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FR2901690
A1
PROTHESE TOTALE DU GENOU A GLISSEMENT
20,071,207
L'invention se rattache au secteur technique des implants orthopédiques et concerne plus particulièrement les prothèses totales du genou à glissement. D'une manière parfaitement connue pour un homme du métier, ce type de prothèse comprend un implant fémoral coopérant avec un implant tibial. L'implant fémoral présente, pour l'essentiel, des patins condyliens réunis par une trochlée apte à coopérer généralement avec un bouton rotulien. Les patins condyliens coopèrent avec un plateau tibial le plus souvent réalisé en polyéthylène. Le plateau tibial est lui-même monté, de manière fixe ou avec capacité de déplacement multidirectionnel sur une embase tibiale. L'implant fémoral présente des agencements pour être fixé au niveau de la tête fémorale. Par exemple, les patins présentent des agencements internes de fixation sous forme de plots d'ancrage. De même, l'embase tibiale peut présenter, en débordement de sa face d'appui sur les coupes osseuses, une quille de stabilité et d'ancrage. Avantageusement, l'invention concerne une prothèse du genou à plateau mobile rotatoire. Généralement, dans ce type de prothèse, le plateau tibial présente un plot central destiné à coopérer avec un puit ou fourreau, formé également à partir du centre de l'embase tibiale. Ces dispositions permettent d'obtenir un plan de symétrie sagittal. Cette solution n'est cependant pas satisfaisante étant donné qu'elle est contraire à l'anatomie, en exerçant notamment, au moment de la flexion, une tension sur le ligament latéral interne. En effet, il est connu pour un homme du métier, sur un plan anatomique, qu'au moment de la flexion, se produit une rotation interne du tibia autour du point en contact avec le condyle interne, qui reste donc fixe, le point en contact avec le condyle externe reculant sur le tibia. I1 en résulte qu'au moment de la flexion le condyle interne avance par rapport au tibia, ce qui est contraire à l'anatomie et provoque donc, comme indiqué, une tension sur le ligament latéral interne. L'invention s'est fixée pour but de remédier à ces inconvénients, en ayant pour objectif (le résoudre le problème posé qui est d'obtenir une flexion la plus importante possible, ce qui implique de respecter l'anatomie, en observant qu'avec ce type de prothèse, les ligaments latéraux sont toujours conservés. Seuls les ligaments croisés sont absents. Pour résoudre ce problème, selon une caractéristique à la base de l'invention, le plateau mobile présente un plot d'articulation coopérant avec des agencements d'une embase tibiale, ledit plot étant décalé (décentré) du côté interne appelé aussi côté médial, pour tenir compte du mouvement de rotation et de déplacement du tibia lors de la flexion, afin de respecter l'anatomie. Compte tenu du décalage du plot d'articulation du plateau mobile, les agencements de l'embase tibiale sont constitués par une quille de stabilité et d'ancrage creuse apte à être engagée dans le canal médullaire, ladite quille étant décalée et décentrée, d'une manière correspondante, au plot d'articulation. Avantageusement, le plot d'articulation comprend une portée cylindrique prolongée par une portée tronconique. Un autre problème que se propose de résoudre l'invention est de faciliter le passage du tendon rotulien en hyperflexion et de créer un plan de symétrie dans un plan frontal, sur l'embase tibiale. Pour résoudre un tel problème, l'embase tibiale présente, du côté antérieur et du côté postérieur, d'une manière symétrique, une échancrure médiane afin de créer un plan de symétrie frontal. 10 Compte tenu de ces dispositions, il en résulte que cette symétrie frontale autorise une dissymétrie sagittale qui permet de mieux s'adapter aux contours anatomiques du tibia après résection, en observant que le compartiment tibial interne et le compartiment tibial externe sont de tailles différentes. 15 A ce stade, il y a lieu de préciser l'importance de posséder au moins un plan de symétrie afin que les implants conviennent à la fois pour des genoux droits et des genoux gauches. 20 Il en résulte également une autre caractéristique selon laquelle l'embase tibiale, considérée du côté interne, est plus grande, dans sa dimension antéropostérieure, que l'embase tibiale considérée du côté externe. 25 Pour résoudre le problème posé d'assurer une parfaite stabilité de l'embase tibiale, la quille de stabilité et d'ancrage présente de ailettes ou ailerons formés en débordement de la face de dessous de l'embase et se raccordant progressivement à ladite quille. Les ailettes (ou ailerons)5 présentent les mêmes symétrie et dissymétrie et sont au nombre de trois dont l'une est orientée en alignement avec l'axe de symétrie considéré du côté interne de l'embase, tandis que les deux autres sont disposées angulairement à l'axe de symétrie considéré du côté externe de ladite embase. Un autre problème que se propose de résoudre l'invention est de réduire, d'une manière significative, les efforts de pression exercés sur le plateau tibial en polyéthylène pendant les premiers degrés de flexion. 10 Pour résoudre un tel problème, les compartiments interne et externe du plateau tibial sont profilés en creux, d'une manière congruente aux patins condyliens de l'implant fémoral pour correspondre à leur forme exacte en extension et pendant les premiers degrés de flexion. Chaque patin présente un profil anatomique résultant, du côté antérieur, d'un rayon constant 15 prolongé, du côté postérieur, par un petit rayon. Un autre problème que se propose de résoudre l'invention est de mieux envelopper les condyles anatomiques en arrière, tout en évitant de sacrifier trop d'os au moment des coupes distale et postérieure, en ayant 20 toujours pour objectif d'assurer un rééquilibrage ligamentaire aisé en flexion et en extension. Pour résoudre un tel problème, l'implant fémoral présente des surfaces d'appui internes planes coopérant avec des coupes osseuses des condyles anatomiques, les surfaces postérieure et antérieure étant inclinées 25 par rapport à l'axe fémoral. La surface d'appui postérieure fait un angle d'environ 7 par rapport à l'axe fémoral, tandis que la surface d'appui antérieure fait un angle d'environ 5 par rapport audit axe.5 L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures des dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue de dessus en perspective de l'embase tibiale ; - la figure 2 est une vue de dessous en perspective de l'embase tibiale ; - la figure 3 est une vue de dessus du plateau tibial ; - la figure 4 est une vue de face considérée du côté antérieur de l'ensemble de la prothèse totale du genou (l'un genou gauche à glissement selon l'invention, l'embase tibiale étant représentée en coupe ; - les figures 5 à 8 sont des vues de profil de l'ensemble de la prothèse montrant différents mouvements de l'implant fémoral par rapport à l'implant tibial, notamment depuis la position d'extension (figure 5) jusqu'à la position de flexion maximum (figure 8). Comme indiqué, l'invention concerne une présentant un implant fémoral désigné dans son ensemble par (F) coopérant avec un implant tibial désigné dans son ensemble par (T). L'implant tibial (T) comprend une embase tibiale (1) recevant, avec capacité de rotation, un plateau mobile (2). Le plateau (2), généralement exécuté en polyéthylène, est du type rotatoire en ce sens qu'il est monté avec capacité de déplacement en rotation par rapport à l'embase tibiale (1). Dans ce but, la face de dessous du plateau (2), qui coopère en appui avec la face de dessus (l a) de l'embase tibiale (1), présente un plot d'articulation (2a) apte à être engagé dans une quille (lb) formée en débordement de la face de dessous et d'appui de l'embase tibiale (1). Selon une caractéristique à la base de l'invention, le plot d'articulation (2a) est décentré du côté interne (A) du plateau (2) pour tenir compte du mouvement de rotation et de déplacement du tibia lors de la flexion, afin de respecter l'anatomie. A titre indicatif. le plot d'articulation (2a) du plateau (2) est décalé par rapport au centre dudit plateau selon une distance comprise entre 5 et 10 mm environ. D'une manière correspondante, la quille (lb) de l'embase tibiale (1) est décalée par rapport au centre de ladite embase. Avantageusement, le plot d'articulation (2a) comprend une portée cylindrique (2a1) prolongée par une portée tronconique (2a2). Il en est de même en ce qui concerne l'alésage de la quille (lb) destiné à recevoir l'axe d'articulation (2a). D'une manière connue, la quille (lb) est destinée à être engagée dans le canal médullaire du tibia. Cette quille (lb) présente des ailettes ou ailerons (lb 1), (1b2), (l b3) formés en débordement de la face de dessous de l'embase et se raccordant progressivement à ladite quille. Avantageusement et comme illustré figure 2, l'embase (1) présente deux ailettes (1b2) et (1b3) disposées angulairement par rapport à l'axe de symétrie considéré du côté latéral ou externe (B) de ladite embase, et une seule ailette (1bl) du côté interne (A) de l'embase et orientée en alignement avec l'axe de symétrie. Ces dispositions tiennent compte du fait que l'on a peu de place, sur un plan anatomique, du côté interne, puisque la quille (lb) a été décalée de ce côté. A noter que l'embase (1) peut être posée avec ou non du ciment. 5 Selon une autre caractéristique de l'invention, l'embase tibiale (1) présente, du côté antérieur et du côté postérieur, une échancrure médiane (1c) et (1d), afin de créer un plan de symétrie frontal (figures 1 et 2). Ces échancrures sont répercutées sur le plateau tibial (sans qu'une symétrie soit 10 possible) en (2b) et (2c). Les deux échancrures (le) et (Id), d'une part, et (2b) et (2c), d'autre part, sont en prolongement. La symétrie de l'embase (1) dans le plan frontal et sa dissymétrie dans le plan sagittal, permettent de mieux s'adapter aux contours anatomiques du tibia après résection, en rappelant que les compartiments interne et externe du tibia sont de tailles 15 différentes. A cet égard, le bord transversal de l'embase tibiale (3), considéré du côté interne (A), pourra être formé, à titre non limitatif, d'une demi-circonférence (le) de rayon (R1) supérieur à celui (R2) d'une autre demi-circonférence (If) qui constitue le bord transversal de l'embase considéré du 20 côté externe (B). A titre indicatif, nullement limitatif, la différence de rayons (RI) et (R2) est d'environ 2 mm. Plus généralement, la dimension antéropostérieure interne (A) de l'embase tibiale (1) est sensiblement supérieure à la dimension antéropostérieure externe (B) de ladite embase. 25 Selon une autre caractéristique, le plateau tibial (2) présente des compartiments interne (2d) et externe (2e) profilés en creux, d'une manière congruente, aux patins condyliens (3a) et (3b) de l'implant fémoral (3), afin de correspondre à leur forme exacte en extension et pendant les premiers degrés de flexion, comme le montrent les figures 5 à 8. D'une manière connue, les patins condyliens (3a) et (3b) sont réunis, du côté antérieur, par une surface profilée (3c) faisant office de trochlée et susceptibles de coopérer avec le bouton rotulien. Comme le montrent notamment les figures 5 à 8, chaque patin condylien (3a) et (3b) présente un profil anatomique résultant, du côté antérieur, d'un rayon constant prolongé, du côté postérieur, par un petit rayon. Etant donné que les patins condyliens (3a) et (3b) sont très congruents avec les compartiments interne et externe (2d) et (2e) du plateau tibial (2), il en résulte une surface de contact très importante, lesdits compartiments (2d) et (2e) constituant la contreforme exacte des condyles en extension et pendant les premiers degrés de flexion, afin de réduire la pression spécifique exercée sur le matériau du plateau tibial, pendant la marche notamment. Un autre problème que se propose de résoudre l'invention est d'accroître la flexion en enveloppant, le plus possible, les condyles anatomiques, tout en évitant de sacrifier trop d'os lors de la réalisation des coupes fémorales pour la mise en place de l'ensemble de l'implant (3). Dans ce but, chaque patin condylien (3a) et (3b) présente, du côté interne, différentes surfaces d'appui planes (3c), (3d), (3e), (3f), (3g), (3h) destinées à coopérer avec les coupes osseuses des condyles anatomiques. Selon l'invention, les surfaces d'appui postérieure (3d) et antérieure (3h) sont inclinées par rapport à l'axe anatomique fémoral (X) ù (X'). Plus particulièrement, la surface d'appui postérieur (3d) fait un angle fermé d'environ 7 par rapport à l'axe fémoral, tandis que la surface d'appui antérieur (3h) fait un angle ouvert d'environ 5 par rapport à cet axe. A noter que ces dispositions permettent d'avoir la même épaisseur de coupe en discal (C) et en postérieur (D), facilitant ainsi le contrôle pendant l'opération pour le rééquilibrage ligamentaire en flexion et en extension. Les avantages ressortent bien de la description, en particulier on souligne et on rappelle : le respect de l'anatomie permettant d'obtenir une flexion importante en rappelant qu'avec ce type de prothèse, les ligaments latéraux sont 15 considérés ; les condyles sont prothésés très loin en arrière, sans nuire à la facilité opératoire et sans accroître les stocks d'implants nécessaires pour prothéser les genoux droits et les genoux gauches. 20
La prothèse comprend un implant fémoral (3) coopérant avec un implant tibial, ledit implant fémoral présentant des patins condyliens (3a) et (3b) coopérant avec des compartiments interne (2d) et externe (2e) d'un plateau mobile (2) monté sur une embase tibiale (1).Le plateau (2) présente un plot d'articulation (2a) coopérant avec des agencements (1b) d'une embase tibiale (3), ledit plot (2) étant décalé (décentré) du côté interne pour tenir compte du mouvement de rotation et de déplacement du tibia lors de la flexion afin de respecter l'anatomie.
1 - Prothèse totale du genou à glissement comprenant un implant fémoral (3) coopérant avec un implant tibial, ledit implant fémoral présentant des patins condyliens (3a) et (3b) coopérant avec des compartiments interne (2d) et externe (2e) d'un plateau mobile (2) monté sur une embase tibiale (1), caractérisée en ce que le plateau (2) présente un plot d'articulation (2a) coopérant avec des agencements (lb) d'une embase tibiale (3), ledit plot (2) étant décalé (décentré) du côté interne pour tenir compte du mouvement de rotation et de déplacement du tibia lors de la flexion afin de respecter l'anatomie. -2- Prothèse selon la 1, caractérisée en ce que les agencements de l'embase tibiale (1) sont constitués par une quille de stabilité et d'ancrage creuse (lb) apte à être engagée dans le canal médullaire, ladite quille (lb) étant décalée et décentrée, d'une manière correspondant, au plot d'articulation (2a). -3-Prothèse selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce que le plot d'articulation (2a) comprend une portée cylindrique prolongée par une portée tronconique. -4- Prothèse selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que l'embase tibiale (1) et le plateau tibial (2) présentent du côté antérieur et du côté postérieur, d'une manière symétrique, une échancrure médiane afin de créer un plan de symétrie frontal.-5- Prothèse selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que la dimension antéropostérieure interne (A) de l'embase tibiale (1), est sensiblement supérieure à la dimension antéropostérieure de l'embase du côté externe (B). -6- Prothèse selon la 5, caractérisée en ce que le bord transversal de l'embase tibiale (1), considéré du côté interne, est formé par une demi-circonférence (1 e) de rayon supérieur à celui d'une autre demi-circonférence (1f) qui constitue le bord transversal considéré du côté externe. -7- Prothèse selon l'une quelconque des 2 et 4, caractérisée en ce que la quille de stabilité et d'ancrage (lb) présente de ailettes (lbl), (lb2), (Ib3), ou ailerons, formées en débordement de la face de dessous de l'embase (1) et se raccordant progressivement à ladite quille. -8- Prothèse selon la 7, caractérisée en ce que les ailettes, ou ailerons, sont au nombre de trois dont l'une (lbl) est orientée en alignement avec l'axe de symétrie considéré du côté interne de l'embase, tandis que les deux autres (1b2) et (Ib3) sont disposées angulairement à l'axe de symétrie considéré du côté externe de ladite embase. -9- Prothèse selon la 1, caractérisée en ce que les compartiments interne (2d) et externe (2e) du plateau tibial (2) sont profilés en creux, d'une manière congruente aux patins condyliens (3a) et (3b) de l'implant fémoral (3) pour correspondre à leur forme exacte en extension et pendant les premiers degrés de flexion.-10- Prothèse selon la 9, caractérisée en ce que chaque patin (3a) et (3b) présente un profil anatomique résultant, du côté antérieur, d'un rayon constant prolongé, du côté postérieur, par un petit rayon. -1 1- Prothèse selon l'une quelconque des 1, 9 et 10, caractérisée en ce que l'implant fémoral (3) présente des surfaces d'appui internes planes coopérant avec des coupes osseuses des condyles anatomiques, les surfaces postérieure et antérieure étant inclinées par rapport à l'axe fémoral. -12- Prothèse selon la 11, caractérisée en ce que la surface d'appui postérieur fait un angle d'environ 7 par rapport à l'axe fémoral, tandis que la surface d'appui antérieure fait un angle d'environ 5 par rapport audit axe.15
A
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A61F 2/38
FR2899084
A1
GRILLE-PAIN
20,071,005
B.06751 La présente invention se rapporte au domaine technique des appareils électroménagers de type grille-pain, et plus particulièrement à une sécurité de 5 fonctionnement des grille-pain. Depuis plusieurs décennies, de nombreux grille-pain fonctionnent sur la base d'un mouvement vertical d'un chariot porte pain à l'intérieur d'une chambre de grillage, ce mouvement permettant, à la descente, d'alimenter des éléments chauffants pour réaliser le grillage du pain, la remontée du chariot 10 porte pain coupant l'alimentation de ces éléments chauffants. Toutefois, en cas de blocage du chariot porte pain en position basse de grillage, les éléments chauffants restent alimentés, provoquant un sur-grillage du pain, voire une carbonisation puis un début d'incendie. De nombreuses améliorations ont été apportées pour pallier à cet 15 inconvénient. Par exemple, le document FR 2 169 798 propose d'arrêter les tranches de pain au cours de la descente du chariot porte pain par des traverses liées au bâti du grille-pain, le chariot pouvant poursuivre sa course afin d'actionner l'interrupteur d'alimentation des éléments chauffants. Ainsi, en fin de cycle, le chariot porte pain remonte sur une distance qui permet d'ouvrir 20 les contacts électriques d'alimentation des éléments chauffants, avant d'entrer en interaction avec les tranches de pain. Toutefois, la réalisation en grande série d'un tel dispositif reste délicate, notamment par le dimensionnement du chariot porte pain et des traverses qui doit permettre un coulissement sans interaction de ces deux parties tout en assurant, soit par le chariot porte pain, 25 soit par les traverses, le maintien du pain, et surtout des petites tranches de pain. On connaît également, par le document FR 2 353 262, un grille-pain comportant deux pièces imbriquées l'une dans l'autre hors de la chambre de 1 2 chauffe et mobiles verticalement, l'une des pièces étant reliée au chariot porte pain, tandis que l'autre permet l'alimentation des éléments chauffants lors de sa descente, contre la force de rappel d'un ressort, par des éléments d'interaction avec un circuit électrique. Un jeu est réalisé entre ces deux pièces afin de permettre, lorsque le cycle de grillage est terminé, un mouvement relatif de la pièce portant les éléments d'interaction avec la pièce liée au chariot porte pain, ce mouvement relatif étant suffisant pour arrêter l'alimentation électrique des éléments chauffants. Ce type de dispositif est largement utilisé dans les grille-pain actuels mais l'imbrication des deux pièces, qui sont par ailleurs montées en coulissement vertical, généralement le long d'une ou de plusieurs colonnes, peut amener des coincements lors du déplacement de ces éléments, indépendamment de la présence de miettes de pain dans la chambre de grillage. Par ailleurs, une telle construction implique obligatoirement un mouvement du support de pain vertical, et notamment de bas vers le haut, lorsque le cycle de grillage est terminé. Il existe toutefois, dans le domaine des grille-pain, tel que décrit dans le document FR 2 871 041, un fonctionnement où les tranches de pain sont introduites dans une chambre de chauffe par une fente en partie supérieure du grille-pain, mais dont la récupération des produits grillés est réalisée par le dessous du grille-pain, le pain tombant de la chambre de chauffe par l'ouverture d'une trappe, fermant la chambre de chauffe en partie basse, lorsque le temps de grillage est atteint. Cette configuration nécessite une surélévation du corps de l'appareil au moyen de pieds, qui, dans ce document, sont repliables contre le boîtier de l'appareil, afin de réduire son encombrement Un perfectionnement à ce type de grille-pain consisterait, tel que précédemment expliqué, à prévoir un arrêt de l'alimentation des éléments chauffants lorsque la trappe reste bloquée en position fermée. Les documents présentés de l'art antérieur ne permettent pas de réaliser une telle fonction. L'un des buts de la présente invention est de proposer un dispositif simple permettant de couper l'alimentation des éléments chauffants indépendamment du support du pain, le dispositif pouvant être adapté facilement pour un grille-pain dont la sortie du pain est réalisée, soit par le dessus de la chambre de chauffe du grille-pain, soit par le dessous de la chambre de chauffe. La présente invention est atteinte à l'aide d'un grille-pain comportant un bâti définissant au moins une chambre de chauffe ouverte en partie supérieure, des éléments chauffants disposés à proximité de la chambre de chauffe, un entraîneur mobile hors de la chambre de chauffe entre une position haute de repos et une position basse de grillage du pain, l'entraîneur comportant une extension permettant de fermer le circuit d'alimentation électrique des éléments chauffants via des moyens électroniques lors du passage de sa position haute à sa position basse, l'entraîneur étant maintenu en position basse contre la force de rappel d'un ressort par un électroaimant alimenté lors de la descente de l'entraîneur, et ce, jusqu'à la fin du cycle de grillage, le grille-pain comportant un support des tranches de pain en position basse, ledit support étant mobile en fin de cycle de grillage afin d'éloigner les tranches de pain des éléments chauffants, caractérisé en ce que le mouvement de l'entraîneur est dissocié du mouvement du support des tranches de pain. Ainsi, la dissociation, c'est-à-dire l'indépendance du mouvement de l'entraîneur par rapport au mouvement du support du pain permet différentes configurations de réalisation de la fonction recherchée, et notamment des mouvements différents du support de pain et de l'entraîneur, ce qui permet de rendre le dispositif facilement compatible avec un grille-pain à sortie du pain par le haut ou par le bas de la chambre de chauffe. Par ailleurs, la dissociation des mouvements permet une réalisation simple des différentes pièces, ce qui fiabilise d'autant le mécanisme final. Avantageusement, selon une réalisation préférée de l'invention, le support des tranches de pain est en liaison mécanique, hors de la chambre de chauffe, avec un actionneur monté mobile entre une position haute et une position basse contre la force de rappel d'un ressort, ledit actionneur étant disposé sous l'entraîneur. Cette configuration reste compatible avec les deux types mentionnés de fonctionnement de grille-pain et permet de réduire les coûts en optimisant le nombre de composants. Selon cette configuration, l'entraîneur et l'actionneur sont avantageusement montés en coulissement le long d'au moins une colonne de guidage verticale liée, par ses extrémités, au bâti et/ou au boîtier du grille-pain. Selon une première configuration de réalisation, l'invention est mise en oeuvre dans un grille-pain à sortie par le haut de la chambre de chauffe, le support des tranches de pain consistant alors en un chariot porte pain maintenu rigidement, hors de la chambre de chauffe, à l'actionneur. Le type de maintien peut être un rivetage, soudage, ou tout autre moyen d'attache connu. Selon ce mode de réalisation, la chambre de chauffe est fermée, en partie basse, par une plaque métallique sensiblement horizontale. Une telle plaque constitue un réflecteur de la chaleur dégagée par les éléments chauffants. Avantageusement, cette plaque peut constituer un tiroir ramasse-miettes, extractible du bâti du grille-pain. Selon une seconde configuration de réalisation, l'invention est mise en oeuvre dans un grille-pain à sortie par le bas, le support des tranches de pain consiste alors en une trappe délimitant la chambre de chauffe en partie basse, ladite trappe étant mobile entre une position fermant la chambre de chauffe et une position d'ouverture de la chambre de chauffe. Dans ce cas, la présente invention vise également à améliorer l'ouverture de la trappe en proposant, par un système simple, une ouverture systématique de la trappe pendant un temps contrôlé et ajustable. Ainsi, selon ce mode de fonctionnement du grille-pain, ce dernier 5 comporte un second électroaimant alimenté lors de la descente de l'entraîneur et s'opposant, lorsque alimenté, à l'ouverture de la trappe, un circuit électronique commandant l'arrêt de l'alimentation de cet électroaimant en fin de cycle de grillage afin de permettre le mouvement d'ouverture de la trappe pour l'évacuation des tranches de pain par le bas du grille-pain. Ainsi, selon un autre aspect de l'invention, l'ouverture de la trappe constituant le fond de la chambre de chauffe est assuré par un électroaimant piloté par un circuit électronique, permettant notamment de contrôler et de définir le moment précis d'ouverture de la trappe. Par ailleurs, la fiabilité reconnue de ce type de commande rend l'opération sure et fiable. Avantageusement, le grille-pain comporte des moyens aptes à provoquer le mouvement d'ouverture de la trappe lors de la descente de l'entraîneur et des moyens aptes à fermer et à maintenir fermée la trappe lors de sa remontée. Une telle configuration permet d'établir le mouvement de la trappe par des actions consécutives distinctes. La première consiste à bloquer la rotation de la trappe par un électroaimant, tel que précédemment expliqué. La seconde consiste, lors de la descente de l'entraîneur, à mettre la trappe sous contrainte de rotation contre la force de maintien exercée par l'électroaimant, de façon à assurer, lorsque cesse l'alimentation de l'électroaimant, le mouvement d'ouverture de la trappe. Un tel dispositif permet de garantir l'ouverture de la trappe en fin de cycle de cuisson. Avantageusement, le circuit électronique instaure un délai entre l'arrêt de l'alimentation du second électroaimant et l'arrêt de l'alimentation du premier 6 électroaimant afin de maintenir la trappe en position ouverte pendant un temps suffisant pour que les tranches de pain puissent s'évacuer de la chambre de chauffe. Le délai étant contrôlé par le circuit électronique, il est reproductible et facilement modifiable lors de la fabrication du grille-pain. Ce délai sera avantageusement compris entre 0,5 seconde et 3 secondes, bien que d'autres valeurs puissent être choisies sans incidence sur la réalisation du produit. Afin de réduire les coûts liés à la carte électronique, dans une version économique de réalisation de l'invention, le délai entre l'arrêt de l'alimentation des deux électroaimants est défini par le temps de décharge d'un condensateur chargé lors du cycle de chauffe en cours. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la trappe comporte au moins un volet monté mobile en rotation vers l'extérieur de la chambre de chauffe autour d'un axe disposé selon la longueur de la chambre de chauffe et situé sur l'un des bords dudit volet. Le mouvement de rotation de la trappe permet de limiter la largeur du grille-pain, en profitant de l'élévation nécessaire du boîtier du grille-pain au dessus du plan de travail sur lequel il est posé pour réaliser la rotation de la trappe. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés 20 qu'à titre d'exemples non limitatifs. Les figures 1 à 7 représentent un grille-pain selon une première configuration, où la sortie des aliments grillés est réalisée par le bas du grille-pain, tandis que la figure 8 présente un grille-pain selon une seconde configuration, la sortie du pain s'effectuant par le dessus du grille-pain. 25 La figure 1 est une vue en perspective et en élévation d'un grille-pain selon la première configuration, le grille-pain étant figuré en position de fonctionnement, les pieds étant dépliés. La figure 2 est une vue en perspective de la chambre de chauffe du grille-pain. La figure 3 illustre une vue éclatée en perspective de la figure 2, où certains éléments ont été omis afin de faciliter la compréhension des différents éléments du grille-pain. Les figures 4a et 4b représentent respectivement une vue en perspective et une vue arrière du grille-pain, dans sa position de repos, où certains éléments ont été volontairement omis. Les figures 5a et 5b représentent respectivement une vue en perspective et une vue arrière du grille-pain, dans la position de grillage du pain, où certains 10 éléments ont été volontairement omis. Les figures 6a et 6b représentent respectivement une vue en perspective et une vue arrière du grille-pain, dans sa position d'ouverture de trappe en fin de grillage, où certains éléments ont été volontairement omis. La figure 7 est une vue en perspective d'un dysfonctionnement 15 spécifique du grille-pain, où certains éléments ont également volontairement été omis. La figure 8 présente l'invention selon une seconde configuration, où la sortie des tranches de pain est prévue par le dessus du grille-pain, dans une vue identique à celle de la figure 3. 20 Comme le montre la figure 1, le grille-pain 1 selon une première mise en oeuvre de l'invention comporte un boîtier 2, un toit 4 dans lequel est ménagée une ouverture 3 permettant l'introduction des tranches de pain à griller, cette ouverture étant suffisamment large pour permettre le grillage de différents types de pain. 25 Le grille-pain dispose également d'un bouton de commande 6 actionnant un mécanisme déclenchant un cycle de grillage et d'éjection des tranches de 7 8 pain, ce bouton remontant automatiquement en fin de cuisson lors de l'éjection des tranches, tel qu'il sera expliqué plus en détail par la suite. Le grille-pain dispose également d'un bouton 8 de réglage du degré de brunissement souhaité du pain, ce bouton 8 de réglage agissant essentiellement sur le temps de grillage du pain. Le grille-pain, selon cette première mise en oeuvre de la présente invention est un grille-pain à sortie du pain par la partie basse du grille-pain. II dispose ainsi de deux ensembles 10 et 12 de deux pieds (11 a, 11 b, 13a, 13b) repliables au moyen des quatre articulations placées sur les quatre coins inférieurs du boîtier 2. Ce dernier présente une jupe 14 de protection, cette jupe entourant une trappe 50 telle que visible sur les figures 2 et suivantes. Les deux ensembles 10 et 12 de pieds sont repliables sur le boîtier de l'appareil, tel qu'il est détaillé dans la demande FR 2 871 041. La position dépliée, telle que présentée figure 1 est la configuration d'utilisation de l'appareil qui laisse un espace conséquent et suffisant sous le boîtier 2 du grille-pain pour la sortie des tranches de pain par la partie basse de la chambre de chauffe, une fois le cycle de grillage terminé. La figure 2 montre la chambre de chauffe ainsi que les éléments de commande, dans la position du grille-pain à l'arrêt. Cette chambre de chauffe, 20 délimitée par des parois verticales 7, présente notamment un rebord supérieur 18 ainsi que la trappe inférieure 50. Une pièce principale 20, dénommée par la suite entraîneur, est montée coulissante le long de colonnes verticales 22 agencées entre les parties haute et basse du bâti du grille-pain. Cet entraîneur porte le bouton de commande 6 25 en partie supérieure, et comprend une masse ferritique 202, ainsi qu'un doigt 204 présentant une extrémité effilée 206 d'interaction avec un ensemble de lamelles métalliques souples 302. Ces lamelles forment un interrupteur bipolaire 303 avec des lamelles fixes adjacentes dans le circuit électrique d'alimentation des éléments chauffants et portées par une carte électronique 300 liée, en partie basse, au bâti du grille-pain. Par ailleurs, le dispositif de commande comporte un interrupteur 210 d'arrêt immédiat du fonctionnement du grille-pain. Sur les colonnes 22 de coulissement de l'entraîneur 20 est également montée, en coulissement entre une position haute et une position basse, une pièce 40 dénommée par la suite actionneur et comportant des éléments d'interaction pour l'ouverture / fermeture de la trappe et le centrage des grilles. L'actionneur 40 est situé sous l'entraîneur 20, au contact de ce dernier. Ces deux pièces sont maintenues en position haute, telles que représentées sur la figure 2, par deux ressorts, le ressort 208 pour l'entraîneur 20, et le ressort 402 pour l'actionneur 40. Ces deux ressorts sont positionnés entre la partie haute du bâti du grille-pain et respectivement l'entraîneur 20 et l'actionneur 40. La figure 3 montre plus clairement les différents sous-ensembles composant le mécanisme de commande du grille-pain, dans une vue éclatée où n'ont été conservées, pour la chambre de grillage, que les grilles de serrage 16 des tranches de pain, le rebord supérieur 18, ainsi que la trappe 50 d'évacuation du pain grillé. Cette vue éclatée permet de localiser l'électroaimant 304 de maintien de la masse ferritique 202 de l'entraîneur 20, cet électroaimant 304 étant porté par 20 la carte électronique 300. La trappe 50 comporte un volet 502 monté en rotation autour d'un axe 503 de direction x-x' correspondant sensiblement au grand côté du volet. Cet axe 503 se prolonge hors de la chambre de chauffe, d'une part sous l'actionneur 40, où il est lié à une fourche 504 verticale disposée dans la 25 direction de coulissement de l'entraîneur, ladite fourche présentant un bras vertical 505, mais également à l'opposé, où l'axe se termine par une boucle 506. Cette dernière est en liaison avec une masse ferritique 24 mobile en rotation autour d'un axe z-z' au dessus d'un second électroaimant 26 lié au 10 boîtier du grille-pain. L'axe 503 est maintenu en rotation dans deux gorges 507 situées de part et d'autre de la chambre de chauffe, dont l'une est représentée figure 2. Par ailleurs, un loquet 508 est placé sous la fourche 504, ce loquet est monté en rotation autour d'un axe vertical y-y' lié au bâti par une attache 510, la rotation de ce loquet selon un plan horizontal étant réalisée contre la force de rappel d'un ressort 509, non représenté figure 3 mais visible figure 2, ce ressort étant disposé entre le loquet et le bâti du grille-pain. Par ailleurs, tel qu'il est connu dans le domaine des grille-pain, les grilles de serrage 16 de la chambre de chauffe sont mobiles en rotation selon un axe parallèle à l'axe x-x' et situé en partie basse des grilles, cette rotation étant provoquée par la déformation d'un ressort 160 disposé entre les deux grilles par des attaches 162. L'actionneur 40 comporte, en partie basse, un crochet 404 en forme de 15 triangle en présentant une partie plane horizontale et une partie en biseau formant une rampe. En partie centrale, l'actionneur 40 porte, d'une part côté commande, un doigt d'actionnement 406 de la fourche 504, et d'autre part côté chambre de chauffe, une pièce 408 de sollicitation du ressort 160 de serrage des grilles 16. 20 Les deux éléments 406 et 408 sont reliés l'un à l'autre par un axe 410 monté dans une gorge et susceptible de pivoter selon un axe horizontal, sensiblement parallèle à l'axe x-x'. Lorsque l'utilisateur désire se servir de son appareil, ce dernier est initialement en position de repos, tel que présenté aux figures 4a et 4b, 25 l'entraîneur 20 et l'actionneur 40 étant en position haute, soumis au rappel des ressorts respectifs 208 et 402. Dans cette position, le crochet 404 maintient la fourche dans une position donnée, que l'on dénommera verticale , où le bras principal 505 de la fourche 504 est horizontal, positionnant ainsi le volet 11 502 de la trappe 50 en position fermée, le volet 502 fermant la chambre de chauffe. Le mouvement de rotation de la fourche est également empêché par le loquet 508 sur lequel prend appui la base de la fourche 504. Lorsque l'utilisateur, après avoir introduit une ou plusieurs tranches de pain dans la chambre de chauffe, par l'ouverture 3, abaisse le bouton de commande 6 et donc les deux pièces 20 et 40, l'interrupteur bipolaire 303 du circuit d'alimentation de la carte électronique se ferme sur une première partie de la course verticale des pièces 20 et 40, par interaction de la rampe reliant l'extrémité effilée 206 du doigt 204 avec la base de ce dernier, sur les lamelles 302. Ceci provoque la mise sous tension des deux électroaimants 304 et 26 ainsi que celle des éléments chauffants. L'électroaimant 26 attire et maintient fermement la masse ferritique 24, immobilisant la boucle 506 et interdisant donc au volet 502 de la trappe 50, initialement fermé, de pouvoir s'ouvrir. Dans ce premier mouvement de descente du bouton de commande 6, l'électroaimant 304 est, certes, alimenté, mais la masse ferritique 202 est encore trop éloignée pour être maintenue par ledit électroaimant. Ceci est réalisé par un déplacement supplémentaire de l'organe 6 par l'utilisateur, qui aboutit à la configuration des figures 5a et 5b, où la masse ferritique 202 est au contact de l'électroaimant 304, permettant de maintenir l'entraîneur 20 en position basse, contre la force de rappel du ressort 208. Par ailleurs, durant ce mouvement de descente supplémentaire, le doigt d'actionnement 406 entre en contact avec le bras principal 505 de la fourche 504 immobilisée indirectement par l'électroaimant 26, provoquant la rotation du doigt 406 autour de l'axe 410, selon la flèche indiquée. Cette rotation entraîne la rotation, côté chambre de chauffe, de la pièce 408 qui, tel qu'il est bien visible sur la figure 5b, déforme par son extrémité, le ressort 160, provoquant le pivotement des grilles 16 et le serrage des tranches de pain. La déformation du ressort 160 provoque en retour, par la force de rappel résultante, un effort du doigt d'actionnement 406 sur le bras principal 505 de la fourche, afin de contraindre cette dernière à pivoter dans le sens de l'ouverture du volet lorsque l'actionneur passe de sa position haute à sa position basse. De plus, la rampe du crochet 404, en partie basse de l'actionneur, provoque la rotation du loquet autour de l'axe y-y', contre la force de rappel du ressort 509, mouvement indiqué par la flèche au niveau de l'axe y-y'. Dans cette position, seul l'électroaimant 26 maintient alors le volet 502 10 de la trappe 50 en position fermée, contre l'effort exercé par le doigt d'actionnement 406 sur le bras 505 de la fourche 504. II est à noter que cette mise en contrainte de la trappe n'est pas forcément nécessaire à l'ouverture de ladite trappe, cette force étant en fait complémentaire à la force de gravité, afin de réaliser l'ouverture de la trappe, la 15 gravité pouvant à elle seule suffire. Dans ce cas de figure, la force de contrainte peut être annulée en positionnant le point d'appui du doigt 406 à la verticale de l'axe x-x'. La configuration présentée aux figures 5a et 5b correspond à la position des différents éléments lors du cycle de grillage qui se poursuit pendant un 20 temps correspondant au degré de brunissage souhaité. En fin de cycle de grillage, tel que représenté figures 6a et 6b, le circuit électronique de commande stoppe l'alimentation de l'électroaimant 26, libérant ainsi la masse ferritique 24. Le ressort 160 de centrage des grilles provoque alors la rotation de la 25 pièce 408 pour reprendre son état d'équilibre, induisant, côté commande une même rotation du doigt d'actionnement 406 qui, à son tour, appuie, pour reprendre sa position d'origine, sur le bras principal 505 de la fourche 504, 12 13 provoquant sa rotation dans le sens horaire vu de la figure 5a, ainsi que la rotation du volet 502. Cette rotation du volet, d'un angle voisin de 90 , correspondant à l'ouverture de la trappe, permet l'évacuation des tranches de pain hors de la chambre de chauffe, sous le grille-pain. Cette rotation du volet entraîne la rotation de la boucle 506 qui tend alors à éloigner la masse ferritique 24 de l'électroaimant 26. Par la suite, c'est-à-dire après 1 à 2 secondes, le circuit électronique de commande stoppe l'alimentation de l'électroaimant 304, libérant la masse ferritique 202 et donc l'entraîneur 20 qui peut alors remonter vers une position haute, sous l'effet de rappel du ressort 208. Cette remontée permet l'ouverture de l'interrupteur 303, les lamelles 302 n'étant plus sollicitées par le doigt 204, et donc l'arrêt des éléments chauffants. En variante de réalisation, il pourrait être prévu d'ouvrir le circuit d'alimentation en même temps que la trappe, afin d'arrêter les éléments chauffants. La décharge d'un condensateur, chargé lors du cycle de chauffe, pourrait alors permettre de réaliser le délai entre l'arrêt de l'alimentation des deux électroaimants. Dans le cas de figure présenté, le délai entre l'arrêt de l'alimentation des deux électroaimants est réalisé par un timer d'un circuit intégré de la carte électronique. Dans cette configuration, un relais peut être prévu pour arrêter l'alimentation des éléments chauffants lors de l'ouverture de la trappe. Dans le même temps, l'actionneur 40 peut également retourner vers une position haute de repos, sous l'effet de rappel du ressort 402. Durant ce trajet, le crochet 404, positionné sous le bras 505, entre en prise avec ce dernier et provoque la rotation de la fourche 504 dans le sens anti-horaire pour la ramener en position dite verticale , provoquant par là même la fermeture du volet 502 de la trappe 50. En fin de rotation, sous l'effet de la force de rappel du ressort 509, le verrou 508 de trappe glisse sous la fourche 504. La trappe est de nouveau verrouillée mécaniquement. Ainsi, selon la présente invention, le mouvement de l'entraîneur 20 est indépendant de l'état de l'actionneur 40 puisque aucune liaison mécanique ne lie l'entraîneur 20 et l'actionneur 40. Ainsi, l'entraîneur 20 coulisse obligatoirement vers le haut à la fin d'un cycle de chauffe, arrêtant notamment l'alimentation des éléments chauffants, et ceci quel que soit l'état du mécanisme d'ouverture de trappe. Une telle configuration est illustrée figure 7, où l'entraîneur est en position haute, en ayant, lors de sa remontée, stoppé notamment l'alimentation de l'électroaimant, alors que la trappe est restée bloquée en position ouverte. Cet arrêt de l'alimentation des éléments chauffants par la remontée de l'entraîneur 20 se produit également en cas de blocage de la trappe en position fermée. Un tel dispositif constitue ainsi avantageusement un dispositif anticoincement également dénommé anti-jam dans la profession, dispositif qui assure donc la coupure de l'alimentation des éléments chauffants, et ce même si les tranches de pain restent bloquées à l'intérieur de la chambre de chauffe. La figure 8 présente une seconde mise en oeuvre de ce dispositif anticoincement, objet de l'invention, dans un grille-pain où la sortie du pain est réalisée, tout comme le chargement du pain, par le dessus du grille-pain, par l'ouverture 3 ménagée dans la chambre de chauffe. Le principe d'un tel grille-pain repose sur le mouvement vertical d'un chariot porte pain situé dans la chambre de chauffe, la position basse du chariot porte pain correspondant à la position de grillage du pain, la position haute de ce chariot étant la position de chargement et de déchargement du pain. La figure 8 reprend la vue de la figure 3, qui ne représente donc que certains éléments du grille-pain. En particulier, le boîtier, le socle ont été omis, mais ils sont largement connus en tant que tel dans ce domaine. La chambre de chauffe peut être celle présentée aux figures 1 à 7, avec toutefois le remplacement de la trappe 50 par une simple plaque métallique 70 fermant la chambre en partie basse. L'entraîneur 20 peut également êtretout à fait similaire à celui présenté précédemment. La carte électronique 500 peut reprendre l'apparence physique de celle décrite dans la première mise en oeuvre de l'invention. Toutefois, le grille-pain ne disposant plus de trappe, ni donc de premier électroaimant, le circuit électronique de commande s'en trouve ainsi modifié. L'agencement de l'entraîneur et de l'actionneur le long de colonnes de guidage a été conservé, afin de montrer que de nombreux éléments sont compatibles avec les deux modes de fonctionnement et de réalisation du grille-pain. Le grille-pain dispose de l'interrupteur 303 de commande, via les lamelles 302, de l'alimentation des éléments chauffants, cette commande, par l'entraîneur 20, restant la même que celle décrite précédemment. La différence fondamentale avec l'exemple précédemment décrit concerne l'actionneur 60, qui conserve toutefois le même mouvement vertical le long des colonnes 22 de guidage contre la force de rappel d'un ressort, tel le ressort 402, en étant situé sous l'entraîneur. Cependant, l'actionneur 60 porte, dans ce cas de figure, un chariot porte pain 602, s'étendant à l'intérieur de la chambre de chauffe, selon l'axe x-x'. Ce chariot porte pain 602 est solidaire de l'actionneur 60. Ainsi, à la fin d'un cycle de grillage, l'entraîneur 20 et l'actionneur 60 étant en position basse, le circuit électronique arrête l'alimentation de l'électroaimant 304 qui libère la masse ferritique 202. Ceci entraîne le retour de l'entraîneur 20 en position haute, soumis à la force de rappel du ressort 208. 16 Ce mouvement permet également d'interrompre l'alimentation des éléments chauffants, par ouverture de l'interrupteur 303, tel que précédemment exposé. Ainsi, l'alimentation des éléments chauffants est stoppée, et ce, même si l'actionneur 60, et donc le chariot porte pain 602, restent bloqués en position basse. Ce dysfonctionnement peut en effet survenir lorsque des miettes de pain viennent coincer le chariot porte pain en position basse. Dès lors, la force de rappel du ressort 402 ne suffit pas à faire remonter l'actionneur 60 et le chariot porte pain 602. La présente invention de dispositif anti-coincement du pain peut donc 10 tout à fait trouver son application dans cette configuration de grille-pain. De nombreuses variantes peuvent être amenées sur ce second mode de réalisation. En effet, de nombreux éléments présents dans la première version de réalisation ont été repris pour illustrer le second mode de réalisation, afin de faciliter la compréhension de l'invention, ainsi que pour montrer la facilité 15 d'adaptation du dispositif d'anti-coincement pour un grille-pain à sortie par le bas ou pour un grille-pain à sortie par le haut. Ces éléments peuvent toutefois présenter une configuration différente, et plus adaptée à ce type de grille-pain à sortie par le haut. Par exemple, le dispositif de commande, tel le bouton de commande 6, 20 situé sur le dessus du grille-pain, peut être positionné sur le côté du grille-pain, tel qu'il est plus couramment rencontré. Par ailleurs, il peut n'être utilisé qu'une seule colonne de guidage de l'actionneur et de l'entraîneur. Le mouvement de l'entraîneur peut être totalement et complètement 25 indépendant du mouvement de l'actionneur. Il peut notamment être prévu un dispositif spécifique pour le mouvement de l'entraîneur et un dispositif spécifique pour le mouvement de l'actionneur, ce dernier pouvant être à l'opposé de la partie commande, illustré aux figures 1 à 7, en étant positionné du côté de l'électroaimant 26. Le grille-pain dispose alors de deux manettes d'actionnement, d'une part du support du pain ou de la trappe, et d'autre part de l'entraîneur commandant l'alimentation et l'arrêt des éléments chauffants. Par ailleurs, dans le cadre de la présente invention, le mouvement de commande de l'entraîneur peut être prévu en rotation, tel celui décrit dans la demande FR 2 861 275. De plus, selon l'une ou l'autre des mises en oeuvre présentées de l'invention, en cas de basculement du produit, une information donnée par un interrupteur à bille (ouverture ou fermeture d'un contact) provoque l'arrêt du cycle, commandé par le microcontrôleur. Le produit couché n'empêche pas le mouvement de rappel du chariot vertical et l'ouverture de l'interrupteur bipolaire 303. Il peut également être prévu un dispositif d'arrêt immédiat du fonctionnement du grille-pain, par exemple en cas de sur-grillage du pain, où l'utilisateur décide alors d'arrêter le grillage du pain. Ce dispositif est assuré par un interrupteur 210, de type micro-switch, bien visible figure 2, ledit interrupteur étant porté par la carte électronique 300 (ou 500). Cet interrupteur est situé dans le prolongement de la course du doigt 204, de sorte que ce doigt soit disposé à quelques millimètres de cet interrupteur, lors du cycle de grillage, tel qu'il est bien visible figure 5a. Par ailleurs, la masse ferritique 202 est agencée sur la pièce 20 dans une lumière 212 de forme oblongue, permettant un léger déplacement relatif vertical de la pièce 20 par rapport à la masse ferritique. Ainsi, lors d'un cycle de grillage, la pièce 20 est maintenue en position basse par l'attrait de la masse ferritique 202 par l'électroaimant 304. Toutefois, en actionnant vers le bas l'organe de commande 6, à la manière d'un arrêt d'urgence, l'utilisateur peut faire coulisser la pièce 20 de quelques millimètres 18 relativement, à la masse ferritique, déplaçant ainsi le doigt 204 dont l'extrémité peut actionner l'interrupteur 210 qui met fin au cycle de grillage et engendre les actions de remontée de l'entraîneur et de l'actionneur qui, soit permet d'ouvrir la trappe selon la première mise en oeuvre de l'invention, soit remonte le chariot porte pain selon la seconde mise en oeuvre de l'invention. La présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation présenté, et englobe également tous les équivalents techniques ainsi que les variantes structurelles de réalisation. En particulier, selon la première mise en oeuvre de l'invention, le mouvement de la trappe, présenté en rotation peut être obtenu par deux demi trappes. Il peut également être prévu en translation, par des éléments de renvoi mécanique ou par un dispositif de poulie(s)
La présente invention concerne un grille-pain comportant un bâti définissant au moins une chambre de chauffe ouverte en partie supérieure, des éléments chauffants disposés à proximité de la chambre de chauffe, un entraîneur (20) mobile hors de la chambre de chauffe entre une position haute de repos et une position basse de grillage du pain, l'entraîneur (20) comportant une extension (204, 206) permettant de fermer le circuit d'alimentation électrique des éléments chauffants via des moyens électroniques (300) lors du passage de sa position haute à sa position basse, l'entraîneur (20) étant maintenu en position basse contre la force de rappel d'un ressort par un électroaimant (202, 304) alimenté lors de la descente de l'entraîneur (20), et ce, jusqu'à la fin du cycle de grillage, le grille-pain comportant un support (50) des tranches de pain en position basse, ledit support (50) étant mobile en fin de cycle de grillage afin d'éloigner les tranches de pain des éléments chauffants, caractérisé en ce que le mouvement de l'entraîneur (20) est dissocié du mouvement du support (50) des tranches de pain.
