être choisies afin que le matériau de la piste de la poche soit plus compatible avec le matériau de la couche adhésive que le matériau de la piste de support. Les adhérences relatives de la couche adhésive aux deux pistes peuvent être modulées soit par augmentation d'adhérence à la piste de la poche, soit par réduction d'adhérence à la piste du support. Bien entendu, il est préférable d'obtenir une adhérence élevée et donc d'augmenter l'adhérence à la piste de la poche. L'augmentation d'adhérence peut être obtenue par un traitement chimique ou par un traitement physique. Comme traitement chimique, on peut considérer un trai- tement chimique de la surface par une réaction de substitution de groupes de surfaces du matériau de la piste ou par une simple attaque chimique. Comme traitement physique, on peut envisager, de manière connue, l'augmentation de rugosité de la surface de la piste de la poche, par exemple par création d'une micro-rugosité par divers processus physiques, soit purement mécaniques, soit électriques, par exemple par des décharges par effluves. Un exemple de traitement de réduction d'adhérence à la piste du support peut être au contraire un lissage de la surface de :La piste du support, par exemple par utilisation d'un matériau dont la surface a subi une fusion au moins partielle. Lorsque l'obtention de cette gradation d'adhérence pose des problèmes, il est possible d'utiliser une feuille intermédiaire. Plus précisément, la couche adhésive à propriétés élastomères peut être collée à une feuille mince avec laquelle elle est très compatible, et cette feuille mince est elle-même collée par un adhésif structurel très mince à la piste de la poche. De tels adhésifs peuvent être ceux qui sont couramment utilisés avec une faible épaisseur entre les pistes des appareillages deux pièces connus. Comme dans tout raccord collé d'appareillage de stomie de type deux pièces, il est souhaitable que les deux parties de raccord soient positionnées préalablement l'une par rapport à l'autre, avant le collage. A cet effet, il est avan- tageux que le raccord comprenne un organe de positionnement préalable, par exemple de type décrit dans le document WO-2005/025466. Exemple Dans un exemple, la piste de la poche est formée de polyéthylène de 450 pin d'épaisseur, ayant une résistance à la traction de 49 N. La piste du support est formée de copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle de 350 pm d'épaisseur, ayant une résistance à la traction de 38 N. Sa limite élastique est de 20 N. Le matériau de la couche d'adhésif structurel à propriétés élastomères est un copolymère styrène-isoprène-styrène ayant une dureté Shore A inférieure à 8, un module de Young inférieur à 0,06 MPa, et une épaisseur de 0,9 mm. La surface de la piste de la poche a subi un traitement par effluves, de sorte qu'elle présente une force de séparation par pelage nettement supérieure à 38 N, alors que la force de séparation par pelage de la piste du support est de l'ordre de 23 N. Dans une variante, le matériau de la couche d'adhésif structurel à propriétés élastomères est un polymère d'uréthanne (PUR) ayant une dureté Shore A inférieure à 15, un module de Young inférieur à 0,05 MPa, et une épaisseur de 0,9 mm
L'invention concerne un raccord pour poche de stomie.Elle se rapporte à un raccord pour poche de stomie, du type deux pièces, fixé par collage et comprenant un support muni d'un étrier de fixation à la peau d'un patient et d'une piste de collage, et une poche munie d'une piste de collage portant un adhésif ; l'adhésif de la piste de collage de la poche est une couche d'un adhésif structurel ayant une épaisseur d'au moins 0,6 mm, qui forme une masse adhésive élastomère. L'adhésif de la couche d'adhésif structurel contient un copolymère séquencé à séquences triples, tel qu'un copolymère styrène-isoprène-styrène. La piste de la poche a sa surface portant l'adhésif qui a subi un traitement d'augmentation d'adhérence, tel qu'un traitement d'augmentation de la rugosité. Le raccord peut comporter un organe de positionnement préalable de la piste de la poche par rapport à la piste du support.Application aux poches de colostomie, d'iléostomie et d'urostomie.
1. Raccord pour appareillage adhésif de stomie, du type deux pièces, comprenant un support muni d'un étrier de fixation à la peau d'un patient et d'une piste de collage, et une poche munie d'une piste de collage portant un adhésif, caractérisé en ce que l'adhésif de la piste de collage de la poche est une couche d'un adhésif structurel ayant une épaisseur d'au moins 0,5 mm. 2. Raccord selon la 1, caractérisé en ce 10 que la couche d'adhésif structurel de la poche forme une masse adhésive élastomère. 3. Raccord selon la 2, caractérisé en ce que l'adhésif de la couche d'adhésif structurel contient un polymère choisi parmi les polymères d'uréthanne et les copo- 15 lymères séquencés à séquences triples. 4. Raccord selon la 3, caractérisé en ce que le copolymère séquencé est choisi parmi les copolymères styrène-isoprène-styrène, styrène-butadiène-styrène, styrène-éthylène-butadiène-styrène, et styrène-isoprène-buta- 20 diène-styrène. 5. Raccord selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la piste de la poche a sa surface portant l'adhésif qui a subi un traitement d'augmentation d'adhérence. 25 6. Raccord selon la 5, caractérisé en ce que le traitement physique d'augmentation d'adhérence est un traitement d'augmentation de la rugosité. 7. Raccord selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la couche adhésive est collée 30 sur une feuille intermédiaire de support elle-même collée à la piste de la poche. 8. Raccord selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un organe de positionnement préalable de la piste de la poche par rapport 35 à la piste du support. 9. Raccord selon la 8, caractérisé en ce que l'organe de positionnement préalable comprend desorganes de coopération disposés à l'extérieur des pistes du support et de la poche. 10. Raccord selon la 8, caractérisé en ce que l'organe de positionnement préalable est disposé à 5 l'intérieur des pistes de la poche et du support, et la couche adhésive de la piste de la poche porte une feuille protectrice formée de deux parties au moins pliées sur elles-mêmes.
A
A61
A61L
A61L 24
A61L 24/04
FR2900240
A1
COMPARATEUR A FENETRE D'UNE TENSION ALTERNATIVE
20,071,026
B7571 - 06-TO-087 1 Domaine de l'invention La présente invention concerne de façon générale les comparateurs d'une tension alternative par rapport à un seuil et, plus particulièrement, les comparateurs à fenêtre qui détectent la présence d'une tension alternative à l'intérieur d'une fenêtre définie par des seuils autour du zéro de tension. Un exemple d'application de la présente invention concerne les détecteurs de défaillance d'un conunutateur d'alimentation d'une charge alternative. Un autre exemple d'application de l'invention concerne les détecteurs de passage par zéro pour déclencher des interrupteurs autour du zéro d'une tension d'alimentation alternative. Un autre exemple d'application de la présente invention concerne la détection d'état d'une charge du point de son alimentation, par exemple la détection de l'état d'une lampe à décharge haute intensité, utilisée en particulier dans le domaine automobile. Exposé de l'art antérieur La figure 1 représente, de façon très schématique, un exemple de montage utilisant un comparateur alternatif 1 (AC COMP) du type auquel s'applique la présente invention. Dans cet exemple, une charge 2 (L) est en série avec un interrupteur bidirectionnel K entre deux bornes 3 et 4 d'application d'une B7571 - 06-T0-087 2 tension d'alimentation alternative Vac. Le comparateur 1 comporte deux bornes d'entrée 11 et 12 respectivement connectées aux bornes de l'interrupteur K et compare la valeur absolue de la tension Vin aux bornes de cet interrupteur par rapport à un seuil TH. Le comparateur 1 est alimenté par une tension continue Vcc relativement basse (typiquement de quelques volts à quelques dizaines de volts) par rapport à la tension d'alimentation alternative relativement haute (une ou plusieurs centaines de volts) et fournit un signal de détection OUT à deux états selon que la tension Vin dépasse ou non en valeur absolue le seuil TH. La figure 2 illustre par un chronogramme le fonctionnement du comparateur 1 de la figure 1. La tension alter-native Vin est supposée identique à la tension Vac (interrupteur K ouvert) et le signal de sortie OUT est dans cet exemple supposé activé (état 1 correspondant typiquement au niveau Vcc) lorsque la tension Vin est à l'intérieur de la fenêtre définie par le seuil TH autour du niveau O. La figure 3 représente un exemple d'application de la présente invention à la détection du passage par zéro d'une tension d'alimentation alternative Vac appliquée entre deux bornes 3 et 4 d'un circuit constitué d'une charge 2 en série avec un commutateur alternatif bidirectionnel (dans cet exemple un triac 5). Le circuit 1 fournit le résultat OUT de sa détection à un circuit 6 (CTRL) de commande du triac 5. Le seuil TH est fixé par le circuit 6 et est typiquement une amplitude de quelques volts autour du zéro de tension de sorte que le signal OUT est envoyé sur une entrée ZVS du circuit 6 pour lui permettre de démarrer les périodes de conduction du commutateur 5 autour du zéro tension. Le circuit 6 est, comme le circuit 1, alimenté par une basse tension continue Vcc. La figure 4 représente, de façon très schématique et sous forme de blocs, un autre exemple d'application de l'invention à la détection de dysfonctionnements (sortie FAIL du circuit 1) d'une lampe 2' à décharge alimentée par une tension alternative Vac. Pour simplifier, l'interrupteur de commande de B7571 - 06-T0-087 3 la charge 2' n'a pas été illustré. Le rôle du détecteur 1 est de détecter l'état (excité ou non) de la lampe 2' en comparant la valeur absolue de la tension à ses bornes par rapport au seuil TH. La figure 5 représente le schéma électrique d'un premier exemple classique de comparateur à fenêtre d'une tension alternative. On suppose une comparaison de la tension Vin aux bornes d'un triac 5 de commande d'un moteur M par rapport à deux seuils encadrant le niveau moyen de la tension alternative. Le comparateur de la figure 5 est basé sur l'utilisation de diodes Dl à D4 de limitation de tension en entrée d'amplificateurs 21 et 22 d'adaptation de niveau (BUFF) dont les sorties sont combinées par une porte logique 23 (XOR) réalisant une fonction de type OU-Exclusif et fournissant le signal OUT. L'entrée du premier amplificateur 21 est connectée au point milieu d'une association en série de résistances R24 et R25 reliées aux bornes 11 et 12 du triac 5 ainsi qu'au point milieu d'une association en série de deux premières diodes Dl et D2 entre les bornes d'application de la tension continue Vcc. Dans cet exemple, la borne positive d'application de la tension Vcc est confondue avec la borne 11 et avec la borne 3 tandis que la borne de masse 13 n'a pas de lien avec l'alimentation alternative. L'entrée du deuxième amplificateur 22 est reliée au point milieu d'une association en série de deux résistances R26 et R27 entre la borne 12 et la masse 13 ainsi qu'au point milieu d'une association en série de deux deuxièmes diodes D3 et D4 entre les bornes 11 et 13. Le seuil TH autour du zéro de tension est fixé, (côté positif), par le rapport des résistances R24 et R25 et, côté négatif, par le rapport des résistances R26 et R27. Par exemple, R24 = R27 et R25 = R26. Un inconvénient du circuit de la figure 5 est son encombrement. Il requiert quatre résistances, quatre diodes, deux amplificateurs d'adaptation de niveau ainsi qu'une porte logique de type XOR. B7571 - 06-T0-087 4 Un autre inconvénient est la présence de potentiels négatifs par rapport à la masse (tension d'une jonction de diode lors des alternances négatives), ce qui complique l'intégration. Les figures 6A, 6B et 6C illustrent par des exemples de chronogrammes représentant respectivement la tension Vac, le courant I injecté dans la source basse tension Vcc et le signal OUT, le fonctionnement du circuit de la figure 5. La figure 6B illustre un inconvénient supplémentaire de ce circuit qui est, lors des alternances positives de la tension alternative Vac, d'engendrer un courant inverse dans la tension continue Vcc. Un tel courant risque d'endommager la source de tension Vcc, notamment si celle-ci atteint une tension supérieure à celle imposée par un régulateur de tension à cause du courant parasite injecté. La figure 7 représente un deuxième exemple classique de comparateur 1' d'une tension alternative Vin par rapport à un seuil autour du zéro de tension. Pour simplifier la représentation de la figure 7, les éléments en amont du comparateur à fenêtre n'ont pas été illustrés. Le circuit de la figure 7 utilise deux comparateurs différentiels 31 et 32 alimentés par la tension Vcc et dont les sorties respectives sont combinées par une porte 23 de type OU-Exclusif également alimentée par la tension Vcc et fournissant le signal OUT. Des premières entrées (respectivement non inver- seuse et inverseuse) des comparateurs 31 et 32 sont reliées au point milieu d'une association en série de deux résistances R34 et R35 entre les bornes 11 et 13 (masse), ce point milieu étant également relié à la borne 12 par une résistance R39 de forte valeur (de l'ordre du Meghoms) dont le rôle est de tenir la tension par rapport au circuit amont. Les deuxièmes entrées (inverseuse et non inverseuse) des comparateurs 31 et 32 sont respectivement reliées aux points milieu d'une association en série de trois résistances R36, R37 et R38 entre les bornes 11 et 12. Cette association en série a pour objet de fixer le seuil TH, les résistances R36 et R38 étant toutes deux de même valeur. B7571 - 06-T0-087 La figure 8 est un chronogramme illustrant le fonctionnement du circuit de la figure 7. Cette figure montre un exemple d'allure du signal OUT par rapport à deux seuils TH1 et TH2 des comparateurs 1 et 2 supposés ici de même valeur. 5 Par rapport au montage de la figure 5, l'avantage du circuit de la figure 7 est qu'en décalant la comparaison par rapport au niveau Vcc/2, il n'impose pas de tension négative. Toutefois, il maintient le risque d'un courant inverse dans la basse tension continue. Un autre inconvénient du circuit de la figure 7 est qu'il reste encombrant en requérant six résistances, deux comparateurs différentiels et une porte logique. Résumé de l'invention La présente invention vise à pallier tout ou partie des inconvénients des circuits connus de comparaison d'une tension alternative par rapport à une fenêtre de seuils définie autour du niveau moyen de la tension alternative. L'invention vise plus particulièrement à proposer un comparateur d'encombrement réduit par rapport aux solutions 20 classiques pour faciliter son intégration. L'invention vise également à éviter tout risque d'inversion de courant dans la basse-tension continue fournissant le signal de détection. Pour atteindre tout ou partie de ces objets ainsi que 25 d'autres, la présente invention prévoit un comparateur à fenêtre d'une tension d'entrée alternative, comportant : entre deux bornes d'application d'une tension représentative de la tension à mesurer, deux premiers transistors d'un premier type, chaque premier transistor étant monté en 30 miroir de courant sur un deuxième transistor ayant une première borne de conduction reliée à l'une desdites bornes d'application, les deux deuxièmes transistors ayant une deuxième borne de conduction commune ; et deux troisièmes transistors d'un deuxième type montés 35 en miroir de courant entre ladite borne de conduction commune B7571 - 06-TO-087 6 des deuxièmes transistors et une source de courant, une tension continue étant appliquée sur une première borne de ladite source de courant et un signal de sortie étant fourni par une deuxième borne de la source de courant. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la fenêtre de détection est fixée par la valeur de la source de courant. Selon un mode de réalisation de la présente invention, ladite tension représentative de la tension à mesurer est 10 appliquée par l'intermédiaire d'une résistance. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le comparateur est réalisé sous forme de circuit intégré. Selon un mode de réalisation de la présente invention, les transistors sont des transistors bipolaires, le premier type 15 étant PNP et le deuxième type étant NPN. Selon un mode de réalisation de la présente invention, les transistors sont des transistors MOS, le premier type étant à canal P et le deuxième type étant à canal N. L'invention prévoit également un circuit de commande 20 d'un interrupteur au voisinage du passage par zéro d'une tension d'alimentation alternative comportant un comparateur à fenêtre. L'invention prévoit également un circuit de détection d'une éventuelle défaillance d'une charge alimentée par une tension alternative, comportant un comparateur à fenêtre. 25 Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes 30 parmi lesquelles : la figure 1 décrite précédemment représente de façon très schématique un exemple d'application d'un comparateur à fenêtre que vise la présente invention ; la figure 2 décrite précédemment est un chronogramme 35 illustrant le fonctionnement du montage de la figure 1 ; B7571 - 06-TO- 087 7 la figure 3 décrite précédemment représente, de façon très schématique et sous forme de blocs, un deuxième exemple d'application de la présente invention à un circuit de commande au zéro de tension ; la figure 4 décrite précédemment représente un autre exemple d'application de la présente invention à une détection d'erreurs sur une lampe à décharge ; la figure 5 décrite précédemment représente le schéma électrique d'un premier exemple classique de comparateur à fenêtre ; les figures 6A, 6B et 6C décrites précédemment sont des chronogrammes illustrant le fonctionnement du circuit de la figure 5 ; la figure 7 décrite précédemment représente le schéma 15 électrique d'un deuxième exemple classique de comparateur à fenêtre ; la figure 8 décrite précédemment est un chronogramme illustrant le fonctionnement du circuit de la figure 7 ; la figure 9 représente le schéma électrique d'un mode 20 de réalisation d'un comparateur à fenêtre selon la présente invention ; la figure 10 est un schéma bloc fonctionnel illustrant le fonctionnement du circuit de la figure 9 ; la figure 11 représente des allures très schématiques 25 de signaux illustrant le fonctionnement du comparateur de l'invention ; la figure 12 représente au autre mode de réalisation d'un comparateur à fenêtre selon l'invention ; et la figure 13 représente, de façon très schématique et 30 sous forme de blocs, un exemple d'application de la présente invention dans un montage détectant l'alimentation d'une charge commandée par un interrupteur bidirectionnel. De mêmes éléments ont été désignés par des mêmes références aux différentes figures qui ont été tracées pour les 35 chronogrammes sans respect d'échelle. Pour des raisons de B7571 -06-T0-087 8 clarté, seuls les éléments utiles à la compréhension de l'invention ont été représentés et seront décrits. En particulier, les circuits de commande des interrupteurs associés aux charges que vise à surveiller l'invention au moyen du comparateur à fenêtre n'ont pas été détaillés, l'invention étant compatible avec toute application classique. Description détaillée La figure 9 représente un mode de réalisation d'un circuit 10 formant un comparateur à fenêtre selon la présente invention. En figure 9, seul le comparateur a été représenté et sa connexion aux bornes du circuit dont il est chargé de détecter une tension d'entrée n'a pas été illustrée. Le compa- rateur 10 compare une tension alternative Vin présente entre deux bornes 11 et 12 par rapport à une fenêtre autour du zéro de tension définie par un seuil de courant (source de courant 41). Deux transistors bipolaires de type PNP T1 et T2 sont chacun connectés entre une borne 12' et la borne 11 correspondant à la borne d'application d'une tension continue Vcc. La borne 12' est reliée à la borne d'entrée 12 d'application de la tension alternative par l'intermédiaire d'une résistance R42 de forte valeur dont le rôle est d'assurer la tenue en tension du comparateur 10 par rapport à la tension alternative Vin. L'émetteur du transistor T1 est relié à la borne 12' tandis que l'émetteur du transistor T2 est relié à la borne 11. Le transistor T1 est monté en diode et en miroir de courant sur un transistor T3 PNP dont l'émetteur est relié à la borne 12'. Les bases des transistors T1 et T3 sont reliées au collecteur du transistor T1 (borne 11). Le transistor T2 est monté en diode et en miroir de courant sur un transistor PNP T4 dont l'émetteur est relié à la borne 11 et dont le collecteur est relié à celui du transistor T3. Les bases des transistors T2 et T4 sont reliées au collecteur du transistor T2. Un miroir de courant formé de deux transistors T5 et T6 de type NPN est chargé de prélever de la source 41, un courant proportionnel à celui du collecteur du transistor T3 ou T4 selon l'alternance de la B7571 -06-T0-087 9 tension Vin. Le transistor T5 a son collecteur relié à sa base et aux collecteurs des transistors T3 et T4 et son émetteur relié à la masse 13. Le transistor T6 a son émetteur relié à la masse et son collecteur, définissant la borne de sortie OUT, relié à la source de courant 41. Les bases des transistors T5 et T6 sont reliées ensemble aux collecteurs des transistors T3, T4 et T5. La figure 10 illustre sous forme de schéma bloc, les fonctions remplies par le circuit de la figure 9. La figure 11 illustre le fonctionnement du circuit de la figure 10 en représentant des exemples d'allures de signaux caractéristiques. Une première fonction 42 (V->I) est une conversion tension-courant assurée par la résistance R42 qui convertit la tension alternative Vin d'entrée en un courant Iin (figure 11). Les transistors T1 et T2 assurent une fonction 43 de redressement double alternance. Ce redressement est effectué par rapport au niveau de tension Vcc, ce qui évite la présence d'une tension négative en aval. Le miroir de courant des transistors T1 et T3 (respectivement T2 et T4) assure une fonction 44 de diviseur de tension d'un rapport k fixé par le rapport entre les surfaces d'émetteur des transistors (k pour les transistors T1 et T2 1 pour les transistors T3 et T4). Un rapport entre les transistors T2 et T4 différent de celui entre les transistors T1 et 3 fournirait des seuils différents pour les alternances positives et négatives. La source de courant 41 fournit un courant de référence continu, de préférence constant, duquel est soustrait le courant du transistor T3 ou T4 au moyen du transistor T6 en miroir sur le transistor T5. Cela revient à une fonction de comparaison 45 du courant mesuré par rapport au courant de référence. Si le courant mesuré est supérieur au courant Iref, la sortie OUT est au niveau bas (tout le courant Iref est absorbé par le transistor T6). Sinon, la source de courant 41 permet un niveau non nul sur la sortie OUT. B7571 - 06-TO-087 10 La source de courant 41 est réalisée par exemple au moyen d'une résistance, d'un montage de transistors connu sous le nom de source de Widlar ou toute autre source de courant intégrée. Un avantage de ce mode de réalisation de la présente invention est que la réalisation du comparateur à fenêtre est particulièrement simple. Une seule résistance est requise et trois montages miroirs de courant de deux transistors chacun suffisent. Un autre avantage de ce mode de réalisation et qu'il assure une autoprotection contre des perturbations ESD (décharges électrostatiques) dans la mesure où il s'agit d'une solution en courant. Un autre avantage d'une solution en courant et qu'elle rend le montage insensible aux variations de tension et aux capacités parasites, ce qui supprime les retards de détection. Un autre avantage de l'invention est qu'aucun courant négatif ne passe côté alimentation continue, ce qui protège le régulateur de tension éventuel. La figure 12 représente un comparateur à fenêtre 10' selon un deuxième mode de réalisation basé sur l'utilisation de transistors MOS. Par rapport au montage de la figure 9, les transistors bipolaires PNP sont remplacés par des transistors MOS à canal P P1, P3, P2, et P4 et les transistors bipolaires NPN sont remplacés par des transistors MOS à canal N, N5 et N6. Le fonctionnement du montage de la figure 12 se déduit de celui exposé en relation avec la figure 9. La figure 13 représente un exemple d'application du comparateur à fenêtre 10 de l'invention dans un montage de détection du fonctionnement d'une charge 2 (L) alimentée par une tension alternative Vac appliquée entre deux bornes 3 et 4, la charge 2 étant en série avec un interrupteur bidirectionnel K (par exemple un triac). Dans l'exemple de la figure 13, la résistance R42 d'accès au circuit 10 a été représentée externe pour illustrer le fait que tous les constituants du comparateur B7571 - 06-T0-087 11 à fenêtre 10 sont préférentiellement réalisés sous la forme d'un circuit intégré. La borne 12 est reliée au point milieu entre la charge 2 et l'interrupteur K. La borne 11 d'application du potentiel positif de la tension Vcc est reliée à la borne 3 tandis que sa borne négative représente la masse 13 par rapport à laquelle est référencé le signal OUT. Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, les dimensions à donner aux différents transistors, qu'il s'agisse d'une réalisation à base de transistors bipolaires ou MOS, sont à la portée de l'homme du métier en fonction de l'application. On notera toutefois que les courants supportés par ces transistors sont, à l'exception des deux premiers (T1, T2, P1, P2), des courants atténués par rapport aux courants d'entrée. De plus, les adaptations éventuelles de l'invention en fonction de la destination du circuit sont également à la portée de l'homme du métier. Par exemple, les rapports de surface de transistors des différents miroirs sont à adapter en fonction du rapport entre les tensions Vin et Vcc pour les miroirs T1/T3 et T2/T4 (ou P1/P3 et P2/P4) et en fonction du courant Iref par rapport au courant mesuré pour le miroir T5/T6 (ou N5/N6). Le courant Iref peut si besoin être modulé par un paramètre jouant sur la source de courant 41 alors préférentiellement à base de transistors. En outre, des montages duals peuvent être prévus en inversant les types de conductivité ou de canal des transistors pour un signal de sortie négatif ou nul
L'invention concerne un comparateur à fenêtre d'une tension d'entrée alternative (Vin), comportant : entre deux bornes (12', 11) d'application d'une tension représentative de la tension à mesurer, deux premiers transistors (T1, T2 ; P1, P2) d'un premier type, chaque premier transistor étant monté en miroir de courant sur un deuxième transistor (T3, T4) ayant une première borne de conduction reliée à l'une desdites bornes d'application, les deux deuxièmes transistors ayant une deuxième borne de conduction commune ; et deux troisièmes transistors (T5, T6) d'un deuxième type montés en miroir de courant entre ladite borne de conduction commune des deuxièmes transistors et une source de courant (41), une tension continue (Vcc) étant appliquée sur une première borne de ladite source de courant et un signal (OUT) de sortie étant fourni par une deuxième borne de la source de courant.
1. Comparateur à fenêtre d'une tension d'entrée alternative (Vin), caractérisé en ce qu'il comporte : entre deux bornes (12', 11) d'application d'une tension représentative de la tension à mesurer, deux premiers transistors (T1, T2 ; P1, P2) d'un premier type, chaque premier transistor étant monté en miroir de courant sur un deuxième transistor (T3, T4 ; P3, P4) ayant une première borne de conduction reliée à l'une desdites bornes d'application, les deux deuxièmes transistors ayant une deuxième borne de conduction commune ; et deux troisièmes transistors (T5, T6 ; P5, P6) d'un deuxième type montés en miroir de courant entre ladite borne de conduction commune des deuxièmes transistors et une source de courant (41), une tension continue (Vcc) étant appliquée sur une première borne de ladite source de courant et un signal (OUT) de sortie étant fourni par une deuxième borne de la source de courant. 2. Comparateur selon la 1, dans lequel la fenêtre de détection est fixée par la valeur (Iref) de la 20 source de courant. 3. Comparateur selon l'une quelconque des 1 et 2, dans lequel ladite tension représentative de la tension à mesurer est appliquée par l'intermédiaire d'une résistance (R42). 25 4. Comparateur selon l'une quelconque des 1 et 2 réalisé sous forme de circuit intégré. 5. Comparateur selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel les transistors sont des transistors bipolaires, le premier type étant PNP et le deuxième type étant 30 NPN. 6. Comparateur selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel les transistors sont des transistors MOS, le premier type étant à canal P et le deuxième type étant à canal N. 5B7571 - 06-TO-087 13 7. Circuit de commande d'un interrupteur (5) au voisinage du passage par zéro d'une tension d'alimentation alternative, caractérisé en ce qu'il comporte un comparateur à fenêtre selon l'une quelconque des 1 à 6. 8. Circuit de détection d'une éventuelle défaillance d'une charge (2') alimentée par une tension alternative, caractérisé en ce qu'il comporte un comparateur à fenêtre selon l'une quelconque des 1 à 6.
G
G01
G01R
G01R 17,G01R 19,G01R 31
G01R 17/02,G01R 19/165,G01R 31/02
FR2890926
A1
PROCEDE D'OBTENTION DE GAZ D'ECHAPPEMENT CHARGES EN CARBURANT
20,070,323
L'invention concerne un procédé d'obtention de gaz d'échappement chargés en carburant dans un moteur Diesel. Cette invention concerne plus particulièrement les véhicules automobiles à moteur Diesel munis d'une boîte de vitesses automatique, robotisée ou à variation continue du couple, ces boîtes de vitesses à variation continue du couple étant également appelées boîtes CVT (de l'anglais Continuously Variable Torque ). Un tel procédé d'obtention de gaz d'échappement chargés en carburant peut notamment être mis en oeuvre lors d'une phase de régénération d'un filtre à particules dans un véhicule automobile comprenant, sur sa ligne d'échappement un filtre à particules et un catalyseur d'oxydation. Afin de satisfaire aux nouvelles réglementations en matière de pollution, il est connu d'utiliser un filtre à particules, implanté dans la ligne d'échappement en aval des chambres de combustion du moteur. Ce filtre à particules retient les particules polluantes qui s'accumulent en son sein au fur et à mesure que le moteur Diesel fonctionne. L'accumulation de particules dans le filtre à particules engendre un engorgement du filtre à particules qui entrave considérablement l'évacuation des gaz d'échappement depuis le moteur. Il en résulte une forte contre-pression dans la ligne d'échappement ce qui affecte les performances du moteur. Afin d'éliminer l'accumulation de particules dans le filtre à particules, il est connu de brûler périodiquement les particules contenues dans le filtre à particules pendant des phases dites de régénération . Pour ce faire, on augmente la température des gaz à l'échappement de manière à augmenter la température des particules et initier leur combustion. Une solution connue pour augmenter la température des gaz d'échappement consiste à adopter un procédé d'injection particulier durant les phases de régénération du filtre à particules. Une première injection est réalisée dans la chambre de combustion de manière classique, c'est-à-dire durant le temps de compression du mouvement du piston dans la chambre de combustion, puis on procède à une ou plusieurs injections supplémentaires, dites retardées . Par injection retardée, on entend une injection de carburant dans la chambre de combustion durant le temps de détente alors que le vilebrequin du moteur a dépassé sa position correspondant au point mort haut du piston d'un angle compris entre 30 et 40 . Une solution complémentaire ou alternative consiste à effectuer une ou plusieurs injections dites tardives . Par injection tardive , on entend une injection de carburant dans la chambre de combustion durant le temps de détente alors que le vilebrequin a dépassé sa position correspondant au point mort haut d'un angle compris entre 110 et 130 . Grâce à ces injections tardives ou retardées, il est possible de charger les gaz d'échappement du moteur en carburant. En effet, comme le carburant injecté durant une injection retardée, le carburant injecté durant une injection tardive ne brûle pas complètement dans la chambre de combustion. Une partie du carburant parvient dans une partie catalytique de la ligne d'échappement, classiquement prévue pour oxyder les hydrocarbures résiduels et le monoxyde de carbone. Le carburant y est oxydé, ce qui augmente la température des gaz dans le catalyseur d'oxydation et en aval de ce dernier. Les gaz ainsi réchauffés peuvent alors être utilisés pour la régénération du filtre à particules. Les procédés comprenant une ou plusieurs injections retardées et/ou tardives permettent ainsi de charger les gaz d'échappement d'un moteur Diesel en carburant, par exemple pour régénérer un filtre à particules. De manière plus générale, ils permettent d'augmenter la concentration de carburant dans les gaz d'échappement en sortie de chambre de combustion. Cependant, l'injection ayant lieu durant le temps de détente, une partie du carburant injecté est pulvérisée pratiquement directement sur la chemise du cylindre délimitant, avec le piston et la culasse, la chambre de combustion. Ce carburant peut alors être dilué dans l'huile couvrant cette chemise. Cette dilution pose au moins deux problèmes. D'une part, l'huile de lubrification coule le long de la chemise du cylindre vers le carter inférieur du moteur. Ainsi, le carburant dilué souille l'huile de lubrification dans le carter bas moteur, dégradant par là même les propriétés de lubrification de l'huile, pouvant ainsi engendrer de graves problèmes dans le moteur et réduisant notablement la durée de vie du moteur. D'autre part, ce carburant se diluant dans l'huile n'est pas expulsé avec les gaz d'échappement, dont la teneur en carburant à brûler au niveau du catalyseur d'oxydation est réduite. Le but de l'invention est de proposer un procédé permettant d'obtenir des gaz d'échappement comprenant du carburant en réduisant notamment de manière significative la dilution du carburant dans l'huile dans la chambre de combustion. On atteint ce but de l'invention au moyen d'un procédé d'obtention de gaz d'échappement chargés en carburant par injection(s) tardive(s) et/ou retardée(s) de carburant dans une chambre de combustion d'un moteur Diesel d'un véhicule automobile pourvu d'une boîte de vitesses du type automatique, robotisée ou à variation continue du couple, remarquable en ce que les lois définissant le rapport de réduction de ladite boîte de vitesses sont modifiées pour limiter la dilution du carburant dans l'huile présente dans la chambre de combustion. Comme on le verra plus en détail dans la suite de la description, il est ainsi possible, en jouant sur le rapport de réduction de la boîte de vitesses, d'empêcher le moteur de fonctionner dans une zone de fonctionnement à dilution critique du carburant injecté lors des injections tardive(s) et/ou retardée(s). Selon une première variante de l'invention, les lois définissant le rapport de réduction de la boîte de vitesses ne sont modifiées qu'à condition que le moteur fonctionne dans une zone de fonctionnement à dilution critique du carburant dans l'huile. Ainsi, avantageusement, le rapport de réduction n'est modifié que si nécessaire, laissant, le reste du temps, inchangées les lois définissant le rapport de réduction de la boîte de vitesses. L'opération est ainsi pratiquement invisible pour le conducteur. Cependant, un capteur supplémentaire est nécessaire pour déterminer le point de fonctionnement du moteur. Selon une deuxième variante de l'invention, les lois définissant le rapport de réduction de ladite boîte de vitesses sont modifiées dès que le moteur fonctionne en mode d'injection(s) tardive(s) et/ou retardée(s). Ainsi, il n'est pas nécessaire de rajouter de capteur supplémentaire. Le procédé peut donc être mis en oeuvre sans coût supplémentaire. De préférence, les lois définissant le rapport de réduction de ladite boîte de vitesses sont modifiées à condition que le moteur fonctionne à un régime moteur inférieur à un régime moteur seuil, le rapport de réduction de la boîte étant alors diminué. Ainsi, avantageusement, on se propose de rapprocher le point de fonctionnement du moteur de la frontière de la zone de dilution voire de le sortir de la zone de dilution en augmentant le régime moteur. De manière préférée, les lois définissant le rapport de réduction de la boîte de vitesses sont modifiées à condition que le moteur fonctionne à une charge moteur inférieure à une charge moteur seuil, le rapport de réduction de la boîte étant alors augmenté. Ainsi, de manière avantageuse, on se propose de rapprocher le point de fonctionnement du moteur de la frontière de la zone de dilution voire de le sortir de la zone de dilution en augmentant la charge moteur. De préférence, dans le cas d'une boîte de vitesses automatique ou robotisée, on commande la boîte de vitesses selon au moins une loi modifiée de passage de rapports de vitesses différente de la loi nominale de passage de rapports de vitesses. Ainsi, avantageusement, il est possible de commander les changements de rapports de la boîte de vitesses de manière à empêcher le moteur de fonctionner dans une zone de fonctionnement à dilution critique. Cette solution est facile à mettre en oeuvre. De manière préférée, dans des conditions de fonctionnement du moteur où la loi nominale de passage de rapports de vitesses associe un premier rapport de vitesses, la loi modifiée associe un second rapport de vitesses supérieur. De manière avantageuse, il est ainsi possible d'obliger le moteur à fonctionner avec une charge moteur plus élevée, ce qui, comme on le verra par la suite, éloigne le point de fonctionnement du moteur de la zone de dilution critique du carburant dans l'huile. De préférence, les lois nominale et modifiée étant fonction de l'angle de la pédale d'accélérateur et de la vitesse du véhicule, la loi modifiée présente un palier à un premier angle de pédale d'accélérateur dans une plage de vitesses du véhicule où la loi nominale présente un palier à un second angle de pédale d'accélérateur inférieur au premier angle de pédale d'accélérateur. Ainsi, avantageusement, on modifie de manière simple la loi de passage de rapports de vitesses de manière à forcer le moteur à fonctionner avec une charge élevée. L'invention concerne également un procédé de régénération d'un filtre à particules monté dans une ligne d'échappement d'un véhicule automobile comprenant un catalyseur d'oxydation monté en amont ou intégré audit filtre à particules, ledit véhicule automobile étant du type à moteur Diesel et à boîte de vitesses automatique, robotisée ou à variation continue du couple, remarquable en ce qu'on chauffe des suies accumulées dans ledit filtre à particules grâce à la chaleur résultant de la combustion, qui a lieu au moins en partie au niveau dudit catalyseur d'oxydation, de carburant apporté par lesdits gaz d'échappement obtenus selon un procédé tel que décrit ci-avant dans toutes ses variantes. L'invention se rapporte aussi à un véhicule automobile du type à moteur Diesel et à boîte de vitesses automatique, robotisée ou à variation continue du couple, remarquable en ce qu'il comporte une unité électronique de commande de la boite de vitesses apte à mettre en oeuvre le procédé d'obtention de gaz d'échappement chargés en carburant tel que décrit ci-avant dans toutes ses variantes. Enfin, l'invention concerne également un véhicule automobile tel que décrit ci- avant, comprenant en outre une ligne d'échappement dans laquelle est monté un filtre à particules couplé à un catalyseur d'oxydation monté en amont du filtre à particules ou dans le filtre à particules, remarquable en ce que les suies accumulées dans ledit filtre à particules sont chauffées grâce à la chaleur résultant de la combustion, qui a lieu au moins en partie au niveau dudit catalyseur d'oxydation, de carburant apporté par lesdits gaz d'échappement. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront de la description qui va suivre, présentée uniquement à titre d'exemple illustratif et non limitatif, en regard des figures ci-annexées, sur lesquelles: la figure 1 représente schématiquement un exemple de cartographie de la zone de dilution de l'huile par le carburant dans un moteur Diesel en fonction de la charge du moteur et du régime du moteur, la figure 2 représente un ensemble de lois de passage de rapports de vitesses d'une boîte de vitesses automatique en fonction de l'angle de la pédale d'accélérateur et de la vitesse du véhicule, en phase normale et en phase régénération du filtre à particules , et la figure 3 représente schématiquement le fonctionnement d'un dispositif permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Pour rappel, la charge Ch d'un moteur à un régime n donné est définie de manière équivalente par les équations suivantes: Ch(n) = Pe(n) Pemax (n) Ch(n) = C(n) OU: Pe(n) représente la puissance moteur au régime n donné ; max (n) (E2) - Pemax(n) la puissance moteur maximale au même régime n donné ; C(n) le couple moteur au régime n donné ; Cmax(n) le couple moteur maximal au même régime n donné. Par ailleurs, dans la suite de la description, il sera fait une distinction entre le 5 rapport de réduction d'une boîte de vitesses et le rapport de vitesses d'une boîte de vitesses. Le rapport de réduction nreduction est défini, de manière connue, par: narbre secondaire nréduction = narbre primaire Oë narbre primaire et narbre secondaire définissent la vitesse angulaire respectivement, de l'arbre primaire et de l'arbre secondaire de la boîte de vitesses considérée. Le rapport de vitesses désigne la vitesse enclenchée et ne concerne donc que les boîtes automatiques et robotisées. A chaque rapport de vitesses d'une boîte de vitesses automatique ou robotisée correspond un rapport de réduction de boîte de vitesses. Par ailleurs, on distinguera également dans la suite de la description, les lois de passage des rapports de vitesses dites nominales, c'est-àdire, les lois de passages mises en oeuvre en phase d'injections normales sans injection tardive ni injection retardée, des lois de passages des rapports de vitesse modifiées mises en oeuvre durant tout ou partie de phases d'injections modifiées, c'est-à-dire 20 comprenant au moins une injection retardée et/ou au moins une injection tardive. A l'heure actuelle, seules des expertises en laboratoire permettent de mesurer le taux de carburant dilué dans l'huile lubrifiant un moteur. Ces expertises permettent de construire une cartographie du taux de dilution de l'huile par le carburant du moteur en fonction de la charge moteur et du régime moteur. Un exemple d'une telle 25 cartographie est représenté sur la figure 1. Sur la figure 1, la zone hachurée correspond à la zone de fonctionnement d'un moteur Diesel, où une partie du carburant injecté dans la chambre de combustion selon un procédé d'injection retardée et/ou tardive se dilue dans l'huile lubrifiant le moteur qui recouvre la chemise du cylindre. II se dégage de cette figure 1 et d'autres cartographies réalisées et non représentées ici, une tendance à la forte dilution de l'huile dans les points de fonctionnement moteur à faible charge, notamment à régime modéré, la dilution de l'huile par le carburant diminuant lorsque la charge augmente tandis que le régime moteur est constant. Bien évidemment, à l'approche de la frontière de cette zone de dilution, la dilution du carburant par l'huile est moins importante. Selon l'invention, on propose d'empêcher que le moteur ne fonctionne dans une zone critique de dilution en modifiant le rapport de vitesses de la boîte de vitesses. Selon une première solution, la modification de ce rapport de réduction de boîte de vitesses est telle qu'on diminue le rapport de réduction de boîte de vitesses. Ainsi, en gardant sensiblement la même vitesse du véhicule, on augmente le régime du moteur. Sur la figure 1, par exemple, si l'on considère comme point de départ le point Pe correspondant à une charge Che et un régime moteur nei cette modification du rapport de réduction de la boîte de vitesses déplace le point de fonctionnement Pe dans le sens de la flèche F, vers une zone de fonctionnement du moteur où la dilution du carburant dans l'huile est moins importante. Par exemple, pour une boîte de vitesses automatique ou robotisée en mode automatique, on peut modifier les lois de passages de rapports de vitesses. Cette modification peut consister en ce que, à une vitesse donnée correspondant à un premier rapport de vitesses d'après les lois nominales de passage de rapports, la loi de passage de rapports de vitesses modifiée associe un rapport de vitesses inférieur, de préférence le rapport de vitesses directement inférieur, qui correspond à un rapport de réduction inférieur. En effet, on augmente ainsi le régime moteur et on décale donc le point de fonctionnement du moteur vers une zone de fonctionnement du moteur, à régime plus élevé et à charge plus faible, où la dilution du carburant dans l'huile est moins importante. Cette modification est plus particulièrement appropriée pour les vitesses de véhicules correspondants à une plage de régimes compris entre 1500 et 3500 tours/min puisque la courbe frontière de la zone de dilution est décroissante dans cette plage. Selon une autre solution, on se propose au contraire d'augmenter le rapport de réduction de la boîte de vitesses. En effet, si on considère un véhicule automobile à une vitesse Va, à un rapport de vitesses ra et au régime moteur na correspondant au rapport de vitesses ra et à la vitesse va, le moteur délivre un couple C(na). Si on considère maintenant le même véhicule à la même vitesse Va mais au rapport de vitesses rb directement supérieur à ra, le régime moteur varie et est égal à na, na étant inférieur à na. Dans ces conditions, le moteur délivre alors un couple C(nb). Il est connu qu'alors la charge Ch(na) est supérieure à la charge Ch(na). On augmente donc la charge du moteur en augmentant le rapport de réduction de la boîte de vitesses, c'est-à-dire, dans le cas d'une boîte de vitesses automatique ou robotisée, en enclenchant un rapport de vitesses supérieur tout en conservant constante la vitesse du véhicule. Sur la figure 1, si on considère le point Pe comme point de départ, une telle modification du rapport de réduction de la boîte de vitesses déplace le point de fonctionnement du moteur, dans le sens de la flèche F2, vers une zone de fonctionnement du moteur à charge plus élevée et à régime moindre, où la dilution du carburant dans l'huile est moins critique. En particulier, dans une boîte de vitesses automatique ou robotisée en mode automatique, on peut modifier les lois de passage des rapports de vitesses afin d'éviter que le moteur ne fonctionne avec une charge trop faible et, notamment, modifier les lois de passage des rapports de vitesses de manière à ce que, si le moteur fonctionne avec une charge trop faible, un passage de rapports de vitesses soit effectué et qu'un rapport supérieur, de préférence le rapport directement supérieur, à celui mis initialement en oeuvre soit enclenché. La figure 2 représente schématiquement une modification des lois de passage des rapports de vitesses aboutissant à cet objectif de limiter le fonctionnement du moteur avec une faible charge, dans une boîte de vitesses automatique à quatre rapports de vitesses r2, r3 et r4. Par loi de passage des rapports de vitesses on entend ici plus précisément une loi déterminant le passage d'un rapport de vitesses à un rapport adjacent en fonction de l'angle de la pédale d'accélérateur apédale et de la vitesse du véhicule vvéhicuIe. Sur cette figure 2, l'angle de la pédale d'accélérateur apédale est représenté en pourcentage de l'angle a0péda,e de la pédale d'accélérateur correspondant au point dur de la pédale, tandis que la vitesse du véhicule est représentée en km/h. Sur cette figure 2, les traits pleins représentent les différentes lois de passage nominales, tandis que les traits en pointillés représentent les lois de passages des rapports de vitesses modifiées, selon l'invention. Comme le montre la figure 2, les lois de passage nominales sont, dans cet exemple, des lois présentant une première partie affine pour un angle de la pédale compris entre 0 et 80% puis présentant un palier horizontal à cette valeur de l'angle de la pédale d'accélérateur égal à 80% de l'angle aPédale. Les lois de passage se terminent par une partie verticale sur la figure 2 qui correspond à un angle de la pédale d'accélérateur supérieur à 80% de l'angle apédale. Un tel enfoncement peut être autorisé afin, par exemple, de permettre au conducteur de commander une rétrogradation qui augmente le régime moteur, ou commander la désactivation du régulateur de vitesse ou du limiteur de vitesse. Les lois modifiées lors des phases d'injection(s) tardive(s) et/ou retardée(s), telles que représentées sur la figure 2, présentent une première partie sensiblement identique à la partie affine des lois nominales, à ceci près que les lois modifiées présentent un palier à un angle de pédale d'accélérateur égal à 100% de l'angleaPédale et non plus à un angle de pédale égal à 80%. Ainsi, le point de fonctionnement indiqué Pf sur la figure 3, qui correspond à une vitesse du véhicule Vf et un angle de pédale d'accélérateur af, correspond, selon les lois nominales de passage de rapports de vitesses au rapport r,, tandis qu'il correspond au rapport r2, supérieur à r,, selon les lois modifiées de passage de rapports de vitesses. Ainsi, avec les lois modifiées de passage des rapports de vitesses, la boîte de vitesses a tendance à forcer le passage du rapport de vitesses supérieur à celui qui serait enclenché d'après les lois nominales de passage de rapports. Bien entendu, d'autres modifications sont possibles. On peut notamment imaginer que les lois de passage de rapports de vitesses soient modifiées de telle sorte que les parties affines des lois soient translatées vers la gauche de la figure 2 et/ou que la pente de ces parties affines soit plus grande de manière à ce que pour un même angle de la pédale d'accélérateur, la vitesse du véhicule déclenchant le passage du rapport de vitesses supérieur dans les lois de passages modifiées soit inférieure à la vitesse du véhicule déclenchant le même passage de rapports dans les lois de passage nominales. Les lois de passage de rapports peuvent également être fonction d'autres paramètres comme par exemple la charge du moteur, le régime moteur ou même la pente de la route sur laquelle évolue le véhicule automobile. Ces lois peuvent également être modifiées de telle sorte qu'on empêche le moteur de fonctionner avec une charge moteur trop faible. La figure 3 représente schématiquement le fonctionnement d'un dispositif permettant la mise en oeuvre du procédé d'obtention de gaz chargés en carburant selon l'invention dans un véhicule V. Le dispositif de la figure 3 comporte une unité électronique de commande d'injection 10 commandant l'injection du carburant dans le moteur 12, et une unité électronique de commande de transmission 14 commandant une boîte de vitesses 16 du type à boîte de vitesses automatique, robotisée en fonctionnement automatique ou CVT. Afin de mettre en oeuvre le procédé d'obtention de gaz d'échappement chargés en carburant selon l'invention, on modifie, de manière connue, les lois d'injection contenues dans l'unité électronique de commande d'injection 10 afin de modifier le procédé d'injection et de réaliser une ou plusieurs injections retardées et/ou une ou plusieurs injections tardives. Afin de diminuer la dilution du carburant dans l'huile due aux réglages spécifiques de l'injection, une requête est envoyée par l'unité électronique de commande d'injection 10 à l'unité électronique de commande de transmission 14 afin que celle-ci prenne en compte l'état modifié des lois d'injections. L'unité électronique de commande de transmission 14 modifie alors les lois de passages des rapports de vitesse afin d'éviter que le moteur ne fonctionne dans une zone de fonctionnement régime/charge où la dilution du carburant par l'huile est critique, c'est-à-dire lorsqu'elle est de l'ordre de 6 à 8%. L'unité électronique de commande d'injection 14 peut par exemple modifier les lois de passages de rapports de vitesses comme cela a été décrit ci-avant en regard de la figure 2. En adoptant des lois de passages des rapports de vitesses modifiées, l'unité électronique de commande de transmission 14 force le moteur à rester sur des points de fonctionnement (régime, charge) de plus grande charge, notamment en passant, le cas échéant, le rapport de vitesses supérieur à celui enclenché selon les lois nominales de passage des rapports de vitesses. Ainsi, le moteur est empêché de fonctionner avec une charge trop faible ce qui permet de limiter voire d'éviter la dilution du carburant dans l'huile durant les phases d'injection(s) retardée(s) et/ou tardive(s). Un tel dispositif trouve une application, par exemple, dans les véhicules automobiles à moteur Diesel et à boîte de vitesses automatique, robotisée en mode automatique ou CVT et munis d'un filtre à particules et d'un catalyseur d'oxydation, lors des phases de régénération du filtre à particules. En effet, comme cela a été décrit ci-avant, il est connu de mettre en oeuvre un procédé d'injection(s) tardive(s) et/ou retardée(s) afin d'augmenter la température des gaz d'échappement au niveau du filtre à particules de manière à brûler les particules accumulées dans le filtre à particules. Notamment, dans un véhicule automobile muni d'une boîte de vitesses automatique ou robotisée en mode automatique, dans de telles phases de régénération du filtre à particules, l'unité électronique de commande d'injection 10 modifie le procédé d'injection afin de réaliser une ou plusieurs injections tardives et/ou une ou plusieurs injections retardées. Par ailleurs, l'unité électronique de commande d'injection 10 envoie une requête à l'unité électronique de commande de transmission pour que celleci prenne en compte la phase de régénération du filtre à particules en adoptant des lois de passage de rapports de vitesses modifiées comme celles décrites ci-avant en regard de la figure 2, par exemple. Les phases de régénération sont amorcées, par exemple, en fonction de critères de vitesse du véhicule, de température d'échappement et/ou de traces de suies dans le filtre à particules. L'invention ne se réduit pas au seul mode de réalisation décrit ici à titre d'exemple illustratif et non limitatif et de nombreux modes de réalisation sont possibles sans sortir du cadre de l'invention. Ainsi, il est à noter que les deux solutions décrites pour empêcher le moteur de fonctionner dans une zone de dilution critique du carburant dans l'huile (passage du rapport de vitesses inférieur, passage du rapport de vitesses supérieur) peuvent également être combinées, par exemple, en mettant en oeuvre l'une ou l'autre des solutions en fonction du point de fonctionnement du moteur (notamment en fonction du régime moteur et de la charge moteur). Par ailleurs, le procédé selon l'invention décrit ci-avant modifie les lois définissant le rapport de réduction de la boîte de vitesses, en particulier les lois de passages de rapports dès que le procédé d'injection est modifié, indépendamment des conditions de fonctionnement du moteur. Cela signifie que dès que l'injection du carburant est modifiée, les lois de passages de rapports modifiées sont adoptées. Cependant, on peut très bien imaginer que ces lois ne sont adoptées que ponctuellement, lorsque le moteur est à un point de fonctionnement régime/charge critique ou proche d'une zone critique vis-à-vis de la dilution du carburant dans l'huile. On peut déterminer une telle situation en mesurant la charge du moteur, par exemple, à l'aide d'un capteur de couple monté sur l'arbre primaire et en comparant la valeur mesurée au couple maximal que le moteur peut fournir au régime moteur considéré (voir définition de la charge). D'autre part, le procédé selon l'invention peut être mis en oeuvre pour d'autres applications. Il est avantageusement mis en oeuvre pour obtenir des gaz d'échappement chargés en carburant qui peut brûler dans la ligne d'échappement, en amont de la chambre de combustion et notamment au niveaudu catalyseur d'oxydation. On obtient ainsi une source de chaleur importante. Enfin, il est à noter que la modification des lois définissant le changement de rapport de réduction de la boîte de vitesses selon l'invention est indépendante des injections tardives ou retardées de carburant, celles-ci pouvant être réalisées de différentes manières sans sortir du cadre de l'invention (angle du vilebrequin au moment des injections, durée des injections, nombres d'injections)
Le procédé d'obtention de gaz d'échappement chargés en carburant par injection(s) tardive(s) et/ou retardée(s) de carburant dans une chambre de combustion d'un moteur Diesel (12) d'un véhicule automobile (V) pourvu d'une boîte de vitesses (16) du type automatique, robotisée ou à variation continue du couple, remarquable en ce que les lois définissant le rapport de réduction de la boîte de vitesses (16) sont modifiées pour limiter la dilution du carburant dans l'huile présente dans la chambre de combustion.
1. Procédé d'obtention de gaz d'échappement chargés en carburant par injection(s) tardive(s) et/ou retardée(s) de carburant dans une chambre de combustion d'un moteur Diesel (12) d'un véhicule automobile (V) pourvu d'une boîte de vitesses (16) du type automatique, robotisée ou à variation continue du couple, caractérisé en ce que les lois définissant le rapport de réduction de ladite boîte de vitesses (16) sont modifiées pour limiter la dilution du carburant dans l'huile présente dans la chambre de combustion. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que lesdites lois définissant le rapport de réduction de ladite boîte de vitesses (16) ne sont modifiées qu'à condition que le moteur (12) fonctionne dans une zone de fonctionnement à dilution critique du carburant dans l'huile. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que lesdites lois définissant le rapport de réduction de ladite boîte de vitesses (16) sont modifiées dès que le moteur (12) fonctionne en mode d'injection(s) tardive(s) et/ou retardée(s). 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdites lois définissant le rapport de réduction de ladite boîte de vitesses (16) sont modifiées à condition que le moteur (12) fonctionne à un régime moteur inférieur à un régime moteur seuil, le rapport de réduction de ladite boîte de vitesses (16) étant alors diminué. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que lesdites lois définissant le rapport de réduction de ladite boîte de vitesses (16) sont modifiées à condition que le moteur (12) fonctionne à une charge moteur inférieure à une charge moteur seuil, le rapport de réduction de ladite boîte étant alors augmenté. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, dans le cas d'une boîte de vitesses automatique ou robotisée (16), caractérisé en ce qu'on commande ladite boîte de vitesses (16) selon au moins une loi modifiée de passage de rapports de vitesses différente de la loi nominale de passage de rapports de vitesses. 7. Procédé selon la 6 prise en combinaison avec la 5, caractérisé en ce que dans des conditions de fonctionnement du moteur (12) où ladite loi nominale de passage de rapports de vitesses associe un premier rapport de vitesses, ladite loi modifiée associe un second rapport de vitesses supérieur. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que, lesdites lois nominale et modifiée étant fonction de l'angle de la pédale d'accélérateur et de la vitesse du véhicule (V), ladite loi modifiée présente un palier à un premier angle de pédale d'accélérateur dans une plage de vitesses du véhicule où ladite loi nominale présente un palier à un second angle de pédale d'accélérateur inférieur audit premier angle de pédale d'accélérateur. 9. Procédé de régénération d'un filtre à particules monté dans une ligne d'échappement d'un véhicule automobile (V) comprenant un catalyseur d'oxydation monté en amont ou intégré audit filtre à particules, ledit véhicule automobile (V) étant du type à moteur Diesel et à boîte de vitesses automatique, robotisée ou à variation continue du couple, caractérisé en ce qu'on chauffe des suies accumulées dans ledit filtre à particules grâce à la chaleur résultant de la combustion, qui a lieu au moins en partie au niveau dudit catalyseur d'oxydation, de carburant apporté par lesdits gaz d'échappement obtenus selon un procédé conforme à l'une des 1 à 8. 10. Véhicule automobile (V) du type à moteur Diesel et à boîte de vitesses automatique, robotisée ou à variation continue du couple, caractérisé en ce qu'il comporte une unité électronique de commande de la boîte de vitesses (14) apte à mettre en oeuvre le procédé d'obtention de gaz d'échappement chargés en carburant selon l'une quelconque des 1 à 8. 11. Véhicule automobile (V) selon la 10, comprenant en outre une ligne d'échappement dans laquelle est monté un filtre à particules couplé à un catalyseur d'oxydation monté en amont du filtre à particules ou dans le filtre à particules caractérisé en ce que les suies accumulées dans ledit filtre à particules sont chauffées grâce à la chaleur résultant de la combustion, qui a lieu au moins en partie au niveau dudit catalyseur d'oxydation, de carburant apporté par lesdits gaz d'échappement.
B,F
B60,F01,F02
B60W,F01N,F02D
B60W 10,F01N 3,F02D 41
B60W 10/06,B60W 10/10,F01N 3/025,F02D 41/38
FR2887911
A1
PANNEAU, NOTAMMENT POUR LA REALISATION DE CLOTURE, D'OUVRANT, EN PARTICULIER DE PORTAIL, DE CLAUSTRA OU SIMILAIRE
20,070,105
La présente invention concerne un panneau, notamment pour la réalisation de clôture, d'ouvrant, en particulier de portail, de claustra ou similaire, du type io formé d'une armature métallique affectant la forme d'un cadre rigide entretoisé ou non, d'un habillage de l'armature et d'éléments de remplissage du cadre ainsi qu'une structure obtenue à partir de tels panneaux. La réalisation de certaines structures, telles qu'ouvrant de portail, nécessite de is disposer de panneaux extrêmement résistants. Pour permettre l'obtention d'une telle résistance, différentes solutions de construction de ces panneaux sont envisagées. Une première solution consiste à réaliser un cadre métallique puis à poser en applique, sur l'une des faces du cadre, des éléments de remplissage, tels que des profilés extrudés en plastique. L'inconvénient d'une telle solution est que l'une des faces du cadre reste apparente, rendant l'ensemble inesthétique. Une deuxième solution consiste, à pré-habiller chaque montant ou traverse d'une armature métallique à l'aide d'un profilé d'habillage de type fourreau, avant de procéder à l'assemblage de l'ensemble. Dans cette configuration, il n'existe plus de possibilité de souder les éléments métalliques de l'armature avant habillage, ce qui complique la mise en oeuvre de l'ensemble. Une troisième solution consiste à pré-assembler les montants et traverses d'une armature métallique pour former un cadre rigide puis à habiller cette armature à l'aide de profilés d'habillage à section transversale en U. Comme les montants et traverses de l'armature sont de section transversale identique, il est nécessaire d'usiner chaque montant d'habillage au droit de la traverse de l'armature. Cette opération d'usinage est fastidieuse et onéreuse. Elle est en outre source d'erreur et nécessite pour sa mise en oeuvre du personnel qualifié. Un but de la présente invention est donc de proposer un panneau dont la conception permet un pré-assemblage des montants et traverses de l'armature métallique sans avoir à procéder à un usinage ultérieur lors de la mise en place des éléments d'habillage sur l'armature, cette mise en place pouvant s'opérer sans qualification, ni outil particulier. io A cet effet, l'invention a pour objet un panneau, notamment pour la réalisation de clôture, d'ouvrant, en particulier de portail, de claustra ou similaire, du type formé d'une armature métallique affectant la forme d'un cadre rigide entretoisé ou non, d'un habillage de l'armature et d'éléments de remplissage partiel ou total de l'intérieur du cadre, ledit habillage se présentant sous forme de profilés à section transversale en forme générale de U, caractérisé en ce que l'espace, délimité par les branches des profilés d'habillage en U masquant les montants de l'armature, présente deux sections de passage différenciées pour former deux chambres contiguës, l'une de plus petite section de passage pour recevoir les traverses du cadre de l'armature, l'autre, de plus grande section de passage, pour former un fourreau de réception du montant de l'armature, les montants de l'armature étant de section supérieure à celle des traverses de manière à assurer, par simple emboîtement, une solidarisation des profilés d'habillage masquant les montants de l'armature, aux montants de l'armature. Grâce à un choix approprié des dimensions des montants et traverses de l'armature métallique et à une conception associée des montants d'habillage, il en résulte une facilité d'assemblage desdits éléments entre eux. L'invention a encore pour objet une structure à panneau(x) telle que clôture, ouvrant, en particulier de portail, de claustra ou similaire, ladite structure étant formée à partir d'un panneau ou d'une pluralité de panneaux, caractérisée en ce que chaque panneau est du type précité. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 représente une vue de face d'un portail à deux vantaux conforme à l'invention, l'un des vantaux ayant été représenté uniquement avec son armature métallique, l'autre vantail ayant été représenté à l'état habillé ; la figure 2 représente une vue en position éclatée des éléments constitutifs d'un panneau conforme à l'invention pour la réalisation d'un io ouvrant de portail; la figure 3 représente une vue de détail de la figure 2 prise au niveau du sommet des montants d'habillage; la figure 4 représente une vue en coupe d'un montant d'habillage; la figure 5 représente une vue en coupe d'une traverse d'habillage; la figure 6 représente une vue en coupe d'un cache venant en 20 affleurement de la structure d'habillage et la figure 7 représente une vue en coupe d'un cache venant en retrait d'une structure d'habillage. Comme mentionné ci-dessus, l'invention a pour objet un panneau 1 destiné en particulier à la réalisation de structure de type clôture, ouvrant de portail, de claustra, barrière ou autre. Ce panneau 1 permet seul, ou en coopération avec d'autres panneaux, la réalisation de telles structures. A cet effet, le panneau ou la pluralité de panneaux sont équipés d'accessoires, tels que ferrures, poignée ou autre pour permettre la réalisation de la structure. Chaque panneau 1 est formé d'une armature 2, 3 métallique affectant la forme d'un cadre rigide entretoisé ou non. Dans les exemples représentés, ce cadre est constitué généralement de deux montants 2, de deux traverses 3 et d'au moins une entretoise s'étendant sensiblement parallèlement à l'une des traverses 3 de manière à diviser le cadre en deux parties: - une partie supérieure, dans laquelle les éléments de remplissage, qui seront s décrits ci-après, sont espacés les uns des autres pour former une surface ajourée et - une partie inférieure dans laquelle les éléments de remplissage sont rapprochés pour former une surface pleine. La présence de cette entretoise permet en outre de positionner, dans l'une des io parties du cadre, les éléments de remplissage dans un plan vertical et, dans l'autre partie du cadre, les éléments de remplissage dans un plan horizontal. Bien évidemment, les dispositions verticale et horizontale des éléments 13 de remplissage peuvent être inversées de même que les surfaces des parties inférieure et supérieure peuvent être toutes les deux pleines, toutes les deux ls ajourées. Afin de masquer l'armature métallique, cette dernière est revêtue d'un habillage qui se présente sous forme de profilés 4, 14 à section transversale en forme générale de U. Les profilés d'habillage, représentés en 4 aux figures, sont destinés à masquer les montants 2 de l'armature tandis que les profilés d'habillage, représentés en 14 aux figures, sont destinés à masquer les traverses 3 de l'armature métallique. Une fois les éléments de l'armature habillés à l'aide des profilés 4, 14, il est procédé au remplissage partiel ou total de l'intérieur du cadre par les éléments 13 de remplissage mentionnés ci- dessus. Ces éléments 13 de remplissage sont généralement constitués de profilés extrudés cloisonnés. De manière caractéristique à l'invention, les profilés 4 d'habillage en U destinés à masquer les montants 2 de l'armature 2, 3 présentent une section transversale conforme à celle représentée à la figure 4. Ainsi, l'espace délimité par les branches 5 des profilés 4 d'habillage présente deux sections de passage différenciées pour former deux chambres 7, 8 contiguës. L'une des chambres, représentée en 7 aux figures et de plus petite section de passage, permet de recevoir les traverses 3 du cadre de l'armature. L'autre chambre, représentée en 8 aux figures et de plus grande section de passage, forme un fourreau de réception du montant 2 de l'armature. Les montants 2 de l'armature sont de section supérieure à celle des traverses 3 de manière à assurer, par simple emboîtement des montants 2 dans les chambres 8 et des traverses 3 dans les chambres 7, une solidarisation des profilés 4 d'habillage masquant les montants 2 de l'armature, aux montants 2 de l'armature. A titre d'exemple, les montants 2 présentent une section de 40 x 40 tandis que les traverses 3 présentent une section de 30 x 30. io L'épaulement ainsi ménagé entre les chambres 7, 8 permet de retenir la partie montant 2 de l'armature rigide à l'intérieur du profilé 4 d'habillage. L'insertion du montant 2 de l'armature et des extrémités de traverse 3 de l'armature à l'intérieur d'un profilé 4 d'habillage peut s'effectuer soit en déplaçant à coulissement le profilé 4 d'habillage le long du montant 2 de l'armature une fois is le profilé 4 enfilé à une extrémité du montant 2 de l'armature, soit par un montage à force en introduisant dans un premier temps, par sa face ouverte, le profilé 4 d'habillage sur le montant 2, cette introduction tendant, sous l'effet d'une poussée, à écarter les branches servant à la délimitation de la chambre 7 de plus petite section de passage afin de permettre la poursuite d'un déplacement du profilé 4 d'habillage jusqu'à positionnement du montant 2 à l'intérieur de la chambre 8 de plus grande section de passage du profilé 4 d'habillage. Les profilés 14 d'habillage des traverses sont quant à eux réalisés simplement sous forme de profilé à section transversale en forme générale de U comme l'illustre la figure 5. Les profilés 4 d'habillage des montants 2 et les profilés 14 d'habillage des traverses 3 présentent, du fait de leur forme en U, aux extrémités libres des branches 5 du U de chaque profilé, des moyens 9 de verrouillage par encliquetage d'un cache 11, 12 de fermeture du U. Ainsi, comme l'illustrent les figures 4 et 5, il est prévu à chaque fois, aux extrémités libres des branches du U du profilé 4 ou 14, une rainure ou gorge dont une rive est réalisée sous forme d'une rive élastiquement déformable, cette rive comportant une encoche ou un ergot servant à la retenue et au verrouillage par encliquetage d'un organe de verrouillage complémentaire porté par ledit cache. La face 6 du profilé d'habillage 4, 14 en U, opposée à la face ouverte dudit profilé 4, 14, et qui peut encore être appelée âme du profilé, est également munie de moyens 10 de verrouillage par encliquetage. A nouveau, ces moyens 10 de verrouillage par encliquetage servent à la réception d'un cache 11, 12 s positionné, à l'état encliqueté, en affleurement 11 ou en retrait 12 de la face 6 du profilé d'habillage. Dans le cas particulier du profilé 14 d'habillage de traverse en U qui présente une âme 6 et deux branches 5, les branches 5 du U se prolongent au-delà de io l'âme 6 du U pour former deux ailes munies des moyens 10 de verrouillage par encliquetage, ces ailes formant ainsi entre elles un espace libre permettant l'insertion d'un cache 12 de type en retrait. En conséquence, côté extrémité libre des branches du U du profilé d'habillage ou côté âme dudit profilé d'habillage, à chaque fois, les moyens de verrouillage par encliquetage coopèrent avec un cache qui peut être positionné en affleurement ou en retrait. Un exemple d'un cache positionnable en affleurement des profilés d'habillage est représenté à la figure 6 tandis qu'un exemple de cache positionnable en retrait est représenté à la figure 7. Dans le cas d'un cache positionnable en affleurement des extrémités libres des branches du U ou de l'âme du U, ce dernier peut être réalisé sous forme d'une simple lame munie sur l'une de ses faces de deux doigts de verrouillage élastiquement déformables, ces doigts de verrouillage étant destinés à coopérer avec les doigts de verrouillage complémentaire ménagés par les rives de la gorge axiale réalisée dans le profilé d'habillage en U. Dans le cas d'un cache destiné à être positionné en retrait des extrémités libres des branches 5 du U ou de l'âme 6 du U, ce cache affecte la forme générale d'un U dont les branches se prolongent, au voisinage de leur extrémité libre, par une aile périphérique externe portant un doigt de verrouillage destiné à nouveau à coopérer avec un doigt de verrouillage complémentaire porté par les profilés d'habillage. Un tel cache 12, positionné en retrait, ménage ainsi une rainure 15 axiale de réception d'une rive longitudinale ou transversale d'un élément 13 de remplissage. A l'inverse, lorsque le cache est destiné à être positionné en affleurement du profilé d'habillage, ce dernier peut être muni d'orifices traversants pour l'insertion d'éléments 13 de remplissage du genre barreau. Ainsi, dans l'exemple représenté à la figure 2, l'armature rigide est formée de deux montants 2 et de deux traverses 3. Elle comporte également s une entretoise horizontale divisant le cadre en deux cadres, l'un supérieur, l'autre inférieur. Au niveau du cadre supérieur, le profilé d'habillage 14 de traverse est à chaque fois fermé côté âme et côté extrémité libre par des caches 11 positionnés en affleurement des extrémités libres ou de l'âme dudit profilé d'habillage. Des éléments de remplissage, réalisés sous forme de io profilés extrudés cloisonnés destinés à constituer des barreaux verticaux s'étendant parallèlement les uns aux autres, sont insérés à l'intérieur du cache grâce à des ouvertures traversantes ménagées dans ledit cache. A leur extrémité opposée, ces éléments de remplissage sont, de la même manière, insérés à travers des ouvertures ménagées dans un cache en retrait venant se is positionner sur le profilé d'habillage de l'entretoise de l'armature. Dans le cadre inférieur, les éléments 13 de remplissage se présentent sous forme de lames munies sur l'une de leurs rives longitudinales de tenon ou languette et sur l'autre rive de mortaise ou rainure pour permettre un empilage à contact jointif desdites lames entre elles. On obtient ainsi un empilement jointif des lames formant les faces du panneau. Cet assemblage de lames est emprisonné entre l'un des profilés d'habillage de traverse et le profilé d'habillage de l'entretoise, les deux profilés présentant des faces fermées par un cache en retrait. De même, les rives transversales des éléments 13 de remplissage s'insèrent dans une rainure d'un cache fermant la face ouverte d'un profilé d'habillage du montant 2. Ce profilé d'habillage du montant 2 est lui- même fermé à son sommet par un capot ou couvercle 16. A chaque fois, le cache utilisé est un cache 12 du type positionnable en retrait du profilé d'habillage de ladite traverse ou de l'entretoise de manière à ménager une rainure 15 axiale servant à la réception à emboîtement de l'élément de remplissage d'extrémité de l'empilement constitué par juxtaposition des éléments de remplissage. Grâce à la configuration des éléments d'habillage, de l'armature et des caches, il en résulte un montage particulièrement aisé d'un tel panneau sans avoir besoin d'outil particulier ou de compétence technique particulière
L'invention concerne un panneau (1), notamment pour la réalisation d'ouvrant, en particulier de portail, du type formé d'une armature (2, 3) métallique affectant la forme d'un cadre rigide entretoisé ou non, d'un habillage de l'armature et d'éléments (13) de remplissage partiel ou total de l'intérieur du cadre, ledit habillage se présentant sous forme de profilés (4, 14) à section transversale en forme générale de U.Ce panneau est caractérisé en ce que l'espace délimité par les branches (5) des profilés (4) d'habillage en U masquant les montants (2) de l'armature (2, 3) présente deux sections de passage différenciées pour former deux chambres (7, 8) contiguës, l'une (7) de plus petite section de passage pour recevoir les traverses (3) du cadre de l'armature (2, 3), l'autre (8), de plus grande section de passage, pour former un fourreau de réception du montant (2) de l'armature (2, 3), les montants (2) de l'armature étant de section supérieure à celle des traverses (3) de manière à assurer, par simple emboîtement, une solidarisation des profilés (4) d'habillage masquant les montants (2) de l'armature, aux montants (2) de l'armature.
1. Panneau (1), notamment pour la réalisation de clôture, d'ouvrant, en particulier de portail, de claustra ou similaire, du type formé d'une armature (2, 3) métallique affectant la forme d'un cadre rigide entretoisé ou non, d'un habillage de l'armature et d'éléments (13) de remplissage partiel ou total de l'intérieur du cadre, ledit habillage se présentant sous forme de profilés (4, 14) à section transversale en forme générale de U, caractérisé en ce que l'espace, délimité par les branches (5) des profilés (4) io d'habillage en U masquant les montants (2) de l'armature (2, 3), présente deux sections de passage différenciées pour former deux chambres (7, 8) contiguës, l'une (7) de plus petite section de passage pour recevoir les traverses (3) du cadre de l'armature (2, 3), l'autre (8), de plus grande section de passage, pour former un fourreau de réception du montant (2) de l'armature (2, 3), les is montants (2) de l'armature étant de section supérieure à celle des traverses (3) de manière à assurer, par simple emboîtement, une solidarisation des profilés (4) d'habillage masquant les montants (2) de l'armature, aux montants (2) de l'armature. 2. Panneau (1) selon la 1, caractérisé en ce que les extrémités libres des branches (5) du U de chaque profilé (4, 14) d'habillage sont équipées de moyens (9) de verrouillage par encliquetage d'un cache (11, 12) de fermeture du U. 3. Panneau (1) selon la 2, caractérisé en ce que le cache, à l'état encliqueté, est positionné en affleurement (11) ou en retrait (12) des extrémités libres des branches (5) du U. 4. Panneau (1) selon la 1, caractérisé en ce que la face (6) du profilé d'habillage (4, 14) en U, opposée à la face ouverte dudit profilé (4, 14), est munie de moyens (10) de verrouillage par encliquetage pour la réception d'un cache (11, 12) positionné, à l'état encliqueté, en affleurement ou en retrait de ladite face (6). 5. Panneau (1) selon l'une des 3 et 4, caractérisé en ce qu'au moins certains des caches (11, 12) sont munis d'orifices traversants pour l'insertion d'éléments (13) de remplissage du genre barreau. 6. Panneau (1) selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que les caches (12), positionnés en retrait, ménagent une rainure (15) axiale de réception d'une rive longitudinale ou transversale d'un élément (13) de remplissage. i0 7. Panneau (1) selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que les éléments (13) de remplissage sont constitués de profilés extrudés cloisonnés. 8. Structure à panneau(x) telle que clôture, ouvrant, en particulier de portail, de claustra ou similaire, ladite structure étant formée à partir d'un panneau ou d'une pluralité de panneaux, caractérisée en ce que chaque panneau est conforme à l'une des 1 à 7.
E
E04
E04H
E04H 17
E04H 17/14
FR2889042
A1
EQUIPEMENT COMPRENANT AU MOINS UN ELEMENT ABAISSABLE VERTICALEMENT
20,070,202
B.doc L'invention concerne un équipement comprenant au moins un élément abaissable verticalement. L'équipement est en particulier un lit, tel qu'un lit d'enfant ou similaire, comprenant au moins un élément abaissable verticalement, tel qu'un panneau latéral. Dans les équipements publics, par exemple dans les jardins d'enfants, garderies ou hôpitaux, des lits surélevés à barreaux sont souvent utilisés afin que les éducatrices ou le personnel soignant n'aient pas à se pencher pour placer des enfants en bas âge dans les lits ou les en retirer. En raison de la construction, un sommier d'un tel lit surélevé à barreaux est généralement disposé à environ 70 cm au-dessus du sol pour permettre au personnel de prise en charge, du point de vue de la médecine de travail, de déposer et de retirer les enfants en bas âge si possible sans se pencher. Pour empêcher qu'un petit enfant tombe du lit lorsqu'il se relève dans celui-ci, un tel lit surélevé est généralement muni de panneaux latéraux à barreaux. Ces panneaux latéraux ont pour leur part une hauteur de plus de 60 cm, pour empêcher qu'un enfant en bas âge sorte du lit ou en tombe. o( La hauteur totale d'un lit surélevé à barreaux classique par rapport au sol, sur lequel est placé le lit, jusqu'au bord supérieur des panneaux latéraux est ainsi d'environ 140 cm. Pour le personnel de prise en charge, il en résulte ainsi le problème qu'il est généralement impossible de soulever des enfants en bas âge au-dessus de la hauteur du bord supérieur du panneau latéral d'environ 140 cm et de les déposer de façon convenable sur un matelas situé sur le sommier. Un problème inverse se pose également lorsque les enfants sont extraits du lit surélevé à barreaux. Il est donc d'usage d'équiper des lits surélevés à barreaux d'un panneau latéral abaissable ou rabattable, qui garantit une mise et un enlèvement simples et sûrs des enfant en bas âge dans du lit surélevé à barreaux et/ou hors de celui-ci. En particulier avec des panneaux latéraux abaissables, il existe toutefois le risque sur des lits surélevés à barreaux que, après qu'un arrêt du panneau latéral a été débloqué, ce dernier chute par son poids propre avec une énergie cinétique élevée. Des enfants jouant par exemple sur le plancher dans la zone du panneau latéral peuvent être de ce fait blessés. La présente invention a donc pour objectif d'indiquer un équipement comprenant au moins un élément abaissable, en particulier un lit, tel qu'un lit d'enfant ou similaire, dans lequel un danger par l'abaissement de l'élément pivotant puisse être évité. Cet objectif est atteint, conformément à l'invention, par un équipement, en particulier un lit, tel que lit d'enfant ou similaire, comprenant au moins un élément abaissable verticalement, tel qu'un panneau latéral, au moins un dispositif de freinage étant prévu entre l'élément et une glissière verticale de ce dernier et un mouvement de des- cente de l'élément étant freiné par ce dispositif. Le dispositif de freinage, prévu dans l'équipement conforme à l'invention, fait que l'élément abaissable se déplace ot/ lentement vers le bas sous l'effet de la pesanteur et sans l'énergie cinétique. Il est de ce fait empêché sur un lit d'enfant que l'élément abaissable, lorsque son arrêt est débloqué et que le lit doit être ouvert, soit accéléré par la force de gravité, et qu'il puisse ainsi survenir des problèmes et une blessure d'enfants qui se situent dans la zone sous-jacente au panneau latéral mobile verticalement. L'équipement conforme à l'invention présente ainsi un gain de sécurité considérable, le personnel éducateur et soi- gnant pouvant également de ce fait manipuler sans crainte l'équipement conforme à l'invention. Suivant un exemple de réalisation préférentiel, l'équipement est réalisé en tant que lit et l'élément abaissable en tant que panneau latéral, le lit comportant au moins deux éléments latéraux et au moins deux éléments de glissière orientés verticalement, à chaque fois un élément de glissière avec l'un des éléments latéraux, et le panneau latéral étant logé avec une possibilité d'abaissement entre les éléments de glissière. Un coinçage du panneau latéral abaissable avec les deux éléments latéraux est de ce fait empêché, d'une part, et un guidage exact du panneau abaissable est permis, d'autre part, sans qu'il existe le risque que le panneau latéral abaissable saute hors de sa glissière. Suivant un autre exemple de réalisation préférentiel, le dispositif de freinage est relié au panneau latéral abaissable et est en prise de freinage, lors du mouvement de descente du panneau latéral, avec une section d'au moins l'un des éléments de glissière. Par la force de friction ainsi créée, qui agit en plus du poids du panneau latéral abaissable, et qui est dirigée de manière opposée au poids, le panneau latéral est freiné ou vient à l'arrêt, selon la distance également avant même d'atteindre sa position extrême inférieure. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de freinage peut être amené en prise de freinage avec l'élément de glissière par une force pondérale agissant sur le panneau latéral abaissable, et la section de l'élément de glissière avec laquelle le dispositif de freinage est en prise est réalisée sous forme de barre de guidage. L'élément de glissière est de préférence relié au lit par au moins deux équerres de fixation, les équerres de fixation limitant le mouvement de descente du panneau latéral aux endroits où elles sont en prise avec l'élément de glissière. Dans la zone inférieure du lit, il est de ce fait empêché que le panneau latéral abaissable saute hors des éléments de glissière. Le panneau abaissable comporte de préférence au moins un mécanisme de verrouillage, qui fixe le panneau latéral dans un état de non abaissement. Un abaissement non voulu du panneau latéral, par exemple par traction latérale sur ce dernier ou par adossement sur un bord supérieur du panneau, est de ce fait empêché. Dans une forme de réalisation préférentielle de l'invention, le lit comporte un sommier, et le panneau latéral peut être abaissé jusque dans une position dans laquelle le bord supérieur du panneau latéral est distant de 30 cm du sommier. Dans un exemple de réalisation particulièrement préféré, le dispositif de freinage comporte au moins un élément de freinage et au moins un levier d'entraînement, qui sont montés tous les deux au moins en partie sur un support de frein, l'élément de freinage étant supporté avec possibilité de rotation dans un coussinet de rotation par rapport au support de frein. Une fabrication bon marché du dispositif de freinage et un fonctionnement d'une maintenance peu intensive de ce dernier sont garantis dans l'équipement conforme à l'invention. Le support de frein présente de préférence une section de contact qui permet un guidage de l'élément de glissière. o( L'élément de glissière est guidé par la section de contact, d'une part, mais d'autre part la section de contact sert également, en plus de l'élément de freinage, d'élément de friction supplémentaire qui freine le mouvement de descente du panneau latéral. L'élément de freinage peut être alors amené en prise de freinage avec une surface de l'élément de glissière par une première rotation par rapport au support de frein, et la section de contact peut être amenée en prise de freinage avec une surface en vis-à-vis de l'élément de glissière. Suivant un autre exemple de réalisation préférentiel, l'élément de freinage comporte une première section d'entraînement, le panneau latéral abaissable est relié au levier d'entraînement du dispositif de freinage, et le levier d'entraînement, lors du mouvement de descente du panneau latéral, peut être amené en prise avec la première section d'entraînement de l'élément de freinage. Il est garanti de ce fait que, dès que le mécanisme de verrouillage a été débloqué, et dès que le poids agissant sur le panneau latéral accélère ce dernier, le dispositif de freinage agisse et freine le panneau latéral abaissable. Suivant un autre exemple de construction préférentiel, le panneau latéral comporte un élément d'entraînement et l'élément de freinage une seconde section d'entraînement, l'élément d'entraînement, lors d'une inversion du mouvement de descente du panneau latéral, pouvant être amené en prise avec la seconde section d'entraînement de l'élément de freinage, et l'élément de freinage pouvant être desserré de l'élément de glissière par une seconde rotation, provoquée par l'élément d'entraînement, de sens contraire à celui de la première rotation. Il est de ce fait plus facile de pousser de nouveau le panneau latéral vers le haut, d'une part, une usure inutile du dispositif de freinage est empêchée par un desserrage de l'élément de freinage, d'autre part. L'élément d'entraînement est alors réalisé sous forme d'axe d'entraînement et est disposé au-dessous du dispositif de freinage en direction du mouvement de descente du panneau latéral. Le support de frein est réalisé de préférence sous forme de boîtier. Le boîtier protège l'élément de freinage monté tournant et empêche par exemple que des enfants en bas âge puissent se blesser sur les parties mobiles de l'élément de freinage. L'invention est caractérisée en ce que l'équipement est un lit surélevé à barreaux. L'élément, le panneau latéral en particulier, peut être actionné d'une seule main pour un mouvement d'ouverture ou de fermeture vertical. Il est évident que l'équipement conforme à l'invention est utilisable non seulement pour des lits, mais peut également trouver une application par exemple pour des tableaux d'écoles abaissables ou des fenêtres coulissantes. Il s'agit en général d'équipements dans lesquels au moins un élément abaissable, par effet de la pesanteur sur ledit élément, peut provoquer des blessures sur des personnes situées au-dessous de l'élément abaissable, après qu'une fixation immobile en position de ce dernier a été débloquée ou retirée. La présente invention est expliquée ci-dessous à l'aide d'exemples de réalisation préférentiels en combinaison avec 30 les figures correspondantes. Ces dernières montrent: Figure 1: une représentation en perspective d'un lit, Figure 2: une représentation en perspective du lit avec un 35 panneau latéral abaissé, Figure 3: une vue latérale du lit, A' Figure 4: une vue latérale d'un élément de glissière du lit, Figure 5: une vue détaillée d'une découpe A repérée sur la 5 figure 3, Figure 6: une vue détaillée d'une découpe B repérée sur la figure 4, et Figure 7: une vue détaillée d'une découpe C repérée sur la figure 4. Les figures 1 et 2 sont une représentation en perspective d'un lit, le lit 1 étant réalisé sous forme de lit surélevé à barreaux. Le lit 1 comporte quatre panneaux latéraux, un panneau latéral étant réalisé sous forme de panneau latéral abaissable 2. Les panneaux latéraux sont disposés à angle droit par rapport à un sommier 9. Le sommier 9 a une sur- face de base rectangulaire et présente normalement des lattes ou un treillis, de sorte qu'un matelas peut être placé sur le sommier 9. Un élément latéral 4 est disposé dans chacun des quatre coins du sommier 9. Les panneaux latéraux du lit 1 sont montés entre les éléments latéraux 4 et reliés à ces derniers, de sorte que le sommier 9 est délimité par les éléments latéraux 4 et les panneaux latéraux. Sur la figure 1, le panneau latéral abaissable 2 est représenté dans un état fermé, c'est-à- dire non abaissé, tandis que le panneau latéral 2 est représenté dans un état abaissé sur la figure 2. Une vue latérale du lit 1 est représentée sur la figure 3. Le panneau latéral 2 est montré dans une position abaissée. Le panneau latéral abaissable 2 comporte en outre un méca- nisme de verrouillage 3. Lorsque le panneau latéral abais- sable 2 se situe dans sa position fermée, c'est-à-dire non abaissée, le mécanisme de verrouillage 3 agit sur un élé- ment du sommier 9 et empêche ainsi que le panneau latéral 2 soit abaissé involontairement, par exemple par adossement, appui ou traction sur ce dernier. Dans l'exemple de réalisation représenté, le mécanisme de verrouillage 3 est monté au centre d'une zone inférieure du panneau latéral 2 abaissable. Mais il est également concevable que le mécanisme de verrouillage 3 soit monté dans la zone supérieure et/ou dans les zones latérales du panneau 2 abaissable, et agisse alors sur les éléments latéraux 4 du lit 1. Il est pareillement concevable que le mécanisme de verrouillage 3 soit monté sur un ou deux éléments latéraux 4 du lit 1 et agisse sur le panneau latéral 2 abaissable. Pour la découpe A repérée sur la figure 3, on renvoie à la 15 description afférente à la figure 5. Une vue latérale d'un élément de glissière 6 du lit 1 est représentée sur la figure 4. L'élément de glissière 6 est monté dans une position verticale sur l'élément latéral 4 du lit 1. Sur une extrémité supérieure et sur une extrémité inférieure de l'élément de glissière 6, ce dernier présente à cet effet à chaque fois une équerre de fixation 8. Un dispositif de freinage 7 est par ailleurs en prise avec l'élément de glissière 6. À l'état monté, le panneau latéral abaissable 2 est relié à l'élément de glissière 6 par l'intermédiaire du dispositif de freinage 7. Par cette configuration, un guidage précis du panneau latéral 2 abaissable entre les éléments latéraux 4 du lit 1 est garanti, d'une part, le mouvement de descente dudit panneau latéral 2 est freiné lors d'un abaisse-ment de ce dernier, d'autre part. Au moins dans la zone dans laquelle il est en prise avec le dispositif de freinage 7, l'élément de glissière 6 est de préférence réalisé sous forme de barre de guidage avec une surface de section ronde ou carrée. L'élément de glissière 6 se compose de préférence d'un alliage d'acier ou d'aluminium. ol Pour les découpes B et C repérées sur la figure 4, on renvoie à la description afférente aux figures 6 et 7. La figure 5 montre une vue détaillée de la découpe A repérée sur la figure 3. L'élément de glissière 6 est fixé sur l'élément latéral 4 du lit 1 au moyen de l'équerre de fixation 8. L'élément de glissière 6 est positionné dans la direction verticale, le dispositif de freinage 7 étant alors en prise avec cet élément 6. Le panneau latéral abaissable 2 est relié au dispositif de freinage 7 par l'intermédiaire d'un levier d'entraînement 11. Dans cet exemple de réalisation, le levier d'entraînement 11 est alors réalisé sous forme d'une ferrure en T tournée de 90 , qui est reliée au moyen de deux vis au panneau latéral 2 abaissable sur une extrémité supérieure et sur une extrémité inférieure. Une branche du levier d'entraînement 11 orientée vers la gauche sur la figure 5 est masquée par un boîtier du dispositif de freinage 7. Un axe d'entraînement 16 est monté sur le panneau latéral 2 dans la direction verticale au-dessous du dispositif de freinage 7. L'axe d'entraînement 16 est réalisé de préférence sous forme de broche ou de vis. La figure 6 est une vue détaillée de la découpe B repérée sur la figure 4. Une extrémité inférieure de l'élément de glissière 6 est logée dans une équerre de fixation 8. L'équerre de fixation 8 présente une plaque de base, qui peut être relié à l'élément latéral 4 du lit 1 au moyen d'une ou de plusieurs vis. À angle droit par rapport à la plaque de base et en saillie du plan du dessin représenté sur la figure 6, l'équerre de fixation 8 comporte une section de réception. L'élément de glissière 6 est logé dans cette section de réception. Sur son extrémité infé- rieure, l'élément de glissière 6 comporte à cet effet une entaille en forme de fente ayant la largeur de la section de réception. L'élément de glissière 6 est relié à la section de réception par une broche de montage, par exemple a un rivet. Dans un exemple de réalisation préférentiel, la section de montage constitue ainsi également une butée pour le dispositif de freinage 7. Lors du montage de l'élément de glissière 6 et/ou de l'équerre de fixation 8 sur l'élément latéral 4 du lit 1, il est avantageux que l'élément de glissière 6 soit monté de telle sorte que, lorsque le panneau latéral abaissable 2 se situe dans une position inférieure de butée, c'est-à- dire lorsque le dispositif de freinage 7 est au contact de la section de réception de l'équerre de fixation 8, un bord supérieur du panneau latéral abaissable 2 se situe à environ 30 cm au-dessus du sommier 9. Un roulement de l'enfant en bas âge hors du lit 1 est de ce fait empêché, d'une part, il est néanmoins possible pour le personnel de placer facilement un petit enfant dans le lit 1 ou de l'en retirer. La figure 7 est une vue détaillée de la découpe C repérée sur la figure 4. Le dispositif de freinage 7 présente un support de frein 12. Sur ce support de frein 12, un élément de freinage 10 est monté tournant dans un coussinet de pivotement 13. Sur une extrémité inférieure de l'élément de freinage 10, représentée sur la figure 7, l'élément de freinage 10 présente une lèvre à peu près en forme de demi-cercle. Lors d'un actionnement de l'élément de freinage 10, la lèvre de freinage peut être amenée en prise avec une surface de l'élément de glissière 6. L'élément de freinage 10 et/ou la lèvre de freinage sont réalisés de préférence en une matière plastique, par exemple un duroplaste. Le support de frein 12, monté mobile en appui sur l'élément de glissière 6, comporte une section de contact 14. La section de contact 14 est disposée en vis-à-vis de l'élément de freinage 10, en particulier de la lèvre de freinage, et permet un guidage exact du dispositif de freinage 7 sur l'élément de glissière 6. Lors d'un action- nement de l'élément de freinage 10, la section de contact 14 peut être en outre amenée en prise avec une surface de l'élément de glissière 6 opposée à la lèvre de freinage. L'effet du dispositif de freinage 7 peut être amélioré de ce fait. L'élément de freinage 10 présente en outre une première section d'entraînement 15. Lors d'un mouvement de descente du panneau latéral 2, le levier d'entraînement 11 peut être amené en prise avec la première section d'entraînement 15, de la sorte que figure 7 l'élément de freinage 10 tourne en référence à autour du coussinet de pivotement 13 dans le sens inverse à ports de levier panneau latéral de freinage 10 glissière 6. celui des aiguilles d'une montre. Les rapsont alors conçus de sorte que le poids du 2 abaissable suffit pour amener l'élément en prise de freinage avec l'élément de L'élément de freinage 10 comporte en outre une seconde section d'entraînement 17. Lors d'une inversion du mouvement de descente du panneau latéral 2, c'est-à-dire lorsque le panneau latéral 2 est fermé, l'axe d'entraînement 16 monté sur le panneau latéral abaissable 2 au-dessous du frein 7 peut être amené en prise avec la seconde section d'entraînement 17. Lors d'une poussée vers le haut du panneau latéral, il est de ce fait permis que l'axe d'entraînement 17, par rapport à la forme de réalisation du dispositif de freinage 7 représentée sur la figure 7, fasse tourner l'élément de freinage 10 dans le sens des aiguilles d'une montre et que la lèvre de freinage soit ainsi desserrée de la surface de l'élément de glissière. Pour réduire un risque de blessure sur les parties mobiles du dispositif de freinage 7, le support de frein 12 doit être réalisé de préférence sous forme de boîtier fermé. Le mode d'action de l'invention est expliqué ci-dessous. Après que le mécanisme de verrouillage 3 a été débloqué, le poids agissant sur le panneau latéral abaissable 2 fait que le levier d'entraînement 11, relié au panneau latéral 2, est amené en prise avec la première section d'entraînement de l'élément de freinage 10. Suivant un point de prise et un bras de levier, définissable pour ce point de prise par rapport au coussinet de pivotement 13, l'élément de freinage 10, par rapport à la figure 7, est tourné autour du coussinet de pivotement 13 dans le sens inverse à celui des aiguilles d'une montre. La lèvre de l'élément de freinage 10 est de ce fait amenée en prise de freinage avec la surface de l'élément de glissière 6. La force antagoniste résultante provoque également une prise de freinage de la section de contact 14 du dispositif de freinage 7 avec la surface en vis-à-vis de l'élément de glissière 6. L'élément abaissable 2 est ainsi freiné par son poids propre lors du mouvement de descente. Lorsque le panneau abaissable 2 est de nouveau fermé, l'axe d'entraînement 16 vient en prise avec la seconde section d'entraînement 17 de l'élément de freinage 10 par une inversion de la direction de déplace-ment et un jeu existant dépendant de cette direction entre le levier d'entraînement 11 et l'élément de freinage 10 et/ou entre l'axe d'entraînement 16 et l'élément de frei- nage 10. En rapport avec la figure 7, l'élément de freinage 10 est tourné de ce fait dans le sens des aiguilles d'une montre autour du coussinet de pivotement 13, la lèvre de freinage se desserrant de ce fait de la surface de l'élément de glissière 6. Une usure inutile de l'élément de freinage 10 est de ce fait empêchée lorsque le panneau latéral 2 abaissable est poussé vers le haut et le relevage du panneau est facilité. L'invention permet une manipulation à une main du déplace- ment vertical du panneau latéral, de sorte que l'autre main/l'autre bras d'une responsable reste libre pour le maintien simultané de l'enfant et que ce l'enfant ne doit pas être abaissé ou déposé pour être couché ou placé dans le lit ou en être enlevé. Bien que l'équipement conforme à l'invention ait été décrit en relation avec un exemple de réalisation préférentiel d'un lit surélevé à barreaux, il n'est pas limité à cette application, mais est également applicable à d'autres équipements, par exemple des tableaux d'écoles mobiles verticalement ou des fenêtres coulissantes verticalement. ce
L'invention concerne un équipement, en particulier un lit d'enfant (1), comportant au moins un élément abaissable verticalement, de préférence le panneau latéral (2) d'un lit d'enfant, au moins un dispositif de freinage étant prévu entre ce panneau et une glissière verticale, et un mouvement de descente de l'élément et/ou du panneau latéral étant freiné par ce dernier.
Revendications 1. Équipement, en particulier lit (1), tel que lit d'enfant ou similaire, comprenant au moins un élément abaissable verticalement, tel qu'un panneau latéral (2), caractérisé en ce qu'au moins un dispositif de freinage (7) est prévu entre l'élément et une glissière verticale de ce dernier et un mouvement de descente de l'élément est freiné par ce dispositif. 2. Équipement suivant la 1, caractérisé en ce que l'équipement est réalisé sous forme de lit (1) et l'élément abaissable sous forme de panneau latéral (2), le lit (1) comportant au moins deux éléments latéraux (4) et au moins deux éléments de glissière (6) orientés verticalement, un élément de glissière (6) étant relié à chaque fois à l'un des éléments latéraux (4), et le pan- neau latéral étant logé avec une possibilité d'abaissement entre les éléments de glissière (6). 3. Équipement suivant la 2, caractérisé en ce que le dispositif de freinage (7) est relié au panneau latéral abaissable (2) et est en prise de freinage, lors du mouvement de descente du panneau latéral (2), avec une section d'au moins l'un des éléments de glissière (6). 4. Équipement suivant la 3, caractérisé en ce que le dispositif de freinage (7) peut être amené en prise de freinage avec l'élément de glissière (6) par une force pondérale agissant sur le panneau latéral abaissable (2), et la section de l'élément de glissière (6), avec laquelle le dispositif de freinage (7) est en prise, est réalisée sous forme de barre de guidage. 5. Équipement suivant l'une au moins des 2 à 4, caractérisé en ce que l'élément de glissière (6) est relié au lit (1) par au moins deux équerres de fixation (8), les équerres de fixation (8) délimitant le mouve- a ment de descente du panneau latéral (2) aux endroits où elles sont en prise avec l'élément de glissière (6). 6. Équipement suivant l'une au moins des 2 à 5, caractérisé en ce que le panneau abaissable (2) comporte au moins un mécanisme de verrouillage (3), qui fixe le panneau latéral (2) dans un état non abaissé. 7. Équipement suivant l'une au moins des 2 à 6, caractérisé en ce que le lit (1) comporte un sommier (9), et le panneau latéral (2) peut être abaissé jusque dans une position dans laquelle un bord supérieur du panneau latéral (2) est distant de 30 cm par rapport au sommier (9). 8. Équipement suivant l'une au moins des 1 à 7, caractérisé en ce que le dispositif de freinage (7) comporte au moins un élément de freinage (10) et au moins un levier d'entraînement (11), qui sont disposés tous les deux au moins en partie sur un support de frein (12), et l'élément de freinage (10) est supporté avec possibilité de rotation dans un coussinet de rotation (13) par rapport au support de frein (12). 9. Équipement suivant la 8, caractérisé en ce que le support de frein (12) comporte une section de contact (14), qui forme un guidage de l'élément de glissière (6). 10.Équipement suivant la 9, caractérisé en ce que l'élément de freinage (10) peut être amené en prise de freinage avec une surface de l'élément de glissière (6) par une première rotation par rapport au support de frein (12), et la section de contact (14) peut être ame- née en prise de freinage avec une surface opposée de l'élément de glissière (6). 11.Équipement suivant l'une au moins des 8 à 10, caractérisé en ce que l'élément de freinage (10) ol présente une première section d'entraînement (15), le panneau latéral abaissable (2) est relié au levier d'entraînement (11) du dispositif de freinage (7), et le levier d'entraînement (11), lors du mouvement de des- cente du panneau latéral (2), peut être amené en prise avec la première section d'entraînement (15) de l'élément de freinage (10). 12.Équipement suivant l'une des 10 et 11, caractérisé en ce que le panneau latéral (2) comporte un élément d'entraînement et l'élément de freinage (10) une seconde section d'entraînement (17), l'élément d'entraînement, lors d'une inversion du mouvement de descente du panneau latéral (2), pouvant être amené en prise avec la seconde section d'entraînement (17) de l'élément de freinage (10), et l'élément de freinage (10) pouvant être desserré de l'élément de glissière (11) par une seconde rotation, provoquée par l'élément d'entraînement, de sens contraire à celui de la première rotation. 13.Équipement suivant la 12, caractérisé en ce que l'élément d'entraînement est réalisé sous forme d'axe d'entraînement (16) et est disposé au-dessous du dispositif de freinage (7) dans la direction du mouvement de descente du panneau latéral (2). 14.Équipement suivant l'une au moins des 8 à 13, caractérisé en ce que le support de frein (12) est réalisé sous forme de boîtier. 15.Équipement suivant l'une au moins des 1 à 14, caractérisé en ce que l'équipement est un lit surélevé à barreaux. 16.Équipement suivant l'une au moins des 1 à 15, caractérisé en ce que l'élément, le panneau latéral en particulier, est actionnable d'une seule main pour le mouvement d'ouverture ou de fermeture vertical. ' r c Ac ries) ErrER
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FR2900822
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UTILISATION DE PRINCIPES ACTIFS AGISSANT SUR LA PROTEINE XPC POUR LEUR ACTIVE COSMETIQUE PHOTO-REPARATRICE
20,071,116
La présente invention concerne l'utilisation cosmétique de principes actifs stimulant l'activité de la protéine XPC pour lutter contre les effets néfastes des radiations ultraviolettes (UV) sur la peau. L'invention se rapporte également aux compositions photo-réparatrices comprenant au moins un principe actif agissant sur la protéine XPC. L'invention couvre aussi un principe actif particulier agissant sur la protéine XPC obtenu à partir de tourteau de graines de coton, et son procédé d'obtention. Le soleil est indispensable à la vie et essentiel à une bonne santé physique et mentale, mais il émet des radiations nocives, les rayonnements UV, capables de pénétrer dans les tissus cutanés. Une exposition excessive au soleil a donc des effets néfastes sur l'organisme en particulier au niveau de la peau qui devient lâche, profondément ridée, rugueuse et parsemée de tâches hypo- ou hyper-pigmentées et de vaisseaux dilatés. De plus, on sait que les surexpositions aux irradiations UV sont associées à un risque croissant de vieillissement et de cancers cutanés. C'est pourquoi la présente invention a pour objectif de lutter contre les effets néfastes des radiations UV et de réparer les dommages occasionnés au niveau de la peau. La pénétration des rayonnements UV dans les tissus cutanés est dépendante de leur longueur d'onde : les UVA pénètrent profondément dans la peau pour atteindre le derme, alors que les UVB sont majoritairement arrêtés au niveau de l'épiderme. A l'échelle cellulaire, au niveau de l'épiderme, de faibles expositions aux UV provoquent une hyperprolifération des kératinocytes et un épaississement de la couche cornée. A fortes doses, on voit apparaître des cellules apoptotiques. On assiste également à une forte activation des kératinocytes qui produisent et sécrètent des cytokines pro inflammatoires et immunosuppressives ainsi que des facteurs de croissance qui affectent aussi l'activité des cellules environnantes. Dans le derme les UV provoquent des modifications très importantes dans la composition de la matrice extracellulaire et de son organisation, dont la caractéristique majeure est la formation d'élastose solaire. A l'échelle moléculaire, les UV induisent d'importants dommages. En particulier, les UVB, les plus énergétiques et donc les plus biologiquement actifs, provoquent des lésions directes au niveau de l'ADN qui résultent de l'absorption immédiate des photons sur les bases de l'ADN. Ces altérations sont majoritairement des dimères de pyridine du type cyclobutane (CPD) et des photo-produits pyrimidine (6-4) pyrimidone (6-4PP). Pour lutter contre ces lésions photo-induites, les cellules sont capables de réparer l'ADN. Néanmoins, si les lésions induites sont trop importantes, les capacités de réparation de la cellule deviennent saturées. On sait notamment que plus le taux de CPD occasionnés augmente plus leur taux de réparation diminue. Selon l'importance des lésions induites, l'élimination des photo-produits est également corrélée à l'induction de l'apoptose ou à la réduction des capacités de prolifération cellulaire, afin d'empêcher la division de la cellule dont le génome est altéré. S'il n'y a pas apoptose, lorsque la cellule retrouve ses capacités de prolifération, les CPD abondamment formés et faiblement réparés persistent dans le génome. Cet excès de photo-produits entraîne des processus inflammatoires et immunosuppressifs. Il interfère avec la réplication, perturbe la transcription et aboutit à des mutations au niveau de l'ADN, dont l'accumulation conduit à un dysfonctionnement cellulaire résultant au vieillissement prématuré cutané et dans certains cas au cancer de la peau. La principale voie d'élimination des photo-produits, notamment des CPD et des 6-4PPs, est le mécanisme de réparation par excision de nucléotides (NER). Ce système de réparation permet de reconnaître et d'exciser le fragment d'ADN défectueux, puis de le synthétiser correctement. L'identification des lésions de l'ADN est un processus complexe impliquant de nombreux facteurs protéiques dont la protéine XPC, facteur précoce de la voie globale de réparation NER. Cette protéine XPC joue également un rôle primordial dans l'initiation de l'assemblage de la machinerie protéique du mécanisme de réparation globale. Si les lésions induites sont trop importantes, le système de réparation est débordé et devient insuffisant pour rétablir l'intégrité de l'ADN. Pour limiter les altérations de l'ADN dans les peaux photo exposées il est donc 15 nécessaire de booster les équipements de réparation cutanés dont les capacités sont dépassées. Aussi, pour répondre à son objectif, la présente invention vise à utiliser des principes actifs capables d'augmenter la capacité des cellules de la peau à réparer les lésions photo-induites de l'ADN. 20 En particulier, la présente invention se propose d'utiliser des principes actifs capables de stimuler les processus naturels de réparation de l'ADN, notamment de stimuler l'activité de la protéine XPC, pour la préparation d'une composition destinée à une activité photo-réparatrice. L'utilisation d'au moins un principe actif capable de stimuler l'activité de la 25 protéine XPC selon l'invention, permet donc d'éliminer les photo-produits, notamment les CPD et les 6-4PPs, par le mécanisme de réparation par excision de nucléotides, et ainsi de limiter les dommages macromoléculaires induits par des expositions solaires répétées ou trop intenses. Ainsi l'utilisation d'au moins un principe actif capable de stimuler l'activité de la protéine XPC selon l'invention permet d'améliorer les manifestations caractéristiques des peaux photo-exposées. De manière préférentielle les principes actifs capables de stimuler l'activité de la protéine XPC selon la présente invention sont des actifs obtenus à partir de végétaux. En particulier, ces végétaux peuvent être choisis par exemple parmi une plante de la famille des Malvacées. Les principes actifs capables de stimuler l'activité de la protéine XPC selon l'invention sont destinés à être incorporés au sein de compositions cosmétiques et/ou dermopharmaceutiques. La composition selon l'invention peut contenir de 0,01 à 20 % d'au moins un principe actif capable de stimuler l'activité de la protéine XPC. L'administration d'une composition contenant au moins un principe actif capable de stimuler l'activité de la protéine XPC selon l'invention est de préférence effectuée par voie topique. La composition selon l'invention peut se présenter sous forme de crèmes, émulsions huile-dans-eau, eau-dans-huile ou émulsions multiples, solutions, suspensions ou encore poudres. La présente invention est maintenant décrite en s'appuyant sur un exemple particulier de principe actif capable de stimuler l'activité de la protéine XPC, obtenu à partir de graines de coton. 1. EXEMPLE DE PRINCIPE ACTIF ISSU DE GRAINES DE COTON CAPABLE D'AGIR SUR LA PROTEINE XPC Un exemple de substance capable de stimuler l'activité de la protéine XPC selon l'invention est un principe actif riche en peptides purifiés de tourteau de graines de coton, Gossypium hirsutum. Avantageusement, ce principe actif issu de graines de coton selon l'invention est également capable de réduire le taux de CPb UV-induits et de réduire les risques d'inflammation et d'érythèmes en limitant l'augmentation du taux d'interleukine- la. Ainsi ce principe actif issu de graines de coton selon l'invention permet d'améliorer les manifestations caractéristiques des peaux photo-exposées. Il réduit le vieillissement prématuré de la peau ainsi que les réactions de type inflammatoire. I.1/ PROCEDE D'OBTENTION D'UN EXEMPLE DE PRINCIPE ACTIF ISSU DE GRAINES DE 10 COTON SELON L'INVENTION Le procédé d'obtention comprend la succession des étapes suivantes - solubilisation aqueuse de tourteau de graines de Gossypium hirsutum, - hydrolyses enzymatiques successives, - séparation des phases soluble et insoluble, 15 - traitement thermique, - purification et concentration de la fraction active, et -filtration stérilisante. I.2/ CARACTERISATION DE L'EXEMPLE DE PRINCIPE ACTIF ISSU DE GRAINES DE COTON SELON L'INVENTION 20 I.2-1/ Matières sèches : On mesure le taux de matières sèches par passage à l'étuve à 105 C en présence de sable d'un échantillon de poids initial donné jusqu'à obtention d'un poids constant. Le taux de matières sèches est compris entre 15 et 200 g/I, plus 25 particulièrement entre 38 et 52 g/I. I.2-2/ Mesure du pH : Le pH mesuré par la méthode potentiométrique à température ambiante conduit à des valeurs comprises entre 5,5 et 9,5, plus particulièrement entre 7 et 8 . I.2-3/ Détermination de la teneur en protéines : La mesure de la teneur en protéines est déterminée par la méthode de Lowry. Dans le cas présent, la teneur en protéines est comprise entre 4,5 et 77 g/I, plus particulièrement entre 12 et 20 g/I. I.2-4/ Caractérisation de la fraction protéique : La répartition des masses moléculaires des différentes espèces moléculaires présentes dans le principe actif obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'invention est déterminée par FPLC (Fast Protein Liquid Chromatography). Des marqueurs permettent de servir d'étalons et on constate que la fraction protéique est de masse moléculaire supérieur à 5000 boitons. I.2-5/ Identification de la fraction active Ce sont les protéines de la fraction entre 243 et 5000 boitons qui confèrent au principe actif selon l'invention son activité photo-réparatrice. I.3/EVALUATION DE L'EFFET DE L'EXEMPLE DE PRINCIPE ACTIF ISSU DE GRAINES DE COTON SELON L'INVENTION I.3-1/ Evaluation de l'effet sur le système naturel de réparation de l'ADN après irradiation UVA Le but de cette étude est d'évaluer la capacité de l'exemple de principe actif issu de graines de coton selon l'invention à augmenter la synthèse de la protéine XPC après irradiation UVA, la protéine XPC étant impliquée dans la phase initiale du système de réparation NER (réparation par excision de nucléotides) des lésions génomiques. L'étude est réalisée sur culture de fibroblastes humains normaux selon un protocole opératoire particulier. A JO, les cellules sont ensemencées dans un milieu complet. A J3, le milieu est éliminé et remplacé par du milieu complet. A J4, le milieu de culture est éliminé et remplacé. Une partie des cellules est irradiée aux UVA 20J/cm2, et l'autre partie, non irradiée, reste en attente à l'obscurité. Environ 20 minutes après l'irradiation, le milieu est éliminé et remplacé par du milieu complet contenant le principe actif selon l'invention dosé à 0,5%, 1 % ou 2%. Les cellules sont ensuite incubées pendant 2 heures à l'étuve. A la fin de l'incubation, les extraits cellulaires sont récupérés et stockés à -80 C. On réalise ensuite un dosage par Western Blot. L'électrophorèse est réalisée sur gel SbS-polyacrylamide et l'immunomarquage est réalisé avec un anticorps primaire de souris anti-XPC, un anticorps secondaire de souris couplé à la peroxydase. Les bandes obtenues sont semi-quantifiées par densitométrie après analyse d'images à l'aide d'un logiciel. Les résultats obtenus, présentés dans le tableau qui suit, sont exprimés en 20 pourcentage de protéine XPC exprimée : Taux de protéine XPC (%) Non irradié Irradié UVA Témoin 100 135 principe actif à 0,5% 99 140 principe actif à 1% 117 161 principe actif à 2% 125 191 On constate que l'exemple de principe actif issu de graines de coton selon l'invention augmente la synthèse de la protéine XPC par des fibroblastes humains normaux. Testé à 2%, il permet d'augmenter la synthèse de la protéine XPC de 25% sur des cellules non irradiées et de 91% sur des cellules soumises à une irradiation UVA. I.3-2/ Evaluation de l'effet sur la dégradation de l'ADN après irradiation UVB L'objectif de cette étude est d'évaluer l'effet de l'exemple de principe actif issu de graines de coton selon l'invention sur la capacité de réparation de l'ADN de kératinocytes après une irradiation UV. La capacité de réparation des cellules dépendant du stress induit et du modèle choisi pour l'étude, un modèle particulier, sur l'expression des dimères de thymine (CPD), a été établi, en étudiant leur cinétique de formation après une irradiation. Modèle de cinétique d'apparition des CPD après irradiation UVB Le modèle consiste à examiner, sur kératinocytes humains normaux, la cinétique de formation des CPD après une irradiation UVB. Elle est réalisée par immunocytologie, en fluorescence selon le protocole qui suit. A JO, les cellules sont ensemencées sur des lames de verre dans un milieu de culture complet. A J3, les cellules sont traitées comme suit - à T0, le milieu de culture est éliminé et remplacé, et les cellules sont irradiées aux UVB 80mJ/cm2, - à Tlh, T3h, T5h et T16h, on réalise un marquage immunocytologique des CPD, avec un anticorps monoclonal de souris antiCPb comme anticorps primaire et un anticorps anti-Ig6 de souris couplé FITC ( Fluoresceine isothiocyanate) comme anticorps secondaire. Les résultats de l'immunomarquage sont visualisés sur un microscope couplé à un système d'analyse d'images. L'intensité du marquage des CPD est proportionnelle à l'intensité de la fluorescence présente dans les kératinocytes : plus la fluorescence est importante, plus le taux de synthèse des CPD est élevé. Les résultats étant qualitatifs, ils sont exprimés selon quatre niveaux d'expression des CPD : pas de détection d'immunoréactivité (pas de fluorescence) - faible détection d'immunoréactivité (fluorescence faible) + moyenne détection d'immunoréactivité (fluorescence moyenne) ++ forte détection d'immunoréactivité (fluorescence intense) +++ Les résultats pour le modèle de cinétique d'apparition des CPD après irradiation UVB de kératinocytes humains sont présentés dans le tableau suivant : Expression des CPD Témoin non irradié - Cellules UVB + 1h + Cellules UVB + 3h ++ Cellules UVB + 5h +++ Cellules UVB + 16h + On constate que les CPD commencent à être exprimés une heure après l'irradiation UVB, pour atteindre un maximum d'expression après 5 heures. En outre, l'expression des CPD est fortement réduite 16 heures après induction du stress. Les CPD sont donc naturellement réparés par les enzymes de réparation de l'ADN entre 5 heures et 16 heures après une irradiation UVB. Pour évaluer la capacité de l'exemple de principe actif issu de graines de coton selon l'invention à réparer l'ADN de kératinocytes irradiés, il a donc été étudié son effet sur l'expression des CPD par des kératinocytes humains 5 heures après une irradiation UVB. Etude de l'effet sur l'expression des CPD après irradiation Le but de l'étude est d'évaluer l'effet de l'exemple de principe actif issu de graines de coton sur l'expression des dimères de thymine (CPD), lésions de l'ADN induites après irradiation UVB. a. Etude par dot blot Le protocole opératoire est le suivant A J1, les kératinocytes humains normaux sont ensemencés et incubés. A J3, le milieu de culture est éliminé et remplacé par du milieu neuf. A J5, le milieu de culture est éliminé et remplacé, et les cellules sont irradiées aux UVB 150mJ/cm2. Environ 20 minutes après l'irradiation, le milieu est éliminé et remplacé par du milieu complet contenant le principe actif selon l'invention dosé à 0,5%, 1 % ou 2%. Les cellules sont ensuite incubées pendant 5 heures à l'étuve. A la fin de l'incubation, l'ADN est extrait des kératinocytes et on réalise le Dot Blot : l'ADN des différents échantillons est immobilisé sur une membrane et l'ADN est fixé en incubant la membrane pendant 30 minutes. Après fixation de l'ADN, on procède à un immunomarquage avec un anti-corps primaire de souris antiCPb et un anticorps secondaire anti-IgG de souris couplé à la peroxydase. La visualisation de l'immunomarquage permet de quantifier l'ADN par mesure de densités optiques (DO). Les spots sont semi-quantifiés par densitométrie après analyse d'images à l'aide d'un logiciel. L'intensité du marquage des CPD est proportionnelle à l'intensité de coloration du spot : plus la coloration du spot est importante, plus le taux de synthèse de CPD est élevé. Les résultats obtenus, exprimés en pourcentage de CPD exprimés, sont présentés dans le tableau suivant : Taux des CPD (%) Témoin non irradié 100 Témoin irradié UVB 150mJ/cm2 293 UVB + principe actif à 0,5% 218 UVB + principe actif à 1% 185 UVB + principe actif à 2% 160 On constate que l'exemple de principe actif issu de graines de coton selon l'invention diminue le taux de CPD exprimés par des kératinocytes humains 5 heures après irradiation aux UVB. Testé à 2%, le principe actif selon l'invention diminue de 45% le taux des CPD exprimés par rapport au témoin irradié non traité. b. Etude par immunocytologie Le protocole opératoire est le suivant : A J1, les kératinocytes humains normaux sont ensemencés et incubés. A J3, le milieu de culture est éliminé et remplacé par du milieu neuf. A J5, le milieu de culture est éliminé et remplacé, et les cellules sont irradiées aux UVB 150mJ/cm2. Environ 20 minutes après l'irradiation, le milieu est éliminé et remplacé par du milieu complet contenant l'exemple de principe actif issu de graines de coton selon l'invention dosé à 0,5%, 1 % ou 2%. Les cellules sont ensuite incubées pendant 5 heures à l'étuve. A la fin de l'incubation, l'ADN est extrait des kératinocytes et on réalise un marquage immunocytologique des CPD avec un anticorps monoclonal de souris anti-CPb comme anticorps primaire et un anticorps anti-Ig6 de souris couplé FITC comme anticorps secondaire. Les résultats de l'immunomarquage sont visualisés sur un microscope couplé à un système d'analyse d'images. L'intensité du marquage des CPb est proportionnelle à l'intensité de la fluorescence présente dans les kératinocytes : plus la fluorescence est importante, plus le taux de synthèse des CPb est élevé. Les résultats, exprimés selon les quatre niveaux d'expression des CPb établis pour la réalisation du modèle de cinétique d'apparition des CPb, sont présentés dans le tableau qui suit : Expression des CPb Témoin non irradié - Témoin irradié UVB 150mJ/cm2 +++ UVB + principe actif à 0,5% ++ UVB + principe actif à 1% + UVB + principe actif à 2% - Cette étude confirme bien que l'exemple de principe actif issu de graines de coton selon l'invention diminue bien l'expression des CPb par kératinocytes humains 5 heures après irradiation aux UVB. I.3-3/ Evaluation de l'effet sur la sénescence des fibroblastes après irradiation UVA Cette étude a pour objet l'évaluation de la capacité de l'exemple de principe actif issu de graines de coton selon l'invention à réduire la sénescence des fibroblastes après induction d'un stress UVA. Elle est réalisée sur des fibroblastes humains normaux, la mort cellulaire UVA-induite étant visualisée par marquage f3-galactosidase, marqueur spécifique de la sénescence. Le protocole opératoire est décrit ci-dessous. A J1, les cellules sont ensemencées sur des lames de verre dans un milieu de culture complet. A J2, le milieu de culture est éliminé et remplacé et les fibroblastes sont irradiés avec 4J/cm2 d'UVA, 3 fois par jour. Après l'irradiation, le principe actif selon l'invention est ajouté au milieu de culture à 0,5%, 1% ou 2%. A J3, J4 et J5, les cellules subissent le même traitement qu'à J2. A J8, on réalise le marquage de la f3-galactosidase, et on visualise les résultats sur un microscope couplé à un système d'analyse d'images. L'intensité du marquage est proportionnelle à l'intensité de coloration bleue présente dans le cytoplasme des fibroblastes. Plus la couleur bleue est importante, plus le taux de synthèse de la f3-galactosidase est élevé. Les résultats étant qualitatifs, quatre niveaux d'expression de la f3-galactosidase ont été définis : pas de détection d'immunoréactivité (pas de couleur bleue) - faible détection d'immunoréactivité (couleur bleue faible) + moyenne détection d'immunoréactivité (couleur bleue moyenne) ++ forte détection d'immunoréactivité (couleur bleue intense)+++ Les résultats obtenus sont exprimés selon ces quatre niveaux d'expression de la f3-galactosidase dans le tableau suivant : Expression de la f3-galactosidase Témoin non irradié - Témoin irradié UVA 4J/cm2 +++ UVA + principe actif à 0,5% ++ UVA + principe actif à 1% + UVA + principe actif à 2% -25 On constate que l'exemple de principe actif issu de graines de coton selon l'invention réduit la sénescence de fibroblastes humains irradiés aux UVA. Testé à 2%, il permet de revenir à un niveau d'expression de la f3-galactosidase pour des cellules irradiées similaire au niveau d'expression pour des cellules non irradiées. 3-4/ Evaluation de l'effet sur la sénescence des kératinocytes après irradiation UVB Cette étude a pour objet l'évaluation de la capacité de l'exemple de principe actif issu de graines de coton selon l'invention à réduire la sénescence des kératinocytes après induction d'un stress UVB. Elle est réalisée sur des kératinocytes humains normaux, la mort cellulaire UVB-induite étant visualisée par marquage f3-galactosidase. Le protocole opératoire est décrit ci-dessous. A J1, les cellules sont ensemencées sur des lames de verre dans un milieu de culture complet. A J2, le milieu de culture est éliminé et remplacé et les kératinocytes sont irradiés avec 10mJ/cm2 d'UVB, 2 fois par jour. Après l'irradiation, le principe actif selon l'invention est ajouté au milieu de culture à 0,5%, 1% ou 2%. A J3, J4 et J5, les cellules subissent le même traitement qu'à J2. A J8, on réalise le marquage de la f3-galactosidase, et on visualise les résultats sur un microscope couplé à un système d'analyse d'images. L'intensité du marquage est proportionnelle à l'intensité de coloration bleue présente dans le cytoplasme des kératinocytes. Plus la couleur bleue est importante, plus le taux de synthèse de la f3-galactosidase est élevé. Les résultats étant qualitatifs, quatre niveaux d'expression de la f3-galactosidase ont été définis . pas de détection d'immunoréactivité (pas de couleur bleue) - faible détection d'immunoréactivité (couleur bleue faible) + moyenne détection d'immunoréactivité (couleur bleue moyenne) ++ 5 forte détection d'immunoréactivité (couleur bleue intense)+++ Les résultats obtenus sont exprimés selon ces quatre niveaux d'expression de la f3-galactosidase dans le tableau suivant : Expression de la f3- galactosidase Témoin non irradié - Témoin irradié UVB 10mJ/cm2 +++ UVB + principe actif à 0,5% ++ UVB + principe actif à 1% + UVB + principe actif à 2% - On constate que l'exemple de principe actif issu de graines de coton selon l'invention réduit la sénescence de kératinocytes humains irradiés aux UVB. Testé à 2%, il permet de revenir à un niveau d'expression de la f3-galactosidase pour des cellules irradiées similaire au niveau d'expression pour des cellules non 20 irradiées. I.3-5/ Evaluation de l'effet sur l'érythème actinique L'objectif de cette étude est d'évaluer l'effet anti-inflammatoire de l'exemple de principe actif issu de graines de coton selon l'invention après induction d'un érythème actinique par une dose d'UV correspondant à 2 DEM 25 (dose érythémateuse minimale). L'étude est réalisée sur volontaires sains, de sexe féminin et masculin, d'âge compris entre 19 et 41 ans. Les volontaires sont irradiés selon une méthode 10 15 particulière et l'inflammation est évaluée par mesure du taux d'interleukine-la et de la couleur de la peau grâce à un chromamètre. L'irradiation UV est réalisée sur une surface de 4cm2 à l'aide d'une lampe xénon. Les volontaires reçoivent une dose d'UV de 2bEM, la DEM correspondant à la dose d'irradiation minimale capable d'induire un érythème clairement défini sur la totalité de la zone exposée. Pour chaque volontaire, il y a quatre zones de mesure : - une zone non traitée, non irradiée : il n'y a ni d'application de crème, ni d'irradiation UV, - une zone non traitée, irradiée : il n'y a pas d'application de crème, mais il y a une irradiation UV, - une zone placebo, irradiée : il y a une application biquotidienne d'une formule placebo, et une irradiation UV, et - une zone traitée, irradiée : il y a une application biquotidienne du principe actif selon l'invention dosé à 4%, et une irradiation UV. Pour doser les interleukines-1a, on les récupère à l'aide de Sebutapes appliqués sur la peau avec un temps de contact de 30 secondes pour chaque. Les Sebutapes sont ensuite mis dans 1mL de NaCl à 0,9% et agités. Les échantillons sont congelés avant d'être dosés à l'aide d'un kit de dosage ELISA. Pour mesurer la couleur de la peau, on utilise un chromamètre qui convertit les couleurs en un code numérique composé de trois paramètres dont a*, paramètre de chrominance qui représente la gamme des verts aux rouges, qui permet d'évaluer l'érythème photo-induit : une diminution du paramètre a* correspond à une diminution de l'érythème actinique. Le protocole opératoire qui a été suivi pour cette étude est indiqué ci-dessous. A J-1 : les volontaires sont irradiés sur le dos en vue de déterminer leur DEM. A JO, tOh : on détermine la DEM, on définit les quatre zones au niveau du dos, on mesure la couleur de la peau sur les trois zones irradiées, on induit un érythème actinique sur ces mêmes zones et on applique le placebo et le principe actif selon l'invention sur les zones prévues. A t2h : on prélève des interleukines-1a sur les quatre zones. A t5h, on mesure la couleur de la peau sur les trois zones irradiées, et on applique le placebo et le principe actif selon l'invention sur les zones prévues. A t7h : on mesure la couleur de la peau sur les trois zones irradiées, on applique le placebo et le principe actif selon l'invention sur les zones prévues. Entre t7h et t48h, on applique biquotidiennement le placebo et le principe actif selon l'invention sur les zones prévues. A t48h on mesure la couleur de la peau sur les trois zones irradiées. Les résultats obtenus sont présentés pour le principe actif selon l'invention en pourcentage de variation par rapport au placebo : Variation/placebo (%) Taux d'interleukines-la -18 Evolution du paramètre a* -7 Ces résultats montrent qu'après induction d'une inflammation par irradiation UV, 20 comparé au placebo, l'exemple de principe actif issu de graines de coton selon l'invention entraîne une diminution du taux d'interleukines-la et une diminution de l'érythème photo-induit. II/ COMPOSITIONS COSMETIQUES PHOTO-REPARATRICES INCLUANT AU MOINS UN 25 PRINCIPE ACTIF AGISSANT SUR LA PROTEINE XPC La présente invention couvre aussi les compositions cosmétiques et/ou dermopharmaceutiques incluant au moins un principe actif capable d'agir sur15 l'activité de la protéine XPC selon la présente invention dans différentes formes galéniques, adaptées à l'administration par voie topique cutanée. Ces compositions peuvent se présenter notamment sous forme de crèmes, émulsions huile-dans-eau, émulsions eau-dans-huile, émulsions multiples, solutions, suspensions ou poudres. Elles peuvent être plus ou moins fluides et avoir l'aspect d'une crème, d'une lotion, d'un lait, d'un sérum, d'une pommade, d'un gel, d'une pâte ou d'une mousse, ou sous forme solide. Ces compositions contiennent entre 0,01 et 20% en poids de principe(s) actif(s) capable(s) d'agir sur l'activité de la protéine XPC selon la présente invention. Les exemples de compositions qui suivent sont obtenus par mélange des différents composants. Les quantités indiquées sont données en pourcentage de poids. Gel limpide : - Carbopol : 0,5% avec Triéthanolamine : qsppl-I=6,5 - Phénonip : 0,7% - Principe actif 5,0% - Eau:93,8% Gel opaque : - Sépigel 305: 2,0% - Phénonip : 0,7% - Principe actif : 5,0% - Eau:92,3% Gel émulsionné : - Montanov 202 : 3,0% - Isopropyl palmitate : 12,0% -Phénonip : 0,7% - Viscolam AT 64 : 2,0% - Principe actif : 5,0% - Eau : 77,3% Emulsion non ionique : - Montanov 202 : 3,0% 20 25 - Simulsol 165: 2,0% - Isopropyl palmitate : 20,0% - Phénonip : 0,7% - Principe actif : 5,0% - Eau : 69,3% Emulsion anionique : - Acide stéarique : 7,0% -Triethanolamine : 3,5% - Isopropyl palmitate : 20,0% - Phénonip : 0,7% -Principe actif : 5,0% - Eau:63,8% Emulsion cationique : - Quaternium-82 : 5,0% - Alcool cétylique : 2,0% - Isopropyl palmitate : 15,0% - Alcool cétéarylique : 1,0% - PEG 100 stéarate : 1,0% - Phénonip : 0,7% - Principe actif : 5,0% - Eau : 71,3% On peut également citer des compositions ayant montré une stabilité physique incluant 4% de principe actif selon l'invention. Exemple de composition de crème apaisante : - Glycérol : 5, 0% - Lanol 1688: 10,0% - Huile Rita canola : 10,0% - Montanov 68 : 7,0% Rita CA : 3,0% - Rita IPM NF : 2,0% - Montanov 202 : 4,0% - Micro pearl M100 : 1,0% - DC 345: 2,0% - Phenonip : 0,7% - Principe actif : 4,0% - Eau : 51,3% Exemple de composition d'émulsion légère sprayable : - Propylène glycol : 6,0% - Glycérol : 3,0% - Arlacel 83 : 3,0% - Micropearl M100 : 3,0% - Lanol 14M : 10,0% - Cetiol LC : 3,0% - Phenonip : 0,7% - Principe actif : 4,0% - Eau : 67,3% Exemple de composition de lait fluide - Lanol 1688: 10,0% - Montanox 60 : 3,35% - Montane 60 : 1,65% - Sepigel 305: 1, 6% - Phenonip : 0,7% - Principe actif : 4,0% - Eau : 78,7% De plus, des tests ont montré la compatibilité du principe actif avec les matières premières utilisées en cosmétique
L'objet de l'invention est l'utilisation d'au moins un principe actif capable de stimuler l'activité de la protéine XPC, pour la préparation d'une composition destinée à une activité photo-réparatrice.L'invention se rapporte également aux compositions photo-réparatrices comprenant au moins un principe actif agissant sur la protéine XPC.L'invention couvre aussi un principe actif particulier agissant sur la protéine XPC obtenu à partir de tourteau de graines de coton, et son procédé d'obtention.
1. Utilisation d'au moins un principe actif capable de stimuler l'activité de la protéine XPC, pour la préparation d'une composition destinée à une activité photo-réparatrice. 2. Utilisation d'au moins un principe actif capable de stimuler l'activité de la protéine XPC selon la 1, pour la préparation d'une composition destinée à favoriser l'élimination des lésions de l'ADN photo-induites et limiter le vieillissement cellulaire en stimulant les équipements naturels de réparation des cellules cutanées. 3. Utilisation selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le principe actif capable de stimuler l'activité de la protéine XPC est un principe actif issu de végétaux. 4. Utilisation selon la 3, caractérisée en ce que le principe actif capable de stimuler l'activité de la protéine XPC est un principe actif issu d'au moins une plante de la famille des Malvacées. 5. Procédé d'obtention d'un principe actif capable de stimuler l'activité de la protéine XPC susceptible d'être utilisé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend la succession des étapes suivantes - solubilisation aqueuse de tourteau de graines de Gossypium hirsutum, - hydrolyses enzymatiques successives, - séparation des phases soluble et insoluble, - traitement thermique, - purification et concentration de la fraction active, et - filtration stérilisante. 25 6. Principe actif capable de stimuler l'activité de la protéine XPC obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon la 5, caractérisé par - un taux de matières sèches compris entre 15 et 200 g/I, - un pH compris entre 5,5 et 9,5, - une teneur en protéines comprise entre 4,5 et 77 g/I. 7. Principe actif capable de stimuler l'activité de la protéine XPC selon la 6, caractérisé par : - un taux de matières sèches compris entre 38 et 52 g/I, - un pH compris entre 7 et 8, - une teneur en protéines comprise entre 12 et 20 g/I. 8. Composition cosmétique et/ou dermopharmaceutique destinée à une activité photo-réparatrice, adaptée pour l'utilisation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle contient au moins un principe actif capable de stimuler l'activité de la protéine XPC. 9. Composition cosmétique et/ou dermopharmaceutique selon la 8, caractérisée en ce qu'elle contient entre 0,01% et 20% en poids du principe actif capable de stimuler l'activité de la protéine XPC. 10. Composition cosmétique et/ou dermopharmaceutique selon la 8 ou 9, caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme de crèmes, émulsions huile-dans-eau, émulsions eau-dans-huile, émulsions multiples, solutions, suspensions ou poudres. 11. Composition cosmétique et/ou dermopharmaceutique selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisée en ce que le principe actif capable de stimuler l'activité de la protéine XPC est obtenu à partir de graines de Gossypium hirsutum.
A
A61
A61K,A61P,A61Q
A61K 8,A61K 36,A61P 17,A61Q 19
A61K 8/97,A61K 36/00,A61P 17/00,A61Q 19/08
FR2894635
A1
PIECE DE LIAISON D'ELEMENTS TUBULAIRES POUR REALISER UNE STRUCTURE TUBULAIRE MODULABLE
20,070,615
L'invention concerne un élément de liaison destiné à être fixé rigidement à un ou plusieurs autres éléments de liaison similaire en vue de former une pièce de liaison destinée à être associée avec des éléments tubulaires pour la réalisation d'une structure tubulaire modulable. L'invention concerne également une pièce de liaison formée par au moins deux tels éléments de liaison ainsi qu'une structure tubulaire modulable composée d'éléments tubulaires et de telles pièces de liaison. io On connaît déjà d'associer des éléments tubulaires avec des pièces de liaison, également appelés joints, en vue de réaliser des structures tubulaires modulables, notamment des structures pour le stockage et la présentation de pièces détachées destinées à être assemblées sur une chaîne de montage. 15 Classiquement, les tubes ont un revêtement externe thermoplastique et les joints sont des pièces métalliques et peuvent être fixés à deux tubes pour les associer l'un à l'autre. Les joints sont constitués d'au moins deux éléments généralement symétriques présentant des tronçons extrêmes ayant une forme générale de semi-cylindre. La partie extrême d'un tube est reçue dans un 20 tronçon semi-cylindrique d'un élément et l'autre élément est placé en regard du premier afin d'emprisonner le tube. La fixation du tube avec le joint se fait au moyen d'un élément de fixation et de rainures présentes dans le demi-cylindre qui s'accrochent dans le revêtement thermoplastique du tube au cours du serrage du joint sur le tube. En réalisant la même opération avec un autre tube 25 et l'autre partie extrême du joint, on associe deux tubes ensembles pour former une structure. Ces structures sont avantageuses en ce qu'elles sont aisées à monter et démonter et en ce qu'elles sont modulables. Elles s'adaptent donc facilement 30 aux contraintes d'agencement autour des chaînes de montage, notamment du point de vue de la forme et des dimensions de la structure. Cependant, l'utilisation de rainures étendues pour l'accroche dans le revêtement thermoplastique ne permet pas une fixation efficace du tube par rapport à la pièce de liaison. En effet, les rainures exercent seulement un serrage autour du tube et ne pénètrent pas dans le revêtement thermoplastique du tube et celui-ci peut glisser ou tourner à l'intérieur de la pièce de liaison, ce qui peut rendre l'association des tubes et donc la structure tubulaire réalisée instables. L'invention vise à pallier ces inconvénients en proposant un élément de liaison dans lequel l'ancrage dans le revêtement thermoplastique d'un élément tubulaire est réalisé au moyen de saillies ponctuelles et de petites dimensions par rapport à l'élément de liaison. De telles saillies agressives permettent un io accrochage efficace dans le revêtement thermoplastique du tube et donc une fixation efficace de l'élément tubulaire par rapport à la pièce de liaison formée d'au moins deux éléments de liaison. A cet effet et selon un premier aspect, l'invention concerne un élément de 15 liaison destiné à être fixé rigidement à au moins un autre élément de liaison similaire en vue de former une pièce de liaison destinée à être associée avec des éléments tubulaires, lesdits éléments comprenant un revêtement thermoplastique, pour la réalisation d'une structure tubulaire modulable, ledit élément de liaison étant rigide et comprenant au moins deux tronçons extrêmes 20 de réception d'une partie d'un élément tubulaire, l'élément comprenant, dans la partie médiane entre les deux tronçons, des moyens de réception de moyens de fixation des éléments de liaison, au moins l'un des tronçons comprenant au moins une saillie de forme sensiblement tronconique, conique ou cylindrique dont la base est solidaire dudit tronçon et s'étendant vers l'élément tubulaire 25 lorsqu'une partie de celui-ci est reçue par ledit tronçon, les dimensions de ladite saillie étant agencées pour mordre ponctuellement dans le revêtement thermoplastique de l'élément tubulaire lorsque la pièce de liaison est associée avec ledit élément tubulaire de sorte à assurer ainsi un ancrage de l'élément tubulaire avec l'élément de liaison. 30 L'utilisation de saillies ponctuelles en lieu et place de rainures étendues permettent la pénétration d'une partie de l'élément de liaison dans le revêtement thermoplastique de l'élément tubulaire et ainsi de fixer celui-ci par rapport à la pièce de liaison. Selon une réalisation, la saillie présente une hauteur sensiblement inférieure ou égale à 1 mm et sa base présente un diamètre sensiblement inférieur ou égal à 1 mm. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne une pièce de liaison destinée à être associée avec des éléments tubulaires en vue de former une structure tubulaire, la pièce de liaison comprenant au moins deux éléments de liaison tels que décrits ci-dessus, associés les uns aux autres de telle sorte à comprendre au moins deux tronçons extrêmes ayant une forme générale de cylindre de révolution permettant chacun la réception d'un élément tubulaire, ladite pièce de liaison comprenant dans sa partie médiane entre les tronçons extrêmes des moyens de réception de moyens de fixation des éléments de liaison constituant la pièce de liaison. Selon un troisième aspect, l'invention concerne une structure tubulaire modulable composée d'éléments tubulaires et de pièces de liaison telles que décrites ci-dessus, une pièce de liaison associant au moins deux éléments tubulaires, l'un à un autre et les fixant de manière rigide l'un par rapport à l'autre. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux figures annexées. La figure 1 est une représentation schématique en perspective de deux éléments de liaison selon un mode de réalisation de l'invention, lesdits éléments étant destinés à être fixés l'un à l'autre en vue de former une pièce de liaison. La figure 2 est une représentation schématique en perspective d'un des 30 éléments de liaison de la figure 1. La figure 3 est une représentation schématique partielle en coupe d'une pièce de liaison enserrant un élément tubulaire selon un mode de réalisation de l'invention. En référence aux figures, on décrit un élément de liaison 1 destiné à être fixé rigidement à au moins un autre élément de liaison 1 similaire en vue de former une pièce de liaison 4. La figure 1 montre deux éléments de liaison 1 tels qu'ils sont disposés avant leur fixation l'un à l'autre pour former la pièce de liaison 4. La description suivante est faite en relation avec le mode de réalisation représenté sur les figures dans lequel l'élément de liaison 1 est destiné à être fixé avec un seul autre élément de liaison similaire. Cependant, selon d'autres io modes de réalisation, l'élément de liaison 1 peut être destiné à être fixé à plusieurs autres éléments de liaison 1 afin de former une pièce de liaison 4, comme il sera décrit ultérieurement. L'élément de liaison 1 est métallique et formé d'une seule pièce et comprend 15 deux tronçons extrêmes 2 et 3 de réception d'une partie d'un élément tubulaire. Selon le mode de réalisation représenté, ces tronçons présentent une forme générale semi-cylindrique. Les tronçons 2 et 3 sont situés substantiellement d'un même coté d'un plan P formant plan de joint et ont leurs concavités tournées vers le dit plan de joint, comme représenté sur la figure 1. Le plan P 20 est formé par le plan de coupe des semi-cylindres des tronçons 2 et 3. Selon la réalisation représentée sur les figures, les tronçons 2 et 3 s'étendent selon des directions sensiblement perpendiculaires. Cependant, les tronçons 2 et 3 peuvent également s'étendre selon des directions formant d'autres angles, 45 ou 180 par exemple afin de permettre l'association d'éléments tubulaires 5 25 selon différentes configurations. Le diamètre de chaque semi-cylindre correspond sensiblement au diamètre extérieure des éléments tubulaires 5 avec lesquels les éléments de liaison 1 sont destinés à être utilisés, de sorte que l'association de deux éléments 1 permet de former un cylindre serrant un élément tubulaire 5, comme représenté sur la figure 3. Selon la réalisation 30 représentée sur les figures, l'un des tronçons 3 est destiné à recevoir la partie extrême d'un élément tubulaire et l'autre tronçon 2 est destiné à enserrer une partie d'un autre élément tubulaire, par exemple une partie centrale de celui-ci. Dans le cas où l'élément de liaison est destiné à être associé à plusieurs autres éléments de liaison 1, les tronçons extrêmes 2 et 3 peuvent présenter une autre forme que semi-cylindrique. En effet, la forme des tronçons est adaptée pour que, une fois les éléments de liaison associés entre eux, la pièce de liaison 4 présente des tronçons permettant d'enserrer un ou plusieurs éléments tubulaires. De même, les tronçons 2 et 3 ne s'étendent pas forcément d'un même côté d'un plan de joint et diverses formes peuvent être envisagées en fonction des associations d'éléments tubulaires que l'on souhaite réaliser. io Selon la réalisation représentée sur les figures, le tronçon 2 destiné à enserrer une partie de l'élément tubulaire 5 comprend une protubérance 6 et une empreinte 7 s'étendant sensiblement à partir du plan de joint P. La protubérance 6 s'étend au-delà du plan P tandis que l'empreinte 7 s'étend vers l'intérieur du tronçon 2 de sorte que la protubérance 6 est destinée à s'engager dans 15 l'empreinte 7 d'un autre élément de liaison 1 lorsque les deux éléments de liaison 1 sont fixés l'un à l'autre en vue de former la pièce de liaison 4, comme représenté sur la figure 1. A cet effet, la protubérance 6 et l'empreinte 7 présentent une forme sensiblement complémentaire, par exemple semi-cylindrique ou triangulaire. La protubérance 6 et l'empreinte 7 permettent un bon 20 positionnement de deux éléments de liaison 1 entre eux et une meilleure fixation de ces éléments. Dans la partie médiane, entre les tronçons de réception 2 et 3, il est prévu un moyen de réception 8 de moyens de fixation (non représentés). Ce moyen est, 25 par exemple, un orifice apte à recevoir une vis et un écrou, les dimensions de l'orifice étant adaptées à celles de la vis. Au moins l'un des tronçons 2 et/ou 3 comprend au moins une saillie 9 de forme sensiblement tronconique, conique ou cylindrique dont la base est solidaire du 30 tronçon et s'étendant vers l'élément tubulaire lorsqu'une partie de celui-ci est reçue par ledit tronçon. Les dimensions de la saillies 9 sont agencées pour mordre ponctuellement dans le revêtement thermoplastique 10 de l'élément tubulaire 5 lorsque la pièce de liaison 4 est associée avec l'élément tubulaire 5 de sorte à assurer ainsi un ancrage de l'élément tubulaire 5 avec l'élément de 15 liaison 1, comme représenté sur la figure 3. Lorsque l'on dit que les dimensions de la saillie 9 sont agencées pour mordre ponctuellement dans le revêtement thermoplastique 10, on entend que la saillie 9 est agressive et présente une hauteur légèrement inférieure à l'épaisseur de revêtement thermoplastique 10 prévu sur l'élément tubulaire 5 et que ces dimensions sont petites par rapport à l'élément de liaison 1. Ainsi la saillie 9 forme une pointe qui ne s'ancre que sur un point du revêtement et non pas le long de celui-ci. Un tel ancrage est plus efficace et permet d'empêcher le mouvement de l'élément tubulaire 5 par rapport à la pièce de liaison 4 lorsque les éléments de liaison 1 sont fixés l'un à l'autre et que les moyens de fixation sont serrés. A cet effet, la saillie 9 présente par exemple une hauteur sensiblement inférieure ou égale à 1 mm et la base de cette saillie présente par exemple un diamètre sensiblement inférieur ou égal à 1 mm. Selon la réalisation représentée sur les figures, l'élément de liaison 1 comprend une pluralité de saillies 9 réparties sur la longueur d'au moins un des tronçons 2 et/ou 3. 20 On décrit à présent une pièce de liaison 4 destinée à être associée avec des éléments tubulaires 5 en vue de former une structure tubulaire. Selon le mode de réalisation représenté sur les figures, la pièce de liaison 4 comprend deux éléments de liaison 1 analogues tels que décrits ci-dessus, disposés en regard l'un de l'autre, de part et d'autre d'un plan de joint P commun des deux éléments 25 de liaison 1. Les concavités des éléments de liaison sont tournées l'une vers l'autre, de telle sorte que la pièce de liaison 4 comprend deux tronçons extrêmes ayant une forme générale de cylindre de révolution permettant chacun la réception d'un élément tubulaire 5. La pièce de liaison 4 comprend dans sa partie médiane entre les tronçons extrêmes des moyens de réception 8 de 30 moyens de fixation des deux éléments de liaison 1 constituant la pièce de liaison 4. Selon la réalisation représentée sur les figures, l'un des tronçons extrêmes est agencé pour recevoir la partie extrême d'un élément tubulaire 5 et l'autre tronçon extrême étant agencé pour enserrer une partie d'un autre élément tubulaire, par exemple une partie centrale de celui-ci. Le serrage des moyens de fixation permettent un ancrage supplémentaire des saillies 9 dans le revêtement thermoplastique 10 d'un élément tubulaire 5 afin d'assurer que l'élément tubulaire ne puisse pas se déplacer par rapport à la pièce de liaison 4 quand ces moyens de fixation ont été serrés. Selon d'autres modes de réalisation, la pièce de liaison 4 résulte de l'association de plus de deux éléments de liaison 1. Ces éléments 1 ont alors des formes io agencées pour permettre leur association et la réalisation des tronçons de réception des éléments tubulaires. Une telle pièce de liaison 4 permet de réaliser une structure tubulaire modulable (non représentée) composée d'éléments tubulaires 5 et de pièces de liaison. 15 Une pièce de liaison associe un élément tubulaire 5 à un autre et les fixe de manière rigide l'un par rapport à l'autre. Chaque élément tubulaire 5 comprend un revêtement thermoplastique permettant l'ancrage des saillies 9 de la pièce de liaison 4. 20 L'ancrage des saillies 9 permet de garantir une meilleure rigidité et une plus grande solidité de la structure tubulaire réalisée, l'association des éléments tubulaires entre eux étant plus rigide du faite de l'action des saillies dans le revêtement thermoplastique de ces éléments tubulaires. 25 Selon d'autres réalisations, une pièce de liaison 4 peut comprendre plus de deux tronçons extrêmes, par exemple trois tronçons extrêmes formant un trièdre, afin d'associer plus de deux éléments tubulaires entre eux
L'invention concerne un élément de liaison destiné à être fixé rigidement à au moins un autre élément de liaison similaire en vue de former une pièce de liaison (4) destinée à être associée avec des éléments tubulaires (5), lesdits éléments tubulaires comprenant un revêtement thermoplastique (10), pour la réalisation d'une structure tubulaire modulable, ledit élément de liaison comprenant au moins deux tronçons extrêmes (2, 3), au moins l'un des tronçons (2, 3) comprenant au moins une saillie (9), les dimensions de ladite saillie étant agencées pour mordre ponctuellement dans le revêtement thermoplastique (10) de l'élément tubulaire (5) lorsque la pièce de liaison (4) est associée avec ledit élément tubulaire de sorte à assurer ainsi un ancrage de l'élément tubulaire (5) avec l'élément de liaison.
1. Elément de liaison destiné à être fixé rigidement à au moins un autre élément de liaison similaire en vue de former une pièce de liaison (4) destinée à être associée avec des éléments tubulaires (5), lesdits éléments tubulaires comprenant un revêtement thermoplastique (10), pour la réalisation d'une structure tubulaire modulable, ledit élément de liaison étant rigide et comprenant au moins deux tronçons extrêmes (2, 3) de réception d'une partie d'un élément tubulaire, l'élément comprenant, dans la partie io médiane entre les deux tronçons (2, 3), des moyens de réception (8) de moyens de fixation des éléments de liaison, ledit élément étant caractérisé en ce que au moins l'un des tronçons (2, 3) comprend au moins une saillie (9) de forme sensiblement tronconique, conique ou cylindrique dont la base est solidaire dudit tronçon et s'étendant vers l'élément tubulaire lorsqu'une 15 partie de celui-ci est reçue par ledit tronçon, les dimensions de ladite saillie étant agencées pour mordre ponctuellement dans le revêtement thermoplastique (10) de l'élément tubulaire (5) lorsque la pièce de liaison (4) est associée avec ledit élément tubulaire de sorte à assurer ainsi un ancrage de l'élément tubulaire (5) avec l'élément de liaison. 20 2. Elément de liaison selon la 1, caractérisé en ce que les deux tronçons extrêmes (2, 3) présentent une forme générale semi-cylindrique, les deux tronçons (2, 3) étant situés substantiellement d'un même coté d'un plan (P) formant plan de joint et ayant leurs concavités tournées vers le dit 25 plan de joint. 3. Elément de liaison selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la saillie (9) présente une hauteur sensiblement inférieure ou égale à 1 mm. 30 4. Elément de liaison selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la base de la saillie (9) présente un diamètre sensiblement inférieur ou égal à 1 mm. 5. Elément de liaison selon la 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité de saillies (9) réparties sur la longueur d'au moins un des tronçons (2, 3). 6. Elément de liaison selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'un des tronçons (2, 3) comprend une protubérance (6) et une empreinte (7) s'étendant sensiblement à partir du plan de joint, la protubérance (6) et l'empreinte (7) présentant une forme sensiblement complémentaire, ladite protubérance étant destinée à s'engager dans io l'empreinte (7) d'un autre élément de liaison lorsque les deux éléments de liaison sont fixés l'un à l'autre en vue de former la pièce de liaison (4). 7. Elément de liaison selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que les deux tronçons extrêmes (2, 3) s'étendent selon 15 des directions sensiblement perpendiculaires. 8. Elément de liaison selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il est réalisé d'une seule pièce. 20 9. Elément de liaison selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il est métallique. 10. Pièce de liaison destinée à être associée avec des éléments tubulaires (5) en vue de former une structure tubulaire, la pièce de liaison comprenant au 25 moins deux éléments de liaison (1) selon l'une des 1 à 9, associés les uns aux autres de telle sorte à comprendre deux tronçons extrêmes ayant une forme générale de cylindre de révolution permettant chacun la réception d'un élément tubulaire (5), ladite pièce de liaison comprenant dans sa partie médiane entre les tronçons extrêmes des 30 moyens de réception (8) de moyens de fixation des deux éléments de liaison (1) constituant la pièce de liaison (4). 11. Pièce de liaison selon la 10 lorsqu'elle dépend de la 2, caractérisée en ce que les éléments de liaison (1) sonti0 disposés en regard l'un de l'autre, de part et d'autre du plan de joint (P) commun des deux éléments de liaison (1), avec leurs concavités tournées l'une vers l'autre. s 12. Pièce de liaison selon la 9 ou 10, caractérisée en ce que l'un des tronçons extrêmes est agencé pour recevoir la partie extrême d'un élément tubulaire (5), l'autre tronçon extrême étant agencé pour enserrer une partie d'un autre élément tubulaire (5). io 13. Pièce de liaison selon l'une quelconque des 9 à 12, caractérisé en ce que les moyens de fixation des deux éléments de liaison sont composés d'une vis et d'un écrou et en ce que les moyens de réception (8) de ces moyens de fixation sont un orifice adapté au format de la vis. 15 14. Structure tubulaire modulable composée d'éléments tubulaires (5) et de pièces de liaison (4) selon l'une quelconque des 9 à 13, une pièce de liaison (4) associant au moins deux éléments tubulaires (5), l'un à un autre et les fixant de manière rigide l'un par rapport à l'autre. 20 15. Structure tubulaire modulable selon la 14, caractérisée en ce que les éléments tubulaires (5) qui la composent ont un revêtement externe thermoplastique (10). 25
F
F16
F16B
F16B 7
F16B 7/08
FR2902496
A1
INSTALLATION D'ECLAIRAGE POUR VEHICULE
20,071,221
Domaine de l'invention La présente invention concerne une installation d'éclairage de véhicule comportant une source lumineuse. Etat de la technique La lumière émise par les projecteurs équipant des véhicules doit respecter une certaine réglementation concernant par exemple la luminosité et la distribution de la lumière. Actuellement, à cause de la densité du trafic, on utilise principalement les feux de croisement pour circuler. De tels projecteurs nécessitent une distribution de la lumière avec une coupure clair/obscur selon la norme ECE valable en Europe. Une distribution de lumière à coupure clair/obscur permet, d'une part, d'éviter d'éblouir la circulation venant en sens inverse et d'assurer néanmoins une intensité d'éclairage relativement importante en dessous de la coupure clair/obscur. 15 A côté de la visibilité maximale et de l'éblouissement minimum, il faut que la distribution de la lumière réponde également à certaines conditions dans la zone proche. Il faut par exemple pouvoir aborder en sécurité les courbes, ce qui est possible par une distribution de lumière dépassant latéralement les bords de la chaussée. 20 Les systèmes principalement par projection ou par ré-flexion, actuels, servent à obtenir une distribution aussi optimale que possible de la lumière. Les systèmes de projecteurs ou systèmes par projection offrent un flux lumineux global important et une bonne portée ainsi 25 qu'un bon éclairage latéral. Les systèmes par projection ont une source lumineuse installée à un foyer du réflecteur en forme d'ellipsoïde. Les rayons lumineux émis par la source lumineuse sont réfléchis par le réflecteur pour être ensuite réfractés par une lentille (lentille de projection) pour obtenir une certaine distribution de la lumière. Du fait de 30 cette réalisation à deux niveaux et des distances focales habituellement petites du système de projection, l'image de l'arc électrique ou du fila-ment est toutefois relativement grande. Il est alors difficile de diminuer l'intensité d'éclairage de manière précise, par exemple dans la zone proche. Cela se traduit en général également par une perte de portée et un défaut d'homogénéité dans la zone proche, ce qui est perçu de manière gênante. En revanche, les systèmes par réflexion offrent en général une bonne distribution de la lumière centrale et un champ amont peu gênant. Les systèmes par réflexion donnent habituellement un éclairage latéral plus mauvais que les systèmes par projection. De plus, dans le cas des systèmes par réflexion, le flux lumineux total est habituellement plus faible car fréquemment la source lumineuse utilisée fournit un flux lumineux plus faible et par ailleurs l'enveloppe spatiale est plus mauvaise que dans les systèmes par projection à cause de l'encombrement nécessaire et de la place disponible. But de l'invention La présente invention a pour but de développer une installation d'éclairage ayant de meilleures propriétés en technique 15 d'éclairage. En particulier, l'invention se propose de développer une installation d'éclairage ayant une portée importante, un éclairage latéral large et un volume d'éclairage important avec en même temps de faibles dimensions. L'invention doit également permettre de réaliser un champ amont, aussi homogène que possible, avec un niveau faible. 20 Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne une installation d'éclairage caractérisée en ce qu'elle comporte un réflecteur primaire générant une distribution de lumière centrale et un réflecteur secondaire coopérant avec une lentille pour générer une répartition de lu- 25 mière périphérique. Cela permet de combiner les avantages du système par projection et ceux d'un système par réflexion dans une seule installation d'éclairage. Le réflecteur primaire fonctionne ainsi comme un système travaillant par réflexion et génère une distribution 30 particulièrement bonne de la lumière à longue distance. Le réflecteur secondaire coopère avec la lentille comme un système par projection et génère ainsi une distribution homogène de lumière de base avec une forte dispersion latérale et un faible niveau lumineux dans la zone proche devant le véhicule. L'installation d'éclairage comporte de préférence un diaphragme coopérant avec le réflecteur secondaire pour former la coupure claire/sombre correspondant à la réglementation. Le réflecteur primaire est conçu avantageusement pour que les rayons lumineux qu'il réfléchit génèrent une coupure claire/obscurité, asymétrique. Dans l'installation d'éclairage selon l'invention, une partie des rayons lumineux émis par la source lumineuse sont ainsi renvoyés par le réflecteur primaire et l'autre partie de la lumière émise par cette même source lumineuse est rayonnée par le système formé du réflecteur secondaire et de la lentille. La lentille peut être réalisée par exemple comme lentille ronde, symétrique. Le réflecteur primaire est formé de préférence de deux éléments de réflecteur disposés latéralement. Les projecteurs actuels en technique de réflexion ont fréquemment une forme rectangulaire et très plate pour des raisons d'encombrement et de conception. Il en résulte que la surface réfléchissante entourant la source lumineuse ne traite qu'un petit angle d'espace du flux lumineux rayonné par la lampe. Le flux lumineux global du système et ainsi le rendement seront réduits car on perd le flux lumineux de la zone supérieure et de la zone inférieure. Une disposition latérale du réflecteur primaire a ainsi l'avantage d'utiliser la partie du flux lumineux de la lampe émis par la source lumineuse qui dans les systèmes de réflexion habituels correspond à la plus grande partie du flux lumineux total, dans l'installation d'éclairage selon l'invention pour la partie réfléchie et qui sert ainsi à distribuer la lumière centrale. Le réflecteur secondaire réfléchit ainsi principalement le flux lumineux rayonné par la source lumineuse vers le haut et vers le bas pour l'envoyer à la lentille ; cette partie du flux lumineux génère ainsi la distribution lumineuse de base et assure en même temps une forte dispersion latérale. De manière préférentielle, le réflecteur primaire a une forme principalement parabolique. Le réflecteur primaire peut être par exemple une partie d'un paraboloïde de rotation. Cela permet d'utiliser les procédés connus pour fabriquer le réflecteur primaire dans le do- maine des systèmes de réflexion. De façon analogue, le réflecteur secondaire a de préférence une forme principalement elliptique. Selon un développement avantageux de l'installation d'éclairage selon l'invention, le réflecteur primaire et le réflecteur secon- daire sont réalisés en une seule pièce. Cela permet une construction particulièrement compacte du projecteur. Cela permet en outre de fa-briquer à la fois le réflecteur primaire et le réflecteur secondaire au cours d'un procédé commun, par exemple par injection. Il suffit pour cela de fabriquer un outillage. On supprime en outre les éléments de liaison qui réunissent habituellement le réflecteur primaire et le réflecteur secondaire. En outre, la réalisation en une seule pièce a l'avantage de permettre une distribution de lumière particulièrement précise car la coopération entre le réflecteur primaire et le réflecteur secondaire peut être prédéfinie grâce à la très grande précision de fabrication. Le réflecteur secondaire comporte avantageusement un support de lampe. Il est particulièrement avantageux que le support de lampe fasse corps avec le réflecteur secondaire et soit également réalisé ainsi en une seule pièce avec le réflecteur primaire. Cela permet une fabrication encore plus efficace de l'installation d'éclairage selon l'invention. En outre, cela permet de diminuer encore plus l'encombrement nécessaire. Selon un autre développement avantageux de l'installation d'éclairage selon l'invention, la lentille est une lentille cylindrique. Une lentille cylindrique permet de diffracter les rayons lumi- neux réfléchis par le réflecteur secondaire pour limiter l'angle d'émission des rayons vers le haut. Il n'est pas nécessaire d'influencer la guidage des rayons lumineux émis latéralement car les rayons lumineux rayonnés latéralement par la source lumineuse sont réfléchis par le réflecteur primaire et non par le réflecteur secondaire. Une telle len- tille cylindrique permet de réaliser des installations d'éclairage selon l'invention particulièrement plates. En outre, une lentille cylindrique est d'une fabrication particulièrement économique. Le côté de la lentille non tourné vers la source lumineuse est de préférence de forme asphérique. On a ainsi une distribution par- ticulièrement homogène, latérale de la lumière dispersée. Une lentille sphérique peut avoir une ouverture plus grande qu'une lentille non asphérique et disposer ainsi d'un meilleur rendement. La lentille est combinée avantageusement à un élément de dispersion. Un tel élément de dispersion peut avoir par exemple un profil de dispersion ondulé et assure principalement une dispersion horizontale. Cela permet d'augmenter encore l'homogénéité de la lumière émise par l'installation d'éclairage. En outre, on optimise une distribution lumineuse intentionnelle par la vitre de dispersion. Il est particulièrement avantageux que la vitre de dispersion fasse corps avec la lentille cylindrique et soit réalisée notamment sur le côté tourné vers la source lumineuse. La source lumineuse est de préférence constituée par une lampe à décharge de gaz. Une telle lampe à décharge de gaz est par exemple une lampe à xénon. Cela permet d'obtenir un flux lumineux 15 particulièrement intense. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : 20 - la figure 1 est une vue schématique en trois dimensions d'une installation d'éclairage correspondant à un mode de réalisation préférentiel, - la figure 2 montre la distribution de la lumière centrale par les réflecteurs primaires, 25 -la figure 3 montre la distribution de la lumière de base générée par un réflecteur secondaire, - la figure 4 est une vue schématique de la distribution globale de la lumière, - les figures 5a-5e sont des vues schématiques de lentilles cylindri- 30 ques en vue de dessus. Description de modes de réalisation La figure 1 est une vue schématique en trois dimensions d'une installation d'éclairage 1 selon l'invention. L'installation d'éclairage 1 comprend un réflecteur primaire 2 formé de deux éléments 35 disposés latéralement. Un réflecteur secondaire 3 fait corps avec le ré- flecteur primaire 2. L'installation d'éclairage 1 comporte en outre une lentille cylindrique 4 et une source lumineuse 5. Le réflecteur primaire 2 réfléchit le flux lumineux émis latéralement par la source lumineuse 5. La source est par exemple une lampe à décharge de gaz. Le réflecteur primaire 2 est réalisé pour for- mer une coupure clair/obscur à l'aide des rayons lumineux réfléchis. Les éléments de réflecteur disposés latéralement et appartenant au réflecteur primaire ont des surfaces très largement modifiées, paraboliques. Les surfaces optiques peuvent être par exemple en forme de segments ou de facettes. Les rayons lumineux réfléchis par le réflecteur primaire 2 génèrent une distribution centrale de lumière de portée importante et une coupure clair/obscur asymétrique ayant par exemple un secteur à 15 . Le réflecteur primaire 2 n'utilise que de petites images de filaments ou de l'arc électrique de la source lumineuse 5 et génère ainsi une distribution de lumière limitée dans l'espace qui ne s'étend pas jusque dans le champ amont devant le véhicule. Le réflecteur secondaire 3 se compose d'un segment périphérique intérieur et d'une aile supérieure et inférieure extérieure. La partie intérieure comprend ainsi l'ensemble du flux lumineux (36 ) rayonné dans la direction de cette surface. Ce n'est qu'à partir d'une certaine profondeur de réflecteur que le flux lumineux émis par la source lumineuse 5 est divisé entre le réflecteur secondaire 3, en haut et en bas, ainsi que du réflecteur primaire 2 (gauche/droite). Les images du filament ou les images de l'arc électrique sont formées dans un plan image intermédiaire dans lequel se trouve un diaphragme non représenté. Le diaphragme est disposé sensible-ment au niveau du second point focal de l'ellipsoïde formé par le réflecteur secondaire 3. La source lumineuse 5 est installée pratiquement au premier foyer de l'ellipsoïde. L'image intermédiaire et le diaphragme se situent notamment à proximité du foyer de la lentille cylindrique 4 assurant une dispersion horizontale. La lentille cylindrique 4 agrandit l'image intermédiaire et la projette sur la surface qui se trouve devant l'installation d'éclairage 1, c'est-à-dire par exemple la chaussée. Les rayons lumineux réfléchis par le réflecteur secondaire 3 génèrent une dispersion homogène de la lumière de base avec une forte dispersion latérale et un faible niveau lumineux dans la zone proche devant le véhicule. La coupure clair/obscur est formée par l'écran ou diaphragme non représenté et présente par exemple une forme horizontale ou très largement horizontale augmentant vers l'extérieur. La remontée correspond par exemple à 15 . La forme et la dimension du réflecteur secondaire 3 sont choisies pour réaliser un rapport équilibré entre la distribution de la lumière de base et la distribution de la lumière centrale générée par le réflecteur primaire 2. La source lumineuse 5, c'est-à-dire par exemple une lampe D2R, est fixée dans un support de lampe formé dans le réflecteur secondaire. La figure 2 montre à titre d'exemple une distribution de lumière centrale générée par le réflecteur primaire 2. La ligne tracée en trait interrompu correspond à la ligne idéale de la coupure clair/obscur ayant une pente de 15 à partir de la direction horizontale à 0 . La distribution de la lumière centrale est assurée par les réflecteurs primaires 2 de forme parabolique, par réflexion des rayons lumineux latéraux émis par la source lumineuse 5. La distribution de la lumière centrale présente une forte intensité et permet ainsi une portée importante. La figure 3 montre un exemple de distribution de lumière de base obtenue par la coopération du flux lumineux émis vers le haut et vers le bas par la source lumineuse 5 lorsque ce flux lumineux est réfléchi par le réflecteur secondaire 3 et est émis par le diaphragme et la lentille cylindrique 4 de l'installation d'éclairage 1. La distribution de base de la lumière représentée à la figure 3 correspond à une distribution particulièrement homogène et de portée particulièrement importante. La figure 4 montre à titre d'exemple la distribution globale de la lumière générée par l'installation d'éclairage 1. Les distributions de lumière du réflecteur primaire 2 et du réflecteur secondaire 3 se complètent pour donner une distribution globale particulièrement équilibrée de grande portée et de forte distribution latérale ainsi qu'un éclairage homogène de faible niveau du champ amont. La forme relati- vement rectangulaire des lignes isolux donne dans la zone latérale, à l'avant du véhicule, un éclairage particulièrement bon. La distribution totale de la lumière résulte par exemple par addition des distributions de lumière représentées aux figures 2 et 3. Les figures 5a-5e montrent des exemples de lentilles cylindriques 4 possibles et de vitres de dispersion ou des combinaisons possibles de ces éléments. La figure 5a montre une lentille cylindrique 4 sans profilage. La figure 5b montre une lentille cylindrique 4 en vue de dessus et io dont le côté associé à la source lumineuse 5 présente un profil ondulé 4a de dispersion, horizontal (ce profil a par exemple une sorte de forme de fonction sinus ou cosinus). La figure 5c montre un élément de dispersion 6, distinct, installé sur le côté de la lentille cylindrique 4 non tourné vers la source 15 lumineuse 5. L'élément de dispersion 6 a sur le côté tourné vers la lentille cylindrique 4 un profil ondulé 6a (par exemple selon une fonction sinus ou cosinus). La figure 5d montre un mode de réalisation dans lequel le profil horizontal de dispersion 4b (par exemple sous la forme d'une 20 fonction sinus ou cosinus) correspond à celui de la figure 5b avec tou- tefois une forme plus grossière. La figure 5e montre de façon analogue à l'exemple de réalisation de la figure 5c, une lentille cylindrique plan convexe 4 avec un élément de dispersion 6 distinct qui présente néanmoins un profil 25 horizontal 6 à dispersion plus grossier (ce profil correspond par exemple à une fonction sinus ou cosinus). Suivant les conditions auxquelles l'installation d'éclairage 1 doit répondre en particulier la réglementation ou une certaine forme de construction, la lentille 4 peut coopérer avec un élément de disperSion correspondant pour réaliser une distribution de lumière aussi optimale que possible. En particulier la lentille 4 elle-même peut avoir un profil comme celui représenté aux figures 5b et 5d sur sa face tournée vers la source lumineuse. On peut également envisager de remplacer la lentille cylindrique 4 par une lentille plan convexe et de lui associer le cas échéant un élément de dispersion. Il est clair que l'installation d'éclairage 1 peut également fonctionner par exemple avec une lampe halogène. Il est en particulier envisageable de réaliser le réflecteur primaire 2 pour qu'il réfléchisse une partie plus ou moins importante de la lumière de la source lumineuse 5 vers le haut ou vers le bas. Dans ce cas le réflecteur secondaire 3 peut être plus petit. Cela signifie que l'élément de réflecteur supérieur et/ ou inférieur du réflecteur secondaire 3 peut réfléchir une plage angulaire plus petite de la lumière émise par la source lumineuse 5. On peut également prévoir que le réflecteur secondaire 3 réfléchisse une partie plus ou moins importante de la lumière rayonnée latéralement par la source lumineuse 5. Les dimensions et les plages angulaires du réflecteur primaire 2 et aussi du réflecteur secondaire 3 peuvent être modifiées en conséquence. Toutefois, la plage de lumière centrale est générée principalement par le réflecteur primaire et la plage de lumière de base est générée principalement par le réflecteur secon- daire 3 en combinaison avec la lentille 4. 20 2530
Installation d'éclairage (1) de véhicule comportant une source lumineuse (5).L'installation d'éclairage (1) comporte un réflecteur primaire (2) générant une distribution de lumière centrale et un réflecteur secondaire (3) coopérant avec une lentille pour générer une répartition de lumière périphérique.
1 ) Installation d'éclairage (1) de véhicule comportant une source lumineuse (5), caractérisée en ce que l'installation d'éclairage (1) comporte un réflecteur primaire (2) générant une distribution de lumière centrale et un réflecteur secondaire (3) coopérant avec une lentille pour générer une répartition de lumière périphérique. 2 ) Installation d'éclairage (1) selon la 1, caractérisée en ce que le réflecteur primaire (2) et le réflecteur secondaire (3) sont installés pour que le réflecteur primaire (2) et le réflecteur secondaire (3) réfléchissent chaque fois un flux lumineux partiel de la même source lumi-neuse (5). 3 ) Installation d'éclairage (1) selon la 1, caractérisée en ce qu' elle comporte un diaphragme coopérant avec le réflecteur secondaire (3). 4 ) Installation d'éclairage (1) selon la 1, caractérisée en ce que les rayons lumineux réfléchis par les réflecteurs primaires génèrent une coupure clair/obscur asymétrique. 5 ) Installation d'éclairage (1) selon la 1, caractérisée en ce que le réflecteur primaire (2) est formé de deux éléments de réflecteur disposés latéralement. 6 ) Installation d'éclairage (1) selon la 1, caractérisée en ce que le réflecteur primaire (2) a une forme très largement parabolique. 35 7 ) Installation d'éclairage (1) selon la 1, 25caractérisée en ce que le réflecteur secondaire (3) a une forme très largement elliptique. 8 ) Installation d'éclairage (1) selon la 1, caractérisée en ce que le réflecteur primaire (2) et le réflecteur secondaire (3) sont en une seule pièce. 9 ) Installation d'éclairage (1) selon la 1, caractérisée en ce que le réflecteur secondaire (3) est porté par un support de lampe. 10 ) Installation d'éclairage (1) selon la 1, caractérisée en ce que la lentille est une lentille cylindrique (4) disposée horizontalement. 11 ) Installation d'éclairage (1) selon la 1, caractérisée en ce que la coupe verticale du côté de la lentille non tourné vers la source lumi- neuse (10) est asphérique. 12 ) Installation d'éclairage (1) selon la 1, caractérisée en ce que la lentille est combinée à un élément de dispersion. 13 ) Installation d'éclairage (1) selon la 12, caractérisée en ce que l'élément de dispersion assure une dispersion horizontale. 30 14 ) Installation d'éclairage (1) selon la 12, caractérisée en ce que l'élément de dispersion est réalisé en une seule pièce avec la lentille du côté tourné vers la source lumineuse (5). 35 15 ) Installation d'éclairage (1) selon la 1,caractérisée en ce que la source lumineuse (5) est une lampe à décharge de gaz. 16 ) Installation d'éclairage (1) selon la 1, caractérisée en ce que le réflecteur primaire (2) ou au moins une ou plusieurs parties du réflecteur primaire (2) sont mobiles pour réaliser une distribution variable de la lumière.10
F
F21
F21S
F21S 8
F21S 8/12
FR2897202
A1
TRANSISTOR MOS A BARRIERE DE SCHOTTKY SUR FILM SEMI-CONDUCTEUR ENTIEREMENT APPAUVRI ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL TRANSISTOR.
20,070,810
L'invention concerne la réalisation de transistors MOS et, en particulier, la réalisation de transistors MOS à barrière de Schottky. De tels transistors sont également connus sous l'appellation de transistors SBMOS. De tels transistors sont déjà connus dans l'état de la technique. Par rapport aux transistors classiques dans lesquels les régions de source et de drain sont réalisées en dopant localement du silicium à l'endroit des régions de source et de drain et en recouvrant les régions dopées d'une couche de siliciure pour former des zones de contact électriques et afin de réduire les résistances d'accès au niveau de ces contacts, les transistors à barrière de Schottky SBMOS sont basés sur la réalisation des régions de source et de drain sous la forme de zones de contact à barrière de Schottky, formées classiquement en un siliciure de métal. Il s'agit, en d'autres termes, de remplacer les régions dopées par un siliciure de métal afin de former, entre les régions de source et de drain, des transitions métal-semiconducteur entre les régions de source et de drain. Il a été constaté qu'une telle architecture permettait de pallier les inconvénients liés aux transistors conventionnels et, en particulier, d'obtenir un gain en courant et d'augmenter la vitesse de commutation des transistors en abaissant la valeur des capacités et des résistances parasites. Les transistors SBMOS sont également avantageux dans la mesure où ils ne nécessitent pas de prévoir des extensions de source et de drain par implantation ionique, le siliciure permettant lui-même de délimiter des jonctions souhaitées. Toutefois, les transistors SBMOS présentent un inconvénient majeur. En effet, ils nécessitent des extensions latérales des régions siliciurées jusque sous la région de grille, de sorte que la région de grille recouvre partiellement les régions siliciurées. Cette contrainte nécessite de prévoir une siliciuration latérale au cours du procédé de fabrication des transistors SBMOS. En effet, si l'on veut être en mesure de moduler la barrière de potentiel entre les régions de source et de drain, il est nécessaire que la jonction métal-semiconducteur soit disposée sous la grille. Or, une siliciuration latérale s'accompagne nécessairement d'une consommation de silicium en profondeur. D'une part, il existe un risque de formation de trous en raison de la migration d'atomes de silicium dans le canal au cours de la siliciuration. D'autre part, une siliciuration latérale est incompatible avec la réalisation de transistors SBMOS sur film mince de silicium. Au vu de ce qui précède, le but de l'invention est de pallier les inconvénients liés à la réalisation des transistors à barrière de Schottky conventionnels. L'invention a donc pour objet, selon un premier aspect, un procédé de fabrication d'un transistor MOS à barrière de Schottky sur un film semi-conducteur entièrement appauvri, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : dépôt d'une première couche d'un premier matériau sacrificiel sur une zone active du substrat délimitée par une région isolante (STI) ; formation au-dessus de la première couche de matériau sacrificiel d'une couche de silicium ; réalisation d'une région de grille sur la couche de silicium avec interposition d'une couche d'oxyde de grille entre la couche de silicium et la région de grille ; - gravure sélective du premier matériau sacrificiel de manière à former un tunnel sous la région de grille ; remplissage du tunnel avec un deuxième matériau sacrificiel diélectrique ; - gravure latérale contrôlée du deuxième matériau sacrificiel de manière à laisser subsister une zone de matériau diélectrique sous la région de grille ; et - siliciuration à l'endroit des régions de source et de drain et à l'endroit de la zone gravée du deuxième matériau sacrificiel. I1 est ainsi possible de former des transistors SBMOS sur film mince de silicium de type FDSOI ( Fully depleted Silicon on Insulator ) de l'ordre de 10 nm d'épaisseur. Dans un mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, l'étape de siliciuration comprend le dépôt d'un métal à l'endroit des régions de source et de drain, de manière à remplir la zone gravée du deuxième matériau. Avantageusement, la métal est du platine ou de l'erbium en fonction de la hauteur de la barrière à obtenir. Par exemple, le premier matériau sacrificiel est du silicium- germanium. En ce qui concerne le deuxième matériau sacrificiel, on utilise par exemple un mélange d'oxyde et de nitrure. L'invention a également pour objet, selon un second aspect, un transistor MOS à barrière de Schottky (SBMOS) du type comportant un substrat dans lequel est formée une région active délimitée par une région isolante, et des régions de source et de drain et une région de grille formée dans la zone active, de sorte que la région de grille s'étende entre les régions de source et de drain, les régions de source et de drain étant réalisées en un siliciure métallique. Selon une caractéristique générale de l'invention, le transistor est formé sur un film semi-conducteur entièrement appauvri qui constitue un canal de conduction du transistor et qui forme avec les régions de source et de drain des transitions métal-semi-conducteur. Selon une autre caractéristique du transistor selon l'invention, le matériau métallique entrant dans la constitution des régions de source et de drain s'étend jusque sous la région de grille. Par exemple, le siliciure de métal est du siliciure de platine. En variante, on peut utiliser un siliciure d'erbium. Selon une autre caractéristique de l'invention, le film semi-conducteur est un film de silicium monocristallin qui s'étend entre les régions de source et de drain et qui forme la jonction Schottky pour le transistor conjointement avec le siliciure de métal. Le transistor comporte en outre une couche de matériau diélectrique sacrificiel qui s'étend entre les régions de source et de drain en dessous de la couche de silicium monocristallin. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 illustre schématiquement la structure d'un transistor SBMOS conforme à l'invention ; et - les figures 2 à 7 illustrent les principales phases du procédé de fabrication du transistor SBMOS de la figure 1. Sur la figure 1, on a représenté de manière schématique la structure générale d'un transistor SBMOS conforme à l'invention, désignée par la référence numérique générale 1. Ce transistor est réalisé dans une zone active d'un substrat Si en silicium, délimitée par une région isolante à tranchée peu profonde STI ( Shallow Trench Isolation ), par formation d'une région de source 2 et d'une région de drain 3, et formation d'une région de grille 5 associée à des espaceurs 6, de sorte que la région de grille s'étende au-dessus d'un canal de conduction 7 s'étendant entre les régions de source 2 et de drain 3. Selon ce transistor SBMOS, les régions de source et de drain 2 et 3 sont réalisées en métal de manière à créer entre les régions de source et drain une barrière de Schottky engendrée par l'existence de jonctions métal-semiconducteur entre les régions de source et de drain 2 et 3. Les régions de source et de drain sont réalisées en siliciure de métal. Comme on le conçoit, la hauteur de la barrière ainsi formée dépend du matériau utilisé pour la réalisation des régions de source et de drain. Ainsi, par exemple, on utilisera un siliciure de platine pour former une barrière de l'ordre de 0,3 volts, pour la réalisation de transistors de type PMOS, alors qu'on utilisera un siliciure d'erbium pour créer une barrière de l'ordre de 0,28 volts, pour la réalisation de transistors NMOS. Comme le montre la figure 1, les régions siliciurées 2 et 3 s'étendent latéralement au-delà des espaceurs 6, jusque sous la grille, de sorte que la grille 5 recouvre une partie des régions siliciurées. On voit également sur la figure 1, que la région de grille 5 est formée sur une couche d'oxyde de grille au-dessus d'une couche de matériau semi-conducteur 7 formant le canal de conduction, en l'espèce du silicium monocristallin, elle-même formée au-dessus d'une couche d'oxyde 8 enterré (BOX) qui s'étend de part et d'autre des régions siliciurées 2 et 3. On retrouve ainsi, sous la grille, des jonctions métal-semiconducteur qui permettent, comme précédemment indiqué, d'atteindre des performances avantageuses, notamment en ce qui concerne le gain en courant et en vitesse de commutation par rapport à des transistors conventionnels dans lesquels les régions de source et de drain sont formées par dopage du substrat en silicium, en raison de la réduction des capacités et des résistances parasites. On va maintenant décrire, en référence aux figures 2 à 7, un procédé de fabrication d'un tel transistor. En se référant tout d'abord à la figure 2, il convient tout d'abord de faire croître par épitaxie sélective une couche d'un premier matériau sacrificiel 9 sur la zone active d'un substrat Si délimitée par la région isolante à tranchées peu profondes STI. Par exemple, le substrat Si est, en fonction du type de transistor SBMOS à réaliser, un substrat de type N ou de type P. De préférence, le premier matériau sacrificiel est constitué par du silicium-germanium qui peut être sélectivement gravé par rapport au silicium. Après dépôt de la couche de silicium-germanium 9, on procède à un dépôt d'une couche de silicium monocristallin 10 sur la zone active du substrat Si de manière à recouvrir la couche de silicium-germanium 9 sous-jacente. En se référant à la figure 3, lors de l'étape suivante, on procède à la réalisation de la région de grille 5 avec interposition de la couche d'oxyde de grille 11, par dépôt, sur la couche d'oxyde de grille 11, d'une couche de matériau de grille, puis gravure de la grille, et à la formation des espaceurs 6, par dépôt d'un matériau d'espaceurs et gravure des espaceurs. Lors de l'étape suivante, en référence à la figure 4, on procède à une gravure anisotrope des régions de source et de drain par gravure, à l'endroit des régions de source et de drain, de la couche de silicium 10 et de la couche de silicium-germanium 9. On procède alors à une gravure sélective du silicium-germanium. Au cours de cette étape, on enlève latéralement le silicium-germanium de manière à former, sous la grille 5 et sous les espaceurs 6, un tunnel 12. La structure ainsi réalisée se situe alors dans la configuration représentée sur la figure 5. Dans cette configuration, la grille, l'oxyde de grille et: la zone localisée de silicium 10 forment un pont au-dessus du silicium qui repose latéralement, de part et d'autre, sur la région isolante STI périphérique. Au cours de l'étape suivante, on procède à un remplissage de l'espace laissé à nu par un diélectrique 13 (figure 6). On utilise, par exemple, un mélange d'oxyde et de nitrure. On notera toutefois que l'on ne sort pas du cadre de l'invention lorsqu'on utilise un autre type de diélectrique pouvant être sélectivement gravé par une gravure isotrope. On procède alors à la gravure isotrope latérale du diélectrique 13. Au cours de cette étape, le diélectrique 13 est gravé latéralement au-delà des espaceurs 6 jusque sous la région de grille 5. Pour ce faire, de manière connue en soi, on procède à un contrôle du temps de gravure de manière à ne laisser subsister qu'une zone de diélectrique 13 localisée sous la région de grille 5. Lors de l'étape suivante, en référence à la figure 7, on procède à un dépôt de métal, par exemple d'erbium ou de platine, sur l'ensemble de la structure, y compris la grille et les régions de source et de drain. Ce dépôt d'une couche de métal 14 est alors suivi d'une étape de siliciuration proprement dite, notamment par chauffage, à une température de l'ordre de 400 à 500 C. Grâce à l'étape de dépôt de la couche de diélectrique et à l'étape de gravure latérale de cette couche de diélectrique, au-delà des espaceurs, les régions siliciurées s'étendent jusque sous la grille. Ainsi, les jonctions métal-semiconducteur sont disposées à l'aplomb de la grille. On notera également que l'on utilise une couche de silicium 7 très mince. L'épaisseur de cette couche peut ainsi être de l'ordre d'une dizaine de nanomètres. De même, la couche de matériau diélectrique 8 est également très mince. Ainsi, la distance entre le canal de silicium 7 et le substrat en silicium Si est très faible. En outre, conformément à une caractéristique de l'invention, le film 7 de silicium est constitué par un film non dopé. Après l'étape de siliciuration, on procède à une étape de retrait sélectif du métal déposé et non siliciuré, en particulier à l'endroit de la région isolante STI et des espaceurs 6. On obtient alors la structure illustrée à la figure 1. On notera enfin que l'invention, selon laquelle on utilise une gravure latérale d'un matériau sacrificiel sur laquelle est formée une grille, avec interposition d'une couche de silicium 10, permet de procurer un certain nombre d'avantages. Tout d'abord, les zones d'extrémités du canal de silicium 7 sont accessibles, de sorte que la siliciuration peut être réalisée sans risque de diffusion latérale de silicium. En outre, il est possible d'utiliser des couches minces de 5 siliciure. Enfin, comme précédemment indiqué, la structure finale permet de combiner les avantages liés à l'utilisation de film mince et des jonctions métalliques
Ce procédé de fabrication d'un transistor MOS à barrière de Schottky sur un film semi-conducteur entièrement appauvri, comprend :- le dépôt d'une première couche d'un premier matériau sacrificiel (9) sur une zone active du substrat ;- la formation au-dessus de la première couche de matériau sacrificiel d'une couche de silicium (10) ;- la réalisation d'une région de grille (5) au-dessus de la couche de silicium avec interposition d'une couche d'oxyde de grille ;- la gravure sélective du matériau sacrificiel (9) de manière à former un tunnel sous la région de grille (5) ;- le remplissage du tunnel avec un deuxième matériau sacrificiel diélectrique (13) ;- la gravure latérale du deuxième matériau sacrificiel de manière à laisser une zone de matériau diélectrique sous la région de grille (5) ; et- la siliciuration à l'endroit de la région de source et de la région de drain et à l'endroit de la zone gravée.
1- Procédé de fabrication d'un transistor MOS à barrière de Schottky sur un film semi-conducteur entièrement appauvri, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : dépôt d'une première couche d'un premier matériau sacrificiel (9) sur une zone active du substrat délimitée par une région isolante (STI) ; - formation au-dessus de la première couche de matériau sacrificiel d'une couche de silicium (10) ; - réalisation d'une région de grille (5) au-dessus de la couche de silicium avec interposition d'une couche d'oxyde de grille (11) entre la couche de silicium (10) et la région de grille (5) ; gravure sélective du matériau sacrificiel (9) de manière à former un tunnel sous la région de grille (5) ; - remplissage du tunnel avec un deuxième matériau sacrificiel diélectrique (13) ; gravure latérale contrôlée du deuxième matériau sacrificiel de manière à laisser subsister une zone de matériau diélectrique sous la région de grille (5) ; et - siliciuration à l'endroit de la région de source et de la région de drain et à l'endroit de la zone gravée du deuxième matériau sacrificiel (13). 2- Procédé selon la 1, caractérisé en ce que 25 l'étape de siliciuration comprend le dépôt d'un métal à l'endroit des régions de source et de drain de manière à remplir la zone gravée du deuxième matériau sacrificiel (13). 20 3- Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le métal est du platine. 4- Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le métal est de l'erbium. 5- Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le premier matériau sacrificiel est du silicium-germanium. 6- Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le deuxième matériau sacrificiel est un mélange d'oxyde et de nitrure. 7- Transistor MOS à barrière de Schottky (SBMOS) du type comportant un substrat (Si) en matériau semiconducteur dans lequel sont formées, dans une zone active délimitée par une région isolante (STI), des régions de source (2) et de drain (3) et une région de grille (5), de sorte que la région de grille s'étende entre les régions de source et de drain, les régions de source et de drain étant réalisées en siliciure de métal caractérisé en ce qu'il est formé sur un film semi-conducteur qui constitue un canal de conduction (7) du transistor et qui forme avec les régions de source et de drain des transitions métal- semi-conducteur. 8- Transistor selon la 7, caractérisé en ce que le matériau métallique entrant dans la constitution des régions de source et de drain s"étend jusque sous la grille (5). 9- Transistor selon l'une des 7 et 8, caractérisé en ce que le siliciure de métal est du siliciure de platine. 10- Transistor selon l'une des 7 et 8, caractérisé en ce que le siliciure de métal est du siliciure d'Erbium. 11- Transistor selon l'une quelconque des 7 à 10, caractérisé en ce que le film semi-conducteur (7) est un film de silicium monocristallin qui s'étend entre les régions de source et de drain et qui forme la jonction Schottky pour le transistor conjointement avec les régions de source (2) et de drain (3). 12- Transistor selon la 11, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une couche de matériau diélectrique sacrificiel (8) qui s'étend entre les régions de source et de drain en dessous de la couche de silicium monocristallin (7).
H
H01
H01L
H01L 29,H01L 21
H01L 29/78,H01L 21/336
FR2900922
A1
UTILISATION DE BETONS HAUTES PERFORMANCES DANS LA FABRICATION OU LA PROTECTION D'ELEMENTS DE STRUTURES RESISTANTS A DES CONDITIONS EXTREMES DE TEMPERATURE
20,071,116
TEMPERATURE. La présente invention porte sur l'utilisation de bétons hautes performances adjuvantés en fibres de point de fusion inférieur à 300 C, pour la fabrication ou la protection d'éléments de structure résistant à des conditions extrêmes de température. Dans la présente invention on entend par "béton" un corps de matrice cimentaire pouvant selon les ouvrages à réaliser inclure des fibres, et obtenu par durcissement d'une composition cimentaire mélangée avec de l'eau. Par conditions extrêmes de température on entend un environnement maintenu pendant au moins une heure, de préférence 2 heures, à au moins 950 C, de préférence au moins 1000 C, voire même 1300 C. L'exposition accidentelle de structures en béton à des hautes températures modifie fortement le comportement du béton. Dans de nombreuses applications, il est très important que les éléments de structure résistent à des conditions extrêmes de températures, c'est le cas notamment des tunnels et ouvrages souterrains. De nombreuses études ont été réalisées ces dernières années pour définir les différents types d'incendie pouvant se déclarer dans les tunnels et ouvrages souterrains, afin de déterminer des courbes température/temps correspondant aux différentes expositions qui permettent de soumettre les matériaux à des simulations. Parmi ces courbes on peut citer : la courbe normalisée ISO 834 qui correspond à des incendies standard, dont l'évolution de température T au cours du temps t est définie par l'équation suivante : T = 20 + 345 LOG(8t+1); la courbe hydrocarbure qui est représentative de petits incendies liés aux produits pétroliers, dont l'évolution de température T au cours du temps t est définie par l'équation suivante: T =20+1080 (1-0,325xe-o'16't-0,675xe-2'5t) ; la courbe hydrocarbure majorée qui présente un gradient de températures très élevé au départ et dont la température maximale est de 1300 C, dont l'évolution de température T au cours du temps t est définie par l'équation suivante : T =20+1280 (1-0, 325xe-o'167t-0, 675xe-2'5t) ; la courbe RABT ZTV qui présente une augmentation de température très rapide, atteignant 1200 C en 5 minutes et une durée d'exposition à 1200 C d'une heure seulement, dont l'évolution de température T au cours du temps t est définie par les coordonnées suivantes : RABT-ZTV (train) Temps (en minutes) Température (en C) 0 15 5 1200 60 1200 170 15 RABT-TZ (véhicule automobile) Temps (en minutes) Température (en C) 0 15 5 1200 30 1200 140 15 et enfin la courbe RWS (Rijkswaterstaat) dont l'évolution 20 de la température est la suivante : Temps (minutes) Températures ( C) 0 20 3 890 1140 1200 30 1300 60 1350 90 1300 120 1200 180 1200 Lorsque les pièces ou éléments en béton sont destinés à des environnements à risque, elles doivent résister à de 5 tels feux, de telle sorte qu'en cas d'accident la sécurité soit assurée. Or les pièces ou éléments de structure sont en béton armé précontraint ou fibré qui présente une courbe de dilatation thermique qui augmente de façon exponentielle 10 avec la température. Ainsi, plus la température à laquelle ces pièces ou éléments sont soumis augmente plus l'eau qu'ils contiennent s'évapore et la pression de cette eau provoque la ruine de la pièce ou de l'élément de structure, ce qui présente un risque réel. Pour pallier à ces difficultés, il a été envisagé, par exemple dans W099/28596 de recouvrir la paroi de ces éléments de structure qui se trouverait en contact direct avec les températures extrêmes ou les flammes avec une couche de mortier réfractaire. Cependant, les mortiers réfractaires ont des résistances mécaniques très médiocres et peuvent donc être facilement endommagés en cas de chocs mécaniques. Par ailleurs, cette couche est rapportée, notamment par projection ou sur-coulage, en sur-épaisseur sur la pièce de béton, ce qui augmente l'épaisseur totale de la structure. Dans des ouvrages tels que des tunnels, augmenter le diamètre de quelques centimètres implique une augmentation notable du coût total du tunnel, ce qui n'est pas souhaitable. Une tentative de solution à ces problèmes a été décrite dans la demande de brevet EP 1 382 795 dans laquelle, des voussoirs bi-couches sont proposés qui sont constitués d'une couche épaisse de béton armé, précontraint ou fibré, sur la surface de laquelle est fixée une couche plus fine d'un mortier réfractaire présentant une résistance mécanique à 28 jours de l'ordre de 25 MPa. Du fait de la résistance mécanique de ce mortier, il est possible de ne pas augmenter cette épaisseur. De façon surprenante et inattendue, la Société Déposante a trouvé qu'il était possible d'utiliser des bétons hautes performances adjuvantés en fibres présentant un point de fusion inférieur à 300 C, de préférence inférieur à 250 C et de façon plus préférentielle encore inférieure à 200 C, pour la fabrication ou la protection d'éléments de structure résistants à des conditions extrêmes de température, ledit béton présentant une courbe de dilatation thermique présentant au moins un maximum et/ou comprenant des éléments granulaires en bauxite calcinée, ledit béton ne subissant pas d'éclatement lorsqu'il est soumis à une température d'au moins 950 C, de préférence d'au moins 1000 C, plus préférentiellement d'au moins 1300 C, pendant au moins 1 heure, de préférence pendant au moins 2 heures. La bauxite utilisée peut être calcinée indifféremment dans des fours rotatifs ou dans des fours verticaux. Elle est ensuite concassée et broyée pour obtenir la granulométrie souhaitée. La granulométrie maximum est déterminée par la résistance propre des granulats en relation avec les performances en compression attendues sur le béton. L'utilisation conforme à l'invention est telle que le béton ne subit pas d'éclatement lorsqu'il est soumis à au moins l'une des conditions de températures choisies dans le groupe comprenant la norme ISO 834, la courbe hydrocarbure, la courbe hydrocarbure majorée, la courbe RABT ZTV et la courbe RWS (Rijkswaterstaat). Selon un mode particulier de l'invention, l'utilisation porte sur des bétons comprenant des éléments granulaires en bauxite calcinée, lesdits bétons présentant une courbe de dilatation thermique présentant au moins un maximum. On entend par courbe de dilatation thermique la courbe des micro-déformations (en m /m) en fonction de la température en C, de façon générale, cette courbe est tracée entre 20 et 600 C. Contrairement aux bétons classiques dont la courbe de dilatation est une courbe qui tend vers l'infini, la dilatation thermique des bétons utilisés conformément à l'invention est non monotone, c'est-à-dire que leur courbe de dilatation est une courbe qui présente au moins un maximum, le coefficient de dilatation augmente avec la température assez faiblement puis si la température augmente encore, ce coefficient de dilatation diminue. De façon avantageuse, la courbe de dilatation thermique présente un maximum entre 100 et 300 C. Elle peut également présenter un second maximum, entre 300 et 500 C. Des courbes de dilatation de bétons référentiels de la réglementation française du bâtiment, DTU (documents techniques unifiés), EC2 (Eurocode 2) Siliceux et EC2 calcaire sont données sur la figure 1 à titre de comparaison avec la courbe de dilatation d'un béton utilisé conformément à l'invention. Sans être lié par aucune théorie, on pense que l'absence d'éclatement des bétons utilisés conformément à l'invention résulte d'une part du fait que la courbe de dilatation ne tend pas vers l'infini mais présente un maximum et d'autre part qu'il se forme une couche limitée réfractaire à la surface directement en contact avec les températures extrêmes, couche qui agit comme un isolant pour le reste du béton, qui de ce fait ne subit pas des températures extrêmes. Le béton utilisé conformément à l'invention est adjuvanté par 0,01 à 0,5% en volume, de préférence 0,05 à 0,4% en volume, plus préférentiellement encore 0,1 à 0,3% en volume de fibres de point de fusion inférieur à 300 C, de préférence inférieur à 250 C, et plus préférentiellement inférieur à 200 C. Ces fibres sont choisies dans le groupe comprenant les homopolymères ou copolymères de polyacrylamide, polyéther sulfone, poly(chlorure de vinyle), polyéthylène, polypropylène, polystyrène, polyamide et poly(alcool vinylique), seul ou en mélange. Ces fibres ont une longueur comprise entre 2 et 20 mm, de préférence entre 4 et 16 mm et plus préférentiellement encore entre 5 et 15 mm. Leur diamètre est de l'ordre de quelques microns à quelques dizaines de microns. Des fibres particulièrement appropriées sont des fibres de polypropylène, de préférence ayant une longueur de 6 mm ou 12 mm et un diamètre de 18 m. Les bétons utilisés selon l'invention possèdent une matrice très compacte et présentent donc une masse volumique élevée. La masse volumique est généralement de 2,2 à 5 kg/m3 à 20 C, de préférence de 2,5 à 4,5 kg/m3 à 20 C et plus préférentiellement de 2,7 à 2,9 kg/m3 à 20 C, par exemple de 2,75 à 2,85 kg/m3 à 20 C. Les bétons utilisés selon l'invention sont des bétons hautes performances, c'est-à-dire présentant une résistance à la compression de 20 à 40 MPa, ces bétons étant généralement utilisés avec des armatures de renfort. De préférence, les bétons utilisés conformément à l'invention sont des bétons très hautes performances, c'est-à-dire présentant une résistance à la compression de l'ordre de 50-100 MPa et une résistance à la traction de 2 à 5 MPa environ, et même ultra-hautes performances. Ces derniers sont particulièrement utiles pour la construction d'éléments précontraints ou non précontraints qui nécessitent des performances mécaniques supérieures et présentent une résistance à la flexion élevée d'au moins 20 MPa, et une résistance à la compression à 28 jours d'au moins 140 MPa et un module d'élasticité à 28 jours de 45 GPa, ces valeurs étant obtenues pour un béton conservé à 20 C. Afin de présenter de telles caractéristiques, les bétons utilisés selon l'invention incorporent des fibres de renfort qui sont ou bien métalliques ou bien des fibres de verre ou bien des fibres organiques ou synthétiques, ou des mélanges de ces fibres. Les fibres métalliques peuvent être choisies dans le groupe comprenant les fibres en acier telles que les fibres en acier amorphe, acier inoxydable. Les fibres en acier peuvent éventuellement être recouvertes d'un métal non ferreux tel que le cuivre, le zinc, le nickel (ou autres alliages). Les fibres organiques ou synthétiques de renfort peuvent être choisies parmi les fibres de carbone, les fibres de Nylon, les fibres d'aramide, les fibres de Kevlar , les fibres de poly(alcool vinylique), ou des mélanges de ces fibres. La longueur moyenne des fibres de renfort est de 5 à 30 mm, de préférence de 10 à 25 mm et plus préférentiellement encore de 10 à 20 mm. Leur diamètre est de 0,1 à 1 mm, de préférence de 0,2 à 0,5 mm et plus préférentiellement encore de 0,2 à 0,3 mm. Des fibres de différentes longueurs et de différents diamètres peuvent être utilisées en mélange. La forme des fibres de renfort peut être de géométrie variable, par exemple, en forme de crochet, ondulée, etc., Les fibres de renfort sont présentes à raison de 0,5 à 12% en volume, de préférence de 1 à 10% en volume, et plus préférentiellement encore de 1,5 à 8% en volume de fibres de renfort. Contrairement aux bétons haute performance ou très haute performance classique, les bétons de l'invention conservent un module d'élasticité élevé, même après avoir été soumis à des conditions extrêmes de température. Sans vouloir être lié par une quelconque théorie, on pense que ceci est rendu possible par la structure très compacte de la matrice, c'est-à-dire à leur masse volumique élevée. Ainsi un béton présentant un module d'élasticité de 50 GPa à 20 C, présentera un module d'élasticité de 10 GPa après avoir été soumis à une température de 600 C pendant 1 heure. Selon un mode de réalisation particulier, le béton utilisé conformément à l'invention comprend un mélange de sables de différentes granulométries, le sable le plus fin ayant une granulométrie moyenne inférieure à 1 mm et le sable le plus grossier ayant une granulométrie moyenne inférieure à 10 mm, ledit mélange de sables comprenant au moins un sable de bauxite calcinée. De façon avantageuse, le mélange de sables comprend au moins deux sables de bauxite de granulométrie différente. Selon un autre mode de réalisation, le béton utilisé conformément à l'invention comprend: - un ciment, des particules ultra-fines choisies dans le groupe comprenant de la fumée de silice dont 40% des particules ont une dimension inférieure 1 m, le diamètre moyen étant voisin de 0,2 m, de préférence 0,1 m, du carbonate de calcium dont les particules présentent une surface spécifique égale ou supérieure à 10 m2/g, de préférence égale ou supérieure à 15 m2/g, et mieux de l'ordre de 20 m2/g, ainsi qu'un indice de forme IF égal ou supérieur à 0,3, de préférence égal ou supérieur à 0,4, et leurs mélanges, un mélange de sables de différentes granulométries, le sable le plus fin ayant une granulométrie moyenne inférieure à 1 mm et le sable le plus grossier ayant une granulométrie moyenne inférieure à 10 mm, ledit mélange de sables comprenant au moins un sable de bauxite calcinée un agent anti-mousse un superplastifiant réducteur d'eau, des fibres présentant un point de fusion inférieur à 25 300 C, de préférence inférieur à 250 C et plus préférentiellement encore inférieur à 200 C, éventuellement des fibres de renfort, et de l'eau, le ciment, les sables et les particules ultrafines 30 présentant une répartition granulométrique telle que l'on ait au moins trois et au plus cinq classes granulométriques différentes, le rapport entre le diamètre moyen d'une classe granulométrique et de la classe immédiatement supérieure étant d'environ 10. Avec les autres sables utilisés en mélange avec le sable de bauxite calcinée on peut aussi utiliser des granulats présentant de très grandes résistance et dureté tels que, notamment des granulats de corindon, d'émeri ou des résidus de métallurgie tels que du carbure de silicium. De façon avantageuse, on utilise un béton comprenant un mélange de deux ou trois sables de bauxite calcinée de différentes granulométries qui est par exemple constitué par - un sable de granulométrie moyenne inférieure à 1 mm comprenant 20% de granulats de dimension inférieure à 80 microns, - un sable de granulométrie comprise entre 3 et 7 mm, - et éventuellement un sable de granulométrie comprise entre 1 et 3 mm. Le sable de plus petite granulométrie peut être remplacé en totalité ou partiellement par : du ciment, des additions minérales telles que du laitier broyé, des cendres volantes ou encore du filler de bauxite calcinée dont le diamètre moyen est voisin de celui du ciment, pour ce qui est de la fraction de 20% de granulats de dimension inférieure à 80 m, et du sable de granulométrie supérieure à lmm, par exemple 3 à 7 mm), pour ce qui est de l'autre fraction. De façon à éviter l'inclusion de bulles d'air qui diminueraient la résistance du béton, on utilise un agent anti-mousse utilisé classiquement pour les forages pétroliers c'est-à-dire dans des applications nécessitant un réglage très précis de la densité du matériau coulé. Ces agents anti-mousse sont appelés "defoamer and deaerator admixtures". Ces agents se présentent sous forme sèche ou sous forme liquide. A titre d'exemple de tels agents, on peut citer notamment les mélanges d'alcool dodécylique et polypropylène glycol, les dibutylphtalates, les dibutylphosphates, les polymères de silicone tels que le polydiméthylsiloxane, et les silicates modifiés. Comme agent anti-mousse on peut utiliser un silicate traité avec un glycol polymérisé commercialisé par la Société TROY CHEMICAL CORPORATION sous la marque TROYKYD TM D126. Cet agent anti-mousse peut être directement incorporé dans le superplastifiant réducteur d'eau, auquel cas, il n'est pas nécessaire d'ajouter un agent anti-mousse indépendant. Comme superplastifiant réducteur d'eau, on ne peut pas utiliser tous les produits actuellement sur le marché, cependant on peut utiliser des produits à base de mélamines sulfonées ou de naphtalène ou des polyacrylates, ou leur mélange, mais on préfère utiliser un superplastifiant réducteur d'eau tel que l'OPTIMA 100 TM commercialisé par la Société CHRYSO, ou encore un superplastifiant réducteur d'eau de type éther polycarboxylique modifié, en particulier le GLENIUM TM 51 commercialisé par la Société MBT France. Ce produit peut être sous forme liquide ou sous forme de poudre. On peut également utiliser les agents superplastifiants réducteurs d'eau commercialisés par la Société SIKA sous les dénominations SIKA VISCOCRETE 5.400 F, SIKA VISCOCRETE KRONO 20 HE, SIKA VISCOCRETE KRONO 23HE, SIKA VISCOCRETE TEMPO 10, SIKA VISCOCRETE TEMPO 12, SIKA VISCOCRETE TEMPO 20, SIKA VISCOCRETE TEMPO 22. A titre complémentaire, pour réduire la teneur globale en alcalins (si la nature des granulats ou encore la quantité de fumée de silice est supérieure à 10% de la masse du ciment) la neutralisation des fluidifiants pourra être choisie à base calcique plutôt que sodique. Selon un mode de réalisation particulièrement 5 avantageux, le béton utilisé conformément à l'invention comprend, en parties en poids: 100 de ciment; de 5 à 200, de préférence de 60 à 180 et plus préférentiellement encore de 80 à 160 de mélange de sables 10 comprenant au moins un sable de bauxite calcinée; de 6 à 25, de préférence de 6 à 20, de fumée de silice; de 0,1 à 10, de préférence de 0,2 à 5 d'agent anti-mousse; de 0,1 à 10, de préférence de 0,5 à 5 de superplastifiant réducteur d'eau; 15 de 0,01 à 1,0, de préférence de 0,1 à 0,4 de fibres de point de fusion inférieur à 300 C, de préférence inférieur à 250 C et plus préférentiellement encore inférieur à 200 C, de 0 à 50, de préférence de 2 à 25 de fibres de renfort; 20 et de 10 à 30, de préférence de 10 à 20 d'eau. Par ailleurs, on peut ajouter dans la composition de béton selon l'invention de 0,5 à 3 parties, de préférence de 0,5 à 2 parties, et plus préférentiellement encore 1 partie d'oxyde de calcium ou de sulfate de calcium. L'oxyde 25 de calcium ou le sulfate de calcium est ajouté sous forme pulvérulente ou micronisée et doit permettre de compenser le retrait endogène inhérent aux formulations à base de liants hydrauliques associées à de très faibles quantités d' eau. 30 Il est également possible d'utiliser des fillers de bauxite calcinée (dont le diamètre moyen est inférieure à 80 m) en substitution partielle du ciment et de la fumée de silice, ce qui permet par exemple d'ajuster le module d'élasticité qui peut ainsi varier de 60 GPa à 75 GPa. Ce même ajustement correspond également à des modifications de caractéristiques de déformations différées (retrait fluage). L'utilisation selon l'invention est tout à fait appropriée aux bétons décrits dans les demandes de brevet de la Société Déposante EP 0 934 915 et FR 2 866 330. Conformément à l'invention, l'utilisation du béton peut être faite pour la fabrication complète de pièces ou d'éléments de structure. Dans ce cas, l'homme du métier choisira un béton très hautes performances ou ultra-hautes performances. Elle peut également être faite pour la protection de pièces ou éléments de structure. Dans ce cas, le corps de la pièce ou de l'élément de structure est en béton classique armé ou fibré afin de présenter la résistance mécanique suffisante et ledit béton résistant est disposé sur les surfaces de l'élément ou de la pièce de structure qui sont soumises à des conditions extrêmes. Ainsi, des pièces ou éléments de structure présentant deux couches de bétons différents sont réalisés. Elles sont fabriquées par sur-coulage frais-frais du béton résistant aux conditions extrêmes de température sur le béton support, ou bien, une première pièce support est préparée avec sur la surface où va être disposée la couche de béton résistant aux conditions extrêmes de température, des éléments d'ancrage, et lorsque ce béton support est sec, on coule sur la surface comprenant les éléments d'ancrage une couche de béton résistant aux conditions extrêmes de température. La présente invention porte ainsi sur des poteaux, poutres, poutrelles, planchers, plaques, voussoirs bi- couches, dont la couche en contact avec les températures extrêmes est réalisée en un béton présentant une courbe de dilatation avec un maximum et/ou en béton comprenant du sable de bauxite calcinée, tel que décrit précédemment. La couche en béton résistant aux températures extrêmes est de faible épaisseur par rapport à l'épaisseur du béton support, non pas pour des raisons de résistance totale de la structure mais pour des raisons économiques. Cette couche est d'au moins 2 cm, de préférence d'au moins 5 cm et plus préférentiellement d'au moins 10 cm. Conformément à l'invention, le béton présentant une courbe de dilatation thermique avec un maximum et/ou contenant des éléments granulaires en bauxite calcinée peut également être utilisée comme couche de protection sur tout matériau support, notamment sur des poutres, poutrelles ou portes métalliques. L'invention est particulièrement utile pour la réalisation de voussoirs préfabriqués destinés à être placés dans l'excavation d'un tunnel. Pour des raisons de coût, les voussoirs ne peuvent pas être réalisés en totalité avec des bétons décrits précédemment comprenant des éléments granulaires en bauxite calcinée. Ils sont donc réalisés avec deux couches différentes de béton. La première couche qui est placée avec une première face contre la paroi du tunnel est en béton armé ou fibré classique et la seconde couche est disposée sur la face opposée et est réalisée en béton résistant aux températures extrêmes présentant une courbe de dilatation thermique avec un maximum et/ou comprenant du sable de bauxite calcinée. Compte tenu du fait que le béton résistant aux températures extrêmes présente des performances mécaniques aussi bonnes que le béton de la couche principale, l'épaisseur totale du voussoir n'a pas à être augmentée et peut même être réduite par rapport à un voussoir non protégé contre les températures extrêmes. La figure 2 représente une coupe d'un voussoir bicouche selon l'invention dont les deux couches sont rendues solidaires par la complémentarité de leur surface de contact. Les deux couches peuvent en outre être solidarisées par la présence d'éléments d'ancrage courts. De tels éléments d'ancrage courts peuvent s'avérer utiles lorsque les contraintes auxquelles sont soumises les pièces sont très fortes. De façon avantageuse, le voussoir présente une épaisseur totale (E+e) inférieure à l'épaisseur d'un voussoir de tunnel classique. En effet, un voussoir de tunnel classique a une épaisseur de 40 à 50 cm et le voussoir bi-couche conforme à l'invention permet de réduire l'épaisseur totale jusqu'à 30%, par exemple de 5 à 20%. Le procédé de préparation d'éléments bi-couches selon l'invention comprend la préparation d'une couche principale (2) en béton armé et ou fibré comprenant une surface (2a) dotée de rainures continues ou discontinues, par exemple en forme de queue d'aronde, dans lesquelles sont éventuellement ancrés des éléments de fixation, le durcissement de la couche principale, le coulage sur la face (2a) comportant les rainures et éventuellement les éléments d'ancrage, du béton résistant 25 aux températures extrêmes. Les rainures utiles pour la bonne cohérence des deux couches peuvent avoir une forme quelconque, par exemple tenon-mortaise, queue d'aronde. Un autre procédé de prépartion comprend : 30 - la préparation d'une couche de protection (3) en béton résistant aux températures extrêmes, comprenant une surface (3a) dotée de rainures continues ou discontinues, par exemple en forme de queue d'aronde, dans lesquelles sont éventuellement ancrés des éléments de fixation, le durcissement de la couche de protection, le coulage sur la face (3a) comportant les rainures et 5 éventuellement les éléments d'ancrage, du béton armé ou fibré de la couche principale (2) Avantageusement, les deux couches ne sont pas solidarisées par des éléments d'ancrage mais par une liaison de type queue d'aronde ou similaire, tenon- 10 mortaise, qui est rendue possible par les capacités mécaniques du béton résistant aux températures extrêmes (résistance à la traction et au cisaillement en particulier). Selon un autre mode de réalisation et notamment dans le 15 cas où les pièces sont soumises à de très fortes contraites mécaniques, la liaison entre les 2 couches peut également se faire en utilisant en outre des pièces de jonction métalliques ou non, ou des connecteurs métalliques ou non, des armatures en attente sur lesquelles est coulée la 20 seconde couche. Les éléments de structure bi-couches selon l'invention sont non seulement utiles en tant que voussoirs de tunnel et éléments de tunnels, mais également comme éléments de centrales thermiques, centrales nucléaires, plateforme 25 pétrolière, bassin de rétention de produits chimiques, containers de déchêts, containers de déchêts radioactifs, raffinerie de pétrole, pompe à essence, parking souterrain, murs et plafonds anti-bruits pour voies de circulation. L'invention va être illustrée ci-après à l'aide des 30 exemples suivants qui ne sont pas limitatifs. EXEMPLES Exemple 1 Des éprouvettes cylindriques de dimensions 104 mm X 300 mm ont été préparées en utilisant la composition de béton 5 suivante . -ciment : 936 kg/m3 de - fumée de silice : 142 kg/m3 mélange de sables de bauxite calcinée : 1277 kg/m3 présentant un Dmax de 7mm, un D50 de 35 microns, un D75 10 de 500microns et un D90 de 4500 microns. - Eau : 216 kg/m3 - Superplastifiant-réducteur d'eau : 44,6 kg/m3 - Fibres métalliques : 195 kg/m3 - Fibres Polypropylène commercialisées sous la marque 15 Confiber 23 : 3 kg/m3 (longueur 12 mm ou 6 mm) Le ciment utilisé est un ciment HTS Le Teil commercialisé par Lafarge. La fumée de silice est commercialisées par la Société ELKEM 20 sous la référence 983 U refractory grade. Les fibres de polypropylène sont utilisées de diamètre 18 microns et de longueur 6 mm ou 12 mm. Les fibres métalliques de renfort utilisées sont des fibres en acier droites de 0,3 mm de diamètre et de 20 mm de 25 longueur. Le superplastifiant réducteur d'eau est commercialisé par la société SIKA sous la dénomination Viscocrete 5400F. Sur ces éprouvettes, on a mesuré le coefficient de 30 dilatation thermique de 0 à 600 C. La courbe obtenue est représentée sur la Figure 1 sur laquelle apparaissent également les courbes théoriques réglementaires de dilatation DTU, EC2 Siliceux et EC2 Calcaire. Le coefficient de dilatation a été déduit de la courbe moyenne de déformation thermique par l'expression 5 suivante . Eth th a(Ti) i= Ti - Ti_1 10 On obtient ainsi une courbe du coefficient de dilatation en fonction de la température telle que représentée sur la figure 2. 15 Exemple 2 Les éprouvettes cylindriques de l'exemple 1 ont été soumises à une élévation rapide de température selon la courbe HCM (hydrocarbure majorée), qui est caractéristique d'un incendie de tunnel. 20 Il ressort de ces essais qu'après 1 heure, les éprouvettes ne présentent pas dephénomènes d'éclatement. L'aspect des éprouvettes reste stable jusqu'à une température de l'ordre de 900 C et 1000 C. Au-delà, une coloration brune des fibres métalliques apparaît. 25 Exemple 3 Avec le béton de l'exemple 1, on a préparé : deux colonnes Cl et C2 de section transversale 350 mm x 125 mm et de hauteur 1500 mm, précontraintes à 51 MPa, Cl avec 30 des fibres de PP de 6mm de longueur et C2 avec des fibres de PP de 12 mm de longueur; un mur de dimension 1950 x 1700 X 220, précontraint à 52 MPa, avec des fibres de PP de 12 mm de longueur ; une poutrelle en I de dimension 150 X 240 X 2500, précontrainte à 480kN, avec des fibres de PP de 12 mm de longueur ; un bloc de 700 X 700 x300 avec des fibres PP de 12 mm de 5 longueur. Pour chaque spécimen, a quantité de fibres de PP était de 3kg/m3, il s'agissait de fibres de marque Confiber de 18 microns de diamètre. 10 Les échantillons ont été exposés à un feu ISO-834. Aucun éclatement des échantillons ne s'est produit après une heure, et les seuls défauts observés étaient des fissures superficielles très finement distribuées et orientées dans la direction de la pré-compression. Il n'est pas apparu de 15 différence entre les échantillons avec des fibres de polypropylène (PP) de 6 mm et ceux avec des fibres PP de 12 mm Ces très bons résultats sont obtenus alors que leséchantillons ont été testés en charge. 20 Les figures 10 et 11 illustrent ces résultats. La figure 10 est une photographie de la poutrelle avant le test (figure l0a) et après le test (figure 10b). La figure 11 est une photographie du bloc avant le test (figure lla) et après le test (figure lib). 25 Ni les surfaces, ni les angles de ces pièces n'ont subi d'écaillement. Exemple 4 : 30 Dans cet exemple, on décrit un voussoir bi-couche selon la figure 3. L'épaisseur totale du voussoir est de 35 cm la première couche représentant une épaisseur E de 29 cm et la couche résistant aux températures extrêmes présente une épaisseur e de 6 cm. La pièce en béton préfabriqué appelé voussoir (1) comprend : une paroi principale en béton B80MPa armé, (2) une couche mince (3) en béton B tel que défini dans l'exemple 1 (longueur des fibres de PP 12 mm), la couche mince assurant un rôle de protection mécanique et de protection thermique. La liaison entre les 2 couches se fait sans utilisation de pièces de jonction métalliques ou non ou connecteurs métalliques ou non, armatures en attente, ce qui la distingue des autres procédés. Cette liaison de type queue d'aronde ou similaire, tenon-mortaise, est rendue possible par les capacités mécaniques du béton B, (résistance à la traction et au cisaillement en particulier). Elle est coulée dans un moule à voussoirs, en général extrados vers le haut, intrados en fond de moule. L'intrados est muni de rainures (4) continues ou discontinues en queue d'aronde (5) obtenues par utilisation de réservations en caoutchouc, silicone ou tout autre matériau souple permettant le démoulage de la rainure. Ces réservations (6) sont fixées temporairement au fond de moule (figure 5). Après durcissement, on enlève la pièce (2) du moule et on extrait les rainures en matériau souple (6). On obtient ainsi la pièce (2) telle que représentée sur la figure 6. On procède alors au bétonnage de la couche (3) en Béton B. Le bétonnage sera facilité par retournement de la pièce (2), que l'on pose à chant avant bétonnage de la pièce (3). On pourra également remplir l'intervalle entre la pièce (2) et le coffrage (7) comme représenté sur la figure 7, par injection du Béton B. Après durcissement de la couche de Béton B (3), on procède 5 au démoulage et au stockage avant utilisation. Le Béton B ayant des propriétés mécaniques nettement supérieures au béton B80MPa qu'il protège, les parois intérieures des voussoirs sont plus résistantes aux chocs, à l'abrasion que sans protection. 10 L'indice CNR (Test effectué par la Compagnie Nationale du Rhône) de résistance aux chocs est : 150 à 250 pour le béton B80MPa de la paroi principale (2) 55 pour le Béton B de la couche (3) L'indice CNR de résistance à l'abrasion est : 15 2,8 pour le béton B80 MPa et de 0,8 à 0,9 pour le Béton B. Exemple 5 : Un autre voussoir est préparé de la façon suivante, en utilisant du béton B (tel que décrit dans l'exemple 1 avec 20 longueur fibres de PP de 6 mm) en tant que béton de la couche de protection et un béton ordianire B30MPa. Ce voussoir est préparé de la façon suivante : la pièce (3) en Béton B est préalablement préfabriquée dans un coffrage séparé (figure 8) puis cette pièce est retirés du 25 moule et insérée au fond d'un moule 8 et le béton de la pièce (2) est coulé par-dessus (figure 9). Le béton B ayant des propriétés mécaniques nettement supérieures au béton qu'il protège, les parois intérieures des voussoirs sont plus résistantes aux chocs, à l'abrasion 30 que sans protection. L'indice CNR de résistance aux chocs est : 150 à 250 pour le béton de la couche principale (2) 66 pour le Béton B fibres synthétiques de la couche (3) L'indice CNR de résistance à l'abrasion est de 4 pour le béton ordinaire B30MPa et de 0,8 à 0,9 pour le Béton B
Utilisation d'un béton haute performance adjuvanté en fibres présentant un point de fusion inférieur à 300 degree C, de préférence inférieur à 250 degree C et de façon plus préférentielle encore inférieure à 200 degree C, pour la fabrication ou la protection d'éléments de structure résistants à des conditions extrêmes de température, ledit béton présentant une courbe de dilatation thermique présentant au moins un maximum et/ou ledit béton comprenant des éléments granulaires en bauxite calcinée, ledit béton ne subissant pas d'éclatement lorsqu'il est soumis à une température d'au moins 950 degree C, de préférence d'au moins 1000 degree C, plus préférentiellement d'au moins 1300 degree C, pendant au moins 1 heure, de préférence au moins 2 heures.
1. Utilisation d'un béton haute performance adjuvanté en fibres présentant un point de fusion inférieur à 300 C, de préférence inférieur à 250 C et de façon plus préférentielle encore inférieure à 200 C, pour la fabrication ou la protection d'éléments de structure résistants à des conditions extrêmes de température, ledit béton présentant une courbe de dilatation thermique présentant au moins un maximum et/ou comprenant des éléments granulaires en bauxite calcinée, ledit béton ne subissant pas d'éclatement lorsqu'il est soumis à une température d'au moins 950 C, de préférence d'au moins 1000 C, plus préférentiellement d'au moins 1300 C, pendant au moins 1 heure. 2. Utilisation selon la 1, selon laquelle ledit béton présente une masse volumique de 2,2 à 5 kg/m3 à 20 C, de préférence de 2,5 à 4,5 kg/m3 à 20 C et plus préférentiellement de 2,7 à 2,9 kg/m3 à 20 C, par exemple de 2,75 à 2,85 kg/m3 à 20 C. 3. Utilisation selon l'une quelconque des 1 ou 2, selon laquelle le béton comprend des fibres de renfort 25 4. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 3, selon laquelle le béton ne subit pas d'éclatement lorsqu'il est soumis à au moins l'une des conditions de températures choisies dans le groupe comprenant la norme ISO 834, la courbe 30 hydrocarbure, la courbe hydrocarbure majorée, la courbe RABT ZTV et la courbe RWS (Rijkswaterstaat). 5. Utilisation selon l'une quelconque des 1, 3 à 4, dans laquelle le béton présente une courbe de dilatation thermique présentant ledit maximum entre 100 et 300 C. 6. Utilisation selon l'une quelconque des 1, 3 à 5, dans laquelle la courbe de dilatation du béton présente un second maximum entre 300 et 500 C. 7. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 6, dans laquelle le béton est adjuvanté par 0,01 à 0,5% en volume, de préférence 0,05 à 0,4% en volume, plus préférentiellement encore 0,1 à 0,3% en volume de fibres de point de fusion inférieur à 300 C, de préférence inférieur à 250 C, et plus préférentiellement inférieur à 200 C. 8. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 7, dans laquelle le béton est adjuvanté par des fibres de polypropylène. 9. Utilisation selon l'une quelconque des 3 à 8, dans laquelle les fibres de renfort sont des fibres métalliques ou des fibres organiques. 10. Utilisation selon l'une quelconque des 3 à 9, selon laquelle le béton comprend de 2 à 12% en volume, de préférence de 4 à 10% en volume, et plus préférentiellement encore de 5 à 8 % en volume de fibres de renfort. 11. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 10, selon laquelle le béton comprend un mélange de sables de différentes granulométries, le sable le plus fin ayant une granulométrie moyenne inférieure à 1 mm et le sable le plus grossier ayant une granulométrie moyenne inférieure à 10 mm,ledit mélange de sables comprenant au moins un sable de bauxite calcinée 12. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 5 11 selon laquelle le béton comprend: - un ciment, - des particules ultra-fines choisies dans le groupe comprenant de la fumée de silice dont 40% des particules ont une dimension inférieure 1 m, le diamètre moyen étant 10 voisin de 0,2 m, de préférence 0,1 m, du carbonate de calcium dont les particules présentent une surface spécifique égale ou supérieure à 10 m2/g, de préférence égale ou supérieure à 15 m2/g, et mieux de l'ordre de 20 m2/g, ainsi qu'un indice de forme IF égal ou supérieur à 15 0,3, de préférence égal ou supérieur à 0,4, et leurs mélanges, - un mélange comprenant du sable de bauxite calcinée de différentes granulométries, le sable le plus fin ayant une granulométrie moyenne inférieure à 1 mmm et le sable le plus 20 grossier ayant une granulométrie moyenne inférieure à 10 mm, - un agent anti-mousse, - un superplastifiant réducteur d'eau, - des fibres présentant un point de fusion inférieur à 300 C, de préférence inférieur à 250 C et plus préférentiellement 25 encore inférieur à 200 C, - éventuellement, des fibres de renfort, - et de l'eau, le ciment, les sables et les particules ultrafines présentant une répartition granulométrique telle que l'on ait au moins 30 trois et au plus cinq classes granulométriques différentes, le rapport entre le diamètre moyen d'une classe granulométrique et de la classe immédiatement supérieure étant d'environ 10. 13. Utilisation selon la 12, selon laquelle le béton comprend, en parties en poids: 100 de ciment; de 5 à 200, de préférence de 60 à 180 et plus préférentiellement encore de 80 à 160 de mélange de sables comprenant au moins un sable de bauxite calcinée; de 6 à 25, de préférence de 6 à 20, de fumée de silice; de 0,1 à 10, de préférence de 0,2 à 5 d'agent anti-mousse; de 0,1 à 10, de préférence de 0,5 à 5 de superplastifiant réducteur d'eau; de 0,01 à 1,0, de préférence de 0,1 à 0,4 de fibres de point de fusion inférieur à 300 C, de préférence inférieur à 250 C et plus préférentiellement encore inférieur à 200 C, de 0 à 50, de préférence de 2 à 25 de fibres de renfort; 15 et de 10 à 30, de préférence de 10 à 20 d'eau. 14. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 13, selon laquelle ledit béton est un béton très hautes performances ou un béton ultra-hautes performances. 15. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 14, selon laquelle ledit béton est disposé sur les surfaces de l'élément de structure qui sont soumises à des conditions extrêmes. 16. Pièce ou élément de structure bi-couche comprenant une première couche en béton armé ou fibré solidaire d'une seconde couche en béton selon l'une quelconque des 1 à 15. 17. Pièce ou élément selon la 16 qui est un voussoir de tunnel. 20 25 30 18. Pièce ou élément selon la 17 dont l'épaisseur totale (E+e) est réduite jusqu'à 30% par rapport à l'épaisseur d'un voussoir de tunnel classique. 19. Procédé de fabrication de pièce ou élément de structure bi-couche selon l'une des 16 à 18, qui comprend - la préparation d'une couche principale (2) en béton armé et ou fibré comprenant une surface (2a) dotée de rainures continues ou discontinues, par exemple en forme de queue d'aronde, dans lesquelles sont éventuellement ancrés des éléments de fixation, - le durcissement de la couche principale, le coulage sur la face (2a) comportant les rainures et éventuellement les éléments d'ancrage, du béton résistant 15 aux températures extrêmes. 20. Procédé de fabrication de pièce ou élément de structure bi-couche selon l'une des 16 à 18, qui comprend - la préparation d'une couche de protection (3) en béton 20 résistant aux températures extrêmes, comprenant une surface (3a) dotée de rainures continues ou discontinues, par exemple en forme de queue d'aronde, dans lesquelles sont éventuellement ancrés des éléments de fixation, - le durcissement de la couche de protection, 25 - le coulage sur la face (3a) comportant les rainures et éventuellement les éléments d'ancrage, du béton armé ou fibré de la couche principale (2). 21. Utilisation d'éléments de structure bi-couches selon la 30 17, ou préparés selon la 19 ou 20, pour voussoirs de tunnel, éléments de tunnels, centrales thermiques, centrales nucléaires, plateforme pétrolière, bassin de rétention de produits chimiques, containers dedéchêts, containers de déchêts radioactifs, raffinerie de pétrole, pompe à essence, parking souterrain, murs et plafonds anti-bruits pour voies de circulation.
C,B
C04,B28
C04B,B28B
C04B 14,B28B 1,C04B 16
C04B 14/06,B28B 1/16,C04B 14/38,C04B 16/12
FR2895136
A1
DISPOSITIF RECURSIF DE COMMUTATION D'UN HAUT POTENTIEL SUPERIEUR A UN POTENTIEL NOMINAL DU DISPOSITIF
20,070,622
b'UNE TETCHNOLOGIE bANS LAQUELLE LE DISPOSITIF EST REALISE L'invention concerne un dispositif de commutation d'ordre n, comprenant • une premiere entree sur laquelle est applique un potentiel de rang 0, une deuxieme entree sur laquelle est applique un potentiel de rang n, une sortie, • une premiere branche comprenant n transistors associes en serie, un premier transistor etant connecte a la premiere entree et un n-ieme transistor etant connecte a la sortie, • une deuxieme branche comprenant n transistors associes en serie, un premier transistor etant connecte a la deuxieme entree et un n-ieme transistor etant connecte a la sortie. Dans un composant electronique, un haut potentiel de programmation est generalement necessaire pour programmer une cellule de memorisation. Ce haut potentiel HV est superieur au potentiel nominal VDD que peut supporter le composant et it est generalement produit par un generateur de potentiel interne du composant, par exemple un circuit de type pompe de charge, qui produit le haut potentiel HV a partir du potentiel nominal VDD du composant. La presence d'un generateur de haut potentiel permet notamment a 1'utilisateur du composant de programmer lui-meme les cellules memoire du composant, et donc de parametrer seul le composant. Toutefois, les circuits de type pompe de charge ont une faible sortance, c'est-adire qu'ils produisent un courant limite en sortie (la puissance de ces circuits est naturellement limitee par la puissance fournie au composant), les cellules sont donc programmees les unes apres les autres ; ceci peut etre relativement long, et meme redhibitoire dans le cas ou un grand nombre de composants doit etre programme, par exemple lors de phases de test des composants chez le fabricant. Pour pallier cette difficulte, les fabricants prevoient generalement une broche d'alimentation supplsmentaire sur le composant, pour permettre une alimentation directe a haut potentiel par une source externe plus puissante et plus efficace qu'un circuit interne de type pompe de charge. En alimentant le composant par une source externe, it devient possible de programmer un grand nombre de cellules de memorisation en parallele. La programmation d'un grand nombre de composants devient alors realisable dans un temps raisonnable. Si le composant dispose a la fois d'une broche d'alimentation externe et d'un generateur de haut potentiel interne, un dispositif de commutation doit etre prevu pour selectionner soit la source interne soit la source externe d'alimentation en haut potentiel. Sur la figure 1 est represents un dispositif de commutation connu, apte a supporter et a commuter les hauts potentiels appliques a ses bornes. Le circuit de la figure 1 comprend deux branches comprenant chacune n transistors associes en serie, Mo, M2i ..., M2n_2 pour 1' une et MI, M3r ..., M2n_1 pour 1' autre . La premiere branche est connectee entre une premiere entree sur laquelle est applique un potentiel HVO et une sortie du dispositif de commutation, et la deuxieme branche est connectee entre une deuxieme entree sur laquelle est applique un potentiel HV1 et la sortie du dispositif de commutation sur laquelle est produit HVout. Deux circuits de polarisation 10, 20 (encore appeles "cascode-bias circuits") sont prevus pour commander respectivement les transistors de la premiere branche et les transistors de la deuxieme branche. Les circuits 10, 20 sont actives par des signaux de commande externes. HVO est par exemple un haut potentiel fourni par une source externe et HV1 est par exemple un haut potentiel fourni par une source interne du composant. Le dispositif de commutation de la figure 1 fournit sur sa sortie un potentiel HVout qui est egal soit au potentiel HVO soit au potentiel HV1, en fonction des signaux de controle externes. Dans chaque branche, les transistors sont des transistors aptes a supporter entre deux de leurs electrodes une tension maximale environ ogale au potentiel nominal VDD du composant. Le nombre n de transistors est choisi en fonction des potentiels HVO, HV1 de sorte a repartir la tension le long de la branche non selectionnee du dispositif de commutation. n est ainsi de 1'ordre de (HV1 - HVO) / VDD, en valeur absolue. On trouvera plus de details sur la realisation du dispositif de commutation selon la figure 1 dans le document Dl (A 5.5V SOPA Line Driver in a Standard 1.2V 0.13pm CMOS Technology, Proceedings of ESSCIRC, Grenoble, France, 2005). Le dispositif de la figure 1 presente des inconvenients. En particulier, le dispositif de la figure 1 est efficace pour commuter des potentiels HV1, HVO jusqu'a environ 2*VDD, mais it n'est plus efficace si HV1, HVO sont superieurs a 2*VDD, car les circuits de polarisation doivent commuter un trop grand nombre de transistors en cascade. De plus, les circuits de polarisation 10, 20 sont difficiles a realiser car ils utilisent des circuits complexes tels que des elevateurs de potentiel. Enfin, les circuits de polarisation doivent etre commandos par des signaux de controle externes et des moyens supplementaires sont necessaires pour produire ces signaux.35 L'invention a pour but de proposer un nouveau dispositif de commutation, plus simple a mettre en suvre et ne presentant pas les inconvenients des dispositifs de commutation connus. Ce but est atteint avec un dispositif de commutation selon 1'invention qui comprend, en complement des caracteristiques enoncees dans le preambule ci-dessus : • un moyen pour produire n-1 potentiels de rang 1 a n-1 (V1,n-1, V2,n-2, •••, Vi,n-if •••, Vn-1,1) compris entre le potentiel de rang 0 et le potentiel de rang n, • un moyen de pilotage pour, a partir des n+l potentiels de rang 0 a n, produire des signaux de commande appropries pour piloter les grilles des transistors de la premiere branche et de la deuxieme branche de sorte que les transistors de 1'une des branches soient passants et les transistors de 1'autre des branches soient bloques, en fonction de la valeur du potentiel de rang n par rapport a la valeur du potentiel de rang O. Ainsi, un dispositif selon 1'invention n'a pas besoin de signaux de commande externes. Sans commande externe, le moyen de pilotage commute automatiquement les transistors de sorte a relier 1'une ou 1'autre des entrees a la sortie du dispositif, en fonction de la difference entre les potentiels appliques sur les entrees. De preference, le dispositif de pilotage comprend un ensemble de dispositifs de commutation d'ordres inferieurs a n, chacun comparant deux potentiels parmi les potentiels de rang 0 a n, et chacun produisant sur sa sortie un potentiel de commande resultat de la comparaison et applique sur une grille d'un transistor de la premiere branche ou sur une grille d'un transistor de la deuxieme branche. Ainsi, et comme on le verra mieux par la suite, un dispositif d'ordre n comprend un ensemble de dispositifs d'ordres inferieurs a n. I1 devient alors tres facile de realiser des dispositifs d'ordre superieurs par une simple recurrence. Le nombre n est egal a 1 + int (abs (Vn,o-Vo,n) / (VDD+E)) , avec 5 • Vo,n, le potentiel de rang 0 • Vn,o, le potentiel de rang n • abs(x), la valeur absolue de x, pour tout x • VDD, le potentiel nominal de la technologie utilisee 10 pour realiser le dispositif, • est un tres petit nombre non nul, et • int(x), la partie entiere de x, pour tout x Le produit n * VDD indique approximativement la difference de potentiel Abs(V,o - Vo,n) que peut supporter 15 le dispositif entre ses entrees, sachant que tous les composants elementaires du dispositif supportent au plus le potentiel nominal VDD. Les potentiels Vn,o et Vo,n peuvent par contre etre superieurs a VDD, ou meme a n * VDD. 20 Selon un premier mode de realisation de 1'invention, les transistors de la premiere branche, les transistors de la deuxieme branche et les transistors de 1'ensemble des dispositifs de commutation d'ordres inferieurs a n sont 25 des transistors de type P, et le moyen de pilotage produit des signaux de commande appropries pour piloter les grilles des transistors de la premiere branche et de la deuxieme branche de sorte que la sortie soit reliee a 1'entree sur laquelle est applique le plus grand 30 potentiel. Le dispositif realise ainsi une fonction Maxn d'ordre n, qui produit sur sa sortie le plus grand des potentiels appliques sur ses entrees. Selon un deuxieme mode de realisation de 1'invention, les transistors de la premiere branche, les transistors de la deuxieme branche et les transistors de 1'ensemble des dispositifs de commutation d'ordres inferieurs a n sont des transistors de type N, et le moyen de pilotage produit des signaux de commande appropries pour piloter les grilles des transistors de la premiere branche et de la deuxieme branche de sorte que la sortie soit reliee a 1'entree sur laquelle est applique le plus petit potentiel. Le dispositif realise ainsi une fonction Minn d'ordre n, qui produit sur sa sortie le plus petit des potentiels appliques sur ses entrees. L'invention sera mieux comprise et d'autres caracteristiques et avantages apparaitront a la lecture de la description qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre d'un dispositif de commutation selon 1'invention. La description, faite a titre indicatif et nullement limitatif, est a lire en relation aux dessins annexes dans lesquels • la figure 1, deja decrite, est un schema d'un dispositif de commutation connu, • la figure 2 est un schema d'un dispositif de commutation d'ordre 1 selon 1'invention • la figure 3 est un schema d'un dispositif de commutation d'ordre 2 selon 1'invention, • la figure 4 est un schema d'un dispositif de commutation d'ordre 3 selon 1'invention, • la figure 5 est un schema d'un dispositif de commutation d'ordre n selon 1'invention, • la figure 6 est une variante du schema de la figure 5 • la figure 7 est un chronogramme montrant 1'evolution des potentiels en differents points d'un dispositif d'ordre 4. Tous les dispositifs de commutation selon 1'invention, quel que soft leur ordre n, comprennent notamment : • une premiere entree sur laquelle est applique un potentiel de rang 0 note Vo,n, • une deuxieme entree sur laquelle est applique un potentiel de rang n note Vn, o • une sortie S, • une premiere branche comprenant n transistors numerates Mn,o, Mn,2, Mn,2n-2, (le premier indice indique le nombre de transistors dans la branche, qui est egal a 1'ordre du dispositif, le deuxieme indice indique 1'ordre du transistor dans la branche) un premier transistor Mn,o est connecte a la premiere entree et un n-ieme transistor Mn,2n_2 est connecte a la sortie S, • une deuxieme branche comprenant n transistors numerotes Mn,1, Mn,3, ..., Mn,2n-1 ; un premier transistor Mn,1 est connecte a la deuxieme entree et un n-ieme transistor Mn,2n_1 est connecte a la sortie, Tous les dispositifs selon 1'invention sont caracterises en ce qu'ils comprennent egalement • un moyen pour produire n-1 des potentiels intermediaires de rang 1 a n-1, notes V1,n_1, V2,n_2, ..., Vn_11 (le premier indice indique 1'ordre du potentiel dans la serie de potentiels), compris entre le potentiel de rang 0 et le potentiel de rang n, • un moyen de pilotage pour, a partir des n+l potentiels de rang 0 a n, produire des signaux de commande appropries pour piloter les grilles des transistors de la premiere branche et de la deuxieme branche de sorte que les transistors de 1'une des branches soient passants et les transistors de 1'autre des branches soient bloques, en fonction de la valeur du potentiel de rang n par rapport a la valeur du potentiel de rang O. A titre d'exemples numeriques, on considerera les deux cas suivants. • 1er cas : Vn,o = n*VDD+VR, Vo,n = VR et les potentiels 5 de rang 1 a n-1 sont regulierement repartis entre Vn,o et Vo,n ; dans ce cas, on aura donc : Vl,n_1 = VDD+VR, V2,n_2 = 2*VDD+VR, ..., Vn_1,1 = (n-1) *VDD+VR • 2eme cas : Vn,o = VR, Vo,n = n*VDD+VR, et les potentiels de rang 1 a n-1 sont regulierement repartis entre Vn,o 10 et Vo,n ; dans ce cas, on aura donc Vl,n_1 = (n- 1) *VDD+VR, V2,n_2 = (nù2) *VDD+VR, = VDD+VR VR est un potentiel quelconque, qui peut correspondre par exemple a une masse du dispositif. VR peut aussi etre supsrieur a VDD ou meme a n * VDD. 15 Pour ces exemples numeriques, la notation Vi,j indique que, dans le premier cas, Vi,j = i*VDD+VR et dans le deuxieme cas, Vi,j = j*VDD+VR. Dispositifs d'ordre 1 20 Un dispositif de commutation d'ordre 1 selon 1'invention regoit sur ses entrees des potentiels V1, o et Vo,1 dont la difference V1,o - Vo,1 en valeur absolue est au maximum de 1'ordre du potentiel nominal VDD que supportent les composants elementaires qui le constituent. Le dispositif 25 de commutation d'ordre 1 produit sur la sortie S un potentiel V1,1 egal soit au potentiel de rang zero Vo,1 soit au potentiel V1,o de rang 1, en fonction du resultat de la comparaison du potentiel Vo,1 avec le potentiel V1,o. Tel que represents sur la figure 2, le dispositif d'ordre 30 1 comprend : • une premiere branche comprenant un transistor M1,o connects d' une part a 1' entree El et d'autre part a la sortie S, • une deuxieme branche comprenant un transistor M1,1 connecte d'une part a 1' entree E2 et d'autre part a la sortie S, • un moyen pour appliquer le potentiel Vo,1 sur une grille du transistor M1,1, le dit moyen etant realise ici sous la forme d'une connexion entre 1'entree El et la grille du transistor M1,1, et • un moyen pour appliquer le potentiel V1,o sur une grille du transistor Ml,o, le dit moyen etant ici realise sous la forme d'une connexion entre 1'entree E2 et la grille du transistor M1,0. Dans un premier mode de realisation, conforme a la figure 2, les transistors M1,0, M1,1 sont de type P, et ils sont dimensionnes pour supporter des tensions ou potentiels de 1'ordre de VDD, variable en fonction notamment de la technologie utilisee pour realiser le dispositif. VDD est par exemple de 1'ordre de 2,5V pour un oxyde de 50 Angstrom. Le dispositif de la figure 2 fonctionne de la maniere suivante. Dans le premier exemple numerique, le potentiel V1,o est egal a VDD+VR et le potentiel Vo,1 est egal a VR. Un transistor de type P est passant si la difference entre le potentiel applique sur sa source et le potentiel applique sur sa grille est superieure a - VTP (une constante du transistor P bien inferieure a VDD), soit Vsource - Vgrille > - VTP. Le transistor est bloque sinon. A titre indicatif, VTP est de 1'ordre de - 500 mV en technologie 50 Angstrom. Ici, le potentiel Vo,1 est applique sur la source du transistor M1,0 et le potentiel V1,o est applique sur sa grille. Comme Vo, l - V1, o = -VDD < - VTP. Ml, o est donc bloque. En parallele, le potentiel V1,o est applique sur la source du transistor M1,1 et le potentiel Vo,1 est applique sur la grille du le transistor M1,1. Comme ici, V1,o - Vo,1 = VDD > - VTP, le transistor M1,1 est donc passant, et le potentiel sur son drain est egal a V1,o ; le potentiel V1,1 sur la sortie S du dispositif est ainsi egal a V1,o. Dans le deuxieme exemple numerique, le potentiel V1,o est egal a VR et le potentiel Vo,1 est egal a VDD+VR. M1,0 est alors passant et M1,1 bloque de sorte que le potentiel V1,1 sur la sortie est egal a Vo,1. En d'autres termes, le potentiel V1,1 sur la sortie S du dispositif est egal au plus grand des potentiels V1,o, Vo,1 appliques sur ses entrees V1, 1 = Maxi (V1, o, V0,1) Cette relation est valable quelles que soient les valeurs des potentiels V1,0, Vo,l, a condition que la difference V1,o - Vo,1 soft, en valeur absolue, superieure a - VTP. Si la difference V1,o - Vo,1 est inferieure a - VTP en valeur absolue, les transistors ne peuvent pas conduire, ni dans une branche ni dans 1' autre, et dans ce cas la sortie du dispositif est a haute impedance. On doit egalement avoir Abs (V1, o - Vo,1) < VDD. Dans un deuxieme mode de realisation d'un dispositif de commutation d'ordre 1, on realise un dispositif quasiconforme a celui de la figure 2, en remplagant simplement les transistors M1,0, M1,1 par des transistors de type N, dimensionnes egalement pour supporter des potentiels et des tensions de 1'ordre de VDD. Un transistor N est passant si Vgrille -Vsource > VTN. Ici, dans les exemples numeriques choisis : • ter exemple : V1, o = VDD + VR > Vo, l = VR : la difference entre le potentiel V1,o sur la grille de M1,0 et le potentiel Vo,1 present sur sa source est egal a VDD, superieur a VTN, de sorte que M1,o est passant ; inversement, le potentiel sur la grille de M1,1 est inferieur au potentiel present sur sa source de sorte que M1,1 est bloque ; on en deduit : V1,1 = Vo, l • 2eme exemple V1,o = VR < Vo,1 = VDD + VR : un raisonnement similaire conduit a V1,1 = V1,o En d'autres termes, le potentiel V1,1 sur la sortie S du dispositif comprenant des transistors N est egal au plus petit des potentiels V1,o, Vo,l appliques sur ses entrees : Vo, o = Mint (V1, o, Vo,1) Cette relation est valable quelles que soient les valeurs des potentiels V1,o, Vo,1, a condition que la difference V1,o - Vo, l soft, en valeur absolue, superieure a VTN. Si la difference V1,o -Vo,1 est inferieure a VTN en valeur absolue, les transistors ne peuvent pas conduire, et dans ce cas la sortie du dispositif est a haute impedance. On doit egalement avoir Abs (V1,o - Vo,1) < VDD. Le dispositif de la figure 2 est dit d'ordre 1, car it regoit sur ses entrees des potentiels V1,o, Vo,l dont la difference en valeur absolue est de 1'ordre du potentiel nominal VDD que supportent les composants electroniques qui le constituent. A noter que V1,o et / ou Vo,l peuvent etre superieurs, voire tres superieurs a VDD, 1'essentiel etant que leur difference reste au plus de 1'ordre de VDD. Ceci est necessaire car le transistor qui est bloque (ML 0 ou M1,1 selon les valeurs de V1, o, Vo,1) voit le potentiel V1,o sur une extremite de son canal drain / source et voit le potentiel Vo, l sur l autre extremite de son canal. Dispositifs d'ordre 2 Un dispositif de commutation d'ordre 2 selon 1'invention regoit sur ses entrees des potentiels V0,2 et V2,0 dont la difference en valeur absolue est au maximum de 1'ordre de 2*VDD. Le dispositif d'ordre 2 produit sur une sortie S un potentiel V2,2, egal soit au potentiel V0,2 de rang 0 soit au potentiel V2,0 de rang 2, en fonction du resultat de la comparaison du potentiel V0,2 avec le potentiel V2,0. Un premier mode de realisation d'un dispositif d'ordre 2 est conforme a la figure 3 ; it comprend une premiere branche comprenant deux transistors M2,0, M2,2 associes en serie, un premier transistor M2,0 connects a la premiere entree El et un deuxieme transistor M2,2 connecte a la sortie S. Le dispositif de la figure 3 comprend egalement une deuxieme branche comprenant deux transistors M2,1, M2,3 associes en serie, un premier transistor M2,1 connecte a la deuxieme entree E2 et un deuxieme transistor M2,3 connecte a la sortie S. Les transistors de la premiere et de la deuxieme branche sont aptes a supporter des potentiels et des tensions au maximum de 1'ordre de VDD. Dans 1'exemple de la figure 3, les transistors sont de type P. Le dispositif de la figure 3 comprend egalement un moyen pour produire un potentiel V1,1 de rang 1 compris entre le potentiel V0,2 de rang 0 et le potentiel V2,0 de rang 2. Dans 1'exemple represents, le dit moyen comprend deux resistances R1, R2 connectees en serie entre la premiere entree El et la deuxieme entree E2. On peut choisir par exemple R1 de 1'ordre de R2, de sorte que, en valeur absolue, V2,0 - V1, l est de 1'ordre de V1, l - V,2. Le dispositif de la figure 3 comprend egalement un moyen pour appliquer le potentiel V1, l de rang 1 sur une grille du transistor M2,0 ; le dit moyen est une connexion entre le point commun des resistances R1, R2 et la grille du transistor M2,0. De maniere symetrique, le dispositif comprend un moyen pour appliquer le potentiel V1,1 de rang 1 sur une grille du transistor M2,1 ; le dit moyen est dans 1'exemple une connexion entre le point commun des resistances R1, R2 et la grille du transistor M2,1. Le dispositif de la figure 3 comprend egalement un premier dispositif de commutation DC1,o d'ordre 1 conforme a celui represents sur la figure 2 et comprenant une premiere entree sur laquelle est applique le potentiel V2,0, une deuxieme entree sur laquelle est applique le potentiel V1,1 et une sortie connectee a une grille du transistor M2,2. Ce premier dispositif d'ordre 1 applique sur la grille du transistor M2,2 un potentiel egal a V2,1 = Maxi (V2, 0, V1,1) Le dispositif de la figure 3 comprend enfin un deuxieme dispositif de commutation DC1,1 d'ordre 1 conforme a celui represents sur la figure 2, comprenant une premiere entree sur laquelle est applique le potentiel V0,2, une deuxieme entree sur laquelle est applique le potentiel V1,1 et une sortie connectee a une grille du transistor M2,3. Ce deuxieme dispositif d'ordre 1 applique sur la grille du transistor M2,3 un potentiel sgal a V1,2 = Maxi (V1,1, V0,2) . Le fonctionnement du dispositif de la figure 3 est le suivant. Dans le premier exemple numerique, le potentiel V2,0 est de 1'ordre de 2*VDD+VR, le potentiel V0, 2 est egal a VR, et les resistances R1, R2 sont egales (et donc V1,1 est de 1'ordre de VDD+VR). Le potentiel V2,0 est applique sur la source de M2,1 et le potentiel V1,1 est applique sur la grille de M2,1. Comme, ici, V2,0 - V1, 1 = VDD > -VTP, M2,1 est passant et le potentiel sur le drain de M2,1 et sur la source de M2,3 est sgal a V2,0. Comme V1,1 - V0,2 > - VTP, le circuit DC1,1 applique le potentiel V1,2 sur la grille de M2,3 est egal a V1, 2 = Maxl (V1, 1, V0,2) = V1,1. Comme, ici, V2,0 - V1, 1 = VDD > - VTP, M2,3 est donc passant et le potentiel V2,2 = V2,o apparait sur son drain, c'est-a-dire sur la sortie du dispositif de la figure 3. Le potentiel V0,2 est applique sur la source de M2,0 et le potentiel V1,1 est applique sur la grille de M2,0. Comme, ici, V0,2 - V1,1 = -VDD, M2,0 est bloque. De plus, Comme V2,0 - V1,1 = VDD, le potentiel applique sur la grille de M2,2 est egal a Max(V2,0, V1,1) = V2,0. M2,2 est egalement bloque. Le point commun des transistors M2,0r M2,2 s'etablit a V1,2. On a donc dans ce ler exemple : V2,2 = V2,0 Dans le deuxieme exemple numerique, le potentiel V2,0 est de 1'ordre de VR, le potentiel V0,2 est de 1'ordre de 2*VDD+VR, que les resistances R1, R2 sont egales (et donc V1 1 est de 1'ordre de VDD+VR). On constate rapidement que dans ce cas : • le potentiel sur la grille de M2,2 est egal a Maxi (V2,0, V1,1) = V1, 1 = VDD + VR • le potentiel sur la grille de M2,3 est egal a Maxl (V1,1, V0,2) = V0,2 = 2*VDD+VR. • M2,0, M2,2 sont passants, et M2,1, M2, 3 sont bloques de sorte que VS2 = V0,2 = 2*VDD+VR • le point commun des transistors M2,0r M2,2 est a V0,2 et le point commun des transistors M2,1, M2,3 est a V2,1. Ainsi, dans ce 2eme exemple, on a V2,2 = V0,2. En d'autres termes, le dispositif de la figure 3 realise la fonction suivante, quelles que soient les valeurs des potentiels V2,0i V0,2 : V2,2 = Max2 (V2, 0, V0,2) pour 2*VTP < abs (V2,0 - V0,2) < 2*VDD Le dispositif de la figure 3 est dit d'ordre 2, car it peut accepter sur ses entrees des potentiels dont la difference est de 1' ordre de 2 fois le potentiel nominal VDD que supportent les composants electroniques qui le constituent. En effet, chaque branche comprend deux transistors en serie, de sorte que la branche qui est bloquee peut supporter entre ses extremites au plus 2 fois le potentiel VDD supporte par les transistors. Le dispositif d'ordre 2 utilise deux dispositifs d'ordre 1. Un deuxieme mode de realisation d'un dispositif d'ordre 2 est quasi-conforme au dispositif de la figure 3 ; on remplace simplement tous les transistors de type P du dispositif de la figure 3, y compris les transistors des dispositifs DC1,0 et DC1,1 d'ordre 1, par des transistors de type N. Comme on 1'a vu precedemment, un dispositif d'ordre 1 comprenant des transistors de type N realise une fonction Minimum ; le dispositif DC1,o va donc appliquer un potentiel Mint (V2,0i V141) sur la grille du transistor M2,2, et le dispositif DC1,0 va appliquer un potentiel Mint (V1,1, V0,2) sur la grille du transistor M2,3. Le dispositif de commutation d'ordre 2 realise a partir de transistors de type N va ainsi produire sur sa sortie un potentiel egal a Min2(V2,0, V0,2). Dispositifs d'ordre 3 Un dispositif de commutation d'ordre 3 selon 1'invention regoit sur ses entrees El, E2 un potentiel V3,0 de rang 3 et un potentiel V0,3 de rang 0 dont la difference V3,0 - V0,3 en valeur absolue est au maximum de 1'ordre de 3 fois le potentiel nominal VDD que supportent les composants elementaires qui le constituent. I1 produit sur sa sortie S un potentiel V3,3, egal soit au potentiel V0,3 soit a un potentiel V3,0 en fonction du resultat de la comparaison du potentiel V0,3 avec le potentiel V3,0. Un premier mode de realisation d'un dispositif d'ordre 3 est conforme a la figure 4 ; it comprend : • une premiere branche comprenant 3 transistors M3,0, M3,2r M3,4 associes en serie, le premier transistor M3,0 etant connecte a la premiere entree et le troisieme transistor M3,4 etant connecte a la sortie, • une deuxieme branche comprenant 3 transistors M3,1i M3,3r M3,5 associes en serie, le premier transistor M3,1 etant connecte a la deuxieme entree et le troisieme transistor M3,5 etant connecte a la sortie, • un moyen pour produire deux potentiels de rang 1 et 2 V1,2, V2,1 compris entre le potentiel V0,3 de rang 0 et le potentiel V3,0 de rang 3, • un ensemble de dispositifs de commutation d'ordres inferieurs a 3, chacun comparant deux potentiels de rangs differents regus sur leurs entrees et produisant sur leur sortie un signal de commande resultat de la comparaison et applique sur une grille d'un transistor de la premiere branche ou sur une grille d'un transistor de la deuxieme branche. Dans 1'exemple de la figure 4, le moyen pour produire les potentiels V1,2 et V2,1 de rang 1 et 2 est un ensemble de 3 resistances R1 a R3 associees en serie entre la premiere entree et la deuxieme entree. Dans l'exemple de la figure 4 egalement, le dispositif d'ordre 3 comprend deux dispositifs DC2,0, DC2,1 d'ordre 2 : • 1' un DC2,0 regoit sur ses entrees le potentiel V3,0 de rang 3 et le potentiel V1,2 de rang 1, et produit sur sa sortie connectee a la grille du transistor M3,4 un potentiel egal a V3,2 = Max2 (V1,2, V3,0) f • 1' autre DC2,1 regoit sur ses entrees le potentiel V0,3 de rang 0 et le potentiel V2,1 de rang 2, et it produit sur sa sortie connectee a la grille du transistor M3,5 un potentiel egal a V2,3 = Max2 (V2,1, VO,3) , Le dispositif d'ordre 3 comprend egalement deux dispositifs DC1,0r DC1,1 d'ordre 1 : • Pun DC1, 0 regoit sur ses entrees le potentiel V2,1 de rang 2 et le potentiel V1,2 de rang 1, et produit sur sa sortie connectee a la grille du transistor M3,2 un potentiel egal a V2,2 = Max1 (V1,2, V2,1), • 1'autre DC1,1 regoit sur ses entrees le potentiel V1,2 de rang 1 et le potentiel V2,1 de rang 2, et produit sur sa sortie connectee a la grille du transistor M3,3 un potentiel egal a V2,2 = Maxl (V2,1, V1,2), Enfin, le potentiel V1,2 est applique sur la grille du transistor M3,0 et le potentiel V2,1 est applique sur la grille du transistor M3,1. Sur les drains des transistors M3,0, M3,2, M3,4 apparaissent respectivement les potentiels V1,3, V2,3 et V3,3. Sur les drains des transistors M3,1, M3,3, M3,5 apparaissent les potentiels V3,1, V3,2, V3,3. Les dispositifs d'ordres 1 et 2 sont realises dans 1'exemple de la figure 4 selon les figures 2 et 3. Les entrees des dispositifs DC1,0, DC1,1, DC2,0, DC2,1 n'ont pas ete representees, ni reliees aux points associes du pont resistif, par souci de clarte. En pratique, chaque dispositif d'ordre 1 et 2 regoit deux potentiels a comparer et produit sur sa sortie de resultat de la comparaison. Dans 1'exemple de la figure 3, les dispositifs d'ordre 2 regoivent egalement un potentiel de rang intermediaire (V2,1 ou V1,2 selon le cas). Le fonctionnement global de la figure 4 est le suivant. Dans le premier exemple numerique, le potentiel V3,0 est de 1'ordre de 3*VDD+VR, le potentiel V0,3 est egal a VR, et les resistances Ri a R3 sontegales (et donc V1,2 est de 1 ordre de VDD+VR et V2,1 est de 1'ordre de 2*VDD+VR). Le potentiel V1,2 est applique sur la grille du transistor M3,0. et le potentiel V0,3 est applique sur sa source. Comme V0,3 - V1, 2 = - VDD < - VTP, M3,0 est bloque . Le dispositif DC1,0 applique V2,2 = Maxl (V2,1 , V1,2) = V2,1 sur la grille de M3,2 et le dispositif DC2,0 applique V3,2 = Max2 (V3,o , V1,2) = V3,2 sur la grille de M3,4. Comme V3,0 > V2,1 > V1,2, les transistors M3,0r M3,2r M3,4 sont tous bloques et les potentiels V1,3 = V1,2, V2,3 = V2,1, V3,3 = V3,0 apparaissent sur leur drain respectif. La difference de potentiel entre les extremites de la premiere branche se repartit ici sur 1'ensemble des transistors bloques de sorte que la difference de potentiel aux bornes du canal de chaque transistor n'excede pas VDD. Le potentiel V2,1 est applique sur la grille du transistor M3,1 et le potentiel V3,0 est applique sur sa source. Comme V3,0 - V2,1 = VDD >VTP, le transistor M3,1 est passant et le potentiel V3,0 apparait sur son drain et donc egalement sur la source du transistor M3,3. De plus, le dispositif DC1,1 applique V2,2 = Max1 (V1,2 , V2,1) = V2,1 sur la grille de N3,3. Comme V3,0 - V2,1 = VDD > - VTP, le transistor M3, 3 est egalement passant et le potentiel V3,0 apparait sur son drain et egalement sur la source du transistor M3,5. Le dispositif DC2,1 applique V2,3 = Max2 (V0,3 , V2,1) = V2,1 sur la grille de M3,5. Comme V3,0 - V2,1 = VDD > - VTP, le transistor M3,5 est egalement passant et le potentiel V3,0 apparait sur son drain, de sorte que le potentiel sur la sortie du dispositif d'ordre 3 est egal a V3,3= V3,0. Dans le deuxieme exemple numerique, le potentiel V3,0 est de 1'ordre de VR, le potentiel V0,3 est de 1'ordre de 3*VDD+VR, et les resistances R1 a R3 sont egales (et donc V1,2 est de 1'ordre de 2*VDD+VR et V2,1 est de 1'ordre de VDD+VR). Le potentiel V1,2 est applique sur la grille du transistor M3,0. Le dispositif DC1,o applique V2,2 = Max1 (V2,1 , V1,2) = V1,2 sur la grille de M3,2 et le dispositif DC2,0 applique V3,2 = Max2 (V3,0 , V1,2) = V1,2 sur la grille de M3,4. Comme le meme potentiel V1,2 est applique sur les grilles des transistors M3,0, M3,2, M3,4 de la premiere branche, comme le meme potentiel V0,3 est present sur la source de des transistors de la premiere branche et comme V0,3 - V1,2 = VDD > VTP, les dits transistors sont tous passants, de sorte que le potentiel V3,3 sur la sortie du dispositif d'ordre 3 est egal a V0,3. Le potentiel V2,1 est applique sur la grille du transistor M3,1 et le potentiel V3,0 est applique sur sa source. Comme V3,0 - V2,1 = - VDD < - VTP, M3,1 est bloque. Le dispositif DC1,o applique V2,2 = Maxl (V2,1 , V1,2) = V2,1 sur la grille de M3,2 et le dispositif DC2,0 applique V3,2 = Max2 (V3,0 , V1,2) = V3,0 sur la grille de N3,4, Comme V0,3 > V1,2 > V2,1, les transistors M3,1, M3,3, M3,5 sont tous bloques et les potentiels V3,1 = V2,1, V3,2 = V1,2, V3,3 = V0,3 apparaissent sur leur drain respectif. La difference de potentiel entre les extremites de la deuxieme branche se repartit ici sur 1'ensemble des transistors bloques de sorte que la difference de potentiel aux bornes du canal de chaque transistor n'excede pas VDD. Dispositifs d'ordre n Les dispositifs d'ordres 1, 2 et 3 des figures 2, 3 et 4 peuvent titre generalises en un dispositif d'ordre n quelconque, qui regoit sur ses entrees des potentiels Vn,o, Vo,n dont la difference Vn,o - Vo,n est en valeur absolue au maximum de 1'ordre de n fois le potentiel nominal VDD que supportent les composants elementaires qui le constituent. Un tel dispositif d'ordre n comprend • une premiere branche comprenant n transistors (Mn,o, Mn,2, Mn,2n-2) associes en serie, le premier transistor (Mn,o) etant connecte a la premiere entree et le nieme transistor (Mn,2n_2) etant connecte a la sortie, • une deuxieme branche comprenant n transistors (Mn,1, Mn,3, Mn,2n-1) associes en serie, le premier transistor (Mn 1) etant connecte a la deuxieme entree et le n-ieme transistor (Mn,2n-1) etant connecte a la sortie, • un moyen pour produire n-i potentiels de rang 1 a n-i V2,n-2, •••, Vi,n_i, •••, Vn_1,1) compris entre le potentiel (Vo,n) de rang 0 et le potentiel (Vn,o) de rang n, • un ensemble de dispositifs de commutation d'ordres inferieurs a n, chacun comparant deux potentiels de rangs differents regus sur leurs entrees et produisant sur leur sortie un signal de commande resultat de la comparaison et applique sur une grille d'un transistor de la premiere branche ou sur une grille d'un transistor de la deuxieme branche. Un exemple d'un tel dispositif d'ordre n est represents schematiquement sur la figure 5. Dans cet exemple, tous les transistors utilises sont de type P, et le dispositif global realise une fonction Vn,n = Maxn (Vn,o, Vo,n), Vo,n et Vn,o etant les potentiels appliques sur sa premiere et sa deuxieme entrees, et Vn,n etant le potentiel qu'il produit sur sa sortie. Dans 1'exemple de la figure 5, le moyen pour produire les potentiels V1,n_1 a Vn_1,1 de rang 1 a n-1 est un ensemble de n resistances R1 a Rn associees en serie entre la premiere entree et la deuxieme entree. Dans l'exemple de la figure 5 egalement, le dispositif d'ordre n comprend deux dispositifs DCn-1,0, DCn_1,1 d'ordre n-1 . • 1'un DCn-1,0 regoit sur ses entrees le potentiel Vn,o de rang n et le potentiel V1,n-1 de rang 1, et produit sur sa sortie connectee a la grille du transistor Mn,2n-2 un potentiel egal a Maxn_1 (V1,n-1, Vn,o), le dispositif DCn-1,0 regoit egalement dans 1'exemple les potentiels de rang compris entre le potentiel de rang 1 et le potentiel de rang n comme potentiels auxiliaires, • 1'autre DC,-1,1 regoit sur ses entrees le potentiel Vo,n de rang 0 et le potentiel V,1,1 de rang n-1, et it produit sur sa sortie connectee a la grille du transistor Mn,2n-1 un potentiel egal a Maxn_1 (Vn-1,1, Vo,n) , le dispositif DCn-1,1 regoit egalement dans 1'exemple les potentiels de rang compris entre le potentiel de rang 0 et le potentiel de rang n-1, comme potentiels auxiliaires. Le dispositif d'ordre n comprend egalement deux dispositifs DCn-2,0, DC,-2,1 d'ordre n-2 : • 1' un DCn-2, o regoit sur ses entrees le potentiel Vn_1,1 de rang n-1 et le potentiel V1,n-1 de rang 1, et produit sur sa sortie connectee a la grille du transistor Mn,2n-4 un potentiel egal a Maxn-2 (V1,n-1, Vn-1,1), le dispositif DCn_2, 0 regoit egalement dans 1'exemple les potentiels de rang compris entre le potentiel de rang 1 et le potentiel de rang n-1, comme potentiels auxiliaires, • 1'autre DCn-2,1 regoit sur ses entrees le potentiel V1,n-1 de rang 1 et le potentiel Vn-1,1 de rang n-1, et produit sur sa sortie connectee a la grille du transistor Mn,2n-3 un potentiel egal a Maxn-2 (Vn-1,1, le dispositif DCn_2,1 regoit egalement clans 1'exemple les potentiels de rang compris entre le potentiel de rang 1 et le potentiel de rang n-1 comme potentiels auxiliaires. Le dispositif d'ordre n comprend egalement deux dispositifs d'ordre i-1, DCi-1,0 et DCi-1,1 : 30 • 1'un DCi_1,0 regoit sur ses entrees le potentiel de rang i et le potentiel V1,,,_1 de rang 1, et produit sur sa sortie connectee a une grille du transistor Mn,2i-2 de rang i-1 de la premiere branche un potentiel egal au plus grand des potentiels appliques sur ses entrees (Maxi_1 (V1,I,_1r V1,n_i)), le dispositif DCi_1,0 regoit egalement dans 1'exemple les potentiels de rang compris entre le potentiel de rang 1 et le potentiel de rang i. • 1'autre DCi_1,1 regoit sur ses entrees le potentiel Vn_ i,i de rang n-i et le potentiel Vn_1,1 de rang n-1, et produit sur sa sortie connectee a une grille du transistor Mn,2i_1 de rang i-1 de la deuxieme branche un potentiel egal au plus grand des potentiels appliques sur ses entrees (Maxi_1 (Vr,_1,1, Vn-i,i)) , le dispositif DCi_ 1,1 regoit egalement dans 1'exemple les potentiels de rang compris entre le potentiel de rang n-i et le potentiel de rang n-1. 20 Le dispositif d'ordre n comprend dispositifs d'ordre 1, DC1,0 et DC1,1r realises selon schema de la figure 2 : • l'un DC1,0 regoit sur ses entrees le rang 2 et le potentiel Vl n_1 de rang 25 sa sortie connectee a la grille du potentiel egal a Max1 (V1,,,_1r V2,n_2), • 1'autre DC1,1 regoit sur ses entrees 10 15 egalement deux le potentiel V2,n_2 de 1, et produit sur transistor Mn,2 un de rang n-2 et produit sur sa transistor Mn,3 un potentiel egal a Max1 (Vn_1,1, Vn_2,2). Le dispositif d'ordre n comprend enfin deux dispositifs d'ordre 0 : • 1'un DCO30 regoit sur ses entrees le meme potentiel V1,n_1 de rang 1, et produit sur sa sortie connectee a la le potentiel Vn_1,1 sortie connectee le potentiel Vn_2,2 de rang n-1, et a la grille du grille du transistor Mn,o un potentiel egal a Maxo (V1,n-1, V1,n-1) • 1'autre DCo,1 regoit sur ses entrees le meme potentiel Vn_1,1 de rang n-1, et produit sur sa sortie connectee a la grille du transistor Mn,1 un potentiel egal a Maxo (Vn_ 1,1r Vn-1, 1) Les dispositifs d'ordre 0 sont en pratique de simples connexions pour appliquer un potentiel approprie, respectivement V1,n_1 et Vn-1,i sur les grilles des transistors Mn,o, Mn,1. On parle ici de dispositifs d'ordre 0 simplement pour ne pas rompre la recurrence soustendant a la realisation du dispositif d'ordre n. Les dispositifs d'ordres inferieurs a n sont realises sur le meme principe que les dispositifs d'ordre n, en utilisant de la meme fagon un ensemble de dispositifs d'ordres inferieurs. A noter que sur la figure 5, les entrees des dispositifs DC1,o, ..., DCn-1,1 n'ont pas ete representees, ni reliees aux points associes du pont resistif, par souci de clarte. Sur les drains des transistors Mn,o, Mn, 2, •••, Mn,2n-2 de la premiere branche apparaissent respectivement les potentiels V1,n, V2,n, ..., Vn,n. Sur les drains des transistors Mn,1, Mn,3, ..., Mtn-1, de la deuxieme branche apparaissent respectivement les potentiels Vn,1, Vn,2, Vn,3, Vn, n . Le fonctionnement global de la figure 5 est le suivant. Dans un premier exemple numerique, on suppose que le potentiel Vn,o est de 1'ordre de n*VDD+VR, que le potentiel Vo,n est egal a VR, et que les resistances R1 a Rn sont egales (et donc V1,n-1 est de 1' ordre de VDD+VR, Vi n_i est de 1' ordre de i*VDD+VR, ...) . Le dispositif DCO30 applique V1,n-1 = Maxo (V1,n-1 , Vl,n-1) = V1,n_1 sur la grille du transistor Mn,0. Le dispositif DC1,0 applique V2,n_1 = Maxl (V1,n-1 , V2,n-2) = V2,n_2 sur la grille du transistor Mn,2. . Le dispositif DCi_1,0 applique Vi,n_1 = Maxi-1 (V1, n_1 , V1,n_i) = sur la grille du transistor Mn,2i_2. Le dispositif DCn_2,0 applique Vn_l n_1 = Maxn-2 (V1,n-1 Vn-1,1) = Vn_1,1 sur la grille du transistor Mn,2n-4• Le dispositif DCn-1,0 applique Vn,n_1 = Maxn-1 (Vl,n-1 Vn, 0) = Vn, 0 sur la grille du transistor Mn,2n-2...DTD: Comme Vn,o > Vn_1,1 > ••• > > ••• > V2,n_2 > Vi,n_1 > V0,n, les transistors Mn,0, Mn,2, •••, Mn,2i-2, •••, Mn,2n- 2 sont tous bloques et les potentiels V1,n = Vl,n-1, V2,, = V2,n_2, •••, Vi,n = Vi,n-i, Vn,n = Vn,o apparaissent sur leur drain respectif. La difference de potentiel entre les extremites de la premiere branche se repartit ici sur 1'ensemble des transistors bloques de la premiere branche, de sorte que la difference de potentiel aux bornes de chaque transistor n'excede pas VDD. Le dispositif DCO31 applique Vn_1,1 = Max0 (Vn_1,1 , Vn_1,1) = Vn_1,1 sur la grille du transistor Mn,l. Le dispositif DC1,1 applique Vn_1,2 = Maxl (Vn_1,1 , Vn-2,2) = Vn-i,l sur la grille du transistor Mn,3. ... Le dispositif DCi_1,1 applique Vn_l,i = Maxi_1 (Vn_1,1 Vn-1,1) = Vn_1,1 sur la grille du transistor Mn,2i-1• ••• Le dispositif DCn_2,1 applique Vn_l,n_1 = Maxn-2 (Vn-1,1 = Vn-1,1 sur la grille du transistor Mn,2n-3• Le dispositif DCn_1,1 applique Vn_l,n = Maxn-1 (Vn-1,1 , V0,n) = Vn-1,1 sur la grille du transistor Mn,2n-l. Comme le meme potentiel Vn_1,1 est applique sur les grilles des transistors Mn,l, Mn,3, Mn,2n-1 de la deuxieme branche, et que ce potentiel est suffisant pour les rendre tous passant, les potentiels Vn,l, Vn,2r Vn,n-lr Vn,n sur leur drain respectif sont tous egaux A Vn,o, de sorte que le potentiel Vn,n sur la sortie du dispositif de commutation d'ordre n est egal a Vn,o. 5 10 Dans un deuxieme exemple numerique, on suppose que le potentiel Vn,o est de 1'ordre de VR, que le potentiel Vo,n est de 1'ordre de n*VDD+VR, et que les resistances R1 a Rn sont egales (et donc Vl,n-1 est 1) *VDD+VR, ..., Vi,n-i est de 1'ordre de 1,1 est de 1'ordre de VDD+VR). Dans ce cas, les transistors de la premiere passants et les transistors de la deuxieme bloques. Le potentiel Vn,n = Vo,n apparait sur dispositif d'ordre n. Sur la figure 5, sont indiques les potentiels sur les grilles et les drains des transistors, selon la convention suivante : 15 • Vi,j = i*VDD+VR Si Vn,o = n*VDD+VR et Vo,n = VR • Vi,j = j*VDD+VR si Vn,o = VR et Vo,n = n*VDD+VR On a ainsi par exemple, sur la grille du transistor Mn,2i-2 le potentiel Vi,,1 = Maxi 1 (V1,n-1, Vi,n-i), soit • Vi,n-1 = i*VDD+VR Si Vn,o = n*VDD+VR at Vo,n = VR (Mn,2i-2 20 bloque ) • Vi,n-1 = (n-1) *VDD+VR Si Vn,o = VR at Vo,n = n*VDD+VR (Mn,2i-1 passant) et on a sur le drain du transistor Mn,2i-2 le potentiel • vi,, = i*VDD+VR si Vn,o = n*VDD+ VR et Vo,n = VR 25 bloque) • Vi,ä = n*VDD+VR Si Vn,o = VR et Vo,n = n*VDD+VR passant) Variantes 30 Des variantes du dispositif general de la figure 5 peuvent etre envisagees dans le cadre de 1'invention. Dans une premiere variante, en remplagant tous les transistors de type P du dispositif de la figure 5 (y de 1'ordre de (n-i) *VDD+VR, (n- Vn- branche sont branche sont la sortie du (Mn, 2i-2 (Mn, 2i-2 compris les transistors des dispositifs d'ordres inferieurs a n, DCO30, DCO31, •••, DCi-1, 0, DCi-1, 1, •••) par des transistors de type N, et en appliquant des potentiels de rang appropries sur les entrees des dispositifs d'ordres inferieurs a n, DCO30, DCO31, ., DCi-1, 0, DCi-1, 1, •••, on obtient un dispositif d'ordre n qui realise une fonction Minimum, et qui produit ainsi sur sa sortie un potentiel V0,0 egal au plus petit des potentiels appliques sur ses entrees : V0,0 = Minn (Vn,o, V0,n)...DTD: Dans les modes de realisation de 1'invention decrits, les potentiels de rang 1 a n-1 sont produits a partir d'un pont de resistances associees en serie. D'autres solutions sont envisageables. On peut notamment utiliser un ensemble de transistors en serie, ou un ensemble de diodes en serie. Plus generalement, tout pont diviseur de potentiel peut etre utilise. Le dispositif de la figure 5 peut etre realise quelle que soit la valeur de n. On augmente (ou on diminue) 1'ordre du dispositif simplement en ajoutant (ou en enlevant) un transistor dans chaque branche, en ajoutant (ou en enlevant) deux dispositifs de rang inferieur, et en ajoutant (ou en enlevant) une resistance dans le pont resistif. Si n est important, on pourra si besoin realiser des transistors P de type a jonction graduelle, qui ont une meilleure tenue en tension au niveau de la jonction polarisee en inverse entre le caisson N et le substrat P sur lesquels ils sont realises. Un dispositif d'ordre n comprend en pratique de 1'ordre de 3n transistors. La taille d'un dispositif augmente donc fortement avec le rang du dispositif. Pour limiter la taille du dispositif de rang n, deux variantes du dispositif de la figure 5 peuvent etre envisagees, independamment 1'une de 1'autre ou en combinaison. Ces deux variantes sont representees sur la figure 6. Dans une premiere variante, on supprime les dispositifs DC,-1,0 et DCn-1,1 d'ordre n-1, on connecte la grille du transistor Mn,2n_2 a la source du transistor Mn,2n-1, et on connecte la grille du transistor Mn,2n-1 a la source du transistor Mn,2n_2. Ceci permet de supprimer de 1' ordre de 2*3n-1 transistors. Les deux solutions sont bien sur equivalentes dans la mesure ou, comme on le voit sur la figure 5 et quelles que soient les valeurs des potentiels Vn,o et V0,n • le potentiel Vn,n-1 produit par le dispositif DCn_1,0 est egal au potentiel Vn,n-1 present sur la source du transistor Mn,2n_l, et • le potentiel Vn_1,n produit par le dispositif DCn_1,1 est egal au potentiel Vn-1,n present sur la source du transistor Mn,2n-2. Dans une deuxieme variante, on remplace les dispositifs de rang n-2 par un dispositif de rang 1 de type Minl (Vn,n-1, Vn-1,n) , dont une entree est connectee a la source du transistor transistors Vn,n-1, dont transistor transistors (c'est-a-dire le point commun des et Mn,2n_1) pour recevoir le potentiel 1'autre entree est connectee a la source du Mn,2n_2 (c'est-a-dire le point commun des Mn,2n-4 et Mn,2n_2) pour recevoir le potentiel Vn_ Mn, 2n-1 Mn, 2n-3 1,n, et dont la sortie est connectee a la grille du transistor Mn,2n-3 et a la grille du transistor Mn,2n-4. On remplace ainsi deux dispositifs de rang n-2, comprenant de 1'ordre de 3n- 2 transistors chacun par un dispositif de rang 1 comprenant seulement 2 transistors. Sur la figure 7 est representee en fonction du temps 1' evolution des potentiels V4,4 V4,0 et V0,4, respectivement sur la sortie, la premiere et la deuxieme entrees d'un dispositif d'ordre 4, dont le potentiel nominal est egal a VDD = 2,5V. On voit nettement que : • entre environ 20 et 50 ns, lorsque VO,4 est egal a VR = 2,5V et V4,0 est egal a 4*VDD + VR = 12,5V, le potentiel en sortie est egal a V4,4 = V4,0, et • entre environ 80 et 120 ns, lorsque V0,4 est egal a 4*VDD + VR = 12,5V et V4,0 est egal a VR = 2,5V, le 10 potentiel en sortie est egal a V4,4 = V0,4. On a donc bien en sortie le plus grand des potentiels appliques sur les entrees du dispositif, que ce plus grand potentiel soit applique sur la premiere entree ou sur la deuxieme entree. 15
L'invention concerne un dispositif de commutation d'ordre n, comprenant :● une première branche comprenant n transistors associés en série entre une première entrée (E1) sur laquelle est appliqué un potentiel (V0,n) de rang 0 et une sortie,● une deuxième branche comprenant n transistors associés en série une deuxième entrée (E2) sur laquelle est appliqué un potentiel (Vn,o) de rang n et la sortie,Le dispositif selon l'invention comprend également :● un moyen pour produire n-1 potentiels de rang 1 à n-1 compris entre le potentiel de rang 0 et le potentiel de rang n,● un moyen de pilotage pour, à partir des n+1 potentiels de rang 0 à n, produire des signaux de commande appropriés pour piloter les grilles des transistors de la première branche et de la deuxième branche de sorte que les transistors de l'une des branches soient passants et les transistors de l'autre des branches soient bloqués, en fonction de la valeur du potentiel de rang n par rapport à la valeur du potentiel de rang 0.
1. Dispositif de commutation d'ordre n, comprenant : • une premiere entree (El) sur laquelle est applique un potentiel (Vo,n) de rang 0, • une deuxieme entree (E2) sur laquelle est applique un potentiel (Vn,o) de rang n, • une sortie (S), • une premiere branche comprenant n transistors (Mn, O r Mn,2, Mn,2n_2) associes en serie, un premier transistor (Mn,o) etant connecte a la premiere entree (El) et un n- ieme transistor (Mn,2n_2) etant connecte a la sortie (S), • une deuxieme branche comprenant n transistors (Mn,1, Mn,3, Mn,2n-1) associes en serie, un premier transistor (Mn,1) etant connecte a la deuxieme entree (E2) et un n-15 ieme transistor (Mn,2n_1) etant connecte a la sortie, le dispositif comprenant egalement • un moyen pour produire n-1 potentiels de rang 1 a n-1 V2,n-2, •••, Vi,n-i, •••, V,-1,1) compris entre le potentiel de rang 0 et le potentiel de rang n, 20 • un moyen de pilotage pour, a partir des n+1 potentiels de rang 0 a n, produire des signaux de commande appropries pour piloter les grilles des transistors de la premiere branche et les grilles des transistors de la deuxieme branche de sorte que les 25 transistors de 1'une des branches soient passants et les transistors de 1'autre des branches soient bloques, en fonction de la valeur du potentiel de rang n par rapport a la valeur du potentiel de rang O. 30 2. Dispositif de commutation d'ordre n selon la 1, dans lequel le dispositif de pilotage comprend un ensemble de dispositifs de commutation d'ordres inferieurs a n, chacun comparant deux potentiels parmi les potentiels de rang 0 a n, et chacun produisant sur sa sortie un potentiel de commande resultat de la comparaison et applique sur une grille d'un transistor de la premiere branche ou sur une grille d'un transistor de la deuxieme branche. 3. Dispositif de commutation d'ordre n selon la 1 ou 2, dans lequel n est egal a 1 + int (abs (Vn,o-Vo,n) / (VDD+$)) , avec : • Vo,n, le potentiel de rang 0 • Vn,o, le potentiel de rang n • abs(x), la valeur absolue de x, pour tout x • VDD, le potentiel nominal du dispositif, • E, un petit nombre non nul, et • int(x), la partie entiere de x, pour tout x 4. Dispositif de commutation selon Tune des 1 a 3, dans lequel les transistors de la premiere branche, les transistors de la deuxieme branche et les transistors de 1'ensemble des dispositifs de commutation d'ordres inferieurs a n sont des transistors de type P, et dans lequel le moyen de pilotage produit des signaux de commande appropries pour piloter les grilles des transistors de la premiere branche et de la deuxieme branche de sorte que la sortie soit reliee a 1'entree sur laquelle est applique le plus grand potentiel. 5. Dispositif de commutation selon 1'une des 1 a 3, dans lequel les transistors de la premiere branche, les transistors de la deuxieme branche et les transistors de 1'ensemble de dispositifs de commutation d'ordres inferieurs a n sont des transistors de type N, et dans lequel le moyen de pilotage produit des signaux de commande appropries pour piloter les grilles des transistors de la premiere branche et de la deuxieme branche de sorte que la sortie soit reliee a 1'entree sur laquelle est applique le plus petit potentiel. 6. Dispositif selon 1'une des precedentes, dans lequel le moyen pour produire les n-1 potentiels de rang 1 a n-1 (V1,n_1, V2,n_2, •••, Vi,,_i, •••r V,_1,1) est un ensemble de n resistances connectees en serie entre la premiere entree et la deuxieme entree. 7. Dispositif selon 1'une des 3 a 6, dans lequel les potentiels de rang 0 a n sont des multiples du potentiel nominal (VDD). 8. Dispositif de commutation selon 1'une des 3 a 7, dans lequel 1'ensemble de dispositifs de commutation d'ordres inferieurs a n comprend, pour tout i un entier variant entre n-2 et 1 : • un premier dispositif de commutation d'ordre (DCi_ l,o) qui regoit sur ses entrees le potentiel (Vi,n_i) de rang i et le potentiel (V1,n_1) de rang 1, et produit sur sa sortie connectee a une grille du transistor (Mn,2i-2) de rang i-1 de la premiere branche un potentiel egal au plus grand des potentiels appliques sur ses entrees (MaXi-1 (V1,n-1r Vi,n-i)) • un deuxieme dispositif de commutation d'ordre i-1 (DCi_1,1) qui regoit sur ses entrees le potentiel (Vn_i,i) de rang n-i et le potentiel (Vn_1,1) de rang n-1, et produit sur sa sortie connectee a une grille du transistor (Mn,2i-1) de rang i-1 de la deuxieme branche un potentiel egal au plus grand des potentiels appliques sur ses entrees (Maxi-1 (Vn_1,1, Vn_1,1)). 9. Dispositif de commutation selon la 8, dans lequel 1'ensemble de dispositifs de commutations d'ordres inferieurs a n comprend un dispositif de commutation d'ordre 1 comprenant une entree connectee au point commun du n-l-ieme transistor (Mn,2n-4) et du n-ieme transistor (Mn,2n-2) de la premiere branche, une entree connectee au point commun du n-l-ieme transistor (Mn,2n-3) et du n-ieme transistor (Mn,2n-l) de la deuxieme branche, et qui produit sur sa sortie connectee a la grille du n-1-ieme transistor (Mn,2n-4) de la premiere branche et a la grille du n-l-ieme transistor (Mn,2n-3) de la deuxieme branche un potentiel egal au plus petit des potentiels appliques sur ses entrees. 10. Dispositif selon la 8 ou 9, dans lequel la grille du n-ieme transistor (Mn,2n-3) de la premiere branche est connectee au point commun du n-l-ieme transistor (Mn,2n-3) et du n-ieme transistor (Mn,2n-l) de la deuxieme branche, et dans lequel la grille du n-l-ieme (Mn,2n-2) transistor de la deuxieme branche est connectee au point commun du n-l-ieme transistor (Mn,2n-4) et du nieme transistor ((Mn,2n-2) de la premiere branche.
G
G11
G11C
G11C 16
G11C 16/14
FR2896287
A1
DOUBLE EMBRAYAGE POUR TRANSMISSION AUTOMOBILE
20,070,720
La présente invention concerne un double embrayage pour une transmission, en particulier pour véhicule automobile. Un type de boîte de vitesses automatique connu à double embrayage comporte deux arbres primaires d'entrée liés chacun à l'arbre d'un moteur par un embrayage qui peut fonctionner à sec ou dans l'huile, chaque arbre primaire transmet le mouvement reçu du moteur par différents rapports de démultiplication définissant chacun une vitesse, à un ou plusieurs arbres secondaires de la boîte de vitesses liés eux-mêmes en rotation aux roues motrices. Chaque rapport de démultiplication peut être engagé par le crabotage d'un pignon sur son arbre après synchronisation des vitesses de rotation. Ces rapports pris dans l'ordre d'une multiplication de vitesse croissante sont disposés alternativement sur un arbre primaire et sur l'autre. Le démarrage du véhicule s'effectue en engageant le rapport donnant la démultiplication la plus élevée disposée sur un premier arbre primaire, puis en serrant progressivement l'embrayage de cet arbre pour transmettre le couple. Le passage du première au deuxième rapport est effectué en engageant le deuxième rapport disposé sur le deuxième arbre primaire par un crabotage du pignon correspondant, puis simultanément en fermant le second embrayage et en ouvrant le premier, le couple est transféré progressivement du premier au second rapport sans rupture dans la transmission du couple moteur. La continuité de transmission du couple permet des changements de vitesse en douceur qui procurent un confort de conduite et des meilleures performances, l'accélération étant maintenue sans interruption. Les commandes des embrayages et des dispositifs d'engagement des rapports comprennent des actionneurs pilotés par un calculateur disposant d'informations sur le fonctionnement du moteur et du véhicule, et recevant des demandes du conducteur. Un type d'embrayage connu pour cette boîte de vitesses est constitué d'un double embrayage formant un ensemble, comprenant un volant moteur fixé en bout du vilebrequin du moteur qui entraîne des plateaux de pression. Chaque embrayage comporte un disque de friction à sec lié en rotation à un des arbres primaire de la boîte, qui peut être serré entre deux plateaux dont l'un coulisse axialement sous l'effet d'une commande pour exercer une pression sur les faces du disque et transmettre un couple. Un double embrayage de ce type est décrit dans le document EP-Al-0185176 qui présente un volant moteur fixé à un vilebrequin, comportant un plateau central faisant plateau de réaction pour deux disques de friction disposés en appui de part et d'autre, chacun étant serré sur son autre face par un plateau de pression mobile suivant l'axe. Deux actionneurs comportant chacun un vérin hydraulique annulaire concentrique exercent par l'intermédiaire d'un roulement et d'un levier annulaire une charge sur chaque plateau de pression. Un inconvénient principal de ce double embrayage est que le système de commande comporte deux actionneurs disposés d'un même côté par rapport aux embrayages, ce qui le rend complexe, onéreux, et relativement encombrant suivant les directions radiale comme axiale, alors que le double embrayage a déjà un encombrement axial supérieur à celui d'un simple embrayage. De plus, la liaison entre un vérin de commande placé du côté de la boîte de vitesses et le plateau de pression de l'embrayage placé du côté du moteur est complexe car nécessitant une liaison traversant l'autre embrayage pour assurer la transmission de l'effort axial. Ceci impose l'utilisation de pièces de liaison qui augmentent la complexité, le coût et l'encombrement. En outre, ces pièces de liaison se déforment lors de la transmission d'un effort ce qui ajoute une certaine élasticité dans la commande et réduit la course disponible pour le mouvement axial du plateau de pression. D'autres types de commande utilisent au moins un actionneur placé à l'extérieur de la boîte de vitesses pour commander un des embrayages avec une liaison mécanique comportant des pièces de liaison en appui sur une butée axiale ou sur une tige placée axialement dans les arbres primaires de la boîte de vitesses. Elles ont aussi pour inconvénients d'augmenter l'encombrement, la complexité et le coût, de plus ces pièces de liaison ajoutent des frottements et des déformations élastiques dans la commande. La présente invention a notamment pour but d'éviter ces inconvénients et d'apporter une solution simple efficace et économique à la réalisation d'un double embrayage. Elle propose à cet effet un double embrayage transmettant le couple d'un moteur à deux arbres primaires d'entrée d'une boîte de vitesses, chaque embrayage comportant au moins un disque de friction lié en rotation à un des arbres primaires et qui peut être serré entre des plateaux dont l'un est mobile axialement, comportant deux commandes pour la manoeuvre des plateaux mobiles, caractérisé en ce que une commande comporte un vérin hydraulique placé au moins partiellement à l'intérieur d'un des arbres primaires. La disposition d'un vérin hydraulique d'une des commandes à l'intérieur 20 d'un arbre primaire a pour avantage essentiel de réduire l'encombrement de la boîte de vitesse et de simplifier les commandes. Avantageusement, l'arbre primaire recevant le vérin hydraulique supporte des pignons d'entraînement dont le plus petit a un diamètre supérieur au plus petit des pignons de l'autre arbre primaire. 25 Selon un mode de réalisation de l'invention, le vérin comporte un corps lié au carter de la boîte de vitesses. Le corps du vérin peut comporter à une extrémité une collerette radiale ou une partie cylindrique qui vient en appui sur le carter pour positionner le corps et pour délimiter une chambre de pression du vérin hydraulique, le 30 corps du vérin pouvant être maintenu par un sertissage dans une gorge circulaire. Un disque de fermeture fermant la chambre de pression peut être fixé de manière étanche sur le carter et comporter des moyens d'appui sur le corps du vérin pour le maintenir en position, ce disque de fermeture pouvant être serti sur le carter. Le disque de fermeture peut comporter un moyen pour le positionnement et l'appui d'une extrémité d'un ressort de précharge du piston. Avantageusement, le corps du vérin est obtenu par un procédé de filage au choc d'une pastille d'aluminium. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le piston coulisse dans un alésage lié à un arbre primaire. Un joint d'étanchéité dynamique peut assurer l'étanchéité de la chambre hydraulique sous pression entre l'arbre primaire et le carter, une pièce de support pouvant servir de liaison entre le joint d'étanchéité dynamique et le carter. L'alésage de l'arbre primaire peut comporter un moyen de fermeture pour l'appui d'un ressort. Selon une autre caractéristique de l'invention, une bute axiale est placée entre le piston du vérin et une tige de commande qui est liée à un disque en contact avec un levier annulaire de commande d'un des embrayages. La tige de commande peut être centrée à une extrémité par le disque lui-même centré par le levier annulaire, et à l'autre extrémité par un palier fixé dans l'arbre primaire recevant le vérin hydraulique. Avantageusement, le double embrayage contient un plateau central comportant deux faces transversales circulaires pour le frottement de deux disques de friction, eux-mêmes serrés chacun par un plateau de pression axialement mobile. Entre les deux faces transversales circulaires de frottement pour les 30 disques de friction peuvent être réalisées une succession de canaux orientés globalement radialement et débouchant aux extrémités pour réaliser une ventilation interne d'air forcé. Le plateau central peut être supporté et maintenu axialement par un roulement fixé à un des arbres primaire, une partie de liaison reliant le 5 roulement à la partie du plateau comportant les faces circulaires de frottement. La partie de liaison peut comporter des nervures sensiblement parallèles à l'axe de rotation pour augmenter sa rigidité axiale. La partie de liaison peut comporter des ouvertures. 10 Selon une autre caractéristique de l'invention, les deux embrayages sont ouverts au repos. Selon une autre caractéristique de l'invention, le vérin hydraulique placé à l'intérieur de l'arbre primaire comporte un moyen donnant une information sur la position du piston. 15 L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après donnée à titre d'exemple en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente un schéma d'un double embrayage selon l'invention ; 20 - la figure 2 représente un schéma d'une variante du double embrayage de la figure 1; - la figure 3 représente une vue détaillée en coupe d'un double embrayage ; - la figure 4 représente une variante ; 25 - la figure 5 représente une autre variante. La figure 1 représente un double embrayage 1 reliant l'arbre d'un moteur 2 aux arbres primaires 4, 6 concentriques d'entrée d'une boîte de vitesses, chaque arbre comporte des pignons pouvant réaliser différents rapports de démultiplication pour l'entraînement des roues motrices d'un 30 véhicule. L'arbre primaire extérieur 4 est creux est contient l'arbre primaire intérieur 6 qui le traverse de part en part. Un volant moteur primaire 8, qui peut disposer d'une flexibilité axiale pour amortir des oscillations en flexion de l'arbre du moteur 2, est fixé en bout de cet arbre, il entraîne par des ressorts 10 ayant une action circonférentielle un volant secondaire 12 formé par la partie entraînante du double embrayage 1, de manière à constituer un double volant pour l'amortissement des vibrations en torsion. Le volant secondaire 12 comporte un plateau central 20 centré et maintenu axialement par un roulement 22 fixé par ailleurs sur une extrémité de l'arbre primaire extérieur 4, ce plateau central 20 sert de plateau de réaction pour deux disques de friction 24, 40 disposés axialement de part et d'autre. Au repos, les deux disques ne sont pas serrés, les embrayages sont ouverts. Un premier disque 24 placé du côté de la boîte de vitesses est lié en rotation à l'arbre primaire extérieur 4, l'embrayage peut être fermé par le serrage d'un plateau de pression 26 lié en rotation au volant secondaire 12, qui est déplacé par une première commande comportant un levier annulaire 28, une butée axiale 30 et un vérin hydraulique annulaire 32 fixé sur le carter de la boîte de vitesses. L'avance du piston du vérin 32 en direction du moteur déplace le levier 28 qui en prenant appui par sa périphérie extérieure sur le volant 12, exerce une force de serrage sur le plateau 26 avec une certaine démultiplication de l'effort dépendant de la longueur de ses bras. Un deuxième disque 40 placé du côté du moteur est lié en rotation à l'arbre primaire intérieur 6, l'embrayage peut être fermé par le serrage d'un plateau de pression 42 lié en rotation au volant secondaire 12, et déplacé par une deuxième commande. Cette deuxième commande comporte un levier annulaire 44, un vérin hydraulique 50 placé suivant l'axe et à l'intérieur de l'arbre primaire intérieur 6 creux, son piston 52 tourné vers le moteur actionne par l'intermédiaire d'une butée axiale 48 une tige de commande 46 dont l'autre extrémité est en appui sur une partie centrale du levier annulaire 44. Ce levier prend appui sur le volant secondaire 12 en une zone radialement médiane pour exercer par sa périphérie extérieure une force de serrage sur le plateau 42 avec une certaine démultiplication de l'effort dépendant de la longueur des bras. La figure 2 représente une variante du double embrayage de la figure 1, l'arbre moteur 2 est directement lié au volant secondaire 12 par une liaison rigide en rotation qui peut disposer d'une flexibilité axiale. Les disques de friction 24, 40 disposent de ressorts dans le moyeu ayant une action circonférentielle pour réaliser l'amortissement des vibrations en torsion. Le centrage et le maintien axial du volant secondaire 12 est différent, il comporte un palier 60 qui relie le côté du volant 12 tourné vers la boîte de vitesses au carter de cette boîte. Les deux embrayages sont fermés au repos, les disques de friction 24, 40 étant serrés par les leviers 62, 68 constituant des ressorts du type diaphragme exerçant au repos une charge axiale sur les plateaux de pression 26, 42. La commande du premier embrayage diffère de celle de la figure 1, un vérin hydraulique 66 est monté à l'extérieur du carter de la boîte de vitesses, l'effort qu'il exerce pour débrayer est transmis par une fourchette 64 qui pivote en prenant appui sur le carter, puis par la butée axiale 30 au diaphragme 62. La commande du deuxième embrayage reste similaire, le vérin hydraulique 50 exerce un effort par l'intermédiaire de la butée axiale 48 et de la tige de commande 46 sur les doigts radiaux du diaphragme 68 pour réaliser le débrayage. D'une manière générale et dans le cadre de l'invention, les variantes des figures 1 et 2 concernant notamment les embrayages ouverts ou fermés au repos, les actionneurs ou le dispositif de centrage et de maintien du volant secondaire 12 peuvent être combinées entre elles pour obtenir différentes caractéristiques de fonctionnement ou d'encombrement. La disposition du vérin hydraulique du deuxième embrayage à l'intérieur du deuxième arbre primaire 6 apporte un certain nombre d'avantages, elle permet notamment entre le double embrayage 1 et la boîte de vitesses d'implanter une seule commande avec un seul actionneur 32, 64, qui dispose d'une longueur axiale réduite par rapport à une double commande. De plus les dispositifs utilisés, vérin annulaire 32 ou fourchette 64 sont similaires à ceux des boîtes de vitesses du type à commande manuelle n'utilisant qu'un seul actionneur, ce qui permet d'utiliser des composants standards. La deuxième commande 50 intégrée dans l'arbre primaire 6 n'ajoute pratiquement pas de longueur supplémentaire à la boîte de vitesses. De plus, comprenant un vérin plein sans passage intérieur, sa réalisation est simple et économique et ses frottements sont réduits ce qui améliore la précision et le rendement. La figure 3 représente un double embrayage 1 réalisé suivant le schéma de la figure 1. Un volant primaire 80 fixé en bout d'un vilebrequin 2 d'un moteur thermique entraîne par des ressorts longs 82 disposés circonférentiellement un volant secondaire 84 contenant le double embrayage. Un dispositif de freinage 86 permet d'amortir les oscillations entre les deux volants et de filtrer les vibrations. Le mouvement venant des ressorts 82 est transmis par un couvercle 130 à un plateau central 90 qui est supporté et maintenu axialement par un roulement à billes 92 fixé à une extrémité du premier arbre primaire 4 et maintenu en position par un jonc ouvert 94 placé dans une rainure de l'arbre. Le plateau central 90 a une partie extérieure plus épaisse comportant deux faces transversales circulaires de frottement pour les disques de friction 118, 136. Dans une partie axialement médiane entre ces faces se trouvent une succession de canaux radiaux 96 régulièrement espacés suivant la circonférence et débouchant aux extrémités, réalisant avec la rotation une ventilation interne d'air forcé refroidissant le plateau central 90 qui par ailleurs reçoit une énergie calorifique sur ses faces de frottement. Le plateau central 90 comporte un disque de liaison 98 sensiblement plat reliant le roulement 92 à la partie du plateau recevant la face de frottement tournée vers le moteur. Des nervures 100 parallèles à l'axe de rotation relient le support du roulement 92 à la partie plus épaisse du plateau central 90, elles sont situées entre deux canaux radiaux 96 pour dégager le passage d'air, elles contribuent par un entraînement de l'air en rotation au débit d'air dans les canaux 96. De plus, des ouvertures 102 sont pratiquées entre les nervures 100 dans le disque de liaison 98 pour l'alléger. La fixation directe du plateau central 90 sur un arbre primaire de la boîte de vitesses par le roulement 92 ainsi que les nervures 100 apportent un positionnement précis et une rigidité axiale importante à la partie comportant les faces de frottement qui reçoit des charges axiales venant des commandes, ce qui permet de réduire les pertes de levée des plateaux dues aux déformations élastiques et ainsi de réduire les courses des actionneurs et d'augmenter la précision de pilotage des embrayages. De plus, les commandes des embrayages ne transmettent pas d'efforts axiaux sur l'arbre du moteur 2, ces efforts étant repris directement dans la boîte de vitesses par le roulement 92. Un premier couvercle 110 est fixé au plateau central 90 du côté tourné vers la boîte de vitesses, sa partie la plus éloignée du plateau comporte un rebord de centrage et de retenu axiale d'un levier annulaire 114, entre le plateau central 90 et ce rebord se trouvent des ouvertures 112 permettant la sortie de l'air venant des canaux 96. Un plateau de pression 116 placé dans le couvercle 110 est guidé axialement et entraîné en rotation par des languettes orientées tangentiellement non représentées ici. Un vérin annulaire creux 122 entoure l'arbre primaire extérieur 4, son piston agit par l'intermédiaire du roulement 120 sur le levier 114 qui, en prenant appui sur le rebord du couvercle 110, presse par le plateau de pression 116 les garnitures du disque de friction 118, en une zone située radialement à l'intérieur de la zone d'appui sur le couvercle 110. Le deuxième couvercle 130 est fixé sur l'autre face du plateau central 90, il assure le guidage et l'entraînement d'un deuxième plateau de pression 134, un centrage d'un levier annulaire 132 ainsi qu'un appui axial du levier dans une zone située radialement à l'intérieur de la zone d'appui du levier sur ce plateau de pression. La commande de ce deuxième embrayage comporte un vérin hydraulique 150 axialement aligné et placé dans l'arbre primaire intérieur 6 qui supporte des pignons d'entraînement dont le plus petit a un diamètre supérieur au plus petit des pignons de l'autre arbre primaire 4, pour faciliter l'implantation du vérin. Le piston 152 du vérin 150 agit par l'intermédiaire d'une butée axiale à aiguilles 154 et d'une plaque d'appui 156 sur une tige de commande 158. Un disque de poussée 160 d'une part est centré sur le levier annulaire 132, et d'autre part centre l'extrémité de la tige de commande 158 tournée vers le moteur, il transmet l'effort axial venant du piston 152 au levier 132. Par ailleurs, la tige de commande 158 est centrée à proximité du vérin 150 par un palier lisse 162 fixé dans l'arbre primaire intérieur 6. Un joint annulaire d'étanchéité 164 est placé à côté de ce palier du côté du moteur, de cette manière, tous les paliers de cette commande, palier de centrage 162 et butée axiale 154, sont dans l'huile de lubrification de la boîte de vitesses ce qui est favorable. On notera que pour chaque extrémité de la tige de commande 158 il y a un seul centrage ce qui permet un montage sans contrainte inutile pouvant générer des usures et une fabrication simple. L'extrémité de la tige 158 en contact avec la plaque d'appui 156 a une forme conique avec un angle assez faible, qui s'ajuste dans une forme correspondante de la plaque. Ce cône d'une part facilite le montage de la tige lorsqu'elle est introduite par le côté du moteur, et d'autre part permet d'augmenter le couple d'entraînement par frottement sous l'effet d'une charge axiale entre cette tige 158 et la plaque d'appui 156 pour éviter d'avoir un glissement. Le corps 170 du vérin 150 a globalement une forme de révolution comprenant une partie cylindrique centrale pour le coulissement du piston 152, l'extrémité tournée vers le moteur ou extrémité avant est refermée pour lui donner de la rigidité, l'extrémité arrière est évasée et comprend une collerette radiale 172 qui vient en appui sur le carter 174 de la boîte de vitesses par l'intermédiaire d'un joint annulaire d'étanchéité 176, une partie cylindrique radialement extérieure assure le centrage. Avantageusement, le corps 170 est formé par un procédé de filage au choc d'une pastille d'aluminium qui permet d'obtenir des parois fines et de bonnes qualités pour le frottement du piston 152. Un disque de fermeture 178 ferme la chambre de pression hydraulique, il comporte un centrage 180 comprenant à l'extérieure une face d'appui sur le carter 174 par l'intermédiaire d'un joint annulaire d'étanchéité 182, sa périphérie est fixée au carter par un sertissage. Le disque 178 comporte radialement à l'intérieur du centrage 180 une succession de bossages axiaux répartis angulairement qui pressent sur la collerette radiale 172 du corps 170 pour assurer sa position et son étanchéité, l'espace entre ces bossages forme un passage radial pour la pression hydraulique qui vient d'un conduit 184 réalisé dans le carter 174. Par ailleurs, le disque de fermeture 178 comporte un bossage central assurant le centrage et l'appui d'un ressort 186 qui assure une précharge sur le piston 152, pour maintenir en permanence une charge axiale entre les différentes pièces de la commande du piston 152 au levier 132, et éviter des glissements. Toutefois cette précharge du ressort 186, additionné éventuellement d'une précharge venant du levier annulaire 132, est inférieure à la charge des languettes d'entraînement du plateau de pression 134 qui réalisent la levée de ce plateau quand la pression hydraulique est faible ou nulle dans le vérin 150. Le montage du vérin 150 est simple, on insère successivement par l'arrière dans le carter 174 le corps 170 avec son piston 152, le ressort 186, 25 puis la tôle de fermeture 178 qui est sertie. Pour le montage du double embrayage, on met en place le plateau central 90 équipé du roulement 92 et du premier disque de friction 118 maintenu par le couvercle 110 sur l'arbre primaire 6 de la boîte de vitesses, le jonc ouvert 94 est monté pour maintenir le roulement 92, puis le couvercle 30 130 est fixé sur le plateau central 90 après mise en place du deuxième disque de friction 136. La figure 4 représente une variante de montage du vérin 150, le corps 170 comporte à son extrémité arrière successivement une face radiale d'appui 200 sur le carter 174, une partie cylindrique 202 de centrage qui enserre un joint annulaire d'étanchéité 204, puis une zone de sertissage qui est repliée vers l'axe dans une gorge circulaire du carter. Le montage du vérin 150 équipé de ses composants dans le carter se fait par l'avant, puis le corps 170 est serti. En variante, la partie cylindrique 202 de centrage pourrait être insérée dans un alésage du carter 174. Sur les figures 3 et 4, un passage axial d'huile est possible entre le corps du vérin 170 et l'alésage de l'arbre primaire intérieur 6, pour venir notamment lubrifier le palier 162. La figure 5 présente un piston 152 qui coulisse directement avec étanchéité dans un alésage placé en bout de l'arbre primaire intérieur 6. La chambre hydraulique sous pression alimentée par le conduit 184 est fermée par une rondelle de support 210 montée dans le carter 184 avec un joint d'étanchéité interposé. Cette rondelle, maintenue par un roulement de l'arbre, supporte un joint d'étanchéité dynamique 212 en contact avec une partie cylindrique située en bout de l'arbre primaire intérieur 6. Une tôle 214 serrée dans l'arbre primaire intérieur 6 vient fermer l'entrée de l'alésage de la chambre du vérin 150, elle sert de centrage et d'appui pour l'extrémité du ressort 186. Des ouvertures 216 se trouvent sur une partie périphérique de cette tôle pour réaliser l'alimentation en huile du vérin en un point haut permettant une purge de l'air. L'autre extrémité de l'alésage de (arbre primaire comporte un perçage 218 faisant communiquer cet alésage avec le carter de la boîte de vitesses pour permettre un passage de l'air lors des mouvements du piston 152. Un capteur de déplacement 220 du piston 152 est installé à l'intérieur de la chambre dans le piston, la fixation ainsi que la sortie des fils électriques prennent appui sur le carter 174. Ce capteur fourni des informations au calculateur de contrôle de la boîte de vitesses sur la position du piston, pour permettre un contrôle précis de l'embrayage. La figure 5 présente une butée de piston 152 simplifiée, comprenant une plaque d'appui 222 en acier traité et une bille 224 ajustées dans un logement borgne du piston et maintenues en position par un sertissage, le frottement se faisant dans l'huile sur des surfaces traitées et proches de l'axe. Cette butée simplifiée peut s'utiliser plus facilement dans le cas du vérin 150 réalisé directement dans l'arbre primaire 6 car la vitesse de rotation de la butée axiale du piston 152 est réduite ou nulle suivant que la transmission fonctionne avec un embrayage ou l'autre. La variante présentée figure 5 permet de réduire le nombre de pièce ainsi que l'encombrement du vérin hydraulique 150. De plus, un préassemblage des composants du vérin 150 dans l'arbre est possible, ce qui simplifie le montage. On notera que l'installation d'un vérin 150 de commande dans la boite de vitesses apporte un avantage dans le cas d'un léger débit de fuite du vérin, l'huile restant dans le carter de la boîte de vitesses. D'une manière générale, les embrayages peuvent travailler à sec ou dans l'huile, la pression hydraulique nécessaire pour les actionneurs peut être générée de différentes manières. Elle peut provenir d'une pompe mécanique entraînée par le moteur thermique ou d'une pompe électrique, elle peut utiliser l'huile de lubrification de la boîte de vitesses ou une huile spécifique, le circuit peut être ouvert avec des électrovannes de commande, ou fermé avec pour chaque actionneur un vérin hydraulique émetteur qui commande le déplacement d'un volume défini d'huile.25
Double embrayage transmettant le couple d'un moteur à deux arbres primaires (4, 6) d'entrée d'une boîte de vitesses, chaque embrayage comportant au moins un disque de friction (24, 40, 118, 136) lié en rotation à un des arbres primaires (4, 6), qui peut être serré entre des plateaux dont l'un (26, 42, 116, 134) est mobile axialement, comportant deux commandes pour la manoeuvre des plateaux mobiles axialement (26, 42, 116, 134), caractérisé en ce que une de ces commandes comporte un vérin hydraulique (150) placé au moins partiellement à l'intérieur d'un des arbres primaires (6).
1 ù Double embrayage transmettant le couple d'un moteur à deux arbres primaires (4, 6) d'entrée d'une boîte de vitesses, chaque embrayage comportant au moins un disque de friction (24, 40, 118, 136) lié en rotation à un des arbres primaires (4, 6) et qui peut être serré entre des plateaux dont l'un (26, 42, 116, 134) est mobile axialement, comportant deux commandes pour la manoeuvre des plateaux mobiles (26, 42, 116, 134), caractérisé en ce que une de ces commandes comporte un vérin hydraulique (150) placé au moins partiellement à l'intérieur d'un des arbres primaires (6). 2 ù Double embrayage selon la 1, caractérisé en ce que l'arbre primaire (6) recevant le vérin hydraulique (150) supporte des pignons d'entraînement dont le plus petit a un diamètre supérieur au plus petit des pignons de l'autre arbre primaire (4). 3 ù Double embrayage selon la 1, caractérisé en ce que le vérin (150) comporte un corps (170) lié au carter (174) de la boîte de vitesses. 4 ù Double embrayage selon la 3, caractérisé en ce que le corps du vérin (170) comporte à une extrémité une collerette radiale (172) ou une partie cylindrique (202) qui vient en appui sur le carter (174) pour positionner le corps et pour délimiter une chambre de pression du vérin hydraulique (150), le corps du vérin (170) pouvant être maintenu par un sertissage dans une gorge circulaire. 5 ù Double embrayage selon la 4, caractérisé en ce qu'un disque de fermeture (178) fermant la chambre de pression est fixé de manière étanche sur le carter (174) et comporte des moyens d'appui sur le corps du vérin (170) pour le maintenir en position, ce disque de fermeture (178) peut être serti sur le carter (174). 6 ù Double embrayage selon la 5, caractérisé en ce que 30 le disque de fermeture (178) comporte un moyen pour le positionnement et l'appui d'une extrémité d'un ressort (186) de précharge du piston (152).7 û Double embrayage selon la 3, caractérisé en ce que le corps du vérin (170) est obtenu par un procédé de filage au choc d'une pastille d'aluminium. 8 û Double embrayage selon la 1, caractérisé en ce que le piston (152) coulisse dans un alésage lié à un arbre primaire (6). 9 û Double embrayage selon la 8, caractérisé en ce que un joint d'étanchéité dynamique (212) assure l'étanchéité de la chambre hydraulique sous pression entre l'arbre primaire (6) et le carter (174), une pièce de support (210) pouvant servir de liaison entre le joint d'étanchéité dynamique (212) et le carter (174). 10 û Double embrayage selon la 8, caractérisé en ce que l'alésage de l'arbre primaire (6) comporte un moyen de fermeture (216) pour l'appui d'un ressort (186). 11 û Double embrayage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'une bute axiale (154) est placée entre le piston (152) du vérin (150) et une tige de commande (158) qui est liée à un disque (160) en contact avec un levier annulaire (132) de commande d'un des embrayages. 12 û Double embrayage selon la 11, caractérisé en ce que la tige de commande (158) est centrée à une extrémité par le disque (160) luimême centré par le levier annulaire (132), et à l'autre extrémité par un palier (162) fixé dans l'arbre primaire (6) recevant le vérin hydraulique (150). 13 û Double embrayage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il contient un plateau central (20, 90) comportant deux faces transversales circulaires pour le frottement de deux disques de friction (24, 40, 118, 136), eux-mêmes serrés chacun par un plateau de pression (24, 42, 116, 134) axialement mobile. 14 - Double embrayage selon la 13, caractérisé en ce que entre les deux faces transversales circulaires de frottement pour les disques de friction (24, 40, 118, 136), sont réalisées une succession de canauxorientés globalement radialement (96) et débouchant aux extrémités pour réaliser une ventilation interne d'air forcé. 15 - Double embrayage selon la 13, caractérisé en ce que le plateau central (20, 90) est supporté et maintenu axialement par un roulement (22, 92) fixé à un des arbres primaire (4), une partie de liaison (98) reliant le roulement (22, 92) à la partie du plateau comportant les faces circulaires de frottement. 16 - Double embrayage selon la 15, caractérisé en ce que la partie de liaison (98) comporte des nervures (100) sensiblement parallèles à l'axe de rotation pour augmenter sa rigidité axiale. 17 - Double embrayage selon la 15, caractérisé en ce que la partie de liaison (98) comporte des ouvertures (102). 18 û Double embrayage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les deux embrayages sont ouverts au repos. 19 û Double embrayage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le vérin hydraulique (150) placé à l'intérieur de l'arbre primaire (6) comporte un moyen donnant une information sur la position du piston (152).
F
F16
F16D
F16D 21
F16D 21/06
FR2900907
A1
ENSEMBLE MOTEUR POUR AERONEF A NACELLE ET MAT INTEGRES
20,071,116
La présente invention se rapporte de façon générale à un ensemble moteur pour aéronef, du type comprenant un turboréacteur, une nacelle enveloppant le turboréacteur, et un mât d'accrochage comportant notamment une pluralité d'attaches moteur interposées entre une structure rigide de ce mât d'accrochage et le turboréacteur. Le mât d'accrochage, également appelé EMS (de l'anglais Engine Mounting Structure ), permet de suspendre le turboréacteur au-dessous de la voilure de l'aéronef, ou bien de monter ce turboréacteur au-dessus de cette même voilure. Il est en effet prévu pour constituer l'interface de liaison entre un turboréacteur et une voilure de l'aéronef. Il permet de transmettre à la structure de cet aéronef les efforts générés par son turboréacteur associé, et autorise également le cheminement du carburant, des systèmes électriques, hydrauliques, et air entre le moteur et l'aéronef. La nacelle est quant à elle classiquement équipée de plusieurs capots enveloppant le turboréacteur et permettant un accès à ce dernier en position ouverte, ces capots étant connus sous les dénominations de capots de soufflante et de capots d'inverseur de poussée. Il a été remarqué que ce type d'ensemble moteur disposait d'un encombrement relativement important, surtout au niveau de la partie avant de la structure rigide du mât d'accrochage lorsque celle-ci était en partie composée de deux caissons latéraux s'étendant conjointement sur environ un demi-diamètre, et rapportés solidairement sur un caisson central longitudinal. En effet, dans une telle configuration, la nacelle se situe autour des deux caissons latéraux formant sensiblement un demi-cylindre, ce qui l'éloigne fortement de l'axe longitudinal du turboréacteur. De ce fait, il est clair que la compacité de l'ensemble moteur n'est pas totalement optimisée. L'invention a donc pour but de proposer un ensemble moteur pour aéronef remédiant au problème d'encombrement mentionné ci-dessus relatif aux réalisations de l'art antérieur. Pour ce faire, l'invention a pour objet un ensemble moteur pour aéronef comprenant un turboréacteur, une nacelle disposant d'une surface aérodynamique extérieure, cet ensemble comportant en outre un mât d'accrochage disposant d'une structure rigide comportant un caisson longitudinal ainsi que deux caissons latéraux solidaires du caisson longitudinal et agencés de part et d'autre de celui-ci, chacun des deux caissons latéraux disposant d'une peau extérieure de fermeture de caisson, ce mât comportant également une première et une seconde attache moteur avant de reprise des efforts de poussée, respectivement agencées sur les deux caissons latéraux. Selon l'invention, la peau extérieure de fermeture de caisson de chacun des deux caissons latéraux constitue une partie de la surface aérodynamique extérieure de la nacelle. Ainsi, l'invention se propose de résoudre le problème d'encombrement en faisant en sorte que les deux caissons latéraux de la structure rigide, et en particulier ses peaux extérieures de fermeture, fassent partie intégrante de la nacelle, en constituant une portion de la surface aérodynamique extérieure de celle-ci. En d'autres termes, cela revient à prévoir qu'une partie de la surface aérodynamique extérieure de la nacelle soit constituée par des peaux travaillantes, susceptibles de reprendre des efforts provenant du turboréacteur. Par conséquent, il n'est alors plus nécessaire de prévoir des éléments de nacelle superposés aux caissons latéraux de la structure rigide, ce qui garantit une grande compacité de l'ensemble moteur selon l'invention. De plus, en prévoyant préférentiellement un ou plusieurs capots de nacelle montés sur les caissons latéraux, il est alors avantageusement possible de former une enveloppe tout autour d'une portion donnée du turboréacteur, à l'aide des éléments précités. L'ensemble selon l'invention peut être adapté pour être monté sous la voilure de l'aéronef, au-dessus de cette dernière, ou encore en partie arrière du fuselage. Par ailleurs, il est noté que le fait de prévoir préférentiellement les première et seconde attaches moteur avant sur le carter de soufflante offre la possibilité de les écarter fortement les unes des autres. Cet écartement important a pour avantage de pouvoir simplifier considérablement la conception de ces attaches moteur, en raison du fait que les efforts qu'elles doivent reprendre, associés à un moment selon un axe donné, sont naturellement affaiblis par rapport à ceux rencontrés dans les solutions classiques de l'art antérieur dans lesquelles les attaches moteur situées sur le carter central ne pouvaient pas être aussi éloignées les unes des autres. En outre, ces deux attaches avant de reprise des efforts de poussée et le mât d'accrochage peuvent avantageusement être situés à distance de la partie chaude du turboréacteur, ce qui implique une diminution significative des effets thermiques susceptibles de s'appliquer sur ces éléments. D'autre part, avec une telle disposition qui ne requiert d'ailleurs plus la présence d'un dispositif de reprise des efforts de poussée du type à bielles latérales traversant le canal annulaire de flux secondaire, la reprise de l'ensemble des efforts générés par le turboréacteur s'effectue donc essentiellement sur le carter de soufflante. Ainsi, cette disposition particulière des deux attaches moteur avant induit une diminution considérable de la flexion rencontrée au niveau du carter central, que cette flexion soit due aux efforts de poussée générés par le turboréacteur, ou bien due aux rafales susceptibles d'être rencontrées durant les diverses phases de vol de l'aéronef. Par conséquent, la diminution de flexion susvisée engendre une baisse significative des frottements entre les pales tournantes de compresseur et de turbine et le carter central du moteur, et limite donc grandement les pertes de rendement dues à l'usure de ces pales. De préférence, l'ensemble comprend une pluralité d'attaches moteur comportant les première et seconde attaches moteur avant de reprise des efforts de poussée, ainsi qu'une troisième attache moteur avant, chacune de ces attaches avant étant fixée à un carter de soufflante du turboréacteur. Le fait de prévoir trois attaches moteur montées sur le carter de soufflante engendre globalement, de façon très avantageuse, un encombrement relativement peu conséquent, voire inexistant dans le canal annulaire de flux secondaire, de sorte que les perturbations de ce flux secondaire sont fortement amoindries. Ainsi, cela permet d'obtenir un gain significatif en termes de performances globales du moteur. De plus, dans cette configuration, on peut alors prévoir que les première, seconde et troisième attaches moteur sont fixées sur une partie annulaire périphérique du carter de soufflante, ce qui leur permet d'occuper des positions dans lesquelles elles sont avantageusement très éloignées les unes des autres. Toujours de manière préférentielle, les première et seconde attaches moteur avant de reprise des efforts de poussée sont situées de façon symétrique par rapport à un plan défini par un axe longitudinal du turboréacteur parallèle à une direction longitudinale de celui-ci, et une première direction du turboréacteur orthogonale à la direction longitudinale, les première et seconde attaches moteur avant étant chacune conçues de manière à reprendre des efforts s'exerçant selon la direction longitudinale et la première direction du turboréacteur. De plus, la troisième attache moteur avant est conçue de manière à reprendre des efforts s'exerçant selon une seconde direction du turboréacteur, orthogonale à la première direction et à la direction longitudinale. A titre indicatif, il est noté que dans les cas où le turboréacteur est destiné à être monté au-dessus de la voilure de l'aéronef ou suspendu au- dessous de celle-ci, les première et seconde directions orthogonales entre elles et orthogonales à la direction longitudinale sont préférentiellement les directions verticale et transversale du turboréacteur, respectivement. En revanche, bien que cela puisse également être le cas dans le cadre de l'accrochage de l'ensemble moteur en partie arrière du fuselage de l'aéronef, il se peut que les première et seconde directions soient chacune inclinées par rapport aux directions verticale et transversale du turboréacteur. L'une des configurations alors envisagées réside dans le fait de prévoir que la pluralité d'attaches soit uniquement constituée par les attaches avant précitées, fixées au carter de soufflante du turboréacteur, avec la troisième attache avant étant également conçue de manière à reprendre des efforts s'exerçant selon la direction longitudinale du turboréacteur. Ainsi, le flux secondaire n'est aucunement perturbé par les attaches moteur qui sont toutes montées sur la carter de soufflante du moteur, ce qui se traduit bien évidemment par des gains significatifs en termes de performances globales du moteur. Une autre alternative consiste à faire en sorte que la pluralité d'attaches est constituée par les attaches avant précitées, fixées au carter de soufflante du turboréacteur, et également par une attache moteur arrière conçue de manière à reprendre des efforts s'exerçant selon la première direction du turboréacteur, la troisième attache avant étant alors conçue de manière à reprendre uniquement des efforts s'exerçant selon la seconde direction du turboréacteur. Ainsi, la seule attache moteur qui n'est pas montée sur le carter de soufflante du moteur est l'attache arrière, conçue de manière à reprendre uniquement les efforts s'exerçant selon la première direction, correspondant préférentiellement à la direction verticale du turboréacteur, notamment lors des cas de montage de l'ensemble moteur au-dessus ou sous la voilure de l'aéronef. Cela implique que si cette attache moteur arrière est effectivement située dans un canal annulaire de flux secondaire, sa fonction limitée à la reprise des efforts verticaux engendre un encombrement relativement peu conséquent, de sorte que les perturbations du flux secondaire provoquées par cette attache arrière ne sont que très minimes. Ainsi, cela permet d'obtenir un gain significatif en termes de performances globales du moteur. Naturellement, on prévoit que l'attache moteur arrière est fixée sur un carter central du turboréacteur. Néanmoins, elle pourrait de façon alternative être fixée sur un carter d'éjection du turboréacteur, ou encore entre le carter central du turboréacteur et le carter d'éjection de ce dernier. Dans chacune des deux alternatives qui ont été décrites ci-dessus, il est précisé que les première et seconde attaches moteur avant sont préférentiellement traversées par un plan défini par l'axe longitudinal du turboréacteur et la seconde direction celui-ci, correspondant de préférence à la direction transversale. Ainsi, la reprise de efforts s'effectuant au niveau de l'axe du turboréacteur, la flexion longitudinale de ce dernier est avantageusement considérablement diminuée. De préférence, la pluralité d'attaches moteur forme un système de montage isostatique. En outre, comme cela a été évoqué précédemment, on prévoit de préférence que la première direction du turboréacteur correspond à une direction verticale de celui-ci, et que la seconde direction du turboréacteur correspond à une direction transversale de celui-ci. Par ailleurs, il est prévu au moins un capot de nacelle monté sur au moins l'un des deux caissons latéraux. Le montage précité peut être du type articulation, coulissement, ou prendre toute autre forme connue de l'homme du métier. A titre d'exemple indicatif, dans le cas où l'on prévoit un unique capot, s'étendant de préférence sur un secteur angulaire de l'ordre de 180 , on peut prévoir que l'une de ses deux extrémités soit montée articulée sur l'un des deux caissons latéraux, et que sa seconde extrémité soit montée sur l'autre des deux caissons latéraux, par exemple à l'aide de mécanismes de verrouillage traditionnels. A cet égard, il est précisé que la solution visant à ne prévoir qu'un unique capot de nacelle raccordant les deux extrémités libres des deux caissons latéraux du mât d'accrochage s'applique préférentiellement pour la solution du montage de l'ensemble moteur selon l'invention sur la partie arrière du fuselage de l'aéronef. De préférence, et en particulier dans le cadre d'un montage de l'ensemble moteur au-dessus ou en dessous de la voilure, cet ensemble comporte effectivement deux capots de nacelle respectivement articulés sur les deux caissons latéraux. Dans un tel cas, on peut alors prévoir que chacun des deux capots de nacelle s'étend de façon à pouvoir recouvrir un secteur angulaire du turboréacteur de l'ordre de 90 . De cette façon, en section transversale passant par les caissons latéraux de la structure rigide, le turboréacteur est enveloppé sur une secteur angulaire d'environ 180 par ces mêmes caissons latéraux, éventuellement en combinaison avec le caisson longitudinal, tandis que le secteur angulaire restant d'environ 180 est quant à lui enveloppé par les deux capots de nacelle articulés sur les caissons latéraux. De préférence, chacun des deux capots de nacelle est articulé sur son caisson latéral associé au niveau d'une extrémité de celui-ci opposée à une autre extrémité solidaire de la partie avant du caisson central. D'autre part, on fait en sorte que chacun des deux caissons latéraux dispose d'une peau intérieure de fermeture de caisson, chacune de ces peaux intérieures de fermeture de caisson participant à la délimitation d'un canal annulaire de flux secondaire de l'ensemble moteur. Cela permet alors d'optimiser fortement l'encombrement global de l'ensemble moteur, étant donné qu'un même caisson latéral de la structure primaire du mât d'accrochage permet respectivement, à l'aide de ses deux peaux de fermeture opposées, de définir une partie de la surface aérodynamique extérieure de la nacelle et une partie du canal annulaire de flux secondaire. Préférentiellement, la peau extérieure de fermeture de caisson de chacun des deux caissons latéraux se trouve située entre des capots de soufflante de la nacelle, et des capots d'inverseur de poussée de cette dernière. Un autre objet de la présente invention 25 concerne un aéronef comprenant au moins un ensemble moteur tel que décrit ci-dessus. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description détaillée non limitative ci-dessous. 30 Cette description sera faite au regard des dessins annexés parmi lesquels ; - la figure 1 représente une vue de côté d'un ensemble moteur pour aéronef selon un mode de réalisation préféré de la présente invention ; - la figure 2 représente une vue schématique en perspective de l'ensemble représenté sur la figure 1, la structure rigide du mât d'accrochage et la nacelle ayant été retirées pour laisser plus clairement apparaître les attaches moteur de ce même mât ; - la figure 2A représente une vue similaire à celle de la figure 2, les attaches moteur prenant une forme différente de celle montrée sur cette même figure 2 ; - la figure 3 représente une vue partielle et agrandie en perspective du mât d'accrochage selon le mode de réalisation préféré ; - la figure 4 représente une vue en coupe prise selon la plan transversal P1 de la figure 3 ; - la figure 5 représente une vue en perspective destinée à expliquer la forme des caissons latéraux prévus pour constituer partiellement le mât d'accrochage de la figure 3 ; - la figure 6 représente une vue éclatée de celle montrée sur la figure 3 ; - la figure 7 représente une vue similaire à celle montrée sur la figure 3, à laquelle il a été rajouté une représentation schématique des attaches moteur du mât d'accrochage ; - les figures 8 et 9 montrent respectivement des vues en perspective et de face de l'ensemble moteur de la figure 1, montrant plus spécifiquement la nacelle de cet ensemble ; - la figure 10 représente une vue en perspective d'un mât d'accrochage appartenant à un ensemble moteur pour aéronef selon un autre mode de réalisation préféré de la présente invention ; et - la figure 11 représente une vue en coupe prise selon le plan transversal P2 de la figure 10, traversant la structure rigide du mât d'accrochage ; En référence à la figure 1, on voit un ensemble moteur 1 pour aéronef selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, cet ensemble 1 étant destiné à être fixé sous une aile d'aéronef (non représentée). Globalement, l'ensemble moteur 1, également appelé système propulsif intégré, est composé d'un turboréacteur 2, d'une nacelle 3 (montrée en pointillés pour des raisons clarté) et du mât d'accrochage 4, ce dernier étant muni notamment d'une pluralité d'attaches moteur 6a, 6b, 8, 9 et d'une structure rigide 10 portant ces mêmes attaches (l'attache 6b étant masquée par l'attache 6a sur cette figure 1). A titre indicatif, il est noté que l'ensemble 1 comporte une autre série d'attaches (non représentées) permettant d'assurer la suspension de cet ensemble 1 sous la voilure de l'aéronef. Dans toute la description qui va suivre, par convention, on appelle X la direction longitudinale du mât 4 qui est également assimilable à la direction longitudinale du turboréacteur 2, cette direction X étant parallèle à un axe longitudinal 5 de ce turboréacteur 2. D'autre part, on appelle Y la direction orientée transversalement par rapport au mât 4 et également assimilable à la direction transversale du turboréacteur 2, et Z la direction verticale ou de la hauteur, ces trois directions X, Y et Z étant orthogonales entre-elles. D'autre part, les termes avant et arrière sont à considérer par rapport à une direction d'avancement de l'aéronef rencontrée suite à la poussée exercée par le turboréacteur 2, cette direction étant représentée schématiquement par la flèche 7. Sur la figure 1, on peut voir que seules les attaches moteur 6a, 6b, 8, 9 et la structure rigide 10 du mât d'accrochage 4 ont été représentées. Les autres éléments constitutifs non représentés de ce mât 4, tels que les moyens d'accrochage de la structure rigide 10 sous la voilure de l'aéronef, ou encore la structure secondaire assurant la ségrégation et le maintien des systèmes tout en supportant des carénages aérodynamiques, sont des éléments classiques identiques ou similaires à ceux rencontrés dans l'art antérieur, et connus de l'homme du métier. Par conséquent, il n'en sera fait aucune description détaillée. D'autre part, le turboréacteur 2 dispose à l'avant d'un carter de soufflante 12 de grande dimension délimitant un canal annulaire de soufflante 14, et comporte vers l'arrière un carter central 16 de plus petite dimension, renfermant le coeur de ce turboréacteur. Enfin, le carter central 16 se prolonge vers l'arrière par un carter d'éjection 17 de plus grande dimension que celle du carter 16. Les carters 12, 16 et 17 sont bien entendu solidaires les uns des autres. Comme cela ressort de ce qui précède, il s'agit ici préférentiellement d'un turboréacteur disposant d'un fort taux de dilution. Comme on peut l'apercevoir sur la figure 1, une première attache moteur avant 6a ainsi qu'une seconde attache moteur avant 6b sont toutes deux destinées à être fixées sur le carter de soufflante 12, de façon symétrique par rapport à un plan P défini par l'axe 5 et la direction Z. En effet, en référence à présent à la figure 2, on peut voir que la première attache 6a et la seconde attache 6b représentées schématiquement sont disposées de façon symétrique par rapport à ce plan P, et de préférence agencées toutes les deux sur une partie annulaire périphérique du carter de soufflante 12, et plus précisément sur l'arrière de cette même partie. On peut alors prévoir que les première et seconde attaches moteur avant 6a, 6b sont diamétralement opposées sur la partie annulaire périphérique présentant une surface externe cylindrique 18 du carter de soufflante 12, de sorte que ces attaches 6a, 6b sont donc chacune traversées par un second plan P' défini par l'axe longitudinal 5 et la direction Y. Comme cela est montré schématiquement par les flèches de la figure 2, chacune des première et seconde attaches moteur avant 6a, 6b est conçue de manière à pouvoir reprendre des efforts générés par le turboréacteur 2 selon la direction X et selon la direction Z, mais pas ceux s'exerçant selon la direction Y. De cette manière, les deux attaches 6a, 6b fortement éloignées l'une de l'autre assurent conjointement la reprise du moment s'exerçant selon la direction X, et celle du moment s'exerçant selon la direction Z. Toujours en référence à la figure 2, on peut voir une troisième attache moteur avant 8 représentée schématiquement et aussi fixée sur la partie annulaire périphérique du carter de soufflante 12, également de préférence sur l'arrière de cette partie. Les attaches 6a, 6b, 8 sont fixées sur la partie annulaire périphérique du carter 12 par l'intermédiaire de parties structurales (non représentées) du moteur, qui sont effectivement de préférence agencées sur l'arrière de la partie annulaire périphérique. Néanmoins, il est également possible de rencontrer des moteurs dont les parties structurales sont situées plus vers l'avant sur la partie annulaire périphérique, impliquant que les attaches 6a, 6b, 8 sont elles aussi fixées plus vers l'avant du moteur, toujours sur la partie annulaire périphérique du carter de soufflante 12. En ce qui concerne la troisième attache avant 8, celle-ci se situe sur la partie la plus haute du carter de soufflante 12, donc sur la partie la plus haute de la partie annulaire périphérique, et est par conséquent traversée fictivement par le premier plan P indiqué ci-dessus. En outre, les trois attaches 6a, 6b et 8 sont préférentiellement traversées par un plan YZ (non représenté) orienté transversalement par rapport au turboréacteur. Comme cela est montré schématiquement par les flèches de la figure 2, la troisième attache moteur 8 est conçue de manière à pouvoir reprendre uniquement des efforts générés par le turboréacteur 2 selon la direction Y, et donc pas ceux s'exerçant selon les directions X et Z. Toujours en référence à la figure 2, on peut voir une attache moteur arrière 9 représentée schématiquement, et fixée entre la structure rigide 10 (non visible sur cette figure) et le carter d'éjection 17, de préférence au niveau de la portion de ce carter 17 ayant le plus grand diamètre. A titre indicatif, il est précisé que cette attache arrière 9 est de préférence traversée fictivement par le premier plan P. Comme cela est montré schématiquement par les flèches de la figure 2, l'attache moteur arrière 9 est conçue de manière à pouvoir reprendre uniquement des efforts générés par le turboréacteur 2 selon la direction Z, et donc pas ceux s'exerçant selon les directions X et Y. De cette manière, cette attache 9 assure donc conjointement avec les deux attaches avant 6a, 6b la reprise du moment s'exerçant selon la direction Y. Naturellement, cette attache arrière 9 pourrait être placée différemment, à savoir sur le carter central 16 du turbomoteur 2, de préférence sur une partie arrière de celui-ci, ou encore au niveau d'une jonction 20 entre le carter central 16 et le carter d'éjection 17. Dans tous les cas, cette attache arrière 9 est donc située dans un canal annulaire de flux secondaire (non référencé) du turboréacteur à fort taux de dilution. Néanmoins, le fait que sa fonction soit limitée à la reprise des efforts verticaux implique que son encombrement est relativement peu conséquent, de sorte que les perturbations du flux secondaire provoquées par cette attache arrière 9 ne sont que très minimes. Ainsi, cela significatif en termes turboréacteur. Il est noté permet d'obtenir un gain de performances globales du que si les attaches moteur 6a, 6b, 8 et 9 ont été représentées de façon schématique sur les figures 1 et 2, il est à comprendre que ces attaches peuvent être réalisées selon toute forme connue de l'homme du métier, telle que par exemple celle relative à l'assemblage de manilles et de ferrures. Un des avantages principaux associés à la configuration qui vient d'être décrite réside dans le fait que la position spécifique des attaches moteur avant 6a, 6b, 8 sur le carter de soufflante 12 entraîne une diminution considérable de la flexion du carter central 16 durant les diverses situations de vol de l'aéronef, et provoque donc une baisse significative de l'usure par frottement des pales de compresseur et de turbine contre ce carter central 16. En référence à la figure 2A, on peut apercevoir une alternative de réalisation pour les attaches moteur. En effet, celles-ci n'intègrent à présent plus l'attache moteur arrière, mais uniquement les trois attaches moteur avant 6a, 6b, 8, toutes fixées sur une partie annulaire périphérique du carter de soufflante 12. De plus, seule la troisième attache avant 8 diffère de celle décrite en référence à la figure 2. En effet, cette troisième attache 8, qui se situe toujours sur la partie la plus haute du carter de soufflante 12, donc sur la partie la plus haute de la partie annulaire périphérique 18, est à présent conçue de manière à pouvoir reprendre des efforts générés par le turboréacteur 2 selon la direction X et selon la direction Y, mais pas ceux s'exerçant selon la direction Z. De cette manière, cette troisième attache 8, qui peut alors également être qualifiée d'attache moteur de reprise des efforts de poussée même si ces efforts sont essentiellement repris avec les attaches 6a et 6b, assure conjointement avec ces deux dernières la reprise du moment s'exerçant selon la direction Y. L'avantage de cette configuration réside dans le fait que toutes les attaches moteur sont montées sur le carter de soufflante, de sorte que le flux secondaire n'est aucunement perturbé par ces attaches, entraînant ainsi un gain significatif en termes de performances globales du moteur. En référence à présent à la figure 3, on voit de façon détaillée la structure rigide 10 du mât d'accrochage 4 objet de la présente invention, les attaches moteur 6a, 6b, 8, 9 ayant volontairement été omises sur cette figure. Tout d'abord, il est indiqué que cette structure rigide 10, également appelée structure primaire, est de préférence conçue de manière à présenter une symétrie par rapport au premier plan P indiqué ci-dessus, c'est-à-dire par rapport au plan vertical défini par l'axe longitudinal 5 du turboréacteur 2, et la direction Z. A titre indicatif, cela est généralement le cas lorsque le moteur est suspendu ou monté au-dessus de la voilure, mais pas nécessairement rencontré lorsqu'il est assemblé à l'arrière du fuselage. En effet, dans ce dernier cas qui sera détaillé en référence aux figures 10 et 11, la structure rigide peut présenter un plan de symétrie autre en fonction de son orientation par rapport au fuselage arrière, par exemple un plan de symétrie sensiblement horizontal ou incliné par rapport à l'horizontale, ou bien encore ne présenter aucun plan de symétrie. Cela se produit notamment lorsque les deux caissons latéraux qui seront décrits ci-après, solidaires et disposés de part et d'autre d'un caisson longitudinal dit caisson central, ne présentent pas une même longueur circonférentielle. Ainsi, la structure rigide 10 comporte un caisson longitudinal 22, dit caisson central longitudinal, et également appelé caisson de torsion, qui s'étend d'un bout à l'autre de la structure 10 dans la direction X, parallèlement à cette même direction. Atitre indicatif, ce caisson 22 peut être formé par l'assemblage de deux longerons ou panneaux latéraux 30 s'étendant selon la direction X dans des plans XZ parallèles, et raccordés entre eux par l'intermédiaire de nervures transversales 23 qui sont quant à elles orientées dans des plans YZ parallèles. En outre, un longeron supérieur 35 et un longeron inférieur 36 sont également prévus pour fermer le caisson 22. Deux caissons latéraux 24a, 24b viennent compléter la structure rigide 10 dont le caisson central 22 se situe au niveau d'une portion supérieure de cette même structure 10, chacun des deux caissons 24a, 24b étant solidaire du caisson central de torsion 22 et faisant saillie de part et d'autre de celui-ci selon la direction Y, et vers le bas. A titre indicatif, il est noté que les caissons 22, 24a, 24b pourraient être réalisés de manière à ne forme qu'un seul et unique caisson, sans sortir du cadre de l'invention. L'une des particularités de ces caissons latéraux rapportés solidairement de part et d'autre à l'avant du caisson central 22, est qu'ils présentent chacun une peau intérieure de fermeture de caisson 26a, 26b, également dite peau inférieure, orientée vers le turboréacteur et délimitant conjointement une partie d'une surface fictive 32 sensiblement cylindrique de section circulaire, et d'axe longitudinal 34 parallèle au caisson central 22 et à la direction X, comme cela est visible sur la figure 3. En d'autres termes, ces deux peaux 26a, 26b disposent chacune d'une courbure adaptée pour pouvoir se positionner autour et au contact de cette surface fictive 32, sur toute leur longueur. Ainsi, d'une manière générale, les deux caissons 24a, 24b forment ensemble une portion d'une enveloppe/cage sensiblement cylindrique de section circulaire, susceptible d'être positionnée autour et à distance du carter central 16 du turboréacteur 2. On prévoit avantageusement que les peaux 26a, 26b participent à la délimitation radiale externe d'un canal annulaire de flux secondaire (non représenté), sachant qu'il est tout de même envisageable de prévoir un revêtement de protection acoustique sur ces mêmes peaux de fermeture, indifféremment sur leurs faces intérieures ou extérieures. A titre indicatif, il est précisé que l'axe 34 est de préférence confondu avec l'axe longitudinal 5 du turbopropulseur 2. Par conséquent, on peut se rendre compte que dans ce mode de réalisation préféré où l'ensemble est destiné à être accroché sous la voilure, la structure rigide 10 présente également une symétrie par rapport au plan vertical défini par l'axe longitudinal 34 et la direction Z du mât 4. La figure 4 représente une vue en coupe prise selon un plan P1 transversal traversant de façon quelconque les caissons latéraux 24a, 24b. Sur cette figure, on peut effectivement voir que les deux peaux intérieures de fermeture de caisson 26a, 26b délimitent avec leur surface externe une partie de la surface fictive 32 sensiblement cylindrique de section circulaire, et que les deux caissons 24a, 24b constituent bien une portion d'une enveloppe/cage sensiblement cylindrique de section semi-circulaire centrée sur l'axe longitudinal 34, comme cela sera également décrit en référence à la figure 5. Il est noté que pour créer le moins de perturbation possible du flux secondaire s'échappant du canal annulaire de soufflante 14, le diamètre de la surface fictive cylindrique 32 est de préférence sensiblement identique au diamètre de la surface externe cylindrique 18 de la partie annulaire du carter de soufflante 12. Cette spécificité va bien entendu dans le sens de celle visant à prévoir que les peaux 26a, 26b participent à la délimitation radiale externe de ce canal annulaire de flux secondaire. D'autre part, comme on peut le voir sur la figure 4, les éléments du caisson central 22 ne font saillie que sur une très petite distance à l'intérieur de l'espace 38 délimité par la surface fictive 32, de sorte qu'ils ne perturbent pas non plus significativement l'écoulement du flux d'air secondaire. Cela s'explique notamment par le fait que les longerons latéraux 30 disposent d'une hauteur selon la direction Z qui est extrêmement petite par rapport au diamètre des surfaces fictive 32 et externe 18. Pour illustrer de façon schématique la forme préférée des caissons latéraux 24a, 24b, la figure 5 montre que ceux-ci constituent conjointement une partie seulement d'une enveloppe/cage 40 sensiblement cylindrique de section semi-circulaire, centrée sur l'axe longitudinal 34 et entourant la moitié supérieure de la surface fictive 32. Ainsi, sur cette figure 5, la partie 42 représentée de façon hachurée correspond à la partie manquant aux deux caissons 24a, 24b pour former le demi-cylindre complet 40. A titre indicatif, il est noté que sur le mât représenté sur les figures 3 et 4, cette partie 42 est en fait remplacée par une partie du caisson central 22 faisant très légèrement saillie à l'intérieur de la surface fictive 32 et joignant les deux caissons 24a, 24b. En outre, cette représentation permet également de comprendre le fait que ces deux caissons latéraux forment sensiblement un prolongement vers l'arrière de la partie annulaire périphérique du carter de soufflante 12. En référence conjointement aux figures 5 et 6, on peut voir que le caisson latéral 24a, ici identique et symétrique au caisson latéral 24b, comporte la peau intérieure de fermeture de caisson 26a parallèle à la direction X et constituant une portion d'un élément cylindrique de section circulaire, ainsi qu'une peau extérieure de fermeture de caisson 44a, également parallèle à la direction X et constituant aussi une portion d'un élément cylindrique de section circulaire. Les peaux 26a et 44a sont de préférence concentriques. Les peaux 26a, 44a sont raccordées l'une à l'autre par l'intermédiaire d'un cadre de fermeture avant 28a et d'un cadre de fermeture arrière 46a, ces cadres 28a, 46a étant donc orientés transversalement et situés respectivement à l'avant et à l'arrière du caisson 24a. En outre, une plaque de fermeture 48a parallèle au plan P' et de préférence traversée par ce même plan vient fermer une partie inférieure du caisson 24a, et relie donc l'extrémité inférieure des cadres 28a, 46a et des peaux 26a, 44a. Naturellement, le caisson latéral 24b comporte des éléments 26b, 44b, 28b, 46b et 48b, respectivement identiques aux éléments 26a, 44a, 28a, 46a et 48a du caisson 24a. Comme on peut le voir sur les figures 5 et 6, on peut prévoir que les deux peaux 26a, 26b sont réalisées d'un seul tenant et reliées entre elles au niveau de leur partie supérieure par l'intermédiaire d'une plaque de jonction 50 orientée selon un plan XY, et située au contact du longeron inférieur 36 du caisson central 22. Bien entendu, cette plaque 31 de largeur identique à celle du longeron inférieur 36 fait légèrement saillie vers l'intérieur de la surface fictive 32. De façon analogue, on peut aussi prévoir que les deux cadres de fermeture avant 28a, 28b sont réalisés d'un seul tenant et reliés entre eux au niveau de leur partie supérieure par l'intermédiaire d'un cadre de fermeture avant 31 du caisson 22, ce cadre 31 étant orienté selon un plan YZ. Par conséquent, dans cette configuration, les cadres 28a, 28b, 31 réalisés d'un seul tenant sont donc agencés dans un même plan YZ, et constituent une extrémité avant de la structure rigide 10 du mât 4. Par ailleurs, il est noté que les extrémités supérieures des cadres 46a, 46b et des peaux 44a, 44b sont montées solidairement sur les longerons latéraux 30 du caisson central 22, par exemple à l'aide de moyens d'assemblage mécaniques. En référence à la figure 7, on voit que la structure rigide 10 du mât d'accrochage 4 est tout à fait adaptée pour supporter les attaches moteur avant 6a, 6b, 8, puisque celles-ci peuvent être facilement fixées sur la pièce transversale réalisée d'un seul tenant intégrant les cadres 28a, 28b et 31. En effet, les première et seconde attaches 6a, 6b sont respectivement fixées aux deux extrémités inférieures des deux cadres de fermeture avant 28a, 28b de façon à être traversées par le plan P', tandis que la troisième attache 8 est solidaire du cadre de fermeture avant 31 situé entre les cadres 28a, 28b précités. De cette manière, il est donc à comprendre que les deux attaches moteur avant 6a, 6b sont disposées de façon symétrique par rapport au plan vertical défini par l'axe longitudinal 34 et la direction Z du mât 4, de même que la troisième attache moteur 8 est traversée par ce même plan identique au premier plan P mentionné précédemment. Lorsqu'une attache moteur arrière 9 est prévue, elle est alors fixée au-dessous du caisson central 22 par l'intermédiaire d'un support 54 solidaire du longeron inférieur 36. Ce support 54 s'étend depuis le longeron inférieur 36, selon la direction Z vers le bas, sur une distance suffisamment importante pour permettre à l'attache 9 de venir se monter sur le carter d'éjection 17 du turboréacteur 2. A titre d'exemple indicatif, la totalité des éléments constitutifs de la structure rigide 10 qui vient d'être décrite est réalisée à l'aide de matériaux métalliques, tels que l'acier, l'aluminium, le titane, ou encore à l'aide de matériaux composites, de préférence en carbone. Il est rappelé qui si les caissons latéraux 24a, 24b peuvent effectivement présenter une longueur circonférentielle différente, principalement dans le cas de l'accrochage de l'ensemble en partie arrière du fuselage, il est également précisé que dans ce dernier cas, ces caissons pourraient être rapportés sur le caisson central 22 à une autre position qu'en partie avant de celui-ci, sans sortir du cadre de l'invention. L'une des particularités de la présente invention réside dans le fait que les deux caissons latéraux 24a, 24b de la structure rigide font globalement partie intégrante de la nacelle 3 présentant une surface aérodynamique extérieure 33, comme cela va être détaillé ci-dessous en référence aux figures 8 et 9. En effet, plus spécifiquement en référence à la figure 8, on peut voir que la nacelle 3 comporte trois tronçons jointifs s'étendant successivement de l'avant vers l'arrière, et participant chacun à la délimitation de la surface aérodynamique extérieure 33, qui s'étend quant à elle tout le long de la nacelle selon la direction X, et sensiblement tout autour du turboréacteur. Le tronçon le plus avant 58 de la nacelle 3 est composé de deux capots de soufflante 60a, 60b de conception classique, à savoir formant chacun une portion d'une enveloppe sensiblement cylindrique de section sensiblement semi-circulaire. Ainsi, ces deux capots 60a, 60b montés articulés au niveau de leur extrémité supérieure sur la partie avant du mât 4 recouvrent chacun un secteur angulaire latéral d'environ 180 du carter de soufflante du turboréacteur 2. Les capots 60a, 60b s'étendent vers l'arrière jusqu'au second tronçon de nacelle 62 dont la partie supérieure intègre les deux caissons latéraux 24a, 24b (seul le caisson 24a étant visible en raison de la représentation en perspective), et dont la partie inférieure est constituée par les deux capots de nacelle 64a, 64b (seul le capot 64a étant visible en raison de la représentation en perspective) articulés sur ces mêmes caissons latéraux comme cela sera décrit ci-après en référence à la figure 9. Ce second tronçon 62 s'étend donc à partir d'un plan de jonction entre le carter de soufflante et le carter central du turboréacteur, sur une longueur selon la direction X égale à la longueur des caissons latéraux 24a, 24b selon cette même direction. En revanche, il ne recouvre qu'une partie longitudinale du carter central, étant donné qu'il ne s'étend pas jusqu'au plan de jonction entre le carter central et le carter d'éjection du turboréacteur, passant par la jonction 20 précitée. Au niveau de ce tronçon 62, les peaux extérieures de fermetures 44a, 44b des caissons 24a, 24b, également appelées peaux supérieures, constituent chacune une partie de la surface aérodynamique extérieure 33 de la nacelle. Plus précisément, comme cela est visible sur la figure 8 pour la peau 44a, chacune des deux peaux 44a, 44b constitue une portion de la surface 33 s'étendant sur un secteur angulaire d'environ 90 , au niveau du second tronçon 62. Cela implique que les deux peaux 44a, 44b se situent dans la continuité aérodynamique de la surface extérieure des capots de soufflante 60a, 60b, qui participent également à la formation de la surface aérodynamique 33. Enfin, le tronçon le plus arrière 66 s'étend à partir d'une extrémité arrière des caissons latéraux 24a, 24b et des capots de nacelle 64a, 64b, et est globalement composé de deux capots d'inverseur de poussée 68a, 68b (seul le capot 68a étant visible en raison de la représentation en perspective) de conception classique, à savoir formant chacun une portion d'une enveloppe sensiblement cylindrique de section sensiblement semi-circulaire. Ainsi, ces deux capots 68a, 68b montés articulés au niveau de leur extrémité supérieure sur le mât 4 recouvrent chacun un secteur angulaire latéral d'environ 180 du carter du turboréacteur 2. De plus, ils s'étendent au-delà du plan de jonction entre le carter central et le carter d'éjection du turboréacteur, et peuvent même recouvrir l'intégralité de ce carter d'éjection. De ce fait, en retrouve également une continuité aérodynamique entre les peaux 44a, 44b et la surface extérieure des capots d'inverseur 68a, 68b situés plus en arrière, et qui participent également à la formation de la surface aérodynamique 33. Ainsi, lorsque tous les capots de la nacelle 3 sont fermés tel que cela est représenté sur la figure 8, les trois tronçons forment en effet conjointement la surface extérieure aérodynamique 33 de nacelle, de forme sensiblement continue. En d'autres termes, les surfaces extérieures des caissons latéraux 24a, 24b et des capots de nacelle 64a, 64b se trouvent dans le prolongement aérodynamique des surfaces extérieures des capots de soufflante 60a, 60b, et les surfaces extérieures des capots d'inverseur de poussée 68a, 68b se trouvent quant à elles dans le prolongement aérodynamique des surfaces extérieures des caissons latéraux 24a, 24b et des capots de nacelle 64a, 64b. En référence à présent à la figure 9, on peut voir la nacelle 3 avec l'ensemble des ses capots en position ouverte, permettant ainsi la réalisation d'opérations de maintenance sur le turboréacteur (non représenté sur cette figure). A cet égard, il est précisé que les capots sont de préférence tous articulés de manière à pouvoir pivoter autour d'un axe parallèle à la direction X. Par ailleurs, il a été représenté en pointillés les deux capots de nacelle 64a, 64b dans leur position fermée. Dans cette dernière position, on peut voir que leurs surfaces intérieures 72a, 72b épousent la surface fictive 32 mentionnée précédemment, qui est bien évidemment également épousée par les peaux inférieures 26a, 26b des caissons latéraux 24a, 24b. De plus, on peut voir que dans ce mode de réalisation préféré où le turboréacteur est destiné à être suspendu sous la voilure de l'aéronef, impliquant notamment que les deux caissons latéraux 24a, 24b recouvrent sensiblement un demi-diamètre supérieur du turboréacteur, les deux capots de nacelle 64a, 64b recouvrent chacun un quart de diamètre inférieur de ce turboréacteur, de sorte qu'ils constituent chacun une portion d'une enveloppe/cage sensiblement cylindrique de section s'étendant le long d'un quart de cercle. Ainsi, les deux capots de nacelle 64a, 64b, qui s'étendent au-dessous du plan P' et bien entendu à distance du turboréacteur, sont donc préférentiellement disposés symétriquement par rapport au plan P, tout comme les capots de soufflante 60a, 60b d'une part, et les capots d'inverseur de poussée 68a, 68b d'autre part. On peut voir sur cette figure 9 que chacun des deux capots de nacelle 64a, 64b, s'étendant de façon à pouvoir recouvrir un secteur angulaire du turboréacteur de l'ordre de 90 , dispose d'une épaisseur sensiblement identique à celle du caisson latéral 24a, 24b sur lequel il est articulé, à l'aide d'articulations (non représentées) traversées par le plan P' et coopérant avec une extrémité inférieure du caisson, cette extrémité inférieure étant opposée à l'extrémité supérieure de ce dernier qui est quant à elle rapportée fixement sur le caisson central longitudinal. Enfin, il est précisé qu'en position fermée, les deux capots de nacelle 64a, 64b sont verrouillés l'un à l'autre au niveau de leurs extrémités inférieures, c'est-à-dire celles traversées par le plan P et opposées aux extrémités articulées, à l'aide d'un ou plusieurs mécanismes de verrouillage traditionnels (non représentés). De ce fait, toujours dans cette position fermée et en section transversale traversant les caissons latéraux, les surfaces intérieures 72a, 72b et les peaux inférieures 26a, 26b forment respectivement et sensiblement les quatre quarts de cercle d'un cercle épousant la surface fictive 32, et participent donc chacune à la délimitation du canal annulaire de flux secondaire. Il est tout de même indiqué que si dans le mode de réalisation préféré décrit les surfaces intérieures 72a, 72b recouvrent bien l'intégralité de la partie inférieure du turboréacteur, c'est-à-dire celle située au-dessous du plan P', la partie supérieure de ce dernier située au-dessus du plan P' est quant à elle non seulement recouverte par les deux peaux inférieures 26a, 26b, mais également en petite partie par la plaque de jonction 50 située au droit du caisson central et établissant la jonction entre les extrémités supérieures des deux peaux 26a, 26b. En référence à présent aux figures 10 et 11, on voit la structure rigide 10 d'un mât d'accrochage appartenant à un ensemble moteur selon un autre mode de réalisation préféré de la présente invention, dont la particularité est d'être destiné à se rapporter en partie arrière d'un fuselage 80 de l'aéronef. Cette structure rigide 10 dispose d'une conception sensiblement identique à celle décrite dans le mode de réalisation présenté ci-dessus, comme en témoignent les références numériques correspondant à des éléments identiques ou similaires à ceux décrits précédemment. On peut apercevoir que la principale différence, résultant de l'accrochage en partie arrière du fuselage 80, réside dans l'inclinaison de cette structure rigide 10, dans la mesure où les deux caissons latéraux 24a, 24b forment à présent ensemble une portion d'une enveloppe/cage sensiblement cylindrique de section circulaire qui n'est plus située autour d'un demi-diamètre supérieur, mais agencée autour d'un demi-diamètre sensiblement latéral de ce même turboréacteur (non représenté). Plus précisément, la structure rigide 10 est de préférence conçue de manière à présenter une symétrie par rapport à un plan P3 qui n'est plus vertical, mais défini par l'axe longitudinal 5 du turboréacteur 2 et une premiere direction Z' orthogonale à la direction X, cette première direction Z' étant inclinée par rapport aux directions Z et Y précitées, correspondant respectivement aux directions verticale et transversale du turboréacteur. De préférence, ce plan P3 peut être tel qu'il monte en s'écartant du fuselage 80, d'un angle par exemple compris entre environ 10 et 60 par rapport à l'horizontale, c'est-à-dire par rapport à un plan XY quelconque. La première attache moteur avant 6a ainsi que la seconde attache moteur avant 6b sont toutes deux destinées à être fixées sur le carter de soufflante, de façon symétrique par rapport au plan P3 défini ci-dessus, comme le montre la figure 10. On peut alors prévoir que les première et seconde attaches moteur avant 6a, 6b sont diamétralement opposées sur la partie annulaire périphérique présentant une surface externe cylindrique du carter de soufflante, de sorte que ces attaches 6a, 6b sont donc chacune traversées par un plan P4 défini par l'axe longitudinal 5 et une seconde direction Y' orthogonale à la direction X et à la première direction Z', et qui est donc également inclinée par rapport aux directions Z et Y. Comme cela est montré schématiquement par les flèches de la figure 10, chacune des première et seconde attaches moteur avant 6a, 6b est conçue de manière à pouvoir reprendre des efforts générés par le turboréacteur 2 selon la direction X et selon la première direction Z', mais pas ceux s'exerçant selon la direction Y'. De cette manière, les deux attaches 6a, 6b fortement éloignées l'une de l'autre assurent conjointement la reprise du moment s'exerçant selon la direction X, et celle du moment s'exerçant selon la direction Z'. Toujours en référence à la figure 10, on peut voir une troisième attache moteur avant 8 représentée schématiquement et aussi destinée à être fixée sur la partie annulaire périphérique du carter de soufflante (non représenté), également de préférence 20 sur l'arrière de cette partie. En ce qui concerne cette troisième attache avant 8, celle-ci est traversée fictivement par le plan P3 indiqué ci-dessus. En outre, les trois attaches 6a, 6b et 8 sont préférentiellement traversées par un plan YZ / Y'Z' (non représenté) 25 orienté transversalement par rapport au turboréacteur. Comme cela est montré schématiquement par les flèches de la figure 10, la troisième attache moteur 8 est conçue de manière à pouvoir reprendre uniquement des efforts générés par le turboréacteur 2 30 selon la direction X et selon la direction Y', et donc pas ceux s'exerçant selon la directions Z'. 15 De cette manière, cette troisième attache 8, qui peut alors également être qualifiée d'attache moteur de reprise des efforts de poussée même si ces efforts sont essentiellement repris avec les attaches 6a et 6b, assure conjointement avec ces deux dernières la reprise du moment s'exerçant selon la seconde direction Y'. A titre indicatif, il est précisé que dans ce mode de réalisation préféré où l'accrochage de l'ensemble s'effectue en partie arrière du fuselage 80, la solution consistant à prévoir une attache arrière supplémentaire tel que montré sur la figure 2 est également envisageable, même si celle à trois attaches avant décrite ci-dessus en référence aux figures 10 et 11 est préférée en raison du fait que le caisson longitudinal 22 peut avantageusement disposer d'une longueur dans la direction X plus faible que celle rencontrée dans le cadre de l'accrochage sur ou sous voilure, de sorte que ce caisson 22 raccourci ne présente pas forcément une interface de fixation pour cette attache arrière habituellement prévue pour être rapportée sur le carter central du turboréacteur. Pour illustrer ces propos, la figure 10 montre que la longueur selon la direction X du caisson central longitudinal 22 est seulement légèrement supérieure à celle des caissons latéraux 24a, 24b dans cette même direction. Toujours en référence à la figure 10, on voit que la structure rigide 10 du mât d'accrochage 4 est tout à fait adaptée pour supporter les attaches moteur avant 6a, 6b, 8, puisque celles-ci peuvent être facilement fixées sur la pièce transversale réalisée d'un seul tenant intégrant les cadres 28a, 28b et 31. En effet, les première et seconde attaches 6a, 6b sont respectivement fixées aux deux extrémités libres supérieures des deux cadres de fermeture avant 28a, 28b de façon à être traversées par le plan P4, tandis que la troisième attache 8 est solidaire du cadre de fermeture avant 31 situé entre les cadres 28a, 28b précités. De cette manière, il est donc à comprendre que les deux attaches moteur avant 6a, 6b sont disposées de façon symétrique par rapport au plan P3 de symétrie de la structure rigide, de même que la troisième attache moteur 8 est traversée par ce même plan P3. Naturellement, ici encore, l'une des particularités réside dans le fait que les deux caissons latéraux 24a, 24b de la structure rigide font globalement partie intégrante de la nacelle (dont les autres parties ne sont pas représentées) présentant une surface aérodynamique extérieure. Effectivement, les peaux extérieures de fermetures 44a, 44b des caissons 24a, 24b, constituent chacune une partie de la surface aérodynamique extérieure de la nacelle. Plus précisément, on peut prévoir que chacune des deux peaux 44a, 44b constitue une portion de la surface aérodynamique extérieure de la nacelle s'étendant sur un secteur angulaire d'environ 90 , au niveau du second tronçon 62 montré sur la figure 8. Cela implique que les deux peaux 44a, 44b se situent dans la continuité aérodynamique de la surface extérieure des capots de soufflante qui participent également à la formation de cette surface aérodynamique extérieure. Par ailleurs, même si cela n'a pas été représenté, il est noté qu'il est de préférence prévu un ou plusieurs capots de nacelle montés sur la structure rigide 10, et en particulier sur les caissons latéraux 24a, 24b. A titre d'exemple indicatif, il peut s'agir d'un unique capot de nacelle s'étendant sur approximativement 180 , articulé sur l'extrémité libre du caisson latéral le plus supérieur, à savoir le caisson latéral 24a représenté sur les figures 10 et 11, et verrouillé sur l'extrémité libre du caisson latéral le plus inférieur, à savoir le caisson latéral 24b représenté sur ces mêmes figures. Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme du métier à l'ensemble moteur 1 pour aéronef qui vient d'être décrit, uniquement à titre d'exemple non limitatif. A cet égard, on peut notamment indiquer qui si l'ensemble moteur 1 a été présenté dans une configuration adaptée pour qu'il soit suspendu sous la voilure de l'aéronef, cet ensemble 1 pourrait également se présenter dans une configuration différente lui permettant d'être monté au-dessus de cette même voilure, voire en partie arrière du fuselage de l'aéronef comme cela a été présenté en référence aux figures 10 et 11. Dans ces derniers cas, les deux caissons latéraux formant ensemble une portion d'une enveloppe/cage sensiblement cylindrique de section circulaire ne sont plus situés autour d'un demi-diamètre supérieur du turboréacteur tel que cela a été représenté, mais respectivement autour d'un demi-diamètre inférieur et d'un demi-diamètre sensiblement latéral de ce même turboréacteur.5
L'invention se rapporte à un ensemble moteur pour aéronef comprenant un turboréacteur, une nacelle (3) disposant d'une surface aérodynamique extérieure (33), cet ensemble comportant en outre un mât d'accrochage (4) disposant d'un caisson longitudinal ainsi que deux caissons latéraux (24a, 24b) solidaires du caisson longitudinal et agencés de part et d'autre de celui-ci, chacun des caissons latéraux disposant d'une peau extérieure de fermeture de caisson (44a, 44b), le mât comportant également une première et une seconde attache moteur avant de reprise des efforts de poussée, respectivement agencées sur les deux caissons latéraux. Selon l'invention, la peau extérieure de fermeture de caisson de chacun des caissons latéraux constitue une partie de la surface aérodynamique extérieure (33) de la nacelle.
1. Ensemble moteur (1) pour aéronef comprenant un turboréacteur (2), une nacelle (3) disposant d'une surface aérodynamique extérieure (33), cet ensemble comportant en outre un mât d'accrochage (4) disposant d'une structure rigide (10) comportant un caisson longitudinal (22) ainsi que deux caissons latéraux (24a, 24b) solidaires dudit caisson longitudinal (22) et agencés de part et d'autre de celui-ci, chacun desdits deux caissons latéraux (24a, 24b) disposant d'une peau extérieure de fermeture de caisson (44a, 44b), ledit mât comportant également une première (6a) et une seconde attache moteur avant (6b) de reprise des efforts de poussée, respectivement agencées sur les deux caissons latéraux (24a, 24b), caractérisé en ce que la peau extérieure de fermeture de caisson (44a, 44b) de chacun desdits deux caissons latéraux (24a, 24b) constitue une partie de ladite surface aérodynamique extérieure (33) de la nacelle (3). 2. Ensemble (1) pour aéronef selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité d'attaches moteur comportant lesdites première et seconde attaches moteur avant de reprise des efforts de poussée (6a, 6b), ainsi qu'une troisième attache moteur avant (8), chacune desdites attaches avant (6a, 6b, 8) étant fixée à un carter de soufflante (12) du turboréacteur (2). 3. Ensemble (1) pour aéronef selon la 2, caractérisé en ce que lesdites première et seconde attaches moteur avant de reprise des efforts de poussée (6a, 6b) sont situées de façon symétrique par rapport à un plan (P, P3) défini par un axe longitudinal (5) du turboréacteur parallèle à une direction longitudinale (X) de celui-ci, et une première direction (Z, Z') dudit turboréacteur orthogonale à la direction longitudinale (X), lesdites première et seconde attaches moteur avant (6a, 6b) étant chacune conçues de manière à reprendre des efforts s'exerçant selon la direction longitudinale (X) et ladite première direction (Z, Z') du turboréacteur (2), et en ce que ladite troisième attache moteur avant (8) est conçue de manière à reprendre des efforts s'exerçant selon une seconde direction (Y, Y') du turboréacteur (2), orthogonale à ladite première direction (Z, Z') et à la direction longitudinale (X). 4. Ensemble (1) pour aéronef selon la 3, caractérisé en ce que ladite pluralité d'attaches (6a, 6b, 8, 9) est uniquement constituée par lesdites attaches avant (6a, 6b, 8) fixées au carter de soufflante (12) du turboréacteur (2), ladite troisième attache avant (8) étant également conçue de manière à reprendre des efforts s'exerçant selon la direction longitudinale (X) du turboréacteur. 5. Ensemble (1) pour aéronef selon la 3, caractérisé en ce que ladite pluralité d'attaches (6a, 6b, 8, 9) est constituée par lesditesattaches avant (6a, 6b, 8) fixées au carter de soufflante (12) du turboréacteur (2), et également par une attache moteur arrière (9) conçue de manière à reprendre des efforts s'exerçant selon la première direction (Z, Z') du turboréacteur (2), ladite troisième attache avant (8) étant conçue de manière à reprendre uniquement des efforts s'exerçant selon la seconde direction (Y, Y') du turboréacteur (2). 6. Ensemble (1) pour aéronef selon la 5, caractérisé en ce que ladite attache moteur arrière (9) est fixée sur un carter central (16) du turboréacteur (2). 7. Ensemble (1) pour aéronef selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que les première, seconde et troisième attaches moteur avant (6a, 6b, 8) sont fixées sur une partie annulaire périphérique (18) du carter de soufflante (12). 8. Ensemble (1) pour aéronef selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que ladite pluralité d'attaches moteur (6a, 6b, 8, 9) forme un système de montage isostatique. 25 9. Ensemble (1) pour aéronef selon l'une quelconque des 3 à 8, caractérisé en ce que ladite première direction du turboréacteur (2) correspond à une direction verticale (Z) de celui-ci, 30 et en ce que ladite seconde direction du turboréacteur 20(2) correspond à une direction transversale (Y) de celui-ci. 10. Ensemble (1) pour aéronef selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un capot de nacelle (64a, 64b) est monté sur au moins l'un desdits deux caissons latéraux (24a, 24b). 11. Ensemble (1) pour aéronef selon la 10, caractérisé en ce qu'il comporte deux capots de nacelle (64a, 64b) respectivement articulés sur lesdits deux caissons latéraux (24a, 24b). 12. Ensemble (1) pour aéronef selon la 11, caractérisé en ce que chacun desdits deux capots de nacelle (64a, 64b) s'étend de façon à pouvoir recouvrir un secteur angulaire du turboréacteur de l'ordre de 90 . 13. Ensemble (1) pour aéronef selon la 11 ou la 12, caractérisé en ce que chacun desdits deux capots de nacelle (64a, 64b) est articulé sur son caisson latéral associé (24a, 24b) au niveau d'une extrémité de celui-ci opposée à une autre extrémité solidaire du caisson longitudinal (22). 14. Ensemble (1) pour aéronef selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chacun desdits deux caissons latéraux (24a, 24b) dispose d'une peau intérieure de fermeture decaisson (26a, 26b), chacune de ces peaux intérieures de fermeture de caisson (26a, 26b) participant à la délimitation d'un canal annulaire de flux secondaire de l'ensemble moteur. 15. Ensemble (1) pour aéronef selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la peau extérieure de fermeture de caisson (44a, 44b) de chacun desdits deux caissons latéraux (24a, 24b) se trouve située entre des capots de soufflante (60a, 60b) de la nacelle (3), et des capots d'inverseur de poussée (68a, 68b) de cette dernière. 16. Aéronef caractérisé en ce qu'il comprend au moins un ensemble moteur (1) selon l'une quelconque des précédentes, assemblé sur une aile ou sur une partie arrière de fuselage de cet aéronef.20
B
B64
B64D
B64D 29
B64D 29/06
FR2891750
A1
APPAREIL MEDICO-SPORTIF DE SOLLICITATION MUSCULAIRE POUR LE REEQUILIBRAGE DU CORPS HUMAIN.
20,070,413
Domaine technique de l'invention L'invention concerne un appareil médico-sportif de sollicitation musculaire 1 o comprenant : - un socle de positionnement de l'appareil sur le sol, - des premier et second supports, - des premiers moyens d'articulation par rapport au socle de chaque support, autour d'un axe de rotation vertical, 15 des seconds moyens d'articulation par rapport au socle de chaque support, autour d'un axe de pivotement horizontal, des premiers moyens de couplage desdits premiers moyens d'articulation des supports, de sorte que tout déplacement angulaire d'un support, selon l'axe de rotation vertical, entraîne un déplacement angulaire opposé 20 de l'autre support, selon l'axe de rotation vertical. État de la technique 25 Dans le domaine médico-sportif, notamment la kinésithérapie ou la remise en forme, il existe des appareils destinés à la rééducation et/ou au renforcement musculaire des différents muscles ou articulations d'un patient. Ces appareils permettent d'effectuer des exercices du type flexion et/ou extension pour faire travailler, par exemple, les muscles abdominaux, fessiers ou lombaires. 30 Pour des traitements plus précis du dos ou de la colonne vertébrale, les professionnels proposent généralement l'utilisation d'une multitude d'appareils combinés entre eux, pour faire travailler plusieurs muscles en même temps. Cependant, ces appareils s'avèrent trop volumineux et trop encombrants et présentent généralement un prix d'achat trop élevé. Par ailleurs, l'efficacité d'un tel appareil est relativement faible, car la gamme d'exercices proposée est limitée et le plus souvent inappropriée aux problèmes spécifiques des utilisateurs. Le document US 2004/0097337 décrit un appareil de rééducation, du type stepper , présentant un socle sur lequel sont articulés des supports pour les membres supérieurs et pour les membres inférieurs de l'utilisateur. Les moyens d'articulations des supports sont couplés, par exemple par l'intermédiaire de pignons ou de poulies et courroies, de sorte qu'un déplacement angulaire dans une direction du support des membres supérieurs, autour d'un axe de rotation vertical, entraîne le déplacement angulaire dans une direction opposée du support des membres inférieurs, autour d'un axe de rotation vertical. Ce type d'appareil rend les exercices plus efficaces, car le couplage des mouvements de rotation entre les membres inférieurs et les membres supérieurs entraîne une sollicitation plus appropriée et plus efficace des muscles. Le document W02005/060913 et les brevets US 2 206 902 et US 5 148 800 décrivent chacun un appareil de sollicitation musculaire comportant des supports pour les pieds d'un utilisateur destiné à travailler en position debout. Les mouvements des plateformes sont couplés pour obtenir une orientation opposée des supports. Cependant, les mouvements de tels supports sont limités selon des axes particuliers de rotation. Les différents types d'appareils décrits ci-dessus ne permettent donc pas de s'adapter au travail de tous les muscles, notamment au niveau de la ceinture pelvienne et de la ceinture scapulaire du rachis. Il en résulte une efficacité limitée de l'appareil, selon les muscles à traiter. Par ailleurs, ces appareils sont très volumineux et leur prix d'achat s'avèrent trop élevés. Objet de l'invention L'invention a pour but de remédier aux inconvénients précités et a pour objet la réalisation d'un appareil médico-sportif de sollicitation musculaire qui soit efficace, facile d'utilisation, peu encombrant et peu onéreux, tout en permettant à l'utilisateur d'être autonome dans l'application de ses exercices. L'objet de l'invention est caractérisé en ce que, l'axe de pivotement horizontal associé à chaque support étant situé dans un plan passant par les axes de rotation verticaux associés auxdits premier et second supports, : lesdits seconds moyens d'articulation de chaque support comportent chacun des moyens de transformation du mouvement de pivotement du support correspondant, autour de l'axe de pivotement horizontal, en un mouvement de rotation d'un arbre vertical associé, et en ce que l'appareil comporte des seconds moyens de couplage dudit arbre vertical associé aux seconds moyens d'articulation des supports, de sorte que tout déplacement angulaire d'un support, selon l'axe de pivotement horizontal, entraîne un déplacement angulaire opposé de l'autre support, selon l'axe de pivotement horizontal. Un tel appareil de sollicitation musculaire permet un travail optimal des muscles, notamment au niveau des ceintures scapulaire et pelvienne, car l'ensemble des mouvements autour de l'axe de rotation vertical et autour de l'axe de pivotement horizontal sont couplés. Selon un développement de l'invention, l'arbre vertical associé auxdits seconds moyens d'articulation de chaque support est muni, à son extrémité supérieure, d'un premier pignon conique d'axe vertical, coopérant avec un second pignon conique d'axe horizontal. Selon un autre développement de l'invention : lesdits premiers moyens d'articulation comportent un manchon vertical creux, monté à rotation par rapport au socle autour de l'axe de rotation vertical et servant de palier de rotation pour l'arbre vertical associé auxdits seconds moyens d'articulation, et une chape à deux branches, solidaire d'une extrémité supérieure du manchon vertical et associée à l'axe horizontal du second pignon conique, lesdits seconds moyens d'articulation comportent une poutre de basculement, agencée entre les branches de la chape et solidaire du support correspondant et de l'axe horizontal du second pignon conique. Un tel appareil permet à l'utilisateur de travailler dans les trois directions de l'espace, grâce à ces moyens particuliers d'articulation et de couplage des mouvements. Il en résulte une transmission efficace des mouvements d'un support à l'autre, pour une efficacité optimale des exercices réalisés. Selon un mode de réalisation de l'invention, les supports de l'utilisateur comportent une plateforme, respectivement pour les membres supérieurs et inférieurs de l'utilisateur. Une telle configuration de l'appareil permet à l'utilisateur de travailler dans la position dite à quatre pattes , permettant une mobilisation efficace et complète du rachis pour le rééquilibrage de la colonne vertébrale.30 Selon une variante de réalisation de l'invention, les supports de l'utilisateur comportent une plateforme et un cadre de préhension, respectivement pour les membres inférieurs et pour les membres supérieurs de l'utilisateur. Une telle configuration de l'appareil permet à l'utilisateur de se tenir debout et de travailler notamment la reprogrammation proprioceptive complète en charge des articulations des chevilles et des genoux, conjuguée à un travail efficace du renforcement musculaire des bras. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 représente une vue en perspective d'un premier mode de réalisation d'un appareil médico-sportif selon l'invention. La figure 2 est une vue de face de l'appareil selon la figure 1. La figure 3 représente schématiquement une vue agrandie en coupe de l'articulation d'un support de l'utilisateur par rapport au socle de l'appareil selon les figures 1 et 2. La figure 4 est une vue de dessous de l'appareil selon les figures 1 à 3. La figure 5 représente une vue en perspective d'une variante de réalisation d'un appareil médico-sportif selon l'invention. La figure 6 est une vue en coupe partielle de l'appareil selon la figure 5. La figure 7 représente une vue agrandie des moyens de couplage des moyens d'articulation des supports de l'appareil selon les figures 5 et 6. La figure 8 représente schématiquement une vue agrandie en coupe de l'articulation du support des membres supérieurs de l'utilisateur par rapport au socle de l'appareil selon les figures 5 à 7. Description de modes particuliers de réalisation En référence aux figures 1 à 8, l'appareil médico-sportif 10 selon l'invention est particulièrement destiné au rééquilibrage du corps humain par une 10 mobilisation du rachis par rotation opposée automatique des ceintures scapulaire et pelvienne. Il est évident qu'il est possible d'effectuer un renforcement musculaire d'autres muscles, en effectuant des exercices appropriés. Il est également possible d'utiliser l'appareil pour tout autre application, par exemple du type étirements. 15 Sur les figures 1 à 4, un premier mode de réalisation de l'appareil 10 comporte un socle 11, pour poser l'appareil 10 sur le sol. Le socle 11 est, de préférence, sensiblement en forme de I, avec une branche longitudinale et deux branches transversales. Le socle 11 présente quatre pieds 12 de 20 support, disposés de préférence aux extrémités des branches transversales du I. À titre d'exemple, le socle 11 est en métal et les pieds 12 sont en matière plastique agrippant, afin d'éviter le glissement de l'appareil 10 sur le sol 25 pendant son utilisation. En se référant au plan de référence représenté sur la figure 1, la branche longitudinale du I est orientée selon l'axe de référence y et le socle 11 est posé à l'horizontale sur le sol, à savoir parallèlement au plan Pxy (figures 2 et 4). 30 Dans le mode particulier de réalisation des figures 1 à 4, l'appareil 10 comporte deux plateformes 13 de support, par exemple de forme circulaire,5 destinées à soutenir les membres supérieurs et/ou inférieurs de l'utilisateur. Selon la longueur de l'appareil 10, l'utilisateur peut travailler dans une première position debout, avec un pied sur chaque plateforme 13, ou peut travailler dans une seconde position dite à quatre pattes , dans laquelle ses membres supérieurs sont sur une plateforme 13 et ses membres inférieurs sur l'autre plateforme 13. Sur la figure 2, le socle 11 comporte deux orifices de montage 14, réalisés de préférence aux extrémités de la barre longitudinale du I et coopérant chacun io avec une plateforme 13. Les orifices 14 sont espacés d'une distance prédéterminée, dépendant des différentes configurations que peut prendre l'appareil 10. Sur les figures 2 et 3, chaque plateforme 13 de support est articulée sur le 15 socle 11 autour d'un axe de rotation vertical R1 et autour d'un axe de pivotement horizontal R2. L'axe de rotation vertical R1 d'une plateforme 13 est associé à une rotation selon l'axe z, selon le repère de référence représenté sur la figure 2. Une telle rotation correspond notamment à une rotation du pied selon l'axe vertical de la cheville, dans le cas où l'utilisateur a 20 un pied sur chaque plateforme 13. L'axe de pivotement horizontal R2 d'une plateforme 13 est situé dans un plan passant par les axes de rotation verticaux R1 associés aux deux plateformes 13, à savoir le plan Pyz de la figure 2, et orienté selon l'axe y de la figure 2, à savoir perpendiculairement à l'axe de rotation vertical R1 associé de la plateforme 13. L'axe de pivotement 25 horizontal R2 correspond notamment à un basculement vers l'avant et vers l'arrière du pied de l'utilisateur, lorsque celui-ci est en position debout avec un pied sur chaque plateforme 13. Dans le mode particulier de réalisation décrit ci-dessous, les éléments 30 constitutifs de l'articulation d'une plateforme 13 par rapport au socle 11 sont identiques pour les deux plateformes 13. Pour l'articulation de chaque plateforme 13, l'appareil 10 comporte un manchon vertical 15 creux, monté à rotation dans l'orifice 14 correspondant (figure 3). Le manchon vertical 15 est doté d'une chape 16 à son extrémité supérieure, comprenant deux branches verticales 17 parallèles. Le manchon vertical 15 et la chape 16 à deux branches 17 définissent les premiers moyens d'articulation de chaque plateforme 13, autour de l'axe de rotation vertical R1. Une poutre de basculement 18 est agencée entre les branches 17 de la chape 16. La poutre 18 présente, de préférence, une section en U renversé, la base du U étant solidaire de la plateforme 13 correspondante et les ailes du U s'étendant parallèlement aux branches 17 de la chape 16. La poutre 18 est montée à pivotement par rapport aux branches 17 de la chape 16, autour de l'axe de pivotement horizontal R2. Sur les figures 1, 3 et 4, l'extrémité inférieure de chaque manchon vertical 15 est munie d'une première biellette 19 de couplage, faisant saillie perpendiculairement de l'extrémité inférieure. Les premières biellettes 19 des manchons verticaux 15 correspondant à chaque plateforme 13 sont reliées par une première tringle 20 de couplage, servant d'organe de couplage des manchons verticaux 15 et d'organe de transmission du mouvement de rotation des plateformes 13. Sur la figure 4, les premières biellettes 19 sont orientées, de préférence, en opposition selon l'axe de référence x, et la première tringle 20 est articulée sur les premières biellettes 19 par l'intermédiaire, par exemple, de pivots 21. Grâce à cette configuration de l'appareil 10 couplant les manchons verticaux 15 de chaque plateforme 13, tout déplacement angulaire d'une plateforme 13, selon l'axe de rotation vertical R1, entraîne un déplacement angulaire opposé de l'autre plateforme 13, selon l'axe de rotation vertical R1.30 À titre d'exemple, si l'utilisateur est dans la position dite à quatre pattes , la rotation des épaules dans le sens horaire entraîne alors la rotation de la plateforme 13 correspondante, qui entraîne alors la rotation dans une direction opposée de l'autre plateforme 13, par l'intermédiaire de la tringle 20 et des biellettes 19. II en résulte une rotation dans le sens anti-horaire du bassin. Ce travail spécifique en opposition des ceintures scapulaire et pelvienne rend le renforcement musculaire très efficace. Sur les figures 1 à 4, pour chaque plateforme 13, la poutre de basculement 18 est montée à pivotement, autour de l'axe de pivotement horizontal R2, par l'intermédiaire d'axes horizontaux 22, montés à rotation dans les branches 17 de la chape 16 et solidaires de la poutre 18 en U renversé (figure 3). L'axe horizontal 22 monté dans une des branches 17 comprend un pignon conique 23 horizontal, solidaire de l'aile correspondante de la poutre 18 en U renversé. Pour chaque plateforme 13, le mouvement de basculement de la poutre 18, autour de l'axe de pivotement horizontal R2, est transformé en un mouvement de rotation par l'intermédiaire d'un arbre vertical 24 associé, muni à son extrémité supérieure d'un pignon conique 25 vertical, coopérant avec le pignon conique 23 horizontal (figure 3). L'arbre vertical 24 et le manchon vertical 15 sont coaxiaux, selon l'axe de rotation vertical R1, et l'arbre vertical 24 est monté à rotation dans le manchon vertical 15, qui lui sert alors de palier de rotation. La poutre de basculement 18 définit ainsi les seconds moyens d'articulation de chaque plateforme 13, autour de l'axe de pivotement horizontal R2, et l'arbre vertical 24 et les deux pignons coniques 23, 25 définissent les moyens de transformation du mouvement de pivotement en mouvement de rotation.30 Le pivotement de la poutre de basculement 18 entraîne la rotation du pignon 23 d'axe horizontal 22, qui entraîne alors la rotation de l'arbre vertical 24 associé, selon l'axe de rotation vertical R1, par engrènement des pignons coniques 23 et 25. L'arbre vertical 24 associé aux moyens d'articulation de chaque plateforme 13 est muni d'une seconde biellette 26 de couplage à son extrémité inférieure (figure 3), faisant saillie perpendiculairement de l'extrémité inférieure. 10 Sur les figures 3 et 4, les secondes biellettes 26 des arbres verticaux 24 correspondant à chaque plateforme 13 sont reliées par une seconde tringle 27 de couplage, servant d'organe de couplage des arbres verticaux 24 et d'organe de transmission du mouvement de basculement des plateformes 15 13. Sur la figure 4, les secondes biellettes 26 sont orientées en opposition, selon l'axe de référence x, et la seconde tringle 27 est articulée sur les secondes biellettes 26 par l'intermédiaire, par exemple, de pivots 21, identiques à ceux articulant la première tringle 20. 20 Grâce à cette configuration de l'appareil 10 couplant les arbres verticaux 24 associés à l'articulation de chaque plateforme 13, tout déplacement angulaire d'une plateforme 13, selon l'axe de pivotement horizontal R2, entraîne un déplacement angulaire opposé de l'autre plateforme 13, selon l'axe de pivotement horizontal R2. 25 À titre d'exemple, si l'utilisateur est dans la position dite à quatre pattes , le basculement des épaules vers la gauche entraîne alors la rotation de l'arbre vertical 24 associé à la plateforme 13 des membres supérieurs, qui entraîne alors la rotation dans une direction opposée de l'arbre vertical 24 30 associé à la plateforme 13 des membres inférieurs, par l'intermédiaire des biellettes 26 et de la tringle 27. Il en résulte le basculement de la plateforme5 13 des membres inférieurs vers la droite. Ce travail spécifique en opposition des ceintures scapulaire et pelvienne rend le renforcement musculaire très efficace. Encore à titre d'exemple, si l'utilisateur est en position debout, avec un pied sur chaque plateforme 13, le basculement, par exemple, du pied gauche vers l'avant, selon l'axe de pivotement horizontal R2, entraîne alors la rotation de l'arbre vertical 24 associé à la plateforme 13 du pied gauche, qui entraîne alors la rotation dans une direction opposée de l'arbre vertical 24 associé à la 1 o plateforme 13 du pied droit, par l'intermédiaire des biellettes 26 et de la tringle 27. Il en résulte alors le basculement vers l'arrière de la plateforme 13 du pied droit. Ce travail spécifique en opposition des deux pieds offre une multitude d'exercices possibles et rend le renforcement musculaire très efficace. 15 Ainsi, tout déplacement angulaire réalisé au niveau d'une plateforme 13 provoque un déplacement angulaire identique au niveau de l'autre plateforme 13, mais de sens opposé. La transmission du mouvement de rotation, selon l'axe de rotation vertical R1, et la transmission du mouvement de 20 basculement, selon l'axe de pivotement horizontal R2, peuvent être effectuées indépendamment ou simultanément. Dans ce cas, il en résulte une articulation dans les trois plans de l'espace de chaque plateforme 13, ce qui optimise l'efficacité de l'ensemble des exercices effectués avec l'appareil 10. 25 L'appareil 10 offre ainsi une multitude d'exercices possibles, adaptés à chaque utilisateur, et permet un renforcement optimal de l'ensemble des muscles, notamment de la ceinture scapulaire et de la ceinture pelvienne, afin d'effectuer un rééquilibrage complet du corps humain. 30 Par ailleurs, sur les figures 1 et 4, le socle 11 est conformé, de préférence, en coque creuse, recevant les biellettes 19, 26 et les tringles 20, 27 correspondantes, de sorte qu'elles ne sont pas visibles de l'extérieur (figure 2). Par ailleurs, les tringles 20 et 27 se croisent sous le socle 11 en se superposant. Il en résulte un coulissement des tringles 20, 27 l'une sur l'autre, lors de leurs mouvements respectifs. Dans une variante de réalisation non représentée, la première tringle 20 peut comporter, par exemple, une ouverture dans sa partie médiane, de sorte que l'autre tringle 27 passe à travers la première tringle 20 et coulisse dans l'ouverture de la tringle 20, lors de leurs mouvements respectifs. Dans la variante de réalisation représentée sur la figure 5, l'appareil médicosportif 10 se distingue du mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 4 par le support employé pour soutenir les membres supérieurs de l'utilisateur. L'appareil 10 comporte une plateforme 13 comme décrite précédemment, pour les membres inférieurs de l'utilisateur, et un cadre de préhension 28, destiné à coopérer avec les membres supérieurs de l'utilisateur. Dans cette configuration de l'appareil 10, l'utilisateur travaille en position debout et l'appareil 10 permet notamment la reprogrammation proprioceptive complète en charge des articulations des chevilles et des genoux, conjuguée à un travail efficace du renforcement musculaire des bras. Sur la figure 6, la plateforme 13 de l'appareil 10 est articulée selon le même principe que précédemment, autour de l'axe de rotation vertical R1 et autour de l'axe de pivotement horizontal R2, comme définis précédemment selon le repère de référence x, y, z représenté sur la figure 6. Le cadre de préhension 28 est aussi articulé selon le même principe que précédemment, autour de l'axe de rotation vertical R1 et autour de l'axe de pivotement horizontal R2.30 Pour l'articulation du cadre de préhension 28 par rapport au socle 11, l'appareil 10 comporte avantageusement un montant 29, par exemple tubulaire et, de préférence, solidaire du socle 11. Le montant 29 est destiné à positionner le cadre 28 sensiblement au niveau des épaules de l'utilisateur. Comme représenté schématiquement sur la figure 6, l'arbre vertical 24 associé à la transformation du mouvement de basculement du cadre 28 et le manchon vertical 15 associé à l'articulation du cadre 28 s'étendent à l'intérieur du montant 29. Les biellettes 19, 26 et les tringles 20, 27 (non représentées sur la figure 6 pour des raisons de clarté), définissant les moyens de couplage de l'appareil 10, sont situées sous le socle 11. Les pignons coniques 23, 25, définissant les moyens de transformation du mouvement de basculement en mouvement de rotation, et la chape 16 solidaire de l'extrémité supérieure du manchon vertical 15, définissant l'articulation du cadre 28 autour de l'axe de rotation vertical R1, sont situés au niveau du cadre 28, à hauteur d'épaules de l'utilisateur. Sur la figure 7, uniquement les extrémités inférieures de l'arbre vertical 24 et du manchon vertical 15, correspondant au cadre de préhension 28, sont représentées. Le fonctionnement des moyens de couplage est identique au fonctionnement décrit précédemment. Tout déplacement angulaire, autour de l'axe de rotation R1, de la plateforme 13 entraîne un déplacement angulaire de sens opposé du cadre de préhension 28, autour de l'axe de rotation vertical R1, par l'intermédiaire des biellettes 19 et de la tringle 20. Tout déplacement angulaire de la plateforme 13, autour de l'axe de pivotement horizontal R2, entraîne un déplacement angulaire de sens opposé du cadre de préhension 28, autour de l'axe de pivotement horizontal R2, par l'intermédiaire des biellettes 26 et de la tringle 27. Inversement, tout déplacement angulaire du cadre de préhension 28 entraîne un déplacement angulaire de sens opposé de la plateforme 13. Sur la figure 8, uniquement les extrémités supérieures du montant 29, de l'arbre vertical 24 et du manchon vertical 15 sont représentées pour des raisons de clarté. Le mécanisme de transformation du mouvement de pivotement du cadre 28, autour de l'axe de pivotement horizontal R2, en en mouvement de rotation de l'arbre vertical 24 associé est identique au mécanisme décrit précédemment. Les pignons coniques 23 et 25 engrènent l'un dans l'autre afin que le pivotement du pignon 23, solidaire de la poutre de basculement 18, entraîne la rotation de l'arbre vertical 24 associé, à l'intérieur du manchon vertical 15. Dans le mode particulier de réalisation représenté sur les figures 5 à 8, l'appareil 10 avec une plateforme 13 et un cadre de préhension 28 peut comporter des tringles de couplage 20, 27 qui se superposent ou coulissent l'une dans l'autre, comme décrit précédemment. Dans une autre variante de réalisation non représentée, l'appareil médicosportif 10 comporte avantageusement des moyens de mesure des efforts appliqués par l'utilisateur, selon l'axe de rotation vertical R1 et selon l'axe de pivotement horizontal R2, sur les deux plateformes 13 (figures 1 à 4) ou sur la plateforme 13 et le cadre de préhension 28 (figures 5 à 8). Les moyens de mesure sont agencés, de préférence, sous le socle 11, au niveau du croisement des tringles de couplage 20 et 27. À titre d'exemple, les moyens de mesure sont reliés aux tringles 20, 27, pour effectuer des mesures lors de leurs mouvements respectifs. Par ailleurs, comme représenté sur les figures 3 et 8, quel que soit le mode de réalisation de l'appareil 10, celui-ci peut comporter des moyens de blocage des articulations, autour de l'axe de rotation vertical R1 et autour de l'axe de pivotement horizontal R2. Sur les figures 3 et 8, l'appareil 10 peut comporter des doigts d'indexage 30, montés dans une branche 17 de la chape 16 de la plateforme 13 ou du cadre 28 correspondant. Les doigts d'indexage 30 sont disposés, de préférence, du côté de l'aile de la poutre 18 opposée à l'aile solidaire de l'axe horizontal 22 du pignon conique 23. La poutre de basculement 18 comporte alors une aile longue s'étendant tout le long de la branche 17 correspondante et destinée à coopérer avec les doigts d'indexage 30. En position de basculement libre, les doigts d'indexage 30 sont disposés dans les branches 17 de la chape 16 et en position de blocage, les doigts 30 s'insèrent dans des orifices correspondants réalisés dans l'épaisseur de l'aile correspondante de la poutre 18 en U renversé. La plateforme 13 et le cadre 28 sont alors bloqués dans leur basculement autour de l'axe de pivotement horizontal R2. Le principe de l'appareil 10 reste le même, avec rotation opposée, autour de l'axe de rotation vertical R1, des supports de l'utilisateur. Quel que soit le mode de réalisation de l'appareil médico-sportif 10 décrit ci-dessus, son fonctionnement est très simple et l'utilisateur actionne indifféremment un des supports 13, 28 de l'appareil 10, pour obtenir la rotation caractéristique en opposition des supports 13, 28. Il en résulte une sollicitation optimale des ceintures scapulaire et pelvienne. L'appareil 10 offre une multitude d'exercices possibles, sans aucun guidage, l'utilisateur étant complètement autonome dans l'application et dans la force de ses mouvements. Quel que soit le mode de réalisation de l'appareil médico-sportif 10 décrit ci- dessus, celui-ci permet notamment un rééquilibrage complet du corps humain par une mobilisation du rachis par rotation opposée et automatique des ceintures scapulaire et pelvienne, grâce à une multitude d'exercices possibles. La mobilisation est active dans les trois plans de l'espace grâce au couplage à la fois des moyens d'articulation des supports 13, 28 de l'utilisateur autour de l'axe de rotation vertical R1 et autour de l'axe de pivotement horizontal R2. L'appareil 10 permet de réaliser des exercices sans force d'opposition aux mouvements. L'utilisateur donne l'intensité qu'il souhaite à ses mouvements, il est donc complètement autonome. L'appareil est ainsi très simple d'utilisation. Par ailleurs, l'appareil 10 est peu coûteux et peu encombrant. L'invention n'est pas limitée aux différents modes de réalisation décrits ci-dessus. L'ensemble de couplage, composé des biellettes 19, 26 et des tringles 20, 27, peut être remplacé par tout autre type d'organe de transmission et de couplage. À titre d'exemple, l'appareil 10 peut comporter des systèmes du type chaînes ou courroies croisées ou des systèmes du type roues dentées. L'appareil 10 peut comporter d'autres types de supports, pour le soutien de l'utilisateur. À titre d'exemple, l'appareil 10 peut comporter un siège articulé sur le socle 11, pour les membres inférieurs et le bassin, et un cadre de préhension 28 pour les membres supérieurs. L'utilisateur estalors en position assise avec les mains sur le cadre 28, pour effectuer les différents exercices. L'appareil 10 peut comporter des doigts d'indexage supplémentaires, solidaires du socle 11 et coopérant, par exemple, avec les chapes 16, pour les bloquer dans leur rotation autour de l'axe de rotation vertical R1. Dans le cas de l'utilisation d'un cadre de préhension 28 comme support des membres supérieurs, celui-ci peut être réglable en hauteur par l'intermédiaire, par exemple, d'un arbre cannelé. Dans le cas de l'utilisation de deux plateformes 13, deux utilisateurs peuvent 30 travailler en même temps sur l'appareil 10, chaque utilisateur étant debout sur une plateforme 13 et se tenant à l'autre utilisateur qui lui fait face
L'appareil médico-sportif (10) comprend un socle (11) posé sur le sol et deux plateformes (13) de support, articulées par rapport au socle (11 ) autour d'un axe de rotation vertical et d'un axe de pivotement horizontal. L'appareil (10) comporte des premières biellettes (19) et une première tringle (20) de couplage, associées à l'articulation des plateformes (13), de sorte que toute rotation d'une plateforme (13), selon l'axe de rotation vertical, entraîne une rotation de sens opposé de l'autre plateforme (13). Le pivotement de chaque plateforme (13), autour de l'axe de pivotement horizontal, est transformé en mouvement de rotation d'un arbre vertical (24) associé. L'appareil (10) comprend des secondes biellettes (26) et une seconde tringle (27) de couplage, associées à l'arbre vertical (24) correspondant de chaque plateforme (13), de sorte que tout pivotement d'une plateforme (13), selon l'axe de pivotement horizontal, entraîne un pivotement de sens opposé de l'autre plateforme (13).