1. Grille-pain (1) comportant un bâti définissant au moins une chambre de chauffe ouverte en partie supérieure, des éléments chauffants disposés à proximité de la chambre de chauffe, un entraîneur (20) mobile hors de la chambre de chauffe entre une position haute de repos et une position basse de grillage du pain, l'entraîneur (20) comportant une extension (204, 206) permettant de fermer le circuit d'alimentation électrique des éléments chauffants via des moyens électroniques (300, 500) lors du passage de sa position haute à sa position basse, l'entraîneur (20) étant maintenu en position basse contre la force de rappel d'un ressort (208) par un électroaimant (202, 304) alimenté lors de la descente de l'entraîneur (20), et ce, jusqu'à la fin du cycle de grillage, le grille-pain comportant un support (50, 602) des tranches de pain en position basse, ledit support (50, 602) étant mobile en fin de cycle de grillage afin d'éloigner les tranches de pain des éléments chauffants, caractérisé en ce que le mouvement de l'entraîneur (20) est dissocié du mouvement du support (50, 602) des tranches de pain. 2. Grille-pain (1) selon la précédente, caractérisé en ce que le support (50, 602) des tranches de pain est en liaison mécanique, hors de la chambre de chauffe, avec un actionneur (40, 60) monté mobile entre une position haute et une position basse contre la force de rappel d'un ressort (402), ledit actionneur (40, 60) étant disposé sous l'entraîneur (20). 3. Grille-pain (1) selon la précédente, caractérisé en ce que l'entraîneur (20) et l'actionneur (40, 60) sont montés en coulissement le long d'au moins une colonne de guidage (22) verticale liée, par ses extrémités, au bâti et/ou au boîtier (2) du grille-pain (1). 4. Grille-pain (1) selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que 19 20 le support des tranches de pain consiste en un chariot porte pain (602) maintenu rigidement, hors de la chambre de chauffe, à l'actionneur (60). 5. Grille-pain (1) selon la précédente, caractérisé en ce que la chambre de chauffe est fermée, en partie basse, par une plaque métallique (70) sensiblement horizontale. 6. Grille-pain selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le support des tranches de pain consiste en une trappe (50) délimitant la chambre de chauffe en partie basse, ladite trappe (50) étant mobile entre une position fermant la chambre de chauffe et une position d'ouverture de la chambre de chauffe. 7. Grille-pain (1) selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte un second électroaimant (24, 26) alimenté lors de la descente de l'entraîneur (20) et s'opposant, lorsque alimenté, à l'ouverture de la trappe (50), et en ce qu'un circuit électronique commande l'arrêt de l'alimentation de cet électroaimant (24, 26) en fin de cycle de grillage afin de permettre le mouvement d'ouverture de la trappe (50) pour l'évacuation des tranches de pain par le bas du grille-pain (1). 8. Grille-pain (1) selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (404, 406, 408, 410) aptes à provoquer le mouvement d'ouverture de la trappe (50) lors de la descente de l'entraîneur (20) et des moyens (404, 402, 508, 509) aptes à fermer et à maintenir fermée la trappe (50) lors de la remontée de l'entraîneur (20). 9. Grille-pain (1) selon la précédente, caractérisé en ce que le circuit électronique instaure un délai entre l'arrêt de l'alimentation du second électroaimant (26) et l'arrêt de l'alimentation du premier électroaimant (304) afin de maintenir la trappe (50) en position ouverte pendant un temps suffisant pour que les tranches de pain puissent s'évacuer de la chambre de chauffe. 10. Grille-pain (1) selon la précédente, caractérisé en ce que 21 le délai entre l'arrêt de l'alimentation des deux électroaimants (26, 304) est compris entre 0,5 seconde et 3 secondes. 11. Grille-pain (1) selon l'une des 6 à 10, caractérisé en ce que la trappe (50) comporte au moins un volet (502) monté mobile en rotation vers l'extérieur de la chambre de chauffe autour d'un axe (503) disposé selon la longueur de la chambre de chauffe et situé sur l'un des bords dudit volet (502). 12. Grille-pain (1) selon la précédente, caractérisé en ce que l'axe (503) de rotation du volet (502) de la trappe (50) s'étend de part et d'autre de la chambre de chauffe et comporte un élément d'interaction (506) avec une masse ferritique (24) en relation magnétique avec le premier électroaimant (26) et tendant à éloigner ladite masse ferritique (24) de l'électroaimant (26) lors de la rotation du volet (502) de la trappe (50) de sa position fermée vers sa position ouverte. 13. Grille-pain (1) selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte une fourche (504) présentant un bras principal (505), ladite fourche (504) étant liée à l'axe de rotation (503) du volet (502) de la trappe (50) hors de la chambre de chauffe, dans la direction de coulissement de l'entraîneur. 14. Grille-pain (1) selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens aptes à provoquer le mouvement d'ouverture de la trappe (50) lors de la descente de l'entraîneur (20) consistent en un doigt (406) porté par l'actionneur (40), le doigt (406) étant susceptible d'exercer un effort sur le bras principal (505) de la fourche (504) afin de contraindre cette dernière à pivoter dans le sens de l'ouverture du volet (502) lorsque l'actionneur (40) passe de sa position haute à sa position basse. 15. Grille-pain (1) selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens aptes à fermer et à maintenir fermée la trappe (50) lors de la remontée de l'entraîneur (20) consistent en un crochet (404) porté par 30 l'actionneur (40), ledit crochet (404) étant apte à venir en prise avec le 22 bras principal (505) de la fourche (504), afin de contraindre cette dernière à pivoter dans le sens de la fermeture du volet (502) de la trappe (50) lorsque l'actionneur (40) passe de sa position basse à sa position haute. 16. Grille-pain (1) selon l'une des 13 à 15, caractérisé en ce qu'il comporte un loquet (508) mobile disposé sous la fourche (504) et bloquant la rotation de la fourche (504) dans sa position de repos, ledit loquet (508) étant écarté de sa position de repos contre la force de rappel d'un ressort (509) par le crochet (404) de l'actionneur (40), lorsque ce dernier est dans sa position basse, autorisant ainsi le pivotement de la fourche (504).
A
A47
A47J
A47J 37
A47J 37/08
FR2887998
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE VISUALISATION AUTOSTEREOSCOPIQUE COMMUTABLE 2D-3D
20,070,105
-1 Dispositif et procédé de visualisation autostéréoscopique commutable 2D3D Domaine technique La présente invention concerne un dispositif de visualisation autostéréoscopique commutable entre deux modes d'affichage: un mode 2D classique où un spectateur perçoit l'écran comme une image à deux dimensions, et un mode 3D où les deux yeux du spectateur reçoivent deux informations différentes provenant de l'écran autostéréoscopique, donnant ainsi au spectateur une impression de volume. Elle vise aussi un procédé de visualisation commutable entre un mode d'affichage 2D et un mode d'affichage 3D, mis en oeuvre dans ce dispositif. La présente invention concerne donc les images affichées ou les écrans d'ordinateur ou de téléviseur tridimensionnels en couleur, destinés par exemple à la diffusion de messages publicitaires ou d'information du public ou à la visualisation de contenus informatifs ou de divertissement. Etat de la technique antérieure On sait aujourd'hui réaliser des dispositifs de visualisation autostéréoscopique sans lunettes. Ces dispositifs sont composés d'une part d'un écran bidimensionnel basé par exemple sur une technologie à cristaux liquides ou à plasmas, et d'autre part d'un écran de conversion 2D-3D disposé à faible distance de l'écran bidimensionnel. Cet écran de conversion peut par exemple consister soit en une barrière de parallaxe composée d'une alternance de fines bandes opaques et transparentes, soit en un réseau lenticulaire composé d'une couche de lentilles semi-cylindriques parallèles entre elles. L'écran de conversion permet une sélection angulaire des pixels de l'écran bidimensionnel, ce qui permet d'envoyer une information différente à l'oeil gauche et à l'oeil droit d'un spectateur d'un dispositif de visualisation autostéréoscopique, lui donnant ainsi une impression de volume dans le cas où les pixels successifs de l'écran bidimensionnel de visualisation codent pour des prises de vue d'une même scène légèrement décalées angulairement. Le nombre de prises de vue différentes codées sur l'écran 2887998 -2 bidimensionnel dépend des caractéristiques géométriques et physiques des composants du dispositif de visualisation autostéréoscopique. Un tel dispositif autostéréoscopique possède cependant un inconvénient. Le spectateur a une impression de volume, bien que en réalité l'objet observé soit une image sans profondeur. Ainsi, les muscles des yeux du spectateur ne bougent pas pour observer différents plans focaux, même si son cerveau a l'impression du contraire. Ceci peut alors être une source de fatigue et de maux de tête. Il serait donc intéressant de proposer un dispositif de visualisation 10 autostéréoscopique pouvant commuter entre deux modes d'affichage: un mode d'affichage 2D et un mode d'affichage 3D. Un tel dispositif est décrit dans la demande de brevet n EP1401216A2 intitulée Autostereoscopic display . Pour commuter du mode 3D vers le mode 2D, l'inventeur propose de retirer la barrière de parallaxe du dispositif de visualisation autostéréoscopique, obtenant ainsi deux objets séparés: un dispositif de visualisation à deux dimensions, et une barrière de parallaxe inutilisée. Un tel dispositif est aussi décrit dans la demande de brevet n US05500765A intitulée Convertible 2D/3D autostereoscopic display . Dans ce cas, l'écran de conversion du dispositif autostéréoscopique est un réseau lenticulaire. Pour passer du mode d'affichage 3D au mode d'affichage 2D, il est proposé de poser sur l'écran de conversion un deuxième écran lenticulaire compensant l'effet de l'écran de conversion, ce deuxième écran lenticulaire se trouvant initialement tenu l'écart par un système de charnières par exemple. Ainsi, selon ce dispositif: -dans le mode d'affichage 3D, les images émises par l'écran de visualisation du dispositif de visualisation autostéréoscopique traversent uniquement l'écran de conversion avant d'arriver aux yeux du spectateur, le deuxième écran lenticulaire étant maintenu à l'écart. -dans le mode d'affichage 2D, on a rabattu le deuxième écran lenticulaire sur l'écran de conversion. Les deux dispositifs décrits ci-dessus ne sont pas compacts, dans le sens où pour commuter entre les modes d'affichage 2D et 3D, l'utilisateur doit retirer ou additionner un écran. 2887998 -3 Le but de la présente invention est de proposer un dispositif de visualisation autostéréoscopique compact pouvant commuter entre deux modes d'affichage: un mode d'affichage 2D et un mode d'affichage 3D. Exposé de l'invention Cet objectif est atteint avec un dispositif de visualisation autostéréoscopique commutable entre un mode d'affichage bidimensionnel et un mode d'affichage tridimensionnel, comprenant un écran de visualisation matriciel, un ensemble de réseaux lenticulaires dont au moins un réseau lenticulaire dit de conversion, les réseaux lenticulaires étant disposés devant ledit écran de visualisation, ledit réseau lenticulaire de conversion étant agencé pour recevoir et traiter optiquement une image matricielle émise par ledit écran de visualisation, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour faire varier une pluralité de distances entre d'une part un premier réseau lenticulaire et d'autre part un second réseau lenticulaire ou l'écran de visualisation. Dans un premier mode de réalisation, l'ensemble de réseaux lenticulaires peut comprendre uniquement un réseau lenticulaire dit de conversion. Dans un second mode de réalisation, l'ensemble de réseaux lenticulaires peut comprendre un réseau lenticulaire dit de conversion disposé devant ledit écran de visualisation, et un second réseau lenticulaire dit de commutation disposé entre l'écran de visualisation et le réseau lenticulaire de conversion, les lenticules des réseaux lenticulaires de commutation et de conversion étant alignés face à face. La vergence C4 des lenticules du réseau lenticulaire de commutation peut être de signe opposé mais de même valeur absolue à la vergence C3 des lenticules du réseau lenticulaire de conversion (C3 = -C4). Les réseaux lenticulaires peuvent présenter un axe lenticulaire incliné 30 selon un même angle alpha >_ 0 par rapport à un axe vertical de l'écran de visualisation. L'écran de visualisation peut comprendre un écran électronique plasma, un écran électronique à cristaux liquides (LCD), ou encore un écran basé sur tout autre technologie matricielle. 2887998 -4 Les moyens pour faire varier des distances peuvent comprendre un moteur piézoélectrique, un moteur électrique, ou des moyens de déplacement mécaniques type vis ou bouton poussoir. Selon un autre aspect de l'invention, il est proposé un procédé de visualisation autostéréoscopique, mis en oeuvre dans un dispositif selon l'invention, comprenant: - un codage d'une image matricielle intégrant P prises de vue d'une même scène sur un écran de visualisation matriciel, une réception et un traitement optique d'une image matricielle par un ensemble de réseaux lenticulaires, et - une commutation entre un mode d'affichage bidimensionnel et un mode d'affichage tridimensionnel, comprenant un changement du codage de l'image matricielle sur l'écran de visualisation entre un mode bidimensionnel et un mode tridimensionnel, caractérisé en ce que la commutation entre les modes d'affichages comprend en outre une variation d'une pluralité de distances entre d'une part un premier réseau lenticulaire et d'autre part un second réseau lenticulaire ou l'écran de visualisation. Dans un premier mode de réalisation, ce procédé peut être mis en oeuvre pour un dispositif de visualisation autostéréoscopique dans lequel l'ensemble de réseaux lenticulaires comprend uniquement un réseau lenticulaire dit de conversion agencé pour recevoir et traiter optiquement une image matricielle émise par ledit écran de visualisation. Dans ce premier mode, la commutation entre un mode d'affichage bidimensionnel et un mode d'affichage tridimensionnel peut consister: - en une commutation vers un mode d'affichage bidimensionnel comprenant le déplacement du réseau lenticulaire de conversion à une distance de l'écran de visualisation sensiblement égale à deux fois la distance focale des lenticules du réseau lenticulaire de conversion, ou - en une commutation vers un mode d'affichage bidimensionnel comprenant le déplacement du réseau lenticulaire de conversion à une distance de l'écran de visualisation sensiblement égale à zéro, ou 2887998 -5- - en une commutation vers un mode d'affichage tridimensionnel comprenant le déplacement du réseau lenticulaire de conversion à une distance de l'écran de visualisation sensiblement égale à la distance focale des lenticules du réseau lenticulaire de conversion. Dans un second mode de réalisation, ce procédé peut être mis en oeuvre pour un dispositif de visualisation autostéréoscopique dans lequel l'ensemble de réseaux lenticulaires comprend un réseau lenticulaire dit de conversion disposé devant ledit écran de visualisation, et un second réseau lenticulaire dit de commutation disposé entre l'écran de visualisation et le réseau lenticulaire de conversion, les lenticules des réseaux lenticulaires de commutation et de conversion étant alignés face à face. Dans ce second mode, la commutation entre un mode d'affichage bidimensionnel et un mode d'affichage tridimensionnel peut consister: - en une commutation vers un mode d'affichage bidimensionnel comprenant le déplacement d'au moins un réseau lenticulaire, de telle sorte que, dans un même espace optique, un plan focal du réseau lenticulaire de conversion soit sensiblement confondu avec un plan focal du réseau lenticulaire de commutation, ou - en une commutation vers un mode d'affichage tridimensionnel comprenant le déplacement d'au moins un réseau lenticulaire, de telle sorte que un plan focal formé par un système optique comprenant les réseaux lenticulaires de conversion et de commutation soit sensiblement confondu avec l'écran de visualisation. Dans un cas particulier de ce second mode, la vergence C4 des lenticules du réseau lenticulaire de commutation peut être de signe opposé mais de même valeur absolue à la vergence C3 des lenticules du réseau lenticulaire de conversion (C3 = -C4). Dans ce cas particulier, la commutation entre un mode d'affichage bidimensionnel et un mode d'affichage tridimensionnel peut consister en une commutation vers un mode d'affichage bidimensionnel comprenant le déplacement d'au moins un réseau lenticulaire, de telle sorte que le réseau lenticulaire de conversion (3) soit à une distance du réseau 2887998 -6 lenticulaire de commutation (4) sensiblement égale à zéro. Toujours dans ce cas particulier, la commutation entre un mode d'affichage bidimensionnel et un mode d'affichage tridimensionnel peut consister en une commutation vers un mode d'affichage tridimensionnel comprenant le déplacement d'au moins un réseau lenticulaire, de telle sorte que: - le réseau lenticulaire de conversion (3) soit à une distance de l'écran de visualisation (2) sensiblement égale la distance focale des lenticules du réseau lenticulaire de conversion, et Io - le réseau lenticulaire de conversion (3) soit à une distance du réseau lenticulaire de commutation (4) sensiblement égale la distance focale des lenticules du réseau lenticulaire de conversion. Description des figures et mode de réalisation D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée d'un mode de mise en oeuvre nullement limitatif, et des dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue générale d'un dispositif de visualisation autostéréoscopique selon l'invention, - la figure 2 illustre un mode d'affichage 3D d'un dispositif de visualisation autostéréoscopique selon l'art antérieur comprenant un réseau lenticulaire, - la figure 3 illustre un mode d'affichage 2D, de grandissement égal à -1, d'un dispositif de visualisation autostéréoscopique selon l'invention comprenant un réseau lenticulaire, la figure 4 illustre un mode d'affichage 2D, de grandissement égal à 1, d'un dispositif de visualisation autostéréoscopique selon l'invention comprenant un réseau lenticulaire, - la figure 5 illustre un mode d'affichage 3D d'un dispositif de visualisation autostéréoscopique selon l'invention comprenant deux réseaux lenticulaires, et - la figure 6 illustre un mode d'affichage 2D d'un dispositif de visualisation autostéréoscopique selon l'invention comprenant deux réseaux lenticulaires. 2887998 -7 On va tout d'abord décrire, en référence à la figure 1, un exemple de dispositif de visualisation autostéréoscopique selon l'invention. Le dispositif de visualisation autostéréoscopique 1 comprend un écran de visualisation matriciel 2, et un ensemble de réseaux lenticulaires. Cet ensemble comprend au moins un premier réseau lenticulaire dit de conversion 3 disposé à une distance g devant ledit écran de visualisation 2. Le réseau lenticulaire de conversion 3 est agencé pour recevoir et traiter optiquement une image matricielle émise par l'écran de visualisation 2, ladite image matricielle étant codée pour intégrer une pluralité P de points de vue d'une même scène, ledit écran de visualisation 2 comprenant une matrice de pixels écran comprenant chacun trois cellules de couleur. En mode tridimensionnel, l'oeil gauche 0G et l'oeil droit OD d'un spectateur du dispositif de visualisation autostéréoscopique reçoivent des informations différentes, donnant ainsi au spectateur une impression de volume. On note f la distance focale des lenticules du réseau lenticulaire de conversion. Le dispositif de visualisation 1 comprend des moyens 5 pour faire varier une pluralité de distances entre d'une part un premier réseau lenticulaire et d'autre part un second réseau lenticulaire ou l'écran de visualisation. Ainsi, les réseaux lenticulaires et l'écran de visualisation peuvent se déplacer les uns par rapport aux autres, seuls ou en groupes, ce qui permet de commuter entre différents modes d'affichages. L'écran de visualisation 2 est relié à un module électronique 6 de génération d'images codées. L'ensemble de réseaux peut aussi comprendre un second réseau lenticulaire dit de commutation 4 disposé entre l'écran de visualisation 2 et le réseau lenticulaire de conversion 3. Dans le cas ou cet ensemble comprend un réseau lenticulaire de commutation, les lenticules des réseaux lenticulaires de commutation 4 et de conversion 3 sont alignés face à face, les lenticules du réseau lenticulaire de commutation 4 possédant une vergence C4, les lenticules du réseau lenticulaire de conversion 3 possédant une vergence C3. On note e la distance entre le réseau lenticulaire de commutation 4 et le réseau lenticulaire de conversion 3, la vergence globale CG du système formé par les réseaux lenticulaires de commutation 4 et de conversion 3 pouvant alors varier selon la distance e. On appelle d la 2887998 -8 distance entre l'écran de visualisation 2 et le réseau lenticulaire de commutation 4. Ce réseau lenticulaire de commutation 4 possède plusieurs positions de fonctionnement, qui permet de faire commuter le dispositif de visualisation autostéréoscopique 1 entre des modes d'affichage 2D et 3D. La figure 2 illustre un mode d'affichage 3D d'un dispositif de visualisation autostéréoscopique comprenant un seul réseau lenticulaire. On y distingue un écran de visualisation 2 et un réseau lenticulaire de conversion 3 espacés d'une distance g sensiblement égale à la distance focale f des lenticules du réseau lenticulaire de conversion. Dans ce mode, le réseau lenticulaire de conversion 3 sélectionne angulairement des pixels de l'écran bidimensionnel, ce qui permet d'envoyer une information différente à l'oeil gauche et à l'oeil droit d'un spectateur du dispositif de visualisation autostéréoscopique, lui donnant ainsi une impression de volume. La figure 3 illustre un mode d'affichage 2D, de grandissement égal à - 1, d'un dispositif de visualisation autostéréoscopique selon l'invention comprenant un seul réseau lenticulaire. On y distingue un écran de visualisation 2 et un réseau lenticulaire de conversion 3 espacés d'une distance g sensiblement égale à deux fois la distance focale f des lenticules du réseau lenticulaire de conversion. Dans ce cas, une image doit être codée à l'envers sur l'écran de visualisation, à l'échelle d'un lenticule, si on veut pouvoir voir cette image à l'endroit. La figure 4 illustre un mode d'affichage 2D, de grandissement égal à 1, d'un dispositif de visualisation autostéréoscopique selon l'invention comprenant un seul réseau lenticulaire. On y distingue un écran de visualisation 2 et un réseau lenticulaire de conversion 3 espacés d'une distance g sensiblement égale à zéro. La figure 5 illustre un mode d'affichage 3D d'un dispositif de visualisation autostéréoscopique selon l'invention comprenant deux réseaux 2887998 -9- lenticulaires dit de conversion 3 et de commutation 4, et un écran de visualisation 2, tels que sur la figure 1. On considère le cas particulier où la vergence C4 des lenticules du réseau lenticulaire de commutation 4 est l'opposée de la vergence C3 des lenticules du réseau lenticulaire de conversion 3: C4=-C3. Sur cette figure, la position du réseau lenticulaire de commutation est telle que e f et d 0. Dans cette position, le réseau lenticulaire de commutation 4 est sur le plan focal du réseau lenticulaire de conversion 3, et son effet est donc nul. L'écran de visualisation 2 est lui aussi sur le plan focal du réseau de conversion 3, qui reçoit et traite optiquement les images matricielles émises par l'écran de visualisation 2. Lorsque le réseau de commutation est plaqué contre l'écran de visualisation, la distance e a une valeur quasi égale à f la distance focale des lenticules du réseau lenticulaire de conversion, et la vergence globale CG du système formé par les réseaux lenticulaires est égale à C3: CG = C3 + C4 - e*C3*C4 = C3 + C4 - f*C3*C4 = C3 car 1/f = C3 Le dispositif de visualisation autostéréoscopique 1 est alors en mode d'affichage 3D. Cet exemple est un cas particulier du cas où le plan focal objet formé par le système optique comprenant les réseaux lenticulaires de conversion et de commutation est sensiblement confondu avec l'écran de visualisation. La figure 6 illustre un mode d'affichage 2D d'un dispositif de visualisation autostéréoscopique selon l'invention comprenant deux réseaux lenticulaires dit de conversion 3 et de commutation 4, et un écran de visualisation 2, tels que sur la figure 1. On considère le cas particulier où la vergence C4 des lenticules du réseau lenticulaire de commutation 4 est l'opposée de la vergence C3 des lenticules du réseau lenticulaire de conversion 3: C4=-C3. Sur cette figure, la position du réseau lenticulaire de commutation 4 est telle que e 0 et d f. En réalité, seul importe le fait que les deux réseaux lenticulaires soient accolés, la position du couple de réseaux lenticulaires par rapport à l'écran de visualisation important peu. Dans cette position, le réseau lenticulaire de commutation 4 est plaqué contre le réseau lenticulaire de conversion 3 de vergence opposée, et leurs effets s'annulent. Le dispositif de visualisation est alors schématiquement 2887998 -10- composé d'un écran de visualisation devant lequel se trouve une lame aux faces parallèles. Lorsque le réseau de commutation est plaqué au réseau de conversion, e est nul et la vergence globale CG du système formé par les réseaux lenticulaires est égale à 0: CG = C3 + C4 - e*C3*C4 = 0 car e = 0 et C3 = -C4 Le dispositif de visualisation autostéréoscopique est en mode d'affichage 2D. Cet exemple est un cas particulier du cas où le plan focal objet du réseau lenticulaire de conversion est sensiblement confondu avec le plan focal 10 image du réseau lenticulaire de commutation. Dans un exemple concret de réalisation: - l'écran de visualisation est un écran plasma PIONEER de référence PDP50MXE1, dont chaque pixel est composé de trois cellules de couleur rouge, verte et bleue, ces cellules étant alignées horizontalement, chaque cellule ayant pour largeur 286 pm et pour hauteur 808 pm, - le réseau lenticulaire de conversion est un réseau de lentilles semicylindriques convexes parallèles entre elles ainsi qu'à l'axe vertical de l'écran plasma. Ce réseau lenticulaire est disposé devant l'écran plasma à une distance sensiblement égale à la longueur focale f = 9 mm des lenticules, c'est à dire des lentilles semicylindriques, - le réseau lenticulaire de commutation est un réseau de lentilles semicylindriques concaves parallèles entre elles ainsi qu'à l'axe vertical de l'écran plasma. La distance focale de ses lenticules est l'opposée de la distance focale des lenticules du réseau de conversion, , - les moyens pour faire varier une pluralité de distances entre d'une part un premier réseau lenticulaire et d'autre part un second réseau lenticulaire ou l'écran de visualisation sont réalisés à partir d'un moteur électrique et d'un dispositif mécanique de conversion d'un mouvement rotatif en un mouvement linéaire. Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés sans sortir du cadre de l'invention. En particulier, l'invention peut être mise en oeuvre avec d'autres types d'écran de visualisation de structure matricielle 2887998 -11 ou d'autres moyens pour faire varier une pluralité de distances entre d'une part un premier réseau lenticulaire et d'autre part un second réseau lenticulaire ou l'écran de visualisation
Le dispositif (1) de visualisation autostéréoscopique selon l'invention, commutable entre un mode d'affichage bidimensionnel et un mode d'affichage tridimensionnel, comprend un écran de visualisation matriciel (2), et un ensemble de réseaux lenticulaires dont au moins un réseau lenticulaire dit de conversion (3). Les réseaux lenticulaires sont disposés devant ledit écran de visualisation (2). Le réseau lenticulaire de conversion (3) est agencé pour recevoir et traiter optiquement une image matricielle émise par ledit écran de visualisation (2),Ce dispositif de visualisation autostéréoscopique comprend en outre des moyens (5) pour faire varier une pluralité de distances entre d'une part un premier réseau lenticulaire et d'autre part un second réseau lenticulaire ou l'écran de visualisation.Utilisation notamment pour des écrans d'ordinateurs ou de téléviseurs tridimensionnels.
12 1. Dispositif (1) de visualisation autostéréoscopique commutable entre un mode d'affichage bidimensionnel et un mode d'affichage tridimensionnel, comprenant un écran de visualisation matriciel (2), un ensemble de réseaux lenticulaires dont au moins un réseau lenticulaire dit de conversion (3), les réseaux lenticulaires étant disposés devant ledit écran de visualisation (2), ledit réseau lenticulaire de conversion (3) étant agencé pour recevoir et traiter optiquement une image matricielle émise par ledit écran de visualisation (2), caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens (5) pour faire varier une pluralité de distances entre d'une part un premier réseau lenticulaire et d'autre part un second réseau lenticulaire ou l'écran de visualisation. 2. Dispositif (1) de visualisation autostéréoscopique selon la 1, caractérisé en ce que l'ensemble de réseaux lenticulaires comprend un réseau lenticulaire unique dit de conversion (3) . 3. Dispositif (1) de visualisation autostéréoscopique selon la 1, caractérisé en ce que l'ensemble de réseaux lenticulaires comprend un réseau lenticulaire dit de conversion (3) disposé devant ledit écran de visualisation (2), et un second réseau lenticulaire dit de commutation (4) disposé entre l'écran de visualisation (2) et le réseau lenticulaire de conversion (3), les lenticules des réseaux lenticulaires de commutation (4) et de conversion (3) étant alignés face à face. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la vergence C4 des lenticules du réseau lenticulaire de commutation est de signe opposé mais de même valeur absolue à la vergence C3 des lenticules du réseau lenticulaire de conversion (C3 = -C4). 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les réseaux lenticulaires présentent un axe lenticulaire - 13 incliné selon un même angle alpha >_ 0 par rapport à un axe vertical de l'écran de visualisation (2). 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'écran de visualisation (2) comprend un écran électronique plasma. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'écran de visualisation (2) comprend un écran électronique à cristaux liquides (LCD). 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (5) pour faire varier des distances comprennent un moteur piézoélectrique. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens (5) pour faire varier des distances comprennent un moteur électrique. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens (5) pour faire varier des distances comprennent des moyens de déplacement mécaniques type vis ou bouton poussoir. 11. Procédé de visualisation autostéréoscopique, mis en oeuvre dans un 25 dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comprenant: - un codage d'une image matricielle intégrant P prises de vue d'une même scène sur un écran de visualisation matriciel (2), - une réception et un traitement optique d'une image matricielle par un 30 ensemble de réseaux lenticulaires, - une commutation entre un mode d'affichage bidimensionnel et un mode d'affichage tridimensionnel, comprenant un changement du codage de l'image matricielle sur l'écran de visualisation entre un mode bidimensionnel et un mode tridimensionnel, 2887998 - 14 caractérisé en ce que la commutation entre les modes d'affichages comprend en outre une variation d'une pluralité de distances entre d'une part un premier réseau lenticulaire et d'autre part un second réseau lenticulaire ou l'écran de visualisation. 12. Procédé selon la 11, mis en oeuvre pour un dispositif de visualisation autostéréoscopique dans lequel l'ensemble de réseaux lenticulaires comprend un seul réseau lenticulaire dit de conversion, caractérisé en ce que la commutation entre un mode d'affichage Io bidimensionnel et un mode d'affichage tridimensionnel consiste en une commutation vers un mode d'affichage bidimensionnel comprenant un déplacement du réseau lenticulaire de conversion (3) à une distance de l'écran de visualisation (2) sensiblement égale à deux fois la distance focale des lenticules du réseau lenticulaire de conversion. 13. Procédé selon la 11, mis en oeuvre pour un dispositif de visualisation autostéréoscopique dans lequel l'ensemble de réseaux lenticulaires comprend un seul réseau lenticulaire dit de conversion, caractérisé en ce que la commutation entre un mode d'affichage bidimensionnel et un mode d'affichage tridimensionnel consiste en une commutation vers un mode d'affichage bidimensionnel comprenant un déplacement du réseau lenticulaire de conversion (3) à une distance de l'écran de visualisation (2) sensiblement égale à zéro. 14. Procédé selon la 11, mis en oeuvre pour un dispositif de visualisation autostéréoscopique dans lequel l'ensemble de réseaux lenticulaires comprend un seul réseau lenticulaire dit de conversion, caractérisé en ce que la commutation entre un mode d'affichage bidimensionnel et un mode d'affichage tridimensionnel consiste en une commutation vers un mode d'affichage tridimensionnel comprenant un déplacement du réseau lenticulaire de conversion (3) à une distance de l'écran de visualisation (2) sensiblement égale à la distance focale des lenticules du réseau lenticulaire de conversion. 2887998 -15 15. Procédé selon la 11, mis en oeuvre pour un dispositif de visualisation autostéréoscopique dans lequel l'ensemble de réseaux lenticulaires comprend un réseau lenticulaire dit de conversion (3) disposé devant ledit écran de visualisation (2), et un second réseau lenticulaire dit de commutation (4) disposé entre l'écran de visualisation (2) et le réseau lenticulaire de conversion (3), les lenticules des réseaux lenticulaires de commutation (4) et de conversion (3) étant alignés face à face. 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que la commutation entre un mode d'affichage bidimensionnel et un mode d'affichage tridimensionnel consiste en une commutation vers un mode d'affichage bidimensionnel comprenant un déplacement d'au moins un réseau lenticulaire, de telle sorte que, dans un même espace optique, un plan focal du réseau lenticulaire de conversion soit sensiblement confondu avec un plan focal du réseau lenticulaire de commutation. 17. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que la commutation entre un mode d'affichage bidimensionnel et un mode d'affichage tridimensionnel consiste en une commutation vers un mode d'affichage tridimensionnel comprenant un déplacement d'au moins un réseau lenticulaire, de telle sorte que un plan focal formé par un système optique comprenant les réseaux lenticulaires de conversion et de commutation soit sensiblement confondu avec l'écran de visualisation. 18. Procédé selon l'une quelconque des 15 à 17, caractérisé en ce que la vergence C4 des lenticules du réseau lenticulaire de commutation est de signe opposé mais de même valeur absolue à la vergence C3 des lenticules du réseau lenticulaire de conversion (C3 = -C4). 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce que la commutation entre un mode d'affichage bidimensionnel et un mode d'affichage tridimensionnel consiste en une commutation vers un mode d'affichage bidimensionnel comprenant un déplacement d'au moins un réseau lenticulaire, de telle sorte que le réseau lenticulaire de conversion 2887998 - 16 (3) soit à une distance du réseau lenticulaire de commutation (4) sensiblement égale à zéro. 20. Procédé selon la 18, caractérisé en ce que la commutation entre un mode d'affichage bidimensionnel et un mode d'affichage tridimensionnel consiste en une commutation vers un mode d'affichage tridimensionnel comprenant un déplacement d'au moins un réseau lenticulaire, de telle sorte que: - le réseau lenticulaire de conversion (3) soit à une distance de Io l'écran de visualisation (2) sensiblement égale la distance focale des lenticules du réseau lenticulaire de conversion, et - le réseau lenticulaire de conversion (3) soit à une distance du réseau lenticulaire de commutation (4) sensiblement égale la distance focale des lenticules du réseau lenticulaire de conversion.
G,H
G02,G03,H04
G02B,G03B,H04N
G02B 27,G03B 35,H04N 13
G02B 27/22,G03B 35/00,H04N 13/00
FR2894268
A1
ESCALIER HELICOIDAL
20,070,608
La présente invention concerne un escalier monobloc, c'est-à-dire réalisé en un seul 5 élément, d'une hauteur totale d'un étage. Elle concerne plus particulièrement un escalier en hélice. La présente invention se rapporte donc, plus généralement, au domaine de la construction de bâtiment. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE On connaît depuis longtemps des escaliers hélicoïdaux. Depuis quelques décennies, de tels escaliers sont soumis à des réglementations relatives à leur sécurité et à leur accessibilité, ainsi qu'à leur résistance au fonctionnement. 15 En général, les fabricants réalisent des escaliers hélicoïdaux en surdimensionnant partie des éléments constitutifs, correspondant à ceux qui sont le moins strictement encadrés, comme par exemple le diamètre du fût central, de manière à garantir le respect des exigences réglementaires, notamment celles relatives à la résistance en fonctionnement. 20 Par conséquent, compte tenu des précautions adoptées pour dimensionner ces escaliers, ils présentent souvent des dimensions importantes. Ce surdimensionnement entraîne cependant des inconvénients qui amoindrissent certaines des performances de ces escaliers. 25 Tout d'abord, ce surdimensionnement induit l'emploi de matières premières supplémentaires, et par conséquent, des coûts de production également augmentés. Ainsi, outre le coût de la matière première supplémentaire, la durée de construction de l'escalier se trouve allongée, par exemple à cause de la durée de séchage nécessaire 30 pour un escalier réalisé par une coulée de béton. De plus, l'espace prévu dans un bâtiment pour recevoir un tel escalier doit naturellement présenter les dimensions ad hoc, ce qui, compte tenu du surdimensionnement de cet escalier, représente une perte nette du volume habitable de 35 ce bâtiment. En effet, plus l'escalier présente des dimensions importantes, plus l'espace qu'il occupe, encombrement au sol et volume, est lui-même important. 1 10 L'objet de la présente invention est donc de proposer un escalier en hélice qui respecte les exigences réglementaires, mais qui ne présente pas les inconvénients des escaliers de l'art antérieur. EXPOSE DE L'INVENTION La présente invention se rapporte donc à un escalier hélicoïdal monobloc, offrant l'accessibilité, la sécurité et la résistance en fonctionnement réglementaires, tout en occupant un volume total réduit. La présente invention concerne un escalier hélicoïdal monobloc. Cet escalier comprend une pluralité de marches horizontales, espacées selon un axe vertical d'une hauteur identique, la hauteur étant inférieure ou égale à la hauteur réglementaire maximale, les marches convergeant en une extrémité sur un fût central sur lequel s'appuie chaque extrémité de marche. Selon l'invention : - chaque marche présente un giron minimal réglementaire à une distance donnée de la paroi externe du fût ; - le fût est plein ; - le diamètre du fût est déterminé pour supporter les charges permanentes et non 20 permanentes de l'escalier. Autrement dit, l'invention concerne un escalier hélicoïdal monobloc de dimensions optimisées en sécurité et en encombrement. 25 Par définition, le giron se mesure dans le sens de la profondeur de la marche, c'est-à-dire entre deux contremarches successives. En pratique, la hauteur de marche est comprise entre 60 et 64 cm, pour ainsi respecter la règle dite de Blondel , qui précise : 30 60 cm < 2 hauteurs de marche + 1 giron < 64 cm De manière avantageuse, le giron peut valoir 28 cm lorsqu'il est mesuré à 60 cm du fût, et la hauteur de marche peut être comprise entre 16 et 18 cm. 35 Selon une forme de réalisation particulière de l'invention, la somme des hauteurs de toutes ces marches peut être comprise entre 253 cm et 350 cm. En pratique, le diamètre de fût peut être compris entre 26 et 35 cm. Cette dimension minimise l'encombrement inhérent au fût, tout en lui conservant la résistance mécanique réglementaire. Selon une forme de réalisation pratique de la présente invention, cet escalier peut incorporer un palier au-dessus de sa contremarche la plus élevée. Cela le rend directement adaptable dans un bâtiment à un étage. De manière avantageuse, la largeur de sa contremarche la plus élevée est supérieure ou égale à 80 cm. Une telle largeur peut être requise pour certaines applications, comme les escaliers de pompiers, qui doivent autoriser le passage d'individus fortement équipés. En pratique, chacune des marches peut présenter un nez en forme de congé de rayon d'environ 2 cm, ce congé étant situé à l'intersection entre l'extrémité libre de chacune des contremarches et l'extrémité libre de chacune des marches. Un tel congé évite par exemple les blessures des usagers en supprimant une arête contondante. Plus particulièrement, les contremarches sont inclinées par rapport à la verticale de 2 20 cm. Cela permet d'optimiser le profil de la section des contremarches et ainsi leur conférer une résistance mécanique adéquate. En pratique, cet escalier est constitué de béton armé ou vibré. 25 La manière de réaliser l'invention et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples de réalisation qui suivent, donnés à titre indicatif et non limitatif à l'appui des figures annexées. L'objet de l'invention ne se limite cependant pas à ce mode particulier de réalisation et d'autres modes de réalisation de l'invention sont possibles. 30 BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les figures la, lb et le sont des représentations schématiques, respectivement en vue de face, de dessus et en coupe partielle, d'un escalier conforme à une première forme de réalisation de l'invention. 35 Les figures 2a, 2b et 2c sont des représentations schématiques montrant respectivement une vue de face, une vue de dessus et un détail d'un escalier conforme à une deuxième forme de réalisation de l'invention. Les figures 3a et 3b sont des représentations schématiques, respectivement en vue de face, de dessus et en coupe, d'un escalier conforme à une troisième forme de réalisation de l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Les figures la, lb et le illustrent donc un escalier conforme à une première forme de réalisation de l'invention, respectivement en vue de face et en vue de dessus. Cet escalier comporte quinze marches 1-15. Ces quinze marches 1-15 sont reliées deux à deux par des contremarches 21-35, sensiblement verticales. Un ffit central 50 cylindrique est relié à chacune des marches 1-15 au niveau de l'une des deux extrémités de chacune d'entre elles. Plus précisément, le ffit 50 est relié aux marches par l'intermédiaire de son relevé 51, de forme hélicoïdale. L'escalier est en outre surmonté par une contremarche 36. Celle-ci est destinée à assurer le raccord avec un élément de construction associé au bâtiment tel qu'un palier en béton, qui viendrait occuper l'espace 43 laissé libre entre le sommet de l'escalier et les murs 42, 44. En outre, comme cet escalier est destiné à s'insérer dans une cage d'escalier, par exemple définie par des murs, le contour périphérique des marches est délimité par des plans verticaux 40, 41, 42, 44. Néanmoins, d'autres formes de murs peuvent être employées sans pour autant sortir du cadre de cette invention. Ainsi, l'escalier est monobloc et en forme d'hélice. Cet escalier est réalisé en béton, mais d'autres matériaux aptes à être moulés pourraient être utilisés. Sur la figure la, la flèche 61 indique le sens de rotation de l'escalier de bas en haut. Bien évidemment, ce sens de rotation pourrait être inversé sans pour autant sortir du cadre de la présente invention. Sur les autres figures, une flèche similaire est représentée. Toutes les marches sont d'une hauteur identique et réglementaire. En l'occurrence, cette hauteur peut être comprise entre 16,5 cm et 17,5 cm. Par conséquent, l'escalier monobloc présente une hauteur comprise entre 250 cm et 280 cm. Conformément à l'une des caractéristiques de l'invention, le giron de ces marches, mesuré à une distance de 60 cm du ffit 50. En l'occurrence, le giron des marches 2-15 vaut 25,5 cm à 60 cm du relevé du ffit central 50. Par ailleurs, le diamètre du ffit 50 est dimensionné pour supporter la charge permanente et la charge non permanente qui représente respectivement le poids propre de l'escalier monobloc et le poids des équipements et des usagers susceptibles de se trouver sur l'escalier. En l'occurrence, le ffit central 50 présente un diamètre de 30 cm. Ce diamètre correspond au diamètre externe du relevé 51 du ffit 50. Un tel ffit 50 réalisé avec un béton adapté peut supporter le poids d'une charge permanente de 2,6 tonnes, outre la charge non permanente, et ainsi respecter les exigences réglementaires en matière de sécurité. D'une manière générale, un escalier hélicoïdal monobloc se caractérise en ce que ses marches intermédiaires, en projection sur un plan orthogonal à l'axe du ffit central, forment autant des secteurs angulaires, dont le sommet est confondu avec l'axe du ffit central et dont l'angle est identique d'une marche à l'autre. Par marches intermédiaires, on entend toutes les marches de l'escalier, hormis éventuellement la marche de départ 1 et la marche d'arrivée 15. Ainsi, comme on peut le voir sur les figures la, 2a et 3a, les première et dernière marches des escaliers illustrant l'invention, présentent des formes différentes, c'est-à-dire soit en secteur angulaire dont le sommet n'appartient pas à l'axe du ffit central, soit des marches formées entre deux contremarches successives parallèles. D'autres variantes sont possibles pour ces première et dernière marches, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. L'escalier illustré par les figures 2a et 2b, conformes à une deuxième forme de réalisation de l'invention, comporte un ffit central 250, présentant un relevé 251 plus marqué, c'est-à-dire d'épaisseur plus importante, que le relevé 51 de l'escalier illustré par les figures la, lb et lc. Comme exposé précédemment, sa première et sa dernière marches sont respectivement délimitées par deux contremarches parallèles entre elles. La hauteur de marche est sélectionnée dans l'intervalle allant de 16 à 16,5 cm, ce qui confère à l'escalier une hauteur totale allant de 256 à 297 cm. Son giron est de 28 cm à 60 cm du relevé en volute associé au ffit central 250. Ce giron, supérieur à celui des escaliers des formes de réalisation précédentes, permet de se conformer à des normes plus contraignantes, telles qu'une norme pour handicapés. Compte tenu de son épaisseur, le relevé 251 du ffit 250 peut en effet loger une rampe ou garde-corps non représenté. Le ffit 250 présente un diamètre de 30 cm, tandis que la distance séparant deux limites périphériques parallèles peut aller jusqu'à 360 cm. Cela signifie que l'escalier peut être inséré dans une cage carrée mesurant 360 cm de côté. Un tel ffit peut supporter le poids d'une charge permanente de 3 tonnes, outre la charge non permanente. Les figures 3a et 3b illustrent un escalier conforme à une troisième forme de réalisation de la présente invention. Cet escalier présente deux différences avec l'escalier illustré avec les figures la, lb et lc. Tout d'abord, son sommet est constitué par une contremarche 336, dont la partie proximale 390 est incurvée. Ensuite, le ffit central est constitué par un cylindre simple, c'est-à-dire exempt de relevé hélicoïdal. L'escalier illustré par les figures 3a et 3b possède un giron de 25,5 cm mesuré à 60 cm du ffit central, et une hauteur de marche, sélectionnée entre 17 et 18 cm. Comme cet escalier comporte quinze marches, outre une contremarche de palier, sa hauteur totale est comprise entre 272 et 288 cm. En outre, comme le montre la figure lc et conformément à l'une des caractéristiques de l'invention, les marches présentent un nez 70 en forme de congé circulaire. On entend par nez le profil de la marche au niveau de l'intersection entre le plan horizontal formé par une marche et la partie libre haute d'une contremarche. Dans l'exemple des figures, le congé présente un rayon de 2 cm. Un tel congé évite par exemple les blessures des usagers en supprimant une arête contondante. Par ailleurs, la section des contremarches est trapézoïdale, comme on peut le voir sur la figure lc au niveau de la contremarche 21, de manière à optimiser la quantité de matière nécessaire pour résister aux contraintes mécaniques s'exerçant sur la contremarche. Ainsi, dans sa partie haute, la contremarche est plus épaisse, en raison du procédé de démoulage mis en oeuvre. Ce faisant, on améliore de 2 cm le confort de montée de l'escalier. D'autres formes de réalisation conformes à la présente invention sont possibles. De tels escaliers peuvent être utilisés dans des cages de surface réduite ménagées à l'intérieur de bâtiments. Compte tenu de leurs caractéristiques dimensionnelles, de tels escaliers permettent donc de franchir des hauteurs d'un étage, tout en occupant un volume et un encombrement réduits par rapport aux escaliers de l'art antérieur. On peut par exemple économiser une superficie d'environ 1 m2 en mettant en oeuvre un escalier objet de l'invention en lieu et place d'un escalier de l'art antérieur. Par ailleurs, lorsqu'ils sont moulés en béton, de tels escaliers présentent une résistance au feu et à l'humidité, ce qui garantit la sécurité de leurs usagers
Cet escalier hélicoïdal monobloc comprend une pluralité de marches (1-15) horizontales, espacées selon un axe vertical d'une hauteur identique, ladite hauteur étant intérieure ou égale à la hauteur réglementaire maximale, lesdites marches (1-15) convergeant en une extrémité sur un fût plein (50, 250) sur lequel s'appuie chaque extrémité de marche (1-15), et dont le diamètre est déterminé pour supporter les charges permanentes et non permanentes dudit escalier.Chaque marche (1-15) présente un giron minimal réglementaire à une distance donnée de la paroi externe du fût (50, 250).
1. Escalier hélicoïdal monobloc comprenant une pluralité de marches (1-15) horizontales, espacées selon un axe vertical d'une hauteur identique, ladite hauteur étant intérieure ou égale à la hauteur réglementaire maximale, lesdites marches (1-15) convergents en une extrémité sur un fût (50, 250) sur lequel s'appuie chaque extrémité de marche (1-15), caractérisé en ce que : - chaque marche (1-15) présente un giron minimal réglementaire à une distance donnée de la paroi externe du fût (50, 250) ; - le fût (50, 250) est plein ; - le diamètre du fût (50, 250) est déterminé pour supporter les charges permanentes et non permanentes dudit escalier. 2. Escalier hélicoïdal monobloc selon la 1, caractérisé en ce que la hauteur de marche mesure environ la moitié de la différence entre une longueur optimale et ledit giron, ladite longueur optimale étant comprise entre 60 et 64 cm. 3. Escalier hélicoïdal monobloc selon la 2, caractérisé en ce que le giron vaut 28 cm lorsqu'il est mesuré à 60 cm du fût (50, 250), et en ce que ladite hauteur de marche est comprise entre 16 et 18 cm. 4. Escalier hélicoïdal monobloc selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la somme des hauteurs de toutes ces marches (1-15) est comprise entre 253 et 350 cm. 5. Escalier hélicoïdal monobloc selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le diamètre de fût (50, 250) est compris entre 26 et 35 cm. 6. Escalier hélicoïdal monobloc selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la largeur de sa contremarche la plus élevée est supérieure ou égale à 80 cm. 10 7. Escalier hélicoïdal monobloc selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chacune desdites marches présente un nez (70) en forme de congé, de rayon d'environ 2 cm, ledit congé étant situé à l'intersection entre l'extrémité libre de chacune des contremarches et l'extrémité libre de chacune des marches. 8. Escalier hélicoïdal monobloc selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdites contremarches sont inclinées par rapport à la verticale d'une valeur de 2 cm. 9. Escalier hélicoïdal monobloc selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est constitué de béton armé ou vibré.
E
E04
E04F
E04F 11
E04F 11/032,E04F 11/116
FR2895999
A1
REVETEMENT DE SOL COULE A BASE DE GRANULES POLYMERES ALVEOLAIRES.