Revendications 1. Appareil médico-sportif (10) de sollicitation musculaire comprenant : un socle (11) de positionnement de l'appareil (10) sur le sol, des premier et second supports (13, 28), des premiers moyens d'articulation par rapport au socle (11) de chaque support (13, 28), autour d'un axe de rotation vertical (R1), des seconds moyens d'articulation par rapport au socle (11) de chaque support (13, 28), autour d'un axe de pivotement horizontal (R2), des premiers moyens de couplage desdits premiers moyens d'articulation des supports (13, 28), de sorte que tout déplacement angulaire d'un support (13, 28), selon l'axe de rotation vertical (R1), entraîne un déplacement angulaire opposé de l'autre support (13, 28), selon l'axe de rotation vertical (R1), appareil caractérisé en ce que, l'axe de pivotement horizontal (R2) associé à chaque support (13, 28) étant situé dans un plan passant par les axes de rotation verticaux (R1) associés auxdits premier et second supports (13, 28), : lesdits seconds moyens d'articulation de chaque support (13, 28) comportent chacun des moyens de transformation du mouvement de pivotement du support (13, 28) correspondant, autour de l'axe de pivotement horizontal (R2), en un mouvement de rotation d'un arbre vertical (24) associé, et en ce que l'appareil comporte des seconds moyens de couplage dudit arbre vertical (24) associé aux seconds moyens d'articulation des supports (13, 28), de sorte que tout déplacement angulaire d'un support (13, 28), selon l'axe de pivotement horizontal (R2), entraîne un déplacement angulaire opposé de l'autre support (13, 28), selon l'axe de pivotement horizontal (R2). 1730 2. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que l'arbre vertical (24) associé auxdits seconds moyens d'articulation de chaque support (13, 28) est muni, à son extrémité supérieure, d'un premier pignon conique (25) d'axe vertical, coopérant avec un second pignon conique (23) d'axe horizontal (22). 3. Appareil selon la 2, caractérisé en ce que : lesdits premiers moyens d'articulation comportent un manchon vertical (15) creux, monté à rotation par rapport au socle (11) autour de l'axe de io rotation vertical (R1) et servant de palier de rotation pour l'arbre vertical (24) associé auxdits seconds moyens d'articulation, et une chape (16) à deux branches (17), solidaire d'une extrémité supérieure du manchon vertical (15) et associée à l'axe horizontal (22) du second pignon conique (23), 1s lesdits seconds moyens d'articulation comportent une poutre de basculement (18), agencée entre les branches (17) de la chape (16) et solidaire du support (13, 28) correspondant et de l'axe horizontal (22) du second pignon conique (23). 20 4. Appareil selon la 3, caractérisé en ce que : lesdits premiers moyens de couplage comportent une première tringle (20) articulée à chacune de ses extrémités sur une première biellette (19) solidaire de l'extrémité inférieure du manchon vertical (15) correspondant des premiers moyens d'articulation de chaque support (13, 28), 25 lesdits seconds moyens de couplage comportent une seconde tringle (27) articulée à chacune de ses extrémités sur une seconde biellette (26) solidaire de l'extrémité inférieure de l'arbre vertical (24) associé auxdits seconds moyens d'articulation de chaque support (13, 28). 30 5. Appareil selon la 4, caractérisé en ce que les premières (19) et secondes (2.6) biellettes desdits premiers et seconds moyens decouplage sont agencées, de sorte que lesdites première (20) et seconde (27) tringles se croisent sous le socle (11). 6. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de blocage (30) indépendants desdits premiers et seconds moyens d'articulation de chaque support (13, 28), autour de l'axe de rotation vertical (R1) et de l'axe de pivotement horizontal (R2). 7. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de mesure des efforts appliqués par l'utilisateur sur les supports (13, 28), selon l'axe de rotation vertical (R1) et l'axe de pivotement horizontal (R2). 8. Appareil selon la 7, caractérisé en ce que les moyens de mesure sont agencés sous le socle (11) et coopèrent avec lesdits moyens de couplage. 9. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que les supports (13, 28) de l'utilisateur comportent une plateforme (13), respectivement pour les membres supérieurs et inférieurs de l'utilisateur. 10. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que les supports (13, 28) de l'utilisateur comportent une plateforme (13) et un cadre de préhension (28), respectivement pour les membres inférieurs et pour les membres supérieurs de l'utilisateur.30
A
A63
A63B
A63B 23
A63B 23/02,A63B 23/035
FR2897704
A1
DISPOSITIF ELECTRONIQUE AMOVIBLE A ACCES MULTIPLE ET DISPOSITIF EXTERNE DE COMMUNICATION CORRESPONDANT.
20,070,824
Arrière- plan de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général des dispositifs électroniques amovibles aptes à communiquer avec, d'une part, un premier dispositif externe de communication par l'intermédiaire d'au moins une première interface de communication et, d'autre part, un deuxième dispositif externe de communication par l'intermédiaire d'au moins une deuxième interface de communication par un lien radiofréquence. L'utilisation d'une interface de communication par un lien radiofréquence, dite aussi interface sans contact, dans le domaine des cartes à puce, en tant que dispositifs électroniques amovibles, est particulièrement: intéressante, dans une application de validation d'accès d'une personne à un lieu ou un service donné, par exemple à un service de moyens de transport. Une telle technologie, dite technologie sans contact, présente l'avantage de ne pas nécessiter de traitement mécanique d'un titre de transport sous forme papier ou billet de transport pour une application de transport. Effectivement, avec la technologie sans contact, un porteur d'une c:arte à puce présente la carte à puce comprenant au moins une application interprétable et lançable par l'intermédiaire de la deuxième interface de communication par le lien radiofréquence, devant l'antenne d'une machine de validation sans contact (encore appelé lecteur sans contact) et une transaction, par exemple la validation du droit d'accès ou le renouvellement du droit d'accès, a lieu sans aucune action mécanique au sein de la machine de validation, en particulier, pour entraîner Ile billet de transport. Lors d'une telle transaction, des données et fonctions résidant dans la carte à puce sont exploitées par la machine de validation via l'interface sans contact. Les machines mécaniques que sont les distributeurs, oblitérateurs de billets de transport, validateurs, tourniquets, source importante de défaillance mécanique, peuvent alors être remplacées par des appareils de validation d'accès sans contact. L'adoption d'une technologie dite sans contact permet, en supprimant tout traitement mécanique au sein de telles machines de validation d'accès, de diminuer significativement le coût de leur maintenance et donc leur coût d'exploitation. En outre, comme les transactions sans contact sont plus rapides que celles à l'aide de moyens nécessitant un contact physique pour entraîner le billet de transport, le flux d'accès peut augmenter et le trafic de porteurs de cartes à puce peut être ainsi optimisé. Il est connu d'intégrer une technologie sans contact dans une carte à puce ayant une autre technologie d'accès, telle qu'une technologie à contacts électriques. Dans l'application de transport, cela permet d'intégrer au moins un accès sécurisé à un droit d'emprunter des moyens de transport, tel que le métro en évitant en particulier un retrait de la carte à puce avant la fin de la transaction relative au droit d'accès. Pour ce faire, une telle carte à puce peut, par exemple, être réalisée à l'aide d'un composant tel que décrit dans le document de brevet US 5,206,495, le composant ne pouvant plus fonctionner en technologie sans contact dès lors qu'il est alimenté par l'intermédiaire d'une interface à contact et vice versa. Ainsi, la carte à puce, généralement dénommée puce combi (pour combi-chip en langue anglaise), ne fonctionne que selon un mode d'accès exclusif, soit selon un mode d'accès sans contact soit selon un mode d'accès à contact. A cet effet, le composant comprend -deux interfaces d'accès externes, dont au moins une interface sans contact et une autre interface, pour la communication de données, - des moyens applicatifs reliés à - des moyens de sélection d'un mode d'accès aux moyens applicatifs. Les moyens de sélection sélectionnent, en fonction de la présence d'un signal d'activation, exclusivement, un unique accès par l'intermédiaire de l'interface sans contact ou un autre accès par l'intermédiaire d'une autre interface pour communiquer au moins une donnée aux moyens applicatifs. Le mode d'accès activé est alors fonction de la provenance du signal d'activation détecté sur une des deux interfaces de communication. Plus exactement, si le signal d'activation provient de l'interface sans contact, le mode d'accès sans contact via l'interface sans contact est activé, si le signal d'activation provient de l'autre interface, l'autre mode d'accès via l'autre interface est activé. Généralement, le mode d'accès activé dépend de la présence d'un signal d'alimentation sur l'interface correspondante. Toutefois, en cas de conflit, c'est-à-dire si les deux interfaces de communication sont connectées en même temps, seul l'un des deux modes d'accès au composant est privilégié et donc rendu prioritaire par rapport à l'autre mode d'accès. Selon un premier exemple, en cas de conflit, le mode d'accès autre que le mode d'accès sans contact est sélectionné, de façon figée, selon une première position de sélection des moyens de sélection. Selon un deuxième exemple, en cas de conflit, le mode d'accès sans contact est sélectionné, de façon figée, selon une première position de sélection des moyens de sélection. Une telle carte à puce, en tant que dispositif électronique amovible, présente, cependant, l'inconvénient de ne pouvoir être utilisé, en cas de conflit, selon le mode d'accès non prioritaire par rapport au mode d'accès prioritaire sélectionné. Une telle situation de conflit survient dès lors que le dispositif électronique amovible est accessible simultanément, à la fois, selon un mode d'accès sans contact depuis un dispositif externe de communication muni d'une interface de communication par un lien radiofréquence et, selon un autre mode d'accès, depuis un autre dispositif externe de communication muni d'une autre interface de communication. Un tel inconvénient est particulièrement gênant dans le cas où le dispositif électronique amovible est destiné à être inséré, en permanence, dans un dispositif hôte, en tant qu'autre dispositif externe de communication communicant avec le dispositif électronique amovible via l'autre interface. Il est, en effet, alors impossible, pour l'utilisateur du dispositif hôte, de pouvoir utiliser l'autre mode d'accès que celui sélectionné de manière prioritaire. Par conséquent, l'utilisateur se voit contraint de ne pouvoir accéder au dispositif électronique amovible seulement, via le mode d'accès prioritaire sélectionné, de manière figée. Ainsi, en situation de conflit, l'utilisateur ne peut pas accéder à une application interprétable et lançable selon le mode d'accès non prioritaire. Objet et résumé de l'invention La présente invention a pour but principal de pallier les inconvénients explicités ci-dessus. L'invention concerne un dispositif électronique amovible et apte à communiquer avec, d'une part, un premier dispositif externe de communication par l'intermédiaire d'au moins une première interface de communication, et, d'autre part, un deuxième dispositif externe de communication, par l'intermédiaire d'au moins une deuxième interface de communication par un lien radiofréquence, le dispositif électronique comprenant des moyens applicatifs, les moyens applicatifs comprenant au moins une application interprétable et lançable par l'intermédiaire de la deuxième interface de communication par le lien radiofréquence, des moyens de sélection d'un mode d'accès aux moyens applicatifs, les moyens de sélection étant reliés aux moyens applicatifs et sélectionnant un accès selon une première position de sélection : -soit par l'intermédiaire de la deuxième interface de communication par le lien radiofréquence ; - soit par l'intermédiaire de la première interface de communication, pour communiquer au moins une donnée aux moyens applicatifs. Selon l'invention, des moyens de contrôle du dispositif électronique amovible sont reliés à la première interface de communication, pour communiquer au moins une donnée avec le premier dispositif externe de communication, et aux moyens applicatifs par l'intermédiaire d'une interface de liaison, les moyens de contrôle sont aptes à gérer et à accéder à au moins une donnée communiquée par le premier dispositif externe de communication et/ou par les moyens applicatifs, et les moyens de contrôle sont aptes à détecter au moins une donnée d'activation issue du premier dispositif externe de communication par l'intermédiaire de la première interface de communication et, en fonction de la détection de ladite au moins une donnée d'activation, à envoyer, par l'intermédiaire de l'interface de liaison, aux moyens applicatifs, au moins un signal d'activation, ledit au moins un signal d'activation générant un basculement des moyens de sélection depuis la première position de sélection vers une deuxième position de sélection, la deuxième position de sélection étant distincte de la première position de sélection. On entend par l'expression un basculement des moyens de sélection depuis la première position de sélection vers une deuxième position de sélection distincte de la première position de sélection : - soit un basculement des moyens de sélection depuis le mode d'accès aux moyens applicatifs par l'intermédiaire de la deuxième interface de communication par le lien radiofréquence vers le mode d'accès aux moyens applicatifs par l'intermédiaire de la première interface de communication ; - soit un basculement des moyens de sélection depuis le mode d'accès aux moyens applicatifs par l'intermédiaire de la première interface de communication vers le mode d'accès aux moyens applicatifs par l'intermédiaire de la deuxième interface de communication par le lien radiofréquence. En d'autres termes, à l'aide de l'invention, en situation de conflit, à savoir lorsque les deux interfaces de communication sont connectées , les moyens de sélection peuvent basculer, selon le premier exemple présenté plus haut, d'une position de sélection relative à un mode d'accès autre que le mode d'accès sans contact, vers l'autre position de sélection des moyens de sélection, et donc celle relative au mode d'accès sans contact. Inversement, selon le deuxième exemple présenté plus haut, lorsque les deux interfaces de communication sont connectées , les moyens de sélection peuvent basculer d'une position de sélection relative au mode d'accès sans contact, vers l'autre position de sélection des moyens de sélection, donc celle relative au mode d'accès à contact. On comprend que l'invention permet donc d'accéder à une application interprétable et lançable selon le mode d'accès non prioritaire aux moyens applicatifs. Il est à noter que, par rapport à la solution technique connue du document de brevet US 5,206,495, dans le domaine des cartes à puce, c'est le signal d'activation, suite à la détection d'une donnée d'activation, qui permet le basculement du mode d'accès prioritaire aux moyens applicatifs au mode d'accès non prioritaire. Ainsi, c'est une interposition de moyens de contrôle, via une interface de liaison, entre la première interface de communication et les moyens applicatifs, qui permet un aiguillage au moins partiel d'une (de) donnée(s) entre le monde externe et le monde interne au dispositif électronique amovible, et plus particulièrement aux moyens applicatifs. Une telle interposition de moyens de contrôle permet donc d'accéder successivement, après le basculement des moyens de sélection, aux moyens applicatifs, selon au moins deux modes d'accès, tel qu'un mode d'accès sans contact et au moins un autre mode d'accès. Avec un tel dispositif électronique amovible, notamment dans le domaine des cartes à puce, l'utilisation du signal d'activation peut alors permettre de basculer du mode d'accès sans contact au mode d'accès à contact aux moyens applicatifs lorsqu'un premier dispositif externe de communication, tel un dispositif électronique portable pouvant, par exemple, recevoir le dispositif électronique amovible, coopère avec le dispositif électronique amovible. Selon une caractéristique particulière, l'accès aux moyens applicatifs par l'intermédiaire de la première interface de communication s'effectue par l'intermédiaire de l'interface de liaison. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'accès aux moyens applicatifs s'effectue au moins en partie par l'intermédiaire d'une interface de communication pourvue de contacts électriques et reliée directement aux moyens applicatifs. Avantageusement, la donnée d'activation est détectée par les moyens de contrôle grâce à au moins une caractéristique choisie parmi un format caractéristique d'une donnée, un contenu caractéristique d'une donnée, et une adresse caractéristique d'une donnée. Par conséquent, il ne s'agit notamment non pas d'une simple détection de la présence, par exemple, d'un signal d'alimentation via la première interface de communication au niveau du dispositif électronique amovible, mais d'au moins une caractéristique spécifique à la donnée d'activation, pour effectuer le basculement depuis le mode d'accès sans contact vers l'autre mode d'accès ou inversement aux moyens applicatifs. Il est clair que la caractéristique choisie peut également comporter une c:ombinaison des caractéristiques précitées ou d'autres. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, les moyens de contrôle sont aptes à détecter au moins une donnée de désactivation issue du premier dispositif externe de communication par l'intermédiaire de la première interface de communication et, en fonction de la détection de la donnée de désactivation, à interrompre l'envoi du signal d'activation, l'interruption de l'envoi du signal d'activation générant un basculement des moyens de sélection depuis la deuxième position de sélection vers la première position de sélection. Avec un tel dispositif électronique amovible, l'utilisation de la donnée de désactivation permet de re-basculer, soit en effectuant un basculement des moyens de sélection : -soit depuis le mode d'accès aux moyens applicatifs par l'intermédiaire de la première interface de communication vers le mode d'accès aux moyens applicatifs par l'intermédiaire de la deuxième interface de communication par le lien radiofréquence ; - soit depuis le mode d'accès aux moyens applicatifs par l'intermédiaire de la deuxième interface de communication par le lien radiofréquence vers le mode d'accès aux moyens applicatifs par l'intermédiaire de la première interface de communication. De cette manière, l'utilisateur est complètement affranchi du mode d'accès sélectionné éventuellement de manière prioritaire, et peut retourner au mode d'accès précédemment sélectionné. Une telle caractéristique de l'invention permet d'assurer un caractère de réversibilité. En d'autres termes, il est possible de basculer depuis le mode d'accès sans contact aux moyens applicatifs vers l'autre mode d'accès et inversement sans nécessiter d'autres actions, telle qu'une manipulation du dispositif électronique amovible vis-à-vis du premier dispositif externe de communication. Dans une mise en oeuvre avantageuse de l'invention, les moyens de contrôle sont, en outre, reliés à des moyens de mémorisation. Ainsi, les moyens de contrôle ont alors simultanément accès à - des moyens de mémorisation ; -aux moyens applicatifs ; et - via la première interface de communication au premier dispositif externe de communication. Par conséquent, un utilisateur peut bénéficier de l'accès à une application relative à la technologie sans contact, telle qu'une application de transport, parallèlement à l'accès à des données mémorisées au sein des moyens de mémorisation, par exemple des données relatives à une ou des photos ou de la vidéo. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, les moyens de contrôle gèrent et accèdent à au moins une donnée mémorisée ou à mémoriser au sein des moyens de mémorisation. Ainsi, des moyens de contrôle peuvent adresser en particulier une carte à mémoire non-volatile, comme par exemple une carte mémoire SD (acronyme de Secure Digital en tant que marque déposée), MMC (acronyme de Multi-Media Card en tant que marque déposée), Compact Flash (en tant que marque déposée) ou Memory Stick USB (en tant que marque déposée, USB étant l'acronyme de Universal Serial Bus pour bus série universel en langue française), peuvent intégrer l'accès à une technologie sans contact. En général, le coût d'une carte à mémoire non volatile est, à l'heure actuelle, bien supérieur à celui d'une puce combi (ou combi-chip en langue anglaise). Aussi, un tel mode de réalisation préférentiel de l'invention permet d'intégrer, à moindre coût, outre la mémorisation de donnée accessible via la première interface de communication, un mode d'accès sans contact à une application interprétable et lançable par l'intermédiaire de l'interface de communication correspondante. De cette manière, lorsque les moyens applicatifs sont accessibles selon le mode d'accès sans contact par exemple suite à l'envoi d'une donnée de désactivation, alors, en parallèle et simultanément, le premier dispositif externe de communication peut accéder, via les moyens de contrôle, à la mémoire proprement dite par l'intermédiaire de la première interface de communication et le deuxième dispositif externe de communication peut accéder, par l'intermédiaire de la deuxième interface de communication, aux données relatives aux moyens applicatifs. Dans l'application de validation d'accès, dans le domaine des cartes à puce, la carte mémoire inclut alors par exemple un produit tarifaire pré-chargé dans la mémoire. La carte peut en outre avantageusement être vendue avec des informations complémentaires telles que des photos, des vidéos, des musiques préenregistrées ou encore un plan de réseau de transport public. Selon des caractéristiques particulières de l'invention, ledit au moins un signal d'activation comprend un signal d'alimentation des moyens applicatifs et/ou un signal de séquencement des moyens applicatifs et/ou un signal de redémarrage des moyens applicatifs. Ainsi, l'activation des moyens applicatifs a lieu selon la présence ou non d'au moins un signal. Il est clair que, lorsque plusieurs signaux doivent être présents, l'ordre avec lequel de tels signaux sont reçus par les moyens applicatifs peut importer. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, la première interface de communication est sélectionnée pour une durée prédéterminée. De cette façon, une telle sélection du mode d'accès non prioritaire avec une durée prédéterminée permet de supprimer toute intervention extérieure. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, les moyens applicatifs sont inclus dans un composant dédié à une application de contrôle d'accès à des moyens de transport, tels que le métro, le bus, le train et/ou l'avion. Avantageusement, les moyens de sélection sont également inclus dans un tel composant. L'invention concerne aussi un dispositif externe de communication destiné à communiquer avec le dispositif électronique amovible tel que précité. Le dispositif externe de communication comprend un dispositif hôte au sein duquel le dispositif électronique amovible est apte à être inséré. Un tel dispositif hôte peut, par exemple, être un téléphone portable, un ordinateur personnel ou encore un assistant numérique personnel (ou PDA pour Personal Digital Assistant en langue anglaise). Selon l'invention, le dispositif hôte est pourvu de moyens de génération d'un signal d'activation actionnable par son utilisateur. De cette manière, c'est non pas le seul mode d'accès alors sélectionné qui s'impose indépendamment de la volonté du porteur du dispositif électronique amovible mais c'est, à l'initiative du porteur, que le basculement depuis le mode d'accès sélectionné vers l'autre mode d'accès peut être opéré. De la sorte, l'utilisateur peut s'affranchir du mode d'accès sélectionné (éventuellement présélectionné ou prioritaire) et basculer vers un autre mode d'accès. De façon préférentielle, le dispositif hôte est également pourvu de moyens de génération d'un signal de désactivation actionnable par son utilisateur. Ainsi, l'utilisateur du dispositif hôte peut, à son initiative, passer, de manière réversible, de l'autre mode d'accès au mode d'accès initialement séectionné (éventuellement prédéterminé ou prioritaire). Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés, qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif, et dans lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique d'un dispositif électronique amovible selon l'invention ; - la figure 2 est une représentation schématique d'un mode de réalisation particulier des moyens de contrôle du dispositif électronique amovible de la figure 1. Description détaillée d'un mode de réalisation La figure 1 représente un dispositif électronique amovible 10 selon l'invention. Dans la suite de la présente description, on considère une carte 10 à puce, en tant que dispositif électronique amovible pouvant accéder, selon au moins deux accès, à deux dispositifs externes de communication. L'un des accès est à technologie sans contact et l'autre des accès est à technologie à contact. Il est clair cependant que l'invention peut s'appliquer à tout type de technologie pour l'autre mode d'accès. La technologie sans contact suppose que des interfaces de communication impliquées de part et d'autre de la carte à puce sont adaptées pour communiquer, selon un mode d'accès sans contact, par un lien radiofréquence. La technologie à contact suppose que des interfaces de communication impliquées de part et d'autre de la carte à puce sont adaptées pour communiquer, selon un autre mode d'accès dit à contact, via des contacts électriques. La carte 1,0 à puce est logée au sein d'un téléphone 16 portable, en tant que premier dispositif externe de communication, tout en étant également présente au sein d'un champ électromagnétique 14 généré par un lecteur 17 sans contact, en tant que deuxième dispositif externe de communication. Le téléphone 16 portable comporte une interface 11B de communication pourvue de contacts électriques. La carte 10 à puce inclut une première interface 11A de communication, destinée à coopérer avec l'interface 11B de communication du téléphone 16 portable, et une deuxième interface 12A de communication par un lien radiofréquence RF, qui lui permettent de communiquer, respectivement avec le téléphone 16 portable et le lecteur 17 sans contact. La carte 10 à puce comporte un composant 13 comprenant un microprocesseur 132. Le microprocesseur 132 comprend une mémoire interne, une unité arithmétique et logique, et des moyens applicatifs. Les moyens applicatifs comprennent au moins une application interprétable et lançable par l'intermédiaire de la deuxième interface 12A de communication. L'application permet au microprocesseur 132, intégré au composant 13, d'exécuter une opération sécurisée sur des données stockées en mémoire, en particulier des données propres à une transaction de transport. Les moyens applicatifs sont reliés à des moyens 134 de sélection d'un unique mode d'accès aux moyens applicatifs. Les moyens 134 de sélection sélectionnent selon une première position de sélection, en fonction de la réception d'un signal d'activation, soit un accès par l'intermédiaire de la deuxième interface 12A de communication soit un autre accès par l'intermédiaire de la première interface de communication à contact de la carte 10 à puce par exemple selon la norme ISO (acronyme pour International Standardization Organization pour organisation de standardisation internationale en langue française) 7816, pour communiquer au moins une donnée aux moyens applicatifs. Le signal d'activation est le signal VCC d'alimentation du composant 13. Selon au moins un autre mode de réalisation, le signal d'activation est le signal VCC d'alimentation, suivi d'un signal CLK de séquencement, lui-même suivi d'un signal RST de redémarrage. Comme indiqué sur la figure 1, la première position de sélection occupée est celle propre au mode d'accès sans contact. Le principe général de l'invention repose sur une adjonction de moyens 15 de contrôle au sein de la carte 10 à puce qui sont aptes : - à détecter au moins une donnée d'activation issue du téléphone 16 portable, et lorsque la donnée d'activation est détectée, - à transmettre, aux moyens applicatifs, un signal d'activation ou des signaux d'activation, pour passer de la position de sélection occupée par les moyens 134 de sélection à l'autre des deux positions de sélection. Dans l'exemple choisi, les moyens 134 de sélection basculent, tel qu'indiqué par la flèche de mouvement au niveau des moyens 134 de sélection, depuis la première position de sélection propre au mode d'accès sans contact vers la deuxième position de sélection propre au mode d'accès à contact. Bien entendu, selon un autre mode de réalisation non représenté, la première position de sélection est celle relative au mode d'accès à contact vers la deuxième position de sélection relative au mode d'accès sans contact. Le composant 13 est relié par une interface 19B de liaison apte à coopérer avec l'interface de liaison 19A des moyens de contrôle 15 de la carte 10 à puce. Les interfaces 19A-19B de liaison, entre le composant 13 et les moyens 15 de contrôle, répondent avantageusement, pour les signaux échangés, à la norme ISO 7816. De même, le signal GND de référence de l'alimentation en tension provenant de l'interface 11B de communication à contact du téléphone 16 portable répond avantageusement à la norme ISO 7816. Les moyens 15 de contrôle sont reliés, d'une part, à la première interface 11A de communication à contact de la carte 10 à puce, pour communiquer au moins une donnée avec le téléphone 16 portable, et, d'autre part, aux moyens applicatifs par l'intermédiaire d'une interface 19A de liaison. Les moyens 15 de contrôle gèrent et accèdent à au moins une donnée communiquée par le téléphone 16 portable et/ou par les moyens applicatifs intégrés au composant 13. Les données communiquées depuis le téléphone 16 portable aux moyens applicatifs transitent donc par les moyens 15 de contrôle. Certains signaux tels que le signal GND de référence de l'alimentation en tension est relié directement au composant 13. Les moyens applicatifs sont inclus dans un seul composant dédié à une application de contrôle d'accès à des moyens de transport, tels que le métro, le bus et/ou d'autre(s). Avantageusement les moyens de sélection 134 sont également inclus dans un tel composant qui peut être alors du type combi chip tel que connu de l'art antérieur. Un tel composant comprend alors une interface à contact servant à la réalisation de l'interface de liaison 19B et une interface sans contact 12A. L'invention est particulièrement utile dans ce cadre puisque l'insertion de moyens de contrôle selon l'invention permettent une utilisation simultanée des deux interfaces. Dans le cas où la carte 10 à puce est une carte de mémoire non-volatile, les moyens 15 de contrôle sont avantageusement un contrôleur de mémoire relié à une mémoire 18 non-volatile, selon la technologie flash, via une interface 110A de communication à contact. L'interface 110A de communication à contact est couplée à une interface 110B de communication à contact correspondante etassociée à la mémoire 18. Lorsque les interfaces 11A-11B de communication à contact sont actives, c'est-à-dire que le téléphone 16 portable sollicite les moyens 15 de contrôle, lorsque la carte 10 à puce est insérée dans le téléphone 16 portable, alors dit dispositif hôte, l'alimentation GND/Vcc de la carte 10 à puce et éventuellement du composant 13 est réalisée via l'interface 11A de communication à contact. On note ici que, souvent, le composant 13 est alimenté indépendamment des moyens 15 de contrôle car les plages de tension utilisées pour n'alimentation des moyens 15 de contrôle et l'alimentation du composant 13 sont souvent différentes. Dans un tel cas, l'alimentation est fournie soit via les moyens 15 de contrôle qui incluent un transformateur apte à fournir une alimentation convenant au composant 13, soit, comme représenté sur la figure 1, le composant 13 est lui-même relié par une partie de son interface carte à puce à la première interface 11A de communication à contact qui inclut alors au moins une entrée sur laquelle est fournie un signal GND de référence d'alimentation en tension convenant au composant 13 en provenance du téléphone 16 portable. Le composant 13 est alors alimenté et, comme son fonctionnement est tel que l'accès à une autre interface est sélectionnée dès qu'une activité est détectée sur l'interface 19A de liaison, l'accès à l'interface carte à puce 11A de communication à contact via l'interface 19A de liaison est alors sélectionnée. Dans une réalisation, l'interface 19A de liaison à contact pour communiquer avec les moyens applicatifs est alors sélectionnée pour une durée prédéterminée et par exemple stockée dans une mémoire interne aux moyens 15 de contrôle. La durée prédéterminée écoulée interrompt la sélection de l'interface 19A de liaison à contact et donc les moyens 134 de sélection basculent vers la première position initiale, à savoir le mode d'accès sans contact selon l'exemple choisi. Le fonctionnement générique de la carte 10 à puce ainsi obtenue consiste à permettre l'échange de commandes CMD et de données DAT entre la carte 10 à puce et le téléphone 16 portable. En particulier, un téléphone 16 portable constitue un dispositif hôte et la carte 10 à puce est une carte à puce dotée d'une mémoire insérée dans le dispositif hôte. Dans un tel fonctionnement, un signal VCC d'alimentation est uniquement fourni aux moyens 15 de contrôle. Selon ce fonctionnement générique, le téléphone 16 portable envoie à la carte 10 à puce des commandes CMD et des données DAT généralement pour la gestion de la mémoire 18 préférentiellement à grande capacité. Il s'agit par exemple d'instructions d'écriture en mémoire suivies par des données telles qu'une séquence vidéo ou une photo, par exemple. Avant le basculement de la sélection des moyens 134 de sélection du composant 13, en position au mode d'accès à contact tel que représenté en figure 1, l'utilisateur peut alors accéder simultanément en parallèle à des données propres au mode sans contact comprises au sein des moyens 132 applicatifs et à des données mémorisées dans la mémoire 18. Dans le flux de commandes CMD et de données DAT échangées entre le téléphone 16 portable et la carte 10 à puce selon l'invention via les interfaces 11A-11B de communication à contact, un certain nombre de commandes CMD ou de données DAT reconnaissables comme telles sont destinées aux moyens applicatifs inclus dans le composant 13. De telles données et commandes peuvent notamment être reconnaissables par leur format, leur contenu ou encore par les blocs qui sont adressés. En particulier, de telles données et commandes pourront être reconnues par un en-tête spécifique. Par exemple, le champ de données d'une commande CMD rédigée selon le protocole des interfaces 11A-11B de communication à contact, par exemple un protocole MMC, contient des données d'activation sous la forme de commandes par exemple au format APDU (acronyme pour Application Protocol Data Unit pour unité de donnée de protocole applicatif en langue française) de la norme ISO 7816-3-4 utilisée pour des composants de carte à puce du type du composant 13. Dans ce cas, le contenu de la commande selon le protocole MMC est reconnaissable. De même, les moyens 15 de contrôle sont aptes à détecter des données de désactivation issues du téléphone 16 portable via les interfaces 11A-11B de communication à contact, et en fonction de la détection de telles données de désactivation, interrompre l'émission du signal d'alimentation, en tant que signal d'activation. De ce fait, l'interruption de l'émission du signal d'alimentation génèrent un basculement des moyens de sélection dans le sens inverse du basculement précédant qui reviennent alors à leur position initiale. De préférence, c'est l'utilisateur du téléphone 16 portable qui provoque par une action volontaire, telle que par exemple l'appui sur un bouton dédié, l'émission de la donnée d'activation et éventuellement suite à un nouvel appui sur le bouton dédié ou un autre bouton dédié à la désactivation, l'émission de la donnée de désactivation. Les moyens 15 de contrôle sont aptes à détecter de telles données d'activation et déclenchent alors un signal d'activation, en l'occurrence ici un signal d'alimentation du composant 13 par l'intermédiaire des interfaces 19A-19B de liaison. Selon la figure 2, les moyens 15 de contrôle incluent des moyens 1510 d'analyse des commandes CMD et/ou des données DAT reliés à des moyens 152 de pilotage de l'émission du signal d'activation pilotant les moyens 15 de contrôle pour réaliser la détection et le déclenchement de l'envoi du signal d'activation, schématisé, sur la figure 2, notamment par l'actionnement d'un premier interrupteur 156 sur la ligne d'alimentation Vcc. Pour ce faire, les moyens 1510 d'analyse des commandes CMD et/ou des données DAT détectent la présence des données d'activation et éventuellement de désactivation recherchées parmi les commandes CMD et les données DAT transmises via les interfaces 11A-11B de communication à contact par le téléphone 16 portable. Lorsque les données d'activation sont reconnues et détectées, les moyens 1510 d'analyse des commandes CMD et/ou des données DAT et éventuellement de désactivation génèrent un signal indiquant la présence de la donnée d'activation et éventuellement de la donnée de désactivation aux moyens 152 de pilotage de l'émission du signal d'activation et de désactivation. Dans ce cas, des moyens 156, 1512 et 158 de sélection basculent alors vers le mode d'accès via les interfaces 19A-19B de liaison et une séquence d'activation du composant 13 est opérée, par exemple dans l'ordre, la présence du signal VCC d'alimentation, puis du signal RST de redémarrage, et enfin du signal CLK de séquencement. Les moyens 152 de pilotage commandent au premier interrupteur 156 de se fermer en cas de signalement de la présence de la donnée d'activation ou de s'ouvrir en cas de signalement de la présence de la donnée de désactivation ou de la fin d'une durée prédéterminée selon l'option choisie. Le premier interrupteur 156 est alimenté par un transformateur 154 transformant la tension reçue sur le contact électrique relatif au signal VCC d'alimentation en provenance du téléphone 16 portable et laisse passer, en position fermée, lorsque la donnée d'activation a été détectée, la tension ainsi transformée en tant que signal VCC d'alimentation adéquate pour le composant 13 via l'interface 19A de liaison. A l'inverse, le premier interrupteur 156 passe en position ouverte lorsque les moyens 152 de pilotage de redémarrage le lui commandent, à savoir lors de la détection de la donnée de désactivation ou de la fin de la durée prédéterminée de la sélection de la position selon le mode d'accès à contact. Selon une variante, le transformateur se situe en aval (et non pas en amont) de l'interrupteur 156 lui-même branché directement sur le contact électrique relatif au signal VCC d'alimentation issu du téléphone 16 portable et le transformateur est relié en sortie sur le contact électrique relatif au signal VCC d'alimentation adéquat pour alimenter le composant 13 via l'interface 19A de liaison. Le premier interrupteur 156 est relié en sortie à un deuxième interrupteur 158 commandé également par les moyens 152 de pilotage pour être fermé lors de la présence de la donnée d'activation avec un retard souhaité par rapport à l'instant de fermeture du premier interrupteur 156, afin de générer un signal RST de redémarrage en temps voulu sur le contact électrique de l'interface 19A de liaison correspondante. De cette manière, les premier 156 et deuxième 158 interrupteurs se ferment en cascade dans cet ordre. A l'inverse, le deuxième interrupteur 158 passe en position ouverte lorsque les moyens 152 de pilotage de redémarrage le lui commandent, à savoir lors de la détection de la donnée de désactivation ou de la fin de la durée prédéterminée de la sélection de la position selon le mode d'accès à contact. Les moyens 152 de pilotage commandent à un troisième interrupteur 1512 de se fermer en cas de signalement de la présence de la donnée d'activation ou de s'ouvrir en cas de signalement de la présence de la donnée de désactivation ou de la fin d'une durée prédéterminée de la sélection de la position selon le mode d'accès à contact. Le troisième interrupteur 1512 est alimenté par un accélérateur ou un diviseur 1514 de fréquence d'horloge, lui-même relié à un contact électrique correspondant au signal CLK de séquencement provenant du téléphone 16 portable, afin de transformer la fréquence du signal CLK de séquencement délivré par le téléphone 16 portable à la fréquence désirée générée en sortie de l'accélérateur ou diviseur 1514 de fréquence. Le troisième interrupteur 1512 est relié en sortie au contact électrique de l'interface 19A de liaison correspondant au signal CLK de séquencement du composant 13. Ainsi, en position fermée, le troisième interrupteur 1512 délivre le signal CLK de séquencement désiré lorsque la donnée d'activation a été détectée. A l'inverse, le troisième interrupteur 1512 passe en position ouverte lorsque les moyens 152 de pilotage de redémarrage le lui commandent, à savoir lors de la détection de la donnée de désactivation ou de la fin de la durée prédéterminée de la sélection de la position selon le mode d'accès à contact. Selon une variante (non représentée), l'accélérateur ou diviseur de fréquence d'horloge se situe en aval (et non pas en amont) du troisième interrupteur 1512 lui-même branché directement sur le contact électrique relatif au signal CLK de séquencement issu du téléphone 16 portable et l'accélérateur ou diviseur de fréquence d'horloge est relié en sortie sur le contact électrique relatif au signal CLK de séquencement adéquat pour alimenter le composant 13 via l'interface 19A de liaison. Une telle séquence d'activation est conforme à la norme ISO 7816 et comprend, en général, un signal RST de redémarrage, encore appelé de remise à zéro puis l'établissement d'un signal CLK d'horloge. Les moyens 1510 d'analyse des commandes CMD et des données DAT sont reliés en sortie également à des moyens 1516 de transformation au format de données par exemple selon la norme ISO 7816. Les moyens 1516 de transformation de données transforment les données issues du téléphone 16 portable en des données à délivrer au format de données adéquat attendu par le composant 13 via les interfaces de liaison 19A-19B sur le contact électrique correspondant aux signaux I/O, lorsque le téléphone 16 portable transmet des données au composant 13. De même, les moyens 1516 de transformation de données transforment les données issues du composant 13 en des données à délivrer, via les moyens 1510 d'analyse de commande CMD et de données DAT au format de données adéquat attendu par le téléphone 16 portable via les interfaces 11A-11B de communication à contact sur les contacts électriques correspondant aux signaux CMD de commande et DAT de données, lorsque le composant 13 transmet des données à destination du téléphone 16 portable. Un échange I/O de données est réalisé pour permettre la réalisation d'une transaction fonctionnelle entre le composant 13 et le téléphone 16 portable. Par exemple, il peut s'agir de la mise à jour d'un registre d'un droit relatif à un abonnement à un service de transport. Selon un mode de réalisation de l'invention, les moyens 15 de contrôle poursuivent l'alimentation du composant 13 pendant un laps de temps prédéfirii après la réception de la dernière donnée d'activation afin de permettre la réalisation de la transaction fonctionnelle. En l'occurrence, dans l'application des transports, il peut s'agir d'un rechargement du droit d'une validation, etc. Durant ce laps de temps, le mode sans contact via l'interface 12A de communication sans contact est désactivé. Il est également envisageable de concevoir le composant 13 de manière à ce que le signal d'activation soit un des éléments de la séquence d'activation, notamment le signal de remise à zéro ou le signal d'horloge. Selon l'invention, un tel élément est alors géré par les moyens 15 de contrôle et déclenché lorsque des données d'activation sont détectées dans le flux de commandes CMD et de données DAT reçues par les moyens 15 de contrôle via les interfaces 11A-11B de communication à contact actives. Dans ce cas, le composant 13 peut rester alimenté de manière indépendante de l'alimentation des moyens 15 de contrôle. Il est aussi envisageable, plutôt que d'envoyer un signal d'activation vers le composant 13 à la réception de n'importe quelle commande destinée à ces moyens applicatifs, d'utiliser une commande spécifique envoyée par le téléphone portable pour demander l'activation du composant 13. Une autre commande spécifique peut également être utilisée pour une désactivation des moyens applicatifs. Avec une telle réalisation, l'utilisateur du dispositif hôte contrôle plus précisément l'utilisation des moyens applicatifs. Selon un autre mode de réalisation, la donnée de désactivation provient des moyens applicatifs eux-mêmes et donc du composant 13 l'ayant stockée par exemple dans une mémoire interne au microprocesseur 132. Le mode de réalisation explicité ci-dessus n'a pas pour objet de réduire la portée de l'invention, il pourra donc y être apporté de nombreuses modifications sans sortir pour autant du cadre de celle-ci. En particulier, on note que l'envoi du signal d'activation peut être déclenché sans intervention de l'utilisateur du téléphone 16 portable. En effet, il peut être réalisé via le téléphone 16 portable, par exemple, suite à la réception d'un message issu d'un réseau de télécommunication accessible depuis le téléphone 16 portable, via sa propre interface de communication par un lien radiofréquence adapté. Par ailleurs, il est à noter que les moyens 156, 158 et 1512 de sélection des moyens 15 de contrôle pourront présenter une forme différente de celle représentée, et être réalisées selon des interrupteurs non pas en logique câblée telle que représentée en figure 2 mais sous la forme d'interrupteurs logiciels bien connus de l'homme du métier concerné
L'invention concerne un dispositif (10) électronique amovible et apte à communiquer avec un premier dispositif (16) externe via une première interface (11A) et un deuxième dispositif (17) externe via une deuxième interface (12A) de communication par un lien radiofréquence (14), le dispositif électronique comprenant des moyens (132) applicatifs comprenant au moins une application interprétable et lançable via la deuxième interface (12A), des moyens (134) de sélection d'un mode d'accès aux moyens applicatifs reliés aux moyens applicatifs et sélectionnant un accès, selon une première position de sélection soit via la deuxième interface (12A) soit via la première interface (11A). Selon l'invention, des moyens (15) de contrôle du dispositif (10) sont reliés à la première interface, pour communiquer au moins une donnée avec le premier dispositif externe, et aux moyens applicatifs via une interface (19A) de liaison, les moyens de contrôle sont aptes à gérer et à accéder à une donnée communiquée par le premier dispositif externe et/ou par les moyens applicatifs, et aptes à détecter une donnée d'activation issue du premier dispositif externe via la première interface et, en fonction de la détection de la donnée d'activation, à envoyer, via l'interface de liaison, aux moyens applicatifs, un signal d'activation générant un basculement des moyens de sélection vers une deuxième position de sélection..
1. Dispositif (10) électronique amovible et apte à communiquer avec, d'une part, un premier dispositif (16) externe de communication par l'intermédiaire d'au moins une première interface (11A) de communication, et, d'autre part, un deuxième dispositif (17) externe de communication, par l'intermédiaire d'au moins une deuxième interface (12A) de communication par un lien radiofréquence (14), le dispositif (10) électronique comprenant : - des moyens (132) applicatifs, les moyens (132) applicatifs comprenant au moins une application interprétable et lançable par l'intermédiaire de la deuxième interface (12A) de communication par le lien (14) radiofréquence, - des moyens (134) de sélection d'un mode d'accès aux moyens (132) applicatifs, les moyens (134) de sélection étant reliés aux moyens (132) applicatifs et sélectionnant un accès, selon une première position de sélection : - soit par l'intermédiaire de la deuxième interface (12A) de communication par le lien (14) radiofréquence ; - soit par l'intermédiaire de la première interface (11A) de communication, pour communiquer au moins une donnée aux moyens (132) applicatifs, caractérisé en ce que des moyens (15) de contrôle du dispositif (10) électronique amovible sont reliés : - à la première interface (11A) de communication, pour communiquer au moins une donnée avec le premier dispositif (16) externe de communication, et - aux moyens (132) applicatifs par l'intermédiaire d'une interface (19A) de liaison, en ce que les moyens (15) de contrôle sont aptes à gérer et à accéder à au moins une donnée communiquée par le premier dispositif (16) externe de communication et/ou par les moyens (132) applicatifs,et en ce que les moyens (15) de contrôle sont aptes à détecter au moins une donnée d'activation issue du premier dispositif (16) externe de communication par l'intermédiaire de la première interface (11A) de communication et, en fonction de la détection de ladite au moins une donnée d'activation, à envoyer, par l'intermédiaire de l'interface (19A) de liaison, aux moyens (132) applicatifs, au moins un signal d'activation, ledit au moins un signal d'activation générant un basculement des moyens (134) de sélection depuis la première position de sélection vers une deuxième position de sélection, la deuxième position de sélection étant distincte de la première position de sélection. 2. Dispositif (10) électronique amovible selon la 1, caractérisé en ce que l'accès aux moyens (132) applicatifs par l'intermédiaire de la première interface (11A) de communication s'effectue en outre par l'intermédiaire de l'interface (19A) de liaison. 3. Dispositif (10) électronique amovible selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que la donnée d'activation est détectée par les moyens (15) de contrôle grâce à au moins une caractéristique choisie parmi un format caractéristique des données, un contenu caractéristique des données, une adresse caractéristique des données. 4. Dispositif (10) électronique amovible selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens (15) de contrôle sont aptes à détecter au moins une donnée de désactivation issue du premier dispositif (16) externe de communication par l'intermédiaire de la première interface (11A) de communication et, en fonction de la détection de la donnée de désactivation, à interrompre l'envoi du signal d'activation, l'interruption de l'envoi du signal d'activation générant un basculement des moyens (134) de sélection depuis la deuxième position de sélection vers la première position de sélection. 24 5. Dispositif (10) électronique amovible selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (15) de contrôle sont, en outre, reliés à des moyens (18) de mémorisation. 6. Dispositif (10) électronique amovible selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (15) de contrôle sont en outre aptes à gérer et à accéder à au moins une donnée mémorisée ou à mémoriser au sein des moyens (18) de mémorisation. 7. Dispositif (10) électronique amovible selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit au moins un signal d'activation comprend un signal (VCC) d'alimentation des moyens (132) applicatifs et/ou un signal (CLK) de séquencement des moyens (132) applicatifs et/ou un signal (RST) de redémarrage des moyens (132) applicatifs. 8. Dispositif (10) électronique amovible selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la première interface (11A) de communication est sélectionnée pour une durée prédéterminée. 9. Dispositif (10) électronique amovible selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (132) applicatifs sont inclus dans un composant (13) dédié à une application de contrôle d'accès à des moyens de transport. 25 10. Dispositif (16) externe de communication apte à communiquer avec le dispositif (10) électronique amovible selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le dispositif (16) externe de communication comprend un dispositif hôte dans lequel le dispositif (10) 30 électronique amovible est apte à être inséré, et en c:e que le dispositif hôte est pourvu de moyens de génération d'un signal d'activation actionnable par son utilisateur.20
G
G06,G07
G06K,G07C
G06K 19,G06K 7,G07C 9
G06K 19/07,G06K 7/00,G07C 9/00
FR2901944
A1
DISPOSITIF PERMETTANT D'AMELIORER LA LISIBILITE DES TELEPHONES PORTABLES
20,071,207
-1 La présente invention concerne un dispositif pour améliorer la lisibilité des téléphones portables, des appareils assimilés, ceci en agrandissant les surfaces dédiées aux écrans et aux commandes. Ces commandes sont généralement placées au dessous de l'écran, sinon on a essayé d'en augmenter la surface avec des modèles se dépliant à l'ouverture. Cela ne résout que partiellement la problématique suivante : plus les téléphones peuvent être miniaturisés, plus on leur demande de fonctions, et plus il y a la nécessité de disposer de commandes différentes. Le dispositif, selon l'invention, permet d'améliorer cette situation. Il comporte en effet selon une première caractéristique un élément repliable dans un logement intégré au boîtier et formant éventail une fois déplié. Les commandes sont placés sur/ ou intégrées à cette forme en éventail, capable de se déployer suivant le besoin. Selon un mode particulier de réalisation, la commande du déploiement peut être obtenue par la simple poussée digitale de la partie éventail hors de son logement, au moyen d'un bouton y glissant sous la pression et entraînant le complexe éventail Selon un mode de réalisation encore lié aux évolutions technologiques pour sa réalisation, il peut y avoir inversion des rôles : les commandes sur le boîtier, l'écran sur l'éventail Les dessins annexés illustrent l'invention La figure 1 représente le boîtier de face avec l'éventail replié La figure 2 représente le même avec l'éventail déplié La figure 3 représente une coupe du dispositif à demi-replié En référence à ces dessins, le dispositif comporte un boîtier plein écran (1), intégrant un logement (2), celui-ci dédié à un éléments formant un complexe éventail (3) sur lequel sont placées/ou intégrées les commandes Le dispositif est particulièrement destiné à une production industrielle de masse35
The device has an element folded up in a housing (2) that is integrated to a case i.e. full-screen, where the element forms a complex array (3) once left from the housing. Controls are placed on/or integrated to the array, where the controls are deployed by a simple digital push of the array outside the housing by using a sliding button and driving of the array.
1) Dispositif pour améliorer la visibilité des téléphones portables, des appareils assimilés, ceci en agrandissant les surfaces dédiées aux écrans et aux commandes, caractérisé en ce qu'il comprends un élément formant un complexe éventail (3) replié dans un logement (2) intégré au boîtier (1) et formant éventail une fois sorti de ce logement 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les commandes sont placées sur/ou intégrées à cette forme en éventail, capable de se déployer suivant le besoin
H
H04
H04M
H04M 1
H04M 1/22
FR2901406
A1
PROCESSUS D'AMELIORATION DE LA FORMATION D'UN COUVERCLE DE LIGNE EN CUIVRE
20,071,123
Un procédé courant de formation de lignes métalliques est connu en tant que damasquinage . Généralement, ce processus implique la formation d'une ouverture dans l'entre-couche diélectrique, qui sépare les couches de métallisation espacées verticalement. L'ouverture est typiquement formée en utilisant des techniques lithographiques et d'attaque classiques. Dès qu'une ouverture est formée, celle-ci est remplie de cuivre ou d'alliage de cuivre pour former une ligne métallique et/ou un trou d'interconnexion. L'excédent de matériau métallique sur la surface de l'entre-couche diélectrique est ensuite retiré grâce au polissage chimico-mécanique (PCM). Bien que le cuivre ait une faible résistivité et une fiabilité élevée, il souffre toujours de problèmes de fiabilité en matière d'électromigration (EM) et de migration des contraintes dans la mesure où les géométries continuent à diminuer et les densités de courant augmentent. Plusieurs approches sont ainsi explorées pour résoudre ces problèmes. La figure 1 illustre une structure d'interconnexion classique. Deux lignes en cuivre 2 et 4 sont formées adjacentes l'une à l'autre et sont isolées de la couche diélectrique à faible k 14 grâce à des couches barrières de diffusion 6 et 8, respectivement. Les couvercles métalliques 10 et 12, qui sont typiquement formés de matériaux souffrant moins d'électromigration, sont formés sur des lignes en cuivre 2 et 4, respectivement. La formation de couvercles métalliques augmente considérablement la fiabilité du circuit intégré en réduisant la migration en surface des lignes en cuivre. On a découvert que dans des conditions de contrainte, le temps moyen entre pannes (MTTF) de la structure d'interconnexion illustrée peut être dix fois supérieur à celui d'une structure d'interconnexion n'ayant aucun couvercle métallique. Une partie de la raison de cette amélioration est la réduction d'électromigration. Avec les couvercles métalliques, la formation de vide induit par les contraintes est également considérablement réduite. Cependant, l'introduction de couvercles métalliques génère un autre problème. Des couvercles métalliques sont typiquement formés sur des lignes en cuivre, ce qui augmente la hauteur des matériaux conducteurs. Par exemple, la formation des couvercles métalliques 10 et 12 augmente la hauteur des matériaux conducteurs de H' à H. La capacité parasite entre les lignes en cuivre 2 et 4 (ainsi que les matériaux conducteurs entourant les lignes en cuivre 2 et 4) forme un condensateur parasite, et la capacité est proportionnelle à la zone en coupe transversale des lignes 2 et 4. En conséquence, la formation de couvercles métalliques pousse la capacité parasite à être H/H' fois égale à la capacité dépourvue de formation de couvercles métalliques. En conséquence, le retard RC du circuit intégré augmente. Un effet supplémentaire provoqué par la formation des couvercles métalliques 10 et 12 est l'augmentation d'un courant de fuite. De façon classique, les couvercles métalliques 10 et 12 s'étendent à partir des lignes en cuivre 2 et 4 sur les bords supérieurs des couches barrières de diffusion 6 et 8. Ceci augmente le courant de fuite entre les couvercles métalliques 10 et 12, partiellement à cause de la conductivité élevée des couvercles métalliques 10 et 12 par rapport à la conductivité des couches barrières de diffusion 6 et 8. Afin de réduire la capacité parasite et le courant de fuite entre les caractéristiques conductrices voisines, un nouveau procédé de formation de structures d'interconnexion est requis. Résumé de l'invention Selon un aspect de la présente invention, un procédé de formation d'un circuit intégré inclut la fourniture d'un substrat à semi-conducteur, la formation d'une couche diélectrique à faible k sur le substrat à semi-conducteur, la formation d'une ouverture s'étendant à partir d'une surface supérieure de la couche diélectrique à faible k dans la couche diélectrique à faible k, la formation d'une couche barrière de diffusion dans l'ouverture recouvrant la couche diélectrique à faible k dans l'ouverture dans laquelle la couche barrière de diffusion a un bord supérieur sensiblement au niveau d'une surface supérieure de la couche diélectrique à faible k, le remplissage d'une ligne en cuivre dans l'ouverture, l'évidement d'une surface supérieure de la ligne en cuivre, et la formation d'un couvercle métallique sur la ligne en cuivre en utilisant un procédé de dépôt sélectif dans lequel le couvercle métallique est uniquement formé sensiblement à l'intérieur d'une région située directement au-dessus de la ligne en cuivre. Selon un autre aspect de la présente invention, un procédé de formation d'un circuit intégré inclut la fourniture d'un substrat à semi-conducteur, la formation d'une couche diélectrique à faible k sur le substrat à semi-conducteur, la formation d'une ouverture s'étendant à partir d'une surface supérieure de la couche diélectrique à faible k dans la couche diélectrique à faible k, la formation d'une couche barrière de diffusion dans l'ouverture et le recouvrement de la couche diélectrique à faible k dans l'ouverture, le remplissage du cuivre dans l'ouverture, la planarisation du cuivre pour former une ligne en cuivre, l'oxydation d'une couche supérieure de la ligne en cuivre pour former une couche d'oxyde de cuivre, le retrait de la couche d'oxyde de 4 cuivre, et la formation d'une couche métallique sur la ligne en cuivre. Selon encore un autre aspect de la présente invention, un circuit intégré inclut un substrat à semi-conducteur, une couche diélectrique à faible k sur le substrat à semi- conducteur, une première ouverture dans la couche diélectrique à faible k, et une première couche barrière de diffusion dans la première ouverture et de revêtement de la couche diélectrique à faible k dans la première ouverture, dans lequel la première couche barrière de diffusion a une partie inférieure connectée aux parties de paroi latérale, et dans lequel les parties de paroi latérale ont des surfaces supérieures proches d'une surface supérieure de la couche diélectrique à faible k. Le circuit intégré inclut en outre le remplissage de la première ouverture par une ligne conductrice, moyennant quoi la ligne conductrice a une surface supérieure inférieure aux surfaces supérieures des parties de paroi latérale de la couche barrière de diffusion, et un couvercle métallique sur la ligne conductrice et uniquement à l'intérieur d'une région située directement sur la ligne conductrice. Selon encore un autre aspect de la présente invention, un circuit intégré inclut un substrat à semi-conducteur, une couche diélectrique à faible k sur le substrat à semi- conducteur, une couche barrière de diffusion, un couvercle métallique, une ligne en cuivre dans la couche diélectrique à faible k, dans lequel la ligne en cuivre est entourée par la couche barrière de diffusion à partir des côtés et du fond et par le couvercle métallique à partir du dessus, et dans lequel la ligne en cuivre a une surface supérieure inférieure à un bord supérieur de la couche barrière de diffusion. Le couvercle métallique est sensiblement limité à une région située directement au-dessus de la ligne en cuivre, et n'est pas étendue à une région située directement au-dessus du bord supérieur de la couche barrière de diffusion. Selon encore un autre aspect de la présente invention, un circuit intégré inclut un substrat à semi-conducteur, une couche diélectrique à faible k sur le substrat à semi-conducteur, une première ligne en cuivre dans la couche diélectrique à faible k, et une première couche barrière de diffusion séparant la première ligne en cuivre et la couche diélectrique à faible k à partir des côtés et du fond, dans lequel une surface supérieure de la première ligne en cuivre est évidée à partir d'un bord supérieur de la première couche barrière de diffusion pour former un premier évidement. Le circuit intégré inclut, en outre, un premier couvercle métallique recouvrant et remplissant au moins partiellement le premier évidement, dans lequel le premier couvercle métallique est sensiblement à l'intérieur d'une région située directement au-dessus de la première ligne en cuivre, une deuxième ligne en cuivre dans la couche diélectrique à faible k, une deuxième couche barrière de diffusion séparant la deuxième ligne en cuivre et la couche diélectrique à faible k à partir des côtés et du fond, dans lequel une surface supérieure de la deuxième ligne en cuivre est évidée à partir d'un bord supérieur de la deuxième couche barrière de diffusion pour avoir un deuxième évidement, et dans lequel les première et deuxième couches barrières de diffusion ont un espacement, et une deuxième couche métallique recouvrant et remplissant au moins partiellement le deuxième évidement, dans lequel le deuxième couvercle métallique est sensiblement à l'intérieur d'une région située directement au-dessus de la deuxième ligne en cuivre. Les caractéristiques avantageuses de la présente invention incluent des capacités parasites et des courants de fuite réduits. Brève description des dessins Pour une compréhension plus complète de la présente invention, et de ses avantages, on fait à présent référence aux descriptions suivantes prises conjointement avec les dessins joints, parmi lesquels : la figure 1 illustre une structure d'interconnexion classique, dans laquelle des couvercles métalliques s'étendent sur les bords supérieurs des couches barrières de diffusion respectives ; les figures 2 à 7C sont des vues en coupe transversale des étages intermédiaires dans la fabrication d'un mode de réalisation préféré, et la figure 8 illustre un mode de réalisation d'une structure à double damasquinage de la présente invention. Description détaillée des modes de réalisation illustratifs La fabrication et l'utilisation des modes de réalisation préférés actuellement sont traitées en détail ci-dessous. Cependant, il faut noter que la présente invention fournit de nombreux concepts innovants applicables pouvant être réalisés dans une grande variété de contextes spécifiques. Les modes de réalisation spécifiques traités illustrent simplement des moyens spécifiques permettant de fabriquer et d'utiliser la présente invention, et ne limitent pas la portée de l'invention. Les figures 2 à 7C sont des vues en coupe transversale d'étages intermédiaires dans la fabrication d'un mode de réalisation préféré de la présente invention. La figure 2 illustre la formation de tranchées 22 et 24 dans une couche diélectrique 20. Dans le mode de réalisation préféré, la couche diélectrique 20 est une couche diélectrique intermécanique (IMD) ayant une constante diélectrique (valeur k) inférieure à environ 3,5. La couche diélectrique à faible k 20 contient, de préférence, de l'azote, du carbone, de l'hydrogène, de l'oxygène, du fluor, et des combinaisons de ceux-ci. Les matériaux exemplaires incluent un verre de silice non dopé (USG), un verre de silice fluoré (FSG), et similaire. En outre, la valeur k de la couche diélectrique à faible k 20 peut être inférieure à environ 2,5 (dénommée ainsi couche diélectrique à k extrêmement faible). Une couche diélectrique 21, qui agit en tant que couche d'arrêt de polissage chimico-mécanique (PCM), est formée sur la couche diélectrique 20. De préférence,' la couche d'arrêt PCM 21 comprend un matériau choisi parmi le nitrure de silicium, l'oxynitrure de silicium, les oxydes, les oxydes dopés en carbone, les tétraéthylorthosilicates (TEOS) et des combinaisons de ceux-ci. Le procédé de formation préféré est le dépôt chimique en phase gazeuse assisté par plasma (PECVD). Cependant, d'autres procédés utilisés couramment tels que le CVD de plasma haute densité (HDPCVD), le CVD de couche atomique (ALCVD), et similaire peuvent également être utilisés. Dans un mode de réalisation exemplaire, dans lequel la couche d'arrêt PCM 21 comprend du nitrure de silicium ou du carbure de silicium, la formation est de préférence réalisée dans une chambre dans laquelle des précurseurs gazeux tels que le silane (SiH4) et l'ammoniac (NH3) sont introduits pour une réaction chimique. La figure 3 illustre une formation de couverture d'une couche barrière de diffusion 28, qui recouvre les parois latérales et les fonds des tranchées 22 et 24. La couche barrière de diffusion 28 est de préférence formée d'un matériau comprenant le titane, le nitrure de titane, le tantale, le nitrure de tantale, le ruthénium, le nitrure de ruthénium, le composé de titane, le composé de tantale, et des combinaisons de ceux-ci. Les procédés de formation préférés incluent le dépôt physique en phase gazeuse (PVD), le dépôt de couche atomique (ALD), et d'autres procédés utilisés couramment. En faisant référence à la figure 4, une couche de germe (non montrée) qui inclut, de préférence, du cuivre ou des alliages de cuivre, est formée sur une couche barrière de diffusion 28. Un matériau conducteur 30 est ensuite rempli dans des souilles 22 et 24, en utilisant de préférence le placage. Le matériau conducteur 30 comprend de préférence du cuivre ou des alliages de cuivre, bien que d'autres matériaux tels que l'aluminium, le tungstène, l'argent, et des combinaisons de ceux-ci, puissent également être utilisés. En faisant référence à la figure 5, un PCM est réalisé pour retirer tout excédent de matériau, et la surface supérieure du matériau conducteur 30 est réduite jusqu'à atteindre le niveau d'une surface supérieure de la couche diélectrique à faible k 20 (ou une surface supérieure de la couche d'arrêt PCM 21 si elle existe). Dans le cas où la couche d'arrêt PCM 21 existe, le PCM s'arrête au niveau de la couche d'arrêt PCM 21. En conséquence, les couches barrières de diffusion 40 et 42 et les lignes conductrices 32 et 34 sont formées. Tout au long de la description, les lignes conductrices 32 et 34 sont dénommées selon une autre possibilité lignes en cuivre 32 et 34, bien qu'elles puissent inclure d'autres matériaux conducteurs. En faisant référence à la figure 6, les lignes en cuivre 32 et 34 sont évidées de préférence pour former des évidements 44 et 46, qui ont de préférence une profondeur comprise entre environ 100 Â et environ 300 Â, et davantage de préférence comprise entre environ 100 Â et environ 200 Â. Typiquement, après le processus PCM, la surface supérieure des lignes en cuivre 32 et 34 tendent à avoir une couche d'oxyde de cuivre naturel 38 (se référer à la figure 5), dû à l'exposition des lignes en cuivre dans un environnement contenant de l'oxygène. La couche d'oxyde de cuivre 38 est ensuite retirée en utilisant un acide, et ainsi les évidements 44 et 46 sont formés. Cependant, l'épaisseur de la couche d'oxyde de cuivre en surface formée naturellement 38 peut être supérieure ou inférieure à la profondeur souhaitée des évidements. Lorsque l'épaisseur de la couche d'oxyde de cuivre 38 est inférieure à ce que l'on souhaite, cette épaisseur est augmentée de préférence en oxydant les lignes métalliques 32 et 34 dans un environnement contenant de l'oxygène, par exemple, dans une chambre à plasma, en utilisant du plasma d'oxygène ou du plasma en aval. La couche d'oxyde de cuivre 38 est ensuite retirée dans un processus de nettoyage humide, par exemple, en utilisant du H2SO4, de l'acide citrique et un agent mouillant. Ce mode de réalisation (formation d'une couche d'oxyde de cuivre 38, puis retrait d'une couche d'oxyde 38) est avantageux par rapport au procédé d'attaque directe des lignes métalliques 32 et 34 pour former des évidements. La raison est que l'épaisseur de la couche d'oxyde est plus contrôlable, dans la mesure où après qu'une couche d'oxyde ayant une certaine épaisseur est formée, le processus pour une oxydation supplémentaire de lignes métalliques sous-jacentes 32 et 34 est ralenti du fait que les atomes/ions d'oxygène nécessitent à présent de pénétrer dans la couche d'oxyde avant d'atteindre les lignes métalliques 32 et 34. Au contraire, si l'épaisseur de la couche d'oxyde de cuivre 38 est supérieure à ce que l'on souhaite, seule une partie supérieure de la couche d'oxyde de cuivre 38 est retirée, et la partie inférieure de la couche d'oxyde de cuivre 38 est réduite en cuivre. Le processus de réduction peut également être réalisé comme processus de nettoyage pour retirer l'oxyde de cuivre formé naturellement. Comme ceci est connu dans l'art, la résistance de la couche des lignes en cuivre 32 et 34 est proportionnelle à leur hauteur. En conséquence, il est souhaitable de trop évider les lignes en cuivre 32 et 34 de manière à provoquer une réduction de la résistance de couche. Une réaction de réduction est ainsi réalisée pour réduire l'oxyde restant en cuivre. La réaction de réduction est de préférence réalisée dans une solution de réduction en utilisant un procédé sans courant ou un procédé électrolytique. Pour la réduction sans courant, la solution de réduction inclut, de préférence, un composé de borane cyclique. Les exemples de tels composés de borane cyclique incluent le borane-morpholine, le borane-pipéridine, le borane-pyridine, le borane-pipérazine, le borane de 2,6-lutidine, le borane de N,N-diéthylaniline, le borane de 4-méthylmorpholine, le borane de 1,4-oxathiane, et des combinaisons de ceux-ci. Dans d'autres modes de réalisation, les solutions de réduction incluent, sans s'y limiter, le diméthylamineborane (DMAB), le diéthylamine-borane, le borane-morpholine, et des combinaisons de ceux-ci. Dans encore d'autres modes de réalisation, les solutions de réduction peuvent inclure l'ammonium, l'alcali, les borohydrides de métal alcalino- terreux, les hypophosphites, les sulfites, les bisulfites, les hydrosulfites, les métabisulfites, les dithionates, les tétrathionates, les thiosulfates, les thio-urées, les hydrazines, les hydroxylamines, les aldéhydes (incluant le formaldéhyde et le glyoxal), l'acide glyoxylique, les sucres réducteurs, et des combinaisons de ceux-ci. Selon une autre possibilité, l'action de réduction peut être réalisée en utilisant un procédé électrolytique, en appliquant un courant électrique, dans lequel la réduction de l'oxyde de cuivre en cuivre métallique est réalisée dans une solution à base d'alcalin contenant, par exemple, le LiOH ou le KOH. La figure 7A illustre des couvercles métalliques 48 et 50 formées sur les lignes conductrices 32 et 34, respectivement. Les couvercles métalliques 48 et 50 comprennent, de préférence, des matériaux tels que le cobalt, le nickel, le tungstène, le molybdène, le silicium, le zinc, le chrome, le bore, le phosphore, l'azote, et des combinaisons de ceux-ci. Les couvercles métalliques 48 et 50 peuvent également être des couches composites comprenant plus d'une couche, dans lesquelles chacune des couches inclut au moins l'un des matériaux mentionnés ci-dessus. L'épaisseur préférée des couvercles métalliques 48 et 50 est comprise, de préférence, entre environ 25 Â et environ 250 Â, et davantage de préférence entre 100 Â et environ 200 Â. Dans le mode de réalisation préféré, les couvercles métalliques 48 et 50 sont formés par un dépôt autocatalytique et sont formés sélectivement uniquement sur les surfaces exposées des lignes en cuivre 32 et 34, respectivement. Une caractéristique avantageuse de la formation sélective de couvercles métalliques 48 et 50 est que les surfaces supérieures des couvercles métalliques 48 et 50 peuvent être déposées à un niveau supérieur, égal ou inférieur à celui des couches barrières de diffusion respectives 40 et 42, en fonction des préférences de conception. Le dépôt autocatalytique est, de préférence, réalisé, par exemple, en utilisant un liquide de placage contenant des ions cobalt, un agent complexant, un tampon pH, un agent d'ajustement du pH, et un alkylamine- borane comme agent réducteur. En fonction de la composition préférée des couvercles métalliques 48 et 50, le liquide de placage peut contenir en outre des métaux réfractaires (point de fusion élevé) tels que les ions tungstène et les ions molybdène. Les ions cobalt contenus dans le liquide de placage peuvent être fournis à partir d'un sel de cobalt, par exemple, le sulfate de cobalt, le chlorure de cobalt ou l'acétate de cobalt. D'autres composants souhaités préférés dans les couvercles métalliques 48 et 50 sont également inclus dans le liquide de placage sous la forme d'ions. La structure formée dans les étapes mentionnées précédemment est immergée dans le liquide de placage, dans lequel la température du liquide de placage est, de préférence, dans une plage comprise entre environ 30 C et environ 90 C. Dans le mode de réalisation préféré, les couvercles métalliques 48 et 50 sont formés sélectivement uniquement sur les lignes en cuivre respectives 32 et 34, mais non sur des bords supérieurs des couches barrières de diffusion 40 et 42 et de la couche diélectrique 20. Ceci peut être atteint en utilisant un catalyseur sans palladium, ce qui permet un dépôt autocatalytique direct. Dans d'autres modes de réalisation, les couvercles métalliques 48 et 50 peuvent être formés par dépôt d'une couche de couvercle métallique en utilisant des techniques communes telles que le PVD, la pulvérisation, et l'ALD, puis l'attaque de la couche de couvercle métallique pour former des couvercles métalliques 48 et 50. Lors de la formation de couvercles métalliques 48 et 50, à cause de variations du processus, une petite quantité de matériaux de couvercle métallique peut être formée de façon non souhaitable sur les bords supérieurs des couches barrières de diffusion 40 et 42, et ainsi un nettoyage après la mise en place du couvercle est réalisé pour retirer les parties non souhaitées. Par exemple, un processus d'attaque peut être réalisé pour retirer les parties de couvercle métallique 48 et 50 sur les couches barrières 40 et 42, de telle sorte que seules les parties dans les évidements sont laissées. Selon une autre possibilité, un processus PCM peut être réalisé. Dans le mode de réalisation préféré, afin d'atteindre des résultats optimums, les surfaces supérieures des couches de couvercle métallique 48 et 50 sont mises à niveau avec les bords supérieurs des couches barrières de diffusion 40 et 42 et la couche d'arrêt PCM 21 (ou la surface supérieure de la couche diélectrique à faible k 20 si aucune couche d'arrêt PCM 21 n'est formée). Cependant, les surfaces supérieures des couvercles métalliques 48 et 50 peuvent être supérieures ou inférieures aux surfaces supérieures des couches barrières de diffusion 40 et 42, comme cela est illustré sur les figures 7B et 7C. La différence D' est de préférence inférieure à environ 50 A. Comme cela est connu dans l'art, les courants de fuite et la capacité parasite sont plus significatifs lorsque les lignes en cuivre sont proches les unes des autres. Les modes de réalisation préférés sont donc utilisés, de préférence, pour des schémas denses. Par exemple, si l'espacement S2 (se référer à la figure 7A) est inférieur à environ 0,9 pm, et plus particulièrement inférieur à environ 0,4 pm, et encore davantage de préférence inférieur à environ 0,2 pm, le mode de réalisation préféré s'applique. Selon une autre possibilité, la décision de l'application ou non du mode de réalisation préféré est déterminée par l'espacement relatif. Si un rapport d'espacement S2 à une largeur W de la ligne en cuivre (incluant la couche barrière de diffusion 40) est inférieure à environ 10, le mode de réalisation préféré est de préférence appliqué. Si le rapport est inférieur à environ un, le mode de réalisation préféré est davantage de préférence utilisé. D'autre part, si le rapport est supérieur à environ 10, l'application ou non du processus de la présente invention est une décision de conception, et d'autres facteurs tels que le coût doivent être pris en considération. Dans les modes de réalisation fournis dans les paragraphes précédents, un processus à damasquinage unique est traité pour expliquer les concepts du mode de réalisation préféré. Un spécialiste de la technique réalise que l'enseignement est facilement disponible pour des processus à double damasquinage. La figure 8 illustre une structure d'interconnexion comprenant des structures à double damasquinage. De façon similaire, dans ce mode de réalisation, les couvercles métalliques 60 et 62 sont formés, de préférence, uniquement sur des lignes en cuivre respectives 64 et 67, et non sur les couches barrières de diffusion 66 et 68. Un spécialiste de la technique réalise les étapes de formation correspondantes. En utilisant les modes de réalisation préférés de la présente invention, les capacités parasites ainsi que les courants de fuite des structures d'interconnexion peuvent être réduits. Bien que la présente invention et ses avantages aient été décrits en détail, il faut comprendre que plusieurs changements, substitutions et modifications peuvent être effectués sans s'éloigner de l'esprit et de la portée de la présente invention, tels que définis dans les revendications jointes. En outre, la portée de la présente invention ne vise pas à être limitée aux modes de réalisation particuliers du processus, à la machine, à la fabrication et à la composition de matière, aux moyens, procédés et étapes décrits dans la présente description. Comme le notera facilement une personne ayant une connaissance ordinaire de la technique à partir de la description de la présente invention, les processus, machines, fabrication, compositions de matière, moyens, procédés, ou étapes, existant actuellement ou devant être mis au point ultérieurement, qui réalisent sensiblement la même fonction ou atteignent sensiblement le même résultat que les modes de réalisation correspondants décrits dans le présent document peuvent être utilisés selon la présente invention. En conséquence, les revendications jointes visent à inclure dans leur portée ces processus, machines, fabrication, compositions de matière, moyens, procédés ou étapes
Un circuit intégré inclut un substrat à semi-conducteur, une couche diélectrique à faible k au-dessus du substrat à semi-conducteur, une première ouverture dans la couche diélectrique à faible k, et une première couche barrière de diffusion dans la première ouverture recouvrant la couche diélectrique à faible k dans la première ouverture, dans lequel la première couche barrière de diffusion a une partie inférieure connectée aux parties de paroi latérale, et dans lequel les parties de paroi latérale ont des surfaces supérieures proches d'une surface supérieure de la couche diélectrique à faible k. Le circuit intégré inclut en outre une ligne conductrice remplissant la première ouverture, dans laquelle la ligne conductrice a une surface supérieure qui est inférieure aux surfaces supérieures des parties de paroi latérale de la couche barrière de diffusion, et un couvercle métallique sur la ligne conductrice et uniquement à l'intérieur d'une région située directement au-dessus de la ligne conductrice.
1. Procédé de formation d'un circuit intégré, le procédé comprenant : - la fourniture d'un substrat à semi-conducteur ; - la formation d'une couche diélectrique à faible k sur le substrat à semi-conducteur ; - la formation d'une ouverture s'étendant à partir d'une surface supérieure de la couche diélectrique à faible k dans la couche diélectrique à faible k ; - la formation d'une couche barrière de diffusion dans l'ouverture recouvrant la couche diélectrique à faible k dans l'ouverture, dans laquelle la couche barrière de diffusion a un bord supérieur sensiblement au niveau d'une surface supérieure de la couche diélectrique à faible k ; - le remplissage d'une ligne en cuivre dans l'ouverture ; - l'évidement d'une surface supérieure de la ligne en cuivre ; et - la formation d'un couvercle métallique sur la ligne en cuivre, en utilisant un procédé de dépôt sélectif, dans lequel le couvercle métallique est uniquement formé sensiblement à l'intérieur d'une région située directement au-dessus de la ligne en cuivre. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le couvercle métallique a une surface supérieure qui est supérieure ou inférieure au bord supérieur de la couche barrière de diffusion. 3. Procédé selon la 2, dans lequel l'étape d'évidement de la surface supérieure de la ligne en cuivre comprend : - l'oxydation de la surface supérieure de la ligne en cuivre pour former une couche d'oxyde de cuivre ; et - le retrait de la couche d'oxyde de cuivre de la surface supérieure de la ligne en cuivre. 4. Procédé selon la 3, dans lequel l'étape d'oxydation de la surface supérieure de la ligne en cuivre comprend l'oxydation du plasma d'oxygène. 5. Procédé selon la 1, comprenant en outre la réduction en cuivre d'une couche d'oxyde de cuivre sur la surface supérieure de la ligne en cuivre. 6. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape de formation du couvercle métallique est réalisée en utilisant un dépôt autocatalytique. 7. Procédé selon la 6, dans lequel le dépôt autocatalytique est dépourvu de catalyseurs de palladium. 8. Procédé selon la 1, dans lequel la barrière de diffusion a un espacement par rapport à une couche barrière de diffusion supplémentaire d'une ligne en cuivre voisine, et dans lequel un rapport de l'espacement à une largeur combinée de la ligne en cuivre et de la couche barrière de diffusion est inférieur à environ un. 9. Procédé de formation d'un circuit intégré, le procédé comprenant : - la fourniture d'un substrat à semi-conducteur ;- la formation d'une couche diélectrique à faible k sur le substrat à semi-conducteur ; - la formation d'une ouverture s'étendant à partir d'une surface supérieure de la couche diélectrique à faible k 5 dans la couche diélectrique à faible k ; - la formation d'une couche barrière de diffusion dans l'ouverture et le recouvrement de la couche diélectrique à faible k dans l'ouverture ; - le remplissage de cuivre dans l'ouverture ; 10 - la planarisation du cuivre pour former une ligne en cuivre ; - l'oxydation d'une couche supérieure de la ligne en cuivre pour former une couche d'oxyde de cuivre ; - le retrait de la couche d'oxyde de cuivre ; et 15 - la formation d'un couvercle métallique sur la ligne en cuivre. 10. Procédé selon la 9, comprenant en outre la formation d'une couche d'arrêt de polissage chimicomécanique (PCM) sur la couche diélectrique à faible k avant 20 l'étape de formation de l'ouverture, dans lequel après l'étape de planarisation du cuivre, un bord supérieur de la couche barrière de diffusion est mis à niveau avec une surface supérieure de la couche d'arrêt PCM. 11. Procédé selon la 9, dans lequel le 25 couvercle métallique est formé en utilisant un dépôt autocatalytique à l'aide de catalyseurs dépourvus de palladium, et dans lequel le couvercle métallique est uniquement à l'intérieur d'une région située directement au-dessus de la ligne en cuivre. 12. Procédé selon la 9, dans lequel après l'étape de planarisation du cuivre, les parties horizontales de la couche barrière de diffusion sont retirées. 13. Procédé selon la 9, dans lequel l'étape 5 d'oxydation de la couche supérieure de la ligne en cuivre comprend l'oxydation du plasma d'oxygène. 14. Procédé selon la 9, comprenant en outre, avant l'étape de formation de la couche métallique, la réduction en cuivre d'une couche d'oxyde de cuivre sur une 10 surface supérieure de la ligne en cuivre. 15. Procédé selon la 14, dans lequel l'étape de réduction est réalisée dans une solution de réduction comprenant un composé de borane cyclique choisi dans le groupe consistant essentiellement en du borane-morpholine, 15 du borane-pipéridine, du borane-pyridine, du boranepipérazi.ne, du borane de 2,6-lutidine, du borane de N,N-diéthylaniline, du borane de 4-méthylmorpholine, et du borane de 1,4-oxathiane, et des combinaisons de ceux-ci, et dans lequel la solution de réduction comprend, en outre, un 20 réducteur choisi dans le groupe consistant essentiellement en le diméthylamine-borane (DMAB), le diéthylamine-borane, le borane-morpholine et des combinaisons de ceux-ci. 16. Procédé selon la 14, dans lequel l'étape de réduction est réalisée dans une solution de réduction 25 comprenant un réducteur choisi dans le groupe consistant essentiellement en l'ammonium, l'alcali, les borohydrides de métal alcalino-terreux, les hypophosphites, les sulfites, les bisulfites, les hydrosulfites, les métabisulfites, les dithionates, les tétrathionates, les thiosulfates, les thio- 30 urées, les hydrazines, les hydroxylamines, les aldéhydes (incluant le formaldéhyde et le glyoxal), l'acide21 glyoxylique, les sucres réducteurs, et des combinaisons de ceux-ci. 17. Procédé selon la 14, dans lequel l'étape de réduction est réalisée en appliquant un courant dans une 5 solution à base d'alcalin. 18. Procédé selon la 9, dans lequel le couvercle métallique a une surface supérieure qui est supérieure ou inférieure au bord supérieur de la couche barrière de diffusion. 10
H
H01
H01L
H01L 21
H01L 21/768
FR2891335
A1
REDUCTEUR DE VITESSE POUR BATTANT
20,070,330
DESCRIPTION La présente invention a pour objet un dispositif pour réduire la vitesse en rotation d'un moteur afin de l'adapter à l'ouverture et la fermeture d'un battant motorisé. Il existe de nombreux réducteurs qui remplissent la fonction, avec chacun des inconvénients de coût, ou dimensionnels. Le plus souvent, il s'agit de réducteurs existants, lesquels sont prévus pour réduire la vitesse sans aucune limite de nombre de tours à faire effectuer à l'arbre de sortie. Bien entendu, ces dispositifs remplissent la fonction de réduction de vitesse mais leurs dimensions et leur coût ne sont pas en adéquation avec l'objectif recherché qui est un encombrement réduit, un rapport entre vitesse d'entrée et vitesse de sortie très important, et un faible coût de revient. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients tout en proposant une solution simple et peu coûteuse. Le dispositif selon l'invention est un réducteur de vitesse prévu pour être adapté à toute rotation nécessitant une course rotative limitée en nombre de tours, voire inférieure à un tour, tels des volets battants, des portails battants ou tout autre objet ou assemblage mécanique devant être mis en rotation, un tel dispositif mu par un moyen de motorisation dont l'arbre de sortie moteur Ar est accouplé au dispositif réducteur de vitesse est caractérisé en ce que l'arbre de sortie moteur Ar ou un renvoi de celui-ci prévu à cet effet du moyen de motorisation appelé moteur M est accouplé longitudinalement à une tige filetée T pourvue d'un écrou E, contenu dans un tube H fixe en translation par rapport à la tige filetée T et libre en rotation autour de l'axe AX longitudinal de la tige filetée, tube H usiné d'au moins une lumière hélicoïdale Lh pratiquée dans la paroi dudit tube H, laquelle coopère avec une excroissance Ex de l'écrou E, le contact de l'excroissance Ex avec la tranche de la lumière hélicoïdale Lh engendre, lors de la translation de l'écrou E sous l'action de la rotation de la tige filetée T par le moyen de motorisation, la circulation longitudinale de l'écrou E sur l'axe AX de la tige filetée et le déplacement en rotation du tube H autour de l'axe AX de la tige filetée T d'une amplitude rotative liée d'une part à la vitesse de rotation de la tige filetée T qui détermine la vitesse en translation de l'écrou E et d'autre part au pas de la lumière hélicoïdale H et de la tige filetée T. Dispositif du type plus particulièrement destiné à être intégré dans la structure d'un battant de portail caractérisé en ce que le dispositif selon l'invention est intégré dans une structure tubulaire C usinée d'une lumière longitudinale L qui reçoit l'extrémité de l'excroissance Ex de l'écrou E et en ce que le tube H se poursuit sur son extrémité opposée au moteur M par une partie avantageusement cylindrique Tr, saillante de l'extrémité de la structure tubulaire C et pourvue en partie terminale d'un usinage permettant son accouplement, un tel appareillage engendre, lors de la translation de l'écrou E sous l'action du moyen de motorisation un contact simultané de l'excroissance Ex de l'écrou E avec d'une part la tranche de la lumière longitudinale L et d'autre part la tranche de la lumière hélicoïdale Lh, ce qui provoque une rotation de la structure tubulaire C par rapport au tube H. Dispositif également caractérisé en ce que la fixation en rotation du tube H par l'intermédiaire de son extrémité avantageusement cylindrique Tr détermine la rotation de la structure tubulaire C et réciproquement, la fixation de la structure tubulaire C déterminant la rotation du tube H. Dispositif toujours caractérisé en ce que l'excroissance Ex de l'écrou E est circulaire et pourvue d'au moins une structure circulaire rotative telle un roulement à billes ou à 2 DESCRIPTION rouleaux, adaptée en dimensions afin de coopérer avec la tranche de la lumière hélicoïdale du tube H et de la lumière L longitudinale de la structure tubulaire C et de contribuer à réduire les frottements. Dispositif enfin caractérisé en ce que la structure tubulaire C intègre en plus du dispositif selon l'invention le moyen de motorisation avantageusement disposé et fixé sur une paroi intérieure et/ou une extrémité de ladite structure tubulaire C selon le type de motorisation retenue et ses contraintes de fixation, afin d'obtenir un produit fini prêt à l'utilisation. D'autres buts et avantages de l'invention apparaîtront mieux dans la description détaillée qui suit et qui se réfère aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple, et dans lesquels: La figure 1 est une perspective du dispositif selon l'invention. La figure 2 est une perspective de la partie du dispositif ou l'on voit l'écrou E, et son excroissance Ex, vissé sur la tige filetée T. La figure 3 est une perspective du dispositif avec la structure recouvrante C. Suivant un exemple de réalisation et se référant à la figure 2, un dispositif conforme à l'invention comprend une tige filetée T sur laquelle est vissé un écrou E, tige filetée accouplée à un moyen de motorisation appelé moteur M sur une de ces deux extrémités, afin d'entraîner celle-ci en rotation.. L'écrou E comprend une excroissance Ex perpendiculaire à l'axe de rotation AX de la tige filetée. Un tube H usiné d'une lumière hélicoïdale Lh (fig. 1) est monté sur la tige filetée T au dela de la liaison avec le moteur M, tube H fixé en translation par rapport à ladite tige filetée T et libre en rotation autour de l'axe AX. L'excroissance Ex de l'écrou E est calibrée afin de pénétrer dans la lumière hélicoïdale Lh et de faire saillie de celle-ci. L'extrémité opposée à la liaison avec le moteur M du tube H est terminée par un cylindre usiné d'une encoche permettant un accouplement. La mise en marche du moteur provoque la rotation de la tige filetée T qui provoque la translation de l'écrou E dont le contact de son excroissance Ex avec la tranche de la lumière hélicoïdale Lh du tube H engendre un déplacement rotatif dudit tube par rapport à l'axe AX d'une amplitude liée à la vitesse de la translation de l'écrou E, au pas de la lumière hélicoïdale Lh et à celui de la tige filetée T. Dans une version du type plus particulièrement destiné à être intégré dans la structure d'un battant de portail (fig. 3), le dispositif selon l'invention est incorporé dans un tube carré (C) usiné d'une lumière longitudinale L. L'excroissance Ex qui traverse le tube H dans la lumière hélicoïdale Lh fait saillie également dans la lumière longitudinale L. Le moteur M est fixé sur une extrémité du tube carré (C), l'autre extrémité étant réservée à la saillie de la terminaison du tube H usiné d'une encoche permettant un accouplement avec un organe extérieur. Nous avons ainsi réalisé un dispositif conforme à l'invention. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple. L'invention comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons, si celles-ci sont exécutées suivant son esprit et mises en oeuvre dans le cadre des revendications qui suivent
Le dispositif selon l'invention est un réducteur de vitesse adapté à l'ouverture/fermeture d'un battant motorisé.Le dispositif est composé d'une tige filetée T sur laquelle translate un écrou E dont une excroissance Ex pénètre dans la lumière hélicoïdale Lh d'un tube H monté sur ladite tige filetée T afin de provoquer une rotation dudit tube T par rapport à l'axe AX de la tige filetée T.
1) Dispositif réducteur de vitesse prévu pour être adapté à toute rotation nécessitant une course rotative limitée en nombre de tours, voire inférieure à un tour, tels des volets battants, des portails battants ou tout autre objet ou assemblage mécanique devant être mis en rotation, un tel dispositif mu par un moyen de motorisation dont l'arbre de sortie moteur (Ar) est accouplé au dispositif réducteur de vitesse est caractérisé en ce que l'arbre de sortie moteur (Ar) ou un renvoi de celuici prévu à cet effet du moyen de motorisation appelé moteur (M) est accouplé longitudinalement à une tige filetée (T) pourvue d'un écrou (E), contenu dans un tube (H) fixe en translation par rapport à la tige filetée (T) et libre en rotation autour de l'axe (AX) longitudinal de la tige filetée, tube (H) usiné d'au moins une lumière hélicoïdale (Lh) pratiquée dans la paroi dudit tube (H), laquelle coopère avec une excroissance (Ex) de l'écrou (E), le contact de l'excroissance (Ex) avec la tranche de la lumière hélicoïdale (Lh) engendre, lors de la translation de l'écrou (E) sous l'action de la rotation de la tige filetée (T) par le moyen de motorisation, la circulation longitudinale de l'écrou (E) sur l'axe (AX) de la tige filetée et le déplacement en rotation du tube (H) autour de l'axe (AX) de la tige filetée (T) d'une amplitude rotative liée d'une part à la vitesse de rotation de la tige filetée (T) qui détermine la vitesse en translation de l'écrou (E) et d'autre part au pas de la lumière hélicoïdale (H) et de la tige filetée (T). 2) Dispositif selon la 1 du type plus particulièrement destiné à être intégré dans la structure d'un battant de portail caractérisé en ce que le dispositif selon l'invention est intégré dans une structure tubulaire (C) usinée d'une lumière longitudinale (L) qui reçoit l'extrémité de l'excroissance (Ex) de l'écrou (E) et en ce que le tube (H) se poursuit sur son extrémité opposée au moteur (M) par une partie avantageusement cylindrique (Tr), saillante de l'extrémité de la structure tubulaire (C) et pourvue en partie terminale d'un usinage permettant son accouplement, un tel appareillage engendre, lors de la translation de l'écrou (E) sous l'action du moyen de motorisation un contact simultané de l'excroissance (Ex) de l'écrou (E) avec d'une part la tranche de la lumière longitudinale (L) et d'autre part la tranche de la lumière hélicoïdale (Lb), ce qui provoque une rotation de la structure tubulaire (C) par rapport au tube (H). 3) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que la fixation en rotation du tube (H) par l'intermédiaire de son extrémité avantageusement cylindrique (Tr) détermine la rotation de la structure tubulaire (C) et réciproquement, la fixation de la structure tubulaire (C) déterminant la rotation du tube (H). 4) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'excroissance (Ex) de l'écrou (E) est circulaire et pourvue d'au moins une structure circulaire rotative telle un roulement à billes ou à rouleaux, adaptée en dimensions afin de coopérer avec la tranche de la lumière hélicoïdale du tube (H) et de la lumière (L) longitudinale de la structure tubulaire (C) et de contribuer à réduire les frottements. 5) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que la structure tubulaire (C) intègre en plus du dispositif selon l'invention le moyen de motorisation avantageusement disposé et fixé sur une paroi intérieure et/ou une extrémité de ladite structure tubulaire (C) selon le type de motorisation retenue et ses contraintes de fixation, afin d'obtenir un produit fini prêt à l'utilisation.
F,E
F16,E05
F16H,E05F
F16H 25,E05F 15
F16H 25/00,E05F 15/00,E05F 15/12
FR2891069
A1
PROCEDE DE CONTROLE DU BON FONCTIONNEMENT D'UN CALCULATEUR
20,070,323
La présente invention est relative aux calculateurs exécutant en temps partagé, sous le contrôle de leurs systèmes d'exploitation, plusieurs applications distinctes et indépendantes, partitionnées en tâches. Elle concerne notamment, les réseaux de calculateurs embarqués de type IMA tiré de l'expression anglo-saxonne:"Integrated Modular Avionics" qui sont composés de calculateurs interchangeables, assemblés en réseau, exécutant des programmes applicatifs écrits indépendamment des caractéristiques matérielles des calculateurs et ne résidant pas de façon permanente dans les calculateurs. Le pilotage d'un aéronef nécessite l'exécution d'un certain nombre d'opérations de commande d'actionneurs et d'affichage déduites de modélisations mathématiques des comportements de l'aéronef et de certains de ses sous-ensembles qui sont mises en oeuvre par des calculateurs et qui tiennent compte des valeurs courantes des paramètres de vol et des consignes de l'équipage. Au début, les calculateurs embarqués à bord d'un aéronef avaient chacun une configuration spécifique adaptée à une modélisation convenant à un type particulier d'opérations: fonctions de pilotage, fonctions de gestion du vol, fonctions de gestions des alarmes, etc.. Cette architecture s'est rapidement révélée pénalisante pour la maintenance car elle nécessite la gestion d'un parc important de calculateurs de rechange spécialisés et non interchangeables entre eux. Pour faciliter la maintenance, on cherche à regrouper les calculateurs embarqués au sein d'une même armoire technique, à adopter une même architecture pour la majorité d'entre eux et à ne les spécialiser qu'au niveau de leurs entrées-sorties rendues interchangeables et de leur programmation, c'est-à-dire des calculs où applications qu'ils exécutent. Cela conduit à la notion de réseau de calculateurs IMA. Les erreurs d'exécution d'une tâche au sein d'une application et leurs propagations aux autres applications exécutées concurremment pouvant avoir des conséquences particulièrement néfastes dans le cadre du pilotage d'un aéronef, des mesures d'insensibilisation à leur encontre doivent être prises dans le cadre d'un réseau de calculateurs IMA. Ces mesures d'insensibilisation consistent à pourvoir les différentes applications de tâches de surveillance de bonne exécution et à faire tourner une même application sur plusieurs calculateurs identiques fonctionnant de façon indépendante, l'un d'entre eux ayant la main et le ou les autres calculateurs faisant tourner en miroir la même application prenant la main en cas de détection d'une mauvaise exécution de l'application par le calculateur en prise. La tâche de surveillance de bonne exécution d'une application consiste habituellement à poser périodiquement des questions à réponses convenues à l'application surveillée et à vérifier l'exactitude des réponses fournies. Cette méthode à l'inconvénient d'aller à l'encontre de la portabilité des applications car elle demande de tenir compte, à la conception d'une application, de l'architecture du calculateur devant l'exécuter. En effet la recherche des réponses convenues aux questions posées par la tâche de surveillance doit faire participer le plus d'éléments possibles du calculateur pour que la surveillance soit efficace. La présente invention a pour but une surveillance du bon 20 fonctionnement d'un calculateur au niveau de son système d'exploitation, afin de sauvegarder la portabilité des applications qu'il exécute. Elle a pour objet un procédé de contrôle du bon fonctionnement d'un calculateur comportant un coeur numérique exécutant en temps partagé plusieurs programmes applicatifs distincts et indépendants partitionnés en tâches sous le contrôle d'un système d'exploitation allouant des partitions mémoire, des fenêtres temporelles d'exécution de programmes applicatifs et des sous-fenêtres temporelles d'exécution de tâches organisées en trames. Ce procédé est remarquable en ce qu'il consiste à : - associer au calculateur un automate câblé de surveillance à fonctionnement indépendant du coeur numérique du calculateur, lors de l'initialisation du système d'exploitation du calculateur, faire transmettre par le coeur numérique du calculateur à l'automate de surveillance, une définition des trames des fenêtres et sous-fenêtres temporelles et des allocations de partitions mémoire, faire signaler par le coeur numérique du calculateur à l'automate de surveillance, chaque changement de fenêtre temporelle, faire communiquer par le coeur numérique du calculateur à l'automate de surveillance, à chaque changement d'allocation de partitions mémoire, l'identité de la partition mémoire quittée, les heures de début et de fin d'allocation de la partition mémoire quittée et le numéro d'ordre, au sein d'une fenêtre temporelle, de la sous-fenêtre temporelle d'occurrence de l'allocation de la partition mémoire quittée, - à partir des signalements de changement d'allocation de partitions mémoire délivrés par le coeur numérique du calculateur, faire surveiller par l'automate de surveillance, le respect par le calculateur, de la trame des fenêtres temporelles d'exécution de programmes applicatifs et des sous-fenêtres temporelles d'exécution de tâches, et des allocations de partitions mémoire qu'il a fourni à l'initialisation de son système d'exploitation, et - faire émettre par l'automate de surveillance, une alarme de dysfonctionnement à chaque incohérence détectée entre les signalements du coeur numérique du calculateur et les définitions de la trame des fenêtres et sous-fenêtres d'exécution de programmes applicatifs et de tâches, et des allocations de partitions mémoire reçues à l'initialisation du système d'exploitation du calculateur. Avantageusement, le coeur numérique du calculateur et l'automate de surveillance qui lui est associé sont pourvus d'horloges indépendantes. Avantageusement, à chaque changement de fenêtre temporelle d'exécution de programme applicatif, l'automate de surveillance teste la dérive de son horloge par rapport à celle du coeur numérique du calculateur, resynchronise son horloge sur celle du calculateur(40) si la dérive reste dans une fenêtre de tolérance arbitraire et émet une alarme de dysfonctionnement dans le cas contraire. 10 Avantageusement, la fenêtre de tolérance arbitraire utilisée pour un test de dérive d'horloge a une largeur de l'ordre du dixième de la durée d'une fenêtre temporelle. Avantageusement, il est prévu d'établir, pour les programmes applicatifs exécutés par le calculateur, un système d'abonnement facultatif à des applications programmables de service de surveillance exécutées par l'automate de surveillance. Avantageusement, les applications programmables de service de surveillance exécutées par l'automate de surveillance sont paramétrées lors io de l'initialisation du système d'exploitation du calculateur. Avantageusement, les applications programmables de service de surveillance exécutées par un automate de surveillance opèrent leur surveillance au niveau de ports d'entrée-sortie du calculateur. Avantageusement, les applications programmables de service de 15 surveillance exécutées par l'automate de surveillance sont de type rendezvous manqué. Avantageusement, les applications programmables de service de surveillance exécutées par l'automate de surveillance sont de type chien de garde. Avantageusement, les alarmes de dysfonctionnement émises sont utilisées pour réinitialiser le programme applicatif à l'origine de l'alarme. Avantageusement, les alarmes de dysfonctionnement émises sont utilisées pour réinitialiser le système d'exploitation du calculateur. Avantageusement, lorsque le coeur numérique du calculateur est pourvu d'un système d'interruptions non masquables, les alarmes de dysfonctionnement émises par l'automate de surveillance qui lui est associé, sont utilisées pour le réinitialiser, au bout d'un certain délai, par l'intermédiaire d'une interruption non masquable, le délai étant mis à profit pour enregistrer le contexte du dysfonctionnement. Avantageusement, lorsque le calculateur est relié à un équipement de maintenance, les alarmes de dysfonctionnement émises par l'automate surveillance sont utilisées pour envoyer un compte-rendu de panne à l'équipement de maintenance. Avantageusement, lorsque le calculateur fait partie d'un réseau de 35 calculateurs équipés d'automates individuels de surveillance, les alarmes de dysfonctionnement émises par les automates individuels de surveillance des différents calculateurs sont utilisées pour envoyer aux autres calculateurs des sémaphores de dysfonctionnement mentionnant le ou les calculateurs concernés. Avantageusement, un sémaphore de dysfonctionnement mentionne, en plus du calculateur concerné, le programme applicatif impliqué dans le dysfonctionnement. Avantageusement, lorsque les programmes applicatifs sont exécutés en parallèle, de manière redondante, sur plusieurs calculateurs qui sont équipés individuellement d'automates de surveillance et dont un a pris la main, les autres fonctionnant en miroir en arrière plan, les alarmes de dysfonctionnement émises par les automates individuels de surveillance des différents calculateurs sont exploitées pour mettre en retrait, pour le programme applicatif concerné par une alarme, le calculateur à l'origine de cette alarme et pour le remplacer, s'il est en charge de ce programme applicatif, par un calculateur fonctionnant auparavant en miroir en arrière plan, qui prend alors la main pour le programme applicatif considéré. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront 20 de la description ci-après d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple. Cette description sera faite en regard du dessin dans lequel: -une figure 1 est un schéma illustrant, de manière schématique, l'architecture d'un réseau de calculateurs IMA, - une figure 2 illustre, de manière schématique, la structure en 25 couche des logiciels régissant la marche d'une carte de calculateur ou module IMA, - une figure 3 est un diagramme de temps montrant un exemple de trame d'allocation de partitions mémoire d'une carte de calculateur ou module IMA, et - une figure 4 est un schéma d'une architecture de carte de calculateur mettant en oeuvre le procédé selon l'invention. Comme montré à la figure 1, un réseau de calculateurs 1 de type IMA regroupe dans un ou plusieurs racks 2, 3, 4 des cartes de calculateur ou modules 5, 6, 7...à base de composants microprocesseurs, mémoire vive, mémoire morte, reliées par un réseau de communication commun, d'une part, à des entrées de signaux provenant de capteurs 8, (capteurs de pression normale et dynamique, capteurs inertiels, etc.) permettant de déterminer l'attitude de l'aéronef, les paramètres du mouvement de l'aéronef et sa localisation (radar, récepteurs de positionnement par satellites, etc..) ou de boutons de commande 9 du cockpit actionnés par l'équipage de l'aéronef et, d'autre part, à des sorties de signaux en direction d'actionneurs 10 ou d'afficheurs 11 du cockpit. Les cartes de calculateurs ou modules sont des cartes standards d'un nombre limité de types fonction de leurs spécialisations: traitement de signaux analogiques, traitement de signaux numériques, traitements de signaux graphiques, etc.. Elles constituent des machines physiques associées à des machines virtuelles qui sont des ensembles cohérents de logiciels permettant de les utiliser. Comme montré à la figure 2, une approche logicielle à plusieurs couches permet, dans un réseau de calculateurs IMA, de rendre la technologie transparente aux programmes applicatifs. Les programmes applicatifs, qui constituent une première couche logicielle 20, sont mis en forme pour une assimilation par une deuxième couche logicielle 21 constituée par un système d'exploitation réseau par l'intermédiaire d'une première interface logicielle APINOS 200 ("Application Network Operating System" en anglo-saxon) assurant une suite de services nécessaires aux fonctionnalités du système d'exploitation réseau. Après leur assimilation par la deuxième couche logicielle 21 du système d'exploitation réseau, les programmes applicatifs sont une nouvelle fois mis en forme pour leur assimilation par une troisième couche logicielle 22 constituée par un système d'exploitation calculateur par l'intermédiaire d'une deuxième interface logicielle APICOS 210 ("Application Calculator Operating System" en anglo- saxon) assurant une suite de services nécessaires aux fonctionnalités du système d'exploitation calculateur. La deuxième couche logicielle 21 du système d'exploitation réseau assurent la répartition des tâches entre les cartes de calculateur 5, 6, 7 du réseau et évite aux programmes applicatifs d'avoir à résider de manière permanente dans les mémoires des cartes de calculateur ou modules 5, 6, 7. A l'initialisation, elle répartit les exécutions des programmes applicatifs entre 2891069 7 les différentes cartes de calculateur selon une planification prévue à l'avance et mémorisée, par exemple, dans une mémoire de masse puis veille au respect de la planification adoptée. Toutefois Cette couche peut se limiter dans des architectures simplifiées à gérer que les tâches sur un seul calculateur. La troisième couche logicielle 22 d'un système d'exploitation calculateur interprète les programmes applicatifs 1 en fonction des particularités de la machine physique correspondant à la carte de calculateur concernée. Plus généralement, ces couches logicielles permettent de gérer les ressources de la machine physique d'une carte de calculateur ou module en assurant le partage des ressources de la carte de calculateur ou module entre un ensemble plus ou moins grand d'utilisateurs constitués de programmes applicatifs. Il est constitué en général par un noyau assurant les fonctionnalités suivantes: - gestion des tâches, - gestion des fichiers, - gestion des ports d'entrée/sortie, - gestion de mémoire, gestion des tâches, interruptions, sémaphores, etc. et par un ensemble d'outils système. Grâce aux trois couches logicielles 20, 21, 22, les programmes applicatifs peuvent être écrits dans des langages de programmation faisant abstraction des particularités de l'architecture du réseau et des cartes de calculateur qu'il contient. Une première compilation par l'interface logicielle 200 les adapte au système d'exploitation du réseau qui est fonction de l'architecture du réseau et une deuxième compilation par l'interface logicielle 210 les adapte aux systèmes d'exploitation calculateur des cartes de calculateur ou modules auxquelles leur exécution a été assignée. Au cours d'une phase d'initialisation, le système d'exploitation réseau définit, au niveau réseau, la répartition des exécutions des programmes applicatifs entre les différentes cartes de calculateur et, au niveau de chaque carte de calculateur, les ordonnancements temporels des tâches des programmes applicatifs et allocations de partitions mémoire. Les systèmes d'exploitation réseau et calculateur permettent le multitâche et le multi utilisateur au niveau d'une carte de calculateur ou module du réseau IMA. Au niveau d'une carte de calculateur ou module, Ils comportent un gestionnaire de tâches ou allocateur qui, à l'initialisation du réseau, planifie un ordonnancement temporel des tâches et des allocations de partitions mémoire de la carte de calculateur considérée, et qui, au cours du fonctionnement, assure le respect par la carte de calculateur considérée, de l'ordonnancement temporel et des allocations de partitions mémoire qui ont été planifiés. La figure 3 donne un exemple d'ordonnancement temporel et d'allocation de partitions mémoire fournis à une carte de calculateur. L'ordonnancement temporel respecte une trame 30 constituée d'une succession de plusieurs fenêtres temporelles MAF 31 subdivisées en une succession de sousfenêtres temporelles MIF 32 elles-mêmes subdivisées en unités de partition temporelle UPT 33. Les fenêtres temporelles MAF 31 sont de même durée, de même que les sous-fenêtres temporelles MIF 32 tandis que les partitions temporelles UPT peuvent avoir des durées temporelles différentes. Les fenêtres temporelles MAF 31 sont allouées à des programmes applicatifs exécutés en temps partagé, leurs sous-fenêtres temporelles MIF 32 à des tâches appelées par les programmes applicatifs allocataires de la fenêtre temporelle MAF 31 d'appartenance et les unité de partition temporelle UPT 33 à des processus appelés par les tâches allocataires de la sous-fenêtre temporelle MIF 32 d'appartenance. Dans l'exemple représenté, chaque fenêtre temporelle MAF 31 renferme une sous-trame de quatre sous-fenêtres MIF 32 de même durée, donnant la possibilité d'exécuter en temps partagé, quatre tâches distinctes et chaque sous-fenêtre MIF 32 une succession de huit unités de partition temporelle UPT 33 de même durée donnant la possibilité d'exécuter en temps partagé, huit processus distincts. Le tableau d'allocation de partitions mémoire 4 rassemble trois partitions: la partition a représentée en grisé sombre, la partition b représentée en grisé clair et la partition c représentée en texture à chevrons, que se partagent les processus. On cherche à sécuriser par redondance, les exécutions des 35 programmes applicatifs intéressant des fonctions vitales d'un aéronef. Cette 2891069 9 sécurisation consiste à faire exécuter un même programme applicatif en parallèle sur plusieurs cartes de calculateurs, en général deux de configurations différentes, une seule ayant la main sur les sorties, la ou les autres fonctionnant en miroir et à surveiller la bonne exécution du programme applicatif au niveau des cartes de calculateur, la détection d'une anomalie d'exécution entraînant la mise à l'écart de la carte de calculateur concernée qui, si elle à la main sur les sorties du réseau, la laisse au profit de l'une des cartes de calculateur fonctionnant en miroir. D'une façon générale, la portabilité des programmes applicatifs io dans une structure de réseaux de calculateurs de type IMA, interdit une surveillance directe l'exécution d'un programme applicatif par une carte de calculateur. Pour tourner cet interdit, on peut avoir recours, au niveau de chaque carte de calculateur, à l'exécution d'un deuxième programme applicatif de monitoring qui échange régulièrement des données avec le programme applicatif dont l'exécution est surveillée et, soit analyse la validité des données retournées, soit les transmet pour analyse à une autre carte de calculateur exécutant un programme de validation. Un tel recours a l'inconvénient de mobiliser de la puissance de calcul d'une carte de calculateur au détriment du nombre des exécutions des programmes applicatifs. On propose ici de réaliser une surveillance d'un réseau de calculateurs garantissant la portabilité des programmes applicatifs exécutés, tel qu'un réseau de calculateurs IMA, sans faire appel à des programmes de monitoring consommant du temps de calcul d'une carte de calculateur exécutant des programmes applicatifs. Le principe est le suivant: A chaque coeur numérique d'une carte de calculateur est associé individuellement un automate de surveillance câblé, à fonctionnement indépendant, de type chien de garde (watchdog en anglo-saxon). Cet automate de surveillance peut être localisé dans la carte de calculateur. Il est le plus indépendant possible du coeur numérique de la carte de calculateur qui supporte les programmes applicatifs afin d'avoir le minimum de possibilité de panne commune, ce minimum se réduisant par exemple aux seules pannes d'alimentation. Durant la phase d'initialisation et avant le démarrage de 35 l'ordonnancement temporel des programmes applicatifs, le système d'exploitation réseau d'une carte de calculateur transmet, à l'automate de surveillance associé individuellement au coeur numérique de la carte de calculateur concernée, les données suivantes: - le cadencement des sous-fenêtres temporelles MIF ou horloge temps réel 5 (instants de changement de sous-fenêtre temporelle MIF), le cadencement des fenêtres temporelles MAF qui est un sous-multiple en fréquence de l'horloge temps réel (instants de changement de fenêtre temporelle MAF), pour chacun des découpages temporels correspondant à une allocation de partitions mémoire, l'identité de la partition, le point de démarrage temporel de l'allocation de partitions mémoire par rapport au début de sa fenêtre temporelle MAF d'occurrence, le point de fin temporel de l'allocation de partitions mémoire par rapport au début de sa fenêtre temporelle MAF d'occurrence, et la position relative de sa sous-fenêtre d'occurrence MIF par rapport aux autres sous-fenêtres temporelles MIF appartenant à la même fenêtre temporelle MAF. Ces données permettent à un automate de surveillance d'avoir, dès la fin de la séquence d'initialisation, une connaissance complète de la séquence d'allocation des ressources de sa carte de calculateur, qu'il copie dans une mémoire indépendante gérée par lui seul. Dès le démarrage du gestionnaire de tâches des systèmes d'exploitation réseau et calculateur, le coeur numérique du calculateur d'une carte ou module signale à son automate de surveillance, au moyen d'un code spécial, chaque début de fenêtre temporelle MAF consacrée à l'exécution d'un programme applicatif. En outre, il lui transmet, à chaque changement d'allocation de partitions mémoire, les données relatives à la dernière allocation de partitions mémoire exécutée, à savoir: son identité, ses heures effectives de début et de fin, et le numéro d'ordre, au sein d'une fenêtre temporelle MAF de la sous-fenêtre temporelle MIF d'occurrence de l'allocation de la partition mémoire quittée. L'automate de surveillance utilise ces données et la séquence d'allocation des ressources stockée dans sa mémoire privative pour contrôler, par rapport à une horloge locale qui lui est propre et indépendante de celle du système d'exploitation calculateur, l'exécution de la séquence d'allocation temporelle par le système d'exploitation calculateur de sa carte de calculateur ou module. Outre le contrôle de la bonne exécution de la séquence d'allocation, l'automate de surveillance vérifie la cohérence de date dynamique en comparant chaque date de fin de sous-fenêtre MIF déclarée par le système d'exploitation calculateur avec la date de réception lue sur son horloge locale (ceci avec une tolérance autorisée et préprogrammée). Si un rendez-vous est manqué ou erroné, L'exécution du programme applicatif associé à la fenêtre temporelle MAF en cours est considérée comme défaillante et une sanction est prise par l'automate de surveillance. La sanction prise dépend de la criticité de la carte de calculateur ou module 1 o concerné. Elle peut être: - une remise à zéro instantanée (reset) de la carte de calculateur, une émission d'une interruption non masquable (Non maskable interrupt) aboutissant à une remise à zéro de la carte de calculateur au bout d'un certain délai, ce qui permet au système d'exploitation du calculateur d'enregistrer, lorsqu'il en est capable, le contexte de l'erreur avant de subir une remise à zéro. une signalisation de la carte de calculateur à problème aux autres cartes de calculateur du réseau au moyen d'un sémaphore de dysfonctionnement prenant une valeur booléenne attribuée à un défaut. Comme les horloges du système d'exploitation calculateur et de l'automate de surveillance d'une carte de calculateur sont indépendantes, une dérive peut apparaître entre les deux avec le temps et justifier une resynchronisation. Pour cette resynchronisation, l'automate de surveillance se base sur l'occurrence d'un message de changement de fenêtre temporelle MAF envoyé par le système d'exploitation calculateur de la carte. Il vérifie que ce message arrive dans une fenêtre temporelle de largeur prédéterminée, par exemple, +/- 10% de celle d'une fenêtre temporelle MAF, centrée sur sa position attendue par rapport à sa propre horloge. Si c'est le cas, l'automate resynchronise son horloge sur le message de changement de fenêtre temporelle MAF reçu du système d'exploitation calculateur de sa carte. Si ce n'est pas le cas, une sanction est prise par l'automate de surveillance en fonction de la criticité de sa carte de calculateur (remise à zéro de la carte, émission d'une interruption non-masquable entraînant une remise à zéro au bout d'un certain délai, signalisation de défaut, etc..). On peut parfaire cette surveillance de la bonne exécution de programmes applicatifs par les cartes de calculateur ou modules d'un réseau IMA en ajoutant à la deuxième interface logiciel APICOS 210 une ou des applications de service spécialisées dans la surveillance du bon fonctionnement, auxquelles les programmes applicatifs peuvent s'abonner et dont l'exécution est confiée à l'automate de surveillance du coeur numérique de chaque carte de calculateur. Une application de service de surveillance peut être une application de type rendez-vous manqué (timeout en anglo-saxon), tout programme applicatif abonné devant périodiquement produire un événement particulier dont l'avènement en temps opportun est constaté par l'automate de surveillance ou une application de type chien de garde, tout programme applicatif devant répondre de la manière convenue à des questions posées périodiquement par l'automate de surveillance. Les paramètres de configuration des modes d'action et des sanctions infligées par ces applications de service de surveillance de l'interface logiciel APICOS sont mis dans une table de configuration de la carte de calculateur comportant l'automate de surveillance susceptible de les exécuter. Un programme applicatif s'abonne à une application de service de surveillance en présentant, au cours de la phase d'initialisation du réseau, une demande d'abonnement sur un port de communication du ou des automates de surveillance de la ou des cartes de calculateur chargées de son exécution. Une fois la demande faite, elle n'est plus révocable. Le ou les automates de surveillance exécutent en arrière plan l'application de service de surveillance concernée et appliquent, en cas de faute détectée, la sanction prévue dans les paramètres de configuration. La sanction prise par un automate de surveillance en exécution d'une application de service de surveillance dépend de la criticité du programme applicatif surveillé vis à vis du fonctionnement de la carte de calculateur associée à l'automate de surveillance Lorsque le programme applicatif surveillé est considéré comme critique vis à vis du fonctionnement du module, la sanction prise par un automate de surveillance à la suite d'une absence de réponse convenable à une application de service de surveillance peut être comme précédemment: une remise à zéro instantanée (reset) de la carte de calculateur associée à l'automate de surveillance, une émission d'une interruption non masquable (Non maskable interrupt) aboutissant à une remise à zéro de la carte de calculateur associée à l'automate de surveillance au bout d'un certain délai, ce qui permet au système d'exploitation du calculateur d'enregistrer, lorsqu'il en est capable, le contexte de l'erreur avant de subir une remise à zéro. une signalisation de la carte de calculateur à problème aux autres cartes de calculateur du réseau au moyen d'un sémaphore de io dysfonctionnement identifiant non seulement la carte de calculateur en défaut mais également le programmeapplicatif dont l'exploitation est à l'origine du dysfonctionnement. Lorsque le programme applicatif surveillé doit subir une sanction mais que son défaut d'exécution n'affecte pas le reste du fonctionnement de la carte de calculateur associée à l'automate de surveillance, la sanction peut être traitée par les systèmes d'exploitation réseau et calculateur de cette carte. Elle peut consister en une réinitialisation ou un arrêt définitif de l'exécution du programme applicatif concerné avec retrait simultané de son abonnement aux applications de service de surveillance. Cet abonnement sera repris par le programme applicatif lui-même quand son exécution redémarrera. Le retrait d'un abonnement d'un programme applicatif à une application de service de surveillance de bonne exécution peut également subvenir à l'initiative des systèmes d'exploitation réseau et calculateur d'une carte de calculateur lorsque ceux-ci provoquent la réinitialisation d'un programme applicatif après avoir détecté par eux-mêmes une faute d'exécution ou avoir reçus un ordre d'arrêt de l'exécution d'un programme applicatif. La figure 4 donne un exemple de carte de calculateur ou module d'un réseau IMA équipée d'un automate individuel câblé de surveillance du bon fonctionnement. On y distingue la partie habituelle de calculateur 40 avec un processeur 400 associé à une horloge 401, des mémoires de travail RAM et de programmation ROM 402, des ports d'entrée-sortie P1O 403 donnant accès à la partie calculateur de la carte aux bus 41 de communication du réseau de calculateurs, et une interface analogique 404 permettant à la partie calculateur de la carte de traiter des informations analogiques provenant de capteurs et de donner des consignes analogiques à des actionneurs raccordés au réseau de calculateurs par des liaisons du bus de communication 41. Bien entendu, la partie calculateur d'une carte peut comporter plusieurs processeurs de nature différentes dialoguant entre eux ou encore des circuits logiques spécialisés tels que des minuteries. La partie calculateur proprement dite 40 d'une carte de calculateur ou module de réseau IMA est complétée par un automate individuel câblé 50 de surveillance de son bon fonctionnement. Cet automate 50, est comme la io partie calculateur 40, à base d'un processeur 500 associé à une horloge 501, à des mémoires de travail RAM et de programmation ROM 502 et à des ports d'entrée-sortie P1O 503 mais il a une capacité de calcul beaucoup plus réduite et se limite à la surveillance des signaux logiques apparaissant sur les ports d'entrée-sortie P1O 403 de la partie calculateur. Toutefois le processeur 500 peut être remplacé par un automate de type câblé réalisé dans un ASIC ou un composant programmable. Il est relié au bus de communication du réseau pour la signalisation d'un défaut d'exécution d'un programme applicatif par la partie calculateur de la carte. Pour assurer la surveillance du bon fonctionnement, il scrute les ports d'entrée-sortie P1O 403 de la partie calculateur de la carte où il est monté, soit directement, soit par l'intermédiaire du bus de communication 41 du réseau de calculateur IMA. Lorsque le réseau de calculateurs IMA comporte un dispositif de maintenance, les alarmes de dysfonctionnement des automates de surveillance des différentes cartes de calculateur lui sont communiquées pour la confection d'un compte-rendu de panne
La présente invention est relative aux calculateurs exécutant en temps partagé, sous le contrôle de leurs systèmes d'exploitation, plusieurs programmes applicatifs distincts et indépendants. Elle concerne notamment, les réseaux de calculateurs embarqués de type IMA exécutant des programmes applicatifs écrits indépendamment des caractéristiques matérielles des calculateurs et ne résidant pas de façon permanente dans les calculateurs. Elle consiste à associé au coeur numérique de chaque calculateur du réseau un automate de surveillance à fonctionnement indépendant et à faire contrôler par l'automate de surveillance le bon suivi par le calculateur associé de l'ordonnancement temporel des tâches et allocations de partitions mémoire. En outre, les automates de surveillance peuvent être configurés pour exécuter des applications de service de surveillance de type rendez-vous manqué ou chien de garde auxquelles peuvent s'abonner les programmes applicatifs exécutés par les calculateurs du réseau.
1. Procédé de contrôle du bon fonctionnement d'un calculateur comportant un coeur numérique (40) exécutant en temps partagé plusieurs programmes applicatifs distincts et indépendants partitionnés en tâches, sous le contrôle d'un système d'exploitation (21, 22) allouant des partitions mémoire, des fenêtres temporelles (MAF) d'exécution de programme applicatif et des sous-fenêtres temporelles (MIF) d'exécution de tâches organisées en trames caractérisé en ce qu'il consiste à : -associer au calculateur (40) un automate (50) câblé de 10 surveillance à fonctionnement indépendant du coeur numérique du calculateur, lors de l'initialisation du système d'exploitation (21, 22) du calculateur (40), faire transmettre par le coeur numérique du calculateur (40) à l'automate de surveillance (50), une définition des trames des fenêtres et sousfenêtres temporelles (MAF, MIF) et des allocations de partitions mémoire, faire signaler par le coeur numérique du calculateur (40) à l'automate de surveillance (50) chaque changement de fenêtre temporelle (MAF), - faire communiquer par le coeur numérique du calculateur (40) à l'automate de surveillance (50), à chaque changement d'allocation de partitions mémoire, l'identité de la partition mémoire quittée, les heures de début et de fin d'allocation de la partition mémoire quittée et le numéro d'ordre, au sein d'une fenêtre temporelle (MIF), de la sous-fenêtre temporelle (MIF) d'occurrence de l'allocation de la partition mémoire quittée, à partir des signalements de changement d'allocation de partitions mémoire délivrés par le coeur numérique du calculateur (40), faire surveiller par l'automate de surveillance (50), le respect par le calculateur (40) des trames des fenêtres temporelles (MAF) d'exécution de programmes applicatifs et des sous-fenêtres temporelles (MIF) d'exécution de tâches, et des allocations de partitions mémoire qu'il a fourni à l'initialisation de son système d'exploitation, et faire émettre par l'automate de surveillance (50), une alarme de dysfonctionnement à chaque incohérence détectée entre les signalements du coeur numérique du calculateur (40) et les définitions de la trame des fenêtres et sous- fenêtres temporelles (MAF, MIF) d'exécution de programmes applicatifs et de tâches, et des allocations de partitions mémoire reçues à l'initialisation, du système d'exploitation du calculateur (40). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le coeur 10 numérique du calculateur (40) et l'automate de surveillance (50) qui lui est associé sont pourvus d'horloges indépendantes (401, 501). 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que, à chaque changement de fenêtre temporelle (MAF) d'exécution de programme applicatif, l'automate de surveillance (50) teste la dérive de son horloge par rapport à celle du coeur numérique du calculateur (40), resynchronise son horloge sur celle du calculateur (40) si la dérive reste dans une fenêtre de tolérance arbitraire et émet une alarme de dysfonctionnement dans le cas contraire. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que la fenêtre de tolérance arbitraire a une largeur de l'ordre du dixième de la durée d'une fenêtre temporelle (MAF). 5 Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste en outre à établir, pour les programmes applicatifs exécutés par le calculateur (40), un système d'abonnement facultatif à des applications programmables de service de surveillance exécutées par l'automate de surveillance (50). 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que les applications programmables de service de surveillance exécutées par l'automate de surveillance (50) sont paramétrées lors de I'initialisation du système d'exploitation du calculateur associé (40). 7. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que les applications programmables de service de surveillance exécutées par l'automate de surveillance (50) opèrent leur surveillance au niveau de ports d'entrée-sortie du calculateur (40). 8. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que les applications programmables de service de surveillance exécutées par l'automate de surveillance (50) sont de type rendez-vous manqué. 9. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que les applications programmables de service de surveillance exécutées par l'automate de surveillance (50) sont de type chien de garde. 10. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les 15 alarmes de dysfonctionnement émises sont utilisées pour réinitialiser le programme applicatif à l'origine de l'alarme. 11. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les alarmes de dysfonctionnement émises sont utilisées pour réinitialiser le 20 système d'exploitation du calculateur (40). 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que, dans le cas d'un coeur numérique de calculateur (40) pourvu d'un système d'interruptions non masquables, les alarmes de dysfonctionnement émises par l'automate de surveillance (50) qui lui est associé, sont utilisées pour le réinitialiser, au bout d'un certain délai, par l'intermédiaire d'une interruption non masquable, le délai étant mis à profit pour enregistrer le contexte du dysfonctionnement. 13. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste en outre, lorsque le calculateur (40) est relié à un équipement de maintenance, à exploiter les alarmes de dysfonctionnement émises par l'automate de surveillance (50) qui lui est associé, pour envoyer un compte-rendu de panne à l'équipement de maintenance. 14. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste en outre, lorsque le calculateur fait partie d'un réseau de calculateurs (5, 6, 7) équipés d'automates individuels de surveillance, à exploiter les alarmes de dysfonctionnement émises par les automates individuels de surveillance (50) des différents calculateurs (5, 6, 7) pour envoyer aux autres calculateurs des sémaphores de dysfonctionnement mentionnant le ou les calculateurs concernés. 15. Procédé selon la 14 caractérisé en ce qu'un 10 sémaphore de dysfonctionnement mentionne, en plus du calculateur concerné, le programme applicatif impliqué dans le dysfonctionnement. 16. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste en outre, lorsque les programmes applicatifs sont exécutés en parallèle, de manière redondante, sur plusieurs calculateurs (5, 6, 7) qui sont équipés individuellement d'automates de surveillance (50) et dont un a pris la main, les autres fonctionnant en miroir en arrière plan, à exploiter les alarmes de dysfonctionnement émises par les automates individuels de surveillance (50) des différents calculateurs (5, 6, 7) pour mettre en retrait, pour le programme applicatif concerné par une alarme, le calculateur à l'origine de cette alarme et pour le remplacer, s'il est en charge de ce programme applicatif, par un calculateur fonctionnant auparavant en miroir en arrière plan, qui prend alors la main pour le programme applicatif considéré.
G
G06
G06F
G06F 11,G06F 15
G06F 11/30,G06F 15/76
FR2888280
A1
DISPOSITIF DE COMPRESSION D'UNE RESERVE D'ENCRE POUR LE MACULAGE DE DOCUMENTS DANS UNE ENCEINTE SECURISEE
20,070,112
La présente invention est relative à un dispositif de compression d'un réservoir contenant un produit ou liquide de maculage, utilisable notamment dans le transport sécurisé de fonds ou d'objets de valeur, pour la projection dudit produit ou liquide sur lesdits fonds ou objets, en cas d'agression, ledit dispositif de maculage étant préférentiellement utilisé dans une enceinte sécurisée du type cassette pour la distribution automatique des billets, ou encore du type conteneur pour le convoyage desdits documents ou objets de valeur depuis un point d'expédition jusqu'à un point de destination. Les dispositifs de généralement d'une source maculage sont constitués d'énergie, d'une carte électronique qui gère la mise en service dudit dispositif et active le déclenchement d'un dispositif de compression d'un réservoir lors de la détection d'une effraction ou tentative d'effraction, la détection se faisant au moyen de capteurs de types thermique, hydrométrique, gyroscopique, infrarouge, de contact de position, etc..., aptes à détecter toute anomalie de fonctionnement. Lorsqu'il est déclenché, le dispositif de compression comprime un réservoir contenant un produit ou liquide colorant ou agressif, permettant ainsi la perforation dudit réservoir qui libère le produit ou liquide, ledit produit ou liquide comprimé étant alors projeté, grâce à des moyens d'aspersion, sur les documents ou objets de valeur qui sont ainsi dégradés. Les dispositifs de compression connus de l'Homme du Métier sont variables, mais utilisent généralement une technique similaire consistant à déclencher une charge pyrotechnique qui dégage, avec une forte intensité, un souffle ou un gaz capable soit de comprimer directement le réservoir soit de déplacer un plateau, tel un piston, qui comprime ledit réservoir. Les dispositifs de compression et/ou dispositifs de maculage ne sont généralement pas hermétiques, du fait de leur conception, ce qui entraîne une perte de gaz émis lors de l'explosion de la charge pyrotechnique, tendant à AXR-FR-7 TEXTE DEPOSE - 2 réduire l'intensité de la charge, et donc à diminuer l'effort de compression sur le réservoir. Concernant les dispositifs où la pression est exercée directement sur le réservoir par le souffle de l'explosion de la charge pyrotechnique, la répartition de l'effort est disproportionnée, si bien que le réservoir se comprime de manière aléatoire et ne se vide pas correctement. Concernant les dispositifs de compression composés d'un piston, mis en oeuvre généralement au moyen d'un plateau qui coulisse à l'intérieur du corps du dispositif de maculage pour comprimer le réservoir, l'explosion de la charge exerce une pression de forte intensité sur le plateau, mais avec une répartition très irrégulière; le plateau a donc toute chance de s'incliner à l'intérieur du corps du dispositif, tendant à arc-bouter les deux pièces, ce qui réduit l'effort de compression sur le réservoir et limite la remontée complète du plateau qui, de plus, se trouve incliné. Le réservoir ne peut donc se vider dans sa totalité. Les moyens d'aspersion sur le dispositif de maculage sont conçus pour répartir le liquide déflagrateur en divers endroits dans l'enceinte sécurisée afin d'asperger l'ensemble des documents ou objets de valeur. Il est donc généralement prévu plusieurs points de perforation sur le réservoir pour injecter le liquide dans l'ensemble des canaux prévus sur les moyens d'aspersion. Du fait de la mauvaise répartition de l'effort de compression sur le réservoir, la perforation dudit réservoir n'est pas synchronisée et l'éjection du liquide hors du réservoir varie selon le décalage entre chacune des perforations et selon la compression aléatoire du réservoir; le maculage n'est donc pas homogène et certains documents ou objets de valeur peuvent encore être récupérés lors d'une effraction. La présente invention vise à remédier aux inconvénients de l'art antérieur et met en oeuvre un dispositif de compression de réservoir ou poche, adaptable à tout type de dispositif de maculage de documents ou objets de valeur, garantissant une répartition convenable AXR-FR-7 TEXTE DEPOSE - 3 - de l'effort de compression exercé par le plateau sur ledit réservoir afin de le perforer simultanément aux différents points prévus à cet effet, et de favoriser une aspersion homogène sur les documents ou objets de valeur, les rendant ainsi tous inutilisables. Un autre avantage de la présente invention est de permettre la compression complète du réservoir, et donc l'utilisation de la totalité du produit ou du liquide lors du maculage des documents ou objets de valeur. A cet effet, et conformément à la présente invention, il est proposé un dispositif de compression d'un réservoir contenant un produit ou un liquide, utilisable notamment dans les dispositifs de maculage pour la projection dudit produit ou dudit liquide sur des documents ou objets de valeur, comprenant un châssis d'embase défini dans un plan Pe , un élément mobile constitué d'au moins un plateau de compression du réservoir, définissant dans sa position initiale un plan d'appui P sur le réservoir parallèle au plan Pe , et d'un élément moteur susceptible d'être activé au moyen d'un dispositif de déclenchement interne ou externe audit dispositif de compression, l'activation de l'élément moteur entraînant le déplacement de l'élément mobile depuis une position initiale où le réservoir est plein et fermé jusqu'à une position finale où le réservoir est perforé et vidé de son contenu, remarquable en ce que l'élément moteur se compose de moyens pyrodynamiques permettant, lorsque ledit élément moteur est activé, la translation dynamique du plan P de l'élément mobile suivant une direction rectiligne en restant constamment perpendiculaire au plan Pe , assurant une répartition homogène et uniforme de l'effort de compression de l'élément mobile sur le réservoir, et le déplacement dynamique dudit élément mobile jusqu'à sa position finale, parallèle à la position initiale, où le réservoir est complètement vidé de son contenu qui est extrait par projection continue et homogène. On comprend bien que les moyens pyrodynamiques assurent une compression homogène et uniforme du réservoir AXR-FR-7 TEXTE DEPOSE - 4 -garantissant une perforation simultanée aux zones prévues à cet effet sur ledit réservoir et une éjection identique du produit ou liquide aux travers de chacune desdites zones perforées. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront mieux de la description qui va suivre et s'appui sur des figures, parmi lesquelles: - la figure 1 présente une vue éclatée en perspective du dispositif de compression selon la présente 10 invention, - la figure 2 présente une vue en perspective du dispositif de compression en cours d'assemblage, - la figure 3 présente une enceinte sécurisée équipée d'un dispositif de maculage utilisant le dispositif 15 de compression objet de la présente invention. En référence à la figure 3, le dispositif de compression 1 objet de la présente invention trouvera dans un mode préférentiel et non limitatif son application pour le maculage de documents ou objets de valeur 3 positionnés dans une enceinte sécurisée 5 telle une cassette pour la distribution automatique des billets, ou encore un conteneur utilisé pour le convoyage. Lors d'une effraction de l'enceinte sécurisée 5, un dispositif de déclenchement 7, interne ou non au dispositif de compression 1, active ledit dispositif de compression qui comprime un réservoir 9 contenant le produit ou le liquide déflagrateur qui est projeté au travers de moyens d'aspersion 11 et macule les documents ou objets de valeur 3, les rendant inutilisables. L'Homme du Métier pourra cependant étendre son utilisation à tout autre domaine où il est nécessaire de compresser uniformément un réservoir ou une poche pour en extraire son contenu Selon la figure 2, le dispositif de compression 1 se compose d'un châssis d'embase 13, d'un élément mobile 15 et d'un élément moteur 17. L'activation de l'élément moteur 17 entraîne le déplacement de l'élément mobile 15 depuis une première position dite arrimée où le réservoir 9 est AXR-FR-7 TEXTE DEPOSE - 5 plein et fermé jusqu'à une seconde position dite détendue où ledit réservoir 9 est perforé et vidé de son contenu. Le châssis d'embase 13 est défini dans un plan d'embase Pe et a dans un mode préférentiel la forme d'un parallélépipède rectangle ouvert sur sa face supérieure 19, telle une boîte ouverte, et ses dimensions sont appropriées pour recevoir les organes de l'élément moteur 17. L'élément mobile 15 est constitué d'au moins un plateau défini dans un plan P , représenté sur la figure 2, correspondant au plan d'appui sur le réservoir 9, représenté en traits mixtes sur la figure 2, en cours de fonctionnement. Dans un mode préférentiel et non limitatif, ledit élément mobile 15 a la forme d'un parallélépipède rectangle ouvert sur sa face inférieure 21, tel un couvercle, et ses dimensions sont sensiblement supérieures à celles du châssis d'embase 13. Ainsi, l'élément mobile 15 épouse les formes du châssis d'embase 13 et enferme l'ensemble des composants de l'élément moteur 17 lorsque le dispositif de compression 1 est assemblé, c'est-à-dire armé, lui conférant la forme d'une boîte rectangulaire, fermée par un couvercle, et de faible épaisseur. Une telle conception présente l'avantage de pouvoir le disposer aisément dans tout type de dispositif de maculage. En référence à la figure 1, l'élément mobile 15 est composé, dans un mode préférentiel et non limitatif de conception, de deux plateaux 23 et 25. Le plateau 23 est positionné au-dessus du plateau intermédiaire 25 et a une forme identique à celle qui est d'écrite dans le paragraphe ci-dessus pour l'élément mobile 15 composé d'une seule pièce. Le plateau 23 dispose sur sa face supérieure 27 d'une ouverture 29, ladite face supérieure 27 étant située dans un plan Pl . Le plateau intermédiaire 25 est de forme rectangulaire apte à coulisser à l'intérieur du plateau 23 par sa face inférieure 31. Il dispose sur sa face supérieure 33 d'une partie en saillie 35 située dans un AXR-FR-7 TEXTE DEPOSE - 6 plan P2 parallèle au plan P1 , et dont les dimensions et formes correspondent à celles de l'ouverture 29 du plateau 23. Lorsque les deux plateaux 23 et 25 sont assemblés, le contour supérieur 37 du plateau intermédiaire 25 est en appui sur la face interne 39 de la face supérieure 27 du plateau 23 et la partie en saillie 35 pénètre remarquablement au niveau de l'ouverture 29 de sorte que les deux plans P1 et P2 se confondent dans un même plan correspondant au plan P , représenté sur la figure 2, permettant d'exercer un effort mutuel sur le réservoir 9. Dans la position initiale de l'élément mobile 15, le plan d'appui P est parallèle au plan d'embase Pe . L'élément moteur se compose de moyens pyrodynamiques permettant, lorsque le dispositif de déclenchement 7 est actionné, de transmettre un mouvement dynamique et continu à l'élément mobile 15 qui translate suivant une trajectoire rectiligne dont l'axe de direction reste constamment perpendiculaire au plan Pe . Ainsi, l'élément mobile 15 reste défini dans un plan P parallèle au plan Pe au cours de son déplacement jusqu'à atteindre une position finale dans laquelle le réservoir 9 est perforé et vidé de son contenu. L'élément mobile 15 conserve ainsi une position d'appui constante garantissant une répartition uniforme de la pression exercée sur le réservoir 9; l'extraction du produit ou liquide hors du réservoir 9 s'effectue ainsi par projection continue et homogène sur les documents ou objets de valeur 3. Les moyens pyrodynamiques se composent tout d'abord de moyens de fixation 41 qui permettent de solidariser l'élément mobile 15 avec le châssis d'embase 13 dans la position initiale du dispositif de compression. Ces moyens de fixations 41 sont aptes à être rompus lors d'une détection d'effraction de l'enceinte sécurisée 5, libérant alors l'élément mobile 15 du châssis d'embase 13. Lesdits moyens de fixation 41 se composent d'une pièce de liaison fixe 43 et de moyens pyrotechniques 45 aptes à rompre ladite pièce de liaison fixe 43 lors du déclenchement de AXR-FR-7 TEXTE DEPOSE l'élément moteur 17. Dans un mode préférentiel et non limitatif, la pièce de liaison fixe 43 est constituée d'un élément monobloc métallique dont une première partie 47 est rendue solidaire de l'élément mobile 15, ou du plateau 25 dans le cas préférentiel où ledit élément mobile se compose de deux plateaux 23 et 25 tels que décrits précédemment. La seconde partie 49 de la pièce 43 est, quant à elle, rendue solidaire du châssis d'embase 13. La fixation des deux parties respectives 47 et 49 sur le plateau 25 et le châssis 13 se fera de préférence par vissage. Tout autre moyen de fixation pourra cependant être envisagé. La pièce de liaison fixe 43 dispose d'une zone de fragilisation 51 qui définit un plan de rupture Pr entre les deux parties 47 et 49, tel que présenté sur la figure 1. les moyens pyrotechniques 45 sont constitués d'un cordeau pyrotechnique et d'un dispositif de détonation, de préférence susceptible d'être déclenché à distance; le cordeau pyrotechnique, non représenté sur les figures, traverse la pièce 43 dans la zone de fragilisation 51, permettant de rompre ladite pièce 43 suivant le plan de rupture Pr lors du déclenchement de la charge pyrotechnique; la première partie 47 se détache alors de la seconde partie 49, libérant ainsi l'élément mobile 15 du châssis d'embase 13. D'autres modes de conception des moyens de fixation 41 sont à la portée de l'Homme du Métier; ledit moyens de fixation 41 pourra, par exemple, être mis en uvre à partir de deux pièces magnétiques, l'une fixée sur l'élément mobile 15 et l'autre sur le châssis d'embase 13, le déclenchement de l'élément moteur entraînant alors la désactivation du champ magnétique qui libère ledit élément mobile dudit châssis d'embase. Les moyens pyrodynamiques se composent ensuite de moyens de propulsion 53 de l'élément mobile 15 depuis sa position initiale jusqu'à sa position finale où le réservoir 9 est comprimé et vidé pour le maculage des documents ou objets de valeur. Ces moyens de propulsion 53 AXR-FR-7 TEXTE DEPOSE - 8 se déclenchent dès la rapture de la pièce de fixation 43, comprimant instantanément le réservoir 9. Dans un mode préférentiel et non limitatif, les moyens de propulsion 53 sont constitués par un ensemble de ressorts 55, 57, 59, 61, 63, 65, 67 et 69, parmi lesquels les ressorts 55, 57, 59 et 61, que l'on dénommera ressorts d'inertie dans la suite de la description, permettent de rompre l'inertie de l'élément mobile en position initiale, et les ressorts 63, 65, 67, et 69, que l'on dénommera ressorts dynamiques , permettent de prolonger la remontée dynamique de l'élément mobile 15 jusqu'à sa position finale. Les ressorts d'inertie 55, 57, 59 et 61 ont leur embase 71 en contact sur le fond 73 du châssis d'embase 13, ledit châssis d'embase 13 disposant avantageusement d'un ensemble de tétons de positionnement 75, représentés sur la figure 1, permettant de répartir convenablement lesdits ressorts d'inertie ayant leur extrémité 77 en appui sur la face inférieure 79 du plateau 25. Dans un mode préféré les ressorts d'inertie disposent de caractéristiques techniques identiques et sont au nombre de quatre, uniformément réparties, et présentent un coefficient de raideur kl permettant d'exercer un effort de compression homogène de forte intensité sur le réservoir 9 initialement fermé et contenant le produit ou liquide de maculage. Le coefficient de raideur kl et la longueur des ressorts d'inertie seront dimensionnés afin de rompre l'inertie, ladite inertie étant rompue en exerçant une pression suffisamment importante sur le réservoir 9 permettant sa perforation. Les ressorts dynamiques 63, 65, 67 et 69 ont leur embase 81 en appui sur la face inférieure 79 du plateau 25 et leur extrémité 83 en appui sur le fond 73 du châssis d'embase 13. Ledit châssis d'embase 13 dispose avantageusement de tenons 85, uniformément répartis, dans lesquels viennent se loger l'extrémité 83 des ressorts dynamiques afin de les positionner uniformément Lesdits tenons 85 ont également pour fonction de maintenir en position l'extrémité 83 des ressorts dynamiques et ainsi de AXR-FR-7 TEXTE DEPOSE préserver leur axe 87 perpendiculaire au fond 73 défini dans le plan Pe . Les ressorts dynamiques disposent de caractéristiques techniques identiques et sont au nombre de quatre; ils ont un coefficient de raideur k2 qui, combiné à la répartition uniforme, permet de maintenir le plan P de l'élément mobile 15 parallèlement au plan Pe , au cour de son déplacement. Le coefficient de raideur k2 et la longueur des ressorts dynamiques seront dimensionnés pour exercer un effort suffisamment élevé sur l'élément mobile 15 permettant de le déplacer dynamiquement jusqu'à sa position finale où le réservoir 9 et complètement comprimé et vidé, position dans laquelle les ressorts dynamiques doivent maintenir un effort de compression pour assurer la remontée complète dudit élément mobile 15. Afin d'optimiser la fonction technique de chacun des jeux de ressorts, le coefficient kl sera supérieur au coefficient k2 et la longueur des ressorts dynamiques sera supérieure à celle des ressorts d'inertie. L'élément moteur comprend des moyens de suspension 89 de l'élément mobile 15 dans le mode préférentiel et non limitatif où ledit élément mobile 15 se compose de deux plateaux 23 et 25. Ces moyens de suspension sont mis en uvre par des ressorts 91, 93, 95 et 97, que l'on dénommera par la suite ressorts de suspension . Lesdits ressorts de suspension maintiennent le plateau 23 flottant par rapport au plateau intermédiaire 25 lorsque l'élément mobile 15 se situe dans sa position initiale. Dans cette position initiale, l'extrémité 99 des ressorts de suspension est en contact sur le fond 73 du châssis d'embase 13, et sera préférentiellement positionnée à l'intérieur du tenon 85. la seconde extrémité 101 des ressorts de suspension est, quant à elle, en contact sur la face interne 39 de la face supérieure 27 du plateau 23. Le plateau intermédiaire 25 présente avantageusement des orifices 103 qui permettent le passage des ressorts de suspension au travers dudit plateau intermédiaire 25. Dans un mode préférentiel et non limitatif, les AXR-FR-7 TEXTE DEPOSE - ressorts de suspension ont des caractéristiques techniques identiques et sont au nombre quatre afin de repartir uniformément l'effort de suspension du plateau 23 et de garantir que le plan Pl dudit plateau 23 soit parallèle au plan Pe du châssis d'embase et ainsi, que ledit plateau 23 exerce un appui uniforme sur le réservoir 9. Les ressorts de suspension seront dimensionnés pour permettre la compression uniforme du réservoir 9 dans la position initiale de l'élément mobile 15 en garantissant toutefois que la pression exercée par le plateau 23 ne soit pas trop élevée au risque de perforer le réservoir 9 avant même l'activation du dispositif de compression 1. Lorsque le dispositif de compression 1 est assemblé et dans un mode initial d'utilisation, le plateau 25 est fixé sur la partie supérieure 47 de la pièce de liaison 43 et le châssis d'embase 13 est fixé sur la partie inférieure 49; les ressorts d'inertie 55, 57, 59 et 61 et les ressorts dynamiques 63, 65, 67 et 69 sont donc comprimés entre le fond 73 du châssis d'embase 13 et la face inférieure 79 du plateau intermédiaire 25. Les ressorts de suspension 91, 93, 95 et 97 se trouvent dans une position d'équilibre où ils supportent le plateau 23 et le réservoir en le mettant sous pression à l'intérieur du dispositif de maculage. Lors d'une effraction de l'enceinte sécurisée, les moyens pyrotechniques 45 se déclenchent et rompent la pièce de fixation 43 qui libère le plateau intermédiaire 25 du châssis d'embase 13; les ressorts d'inertie 55, 57, 59 et 61, combinés aux ressorts dynamiques 63, 65, 67 et 69, déplacent alors instantanément le plateau intermédiaire 25 qui se confond aussitôt avec le plateau 23 dans un même plan P , exerçant alors une pression uniforme de forte intensité sur le réservoir 9 permettant de le perforer instantanément et simultanément suivant l'ensemble des zones de perforation prévues à cet effet sur ledit réservoir, et ainsi de rompre l'inertie de l'élément mobile 15 qui se déplace alors suivant une trajectoire rectiligne perpendiculaire au plan Pe , le plan P dudit élément mobile 15 conservant ainsi une AXR-FR-7 TEXTE DEPOSE - 11 position parfaitement parallèle au plan Pe du châssis d'embase 13, assurant que la pression exercée par l'élément mobile 15 reste bien homogène et uniforme durant toute la compression du réservoir 9. Une fois l'inertie rompue, les ressorts d'inertie sont détendus, position dans laquelle ils ont atteint leur limite élastique et leur extrémité 77 perd le contact avec la face inférieure 79 du plateau 25; les ressorts dynamiques assurent alors la continuité du déplacement dynamique de l'élément mobile 15 jusqu'à ce qu'il atteigne sa position finale où le réservoir est complètement vidé. Le présent dispositif de compression 1, objet de la présente invention permet donc d'obtenir un déplacement dynamique de l'élément mobile 15 suivant une trajectoire rectiligne perpendiculaire au plan Pe , en préservant le plan P dudit élément mobile 15 parallèle au plan Pe du châssis d'embase 13 durant son déplacement, garantissant ainsi une répartition uniforme et homogène de l'effort de compression sur le réservoir 9 depuis la position initiale de l'élément mobile 15 jusqu'à sa position finale où ledit réservoir 9 est complètement vidé. D'autres conceptions du dispositif de compression 1 pourront être envisagées par l'homme du Métier sans sortir du cadre de la présent invention, comme par exemple la mise en uvre d'un dispositif de compression de forme circulaire adaptée à un réservoir et une enceinte sécurisée ayant des formes particulières. Dans un tel cas, chacun des jeux de ressorts pourra être composé, par exemple, de trois ressorts. AXR-FR-7 TEXTE DEPOS[ - 12 -
La présente invention concerne un dispositif de compression (1) d'un réservoir, utilisable notamment dans les dispositifs de maculage pour la projection de produit ou de liquide sur des documents ou objets de valeur, comprenant un châssis d'embase (13) défini dans un plan « Pe », un élément mobile (15), définissant dans sa position initiale un plan d'appui « P » sur le réservoir parallèle au plan « Pe », et d'un élément moteur (17), l'activation de l'élément moteur (17) entraînant le déplacement de l'élément mobile (15) ; ledit dispositif est remarquable en ce que l'élément moteur (17) se compose de moyens pyrodynamiques permettant, lorsque ledit élément moteur (17) est activé, la translation dynamique du plan « P » de l'élément mobile (15) suivant une direction rectiligne perpendiculaire au plan « Pe », assurant une répartition homogène et uniforme de l'effort de compression de l'élément mobile (15) sur le réservoir, et le déplacement dynamique dudit élément mobile (15) jusqu'à sa position finale, parallèle à la position initiale, où le réservoir est vidé de son contenu.
1 - Dispositif de compression (1) d'un réservoir (9) contenant un produit ou un liquide, utilisable notamment dans les dispositifs de maculage (5) pour la projection dudit produit ou dudit liquide sur des documents ou objets de valeur (3), comprenant un châssis d'embase (13) défini dans un plan Pe , un élément mobile (15) constitué d'au moins un plateau de compression du réservoir (9), définissant dans sa position initiale un plan d'appui P sur le réservoir (9) parallèle au plan Pe , et d'un élément moteur (17) susceptible d'être activé au moyen d'un dispositif de déclenchement (7) interne ou externe audit dispositif de compression (1), l'activation de l'élément moteur (17) entraînant le déplacement de l'élément mobile (15) depuis une position initiale où le réservoir (9) est plein et fermé jusqu'à une position finale où ledit réservoir (9) est perforé et vidé de son contenu, caractérisé en ce que l'élément moteur (17) se compose de moyens pyrodynamiques permettant, lorsque ledit élément moteur (17) est activé, la translation dynamique du plan P de l'élément mobile (15) suivant une direction rectiligne en restant constamment perpendiculaire au plan Pe , assurant une répartition homogène et uniforme de l'effort de compression de l'élément mobile (15) sur le réservoir (9), et le déplacement dynamique dudit élément mobile (15) jusqu'à sa position finale, parallèle à la position initiale, où le réservoir (9) est complètement vidé de son contenu qui est extrait par projection continue et homogène. 2 - Dispositif de compression (1) selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens pyrodynamiques se composent de moyens de fixation (41) de l'élément mobile (15), dans sa position initiale, avec le châssis d'embase (13), aptes à être rompus lors de l'activation de l'élément moteur (17), et des moyens de propulsion (53) aptes à translater dynamiquement l'élément mobile (15) jusqu'à sa position finale lorsqu'il est désolidarisé dudit châssis d'embase (13). AXR-FR-7 TEXTE DEPOSE - 13 - 3 - Dispositif de compression (1) selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de fixation (41) se composent d'une pièce de liaison fixe (43) entre l'élément mobile (15) et le châssis d'embase (13) et de moyens pyrotechniques (45) aptes à rompre ladite pièce de liaison fixe (43) lors de l'activation de l'élément moteur (17). 4 - Dispositif de compression (1) selon la 3, caractérisé en ce que la pièce de liaison fixe (43) dispose de zone de fragilisation (51) assurant la rupture de ladite pièce de liaison fixe (43) lors du déclenchement des moyens pyrotechniques (45). - Dispositif de compression (1) selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que les moyens de propulsion (53) de l'élément mobile (15) se composent d'un jeu de ressorts d'inertie (55, 57, 59 et 61) assurant la perforation du réservoir (9), et d'un jeu de ressorts dynamiques (63, 65, 67 et 69) prolongeant la remontée dynamique de l'élément mobile (15) jusqu'à sa position finale. 6 - Dispositif de compression (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément moteur (17) dispose de moyens de suspension (89) de l'élément mobile (15) assurant la mise sous pression uniforme du réservoir (9) lorsque ledit élément mobile (15) se situe dans sa position initiale. 7 - Dispositif de compression (1) selon la 6, caractérisé en ce que les moyens de suspensions (89) se composent de ressorts de précontraintes (91, 93, 95 et 97). 8 - Dispositif de compression (1) selon l'une quelconque des 6 ou 7, caractérisé en ce que l'élément mobile (15) se compose d'au moins deux plateaux (23 et 25), un premier plateau intermédiaire (25) solidaire avec le châssis d'embase (13) dans la position initiale de l'élément mobile (15), et un second plateau (23), en suspension dans un plan P1 parallèle au plan Pe du châssis d'embase (13), assurant la mise AXR-FR-7 TEXTE DEPOSE - 14 - sous pression uniforme du réservoir (9) dans la position initiale de l'élément mobile (15). 9 - Dispositif de compression (1) selon la 8, caractérisé en ce que les deux plateaux (23 et 25) de l'élément mobile (15) se confondent dans un même plan P et exercent instantanément un effort mutuel et uniforme de compression du réservoir (9) sous l'action des moyens de propulsion (53) lorsque la liaison fixe (43) entre le premier plateau intermédiaire (25) et le châssis d'embase (13) est rompue. AXR-FR-7 TEXTE DEPOSE
E
E05
E05G
E05G 1
E05G 1/14
FR2901679
A1
TRANSAT AVEC PARASOL INTEGRE
20,071,207
La présente invention consiste à équiper une chaise longue de type transat, d'un toit reposant sur une structure articulée et fixée à cette chaise. Sur ce toit est installée une toile amovible. Le toit est amovible. L'invention est conçue pour être posée tout simplement sur tous les sols, terre, galets, sable, prairie, plage, jardin, terrasse, bateau... Le toit est orientable et modulable. Cela permet d'éviter d'une part le parasol encombrant et vient pallier et effacer tous les problèmes liés à la fixation des pieds des parasols, et d'autre part ne plus avoir besoin de contre poids pour fixer ce dernier. De ce fait il ne présente plus l'inconvénient des parasols qui, instables et emportés par les vents peuvent par leur pointe devenir un danger redoutable. Cette invention offre le 2 en 1. La structure est composée de 4 bras articulés pliables en leur milieu, fixés aux extrémités du transat et aux extrémités du toit. Le toit lorsqu'il est plié repose entièrement sur toute la surface du transat, et ainsi la toile peut s'enlever comme le montre la figure 2. On peut enlever carrément le toit en le dévissant au niveau des 4 points d'articulation fixés au transat. L'avantage de la toile amovible est justement le lavage ou le remplacement de cette dernière. La toile du toit (1) peut servir de support publicitaire. Cette invention s'appellera TRANSAMMA. Selon une variante non illustrée, on pourrait imaginer uniquement une structure composée d'un toit avec 4 bras (3) articulés et qui pourrait s'adapter à n'importe quel transat déjà existant sur le marché, avec un système de fixation standard sur les extrémités. Le cadre ou toit (1) est soutenu par les 4 bras articulés (3) qui eux reposent sur le cadre (4). La toile (T) qui couvre le toit est fixée au cadre (1) sur les longueurs (scratch, ficelle, fermeture à glissières, etc....). Grâce à ces fixations, la toile peut s'enlever. Cette dernière doit couvrir tout le toit et peut dépasser de chaque côté sur la longueur si l'on souhaite obtenir plus d'ombre. Selon la figure (1) le déploiement de la chaise se fait en exerçant une pression sur les 4 bras (3) vers l'extérieur grâce à leur articulation centrale, et en tirant le toit (1) vers le haut. La fermeture du transat se fait selon le même procédé inversé comme le montre la figure (2). Le toit du transat peut s'incliner vers l'avant ou vers l'arrière suivant l'orientation du soleil pour s'en protéger
Dispositif pour se protéger du soleil sur un transat grâce à un toit fixé sur ce dernier avec un système inclinable et orientable.L'invention concerne un dispositif permettant de se protéger du soleil avec une facilité et un confort sans avoir recours à un parasol encombrant et peu pratique.Ce transat avec parasol intégré est pliant, pratique, compact et adaptable à tous les terrains.Il est constitué d'un cadre (1) avec une toile (T) . Aux extrémités de ce cadre (1) sont fixés 4 bras (3) à l'aide d'articulations (2) pour permettre la flexibilité des bras (3) et ainsi régler la hauteur et l'inclinaison du toit.L'utilisation de ce transat est simple et facile à manipuler, il est aussi pratique pour le transporter . Il est utilisable sur n'importe quel type de sol, sans sable, sans contrepoids, sans support, et contrairement au parasol, il ne risque pas de s'envoler en cas de vent.Avec ce transat qui ne prend pas de place, on n'a plus besoin du parasol, il se suffit à lui même. C'est le 2 en 1 .
1) Dispositif pour se protéger du soleil tout en se reposant sur un transat. Ce dispositif caractérisé par une structure articulée au transat par des points d'articulations (2) fixés à ce dernier permet de ne pas avoir recours à un parasol. 2) Dispositif selon la 1 caractérisée par les 4 bras (3) qui supportent le toit (1), grâce à des fixations aux 4 extrémités du transat. 3) Dispositif selon la 2 caractérisée par des articulations (2) sur les 4 bras (3) en leur milieu et leur extrémité. 4) Dispositif selon la 2 caractérisée par le fait que le toit se plie et se pose sur le transat grâce aux articulations des bras. 5) Dispositif selon la 1 du fait que le toit peut se fixer, se plier ou s'enlever grâce aux points de fixations sur le transat.
A
A47
A47C
A47C 7,A47C 1
A47C 7/66,A47C 1/14
FR2890684
A1
CLINQUANT POUR AUBE DE TURBOREACTEUR
20,070,316
L'invention a pour objet un clinquant pour aube de turbomachine comprenant deux branches aptes à venir envelopper les flancs du pied de l'aube. Plus particulièrement, l'invention peut concerner un clinquant pour aube de soufflante de turboréacteur. Le clinquant et le pied de l'aube sont destinés à être positionnés à l'intérieur d'un logement formé par une rainure axiale ménagée dans le disque de soufflante. Ce logement est ouvert en amont mais délimité en aval par une paroi. Cette paroi est formée par la face amont du tambour du compresseur basse pression du turboréacteur. On notera que io ce tambour est généralement d'épaisseur relativement faible à cet endroit. Dans la présente demande, une direction axiale est définie comme étant une direction parallèle à l'axe de rotation de la soufflante. En outre, l'amont et l'aval d'une pièce sont définis par rapport au sens normal d'écoulement des gaz à l'intérieur du turboréacteur. On rencontre avec les clinquants classiques l'inconvénient suivant: lors de la rotation de la soufflante, le clinquant se déplace suivant un mouvement axial de va et vient à l'intérieur de son logement et percute répétitivement le tambour du compresseur basse pression. Les percussions répétées du clinquant contre le tambour endommagent ce dernier et diminuent sa durée de vie. On constate généralement la formation sur le tambour, d'une empreinte qui constitue une zone de départ de fissure. Ce phénomène est d'autant plus gênant que le tambour est une pièce relativement coûteuse. Pour éviter un tel inconvénient, il est connu de prévoir sur le clinquant deux pattes s'étendant respectivement à partir de l'extrémité amont des branches de celui-ci, ces pattes étant repliées l'une vers l'autre. Ces pattes viennent en butée contre la face avant du pied d'aube lorsque le clinquant se déplace vers l'aval. Elles retiennent ainsi le clinquant avant qu'il ne vienne percuter le tambour. Toutefois, ces pattes ont tendance à se déplier sous l'effet des forces de poussée qu'exerce sur elles le pied d'aube. Une fois dépliées, ces pattes ne jouent plus leur rôle de butée, de sorte que le clinquant n'est plus retenu et percute le tambour. L'invention vise à éviter ce dernier problème en proposant un clinquant pour aube de turbomachine comprenant deux branches aptes à venir 35 envelopper les flancs du pied de l'aube, et deux pattes s'étendant respectivement à partir d'une extrémité des deux branches, ces deux pattes étant repliées l'une vers l'autre, caractérisé en ce lesdites pattes sont reliées entre elles de manière à ne pas pouvoir se déplier. Selon un premier mode de réalisation, lesdites pattes sont suffisamment longues pour être repliées l'une sur l'autre et être reliées directement entre elles. Par exemple, elles peuvent être reliées par soudage, rivetage, boulonnage ou encore par emboîtement l'une dans l'autre. Selon un deuxième mode de réalisation le clinquant comprend une pièce de liaison reliant lesdites pattes de manière à les empêcher de se io déplier. Ce deuxième mode de réalisation permet de réaliser des pattes plus courtes et, généralement, de forme moins complexe que celles du premier mode de réalisation. La pièce de liaison utilisée peut avoir différentes formes. Par ailleurs, la pièce de liaison peut être fixée aux pattes, c'est-à-dire être assemblée avec les pattes de manière à empêcher tout mouvement relatif entre elle et les pattes ou, au contraire, être assemblée avec les pattes avec une certaine liberté de mouvement relatif. On a pu constater lors des recherches ayant conduit à l'invention que pour limiter l'usure du disque de soufflante et/ou du pied d'aube, il était préférable que le pied d'aube puisse se mouvoir à l'intérieur du clinquant dans des directions autres que la direction axiale. Ainsi, selon un mode de réalisation avantageux, la pièce de liaison est assemblée aux pattes de manière à autoriser l'écartement des branches du clinquant (ce qui revient à autoriser l'écartement desdites pattes) et donc les mouvements "latéraux" du pied d'aube à l'intérieur du clinquant. Ainsi, à titre d'exemple, la pièce de liaison peut être une glissière recevant lesdites pattes à l'intérieur de ses deux extrémités. Pour autoriser l'écartement desdites pales, soit les deux pattes sont assemblées aux extrémités de la glissière de manière à rester toutes deux libres en translation suivant la direction d'écartement des branches du clinquant, soit l'une de ces pattes est fixée à la glissière, par exemple par soudage, tandis que l'autre reste libre en translation. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description qui suit. Cette description fait référence aux figures annexées sur lesquelles: - la figure 1 représente de manière schématique un ensemble non assemblé comprenant une partie de disque de soufflante, une cale, un exemple de clinquant selon l'invention, et un pied d'aube de soufflante; - la figure 2 est une vue de face selon la flèche II de l'ensemble de la figure 1, une fois celui-ci assemblé ; - la figure 3 est une coupe axiale selon III-III de l'ensemble de la figure 2; - la figure 4 est une vue de détail en perspective, selon la flèche IV, de la pièces de liaison du clinquant des figures 1 à 3; io - la figure 5 est une coupe selon le plan V-V, de la pièce de liaison de la figure 4; - la figure 6 est une coupe analogue à celle de la figure 5 montrant un autre type de pièce de liaison; - la figure 7 est une vue de détail en perspective montrant un exemple de clinquant selon l'invention équipé d'un autre type de pièce de liaison; - la figure 8 est une vue de détail en perspective montrant un exemple de clinquant selon l'invention dépourvu de pièce de liaison; et - la figure 9 est une vue de détail en perspective montrant un autre exemple de clinquant selon l'invention dépourvu de pièce de liaison. Sur les figures 1 à 3, sont représentés: un disque de soufflante 2 présentant à sa périphérie de nombreuses rainures axiales 4 définissant avec la face amont 8 du tambour de compresseur basse pression 6 un logement 10 susceptible de recevoir une cale 12, un clinquant 20 et le pied 16 d'une aube 14. On notera qu'il existe des montages analogues dépourvus de cale 12. Le clinquant 20 comprend deux branches latérales 21A et 21B et est apte à envelopper le pied d'aube 16. Comme représenté sur la figure 2, le clinquant 20 repose sur la cale 12. Le pied d'aube 16, la cale 12, le tambour 6 et le disque de soufflante 2 sont réalisés, par exemple, en alliage de titane. Le clinquant 20, quant à lui, est une pièce d'usure réalisée en un alliage plus dur comme l'alliage connu sous la marque Inconel 718, et a pour fonction de limiter l'usure du pied d'aube 16 et du disque de soufflante 2. Le clinquant 20 étant en un matériau plus dur que celui du tambour 6, des chocs répétés entre ces deux éléments endommageraient le tambour. Pour éviter de tels chocs, le clinquant 20 présente deux pattes 22 qui s'étendent à partir de son extrémité amont, de chaque côté du pied d'aube et qui sont repliées l'une vers l'autre. Ces pattes 22 sont reliées par une pièce de liaison 24 qui les empêche de se déplier. L'amont et l'aval du clinquant et des autres pièces sont définis par rapport au sens d'écoulement normal des gaz à l'intérieur du turboréacteur, représenté par la flèche F sur la figure 3. Selon un mode de réalisation, les pattes 22 sont fixées par soudage, rivetage, boulonnage, ou tout autre moyen de fixation approprié, aux io extrémités de la pièce de liaison 24. Dans l'exemple des figures 4 et 5, un point de soudure 26 est réalisé entre chaque patte 22 et la pièce 24. Par ailleurs, la pièce de liaison 24 est apte à s'étirer suivant la direction d'écartement des branches 21A et 21B, c'est-à-dire suivant une direction parallèle à l'axe transversal A représenté sur la figure 4. Pour permettre cet étirement, la pièce de liaison 24 peut être une lame souple dont une partie au moins est courbée ou pliée. Dans l'exemple des figures 4 et 5, la pièce de liaison 24 est une lame souple présentant plusieurs plis 28 dans sa partie médiane, de sorte que la pièce 24 est bombée vers l'aval, c'est-à-dire vers le pied d'aube 16. Lorsque les branches 21A, 21B et leurs pattes respectives 22 cherchent à s'écarter suivant l'axe A, la partie bombée de la pièce 24 s'aplatit de sorte que la pièce 24 s'étire et permet l'écartement des branches 21A et 21B. Le fait que la pièce 24 soit bombée vers le pied d'aube 16 logé à l'intérieur du clinquant 20, c'est-à-dire ici vers l'aval, permet d'amortir les chocs entre le clinquant 20 et le pied d'aube 16 car la partie bombée 25 se déforme (elle s'aplatit) lorsqu'elle vient en butée contre le pied d'aube 16. En outre, la partie bombée maintient les soudures 26 et les pattes 22 à distance du pied d'aube 16 et préserve donc ces parties des chocs. Selon un autre exemple représenté sur la figure 6, la pièce de liaison 124 peut être bombée vers l'amont. Dans ce cas, la partie bombée 125 n'entre pas au contact du pied d'aube 16 (elle n'a pas de fonction d'amortissement) mais elle permet toujours à la pièce 124 de s'étirer. Concernant la section de la partie bombée 25, 125, celle-ci peut présenter des plis et/ou au moins une portion courbe. Sur la figure 6, la partie bombée 125 est formée par une portion courbe tandis que sur la figure 5 la partie bombée 25 présente cinq côtés plans séparés par quatre plis. On notera que plus la partie bombée 25 présente de plis, plus elle se déforme facilement, ce qui favorise l'étirement de la pièce 24 et l'amortissement du clinquant 22 sur le pied d'aube 16. Selon un autre mode de réalisation, représenté sur la figure 7, ladite pièce de liaison est une glissière 224 recevant lesdites pattes 22 à l'intérieur de ses deux extrémités. Cette glissière 224 peut être réalisée, par exemple, en repliant sur elle-même une plaque. Dans l'exemple de la figure 7, l'une io des pattes 22 est fixée à l'une des extrémités de la pièce de la liaison 224 tandis que l'autre patte 22 est assemblée à l'autre extrémité de la pièce de liaison 224 de manière à rester libre en translation suivant la direction d'écartement des branches, c'est-à-dire parallèlement à l'axe transversal A'. Pour faciliter l'insertion de la patte 22 libre en translation, à l'intérieur de la glissière 224, l'extrémité correspondante de cette glissière est biseautée. Le fait de fixer au moins une des pattes 22 à la pièce de liaison 24 permet d'avoir un unique ensemble à manipuler. De plus, on évite tout risque de détachement de la pièce de liaison en fonctionnement. En référence aux figures 8 et 9, nous allons maintenant décrire deux exemples de clinquants dépourvus de pièce de liaison. Dans l'exemple de la figure 8, les deux pattes 22 du clinquant 20 se recouvrent et sont fixées l'une à l'autre. Elles peuvent être fixées ensemble, par exemple, par un point de soudure 26. Pour permettre au clinquant de s'étirer suivant la direction A" d'écartement des branches 21A, 21B, au moins une desdites pattes est une lame souple dont une partie au moins est courbée ou pliée. Dans l'exemple, pour ne pas créer de déséquilibre, les deux pattes 22 présentent une partie bombée 325 tournée vers l'aval et formée par une portion courbe. Alternativement, cette partie bombée 325 pourrait présenter des plis et/ou être tournée vers l'amont. Le fait que la partie bombée 325 soit tournée vers l'intérieur du cliquant 20, c'est-à-dire vers le pied d'aube 16, permet d'amortir les chocs entre le clinquant 20 et le pied d'aube 16 car la partie bombée 325 se déforme lorsqu'elle vient en butée contre le pied d'aube 16. Dans l'exemple de la figure 9, les deux pattes 22 du clinquant 20 se recouvrent et sont emboîtées de manière à rester libre en translation suivant la direction d'écartement des branches. Dans cet exemple, l'une des pattes 22 présente deux ailes 23 supérieure et inférieure repliées de manière s à former une glissière à l'intérieur de laquelle l'autre patte 22 peut coulisser. Selon un autre exemple, non représenté, l'une des pattes 22 présente une ouverture oblongue à l'intérieur de laquelle coulisse un téton. Soit ce téton est fixé sur l'autre patte 22, soit il coulisse également à l'intérieur d'une ouverture oblongue ménagée sur cette autre patte 22. io On a décrit ci-dessus des exemples de clinquant pour aubes de soufflante de turboréacteur. Ces clinquants pourraient néanmoins être utilisés pour d'autres types d'aube de turbomachine comme, par exemple, une aube de compresseur basse pression de turboréacteur. Par ailleurs, dans ces exemples, la partie du turboréacteur à protéger, c'est-à-dire le tambour du compresseur basse pression 6, est située en aval du clinquant. Par conséquent, les pattes 22 s'étendent à partir de l'extrémité amont du clinquant 20. On pourrait toutefois imaginer des cas où la partie du turboréacteur à protéger serait en amont du clinquant. Dans ce cas, les pattes 22 s'étendraient à partir de l'extrémité aval du clinquant 20
Clinquant (20) pour aube (14) de turbomachine comprenant deux branches (21A, 21B) aptes à venir envelopper les flancs du pied (16) de l'aube, et deux pattes (22) s'étendant respectivement à partir d'une extrémité des deux branches, ces deux pattes (22) étant repliées l'une vers l'autre et étant reliées entre elles de manière à les empêcher de se déplier. Avantageusement, ce clinquant (20) comprend une pièce de liaison (24) reliant lesdites pattes (22) de manière à les empêcher de se déplier. Cette pièce de liaison (24) est assemblée auxdites pattes (22) de manière à autoriser l'écartement des branches (21A, 21B) du clinquant. Par exemple, la pièce de liaison est apte à s'étirer suivant la direction d'écartement (A) des branches (21A, 21B).
1. Clinquant (20) pour aube (14) de turbomachine comprenant deux branches (21A, 21B) aptes à venir envelopper les flancs du pied (16) de l'aube, et deux pattes (22) s'étendant respectivement à partir d'une extrémité des deux branches, caractérisé en ce que ces deux pattes sont reliées entre elles de manière à ne pas pouvoir se déplier. io 2. Clinquant pour aube de turbomachine selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une pièce de liaison (24, 124, 224) reliant lesdites pattes de manière à les empêcher de se déplier. 3. Clinquant selon la 2, caractérisé en ce que ladite pièce de liaison (24, 124, 224) est assemblée auxdites pattes (22) de manière à autoriser l'écartement des branches (21A, 21B) du clinquant. 4. Clinquant selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que ladite pièce de liaison (224) est une glissière recevant lesdites pattes (22) à l'intérieur de ses deux extrémités. 5. Clinquant selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que l'une desdites pattes (22) est fixée à l'une des extrémités de la pièce de liaison (224) tandis que l'autre patte (22) est assemblée à l'autre extrémité de la pièce de liaison (224) de manière à rester libre en translation suivant la direction d'écartement des branches (21A, 21B). 6. Clinquant selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que les deux pattes (22) sont fixées aux extrémités de la pièce de liaison (24, 124) et en ce que ladite pièce de liaison est apte à s'étirer suivant la direction d'écartement des branches (21A, 21B). 7. Clinquant selon l'une quelconque des 2, 3 et 6, caractérisé en ce que ladite pièce de liaison (24, 124) est une lame souple dont au moins une partie (25, 125) est courbée ou pliée. 8. Clinquant selon la 1, caractérisé en ce lesdites pattes (22) se recouvrent et sont fixées l'une à l'autre et en ce qu'au moins une desdites pattes (22) est une lame souple dont au moins une partie (325) est courbée ou pliée. io 9. Clinquant selon la 1, caractérisé en ce que lesdites pattes (22) sont emboîtées de manière à rester libres en translation suivant la direction d'écartement des branches (21A, 21B). 10. Clinquant selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que ladite partie courbée ou pliée (25, 125, 325) de ladite pièce de liaison (24, 124) ou de ladite patte (22), est bombée vers l'intérieur du cliquant (20) . 11. Aube (14) de soufflante dont le pied (16) est enveloppé par un clinquant (20) selon l'une quelconque des 1 à 10. 12. Turboréacteur caractérisé en ce qu'il comprend une aube (14) de soufflante dont le pied (16) est enveloppé par un clinquant (20) selon l'une quelconque des 1 à 10.
F
F01,F04
F01D,F04D
F01D 5,F04D 29
F01D 5/30,F04D 29/34
FR2900179
A1
STRUCTURE D'HABILLAGE POUR DISPOSITIF D'ENROULEMENT/ DEROULEMENT HORS-SOL DE VOLET ROULANT POUR PISCINE, ET PISCINE L'INCORPORANT.
20,071,026
L'INCORPORANT. La présente invention concerne une structure d'habillage adaptée pour couvrir un dispositif d'enroulement/ déroulement hors-sol d'un volet roulant pour piscine, et une piscine comportant cette structure. L'invention s'applique notamment à l'habillage d'un enrouleur hors-sol motorisé pour volet roulant de type à lames articulées. Les installations de couverture pour bassin de piscine peuvent comporter de manière connue un volet roulant à lames articulées qui est adapté pour flotter sur l'eau du bassin. Ce volet roulant est destiné à recouvrir le bassin, notamment en vue de le protéger de l'environnement extérieur et de réchauffer l'eau par effet de serre. Un tel volet roulant est usuellement monté en l'une de ses extrémités sur un enrouleur d'axe horizontal qui est prévu dans un compartiment de la piscine adjacent à l'une des parois d'extrémité du bassin (ce compartiment est parfois appelé puits par l'homme du métier), pour dérouler et enrouler le volet roulant sous la commande d'un moyen de commande approprié à travers une fente ménagée dans cette paroi d'extrémité, respectivement en vue de son déploiement sur le plan d'eau et de son retrait de celui-ci. Les structures d'habillage existantes sur le marché pour des enrouleurs hors-sol (par opposition à des enrouleurs immergés) sont constituées de structures fixes composites comportant une armature sur laquelle sont fixées des lames de finition dans le sens de la largeur du bassin, de sorte à présenter une rigidité satisfaisante. Ces structures sont montées à demeure autour de l'enrouleur, et elles présentent typiquement une forme de caisson de section carrée, dont un premier bord longitudinal est monté en appui sur deux plages en vis-à-vis du rebord périphérique de la piscine, et dont un second bord longitudinal est monté sur le sol ou bien sur une plage d'extrémité de ce rebord. Un inconvénient majeur de ces structures d'habillage connues est qu'elles rendent difficile, voire impossible, l'accès à tout ou partie de l'enrouleur et en outre au moyen d'aspiration du système de filtration qui est fixé à la paroi d'extrémité de la piscine (ce moyen d'aspiration, parfois appelé skimmer ou écumoir par l'homme du métier, est raccordé à une canalisation où circule l'eau aspirée par la pompe vers le filtre, afin d'intercepter les saletés en suspension à la surface de l'eau). En particulier, dans le cas répandu où ce moyen d'aspiration est disposé en dessous de l'enrouleur, l'accessibilité à son panier-filtre est problématique, en raison de la présence à demeure de la structure d'habillage autour de l'enrouleur. Un autre inconvénient de ces structures d'habillage actuelles est qu'elles sont fabriquées sur mesure en fonction, d'une part, des dimensions du bassin de la piscine et, d'autre part, de la motorisation spécifiquement utilisée pour l'enrouleur, et qu'elles ne peuvent pas être ajustées in situ à des dimensions particulières du bassin ni autour d'enrouleurs hors-sol existants. Un autre inconvénient de ces structures d'habillages actuelles est que le bas du bord longitudinal de ces structures qui enjambe le bassin ne forme pas de cloison entre le compartiment équipé de l'enrouleur et le reste du bassin qui soit ajustable en fonction du niveau d'eau dans la piscine, comme exigé par la norme NF-P 90-308. Un but de la présente invention est de proposer une structure d'habillage adaptée pour couvrir un dispositif d'enroulement/ déroulement (i.e. enrouleur) hors-sol d'un volet roulant pour une piscine délimitée par un rebord périphérique, ladite structure comportant au moins un bord d'appui destiné à être monté en appui sur ledit rebord parallèlement à l'axe d'enroulement/ déroulement dudit dispositif dans une position de couverture où ladite structure enjambe (ledit dispositif, qui remédie à l'ensemble des inconvénients précités. A cet effet, une structure d'habillage selon l'invention comporte au moins un module de couverture monté mobile sur ledit bord d'appui en étant supporté par ce dernier, ledit bord d'appui étant conçu pour rigidifier ladite structure, de sorte à faire passer réversiblement ladite structure de ladite position de couverture à au moins une position d'ouverture où elle libère un espace d'accès autour dudit dispositif sur toute ou partie de sa longueur. Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit ou chaque module de couverture peut être articulé sur ledit bord d'appui. On notera que ce montage mobile du ou des modules de couverture sur ce bord d'appui de la structure d'habillage permet d'accéder facilement à tout ou partie de l'espace entourant le dispositif d'enroulement/ déroulement (par exemple pour le graissage de l'arbre dudit dispositif) et, en particulier, au panier-filtre précité qui est typiquement localisé sur la paroi verticale d'extrémité de la piscine, laquelle est recouverte par ledit dispositif dans ladite position de couverture. Les divers travaux d'entretien et de maintenance du dispositif d'enroulement/ déroulement et de la piscine (nettoyage du panier-filtre, notamment) s'en trouvent ainsi facilités. Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite structure d'habillage comporte avantageusement plusieurs modules de couverture rigides dont le nornbre et/ou la largeur sont choisis de sorte à couvrir toute la longueur dudit dispositif et qui sont tous montés amovibles sur ledit même bord d'appui, lequel est destiné à être monté sur ledit rebord en enjambant ladite piscine, de telle sorte que chaque module soit mobile indépendamment de l'autre ou des autres module(s) pour occuper ladite position de couverture ou ladite position d'ouverture. On notera que ce montage amovible et modulaire permet d'ajuster aisément ladite structure d'habillage aux dimensions du bassin, telles que sa la largeur, et à celles du dispositif d'enroulement/ déroulement. Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit ou chaque module de couverture comporte un bord libre adapté pour être soulevé réversiblement du sol ou dudit rebord lors du passage de ladite position de couverture à ladite position d'ouverture (ce bord libre est ainsi destiné à reposer à proximité d'une paroi d'extrémité adjacente de la piscine), sous la commande d'un bord de commande que comporte ledit ou chaque module à 4 l'opposé dudit bord libre et qui est articulé sur ledit bord d'appui selon un axe d'articulation parallèle à ce dernier. Selon une autre caractéristique de l'invention, le bord de commande dudit ou de chaque module peut être adapté pour coopérer avec des moyens de guidage en basculement qui sont formés sur ledit bord d'appui et qui sont pourvus de moyens de mise en butée angulaire lors du basculement pour l'obtention de ladite position d'ouverture, avantageusement de sorte à former une articulation de type à fin de course par double butée. Avantageusement, lesdits moyens de guidage et lesdits moyens de mise en butée peuvent être formés sur un même profilé fixe qui forme ledit bord d'appui. Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite structure peut comporter en outre une lame qui est montée solidaire dudit profilé fixe à l'intérieur et le long de ce dernier et qui est destinée à former à une hauteur réglable, partiellernent en dessous dudit profilé fixe et au-dessus dudit volet roulant, une cloison mobile et verrouillable de séparation entre un compartiment de ladite piscine qui est équipé dudit dispositif et le reste du bassin de ladite piscine. On notera que suivant le niveau d'eau dans la piscine, on peut ainsi positionner verticalement cette lame et la verrouiller en position, par exemple au moyen d'une équerre disposée en dessous dudit profilé fixe, de manière à laisser un espace allant par exemple de 40 mm à 150 mm entre le bord inférieur de ladite lame et le volet roulant disposé en contrebas, conformément à la norme précitée NF-P 90-308. Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit bord de commande décrit de préférence une rotation selon un angle aigu entre lesdites positions de couverture et d'ouverture, et ladite structure est avantageusement adaptée pour présenter un centre de gravité qui, dans lesdites positions de couverture et d'ouverture, est respectivement situé en deçà et au-delà dudit axe d'articulation par rapport au bord libre dudit ou de chaque module, de telle sorte que ladite structure soit autostable dans chacune desdites positions et cela sur toute la largeur du bassin. Le basculement dudit ou de chaque module de couverture est ainsi sécurisé par cet emplacement du centre de gravité d'un côté ou de l'autre de l'axe d'articulation, selon la position obtenue, ce qui confère une auto-stabilité satisfaisante à la structure d'habillage dans chaque position de 5 couverture ou d'ouverture. Selon une autre caractéristique de l'invention, lesdits moyens de guidage peuvent avantageusement comporter deux rampes de guidage sensiblement concentriques par rapport audit axe d'articulation et définissant des surfaces de contact avec ledit bord de commande qui sont sensiblement en arc de cylindre, lesdits moyens de mise en butée pouvant être formés par les extrémités respectives desdites rampes. Avantageusement, lesdits moyens de guidage peuvent comprendre : - une rampe convexe qui est formée autour dudit axe 15 d'articulation et qui est adaptée pour guider en basculement une portion articulée en arc de cylindre concave dudit bord de commande, et - une rampe concave de diamètre supérieur à celui de ladite rampe convexe, qui est située en deçà dudit axe d'articulation par rapport au bord libre dudit ou de chaque module et qui est adaptée pour guider par 20 contact une portion d'extrémité dudit bord de commande, du fait du guidage de ladite portion articulée par ladite rampe convexe. Selon une autre caractéristique de l'invention, le bord de commande dudit ou de chaque module peut comporter un profilé mobile de section sensiblement en forme de H , lequel comprend : 25 - une portion de montage en U adaptée pour enserrer un panneau rigide de couverture que comporte le module correspondant, et - ladite portion articulée sensiblement en U, qui présente une âme commune à celle de ladite portion de montage, une première aile se terminant par ladite portion d'extrémité et une seconde aile formant avec 30 ladite âme une surface concave en arc de cylindre. Avantageusement, ledit profilé fixe peut comporter une poutre de section sensiblement rectangulaire et adaptée pour résister aux efforts de 6 flexion, dont un petit côté forme sur sa face externe ladite rampe concave, laquelle prolonge vers le haut ce petit côté et se termine par une extrémité recourbée formant l'un desdits moyens de mise en butée. De préférence, ledit profilé fixe peut comporter en outre : - un support de guidage de section en forme de U renversé qui est relié à ladite poutre et qui est adapté pour supporter via son âme ladite rampe convexe et pour recevoir et immobiliser ladite lame formant cloison à une hauteur variable, en dessous de son âme et entre ses ailes, ce support de guidage ayant une aile commune à un grand côté de ladite poutre, et - ladite rampe convexe s'étendant vers le haut à partir de ladite aile commune et de section sensiblement en forme de C , qui est conçue pour recevoir en rotation ladite portion articulée d'une extrémité du C à l'autre. Egalement à titre préférentiel, ladite rampe convexe forme, 15 sous l'une desdites extrémités du C , un renfoncement qui présente une section en arc de cercle avec l'âme dudit support de guidage et qui est agencé pour former un autre desdits moyens de mise en butée en bloquant ladite seconde aile lors de la rotation de ladite portion articulée. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, 20 ledit ou chaque module de couverture peut comporter un panneau rigide définissant une surface gauche sensiblement en forme de voûte, de sorte à épouser le contour cylindrique dudit dispositif d'enroulement/ déroulement. Une piscine selon l'invention, qui est délimitée par un rebord périphérique comportant un compartiment équipé d'un dispositif 25 d'enroulement/ déroulement horssol d'un volet roulant, ladite piscine comportant une structure d'habillage qui est montée en appui sur deux plages en vis-à-vis dudit rebord via un bord d'appui qu'elle comporte et qui est adaptée pour couvrir ledit dispositif en l'enjambant transversalement, est caractérisée en ce que ladite structure d'habillage est telle que définie cidessus. Avantageusement, ledit bord d'appui comporte un profilé fixe qui surplombe ledit volet roulant et qui est pourvu dans son espace interne 10 7 d'une lame mobile en translation verticale, laquelle s'étend entre lesdites plages et partiellement en dessous dudit profilé fixe à une hauteur réglable au-dessus dudit volet roulant et forme une cloison verticale de séparation entre ledit compartiment et le reste du bassin de ladite piscine. D'autres caractéristiques, avantages et détails de la présente invention ressortiront à la lecture de la description suivante de plusieurs exemples de réalisation de l'invention, donnés à titre illustratif et non limitatif, ladite description étant réalisée en référence avec les dessins joints, parmi lesquels : la figure 1 est une vue partielle en perspective et partiellement en écorché d'un piscine incorporant une structure d'habillage selon l'invention à deux modules équipant un enrouleur hors-sol, ces modules étant respectivement illustrés dans deux positions de couverture et d'ouverture, la figure 2 est une vue de côté de la piscine illustrée à la figure 1 dans ces deux positions respectivement occupées par lesdits modules, la figure 3 est un médaillon de la figure 1 illustrant d'une manière détaillée le profilé mobile et le profilé fixe formant l'articulation de la structure d'habillage selon l'invention, la figure 4 est une vue en coupe transversale selon le plan IV-20 IV de la figure 3 desdits profilés mobile et fixe illustrés séparément dans les deux positions de couverture et d'ouverture, la figure 5 est une vue de face de la piscine de la figure 1, qui illustre deux positions verticales d'une lame inférieure formant cloison que comporte la structure de l'invention au-dessus d'un volet roulant définissant le 25 niveau d'eau dans la piscine, et la figure 6 est un médaillon de la figure 5 illustrant de manière détaillée ces deux positions verticales de cette lame formant cloison. La structure d'habillage 1 selon l'invention illustrée à la figure 1 est destinée à couvrir un enrouleur hors-sol 2 motorisé pour volet roulant 3 30 qui est monté à proximité immédiate d'une extrémité 4 d'un rebord périphérique 5 d'une piscine 6, par l'intermédiaire de deux montants 7 (un seul est visible à la figure 1) respectivement solidaires des deux extrémités de 8 l'arbre 2a de l'enrouleur 2 et fixés sur deux plages 5a et 5b en vis-à-vis du rebord 5. Cette structure 1 est montée en appui sur ces deux plages 5a et 5b en surplombant l'intérieur de la piscine 6 via un profilé fixe d'appui 8 qu'elle comporte, de sorte à pouvoir couvrir l'enrouleur 2 - sur lequel est au moins partiellement enroulé le volet 3 - en l'enjambant transversalement. Ce profilé d'appui 8 peut être réalisé en un matériau métallique, par exemple l'aluminium. La structure d'habillage 1 comporte avantageusement plusieurs modules de couverture 9 et 10 (au nombre de deux dans l'exemple de la figure 1) qui comportent chacun un panneau rigide 9a, 1Oa à surface gauche sensiblement en forme de voûte, de sorte à épouser le contour cylindrique de l'enrouleur 2, et dont le nombre et/ou la largeur sont choisis de sorte à couvrir toute la longueur de cet enrouleur 2. Chaque panneau 9a, 1Oa peut par exemple être à base de bois, de matière plastique, d'un matériau métallique tel que l'aluminium ou encore d'un composite. Ces modules de couverture 9 et 10 sont montés mobiles séparément sur le profilé d'appui 8 (dans l'exemple de réalisation illustré, ils sont articulés sur ce dernier), de sorte que chaque module 9, 10 soit mobile indépendamment de l'autre pour occuper la position de couverture illustrée à la figure 1 pour le module 9, ou bien une position d'ouverture pour le module 10 libérant un espace d'accès autour de l'enrouleur 2 sur la largeur de ce module 10 (cette largeur correspondant ainsi sensiblement à la moitié de la longueur de l'enrouleur 2, dans cet exemple de réalisation). A cet effet, chaque module 9, 10 comporte un bord libre 11 (dont la longueur définit la largeur précitée du module 9, 10) qui est adapté pour être soulevé réversiblement du rebord 5 lors du passage de la position de couverture à la position d'ouverture (cf. figure 2), sous la commande d'un bord de commande 12 que comporte ce module 9, 10 à l'opposé du bord libre 11 et qui est articulé sur le profilé d'appui 8 selon un axe d'articulation 13 parallèle à ce dernier (cf. figure 4). Comme illustré aux figures 3 et 4, le bord de commande 12 de chaque module 9, 10 est adapté pour coopérer avec des moyens de guidage 9 14, 15 en basculement qui sont formés sur le profilé d'appui 8 et qui sont pourvus de moyens de mise en butée 16, 17 lors du basculement pour l'obtention de la position d'ouverture, de sorte à former une articulation de type à fin de course par double butée. Comme cela va être décrit ci-après, les moyens de guidage 14, 15 et les moyens de butée 16, 17 sont tous deux formés sur le profilé d'appui 8. Ces moyens de guidage 14, 15 comportent deux rampes de guidage concentriques par rapport à l'axe de basculement 13 et définissant des surfaces de contact avec le bord de commande 12 qui sont sensiblement en arc de cylindre, et ces moyens de mise en butée 16, 17 sont formés par les extrémités respectives de ces rampes. Plus précisément, les moyens de guidage 14, 15 comprennent (cf. figure 4) : - une rampe convexe 14 qui est formée autour de l'axe 13 et 15 qui est adaptée pour guider en basculement une portion articulée 12a en arc de cylindre concave du bord de commande 12, et - une rampe concave 15 de diamètre supérieur à celui de la rampe convexe 14, qui est située en deçà de l'axe 13 par rapport au bord libre 11 de chaque module 9, 10 et qui est adaptée pour guider par contact une 20 portion d'extrémité 12b du bord de commande 12, du fait du guidage de la portion articulée 12a par la rampe convexe 14. Le bord de commande 12 de chaque module 9, 10 est en fait constitué dans cet exemple de réalisation d'un profilé mobile de section sensiblement en forme de H , lequel comprend : 25 - une portion de montage 12c en U adaptée pour enserrer le panneau 9a, 10a que comporte le module 9, 10 correspondant, et - la portion articulée 12a sensiblement en U, qui présente une âme 12aa commune à celle de la portion de montage 12c, une première aile 12ab se terminant par la portion d'extrémité 12b et une seconde aile 12ac 30 formant avec cette âme 12aa une surface concave en arc de cylindre. Le profilé d'appui 8 comporte essentiellement : io - une poutre 8a de section sensiblement rectangulaire, qui est conçue pour présenter un module d'inertie optimal de sorte à résister aux efforts de flexion inhérents aux panneaux 9a et 1Oa et dont un petit côté 8aa forme sur sa face externe la rampe concave 15, laquelle prolonge vers le haut ce petit côté 8aa et se termine par une extrémité recourbée formant le premier moyen de butée 16 ; - un support de guidage 8b de section en forme de U renversé qui est relié à la poutre 8a et qui est adapté pour supporter via son âme 8ba la rampe convexe 14, ce support de guidage 8b ayant une aile 8bb commune à un grand côté de la poutre 8a ; et - la rampe convexe 14 s'étendant vers le haut à partir de cette aile commune 8bb et de section sensiblement en forme de C , cette rampe 14 étant conçue pour recevoir en rotation la portion articulée 12a d'une extrémité du C à l'autre. De plus, la rampe convexe 14 forme, sous l'une des extrémités du C , un renfoncement 18 qui présente une section en arc de cercle avec l'âme 8ba du support de guidage 8b et qui est agencé pour former le second moyen de butée 17 en bloquant la seconde aile 12ac lors de la rotation de la portion articulée 12a. Comme illustré aux figures 5 et 6, la structure d'habillage 1 comporte en outre une lame d'ajustement 19 (illustrée partiellement dans deux positions haute et basse) qui est montée mobile à l'intérieur du support de guidage 8b du profilé d'appui 8 (partiellement entre les ailes 8bb et 8bc de ce support 8b) et qui est destinée à former à une hauteur réglable et verrouillable, partiellement en dessous du profilé 8 et au-dessus du volet roulant 3, une cloison verticale de séparation entre l'enrouleur 2 et le reste du bassin de la piscine 6 et de largeur égale à celle de ce bassin. En fonction du niveau d'eau 20 dans la piscine, le positionnement et le verrouillage de cette lame 19 à une hauteur déterminée, avantageusement via une équerre (non illustrée) disposée en dessous du profilé d'appui 8, permet de laisser un espace approprié entre le bord inférieur de la lame 19 et le volet roulant 3 disposé sur l'eau 20. Cet espace peut aller 11 par exemple de 40 mm à 150 mm (valeurs a et b respectivement minimale et maximale correspondant aux deux positions basse et haute de la lame 19 qui sont illustrées dans les parties inférieures droite et gauche de la figure 5). L'amplitude A de réglage de la translation verticale appliquée à cette lame 19 est illustrée à titre d'exemple dans le médaillon de la figure 6. Pour faire passer le ou chaque module 9, 10 de la position de couverture à la position d'ouverture illustrées aux figures 1 et 2, on procède de la manière suivante, comme détaillé à la figure 4. On exerce une force de traction dans le sens de la flèche A (cf. figure 1) sur le panneau 9a du module 9 concerné, ce qui a pour effet de guider le bord de commande 12 de ce module 9 en rotation par l'intermédiaire des deux rampes convexe 14 et concave 15 jusqu'à ce que la portion articulée 12a ait simultanément sa seconde aile 12ac et sa portion d'extrémité 12b qui viennent buter respectivement au fond 17 du renfoncement 18 formé sous le C précité et contre l'extrémité recourbée 16, formant ainsi une double butée angulaire. Comme cela est visible aux figures 2 et 4, le bord de commande 12 et le panneau 9a qu'il enserre décrivent ainsi un angle aigu a lors du passage de la position de couverture à la position d'ouverture. Pour faire passer le ou chaque module 9, 10 de la position d'ouverture ainsi obtenue à la position de couverture, on exerce une force de poussée dans le sens de la flèche B (cf. figure 1) sur le panneau 10a du module 10 concerné, ce qui a pour effet de guider en sens inverse le bord de commande 12 de ce module 10 sur les deux rampes 14 et 15. On notera que l'articulation à fin de course par double butée qui caractérise le montage mobile et amovible de chaque module 9, 10 sur le profilé fixe d'appui 8 permet de faire passer réversiblement et en toute sécurité ce module 9, 10 d'une position de couverture ou d'ouverture à l'autre
La présente invention concerne une structure d'habillage adaptée pour couvrir un dispositif d'enroulement/ déroulement hors-sol d'un volet roulant pour piscine, et une piscine comportant cette structure. L'invention s'applique notamment à l'habillage d'un enrouleur hors-sol motorisé pour volet roulant de type à lames articulées.Une structure d'habillage (1) selon l'invention est adaptée pour couvrir un dispositif d'enroulement/ déroulement hors-sol (2) d'un volet roulant (3) pour une piscine (6) délimitée par un rebord périphérique (5), ladite structure comportant au moins un bord d'appui (8) destiné à être monté en appui sur ledit rebord parallèlement à l'axe d'enroulement/ déroulement (2a) dudit dispositif dans une position de couverture où ladite structure enjambe ledit dispositif.Cette structure d'habillage est telle que ladite structure comporte au moins un module de couverture (9, 10) monté mobile sur ledit bord d'appui en étant supporté par ce dernier, ledit bord d'appui étant conçu pour rigidifier ladite structure, de sorte à faire passer réversiblement ladite structure de ladite position de couverture à au moins une position d'ouverture où elle libère un espace d'accès autour dudit dispositif sur toute ou partie de sa longueur.