20,070,713
La présente invention se rapporte à des revêtements de sol coulés à base de granulés de polymère alvéolaires. Les revêtements de sol coulés, à base de granulés de polymère de tailles et de natures diverses :incorporés dans un liant, sont utilisés depuis de nombreuses anr..ées. De tels revêtements de sol servent en extérieur ou dans des bâtiments, par exemple des établissements scolaires, des salles de sport, ou encore dans les matériels de transport. Les revêtements de sol coulés peuvent se présen:er sous forme de dalles ou lés ou être directement fabriqués in situ, sans joints. Les procédés de fabrication de revêtements de sol coulés à base de granulés de polymère incorporés dans un liant de type résine polyuréthane sont également connus. Le revêtement de surface ainsi obtenu est quasi inaltérable dans des conditions d'usure habituelles. L'aspect visuel peut de plus être de type mosaïque, monocolore ou multicolore. Ceci permet surtout d'obtenir un effet esthétique beaucoup plus proche de celui obtenu avec des matériaux naturels tels que le marbre ou autres roches. On peut citer, à titre d'exemple, le brevet FR 2 541 296 qui décrit de tels revêtements à base de granulés de caoutchouc, éventuellement colorés, qui sont répartis de façon quasi aléatoire et insérés dans un liant de type résine polyuréthane. Le revêtement peut donc être :fabriqué au moyen de granulés polymères compacts, massfs, en élastomère ou caoutchouc synthétique de type gomme styrène-butadiène (SBR), éthylène propylènediène monomère (EPDM), dont la densité est généralement comprise entre 1,35 et 1,7 et la dureté Shore A est comprise entre 55 et 95. De tels granulés polymères compacts confèrent aux revêtements de sol des performances accrues en termes de résistance à l'usure, de tenue au poinçonnement statique et à la déformation rémanente. Les caractéristiques spécifiques de densité et de dureté Shore A de ces granulés polymères compacts permettent la fabrication de revêtements de sol destinés à différents usages. Ainsi, la fabrication de revêtements de sol utilisés à l'intérieur de divers bâtiments ou locaux nécessite la mise en oeuvre de granulés présentant une densité comprise entre 1,45 et 1,70, de dureté Shore A comprise entre 8C et 95, insérés dans un liant, le mélange granulés polymères/liant étant habituellement constitué de 35 à 85% en poids de granulés. De tels granulés polymères compacts confèrent à ces revêtements de sol des performances accrues en termes de résistance à l'usure, aux produits chimiques de nettoyage et au feu, au poinçonnement statique et à la déformation rémanente. Les épaisseurs de ces revêtements de sol, habituellement de l'ordre de 8 mm, nécessitent des quantités supérieures à 7 kg de granulés par mètre carré de revêtement fini. L'utilisation de granulés de densité comprise entre 1,35 et 1,65, de dureté Shore A comprise entre 55 et 75, insérés dans un liant, le mélange granulés polymères/liant étant habituellement constitué de 80 à 90% en poids de granulés, est adaptée à la production de revêtements de sol destinés à recouvrir les aires de jeux, en par::iculier extérieures. En effet, outre de bonnes performances en termes de résistance à l'usure, de tels revêtements doivent présenter de bonnes caractéristiques d'amortissement: en cas de choc ou de chute d'une personne. Ces caractéristiques requises assurent une souplesse et une élasticité répondant ainsi aux exigences de sécurité en cas de chute. Dans la pratique, les épaisseurs peuvent atteindre 60 mm. si la hauteur de chute critique (HIC) atteint 1,50, voire 1,75 m. De telles épaisseurs nécessitent des quantités supérieures à 50 kg de granulés par mètre carré de revêtemer..t fini. Dans le cas où l'épaisseur nécessaire à l'amortissement atteint 100 mm, ceux-ci sont généralement des produits bi-couche, c'est-à-dire comprenant une couche inférieure à base de granulés issus du broyage de pneumatiques, assurant l'amortissement, et une couche, superficielle, d'usure, à base de granulés compacts ci-dessus. Les granulés polymères compacts peuvent aussi être directement utilisés sur des terrains de sport, notamment sur les stades de football en gazon synthétique, en remplacement de granulés recyclés issus du broyage de pneumatiques qui, compte tenu de la présence de :omposés aromatiques, peuvent présenter un risque pour l'environnement. Toutefois, ces revêtements présentent :ertains inconvénients. En effet, l'inconvénient majeur de revêtements de sol coulés cités plus haut, à base de granulés polymères compacts, est leur coût. En effet, l'augmentation des coûts de production des élastomères rend ces produits de moins en moins compétitifs pour la fabrication des revêtements à partir de tels granulés, notamment lorsque des quantités importantes sont requises par exemple pour la confection de revêtements pour aires de jeux ou aires sportives. Selon les types d'utilisation de ces revêtements de sol à base de granulés polymères compacts, d'autres inconvénients spécifiques peuvent apparaître. Les revêtements de sol coulés utilisés à l'intérieur des bâtiments ne présentent qu'une faible aptitude d'amortissement sonore des bruits de pas, ce qui engendre des nuisances sonores inacceptables, notamment dans les établissements d'enseignement, au regard des nouvelles normes relatives aux seuils de bruit admissibles. Les revêtements de sol coulés utilisés dans les voitures de transport en commun ont l'inconvénient: d'être lourds, ce qui engendre un surcroît de coût énergétique de fonctionnement. Les revêtements de sol bi-couche de grande épaisseur, destinés à recouvrir les aires de jeux ou aires sportives, ont un impact néfaste sur l'environnement, lié à la présence de granulés issus de pneumatiques comprenant des produits organiques aromatiques polluants susceptibles de migrer dans le sol par ruissellement. Pour pallier l'inconvénient majeur associé aux goûts de fabrication de revêtements de sol coulés, notamment ceux coulés sur sites, à base de granulés polymères compacts, il est par conséquent nécessaire de trouver une solution alternative moins coûteuse, à base toutefois de granulés en polymère. L'invention vise ainsi à obtenir un revêtement de sol à base de granulés polymères de coût limité tout en présentant des caractéristiques d'amortissement et de résistance à l'usure qui restent voisines de celles des revêtements de l'art antérieur. A cet effet, l'invention concerne un revêtement: de sol coulé, résistant à l'usure, à base de granulés polymères alvéolaires incorporés dans un liant, de densité comprise entre 1 et 1,4 et de dureté Shore A supérieure ou égale à 55. La Demanderesse a donc trouvé de manière surprenante que la mise en œuvre de granulés polymères alvéolaires présentant conjointement des caractéristiques de densité et de dureté spécifiques permettait de produire des revêtements de sol de l'invention d'un coût de fabrication réduit, étant donné que le poids au mètre carré du revêtement est fortement réduit, tout en présentant des performances au moins égales à celles de revêtements de sol coulés à base des granulés polymères compacts, en termes de résistance à l'usure et au poinçonnement statique, d'amortissement de chutes, d'isolation phonique et de respect de l'environnement. De tels granulés présentent des alvéoles de tailles typiquement comprises entre 10 et 100 m, lesquelles sont liées à la densité désirée. La densité des granulés alvéolaires est dépendante de la taille moyenne des alvéoles, du nombre d'alvéoles par unité de volume et de la densité du polymère de base. Ces variables permettent de régler les propriétés mécaniques et acoustiques du granulé polymère alvéolaire final. Les revêtements de sol coulés à base de granulés polymères alvéolaires insérés dans un liant, de préférence une résine polyuréthane, peuvent se présenter sous ::orme de dalles ou lés, ou bien être directement fabriqués =.n situ, c'est-à-dire sur chantier, sans joints. En particu=.ier, on préfère de tels revêtements de sol d'un seul tenant: coulés sur site, à base de granulés précités insérés sans joint dans un liant. Le revêtement de sol coulé peut donc avantageusement recouvrir les sols de divers bâtiments ou des planchers de voitures de transport en commun, ou bien encore legs aires de jeux, notamment pour enfants, ou des aires sportives nécessitant des performances d'amortissement satisfaisantes en cas de chute ou de choc. De préférence, les granulés polymères alvéolaires sont à base d'un polymère, tel qu'un élastomère de type gomme styrène-butadiène (SBR), éthylène propylènediène monomère (EPDM), ou en polychloroprène (CR). Ils peuvent également comprendre, outre des agents gonflants et des charges pour en régler respectivement la dureté Shore A et la densité, différents additifs, tels que des plastifiants et des agents de vulcanisation. Ils présentent une co=.oration naturelle intrinsèque ou peuvent être colorés par l'ajout de colorants spécifiques. Avantageusement, ladite dureté Shore A présente un maximum de valeur en surface libre du revêtement, c'est-à-dire la surface d'usure. Le revêtement présente ainsi un compromis optimal entre une résistance maximale à l'usure et un bon amortissement phonique. En effet, si la zone de surface d'usure n'amortit que peu les vibrations ;sonores, du fait de sa dureté élevée, la partie sous-jacente qui la porte va, quant à elle, mieux amortir ces vibrations. Les granulés présentent des tailles typiquement comprises entre 0,5 mm et 10 mm. La fabrication de polymères alvéolaires est connue de l'homme du métier, et nécessite notamment une maîtrise de la densité / taille des alvéoles pour obtenir les valeurs voulues. Une telle maîtrise est effectuée par l'ajout de teneurs appropriées en agents gonflants. Les granulés polymères alvéolaires peuvent par exemple être obtenus par broyage d'un bloc d'un tel polymère. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le revêtement de sol coulé, destiné à être utilisé à l'intérieur des bâtiments pour des usages piétonniers ou industriels, comprend des granulés polymères alvéolaires, de préférence en caoutchouc synthétique, de densité comprise entre 1 et 1,25, de dureté Shore A supér:_eure ou égale à 80, et de taille typiquement comprise entre 1 et 8 mm, incorporés dans un liant, de préférence une résine polyuréthane. Selon cette application, le mélange granulés polymères alvéolaires/résine est de préférence constitué de 25 à 75% en poids de granulés, et les épaisseurs des revêtements de sol obtenus sont habituellement comprises entre 5 et 12 mm. Ces revêtements présentent non seulement les avantages d'avoir un coût de fabrication réduit, d'être résistants à l'usure mais présentent également d'excellentes aptitudes d'amortissement du bruit par impact, tels que des bruits de pas, répondant ainsi aux nouvelles normes relatives aux seuils de bruit admissibles. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le revêtement coulé, destiné à recouvrir le sol des voitures de transport en commun, comprend des granulés polymères alvéolaires de l'invention présentant les mêmes caractéristiques que ceux cités ci-dessus, hormis q-.1e, pour cette application, ils ont une densité comprise entre 1 et 1,35, le mélange granulés polymères alvéolaires/résine étant de préférence constitué d'environ 25 à 40% en poids de granulés. Les épaisseurs du revêtement de sol sont habituellement comprises entre 5 et 12 mm. De tels revêtements permettent d'assurer, oL.tre les résistances à l'usure et au feu, une étanchéité de protection des voitures de transports en commun face aux problèmes de corrosion des caisses porteuses, en particulier lors du nettoyage, tout en étant bien plus légers que les revêtements conventionnels connus à base de granulés polymères compacts, ce qui réduit les coûts énergétiques d'exploitation. Selon encore un autre aspect de l'invention, le revêtement de sol coulé, destiné à recouvrir les aires de jeux, notamment pour enfants, ou des aires sportives, comprend des granulés polymères alvéolaires de densité comprise entre 1 et 1,25, de dureté shore A typiquement supérieure ou égale à 55. Le mélange granulés polymères alvéolaires/résine est constitué de préférence de 70 à 80% en poids de granulés. Les épaisseurs du revêtement de sol sont habituellement comprises entre 6 et 100 mm, en fonction des performances d'amortissement et de sécurité recherchées. Les revêtements ainsi obtenus permettent non s=eulement de répondre aux exigences d'amortissement pour garantir la sécurité en cas de chute ou de choc, tout en étant résistants à l'usure, mais de plus le coût de fabrication du revêtement est réduit, étant donné que le poids du revêtement au mètre carré a diminué et que l'épaisseur de revêtement nécessaire pour obtenir des performances égales d'amortissement, mesurées par la HIC, est réduite d'au moins 20%. En variante, lorsque des épaisseurs de 100 mm ou plus sont requises pour des applications spécifiques, il est également envisageable de réaliser un tel revêtement en bi- couche, comprenant une première couche inférieure à base de granulés polymères alvéolaires de densité inférieure à 1 et une couche, superficielle, d'usure, à base de granulés polymères alvéolaires de densité comprise entre 1 et 1,4. De tels revêtements bi-couche permettent donc de s'affranchir de l'utilisation de granulés à base de pneumatiques habituellement mis en œuvre dans la couche inférieure de revêtements bi-couche, dont les inconvénients ont été cités précédemment. Les revêtements de sol coulés peuvent être fabriqués en se basant sur les procédés décrits dans les brevets FR 2 541 296 et FR 2 607 058. Un tel procédé comprend les étapes consistant à : a) appliquer sur le sol à revêtir, ou sur un support, un mélange de granulés polymères alvéolaires, de caractéristiques mentionnées plus haut, et d'un liant, jusqu'à l'obtention d'une couche d'épaisseur prédéterminée, b) poncer le revêtement, après séchage, pour compenser les défauts de planéité, et c) combler les espaces vides par un mastic à base de résine polyuréthane bi-composant colorée ou à base d'un mélange de résine polyuréthane bi-composant incolore et de poudre récupérée de l'étape b). Le procédé est avantageusement utilisé pour la fabrication de revêtements de sol coulés in situ, sans joint. Dans ce cas, le mélange granulés/liant de l'étape a) est directement appliqué sur le sol à revêtir. Il peut également être utilisé pour la confection de dalles de taille voulue, lesquelles serviront à réaliser un revêtement de sol fini. Dans ce cas, le procédé est: mis en oeuvre sur un support, tel que de silicone cu en bois, les dalles ou lés étant ensuite, le cas échéant, misas à la taille voulue par découpe. Les dalles ou lés peuvent comprendre au besoin une couche d'adhésif permettant leur fixation sur le sol. Le procédé peut comprendre avant l'étape a), unie étape consistant à appliquer sur le sol à recouvrir une couche primaire de résine polyuréthane monocomposant de type MDI (4,4'di-isocyanate de diphénylméthane), suivie d'une étape de durcissement. De préférence, le mélange de l'étape a) est constitué de 25 à 80% en poids de granulés polymères alvéolaires, le reste étant constitué du liant. De préférence, le liant est de type résine polyuréthane monocomposant, en particulier celle citée ci-dessus. Les épaisseurs habituellement obtenues sont =onction des utilisations des revêtements de sol coulés. Habituellement, leur épaisseur varie entre 5 et 100 mm. Le mastic mis en œuvre à l'étape c) peut être à base, dans le cas d'une résine polyuréthane bi-composant, d'un polyéther-polyester et d'un di-isocyanate aromatique ou aliphatique. Dans ce cas, le mastic est coloré. En variante, le mastic peut être un mélange à base de ladite résine polyuréthane bi-composant incolore et de la poudre récupérée de l'étape b). Le procédé peut comprendre, après l'étape c), une étape d) consistant à poncer le revêtement pour en égaliser la surface. Cette étape d) peut en outre être suivie d'une étape e) consistant à appliquer un composé destiné à boucher en surface les alvéoles des granulés. De préférence, le composé est la résine polyuréthane bi-composant. Enfin, le procédé peut comprendre, après l'étape e), une étape consistant à lustrer la surface du revêtement et à appliquer une couche de vernis classique de finition afin de faciliter l'entretien du revêtement de sol fini. Les revêtements de sol coulés sans joints ainsi obtenus présentent les avantages suivants : - ils sont d'entretien facile, - ils peuvent être aisément rénovés et réparés par ponçage, et application d'une couche de vernis de finition, et - ils sont insensibles aux remontées d'humidité ou aux inondations, permettant leur utilisation sur des dallages en terre-plein où l'on rencontre le plus de sinistres de revêtements de sol
La présente invention concerne un revêtement de sol coulé, résistant à l'usure, à base de granulés polymères alvéolaires incorporés dans un liant, de densité comprise entre 1 et 1,4 et de dureté Shore A supérieure ou égale à 55, et un procédé de fabrication d'un tel revêtement de sol coulé.
Revendications 1. Revêtement de sol coulé, résistant à l'usure, à base de granulés polymères alvéolaires incorporés dans un liant, de densité comprise entre 1 et 1,4 et de dureté Shore A supérieure ou égale à 55. 2. Revêtement selon la 1, se présentant sous la forme de dalles, de lés ou de revêtements d'un seul tenant coulés sur site. 3. Revêtement selon la 1 ou 2, dans lequel lesdits granulés sont en élastomère de type gomme styrène-butadiène (SBR) ou éthylène propylènediène monomère (EPDM), ou en polychloroprène (CR). 4. Revêtement selon l'une des 1 à 3, dans lequel le liant représente une résine polyuréthane. 5. Revêtement selon l'une des 1 à 4, dans lequel ladite dureté Shore A présente un maximum de valeur en surface libre du revêtement. 6. Revêtement de sol selon l'une des 1 à 5, comprenant des granulés polymères alvéolaires de densité comprise entre 1 et 1,25 et de dureté Shore A supérieure ou égale à 80, destiné à être utilisé à l'intérieur des bâtiments pour des usages piétonniers ou industriels. 7. Revêtement de sol selon l'une des 1 à 5, comprenant des granulés polymères alvéolaires de densité comprise entre 1 et 1,25 et de dureté Shore A supérieure ou égale à 55, destiné à recouvrir les aires de jeux ou les aires sportives. 8. Revêtement de sol selon l'une des 1 à 5, comprenant des granulés polymères alvéolaires de densité comprise entre 1 et 1,35 et de dureté Shore A supérieure ou égale à 80, destiné à recouvrir le sol des voitures de transport en commun. 9. Procédé de fabrication d'un revêtement de sol coulé 35 selon l'une quelconque des 1 à 8, comprenant les étapes consistant à :-11 - a) appliquer sur le sol à revêtir ou sur un support un mélange de granulés polymères alvéolaires, tels que définis selon l'une des 1 à 8, et d'un liant, jusqu'à l'obtention d'une couche d'épaisseur prédéterminée, b) poncer le revêtement, après séchage, pour compenser les défauts de planéité, et c) combler les espaces vides par un mastic à base de résine polyuréthane bi-composant colorée ou à base d'un mélange de résine polyuréthane bi-composant incolore et de poudre récupérée de l'étape b). 10. Procédé selon la 9, comprenant avant l'étape a), une étape consistant à appliquer sur le sol à recouvrir une couche primaire de résine polyuréthane monocomposant de type MDI (4,4'di-isocyanete de diphénylméthane), suivie d'une étape de durcissement. 11. Procédé selon la 9 ou 10, dan; lequel le mélange de l'étape a) est constitué de 25 à 80% en poids de granulés polymères alvéolaires, le reste étant constitué du liant, de préférence de type résine polyuréthane monocomposant. 12. Procédé selon l'une des 9 à 11, comprenant, après l'étape c), une étape d) consistant à poncer le revêtement pour en égaliser la surface, et une étape e) consistant à appliquer un composé destiné à boucher en surface les alvéoles des granulés.
E,B
E04,B29,E01
E04F,B29C,B29K,E01C
E04F 15,B29C 41,B29K 75,B29K 223,E01C 13
E04F 15/00,B29C 41/00,B29K 75/00,B29K 223/00,E01C 13/00
FR2891109
A1
ELEMENT DE SUSPENSION DE CASIERS OU POCHES DESTINES A L'OSTREICULTURE.
20,070,330
La présente invention concerne un élément d'attache et de suspension de casiers ou poches destinés à l'élevage des huîtres dans un courant d'eau de mer. A l'heure actuelle, l'élevage des huîtres se fait à l'intérieur de poches en grillage en matière plastique, qui sont placées, après remplissage, sur des tables comportant des barres d'acier, lesdites poches étant attachées à leurs quatre coins sur les tables par des élastiques munis de crochets spéciaux. Ces tables sont elles-mêmes disposées sur les grèves, dans des secteurs bien définis pour l'élevage des huîtres. Dans des régions telles que la Bretagne par exemple, les marées étant importantes, le personnel spécialisé en ostréiculture peut accéder aux tables lors des marées basses pour travailler les huîtres. Ce travail consiste à contrôler les élastiques fixant les poches sur les tables, à enlever les surplus d'algues qui se seraient agglutinées sur les poches, à retourner et secouer ces mêmes poches afin que les huîtres du dessous se retrouvent au-dessus et ne collent pas entre elles. Comme on peut le comprendre, ce travail est non seulement fastidieux, mais également d'un prix de revient de main-d'oeuvre très élevé quand on sait qu'il faut manipuler 5 000 poches de 15 kilogrammes par hectare. De manière à remédier à ces inconvénients, liés à l'élevage classique des huîtres qui vient d'être rappelé ci-dessus, une autre méthode dite en mouvement consiste à suspendre les casiers ou poches par un câble, grâce à des installations appropriées, de manière à entraîner ceux-ci dans un sens ou dans un autre en fonction de la houle, à la différence de la méthode classique précédente, où les casiers ou poches sont posés et fixés sur les tables, nécessitant l'intervention d'un personnel spécialisé, alors que selon la seconde méthode, les manipulations sont pratiquement supprimées. Mais derrière cet avantage se cache un inconvénient important par le fait qu'il est nécessaire de prévoir des installations spécifiques, et donc des investissements importants, car les tables deviennent inutilisables. Selon une première phase de la démarche inventive, il a été justement recherché d'effectuer l'élevage des huîtres selon la méthode dite en mouvement , sans supprimer les tables déjà en place sur les grèves, mais au contraire les conserver. En fait, d'exploiter les installations existantes pour un nouveau type d'élevage/ )jo,,w) -R- s SÇ -; L'A, On comprend bien par-là l'économie pouvant être réalisée tant au niveau de la main-d'oeuvre, par rapport à la méthode classique, qu'au niveau de l'installation que nécessiterait la méthode nouvelle dite en mouvement . A cet effet, l'invention concerne un élément d'attache et de suspension de casiers ou poches destinés à l'élevage des huîtres dans un courant d'eau de mer, selon la méthode dite en mouvement , caractérisé en ce qu'il est constitué d'une partie supérieure d'accrochage adaptable sur tout support disposé sur le lieu d'élevage ou grève, et d'une partie inférieure portante de section sensiblement correspondante à celle du casier ou poche à suspendre, de manière à être entraîné dans un balancement libre et naturel, au gré des flux et reflux de la mer. Les essais ont démontré que bien d'autres avantages pouvaient être obtenus avec un élément de suspension selon l'invention. En effet, un tel élément permet un accrochage et un décrochage rapide et aisé du casier, ce qui n'était pas le cas dans la méthode traditionnelle, où le casier n'était pas mobile mais fixé à la table par des élastiques. Egalement le fait que cet élément de suspension ou d'attache enserre le casier ou la poche représente une sécurité en cas de tempête, en évitant une ouverture intempestive en cas de rupture des fermetures. De plus, la mobilité du casier ou poche face à la houle représente un avantage considérable par rapport au casier fixe selon l'art antérieur. Il faut également souligner qu'un tel élément de suspension selon l'invention permet d'être utilisé en filière, en eau profonde, comme par exemple en Méditerranée. Enfin, un autre avantage, qui n'est pas des moindres, tient au fait que l'élément de suspension selon l'invention permet d'enfermer une poche traditionnelle en la ceinturant, ce qui permet de s'affranchir des casiers, qui ont un coût environ quatre fois supérieur à celui de la poche, d'autant plus qu'il y a des milliers de poches en service actuellement, qui peuvent être, bien entendu, réutilisées plusieurs fois. L'invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles. Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels: La figure 1 est une vue frontale d'un élément d'attache et de suspension selon l'invention, renfermant un casier à huîtres. 2891109 5 La figure 2 est une vue frontale, à échelle réduite, d'un élément d'attache et de suspension selon la figure 1, après accrochage sur une table. La figure 3 est une vue latérale, à échelle réduite, d'une table, après accrochage d'un casier à huîtres par l'intermédiaire de deux éléments de suspension. La figure 4 représente deux éléments d'attache et de suspension de casiers, dans un montage dit en filière . L'élément d'attache et de suspension 1 désigné globalement sur les figures est destiné à supporter un casier 2, pouvant être remplacé par une poche (non représentée). Il est constitué, selon l'invention, par une partie supérieure d'accrochage 3 adaptable sur tout support fixM disposé sur le lieu d'élevage ou grève 6, et d'une partie inférieure portante 7 de section sensiblement correspondante à celle du casier 2 ou poche à suspendre, de manière à être entraîné dans un balancement F2, F3 libre et naturel, au gré des flux et reflux de la mer. Avantageusement, la partie d'accrochage 3 et la partie portante 7 sont réalisées dans le prolongement l'une de l'autre, à partir d'un profilé métallique ou en matière plastique, de section circulaire ou plate, selon un parcours continu ou discontinu, se refermant sur lui-même au niveau de la partie d'accrochage 3, après avoir délimité la partie portante 7. Plus particulièrement, la partie portante 7 est réalisée en deux portions complémentaires 8, 9 délimitant entre elles une section A prédéterminée en fonction du casier 2 ou poche, les deux portions 8, 9 étant reliées entre elles d'une part par une articulation 10 située préférentiellement dans une zone d'angle inférieure, et d'autre part par un organe de liaison coulissant 11 disposé dans une zone supérieure, au-delà de la section utile A reliant entre elles les deux extrémités libres 12, 13 du profilé constituant ladite partie portante 7, l'une d'elles se prolongeant par la partie d'accrochage 3, de manière que la libération desdites extrémités 12, 13 par coulissement de l'organe de liaison 11 vers le haut Fl provoque leur déverrouillage, et conséquemment l'ouverture de la portion portante 7, sous son propre poids. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'articulation 10 interposée entre les deux portions 8, 9 constitutives de la partie portante 7 est réalisée par deux anneaux 14, 15, formés aux extrémités respectives des profilés de chaque portion 8, 9, et réunis entre eux à la manière de maillons. Selon le présent mode de réalisation, l'organe de liaison 11 est constitué par un coulisseau dont la section de passage est supérieure à celle dans laquelle s'inscrivent les extrémités libres 12, 13 de la partie portante 7, de manière à permettre son libre coulissement en ouverture et son maintien en position basse de verrouillage par inertie. Selon une autre caractéristique de l'invention, la partie supérieure d'accrochage 3 est constituée par un crochet 16 réalisé en un matériau élastiquement déformable, conformé en épingle, dont la section de passage B, au niveau de son extrémité libre 16a, est d'une part de largeur inférieure à celle du support 5 sur lequel elle s'accroche, de manière à s'ouvrir au passage dudit support 5 puis à se refermer derrière lui pour assurer son verrouillage élastique sur ledit support 5, et d'autre part supérieure à celle C du coulisseau 11 pour permettre son libre coulissement en ouverture. Selon le présent exemple de réalisation, non limitatif, la section de la partie portante 7 est formée par une zone inférieure quadrangulaire 17, surmontée par une zone supérieure triangulaire 18, pour offrir une section semi-hexagonale dont le plan médian 19 constitue une assise horizontale au casier 2 ou poche. Cette forme correspond sensiblement à celle d'un casier. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'assise horizontale 19 de la partie portante 7 est conformée pour définir un semi-anneau central dirigé vers le bas, apte à permettre l'accrochage et la retenue en translation d'un second élément de suspension lA, similaire au premier 1. Ceci a pour avantage de permettre un montage des éléments en filière, selon la profondeur de l'eau. Selon le but principal recherché par l'invention, l'élément 1 ou lA est de dimensions et de formes telles à permettre son accrochage sur un support formé par une table traditionnelle 21, posée sur la grève 6, qui est constituée par quatre pieds 22 et par un cadre supérieur 23 muni de barres transversales 5 destinées à l'accrochage des éléments de suspension 1, par s l'intermédiaire de leur crochet 16, à la manière d'un cintre sur une tringle. L'invention concerne non seulement l'élément de suspension 1, mais également une installation pour l'élevage d'huîtres comprenant au moins une table traditionnelle 21, doté dau moins une barre 5 transversale, sur laquelle sext suspendu, x élément de suspension 1, disposé té daue du casier 2 ou poche
Elément d'attache et de suspension de casiers (2) ou poches destinés à l'élevage des huîtres dans un courant d'eau de mer, selon la méthode dite « en mouvement », caractérisé en ce qu'il est constitué d'une partie supérieure d'accrochage (3) adaptable sur tout support (5) disposé sur le lieu d'élevage ou grève (6), et d'une partie inférieure portante (7) de section sensiblement correspondante à celle du casier (2) ou poche à suspendre, de manière à être entraîné dans un balancement (F2, F3) libre et naturel, au gré des flux et reflux de la mer.
1. Elément d'attache et de suspension de casiers (2) ou poches destinés à l'élevage des huîtres dans un courant d'eau de mer, selon la méthode dite en mouvement , caractérisé en ce qu'il est constitué d'une partie supérieure d'accrochage (3) adaptable sur tout support (5) disposé sur le lieu d'élevage ou grève (6), et d'une partie inférieure portante (7) de section sensiblement correspondante à celle du casier (2) ou poche à suspendre, de manière à être entraîné dans un balancement (F2, F3) libre et naturel, au gré des flux et reflux de la mer. 2. Elément selon la 1, caractérisé en ce que la partie d'accrochage (3) et la partie portante (7) sont réalisées dans le prolongement l'une de l'autre, à partir d'un profilé métallique ou en matière plastique, de section circulaire ou plate, selon un parcours continu ou discontinu, se refermant sur lui-même au niveau de la partie d'accrochage (3), après avoir délimité la partie portante (7). 3. Elément selon la 2, caractérisé en ce que la partie portante (7) est réalisée en deux portions complémentaires (8, 9) délimitant entre elles une section (A) prédéterminée en fonction du casier (2) ou poche, les deux portions (8, 9) étant reliées entre elles d'une part par une articulation (10) située préférentiellement dans une zone d'angle inférieure, et d'autre part par un organe de liaison coulissant (11) disposé dans une zone supérieure, au-delà de la section utile (A) reliant entre elles les deux extrémités libres (12, 13) du profilé constituant ladite partie portante (7), l'une d'elles se prolongeant par la partie d'accrochage (3), de manière que la libération desdites extrémités (12, 13) par coulissement de l'organe de liaison (11) vers le haut (F1) provoque leur déverrouillage, et conséquemment l'ouverture de la portion portante (7), sous son propre poids. 4. Elément selon la 3, caractérisé en ce que l'articulation (10) interposée entre les deux portions (8, 9) constitutives de la partie portante (7) est réalisée par deux anneaux (14, 15), formés aux extrémités respectives des profilés de chaque portion (8, 9), et réunis entre eux à la manière de maillons. 5. Elément selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que l'organe de liaison (11) est constitué par un coulisseau dont la section de passage est supérieure à celle dans laquelle s'inscrivent les extrémités libres (12, 13) de la partie portante (7), de manière à permettre son libre coulissement en ouverture et son maintien en position basse de verrouillage par inertie. 6. Elément selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la partie supérieure d'accrochage (3) est constituée par un crochet (16) réalisé en un matériau élastiquement déformable, conformé en épingle, dont la section de passage (B), au niveau de son extrémité libre (16a), est d'une part de largeur inférieure à celle du support (5) sur lequel elle s'accroche, de manière à s'ouvrir au passage dudit support (5) puis à se refermer derrière lui pour assurer son verrouillage élastique sur ledit support (5), et d'autre part supérieure à celle (C) du coulisseau (11) pour permettre son libre coulissement en ouverture. 7. Elément selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la section de la partie portante (7) est formée par une zone inférieure quadrangulaire (17), surmontée par une zone supérieure triangulaire (18), pour offrir une section semi-hexagonale dont le plan médian (19) constitue une assise horizontale au casier (2) ou poche. 8. Elément selon la 7, caractérisé en ce que l'assise horizontale (19) de la partie portante (7) est conformée pour définir un semi-anneau central dirigé vers le bas, apte à permettre l'accrochage et la retenue en translation d'un second élément de suspension (lA), similaire au premier (1). 9. Elément selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il est de dimensions et de formes telles à permettre son accrochage sur un support formé par une table traditionnelle (21), posée sur la grève (6), qui est constituée par quatre pieds (22) et par un cadre supérieur (23) muni de barres transversales (5) destinées à l'accrochage des éléments de suspension (1), par l'intermédiaire de leur crochet (16), à la manière d'un cintre sur une tringle. 10. Installation pour l'élevage de caractérisé en ce qu'elle comprend au moins traditionnelle (21), dotée d'au moins une barre (5) enA transversale, sur laquelle aoftt suspenduA dauk élément4 de suspension (1) , selon l'une des 1 à 9, disposéO (2) ou poche. s huîtres, une table du casier Qwti-'i.7v 1/"
A
A01
A01K
A01K 61
A01K 61/00
FR2892431
A1
DISPOSITIF POUR UTILISER, EN BORD DE MER, L'ENERGIE DEPLOYEE PAR LES MOUVEMENTS DE LA HOULE.
20,070,427
La présente invention concerne un . Le principal inconvénient rencontré lors des quelques solutions proposées s'est toujours heurté au risque de destruction lors d'une tempête. A ce risque en théorie inévitable s'ajoute le phénomène des marées qui fait changer en permanence le niveau de l'eau. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Il comporte en effet une barge qui flotte entre deux eaux et qui est équipé d'un cylindre à l'intérieur duquel un piston, relié à un câble, coulisse à l'intérieur du cylindre. Le câble est lui même accroché à un flotteur, d'assez grandes dimensions, et qui en surface épouse donc tous les mouvements de la houle. Le dispositif décrit est donc une pompe animée par la houle et utilisée, par exemple, pour produire de l'électricité ou encore remplir une piscine. Mais pour que l'effet de pompage soit efficace il importe que la barge reste, à peu de chose près, immobile malgré la pression exercée par le piston quand il plonge dans le cylindre pour pousser l'eau contenue. Pour que la barge résiste à cette poussée, elle comporte dans sa partie haute un volume d'air important, par exemple 3 mètres cubes, qui opposera donc une résistance importante à la poussée du piston, car très supérieure à elle. Dans la partie inférieure ouverte sur la mer, sont accrochées quatre chaînes de marine, donc très lourdes, et qui maintiendront la barge à un niveau constant puisque le poids des chaînes devra correspondre à la poussée vers le haut de l'air contenu dans la barge. En plus, les chaînes posées sur le fond aideront à maintenir une profondeur constante. Si la barge remonte, une partie des chaînes quitte le sol alourdissant ainsi la barge. Au même titre si elle vient à s'enfoncer, les 5. chaînes se poseront en partie sur le fond, allégeant ainsi la barge. En conclusion les chaînes et l'air contenu agiront comme un régulateur de profondeur nécessaire au bon fonctionnement de la pompe. Il importe donc que la force ascensionnelle exercée 10 par le volume d'air soit égale au poids des chaînes. Pour cela, de l'air comprimé en provenance d'un compresseur installé à l'abri sur le rivage permettra de régler, tout au moins dans un premier temps, la profondeur nécessaire. Par exemple, pour une profondeur de 20 mètres le compres- 15 seur distribuera de l'air à 3 kilos/cmz c'est-à-dire à une pression égale à celle exercée à cette profondeur par le poids.de l'eau (au cmz) plus la pression atmosphérique. Par la suite, la régulation sera automatique grâce à un régulateur de pression utilisé pour compenser les 20 écarts dus à la marée. Un manomètre pré réglé à la pression prévue, par exemple 15 mètres, gouvernera une valve qui admettra ou diminuera le volume d'air contenu dans la barge. Ce régulateur maintiendra donc une profondeur constante par rapport à la surface et quel que soit 25 le coefficient de marée. De cette façon le câble qui relie le flotteur au piston aura ainsi une longueur constante. Grâce au tube d'air comprimé relié en permanence à la barge, et déjà utilisé pour le régulateur, il sera possible à tout moment de couler la barge. 30 En ouvrant le robinet du compresseur, l'air contenu dans la barge sera chassé par l'eau ce qui fera se poser doucement la barge sur le fond. La tempête passée, il suffira d'insuffler à nouveau de l'air dans la barge pour qu'elle reprenne son service. Il est bien connu que la houle et tous les mouvements de la mer, n'ont d'influence qu'en surface. A partir de dix mètres de profondeur, et parfois moins, l'eau reste en permanence immobile. Il s'agit d'un phénomène bien connu de tous les plongeurs et surtout des pêcheurs professionnels. Il faut rencontrer des tempêtes d'une rare violence pour que le fond des mers soit perturbé. On a vu des vestiges restés intacts après des siècles. D'ailleurs les poissons, petits et grands, ne se trompent pas, et vivent presque en permanence sur les fonds marins. De toute façon en cas de tempête du siècle la perte du matériel ne serait pas catastrophique car d'un coût très réduit. Le matériel assez coûteux -turbine, compresseur, transformateur, etc- restera à l'abri sur la côte. En ce qui concerne la mise à l'abri du flotteur deux solutions sont possibles : la première consiste à relier lui aussi le flotteur à un tube d'air comprimé, l'autre solution, et qui peut suffire, consiste à faire ouvrir par un marin la soupape prévue en tête du flotteur quand un avis de tempête est annoncé. Puis, après la tempête, un plongeur remettra suffisamment d'air pour que le flotteur remonte en surface. Dans une exploitation sur des fonds de 25 à 30 mètres, et même moins, il suffira souvent de ne couler que la barge. Le flotteur restant à 10 ou 15 mètres sera déjà à l'abri de la houle. Le dessin annexé illustre l'invention. La figure 1 représente en coupe le dispositif de l'invention. En référence à ce dessin le dispositif comporte un flotteur (1) qui est relié par un câble (14) à un piston (2) qui coulisse dans un cylindre (3). Ce cylindre est au centre de la barge (4) qui contient un certain volume d'air (5), lui même relié à un tube d'air comprimé (6) alimenté par un compresseur situé sur la rive. Aux quatre coins inférieurs de la barge(4) autant de chaînes (7) fixées à des corps morts (8) retiennent la barge et aident à assurer une profondeur constante. Dans le bas du piston (3) un jeu de soupapes (9) permettent à l'eau poussée par le piston (2) d'être forcée vers le tuyau d'un fort diamètre(10) qui mène au réservoir (11) . Dans celui-ci, une soupape tarée (12) maintient une même pression au volume d'air (13) contenu en haut du réservoir. Cette pression devra toujours être inférieure, ne serait ce que très peu, à la pression d'admission du piston (2). La pression du réservoir toujours égale, par exemple 4 k/cm2, facilitera en la régulant l'exploitation de l'eau admise sur la rive par une tuyère(16) qui rejoindra le centre d'exploitation. Quand le piston (2) tracté par le flotteur (1) remontera sous l'effet de la houle, les soupapes (9) s'ouvriront du fait de la dépression et permettront au cylindre (3) d'être alimenté de nouveau en eau. Au sommet de la barge(4) le régulateur de pression (15)animé par un manomètre, et relié au compresseur par le 25 tuyau (6) assurera une profondeur constante par rapport à la surface de la mer, ce qui permettra au câble (14) d'être maintenu sous une tension presque constante quel que soit l'état de la marée
Dispositif pour exploiter l'énergie de la houle.L'invention concerne un dispositif permettant de pomper de l'eau de mer et, en cas de tempête, mettre le dispositif à l'abri au fond de l'eau.Il est constitué d'une barge(4) qui contient un volume d'air (5) et des chaînes (7) qui maintiennent le dispositif entre deux eaux. Un piston (2) suspendu à un flotteur (1) en s'enfonçant au gré de la houle, pompe l'eau d'un cylindre(3) et l'expédie pour fabriquer par exemple de l'électricité sur la rive.Relié par un tube (6) à un compresseur d'air, il est possible de couler le dispositif pour le mettre à l'abri en cas de tempête sur les fonds marins là où les intempéries n'ont aucune influence puis, la tempête passée, de le remettre en service en lui insufflant de l'air comprimé.
1) Dispositif pour exploiter l'énergie de la houle caractérisé par un flotteur (1) auquel est suspendu grâce à un câble(14) un piston (2) qui plonge dans un cylindre (3) situé à l'intérieur d'une barge (4)qui contient une réserve d'air(5)lui permettant de flot-ter. En bas de la barge sont accrochées des lourdes chaînes(7)qui maintiennent la barge entre deux eaux. Quand, selon les mouvements de la houle, le piston plonge dans le cylindre il rencontre une force d'inertie très supérieure à la poussée qu'il exerce lui même et qui permet ainsi un effet de pompage. 2)Dispositif selon la 1 caractérisé par le fait que les chaînes (7) en reposant sur le sol servent à réguler la hauteur d'immersion de la barge (4). Quand la barge reçoit la poussée du piston (2), elle s'enfonce légèrement mais les chaînes en se posant sur le sol allègent la barge qui de ce fait remonte. Selon le même principe, si la barge monte les chaînes en quittant le sol alourdissent la barge qui reste ainsi en pratique à la même profondeur. 3)Dispositif selon les 1 et 2 qui permet de contrôler le niveau d'immersion grâce à un tube relié à un compresseur. En insufflant ou en chassant dans la barge plus ou moins d'air, il est possible de contrôler avec précision le niveau d'immersion de la barge. 4)Dispositif selon les 1, 2 et 3 caractérisé par l'utilisation d'une valve(15), d'un manomètre et de l'air comprimé (6). Cette valve main- tient le niveau d'immersion par rapport au niveau de la mer, quelle que soit l'heure de la marée.)Dispositif selon les 1, 2 et 3 caractérisé par l'utilisation d'un tube(6) relié à un compresseur qui permet en ouvrant une valve d'évacuer l'air contenu dans la barge, permettant ainsi de poser sur le fond l'ensemble du dispositif pour, avant par exemple un avis de tempête, le mettre à l'abri des intempéries. 6) Dispositif selon les 1,2,3,4 et 5 qui permet après la tempête, grâce au tube (6), d'introduire à nouveau dans la barge de l'air comprimé en provenance du compresseur pour remettre ainsi en service le dispositif. 7) Dispositif selon les 1 à 6 qui permet d'utiliser la houle pour produire de l'élec- 15tricité, mais aussi pour différentes utilisations de l'eau de mer par exemple : marais salants, piscines, etc.
E,F
E02,F04
E02B,F04B
E02B 9,F04B 35
E02B 9/08,F04B 35/00
FR2902052
A1
SIEGE DEPLIABLE POUR VEHICULE DE TRANSPORT, ET VEHICULE DE TRANSPORT CORRESPONDANT
20,071,214
La présente invention concerne un siège dépliable pour véhicule de transport, ainsi qu'un véhicule de transport pourvu d'au moins un tel siège. L'invention vise tout type de véhicules de transport, dont le trajet comporte au moins un arrêt en station, durant lequel des personnes sont susceptibles de monter dans ce véhicule, ou bien d'en descendre. Elle vise un tel véhicule, qui peut être ou non guidé en site propre, notamment par l'intermédiaire de fils électriques, de rails ou encore de moyens optiques. Un tel véhicule de transport comprend, de façon classique, un châssis monté sur au moins un essieu, qui supporte des organes de roulement, qui sont notamment des roues éventuellement pourvues de pneumatiques. Dans ces conditions, les véhicules de transport au sens de l'invention comprennent notamment, mais non exclusivement, les autobus, les trolleybus ou encore les tramways. De façon habituelle, cette caisse est équipée, au voisinage de ses bords latéraux, de différents sièges destinés aux usagers. Ces sièges peuvent être simples, à savoir qu'ils permettent la réception d'un unique usager, ou encore multiples, à savoir qu'ils permettent à plusieurs usagers de s'asseoir les uns à côté des autres. Ceci étant précisé, l'invention vise à proposer un siège dépliable qui est susceptible d'adopter de façon simple et rapide plusieurs configurations, de manière à répondre à différents degrés d'affluence. L'invention vise également à proposer un tel siège dépliable, qui autorise une maintenance aisée du véhicule de transport qu'il équipe, en particulier en termes de nettoyage. L'invention vise également à proposer un véhicule de transport, pourvu de tels sièges dépliables, pour lequel la répartition de ces sièges est susceptible de s'adapter de façon optimale aux différentes affluences. A cet effet, elle a pour objet un siège dépliable pour véhicule de transport, comprenant une embase destinée à reposer sur un plancher d'une caisse de ce véhicule, ainsi qu'une assise principale et un dossier principal qui sont propres à recevoir un premier usager, caractérisé en ce que ce siège comprend en outre une assise secondaire et un dossier secondaire mobiles entre une position repliée, dans laquelle ils sont escamotés par rapport à l'assise principale et au dossier principal, et une position dépliée, dans laquelle ils sont disposée à côté de l'assise principale et du dossier principal de façon à recevoir un second usager, cette assise secondaire et ce dossier secondaire étant mobiles par rapport à cette assise principale et à ce dossier principal selon un mouvement latéral, en référence à un axe longitudinal principal du véhicule, alors que l'embase du siège ne fait pas saillie latéralement au-delà de l'assise principale. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - ce siège comprend un organe de support en forme de U, dont l'aile inférieure est montée sur l'embase et dont l'aile supérieure supporte l'assise principale, ces deux ailes définissant un espace intermédiaire où est escamotée l'assise secondaire dans la position repliée du siège ; - l'assise principale et le dossier principal sont creusés d'une ouverture, définissant un logement dans lequel sont escamotés l'assise secondaire et le dossier secondaire, dans la position repliée du siège ; - le siège est pourvu de moyens de déplacement de l'assise secondaire et du dossier secondaire par rapport à l'assise principale et au dossier principal, ces moyens de déplacement comportant une glissière fixe par rapport à l'embase, ainsi qu'une glissière mobile par rapport à la glissière fixe, cette glissière mobile étant solidaire au moins de l'assise secondaire ; - la glissière fixe est montée sur l'aile inférieure de l'organe de support, alors que la glissière mobile est 5 montée sous l'assise secondaire ; - la glissière fixe est montée sur la paroi inférieure de l'ouverture, alors que la glissière mobile est montée sous l'assise secondaire ; - l'embase est réalisée sous forme d'une coque, 10 notamment en matériau composite, présentant globalement une forme de triangle, un côté vertical de ce triangle pouvant être placé contre un bord latéral de la caisse du véhicule, un côté horizontal de ce triangle étant placé au voisinage de l'assise principale, et un côté oblique de cette embase 15 s'étendant au-dessus du plancher du véhicule, une fois le siège monté. L'invention a également pour objet un véhicule de transport, notamment un autobus, un trolleybus ou encore un tramway, comprenant une caisse, au moins un essieu avant et 20 au moins un essieu arrière, ainsi qu'au moins une ligne de sièges dépliables tels que définis ci-dessus et/ou au moins une rangée de sièges dépliables tels que définis ci-dessus. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - il est prévu une ligne de sièges dépliables le long 25 d'un bord de la caisse du véhicule, qui est opposé aux portes d'accès de ce véhicule ; - il est prévu une ligne de sièges dépliables sur au moins un des deux passages de roues avant. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages 30 de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre de deux modes de réalisation d'un siège dépliable conforme à son principe, ainsi que d'un mode de réalisation de véhicule de transport conforme à son principe, donnée uniquement à titre d'exemples non limitatifs et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure lA est une vue de dessus, illustrant un véhicule de transport conforme à l'invention, pourvu de 5 sièges dépliables dans leur position repliée ; - la figure 1B est une vue de dessus, analogue à la figure 1A, illustrant le même véhicule dont les sièges sont désormais dans leur position dépliée ; - la figure 2 est une vue en perspective, 10 illustrant deux sièges appartenant aux véhicules des figures lA et 1B, dans leurs positions respectivement repliée et dépliée ; - la figure 3 est une vue en perspective illustrant un siège dépliable conforme à une variante de 15 réalisation de l'invention, dans sa position dépliée. Les figures lA et 1B illustrent un véhicule de transport conforme à l'invention, qui comprend une caisse 2 dont on référence 21 l'extrémité avant, située à droite de ces figures, ainsi que 22 l'extrémité arrière. La caisse 2 20 est équipée d'une porte avant 4, ainsi que d'une porte arrière 6. La caisse 2 est supportée par des roues, qui sont éventuellement montées sur pneumatiques. A l'avant, on retrouve deux essieux 81 et 82 munis de telles roues, qui 25 sont disposés l'un derrière l'autre immédiatement en arrière de la porte avant 4. Il est par ailleurs prévu un unique essieu arrière 10, dont les roues sont cependant plus larges que celles équipant les essieux avant 81 et 82. Quatre sièges dépliables conformes à l'invention sont 30 montés sur les passages 12 des roues avant. On retrouve ainsi deux sièges avant 141 placés dans le sens inverse de la marche, ainsi que deux sièges arrière 142, placés dans le sens de la marche. Ces différents sièges définissent deux espaces intercalaires 16, permettant le stockage des bagages ou encore l'installation d'un strapontin, autorisant l'assise d'un usager placé perpendiculairement à la marche. Immédiatement en arrière des passages 12 de roues avant, la caisse 2 comporte une zone médiane 18, équipée d'une ligne de sièges dépliables 20 conformes à l'invention. Ces derniers, qui sont en l'occurrence prévus au nombre de cinq, sont disposés les uns dernière les autres. Ces sièges sont placés au voisinage du bord latéral 23 de la caisse 2, opposé aux portes 4 et 6, alors qu'on note 24 le bord latéral de cette caisse qui est équipé de ces portes. En regard de la porte arrière 6, il est prévu une plate forme 22, à laquelle peuvent accéder des personnes à mobilité réduite, notamment celles se déplaçant en fauteuil roulant. Enfin, au-dessus du passage 24 des roues arrière, on retrouve tout d'abord une rangée 26 de sièges fixes, de type connu en soi, prévue contre l'extrémité arrière 22 de la caisse 2. Cette rangée 26 est précédée par une rangée 28 de sièges également fixes, qui sont prévus en deux groupes de deux au milieu desquels est définie une ouverture 30 permettant l'accès à la rangée du fond 26. La figure 2 illustre de façon plus précise deux sièges dépliables 20, équipant la zone médiane 18 du véhicule de transport conforme à l'invention. Cependant, les sièges dépliables 141 et 142 possèdent une structure analogue à celle de ces sièges 20. Chaque siège 20 comporte tout d'abord une embase 32, qui est constituée par une coque réalisée en un matériau composite, affectant à peu près la forme d'un triangle. Le côté vertical 321 de l'embase 32 est fixé contre le bord latéral 23 de la caisse 2, grâce à tout moyen approprié, en particulier des moyens d'encliquetage non représentés. L'angle inférieur 32'1 de l'embase 32 est fixé sur le plancher 3 de la caisse 2, notamment par vissage. De plus, le côté horizontal 322 de cette embase soutient l'aile inférieure 341 d'un organe de support 34, présentant globalement la forme d'un U. L'âme 342 de cet organe 34 est située à l'avant du siège 20, alors que l'aile supérieure 343 du U soutient une assise principale 36 du siège 20, qui se prolonge en un dossier principal 38. Cette assise 36 et ce dossier 38, qui sont fixes l'un par rapport à l'autre, sont solidaires de l'embase 32 du siège 20. On notera que le côté oblique 323 de l'embase 32, qui relie l'angle inférieur 32'1 au côté horizontal 322, s'étend à distance du plancher 3. Par ailleurs, l'embase 32 ne fait pas saillie latéralement par rapport à l'assise principale 36. En d'autres termes, en vue de dessus, cette embase ne s'étend pas au-delà de cette assise 36, en direction du bord latéral 24 pourvu des portes 4 et 6. L'aile inférieure 341 de l'organe 34 est pourvue, sur sa face supérieure, d'une glissière fixe 40, qui coopère avec une glissière mobile 42 solidarisée sur la face inférieure d'une assise secondaire 44 du siège 32. Cette dernière se prolonge en un dossier secondaire 46, fixe par rapport à cette assise 44. On notera que les glissières 40 et 42 sont de type connu en soi. En position repliée, illustrée à droite de la figure 2, l'assise secondaire 44 et le dossier secondaire 46 sont escamotés au voisinage respectivement de l'assise principale 36 et du dossier principal 38. De façon plus précise, l'assise secondaire 44 est logée dans l'espace intermédiaire défini par l'organe 34 en forme de U, alors que le dossier secondaire 46 est placé immédiatement à l'arrière du dossier principal 38. Dans cette configuration, un unique usager est susceptible d'utiliser ce siège 20. Si l'on exerce une action sur l'assise secondaire 44 ou sur le dossier secondaire 46 selon la flèche F, il est possible d'amener le siège 20 dans sa position dépliée, illustrée à gauche de la figure 2. On notera que ce mouvement est de type latéral, en référence à l'axe longitudinal principal du véhicule. Dans cette position dépliée, l'assise secondaire 44 et le dossier secondaire 46 se trouvent à côté de l'assise principale 36 et du dossier principal 38, de sorte que deux usagers sont susceptibles d'utiliser le siège 20. Les glissières 40 et 42 sont pourvues de moyens de blocage, non représentés, permettant de les solidariser en fin de course, afin d'éviter tout mouvement intempestif de l'assise secondaire 44 et du dossier secondaire 46 dans leur position dépliée. La figure lA représente le véhicule de transport conforme à l'invention, dans une configuration où les différents sièges 141r 142 et 16 sont dans leur position repliée. Ceci permet de créer, entre les sièges en regard 141 et 142, un couloir avant C1 de grande largeur ainsi que, entre les sièges 20 et le bord 24, un couloir arrière C2 de grande largeur. Sur cette figure 1A, comme sur la figure 1B présentée ci-après, les zones grisées représentent les zones de passage à l'intérieur du véhicule. Cette configuration se prête tout particulièrement à des situations de forte affluence, pour lesquelles beaucoup d'espace est nécessaire afin d'accueillir les passagers en position debout. Par ailleurs, la présence de ces larges couloirs C1 et C2 permet d'augmenter le flux des usagers à l'intérieur du véhicule, ce qui s'accompagne d'une réduction correspondante du temps d'arrêt en station. La figure 1B représente ce même véhicule de transport, dans lequel les différents sièges 141, 142 et 20 sont désormais dans leur position dépliée. Par conséquent, ces sièges définissent désormais des couloirs C'1 et C'2, de plus faible largeur. Cette configuration est plus particulièrement adaptée à des situations de faible affluence, pour lesquelles il existe un fort besoin de places assises. On notera en outre que, grâce à l'invention, la maintenance du véhicule de transport conforme à l'invention est particulièrement aisée. Ainsi, étant donné que l'embase du siège dépliable ne fait pas saillie latéralement au-delà de l'emplacement principal, l'accès à l'espace situé sous le siège s'en trouve facilité, ce qui rend plus commode les opérations de nettoyage du véhicule. La figure 3 illustre une variante de réalisation de l'invention. Sur cette figure, les éléments mécaniques analogues à ceux de la figure 2 y sont affectés des mêmes numéros de référence, augmentés de 100. Le siège dépliable 120, représenté sur cette figure 3, diffère de celui 20 de la figure 2, en ce que l'assise principale 136 et le dossier principal 138 présentent une épaisseur beaucoup plus importante. Par ailleurs, le flanc de cette assise 136 et de ce dossier 138 est creusé d'une ouverture 134, s'étendant sur toute la largeur de ceux-ci, ce qui définit un logement permettant d'escamoter l'assise secondaire 144 et le dossier secondaire 146. Il est par ailleurs prévu une glissière fixe 140, sur la paroi inférieure de l'ouverture précitée 134, ainsi qu'une glissière mobile 142, sur la face inférieure de l'assise secondaire 144. Les opérations permettant, d'une part, de déplier l'assise secondaire 144 et le dossier secondaire 146 par rapport à l'assise principale 136 et au dossier principal 138 et, d'autre part, de les escamoter à l'intérieur de l'ouverture 134, sont analogues à celles décrites en référence à L'invention n'est représentés. Ainsi, on peut respectivement fixela figure 2. pas limitée aux exemples décrits et prévoir de placer les glissières et mobile sur les dossiers respectivement principal et secondaire. De plus, le dossier secondaire peut être articulé à l'assise secondaire, autour d'une charnière transversale. Dans ces conditions, ce dossier et cette assise forment un ensemble parallélépipédique, qu'il s'agit tout d'abord de déplier latéralement. Puis, on fait pivoter le dossier secondaire vers le haut par rapport à l'assise secondaire afin d'autoriser la réception d'un second passager. On peut également prévoir que l'assise secondaire est articulée au dossier secondaire. Ainsi, dans la position dépliée, il s'agit de faire pivoter cette assise secondaire vers le bas par rapport au dossier secondaire. A titre de variante supplémentaire, on peut prévoir de placer une ligne de sièges dépliables le long du bord 24 de la caisse, qui est équipé des portes 4 et 6. Cette ligne supplémentaire de sièges est alors disposée en regard de la ligne formée par les sièges 20, illustrés sur les figures lA et 1B. Enfin, on peut prévoir que la rangée 28 de quatre siège fixes peut être remplacée par une rangée de deux sièges dépliables, conformes à l'invention, disposés l'un à côté de l'autre. Ainsi, chaque assise principale et chaque dossier principal se trouvent contre un bord latéral respectif du véhicule alors que les deux assises secondaires et les deux dossiers secondaires définissent l'ouverture médiane 30, de plus faible largeur dans la position dépliée de ces sièges
Ce siège (20) comprend une embase (32) destinée à reposer sur le plancher (3) du véhicule, une assise principale (36) et un dossier principal (38) qui sont propres à recevoir un premier usager, ainsi qu'une assise secondaire (44) et un dossier secondaire (46) mobiles selon un mouvement latéral (flèche F) entre une position repliée et une position dépliée, dans laquelle ils sont disposés à côté de l'assise principale et du dossier principal, de façon à recevoir un second usager, alors que l'embase (32) du siège (20) ne fait pas saillie latéralement au-delà de l'assise principale (36).