1) Structure d'habillage (1) adaptée pour couvrir un dispositif d'enroulement/ déroulement hors-sol (2) d'un volet roulant (3) pour une piscine (6) délimitée par un rebord périphérique (5), ladite structure comportant au moins un bord d'appui (8) destiné à être monté en appui sur ledit rebord parallèlement à l'axe d'enroulement/ déroulement (2a) dudit dispositif dans une position de couverture où ladite structure enjambe ledit dispositif, caractérisée en ce que ladite structure comporte au moins un module de couverture (9, 10) monté mobile sur ledit bord d'appui en étant supporté par ce dernier, ledit bord d'appui étant conçu pour rigidifier ladite structure, de sorte à faire passer réversiblement ladite structure de ladite position de couverture à au moins une position d'ouverture où elle libère un espace d'accès autour dudit dispositif sur toute ou partie de sa longueur. 2) Structure d'habillage (1) selon la 1, caractérisé en ce que ledit ou chaque module de couverture (9, 10) est articulé sur ledit bord d'appui (8). 3) Structure d'habillage (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'elle comporte plusieurs modules de couverture (9, 10) rigides dont le nombre et/ou la largeur sont choisis de sorte à couvrir toute la longueur dudit dispositif (2) et qui sont tous montés amovibles sur ledit même bord d'appui (8), lequel est destiné à être monté sur ledit rebord (5) en enjambant ladite piscine (6), de sorte que chaque module soit mobile indépendamment de l'autre ou des autres module(s) pour occuper ladite position de couverture ou ladite position d'ouverture. 4) Structure d'habillage (1) selon la 2 ou selon la 3, lorsque celle-ci est selon la 2, caractérisée en ce que ledit ou chaque module de couverture (9, 10) comporte un bord libre (11) adapté pour être soulevé réversiblement du sol ou dudit rebord (5) lors du passage de ladite position de couverture à ladite position d'ouverture, sous la commande d'un bord de commande (12) que comporte ledit ou 13 chaque module à l'opposé dudit bord libre et qui est articulé sur ledit bord d'appui (8) selon un axe d'articulation (13) parallèle à ce dernier. 5) Structure d'habillage (1) selon la 4, caractérisée en ce que le bord de commande (12) dudit ou de chaque module (9, 10) est adapté pour coopérer avec des moyens de guidage en basculement (14, 15) qui sont formés sur ledit bord d'appui (8) et qui sont pourvus de moyens de mise en butée angulaire (16, 17) lors du basculement pour l'obtention de ladite position d'ouverture, de sorte à former une articulation par exemple de type à fin de course par double butée. 6) Structure d'habillage (1) selon la 5, caractérisée en ce que lesdits moyens de guidage (14, 15) et lesdits moyens de mise en butée (16, 17) sont formés sur un même profilé fixe qui forme ledit bord d'appui (8). 7) Structure d'habillage (1) selon la 6, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une lame (19) qui est montée solidaire dudit profilé fixe (8) à l'intérieur et le long de ce dernier et qui est destinée à former à une hauteur réglable, partiellement en dessous dudit profilé fixe (8) et au-dessus dudit volet roulant (3), une cloison mobile et verrouillable de séparation entre un compartiment de ladite piscine (6) qui est équipé dudit dispositif (2) et le reste du bassin de ladite piscine. 8) Structure d'habillage (1) selon une des 5 à 7, caractérisée en ce que ledit bord de commande (12) décrit une rotation selon un angle aigu (a) entre lesdites positions de couverture et d'ouverture. 9) Structure d'habillage (1) selon une des 5 à 8, caractérisée en ce qu'elle est adaptée pour présenter un centre de gravité qui, dans lesdites positions de couverture et d'ouverture, est respectivement situé en deçà et au-delà dudit axe d'articulation (13) par rapport au bord libre (11) dudit ou de chaque module (9, 10), de telle sorte que ladite structure soit autostable dans chacune desdites positions. 10) Structure d'habillage (1) selon une des 6 à 9, caractérisée en ce que lesdits moyens de guidage (14, 15) comportent deux rampes de guidage sensiblement concentriques (14 et 15) par rapport 14 audit axe d'articulation (13) et définissant des surfaces de contact avec ledit bord de commande (12) qui sont sensiblement en arc de cylindre, lesdits moyens de mise en butée (16, 17) étant formés par les extrémités respectives desdites rampes. 11) Structure d'habillage (1) selon la 10, caractérisée en ce que lesdits moyens de guidage (14, 15) comprennent : - une rampe convexe (14) qui est formée autour dudit axe d'articulation (13) et qui est adaptée pour guider en basculement une portion articulée (12a) en arc de cylindre concave dudit bord de commande (12), et - une rampe concave (15) de diamètre supérieur à celui de ladite rampe convexe, qui est située en deçà dudit axe d'articulation par rapport au bord libre (11) dudit ou de chaque module (9, 10) et qui est adaptée pour guider par contact une portion d'extrémité (12b) dudit bord de commande, du fait du guidage de ladite portion articulée par ladite rampe convexe. 12) Structure d'habillage (1) selon la 10 ou 11, caractérisée en ce que le bord de commande (12) dudit ou de chaque module (9, 10) comporte un profilé mobile de section sensiblement en forme de H , lequel comprend : - une portion de montage (12c) en U adaptée pour enserrer un panneau rigide de couverture (9a, 10a) que comporte le module (9, 10) correspondant, et - ladite portion articulée (12a) sensiblement en U, qui présente une âme (12aa) commune à celle de ladite portion de montage, une première aile (12ab) se terminant par ladite portion d'extrémité (12b) et une seconde aile (12ac) formant avec ladite âme une surface concave en arc de cylindre. 13) Structure d'habillage (1) selon la 11 ou 12, caractérisée en ce que ledit profilé fixe (8) comporte une poutre (8a) de section sensiblement rectangulaire et adaptée pour résister aux efforts de flexion, dont un petit côté (8aa) forme sur sa face externe ladite rampe concave (15), laquelle prolonge vers le haut ce petit côté et se termine par 15 une extrémité recourbée (16) formant l'un desdits moyens de mise en butée (16, 17). 14) Structure d'habillage (1) selon la 13, caractérisée en ce que ledit profilé fixe (8) comporte en outre : - un support de guidage (8b) de section en forme de U renversé qui est relié à ladite poutre (8a) et qui est adapté pour supporter via son âme (8ba) ladite rampe convexe (14) et pour recevoir et immobiliser ladite lame (19) formant cloison à une hauteur variable, en dessous de son âme et entre ses ailes (8bb et 8bc), ce support de guidage ayant une aile (8bb) commune à un grand côté de ladite poutre, et - ladite rampe convexe s'étendant vers le haut à partir de ladite aile commune (8bb) et de section sensiblement en forme de C , qui est conçue pour recevoir en rotation ladite portion articulée (12a) d'une extrémité du C à l'autre. 15) Structure d'habillage (1) selon la 14, caractérisée en ce que ladite rampe convexe (14) forme, sous l'une desdites extrémités du C , un renfoncement (18) qui présente une section en arc de cercle avec l'âme (8ba) dudit support de guidage (8b) et qui est agencé pour former l'autre moyen de mise en butée (17) en bloquant ladite seconde aile (12ac) lors de la rotation de ladite portion articulée (12a). 16) Structure d'habillage (1) selon une des précédentes, caractérisée en ce que ledit ou chaque module de couverture (9, 10) comporte un panneau rigide (9a, 10a) définissant une surface gauche sensiblement en forme de voûte, de sorte à épouser le contour cylindrique dudit dispositif d'enroulement/ déroulement (2). 17) Piscine (6) délimitée par un rebord périphérique (5) comportant un compartiment qui est équipé d'un dispositif d'enroulement/ déroulement hors-sol (2) d'un volet roulant (3), ladite piscine comportant une structure d'habillage (1) qui est montée en appui sur deux plages (5a, 5b) en 3C vis-à-vis dudit rebord via un bord d'appui (8) qu'elle comporte et qui est adaptée pour couvrir ledit dispositif en l'enjambant transversalement, 16 caractérisée en ce que ladite structure d'habillage est telle que définie à l'une des précédentes. 18) Piscine (6) selon la 17, caractérisée en ce que ledit bord d'appui (8) comporte un profilé fixe qui surplombe ledit volet roulant (3) et qui est pourvu dans son espace interne d'une lame (19) mobile en translation verticale, laquelle s'étend entre lesdites plages (5a et 5b) et partiellement en dessous dudit profilé fixe à une hauteur réglable au-dessus dudit volet roulant et forme une cloison verticale de séparation entre ledit compartiment et le reste du bassin de ladite piscine.10
E
E04
E04H
E04H 4
E04H 4/06
FR2901075
A1
COMPOSANT MUNI D'UN CIRCUIT INTEGRE COMPORTANT UN CRYPTO-PROCESSEUR ET PROCEDE D'INSTALLATION
20,071,116
La présente invention a pour objet un composant réalisé en entier ou en partie sous la forme d'un circuit intégré et disposant d'un cryptoprocesseur ainsi que son procédé d'installation. Le composant de l'invention est muni de moyens pour prévenir le dévoilement de ses secrets de cryptage. L'invention vise plus particulièrement les composants cryptoprocesseurs, mais elle pourrait aussi concerner les circuits intégrés de tous types, dans lesquels on cherche à empêcher qu'ils puissent fonctionner d'une manière inadéquate, que ce fonctionnement inadéquat résulte d'une tentative délibérée d'en pervertir le fonctionnement, ou de la survenance inopinée d'une agression extérieure (électrique, électromagnétique, thermique, particule ou autre). La protection des données mémorisées dans un composant électronique se fait depuis toujours par chiffrement à l'aide d'une clé. La clé doit impérativement demeurer secrète. Dans un composant électronique, un crypto-processeur est un processeur dédié aux opérations de cryptographie. II contient dans sa partie mémoire une ou des clés qui doivent rester secrètes, et qui lui servent à chiffrer et ou déchiffrer les informations qu'il reçoit. Il est composé entre autres d'une mémoire non volatile qui stocke la clé de façon permanente quand il est hors tension, d'une mémoire tampon volatile (par exemple de type SRAM ou bascule D) dans laquelle la clé est chargée par le système d'exploitation (s'il existe) lors de la mise sous tension, et d'un circuit logique de type microcontrôleur ou microprocesseur capable d'effectuer les opérations de chiffrement et déchiffrement des messages à l'aide de la clé secrète. Dans les composants électroniques, l'information est stockée et transite sous forme de charges, qui sont piégées ou dirigées au sein du matériau semi-conducteur, du silicium, grâce à l'action de champs électriques. Un transistor MOS à la base de la plupart des circuits logiques et numériques, est en fait un interrupteur laissant ou non transiter des charges entre sa source et son drain, en fonction de la tension appliquée sur sa grille. Une nouvelle classe de menace est apparue récemment, visant à extraire des informations contenues dans un composant crypto-processeur en y injectant des fautes tout en analysant le comportement obtenu. Les méthodes d'injection de fautes utilisables sont diverses (élévation de la température du composant, élévation de la tension d'alimentation du composant, impulsions transitoires, particules ...). Les méthodes qui sont aujourd'hui analysées comme étant les plus dangereuses sont celles permettant d'injecter des fautes dans les composants à des localisations contrôlées, par exemple dans une partie de mémoire à accès aléatoire statique, SRAM, où est stockée une clé de chiffrement. C'est le cas des attaques par laser ou par micro faisceaux d'ions. L'attaque d'un crypto-processeur par injection de fautes consiste à injecter des charges localement de façon à modifier ou masquer l'information stockée ou en transit. L'analyse de la réponse du crypto-processeur suite à l'injection de fautes fournit aux pirates des indications leurs permettant de réduire le nombre de combinaisons et identifier plus rapidement la clé. Une telle analyse est d'autant plus aisée que l'attaque est précise, aussi bien spatialement que temporellement. Différentes techniques d'injection de fautes existent donc, avec des difficultés de mise en oeuvre variables, les plus efficaces étant heureusement les plus difficiles à mettre en oeuvre. Pour mémoire, un rappel des agressions possibles contre les circuits intégrés est mentionné dans le document "Memories: a survey of their secure uses in smart cards" dû à Michael Neve, Eric Peeters, David Samyde et Jean-Jacques Quisquater; http://www.dice.ucl.ac.be/crypto et édité par Second International IEEE Security in Storage, Workshop -Proceedings of SISW 2003. Les techniques les plus simples injectent des fautes de façon aléatoire dans le composant : c'est le cas d'une attaque par élévation de température, ou ondes électromagnétiques (radar, micro-onde, radio), ou par particules (ions, neutrons ou protons). Dans ces trois cas, l'attaque perturbe le composant dans son ensemble, et s'il est possible de déterminer une zone, il n'est pas possible de cibler un bit ni même plusieurs bits. Néanmoins, avec un traitement logiciel et mathématique très poussé, il semble qu'il soit possible d'exploiter les résultats de l'attaque. L'attaque est très facile à mettre en oeuvre car elle ne nécessite aucun accès particulier, et peut être menée à distance. Viennent ensuite les attaques par l'intermédiaire des entrées/sortie du circuit, en perturbant les tensions nominales au moyen d'un générateur de tension. Ces attaques peuvent être menées en phase (temporellement) par rapport aux cycles de fonctionnement de l'horloge du circuit. La conséquence de l'attaque est toujours assez aléatoire, ce qui signifie que le nombre de combinaisons à tenter pour extraire la clé reste élevé, mais cette technique est assez facile à mettre en oeuvre si on a accès au circuit. Enfin, des techniques permettent d'injecter des fautes à des instants choisis et à des localisations parfaitement contrôlées (en théorie au bit près), ce qui signifie qu'on est alors capable par exemple de venir modifier un par un les bits contenant la clé, puis le suivant, et ainsi de suite, ou encore d'interrompre une opération de déchiffrement. C'est le cas des attaques par laser ou par micro faisceaux d'ions. Ces techniques sont difficiles à mettre en oeuvre car elles nécessitent un accès au composant, c'est à dire l'ouverture du boîtier du composant et la mise à nu du circuit intégré, de la puce. Pour se défendre de ces attaques, les fabricants mettent en place des contre-mesures plus ou moins efficaces pour empêcher la décapsulation. Le but de l'invention est de protéger les composants contre de telles attaques. Le déclenchement d'un thyristor parasite, dit latchup, et respectivement le déclenchement d'un transistor bipolaire parasite, dit snapback, sont des mécanismes existant de façon inhérente dans tout composant en circuit intégré de type à implantation complémentaire, CMOS, ou respectivement non complémentaire. Ils résultent de la mise en conduction d'un thyristor, ou respectivement d'un transistor bipolaire horizontal, parasites, suite à une introduction locale de charges dans le composant. Le courant d'alimentation du composant augmente alors brusquement, et, du fait du courant qui le parcourt et ou de la chute de tension d'alimentation qui en résulte, le composant n'est plus fonctionnel. En l'absence de limitation en courant, il peut y avoir destruction du circuit par effet thermique, et il est préférable de prévoir une limitation en courant sur l'alimentation du circuit. De toutes façons, le circuit ne redevient fonctionnel qu'après l'arrêt de l'alimentation puis sa remise sous tension. Dans la suite du texte nous parlerons de déclenchement parasite lorsque nous évoquerons le déclenchement de l'un ou l'autre de ces phénomènes : déclenchement d'un thyristor parasite : Iatchup et déclenchement d'un transistor bipolaire parasite : snapback. Ces deux phénomènes sont décrits dans le document publié en 1999 par Fairchild Semiconductor Corporation et intitulé Understanding Latch-up in Advanced CMOS Logic. Selon la position de contacts dans le composant, le niveau de charge déclenchant les structures parasites (appelé seuil de latchup ou seuil de snapback) peut-être très variable. Les fabricants de composants essaient donc en général d'élever au maximum ce niveau, dans la mesure où le mécanisme peut être déclenché par un environnement radiatif naturel (particules), par des décharges électrostatiques ou même par du bruit sur les entrées ou sorties. Néanmoins, il semble plus facile pour un fondeur (fabricant de composants) de concevoir une technologie sensible au latchup/ snapback qu'une technologie insensible. En règle générale, on observe qu'à chaque saut de génération les premiers lots fabriqués sont sensibles au latchup. Les fondeurs corrigent ensuite les procédés de fabrication ou l'architecture des circuits des composants pour que ces composants aient des seuils de déclenchement plus élevés. C'est ainsi que de nombreux composants sensibles au latchup se trouvent disponibles sur le marché commercial, ce qui oblige les utilisateurs de ces composants en environnement radiatif sévère (comme par exemple l'environnement spatial) à effectuer un tri systématique des composants commerciaux. Des études relatives à la susceptibilité des circuits intégrés à souffrir des latchup ont été publiées - dans un article intitulé "Extreme latchup susceptibility in modern commercial off the shelf (COTS) monolithic 1 M and 4 M CMOS static random acces memory (SRAM) devices" dû à Thomas E. Page et Joseph M. Benedetto et publié dans Radiation Effects Data Workshop, 2005. IEEE les 11-15 Juillet 2005, pages 1 à 7 - par IEEE Transactions on Nuclear Science, Vol 50. N 3, June 2003. dans un article intitulé "Destructive single event effect in semiconductor devices and ICs" de Fred W. Sexto n, -ainsi que dans "Proposa) for solid state particle detection based on latchup effect" dû à A. Gabrielli, et publié dans Electronic Letters, 26 mai 2005 Vol. 41, N 11. L'injection de fautes est une injection locale de charges dans un circuit qui vient perturber son fonctionnement. On peut définir la quantité de charges minimale nécessaire au déclenchement de la perturbation comme le seuil de perturbation du circuit. Le seuil de latchup ou de snapback est défini comme la quantité minimale de charge à injecter localement pour déclencher le mécanisme de latchup ou de snapback. Dans l'invention, pour résoudre le problème de la protection des composants en circuits intégrés à crypto-processeur, on choisit d'exploiter cet effet pour protéger les informations contenues dans un composant vis à vis des injections de fautes. En effet, si un composant à crypto-processeur dans son ensemble (ou du moins les parties contenant la clé de façon transitoire) est composé de circuits choisis pour être délibérément sensibles au latchup, ou au snapback, alors, avec un seuil de déclenchement plus bas que le seuil de perturbation des circuits par injection de fautes, le composant s'auto-protège. Dans le cas d'une injection de fautes (c'est-à-dire de charges) par quelque moyen que ce soit, la structure parasite se déclenche. Ce déclenchement conduit à une augmentation brutale du courant d'alimentation du circuit. Ce courant très important peut détériorer définitivement le composant en circuit intégré. Pour éviter ce dernier inconvénient, on prévoit alors un simple circuit de détection du latchup (par mesure de cette augmentation du courant d'alimentation du composant). Par exemple, ce circuit de détection est du type de celui décrit dans le dernier article cité ci-dessus. Ce circuit de détection permet alors de mettre en service un circuit de limitation de courant pour ne pas détruire le composant. Le circuit de limitation de courant maintient la tension d'alimentation des parties internes du circuit à une tension inférieure à celle nécessaire pour le faire fonctionner. Le composant n'est donc plus fonctionnel jusqu'à réinitialisation, rendant toute extraction de données impossible. Une telle solution revient en fait à utiliser le composant crypto-processeur lui-même comme détecteur instantané de l'attaque. L'invention a donc pour objet un composant en circuit intégré comportant un crypto-processeur, caractérisé en ce qu'il comporte une ou plusieurs structures internes de thyristors parasites et/ou de transistors bipolaires parasites susceptibles de se déclencher. Elle a également pour objet un procédé d'installation d'un composant en circuit intégré à crypto-processeur, caractérisé en ce qu'il comporte une opération de sélection du composant dans un lot de composants, le critère de cette sélection étant une susceptibilité particulière du composant au déclenchement de thyristors parasites (latchup) ou au déclenchement de transistors bipolaires parasites (snapback), cette susceptibilité étant définie par rapport à un seuil de déclenchement. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent: - Figure 1: une représentation schématique d'un composant avec circuit intégré selon l'invention; - Figure 2, la représentation classique d'un phénomène de déclenchement d'un thyristor parasite; - Figures 3a, 3b et 3c: une coupe classique d'un circuit de déclenchement parasite, et sa représentation schématique, et une représentation classique du phénomène de déclenchement d'un transistor bipolaire parasite respectivement ; - Figure 4: illustration du niveau de protection du composant lorsque les niveaux de seuil en énergie relatifs au déclenchement des structures parasites et au changement d'état d'une bascule par injection de fautes sont différents. La figure 1 montre un composant 1 muni d'un circuit intégré électronique selon l'invention. Le composant peut être monolithique ou hybride. L'ensemble du composant 1 ou chacune de ses parties est fabriqué, selon cette technologie des circuits intégrés par des implantations d'impuretés, des diffusions de métallisations et des oxydations, toutes sélectives, dans un cristal semi-conducteur (voire une plaque de matériau semi-conducteur amorphe). Le matériau semi-conducteur est principalement du silicium, mais il pourrait être du germanium ou autre. L'architecture des zones d'implantation, de métallisation et d'oxydation forme des circuits électroniques de fonctionnalités différentes. Le composant 1 de l'invention possède ainsi essentiellement un circuit crypto-processeur 2. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, le composant 1 comporte des structures de thyristors parasites LU (pour latchup) et ou de transistors bipolaires parasites (SB pour snapback). Ici on a représenté quatre structures de ce type identifiées 3a à 6b selon la localisation qu'ils occupent dans le composant 1. En pratique, les zones de déclenchement 3a à 6b se trouvent localisées au niveau des transistors des circuits intégrés. Typiquement, ces structures 5a 5b de thyristors parasites et/ou de transistors bipolaires parasites peuvent se trouver au sein même des motifs élémentaires d'une zone mémoire 7, de type mémoire aléatoire statique, SRAM du composant 1. Ou bien, ces structures 4a 4b de thyristors parasites et/ou de transistors bipolaires parasites peuvent se trouver au sein même des motifs élémentaires d'une zone mémoire tampon 8 du composant 1. La zone tampon est en général un registre du crypto-processeur 2, et en est très proche. Ou bien, ces structures 3a 3b de thyristors parasites et/ou de transistors bipolaires parasites peuvent se trouver au sein même des cellules d'une zone combinatoire du composant. Typiquement dans ce cas les circuits 3a et ou 3b sont situés dans la zone des circuits du cryptoprocesseur 2. Ou bien ces structures 6a 6b de thyristors parasites et/ou de transistors bipolaires parasites peuvent se trouver dans une zone 9 de circuits d'entrées et ou de sorties du composant 1. Tous les moyens d'injection de fautes, de façon localisée ou non, déclenchent de façon inhérente les thyristors parasites (mécanisme de latchup) et/ou les transistors bipolaires parasites (mécanisme de snapback) dans un composant suffisamment sensible puisque c'est la manifestation de la faute (l'introduction de charges) qui le déclenche. Un juste milieu est cependant à trouver pour que le mécanisme ne se déclenche pas de façon intempestive sur du bruit, et nous définirons ici le composant idéal. Le déclenchement d'un thyristor parasite ou latchup résulte de la mise en conduction d'un thyristor parasite (p-n-p-n) inhérent à la technologie CMOS (et notamment à l'inverseur CMOS). Si une quantité suffisante de charges est déposée dans le substrat et à proximité de la jonction puits/substrat polarisée en inverse, cette structure peut se verrouiller et favoriser le passage d'un fort courant entre l'alimentation et la masse. Le passage de ce courant occasionne alors des dégâts souvent irréversibles au sein de la structure du composant. Si tel est le cas, le composant devient alors définitivement inopérant. Le déclenchement d'un transistor bipolaire parasite ou snapback a des conséquences assez similaires à celles du latchup. Cette fois la conduction excessive n'est pas due à la mise en conduction d'un thyristor parasite mais à celle du transistor bipolaire horizontal parasite des transistors MOS à effet de champ, MOSFETs. Leurs diffusions correspondent au drain, à la source et au substrat du MOSFET. Un tel phénomène se produit notamment dans les composants NMOS pour lesquels on ne trouve pas de thyristor (du fait de l'absence de PMOS), et de façon réciproque dans un composant PMOS (du fait de l'absence de NMOS), et dans les composants sur substrat isolant (technologie SOI). Ces phénomènes ont été particulièrement étudiés et observés dans le cas de l'agression naturelle ou non des composants électroniques par des particules de types neutrons, protons, ions lourds (où ils sont qualifiés de SEL, Single Event Latchup pour événement unique de déclenchement d'un thyristor parasite, et SES, Single Event Snapback pour événement unique de déclenchement d'un transistor bipolaire parasite), ou encore des rayonnements gamma. Néanmoins, pour les composants les plus sensibles, ils peuvent également se produire suite à une décharge électrostatique, à une variation un peu brutale d'alimentation ou dans un environnement électromagnétique perturbé. Si l'on définit le seuil de déclenchement comme la quantité de charge qui doit être introduite localement pour déclencher le phénomène de latchup (déclenchement d'un thyristor parasite) ou de snapback, le crypto-processeur pourra être considéré comme protégé si le seuil de déclenchement du latchup ou de snapback est légèrement inférieur ou égal au seuil de changement d'état d'un bit à protéger dans une bascule, ou plus généralement au seuil de perturbation de n'importe quelle cellule ou fonction élémentaire du circuit. Ainsi, selon l'invention, figure 4, de préférence, un seuil 10 d'énergie (ou de quantité de charges) de déclenchement d'une structure parasite (latchup ou snapback) est inférieur à une quantité 11 d'énergie (ou de charge) nécessaire pour faire changer d'état une bascule du composant, que cette bascule se situe dans une mémoire SRAM ou tampon, dans un registre du crypto-processeur, dans une partie logique combinatoire du crypto- processeur 2, dans un circuit d'entrée sortie 9, ou n'importe où autre part. L'idée de l'invention est que le phénomène de déclenchement des structures parasites se produit, inhibant le fonctionnement du composant 1, avant même que ce dernier n'ait subi une quelconque modification des états électrique de ses circuits. Autrement dit, toute injection de faute commencera par inhiber le composant, à le rendre non fonctionnel, avant même de modifier l'état d'une de ses cellules mémoires à protéger. Dans le cas où le seuil 10 de déclenchement parasite est supérieur au seuil 11 de changement d'état d'une bascule, le composant n'est pas protégé car il existe des niveaux d'énergies pour lesquels il est possible de modifier l'état des bascules sans déclencher les structures parasites. Dans le cas où le seuil 10 de déclenchement parasite est inférieur au seuil 11 de changement d'état d'une bascule, le composant est protégé car son fonctionnement est inhibé avant d'avoir pu modifier l'état de ses bascules Selon l'invention, de préférence, le composant 1 comporte un circuit 12 limiteur de courant d'alimentation couplé au circuit de déclenchement des structures parasites. Par exemple, d'une manière très schématique, le limiteur 12 de courant comporte une résistance 13 mise en série dans le circuit d'alimentation lorsqu'un déclenchement d'une des structures parasites est détecté. A cet effet, un détecteur de courant 14 est relié, couplé d'une manière ou d'une autre aux circuits 3a à 6b. Lorsque le détecteur 14 ne détecte pas, il provoque la conduction d'un transistor 15 reliant en série une alimentation 16 aux circuits 2, 7 et autres du composant 1. Lorsqu'un déclenchement parasite est détecté, un transistor 17 complémentaire du transistor 15 met en service la résistance 13 dans le parcours d'alimentation. Il en résulte deux effets. D'une part le composant 1 n'est pas détruit, puisque le courant qui le parcourt est limité par la résistance 13. D'autre part, la tension utile en aval de la résistance 13 devient si basse que le composant 1 n'est plus fonctionnel. Le limiteur 12 est tel qu'une fois le circuit de déclenchement déclenché, le composant n'est plus fonctionnel et son alimentation doit être réinitialisée pour qu'il fonctionne de nouveau. La fabrication d'un tel composant 1 n'est pas difficile. Un fondeur est capable d'ajuster les paramètres de procédé voire de tension d'alimentation pour le concevoir volontairement. Mais on peut même le trouver sur étagère : dans la mesure où les composants électroniques sont testés aux ions lourds avant d'être embarqués sur satellites, et que des bases de données de résultats de tests sous accélérateurs de particules sont disponibles, il suffit de choisir un composant dont le seuil 10 est inférieur au seuil 11, voire de choisir la tension d'alimentation du composant pour qu'il présente cette propriété. Un autre moyen est d'utiliser un banc de test laser pour les identifier. Dans tous les cas, il peut être utile, par exemple par laser, d'identifier la zone sensible du composant et de vérifier que la protection des informations est bien assurée. Les zones qu'il peut être intéressant de rendre sensibles au latchup ou au snapback sont en particulier : la zone mémoire 7, la zone mémoire tampon 8, la zone combinatoire 2, les entrées sorties 9. Pour les mémoires SRAM, on trouvera dans l'article "Extreme ." cité ci-dessus des exemples de références de composants de technologies diverses présentant cette caractéristique. On pourra trouver de même des microcontrôleurs satisfaisants ces conditions. On peut d'ailleurs estimer qu'à l'heure actuelle, pour les technologies 0,18 m et 0,13pm, environ 10% des composants sur le marché présenteront cette caractéristique. Dans l'invention, on tire parti de cette situation en choisissant d'installer dans des cartes mères 18, des cartes à puce 18 ou dans n'importe quel autre appareil 18 un composant 1 ainsi choisi. Le composant 1 est choisi de telle façon que son seuil 10 de déclenchement d'une structure parasite (thyristor parasite ou transistor bipolaire parasite) soit inférieur à un seuil critique 11. Par exemple, on soumet des composants candidats à des tests de fautes avec un niveau énergétique critique d'agression, et on ne retient que ceux de ces composants qui ont montré qu'ils devenaient non fonctionnels. Plus le seuil critique est bas, plus le composant est auto-protégé (mais plus il risque de tomber en panne souvent). Dans un exemple préféré ce seuil est lui-même inférieur au seuil 11 permettant le basculement d'un état électrique du composant 1...DTD: Les figures 3a, 3b et 3c montrent, dans le cas du déclenchement d'un thyristor parasite la présence d'un thyristor parasite n-p-n-p réalisé dans un substrat de type n, et dans le cas du déclenchement d'un transistor bipolaire parasite la présence d'une structure bipolaire parasite dans un transistor MOS. Dans l'invention, lors de la fabrication, on choisit des paramètres de CONFIRMATION 2901075 11 fabrication, durée d'implantation, température, nature des impuretés, tension électrique d'implantation, susceptibles de favoriser la sensibilité du composant aux déclenchements de structures parasites (thyristors parasites et/ou transistors bipolaires parasites). De préférence, le choix est tel qu'un 5 seuil d'énergie de déclenchement de ces structures parasites est inférieur à une quantité d'énergie nécessaire pour faire changer d'état une bascule du composant. Au besoin, lors de la fabrication ou lors de l'utilisation, on ajuste ces paramètres de fonctionnement (par exemple la tension de polarisation). Le critère de cet ajustement est une susceptibilité du composant au 10 déclenchement des thyristors parasites (latchup) et/ou au déclenchement des transistors bipolaires parasites, cette susceptibilité étant supérieure à un seuil. Quand u n s euil 1 1 d'énergie p ermettant le changement d 'état d 'une bascule du composant est inférieur à un seuil 10 d'énergie du 15 déclenchement d'un thyristor parasite et/ou de déclenchement d'un transistor bipolaire parasite, et pour une énergie inférieure au seuil 11 d'énergie permettant le changement d'état d'une b ascule d u composant, il n'est pas possible de déclencher les structures parasites ni de provoquer le changement d'état d'une bascule du composant. Pour une énergie entre le 20 seuil 11 d'énergie permettant le changement d'état d'une bascule du composant et le seuil 10 d'énergie du déclenchement d'un thyristor parasite et/ou de déclenchement d'un transistor bipolaire parasite, le changement d'état d'une bascule du composant peut se produire. Les structures parasites ne se déclenchent pas. Le composant n'est donc pas protégé. Pour des 25 niveaux d'énergies supérieurs à un seuil 10 d'énergie du déclenchement d'un thyristor parasite et/ou de déclenchement d'un transistor bipolaire parasite, les structures parasites se déclenchent. Quand u n s euil 1 1 d'énergie p ermettant le changement d 'état d 'une bascule du composant est supérieur à un seuil 10 d'énergie du 30 déclenchement d'un thyristor parasite et/ou de déclenchement d'un transistor bipolaire parasite, et pour des niveaux d'énergies inférieurs au seuil 10 d'énergie du déclenchement d'un thyristor parasite et/ou de déclenchement d'un transistor bipolaire parasite, il n'est pas possible de déclencher les structures parasites ni de provoquer le changement d'état d'une bascule du 35 composant. Le composant est protégé. Pour une énergie comprise entre le seuil 10 d'énergie du déclenchement d'un thyristor parasite et/ou de déclenchement d'un transistor bipolaire parasite et un seuil 11 d'énergie permettant le changement d'état d'une bascule du composant les structures parasites se déclenchent, mais le changement d'état d'une bascule du composant n'est pas possible. Le composant est protégé. Pour des niveaux d'énergies supérieurs au seuil 11 d'énergie permettant le changement d'état d'une bascule du composant, les structures parasites se déclenchent et les bascules changent d'état, mais le composant n'est plus fonctionnel. CONFIRMATION
Pour protéger un composant en circuit intégré muni d'un crypto-processeur contre les agressions visant à révéler les secrets, on prévoit d'utiliser un composant sensible au déclenchement d'un thyristor parasite (latchup) et/ou déclenchement d'un transistor bipolaire parasite ou de concevoir un circuit ayant cette propriété. Si le composant est agressé, du fait de la présence de ce circuit, il se met immédiatement hors service, empêchant de fait la révélation de ses secrets.
1 - Composant (1) en circuit intégré comportant un crypto-processeur (2), caractérisé en ce qu'il comporte une ou plusieurs structures internes (3a-6b) de déclenchements parasites de type déclenchement d'un thyristor parasite (latchup) et/ou déclenchement d'un transistor bipolaire parasite (snapback) . 2 - Composant selon la 1, caractérisé en ce qu'un seuil (10) d'énergie de déclenchement des structures parasites, thyristors parasites et/ou transistors bipolaires parasites, est inférieur à u ne quantité d'énergie (11) nécessaire pour faire changer d'état une bascule du composant. 3 - Composant selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce qu'il comporte un circuit limiteur (12) de courant d'alimentation couplé au circuit de déclenchement des thyristors parasites et/ou de déclenchement des transistors bipolaires parasites de telle façon qu'une fois ce circuit déclenché, le composant n'est plus fonctionnel et son alimentation doit être réinitialisée pour qu'il fonctionne de nouveau. 4 - Composant selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les structures de déclenchement des thyristors parasites et/ou de déclenchement des transistors bipolaires parasites sont situées dans une zone mémoire SRAM (7) du composant. 5 - Composant selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les structures de déclenchement des thyristors parasites et/ou de déclenchement des transistors bipolaires parasites sont situées dans une zone mémoire tampon (8) du composant. 6 - Composant selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les structures de déclenchement des thyristors parasites et/ou de déclenchement des transistors bipolaires parasites sont situées dans une zone combinatoire (2) du composant. 7 - Composant selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que les structures de déclenchement des thyristors parasites et/ou de déclenchement des transistors bipolaires parasites sont situées dans une zone (9) de circuits d'entrées et ou de sorties du composant. 8 - Procédé d'installation d'un composant (1) en circuit intégré àcrypto-processeur (2), caractérisé en ce qu'il comporte une opération de sélection du composant dans un lot de composants et/ou un ajustement de ses paramètres de fonctionnement, notamment sa tension de polarisation, le critère de cette sélection et/ou ajustement étant une susceptibilité du composant au déclenchement de thyristors parasites (latchup) et/ou au déclenchement de transistors bipolaires parasites, cette susceptibilité étant supérieure à un seuil (10). 9 û Procédé selon la 8, caractérisé en ce qu'il comporte lors de la fabrication, un choix de paramètres susceptibles de favoriser la sensibilité du composant au déclenchement d'un thyristor parasite (latchup) et/ou déclenchement d'un transistor bipolaire parasite. 10 - Procédé selon la 9, caractérisé en ce que le choix est tel qu'un seuil (10) d'énergie de déclenchement d'un thyristor parasite (latchup) et/ou déclenchement d'un transistor bipolaire parasite est inférieur à une quantité d'énergie (11) nécessaire pour faire changer d'état une bascule du composant.
H,G
H03,G06,H01
H03K,G06F,H01L
H03K 19,G06F 21,H01L 23
H03K 19/003,G06F 21/55,G06F 21/72,H01L 23/552
FR2902596
A1
PROCEDE D'OPTIMISATION D'UN CRITERE RELATIF A LA TRANSMISSION DE DONNEES
20,071,221
La présente invention a pour objet un procédé d'optimisation d'un critère relatif à la 5 transmission de données depuis un terminal utilisateur à destination d'un terminal distant par le biais d'un réseau de télécommunication. Le nombre de réseaux de télécommunications auxquels un utilisateur peut avoir accès est de plus en plus grand, de même que le nombre d'opérateurs permettant d'y accéder. Les réseaux de télécommunication permettent de réaliser des 10 communications synchrones et asynchrones, par exemple des transmissions de données de type voix sur IP (VoIP), vidéo, e-mails, etc. Des systèmes ont été développés pour gérer les ressources d'un réseau en fonction de critères ou règles tels que l'identité de l'utilisateur, les conditions actuelles de trafic, le niveau de sécurité nécessaire, etc. 15 Le document US 2003/0023711 décrit un système de gestion de réseau à base de règles (PBNM) apte à identifier une ou plusieurs règle(s) associée(s) à un composant du réseau. Pour cela, le système identifie une ou plusieurs règle(s) directement associée(s) au composant, génère une liste des groupes auxquels le composant appartient et identifie une ou plusieurs règle(s) associée(s) à chaque groupe de la 20 liste. Les opérateurs ont généralement différents systèmes de tarification en fonction de l'heure, de la distance, de la qualité de service, du niveau de sécurité, etc. Par exemple, un utilisateur dispose d'une pluralité d'opérateurs ou fournisseurs de services pour téléphoner par le biais du réseau Internet, chaque opérateur ou 25 fournisseur de services ayant son propre mode de tarification des communications. Ainsi, les opérateurs français FREE et WANADOO perçoivent une redevance mensuelle pour la mise à disposition chez un utilisateur d'une ligne ADSL (Asymmetric Digital Subscriber Line) qui permet d'accéder à Internet, de recevoir des programmes de télévision, de disposer d'une boîte e-mail, et d'établir certains types 30 de communications téléphoniques gratuites. En outre, certaines communications téléphoniques, par exemple vers les téléphones mobiles, sont facturées appel par appel, avec un prix différent selon l'appartenance à un opérateur de téléphone mobile du correspondant appelé. L'opérateur français WENGO offre gratuitement un logiciel de téléphonie sur Internet. Ce logiciel permet d'établir gratuitement une communication téléphonique d'ordinateur à ordinateur et offre aussi la possibilité d'appeler des correspondants reliés aux réseaux téléphoniques fixes ou mobiles, ces appels utilisant les réseaux téléphoniques et étant taxés sur un compte prépayé. Les opérateurs de téléphonie mobile offrent également plusieurs types de paiement des communications : - forfait de durée pour les communications nationales et facturation appel par appel pour les communications internationales, - pré-paiement par sommes prédéterminées et facturation appel par appel pour les communication nationales et internationales, - facture mensuelle pour l'accès au réseau et facturation appel par appel pour les communications internationales. En outre, certains opérateurs font varier les tarifs selon l'heure et en cas de 15 dépassement de forfait. Généralement, les pré-paiements sont valables pendant une durée prédéterminée et les sommes non dépensées sont perdues pour l'utilisateur au terme de la durée prédéterminée. D'autre part, l'utilisateur peut disposer d'un terminal multi-modes lui permettant 20 d'accéder à des réseaux de types différents, par exemple GSM (Global System for Mobile communications) et WLAN (Wireless Local Area Network), chaque réseau ayant une tarification différente des communications. Pour choisir un ou plusieurs abonnement(s) chez un ou plusieurs opérateur(s), un utilisateur dispose de sites Internet, par exemple le site www.comparatel.fr, présentant 25 des comparaisons des tarifs de divers opérateurs téléphoniques. Lorsqu'un utilisateur a souscrit des abonnements chez plusieurs opérateurs, il est connu d'utiliser un système de routage à moindre coût (PBX) pour sélectionner pour un appel donné l'opérateur le plus économique permettant d'acheminer l'appel, l'opérateur étant sélectionné en consultant des tables locales stockées dans le 30 système. Cependant, les systèmes PBX prennent uniquement en compte le coût. Or, d'autres critères doivent être pris en compte, par exemple la qualité de service ou le niveau de sécurité. En effet, du point de vue de l'utilisateur, tous les contenus sortant n'ont pas les mêmes exigences concernant ces critères. II est donc intéressant de pouvoir sélectionner l'accès réseau le moins cher en fonction des exigences du contenu qui doit être envoyé. De plus, les tables locales stockent des informations statiques et ne permettent pas de 5 prendre en compte une remise temporaire proposée par un opérateur. Enfin, les systèmes PBX ne permettent pas de vérifier les crédits restant d'un compte utilisateur (forfaits ou compte pré-payés) avant d'acheminer un appel. Il est également connu d'utiliser des équipements individuels insérés en série avec une ligne téléphonique d'abonné qui modifient le numéro appelé pour sélectionner 10 l'opérateur le moins cher pour un numéro appelé donné. Le mode de sélection varie selon le type d'équipement qui peut gérer au moins deux opérateurs différents. Aucune des solutions existantes ne permet de prendre en compte l'ensemble des variantes de tarification des opérateurs de téléphonie sur Internet. Ainsi, les systèmes connus ne permettent pas à un utilisateur d'optimiser facilement 15 lui-même ses dépenses liées aux opérateurs, notamment ses dépenses téléphoniques. La présente invention a pour but de proposer un procédé d'optimisation d'un critère relatif à la transmission de données depuis un terminal utilisateur à destination d'un terminal distant par le biais d'un réseau de télécommunication qui permette d'éviter au moins certains des inconvénients précités et qui permette de sélectionner un 20 opérateur le mieux adapté pour transmettre des données actuelles. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé d'optimisation d'un critère relatif à la transmission de données depuis un terminal utilisateur à destination d'un terminal distant par le biais d'un réseau de télécommunication, comprenant les étapes consistant à : 25 a) pour chaque opérateur d'un ensemble d'opérateurs aptes à gérer la transmission de données actuelles depuis ledit terminal utilisateur vers ledit terminal distant, déterminer une valeur d'au moins un paramètre d'opérateur à partir d'informations stockées dans une base de données, ladite base de donnees étant mise à jour de manière dynamique, 30 b) déterminer, en fonction desdites valeurs déterminées à l'étape a), l'opérateur qui permet d'optimiser ledit critère relatif à la transmission de données, et c) sélectionner ledit opérateur déterminé à l'étape b) comme opérateur à utiliser pour transmettre lesdites données actuelles. Avantageusement, l'étape a) comprend la sous-étape consistant à déterminer au moins un paramètre de données caractérisant lesdites données actuelles à transmettre, ledit au moins un paramètre d'opérateur dépendant dudit au moins un paramètre de données. De préférence, ledit paramètre d'opérateur dépend des transmissions passées transmises par le biais dudit opérateur. Avantageusement, ledit critère à optimiser est le coût de la transmission de données. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, ledit terminal utilisateur appartient à un réseau local comportant ladite base de données, ladite base de données contenant, pour chaque opérateur dudit ensemble d'opérateurs, un ensemble de données statiques prédéterminées associées audit opérateur, et un ensemble de données dynamiques relatives à un état actuel des transmissions passées vers ledit réseau de télécommunication. Selon le premier mode de réalisation de l'invention, ledit réseau local comporte un équipement, destiné à connecter ledit réseau local audit réseau de télécommunication, et un serveur de règles, apte à coopérer avec ladite base de données pour déterminer une valeur dudit au moins un paramètre d'opérateur. Selon le premier mode de réalisation de l'invention, l'étape a) comprend une sous-étape consistant à envoyer une requête de sélection d'un opérateur depuis ledit équipement à destination dudit serveur de règles, ladite sous-étape étant effectuée en réponse à la réception par ledit équipement de données actuelles provenant dudit terminal utilisateur, l'étape c) comprenant une sous-étape consistant à transmettre audit équipement des informations relatives audit opérateur sélectionné. Selon le premier mode de réalisation de l'invention, ladite base de données mise à 25 jour de manière dynamique par une rétroaction dudit équipement. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, l'étape a) comprend les sous-étapes consistant à, pour chaque opérateur dudit ensemble d'opérateurs : d) déterminer l'adresse d'un serveur dudit opérateur, ledit serveur comportant ladite base de données 30 e) interroger ledit serveur pour déterminer une valeur dudit au moins un paramètre d'opérateur. Selon le deuxième mode de réalisation de l'invention, l'étape e) comprend les sous-étapes consistant à : f) transmettre audit serveur dudit opérateur un identifiant et un mot de passe associé à un compte utilisateur, et g) interroger ledit serveur pour obtenir des informations relatives à l'état actuel dudit compte utilisateur, à l'étape b), la détermination de l'opérateur étant fonction de l'état actuel dudit compte utilisateur. L'invention a également pour objet un programme d'ordinateur comportant des codes d'instructions aptes à être lus ou écrits sur un support et aptes à être exécutés par une machine numérique pour mettre en oeuvre les étapes du procédé précité. L'invention a également pour objet un support d'enregistrement destiné à la mise en oeuvre du procédé précité. L'invention a également pour objet un dispositif programmé pour mettre en oeuvre les étapes du procédé précité. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre, de plusieurs modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples purement illustratifs et non limitatifs, en référence aux dessins schématiques annexés. Sur ces dessins : - la figure 1 est une vue schématique simplifiée d'un réseau local comportant des moyens pour optimiser un critère relatif à la transmission de données selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est un schéma fonctionnel représentant les étapes d'un procédé de transmission de données actuelles provenant d'un terminal utilisateur de la 25 figure 1 à destination d'un terminal distant ; la figure 3 est une vue schématique simplifiée d'un équipement comportant des moyens pour optimiser un critère relatif à la transmission de données selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 4 est un schéma fonctionnel représentant les étapes d'un procédé de 30 transmission de données actuelles provenant d'un terminal utilisateur connecté à l'équipement de la figure 3 à destination d'un terminal distant ; La figure 1 montre un réseau local (LAN) RL d'une entreprise. Le réseau local RL utilise par exemple le protocole IP (Internet Protocol). L'entreprise a souscrit trois abonnements chez trois opérateurs 01, 02 et 03, respectivement. Un employé de l'entreprise a ainsi accès via le réseau local RL à un réseau R, du premier opérateur 0,, à un réseau R2 du deuxième opérateur 02 et à un réseau R3 du troisième opérateur 03. Le réseau local RL comporte un terminal utilisateur 2, par exemple un ordinateur. Le réseau local RL comporte un serveur de règles 3. Le serveur de règles 3 a pour fonction de commander la connexion du terminal utilisateur 2 aux réseaux R,, R2, R3. Le réseau local RL comporte une base de données 4, connectée au serveur de règles 3. Dans la base de données 4 sont stockées des données, dites règles, relatives à chacun des opérateurs 01, 02, 03 ainsi qu'à l'utilisateur, ici l'entreprise. Les règles comprennent des règles statiques. Les règles statiques comprennent les taux fixes des opérateurs 0,, 02, 03 en fonction, par exemple, de la durée de la communication, du volume de données échangées, de la destination (distance, international, .), du type de réseau (3G,...). Les règles statiques comprennent le niveau de service (QoS) des opérateurs 0,, 02, 03. Les règles statiques comprennent également des informations relatives à des liens privés existants entre différents sites ou entreprises et des accès partagés par plusieurs entreprises. Il est bien évident que cette liste n'est pas exhaustive et que les règles statiques peuvent comprendre tout type d'informations concernant les opérateurs et/ou l'entreprise. Les règles statiques sont par exemple éditées dans la base de données 4 par un administrateur réseau. Les règles comprennent des règles dynamiques. Les règles dynamiques comprennent des informations relatives aux données actuelles à transmettre, par exemple le type des données (VoIP, vidéo, e-mail, message instantané, ...). Les règles dynamiques comprennent des données relatives à un état actuel des transmissions passées, par exemple la quantité de données déjà émises, la valeur d'un crédit restant chez un opérateur 0,, 02, 03 et/ou le délai d'expiration de ce crédit. Les règles dynamiques sont mises à jour de manière dynamique, comme cela sera décrit en détails plus loin. Le réseau local RL comporte un dispositif de connexion 5 permettant la connexion du réseau local RL aux réseaux externes R,, R2, R3. Le dispositif 5 est par exemple un contrôleur de session en périphérie (Session Border Controller SBC). Le contrôleur 5 est connecté au serveur de règles 3...DTD: En se référant à la figure 2, une opération de transmission de données actuelles provenant du terminal utilisateur 2 à destination d'un terminal distant (non représenté) va maintenant être décrite. A l'étape 100, un employé de l'entreprise commande, depuis une interface homme- machine (non représentée) du terminal utilisateur 2, l'envoi de données actuelles vers le terminal distant. Le terminal distant n'appartient pas au réseau local RL. Les données actuelles sont émises par le terminal utilisateur 2 à destination du contrôleur 5, tel que cela est symbolisé par la flèche en pointillés 6. A l'étape 101, le contrôleur 5 reçoit les données actuelles provenant du terminal utilisateur 2. A ce moment, le contrôleur 5 génère une requête de sélection d'un opérateur le plus adapté pour transmettre les données actuelles. L'opérateur considéré comme le plus adapté pour transmettre les données actuelles est l'opérateur qui permet d'optimiser un critère relatif à la transmission de données, par exemple le coût global pour l'entreprise des factures provenant des opérateurs 01, 02 et 03. En variante, le critère à optimiser pourrait être la répartition des transmissions ou la qualité de service, par exemple. Le contrôleur 5 transmet la requête à destination du serveur de règles 3, tel que cela est symbolisé par la flèche en pointillés 7. A l'étape 102, le serveur de règles 3 reçoit la requête de sélection d'un opérateur. A ce moment, le serveur 3 analyse la requête. La requête peut par exemple contenir des informations relatives aux données actuelles, tel que le type des données actuelles, le niveau de sécurité nécessaire pour la transmission, etc. Le serveur 3 interroge la base de données 4, tel que cela est symbolisé par la double flèche en pointillés 8, pour déterminer les opérateurs aptes à gérer la transmission parmi les opérateurs chez qui l'utilisateur a souscrit un abonnement, c'est-à-dire parmi les opérateurs 01, 02 et 03. On considère par exemple que chacun des opérateurs 01, 02 et 03 est apte à gérer la transmission des données actuelles depuis le terminal utilisateur 2 vers le terminal distant via le réseau R,, R2 et R3, respectivement. A l'étape 103, le serveur de règles 3 détermine pour chaque opérateur apte à gérer la transmission, c'est-à-dire, dans l'exemple, les opérateurs 01, 02 et 03, une valeur d'un paramètre d'opérateur associé à la transmission des données actuelles. Le paramètre d'opérateur peut par exemple être le prix de la transmission, la qualité de service de la transmission, le niveau de sécurité de la transmission, une combinaison de ces derniers, etc. A l'étape 104, le serveur 3 sélectionne, à partir des valeurs du paramètre d'opérateur, l'opérateur permettant d'optimiser le coût global en fonction de contraintes telles que la sécurité nécessaire, les transmissions passées ou courantes réalisées par le biais d'un opérateur (épuisement d'un forfait, bande passante disponible), etc. Par exemple, l'opérateur 03 est sélectionné. A l'étape 105, le serveur de règle 3 commande le contrôleur 5 pour autoriser la transmission des données actuelles par le biais de l'opérateur sélectionné à l'étape 104, ici l'opérateur 03, tel que cela est symbolisé par la flèche en pointillés 9. A l'étape 106, les données actuelles sont transmises à destination du terminal distant 10 par le biais de l'opérateur sélectionné, ici l'opérateur 03, tel que cela est symbolisé par la flèche en pointillés 10. A l'étape 107, le contrôleur 5 transmet à destination de la base de données 4 des informations relatives à la transmission des données actuelles, par exemple la quantité de données transmises. Les informations sont stockées dans la base de 15 données 4. L'étape 106 et l'étape 107 sont par exemple effectuées de manière simultanée. Cette rétroaction du contrôleur 5 permet aux règles dynamiques de la base de données d'être mises à jour automatiquement et de manière dynamique. Le terme dynamique signifie ici que les règles dynamiques sont mises à jour en temps réel, ou du moins de manière régulière à chaque transmission de données. 20 Ce procédé permet d'optimiser le critère, ici le coût, de manière plus efficace puisqu'il utilise un nombre plus important de règles et que celles-ci sont mises à jour de manière dynamique. En se référant à la figure 3, un deuxième mode de réalisation de l'invention va maintenant être décrit. 25 Dans ce mode de réalisation, un équipement 11 est équipé d'un agent 12 de sélection d'un opérateur le plus adapté pour transmettre des données actuelles. En variante, l'agent 1 2 peut être externe à l'équipement 1 1 et connecté à l'équipement 11. L'équipement 11 est par exemple un équipement ADSL (Assymetric Digital Subscriber Line) ou un système de communication d'entreprise. 30 L'agent 12 offre une interface homme-machine qui lui permet d'échanger des commandes et/ou des informations avec un utilisateur. L'interface permet notamment à l'utilisateur de paramétrer une option d'appel. L'option d'appel peut être le routage à moindre coût, l'optimisation de crédits disponibles sur des comptes de types forfaits et/ou pré-payés, ou une combinaison des deux. L'option d'appel peut être paramétrée par un administrateur lors de la mise en place de l'équipement 11 ou peut être paramétrée à chaque transmission par l'utilisateur commandant la transmission. Dans le cas d'un paramétrage appel par appel, celui-ci peut être réalisé par un appui préalable de l'utilisateur sur une touche spécifique (non représentée) de l'équipement 11. On notera que, de manière similaire au premier mode de réalisation, d'autres options d'appel pourraient être utilisées, par exemple la qualité de service ou la sécurité. L'agent 12 comprend ou est connecté à une mémoire (non représentée) dans laquelle sont mémorisées des informations relatives à chaque abonnement de l'utilisateur, par exemple le type de facturation (forfait, pré-paiement, ...), le type de réseau correspondant au terminal appelé (réseau téléphonique public commuté PSTN, réseau mobile public terrestre PLMN, Internet, ...) et l'adresse des serveurs des opérateurs. L'équipement 11 est connecté au réseau Internet 13 par un module d'accès Internet 15 14 et à un réseau PSTN 15 par un module d'accès réseau 16. D'autre part, l'équipement 11 est connecté à un ensemble de terminaux utilisateurs. L'ensemble de terminaux utilisateur comprend par exemple un poste téléphonique analogique 17, connecté à l'équipement 11 via une interface 18, un PC 19, connecté à l'équipement via une interface 20, et un terminal de réseau local sans fil (WLAN) 20 21, connecté à l'équipement 11 via une interface 22. L'ensemble de terminaux utilisateur comprend également un terminal 24 de type bimode WLAN-GSM connecté d'une part à l'équipement 1 1 via le terminal WLAN 21 et d'autre part à un réseau GSM 23. Le terminal 24 coopère avec chacun des réseaux WLAN et GSM en échangeant des informations de signalisation. 25 L'utilisateur a souscrit quatre abonnements chez quatre opérateurs différents, à savoir un abonnement chez un opérateur PSTN, un abonnement chez un premier opérateur Internet, un abonnement chez un second opérateur Internet, et un abonnement chez un opérateur GSM. En se référant à la figure 4, une opération de transmission de données actuelles 30 provenant d'un terminal utilisateur 17, 19 ou 21 à destination d'un terminal distant (non représenté) va maintenant être décrite, selon le deuxième mode de réalisation de l'invention, dans le cas où l'option d'appel est le routage à moindre coût. A l'étape 200, un utilisateur commande l'établissement d'une communication téléphonique, c'est-à-dire que l'utilisateur compose le numéro de téléphone du terminal distant sur le clavier du terminal 17, 19, 21. On notera que le procédé n'est pas limité à l'établissement d'un appel téléphonique. De manière générale, à l'étape 200, l'utilisateur commande la transmission de données actuelles, les données actuelles étant dans cet exemple relatives à une communication téléphonique. La requête d'établissement d'une communication téléphonique est transmise à l'équipement 11. A l'étape 201, l'agent 12 analyse le numéro de téléphone du terminal distant pour déterminer un paramètre caractérisant l'appel, par exemple le type d'appel (national ou international), la nature du réseau correspondant au terminal appelé (PSTN, PLMN, Internet, ...). A l'étape 202, l'agent 12 interroge la mémoire pour déterminer les adresses des serveurs des opérateurs aptes à permettre l'établissement de la communication téléphonique. Le serveur d'un opérateur est le serveur comportant une base de données stockant les informations relatives à l'opérateur, par exemple les tarifs de facturation de l'opérateur. A l'étape 203, l'agent 12 émet des requêtes de demande de renseignements à destination de chacun des serveurs. Chaque requête contient des informations relatives à la communication téléphonique actuelle, par exemple la nature du réseau utilisé, l'heure, ... A l'étape 204, l'agent 12 reçoit des messages de réponse provenant de chaque serveur et contenant les renseignements demandés, par exemple le prix de la communication téléphonique en fonction de la durée. A ce moment, l'agent 12 détermine une valeur d'un paramètre d'opérateur associé à la communication téléphonique actuelle. Le paramètre d'opérateur est par exemple le coût de la communication en fonction de la durée. L'agent 12 compare les différentes valeurs du paramètre pour chaque opérateur afin de déterminer l'opérateur et/ou la nature du réseau choisi (PSTN, PLMN, Internet) pour acheminer l'appel. A l'étape 205, l'agent 12 commande l'établissement de la communication téléphonique par le biais de l'opérateur sélectionné à l'étape 204. Une opération de transmission de données actuelles provenant du terminal utilisateur 17, 19, 21 à destination d'un terminal distant (non représenté) va maintenant être décrite, selon le deuxième mode de réalisation de l'invention, dans le cas où l'option d'appel est l'optimisation de crédits. Les étapes 200 à 202 sont similaires à ce qui a été décrit précédemment. A l'étape 203, l'agent 12 émet des requêtes de demande de renseignements à destination de chacun des serveurs. Chaque requête contient l'identifiant et le mot de passe de l'utilisateur pour permettre l'accès à un compte utilisateur dans le serveur. A l'étape 204, l'agent 12 reçoit des messages de réponse provenant de chaque serveur et contenant les renseignements demandés, par exemple le crédit d'argent. A ce moment, l'agent 12 détermine une valeur d'un paramètre d'opérateur associé à la communication téléphonique actuelle. Le paramètre d'opérateur est par exemple la quantité de crédits. L'agent 12 compare les différentes valeurs du paramètre pour chaque opérateur afin de déterminer l'opérateur et/ou la nature du réseau choisi (PSTN, PLMN, Internet) pour acheminer la communication téléphonique. A l'étape 205, l'agent 12 commande l'établissement de la communication téléphonique par le biais de l'opérateur sélectionné à l'étape 204. Un premier exemple de transmission de données actuelles provenant du terminal utilisateur 17, 19, 21 à destination d'un terminal distant (non représenté) va maintenant être décrit, selon le deuxième mode de réalisation de l'invention, dans le cas où l'option d'appel est une combinaison entre le routage à moindre coût et l'optimisation de crédits. A l'étape 200, l'utilisateur compose un numéro d'appel international vers l'Angleterre à partir d'un terminal 17, 19 ou 21. A l'étape 201, l'agent 12 analyse le numéro et détermine qu'il s'agit d'un appel international. A l'étape 202, l'agent 12 détermine les adresses des serveurs de l'opérateur PSTN, des deux opérateurs Internet et de l'opérateur GSM. A l'étape 203, l'agent 12 émet une requête de renseignements à destination du serveur de l'opérateur PSTN. Les renseignements demandés incluent par exemple le prix d'une communication vers l'Angleterre, l'état des crédits d'argent et les dates de validité de ces crédits. La requête comprend en outre l'identifiant et le mot de passe de l'utilisateur pour permettre l'accès au compte utilisateur dans le serveur de l'opérateur. L'agent 12 émet une requête similaire à destination du serveur de chacun des deux opérateurs Internet et de l'opérateur GSM. A l'étape 204, chaque serveur génère un message de réponse contenant les renseignements demandés. On supposera que l'opérateur PSTN offre en ce moment une réduction ( discount ) de 60% pour des communications à destination de l'Angleterre et qu'il en tient compte dans son message de réponse. On notera que le fait d'obtenir les renseignements souhaités par l'interrogation des serveurs des opérateurs permet de disposer d'informations mises à jour de manière dynamique sans avoir à gérer la mise à jour d'une base de données. En effet, dans ce cas, les opérateurs gèrent eux même la mise à jour de leur base de données. L'agent 12 compare les temps restants pour utiliser les crédits avec un seuil prédéfini pour déterminer si l'opérateur doit être choisi en fonction du moindre coût ou de l'optimisation des crédits. Le seuil peut être choisi par l'utilisateur lui même ou par un administrateur du système. Ici, on suppose par exemple que les temps restants pour utiliser les crédits sont supérieurs au seuil. L'agent 12 compare les différentes valeurs du paramètre d'opérateur pour chaque opérateur et sélectionne, par exemple, l'opérateur PSTN pour acheminer l'appel. A l'étape 205, l'agent12 commande l'établissement de la communication par le biais de l'opérateur PSTN. Un deuxième exemple de transmission de données actuelles provenant du terminal utilisateur 17, 19, 21 à destination d'un terminal distant (non représenté) va maintenant être décrit, selon le deuxième mode de réalisation de l'invention, dans le cas où l'option d'appel est une combinaison entre le routage à moindre coût et l'optimisation de crédits. A l'étape 200, l'utilisateur compose un numéro d'appel national à partir du terminal 17, 19 ou 21. Dans cet exemple on suppose que l'utilisateur possède un crédit important pour les appels nationaux sur un compte prépayé chez le premier opérateur Internet alors qu'il ne reste que quelques heures avant l'échéance de ce compte. A l'étape 204, l'agent 12 analyse les messages de réponses et détermine que chez le premier opérateur Internet le compte pré-payé pour les appels nationaux arrive à échéance et que le crédit d'argent est important, c'est-à-dire que le temps restant pour utiliser le crédit est inférieur au seuil prédéterminé. En conséquence, l'agent 12 sélectionne le premier opérateur Internet afin de ne pas perdre le crédit d'argent. Un troisième exemple de transmission de données actuelles provenant du terminal utilisateur 24 à destination d'un terminal distant (non représenté) va maintenant être décrit, selon le deuxième mode de réalisation de l'invention, dans le cas où l'option d'appel est une combinaison entre le routage à moindre coût et l'optimisation de crédits. A l'étape 200, l'utilisateur compose un numéro d'appel national à partir du terminal bimode WLAN/GSM 24, le terminal 24 étant placé dans la couverture WLAN du 5 terminal 21. Dans ce cas, l'agent 12, sollicité par le terminal WLAN 21, agit comme dans les exemples décrits précédemment. Lors de la demande d'établissement de la communication nationale le terminal 24 envoie un message à l'équipement 11 via le réseau WLAN. 10 A l'étape 203, l'agent 12 interroge les serveurs des opérateurs via le réseau Internet. On suppose ici que l'utilisateur possède un crédit important pour les appels nationaux sur un compte pré-payé chez l'opérateur GSM alors qu'il ne reste que quelques heures avant l'échéance de ce compte. A l'étape 204, l'agent 12 analyse les messages de réponses et détermine que chez 15 l'opérateur GSM le compte pré payé pour les appels nationaux arrive à échéance et que le crédit d'argent est important, c'est-à-dire que le temps restant pour utiliser le crédit est inférieur au seuil prédéterminé. En conséquence, l'agent 12 donne l'instruction nécessaire au terminal bimode pour établir l'appel via l'opérateur GSM afin de ne pas perdre le crédit d'argent. 20 A l'étape 205, l'agent 12 indique, via le réseau WLAN, au terminal bimode 24 que ce dernier établisse une demande d'appel via le réseau GSM. Dans le message émis par l'agent 12 le numéro de téléphone à composer est indiqué. Le terminal bimode WLAN/GSM analyse le message reçu de l'agent 12 et réalise la demande d'appel correspondante via le réseau GSM. Le terminal 24 comprend des moyens logiciels 25 pour analyser le message et pour réaliser la demande d'appel en utilisant le numéro fourni par l'agent. Le numéro fourni par l'agent 12 est utile parce que la demande d'appel initiale, venant du terminal bimode 24, a pu être faite en utilisant une fonction d'appel par nom, c'est-à-dire que le terminal 24 a envoyé un nom lors de la demande initiale, localisée dans un répertoire de l'équipement 11. Dans ce cas le 30 terminal bimode 24 ne connaît pas le numéro à appeler. En variante, l'agent 12 peut être intégré au terminal bimode 24. Dans ce cas, l'agent 12 interroge les serveurs via le réseau Internet. De préférence l'appel via le réseau Internet est réalisé en utilisant le réseau WLAN dont le coût d'utilisation est généralement inférieur au coût du réseau GSM pour l'interrogation des serveurs. Le réseau WLAN est connecté à l'équipement 11 qui route la requête vers les serveurs des opérateurs. Lors de la réception des réponses des serveurs des opérateurs, l'équipement 1 1 route la réponse vers l'agent 12, c'est-à-dire vers le terminal bimode 24, via le réseau 5 WLAN. Ensuite, l'agent 12 analyse les réponses tel que cela a été décrit précédemment et, dans le cas où le réseau GSM est sélectionné pour acheminer l'appel, l'agent 12 indique à la fonction GSM du terminal 24 qu'elle doit établir un appel. D'autres variantes sont possibles. Par exemple, dans le cas où l'option d'appel est 10 une combinaison entre le routage à moindre coût et l'optimisation des crédits et que l'agent à déterminé qu'il fallait solder un crédit, la décision d'établir l'appel avec l'opérateur choisi peut être automatique ou sous le contrôle de l'utilisateur à qui un message d'avertissement est communiqué. Dans ce cas l'utilisateur donne son accord ou non. Si l'utilisateur ne donne pas son accord, l'appel est lancé en utilisant le 15 routage à moindre coût. Bien que l'invention ait été décrite en relation avec plusieurs modes de réalisations particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
Procédé d'optimisation d'un critère relatif à la transmission de données depuis un terminal utilisateur (2) à destination d'un terminal distant par le biais d'un réseau de télécommunication (R1, R2, R3), comprenant les étapes consistant à :a) pour chaque opérateur d'un ensemble d'opérateurs (O1, O2, O3) aptes à gérer la transmission de données actuelles depuis ledit terminal utilisateur vers ledit terminal distant, déterminer une valeur d'au moins un paramètre d'opérateur à partir d'informations stockées dans une base de données (4), ladite base de données étant mise à jour de manière dynamique,b) déterminer, en fonction desdites valeurs déterminées à l'étape a), l'opérateur qui permet d'optimiser ledit critère relatif à la transmission de données, etc) sélectionner ledit opérateur déterminé à l'étape b) comme opérateur à utiliser pour transmettre lesdites données actuelles.
1. Procédé d'optimisation d'un critère relatif à la transmission de données depuis un terminal utilisateur (2, 17, 19, 21, 24) à destination d'un terminal distant par le biais d'un réseau de télécommunication (R,, R2, R3, 13, 15, 23), comprenant les étapes consistant à : a) pour chaque opérateur d'un ensemble d'opérateurs (0,, 02, 03) aptes à gérer la transmission de données actuelles depuis ledit terminal utilisateur vers ledit terminal distant, déterminer (103, 204) une valeur d'au moins un paramètre d'opérateur à partir d'informations stockées dans une base de données (4), ladite base de données étant mise à jour de manière dynamique, b) déterminer, en fonction desdites valeurs déterminées à l'étape a), l'opérateur qui permet d'optimiser ledit critère relatif à la transmission de données, et c) sélectionner ledit opérateur déterminé à l'étape b) comme opérateur à utiliser pour transmettre lesdites données actuelles. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape a) comprend la sous-étape consistant à déterminer au moins un paramètre de données caractérisant lesdites données actuelles à transmettre, ledit au moins un paramètre d'opérateur dépendant dudit au moins un paramètre de données. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit paramètre d'opérateur dépend des transmissions passées transmises par le biais dudit opérateur. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit critère à optimiser est le coût de la transmission de données. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit terminal utilisateur (2) appartient à un réseau local (RL) comportant ladite base de données (4), ladite base de données contenant, pour chaque opérateur dudit ensemble d'opérateurs, un ensemble de données statiques prédéterminées associées audit opérateur, et un ensemble de données dynamiques relatives à un état actuel des transmissions passées vers ledit réseau de télécommunication. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ledit réseau local comporte un équipement (5), destiné à connecter ledit réseau local audit réseau de télécommunication, et un serveur de règles (3), apte à coopérer avec 15ladite base de données (4) pour déterminer une valeur dudit au moins un paramètre d'opérateur. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'étape a) comprend une sous-étape consistant à envoyer une requête de sélection d'un opérateur depuis ledit équipement (5) à destination dudit serveur de règles (3), ladite sous-étape étant effectuée en réponse à la réception par ledit équipement de données actuelles provenant dudit terminal utilisateur (2), l'étape c) comprenant une sous-étape consistant à transmettre audit équipement des informations relatives audit opérateur sélectionné. 8. Procédé selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que ladite base de données mise à jour de manière dynamique par une rétroaction dudit équipement. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'étape a) comprend les sous-étapes consistant à, pour chaque opérateur dudit ensemble d'opérateurs : d) déterminer l'adresse d'un serveur dudit opérateur, ledit serveur comportant ladite base de données, e) interroger ledit serveur pour déterminer une valeur dudit au moins un paramètre d'opérateur. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'étape e) comprend les sous-étapes consistant à : f) transmettre audit serveur dudit opérateur un identifiant et un mot de passe associé à un compte utilisateur, et g) interroger ledit serveur pour obtenir des informations relatives à l'état actuel 25 dudit compte utilisateur, à l'étape b), la détermination de l'opérateur étant fonction de l'état actuel dudit compte utilisateur. 11. Programme d'ordinateur comportant des codes d'instructions aptes à être lus ou écrits sur un support et aptes à être exécutés par une machine numérique 30 pour mettre en oeuvre les étapes du procédé selon l'une des 1 à 10. 12. Support d'enregistrement destiné à la mise en oeuvre du procédé tel que revendiqué dans l'une quelconque des 1 à 10. 13. Dispositif programmé pour mettre en oeuvre les étapes du procédé selon l'une 35 quelconque des 1 à 10.
H
H04
H04Q,H04L
H04Q 7,H04L 29
H04Q 7/38,H04L 29/00
FR2900859
A1
PROCEDE DE TRAITEMENT DU BOIS ET DISPOSITIF CORRESPONDANT
20,071,116
La présente invention est relative au traitement du bois en vue d'augmenter sa durabilité dans le temps. En premier lieu, l'invention concerne un procédé de traitement dudit bois. Différents traitements ont été essayés en vue du traitement du bois, par exemple le procédé dit procédé basé sur le temps de traitement de rétification, voir document FR 2 604 942 dans lequel le bois est soumis à une température comprise entre environ 240 C et 300 C, pendant une durée au plus égale à trente minutes par centimètre d'épaisseur. Ce procédé rencontre un certain nombre de problèmes telles que la difficulté du maintien de l'homogénéité du bois, des difficultés de pilotage, des incertitudes sur les durées de traitement du bois. En effet, il est difficile de limiter les durées à l'épaisseur des bois en question sans s'occuper de l'essence. Toutefois, de tels traitements sont réalisés en vue d'obtenir une augmentation de la durabilité du bois dans le temps. Mais il subsiste des incertitudes. En effet, le bois est agressé par des champignons et/ou insectes, ce qui conduit à réduire la durée de vie du bois utilisé dans les constructions. Or, cette durée de trente minutes n'assure pas toujours que l'arrivée de champignons ou insectes sera exclue. La demanderesse a découvert que la durabilité et la stabilité du bois sont augmentées en fonction d'un couple temps/température qui entraîne une perte de la masse sèche du bois pendant ce temps de chauffage, les champignons et insectes ne viennent plus s'installer dans le produit (bois traité), au contraire des procédés de rétification connus qui sont avant tout fonction de la température et de l'épaisseur du bois. Pour obtenir un traitement du bois qui permette l'augmentation de la durabilité dudit bois suite à modification de sa constitution par retrait de l'eau de constitution et de tous les condensés, ceci résultant d'une perte de la masse sèche du bois. L'invention résout le problème de l'augmentation de cette durabilité par un procédé dans lequel on dispose en une pile de bois et au moins un élément chauffant, ladite pile étant introduite dans une cellule étanche à la pression vis-à-vis de l'environnement, une poche expansible recouvrant en grande surface sur la face supérieure la pile de bois superposé exerçant une pression réglable sur le bois pendant qu'on amène de l'énergie thermique via lesdits éléments chauffants sous vide. Dans ce procédé, on applique après l'étape de séchage une étape de traitement thermique de changement de la structure physico-chimique du bois, le pilotage de cette étape se faisant par pesée du bois et fonction du retrait de l'eau de constitution soit perte de masse sèche du bois. Suivant d'autres caractéristique : ladite pression réglable sur ledit bois est appliquée pendant le traitement thermique ou chauffe dudit bois pour assurer une densification de ce dernier pendant ledit traitement thermique ; le temps de traitement est fonction de la montée en température et limité en fonction de la perte de masse sèche du bois prévue ; la perte de masse sèche du bois est d'environ 20 à 30 % ; l'ensemble des extraits sont condensés et récupérés afin de supprimer les effluents gazeux ; la perte de masse est sous conduction par cuisson. L'invention a encore pour objet un dispositif permettant le traitement du bois suivant le procédé décrit ci-dessus. En effet, le traitement décrit ci-dessus soulève des difficultés, car jusqu'à présent, n'ayant jamais été réalisés, les dispositifs correspondants n'existent pas. Le chauffage à température élevée du bois soulève des difficultés de consommation énergétique. Pour le séchage du bois, il est connu d'utiliser des fours sous vide et les éléments chauffants par conduction (voir le document N WO 95/33170 au nom de OPEL Alfred). C'est pourquoi l'application est prévue dans le domaine de la conduction. Le traitement selon l'invention a en plus pour but d'éviter des modifications de la forme du bois. Les installations décrites par les documents connus se limitent au séchage du bois donc il n'y a pas de traitement à proprement parlé avec modification de la structure, mais retrait de l'humidité. Les fours connus ne sont pas prévus pour être pilotés en fonction de la modification de la structure interne du bois. L'invention résout ces inconvénients par un dispositif permettant la mise en oeuvre du procédé comprenant une cellule pour le chargement en couches de bois situées l'une au-dessus de l'autre, avec des éléments de chauffage disposés entre les couches de bois et avec un dispositif de pression pour exercer une pression sur les couches de bois, la cellule pouvant être verrouillée de tout côté de manière étanche à la pression par rapport à l'environnement, et le dispositif de pression étant disposé à l'intérieur de la cellule, le dispositif de pression étant placée à l'intérieur de la cellule, recouvrant le bois à stabiliser en grande surface sur un de ses côtés, poche qui est soumise à une pression réglable, caractérisé en ce que le dispositif étant sur pesons, le pilotage de l'étape de stabilisation du bois se fait par un moyen de pesée dudit bois indiquant le taux de perte de masse sèche désirée. Une difficulté pour la mise en oeuvre du procédé consiste à utiliser un fluide caloporteur permettant d'atteindre des températures élevées telles que 250 C, pour cela, l'invention utilise comme éléments de chauffage des plaques de conduction contenant de l'huile caloporteuse (par exemple une poche expansible). Pour éviter les variations de géométrie du bois, les éléments de chauffage sont des moyens de conduction thermique rapides. Le dispositif selon l'invention permettant le traitement du bois est un réacteur. D'autres avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description des figures donnée à titre non limitatif et sur lesquelles : la figure 1 est une coupe transversale de l'empilement du bois avec les moyens de conduction thermiques ; la figure 2 représente en la pile correspondant à la figure introduite dans une cellule de réacteur ; - la figure 3 représente schématiquement en élévation arrachée le réacteur contenant la pile de bois correspondant à la figure 1. Comme représenté sur la figure 1 dans une première étape, le bois est disposé en couches 1 situées l'une au dessus de l'autre avec des moyens de conduction thermique rapides de chauffage 2 en une pile 3. Les moyens de conduction thermique 2 contiennent en circulation interne et étanche de l'huile caloporteuse 4. La pile 3 est disposée sur un wagonnet 5. Un réacteur est disposé sur pesons 6. Le wagonnet 5 étant mobile, l'ensemble de la pile 3 est introduit dans une cellule étanche 7 du réacteur permettant l'application d'une pression via une poche expansible 9 placée à l'intérieur de la cellule et recouvrant la pile 3 à stabiliser en grande surface sur au moins la face supérieure 10 de la pile 3. La cellule 7 formant le réacteur 11 est sur les pesons 6 qui sont connectés au pupitre de commande 12 qui affiche le poids du bois avant traitement, le réacteur étant taré. Le pupitre de commande 12 permet de piloter le traitement par chauffage à haute température grâce à l'huile 4 et sans perte de gouttes de celle-ci qui détériorerait le bois. Le chauffage à haute température modifie la structure physicochimique du bois sec par perte de masse sèche et retrait de l'eau de constitution. Le pupitre 12 indique via le cadran 13 la perte atteinte en fonction de l'allègement du poids du bois. Ainsi, dans l'exemple de réalisation le traitement est conduit jusqu'à une perte de masse sèche du bois correspondant à son essence, par exemple du hêtre à 25 % et pour éviter la dégradation provoquée par le champignon coriolus versicolore, l'ensemble des extraits sont condensés et récupérés. Ce qui supprime les effluents gazeux. La demanderesse a constaté que la durabilité de matière obtenue est augmentée par rapport au bois d'origine. Que les insectes ne viennent plus s'installer dans le bois aussi bien que les champignons. Ainsi, l'utilisation du traitement du bois selon l'invention pour augmenter la durabilité du matériau et éviter l'arrivée de champignons et d'insectes qui s'installent habituellement dans le bois. Suivant certaines variantes de réalisation du dispositif selon l'invention : les éléments de chauffage sont des plaques de conduction contenant de 25 manière étanche de l'huile caloporteuse 4 ; les éléments de chauffage sont des moyens de conduction thermique rapides ; il est un réacteur 11 ; - les pesons 6 forment les pieds du réacteur 11. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec des structures particulières, elle n'y est nullement limitée et on peut y apporter de nombreuses variantes. Les combinaisons des différentes réalisations représentées sur les dessins ou décrites ci-dessus ne sortent pas du cadre de l'invention. Les signes de référence insérés après les caractéristiques techniques mentionnées dans les revendications ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières et n'en limitent aucunement la portée
L'invention est relative au traitement du bois. Ledit traitement étant d'effectuer par assemblage du bois en pile (3), séchage éventuel de ladite pile de bois et étapes de traitement thermique de changement de la structure physicochimique du bois, dans un réacteur (11), le pilotage de cette étape se faisant par pesée du bois et fonction de la perte de masse sèche du bois.Utilisation du traitement du bois selon l'invention pour augmenter la durabilité du matériau et éviter l'arrivée de champignons et d'insectes qui s'installent habituellement dans le bois.
1. Procédé de traitement du bois en vue d'augmenter sa durabilité dans lequel on dispose en une pile le bois (3) et au moins un élément chauffant, ladite pile étant introduite dans une cellule étanche à la pression vis-à-vis de l'environnement, une poche expansible (9) recouvrant en grande surface sur la face supérieure la pile de bois (3) superposé exerçant une pression réglable sur le bois pendant qu'on amène de l'énergie thermique via lesdits éléments chauffants sous vide, caractérisé en ce qu'on applique après l'étape de séchage une étape de traitement thermique de changement de la structure physicochimique du bois, le pilotage de cette étape se faisant par pesée du bois et fonction du retrait de l'eau de constitution soit perte de masse sèche du bois. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite pression réglable sur ledit bois est appliquée pendant le traitement thermique ou chauffe dudit bois. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le temps de traitement est fonction de la montée en température et limité en fonction de la perte de masse sèche du bois prévue. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la perte de masse sèche du bois est d'environ 20 à 30 %. . 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, 20 caractérisé en ce que l'ensemble des extraits sont condensés et récupérés afin de supprimer les effluents gazeux. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la perte de masse est sous conduction par cuisson. 7. Dispositif permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 25 précédentes comprenant une cellule (7) pour le chargement en couche de bois (1) situées l'une au-dessus de l'autre, avec des éléments de chauffage (2) disposés entre les couches de bois (1) et avec un dispositif de pression pour exercer une pression sur les couches de bois (1), la cellule pouvant être verrouillée de tout côté de manière étanche à la pression par rapport à l'environnement, et le dispositif de 30 pression étant disposé à l'intérieure de la cellule (7), le dispositif de pression étant, par exemple une poche expansible (9), placée à l'intérieur de la cellule, recouvrant le bois à stabiliser en grande surface sur un de ses côtés, poche (9) qui est soumise à unepression réglable, caractérisé en ce que le dispositif étant sur pesons (6) le pilotage de l'étape de stabilisation du bois se fait par un moyen de pesée dudit bois indiquant le taux de perte de masse sèche désirée. 8. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que les éléments de chauffage sont des moyens de conduction thermiques rapides (2), en particulier lesdits éléments de chauffage étant des plaques de conduction contenant de manière étanche de l'huile caloporteuse et en particulier le dispositif étant une poche expansible. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 7 à 8, caractérisé en ce qu'il est un réacteur (11). 10. Dispositif selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que les pesons (6) forment les pieds du réacteur (11).
B
B27
B27K
B27K 5
B27K 5/00
FR2901508
A1
DISPOSITIF DE PROTECTION DE LA JANTE D'UNE ROUE DE VEHICULE AUTOMOBILE EQUIPEE D'UN FREIN A DISQUE, ET SON UTILISATION
20,071,130
partie de protection, la partie de protection étant conformée de manière à pouvoir être inséré entre la jante et le disque de frein pourvu de son protecteur afin d'empêcher le passage de projectiles entre la jante et la partie de protection en direction de l'étrier lorsque le dispositif de protection est monte, sa direction longitudinale s'étendant dans une direction sensiblement parallèle à l'axe de la roue. Le positionnement de cette plaque entre la jante et le disque de frein empêche le pa ssage de cailloux en direction de l'étrier, limitant ainsi considérablement le risque de blocage d'un caillou entre l'étrier et la jante. Avantageusement, la partie de protection comporte un premier bord longitudinal et un deuxième bord longitudinal destinés, lorsque le dispositif de protection est monté, à venir en regard du disque de frein pourvu de son prote:teur et de la jante, respectivement, et à s'étendre dans une direction :;ensablement parallèle à l'axe de la roue, et en ce que la forme du deuxième bord longitudinal est sensiblement complémentaire de celle de la jante suivant une direction parallèle à l'axe de la roue. Cette configuration permet d'améliorer la protection de la jante. Avantageusement, la partie de protection de la plaque présente au moins un pli de manière à éloigner de la jante et de l'étrier des projectiles percutants la plaque sur le côté concave du pli. De préférence, la partie de protection de la plaque présente un premier pli longitudinal. Ce pli, dont la concavité est dirigée vers le sol lorsque le dispositif .st monté sur le véhicule, permet de repousser les projectiles vers le sol. De préférence encore, la partie de protection de la plaque présente un deuxième pli sensiblement perpendiculaire au premier pli, les concavités des premier et second plis étant situés du même côté de la plaque. Les projecti es seront alors dirigés en direction du sol et de l'intérieur du véhicule, en dehors de la jante de la roue. Dans une variante, la partie de protection présente, sur un premier bord longitudinal destiné à venir en regard du disque de frein pourvu de son protecteur, un évidement sensiblement en forme de U apte à recevoir avec un jeu le bord externe du disque de frein pourvu de son protecteur. Le dispositif de protection est alors placé au plus près du disque de frein Dourvu de son protecteur, et l'englobe pour une protection accrue. Dans une autre variante, le premier bord longitudinal de la partie de protection peut être sensiblement droit. De préférence, la dimension de la partie de protection suivant sa direction transversale est déterminée de manière à ménager un jeu suffisant pour empêcher le passage de projectiles entre la jante et un deuxième bord longitudinal de la partie de protection destiné à venir en regard de la jante. Avantageusement, une bavette en matériau souple est fixée sur le deuxième bord longitudinal de manière à combler le jeu entre la jante et la partie de protection lorsque le dispositif est monté. Cette bavette permet d'optimiser le jeu entre la jante et la plaque. En variante, : a bavette en matériau semi-rigide est fixée de manière détachable sur le deuxième bord longitudinal de manière à combler le jeu entre la jante et la partie de protection lorsque le dispositif est monté. Cette variante peut être utilisée pour régler le jeu entre la jante et la plaque lors du montage du dispositif. Par exemple, un matériau semi rigide tel que du carton fort, dont les dimensions correspondent au jeu minimum souhaité, est fixé par collage sur le deuxième bord longitudinal, la plaque est alors montée, le carton venant en contact avec la jante, puis fixée dans sa position définitive. Au premier tour de roue le carton se décolle et le jeu minimum avec la jante est respecté. L'invention concerne également l'utilisation d'un dispositif de protection selon l'invention, pour protéger la jante d'une roue équipée d'un frein à disque montée sur un essieu, le frein à disque étant formé d'un disque protégé par un protecteur de disque, et d'un étrier monté au niveau d'un évidement du protecteur de disque, dans laquelle on fixe la plaque du dispositif sur l'essieu, du côté interne de la roue, de sorte que la plaque s'étende longitudinalement suivant une direction sensiblement parallèle à l'axe de la roue, sous l'évidement du protecteur de disque, la partie de protection de la plaque s'étendant entre le disque de frein pourvu de son protecteur et la jante. L'invention es t maintenant décrite en référence aux dessins annexés, non limitatifs, dans lesquels : - la figure 1 e -st une vue en perspective de la jante d'une roue de véhicule équ ipée d'un dispositif de protection selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe partielle de la figure 1 ; - la figure 3 représente une vue de dessus d'un premier mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention ; - la figure 4 représente une vue de dessus d'un deuxième mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention. La figure 1 représente la jante 1 (représentée en traits discontinus pour plus de clarté) d'une roue équipée d'un frein à disque. Le frein à disque, situé à l'intérieur de la jante, est formé d'un étrier 2, d'un disque 3 et d'un pro:ecteur de disque 4. De manière connue, l'étrier 2 vient serrer le disque pour assurer le freinage de la roue, le disque étant protégé, du côté du véhicule, par le protecteur 4. Ce protecteur se présente sous la fo 7me d'un disque de dimensions supérieures au disque de frein, et pourvu d'un rebord protégeant la tranche du disque de frein, avec un évidement 5 pour le passage de l'étrier. Le dispositif de protection de la jante et de l'étrier selon l'invention est formé d'une plaque rigide métallique 6 de forme générale allongée dont une extrémité '7 forme une patte de fixation et l'autre extrémité forme une partie de protection 8 destinée à être montée entre la jante 1 et le disque de frein pourvu de son protecteur 4. La partie de protection 8 comporte un premier bord longitudinal 9 destiné à venir en regard du protecteur de disque 4 et un deuxième bord longitudinal 10 destiné à venir en regard de la jante 1 et dont la forme est sensiblement complémentaire de la forme de la jante suivant une direction parallèle à l'axe de la roue, lorsque le dispositif de protection est monté. Selon l'invention, la partie de protection 8 est conformée de manière à pouvoir être insérée entre la jante et le disque de frein pourvu de son protecteur afin d'empêcher le passage de projectiles entre la jante 1 et la partie de protection 8 en direction de l'étrier lorsque le dispositif de protection est monté, sa direction longitudinale s'étendant dans une direction sensiblement parallèle à l'axe de la roue. En particulier, la dimension de la partie de protection suivant sa direction transversale (perpendiculaire à sa direction longitudinale) est déterminée de manière à empêcher le passage de projectiles entre la jante et la partie (le protection en direction de l'étrier lorsque le dispositif de protection est monté, les deux bords longitudinaux s'étendant dans une direction sensiblement parallèle à l'axe de la roue. La dimension le la partie de protection 8 suivant sa direction transversale est de p -éférence déterminée de manière à ménager un jeu entre la jante 1 et le deuxième bord 10, lorsque le dispositif de protection est monté, les deux bords longitudinaux 9, 10 s'étendant dans une direction sensiblement parallèle à l'axe de la roue. De préférence, la partie de protection de la plaque présente au moins un pli de manière à éloigner de la jante et de l'étrier des projectiles percutants la plaque sur le côté concave du pli. Dans l'exemple représenté, la partie de protection de la plaque présente un premier pli longitudinal et un deuxième pli sensiblement perpendiculaire au premier pli, les concavités des premier et second plis étant situés du mëme côté de la plaque. Sur la figure 3, sont représentées les lignes de pliage 11, 12 des premier et second plis respectivement. Par exemple, les deux faces du premier pli peuvent présenter entre elle, du côté de la concavité du pli, un angle de l'ordre de 160 C environ, l'angle entre les deux faces du deuxième pli (toujours du côté de la concavité du deuxième pli) pouvant être plus faible. En variante, seul le premier pli peut être prévu sur la partie de protection de la plaque. Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 4, le premier bord longitudinal 9 présente un évidement 13 sensiblement en forme de U apte à recevoir avec un jeu le bord externe du disque de frein 3 pourvu de son protecteur 4. Dans la variante représentée figures 1 à 3, le premier bord longitudinal 9 est sensiblement droit. Dans la variante représentée figure 4, une bavette 14 en matériau souple est fixée sur le deuxième bord longitudinal 10 de manière à combler le jeu entre la jante 1 et la partie de protection 8 lorsque le dispositif est monté. En variante, cette bavette peut être en matériau semi-rigide et fixée de manière détachable, par exemple par collage, sur le deuxième bord longitudinal 1C' de manière à combler le jeu entre la jante et la partie de protection lorsque le dispositif est monté. Les différentes variantes décrites ci-dessus peuvent être combinées entre elles. Le dispositif de protection selon l'invention est utilisé de la manière décrite ci-après. La plaque 6 du dispositif est fixée (par vissage, rivetage, soudage ou analogue), au niveau de sa patte de fixation 7, sur l'essieu 15 supportant la roue (représenté partiellement sur la figure 1), du côté interne de la roue, cle sorte que la plaque s'étende longitudinalement suivant une direction sensiblement parallèle à l'axe de la roue, sous l'évidement 5 du protecteur de disque, la partie de protection de la plaque s'étendant entre le protecteur de disque et la jante. A titre d'exemple, l'essieu 15 représenté sur la figure 1 est formé d'au moins deux bras longitudinaux 16 (dont seul le bras arrière gauche est représenté), et d'un élément de liaison 17 reliant les deux bras. Il sera compris, sans sortir du contexte de l'invention, que, d'une part, la patte de fixation 7 peut être fixée à n'importe quel élément de l'essieu 15, et que, d' iutre part, le type d'essieu représenté l'a été à titre d'exemple, le dispositif de protection selon l'invention pouvant être fixé sur tout essieu arrièr de véhicule automobile. Lorsque le dispositif de protection présente un ou plusieurs plis, les concavités de ces plis sont dirigées vers le sol, de manière à éloigner des projectiles tels que des cailloux de l'étrier. La plaque du dispositif selon l'invention est, de préférence, fixée du côté de la roue situé à l'arrière du véhicule, mais elle peut être fixée également de l'autre côté de la roue, ou bien un dispositif selon l'invention peut être placé de chaque côté de la roue
L'invention concerne un dispositif de protection (5) de la jante (1) d'une roue de véhicule automobile équipée d'un frein à disque formé d'un étrier (2), d un disque (3) et d'un protecteur de disque (4), caractérisé en ce qu'il est formé d'une plaque rigide métallique (6) de forme générale allongée dont une extrémité (7) suivant la direction longitudinale forme une patte de fixation et l'autre extrémité (8) forme une partie de protection, la partie de protection (8) étant conformée de manière à pouvoir être insérée entre la jante et le disque de frein pourvu de son protecteur afin d'empêcher le passage de projectiles entre la jante (1) et la partie de protection (8) en direction de l'étrier lorsque le dispositif de protection est monté, sa direction longitudinale s'étendant dans une direction sensiblement parallèle à l'axe de la roue.L'invention concerne également l'utilisation d'un tel dispositif.
1. Dispositif de protection (6) de la jante (1) d'une roue de véhicule automobile équipée d'un frein à disque formé d'un étrier (2), d'un disque (3) et d'un protecteur de disque (4), caractérisé en ce qu'il est formé d'une plaque rigide métallique (6) de forme générale allongée dont une extrémité (7) suivant la direction longitudinale forme une patte de fixation et l'autre extrémité (8) forme une partie de protection, la partie de protection (8) étant conformée de manière à pouvoir être insérée entre la jante et le disque de frein pourvu de son protecteur afin d'empêcher le passage de projectiles entre la jante (1) et la partie de protection (8) en direction de l'étrier lorsque le dispositif de protection est monté, sa direction longitudinale s'étendant dans une direction sensiblement parallèle à l'axe de la roue. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la partie de protection (8) comporte un premier bord longitudinal (9) et un deuxième bord le ngitudinal (10) destinés, lorsque le dispositif de protection est monté, à venir en regard du disque de frein pourvu de son protecteur et de la jante, respectivement, et à s'étendre dans une direction sensiblement parallèle à l'axe de la roue, et en ce que la forme du deuxième bord longitudinal (10) est sensiblement complémentaire de celle de la jante su:vant une direction parallèle à l'axe de la roue. 3. Dispositi: de protection selon la 1 ou 2, caractérisé en ce q ae la partie de protection (8) de la plaque présente au moins un pli de manière à éloigner de la jante et de l'étrier des projectiles percutants la plaque sur le côté concave du pli. 4. Dispositif de protection selon la 3, caractérisé en ce que la partie de protection de la plaque présente un premier pli longitudinal. 5. Dispositif de protection selon la 4, caractérisé en ce que la partie d protection de la plaque présente un deuxième pli sensiblement perpendiculaire au premier pli, les concavités des premier et second plis étan: situés du même côté de la plaque. 6. Dispositif de protection selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la partie de protection (8) présente, sur un premier bord longtudinal (9) destiné à venir en regard du disque de frein pourvu de son protecteur, un évidement (13) sensiblement en forme de U apte à recevoir avec un jeu le bord externe du disque de frein pourvu de son protecteur. 7. Dispositif de protection selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la dimension de la partie de protection suivant sa direction transversale est déterminée de manière à ménager un jeu suffisant pour empêcher le passage de projectiles entre la jante (1) et un deuxième bord longitudinal (10) de la partie de protection destiné à venir en regard de [a jante. 8. Dispositif de protection selon la 7, caractérisé en ce qu'une bavette (14) en matériau souple est fixée sur le deuxième bord longitudinal (10) ce manière à combler le jeu entre la jante (1) et la partie de protection (8) lorsque le dispositif est monté. 9. Dispositif de protection selon la 7, caractérisé en ce qu'une bavett, en matériau semi-rigide est fixée de manière détachable sur le deuxième bord longitudinal de manière à combler le jeu entre la jante et la partie de protection lorsque le dispositif est monté. 10. Utilisation d'un dispositif de protection (6) selon l'une des 1 à 9, pour protéger la jante d'une roue équipée d'un frein à disque montée sur un essieu (15), le frein à disque étant formé d'un disque (3) protégé par un protecteur de disque (4), et d'un étrier (2) monté au niveau d'un évidement (5) du protecteur de disque, dans laquelle on fixe la plaque du dispositif sur l'essieu, du côté interne de la roue, de sorte que la plaque s'étende longitudinalement suivant une direction sensiblement parallèle à l'axe de la roue, sous l'évidement du protecteur de disque, la partie de protection (8) de la plaque s'étendant entre le disque de frein pourvu de son protecteur et la jante.
B,F
B60,F16
B60B,F16D
B60B 7,F16D 55
B60B 7/00,F16D 55/00
FR2891937
A1
DISPOSITIF DE DETECTION PERIMETRIQUE D'UN BASSIN DE PISCINE AU MOYEN D'AU MOINS UN ENSEMBLE EMETTEUR-RECEPTEUR LASER
20,070,413
L'invention concerne le domaine technique de la protection des aires délimitées, et plus particulièrement d'un bassin de piscine. Suite aux normes en vigueur dans le domaine de la sécurité, différentes solutions peuvent être envisagées afin d'éviter, notamment à des enfants laissés sans surveillance, de tomber dans le bassin, ou afin de prévenir d'une chute dans le bassin ou lorsqu'une zone de sécurité préalablement définie est franchie. Plus particulièrement l'invention concerne une solution du type de celle délimitant une zone de sécurité préalablement définie en liaison avec des moyens d'indication sonore et/ou visuelle indiquant que cette zone a été franchie. Différentes solutions ont été proposées pour réaliser cette fonction. Par exemple, on peut citer l'enseignement du brevet US 4,910,498 qui décrit un système émetteur-récepteur infrarouge monté en combinaison avec différents miroirs convenablement disposés autour du bassin de la piscine, afin de délimiter une zone dite de sécurité. Les ensembles émetteur-récepteur infrarouge et miroirs sont montés sur des supports. Lorsque le dispositif est activé, le faisceau infrarouge délimite un périmètre qui, lorsqu'il est franchi, déclenche une alarme sonore et/ou visuelle. Cette solution ne peut toutefois être considérée comme totalement satisfaisante, étant donné que la technologie infrarouge nécessite d'équiper chaque support, d'un émetteur et d'un récepteur compte tenu d'un manque de puissance. Il en résulte l'obligation d'une installation de câblage spécifique entre les différents supports. On observe également que le faisceau infrarouge est transmis selon un seul niveau ne permettant pas de garantir une sécurité absolue. En effet, on ne peut exclure le fait que la personne enjambe le faisceau ou arrive à se glisser sous ledit faisceau. Une autre solution de ce type ressort de l'enseignement du brevet FR 2.789.788 où la technologie infrarouge est remplacée par une technologie laser. Selon l'enseignement de ce brevet, le dispositif de protection périmétrique comprend un émetteur et un récepteur laser et des déflecteurs pourvus de miroirs afin de renvoyer le rayon laser le long du périmètre de sécurité. L'émetteur et le récepteur sont montés sur un support situé à un endroit déterminé du bassin de la piscine, tandis que les miroirs sont montés sur d'autres supports indépendants également disposés par rapport au bassin de la piscine pour délimiter le périmètre de sécurité créé par le rayon laser. Avec cette solution, il est donc possible d'équiper un seul support d'un ensemble émetteur-récepteur laser. Cependant, là encore le faisceau laser, qui délimite le périmètre de sécurité, est réalisé sur un niveau seulement avec par conséquent les inconvénients précédemment cités lors de l'analyse du brevet US 4,910,498. L'invention s'est fixée pour but de remédier à ces inconvénients d'une manière simple, sûre, efficace et rationnelle. Le problème que se propose de résoudre l'invention est de pouvoir créer un périmètre de sécurité à partir d'un faisceau laser selon au moins deux niveaux correspondant aux normes en vigueur afin de déclencher une alarme lorsque l'un des niveaux au moins est franchi. A partir de cet objectif, un autre problème qu'il a fallu résoudre, est de pouvoir utiliser un seul ensemble émetteur-récepteur laser afin de ne pas augmenter les coûts et d'éviter tout câblage supplémentaire. Pour résoudre un tel problème, il a été conçu et mis au point un dispositif de détection périmétrique d'un bassin de piscine au moyen d'un ensemble émetteur-récepteur laser en combinaison avec des ensembles de miroirs, selon lequel : l'émetteur laser et le récepteur laser sont positionnés par rapport au support selon deux niveaux décalés en hauteur pour correspondre à un niveau bas et un niveau haut ; chacun des autres supports est équipé de miroirs selon deux niveaux décalés en hauteur en correspondance et en alignement avec l'émetteur laser et le récepteur laser afin de recevoir et de renvoyer le faisceau laser ; l'un des supports est équipé de miroirs selon deux niveaux décalés en hauteur en correspondance avec les autres miroirs, le miroir de l'un des niveaux étant conformé pour recevoir le faisceau en provenance d'un autre miroir d'un autre support et diriger ledit faisceau en direction du miroir de l'autre niveau ; l'alarme est déclenchée lorsque le faisceau du niveau bas et/ou du niveau haut est coupé. Compte tenu de ces caractéristiques, seul le support comportant l'ensemble émetteur-récepteur est alimenté électriquement. Compte tenu de ces caractéristiques, il en résulte qu'à partir d'un seul ensemble émetteur-récepteur laser, il est possible d'obtenir deux faisceaux décalés en hauteur et aptes à délimiter le périmètre de sécurité du bassin de la piscine étant entendu que la hauteur de chacun de ces niveaux, à savoir le niveau bas et le niveau haut, est déterminée en fonction des normes de sécurité actuellement en vigueur. Avantageusement, les miroirs sont montés dans des organes avec capacité de réglage multidirectionnel. Pour résoudre le problème posé d'utiliser un seul émetteur-récepteur 10 laser, le support équipé du miroir conformé pour recevoir le faisceau en provenance d'un autre miroir et le diriger en direction du miroir de l'autre niveau dudit support constitue le support recevant l'ensemble émetteur-récepteur laser. 15 Avantageusement, le miroir qui dirige le faisceau en direction du miroir de l'autre niveau est disposé au niveau haut. L'émetteur laser est situé au niveau haut. Pour résoudre le problème posé de transmettre le faisceau laser selon 20 deux niveaux, le récepteur laser est équipé d'une photodiode. Pour résoudre le problème posé d'assurer la protection des ensembles émetteur-récepteur laser et miroirs, contre toute agression extérieure tant physique qu'atmosphérique (neige, pluie, brouillard, ... ), les supports sont 25 constitués par des poteaux présentant des agencements de fixation au sol au moins au niveau des angles que présente le bassin de piscine.5 Chaque poteau est logé à l'intérieur d'une enveloppe de protection présentant des agencements au niveau des ensembles émetteur-récepteur laser et miroirs pour laisser passer les faisceaux. Pour résoudre le problème posé de signaler la présence d'un être humain ou animal, à l'intérieur de la zone délimitée par le périmètre de sécurité résultant du faisceau laser, l'ensemble émetteur-récepteur laser est assujetti à une centrale de commande intégrant une source d'alimentation sauvegardée et une commande pour activer et désactiver à volonté l'alarme. L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue à caractère purement schématique montrant le principe du dispositif de détection périmétrique selon 15 l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective d'un poteau support équipé de l'ensemble émetteur-récepteur laser et des miroirs selon deux niveaux décalés en hauteur, le miroir de l'un des niveaux étant conformé pour recevoir le faisceau en provenance d'un autre 20 miroir d'un autre poteau support et diriger ledit faisceau en direction du miroir de l'autre niveau ; - la figure 3 est une vue en perspective d'un exemple d'habillage d'un poteau, lequel est représenté en traits fins, et correspond à un poteau équipé en partie haute et en partie basse seulement d'un 25 système de miroirs ; - la figure 4 est une vue en perspective d'un exemple de réalisation d'un organe pour le montage et la fixation des miroirs ; - la figure 5 est une vue en perspective montrant une forme de réalisation de moyens aptes à permettre le réglage multidirectionnel des miroirs pour régler notamment les angles d'incidence et de réflexion. On a illustré figure 1 par une vue à caractère purement schématique, un exemple de réalisation d'un bassin de piscine (B) de forme générale rectangulaire. Bien évidemment, le dispositif selon l'invention s'applique à toute forme géométrique de bassin, et peut également être appliqué afin de réaliser, comme il sera indiqué dans la suite de la description, un périmètre de sécurité au moyen d'un faisceau laser pour des aires autres que des bassins de piscines. On rappelle, pour une meilleure compréhension de la suite de la description, et d'une manière parfaitement connue pour un homme du métier, comme il ressort par exemple de l'analyse faite des documents cités, que le dispositif de détection met en oeuvre un ensemble émetteur laser (1) et récepteur laser (2) en combinaison avec des miroirs (4), (5), (6), (7). L'émetteur laser (1) et le récepteur laser (2) et les différents miroirs sont fixés sur des supports (S) selon deux niveaux décalés en hauteur pour correspondre à un niveau bas et un niveau haut, afin de délimiter deux faisceaux créant deux périmètres de sécurité selon deux plans parallèles (C) et (D). Ainsi, le faisceau laser qui délimite le périmètre de sécurité situé dans le plan (C) est à une distance (a) du sol, tandis que le faisceau, qui délimite le périmètre de sécurité défini par le plan (D), est à une distance (b) du sol. Les distances (a) et (b) sont déterminées par les normes de sécurité en vigueur. Les supports (S) sont avantageusement constitués par des poteaux Compte tenu du principe à la base du dispositif selon l'invention, l'émetteur laser (1) et le récepteur laser (2) sont positionnés par rapport au poteau support (3) selon deux niveaux décalés en hauteur pour correspondre au niveau bas (D) et au niveau haut (C). Par exemple, l'émetteur laser (1) est positionné en partie haute du poteau, tandis que le récepteur laser (2) est positionné en partie basse du poteau. Chacun des autres supports (3) est équipé de miroirs (4) et (5), selon deux niveaux décalés en hauteur en correspondance et en alignement avec l'émetteur laser (1) (miroirs (4)), et le récepteur laser (2) (miroirs (5)), afin de recevoir et de renvoyer le faisceau laser. Selon une caractéristique importante de l'invention, le poteau support (3) équipé de l'émetteur laser (1) et du récepteur laser (2), est également équipé de deux miroirs (6) et (7) correspondant respectivement au niveau haut et au niveau bas, mais de conception différente des miroirs (4) et (5). Ainsi, le miroir (6), positionné en partie haute du poteau, est conformé pour recevoir le faisceau laser en provenance du miroir (4) disposé en regard et en alignement et diriger ce faisceau en direction du miroir (7) situé au niveau inférieur du poteau. Le miroir (7) est lui- même conformé pour renvoyer le faisceau en direction du miroir (5) disposé en alignement et en regard. Il en résulte que les miroirs (6) et (7) sont convenablement réglés angulairement pour réceptionner et réfléchir le rayon laser selon des plans orthogonaux tandis que les miroirs (4) et (5) sont orientés angulairement pour seulement réfléchir et renvoyer le rayon laser dans le même plan horizontal. Dans ce but, les différents miroirs (4), (5), (6), (7) sont montés dans des organes supports (8) assujettis à différents moyens de réglage et de calibration) (9), afin d'obtenir une position angulaire précise et réglable à volonté. de manière à couvrir des angles allant de 90 à 180 . Ces différents organes supports de réglage (8) sont eux-mêmes fixés sur les poteaux supports correspondant (3) par l'intermédiaire par exemple d'une bride (10) ou autre. L'ensemble émetteur-récepteur laser (1-2) est assujetti à une centrale de commande (11) intégrant une source d'alimentation sauvegardée et un clavier digital à code pour activer et désactiver à volonté une alarme sonore et/ou visuelle. L'alarme est déclenchée lorsque le faisceau laser du niveau bas (D) et/ou du niveau haut (C) est coupé. On renvoie à la figure 1 qui montre le principe de fonctionnement du dispositif de détection périmétrique selon l'invention. Le faisceau laser transmis par l'émetteur (1) est dirigé contre le miroir (4) disposé en regard, lequel faisceau est renvoyé contre un autre miroir (4) et successivement sur les différents miroirs (4) situés dans le même plan (C) jusqu'au moment où le faisceau laser arrive et tape contre le miroir (6), créant ainsi le périmètre de sécurité correspondant au niveau haut (C). Le miroir (6) renvoie le rayon laser en direction du miroir (7) dans un plan vertical, lequel miroir (7) renvoie le faisceau laser sur le miroir (5) disposé en regard, qui renvoie à son tour le faisceau laser sur successivement les autres miroirs (5) disposés dans un même plan jusqu'à ce que le dernier miroir (5) renvoie le faisceau au récepteur laser (2) réalisant ainsi le périmètre de sécurité du niveau bas (D). Les différents poteaux (3) présentent une embase de fixation (3a) au sol. Selon une autre caractéristique, les différents poteaux (3) équipés, en partie haute et en partie basse, uniquement des miroirs (4) et (5) (figure 3), et le poteau (3) équipé, en partie basse et en partie haute, du récepteur laser (2), de l'émetteur laser (1) et des miroirs (6) et (7) sont logés à l'intérieur d'une enveloppe de protection (12) contre tout agent extérieur. Cette enveloppe (12) présente des agencements au niveau des ensembles émetteur-récepteur laser (1) et (2) et des miroirs (6), (7) et (4) et (5) sous forme de fentes (12a) par exemple pour permettre de laisser passer le faisceau laser (figure 3). Bien évidemment, l'application du dispositif de détection périmétrique à un bassin de piscine, ne doit pas être considérée comme limitative, l'invention pouvant être appliquée à tous types d'aires devant être délimitées. Les avantages ressortent bien de la description
Selon l'invention : - l'émetteur laser (1) et le récepteur laser (2) sont positionnés par rapport au support (3) selon deux niveaux (C) et (D) décalés en hauteur pour correspondre à un niveau bas (D) et un niveau haut (C) ;- chacun des autres supports est équipé de miroirs (4) et (5) selon deux niveaux décalés en hauteur en correspondance et en alignement avec l'émetteur laser (1) et le récepteur laser (2) afin de recevoir et de renvoyer le faisceau laser ;- l'un des supports (3) est équipé de miroirs (6) et (7) selon deux niveaux décalés en hauteur en correspondance avec les autres miroirs (4) et (5), le miroir (6) de l'un des niveaux étant conformé pour recevoir le faisceau en provenance d'un autre miroir (4) d'un autre support (3) et diriger ledit faisceau en direction du miroir (7) de l'autre niveau ;- l'alarme est déclenchée lorsque le faisceau du niveau bas et/ou du niveau haut est coupé.
1- Dispositif de détection périmétrique d'un bassin de piscine au moyen d'au moins un ensemble émetteur-récepteur laser (1-2) monté dans un support positionné à l'extérieur d'une partie du bassin, en combinaison avec des ensembles de miroirs montés dans des supports également positionnés à l'extérieur du bassin pour que le faisceau laser délimite une zone entourant ledit bassin, une alarme étant déclenchée lorsque ledit faisceau est coupé, caractérisé en ce que : l'émetteur laser (1) et le récepteur laser (2) sont positionnés par rapport au support (3) selon deux niveaux (C) et (D) décalés en hauteur pour correspondre à un niveau bas (D) et un niveau haut (C) ; chacun des autres supports est équipé de miroirs (4) et (5) selon deux niveaux décalés en hauteur en correspondance et en alignement avec l'émetteur laser (1) et le récepteur laser (2) afin de recevoir et de renvoyer le faisceau laser ; l'un des supports (3) est équipé de miroirs (6) et (7) selon deux niveaux décalés en hauteur en correspondance avec les autres miroirs (4) et (5), le miroir (6) de l'un des niveaux étant conformé pour recevoir le faisceau en provenance d'un autre miroir (4) d'un autre support (3) et diriger ledit faisceau en direction du miroir (7) de l'autre niveau ; l'alarme est déclenchée lorsque le faisceau du niveau bas et/ou du niveau haut est coupé. -2-Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les miroirs (4), (5), (6) et (7) sont montés dans des organes avec capacité de réglage multidirectionnel afin de couvrir des angles de 90 à 180 .- 3- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le support (3) équipé du miroir (6) conformé pour recevoir le faisceau en provenance d'un autre miroir (4) et le diriger en direction du miroir (7) de l'autre niveau dudit support constitue le support recevant l'ensemble émetteur-récepteur laser (1-2). -4- Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le miroir (6) qui dirige le faisceau en direction du miroir (7) de l'autre niveau est disposé au niveau haut. - 5- Dispositif l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'émetteur laser (1) est situé au niveau haut. - 6- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé 15 en ce que le récepteur laser (2) est équipé d'une photodiode. - 7- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les supports sont constitués par des poteaux (3) présentant des agencements (3a) de fixation au sol, au moins au niveau des angles que présente le bassin de 20 piscine. - 8- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que chaque poteau (3) est logé à l'intérieur d'une enveloppe de protection (12) présentant des agencements (12a) au niveau des ensembles 25 émetteur-récepteur laser (1-2) et miroir (4), (5), (6) et (7) pour laisser passer les faisceaux.10-9- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'ensemble émetteur-récepteur laser (1-2) est assujetti à une centrale de commande (11) intégrant une source d'alimentation sauvegardée et une commande pour activer et désactiver à volonté l'alarme.5
G
G08
G08B
G08B 21
G08B 21/08
FR2892650
A1
PERFECTIONNEMENT AUX OUTILS D'USINAGE ROTATIFS EN FORME GENERALE DE DISQUE
20,070,504
La présente invention concerne les outils d'usinage rotatifs, et en particulier les outils en forme de disque pour la finition par fraisage de pièces réalisées en matériaux divers : bois, aggloméré, métal ... etc. L'usinage de certains matériaux, génère des quantités importantes de poussières et de copeaux que l'on cherche à capter pour garantir une bonne qualité d'usinage, réduire l'usure des outils et limiter la salissure des machines-outils ainsi que des locaux. Pour cela, la plupart des machines-outils d'usinage connues à ce jour sont équipées de dispositifs de captage par aspiration des copeaux et des poussières. La conception de ces dispositifs de captage est conditionnée par le type d'outil d'usinage équipant la machine-outil et par les caractéristiques d'émission des particules (selon leur direction et amplitude de leur mouvement notamment). Cependant, les dispositifs de captage actuels n'assurent pas une collecte optimale des particules générées par l'usinage, en particulier dans le cadre des outils d'usinage rotatifs en forme général de disque employés pour le fraisage de pièces en bois, en matériaux agglomérés ou en métal. Pour remédier à cet inconvénient, la demanderesse a développé une nouvelle structure de disque d'usinage, qui permet d'optimiser la prise en charge des poussières et des copeaux par le dispositif de captage équipant la machine-outil associée. L'objectif de cette invention est de générer par rotation de l'outil une dépression d'air permettant d'évacuer les copeaux ou poussières de la zone de travail. L'outil d'usinage en question est du type constitué d'un corps en forme générale de disque délimité par deux faces annulaires, l'une avant et l'autre arrière, ce corps d'outil comportant : - une couronne centrale permettant son montage sur l'arbre d'entraînement rotatif d'une machine-outil adaptée, - un voile annulaire disposé dans le prolongement de ladite couronne et - une pluralité d'organes de coupe répartis sur sa bordure périphérique. Selon l'invention, le voile annulaire de ce corps d'outil est muni d'une pluralité d'orifices traversants, adaptés pour générer, lors de sa mise en rotation, un flux d'air circulant depuis ladite face avant vers ladite face arrière, cela au travers desdits orifices traversants, ledit flux d'air étant apte à entrainer au moins une partie des poussières et/ou copeaux générés lors de l'usinage, en particulier vers des dispositifs de captage associés. Pour créer le flux d'air correspondant, la bordure arrière des orifices traversants, tenant compte du sens de rotation destiné à être appliqué à l'outil, est avantageusement inclinée de l'aval vers l'amont selon une pente décroissante partant de la face avant du corps d'outil. Dans ce cas, l'axe ou le plan central de chacun des orifices traversants s'étend avantageusement en biais par rapport à l'axe central de l'outil ; ils forment l'un par rapport à l'autre, avantageusement, un angle a compris entre 10 et 45 (de préférence de l'ordre de 25 ). Selon une forme de réalisation intéressante, les orifices traversants ont une forme générale allongée et ils s'étendent sur pratiquement toute la largeur du voile annulaire du corps d'outil. Selon une autre caractéristique, chaque orifice traversant présente une forme allongée avec un axe médian longitudinal s'étendant entre ses extrémités extérieure et intérieure, ledit axe longitudinal formant un angle ≈avec le rayon passant par ladite extrémité extérieure, l'extrémité intérieure dudit orifice se situant alors du côté amont du rayon en question, tenant compte du sens de rotation destiné à être appliqué à l'outil (l'angle ≈en question est avantageusement au maximum de 45 ). Dans une forme de réalisation préférée, les orifices allongés comportent deux bordures longitudinales rectilignes. Encore selon une autre particularité intéressante pour la création du flux d'air recherché, les orifices traversants ont chacun une bordure arrière, tenant compte du sens de rotation destiné à être appliqué à l'outil, qui est plus épaisse que leur bordure avant ; cette épaisseur de bordure arrière est avantageusement obtenue par un bossage ménagé sur la face avant de l'outil. De préférence, l'outil d'usinage comporte entre deux et six orifices traversants régulièrement répartis autour de son axe central. Selon une caractéristique de réalisation supplémentaire, la bordure périphérique du corps d'outil, muni des organes de coupe, remonte du côté de la face avant dudit corps d'outil, ladite face avant présentant alors une forme générale concave. L'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante d'une forme de réalisation particulière, donnée uniquement à titre indicatif, et représentée sur les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue générale, en perspective, montrant schématiquement une machine-outil qui est équipée d'un outil d'usinage rotatif selon l'invention ; - la figure 2 montre l'outil d'usinage de la figure 1, vu en perspective et découpé selon un plan axial ; - la figure 3 est une vue de dessus de l'outil d'usinage représenté sur les figures 1 et 2, - la figure 4 est une vue en coupe partielle selon le plan IV-IV de la figure 3, montrant l'orientation des orifices traversants de l'outil d'usinage. Sur la figure 1, l'outil d'usinage 1 selon l'invention, en forme générale de disque, est monté sur une machine-outil 2 représentée schématiquement pour simplifier sa description. La machine-outil 2 en question comprend principalement un organe moteur 3 entraînant en rotation un arbre central ; cet arbre moteur est associé à un manchon hydraulique 5 sur lequel l'outil d'usinage 1 est fixé au moyen de vis (non représentées). Une rondelle 6 est prévue pour noyer les têtes des vis précitées et venant se fixer dans le manchon hydraulique 5 afin d'obtenir un ensemble solidaire. Cette machine-outil 2 comporte, en outre, des dispositifs (non représentés) de captage par aspiration des copeaux et poussières générés lors de l'usinage. De manière classique, l'ensemble peut être placé à l'intérieur d'un capotage de cloisonnement. La machine-outil 2 assure la mise en rotation de l'outil d'usinage 1 autour d'un axe 8. Le sens de rotation appliqué à cet outil 1 est symbolisé par la flèche repérée 9 sur la figure 1. La pièce à usiner 10, en l'occurrence une lame de bois ou de composite bois/liant , chemine tangentiellement par rapport à l'outil d'usinage 1 pour subir ici une opération de fraisage sur l'une de ses bordures longitudinales. La structure particulière de l'outil d'usinage 1 est détaillée ci-après en relation avec les figures 2 à 4. Comme on peut le voir sur ces figures, cet outil d'usinage 1 se présente sous la forme générale d'un disque d'axe central 11. Le corps d'outil correspondant comprend : - une couronne centrale 12, adaptée pour être associée au manchon hydraulique 5 (et à la rondelle 6) pour son montage sur l'arbre rotatif de la machine-outil 2, - un voile annulaire 13 disposé dans le prolongement de ladite couronne 12 et - une pluralité d'organes de coupe 14, régulièrement répartis sur la bordure périphérique dudit voile annulaire 13. Les organes de coupe 14 sont conformés pour favoriser la projection des copeaux et des poussières vers l'intérieur (ou autrement dit de manière centripète). Le corps d'outil 1 comporte deux faces annulaires, l'une avant 15 de dessus et l'autre arrière 16 de dessous. Comme on peut le voir sur la figure 2, les organes de coupe 14 sont disposés du côté de la face avant 15 du corps d'outil. On observe encore que la bordure périphérique du voile annulaire 13, munie des organes de coupe 14, est légèrement recourbée vers le haut, de sorte que la face avant 15 présente une forme générale concave. En outre, le corps d'outil 1 est muni d'une pluralité d'orifices traversants 17, régulièrement répartis autour de son axe central 11, adaptés, lorsqu'il est entraîné en rotation, pour produire un flux d'air favorisant l'évacuation des copeaux et des poussières générés tout au long de l'usinage de la pièce 10 ; ce flux d'air vise en particulier à favoriser le guidage de ces copeaux et poussières en direction des dispositifs de captage de la machine-outil 2. Dans le mode de réalisation illustré, ces orifices 17 sont au nombre de cinq. La conformation des orifices traversants 17 est détaillée ci-dessous en relation avec les figures 3 et 4. Sur la figure 3, on peut voir que les orifices 17 sont ménagés dans le voile annulaire 13, et qu'ils s'étendent sur pratiquement toute la distance séparant la couronne centrale 12 et la bordure périphérique munie des organes de coupe 14. Chacun des orifices traversants 17 présente une forme allongée, en l'occurrence de type oblongue, comportant un axe longitudinal 19 passant par ses extrémités opposées intérieure et extérieure. Plus précisément, chaque orifice 17 est délimité par deux bordures rectilignes 20 et 21 parallèles entre elles, qui sont reliées par deux bordures en arc de cercle, l'une intérieure 22 et l'autre extérieure 23. Pour simplifier la description, et tenant compte du sens de rotation 9 appliqué à l'outil 1, la bordure rectiligne aval 20 est dite avant et la bordure rectiligne amont 21 est dite arrière . Sur la figure 4, on observe que les bordures avant 20 et arrière 21 de chaque orifice 17 sont inclinées de l'aval vers l'amont, tenant compte du sens de rotation 9 appliqué à l'outil d'usinage 1, selon une pente décroissante partant de la face avant 15. En outre, le plan central 17' de chaque orifice traversant 17, parallèle à ces bordures avant 20 et arrière 21, s'étend en biais par rapport à l'axe 11 du corps d'outil, et cela selon un angle a de l'ordre de 25 ; plus généralement, cet angle a peut être compris entre 10 et 45 Toujours sur la figure 4, on remarque que la bordure arrière 21 des orifices 17 est plus épaisse que la bordure avant 20. A cet effet, un bossage 25 est ménagé sur toute la longueur de cette bordure arrière 21, cela sur la face avant 15 de l'outil 1 (figures 3 et 4). Sur la figure 3, on observe encore que chaque orifice 17 est orienté en biais par rapport aux rayons de l'outil d'usinage 1, ceci de sorte que son extrémité intérieure 22' se situe en amont du rayon 26 passant par l'extrémité extérieure 23', tenant compte du sens de rotation 9 de l'outil. Plus précisément, l'axe longitudinal 19 de chaque orifice 17 forme un angle g avec le rayon 26 précité ; l'angle g en question est ici de l'ordre de 15 . En utilisation, la rotation de l'outil 1 dans le sens de la flèche 9 génère un flux d'air 27 (figures 1, 2 et 4) circulant de la face avant 15 vers la face arrière 16, cela au travers des orifices 17. Ce flux d'air 27, créé par la présence des orifices 17, favorise l'orientation des copeaux et poussières produits par l'opération de fraisage en direction des dispositifs de captage de l'installation. La forme générale des orifices 17, leur orientation, et la bordure arrière 21 munie du bossage 25, permettent la création et l'optimisation des caractéristiques de ce flux d'air. II est à noter que la face avant concave 15 de l'outil 1, conférant à celui-ci une forme générale de cuvette, permet de créer une zone neutre du côté de ladite face avant 15, limitant les perturbations ou turbulences au-dessus des orifices 17 ; cette particularité structurelle optimise encore la qualité du flux d'air 27. Dans une variante de réalisation, la bordure arrière 21 et/ou la bordure avant 20 des orifices 17 pourront ne pas être rectilignes ; par exemple, elles pourront avoir une forme générale rayonnée (arc de cercle) ou en section d'ellipse
Cet outil d'usinage rotatif (en particulier outil de fraisage) est du type constitué d'un corps (1) en forme générale de disque d'axe central (11), délimité par deux faces annulaires, l'une avant (15) et l'autre arrière (16), lequel corps d'outil (1) comporte - une couronne centrale (12) permettant son montage sur l'arbre d'entraînement rotatif (4) d'une machine-outil (2) adaptée, - un voile annulaire (13) disposé dans le prolongement de ladite couronne centrale (12), et - une pluralité d'organes de coupe (14) répartis sur la bordure périphérique dudit voile annulaire (13).Conformément à l'invention, le voile annulaire (13) est muni d'une pluralité d'orifices traversants (17) adaptés pour générer, lors de la mise en rotation du corps d'outil (1), un flux d'air (27) circulant depuis ladite face avant (15) vers ladite face arrière (16), cela au travers desdits orifices traversants (17), ledit flux d'air (27) étant apte à entraîner au moins une partie des poussières et/ou copeaux générés lors de l'usinage, en particulier vers des organes de captage équipant ladite machine-outil (2).
1.- Outil d'usinage rotatif, en particulier de type outil de fraisage, constitué d'un corps (1) en forme générale de disque d'axe central (11) délimité par deux faces annulaires, l'une avant (15) et l'autre arrière (16), lequel corps d'outil (1) comporte - une couronne centrale (12) permettant son montage sur l'arbre d'entraînement rotatif d'une machine-outil (2) adaptée, - un voile annulaire (13) disposé dans le prolongement de ladite couronne centrale (12), et - une pluralité d'organes de coupe (14) répartis sur la bordure périphérique dudit voile annulaire (13), caractérisé en ce que ledit voile annulaire (13) est muni d'une pluralité d'orifices traversants (17) adaptés pour générer, lors de la mise en rotation dudit outil d'usinage (1), un flux d'air (27) circulant depuis ladite face avant (15) vers ladite face arrière (16), cela au travers desdits orifices traversants (17), ledit flux d'air (27) étant apte à entraîner au moins une partie des poussières et/ou copeaux générés lors de l'usinage, en particulier vers des organes de captage équipant ladite machine-outil (2). 2.- Outil d'usinage selon la 1, caractérisé en ce que chaque orifice traversant (17) comporte au moins une bordure arrière (21), tenant compte du sens de rotation (9) destiné à être appliqué à l'outil (1), qui est inclinée de l'aval vers l'amont selon une pente décroissante partant de la face avant (15). 3.- Outil d'usinage selon la 2, caractérisé en ce que l'axe ou le plan central (17') de chacun des orifices traversants (17) s'étend en biais, entre les faces avant (15) et arrière (16) par rapport à l'axe central (11). 4.- Outil d'usinage selon la 3, caractérisé en ce que les orifices traversants (17) ont un axe ou plan central (17') formant un angle a compris entre 10 et 45 par rapport à l'axe central (11). 5.- Outil d'usinage selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les orifices traversants (17) ont une forme générale allongée, s'étendant sur pratiquement toute la largeur du voile annulaire (13). 6.- Outil d'usinage selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que chaque orifice traversant (17) présente une forme allongée avec un axe longitudinal (19) s'étendant entre ses extrémités extérieure (23') et intérieure (22'), ledit axe longitudinal (19) formant un angle avec le rayon (26) passant par ladite extrémité extérieure (23'), et ladite extrémité intérieure (22') se situant du côté amont dudit rayon (26) tenant compte du sens de rotation (9) destiné à être appliqué à l'outil (1). 7.- Outil d'usinage selon la 6, caractérisé en ce que l'axe longitudinal (19) de chaque orifice (17) et le rayon (26) passant par son extrémité extérieure (23') forment ensemble un angle allant jusqu'à 45 . 8.- Outil d'usinage selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que chaque orifice (17) comporte deux bordures rectilignes longitudinales (20, 21) 9.- Outil d'usinage selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que les orifices traversants (17) ont chacun une bordure arrière (21), tenant compte du sens de rotation (9) destiné à être appliqué à l'outil (1), qui est plus épaisse que leur bordure avant (20), l'épaisseur de ladite bordure arrière (21) étant obtenue par un bossage (25) ménagé sur la face avant (15) du voile annulaire (13). 10.- Outil d'usinage selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte entre deux et six orifices traversants (17), régulièrement répartis autour de l'axe central (11). 11.- Outil d'usinage selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que sa bordure périphérique, munie des organes de coupe (14) remonte du côté de la face avant (15), ladite face avant (15) présentant alors une forme générale concave.
B
B23
B23C
B23C 5
B23C 5/08
FR2896469
A1
ARBRE DE DIRECTION POUR VOLANT A MOYEU DE DIRECTION FIXE ET MECANISME DE MOYEU DE DIRECTION AVEC ARBRE DE RENVOI
20,070,727
L'invention concerne un arbre de direction pour un volant de direction comprenant un moyeu de direction fixe et un mécanisme de moyeu de direction comportant un arbre de renvoi, dans lequel le moyeu de direction fixe est disposé solidairement en rotation sur un axe de moyeu pourvu d'un canal de câble, et qui comporte une jante de volant sensiblement concentrique à l'axe de rotation de l'axe de moyeu et mobile en rotation, et qui est reliée solidairement en rotation à un arbre de jante de volant qui reçoit l'axe de moyeu, et est constitué par un arbre creux et qui présente, à son extrémité éloignée de la jante de volant une denture extérieure qui est en prise avec un premier pignon d'arbre de renvoi qui est monté, conjointement avec un deuxième pignon d'arbre de renvoi sur un arbre de renvoi et est solidaire du premier en rotation, le deuxième pignon d'arbre de renvoi étant en prise avec une roue dentée d'arbre de mécanisme de direction qui est disposé solidairement en rotation sur un arbre de mécanisme de direction. Les volants de direction pour véhicules automobiles qui sont habituels jusqu'à présent sont le plus souvent uniquement composés d'une jante de volant qui est reliée au moyen de rayons à un moyeu de direction qui, de son côté, est relié solidairement en rotation à un arbre de direction. Comme éléments fonctionnels additionnels de ces volants de direction, il est fréquemment prévu exclusivement des touches pour l'actionnement de l'avertisseur, la connexion électrique entre la touche de l'avertisseur et des composants fixes du véhicule étant le plus souvent obtenue par de simples bagues glissantes. Par ailleurs, depuis quelques années, les volants de direction sont équipés en série de coussins gonflables de sécurité, la transmission du signal étant de nouveau exécutée au moyen de bagues de contact glissantes, au moyen de ressorts en volute ou encore par des procédés opto-électriques ou basés sur l'induction. 2 Ces derniers temps, un nombre croissant d'autres éléments de commande, par exemple pour la commande d'un autoradio, d'un radiotéléphone ou d'une unité multimédia, sont montés en supplément sur le volant de direction. Ceci fait croître aussi bien la quantité des signaux à transmettre que les conditions exigées pour la sécurité de la transmission et la qualité de la transmission. Bien que ces conditions exigées puissent le plus souvent être remplies de façon satisfaisante avec les moyens décrits plus haut, ceci implique une dépense non négligeable. Malheureusement, les volants de direction avec moyeu de direction entraîné en rotation présentent des inconvénients dus à leur principe, D'une part, il n'est pais possible de monter un coussin gonflable de sécurité asymétrique puisque l'angle de rotation instantané du volant de direction au moment du déclenchement du coussin gonflable de sécurité ne peut pas être pris en compte et les avantages des coussins gonflables de sécurité asymétriques, qui sont apportés par leur principe, peuvent donc facilement avoir le résultat inverse. D'autre part, l'intégration d'affichages dans le moyeu de direction est lirnitée à de simples témoins lumineux et symboles éclairés car, lorsque le moyeu du volant de direction est tourné de plus de 45 , par exemple, par rapport à la position neutre, les informations complexes ne peuvent plus être captées de façon fiable par le conducteur ou parce que qu'elles distrairaient ce dernier de la circulation à un degré inadmissible. C'est pourquoi on a développé des volants de direction qui comportent un moyeu de direction fixe par rapport au véhicule. Ces volants offrent en principe la possibilité aussi bien d'utiliser des coussins gonflables de sécurité asymétriques, en vue d'accroître la sécurité des occupants, que d'intégrer dans le moyeu de direction des présentations d'informations presque de n'importe quelle sorte, par exemple par des affichages librement programmables. Avec une construction appropriée, on peut en outre créer une liaison directe par câble entre des éléments fixes du véhicule et le moyeu de direction fixe sans avoir à recourir à des ressorts en volute ou à des solutions analogues. Un moyeu de direction fixe est déjà connu par le brevet français FR 2 815 318 B1 et les documents correspondants EP 1 199 243 Al et JP 2002 178 932 A. La jante de ce volant de direction est reliée par des rayons à une bague à denture intérieure disposée concentriquement autour du centre du moyeu de direction fixe et qui engrène avec une roue dentée placée à l'intérieur de cette bague et qui transmet le mouvement de rotation de la jante de volant à un arbre de mécanisme de direction. Par principe, il se produit ici une transmission du mouvement de rotation de la jante du volant avec accélération, de sorte qu'il n'est pas possible d'utiliser des arbres de direction et/ou des mécanismes de direction identiques dans des véhicules avec et sans moyeu de direction fixe tout en conservant le même comportement de direction. Par ailleurs, la place disponible pour un passage de câble aboutissant au moyeu de direction fixe est tout à fait limitée, de sorte qu'on peut se heurter à des difficultés dans le cas du montage de câbles à fiches prémontées. Egalement par principe, dans cette solution technique, il se produit un décalage entre le centre de la jante du volant et l'arbre du mécanisme de direction. Il n'est pas possible d'intégrer une assistance de la direction par force auxiliaire, en raison des conditions de place, qui sont de toute façon limitées, et de la disposition des éléments du mécanisme de moyeu de direction mais, au contraire, cette assistance doit être ajoutée, par exemple sur la partie suivante de l'arbre de mécanisme de direction. En raison des faibles vitesses de rotation de cet arbre, ceci implique qu'on doit introduire dans l'arbre du mécanisme de direction un couple d'autant plus fort, de sorte qu'en général, il est nécessaire de prévoir un mécanisme intermédiaire, ce qui se traduit par des coûts et un poids additionnels et demande de la place. On connaît par ailleurs par le brevet français FR 2 827 561 B1 un volant de direction à moyeu de direction fixe dans lequel le mouvement de rotation d'une jante de volant est transmis à une roue dentée par l'intermédiaire d'un arbre creux. Dans l'arbre creux, est monté rotatif un axe fixe qui porte le moyeu de direction et qui, de son côté, comporte un perçage à travers lequel on peut amener des câbles, par exemple, au moyeu de direction fixe. La roue dentée de l'arbre creux engrène avec le pignon d'un arbre de renvoi dont le deuxième pignon engrène avec une roue dentée de l'arbre de mécanisme de direction. L'arbre de mécanisme de direction est ici disposé coaxialement à l'arbre creux. Avec une construction de ce genre, il est possible d'obtenir, d'après le sens de rotation et l'angle de rotation appliqués pour tourner le volant de direction, un mouvement de rotation identique sur l'arbre de mécanisme de direction et, par conséquent, d'utiliser des mécanisrnes de direction identiques pour des équipements de véhicules avec et sans moyeu de direction fixe. En fait, ici, l'espace disponible pour un passage de câble aboutissant au moyeu de direction fixe est très limité. Le brevet canadien CA 1 318 833 décrit une solution technique analogue mais qui se caractérise par un espace libre considérablement agrandi pour le passage des câbles aboutissant au moyeu de direction fixe. La publication allemande DE 37 37 165 Al et la demande de brevet européenne publiée sous le N EP 0 314 887 Al qui lui correspond décrivent une construction analogue, ainsi que d'autres variantes qui reposent, d'une part, sur une spirale utilisée pour le maintien du moyeu de direction dans le volant de direction et, d'autre part, sur des couples de roues coniques à la périphérie du moyeu de direction ou sur une roue oscillante disposée en oblique, qui tourne sur le moyeu de direction. Un point commun aux solutions représentatives du genre des documents FR 2 827 161 B1, CA 1 318 833 et DE 37 37 165 Al consiste en ce qu'elles ne décrivent pas de dispositions particulières qui visent à rendre le mécanisme de moyeu de direction particulièrement dépourvu de jeu. Toutefois, un faible jeu de flancs de dents est une des conditions centrales qui doivent être remplies sur un mécanisme de ce genre. Déjà dans les véhicules traditionnels possédant un moyeu de direction mais dépourvus d'un moyeu de direction fixe, on observe, en particulier après quelques années de fonctionnement que les directions doivent être réparées, dans une opération compliquée et coûteuse, en raison d'un trop grand jeu et d'un comportement de direction imprécis et mou qui en résulte. Etant donné que ces jeux et des défauts de réglage peuvent se cumuler sur l'ensemble de la chaîne cinématique allant de la jante du volant jusqu'aux roues directrices, des jeux, même petits, introduits en supplément par un mécanisme de moyeu de direction peuvent avoir pour effet que, finalement, toute la direction est devenue inapte à satisfaire aux spécifications imposées. Face à cet arrière-plan, l'invention a pour but de créer un arbre de direction pour un volant de direction comportant un moyeu de direction fixe et un mécanisme de moyeu de direction équipé d'un arbre de renvoi qui se distingue par un jeu du mécanisme de moyeu de direction réduit. Par ailleurs, le jeu doit pouvoir être réglé et rattrapé avec des moyens simples, ou même être à rattrapage automatique. Le terme d'arbre de renvoi se rapporte ici, non pas exclusivement à des dispositions d'arbres dans lesquelles un couple est transmis d'un premier arbre à un deuxième arbre, coaxial au premier arbre, par l'intermédiaire d'un arbre de renvoi disposé dans un montage à axes parallèles par rapport au premier arbre. Au contraire, il couvre aussi des dispositions non coaxiales des premier et deuxième arbres et des dispositions des premier et deuxième arbres et/ou de l'arbre de renvoi qui ne sont pas à axes parallèles. La solution à ce problème est apportée par un arbre de direction pour un volant de direction comprenant un moyeu de direction fixe et un mécanisme de moyeu de direction comportant un arbre de renvoi tel que défini en préambule et caractérisé en ce que l'arbre de renvoi et/ou les pignons d'arbre de renvoi disposés sur l'arbre de renvoi, et/ou leurs paliers, comportent des moyens agencés pour réduire le jeu du mécanisme de moyeu de direction, ou que de tels moyens sont agencés pour agir sur eux. L'invention se base sur la connaissance du fait qu'en utilisant un mécanisme de moyeu de direction avec arbre de renvoi, ce dernier, ou les dentures prévues sur ce dernier, sont particulièrement bien appropriés, grâce à sa ou à leur position géométrique, pour réduire efficacement à un minimum un jeu de flancs de dents dans toutes les dentures du mécanisme de moyeu de direction, et pour rendre le jeu de flancs de dents réglable ou capable de réglage automatique à l'aide de moyens simples. En conséquence, l'invention a pour point de départ un arbre de direction pour un volant de direction à moyeu de direction fixe et un mécanisme de moyeu de direction avec arbre de renvoi, dans lequel le moyeu de direction fixe est monté solidairement en rotation sur un axe de moyeu pourvu d'un canal de câble. L'arbre de direction ou le volant de direction présente une jante de volant mobile en rotation, disposée sensiblernent concentriquement à l'axe de rotation de l'axe de moyeu. Cette jante est reliée solidairement en rotation à un arbre de jante de volant recevant l'axe de moyeu et constitué par un arbre creux. L'arbre de jante de volant présente une denture extérieure à son extrémité éloignée de la jante de volant, mais une roue dentée disposée solidairement en rotation sur l'arbre de jante de volant représente naturellement une solution techniquement équivalente. La denture extérieure est en prise avec un premier pignon d'arbre de renvoi qui est monté conjointement avec un deuxième pignon d'arbre de renvoi sur l'arbre de renvoi, et ces pignons sont solidaires en rotation l'un de l'autre. Le deuxième pignon d'arbre de renvoi est en prise avec une roue dentée de l'arbre du mécanisme de direction, qui est disposée solidairement en rotation sur un arbre de mécanisme de direction. Des mécanismes de moyeux de direction sont déjà connus par les documents DE 37 37 465 Al, CA 1 318 833 et FR 2 827 561 B1. 7 Pour résoudre le problème posé, il est prévu que l'arbre de renvoi et/ou le pignon d'arbre de renvoi monté sur l'arbre de renvoi et/ou leurs paliers comportent des moyens pour la réduction du jeu du mécanisme de moyeu de direction, ou que de tels moyens agissent sur eux, par exemple sous la forme de pignons d'arbre de renvoi réalisés sous la forme de roues coniques et/ou sous la forme d'un montage flottant de l'arbre de renvoi et/ou sous la forme d'au moins un ressort d'arbre de renvoi qui précontraint axialement l'une des deux roues coniques. Selon une première forme de réalisation, il est prévu que l'arbre de renvoi est monté rotatif flottant avec un degré de liberté en translation dans au moins un palier d'arbre de renvoi, ledit arbre de renvoi étant précontraint par au moins un élément élastique en direction de l'arbre de jante de volant et/ou de l'arbre de mécanisme de direction. Le montage flottant peut être obtenu d'une façon simple et peu coûteuse par le fait qu'au moins un palier d'arbre de renvoi, de préférence les deux paliers d'arbre de renvoi est ou sont montés chacun dans un trou allongé, auquel cas, naturellement, par exemple une douille peut être intercalée entre la bague extérieure du palier et le trou allongé, pour l'amélioration de la durée de vie des paliers. Dans de nombreux cas d'application, l'arbre de jante de volant et l'arbre de mécanisme de direction seront disposés coaxialement et l'arbre de renvoi sera à axes parallèles par rapport aux premiers. Dans un tel cas, la direction du degré de liberté en translation est le plus souvent directement perpendiculaire aussi bien à l'arbre de renvoi qu'à l'axe commun de l'arbre de mécanisme de direction et de l'arbre de jante de volant. Toutefois, cette configuration de base permet, même dans le cas peu fréquent où l'arbre de jante de volant et l'arbre de mécanisme de direction ne devraient pas être coaxiaux ni éventuellement même pas à axes parallèles l'un par rapport à l'autre, de choisir comme direction du degré de liberté en translation, pour un palier supérieur et pour un palier inférieur de l'arbre de renvoi, à chaque fois une direction différente orientée vers celui, de l'arbre de jante de volant et de l'arbre de mécanisme de direction, qui est le plus rapproché du palier de l'arbre de jante de volant, la direction optimale du degré de liberté dépendant aussi dans ce cas du genre de denture choisie et pouvant être déterminée individuellement dans chaque cas. Naturellement, dans cette variante de base, il serait difficilement possible de précontraindre l'ensemble de l'arbre de renvoi dans la direction souhaitée par un seul ressort puisqu'on ne dispose pas d'un point de prise commun sur l'arbre de mécanisme de direction. C'est pourquoi, selon un développement de la première forme de réalisation de l'invention, il est prévu une douille de palier d'arbre de renvoi dans laquelle l'arbre de renvoi est monté rotatif au moyen de paliers d'arbre de renvoi supérieur et inférieur. La douille de palier d'arbre de renvoi est alors montée flottante, de préférence dans le carter du mécanisme de moyeu de direction, avec un degré de liberté en translation en direction de l'arbre de jante de volant et/ou de l'arbre de mécanisme de direction, ou encore précontraint par au moins un élément élastique en direction de l'arbre de jante de volant et/ou de l'arbre de mécanisme de direction. Une deuxième forme fondamentale de réalisation de l'invention prévoit qu'au moins un des pignons de l'arbre de renvoi est conique et que la denture qui est en prise avec le pignon d'arbre de renvoi, avec l'arbre de jante de volant denté extérieurement ou avec la roue dentée de l'arbre de mécanisme de direction est de forme correspondante. La distance entre les pignons de l'arbre de renvoi peut être réglée au moins par le réglage de la position axiale du pignon de l'arbre de renvoi sur l'arbre de renvoi. Le point décisif est ici le fait qu'au moyen de la distance d'écartement des pignons de l'arbre de renvoi, grâce à la forme conique de la denture, il est possible d'établir un jeu de flancs de dents souhaité. Pour supprimer le jeu sur des zones d'attaque des dents, il faut que les deux pignons soient coniques. La notion de conique ne doit pas être interprétée dans son sens strictement géométrique mais elle doit au contraire être celle en usage pour les roues coniques. Donc, tout corps de révolution possédant un tracé constant par rapport à l'axe de rotation est dans ce sens un corps conique si son rayon varie le long de l'axe de rotation et qu'il n'est donc pas un cylindre. En d'autres termes, la ligne de jonction entre la périphérie supérieure et la périphérie inférieure de la roue conique ne doit pas nécessairement être une droite. Lorsque les au moins deux dentures coniques qui sont en prise présentent en même temps une forme bombée, rapportée à leur axe, on obtient une portée avantageuse de la denture et la possibilité de compenser de petites différences d'angle entre les axes intéressés. Une autre variante de cette forme de réalisation de l'invention prévoit que les au moins deux dentures coniques en prise présentent une denture hypoïde ou une denture beveloïde. De cette façon, un mécanisme de moyeu de direction de ce genre peut même être construit avec des axes qui ne se coupent pas ou qui sont gauches entre eux. Le réglage de la position axiale du au moins un pignon d'arbre de renvoi pour l'obtention d'un jeu de flancs de dents souhaité offre, par exemple en utilisant des écrous d'arbres, la possibilité de régler précisément le jeu total du mécanisme de moyeu de direction et, ainsi, de le réduire à un minimum. Lorsqu'une usure s'amorce, par exemple sur les paliers et/ou sur les dentures, il est aussi possible de régler de nouveau le jeu par des dispositions relativement simples, par exemple en réajustant l'écrou d'arbre unique ou les écrous d'arbre, ou en intercalant des rondelles interrnédiaires et de cette façon, au moins de repousser à plus tard le coûteux remplacement de pièces. Toutefois, ceci exige une visite à l'atelier. Un perfectionnement de la deuxième forme de réalisation de base de l'invention qui est largement exempte d'entretien parce qu'elle est à rattrapage automatique, prévoit donc au moins un ressort d'arbre de renvoi au moyen duquel au moins l'un des pignons de l'arbre de renvoi est sollicité avec une force axiale en direction de sa pointe de cône. Avec une bonne conception du mécanisme de moyeu de direction, il est en outre possible que les deux pignons de l'arbre de renvoi puissent être chargés par le au moins un ressort d'arbre de renvoi avec une force axiale en direction de leurs pointes de cône respectives. Pour cela, soit les deux pignons d'arbre de renvoi doivent être montés mobiles en translation axiale et solidaires en rotation sur l'arbre de renvoi, soit le montage de l'arbre de renvoi lui-même doit être flottant dans la direction de son axe, soit au moins l'un des pignons de l'arbre de renvoi doit être monté mobile en translation sur l'arbre de renvoi. Un autre avantage des variantes de solutions présentées pour le problème posé doit être considéré dans le fait que, selon un perfectionnement, il peut être prévu en supplément une source de force auxiliaire qui applique un couple à l'arbre de renvoi. Pour cela, il suffit de prévoir pour les formes de réalisation qui comportent une translation de l'axe de l'arbre de renvoi, une compensation correspondante du palier conjugué nécessaire pour la sortie du couple dans un moteur. Dans les formes de réalisation qui reposent sur une translation d'au moins un pignon conique d'arbre de renvoi sur l'arbre de renvoi, par exemple, le moteur électrique d'une servodirection peut être directement couplé, par exemple à une extrémité de l'arbre de renvoi, tandis que le carter du moteur est relié directement et rigidement, par exemple au carter du mécanisme de moyeu de direction. Toutefois, dans les deux variantes, on obtient une solution particulièrement élégante, parce qu'elle économise de la place, lorsque la source de force auxiliaire supplémentaire est disposée sur l'arbre de renvoi et entre les pignons de l'arbre de renvoi, auquel cas, dans le cas de l'utilisation d'une douille de palier d'arbre de renvoi, cette douille, avec les paliers d'arbre de renvoi qui y sont disposés, peut faire partie de la source de force auxiliaire ou du moteur. L'invention sera expliquée plus en détail en référence à la description d'un exemple de réalisation préféré et aux dessins annexés dans lesquels la figure 1 représente un arbre de direction équipé d'un mécanisme de moyeu de direction selon l'état de la technique, la figure 2 représente un arbre de direction selon l'invention avec un 15 mécanisme de moyeu de direction comportant un arbre de renvoi selon l'état de la technique, la figure 3 représente une première variante d'un arbre de direction selon l'invention avec un mécanisme de moyeu de direction comportant un arbre de 20 renvoi selon, la figure 4 représente un arbre de direction selon l'invention avec un mécanisme de moyeu de direction selon la figure 3, mais avec une source de force auxiliaire additionnelle, la figure 5 représente une deuxième variante de réalisation d'un arbre de direction selon l'invention avec un mécanisme de moyeu de direction, et la figure 6 illustre un développement de l'arbre de direction selon l'invention 30 comprenant un mécanisme de moyeu de direction selon la figure 5. 25 La figure 1 illustre un arbre de direction comprenant un mécanisme de moyeu de direction 2 selon l'état de la technique, tel qu'il est décrit dans une réalisation analogue par le brevet français FR 2 815 318 B1. Un moyeu de direction fixe 3 est monté solidairement en rotation sur un axe de moyeu 26 qui présente un canal de câble 4 destiné à recevoir un câble 15 qui mène au moyeu de direction fixe 3. Une jante de volant de direction 1 disposée concentriquement au moyeu de direction fixe 3, est montée mobile en rotation au moyen d'un arbre de jante de volant 17 ainsi que d'un palier d'arbre de jante de volant 18 et est reliée solidairement en rotation par l'intermédiaire d'au moins un rayon 20 de jante de volant, à une bague de jante de volant présentant une denture intérieure 8, laquelle est en prise avec une roue dentée 11 de l'arbre de mécanisme de direction. L'arbre de mécanisme de direction 5 relié solidairement en rotation à cette roue dentée 11 est relié par l'intermédiaire d'un mécanisme à vis 7 disposé à l'extérieur du mécanisme de moyeu de direction 2, à un arbre de force auxiliaire 6 qui permet d'obtenir une direction assistée par force auxiliaire. Comme cela a déjà été mentionné au début, dans ce genre de mécanisme de moyeu de direction 2, il se produit inévitablement une transformation du mouvement de rotation de la jante de volant 1 en un mouvement de rotation de l'arbre de mécanisme de direction 5 en accélération, ce qui laisse paraître au moins problématique l'utilisation de rnécanismes de direction identiques pour des variantes de véhicules avec et sans moyeu de direction fixe, car le comportement de direction du véhicule est fondamentalement modifié. Par ailleurs, il se produit un décalage axial entre le centre de la jante du volant 1 et celui de l'arbre de mécanisme de direction 5, typiquement de quelques centimètres, et donc un déport de la position du volant de direction lorsqu'on passe à un véhicule, identique par ailleurs, mais comportant un volant de direction dépourvu de moyeu de direction fixe. L'intégration d'une source de force auxiliaire 6 dans le mécanisme de moyeu de direction 2 n'est pas prévue 13 et, du fait du volume d'encombrement ainsi que faute de points appropriés pour I"introduction d'un couple, cette intégration n'est guère possible. Au contraire, la figure 2 illustre un arbre de direction du genre en question et connu en soi comportant un arbre de mécanisme de direction 2. Dans la suite de la description, on utilisera les mêmes références pour les éléments ayant la même fonction. Le moyeu de direction fixe 3 est aussi relié solidairement en rotation à un axe de moyeu 26, lequel, comparativement à la solution mentionnée au début, comporte un canal de câble 4 qui peut être de dimension beaucoup plus grande, pour le passage d'un câble 15 menant au moyeu de direction fixe 3. Une jante de volant 1 est de nouveau reliée solidairement en rotation à un arbre de jante de volant 17 au moyen d'au moins un rayon de jante de volant 20, mais, dans ce cas, cet arbre est monté rotatif sur l'axe de moyeu 26 par l'Intermédiaire de paliers d'arbre de jante de volant, supérieur et inférieur, 18a, 18b. En remplacement d'une bague de jante de volant dentée intérieurement, l'arbre de jante de volant 17 présente au contraire une denture extérieure 10 qui engrène avec un pignon d'arbre intermédiaire 25a qui est lui aussi denté extérieurement. Le pignon supérieur 25a de l'arbre de renvoi est fixé, de même qu'un pignon inférieur d'arbre intermédiaire 25b, de même construction dans ce cas, sur un arbre intermédiaire 9 qui est monté rotatif dans le carter du mécanisme de moyeu de direction 2 à l'aide des paliers d'arbre intermédiaire 23a et 23b. Le pignon inférieur 25b de l'arbre de renvoi engrène avec un pignon 11 de l'arbre de mécanisme de direction qui est fixé solidairement en rotation sur un arbre de mécanisme de direction 5 et est monté rotatif au moyen des paliers d'arbre de mécanisme de direction 19a et 19b. Un arbre de direction selon l'invention comportant un mécanisme de moyeu de direction 2 selon une première variante de réalisation est représenté par la figure 3. A la différence de la forme de réalisation décrite précédemment, l'arbre de renvoi 9 est monté rotatif par les paliers 23a, 23b de l'arbre de renvoi, non pas directement dans le carter du mécanisme de moyeu de direction 2 mais, au contraire, dans une douille 12 de palier d'arbre de renvoi qui est fixée solidairement en rotation, mais avec un degré de liberté de translation, dans le carter du mécanisme de moyeu de direction 2. Par exemple, la douille, y compris l'arbre de renvoi 9 qui est monté rotatif dans cette douille, peut être déplacée en translation, au moyen de trous allongés prévus dans le plan du dessin, de un ou plusieurs millimètres vers la droite en direction de l'arbre de jante de volant 17, ou en direction de l'arbre de mécanisme de direction 5. Un montage élastique 13 de la douille de palier d'arbre de renvoi 11 est disposé, dans le cas le plus simple, au moyen d'un ressort de traction représenté sur le dessin, de manière que les pignons d'arbre de renvoi 25a et 25b soient pressés avec une force définie contre la denture extérieure 10 de l'arbre de jante de volant 17, respectivement contre la roue dentée d'arbre de mécanisme de direction 11. De cette façon, tout jeu de flancs de dents est très largement éliminé et le jeu total du mécanisme de moyeu de direction 2 est efficacement réduit. En remplacement du ressort de traction hélicoïdal représenté, on peututiliser tout autre ressort approprié, ou une combinaison de plusieurs ressorts. Ici, les ressorts en caoutchouc ou à rondelle Belleville sollicités à la pression sont particulièrement bien appropriés, mais des poussoirs hydrauliques possédant une élasticité de ressort, par exemple grâce à la technique de la production de pression de l'huile hydraulique ou d'un accumulateur de bulles pneumatique, le sont aussi. La figure 4 représente le même arbre de direction selon l'invention que sur la figure 3, avec un mécanisme de moyeu de direction 2 selon la première variante de réalisation mais avec une source de force auxiliaire additionnelle. Cette source est constituée par un moteur électrique et elle est reliée directement cinématiquement à l'arbre de renvoi 9. Le carter de la source de force auxiliaire 6 est fixé solidairement en rotation, par exemple dans des trous allongés, au carter du mécanisme de moyeu de direction 2, afin qu'une translation possible de l'axe de l'arbre de renvoi puisse se produire sans résistance notable. La figure 5 représente un arbre de direction selon l'invention comportant un mécanisme de moyeu de direction 2 selon une deuxième variante de réalisation. Les pignons d'arbre de renvoi 25a et 25b sont ici coniques, à la différence de la disposition représentée par la figure 2. En conséquence, les dentures correspondantes, la denture extérieure 10 de l'arbre de jante de volant 17 et de la roue dentée de l'arbre de mécanisme de direction 11 sont elles aussi coniques. Entre les pignons 25a, 25b de l'arbre de renvoi, est disposé au moins un élément avec lequel la position axiale d'au moins un des pignons 25a, 25b de l'arbre de renvoi peut être réglée sur l'arbre de renvoi 9 de telle manière que le jeu de flancs de dents des dentures 25a, 10 et 25b, 11 qui coopèrent puisse être réglé. Si l'arbre de renvoi 9 n'est pas immobilisé axialement dans les paliers d'arbre de renvoi 23a, 23b ou par rapport au carter du mécanisme de moyeu de direction 2, il est déjà suffisant de prévoir pour cela un écrou d'arbre qui peut déplacer l'un des pignons d'arbre de renvoi 25a, 25b en direction de l'extrémité la plus proche de l'arbre de renvoi 9. Selon une autre variante, on utilise des rondelles de réglage. Si, au contraire, l'arbre de renvoi est bloqué axialement par rapport au carter du mécanisme de moyeu de direction 2, il y a lieu de prévoir pour chaque pignon d'arbre de renvoi 25a, 25b, au moins un élément permettant le réglage axial. La figure 6 montre un autre perfectionnement de l'arbre de direction selon l'invention comportant un mécanisme de moyeu de direction 2 selon la figure 5. Comme élément de réglage de la position axiale des pignons 25a et 25b de l'arbre de renvoi, ou de leur espacement mutuel, on utilise ici un ressort 24 d'arbre de renvoi disposé sur l'arbre de renvoi 9 et constitué par un ressort de compression hélicoïdal, qui exerce une force axiale définie sur les pignons 25a, 25b de l'arbre de renvoi, de manière que ces pignons 25a, 25b de l'arbre de renvoi tendent à s'éloigner l'un de l'autre. Cette disposition réduit le jeu de denture, aussi bien sur le pignon supérieur 25a de l'arbre de renvoi que sur le pignon inférieur 25b de l'arbre de renvoi et elle a en outre pour effet qu'en cas d'usure possible des flancs de dents ou des paliers, l'arbre de renvoi est à rattrapage automatique et que les tolérances de fabrication et de montage sont automatiquement compensées. La présente invention n'est pas limitée aux formes de réalisation préférées 15 décrites, mais peut subir différentes modifications ou variantes évidentes pour l'homme du métier. Liste des références 1 Jante de volant 2 Mécanisme de moyeu de direction 3 Moyeu de direction fixe 4 Canal de câbles 5 Arbre de mécanisme de direction 6 Source de force auxiliaire 7 Mécanisme à vis 8 Bague de jante de direction à denture intérieure 9 Arbre de renvoi 10 Denture extérieure de l'arbre de jante de volant 11 Roue dentée de l'arbre de mécanisme de direction 12 Douille de palier d'arbre de renvoi 13 Montage élastique de la douille 12 de palier d'arbre de renvoi 14 non utilisé 15 Câble conduisant au moyeu de direction fixe 16 non utilisé 17 Arbre de jante de volant 18 Palier d'arbre de jante de volant (18a palier supérieur; 18b palier inférieur) 19 Palier d'arbre de mécanisme de direction (19a palier supérieur; 19b palier inférieur) 20 Rayon de jante de volant 21 non utilisé 22 non utilisé 23 Palier d'arbre de renvoi (23a palier supérieur; 23b palier inférieur) 24 Ressort d'arbre de renvoi 25 Pignon d'arbre de renvoi (25a pignon supérieur; 25b pignon inférieur) 30 26 Axe du moyeu 17
L'arbre de direction pour un volant de direction à moyeu de direction fixe et un mécanisme de moyeu de direction comportant un arbre de renvoi selon l'invention permet de régler ou de rattraper le jeu de flancs de dents des pignons d'arbre de renvoi.A cet effet, l'arbre de renvoi (9) est disposé mobile en translation dans une direction perpendiculaire à l'arbre de renvoi (9) et en direction d'un arbre de jante de volant (17) et/ou en direction d'un arbre de mécanisme de direction (5). Il est aussi précontraint dans cette direction au moyen d'un montage élastique d'une douille d'arbre de renvoi (12). Les pignons d'arbre de renvoi (25a, 25b) sont coniques et le jeu de flancs de dents peut être réglé par une translation axiale d'au moins un de ces pignons d'arbre de renvoi. Pour cela, les pignons d'arbre de renvoi (25a, 25b) sont pressés contre une denture extérieure (10) de l'arbre de jante de volant (17), respectivement contre une roue dentée d'arbre de volant (11), avec une force définie par un ressort d'arbre de renvoi (24).
1. Arbre de direction pour un volant de direction comprenant un moyeu de direction fixe (3) et un mécanisme de moyeu de direction (2) comportant un arbre de renvoi (9), dans lequel le moyeu de direction fixe (3) est disposé solidairement en rotation sur un axe de moyeu (26) pourvu d'un canal de câble (4), et qui comporte une jante de volant (1) sensiblement concentrique à l'axe de rotation de l'axe de moyeu (26) et mobile en rotation, et qui est reliée solidairement en rotation à un arbre de jante de volant (17) qui reçoit l'axe de moyeu (26), et est constitué par un arbre creux et qui présente, à son extrémité éloignée de la jante de volant (1) une denture extérieure qui est en prise avec un premier pignon d'arbre de renvoi (25a) qui est monté, conjointement avec un deuxième pignon d'arbre de renvoi (25b) sur un arbre de renvoi (9) et est solidaire du premier en rotation, le deuxième pignon d'arbre de renvoi (25b) étant en prise avec une roue dentée d'arbre de mécanisme de direction (11) qui est disposé solidairement en rotation sur un arbre de mécanisme de direction (5), caractérisé en ce que l'arbre de renvoi (9) et/ou les pignons d'arbre de renvoi (25a, 25b) disposés sur l'arbre de renvoi (9), et/ou leurs paliers, comportent des moyens (25a, 25, 12, 13, 24) agencés pour réduire lu jeu du mécanisme de moyeu de direction (2), ou que de tels moyens (25a, 25b, 12, 13, 24) sont agencés pour agir sur eux. 2. Arbre de direction selon la 1, caractérisé en ce que l'arbre de renvoi (9) est monté flottant avec un degré de liberté en translation dans au moins un palier d'arbre de renvoi (23), ledit arbre de renvoi (9) étant précontraint en direction de l'arbre de jante de volant (17) et/ou en direction de l'arbre du mécanisme de direction (5) par au moins un élément élastique (13). 3. Arbre de direction selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte une douille d'arbre de renvoi (12) dans laquelle ledit arbre de renvoi (9) est monté rotatif au moyen d'un palier d'un arbre de renvoi supérieur (23a) et d'un palier d'arbre de renvoi inférieur (23b), et en ce que la douille de palier 18 d'arbre de renvoi (12) est montée flottante avec un degré de liberté en translation en direction de l'arbre de jante de volant (17) et/ou en direction de l'arbre de mécanisme de direction (5), et précontrainte en direction de l'arbre de jante de volant (17) et/ou en direction de l'arbre de mécanisme de direction (5) par au moins un montage élastique (13) de la douille de palier d'arbre de renvoi (12). 4. Arbre de direction selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins un des pignons d'arbre de renvoi (25a, 25b) est conique, en ce que la denture de l'arbre de jante de volant (10) dentée extérieurement, respectivement la roue dentée de l'arbre de mécanisme de direction (11) qui est en prise avec le pignon d'arbre de renvoi correspondant (25a, 25b), est de configuration correspondante, et en ce que l'espacement des pignons d'arbre de renvoi (25a, 25b) peut être réglé par le réglage de la position axiale d'au moins un pignon d'arbre de renvoi (25a, 25b) sur l'arbre de renvoi (9). 5. Arbre de direction selon la 4, caractérisé en ce que les au moins deux dentures coniques (25a, 25b, 10, 11) en prise entre elles présentent une forme bombée, rapportée à leur axe. 6. Arbre de direction selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que les au moins deux dentures coniques (25a, 25b, 10, 11) en prise entre elles présentent une denture hypoïde ou une denture beveloïde. 25 7. Arbre de direction selon au moins l'une des 4 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un ressort d'arbre de renvoi (24) par lequel au moins un des pignons d'arbre de renvoi (25a, 25b) est sollicité avec une force axiale en direction de sa pointe de cône. 30 8. Arbre de direction selon la 7, caractérisé en ce que les deux pignons d'arbre de renvoi (25a, 25b) sont sollicités avec une force axiale20en direction de leurs pointes de cône respectives par le au moins un ressort d'arbre de renvoi (24). 9. Arbre de direction selon la 1, caractérisé en ce qu'en outre, il comporte une source de force auxiliaire (6) qui peut appliquer un couple à l'arbre de renvoi (9). 10. Arbre de direction selon la 9, caractérisé en ce que la source de force auxiliaire additionnelle (6) est disposée sur l'arbre de renvoi (9) 10 et entre les pignons d'arbre de renvoi (25a, 25b).
B
B62,B60
B62D,B60K
B62D 1,B60K 35
B62D 1/10,B60K 35/00
FR2896160
A1
COMBINAISON DE DERIVES DE TRIAZINE ET D'AGONISTES DU PPAR ALPHA.
20,070,720
Domaine de l'invention La présente invention concerne une composition pharmaceutique de dérivés de triazines ou de leurs sels pharmaceutiquement acceptables décrits avec un agoniste du PPARa pour fabriquer un médicament utilisable dans le traitement du diabète non insulinodépendant et des pathologies associées au syndrome d'insulinorésistance. Arrière plan technoloqique Le diabetes mellitus (ou diabète) est aujourd'hui l'une des maladies ~o des plus répandues dans le monde. Les sujets atteints de diabète ont été divisés en deux classes, à savoir le type I ou diabetes mellitus insulinodépendant et le type II ou diabetes mellitus non insulinodépendant (NIDDM). Le diabetes mellitus non insulinodépendant (NIDDM) représente approximativement 90% de tous les sujets diabétiques, et l'on estime qu'il 15 affecte de 12 à 14 millions d'adultes seulement aux Etats-Unis (6,6% de la population). Le NIDDM est caractérisé à la fois par une hyperglycémie à jeun et également par des augmentations post-prandiales exagérées de taux de glucose plasmatique. Le NIDDM est associé à un grand nombre de complications à long terme, comprenant les maladies microvasculaires telles 20 que la rétinopathie, la néphropathie et la neuropathie, ainsi que les maladies macrovasculaires telles que la cardiopathie coronaire. De nombreuses études chez le modèle animal montrent une relation causale entre les complications à long terme et l'hyperglycémie. Les résultats récents obtenus par le Diabetes Control and Complications Trial (DCCT) et le Stockholm Prospective 25 Study ont mis pour la première fois en évidence cette relation chez l'homme en montrant que les sujets atteints de diabète insulinodépendant présentent un risque substantiellement moins élevé de développement et de progression de ces complications lorsqu 'ils sont soumis à un contrôle glycémique plus rigoureux. On s'attend également à ce qu'un contrôle plus rigoureux soit en 3o faveur des patients NIDDM. L'hyperglycémie chez le NIDDM est associée avec deux anomalies biochimiques, à savoir une résistance à l'insuline et une insuffisance de sécrétion d'insuline. Le traitement initial du NIDDM s'appuie sur un régime alimentaire et sur s l'exercice physique controlés puisqu'un nombre important de diabétiques sont en surcharge pondérale ou obèse (- environ 67%) et puisqu'une perte de poids peut améliorer la sécrétion d'insuline, la sensibilité à l'insuline et conduire à une normoglycémie Les patients atteints d'hyperglycémie qui ne peut pas être uniquement io contrôlée par un régime et ou l'exercice physique sont alors traités avec des antidiabétiques oraux. Plusieurs catégories d'antidiabétiques oraux sont actuellement utilisées en mono-thérapie pour traiter le NIDDM : • les agents qui stimulent la sécrétion d'insuline. Ils sont représentés is d'une part par les sulfonylurées (SU) et par les glinides . Concernant les SU, on citera en particulier la carbutamide (Glucidoral ), le glibenclamide/glyburide (DaonilO, Euglucan ), le glibomuride (Glutril ), le gliclazide (Diamicron ), le glimépiride (Amarel ), le glipizide (Glibénèse ). Concernant les glinides , on citera en particulier le répaglinide (NovoNorm ). 20 • les agents qui diminuent la glucogénèse représentés par les biguanides. On citera en particulier la metformine (Glucophage , Stagid ). • les sensibilisateurs à l'insuline représentés principalement par les thiazolidinediones (TZD). On citera en particulier la pioglitazone (Actos ), la rosiglitazone (Avandia ). 25 les inhibiteurs d'alpha-glucosidase. On citera en particulier l'acarbose (Glucor ) et le miglitol (Diastabol ). Des dérivés triaziniques présentant un effet antidiabétique comparable à la metformine ont été décrits dans WO 01/55122. D'autre part, les patients diabétiques sont par ailleurs connus pour être 30 une population à risque concernant le développement de pathologies cardiovasculaires, en particulier l'artériosclérose et l'athérosclérose. Ceci est dû en partie à une plus grande susceptibilité à des facteurs tels que l'hyperlipidémie ou l'hypercholestérolémie. En mai 2002, les recommandations éditées par le National Cholesterol Education Program (NCEP) précisent que si la diminution du taux de cholestérol à lipoprotéine basse densité (LDL-cholestérol) dans le sérum reste la première approche thérapeutique, il est également important d'identifier les patients ayant un faible taux de cholestérol à lipoprotéine haute densité (HDL-cholestérol) et/ou des taux élevés de triglycérides. Il a en particulier été montré que les lipoprotéines riches en triglycérides provenant soit du foie (VLDL) soit de l'intestin (chylomicron) présentaient un risque athérogène important (D.B.Zilversmit, Clin. Chem., io 41(1), 153-158, (1995)). Le mécanisme par lequel ces mauvaises lipoprotéines se développent explique pourquoi les patients ayant un taux élevé de triglycérides et un faible taux d'HDL requièrent une attention particulière. Ces mécanismes suggèrent l'importance de pouvoir disposer chez le patient diabétique d'approches thérapeutiques adaptées et de nouveaux médicaments is susceptibles de corriger à la fois le dérèglement glycémique et le déséquilibre lipidique. Les directives et recommandations émises pour traitement du syndrome métabolique suggèrent de se focaliser sur les causes telles que le surpoids et l'obésité en développant l'exercice physique et les régimes permettant un 20 contrôle du poids. Le taux de LDL cholestérol peut être réduit à l'aide d'agents tels que les inhibiteurs de la 3-hydroxy-3-méthyl-glutatyl-coenzyme A (HMG-CoA) réductase. L'aspirine pour le risque thrombotique et les hypertenseurs sont également des approches thérapeutiques utilisées. 25 Concernant le traitement du taux élevé de triglycérides, les agents les plus couramment utilisés sont les agonistes du PPARa et en particulier les fibrates. Les composées les plus couramment utilisés sont : • Ile fénofibrate (Lipanthyl ) • Ile bézafibrate (Béfizal ) 30 • le ciprofibrate (Lipanor ) • le gemfibrozil (Lipur ). 4 D'autres agonistes du PPARa sont décrits dans WO 97/27847, WO 97/27857, WO 97/28115, WO 97/28137, WO 97/28149, US 6008239. Le PPARa représente un sous-groupe de la famille des récepteurs nucléaires appelés PPAR (Peroxisome Proliferator Activated Receptor). Le s PPARa est plus particulièrement exprimé dans les tissus capables de cataboliser des quantités importantes d'acides gras, tels que le foie, le coeur et le tissu adipeux brun. Les PPARa activés forment des dimères avec les RXR (Retinoid X Receptor) et cet hétérodimère, en se liant à des éléments de réponse, va réguler un certain nombre de gènes impliqués dans le métabolisme io lipidique intra- et extra-cellulaire, tels que l'acyl-coA oxydase, l'acyl-coA synthéthase, les apolipoprotéines A-I, AII et C-III. Les fibrates ont été cités ci-dessus comme des agonistes du PPARa . Il est connu que les fibrates diminuent le taux de triglycérides et de cholestérol plasmatique et que, par conséquent, ils sont utiles dans la prévention des 15 pathologies cardiovasculaires chez le patient présentant des dyslipidémies. De plus, les fibrates tels que le gemfibrizil, le fénofibrate, le bézafibrate et le ciprofibrate augmentent le taux d'HDL- cholestérol. Il a été envisagé qu'un traitement combinant une réduction de la glycémie parallèlement à une réduction des facteurs lipidiques et, en particulier, 20 des triglycérides pouvait conduire à un meilleur contrôle des facteurs de risque chez le patient souffrant de diabète non insulinodépendant et des pathologies associées telles que les complications macro et micro-vasculaires, l'obésité, l'insulinorésistance. Ainsi, une association de la metformine avec un fibrate utile pour le 25 traitement du diabète non-insulinodépendant a été décrite dans EP 1054665, le fibrate étant choisi parmi le fénifibrate et le bézafibrate. Toutefois, compte tenu des effets indésirables de la metformine, il a paru important de pouvoir disposer d'une nouvelle combinaison ne présentant pas ces inconvénients. La demanderesse a mis en évidence que ce problème pouvait être 30 résolu par une nouvelle composition pharmaceutique permettant de réduire les paramètres glycémiques et lipidiques du patient atteint de diabète non insulinodépendant et comprenant un antidiabétique de type triazinique comme ceux décrits dans (WO 01/55122) et un agoniste du PPARa. Une telle composition pharmaceutique n'a pas été décrite à ce jour. Par ailleurs, de façon tout à fait inattendue, les combinaisons selon l'invention réduisent de façon significative les effets secondaires tels que les troubles gastro-intestinaux, tels que la nausée et la diarrhée. Descriptif de l'invention La présente invention concerne donc une nouvelle composition pharmaceutique comprenant un antidiabétique de type triazine tel que décrit to dans WO 01/55122 et un agoniste du PPARa avec un ou plusieurs excipient(s) pharmaceutiquement acceptable(s). De préférence, le dérivé triazinique est représenté par la formule générale (I) : R2 H R4 R1'NR3 NxN R5 R6 15 (I) dans laquelle : R1, R2, R3, et R4 sont choisis indépendamment parmi les groupes: - H, -alkyle (C1-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (C1-05), alkoxy 20 (C1-05), cycloalkyle (C3-C8), -alcényle (C2-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (Cl -05) - alcynyle (C2-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05) 25 -cycloalkyle (C3-C8) substitué ou non par alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05) -hétérocycloalkyle (C3-C8) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et substitué ou non par alkyle (C1-05), alkoxy (Cl-05) -aryl (C6-C14) alkyle (C1-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (Cl-05), alkylamino (Cl- 6 C5), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - aryl (C6-C14) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (Cl-05), aryl (C6- C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (Cl-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - hétéroaryle (C1-C13) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6- C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, R1 et R2, d'une part, et R3 et R4, d'autre part, pouvant former avec l'atome d'azote un cycle à n chaînons (n compris entre 3 et 8) comprenant ou non un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et pouvant être is substitué par un ou plusieurs groupements suivants: amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (Cl-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, R5 et R6 sont choisis indépendamment parmi les groupes : 20 -H, - alkyle (C1-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, 25 -alcényle (C2-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (Cl-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, -alcynyle (C2-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, 30 alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (Cl-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (Cl-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, -cycloalkyle (C3-C8) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (Cl-05), alkoxy (Cl-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (Cl-05), aryl (C6- C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, -hétérocycloalkyle (C3-C8) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (Cl- C5), alkoxy (C1-05), alkylthio (Cl-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, -aryle (C6-C14) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (Cl-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (Cl-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, -hétéroaryle (C1-C13) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis 1s parmi N, O, S et substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - aryl (C6-C14) alkyle(C1-05) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, 20 halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - R5 et R6 pouvant former avec l'atome de carbone sur lequel ils sont fixés un cycle à rn chaînons (m compris entre 3 et 8) comprenant ou non un ou 25 plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et pouvant être substitué par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, ou pouvant former avec l'atome de carbone un reste polycyclique en C10-C30 30 substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (Cl- C5), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6- 8 C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, R5 et R6 pouvant également représenter ensemble le groupement =0 ou =S, l'atome d'azote d'un groupe hétérocycloalkyle ou hétéroaryle pouvant être substitué par un groupe alkyle (C1-05), cycloalkyle (C3-C8), aryle(C6-C14), aryl(C6-C14)alkylle(C1-05) ou acyle(Cl -C6), ainsi que les formes racémiques tautomères, énantiomères, diastéréoisomères et épimères ou leurs mélanges, et les sels pharmaceutiquement acceptables. Par cycle à m chaînons formé par R5 et R6, on entend en particulier un cycle saturé tel qu'un groupe cyclohexyle, pipéridinyle ou tétrahydropyrannyle. Par groupe polycyclique formé par R5 et R6, on entend un groupe polycyclique carboné éventuellement substitué et en particulier un reste de stéroïde. Un groupe particulier de l'invention concerne les compositions pharmaceutiques selon l'invention dans laquelle les dérivés de triazines sont des composés de formule (I) dans laquelle R5 est l'hydrogène. Un autre groupe particulier de l'invention concerne les compositions pharmaceutiques selon l'invention dans laquelle les dérivés de triazines sont des composés de formule (I) dans laquelle R5 et R6 forment avec l'atome de carbone sur lequel ils sont fixés un cycle à m chaînons, (m compris entre 3 et 8) comprenant ou non un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements suivants: alkyle (Cl-05), amino, hyclroxy, alkylamino(Cl-05), alkoxy(C 1 -05), alkylthio(C1-05), aryle(C6- C 14), aryl(C6-C 1 4)-alkoxy(Cl -05), ou forment avec l'atome de carbone un reste polycyclique en C10-C30 substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle. Un autre groupe particulier de l'invention concerne les compositions pharmaceutiques selon l'invention dans laquelle les dérivés de triazines sont 9 des composés de formule (I) dans laquelle R5 et R6 sont choisis indépendamment parmi les groupes: -alkyle (C1-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (Cl-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6- C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle. Un groupe plus particulier de l'invention concerne les compositions pharmaceutiques selon l'invention dans laquelle les dérivés de triazines sont des composés de formule (I) dans laquelle R1 et R2 sont un groupe méthyle et lo R3 et R4 représentent un hydrogène. A titre de composé de formule (I), on peut notamment citer : Formule Sel 1 TH3 H HCI H C_N~!N` 'NH2 N N 2 CHI H /CH3 HCI ~N H3C YN ÎI N`CH3 NyN CH3 3 CH3 H H C-N` 'N~NHz 7 N N x H,C CH3 4 CH3 H HCI H CSN` 'N I_ 'NHz ' ~ x H Methane-NH NH, sulphonate " ~i Y H3CXCH~ C N H3 H 6 H3C II N II NH2 N H3C 7 CH3 H H C,NyNyNH2 "N~oH HCI H,C g ÇH3 H~H HCI H3C'N Il N " N~\CH, NxN H3C CH3 CH3 H H HCI Q H C.NN (N I CH3 N N CH3 H3CXCH3 CH3 H HCI H3C N` 'N` 'NHz 1 N " V-13 H H3C,NyN` 'NH, HCI T N N 11 OMe CH3 H HCI H CSN` /NyNHz 3 T 12 N N OH CH3 H H3CSN` NH= 7 7 N N 13 OH CH3 H H Fumarate 14 H3C -N Y N Y Ny CH3 NxN H3C CH3 CH3 H CH3 HCI 15 H3C,NYNYN'CH3 NxN H3C CH3 ÇH3 H H 16 H3C,NYNYN•CH3 HCI N N H3CXCH3 17 CH3 H HCI H C~N'N` 'N H]CXCH1 18 CH3 H HCI H3CSN` 'NÎYNH2 NyN CH3 H2C CH3 CH CH3 CH 19 "CSN` " 'le HCI MN ` NH 20 H H carbonate N N` 'yNH2 21 ÇH3 H Carbonate H3C,NYNYN v N y N CH3 22 ÇH3 H H H'C,N` 'N` 'NECH3 HCI NON CH H H N H3c" N N.CH3 Y Y N N HCI 23 OH HCI NH, o CH OH 25 CH C",• HCI H,C NYN , OH HN NH, 26 CH HCI 3 H H YN ch, N N Y CH3 27 CH3 FI HCI H,C-N` /NYNH2 TN 28 CH, H HCI H,C,N` N~NH2 N N OH 29 C H C, H H3C-N` N~NH2 H,c~ Carbonate CH3 CH3 H H C.~N` 'NHZ 30 Carbonate I CH3 CH3 CH3H HCI 31 N` 'N` 'NH2 NN CH, H H,0 NYNYNH, 32 NC H, Carbonate CH2 H H C'N` N` 'NH2 7 T NvN 33 HCI CH2 H 34 H C,"y N 'NH, Para-toluene- N N sulphonate 35 CH, H HCI H C'NyN(NHZ NXN H,C CH3 36 CH3 H Para-toluene- H C-"Y NY NHZ sulphonate NN sulphonate TI7 f f 37 CHI H Para-toluene- N N NH, sulphonate H,CY~ N N s 38 CH3 H HCI H CSN` (NHZ N N 39 CH3 H HCI ` 'NH2 H,C-NyN7 "" C H, 40 CH3 H HCI H C,NyNy, NH2 N N i o 41 H Para-toluene- H CSN` 'N yNHZ sulphonate NyN sulphonate .421 CH3 H HCI H C,N N NH, Y N N H3C H3C CH, 43 CHI H HCI H C"N` N` 'NH' a T T N N 3 CH 44 ÇH H HCI H C"N` N` 'NHZ T T H3C CHI 45 H Para-toluene- N N NH, sulphonate H,C"YY N N Et plus préférentiellement le composé de l'exemple 18. Selon encore un autre mode de réalisation préféré, l'invention concerne plus particulièrement les compositions pharmaceutiques choisies parmi : • la (+)-2.-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine ou un des sels correspondants d'acides organiques ou minéraux pharma- ceutiquement acceptables et le fénofibrate • le chlorhydrate de (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-10 1,3,5-triazine et le bézafibrate • le chlorhydrate de (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine ou un des sels correspondants le gemfibrozil • le chlorhydrate de (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine et le ciprofibrate. 15 De préférence, l'agoniste du PPARa est choisi parmi tous les agonistes PPARa généralement utilisés en thérapeutique humaine ou vétérinaire. Plus particulièrement, il est choisi parmi le bézafibrate, le fénofibrate, le gemfibrozil, le ciprofibrate et les composés décrits dans WO 97/27847, WO 97/27857, WO 97/28115, WO 97/28137, WO 97/28149, US 6008239. Les agonistes du 20 PPARa pourront se présenter également sous forme de sels pharmaceutiquement acceptables tels que, de manière non limitative, le chlorhydrate, le bromhydrate, l'iodhydrate, le sulfate, le nitrate, le phosphate, le citrate, le méthane sulfonate, le trifluoroacétate, l'acétate, l'ion sodium, l'ion potassium, l'ion calcium, l'ion magnésium. L'invention se rapporte également aux formes tautomères, aux énantiomères, diastéréoisomères et épimères et leurs mélanges des composés 5 de formule générale (I). Les composés de l'invention de formule (I) définis tel que précédemment possédant une fonction suffisamment basique ou les deux, peuvent inclure les sels correspondants d'acide organique ou minéral pharmaceutiquement acceptables. io Par le terme sels correspondants d'acide organique ou minéral pharmaceutiquement acceptables on entend au sens de la présente invention tout sel préparé à partir de tout acide organique ou inorganique non toxique pharmaceutiquement acceptable. De tels acide incluent l'acide acétique, l'acide benzènesulfonique, l'acide benzoïque, l'acide citrique, l'acide carbonique, 15 l'acide éthanesulfonique, l'acide fumarique, l'acide gluconique, l'acide glutamique, l'acide bromhydrique, l'acide chlorhydrique, l'acide lactique, l'acide mandélique, l'acide malique, l'acide maléique, l'acide méthanesulfonique, l'acide mucique, l'acide nitrique, l'acide pamoïque, l'acide panthothénique, l'acide phosphorique, l'acide succinique, l'acide tartarique et l'acide 20 paratoluènesulfonique. Avantageusement, on utilise l'acide chlorhydrique. L'invention se rapporte également aux sels chiraux des composés de formule (I) utilisés pour la séparation des racémates des composées de formule (I) A titre d'exemple, les acides chiraux suivants sont utilisés : acide (+)-D- 25 di-O-benzoyltartrique, acide (-)-L-di-O-benzoyltartrique, acide (-)-L-di-O,O'-ptoluyl-L-tartrique, acide (+)-D-di-O,O'-p-toluyl-L-tartrique, acide (R)-(+)-malique, acide (S)-(-)-malique, acide (+)-camphanique, acide (-)-camphanique, acide R-(-)-1,1'-binaphtalen-2,2'-diyl hydrogénophosphonique, acide (+)-camphorique, acide (-)-camphorique, acide (S)-(+)-2-phénylpropionique, acide (R)-(+)-2- 30 phénylpropionique, acide D-(-)-mandélique, acide L-(+)-mandélique, acide D-tartrique, acide L.-tartrique, ou l'un de leurs mélanges de deux ou plusieurs d'entre eux. 16 Les composés de formule (I) ci-dessus comprennent également les pro-drogues de ces composés. Par pro-drogues , on entend des composés qui, une fois administrés chez le patient, sont transformés chimiquement et/ou biologiquement dans 5 l'organisme vivant en composés de formule (I). Dans la présente description les termes utilisés ont, sauf indications contraires, les significations suivantes : - le terme alkyl(e)(C1-C20) désigne un radical alkyle linéaire ou ramifié comprenant de 1 à 20 atomes de carbone. De façon non limitative, 10 parmi les radicaux alkyle C1-C20, on peut notamment citer les radicaux méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, secbutyle, tertiobutyle, pentyle et hexyle, octyle, décyle, dodécyle, hexadécyle et octadécyle. - le terme alcényl(e) (C1-C20) désigne un radical hydrocarboné, linéaire ou ramifié, comportant une ou plusieurs insaturations sous forme de 15 double liaison. De façon non limitative, on peut citer comme radical alkylène comprenant de 1 à 20 atomes de carbone les radicaux, éthényle, prop-2-ènyle, but-2-ényle, but-3-ényle, pent-2-ényle, pent-3-ényle, pent-4-ényle. - le terme alcynyl(e) (C1-C20) désigne un radical hydrocarboné, linéaire ou ramifié, comportant une ou plusieurs insaturations sous forme de 20 triple liaison De façon non limitative, on peut citer comme radical alkylène comprenant de 1 à 20 atomes de carbone les radicaux, éthynyle, prop-2-ynyle, but-2-ynyle, but-3-ynyle, pent-2-ynyle; pent-3-ynyle, pent-4-ynyle. - le terme alkoxy se réfère au terme alkyl-oxy . le terme halogènes se réfère de façon non limitative au fluor, au 25 chlore, au brome. - le terme aryl (C6-C14) se réfère à un groupe aromatique ayant 6-14 atomes de carbone avec au moins un des cycles ayant un système d'électrons conjugués pi et comprenant les biaryles qui peuvent être optionnellement substitués. On citera en particulier les radicaux biphényle, 30 phényle, naphthyle, anthryle, phénanthryle. - le terme hétéroaryle (C6-C14) se réfère à un hétérocycle aromatique ayant 6-14 sommets avec 1-4 hétéroatomes, les autres atomes 17 étant des atomes de carbone. Parmi les hétéroatomes, on citera en particulier l'oxygène, le soufre, l'azote. Parmi les radicaux hétéroaryles, on citera plus particulièrement lies radicaux, furanyle, thiényle, pyridyle, pyrrolyle, pyrimidyle, pyrazinyle, oxazolyle, oxadiazolyle, isoxazolyle, quinolyle, thiazolyle. - le terme cycloalkyle (C3-C8) se réfère à un cycle hydrocarboné saturé et comprend des radicaux mono- et bi- et poly-cycliques ayant de 3 à 8 atomes de carbone. On citera de façon non limitative les radicaux, cyclopropyle, cyclobutyle. - le terme aryl(C6-C14)alkyle(C1-C20) se réfère aux groupes alkylaryl correspondants. On citera en particulier les groupes benzyle et phénéthyle. II sera apprécié que les composés utiles selon la présente invention peuvent contenir des centres asymétriques. Ces centres asymétriques peuvent être indépendamment en configuration R ou S. II apparaîtra à l'homme du métier que certains composés utiles selon l'invention peuvent également présenter une isomérie géométrique. On doit comprendre que la présente invention comprend des isomères géométriques individuels et des stéréoisomères et des mélanges de ceux-ci, incluant des mélanges racémiques, de composés de formule (I) ci-dessus. Ce type d'isomères peuvent être séparés de leurs mélanges, par l'application ou l'adaptation de procédés connus, par exernple des techniques de chromatographie ou des techniques de recristallisation, ou ils sont préparés séparément à partir des isomères appropriés de leurs intermédiaires. Les énantiomères des composés selon l'invention ainsi que leur procédé 25 de préparation sont notamment décrits dan la demande WO 2004/089917 dont le contenu est incorporé ici par référence. Egalement, la présente demande concerne les formes polymorphiques des composés, telles qu'obtenues selon la demande WO 2004/089917 telle que par exemple la forme polymorphique Al du sel de chlorhydrate (+)-2-amino-3,6dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine. La présente invention concerne également les autres formes polymorphiques des composés telle que la forme polymorphique H1 du sel de 18 chlorhydrate de (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine, qui peut être préparée de la façon suivante : Approximativement 3 g de la forme Al de l'exemple 18 sont dissouts dans 50 mL de HCI 1 mol/L à température ambiante. La solution obtenue, limpide, est laissée évaporer à température ambiante, dans un bécher ouvert, jusqu'à ce qu'un résidu solide cristallise. La caractérisation est effectuée par : • Spectroscopie FT-IR : - Bruker Vector 22 - 2 cm-1 de résolution spectrale - 32 scans -pastilles KBR (analogue à la méthode A AA21505) - Pour évaluer l'intensité des bandes IR, les spectres IR ont été normalisés par vectorisation dans la gamme spectrale de 4000-400 cm-1 comme spectre d'absorption. L'ajustage préalable a été effectué : - s: A> 0.05 - m: 0.01 0.05 5 ]0 rn: 0.01 Forme H1 XRD : No. d[A] 26 I/lo 1 8.03 11.0 69 2 7.27 12.2 25 3 6.11 14.5 24 4 4.01 22.1 86 5 3.64 24.5 100 6 3.26 27.3 51 7 3.08 29.0 29 8 3.04 29.4 34 9 2.82 31.7 61 2.66 33.6 26 bandes FT IR (en cm-1) : 3386 +/- 1.5 (m), 3080 +/- 3 (m), 1706 +/- 1.5 (s), 1691 +1- 1.5 (s), 1634 +/- 1.5 (m), 1513 +1- 1.5 (m), 1445 +/- 1.5 (w), 1241 +1- 1.5 (w), 1079 +1- 1.5 (w), 989 +1- 1.5 (w), 940 +/- 1.5 (w), 861 +1- 1.5 (w), 823 +/- 1.5 (w), 675 +1- 1.5 (w), 603 +/- 1.5 (w), 573 +/- 1.5 (w), 549 +/- 1.5 (w), 527 +/-1.5 (w) 21 Aux fins de ce texte, il est entendu que les formes tautomériques sont comprises dans la citation d'un groupe donné, par exemple thio/mercapto ou oxo/hydroxy. Les compositions pharmaceutiques selon la présente invention sont utiles dans le traitement des pathologies associées au syndrome d'insulinorésistance (syndrome X). L'insulinorésistance se caractérise par une réduction de l'action de l'insuline (cf. Presse Médicale, 1997, 26 (n 14), 671-677) et est impliquée dans ~o un nombre important d'états pathologiques, tel que le diabète et plus particulièrement le diabète non insulinodépendant (diabète de type II ou NIDDM), la dyslipidémie, l'obésité, l'hypertension artérielle, ainsi que certaines complications microvasculaires et macrovasculaires comme l'athérosclérose, les rétinopathies et les neuropathies. 15 A ce sujet, on se rapportera par exemple à Diabètes, vol 37, 1988, 1595-1607 ; Journal of Diabetes and its Complications, 1998, 12, 110-119 ou Horm. Res., 1992, 38, 28-32. La présente invention a pour but de proposer une composition 20 pharmaceutique permettant d'améliorer de manière significative l'état du patient diabétique. Notamment, les compositions pharmaceutiques de l'invention présentent une activité hypoglycémiante et hypolipidémiante. Les composés de formule (I) sont donc utiles dans le traitement des 25 pathologies associées à une hyperglycémie et aux dyslipidémies. La composition pharmaceutique comprenant le composé triazinique de formule (I) en combinaison avec un agoniste PPARa peut être préparée en mélangeant les différents principes actifs soit tout ensemble soit de manière indépendante avec un support physiologiquement acceptable, un excipient, un 30 lient, un diluant, etc. Elle est ensuite administrée par voie orale ou non orale, telle que par voie parentérale, intraveineuse, cutanée, nasale, rectale. Lorsque les principes actifs sont formulés de manière indépendante, les formulations 22 correspondantes peuvent être mélangées extemporanément en utilisant un diluant et sont ensuite administrées ou peuvent être administrées indépendamment l'une de l'autre soit de manière successive soit de manière séquentielle. s Le compositions pharmaceutiques de l'invention comprennent des formulations telles que les granulés, les poudres, les comprimés, les gélules, les sirops, les émulsions, les suspensions, ainsi que les formes utilisées pour des administrations non orales comme par exemple les injections, les sprays, les suppositoires. io Les formes pharmaceutiques peuvent être préparées par les techniques conventionnelles connues. La préparation d'une forme pharmaceutique solide administrée oralement sera effectuée selon le procédé suivant : un excipient (par exemple, le lactose, le sucrose, l'amidon, le mannitol, etc.), un désintégrant (par exemple, is le carbonate de calcium, la carboxyméthylcellulose de calcium, l'acide alginique, la carboxyméthylcellulose de sodium, le dioxyde de silicium colloïdal, la croscarmellose sodique, la crospovidone, la gomme guar, le silicate de magnésium et d'aluminium, la cellulose microcristalline, la cellulose en poudre, l'amidon prégélatiné, l'alginate de sodium, le glycolate d'amidon, etc.), un liant 20 (par exemple, l'alpha-amidon, la gomme arabique, la carboxyméthylcellulose, la polyvinylpyrrolidone, l'hydroxypropylcellulose, l'acide alginique, le carbomer, la dextrine, l'éthylcellulose, l'alginate de sodium, la maltodextrine, le glucose liquide, le silicate de magnésium et d'aluminium, l'hydroxyéthylcellulose, la méthylcellulose, la gomme guar, etc.) et un lubrifiant (par exemple, le talc, le 25 stéarate de magnésium, le polyéthylène 6000, etc.) sont par exemple ajoutés au(x) principe(s) actif(s) et le mélange obtenu est ensuite comprimé. Si cela est nécessaire, le comprimé peut être enrobé par les techniques connues, afin de masquer le goût (par exemple, à l'aide du cacao en poudre, de la menthe, du bornéol, de la cannelle en poudre, etc.) ou pour permettre une dissolution 30 entérique ou pour permettre une libération prolongée des principes actifs. Les produits d'enrobage qui peuvent être utilisés sont, par exemple, l'éthylcellulose, l'hydroxyméthylcellulose, le polyoxyéthylène glycol, l'acétophtalate de cellulose, 23 le phtalate d'hydroxypropylméthylcellulose et l'Eudragit (copolymère acide méthacrylique-acide acrylique, l'OPADRY (hydroxypropylméthylcellulose + macrogol + oxyde de titane + monohydrate de lactose). Des colorants pharmaceutiquement acceptables peuvent également être ajoutés (par exemple, l'oxyde de fer jaune, l'oxyde de fer rouge, laque de jaune de quinoléïne, etc.). Des formes pharmaceutiques telles que les comprimés, poudres, sachets et gélules peuvent être utilisées pour une administration orale. Les formes pharmaceutiques liquides pour administration orale comprennent les solutions, les suspensions et les émulsions. Les solutions aqueuses peuvent être obtenues par solubilisation des principes actifs dans l'eau avec ensuite addition d'arômes, de colorants, de stabilisants et d'agent épaississant si nécessaire. Afin d'améliorer la solubilité, il est possible d'ajouter de l'éthanol, du propylène glycol ou d'autres solvants non-aqueux acceptables sur le plan pharmaceutique. Les suspensions aqueuses pour usage oral peuvent être obtenues par dispersion des principes actifs finement divisés dans l'eau avec un produit visqueux tel les gommes naturelles ou synthétiques, les résines, la méthylcellulose, la carboxyméthylcullulose de sodium. Les formes pharmaceutiques pour injection peuvent être, par exemple, obtenues selon le procédé suivant. Le(s) principe(s) actif(s) sont dissous, mis en suspension ou en émulsion soit dans un milieu aqueux (par exemple, de l'eau distillée, du sérum physiologique, une solution de Ronger, etc.), soit dans un milieu huileux (par exemple, une huile végétale telle que l'huile d'olive, l'huile de sésame, l'huile de graines de coton, l'huile de maïs, etc., ou le propylène glycol), avec un dispersant (par exemple, le Tween 80, HCO 60 (Nikko Chemicals), le polyéthylène glycol, la carboxyméthylcellulose, l'alginate de sodium, etc.), un conservateur (par exemple, le p-hydroxybenzoate de méthyle, le p-hydroxybenzoate de propyle, l'alcool benzylique, le chlorobutanol, le phénol, etc.), un agent isotonique (par exemple, le chlorure de sodium, le glycérol, le sorbitol, le glucose, etc.), ainsi que d'autres additifs. Si cela est souhaité, un agent solubilisant (par exemple, le salycilate de sodium, l'acétate de sodium, etc.), un stabilisant (par exemple, l'albumine de sérum humain). 24 Une forme pharmaceutique pour usage externe peut être obtenue à partir d'une composition solide, semi-solide ou liquide contenant le(s) principe(s) actif(s). Par exemple, pour obtenir une forme solide, on traite le(s) principe(s) actif(s) seuls ou mélangés à des excipients (par exemple, le lactose, le mannitol, l'amidon, la cellulose microcristalline, le sucrose, etc.), un épaississant (par exemple, des gommes naturelles, des dérivés de la cellulose, des polymères acryliques, etc.), de manière à les transformer en poudre. Les compositions pharmaceutiques liquides sont préparées sensiblement de la même manière que les formes pour injection comme indiqué précédemment. lo Les formes pharmaceutiques semi-solides se présentent préférentiellement sous forme de gel aqueux ou huileux ou sous la forme d'une pommade. Ces compositions peuvent contenir de façon optionnelle un agent permettant un contrôle du pH (par exemple, l'acide carbonique, l'acide phosphorique, l'acide citrique, l'acide chlorhydrique, la soude, etc.), et un conservateur (par exemple, 15 les esters de l'acide p-hydroxybenzoïque, le chlorobutanol, le chlorure de benzalkonium, etc.), ainsi que d'autres additifs. La dose journalière d'agoniste de PPARa est comprise entre 50 mg et 2000 mg et celle des composés de formule (I) entre 200 mg et 2000 mg par jour. Elle sera dépendante des patients et sera adaptée en conséquence. 20 La proportion relative des constituants des compositions pharmaceutiques de la présente invention tient compte des posologies recommandées pour les principes actifs respectifs. Ces proportions relatives des agonistes de PPARa, ou de leurs sels pharmaceutiquement acceptables et des composés de formule (I), ou de leurs sels pharmaceutiquement acceptables varient donc en 25 conséquence. Par exemple, le ratio pondéral du composé de formule (I) par rapport à l'agoniste de PPARa pourra varier entre 1/1 et 20/1, de préférence de 2/1 à 5/1. La fréquence d'administration des composés de l'invention se situe entre 1 et 2 administrations par jour. Dans le cas où les doses de composés de formule (I) nécessiteraient plus d'une administration journalière, les quantités 30 d'agoniste PPARa et le rapport agoniste PPARa/composé de formule (I) seraient ajustés en conséquence. 25 La présente invention a aussi pour but de proposer une méthode de traitement par co-administration d'une quantité efficace d'un composé de formule (I) et d'un agoniste de PPARa ainsi que les kits permettant cette coadministration. s La présente invention comprend aussi des kits adaptés au traitement selon les méthodes décrites précédemment. Ces kits comprennent une composition contenant le composé de formule (I) dans les dosages indiqués ci-dessus et une deuxième composition contenant l'agoniste du PPARa dans les dosages indiqués ci-dessus, pour une administration simultanée, séparée ou ~o étalée dans le ternps en quantités efficaces selon l'invention. Par co-administration , on entend l'administration simultanée d'un ou plusieurs composés au même patient, sur une période pouvant aller jusqu'à 2 heures ou même jusqu'à 12 heures. Par exemple, le terme co-administration comprend (1) une administration simultanée des deux composés, (2) une is administration du premier, suivi deux heures après par l'administration du second composé, (3) une administration du premier, suivi douze heures après par l'administration du second composé. Les exemples ci-après de compositions selon l'invention sont donnés à 20 titre d'illustration et sans caractère limitatif. EXEMPLES 25 Les quantités sont exprimées en poids Exemple de formulation 1: chlorhydrate de (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine: 1000 mg 30 fénofibrate : 100 mg cellulose rnicrocristalline : 110 mg croscarmellose : 28 mg polyvinylpyrrolidone : 40 mg stéarate de magnésium : 14 mg OPADRY : 24 mg Exemple de formulation 2: chlorhydrate de (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine:500 mg. fénofibrate: 50 mg cellulose rnicrocristalline : 60 mg io croscarmellose : 28 mg polyvinylpyrrolidone : 40 mg stéarate de magnésium : 9 mg OPADRYC : 24 mg 15 Exemple de formulation 3: chlorhydrate de (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine:750 mg. gemfibrozil : 200 mg cellulose rnicrocristalline : 60 mg 20 croscarmellose : 21 mg polyvinylpyrrolidone : 30 mg stéarate de magnésium : 10,5 mg OPADRYO : 18 mg 25 Résultats biologiques pour les combinaisons selon l'invention Des souris mâles homozygotes C57BL/Ks/Ola/Hsd/lep ob/ob sont gardées pendant deux semaines en élevage dans une pièce à température, humidité et lumière contrôlées (21 -23 C, cycles 12-12 heures jour-nuit). Elles sont alimentées avec un régime standard de laboratoire et libre accès à l'eau. 30 Après acclimatation, elles sont randomisées en groupes de 10 sur la base du poids corporel, comme suit : - véhicule : souris non traitées 26 27 - groupe A : souris traitées une fois par jour avec le sel de chlorydrate du (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine à 100 mg/kg. - groupe PPARa 100 : souris traitées une fois par jour avec un agoniste PPARa à 100 mg/kg. - groupe PPARa 100 + composé 100 : souris traitées une fois par jour avec un agoniste PPARa à 100 mg/kg et le sel de chlorhydrate du (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine à 100 mg/kg. Les niveaux de triglycérides sériques (exprimés en g/L) sont mesurés au début et à la fin de l'étude pour chaque groupe. 5
La présente demande concerne les combinaisons de dérivés de triazine et d'agonistes du PPAR-alpha.