1. Siège dépliable pour véhicule de transport, comprenant une embase (32 ; 132) destinée à reposer sur un plancher (3) d'une caisse (2) de ce véhicule, ainsi qu'une assise principale (36 ; 136) et un dossier principal (38 ; 138) qui sont propres à recevoir un premier usager, caractérisé en ce que ce siège comprend en outre une assise secondaire (44 ; 144) et un dossier secondaire (46 ; 146) mobiles entre une position repliée, dans laquelle ils sont escamotés par rapport à l'assise principale et au dossier principal, et une position dépliée, dans laquelle ils sont disposés à côté de l'assise principale et du dossier principal de façon à recevoir un second usager, cette assise secondaire et ce dossier secondaire étant mobiles par rapport à cette assise principale et à ce dossier principal selon un mouvement latéral (flèche F), en référence à un axe longitudinal principal du véhicule, alors que l'embase (32 ; 132) du siège (20 ; 120) ne fait pas saillie latéralement au-delà de l'assise principale (36 ; 136). 2. Siège selon la 1, caractérisé en ce que ce siège (20) comprend un organe de support (34) en forme de U, dont l'aile inférieure (341) est montée sur l'embase (32) et dont l'aile supérieure (343) supporte l'assise principale (36), ces deux ailes définissant un espace intermédiaire où est escamotée l'assise secondaire (44) dans la position repliée du siège. 3. Siège selon la 1, caractérisé en ce que l'assise principale (136) et le dossier principal (138) sont creusés d'une ouverture (134), définissant un logement dans lequel sont escamotés l'assise secondaire (144) et ledossier secondaire (146), dans la position repliée du siège. 4. Siège selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le siège (20 ; 120) est pourvu de moyens de déplacement de l'assise secondaire (44 ; 144) et du dossier secondaire (46 ; 146) par rapport à l'assise principale (36 ; 136) et au dossier principal (38 ; 138), ces moyens de déplacement comportant une glissière fixe (40 ; 140) par rapport à l'embase (32 ; 132), ainsi qu'une glissière mobile (42 ; 142) par rapport à la glissière fixe (40 ; 140), cette glissière mobile (42 ; 142) étant solidaire au moins de l'assise secondaire (44 ; 144). 5. Siège selon les 2 et 4, caractérisé en ce que la glissière fixe (40) est montée sur l'aile inférieure (341) de l'organe de support (34), alors que la glissière mobile (42) est montée sous l'assise secondaire (44). 6. Siège selon les 3 et 4, caractérisé en ce que la glissière fixe (140) est montée sur la paroi inférieure de l'ouverture (134), alors que la glissière mobile est montée sous l'assise secondaire (144). 7. Siège selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'embase (32 ; 132) est réalisée sous forme d'une coque, notamment en matériau composite, présentant globalement une forme de triangle, un côté vertical (321) de ce triangle pouvant être placé contre un bord latéral (23) de la caisse (2) du véhicule, un côté horizontal (322) de ce triangle étant placé au voisinage de l'assise principale (36 ; 136), et un côté oblique (323) de cette embase (32 ; 132) s'étendant au-dessus du plancher (3) du véhicule, une fois le siège monté. 8. Véhicule de transport, notamment autobus, trolleybus ou encore tramway, comprenant une caisse (2), aumoins un essieu avant (81r 82) et au moins un essieu arrière (10), ainsi qu'au moins une ligne de sièges dépliables (141r 142, 20) conformes à l'une quelconque des précédentes et/ou au moins une rangée de sièges dépliables conformes à l'une quelconque des précédentes. 9. Véhicule selon la 8, caractérisé en ce qu'il est prévu une ligne desdits sièges dépliables (20) le long d'un bord (23) de la caisse (2) du véhicule, qui est opposé aux portes d'accès (4, 6) de ce véhicule. 10. Véhicule selon la 8 ou 9, caractérisé en ce qu'il est prévu une ligne de sièges dépliables (141r 142) sur au moins un des deux passages (12) de roues avant.
B
B60,B61
B60N,B61D
B60N 2,B61D 13,B61D 33
B60N 2/30,B61D 13/00,B61D 33/00
FR2901924
A1
ATTACHE POUR FAISCEAU DE CABLES
20,071,207
La présente invention concerne une attache pour faisceau de câbles, utilisée pour agencer un faisceau de câbles à une position prédéterminée, dans, par exemple, une automobile. Un faisceau de câbles, qui est composé d'une pluralité de fils électriques assemblés ensemble en faisceau, est agencé à une position prédéterminée du panneau de carrosserie d'une automobile, par exemple. Outre cela, le faisceau de câbles doit parfois nécessairement être enlevé du panneau de carrosserie de véhicule ou analogue, dans le but d'un replacement, d'un recyclage, etc., du faisceau de câbles. Dans 'un exemple d'attache pour faisceau de câbles permettant la fixation et l'enlèvement d'un faisceau de câbles, la publication de modèle d'utilité japonais N H01- 19543 décrit une attache pour faisceau de câbles, équipée d'une plaque de base, analogue à une bande, et d'une patte de verrou, formée d'une seule pièce avec la plaque de base. La patte de verrou présente une partie de tige (patte support), prévue de manière à s'étendre verticalement depuis la surface inférieure de la plaque de base, une paire d'organes de verrous élastiques (organes élastiques) s'étendant de l'extrémité distale de la partie de tige, dans une direction perpendiculaire à la direction de la longueur de la plaque de base, et des parties d'extrémité avant libres, formées par coudage vers l'extérieur des parties d'extrémité distale des organes de verrou élastiques. Après fixation du faisceau de câbles sur la surface supérieure de la partie de base en enroulant un ruban autour de celle-ci, la patte de verrou est insérée dans un trou de montage d'un panneau de carrosserie d'un véhicule. En résultat, les organes de verrou élastiques sont mis en prise avec le bord périphérique du trou de montage, pour de cette manière, agencer le faisceau de câbles sur le panneau de carrosserie du véhicule. D'autre part, en pinçant les parties d'extrémité avant libres, s'étendant depuis les organes de verrou élastiques, les organes de verrou élastiques sont déformés vers l'intérieur. En résultat, il est possible de tirer l'attache pour faisceau de câbles hors du trou de montage, pour, de cette manière, enlever le faisceau de câbles du panneau de carrosserie du véhicule. Le document JP H09-217864 A décrit une attache pour faisceau de câbles, équipée d'une plaque de base, analogue à une bande, et d'une patte de verrou, formée d'une seule pièce avec la plaque de base. La patte de verrou est composée d'une paire d'organes de verrou s'étendant verticalement depuis la surface inférieure de la plaque de base, et ayant deux parties à paroi mince à un certain point médian de ceux-ci, et d'une plaque de base connectant ensemble les organes de verrou. En outre, dans la patte de verrou sont prévus un étai montant sur la surface intérieure de la plaque inférieure, une cavité de verrou en forme de U à l'extrémité distale de cet étai, et une saillie de verrou, formée pour s'étendre depuis la surface inférieure de la plaque de base, pour être opposée à la cavité de verrou. Lorsque la plaque de base est forcée à venir en prise dans la saillie de verrou, avec la cavité de verrou, le verrouillage est effectué, les organes de verrou de la patte de verrou sont déformés obliquement par les parties à paroi mince. Dans cet état, le faisceau de câbles est fixé sur la surface supérieure de la partie de base, par un enroulement de ruban, et la patte de verrou est insérée dans le trou de montage du panneau de carrosserie d'un véhicule. En résultat, les organes de verrou déformés sont mis en prise avec le bord périphérique d'un trou de montage, pour de cette manière agencer le faisceau de câbles sur le panneau du véhicule. Lorsque le faisceau de câbles est tiré pour extraire la saillie de verrou hors de la cavité de verrou, les organes de verrou sont soumis à une déformation élastique pour devenir perpendiculaire à la plaque de base. Par conséquent, en tirant la patte de verrou hors du trou de montage, le faisceau de câbles peut être enlevé du panneau de carrosserie du véhicule, conjointement avec l'attache pour faisceau de câbles. Dans le Modèle d'Utilité Japonais N 01-19543, lors de l'enlèvement du faisceau de câbles du panneau de véhicule, il est nécessaire de pincer les deux parties d'extrémité avant libres, pour déformer les organes de verrou élastiques, pour de cette manière les placer à proximité les uns des autres. Ceci implique une opération compliquée, demandant un effort qui prend du temps. Dans le document JP 09-217864 A, la cavité de verrou en forme de U et la saillie de verrou, devant être mise en prise avec elle, sont prévues sur la face intérieure du cadre qui est composé de la plaque de base. Les organes de verrou s'étendent verticalement depuis la plaque de base et la plaque inférieure connecte les organes de verrou ensemble. En résultat, une structure compliquée est impliquée et :Le coût de production est augmenté. En outre, la partie de verrou est en forme de U et s'ouvre dans sa partie supérieure. De manière correspondante, lorsque le faisceau de câbles est tiré dans une direction perpendiculaire à la partie de base, la saillie de verrou peut être aisément extraite de la cavité de verrou. Cependant, lorsqu'elle est tirée obliquement par rapport à la partie de base, la partie de verrou n'est pas aisément extraite de la cavité de verrou, et il faut une grande charge de traction. C'est-à-dire que selon le sens selon lequel le faisceau de câbles est tiré, on génère une variation de la charge de traction requise, pour annuler le verrouillage. Ce qui mène à un problème, associé à l'opération d'enlèvement du faisceau de câbles. Par conséquent, un but de la présente invention est de fournir une attache pour faisceau de câbles, permettant un faisceau de câbles d'être aisément enlevé d'un composant d'accouplement, uniquement en tirant le faisceau de câbles dans une direction quelconque et présentant une construction relativement simple. Pour atteindre le but mentionné ci-dessus, de manière correspondante à un premier aspect de la présente invention, il est prévu une attache pour faisceau de câbles, comprenant : une partie de bande devant être enroulée autour d'une périphérie extérieure d'un faisceau de câbles, une partie de verrou, à une extrémité de laquelle la partie de bande est connectée et par laquelle une autre extrémité de la partie de bande est passée pour obtenir une fixation bloquante ; et une patte de verrou, devant être mise en prise avec un trou de montage formé dans un composant d'accouplement, la patte de verrou étant connectée à la partie de verrou. Dans l'attache pour faisceau de câbles, la partie de verrou est formée en tant que cadre, dans lequel sont prévus : une paroi de connexion de bande, à laquelle la partie de bande est connectée, une paroi de connexion de patte, à laquelle la patte de verrou est connectée ; et une paire de parois latérales, de manière qu'une paroi intérieure de la paroi de connexion de bande et une paroi intérieure de la paroi de connexion de patte soient agencées à l'opposé l'une de l'autre, et de manière que les deux parties d'extrémité desdites parois de connexion soient connectées ensemble par la paire de parois latérales ; des nervures sont respectivement formées, sur des faces intérieures des parois latérales ; un passage d'insertion de bandes est prévu, formé entre les nervures et la paroi de connexion de bande ; une griffe de verrou est formée sur une face intérieure de la paroi de connexion de patte, la griffe de verrou s'étendant vers le passage de connexion de bande, de manière que la griffe de verrou vienne en prise avec la partie de bande insérée dans le passage d'insertion de bande ; des jeux sont prévus entre les nervures et la paroi de connexion de patte, situés sur les deux côtés de la griffe de verrou ; et au moins une partie de la paroi de connexion de patte est formée avec une épaisseur minimale dans le cadre des parois périphériques de la partie de verrou. Selon la présente invention, la partie de bande enroulée autour de la périphérie extérieure du faisceau de câbles est insérée dans le passage d'insertion de bande. La griffe de verrou, sur la face intérieure de la paroi de connexion de patte, vient en prise avec la partie de bande, de manière à rendre possible l'attachement et la fixation du faisceau de câbles. Dans cet état, la patte de verrou est insérée dans le trou de montage du composant d'accouplement rendant de cette manière possible la fixation et la retenue du faisceau de câbles, à une position prédéterminée par rapport au composant d'accouplement. Lorsqu'il est nécessaire d'enlever le faisceau de câbles dans le but d'une réparation, d'une mise au rebut, etc., et lorsque le faisceau de câbles est tiré fortement à l'écart du composant d'accouplement dans le premier état, la paroi de connexion de patte est déformée de manière que la griffe de verrou puisse être séparée de la partie de bande pour annuler la mise en prise. En résultat, il est possible de tirer la partie de bande hors du passage d'insertion de bande, de manière à enlever le faisceau de câbles du composant d'accouplement. Dans cet état, des jeux sont prévus entre les nervures et la paroi de connexion de patte, sur les deux côtés de la griffe de verrou. Également, parmi des parois périphériques de la partie de verrou qui forment un cadre, au moins une partie de la paroi de connexion de patte est conformée avec une épaisseur minimale. En résultat, lorsque le faisceau de câbles est tiré fortement à l'écart du composant d'accouplement, la paroi de connexion de patte est aisément déformée. Par conséquent, il est possible d'annuler la mise en prise entre la partie de bande et la griffe de verrou, avec une charge relativement faible, pour de cette manière améliorer la capacité de façonnage, lors de l'opération d'enlèvement du faisceau de câbles. En outre, il est possible de déformer la paroi de connexion de patte, indépendamment de la direction dans laquelle le faisceau de câbles est tiré par rapport au composant d'accouplement, faisant que le faisceau de câbles peut être enlevé en douceur, indépendamment du sens de traction. En outre, il est possible de tirer la partie de bande hors du passage d'insertion de bande, sans endommager la partie de bande ou la partie de verrou, faisant que l'attache pour faisceau de câbles peut être recyclée. En outre, étant donné que la partie de verrou peut être réalisée en une structure relativement simple, il est possible de réduire son coût de production. De manière correspondante à un deuxième aspect de la présente invention, il est prévu une attache pour faisceau de câbles comprenant : une partie de bande devant être enroulée autour d'une périphérie extérieure d'un faisceau de câbles ; une partie de verrou, à une extrémité de laquelle la partie de bande est connectée et par laquelle une autre extrémité de la partie de bande est passée pour obtenir une fixation bloquante ; et une patte de verrou devant être mise en prise avec un trou de montage, formé dans un composant d'accouplement, la patte de verrou étant connectée à la partie de verrou. Dans l'attache pour faisceau de câbles : la partie de verrou est formée sous forme de cadre, dans lequel sont prévues : une paroi de connexion de bande, à laquelle une partie de bande est connectée ; une paroi de connexion de patte à laquelle la patte de verrou est connectée ; et une paire de parois latérales, de manière qu'une paroi intérieure de la paroi de connexion de bande et qu'une paroi intérieure de la paroi de connexion de patte soient agencées à l'opposé de chaque autre et de manière que les deux parties d'extrémité desdites parois de connexion soient connectées ensemble par la paire de parois latérales ; des nervures sont prévues, respectivement formées sur des faces intérieures des parois latérales, un passage d'insertion de bande est formé entre les nervures et la paroi de connexion de bande ; une griffe de verrou est formée sur une face intérieure de la paroi de connexion de patte, la griffe de verrou s'étendant vers le passage d'insertion de bande, de manière que la griffe de verrou vienne en prise avec la partie de bande insérée dans le passage d'insertion de bande ; des jeux sont prévus entre les nervures et la paroi de connexion de patte, qui sont situés sur les deux côtés de la griffe de verrou ; et dans laquelle, lorsqu'une charge est appliquée, de manière que la paroi de connexion de bande et la paroi de connexion de patte soient écartées l'une de l'autre, la paroi de connexion de patte, dans le cadre des parois périphériques de la partie de verrou, est la première à être déformée. Selon l'invention décrite ci-dessus, comme dans le premier aspect, la partie de bande enroulée autour de la périphérie extérieure du faisceau de câbles, est insérée dans le passage d'insertion de bande, pour venir en prise avec la griffe de verrou, pour de cette manière, fixer et bloquer le faisceau de câbles et la patte de verrou est mise en prise avec le trou de montage du composant d'accouplement. En résultat, il est possible de fixer et de retenir le faisceau de câbles, à une position prédéterminée par rapport au composant d'accouplement. Lorsqu'il est nécessaire d'enlever le faisceau de câbles, dans le but d'une réparation d'une mise au rebut, etc. et, lorsque le faisceau de câbles est tiré fortement à l'écart du composant d'accouplement à l'état fixé, la paroi de connexion de patte est la première à être déformée et la griffe de verrou est séparée de la partie de bande pour annuler la mise en prise. En résultat, il est possible de tirer la partie de bande hors du passage d'insertion de bande, de manière à enlever le faisceau de câbles du composant d'accouplement. Dans cet aspect, également, il est possible de déformer la paroi de connexion de patte, indépendamment de la direction dans laquelle le faisceau est tiré par rapport au composant d'accouplement, de manière que le faisceau de câbles puisse être enlevé en douceur, indépendamment du sens de traction. En outre, il est possible de tirer la partie de bande hors du passage d'insertion de bande sans endommager la partie de bande ou la partie de verrou, de manière que l'attache pour faisceau de câbles puisse être recyclée. En outre, étant donné que la partie de verrou peut être formée en une structure relativement simple, il est possible de réduire son coût de production. Selon un troisième aspect de la présente invention, dans le premier ou le deuxième aspect de l'invention, la largeur d'une extrémité distale du jeu situé sur un côté de la griffe de verrou à l'autre extrémité distale du jeu situé sur l'autre côté de la griffe de verrou, est de dimension supérieure à la largeur de la partie de bande devant être insérée dans le passage d'insertion de bande. De manière correspondante à l'invention décrite ci-dessus, en tirant le faisceau de câbles à l'écart du composant d'accouplement, la paroi de connexion de bande est tirée, et une force de traction est également appliquée sur les deux parties d'extrémité de la paroi de connexion de patte, par les deux parois latérales. Dans cet état, une patte de verrou est montée sur la partie centrale de la paroi de connexion de patte, et il est exercé une force d'empêchement de détachement à l'encontre de la force de traction. En résultat, un moment de flexion est exercé entre la partie d'extrémité de la paroi de connexion de patte et la partie de montage de la patte de verrou par rapport à ces deux côtés. En rendant relativement grande la largeur des jeux situés sur les côtés de la griffe de verrou, le moment de flexion est exercé efficacement et la paroi de connexion de patte est aisément déformée. En résultat, la mise en prise entre la partie de bande et la griffe de verrou peut être aisément annulée. Selon un quatrième aspect de la présente invention, dans l'un quelconque des premier à troisième aspects de l'invention, une gorge analogue à une encoche est formée dans la paroi de connexion de patte et/ou à une partie d'intersection de la paroi de connexion de patte et d'une paroi latérale, s'étendant dans la même direction que le passage d'insertion de bande. Selon l'invention décrite ci-dessus, lorsque le faisceau de câbles est tiré fortement à l'écart du composant d'accouplement, la partie de paroi de connexion de patte est déformée pour fléchir au niveau de la partie de gorge analogue à une encoche. En résultat, la mise en prise entre la partie de bande et la griffe de verrou peut être aisément annulée. De manière correspondante à l'attache de faisceau de câbles de la présente invention, lorsque la partie de bande enroulée autour de la périphérie extérieure du faisceau de câbles est insérée dans le passage d'insertion de bande et est mise en prise avec la griffe de verrou pour fixer et bloquer le faisceau de câbles et que la patte de verrou est mise en prise avec le trou de montage du composant d'accouplement, il est possible de fixer et de retenir le faisceau de câbles à une position prédéterminée par rapport au composant d'accouplement. Lorsque le faisceau de câbles doit être enlevé et lorsque le faisceau de câbles est tiré fortement à l'écart du composant d'accouplement, à l'état fixé, la paroi de connexion de patte est déformée, et la griffe de verrou est séparée de la partie de bande, pour annuler la mise en prise. En résultat, il est possible de tirer la partie de bande hors du passage d'insertion de bande de manière à enlever le faisceau de câbles du composant d'accouplement. En outre, il est possible de déformer la paroi de connexion de patte, indépendamment du sens dans lequel le faisceau de câbles est tiré, faisant que le faisceau de câbles peut être enlevé en douceur, indépendamment de la direction de traction. Dans les dessins annexés : la Fig. 1 est une vue en perspective éclatée d'une 35 attache pour faisceau de câbles selon un mode de réalisation de la présente invention ; la Fig. 2(a) est une vue avant et la Fig. 2(b) est une vue de dessous de l'attache pour faisceau de câbles ; la Fig. 3 est une vue en coupe suivant la ligne de flèche B-B représentée sur la Fig. 2(a) ; la Fig. 4 est une vue en perspective illustrant comment l'attache pour faisceau de câbles de la présente invention est enlevée d'un composant d'accouplement la Fig. 5 est une vue explicative illustrant comment l'attache pour faisceau de câbles est fixée sur le composant d'accouplement ; la Fig. 6 est une vue explicative illustrant comment l'attache pour faisceau de câbles est enlevée du composant d'accouplement ; et la Fig. 7 est une vue explicative d'une attache pour 15 faisceau de câbles selon un autre mode de réalisation de la présente invention. Ci-après, on va décrire une attache pour faisceau de câbles selon un mode de réalisation de la présente invention, en faisant référence aux Figs. 1 à 6. 20 Tel que représenté sur la Fig. 1, une attache pour faisceau de câbles 10 est utilisée pour agencer et fixer un faisceau de câbles H à une position prédéterminée d'un composant d'accouplement 1, tel qu'un panneau de carrosserie d'un véhicule ; l'attache pour faisceau de 25 câbles 10 est principalement composée d'une partie de bande 15 devant être enroulée autour de la périphérie extérieure du faisceau de câbles H, une partie de verrou 20 à laquelle une partie d'extrémité de la partie de bande 15 est connectée et à travers laquelle l'autre partie 30 d'extrémité de la partie de bande 15 est passée pour fixer et bloquer le faisceau de câbles H, et une patte de verrou 40 connectée à la partie de verrou 20 et devant être mise en prise avec un trou de montage 3 formé dans le composant d'accouplement 1. 