1. Composition pharmaceutique comprenant, en tant que principe actif, i) un agonistes de PPARa, ii) un dérivé de triazines, de formule (I) R2 H R4 R1'N, ,N~R3 NxN R5 R6 (I) dans laquelle : R1, R2, R3, et R4 sont choisis indépendamment parmi les groupes: 10 -H, - alkyle (C1-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), cycloalkyle (C3-C8), -alcényle (C2-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (Cl -05) 15 -alcynyle (C2-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05) - cycloalkyle (C3-C8) substitué ou non par alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05) -hétérocycloalkyle (C3-C8) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et substitué ou non par alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05) 20 -aryl (C6-C14) alkyle (C1-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - aryl (C6-C14) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, 25 alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxy-éthyle, 29 -hétéroaryle (C1-C13) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (Cl-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, R1 et R2, d'une part, et R3 et R4, d'autre part, pouvant former avec l'atome d'azote un cycle à n chaînons (n compris entre 3 et 8) comprenant ou non un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements suivants: amino, hydroxy, thio, lo halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (Cl-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (Cl-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (Cl-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, R5 et R6 sont choisis indépendamment parmi les groupes : -H, 15 -alkyle (C1-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (Cl-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - alcényle (C2-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, 20 alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, -alcynyle (C2-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6- 25 C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - cycloalkyle (C3-C8) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, 30 carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - hétérocycloalkyle (C3-C8) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle 30 (Cl- C5), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, -aryle (C6-C14) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), aikylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, -hétéroaryle (C1-C13) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle ro (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), aikylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6--C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - aryl (C6--C14) alkyle(C1-05) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (Cl-05), alkylamino (Cl- 15 C5), aryl (C6-C114) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - R5 et R6 pouvant former avec l'atome de carbone sur lequel ils sont fixés un cycle à m chaînons (m compris entre 3 et 8) comprenant ou non un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et pouvant être substitué par 20 amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorornéthyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, ou pouvant former avec l'atome de carbone un reste polycyclique en C10-C30 substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy 25 (Cl- C5), alkylthio (Cl-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (Cl-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, R5 et R6 pouvant également représenter ensemble le groupement =0 ou =S, l'atome d'azote d'un groupe hétérocycloalkyle ou hétéroaryle pouvant être 30 substitué par un groupe alkyle (C1-05), cycloalkyle (C3-C8), aryle(C6-C14), aryl(C6-C14)alkyle(C1-05) ou acyle(C1 -C6), 31 ainsi que les formes racémiques tautomères, énantiomères, diastéréoisomères, épimères, polymorphes et leurs mélanges, et les sels pharma-ceutiquement acceptables, en association avec un ou plusieurs excipients pharmaceutiquement acceptables. 2. Composition pharmaceutique selon la 1 comprenant un composé de formule (I) dans laquelle R5 est l'hydrogène. 3. Composition pharmaceutique selon la 1 ou 2 comprenant un composé de formule (I) dans laquelle R5 et R6 sont choisis indépendamment parmi H et les groupes alkyle (C1-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (Cl-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6- C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (Cl-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle. 4. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes comprenant un composé de formule (I) dans laquelle R1, R2, R3, et R4 sont choisis indépendamment parmi H et les groupes alkyle (C1-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), cycloalkyle (C3-C8). 5. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes comprenant un composé de formule (I) dans laquelle R5 et R6 sont choisis indépendamment parmi H et les groupes alkyle (C1-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6- C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle ; plus préférentiellement, R5=H et R6=alkyle (C1-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (Cl-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6- C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy32 (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle ou inversement. 6. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des s précédentes comprenant un composé de formule (I) dans laquelle R1 et R2 sont un groupe méthyle et R3 et R4 représentent un hydrogène. 7. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des lo précédentes, caractérisée en ce que le composé de formule (I) est la 2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine, ainsi que les formes racémiques tautomères, énantiomères, diastéréoisomères, épimères et leurs mélanges, et les sels pharmaceutiquement acceptables. 15 8. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le composé de formule (I) est la (-)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine, ainsi que les formes racémiques tautomères, énantiomères, diastéréoisomères, épimères et leurs mélanges, et les sels pharmaceutiquement acceptables. 20 9. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le composé de formule (I) est la (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine, ainsi que les formes racémiques tautomères, énantiomères, diastéréoisomères, 25 épimères et leurs mélanges, et les sels pharmaceutiquement acceptables. 10. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes telle que le composé de formule (I) est sous la forme d'un chlorhydrate. 3033 11. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les agonistes de PPARa, sont sous forme d'un sel pharmaceutiquement acceptable. s 12. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ces compositions pharmaceutiques contiennent entre 50 mg et 600 mg d'agoniste de PPARa. 13. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des io précédentes, caractérisée en ce que ces compositions pharmaceutiques contiennent entre 200 mg et 2000 mg de composé de formule (1). 14. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des 15 précédentes, caractérisée en ce que le rapport pondéral agonistes de PPARa, au composé de formule (I) est compris entre 1/1 et 1/20. 15. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'agoniste de PPARa est 20 choisi parmi le fénofibrate, le bézafibrate, le gemfibrozil, le ciprofibrate. 16. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'agoniste de PPARa est le fénofibrate et le composé de formule (I) est la (+)-2-amino-3,6-dihydro-4diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine, éventuellement sous la forme d'un chlorhydrate. 17. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'agoniste de PPARa est le 30 bézafibrate et le composé de formule (I) est la (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine, éventuellement sous la forme d'un chlorhydrate. 34 18. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'agoniste de PPARa est le gemfibrozil et le composé de formule (I) est la (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine, éventuellement sous la forme d'un chlorhydrate. 19. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'agoniste de PPARa est le ciprofibrate et le composé de formule (I) est la (+)-2-amino-3,6-dihydro-4- ~o diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine, éventuellement sous la forme d'un chlorhydrate. 20. Composition pharmaceutique selon l'une quelconque des précédentes, appropriée à une administration orale, dans 15 laquelle la composition pharmaceutique est une poudre, un comprimé enrobé, une gélule, un sachet, une solution, une suspension, une émulsion. 21. Utilisation d'un agoniste de PPARa en combinaison avec un composé de forrnule (I) tel que défini selon l'une quelconque des 20 1 à 10, pour la préparation d'une combinaison médicamenteuse destinée à traiter et/ou prévenir le diabète. 22. Utilisation selon la 21, pour la préparation d'une combinaison médicamenteuse destinée à traiter et/ou prévenir le diabète non 25 insulinodépendant. 23. Utilisation d'un agoniste de PPARa en combinaison avec un composé de formule (I) tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 10, pour la préparation d'une combinaison médicamenteuse destinée à 30 traiter au moins une des pathologies associées au syndrome d'insulino-résistance, choisie parmi la dyslipidémie, l'obésité, l'hypertension artérielle, les 15 35 complications rnicro- et macrovasculaires, comme l'athérosclérose, les rétinopathies, les néphropathies et les neuropathies. 24. Utilisation selon l'une quelconque des 21 à 23, caractérisée en ce que l'agoniste de PPARa, est choisi parmi le fénofibrate, le bézafibrate, le gemfibrozil, le ciprofibrate. 25. Utilisation selon l'une quelconque des 21 à 24, caractérisée en ce que la combinaison est telle que définie dans les io 16 à 19. 26. Utilisation selon l'une quelconque des 21 à 25, telle que l'administration du composé de formule (I) et celle de l'agoniste du PPARa sont simultanées, séparées ou étalées dans le temps. 27. Kit comprenant un composé de formule (I) tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 10 et un agoniste du PPARa tel que défini selon la 15 pour être administrés de façon simultanée, séparée ou étalée dans le temps. 20
A
A61
A61K,A61P
A61K 31,A61P 3
A61K 31/53,A61K 31/192,A61K 31/195,A61K 31/216,A61P 3/10
FR2899164
A1
DISPOSITIF D'ECLAIRAGE POUR ALLUME-CIGARE OU PRISE ELECTRIQUE MULTI-FONCTION
20,071,005
La présente invention concerne les allume-cigares électriques, ou les prises électriques multifonction, notamment destinés à équiper des véhicules automobiles. Elle se rapporte plus particulièrement aux moyens pour éclairer les allume-cigares ou prises multi-fonction, se présentant notamment sous forme de bagues éclairantes associées à un module éclairant. De manière connue, les allume-cigares sont éclairés par une lampe montée dans un module d'éclairage. L'alimentation électrique de cette lampe est réalisée par l'intermédiaire de lames de matériau conducteur. Ces lames sont d'une part en contact électrique avec le corps de l'allume-cigare faisant masse. Elles sont d'autre part soit en contact avec une languette du connecteur, soit directement connectées au câble d'alimentation électrique. Un exemple de module d'éclairage porté par une bague éclairante d'un allume-cigare est décrit dans le brevet FR 2 758 111. On cherche à améliorer la fiabilité et la longévité des lampes. C'est la raison pour laquelle il a été proposé dans la demande de brevet EP 0 819 575 de remplacer la lampe conventionnelle par une diode électroluminescente, généralement désignée sous l'abréviation anglaise de led . Les diodes ont en effet généralement une durée de vie plus longue que les lampes conventionnelles, et une consommation électrique moindre. Cependant, la disposition de la diode dans l'allume-cigare selon ce document ne donne pas entièrement satisfaction : elle ne permet pas d'éclairer le cendrier, et on peut craindre des fuites de lumière par réflexion sur le corps métallique de l'allume-cigare. Elle ne paraît pas non plus permettre beaucoup de souplesse dans son mode d'alimentation électrique. Son montage n'est pas très compact. Elle oblige aussi à utiliser un mode de soudure manuel des fils de connexion avec les contacts de frottement et de placer la diode, ainsi que la résistance et les contacts de frottement sur un coulisseau avant de les souder ensemble pour réaliser le circuit électrique. Une première amélioration des modules éclairants à leds a été proposée dans le brevet EP 1 516 777: il s'agit d'une bague éclairante sur laquelle est monté un module éclairant, ledit module éclairant comprenant un circuit imprimé muni d'au moins une diode électroluminescente, un capot destiné à loger au moins en partie le circuit imprimé, et au moins deux languettes d'alimentation électrique dudit circuit imprimé, fixées mécaniquement audit capot. Mais il reste possible d'améliorer encore la conception de ces modules éclairants, notamment sur le plan optique, pour que le flux lumineux émis par la diode électroluminescente soit mieux exploité, et sur le plan électrique et mécanique, pour que le montage du module éclairant et la réalisation de ses connexions électriques soient plus simples. L'invention a alors pour but d'améliorer encore la conception des modules d'éclairage pour allume-cigare ou prise multi fonction. L'invention cherche notamment à mettre au point des modules d'éclairage utilisant des diodes électroluminescentes, et qui soient fiables et de longue durée de vie, mais qui soient aussi, par exemple, plus compacts et/ou plus faciles à monter de manière automatisée et/ou plus fiables quant à leur connexion électrique, et/ou plus efficaces en termes d'éclairement obtenu. L'invention a tout d'abord comme objet un dispositif d'éclairage pour allume-cigare ou prise multi-fonction comportant un composant monobloc en matériau transmettant au moins partiellement la lumière, ledit composant comportant une bague éclairante et un logement pour un circuit imprimé muni d'au moins d'une diode électroluminescente et de moyens de connexion électrique. Au sens de l'invention, on comprend par circuit imprimé le ou les circuits imprimés déposé(s) sur son substrat et muni(s) de toutes les pistes conductrices et de tous les composants électroniques appropriés. Ce circuit imprimé peut également être muni d'une ou plusieurs résistances, condensateurs ou diodes. L'invention s'applique indifféremment aux allume-cigare et aux prises multi fonction : une prise multifonction, notamment pour véhicule automobile, comporte un corps creux faisant office de prise de courant (que l'on peut comparer au corps d'allumage d'un allume cigare), qui comportant des moyens de connexion électrique et qui est destiné à coopérer avec une prise accessoire amovible (le corps d'allumage de l'allume-cigare coopérant, lui, avec un bouchon amovible fonctionnel, chauffant). Comme déjà évoqué, utiliser des diodes est avantageux, car ce type de source lumineuse est fiable, de longue durée de vie et économe en consommation électrique. L'invention a donc recours à une pièce unique, dite composant monobloc, à la fois pour maintenir le circuit imprimé et pour faire fonction de bague éclairante. Elle n'utilise plus de capot distinct comme décrit dans le brevet EP 1 516 777, ce qui est industriellement très intéressant : on peut mouler d'une pièce cet élément, ce qui simplifie et raccourcit la fabrication du module éclairant. De préférence, le composant monobloc est en matériau transparent à base de polymère, notamment à base de polycarbonate, que l'on peut aisément mouler par injection, et qui présente les propriétés requises en termes de résistance thermique et mécanique. Le composant monobloc peut être teinté en différentes couleurs. Avantageusement, il comporte une partie intermédiaire entre la bague éclairante et le logement pour le circuit imprimé, ladite partie intermédiaire servant de guide de lumière pour conduire la lumière émise par la diode électroluminescente à la bague éclairante. Ce guide de lumière intégré peut en fait se présenter sous forme d'un prolongement de la bague éclairante, vers la source de la lumière, la diode électroluminescente, qui est adapté afin de canaliser au mieux cette lumière vers la bague. Concrètement, en contraignant la lumière émise par la diode électroluminescente à progresser par ce guide de lumière vers la bague, par réflexion totale des rayons lumineux dans ce guide, on augmente très significativement la quantité de lumière atteignant la bague, et on obtient ainsi des allume cigares nettement plus éclairés. Précédemment, notamment selon la conception décrite dans le brevet EP 1 516 777 précité, la lumière progressait de la diode électroluminescente vers la bague par diffusion de la lumière dans la bague et par réflexion sur le corps d'allumage entourant la bague, ce qui, sur le plan optique, favorisait les fuites de lumière. Toujours pour limiter encore les fuites de lumière, on peut noircir/ rendre réfléchissante tout ou partie d'une des faces au moins du circuit imprimé. De préférence, la partie intermédiaire du composant monobloc a un profil courbe, avec au moins un point d'inflexion, notamment deux. Alternativement, elle peut avoir un profil présentant au moins deux pans inclinés l'un par rapport à l'autre. Dans les deux cas, il s'agit d'adapter au mieux la forme de ce guide de lumière intégré pour permettre la réflexion totale des rayons lumineux qui s'y propagent, le guide étant défini par un profil délimité par deux parois. Toujours dans le but de limiter les fuites de lumière, la partie intermédiaire du composant monobloc présente une face d'entrée destinée à collecter au mieux la lumière émise par la surface émittrice de la diode électroluminescente. Cette face sert de collimateur de la lumière qu'elle reçoit, et sa forme adaptée peut présenter une surface torique ou cylindrique. Toute surface concave venant envelopper au mieux le cône lumineux émis par la diode électroluminescente, le collimater, est possible. Le plus généralement, la partie intermédiaire du composant monobloc est de forme globalement au moins partiellement annulaire, avec une forme de préférence évasée vers la bague éclairante. Par rapport à un module éclairant habituel, on a donc prolongé et évasé la bague en direction du fond du corps d'allumage, en direction de la diode électroluminescente. Cette partie intermédiaire non seulement joue le rôle de guide de guide de lumière, mais assure aussi la liaison mécanique entre la bague et le logement du circuit imprimé. Elle peut ne prolonger la bague que sur une partie de sa circonférence, pour assurer la liaison mécanique et optique avec le logement du circuit imprimé à diode électroluminescente qui, lui, peut être comparé à une jambe, à un appendice de forme de préférence allongée selon un axe parallèle à l'axe central de la bague (qui est également l'axe du corps d'allumage de l'allume-cigare). Optionnellement, la partie intermédiaire du composant monobloc présente un moyen pour prévenir la formation d'un point chaud de lumière dans la bague éclairante à l'aplomb de sa face d'entrée de la lumière. En effet, il a été noté que la bague tendait à éclairer de façon plus forte la zone à l'aplomb de la face d'entrée du guide de lumière, donc juste au dessus du point d'injection de la lumière dans le composant monobloc. (zone du point chaud ). Pour y parer, s'il est requis d'avoir une bague éclairant de façon très homogène, on prévoit un moyen pour que la trajectoire des rayons lumineux incriminés soit volontairement perturbée. Cela peut être réalisé à l'aide d'un prisme faisant partie intégrante du composant monobloc et disposé sur le trajet direct de la lumière entre la face d'entrée de lumière et la zone de la bague éclairante à l'aplomb de ladite face d'entrée. Les rayons atteignant le prisme se trouvent alors renvoyés dans de multiples directions de façon contrôlée. Cela peut être réalisé de façon encore plus simple, en disposant judicieusement un moyen de fixation du composant monobloc au reste de l'allume-cigare, du type nervure, languette, qui fait partie intégrante dudit composant monobloc et que l'on dispose sur le trajet direct de la lumière entre la face d'entrée et la zone de la bague à l'aplomb de ladite face d'entrée : le but est le même, les rayons atteignant la languette ou la nervure étant renvoyés dans les directions variées au lieu de poursuivre tous leur chemin direct vers la bague. Optionnellement, la partie intermédiaire peut comprendre au moins une zone dédiée qui guide une partie de la lumière émise par la diode et se propageant dans la dite partie intermédiaire vers une face de sortie, notamment pour éclairer un accessoire à proximité de la bague : de par la forme adaptée localement de la partie intermédiaire, on divertit ainsi une partie de la lumière émise par la diode pour la faire sortir localement, afin qu'elle créer un spot de lumière, que l'on peut utiliser, par exemple, pour éclairer un cendrier dans le cas d'un allume-cigare. Avantageusement, le dispositif précédemment décrit est associé à un circuit imprimé inséré au moins en partie dans le logement prévu dans le composant monobloc, le circuit imprimé étant muni d'une diode, et de deux languettes de connexion électrique, notamment fixées par soudure audit circuit. Ces languettes soudées sont très avantageuses à utiliser : elles peuvent être de forme géométrique très simple à réaliser, en outre, cette fixation mécanique solide, par soudure, est très fiable, le contact mécanique, et donc électrique, étant plus sûr que lors de l'utilisation de languettes de connexion venant s'appuyer sur les surfaces conductrices du circuit par effet ressort. Le circuit est notamment de type CMS, c'est-à-dire non traversant, appelé encore circuit imprimé de surface. La diode est choisie de préférence de type side emitter , c'est-à-dire à émission latérale : on peut ainsi avoir un circuit imprimé, qui se trouve substantiellement disposé dans un plan parallèle à l'axe de la bague et à celui du corps d'allumage, et une diode électroluminescente qui émet latéralement, également selon une direction principale parallèle à l'axe central de la bague : cette configuration facilite la conception du point d'injection de la lumière dans le composant monobloc, à savoir la face d'entrée précédemment décrite , et les rayons lumineux rentrent ainsi dans le composant avec déjà une direction globalement dirigée vers la bague. Le circuit imprimé peut également être muni d'une seconde diode lumineuse, notamment de type à émission inverse (connue sous le terme anglais de diode reverse gullwing ) : cette seconde diode peut être dédiée pour créer un spot de lumière apte à éclairer un accessoire voisin, comme un cendrier. On garde ainsi un unique circuit imprimé. Une solution équivalente, moins économique et plus encombrante, consiste à utiliser deux circuits imprimés accolés, le premier muni de la diode destinée à alimenter en lumière la bague éclairante, le second muni d'une autre diode pour éclairer un accessoire type cendrier ou autre. Le circuit imprimé est, par exemple, inséré dans le logement du composant monobloc à l'aide de moyens de guidage prévus dans le logement, notamment du type glissières. On peut ainsi prévoir deux glissières parallèles dans le logement coopérant avec les deux bords opposés du circuit imprimé. II est préférable que le circuit imprimé soit verrouillé mécaniquement dans le logement du composant monobloc, notamment à l'aide d'ergots dépassant de celui-ci et réalisant des butées l'empêchant de sortir du ou des glissières, et de cavités complémentaires présentes dans le capot, du type système de clipsage. Une légère déformation du circuit permet avantageusement à celui-ci de dépasser ces butées lors du montage. L'invention concerne aussi le circuit imprimé équipé suel, avant montage dans le composant monobloc. Elle concerne également l'allume-cigare tout entier, comportant le dispositif décrit plus haut, avec un corps d'allumage inséré dans le composant monobloc. Elle concerne aussi la prise multi-fonction toute entière, comprenant un corps creux faisant office de prise inséré dans le composant monobloc. Elle concerne également le véhicule comprenant un tel allume-cigare ou une telle prise multi-fonction. L'invention sera détaillée ci-après avec des exemples non limitatifs, à l'aide des figures suivantes : . Fig.1 : une vue en perspective éclatée montrant des composants d'un allume-cigare à bague éclairante, dont le composant monobloc et le circuit imprimé selon l'invention, Fig. 2 : la vue des composants selon la figure précédente, après montage, Fig. 3: une vue en coupe du composant monobloc et du circuit imprimé de l'allume cigare selon l'invention Fig. 4a,4b: la vue de face du composant monobloc selon deux variantes de l'invention Fig.5 : une vue en perspective du circuit imprimé muni de la diode électroluminescente et de ses languettes d'alimentation Fig.6 : une vue en coupe d'une variante de circuit imprimé selon l'invention Fig.7 : une vue en perspective du composant monobloc selon une variante Les figures ne sont données qu'à titre indicatif, sont très schématiques afin d'en garantir la clarté, et ne sont pas nécessairement à l'échelle. Les figures 1 et 2 représentent donc certains des composants d'un allume-cigare avec bague éclairante. Une description détaillée d'un allume-cigare complet peut être trouvée dans le brevet FR 2 758 111. La description ci-après se concentrera sur les caractéristiques plus spécifiques au module éclairant selon l'invention. Cet allume-cigare comporte un corps d'allumage 5 pour réception et chauffage d'un bouchon chauffant amovible non représenté. Il comporte aussi un composant monobloc 1, entièrement moulé d'un bloc en polycarbonate translucide, dans lequel vient s'insérer au montage le corps d'allumage 5. Un connecteur 6 est fixé au corps d'allumage. Le composant 1 comporte en fait trois parties : - une bague éclairante 11 destinée à entourer le corps d'allumage 5 pour repérage la nuit de l'allume-cigare, - un logement 13 destiné à accueillir le circuit imprimé 3 de type CMS, sur lequel sont soudées une diode électroluminescente 2 et deux languettes de connexion électrique 4a,4b, -une partie intermédiaire 12 liant mécaniquement la bague 11 au logement 13 de forme allongée. Cette partie intermédiaire 12 va également servir de guide de lumière, et elle a, comme la bague, une forme globalement annulaire. On voit des figures 1,2, 3 et 4 que cette partie 12 est dissymétrique : elle ne prolonge la bague de façon annulaire que vers le logement 13, avec un profil de raccord ajustable. On a ainsi un composant monobloc 1 sous forme, grossièrement, d'un bague reliée localement à un jambage constitué par le logement 13 du circuit imprimé 3. La bague 11 et/ou la partie intermédiaire 12 sont munies de moyens mécaniques du type ergots, butées, cavités, destinés à coopérer avec des moyens de forme complémentaire pour fixer le composant au corps d'allumage. La connexion électrique du circuit imprimé 3 au connecteur 6 se fait de la façon suivante : une des languette de connexion 4a soudée au circuit imprimé 3 est, en position de montage de l'ensemble, en contact avec le corps d'allumage 5 correspondant au 0 volt du véhicule. Par ailleurs, l'autre languette 4b soudée au circuit imprimé est en contact avec la patte du connecteur trois points sous une tension de 12 volts. Les figures 3, 4a et 4b illustrent le fonctionnement sur le 30 plan optique du composant monobloc 1 : - la figure 3 montre une coupe du composant 1 par le centre de la partie 12 faisant office de guide de lumière. Cette partie 12 a un profil évasé reliant les parties 11 et 13. Ce profil présente deux points d'inflexion p1 et p2. En partie basse (dans la représentation de la figure), ce profil s'achève par une surface dite face d'entrée FE qui constitue le point d'injection de la lumière de la diode 2 fixée au circuit imprimé 3. La diode 2 est de type side emitter , terme anglais désignant les diodes dont la surface émittrice est disposée latéralement, et, de fait perpendiculairement au plan du support de la diode : elle envoie la lumière dans une direction privilégiée parallèle au plan du circuit imprimé par une surface émittrice latérale. (On peut, alternativement, avoir recours à une diode électroluminescente conventionnelle qui émet perpendiculairement au circuit imprimé, dans ce cas la forme de la partie intermédiaire est à adapter.) Cette lumière atteint la face d'entrée FE qui a une forme torique facilitant la récupération maximale du flux lumineux. La lumière se propage ensuite de la partie basse à la partie haute du guide 12 par réflexion totale des rayons d'une paroi du guide à l'autre. (Les termes basse , haute , verticalement etc. ne font pas référence au positionnement du dispositif une fois monté dans le tableau de bord du véhicule, c'est une commodité d'explication en fonction de la représentation arbitraire des composants sur les figures.) Sans autre précaution, la bague éclairante 11, dans sa zone à l'aplomb de la face d'entrée, peut éclairer plus fortement que dans le reste de sa circonférence. Deux moyens peuvent éviter la formation d'un point chaud sur la bague : - selon la figure 4a, on modifie localement le profil du guide pour ajouter un prisme P, de façon à éclater les rayons qui frappent les deux côtés obliques, à les forcer à repartir dans des directions différentes et non directement verticalement vers la bague 1 1 . - selon la figure 4b, on interpose non pas un prisme mais une languette de fixation F, qui, outre son rôle mécanique de fixation du composant monobloc 1 sur le corps d'allumage, va également rediriger les rayons de façon plus ou moins aléatoire, et, comme le prisme, diminuer la quantité de rayonnement lumineux parvenant à la bague en se propageant essentiellement verticalement et non latéralement. Prisme et languette peuvent aussi être rapportés sur le composant 1. La figure 4b représente le cheminement de deux rayons arbitraires, qui, frappant les bords inférieurs de la languette f repartent dans des directions obliques opposées. A titre d'illustration, le cheminement d'un troisième rayon lumineux partant de la face d'entrée FE de façon beaucoup plus oblique est également représenté sur cette figure. On comprend que la multiplicité des rayons partant de la face d'entrée permet, par une succession de réflexions totales, à la lumière de la diode électroluminescente d'atteindre toute la circonférence de la bague. La bague, avec ce système de propagation de la lumière, éclaire nettement plus. Pour donner un ordre de grandeur, elle éclaire au moins deux fois plus qu'avec le module éclairant décrit dans le brevet précité EP 1 516 777, pour une diode électroluminescente émettant un même flux lumineux. La figure 5 détaille le circuit imprimé 3 et ses composants principaux. Il est fixé au logement 13 du composant monobloc par un système de glissières présent dans le logement et dans lequel on peut insérer le circuit par deux de ses bords opposés. Un verrouillage en position est prévu par un système de clipsage utilisant une échancrure 31 disposé sur le flanc du circuit imprimé 3 comme représenté en figure 1. Le circuit 3 est muni de la diode électroluminescente 2, d'une patte de connexion 4a destinée à être reliée au connecteur 7 (borne -), d'une autre patte 4b reliée électriquement au corps d'allumage 5 (borne +) dont l'extrémité renflée favorise un bon contact électrique avec ledit corps d'allumage 5. Le circuit comprend aussi, notamment, une résistance R pour assurer la chute de tension nécessaire du 12v (ou du 24v) du véhicule au voltage approprié pour l'alimentation de la diode 2 (notamment environ 2,2 v ou 3 v en fonction du type de diode), une diode de protection d pour éviter tout court circuit en cas d'inversion de polarité (qui est optionnelle), un condensateur C de protection contre les surtensions de démarrage (qui est optionnel, et que l'on supprime généralement quand le véhicule est doté d'une alimentation électrique protégée des surtensions). Le circuit comporte toutes les pistes conductrices utiles connues de l'homme de l'art. La figure 6 représente une variante de conception du circuit imprimé de l'invention : le circuit comprend non seulement la diode à émission latérale 21, mais aussi une autre diode à émission arrière 22 ( reverse gullwing en anglais), qui émet donc dans un demi espace du côté de la face opposée du circuit imprimé à la face sur laquelle elle est disposée : la lumière émise par cette diode 22 sert à éclairer tout élément disposé au voisinage sur le tableau de bord, comme un cendrier. Le logement 13 du composant monobloc est éventuellement à adapter de façon appropriée pour laisser la lumière de la diode 22 passer. La figure 7 représente une variante du composant monobloc 1 : la partie intermédiaire comporte deux renflements latéraux G1,G2 conçus de façon à capter une partie de la lumière de la diode entrant par la face FE, et à diriger cette lumière vers des faces de sortie FS dont elles constituent l'extrémité: ces zones G1,G2 sont donc des petits guides de lumière dans le guide de lumière 12, et permettent de créer , sortant parles faces FS, des spots de lumière pour éclairer des accessoires voisins, tout en continuant à utiliser des circuits imprimés à une seule diode comme celui selon la figure 5. Les exemples de module éclairants précédentes peuvent s'appliquer aussi bien aux allume-cigare qu'aux prises multi fonction : si on reprend les figures, il suffit de substituer au corps d'allumage 5 un corps de prise multi fonction, de dimensionnement similaire
L'invention a pour objet un dispositif d'éclairage pour allume-cigare ou pour prise multi fonction, comportant un composant monobloc (1) en matériau transmettant au moins partiellement la lumière, ledit composant comportant une bague (11) éclairante et un logement (13) pour un circuit imprimé (3) muni d'au moins d'une diode électroluminescente (2) et de moyens de connexion électrique (4a,4b).
Revendications 1- Dispositif d'éclairage pour allume-cigare ou pour prise multi fonction, comportant un composant monobloc (1) en matériau transmettant au moins partiellement la lumière, ledit composant comportant une bague (Il) éclairante et un logement (13) pour un circuit imprimé (3) muni d'au moins d'une diode électroluminescente (2) et de moyens de connexion électrique (4a,4b). 2- Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que le composant monobloc (1) est en matériau transparent à base de polymère, notamment à base de polycarbonate. 3- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le composant monobloc (1) comporte une partie intermédiaire (12) entre la bague éclairante (11) et le logement (13) pour le circuit imprimé (3), ladite partie intermédiaire servant de guide de lumière pour conduire la lumière émise par la diode électroluminescente (2) à la bague éclairante (Il). 4- Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que la partie intermédiaire (12) a un profil courbe, avec au moins un point d'inflexion (P1,P2), notamment deux. 5- Dispositif selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que la partie intermédiaire (12) comprend au moins une zone dédiée (G1,G2) qui guide une partie de la lumière émise par la diode et se propageant dans la dite partie intermédiaire vers une face de sortie (FS), notamment pour éclairer un accessoire à proximité de la bague (Il) 6- Dispositif selon l'une des précédentes 1 à 3, caractérisé en ce que la partie intermédiaire (12) a un profil présentant au moins deux pans inclinés l'un par rapport à l'autre. 7- Dispositif selon l'une des 3 à 6, caractérisé en ce que la partie intermédiaire (12) du composant monobloc (1) présente une face d'entrée (FE) destinée à collecter la lumière émis par la surface émittrice de la diode électroluminescente (2). 8- Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que la face d'entrée (FE) de la partie intermédiaire (12) du composant monobloc (1) présente une surface torique ou cylindrique. 9- Dispositif selon l'une des 3 à 8, caractérisé en ce que la partie intermédiaire (12) du composant monobloc (1) est de forme globalement annulaire, avec une forme de préférence évasée vers la bague éclairante (11). 10- Dispositif selon l'une des 3 à 9, caractérisé en ce que la partie intermédiaire (12) du composant monobloc (1) présente un moyen pour prévenir la formation d'un point chaud de lumière dans la bague éclairante (1 1) à l'aplomb de sa face d'entrée (FE) de la lumière. 11- Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que le moyen pour prévenir la formation d'un point chaud comporte : - un prisme (p) faisant partie intégrante du composant monobloc et disposé sur le trajet direct de la lumière entre la face d'entrée (FE) de lumière et la zone de la bague éclairante (12) à l'aplomb de ladite face d'entrée. -et/ou un moyen de fixation (f) du composant monobloc (1) 30 au reste de l'allume-cigare, du type nervure, languette, faisant partie intégrante dudit composant monobloc et étant égalementdisposé sur le trajet direct de la lumière entre la face d'entrée (FE) et la zone de la bague (Il) à l'aplomb de ladite face d'entrée (FE). 12- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est associé à un circuit imprimé (3) inséré au moins en partie dans le logement (13) prévu dans le composant monobloc (1), ledit circuit imprimé étant muni d'une diode (2) et de deux languettes de connexion électrique (L1,L2), notamment fixées par soudure audit circuit. 13- Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que le circuit imprimé (3) est muni d'une diode (2,21) de type à émission latérale. 14- Dispositif selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que le circuit imprimé (3) est muni d'une diode (22) de type à émission arrière. 15- Dispositif selon l'une des précédentes 11 ou 12, caractérisé en ce que le circuit imprimé (2) est inséré dans le logement (13) du composant monobloc (1) à l'aide de moyens de guidage prévus dans le logement, notamment du type glissières. 16- Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que le circuit imprimé (3) est verrouillé mécaniquement dans le logement (13) du composant monobloc (1), notamment à l'aide d'un système d'ergots et de cavités complémentaires, du type fixation par clipsage. 17- Allume-cigare ou Prise multi-fonction comportant le dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un corps d'allumage (5), respectivement un corps de prise, inséré dans le composant monobloc (1).30
B
B60
B60N
B60N 3
B60N 3/14,B60N 3/00
FR2900979
A1
ENSEMBLE MOTEUR POUR AERONEF COMPRENANT UN CONE D'EJECTION DES GAZ MONTE SUR UN CARTER MOTEUR A L'AIDE D'UNE BRIDE DE JONCTION EXTERNE
20,071,116
La présente invention se rapporte de façon générale à un ensemble moteur pour aéronef comprenant 10 un moteur disposant d'un carter moteur, cet ensemble comportant également un cône d'éjection des gaz définissant une peau radialement intérieure d'un canal annulaire de flux primaire, ce cône d'éjection étant rapporté fixement sur une extrémité arrière du carter 15 moteur. L'ensemble moteur selon l'invention comprend également un mât d'accrochage permettant globalement de suspendre un moteur tel qu'un turboréacteur au-dessous de la voilure de l'aéronef, ou 20 bien de monter ce moteur au-dessus de cette même voilure, voire encore d'assembler ce moteur sur une partie arrière de fuselage de l'aéronef. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE Dans les ensembles moteurs connus de l'art 25 antérieur, le cône d'éjection des gaz est habituellement rapporté par boulonnage sur une extrémité arrière du carter moteur. Cependant, la multitude de boulons répartis angulairement autour de l'axe longitudinal du moteur, 30 entre l'extrémité arrière du carter moteur et5 l'extrémité avant du cône d'éjection des gaz, également dénommé plug , engendre inéluctablement des risques de mauvais montage susceptible de conduire à un endommagement local, à des pertes de performances globales pour l'ensemble moteur, voire à une perte partielle ou totale du cône d'éjection. De plus, la masse de ces moyens de fixation est importante, et de ce fait pénalisante. Parallèlement, leur temps d'assemblage s'avère également relativement élevé, de sorte que le montage de l'ensemble moteur ne peut être considéré comme entièrement optimisé. Par ailleurs, pour des raisons évidentes de limitation des perturbations aérodynamiques du flux primaire épousant le cône d'éjection, les boulons employés doivent se situer intérieurement par rapport à au cône, ce qui implique de nécessairement prévoir un accès intérieur à ce même cône pour les opérateurs. Généralement, cet accès est obtenu en réalisant le cône d'éjection des gaz en deux portions distinctes, la première portion la plus amont, montée en premier lieu, offrant au niveau de son extrémité arrière une ouverture pour les opérateurs assemblant les boulons susmentionnés. Ensuite, c'est au tour de la seconde portion la plus aval, c'est-à-dire celle définissant l'extrémité du cône, d'être assemblée sur la portion amont, par exemple également par boulonnage à l'aide d'une bride intermédiaire de fixation interposée entre les deux portions constitutives du cône d'éjection des gaz. Naturellement, cette façon de faire est sensiblement contraignante en termes de masse globale engendrée et de performance aérodynamique globale de l'ensemble moteur. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention a donc pour but de proposer un ensemble moteur pour aéronef remédiant au moins partiellement aux inconvénients mentionnés ci-dessus, relatifs aux réalisations de l'art antérieur. Pour ce faire, l'invention a pour objet un ensemble moteur pour aéronef comprenant un moteur disposant d'un carter moteur, cet ensemble comportant également un cône d'éjection des gaz définissant une peau radialement intérieure d'un canal annulaire de flux primaire, ce cône d'éjection étant rapporté fixement sur une extrémité arrière du carter moteur par l'intermédiaire de moyens de fixation. Selon l'invention, les moyens de fixation comprennent une bride de jonction externe maintenue fixement autour d'une première bride de fixation interne solidaire du carter moteur et d'une interne solidaire du cône de jonction externe circonférentielle ouverte seconde bride de fixation d'éjection des gaz, la bride disposant d'une encoche radialement vers l'intérieur et recevant d'une part une première saillie circonférentielle appartenant à la première bride de fixation interne et se projetant radialement vers l'extérieur, et d'autre part une seconde saillie circonférentielle appartenant à la seconde bride de fixation interne et se projetant également radialement vers l'extérieur, les première et seconde saillies circonférentielles logées dans l'encoche circonférentielle étant plaquées l'une contre l'autre. Ainsi, l'invention propose d'employer une bride de jonction externe venant recouvrir les deux brides de fixation internes pour assurer la liaison mécanique entre le carter moteur et le cône d'éjection des gaz. Par conséquent, il n'est plus nécessaire d'utiliser une multitude de boulons répartis angulairement autour de l'axe longitudinal du moteur comme cela était le cas dans l'art antérieur, ce qui permet de diminuer considérablement voire d'éradiquer totalement les risques de mauvais montage susceptible de conduire à un endommagement local, à des pertes de performances globales pour l'ensemble moteur, voire à une perte partielle ou totale du cône d'éjection. De plus, la masse de ces moyens de fixation est sensiblement abaissée par rapport à celle rencontrée antérieurement, et leur temps d'assemblage est également fortement amoindri. A ce titre, il est noté que l'assemblage du cône d'éjection des gaz sur l'extrémité arrière du carter moteur est globalement facilité par le fait que les moyens de fixation selon l'invention ne requièrent pas un accès intérieur au cône pour l'opérateur, puisque la bride de jonction vient être placée autour du carter moteur et de ce même cône. Cette spécificité implique avantageusement qu'il n'est plus nécessaire de prévoir un cône d'éjection des gaz en deux portions distinctes rapportées fixement l'une sur l'autre, tel que cela était le cas dans l'art antérieur. Comme cela sera indiqué ci-après, le cône peut alors être réalisé préférentiellement d'un seul tenant. De préférence, l'encoche circonférentielle dispose d'une section en forme générale de V ouvert radialement vers l'intérieur. Cela permet, lors d'un serrage dans la direction radiale de la bride de jonction portant l'encoche susmentionnée, d'assurer un serrage dans la direction longitudinale de la première saillie contre la seconde saillie, qui présentent donc chacune de préférence une surface de forme complémentaire de celle de la branche du V avec laquelle elle coopère. Par ailleurs, la bride de jonction externe se présente sous la forme d'une pluralité de secteurs angulaires répartis autour d'un axe longitudinal du moteur. Cela assure un montage et un démontage aisé de cette bride de jonction, les secteurs angulaires pouvant alors par exemple être articulés les uns par rapport aux autres à leurs extrémités, tout en présentant deux extrémités de secteur libres et adjacentes. Néanmoins, on pourra préférer une configuration dans laquelle les secteurs angulaires ne sont pas articulés les uns aux autres, notamment afin de donner un maximum de souplesse à la bride, dans le but de permettre un montage aisé. De plus, il est recherché à dissocier le déplacement circonférentiel de la sangle de serrage (décrite ci-après) lors de sa mise en tension, par rapport aux secteurs angulaires afin que ceux-ci ne se déplacent pas circonférentiellement vis-à-vis des brides de fixation internes avec lesquelles ils coopèrent. Le serrage de la sangle provoque alors simplement une mise en pression radiale des secteurs angulaires formant la bride de jonction externe, qui, grâce à l'encoche circonférentielle en forme générale de V ouvert radialement vers l'intérieur, permettent d'assurer le serrage dans la direction longitudinale de la première saillie contre la seconde saillie. Comme cela a été évoqué précédemment, le cône d'éjection des gaz est réalisé d'un seul tenant, impliquant qu'il peut entièrement être monté sur le carter moteur par l'assemblage des moyens de fixation propres à la présente invention, exclusivement situés entre l'extrémité arrière du carter moteur et l'extrémité avant du cône d'éjection. En d'autres termes, ce cône ne présente avantageusement plus une conception en deux portions amont et aval nécessitant d'être rapportées fixement l'une sur l'autre, seulement après la fixation de la portion amont sur le carter moteur. Il en résulte alors une diminution sensible de la masse globale de l'ensemble, notamment en raison de la suppression de la bride de fixation intermédiaire employée dans les réalisations de l'art antérieur pour établir la jonction entre la portion amont et la portion aval du cône. Cette diminution de la masse engendre avantageusement une réduction des charges à l'encastrement du cône d'éjection sur le carter moteur, ce qui permet de réduire le dimensionnement de la partie avant de ce cône prévu d'un seul tenant, et donc d'accentuer encore davantage le gain de masse réalisable. De plus, outre le fait que le temps de montage est encore davantage diminué, cette conception particulière du cône d'éjection des gaz autorise aussi un gain en terme de performance aérodynamique, dans la mesure où le flux primaire n'est plus perturbé par une jonction entre la portion amont et la portion aval du cône. Toujours de manière préférentielle, la bride de jonction externe est maintenue fixement autour des première et seconde brides de fixation internes à l'aide d'au moins une sangle de serrage placée autour de cette bride de jonction externe. Cette sangle, qui assure donc le serrage de la bride de jonction dans la direction radiale, peut prendre une forme quelconque connue de l'homme du métier, et par exemple être du type actionnable à la main et/ou avec un outil. De préférence, l'ensemble est conçu de sorte qu'une mise sous tension de ladite au moins une sangle de serrage provoque, par l'intermédiaire de la bride de jonction externe, un serrage dans la direction longitudinale de la première saillie contre la seconde saillie, et donc un serrage dans cette même direction longitudinale/axiale du cône d'éjection contre le carter moteur. A ce titre, il est noté que la mise sous tension de ladite au moins une sangle de serrage, destinée à provoquer un serrage dans la direction radiale de la bride de jonction, est réalisée à l'aide d'un mécanisme utilisant de préférence un verrou manuel. De plus, le mécanisme et la sangle visés ci- dessus sont préférentiellement constitués d'élément doublés permettant d'assurer une fonction de sécurité dite Fail Safe , tel que cela est connu de l'homme du métier. L'invention a également pour objet un aéronef comprenant au moins un ensemble moteur tel que celui décrit ci-dessus, assemblé sur une aile ou sur une partie arrière de fuselage de cet aéronef. Enfin, l'invention a pour objet un procédé d'assemblage d'un ensemble moteur tel que celui décrit ci-dessus, comprenant les étapes suivantes ; - positionnement du cône d'éjection des gaz dans le prolongement de l'extrémité arrière du carter moteur, de préférence de sorte que les première et seconde saillies circonférentielles soient plaquées l'une contre l'autre dans la direction longitudinale de l'ensemble moteur ; - mise en place de la bride de jonction externe de manière à loger les première et seconde saillies circonférentielles à l'intérieur de l'encoche circonférentielle de cette bride de jonction externe ; et - serrage de la bride de jonction externe autour des première et seconde brides de fixation internes, ce serrage étant donc préférentiellement réalisé dans la direction radiale de l'ensemble moteur, à l'aide d'au moins une sangle de serrage. Néanmoins, d'autres moyens pourraient être utilisés pour assurer le maintien et le serrage de la bride de jonction autour des première et seconde brides de fixation internes, tels que des moyens permettant un serrage de la bride de jonction dans la direction circonférentielle, sans sortir du cadre de l'invention. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description détaillée non limitative ci-dessous. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Cette description sera faite au regard des dessins annexés parmi lesquels ; - la figure 1 représente une vue de côté d'un ensemble moteur pour aéronef, selon un mode de réalisation préféré de la présente invention ; - la figure 2 représente une vue partielle éclatée en perspective de l'ensemble moteur montré sur la figure 1, schématisant la fixation entre le carter du moteur et le cône d'éjection des gaz de l'ensemble ; - la figure 3 représente un vue en coupe de la fixation montrée sur la figure 2 ; et - les figures 4a et 4b montrent schématiquement la conception de la bride de jonction externe appartenant à la fixation montrée sur les figures 2 et 3, respectivement dans un état où cette bride de jonction n'est pas encore serrée autour des première et seconde brides de fixation internes appartenant à l'ensemble moteur, et dans un état où cette bride de jonction est serrée autour de ces mêmes brides de fixation internes. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS En référence tout d'abord à la figure 1, on voit un ensemble moteur 1 pour aéronef destiné à être fixé sous une aile de cet aéronef (non représentée), cet ensemble 1 comportant globalement un dispositif d'accrochage 4, un moteur 6 tel qu'un turboréacteur accroché sous ce dispositif 4, et une nacelle 3 entourant le turboréacteur 6. De plus, il comprend un cône d'éjection des gaz 8 (de l'anglais plug ) prolongeant un carter moteur 10, ce cône 8 définissant une peau radialement intérieure d'un canal annulaire 12 de flux primaire 14, centré sur l'axe longitudinal 5 du turboréacteur 6. Dans toute la description qui va suivre, par convention, on appelle X la direction longitudinale du dispositif 4 qui est également assimilable à la direction longitudinale du turboréacteur 6, cette direction X étant parallèle à l'axe longitudinal 5 de ce turboréacteur 6. D'autre part, on appelle Y la direction orientée transversalement par rapport au dispositif 4 et également assimilable à la direction transversale du turboréacteur 6, et Z la direction verticale ou de la hauteur, ces trois directions X, Y et Z étant orthogonales entre-elles. D'autre part, les termes avant et arrière sont à considérer par rapport à une direction d'avancement de l'aéronef rencontrée suite à la poussée exercée par le turboréacteur 6, cette direction étant représentée schématiquement par la flèche 7. Toujours en référence à la figure 1 sur laquelle on peut apercevoir schématiquement par la ligne 16 que le cône d'éjection 8 est rapporté fixement sur une extrémité arrière du carter moteur 10, par l'intermédiaire de moyens de fixation qui seront décrits ci-après, il est noté que l'ensemble 1 comporte en outre une structure annulaire 18 entourant le cône 8 et également rapportée sur l'extrémité arrière du carter moteur 10. Tel que cela est connu de l'homme du métier, cette structure annulaire 18 (de l'anglais nozzle ) définit une peau radialement extérieure du canal annulaire 12 de flux primaire 14, et est également baigné extérieurement par le flux secondaire 20 s'échappant du canal annulaire secondaire 22. Ainsi, le flux primaire 14 transite entre le cône 8 et la structure 18 avant d'être éjecté de l'ensemble moteur 1. Enfin, il est précisé que le dispositif d'accrochage représenté sur la figure 1 correspond uniquement à la structure primaire de celui-ci, les autres éléments constitutifs de ce dispositif 4 et connus de l'homme du métier tels que les attaches moteur, les structures secondaires du type carénages aérodynamiques, etc, n'ayant pas été représentés. En référence à présent à la figure 2, on peut voir des moyens de fixation 30 assurant le montage du cône d'éjection des gaz 8 sur l'extrémité arrière du carter moteur 10. Sur cette vue éclatée, on peut apercevoir que les moyens de fixation 30 comprennent tout d'abord une première bride de fixation interne 32 solidaire du carter moteur 10, et plus précisément prolongeant l'extrémité arrière de ce même carter 10 vers l'aval. Ils comportent aussi une seconde bride de fixation interne 34 solidaire du cône 8 réalisé de préférence d'un seul tenant de son extrémité avant jusqu'à son extrémité de cône située plus en aval, cette seconde bride de fixation interne 34 prolongeant également le cône 8 vers l'amont. Ces deux brides de fixation internes 32, 34 sont situées dans le prolongement longitudinal l'une de l'autre, et peuvent par exemple être symétriques l'une par rapport à l'autre selon un plan transversal YZ. En ce qui concerne la première bride 32, celle-ci présente une partie amont qui est naturellement annulaire, et prévue inclinée de manière à se rapprocher de l'axe longitudinal 5 en allant vers l'arrière. Cette portion amont 36 porte une première saillie circonférentielle 38 se projetant radialement vers l'extérieur, tel que cela est clairement visible sur la figure 2. De façon analogue, la seconde bride 34 présente une partie aval qui est naturellement annulaire, et prévue inclinée de manière à se rapprocher de l'axe longitudinal 5 en allant vers l'avant. Cette portion aval 40 porte une seconde saillie circonférentielle 42 se projetant radialement vers l'extérieur. De plus, les portions amont et aval 36, 40 forment conjointement un V ouvert radialement vers l'extérieur, tel que cela est clairement visible sur la figure 2. Les premières et secondes saillies circonférentielles 38, 42 sont en appui plan l'une contre l'autre, de préférence de manière à former un appui annulaire se situant dans un plan transversal YZ. Ainsi, c'est le placage dans la direction longitudinale X d'une surface d'extrémité transversale et annulaire 44 de la saillie 38 contre une surface d'extrémité annulaire et transversale 46 de la saillie 42 qui permet un maintien fixe du cône 8 sur l'extrémité arrière du carter 10. A titre indicatif, il est noté que la bride de fixation interne 32 peut comporter un siège annulaire 48 servant de support radial interne pour la seconde bride de fixation 34, et en particulier pour sa saillie circonférentielle 42. Ce siège 48 permet un centrage des deux brides, lorsque celles-ci sont positionnées dans le prolongement longitudinal l'une de l'autre tel que cela est effectué lors de la mise en oeuvre du procédé d'assemblage de l'ensemble moteur 1. A cet égard, il est de préférence fait en sorte que le positionnement du cône d'éjection 8 dans le prolongement de l'extrémité arrière du carter moteur 10 soit réalisé jusqu'à obtenir le placage dans la direction longitudinale des deux surfaces d'appui 44, 46 précitées. Pour maintenir et surtout renforcer le serrage des deux brides 32, 34, les moyens de fixation 30 comprennent en outre une bride de jonction externe 50 s'étendant également sensiblement tout autour de l'axe 5, et en particulier autour des deux brides de fixation interne 32, 34. Cette bride de jonction externe 50 dispose d'une encoche circonférentielle 52 ouverte radialement vers l'intérieur, et disposant préférentiellement d'une section générale en forme de V s'ouvrant donc également radialement vers l'intérieur de l'ensemble 1. A présent en référence à la figure 3, on peut effectivement s'apercevoir que la bride de jonction circulaire 50 est destinée à entourer les brides de fixation internes circulaires 32, 34, tout en assurant une continuité aérodynamique entre le carter 10 et le cône 8. Ainsi, la bride de jonction 50 est effectivement mise en place autour des brides 32, 34, de manière à loger dans l'encoche circonférentielle 52 les deux saillies circonférentielles 38, 42 plaquées l'une contre l'autre dans la direction X. Comme cela a été indiqué ci-dessus, les deux surfaces d'appui 44, 46 des saillies circonférentielles, correspondant respectivement à la surface aval de la première saillie 38 et à la surface amont de la seconde saillie 42, sont de préférence orientées transversalement, c'est-à-dire selon un plan YZ. En revanche, les deux saillies 38, 42 disposent également de surface opposée 54, 56 inclinées de manière à pouvoir coopérer avec la forme générale en V de la section de l'encoche circonférentielle 52. Plus précisément, la surface d'appui 54 de la saillie 38, correspondant à la surface amont de cette dernière, est inclinée de manière à pouvoir coopérer avec la branche amont du V précité, tandis que la surface d'appui 56 de la saillie 42, correspondant à la surface aval de cette dernière, est inclinée de manière à pouvoir coopérer avec la branche aval de ce V. De ce fait, on peut comprendre que lorsque l'on effectue un serrage dans la direction radiale de la bride de jonction 50, cela permet d'assurer un serrage dans la direction longitudinale de la première saillie 38 contre la seconde saillie 42, ce serrage étant bien entendu d'autant plus important que l'enfoncement radial des saillies 38, 44 dans l'encoche 52 est élevé. Pour assurer ce serrage radial de la bride de jonction 50, et simultanément permettre son maintien sur les brides de fixation internes 32, 34, les moyens de fixation 30 peuvent alors comprendre une ou plusieurs sangles de serrage 60 situées au contact et autour de cette bride de jonction 50. Ainsi, la sangle 60 utilisée peut être de tout type connu de l'homme du métier, sans sortir du cadre de l'invention. De préférence, il s'agit d'une sangle de serrage située tout autour de la bride de jonction 50 et disposant de deux extrémités libres pouvant être raccordées. De façon générale, elle est équipée d'un ou plusieurs mécanismes permettant le serrage circonférentiel de cette sangle, à savoir la mise en tension de celle-ci, ce dernier serrage se traduisant alors par un serrage radial de la bride 50. En référence à présent aux figures 4a et 4b, on peut voir schématiquement la conception de la bride de jonction externe 50 mise en oeuvre dans le mode de réalisation préféré. Ainsi, on peut s'apercevoir que cette bride 50 est réalisée à l'aide d'une pluralité de secteurs angulaires 62, qui, lorsque cette bride 50 se situe dans un état serré autour des brides de fixation internes, entoure ces dernières sur à approximativement 360 . Plus précisément, dans le mode de réalisation préféré, la bride de jonction 50 comporte trois secteurs angulaires s'étendant chacun sensiblement sur 120 , l'un de ces trois secteurs 62 portant au niveau de ses deux extrémités respectivement les deux autres secteurs 62, par exemple de façon articulée, mais préférentiellement à l'aide de liaisons de grande souplesse. Par conséquent, lorsque la bride de jonction 50 est mise en place sur l'ensemble moteur 1, seul le secteur angulaire intermédiaire 62 épouse intégralement les brides de fixation interne (non-représentées sur les figures 4a et 4b), les deux autres secteurs 62 étant alors écartés des brides de fixation internes du fait de la gravité. De plus, dans cette position précédant tout serrage de la bride 50, les deux extrémités libres 64 des deux secteurs 62 raccordés sur le secteur intermédiaire, sont relativement éloignées l'une de l'autre comme le montre schématiquement la figure 4a. Avec cette façon de procéder, il est noté que l'étape de mise en place de la bride de jonction externe de manière à loger les première et seconde saillies circonférentielles à l'intérieur de l'encoche circonférentielle de cette bride, est de préférence réalisée de sorte que la coopération entre l'encoche et les saillies ne s'effectue que sur une portion angulaire inférieure à 360 , la totalité de cette coopération n'étant alors obtenue que durant le serrage de la bride 50 à l'aide de la sangle 60. A cet égard, il est indiqué que la sangle de serrage 60 est disposée autour des secteurs 62, avec ses deux extrémités portant chacune des parties d'un mécanisme de serrage 66. Par conséquent, pour débuter le serrage de la bride de jonction externe 50 visant dans un premier temps à rapprocher les deux secteurs 62 de l'axe longitudinal 5 du turboréacteur, les deux portions du mécanisme 66 sont reliées l'une à l'autre, de manière à ce que le serrage circonférentiel de la sangle 60 puisse être initié. Cette première partie de serrage peut éventuellement être réalisée à la main, sans outil, par un opérateur. L'opération dite de préserrage visant à obtenir une coopération totale entre les saillies circonférentielles et l'encoche circonférentielle de la bride 50 sur sensiblement 360 , peut être réalisé toujours à la main par l'opérateur, sans outil. Elle est achevée lorsque les deux extrémités de secteur 64 arrivent en regard l'une de l'autre (figure 4b), impliquant que les trois secteurs angulaires 62 sont parfaitement disposés autour d'un cercle centré sur l'axe 5, montré schématiquement en pointillés sur la figure 4a. Ensuite, le serrage circonférentiel de la sangle 60, également dénommé mise en tension, peut être poursuivi à l'aide d'un outil coopérant avec le mécanisme 66, dans le but d'assurer un réel serrage dans la direction radiale de la bride de jonction 50. Cette partie du serrage a donc pour but d'accentuer la pénétration des saillies circonférentielles au sein de l'encoche prévue sur la bride de jonction 50, de manière à obtenir le placage désiré entre le cône d'éjection des gaz et l'extrémité arrière du carter moteur, dans la direction X. Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme du métier à l'invention qui vient d'être décrite, uniquement à titre d'exemple non limitatif. A cet égard, on peut notamment indiquer qui si l'ensemble moteur 1 a été présenté dans une configuration adaptée pour qu'il soit suspendu sous la voilure de l'aéronef, cet ensemble 1 pourrait également se présenter dans une configuration différente lui permettant d'être monté au-dessus de cette même voilure, voire sur une partie arrière du fuselage de cet aéronef.10
La présente invention se rapporte à un ensemble moteur pour aéronef comprenant un carter moteur (8) et un cône d'éjection des gaz (8), le cône étant rapporté sur une extrémité arrière du carter (8) par l'intermédiaire de moyens de fixation (30) comprenant une bride de jonction externe (50) maintenue autour d'une première bride de fixation interne (32) solidaire du carter et d'une seconde bride de fixation interne (34) solidaire du cône, cette bride (50) disposant d'une encoche circonférentielle (52) ouverte radialement vers l'intérieur et recevant d'une part une saillie circonférentielle (38) appartenant à la bride (32) et se projetant radialement vers l'extérieur, et d'autre part une saillie circonférentielle (42) appartenant à la bride (34) et se projetant également radialement vers l'extérieur.
1. Ensemble moteur (1) pour aéronef comprenant un moteur (6) disposant d'un carter moteur (10), cet ensemble comportant également un cône d'éjection des gaz (8) définissant une peau radialement intérieure d'un canal annulaire (12) de flux primaire (14), ledit cône d'éjection (8) étant rapporté fixement sur une extrémité arrière dudit carter moteur (10) par l'intermédiaire de moyens de fixation (30), caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation (30) comprennent une bride de jonction externe (50) maintenue fixement autour d'une première bride de fixation interne (32) solidaire du carter moteur et d'une seconde bride de fixation interne (34) solidaire du cône d'éjection des gaz, ladite bride de jonction externe (50) disposant d'une encoche circonférentielle (52) ouverte radialement vers l'intérieur et recevant d'une part une première saillie circonférentielle (38) appartenant à ladite première bride de fixation interne et se projetant radialement vers l'extérieur, et d'autre part une seconde saillie circonférentielle (42) appartenant à ladite seconde bride de fixation interne et se projetant également radialement vers l'extérieur, les première et seconde saillies circonférentielles (38, 42) logées dans ladite encoche circonférentielle (52) étant plaquées l'une contre l'autre. 2. Ensemble moteur (1) selon la 1, caractérisé en ce que ladite encochecirconférentielle (52) dispose d'une section en forme générale de V ouvert radialement vers l'intérieur. 3. Ensemble moteur (1) selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que ladite bride de jonction externe (50) se présente sous la forme d'une pluralité de secteurs angulaires (62) répartis autour d'un axe longitudinal (5) du moteur. 4. Ensemble moteur (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit cône d'éjection des gaz (8) est réalisé d'un seul tenant. 5. Ensemble moteur (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite bride de jonction externe (50) est maintenue fixement autour des première et seconde brides de fixation internes (32, 34) à l'aide d'au moins une sangle de serrage (60) placée autour de cette bride de jonction externe (50). 6. Ensemble moteur (1) selon la 5, caractérisé en ce qu'il est conçu de sorte qu'une mise sous tension de ladite au moins une sangle de serrage (60) provoque, par l'intermédiaire de ladite bride de jonction externe (50), un serrage dans la direction longitudinale de la première saillie (38) contre la seconde saillie (42). 7. Aéronef comprenant au moins un ensemble moteur (1) selon l'une quelconque des précédentes, assemblé sur une aile ou sur une partie arrière de fuselage de cet aéronef. 8. Procédé d'assemblage d'un ensemble moteur selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes ; positionnement dudit cône d'éjection des gaz dans le prolongement de l'extrémité arrière du carter moteur - mise en place de la bride de jonction externe de manière à loger lesdites première et seconde saillies circonférentielles à l'intérieur de ladite encoche circonférentielle de cette bride de jonction externe ; et serrage de la bride de jonction externe autour des première et seconde brides de fixation internes.20
F
F02
F02K,F02C
F02K 1,F02C 7
F02K 1/04,F02C 7/20
FR2891579
A1
COLONNE MONTANTE AVEC CONDUITES AUXILIAIRES RIGIDES.
20,070,406
La présente invention a trait au domaine du forage et de l'exploitation pétrolière de gisement en mer très profonde. Elle concerne un élément de colonne montante (couramment appelée "riser") comprenant au moins une conduite, ou ligne auxiliaire rigide, c'est-à-dire qui puisse transmettre des efforts de tension entre les pieds et la tête de la colonne montante. Une colonne montante de forage est constituée par un ensemble d'éléments tubulaires de longueur comprise entre 15 et 25 m assemblés par des connecteurs. Le poids de ces colonnes supporté par une plateforme en mer peut être très important, ce qui impose des moyens de suspension de très forte capacité en surface et des dimensions adaptées pour le tube principal et les raccords de liaison. Jusqu'à présent, les lignes auxiliaires: "kill line", "choke line", "booster line" et "hydraulic line" sont disposées autour du tube principal et comportent des raccords emboîtables fixés sur les connecteurs des éléments de riser d'une manière telle que ces lignes haute pression peuvent admettre un déplacement relatif longitudinal entre deux éléments de lignes successifs, toutefois sans possibilité de déboîtement. Du fait de ce montage coulissant d'un élément dans l'autre, les lignes destinées à permettre la circulation à haute pression d'un effluent venant du puits ou de la surface ne peuvent pas participer à la résistance mécanique longitudinale de la structure constituée par l'ensemble de la colonne montante. Or, dans l'optique de forer à des profondeurs d'eau pouvant atteindre 3500 m ou plus, le poids mort des lignes auxiliaires devient très pénalisant. Ce phénomène est aggravé par le fait que pour une même pression maximale de service, la longueur de ces lignes impose un diamètre intérieur plus grand compte tenu de la nécessité de limiter les pertes de charge. Le document FR 2 799 789 propose de faire participer les lignes auxiliaires "kill line", "choke line", "booster line" ou "hydraulic line" à la résistance mécanique longitudinale de la colonne montante. Selon ce document, un élément de colonne montante comporte un tube principal, des moyens de connexion à ses deux extrémités, au moins une longueur de conduite auxiliaire disposée sensiblement parallèlement au tube principal. La longueur de conduite auxiliaire est solidaire par ses deux extrémités aux moyens de connexion du tube principal de manière à ce que les efforts mécaniques longitudinaux auxquels sont soumis les moyens de connexion se répartissent dans le tube et dans la conduite. Une difficulté de réalisation de la colonne montante selon le document FR 2 799 789 se situe au niveau des moyens de fixation de la longueur de conduite auxiliaire sur le tube principal. Les efforts de tension supportés par la longueur de conduite auxiliaire sont transmis par ces moyens de fixation. Les impératifs de montage et de construction imposent de laisser une distance entre le tube principal et la conduite auxiliaire. Cette distance joue le rôle d'un bras de levier pour les efforts de tension transmis à la conduite auxiliaire. Du fait des efforts de tension associés au bras de levier, les moyens de fixation sont sujet à des déformations de flexion qui peuvent nuire au bon fonctionnement de la colonne montante. La présente invention propose une colonne montante construite selon un principe alternatif à celui divulgué par le document FR 2 799 789. Selon la présente invention les lignes auxiliaires dans leur ensemble participent, conjointement avec le tube principal, à la reprise des efforts longitudinaux appliqués à la colonne montante. De manière générale, l'invention concerne un tronçon de colonne montante comportant un tube principal, au moins un élément de conduite auxiliaire disposé sensiblement parallèlement audit tube, caractérisé en ce que les extrémités du tube principal comportent des moyens de connexion qui permettent de transmettre des efforts longitudinaux et en ce que les extrémités de l'élément de conduite auxiliaire comporte des moyens de raccordement qui permettent de transmettre des efforts longitudinaux. Selon l'invention l'élément de conduite auxiliaire peut être lié solidairement au tube principal. Les moyens de connexion peuvent consister en un système de verrouillage à baïonnette. Les moyens de raccordement peuvent être choisis parmi le groupe constitué par un système de verrouillage à baïonnette, un système de vissage. Les moyens de connexion peuvent comporter un premier élément de verrouillage par rotation, dans lequel les moyens de raccordement peuvent comporter un deuxième élément de verrouillage par rotation, et dans lequel la rotation du premier élément de verrouillage peut entraîner la rotation du deuxième élément de verrouillage. Le système de verrouillage à baïonnette peut comporter un élément tubulaire mâle et un élément tubulaire femelle s'emboîtant l'un dans l'autre et ayant un épaulement axial pour positionner longitudinalement l'élément tubulaire mâle par rapport à l'élément femelle, une bague de verrouillage montée mobile en rotation sur l'un des éléments tubulaires, la bague comportant des tenons qui coopèrent avec les tenons de l'autre élément tubulaire pour former un assemblage à baïonnette. Selon l'invention, le tube principal peut être un tube en acier fretté par des rubans composites de renfort. L'élément de conduite auxiliaire peut être un tube en acier fretté par des rubans composites de renfort. Les rubans composites de renfort peuvent être en fibres de verre, de carbone, d'aramide, enrobées dans une matrice polymère. L'invention concerne également une colonne montante comportant au moins deux tronçons de colonne montante, tels que décrits précédemment, assemblés bout à bout, dans laquelle un élément de conduite auxiliaire d'un tronçon transmet des efforts longitudinaux à l'élément de conduite auxiliaire de l'autre tronçon auquel il est assemblé. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux 5 compris et apparaîtront clairement à la lecture de la description faite ci-après en se référant aux dessins parmi lesquels: - la figure 1 représente un tronçon de colonne montante, la figure 2 schématise une colonne montante. La figure 1 représente un tronçon 1 d'une colonne montante ou "riser". Le tronçon 1 est muni, à une de ses extrémités, de moyens de connexion femelle 5 et, à l'autre extrémité, de moyens de connexion mâle 6. Pour former une colonne montante, on assemble bout à bout plusieurs tronçons 1 grâce aux moyens de connexion 5 et 6. Le tronçon de colonne montante 1 comporte un élément de tube principal 2 dont l'axe 4 constitue l'axe de la colonne montante. Les lignes ou conduites auxiliaires, sont disposées parallèlement à l'axe 4 de la colonne de façon à être intégrées au tube principal. Les références 3 désignent les éléments unitaires des lignes auxiliaires. Les éléments 3 ont des longueurs sensiblement égales à la longueur de l'élément de tube principal 2. Il y a au moins une ligne 3 disposée à la périphérie du tube principal 2. Il est souhaitable de disposer d'une répartition symétrique des lignes autour du tube 2 de manière à équilibrer le transfert de charge de la colonne. Ces conduites dénommées "kill line", "choke line", sont utilisées pour assurer la sécurité du puits pendant le déroulement des procédures de contrôle des venues de fluides sous pression dans le puits. La conduite "booster line" permet d'injecter de la boue. La conduite "hydraulic line " permet de commander l'obturateur couramment nommé "B.O.P." en tête de puits. Selon l'invention, les moyens de connexion femelle 5 et mâle 6 sont composés de plusieurs connecteurs: l'élément 2 de tube principal, ainsi que chacun des éléments 3 de ligne auxiliaire sont chacun pourvus d'un connecteur mécanique. Ces connecteurs mécaniques permettent de transmettre des efforts longitudinaux d'un élément à un autre. Par exemple, les connecteurs peuvent être du type de ceux décrits dans les documents FR 2 432 672, FR 2 464 426 et FR 2 526 517. Ces connecteurs permettent d'assembler deux tronçons de tube. Un connecteur comporte un élément tubulaire mâle et un élément tubulaire femelle s'emboîtant l'un dans l'autre et ayant un épaulement axial pour 1 o positionner longitudinalement l'élément tubulaire mâle par rapport à l'élément femelle. Le connecteur comporte en outre une bague de verrouillage montée mobile en rotation sur l'un des éléments tubulaires. La bague comporte des tenons qui coopèrent avec les tenons de l'autre élément tubulaire pour former un assemblage à baïonnette. Alternativement, les connecteurs mécaniques des éléments de ligne auxiliaire 3 peuvent également être des assemblages classiques par vissage et boulonnage. Ces connecteurs peuvent également être des connecteurs "à chien", c'est-à-dire à l'aide de verrous radiaux. Pour simplifier l'assemblage des tronçons 1 de la colonne montante, les moyens de connexion 6 sont pourvus d'un système de verrouillage qui permet de verrouiller les différents connecteurs par l'actionnement d'une seule pièce. D'une part, la périphérie de la bague de verrouillage du connecteur du tube principal 2 est munie d'une couronne dentée. D'autre part, les bagues de verrouillage de chacun des connecteurs des éléments 3 de ligne auxiliaire sont munis de secteur denté qui coopèrent avec la couronne dentée du connecteur du tube principal 2. Ainsi, lorsque l'on fait tourner la bague du connecteur du tube principal autour de l'axe 4, la couronne dentée engraine chacun des secteurs dentés et, donc, provoque la rotation de chacune des bagues des connecteurs des éléments 3 de lignes auxiliaires. Ce système de verrouillage simultané du connecteur du tube 2 avec les connecteurs des éléments 3 peut être appliqué à tout type de connecteur qui met en oeuvre un verrouillage par rotation. De plus, l'élément 3 de ligne auxiliaire est solidairement lié au tube principal 2. En d'autres termes, le tronçon de colonne montante 1 comporte un moyen de fixation 7 qui permet de fixer mécaniquement l'élément 3 de ligne auxiliaire au tube principal 2. Le moyen de fixation 7 positionne et solidarise l'élément 3 sur le tube 2. Par exemple, le moyen de fixation 7 est situé au niveau de l'extrémité du tronçon 1 munie des moyens de connexion femelle 5. Par exemple, le tube principal 2 comporte une couronne 20 en saillie et l'élément de ligne auxiliaire 3 comporte un appendice 21 muni d'une rainure. L'élément 3 est monté sur le tube 2 de manière à ce que la couronne 20 en saillie se loge dans la rainure. Des vis passant au travers de l'appendice 21 et de la couronne en saillie solidarisent l'élément 3 au tube 2. Les éléments 3 peuvent être guidés, par exemple, au niveau de l'extrémité munie des moyens de connexion mâle 6, par les moyens de guidage 8. Le tube principal 2 est muni d'une bride comportant un passage cylindrique dans lequel l'élément de ligne auxiliaire 3 peut coulisser. Ce passage cylindrique permet de guider les éléments 3. La colonne montante schématisée par la figure 2 comporte un tube principal 2 et des lignes auxiliaires 3. Le tube principal, ainsi que chacune des lignes auxiliaires 3 sont connectés à la tête de puits 10 par les connecteurs 11 et au support flottant 12 par les connecteurs 13, les connecteurs 11 et 13 transmettant les efforts longitudinaux de la colonne montante à la tête de puits et au support flottant. Ainsi, les tronçons 1 permettent de réaliser une colonne montante pour laquelle le tube principal forme un assemblage mécaniquement rigide qui supporte les efforts longitudinaux entre la tête de puits 10 et le support flottant 12. De plus, selon l'invention, chacune des lignes auxiliaires forment séparément un assemblage mécaniquement rigide qui supporte également les efforts longitudinaux entre la tête de puits 10 et le support flottant 12. Par conséquent, les efforts longitudinaux appliqués à la colonne montante sont répartis entre le tube principal 2 et les différentes lignes auxiliaires 3. En outre, au niveau du tronçon 1, chacun des éléments 3 de lignes auxiliaires est fixé solidairement au tube principal par les moyens de fixation 7. Ces moyens de fixation 7 sont adaptés à répartir ou à équilibrer les efforts entre les différentes lignes auxiliaire et le tube principal, notamment si les déformations entres les lignes et le tube principal ne sont pas égales, par exemple en cas de variation de pression entre les différentes lignes. Ainsi, les efforts, et notamment la tension, supportés par la colonne montante sont distribués entre les lignes auxiliaires et le tube principal sur toute la hauteur de la colonne, grâce à la multiplication sur la hauteur desdits moyen de fixation. A titre d'exemple, une colonne montante selon l'invention peut présenter les caractéristique suivantes: Diamètre du tube principal: 21" Diamètre des lignes auxiliaires: 6" Pression de service: 1050 bars Efforts de tension exercés sur la colonne montante: 1000 tonnes En outre, pour pouvoir réaliser des colonnes montantes pouvant opérer 25 à des profondeurs allant jusqu'à 3500 m et plus, on utilise des élément de tubes métalliques de résistance optimisée par un frettage en matériau composite composé de fibres enrobées de matrice polymère. Une technique de frettage de tubes peut être celle qui consiste à enrouler sous tension des rubans en matériau composite autour d'un corps 2891579 8 tubulaire en métal, décrite dans les document FR 2 828 121, FR 2 828 262, US 4 514 254. Les rubans sont constitués de fibres, par exemple fibres de verre, de carbone ou d'aramide, les fibres étant enrobées dans une matrice polymère, 5 thermoplastique ou thermodurcissable, telle qu'un polyamide. On peut également utiliser une technique connue sous le nom d'autofrettage qui consiste à créer la contrainte de frettage lors d'une épreuve hydraulique du tube à une pression provoquant le dépassement de la limite élastique dans le corps métallique. En d'autres termes, on enroule des rubans 1 o en matériau composite autour du corps tubulaire en métal. Lors de l'opération d'enroulement, les rubans n'induisent pas de contrainte ou n'induisent qu'une très faible contrainte dans le tube métallique. Puis, on applique une pression déterminée à l'intérieur du corps en métal de sorte que le corps métallique se déforme de manière plastique. Après retour à la pression nulle, il subsiste des contraintes résiduelles de compression dans le corps en métal et des contraintes de traction dans les rubans en matériau composite. L'épaisseur de matériau composite enroulé autour du corps tubulaire en métal, de préférence en acier, est déterminée en fonction de la précontrainte de frettage nécessaire pour que le tube résiste, selon les règles de l'art, aux efforts de pression et de tension
L'invention concerne un tronçon de colonne montante comportant un tube principal (2), au moins un élément (3) de conduite auxiliaire disposé sensiblement parallèlement audit tube (2), caractérisé en ce que les extrémités du tube principal (2) comporte des moyens de connexion (8) qui permettent de transmettre des efforts longitudinaux et en ce que les extrémités de l'élément (3) de conduite auxiliaire comportent des moyens de raccordement (5-6) qui permettent de transmettre des efforts longitudinaux.
1) Tronçon de colonne montante comportant un tube principal (2), au moins un élément (3) de conduite auxiliaire disposé sensiblement parallèlement audit tube (2), caractérisé en ce que les extrémités du tube principal (2) comportent des moyens de connexion (8) qui permettent de transmettre des efforts longitudinaux et en ce que les extrémités de l'élément (3) de conduite auxiliaire comportent des moyens de raccordement (5, 6) qui permettent de transmettre des efforts longitudinaux. 2) Tronçon selon la 1, dans lequel l'élément (3) de conduite auxiliaire est lié solidairement au tube principal (2). 3) Tronçon selon l'une des 1 et 2, dans lequel les moyens de connexion (8) consistent en un système de verrouillage à baïonnette. 4) Tronçon selon l'une des 1 à 3, dans lequel les moyens de 20 raccordement (5, 6) sont choisis parmi le groupe constitué par un système de verrouillage à baïonnette, un système de vissage. 5) Tronçon selon l'une des 1 à 4, dans lequel les moyens de connexion (8) comportent un premier élément de verrouillage par rotation, dans lequel les moyens de raccordement (5, 6) comportent un deuxième élément de verrouillage par rotation, et dans lequel la rotation du premier élément de verrouillage entraîne la rotation du deuxième élément de verrouillage. 6) Tronçon de colonne montante selon l'une des 3 à 5, dans lequel le système de verrouillage à baïonnette comporte un élément tubulaire mâle et un élément tubulaire femelle s'emboîtant l'un dans l'autre et ayant un épaulement axial pour positionner longitudinalement l'élément tubulaire mâle par rapport à l'élément femelle, une bague de verrouillage montée mobile en rotation sur l'un des éléments tubulaires, la bague comportant des tenons qui coopèrent avec les tenons de l'autre élément tubulaire pour former un assemblage à baïonnette. 7) Tronçon de colonne montante selon l'une des 1 à 6, dans lequel le tube principal (2) est un tube en acier fretté par des rubans composites. 8) Tronçon de colonne montante selon l'une des 1 à 7, dans 15 lequel l'élément de conduite auxiliaire (3) est un tube en acier fretté par des rubans composites. 9) Tronçon de colonne montante selon l'une des 7 et 8, dans lequel lesdits rubans composites comportent des fibres de verre, de 20 carbone ou d'aramide, enrobées dans une matrice polymère. 10) Colonne montante comportant au moins deux tronçons (1) de colonne montante selon l'une des 1 à 9, assemblés bout à bout, dans laquelle un élément (3) de conduite auxiliaire d'un tronçon transmet des efforts longitudinaux à l'élément (3) de conduite auxiliaire de l'autre tronçon auquel il est assemblé.
E
E21
E21B
E21B 17
E21B 17/01
FR2895062
A3
FEU DE SIGNALISATION POUR VEHICULES
20,070,622
L'invention concerne un feu de signalisation pour vehicules comprenant une source lumineuse, un r6flecteur affecte a la source lumineuse et une glace, qui est dot6e d'elements optiques au moins sur un cote de celle-ci. Un feu de signalisation pour vehicules comprenant une source lumineuse, un r6flecteur et deux glaces deviant la lumi6re est connu par le document EP 0 290 347 B1. Le reflecteur est de forme hemispherique et s'etend essentiellement dans une zone situee derriere la source lumineuse. La premiere glace se rattache directement au r6flecteur dans le sens de rayonnement principal, les elements optiques de la premiere glace 6tant orient6s directement sur la source lumineuse ponctuelle. En raison du montage arri6re du r6flecteur, le flux lumineux utile est relativement limite. La deuxieme glace est espac6e de la premiere glace. L'objectif de 1'invention est de perfectionner un feu de signalisation pour vehicules de facon a ce qu'une bande de lumi6re relativement 6troite d'un feu de signalisation affine et allonge soit produite avec des moyens optiques simples. Pour resoudre ce probleme, 1'invention est caracterisee en ce qu'un nombre d'eIements optiques de la glace est oriente sur un foyer virtuel du r6flecteur, le foyer 30 virtuel etant place derriere le reflecteur clans le sens de rayonnement principal. L'invention permet la generation d'une bande de lumi6re relativement 6troite par 1'orientation d'elements optiques d'une glace du feu de signalisation sur un foyer virtuel du r6flecteur qui est place derriere celui-ci dans le sens de rayonnement principal. Avantageusement, n'est de ce fait pas necessaire de prevoir une glace supplementaire dispos6e en forme de ceinture autour de la source lumineuse. Selon une forme de realisation prefer6e de 1'invention, le reflecteur pr6sente au moins une surface de r6flecteur qui est plane au moins dans le sens horizontal et qui, en cooperation avec les elements optiques integres dans la glace, permet une dispersion relativement e1evee avec un 15 flux lumineux relativement eleve. 11 en r6sulte une repartition d'intensite optimale du feu de signalisation dans le sens de rayonnement principal vers 1'avant. Plus precisement, avantageusement, le r6flecteur dispose 20 d'une surface de r6flecteur plane au moins dans le sens horizontal et qui est disposee a un angle pointu par rapport au sens de rayonnement principal. Avantageusement, la surface de reflecteur peut etre 25 concue en forme de parabole dans le sens vertical. Avantageusement, 1'eIement prismatique presente deux surfaces prismatiques inclin6es qui sont concues de telle sorte que la premiere surface prismatique inclinee devie 30 des rayons lumineux du premier faisceau lumineux partiel et la deuxieme surface prismatique inclinee d6vie des rayons lumineux du deuxieme faisceau lumineux partiel essentiellement dans le sens de rayonnement principal. Selon un perfectionnement de 1'invention, le reflecteur dispose d'au moins deux surfaces de r6flecteur qui s'etendent des deux cotes d'un plan vertical passant par la source lumineuse. Les surfaces du r6flecteur s'etendent essentiellement en amont de la source lumineuse. Le r6flecteur permet ainsi une largeur d'eclairage relativement grande. Selon un perfectionnement de 1'invention, les elements optiques de la glace sont concus comme des elements prismatiques, une premiere section prismatique des elements prismatiques 6tant affect6e a un premier faisceau lumineux partiel reflechi par une premiere surface de reflecteur et une deuxieme section prismatique 6tant affectee a un deuxi6me faisceau lumineux partiel de la source lumineuse reflechi par une deuxieme surface de r6flecteur. Avantageusement, une disposition du feu de signalisation 6conomisant de 1'espace peut ainsi 8tre garantie. Plus precisement, les elements prismatiques de la glace sont disposes de telle sorte qu'un premier faisceau lumineux partiel de la source lumineuse reflechi par une premi6re surface de r6flecteur est devie par une premiere section prismatique de la glace et un deuxieme faisceau lumineux partiel de la source lumineuse reflechi par une deuxieme surface de reflecteur est devie par une deuxieme section prismatique de la glace sensiblement dans le sens de rayonnement principal. 4 Selon un perfectionnement de 1'invention, est 6galement possible d'affecter les deux surfaces prismatiques inclin6es d'un element prismatique a differents faisceaux lumineux partiels, afin d'obtenir une homogeneisation Amelioree de la repartition lumineuse. D'autres avantages de 1'invention ressortent des revendications d6pendantes. Un exemple de realisation de 1'invention est explique plus en detail ci-apr6s a 1'aide des dessins. Ceux-ci montrent : figure 1 : une coupe horizontale a travers un feu de 15 signalisation ; figure 2 une coupe verticale a travers une region partielle du r6flecteur ; figure 3 : une coupe horizontale a travers un feu de signalisation selon une deuxieme forme de realisation 20 et figure 4 : une coupe horizontale agrandie selon la figure 3 dans la region du r6flecteur. Un feu de signalisation 1, qui peut par exemple titre 25 utilise dans les vehicules comme feu de position ou feu arriere, est compose pour l'essentiel d'une source lumineuse 2, d r6flecteur 3 ainsi que dune glace 4 recouvrant un boitier non represents du feu de signalisation. Le feu de signalisation 1 pr6sente un trace relativement fortement affine, ou un plan median M de la glace 4 forme 30 un angle aigu par rapport a un sens de rayonnement principal 5 et oil un r6flecteur 3 dispose d'une premiere surface de r6flecteur 3' qui reflechit un premier faisceau lumineux partiel 6' direction d'une premiere 5 section 4' de la glace 4. Le r6flecteur 3 dispose en outre au mains d'une deuxieme surface de r6flecteur 3" qui reflechit un deuxieme faisceau lumineux partiel 6" en direction d'une deuxieme section de glace 4" adjacente a la premiere section de glace 4'. Comme le montre la figure 1, la glace 4 est dot6e d'une multitude d'elements optiques 8 sur sa face int6rieure 7 qui est tourn6e vers la source lumineuse 2. Ces elements optiques 8 sont concus comme des elements prismatiques. Les elements prismatiques 8 disposes dans la premiere section de glace 4' (premiere section prismatique) sont orient6s sur un premier foyer virtuel fl de la premiere surface de r6flecteur 3' et les elements prismatiques 8 a fectes a la deuxi6me section de glace 4" sont orient6s vers un deuxi6me foyer virtuel f2 de la deuxieme surface de r6flecteur 3". Les foyers virtuels f1, f2 sont dans chaque cas disposes derriere les surfaces de r6flecteur respectives 3' et 3" dans le sens de rayonnement principal 5. La premiere surface de reflecteur 3' la deuxieme surface de r6flecteur 3" forment un angle d'ouverture aigu a, qui s'etend quasiment perpendiculairement par rapport au plan median M de la glace 4. Les surfaces de r6flecteur 3', 3" forment chacune un angle aigu y par rapport au sens de rayonnement principal 5. 6 La premiere surface de reflecteur 3' et la deuxieme surface de reflecteur 3" s'etendent essentiellement clans une plage verticale L de la source lumineuse par rapport a la glace, cette plage verticale s'etendant dune part entre le plan median M de la glace 4 et un plan de source lumineuse Q, la source lumineuse 2 etant prevue dans le plan de source lumineuse Q et le plan de source lumineuse Q etant perpendiculaire a une normale 1 allant de la source lumineuse 2 au plan median M. Il n'y a ainsi qu'une petite pantie de 1'arriere des surfaces de reflecteur 3', 3" derriere la source lumineuse 2. Comme le montre la figure 1, la premiere surface de reflecteur 3' et la deuxieme surface de reflecteur 3" s'etendent de facon plane clans le sens horizontal. Dans le sens vertical, la premiere surface de reflecteur et la deuxieme surface de reflecteur 3', 3" peuvent titre concues en forme de parabole, voir figure 2. De preference, la premiere section de glace 4' ainsi que la premiere surface de reflecteur 3' se trouvent (s'etendent essentiellement) sur un cote oppose au plan median longitudinal vertical du vehicule et la deuxieme surface de reflecteur 3" ainsi que la deuxieme section de glace 4" se trouvent (s'etendent essentiellement) sur un cote du feu de signalisation 1 tourne vers le plan median longitudinal vertical du vehicule. Selon une forme de realisation alternative non representee, les elements prismatiques 8 presentent chacun une premiere surface prismatique inclinee et une deuxieme surface prismatique inclinee, qui peuvent titre 7 concues de facon plane ou en voate. Pour augmenter 1'homogeneisation de la bande lumineuse, les premieres surfaces prismatiques inclin6es des elements optiques correspondants 8 des sections de glace 4', 4" peuvent titre affectees aux rayons lumineux du premier faisceau lumineux partiel 6' et les deuxiemes surfaces prismatiques inclinees des elements optiques 8 des memes sections de glace 4', 4" peuvent titre affectees aux rayons lumineux du deuxieme faisceau lumineux partiel 6" (non represente). Selon une forme de realisation alternative d'un feu de signalisation 1 conform6ment aux figures 3 et 4, it est prevu un r6flecteur 30 qui dispose de deux surfaces de r6flecteur 30', 30", dont 1'angle d'ouverture a' est inf6rieur a 1'angle d'ouverture a du r6flecteur 3 conformement a la premi6re forme de realisation selon les figures 1 et 2. L'angle d'ouverture a' est un angle pointu inf6rieur a 90 . A la difference de la premiere forme de realisation, s'agit dans la deuxieme forme de realisation conformement aux figures 3 et 4 d'une strategie de reflecteur convergence et non pas divergence. Cela signifie que les faisceaux lumineux partiels 31', 31" reflechis sur les surfaces de reflecteur 30', 30", respectivement les faisceaux lumineux partiels 31', 31" sortant des foyers virtuels f1' et f2', sont 6mis a un angle pointu plus eleve l'un par rapport a 1'autre et a un angle pointu plus eIeve en direction d'une glace 32. Le premier faisceau lumineux partiel 31' est emis quasi approximativement en angle droit par rapport au sens de rayonnement principal 5 - cela concerne au moins le rayonnement limite 33 en direction d'une premiere section de glace 32'. Sur une face int6rieure, la premi6re section de glace 32' presente donc des elements prismatiques prononces 34, de sorte que le faisceau lumineux partiel 31' est 6mis essentiellement en direction de 1'axe longitudinal du vehicule. A 1'aide de la deuxieme surface de r6flecteur 30", le deuxieme faisceau lumineux partiel 31'" est devie essentiellement dans le sens de rayonnement principal 5 vers une deuxieme section de glace 32", dont les elements prismatiques 34' ne pr6sentent aucune denture prononc6e. 11 est ainsi possible de devier les rayons lumineux du faisceau lumineux partiel 31" dans le sens de rayonnement principal 5 uniquement avec une faible deviation pour 1'essentiel
L'invention concerne un feu de signalisation pour véhicules comprenant une source lumineuse (1), un réflecteur (3) affecté à la source lumineuse et une glace (14), qui est dotée d'éléments optiques (8) au moins sur un côté de celle-ci, un nombre d'éléments optiques de la glace étant orienté sur un foyer virtuel du réflecteur, le foyer virtuel étant placé derrière le réflecteur dans le sens de rayonnement principal.
Revendications : 1. Feu de signalisation pour vehicules comprenant une source lumineuse, un r6flecteur affecte a la source lumineuse et une glace, qui est dot6e d'elements optiques au moins sur un cote de celle-ci, caract6rise en ce qu'un nombre d'e16ments optiques (8) de la glace (4) est oriente sur un foyer virtuel (f1, f2) du r6flecteur (3, 3', 3", 30, 30', 30"), le foyer virtuel (f1, f2) etant place derriere le r6flecteur (3, 3', 3", 30, 30', 30") dans le sens de rayonnement principal (5). 2. Feu de signalisation selon la 1, caracterise en ce que le r6flecteur (3, 30) comporte une surface de r6flecteur (3', 3", 30', 30") plane au moins dans le sens horizontal, qui est disposee a un angle aigu (9) par rapport au sens de rayonnement principal (5). 3. Feu de signalisation selon la 1 ou 2, caract6rise en ce que le r6flecteur (3, 30) comporte au moins deux surfaces de r6flecteur {3', 3", 30', 30") qui sont dispos6es 1'une par rapport a 1'autre a un angle d'ouverture aigu (a). 4. Feu de signalisation selon 1'une quelconque des 1 a 3, caract6rise en ce que les surfaces de reflecteur {3', 3", 30', 30") sont disposees essentiellement clans une plage verticale (L) de la source lumineuse (2) par rapport a la glace (4), la plage verticale (L) s'etendant entre un plan median (M) de la glace (4) et un plan de source lumineuse (Q) dispose 9 10 perpendiculairement a une normale (1) allant de la source lumineuse (2) au plan median (M). 5. Feu de signalisation selon 1'une quelconque des 1 a 4, caract6rise en ce que la surface de r6flecteur {3', 3", 30', 30") peut titre concue en forme de parabole dans le sens vertical. 6. Feu de signalisation selon 1'une quelconque des 1 a 5, caracterise en ce que les elements optiques (8) de la glace (4) sont disposes sur sa face int6rieure (7) tourn6e vers la source lumineuse (2). 7. Feu de signalisation selon 1'une quelconque des 1 a 6, caract6rise en ce que les elements optiques (8) de la glace (4) sont concus comme des elements prismatiques. 8. Feu de signalisation selon 1'une quelconque des 1 a 7, caract6rise en ce que les elements prismatiques (8) de la glace (4) sont disposes de telle sorte qu'un premier faisceau lumineux partiel (6', 31') de la source lumineuse (2) reflechi par une premiere surface de r6flecteur (3', 30') est devie par une premiere section prismatique {4', 32') de la glace (4') et un deuxieme faisceau lumineux partiel (6", 31") de la source lumineuse (2) reflechi par une deuxieme surface de r6flecteur {3", 30") est devie par une deuxieme section prismatique (4", 32") de la glace (4) sensiblement clans le sens de rayonnement principal (5). 11 9. Feu de signalisation selon 1'une quelconque des 1 a 8, caracterise en ce que la premiere section prismatique (4', 31') et la premi6re surface de r6flecteur {3', 30') s'etendent essentiellement sur un cote du feu de signalisation (1) oppose au plan median vertical du vehicule et la deuxi6me section prismatique (4", 31") et la deuxi6me surface de reflecteur {3", 30") s'etendent essentiellement sur un cote du feu de signalisation (1) tourne vers le plan median vertical du vehicule. 10. Feu de signalisation selon 1'une quelconque des 1 a 8, caracterise en ce que 1'element prismatique (8) presente deux surfaces prismatiques inclinees qui sont concues de Celle sorte que la premiere surface prismatique inclin6e devie des rayons lumineux du premier faisceau lumineux partiel (6', 31') et la deuxi6me surface prismatique inclin6e devie des rayons lumineux du deuxieme faisceau lumineux partiel (6", 31") essentiellement clans le sens de rayonnement principal (5).
F,B
F21,B60
F21S,B60Q,F21V,F21W
F21S 8,B60Q 1,F21V 13,F21W 101,F21W 107
F21S 8/12,B60Q 1/00,B60Q 1/30,F21V 13/02,F21W 101/14,F21W 107/10
FR2901681
A1
MACHINE POUR LA FABRICATION DE CAFES DE TYPE ESPRESSO
20,071,207
La présente invention concerne un dispositif d'extraction d'une substance pour la production de boissons par infusion et en particulier de boissons au café à partir de mouture. L'invention s'appliquera particulièrement aux machines à café de type espresso utilisant des conditionnements de mouture de café du type cartouche ou capsule. Améliorer la praticité d'emploi des machines à café est un souci constant de tous les fabricants et ce plus particulièrement depuis l'apparition de io conditionnements jetables de mouture qui sont faciles à manipuler. Différents systèmes permettant d'opérer les phases d'introduction de la mouture, de fermeture de la chambre d'infusion, d'opération de la lixiviation, d'ouverture de la chambre d'infusion et de l'éjection de la mouture, ont déjà été proposés. 15 Le document FRA 2 849 760 présente dans ce cadre un dispositif et une machine pour l'extraction d'une substance pour la production de boissons comportant des chambres d'infusion aptes à être ouvertes et fermées par l'intermédiaire d'un système à levier monté en rotation par rapport au bâti de la machine de sorte à entraîner, suivant un autre axe de rotation, une partie 20 mobile de la chambre d'infusion. Un tel système d'actionnement donne globalement satisfaction mais il est apparu le besoin de l'améliorer notamment pour des applications à des conditionnements de café moulu de type cartouche ou capsule. La présente invention s'inscrit dans ce cadre et propose à cet effet un 25 dispositif d'extraction d'une substance pour la production de boisson par infusion associant une mobilité en rotation à une mobilité en translation d'une partie mobile de la chambre d'infusion relativement à une partie fixe. Le tout est combiné à un système d'entraînement à levier disposant d'une liaison du type pivot glissant entre le levier et la partie mobile avantageusement mais non 30 limitativement réalisé par l'intermédiaire d'un système d'axe pivotant et de trous oblongs. Un tel dispositif a l'avantage d'assurer un grand débattement vertical de la partie mobile pour accéder facilement à son volume intérieur permettant la réception de la mouture, par exemple conditionnée dans des capsules ou cartouches. Ce débattement vertical permet aussi un plus grand débattement angulaire de la partie mobile de sorte à la mettre dans une orientation angulaire favorable pour son extraction manuelle ou pour son éjection automatique. De par le mode d'entraînement de l'invention, l'ensemble de ces étapes s'effectue par un seul mouvement de l'utilisateur sur un levier, les moyens d'entraînement utilisés permettant l'enchaînement des phases de mobilité de la partie mobile de la chambre d'infusion. D'autres buts et avantages apparaîtront au cours de la description qui io suit qui présente un mode de réalisation préféré de l'invention non limitatif. Auparavant, il est rappelé que l'invention concerne un dispositif d'extraction d'une substance pour la production de boissons par infusion comportant : - une chambre d'infusion formée d'une partie fixe et d'une partie mobile 15 de sorte à ouvrir et fermer la chambre d'infusion, - un levier monté en rotation relativement à un axe (A) et apte à entraîner la partie mobile en rotation relativement à un axe (B) par l'intermédiaire d'une liaison du type pivot glissant entre le levier et la partie mobile, caractérisé par le fait que l'axe (B) de rotation de la partie mobile est 20 situé sur un élément monté en translation relativement à la partie fixe pour approcher ou éloigner la partie mobile de la partie fixe. Ce dispositif pourra se présenter suivant les variantes avantageuses mais non limitatives suivantes : - dispositif comportant des moyens élastiques de poussée de l'élément 25 monté en translation vers une position dans laquelle la partie mobile est éloignée de la partie fixe, - dispositif dans lequel l'élément monté en translation comprend une tige montée dans un logement de guidage, - dispositif dans lequel le logement de guidage est formé dans la face 30 arrière de la partie fixe, - dispositif dans lequel l'élément monté en translation comporte une partie longitudinale orientée suivant la direction de translation et une partie transversale sur laquelle est situé l'axe (B) de rotation de la partie mobile, - dispositif dans lequel la liaison du type pivot glissant est située entre l'axe (B) de rotation de la partie mobile et l'axe (A) de rotation du levier, - dispositif dans lequel la liaison du type pivot glissant comporte un trou oblong formé dans le levier coopérant avec un axe d'entraînement (C) sur lequel la partie mobile est montée en rotation, - dispositif dans lequel la face arrière de la partie fixe comporte une surface de butée pour limiter la rotation de la partie mobile, - dispositif dans lequel la partie mobile comporte au moins un réceptacle de conditionnement d'une substance à infuser et la base du réceptacle io comporte une ouverture permettant le passage d'un poussoir dans le volume du réceptacle pour amorcer l'extraction du conditionnement après usage, - dispositif dans lequel le poussoir est formé sur le levier de sorte à passer dans le volume du réceptacle en fin de rotation de la partie mobile, - dispositif dans lequel la partie fixe comporte un corps doté d'une tête 15 d'injection d'eau chaude dans un conditionnement de substance à infuser, la tête étant mobile et apte à s'appliquer ou à percer un embout formé sur le conditionnement et la surface inférieure du corps étant apte à s'appliquer sur la face supérieure du conditionnement autour de l'embout, - dispositif dans lequel le corps est entouré d'une couronne s'appliquant 20 élastiquement sur la face supérieure d'un réceptacle recevant un conditionnement dans la partie mobile, - dispositif dans lequel le débattement en rotation de la partie mobile est compris entre 45 et 90 . - dispositif dans lequel le débattement en rotation de la partie mobile est 25 supérieur à 90 . La présente invention concerne également une machine pour la fabrication de boissons incorporant un dispositif selon l'invention. Les dessins ci-joints sont donnés à titre d'exemples et ne sont pas limitatifs de l'invention. Ils représentent seulement un mode de réalisation de 30 l'invention et permettront de la comprendre aisément. Les figures 1 à 3 montrent un exemple de dispositif de l'invention en vue de face en trois positions successives respectivement fermée, intermédiaire et ouverte. Les figures 4 à 6 illustrent le dispositif de l'invention suivant les lignes de coupe AA des figures 1 à 3 respectivement. La figure 7 est une vue en coupe de l'invention en position intermédiaire en phase de translation verticale. La figure 8 est une vue en perspective du dispositif ouvert. La figure 9 montre la coopération du dispositif d'extraction avec un conditionnement de café moulu en position fermée ; la figure 10 en est une vue de détail au niveau de la partie d'injection d'eau. La figure 11 illustre cette coopération en position ouverte et la figure 12 io en est une vue de détail. Le dispositif de l'invention est incorporé dans une machine convenant particulièrement pour la fabrication de boissons au café obtenues à partir d'infusion d'une substance du type mouture de café. A cet effet, le dispositif est rapporté sur le châssis 3 de la machine par tout moyen courant de sorte à 15 recevoir de l'eau chaude sous pression obtenue classiquement par l'intermédiaire d'une chaudière et d'une pompe. Le dispositif d'extraction ici présenté comporte une chambre d'infusion que l'on définit ici comme le volume apte à recevoir la mouture de café conditionnée ou non et au niveau duquel s'effectue la phase d'injection d'eau 20 chaude au travers de la mouture. Pour permettre l'admission, l'infusion et l'éjection de la mouture, la chambre d'infusion est réalisée dans une partie fixe 1 et dans une partie mobile 2. La partie mobile 2 permet d'opérer les phases successives de fonctionnement. 25 On notera que les figures annexées à la présente description se réfèrent à un mode de réalisation utilisant des conditionnements 6 de mouture de café. Dans la description qui suit, on se référera uniquement à cet exemple cependant non limitatif étant entendu que le dispositif peut également fonctionner avec de la mouture non emballée reçue dans une coupelle filtre 30 manipulable. Par ailleurs, l'exemple illustré comporte deux chambres d'infusion aptes à fonctionner avec deux conditionnements 6 simultanément ou séparément. Cet exemple n'est cependant pas limitatif et le dispositif de l'invention peut s'appliquer à un système utilisant un seul conditionnement 6. Dans le cas représenté aux figures 1 à 3, l'entraînement de la partie mobile 2 est opéré par l'intermédiaire d'un levier 20 doté d'une poignée 13 pour l'actionnement par l'opérateur ainsi que d'un système en étrier apte à encadrer la partie mobile 2. Le levier 20 est lui-même monté en rotation par rapport au châssis 3 de la machine autour d'un axe A. On voit plus précisément le mode d'entraînement de la partie mobile 2 aux figures 4 à 6. io A ces figures, on a représenté un axe B de rotation de la partie mobile 2 par rapport au châssis 3 et à la partie fixe 1. Parallèlement, une liaison pivot glissant est formée entre le levier 20 et la partie mobile 2 de sorte à produire l'entraînement. On entend par liaison du type pivot glissant une liaison cinématique permettant une rotation de la partie mobile autour d'un axe lui- 15 même apte à une translation relativement au levier 20. Dans le cas illustré, la liaison pivot glissant est réalisée par une paire de trous oblong 21 formés sur deux portions latérales du levier 20 en forme d'étrier de sorte à coopérer avec un axe C sur lequel la partie mobile 2 est montée en rotation. La figure 7 illustre précisément les trois mobilités en rotation du 20 dispositif de l'invention à savoir celle du levier 20 relativement à l'axe A, celle de la partie mobile 2 relativement à l'axe B et de la partie mobile 2 relativement à l'axe C. Selon l'invention, l'axe B est formé sur un élément translatif 9 monté en translation relativement à la partie fixe 1. 25 Cette mobilité en translation permet d'approcher ou d'éloigner la partie mobile 2 de la partie fixe 1. L'accostage des deux parties fixe 1 et mobile 2 s'effectue alors uniquement en translation ce qui est plus favorable à l'étanchéité et à l'absence de frottement entre les deux parties. En outre, la possibilité d'éloigner plus fortement la partie mobile de la partie fixe assure une 30 plus grande accessibilité à la partie mobile 2 en particulier en phase de chargement et de déchargement des conditionnements 6. A titre d'exemple préféré, on a représenté en particulier aux figures 4 à 7 un élément translatif 9 sous la forme d'une tige dotée d'une portion verticale et montée en translation dans un logement de guidage 10 à l'encontre d'un ressort 11 apte à rappeler par défaut la tige 9 en position éloignée relativement à la partie fixe 1. L'élément 9 comporte également avantageusement une partie longitudinale 22 s'étendant depuis la partie arrière de la partie fixe 1 vers la partie de façade sensiblement au niveau de la face inférieure de la partie mobile 2. C'est avantageusement à proximité de la partie longitudinale 22 qu'est positionné l'axe de rotation B. L'axe B est très légèrement décalé vers l'arrière par rapport à l'axe C io de sorte que la rotation du levier 20 génère, en phase finale, la rotation de la partie mobile 2. Le placement à proximité des axes B et C assure un grand débattement angulaire qui peut être soit compris entre 0 et 90 particulièrement si un déchargement manuel est souhaité soit de plus de 90 si on souhaite une éjection par gravité. 15 Toujours en référence aux figures 4 à 7, l'élément 9 et le logement de guidage 10 sont formés au niveau de la face arrière de la partie fixe 1. A ce niveau, une surface de butée 23 est apte à coopérer avec la partie mobile 2 de sorte à limiter son mouvement de rotation particulièrement en phase de remontée de la partie mobile 2 vers la partie fixe 1. 20 La partie mobile 2 comporte au moins un réceptacle 5 définissant un volume intérieur accueillant un conditionnement 6. Le réceptacle 5 comporte une ouverture dans sa partie inférieure pour constituer une zone d'évacuation 8 de boisson. La forme et les dimensions du réceptacle 5 sont adaptées aux formes 25 et dimensions des conditionnements 6 à recevoir. Pour faciliter l'extraction des conditionnements 6 en phase d'ouverture de la chambre d'infusion, le dispositif comporte, suivant un mode préféré de réalisation de l'invention, un poussoir 14 apte à s'introduire dans le volume intérieur du réceptacle 5 en fin de rotation de la partie mobile 2 de sorte à 30 s'appliquer à proximité de la partie inférieure du conditionnement 6 pour le soulever légèrement ou complètement en dehors du volume du réceptacle 5. Un exemple de poussoir 14 est donné en figure 11 en phase de déchargement du conditionnement 6. Dans le cas représenté, le poussoir 14 est formé sur le levier 20, sensiblement vers la face arrière du dispositif, le débattement angulaire de la partie mobile 2 étant choisi pour que le poussoir 14 s'introduise dans le volume intérieur du réceptacle 5 en fin de rotation. On a également illustré aux figures 9 à 12 un exemple de coopération entre le conditionnement 6 et la partie d'injection d'eau chaude du dispositif. Ainsi, en figure 9, le conditionnement 6 comporte un embout 4 par lequel est introduite l'eau chaude dans le conditionnement 6, avec ou sans percement préalable de l'embout 4. On a également illustré un corps d'injection io 17 dans lequel un trou central permet une mobilité en translation d'une tête d'injection apte à s'appliquer sur la face supérieure de l'embout 4, le corps d'injection 17 lui-même s'appliquant sur la face supérieure du conditionnement 6 situé autour de l'embout 4. Le conditionnement 6 est donc particulièrement bien immobilisé et l'étanchéité peut être réalisée par un joint par exemple 15 torique formé entre le corps 17 et une portion cylindrique de la surface latérale de l'embout 4. Par ailleurs, le corps 17 est entouré d'une couronne 18 apte à s'appliquer sur la face supérieure du réceptacle 5. La couronne 18 est mobile en translation verticale à l'encontre de moyens de rappel du type ressort 19. 20 Lorsque le dispositif est en position fermé, la configuration représentée à la figure 10 est atteinte. A ce stade, l'embout 4 opère la translation verticale de la tête d'injection 7 entraînant l'ouverture du circuit d'injection d'eau chaude passant dans la tête d'injection 7. Simultanément, le corps 17 s'applique autour de l'embout 4 de sorte à le maintenir et assurer l'étanchéité. La couronne 18 est 25 quant à elle en position rétractée du fait de l'appui du pourtour du réceptacle 5. La figure 11 montre une position ouverte du dispositif et la figure 12 illustre plus précisément la position de repos de la partie d'injection d'eau chaude du dispositif. Dans cette configuration, la tête d'injection 7 est déployée dans le corps 30 17 et plaquée contre celui-ci à l'encontre d'un ressort 16. Le passage d'eau chaude n'est plus possible dans cette configuration. Dans le même temps, la couronne 18 est également en position déployée. On explique ci-après un exemple de fonctionnement d'une machine incorporant le dispositif de l'invention. Dans une première étape, le levier 20 est positionné, par l'intermédiaire de la poignée 13, dans une configuration similaire à celle représentée par exemple à la figure 8 pour l'admission d'un ou plusieurs conditionnements 6 dans la partie mobile 2. Le débattement angulaire de la partie mobile 2 conjugué à la translation verticale assure une grande accessibilité de l'ouverture des réceptacles 5 pour l'introduction des conditionnements 6. L'opérateur exerce ensuite une rotation sur le levier 20 lequel pivote io relativement à l'axe A. Par l'intermédiaire de la liaison pivot glissant, la partie mobile 2 est amenée à pivoter relativement à l'axe B jusqu'à parvenir en position droite en application sur la surface de butée 23. Le mouvement de pivot exercé par l'utilisateur sur le levier 20 se 15 poursuivant, la partie mobile 2 entame alors, par l'intermédiaire de l'élément 9, un mouvement de translation verticale jusqu'à accoster la partie fixe 1. On atteint, via la position de la figure 5, la position de la figure 4. A ce stade, le circuit d'injection d'eau chaude a été ouvert par le déplacement de la tête 7 agissant tel un clapet dans le corps 17 tel que 20 représenté en figure 10. L'actionnement de la machine permet alors de produire l'entrée d'eau chaude dans le conditionnement 6. Eventuellement, l'embout 4 pourrait être préalablement percé par un organe adéquat formé sur la tête d'injection 7. La boisson est évacuée par l'intermédiaire de la zone 8. 25 L'opérateur peut alors produire une rotation inverse sur le levier 20 de sorte à amener la partie mobile 2 jusqu'à la position d'ouverture. Ce faisant, le levier 20 produit d'abord une descente de l'élément 9 correspondant à la position illustrée aux figures 2, 5 et 7. Le ressort 11 sera d'une raideur adaptée à faciliter cette étape de 30 descente. A titre préféré, le ressort 11 permet aussi de favoriser la translation en phase de descente de sorte à ne produire la rotation de la partie mobile 2 qu'en fin de course. Une fois la descente opérée, l'élément 9 vient en butée, par un épaulement 12 à l'extrémité du logement de guidage 10. La translation s'arrête et la mise en rotation de la partie mobile 2 autour de l'axe B se produit jusqu'à atteindre le débattement angulaire maximal orientant la partie mobile 2 vers la face avant de la machine pour permettre à l'opérateur d'accéder au conditionnement 6. Le poussoir 14 permet d'amorcer le déchargement du conditionnement 6 de sorte à faciliter la manipulation par l'opérateur. Dans une alternative, le débattement angulaire de la partie mobile 2 est tel que le conditionnement 6 est io déchargé par simple gravité. io REFERENCES 1. Partie fixe 2. Partie mobile 3. Châssis 4. Embout 5. Réceptacle 6. Conditionnement 7. Tête d'injection io 8. Zone d'évacuation de boisson 9. Elément monté en translation 10. Logement de guidage 11. Ressort 12. Epaulement 15 13. Poignée 14. Poussoir 15. Ouverture 16. Ressort 17. Corps d'injection 20 18. Couronne 19. Ressort 20. Levier 21. Trou oblong 22. Partie longitudinale 25 23. Surface de butée
La présente invention concerne un dispositif d'extraction d'une substance pour la production de boissons par infusion comportant :- une chambre d'infusion formée d'une partie fixe (1) et d'une partie mobile (2) de sorte à ouvrir et fermer la chambre d'infusion,- un levier (20) monté en rotation relativement à un axe (A) et apte à entraîner la partie mobile (2) en rotation relativement à un axe (B) par l'intermédiaire d'une liaison du type pivot glissant entre le levier (20) et la partie mobile (2),caractérisé par le fait que l'axe (B) de rotation de la partie mobile (2) est situé sur un élément monté en translation relativement à la partie fixe (1) pour approcher ou éloigner la partie mobile (2) de la partie fixe (1 ).
1. Dispositif d'extraction d'une substance pour la production de boissons par infusion comportant : - une chambre d'infusion formée d'une partie fixe (1) et d'une partie mobile (2) de sorte à ouvrir et fermer la chambre d'infusion, - un levier (20) monté en rotation relativement à un axe (A) et apte à entraîner la partie mobile (2) en rotation relativement à un axe (B) par l'intermédiaire d'une liaison du type pivot glissant entre le levier (20) et la partie io mobile (2), caractérisé par le fait que l'axe (B) de rotation de la partie mobile (2) est situé sur un élément monté en translation (9) relativement à la partie fixe (1) pour approcher ou éloigner la partie mobile (2) de la partie fixe (1). 15 2. Dispositif selon la 1 comportant des moyens élastiques de poussée de l'élément monté en translation (9) vers une position dans laquelle la partie mobile (2) est éloignée de la partie fixe (1). 3. Dispositif selon la 1 ou 2 dans lequel l'élément monté en translation (9) comprend une tige montée dans un logement de guidage (10). 20 4. Dispositif selon la 3 dans lequel le logement de guidage (10) est formé dans la face arrière de la partie fixe (1). 5. Dispositif selon les 1 à 4 dans lequel l'élément monté en translation (9) comporte une partie longitudinale (22) orientée suivant la direction de translation et une partie transversale sur laquelle est situé l'axe (B) 25 de rotation de la partie mobile (2). 6. Dispositif selon les 1 à 5 dans lequel la liaison du type pivot glissant est située entre l'axe (B) de rotation de la partie mobile (2) et l'axe (A) de rotation du levier (20). 7. Dispositif selon les 1 à 6 dans lequel la liaison du type 30 pivot glissant comporte un trou oblong (21) formé dans le levier (20) coopérant avec un axe d'entraînement (C) sur lequel la partie mobile (2) est montée en rotation. 8. Dispositif selon les 1 à 7 dans lequel la face arrière de la partie fixe (1) comporte une surface de butée (23) pour limiter la rotation de la partie mobile (2). 9. Dispositif selon les 1 à 8 dans lequel la partie mobile (2) comporte au moins un réceptacle (5) de conditionnement (6) d'une substance à infuser et que la base du réceptacle (5) comporte une ouverture permettant le passage d'un poussoir (14) dans le volume du réceptacle (5) pour amorcer l'extraction du conditionnement (6) après usage. 10. Dispositif selon la 9 dans lequel le poussoir (14) est formé sur le levier (20) de sorte à passer dans le volume du réceptacle (5) en fin de rotation de la partie mobile (2). 11. Dispositif selon les 1 à 10 dans lequel la partie fixe (1) comporte un corps doté d'une tête d'injection (7) d'eau chaude dans un conditionnement (6) de substance à infuser, la tête étant mobile pour ouvrir ou fermer le circuit d'injection d'eau chaude et apte à s'appliquer ou à percer un embout (4) formé sur le conditionnement (6) et la surface inférieure du corps étant apte à s'appliquer sur la face supérieure du conditionnement (6) autour de l'embout (4). 12. Dispositif selon la 11 dans lequel le corps est entouré d'une couronne (18) s'appliquant élastiquement sur la face supérieure d'un réceptacle (5) recevant un conditionnement (6) dans la partie mobile (2). 13. Dispositif selon les 1 à 12 dans lequel le débattement en rotation de la partie mobile (2) est compris entre 45 et 90 . 14. Dispositif selon les 1 à 12 dans lequel le débattement en rotation de la partie mobile (2) est supérieur à 90 . 15. Machine pour la fabrication de boissons incorporant un dispositif selon l'une des 1 à 14.
A
A47
A47J
A47J 31
A47J 31/06,A47J 31/40
FR2897557
A1
PNEUMATIQUE POUR VEHICULES
20,070,824
[0001] L'invention concerne un pneumatique destiné à équiper un véhicule et plus particulièrement destiné à équiper un véhicule à deux roues tel qu'une motocyclette. [0002] Bien que non limité à une telle application, l'invention sera plus particulièrement décrite en référence à un tel pneumatique de motocyclette, ou moto. [0003] L'armature de renforcement ou renforcement des pneumatiques et notamment des pneumatiques de motocyclette est à l'heure actuelle û et le plus souvent - constituée par empilage d'une ou plusieurs nappes désignées classiquement nappes de carcasse , nappes sommet , etc. Cette façon de désigner les armatures de renforcement provient du procédé de fabrication, consistant à réaliser une série de produits semi-finis en forme de nappes, pourvues de renforts filaires souvent longitudinaux, qui sont par la suite assemblées ou empilées afin de confectionner une ébauche de pneumatique. Les nappes sont réalisées à plat, avec des dimensions importantes, et sont par la suite coupées en fonction des dimensions d'un produit donné. L'assemblage des nappes est également réalisé, dans un premier temps, sensiblement à plat. L'ébauche ainsi réalisée est ensuite mise en forme pour adopter le profil toroïdal typique des pneumatiques. Les produits semi-finis dits de finition sont ensuite appliqués sur l'ébauche, pour obtenir un produit prêt pour la vulcanisation. [0004] Un tel type de procédé "classique" implique, en particulier pour la phase de fabrication de l'ébauche du pneumatique, l'utilisation d'un élément d'ancrage (généralement une tringle), utilisée pour réaliser l'ancrage ou le maintien de l'armature de carcasse dans la zone des bourrelets du pneumatique. Ainsi, pour ce type de procédé, on effectue un retournement d'une portion de toutes les nappes composant l'armature de carcasse (ou d'une partie seulement) autour d'une tringle disposée dans le bourrelet du pneumatique. On crée de la sorte un ancrage de l'armature de carcasse dans le bourrelet. [0005] La généralisation dans l'industrie de ce type de procédé classique, malgré de nombreuses variantes dans la façon de réaliser les nappes et les assemblages, a conduit l'homme du métier à utiliser un vocabulaire calqué sur le procédé ; d'où la terminologie généralement admise, comportant notamment les termes nappes , carcasse , tringle , conformation pour désigner le passage d'un profil plat à un profil toroïdal, etc. [0006] Il existe aujourd'hui des pneumatiques qui ne comportent à proprement parler pas de nappes ou de tringles d'après les définitions précédentes. Par exemple, le document EP 0 582 196 décrit des pneumatiques fabriqués sans l'aide de produits semi-finis sous forme de nappes. Par exemple, les éléments de renforcement des différentes structures de renfort sont appliqués directement sur les couches adjacentes de mélanges caoutchouteux, le tout étant appliqué par couches successives sur un noyau toroïdal dont la forme permet d'obtenir directement un profil s'apparentant au profil final du pneumatique en cours de fabrication. Ainsi, dans ce cas, on ne retrouve plus de semi-finis , ni de nappes , ni de tringle . Les produits de base, tels que les mélanges caoutchouteux et les éléments de renforcement sous forme de fils ou filaments, sont directement appliqués sur le noyau. Ce noyau étant de forme toroïdale, on n'a plus à former l'ébauche pour passer d'un profil plat à un profil sous forme de tore. [0007] Par ailleurs, les pneumatiques décrits dans ce document ne disposent pas du "traditionnel" retournement de nappe carcasse autour d'une tringle. Ce type d'ancrage est remplacé par un agencement dans lequel on dispose de façon adjacente à ladite structure de renfort de flanc des fils circonférentiels, le tout étant noyé dans un mélange caoutchouteux d'ancrage ou de liaison. [0008] Il existe également des procédés d'assemblage sur noyau toroïdal utilisant des produits semi-finis spécialement adaptés pour une pose rapide, efficace et simple sur un noyau central. Enfin, il est également possible d'utiliser un mixte comportant à la fois certains produits semi-finis pour réaliser certains aspects architecturaux (tels que des nappes, tringles, etc), tandis que d'autres sont réalisés à partir de l'application directe de mélanges et/ou d'élément de renforcement. [0009] Dans le présent document, afin de tenir compte des évolutions technologiques récentes tant dans le domaine de la fabrication que pour la conception de produits, les termes classiques tels que nappes , tringles , etc, sont avantageusement remplacés par des termes neutres ou indépendants du type de procédé utilisé. Ainsi, le terme renfort de type carcasse ou renfort de flanc est valable pour désigner les éléments de renforcement d'une nappe carcasse dans le procédé classique, et les éléments de renforcement correspondants, en général appliqués au niveau des flancs, d'un pneumatique produit selon un procédé sans semi-finis. Le terme zone d'ancrage , pour sa part, peut désigner tout autant le "traditionnel" retournement de nappe carcasse autour d'une tringle d'un procédé classique, que l'ensemble formé par les éléments de renforcement circonférentiels, le mélange caoutchouteux et les portions adjacentes de renfort de flanc d'une zone basse réalisée avec un procédé avec application sur un noyau toroïdal. [0010] La direction longitudinale du pneumatique, ou direction circonférentielle, est la direction correspondant à la périphérie du pneumatique et définie par la direction de roulement du pneumatique. [0011] Un plan circonférentiel ou plan circonférentiel de coupe est un plan perpendiculaire à l'axe de rotation du pneumatique. Le plan équatorial est le plan circonférentiel passant par le centre ou sommet de la bande de roulement. [0012] La direction transversale ou axiale du pneumatique est parallèle à l'axe de rotation du pneumatique. [0013] La direction radiale est une direction coupant l'axe de rotation du pneumatique et perpendiculaire à celui-ci. [0014] L'axe de rotation du pneumatique est l'axe autour duquel il tourne en utilisation normale. [0015] Un plan radial ou méridien contient l'axe de rotation du pneumatique. [0016] Comme dans le cas de tous les autres pneumatiques, on assiste à une radialisation des pneumatiques pour motos, l'architecture de tels pneumatiques comprenant une armature de carcasse formée d'une ou deux couches d'éléments de renforcement faisant avec la direction circonférentielle un angle pouvant être compris entre 65 et 90 , ladite armature de carcasse étant radialement surmontée d'une armature de sommet formée d'éléments de renforcement. Il subsiste toutefois des pneumatiques non radiaux auquel se rapporte également l'invention. L'invention se rapporte encore à des pneumatiques partiellement radiaux, c'est-à-dire dont les éléments de renforcement de l'armature de carcasse sont radiaux sur au moins une partie de ladite armature de carcasse, par exemple dans la partie correspondant au sommet du pneumatique. [0017] De nombreuses architectures d'armature de sommet ont été proposées, selon que le pneumatique sera destiné à la monte à l'avant de la moto ou à la monte à l'arrière. Une première structure consiste, pour ladite armature de sommet, à employer uniquement des câbles circonférentiels, et ladite structure est plus particulièrement employée pour la position arrière. Une deuxième structure, directement inspirée des structures couramment employées en pneumatiques pour véhicules de Tourisme, a été utilisée pour améliorer la résistance à l'usure, et consiste dans l'utilisation d'au moins deux couches de sommet de travail d'éléments de renforcement sensiblement parallèles entre eux dans chaque couche mais croisés d'une couche à la suivante en faisant avec la direction circonférentielle des angles aigus, de tels pneumatiques étant plus particulièrement adaptés pour l'avant des motos. Les dites deux couches de sommet de travail peuvent être associées à au moins une couche d'éléments circonférentiels, généralement obtenus par enroulement hélicoïdal d'une bandelette d'au moins un élément de renforcement enrobé de caoutchouc. [0018] Le choix des architectures de sommet des pneumatiques intervient directement sur certaines propriétés des pneumatiques telles que l'usure, l'endurance, l'adhérence ou bien encore le confort en roulage ou dans les cas notamment des motocyclettes la stabilité. Toutefois d'autres paramètres des pneumatiques tels que la nature des mélanges caoutchouteux constituant la bande de roulement interviennent également sur les propriétés dudit pneumatique. Le choix et la nature des mélanges caoutchouteux constituant la bande de roulement sont par exemple des paramètres essentiels concernant les propriétés d'usure. Le choix et la nature des mélanges caoutchouteux constituant la bande de roulement interviennent également sur les propriétés d'adhérence du pneumatique. [0019] L'invention a pour but de fournir un pneumatique permettant d'améliorer les propriétés d'usure du pneumatique et d'améliorer des propriétés d'adhérence de la bande de roulement dudit pneumatique, notamment lors de passage de courbe dans le cas de pneumatiques pour motocyclette. [0020] Ce but a été atteint selon l'invention par un pneumatique comportant une structure de renfort de type carcasse, formée d'éléments de renforcement, ancrée de chaque côté du pneumatique à un bourrelet dont la base est destinée à être montée sur un siège de jante, chaque bourrelet se prolongeant radialement vers l'extérieur par un flanc, les flancs rejoignant radialement vers l'extérieur une bande de roulement, et comportant sous la bande de roulement une structure de renforcement de sommet constituée d'au moins deux couches d'éléments de renforcement dite couches de travail, lesdits éléments de renforcement des couches de travail étant de nature identique, et dans un plan circonférentiel donné, la rigidité d'extension par unité de largeur d'une première couche de travail mesurée selon la direction principale des éléments de renforcement de ladite première couche étant strictement supérieure à la rigidité d'extension par unité de largeur d'une deuxième couche de travail mesurée selon la direction principale des éléments de renforcement de ladite deuxième couche de travail, la deuxième couche de travail étant radialement plus éloignée de la structure de carcasse que ladite première couche de travail. [0021] Selon l'invention, des couches de travail sont des couches d'élément de renforcement présentant, au moins dans la partie centrale de la bande de roulement, des angles avec la direction circonférentielles compris entre 10 et 80 . [0022] La zone centrale est une zone ou bande périphérique centrée sur le sommet de la bande de roulement lui même défini par le plan équatorial du pneumatique. [0023] Au sens de l'invention, la nature des éléments de renforcement est le matériau les constituant. [0024] La direction principale des éléments de renforcement est définie par la direction de la tangente aux éléments de renforcement au point d'intersection des éléments de renforcement et du plan circonférentiel donné. [0025] L'unité de largeur est définie au sens de l'invention selon une direction perpendiculaire à la direction principale des éléments de renforcement. [0026] La rigidité d'extension d'une couche d'éléments de renforcement est la propriété de la dite couche d'éléments de renforcement reliant une contrainte supportée par ladite couche et la déformation correspondante de ladite couche. [0027] Un pneumatique ainsi réalisé selon l'invention et comportant une deuxième couche radialement plus éloignée de la structure de carcasse que la première couche, confère d'une part une rigidité radiale de la bande de roulement moins importante ; une telle propriété de la bande de roulement du pneumatique permet d'augmenter la surface de contact, ou aire de contact, de ladite bande de roulement avec le sol lors d'un roulage et ainsi d'optimiser à la fois la transmission des couples accélérateurs et freineurs tout en améliorant les propriétés en termes d'usure de la bande de roulement. [0028] D'autre part, la réalisation d'un pneumatique conformément à l'invention confère des rigidités circonférentielles et axiales supérieures au pneumatique et donc une meilleure tenue ou de meilleures performances d'adhérence, notamment lors de passages de courbes. Ces rigidités circonférentielles et axiales supérieures selon l'invention, pour des rigidités circonférentielles et axiales globales données, sont une conséquence de l'accroissement de la rigidité de la couche de travail radialement la plus proche de la structure de carcasse, et donc participant le plus efficacement auxdites rigidités circonférentielles et axiales. [0029] Conformément à l'invention, lorsque le pneumatique comporte plus de deux couches de travail, la rigidité d'extension par unité de largeur des couches de travail mesurée selon la direction principale des éléments de renforcement desdites couches diminue graduellement lorsque la distance radiale entre la couche de travail et la structure de carcasse augmente. En d'autres termes, par exemple dans le cas de trois couches de travail, la rigidité d'extension par unité de largeur de la troisième couche de travail mesurée selon la direction principale des éléments de renforcement de ladite troisième couche est strictement inférieure à la rigidité d'extension par unité de largeur de la deuxième couche de travail mesurée selon la direction principale des éléments de renforcement de ladite deuxième couche de travail, la deuxième couche de travail étant radialement moins éloignée de la structure de carcasse que ladite troisième couche de travail et la deuxième couche de travail étant radialement plus éloignée de la structure de carcasse qu'une première couche de travail, ladite première couche de travaille présentant une rigidité d'extension par unité de largeur mesurée selon la direction principale des éléments de renforcement de ladite première couche strictement supérieure à la rigidité d'extension par unité de largeur de ladite deuxième couche de travail mesurée selon la direction principale des éléments de renforcement de ladite deuxième couche de travail. [0030] Selon un premier mode de réalisation de l'invention, les diamètres des éléments de renforcement de la première couche de travail sont plus grands que les diamètres des éléments de renforcement de la deuxième couche de travail. [0031] Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, la densité d'éléments de renforcement de la première couche de travail est plus grande que la densité d'éléments de renforcement de la deuxième couche de travail. [0032] Selon d'autres modes de réalisation de l'invention, la différence de rigidité entre les couches de travail peut encore être obtenue par une combinaison des deux modes de réalisation de réalisations ci-dessus présentés. [0033] Selon l'un ou l'autre de ces modes de réalisation de l'invention, au moins dans la zone centrale de la bande de roulement et dans un plan circonférentiel donné, la valeur absolue des angles formés avec la direction circonférentielle par les éléments de renforcement des différentes couches de travail sont différents d'une couche de travail à l'autre. Les essais ont également montré que des variations d'angles des éléments de renforcement d'une couche de travail à une autre peuvent également permettre de modifier les rigidités du pneumatique. [0034] Selon une variante de réalisation préféré de l'invention, au moins dans la zone centrale de la bande de roulement, les éléments de renforcements d'une couche de travail présentent des angles, formés avec la direction longitudinale, identiques, lesdits angles étant mesurés aux points d'intersections avec un plan circonférentiel, quel que soit ledit plan circonférentiel. En d'autres termes, pour un plan circonférentiel de coupe donné, les éléments de renforcement présentent tous le même angle formé avec la direction longitudinale aux points d'intersections avec ledit plan circonférentiel de coupe. Par ailleurs, l'angle précité peut varier selon le plan circonférentiel de coupe considéré. [0035] Selon une réalisation préférée de l'invention, au moins dans la zone centrale de la bande de roulement, les éléments de renforcement sont équidistants les uns des autres selon tous plans circonférentiels; la distance séparant des éléments de renforcement adjacents pouvant quant à elle varier selon le plan circonférentiel de coupe considéré, ou plus précisément, la distance entre des éléments de renforcement adjacents pouvant varier selon la direction axiale. [0036] De préférence encore, au moins dans la zone centrale de la bande de roulement, les éléments de renforcement de deux couches de travail radialement adjacentes forment entre eux des angles compris entre 20 et 160 . [0037] Une variante de réalisation de l'invention prévoit qu'au moins une couche de travail est réalisée au moins partiellement radialement à l'intérieur de la structure de renfort de type carcasse. [0038] Selon un premier mode de réalisation de l'invention, l'ensemble des couches de travail est réalisé radialement à l'intérieur d'au moins une structure de carcasse, c'est-à-dire à l'intérieur d'au moins une couche de carcasse. Au moins une structure de renfort de type carcasse couvre ainsi radialement la structure complète de renforcement de sommet. [0039] Selon un second mode de réalisation préféré de l'invention, au moins une couche d'éléments de renforcement de travail de la structure de renforcement de sommet est réalisée radialement à l'extérieur de la structure de renfort de type carcasse. Selon ce second mode de réalisation de l'invention, la couche d'éléments de renforcement de travail assume une fonction de protection à l'égard de la carcasse et des autres couches de la structure de renforcement de sommet, contre des agressions mécaniques éventuelles. [0040] Dans une variante avantageuse de l'invention, une couche d'éléments de renforcement de travail peut être réalisée en plusieurs parties mises en place en différentes positions radiales ou différents niveaux du pneumatique. Un tel pneumatique peut notamment comporter une partie de la couche d'éléments de renforcement de travail radialement à l'extérieur des éléments de renforcement de la structure de carcasse dans la partie centrale du pneumatique, c'est-à- dire sous la partie centrale de la bande de roulement. Cette partie de la couche d'éléments de renforcement de travail permet alors notamment une protection de la carcasse contre d'éventuelles agressions pouvant intervenir par la partie centrale de la bande de roulement, considérée comme la plus exposée. L'invention prévoit encore, dans le cas d'une couche d'éléments de renforcement de travail réalisée en plusieurs parties mises en place en différentes positions radiales, que la répartition de ces différentes parties ne soit pas réalisée de manière symétrique par rapport au plan équatorial, ou plan circonférentiel passant par le centre du sommet. du pneumatique. [0041] Conformément à ce type de réalisation d'une couche d'éléments de renforcement de travail fractionnée en plusieurs parties, l'invention prévoit avantageusement un recouvrement des extrémités axiales desdites parties entre-elles. [0042] Un pneumatique selon l'invention, notamment lorsqu'au moins une partie de la structure de renforcement de sommet est réalisée radialement à l'intérieur de la structure de carcasse, est avantageusement réalisé selon une technique de fabrication du type sur noyau dur ou forme rigide. [0043] Selon une variante de réalisation de l'invention, au moins une couche d'éléments de renforcement de travail est constituée d'au moins un fil continu de renforcement forrnant dans la zone centrale de ladite couche des tronçons présentant des angles, formés avec la direction longitudinale, identiques, lesdits angles étant mesurés aux points d'intersections avec un plan circonférentiel, deux tronçons adjacents étant liés par une boucle, et les tronçons formant un angle avec la direction longitudinale compris entre 10 et 80 . [0044] Le terme fil désigne en toute généralité, aussi bien des mono-filaments, des fibres multifilamentaires (éventuellement tordues sur elles-mêmes) ou des assemblages comme des câbles textiles ou métalliques, des retors ou bien encore n'importe quel type d'assemblage équivalent, comme par exemple, un câble hybride, et ceci, quelle que soient la ou les matières, le traitement éventuel de ces fils, par exemple un traitement de surface ou enrobage, ou préencollage, pour favoriser l'adhésion sur le caoutchouc ou toute autre matière. [0045] Selon cette variante avantageuse de l'invention, la couche de travail est réalisée avec au moins un fil dont aucune extrémité libre n'est présente sur les bords de ladite couche. De préférence, la réalisation de la couche est faite avec un seul fil et la couche est du type mono-fil . Toutefois, la réalisation industrielle de telles couches conduit à des discontinuités notamment dues à des changements de bobine. Une réalisation préférée de l'invention consiste encore à n'utiliser qu'un seul ou un faible nombre de fils pour une couche de travail et il convient de disposer les débuts et fins de fils dans la zone centrale de ladite couche. [0046] Un pneumatique selon l'invention ainsi réalisé comporte une structure de renforcement qui ne présente aucune extrémité libre des éléments de renforcement au niveau des bords axialement extérieurs des couches de travail. [0047] Les études réalisées ont notamment mis en évidence que la présence de couches usuelles d'éléments de renforcement présentant un angle avec la direction longitudinale conduit à des rigidités locales, circonférentielles et de cisaillement, qui diminuent à l'approche des bords desdites couches, la tension aux extrémités des éléments de renforcement étant nulle. Une tension locale nulle des éléments de renforcement se traduit par une moindre efficacité desdits éléments de renforcement dans cette zone. Or, les rigidités des bords des couches sont particulièrement importantes lorsque le pneumatique est utilisé dans les plus forts carrossages, en courbe, la partie du pneumatique correspondant à ces zones se trouvant alors en regard du sol. [0048] La réalisation de pneumatiques pour motocyclettes conduit à des valeurs de courbures importantes pour une utilisation desdits pneumatiques en carrossage. Un pneumatique réalisé selon cette variante de l'invention et qui comporte une structure de renforcement qui ne présente aucune extrémité libre des éléments de renforcement au niveau des bords axialement extérieurs des couches de travail, permet ainsi notamment de renforcer les propriétés d'adhérence et de motricité des pneumatiques pour une utilisation en fort carrossage. [0049] Un tel pneumatique est avantageusement réalisé selon une technique du type sur noyau dur ou toroïdal qui autorise notamment la mise en place des éléments de renforcement dans la position quasi-finale ; en effet, une étape de conformation n'étant pas requise selon ce type de procédé les éléments de renforcement ne sont plus déplacés après leur mise en place. [0050] Dans une réalisation avantageuse de l'invention, notamment pour optimiser encore les rigidités de la structure de renforcement le long du méridien du pneumatique, et en particulier aux bords des couches de travail, les angles formés par lesdits tronçons du fil des couches de travail avec la direction longitudinale sont variables selon la direction transversale tels que lesdits angles sont supérieurs sur les bords axialement extérieurs des couches d'éléments de renforcement par rapport aux angles desdits tronçons mesurés au niveau du plan équatorial du pneumatique. [0051] L'utilisation d'une technique du type sur noyau dur qui autorise notamment la mise en place des éléments de renforcement dans la position quasi-finale sans nécessiter d'étape de conformation présente encore des avantages. En effet, une technique du type sur noyau dur autorise notamment de manière simple des variations d'angles nettement supérieures à ce qu'il est possible d'obtenir selon des procédés comportant une étape de conformation. En outre, lesdites variations d'angle, ledit angle tendant vers 90 aux bords des couches de travail, conduit à une augmentation du pas et favorise la réalisation des boucles, du fait de la réduction de l'encombrement. [0052] Un premier mode de réalisation des variantes de réalisation de l'invention selon lesquelles les angles formés par lesdits tronçons du fil des couches de travail avec la direction longitudinale sont variables selon la direction transversale, consiste à faire varier l'angle des tronçons d'une manière monotone depuis le plan équatorial du pneumatique jusqu'aux bords de la couche de travail. [0053] Un second mode de réalisation de ces variantes consiste à faire évoluer l'angle par palier depuis le plan équatorial du pneumatique jusqu'aux bords de la couche de travail. [0054] Un dernier mode de réalisation de ces variantes consiste en une évolution de l'angle telle que des valeurs données soient obtenues pour des positions axiales données. [0055] Ces différents modes de réalisation des variantes de réalisation de l'invention selon lesquelles les angles formés par lesdits tronçons du fil des couches de travail avec la direction longitudinale sont variables selon la direction transversale permettent en d'autres termes, d'obtenir une forte rigidité circonférentielle de la structure de renforcement du sommet par la présence d'angles fermés, c'est-à-dire faibles, dans la zone du sommet du pneu, c'est-à-dire dans la zone encadrant le plan équatorial. Et au contraire la présence d'angles ouverts, c'est-à-dire d'angles tendant vers 45 , voir au-delà vers 90 , peut être obtenue sur les bords de la couche de travail ou plus exactement au niveau des épaules du pneumatique pour améliorer l'adhérence, la motricité, le confort, ou encore la température de fonctionnement du pneumatique ; en effet, de telles variations d'angles permettent de moduler les rigidités de cisaillement des couches de travail. [0056] Selon une réalisation préférée de l'invention, les éléments de renforcement des couches de travail sont en matériau textile. [0057] Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les éléments de renforcement des couches de travail sont en métal. [0058] Une réalisation préférée de l'invention prévoit que le pneumatique est notamment constitué d'une structure de renforcement de sommet qui comporte en outre au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels ; selon l'invention, la couche d'éléments de renforcement circonférentiels est constituée d'au moins un élément de renforcement orienté selon un angle formé avec la direction longitudinale inférieur à 5 . [0059] La présence d'une couche d'éléments de renforcement circonférentiels est notamment préférable pour la réalisation d'un pneumatique destiné à être utilisé à l'arrière d'une motocyclette. [0060] Une réalisation avantageuse de l'invention prévoit que la couche d'éléments de renforcement circonférentiels est positionnée au moins partiellement sur une couche de travail. Lorsque la couche d'éléments de renforcement circonférentiels est réalisée sur deux couches de travail et placée directement sous la bande de roulement, elle peut notamment contribuer à l'amélioration de la stabilité à haute vitesse. [0061] La couche d'éléments de renforcement circonférentiels peut ainsi être réalisée directement sous la bande de roulement pour former outre sa fonction première une couche de protection de la carcasse et des autres couches de la structure de renforcement de sommet, contre des agressionsmécaniques éventuelles. [0062] La couche d'éléments de renforcement circonférentiels peut encore être réalisée entre les couches de travail, notamment par souci économique, la quantité de matière et le temps de pose étant ainsi diminués. [0063] Une autre réalisation avantageuse de l'invention prévoit que la couche d'éléments de renforcement circonférentiels est positionnée au moins partiellement radialement à l'intérieur de la couche de travail radialement la plus à l'intérieure. Selon cette réalisation, la couche d'éléments de renforcement circonférentiels est réalisée radialement à l'intérieur des couches de travail et peut notamment permettre d'améliorer l'adhérence et la motricité du pneumatique. [0064] Une autre variante de l'invention prévoit qu'au moins une couche d'éléments de renforcement circonférentiels est positionnée au moins partiellement radialement à l'intérieur de la structure de renfort de type carcasse. Cette variante de réalisation peut encore reprendre les différents positionnements évoqués précédemment par rapport aux couches de travail. La carcasse peut ainsi couvrir la structure complète de renforcement de sommet. De préférence, l'invention prévoit qu'au moins une couche de renforcement de sommet est mise en place entre la carcasse et la bande de roulement pour assurer une protection de la carcasse. [0065] Il faut noter, comme énoncé précédemment, qu'un pneumatique selon l'invention, notamment lorsqu'au moins une partie de la structure de renforcement de sommet est réalisée radialement à l'intérieur de la structure de carcasse, est avantageusement réalisé selon une technique de fabrication du type sur noyau dur ou forme rigide. [0066] De préférence également, les éléments de renforcement de la couche d'éléments de renforcement circonférentiels sont métalliques et/ou textiles et/ou en verre. L'invention prévoit notamment l'utilisation d'éléments de renforcement de natures différentes dans une même couche d'éléments de renforcement circonférentiels. [0067] De préférence encore, les éléments de renforcement de la couche d'éléments de renforcement circonférentiels présentent un module d'élasticité supérieur à 6000 N/mm2. [0068] Dans une variante avantageuse de l'invention, une couche d'éléments de renforcement circonférentiels peut être réalisée en plusieurs parties mises en place en différentes positions radiales ou différents niveaux du pneumatique. Un tel pneumatique peut notamment comporter une partie de la couche d'éléments de renforcement circonférentiels radialement à l'extérieur des autres éléments de renforcement dans la partie centrale du pneumatique, c'est-à-dire sous la partie centrale de la bande de roulement. Cette partie de la couche d'éléments de renforcement circonférentiels permet alors notamment une protection de la carcasse contre d'éventuelles agressions pouvant intervenir par la partie centrale de la bande de roulement, considérée comme la plus exposée. Des parties latérales de la couche d'éléments de renforcement circonférentiels, indépendantes de la partie centrale de ladite couche d'éléments de renforcement circonférentiels, peuvent être positionnées à tous niveaux, c'est-à-dire soit radialement à l'intérieur des couches de travail soit entre-elles soit encore radialement à l'intérieur de Io la couche de carcasse, notamment en vue de diminuer la quantité d'éléments de renforcement et le temps de réalisation d'une telle couche d'éléments de renforcement circonférentiels. L'invention prévoit encore, dans le cas d'une couche d'éléments de renforcement circonférentiels réalisée en plusieurs parties mises en place en différentes positions radiales, que la répartition de ces différentes parties ne soit pas réalisée de 15 manière symétrique par rapport au plan équatorial, ou plan circonférentiel passant par le centre du sommet du pneumatique. Une telle répartition non symétrique peut en outre être liée à un choix de matériaux différents des éléments de renforcement circonférentiels. [0069] Conformément à ce type de réalisation d'une couche d'éléments de 20 renforcement circonférentiels fractionnée en plusieurs parties, l'invention prévoit avantageusement un recouvrement des extrémités axiales desdites parties entre-elles. [0070] Une variante de réalisation de l'invention prévoit avantageusement que les éléments de renforcement circonférentiels sont répartis selon la direction transversale avec un pas variable. 25 [0071] Selon un premier mode de réalisation de cette variante de l'invention, ledit pas au centre (sommet) de la bande de roulement est moins important qu'aux bords de ladite couche. Une telle réalisation selon l'invention favorise notamment une résistance aux agressions extérieures qui sont plus importantes dans la zone centrale du pneumatique. [0072] Selon un second mode de réalisation de cette variante de l'invention, ledit pas au centre (sommet) de la bande de roulement est plus important qu'aux bords de ladite couche. Une telle réalisation selon l'invention favorise notamment la mise à plat du pneumatique à fort carrossage. [0073] Selon une réalisation préférée de l'invention, la valeur du pas selon la direction transversale obéit à une suite sur au moins une partie de la largeur axiale de ladite couche allant jusqu'aux bords de ladite couche. Selon une telle réalisation, le pas entre les éléments de renforcement circonférentiels de ladite couche est avantageusement constant dans une zone couvrant le sommet de la bande de roulement. [0074] Selon un premier mode de réalisation, la valeur du pas obéit à une suite arithmétique de type U(n) = Uo + nr, avec Uo compris entre 0,4 mm et 2,5 mm, et r, la raison de la suite compris entre 0,001 et 0,1. [0075] Selon un deuxième mode de réalisation, la valeur du pas obéit à une suite géométrique de type U(n) = Uo x rn, avec Uo compris entre 0,4 mm et 2,5 mm, et r, la raison de la suite compris entre 1,001 et 1,025. [0076] Selon d'autres modes de réalisation de l'invention, la valeur du pas peut être une combinaison de plusieurs suites en fonction de la position axiale sur ladite couche. [0077] La variation du pas entre les éléments de renforcement circonférentiels se traduit par une variation du nombre d'éléments de renforcement circonférentiels par unité de longueur selon la direction transversale et en conséquence par une variation de la densité d'éléments de renforcement circonférentiels selon la direction transversale et donc par une variation de la rigidité circonférentielle selon la direction transversale. [0078] Avantageusement, dans le cas d'une structure radiale, les éléments de renforcement de la structure de renfort de type carcasse font avec la direction circonférentielle un angle compris entre 65 et 90 . [0079] Une réalisation avantageuse de l'invention prévoit encore que la structure de renfort de type carcasse est constituée de deux demi-nappes s'étendant par exemple des épaules aux bourrelets. Selon la nature, la quantité et la disposition des éléments de renfort de sommet, l'invention prévoit effectivement la suppression de la structure de carcasse dans au moins une partie de la zone du pneumatique se trouvant sous la bande de roulement. La réalisation d'une telle structure de carcasse peut être faite selon l'enseignement du document EP-A-O 844 106. Les positions relatives précédemment énoncées des différentes couches de la structure de renforcement de sommet sont également compatibles avec une telle structure de carcasse. [0080] D'autres détails et caractéristiques avantageux de l'invention ressortiront ci-après de la description des exemples de réalisation de l'invention en référence aux figures 1 et 2 qui représentent : - figure 1, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un premier mode de réalisation de l'invention, - figure 2, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. [0081] Les figures 1 et 2 ne sont pas représentées à l'échelle pour en simplifier la compréhension. [0082] La figure 1 représente un pneumatique 1 comprenant une armature de carcasse constituée d'une seule couche 2 comprenant des éléments de renforcement de type textile. La couche 2 est constituée d'éléments de renforcement disposés radialement. Le positionnement radial des éléments de renforcement est défini par l'angle de pose desdits éléments de renforcement ; une disposition radiale correspond à un angle de pose desdits éléments par rapport à la direction longitudinale du pneumatique compris entre 65 et 90 . [0083] Ladite couche de carcasse 2 est ancrée de chaque côté du pneumatique 1 dans un bourrelet 3 dont la base est destinée à être montée sur un siège de jante. Chaque bourrelet 3 est prolongé radialement vers l'extérieur par un flanc 4, ledit flanc 4 rejoignant radialement vers l'extérieur la bande de roulement 5. Le pneumatique 1 ainsi constitué présente une valeur de courbure supérieure à 0.15 et de préférence supérieure à 0.3. La valeur de courbure est définie par le rapport Ht/Wt, c'est-à-dire par le rapport de la hauteur de la bande de roulement sur la largeur maximale de la bande de roulement du pneumatique. La valeur de courbure sera avantageusement comprise entre 0.25 et 0.5 pour un pneumatique destiné à être monté à l'avant d'une motocyclette et elle sera avantageusement comprise entre 0.2 et 0.5 pour un pneumatique destiné à être monté à l'arrière. [0084] Le pneumatique 1 comporte encore une armature de sommet 6 constituée de deux couches 7 et 8 d'éléments de renforcement faisant des angles avec la direction circonférentielle, lesdits éléments de renforcement étant croisés d'une couche à la suivante en faisant entre eux des angles égaux à 50 dans la zone du plan équatorial, les éléments de renforcement de chacune des couches 7 et 8 formant un angle égal à 25 avec la direction circonférentiel. [0085] Les éléments de renforcement des deux couches 7 et 8 sont en matériau textile et plus précisément en aramide. [0086] La densité d'éléments de renforcement dans la couche 7 radialement la plus à l'intérieur est égale à 95 fils/dm (fils par décimètre). La densité d'éléments de renforcement dans la couche 8 radialement la plus à l'extérieur est égale à 45 fils/dm. [0087] Conformément à l'invention, la densité d'éléments de renforcement de la couche 7 radialernent la plus à l'intérieur est supérieure à la densité d'éléments de renforcement de la couche 8 radialement la plus à l'extérieur. [0088] Des essais ont été réalisés avec un tel pneumatique de dimension 120170R17 et comparé à ceux réalisés avec un pneumatique standard de même dimension constitué d'une architecture similaire, les deux couches de travail ayant des densités d'éléments de renforcement identiques et égales à 70 fils / dm et les éléments de renforcement présentant des angles identiques à ceux du pneumatique selon l'invention. [0089] Le pneumatique standard utilisé pour la comparaison présente ainsi une rigidité globale, définie notamment par la somme des densités d'éléments de renforcement des couches de travail, identique à celle du pneumatique selon l'invention. [0090] Deux types d'essais ont été réalisés. Tout d'abord, il s'agit d'essais qualitatifs réalisés sur circuit par un même pilote sur la même moto équipée successivement des deux types de pneumatiques à l'avant. Il s'est avéré au cours de ces essais que les pneumatiques autorisent des vitesses de passage en courbe plus importantes avec les pneumatiques selon l'invention ou bien pour une vitesse donnée une meilleure maîtrise de la moto. Ces observations peuvent s'expliquer comme énoncé précédemment par une empreinte au sol plus importante ainsi que, notamment, par une rigidité axiale plus importante. [0091] Le deuxième type d'essais réalisé est quantitatif. Il a consisté à déterminer la distance parcourue par chacun des pneumatiques sur des machines de test simulant un roulage en ligne droite avec une charge imposée. Le pneumatique selon l'invention présente un gain en distance parcourue de l'ordre de 4% par rapport à la distance parcourue par le pneumatique standard de référence. [0092] Sur la figure 2, est représenté un pneumatique 21 semblable à celui de la figure 1 et qui en diffère par la présence d'une couche d'éléments de renforcement circonférentiels 29 radialement à l'extérieur des couches 27, 28 de l'armature de sommet 26. La couche d'éléments de renforcement circonférentiels 29 est ainsi la partie de l'armature de sommet radialement extérieure et les deux couches de travail 27, 28 sont intercalées entre la couche de carcasse 22 et la couche d'éléments de renforcement circonférentiels 29. La couche d'éléments de renforcement circonférentiels est avantageusement constituée d'un seul fil enroulé pour former un angle avec la direction longitudinale sensiblement égal à 0 . La couche d'éléments de renforcement circonférentiels peut encore être réalisée par l'enroulement simultané de plusieurs fils nus ou sous forme de bandelettes lorsqu'ils sont noyés dans du caoutchouc. [0093] Comme dans le cas de la figure 1, les couches de travail 27, 28 sont constituées de renforts textiles et sont réalisés selon l'invention, la densité d'éléments de renforcement de la couche 27 radialement la plus à l'intérieur étant supérieure à la densité d'éléments de renforcement de la couche 28. [0094] L'invention ne doit bien entendu pas être interprétée de manière limitative au vu de ces deux exemples de réalisation. Les variations de rigidité d'extension par unité de largeur d'une couche de travail mesurée selon la direction principale des éléments de renforcement de ladite couche peuvent également être obtenues par exemple par des différences de diamètre des éléments de renforcement ou bien encore par une combinaison de différents moyens. [0095] L'invention s'étend encore à des pneumatiques pouvant comporter des armatures de sommet plus complexes comportant par exemple trois, ou plus, couches de travail d'éléments de renforcement faisant un angle avec la direction circonférentielle. [0096] L'invention s'applique également aux différents cas d'armature de sommet énoncés précédemment et notamment décrits dans les demandes de brevet WO 2004/018236, WO 2004/018237, WO 2005/070704, WO 2005/070706, présentant notamment les différentes positions radiales des couches constituant l'armature de sommet les unes par rapport aux autres, ainsi que leur position radiale par rapport à la structure de carcasse, ainsi encore que la constitution d'une couche formée par un fil constituant des tronçons liés par des boucles ou encore la variation des angles desdits tronçons selon la direction axiale
L'invention concerne un pneumatique comportant une structure de renfort de type carcasse, formée d'éléments de renforcement, ancrée de chaque côté du pneumatique à un bourrelet dont la base est destinée à être montée sur un siège de jante, chaque bourrelet se prolongeant radialement vers l'extérieur par un flanc, les flancs rejoignant radialement vers l'extérieur une bande de roulement, et comportant sous la bande de roulement une structure de renforcement de sommet constituée d'au moins deux couches d'éléments de renforcement dite couche de travail, lesdits éléments de renforcement des couches de travail étant de nature identique.Selon l'invention, dans un plan circonférentiel donné, la rigidité d'extension par unité de largeur d'une première couche de travail mesurée selon la direction principale des éléments de renforcement de ladite première couche est strictement supérieure à la rigidité d'extension par unité de largeur d'une deuxième couche de travail mesurée selon la direction principale des éléments de renforcement de ladite deuxième couche de travail, la deuxième couche de travail étant radialement plus éloignée de la structure de carcasse que ladite première couche de travail.
1 ûPneumatique comportant une structure de renfort de type carcasse, formée d'éléments de renforcement, ancrée de chaque côté du pneumatique à un bourrelet dont la base est destinée à être montée sur un siège de jante, chaque bourrelet se prolongeant radialement vers l'extérieur par un flanc, les flancs rejoignant radialement vers l'extérieur une bande de roulement, et comportant sous la bande de roulement une structure de renforcement de sommet constituée d'au moins deux couches d'éléments de renforcement dite couche de travail, lesdits éléments de renforcement des couches de travail étant de nature identique, caractérisé en ce que dans un plan circonférentiel donné, la rigidité d'extension par unité de largeur d'une première couche de travail mesurée selon la direction principale des éléments de renforcement de ladite première couche est strictement supérieure à la rigidité d'extension par unité de largeur d'une deuxième couche de travail mesurée selon la direction principale des éléments de renforcement de ladite deuxième couche de travail et en ce que la deuxième couche de travail est radialement plus éloignée de la structure de carcasse que ladite première couche de travail. 2 û Pneumatique selon la 1, caractérisé en ce que les diamètres des éléments de renforcement de la première couche de travail sont plus grands que les diamètres des éléments de renforcement de la deuxième couche de travail. 3 û Pneumatique selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la densité d'éléments de renforcement de la première couche de travail est plus grande que la densité d'éléments de renforcement de la deuxième couche de travail. 4 - Pneumatique selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'au moins dans la zone centrale de la bande de roulement et dans un plan circonférentiel donné, les angles formés avec la direction circonférentielle par les différents éléments de renforcement des couches de travail sont différents d'une couche de travail à l'autre. 5 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins dans la zone centrale de la bande de roulement, les éléments de renforcements d'une couche de travail présentent des angles, formés avec la direction longitudinale, identiques,lesdits angles étant rnesurés aux points d'intersections avec un plan circonférentiel, quel que soit ledit plan circonférentiel. 6 - Pneumatique l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins dans la zone centrale de la bande de roulement, les éléments de renforcement de deux couches de travail radialement adjacentes forment entre eux des angles compris entre 20 et 160 . 7 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, dans une même couche de travail, les éléments de renforcement sont équidistants les uns des autres selon tous plans circonférentiels. 8 û Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une couche d'éléments de renforcement de travail est constituée d'au moins un fil continu de renforcement formant dans la zone centrale de ladite couche des tronçons présentant des angles, formés avec la direction longitudinale, identiques, lesdits angles étant mesurés aux points d'intersections avec un plan circonférentiel, en ce que deux tronçons adjacents sont liés par une boucle, et en ce que les tronçons forment un angle avec la direction longitudinale compris entre 10 et 80 . 9 - Pneumatique selon la 8, caractérisé en ce que les angles formés par lesdits tronçons avec la direction longitudinale sont variables selon la direction transversale et en ce que lesdits angles sont supérieurs sur les bords axialement extérieurs des couches d'éléments de renforcement par rapport aux angles desdits tronçons mesurés au niveau du plan équatorial du pneumatique. 10 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les éléments de renforcement de la structure de renfort de type carcasse font avec la direction circonférentielle un angle compris entre 65 et 90 . 11 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la structure de renfort de type carcasse est réalisée en deux demi-nappes s'étendant des épaules aux bourrelets. 12 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les éléments de renforcement des couches de travail sont en matériau textile.13 - Pneumatique selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que les éléments de renforcement des couches de travail sont en métal. 14 - Pneumatique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la structure de renforcement de sommet comporte une couche d'éléments de renforcement 5 circonférentiels. 15 û Pneumatique selon la 14, caractérisé en ce que les éléments de renforcement de la couche d'éléments de renforcement circonférentiels sont métalliques et/ou textiles et/ou en verre. 16 - Utilisation d'un pneumatique tel que décrit selon l'une des 1 à 15 pour 10 un véhicule motorisé à deux roues tel qu'une motocyclette.
B
B60
B60C
B60C 9
B60C 9/22
FR2898769
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE DE COUPURE ET DE REFOULEMENT DE L'EAU POUR ARROSEURS.
20,070,928
Contexte de l'invention La présente invention concerne un dispositif de commande de coupure et de refoulement d'eau pour des arroseurs, utilisant des tiges de commande comprenant chacune une surface plate maintenue dans un espace approprié depuis une surface plane interne définissant une plate-forme d'un tube avec un seul élément d'étanchéité à l'eau en butée étroite contre celle-ci pour commander la coupure et le refoulement de l'écoulement d'eau de ce fait, réduisant la zone de contact entre la tige de commande et la plate-forme du tube de manière à réduire le coefficient de friction pour une opération économisant les efforts de la tige de commande et atteindre un meilleur effet étanche à l'eau de ce fait. Un arroseur conventionnel 10 tel que décrit dans le brevet de Taiwan, publication n I241157, et un brevet US, publication n 6736340B1, comprend une tige de commande 30 avec un goulot 33 qui est mis en correspondance avec un joint 20 équipé de sorties 21 et d'une sellette 25 de manière à commander le refoulement de l'eau par l'intermédiaire des sorties 21 de celle-ci. Cependant, en fonctionnement, le corps de la tige de commande 30 doit être totalement en butée et enveloppée au niveau de la sellette 25 du joint 20 dessus, ce qui augmente la zone de contact entre le corps de tige et la sellette 25 et ainsi augmenter le coefficient de friction de ce fait. Par conséquent, beaucoup d'efforts doivent être faits pour pousser la tige de commande 30 en fonctionnement. Par ailleurs, le corps de tige et la sellette 25 entrent en contact l'un avec l'autre en butée circulaire, ce qui augmente la résistance à la friction. Par conséquent, dans le cas d'une pression de l'eau élevée, le courant fort chasse le long de la périphérie de la tige de commande pour secouer le côté intérieur de la sellette 25 et s'infiltrer dans les sorties 21 par l'intermédiaire des fissures entre le corps de tige et la sellette 25 de celle-ci, ce qui rend la tige de commande 30 inefficace pour éviter les fuites en cas de pression élevée de l'eau. Résumé de l'invention Il est, par conséquent, l'objet principal de la présente invention de proposer un dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau pour des arroseurs, utilisant des tiges de commande multiples comprenant chacune une surface plate maintenue dans un espace approprié depuis une surface plane interne définissant une plate-forme d'un tube avec un seul élément d'étanchéité à l'eau en butée étroite contre celle-ci pour commander la coupure et le refoulement de l'écoulement d'eau de ce fait de sorte que la zone de contact entre la tige de commande et la plate-forme du tube peut être réduite et le coefficient de friction de ceux-ci peut être relativement réduit pour une opération plus aisée et nécessitant moins d'efforts de la tige de commande. Il est, par conséquent, le deuxième objet de la présente invention de proposer un dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau pour des arroseurs dans lequel l'élément d'étanchéité à l'eau de celui-ci est intercalé entre la surface plate sur la tige de commande et la surface plane interne de la plate-forme du tube en butée plate avec celle-ci, permettant à l'élément d'étanchéité de venir en butée égale étanche à l'eau contre la surface plane interne de la plate-forme, que la pression d'eau soit élevée ou basse, de manière à éviter le risque de fuite d'eau en cas de pression élevée de l'eau, obtenant de ce fait un meilleur effet d'étanchéité à l'eau. Brève description des dessins La figure 1 est une vue en perspective d'un 15 arroseur de la présente invention. La figure 2 est une vue en perspective en éclaté de la présente invention. La figure 3 est une vue en perspective assemblée de la présente invention. 20 La figure 4 est une vue en coupe transversale assemblée de la présente invention coupée en refoulement d'eau. La figure 5 est une vue en coupe transversale assemblée d'un logement de buse de la présente 25 invention monté au-dessus d'un tube avec des manchons buses guidés pour s'étendre vers l'extérieur à travers ceux-ci et les manchons de buse sont agencés au niveau des deux côtés pour s'incliner de façon séquentielle vers les deux côtés de extérieurs. La figure 6 est un schéma représentant un nombre réduit des orifices ouverts pour l'arrosage comme cela est représenté sur la figure 4. La figure 7 est une vue en coupe transversale 5 assemblée de la présente invention ouverte dans un état de refoulement de l'eau. La figure 8 est un schéma représentant un nombre accru des orifices ouverts pour l'arrosage comme cela est représenté sur la figure 7. 10 La figure 9 est une vue en perspective en éclaté d'un autre mode de réalisation de la présente invention. La figure 10 est une vue en coupe transversale assemblée de la figure 9 fermée en refoulement de l'eau. La figure 11 est une vue en coupe transversale 15 assemblée de la figure 9 ouverte dans un état de refoulement de l'eau. Description détaillée des modes de réalisation préférés Référons-nous à la figure 1 représentant une vue 20 en perspective de la présente invention (accompagnée de la figure 2, 3). La présente invention concerne un dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau pour des arroseurs, comprenant un arroseur 10, et un dispositif d'entrée d'eau composé d'un tuyau 20, de 25 tiges de commande multiples 30, et d'un logement de buse 50 devant être montés de façon transversale sur un siège de support 11 dessus. Un ensemble de commande d'arrosage 12 raccordé de façon fluide avec l'alimentation en eau est fixé à une extrémité du 30 dispositif d'entrée d'eau pour balancer le dispositif d'entrée d'eau d'avant en arrière dans différents angles, et un capot d'étanchéité 60 est joint à l'autre extrémité du dispositif d'entrée d'eau pour former une extrémité enfermée de ce fait. Le tuyau 20 comprend un côté supérieur coupé dans une plate-forme 21 avec une surface plane 211 définissant la paroi interne sur celle-ci et une pluralité d'orifices 22 percés sur la surface supérieure de la plate-forme 21 dessus, chacun pour le montage d'un manchon de buse 221 dessus. Les orifices 22 disposés au niveau des deux côtés d'extrémité de celui-ci sont agencés symétriquement pour s'incliner dans une séquence vers les côtés extérieurs de celui-ci, et des canaux de commande multiples 23 se raccordant chacun à l'intérieur du tube 20 sont disposés s'étendant au niveau des deux sections d'extrémité de la plate-forme 21 dessus. Chaque canal de commande 23 (référence à la figure 4) est conjointe à la surface plane interne 211 de la plate-forme 21 avec une partie d'arrêt 24 formée entre eux au niveau des deux côtés internes respectivement. Et chaque tige de commande 30, s'étendant à travers le canal de commande 23 et glissée de façon mobile à l'intérieur de celui-ci, est dotée d'une surface plate 31 définissant un côté dessus pour maintenir un espace approprié depuis la surface interne de la plate-forme 21 de celui-ci et correspondre précisément à l'orifice 22 de celle-ci. Une extrémité de la tige de commande 30 comprend une tête d'arrêt 32 avec une rainure annulaire 321 définissant dessus pour le montage d'une frette d'étanchéité à l'eau 33 à celle-ci, et l'autre extrémité de la tige de commande 30 comprend une section de couplage 34 avec des crochets d'insertion flexibles 341 s'étendant dessus pour s'ajuster mutuellement à une gaine d'arrêt 35 avec des trous d'insertion 351 définis dessus. La tête d'arrêt 32 et la gaine d'arrêt 35, situées respectivement au niveau des côtés extérieurs des parties d'arrêt 24, sont actionnées par le mouvement de la tige de commande 30 pour venir en butée contre les parties d'arrêt 24 et restreintes en position de ce fait. La surface plane 31 de chaque tige de commande 30 comprend une rainure de positionnement 311 dentée dessus pour la réception d'un élément d'étanchéité à l'eau 36 dans celle-ci, et une zone d'admission d'eau de type trou 312 définie dessus. L'élément d'étanchéité à l'eau 36 peut être moulé dans une forme d'anneau ou d'autres configurations, et est composée de matériau plastique flexible pour gonfler légèrement sur la surface plate 31 dessus de manière à venir précisément en butée étanche contre la surface plane interne 211 de la plate-forme 21 de ce fait. Le logement de buse 40 est appliqué pour couvrir la partie supérieure du tube 20, ayant des passages de positionnement multiples 41 percés sur la surface supérieure pour correspondre aux orifices 22 de celui-ci de sorte que les manchons de buse 221 sont autorisés à s'étendre vers l'extérieur vers les passages de positionnement 41 comme cela est représenté sur la figure 5 et les manchons de buse 221 montés au niveau des deux extrémités dessus sont guidés naturellement le long des orifices obliques 22 pour s'incliner de façon séquentielle vers les deux côtés extérieurs à la manière d'une dilatation. Lorsque la tige de commande 30 est poussée vers un côté jusqu'à ce que l'élément d'étanchéité à l'eau 36 et l'orifice 22 soient mis en correspondance l'un avec l'autre (référence à la figure 4), la périphérie extérieure de l'orifice 22 est bloqué par l'élément d'étanchéité à l'eau 36 pour fermer le refoulement d'eau dans un état de coupure de manière à réduire le nombre de manchons de buse 221 avec les orifices 22 pour l'arrosage comme cela est représenté sur la figure 6. Et, lorsque la tige de commande 30 est poussée vers l'autre côté jusqu'à ce que la zone d'admission d'eau 312 et l'orifice 22 soient mis en correspondance l'un avec l'autre (référence à la figure 7), l'orifice 22 est ouvert dans un état de refoulement de sorte que l'écoulement d'eau collecté dans le tube 20 de celui-ci passe à travers la zone d'admission d'eau 312 de la tige de commande 30 pour entrer dans le manchon de buse 221 et émettre vers l'extérieur depuis celui-ci, augmentant le nombre d'orifices 22 pour l'arrosage comme cela est représenté sur la figure 8 et changeant de façon flexible le nombre de sorties 22 ouverts pour le refoulement de l'eau de ce fait. Par ailleurs, la surface plate 31 de la tige de commande 30 est maintenue dans un espace approprié depuis la surface plane interne 211 de la plate-forme 21 avec seulement l'élément d'étanchéité à l'eau 36 qui est en butée étroite contre celle-ci pour commander la coupure et le refoulement de l'écoulement d'eau, de sorte que la zone de contact entre la tige de commande 30 et la surface plane interne 211 de la plate-forme 21 de celle-ci peut être réduite et le coefficient de friction de celleci peut être relativement réduit de ce fait. Ainsi, la tige de commande 30 peut être actionnée sans à-coups d'une manière aisée et nécessitant moins d'efforts. En outre, l'élément d'étanchéité à l'eau 36 est intercalé entre la surface plate 31 de la tige de commande 30 et la surface plane interne 211 de la plate-forme 21 de celle-ci en butée plate avec celle-ci, permettant à l'élément d'étanchéité à l'eau 36 de venir en contact étanche plat et égal avec la surface plane interne 211 de la plate-forme 21, que la pression de l'eau soit élevée ou basse de manière à éviter le risque de fuite par l'intermédiaire des orifices 22 en cas de pression élevée de l'eau et pour atteindre un meilleur effet étanche à l'eau de ce fait. Référons-nous à la figure 9. Chaque tige de commande 30 de la présente invention peut également comprendre une zone d'admission d'eau 312' moulée dans une configuration de type rainure. Et, lorsque la tige de commande 30 est poussée vers un côté jusqu'à ce que l'élément d'étanchéité à l'eau 36 et l'orifice 22 soient mis en correspondance l'un avec l'autre comme cela est représenté sur la figure 10, la périphérie extérieure de l'orifice 22 est bloquée par l'élément d'étanchéité à l'eau 36 pour former un état de coupure d'eau de ce fait de manière à réduire le nombre de manchons de buse 221 avec les orifices 22 ouverts pour le refoulement de l'eau. Et lorsque la tige de commande 30 est poussée vers l'autre côté jusqu'à ce que la zone d'admission d'eau 312' et l'orifice 22 soient mis en correspondance l'un avec l'autre comme cela est représenté sur la figure 11, l'orifice 22 est ouvert pour que l'écoulement d'eau collecté dans le tube 20 passe à travers la zone d'admission d'eau 312' et entre dans le manchon de buse 221 pour l'arrosage vers l'extérieur depuis celuiùci, augmentant le nombre de manchons de buse 221 pour le refoulement d'eau et, ainsi, changeant de façon flexible le nombre des orifices 22 ouverts pour l'arrosage
Un dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau pour des arroseurs comprend un dispositif d'admission d'eau monté sur un siège de support et basculé d'avant en arrière par un ensemble de commande d'arrosage. Le dispositif d'admission d'eau comprend un tuyau (20) avec une plate-forme et de multiples orifices (22) dessus et les deux sections d'extrémité du tuyau (20) comprennent des canaux de commande multiples se raccordant chacun à l'intérieur du tuyau pour l'extension d'une tige de commande (30) à travers. Chaque tige de commande (30) comprend une surface plate (31) avec un élément d'étanchéité à l'eau (36) et une zone d'étanchéité à l'eau disposée pour correspondre à l'orifice, permettant à l'élément d'étanchéité à l'eau de venir en butée étanche contre une surface plane interne (211) de la plate-forme (21) et glisser avec le mouvement de la tige de commande (30) pour correspondre à l'orifice pour la commande de coupure/refoulement de l'eau.
1. Dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau pour des arroseurs, comprenant un arroseur (10) dans lequel un dispositif d'admission d'eau est doté d'un tuyau (20) ayant une côté supérieur défini par une plate-forme (21), et la plate-forme (21) comprend une surface plane (211) définissant la paroi interne dessus avec une pluralité d'orifices (22) percés dessus, et les deux sections d'extrémité de la plate-forme sont pourvues de canaux de commande multiples communiquant chacun avec le tuyau (20) pour l'extension à travers ceux-ci d'une tige de commande (30) comprenant une surface plate (31) définie dessus ; la surface plate (31) de la tige de commande (30) est maintenue dans un espace approprié depuis la surface plane interne de la plate-forme (21) et est placée pour correspondre précisément à l'orifice (22) de celle-ci ; la surface plate de chaque tige de commande (30) comprend un élément d'étanchéité à l'eau monté dessus et une zone d'admission d'eau définie dessus, dans laquelle l'élément d'étanchéité à l'eau est reçu de manière à gonfler légèrement sur la surface plate de la tige de commande dessus et précisément en butée étanche et étroite contre la surface plane interne de la plate-forme de celui-ci ; moyennant quoi, selon le mouvement de la tige de commande de celle-ci, l'élément d'étanchéité à l'eau et la zone d'admission d'eau de celui-ci sont basculés de façon synchrone en position pour correspondre respectivement à la sortie de manièreà obtenir la commande de refoulement et de coupure de l'eau. 2. Dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau pour des arroseurs selon la 5 1, dans lequel la zone d'admission d'eau de la tige de commande (30) peut être réalisée dans une forme de type trou. 3. Dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau pour des arroseurs selon la 10 1, dans lequel la zone d'admission d'eau de la tige de commande (30) peut être réalisée dans une forme de type rainure. 4. Dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau pour des arroseurs selon la 15 1, dans lequel la surface plate de la tige de commande (30) peut avoir une rainure de positionnement dentée dessus pour la réception de l'élément d'étanchéité à l'eau dans celle-ci. 5. Dispositif de commande de coupure et de 20 refoulement de l'eau selon la 1, dans lequel l'élément d'étanchéité à l'eau (36) peut être moulé dans une forme d'anneau ou d'autres configurations. 6. Dispositif de commande de coupure et de 25 refoulement de l'eau pour des arroseurs selon la 1, dans lequel l'élément d'étanchéité à l'eau (36) peut être composé d'un matériau plastique flexible. 7. Dispositif de commande de coupure et de 30 refoulement de l'eau pour des arroseurs selon la 1, dans lequel chaque orifice (22) dutube peut comprendre un manchon de buse (221) fixé à lui. 8. Dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau pour des arroseurs selon la 5 1, dans lequel sur la partie supérieure du tube peut être monté un logement de buse (50) avec des passages de positionnement multiples (41) disposés dessus. 9. Dispositif de commande de coupure et de 10 refoulement de l'eau pour des arroseurs selon la 1, dans lequel les orifices agencés au niveau des deux sections d'extrémité du tube peuvent être agencées de façon symétrique pour s'incliner de façon séquentielle vers les côtés extérieurs à la 15 manière d'une dilatation. 10. Dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau pour des arroseurs selon la 1, dans lequel chaque canal de commande (23) du tube est conjoint à la surface plane interne 20 (211) de la plate-forme (21) de celui-ci avec une partie d'arrêt (24) formée entre eux au niveau des deux côtés internes respectivement. 11. Dispositif de commande de coupure et de refoulement de l'eau pour des arroseurs selon la 25 1, dans lequel une tête d'arrêt (32) définie par une rainure annulaire pour la réception d'une frette étanche à l'eau est disposée au niveau d'une section d'extrémité de chaque tige de commande de celui-ci, et l'autre extrémité de la tige de commande 30 comprend une section de couplage (34) dotée de crochets d'insertion flexibles (341) dessus pour s'adapter à unegaine d'arrêt (35) définie par des trous d'insertion dessus.
A,B,F
A01,B05,F16
A01G,B05B,F16K
A01G 25,B05B 1,F16K 3
A01G 25/02,B05B 1/16,B05B 1/20,F16K 3/02
FR2888270
A1
BATIMENT DESTINE AU STOCKAGE D'EFFLUENTS NAUSEABONDS
20,070,112
L'invention concerne un bâtiment fermé destiné au stockage d'effluents nauséabonds. 5 Dans la suite de la description, l'invention est plus particulièrement décrite en relation avec le stockage de boues papetières. Toutefois, cette application n'est pas limitative puisque le bâtiment de l'invention peut être utilisé pour le stockage de tout type d'effluents nauséabonds, que ce soient des effluents liquides ou solides, telles que par exemple boues de compostage. L'industrie papetière est quotidiennement confrontée au problème du stockage des boues et surtout des odeurs nauséabondes dégagées par ces boues. Pour l'essentiel, les boues papetières se présentent sous la forme d'une matière semi-solide correspondant à un mélange de charges minérales et de fibres, obtenu après décantation de l'eau rejetée à l'issue du processus papetier. Il faut savoir que la fabrication quotidienne de 120 tonnes de papier génère la production de 6 tonnes de boues à 30% de concentration. Les boues papetières sont classiquement utilisées, moyennant autorisation préfectorale, pour l'épandage des terres agricoles. Le principal intérêt de l'épandage réside en ce que les boues préalablement chaulées ont pour effet d'augmenter le pH du sol et d'apporter des matières organiques végétales minéralisables. Il a en effet été observé que le pH du sol devenait de plus en plus acide et donc potentiellement toxique pour la végétation. Cependant, l'épandage ne peut pas être effectué sur des terrains cultivés, de sorte que la période autorisée pour cette application des boues papetières s'étend sur six mois de l'année, respectivement entre juillet et décembre. Par conséquent, les industries papetières doivent stocker ces boues pendant la durée restante de l'année. A raison de 6 tonnes par jour, on imagine aisément les odeurs dégagées pendant 6 mois en fonction des conditions climatiques et l'influence néfaste de ces odeurs sur l'environnement, et notamment vis-à-vis des habitations situées à proximité de ces zones de stockage. Pour résoudre le problème de la manière la plus économique possible, le Demandeur a mis au point un bâtiment destiné au stockage des matières nauséabondes muni de moyens aptes à dégrader les polluants par photocatalyse, permettant ainsi d'assurer la suppression des odeurs. Le principe de la photocatalyse est bien connu. Schématiquement, la réaction photocatalytique est initiée en activant un solide semiconducteur dénommé "agent photocatalyseur", par exemple dioxyde de titane (TiO2) par des rayonnements UV d'une longueur d'ondes de 380 nm provoquant des changements électroniques au sein du semi- conducteur et conduisant, en présence d'air ou d'eau, à la création de radicaux oxygénés à la surface du semi-conducteur. Ces radicaux attaquent les composés organiques adsorbés sur le semi-conducteur et par successions de réactions chimiques impliquant l'oxygène de l'air et de l'eau, dégradent les composés organiques jusqu'à ce que le carbone des chaînes carbonées soit complètement transformé en dioxyde de carbone (CO2). Pour l'application photocatalyse, le Demandeur a développé des supports dénommés également "média filtrant" associant support fibreux proprement dit et agent photocatalyseur au moyen d'un agent liant. Cette technologie est plus particulièrement décrite dans le document EP-A-1 069 950 Des supports photocatalytiques perfectionnés ont été développés, toujours par le Demandeur, dans lesquels l'agent photocatalyseur est associé à du charbon actif. Le charbon actif, de par sa surface spécifique élevée, permet en effet d'adsorber les agents polluants, tandis que l'agent photocatalyseur, sous l'effet du rayonnement ultra-violet, dégrade les polluants ainsi fixés et régénère le support carboné. De tels supports sont décrits dans les demandes WO 00/13950 et WO 04/033069 Le Demandeur a eu l'idée d'adapter cette technologie au traitement des boues papetières 30 et plus largement à celui des effluents nauséabonds. En conséquence, l'invention a pour objet un bâtiment fermé, destiné au stockage d'effluents nauséabonds présentant au moins un portail permettant l'accès de camions, ainsi que des ouvertures formant fenêtres. Le bâtiment se caractérise en ce qu'il est en surpression et en ce que lesdites ouvertures sont en tout ou partie recouvertes d'un support perméable apte à détruire, par photocatalyse, les polluants organiques présents dans les effluents. En d'autres termes, l'invention consiste en la construction d'un édifice fermé, dont la mise en surpression (causée par l'élévation de la température intérieure provenant des boues en fermentation) permet à l'air pollué de circuler de l'intérieur vers l'extérieur au travers des supports perméables agencés dans l'embrasure des fenêtres, les polluants étant dégradés par photocatalyse sous l'effet des rayonnements UV extérieurs naturels ou artificiels, au passage des supports. Selon une autre caractéristique, le bâtiment présente au moins un portail permettant l'accès des camions, benne relevée, à l'intérieur de l'édifice. En pratique, le portail se présente sous la forme d'un portail coulissant ou d'un rideau escamotable. Pour faciliter la circulation de l'air et le déplacement des camions, le bâtiment est dépourvu de toute séparation intérieure, de sorte qu'il se présente sous forme d'un plateau unique. Bien entendu, tout support perméable utilisable pour la photocatalyse, peut être utilisé. Dans un premier mode de réalisation, le support perméable est un support fibreux, c'est-à-dire un support à base de fibres chimiques organiques et/ou inorganiques enduit d'une couche à base d'agent photocatalyseur. Dans la suite de la description et dans les revendications, par l'expression 'fibres chimiques organiques et/ou inorganiques", on désigne parmi les fibres organiques à l'exception des fibres de carbone activé, notamment les fibres cellulosiques; les fibres synthétiques du type par exemple polyester, polyéthylène, polypropylène, polyamide, polychlorure de vinyle, alcool polyvinylique, acrylique, nylon; les fibres artificielles, par exemple viscose, acétate de cellulose; les fibres naturelles, par exemples coton, laine, pâte de bois et parmi les fibres inorganiques, notamment les fibres minérales, par exemple verre, céramique. En ce qui concerne la couche à base d'agent photocatalyseur, celle-ci contient en pratique 35 entre 5 et 40 g/m2, avantageusement 20 g/m2 d'agent photocatalyseur, choisi dans le groupe comprenant les oxydes métalliques, les oxydes comprenant des alcalines terreux, les oxydes d'actinide et des oxydes de terre rare. En pratique, l'agent photocatalyseur se présente sous la forme d'un mélange comprenant entre 10 et 60 parties en sec, avantageusement 50 parties d'une dispersion colloïdale aqueuse du dioxyde de silice, le complément à 100% étant constitué de TiO2 anatase. De même, les particules du SiO2 représentent de 1 à 50% en poids de la dispersion colloïdale et on un diamètre compris entre 10 et 40 nm. Dans un second mode de réalisation, l'agent photocatalyseur est associé à du charbon actif. De manière connue pour l'homme du métier, le charbon actif se présente sous la forme de fibres ou de particules ou de poudre de carbone activé, de granulométrie comprise entre 2 et 300 m. Quelle que soit la forme du charbon actif, celui-ci a pour inconvénient de ne présenter aucune capacité de liaison. Dès lors, il est nécessaire pour conférer au support une certaine rigidité, de mélanger les particules et/ou fibres de carbone activé avec un mélange de fibres chimiques organiques et/ou inorganiques. Avantageusement, le support perméable se présente sous la forme de trois couches superposées, respectivement une couche interne et deux couches externes, la couche interne étant constituée de 80 à 95% en poids sec de carbone activé, le complément à 100% étant constitué de fibres chimiques organiques et/ou inorganiques, les couches externes comprenant de 5 à 25% en poids sec de carbone activé, le complément à 100% étant constitué de fibres chimiques organiques et/ou inorganiques. Dans ce mode de réalisation, pour assurer la réaction photocatalytique, la couche externe du support en regard de l'extérieur du bâtiment, est recouverte d'une couche à base d'agent photocatalyseur appliquée dans les mêmes conditions que précédemment évoquées. En ce qui concerne le bâtiment proprement dit, celui-ci est généralement muni d'une armature rigide béton, métal ou bois et d'un toit rigide. Dans un mode de réalisation avantageux et économique, les parois latérales de l'enceinte se présentent sous la forme d'une bâche souple dans laquelle sont directement découpées les ouvertures. Bien entendu, tout autre type de matériau et en particulier le béton, peut être envisagé pour la construction des parois. Pour faciliter la mise en place des supports perméables souples dans l'embrasure des fenêtres, les ouvertures réalisées dans la bâche sont alignées au moins horizontalement, chaque ouverture étant séparée de l'ouverture voisine par un fourreau discontinu dans lequel est glissée sur sensiblement toute la longueur de la paroi, une bande de support de la hauteur de l'ouverture. Pour éviter la détérioration du support transversalement, notamment sous l'effet des courants d'air créés par les différentes ouvertures, lesdites ouvertures sont équipées à l'intérieur et à l'extérieur, d'une grille permettant de maintenir en place le support. Pour éviter la création de poches de polluants et ainsi la concentration de matières dangereuses sous le toit, la structure est équipée de ventilateurs répartis de manière homogène à proximité du toit, sur la totalité de la surface afin de créer un brassage d'air et ainsi d'augmenter la surpression. Lorsque les parois latérales se présentent sous la forme d'une bâche, la paroi présente avantageusement à sa base, un muret sensiblement de la hauteur d'un camion, permettant à ceux-ci de ne pas endommager ladite bâche pendant les manoeuvres de charge et de décharge des boues à l'intérieur du bâtiment. Pour éviter tout risque de contamination du sol, le bâtiment est muni d'une dalle de béton sur laquelle sont disposées directement les boues papetières en attente ou les effluents de station d'épuration, de compostage ou autres effluents équivalents. L'invention et les avantages qui en découlent ressortiront mieux de l'exemple de réalisation suivant à l'appui des figures annexées. La figure 1 est une représentation schématique en perspective du bâtiment de l'invention. La figure 2 est une vue de l'intérieur d'une paroi. La figure 3 est une vue en coupe d'une paroi selon la ligne A-A'. La figure 4 est une coupe d'une paroi selon la ligne B-B'. Sur la figure 1, on a représenté en perspective le bâtiment selon l'invention. Ce bâtiment est en général de forme rectangulaire correspondant à la forme la plus adaptée pour stocker le maximum de boues papetières. Dans l'exemple de réalisation, le bâtiment a une longueur de 50 m, une largeur de 30 m et une hauteur de 8 m sous faîtages. En pratique, la hauteur doit être suffisante pour laisser passer un camion, benne relevée. Ce bâtiment présente une dalle béton (1), surmontée au niveau des trois parois latérales (2, 3) (la paroi du fond étant non visible), de murets (4, 5) en béton armé d'une hauteur suffisante pour éviter le contact accidentel des camions avec les parois souples (2, 3) lors des manoeuvres. Les murets (4, 5) sont eux-mêmes rendus solidaires d'une bâche souple dans laquelle sont directement découpées des fenêtres (6). Ces fenêtres sont de tailles identiques alignées et réparties régulièrement sur la totalité de la longueur des trois parois. Comme le montre la figure 1, l'enceinte est en outre munie d'un toit (7) réalisé avantageusement en tôle ondulée, le toit étant en outre équipé de ventilateurs (8). La quatrième paroi du bâtiment est constituée d'un portail (12) sous forme de porte coulissante ou encore d'un rideau. Sur les figures 2, 3 et 4, on a représenté le positionnement des supports photocatalytiques (9) au niveau des fenêtres (6). Plus précisément, le support (9) se présente sous la forme d'une bande de largeur correspondant sensiblement à la hauteur de la fenêtre et d'une longueur correspondant sensiblement à la longueur de la paroi (voir figure 2). Cette bande continue est insérée dans un fourreau (10) discontinu, positionné entre chaque fenêtre (6). Au niveau de la fenêtre et comme on le voit sur la figure 3, le support filtrant recouvre la totalité de la surface de la fenêtre et est maintenu en position grâce à l'adjonction de grilles (11) positionnées de part et d'autre de l'ouverture. Selon l'invention, le bâtiment est maintenu en surpression par l'élévation de température de l'enceinte due à la présence des boues en fermentation, de manière à forcer le passage de l'air contenant les polluants présents dans l'enceinte, de l'intérieur vers l'extérieur, au travers des supports filtrants (9). En pratique, les supports filtrants peuvent se présenter sous différentes formes, allant d'un simple support fibreux enduit d'une couche d'agent photocatalyseur jusqu'à l'association de photocatalyseur et de charbon actif tel que décrit dans les documents précités. Le second support est particulièrement avantageux puisqu'il permet, de part la présence de charbon actif, de fixer rapidement les pics de pollution et d'adsorber les polluants pendant les périodes non ensoleillées et pendant la nuit. En pratique, l'énergie est apportée soit par le rayonnement solaire, soit par la mise en 35 place de lampes UV. La présence des ventilateurs sous le toit permet en outre d'éviter la création de poches d'agents polluants à proximité du faîtage et de brasser les polluants afin de les mettre en contact avec les supports filtrants. L'invention et les avantages qui en découlent ressortent bien de la description qui précède, dont en particulier la réalisation facile et peu onéreuse de l'enceinte et son efficacité. Par le principe de photocatalyse, elle permet en effet de supprimer la totalité des odeurs nauséabondes dégagées, notamment par les boues papetières, boues de compostage, effluents solides de distillerie, effluents de l'industrie agro-alimentaire, etc
Bâtiment fermé destiné au stockage d'effluents nauséabonds, présentant au moins un portail permettant l'accès de camions ainsi que des ouvertures formant fenêtres, caractérisé en ce que le bâtiment est en surpression et en ce que lesdites ouvertures sont en toute ou partie recouvertes d'un support perméable apte à détruire, par photocatalyse, les différents polluants organiques présents dans les effluents.
1/ Bâtiment fermé destiné au stockage d'effluents nauséabonds, présentant au moins un portail permettant l'accès de camions ainsi que des ouvertures formant fenêtres, caractérisé en ce que le bâtiment est en surpression et en ce que lesdites ouvertures sont en toute ou partie recouvertes d'un support perméable apte à détruire, par photocatalyse, les polluants organiques présents dans les effluents. 2/ Bâtiment selon la 1, caractérisé en ce que le support perméable est un support à base de fibres organiques et/ou inorganiques enduit d'une couche à base d'agent photocatalyseur. 3/ Bâtiment selon la 1, caractérisé en ce que le support perméable comprend trois couches superposées, respectivement une couche interne et deux couches externes, la couche interne étant constituée de 80 à 95 % en poids sec de carbone activé, le complément à 100 % étant constitué de fibres chimiques organiques et/ou inorganiques, les couches externes comprenant de 5 à 25 % en poids sec de carbone activé, le complément à 100 % étant constitué de fibres chimiques organiques et/ou inorganiques, la couche externe du support en regard de l'extérieur du bâtiment étant recouverte d'une couche à base d'agent photocatalyseur. 4/ Bâtiment selon l'une de précédentes, caractérisé en ce qu'il est muni d'une armature et d'un toit rigides, les parois latérales se présentant sous la forme d'une bâche souple dans laquelle sont directement découpées les ouvertures. 5/ Bâtiment selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les ouvertures sont alignées au moins horizontalement et en ce que le support se présente sous la forme d'une bande de la hauteur de l'ouverture et d'une longueur correspondant sensiblement à la longueur de la paroi, la bande étant insérée dans un fourreau discontinu positionné entre chaque ouverture. 6/ Bâtiment selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque ouverture est équipée à l'intérieur et à l'extérieur, d'une grille permettant de maintenir en place transversalement le support sous l'effet des courants d'air. 7/ Bâtiment selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est équipé de ventilateurs positionnés à proximité du toit. 8/ Bâtiment selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque paroi est constituée à sa base d'un muret réalisé en béton. 9/ Bâtiment selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une dalle réalisée en béton. 10/ Utilisation d'un bâtiment selon l'une des 1 à 9 pour le stockage de boues papetières ou de boues de compostage, d'effluents de l'industrie agro-alimentaire, d'effluents solides de distillerie.
E,B
E04,B01,B08
E04H,B01D,B08B
E04H 7,B01D 53,B08B 15
E04H 7/24,B01D 53/72,B01D 53/86,B08B 15/02
FR2902234
A1
PROCEDE DE REALISATION DE ZONES A BASE DE Si1-yGey DE DIFFERENTES TENEURS EN Ge SUR UN MEME SUBSTRAT PAR CONDENSATION DE GERMANIUM
20,071,214
Sil_yGey DE DIFFERENTES TENEUR EN Ge SUR UN MEME SUBSTRAT PAR CONDENSATION DE GERMANIUM DESCRIPTION DOMAINE TECHNIQUE L'invention concerne un procédé de réalisation d'un dispositif microélectronique amélioré dans lequel des blocs semi-conducteurs à base de Sil_ yGey de compositions différentes sont formés sur un même substrat. L'invention peut favoriser l'intégration, sur un même support semi-conducteur, ou une même puce, ou une même plaquette semi-conductrice, à la fois d'une première pluralité de transistors comprenant une couche active à base d'un matériau optimisé pour la conduction des électrons et d'une deuxième pluralité de transistors comprenant une couche active à base d'un matériau optimisé pour la conduction des trous, les performances des transistors de la première pluralité de transistors et de la deuxième pluralité de transistors étant équilibrées. ART ANTÉRIEUR Dans le but d'améliorer les performances des transistors, notamment en terme de rapidité, il est connu de former pour ces derniers des canaux dits contraints pour lesquels la mobilité des électrons ou des trous est améliorée. Un canal contraint est généralement formé d'au moins une première couche semi-conductrice à base d'un premier matériau semi- conducteur sur laquelle est appliquée une contrainte mécanique en tension ou en compression par l'intermédiaire d'une autre couche sous-jacente à, ou située sur, ladite première couche semi-conductrice et par exemple à base d'un matériau semi-conducteur cristallin à paramètre de maille différent dudit premier matériau semi-conducteur. Un matériau semi-conducteur approprié pour favoriser une bonne mobilité des trous l'est souvent moins en ce qui concerne la mobilité des électrons. Ainsi, une contrainte en tension ou en compression effectuée sur un matériau semi-conducteur donné permet d'augmenter de manière plus importante dans ce matériau la mobilité d'un type de porteur plutôt que de l'autre. Pour des dispositifs microélectroniques tels que des circuits en technologie CMOS, comportant à la fois un ou plusieurs transistors assurant une conduction principale par trous et un ou plusieurs autres transistors assurant une conduction principale par électrons, il s'avère difficile de pouvoir augmenter, par le biais de canaux contraints, à la fois la mobilité des porteurs de charge pour les transistors de type N et pour les transistors de type P. Dans ce type de circuit, il est par ailleurs généralement préférable que les performances des transistors de type N et celles des transistors de type P soient équilibrées en terme de courant à l'état passant ou en terme de mobilité, ce qui entraîne une difficulté supplémentaire. Une solution consister à réaliser un dispositif microélectronique doté de zones semi-conductrices à base de matériaux semi-conducteurs différents sur un même substrat, et en particulier de zones semi-conductrices à base d'un matériau semi-conducteur favorisant une conduction par électrons et de zones semi-conductrices à base d'un autre matériau semi-conducteur favorisant une conduction par trous. Le document US 6 600 170 présente une réalisation sur un substrat semi-conducteur massif, d'une zone semi-conductrice de canal à base Si contraint pour un transistor NMOS et d'une zone semi-conductrice de canal à base de SiGe ou Ge contraint pour un transistor PMOS. Une telle architecture permet d'obtenir des performances équilibrées entre les transistors NMOS et PMOS. En terme de consommation notamment, les performances de transistors d'une telle structure ne sont pas optimales. Des effets de canal court ainsi que de latch up peuvent notamment apparaître dans les transistors. Le document FR 04 50889 présente quant à lui un procédé microélectronique de réalisation de zones semiconductrices actives de natures différentes directement sur isolant. Ce procédé comprend des étapes consistant à : former sur un premier substrat, d'au moins une première zone semi-conductrice en un premier matériau semi-conducteur cristallin, et d'au moins une deuxième zone semi-conductrice en un second matériau semi-conducteur cristallin différent du premier semi-conducteur cristallin, puis recouvrir lesdites première et deuxième zones d'une épaisseur isolante, puis assembler un deuxième substrat sur ladite épaisseur isolante, puis éliminer le premier substrat. Un tel procédé comprend un nombre important d'étapes intermédiaires. Il se pose le problème de trouver un nouveau procédé microélectronique de réalisation sur un même substrat d'un ensemble de zones semi-conductrices de compositions différentes, comportant par exemple plusieurs zones semi-conductrices à base d'un matériau favorisant la conduction par électrons et plusieurs autres zones semi-conductrices à base d'un matériau favorisant la conduction par trous. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention concerne un procédé de réalisation d'un dispositif microélectronique comportant une pluralité de zones semi-conductrices à base de Si1_yGey (avec 0 < y < 1) ayant des teneurs respectives en Germanium différentes. Selon un aspect, l'invention concerne un procédé comprenant des étapes de : a) formation sur un support recouvert d'une pluralité de zones semi-conductrices à base de Si1_XGex (avec 0 < x < 1 et x < y) et de compositions 20 identiques, d'au moins un masquage comprenant un ensemble de blocs de masquage, les blocs de masquage recouvrant respectivement au moins une zone semi-conductrice de ladite pluralité de zones semi-conductrices, plusieurs desdits blocs de masquage ayant 25 des épaisseurs différentes ou/et étant à base de matériaux différents, b) oxydation des zones semi-conductrices de ladite pluralité de zones semi-conductrices à travers ledit masquage. 30 Le support peut comprendre une fine couche à base de Si sur laquelle les zones semi-conductrices à 15 base de Si1_XGex reposent. La fine couche à base de Si peut être la couche reposant sur une couche d'oxyde enterré d'un substrat SOI (SOI pour silicon on insulator ou silicium sur isolant). Selon une possibilité, le masquage peut comprendre une couche mince ou un empilement de couches minces comportant un ensemble de trous, au moins plusieurs trous dudit ensemble de trous ayant des profondeurs différentes. Selon une possibilité, le masquage peut comporter au moins un trou dévoilant une zone semi-conductrice à base de Si1_XGex. Une oxydation à travers le trou d'une zone semi-conductrice à base de Si1_XGex peut permettre d'obtenir une zone semi-conductrice à forte teneur en Germanium. Le masquage peut comporter au moins un trou reproduisant un motif de grille de transistor ou de canal de transistor. Le procédé suivant l'invention peut permettre de former sur un même support plusieurs zones de canal de transistor à base de Si1_yGey (avec 0 < y < 1) ayant des teneurs respectives en Germanium différentes. Selon une possibilité de mise en oeuvre, le masquage peut comporter au moins un bloc de masquage à base d'un premier matériau diélectrique, et au moins un deuxième bloc de masquage à base d'un deuxième matériau diélectrique différent du premier matériau diélectrique. Selon une variante, le masquage peut être à base d'au moins un matériau métallique ou semi-conducteur. Selon une possibilité, le procédé peut comprendre, préalablement à l'étape a) . - la formation d'une couche ajourée sur le support comportant une pluralité de trous, - la formation dans les trous de la couche ajourée des zones semi-conductrices à base de Si1_XGex. Selon une autre possibilité, les zones semi-conductrices à base de Si1_XGex, peuvent appartenir à une couche semi-conductrice à base de Si1_XGex formée ou reposant sur le support. Selon une possibilité de mise en oeuvre, le masquage peut être sous forme d'au moins une couche d'épaisseur variable recouvrant les zones semi-conductrices à base de Si1_XGex. La face supérieure de la couche d'épaisseur variable peut réaliser un angle non nul avec le plan principal du support. Le procédé selon l'invention peut comprendre, après l'étape b), les étapes de : -formation d'au moins un deuxième masquage différent du premier masquage, -oxydation des zones semi-conductrices à travers le deuxième masquage. Ces deux étapes peuvent être réitérées avec à chaque fois la formation d'un nouveau masquage différent du précédent. Le procédé peut comprendre en outre après l'étape b), la formation d'une grille sur une ou plusieurs desdites zones semi-conductrices à base de Si1_yGey (avec 0 < y < 1) et de teneurs respectives en Germanium différentes. Selon un autre aspect, l'invention concerne 5 également un procédé comprenant les étapes de : a) formation sur une pluralité de zones semi-conductrices à base de Si et d'épaisseurs différentes reposant sur un support, d'une couche semi-conductrice à base de Si1_XGex (avec 0 < x < 1 et x < y) b) oxydation de la couche semi-conductrice à base de Si1_XGex. Les zones semi-conductrices à base de Si et d'épaisseurs différentes peuvent être des zones d'une couche à base de Si et formant biseau. La forme de biseau de la couche à base de Si peut avoir été réalisée préalablement à l'étape a) par : - formation d'un masquage en forme de biseau sur la couche à base de Si, - oxydation de la couche de Si à travers ledit masquage en forme de biseau, retrait dudit masquage en forme de biseau. Ledit masquage en forme de biseau peut être 25 à base d'un matériau isolant, par exemple à base de SiO2. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'exemples de réalisation 30 donnés, à titre purement indicatif et nullement 10 15 20 limitatif, en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels : - les figures 1A-1D, illustrent un exemple de procédé microélectronique selon l'invention de réalisation sur un substrat, de plusieurs zones semi- conductrices à base de Si1_yGey (avec 0 < y < 1) de compositions en germanium différentes, à l'aide d'au moins une étape de condensation de Germanium réalisée sur une couche à base de Si1_XGex (avec 0 < x < y < 1) protégée par un masquage d'épaisseur variable, - les figures 2A-2D, illustrent un autre exemple de procédé microélectronique selon l'invention de réalisation sur un substrat, de plusieurs zones semi-conductrices à base de Si1_yGey (avec 0 < y < 1) de compositions en germanium différentes, à l'aide d'au moins une étape de condensation de Germanium réalisée sur des zones semi-conductrices à base de Si1_XGex (avec 0 < x < y < 1) de compositions en germanium identiques et protégés par un masquage d'épaisseur variable, - les figures 3A-3C, illustrent un autre exemple de procédé microélectronique selon l'invention de réalisation sur un substrat, de plusieurs zones semi-conductrices à base de Si1_yGey (avec 0 < y < 1) de compositions en germanium différentes, à l'aide d'au moins une étape de condensation de Germanium réalisée sur une couche à base de Si1_XGex (avec 0 < x < y < 1) protégée par un masquage en forme de biseau, - les figures 4A-4B, illustrent un autre exemple de procédé microélectronique selon l'invention de réalisation sur un substrat, de plusieurs zones semi-conductrices à base de Si1_yGey (avec 0 < y < 1) de compositions en germanium différentes, à l'aide d'au moins une étape de condensation de Germanium réalisée sur une couche à base de Si1_XGex (avec 0 < x < y < 1) protégée par un masquage formé de zones de natures différentes, - les figures 5A-5D, illustrent un autre exemple de procédé microélectronique selon l'invention de réalisation sur un substrat, au cours duquel plusieurs étapes d'oxydation de zones semi-conductrices à base de Si1_XGex sont réalisées, à l'aide à chaque fois d'un masquage différent, - les figures 6A-6E, illustrent un autre exemple de procédé microélectronique selon l'invention de réalisation sur un substrat, de plusieurs zones semi-conductrices à base de Si1_yGey (avec 0 < y < 1) de compositions en germanium différentes, à l'aide d'au moins une étape de condensation de Germanium réalisée sur une couche à base de Si1_XGex (avec 0 < x < y < 1) en forme de biseau, Des parties identiques, similaires ou équivalentes des différentes figures portent les mêmes références numériques de façon à faciliter le passage d'une figure à l'autre. Les différentes parties représentées sur les figures ne le sont pas nécessairement selon une échelle uniforme, pour rendre les figures plus lisibles. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Un exemple de procédé, suivant l'invention, de réalisation d'un dispositif microélectronique doté de plusieurs zones semi-conductrices à base de Si1_yGey (avec 0 Sur la fine couche semi-conductrice 102 une autre couche semi-conductrice 104 à base de Si2_XGex, avec 0x) de compositions respectives en Germanium ou de teneurs respectives en Germanium différentes. La durée de l'étape d'oxydation peut avoir été adaptée en fonction de la concentration en Germanium que l'on souhaite obtenir dans les différentes zones semi-conductrices à base de Si1_yGey. La première zone 131 à base de Si1_yGey, a une première composition en Germanium telle que y=y1r y1 étant par exemple de l'ordre de 0,1, tandis que la deuxième zone à base de Si1_yGey, a une deuxième composition en Germanium différente de la première composition et telle que y=y2 avec y2 > y1, Y2 étant par exemple de l'ordre de 0,4, la troisième zone à base de Si1_yGey a une troisième composition en Germanium, différente de la première et de la deuxième compositions, et telle que y=y3 avec y3 > Y2, Y2 étant par exemple de l'ordre de 0,7 la quatrième zone à base de Si1_yGey a une quatrième composition en Germanium, différente de la première, de la deuxième, et de la troisième composition telle que y=y4 avec y4 > y3, y4 étant par exemple de l'ordre de 1. Les zones 131, 132, 133, 134 à base de Si1_yGey ayant des teneurs en germanium différentes peuvent être par exemple destinées à servir respectivement de zone de canal de transistor. Une fois l'étape d'oxydation terminée, les zones 131, 132, 133, 134 à base de Sil_ yGey peuvent être surmontées respectivement d'une couche 135 à base de SiO2 formée lors de l'oxydation. Cette couche 135 ainsi que la couche de masquage 108 peuvent être ensuite retirées (figure 1D). Selon une possibilité de mise en oeuvre (non représentée) du procédé qui vient d'être décrit, avant dépôt de la couche 108 de masquage, la couche semi-conductrice 104 à base de Si1_XGex peut être recouverte par une fine couche semi-conductrice à base de silicium, par exemple d'épaisseur comprise entre 1 et 5 nanomètres. Cette fine couche semi-conductrice peut permettre d'éviter une consommation du Germanium lors de l'étape d'oxydation de la couche semi-conductrice 104. Dans l'exemple de procédé précédemment décrit, le matériau utilisé pour former le masquage à l'oxydation est un matériau apte à retarder l'oxydation de la couche semi-conductrice 104, et n'est pas nécessairement limité à un matériau diélectrique. Selon une variante de l'exemple de procédé précédemment décrit, au lieu de former une couche semiconductrice 104 à base de Si1_XGex, on réalise sur la fine couche semi-conductrice 102 plusieurs zones semi- conductrices distinctes ou disjointes, à base de Sil_ XGex et ayant des compositions en Germanium identiques. On dépose tout d'abord sur la fine couche semi-conductrice 102 une couche de masquage 203 par exemple à base d'un matériau diélectrique tel du Si3N4. La couche de masquage 203 peut avoir une épaisseur par exemple de l'ordre de 100 nanomètres, ou comprise par exemple entre 50 et 400 nanomètres. Dans la couche 203 de masquage, on réalise ensuite un ensemble de trous 210, 212, 214, 216, dévoilant la fine couche semi-conductrice 102 (figure 2A). Selon un exemple de mise en oeuvre, les trous 210, 212, 214, 216, peuvent avoir respectivement une forme de grille de transistor ou de canal de transistor. Ensuite, on forme un ensemble de zones 204a, 204b, 204c, 204d, semi-conductrices à base de Si1_XGex (avec 0 Puis, dans plusieurs trous 210, 212, 214, dudit ensemble de trous, sur plusieurs zones 204a, 204b, 204c, dudit ensemble de zones semi-conductrices à base de SiGe, on forme un bloc de masquage. Un ensemble de plusieurs blocs 208a, 208b, 208c, de masquage comblant respectivement un trou et recouvrant une zone semi-conductrice à base de Si1_XGex est ainsi formé. Les blocs 208a, 208b, 208c, de masquage peuvent être par exemple à base d'un matériau diélectrique tel que par exemple du SiO2. Plusieurs blocs 208a, 208b, 208c, de masquage peuvent avoir des épaisseurs différentes. Les blocs 208a, 208b, 208c, de masquage peuvent avoir une épaisseur comprise par exemple entre 10 nm et 300 nm (figure 2C). Une étape d'oxydation des zones 204a, 204b, 204c, 204d, à base de SiGe est réalisée à haute température, à travers le masquage formé par la couche 203 ajourée et les blocs de masquage 208a, 208b, 208c, situés dans les trous. L'étape d'oxydation consomme le silicium de la fine couche semi-conductrice 102, et des zones 204a, 204b, 204c, 204d, à base de Si1_yGey. Les blocs de masquage 208a, 208b, 208c, en fonction de leurs épaisseurs respectives, sont susceptibles d'induire un retard à l'oxydation ou d'empêcher l'oxydation de la couche semi-conductrice 102 et des zones 204a, 204b, 204c, 204d. Une fois l'étape d'oxydation terminée, on obtient plusieurs zones 231, 232, 233, 234, à base de Si1_yGey ayant des compositions respectives en Germanium différentes par exemple telles que 0,1 Les blocs de masquage 208a, 208b, 208c, et la couche à base de SiO2 formée lors de l'oxydation peuvent être ensuite retirés. Dans un cas où l'on souhaite conserver la couche 203, le retrait peut être effectué par gravure sélective vis-à-vis de la couche 203. Si par exemple les blocs de masquage 208a, 208b, 208c sont à base de SiO2 et que la couche 203 est à base de Si3N4 la gravure sélective peut être réalisée en voie humide à l'aide par exemple de HF, ou par exemple par gravure plasma avec du C4F8 et un mélange d'argon et d'oxygène (figure 2D). Selon une possibilité, les zones 231, 232, 233, 234, à base de Si1_yGey et de compositions respectives en Germanium différentes, peuvent être destinées respectivement à former un canal de transistor. Des transistors dotés de zones de canal à base de Si1_yGey (avec y>x) et de compositions respectives en Germanium différentes peuvent être ainsi réalisés. Pour compléter la formation de transistors, on peut réaliser une grille sur chaque zone 231, 232, 233, 234, à base de Si1_yGey. Pour cela, suite au retrait des blocs de masquage 208a, 208b, 208c, et de la couche 235, un matériau diélectrique de grille, par exemple du Hf02 peut être tout d'abord déposé dans les trous 210, 212, 214, 216, puis au moins un matériau grille, comprenant par exemple au moins un matériau métallique tel que du TiN ou/et au moins un matériau semi-conducteur tel que du polysilicium, qui peut être fortement dopé, par exemple avec du Bore avec un dopage de l'ordre de 1020 atomes/cm3. Le remplissage des trous 210, 212, 214, 216, par le matériau de grille peut être suivi d'une étape de CMP (CMP pour chemical mechanical polishing ou polissage mécano chimique). Dans un cas par exemple ou les zones semi-conductrices 231, 232, 233, 234, à base de Si1_yGey sont formées avec une composition en Germanium importante, par exemple telle que y est proche de 1, le dépôt du matériau diélectrique de grille peut être précédé par une étape de formation d'une couche d'interface à base de SiO2 et d'épaisseur par exemple comprise entre 0,3 et 3 nanomètres. La couche d'interface peut être réalisée par exemple par croissance d'une fine couche de silicium sur les zones semi-conductrices 231, 232, 233, 234, à base de Si1_yGey puis oxydation de cette fine couche de silicium. Selon une autre variante de l'exemple de procédé précédemment décrit en liaison avec les figures 1A-1D, on dépose sur la couche semi-conductrice 104 à base de Si1_XGex, une couche 308 de masquage à base d'un matériau diélectrique 309, par exemple tel que du SiO2, et d'épaisseur par exemple comprise entre 20 nanomètres et 1000 nanomètres (figure 3A). Ensuite, on effectue un retrait d'une partie de la couche 308 de masquage, de manière à lui donner une forme de biseau. Suite à ce retrait, la face supérieure de la couche 308 de masquage réalise un angle non nul avec le plan principal du support 100 ou forme une pente inclinée par rapport au plan principal du support 100 (le plan principal du support 100 étant défini comme un plan passant par le support 100 et parallèle au plan [0; i ; k ] d'un repère orthogonal [0; i ; j ; k ] ) . Dans un cas, par exemple, où le matériau diélectrique 309 est du SiO2, le retrait peut être effectué par exemple par trempage du substrat recouvert par la couche 308 de masquage, dans une solution à base de HF + H2O, puis par retrait progressif de la solution (figure 3B). Ensuite, on réalise une oxydation de la couche semi-conductrice 104, à haute température semblable à celle décrite dans l'un ou l'autre des exemples de procédé précédemment décrits. La couche 308 en forme de biseau joue le rôle d'un masquage pour cette oxydation. A la suite de cette oxydation, entre la couche 308 de masquage et la couche 104, des zones semi-conductrices 331, 332, 333, à base de Si1_yGey (avec y>x) et à différentes teneurs en Ge ou à différentes compositions en germanium, sont formées. Un gradient de concentration en Ge peut être obtenu dansl'épaisseur semi-conductrice située entre la couche isolante 101 et la couche de masquage, dans une direction parallèle au plan principal du support 100. Ce gradient est dépendant de l'angle que réalisait la face supérieure de la couche de masquage 308 avec le plan principal du support 100. Selon un autre exemple de procédé suivant l'invention, on réalise sur la couche semi-conductrice 104 à base de Si1_XGex, un masquage 408, comprenant une pluralité de blocs 410a, 410b, 412a, 412b, dont au moins deux blocs 410a, 412a, de compositions différentes ou formés à base de matériaux différents. Le masquage 408 peut être formé par exemple de plusieurs blocs 410a, 410b, à base d'un premier matériau 411 qui peut être diélectrique tel que par exemple du SiO2 et de plusieurs autres blocs 412a, 412b, à base d'un deuxième matériau 413 qui peut être diélectrique tel que par exemple du Si3N4. Dans cet exemple, les blocs 410a, 410b, 412a, 412b, de masquage peuvent avoir des épaisseur identiques. Les blocs 410a, 410b, à base du premier matériau diélectrique 411 et les blocs 412a, 412b, à base du deuxième matériau 413 diélectrique peuvent être réalisés à l'aide d'un procédé comprenant par exemple plusieurs étapes de dépôt et de photolithographie (figure 4A). Ensuite, une étape d'oxydation de la couche semi-conductrice 104, telle que décrite précédemment, est réalisée à travers les blocs de masquage 410a, 410b, 412a, 412b. De par leurs compositions différentes, les blocs de masquage 410a, 410b, à base du premier matériau diélectrique induisent un retard à l'oxydation des couches semi-conductrices 102 et 104, différent et par exemple inférieur à celui induit par les blocs de masquage 412a, 412b, à base du deuxième matériau diélectrique. Lors de l'étape d'oxydation, la condensation du Germanium et la consommation du Silicium sont plus rapides dans des zones de la couche semi-conductrice 104 situées en regard des blocs de masquage 410a, 410b à base du premier matériau diélectrique 411 que dans d'autres zones de la couche semi-conductrice 104 situées en regard des blocs de masquage 412a, 412b à base du deuxième matériau diélectrique 413. Suite à l'oxydation, on obtient sous les blocs de masquage 410a, 410b, à base du premier matériau diélectrique 411, des zones semi-conductrices 431a, 431b à base de Si1_yGey, ayant une première composition en Germanium, et une teneur en germanium telle que y=y1 (avec y1>x), y1 étant par exemple de l'ordre de 0,8 à 1. Sous les blocs de masquage 412a, 412b à base du deuxième matériau, d'autres zones semi- conductrices 433a, 433b, à base de Si1_yGey, ayant une deuxième composition en Germanium différente de ladite première composition. Les zones semi-conductrices 433a, 433b situées sous les blocs de masquage à base du deuxième matériau diélectrique, peuvent avoir une teneur en Germanium inférieure à celle des zones semi-conductrices 431a, 431b situées sous les blocs de masquage à base du premier matériau diélectrique et telle que y=y2 (avec x Selon une mise en oeuvre particulière, dans un cas où le masquage 408 comporte en outre au moins une ouverture 415 dévoilant la couche semi-conductrice 104 et par exemple ayant un motif de grille de transistor, suite à l'oxydation, on obtient en regard de l'ouverture 415 une zone semi-conductrice 434 à base de Si1_yGey, ayant une troisième composition en Germanium, et une teneur en germanium telle que y=y3 (avec x Une autre variante de l'exemple de procédé décrit précédemment en liaison avec les figures 2A-2D, va à présent être donnée. Pour cette variante, on forme sur la fine couche semi-conductrice 102, la couche de masquage 203 et l'ensemble de trous 210, 212, 214, 216, dans cette couche de masquage 203. Puis un ensemble de zones semi-conductrices 504a, 504b, 504c, 504d, à base de Si1_XGex (avec 0 < x 1, par exemple avec x de l'ordre de 0,1) ayant une teneur en Germanium identique est réalisée, par exemple par épitaxie au fond des trous 210, 212, 214, 216, sur la fine couche semi-conductrice 102 à base de Si (figure 5A). On réalise ensuite (figure 5B) un premier ensemble de blocs 508a, 508b, 508c, de masquage comblant respectivement un trou et recouvrant une zone semi-conductrice à base de Si1_XGex. Les blocs 508a, 508b, 508c, de masquage peuvent être à base d'un matériau diélectrique par exemple tel que du Si3N4. Parmi les zones semi-conductrices 504a, 504b, 504c, 504d, à base de Si1_XGex, au moins une zone semi-conductrice 504c peut être mise à nue ou dévoilée et ne pas être recouverte par un bloc de masquage. Une première étape d'oxydation des zones semi-conductrices 504a, 504b, 504c, 504d, est réalisée à haute température, à travers un premier masquage formé par la couche 203 ajourée et le premier ensemble de blocs de masquage 508a, 508b, 508c. En fonction de leurs épaisseurs respectives, les blocs de masquage 508a, 508b, 508c, induisent un retard plus ou moins important à l'oxydation de la couche semi-conductrice 102 et des zones semi-conductrices 504a, 504b, 504c, 504d. Une fois la première étape d'oxydation terminée, une première zone semi-conductrice 504a située sous un premier bloc de masquage 508a, une deuxième zone semi-conductrice 504b située sous un deuxième bloc de masquage 508b, et une troisième zone semi-conductrice 504c située sous un troisième bloc de masquage 508c, ont une teneur en Germanium différente de celle d'une quatrième zone semi-conductrice 504d située dans un trou 214 qui ne comporte pas de bloc de masquage, et qui est dévoilée ou à nu. On réalise ensuite un deuxième masquage. Le deuxième masquage peut être formé d'un deuxième ensemble de blocs 518a, 518b, de masquage comblant respectivement un trou et recouvrant respectivement une zone semi-conductrice à base de Si1_XGex. Le nombre de blocs de masquage 518a, 518b, du deuxième masquage, est différent de celui du premier masquage. Le nombre de blocs de masquage du deuxième ensemble de blocs 518a, 518b peut être inférieur à celui du premier masquage. Le deuxième masquage peut être tel qu'au moins une zone semi-conductrice 504c qui était située sous un bloc de masquage 508c du premier masquage est à présent dévoilée. Le deuxième masquage peut être également tel qu'au moins une zone semi-conductrice 504d qui était dévoilée lors de la première oxydation, reste dévoilée suite à la formation du deuxième masquage. Le deuxième masquage peut être réalisé par suppression de tous les blocs puis formation de nouveaux blocs ou par suppression d'un ou plusieurs blocs du premier masquage. Une deuxième étape d'oxydation des zones 504a, 504b, 504c, 504d, est réalisée à haute température, à travers le deuxième masquage formé par la couche 203 ajourée et les blocs de masquage 518a, 518b. Une fois la deuxième étape d'oxydation terminée, les zones semi-conductrices 504a, 504b, situées respectivement sous le premier bloc de masquage 508a, sous le deuxième bloc de masquage 508b, ont une une teneur en Germanium inférieure à celle des zones semi-conductrices 504c, 504d dévoilées lors de la deuxième oxydation. La teneur en Germanium de la zone semi-conductrice 504d qui a été dévoilée lors de la première oxydation et de la deuxième oxydation, est plus élevée que celle de la zone semi-conductrice 504c qui a été masquée lors de la première oxydation et dévoilée lors de la deuxième oxydation. Un autre exemple de procédé, suivant l'invention, de réalisation d'un dispositif microélectronique doté de plusieurs zones semi-conductrices à base de Si1_yGey (avec 0 < y < 1) ayant des compositions respectives en Germanium différentes formées sur un même substrat, va à présent être donné en liaison avec les figures 6A à 6E. Le matériau de départ du procédé peut être un substrat de type semi-conducteur sur isolant, par exemple de type SOI (SOI pour silicon on insulator ou silicium sur isolant) comprenant une couche de support 100 par exemple à base de Si, recouverte d'une couche de matériau diélectrique 101 par exemple une couche d'oxyde enterré ( burried oxyde selon la terminologie anglo-saxonne) elle-même recouverte d'une couche semi-conductrice 602 par exemple à base de Si, et d'épaisseur comprise par exemple entre 5 et 100 nanomètres ou par exemple de l'ordre de 20 nanomètres. On réalise tout d'abord des zones à base de Si d'épaisseurs différentes sur le substrat 100. Pour cela, on peut former sur la couche semi-conductrice 602, une couche 608 qui peut être à base d'un matériau diélectrique, par exemple tel que du SiO2, et d'épaisseur par exemple comprise entre 20 nanomètres et 1000 nanomètres. Puis, on effectue un retrait d'une partie de la couche 608 de masquage, de manière à donner à cette couche 608 une forme de biseau (figure 6A). Suite à ce retrait, la face supérieure de la couche 608 de masquage réalise un angle non nul avec le plan principal du support 100 ou forme une pente inclinée par rapport au plan principal du support 100 (le plan principal du support 100 étant défini comme un plan passant par le support 100 et parallèle au plan [0; i ; k ] d'un repère orthogonal [0; i ; J; k ]). Dans un cas, par exemple, où le matériau diélectrique de la couche 608 est du SiO2, le retrait peut être effectué par exemple par trempage du substrat recouvert par la couche 608 de masquage, dans une solution à base de HF + H2O, puis par retrait progressif de la solution. Ensuite, on réalise une oxydation de la couche semi-conductrice 602, de manière à donner une forme de biseau à la fine couche semi-conductrice 102 (figure 6B). La couche 602 en biseau comporte ainsi une pluralité de zones 602a, 602b, 602c à base de Si d'épaisseur différentes reposant sur le substrat 100. La couche 608 de masquage est ensuite retirée (figure 6C). Sur la fine couche semi-conductrice 102 une autre couche semi-conductrice 614 à base de Si1_XGex, avec 0x) et à différentes teneurs en Ge ou à différentes compositions en germanium sont formées. Un gradient de concentration en Ge peut être obtenu, dans une direction parallèle au plan principal du support 100. Les zones semi-conductrices 631, 632, 633 peuvent être recouvertes d'une fine couche isolante à base de SiO2 formée lors de l'oxydation. Cette couche isolante peut être ensuite retirée (figure 6E). Selon une variante (non représentée) de l'exemple qui vient d'être décrit, on peut réaliser des zones à base de Si d'épaisseurs différentes, par formation d'un masquage comportant une pluralité d'ouvertures dévoilant la couche 102 de silicium, puis formation, par exemple par plusieurs épitaxies, de blocs de silicium d'épaisseurs différentes au fond des ouvertures. On forme ensuite sur les blocs de silicium des blocs à base de Si1_XGex, avec 0 zones semi-conductrices 631, 632, 633 à base de Si1_yGey (avec y>x) et à différentes teneurs en Ge ou à différentes compositions en germanium sont formées.5
L'invention concerne un procédé de réalisation d'un dispositif microélectronique comportant une pluralité de zones semi-conductrices à base de Si1-yGey (avec 0 < y <= 1) ayant des teneurs respectives en Germanium différentes, comprenant les étapes de :a) formation sur un support recouvert d'une pluralité de zones semi-conductrices à base de Si1-xGex (avec 0 < x < 1 et x < y) et de compositions identiques, d'au moins un masquage comprenant un ensemble de blocs de masquage, les blocs de masquage recouvrant respectivement au moins une zone semiconductrice de ladite pluralité de zones semi-conductrices, plusieurs desdits blocs de masquage ayant des épaisseurs différentes ou/et étant à base de matériaux différents,b) oxydation des zones semi-conductrices de ladite pluralité de zones semi-conductrices à travers ledit masquage.
1. Procédé de réalisation d'un dispositif microélectronique comportant une pluralité de zones semi-conductrices à base de Si1_yGey (avec 0 < y < 1) ayant des teneurs respectives en Germanium différentes, comprenant les étapes de : a) formation sur un support recouvert d'une pluralité de zones semi-conductrices à base de Si1_XGex (avec 0 < x < 1 et x < y) et de compositions identiques, d'au moins un masquage comprenant un ensemble de blocs de masquage, les blocs de masquage recouvrant respectivement au moins une zone semi-conductrice de ladite pluralité de zones semi- conductrices, plusieurs desdits blocs de masquage ayant des épaisseurs différentes ou/et étant à base de matériaux différents, b) oxydation des zones semi-conductrices de ladite pluralité de zones semi-conductrices à travers 20 ledit masquage. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le masquage comprend une couche ou un empilement de couches comportant un ensemble de trous, au moins 25 plusieurs trous dudit ensemble de trous ayant des profondeurs différentes. 3. Procédé selon la 2, dans lequel le masquage comporte au moins un trou dévoilant 30 une zone semi-conductrice à base de Si1_XGex. 4. Procédé selon la 1 à 3, dans lequel le masquage comporte au moins un bloc de masquage à base d'un premier matériau diélectrique, et au moins un deuxième bloc de masquage à base d'un deuxième matériau diélectrique différent du premier matériau diélectrique. 5. Procédé selon la 1 à 3, le masquage étant à base d'au moins un matériau métallique 10 ou semi-conducteur. 6. Procédé selon la 1 à 5, comprenant, préalablement à l'étape a) . - la formation d'une couche ajourée sur le 15 support comportant une pluralité de trous, - la formation dans les trous de la couche ajourée des zones semi-conductrices à base de Si1_XGex. 7. Procédé selon la 1 à 6, 20 comprenant, préalablement à l'étape a) . - les zones semi-conductrices à base de Si1_XGex, appartenant à une couche semi-conductrice à base de Si1_XGex sur le support. 25 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, dans lequel le masquage est sous forme d'au moins une couche d'épaisseur variable recouvrant les zones semi-conductrices à base de Si1_XGex. 30 9. Procédé selon la 8, la face supérieure de la couche d'épaisseur variableréalisant un angle non nul avec le plan principal du support. 10. Procédé selon la 1 à 9, 5 comprenant, après l'étape b), les étapes de : - formation d'au moins un deuxième masquage différent du premier masquage, - oxydation des zones semi-conductrices à travers le deuxième masquage. 10 11. Procédé de réalisation d'un dispositif microélectronique selon l'une des 1 à 10, dans lequel le support comprend une couche à base de Si sur laquelle les zones semi-conductrices à base 15 de Sil_XGex reposent. 12. Procédé selon l'une des 1 à 11, comprenant en outre après l'étape b), la formation d'une grille sur une ou plusieurs desdites 20 zones semi-conductrices.
H
H01
H01L
H01L 21
H01L 21/205,H01L 21/762
FR2898877
A1
HUMIDIFICATEUR
20,070,928
La présente invention concerne un humidificateur. Cet humidificateur est notamment destiné à conserver les qualités d'un bouchon à base de liège obturant un récipient contenant un liquide tel que du vin, du champagne, ... Il est connu que la conservation d'un grand cru, dit "vin de garde" nécessite des conditions particulières pour en maintenir toutes les qualités qui se révéleront lors de sa dégustation dans ses arômes. Ces conditions comprennent entre autres, la température, l'aération, l'obscurité, les odeurs, le taux d'hygrométrie et le stockage en position couchée des bouteilles. Il est par ailleurs connu d'utiliser pour boucher une bouteille contenant un grand cru un bouchon en liège. Ce bouchon présente la propriété, lorsque la bouteille est en position de stockage horizontale, d'arrêter le vin après qu'il ait pénétré d'une certaine épaisseur dans celui-ci. Le bouchon en liège permet également des échanges infimes et subtils avec l'air ambiant de la pièce dans laquelle la bouteille est stockée, lesquels vont contribuer à la bonification du vin en bouteille. Toutefois, on constate souvent un dessèchement du bouchon lorsque les conditions d'hygrométrie ne sont pas observées. Ce dessèchement induit une rétractation du bouchon qui n'est plus alors suffisamment en contact avec la paroi intérieure du col de la bouteille. Des pertes de vin sont alors possibles mais plus grave encore, le bouchon ne forme plus une barrière efficace contre la pénétration de substance active telle que l'oxygène. Des phénomènes d'oxydation peuvent survenir mettant en danger les qualités intrinsèques du vin et l'empêchant de surcroît d'atteindre son apogée. A l'inverse, une humidité trop importante peut faire proliférer des moisissures et des bactéries provoquant un vieillissement prématuré du bouchon en liège. Par ailleurs, on observe en fonction des saisons des variations atmosphériques pouvant être à l'origine de phénomènes de pompage. En été, l'atmosphère étant dépourvue d'humidité, le bouchon en liège vient pomper le vin. En hiver, le taux d'hygrométrie étant plus élevé, le bouchon absorbe l'humidité extérieure et refoule le vin dans la bouteille. Ces phénomènes vont donner un goût de bouchon au vin qui est alors impropre à la consommation. Or les caves sont parfois peu propices au respect de ces critères de conservation du vin, notamment en ce qui concerne la température et l'humidité qui ont une action directe sur la qualité du bouchon en liège. Certaines bouteilles de vin de garde pouvant être coûteuses ou s'apprécier avec le temps, la perte d'une ou plusieurs bouteilles peut être très onéreuse. Il serait donc intéressant de disposer d'un élément permettant de renforcer la conservation des propriétés d'un bouchon en liège dans le temps. Cet élément doit de plus être suffisamment compact pour s'adapter sur des cols de bouteilles stockées horizontalement, lesquelles n'offrent alors qu'un faible espace entre elles. La présente invention vise à pallier ces divers inconvénients en proposant un humidificateur qui soit particulièrement simple dans sa conception et dans son mode opératoire, compact, économique et permettant de réguler l'humidité des bouchons à base de liège garantissant ainsi une meilleure conservation et bonification du vin. Cet humidificateur permet avantageusement de réguler le taux d'humidification pour tenir compte des variations hygrométriques extérieures. Il permet également de maintenir un échange gazeux contrôlé entre l'air ambiant extérieur de la pièce dans laquelle est stockée la bouteille, et le contenu intérieur de cette bouteille, par exemple du vin. A cet effet, l'invention concerne un humidificateur comprenant un réservoir contenant un liquide. Selon l'invention, - le réservoir est fermé à une extrémité par un élément de fermeture comprenant un volume intérieur, - cet élément de fermeture comprend au moins un conduit établissant une communication de fluide entre le volume intérieur et l'extérieur pour assurer des échanges gazeux entre ce volume intérieur et l'extérieur, chacun de ces conduits comportant un filtre permettant de contrôler l'air entrant dans le volume intérieur, -l'élément de fermeture comporte de plus au moins un orifice pour établir une communication de fluide entre ce volume intérieur et l'objet à humidifier, et - une interface d'échange hydrophobe est placée entre le réservoir et le ou les orifices de l'élément de fermeture pour charger en vapeur d'eau l'air contenu dans ce volume intérieur tout en formant une barrière pour le passage du liquide du réservoir vers le volume intérieur. On entend ainsi par "interface d'échange hydrophobe", une surface ou un volume formant une barrière au passage du liquide contenu dans le réservoir mais apte à laisser passer la vapeur d'eau de manière à charger en vapeur d'eau l'air contenu dans le volume intérieur. Dans différents modes de réalisation particuliers de cet humidificateur, chacun ayant ses avantages particuliers et susceptibles de nombreuses combinaisons techniques possibles: - le volume intérieur comporte une chambre humide en communication de fluide avec ledit au moins un orifice de l'élément de fermeture, Cette chambre humide est un espace vide où l'air chargé en vapeur d'eau est présent et peut être mis en contact avec l'objet à humidifier au travers du ou des orifices de l'élément de fermeture. - le réservoir comportant une partie creuse pour recevoir au moins un objet à humidifier, cette partie creuse est en communication de fluide avec le ou les orifices dudit volume intérieur. - l'interface d'échange est une membrane microporeuse. - l'interface d'échange est une mousse microporeuse multipliant ainsi les zones d'échange entre l'air contenu dans le volume intérieur de l'élément de fermeture et la vapeur d'eau, cette mousse occupant au moins une partie du volume intérieur, Cette mousse peut donc remplir entièrement le volume intérieur et être ainsi en contact à la fois avec le réservoir contenant ledit liquide et le ou les orifices dudit élément de fermeture. Alternativement, cette mousse peut présenter une forme permettant de délimiter une chambre humide. - le liquide contenu dans le réservoir comporte un mélange d'eau distillée et de propylène glycol, - le volume de propylène glycol par rapport au volume total de liquide contenu dans le réservoir est déterminé en fonction du taux de vapeur d'eau souhaité dans le volume interne. L'invention concerne également l'utilisation d'un humidificateur tel que décrit précédemment pour humidifier un bouchon à base de liège obturant un orifice d'un récipient de manière à conserver les propriétés dudit bouchon dans le temps. On entend par "bouchon à base de liège", un bouchon intégralement en liège ou un aggloméré de particules de liège. De préférence, ce récipient ayant un col, le réservoir est creux et cylindrique de manière à recevoir dans sa partie creuse une partie au moins du col de la bouteille pour placer le bouchon en vis-à-vis du ou des orifices du volume intérieur. Par ailleurs, l'humidificateur peut comporter, pour cette utilisation, un adaptateur permettant de monter l'humidificateur sur tout type de bouteille quelque soit le diamètre de son col. Cet adaptateur est, par exemple, un bourrelet continu du type joint torique, enfilé sur le col de la bouteille de manière à être placé dans la partie creuse du réservoir lorsque l'humidificateur est monté sur la bouteille. On a ainsi, par une manipulation simple, pratique et rapide, l'assurance de réguler l'humidification du bouchon à base de liège pour conserver les qualités d'un grand cru. L'invention sera décrite plus en détail en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique en perspective d'un humidificateur selon un mode de réalisation particulier de l'invention; - la figure 2 est une vue en coupe selon l'axe A-A de l'humidificateur de la figure 1, le col d'une bouteille ayant été inséré dans ladite partie creuse du réservoir; - la figure 3 est une vue en coupe d'un humidificateur selon un autre mode de réalisation de l'invention, le col d'une bouteille ayant été inséré dans ladite partie creuse du réservoir; La Figure 1 montre un humidificateur selon un mode de réalisation particulier de l'invention. Cet humidificateur étant utilisé pour humidifier le 30 bouchon à base de liège d'une bouteille de vin de garde. Cet humidificateur comprend un réservoir 1 contenant un liquide. Ce liquide est à titre purement illustratif un mélange d'eau distillée et de propylène glycol. Ce mélange est, par exemple, réalisé à part égale. Le propylène glycol est un liquide incolore et non toxique qui présente 35 avantageusement deux propriétés très utiles. Tout d'abord, c'est un moyen efficace de prévention contre l'apparition de moisissures et de contamination bactérienne dans le réservoir 1. Le liquide 25 contenu dans le réservoir 1 ne doit pas, en effet, s'altérer dans le temps ce qui pourrait conduite à une contamination du bouchon à base de liège. Ensuite, il permet d'ajuster le niveau d'humidification de l'air chargé en humidité délivré par l'humidificateur au bouchon à humidifier. En effet, le propylène glycol forme à la surface des parois internes de l'humidificateur une fine couche qui absorbe l'excédent d'humidité si celle-ci dépasse les 70% et en émet en dessous de ce seuil. Par ailleurs, l'eau distillée permet de prévenir les risques de moisissures car l'eau de robinet contient non seulement des minéraux mais aussi du chlore et des bactéries qui peuvent se développer et former de la moisissure. Le réservoir 1 comprend avantageusement une partie creuse 2 en son centre et cylindrique pour venir se positionner autour du col 3 de la bouteille de vin 4 dont le bouchon 5 est à humidifier. Le réservoir 1 est avantageusement réalisé en plastique transparent permettant de visualiser le niveau de liquide restant. A titre d'exemple, le réservoir 1 peut être réalisé dans un matériau choisi dans le groupe comprenant le Polymétacrylate de méthyle (PMMA), le polycarbonate, le polystyrène et le polystyrène cristal. Le réservoir est fermé à une de ses extrémités par un élément de fermeture 6 comprenant un volume intérieur 7 (Fig. 3). Cet élément de fermeture 6 est solidarisé au réservoir 1, par exemple par thermocollage. Dans le volume intérieur 7 est placée une mousse hydrophobe 8. Cette mousse 8 est une interface d'échange hydrophobe disposée entre le réservoir 1 et un orifice 9 de l'élément de fermeture 6 pour charger en vapeur d'eau l'air contenu dans ce volume intérieur tout en formant une barrière empêchant le passage du liquide du réservoir 1 vers le volume intérieur 7. Cet orifice 9 permet d'établir une communication de fluide entre le volume intérieur 7 et le bouchon 5 à humidifier disposé dans la partie creuse 2 du réservoir 1. Cette partie creuse est donc elle-même en communication de fluide avec l'orifice 9. L'élément de fermeture 6 peut être réalisé dans le même matériau que celui du réservoir 1 ou dans un matériau différent. A titre d'exemple, l'élément de fermeture 6 peut être réalisé dans un matériau choisi dans le groupe comprenant le Polymétacrylate de méthyle (PMMA), le polycarbonate, le polystyrène et le polystyrène cristal. L'élément de fermeture 6 comprend de plus un conduit 10 établissant une communication de fluide entre le volume intérieur 7 et l'extérieur pour assurer des échanges gazeux entre ce volume intérieur et l'extérieur, par exemple l'air ambiant d'une cave dans laquelle la bouteille serait stockée. Ces échanges gazeux sont nécessaires pour assurer la bonification du vin. Toutefois, il est nécessaire de filtrer cet air des éventuelles odeurs néfastes et d'assainir l'air contenu dans le volume intérieur 7. Ce conduit comporte à cet effet un filtre 11 permettant de contrôler l'air entrant dans le volume intérieur 7. Ce filtre 11 est un filtre microporeux. Par exemple, ce filtre comporte des pores présentant des diamètres déterminés permettant de piéger certaines molécules malodorantes éventuellement présentes dans l'air extérieur à l'humidificateur. La Figure 3 représente un humidificateur selon un autre mode de réalisation de la présente invention. Les éléments de la Figure 3 portant les mêmes références que les éléments de la Figure 2 représentent les mêmes objets et ne seront pas décrits à nouveau. L'humidificateur de la Figure 3 diffère de celui décrit plus haut en ce que l'interface d'échange est une membrane 12 microporeuse. De préférence, les pores de cette membrane 12 ont un diamètre moyen compris entre 0,2 et 5 microns. On entend par "diamètre moyen", la valeur moyenne des diamètres de ces pores. Bien entendu, la membrane comporte une distribution de diamètres de pores autour de cette valeur moyenne. A titre illustratif, la porosité de cette membrane 12 est comprise entre 70% et 90%. Le volume intérieur 7 de cet élément de fermeture 6 est vide et forme une chambre humide
L'invention concerne un humidificateur comprenant un réservoir (1) contenant un liquide. Selon l'invention, le réservoir (1) est fermé à une extrémité par un élément de fermeture (6) comprenant un volume intérieur (7). Cet élément de fermeture (6) comprend au moins un conduit établissant une communication de fluide entre ce volume intérieur (7) et l'extérieur, chaque conduit comportant un filtre (11) permettant de contrôler l'air entrant dans le volume intérieur (7). L'élément de fermeture (6) comporte de plus au moins un orifice pour établir une communication de fluide entre le volume intérieur (7) et l'objet à humidifier. Une interface d'échange hydrophobe (8, 12) est placée entre le réservoir (1 ) et ledit au moins un orifice (9) pour charger en vapeur d'eau l'air contenu dans le volume intérieur (7) tout en formant une barrière pour le passage du liquide du réservoir (1) vers le volume intérieur (7).
1. Humidificateur comprenant un réservoir (1) contenant un liquide, caractérisé en ce que : - ledit réservoir (1) est fermé à une extrémité par un élément de fermeture (6) comprenant un volume intérieur (7), -ledit élément de fermeture (6) comprenant au moins un conduit (10) établissant une communication de fluide entre ledit volume intérieur (7) et l'extérieur pour assurer des échanges gazeux entre ledit volume intérieur (7) et l'extérieur, chacun desdits conduits comportant un filtre (11) permettant de contrôler l'air entrant dans ledit volume intérieur (7), ledit élément de fermeture (6) comportant de plus au moins un orifice (9) pour établir une communication de fluide entre ledit volume intérieur (7) et l'objet à humidifier, et - une interface d'échange hydrophobe (8, 12) étant placée entre ledit réservoir (1) et ledit au moins un orifice (9) pour charger en vapeur d'eau l'air contenu dans ledit volume intérieur (7) tout en formant une barrière pour le passage du liquide du réservoir (1) vers ledit volume intérieur (7). 2. Humidificateur selon la 1, caractérisé en ce que ledit volume intérieur (7) comporte une chambre humide en communication de fluide avec ledit au moins un orifice (9). 3. Humidificateur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit réservoir (1) comportant une partie creuse (2) pour recevoir au moins un objet à humidifier, ladite partie creuse (2) est en communication de fluide avec ledit orifice (9) dudit volume intérieur (7). 4. Humidificateur selon la 3, caractérisé en ce que ladite partie creuse (2) dudit réservoir (1) est cylindrique et ledit réservoir (1) est réalisé en un matériau plastique transparent permettant de visualiser le niveau de liquide restant. 5. Humidificateur selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite interface d'échange est une membrane microporeuse (12). 6. Humidificateur selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite interface d'échange comporte une mousse microporeuse (8) multipliant ainsi les zones d'échange entre l'air contenu dans ledit volume intérieur (7) et la vapeur d'eau, ladite mousse (8) occupant au moins une partie dudit volume intérieur (7). 7. Humidificateur selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit liquide comporte un mélange d'eau distillée et de propylène glycol. 8. Humidificateur selon la 7, caractérisé en ce que le volume de propylène glycol par rapport au volume total de liquide contenu dans ledit réservoir (1) est déterminé en fonction du taux de vapeur d'eau souhaité dans ledit volume interne. 9. Humidificateur selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que ledit filtre (11) est un filtre microporeux. 10. Utilisation d'un humidificateur selon l'une quelconque des 1 à 9 pour humidifier un bouchon à base de liège obturant un orifice d'un récipient de manière à conserver les propriétés dudit bouchon dans le temps. 11. Utilisation selon la 10, caractérisé en ce que ledit récipient ayant un col, ledit réservoir (1) est creux et cylindrique de manière à recevoir dans ladite partie creuse une partie au moins dudit col pour placer ledit bouchon en vis-à-vis dudit ou desdits orifices (9) du volume intérieur (7).
B
B65
B65D
B65D 51,B65D 39
B65D 51/28,B65D 39/00
FR2890501
A1
CIRCUIT INTEGRE SANS CONTACT PASSIF COMPRENANT UN INTERRUPTEUR DE MODULATION D'IMPEDANCE D'ANTENNE N'INHIBANT PAS UNE POMPE DE CHARGE PRIMAIRE
20,070,309
L'invention concerne les circuits intégrés sans contact et notamment les circuits intégrés sans contact de type passif alimentés électriquement par des signaux fournis par un circuit d'antenne. Les circuits intégrés sans contact ou circuits intégrés RFID (Radio Frequency Identification) sont utilisés dans diverses applications comme la réalisation d'étiquettes électroniques et la réalisation de cartes à puce sans contact, notamment des porte-monnaie électroniques, des cartes de contrôle d'accès, des cartes de transport, etc.. L'invention concerne plus particulièrement les circuits intégrés sans contact UHF, prévus pour fonctionner en présence d'un champ électrique UHF (ultra haute fréquence) oscillant à une fréquence de plusieurs centaines de MHz, généralement comprise entre 800 MHz et 100 GHz La figure 1 représente schématiquement un circuit intégré sans contact ICi de type UHF. Le circuit ICi comprend un circuit d'antenne ACT, une pompe de charge primaire PMP, un circuit de modulation MCT et un circuit de démodulation DCT, formant ensemble une interface de communication sans contact. Le circuit intégré comprend également une unité de contrôle CTU et une mémoire non volatile MEM. La mémoire est par exemple une mémoire EEPROM (effaçable et programmable électriquement), permettant au circuit intégré de mémoriser des données de transaction et/ou d'identification. L'unité CTU contrôle l'accès à la mémoire en exécutant des commandes de lecture et d'écriture de la mémoire. Le circuit d'antenne ACT comprend deux conducteurs Wl, W2 formant un dipôle. En présence d'un champ électrique E émis par un lecteur RD1 représenté schématiquement sur la figure, des signaux d'antenne S1, S2 apparaissent sur les conducteurs W1, W2. Ces signaux d'antenne S1, S2 sont des signaux alternatifs de faible amplitude, quelques dixièmes de Volt seulement, et sont en opposition de phase. La pompe de charge primaire PMP est entraînée par les signaux S1, S2, utilisés en tant que signaux de pompage, et fournit une tension continue Vcc. La tension Vcc est typiquement de l'ordre du Volt à quelques Volt, par exemple 1,8 V, et assure l'alimentation électrique du circuit intégré si celui-ci est entièrement passif (c'est-à-dire dépourvu de source d'alimentation autonome, telle une pile). Le circuit MCT reçoit de l'unité de contrôle CTU des données DTx à émettre via le circuit d'antenne, et module l'impédance du circuit d'antenne ACT en fonction de ces données. A cet effet, le circuit MCT applique à la pompe de charge PMP un signal de modulation Sm(DTx) qui contient les données DTx sous une forme codée. Le signal Sm(DTx) présente par défaut une valeur non active, par exemple 0, et présente pendant les périodes de modulation une valeur active, par exemple 1, qui a pour effet de court-circuiter la pompe de charge. Lorsque le signal Sm(DTx) est inactif, le circuit d'antenne ACT absorbe la totalité d'une puissance électrique incidente Pi émise par le lecteur RD1 et captée par le circuit d'antenne ACT dont l'impédance est adaptée à cet effet. Lorsque le signal Sm(DTx) est à 1, le court-circuit de la pompe de charge entraîne une modulation de l'impédance du circuit d'antenne et par conséquent une modulation de son coefficient de réflexion. Le circuit d'antenne est alors désadapté et renvoie une onde réfléchie de puissance Pr. L'onde réfléchie est reçue par le lecteur RD1 et se traduit par l'apparition, dans son propre circuit d'antenne, d'un signal modulé qui est l'image du signal Sm(DTx). Le lecteur extrait le signal modulé de son circuit d'antenne, au moyen de filtres appropriés, et en déduit les données DTx, après démodulation et décodage. Cette technique de transmission passive de données est généralement appelée "backscattering". La figure 2 représente la structure classique de la pompe de charge PMP et représente également un interrupteur de modulation SW1 contrôlé par le signal Sm(DTx) et agencé pour court-circuiter la pompe de charge. La pompe de charge PMP comprend trois étages de pompage en série. Chaque étage comprend deux diodes et deux condensateurs, ces derniers étant connectés aux conducteurs W1, W2 du circuit d'antenne pour recevoir les signaux S1, S2. L'interrupteur de modulation SW1 est agencé en parallèle avec la sortie du dernier étage de la pompe de charge. L'interrupteur est dans l'état ON (passant) lorsque Sm(DTx) = 1 et est dans l'état OFF (non passant) lorsque Sm(DTx) = O. Lorsque l'interrupteur SW1 est dans l'état ON, la sortie de la pompe de charge est court-circuitée et la tension Vcc n'est plus produite. Afin d'éviter une rupture totale dans la fourniture de la tension Vcc, un condensateur de maintien Ch est ajouté à la sortie de la pompe de charge. Le condensateur Ch est relié à la sortie de la pompe de charge par une diode d'isolement Di 2890501 4 agencée en inverse. Ainsi, lorsque l'interrupteur SW1 court-circuite la sortie de la pompe de charge, la diode Di se bloque et le condensateur Ch assure seul le maintien de la tension Vcc au-dessus d'un seuil critique en deçà duquel le circuit intégré cesse de fonctionner. Accessoirement, un interrupteur auxiliaire SW2, piloté par un signal /Sm(DTx) fourni par une porte inverseuse IG1, est agencé en parallèle avec la diode Di. Lorsque l'interrupteur SW1 est dans l'état OFF, l'interrupteur SW2 est dans l'état ON et la diode Di est court-circuitée. Ainsi, le condensateur Ch est chargé à la tension Vcc sans perte de tension aux bornes de la diode Di. Une telle méthode de modulation de l'impédance du circuit d'antenne ACT, bien qu'indispensable pour envoyer des données par "backscattering", présente l'inconvénient de neutraliser totalement la production de la tension continue Vcc par la pompe de charge. Ainsi, malgré la prévision du condensateur de maintien Ch, la tension Vcc chute rapidement quand le circuit intégré envoie des données. Les périodes d'émission de données sont donc des périodes critiques en ce qui concerne la réception de l'énergie, et définissent la distance maximale de communication avec le lecteur RD1. Ainsi, l'invention vise un procédé permettant de moduler l'impédance d'un circuit d'antenne UHF sans inhiber totalement la production de tension continue par la pompe de charge primaire. Cet objectif est atteint par un procédé pour moduler l'impédance d'un circuit d'antenne fournissant des signaux de pompage à une pompe de charge comprenant au moins un premier étage de pompage et un dernier étage de pompage, le dernier étage de pompage fournissant une tension continue, comprenant une étape consistant à appliquer un court-circuit à la pompe de charge, dans lequel le court-circuit est appliqué à la sortie du premier étage de pompage, de manière à permettre au dernier étage de pompage de continuer à pomper des charges électriques et fournir la tension continue. Selon un mode de réalisation, la pompe de charge comprend au moins un étage de pompage intermédiaire entre le premier et le dernier étage de pompage, et le court-circuit de la pompe de charge est appliqué à la sortie du premier étage de pompage de manière à permettre à l'étage de pompage intermédiaire de continuer à pomper des charges électriques. Selon un mode de réalisation, le court-circuit est appliqué à un condensateur de sortie du premier étage de pompage. Selon un mode de réalisation, le procédé est appliqué à une pompe de charge dans laquelle chaque étage de pompage comprend une diode d'entrée et un condensateur d'entrée, une diode de sortie et un condensateur de sortie, la cathode de la diode d'entrée étant connectée à l'anode de la diode de sortie et à une première borne du condensateur d'entrée dont une seconde borne reçoit un premier signal d'antenne en tant que premier signal de pompage, la cathode de la diode de sortie étant connectée à une première borne du condensateur de sortie dont une seconde borne reçoit un second signal d'antenne en tant que second signal de pompage. Selon un mode de réalisation, le court-circuit est appliqué au moyen d'un interrupteur de modulation qui présente une faible résistance série intrinsèque et ne comporte aucune impédance série additionnelle. L'invention concerne également un circuit intégré sans contact comprenant un circuit d'antenne, une pompe de charge entraînée par des signaux de pompage fournis par le circuit d'antenne, la pompe de charge comprenant au moins un premier étage de pompage et un dernier étage 2890501 6 de pompage, le dernier étage de pompage fournissant une tension continue, et au moins un interrupteur de modulation de l'impédance du circuit d'antenne, agencé pour court-circuiter la pompe de charge lorsqu'il est dans l'état passant, dans lequel l'interrupteur de modulation est agencé pour court-circuiter la sortie du premier étage de la pompe de charge, de manière à permettre au dernier étage de la pompe de charge de continuer à pomper des charges électriques et fournir la tension continue. Selon un mode de réalisation, la pompe de charge comprend au moins un étage de pompage intermédiaire entre le premier et le dernier étage de pompage, qui continue à pomper des charges électriques lorsque l'interrupteur de modulation court-circuite la sortie du premier étage de la pompe de charge. Selon un mode de réalisation, l'interrupteur de modulation est agencé pour court-circuiter un condensateur de sortie du premier étage de la pompe de 20 charge. Selon un mode de réalisation, chaque étage de pompage comprend une diode d'entrée et un condensateur d'entrée, une diode de sortie et un condensateur de sortie, la cathode de la diode d'entrée étant connectée à l'anode de la diode de sortie et à une première borne du condensateur d'entrée dont une seconde borne reçoit un premier signal d'antenne en tant que premier signal de pompage, la cathode de la diode de sortie étant connectée à une première borne du condensateur de sortie dont une seconde borne reçoit un second signal d'antenne en tant que second signal de pompage. Selon un mode de réalisation, le circuit intégré est alimenté électriquement par la tension continue fournie par le dernier étage de la pompe de charge. Selon un mode de réalisation, l'interrupteur de modulation présente une faible résistance série intrinsèque et ne comporte aucune impédance série additionnelle, pour appliquer un court-circuit total à la sortie du premier étage de la pompe de charge. L'invention concerne également un objet portatif électronique comprenant un support portable et un circuit intégré selon l'invention, fixé sur ou incorporé dans le support portable. Ces objets, caractéristiques et avantages ainsi que d'autres de l'invention seront exposés plus en détail dans la description suivante d'un exemple de mise en oeuvre du procédé de l'invention, faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles: - la figure 1 représente schématiquement la structure d'un circuit intégré sans contact, - la figure 2 représente une pompe de charge primaire et des moyens classiques de modulation de l'impédance du circuit d'antenne auquel la pompe de charge est connectée, - la figure 3 représente une pompe de charge primaire et des moyens selon l'invention de modulation de l'impédance du circuit d'antenne auquel la pompe de charge est connectée, - la figure 4 représente l'aspect d'une tension fournie par la pompe de charge de la figure 2 et d'une tension fournie par la pompe de charge de la figure 3 lorsqu'un court-circuit permanent est appliqué à chacune des pompes de charge, et - la figure 5 représente l'aspect d'une tension fournie par la pompe de charge de la figure 2 et d'une tension fournie par la pompe de charge de la figure 3 lorsqu'un court-circuit intermittent est appliqué à chacune des pompes de charge. En référence à la figure 2, l'invention se fonde sur la constatation que le court-circuit visant à moduler l'impédance du circuit d'antenne ACT, appliqué par l'interrupteur SWl à la sortie de la pompe de charge PMP, soit la sortie du dernier étage de la pompe de charge, peut être appliqué à un autre étage de la pompe de charge tout en obtenant un effet équivalent et à tout le moins suffisant en ce qui concerne la modulation du coefficient de réflexion du circuit d'antenne. Un autre constat sur lequel l'invention se fonde est que, si un tel courtcircuit est appliqué à un étage de la pompe de charge autre que son dernier étage, les étages se trouvant en aval de la région de courtcircuit continuent de fonctionner. Ainsi, la sortie de la pompe de charge continue à fournir la tension continue Vcc, bien que celle-ci soit affaiblie par l'absence des étages se trouvant en amont de la région de court-circuit. Ainsi, l'invention prévoit d'appliquer le court-circuit de modulation d'impédance à la sortie d'un étage de la pompe de charge autre que le dernier étage, et préférentiellement à la sortie du premier étage de la pompe de charges afin que le nombre d'étages en aval de la région de court-circuit soit maximal et que l'affaiblissement de la tension Vcc soit minimal. La figure 3 illustre l'application de l'invention à la pompe de charge PMP déjà représentée en figure 2, dont la structure va maintenant être décrite plus en détail. La pompe de charge PMP comprend trois étages de pompage en série. Le premier étage comprend une diode d'entrée Dl, un condensateur d'entrée Cl, une diode de sortie D2 et un condensateur de sortie C2. Le deuxième étage comprend une diode d'entrée D3, un condensateur d'entrée C3, une diode de sortie D4 et un condensateur de sortie C4. Le troisième et dernier étage comprend une diode d'entrée D5, un condensateur d'entrée C5, une diode de sortie D6 et un condensateur de sortie C6. Dans chaque étage, la cathode de la diode d'entrée Dl, D3, D5, est connectée à une première borne du condensateur d'entrée Cl, C3, C5 et à l'anode de la diode de sortie D2, D4, D6, dont la cathode est connectée à une première borne du condensateur de sortie C2, C4, C6. La seconde borne du condensateur d'entrée Cl, C3, C5 est reliée au conducteur d'antenne W1 et reçoit le premier signal d'antenne Si. La seconde borne du condensateur de sortie C2, C4, C6 est reliée au conducteur d'antenne W2 et reçoit le second signal d'antenne S2. Les trois étages de la pompe de charge sont agencés en cascade, la cathode de la diode D2 étant connectée à l'anode de la diode D3 et la cathode de la diode D4 connectée à l'anode de la diode D6. A l'entrée de la pompe de charge, l'anode de la diode Dl est connectée au conducteur W2. A la sortie de la pompe de charge, le condensateur C6 fournit la tension Vcc. Pour que la tension Vcc ne soit pas flottante, le conducteur Wl W2 est relié à la masse du circuit intégré. A chaque demi-cycle des signaux S1, S2, la seconde borne de chaque condensateur Ci de rang pair est portée à un potentiel électrique V(S2) plus élevé que le potentiel V(Sl) que reçoit la seconde borne du condensateur de rang impair suivant Ci+l, de sorte que le condensateur Ci transfère des charges électriques dans le condensateur suivant Ci+l, à travers la diode de liaison Di correspondante, tandis que la diode Di-1 de rang précédent est bloquée. A chaque demi-cycle suivant, la seconde borne de chaque condensateur Ci-1 de rang impair est portée à un potentiel électrique V(Si) plus élevé que le potentiel V(S2) que reçoit la seconde borne du condensateur de rang pair suivant Ci, de sorte que le condensateur Ci-1 transfère des charges électriques dans le condensateur Ci, à travers la diode de liaison Di-1 correspondante, tandis que la diode Di-2 de rang précédent est bloquée. Ainsi, si Vs est la différence de tension en valeur efficace entre les signaux d'antenne S1, S2 et Vd la tension de seuil des diodes, le gain en tension de chaque étage de la pompe de charge est égal à 2Vs-2Vd soit par exemple 0,6 Volt si Vs est égale à 0,5 Volt et Vd égale à 0,2 Volt. En cumulant les gains en tension des trois étages, le dernier étage Volt. Conformément au l'interrupteur SW1 est fournit alors une tension de 1,8 procédé de l'invention, agencé à la sortie du premier étage de la pompe de charge, soit en parallèle avec le condensateur C2. L'interrupteur SW1 NMOS dont la borne de drain D est connectée à la première borne du condensateur C2 (cathode de la diode D2) et dont la borne de source S est connectée au conducteur Wi du circuit d'antenne ACT, soit la masse du circuit intégré. La grille du transistor NMOS reçoit le signal de modulation Sm(DTx). Quand le signal Sm(DTx) est à 0, l'interrupteur SW1 est dans l'état OFF et les gains en tension respectifs des trois étages de la pompe de charge se cumulent pour fournir la tension Vcc. Quand le signal Sm(DTx) est à 1 (Vcc), l'interrupteur SW1 est dans l'état ON et la sortie du premier étage de la pompe de charge est court- circuitée. Le court-circuit a également pour effet de relier l'entrée du deuxième étage de la pompe de charge (anode de la diode D3) au conducteur W1. L'entrée du deuxième étage reçoit de ce fait le signal Si. Le deuxième étage de la pompe de charge fonctionne alors comme un premier étage de pompe de charge. En d'autres est par exemple un transistor termes, la pompe de charge fonctionne comme une pompe de charge à deux étages au lieu de trois. La figure 4 représente le profil de la tension Vcc lorsque la pompe de charge est court-circuitée de façon permanente par l'interrupteur SW1. La courbe Cl illustre les variations de la tension Vcc dans la configuration illustrée en figure 2, lorsque l'interrupteur SW1 est agencé conformément à l'art antérieur. La courbe C2 illustre les variations de la tension Vcc dans la configuration illustrée en figure 3, lorsque l'interrupteur SW1 est agencé conformément à l'invention. Lorsque l'interrupteur SW1 est ouvert (SW1= OFF), la tension Vcc atteint dans les deux cas un plateau égal à la tension nominale Vn d'alimentation du circuit intégré. Après fermeture de l'interrupteur SW1 (SW1=ON), la tension Vcc selon l'art antérieur (courbe Cl) diminue et tend vers zéro au fur et à mesure que le condensateur Ch perd les charges électriques qu'il a accumulées. La tension Vcc selon l'invention (courbe C2), fournie ici par le condensateur C6, diminue moins vite grâce au pompage assuré par les deuxième et troisième étages de la pompe de charge, puis tend vers une valeur différente de zéro qui est égale à 2/3 de la tension nominale Vn (valeur théorique ne tenant pas compte de la désadaptation du circuit d'antenne). Cette valeur théorique serait de 3/4 de la tension nominale si la pompe de charge comprenait quatre étages, de 4/5 de la tension nominale si la pompe de charge contenait cinq étages... Un court-circuit permanent tel qu'illustré en figure 4 ne correspond toutefois pas à l'utilisation normale de l'interrupteur de modulation SW1, le signal Sm(DTx) étant en pratique un signal pulsé porteur de données présentant des alternances de courte durée entre l'état actif 1 et l'état par défaut O. La figure 5A représente le profil de la tension Vcc lorsque le signal Sm(DTx) est un signal pulsé tel que représenté sur la figure 5B. La courbe C3 illustre les variations de la tension Vcc dans la configuration illustrée en figure 2, lorsque l'interrupteur SW1 est agencé conformément à l'art antérieur. La courbe C4 illustre les variations de la tension Vcc dans la configuration illustrée en figure 3, lorsque l'interrupteur SW1 est agencé conformément à l'invention. Dans les deux cas, la tension Vcc diminue chaque fois que le signal Sm(DTx) est à 1 et remonte sensiblement chaque fois que le signal Sm(DTx) est à 0, de sorte que les courbes C3, C4 ont un profil en "zigzag". Toutefois, la tension Vcc selon l'invention (courbe C4) chute moins à chaque impulsion à 1 du signal Sm(DTx) et croit plus rapidement à chaque retour à 0 du signal Sm(DTx). Ainsi, la valeur moyenne de la tension Vcc selon l'invention diminue moins vite que la valeur moyenne de la tension Vcc selon l'art antérieur. L'invention s'applique à tout type de circuit intégré sans contact ayant une pompe de charge primaire fournissant une tension continue à partir de signaux d'antenne, tel le circuit intégré ICI de la figure 1. L'architecture détaillée d'un tel circuit intégré, connue de l'homme de l'art, ne sera pas décrite en détail ici. En particulier, le circuit intégré ICI peut être réalisé conformément aux spécifications industrielles EPCTM-GEN2 ("Radio-Frequency Identity Protocols Class-i Generation-2 - UHF RFID Protocol for Communications at 860 MHz - 960 MHz") en cours de normalisation. L'invention offre divers avantages, notamment une plus grande distance de communication entre le circuit intégré ICI et le lecteur RD1, la suppression du condensateur Ch, de la diode Di et de l'interrupteur SW2. Egalement, les périodes de modulation d'impédance (passages à 1 du signal Sm(DTx)) peuvent être prévues de plus longue durée pour une meilleure réception des données DTx par le lecteur RD1. Au cours d'une communication entre le circuit intégré ICI et le lecteur RD1, le lecteur RD1 envoie des données DTr au circuit intégré ICi en modulant le champ électrique E, par exemple une modulation d'amplitude. Cette modulation d'amplitude se répercute sur les signaux d'antenne S1, S2 qui sont démodulés par le circuit DCT pour extraire les données reçues DTr, qui sont ensuite fournies à l'unité de contrôle CTU. L'unité CTU contrôle des divers éléments présents dans le circuit intégré, supervise les communications et l'exécution des éventuels protocoles de sécurité (par ex. vérification des mots de passe), ainsi que l'exécution de commandes envoyées par le lecteur RD1 (sous forme de données DTr), notamment des commandes de lecture ou d'écriture de la mémoire MEM. L'unité de contrôle envoie également des réponses à des commandes, via le circuit de modulation MCT, sous forme de données DTx. Le circuit intégré ICi peut comprendre une pompe de charge secondaire, non représentée en figure 1, afin de fournir une tension d'effacement et de programmation de la mémoire MEM. Une telle pompe de charge secondaire est alimentée électriquement par la tension Vcc fournie par la pompe de charge primaire et fournit une tension survoltée. Selon les objectifs visés en ce qui concerne la modulation de l'impédance du circuit d'antenne, notamment le coefficient de réflexion souhaité, le court-circuit appliqué à la pompe de charge peut être "total" ou "partiel". Le court-circuit est "total" si l'interrupteur SW1 présente une très faible résistance série, et est "partiel" si l'interrupteur présente une résistance série non négligeable (par exemple la résistance drain-source Rdson d'un transistor MOS dans l'état passant). Un courtcircuit partiel peut également être obtenu en ajoutant en série avec l'interrupteur tout élément résistif, capacitif ou inductif nécessaire à l'obtention de la valeur d'impédance du circuit d'antenne visée pendant les périodes de modulation. Ainsi, dans la présente demande, le terme "court-circuit" signifie le fait de relier deux points par l'intermédiaire d'une liaison pouvant comporter une impédance de faible ou de forte valeur, simple ou complexe. Enfin, bien que l'invention soit initialement destinée à des circuits intégrés sans contact de type passif, l'invention est également applicable à des circuits intégrés équipés d'une source d'alimentation autonome. Dans ce cas, la tension Vcc fournie par la pompe de charge est utilisée en tant que tension d'alimentation auxiliaire, par exemple en cas de dysfonctionnement de la source d'alimentation autonome, ou pour alimenter certaines parties du circuit intégré, ou encore pour recharger la source d'alimentation autonome. Un circuit intégré selon l'invention permet de réaliser tout type d'objet portatif électronique comprenant un support portable sur lequel le circuit intégré est fixé ou dans lequel il est incorporé
L'invention concerne un procédé pour moduler l'impédance d'un circuit d'antenne (ACT, W1, W2) fournissant des signaux de pompage (S1, S2) à une pompe de charge (PMP) comprenant au moins un premier étage de pompage (D1, D2, C1, C2) et un dernier étage de pompage (D5, D6, C5, C6), le dernier étage de pompage fournissant une tension continue (Vcc). Selon l'invention, la sortie du premier étage de pompage (D1, D2, C1, C2) est court-circuitée au moyen d'un interrupteur (SW1) et le dernier étage de pompage continue à pomper des charges électriques et fournir la tension continue (Vcc). Application notamment aux transpondeurs passifs RFID.
1. Procédé pour moduler l'impédance d'un circuit d'antenne (ACT, W1, W2) fournissant des signaux de pompage (Si, S2) à une pompe de charge (PMP) comprenant au moins un premier étage de pompage (Dl, D2, Cl, C2) et un dernier étage de pompage (D5, D6, C5, C6), le dernier étage de pompage fournissant une tension continue (Vcc), comprenant une étape consistant à appliquer un court-circuit à la pompe de charge, caractérisé en ce que le court-circuit est appliqué à la sortie du premier étage de pompage (Dl, D2, Cl, C2), de manière à permettre au dernier étage de pompage de continuer à pomper des charges électriques et fournir la tension continue (Vcc). 2. Procédé selon la 1, dans lequel la pompe de charge (PMP) comprend au moins un étage de pompage intermédiaire (D3, D4, C3, C4) entre le premier et le dernier étage de pompage, et dans lequel le courtcircuit de la pompe de charge est appliqué à la sortie du premier étage de pompage (Dl, D2, Cl, C2) de manière à permettre à l'étage de pompage intermédiaire de continuer à pomper des charges électriques. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, dans lequel le courtcircuit est appliqué à un 25 condensateur de sortie (C2) du premier étage de pompage. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, appliqué à une pompe de charge dans laquelle chaque étage de pompage comprend une diode d'entrée (Dl, D3, D5) et un condensateur d'entrée (Cl, C3, C5), une diode de sortie (D2, D4, D6) et un condensateur de sortie (C2, C4, C6), la cathode de la diode d'entrée étant connectée à l'anode de la diode de sortie et à une première borne du condensateur d'entrée dont une seconde borne reçoit un premier signal d'antenne (Si) en tant que premier signal de pompage, la cathode de la diode de sortie étant connectée à une première borne du condensateur de sortie dont une seconde borne reçoit un second signal d'antenne (S2) en tant que second signal de pompage. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel le courtcircuit est appliqué au moyen d'un interrupteur de modulation (SW1) qui présente une faible résistance série intrinsèque et ne comporte aucune impédance série additionnelle. 6. Circuit intégré sans contact (ICI) comprenant: 15 - un circuit d'antenne (ACT, W1, W2), - une pompe de charge (PMP) entraînée par des signaux de pompage (Si, S2) fournis par le circuit d'antenne, la pompe de charge comprenant au moins un premier étage de pompage (Dl, D2, Cl, C2) et un dernier étage de pompage (D5, D6, C5, C6), le dernier étage de pompage fournissant une tension continue (Vcc), et - au moins un interrupteur (SW1) de modulation de l'impédance du circuit d'antenne, agencé pour court-circuiter la pompe de charge lorsqu'il est dans l'état passant, caractérisé en ce que l'interrupteur de modulation (SW1) est agencé pour court-circuiter la sortie du premier étage (Dl, D2, Cl, C2) de la pompe de charge, de manière à permettre au dernier étage de la pompe de charge de continuer à pomper des charges électriques et fournir la tension continue. 7. Circuit intégré selon la 6, dans lequel la pompe de charge (PMP) comprend au moins un 35 étage de pompage intermédiaire (D3, D4, C3, C4) entre le premier et le dernier étage de pompage, qui continue à pomper des charges électriques lorsque l'interrupteur de modulation (SW1) court-circuite la sortie du premier étage de la pompe de charge. 8. Circuit intégré selon l'une des 6 et 7, dans lequel l'interrupteur de modulation (SW1) est agencé pour court-circuiter un condensateur de sortie (C2) du premier étage de la pompe de charge. 9. Circuit intégré selon l'une des 6 à 8, dans lequel chaque étage de pompage comprend une diode d'entrée (Dl, D3, D5) et un condensateur d'entrée (Cl, C3, C5), une diode de sortie (D2, D4, D6) et un condensateur de sortie (C2, C4, C6), la cathode de la diode d'entrée étant connectée à l'anode de la diode de sortie et à une première borne du condensateur d'entrée dont une seconde borne reçoit un premier signal d'antenne (Si) en tant que premier signal de pompage, la cathode de la diode de sortie étant connectée à une première borne du condensateur de sortie dont une seconde borne reçoit un second signal d'antenne (S2) en tant que second signal de pompage. 10. Circuit intégré selon l'une des 6 à 9, alimenté électriquement par la tension continue (Vcc) fournie par le dernier étage de la pompe de charge. 11. Circuit intégré selon l'une des 6 à 10, dans lequel l'interrupteur de modulation (SW1) présente une faible résistance série intrinsèque et ne comporte aucune impédance série additionnelle, pour appliquer un court-circuit total à la sortie du premier étage de la pompe de charge. 12. Objet portatif électronique comprenant un support portable et un circuit intégré selon l'une des 6 à 11 fixé sur ou incorporé dans le support portable.
H,G
H03,G06,H01
H03H,G06K,H01Q
H03H 7,G06K 7,H01Q 3,H01Q 23
H03H 7/38,G06K 7/00,H01Q 3/44,H01Q 23/00
FR2892520
A1
PROCEDE DE VALIDATION DE LA MESURE FOURNIE PAR UN ACCELEROMETRE DANS UN VEHICULE AUTOMOBILE ET APPLICATION A L'ESTIMATION DE LA PENTE
20,070,427
La présente invention concerne un procédé de validation d'une mesure de l'accélération ymes fournie par un accéléromètre dans un véhicule automobile. Elle concerne également une application dudit procédé à l'estimation de la pente p d'une route sur laquelle se déplace ledit véhicule automobile. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine de la commande du groupe motopropulseur (GMP) des véhicules automobiles. La commande du groupe motopropulseur d'un véhicule automobile doit io prendre en considération un certain nombre de paramètres qui contribuent à l'effort résistif appliqué au véhicule et qui tendent donc à s'opposer à son déplacement. Parmi ces paramètres, on peut distinguer les perturbations aérodynamiques, telles que la pénétration dans l'air et les turbulences, les 15 frottements entre les roues du véhicule et la route, ainsi que ceux entraînant une perte de rendement de la chaîne de traction, et les effets de la pente, comme la pente de la route. Un objet de l'invention est de réaliser un estimateur de la pente de la route par une mesure de l'accélération absolue du véhicule dans le repère 20 galiléen. L'information de pente déduite de l'estimateur ayant un effet direct sur la commande GMP, on comprend que la plus grande confiance doit pouvoir être accordée à la valeur estimée pour la pente et donc à celle de l'accélération mesurée, au risque qu'une défaillance éventuelle conduise à 25 une mise en danger des occupants du véhicule. Aussi, un problème technique à résoudre par l'objet de la présente invention est de proposer un procédé de validation d'une mesure de l'accélération ymes fournie par un accéléromètre dans un véhicule automobile, qui permettrait d'obtenir un diagnostic de cohérence sur la valeur Ymes mesurée par ledit accéléromètre et de détecter notamment que l'accélération ainsi mesurée, et donc la valeur estimée de la pente, est erronée au-delà d'une limite tolérable. La solution au problème technique posé consiste, selon la présente invention, en ce que ledit procédé comprend les étapes consistant à : - mesurer, en phase de roue libre, une accélération yomes au moyen dudit accéléromètre, io - calculer une accélération Yom au moyen d'un modèle du véhicule en roue libre, calculer un résidu r défini comme la différence entre l'accélération mesurée yomes et l'accélération calculée Yom, - comparer ledit résidu r à un seuil donné, 15 - valider la valeur mesurée Ymes en cas de comparaison négative. Ainsi, le procédé conforme à l'invention repose sur la vérification de la cohérence entre la valeur yomes d'accélération mesurée par l'accéléromètre en phase de roue libre et la valeur Yom de redondance issue du modèle du véhicule en roue libre. Si cette cohérence est bien vérifiée, au seuil de résidu 20 près, l'absence de défaut de l'accéléromètre est alors diagnostiquée et, par conséquent, les valeurs d'accélération qu'il fournit peuvent être validées. De plus, la présente invention concerne une application dudit procédé à l'estimation de la pente p d'une route sur laquelle se déplace ledit véhicule automobile. 25 Pour cela, l'application est remarquable en ce qu'en cas de validation de l'accélération mesurée Ymes la valeur estimée de la pente p est donnée par la relation p = (Ymes û Vveh)/g, où Yveh est l'accélération du véhicule par rapport à la route et g est l'accélération de la pesanteur. Ainsi, la valeur moyenne de valeurs estimées de la pente p est validée 30 si l'écart-type sur lesdites valeurs estimées est inférieur à un seuil donné, pour cela la valeur moyenne de la pente p est comparée à un seuil donné. La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. La figure 1 est schéma de principe du procédé conforme à l'invention. La figure 2 est un schéma d'un dispositif de mise en oeuvre du procédé de la figure 1. Sur la figure 1 est représenté de manière schématique un procédé de validation d'une mesure de l'accélération ymes fournie par un accéléromètre dans un véhicule automobile. Comme on peut le voir sur cette figure, ledit io procédé consiste, lors de phases de roue libre du véhicule, à comparer l'accélération yomes mesurée par l'accéléromètre à une valeur yom de l'accélération calculée au moyen d'un modèle de roue libre et de paramètres du véhicule. Si la différence entre ces deux accélérations est inférieure à un résidu r donné, l'accéléromètre est considéré comme ne présentant pas de 15 défaut, et les accélérations ymes mesurées sont validées et utilisées notamment pour calculer la pente p de la route sur laquelle se déplace le véhicule. L'accéléromètre peut être modélisé par la relation suivante : mes 20 y = Oacc + a a•yacc où yacc représente l'accélération absolue appliquée à l'accéléromètre dans le véhicule et ymes l'accélération effectivement mesurée par l'accéléromètre. Les paramètres Oacc et 13a sont représentatifs des défauts de l'accéléromètre : Oacc 25 correspond à l'offset de l'accéléromètre et 13a est le gain sur la mesure de l'accélération. Par ailleurs, le mouvement du véhicule peut être décrit par l'équation suivante : 30 (J/R).yveh = CGMP ù Cfrein ù R.M.g.p ù signe (vveh).Cext où J et M représentent l'inertie totale et la masse du véhicule et R le rayon des roues. Yveh et vVeh sont respectivement l'accélération et la vitesse longitudinales du véhicule par rapport à la route. CGMP, Cfrein et Cext sont respectivement le couple GMP à la roue, le couple frein et le couple lié aux frottements. p est la pente de la route et vaut sina si a est l'angle de la route par rapport à l'horizontale. g est l'accélération de la pesanteur. Si on suppose que l'inertie J est principalement liée à la masse du véhicule, ce qui est acceptable lorsque l'inertie du moteur est négligeable, notamment sur les rapports longs, on peut écrire J = M.R2. Avec, d'autre part, CT = CGMP ù Cfrein et gext = Cext/(M.R), on a : Yveh = CT/(M.R) ù g.p ù signe(vveh).gext La relation entre l'accélération absolue Yacc appliquée à l'accéléromètre et l'accélération YVeh par rapport à la route est donnée par : Yacc = Yveh + g • (p ù Bass) où 6ass correspond à l'assiette du véhicule par rapport à la pente de la route. En négligeant l'assiette du véhicule, l'équation précédente s'écrit : Yacc = Yveh + g.p On comprend alors que si l'accéléromètre présente des défauts négligeables, à savoir si oacc 0 et 13a.^ 1, on obtient : p = (ymes ù yveh)/g Cette relation constitue une mesure de la pente p de la route, l'accélération ymes étant fournie par l'accéléromètre et l'accélération YVeh étant déduite des variations de la vitesse vVeh du véhicule. Cette valeur de pente peut être ensuite transmise à la commande du groupe motopropulseur. Dans le modèle de véhicule proposé, l'accélération absolue théorique Yacc vaut CT/(M.R). En pratique, on peut obtenir une valeur de cette accélération, que l'on notera ym, à partir d'une estimation CTmes du couple moteur fournie par le moteur et les valeurs nominales Mm et Rm de masse et de roue: ym = CTmes/(Mm.Rm) Si l'on appelle Rc le gain de la mesure du couple moteur : CTmes lo = (3c.CT, on obtient : ym = Rc.M.R/(Mm.Rm)•yacc 15 Soit r le résidu défini comme la différence entre la valeur ymes de l'accélération absolue fournie par l'accéléromètre et la valeur ym calculée selon le modèle du véhicule : r = Oacc + (Pa.- ac.M.R/(Mm.Rm)).yacc 20 Ainsi, les défauts qui peuvent être détectés sont de deux ordres : - l'offset Oacc du capteur, - un ensemble comprenant, d'une part, le gain de l'accéléromètre et, d'autre part, les erreurs sur la masse, le rayon de roue, le couple GMP et le couple de 25 freinage. La détection d'un défaut équivalent à un offset peut se faire lorsque l'accélération absolue réelle yacc du véhicule est nulle, c'est-à-dire lorsque le couple CT est nul. Cette situation se produit lorsque le couple moteur et le couple de freinage sont équivalents ou simultanément nuls. Or, selon une 30 conduite habituelle d'un véhicule automobile, il est peu probable de voir une situation dans laquelle le couple moteur soit équivalent au couple de freinage, 5 de sorte que la détection du défaut d'offset est obtenue lorsque CGMP et Cfrein sont simultanément nuls, donc lorsque le véhicule se trouve en roue libre. Si on appelle yomes et yom les valeurs mesurée et calculée de l'accélération en roue libre, obtient : r = 0acc = yomes - yom En négligeant les défauts liés aux gains de mesure, on observe sur cette dernière formule qu'un offset important peut être détecté à partir de la io cohérence des accélérations mesurée et calculée en phases de roue libre, et que, par conséquent, si le résidu est inférieur à un seuil donné de 2 à 5% par exemple, l'accéléromètre est considéré comme sans défaut, ce qui permet de valider les valeurs ymesqu'il fournit en phases de roue libre ou non. Après avoir été estimée comme il vient d'être décrit, la valeur de la 15 pente p ainsi obtenue est elle-même soumise à des opérations de validation. Tout d'abord, on calcule une moyenne des valeurs estimées de pente sur un laps de temps donné, puis cette valeur moyenne est validée si l'écart-type sur lesdites valeurs estimées est inférieur à un seuil donné. De même, la valeur moyenne est comparée à un seuil donné. 20 Un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé de validation de mesure d'accélération et d'estimation de la pente est représenté sur la figure 2. On y trouve en particulier un accéléromètre 100 pour mesurer l'accélération absolue ymes du véhicule, ainsi qu'un bloc 200 de détection des phases de roue libre qui a pour objet de s'assurer que les conditions de calcul de 25 l'accélération yom selon le modèle de roue libre sont bien satisfaites. Dans ce but, le bloc 200 reçoit des informations concernant l'absence de couple propulseur et, plus précisément sur l'état de l'embrayage, par l'intermédiaire d'un moyen 210 apte à détecter soit que l'embrayage est en position ouverte pour une boîte de vitesse pilotée, soit que la pédale 30 d'embrayage est en position enfoncée pour une boîte de vitesse mécanique. Le bloc 200 reçoit également des informations provenant d'un moyen 220 de détection d'absence de freinage comprenant des moyens de détection de la pédale de frein en position relâchée, ou encore un moyen de comparaison de la pression du circuit de freinage à un seuil donné. Enfin, un moyen 230 de mesure de la vitesse du véhicule transmet son information au bloc 200 afin de la comparer à un seuil donnée (1 km/h par exemple) et de s'assurer que le véhicule est bien en mouvement. Le bloc 300 concerne des conditions d'arrêt des calculs lorsqu'elles ne sont pas vérifiées. Il s'agit principalement de l'information d'accélération latérale qui doit rester inférieure à un seuil donné. Cette information est fournie par un moyen 310 qui peut être soit un autre accéléromètre, soit un io moyen de calcul à partir de la vitesse du véhicule et de l'angle du volant. Un moyen 320 de détection de sens de roulage informe le bloc 300 d'une éventuelle modification du sens de roulage. Les données provenant de l'accéléromètre 100 et des blocs 200, 300 sont ensuite envoyées à un calculateur 400 qui effectue les opérations de 15 contrôle de validité et d'estimation pour délivrer en sortie une valeur moyenne de l'accélération absolue ymes elle-même validée si l'écart type est faible. A partir de la valeur validée de l'accélération, il est possible de donner une estimation de la pente p de la route, comme cela a été décrit plus haut. 20 25
L'invention concerne un procédé de validation d'une mesure de l'accélération y fournie par un accéléromètre dans un véhicule automobile.Selon l'invention, ledit procédé comprend les étapes consistant à :- mesurer, en phase de roue libre, une accélération gamma0 au moyen dudit accéléromètre,- calculer une accélération gamma0 au moyen d'un modèle véhicule en roue libre,- calculer un résidu r défini comme la différence entre l'accélération mesurée gamma0 et l'accélération calculée gamma0,- comparer ledit résidu r à un seuil donné,- valider la valeur mesurée y en cas de comparaison négative.
1. Procédé de validation d'une mesure de l'accélération ymes fournie par un accéléromètre dans un véhicule automobile, caractérisé en ce que ledit procédé comprend les étapes consistant à : s - mesurer, en phase de roue libre, une accélération yomes au moyen dudit accéléromètre, - calculer une accélération yom au moyen d'un modèle véhicule en roue libre, - calculer un résidu r défini comme la différence entre l'accélération mesurée yomes et l'accélération calculée yom, io - comparer ledit résidu r à un seuil donné, - valider la valeur mesurée ymes en cas de comparaison négative. 2. Application du procédé selon la 1 à l'estimation de la pente p d'une route sur laquelle se déplace ledit véhicule automobile, caractérisée en 15 ce qu'en cas de validation de l'accélération mesurée ymes la valeur estimée de la pente p est donnée par : p = ymes _ yveh)/g yveh étant l'accélération du véhicule par rapport à la route et g l'accélération de 20 la pesanteur. 3. Application selon la 2, caractérisée en ce que la valeur moyenne de valeurs estimées de la pente p est validée si l'écart-type sur lesdites valeurs estimées est inférieur à un seuil donné. 4. Application selon l'une quelconque des 2 ou 3, caractérisée en ce que la valeur moyenne de la pente p est comparée à un seuil donné.
G
G01
G01P
G01P 21,G01P 15
G01P 21/00,G01P 15/00
FR2891185
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UNE PIECE DE GARNITURE A PEAU EN DEUX PARTIES, ET PIECE OBTENUE PAR SA MISE EN OEUVRE
20,070,330
La présente invention concerne un procédé de fabrication de pièces de garniture, ainsi que des pièces de garniture obtenues par mise en oeuvre du procédé. On connaît déjà l'utilisation, comme garniture d'auto- mobile, des pièces comprenant une peau portée par un support rigide avec interposition d'une mousse. On connaît aussi de telles pièces de garniture dans lesquelles la peau est formée avec des caractéristiques différentes. Par exemple, la planche de bord d'une automobile comprend parfois un revêtement formé par une peau d'une première couleur dans sa partie supérieure, et d'une autre couleur dans sa partie inférieure: la peau est réalisée en deux couleurs avant la fabrication de la garniture, soit par soudage, soit par peinture, soit par rotomoulage bicolore. 1l est cependant parfois impossible de réaliser par rotomoulage à des coûts raisonnables les lignes de partage de couleurs demandées par des designers, à cause de la complexité du masquage des moules et du nombre d'outils nécessaires. La différence entre les deux pièces de peau peut aussi être un simple changement de texture ou de grain. La fabrication de pièces de garniture ayant une peau en une seule pièce a posé un problème d'étanchéité au niveau du raccord entre la peau et la partie rigide de support contre laquelle s'applique la peau pendant l'injection d'un mélange destiné à former une mousse entre la peau et le support. On conçoit que ce problème est encore plus aigu lorsque deux pièces souples de peau sont superposées: le mélange destiné à former la mousse peut facilement pénétrer entre les deux parties de peau et finalement s'échapper, en donnant une imperfection ou au moins un défaut d'aspect au niveau du bord apparent à l'extérieur. Malgré ces difficultés d'étanchéité, on souhaite réaliser de telles pièces de garniture avec des peaux en deux ou plusieurs pièces. A cet effet, on peut envisager de coller les deux pièces de peau l'une à l'autre avant la fabrication, mais d'autres problèmes se posent alors: positionnement du raccord, débordement de la colle, etc. Une autre solution, décrite dans le document JP-2002052548, concerne un procédé dans lequel les parties marginales superposées des deux pièces de peau sont tenues localement par des sommets de nervures dépassant d'un support rigide. Au niveau des nervures, les parties marginales des deux pièces de peau sont bien appliquées l'une sur l'autre par le moule, mais, entre deux nervures, les parties marginales peuvent s'écarter et permettre le passage de mousse en formation, et donc la formation de défauts d'aspect. L'invention concerne la solution du problème précité, d'une manière qui élimine les défauts d'aspect, par maintien des parties marginales pratiquement sur toute leur longueur. Ce maintien peut être réalisé par exemple par disposition sur toute la longueur des parties marginales d'un élément formé d'une mousse à cellules ouvertes qui permet le passage de la mousse injectée, ou par formation d'un dispositif d'étanchéité, tel qu'une lèvre, au bord de la partie marginale interne, afin que le support ou la mousse permette ce maintien continu sur toute la longueur des parties marginales pratiquement. Plus précisément, l'invention concerne un procédé de fabrication d'une pièce de garniture d'automobile du type qui comprend une peau portée par un support rigide avec interposition d'une mousse, la peau étant en au moins deux pièces, les deux pièces de peau se raccordant par superposition continue de leurs parties marginales; le procédé est du type qui comprend la disposition de la peau sur une première partie de moule de manière que la partie marginale de la pièce externe de peau soit en contact pratiquement continu avec la surface de la première partie de moule, la disposition du support sur une seconde partie de moule, la fermeture des première et seconde parties de moule, et l'injection d'un mélange destiné à former une mousse entre la peau et le support. Selon l'invention, pendant l'injection, le procédé comprend le maintien de la partie marginale de la pièce externe de peau en contact continu avec une surface interne pratiquement de la partie marginale de la pièce interne de peau. Dans un mode d'exécution, le maintien des parties marginales en contact pratiquement continu comprend l'inser- tion, pratiquement sur toute la longueur des parties marginales superposées, d'un élément de mousse placé entre le support et la partie marginale interne, l'élément de mousse ayant une porosité ouverte telle que le mélange introduit pour la formation de la mousse de la pièce de garniture peut traverser l'élément de mousse. Dans un autre mode d'exécution, le maintien des parties marginales en contact pratiquement continu comprend la formation, au bord de la partie marginale interne, d'un dispositif d'étanchéité empêchant pratiquement le passage du mélange de formation de mousse pendant l'injection, de sorte que la partie marginale interne de peau est maintenue par la mousse injectée. De préférence, le dispositif d'étanchéité est une lèvre d'étanchéité continue le long du bord de la partie marginale 20 interne. Dans un autre mode d'exécution, le maintien des parties marginales en contact pratiquement continu comprend la mise en contact de la partie marginale interne avec le support suivant une surface pratiquement continue le long de la 25 partie marginale interne. Dans une variante, l'une au moins des parties margi- nales, dans sa région en regard de l'autre partie marginale, a au moins un évidement formant réservoir pour la mousse injectée qui aurait pu pénétrer entre les parties margi-30 nales. Dans une autre variante, le maintien des parties marginales en contact pratiquement continu comprend l'application d'une dépression au voisinage du bord de la partie marginale externe afin que la partie marginale interne soit attirée contre la partie marginale externe. Dans une autre variante, le maintien des parties marginales en contact pratiquement continu comprend le gonflage 2891185 4 d'un joint contre la partie marginale externe de peau par la première partie de moule de support de la peau. De préférence, le procédé comprend l'utilisation de pièces de peau ayant des caractéristiques différentes. Ces caractéristiques différentes sont avantageusement choisies parmi la couleur, l'épaisseur, la rigidité, la texture, la nature du matériau et le grain. L'invention concerne aussi une pièce de garniture d'automobile, du type qui comprend une peau portée par un support rigide avec interposition d'une mousse, la peau étant en au moins deux pièces, les deux pièces de peau se raccordant par superposition continue de leurs parties marginales; selon l'invention, la pièce de garniture comprend, pratiquement uniquement entre les parties marginales super- posées des pièces de peau et le support, un matériau de mousse à porosité ouverte contenant dans ses pores du matériau de moussage utilisé pour la mousse. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre d'exemples de réalisation, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels: la figure 1 illustre un premier mode d'exécution du procédé selon l'invention; la figure 2 illustre un second mode d'exécution du 25 procédé selon l'invention; et les figures 3 et 4 illustrent deux variantes d'un autre mode d'exécution du procédé de l'invention. La figure 1 représente en coupe une étape d'un procédé de fabrication selon l'invention, avant la fin du démoulage. Une pièce de garniture ayant un support rigide 10 et une peau 12 associée par une couche de mousse 14 est placée dans un moule. La peau comprend deux pièces 16 et 18, la pièce 16 formant une partie marginale externe 20 et la pièce 18 formant une partie marginale interne 22, les deux parties marginales étant superposées. Selon l'invention, pour que la mousse injectée entre le support et la peau pendant la fabrication de la pièce n'ait pas tendance à pénétrer entre les parties marginales 2891185 5 20, 22, un élément 24 de mousse à porosité ouverte est disposé entre le support et les parties marginales 20, 22 et les maintient en contact. Pour que la mousse 14 puisse être formée ultérieurement, l'élément 24 de mousse a une porosité ouverte permettant le passage du mélange destiné à former la mousse 14 lorsqu'il est à l'état fluide. Dans un exemple, les deux pièces de peau 16 et 18 sont formées d'un même matériau, avec des épaisseurs comparables, mais avec des caractéristiques de couleur différentes. De cette manière, au bord 26 de la pièce 16, qui est apparent sur la pièce terminée, apparaît une différence de couleur. Bien entendu, les deux parties de peau 16, 18 peuvent avoir d'autres caractéristiques différentes, telles que l'épaisseur, la rigidité, la texture, la nature du matériau et le grain. La caractéristique essentielle de l'invention, dans ce mode de réalisation, est que l'élément de mousse 24 main-tient les deux parties marginales 20, 22 en contact l'une avec l'autre. Il peut s'agir d'une mousse relativement rigide ou souple. Une caractéristique importante est que la porosité ouverte de l'élément de mousse soit suffisante pour que la mousse injectée de la couche intermédiaire puisse passer d'un côté à l'autre de l'élément de mousse 24. La figure 2 illustre un autre mode d'exécution du procédé de l'invention. Dans ce cas, un support rigide 30 est séparé d'une peau 32 par une couche de mousse 34. La peau 32 comprend une première pièce 36 formant une partie marginale externe 40 et une seconde pièce 38 formant une partie marginale interne 42. Selon l'invention, le maintien des parties marginales est assuré par formation d'un dispositif d'étanchéité, représenté par une lèvre d'étanchéité 44, au bord de la partie marginale 42 de la pièce interne 38. De préférence, des évidements 46 sont réalisés à l'une 35 au moins des faces de la partie marginale interne ou de la partie marginale externe, pour recueillir la mousse qui aurait pu passer sous la lèvre 44. 2891185 6 Un canal 48 formé dans le moule par une gorge est avantageusement destiné à transmettre une dépression qui, lors-qu'elle est créée pendant l'étape d'injection de la mousse, assure le maintien des parties de peau contre la partie associée de moule. Dans le mode de réalisation représenté, la première pièce de peau 36 a une épaisseur constante, mais la seconde pièce de peau 38, formée d'une matière plastique, a un profil qui délimite à la fois la lèvre d'étanchéité, les réservoirs de mousse et un dégagement facilitant l'applica- tion de la dépression. Les figures 3 et 4, sur lesquelles les références identiques à celles de la figure 3 désignent des éléments analogues, représentent deux variantes du procédé de l'invention dans lesquelles l'action du dispositif d'étanchéité est complétée par un contact entre la partie marginale interne de la peau et le support. On conçoit que, dans ces conditions, les fuites de mousse entre les deux parties marginales de peau sont très difficiles. Dans les variantes de réalisation des figures 3 et 4, on note que la surface du moule peut comporter des joints gonflables 50 permettant de pousser les parties de peau vers le support 30 afin d'assurer une bonne tenue des parties marginales. Bien qu'on ait décrit l'utilisation, en plus d'une lèvre d'étanchéité pour le maintien des parties marginales de peau, à la fois de réservoirs de mousse, d'un canal d'application d'une dépression et de joints gonflables, ces caractéristiques peuvent être utilisées séparément. La caractéristique essentielle de l'invention est que les parties marginales des deux pièces de peau sont tenues de façon pratiquement continue sur leur longueur, si bien qu'il ne peut pas se former de passage préférentiel pour la pénétration de mousse lors de l'étape d'injection de mousse
L'invention concerne une pièce de garniture.Elle se rapporte à un procédé de fabrication d'une pièce de garniture qui comprend une peau (12) portée par un support rigide (10) avec interposition d'une mousse (14). La peau est en deux pièces (16, 18) se raccordant par superposition continue des parties marginales (20, 22). Le procédé comprend la disposition de la peau (12) sur un moule avec la partie marginale (20) en contact continu avec le moule, la disposition du support (10) sur un second moule, la fermeture des moules, et l'injection d'un mélange de mousse entre la peau (12) et le support (10). Pendant l'injection, le procédé comprend le maintien de la partie marginale (20) de la pièce externe (16) en contact continu avec la partie marginale (22) de la pièce interne (18).Application aux garnitures d'automobiles.
1. Procédé de fabrication d'une pièce de garniture d'automobile du type qui comprend une peau (12, 32) portée par un support rigide (10, 30) avec interposition d'une mousse (14, 34), la peau étant en au moins deux pièces (16, 18; 36, 38), les deux pièces de peau se raccordant par superposition continue de leurs parties marginales (20, 22; 40, 42), le procédé étant du type qui comprend: la disposition de la peau (12, 32) sur une première partie de moule de manière que la partie marginale (20, 40) de la pièce externe de peau (16, 36) soit en contact pratiquement continu avec la surface de la première partie de moule, la disposition du support (10, 30) sur une seconde partie de moule, la fermeture des première et seconde parties de moule, et l'injection d'un mélange destiné à former une mousse entre la peau (12, 32) et le support (10, 30), caractérisé en ce que, pendant l'injection, le procédé comprend le maintien de la partie marginale (20, 40) de la pièce externe (16, 36) de peau en contact continu avec une surface interne pratiquement de la partie marginale (22, 42) de la pièce interne (18, 38) de peau. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le maintien des parties marginales (20, 22) en contact pratiquement continu comprend l'insertion, pratiquement sur toute la longueur des parties marginales superposées, d'un élément (24) de mousse placé entre le support (10) et la partie marginale interne (22), l'élément (24) de mousse ayant une porosité ouverte telle que le mélange introduit pour la formation de la mousse de la pièce de garniture peut traverser l'élément de mousse. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le maintien des parties marginales (40, 42) en contact pratiquement continu comprend la formation, au bord de la partie marginale interne (42), d'un dispositif d'étanchéité (44) empêchant pratiquement le passage du mélange de formation de mousse pendant l'injection, de sorte que la partie marginale interne (42) de peau est maintenue par la mousse injectée. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le dispositif d'étanchéité (44) est une lèvre d'étanchéité continue le long du bord de la partie marginale interne (42)- 5. Procédé selon l'une des 3 et 4, caractérisé en ce que le maintien des parties marginales (40, 42) en contact pratiquement continu comprend la mise en contact de la partie marginale interne (42) avec le support (10) suivant une surface pratiquement continue le long de la partie marginale interne (42). 6. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que l'une au moins des parties marginales (40, 42), dans sa région en regard de l'autre partie marginale, a au moins un évidement (46) formant réservoir pour la mousse injectée qui aurait pu pénétrer entre les parties marginales (40, 42). 7. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que le maintien des parties marginales (40, 42) en contact pratiquement continu comprend l'application d'une dépression au voisinage du bord de la partie marginale externe (40) afin que la partie marginale interne (42) soit attirée contre la partie marginale externe (40). 8. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 7, caractérisé en ce que le maintien des parties margi- nales (40, 42) en contact pratiquement continu comprend le gonflage d'un joint (50) contre la partie marginale externe (40) de peau par la première partie de moule de support de la peau. 9. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend l'utilisation de pièces (16, 18; 36, 38) de peau ayant des caractéristiques différentes, choisies parmi la couleur, l'épaisseur, la rigidité, la texture, la nature du matériau et le grain. 2891185 9 10. Pièce de garniture d'automobile, du type qui comprend une peau (12) portée par un support rigide (10) avec interposition d'une mousse (14), la peau étant en au moins deux pièces (16, 18), les deux pièces de peau se rac- cordant par superposition continue de leurs parties marginales (20, 22), caractérisée en ce qu'elle comprend, pratiquement uniquement entre les parties marginales super-posées (20, 22) des pièces de peau et le support (10), un matériau (24) de mousse à porosité ouverte contenant dans ses pores du matériau de moussage utilisé pour la mousse.
B
B29,B60
B29C,B60R
B29C 44,B60R 13
B29C 44/14,B60R 13/02
FR2889192
A1
COMPOSES ANTIFONGIQUES, COMPOSITIONS CONTENANT CES COMPOSES ET LEURS UTILISATIONS
20,070,202
La présente se rapporte au domaine de la prophylaxie et du traitement des infections fongiques chez l'homme ou l'animal. L'invention concerne en particulier des composés antifongiques et des compositions pharmaceutiques préventives ou curatives pour une utilisation en médecine humaine ou vétérinaire, ou encore dans le domaine de l'agriculture ou de l'horticulture. io ART ANTERIEUR En général, les champignons ne provoquent pas de maladies chez l'homme ou l'animal en bonne santé. Cependant, une infection par un champignon peut requérir le recours à des traitements médicaux parfois longs, notamment chez des patients ayant subi une transplantation d'organe, un traitement par chimiothérapie, ainsi que chez les patients immunodéprimés tels que les patients infectés par un virus VIH. On estime qu'environ 12 à 15 pour cent des maladies acquises dans les hôpitaux sont d'origine fongique. Les infections d'origine fongique sont très diverses et vont des allergies aux mycotoxicoses et aux mycoses. Les champignons sont les agents causals de nombreuses affections de gravité variable chez l'homme et les animaux, en particulier chez les mammifères. En particulier, selon les cas, les infections de l'homme ou l'animal par des champignons peuvent être superficielles, éventuellement locales, ou bien systémiques. Parmi les mycoses superficielles, on peut citer tinea capitis, tinea corporis, tinea pedis, onchomycose, perionychomycose, pityriasis versicolor, candidose buccale, ainsi que les autres candidoses telles que les candidoses vaginales, du tractus respiratoire, de l'oesophage et du tractus urinaire. Parmi les mycoses systémiques, on peut citer les candidoses systémiques et mucocutanées, les cryptococcoses, les aspergilloses, les mucormycoses ou encore les paracoccidioidomycoses. Les pathogènes fongiques les plus communs appartiennent à l'espèce Candida. La plupart des infections à Candida sont dues à Candida albicans bien que, dans les années récentes, plus de la moitié des infections à Candida soient dues à des souches autres que Candida albicans, comme par exemple Candida glabrata et Candida krusei. D'autres infections fongiques importantes sont les diverses aspergilloses provoquées par Aspergillus, et en particulier par Aspergillus fumigatus. Parmi les autres infections fongiques communément rencontrées, on peut citer aussi les infections par Fusarium et Trichosporon. Les infections fongiques de la peau sont généralement traitées à l'aide de crèmes pour application topique. Cependant, les infections fongiques systémiques et les infections de la peau et des muqueuses qui ne sont pas résolues par des applications topiques sont traitées avec des compositions pharmaceutiques pour une administration systémique. On utilise par exemple io des médicaments systémiques pour traiter des infections fongiques communes tels que tinea qui est localisée sur la peau ou encore des candidoses qui peuvent être localisées dans la gorge ou le vagin. Les médicaments systémiques sont aussi utilisés pour traiter les infections systémiques profondes telles que histoplasmoses, blastomycoses et aspergilloses qui peuvent affecter les poumons et d'autres organes. Les médicaments antifongiques à large spectre qui sont utilisés en prophylaxie à l'hôpital possèdent souvent des effets indésirables susceptibles de mettre en cause la vie des patients, comme cela est connu par exemple pour l'amphotéricine. On connaît aujourd'hui plusieurs grandes classes de principes actifs antifongiques, respectivement les azoles, les polyènes, les allylamines, la flucytosine et les echinocandines. Les azoles sont des inhibiteurs de la synthèse du composant de type stérol majoritaire des membranes fongiques, l'ergostérol. Les echinocandines, telle que la Caspofungine, sont des inhibiteurs de la synthèse de 1,3-13-glucane, qui est un composant de la paroi des champignons. L'incidence accrue des infections fongiques observée depuis plus de vingt ans et l'émergence de souches de champignons résistants aux médicaments connus rendent nécessaire l'identification de nouveaux principes actifs antifongiques. Notamment, il existe un besoin dans l'état de la technique pour de nouveaux principes actifs antifongiques qui soient efficaces à l'encontre d'une grande variété d'infections fongiques, qui soient pas ou peu toxiques pour l'homme ou l'animal. En particulier, il existe un besoin pour la mise à disposition des malades de nouveaux principes actifs antifongiques qui soient efficaces à l'encontre des souches de champignons résistantes aux principes actifs antifongiques connus. RESUME DE L'INVENTION L'invention fournit de nouveaux composés antifongiques de formule (I) telle que définie dans la présente description. L'invention fournit aussi des compositions pharmaceutiques antifongique pour l'utilisation en médecine humaine ou vétérinaire, qui comprennent un io composé de formule (I). L'invention est aussi relative à un composé de formule (I) tel que défini dans la présente description, pour son utilisation en tant que médicament. L'invention a également trait à l'utilisation d'un composé de formule (I) pour la fabrication d'une composition pharmaceutique antifongique humaine ou vétérinaire. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Il est fournit selon l'invention une nouvelle famille de composés thiadiazole qui possèdent une activité antifongique à l'encontre d'une grande diversité de champignons, y compris à l'encontre des champignons des espèces Candida, Aspergillus, Scedosporium, Mucor, et Cryptococcus, c'est à dire les principales espèces de champignons qui provoquent les infections fongiques chez l'homme ou l'animal. De plus, on a montré que la famille de nouveaux composés thiadiazole selon l'invention était active à faible dose à l'encontre de souches de champignons résistantes à des principes actifs antifongiques utilisés à grande échelle, comme l'amphotéricine B. On a également montré selon l'invention que les nouveaux composés thiadiazole selon l'invention ne sont pas toxiques in vivo, aux doses pour 30 lesquelles ils possèdent une activité antifongique. L'invention a pour objet des composés ayant la formule (I) suivante: R1 dans laquelle: a) RI représente: - un atome d'hydrogène, - un cycloalkyle de 3 à 7 atomes de carbone, non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, un alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 4 atomes de carbone, (CH2)nOH avec n entier allant de 0 à 1, un aminoalkyle primaire ou secondaire de 1 à 4 atomes de carbone, un oxyalkyle de 1 à 4 atomes io de carbone, - un groupe OR3, avec R3 tel que défini en f) ci-dessous; - un groupe (CH2)n-R3, où n est un entier allant de 1 à 6 et R3 est tel que défini en f) ci-dessous; - un groupe NR4R5, avec R4 et R5 tels que définis en g) ci-dessous. b) R2 représente: - un alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 6 atomes de carbone, non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, (CH2)nOH avec n entier allant de 0 à 1, un aminoalkyle primaire ou secondaire de 1 à 4 atomes de carbone, un oxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone, - un cycloalkyle de 3 à 7 atomes de carbone, non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, un alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 4 atomes de carbone, - (CH2)nOH avec n entier allant de 0 à 1, un aminoalkyle primaire ou secondaire de 1 à 4 atomes de carbone, un oxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone, - un aryle non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes R8 tel que défini en k) ci-dessous, identiques ou différents, deux groupes R8 pouvant former entre eux un groupe O-(CH2),,,-0- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit aryle, (I) - un premier aryle fusionné avec un second aryle, l'un ou les deux aryles étant substitués par un ou plusieurs groupes R8 tels que définis en k) ci-dessous, identiques ou différents, deux groupes R8 pouvant former entre eux un groupe O-(CH2),,,-0- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné à un aryle, - un aryle fusionné à un hétéroaryle ayant de 5 à 6 chaînons, comprenant de 1 à 3 hétéroatomes, identiques ou différents, choisis parmi l'azote (N), l'oxygène (0) ou le soufre (S), ledit aryle, ledit hétéroaryle, ou à la fois ledit aryle et ledit hétéroaryle étant substitués par un ou plusieurs groupes io R8 tels que définis en k) ci-dessous, identiques ou différents, deux groupes R8 pouvant former entre eux un groupe O-(CH2),,, -0- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné à l'aryle, - un hétérocycle aromatique ou non ayant de 5 à 6 chaînons, comprenant de 1 à 3 hétéroatomes, identiques ou différents, choisis parmi l'azote (N), l'oxygène (0) ou le soufre (S), ledit hétérocycle étant non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes R8 tel que défini en k) ci-dessous, identiques ou différents, deux groupes R8 pouvant former entre eux un groupe O-(CH2),,,-0- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit hétérocycle aromatique ou non, - un hétérocycle aromatique ou non ayant de 5 à 6 chaînons, comprenant de 1 à 3 hétéroatomes, identiques ou différents, choisis parmi l'azote (N), l'oxygène (0) ou le soufre (S), ledit hétérocycle étant fusionné à un aryle, l'hétérocycle, l'aryle ou les deux cycles étant non substitués ou substitués par un ou plusieurs groupes R8 tel que défini en k) ci-dessous, identiques ou différents, deux groupes R8 pouvant former entre eux un groupe O-(CH2),,,-O- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit aryle, c) X est un groupe choisi parmi -5 , SO et SO2 , d) Y représente un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbones, un cycloalkyle de 3 à 6 atomes de carbone, ledit alkyle ou ledit cycloalkyle étant non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, un alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 4 atomes de carbone, -(CH2)nOH avec n entier allant de 0 à 1, un aminoalkyle primaire ou secondaire de 1 à 4 atomes de carbone, un oxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone, e) Q, lorsqu'il est présent, représente: - un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone, non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, -(CH2)nOH avec n entier allant de 0 à 1, un aminoalkyle primaire ou secondaire de 1 à 4 atomes de carbone, un oxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone, - un groupe choisi parmi CH2-O-, -CH2-S-, -CH2-NR6- et CO-, avec R6 io tel que défini en i) ci-dessous; f) R3 représente: - un groupe alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 6 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, -(CH2)nOH avec n entier allant de 0 à 1, un aminoalkyle primaire ou secondaire de 1 à 4 atomes de carbone, un oxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone, - un groupe OR6, avec R6 tel que défini en i) ci-dessous; - un groupe -C(0)-0-R6, avec R6 tel que défini en i) ci-dessous; - un groupe CH2-C(0)O-R6, avec R6 tel que défini en i) ci-dessous; - un groupe C(0)-R6, avec R6 tel que défini en i) ci-dessous; - un groupe -C(0)-NH-R6, avec R6 tel que défini en i) cidessous - un groupe choisi parmi CH2R7, -OR, et -SR,, avec R7 tel que défini en j) ci-dessous; g) R4 et R5 représentent, indépendamment l'un de l'autre: - un atome d'hydrogène, - un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, -(CH2)nOH avec n entier allant de 0 à 1, un aminoalkyle primaire ou secondaire de 1 à 4 atomes de carbone, un oxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone, - un groupe -C(0)R6, -C(0)OR6, -C(0)NHR6, -SO2R6, SO2NHR6, -CH2-C(0)-O-R6, -CH(CH3)-CH2-C(0)-OR6 ou SO2R6, avec R6 tel que défini en i) ci-dessous; - un groupe R7, avec R7 tel que défini en i) cidessous; h) R4 et R5 peuvent former ensemble: - un cycle choisi parmi la pipéridine, la pyrrolidine, la morpholine et la pipérazine, le cycle étant non substitué ou le cycle étant substitué par un à trois groupes représentant, indépendamment l'un de l'autre, -R6, -C(0)R6, -C(0)OR6, C(0)NHR6, -SO2R6, -SO2NHR6, -CH2-C(0)-O-R6 ou SO2R6, avec R6 tel que défini en i) ci-dessous; i) R6 représente: - un atome d'hydrogène; - un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, io non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène j) R7 représente: - un aryle non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes R11 tels que définis en n) ci-dessous, identiques ou différents, deux groupes R11 pouvant former entre eux un groupe -0-(CH2),,,-0- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit aryle, - un hétérocycle aromatique ou non ayant de 5 à 6 chaînons, comprenant de 1 à 3 hétéroatomes, identiques ou différents, choisis parmi l'azote (N), l'oxygène (0) ou le soufre (S), ledit hétérocycle étant non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes R11 identiques ou différents tels que définis en n) ci-dessous, deux groupes R11 pouvant former entre eux un groupe -0-(CH2),,,-0- où m est un entier de 1 à 3, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit hétérocycle, k) R8 représente: - un atome d'hydrogène; - un atome d'halogène, - un alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone, non substitué, ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, -(CH2)nOH avec n entier allant de 0 à 1, un aminoalkyle primaire ou secondaire de 1 à 4 atomes de carbone, un oxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone, - un groupe choisi parmi R9, -OR9, -C(0)-O-R9, -C(0) NHR9 ou OCH2R9, avec R9 tel que défini en I) ci-dessous; - un groupe R1o, avec R10 tel que défini en m) ci-dessous; I) R9 représente: - un alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, -(CH2)nOH avec n entier allant de 0 à 1, un aminoalkyle primaire ou secondaire de 1 à 4 atomes de carbone, un oxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone, - un aryle non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes R10 tels que définis en m) cidessous, identiques ou différents, deux groupes R10 pouvant former entre eux un groupe O-(CH2),,,-0- où m est un entier de 1 io à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit aryle, - un premier aryle fusionné avec un second aryle, l'un ou les deux aryles étant substitués par un ou plusieurs groupes R10 tels que définis en m) ci-dessous, identiques ou différents, deux groupes Rio pouvant former entre eux un groupe O-(CH2),, ,-0- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit aryle, - un hétérocycle aromatique ou non ayant de 5 à 6 chaînons, comprenant de 1 à 3 hétéroatomes, identiques ou différents, choisis parmi l'azote (N), l'oxygène (0) ou le soufre (S), ledit hétérocycle étant non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes R10 tels que définis en m) ci- dessous, identiques ou différents, deux groupes Rio pouvant former entre eux un groupe O-(CH2),,,-0- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit hétérocycle, - un hétérocycle aromatique ou non ayant de 5 à 6 chaînons, comprenant de 1 à 3 hétéroatomes, identiques ou différents, choisis parmi l'azote (N), l'oxygène (0) ou le soufre (S), ledit hétérocycle étant fusionné à un aryle, l'hétérocycle, l'aryle ou les deux cycles étant non substitués ou substitués parun ou plusieurs groupes R10 tel que défini en m) ci-dessous, identiques ou différents, deux groupes R10 pouvant former entre eux un groupe O-(CH2),,,-O- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit cycle, m) Rio représente: un atome d'hydrogène; - un atome d'halogène; - un groupe alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 6 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène identiques ou différents, - un groupe O(CH2)p- où p est un entier de 0 à 1; - un groupe O-R12, avec R12 tel que défini en o) ci-dessous; - un groupe CN; - un groupe NO2; - un groupe NR13R14, avec R13 et R14 tels que définis en p) ci-dessous; - un groupe C(0)-O-R12, avec R12 tel que défini en o) ci-dessous; io - un groupe C(0)-NH-R12, avec R12 tel que défini en o) ci-dessous; - un groupe -C(0)R12, avec R12 tel que défini en o) ci-dessous; n) R11 représente: -un atome d'hydrogène; - un atome d'halogène; - un groupe O-R12, avec R12 tel que défini en o) ci-dessous; - un groupe alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 4 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène identiques ou différents, - un groupe O-(CH2)p- où p est un entier de 0 à 1; - un groupe CN; - un groupe NO2; - un groupe NR13R14, avec R13 et R14 tels que définis en p) ci-dessous; - un groupe C(0)-O-R12, avec R12 tel que défini en o) ci-dessous; - un groupe C(0)NH-R12, avec R12 tel que défini en o) ci-dessous; - un groupe -C(0)-R12, avec R12 tel que défini en o) ci-dessous; o) R12 représente: -un atome d'hydrogène; - un alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, p) R13 et R14 représentent indépendamment l'un de l'autre: - un atome d'hydrogène; - un alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène, - le groupe C(0)-CH3; Par halogène , on entend selon l'invention un atome d'halogène choisi parmi le brome, le chlore, l'iode et le fluor. Par aminoalkyle primaire ou secondaire de 1 à 4 atomes de carbone , on entend préférentiellement selon l'invention les aminoalkyles suivants: H CH3 H H CH3 CH3 H N,CH3 NCH3 N/CH3 N\CH3 """N,CH "NyCH 3 3 CH3 Par oxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone , on entend préférentiellement selon l'invention les oxyalkyles suivants: CH3 " .CH3, OCH3 DCH3 """C-. -"".CH3, Par cycloalkyle , on entend selon l'invention un cycle non aromatique ayant 3, 4 5, 6 ou 7 atomes de carbone, ledit alkyle cyclique pouvant être partiellement insaturé. Un cycloalkyle englobe les cycles cyclopentyle, cyclohexyle et cycloheptyle. Par aryle , on entend selon l'invention un radical carbocyclique aromatique ayant 6 atomes de carbone. Un aryle substitué par un ou plusieurs groupes R8 est substitué par 1, 2, 3, 4 ou 5 groupes R8 identiques ou différents. Par hétérocycle , on entend selon l'invention un système cyclique de à 6 chaînons, dans lequel de 1 à 3 atomes du ou des cycles est, indépendamment l'un de l'autre, choisi parmi l'azote (N), l'oxygène (0) ou le soufre (S). Dans certains modes de réalisation d'un composé de formule (I) ci-dessus, le groupe Q est absent et le groupe X est lié directement au groupe R2 par une liaison simple. Dans d'autres modes de réalisation d'un composé de formule (I), le groupe Q possède l'une des significations définies dans la présente description. Par deux groupes R8, deux groupes R10 ou deux groupes R11 pouvant former entre eux un groupe O-(CH2),,,-0- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit aryle ou hétérocycle aromatique ou non aromatique, on entend respectivement (i) un groupe R8, R10 ou R11 de formule O-(CH2)p1- où p1 est un entier de 0 à 1 et (ii) un groupe R8, R10 ou R11 de formule O-(CH2)p2- où p2 est un entier de 0 à 1, à condition que p1 +p2=m avec m qui est un entier de 1 à 2. Préférentiellement, les hétérocycles formés par deux groupes R8, R10 ou R11 sont choisis parmi les hétérocycles suivants: m=1 m=2 lesdits hétérocycles, dans un composé de formule (I), étant fusionnés audit aryle ou audit hétérocycle aromatique, comme décrit ci-dessus. Les groupes R10 susceptibles d'être présents dans un composé de formule (I) selon l'invention peuvent être: - (i) tous identiques, - (ii) tous différents, - (iii) certains identiques entre eux, les autres différents entre eux. Les groupes R11 susceptibles d'être présents dans un composé de formule (I) selon l'invention peuvent être: - (i) tous identiques, - (ii) tous différents, - (iii) certains identiques entre eux, les autres différents entre eux. Une première famille préférée de composés de formule (I) consiste en la famille pour laquelle: - RI est un atome d'hydrogène - Y signifie SO2-, X signifie CH2-, - Q est absent, - R2 a l'une quelconque des significations spécifiées dans la présente description; Une seconde famille préférée de composés de formule (I) selon l'invention consiste en la famille pour laquelle: - RI représente le groupe -NR4R5 avec R4 et R5 tels que définis ci-dessous - Y signifie -SO2-, - X signifie -CH2-, - Q est absent, - R2 a l'une quelconque des significations spécifiées dans la présente description; - R4 et R5 représentent, indépendamment l'un de l'autre: - un atome d'hydrogène, - un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, et préférentiellement un groupe méthyle, non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, -(CH2)nOH avec n entier allant de 0 à 1, un aminoalkyle primaire ou secondaire de 1 à 4 atomes de carbone, un oxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone, - un groupe -C(0)R6, C(0)OR6, -C(0)NHR6, -SO2R6, -SO2NHR6, -CH2-C(0)-O-R6, -CH(CH3)-CH2-C(0)OR6 ou -SO2R6, avec R6 tel que défini ci-dessous; et préférentiellement CH2CO2H ou -CH(CH3)-CH2-C(0)-OCH3 - un groupe R7, avec R7 tel que défini ci-dessous; - R4 et R5 peuvent former ensemble: - un cycle choisi parmi la pipéridine, la pyrrolidine, la morpholine et la pipérazine, et préférentiellement la pipérazine ou la morpholine, le cycle étant non substitué ou substitué par un à trois groupes représentant, indépendamment l'un de l'autre, -R6, -C(0)R6, -C(0)OR6, -C(0)NHR6, -S02R6, -SO2NHR6, -CH2-C(0)-O-R6 ou -SO2R6, avec R6 tel que défini ci-dessous; - R6 représente: - un atome d'hydrogène; - un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, préférentiellement un groupe méthyle, non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, - R7 représente: - un aryle non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes R11, identiques ou différents, deux groupes R11 pouvant former entre eux un groupe O-(CH2),,,-0- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit aryle, et préférentiellement un phényle - un hétérocycle aromatique ou non ayant de 5 à 6 chaînons, comprenant de 1 à 3 hétéroatomes, identiques ou différents, choisis parmi l'azote (N), l'oxygène (0) ou le soufre (S), et préférentiellement un thiazole ou une pyrimidine, ledit hétérocycle étant non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes R11 identiques ou différents tels que définis ci-dessous, deux groupes R11 pouvant former entre eux un groupe O-(CH2),,,-0- où m est un entier de 1 à 3, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit hétérocycle, - R11 représente: - un atome d'hydrogène; - un atome d'halogène; - un groupe O-R12 - un groupe alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 4 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène identiques ou différents, et préférentiellement un méthyle; - un groupe O-(CH2)p- où p est un entier de 0 à 1; - un groupe CN; - un groupe NO2; - un groupe NR13R14, avec R13 et R14 tels que définis ci-dessous; - un groupe C(0)-O-R12, avec R12 tel que défini ci-dessous; - un groupe C(0)-NH-R12, avec R12 tel que défini ci-dessous; - un groupe -C(0)-R12, avec R12 tel que défini ci-dessous; R12 représente: - un atome d'hydrogène; - un alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, préférentiellement un méthyle; - R13 et R14 représentent indépendamment l'un de l'autre: - un atome d'hydrogène; - un alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène, - le groupe C(0)-CH3; Une troisième famille préférée de composés de formule (I) consiste en la famille pour laquelle - RI représente le groupe OR3 avec R3 tel que défini ci-dessous - Y signifie SO2-, - X signifie CH2-, - Q est absent, - R2 a l'une quelconque des significations spécifiées dans la présente description; - R3 représente: - un groupe alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 6 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, -(CH2) nOH avec n entier allant de 0 à 1, un aminoalkyle primaire ou secondaire de 1 à 4 atomes de carbone, un oxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone, et préférentiellement un méthyle ou un isopropyle - un groupe OR6, avec R6 tel que défini ci-dessous; - un groupe -C(0)-O-R6, avec R6 tel que défini ci-dessous; - un groupe CH2-C(0)O-R6, avec R6 tel que défini ci-dessous; - un groupe C(0)-R6, avec R6 tel que défini ci-dessous; - un groupe -C(0) -NH-R6, avec R6 tel que défini ci-dessous -un groupe choisi parmi CH2R7, -OR, et -SR,, avec R7 tel que défini ci-dessous - R6 représente: - un atome d'hydrogène; - un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, préférentiellement un groupe méthyle ou éthyle, non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, - R7 représente: - un aryle non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes R11, identiques ou différents, deux groupes R11 pouvant former entre eux un groupe -0-(CH2),, ,-0- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit aryle, et préférentiellement un phényle - un hétérocycle aromatique ou non ayant de 5 à 6 chaînons, comprenant de 1 à 3 hétéroatomes, identiques ou différents, choisis parmi l'azote (N), l'oxygène (0) ou le soufre (S), et préférentiellement un thiazole ou une pyridine, ledit hétérocycle étant non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes R11 identiques ou différents tels que définis cidessous, deux groupes R11 pouvant former entre eux un groupe O-(CH2),,,0- où m est un entier de 1 à 3, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit hétérocycle, - R11 représente: - un atome d'hydrogène; - un atome d'halogène; et préférentiellement un fluor - un groupe O-R12, avec R12 tel que défini ci-dessous, - un groupe alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 4 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène identiques ou différents, et préférentiellement un trifluorométhyle; - un groupe O-(CH2)p- où p est un entier de 0 à 1; - un groupe CN; - un groupe NO2; - un groupe NR13R14, avec R13 et R14 tels que définis ci-dessous; - un groupe C(0)-O-R12, avec R12 tel que défini ci-dessous; -un groupe C(0)-NH-R12, avec R12 tel que défini ci-dessous; un groupe -C(0)-R12, avec R12 tel que défini ci- dessous; - R12 représente: - un atome d'hydrogène; - un alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, préférentiellement un méthyle; - R13 et R14 représentent indépendammentl'un de l'autre: - un atome d'hydrogène; - un alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène, - le groupe C(0)-CH3; D'autres caractéristiques de divers modes de réalisation des composés de formule (I) selon l'invention sont spécifiés ci-après. Préférentiellement, lorsque R4 et R5 forment ensemble un cycle pipéridine, ledit cycle est non substitué ou substitué par 1, 2 ou 3 groupes identiques ou différents choisis parmi -R6, -C(0)R6, -C(0)OR6, -SO2R6, CH2-C(0)-O-R6 ou SO2R6, avec R6 tel que défini dans le présente description. Préférentiellement, lorsque R4 et R5 forment ensemble un cycle pyrrolidine, ledit cycle est non substitué ou substitué par 1, 2, 3 ou 4 groupes identiques ou différents choisis -R6, -C(0)R6, -C(0)OR6, -SO2R6, CH2-C(0)-OR6 ou SO2R6, avec R6 tel que défini dans le présente description. Préférentiellement, lorsque R4 et R5 forment ensemble un cycle io morpholine, ledit cycle est non substitué ou substitué par 1, 2, 3 ou 4 groupes identiques ou différents choisis parmi -R6, -C(0)R6, -C(0)OR6, SO2R6, -CH2-C(0)-O-R6 ou SO2R6, avec R6 tel que défini dans le présente description. Préférentiellement, lorsque R4 et R5forment ensemble un cycle pipérazine, ledit cycle est non substitué ou substitué par 1, 2, 3 ou 4 groupes identiques ou différents choisis parmi -R6, -C(0)R6, -C(0)OR6, -SO2R6, CH2- C(0)-O-R6 ou SO2R6, avec R6 tel que défini dans le présente description. Les significations préférentielles des groupes R1 à R14 d'un composé de formule (I) sont décrites ci-dessous. Le qroupe R1 Préférentiellement, R1 est choisi parmi un atome d'hydrogène, un atome d'halogène, -OR3, -NR4R5 et CH2R3. a) Lorsque R1 représente OR3, le groupe R3 est préférentiellement choisi parmi -CH3, -CH(CH3)2, -R7, -CH2R7, -CH2-C(0)-O-R6,-OR6, avec les groupes R6 et R7 ayant l'une des significations spécifiées dans la présente description. Lorsque R3 signifie R7 ou CH2R7, le groupe R7 signifie préférentiellement un groupe choisi parmi les groupes suivants: (1), / (4), N (2) qui comprend 1, 2, 3, 4, ou 5 groupes R11, préférentiellement 1 ou 2 groupes R11, avec R11 ayant l'une des significations spécifiées dans la présente description. Préférentiellement, le ou les groupes R11; identiques ou différents, est (sont) choisi(s) parmi -pCH3, -mCH3, -oCH3, -pCF3, -mCF3, -oCF3, pNHAcétyl, -mNHAcétyl, -oNHAcétyl, -pNH2, -mNH2, -oNH2, -pF, -mF, -oF, pCI, -mCl et -oCl b) Lorsque RI représente un groupe - NR4R5, les groupes R4 et R5 représentent préférentiellement, indépendamment l'un de l'autre, H, -CH3, - 5 C(0)R6, -CH2-C(0)-O-R6, -CH(CH3)-C(0)-O-R6R7, ou bien R4 et R5 forment / \ / \ -N ensemble un cycle choisi parmi \ /N-R6 (5) et -N \ / (6), avec R6 et R7 ayant les significations spécifiées dans la présente description.. Le groupe R6 est préférentiellement choisi parmi H et CH3. Selon un premier aspect préférentiel, le groupe R7 est préférentiellement io choisi parmi / \,Rii (2) etN (7), qui comprend 1, 2, 3, 4, ou 5 groupes R11, préférentiellement 1 ou 2 groupes R11, avec R11 ayant l'une des significations spécifiées dans la présente description. Préférentiellement, le ou les groupes R11; identiques ou différents, est (sont) choisi(s) parmi -pCH3, - mCH3, -oCH3, -pCF3, -mCF3, -oCF3, pNHAcétyl, -mNHAcétyl, -oNHAcétyl, - pNH2, -mNH2, -oNH2, -pF, -mF, -oF, pCI, -mCl et -oCl R Selon un second aspect préférentiel, R7 est un groupe (3), avec R11 ayant l'une des significations spécifiées dans la présente description Le groupe R11 est préférentiellement choisi parmi H, -CH3, -CF3, - NHAcétyl, F ou Cl. c) Lorsque RI représente un groupe CH2R3, R3 peut avoir l'une quelconque des significations spécifiées dans la présente description. Préférentiellement, le groupe R3 est choisi parmi R7, -SR7, -OR, et OR6, avec R7 et R6 ayant l'une quelconque des significations spécifiées dans la présente description. Préférentiellement, R7 est un groupe choisi parmi comprend 1, 2, 3, 4, ou 5 groupes R11, préférentiellement 1 ou 2 groupes R11, avec R11 ayant l'une des significations spécifiées dans la présente description. io Préférentiellement, le ou les groupes R11; identiques ou différents, est (sont) choisi(s) parmi -pCH3, -mCH3, -oCH3, -pCF3, -mCF3, -oCF3, pNHAcétyl, -mNHAcétyl, -oNHAcétyl, -pNH2, -mNH2, -oNH2, -pF, -mF, -oF, pCI, -mCl et -oCl Préférentiellement, R6 est choisi parmi -CH3 et -CH2CH3. Le qroupe Y Le groupe Y est préférentiellement choisi parmi les groupes SO et SO2. Le qroupe X Le groupe X est préférentiellement choisi parmi les groupes CH2- et - CH(CH3)-. Le qroupe Q Dans certains mode de réalisation d'un composé de formule (I) selon l'invention, le groupe Q est absent et le groupe X est lié directement au groupe R2 par une liaison chimique simple. Dans d'autres modes de réalisation d'un composé de formule (I) selon 20 l'invention, le groupe Q est présent et possède l'une quelconque des significations spécifiées dans la présente description. Préférentiellement, Q est choisi parmi les groupes CH2-O- et -CO-. Le qroupe R2 Le groupe R2 peut prendre l'une quelconque des significations spécifiées dans la présente description. Selon un premier aspect préférentiel, le groupe R2 est choisi parmi les groupes suivants: -CH3, -CH2CH3, R8 Ra (8), )(9), (10), R8 (11), (12), (17). R8 (14), (15), s (16), O\ R8 R8 Le groupe R8 peut prendre l'une quelconque des significations spécifiées dans la présente description. Préférentiellement, les groupes (8), (10), (11), (12), (13), (14), (15), (16) et (17) ci-dessus possèdent un ou deux groupes R8. Préférentiellement, le groupe R8 est choisi parmi H, -OH, Cl, -mOR9, pOR9,-oOR9, -mC(0)-O-R9 et -oO-CH2-R9. Lorsque R8 signifie le groupe Rio peut prendre l'une quelconque des significations spécifiées dans la présente description. Préférentiellement, le groupe Rio est choisi parmi pCH3, -pOCH3, -OCH2O-, -mF, -pF, -pCN, -oCl, - pCI, -mCl, mCF3 et ptBu. Lorsque le groupe R8 signifie un groupe choisi parmi -mOR9, -pOR9,-oOR9, mC(0)-O-R9 et -oO-CH2-R9, le groupe R9 peut prendre l'une quelconque des significations spécifiées dans la présente description. Préférentiellement, le / \Rio - groupe R9 est choisi parmi CH3, -CH2CH3, -CH(CH3)2, (18), et / \Rio -N (19). Dans les groupes (18) et (19), Rio peut prendre l'une quelconque des significations spécifiées dans la présente description. Dans les groupes (18) et (19), Rio est choisi préférentiellement parmi les groupes H, et pF. Selon un second aspect préférentiel, le groupe R2 signifie OR9. Le groupe R9 peut prendre l'une quelconque des significations spécifiées dans la présente description. Préférentiellement, R9 signifie le groupe CH2CH3. Les composés préférés de formule (I) selon l'invention sont les composés suivants: 5-(4-Méthylphényl)-méthanesulfonyl-[1,2,4]-thiadiazole (n 1) ; 5-(4-Méthylphényl)-méthanesulfinyl-[1,2,4]-thiadiazole (n 2) ; 3-Méthoxy5-phénylméthanesulfinyl-[1,2,4]-thiadiazole (n 3) ; 3-Méthoxy-5phénylméthanesulfonyl-[1,2,4]-thiadiazole (n 4) ; 5-Phénylméthanesulfinyl[1,2,4]-thiadiazole (n 5) ; (5-Phénylméthanesulfonyl-[1,2,4]-thiadiazol-3yl)-amine (n 6) ; N-(5-Phénylméthanesulfonyl-[1,2,4]-thiadiazol-3-yl)acétamide(n 7) ; io N-(5-Phénylméthanesulfinyl-[1,2,4]-thiadiazol-3-yl)acétamide (n 8) ; [5-(Propane-1-sulfonyl)-[1,2,4]-thiadiazol-3-yl]-amine (n 9); 5-(2-Phénoxy-éthanesulfonyl)-[1,2,4]-thiadiazole (n 10) ; 3Méthoxy-5-(4-méthoxy-phénylmethanesulfonyl)-[1,2,4]-thiadiazole (n 11) ; 3-Méthoxy-5-(4-phénoxy-phénylméthanesulfonyl)-[1,2,4]-thiadiazole (n 12) ; 3-Méthoxy-5-(2-phénoxy-éthanesulfonyl)-[1,2,4]-thiadiazole (n 13) ; 5(Benzo[1,3]dioxo-5-ylméthanesulfonyl)-3-méthoxy-[1,2,4]-thiadiazole (n 14) ; 3-Méthoxy-5-(1-phényl-éthanesulfonyl)-[1,2,4]-thiadiazole (n 15) ; 5Cyclohexylméthanesulfonyl-3-méthoxy-[1,2,4]-thiadiazole (n 16) ; 3Méthoxy-5-o-tolylméthanesulfonyl-[1,2,4]-thiadiazole (n 17) ; 3-Méthoxy-5(2-méthoxy-éthanesulfonyl)-[1,2,4]-thiadiazole (n 18) ; 1-(4-Fluorophényl) -2-(3-méthoxy-[1,2,4]-thiadiazole-5-sulfonyl)-éthanone (n 19) ; 3-(3Méthoxy-[1,2,4]-thiadiazole-5-sulfonylméthyl)-benzoate de méthyle (n 20) ; 5-(4-Benzyloxyphénylméthanesulfonyl)-3-méthoxy-[1,2,4]-thiadiazole (n 21) ; 3-(3-Méthoxy-[1,2,4]-thiadiazole-5-sulfonyl)-propionate d'éthyle (n 22) ; 5-(3-Fluorophénylméthanesulfonyl)-3-méthoxy-[1,2,4]-thiadiazole (n 23); 5-(4-Fluorophénylméthanesulfonyl)-3-méthoxy-[1,2,4]-thiadiazole (n 24); 4(3-Méthoxy-[1,2,4]-thiadiazole-5-sulfonylméthyl)-benzonitrile (n 25); 5(3-Chlorophénylméthanesulfonyl)-3-méthoxy-[1,2,4]-thiadiazole (n 26); 5(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2-ylméthanesulfonyl)-3-méthoxy-[1,2,4] thiadiazole (n 27); 3-Méthoxy-5-(3-trifluorométhylphénylméthanesulfonyl)[1,2,4]-thiadiazole (n 28); 3-Méthoxy-5-p-tolylméthanesulfonyl-[1,2,4]thiadiazole (n 29); 5-(2,4-dichlorophénylméthanesulfonyl)-3-méthoxy-[1,2, 4]-thiadiazole (n 30); 3-Méthoxy-5-(naphthalèn-2-ylméthanesulfonyl)-[1,2, 4]-thiadiazole (n 31); 5-(4-tert-Butylphénylméthanesulfonyl)-3-méthoxy-[1, 2,4]-thiadiazole (n 32) ; 5-(3,5-Diméthylphénylméthanesulfonyl)-3-méthoxy[1,2,4]-thiadiazole (n 33) ; et 3-Méthoxy-5-(tétrahydropyran-2ylméthanesulfonyl)-[1,2,4]-thiadiazole (n 34). 5-[3-(4-Fluorophénoxy)phénylméthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazole (n 34) {5-[3-(4-Fluorophénoxy)phénylméthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazol-3-yl} -amine (n 35) {5-[3-(4Fluorophénoxy)-phénylméthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazol-3-yl}-méthylamine (n 36) 1-{5-[3-(4-Fluorophénoxy)-phénylméthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazol3-yl} -4-méthylpipérazine (n 37) Acide ({5-[3-(4-fluorophénoxy)phénylméthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazol-3-yl} -méthylamino) acétique (n 38) {5-[3-(4-Fluorophénoxy)-phénylméthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazol-3yl}-(4-méthylthiazol-2-yl)-amine (n 39) {5-[3-(4-Fluorophénoxy)phénylméthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazol-3-yl}-(4-méthoxyphényl)-amine (n 40) 5-(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2-yl-méthanesulfonyl)-1,2,4thiadiazole (n 41) 5-(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2-yl-méthanesulfonyl)1,2, 4-thiadiazol-3-ylamine (n 42) 1-[5-(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2yl-méthanesulfonyl)-1,2, 4-thiadiazol-3-yl]-4-méthylpiperazine (n 43) 3[5-(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2-yl-méthanesulfonyl)-1,2, 4-thiadiazol3-yl- amino]-butyroate de méthyle (n 44) [5-(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin2-yl-méthanesulfonyl)-1,2, 4-thiadiazol-3-yl]-(4-méthylthiazol-2-yl)amine (n 45) [5-(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2-ylméthanesulfonyl)-1,2, 4thiadiazol-3-yl]-(4,6-diméthylpyrimidin-2-yl)-amine (n 46) [5-(2,3Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2-ylméthanesulfonyl)-1,2, 4-thiadiazol-3-yl]-(4méthoxyphényl)-amine (n 47) (4,6-Diméthylpyrimidin-2-yl)-{5-[3-(4fluorophénoxy) -phénylméthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazol-3-yl}-amine (n 48) 5-(Benzo[1,3]dioxol-5-ylméthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazole (n 49) 5(Benzo[1,3]dioxol-5-ylméthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazol-3-yl-amine (n 50) [5-(Benzo[1,3]dioxol-5-ylméthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazol-3-yl] méthylamine (n 51 ) 1-[5-(Benzo[1,3]dioxol-5-ylméthanesulfonyl)-1,2,4thiadiazol-3-yl]-4-méthylpipérazine (n 52) Acide {[5-(benzo[1,3]dioxol-5ylméthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazol-3-yl] -méthylamino}-acétique (n 53) [5-(Benzo[1,3]dioxol-5-ylméthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazol-3-yl]-(4méthylthiazol-2-yl)-amine (n 54) io [5-(Benzo[1,3]dioxol-5ylméthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazol-3-yl]-(4-méthoxyphényl)-amine (n 55) [5-(Benzo[1,3]dioxol-5-ylméthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazol-3-yl]-(4, 6diméthylpyrimidin-2-yl)-amine (n 56) 5-(2-Méthoxyéthanesulfonyl)-1,2,4thiadiazol-3-yl-amine (n 57) 4-[5-(2-Méthoxyéthanesulfonyl)-1,2,4thiadiazol-3-yl]-morpholine (n 58) Acide {[5-(2-méthoxyéthanesulfonyl)-1, 2,4-thiadiazol-3-yl]-méthylamino}-acétique (n 59) [5-(2Méthoxyéthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazol-3-yl]-(4-méthylthiazol-2-yl) amine (n 60) [5-(2-Méthoxyéthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazol-3-yl]-(4méthoxyphényl) -amine (n 61) (4,6-Diméthylpyrimidin-2-yl)-[5-(2méthoxyéthanesulfonyl)-1,2, 4-thiadiazol-3-yl]-amine (n 62) 3-Isopropoxy5-(2-méthoxyéthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazole (n 63) 3-(4-Fluorophénoxy)5-(2-méthoxyéthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazole (n 64) 2-[5-(2Méthoxyéthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazol-3-yloxy] -6-méthyl-4trifluorométhylpyridine (n 65) N-{4-[5-(2-Méthoxyéthanesulfonyl)-1,2,4thiadiazol-3-yloxy]-phényl} -acétamide (n 66) 4-[5-(2Méthoxyéthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazol-3-yloxyméthyl]-pyridine (n 67) [5(2-Méthoxyéthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazol-3-yloxy]-acétate d'éthyle (n 68) 5-(2-Méthoxyéthanesulfonyl)-3-[(4-méthyphényl)-sulfanylméthyl]-1,2, 4-thiadiazole (n 69) 5-(2-Méthoxyéthanesulfonyl)-3-[(4-méthyphényl)oxyméthyl]-1,2, 4-thiadiazole (n 70) 5-[(3-Fluoro-4-méthoxyphényl)méthanesulfonyl]-3-(4-fluorophénoxy)-1,2, 4-thiadiazole (n 71) N-{4-[5-(3Fluoro-4-méthoxyphényl)-méthanesulfonyl]-1,2, 4-thiadiazol-3-yloxy]phényl}-acétamide (n 72) {5-[(3-Fluoro-4-méthoxyphényl)-méthanesulfonyl]1,2,4-thiadiazol-3-yloxy} -acétate d'éthyle (n 73) 5-[(3-Fluoro-4méthoxyphényl)-méthanesulfonyl]-3-isopropoxy-1,2, 4-thiadiazole io (n 74) 5-[(3-Fluoro-4-méthoxyphényl)-méthanesulfonyl]-3-[(4-méthylphényl) sulfanylméthyl]-1,2,4-thiadiazole (n 75) 5-[(3-Fluoro-4-méthoxyphényl)méthanesulfonyl]-3-[(4-méthylphényl) -oxyméthyl]-1,2,4-thiadiazole (n 76) 4-{5-[(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2-yl)-méthanesulfonyl]-1,2, 4thiadiazol-3-yloxyméthyl}-pyridine (n 77) {5-[(2,3-Dihydro-benzo[1,4] dioxin-2-yl)-méthanesulfonyl]-1,2, 4-thiadiazol-3-yloxy}-acétate d'éthyle (n 78) N-(4-{5-[(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2-yl)-méthanesulfonyl]-1,2, 4-thiadiazol-3- yl-oxy}-phényl)-acétamide (n 79) 5-[(2,3-Dihydro-benzo[1, 4]dioxin-2-yl)-méthanesulfonyl]-3-(4-fluoro-phénoxy)-1,2,4-thiadiazole (n 80) 2-{5-[(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2-yl)-méthanesulfonyl]-1,2, 4thiadiazol-3-yloxy}-6-méthyl-4-trifluorométhylpyridine (n 81) 5-[(2,3Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2-yl)-méthanesulfonyl]-3-[ (4-méthylphényl)sulfanylméthyl]-1,2,4-thiadiazole (n 82) 5-[(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin2-yl)-méthanesulfonyl]-3-[ (4-méthylphényl)-oxyméthyl]-1,2,4-thiadiazole (n 83) 5-[(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2-yl)-méthanesulfonyl]-3méthoxyméthyl-1, 2,4- 3o thiadiazole (n 84) {5-[3-(4-Fluorophénoxy)phénylméthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazol-3-yl-oxy} -acétate de méthyle (n 85) 4-{5-[3-(4-Fluorophénoxy)-phénylméthanesulfonyl]-1,2, 4-thiadiazol3-yloxyméthyl}-pyridine (n 86) 5-[3-(4-Fluorophénoxy)phénylméthanesulfonyl]-3-méthoxyméthyl-1,2, 4-thiadiazole (n 87) 4-Fluoro3-[4-(-5-sulfonylméthyl-1,2,4-thiadiazole)-phénoxy]-pyridine (n 88) 4Fluoro-3-[4-(3-méthoxy-1,2,4-thiadiazole-5-sulfonylméthyl)-phénoxy] pyridine (n 89) 5-[4-(4-Fluoropyridin-3-yl-oxy)-phénylméthanesulfonyl]-1, 2, 4-thiadiazol-3-ylamine (n 90) 2-Isopropoxy-5-(1,2,4-thiadiazole-5sulfonylméthyl)-pyrazine (n 91) 2-Isopropoxy-5-(3-méthoxy-1,2,4thiadiazole-5-sulfonylméthyl)-pyrazine (n 92) io 5-[5-(Isopropoxypyrazin2-yl)-méthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazol-3-yl-amine (n 93) 3-(1,2,4Thiadiazole-5-sulfonylméthyl)-chromèn-2-one (n 94) 3-(3-Méthoxy-1,2,4thiadiazole-5-sulfonylméthyl)-chromèn-2-one (n 95) 3-(3-Amino-1,2,4thiadiazole-5-sulfonylméthyl)-chromèn-2-one (n 96) 1 -(1,2,4-Thiadiazole5-sulfonylméthyl)-isoquinoline (n 97) 1-(3-Methoxy-1,2,4-thiadiazole-5sulfonylméthyl)-isoquinoline (n 98) 5-[(Isoquinolin-1-yl)-méthanesulfonyl] -1,2,4-thiadiazol-3-ylamine (n 99) 5-[(4-Phénylthiazol-2-yl)méthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazole (n 100) 3-Méthoxy-5-[(4-phénylthiazol2-yl)-méthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazole (n 101) 5-[(4-Phénylthiazol-2-yl) -méthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazol-3-yl-amine (n 102) 5-Chloro-7-(1,2,4thiadiazole-5-sulfonylméthyl)-quinolin-8-ol (n 103) 5-Chloro-7-(3-méthoxy1,2,4-thiadiazole-5-sulfonylmethyl)-quinolin-8-ol (n 104) 7-(3-Amino-1,2, 4-thiadiazole-5-sulfonylméthyl)-5-chloro-quinolin-8-ol (n 105) 5-Chloro-7(3-méthoxyméthyl-1,2,4-thiadiazole-5-sulfonylméthyl) -quinolin-8-ol (n 106) Procédé de préparation des composés de formule (I) L'ensemble des composés de formule (I) selon l'invention peut être préparé selon le procédé qui est schématisé ci-dessous. R Thiourea HS N S R'-Br R R mCPBA N-( R', ,N R', N K2CO3 / S s s S O O Dans une première étape, le dérivé amidine (intermédiaire 1) est mis à réagir avec du perchlorométhyl mercaptan dans un solvant approprié à température basse pendant une durée d'environ deux heures. Puis, la réaction est poursuivie jusqu'à la température ambiante pendant environ 18 heures. Le milieu réactionnel est ensuite lavé à l'eau et la phase organique est séchée, par exemple sur du sulfate de magnésium, avant filtration et concentration afin d'obtenir le produit final brut. Le produit brut est soumis à une étape de purification pour obtenir le 3- R -5-chloro-1,2,4-thiadiazole (intermédiaire 2). Dans une seconde étape, l'intermédiaire 2 est mélangé à de la thiourée dans un solvant approprié et chauffé à environ 65 C pendant environ 1 heure, avant refroidissement, puis évaporation du solvant. Le résidu est dilué dans une phase aqueuse et on réalise une ou plusieurs étapes d'extraction de la phase organique. La phase organique obtenue est lavée, séchée, puis concentrée afin d'obtenir le 3- R -5-mercapto-1,2,4thiadiazole (intermédiaire 3). Dans une troisième étape, l'intermédiaire 3 est mélangé avec un bromure du radical R choisi et du carbonate de potassium dans un solvant approprié et agité à température ambiante pendant environ 18 heures. Puis, le milieu réactionnel est dilué dans un solvant organique et lavé à l'eau. Puis, la phase organique est séchée, filtrée, puis concentrée afin de fournir le produit final brut. Puis, le produit final brut est purifié pour obtenir le 3- R -5-mercaptoéther-1,2,4-thiadiazole (intermédiaire 4). Dans une quatrième étape, une solution de l'intermédiaire 4 dans le chloroforme est refroidie à environ 0 C. Puis, on ajoute de l'acide mchloroperoxybenzoïque (mCPBA) et le milieu réactionnel est porté jusqu'à température ambiante pendant environ 18 heures. Le mélange réactionnel résultant est ensuite dilué dans une solvant organique, puis soumis à plusieurs 1 2 CI3CSCI //N/ \( NH CILS-N R étapes de lavage. La phase organique est séchée, filtrée puis concentrée afin d'obtenir le produit final brut. Puis, le produit final brut est purifié afin d'obtenir le 3- R -5-sulfonyl-1,2,4-thiadiazole (intermédiaire 5). Des modes de réalisation particulier du procédé de préparation des composés de formule (I) selon l'invention sont détaillés dans les exemples. Les données analytiques (i) de spectre RMN et (ii) de spectre de masse de plusieurs composés de formule (I) sont présentées dans le Tableau 1, à la fin de la présente description. io Compositions comprenant un composé de formule (I) selon l'invention Comme cela a déjà été mentionné précédemment dans la présente description, les composés de formule (I) possèdent une activité antifongique et constituent donc des principes actifs utilisables dans tout type de composition antifongique, notamment dans le domaine médical et dans le domaine de l'agriculture ou de l'horticulture. En particulier, les composés de formule (I) sont utiles en tant que principes actifs dans des compositions pharmaceutiques pour usage humain ou vétérinaire, destinées à traiter des infections par des champignons. Notamment, les composés de formule (I), au moins pour certains d'entre eux, sont actifs à l'encontre de souches de champignons résistantes à d'autres principes actifs antifongiques tel que l'amphotéricine B, en particulier à l'encontre de souches de Candida albicans résistantes à l'amphotéricine B. L'invention a encore pour objet une composition pharmaceutique humaine ou vétérinaire comprenant au moins un composé de formule (I) tel que défini dans la présente description, en association avec un ou plusieurs excipients pharmaceutiquement acceptables. Une composition pharmaceutique humaine ou vétérinaire selon l'invention peut aussi comprendre un ou plusieurs autres principes actifs, y compris un ou plusieurs autres composés antifongiques. Comme autres principes actifs susceptibles d'être inclus dans une composition pharmaceutique selon l'invention, on peut citer notamment des agents antihistaminiques, des agents anti-inflammatoires, des agents désinfectants ou encore des agents anesthésiques locaux. Les compositions pharmaceutiques comprenant au moins un composé de formule (I) sont adaptées pour une administration topique, orale, entérale, parentérale ou intraveineuse. Pour traiter les infections fongiques systémiques, on a recours préférentiellement aux compositions qui sont adaptées pour une administration orale, entérale, parentérale ou intraveineuse. Pour traiter les infections fongiques de la peau, on a recoures préférentiellement aux compositions qui sont adaptées pour une administration topique. io Pour une administration par voie orale, une composition pharmaceutique selon l'invention peut de présenter sous la forme de comprimés, de gélules, de dragées, de sirops, de suspensions, de solutions, de poudres, de granulés, d'émulsions, de suspensions de microsphères ou de nanosphères, de suspensions de vésicules lipidiques ou de vésicules à base de divers polymères. Pour une administration orale, une composition pharmaceutique selon l'invention peut se présenter sous la forme de comprimés qui peuvent être fabriqués à partir de compositions solides comprenant au moins un composé de formule (I) en combinaison avec divers excipients tels que la cellulose microcristalline, le citrate de sodium, le carbonate de calcium, le phosphate dicalcique, ou la glycine. On peut utiliser divers agents désintégrants tels que l'amidon (de maïs, de pommes de terre, de tapioca, etc.), de l'acide alginique ou encore un silicate. On peut utiliser des agents liants tels que la polyvinylpyrrolidone, le sucrose, la gélatine, ou encore l'acacia. On peut utiliser des agents lubrifiants tels que le stéarate de magnésium, le lauryl sulfate de sodium, ou encore le talc. De telles compositions solides, sous forme d'une poudre, peuvent être utilisées pour la fabrication de capsules de gélatine. Pour des compositions solides, on peut aussi utiliser du lactose ou encore un polyéthylène glycol de haut poids moléculaire. Pour fabriquer des compositions liquides pour administration orale, le composé de formule (I) peut être combiné avec divers agents édulcorants, agents d'arôme, agents colorants, éventuellement avec également des agents émulsifiants ou des agents de suspension, en combinaison avec des agents diluants tels que l'eau, l'éthanol, un propylène glycol, de la glycérine ou toute combinaison de ces agents excipients. Pour une administration par voie parentérale, une composition pharmaceutique selon l'invention peut se présenter sous la forme de solutions ou de suspensions pour perfusion ou injection. Pour une administration par voie parentérale, on peut utiliser en particulier des solutions huileuses ou aqueuses ou encore des suspensions, des émulsions, ou des implants y compris des suppositoires. Par exemple, un composé de formule (I) peut être dispersé dans un véhicule liquide tel qu'un io liquide salin physiologique ou encore une solution saline contenant 5% en poids de dextrose, qui sont classiquement utilisées pour la préparation de formulations pharmaceutiques injectables.. Pour une administration par voie entérale, on peut utiliser des compositions à libération contrôlée, par exemple des compositions dans lesquelles le composé de formule (I) est protégé du milieu extérieur par une pluralité de couches de revêtement qui se dégradent de manière différente, par exemple au contact d'un milieu neutre ou basique (couches de revêtement gastro-résitantes) ou au contact d'un milieu aqueux (couches de revêtement comprenant des polymères solubles ou qui se dégradent dans l'eau). Pour une application par voie topique, une composition pharmaceutique selon l'invention peut se présenter sous forme liquide, pâteuse ou solide. Elle peut notamment se présenter sous la forme d'onguents, de crèmes, de laits, de pommades, de poudres, de tampons imbibés, de solutions, de gels, de liquides de pains ( sticks ), de shampoings ou de bases lavantes, y compris de savons. Elle peut notamment se présenter sous la forme de liquides ou de poudres adaptés pour un administration par aérosol. Notamment, on peut combiner un composé de formule (I) avec des véhicules pharmaceutiques tels que de l'eau, du glycérol, de l'éthanol, du propylène glycol, des alcools gras, des triglycérides, des esters d'acides gras ou encore des huiles minérales. Pour une application par voie topique, une composition pharmaceutique selon l'invention peut se présenter sous forme de crèmes ou de pommades, y compris des pommades grasses, des pommades sous forme d'émulsions et des pommades solubles dans l'eau. Une crème peut contenir une émulsion huile-dans-l'eau, une émulsion eau-dans-l'huile ou encore une émulsion exempte d'eau, par exemple à base de vaseline hydrophile. Pour une application par voie topique, une composition pharmaceutique selon l'invention peut aussi se présenter sous forme de suspensions de microsphères ou de nanosphères, de suspensions de vésicules lipidiques ou de vésicules à base de divers polymères. Elle peut aussi se présenter sous la forme de timbres, aussi appelés patches permettant une libération contrôlée du principe actif. Pour l'utilisation d'une composition pharmaceutique selon l'invention io sous forme d'un aérosol, le composé de formule (I), ou la composition comprenant le composé de formule (I), est introduit dans un conteneur aérosol sous pression avec un agent propulseur gazeux ou liquide, tel que du dichlorofluorométhane, du dioxyde de carbone, de l'azote ou encore du propane. De préférence, une composition pharmaceutique selon l'invention comprend un composé de formule (I) dans une quantité adaptée à l'administration d'une dose quotidienne de 0,01 mg/kg de poids corporel du patient ou de l'animal, à 100 mg/kg de poids corporel du patient ou de l'animal, par exemple en vue d'une administration de la dose totale quotidienne en une à trois prises. L'invention est également relative à un composé de formule (I) tel que défini dans la présente description pour son utilisation en tant que médicament à usage humain ou vétérinaire. L'invention a aussi pour objet l'utilisation d'un composé de formule (I) tel que défini dans la présente description pour la fabrication d'un médicament antifongique. Un médicament antifongique selon l'invention est notamment destiné au traitement d'infections fongiques provoquées par des champignons pathogènes, y compris les champignons pathogènes choisis parmi Candida albicans, Candida glabrata et Cryptococcus neoformans. De manière générale, un médicament antifongique selon l'invention est notamment destiné au traitement d'infections fongiques provoquées par des champignons de type filamenteux, y compris les champignons filamenteux choisis parmi Aspergillus fumigatus, Aspergillus piger, Scedosporium inflatum et Mucor circinelloides. Un médicament antifongique selon l'invention peut être utilise notamment dans le traitement d'infections fongiques provoquées par les champignons appartenant aux espèces suivantes: Acremonium, Absidia (p. ex. Absidia corymbifera), Aspergillus (p. ex. A. clavatus, A. flavus, A. fumigatus, A. nidulans, A. piger, A. terreus, A. versicolor), Blastomyces (p. ex. B. dermatitidis), Candida (p. ex. C. albicans, C. glabrata, C. guillermondii, C. kefyr, C. krusei, C. parapsilosis, C. Stellatoidea, C. tropicalis, C.utilis), io Cladosporium (p. ex. C. trichoides), Coccidiuides (p. ex. C. immitis), Cryptococcus (p. ex. C. neoformans), Cunninghamella (p. ex. C. elegans), Dermatophyte, Exophiala (p. ex. E. dermatitidis, E. spinifera), Epidermophyton (p. ex. E. floccosum), Fonsecaea (p. ex. F pedrosoi), Fusarium (p. ex. F. solani), Geotrichum (p. ex. (G. candiddum), Histoplasma (p. ex. H. capsulatum var. capsulatum), Malassezia (p. ex. M. furfur), Microsporum (p. ex. m. canis, M. gypseum), Mucor, Paracoccidioides (p. ex. P. brasiliensis), Penicillium (p. ex. P. marneffei), Phialophora, Pneumocystis (p. ex. P. carinii), Pseudallescheria (p. ex. P. boydii), Rhizopus (p. ex. R. microsporus var. rhizopodiformis, R. oryzae), Saccharomyces (p. ex. S. cereviisae), Scopulariopsis, Sporothrix (p. ex. S. schenckii), Trichophyton (p. ex. T. mentagrophytes, T. rubrum), Trichosporon (p. ex. T. asahii, T. cutaneum). Un médicament antifongique selon l'invention est notamment destiné au traitement des dermatophytoses, du pityriasis versicolor, des candidoses, des cryptococcoses, des geotrichoses, des trichosporoses, des aspergilloses, des penicillioses, des fusarioses, des zygomycoses, des sporotrichoses, des chromomycoses, des coccidiomycoses, des histoplasmoses, des blastomycoses, des paracoccidioimycoses, des pseudallescherioses, des mycetomes, des kératites mycotiques, des otomycoses ou encore des pneumocytoses. Il est utile notamment dans le traitement des cryptococcoses neuroméningées, des cryptococcoses pulmonaires et des cryptococcoses cutanées. Il est utile notamment dans le traitement des aspergilloses bronchopulmonaires et des aspergilloses invasives de l'immunodéprimé. Il est aussi utile notamment dans le traitement des candidoses digestives, les candidoses urinaires, les candidoses vaginales ou encore les candidoses cutanées, De manière générale, un médicament antifongique selon l'invention peut être utile dans le traitement de l'homme ou de l'animal à l'encontre de champignons provoquent des infections de diverses parties du corps, y compris la peau, les cheveux, les ongles, les muqueuses buccale et nasale, le tractus gastro-intestinal, les bronches, les poumons, l'endocarde, le cerveau, les méninges, le tractus urinaire, la muqueuse vaginale, les yeux, les reins, les canaux auditifs, les os, la rate, le foie, les articulations, les muscles ou encore les tendons. L'invention concerne aussi une méthode de traitement thérapeutique d'un homme ou d'un animal, en particulier d'un mammifère non humain, qui comprend une étape au cours de laquelle on administre à l'homme ou l'animal un composé de formule (I) ou une composition pharmaceutique comprenant un composé de formule (I). Pour le traitement d'infections fongiques de la peau ou des muqueuses, on administre préférentiellement un composé de formule (I) ou une composition comprenant un composé de formule (I) par voie topique. Pour le traitement d'infections fongiques systémiques, on administre préférentiellement un composé de formule (I) ou une composition comprenant un composé de formule (I) par voie orale, entérale, parentérale ou intraveineuse. L'invention est également relative à une composition antifongique comprenant un composé de formule (I) tel que défini dans la présente description, destinée à un usage dans le domaine de l'agriculture ou de l'horticulture. De telles compositions comprenant un composé de formule (I) peuvent être avantageusement utilisées sur les plantes et les semences, par exemple pour prévenir ou pour traiter le développement de champignons. Dans cette application particulière, une composition comprenant un composé de formule (I) peut se présenter sous la forme de poudres, de granules, de solutions aqueuses, de dispersions, d'émulsions, ou encore de formes en poudre ou liquides adaptées pour la dispersion par un dispositif aérosol. Notamment, de telles compositions peuvent se présenter sous la forme de poudres dispersibles, de granules, de grains ou de concentrés, en vue de leur dilution avant usage. De telles compositions pour l'agriculture peuvent contenir, en combinaison avec un composé de formule (I), divers véhicules liquides ou solides, et/ou divers diluants et adjuvants classiquement utilisés dans le domaine des compositions pour l'agriculture ou l'horticulture. de telles compositions sont fabriquées selon toute technique connue de préparation de compositions de traitement des semences ou des plantes pour l'agriculture ou l'horticulture. De telles compositions pour l'agriculture ou pour l'horticulture peuvent comprendre aussi un ou plusieurs agents actifs, autres que le composé de formule (I), par exemple un ou plusieurs autres composés possédant une activité fongicide, une activité pesticide ou une activité insecticide. De telles compositions pour l'agriculture ou l'horticulture peuvent être appliquées directement sur le feuillage, les tiges, les branches, les semences ou les racines. Alternativement, ces compositions peuvent appliquées sur le sol ou ajoutées à des milieux de traitement, par exemple des compositions pour la croissance, des engrais, etc. - La présente invention est en outre illustrée, sans pour autant y être limitée, par les exemples suivants. EXEMPLES Exemple 1: Procédé de préparation des composés de formule (I) Le procédé général de préparation des composés de formule (I) est illustré sur le schéma ci-dessous. R Thiourea HS / N S 3 R'-Br R R mCPBA N-( R', _ N R', N K2CO3 S S, /S S, O O 1 2 C13SCI N \( NH CILS-N R Les procédés de préparation des intermédiaires 1, 2, 3, 4 et du produit final 5 est décrit ci-dessous, dans le mode de réalisation des composés de formule(I) dans lesquels le groupe R consiste en un groupe méthoxyle. 1. Intermédiaire 2: 3-méthoxy-5-chloro-1,2,4-thiadiazole, 2 (69.7 g, 1.73 mol) d'hydroxyde de sodium sont ajoutés goutte à goutte à un mélange du sel sulfurique d'o-méthyl isourée (50 g, 0.24 mol) et de perchloromethyl mercaptan (28.6 ml, 0.261 mol) dans le dichlorométhane (300 ml) à -10 C pendant 2 heures. Le mélange est laissé remonter jusqu'à io température ambiante et agiter pendant 18h. Le milieu réactionnel est ensuite lavé à l'eau (2x100 ml). La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium puis filtrée et concentré sous vide pour donner le produit brut. La purification est effectuée par chromatographie flash sur gel de silice avec un mélange éther de pétrole/acétate d'éthyle (95:5) pour fournir 10g de 3- methoxy-5-chloro-1,2,4-thiadiazole 2 sous forme d'une huile jaune pâle. 2. Intermédiaire 3: 3-méthoxy-5-mercapto-1,2,4-thiadiazole, 3 Un mélange de 3-méthoxy-5-chloro-1,2,4-thiadiazole 2 (1.5 g, 10 mmol), thiourée (0. 76 g, 10 mmol), tétrahydrofurane (20 ml) et d'eau (5 ml) est chauffé à 65 C pendant 1 heure. La réaction est laissée refroidir à température ambiante et le tétrahydrofurane est évaporé sous vide. Le résidu est dilué avec 30 ml d'eau, basifié jusqu'à pH 8 par une solution aqueuse à 10% de bicarbonate de sodium puis extrait par 2x50 ml d'éther. La phase aqueuse est ensuite acidifiée par une solution d'HCI diluée puis de nouveau extraite à l'éther (3x50 ml). La phase organique est lavée par 50 ml d'une solution saturée de NaCl, séchée sur sulfate de magnésium puis concentrée sous vide pour fournir (0.32 g, 22% rendement) de 3-méthoxy-5mercapto-1,2,4-thiadiazole 3 sous forme d'un solide jaune. 3. Intermédiaire 4: 3-méthoxy-5-mercaptoéther-1,2,4-thiadiazoles, 4 Un mélange de 3-méthoxy-5-mercapto-1,2,4-thiadiazole 3 (1.0 mmol), carbonate de potassium (0.207 g, 1.5 mmol), bromure d'alkyle (1.2 mmol) et de diméthylformamide (2 ml) est agité à température ambiante pendant 18 heures. Le milieu réactionnel est ensuite dilué par 20 ml d'acétate d'éthyle et lavé avec 2x 10 ml d'eau. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium, filtrée puis concentrée sous vide pour fournir le produit brut. La purification par chromatographie flash sur gel de silice avec un mélange éther de pétrole/ acétate d'éthyle donne les composés 3méthoxy-5-mercaptoéther-1,2,4-thiadiazoles 4 avec des rendements de 30 à 98%. 4. Produit final 5: 3-méthoxy-5-sulfonyl-1,2,4-thiadiazoles, 5 Une solution de 3-méthoxy-5-mercaptoéther-1,2,4-thiadiazole 4 (0.167 mmol) et s de chloroforme (5 ml) est refroidie à 0 C. mCPBA (0.115 g, 0.66 mmol) est ajouté et le mélange réactionnel est laissé remonter à température ambiante et agiter pendant 18 h. Le mélange réactionnel est dilué par 50 ml de dichlorométhane puis est lavé successivement avec 50 ml d'une solution à 10% de métabisulfite de sodium, 2x30 ml d'une solution de bicarbonate de sodium et io 30 ml d'une solution saturée de chlorure de sodium. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium, filtrée puis concentrée sous vide pour donner le produit brut. Ce dernier est purifié par chromatographie flash sur gel de silice avec des mélanges de différentes proportions d'éther de pétrole / acétate d'éthyle pour fournir les 3-méthoxy-5-sulfonyl-1,2,4-thiadiazoles 5 avec des rendements de 21-78%. Exemple 2: Activité antifongique des composés de formule (I). Dans l'exemple 2, on a déterminé les Concentrations minimales Inhibitrices de divers composés de formule (I) tels que définis dans la présente description à l'encontre de diverses souches de champignons, notamment à l'encontre des souches de champignons suivantes: Candida albicans ATCC 10231 (IP 4872), Candida albicans IP 1663.86, Candida glabrata ATCC 66032, Aspergillus fumigatus IP 1082.74, Aspergillus fumigatus AMC013.8.00, Aspergillus piger ATCC 16404, Scedosporium inflatum IP 1974.91, Mucor circinelloides IP 1873.89 et Cryptococcus neoformans ATCC 66031. A. MATERIEL ET METHODES Les concentrations minimales inhibitrices (MIC90) ont été déterminées selon les procédures standards approuvées et notamment les recommandations NCCLS M27-A pour les levures et M38-A pour les champignons filamenteux. Chaque composé a été testé en employant 8 dilutions successives. Les cultures ont été effectuées dans le milieu RPMI-1640 (Difco) et la croissance des champignons a été mesurée pour chaque culture après 48, 72, 35 96 et 144 heures d'incubation à 35 C en mesurant la densité optique à 530 nm. Chaque culture a été réalisée en duplicata. La MIC90 correspond à la plus basse dilution testée de chaque composé qui a conduit à une inhibition de 90 % de la croissance observée en absence de composé. Les molécules à activité anti-fongique connues, Amphothéricine B s (Fungizone TM) et Voriconazole (Vfend TM), ont été employées comme contrôles et leur MIC90 ont été déterminées selon les mêmes méthodes. B. RESULTATS Les MICs (Concentrations Minimales inhibitrices) de l'amphotéricine B sont de 0,18 pg.m1-' ou inférieures dans ces tests, sauf sur la souche résistante io IP 1663.86. Les MICs du voriconazole sont de 0,18 pg.m1-' ou inférieures exception faite de la souche Scedosporium inflatum où la MIC est égale à 6 pg.m1-'. Les composés de formule (I) montrent de bonnes activités sur les levures avec des MIC allant de 0,18 à 3 pg.m1-', y compris sur la souche Candida 15 albicans résistante à l'amphotéricine B. Ces composé sont également actifs sur les champignons filamenteux. Sur les souches Aspergillus spp. les MICs vont de 0,18 à 3 pg.ml-' comme les molécules de référence, sur Mucor circenelloides, les MICs sont de 0,18pg.m1-' ou inférieures, sur Cryptococcus neoformans, les MICs vont de 0,18 à 1,5 pm.m1-'. Les composés de formule (I) possèdent un excellente activité sur Scedosporium inflatum qui est à l'origine de pathologies sans traitement à l'heure actuelle chez l'homme (infection méningée). Les résultats similaires après 24 et 48h sur les levures, mais aussi après 25 72 à 144h sur les champignons filamenteux, suggèrent une éventuelle stabilité de ces composés à 37 C.. Tableau 1: Spectre 1H NMR 6H (400 MHz; CDC13; Spectre de masse Me4Si) (m/z) (APCI) 2. 32 (3H, s), 4.69 (2H, s), 7.11 (4H, s), 8.89 (1H, s). 4.19 (3H, s), 4.60 (2H, s), 5.95 (2H, s), 6.75, (2H, m), 6.81 (1H, s), 7. 30 (1H, s) 1.9 (3H, d), 4.17 (3H, s), 4.77 (1H, q), 7.35 (5H, m) 1.19 (3H, m), 1.31 (2H, m), 1.70 (3H, m), 1.95 (2H, m), 2.15 (1H, m), 3.35 (2H, d), 4.20 (3H, s) 2.45 (3H, s), 4.19 (3H, s), 4.75 (2H, s), 7.15 (2H, m), 7. 25 (2H, m) 3.25 (3H, s), 3.71 (2H, m), 3.89 (2H, m), 4.2 (3H, s) 4.2 (3H, s), 5.10 (2H, s), 7.31 (2H, d), 8.00 (2H, d) 3.95 (3H, s), 4.20 (3H, s), 4.75 (2H, s), 7.55 (2H, m), 8.1 (2H, m) 4.2 (3H, s), 4.65 (2H, s), 5.05 (2H, s), 6.95 (2H, m), 7.25 (2H, m), 7.39 (5H, m) 1.3 (3H, t), 2.95 (2H, t), 3.75 (2H, t), 4.15 (2H, q), 4.20 (3H, s) 4.20 (3H, s), 4.70 (2H, s), 7.18 (3H, m), 7.35 (1H, m) 4.20 (3H, s), 4.68 (2H, s), 7.05 (2H, m), 7.27 (2H, m) 4.20 (3H, s), 4.75 (2H, s), 7.50 (2H, m), 7.70 (2H, m) Composé BF304409 BF304651 BF304652 BF304653 BF304654 BF304655 BF304656 BF304657 BF304658 BF304659 BF304660 BF304661 BF304662 255 (100%, [M+H]+) 315 (50%, [M+H]+) 285 (100%, [M+H]+) 277 (100%, [M+H]+) 285 (100%, [M+H]+) 239 (100%, [M+H]+) 317 (100%, [M+H]+) 329 (100%, [M+H]+) 377 (100%, [M+H]+) 281 (100%, [M+H]+) 289 (100%, [M+H]+) 289 (100%, [M+H]+) 296 (100%, [M+H]+ ) Tableau 1 (suite) Composé Spectre 'H NMR 8H (400 MHz; CDC13; Me4Si) Spectre de masse (m/z) (APCI) 4.20 (3H, s), 4.65 (2H, s), 7.20 (1H, d), 7.31 (3H, BF304663 m) 305 (100%, [M+H]+) 3.6 (1H, dd), 4.15 (3H, s), 4.17 (2H, m), 4.30 BF304664 (1H, dd), 4.91 (1H, m), 6.45 (1H, m), 6.81 (1H, 329 (100%, [M+H]+ ) m), 6.89 (2H, m) 4.2 (3H, s), 4.75 (2H, s), 7.58 (3H, m), 7.65 (1H, BF304665 d) 339 (100%, [M+H]+) 2.36 (3H,$), 4.20 (3H, s), 4.68 (2H, s), 7. 17 (4H, BF304666 m) 285 (100%, [M+H]+) 4.20 (3H, s), 4.89 (2H, s), 7.29 (1H, m), 7.4 (1H, BF304667 339 (100%, [M+H]+) d), 7.45 (1H, s) 4.15 (3H, s), 4.85 (2H, s), 7.35 (1H, d), 7.51 (2H, BF304668 321 (100%, [M+H]+) m), 7.80 (4H, m) 1.30 (9H, s), 4.20 (3H, s), 4.65 (2H, s), 7.25 (2H, BF304669 327 (100%, [M+H]+) m), 7.30 (2H, m) 2.3 (6H, s), 4.2 (3H, s), 4.6 (2H, s), 6.9 (2H, s), BF304670 299 (100%, [M+H]+) 7.0 (1H, s) 1.52 (4H, m), 1.69 (1H, m), 1.89 (1H, m), 3.35 BF304671 (2H, m), 3.75 (2H, m), 3.95 (2H, m), 3.95 (1H, t), 279 (100%, [M+H]+) 4.2 (3H, s) 4.15 (3H, s), 4.25 (1H, d), 4.50 (1H, d), 7.17 (2H, BF304411 255 (100%, [M+H]+) m), 7.32 (3H, m) 4.15 (3H, s), 4.70 (2H, s), 7.28 (2H, m), 7.35 (3H, BF304412 m) 271 (100%, [M+ H]+) 3.80 (3H, s), 4.15 (3H, s), 4.65 (2H, s), 6.85 (2H, BF304648 301 (90%, [M+H]+) d), 7.20 (2H, d) 4.15 (3H, s), 4.65 (2H, s), 6.88 (1H, s), 6.95 (2H, BF304649 363 (100%, [M+H]+) d), 7.05 (2H, m), 7.15 (1H, m), 7. 30 (3H, m) 3.94 (2H, m), 4.15 (3H, s), 4.69 (2H, m), 6.65 BF304650 301 (10%, [M+H]+) (2H, m), 6.97 (1H, m), 7.24 (2H, m). BF304610 3.36 (3H, s), 4.17 (3H, s). 195 (100%, [M+H]+)
L'invention fournit de nouveaux composés antifongiques de formule (I) telle que définie dans la présente description.L'invention fournit aussi des compositions pharmaceutiques antifongique pour l'utilisation en médecine humaine ou vétérinaire, qui comprennent un composé de formule (I).L'invention est aussi relative à un composé de formule (I) tel que défini dans la présente description, pour son utilisation en tant que médicament.L'invention a également trait à l'utilisation d'un composé de formule (I) pour la fabrication d'une composition pharmaceutique antifongique humaine ou vétérinaire.
1. Un composé ayant la formule (I) suivante: R1 dans laquelle: a) RI représente: - un atome d'hydrogène, - un cycloalkyle de 3 à 7 atomes de carbone, non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un io atome d'halogène, un alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 4 atomes de carbone, (CH2)nOH avec n entier allant de 0 à 1, un aminoalkyle primaire ou secondaire de 1 à 4 atomes de carbone, un oxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone, - un groupe -OR3, avec R3 tel que défini en f) ci-dessous; - un groupe -(CH2)n-R3, où n est un entier allant de 1 à 6 et R3 est tel que défini en f) ci-dessous; - un groupe -NR4R5, avec R4 et R5 tels que définis en g) ci-dessous. b) R2 représente: - un alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 6 atomes de carbone, non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, (CH2)nOH avec n entier allant de 0 à 1, un aminoalkyle primaire ou secondaire de 1 à 4 atomes de carbone, un oxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone, - un cycloalkyle de 3 à 7 atomes de carbone, non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, un alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 4 atomes de carbone, - (CH2)nOH avec n entier allant de 0 à 1, un aminoalkyle primaire ou secondaire de 1 à 4 atomes de carbone, un oxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone, - un aryle non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes R8 tel que défini en k) ci-dessous, identiques ou différents, deux groupes R8 (I) pouvant former entre eux un groupe O-(CH2),,,-0- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit aryle, - un premier aryle fusionné avec un second aryle, l'un ou les deux aryles étant substitués par un ou plusieurs groupes R8 tels que définis en k) ci-dessous, identiques ou différents, deux groupes R8 pouvant former entre eux un groupe O-(CH2),,,-0- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné à un aryle, - un aryle fusionné à un hétéroaryle ayant de 5 à 6 chaînons, comprenant de 1 à 3 hétéroatomes, identiques ou différents, choisis parmi l'azote (N), io l'oxygène (0) ou le soufre (S), ledit aryle, ledit hétéroaryle, ou à la fois ledit aryle et ledit hétéroaryle étant substitués par un ou plusieurs groupes R8 tels que définis en k) ci-dessous, identiques ou différents, deux groupes R8 pouvant former entre eux un groupe O-(CH2),,, -0- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné à l'aryle, - un hétérocycle aromatique ou non ayant de 5 à 6 chaînons, comprenant de 1 à 3 hétéroatomes, identiques ou différents, choisis parmi l'azote (N), l'oxygène (0) ou le soufre (S), ledit hétérocycle étant non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes R8 tel que défini en k) ci-dessous, identiques ou différents, deux groupes R8 pouvant former entre eux un groupe O-(CH2),,,-0- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit hétérocycle aromatique ou non, - un hétérocycle aromatique ou non ayant de 5 à 6 chaînons, comprenant de 1 à 3 hétéroatomes, identiques ou différents, choisis parmi l'azote (N), l'oxygène (0) ou le soufre (S), ledit hétérocycle étant fusionné à un aryle, l'hétérocycle, l'aryle ou les deux cycles étant non substitués ou substitués par un ou plusieurs groupes R8 tel que défini en k) ci-dessous, identiques ou différents, deux groupes R8 pouvant former entre eux un groupe O-(CH2),,,-O- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit aryle, c) X est un groupe choisi parmi -5 , SO et SO2 , d) Y représente un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbones, un cycloalkyle de 3 à 6 atomes de carbone, ledit alkyle ou ledit cycloalkyle étant non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, un alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 4 atomes de carbone, -(CH2)nOH avec n entier allant de 0 à 1, un aminoalkyle primaire ou secondaire de 1 à 4 atomes de carbone, un oxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone, e) Q, lorsqu'il est présent, représente: - un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone, non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, -(CH2)nOH avec n entier allant de 0 à 1, un aminoalkyle primaire ou secondaire de 1 à 4 atomes de carbone, un oxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone, - un groupe choisi parmi CH2-O-, -CH2-S-, -CH2-NR6- et CO-, avec R6 tel que défini en i) ci-dessous; f) R3 représente: - un groupe alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 6 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, -(CH2)nOH avec n entier allant de 0 à 1, un aminoalkyle primaire ou secondaire de 1 à 4 atomes de carbone, un oxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone, - un groupe OR6, avec R6 tel que défini en i) ci-dessous; - un groupe -C(0)-0-R6, avec R6 tel que défini en i) ci-dessous; - un groupe CH2-C(0)O-R6, avec R6 tel que défini en i) ci-dessous; - un groupe C(0)-R6, avec R6 tel que défini en i) ci-dessous; - un groupe -C(0)-NH-R6, avec R6 tel que défini en i) cidessous - un groupe choisi parmi CH2R7, -OR, et -SR,, avec R7 tel que défini en j) ci-dessous; g) R4 et R5 représentent, indépendamment l'un de l'autre: - un atome d'hydrogène, - un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, -(CH2)nOH avec n entier allant de 0 à 1, un aminoalkyle primaire ou secondaire de 1 à 4 atomes de carbone, un oxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone, - un groupe -C(0)R6, -C(0)OR6, -C(0)NHR6, -SO2R6, SO2NHR6, -CH2-C(0)-O-R6, -CH(CH3)-CH2-C(0)-OR6 ou SO2R6, avec R6 tel que défini en i) ci-dessous; - un groupe R7, avec R7 tel que défini en i) cidessous; h) R4 et R5 peuvent former ensemble: - un cycle choisi parmi la pipéridine, la pyrrolidine, la morpholine et la pipérazine, le cycle étant non substitué ou le cycle étant substitué par un à trois groupes représentant, indépendamment l'un de l'autre, -R6, -C(0)R6, - C(0)OR6, C(0)NHR6, -SO2R6, -SO2NHR6, -CH2-C(0)-O-R6 ou SO2R6, avec R6 tel que défini en i) ci-dessous; i) R6 représente: - un atome d'hydrogène; - un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène j) R7 représente: - un aryle non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes R11 tels que définis en n) ci-dessous, identiques ou différents, deux groupes R11 pouvant former entre eux un groupe -0-(CH2),,,-0- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit aryle, - un hétérocycle aromatique ou non ayant de 5 à 6 chaînons, comprenant de 1 à 3 hétéroatomes, identiques ou différents, choisis parmi l'azote (N), l'oxygène (0) ou le soufre (S), ledit hétérocycle étant non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes R11 identiques ou différents tels que définis en n) ci-dessous, deux groupes R11 pouvant former entre eux un groupe -0-(CH2),,,-0- où m est un entier de 1 à 3, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit hétérocycle, k) R8 représente: - un atome d'hydrogène; - un atome d'halogène, - un alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone, non substitué, ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, -(CH2)nOH avec n entier allant de 0 à 1, un aminoalkyle primaire ou secondaire de 1 à 4 atomes de carbone, un oxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone, - un groupe choisi parmi R9, -OR9, -C(0)-O-R9, -C(0) NHR9 ou OCH2R9, avec R9 tel que défini en I) ci-dessous; - un groupe R1o, avec R10 tel que défini en m) ci-dessous; I) R9 représente: - un alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, -(CH2)nOH avec n entier allant de 0 à 1, un aminoalkyle primaire ou secondaire de 1 à 4 atomes de carbone, un oxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone, - un aryle non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes R10 tels que définis en m) cidessous, identiques ou différents, deux groupes R10 io pouvant former entre eux un groupe O-(CH2),,,-0- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit aryle, - un premier aryle fusionné avec un second aryle, l'un ou les deux aryles étant substitués par un ou plusieurs groupes R10 tels que définis en m) ci-dessous, identiques ou différents, deux groupes Rio pouvant former entre eux un groupe O-(CH2),,,-0- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit aryle, - un hétérocycle aromatique ou non ayant de 5 à 6 chaînons, comprenant de 1 à 3 hétéroatomes, identiques ou différents, choisis parmi l'azote (N), l'oxygène (0) ou le soufre (S), ledit hétérocycle étant non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes R10 tels que définis en m) ci-dessous, identiques ou différents, deux groupes Rio pouvant former entre eux un groupe O-(CH2),,,-0- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit hétérocycle, - un hétérocycle aromatique ou non ayant de 5 à 6 chaînons, comprenant de 1 à 3 hétéroatomes, identiques ou différents, choisis parmi l'azote (N), l'oxygène (0) ou le soufre (S), ledit hétérocycle étant fusionné à un aryle, l'hétérocycle, l'aryle ou les deux cycles étant non substitués ou substitués parun ou plusieurs groupes R10 tel que défini en m) ci-dessous, identiques ou différents, deux groupes R10 pouvant former entre eux un groupe O- (CH2),,,-0- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit cycle, m) Rio représente: -un atome d'hydrogène; - un atome d'halogène; - un groupe alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 6 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène identiques ou différents, - un groupe O-(CH2)p- où p est un entier de 0 à 1; - un groupe O-R12, avec R12 tel que défini en o) ci-dessous; - un groupe CN; - un groupe NO2; - un groupe -NR13R14, avec R13 et R14 tels que définis en p) ci- dessous; - un groupe C(0)-O-R12, avec R12 tel que défini en o) ci- dessous; io - un groupe C(0)-NH-R12, avec R12 tel que défini en o) ci- dessous; - un groupe -C(0)-R12, avec R12 tel que défini en o) ci-dessous; n) R11 représente: -un atome d'hydrogène; - un atome d'halogène; - un groupe O-R12, avec R12 tel que défini en o) ci-dessous; - un groupe alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 4 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène identiques ou différents, - un groupe O-(CH2)p- où p est un entier de 0 à 1; - un groupe CN; - un groupe NO2; - un groupe NR13R14, avec R13 et R14 tels que définis en p) ci-dessous; - un groupe C(0)-O-R12, avec R12 tel que défini en o) ci- dessous; - un groupe C(0)-NH-R12, avec R12 tel que défini en o) ci- dessous; - un groupe -C(0)-R12, avec R12 tel que défini en o) ci-dessous; o) R12 représente: -un atome d'hydrogène; - un alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, p) R13 et R14 représentent indépendamment l'un de l'autre: - un atome d'hydrogène; - un alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène, - le groupe C(0)-CH3; 2. Composé selon la 1, caractérisé en ce que: - RI est un atome d'hydrogène - Y signifie SO2-, - X signifie -CH2-, - Q est absent, - R2 a l'une quelconque des significations spécifiées dans la 1. io 3. Composé selon la 1, caractérisé en ce que: -RI représente le groupe -NR4R5 avec R4 et R5 tels que définis ci-dessous -Y signifie SO2-, - X signifie CH2-, - Q est absent, - R2 a l'une quelconque des significations spécifiées dans la 1; - R4 et R5 représentent, indépendamment l'un de l'autre: - un atome d'hydrogène, un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, et préférentiellement un groupe méthyle, non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, -(CH2)nOH avec n entier allant de 0 à 1, un aminoalkyle primaire ou secondaire de 1 à 4 atomes de carbone, un oxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone, - un groupe -C(0)R6, -C(0)OR6, -C(0)NHR6, -SO2R6, SO2NHR6, -CH2- C(0)-O-R6, -CH(CH3)-CH2-C(0)-OR6 ou -SO2R6, avec R6 tel que défini ci-dessus; et préférentiellement CH2CO2H ou -CH(CH3)-CH2-C(0)- OCH3 - un groupe R7, avec R7 tel que défini ci-dessous; - R4 et R5 peuvent former ensemble: - un cycle choisi parmi la pipéridine, la pyrrolidine, la morpholine et la pipérazine, et préférentiellement la pipérazine ou la morpholine, le cycle étant non substitué ou substitué par un à trois groupes représentant, indépendamment l'un de l'autre, -R6, -C(0)R6, -C(0)OR6, -C(0)NHR6, - S02R6, -SO2NHR6, -CH2-C(0)-O-R6 ou SO2R6, avec R6 tel que défini ci-dessous; - R6 représente: - un atome d'hydrogène; - un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, préférentiellement un groupe méthyle, non substitué ou substitué par un s ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, - R, représente: - un aryle non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes R11, identiques ou différents, deux groupes R11 pouvant former entre eux un io groupe -0-(CH2)m-O- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit aryle, et préférentiellement un phényle - un hétérocycle aromatique ou non ayant de 5 à 6 chaînons, comprenant de 1 à 3 hétéroatomes, identiques ou différents, choisis parmi l'azote (N), l'oxygène (0) ou le soufre (S), et préférentiellement un thiazole ou une pyrimidine, ledit hétérocycle étant non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes R11 identiques ou différents tels que définis ci-dessus, deux groupes R11 pouvant former entre eux un groupe O-(CH2)m-O- où m est un entier de 1 à 3, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit hétérocycle, - R11 représente: - un atome d'hydrogène; - un atome d'halogène; - un groupe O- R12 - un groupe alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 4 atomes de carbone non 25 substitué ou substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène identiques ou différents, et préférentiellement un méthyle; - un groupe O-(CH2)p- où p est un entier de 0 à 1; - un groupe CN; - un groupe NO2; - un groupe NR13R14, avec R13 et R14 tels que définis ci-dessous; - un groupe C(0)-O-R12, avec R12 tel que défini ci-dessous; - un groupe C(0)- NH-R12, avec R12 tel que défini ci-dessous; - un groupe -C(0)-R12, avec R12 tel que défini ci-dessous; - R12 représente: - un atome d'hydrogène; - un alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, préférentiellement un méthyle; - R13 et R14 représentent indépendamment l'un de l'autre: - un atome d'hydrogène; - un alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène, - le groupe C(0)-CH3; io 4. Composé selon la 1, caractérisé en ce que: Une troisième famille préférée de composés de formule (I) consiste en la famille pour laquelle: - R1 représente le groupe OR3 avec R3 tel que défini ci-dessus - Y signifie SO2-, - X signifie CH2-, - Q est absent, - R2 a l'une quelconque des significations spécifiées dans la 1; - R3 représente: - un groupe alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 6 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, -(CH2)nOH avec n entier allant de 0 à 1, un aminoalkyle primaire ou secondaire de 1 à 4 atomes de carbone, un oxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone, et préférentiellement un méthyle ou un isopropyle un groupe OR6, avec R6 tel que défini cidessous; un groupe -C(0)-O-R6, avec R6 tel que défini ci-dessous; un groupe CH2-C(0)O-R6, avec R6 tel que défini ci-dessous; un groupe -C(0)R6, avec R6 tel que défini ci-dessous; un groupe -C(0)-NH-R6, avec R6 tel que défini ci-dessous - un groupe choisi parmi CH2R7, -OR7 et -SR7, avec R7 tel que défini ci-dessous; - R6 représente: - un atome d'hydrogène; un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, préférentiellement un groupe méthyle ou éthyle, non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, - R7 représente: - un aryle non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes R11, identiques ou différents, deux groupes R11 pouvant former entre eux un groupe -0-(CH2)m-0- où m est un entier de 1 à 2, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit aryle, et préférentiellement un phényle - un hétérocycle aromatique ou non ayant de 5 à 6 chaînons, comprenant de 1 à 3 hétéroatomes, identiques ou différents, choisis parmi l'azote (N), l'oxygène (0) ou le soufre (S), et préférentiellement un thiazole ou une pyridine, ledit hétérocycle étant non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes R11 identiques ou différents tels que définis ci-dessus, deux groupes R pouvant former entre eux un groupe O-(CH2)m-O- où m est un entier de 1 à 3, ledit groupe formant un hétérocycle fusionné audit hétérocycle, - R11 représente: - un atome d'hydrogène; - un atome d'halogène; et préférentiellement un fluor -un groupe O-R12, avec R12 tel que défini ci- dessous, - un groupe alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 4 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène identiques ou différents, et préférentiellement un trifluorométhyle; - un groupe O-(CH2)p- où p est un entier de 0 à 1; - un groupe CN; - un groupe NO2; - un groupe NR13R14, avec R13 et R14 tels que définis ci- dessous; - un groupe C(0)-O-R12, avec R12 tel que défini ci-dessous; - un groupe C(0)-NH-R12, avec R12 tel que défini ci-dessous; - un groupe - C(0)-R12, avec R12 tel que défini ci-dessous; - R12 représente: - un atome d'hydrogène; - un alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs groupes identiques ou différents choisis parmi un atome d'halogène, préférentiellement un méthyle; 5 - R13 et R14 représentent indépendamment l'un de l'autre: - un atome d'hydrogène; - un alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 4 atomes de carbone non substitué ou substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène, - le groupe C(0)-CH3; io 5. Composé selon la 1, caractérisé en ce que, lorsque R4 et R5 forment ensemble un cycle pipéridine, ledit cycle est non substitué ou substitué par 1, 2 ou 3 groupes identiques ou différents choisis parmi -R6, -C(0)R6, - C(0)OR6, -C(0)NHR6, -S02R6, -SO2NHR6, -CH2-C(0)-O-R6 ou S02R6, avec R6 tel que défini dans la 1. 6. Composé selon la 1, caractérisé en ce que, lorsque R4 et R5 forment ensemble un cycle pyrrolidine, ledit cycle est non substitué ou substitué par 1, 2, 3 ou 4 groupes identiques ou différents choisis - R6, -C(0)R6, - C(0)OR6, -C(0)NHR6, -S02R6, -SO2NHR6, -CH2-C(0)-O-R6 ou S02R6, avec R6 tel que défini dans la 1. 7. Composé selon la 1, caractérisé en ce que, lorsque R4 et R5 forment ensemble un cycle morpholine, ledit cycle est non substitué ou substitué par 1, 2, 3 ou 4 groupes identiques ou différents choisis parmi -R6, - C(0)R6, -C(0)OR6, -C(0)NHR6, -S02R6, -SO2NHR6, -CH2-C(0)-O-R6 ou S02R6, avec R6 tel que défini dans la 1. 8. Composé selon la 1, caractérisé en ce que, lorsque R4 et R5 forment ensemble un cycle pipérazine, ledit cycle est non substitué ou substitué par 1, 2, 3 ou 4 groupes identiques ou différents choisis parmi -R6, -C(0)R6, - C(0)OR6, -C(0)NHR6, -S02R6, -SO2NHR6, -CH2-C(0)-O-R6 ou S02R6, avec R6 tel que défini dans la 1. 9. Composé selon la 1, caractérisé en ce que RI est choisi parmi un atome d'hydrogène, -OR3, -NR4R5 et CH2R3. 10. Composé selon la 9, caractérisé en ce que RI représente OR3 et le groupe R3 est choisi parmi -CH3, -CH(CH3)2, -R7, -CH2R7, -CH2C(0)-O-R6,-OR6, avec les groupes R6 et R7 ayant l'une des significations spécifiées dans la 1. 11. Composé selon la 10, caractérisé en ce que R3 signifie R7 io ou CH2R7, et le groupe R7 signifie un groupe choisi parmi les groupes \X" suivants: -2 (1), / (4), (2) qui comprend 1, 2, 3, 4, ou 5 groupes R11, préférentiellement 1 ou 2 groupes R11, avec R11 ayant l'une des significations spécifiées dans la 1. 12. Composé selon la 11, caractérisé en ce que R11; identiques ou différents, est (sont) choisi(s) parmi -pCH3, -mCH3, -oCH3, -pCF3, -mCF3, - oCF3, -pNHAcétyl, -mNHAcétyl, -oNHAcétyl, -pNH2, -mNH2, oNH2, -pF, -mF, - oF, -pCI, -mCl et -oCl 13. Composé selon la 6, caractérisé en ce que RI représente un groupe -NR4R5, les groupes R4 et R5 représentent préférentiellement, indépendamment l'un de l'autre, H, -CH3, -C(0)R6, -CH2-C(0)-O-R6, -CH(CH3)-C(0)-O-R6R7, ou bien R4 et R5 forment ensemble un cycle choisi parmi / \ / \ -N N-R6 -N O (5) et \ / (6), avec R6 et R7 ayant les significations spécifiées dans la 1. 14. Composé selon la 13, caractérisé en ce que R6 est choisi parmi H et CH3. i0 15. Composé selon la 14, caractérisé en ce que R7 est choisi / parmi > / (2) et / N / (7), qui comprend 1, 2, 3, 4, ou 5 groupes Rll, préférentiellement 1 ou 2 groupes Rll, avec R11 ayant l'une des significations spécifiées dans la 1. 16. Composé selon la 15, caractérisé en ce que le ou les groupes R11; identiques ou différents, est (sont) choisi(s) parmi -pCH3, mCH3, -oCH3, - pCF3, -mCF3, -oCF3, -pNHAcétyl, -mNHAcétyl, -oNHAcétyl, pNH2, -mNH2, - oNH2, -pF, -mF, -oF, -pCI, -mCl et -oCl 17. Composé selon la 16, caractérisé en ce que R7 est un groupe R (3), avec R11 ayant l'une des significations spécifiées dans la 1. 18. Composé selon la 17, caractérisé en ce que R11 est choisi parmi H, -CH3, -CF3, -NHAcétyl, F ou Cl. 19. Composé selon la 9, caractérisé en ce que RI représente un groupe CH2R3 avec R3 ayant l'une quelconque des significations spécifiées 20 dans la 1. 20. Composé selon la 19, caractérisé en ce que le groupe R3 est choisi parmi R7, -SR,, -OR, et -OR6, avec R7 et R6 ayant l'une quelconque des significations spécifiées dans la 1. 21. Composé selon la 20, caractérisé en ce que R6 est choisi parmi -CH3 et -CH2CH3 22. Composé selon la 21, caractérisé en ce que R7 est un groupe choisi parmi qui comprend 1, 2, 3, 4, ou 5 groupes Rll, préférentiellement 1 ou 2 groupes R11, avec R11 ayant l'une des significations spécifiées dans la 1. 23. Composé selon la 22, caractérisé en ce que le ou les groupes R11; identiques ou différents, est (sont) choisi(s) parmi -pCH3, mCH3, -oCH3, - pCF3, -mCF3, -oCF3, -pNHAcétyl, -mNHAcétyl, -oNHAcétyl, pNH2, -mNH2, - oNH2, -pF, -mF, -oF, -pCI, -mCl et -oCl 24. Composé selon l'une quelconque des 1 à 23, caractérisé en 10 ce que le groupe Y est préférentiellement choisi parmi les groupes SO et SO2. 25. Composé selon l'une quelconque des 1 à 23, caractérisé en ce que le groupe X est préférentiellement choisi parmi les groupes CH2- et - 15 CH(CH3)-. 26. Composé selon l'une quelconque des 1 à 23, caractérisé en ce que le groupe Q est absent et le groupe X est lié directement au groupe R2 par une liaison chimique simple. 27. Composé selon l'une quelconque des 1 à 23, caractérisé en ce que Q est choisi parmi les groupes CH2-O- et -CO-. 28. Composé selon l'une quelconque des 1 à 27, caractérisé en 25 ce que le groupe R2 est choisi parmi les groupes suivants: Ra (9), (10), -CH3, -CH2CH3, 1 7 \)...s,Ra O\ O_ a N (13), (17). Ra l\_ (14), (15), \S (16), R8 (11), (12), avec groupe R8 ayant l'une quelconque des significations spécifiées dans la 1. 29. Composé selon la 28, caractérisé en ce que les groupes (8), (10), (11), (12), (13), (14), (15), (16) et (17) ci-dessus possèdent un ou deux groupes R8. 30. Composé selon l'une des 28 et 29, caractérisé en ce que R8 est choisi parmi H, -OH, Cl, Rio, -mOR9, -pOR9,-oOR9, -mC(0)-O-R9 et -oOCH2-R9 avec R9 et Rio ayant l'une quelconque des significations spécifiées dans la 1. 31. Composé selon la 30, caractérisé en ce que R8 signifie Rio et Rio le groupe Rio est choisi parmi pCH3, -pOCH3, -OCH2O-, -mF, pF, -pCN, - oCl, -pCI, -mCl, mCF3 et ptBu. 32. Composé selon la 31, caractérisé en ce que R8 signifie un groupe choisi parmi -mOR9, -pOR9,-oOR9, -mC(0)-O-R9 et -oO-CH2-R9, et le / \Rio - groupe R9 est choisi parmi CH3, -CH2CH3, -CH(CH3)2, (18), et / \Rio N (19)., avec Rio ayant l'une quelconque des significations spécifiées dans la 1. 33. Composé selon la 32, caractérisé en ce que Rio est choisi parmi les groupes H, et pF. 34. Composé selon l'une quelconque des 1 à 33, caractérisé en ce que R2 signifie OR9, avec R9 ayant l'une des significations spécifiées dans la 1. 35. Composé selon la 34, caractérisé en ce que R9 signifie le groupe CH2CH3. 36. Composé selon la 1, caractérisé en ce qu'il est choisi parmi les composés suivants: 5-(4-Méthylphényl)-méthanesulfonyl-[1,2,4]thiadiazole (n 1) ; 5-(4-Méthylphényl)-méthanesulfinyl-[1,2,4]thiadiazole (n 2) ; 3-Méthoxy-5-phénylméthanesulfinyl-[1,2,4]-thiadiazole (n 3) ; 3-Méthoxy-5-phénylméthanesulfonyl-[1,2,4]-thiadiazole (n 4) ; 5Phénylméthanesulfinyl-[1,2,4]-thiadiazole (n 5) ; (5Phénylméthanesulfonyl-[1,2,4]-thiadiazol-3-yl)-amine (n 6) ; io N-(5Phénylméthanesulfonyl-[1,2,4]-thiadiazol-3-yl)-acétamide(n 7) ; N-(5Phénylméthanesulfinyl-[1,2,4]-thiadiazol-3-yl)-acétamide (n 8) ; [5(Propane-1-sulfonyl)-[1,2,4]-thiadiazol-3-yl]-amine (n 9); 5-(2-Phénoxyéthanesulfonyl)-[1,2,4]-thiadiazole (n 10) ; 3-Méthoxy-5-(4-méthoxyphénylmethanesulfonyl)-[1,2,4]-thiadiazole (n 11) ; 3-Méthoxy-5-(4phénoxy-phénylméthanesulfonyl)-[1,2,4]-thiadiazole (n 12) ; 3-Méthoxy-5(2-phénoxy-éthanesulfonyl)-[1,2,4]-thiadiazole (n 13) ; 5-(Benzo[1,3] dioxo-5-ylméthanesulfonyl)-3-méthoxy-[1,2,4]-thiadiazole (n 14) ; 3Méthoxy-5-(1-phényl-éthanesulfonyl)-[1,2,4]-thiadiazole (n 15) ; 5Cyclohexylméthanesulfonyl-3-méthoxy-[1,2,4]-thiadiazole (n 16) ; 3Méthoxy-5-o-tolylméthanesulfonyl-[1,2,4]-thiadiazole (n 17) ; 3-Méthoxy-5(2-méthoxy-éthanesulfonyl)-[1,2,4]-thiadiazole (n 18) ; 1-(4-Fluorophényl) -2-(3-méthoxy-[1,2,4]-thiadiazole-5-sulfonyl)-éthanone (n 19) ; 3-(3Méthoxy-[1,2,4]-thiadiazole-5-sulfonylméthyl)-benzoate de méthyle (n 20) ; 5-(4-Benzyloxyphénylméthanesulfonyl)-3-méthoxy-[1,2,4]-thiadiazole (n 21) ; 3-(3-Méthoxy-[1,2,4]-thiadiazole-5-sulfonyl)-propionate d'éthyle (n 22); 5-(3-Fluorophénylméthanesulfonyl)-3-méthoxy-[1,2,4]-thiadiazole (n 23); 5-(4-Fluorophénylméthanesulfonyl)-3-méthoxy-[1,2,4]-thiadiazole (n 24); 4(3-Méthoxy-[1,2,4]-thiadiazole-5-sulfonylméthyl)-benzonitrile (n 25); 5(3-Chlorophénylméthanesulfonyl)-3-méthoxy-[1,2,4]-thiadiazole (n 26); 5(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2-ylméthanesulfonyl)-3-méthoxy-[1,2,4] thiadiazole (n 27); 3-Méthoxy-5-(3-trifluorométhylphénylméthanesulfonyl)[1,2,4]-thiadiazole (n 28); 3-Méthoxy-5-p-tolylméthanesulfonyl-[1,2,4]thiadiazole (n 29); 5-(2,4-dichlorophénylméthanesulfonyl)-3-méthoxy-[1,2, 4]-thiadiazole (n 30); 3-Méthoxy-5-(naphthalèn-2-ylméthanesulfonyl)-[1,2, 4]-thiadiazole (n 31); 5-(4-tert-Butylphénylméthanesulfonyl)-3-méthoxy-[1, 2,4]-thiadiazole (n 32) ; 5-(3,5-Diméthylphénylméthanesulfonyl)-3-méthoxy[1,2,4]-thiadiazole (n 33) ; et 3-Méthoxy-5-(tétrahydropyran-2ylméthanesulfonyl)-[1,2,4]-thiadiazole (n 34). 5-[3-(4-Fluorophénoxy)phénylméthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazole (n 34) {5-[3-(4-Fluorophénoxy)phénylméthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazol-3-yl} -amine (n 35) io {5-[3-(4Fluorophénoxy)-phénylméthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazol-3-yl} -méthylamine (n 36) 1-{5-[3-(4-Fluorophénoxy)-phénylméthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazol3-yl} -4-méthylpipérazine (n 37) Acide ({5-[3-(4-fluorophénoxy)phénylméthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazol-3-yl}-méthylamino) acétique (n 38) {5-[3-(4-Fluorophénoxy)-phénylméthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazol-3-yl}-(4méthylthiazol-2-yl)-amine (n 39) {5-[3-(4-Fluorophénoxy)phénylméthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazol-3-yl}-(4-méthoxyphényl)-amine (n 40) 5-(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2-yl-méthanesulfonyl)-1,2,4thiadiazole (n 41) 5-(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2-yl-méthanesulfonyl)1,2, 4-thiadiazol-3-ylamine (n 42) 1-[5-(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2yl-méthanesulfonyl)-1,2, 4-thiadiazol-3-yl]-4-méthylpiperazine (n 43) 3[5-(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2-yl-méthanesulfonyl)-1,2, 4-thiadiazol3-ylamino]-butyroate de méthyle (n 44) [5-(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2yl-méthanesulfonyl)-1,2, 4-thiadiazol-3-yl]-(4-méthylthiazol-2-yl)-amine (n 45) [5-(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2-ylméthanesulfonyl)-1,2, 4thiadiazol-3-yl]- (4,6-diméthylpyrimidin-2-yl)-amine (n 46) [5-(2,3Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2-ylméthanesulfonyl)-1,2, 4-thiadiazol-3-yl]-(4méthoxyphényl)-amine (n 47) (4,6-Diméthylpyrimidin-2-yl)-{5-[3-(4fluorophénoxy) -phénylméthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazol-3-yl}-amine (n 48) 5-(Benzo[1,3]dioxol-5-ylméthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazole (n 49) 5(Benzo[1,3]dioxol-5-ylméthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazol-3-yl-amine (n 50) [5-(Benzo[1,3]dioxol-5-ylméthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazol-3-yl] méthylamine (n 51 ) 1-[5-(Benzo[1,3]dioxol-5-ylméthanesulfonyl)-1,2,4thiadiazol-3-yl] -4-méthylpipérazine (n 52) Acide {[5-(benzo[1,3]dioxol-5ylméthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazol-3-yl] -méthylamino}-acétique (n 53) [5-(Benzo[1,3]dioxol-5-ylméthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazol-3-yl]-(4- io méthylthiazol-2-yl)-amine (n 54) [5-(Benzo[1,3]dioxol-5-ylméthanesulfonyl) -1,2,4-thiadiazol-3-yl]-(4-méthoxyphényl)-amine (n 55) [5-(Benzo[1,3] dioxol-5-ylméthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazol-3-yl]-(4, 6diméthylpyrimidin-2-yl)-amine (n 56) 5-(2-Méthoxyéthanesulfonyl)-1,2,4thiadiazol-3-yl-amine (n 57) 4-[5-(2-Méthoxyéthanesulfonyl)-1,2,4thiadiazol-3-yl]-morpholine (n 58) Acide {[5-(2-méthoxyéthanesulfonyl)-1, 2,4-thiadiazol-3-yl]-méthylamino}-acétique (n 59) [5-(2Méthoxyéthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazol-3-yl]-(4-méthylthiazol-2-yl) amine (n 60) [5-(2-Méthoxyéthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazol-3-yl]-(4méthoxyphényl) -amine (n 61) (4,6-Diméthylpyrimidin-2-yl)-[5-(2méthoxyéthanesulfonyl)-1,2, 4-thiadiazol-3-yl]-amine (n 62) 3-Isopropoxy5-(2-méthoxyéthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazole (n 63) 3-(4-Fluorophénoxy)5-(2-méthoxyéthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazole (n 64) 2-[5-(2Méthoxyéthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazol-3-yloxy] -6-méthyl-4trifluorométhylpyridine (n 65) N-{4-[5-(2-Méthoxyéthanesulfonyl)-1,2,4thiadiazol-3-yloxy]-phényl} -acétamide (n 66) 4-[5-(2Méthoxyéthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazol-3-yloxyméthyl]-pyridine (n 67) [5(2-Méthoxyéthanesulfonyl)-1,2,4-thiadiazol-3-yloxy]-acétate d'éthyle (n 68) 5-(2-Méthoxyéthanesulfonyl)-3-[(4-méthyphényl)-sulfanylméthyl]-1,2, 4-thiadiazole (n 69) 5-(2-Méthoxyéthanesulfonyl)-3-[(4-méthyphényl)oxyméthyl]-1,2, 4-thiadiazole (n 70) 5-[(3-Fluoro-4-méthoxyphényl)méthanesulfonyl]-3-(4-fluorophénoxy)-1,2, 4-thiadiazole (n 71) N-{4-[5-(3Fluoro-4-méthoxyphényl)-méthanesulfonyl]-1,2, 4-thiadiazol-3-yloxy]phényl}-acétamide (n 72) {5-[(3-Fluoro-4-méthoxyphényl)-méthanesulfonyl]1,2,4-thiadiazol-3-yloxy} -acétate d'éthyle (n 73) 5-[(3-Fluoro-4méthoxyphényl)-méthanesulfonyl]-3-isopropoxy-1,2, 4-thiadiazole io (n 74) 5-[(3-Fluoro-4-méthoxyphényl)-méthanesulfonyl]-3-[(4-méthylphényl) sulfanylméthyl]-1,2,4-thiadiazole (n 75) 5-[(3-Fluoro-4-méthoxyphényl)méthanesulfonyl]-3-[(4-méthylphényl) -oxyméthyl]-1,2,4-thiadiazole (n 76) 4-{5-[(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2-yl)-méthanesulfonyl]-1,2, 4thiadiazol-3-yloxyméthyl}-pyridine (n 77) {5-[(2,3-Dihydro-benzo[1,4] dioxin-2-yl)-méthanesulfonyl]-1,2, 4-thiadiazol-3-yloxy}-acétate d'éthyle (n 78) N-(4-{5-[(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2-yl)-méthanesulfonyl]-1,2, 4-thiadiazol-3- yl-oxy}-phényl)-acétamide (n 79) 5-[(2,3-Dihydro-benzo[1, 4]dioxin-2-yl)-méthanesulfonyl]-3-(4-fluoro-phénoxy)-1,2,4-thiadiazole (n 80) 2-{5-[(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2-yl)-méthanesulfonyl]-1,2, 4thiadiazol-3-yloxy}-6-méthyl-4-trifluorométhylpyridine (n 81) 5-[(2,3Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2-yl)-méthanesulfonyl]-3-[ (4-méthylphényl)sulfanylméthyl]-1,2,4-thiadiazole (n 82) 5-[(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin2-yl)-méthanesulfonyl]-3-[ (4-méthylphényl)-oxyméthyl]-1,2,4-thiadiazole (n 83) 5-[(2,3-Dihydro-benzo[1,4]dioxin-2-yl)-méthanesulfonyl]-3méthoxyméthyl-1, 2,4- thiadiazole (n 84) {5-[3-(4-Fluorophénoxy)phénylméthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazol-3-yl-oxy} -acétate de méthyle (n 85) 4-{5-[3-(4-Fluorophénoxy)-phénylméthanesulfonyl]-1,2, 4-thiadiazol3-yloxyméthyl}-pyridine (n 86) 5-[3-(4-Fluorophénoxy)phénylméthanesulfonyl]-3-méthoxyméthyl-1,2, 4-thiadiazole (n 87) 4-Fluoro3-[4-(-5-sulfonylméthyl-1,2,4-thiadiazole)-phénoxy]-pyridine (n 88) 4Fluoro-3-[4-(3-méthoxy-1,2,4-thiadiazole-5-sulfonylméthyl)-phénoxy] pyridine (n 89) 5-[4-(4-Fluoropyridin-3-yl-oxy)-phénylméthanesulfonyl]-1, 2, 4-thiadiazol-3-ylamine (n 90) 2-Isopropoxy-5-(1,2,4-thiadiazole-5sulfonylméthyl)-pyrazine (n 91) 2-Isopropoxy-5-(3-méthoxy-1,2,4thiadiazole-5-sulfonylméthyl)-pyrazine (n 92) io 5-[5-(Isopropoxypyrazin2-yl)-méthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazol-3-yl-amine (n 93) 3-(1,2,4Thiadiazole-5-sulfonylméthyl)-chromèn-2-one (n 94) 3-(3-Méthoxy-1,2,4thiadiazole-5-sulfonylméthyl)-chromèn-2-one (n 95) 3-(3-Amino-1,2,4thiadiazole-5-sulfonylméthyl)-chromèn-2-one (n 96) 1 -(1,2,4-Thiadiazole5-sulfonylméthyl)-isoquinoline (n 97) 1-(3-Methoxy-1,2,4-thiadiazole-5sulfonylméthyl)-isoquinoline (n 98) 5-[(Isoquinolin-1-yl)-méthanesulfonyl] -1,2,4-thiadiazol-3-ylamine (n 99) 5-[(4-Phénylthiazol-2-yl)méthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazole (n 100) 3-Méthoxy-5-[(4-phénylthiazol2-yl)-méthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazole (n 101) 5-[(4-Phénylthiazol-2-yl) -méthanesulfonyl]-1,2,4-thiadiazol-3-yl-amine (n 102) 5-Chloro-7-(1,2,4thiadiazole-5-sulfonylméthyl)-quinolin-8-ol (n 103) 5-Chloro-7-(3-méthoxy1,2,4-thiadiazole-5-sulfonylmethyl)-quinolin-8-ol (n 104) 7-(3-Amino-1,2, 4-thiadiazole-5-sulfonylméthyl)-5-chloro-quinolin-8-ol (n 105) 5-Chloro-7(3-méthoxyméthyl-1,2,4-thiadiazole-5-sulfonylméthyl) -quinolin-8-ol (n 106) 37. Composition comprenant un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 36. 38. Composition pharmaceutique humaine ou vétérinaire comprenant au moins un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 36, en association avec un ou plusieurs excipients pharmaceutiquement acceptables. 39. Composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 36, pour son utilisation en tant que médicament à usage humain ou vétérinaire. 40. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une des 1 à 36, pour la fabrication d'une composition pharmaceutique à usage humain ou vétérinaire destinée à la prévention ou au traitement d'une infection provoquée par un champignon choisi parmi Acremonium, Absidia, Aspergillus, Blastomyces, Candida, Cladosporium (p. ex. C. trichoides), Coccidiuides, Cryptococcus, Cunninghamella, Dermatophyte, Exophiala, Epidermophyton, io Fonsecaea, Fusarium, Geotrichum, Histoplasma, Malassezia (p. ex. M. furfur), Microsporum, Mucor, Paracoccidioides, Penicillium, Phialophora, Pneumocystis, Pseudallescheria, Rhizopus, Saccharomyces, Scopulariopsis, Sporothrix, Trichophyton et Trichosporon. 41. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une des 1 à 36, pour la fabrication d'une composition pharmaceutique à usage humain ou vétérinaire destinée à la prévention ou au traitement d'une infection choisie parmi les infections suivantes: dermatophytoses, pityriasis versicolor, candidoses, cryptococcoses, geotrichoses, trichosporoses, aspergilloses, penicillioses, fusarioses, zygomycoses, sporotrichoses, chromomycoses, coccidiomycoses, histoplasmoses, blastomycoses, paracoccidioimycoses, pseudallescherioses, mycetomes, kératites mycotiques, otomycoses et pneumocytoses. 42. Composition antifongique comprenant un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 36, destinée à un usage dans le domaine de l'agriculture ou de l'horticulture.
C,A
C07,A01,A61
C07D,A01N,A01P,A61K,A61P
C07D 285,A01N 43,A01P 3,A61K 31,A61P 31
C07D 285/08,A01N 43/72,A01P 3/00,A61K 31/433,A61P 31/10
FR2892378
A1
MAIN-COURANTE RIGIDE MODULAIRE POUR BATEAUX SEMI-RIGIDES
20,070,427
-1- DESCRIPTION La présente invention concerne une main-courante rigide modulaire pour bateaux semi-rigides constitués de flotteurs gonflables et d'une coque rigide pourvue d'un pont. Les mains-courantes connues destinées à équiper des bateaux semi-rigides, voire souples ou pliables, sont soit constituées de sangles ou cordes et sont toujours fixées au dessus du flotteur, soit de poignées pvc ou métal, vissées dans des rondelles filetées maintenues sur la peau de celui-ci au moyen d'un tissu de PVC soudé. Les principaux inconvénients directement liés à ce concept sont les suivants : -instabilité de la prise à cause de la déformation du flotteur ; -réduction de la surface utile puisque le dessus du flotteur n'est pas exploitable ; - fragilité de la fixation car il y a un risque d'arrachement de la rondelle filetée. L'invention vise à réaliser une main-courante qui met en oeuvre une solution inédite et originale apte à éliminer les inconvénients susmentionnés. Elle concerne à cet effet, une main-courante qui se caractérise essentiellement en ce qu'elle est constituée de pieds pourvus, à une extrémité, d'une embase destinée à être fixée directement sur le pont et, à l'autre extrémité, d'un moyen d'assemblage destiné à maintenir des éléments de main-courante et en ce que lesdits pieds possèdent une forme courbe adaptée pour déporter lesdits moyens d'assemblage, donc les éléments de main-courante, dans la zone située à la verticale du flotteur. Selon des variantes de réalisation de l'invention, les pieds peuvent posséder : - un simple déport conçu pour positionner les éléments de main-courante à la verticale de l'axe de symétrie du flotteur ; - un double déport conçu pour positionner les éléments de main-courante à la verticale du bord extérieur du flotteur de manière à servir de dossier à un individu assis sur le flotteur ; et peuvent être combinés sur une même embarcation. Une telle conception permet d'obtenir une main courante stable et modulaire de par sa conception et ses moyens de fixation au pont rigide de l'embarcation. En outre, elle permet un gain de surface utile très important. Par exemple pour une embarcation de 1 mètre de largeur de plancher et de 1 mètre de diamètre de flotteur, avec des pieds à double déport, où l'on peut s'asseoir sur le flotteur, le gain de surface utile est supérieur à 50%. -2 Les caractéristiques et les avantages de l'invention vont apparaître plus clairement à la lecture de la description détaillée qui suit d'au moins un mode de réalisation préféré de celle-ci donné à titre d'exemple non limitatif et représenté aux dessins annexés. Sur ces dessins : - la figure 1 représente, en perspective, une embarcation équipée latéralement, d'un côté, de pieds à double déport, pourvus de manchons, dégageant des assises sur le flotteur correspondant et ,de l'autre côté, des pieds à simple déport, pourvus également de manchons d'assemblage, supportant des éléments de main- courante ; - la figure 2 représente, en coupe transversale, l'ensemble de la figure 1 ; -la figure 3 représente, en perspective, une embarcation équipée latéralement, d'un côté, de pieds à double déport, pourvus de noeuds d'assemblage démontables, dégageant des assises sur le flotteur correspondant et ,de l'autre côté, des pieds à simple déport, pourvus également de noeuds d'assemblage démontables, supportant des éléments de main-courante ; - la figure 4 représente, en coupe transversale, l'ensemble de la figure 3 ; - la figure 5, représente, en vue éclatée, un noeud d'assemblage traversé par un élément de main courante ; - la figure 6, représente, en vue éclatée, un noeud d'assemblage pourvu d'un moyeu élastique sur lequel est emboîté, à une extrémité, un élément de main courante ; - la figure 7, représente, en perspective, un noeud d'assemblage maintenant un moyeu élastique ; - la figure 8 représente, en perspective, les divers types de pieds utilisés. Les figures représentent une main-courante rigide modulaire (1) pour bateaux semi-rigides (2) constitués de flotteurs gonflables (21) et d'une coque rigide (22) pourvue d'un pont (23). Elle est essentiellement constituée de pieds (11,12) : a) pourvus, à une extrémité, d'une embase (13) destinée à être fixée directement sur le pont (23) et, à l'autre extrémité, d'un moyen d'assemblage (14,15) destiné à maintenir des éléments de main-courante (16) ; b) possédant une forme courbe adaptée pour déporter lesdits moyens d'assemblage, donc les éléments de main-courante, dans la zone située à la verticale du flotteur (21). Les pieds sont essentiellement de deux types : a) à simple déport (11) de manière à positionner les éléments de main-courante (16) à la verticale de l'axe de symétrie du flotteur (21) : - à un double déport (12) de manière à positionner les éléments de main-courante (16) à la verticale du bord extérieur du flotteur (21) afin de servir de dossier à un individu assis sur le flotteur. Les pieds (11) à simple déport et les pieds (12) à double déport peuvent être combinés sur une même embarcation. Ils sont fixés sur le pont au moyen d'inserts ou boulonnés dans celui-ci. Les moyens d'assemblage peuvent être constitués : a) de manchons (14) dans lesquels sont emboîtées les extrémités de deux éléments de main-courante consécutifs (16) ; b) de noeuds (15), à demi-coquilles juxtaposables, maintenant un moyeu élastique (17) aux extrémités duquel sont emboîtées les extrémités de deux éléments de main-courante consécutifs (16) avec une possibilité de flexion angulaire permettant de suivre le contour des flotteurs. Les éléments de main-courante (16) peuvent également traverser les moyens d'assemblage (14,15). Les pieds (18) situés à l'arrière possèdent une forme permettant leur fixation au tableau arrière (24) de l'embarcation et supportent la partie arrière courbe (non représentée) de la main-courante. Les pieds (11,12) situés à l'avant supportent la partie de la main-courante dénommée balcon . Des noeuds d'assemblage (15) peuvent être montés sur deux pieds (11,12) consécutifs pour servir de support à des accessoires divers choisis notamment parmi des sièges, des coffres de rangement, des bouteilles de plongée. La figure 8 représente : a) les pieds à manchons (14) : - fixés au plancher, à simple (11A) et double (11B) déport ; - fixés au tableau arrière, à simple (11C) et double (11D) déport ; b) les pieds à noeuds (15) : - fixés au plancher, à simple (12A) et double (12B) déport ; - fixés au tableau arrière, à simple (12C) et double (12D) déport. - Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés pour lesquels on pourra : -prévoir d'autres variantes, en particulier dans la conception, le nombre, la forme et les dimensions des pieds, des éléments de main-courante et des moyens 5 d'assemblage, ; - l'étendre à d'autres types d'embarcations à plancher, notamment souples ou pliables ; sans pour cela sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne une main-courante rigide modulaire (1) pour bateaux semi-rigides (2) constitués de flotteurs gonflables (21) et d'une coque rigide (22) pourvue d'un pont (23).La main-courante selon l'invention se caractérise en ce qu'elle constituée de pieds (11,12) pourvus, à une extrémité, d'une embase (13) destinée à être fixée directement sur le pont (23) et, à l'autre extrémité, d'un moyen d'assemblage (14,15) destiné à maintenir des éléments de main-courante (16) et en ce que lesdits pieds possèdent une forme courbe adaptée pour déporter lesdits moyens d'assemblage, donc les éléments de main-courante, dans la zone située à la verticale du flotteur (21).
1- Main-courante rigide modulaire (1) pour bateaux semi-rigides (2) constitués de flotteurs gonflables (21) et d'une coque rigide (22) pourvue d'un pont (23), caractérisée en ce qu'elle constituée de pieds (11,12) pourvus, à une extrémité, d'une embase (13) destinée à être fixée directement sur le pont (23) et, à l'autre extrémité, d'un moyen d'assemblage (14,15) destiné à maintenir des éléments de main-courante (16) et en ce que lesdits pieds possèdent une forme courbe adaptée pour déporter lesdits moyens d'assemblage, donc les éléments de main-courante, dans la zone située à la verticale du flotteur (21). 2- Main-courante, selon la 1, caractérisée en ce que les pieds (11) possèdent un simple déport conçu pour positionner les éléments de main-courante (16) à la verticale de l'axe de symétrie du flotteur (21). 3- Main-courante, selon la 1, caractérisée en ce que les pieds (12) possèdent un double déport conçu pour positionner les éléments de main- courante (16) à la verticale du bord extérieur du flotteur (21) de manière à servir de dossier à un individu assis sur le flotteur. 4- Main-courante, selon les 1 et 2, caractérisée en ce que les pieds (11) à simple déport et les pieds (12) à double déport sont combinés sur une même embarcation. 5- Main-courante, selon la 1, caractérisée en ce que les moyens d'assemblage sont constitués de manchons (14) dans lesquels sont emboîtées les extrémités de deux éléments de main-courante consécutifs (16). 6- Main-courante, selon la 1, caractérisée en ce que les moyens d'assemblage sont constitués de noeuds (15), à demi-coquilles juxtaposables, maintenant un moyeu élastique (17) aux extrémités duquel sont emboîtées les extrémités de deux éléments de main-courante consécutifs (16). 7- Main-courante, selon la 5 ou 6, caractérisée en ce que les éléments de main-courante (16) traversent les moyens d'assemblage (14,15). 8- Main-courante, selon la 1, caractérisée en ce que les pieds (18) situés à l'arrière possèdent une forme permettant leur fixation au tableau arrière (24) de l'embarcation et supportent la partie arrière courbe de la main-courante. 9- Main-courante, selon la 1, caractérisée en ce que les pieds (11,12) situés à l'avant supportent la partie de la main-courante dénommée balcon . 10- Main-courante, selon la 1, caractérisée en ce que des noeuds d'assemblage (15) peuvent être montés sur deux pieds (11,12) consécutifs pour servir de support à des accessoires divers choisis parmi des sièges, des coffres de rangement, des bouteilles de plongée.
B
B63
B63B
B63B 17
B63B 17/04
FR2898844
A1
PANNEAU DE GARNISSAGE DE VEHICULE AUTOMOBILE A ABSORPTION ACOUSTIQUE ET A RESISTANCE A L'ENFONCEMENT AMELIOREES
20,070,928
L'invention concerne un panneau de garnissage de véhicule automobile et un procédé de réalisation d'un tel panneau. On connaît un panneau de garnissage de véhicule automobile, tel qu'une 5 tablette de recouvrement des bagages, ledit panneau comprenant, empilés l'un sur l'autre, selon une direction allant de sa face d'envers vers sa face d'endroit, et associés successivement l'un à l'autre : • une structure rigide, notamment à base de polyuréthanne, • une coque d'aspect, notamment à base de non tissé ou d'aiguilleté. 10 Afin de réaliser une absorption acoustique des bruits émis en regard de la face d'envers du panneau, il peut être prévu que l'envers de la structure soit revêtu d'une couche poreuse, notamment à base de feutre. 15 Une telle couche présente une faible résistance à l'enfoncement et un aspect pouvant être peu esthétique, ces caractéristiques pouvant être d'importance secondaire dans la mesure où la face d'envers du panneau n'est pas destinée à être vue, ou seulement dans des circonstances particulières, par exemple lors de l'accès au compartiment à bagages dans le cas d'une tablette. 20 Si l'on souhaite réaliser une absorption acoustique des bruits émis en regard de la face d'endroit du panneau, c'est à dire les bruits de l'habitacle, il est difficile d'utiliser une telle couche. En effet, l'aspect esthétique s'avère primordial et il est généralement demandé que la résistance du panneau à l'enfoncement soit 25 importante sur sa face d'aspect, ceci pour éviter les défauts de marquage. En outre, la coque d'aspect, même dans le cas où elle est poreuse, ne suffit pas, du fait de sa faible épaisseur, à assurer une bonne absorption acoustique. L'invention a pour but de proposer un panneau dont la face d'aspect présente 30 une esthétique et des propriétés d'absorption acoustique optimales, tout en offrant une résistance importante à l'enfoncement. 2 A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un panneau de garnissage de véhicule automobile, ledit panneau comprenant, empilés l'un sur l'autre, selon une direction allant de sa face d'envers vers sa face d'endroit, et associés successivement l'un à l'autre : . une structure rigide, • au moins un élément d'absorption acoustique poreux et résistant à l'enfoncement, • une coque d'aspect poreuse, ladite coque d'aspect présentant une résistance au passage de l'air supérieure 10 à celle dudit élément d'absorption. Un tel agencement permet de disposer d'une face d'aspect esthétique, formée par la coque d'aspect, et des propriétés d'absorption acoustique optimales, du fait de la pénétration des ondes sonores dans l'élément d'absorption, tout en 15 offrant une bonne résistance à l'enfoncement. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un procédé de réalisation d'un tel panneau. 20 D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence à la figure jointe qui est une représentation schématique en coupe d'un panneau selon un mode de réalisation de l'invention. 25 En référence à la figure, on décrit à présent un panneau 1 de garnissage de véhicule automobile, ledit panneau comprenant, empilés l'un sur l'autre, selon une direction allant de sa face d'envers 2 vers sa face d'endroit 3, et associés successivement l'un à l'autre : • une structure rigide 4, par exemple à base de polyuréthanne ou de 30 matière plastique injectée, • un élément d'absorption acoustique 5 poreux et résistant à l'enfoncement, 3 • une coque d'aspect 6 poreuse, par exemple à base de non tissé ou d'aiguilleté, ladite coque d'aspect présentant un résistance au passage de l'air supérieure à celle dudit élément d'absorption. Selon une réalisation, l'élément d'absorption 5 présente une résistance à l'enfoncement telle qu'une charge de sensiblement 3 daN appliquée pendant 15 minutes sur ledit élément par l'intermédiaire d'un disque répartiteur de 15 mm de diamètre ne crée pas de défaut résiduel de marquage. 10 Selon une réalisation, la coque d'aspect 6 présente une résistance au passage de l'air comprise entre 1000 et 2000 N.s.m-3 et l'élément d'absorption 5 présente une résistance au passage de l'air inférieure à 800 N.s.m-3, par exemple de l'ordre de 500 N.s.m-3. Selon la réalisation représentée, l'élément d'absorption 5 est sous forme de couche occupant la zone non périphérique du panneau 1. En variante non représentée, il peut être prévu de disposer plusieurs éléments 20 d'absorption 5, ceci pour tenir compte de contraintes liées à la géométrie du panneau 1, notamment dans des zones non développables. Selon une réalisation, l'élément d'absorption 5 est à base de feutre imprégné de latex, par exemple selon la technique dite plein bain . En variante, il peut 25 être prévu que l'élément 5 soit à base de mousse rigide à cellules ouvertes. Selon une réalisation, l'élément d'absorption 5 présente une épaisseur comprise entre 3 et 15 mm, notamment entre 5 et 10 mm permettant de lui conférer de bonnes propriétés d'absorption acoustique. Selon la réalisation représentée, le panneau 1 comprend en outre une coque d'envers 7, par exemple à base de matériau fibreux tel qu'un non tissé ou un 15 30 4 aiguilleté, associée à la structure 4, ceci notamment pour des considérations esthétiques. Selon la réalisation représentée, le panneau 1 comprend une zone 8 formant plumier et des rnoyens d'association, non représentés, destinés à coopérer avec des moyens complémentaires prévus dans le compartiment à bagages du véhicule automobile. Le panneau forme alors tablette de recouvrement de bagages, la coque d'aspect 6 étant destinée à être disposée en regard de l'habitacle dudit véhicule. Selon une réalisation non représentée, le panneau 1 comprend une zone formant accoudoir et des moyens d'association destinés à coopérer avec des moyens complémentaires prévus sur la portière du véhicule automobile, la coque d'aspect 6 étant destinée à être disposée en regard de l'habitacle dudit véhicule. On décrit à présent un procédé de réalisation d'un panneau 1, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : • prévoir une coque d'aspect 6 poreuse et une coque d'envers 7, • associer un élément d'absorption 5, de porosité plus importante que celle de ladite coque d'aspect et résistante à l'enfoncement, en envers de ladite coque d'aspect, par exemple par collage, • revêtir la cuve d'un moule avec ladite coque d'aspect associée audit élément d'absorption, et son couvercle avec ladite coque d'envers, • injecter un mélange précurseur de mousse rigide en refermant le moule, de sorte que ladite mousse se déploie dans l'espace délimité, au moins en partie, par ladite coque d'envers et ledit élément d'absorption en les surmoulant, afin de former la structure 4 dudit panneau, • démouler le panneau 1 obtenu.30
L'invention concerne un panneau (1) de garnissage de véhicule automobile, ledit panneau comprenant, empilés l'un sur l'autre, selon une direction allant de sa face d'envers (2) vers sa face d'endroit (3), et associés successivement l'un à l'autre :. une structure rigide (4),. au moins un élément d'absorption acoustique (5) poreux et résistant à l'enfoncement,. une coque d'aspect (6) poreuse,ladite coque d'aspect présentant un résistance au passage de l'air supérieure à celle dudit élément d'absorption. L'invention concerne également un procédé de réalisation d'un tel panneau.
1. Panneau (1) de garnissage de véhicule automobile, ledit panneau comprenant, empilés l'un sur l'autre, selon une direction allant de sa face d'envers (2) vers sa face d'endroit (3), et associés successivement l'un à l'autre : • une structure rigide (4), • au moins un élément d'absorption acoustique (5) poreux et résistant à l'enfoncement, • une coque d'aspect (6) poreuse, ladite coque d'aspect présentant un résistance au passage de l'air supérieure à celle dudit élément d'absorption. 2. Panneau (1) selon la 1, l'élément d'absorption (5) présentant une résistance à l'enfoncement telle qu'une charge de sensiblement 3 daN appliquée pendant 15 minutes sur ledit élément par l'intermédiaire d'un disque répartiteur de 15 mm de diamètre ne crée pas de défaut résiduel de marquage. 3. Panneau (1) selon la 1 ou 2, la coque d'aspect (6) présentant une résistance au passage de l'air comprise entre 1000 et 2000 N.s.m-3 et l'élément d'absorption (5) présentant une résistance au passage de l'air inférieure à 800 N.s.m-3. 4. Panneau (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, l'élément 25 d'absorption (5) étant sous forme de couche. 5. Panneau (1) selon la 4, l'élément d'absorption (5) étant à base de feutre imprégné de latex. 30 6. Panneau (1) selon la 4 ou 5, l'élément d'absorption (5) présentant une épaisseur comprise entre 3 et 15 mm, notamment entre 5 et 10 mm. 6 7. Panneau (1) selon l'une quelconque des 1 à 6, ledit panneau comprenant en outre une coque d'envers (7) associée à la structure (4). 8. Panneau (1) selon l'une quelconque des 1 à 7, ledit panneau comprenant une zone formant plumier (8) et des moyens d'association destinés à coopérer avec des moyens complémentaires prévus dans le compartiment à bagages du véhicule automobile, de sorte à former tablette de recouvrement de bagages, la coque d'aspect (6) étant destinée à être disposée en regard de l'habitacle dudit véhicule. 9. Panneau (1) selon l'une quelconque des 1 à 7, ledit panneau comprenant une zone formant accoudoir et des moyens d'association destinés à coopérer avec des moyens complémentaires prévus sur la portière du véhicule automobile, la coque d'aspect (6) étant destinée à être disposée en regard de l'habitacle dudit véhicule. 10. Procédé de réalisation d'un panneau (1) selon l'une quelconque des 7 à 9, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : • prévoir une coque d'aspect (6) poreuse et une coque d'envers (7), • associer un élément d'absorption (5), de porosité plus importante que celle de ladite coque d'aspect et résistante à l'enfoncement, en envers de ladite coque d'aspect, • revêtir la cuve d'un moule avec ladite coque d'aspect associée audit élément d'absorption, et son couvercle avec ladite coque d'envers, • injecter un mélange précurseur de mousse rigide en refermant le moule, de sorte que ladite mousse se déploie dans l'espace délimité, au moins en partie, par ladite coque d'envers et ledit élément d'absorption en les surmoulant, afin de former la structure (4) dudit panneau, • démouler le panneau (1) obtenu.
B
B60
B60R
B60R 5,B60R 13
B60R 5/04,B60R 13/08
FR2900824
A1
PATE DESTINEE A ARRETER LES SAIGNEMENTS, SES UTILISATIONS, ET SERINGUE LA CONTENANT
20,071,116
L'invention concerne une pâte destinée à arrêter les saignements ainsi que ses utilisations. Elle concerne également une seringue contenant cette pâte. On connaît, pour arrêter les saignements d'une plaie, les 5 pansements autocollants constitués de gaze et de sparadrap. On connaît également des pansements liquides qui sont appliqués sur la plaie et qui se solidifient rapidement en séchant pour former un film protecteur. Ces dispositifs sont destinés à rester en place, jusqu'à 10 cicatrisation et doivent ensuite être enlevés, ce qui peut poser un problème d'ordre esthétique et leur enlèvement se fait soit par décollement de la partie adhésive soit par frottement du pansement devenu solide, ce qui peut être douloureux. De plus, ces dispositifs pour arrêter les saignements ne sont pas 15 adaptés, en particulier dans le domaine dentaire, car n'adhérant pas ou ne solidifiant pas dans le milieu humide qui est la bouche : l'adhésif du pansement adhésif ne colle pas sur les muqueuses et le gel liquide ne se solidifiant pas dans ce milieu humide que constitue la bouche. Ainsi, lors de soins dentaires, en particulier de détartrage, de soins 20 des caries, de prise d'empreintes, qui peuvent provoquer des saignements qui empêchent le praticien de visualiser le site des soins, Le sang doit non seulement être évacué mais également son écoulement stoppé pour permettre la poursuite des soins, et, également, pour permettre au patient de repartir sans saignement. 25 Dans ce domaine, jusqu'à présent, on utilisait des tampons constitués d'un matériau absorbant, généralement du coton hydrophile, pour absorber le sang. Ce type de tampon absorbant doit être comprimé sur la plaie pour stopper par compression le saignement, et pour être maintenu en place, ce qui peut être douloureux pour le patient. 30 L'invention vise à résoudre les inconvénients des dispositifs de l'art antérieur pour stopper les saignements en proposant une pâte qui, appliquée sur la plaie, stoppe le saignement par simple effet barrière, se maintient en place, sans avoir à appliquer de pression ou d'adhésif sur la plaie, même en milieu humide et sur des parois non horizontales, et qui 35 s'élimine de façon indolore pour le patient. A cet effet, l'invention propose une pâte destinée à stopper les saignements caractérisée en ce qu'elle est biocompatible et en ce qu'elle comprend de l'eau purifiée, du kaolin synthétique ou naturel, de préférence comprenant au moins 95 % en masse de kaolinite, un agent s humectant, de préférence choisi dans le groupe constitué par un propylèneglycol, un glycérol, un polyéthylèneglycol, un sorbitol et les mélanges de ceux-ci, plus préférablement du propylèneglycol, un agent de formation d'hydrogel, de préférence choisi dans le groupe constitué par une silice colloïdale anhydre, une cellulose, de la carboxyméthylcellulose, 10 du sorbitol, de la gomme guar, de la gomme xanthane, et leurs mélanges, un agent d'ajustement de pH, et/ou un agent astringent et, optionnellement un agent vasoconstricteur. Selon une caractéristique avantageuse, la pâte de l'invention comprend de plus un colorant de grade alimentaire et/ou un arôme de 15 grade alimentaire. Dans un premier mode de réalisation préféré de la pâte de l'invention, l'agent de formation d'hydrogel est une silice colloïdale anhydre, de préférence de l'aérosil 200, l'agent d'ajustement du pH est un acide. 20 Dans ce cas, avantageusement, la pâte de l'invention comprend, en pourcentage en masse par rapport à la masse totale de la pâte, entre 35 et 46 %, d'eau purifiée, entre 35 % et 55 %, de kaolin, entre 2 et 4 %, de propylèneglycol et, entre 3 et 7 %, d'aérosil 200, une quantité suffisante pour obtenir un pH inférieur ou égal à 5 de la pâte, d'un acide, entre 0 et 25 0,1 %, de colorant bleu de grade alimentaire, et entre 0 et 3 %, d'arôme de grade alimentaire. Dans un second mode de réalisation préféré de la pâte selon l'invention, l'agent de formation d'hydrogel est choisi dans le groupe constitué par une cellulose, la carboxyméthylcellulose, du sorbitol, de la 30 gomme guar, de la gomme xanthane et leurs mélanges, et l'agent d'ajustement du pH est une base. Dans tous les cas, de préférence, la pâte de l'Invention comprend de plus un agent astringent, et optionnellement un agent vasoconstricteur. L'agent astringent de la pâte de l'invention est de préférence choisi 3s dans e groupe constitué par un chlorure ou un sulfate de fer ou d'aluminium, un sulfate double d'aluminium et de potassium, de l'adrénaline et les mélanges de ceux-ci, de préférence, du chlorure d'aluminium, et l'agent vasoconstricteur est l'adrénaline. De préférence, l'agent astringent est présent à une concentration 5 entre 5 et 25 %, de préférence 15 %, en masse par rapport à la masse totale de la pâte. Dans un mode réalisation particulièrement préféré, la pâte de l'invention comprend, en pourcentage en masse par rapport à la masse totale de la pâte, eau purifiée : 38 %, kaolin : 38,9 %, propylène io glycol : 3 %, aérosil 200 : 4,05 %, chlorure d'aluminium : 15 %, colorant bleu de grade alimentaire : 0,05 % et arôme fraise de grade alimentaire : 1 %. Dans tous ses modes de réalisation, la pâte selon l'invention a de préférence un comportement rhéofluidifiant à 23 C, une viscosité au repos 15 mesurée à 23 C comprise entre 3 000 et 4 500 Pa.s, de préférence entre 3 500 et 4 000 Pa.s, un comportement thixotrope, et une force d'adhérence (tack) mesurée à 23 C et humidité ambiante comprise entre 0,3 et 0,7 N, de préférence comprise entre 0,5 et 0,6 N. De préférence, le comportement rhéofluidifiant de la pâte selon 20 l'invention se caractérise par une contrainte seuil comprise entre 110 et 140 Pa et une viscosité mesurée à un taux de cisaillement de 5 s-1 et 23 C comprise entre 60 et 90 Pa.s. La pâte selon l'invention est utilisée pour stopper les saignements de la peau. 25 La pâte selon l'invention est tout particulièrement adaptée pour stopper les saignements des muqueuses buccales. L'invention propose encore une seringue caractérisée en ce qu'elle contient une pâte selon l'invention. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et 30 avantages de celle-ci apparaîtront mieux à la lecture de la description explicative qui suit et qui est faite en référence aux figures dans lesquels : - la figure 1 montre le comportement rhéofluidifiant de la pâte obtenue selon l'invention de l'exemple 1, - la figure 2 montre le comportement rhéofluidifiant de la pâte obtenue 35 selon l'invention à l'exemple 1, après un traitement par centrifugation, 8 août 2006 - N 0651678 Réponse notification - la figure 3 montre l'évolution de la viscosité de la pâte obtenue selon l'invention à l'exemple 1 en fonction du temps est à une sollicitation de s-1, - la figure 4 montre le comportement thixotrope de la pâte obtenue selon 5 l'invention à l'exemple 1, et - la figure 5 montre la courbe de mesure de la force d'adhésion (tacle) de la pâte selon l'invention à l'exemple 1. La pâte de l'invention comprend en tant que composés essentiels, du kaolin synthétique ou naturel, de l'eau purifiée, un agent humectant choisi dans le groupe constitué par le propylèneglycol, le glycérol, un polyéthylèneglycol, le sorbitol et les mélanges de ceux-ci, et un agent de formation d'hydrogel choisi dans le groupe constitué par une silice colloïdale anhydre, une cellulose, de la carboxyméthylcellulose, du sorbitol, de la gomme guar, de la gomme xanthane et leurs mélanges. 15 Le kaolin contient avantageusement au moins 95 % en masse de kaolinite et agit dans la pâte de l'invention comme un absorbant de fluides. Il a les propriétés générales des argiles connues en médecine et en cosmétique. Mais surtout, il apporte à la pâte de l'invention, en combinaison avec l'agent de formation d'hydrogel, sa texture d'hydrogel et 20 le comportement rhéologique voulu pour la pâte de l'invention. L'eau purifiée permet d'obtenir une pâte de la viscosité, de la texture, et de l'aspect voulu. L'agent humectant permet d'obtenir l'aspect visuel du produit et d'éviter le desséchement de la pâte lors de son stockage. 25 De préférence, cet agent humectant est du propylènegycol. L'agent de formation d'hydrogel, contribue, avec le kaolin et comme déjà dit, à obtenir la texture de la pâte et le comportement rhéologique voulu de la pâte. Mais il amène de plus des propriétés d'adhésion de la pâte sur la peau et les muqueuses. 30 L'agent de formation d'hydrogel est de préférence une silice colloïdale anhydre, de préférence de l'aérosil 200 ou un polymère naturel ou synthétique tel que une cellulose, de la carboxyméthylcellulose, du sorbitol, de la gomme guar, de la gomme xanthane et les mélanges de ceux-ci. 35 L'aérosîl 200 est particulièrement préféré. La pâte de l'invention doit de plus comprendre un agent d'ajustement du pH. En effet, l'agent de formation d'hydrogel, selon sa nature, doit être en milieu acide ou en milieu neutre à basique pour former l'hydrogel voulu. Ainsi, lorsque l'agent de formation d'hydrogel est une silice colloïdale anhydre, ce qui est un mode de réalisation particulièrement préféré de la pâte de l'invention, la formation de l'hydrogel nécessite un milieu de pH acide. Par pH acide, on entend que l'agent d'ajustement du 10 pH permettra d'obtenir une pâte finale dont le pH est inférieur ou égal à 5. Lorsque l'agent de formation d'hydrogel est un polymère naturel ou synthétique tel qu'une cellulose, de la carboxymétylcellulose, du sorbitol, de la gomme guar, de la gomme xanthane ou leurs mélanges, la formation de l'hydrogel se produit en milieu de pH de neutre à basique. 15 Par pH neutre à basique, on entend une pâte finale dont le pH est supérieur à 5. Tout agent permettant d'obtenir un tel pH est utilisable de l'invention. A titre d'exemple on peut citer la soude. Dans tous les modes de réalisation de l'invention, de préférence la 20 pâte contient un colorant de grade alimentaire. L'utilisation d'un tel colorant dans la pâte de l'invention permet de lui donner une couleur qui permet de visualiser précisément son site d'application et également sa bonne élimination. Egalement dans tous les modes de réalisation de l'invention, de 25 préférence la pâte de l'invention contient un arôme de grade alimentaire, pour lui donner une odeur agréable, en cas d'application sur la peau et plus particulièrement dans le cas de l'utilisation de la pâte sur les muqueuses buccales, un goût agréable pour le patient. Dans le premier mode de réalisation préféré de la pâte de 30 l'invention, celle-ci comprend, en pourcentage en masse par rapport à la masse totale de la pâte, entre 35 et 46 % d'eau purifiée, entre 35 et 55 % de kaolin contenant au moins 95 % en masse de kaolinite, entre 2 et 4 % de propylèneglycol et, entre 3 et 5 0/0 d'aérosil 200 et une quantité suffisante d'un agent d'ajustement de pH qui est un acide La pâte de l'invention, dans toutes ses variantes, contient dans un mode réalisation préféré, un agent astringent qui contribue à l'arrêt plus rapide des saignements par son action de rétraction des tissus et/ou un agent vasoconstricteur qui contribue également à l'arrêt plus rapide des s saignements par son action vasoconstrictrice sur les vaisseaux sanguins. Les agents astringents préférés sont choisis parmi un chlorure ou un sulfate de fer ou d'aluminium, un sulfate d'aluminium et de potassium, ou des mélanges de ceux-ci. Un agent astringent particulièrement préféré est le chlorure 10 d'aluminium. En effet, avec le chlorure d'aluminium, la présence d'un agent d'ajustement du pH en tant que tel n'est plus nécessaire dans la pâte de l'invention : le chlorure d'aluminium est en effet non seulement un agent astringent, mais également un hyperacide. 15 Dans le cas où la pâte selon l'invention, comprend un agent astringent, celui-ci est de préférence à une concentration comprise entre 5 et 25 %, de préférence 15 % en masse par rapport à la masse totale de la pâte. Pour permettre de mieux visualiser la pâte de l'invention, en 20 particulier sur les muqueuses, une pâte particulièrement préférée selon l'invention comprend, en pourcentage en masse par rapport à la masse totale de la pâte, entre 0,03 et 0,1 % de colorant bleu de grade alimentaire et/ou entre 0,5 de 2 % d'arôme de grade alimentaire. De préférence, lorsqu'il est présent, le colorant doit être de grade 25 alimentaire présent dans la pâte de l'invention à un pourcentage en masse, par rapport à la masse totale de la pâte de 0,05 %. L'utilisation d'un colorant bleu est particulièrement avantageuse, en particulier pour une utilisation sur les muqueuses. Lorsque présent dans la pâte selon l'invention, l'arôme de grade 30 alimentaire est de préférence présent en une concentration, en masse par rapport à la masse totale de la pâte, de 1 0/oi La pâte ainsi obtenue a un comportement rhéofluidifiant à 23 Ci Ceci signifie que la pâte selon l'invention diminue de viscosité lorsqu'on lui applique une contrainte. Ainsi, au repos, la pâte de l'invention est une 35 pâte dont la viscosité mesurée à 230C est comprise entre 3 000 et 4 500 Pa.s. Cette viscosité lui permet de rester en place, même sur des supports non horizontaux, sans écoulement. Mais, lorsqu'on lui applique une contrainte faible, telle qu'une contrainte correspondant à une action de mélange avec une spatule, sa viscosité diminue et ainsi, la pâte peut être appliquée et lisse sur la peau ou les muqueuses buccales sans aucun effort. Ce comportement lui permet également d'être appliquée avec une seringue au site d'application, à la simple force manuelle, sans exercer de pression excessive. La pâte de l'invention a un comportement thixotrope, c'est-à-dire que même après une agitation manuelle ou une pression pour la sortir de la seringue, elle retrouve une fois l'agitation ou l'application de la pression stoppée, sa viscosité d'origine. De plus, la pâte de l'invention adhère à la peau, et également aux 15 muqueuses buccales qui sont un milieu humide et à 37 C, sans application de pression pour la maintenir en place. Cette propriété d'adhésion se traduit par une force d'adhésion (tack) mesurée à 23 C et humidité ambiante comprise entre 0,3 et 0,7 N. Lorsque mesurée à 37 C et à une humidité relative de 90 %, pour 20 simuler les conditions d'humidité et de température de la bouche, les propriétés d'adhésion de la pâte de l'invention restent excellentes. De préférence, la force de d'adhésion (tack) de la pâte de l'invention est comprise entre 0,5 et 0,6 N. Quant au comportement rhéofluidifiant de la pâte, se caractérise 25 par une contrainte seuil mesurée à 23 C comprise entre 110 et 140 Pa. et une viscosité, mesurée à un taux de cisaillement de 5 s-1 et 23 C comprise entre 60 et 90 Pa.s. Ainsi, en raison de comportement rhéologique qui lui permet avantageusement de s'écouler facilement en exerçant une faible 30 contrainte, la pâte de l'invention est conditionnée dans une seringue pour une application précise et localisée et pour maintenir son asepsie. Bien entendu, la pâte de l'invention est une pi compatible biologiquement. La pâte de l'invention peut être utilisée pour stopper les 35 saignements de la peau ainsi que pour stopper les saignements des muqueuses buccales. Elle est donc ainsi particulièrement adaptée pour une utilisation par des dentistes lors de leurs opérations. En effet, la pâte de l'invention pourra être appliquée avec une seringue ou avec une spatule, sans exercer de pression. s Une fois en place, elle adhère aux muqueuses buccales et elle stoppe les saignements sans avoir à la maintenir par pression, du fait de ses propriétés d'adhésion. Dans ce cas, la pâte de l'invention contient de préférence un colorant bleu, ce qui permet au dentiste de localiser précisément le site 10 d'application de la pâte. Une fois le saignement stoppé, la pâte de l'invention s'élimine par un simple rinçage à l'eau. Aucun frottement n'est à appliquer. Là encore, sa coloration bleue permettra au dentiste d'apprécier visuellement, l'élimination totale de la pâte. Il pourra alors continuer ces soins et pratiquer ensuite les sutures, 15 comme requis. Afin de mieux faire comprendre l'invention, on va maintenant en décrire, à titre d'exemples purement illustratifs et non limitatifs, plusieurs modes de réalisation. 20 Exemple 1 Une pâte selon le mode de réalisation préféré de l'invention est obtenue par le procédé suivant. Ce procédé est mis en oeuvre à température ambiante. 25 On pèse 38 g d'eau. On prélève 10 g de cette eau et on y dissout 0,05 g de colorant bleu de grade alimentaire. On obtient une première solution. On procède ensuite à la dissolution de 15 g de chlorure d'aluminium 30 dans le restant d'eau. Lorsque la dissolution du chlorure d'aluminium est complète, on ajoute 3 g de propylèneglycol et 1 g d'arôme fraise de grade alimentaire. On homogénéise cette solution. On obtient une seconde solution. Puis on introduit la première solution contenant le colorant bleu de grade alimentaire dans la seconde solution et on homogénéise. Le pH de la solution obtenue est de 2. On ajoute à cette solution 4,05 g d'aérosil 200 et on procède à un 5 mélange pour obtenir un gel. A ce gel, on ajoute progressivement 38,9 g de kaolin contenant au moins 95 % en masse de kaolinite. Lorsque la totalité du kaolin est incorporée, on poursuit le mélange pour homogénéiser le produit. Dans cet exemple, qui est le mode de réalisation particulièrement préféré de l'invention, le chlorure d'aluminium est à la fois d'agent l'ajustement du pH et l'agent astringent. Comportement rhéologique 15 Le comportement rhéologique de la pâte obtenue à l'exemple 1 a été mesuré en utilisant un test d'écoulement dans lequel on sollicite l'échantillon de pâte à une vitesse de déformation (taux de cisaillement) donnée et on mesure la contrainte correspondance et ceci et pour des valeurs croissantes de vitesses de déformation. 20 La procédure utilisée est la suivante : . Appareillage : rhéomètre AR 1000 de TA Instrument . Logiciel d'exploitation des données : Rhéologiy Advantage Data Analysis V5.1.42 25 . Type de test : écoulement avec mesures à l'équilibre, avec pour chaque point : - validation par trois échantillonnages concordants (tolérance 5 %) - période d'échantillonnage : 10 s - durée maximale de mesure par point : 1 minute. 30 Nombre de points : 50, avec répartition linéaire. . Gamme de taux de cisaillement : 0,05 ù 5 s-1. . Température : 23 C contrôlée par Plan Pelletier (précision : 0,1 C). . Géométrie de mesure : plan aluminium anodisé 25 Entrefer : 1 200 pm. 35 - Dépôt du produit à la cuillère. - Descente manuelle jusqu'à 1 500 pm. - Descente automatique jusqu'à 1 250 pm. - Nettoyage du surplus d'échantillons, - Descente automatique jusqu'à 1 200 pm. Les résultats obtenus sont présentés en figure 1 qui montre l'évolution de la viscosité de la pâte en fonction de la contrainte de cisaillement. On voit clairement sur cette courbe le comportement rhéofluidifiant du produit, c'est-à-dire que sa viscosité diminue avec l'augmentation de la vitesse de cisaillement. Cette baisse de la viscosité est très marquée jusqu'à 2 s-1, ensuite on observe une sorte de palier, la viscosité diminuant à un rythme beaucoup moins soutenu. On note également la présence d'une asymptote verticale pour les taux de cisaillement proches de zéro. Ceci signifie que pour un taux de cisaillement nul, la viscosité est infinie. En d'autres termes, la pâte présente une très grande résistance à l'écoulement lorsqu'elle est au repos, cette propriété. Cette propriété permet à la pâte de "se tenir", de ne pas s'écouler lorsqu'elle est soumise à des contraintes de cisaillement inférieures à une valeur appelée contrainte seuil. On peut modéliser le comportement du produit par l'équation de Hershel-Bulkley : p = s/7 + 5()n-1 avec as (contrainte seuil), p et n constantes. Les contraintes seuils sur 5 essais ont été obtenues en procédant à un calcul d'extrapolation manuelle plus entrée sur les faibles taux de cisaillement. Quand à la viscosité à 5 s-1, elle a été mesurée grâce au logiciel d'exploitation. Les valeurs de contrainte seuil et les valeurs de viscosité mesurée à -1 obtenues sont regroupées au tableau I suivant : Tableau I Essai Essai Essai Essai Essai Moyenne Ecart 1 2 3 4 5 type Contrainte 134 113 113 122 124 121 9 Seuil Pa Viscosité à 87 48 62 72 60 66 15 s-1 (Pa.$) Pour démontrer la stabilité de ce comportement rhéologique et s pour évaluer l'effet de la sédimentation de la pâte, on a centrifugé une partie de la pâte obtenue à l'exemple 1 et recueilli la partie basse de l'échantillon centrifugé. On soumet cette partie basse au même test d'écoulement que précédemment décrit. On obtient, pour deux essais, les courbes représentées en figure 2. On observe sur la figure 2, que le comportement de la pâte de l'invention, après centrifugation, est également un comportement rhéofluidifiant. Si l'on compare les courbes obtenues aux figures 1 et 2, on note que la pâte semble un peu plus épaisse jusqu'à 4 s-1, après centrifugation. 15 Après cette valeur de contrainte, les valeurs de viscosité mesurée sont équivalentes et la différente n'est plus marquée. Le tableau II suivant regroupe les valeurs de contrainte seuil et les viscosités correspondantes obtenues dans la pâte de l'invention après 20 centrifugation. Tableau II Essai 1 Essai 2 Moyenne 164 159 161 99 80 89 Contrainte Seuil a Viscosité à s-1 Pa.s On voit que la sédimentation a une légère influence sur la pâte, qui se trouve un peu épaissie. Ceci se traduit par une contrainte seuil un peu plus élevée, de l'ordre de 160 Pa. au lieu de 120, mais pas de variation nette de la 5 viscosité palier qui reste du même ordre de grandeur. Comportement thixotrope Le comportement thixotrope de la pâte obtenue à l'exemple a également été mis en évidence. Io Ce comportement thixotrope a été évalué sur l'échantillon obtenu à l'exemple 1, non centrifugé. Le caractère thioxotrope de la pâte de l'invention, c'est-à-dire sa capacité à retrouver sa viscosité initiale (viscosité au repos) après sollicitation a été mise en évidence en utilisant le test suivant mis en 15 oeuvre à 23 C : - cisaillement à un taux de cisaillement très faible (0,05 pendant 5 minutes après échantillonnage toutes les 10 secondes. - cisaillement à 5 Sil pendant 30 secondes avec échantillonnage toutes les 2 secondes. 20 -reproduction de l'étape 1. - géométrie de mesure : plan aluminium 25 mm. -entrefer 1 200 mm. Ce test permet de visualiser le retour de la viscosité après 25 cisaillement en comparant la viscosité obtenue à l'équilibre à la première étape et celle mesurée pendant la troisième étape. Les résultats obtenus sont représentés aux figures 3 et 4 qui représentent l'évolution de la viscosité dans le temps avant et après sollicitation. 30 La figure 3 représente l'évolution de la viscosité à la deuxième étape du test, c'est-à-dire à un cisaillement "fort" de 5 s i. On voit sur la figure 3 que la fissuration est très nette et que l'on atteint rapidement une viscosité panels La figure 4 montre les mesures effectuées aux étapes 1 et 3 dites 35 de faible cisaillement (0.05 si) et stimulant le reposi La première étape permet d'évaluer la viscosité au repos, est alors comprise entre 3 500 et 4 000 Pa.s. On voit, grâce à la troisième étape, que le fluide après sollicitation tend à retrouver sa viscosité initiale, une réversibilité caractéristique de la thixotropie. Deux types d'essai mettant en évidence les propriétés d'adhésion de la pâte obtenue à l'exemple de l'invention ont été réalisés. Tout d'abord, un essai a été réalisé à 23 C et humidité ambiante. Ces essais ont pour base la norme FINAT n 9 avec les dérogations suivantes : - humidité ambiante - adhésif échantillon enduit sur le support fixe (plaque aluminium) - surface de contact : 25 mm x 25 mm. - capteur 5 N + 0,025 N. - le papier utilisé possède un grammage de 80 g/ Ces essais correspondent à des essais de tack à la boucle. L'essai de "tack" à la bouclée consiste à mettre en contact une languette de papier sur un échantillon et à mesurer la force nécessaire au décollement du papier ou force de tack. La surface contact est de 625 mm2 (soit 25 mm x 25 mm). Ce test ne met pas en jeu de contact par pression, c'est-à-dire que la boucle est simplement posée sur la surface à étudier, contrairement aux essais de tack au pointeau où une pression de maintien est appliquée lors du contact. Bien que la dénomination de ce test fasse appel au concept de tack, il s'agit en fait d'une mesure de pégosité, terme employé par exemple pour décrire l'aspect collant de la confiture ou du chocolat mou. Les forces d'adhésion (tack) (en N) mesurées sont regroupées au tableau III suivant Tableau III Essai Essai Essai Essai Essai Moyenne Ecart 1 2 3 4 5 pe 0,6 0,6 0,5 0,5 0,4 0,5 0,1 La courbe représentative du comportement de la pâte obtenue à 5 l'exemple 1 est montrée en figure 5. Dans le cas de la pâte de l'invention, le test de "tack à la boucle" ne permet pas de mesurer la force d'adhésion : la force d'adhésion mesurée est de l'ordre du bruit de mesure. On peut donc dire que dans le cas d'une simple mise en contact, sans pression, la pâte de l'invention présente des 10 propriétés adhésives. Le faciès de rupture observé avec la pâte de l'invention confirme cette conclusion. En effet, après décollement de la boucle, un dépôt de la pâte de l'invention reste sur cette dernière. On notera que la valeur mesurée de la force de tack ne peut être associée à ce surpoids inévitable de la boucle, car la courbe revient à zéro (bruit de 15 mesure après le pic de décollement). Par ailleurs, une corrélation est à souligner entre la cohésion de la pâte de l'invention et son adhésion sur une surface. La force de "tack" est définie comme la force nécessaire pour séparer une matière possédant une adhésion instantanée, c'est-à-dire par 20 contact, d'une surface à adhérer. Or, la rupture est cohésive, ce qui signifie que l'adhésion de la pâte de l'invention est supérieure à la cohésion. Dans ces conditions, on parle alors de pégosité. Cependant cette faible cohésion n'est nullement préjudiciable à l'application visée puisque la pâte de l'invention est utilisée en fines 25 couches sur la peau ou sur la gencive. La contrainte de seuil est alors suffisamment importante pour empêcher le volume du produit de s'écouler sous l'effet de la gravité ou de l'écoulement sanguin. Des essais de "tack à la boucle" en atmosphère contrôlée simulant 30 les conditions trouvées dans la bouche ont été également effectués. Pâte de l'exemple 1 Ces essais ont également pour base la norme FINATE N 9 avec les évaluations suivantes : - température : 37 C - humidité : 90 Wo - adhésif (échantillon) enduit sur le porte-échantillon à verre borosilicaté de l'ensemble - surface de contact : 25 mm x 40 mm - capteur 5N + 0,025 N. Le papier utilisé possède un grammage de 80 g/m2. Les forces de tack mesurées sur la pâte de l'échantillon sont regroupées au tableau IV suivant : Tableau IV Essai Essai Essai Essai Essai Moyenne Ecart 1 2 3 4 5 type 0,3 0,1 0,1 0,1 0,2 0,2 0,1 Pâte de l'exemple 1 Les valeurs obtenues dans ces conditions diffèrent de celles obtenues à 23 C et humidité ambiante. En effet, l'humidité importante de l'environnement entraîne une absorption d'eau par la pâte de l'invention qui se trouve alors gorgée d'eau. Cependant, on continue d'observer le même type de rupture, ce qui signifie que dans ces conditions, la pâte de l'invention permet encore d'obtenir l'adhésion sur la gencive sans pression d'application. De plus, si l'on considère qu'au moment de l'enduction sur la plaie, l'humidité ambiante de la bouche n'a finalement que peu d'influence sur lecomportement de la pâte puisqu'elle n'a pas, durant cette courte phase, le temps de s'acclimater à l'hygrométrie buccale. Mesure des angles de contact Les propriétés d'adhésion de la pâte de l'invention ont également été ises en évidence par des mesures d'angle de contact. Dans ces mesures, le but est de mesurer les angles de contact faits par des gouttes de liquide de référence de volume contrôlé, ici deux microlitres, déposées à la surface d'un substrat donné, ici la pâte de l'exemple 1. Les angles sont mesurés à droite et à gauche de la goutte s pour une meilleure précision et deux secondes après le dépôt de la goutte. Les liquides de référence utilisés sont de l'eau et du sérum physiologique, ce qui permet d'avoir des résultats proches de ceux obtenus dans le cas de la salive et du sang baignant la gencive. La pâte de l'exemple 1 a été enduite sur une lame de microscope 10 jusqu'à l'obtention d'une planéité satisfaisante. Environ 1 g de cette pâte a été utilisée, pour obtenir un film d'environ 1 mm d'épaisseur et 10 cm2 de surface, ce qui correspond à un grammage d'environ 1 kg de pâte par m2 de lame. On mesure l'angle de contact sur au moins 5 échantillons des 15 liquides de référence avec la pâte de l'exemple 1. La mesure de l'angle de contact permet de visualiser l'étalement des liquides de référence sur la pâte obtenue à l'exemple 1, c'est-à-dire l'affinité de ces liquides pour la pâte de l'exemple 1. Ces mesures permettent d'avoir une idée de l'affinité de la pâte de l'exemple 1 pour les 20 liquides au contact de la gencive, tel que la salive et le sang. Dans le cas d'une très faible interaction entre l'échantillon et le substrat (pâte de l'exemple 1), l'angle de contact mesuré sera élevé, car l'échantillon cherche à minimiser sa surface de contact avec le substrat (pâte de l'exemple 1). 25 Dans le cas contraire, l'échantillon s'étalera très bien sur le substrat (pâte de l'exemple 1) et l'angle sera très faible. Les valeurs des angles mesurés en utilisant comme substrat la pâte de l'invention obtenue à l'exemple 1 et des gouttes d'eau et/ou des gouttes de solution saline sont présentées au tableau V qui suit. 30 35 Tableau V Goutte Goutte Goutte Goutte Goutte Moyenne Ecart 1 2 3 4 5 type Eau 19-19 17.220,3- 20,9-19,9- 20 1 21,8 20,1 19,7 21,4 Solution 16,5- 17,9- 14,4- 14,713,4- 15 1 saline 14,9 16,4 16,2 14,4 15,8 On voit donc que les gouttes ont un angle de contact assez faible, 5 ce qui montre que la pâte obtenue à l'exemple 1 mouillera bien la surface de la gencive lorsqu'elle entrera en contact avec cette dernière. Essais de tolérance Des essais de tolérance et de biocompatibilitéont été menées en 10 appliquant la pâte de l'invention obtenue à l'exemple 1 sur des bajoues lésées de hamster. Ces essais ont montré la parfaite tolérance et biocompatibilité de la pâte de l'invention. Ces essais ont également montré que la pâte de l'invention obtenue 15 à l'exemple 1 permet de stopper les saignements par une application de 2 minutes, environ. Comme la pâte de l'invention ne sèche pas, même après plusieurs heures d'application, elle est éliminée, au bout de ces 2 minutes, sans avoir à appliquer de frottement, par un simple lavage à l'eau. 20 Exemple 2 Un procédé de fabrication d'une pâte selon l'invention ne contenant pas de chlorure d'aluminium est donné ci-après. 25 Ce procédé est mis en oeuvre à température ambiante On pèse 45,55g d'eau. On prélève 10 g de cette eau, dans laquelle on dissout 0,05 g de colorant bleu de grade alimentaire. On obtient une première solution. Dans la partie restante d'eau, on dissous 3 g de propylèneglycol et 1 g d'arôme de fraise alimentaire et on homogénéise. Puis on ajoute à cette solution, la première solution contenant le colorant. On homogénéise. On ajoute 0,4 g d'acide tartrique en cristaux, on mélange et on homogénéise. Le pH de la solution obtenue est de 2. On ajoute alors 4,05g d'aérosil 200 et on mélange pour obtenir un gel. A ce gel on ajoute progressivement 46g de kaolin. Lorsque la totalité du kaolin est incorporée, on poursuit le mélange pour homogénéiser le produit. Les résultats rhéologiques en termes de comportement rhéologique, de viscosité, de thixotropie, d'angles de contact et de tolérance sont 15 similaires aux résultats obtenus avec la pâte selon l'exemple 1. Ainsi, on voit que la pâte de l'invention présente une pégosité qui lors de son utilisation comme pansement mécanique sur une plaie de la peau ou de la gencive permet une adhésion sans pression, ce qui est un atout pour garantir le caractère indolore de l'opération et la propreté de la 20 plaie après traitement, puisqu'aucune pression notable n'aura été exercée sur celle-ci. De plus, la pâte de l'invention s'élimine très facilement, de façon indolore. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes de 25 réalisation préférés qui ont été données uniquement à titre illustratif et non limitatif
L'invention concerne une pâte destinée à arrêter les saignements et ses utilisations, ainsi qu'une seringue la contenant.La pâte de l'invention est biocompatible et comprend de l'eau purifiée, du kaolin synthétique ou naturel, de préférence contenant au moins 95% en masse de kaolinite, un agent humectant, de préférence choisi dans le groupe constitué par un propylène glycol, un glycérol, un polyéthylène glycol, un sorbitol et les mélanges de ceux-ci, plus préférablement de propylène glycol, un agent de formation d'hydrogel, de préférence choisi dans le groupe constitué par une silice colloïdale anhydre, une cellulose, de la carboxyméthyl cellulose, du sorbitol, de la gomme guar, de la gomme xanthane et leurs mélanges, et un agent d'ajustement du pH, et/ou un agent astringent et, optionnellement, un agent vasoconstricteur.L'invention trouve application, en particulier, dans le domaine dentaire.
1. Pâte destinée à stopper les saignements, caractérisée en ce qu'elle est biocompatible et en ce qu'elle comprend : s - de l'eau purifiée ; - du kaolin synthétique ou naturel, de préférence contenant au moins 95% en masse de kaolinite ; - un agent humectant, de préférence choisi dans le groupe constitué par un propylène glycol, un glycérol, un polyéthylène glycol, un io sorbitol et les mélanges de ceux-ci, plus préférablement de propylène glycol ; - un agent de formation d'hydrogel, de préférence choisi dans le groupe constitué par une silice colloïdale anhydre, une cellulose, de la carboxyméthyl cellulose, du sorbitol, de la gomme guar, de la gomme 15 xanthane et leurs mélanges, et - un agent d'ajustement du pH, et/ou un agent astringent et, optionnellement, un agent vasoconstricteur. 2. Pâte selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend 20 de plus un colorant de grade alimentaire et/ou un arôme de grade alimentaire. 3. Pâte selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que l'agent de formation d'hydrogel est une silice colloïdale anhydre, de préférence de 25 l'aérosil 200, et en ce que l'agent d'ajustement du pH est un acide. 4. Pâte selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comprend, en pourcentage en masse par rapport à la masse totale de la pâte . eau purifiée entre 35 et 46%, 30 kaolin : entre 35 et 55%, propylène glycol : entre 2 et 4%, aérosil 200 : entre 3 et 7%, - acide : qsp pour obtenir un pH s 5 de la pâte, - colorant bleu de grade alimentaire : entre 0 et 0,1%, et 35 arôme de grade alimentaire entre 0 et 3%. 8 août 2006 -N 0651678 Réponse notification . Pâte selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que l'agent de formation d'hydrogel est choisi dans le groupe constitué par une cellulose, de la carboxyméthyl cellulose, du sorbitol, de la gomme guar, de la gomme xanthane et leurs mélanges, et en ce que l'agent d'ajustement du pH est une base. 6. Pâte selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle contient un agent astringent choisi dans le groupe constitué par un chlorure ou un sulfate de fer ou d'aluminium, un sulfate double d'aluminium et de potassium, et les mélanges de ceux-ci, de préférence du chlorure d'aluminium, et représente entre 5 et 25%, de préférence 15%, en masse par rapport à la masse totale de la pâte, et optionnellement un agent vasoconstricteur qui est l'adrénaline. 7. Pâte selon l'une quelconque des 1 à 4 et 6, caractérisée en ce qu'elle comprend, en pourcentage en masse par rapport à la masse totale de la pâte : eau purifiée = 38 - kaolin = 38,9 % - propylène glycol = 3 % aérosil 200 = 4,05 % chlorure d'aluminium = 15 % colorant bleu de grade alimentaire = 0,05 % - arôme fraise de grade alimentaire = 1 %. 8. Pâte selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que : - elle a un comportement rhéofluidifiant à 23 C, elle a viscosité au repos mesurée à 23 C comprise entre 1000 et 4.500 Pa.s, de préférence comprise entre 1500 et 4.000 elle a un comportement thixotrope, et elle a une force de d'adhésion mesurée à 23 C et humidité ambiante comprise entre 0,3 et 0,7 N, de préférence comprise entre 0,5 et 0,6 N. 359. Pâte selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que son comportement rhéofluidifiant se caractérise par une contrainte seuil mesurée à 23 C comprise entre 110 et 140 Pa et une s viscosité, mesurée à un taux de cisaillement de 5 s-1 et 23 C, comprise entre 60 et 90 Pa.s. 10. Utilisation de la pâte définie dans l'une quelconque des 1 à 9 pour la préparation d'une composition destinée à 10 stopper les saignements de la peau. 11. Utilisation de la pâte définie dans l'une quelconque des 1 à 9 pour la préparation d'une composition destinée à stopper les saignements des muqueuses buccales. 12. Dispositif destiné à l'application de la pâte selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il s'agit d'une seringue. 8 août 2006 - N 0651678 Réponse notification 15
A
A61
A61K,A61L,A61P
A61K 9,A61K 6,A61K 33,A61L 26,A61P 7
A61K 9/68,A61K 6/00,A61K 33/00,A61K 33/06,A61L 26/00,A61P 7/04
FR2895873
A1
COLLECTEUR DE DEJECTIONS POUR ANIMAL
20,070,713
L'invention concerne un collecteur de déjections (ou excréments) pour animal et, notamment, pour chien ou pour chat. Ce collecteur sert à collecter les déjections fécales ou urinaires de l'animal afin de préserver la propreté du site sur lequel l'animal évolue et trouve une application particulière dans les villes pour collecter les crottes de chien et éviter que celles-ci souillent les trottoirs. Un collecteur de déjections pour chien est décrit dans le document GB2238454A. Ce collecteur comprend un harnais auquel on fixe une poche en plastique, jetable, dite "fécale" car destinée à recueillir les déjections fécales du chien. Une première ouverture, ménagée dans le harnais, permet le passage de la queue du chien. Une deuxième ouverture distincte de la première, également ménagée dans le harnais, correspond avec l'ouverture d'entrée de la poche fécale et doit être positionnée face à l'anus du chien. Un inconvénient de ce collecteur réside d'abord dans le fait qu'il peut être difficile d'attacher ou de détacher la poche fécale du harnais, ce qui se révèle particulièrement gênant (et peu hygiénique) lorsque cette poche est pleine. Un autre inconvénient du collecteur réside dans le fait que la distance entre la première et la deuxième ouverture peut varier d'un chien à l'autre en fonction de la race ou de la taille de celui-ci. Ainsi, il est nécessaire de produire des séries de harnais de tailles différentes pour chaque type de chien, ce qui rend la production d'un tel collecteur onéreuse. En outre, si on équipe un chien d'un harnais mai adapté, la deuxième ouverture risque de se trouver décentrée par rapport à l'anus du chien et le harnais risque ainsi d'être souillé, le propriétaire du chien devant alors nettoyer et désinfecter le harnais. L'invention vise à remédier à ces inconvénients en proposant un collecteur simple d'utilisation, qui peut être utilisé pour des animaux d'une même espèce (par exemple des chiens), de tailles ou de races différentes. Pour atteindre cet objectif, l'invention à pour objet un , notamment pour chien ou chat, caractérisé en ce qu'il comprend : une poche fécale apte à recueillir les déjections de l'animal, une sangle dorsale partant d'un bord de la poche, et une sangle ventrale partant du bord opposé de la poche, au moins l'une des sangles se séparant en deux lanières et ces lanières pouvant être attachées à l'autre sangle, et en ce que la poche présente dans sa partie supérieure une ouverture assez large pour entourer l'anus et la queue de l'animal et un trou situé à l'opposé de ladite ouverture pour laisser sortir la queue de l'animal. Pour équiper un animal avec ce collecteur, on passe d'abord la queue de l'animal dans le trou prévu à cet effet et, ensuite, on place ladite ouverture autour de l'anus et de la queue de l'animal. La largeur de l'ouverture permet de positionner correctement et sans difficulté le collecteur sur des chiens de s tailles ou de races différentes. Bien entendu, si on le souhaite on pourra tout de même fabriquer des séries de collecteurs de tailles différentes, par exemple des séries de petite, moyenne et grande taille. Dans tous les cas, avec un nombre limité de séries, on pourra équiper tout type de chien. 10 Avantageusement, la poche fécale, la sangle dorsale et la sangle ventrale du collecteur sont réalisées en une seule pièce et l'ensemble du collecteur est jetable après usage. Ainsi, pour jeter le collecteur, on détache uniquement les sangles. Contrairement aux dispositifs connus, il n'est donc pas possible, et pas nécessaire, de détacher la poche fécale du reste du 1s collecteur. La manipulation du collecteur de l'invention peut donc être effectuée dans de bonnes conditions d'hygiène, même lorsque la poche fécale est pleine, Les sangles et la poche fécale peuvent être réalisées en un matériau souple et imperméable, par exemple en plastique, et notamment en polyéthylène. 20 Avantageusement encore, ladite ouverture présente un pourtour renforcé, qui permet de maintenir l'ouverture largement ouverte et ainsi de faciliter le positionnement de celle-ci par rapport à l'animal. L'ouverture peut être dépourvue de pourtour renforcé mais, dans ce cas, elle doit, de préférence, être maintenue bien tendue pour rester largement 25 ouverte. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le collecteur comprend au moins un lien apte à être serré autour de la poche fécale de manière à segmenter celle-ci en plusieurs compartiments. Ceci permet d'isoler les déjections dans un des compartiments au fur et à mesure des défécations 30 successives de l'animal et d'empêcher ces déjections de refluer. Ledit lien peut être solidaire ou non de la poche fécale. De préférence, il l'est, de sorte que le propriétaire ne peut pas égarer ce lien. Avantageusement, les liens sont prévus par paire et on segmente la poche en nouant ensemble les deux liens d'une paire. Les paires de liens sont 35 réparties le long de la poche de manière à former des compartiments de volume adapté aux déjections de l'animal. Selon mode de réalisation particulier, la poche présente dans sa partie inférieure au moins un système d'attache pour attacher cette poche à l'une des pattes de l'animal. Ce système d'attache peut être un lien, ou une paire de liens, du type de ceux utilisés pour segmenter la poche. Le fait d'attacher $ la poche fécale à l'une des pattes arrière de l'animal permet d'éviter le balancement du collecteur lorsque l'animal se déplace. Ceci permet en outre d'éviter que l'animal s'assoie sur le collecteur. Selon un mode de réalisation particulier le collecteur de déjections, comprend une ceinture porte-poche urinaire comprenant une poche urinaire r0 apte à recueillir l'urine de l'animal, mâle ou femelle, et au moins une lanière s'étendant d'un côté de la poche, cette ceinture pouvant être attachée à la sangle dorsale du collecteur ou directement sur l'animal, au moyen de ladite lanière. Alternativement, le collecteur comprend une poche urinaire apte à 15 recueillir l'urine de l'animal, mâle ou femelle, cette poche étant solidaire de la sangle ventrale du collecteur. Alternativement encore, le collecteur est tel que ladite ouverture de la poche fécale est assez large pour entourer l'anus, la vulve et la queue de l'animal femelle. 20 Selon un mode de réalisation particulier, le collecteur de déjections a la forme d'un T dont la barre horizontale qui correspond auxdites lanières, est apte à entourer le corps de l'animal et à être attachée autour du corps de l'animal, et dont la barre verticale est apte à être remontée sur le dos de l'animal et à être attachée à la barre horizontale, la barre verticale portant la 25 poche fécale et la poche urinaire éventuelle. Selon un mode de réalisation particulier, destiné plus particulièrement aux animaux de grande taille, le collecteur comprend des moyens de soutien de la poche fécale, notamment sous forme de pans ou de bretelles, ces moyens de soutien étant solidaires de la poche fécale et aptes à être attachés 30 soit à une patte de l'animal, soit à la sangle dorsale ou aux lanières du collecteur. Ces moyens de soutien visent à mieux soutenir la poche fécale lorsque les déjections collectées sont de poids important et risqueraient de tirer la poche vers le bas et de déplacer celle-ci. Les collecteurs à moyens de soutien peuvent être utiles, par exemple, pour les chevaux, les bovins, ou 35 encore les éléphants. Selon un exemple, les moyens de soutien comprennent deux bretelles (ou bandes), s'étendant de chaque côté de la poche fécale, aptes à être attachées à la sangle dorsale ou aux lanières du collecteur. Selon un autre exemple, les moyens de soutien comprennent deux pans aptes à être attachés autour d'une patte de l'animal, Dans ce dernier cas, les moyens de soutien font également office de système d'attache de la poche à la patte de l'animal. L'Invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description qui suit, d'exemples de réalisation de collecteurs selon l'invention donnés uniquement à titre illustratif, et non limitatif. Cette description fait référence aux figures annexées sur lesquelles : les figures 1 à 6 représentent un premier exemple de collecteur, io utilisable pour un chien ; - les figures 7 à 15 représentent d'autres exemples de collecteur, utilisables pour des chiens ; - les figures 16 à 18 représentent un exemple de collecteur utilisable pour un cheval ; et 1s -les figures 19 et 20 représentent un exemple de collecteur utilisable pour un éléphant. - les figures 21 à 25 représentent d'autres exemples de collecteur, utilisables pour des chiens ; La figure 1 représente un collecteur pour chien 1 vu de dessous, c'est-à- 20 dire du côté touchant l'animal, comprenant une poche fécale 2 de forme oblongue, avec ou sans soufflet, pourvue d'une ouverture supérieure 3 de forme ovale. Le pourtour de cette ouverture 3 est renforcé par une lisière 4 faite en matière semi-souple, afin de maintenir largement ouverte la poche 2. La poche 2 comporte, en face de l'ouverture supérieure 3 un trou caudal 5 de 25 section plus faible que l'ouverture 3 et excentré vers le haut par rapport à celle-ci. Ce trou 5 peut être équipé sur son pourtour d'un élastique apte à venir enserrer la queue du chien. Le collecteur 1 comporte au-dessus de l'ouverture supérieure 3 une sangle 6 avec des fentes 7 à son extrémité et, en dessous de l'ouverture supérieure 3, une sangle ventrale séparée en deux 30 lanières 8. Le collecteur 1 comprend également des liens 9 arrangés par paire sur toute la longueur de la poche 2. La figure 2 représente le dispositif vu de dessus. Pour décrire le mode d'emploi et le fonctionnement du collecteur de déjections, on prendra comme animal de référence un chien. D'abord, on 35 commence par faire passer la queue du chien (ou son moignon de queue) dans le trou caudal 5. De ce fait, l'ouverture 3 entoure largement la queue et l'anus tandis que la sangle 6 est étendue sur le dos du chien. Ensuite, on 2895873 s passe les lanières 8 sous les cuisses du chien puis on les remonte le long de ces flancs, pour les faire passer dans les fentes 7 par le dessous de la sangle 6 et les faire ressortir par le dessus de cette sangle pour les nouer ensemble, Puis, on attache la poche 2 à une patte arrière du chien avec les liens 9 qui s sont situés le plus bas sur la poche 2, afin d'éviter que cette poche 2 se balance quand le chien marche, court ou saute. Le collecteur 1, maintenant attaché sur le chien, est tout à fait fonctionnel. La figure 3 représente le collecteur 1 attaché sur lui-même comme s'il était monté sur un chien. o La figure 4 représente un chien équipé du collecteur 1 précédemment décrit. La figure 5 représente ce chien accroupi, en train de déféquer. Les excréments tombent à la verticale dans la poche 2 sans encombre puisque l'ouverture 3 de cette poche est positionnée sous l'anus du chien et maintenue bien ouverte grâce à la lisière 4. Le fait que le chien lève 1s naturellement la queue lorsqu'il défèque n'affecte pas le bon fonctionnement du collecteur 1. Lorsque le chien se remet droit sur ses pattes, les déjections restent au fond de la poche 2. C'est le moment d'intervenir pour serrer les liens 9 situés au dessus des déjections afin d'isoler celles-ci pour les empêcher de refluer et de souiller le chien s'il s'assoie, se couche ou se met les pattes 20 en l'air. On doit serrer les liens 9 au fur et à mesure des défécations successives, jusqu'au remplissage complet de la poche 2, comme le montre la figure 6. La poche 2 étant pleine, il n'y a plus qu'à enlever le collecteur 1, le mettre à la poubelle et en remettre un nouveau (vide) sur le chien et ainsi de suite. Bien entendu, il est possible de jeter le collecteur après la première 25 défécation. La fermeture par nouage a été préférée ici car elle a un bas prix de revient. Toutefois, afin d'attacher le collecteur 1 au chien ou pour isoler les déjections à l'intérieur de la poche 2, on peut très bien avoir recours à une fermeture par bandes auto-agrippantes, par exemple les bandes 3o commercialisées sous la marque "Velcro", ou par boutons pression etc. Il peut être contraignant de devoir surveiller constamment le chien pour lier les liens 9 de la poche 2 dès qu'il a fait sa crotte, Pour remédier à ce problème, la variante de la figure 7 prévoit d'adjoindre une valve anti-reflux à l'intérieur de la poche 2, La figure 7 représente un collecteur 1 dont la poche 35 fécale 2 est divisée en deux compartiments inférieur et supérieur, le compartiment inférieur faisant office de réservoir. Une ouverture est ménagée dans le fond du compartiment supérieur de sorte que celui-ci communique avec le compartiment inférieur, Le fond de la partie supérieure forme une valve anti-reflux et, à cet effet, présente une forme particulière en entonnoir, Avantageusement, l'ouverture de communication entre les compartiments est élastiquement déformable et le fonctionnement de la valve s anti-reflux 12 est le suivant : lors de la défécation du chien, les excréments passent par la valve anti-reflux en la dilatant sous l'effet de la pesanteur et tombent au fond du réservoir 10 d'où ils ne peuvent pas refluer. Après le passage des excréments, la valve anti-reflux 12 se contracte du fait de son élasticité. 1a Selon un mode de réalisation, les compartiments supérieur et inférieur sont formés par deux sacs soudés l'un à l'autre par une soudure 11 autour d'une ouverture commune qui constitue le seul point de passage entre les compartiments. Jusqu'ici, il n'a pas été question de la collecte de l'urine, cependant les 15 mictions canines contre les bâtiments et les voitures en stationnement sont incompatibles avec la propreté la plus élémentaire. La variante suivante apporte une solution à ce problème. La figure 8 représente une ceinture porte-poche urinaire 14 pour chien se composant d'un fourreau 15 épousant la forme du pénis du chien et comportant, en 20 dessous, une poche urinaire 16, de forme sphérique sur le dessin. Le fourreau 15 se termine par un appendice mince et plat pendillant à l'intérieur de la poche urinaire 16 et faisant office de valve anti-reflux 12. Le support de cette poche 16 est assuré par une paire de lanières 17 plus larges à leur base qu'à leur extrémité. La figure 9 représente un autre type de ceinture porte-poche 25 urinaire 14 avec une poche urinaire 16, et deux paires de lanières 8 s'étendant respectivement de chaque côté de la poche 16. La poche urinaire 16 est séparée en deux compartiments par une ou deux soudures 11, obliques : le compartiment supérieur formant un fourreau 15 et le compartiment inférieur formant un réservoir 16'. On peut, bien sur, attacher 30 les lanières 8 autour du corps du chien indépendamment de la poche fécale 2 mais, on peut également passer les lanières 8, 17, dans les fentes 7 de la sangle dorsale 6, comme le représente la figure I0 montrant un chien en train d'uriner. On notera que la ceinture 14 améliore la stabilité du collecteur sur l'animal. 35 Le collecteur équipé d'une ceinture porte-poche 14 est mis en place comme suit : d'abord, on recouvre le pénis avec le fourreau 15. Ensuite, on attache les lanières 8 ou 17 aux fentes 7 de la sangle dorsale 6. La figure 11 représente un collecteur 18 pour femelle, en l'occurrence pour chienne, vu de dessous, comportant une poche permettant de collecter à la fois les déjections fécale et urinaire. Cette poche 2 comporte une ouverture supérieure 3 de forme ellipsoïdale, ou mieux ovoïdale, allongée vers le bas s afin de bien couvrir la vulve en plus de l'anus et peut comporter deux valves anti-reflux 12 pour parfaire l'étanchéité du réservoir de la poche fécale et urinaire 16. Selon une variante, le collecteur comprend une poche urinaire apte à recueillir l'urine de l'animal, cette poche étant solidaire de la sangle ventrale 10 du collecteur. Les déjections fécale et urinaire peuvent ainsi être collectées séparément mais avec un seul collecteur. La figure 12 montre un collecteur double poche 21 de ce type, pour chienne, comportant une poche fécale 2 avec un réservoir 10 et, plus bas, une poche urinaire 16 avec un réservoir. La figure 13 représente un collecteur double poche 21 pour mâle avec 15 un fourreau 15 et une poche urinaire 16 ainsi qu'une poche fécale 2 avec un réservoir 10. Entre les deux poches, il est prévu une longue échancrure 20 afin de dégager l'arrière train et les testicules du chien. Le mode d'emploi des collecteurs double poche 21 est identique à celui des collecteurs précédemment décrits. Selon une variante, la figure 14 représente un 20 collecteur en forme de T. La sangle dorsale 25 et une partie 24 de la sangle ventrale forment la base (ou barre verticale) du T, tandis que la sangle ventrale se sépare en deux lanières 23 formant les branches (ou barre horizontale) du T. A l'intersection de la partie 24 de la sangle ventrale 25 avec les lanières 23 se trouve un fourreau 15 et une poche urinaire 16, et à partir 25 du fourreau 15 jusqu'à la poche fécale 2, la partie 24 est formée de deux bandes séparées par une échancrure 20. La sangle dorsale 25 se termine en pointe 26 plus ou moins longue avec en prolongement de cette pointe, un lien 9. La sangle dorsale 25 présente également, sur une partie de sa surface, à distance de la pointe 26, des fentes 7, 30 La figure 15 représente un collecteur 22 en forme de T pour chienne. La sangle ventrale 24 présente, de préférence, une échancrure 20 à partir de l'intersection entre les lanières 23 jusqu'à une poche urinaire 16, et présente une autre échancrure 20 à partir de la poche urinaire 16 jusqu'à la poche fécale 2. 35 Dans les deux exemples des figures 14 et 15 on ceinture l'animal avec les lanières 23 et on attache ces lanières 23 entre elles. On passe ensuite la pointe 26 sous ces lanières 23 et on replie cette pointe 26 par dessus les lanières, puis on fait passer le lien 9 dans une fente 7 pour le nouer sur la sangle dorsale 25. Selon une variante non illustrée, la sangle dorsale 25 peut bifurquer en deux lanières attachables à des fentes ménagées dans les lanières 23, ce qui donne deux points de fixation (au lieu d'un seul comme sur les figures 14 et 15). Comme on l'aura remarqué, sur les dessins les poches fécales 2 sont représentées longues et pointues comme des carottes, tandis que les poches urinaires 16 sont représentées courtes et rondes comme des pommes ou des poires, Ceci n'est, bien entendu pas une obligation et résulte uniquement de lo motivation d'ordre pratique et esthétique. En effet, du point de vue esthétique on veut éviter d'avoir des poches informes qui enlaidiraient les chiens. On pourra cependant, bien entendu, donner d'autres formes aux poches. Toujours par souci de l'aspect du chien, on peut assortir le collecteur à la couleur du pelage de l'animal. Par exemple, on peut équiper un chien 15 dalmatien avec un collecteur en plastique blanc parsemé de taches noires, ce qui permet de camoufler le collecteur par mimétisme. Ce qui vient d'être décrit convient à merveille pour les chiens ainsi que pour tous les animaux pourvus d'une queue, du chat à l'éléphant, en passant par le cheval. La variante suivante est destinée tout particulièrement au cheval, 20 Lorsque le cheval défèque, le poids du crottin provoque un étirement de la poche fécale, Or lorsqu'elle est étirée, la poche fait écran devant l'anus et ainsi obstruction à la défécation de l'animal, Afin de remédier à cet inconvénient, la figure 16 représente un collecteur 1 dont la poche fécale 2 avec son réservoir 10 comporte un ou deux pans latéraux 29 équipés à leurs 25 extrémités de liens 9. Ces pans 29 sont conçus pour être attachés autour de la jambe, au-dessus du 35 jarret du cheval. Ainsi, lors de la défécation, le réservoir 10 sera retenu et ne tirera pas sur la poche fécale 2. Pour collecter l'urine du cheval, on peut utiliser un dispositif identique à celui de la figure 9. La figure 17 30 représente un cheval équipé d'un collecteur 1 vu de derrière. La figure 18 représente un cheval équipé d'un collecteur 1 et d'une ceinture porte-poche urinaire 14 attachée à la sangle dorsale du collecteur 1. La figure 19 représente un collecteur 1 comprenant, en outre, deux bretelles de soutien 33 s'étendant à partir de l'extrémité inférieure du 35 réservoir 10 de la poche fécale 2, de chaque côté de celle-ci. Ces bretelles sont conçues pour être nouées aux lanières 8 du collecteur 1 qui, à cet effet, présentent des fentes 7, Ces bretelles 33 sont utiles pour soutenir le réservoir 10 afin que, sous le poids des déjections recueillies, il ne tire pas vers le bas la poche fécale 2 (ce qui risquerait de modifier la position de l'ouverture 4 de cette poche sur l'animal). Ces bretelles 33 sont particulièrement utiles pour les gros animaux compte tenu du poids de leurs déjections. Ainsi, la figure 20 s montre un éléphant équipé d'un tel collecteur. Selon une variante non représentée de collecteur pour gros animaux, le collecteur 1 comprend, en outre, une ceinture porte poche urinaire et cette ceinture est également équipée de moyens de soutien de la poche urinaire, analogues à ceux utilisés pour la poche fécale. o La figure 21 représente un collecteur pour chien du type comprenant une sangle ventrale qui se sépare en deux lanières 8 au voisinage du bord de l'ouverture 3 de la poche fécale 2. Ce collecteur diffère de celui représenté sur la figure 3 en ce que l'ouverture 3 est dépourvue de pourtour renforcé. Par conséquent, on doit tendre l'ouverture 3 lors du positionnement du collecteur 15 sur le chien, de manière à maintenir cette ouverture 3 largement ouverte. Dans ce but, on tire sur les lanières 8 avant d'attacher celles-ci à la sangle dorsale 6, On notera que les lanières 8 s'attachent séparément, par nouage, à la sangle dorsale 6, des fentes 7 étant prévues à cet effet dans la sangle 6. Le fait d'attacher séparément les lanières 8 permet de mieux contrôler la tension 20 de celles-ci et donc de l'ouverture 3. Les figures 22 et 23 représentent deux exemples de collecteurs qui diffèrent de celui de la figure 7 par la forme des valves anti-reflux 12. Ainsi, la valve 12 représentée sur la figure 22 est de forme cylindrique et la valve 12 représentée sur la figure 23 a une forme en queue d'aronde. Bien entendu, 25 d'autres formes pourraient être envisagées, du moment qu'elles empêchent la remontée des excréments. Les figures 24 et 25 représentent une ceinture porte-poche urinaire pour chienne. Ces ceintures sont réalisées sensiblement comme le collecteur de la figure 1 et, par conséquent, on a utilisé les mêmes références numériques 3o pour désigner des éléments analogues. La ceinture porte-poche urinaire pour chienne 118 de la figure 24 est attachable directement sur une chienne (c'est-à-dire indépendamment de la partie du collecteur portant la poche fécale, ci-après dénommée collecteur fécal) grâce à ses lanières 8 et à ses fentes 7. Elle peut être installée avant 35 ou après le collecteur fécal, la poche fécale du collecteur fécal pouvant passer dans une échancrure 20 ménagée dans la sangle dorsale de cette ceinture porte-poche urinaire 118. La ceinture porte-poche urinaire pour chienne 118 de la figure 25 est conçue pour être attachée par quatre lanières 8 (deux de chaque côté de la poche 16) aux fentes 7 de la sangle dorsale 6 du collecteur fécal représenté sur la figure 1. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples décrits ci-dessus et les différents éléments des différents collecteurs décrits sont interchangeables entre eux. L'utilité de l'invention est évidente parce qu'il ne saurait y avoir de propreté en ville tant que les chiens déféqueront sur les trottoirs. En outre, grâce à l'invention, la surveillance pour la propreté des 10 rues sera beaucoup plus facile à réaliser, car il suffira de repérer un chien non équipé du collecteur pour verbaliser son propriétaire (si une verbalisation est un jour prévue par la loi). Enfin, l'invention sera utile dans les élevages de chevaux ou de boeufs, ou encore lors de la traite des vaches. 35
Collecteur de déjections (1) pour animal, notamment pour chien ou chat, comprenant : une poche fécale (2) apte à recueillir les déjections de l'animal, une sangle dorsale (6) partant d'un bord de la poche (2), et une sangle ventrale partant du bord opposé de la poche, au moins l'une des sangles se séparant en deux lanières (8) et ces lanières pouvant être attachées à l'autre sangle (6), la poche présentant, dans sa partie supérieure, une ouverture (3) assez large pour entourer l'anus et la queue de l'animal, et un trou (5) situé à l'opposé de ladite ouverture (3) pour laisser sortir la queue de l'animal.
1. Collecteur de déjections (1) pour animal, notamment pour chien ou chat, caractérisé en ce qu'il comprend ; une poche fécale (2) apte à recueillir les déjections de l`anima(, une sangle dorsale (6) partant d'un bord de la poche (2), et une sangle ventrale partant du bord opposé de la poche, au moins l'une des sangles se séparant en deux lanières (8) et ces lanières pouvant être attachées à l'autre sangle (6), et en ce que la poche présente, dans sa partie supérieure, une ouverture (3) assez large pour entourer l'anus et la queue de l'animal, et un trou (5) situé à l'opposé de ladite ouverture (3) pour laisser sortir la queue de l'animal. 2. Collecteur de déjections selon la 1, caractérisé en ce que la poche fécale (2), la sangle dorsale (6) et la sangle ventrale du collecteur sont réalisées en une seule pièce, et en ce que l'ensemble du collecteur est jetable après usage. 3. Collecteur de déjections selon la 1 ou 2, caractérisé 20 en ce que ladite ouverture (3) présente un pourtour (4) renforcé. 4. Collecteur de déjections selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un lien (9) aptes à être serré autour de la poche fécale de manière à segmenter celle-ci en plusieurs 25 compartiments. 5. Collecteur de déjections selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite poche présente dans sa partie inférieure au moins un système d'attache (9) pour attacher cette poche à l'une des pattes 3o de l'animal. 6. Collecteur de déjections selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite poche présente en son intérieur une valve antireflux (12). 7. Collecteur de déjections selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, une ceinture (14) porte-poche urinaire comprenant une poche urinaire (16) apte à recueillir l'urine de l'animal, mâle ou femelle, et au moins une lanière (17) s'étendant d'un côté de la poche, cette ceinture (14) pouvant être attachée à la sangle dorsale (6) du collecteur ou directement sur l'animal, au moyen de ladite lanière. 8. Collecteur de déjections selon l'une quelconque des à 6, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, une poche urinaire (16) apte à recueillir l'urine de l'animal, mâle ou femelle, cette poche étant solidaire de la sangle ventrale du collecteur. 9. Collecteur de déjections selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ladite ouverture (3) de la poche fécale est assez large pour entourer l'anus, la vulve et la queue de l'animal femelle. 15 10. Collecteur de déjections selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il a la forme d'un T dont la barre horizontale qui correspond auxdites lanières (8), est apte à entourer le corps de l'animal et à être attachée autour du corps de l'animal, et dont la barre verticale est apte à être remontée sur le dos de l'animal et à être attachée à la barre horizontale 20 (8), la barre verticale portant la poche fécale (2) et la poche urinaire (16) éventuelle. 11. Collecteur de déjections selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, des moyens de soutien de 25 la poche fécale, notamment sous forme de pans (29) ou de bretelles (33). 10
A
A01
A01K
A01K 23
A01K 23/00
FR2891706
A1
DISPOSITIF DE VENTILATION MANUELLE
20,070,413
L'invention concerne un nouveau . On connaît de très longue date des éventails qui sont constitués soit d'écrans associés à un manche, soit d'éventails pliables constitués par des lamelles rigides solidarisées entre elles par des feuilles plissées, les lamelles rigides étant articulées à leur base pour pouvoir se déployer en arc de cercle. Pour un bref aperçu historique de ces produits on consultera avec profit le site Internet de l'Atelier Anne Hoguet à l'adresse www.annehoguet.com. La présente invention se propose de réaliser un nouveau dispositif de ventilation manuelle qui puisse être fabriqué de manière extrêmement simple, dans des matériaux peu coûteux de manière à être commercialisé comme un produit jetable. Selon l'invention, le dispositif de ventilation manuelle est constitué par une feuille d'un matériau semi-rigide, plissée en accordéon de manière à former une liasse de plis rectangulaires superposés dont la base constitue un talon rigidifié par un moyen de solidarisation, tandis que l'extrémité opposée au talon reste libre et peut être déployée. On obtient, grâce à ces dispositions, un produit très similaire aux éventails pliables connus, mais qui ne comporte pas de lamelles et qui, du fait qu'ils ne nécessitent pas de découper des feuilles semi-circulaires en y formant des plis angulés entre eux, est de fabrication extrêmement simple et peu coûteuse. De ce fait, le dispositif de ventilation manuelle selon l'invention peut constituer un support publicitaire apte à être produit et distribué en quantités très importantes avec un coût très faible. L'invention est encore remarquable par les caractéristiques suivantes, prises 25 séparément ou en combinaison : - Le moyen de solidarisation est un ruban adhésif apposé sur les faces externes du premier et du dernier pli, ainsi que sous le talon de la feuille plissée. - Le moyen de solidarisation est une attache traversant la partie basse des plis à proximité du talon de la feuille plissée. 30 - Le moyen de solidarisation est une agrafe. - Le moyen de solidarisation est un rivet. - Le moyen de solidarisation est un lien souple traversant l'épaisseur du talon. - Le moyen de solidarisation est une colle appliquée entre les parties basses des plis et/ou sous le talon. - Le talon est formé par thermo-collage des plis juxtaposés. - Le plissage de la feuille est obtenu par des lignes de perforations. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description ci-après d'un exemple non limitatif de réalisation d'un dispositif de ventilation manuelle selon l'invention, en référence au dessin annexé sur lequel : - La figure 1 est une vue en perspective d'une feuille plissée constituant le dispositif de ventilation manuelle avant assemblage. - La figure 2 est une vue en élévation de la tranche du dispositif de ventilation manuelle en position fermée. - La figure 3 est une vue en perspective du dispositif de ventilation manuelle en position déployée. Dans l'exemple représenté aux figures, on part d'une feuille rectangulaire 1 dans un matériau semi-rigide, tel qu'il garde sa tenue en plan tout en étant apte à subir des contraintes de déploiement et de repliement. On choisira par exemple de réaliser le dispositif de ventilation manuelle selon l'invention à partir d'une feuille de papier à fort grammage, de papier-calque, de papier cartonné ou de matière plastique. La feuille est divisée sur toute sa longueur en plis parallèles 2 de même longueur unitaire et définis par des lignes de perforations 3 ou des lignes de pliage de sorte que, après repliement, les plis juxtaposés forment un parallélépipède rectangle régulier tel que représenté schématiquement sur la figure 2. La base de ce parallélépipède forme un talon 4 dont la cohésion est obtenue par un moyen de solidarisation tel que le ruban adhésif 5 appliqué sur les faces externes des plis d'extrémité 6 et 7 et sous le talon 5. Le bord 8 opposé au talon 4 reste libre, ce qui permet le déploiement et le repliement du dispositif de ventilation manuelle à la manière d'un éventail. De manière préférentielle, le dispositif de ventilation manuelle selon l'invention est réalisé dans une feuille de dimensions L x 1 = 50 cm x 25 cm, pour former des plis individuels de 25 cm x 1,5 cm
Un dispositif de ventilation manuelle, est constitué par une feuille (1) d'un matériau semi-rigide plissée en accordéon, de manière à former une liasse de plis rectangulaires superposés dont la base constitue un talon (4) rigidifié par un moyen de solidarisation (5).
1. Dispositif de ventilation manuelle, caractérisé en ce qu'il est constitué par une feuille (1) d'un matériau semi-rigide plissée en accordéon, de manière à former une liasse de plis rectangulaires superposés dont la base constitue un talon (4) rigidifié par un moyen de solidarisation (5). 2. Dispositif de ventilation manuelle selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de solidarisation (5) est un ruban adhésif apposé sur les faces externes du premier et du dernier pli (6, 7) de la feuille (1), ainsi que sur le talon de la feuille plissée. 3. Dispositif de ventilation manuelle selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de solidarisation est une attache traversant la partie basse des plis à proximité du talon de la feuille plissée. 4. Dispositif de ventilation manuelle selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de solidarisation est une agrafe. 5. Dispositif de ventilation manuelle selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de solidarisation est un rivet. 6. Dispositif de ventilation manuelle selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de solidarisation est un lien souple. 7. Dispositif de ventilation manuelle selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de solidarisation est une colle appliquée entre les parties basses des plis et/ou sur le talon. 8. Dispositif de ventilation manuelle selon les 1 à 7, caractérisé en ce que la feuille est de dimensions L x 1 = 50 cm x 25 cm pour former des plis individuels de 25 cm x 1,5 cm. 9. Dispositif de ventilation manuelle selon les 1 à 8, caractérisé en ce que le plissage est obtenu par des lignes de perforations (3). 3
A
A45
A45B
A45B 27
A45B 27/00
FR2899171
A1
COMPOSANT DE GARNISSAGE ET DE PROTECTION ACOUSTIQUE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,005
L'invention concerne un . Il est connu de réaliser un composant de garnissage et de protection acoustique de véhicule automobile, tel qu'une tablette de recouvrement de compartiment à bagages ou un garnissage de sol, comprenant une structure mince, c'est à dire dont l'épaisseur générale est très inférieure à ses autres dimensions, ladite structure étant revêtue d'une couche d'aspect poreuse. La porosité de la couche d'aspect permet, dans une modeste mesure, de réaliser une absorption des ondes acoustiques présentes dans l'habitacle du véhicule. Une telle couche d'aspect est par exemple formée de moquette, sachant que les performances d'absorption de tels matériaux sont relativement faibles, l'épaisseur de ladite couche d'aspect ne pouvant être trop importante, notamment pour des problèmes de portance. L'invention a pour but de pallier cet inconvénient en proposant un composant de portance satisfaisante et dont les propriétés d'absorption sont améliorées, et ceci de façon particulièrement simple et économique. A cet effet, l'invention propose un composant de garnissage et de protection acoustique de véhicule automobile comprenant une structure mince moulée d'une pièce, ladite structure étant revêtue d'une couche d'aspect, ladite structure comprenant une pluralité de logements sensiblement contigus et dont les ouvertures débouchent vers ladite couche d'aspect, de sorte que lesdits logements soient masqués par ladite couche d'aspect et définissent une pluralité de cavités, ladite couche d'aspect étant poreuse de sorte à permettre la pénétration et l'absorption des ondes sonores dans lesdites cavités. De la sorte, on obtient de façon particulièrement simple un composant présentant des propriétés d'absorption améliorées tout en conservant une portance satisfaisante liée au fait que la couche d'aspect est disposée sensiblement contre la périphérie des logements qui présente un caractère structurel. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes dans lesquelles : • La figure 1 est une représentation schématique en coupe partielle d'un composant selon un premier mode de réalisation, • La figure 2 est une représentation schématique en coupe partielle d'un composant selon un deuxième mode de réalisation, • La figure 3 est une représentation schématique en coupe partielle d'un composant selon un troisième mode de réalisation, • La figure 4 est une représentation schématique en coupe partielle d'un composant selon un quatrième mode de réalisation, • La figure 5 est une représentation schématique en coupe partielle d'un composant selon un cinquième mode de réalisation, En référence aux figures, on décrit à présent un composant 1 de garnissage et de protection acoustique de véhicule automobile comprenant une structure 2 mince, moulée d'une pièce, ladite structure étant revêtue d'une couche d'aspect 3, par exemple à base d'aiguilleté, ladite structure comprenant une pluralité de logements 4 sensiblement contigus et dont les ouvertures 5 débouchent vers ladite couche d'aspect, de sorte que lesdits logements soient masqués par ladite couche d'aspect et définissent une pluralité de cavités 6, ladite couche d'aspect étant poreuse de sorte à permettre la pénétration et l'absorption des ondes sonores dans lesdites cavités. Pour obtenir de bons résultats d'absorption, la porosité de la couche d'aspect peut être comprise entre 50 et 3000 N.s.m-3, et notamment entre 1000 et 1500 N.s.m-3. Selon la réalisation de la figure 1, la structure 2 est à base de mousse rigide moulée, notamment de polyuréthanne, les logements 4 étant issus de moulage et la couche d'aspect 3 étant associée, notamment par collage, à ladite structure. Selon la réalisation de la figure 2, le composant 1 comprend une sous-couche 7 sensiblement étanche à la mousse, autoportante et conformée de sorte à définir une pluralité de logements 4, ladite sous-couche étant surmoulée par la structure 2 à base de mousse, de sorte à former les parois desdits logements, la couche d'aspect 3 étant associée à la ladite structure par l'intermédiaire de ladite sous-couche. Une telle réalisation permet notamment de s'affranchir de l'utilisation d'agents de démoulage, la mousse étant isolée du moule par la sous-couche 7. Selon une réalisation, la couche d'aspect 3 est associée à la structure 2, par l'intermédiaire de la sous-couche 7, par collage. Selon une réalisation, la couche d'aspect 3 est associée à la structure 2, par l'intermédiaire de la sous-couche 7, par traversée de mousse à travers des orifices, non représentés, prévus dans ladite sous-couche, en périphérie 9 des ouvertures 5 des logements 4, et pénétration partielle de mousse dans l'épaisseur de ladite couche d'aspect. Selon une réalisation, la couche d'aspect 3 est associée à la structure 2, par l'intermédiaire de la sous couche 7, par traversée de mousse à travers ladite sous-couche, en périphérie 9 des ouvertures des logements 4, ladite sous-couche présentant une porosité agencée pour permettre une traversée de mousse suffisante pour que ladite mousse pénètre partiellement dans la couche d'aspect 3 tout en ne s'introduisant sensiblement pas dans lesdits logements. Selon la réalisation de la figure 3, la structure 2 est à base de matière plastique injectée, les logements 4 étant définis par un réseau de nervures 8 croisées, la couche d'aspect 3 étant rapportée, notamment par collage, soudage, etc., à ladite structure. Selon la réalisation de la figure 4, la structure 2 est à base de matière plastique injectée, les logements 4 étant définis par des alvéoles 10 d'épaisseur sensiblement constante, la couche d'aspect 3 étant rapportée, notamment par collage, soudage, etc., à ladite structure. Dans toutes les réalisations décrites précédemment, les cavités 6 peuvent présenter des géométries différentes l'une de l'autre, agencées de sorte à permettre l'absorption d'ondes dans différentes plages de longueurs d'onde. Dans toutes les réalisations décrites précédemment, la couche d'aspect 3 peut être thermoformée de sorte à former une coque autoportante. Une telle réalisation s'avère utile notamment lorsque la couche d'aspect 3 doit être conformée selon une géométrie non développable, en particulier lorsqu'il faut revêtir la tranche du composant 1 par ladite couche d'aspect. De façon non représentée, le composant 1 peut comprendre une zone formant plumier et des moyens d'association à des moyens réciproques prévus dans le compartiment à bagages du véhicule automobile, de sorte que ledit composant forme tablette de recouvrement dudit compartiment à bagages. Selon la réalisation de la figure 5, le composant 1 comprend en outre, à l'opposé de la couche d'aspect 3, une couche élastique 11 agencée de sorte que ledit composant forme un système d'isolation acoustique de type masse/ressort, le ressort étant formé par ladite couche élastique et la masse par la structure 2 revêtue de ladite couche d'aspect, de sorte que ledit composant forme notamment garniture de sol de véhicule automobile. Dans la réalisation représentée, la structure 2 peut être formée à base d'un élastomère thermoplastique, par exemple à base d'éthylène propylène diène 10 monomère (EPDM) chargé en charge minérale, ladite structure étant obtenue par thermoformage. La masse surfacique de la masse du système masse/ressort peut notamment 5 être comprise entre 0,1 et 7 kg/m2, ceci selon les performances d'isolation recherchées. La couche élastique 11 peut par exemple être à base de feutre ou de mousse souple. La hauteur des logements peut être notamment comprise entre 2 et 10 mm. De sorte à former une lame d'air d'épaisseur correspondante, en vue de l'absorption des ondes sonores. 15 Selon une réalisation, les cavités 6 peuvent être remplies avec un matériau poreux, par exemple à base de fibres recyclées ou de broyat de mousse, une telle réalisation permettant aux ondes sonores d'être absorbées dans ledit matériau et pouvant permettre en outre d'améliorer la portance du composant 1 à l'encontre d'un objet contondant posé en regard d'une desdites cavités. 20
L'invention concerne un composant (1) de garnissage et de protection acoustique de véhicule automobile comprenant une structure (2) mince moulée d'une pièce, ladite structure étant revêtue d'une couche d'aspect (3), ledit composant étant caractérisé en ce que ladite structure comprend une pluralité de logements (4) sensiblement contigus et dont les ouvertures (5) débouchent vers ladite couche d'aspect, de sorte que lesdits logements soient masqués par ladite couche d'aspect et définissent une pluralité de cavités (6), ladite couche d'aspect étant poreuse de sorte à permettre la pénétration et l'absorption des ondes sonores dans lesdites cavités.
1. Composant (1) de garnissage et de protection acoustique de véhicule automobile comprenant une structure (2) mince moulée d'une pièce, ladite structure étant revêtue d'une couche d'aspect (3), ledit composant étant caractérisé en ce que ladite structure comprend une pluralité de logements (4) sensiblement contigus et dont les ouvertures (5) débouchent vers ladite couche d'aspect, de sorte que lesdits logements soient masqués par ladite couche d'aspect et définissent une pluralité de cavités (6), ladite couche d'aspect étant 1 o poreuse de sorte à permettre la pénétration et l'absorption des ondes sonores dans lesdites cavités. 2. Composant selon la 1, la structure (2) étant à base de mousse, notamment de polyuréthanne, les logements (4) étant issus de 15 moulage et la couche d'aspect (3) étant associée à ladite structure. 3. Composant selon la 2, ledit composant comprenant une sous-couche (7) sensiblement étanche, autoportante et conformée de sorte à définir une pluralité de logements (4), ladite sous-couche étant surmoulée par la 20 structure (2) de sorte à former les parois desdits logements, la couche d'aspect (3) étant associée à la ladite structure par l'intermédiaire de ladite sous-couche. 4. Composant selon la 3, la couche d'aspect (3) étant associée à la structure (2), par l'intermédiaire de la sous-couche (7), par collage. 25 5. Composant selon la 3, la couche d'aspect (3) étant associée à la structure (2), par l'intermédiaire de la sous-couche (7), par traversée de mousse à travers des orifices prévus dans ladite sous-couche, en périphérie (9) des ouvertures (5) des logements (4), et pénétration partielle de mousse dans 30 l'épaisseur de ladite couche d'aspect. 6. Composant selon la 3, la couche d'aspect (3) étant associée à la structure (2) , par l'intermédiaire de la sous couche (7), par traversée demousse à travers ladite sous-couche, en périphérie (9) des ouvertures (5) des logements (4), ladite sous-couche présentant une porosité agencée pour permettre une traversée de mousse suffisante pour que ladite mousse pénètre partiellement dans ladite couche d'aspect tout en ne s'introduisant sensiblement pas dans lesdits logements. 7. Composant selon la 1, la structure (2) étant à base de matière plastique injectée, les logements (4) étant définis par un réseau de nervures (8) croisées, la couche d'aspect (3) étant rapportée à ladite structure. 8. Composant selon la 1, la structure (2) étant à base de matière plastique injectée, les logements (4) étant définis par des alvéoles (10) d'épaisseur sensiblement constante, la couche d'aspect (3) étant rapportée à ladite structure. 9. Composant selon l'une quelconque des 1 à 8, les cavités (6) présentant des géométries différentes l'une de l'autre, agencées de sorte à permettre l'absorption d'ondes dans différentes plages de longueurs d'onde. 20 10. Composant selon l'une quelconque des 1 à 9, la couche d'aspect (3) étant thermoformée de sorte à former une coque autoportante. 11. Composant selon l'une quelconque des 1 à 10, ledit composant comprenant une zone formant plumier et des moyens d'association 25 à des moyens réciproques prévus dans le compartiment à bagages du véhicule automobile, de sorte que ledit composant forme tablette de recouvrement dudit compartiment à bagages. 12. Composant selon l'une quelconque des 1 à 10, ledit 30 composant comprenant en outre, à l'opposé de la couche d'aspect (3), une couche élastique (11) agencée de sorte que ledit composant forme un système d'isolation acoustique de type masse/ressort, le ressort étant formé par ladite couche élastique et la masse par la structure (2) revêtue de ladite couche 15d'aspect, de sorte que ledit composant forme notamment garniture de sol de véhicule automobile. 13. Composant selon la 12, la structure (2) étant formée à base 5 d'un élastomère thermoplastique thermoformé. 14. Composant selon l'une quelconque des 1 à 13, les cavités (6) étant remplies avec un matériau poreux.
B,G
B60,G10
B60R,G10K
B60R 13,G10K 11
B60R 13/08,G10K 11/16
FR2900877
A1
ENSEMBLE D'AJUSTEMENT A ENTRAINEMENT PAR ENGRENAGES POUR UN AJUSTEMENT CONTINU DE L'INCLINAISON D'UN SIEGE
20,071,116
La présente invention concerne un ensemble d'ajustement à entraînement par engrenages pour un ajustement continu de l'inclinaison de siège, qui peut être utilisé pour ajuster en continu l'inclinaison d'un dossier d'un siège de véhicule ou d'un autre siège par le couplage à tout type de plaque de montage de dossier et de coussin de siège. Dans l'art antérieur, un mécanisme d'ajustement d'inclinaison de siège peut être globalement divisé en deux types : un mécanisme d'ajustement à ressort à lames sur le principe de l'encliquetage ; et un mécanisme d'ajustement à entraînement par engrenages sur le principe de la transmission par engrenages planétaires. Les mécanismes d'ajustement d'inclinaison de siège décrits dans les publications de modèle d'utilité chinois CN2 358 759, CN2 494 632, CN257 768 et CN2 590 784 sont des mécanismes d'ajustement à ressort à lames sur le principe de l'encliquetage. Un ajustement continu ainsi qu'un ajustement électrique ne peuvent pas être mis en oeuvre dans ces quatre moyens de transmission à noyaux à cause de la limite ancrée dans leurs structures. Les ensembles d'ajustement à entraînement par engrenages pour un ajustement continu de l'inclinaison de siège dans l'art antérieur comprennent : des mécanismes d'ajustement à double transmission par engrenages à emboîtement intérieur et des mécanismes d'ajustement à simple transmission par engrenages à emboîtement intérieur. Les mécanismes d'ajustement de l'inclinaison de siège décrits dans les publications de modèle d'utilité chinois CN2 193 087 et CN 696 412 sont des mécanismes d'ajustement à entraînement par engrenages adoptant une double transmission par engrenages à emboîtement intérieur. Etant donné qu'il y a des erreurs de fabrication inévitables, lesdits mécanismes ne peuvent pas retirer le jeu dans les doubles engrenages à emboîtement intérieur simultanément, le jeu de dossier est par conséquent relativement important. La présente invention propose un ensemble d'ajustement à entraînement par engrenages pour un ajustement continu de l'inclinaison de siège qui peut mettre en oeuvre un ajustement manuel et électrique et proposer un jeu de dossier plus petit à faible coût. La présente invention propose la solution technique suivante. Un ensemble d'ajustement à entraînement par engrenages pour un ajustement continu de l'inclinaison de siège, comprenant un mécanisme de transmission par engrenages, un mécanisme de retrait de jeu, un ressort et un mécanisme d'entraînement. Une plaque à engrenages externe du mécanisme de transmission par engrenages est montée dans la plaque à engrenages interne avec une excentricité entre elles, les dents internes de la plaque à engrenages interne étant emboîtées avec les dents externes de la plaque externe. Une came externe d'un mécanisme de retrait de jeu est montée entre le bossage central de la plaque à engrenages interne et un trou intérieur de la plaque à engrenages externe. Une came interne est montée entre le trou intérieur de la came externe et le bossage central de la plaque à engrenages interne. Un ressort est monté dans la came externe, ses deux extrémités prenant appui sur la came interne et la came externe respectivement, qui forment un mécanisme à came excentrique. Un arbre central du mécanisme d'entraînement est monté dans le trou du bossage central de la plaque à engrenages interne, le bloc d'entraînement du mécanisme d'entraînement est disposé entre la came interne et la came externe. La présente invention est en outre caractérisée en ce que ladite came interne du mécanisme de retrait de jeu a n surfaces de cale inclinées, et la came externe du mécanisme de retrait de jeu a n surfaces de cale inclinées correspondantes qui peuvent se caler avec lesdites surfaces de cale inclinées, où n > 2. La came interne et la came externe utilisent l'interaction entre les n surfaces de cale inclinées pour retirer le jeu. Le ressort est composé d'un matériau élastique tel que le polyuréthane, un fil d'acier, une feuille élastique, de manière à former une structure fragile et réduire de ce fait son volume. La présente invention est caractérisée en ce que le mécanisme d'entraînement est incrusté avec un cercle de bague plastique qui a une fonction de scellage et de retrait du bruit. La présente invention adopte un assemble d'ajustement à simple transmission par engrenages à emboîtement intérieur pour un ajustement continu de l'inclinaison de siège, qui comprend le mécanisme de transmission par engrenages, le mécanisme de retrait de jeu, le ressort et le mécanisme d'entraînement. Le mécanisme de transmission par engrenages utilise un engrenage interne et un engrenage externe pour mettre en oeuvre une simple transmission par engrenages planétaires à emboîtement intérieur. Le mécanisme de retrait de jeu utilise une came interne et une came externe montées au centre de l'engrenage interne et de l'engrenage externe. Le ressort est disposé entre les deux cames, et la came interne et la came externe sont calées étroitement par le ressort lorsque celuici est dans un état libre pour retirer le jeu de siège. Le bloc d'entraînement du mécanisme d'entraînement st disposé entre la came interne et la came externe, ce qui peut surmonter la force élastique par un moment pour relâcher d'effet de cale du mécanisme de retrait de jeu, et amener le mécanisme de transmission par engrenages à fonctionner, de manière à ce que l'engrenage interne et l'engrenage externe tournent l'un avec l'autre pour réaliser l'objectif d'ajustement de l'inclinaison de siège. Si le mécanisme d'entraînement met en oeuvre la transmission, il a également une fonction de scellage de sorte que l'ensemble puisse avoir un meilleur effet d'étanchéité à la poussière et une plus longue durée de vie. La présente invention peut être facilement adaptée à différents types de véhicules en concevant une plaque à couplage différent selon les besoins de l'utilisateur, ce qui rend la présente invention hautement universelle vis-à-vis d'applications différentes. La présente invention adopte un ensemble d'ajustement à simple transmission par engrenages à emboîtement intérieur, fournissant un mécanisme d'ajustement de l'inclinaison de siège qui peut ajuster en continu l'inclinaison de siège manuellement ou électriquement, si bien qu'il peut être largement utilisé en application. Le mécanisme de retrait de jeu selon la présente invention peut réaliser un plus petit jeu de dossier, nécessite un petit moment de fonctionnement et a une résistance élevée. En outre, il a les avantages d'un processus simple, d'un coût plus faible et de mieux s'adapter à la production en Chine, par conséquent il est plus approprié pour la production de masse. La présente invention sera en outre décrite ci-dessous en liaison avec le mode de réalisation fourni par les dessins annexés, sur lesquels : La figure 1 est une illustration montrant la relation d'assemblage de la présente invention ; La figure 2 est une illustration schématique vue depuis la direction A de la figure 1 ; et La figure 3 est une illustration schématique montrant la structure intérieure du mécanisme assemblée selon la présente invention. Sur les figures 1 et 2, la présente invention comprend un mécanisme de transmission par engrenages, un mécanisme de retrait de jeu, un ressort et un mécanisme d'entraînement. Le mécanisme de transmission par engrenages adopte une simple transmission par engrenages planétaires à emboîtement intérieur avec une faible différence de dents, et comprend une plaque à engrenages interne 14 et une plaque à engrenages externe 3, la plaque à engrenages externe 3 est montée dans la plaque à engrenages interne 14 avec une excentricité entre elles de sorte que les dents internes 7 soient emboîtées avec les dents externes 21 pour mettre en oeuvre la simple transmission par engrenages planétaires à emboîtement intérieur de l'engrenage interne et l'engrenage externe. Lorsqu'un moment de fonctionnement est appliqué au mécanisme d'entraînement, un déplacement planétaire se produit en raison de l'engagement entre la plaque à dents interne 14 et la plaque à dents externe 3, ce qui change par conséquent l'angle entre les deux plaques et l'objectif d'ajustement de l'inclinaison de siège est réalisé. Etant donné qu'un certain jeu peut exister inévitablement entre l'engrenage interne et l'engrenage externe engagés l'un avec l'autre pour la transmission, un jeu correspondant peut être formé dans le dossier, ce qui amène le dossier à remuer, et réduit le confort. Le mécanisme de retrait de jeu retirera le jeu décrit ci- dessus de sorte que le confort du siège puisse être considérablement amélioré. La came externe 13 du mécanisme de retrait de jeu selon la présente invention est montée entre le bossage central 15 de la plaque à engrenages interne 14 et le trou intérieur 4 de la plaque à engrenages externe 3, la came interne 12 est montée entre le trou intérieur de la came externe 13 et le bossage central 15 de la plaque à engrenages interne 14. Sous la force élastique du ressort 11, trois surfaces de cale inclinées extérieures 5 de la came interne 12 interagissent avec trois surfaces de cale inclinées intérieures de la came externe 13, générant une force pour augmenter l'excentricité entre la plaque à engrenages interne 14 et la plaque à engrenages externe 3, de manière à retirer le jeu entre les dents 7 de la plaque à engrenages internes 14 et les dents 21 de la plaque à engrenages externe 3, et à retirer en outre le jeu de dossier. Cependant, le nombre de surfaces de cale inclinées intérieures et extérieures dans ce mode de réalisation ne se limite pas à trois, comme ci-dessus, mais peut être de deux, quatre, etc. La came externe 13 engage par coulissement le trou intérieur 4 de la plaque à engrenages externe 3. La came externe 13 et la came interne 12 engagent par coulissement le bossage central 15 de la plaque à engrenages internes 14. Le ressort 11 est disposé entre la came interne 12 et la came externe 13. Dans l'état initial, le ressort 11 est dans un état comprimé, et les surfaces inclinées 5, 6 de la came interne 12 et de la came externe 13 sont étroitement calées avec la plaque à engrenages interne 14 et la plaque à engrenages externe 3 en raison de la force du ressort 11. Le ressort 11 peut être composé d'un matériau élastique tel que du polyuréthane, un fil d'acier, ou une feuille élastique. L'arbre central 10 du mécanisme d'entraînement 1 est disposé dans le trou du bossage central 15 de la plaque à engrenages interne 14, le bloc d'entraînement 18 est disposé entre la came interne 12 et la came externe 13, et un trou de profil 9 est disposé dans l'arbre central 10. Une rainure circulaire 19 est conçue sur l'arbre central 10 du mécanisme d'entraînement 1. Une bague de retenue 17 est disposée dans la rainure circulaire 19. Ladite bague de retenue 17 est bloquée dans la rainure circulaire 19 pour assembler l'intégralité de l'appareil d'un seul tenant. Un joint élastique 16 est disposé entre la bague de retenue 17 et la plaque à engrenages interne 14 pour surmonter l'espace axial causé par des erreurs de fabrication. Une bague plastique 2 est incrustée sur le mécanisme d'entraînement 1 pour sceller l'intégralité de l'appareil et retirer le bruit en cours d'utilisation. Deux bossages 8 sont disposés sur la plaque à engrenages interne 14, et deux bossages 20 sont disposés sur la plaque à engrenages externe 3, de manière à être calés sur la plaque de montage reliée au siège. Sur la figure 3, la came externe 13 est une came excentrique. La came externe 13 est montée entre le bossage central 15 de la plaque à engrenages interne 14 et le trou intérieur 4 de la plaque à engrenages externe 3. La came interne 12 est montée entre le trou intérieur de la came externe 13 et le bossage central 15 de la plaque à engrenages interne 14. Le ressort 11 est monté sur la came externe 13, ses deux extrémités prenant appui sur la came interne 12 et la came externe 13. Sous la force élastique du ressort 11, trois surfaces de cale inclinées extérieures de la came interne 12 interagissent avec trois surfaces de cale inclinés intérieures de la came externe 13, générant une force pour augmenter l'excentricité entre la plaque à engrenages interne 14 et la plaque à engrenages externe 3. Lorsqu'un moment de fonctionnement est appliqué au trou carré dans l'arbre central du mécanisme d'entraînement, le mécanisme d'entraînement tourne. Lorsqu'il tourne dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, le mécanisme d'entraînement entraîne la came interne 12 pour retirer l'effet de cale et entraîne le déplacement planétaire de la plaque à engrenages interne 14 et de la plaque à engrenages externe 3 de manière à réaliser l'objectif d'ajustement de l'inclinaison de siège. Lorsqu'il tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, le mécanisme d'entraînement entraîne la came externe 13 pour relâcher l'effet de cale pour l'ajustement de l'inclinaison
Ensemble d'ajustement à engrenages pour ajustement continu, comprenant une plaque à engrenages externe du mécanisme de transmission par engrenages dans une plaque à engrenages interne ; une came externe d'un mécanisme de retrait de jeu entre un bossage central de la plaque à engrenages interne et le trou intérieur de la plaque à engrenages externe ; une came interne entre le trou intérieur de la came externe et le bossage central de la plaque à engrenages interne, un ressort se trouvant entre les deux cames formant un mécanisme à came excentrique ; un arbre central d'un mécanisme d'entraînement disposé dans le trou du bossage central de la plaque à engrenages interne ; un bloc d'entraînement du mécanisme d'entraînement disposé entre les deux cames. Lorsque le ressort est libre, les deux cames sont calées, enlevant le jeu de siège. La présente invention est compacte, à faible jeu, très résistante et universelle.
1. Ensemble d'ajustement à entraînement par engrenages pour un ajustement continu de l'inclinaison de siège comprenant un mécanisme de transmission par engrenages et un mécanisme d'entraînement, dans lequel une plaque à engrenages externe (3) du mécanisme de transmission par engrenages est montée dans une plaque à engrenages interne (14), avec une excentricité entre elles deux, des dents internes (7) de la plaque à engrenages interne (14) sont emboîtées avec des dents externes (21) de la plaque à engrenages externes (3) ; une came externe (13) d'un mécanisme de retrait de jeu est montée entre un bossage central (15) de la plaque à engrenages interne (14) et le trou intérieur (4) de 1 plaque à engrenages externe (3), une came interne (12) est montée entre le trou intérieur de la came extérieure (13) et le bossage central (15) de la plaque à engrenages interne (14), un ressort (11) est disposé dans la came externe (13, ses deux extrémités prenant appui sur la came interne (12) et la came externe (13), respectivement, qui forment un mécanisme à came excentrique ; et un arbre central (10) d'un mécanisme d'entraînement (1) est disposé dans le trou du bossage central (15) de la plaque à engrenages interne (14), le bloc d'entraînement (18) du mécanisme d'entraînement (1) est disposé entre la came interne (12) et la came externe (13). 2. Ensemble d'ajustement à entraînement par engrenages pour un ajustement continu de l'inclinaison de siège selon la 1, dans lequel le mécanisme de transmission par engrenages est un simple mécanisme de transmission par engrenages planétaires à emboîtement intérieur avec une faible différence de dents. 3. Ensemble d'ajustement à entraînement par engrenages pour un ajustement continu de l'inclinaison de siège selon la 1, dans lequel le ressort (11) est composé d'un fil d'acier ou de polyuréthane, ou d'une feuille élastique. 4. Ensemble d'ajustement à entraînement par engrenages pour un ajustement continu de l'inclinaison de siège selon la 1, dans lequel la came interne (12) dudit mécanisme de retrait de jeu a n surfaces de cale inclinées (5), et la came externe (13) du mécanisme de retrait de jeu a n surfaces de cale inclinées (6) correspondantes qui peuvent se caler avec lesdites surfaces de cale inclinées (5), où n > 2. 5. Ensemble d'ajustement à entraînement par engrenages pour un ajustement continu de l'inclinaison de siège selon la 1, dans lequel la came externe (13) s'engage par coulissement avec le trou intérieur (4) de la plaque à engrenages externe (3), la came externe (13) et la came interne (12) s'engagent par coulissement avec le bossage central (15) de la plaque à engrenages interne (14). 6. Ensemble d'ajustement à entraînement par engrenages pour un ajustement continu de l'inclinaison de siège selon la 1, dans lequel une rainure circulaire (19) est prévue sur l'arbre central (10) du mécanisme d'entraînement (1), une bague de retenue (17) est disposée dans la rainure circulaire (19) pour assembler l'intégralité de l'appareil d'un seul tenant, et un joint élastique (16) est prévu entre la bague de retenue (17) et la plaque à engrenages interne (14). 7. Ensemble d'ajustement à entraînement par engrenages pour un ajustement continu de l'inclinaison de siège selon la 1, dans lequel une bague plastique (2) scellant l'intégralité de l'appareil est incrustée sur le mécanisme d'entraînement (1).
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/225
FR2895281
A1
CATALYSEUR COMPRENANT UNE ZEOLITHE DE TYPE STRUCTURAL NES ET UNE ZEOLITHE DE TYPE STRUCTURAL EUO ET SON UTILISATION EN ISOMERISATION DES COMPOSES C8 AROMATIQUES
20,070,629
Domaine technique La présente invention se rapporte à un catalyseur formé d'au moins deux zéolithes, l'une de type structural EUO et l'autre de type structural NES, utilisable par exemple dans les réactions de transformation des hydrocarbures aromatiques. De manière plus précise, elle concerne un catalyseur d'isomérisation des composés C8 aromatiques. La présente invention concerne aussi l'utilisation dudit catalyseur dans un procédé d'isomérisation d'une charge comprenant des composés aromatiques à 8 atomes de carbone par molécule. Art antérieur Selon les procédés connus d'isomérisation des composés aromatiques à huit atomes de carbone (AC8), une charge généralement pauvre en paraxylène par rapport à l'équilibre thermodynamique du mélange (c'est-à-dire dont la teneur en paraxylène est nettement inférieure à celle du mélange à l'équilibre thermodynamique à la température considérée, ce mélange comprenant au moins un composé choisi dans le groupe formé par le métaxylène, l'orthoxylène, le paraxylène et l'éthylbenzène) et généralement riche en éthylbenzène par rapport à ce même mélange à l'équilibre thermodynamique est introduite dans un réacteur contenant au moins un catalyseur, dans des conditions de température et de pression adéquates pour obtenir une composition, à la sortie dudit réacteur, en composés aromatiques à huit atomes de carbone la plus proche possible de la composition dudit mélange à l'équilibre thermodynamique à la température du réacteur. Pour obtenir une telle composition, l'Homme du métier s'efforce généralement de maximiser la conversion en éthylbenzène présent dans la charge. A partir du mélange obtenu en sortie du réacteur d'isomérisation, on sépare le xylène et éventuellement le métaxylène ou l'orthoxylène qui sont les isomères recherchés car ils présentent un intérêt important notamment pour l'industrie des fibres synthétiques. Les catalyseurs utilisés pour la mise en oeuvre d'un procédé d'isomérisation de composés aromatiques à huit atomes de carbone sont généralement des catalyseurs zéolithiques. Les catalyseurs de l'état de la technique, en particulier les catalyseurs à base de zéolithe mordénite, ne donnent que des performances catalytiques médiocres car ils conduisent à des réactions parasites non négligeables générant des pertes. Par exemple, on peut citer, parmi ces réactions secondaires, l'ouverture de cycles naphténiques suivie ou non de craquage (pertes vers les paraffines) ou encore les réactions de dismutation et de transalkylation des aromatiques à huit atomes de carbone (pertes vers des composés aromatiques non recherchés) ou bien encore l'hydrogénation des composés aromatiques (pertes vers les naphtènes). Des catalyseurs à base de zéolithe ZSM-5, seule ou en mélange avec d'autres zéolithes comme la mordénite par exemple, ont déjà été utilisés mais ne donnent pas, non plus, des performances catalytiques optimales. Plus récemment, il a été proposé un catalyseur à base d'une zéolithe de type structural EUO (EP-Al -0.923.987). Aussi, la présente invention se propose de fournir un nouveau catalyseur présentant une composition telle que lorsqu'il est utilisé pour l'isomérisation des composés aromatiques à 8 atomes de carbone par molécule, la conversion en éthylbenzène est améliorée et les réactions secondaires sont limitées, réduisant en conséquence les pertes. Résumé La présente invention a pour objet un catalyseur comportant au moins une zéolithe de type structural NES, au moins une zéolithe de type structural EUO, au moins un métal choisi parmi les métaux des groupes VIII, VIIB, VIB et IIIA et au moins une matrice minérale poreuse. De manière avantageuse, le catalyseur selon la présente invention comporte en outre éventuellement au moins un métal choisi parmi les métaux du groupe IVA. Chacune des zéolithes comprises dans le catalyseur selon l'invention contient du silicium et au moins un élément T choisi dans le groupe formé par l'aluminium, le fer, le gallium et le bore, de préférence l'aluminium. La présente invention concerne également l'utilisation dudit catalyseur dans un procédé d'isomérisation d'une charge comprenant des composés aromatiques à 8 atomes de carbone par molécule. Intérêt Il a été découvert, de manière surprenante, qu'un catalyseur composite comprenant l'association d'au moins une zéolithe de type structural NES et d'au moins une zéolithe de type structural EUO ainsi qu'au moins un métal choisi parmi les métaux des groupes IIIA, VIB, VIIB et VIII conduit à des performances catalytiques améliorées dans les réactions d'isomérisation des composés aromatiques à 8 atomes de carbone par molécule. En particulier, le catalyseur selon l'invention conduit à une conversion en éthylbenzène supérieure à celle réalisée par les catalyseurs de l'état de la technique, notamment des catalyseurs à base d'une seule zéolithe de type structural EUO ou d'une seule zéolithe de type structural MOR. Par ailleurs, le catalyseur selon l'invention limite notablement les réactions secondaires, générant ainsi de moindres pertes, par rapport aux catalyseurs de l'état de la technique. De plus, en ajustant la quantité relative des deux zéolithes, celle à type structural EUO et celle à type structural NES, dans le catalyseur selon l'invention, il est possible de traiter une très large gamme de mélanges de charges hydrocarbonées. Description La présente invention a pour objet un catalyseur comportant au moins une zéolithe de type structural EUO, au moins une zéolithe de type structural NES, au moins un métal choisi parmi les métaux des groupes IIIA, VIB, VIIB et VIII et au moins une matrice minérale poreuse. La zéolithe de type structural EUO et la zéolithe de type structural NES présentes dans le catalyseur selon l'invention comprennent du silicium et au moins un élément T choisi dans le groupe formé par l'aluminium, le fer, le gallium et le bore, de préférence l'aluminium. Elles sont, de préférence, pratiquement totalement, sous forme acide. La zéolithe de type structural EUO, présente dans le catalyseur selon l'invention, est déjà décrite dans l'état de la technique. Elle présente un réseau microporeux monodimensionnel, dont le diamètre des pores est de 4,1 x 5,7 Â (1 Â = 1 Angstrôm = 1010 m) ( Atlas of Zeolite Framework Types , W.M. Meier, D.H. Oison, Ch. Baerlocher, 5ème Edition, 2001). D'autre part, N.A. Briscoe et al ont enseigné dans un article de la revue Zeolites (1988, 8, 74) que ces canaux monodimensionnels possèdent des poches latérales de profondeur 8,1 Â et de diamètre 6,8 x 5,8 Â. La zéolithe de type structural EUO regroupe les zéolithes EU-1 (EP-B1-42 226), ZSM-50 (US 4.640.829) et TPZ-3 (EP-A1-51 318). La zéolithe de type structural EUO, présente dans le catalyseur selon l'invention, est de préférence une zéolithe EU-1. Ladite zéolithe de type structural EUO est caractérisée par un rapport atomique Si/T, de préférence un rapport atomique Si/AI, d'au moins 5, avantageusement compris entre 5 et 100. Ladite zéolithe de type structural EUO est au moins en partie, de préférence pratiquement totalement, sous forme acide, c'est-à-dire sous forme hydrogène H+, la teneur en sodium étant de préférence telle que le rapport atomique Na/T est inférieur à 0,1, de manière plus préférée inférieur à 0,05. Un mode de synthèse d'une zéolithe EU-1 est décrit dans le brevet EP-B1-42 226. Un mode de synthèse d'une zéolithe ZSM-50 est décrit dans le brevet US 4.640.829. Un mode de synthèse d'une zéolithe TPZ-3 est décrit dans la demande de brevet EP-Al -51 318. La zéolithe de type structural NES, comprise dans le catalyseur selon la présente invention, est répertoriée dans l'Atlas des Zéolithes ( Atlas of Zeolite Framework Types , W.M. Meier, D.H. Oison et Ch. Baerlocher, 5ème Edition, 2001). De préférence, il s'agit d'une zéolithe NU-87. Ladite zéolithe de type structural NES, de préférence une zéolithe NU-87, est caractérisée par un rapport atomique Si/T, de préférence un rapport atomique Si/AI, compris entre 2 et 250, de préférence compris entre 5 et 150 et de manière très préférée compris entre 10 et 80. La zéolithe de type structural NES, préférentiellement une zéolithe NU-7, est de préférence telle que de l'élément T, avantageusement de l'aluminium, a été extrait de la charpente. La teneur en sodium est inférieure à 0,2 % poids, de préférence inférieure à 0,1 % poids et de manière très préférée inférieure à 0,05 % poids par rapport au poids total de zéolithe sèche. Ladite zéolithe de type structural NES est synthétisée selon les méthodes décrites dans les références citées dans l'Atlas des Zéolithes ou par toute autre méthode décrite dans la littérature ouverte à l'Homme du métier. En particulier, une zéolithe NU-87 peut être préparée en mélangeant au moins une source de silicium, au moins une source d'un élément T choisi dans le groupe formé par l'aluminium, le fer, le gallium et le bore, au moins un cation alcalin et au moins un structurant organique choisi parmi les sels de polyméthylène diammonium, par exemple le bromure de décaméthonium. Une méthode de préparation d'une zéolithe de type structural NES, de préférence d'une zéolithe NU-87, est donnée dans les brevets EP 0.377.291, EP 0.378.916 B1 et US 5.041.402, le contenu de chacun de ces brevets étant intégré par référence dans la présente description. Les rapports atomiques Si/T, de préférence les rapports atomiques Si/AI, des zéolithes de type structural NES et EUO décrites ci-dessus, sont ceux obtenus à l'issue de la synthèse desdites zéolithes ou bien obtenus après des traitements post-synthèse d'extraction d'une partie des atomes T, dits traitements de désalumination lorsque T est l'aluminium, bien connus de l'homme du métier, tels que et à titre non exhaustif les traitements hydrothermiques suivis ou non d'attaques acides ou bien encore les attaques acides directes par des solutions d'acides minéraux ou organiques visant à extraire une partie des atomes T, de préférence une partie des atomes d'aluminium, de la charpente zéolithique. De préférence, la zéolithe de type structural NES présente dans le catalyseur selon l'invention a été obtenue par désalumination post-synthèse. Le rapport atomique Si/T, de préférence le rapport atomique Si/AI, de la zéolithe de type structural EUO et de la zéolithe de type structural NES entrant dans la composition du catalyseur selon l'invention ainsi que la composition chimique dudit catalyseur sont déterminés par fluorescence X et absorption atomique. Les zéolithes de type structural NES et EUO entrant dans la composition du catalyseur selon l'invention peuvent être calcinées et échangées par au moins un traitement par une solution d'au moins un sel d'ammonium de manière à obtenir la forme ammonium des zéolithes qui une fois calcinée conduisent à la forme hydrogène desdites zéolithes. Les zéolithes de type structural NES et EUO entrant dans la composition du catalyseur to selon l'invention sont au moins en partie, de préférence pratiquement totalement, sous forme acide, c'est-à-dire sous forme hydrogène (H+). Le rapport atomique Na/T est généralement inférieur à 10%, de préférence inférieur à 5% et de manière encore plus préférée inférieur à 1%. 15 Ledit catalyseur selon l'invention comprend en outre au moins un métal choisi parmi les métaux des groupes IIIA, VIB, VIIB et VIII, de préférence choisi parmi les métaux des groupes VIIB et VIII, de manière très préférée ledit métal est choisi parmi les métaux du groupe VIII. Ledit métal est présent à une teneur comprise entre 0,01 et 5 % poids par rapport au poids total du catalyseur. Parmi les métaux du groupe VIIB, le rhénium est 20 préféré. Parmi les métaux du groupe VIII, le platine est préféré. Parmi les métaux du groupe IIIA, le gallium est préféré. Parmi les métaux du groupe VIB, le molybdène est préféré. Un catalyseur préféré selon l'invention comprend au moins une zéolithe NU-87, au moins une zéolithe EU-1, au moins du platine et au moins une matrice minérale poreuse, par exemple de l'alumine. Un autre catalyseur préféré selon l'invention comprend au moins une zéolithe 25 NU-87, au moins une zéolithe EU-1, au moins du platine, au moins du rhénium et au moins une matrice minérale poreuse, par exemple de l'alumine. Le catalyseur selon l'invention comporte éventuellement en outre au moins un métal additionnel choisi parmi les métaux du groupe IVA, de préférence de l'étain. Ledit métal additionnel est présent, de préférence, à une teneur comprise entre 0,01 et 5 % poids et de manière très préférée entre 0,5 et 3 0/0 30 poids par rapport au poids total du catalyseur. La matrice minérale poreuse, présente à une teneur pondérale comprise entre 5 et 98 %, de préférence entre 20 et 95 %, de manière plus préférée entre 30 et 92% par rapport au poids total de catalyseur, est choisie généralement parmi les éléments du groupe formé par les 35 argiles (par exemple parmi les argiles naturelles telles que le kaolin ou la bentonite), la magnésie, les alumines, les silices, l'oxyde de titane, l'oxyde de bore, la zircone, les phosphates d'aluminium, les phosphates de titane, les phosphates de zirconium, les silice-alumines amorphes et le charbon, de préférence parmi les éléments du groupe formé par les alumines et les argiles, de manière encore plus préférée parmi les alumines, notamment l'alumine gamma. Selon une première variante de préparation du catalyseur de l'invention, préalablement à leur mise en forme, au moins une des zéolithes précédemment décrites, c'est-à-dire au moins une zéolithe de type structural NES ou au moins une zéolithe de type structural EUO, comprise dans ledit catalyseur est soumise au dépôt d'au moins un métal choisi parmi les métaux des groupes IIIA, VIB, VIIB et VIII, et éventuellement au dépôt d'au moins un métal du groupe IVA. Il est aussi possible que la zéolithe de type structural NES soit soumise au dépôt d'un métal choisi parmi les métaux des groupes IIIA, VIB, VIIB et VIII, de préférence parmi les métaux du groupe VIIB, de manière très préférée le rhénium, et que la zéolithe de type structural EUO soit soumise au dépôt d'un autre métal choisi parmi les métaux des groupes IIIA, VIB, VIIB et VIII, de préférence parmi les métaux du groupe VIII, de manière très préférée le platine. Les zéolithes, dont l'une au moins est chargée en métal(ux), sont mélangées. Le mélange de ces zéolithes, dont l'une au moins est chargée en métal(ux) et qui sont à l'état de poudre est réalisé par toutes les techniques de mélange de poudres connues de l'homme du métier. Une fois le mélange des poudres de zéolithes, dont l'une au moins est chargée en métal(ux), réalisé, le mélange est mis en forme par toute technique connue de l'Homme du métier. Il peut en particulier être mélangé à une matrice minérale poreuse, généralement amorphe, par exemple à une poudre humide de gel d'alumine. Le mélange est ensuite mis en forme, par exemple par extrusion au travers d'une filière. La mise en forme peut être réalisée avec d'autres matrices que l'alumine, telles que par exemple la magnésie, les silice-alumines amorphes, les argiles naturelles (kaolin, bentonite, sepiolite, attapulgite), la silice, l'oxyde de titane, l'oxyde de bore, la zircone, les phosphates d'aluminium, les phosphates de titane, les phosphates de zirconium, le charbon et leurs mélanges. On préfère utiliser des matrices contenant de l'alumine, sous toutes ces formes connues de l'Homme du métier, et de manière encore plus préférée l'alumine gamma. On peut aussi avantageusement utiliser des mélanges d'alumine et de silice, des mélanges d'alumine et de silice-alumine. D'autres techniques que l'extrusion, telles que le pastillage ou la dragéification, peuvent être utilisées. Après l'étape de mise en forme, le produit obtenu est soumis à une étape de séchage réalisée à une température comprise entre 80 et 150 C puis à une étape de calcination réalisée à une température comprise entre 300 et 600 C, de préférence entre 400 et 550 C. Selon une deuxième variante de préparation du catalyseur selon l'invention, au moins un métal choisi parmi les métaux des groupes IIIA, VIB, VIIB et VIII et éventuellement au moins un métal choisi parmi les métaux du groupe IVA est(sont) déposé(s) sur le support catalytique après la mise en forme des zéolithes de type structural NES et EUO exemptes de métaux, par tout procédé connu de l'homme du métier et permettant le dépôt du métal ou des métaux sur le support catalytique. On désigne par le terme "support", le mélange des zéolithes (exemptes de métaux) avec au moins une matrice minérale poreuse après mise en forme, séchage à une température comprise entre 80 et 150 C et calcination à une température comprise entre 300 et 600 C, de préférence entre 400 et 550 C. Initialement, les zéolithes de type structural NES et EUO se trouvent à l'état de poudre, le mélange desdites zéolithes est réalisé par toutes les techniques de mélange de poudres connues de l'Homme du métier. Une fois le mélange des poudres de zéolithes, réalisé, le mélange est mis en forme par toute technique connue de l'Homme du métier. Il peut en particulier être mélangé à une matrice minérale poreuse, généralement amorphe, par exemple à une poudre humide de gel d'alumine. Le mélange est ensuite mis en forme, par exemple par extrusion au travers d'une filière. La mise en forme peut être réalisée avec d'autres matrices que l'alumine, en particulier par une matrice choisie parmi les éléments du groupe décrit plus haut dans la présente description. Le support du catalyseur de la présente invention renferme généralement les teneurs suivantes en matrice et zéolithes : - 2 à 95% poids, de préférence de 5 à 80% poids, de manière plus préférée de 8 à 70% poids de zéolithes de type structural NES et EUO, - 5 à 98% poids, de préférence 20 à 95% poids, de manière plus préférée de 30 à 92% poids d'au moins une matrice minérale poreuse amorphe ou mal cristallisée de type oxyde. Pour le dépôt de métal(ux) sur au moins une des zéolithes et/ou sur le support catalytique selon la première ou la deuxième variante de préparation du catalyseur selon l'invention, on peut utiliser la technique d'échange cationique avec compétition où le compétiteur est de préférence le nitrate d'ammonium, le rapport de compétition entre le compétiteur et le précurseur métallique étant au moins égal à environ 5 et avantageusement compris entre 5 et 200. On peut utiliser aussi la technique d'imprégnation à sec ou de coprécipitation. Les sources des métaux du groupe VIII qui peuvent être utilisées sont bien connues de l'Homme du métier. Par exemple, on utilisera les nitrates, les sulfates, les phosphates, les halogénures par exemples chlorures, bromures et fluorures, les carboxylates par exemple acétates et carbonates. Dans le cas du platine, on utilise préférentiellement l'acide hexachloroplatinique ou le chlorure de platine tétramine. Dans le cas du nickel, on peut utiliser préférentiellement du nitrate de nickel Ni(NO3)2. Les sources des métaux du groupe VIIB qui peuvent être utilisées sont également bien connues de l'Homme du métier. Dans le cas du rhénium, on utilise habituellement un complexe de perrhénate d'ammonium (NH4)ReO4 ou l'acide perrhénique. Les sources des métaux du groupe IIIA qui peuvent être utilisées sont également bien connues de l'Homme du métier. Dans le cas du gallium, le nitrate de gallium Ga(NO3)3 est préféré. Les sources des métaux du groupe VIB qui peuvent être utilisées sont également bien connues de l'Homme du métier. Dans le cas du molybdène, on peut utiliser les acides molybdiques et leurs sels en particulier les sels d'ammonium tels que le molybdate d'ammonium, l'heptamolybdate d'ammonium ainsi que l'acide phosphomolybdique. De préférence, on utilise l'heptamolybdate d'ammonium (NH4)6Mo7O24. Le dépôt du métal ou des métaux des groupes IIIA, VIB, VIIB et VIII et éventuellement du groupe IVA est suivi en général d'une calcination sous air ou oxygène, usuellement entre 300 et 600 C durant 0,5 à 10 heures, de préférence entre 350 C et 550 C durant 1 à 4 heures. On peut procéder ensuite à une réduction sous hydrogène, généralement à une température comprise entre 300 et 600 C pendant 1 à 10 heures, de préférence on opérera entre 350 et 550 C pendant 2 à 5 heures. Selon la première et la deuxième variante de préparation du catalyseur selon l'invention, on peut également déposer le métal ou les métaux non plus directement sur les zéolithes, mais sur la matrice minérale poreuse (par exemple le liant aluminique) du support, avant ou après l'étape de mise en forme, en mettant en oeuvre un échange anionique. On peut citer par exemple dans le cas du dépôt de platine l'utilisation du complexe hexachloroplatinique H2PtCI6 et dans le cas du dépôt de rhénium l'utilisation de l'acide perrhénique HReO4. En général après le dépôt de métal, le catalyseur est comme précédemment soumis à une calcination puis réduit sous hydrogène comme indiqué ci-dessus. Dans le cas où le catalyseur contient plusieurs métaux, ces derniers peuvent être introduits soit tous de la même façon soit par des techniques différentes, avant ou après mise en forme selon la variante de préparation du catalyseur employée et dans n'importe quel ordre. Dans le cas où la technique utilisée est celle de l'échange ionique, plusieurs échanges successifs peuvent être nécessaires pour introduire les quantités requises de métaux.35 Quelle que soit la variante de préparation du catalyseur selon l'invention, on peut procéder après la calcination dudit catalyseur à une réduction sous hydrogène, généralement à une température comprise entre 300 et 600 C, de préférence entre 350 et 550 C, et pour une durée comprise entre 1 et 10 heure(s), de préférence entre 2 et 5 heures. Une telle réduction peut avoir lieu ex situ ou in situ, par rapport au lieu d'utilisation dudit catalyseur dans une réaction donnée. La répartition entre les deux zéolithes présentes dans le catalyseur selon l'invention est telle que la teneur en zéolithe de type structural EUO peut varier de 1% à 99%, de préférence de 5 à 95% et de manière encore plus préférée de 10 à 90% en pourcentages massiques de la zéolithe de type structural EUO par rapport à l'ensemble des zéolithes introduites dans le catalyseur. De même, la teneur en zéolithe de type structural NES varie de 1% à 99%, de préférence de 5 à 95% et de manière encore plus préférée de 10 à 90%, en pourcentages massiques de la zéolithe de type structural NES par rapport à l'ensemble des zéolithes introduites dans le catalyseur. Le catalyseur selon la présente invention est mis en forme sous la forme de grains de différentes formes et dimensions. Il est utilisé en général sous la forme d'extrudés cylindriques ou polylobés tels que bilobés, trilobés, polylobés de forme droite ou torsadée, mais peut éventuellement être fabriqué et employé sous la forme de poudre, pastilles, de tablettes, d'anneaux, de billes, de roues. Le catalyseur de la présente invention peut éventuellement contenir du soufre. Dans ce cas, le soufre est introduit sur le catalyseur mis en forme, calciné, contenant le ou les élément(s) cité(s) précédemment, soit in situ avant la réaction catalytique, soit ex situ. La sulfuration s'effectue en utilisant tout agent sulfurant bien connu de l'homme de métier, tel que par exemple le disulfure de diméthyle ou le sulfure d'hydrogène. La sulfuration éventuelle intervient après la réduction. Dans le cas d'une sulfuration in situ, la réduction, si le catalyseur n'a pas été préalablement réduit, intervient avant la sulfuration. Dans le cas d'une sulfuration ex situ, on effectue la réduction puis la sulfuration. Un autre objet de l'invention est l'utilisation du catalyseur selon l'invention dans des procédés pour la conversion d'hydrocarbures. Plus précisément, la présente invention concerne un procédé d'isomérisation d'une charge comprenant des composés aromatiques à 8 atomes de carbone par molécule réalisé en présence du catalyseur selon l'invention. Ladite charge comprend un mélange de xylènes et de l'éthylbenzène. Ledit procédé est mis en oeuvre généralement selon les conditions opératoires suivantes : • une température comprise entre 300 C et 500 C, de préférence entre 320 C et 450 C et de manière encore plus préférée entre 340 C et 430 C, • une pression partielle d'hydrogène comprise entre 0,3 et 1,5 MPa, de préférence entre 0,4 et 1,2 MPa et de manière encore préférée entre 0,7 et 1,2 MPa, • une pression totale comprise entre 0,45 et 1,9 MPa, de préférence entre 0,6 et 1,5 MPa, • une vitesse spatiale d'alimentation, exprimée en kilogramme de charge introduite par kilogramme de catalyseur et par heure, comprise entre 0,25 et 30 h-1, de préférence entre 1 et 10 h-1, et de manière encore plus préférée entre 2 et 6 h-1. Les exemples qui suivent illustrent l'invention sans pour autant en limiter la portée. Exemple 1 : Préparation d'un catalyseur à base d'une zéolithe EU-1 (comparatif). La matière première utilisée est une zéolithe EU-1, brute de synthèse, comprenant le structurant organique, du silicium et de l'aluminium, possédant un rapport atomique Si/AI global égal à 13,6, une teneur pondérale en sodium par rapport au poids en zéolithe EU-1 sèche d'environ 1,5%, correspondant à un rapport atomique Na/AI de 0,6. Cette zéolithe EU-1 subit tout d'abord une calcination dite sèche à 550 C sous flux d'air durant 6 heures. Puis le solide obtenu est soumis à trois échanges ioniques dans une solution de NH4NO3 10N, à environ 100 C pendant 4 heures pour chaque échange. A l'issue de ces traitements, la zéolithe EU-1 sous forme NH4 a un rapport Si/AI atomique global égal à 18,3, une teneur pondérale en sodium par rapport au poids de zéolithe EU-1 sèche de 50 ppm, correspondant à un rapport atomique Na/AI de 0,003. La zéolithe EU-1 est ensuite mise en forme par extrusion avec un gel d'alumine de manière à obtenir, après séchage et calcination sous air sec, le support constitué d'extrudés de 1,4 mm de diamètre, qui contient en poids 15 % de zéolithe EU-1 sous forme H et 85 % d'alumine. Le support ainsi obtenu est soumis à un échange anionique avec de l'acide hexachloroplatinique en présence d'un agent compétiteur (acide chlorhydrique), de manière à introduire 0,3% poids de platine par rapport au poids du catalyseur. Le solide humide est ensuite séché à 120 C pendant 12 heures et calciné sous un débit d'air sec à la température de 500 C pendant une heure. Le catalyseur A ainsi obtenu contient en poids 15,0% de zéolithe EU-1 sous forme H, 84,7% d'alumine et 0,3% de platine. Exemple 2 : Préparation d'un catalyseur à base d'une zéolithe NU-87 (comparatif). La zéolithe NU-87 a été synthétisée d'après les enseignements des brevets européen EP-B-0.377.291 ou EP-B-0.378.916. Elle possède un rapport atomique Si/AI global égal à 17,2, une teneur pondérale en sodium égale à 1256 ppm. Cette zéolithe NU-87 subit, tout d'abord, une calcination dite sèche à 550 C sous flux d'air et d'azote durant 6 heures. Puis, le solide obtenu est soumis à un échange ionique dans une solution de NH4NO3 10N, à environ 100 C pendant 4 heures. La zéolithe NU-87 est alors soumise à un traitement par une solution d'acide nitrique 7N, à environ 100 C, pendant 5 heures. Le volume V de la solution d'acide nitrique engagé (en ml) estégal à 10 fois le poids P de zéolithe NU-87 sèche (V/P=10). Ce traitement par une solution d'acide nitrique 7N est réalisé une seconde fois dans les mêmes conditions opératoires. A l'issue de ces traitements, la zéolithe obtenue se trouve sous sa forme H et possède un rapport Si/AI atomique global égal à 33,3, et une teneur en Na de 10 ppm. La zéolithe NU-87 est ensuite mise en forme par extrusion avec un gel d'alumine de manière à obtenir, après séchage et calcination sous air sec, le support constitué d'extrudés de 1,4 mm de diamètre, qui contient en poids 15 % de zéolithe NU-87 sous forme H et 85 % d'alumine. Le support ainsi obtenu est soumis à un échange anionique avec de l'acide hexachloroplatinique en présence d'un agent compétiteur (acide chlorhydrique), de manière à introduire 0,3% poids de platine par rapport au poids du catalyseur. Le solide humide est ensuite séché à 120 C pendant 12 heures et calciné sous un débit d'air sec à la température de 500 C pendant une heure. Le catalyseur B ainsi obtenu contient en poids 15,0% de zéolithe NU-87 sous forme H, 84,7% d'alumine et 0,3% de platine. Exemple 3 : préparation d'un catalyseur à base d'une zéolithe NU-87 et d'une zéolithe EU-1 (invention). La zéolithe EU-1 est synthétisée de la même manière que la procédure donnée à l'exemple 1. A l'issue de l'étape de synthèse, la zéolithe EU-1 se présente sous forme NH4, elle présente un rapport Si/AI atomique égal à 18,3, une teneur pondérale en sodium par rapport au poids de zéolithe EU-1 sèche de 50 ppm, correspondant à un rapport atomique Na/AI de 0,003. La zéolithe NU-87 est synthétisée de la même manière que la procédure donnée à l'exemple 2. A l'issue de l'étape de synthèse, la zéolithe NU-87 se trouve sous sa forme H et possède un rapport Si/AI atomique égal à 33,3, et une teneur en Na de 10 ppm.35 La zéolithe EU-1 et la zéolithe NU-87, qui se trouvent à l'état de poudre, sont mélangées mécaniquement puis mises en forme par extrusion avec un gel d'alumine de manière à obtenir, après séchage à 120 C pendant une nuit et calcination à 500 C sous air sec, un support qui contient en poids 15 % de zéolithes EU-1 et NU-87 et 85 % d'alumine. Le support ainsi obtenu est soumis à un échange anionique avec de l'acide hexachloroplatinique en présence d'un agent compétiteur (acide chlorhydrique), de manière à déposer 0,3 % poids de platine par rapport au poids du catalyseur. Le solide humide est ensuite séché à 120 C pendant 12 heures et calciné sous un débit d'air sec à 500 C pendant une heure. On obtient ainsi le catalyseur C contenant en poids, 8,0 % de zéolithe EU-1 forme hydrogène, 7,0% de zéolithe NU-87 forme H, 84,7 % d'alumine et 0,3 % de platine. Exemple 4 : préparation d'un catalyseur à base d'une zéolithe NU-87 et d'une zéolithe 15 EU-1 (invention). La zéolithe EU-1 est synthétisée de la même manière que la procédure donnée à l'exemple 1. A l'issue de l'étape de synthèse, la zéolithe EU-1 se présente sous forme NH4, elle présente un rapport Si/AI atomique égal à 18,3, une teneur pondérale en sodium par rapport au poids de zéolithe EU-1 sèche de 50 ppm, correspondant à un rapport atomique Na/AI de 20 0,003. La zéolithe EU-1 est soumise à une imprégnation à sec par une solution d'acide hexachloroplatinique de manière à déposer 0,15 % poids de platine par rapport au poids du catalyseur final. Le solide humide est ensuite séché à 120 C pendant 12 heures et calciné sous un débit d'air sec à 500 C pendant 1 heure. 25 La zéolithe NU-87 est synthétisée de la même manière que la procédure donnée à l'exemple 2. A l'issue de l'étape de synthèse, la zéolithe NU-87 se trouve sous sa forme H et possède un rapport Si/AI atomique égal à 33,3, et une teneur en Na de 10 ppm. La zéolithe NU-87 est soumise à une imprégnation à sec par une solution de perrhénate d'ammonium de manière à déposer 0,15 % poids de rhénium par rapport au poids du catalyseur final. Le 30 solide humide est ensuite séché à 120 C pendant 12 heures et calciné sous un débit d'air sec à 500 C pendant 1 heure. La zéolithe EU-1 imprégnée de platine et la zéolithe NU-87 imprégnée de rhénium sont mélangées puis mises en forme par extrusion avec un gel d'alumine de manière à obtenir, 35 après séchage à 120 C pendant une nuit et calcination à 500 C sous air sec, le catalyseur D contenant en poids, 8,0 % de zéolithe EU-1 forme hydrogène, 7,0% de zéolithe NU-87 forme H, 84,7 % d'alumine, 0,15 % de platine et 0,15 % de rhénium. Exemple 5 : Evaluation des propriétés catalytiques des catalyseurs A, B, C et D en isomérisation d'une coupe C8 aromatique. Les performances des catalyseurs A, B, C et D ont été évaluées dans l'isomérisation d'une coupe aromatique comprenant des composés aromatiques à 8 atomes de carbone par molécule, principalement du métaxylène, de l'orthoxylène et de l'éthylbenzène. Les conditions opératoires sont les suivantes : -température : 390 C, - pression totale : 15 bar, (1 bar = 0,1 MPa) -pression partielle d'hydrogène : 12 bar. Les catalyseurs sont préalablement traités avec une charge contenant du disulfure de diméthyle (DMDS) en présence d'hydrogène, avec une concentration telle que le rapport atomique soufre/métal soit de 1,5. Le catalyseur est ensuite maintenu pendant 3 heures à 400 C sous débit d'hydrogène puis la charge est injectée. Les catalyseurs ont été comparés en terme d'activité par la conversion de l'éthylbenzène et en terme de sélectivité par les pertes nettes à iso-approche à l'équilibre du paraxylène. 20 La réaction d'isomérisation conduit à des réactions parasites générant trois types de pertes : les pertes vers les paraffines résultant essentiellement des réactions d'ouverture de cycles naphténiques suivies de craquage, les pertes vers les aromatiques formés par les réactions de dismutation et de transalkylation des aromatiques à 8 atomes de carbone (AC8), et enfin 25 les pertes vers les naphtènes dont les naphtènes à 8 atomes de carbone (N8) dus à l'hydrogénation des aromatiques. Les N8 pouvant être recyclés, on comparera les pertes par craquage et dismutation/transalkylation incluant les naphtènes autres que N8 (dont la somme constitue les pertes nettes). 30 Les pertes par craquage (P1) sont des pertes en AC8 sous forme de paraffines (PAR) de Cl à C8 : P1(%poids) = 100 X [(%PAReffluentxpoids d'effluent) - (%PARchargexpoids de charge)] / (%AC8chargexpoids de charge) 35 Les pertes par dismutation/transalkylation (P2) sont des pertes en AC8 sous forme de naphtènes autres que N8, de toluène, de benzène et de C9+ aromatiques (OAN) : P2(%poids) = 100 X [(%OANeäluentxpoids d'effluent) - (%OANchargexpoids de charge)] / 5 (%AC8chargexpoids de charge) La somme des pertes P1 et P2 représente les pertes nettes. Les données présentées dans le tableau 1 ont été obtenues à iso-conditions expérimentales 10 et à iso-approche à l'équilibre (98%). Tableau 1 : évaluation catalytique des catalyseurs A à D Catalyseur A B C D conversion EB (%) 61,3 62,8 63,3 64,6 pertes nettes 6,2 6,3 5,0 4,8 (% poids) 15 Les catalyseurs C à D selon l'invention qui comprennent chacun une zéolithe de type structural EUO et une zéolithe de type structural NES, conduisent à une meilleure conversion de l'éthylbenzène et à une diminution des pertes nettes traduisant des réactions secondaires limitées par rapport aux performances obtenues au moyen du catalyseur A respectivement du catalyseur B uniquement à base d'une zéolithe de type structural EUO 20 respectivement à base d'une zéolithe de type structural NES
On décrit un catalyseur comportant au moins une zéolithe de type structural EUO, au moins une zéolithe de type structural NES, au moins un métal choisi parmi les métaux des groupes IIIA, VIB, VIIB et VIII et au moins une matrice minérale poreuse. Le catalyseur selon l'invention est utilisé dans un procédé d'isomérisation d'une charge comprenant des composés aromatiques à 8 atomes de carbone par molécule.
1. Catalyseur comportant au moins une zéolithe de type structural EUO, au moins une zéolithe de type structural NES, au moins un métal choisi parmi les métaux des groupes IIIA, VIB, VIIB et VIII et au moins une matrice minérale poreuse. 2. Catalyseur selon la 1 dans lequel la zéolithe de type structural EUO est une zéolithe EU-1. 3. Catalyseur selon la 1 ou la 2 dans lequel la zéolithe de type structural NES est une zéolithe NU-87. 4. Catalyseur selon l'une des 1 à 3 dans lequel ledit métal choisi parmi les métaux des groupes IIIA, VIB, VIIB et VIII est choisi parmi les métaux des groupes VIIB et VIII. 5. Catalyseur selon l'une des 1 à 4 comportant au moins une zéolithe NU-87, au moins une zéolithe EU-1, au moins du platine et au moins une matrice minérale poreuse. 6. Catalyseur selon l'une des 1 à 4 comportant au moins une zéolithe NU-87, au moins une zéolithe EU-1, au moins du platine, au moins du rhénium et au moins une matrice minérale poreuse. 7. Catalyseur selon l'une des 1 à 6 comportant au moins un métal additionnel choisi parmi les métaux du groupe IVA. 8. Catalyseur selon la 7 tel que ledit métal additionnel est de l'étain. 9. Catalyseur selon l'une des 1 à 8 comportant du soufre. 10. Procédé d'isomérisation d'une charge comprenant des composés aromatiques à 8 atomes de carbone par molécule réalisé en présence d'un catalyseur selon l'une des 1 à 9. 11. Procédé d'isomérisation selon la 10 tel que ladite charge comprend un mélange de xylènes et de I'éthylbenzène. 12. Procédé d'isomérisation selon la 10 ou la 11 tel qu'il est réalisé à une température comprise entre 300 et 500 C, avec une pression partielle d'hydrogène comprise entre 0,3 et 1,5 MPa, avec une pression totale comprise entre 0,45 et 1,9 MPa et une vitesse spatiale d'alimentation, exprimée en kilogramme de charge introduite par kilogramme de catalyseur et par heure, comprise entre 0,25 et 30 h-1.
B,C
B01,C07
B01J,C07C
B01J 29,C07C 5
B01J 29/80,B01J 29/74,C07C 5/27
FR2891368
A1
SYSTEME DE SURVEILLANCE DE PARAMETRES ANEMOBAROCLINOMETRIQUES POUR AERONEFS
20,070,330
Domaine de l'invention L'invention concerne un système de surveillance des paramètres anémobaroclinométriques dans un aéronef. Ce système permet de connaître, à bord de l'aéronef, la valeur des paramètres anémobaroclinométriques relatifs au vol de l'aéronef. Les paramètres anémobaroclinométriques sont les paramètres liés à la position et à la vitesse de l'aéronef en vol par rapport à l'air environnant. L'invention trouve des applications dans le domaine de l'aéronautique et, en particulier, dans le domaine de la mesure des paramètres relatifs à l'anémoclinométrie des aéronefs. Etat de la technique A bord d'un aéronef, il est important de connaître certaines informations relatives au vol de l'aéronef. Des techniques de mesures anémométriques permettent de connaître ces informations, notamment, la vitesse de l'aéronef, sa position dans l'espace par rapport à l'air, son altitude ainsi que des paramètres directs de l'air. Ces informations sont appelées paramètres anémobaroclinométriques. Parmi ces paramètres anémobaroclinométriques, il y a les paramètres relatifs à l'air environnant l'aéronef, tels que la pression statique, la pression dynamique ou encore la température totale. Il y a également les paramètres relatifs à la position de l'aéronef, dans cet environnement, tels que la vitesse de l'aéronef, son angle d'attaque ou encore son angle de dérapage. L'angle d'attaque est l'angle relatif entre la direction de l'écoulement d'air et la trajectoire horizontale de l'aéronef. L'angle de dérapage de l'aéronef est l'angle de l'écoulement de l'air par rapport à la trajectoire de l'aéronef. A partir de la valeur de certains de ces paramètres, il est possible de déterminer la valeur de certains autres de ces paramètres. Ainsi, pour connaître la valeur de tous les paramètres anémobaroclinométriques utiles à bord de l'aéronef, on mesure certains de ces paramètres anémobaroclinométriques pour en déduire les autres paramètres. Actuellement, on mesure les paramètres à bord de l'aéronef au moyen de différentes sondes placées en extérieur de l'aéronef, sur la peau externe de l'aéronef. Un système classique de détection de paramètres anémobaroclinométriques dans un aéronef est représenté sur la figure 1. Ce système comporte un circuit de détection primaire 1 et un circuit de détection secondaire 2, appelé aussi circuit de secours, utilisé en cas de non - fonctionnement du circuit primaire ou de problèmes de mesure détectés sur le circuit primaire 1. Le circuit primaire 1 comporte plusieurs voies de mesure. Généralement, le circuit primaire comporte trois voies de mesure 10, 20, 30 sensiblement identiques. Ces trois voies de mesure 10, 20 et 30 assurent toutes une mesure des mêmes paramètres. L'existence de plusieurs voies de mesure dans un même circuit a pour but d'assurer une redondance des mesures, pour des raisons de sécurité du vol de l'aéronef. On s'assure ainsi que la mesure obtenue est correcte. Classiquement, chaque voie de mesure 10, 20 ou 30 du circuit primaire 1 comporte: - une ou plusieurs sonde(s) de détection de la pression statique 13-14, 23-24 ou 33-34, - une sonde de détection de la pression dynamique, ou pression totale, - une sonde de mesure de la température totale, et une sonde de mesure de l'angle d'attaque de l'aéronef. Dans certains aéronefs, plusieurs sondes sont regroupées en une seule et même sonde qui fournit plusieurs valeurs de paramètres. Dans le cas de la figure 1, une sonde multifonctions MFP 15, 25, 35 assure la mesure de la pression dynamique, de la température totale, et de l'angle d'attaque. A bord de certains aéronefs, comme dans l'exemple de la figure 1, une sonde SSA (side-slip angle, en termes anglo-saxons) 11, 21, 31 est utilisée pour mesurer l'angle de dérapage de l'aéronef. Pour chaque voie de mesure, les informations mesurées par les différentes sondes sont transmises à un dispositif de traitement de données ADIRU 12, 22, 32. Ce dispositif de traitement de données 12, 22, 32 assure le traitement des mesures relevées par les sondes et la détermination des valeurs des autres paramètres non mesurés. Il assure, par exemple, la détermination de la vitesse corrigée (computed air speed, en termes anglosaxons), de la vitesse vraie de l'aéronef (true airspeed, en termes anglosaxons) et du nombre de Mach de l'aéronef. Comme expliqué précédemment, les systèmes de surveillance classiques comportent un premier niveau de sécurité obtenu par la redondance des mesures dans le circuit primaire 1. Généralement, les systèmes de surveillance classiques comportent un second niveau de sécurité obtenu par le circuit secondaire 2. Classiquement, ce circuit secondaire 2 comporte une ou plusieurs sonde(s) de pression statique 43, 44 et un tube de Pitot 40 qui assure la détection de la pression dynamique de l'air. Ce circuit secondaire 2 comporte un ou plusieurs dispositifs de traitement des données 41, 42 qui assurent le traitement des valeurs mesurées pour en déduire la valeur de paramètres anémobaroclinométriques non mesurés. De cette façon, en cas de défaillance du circuit primaire 1, les informations minimales nécessaires à la sécurité du vol de l'aéronef sont fournies par le circuit secondaire 2. Comme expliqué précédemment, la sécurité de vol est assurée, dans les systèmes de surveillance de paramètres anémobaroclinométriques classiques, par la redondance des voies de mesure dans le circuit primaire et par l'existence du circuit secondaire. En d'autres termes, la sécurité est obtenue au moyen de circuits de détection alliant la mécanique et l'électronique. Ces circuits de détection primaire et secondaire sont donc des circuits de même type, mécanique et électronique. En conséquence, si un phénomène est susceptible de provoquer un dysfonctionnement d'un élément du système, par exemple une sonde de pression statique, alors tous les éléments similaires du système, c'est-à-dire toutes les sondes de pression statique, sont également atteintes. Il n'y a alors aucun moyen, dans tout le système, de connaître la pression statique de l'air. En outre, les différentes sondes utilisées dans les systèmes classiques sont installées sur la peau externe de l'aéronef, en saillie de ladite peau. En particulier, le tube de pitot est un tube qui dépasse sous l'aéronef et qui est placé dans le sens d'avancement de l'aéronef. La sonde de pression statique nécessite une ouverture dans la paroi du fuselage, perpendiculairement au sens d'avancement de l'aéronef. Les sondes de mesure d'angle d'attaque et d'angle de dérapage comportent chacune une ailette mobile, montée sur un axe de rotation, sensible à la variation de l'écoulement d'air par rapport à l'aéronef. Ces sondes constituent donc des protubérances sur la peau externe de l'aéronef. Elles apportent ainsi une traînée à l'aéronef. De plus, elles peuvent générer du bruit. En outre, ces sondes sont sensibles au givre et à la pluie. Pour éviter que le givre ne se dépose sur une sonde, celle-ci doit être équipée de moyens de réchauffement, ce qui augmente le volume de la sonde et, par conséquent, la taille de la protubérance sur la peau externe de l'aéronef. Exposé de l'invention L'invention a justement pour but de remédier aux inconvénients des techniques exposées précédemment. Pour cela, l'invention propose un système de surveillance de paramètres anémobaroclinométriques dans lequel la redondance ou le doublage des mesures est obtenu par une technique autre que la mécanique. L'invention propose donc d'ajouter un circuit de mesure de type optique ou de remplacer au moins partiellement un circuit de détection ou une voie de mesure classique par un tel circuit de mesure de type optique. Ce circuit de mesure optique comporte un anémomètre laser. Selon l'invention, un anémomètre laser peut être ajouté aux circuits primaire et secondaire pour apporter un élément de sécurité supplémentaire avec des mesures supplémentaires de paramètres. Il peut aussi remplacer totalement ou partiellement le circuit secondaire classique ou une voie de mesure du circuit primaire pour apporter un élément de sécurité supplémentaire avec l'utilisation d'une technique de mesure nouvelle. De façon plus précise l'invention concerne un système de surveillance de paramètres anémobaroclinométriques dans un aéronef, comportant un circuit de détection primaire comprenant au moins une voie de mesure, cette voie de mesure comportant: - un dispositif de mesure d'une pression statique autour de l'aéronef, - un dispositif de mesure d'un angle de dérapage de l'aéronef, - un dispositif de mesure d'une pression dynamique, d'une température totale et d'un angle d'attaque de l'aéronef, et - un dispositif de traitement de données apte à déterminer des paramètres anémobaroclinométriques à partir des mesures de pression 2891368 5 statique, d'angle de dérapage, de pression dynamique, de température totale et d'angle d'attaque, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un anémomètre laser pour mesurer au moins un paramètre de vitesse vraie de l'aéronef. L'invention peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - l'anémomètre laser est intégré dans un circuit de détection secondaire. - le système comporte un circuit de détection secondaire comprenant au moins un dispositif de mesure de la pression statique, au moins un dispositif de mesure de la pression dynamique et au moins un dispositif de traitement des données fournies par les dispositifs de mesure, l'anémomètre laser constituant un circuit de surveillance des paramètres. - l'anémomètre est intégré dans une seconde voie de mesure du circuit de détection primaire. - le circuit primaire comporte une troisième voie de mesure similaire à la première voir de mesure. - le circuit primaire comporte un troisième voie de mesure intégrant un second anémomètre. Brève description des dessins La figure 1, déjà décrite, représente le diagramme fonctionnel d'un système de surveillance de paramètres anémobaroclinométriques classique. La figure 2 représente un schéma fonctionnel du système de surveillance de paramètres anémobaroclinométriques dans le cas où l'anémomètre laser constitue un troisième circuit de mesure. La figure 3 représente un schéma fonctionnel du système de surveillance de paramètres anémobaroclinométriques dans le cas où l'anémomètre laser constitue le circuit de mesure secondaire. La figure 4 représente un schéma fonctionnel du système de surveillance de paramètres anémobaroclinométriques dans le cas où l'anémomètre laser constitue une voie de mesure du circuit de mesure primaire. Description détaillée de modes de réalisation de l'invention Le système de surveillance de paramètres anémobaroclinométriques selon l'invention propose d'utiliser, en plus des circuits de mesure classiques, ou en remplacement d'un circuit ou d'une voie de mesure classique, un anémomètre de type laser permettant une mesure optique de certains paramètres anémobaroclinométriques. En effet, un anémomètre laser permet de mesurer certains paramètres anémobaroclinométriques, notamment la vitesse de l'aéronef dans ses trois directions, donc son vecteur vitesse, ce qui permet de retrouver l'angle d'attaque de l'aéronef et la composante de dérapage de l'aéronef. Un anémomètre laser procède par mesure du décalage que subit une onde lumineuse monochromatique, en particulier une onde laser, lorsqu'elle est rétrodiffusée par les aérosols (particules et/ou molécules) présents dans l'atmosphère. Ce décalage permet de déterminer la composante du vecteur vitesse suivant l'axe de visée. Autrement dit, un anémomètre laser émet un rayonnement laser à une distance prédéterminée de quelques mètres ou quelques dizaines de mètres au-delà de l'aéronef et réceptionne ce rayonnement laser après rétrodiffusion par l'air. La composante du vecteur vitesse suivant l'axe de visée est directement liée au changement de la longueur d'onde du rayonnement laser. En émettant trois rayonnements laser selon trois directions différentes, l'anémomètre laser est capable de déterminer les trois composantes du vecteur vitesse de l'aéronef. Pour des raisons de sécurité et de disponibilité, c'est-à-dire pour s'assurer que la mesure réalisée par ces trois émissions est exacte, une quatrième émission de rayonnement laser peut être réalisée, suivant une quatrième direction, qui permet de vérifier qu'elle correspond bien au résultat obtenu par les trois émissions précédentes. Cette mesure des composantes du vecteur vitesse fournie le paramètre TAS de vitesse vraie de l'aéronef. La vitesse vraie de l'aéronef est la vitesse de l'aéronef par rapport à un air non perturbé. A partir de cette vitesse vraie, l'anémomètre laser peut en déduire le paramètre d'angle d'attaque AOA (angle of attack, en termes anglo-saxons) de l'aéronef et le paramètre d'angle de dérapage SSA de l'aéronef. Selon certaines technologies, l'anémomètre laser peut également fournir une mesure des paramètres suivants: - température totale TAT, c'est-à-dire la température totale extérieure à l'aéronef, - vitesse corrigée CAS, c'est- à-dire la vitesse corrigée de l'aéronef, 2891368 7 ainsi que - le nombre de Mach, c'est-à-dire la vitesse de l'aéronef prenant en compte les variations de densité de l'air, ce qui correspond à la vitesse de l'aéronef par rapport à la vitesse du son. L'anémomètre laser peut être placé dans un logement réalisé à proximité de la peau externe de l'aéronef et protégé par un hublot assurant le passage optique des rayonnements laser. L'anémomètre laser peut donc être placé à l'intérieur du fuselage, c'est-à-dire sans générer de protubérance sur la peau externe. Il permet ainsi une mesure de paramètres sans génération de traînée ou de bruit. En outre, comme l'anémomètre laser est logé dans le fuselage de l'aéronef, il est protégé de l'écoulement d'air et donc peu sensible au givre et à la pluie. Un tel anémomètre laser permet ainsi une mesure de paramètres avec une technologie optique, différente de la technologie mécanique des sondes des circuits primaire et secondaire classiques. Cette mesure de paramètres avec une technologie optique permet d'apporter un niveau de sécurité supplémentaire à la mesure de paramètres actuelle. Ce niveau de sécurité supplémentaire peut être apporté : - soit en ajoutant un circuit de mesure supplémentaire comportant au moins un anémomètre laser, - soit en remplaçant le circuit secondaire ou une voie du circuit primaire par un anémomètre laser. Dans un premier mode de réalisation, représenté sur la figure 2, l'anémomètre laser est intégré dans un circuit de mesure supplémentaire, assurant une mesure de paramètres anémobaroclinométriques complémentaire des mesures effectuées par le circuit primaire et le circuit secondaire. Ce circuit de mesure supplémentaire est appelé circuit de surveillance 3. Dans ce mode de réalisation, les circuits primaire 1 et secondaire 2 sont identiques aux circuits primaire et secondaire classiques montrés sur la figure 1. Ils ne sont donc pas décrits à nouveau. Dans le mode de réalisation de la figure 2, le circuit de surveillance 3 comporte au moins un anémomètre 50 utilisé pour réaliser une surveillance des paramètres mesurés par le circuit primaire 1 ou le circuit secondaire 2, en cas de défaut du circuit primaire 1. Les mesures obtenues par 2891368 8 l'anémomètre 50 peuvent alors être comparées aux mesures obtenues par le circuit primaire 1 de façon à vérifier que tous les paramètres obtenus se situent dans la gamme de mesures attendue. L'anémomètre 50 apporte alors une sécurité supplémentaire par rapport à la validité des mesures. Dans un deuxième mode de réalisation, représenté sur la figure 3, l'anémomètre laser est intégré dans le circuit secondaire, en remplacement des sondes classiques. Dans ce mode de réalisation, le circuit primaire 1 est identique au circuit primaire classique. il n'est donc pas décrit à nouveau. Dans ce deuxième mode de réalisation, le circuit secondaire 2' comporte au moins un anémomètre 51 qui assure la mesure de paramètres anémobaroclinométriques, en remplacement des sondes statiques 43, 44 et du tube de Pitot 40 d'un circuit secondaire classique. Selon l'anémomètre choisi, celui-ci peut être relié aux dispositifs de traitements 41 et 42, décrits précédemment. Ces dispositifs de traitement 41 et 42 assurent le traitement des données mesurées pour en déduire d'autres paramètres anémobaroclinométriques; ils assurent également la liaison avec l'ordinateur de bord de l'aéronef. L'anémomètre peut aussi être apte à déterminer lui-même les paramètres anémobaroclinométriques non mesurés. Dans ce mode de réalisation, l'anémomètre contribue à former le circuit de secours 2' utilisé en cas de dysfonctionnement du circuit primaire 1. Dans ce mode de réalisation, le circuit de secours a l'avantage d'utiliser une technique différente du circuit primaire et donc utilisable avec une plus grande sécurité si les trois voies de mesure du circuit primaire présentent un même défaut de fonctionnement. Dans un troisième mode de réalisation de l'invention, représenté sur la figure 4, l'anémomètre laser est intégré dans le circuit primaire 1' en remplacement d'une voie de mesure du circuit primaire classique. dans ce mode de réalisation, le circuit secondaire 2 est identique au circuit secondaire classique décrit précédemment. Il n'est donc pas décrit à nouveau. Dans ce troisième mode de réalisation, l'anémomètre 52 constitue une voie de mesure du circuit primaire 1'. L'anémomètre 52 est donc intégré dans le circuit primaire 1' en remplacement de la voie de mesure 30. Selon l'anémomètre choisi, celui-ci peut être connecté au dispositif de traitement 32 qui assure la détermination des paramètres anémobaroclinométriques non 2891368 9 mesurés et la liaison avec l'ordinateur de bord. L'anémomètre peut aussi être apte à déterminer luimême les paramètres anémobaroclinométriques non mesurés L'anémomètre 52 constitue, dans ce mode de réalisation, une redondance des voies de mesure 10 et 20 du circuit primaire 1'. Dans ce mode de réalisation, l'anémomètre laser 52 augmente la fiabilité du système par le fait qu'il fournit une redondance obtenue par une technologie différente des deux autres voies de mesure 10 et 20 du circuit primaire. Dans une variante de l'invention, un second anémomètre laser peut être implémenté dans une des voies de mesure 10 ou 20 du circuit primaire 1'. Le circuit primaire comporte alors une voie de mesure classique comportant des sondes et deux voies de mesure conformes à l'invention comportant chacune un anémomètre laser. L'intégration d'au moins un anémomètre laser dans le circuit primaire, le circuit secondaire ou dans un circuit de surveillance permet de mesurer la vitesse vraie de l'aéronef et, à partir de cette vitesse vraie, de retrouver tous les paramètres anémobaroclinométriques utilisés généralement à bord d'un aéronef en utilisant une technologie autre que la mécanique
L'invention concerne un système de surveillance de paramètres anémobaroclinométriques dans un aéronef, comportant un circuit de détection primaire (1) comprenant au moins une voie de mesure (10), cette voie de mesure comportant :- un dispositif de mesure d'une pression statique de l'air (13, 14),- un dispositif de mesure d'un angle de dérapage de l'aéronef,- un dispositif de mesure (15) d'une pression dynamique, d'une température totale et d'un angle d'attaque de l'aéronef, et- un dispositif de traitement de données (12) apte à déterminer des paramètres anémobaroclinométriques à partir des mesures de pression statique, d'angle de dérapage, de pression dynamique, de température totale et d'angle d'attaque,- au moins un anémomètre laser (50) pour mesurer au moins un paramètre de vitesse vraie de l'aéronef.
1 Système de surveillance de paramètres anémobaroclinométriques dans un aéronef, comportant un circuit de détection primaire (1) comprenant au moins une voie de mesure (10), cette voie de mesure comportant: - un dispositif de mesure d'une pression statique de l'air (13, 14), - un dispositif de mesure d'un angle de dérapage de l'aéronef, -un dispositif de mesure (15) d'une pression dynamique, d'une température totale et d'un angle d'attaque de l'aéronef, et - un dispositif de traitement de données (12) apte à déterminer des paramètres anémobaroclinométriques à partir des mesures de pression statique, d'angle de dérapage, de pression dynamique, de température totale et d'angle d'attaque, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un anémomètre laser (50) pour mesurer au moins un paramètre de vitesse vraie de l'aéronef. 2 Système selon la 1, caractérisé en ce que l'anémomètre laser (51) est intégré dans un circuit de détection secondaire (2'). 3 Système selon la 1, caractérisé en ce qu'il 20 comporte: - un circuit de détection secondaire (2) comprenant au moins un dispositif de mesure de la pression statique (43, 44), au moins un dispositif de mesure de la pression dynamique (40), et au moins un dispositif de traitement (41, 42) des données fournies par les dispositifs de mesure, l'anémomètre constituant un circuit de surveillance (3) des paramètres. 4 Système selon la 1, caractérisé en ce que l'anémomètre (52) est intégré dans une seconde voie de mesure (30) du circuit de détection primaire. 5 Système selon la 4, caractérisé en ce que le circuit primaire (1') comporte une troisième voie de mesure (20) similaire à la première voie de mesure. 6 Système selon la 4, caractérisé en ce que le circuit primaire comporte un troisième voie de mesure intégrant un second 35 anémomètre.
G
G01
G01P
G01P 5
G01P 5/26
FR2900456
A1
RACCORD A DOUBLE VERROUILLAGE
20,071,102
La présente invention concerne un raccord pour connecter un élément de circuit de transport de fluide à un embout tubulaire pourvu extérieurement d'une collerette. L'élément de circuit peut être un élément émetteur ou récepteur de fluide tel qu'une pompe, une conduite, un réservoir, un distributeur, un actionneur... L'embout tubulaire peut être associé à un autre élément de circuit tel que ceux précités. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION Un raccord comprend généralement un corps tubulaire comportant des moyens de sa liaison à l'élément de circuit et un logement pour recevoir l'embout. Le loge-ment est pourvu d'un organe d'étanchéité et de moyens d'assujettissement de l'embout dans le logement. Les moyens d'assujettissement se divisent en deux groupes principaux, à savoir les moyens à connexion instantanée et les moyens à connexion non instantanée. Les moyens à connexion instantanée comprennent généralement un verrou monté sur le corps pour être mo- bile radialement entre une position en saillie dans le logement pour retenir la collerette et une position escamotée du logement pour libérer la collerette. Le verrou comprend un élément élastique de rappel dans sa position de retenue. Le verrou et la collerette sont conformés de telle manière que, lors de l'introduction de l'embout dans le logement, la collerette rencontre le verrou en position de retenue et coopère par frottement avec le verrou pour amener celui-ci dans sa position escamotée à l'encontre de la force de rappel, libérant ainsi le pas- sage à la collerette, avant que le verrou revienne élastiquement dans sa position de retenue une fois la collerette passée. Les raccords équipés de moyens à connexion instantanée sont intéressants car ils permettent la réalisa- tion d'une connexion automatique de l'embout au corps 2 sans nécessiter de manipulation autre que l'introduction de l'embout dans le corps. L'élément de rappel du verrou en position de retenue s'oppose au mouvement du verrou vers sa position de libération à la fois lors de l'introduction de l'embout dans le corps et lors d'une tentative d'extraction de l'embout hors du corps (même si dans ce dernier cas les surfaces en contact de la collerette et du verrou sont le plus radiales possible pour limiter le soulèvement du verrou). Le calcul de la force de rappel résulte ainsi d'un compromis entre l'obtention d'un effort d'introduction suffisamment faible pour permettre une connexion manuelle et d'une résistance maxi-male à l'extraction de l'embout. Il en résulte que ces raccords offrent généralement une résistance à l'arrache- ment de l'embout insuffisante dans des applications à fortes contraintes comme lorsque la pression du fluide transporté est élevée et lorsque le raccord et l'embout sont soumis à des sollicitations mécaniques importantes. Dans de telles applications, on utilise générale- ment des moyens de connexion non instantanés comportant un cavalier (ou agrafe) encliqueté dans le corps et déplaçable par un opérateur, à travers une ouverture latérale ménagée dans la paroi du logement recevant l'embout, entre une position de retenue de la collerette de l'embout et une position de libération de l'embout. La résistance à l'arrachement des embouts dans de tels raccords est relativement bonne mais peut être améliorée. OBJET DE L'INVENTION L'invention a ainsi comme objet un raccord pré-sentant une résistance à l'arrachement améliorée et limitant les risques d'une déconnexion accidentelle à la suite d'une erreur de manipulation. RESUME DE L'INVENTION A cet effet, on prévoit, selon l'invention, un 35 raccord pour connecter un élément de circuit à un embout tubulaire pourvu extérieurement d'une collerette, le raccord comprenant un corps tubulaire comportant des moyens de sa liaison à l'élément de circuit et un logement pour recevoir l'embout, le logement étant pourvu d'un organe d'étanchéité et étant délimité par une paroi percée d'une ouverture latérale recevant un cavalier mobile transversalement par rapport au corps entre une position en saillie de retenue de la collerette de l'embout et une posi- tion escamotée de libération de la collerette, le corps comprenant un organe de verrouillage du cavalier en position de retenue, l'organe de verrouillage étant monté sur le corps pour être mobile entre une position d'accrochage du cavalier et une position de dégagement du cavalier. Ainsi, l'organe de verrouillage en position d'accrochage immobilise le cavalier qui est ainsi maintenu de façon positive dans sa position de retenue. Selon un mode de réalisation particulier, l'organe de verrouillage est une bague articulée sur la paroi du logement de manière à s'étendre coaxialement au loge-ment en position d'accrochage et à basculer en position de libération depuis la position d'accrochage. L'organe de verrouillage a ainsi une structure simple d'encombrement limité. De préférence, la bague possède une languette en saillie axiale et, lorsque la bague est en position d'accrochage, la languette s'étend en saillie dans l'ouverture latérale pour coopérer avec le cavalier en position de retenue de manière à s'opposer à un mouvement du cava- lier vers sa position de libération et avantageusement, la bague étant rappelée vers sa position de dégagement, la languette est déformable élastiquement en flexion de manière que, lorsque la languette est déformée, la bague délimite un passage de section inférieure à une section de la collerette, et la languette comporte un redan coo- 4 pérant avec un relief de la paroi du logement pour retenir la bague en position d'accrochage. Ainsi, lorsque la bague est dans sa position d'accrochage et que le cavalier est amené de sa position de libération à sa position de retenue, le cavalier dé-forme la languette qui se dégage du relief de la paroi de sorte que la bague est rappelée en position de dégage-ment. Le déplacement de la bague vers sa position de dégagement indique à l'opérateur que la collerette a dépas- sé la bague (puisque la languette a pu se déformer) et le cavalier (puisque le cavalier a pu descendre en position de retenue). L'opérateur est ainsi informé de la réalisation correcte de la connexion. D'autres caractéristiques et avantages de l'in- vention ressortiront à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation particulier non limitatif de l'invention. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux dessins annexés, parmi lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un raccord conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue partielle de ce raccord dans un état non connecté à l'embout, en coupe longitudi- pale selon le plan II de la figure 1, - les figures 3 à 6 sont des vues, analogues à celle de la figure 2, qui illustrent les phases successives de la connexion d'un embout au raccord de l'invention, - la figure 7 est une vue analogue à celle de la figure 2 du raccord connecté à un embout après mise sous pression du circuit dans lequel le raccord et l'embout sont implantés, - la figure 8 est une vue du raccord de l'invention sans embout, en coupe selon la ligne VIII-VIII de la figure 3, - la figure 9 est une vue du raccord de l'invention sans embout, en coupe selon la ligne IX-IX de la figure 5. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence aux figures, le raccord conforme à l'invention, généralement désigné en 1, est destiné à connecter un canal 101 d'un élément de circuit 100 à un canal 201 d'un élément de circuit 200 comportant un embout 202 tubulaire et pourvu extérieurement d'une collerette 203. L'élément de circuit 100 est ici une canalisation. L'élément de circuit 200 est ici un élément émet- teur ou récepteur de fluide dont l'embout 202 est solidaire. Le raccord 1 comprend un corps 2, tubulaire, axialement divisé en une première section 2.1 destinée à être raccordée à l'élément de circuit 100 et une deuxième section 2.2 destinée à être raccordée à l'embout 202. La section 2.1 est ici pourvue extérieurement de reliefs en dents de sapin et destinée à être introduite à force dans le canal 101 de l'élément de circuit 100. La section 2.1 peut avoir d'autres formes et par exemple avoir la forme d'une tétine, ou être identique à la section 2.2, ou incorporer des moyens de raccordement instantané... La section 2.2 comprend un alésage étagé 3 comprenant un tronçon final 3.1, situé du côté de la section 2.1, pour recevoir l'extrémité de l'embout 202 et un tronçon d'entrée 3.2 débouchant à l'extérieur du corps 2 du raccord 1 par une ouverture 3.3 pour permettre l'introduction de l'embout 202 dans le logement 3. Le tronçon d'entrée 3.2 reçoit coaxialement un insert de blocage 4, de forme tubulaire, ayant un diamètre interne 6 sensiblement égal au diamètre externe de l'embout 202 et un organe d'étanchéité 5 s'étendant entre l'insert de blocage 4 et un épaulement 6 reliant le tronçon d'entrée 3 . 2 au tronçon final 3 . 1 . Le tronçon d'entrée 3 . 2 est dé- limité par une paroi 7 du corps 2 dans laquelle est ménagée une ouverture latérale 8 du côté de l'ouverture 3 . 3 . L'ouverture latérale 8, de forme rectangulaire, est délimitée du côté de l'ouverture 3.3 par un bord 9 formé d'une surface transversale au corps 2. Un cavalier généralement désigné en 10 est reçu dans l'ouverture latérale 8. Le cavalier 10 a une forme en U inversé comportant une partie interne 11 en arc de cercle présentant un diamètre interne légèrement supérieur au diamètre externe de l'embout 202 et deux branches 12 parallèles et espacées d'une distance légèrement supérieure au diamètre ex-terne de la collerette 203 de l'embout 202. La partie in-terne 11 est suffisamment ouverte pour pouvoir être engagée latéralement sur l'embout 202. Chaque branche 12 pos- sède une extrémité libre pourvue extérieurement d'un redan, ici une dent 13, et une partie centrale pourvue extérieurement d'un renflement 14. Le cavalier 10 est mobile transversalement au corps 1 dans l'ouverture latérale 8 entre une position de retenue (figures 5, 6, 7 et 9) dans laquelle la partie interne 11 s'étend en saillie dans le tronçon d'entrée 3.2 et délimite un passage de section inférieure à la section de la collerette 203 et une position de libération (figures 2, 3, 4 et 8) dans laquelle la partie in- terne 11 est escamotée du tronçon d'entrée 3.2 pour laisser passer la collerette 203. Le cavalier 10 est maintenu en position de libération par deux reliefs 15 du corps 2 en saillie dans le tronçon d'entrée 3 . 2 et reçus chacun entre la dent 13 et le renflement 14 d'une des branches 12. 7 Lorsque le cavalier 10 passe de sa position de libération à sa position de retenue, les reliefs 15 frottent contre les renflements 14 pour passer d'un côté de ceux-ci opposé aux dents 13. Le passage des renflements 14 constitue un point dur dans le mouvement du cavalier 10 entre la position de retenue et la position de libération. Les dents 13 et les renflements 14 constituent des moyens d'encliquetage ou de clipsage du cavalier 10 dans le corps 2 dont l'agencement permet de retenir le cavalier 10 élastiquement dans le corps 2 en position de retenue et en position de libération. Le cavalier 10 comprend une portion de couronne 16 s'étendant en saillie axiale de la partie interne 11 du cavalier 10 en direction de l'ouverture 3.3. La portion de couronne 11 a un diamètre externe légèrement inférieur au diamètre du tronçon 3.2 du logement 3. Le cavalier 10, en position de retenue, est mobile axialement entre une position déverrouillée (figure 6) et une position verrouillée (figure 7) successive dans un sens d'éloignement par rapport à l'insert de blocage 4. En position verrouillée, le cavalier a reculé vers l'ouverture 3.3 de sorte que la portion de couronne 16 s'enfonce d'une longueur d dans l'ouverture 3.3. La por- tion de couronne 16 passe alors sous la paroi 7 au voisinage du bord 9 de l'ouverture latérale 8 de sorte que le bord 9 de l'ouverture latérale 8 s'oppose au retour du cavalier 10 dans sa position de libération. En position déverrouillée, la portion de couronne 16 est dégagée de l'ouverture 3.3 et de ce bord 9 de sorte que le cavalier 10 peut être amené dans sa position de libération. A l'extrémité libre de la section 2.2 du corps 2, est montée une bague de verrouillage, généralement désignée en 17, comportant un bord 18 articulé sur la face terminale du corps 2 entre une position d'accrochage dans 8 laquelle la bague 17 est coaxiale au tronçon d'entrée 3.2 du logement 3 et une position de dégagement dans laquelle la bague 17 est basculée. La bague 17 comporte, à l'opposé du bord 18, une languette 19, déformable élastiquement en flexion, s'étendant en saillie axiale du pourtour in-terne de la bague 17 et ayant une extrémité libre pourvue extérieurement d'un redan 20. La déformabilité de la languette 19 est telle que, lorsque la languette est déformée, la bague délimite un passage de section inférieure à une section de la collerette. La languette 19 passe dans l'ouverture 3.3 et est reçue dans le tronçon d'entrée 3.2 et a son extrémité libre en saillie dans l'ouverture latérale 8 lorsque la bague 17 est en position d'accrochage. Le redan 20 s'étend alors derrière le bord 9 de l'ouverture latérale 8 et présente une face arrière radiale en butée contre le bord 9 pour s'opposer au basculement de la bague 17 en position de dégagement. Le redan 20 comprend une face avant inclinée en forme de rampe pour coopérer par frottement d'une part avec la partie interne de la portion de couronne 16 et d'autre part avec une surface biseautée 21 du bord de l'ouverture 3.3 comme cela sera expliqué ci-après. Le fonctionnement du raccord selon l'invention va maintenant être décrit. Avant la connexion de l'embout au raccord, le cavalier 10 est en position de libération et la bague de verrouillage 17 est en position d'accrochage (voir la figure 2). Lorsqu'un opérateur commence à introduire l'em- bout 202 dans le corps 2 du raccord 1, il sait que tant qu'il voit la collerette 203, la connexion n'est pas réalisée. Lorsque la collerette 203 est dans la bague de verrouillage 19, la collerette 203 s'oppose à la flexion de la languette 19 qui s'oppose à la descente du cavalier 10 dans sa position de retenue (voir la figure 3). Ainsi, 9 en cas d'inattention, l'opérateur ne voyant plus la collerette 203, masquée par la bague de verrouillage 17, ne peut amener le cavalier 10 en position de retenue pour réaliser une connexion. Le risque d'une erreur de connexion est ainsi limité. Le mouvement de l'introduction de l'embout 202 se poursuivant, la descente du cavalier 10 dans sa position de retenue n'est pas possible tant que la collerette 203 se trouve en regard du cavalier 10 (voir la figure 4), la partie interne 11 du cavalier 10 venant buter contre la collerette 203 avant de parvenir dans sa position de retenue. Lorsque la collerette 203 vient buter contre l'insert de blocage 4, le mouvement d'introduction ne peut se poursuivre, et l'opérateur peut amener le cava-lier 10 en position de retenue. Le cavalier 10, lors de son mouvement vers sa position de retenue, a rencontré la face avant du redan 20 de la languette 19 et a provoqué à la fois une flexion de la languette 19 et un mouvement de basculement de la bague 17. Lorsque la face avant du redan 20 échappe à la partie interne de la portion de couronne 16 du cavalier 10, la face avant du redan 20 se trouve en regard de la surface biseautée 21 et frotte contre cette surface biseautée 21. La languette 19 reve- nant élastiquement dans son état non déformé, le frotte-ment de la face avant du redan 20 contre la surface biseautée 21 accentue le basculement de la bague de verrouillage 17. Il est ainsi réalisé une éjection de la bague de verrouillage 17 de sa position d'accrochage vers sa position de dégagement (voir la figure 5) qui signale à l'opérateur que la retenue de la collerette 203 est effective. L'opérateur peut lâcher le cavalier 10 à ce moment. Le cavalier 10 reste en position de retenue, la pression des renflements 14 sur les reliefs 15 du loge- ment 3.2 s'opposant à un retour accidentel du cavalier 10 10 vers sa position de libération. L'opérateur ramène alors la bague de verrouillage 17 en position d'accrochage (voir la figure 6) de telle manière que l'extrémité libre de la languette 19 s'étend en saillie dans l'ouverture latérale 8 au-dessus de la portion de couronne 16 et s'oppose à un mouvement du cavalier 10 vers sa position de libération. Lors de la mise sous pression du circuit dans le-quel sont implantés les éléments 100 et 200, l'embout 202 a tendance à reculer et amène le cavalier 10 en position verrouillée (voir la figure 7). La portion de couronne 16 s'étend alors non plus seulement sous la languette 19 mais également sous le bord 9 délimitant l'ouverture latérale 8, ce qui interdit le retour du cavalier 10 en po- sition de libération. Une déconnexion est possible en faisant basculer la bague 17 en position de dégagement et en ramenant le cavalier 10 en position de libération. On notera que le cavalier 10 comporte des ailes 22 s'étendant de part et d'autre du corps 2 lorsque le cavalier 10 est en position de retenue pour permettre la manipulation du cavalier 10. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et on peut y apporter des va-riantes de réalisation sans sortir du cadre de l'inven- tion tel que défini par les revendications. En particulier, le corps du raccord peut avoir une forme différente de celle décrite : le logement peut comprendre plus de deux tronçons, l'insert de blocage et l'élément d'étanchéité peuvent avoir des formes différen- tes... L'organe de verrouillage peut également avoir une structure différente de celle décrite et par exemple comprendre un taquet monté sur la surface externe du corps 2 pour coulisser entre les positions de retenue et de libération. La languette 19 peut coopérer avec tout type de 11 relief pour retenir la bague de verrouillage 17 en position de retenue et par exemple un renfoncement ménagé dans la paroi 7 au voisinage de l'ouverture 3.3. La longueur d peut être plus importante que celle représentée sur la figure 7
Raccord pour connecter un élément de circuit (100) à un embout (202) tubulaire pourvu extérieurement d'une collerette (203), le raccord comprenant un corps (2) tubulaire comportant des moyens (2.1) de sa liaison à l'élément de circuit et un logement (3) pour recevoir l'embout, le logement étant pourvu d'un organe d'étanchéité (5) et étant délimité par une paroi (7) percée d'une ouverture latérale (8) recevant un cavalier (10) mobile transversalement par rapport au corps entre une position en saillie de retenue de la collerette de l'embout et une position escamotée de libération de la collerette. Le corps comprend un organe de verrouillage (17) du cavalier en position de retenue, l'organe de verrouillage étant monté sur le corps pour être mobile entre une position d'accrochage du cavalier et une position de dégagement du cavalier.
1. Raccord pour connecter un élément de circuit (100) à un embout (202) tubulaire pourvu extérieurement d'une collerette (203), le raccord comprenant un corps (2) tubulaire comportant des moyens (2.1) de sa liaison à l'élément de circuit et un logement (3) pour recevoir l'embout, le logement étant pourvu d'un organe d'étanchéité (5) et étant délimité par une paroi (7) percée d'une ouverture latérale (8) recevant un cavalier (10) mobile transversalement par rapport au corps entre une position en saillie de retenue de la collerette de l'embout et une position escamotée de libération de la collerette, caractérisé en ce que le corps comprend un organe de verrouillage (17) du cavalier en position de retenue, l'organe de verrouillage étant monté sur le corps pour être mobile entre une position d'accrochage du cavalier et une position de dégagement du cavalier. 2. Raccord selon la 1, dans lequel l'organe de verrouillage est une bague (17) articulée sur la paroi (7) du logement (3) de manière à s'étendre coaxialement au logement en position d'accrochage et à basculer en position de libération depuis la position d'accrochage. 3. Raccord selon la 2, dans lequel la bague (17) possède une languette (19) en saillie axiale et, lorsque la bague est en position d'accrochage, la languette s'étend en saillie dans l'ouverture latérale (8) pour coopérer avec le cavalier (10) en position de retenue de manière à s'opposer à un mouvement du cavalier vers sa position de libération. 4. Raccord selon la 3, dans lequel, la bague (17) étant rappelée vers sa position de dégage-ment, la languette (19) est déformable élastiquement en flexion de manière que, lorsque la languette est défor-13 mée, la bague délimite un passage de section inférieure à une section de la collerette, et la languette comporte un redan (20) coopérant avec un relief (9) de la paroi (7) du logement (3) pour retenir la bague en position d'ac- crochage. 5. Raccord selon la 4, dans lequel le relief de la paroi (7) du logement (3) est formée d'un bord (9) de l'ouverture latérale (8). 6. Raccord selon la 1, dans lequel le cavalier (10) en position de retenue est mobile axialement entre une position verrouillée dans laquelle le cavalier a une portion de butée (16) engagée sous un bord (9) de l'ouverture latérale (8) et une position déverrouillée dans laquelle la portion de butée échappe au bord de l'ouverture latérale. 7. Raccord selon la 1, dans lequel le cavalier (10) est pourvu de moyens (13, 14) de son encliquetage dans le corps (2), agencés de telle manière que le cavalier soit retenu élastiquement dans le corps en position de retenue et en position de libération.
F
F16
F16L
F16L 37
F16L 37/12,F16L 37/127
FR2898484
A1
OUTIL POUR LA REALISATION D'UN ALESAGE DANS UN OS
20,070,921
La présente invention concerne un , et plus particulièrement d'un alésage possédant plusieurs diamètres successifs différents. Les ruptures de ligaments articulaires nécessitent des interventions 5 chirurgicales visant à restaurer le fonctionnement le plus correct possible de l'articulation concernée. Les interventions chirurgicales consistent généralement à remplacer les ligaments lésés soit par des transplants ligamentaires prélevés sur un patient, sur des cadavres ou sur des animaux, soit par des ligaments 10 prothétiques. Afin de fixer ces ligaments dans les os situés de part et d'autre d'une articulation, il est nécessaire de percer des alésages cylindriques dans les os à l'aide de forets de diamètres adaptés, entraînés manuellement ou raccordés à une machine tournante. 15 " Les interventions chirurgicales de reconstruction du ligament croisé antérieur du genou nécessitent la réalisation d'alésages cylindriques tibiaux et fémoraux de différentes formes selon l'anatomie du patient. La figure 1 représente une première technique chirurgicale de reconstruction du ligament croisé antérieur du genou. Selon cette technique 20 chirurgicale, il est nécessaire dans un premier temps de percer, à l'aide d'un foret, un alésage traversant 2 de bas en haut et d'avant en arrière dans un tibia 3, c'est-à-dire dans le sens de la flèche FI, et dans un second temps de percer un alésage borgne 4 dans un fémur 5, dans le prolongement de l'alésage tibial. Dans ce cas, la fixation du transplant ligamentaire ou du ligament 25 prothétique est réalisée en engageant ce dernier dans les alésages 2 et 4 dans le sens de la flèche FI, et en fixant ses extrémités au tibia et au fémur au moyen de vis sans tête dites vis d'interférence insérées entre le ligament et la paroi osseuse de l'alésage respectif. La figure 2 représente une seconde technique chirurgicale de 30 reconstruction du ligament croisé antérieur du genou. Cette seconde technique chirurgicale diffère de la première essentiellement par le fait que l'alésage fémoral 6 n'est pas réalisé dans le prolongement de l'alésage tibial et qu'il est traversant. L'alésage fémoral 6 est percé dans la partie distale du fémur de 35 haut en bas et d'avant en arrière, c'est-à-dire dans le sens de la flèche F2. L'alésage fémoral 6 comporte, en partant de son ouverture tournée vers l'avant du fémur, une première portion cylindrique 7 prolongée par une seconde portion cylindrique 8 de plus faible diamètre. L'alésage 6 est réalisé en utilisant successivement un foret de perçage de diamètre correspondant à celui de la seconde portion 8 et un foret de perçage de diamètre correspondant à celui de la première portion 7. Dans ce cas, la fixation du ligament prothétique ou du transplant ligamentaire nécessite la mise en place d'un laçage sur au moins l'extrémité de ce dernier destinée à être fixée au fémur, le laçage se terminant par deux brins pouvant être utilisés pour tirer le ligament ou le transplant dans l'alésage fémoral. La fixation fémorale est réalisée par l'intermédiaire d'une vis de fixation des brins logée dans la première portion cylindrique 7. La fixation tibiale est par exemple réalisée à l'aide d'une vis sans tête engagée dans l'alésage 2. Selon les deux techniques chirurgicales décrites précédemment, il est possible de réaliser des alésages cylindriques qui, à partir de l'ouverture d'introduction de l'outil de perçage, présentent-uniquement des portions de diamètres décroissants. Le problème technique à la base de l'invention est donc de fournir un outil qui permette de réaliser un alésage avec au moins deux portions de diamètres différents, une première portion non adjacente à l'ouverture d'introduction de l'outil présentant un diamètre supérieur à une seconde portion située entre la première portion et l'ouverture. A cet effet, l'invention concerne un outil pour la réalisation d'un alésage dans un os, caractérisé en ce qu'il comprend un corps sensiblement cylindrique comportant des moyens d'entraînement en rotation ou des moyens de fixation à une machine tournante, le corps comportant en outre au moins une ailette s'étendant transversalement vers l'extérieur, à partir de la paroi du corps. L'utilisation de cet outil peut être réalisée de la façon suivante. Le chirurgien introduit l'outil par impaction et sans mouvement de rotation dans un alésage cylindrique de diamètre sensiblement égal au diamètre du corps, cet alésage ayant été réalisé dans un os à l'aide d'un foret de perçage. Lorsque les ailettes se trouvent à la profondeur souhaitée, le chirurgien entraîne en rotation l'outil par l'intermédiaire des moyens d'entraînement en rotation. La rotation de l'outil et donc des ailettes ménage un espace présentant une symétrie de révolution par apport à l'axe de l'outil, cet espace étant de diamètre supérieur à celui de l'alésage réalisé dans l'os à l'aide du foret de perçage. Cet espace peut être allongée en poursuivant le mouvement d'avance de l'outil selon son axe. Ainsi, l'outil selon l'invention permet la réalisation d'un alésage présentant au moins deux portions de diamètres différents dont la portion de plus grand diamètre se trouve éloignée de l'ouverture d'introduction de l'outil. Bien entendu, en utilisant successivement des outils comportant des ailettes présentant des dimensions transversales différentes, il est possible de réaliser un alésage comportant, à partie de l'ouverture d'introduction de l'outil, des portions de diamètres croissants, décroissants ou variables. Avantageusement, les moyens d'entraînement en rotation ou les moyens de fixation à une machine tournante sont ménagés à l'une des extrémités du corps sensiblement cylindrique. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'au moins une ailette est située sensiblement au niveau de l'extrémité libre du corps sensiblement 15 cylindrique. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la surface située à l'avant de l'ailette, dans le sens de rotation de l'outil, comporte au moins une portion qui est inclinée de la paroi du corps vers l'extérieur et de l'avant vers l'arrière. 20 Ainsi, lorsque l'ailette se trouve à la profondeur souhaitée et qu'une force d'entraînement en rotation est appliquée sur l'outil, le profil de la surface inclinée assure aune expulsion de la matière osseuse vers l'extérieur, ce qui diminue les forces à appliquer sur l'outil pour réaliser l'alésage souhaité. Avantageusement, l'au moins un ailette comporte une arête 25 tranchante orientée dans le sens d'introduction de l'outil dans l'os. La présence de cette arête tranchante sur l'ailette favorise l'introduction de l'outil dans l'os. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'au moins une ailette s'étend radialement vers l'extérieur. 30 Avantageusement, l'outil comporte deux ailettes diamétralement opposées. La présence de deux ailettes diamétralement opposées assure un équilibrage des forces appliquées à l'os. Un nombre supérieur d'ailette augmenterait la résistance osseuse durant la pénétration axiale par impaction de l'outil. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'au moins une ailette présente une section de forme générale rectangulaire vue en coupe selon un plan passant par l'axe de rotation. Selon une autre alternative de l'invention, l'au moins une ailette 5 possède une forme générale pyramidale. Selon encore une autre alternative de l'invention, l'au moins une ailette présente une section de forme générale trapézoïdale vue en coupe selon un plan passant par l'axe de rotation. Selon une caractéristique de l'invention, l'outil comporte des 10 moyens de mesure de l'enfoncement osseux de l'au moins une ailette. Avantageusement, les moyens de mesure comportent des graduations ménagées sur le corps de l'outil. Etant donné que les moyens de mesure de l'enfoncement osseux de l'au moins une ailette sont directement ménagés sur l'outil, le chirurgien n'a 15 pas besoin d'utiliser un outil de mesure supplémentaire. Il en résulte une diminution des outils à mettre à disposition du chirurgien. Selon un caractéristique de l'invention, l'outil comporte des moyens formant repère de la position angulaire de l'au moins une ailette sur le corps. De ce fait, lorsque l'alésage est réalisé, il est possible de 20 repositionner l'ailette en regard de la rainure créée par celle-ci lors de l'impaction de l'outil et de retirer aisément l'outil de l'os en faisant glisser l'ailette dans cette rainure. Avantageusement, l'outil est réalisé en acier inoxydable afin qu'il puisse résister aux stérilisations en autoclave. 25 De toute façon l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, plusieurs variantes de réalisation de cet outil. Les figures 1 et 2 sont des vues en coupe de deux fémurs et de deux tibias préparés à l'aide de forets de perçage selon deux techniques 30 chirurgicales différentes. La figure 3 est une vue de dessus d'un outil selon une première variante de réalisation de l'invention. La figure 4 est une vue partielle en perspective, à l'échelle agrandie, d'une extrémité de l'outil de la figure 3. 35 La figure 5 est une vue partielle de face de l'outil de la figure 3. Les figures 6 et 7 sont des vues en coupe de deux fémurs et de deux tibias préparés à l'aide d'outils selon l'invention. Les figures 8a et 8b sont des vues partielles de dessus et de côté d'une extrémité d'un outil selon une seconde variante de réalisation de 5 l'invention. Les figures 9a et 9b sont des vues partielles de dessus et de côté d'une extrémité d'un outil selon une troisième variante de réalisation de l'invention. Les figures 3 à 5 représentent une première variante de réalisation 10 d'un outil 11 pour la réalisation d'un alésage dans un os. L'outil 11 est réalisé en acier inoxydable et comprend un corps cylindrique 12 comportant à l'une de ses extrémités des moyens d'entraînement en rotation 13. Les moyens d'entraînement en rotation 13 comportent une portion cylindrique 14 solidaire du corps 12 et coaxiale à ce 15 dernier, ainsi qu'une poignée d'actionnement 15 solidaire de la portion cylindrique 14. La poignée d'actionnement 15 s'étend perpendiculairement à l'axe de la portion cylindrique 14. Le corps cylindrique 12 comporte en outre deux ailettes 16 situées sensiblement au niveau de son extrémité libre. Les deux ailettes 16 s'étendent 20 radialement vers l'extérieur à partir de la paroi du corps 12 et sont diamétralement opposées. Les deux ailettes 16 présentent une section de forme générale rectangulaire vue en coupe selon un plan passant par l'axe de rotation de l'outil. 25 Comme montré plus particulièrement à la figure 5, la surface 17 située à l'avant de l'ailette, dans le sens de rotation de l'outil représenté par la flèche Fsr, est inclinée de la paroi du corps vers l'extérieur et de l'avant vers l'arrière. La surface située à l'arrière de l'ailette, dans le sens de rotation de l'outil, s'étend radialement par rapport au corps 12. 30 L'ailette comporte également une arête tranchante 18 orientée dans le sens d'introduction de l'outil dans l'os. En utilisant successivement des outils 11 comportant des ailettes présentant des dimensions transversales différentes, il est possible de réaliser un alésage comportant plusieurs portions de diamètres croissants, 35 décroissants ou variables. La figure 6 représente un fémur 5 et un tibia 3 préparés pour recevoir un ligament prothétique ou un transplant ligamentaire. Le tibia 3 comporte un alésage traversant 2 s'étendant de bas en haut et de l'avant vers l'arrière, cet alésage étant réalisé à l'aide d'un foret de 5 perçage. Le fémur 5 comporte un alésage traversant 19 ménagé dans sa partie distale, entre les condyles interne et externe. L'alésage 19 s'étend de haut en bas et d'avant en arrière et comporte, en partant de son ouverture tournée vers l'avant du fémur, une première portion cylindrique 20 prolongée 10 par une seconde portion cylindrique 21 de plus faible diamètre, elle-même prolongée par une troisième portion cylindrique 22 de diamètre supérieur à celui de la première portion cylindrique 20. Cette succession de portions cylindriques de diamètres différents est réalisée de la manière suivante. 15 Dans un premier temps, le chirurgien perce, à l'aide d'un foret de perçage, un alésage fémoral d'axe correspondant à celui de l'alésage 19 souhaité. Avantageusement, le diamètre du foret de perçage est choisi afin de correspondre au diamètre de la seconde portion cylindrique 21. Ensuite, le chirurgien choisit, parmi la gamme d'outils 11 qu'il a à 20 sa disposition, deux outils 11 qui comportent un corps 12 de diamètre correspondant à celui du foret de perçage utilisé et des ailettes présentant des dimensions radiales correspondant aux diamètres des première et troisième portions cylindriques. Puis, il impacte l'outil 11 adapté pour réaliser la première portion 25 cylindrique 20 dans l'alésage réalisé à l'aide du foret de perçage. Lorsque les ailettes de l'outil se trouvent à la profondeur souhaitée, le chirurgien entraîne en rotation l'outil afin de réaliser la première portion cylindrique 20. Ensuite, le chirurgien retire l'outil du fémur en repositionnant les ailettes en regard des rainures créées par celles-ci lors de l'impaction de l'outil 30 et en faisant glisser les ailettes dans ces rainures. Le chirurgien réalise la portion cylindrique 22 sensiblement de la même manière en utilisant l'outil 11 adapté. La figure 7 représente un fémur et un tibia préparés selon une technique chirugicale différente de celle représentée sur la figure 6. 35 Selon cette technique chirurgicale, l'alésage tibial 2 comporte, en partant de son ouverture tournée vers l'avant du tibia, une première portion cylindrique 23 prolongée par une seconde portion cylindrique 24 de plus grand diamètre. L'alésage tibial est réalisé en utilisant successivement un foret de perçage de diamètre correspondant à celui de la première portion 23 et un outil 11 adapté pour réaliser la seconde portion 24. L'alésage fémoral 4 comporte, en partant de son ouverture tournée vers l'avant du fémur, une première portion cylindrique 25 prolongée par une seconde portion cylindrique 26 de plus grand diamètre, elle-même prolongée par une troisième portion cylindrique 27 de diamètre identique à celui de la première portion 25. L'alésage fémoral est réalisé en utilisant successivement un foret de perçage de diamètre correspondant à celui des première et troisième portions 25 et 27 et un outil 11 adapté pour réaliser la seconde portion 26. Les figures 8a et 8b représentent une seconde variante de réalisation de l'invention. Selon cette variante, le corps 12 comporte deux ailettes 16 possédant une forme pyramidale symétrique. Cette forme des ailettes rend possible l'entraînement en rotation de l'outil dans le sens horaire et dans le sens anti-horaire. Les figures 9a et 9b représentent une troisième variante de réalisation de l'invention. Selon cette variante, le corps 12 comporte deux ailettes 16 présentant une section de forme générale trapézoïdale vue en coupe selon un plan passant par l'axe de rotation. Selon une autre variante de réalisation de l'invention, l'outil comporte des moyens de mesure de l'enfoncement osseux des ailettes, les moyens de mesure comportant des graduations ménagées sur le corps de l'outil. Selon encore une autre variante de réalisation de l'invention, l'outil comporte des moyens formant repère de la position angulaire des ailettes sur le corps. Comme il ressort de ce qui précède, l'invention apporte une grande amélioration à la technique existante en fournissant un outil qui permet de réaliser un alésage avec au moins deux portions de diamètres différents, une première portion non adjacente à l'ouverture d'introduction de l'outil présentant un diamètre supérieur à une seconde portion située entre la première portion et l'ouverture. Comme il va de soi l'invention ne se limite pas aux formes d'exécution de cet outil décrites ci-dessus à titre d'exemple, elle embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation. C'est ainsi notamment que l'outil pourrait comporter une seul ailette ou plus de deux ailettes
Cet outil (11) comprend un corps sensiblement cylindrique (12) comportant des moyens d'entraînement en rotation (13) ou des moyens de fixation à une machine tournante, le corps (12) comportant en outre au moins une ailette (16) s'étendant transversalement vers l'extérieur, à partir de la paroi du corps.
1. Outil (11) pour la réalisation d'un alésage dans un os, caractérisé en ce qu'il comprend un corps sensiblement cylindrique (12) comportant des moyens d'entraînement en rotation (13) ou des moyens de fixation à une machine tournante, le corps (12) comportant en outre au moins une ailette (16) s'étendant transversalement vers l'extérieur, à partir de la paroi du corps. 2. Outil selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement en rotation ou les moyens de fixation à une machine tournante sont ménagés à l'une des extrémités du corps sensiblement cylindrique. 3. Outil selon la 2, caractérisé en ce que l'au moins une ailette (16) est située sensiblement au niveau de l'extrémité libre du corps sensiblement cylindrique. 4. Outil selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que 15 la surface (17) située à l'avant de l'ailette, dans le sens de rotation de l'outil, comporte au moins une portion inclinée de la paroi du corps vers l'extérieur et de l'avant vers l'arrière. 5. Outil selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'au moins une ailette (16) comporte une arête tranchante (18) orientée dans le 20 sens d'introduction de l'outil dans l'os. 6. Outil selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'au moins une aillette s'étend radialement vers l'extérieur. 7. Outil selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte deux ailettes diamétralement opposées. 25 8. Outil selon l'une des 1 à 7 caractérisé en ce que l'au moins une ailette présente une section de forme générale rectangulaire vue en coupe selon un plan passant par l'axe de rotation. 9. Outil selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que l'au moins une ailette possède une forme générale pyramidale. 30 10. Outil selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que l'au moins une ailette présente une section de forme générale trapézoïdale vue en coupe selon un plan passant par l'axe de rotation. 11. Outil l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de mesure de l'enfoncement osseux de l'au moins une 35 ailette. 12. Outil selon la 11, caractérisé en ce que les moyens de mesure comportent des graduations ménagées sur le corps de l'outil. 13. Outil selon des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il 5 comporte des moyens formant repère de la position angulaire de l'au moins une ailette sur le corps. 14. Outil selon des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il est réalisé en acier inoxydable.
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A61
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A61B 17
A61B 17/16
FR2892819
A1
NANOPARTICULES A LUMINESCENCE PERSISTANCE POUR LEUR UTILISATION EN TANT QU'AGENT DE DIAGNOSTIC DESTINE A L'IMAGERIE OPTIQUE IN VIVO
20,070,504
La présente invention a pour objet l'utilisation de nanoparticules à luminescence persistante, le cas échéant fonctionnalisées, en tant qu'agent de diagnostic destiné à l'imagerie optique in vivo. Ces nanoparticules sont de préférence constituées par un composé choisi dans le groupe constitué par (1) les silicates, les aluminates, les aluminosilicates, les germanates, les titanates, les oxysulfures, les phosphates et les vanadates, de tels composés comprenant au moins un oxyde de métal, (2) les sulfures comprenant au moins un ion métallique choisi parmi le zinc, le strontium et le calcium, et (3) les oxydes de métaux, ledit composé étant dopé avec au moins un ion terre rare, et éventuellement avec au moins un ion d'un métal de transition. De préférence, l'agent de diagnostic est destiné à l'imagerie de la vascularisation de l'organisme ou des organes réticulo-endothéliaux (foie, rate). L'invention a encore pour objet un procédé et un kit de détection ou de quantification in vitro d'une substance d'intérêt biologique ou chimique dans un échantillon, par mise en oeuvre desdites nanoparticules préalablement fonctionnalisées. Le développement rapide de nombreuses techniques d'imagerie durant les dernières décennies (IRM, écho-doppler, scanner, Tomographie par émission de positons...) répond à un besoin croissant de la part des biologistes et des médecins. De la simplification des travaux expérimentaux à une détection précoce de maladies, une dynamique s'est créée autour des recherches en imagerie. Chaque technique possède avantages et inconvénients, rendant ainsi l'ensemble des imageries complémentaires. L'imagerie optique, utilisant les photons comme source d'information, est essentiellement utilisée pour des études in vitro. Il s'agit d'un domaine en pleine expansion avec des retombées directes en pharmacologie, dans le développement d'outils d'aide au diagnostic et de recherches en biologie moléculaire et cellulaire. Les autres techniques d'imagerie trouvent la majorité de leurs applications en imagerie in vivo, que ce soit chez le petit animal ou chez l'homme. Une place toujours croissante est accordée à ces techniques dans les études de biodistribution en biologie. Il est en effet possible de réaliser un suivi dynamique et longitudinal sur chaque animal en diminuant de façon notable le sacrifice d'animaux. Cependant le coût élevé et un certain nombre de barrières technologiques rendent difficile leur utilisation quotidienne. Avec le développement de nouveaux capteurs optiques plus sensibles (sensibilité de l'ordre du photon) et de nouvelles sondes performantes, l'imagerie optique commence à se pencher sur la problématique des études in vivo, et ce avec des coûts plus faibles. L'imagerie optique utilise essentiellement des sondes fluorescentes, qu'elles soient moléculaires organiques (rhodamine, bromure d'éthidium...), biologiques (protéines de type GFP et analogues) ou inorganiques (Quantum Dots). Toutefois, l'autofluorescence des tissus et de l'ensemble des composants organiques, surtout en excitation UV rend l'utilisation de la fluorescence difficile. Le problème se complexifie encore dans les études in vivo à cause de la diffusion des photons par les tissus, ce qui altère la forme et la taille de la zone observée. En effet, deux phénomènes physiques bien connus û l'absorption et la diffusion û limitent la propagation d'ondes électromagnétiques dans un milieu, qu'il soit biologique ou non. De plus, l'atténuation de la lumière dans les tissus rend l'observation des tissus profonds difficile, si la propriété d'émission de la sonde ne se trouve pas dans la zone de transparence des tissus (longueur d'onde allant de 650 nm à l'infrarouge). Une illustration en est donnée aux Figures lA (spectre d'absorption de l'hémoglobine) et 1B (spectre d'absorption de l'eau). Entre 400 et 600 nm, l'absorption de l'ensemble des constituants du milieu biologique est très importante pour une imagerie des tissus profonds. Au-delà de 1300 nm, les ondes électromagnétiques sont absorbées sous forme d'énergie thermique par l'ensemble des molécules (surtout par les molécules d'eau). De surcroît, dans de nombreux cas, les composés fluorescents sont phototoxiques. En effet, quand un fluorophore (endogène ou exogène) est excité, il peut y avoir création d'un état triplet. Cet état est très réactif chimiquement et peut endommager les cellules vivantes. Un des mécanismes entraînant le plus de dommages correspond à la génération d'un oxygène singulet, donnant lieu à la chaîne du stress oxydatif. Tous ces facteurs limitent ainsi fortement le suivi des molécules d'intérêt sur l'animal vivant. Pour ces raisons, la biodistribution de composés fluorescents n'est réellement analysable que "ex vivo", c'est-à-dire en sacrifiant les animaux pour prélever les organes, extraire le fluorophore et évaluer la quantité par rapport à l'étalonnage correspondant à chaque organe. Mais, dans ce cas encore, des difficultés importantes proviennent du fait de la photo-désactivation du chromophore organique après quelques cycles d'excitation, qui altère rapidement sa fluorescence. Ainsi, bien que les progrès aient été spectaculaires au niveau de la technologie des caméras et autres détecteurs, il reste donc encore beaucoup à faire pour développer les sondes utilisables in vivo pour l'observation optique. Les inventeurs ont ainsi développé des sondes luminescentes prometteuses, 20 utilisables à la fois en imagerie in vivo pour le petit animal et in vitro pour le développement d'outils d'analyses pour les biologistes. La présente invention a pour but d'utiliser des nanomatériaux à luminescence persistante (matériaux dont l'émission peut perdurer plusieurs heures après l'arrêt de l'excitation) pour l'imagerie optique in vivo. L'excitation du matériau peut ainsi 25 être effectuée avant que celui-ci ne soit injecté dans l'organisme à étudier. Ceci permet d'éviter l'autofluorescence des tissus, point essentiel pour l'accroissement du rapport signal sur bruit. Pour un matériau donné, la longueur d'onde d'émission dépend du dopant. Elle est donc relativement modulable et l'émission pourra être adaptée à la fenêtre de 30 transparence des tissus, entre 600 et 1300 nm. Les nanomatériaux inorganiques à luminescence persistante offrent ainsi des avantages considérables pour leur utilisation in vivo, d'une part pour améliorer la qualité des images avec une imagerie des tissus profonds, et d'autre part, sous forme de particules nanométriques, le matériau est rendu injectable, le cas échéant par traitement de surfaces avec des entités biocompatibles tout en conservant ses qualités optiques. Plusieurs applications sont aujourd'hui envisagées : grâce à ces composés, il est ainsi possible de visualiser les zones de rupture de la barrière hématoencéphalique, les zones inflammatoires et tumorales, et aussi de visualiser la biodistribution des liposomes in vivo dans une stratégie de thérapie génique ou d'administration de médicaments utilisant des nanovecteurs. Comme document de l'art antérieur, on peut citer l'article Jiang et al. (Journal of Alloys and Compounds 377 (2004) 211-215), qui a pour objet la propriété de luminescence persistante de CaMgSi2O6 dopé avec de l'europium et du dysprosium. Toutefois, ce document ne décrit pas ni ne suggère de procéder à l'excitation de ce composé puis de l'administrer in vivo, notamment à des fins d'imagerie optique. En effet, les études portant sur les matériaux à luminescence persistante concernent principalement la signalisation, l'éclairage, le marquage des textiles. Aucun article relevé dans la littérature n'est concerné par l'objet de la présente invention. Selon un premier aspect, la présente invention a pour objet une nanoparticule à luminescence persistante pour son utilisation en tant qu'agent de diagnostic, ladite nanoparticule émettant des photons à des longueurs d'onde comprises entre 400 et 1300 nm pendant au moins 0,01 seconde, après une excitation lumineuse à des longueurs d'onde comprises entre 100 et 800 nm, ou encore après excitation par des rayons X. Les longueurs d'onde comprises entre 100 et 400 nm correspondent au domaine ultraviolet/ultraviolet extrême (VUV pour vacuum ultraviolet ), celles entre 400 et 800 nm au domaine du visible, et celles entre 800 et 1300 correspondent au domaine infrarouge. Les nanoparticules selon l'invention ne doivent pas émettre des photons à des longueurs d'onde inférieures à 400 nm, c'est-à-dire dans le domaine ultraviolet, car de telles longueurs d'onde sont absorbées par les molécules du vivant, ce qui entraîne leur détérioration progressive, la formation de composés phototoxiques et au final la destruction cellulaire. D'autre part, les nanoparticules selon l'invention ne doivent pas émettre des photons à des longueurs d'onde supérieures à 1300 nm, c'est-à-dire dans le domaine infrarouge lointain, car les ondes électromagnétiques sont absorbées sous forme d'énergie thermique par l'ensemble des molécules (surtout par les molécules d'eau). Les nanoparticules selon l'invention qui émettent des photons pendant moins de 0,01 seconde ne sont pas comprises dans la présente demande car il s'agit alors de fluorescence, et plus de luminescence persistante. De préférence, la nanoparticule émet des photons pendant au moins 1 seconde, de manière avantageuse pendant au moins 1 minute, 30 minutes, 1 heure, voire au 20 moins 10 heures. Les temps de persistance sont évalués en suivant l'intensité de luminescence en fonction du temps après excitation. Des comparaisons claires de mesures des temps de persistance doivent être réalisées dans des conditions identiques en 25 utilisant les mêmes systèmes de détection. L'expression matériau à luminescence persistante a été appliquée à des matériaux présentant une luminescence d'au moins 0,01 seconde jusqu'à plusieurs heures. Les matériaux à luminescence persistante, incluant des cristaux simples et des fibres de cristaux simples, peuvent présenter des temps de persistance de la luminescence supérieurs 30 à environ 3 à 5 heures, supérieurs à environ 10 à 12 heures, ou supérieurs à environ 15 à 18 heures. Le phénomène de luminescence persistante implique deux types de centres actifs : les émetteurs et les pièges (capteurs). Les émetteurs sont des centres capables d'émettre une radiation après excitation du centre. Les pièges n'émettent pas de radiation, mais stockent l'énergie de radiation et la libèrent progressivement à l'émetteur. Les centres émetteurs peuvent être créés par l'addition d'activateurs, c'est-à-dire des petites quantités d'atomes ou d'ions d'impureté ajoutés intentionnellement à la matrice hôte. Les co-activateurs sont des ions d'impuretés ou des défauts ponctuels (lacunes d'anions) ajoutés intentionnellement qui peuvent affecter (améliorer ou modifier) le temps de vie de l'émission du premier activateur. Par exemple, un co-activateur peut être ajouté pour former des centres de captage qui peuvent améliorer le temps de persistance du matériau à luminescence persistante. Il est possible pour un ion de transférer l'énergie à un autre. Si deux ions différents sont impliqués dans l'énergie de transfert, l'ion transférant l'énergie est appelé un donneur tandis que l'ion recevant l'énergie est appelé l'accepteur ou activateur (G. Blasse et B.C. Grabmaier, 1994, Luminescent materials , Springer-Verlag, Berlin, p. 91). Les matériaux de la présente invention sont basés sur le dopage d'un ou de plusieurs émetteurs dans une matrice hôte. L'hôte (ou matrice) et l'(les) ion(s) émetteur(s) est(sont) choisi(s) pour fournir l'émission souhaitée ou la couleur de luminescence persistante et un rendement quantique élevé. La présente invention est applicable à tout type d'espèce du règne animal, avantageusement aux vertébrés et plus particulièrement au petit animal (rongeurs), mais également à l'homme. Dans la présente demande, on entend désigner par nanoparticule une particule dont la taille, définie telle que la plus grande dimension selon un axe, est de 30 manière générale comprise entre 10 nm et 10 m. De préférence, la nanoparticule selon l'invention est comprise entre 25 nm et 1 m, de manière encore préférée, entre 50 nm et 500 nm. La nanoparticule à luminescence persistante peut ainsi être constituée à titre d'exemple non limitatif par un composé tel que CdSiO3 : Mn2+, ZnGa2O4 : Mn2+, ZnS:Cu ou Y2O2S : Ti, Mg, Ca. Elle peut être constituée par un composé du type silicate, aluminate, aluminosilicate, germanate, titanate, oxysulfure, phosphate ou vanadate, ledit composé comprenant au moins un oxyde de métal et étant dopé avec au moins un ion terre rare, et éventuellement avec au moins un ion d'un métal de transition (on peut citer comme exemple le manganèse ou le chrome trivalent). Elle peut encore être constituée par un sulfure comprenant au moins un ion métallique choisi parmi le zinc, le strontium et le calcium, dopé avec au moins un ion terre rare, et éventuellement avec au moins un ion d'un métal de transition. On peut également citer les oxydes de métaux, que l'on dope là encore avec au moins un ion terre rare, et éventuellement avec au moins un ion d'un métal de transition. Cette liste de composés est non limitative, et l'homme du métier est en mesure de déterminer quels matériaux à luminescence persistante peuvent être utilisés dans le cadre de la présente invention De préférence, la nanoparticule est constituée par un composé choisi dans le groupe constitué par : les silicates, les aluminates, les aluminosilicates, les germanates, les titanates, les oxysulfures, les phosphates et les vanadates, de tels composés 25 comprenant au moins un oxyde de métal, - les sulfures comprenant au moins un ion métallique choisi parmi le zinc, le strontium et le calcium, et les oxydes de métaux, ledit composé étant dopé avec au moins un ion terre rare, et éventuellement avec 30 au moins un ion d'un métal de transition. Comme exemple d'oxysulfures on peut citer les composés à base d'yttrium tels que les sulfures d'oxyde d'yttrium (Y202S,...). Les germanates peuvent être tels que MGeO3 dans lequel M est le magnésium, le calcium ou le zinc, de préférence le magnésium (Mg2+) et le calcium (Ca2+), de tels germanates étant de préférence dopés avec les ions manganèse et un ion trivalent de la série des lanthanides. On peut encore citer les titanates tels que MO-TiO2 dans lequel M est le magnésium ou le zinc, et les sulfures tels que le sulfure de zinc (ZnS), le sulfure de calcium (CaS) et le le sulfure de strontium (SrS). Le métal de l'oxyde de métal peut être de tout type. De préférence, il est choisi parmi le magnésium, le calcium, le strontium, le baryum, le zinc, le cadmium, l'yttrium et le gallium. Le métal de transition peut être de tout type. De préférence, le métal de transition est choisi parmi le manganèse, le chrome et le titane (Mn2+, Cri+, Tia+, ) L'ion terre rare peut être de tout type. De préférence, l'ion terre rare est choisi parmi les ions europium, ytterbium, cérium, samarium, praséodyme, dysprosium, néodyme, holmium, terbium, thulium et erbium. L'ion terre rare se trouve sous sa forme trivalente (Ce3+, Dy3+, Nd3+, Hoa+, Er3+,...) sauf pour l'europium, le samarium et l'ytterbium, qui peuvent se trouver également sous leur forme divalente (Eu2+, Sm2+et Yb2+). De préférence, la nanoparticule est constituée par un silicate comprenant un oxyde de métal dopé avec au moins un ion terre rare et au moins un ion d'un métal de transition. De manière encore préférée, le silicate est dopé avec les ions manganèse, europium et dysprosium. De manière préférée entre toutes, la nanoparticule est constituée par un composé choisi dans le groupe constitué par les silicates ZnMgSi2O6, CaMgSi2O6 et MgSiO3, de tels silicates étant dopés avec les ions manganèse, europium et dysprosium, et Sr2MgSi2O7 dopé avec les ions europium et dysprosium. De manière générale, les nanoparticules selon l'invention peuvent être administrées sans être fonctionnalisées dans l'organisme ou le tissu. En particulier, injectées par voie infra-artérielle ou intraveineuse, elles permettent une imagerie du réseau vasculaire, en particulier au niveau des poumons et du foie. Elles permettent également une imagerie fonctionnelle du foie. Un des objectifs est l'imagerie des zones tumorales ou inflammatoires qui sont hypervascularisées. Dans le cas des zones tumorales, une détection précoce d'un cancer tel que le cancer du sein est possible. Selon un mode de réalisation particulier, la nanoparticule selon l'invention est fonctionnalisée par enrobage et/ou greffage de ligand permettant une liaison avec une substance d'intérêt biologique ou chimique. Par substance d'intérêt biologique ou chimique on entend désigner toute substance dont on cherche à déterminer la biodistribution dans un organisme ou dans un tissu. La substance d'intérêt peut être par exemple une molécule chimique telle qu'un principe actif ou bien une substance toxique. Il peut encore s'agir d'un récepteur extracellulaire, d'une hormone, d'un anticorps ou d'un antigène, d'une protéine, d'une toxine telle qu'une toxine bactérienne éventuellement sous sa forme atténuée ou d'un acide nucléique, d'un virus ou autre agent pathogène (bactérie,...). Les termes protéine, polypeptide ou peptide désignent indifféremment une séquence d'acides aminés ou, pour leurs dérivés, un composé contenant une séquence d'acides aminés. De même, les termes acide nucléique, séquence nucléique ou d'acide nucléique, polynucléotide, oligonucléotide, séquence de polynucléotide, séquence nucléotidique, sont employés indifféremment pour désigner un enchaînement précis de nucléotides, modifiés ou non, permettant de définir un fragment ou une région d'un acide nucléique, comportant ou non des 2892819 lo nucléotides non naturels, et pouvant correspondre aussi bien à un ADN double brin, un ADN simple brin que des produits de transcription desdits ADN. Ces acides nucléiques sont isolés de leur environnement naturel, et sont naturels ou artificiels. Pour déterminer la biodistribution d'une substance d'intérêt biologique ou chimique dans un organisme ou dans un tissu, il est nécessaire de fonctionnaliser la nanoparticule par enrobage et/ou greffage d'un ligand capable de se lier à la substance, le cas échéant présente au niveau tissulaire de l'organe d'intérêt. 10 Les méthodes d'enrobage sont bien connues de l'homme de l'art. Par exemple, l'enrobage peut être effectué par liaison avec des molécules portant des groupes phosphates, carboxylates ou thiols, ou encore par hétéroprécipitation de silice, d'aminosilane, ou de préférence de triéthoxyaminopropylsilane. L'enrobage 15 effectué avec du triéthoxyaminopropylsilane offre l'avantage qu'une seule couche se forme, sans polymérisation vers l'extérieur entraînant l'augmentation de la taille des nanoparticules. De même, les méthodes de greffage (ou couplage) du ligand sont bien connues de l'homme de l'art. Il s'agit en général d'un couplage par liaison covalente, par 20 affinité, par adsorption passive ou forcée. Dans le cas d'un couplage par liaison covalente, les nanoparticules sont porteuses de groupements chimiques capables de réagir avec un autre groupement chimique porté par le ligand pour former une liaison covalente. Comme exemple de groupements chimiques pouvant être présents à la surface des 25 nanoparticules on peut citer, mais sans s'y limiter, les groupements carboxyle, amino, aldéhyde et époxy. On peut également utiliser l'interaction par affinité, qui est généralement mise en oeuvre par deux partenaires d'un couple de liaison à haute affinité tels que notamment, mais sans s'y limiter, les couples (poly) carbohydrate/lectine, biotine 30 ou composés biotinilés/avidine ou streptavidine, récepteur /ligand spécifique, antigène ou haptène/anticorps, etc... 5 Le greffage des nanoparticules enrobées peut également être réalisé soit directement, soit en utilisant des bras espaceurs encore désignés sous les termes "linker" ou "spacer". Le couplage par adsorption passive ou forcée est connu de l'homme de l'art. On 5 pourra utiliser par exemple la BSA-biotine (Bovin Serum Albumin) (Sigma, Lyon, FR - Réf. A-8549). De préférence, l'enrobage est réalisé par précipitation à la surface de triéthoxyaminopropylsilane. Selon un autre mode préféré, on greffe du polyéthylène glycol (PEG) à des fins de furtivité (pour obtenir un temps de circulation dans l'organisme plus important). On procède généralement de la manière suivante : le PEG est d'abord couplé au ligand, puis le produit du couplage est greffé sur la nanoparticule. De manière préférée entre toutes, la nanoparticule selon l'invention est fonctionnalisée par précipitation à la surface de triéthoxyaminopropylsilane puis greffage de méthoxy-PEG5000-COOH permettant une liaison avec la substance d'intérêt biologique ou chimique. Selon un mode de réalisation particulier, la présente invention a pour objet la nanoparticule telle que définie précédemment pour son utilisation en tant qu'agent de diagnostic destiné à l'imagerie optique in vivo. 25 De manière préférée, ladite nanoparticule est excitée avant l'administration. En effet, l'absence d'excitation optique du sujet permet d'éliminer l'autofluorescence des tissus, point essentiel pour l'accroissement du rapport signal/bruit. De préférence, l'agent de diagnostic est administré dans un organisme à étudier 30 par injection par voie intraveineuse, intraartérielle ou intramusculaire. 10 15 20 De préférence, l'agent de diagnostic est destiné à l'imagerie de la vascularisation de l'organisme ou des organes réticulo-endothéliaux (foie, rate). De manière générale, on préfèrera les nanoparticules qui émettent des photons à des longueurs d'onde comprises entre 600 et 1300 nm (cf. Fig 1) pour l'imagerie des tissus profonds (organes, etc...). L'imagerie vasculaire est, par exemple, intéressante pour la mise en évidence de processus angiogéniques dans l'inflammation chronique, la croissance tumorale ou la localisation des métastases. Les études de biodistribution sont, par ailleurs, indispensables pour déterminer les rapports d'accumulation d'un agent vectorisé ou non par des formes particulaires au niveau des tissus cibles. De manière encore préférée, l'agent de diagnostic est destiné à l'imagerie de zones tumorales, inflammatoires, de la rétine, lesdites zones étant susceptibles d'être hypervascularisées, ou encore des zones de rupture de la barrière hématoencéphalique. Selon un autre mode de réalisation, l'agent de diagnostic est destiné à l'imagerie de zones hypovascularisées telles que dans le cas d'une ischémie cérébrale ou cardiaque, ou dans le cas d'un trauma crânien. Selon encore un autre mode de réalisation, l'agent de diagnostic permet de mimer la biodistribution de liposomes ou de nanovecteurs in vivo dans une stratégie de thérapie génique. Selon un deuxième aspect, la présente invention a pour objet un procédé pour la détection ou la quantification in vitro d'une substance d'intérêt biologique ou chimique dans un échantillon, qui comprend les étapes suivantes : 1) la mise en contact dudit échantillon avec une solution contenant des nanoparticules à luminescence persistante préalablement fonctionnalisées de manière à former un complexe entre la substance et les nanoparticules, et 2) la détection ou la quantification dudit complexe formé, caractérisé en ce que lesdites nanoparticules sont constituées par un composé choisi dans le groupe constitué par : les silicates, les aluminosilicates, les germanates, les titanates, les oxysulfures, les phosphates et les vanadates, de tels composés comprenant au moins un oxyde de métal, les sulfures comprenant au moins un ion métallique choisi parmi le zinc, le strontium et le calcium, et les oxydes de métaux, ledit composé étant dopé avec au moins un ion terre rare, et éventuellement avec au moins un métal de transition. On entend désigner par échantillon dans le procédé selon la présente invention tout échantillon susceptible de contenir la substance d'intérêt biologique ou chimique que l'on souhaite détecter ou quantifier. Comme exemple d'oxysulfures on peut citer les composés à base d'yttrium tels que les sulfures d'oxyde d'yttrium (Y2O2S,...). Les germanates peuvent être tels que MO-GeO2 dans lequel M est le magnésium, le calcium ou le zinc, les titanates tels que MO-TiO2 dans lequel M est le magnésium ou le zinc, et les sulfures tels que le sulfure de zinc (ZnS), le sulfure de calcium (CaS) et le sulfure de strontium (SrS). De préférence, le métal de l'oxyde de métal est choisi parmi le magnésium, le calcium, le strontium, le baryum, le zinc, le cadmium, l'yttrium et le gallium. De préférence, le métal de transition est choisi parmi le manganèse, le chrome et le titane (Mn2+, Cri+, Tia+, ) De préférence, l'ion terre rare est choisi parmi les ions europium, ytterbium, cérium, samarium, praséodyme, dysprosium, néodyme, holmium, terbium, thulium et erbium. L'ion terre rare se trouve sous sa forme trivalente (Ce3+, Dy3+, Nd3+, Hoa+, Er3+,...) sauf pour l'europium, le samarium et l'ytterbium, qui peuvent se trouver également sous leur forme divalente (Eu2+, Sm2+et Yb2+). De manière encore plus préférée, les nanoparticules sont constituées par un silicate comprenant un oxyde de métal dopé avec au moins un ion terre rare et au moins un métal de transition. De manière préférée entre toutes, les nanoparticules sont constituées par un composé choisi dans le groupe constitué par les silicates ZnMgSi2O6, CaMgSi2O6 et MgSiO3, de tels silicates étant dopés avec les ions manganèse, europium et dysprosium, et Sr2MgSi2O7 dopé avec les ions europium et dysprosium. Les nanoparticules peuvent être fonctionnalisées comme décrit ci-dessus. Selon un dernier aspect, l'invention a pour objet un kit de diagnostic comprenant une solution contenant des nanoparticules à luminescence persistante constituées 20 par un composé choisi dans le groupe constitué par : les silicates, les aluminates, les germanates, les titanates, les oxysulfures, les phosphates et les vanadates, de tels composés comprenant au moins un oxyde de métal, les sulfures comprenant au moins un ion métallique choisi parmi le zinc, le 25 strontium et le calcium, et les oxydes de métaux, ledit composé étant dopé avec au moins un ion terre rare, et éventuellement avec au moins un métal de transition. 15 30 Les exemples et figures qui suivent sont destinés à illustrer l'invention sans aucunement en limiter la portée. LEGENDE DES FIGURES Figure 1 : lA Coefficient d'extinction molaire de l'hémoglobine en fonction des longueurs d'onde (d'après W. B. Gratzer et N. Kollias) ; lB Coefficient d'extinction de l'eau en fonction des longueurs d'onde (d'après G. M. Hale, M. R. Querry. Applied Optics,12 (1973) 555-563) Figure 2: Décroissance typique du signal de luminescence des composés synthétisés Figure 3 : Spectre d'excitation et d'émission de ZnMgSi2O6 : Eue+ Dy3+ Mn2+ Figure 4 : Diagramme de diffraction des RX de ZnMgSi2O6 : Eue+ Dy3+ Mn2+ Figure 5 : Distribution de taille obtenue par diffusion quasi-élastique de la lumière des particules de ZnMgSi2O6 : Eue+ Dy3+ Mn2+ Figure 6 : Spectre d'excitation et d'émission de CaMgSi2O6 : Eue+ Dy3+ Mn2+ Figure 7 : Spectre d'excitation et d'émission de Sr2MgSi2O7 : Eue+ Dy3+ Figure 8 : Dynamique des nanoparticules de ZnMgSi2O6 dopé Eu, Mn, Dy après injection intraveineuse Figure 9 : Dynamique des nanoparticules de ZnMgSi2O6 dopéEu, Mn, Dy recouvertes de methoxy-PEG5000 après injection intraveineuse EXEMPLES Exemple 1 : Synthèse gel du composé ZnMgSi2O6 dopé Eu, Mn, Dy 1) Synthèse du gel Dans un ballon, on dissout dans 4mL d'eau acidifiée à pH 2 (par addition d'acide nitrique) 610mg (4,98.10-3 mol) de Chlorure de Zinc, 1,150mg (4,98.10-3 mol) de Nitrate de Magnésium hexahydrate, 20mg (4,98.10-5 mol) de Nitrate d'Europium hexahydrate, 58.6mg (1,49.104 mol) de Nitrate de Dysprosium hexahydrate et 29.4 mg (1.34.104mo1) de Chlorure de Manganèse tetrahydrate. Sous agitation, on ajoute 2mL (8,96.10-3mo1) de tetraethoxysilane. On agite fortement à l'aide d'un vortex pour homogénéiser la solution puis on laisse sous agitation à température ambiante pendant 3h. 2) Séchage Lorsque la solution est totalement monophasée (après environ trois heures d'agitation), on place le ballon à l'étuve à 60 C pendant quatre heures. On obtient alors un gel translucide. On sèche ensuite les échantillons à l'étuve à 110 C pendant 12h. 3) Chauffage On chauffe ensuite les matériaux dans un four sous atmosphère réductrice (on utilise du Noxal : 90% Ar, 10% H2). Le chauffage s'effectue en trois étapes, la montée en température : 20 C/min jusqu'à 1150 C, un palier de 10h (1150 C constant) puis une descente en température de 10 C/min jusqu'à température ambiante. Après ce premier chauffage, un chauffage sous air suivi d'un chauffage sous atmosphère réductrice peut être nécessaire pour améliorer la luminescence. La synthèse gel des composés CaMgSi2O6 dopé Eu, Mn, Dy, MgSiO3 dopé Eu, Mn, Dy, et Sr2MgSi2O7 dopé Eu, Dy est effectuée de manière analogue. Exemple 2 : Propriétés physiques des composés exemplifiés Les composés ZnMgSi2O6, CaMgSi2O6, MgSiO3 dopés Eu, Mn, Dy, et Sr2MgSi2O7 dopé Eu, Dy obtenus par synthèse sol-gel comme détaillé ci-dessus (exemple 1), possèdent une luminescence persistante de plusieurs heures (supérieur à deux heures, voir Figure 2). Toutefois, ces compositions relatives peuvent être modifiées pour améliorer les propriétés de luminescence de composés. Grâce à la synthèse sol-gel décrite ci-dessus, les composés gardent une taille mésoscopique (taille entre 10 nm et 1 m, préférentiellement entre 50 et 500 nm). Il est ainsi possible de les redisperser dans une solution aqueuse pour obtenir une solution luminescente injectable. Certains composés exemplifiés possèdent une luminescence persistante à des longueurs d'onde particulièrement intéressantes pour les milieux biologiques (voir Figure 3). Le mécanisme de luminescence persistante avec un transfert de l'excitation sur le manganèse émet autour de 650 nm dans ces matrices. Grâce à cette émission longue dans le rouge, il est ainsi possible de réaliser une imagerie optique in vivo, la zone de transparence des tissus biologiques étant comprise entre 600 et 1300 nm. Exemple 3 : Précipitation de triéthoxyaminopropylsilane puis greffage de methoxy-PEG5000-COOH à la surface de nanoparticules à luminescence persistante. Prétraitement de surface : Dans un ballon contenant une solution aqueuse de hydroxyde de sodium (5mM), on disperse 75 mg de nanoparticules. On agite la suspension à température ambiante pendant 3h. Puis, après addition d'acide chlorhydrique (1M) afin de revenir à pH neutre, on centrifuge la suspension (4500rpm,10min) pour enlever le surnageant. On sèche alors la poudre récupérée à l'étuve. Précipitation de triéthoxyaminopropylsilane : Dans un ballon contenant 5mL de toluène anhydre et 90 L de triéthoxyaminopropylsilane, on disperse 75mg de nanoparticules préalablement traitées. On laisse sous agitation pendant 4h à 80 C. On centrifuge ensuite la suspension (4500rpm,10min) pour enlever le surnageant. Pour laver la solution, on redisperse alors la poudre dans 5mL de toluène anhydre puis on centrifuge. Cette opération de lavage est ainsi répétée trois fois. La poudre est finalement séchée à l'étuve. Un test caractéristique des amines primaires à l'acide 2,4,6 trinitrobenzène sulfonique se révèle positif sur les nanoparticules. Greffage methoxy-PEG-COOH activé sur les nanoparticules : Dans un ballon contenant 5mL de dichlorométhane, on dissout 250mg (5.104 mol) de méthoxy-PEG5000 COOH . On ajoute 5.8mg de N-hydroxysuccinimide (5.10-4 mol) et 10.3mg de dicyclohexylcarbodiimide (5.10-5 mol). L'ensemble est laissé sous agitation à température ambiante pendant 2h On évapore ensuite le solvant et on précipite le polymère activé dans de l'éther diéthylique. Le précipité ainsi formé est lavé à l'éther puis redissout ensuite dans 5mL de dichlorométhane. On ajoute dans cette solution 15 L de triéthylamine et 50mg de nanoparticules recouvertes d'une couche d'aminosilane. On laisse le milieu réactionnel sous agitation pendant 3 heures. On évapore ensuite le solvant et on redisperse les nanoparticules dans de l'eau. Après centrifugation (4500rpm,10min) et lavage à l'eau, on récupère les nanoparticules PEGylés que l'on sèche à l'étuve. 19 2892819 Exemple 4 : Expériences réalisées Au vu des premiers résultats physiques de la poudre synthétisée, les inventeurs ont réalisé les premières expériences in vitro (prélèvement d'organes et observation 5 sur coupes) et in vivo avec ces composés à luminescence persistante. Les injections in vivo ont été réalisées sur une souris SWISS avec une solution de matériau luminescent à une concentration de 30 mg par mL. Les expériences in vivo ont été réalisées en respectant les principes de bonnes pratiques de laboratoires. 10 L'excitation de la solution se fait avant injection par irradiation sous une lampe UV classique sans filtre. Les poudres n'ont pas subi de fonctionnalisation particulière (simple broyage en milieu acide (HCI) pour obtenir des charges de surface rendant les nanoparticules redispersables en milieu aqueux). Il est à noter que les composés restent luminescents dans les milieux biologiques (ce qui n'est 15 pas le cas pour tous les matériaux à luminescence persistante. Pour ces autres composés, il est nécessaire d'enrober les nanoparticules). Les images ont été réalisées à l'aide de la caméra Photolmager de Biospace Mesures. Après injection intramusculaire, les résultats montrent que les matériaux 20 exemplifiés, préalablement irradiés sous une lampe UV, sont toujours luminescents après injection dans l'animal. La luminescence est suffisamment importante pour traverser plusieurs millimètres de tissus classiquement étudiés en biologie. La localisation forte du signal est conforme aux attentes, les particules injectées en intramusculaire n'étant normalement pas emportées par la circulation 25 sanguine. Les injections en intraveineuse ont été réalisées au niveau de la queue de la souris. Les particules sont ainsi immédiatement emportées par la circulation sanguine. Les particules étant de taille nanométrique, elle ne se bloquent pas dans les poumons et donc se retrouvent naturellement dans le foie. 30 20 2892819 Le signal est suffisant pour obtenir une imagerie optique in vivo des particules plus de trente minutes après l'injection. La figure 8 permet de rendre compte de la dynamique des particules in vivo des particules non recouvertes de PEG après injection intraveineuse. La figure 9, quant 5 à elle, montre le comportement différent quand un greffage de PEG a été réalisé à la surface des nanoparticules. On y observe en effet une très faible rétention dans les poumons et augmentation de la luminescence provenant des zones autres que le foie et les poumons
La présente invention a pour objet l'utilisation de nanoparticules à luminescence persistante, le cas échéant fonctionnalisées, en tant qu'agent de diagnostic destiné à l'imagerie optique in vivo. Ces nanoparticules sont de préférence constituées par un composé choisi dans le groupe constitué par (1) les silicates, les aluminates, les aluminosilicates, les germanates, les titanates, les oxysulfures, les phosphates et les vanadates, de tels composés comprenant au moins un oxyde de métal, (2) les sulfures comprenant au moins un ion métallique choisi parmi le zinc, le strontium et le calcium, et (3) les oxydes de métaux, ledit composé étant dopé avec au moins un ion terre rare, et éventuellement avec au moins un ion d'un métal de transition. De préférence, l'agent de diagnostic est destiné à l'imagerie de la vascularisation de l'organisme. L'invention a encore pour objet un procédé et un kit de détection ou de quantification in vitro d'une substance d'intérêt biologique ou chimique dans un échantillon, par mise en oeuvre desdites nanoparticules préalablement fonctionnalisées.
1. Nanoparticule à luminescence persistante pour son utilisation en tant qu'agent de diagnostic, ladite nanoparticule émettant des photons à des longueurs d'onde comprises entre 400 et 1300 nm pendant au moins 0,01 seconde, après une excitation lumineuse à des longueurs d'onde comprises entre 100 et 800 nm, ou encore après excitation par des rayons X, caractérisée en ce qu'elle est constituée par un composé choisi dans le groupe constitué par : les silicates, les aluminosilicates, les germanates, les titanates, les oxysulfures, les phosphates et les vanadates, de tels composés comprenant au moins un oxyde de métal, les sulfures comprenant au moins un ion métallique choisi parmi le zinc, le strontium et le calcium, et - les oxydes de métaux, ledit composé étant dopé avec au moins un ion terre rare, et éventuellement avec au moins un ion d'un métal de transition. 2. Nanoparticule selon la 1, caractérisée en ce qu'elle a une taille comprise entre 25 nm et 1 1am. 3. Nanoparticule selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le métal de l'oxyde de métal est choisi parmi le magnésium, le calcium, le strontium, le baryum, le zinc, le cadmium, l'yttrium et le gallium. 4. Nanoparticule selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que l'ion terre rare est choisi parmi les ions europium, ytterbium, cérium, samarium, praséodyme, dysprosium, néodyme, holmium, terbium, thulium et erbium. 30 5. Nanoparticule selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que le métal de transition est choisi parmi le manganèse, le chrome et le titane. 22 2892819 6. Nanoparticule selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle est constituée par un silicate comprenant un oxyde de métal dopé avec au moins un ion terre rare et au moins un ion d'un métal de transition. 5 7. Nanoparticule selon la 6, caractérisée en ce qu'elle est constituée par un composé choisi dans le groupe constitué par les silicates ZnMgSi2O6, CaMgSi2O6 et MgSiO3, de tels silicates étant dopés avec les ions manganèse, europium et dysprosium, et Sr2MgSi2O7 dopé avec les ions europium 10 et dysprosium. 8. Nanoparticule selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle est fonctionnalisée par enrobage et greffage de ligand permettant une liaison avec une substance d'intérêt biologique ou chimique. 9. Nanoparticule selon l'une des 1 à 8, pour son utilisation en tant qu'agent de diagnostic destiné à l'imagerie optique in vivo. 10. Nanoparticule selon la 9, caractérisée en ce qu'elle est 20 excitée avant l'administration. 11. Nanoparticule selon la 9 ou 10, caractérisée en ce que l'agent de diagnostic est destiné à l'imagerie de la vascularisation de l'organisme. 25 12. Nanoparticule selon l'une des 9 à 11, caractérisée en ce que l'agent de diagnostic est destiné à l'imagerie de zones tumorales, inflammatoires, de la rétine, lesdites zones étant susceptibles d'être hypervascularisées, ou encore des zones de rupture de la barrière hémato-encéphalique. 13. Nanoparticule selon l'une des 9 à 11, caractérisée en ce que l'agent de diagnostic est destiné à l'imagerie de zones hypovascularisées telles que 15 23 2892819 dans le cas d'une ischémie cérébrale ou cardiaque, ou dans le cas d'un trauma crânien. 14. Procédé pour la détection ou la quantification in vitro d'une substance 5 d'intérêt biologique ou chimique dans un échantillon, qui comprend les étapes suivantes : 1) la mise en contact dudit échantillon avec une solution contenant des nanoparticules à luminescence persistante préalablement fonctionnalisées de manière à former un complexe entre la substance et les nanoparticules, 10 et 2) la détection ou la quantification dudit complexe formé, caractérisé en ce que lesdites nanoparticules sont constituées par un composé choisi dans le groupe constitué par : les silicates, les aluminosilicates, les germanates, les titanates, les 15 oxysulfures, les phosphates et les vanadates, de tels composés comprenant au moins un oxyde de métal, les sulfures comprenant au moins un ion métallique choisi parmi le zinc, le strontium et le calcium, et les oxydes de métaux, 20 ledit composé étant dopé avec au moins un ion terre rare, et éventuellement avec au moins un métal de transition. 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que les nanoparticules sont constituées par un silicate comprenant un oxyde de métal dopé avec au moins 25 un ion terre rare et au moins un métal de transition. 16. Procédé selon la 15, caractérisée en ce que les nanoparticules sont constituées par un composé choisi dans le groupe constitué par les silicates ZnMgSi2O6, CaMgSi2O6 et MgSiO3, de tels silicates étant dopés avec les ions 30 manganèse, europium et dysprosium, et Sr2MgSi2O7 dopé avec les ions europium et dysprosium. 17. Kit de diagnostic comprenant une solution contenant des nanoparticules à luminescence persistante préalablement fonctionnalisées, lesdites nanoparticules étant constituées par un composé choisi dans le groupe constitué par : les silicates, les aluminosilicates, les germanates, les titanates, les oxysulfures, les phosphates et les vanadates, de tels composés comprenant au moins un oxyde de métal, - les sulfures comprenant au moins un ion métallique choisi parmi le zinc, le strontium et le calcium, et les oxydes de métaux, ledit composé étant dopé avec au moins un ion terre rare, et éventuellement avec au moins un métal de transition. 18. Kit selon la 17, caractérisé en ce que les nanoparticules sont 15 constituées par un silicate comprenant un oxyde de métal dopé avec au moins un ion terre rare et au moins un métal de transition.
G
G01
G01N
G01N 33
G01N 33/533,G01N 33/58
FR2901026
A1
CAPTEUR DE COURANT, NOTAMMENT POUR MATERIEL FERROVIAIRE
20,071,116
La présente invention concerne un capteur de courant de structure générale connue, c'est-à-dire comportant un circuit magnétique définissant entre ses deux extrémités un entrefer dans lequel est logé un détecteur sensible au champ magnétique tel qu'une cellule à effet Hall ou une magnéto-résistance. En outre, le capteur comprend un bobinage de compensation de flux qui est parcouru par un courant de compensation asservi par le détecteur pour obtenir dans l'entrefer un flux magnétique nul. C'est la valeur de ce courant de compensation qui est significative de l'intensité du courant à mesurer. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION Les spécifications géométriques d'un tel capteur, en particulier pour les engins de traction ferroviaires, en fixent de manière étroite l'encombrement extérieur qui impose des dimensions maximales pour la section du loge-ment du conducteur traversé par le courant à mesurer. Cette section de passage est en général circulaire alors que le conducteur porteur du courant à mesurer est de section rectangulaire. Il n'est pas rare que la longueur de la section rectangulaire courante du conducteur (en amont et en aval du capteur) soit, pour une installation donnée, supérieure au diamètre de la section de passage dans le capteur. Cela oblige à prévoir, pour traverser le capteur, une pièce particulière avec une section rectangulaire de longueur plus petite mais de largeur plus importante ; en d'autres termes la plaque conductrice traversant le capteur est plus épaisse et moins large que le reste de la ligne. Cette contrainte oblige à la réalisa- tion de connexions électriques entre la pièce rapportée et le reste de la ligne, connexions qui sont la cause des principales défaillances du montage car elles sont le siège de phénomènes corrodants qui altèrent progressive-ment la conductivité du montage, conduisant à des échauffements jusqu'à une mise hors service de l'appareil, sauf à procéder à des opérations de maintenance fréquentes et minutieuses. En outre, la mise en place de cette pièce particulière est consommatrice de temps, donc onéreuse. OBJET DE L'INVENTION La présente invention entend remédier à cet inconvé- nient en proposant un capteur qui n'exige aucun conducteur d'adaptation pour sa mise en place sur une ligne habituelle, notamment dans le cas d'une application ferroviaire. RESUME DE L'INVENTION A cet effet, l'invention a donc pour objet un capteur de courant à cellule à effet Hall et à compensation de flux, comprenant un circuit magnétique et un bobinage de compensation du flux engendré par le courant à mesurer dans lequel le circuit magnétique est de forme oblongue et les parties situées aux extrémités de son grand axe sont dépourvues de bobinage. Le circuit magnétique est habituellement un anneau circulaire fendu par l'entrefer dans lequel est placée la cellule à effet Hall. Le bobinage de compensation enve- loppe la totalité de cet anneau en augmentant sensible-ment sa dimension radiale. Il se trouve en conséquence qu'une dimension extérieure donnée, imposée par la spécification d'implantation de l'appareil, conditionne la va-leur du diamètre moyen du circuit magnétique et celle du diamètre interne du bobinage. Compte tenu en plus de 3 l'existence du boîtier enfermant le tout, on parvient au diamètre maximum de la section interne du capteur. La distance radiale séparant les parois interne et externe d'un boîtier entourant les éléments fonctionnels du capteur définit: la largeur de l'espace de logement du circuit magnétique et du bobinage de compensation qui l'entoure. En l'absence de bobinage, on constate que l'on peut radialement dilater, notamment par endroits, le circuit ferromagnétique, l'éloignant ainsi de la paroi interne du boîtier. A ces endroits, il devient possible d'augmenter la dimension radiale de la section interne du capteur en dilatant de manière semblable la paroi in-terne. Un conducteur plus large peut donc traverser le capteur. La largeur du logement à ces endroits ne permet plus de contenir un bobinage de compensation. L'expérience a montré qu'en divisant le bobinage toujours continu dans l'état de la technique le long du circuit magnétique annulaire en deux tronçons distincts, bien entendu électri- quement reliés en série, les performances du capteur ne subissent aucune altération. Ainsi a-t-on pu concevoir un capteur dit "elliptique" du fait de la forme oblongue de l'anneau magnétique, logé dans un boîtier circulaire conforme en tous points aux capteurs existants, qui est dépourvu de bobinage aux extrémités de son grand axe et qui présente une section interne élargie pour le passage d'un conducteur standard pour le domaine. Il faut entendre par dépourvu de bobinage le fait qu'aux extrémités du grand axe il peut sub- sister quelques spires qui assurent la continuité élec- 4 trique des deux tronçons de bobinage et qui facilitent la réalisation industrielle de ces enroulements. De manière avantageuse, on préserve intégralement la forme extérieure du boîtier qui reste sensiblement de ré-volution pour pouvoir être accueillie dans un bâti selon plusieurs positions angulaires possibles autour de l'axe du conducteur qui traverse le capteur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description donnée ci-après d'un exemple de réalisation. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux dessins annexés dans les-quels: - la figure 1 est une vue éclatée des composants d'un capteur conforme à l'invention, - les figures 2 et 3 sont deux vues illustrant deux positions angulaires différentes entre un capteur selon la figure 1 et un bâti de son soutien. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Le dispositif représenté à la figure 1 comprend trois composants: un boîtier 1, un circuit magnétique 10 et une carte de mesure 20. Le boîtier 1 est délimité, en plus d'un fond non visible à la figure, par une paroi externe 2 de forme géné- raie cylindrique à l'exception d'une plaque plane 4 qui porte un bornier de connexion 4a pour les entrées/sorties du capteur et une paroi interne 3 qui divise l'espace en-clos par la paroi externe 2 en un espace annulaire 5 et un espace central 6, l'espace annulaire étant pourvu d'un fond 5c tandis que l'espace central est traversant. La paroi centrale 3 est généralement cylindrique dont la base est octogonale où deux cotés diamétralement opposés définissent des encoches 3a et 3b s'étendant en direction de la paroi externe 2. La dimension diamétrale de cet espace central est notée D d'un fond d'encoche à l'autre et 5 d perpendiculairement à cette direction. L'espace annulaire 5 est donc de largeur E entre la paroi 2 et la paroi 3 sauf au niveau des encoches où il est rétréci à une valeur e. Le composant 10 de cette figure comporte un anneau 11 ferromagnétique, fendu pour définir un entrefer 10a dans lequel est logé une cellule à effet Hall 21 (ou tout autre composant électronique sensible au champ magnétique et à ses variations) qui n'est pas non plus représentée. Autour de l'anneau électromagnétique 11, le composant comporte un bobinage 12 en deux tronçons 12a et 12b, séparés l'un de l'autre mais électriquement reliés en série. L'anneau 11 présente donc des parties lla et lib dé-pourvues de bobinage, donc de largeur (dimension radiale) moins importante qu'au droit des tronçons de bobinage. L'ensemble affecte donc une forme oblongue aux extrémités du grand axe de laquelle se trouvent les parties sans bobinage. Le composant 11 peut donc être logé dans l'espace 5 dont les parties larges E accommodent les tronçons de bobinage et dont les parties étroites e accommodent les endroits dépourvus de bobinage. Le composant 20 est un support de circuit imprimé portant des conducteurs et des éléments électroniques fonctionnels (notamment la cellule 21) pour assurer la gestion du courant de compensation et émettre en sortie un signal sur les bornes 4a significatif du courant mesu- ré. Ces moyens sont bien connus en eux-mêmes et ne seront pas plus décrits. On comprend de cette illustration et de cette description que, pour un capteur de volume extérieur inchan- gé correspondant aux dimensions diamétrales de la paroi externe 2, le capteur de l'invention peut être traversé par un conducteur à section rectangulaire dont la largeur peut être de l'ordre de D alors qu'un capteur connu pour-rait n'accueillir qu'un conducteur de largeur de l'ordre de la dimension d. On donnera à ce propos un exemple chiffré: typique-ment, un conducteur de courant pour une intensité de 2000 ampères est de section 100x10 mm. Les capteurs d'intensité pour ce calibre sont tels que leur dimension interne d est de 62 mm. Il est alors nécessaire, pour garder une valeur de section constante de présenter un conducteur avec une largeur de 60 mm pour une épaisseur de 16,6 mm. Dans le cas de l'invention, un conducteur de 100 mm de large est accepté par le capteur. Aux figures 2 et 3, on a illustré le fait que l'invention permet de placer le capteur 1, 10, 20, assemblé (noyé dans une résine par exemple) dans un bâti 30 de support et de fixation selon plusieurs orientations angulaires relatives autour de la direction longitudinale (perpendiculaire à sa section) du conducteur parcouru par le courant à mesurer. Ceci est possible grâce au fait que la paroi externe 2 du boîtier 1 et la paroi 31 du bâti sont munies en correspondance de cannelures 7, 8 et 32, 33 de dimensions et de répartition telles qu'il est pos- cible de placer le capteur dans le bâti 30 selon cinq positions avec un décalage angulaire de 45 entre des posi-
Capteur de courant à cellule à effet Hall et à compensation de flux, comprenant un circuit magnétique (11) et un bobinage (12) de compensation du flux engendré par le courant à mesurer, dans lequel le circuit magnétique est de forme oblongue, les parties situées aux extrémités (11a, 11b) de son grand axe étant dépourvues de bobinage.
1. Capteur de courant à cellule à effet Hall et à compensation de flux, comprenant un circuit magnétique (11) et un bobinage (12) de compensation du flux engendré par le courant à mesurer, caractérisé en ce que le circuit magnétique est de forme oblongue, les parties si-tuées aux extrémités (lla, llb) de son grand axe étant dépourvues de bobinage. 2. Capteur de courant selon la 1, caractérisé en ce que le capotage des éléments fonctionnels se présente généralement sous la forme d'un boîtier (1) annulaire avec une paroi extérieure (2) et une paroi intérieure (3) délimitant un espace central circulaire (6) qui comporte deux encoches (3a, 3b) diamétralement opposées au voisinage des extrémités (lla, llb) du circuit magnétique dépourvues de bobinage. 3. Capteur de courant selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend un bâti (30) de soutien et de fixation entourant la paroi extérieure (2) du boîtier annulaire (1), ce bâti (30) et cette paroi (2) comportant des moyens d'indexation (7,8 ; 32,33) angulaire de cha- cune de plusieurs positions relatives possibles.
G,B
G01,B60
G01R,B60L
G01R 15,B60L 3,G01R 1
G01R 15/20,B60L 3/00,G01R 1/04
FR2897367
A1
EPONGE EXTENSIBLE EN POLYTEREPHTALATE, NOTAMMENT PBT.
20,070,817
La présente invention se rapporte à un article textile dans le domaine du linge de toilette constitué d'un tissu 5 éponge de type bouclette. Il est classique dans le domaine du linge de toilette d'utiliser des tissus éponge du type bouclette, constitués notamment d'un entrelacement de fils de trame, de fils de chaîne de fond et de fils de chaîne de boucles ou bouclettes, 10 les fils étant un matériau approprié pour l'éponge. Des articles classiques fabriqués sur la base d'un tissu éponge de ce genre comportent des serviettes de bain, des peignoirs de bain, des gants de toilette, etc. On connaît déjà dans l'art antérieur un article de 15 linge de toilette tissé éponge, notamment une serviette de bain, tissé à fils en matériau éponge comportant un entrelacement des fils de trame et de fils de chaîne de fond, et au moins un fils de chaîne de trame et/ou un fil de chaîne de fond d'entrelacement étant en un matériau élastique tandis 20 que les autres fils en matériau non élastique parallèles audit au moins un fil élastique sont formés pour permettre un étirement de l'article dans la direction des fils élastiques à partir de la position non tendue des fils élastiques, l'entrelacement comportant en outre des fils de chaîne de 25 bouclettes. Le fait d'avoir prévu ainsi des fils élastiques pour former en partie les fils de trame ou les fils de chaîne de fond permet d'obtenir un linge de toilette que l'on peut nouer autour de soi plus facilement et qui maintient ainsi par élasticité le linge noué autour de la taille par exemple. Cependant, il s'avère qu'après un certain nombre de lavages, notamment cinq à six lavages, ces serviettes de bain de l'art antérieur perdent considérablement de leur élasticité et ne peuvent plus être nouées autour de la taille de l'utilisateur et y rester nouées sans que l'utilisateur n'ait à le tenir à la main. En outre, au bout de cinq ou six lavages l'article n'est plus très doux, ni très agréable au toucher. La présente invention vise à surmonter ces inconvénients en proposant un nouvel article de linge de toilette qui, même après avoir été passé au lavage cinq fois, voire plus, conserve suffisamment d'élasticité pour être noué autour de la taille d'une personne et y rester noué sans que cette personne ait à le tenir à la main. Suivant l'invention, un article de linge de toilette tissé à fils en matériau éponge comportant un entrelacement de fils de trame et de fils de chaîne de fond et des fils de chaîne de bouclettes, au moins un fil de trame et/ou de chaîne de fond de l'entrelacement étant en un matériau élastique, tandis que les autres fils en matériau non élastique parallèles audit au moins un fil élastique sont formés pour permettre un étirement de l'article dans la direction des fils élastiques à partir de la position non tendue des fils élastiques, est caractérisé en ce que ledit matériau élastique comporte un polytérephtalate, de préférence du polytérephtalate de butylène (PBT), ou un mélange de polytérephtalates. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, de 10 à 80 ou 90 % des fils de trame sont en matériau 30 élastique, notamment 25 à 75 par exemple 33 Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, de 10 à 80 ou 90 % des fils de chaîne de fond sont en matériau élastique, de préférence entre 25 et 75 par exemple 33 De préférence, les fils de bouclettes sont tous en matériau non élastique. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, les bouclettes sont rasées pour obtenir un effet velours. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, les fils de trame croisent les fils de chaîne de fond et de chaîne de bouclettes perpendiculairement. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, les fils non élastiques sont en coton. La présente invention se rapporte également à un procédé de fabrication d'un article de linge de toilette tel que décrit précédemment. On décrit maintenant des modes de réalisation uniquement donnés à titre d'exemple en se reportant aux dessins dans lesquels : La figure 1 représente une partie d'un tissu ; La figure 2 représente schématiquement un métier à tisser pour le tissage d'un tissu suivant l'invention ; La figure 3a représente un tissu constitué d'un entrelacement de fils de chaîne de fond et de boucles avec des fils de trame, sans insertion de fil élastique ; La figure 3b représente l'armure utilisée pour obtenir l'entrelacement représenté à la figure 3a ; La figure 4 représente le profil du tissu de la figure 3a ; La figure 5a représente un exemple de tissu suivant l'invention, des fils en matériau élastique étant insérés parmi les fils de trame ; La figure 5b représente l'armure utilisée pour l'obtention du tissu de la figure 5a ; La figure 6 représente le tissu de la figure 5a vu de profil ; La figure 7 représente une armure préférée pour la réalisation de parties plates comme des ourlets, sens trame La figure 8a représente un tissu suivant l'invention 5 dans lequel des fils élastiques sont insérés parmi les fils de chaîne de fond ; La figure 8b représente une armure pour l'obtention du tissu de la figure 8a ; La figure 9a représente un tissu dans lequel des fils 10 élastiques sont insérés dans les fils de trame et dans les fils de chaîne de fond ; et La figure 9b représente une armure pour l'obtention de la figure 9a. La figure 2 représente schématiquement un métier à 15 tisser pour le tissage d'un article de linge de toilette suivant l'invention. Il s'agit d'un métier classique. Deux ensouples 11 et 12 alimentent respectivement le dispositif en fils de fond 1 et fils de boucle 2. La quantité de matière pour le tissage d'un article de type éponge diffère entre les 20 fils de fond et les fils de boucle. Ceci est appelé plus communément l'embuvage. L'ensemble des fils de chaîne de fond et de boucle est commandé (levé ou baissé) par groupe dans le cas d'un tissage ratière de l'ordre de 200 à 600 fils et 25 individuellement (ou par groupe) dans le cas d'un tissu jacquard. Les fils des chaînes sont introduits dans les oeillets des mailles, elles-mêmes solidaires des lisses et des liteaux 14 dans le cas d'un tissage ratière ou solidaire des arcades manoeuvrées par des crochets dans le cas d'un tissage 30 jacquard. L'action de lever ou de baisser, par groupe, les liteaux ou les crochets provoquent la formation de la foule 16 dans laquelle vient s'insérer le fil de trame 3. L'ouverture de la foule 16 se fait en maintenant une tension constante pour tous les fils 1, 2 des chaînes de fond et de boucles. Le fil de trame 3 est distribué par un donneur qui appelle le fil, le stocke sur un tambour et le distribue au moment voulu au vecteur de trame. Le donneur se nomme plus communément un prédélivreur et son intérêt d'utilisation réside dans le fait qu'il facilite le défilage à grande vitesse tout en préservant une régularité de tension en sortie. La formation de la boucle s'effectue préférentiellement comme suit, sachant que d'autres manières de faire restent bien évidemment applicables à la présente invention. Entre deux insertions de fil de trame 3 consécutives, un peigne 17, par l'intermédiaire du battant 18 agit sur les deux fils de trame en les positionnant à une certaine distance de la façure 19 du tissu. Ensuite, au troisième fil de trame inséré, le peigne 17 ramène l'ensemble des trois fils de trame contre la façure 19 pour ainsi former la boucle et donc le tissu 10 souhaité. A titre d'exemple non limitatif, représenté à la figure 3a, les fils de chaîne de fond et de boucle 1 et 2 s'entrelacent ainsi avec les fils de trame 3. La figure 3b précise l'armure utilisée pour obtenir l'entrelacement de la figure 3a et à la figure 4 on peut voir le profil résultant des figures précédentes. Une boucle 2.1 est visible à l'endroit, tandis qu'une boucle 22 est visible sur l'envers. L'avancement du peigne est indiqué par la flèche 25. Comme on le voit à la figure 4, pendant l'opération, les fils 1 de chaîne de fond sont freinés en étant très tendus (voir à la figure 4 le fil 1 à la partie gauche du dessin). Cela favorise le glissement des fils de boucle. Ce procédé de tissage de fil de trame et peigne à bouclette est bien connu de la technique. Suivant l'invention, on va en outre insérer des fils en un matériau élastique, à base d'un polythérephtalate, notamment de butylène (PST). Suivant un autre mode de réalisation, on peut également utiliser un oolytérephtalate de triméthylène (PTT), ou un mélange des deux (PTT, PBT). A la figure 5a, on a le cas où un effet d'extensibilité a été recherché dans le sens trame. On a inséré des fils 4 élastiques lors du cycle éponge. En fonction de l'élasticité et de la rémanence souhaitées pour l'article de linge de toilette, on commande la proportion de fils élastiques 4 insérés. Au minimum on va insérer un fil par cycle éponge et au maximum tous les fils de trame seront des fils élastiques, auquel cas, on reprendra simplement le dispositif représenté à la figure 2 et on alimentera uniquement en fils de trame élastiques. La figure 5b précise l'armure utilisée pour obtenir l'entrelacement représenté à la figure 5a, dans lequel on insère un fil élastique tous les trois fils c'est-à-dire qu'il y a deux fils non élastiques pour un fil élastique. Aux extrémités de l'article de linge de toilette, notamment aux extrémités où l'on effectue l'ourlet final (appelé partie plate transversale) il est préférable pour préserver un bon équilibre d'effectuer une insertion sur deux fils de trame, c'est-à-dire d'avoir un fil de trame élastique pour un fil de trame non élastique. Pour cette partie plate transversale d'ourlet, l'armure spécifique représentée à la figure 7 est particulièrement conseillée. A savoir, on insère un fil de trame 3 non élastique pour un fil de trame 4 élastique avec les fils des chaînes de fond et de boucle 1 et 2. De même, pour améliorer l'aspect visuel du produit, on peut utiliser cette même armure pour les parties plates longitudinales, appelées communément lisières et qui encadrent le produit. En général, la quantité de fils de lisière est modifiée en fonction de l'article tissé éponge extensible afin de conforter la faisabilité des ourlets en confection. Cependant, dans le cas d'un article tissé éponge extensible confectionné, c'est-à-dire un produit obtenu à la suite d'une découpe dans un tissu suivi d'une couture fantaisie, le paramètre "dimension de lisière" est réduit au strict 5 nécessaire. En outre, on peut prévoir un effet "velours" c'est-à-dire que l'on rase la tête des bouclettes selon un procédé connu. On peut obtenir l'article tissé éponge rasé et extensible dans le sens trame et/ou dans les chaînes, c'est-à-dire avec un effet velours sur endroit et/ou sur envers. La figure 6 représente le profil qui résulte des figures 5a et 5b. On y voit la boucle visible sur endroit, 21, la boucle visible sur envers, 22, le positionnement des fils de chaîne de fond, l'insertion des fils de trame élastique et non élastique et l'avancement du peigne (flèche 25). On décrit maintenant un autre mode de réalisation de l'invention dans lequel l'effet extensible est recherché en sens chaîne, c'est-à-dire parallèlement à la chaîne de fond. On va donc intégrer un ou plusieurs fils en matériau élastique, à savoir en polytérephtalate de butylène, dans la 20 composition de l'ensouple 11 de la chaîne de fil de fond. En revanche, les fils de chaîne de boucle ne sont pas concernés. En effet, compte tenu du fait que les boucles sont tissées en étant relâchées sur le tissu, elles peuvent déjà, sans être en matériau élastique, réaliser une course non négligeable 25 permettant l'extensibilité suivant leur direction. L'élasticité est donc modulée au niveau du support de l'article tissé éponge. Ainsi, en fonction de l'élasticité et de la rémanence souhaitées, on prévoit une certaine proportion des fils en élasthane dans les fils de chaîne de fond. En 30 général, cette proportion sera comprise entre 10 et 80 à 90 %. On pourrait envisager 100 Cependant, pour des raisons de coût, il est préférable de se limiter à des proportions moindres. De préférence, les proportions de fil élastique sont comprises entre 25 et 70 par exemple entre 30 et 50 10 15 Comme on le voit à la figure 8a les fils de chaîne de fond ou de boucle 1 et 2 s'entrelacent avec les fils de trame 3 non élastiques. Les fils de chaîne de fond sont constitués de fils 1 non élastiques et de fils 1' élastiques, les fils de chaîne de boucle 2 étant non élastiques. La figure 8b précise l'armure utilisée pour obtenir l'entrelacement de la figure 8a. Les figures 9a et 9b représentent un mode de réalisation dans lequel on combine les deux modes de réalisations décrits précédemment à savoir qu'on souhaite obtenir un article extensible à la fois dans le sens trame et dans le sens chaîne. Ainsi, les fils de chaîne de fond et de boucle s'entrelacent avec des fils de trame 3 non élastiques et fils de trame 3' élastiques. On peut se reporter à la figure 9a. L'armure utilisée est précisée à la figure 9b. Les fils non élastiques sont par exemple en coton. Ces fils n'ont pas de propriété élastique. Par conséquent, pour pouvoir obtenir le caractère expansif, dans le sens trame dans le cas où des fils élastiques sont insérés dans le sens trame et dans le sens chaîne de fond, lorsque le caractère élastique est recherché dans le sens chaîne de fond, il convient de prévoir une tension des fils non élastiques telle que ceux-ci puissent "suivre" les déformations en extension et en retour à position initiale (rétraction) des fils élastiques. En effet, si les fils non élastiques étaient complètement tendus à l'état non étiré des fils élastiques, ils empêcheraient tout étirement de la serviette. Ainsi, la course possible en élasticité de l'article de linge de toilette sera définie entre la position de repos des fils non élastiques dans laquelle ils ne sont pas tirés et qui correspond également à une position des fils non élastiques parallèles aux fils élastiques dans laquelle ils sont sensiblement relâchés jusqu'à une position dans laquelle les fils élastiques sont étirés, et cette position correspondant au cas où les fils non élastiques parallèles aux fils élastiques sont complètement tendus. Les fils élastiques eux pourraient être étirés plus loin, mais cela n'est pas possible car ils en sont alors empêchés par les fils non élastique tendus complétement. A titre d'exemple, une course acceptable pour un article de linge de toilette suivant l'invention correspond à un étirement du produit dans le sens où il peut être étiré compris entre 10 à 70 de préférence entre 30 et 60 % de sa longueur au repos.10
Article de linge de toilette tissé à fils en matériau éponge, comportant un entrelacement de fils de trame, de fils de chaîne de fond et de fils de chaîne de bouclettes, un fil de trame et/ou de chaîne de fond de l'entrelacement est en un matériau élastique, les autres fils en matériau non élastique parallèles audit au moins un fil élastique étant formés de sorte qu'en position de repos, c'est-à-dire non tendu, du ou des fils élastiques, les fils non élastiques parallèles sont rattachés, pour permettre un étirement de l'article dans la direction des fils élastiques sur au moins une distance donnée.
1. Article de linge de toilette tissé à fils en matériau éponge comportant un entrelacement de fils de trame et de fils de chaîne de fond et des fils de chaîne de bouclettes, au moins un fil de trame et/ou de chaîne de fond de l'entrelacement étant en un matériau élastique, tandis que les autres fils en matériau non élastique parallèles audit au moins un fil élastique sont formés pour permettre un étirement de l'article dans la direction des fils élastiques à partir de la position non tendue des fils élastiques, est caractérisé en ce que ledit matériau élastique comporte un polytérephtalate ou un mélange de polytérephtalates. 2. Article suivant la 1, caractérisé en 15 ce que le polytérephtalate est choisi parmi le PBT, le PTT ou leurs mélanges. 3. Article suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce que des fils de trame sont en matériau élastique si l'extensibilité de l'article est recherchée dans 20 le sens trame, et/ou des fils de chaîne de fond sont en matériau élastique si l'extensibilité de l'article est recherchée dans le sens chaîne de fond, et/ou des fils de trame et des fils de chaîne de fond sont en matériau élastique si l'extensibilité est recherchée dans les deux directions. 25 4. Article suivant la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que de 10 à 80 ou 90 % des fils de trame sont en matériau élastique, notamment 25 à 75 %, par exemple 33 % (1 sur 3). 5. Article suivant la 1, 2, 3 ou 4, 30 caractérisé en ce que de 10 à 80 ou 90 % des fils de chaîne de fond sont en matériau élastique, de préférence entre 25 et 75 % par exemple 33 % (1 sur 3). 6. Article suivant l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les fils de bouclette sont tous en matériau non élastique. 7. Article suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que les bouclettes sont rasées pour obtenir un effet velours. 8. Article suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que les fils de trame croisent les fils de la chaîne de fond et de la chaîne de bouclette perpendiculairement.
D
D03
D03D
D03D 27,D03D 15
D03D 27/08,D03D 15/08
FR2896211
A1
DISPOSITIF DE GESTION ELECTRIQUE POUR ALIMENTATION ELECTRIQUE DE VEHICULE
20,070,720
"" La présente invention concerne un dispositif de gestion électrique pour alimentation électrique de véhicule. La possibilité de fournir de l'énergie électrique à bord d'un véhicule automobile lorsque son moteur thermique est arrêté présente de nombreux avantages parmi lesquels : - la fourniture de prestations électriques, le moteur thermique étant arrêté, y compris lors de stationnements de io longue durée ; - le maintien de la charge de la batterie ; - la possibilité de maintenir en veille un plus grand nombre d'appareils électroniques (multimédia notamment) ; et - d'autres prestations encore. 15 D'autre part, si cet apport énergétique provient de sources 'gratuites', c'est-à-dire sans consommation d'un carburant, telles que des capteurs solaires ou des thermo générateurs (qui utilisent une partie de la chaleur perdue par le moteur thermique par exemple), cet apport d'énergie améliore le rendement énergétique 20 du véhicule. Solutions connues Des applications peu répandues existent où des capteurs solaires sont installés sur le toit du véhicule et assurent ainsi la 25 ventilation de l'habitacle lorsque le véhicule est stationné en plein soleil. Ceci permet de maintenir la température à l'intérieur de l'habitacle à un niveau semblable à celui de l'extérieur amenant ainsi un confort thermique appréciable lors de la prise du véhicule. D'autre part, il y a eu quelques communications sur des 30 prototypes de camions équipés de thermo générateur en tellurure de bismuth sur le carter moteur ou sur l'échappement. Ceci aurait été décrit dans le but d'avoir une source d'énergie électrique annexe associée à une amélioration du rendement énergétique. Dans le document US-A-5.479.557, il est décrit un système dans lequel l'énergie de cellules solaires est utilisée pour alimenter soit la ventilation de l'habitacle véhicule en stationnement soit pour maintenir la charge batterie. Les deux fonctions ne sont pas envisagées simultanément. Aucune autre source d'énergie (thermoélectrique par exemple) n'est envisagée. Dans le document US-A-2002/000243, il est décrit un système fournissant une fonctionnalité identique à celle décrite dans le document US-A-5.479.557, mais avec l'utilisation d'un io convertisseur DC/DC comme interface entre le générateur solaire et le moteur à courant continu de la ventilation habitacle ou la batterie à maintenir en charge. Dans le document US-A-2002/000785, il est décrit un système fournissant une fonctionnalité identique à celle décrite is dans le document US-A-2002/000243, mais le convertisseur DG/DG alimente d'abord la batterie 42 Volts sur laquelle est prélevée la puissance nécessaire au moteur du ventilateur. Dans le document US-A-5.779.817, il est décrit un système fournissant une fonctionnalité identique à celle décrite dans le 20 document US-A-5.479.557 avec des commutations entre cellules solaires selon que l'on alimente la ventilation ou qu'on maintient la charge de la batterie. Aucun contrôle par électronique de puissance n'est envisagé, les commutations sont faites par des relais. 25 Caractéristiques principales de l'invention Un premier but de l'invention est de gérer simultanément ou indépendamment deux sources d'énergie continue de nature différentes, typiquement des cellules solaires et des thermo 30 générateurs, chacune de ces sources pouvant être d'une quelconque technologie (à titre d'exemple: technologie à base de silicium mono cristallin ou poly cristallin pour les cellules solaires, et technologie à base de couples thermoélectriques comme Te-Bi, Zn-Sb, ou Skutterudite pour le thermo générateur). Selon un autre but de l'invention, cette gestion réalisée par un convertisseur DC/DC particulier, permet d'absorber la puissance maximale que peut fournir chaque source à chaque instant dans des conditions environnementales variables. Une telle gestion, compte tenu du faible rendement de ces générateurs, apporte un fonctionnement optimal pour une application automobile. i0 Avantages de la solution proposée La solution permet d'assurer une alimentation énergétique annexe avec les avantages suivants : - économie de carburant: en effet, tout ou partie de is l'énergie électrique produite ne vient pas du moteur thermique ou d'une pile à combustible, mais de la combustion d'un carburant, - maintien d'une génération d'électricité sans apport de carburant et sans émissions, -utilisation d'appareils et accessoires électriques ou 20 recharge de leurs batteries lorsque le moteur thermique est arrêté, - maintien de la charge de la batterie lors de stationnements prolongés (plusieurs semaines), -maintien lorsque le véhicule est à l'état de moteur 25 thermique arrêté, et lors de stationnements prolongés, de certaines prestations électriques, - maintien en veille de certains équipements électroniques, de confort thermique, de ressources multimédia, etc.., - le convertisseur qui sert d'interface permet à chaque 30 source de s'affranchir de la contrainte de fournir une tension compatible avec la tension batterie. Ainsi, chaque source est dimension née à son optimum puissance/volume. En effet, lors de l'agencement série/parallèle d'éléments élémentaires qui constituent chaque générateur, le nombre d'éléments en série n'est plus conditionné par la batterie. On dimensionne la puissance (c'est-à-dire le nombre d'éléments, le volume, et donc le coût) au juste nécessaire. - la possibilité d'avoir une source indépendante du réseau principal du véhicule permet d'alimenter divers appareils lors de la période d'essais ou la période de mises au point durant lesquelles le réseau principal est susceptible d'être perturbé et d'occasionner ainsi des dysfonctionnements de ces appareils. io La gestion de sources de natures différentes assure une meilleure disponibilité de l'énergie. D'autre part, lorsque les deux sources sont disponibles, la puissance utile se trouve accrue. A cette fin, la présente invention concerne un dispositif de gestion électrique pour alimentation électrique de véhicule, is caractérisé en ce qu'il comporte un unique convertisseur de manière à minimiser le nombre de composants nécessaires pour contrôler de manière simultanée deux sources d'énergie, comme une source photovoltaïque et une source thermoélectrique, à bord d'un véhicule automobile qui comporte au moins une batterie de 20 stockage d'énergie électrique. Selon un aspect de l'invention, le convertisseur comporte un moyen pour exécuter une loi de commande dépendant de la puissance électrique maximale de chaque source pour maintenir un niveau déterminé de charge de ladite batterie de stockage 25 électrique. Selon un aspect de l'invention, le moyen du convertisseur pour exécuter une loi de commande, utilise des circuits insensibles aux variations de la tension de ladite batterie de stockage électrique. 30 Selon un aspect de l'invention, le moyen du convertisseur pour exécuter une loi de commande comporte un moyen de gestion du contrôle de la puissance issue de la source thermoélectrique pour le maintenir à puissance maximum et un moyen de gestion de tension de référence. Selon un aspect de l'invention, ladite batterie de stockage électrique est choisie parmi au moins la batterie centrale du s véhicule, et/ou une batterie spécialisée, de sorte que le dispositif de gestion fonctionne même si le moteur thermique du véhicule est arrêté, et même si l'ensemble des circuits électriques consommateurs sont coupés. Selon un aspect de l'invention, le convertisseur est équipé io d'une première ressource du convertisseur permettant d'empêcher que la batterie, dont le potentiel haut serait plus élevé que celui d'une source d'énergie électrique, se décharge sur ladite source. Selon un aspect de l'invention, ladite première ressource du convertisseur est constituée par deux diodes dont les cathodes 15 sont connectées en commun et les anodes sont connectées respectivement au potentiel élevé de chaque première ou seconde sources d'énergie, la connexion commune des cathodes étant connectée à la batterie. Selon un aspect de l'invention, le convertisseur est équipé 20 d'une seconde ressource pour produire un signal de configuration électrique en tension et/ou en courant débité, de la première et ou de la seconde source d'énergie électrique. Selon un aspect de l'invention, le convertisseur comporte deux entrées respectivement connectées à un premier filtre 25 connecté au potentiel le plus haut de la première source d'énergie et à un second filtre connecté au potentiel le plus haut de la seconde source d'énergie. Selon un aspect de l'invention, chaque filtre est un filtre en gamma composé respectivement d'une inductance série, et un 30 condensateur parallèle. Selon un aspect de l'invention, les deux filtres sont calculés de manière à ce que les inductances soient constituées par les câbles de connexion eux-mêmes. Selon un aspect de l'invention, le convertisseur comporte un contrôleur et un moyen pour combiner les courants issus des deux sources. Selon un aspect de l'invention, le moyen de combinaison 5 des courants comporte un transformateur à deux noyaux et trois bobines : - -- une première bobine connectée à l'entrée du convertisseur connectée à la sortie du filtre de la seconde source, - -- une seconde bobine connectée à l'entrée du io convertisseur connectée à la sortie du filtre de la première source, et --- une troisième bobine connectée à la sortie du moyen de combinaisons des courants. Selon un aspect de l'invention, la première bobine is comporte une seconde borne qui est connectée à une borne de commutation d'un moyen de commutation commandé par le signal de sortie issue d'une sortie du contrôleur, et en ce que la seconde bobine comporte une seconde borne qui est connectée à une borne de commutation d'un moyen de commutation commandé par 20 le signal de sortie issue d'une sortie du contrôleur. Selon un aspect de l'invention, chacun des commutateurs est constitué par un transistor de puissance de type MOS dont la grille est connectée à la borne de signal de commande correspondante du contrôleur, le drain est connecté à une 25 seconde borne d'un des premier ou second enroulements du transformateur et la source est connectée à la ligne de potentiel bas du circuit de l'invention. Selon un aspect de l'invention, une première borne de potentiel haut du troisième enroulement du transformateur est 30 connectée à l'anode d'une diode de conduction dont la cathode est respectivement connectée à la batterie ainsi que à une première borne d'un condensateur de stockage dont la seconde borne est elle-même connectée à la ligne de potentiel bas du circuit. Selon un aspect de l'invention, le contrôleur comporte deux boucles de régulation indépendantes implantées de façon à déterminer de manière optimale le pilotage de chaque transistor ou moyen de commutation. Selon un aspect de l'invention, chaque boucle de régulation coopère : - avec un générateur de tension de référence destiné à io placer la régulation dans un mode au moins voisin de la fourniture d'une puissance électrique maximale, - avec l'une ou l'autre de la borne d'entrée du contrôleur pour prendre la tension instantanée en sortie du filtre associé à la première source thermoélectrique; ou de la borne d'entrée du is contrôleur pour prendre la tension instantanée en sortie du filtre associé à la seconde source à cellules photovoltaïques. Selon un aspect de l'invention, chacune des entrées du contrôleur est connectée à un circuit générateur d'une valeur moyenne de la tension de mesure instantanée de l'une ou l'autre 20 des deux sources, la sortie du circuit générateur de tension moyenne étant connectée à la borne d'entrée de la boucle de régulation concernée. Selon un aspect de l'invention, chaque boucle de régulation comporte un circuit soustracteur des signaux 25 représentatifs du seuil de réglage de la régulation de la borne d'entrée, valeur à laquelle le circuit soustracteur soustrait la valeur instantanée ou moyenne de la tension de la source transmise à la borne d'entrée, puis un circuit correcteur qui comporte un générateur de trains d'impulsions de commande pour 30 un moyen de commutation. Selon un aspect de l'invention, le générateur de trains d'impulsions est doté de moyens pour déterminer la fréquence, le rapport cyclique, l'amplitude et la forme d'onde du train d'impulsion. Selon un aspect de l'invention, le circuit correcteur comporte un moyen pour faire varier son rapport cyclique. Selon un aspect de l'invention, le contrôleur est équipé d'un circuit de calibrage de la tension de référence qui produit un arrêt à intervalles réguliers d'un moyen de commutation pour mettre à jour la tension de référence appliquée à la borne. Selon un aspect de l'invention, le circuit de calibrage io comporte aussi un moyen pour produire un arrêt des commutations du transistor MOS après une phase de réduction progressive de la durée de conduction jusqu'à son annulation. Selon un aspect de l'invention, le dispositif de gestion comporte un capteur de température, le contrôleur coopérant avec is un circuit de calcul de la tension de référence Vo/2 directement déduite de la température au moyen d'une fonction de conversion de la température en une tension de référence de la forme Vo/2. Selon un aspect de l'invention,, pour la seconde source d'énergie électrique à cellules solaires, un capteur de température 20 et/ou un capteur d'ensoleillement sont mis en oeuvre pour corriger la tension de référence VO-e au moyen d'un circuit de calibrage de la tension de référence de régulation de la seconde source. Selon d'autres aspects de l'invention 25 - le circuit de calibrage de la tension de référence de la régulation de la seconde source à cellules photovoltaïques comporte une mémoire à entrée unique indexée sur la valeur représentative d'une mesure de la température, - le circuit de calibrage de la tension de référence de la 30 régulation de la seconde source à cellules photovoltaïques comporte une mémoire à entrée unique indexée sur la valeur représentative d'une mesure de l'ensoleillement, - le circuit de calibrage de la tension de référence de la régulation de la seconde source à cellules photovoltaïques comporte une mémoire à deux entrées indexées respectivement sur la valeur représentative d'une mesure de la température et sur la valeur représentative d'une mesure de l'ensoleillement. Selon un aspect de l'invention, la mémoire produit une valeur de décalage E de la tension de référence et ladite valeur de décalage est produite à l'entrée négative d'un soustracteur dont l'entrée positive est connectée à un circuit générateur de la io tension VO caractéristique de la puissance maximale du générateur à cellules photovoltaïques, le circuit générateur de la tension VO caractéristique de la puissance maximale du générateur à cellules photovoltaïques coopérant avec un moyen de commutation ou de branchement de cellules photovoltaïques, is de sorte que le courant et la tension délivrées par le générateur photovoltaïque fonctionne dans des caractéristiques désirées. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention seront mieux compris à l'aide de la description et des figures annexées parmi lesquelles : 20 - la figure 1 est un schéma d'un dispositif de gestion selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est un schéma d'un dispositif de gestion électrique selon un second mode de réalisation de l'invention ; - la figure 3 est un graphique sur lequel ont été reportées 25 les caractéristiques en tension et en puissance d'une source d'un premier type utilisée dans le dispositif de gestion électrique de l'invention ; - la figure 4 est un graphique sur lequel ont été reportées les caractéristiques en tension et en puissance d'une source d'un 30 second type utilisée dans le dispositif de gestion électrique de l'invention ; Io - la figure 5 est un schéma bloc d'un circuit utilisé dans le dispositif de gestion électrique du second mode de réalisation de l'invention ; - la figure 6 est un schéma bloc d'un autre circuit utilisé dans le dispositif de gestion électrique du second mode de réalisation de l'invention ; - la figure 7 est une série de quatre graphes de quatre paramètres de contrôle du dispositif de l'invention ; - la figure 8 est un graphe permettant d'expliquer le lo fonctionnement d'un autre circuit de contrôle du dispositif de l'invention ; et - la figure 9 est un schéma bloc d'un autre circuit utilisé dans le dispositif de gestion électrique du second mode de réalisation de l'invention. 15 Description détaillée Selon l'invention, il existe plusieurs façons de gérer simultanément deux sources d'énergie auxiliaires distinctes (solaires et thermo électrique). La façon la plus simple et la moins 20 performante est décrite par la Fig. 1. À la figure 1, on a représenté un premier mode de réalisation du dispositif de l'invention. Le véhicule, non représenté, comporte une batterie 1. Cette batterie peut être la batterie centrale du véhicule, normalement alimentée par un alternateur entraîné par le moteur 25 thermique du véhicule traditionnel. Dans une variante, la batterie 1 est une batterie spécialisée, qui est connectée par l'intermédiaire d'un circuit non représenté à la figure 1 au réseau de bord. Dans l'un ou l'autre cas, que la batterie 1 soit la batterie centrale du véhicule ou qu'elle soit une batterie spécialisée, le 30 dispositif de gestion de l'invention fonctionne même si le moteur thermique du véhicule est arrêté, et même si l'ensemble des circuits électriques consommateurs sont coupés. Le dispositif de gestion de l'invention comporte un convertisseur unique, repéré par la lettre C, qui est connecté par deux entrées distinctes d'une part à une première source d'énergie électrique 2, d'autre part à une seconde source d'énergie électrique 3. Dans un mode préféré de réalisation, la première source d'énergie électrique est composée par un thermo générateur. La seconde source d'énergie électrique est composée par une pluralité de cellules photovoltaïques, par exemple disposées sur le pavillon du véhicule. io Le convertisseur C de l'invention est équipé d'un ou de plusieurs moyens, ou coopère avec ceux-ci, selon qu'ils sont intégrés au convertisseur ou simplement électriquement connectés à l'extérieur de celui-ci. La première ressource du convertisseur permet d'empêcher que la batterie ou l'autre is source, dont le potentiel haut serait plus élevé que celui d'une source d'énergie électrique, se décharge sur ladite source. Dans le mode de réalisation de la figure 1, ce moyen est constitué par les deux diodes 5 et 6. Une seconde ressource (non représentée) du convertisseur 20 C permet de produire un signal de configuration électrique en tension et/ou en courant débité, de la première et ou de la seconde source d'énergie électrique. Particulièrement dans le cas d'une pile de cellules photovoltaïques (cas de la seconde source 3), il est possible sur la base d'un tel signal de configuration 25 d'adapter par commutation de groupes de cellules photovoltaïques en série et ou en parallèle de façon à, dans le cas des cellules photovoltaïques, choisir des valeurs déterminées de courant et de tension disponibles à l'entrée correspondante du convertisseur C, ces valeurs déterminées correspondant à un 30 fonctionnement optimal tant du convertisseur C que de la batterie 1 lors de sa recharge. La même ressource de configuration électrique est réalisée pour la première source 2 à thermo générateur. Dans le premier mode de réalisation du dispositif de l'invention représenté à la figure 1, le convertisseur unique comporte une première 5 et une seconde 6 diodes. L'anode de la première diode 5 est connectée à un point de potentiel élevé de la source 2 composée par un thermo générateur. L'anode de la seconde diode est connectée à un point de potentiel élevé de la source 3 composées par une pile de cellules photovoltaïques. Les cathodes des première 5 et seconde 6 diodes sont connectées ensemble à la sortie de l'unique convertisseur C, de sorte qu'elle lo soit connectée à la borne de potentiel élevé de la batterie 1. La borne de potentiel bas de la batterie 1 est connectée en même temps aux bornes de potentiel bas respectivement de la première 2 et de la seconde 3 sources d'énergie électrique. Cette topologie présente cependant des inconvénients 1s décrits ci-après. Les sources photovoltaïque et thermoélectrique doivent être configurées de façon à fournir une tension compatible avec celle de la batterie. Ce qui limite les possibilités d'optimisation d'agencement des cellules élémentaires (en série et/ou en 20 parallèle) pour une puissance requise et un volume alloué. Les sources d'énergies sont mal utilisées. En effet, l'absence de pilotage fait qu'elles ne peuvent être utilisées à leurs point de puissance maximum dans toutes les conditions (niveau d'ensoleillement pour les cellules solaires et différence de 25 température pour les thermo générateurs). Dans un second mode de réalisation, l'invention permet de gérer les sources d'énergies solaire et thermoélectrique à leur maximum de puissance disponible quelles que soient les conditions environnementales (ensoleillement et différence de 30 température) qui ont une influence majeure sur cette puissance maximale. Le circuit de la Fig. 2 détaille le schéma du convertisseur utilisé. Le dispositif de la figure 2 comporte comme dans le cas de la figure 1 une batterie de véhicule 10 dont le potentiel le plus bas est connecté au potentiel les plus bas respectivement d'une première source électrique 11 constituées par un thermo générateur et d'une seconde source électrique 12 constituées par une pile de cellules photovoltaïques. Intercalé entre les deux sources 11 et 12 d'une part et la batterie 10 d'autre part, est disposé le convertisseur du second mode de réalisation de l'invention. Il comporte une partie de conversion proprement dite CO présentant deux entrées respectivement connectées, d'une part, à un premier filtre F1 connecté au potentiel le plus positif de la première source d'énergie 11 et, d'autre part, à un second filtre F2 connecté au potentiel le plus positif de la seconde source d'énergie 12. Dans 1s un mode particulier de réalisation chaque filtre est un filtre en gamma composé respectivement d'une inductance en série comme les inductances 13 ou 15, et d'un condensateur parallèle comme les condensateurs 14 et 16. Dans un mode particulier de réalisation les deux filtres F1 et F2 sont calculés de manière à ce 20 que les inductances 13 et 15 soient constituées par les câbles de connexion eux-mêmes. Par ailleurs, le convertisseur proprement dit CO comporte un contrôleur 29 qui comporte au moins deux bornes d'entrée respectivement B connectée à la sortie du filtre F1 protégeant la 25 première source 11 et C connectée à la sortie du filtre F2 protégeant la seconde source 12. Le contrôleur 29 comporte au moins deux bornes de sortie respectivement D et E qui seront décrites ci-après. Le contrôleur CO comporte ensuite un moyen A pour 30 combiner les courants issus des deux sources 11 et 12. Préférentiellement, le moyen de combinaisons des courants A comporte un transformateur à deux noyaux et trois bobines : -une première bobine 21 connectée à l'entrée du convertisseur CO connecté à la sortie du filtre F2 de la seconde source de 12, - - une seconde bobine 22 connectée à l'entrée du convertisseur CO connectée à la sortie du filtre F1 de la première source 1 1 , et - - une troisième bobine 24 connectée à la sortie du moyen de combinaisons des courants A. Les bobines 21 et 22 sont magnétiquement couplés par un noyau 20 et les bobines 22 et les 24 sont couplées par un noyau 23, les deux noyaux 20 et 23 pouvant être associées dans un circuit magnétique unique à la manière des transformateurs triphasés. La première bobine 21 comporte une seconde borne qui 1s est connectée à une borne de commutation d'un moyen de commutation 25 commandé par le signal de sortie issu de la sortie D du contrôleur 29. La seconde bobine 22 comporte une seconde borne qui est connectée à une borne de commutation d'un moyen de commutation 26 commandé par le signal de sortie issu de la 20 sortie E du contrôleur 29. En fonction du style de l'état du signal de sortie correspondant du contrôleur 29, chacun des commutateurs 25 ou 26 peut être ouvert 'ON' ou fermé 'OFF'. Chaque commutateur 25 ou 26 comporte une borne de commande connectée 25 respectivement à la sortie D et à la sortie E du contrôleur 29. Chaque commutateur 25 ou 26 comporte enfin une seconde borne de commutation qui est reliée à la ligne de potentiel bas du circuit de l'invention. Dans un mode préféré de réalisation chacun des 30 commutateurs 24 ou 25 est constitué par un transistor de puissance de type MOS dont la grille est connectée à la borne de signal de commande correspondante du contrôleur 29, le drain est connecté à une seconde borne d'un des premier ou second enroulement du transformateur A et la source est connectée à la ligne de potentiel bas du circuit de l'invention. Une première borne de potentiel haut du troisième enroulement 24 du transformateur A est connectée à l'anode s d'une diode de conduction 27 dont la cathode est respectivement connectée à la sortie du circuit de l'invention destinée à être connectée à la batterie 10 ainsi que à une première borne d'un condensateur 28 de stockage dont la seconde borne est elle-même connectée à la ligne de potentiel bas du circuit de 10 l'invention. Enfin, le contrôleur 29 est référencé au point de vue des tensions électriques, par une ligne de connexion F à la ligne de potentiel bas du circuit de l'invention. On n'a pas représenté la ligne d'alimentation positive permettant de polariser le circuit 15 interne du contrôleur 29. Le contrôleur 29 comporte cependant un moyen pour générer une tension d'alimentation positive de polarisation et un circuit qui transforme des signaux d'entrée sur les entrées B et C en signaux de commande sur ces sorties D et E. 20 Les avantages du second mode de réalisation de l'invention sont les suivants. Tout d'abord, les deux sources (thermo générateur et cellules solaires) sont connectées à un même convertisseur qui assure leur gestion simultanée. Les inductances de filtrage 13 et 15 sont en pratique les 25 inductances de câblage entre les sources et le convertisseur. En effet, les contraintes fonctionnelle et architecturales font que les sources sont généralement éloignées du convertisseur (les cellules solaires sont typiquement sur le toit du véhicule tandis que les thermo générateurs sont plutôt sur le carter moteur ou 30 l'échappement). On profite de cette contrainte pour éliminer des éléments inductifs (potentiellement volumineux et coûteux) du circuit. Le reste des éléments {hors batterie) sont des composants physiques qui font partie du convertisseur. Cette topologie permet d'allouer certains composants aux deux générateurs. On compte parmi eux - le transformateur A dont l'enroulement secondaire est partagé ; - la diode de sortie 27 ; - la capacité de filtrage 28 en sortie. Dans cette configuration, les sources auxiliaires que sont le thermo générateur 11 et les cellules solaires 12, chargent la batterie et/ou alimentent des accessoires alors que le moteur du véhicule et toute autre source consommant du carburant peuvent être arrêté (stationnement ou hybride fonctionnant en mode électrique par exemple). Mise en oeuvre Le principe de base du fonctionnement imposé par le contrôleur 29 est celui de l'alimentation à découpage à récupération d'énergie ou convertisseur flyback . Le circuit magnétique 20, 23 estmagnétisé alternativement par l ' u n e , 1 1 , et l'autre, 12, sources, grâce à des séquences de fonctionnement alternatives des commutateurs électroniques 25 et 26. La Figure 1 détaille le séquencement des signaux de commande issus du contrôleur 29 et appliqués aux électrodes de grille des transistors MOS 25 et 26. Le circuit magnétique est magnétisé alternativement par chaque transistor 25 ou 26 pendant une durée issue de la régulation obtenue à partir de la tension moyenne mesurée de leur capacité de filtrage respective (14 et 16). Le fonctionnement peut être aussi bien continu que discontinu selon que le flux magnétique dans l'enroulement secondaire peut s'annuler ou non. A la figure 3, on a représenté les caractéristiques en tension et en puissance d'une source électrique à thermo générateur pour deux gradients de température. Pour un premier gradient de température T1 , on a représenté la caractéristique en puissance 30 et la caractéristique en tension 31. La caractéristique en tension est de la forme : V=VO ù rxl dans laquelle VO est la tension du générateur thermo électrique à circuit ouvert, r est la résistance interne du générateur thermo électrique et I est le courant débité par la source à générateur thermo électrique sur un circuit récepteur. La puissance débitée io par un tel générateur est donnée par une relation de la forme : P = V x I P=Ix(VOùrxl) qui présente un maximum pour la valeur 10 = VO/2r. Pour un autre gradient de température T2, on a représenté is le couple de caractéristiques en puissance 32 et en tension 33 du même générateur. La variation entre les deux gradients est établie par la tension à vide VO = VO(T) où T est le gradient de températures du générateur. Le contrôle du dispositif de gestion électrique de 20 l'invention est exécuté sur une loi à puissance maximale de sorte que le courant débité par la source à générateur thermo électrique est donc de la forme: 10(T) = VO(T)/(2 x r) qui peut donc être déterminée a priori et enregistré dans le contrôleur 29. A la figure 4, on a représenté les caractéristiques en 25 tension et en puissance d'une source électrique à cellules photovoltaïques pour deux ensoleillements différents. Pour un premier niveau d'ensoleillement, on a un couple de caractéristiques en puissance 34 et en tension 35, puis pour un second niveau d'ensoleillement on a un couple de caractéristiques 30 en puissance 36 et en tension 37. La valeur VO est directement liée à la tension d'avalanche des cellules photovoltaïques, et la tension délivrée par le générateur photovoltaïque, à ensoleillement donné, reste sensible-ment constante tant que le courant débité ne dépasse pas une valeur limite dépendante de l'ensoleillement des cellules photovoltaïques. La puissance étant le résultat du produit V x I de la tension mesurée et du courant débité est elle-même linéaire jusqu'à la valeur de courant maximale. Compte tenu des caractéristiques électriques de chaque source, la durée de conduction de chaque transistor (ou son rapport cyclique) est régulée par un circuit de régulation du rapport cyclique interne au contrôleur 29 pour être sur le point de io fonctionnement à puissance maximum de chaque générateur, soit : - VO/2 pour le thermo générateur, comme le montre la Figure 3 qui représente les caractéristiques courant/puissance d'un thermo générateur pour deux gradients de température is différents (l'écart de température appliqué au thermo générateur est plus en trait plein qu'en pointillés). - VO-e pour les cellules solaires, E étant une fraction relativement faible de VO de façon à se maintenir juste au point à puissance maximum lorsque la tension commence à chuter, 20 comme le montre la Figure 4. Du fait que le dispositif de gestion électrique de l'invention travaille avec deux sources électriques de caractéristiques différentes, son contrôleur 29 doit comporter deux boucles de régulation indépendantes dont les caractéristiques sont spécifiées 25 pour déterminer de manière optimale le pilotage de chaque transistor ou moyen de commutation 25, 26. La figure 5 montre le schéma de principe de l'une ou l'autre de ces boucles. Une borne d'entrée 39 de l'une ou l'autre des deux boucles implémentées dans le contrôleur 29 (Figure 2) 30 est connectée à un générateur de tension de référence destiné à placer la régulation dans un mode au moins voisin de la fourniture d'une puissance électrique maximale. De ce fait, ainsi qu'il a été expliqué plus haut, la tension de référence appliquée à l'entrée 39 de la boucle de régulation est : • VO/2 pour la boucle de régulation sur la première source 11 à thermo générateur ; VO-e pour la boucle de régulation sur la seconde source 12 à cellules photovoltaïques. Une seconde borne d'entrée 40 de l'une ou l'autre boucle de régulation est respectivement connectée : - à la borne d'entrée C du contrôleur 29 pour prendre la tension instantanée en sortie du filtre F1 associé à la première source à thermo générateur ; - à la borne d'entrée B du contrôleur 29 pour prendre la tension instantanée en sortie du filtre F2 associé à la seconde source à cellules photovoltaïques. Dans un mode particulier de réalisation, chacune des entrées B ou C du contrôleur 29 est connectée à un circuit générateur d'une valeur moyenne de la tension de mesure instantanée de l'une ou l'autre des deux sources. La sortie du circuit générateur de tension moyenne est alors connectée à la borne d'entrée 40 de la boucle de régulation concernée. Chaque boucle de régulation comporte ensuite un circuit soustracteur 38 des signaux représentatifs du seuil de réglage de la régulation de la borne d'entrée 39, valeur à laquelle le circuit soustracteur 38 soustrait la valeur instantanée ou moyenne de la tension de la source transmise à la borne d'entrée 40. La valeur de sortie est alors adressée à un circuit correcteur 41 qui comporte un générateur de trains d'impulsions de commande pour grille de transistor MOS ou plus généralement de tout moyen de commutation 25 ou 26 selon que la boucle de régulation est dévolue à la première source 11 ou à la seconde source 12. Le générateur de trains d'impulsions est doté de moyens pour déterminer la fréquence, le rapport cyclique, l'amplitude et la forme d'onde du train d'impulsion. Dans un mode préféré de réalisation, fréquence, amplitude et forme d'onde sont maintenues constantes tandis que le correcteur 41 comporte un moyen pour faire varier le rapport cyclique, c'est-à-dire la durée de conduction 'ON' du transistor dont la grille est connectée à la borne de sortie s D du contrôleur 29 connectée à la sortie 42 de la boucle de régulation pour le générateur thermo électrique pour le transistor MOS 25 ou à la borne de sortie E de la boucle de régulation pour le générateur photovoltaïque pour le transistor MOS 26. A la Figure 7 on a représenté quatre chronogrammes d'un io exemple de fonctionnement du circuit de la Figure 2 dont le contrôleur 29 est équipé de deux boucles de régulation analogues à la boucle de la figure 5. La courbe 50, du graphe supérieur représente la variation du flux magnétique dans l'enroulement secondaire en sortie du transformateur A. La courbe est is constituée par une séquence de dents de scie, périodique à la fréquence de commutation des moyens de commutation 25 et 26. La courbe 51 du graphe suivant représente l'évolution du courant dans la diode de sortie qui est une fonction périodique en créneaux rectangulaires, périodique à la fréquence de commuta- 20 tion des moyens de commutation 25 et 26. La courbe 52 du graphe suivant représente l'évolution du courant dans l'un ou l'autre des moyens de commutation 25 ou 26 quand ils sont composés d'un transistor MOS et qui est une fonction périodique en créneaux trapèzes, périodique à la 25 fréquence de commutation des moyens de commutation 25 et 26. La courbe 53 du graphe suivant représente l'évolution de la tension de commande de grille de chaque transistor MOS 25 ou 26 qui est une fonction périodique en créneaux rectangulaires, périodique à la fréquence de commutation des moyens de 30 commutation 25 et 26. Pendant la durée de conduction déterminée par la boucle de régulation décrite à l'aide de la figure 5 du contrôleur 29, chaque transistor concerné est placé en état de conduction 'ON' (graphe 53). En réponse, le courant traversant le chemin drain - source des transistors rendus conducteurs, étant entendu, qu'un seul pourrait être rendu conducteur, augmente. Il en résulte que l'énergie magnétique se stocke dans les enroulements primaires du transformateur A (parties croissantes de la courbe 50). Puis, lorsque le circuit (ou les circuits primaires) est (sont) ouvert(s), le courant s'annule dans le primaire (graphe 52) et l'énergie stockée dans les primaires est restituée dans l'enroulement secondaire (partie descendante du graphe 50) dans le même temps, le lo courant secondaire peut s'écouler dans la diode de sortie qui bloque le secondaire lors de la période de charge magnétique. Il est ainsi possible de produire une tension aux bornes du condensateur 28 de sortie du dispositif de l'invention, de sorte qu'il puisse participer à la recharge de la batterie 1. ls La durée de conduction du transistor (c'est-à-dire le temps pendant lequel il est 'ON' (conducteur peut être indépendante de la durée de démagnétisation (c'est-à-dire la durée entre sa commutation 'OFF' (bloqué) et l'amorçage 'ON' de l'autre transistor) ou agir directement sur le rapport cyclique (rapport 20 entre le temps où le transistor est 'ON' (conducteur) à la durée d'une période). La tension Vo est fortement variable pour le thermo générateur, avec les conditions environnementale. Ceci est essentiellement dû aux écarts de température. Il convient donc de 25 calibrer les tensions de consigne appliquées à la borne d'entrée 39 du soustracteur 38 de la boucle de régulation dévolue au contrôle de la première source 11. Pour cela, le contrôleur 29 est équipé d'un circuit de calibrage de la tension de référence (non représenté) qui produit un arrêt à intervalles réguliers du 30 transistor MOS 25 qui pilote le thermo générateur le temps que la capacité de filtrage 14 correspondante se charge à la tension Vo. Cette tension est mesurée par le circuit de calibrage, puis la tension de référence appliquée à la borne 39 est mise à jour. A ce moment, le circuit de calibrage produit un signal d'activation qui permet de relancer la procédure de commutation et de transfert de la puissance du générateur concerné sur la boucle de régulation. Afin que l'énergie contenue dans l'inductance de filtrage 13 ne surcharge pas la capacité 14 et entraîne des erreurs, le circuit de calibrage comporte aussi un moyen pour produire un arrêt des commutations du transistor MOS 25 après une phase de réduction progressive de la durée de conduction jusqu'à son annulation io ( soft stop ) comme il a été représenté à la Figure 8. Dans un autre mode de réalisation du dispositif de gestion électrique de l'invention, on dispose d'un capteur de température. Le contrôleur CO coopère alors avec un circuit de calcul de la tension de référence Vo/2 directement déduite de la température is au moyen d'une fonction de conversion de la température en une tension de référence de la forme VO/2. A la Figure 9, le circuit de calibrage comporte une borne d'entrée 56 sur laquelle est appliqué un signal représentatif de la température de la source 11 à thermo générateur qui est converti 20 par un moyen de conversion de signal d'entrée en une adresse de lecture d'une table préalablement programmée contenant pour chaque valeur de conversion du signal de température, une valeur de la tension de référence de régulation VO/2 disponible à sa borne de lecture 58 qui peut alors être connectée à la borne 25 d'entrée 39 (Figure 5) de la boucle de régulation dévolue à la première source 11 à thermo générateur. En ce qui concerne la seconde source d'énergie électrique à cellules solaires, si on dispose d'un capteur de température et/ou d'un capteur d'ensoleillement, la tension de référence VO-e 30 peut être corrigée par ces mesures afin d'être plus précisément sur le point de fonctionnement à puissance maximale. La consigne de tension, connectée à la borne d'entrée 39 de la boucle de régulation dévolue à la seconde source électrique 12 à cellules photovoltaïques serait issue d'un circuit de calibrage de la tension de référence de régulation de la seconde source représenté à la figure 6. Le circuit de calibrage de la tension de référence de régulation de la seconde source comporte au moins une borne d'entrée 43 d'un signal représentatif de la température des cellules photovoltaïques, et/ou une borne d'entrée 45 d'un signal de détection de l'ensoleillement des capteurs photovoltaïques. Dans une première variante, le circuit de calibrage de la io tension de référence de la régulation de la seconde source à cellules photovoltaïques 12 comporte une mémoire 44 à entrée unique indexée sur la valeur représentative d'une mesure de la température (entrée 43). Dans une seconde variante, le circuit de calibrage de la is tension de référence de la régulation de la seconde source à cellules photovoltaïques 12 comporte une mémoire 44 à entrée unique indexée sur la valeur représentative d'une mesure de l'ensoleillement (entrée 45). Dans une troisième variante, le circuit de calibrage de la 20 tension de référence de la régulation de la seconde source à cellules photovoltaïques 12 comporte une mémoire à deux entrées indexées respectivement sur la valeur représentative d'une mesure de la température (entrée 43) et sur la valeur représentative d'une mesure de l'ensoleillement (entrée 45). 25 La valeur de lecture de la mémoire 44 est disponible sur son entrée de lecture 46 qui produit une valeur de décalage E de la tension de référence va et la dite valeur de décalage est produite à l'entrée négative d'un soustracteur 48 dont l'entrée positive est connectée à un circuit 47 générateur de la tension va 30 caractéristique de la puissance maximale du générateur à cellules photovoltaïques 12. La sortie du soustracteur 48 est connectée à la borne de sortie du circuit de calibrage de la tension de référence de la régulation de la seconde source à cellules photovoltaïques et est donc transmise à la borne d'entrée de référence 39 de la boucle de régulation dévolue au contrôle de la seconde source à cellules photovoltaïques. Dans un mode particulier de réalisation, le circuit 47 générateur de la tension va caractéristique de la puissance maximale du générateur à cellules photovoltaïques 12 coopère avec un moyen de commutation ou de branchement de cellules photovoltaïques, de sorte que le courant et la tension délivrées par le générateur photovoltaïque fonctionne dans des io caractéristiques désirées qui ne sont pas directement concernées par la présente invention. Bien entendu, il est possible de réaliser les moyens décrits avec d'autres moyens. Notamment, ainsi que cela a été évoqué, les mémoires 44 ou 57 des circuits de calibrage des tensions de is référence peuvent être remplacées par des circuits calculateurs dans lesquels sont programmées des fonctions représentatives des valeurs de calibrage désirées
La présente invention concerne un dispositif de gestion électrique pour alimentation électrique de véhicule.Le dispositif de gestion électrique pour alimentation électrique de véhicule comporte un unique convertisseur (C0) de manière à minimiser le nombre de composants nécessaires pour contrôler de manière simultanée deux sources d'énergie, comme une source photovoltaïque (2 ; 11) et une source thermoélectrique (3 ; 12), à bord d'un véhicule automobile qui comporte au moins une batterie de stockage d'énergie électrique (1).
1 - Dispositif de gestion électrique pour alimentation électrique de véhicule, caractérisé en ce qu'il comporte un unique convertisseur (CO) de manière à minimiser le nombre de s composants nécessaires pour contrôler de manière simultanée deux sources d'énergie, comme une source photovoltaïque (2 ; 1 1) et une source thermoélectrique (3 ; 12), à bord d'un véhicule automobile qui comporte au moins une batterie de stockage d'énergie électrique (1).. io 2 - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le convertisseur (CO) comporte un moyen pour exécuter une loi de commande dépendant de la puissance électrique maximale de chaque source (1 1 , 12) pour maintenir un niveau déterminé de charge de ladite batterie de stockage électrique (1). 15 3 - Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le moyen du convertisseur (CO) pour exécuter une loi de commande, utilise des circuits insensibles aux variations de la tension de ladite batterie de stockage électrique (1). 4 - Dispositif selon la 3, caractérisé en ce 20 que le moyen du convertisseur (CO) pour exécuter une loi de commande comporte un moyen de gestion du contrôle de la puissance issue de la source thermoélectrique (3 ; 12) pour le maintenir à puissance maximum et un moyen de gestion de tension de référence. 25 5 - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite batterie de stockage électrique (1) est choisie parmi au moins la batterie centrale du véhicule, et/ou une batterie spécialisée, de sorte que le dispositif de gestion fonctionne même si le moteur thermique du véhicule 30 est arrêté, et même si l'ensemble des circuits électriques consommateurs sont coupés. 6 - Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que le convertisseur (C) est équipé d'une première ressource (5,6 ; 27) du convertisseur permettant d'empêcher que la batterie (1), dont le potentiel haut serait plus élevé que celui d'une source d'énergie électrique ( 1, 2 ; 1 1 , 12), se décharge sur ladite source. 7 - Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que ladite première ressource du convertisseur (CO) est constituée par deux diodes (5, 6) dont les cathodes sont connectées en commun et les anodes sont connectées respectivement au potentiel élevé de chaque première (2) ou seconde (3) sources d'énergie, la connexion commune des io cathodes étant connectée à la batterie (1). 8 - Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que le convertisseur (CO) est équipé d'une seconde ressource pour produire un signal de configuration électrique en tension et/ou en courant débité, de la première et ou de la seconde is source d'énergie électrique. 9 - Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que le convertisseur (CO) comporte deux entrées respectivement connectées à un premier filtre (F1) connecté au potentiel le plus haut de la première source d'énergie (11) et à un second filtre 20 (F2) connecté au potentiel le plus haut de la seconde source d'énergie (12). - Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que chaque filtre (F1, F2) est un filtre en gamma composé respectivement d'une inductance série (13) ou (15), et un 25 condensateur parallèle (14 et 16). 11 - Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que les deux filtres (F1 et F2) sont calculés de manière à ce que les inductances (13) et (15) soient constituées par les câbles de connexion eux-mêmes. 30 12 - Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que le convertisseur (CO) comporte un contrôleur (29) et un moyen (A) pour combiner les courants issus des deux sources (11 et 12).13 - Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que le moyen de combinaison des courants (A) comporte un transformateur à deux noyaux et trois bobines : - -- une première bobine (21) connectée à l'entrée du convertisseur (CO) connectée à la sortie du filtre (F2) de la seconde source (12), - -- une seconde bobine (22) connectée à l'entrée du convertisseur (CO) connectée à la sortie du filtre (F1) de la première source (Il), et io --- une troisième bobine (24) connectée à la sortie du moyen de combinaisons des courants (A). 14 - Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que la première bobine (21) comporte une seconde borne qui est connectée à une borne de commutation d'un moyen de is commutation (25) commandé par le signal de sortie issue d'une sortie (D) du contrôleur (29), et en ce que la seconde bobine (22) comporte une seconde borne qui est connectée à une borne de commutation d'un moyen de commutation (26) commandé par le signal de sortie issue d'une sortie (E) du contrôleur (29). 20 15 Dispositif selon la 14, caractérisé en ce que chacun des commutateurs (24, 25) est constitué par un transistor de puissance de type MOS dont la grille est connectée à la borne de signal de commande correspondante du contrôleur (29), le drain est connecté à une seconde borne d'un des premier 25 ou second enroulements du transformateur (A) et la source est connectée à la ligne de potentiel bas du circuit de l'invention. 16 -Dispositif selon la 13, caractérisé en ce qu'une première borne de potentiel haut du troisième enroulement (24) du transformateur (A) est connectée à l'anode d'une diode de 30 conduction (27) dont la cathode est respectivement connectée à la batterie (10) ainsi que à une première borne d'un condensateur (28) de stockage dont la seconde borne est elle-même connectée à la ligne de potentiel bas du circuit.17 -Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que le contrôleur (29) comporte deux boucles de régulation indépendantes implantées de façon à déterminer de manière optimale le pilotage de chaque transistor ou chaque moyen de commutation (25, 26). 18 - Dispositif selon la 17, caractérisé en ce que chaque boucle de régulation coopère : - avec un générateur de tension de référence destiné à placer la régulation dans un mode au moins voisin de la fourniture io d'une puissance électrique maximale, - avec l'une ou l'autre de la borne d'entrée (C) du contrôleur (29) pour prendre la tension instantanée en sortie du filtre (F1) associé à la première source thermoélectrique; ou de la borne d'entrée (8) du contrôleur (29) pour prendre la tension is instantanée en sortie du filtre (F2) associé à la seconde source à cellules photovoltaïques. 19 - Dispositif selon la 18, caractérisé en ce que chacune des entrées (B) ou (C) du contrôleur (29) est connectée à un circuit générateur d'une valeur moyenne de la 20 tension de mesure instantanée de l'une ou l'autre des deux sources, la sortie du circuit générateur de tension moyenne étant connectée à la borne d'entrée (40) de la boucle de régulation concernée. 20 - Dispositif selon la 19, caractérisé en ce 25 que chaque boucle de régulation comporte un circuit soustracteur (38) des signaux représentatifs du seuil de réglage de la régulation de la borne d'entrée (39), valeur à laquelle le circuit soustracteur (38) soustrait la valeur instantanée ou moyenne de la tension de la source transmise à la borne d'entrée (40), puis un 30 circuit correcteur (41) qui comporte un générateur de trains d'impulsions de commande pour un moyen de commutation (25 ou 26).21 - Dispositif selon la 19, caractérisé en ce que le générateur de trains d'impulsions est doté de moyens pour déterminer la fréquence, le rapport cyclique, l'amplitude et la forme d'onde du train d'impulsion. 22 -Dispositif selon la 21, caractérisé en ce que le circuit correcteur (41) comporte un moyen pour faire varier son rapport cyclique. 23 - Dispositif selon l'une des 18 à 22, caractérisé en ce que le contrôleur (29) est équipé d'un circuit de io calibrage de la tension de référence qui produit un arrêt à intervalles réguliers d'un moyen de commutation (25) pour mettre à jour la tension de référence appliquée à la borne (39). 24 - Dispositif selon la 23, caractérisé en ce que le circuit de calibrage comporte aussi un moyen pour produire is un arrêt des commutations du transistor MOS (25) après une phase de réduction progressive de la durée de conduction jusqu'à son annulation. 25 - Dispositif selon la 23 ou 24, caractérisé en ce qu'il comporte un capteur de température, le contrôleur (CO) 20 coopérant avec un circuit de calcul de la tension de référence Vo/2 directement déduite de la température au moyen d'une fonction de conversion de la température en une tension de référence de la forme Vo/2. 26 - Dispositif selon l'une des 18 à 24, 25 caractérisé en ce que, pour la seconde source d'énergie électrique à cellules solaires, un capteur de température et/ou un capteur d'ensoleillement sont mis en oeuvre pour corriger la tension de référence VO-e au moyen d'un circuit de calibrage de la tension de référence de régulation de la seconde source. 30 27 - Dispositif selon la 26, caractérisé en ce que le circuit de calibrage de la tension de référence de la régulation de la seconde source à cellules photovoltaïques(12) comporte une mémoire (44) à entrée unique indexée sur la valeur représentative d'une mesure de la température (43), en ce que le circuit de calibrage de la tension de référence de la régulation de la seconde source à cellules photovoltaïques (12) comporte une mémoire (44) à entrée unique indexée sur la valeur représentative d'une mesure de l'ensoleillement (45), et en ce que le circuit de calibrage de la tension de référence de la régulation de la seconde source à cellules photovoltaïques (12) comporte une mémoire à deux entrées io indexées respectivement sur la valeur représentative d'une mesure de la température (43) et sur la valeur représentative d'une mesure de l'ensoleillement (45). 28 - Dispositif selon la 27, caractérisé en ce que la mémoire (44) produit une valeur de décalage E de la is tension de référence (VO) et ladite valeur de décalage est produite à l'entrée négative d'un soustracteur (48) dont l'entrée positive est connectée à un circuit (47) générateur de la tension (VO) caractéristique de la puissance maximale du générateur à cellules photovoltaïques (12), le circuit (47) générateur de la 20 tension (VO) caractéristique de la puissance maximale du générateur à cellules photovoltaïques (12) coopérant avec un moyen de commutation ou de branchement de cellules photovoltaïques, de sorte que le courant et la tension délivrées par le générateur photovoltaïque fonctionne dans des 25 caractéristiques désirées.
B,F,G,H
B60,F02,G05,H01,H02
B60R,F02G,G05F,H01L,H02J,H02M
B60R 16,F02G 5,G05F 1,H01L 31,H02J 7,H02M 3
B60R 16/033,F02G 5/00,G05F 1/67,H01L 31/042,H02J 7/34,H02M 3/155
FR2888644
A1
TRAITEMENT AMELIORE D'UN SIGNAL REPRESENTATIF DE RAYONNEMENT
20,070,119
La présente invention concerne un procédé de traitement d'un signal temporel numérique bruité yk correspondant à un signal initial analogique st après avoir été conditionné par une chaîne de conditionnement, ledit signal initial analogique st étant représentatif d'une information sur des rayonnements provenant d'une source de rayonnements, ces rayonnements pouvant présenter une distribution en énergie. Un tel procédé, ou système apte à mettre en oeuvre ce procédé, est généralement utilisé dans le cadre d'une détection, d'un comptage et d'une mesure d'événements, tels la détection desdits rayonnements émis. Il a notamment pour objet la construction d'un spectre permettant une mesure et une analyse des rayonnements fournis par la source. On notera que selon l'invention, on considère comme rayonnement, tout rayonnement apte à interagir avec un moyen de détection de sorte à disposer d'un signal temporel exploitable. A cet égard, et à titre d'exemples non limitatifs, les rayonnements visés par l'invention concernent en particulier des photons, en particulier X et gamma, des particules nucléaires ou plus généralement encore toute particule ou tout paquet de particules. Ainsi un système ou procédé du type proposé ci-dessus peut notamment avoir pour objet la construction d'un spectre présentant un nombre de particules détectées à une énergie donnée en fonction de l'énergie. Ceci est notamment intéressant dans le cas de sources de particules présentant une distribution en énergie. On sait en effet qu'un spectre obtenu à partir d'une telle source peut comporter des raies d'énergie qui lui sont caractéristiques. 2888644 2 Par conséquent, à partir d'une mesure de la source de particules, on peut obtenir un spectre dont un examen par un spécialiste ou par un logiciel permet d'accéder à des informations sur ladite source de particules. L'examen permet notamment d'identifier la nature de la source étudiée. Dans l'exemple non limitatif du domaine des rayons gamma, un système ou procédé du type précité peut fournir un spectre de raies, tel que représenté sur la figure 1, qui permet d'identifier les radioéléments qui composent cette source, et donc de caractériser cette dernière. On notera que la figure 1 représente à titre d'exemple un spectre en 10 énergie normalisé pour le Césium 137. Afin d'expliquer maintenant un fonctionnement typique des systèmes de l'état de l'art du type précité, on va s'appuyer sur un exemple dans le domaine de la spectrométrie gamma. Bien entendu, l'homme du métier pourra sans difficulté étendre cet 15 exemple à d'autres catégories de rayonnements dont ceux, par exemple, énoncés plus haut. On a représenté sur la figure 2 un signal que l'on pourrait idéalement observer immédiatement en sortie d'un détecteur de photons gamma. Ce signal comporte une pluralité d'impulsions d'amplitude et de durée différentes qui représentent par exemple un courant généré par le détecteur par le passage d'un photon sur celui-ci. On notera ici que cette pluralité d'impulsions pourrait aussi représenter une tension générée par le détecteur. Dans tous les cas, on appellera dans la suite du texte, signal courant 25 détecteur un signal fourni par le détecteur. Pour revenir brièvement sur les impulsions, leur largeur, correspondant à une certaine durée dans le temps, est fonction d'un temps de collection de charge. 2888644 3 Comme évoqué précédemment, le signal courant détecteur représenté sur la figure 2 est idéal. Par conséquent, un tel signal n'est jamais observable. En réalité, on installe généralement un préamplificateur en sortie du 5 détecteur afin de mettre en oeuvre une première mise en forme du signal courant détecteur. Généralement, deux cas de préamplificateurs sont trouvés dans les systèmes existants: les préamplificateurs à contre-réaction capacitive et les préamplificateurs à contre-réaction résistive. A titre indicatif, les figures 3 et 4 illustrent un détecteur 1 suivi, respectivement, d'un préamplificateur à contre-réaction capacitive 2 et d'un préamplificateur à contre-réaction résistive 3 lequel comporte une boucle de rétroaction entre une sortie et une entrée d'un amplificateur 4 composée d'une capacité 5 en parallèle à une résistance 6. Ces préamplificateurs sont généralement suivis d'un circuit différentiateur 7 dans le cas d'une contre-réaction capacitive et d'un circuit à correction pole-zéro PZ 8 dans le cas d'une contre-réaction résistive. Les deux figures 5 et 6 montrent respectivement un exemple de signal temporel idéal en sortie des deux types de préamplificateurs précités lorsqu'ils sont excités en entrée par un même signal courant détecteur, étant entendu que des bruits de nature électronique ne sont pas représentés ici. Plusieurs étapes suivent celle de la préamplification. Leur ordre et leur mise en oeuvre peuvent varier de manière importante. Une étape connue et importante consiste en une mise en forme des impulsions pour en extraire une information du type énergie. On désigne couramment une telle étape par étape de mise en forme énergie . 2888644 4 A titre d'exemple non limitatif, on peut extraire l'information à partir d'une mesure de l'amplitude ou de l'aire de chaque impulsion. On suppose en effet que ces grandeurs sont généralement proportionnelles à une énergie. Le choix du type de mise en forme énergie a fait l'objet d'une recherche considérable ces dernières années dans le domaine de l'invention, car cette étape délicate nécessite de nombreux compromis. Par exemple, dans le cas d'une extraction de l'information à partir de l'amplitude des impulsions, un compromis veut qu'il existe un optimum entre: ^ une obtention très précise de cette information, c'est-à-dire une grande résolution, ^ le nombre d'impulsions par unité de temps présent dans le signal courant détecteur, et ^ la fraction d'entre elles que l'on souhaite conserver dans le spectre, du fait par exemple d'un phénomène connu en soi que l'on nomme couramment dans le domaine par le terme empilement d'impulsions. Pour plus de détails, le lecteur pourra se référer notamment aux notions 20 de taux d'entrée spectre ou OCR (acronyme de Output Count Rate en langue anglo-saxonne), et de taux de sortie détecteur ou ICR (acronyme de Input Count Rate en langue anglo-saxonne). Afin d'obtenir une solution optimale à ce compromis, des travaux [1], [2] ont établi que l'utilisation d'un filtre de forme trapézoïdale pouvait 25 constituer une solution optimum en l'absence d'empilements d'impulsions et pour une certaine nature de bruit. Depuis, d'autres solutions toujours basées sur l'utilisation de ce type de filtre ont été proposées pour améliorer les performances des systèmes. 2888644 5 Par exemple, de nombreuses possibilités de réalisation de ce type de filtre ont été proposées [1-8]: des réalisations numériques, analogiques, voire mixtes, etc. On connaît également des solutions dont le but est d'améliorer les performances par un autre moyen: optimisation de ladite correction PZ [6,9,10,11], optimisation d'une opération classique consistant à corriger une ligne de base [12], rejet d'impulsions empilées par corrélation entre la longueur et l'amplitude d'une impulsion non empilée [13], etc. Mais, ces solutions consistent encore à utiliser un filtre optimal 10 trapézoïdal pour l'étape mise en forme énergie . Ainsi, les procédés et systèmes proposés jusqu'ici comportent dans tous les cas un filtre trapézoïdal et plus généralement une étape de mise en forme énergie. Bien qu'ayant rendu de nombreux services, les performances de ces 15 systèmes ou procédés sont néanmoins encore limitées. En particulier, l'utilisation dudit filtre trapézoïdal dégrade encore trop le signal courant détecteur -tout du moins le signal préamplifié-, notamment par un allongement temporel des impulsions. Par conséquent, lorsque la fréquence d'occurrence d'impulsions augmente (du fait d'une augmentation de la fréquence des événements, par exemple des émissions de particules), les systèmes ou procédés de ce type commencent à dysfonctionner, aboutissant par exemple à des spectres de faible résolution voire déformés. Cela est typiquement le cas vers 100 000 à 200 000 coups par seconde 25 (taux de comptage). Et pour les systèmes les plus performants, tout juste peut-on atteindre 300 000 à 400 000 coups par seconde. 2888644 6 Un autre inconvénient des systèmes précités est que leur utilisation demeure peu flexible. En particulier, il est difficile voire impossible d'adapter ou modifier des paramètres de l'étape de mise en forme énergie au cours d'une analyse de la 5 source de rayonnement. Il est donc nécessaire en phase initiale de connaître, tout du moins d'estimer le mieux possible, le nombre d'impulsions par seconde pour régler le système à l'avance, et ce particulièrement au niveau de la détection. Et, si le nombre d'impulsions est surévalué une convolution trop courte sera choisie, ce qui dégradera la résolution. Tandis que, si ce nombre est sous-évalué une convolution trop longue sera choisie, ce qui conduira à rejeter beaucoup d'impulsions et à distordre le spectre. A titre d'exemple, les systèmes qui par leur situation ne peuvent être 15 réglés à la mise en service uniquement sont généralement réglés sur un pire cas. Régler sur un pire cas peut notamment consister à régler le système en fonction de la plus forte intensité d'impulsion mesurée. Mais, cette intensité variant au cours du temps le réglage optimal pour 20 faire fonctionner le système ne vaut plus. Un autre inconvénient encore est que les systèmes et procédés précités s'avèrent généralement peu efficaces pour détecter des impulsions de faible énergie (ou amplitude), en particulier lorsqu'elles sont en limite de bruit, voire même noyées dans celui-ci. Ainsi, les performances de ces systèmes et de ces procédés sont très vite limitées lorsque les rapports signal à bruit sont faibles (SNR pour Signal to Noise Ratio en langue anglosaxonne). 2888644 7 Un but de l'invention est donc de proposer un procédé et un système amélioré permettant de pallier au moins aux limitations précitées. Afin d'atteindre ce but, l'invention propose un procédé de traitement d'un signal temporel numérique bruité yk de pas numérique k, correspondant à un signal initial analogique st après avoir été conditionné par une chaîne de conditionnement, ledit signal initial analogique st comportant au moins une impulsion représentative d'une information sur au moins un rayonnement provenant d'une source de rayonnements, ce rayonnement et cette impulsion présentant une distribution en énergie, caractérisé en que l'on détermine à partir du signal temporel bruité yk un signal d'estimation numérique non bruité sk au moyen d'un modèle d'état représentatif dudit conditionnement imposé par la chaîne de conditionnement et en ce que le modèle d'état comporte une variable markovienne n à estimer dont au moins deux valeurs sont associées à des caractéristiques physiques d'au moins deux impulsions type, ces impulsions type constituant une représentation possible, tout au moins approchée, de l'impulsion dans le signal st. Des aspects préférés mais non limitatifs de ce procédé sont les suivants: - le procédé comporte en outre une étape préalable où l'on segmente le signal temporel numérique bruité yk en tronçons successifs de N échantillons; - l'une des valeurs de la variable markovienne correspond à un mode d'impulsion, dit mode bruit , pour lequel on considère qu'il n'existe pas d'impulsion dans le signal à un pas k donné ; - le modèle d'état comporte en outre un vecteur F de constantes dépendantes 25 de la variable markovienne et qui définissent en tant que caractéristiques physiques une gamme énergétique liée à l'impulsion type en question; 2888644 8 - les constantes du vecteur F sont proportionnelles à une amplitude maximale prédéterminée Amin d'une impulsion type liée à la gamme énergétique la plus faible, le mode bruit n'étant pas considéré ici; -le modèle d'état comporte un vecteur d'état Xk à estimer, lequel comporte une première composante qui correspond à l'estimation numérique non bruitée sk, c'est à dire à la représentation numérisée du signal initial temporel st à l'instant t correspondant au pas k en question, et la détermination à partir du signal temporel bruité yk du signal d'estimation numérique non bruité sk au moyen du modèle d'état comporte une étape intermédiaire de mise en oeuvre d'un filtre de Kalman d'observation le signal temporel numérique bruité yk, cette étape intermédiaire fournissant une estimation intermédiaire Xk/k du vecteur d'état Xk comportant ainsi un signal d'estimation numérique intermédiaire Sk/k non bruité, celui-ci correspondant à une première détermination du signal d'estimation numérique non bruité sk que l'on cherche à obtenir; - la détermination à partir du signal temporel bruité yk du signal d'estimation numérique non bruité sk au moyen du modèle d'état comporte une seconde étape intermédiaire de mise en oeuvre d'un algorithme de lissage, cette étape intermédiaire fournissant une estimation lissée Xk/N améliorée du vecteur d'état Xk, et donc une estimation lissée Sk/N améliorée du signal d'estimation numérique non bruité sk que l'on cherche à obtenir; - la variable cachée rk est estimée au moyen d'un algorithme de Viterbi; - on utilise un critère d'optimisation du Maximum A Posteriori (MAP) ; - le critère du Maximum A Posteriori (MAP) est combiné à un algorithme Expectation-Maximization (EM) ; - le critère du Maximum A Posteriori combiné à l'algorithme Expectation-Maximization (EM) est mis en oeuvre au choix: - pour l'estimation de la variable cachée rk, 2888644 9 - pour l'estimation du vecteur d'état Xk, ou - pour l'estimation de la variable cachée n et du vecteur d'état Xk; - le modèle d'état s'exprime sous la forme suivante: JXk+l = A(rk+1)Xk + G(rk+l) + B(rk+1)vk+1 yk = CXk 5 avec: où A est une matrice d'état, C une matrice d'observation, vk un vecteur de bruit blanc gaussien de variance unité, G un vecteur comportant le vecteur F de constantes, B une matrice de bruit dynamique, bk un biais, et nk un bruit intrinsèque à un détecteur des rayonnements utilisé dans la chaîne de conditionnement; - le procédé comporte une étape d'initialisation dans laquelle la matrice de bruit dynamique B associée au canal énergétique le plus faible est égale à celle associée au canal énergétique juste supérieur, soit B(rk=0) = B(rk=1) et dans laquelle, pour les valeurs de rk supérieures ou égales à 1, la matrice B(rk) est déterminée par B(rk)=F(rk)-F(rk-1)' rk 1 On propose également un programme d'ordinateur pour le traitement d'un signal temporel numérique bruité yk de pas numérique k, correspondant à un signal initial analogique st après avoir été conditionné par une chaîne de conditionnement, ledit signal initial analogique st comportant au moins une impulsion représentative d'une information sur au moins un rayonnement provenant d'une source de rayonnements, ce rayonnement et cette impulsion présentant une distribution en énergie, 2888644 10 caractérisé en qu'il comporte des instructions pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes. On propose en outre un système de traitement d'un signal temporel numérique bruité yk de pas k correspondant à un signal initial analogique st après avoir été conditionné par une chaîne de conditionnement, ledit signal analogique st comportant au moins une impulsion représentative d'une information sur des rayonnements provenant d'une source de rayonnements, ces rayonnements et cette impulsion présentant une distribution en énergie, caractérisé en qu'il comporte des moyens aptes à coopérer avec un modèle d'état représentatif dudit conditionnement imposé par la chaîne de conditionnement pour déterminer à partir du signal temporel bruité yk un signal d'estimation numérique non bruité sk et en ce que le modèle d'état comporte une variable markovienne rk à estimer dont au moins deux valeurs permettent de définir des caractéristiques physiques d'au moins deux impulsions type, ces impulsions type constituant une représentation possible, tout au moins approchée, de l'impulsion dans le signal st. On propose également un spectromètre, et un bolomètre comportant des moyens aptes à mettre en oeuvre le procédé précité. Ainsi, grâce au procédé de l'invention on s'affranchit avantageusement 20 de l'étape de mise en forme qui limitait jusque là les procédés et systèmes de l'art antérieur. En effet, cette étape est avantageusement remplacée par l'établissement d'un modèle d'état incluant des paramètres à estimer et qui permet d'obtenir une représentation numérique fidèle du courant détecteur aussi bien lorsque l'énergie des impulsions dans ce signal est très supérieure au niveau de bruit que lorsqu'elle est de l'ordre de ce niveau de bruit. En outre ces performances peuvent être obtenues tout en utilisant des taux de comptage très élevés au regard de l'état de la technique. 2888644 11 D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation de l'invention, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels: ^ la figure 1, présentée dans le texte ci-dessus, illustre un spectre en énergie d'une source de Césium 137, les unités des axes étant arbitraires, ^ la figure 2, présentée dans un exemple ci-dessus, illustre un signal courant détecteur idéal généré par un détecteur de rayon gamma, les unités des axes étant arbitraires, ^ la figure 3 représente schématiquement un premier exemple d'une partie d'une chaîne de conditionnement connue, comprenant en aval d'un détecteur: un préamplificateur à contre-réaction capacitive suivi d'un circuit différentiateur, ^ la figure 4 représente schématiquement un deuxième exemple d'une partie d'une chaîne de conditionnement connue, comprenant en aval d'un détecteur: un préamplificateur à contre-réaction résistive suivi d'un circuit à correction pôle-zéro; ^ la figure 5 montre à titre non limitatif un signal issu de la chaîne de conditionnement du premier exemple, cette chaîne comprenant en plus un convertisseur analogique- numérique, les unités des axes étant arbitraires, ^ la figure 6, montre à titre non limitatif un signal issu de la chaîne du deuxième exemple, cette chaîne comprenant en plus un convertisseur analogique-numérique, les unités des axes étant arbitraires, ^ la figure 7, montre schématiquement un système complet permettant de mettre en oeuvre le procédé de l'invention, ^ la figure 8 montre schématiquement un procédé d'estimation du signal numérique non bruité sk, 2888644 12 ^ la figure 9 illustre, dans le cadre d'un exemple d'un mode de réalisation de l'invention, l'utilisation de trois formes temporelles différentes pour modéliser trois impulsions type. En se référant maintenant à la figure 1, on a représenté schématiquement un mode de réalisation du système de l'invention. Un tel système comporte essentiellement un détecteur 20 pour détecter des rayonnements 30 provenant d'une source de rayonnement. Ce détecteur est apte à fournir un signal courant détecteur 40 qui va 10 être conditionné par une chaîne de conditionnement CH représentée sur la figure 7. Cette chaîne de conditionnement comporte à titre d'exemple non limitatif un préamplificateur du type précité, c'est-à-dire du type à contreréaction résistive ou à contre-réaction capacitive. Dans la chaîne de conditionnement CH, le signal préamplifié 41 ainsi obtenu est ensuite présenté à un bloc 22 comportant un circuit de correction pôle-zéro PZ ou un circuit de différentiation selon le choix porté sur le type du préamplificateur 21. La chaîne de conditionnement CH se termine par un convertisseur 20 analogique-numérique 23 en sortie du bloc 22. On notera ici que la chaîne de conditionnement CH telle qu'elle est présentée sur la figure peut comporter de nombreuses variantes que l'homme du métier envisagera naturellement. En particulier, on n'est nullement contraint de respecter un tel 25 agencement des blocs. Par exemple, on peut envisager que le convertisseur analogique-numérique soit placé plus en amont du système et que la chaîne de 2888644 13 conditionnement CH se termine par le bloc 21 (préamplification numérique) puis 22. Par ailleurs le bloc 22 peut mettre en oeuvre des étapes supplémentaires de conditionnement du signal. Nous verrons à cet égard dans un exemple détaillé d'un mode de réalisation de l'invention que le bloc 22 peut notamment comporter des circuits électroniques, tel un amplificateur et/ou un filtre anti- repliement. L'homme du métier comprendra donc sans difficulté qu'il s'agît simplement ici de faire des compromis différents et de choisir une chaîne de conditionnement la plus adaptée à l'application visée. A l'issue de cette chaîne CH, le signal numérisé 42 est mémorisé dans une mémoire dédiée 24, puis une unité de calcul 25, tel un microprocesseur ou un DSP par exemple (DSP étant l'acronyme Digital Signal Processing en langue anglo-saxonne), met en oeuvre des calculs à partir des échantillons du signal mémorisé 43. C'est en particulier l'unité 25 qui met en oeuvre l'ensemble des étapes permettant d'obtenir une estimée du signal numérique non bruité du signal temporel courant détecteur 40 (dans la suite du texte on désignera ce signal temporel courant détecteur par st) et ultérieurement un histogramme en énergie de la source de rayonnement étudiée. On notera que les signaux correspondant notamment aux énergies des rayonnements 44 calculées par l'unité 25 sont stockés dans la mémoire 24 (ils peuvent aussi être stockés dans une mémoire distincte). Comme on peut également le voir sur ladite figure 7, cette unité 25 gère des périphériques 26 comme un écran d'affichage, un clavier, une souris, etc. On va maintenant décrire un mode de réalisation préféré du procédé de l'invention correspondant à un traitement du signal numérisé 42 et mis en oeuvre notamment par l'unité de calcul 25. 2888644 14 A titre préliminaire, il est entendu que le variable k représente un pas d'échantillonnage. En d'autres termes, k désigne un numéro d'échantillon et une correspondance avec la notion d'instant d'échantillonnage peut être effectuée en utilisant la relation classique: t = k / fe, où t est l'instant d'échantillonnage et fe la fréquence d'échantillonnage du convertisseur 23. On notera également qu'un indice k/k d'une variable désignera une estimation de cette variable obtenue par exemple à partir d'un filtre de Kalman; un indice k/N désignera une estimation obtenue à partir d'un algorithme de lissage; un indice k+1/k désignera une prédiction de la variable indicée comme tel; Sk désignera une représentation numérique que l'on cherche à estimer du signal st. L'unité de calcul 25 procède tout d'abord à une segmentation du signal 42 qui a été préalablement mémorisé dans la mémoire 24. Une telle segmentation est agencée de sorte à obtenir des tronçons successifs de N échantillons. L'unité de calcul 25 déduit ensuite par mise en oeuvre de calculs 20 classiques un signal numérique temporel bruité yk représentant une version numérique du signal 41, et ce à partir du signal 42. Le signal numérique temporel bruité yk est alors utilisé pour l'établissement d'un modèle d'état dont une forme de développement va être maintenant décrite dans le cadre d'une application bolométrique donnée à titre d'exemple non limitatif. A titre préliminaire, on va d'abord décrire un principe important sur lequel repose le modèle d'état selon l'invention. 2888644 15 Utilisation d'une chaîne de Markov On sait que lorsqu'une impulsion est générée dans le signal courant détecteur du fait d'un rayonnement, elle peut de façon typique posséder un temps de montée court et un temps de descente de forme exponentielle. On sait en outre que ces deux grandeurs ainsi que l'amplitude de l'impulsion dépendent du type de rayonnement. Selon l'invention, on peut aider à la représentation de ces différents types de rayonnement, et par analogie type d'impulsion, en utilisant dans le modèle d'état une chaîne de Markov R: R={rk},k=1...N où N est le nombre d'échantillons d'un tronçon précité et n une variable Markovienne. A chaque valeur de rk correspond une impulsion type dont on définit a priori des caractéristiques permettant de la représenter (temps de montée et de descente, amplitude...). On considérera par la suite qu'une valeur de rk définit un mode d'impulsion, c'est-à-dire des caractéristiques prédéterminées d'impulsion. A priori, une quelconque impulsion présente dans le signal courant détecteur peut toujours être associée à un des modes d'impulsion prédéfinis. Le mode d'impulsion associé à ladite impulsion est celui auquel correspond dans un premier temps les caractéristiques qui permettent une représentation la plus proche de l'impulsion en question. Il n'est donc pas nécessaire que les caractéristiques physiques réelles de impulsion en question soient exactement celles définies dans l'un quelconque 25 des différents modes d'impulsion. On notera que, selon l'invention un mode d'impulsion peut aussi définir des caractéristiques de bruit seules. 2888644 16 Un tel mode d'impulsion correspond en particulier au cas ou le signal ne comporte pas d'impulsion à un pas k mais uniquement du bruit. A cet égard, on définira un premier mode d'impulsion rk=0, dit mode bruit , pour lequel le signal courant détecteur ne présente pas d'impulsion au pas k considéré (le signal ne contient donc que du bruit). On définira en outre, un deuxième mode d'impulsion rk=1, pour lequel le signal comporte une impulsion présentant des caractéristiques physiques proches d'une certaine amplitude A, d'un temps de monté h, etc. Bien que ces deux modes d'impulsion puissent suffire, on pourra bien entendu en définir d'autres. Une équation du signal d'estimation non bruité Sk du signal courant détecteur peut s'exprimer de manière simplifiée sous la forme suivante: Sk = a(rk)Sk-1 + F(rk) (1) où a(rk) est un vecteur comportant des constantes de temps de montée et de 15 descente. Dans l'exemple de la bolométrie, on peut fixer les valeurs de a(rk) à partir de grandeurs thermodynamiques, comme une capacité calorifique du détecteur et une conductivité thermique entre un absorbeur et un senseur de ce détecteur. Typiquement pour le mode bruit (rk=0) on peut définir: a( rk = 0) = exp(-1/td) avec, id = C/G, et pour les autres modes, a( rk = 1) = exp(1/td1) avec, tdl = C1/G1, etc... Ainsi, la valeur de la variable Markovienne qui correspond à un mode d'impulsion donné, détermine ici la valeur de la constante de temps à 2888644 17 prendre en compte pour aider à l'estimation de l'impulsion en cours d'analyse au pas k. Comme on peut le voir, F est aussi un vecteur fonction de la variable markovienne rk. Plus précisément, F représente dans le cas d'espèce un pas de montée de l'impulsion au pas k. En particulier, si l'impulsion présente un front de montée sous forme dedroite, F représente la pente de cette dernière. Ainsi, à une valeur nulle de F correspond une pente nulle, tout du moins sensiblement nulle, traduisant ainsi une absence d'impulsion. La forme du signal est donc censée ne pas varier (ou peu varier) si au pas précédent il ne comportait déjà que du bruit, ou bien le signal est censé retourner à l'équilibre sous forme d'exponentielle décroissante si au pas précédent il comportait une impulsion. Comme on l'aura compris un tel événement correspond typiquement au mode bruit précité. Et l'équation (1) peut dès lors être exprimée sous la forme: Sk = OC(rk = 0) Sk-1 + F(rk=0), Soit, Sk = OC(rk = 0) Sk-1 On peut remarquer que, dans l'exemple considéré ici à titre non limitatif, la variable markovienne n permet une sélection sur les caractéristiques de temps de montée, de descente et d'amplitude d'une impulsion donnée afin d'aider à l'estimation de sa représentation Sk. Faire dépendre la valeur F de la variable aléatoire rk permet de prendre en compte à travers la notion d'amplitude n'importe quel type d'énergie pour une impulsion, y compris celles en limite de bruit. 2888644 18 De plus, on améliore l'estimation de cette énergie du fait d'un modèle d'état très affiné pour différentes gammes d'énergies possibles (ou par analogie pour différentes gammes d'amplitudes). Par ailleurs, faire dépendre la valeur a de la chaîne aléatoire n permet 5 de prendre en compte différentes formes de signaux. On peut ainsi classifier des impulsions issues d'événements de nature différentes. Proposition d'un modèle d'état incluant une chaîne de Markov Ayant présenté ci-dessus des avantages liés au principe d'utiliser une variable markovienne pour modéliser le signal courant détecteur comportant des impulsions à estimer, nous décrivons maintenant un mode de réalisation préféré de l'invention implémentant un tel principe. Un modèle d'état que propose l'invention est donné sous forme 15 d'équation ci-dessous: {Xk+1 = A(rk+l)Xk + G(rk+l) + B(rk+1)vk+1 Yk = CXk avec, Xk =( k bk nk où A est une matrice d'état comportant a et d'autres coefficients modélisant notamment le bruits et la fonction de transfert du préamplificateur, C une matrice d'observation, vk un bruit blanc gaussien de variance unité, G un vecteur comportant le vecteur F, B une matrice de bruit dynamique, Xk un vecteur d'état comportant le signal numérique non bruité sk à estimer, bk un lequel ? 2888644 19 biais, nk un bruit intrinsèque au détecteur, et yk le signal numérique bruité utilisé ici comme observation du modèle d'état. La matrice A combinée à la variable markovienne rk permet notamment une prise en compte d'une forme temporelle des impulsions selon un mode d'impulsion donné (exponentiel, etc...). Et F et B combinés à ladite variable rk permettent une prise en compte d'une gamme énergétique d'impulsion selon le mode d'impulsion considéré (énergie ou par équivalent amplitude). Le nombre de gammes énergétiques dépend notamment du nombre de 10 modes d'impulsions choisi, c'est-à-dire du nombre de valeurs prédéterminées que peut prendre la variable markovienne. On choisira ce nombre selon le cas d'espèce. Et on notera de manière générale que plus ce nombre augmente et plus la modélisation est précise. En particulier, une amélioration des performances obtenues avec ce modèle est importante notamment lorsque le signal comporte des impulsions dont l'énergie se trouve en limite de bruit (dit autrement, pour un faible rapport signal à bruit) et qu'il devient donc difficile de détecter. A cet égard, on pourra s'arranger d'un côté pour qu'un plus grand 20 nombre de modes d'impulsion soit défini pour les impulsions d'énergie faible. On notera d'un autre côté que, plus le nombre de modes d'impulsion augmente et plus la dimension du modèle d'état augmente, ce qui peut ralentir des temps de calcul. Estimation des variables du modèle d'état 2888644 20 Afin d'estimer les variables d'état du modèle d'état, dont en particulier la variable markovienne rk et le vecteur Xk, on utilise un algorithme d'estimation. Selon un aspect préféré de l'invention, on optimise cet algorithme 5 suivant un critère du Maximum A Posteriori (MAP). Un avantage d'un tel critère est qu'il prend en compte les observations yk. On notera en outre qu'un autre avantage de ce critère est qu'il permet d'utiliser un a priori sur la variable à estimer. Il permet donc une très bonne optimisation des paramètres du modèle d'état. Selon l'invention, on propose d'appliquer ledit critère MAP précité selon trois possibilités. On propose de l'appliquer à la chaîne de Markov R uniquement, au 15 vecteur d'état Xk uniquement, ou encore au vecteur d'état Xk et à la chaîne de Markov R conjointement. En d'autres termes, sous une forme mathématique généralisée on propose où f(4 I Y) désigne une densité de probabilité a posteriori de 4, c'est-àdire une probabilité d'avoir 4 étant donné l'observation Y, sachant que 4 correspond selon le choix à R, X ou les deux conjointement. D'autres critères d'optimisation, comme le critère de Maximum de Vraisemblance, peuvent être utilisés au lieu et place du critère MAP ou en 25 combinaison avec celui-ci. RMAP =argmaxf(R/Y) avec R = {r,,...,rN} et Y = yN} R ou X' = arg max f(X/Y) avec X = {X,,...,XN} x ou (R,X') = arg max f (X, R / Y) (R,X) 2888644 21 Pour optimiser f (4) I Y), on utilise une méthode déterministe offrant notamment comme avantage d'être rapide en temps de mise en oeuvre par rapport à une méthode classique telle que Monte Carlo par Chaîne de Markov (MCMC). A cet effet on met en oeuvre un algorithme Expectation-Maximization (EM). Le lecteur pourra se référer aux très nombreuses publications concernant cette technique algorithmique connue. On notera ici qu'un tel algorithme permet lui aussi avantageusement 10 d'utiliser une notion d'a priori sur la chaîne de Markov, sous la forme d'une probabilité de transition de l'instant k-1 à k. Ainsi, par l'intermédiaire de cette probabilité on peut avoir dans une certaine mesure un a priori sur une durée des différents modes dans lequel se trouve le système d'état. Par exemple, on peut avoir un a priori sur une durée moyenne durant laquelle il n'y aurait pas de détection (mode rk= 0). On peut en outre avoir un a priori sur une durée de la montée d'une impulsion. On a illustré à la figure 8 un schéma d'un mode de réalisation du 20 procédé de l'invention appliqué au cas 4) = R. L'homme du métier adaptera sans difficulté ce schéma aux deux autres cas proposés plus haut, à savoir les cas où 4) = R et 4) = (R,X). Comme on peut le voir d'après ladite figure, le procédé est itératif et est basé sur une estimation de la chaîne de Markov R d'une part et du vecteur 25 d'état Xk d'autre part. Une première étape 100 d'initialisation est mise en oeuvre. Elle correspond à une valeur nulle de pas d'incrémentation d'une boucle que l'on va décrire plus loin. 2888644 22 Dans cette phase d'initialisation, sur la base d'un tronçon de N échantillons, on part de l'hypothèse qu'il n'y a pas d'impulsion dans le signal courant détecteur, donc dans le signal d'estimation non bruité sk. Par conséquent, la chaîne de Markov R est nulle au départ sur tout le tronçon de signal: on se trouve dans le mode bruit à chaque pas k. D'autres paramètres du modèle d'état sont réglés à l'initialisation. Nous aborderons ceci en de plus amples détails dans une partie ultérieure de la description. On notera pour l'instant, qu'une fois cette phase d'initialisation 10 terminée, le procédé d'estimation est apte à mettre en oeuvre les prochaines étapes sans pour autant devoir effectuer de nouveaux réglages. L'une de ces prochaines étapes est désignée par la référence 101. Elle constitue le début de la boucle itérative sur l'indice 1. Dans cette étape 101, on met en oeuvre une estimation du vecteur d'état Xk à l'itération 1, compte tenu de la chaîne de Markov R à cette itération. L'estimation est mise en oeuvre au moyen d'un filtre de Kalman puis au moyen d'un algorithme de lissage, l'ensemble étant appliqué sur le même tronçon N. L'étape 101 est suivie d'une étape 102 dans laquelle on estime la chaîne 20 de Markov pour l'itération suivante (.e +1) en fonction du résultat obtenu pour le vecteur d'état Xk à l'itération Q. A cet effet, on propose d'utiliser avantageusement un algorithme de Viterbi. Nous décrirons plus en détails une manière d'implémenter les étapes 25 101 et 102 dans un exemple donné à titre d'illustration. Dans une étape 103 qui suit l'étape 102, on effectue un test pour déterminer si les chaînes de Markov aux itérations et.e +1 sont identiques. 2888644 23 Si le test est négatif, le pas de la boucle est incrémenté et le procédé repart à l'étape 101. Inversement, si les chaînes sont identiques, on considère que l'ensemble des variables d'état est optimisé sur le tronçon N considéré et qu'ainsi le signal d'estimation non bruité Sk est une représentation satisfaisante du signal courant détecteur sur ledit tronçon. Le procédé est alors appliqué à un nouveau tronçon N, typiquement le tronçon N suivant, et recommence à l'étape 100. Phase d'initialisation a- Biais bk L'étape 100 de la figure 8 peut comporter, en plus des opérations évoquées, une estimation du biais bk (on rappelle que bk est intégré dans le vecteur d'état Xk). Ce biais correspond à un niveau de ligne de base du signal numérique bruité yk. Une telle estimation du biais permet que le filtre de Kalman à l'étape 101 débute dans des conditions optimisées. A cet effet, le biais bk est déterminé à partir de l'équation suivante: bk =bk_l +6buk (2) où Uk est un bruit blanc gaussien de variance unité et ab l'écart type associé. Cet écart type ab est déterminé en prenant le mode d'un histogramme des valeurs prises par les K premiers échantillons de la donnée correspondant au signal numérique bruité yk. b- Choix des gammes énergétiques pour F On considère en premier lieu le mode d'impulsion correspondant à une gamme énergétique la plus faible, mode bruit exclu. 2888644 24 Ce mode d'impulsion correspond à rk=1 et est dit le moins énergétique. Pour ce mode, on détermine une valeur maximale de l'énergie de l'impulsion à détecter. On déduit ensuite une valeur maximale F. à prendre en compte dans 5 le modèle d'état. Supposons que l'on cherche à estimer des impulsions en limite de bruit, par exemple des impulsions d'amplitude Amin de l'ordre de 3a,i, avec an l'écart type du bruit nk (l'amplitude Amin correspond à l'amplitude maximale en fin d'impulsion, c'est-à-dire l'amplitude au dernier pas k de l'impulsion en question). On calcule une valeur F1 de F (F1 est associée au mode rk=1) en divisant ladite amplitude Amin par le nombre moyen de pas k occupés par l'impulsion, en particulier par son temps de montée. On notera que le nombre de pas k peut être obtenu par le rapport TI/Te 15 si Ti est la durée du mode rk=1, et Te le pas d'échantillonnage. En conséquence, T e Fl = ,f, A min On obtient ainsi une caractéristique du mode d'impulsion le moins énergétique, i.e. le mode rk=1. Une procédure sensiblement similaire est mise en oeuvre pour fixer les caractéristiques des autres modes d'impulsion. On fixe donc l'ensemble des paramètres Fk du vecteur F étant donné le 25 mode rk considéré. Selon un aspect de l'invention, on s'arrangera pour que ces autres valeurs de F soient espacées régulièrement. 2888644 25 Selon un autre aspect, on s'arrangera au contraire pour que ces valeurs soient de plus en plus espacées, notamment lorsqu'il est souhaité une précision plus grande à des énergies faibles (ou amplitudes faibles). A titre d'exemple, on peut fixer: F2 = 2F1, F3 = 4F1, F4 = 8F1, F5 =16F1, etc. ... jusqu'à FNm où Nn, est le nombre de modes d'impulsion. c- Paramètres de bruit Les bruits pris en compte dans le modèle d'état ont différentes origines. Il peut s'agir d'un bruit lié au biais précité, d'un bruit associé à une impulsion ou encore d'un bruit intrinsèque au détecteur, à savoir un bruit noté nk., qui existe malgré une absence d'impulsion. Bruit nk Concernant le bruit intrinsèque au détecteur nk, il est estimé sur des 15 plages de données du signal numérique bruité yk ne presentant aucune impulsion. Pour pouvoir intégrer ce bruit dans le modèle d'état, on peut utiliser un modèle ARMA (acronyme de l'expression AutoRegressive -Moving Average en langue anglo-saxonne pour Auto-Régressif à Moyenne Ajustée . Soit, p nk = BQnk B + Ej bmm k (3) P=1 m=0 où p est l'ordre de la partie autoregressive (AR) du modèle, q de la partie moyenne mobile (MA), et Ek un bruit blanc. Pour déterminer les coefficients al, bm et l'écart type de Ek, on peut utiliser de façon connue un algorithme des Innovations. Par exemple si le bruit nk est déterminé par un modèle AR(1), on a: nk = aPnk_e + sk Pour ce qui concerne le bruit associé à une impulsion, on a pu voir que selon le mode préféré de l'invention il est rendu dépendant de la variable markovienne rk au moyen de la matrice B. Bruit associé à une impulsion: matrice dynamique B Les valeurs de B sont déterminées en fonction des valeurs prédéfinies du vecteur F(rk). Une grande précision sur les valeurs de F n'est pas nécessaire. On doit néanmoins s'assurer que les distributions entre deux modes d'impulsion successifs ont une zone d'intersection suffisante2. A cet effet, en ce qui concerne les modes d'impulsion autres que le mode bruit , on peut par exemple déterminer B de la manière suivante: B(rk) = F(rk) F(rk_,) pour rk 1 Pour ce qui concerne le mode bruit spécifiquement, on pourrait fixer: B(rk = 0) = 0 Mais la demanderesse a remarqué que B devrait de préférence comporter des petites valeurs non nulles. Par exemple, B(rk =0)=c=le 6 Ceci permet notamment d'éviter des problèmes de singularité de calcul dans les équations tout en influençant peu le contenu du modèle d'état. Bien entendu, d'autres valeurs peuvent être choisies pour s. 2 de préférence, préciser ce qui serait adéquat 2888644 27 La demanderesse a en outre remarqué que, durant la phase d'initialisation, fixer B à c pouvait conduire à un absence de mise à jour de la chaîne de Markov au cours des itérations 1 strictement supérieures à 0 (1 >0). Ainsi il est proposé que durant l'étape 100, pour laquelle rk=0, B(rk) soit différent de E. Selon un aspect préféré de l'invention, il est proposé que, dans la phase d'initialisation 100, B soit déterminé par l'équation suivante: B(e-O)(rk = 0) = B(rk =1) = B1 et dans l'itération suivante par: B(P>o>(rk = 0) = d- Choix des formes temporelles des impulsions selon le mode d'impulsion Une analyse sur des signaux courant détecteur présentant un rapport 15 signal à bruit suffisant permet de modéliser leur forme. Cette modélisation peut être mise en oeuvre au moyen d'une somme d'exponentielles décroissantes. Par exemple, on peut utiliser l'équation suivante: se = E a; exp(-,8 t) où st est le signal analogique. Les impulsions observées dans ces signaux peuvent être ajustées à une somme d'exponentielles par un algorithme Nelder-Mead. De cette manière on simplifie le passage ultérieur à une écriture récursive. Dans ce type d'écriture récursive, une exponentielle simple peut s'écrire notamment sous la forme suivante: Xk = OGXk-1 2888644 28 Une montée du signal correspondant à une impulsion peut s'écrire aussi grâce à une exponentielle: Xk = Xk-1 + F A priori sur la chaîne de Markov On a besoin d'estimer les probabilités de transition d'un type d'impulsion à une autre ou de bruit à une impulsion Pr(rk Irk_,) =Pk-1,k. A cet effet, on suppose que nous pouvons faire une hypothèse sur la durée des différents modes d'impulsion. En supposant en particulier qu'une impulsion correspondant au kième mode dure Tk, et que le pas d'échantillonnage est Te, la probabilité de rester dans un même mode peut être estimée par: Pr(rk rk-1 = rk) = exp( T log(2) ) Tk Ceci revient à dire qu'il existe une chance sur deux que ce mode dure Tk. Une plus grande précision n'est pas apparue nécessaire. Les autres probabilités de transition sont calculées à partir d'une estimation de l'activité de la source étudiée. Exemple détaillé d'un mode de réalisation de l'invention On présente maintenant un exemple détaillé d'un mode de réalisation de l'invention. Forme temporelle A titre préliminaire, on suppose que l'on considère deux formes 25 temporelles possibles d'impulsion. Elles sont représentées à titre illustratif par les impulsions types 200 et 201 sur la figure 9. Chaque impulsion type est associée une exponentielle de constante de temps al et 0(.2 respectivement, cette exponentielle permettant de modéliser leur forme. Le mode bruit correspondant entre autre à un retour à l'équilibre 5 d'une impulsion, est le même quelque soit le type d'impulsion. Une constante ao est associée à ce mode bruit . Gamme énergétique On suppose en outre, que l'on cherche des impulsions dans une gamme 10 d'énergie [FI, F Nf], avec Nf nombre de gammes énergétiques. On a donc un mode bruit , et 2Nf modes d'impulsion différents, soit N., = 2Nf + 1 avec N. le nombre total de modes d'impulsion (les 2Nf modes proviennent du fait que l'on dispose de deux modèles de forme temporelle différents et Nf gammes énergétiques). On suppose encore que l'on choisit des gammes énergétiques de largeurs égales et régulièrement espacées, soit: F(rk) = R FI et B(rk) = F1 où R est une constante. On peut maintenant écrire une représentation numérique sk du signal 20 courant détecteur: Xk =a(rk)Xk 1 +F(rk) +B(rk)Wk sachant que pour chaque mode d'impulsion défini par la valeur de Tic, on a choisi un couple constante de temps (pour la forme temporelle de l'impulsion)/gamme énergétique. En l'occurrence, 2888644 30 - si rk = 0, alors a(rk) = ao, F(rk) = 0 et B(rk) = le 6 (mode "bruit") - si rk =1, alors a(rk) = al, F(rk) = FI et B(rk) = FI - si rk = 2, alors a(rk) = a2, F(rk) = FI et B(rk) = FI -si rk = 3, alors a(rk) = a,, F(rk) = F2 = 2F, et B(rk) = FI - si rk = 4, alors a(rk) = a2, F(rk) = F2 = 2F, et B(rk) = FI - si rk = Nm -1, alors a(rk) = a,, F(rk) = N fF, et B(rk) = F, - si rk = Nm, alors a(rk) = a2, F(rk) = NfF, et B(rk) = F, En reprenant les notations des sections précédentes, le modèle d'état s'écrit finalement: A(rk) Xk-1 G(rk) Xk /a(rk) O /Xk I /F(rk)\ /B(rk)Wk Xk = bk = 0 1 0 bk_1 + 0 + 6bUk nk/ 0 0 a, \nk-1/ 0 Ek Yk C Comme proposé précédemment, le bruit nk est modélisé par un modèle AR(1). Pour obtenir une estimée sur Xk d'ordre 2 qui est utile pour l'étape d'estimation de la chaîne de Markov, on augmente le système d'état. A cet effet, le modèle d'état défini précédemment est transformé de la manière suivante: = A*(r, ) k + G*(r i) + B(rk+icl) )vk+1 = C*k Oë, Yk k = Xk- A*(rkl)) = A(rk)) Id n xn, G*(Ykl)) = G(rkl))v On,xl j B*(rkl)) = (B(rkl)) On,xn, \ 0112xn, On,xn, * vk Vk = Vk-1 / l C* _ (C O1xn, ) sachant que nx est la dimension du vecteur d'état considéré, 0mxn et Idmxn sont des matrices nulles et identité de taille mxn, respectivement. Finalement nous appliquons les deux étapes suivantes: Afin d'estimer les variables d'état, dont la variable X, on met en oeuvre le procédé décrit à la figure 9, le critère MAP-EM étant appliqué à la chaîne R dans cet exemple. L'homme du métier adaptera sans difficulté le procédé aux deux autres cas pour lesquels le critère est appliqué à X ou (X, R). Filtre de Kalman: étape 101 Un algorithme classique de filtre de Kalman est utilisé. Par exemple, le filtrage comporte les étapes suivantes effectuées dans une boucle d'indice k, k variant de 1 à N:/ kk t = A*crkl)) )k-11k_1 + G*(rkl)) Pklk-1 = A*(rkl))Pk-llk-lAT(rkl))+B*(r, )BT (rkl)) ek = Yk C* klk-1 Sk = C*Pklk-1 C*T Kk = Pkk 1 C*TSk 1 kl k = 'kk-1 + Kkek Pklk = Pklk-1 Pklk-1C*T x Sk1 C*PkIk-1 2888644 32 Oë Ek est une innovation, Sk est une variance de l'innovation sk, Kk un gain de Kalman, Pk/k une matrice de covariance de l'erreur d'estimation, Pkik-1 une matrice de covariance de l'erreur de prédiction. On observera que dans cet exemple la chaîne de Markov ne porte que 5 sur les deux premières équations. Lissage: étape 101 On utilise également un algorithme classique. Il comporte par exemple les étapes suivantes effectuées dans une boucle 10 d'indice k, k variant de N-1 à 1: Ak = A(r, )- KkC* 2k/N =A;(r 1)/yk+ l/N+C*Sk1ek aVeCN = n,x1 Ak/N =Ak(Ykr))Ak+1/NAk(rk))+C*TSkIC avec AN/N =On,xn, Xk/N = Yk/k-1 + Pk/k-l2k/N Pk/N =Pk/k-1 -Pk/k-lAk/NPk/k-1 On obtient donc une estimation du vecteur d'état Xk et ainsi du signal d'estimation non bruité Sk. L'étape suivante 102 consiste alors à estimer la chaîne de Markov R. 15 On utilise dans cet exemple un algorithme de Viterbi. Celui-ci utilise la log-vraisemblance que l'on note ici brk (yk,R( ) . Cette grandeur est liée à la probabilité de se trouver dans le mode rk étant donné l'observation yk. Elle s'exprime dans cet exemple de la façon suivante: brk (yk,R( ) = 2 D(Yk(Yk 2C Xk/1))+Trace[CXkXkOCT])]- -log( B(rk)B(rk)T) 1 (1) (1) --Trac [B(rk)B(rk)T x [xkxk (1) x XkXk-1 AT(rk) A(rk)Xk-IXk + A(rk)Xk-1Xk1(QA(rk)T -0) T T J G(rk)(Xk AXk_1li) Xk/1 AXk_111)1 G(rk)T+G(rk)G(rk)T Les grandeurs incluant le vecteur d'état Xk sont déterminées grâce au lisseur de Kalman précédemment décrit. 2888644 33 La structure de l'algorithme de Viterbi utilisé est la même que celle traditionnellement décrite dans la littérature. Mais l'homme du métier observera que l'expression de la log-vraisemblance est ici particulière. L'invention n'est nullement limitée à la forme de réalisation présentée dans cette description et les dessins annexés. En particulier, on peut transformer le procédé de l'invention de façon simple en appliquant le critère MAP non pas sur la chaîne de Markov R comme cela a été décrit, mais sur le vecteur d'état Xk ou sur Xk et R conjointement. A cet égard, si le critère d'optimalité MAP est appliqué sur X, on pourra procéder aux adaptations suivantes en se référant conjointement à la figure 8: étape 100 d'initialisation de K0) ; calcul de probabilités conditionnelles en utilisant un estimateur de la chaîne de Markov; calcul de X(e +1) par un lisseur de Kalman, utilisant les probabilités précédemment estimées; arrêt lorsque la distance euclidienne entre X('e) et X(.e +1) est suffisamment faible. Et si le critère d'optimalité MAP est appliqué sur X et sur R conjointement: - phase d'initialisation de X( ) et de R(0) ; calcul de XX +1) par un lisseur de Kalman (de même structure que dans l'algorithme décrit dans ce document) ; calcul de R( t +1> par un algorithme de Viterbi; arrêt lorsque R(L) = R(e +1) 2888644 34 Remarquons que ce dernier algorithme est de structure similaire à celui présenté à la figure 8. Il diffère cependant notamment dans la phase d'estimation de la chaîne, où la log-vraisemblance est calculée différemment. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES [1] US5005146 04/91 Signal processing method for nuclear spectrometers. [2] US5067090 11/91 Nuclear spectroscopy method and apparatus for digital pulse height analysis. [3] US5684850 11/97 Method and apparatus for digitally 10 based high. [4] US5774522 06/98 Method and apparatus for digitally based high speed xray spectrometer for direct coupled use with continuous discharge preamplifiers. [5] US5821533 10/98 Automatic pulse top optimisation circuit for an ionising radiation spectroscopy system. [6] US5872363 02/99 Automatic pole-zero adjustment 20 circuit for an ionising radiation spectroscopy system. [7] US5873054 02/99 Method and apparatus for combinatorial logic signal processor in a digitally based high speed x-ray spectrometer. 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L'invention propose notamment un procédé de traitement d'un signal temporel numérique bruité yk de pas numérique k, correspondant à un signal initial analogique st après avoir été conditionné par une chaîne de conditionnement, ledit signal initial analogique st comportant au moins une impulsion représentative d'une information sur au moins un rayonnement (30) provenant d'une source de rayonnements, ce rayonnement (30) et cette impulsion présentant une distribution en énergie, caractérisé en que l'on détermine à partir du signal temporel bruité yk un signal d'estimation numérique non bruité sk au moyen d'un modèle d'état représentatif dudit conditionnement imposé par la chaîne de conditionnement et en ce que le modèle d'état comporte une variable markovienne rk à estimer dont au moins deux valeurs sont associées à des caractéristiques physiques d'au moins deux impulsions type, ces impulsions type constituant une représentation possible, tout au moins approchée, de l'impulsion dans le signal St
1. Procédé de traitement d'un signal temporel numérique bruité yk de pas numérique k, correspondant à un signal initial analogique st après avoir été conditionné par une chaîne de conditionnement, ledit signal initial analogique st comportant au moins une impulsion représentative d'une information sur au moins un rayonnement (30) provenant d'une source de rayonnements, ce rayonnement (30) et cette impulsion présentant une distribution en énergie, caractérisé en que l'on détermine à partir du signal temporel bruité yk un signal d'estimation numérique non bruité sk au moyen d'un modèle d'état représentatif dudit conditionnement imposé par la chaîne de conditionnement et en ce que le modèle d'état comporte une variable markovienne rk à estimer dont au moins deux valeurs sont associées à des caractéristiques physiques d'au moins deux impulsions type, ces impulsions type constituant une représentation possible, tout au moins approchée, des impulsions dans le signal st. 2. Procédé de traitement selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape préalable où l'on segmente le signal 20 temporel numérique bruité yk en tronçons successifs de N échantillons. 3. Procédé de traitement selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'une des valeurs de la variable markovienne correspond à un mode d'impulsion, dit mode bruit , pour lequel on 25 considère qu'il n'existe pas d'impulsion dans le signal à un pas k donné. 4. Procédé de traitement selon la précédente, caractérisé en ce que le modèle d'état comporte en outre un vecteur F de constantes 2888644 38 dépendantes de la variable markovienne et qui définissent en tant que caractéristiques physiques une gamme énergétique liée à l'impulsion type en question. 5. Procédé de traitement selon la précédente, caractérisé en ce que les constantes du vecteur F sont proportionnelles à une amplitude maximale prédéterminée Amin d'une impulsion type liée à la gamme énergétique la plus faible, le mode bruit n'étant pas considéré ici. 6. Procédé de traitement selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le modèle d'état comporte un vecteur d'état Xk à estimer, lequel comporte une première composante qui correspond à l'estimation numérique non bruitée sk, c'est à dire à la représentation numérisée du signal initial temporel st à l'instant t correspondant au pas k en question, et en ce que la détermination à partir du signal temporel bruité yk du signal d'estimation numérique non bruité sk au moyen du modèle d'état comporte une étape intermédiaire de mise en oeuvre d'un filtre de Kalman d'observation le signal temporel numérique bruité yk, cette étape intermédiaire fournissant une estimation intermédiaire Xkik du vecteur d'état Xk comportant ainsi un signal d'estimation numérique intermédiaire skié non bruité, celui-ci correspondant à une première détermination du signal d'estimation numérique non bruité sk que l'on cherche à obtenir. 7. Procédé de traitement selon la précédente, caractérisé en ce que la détermination à partir du signal temporel bruité yk du signal d'estimation numérique non bruité sk au moyen du modèle d'état comporte une seconde étape intermédiaire de mise en oeuvre d'un 2888644 39 algorithme de lissage, cette étape intermédiaire fournissant une estimation lissée Xk/N améliorée du vecteur d'état Xk, et donc une estimation lissée sk/N améliorée du signal d'estimation numérique non bruité sk que l'on cherche à obtenir. 8. Procédé de traitement selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la variable cachée n est estimée au moyen d'un algorithme de Viterbi. 9. Procédé de traitement selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'on utilise un critère d'optimisation du Maximum A Posteriori (MAP). 10. Procédé de traitement selon la précédente, caractérisé en ce 15 que le critère du Maximum A Posteriori (MAP) est combiné à un algorithme Expectation-Maximization (EM). 11. Procédé de traitement selon la précédente, caractérisé en ce que le critère du Maximum A Posteriori combiné à l'algorithme 20 Expectation-Maximization (EM) est mis en oeuvre au choix: - pour l'estimation de la variable cachée rk, - pour l'estimation du vecteur d'état Xk, ou - pour l'estimation de la variable cachée rk et du vecteur d'état Xk. 12. Procédé de traitement selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le modèle d'état s'exprime sous la forme suivante: Xk+l = A(rk+l)Xk + G(rk+l) + B(rk+l)vk+l Yk = CXk avec: où A est une matrice d'état, C une matrice d'observation, vk un vecteur de bruit blanc gaussien de variance unité, G un vecteur comportant le vecteur F de constantes, B une matrice de bruit dynamique, bk un biais, et nk un bruit intrinsèque à un détecteur des rayonnements utilisé dans la chaîne de conditionnement. 13. Procédé de traitement selon la précédente, caractérisé en ce 10 qu'il comporte une étape d'initialisation dans laquelle la matrice de bruit dynamique B associée au canal énergétique le plus faible est égale à celle associée au canal énergétique juste supérieur, soit B(rk=0) = B(rk=1) et dans laquelle, pour les valeurs de rk supérieures ou égales à 1, la 15 matrice B(rk) est déterminée par B(rk) -F(rk) - F(rk1)' rk >-1 14. Programme d'ordinateur pour le traitement d'un signal temporel numérique bruité yk de pas numérique k, correspondant à un signal initial analogique st après avoir été conditionné par une chaîne de conditionnement, ledit signal initial analogique st comportant au moins une impulsion représentative d'une information sur au moins un rayonnement (30) provenant d'une source de rayonnements, ce rayonnement (30) et cette impulsion présentant une distribution en énergie, caractérisé en qu'il comporte des instructions pour la mise en 2888644 41 oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes. 15. Système de traitement d'un signal temporel numérique bruité yk de pas k correspondant à un signal initial analogique st après avoir été conditionné par une chaîne de conditionnement, ledit signal analogique st comportant au moins une impulsion représentative d'une information sur des rayonnements provenant d'une source de rayonnements, ces rayonnements et cette impulsion présentant une distribution en énergie, caractérisé en qu'il comporte des moyens aptes à coopérer avec un modèle d'état représentatif dudit conditionnement imposé par la chaîne de conditionnement pour déterminer à partir du signal temporel bruité yk un signal d'estimation numérique non bruité Sk et en ce que le modèle d'état comporte une variable markovienne n à estimer dont au moins deux valeurs permettent de définir des caractéristiques physiques d'au moins deux impulsions type, ces impulsions type constituant une représentation possible, tout au moins approchée, de l'impulsion dans le signal st. 16. Spectromètre comportant des moyens aptes à mettre en oeuvre un procédé selon l'une quelconque des 1 à 13. 17. Bolomètre comportant des moyens aptes à mettre en oeuvre un procédé selon l'une quelconque des 1 à 13.
G
G01,G06
G01T,G01J,G06F
G01T 1,G01J 5,G06F 17
G01T 1/17,G01J 5/20,G06F 17/10