35 Les composants mentionnés ci-dessus vont être décrits un par un. La partie d'extrémité proximale de la partie de bande 15 est connectée à un bord latéral de la paroi de connexion de bande 21 de la partie de verrou 20, d'où la partie de bande 15 s'étend à la façon d'une bande avec une largeur Dl (voir Fig. 5) et une longueur prédéterminée. Une pluralité de gorges de mise en prise 17, formées en dents de scie, sont agencées dans la direction longitudinale sur la surface de la partie de bande 15 qui est opposée à la surface de la partie de bande 15 maintenue en contact avec la périphérie extérieure du faisceau de câbles H (voir les Figs. 2 et 3). Chaque gorge de mise en prise 17 présente une pente 17a qui descend graduellement dans le sens dans lequel la partie de bande 15 est insérée dans un passage d'insertion de bande 29 (décrit ci-dessous) tel qu'indiqué par une flèche A sur la Fig. 3 (appelé ci-après un "sens d'insertion pour la partie de bande 15") et une surface de mise en prise 17b perpendiculaire à la direction longitudinale de la partie de bande 15. Au centre, dans la direction de la largeur de la surface de la partie de bande 15, sur le côté opposé des gorges de mise en prise 17, une crête 19 s'étend dans la direction longitudinale de la partie de bande 15 (voir Fig. 1), cette crête 19 étant destinée à être logée dans une gorge découpée 21a de la paroi de connexion de bande 21, tel que représenté sur les Fig. 5 et 6. En référence aux Figs. 2 et 3, dans la partie de verrou 20, la paroi de connexion de bande 21 à laquelle la partie proximale de la partie de bande 15 est connectée, une paroi de connexion de patte 23 à laquelle la patte de verrou 40 est connectée, sont agencées de manière à être placées face à face en alignement parallèle, la partie de bande 15 et la patte de verrou 40 étant toutes deux orientées vers l'extérieur. Les parties d'extrémités des parois de connexion 21 et 23 sont connectées l'une à l'autre par une paire de parois latérales 25 et 25, pour de cette manière former une structure analogue à un cadre. Sur le côté intérieur des parois latérales 25 et 25, à une position sensiblement intermédiaire de celles-ci, dans la direction de la hauteur, font saillie des nervures 27 et 27 opposées l'une à l'autre. Entre les nervures 27 et la paroi de connexion de bande 21 est formé le passage d'insertion de bande 29 mentionné ci-dessus par lequel la partie de bande 15 est passée. La partie de bande 15 est insérée dans le passage d'insertion de bande 29, tel qu'indiqué par la flèche A de la Fig. 3, les gorges de mise en prise 17 étant prévues sur une face de celle-ci, tournée vers le bas. Lorsque la partie de bande 15 est insérée dans le passage d'insertion de bande 29, les nervures 27 et 27 viennent buter sur les deux bords latéraux de la surface inférieure de la partie de bande 15 pour limiter le déplacement de la partie de bande 15 vers la paroi de connexion de patte 23. En outre, au centre, dans la direction de la largeur, du côté intérieur de la paroi de connexion de bande 21 est formée la gorge découpée 21a mentionnée ci--dessus, de façon à recevoir la crête 19 de la partie de bande 15, communiquant avec le passage d'insertion 29. D'autre part, sur la face intérieure de la paroi de connexion de patte 23 et au centre dans la direction de sa largeur, sont: prévues une griffe de verrou 31, capable d'être déformée. En référence également à la Fig. 3, la partie d'extrémité proximale de la griffe de verrou 31 est connectée à la face d'entrée, par rapport au sens d'insertion de la partie de bande 15, d'où la griffe de verrou 31 s'étend obliquement vers le haut, vers la face de sortie par rapport au sens d'insertion de la partie de bande 15, sa partie d'extrémité distale passant entre les nervures 27 et 27, pour pénétrer dans le passage d'insertion de bande 29. En outre, sur la surface supérieure de la partie d'extrémité distale de la griffe de verrou 31 est prévue une griffe de mise en prise 33, devant être mise en prise avec chacune des gorges de mise en prise 17 de la partie de bande 15. Tel que représenté sur la Fig. 3, la griffe de mise en prise 33 comprend une pente 33a douce, s'étendant dans le sens d'insertion de la partie de bande 15, et une pente 33b raide, située sur le côté opposé au sens d'insertion de la partie de bande 15. De cette manière, la pente 33a douce de la griffe de verrou 31 est prévue pour s'étendre dans le sens d'insertion de la partie de bande 15, et tel que décrit ci- dessus, la pente 17a est prévue sur la gorge de mise en prise 17 de la partie de bande 15 pour être graduellement plus basse, dans le sens d'insertion de la partie de bande 15. En résultat, il est possible d'insérer la partie de bande 15 dans le passage d'insertion de bande 29, dans le sens de la flèche A sur la Fig. 3. C'est-à-dire que, lorsque la partie de bande 15 est insérée dans le passage d'insertion de bande 29, la pente 33a douce est creusée par la pente 17a de la partie de bande 15, et lorsque la griffe de verrou 31 est déviée par le bas ; lorsque la surface de mise en prise 17b de la partie de bande 15 atteint la pente 33b raide, la griffe de verrou 31 est ramenée élastiquement à la position antérieure, pour de cette manière provoquer une mise en prise de la pente 33b raide, avec la surface de mise en prise 17b. Ce processus est répété lorsque la partie de bande 15 est insérée, et une mise en prise, pas à pas et consécutive, de la partie de bande 15, avec la griffe de verrou 31, est effectuée. D'autre part, lorsque la partie de bande 15 est tirée dans le sens opposé au sens de la flèche A, la surface de mise en prise 17b de la partie de bande 15 est emprisonnée par la pente 33b raide de la griffe de verrou 31, faisant qu'on empêche un détachement de la partie de bande 15 du passage d'insertion de bande 29. Sur les deux côtés de la griffe de verrou 31, on a prévu respectivement des jeux 35 et 35, dont chacun est entouré par les nervures 27 et 27, la paroi de connexion de patte 23 et la paroi latérale 25 s'étendant depuis des parties proximales des nervures 27 et 27. Les parties de paroi de connexion de patte 23, placées face aux jeux 35 et 35, c'est-à-dire leurs parties sur les deux côtés de la griffe de verrou 31, sont formées de manière à être les plus minces des parois périphériques de la partie de verrou 20 conformée en forme de cadre. Ainsi, lorsqu'une charge de traction est appliquée sur la partie de verrou 20 par la partie de bande 15, hors des parois périphériques de la partie de verrou 20, la paroi de connexion de bande 21 et les parois latérales 25 et 25, ne sont pas beaucoup déformées mais conservent sensiblement la configuration antérieure. Entre temps, les deux parties latérales de la paroi de connexion de patte 23, qui sont plus minces que les parois mentionnées ci-dessus, sont déformées tel que représenté sur la Fig. 6. En outre, tel que représenté sur la Fig. 5, les dimensions sont fixées de manière, qu'en supposant que la largeur D2 mesurée entre une extrémité distale du jeu 35 situé sur la paroi latérale 25 et l'autre extrémité distale du jeu 35 situé sur l'autre paroi latérale 25, soit de dimension plus grande que la largeur Dl de la partie de bande 15. L'épaisseur t (voir Fig. 5) des parties d'épaisseur minimale de la paroi de connexion de patte 23 est comprise dans la fourchette 0,5 à 0,1 mm. En outre, des organes formant brides élastiques 37 et 37, analogues à des plaques, s'étendent respectivement obliquement vers le bas, depuis les deux bords latéraux de la paroi de connexion de patte 23 dans la direction d'insertion de la partie de bande 15. Lorsque la patte de verrou 40 est insérée dans le trou de montage 3 du composant d'accouplement 1, les organes formant brides élastiques 37 viennent en contact élastique avec le bord périphérique côté frontal du trou de montage 3. En résultat, il est possible que l'attache pour faisceau de câbles soit ajustée de façon flexible à tout changementde l'épaisseur du composant d'accouplement 1. La patte de verrou 40 mentionnée ci-dessus, qui vient en prise avec le trou de montage 3 du composant d'accouplement 1, est connectée à la surface inférieure extérieure de la paroi de connexion de patte 23. En alignement avec la position avec laquelle la griffe de verrou 31 mentionnée ci-dessus est formée, au centre dans la direction de la largeur de la surface inférieure de la paroi de connexion de patte 23, la patte de verrou 40 comprend une partie de tige 41 analogue à une plaque, s'étendant avec une largeur prédéterminée. Une paire d'organes élastiques de verrou 43 et 43, analogues à des pattes d'ancre, s'étend depuis les deux côtés de la partie d'extrémité distale de la partie de tige 41, vers la paroi de connexion de patte 23. Des moyens de retenue en gradin 45 sont formées sur les côtés extérieurs des parties d'extrémité distale des organes élastiques de verrou 43, et des organes de verrou avant 47 font saillie des côtés intérieurs des parties d'extrémité distale des organes élastique 43 de verrou, de manière à être sensiblement parallèles à la partie de tige 41. Tel que représenté sur les Figs. 5 et 6, lorsque la patte de verrou 40 est insérée dans le trou de montage 3, les moyens de retenue en gradin 45 viennent en prise avec le bord périphérique de côté arrière du trou de montage 3, et les organes de verrou avant 47 viennent buter sur la périphérie intérieure du trou de montage 3. Ensuite, on va décrire les procédures de fixation et de retenue du faisceau de câbles H à une position prédéterminée du composant d'accouplement 1, tel qu'un panneau de carrosserie d'un véhicule, en utilisant l'attache pour faisceau de câbles 10 telle que décrite ci-dessus. Premièrement, tel qu'indiqué par les traits mixtes sur la Fig. 1, la partie de bande 15 est enroulée autour de la périphérie extérieure du faisceau de câbles H, composé d'une pluralité de fils électriques, de conducteurs, etc., mis en faisceau ensemble, la crête 19 étant située sur le côté intérieur. Ensuite, tel qu'indiqué par la flèche A de la Fig. 3, la partie d'extrémité avant de la partie de bande 15 est insérée en commençant depuis le côté intérieur du passage d'insertion de bande 29 de la partie de verrou 20. Lorsque la partie d'extrémité avant de la partie de bande 15 est extraite du passage d'insertion de bande 29 par sa sortie, une mise en prise, effectuée pas à pas et consécutive de la griffe de mise en prise 33 de la griffe de verrou 31 avec chacune des gorges de mise en prise 17 de la partie de bande 15, est effectuée tel que décrit ci-dessus. Lorsque la bande 15 est extraite d'une distance prédéterminée, la griffe de mise en prise 33 de la griffe de verrou 31 est mise en prise avec la gorge de mise en prise 17, prévue à des positions prédéterminées de la partie de bande 15. En résultat, il est possible de fixer et de bloquer le faisceau de câbles H au moyen de la partie de bande 15. Lorsque, à cet état, la patte de verrou 40 est insérée depuis le côté avant dans le trou de montage 3, du composant d'accouplement 1, la paire d'organes de verrou élastiques 43 et 43 est pressée vers l'intérieur, contre la périphérie intérieure du trou de montage 3 et est déformée vers l'intérieur. Lorsque les moyens de retenue en gradin 45 atteignent le côté arrière du trou de montage 3, les organes de verrou 43 élastiques sont ramenés élastiquement à la position précédente et les moyens de retenue 45, viennent en prise avec le bord périphérique du côté arrière du trou de montage 3. En outre, les organes de verrou avant 47 viennent buter sur la périphérie intérieure du trou de montage 3, et les organes, formant brides élastiques 37 et 37, viennent buter sur le bord périphérique du côté avant du trou de montage 3. En résultat, comme représenté sur la Fig. 5, il est possible de fixer et de retenir le faisceau de câbles H à une position prédéterminée du composant d'accouplement 1 en vertu de l'attache pour faisceau de câbles 10. On va rencontrer des cas dans lesquels le faisceau de câbles H doit être enlevé du composant d'accouplement 1 pour diverses raisons, telles qu'une réparation du véhicule, un recyclage au moment de la mise au rebut, etc., ou un remplacement du faisceau de câbles H. Dans ce cas, il est seulement nécessaire tel que représenté sur la Fig. 4, de saisir le faisceau de câbles H, qui se trouve à l'état fixé, et de tirer le faisceau de câbles H fortement à l'écart du composant d'accouplement 1, c'est-à-dire vers le haut, dans ce mode de réalisation, avec une certaine charge. Ensuite, une charge de traction est exercée sur la partie de connexion de bande 21 de la partie de verrou 20, par la partie de bande 15 fixant et bloquant le faisceau de câbles H et en prise avec et fixée par la griffe de verrou 31. Cette charge de traction agit comme une charge qui tire les deux parties latérales de la paroi de connexion de patte 23 dans le sens des flèches F de la Fig. 5 par la paire de parois latérales 25 et 25. D'autre part, la partie centrale dans la direction de la largeur de la paroi de connexion de patte 23, servant de partie de montage à la patte de verrou 40, reste fixe. Ensuite, un moment de flexion est exercé sur la paroi de connexion de patte 23 par la charge de traction F, autour de la partie centrale dans la direction de la largeur de la paroi de connexion de patte 23. En résultat, représenté sur la Fig. 6, les parties de la paroi de connexion de patte 23 situées sur les deux côtés de la griffe de verrou 31, sont les premières à être déformées obliquement vers le haut. Ensuite, la griffe de mise en prise 33 de la griffe de verrou 31 est séparée de la gorge de mise en prise 17 de la partie de bande 15 et la mise en prise de la griffe de verrou 31 avec la partie de bande 15 est annulée. Lorsque, dans cet état, le faisceau de câbles H est tiré plus encore vers le haut, et que la partie de bande 15 est tirée vers le haut, depuis l'intérieur par le faisceau de câbles H, la partie de bande 15 est tirée hors du passage d'insertion de bande 29, faisant qu'il est possible de détacher le faisceau de câbles H du composant d'accouplement 1. En outre, dans ce mode de réalisation, les jeux 35 et 35 sont prévus entre les nervures 27 et la paroi de connexion de patte 23, c'est-à-dire prévus des deux côtés de la griffe de verrou 31. Parmi les parois périphériques de la partie de verrou 20 en forme de cadre, les parties de la paroi de connexion de patte 23 sur les deux côtés de la griffe de verrou 31, sont les plus minces. Ainsi, lorsque, tel que représenté sur la Fig. 4, le faisceau de câbles H est écarté du composant d'accouplement 1 avec une certaine charge, la paroi de connexion de patte 23 est aisément déformée. En résultat, il est possible d'annuler la mise en prise de la partie de bande 15 et de la griffe de verrou 31 avec une charge relativement faible, permettant d'améliorer de cette manière l'efficacité de l'opération d'enlèvement du faisceau de câbles H. En outre, la charge de traction servant à déformer la paroi de connexion de patte 23 est transmise à la paroi de connexion de patte 23 par la partie de bande 15 et les parois latérales 25 de la partie de verrou 20. En résultat, la paroi de connexion de patte 23 peut être déformée tel que représenté sur la Fig. 6, indépendamment du sens dans lequel le faisceau de câbles H est tiré par rapport au composant d'accouplement 1. Il est par conséquent possible d'enlever de façon progressive le faisceau de câbles H, indépendamment: du sens dans lequel ce faisceau de câbles est tiré. En outre, tel que décrit ci-dessus, en tirant sur le faisceau de câbles H, la paroi de connexion de patte 23 est déformée, pour, de cette manière, annuler automatiquement la mise en prise de la partie de bande 15 avec la griffe de verrou 31. En résultat, il est possible de tirer la partie de bande 15 hors du passage d'insertion de bande 29, sans endommager la partie de bande 15 ou la partie de verrou 20, permettant de cette manière de recycler l'attache pour faisceau de câbles 10. En outre, étant donné que la griffe de verrou 31, qui est prévue pour être formée en continu avec le côté intérieur de la paroi de connexion de patte 23 est mise en prise telle qu'elle est avec la partie de bande 15, l'intérieur de la partie de verrou 20 peut être réalisé avec une construction relativement simple, donnant de cette manière une réduction du coût de production. En outre, dans ce mode de réalisation, le choix des dimensions est tel que la largeur, d'une extrémité distale du jeu 35 situé sur la paroi latérale 25 à l'autre extrémité distale du jeu 35 situé sur l'autre paroi latérale 25, désignée par la largeur D2, est supérieure à la largeur Dl de la partie de bande 15. En tirant le faisceau de câbles H à l'écart du composant d'accouplement 1, la surface inférieure de la paroi de connexion de :bande 21, qui constitue la partie de butée de bande, est tirée vers l'extérieur, tandis que la partie centrale dans la direction de la largeur de la paroi de connexion de patte 23, qui est la partie de montage pour la patte de verrou 40, est inversement tirée vers l'extérieur. Dans ce mode de réalisation, la paroi de connexion de bande 21 qui est mise en butée par la bande 15 n'est pas aisément déformée. Entre-temps, étant donné que la largeur D2 entre les extrémités des jeux 35 et 35 est supérieure à la largeur D1 de la partie de bande 15, la distance augmente entre la partie de la paroi de connexion de patte 23, à laquelle les parois latérales 25 se coupent et la partie de montage pour la patte de verrou 40. En résultat, le moment de flexion imputable à la charge de traction F est efficacement exercé, rendant la paroi de connexion de patte 23 plus sujette à déformation. Ainsi, la mise en prise de la partie de bande 15 avec la griffe de verrou 31 peut être aisément annulée. La Fig. 7 représente une attache pour faisceau de câbles 10a selon un autre mode de réalisation de la présente invention. Les parties qui sont sensiblement les mêmes que celles du mode de réalisation mentionné ci-dessus sont indiquées par les mêmes numéros de référence, et leur description va être omise. L'attache pour faisceau de câbles 10a de ce mode de réalisation diffère de l'attache pour faisceau de câbles 10 du mode de réalisation mentionné ci-dessus, dans les moyens utilisés pour rendre plus mince une partie de la paroi de connexion de patte 23. C'est-à-dire que, tel que représenté sur la Fig. 7, dans l'attache pour faisceau de câbles 10a de ce mode de réalisation, une paire de gorges 38 et 38, analogues à des encoches, est prévue en des positions adjacentes aux deux côtés de la griffe de verrou 31, s'étendant dans la même direction que le passage d'insertion de bande 29. En outre, des gorges 38 et 38, analogues à des encoches, sont également prévues dans les parties d'intersection entre les deux extrémités de la paroi de connexion de patte 23, et les parois latérales 25 et 25, c'est-à-dire aux parties d'angle intérieur formé par la paroi de connexion 23 et les parois latérales 25, s'étendant dans le même sens que le passage d'insertion de bande 29. Dans ce mode de réalisation, lorsque le faisceau de câbles H est tiré fortement à l'écart du composant d'accouplement 1, la paroi de connexion de patte 23 est déformée pour être fléchie au niveau des gorges 38, analogues à des encoches, faisant que la mise en prise de la partie de bande 15 et de la griffe de verrou 31 peut être aisément annulée. Il n'y a aucune limitation particulière aux positions auxquelles les gorges 38 analogues à des encoches sont prévues ; par exemple, elles peuvent être prévues sur le côté inférieur de la paroi de connexion de patte 23.25
L'attache est équipée d'une partie de bande (15) et d'une partie de verrou (20) en prise avec un trou de montage (3) d'un composant d'accouplement (1). La partie de verrou (20) est formée d'une paroi de connexion de bande (21), d'une paroi de connexion de patte (23) et d'une paire de parois latérales (25) qui comportent des nervures (27), un passage d'insertion de bande (29) et une griffe de verrou (31), devant venir en prise avec la partie de bande (15). Lorsqu'un faisceau de câbles (H) est tiré, la paroi de connexion de patte (23) est déformée, provoquant la séparation de la griffe de verrou (31) et de la partie de bande (15) pour permettre d'enlever le faisceau de câbles (H) du composant d'accouplement (1).
1. Une attache pour faisceau de câbles, comprenant : une partie de bande devant être enroulée autour d'une périphérie extérieure d'un faisceau de câbles ; une partie de verrou, à laquelle une extrémité de la partie de bande est connectée, et par laquelle une autre extrémité de la partie de bande est passée pour obtenir une fixation bloquante ; et une patte de verrou, devant être mise en prise avec un trou de montage formé dans un composant d'accouplement, la patte de verrou étant connectée à la partie de verrou, caractérisée en ce que la partie de verrou (20) est formée sous forme de cadre, dans lequel sont prévues : une paroi de connexion de bande (21), à laquelle la partie de bande (15) est connectée ; une paroi de connexion de patte (23) à laquelle la patte de verrou (40) est connectée ; et une paire de parois latérales (25), de manière qu'une paroi intérieure de la paroi de connexion de bande (21) et qu'une paroi intérieure de la paroi de connexion de patte (23) soit agencée à l'opposée l'une de l'autre et de manière que les deux parties d'extrémité desdites parois de connexion (21, 23) soient connectées ensemble par la paire de parois latérales (251, dans laquelle des nervures (27) sont respectivement formées sur des faces intérieures des parois latérales (25), dans laquelle un passage d'insertion de bande (29) est formé entre les nervures (27) et la paroi de connexion de bande (21), dans laquelle une griffe de verrou (31) est formée sur une face intérieure de la paroi de connexion de patte (23), la griffe de verrou (31) s'étendant vers le passage d'insertion de bande (29), de manière que la griffe de verrou (31) vienne en prise avec la partie de bande (15) insérée dans le passage d'insertion de bande (29),dans laquelle des jeux (35) sont prévus entre les nervures (27) et la paroi de connexion de patte (23), qui sont situés sur les deux côtés de la griffe de verrou (31), et dans laquelle au moins une partie de la paroi de connexion de patte (23) est conformée avec une épaisseur minimale dans le cadre des parois périphériques de la partie de verrou (20). 2. Une attache pour faisceau de câbles (10), comprenant . une partie de bande devant être enroulée autour d'une périphérie extérieure d'un faisceau de câbles ; une partie de verrou, à laquelle une extrémité de la partie de bande est connectée, et par laquelle une autre extrémité de la partie de bande est passée pour obtenir une fixation bloquante ; et une patte de verrou, devant être mise en prise avec un trou de montage, formé dans un composant d'accouplement, la patte de verrou étant connectée à la partie de verrou, caractérisée en ce que la partie de verrou (20) est formée sous forme de cadre, dans lequel sont prévues : une paroi de connexion de bande (21), à laquelle la partie de bande (15) est connectée ; une paroi de connexion de patte (23) à laquelle la patte de verrou (40) est connectée ; et une paire de parois latérales, de manière qu'une paroi intérieure de la paroi de connexion de bande (21) et qu'une paroi intérieure de la paroi de connexion de patte (23) soit agencée à l'opposée l'une de l'autre et de manière que les deux parties d'extrémité desdites parois de connexion soient connectées ensemble par la paire de parois latérales, dans laquelle des nervures (27) sont respectivement formées sur des faces intérieures des parois latérales, dans laquelle un passage d'insertion de bande (29) est formé entre les nervures (27) et la paroi de connexion de bande (21), dans laquelle une griffe de verrou (31) est formée sur une face intérieure de la paroi de connexion de patte (23),la griffe de verrou (31) s'étendant vers le passage d'insertion de bande (29), de manière que la griffe de verrou (31) vienne en prise avec la partie de bande (15) insérée dans le passage d'insertion de bande (29), dans laquelle des jeux (35) sont prévus entre les nervures (27) et la paroi de connexion de patte (23), qui sont situés sur les deux côtés de la griffe de verrou (31), et dans laquelle, lorsqu'une charge est appliquée, de manière que la paroi de connexion de bande (21) et la paroi de connexion de patte (23) soient écartées l'une de l'autre, la paroi de connexion de patte (23), dans le cadre des parois périphériques de la partie de verrou (20), est la première à être déformée. 3. Une attache pour faisceau de câbles selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la largeur d'une extrémité distale du jeu situé sur un côté de la griffe de verrou (31) à l'autre extrémité distale du jeu situé sur l'autre côté de la griffe de verrou (31) est de dimension supérieure à la largeur de la partie de bande (15) devant être insérée dans le passage d'insertion de bande (2 9) . 4. Une attache pour faisceau de câbles selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que une gorge en forme d'encoche est formée dans la paroi de connexion de patte (23) et/ou à une partie d'intersection de la paroi de connexion de patte (23) et d'une paroi latérale (25), s'étendant dans la même direction que le passage d'insertion de bande (29).30
H,F
H02,F16
H02G,F16B,F16L
H02G 3,F16B 2,F16L 3
H02G 3/32,F16B 2/20,F16L 3/137
FR2899801
A1
COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT AU MOINS UNE SUSPENSION DE NANOPARTICULES METALLIQUES, UN MONOMERE CYANOACRYLATE POLYMERISABLE ET UN SOLVANT ORGANIQUE LIQUIDE
20,071,019
La présente invention concerne une composition cosmétique pour la coloration des fibres kératiniques, telles que des fibres kératiniques humaines, en particulier des cheveux, comprenant au moins une suspension de nanoparticules métalliques enrobées d'une mono-couche organosoufrée, au moins un monomère cyanoacrylate polymérisable et au moins un solvant organique liquide ainsi qu'un procédé de coloration capillaire mettant en oeuvre cette composition et un dispositif à compartiment. La demande de brevet EP 1 064 918 décrit l'application, sur les cheveux, de nanoparticules métalliques en suspension dans une composition limpide, en vue de conférer aux cheveux traités un aspect brillant. Le dépôt des nanoparticules est décrit comme un procédé d'adsorption physico-chimique qui ne permet pas d'obtenir des dépôts rémanents, c'est-à-dire des dépôts résistant à l'élimination par les shampooings. La demanderesse a découvert qu'il était possible d'augmenter la rémanence de nanoparticules métalliques à la surface des cheveux et de conserver ainsi leur effet cosmétique même après plusieurs shampooings, en utilisant non pas des nanoparticules métalliques "nues" telles que décrites dans EP 1 064 918 mais des nanoparticules "organomodifiées", c'est-à-dire des nanoparticules portant à leur surface des groupes organiques. De telles nanoparticules organomodifiées ont en effet été synthétisées et décrites, entre autres, dans les publications suivantes : • Synthesis and Characterization of CarboxylateModified Gold-Nanoparticle Powders Dispersible in Water, Langmuir, 1999, 15, 1075 û 1082. • Comparative Study of Dodecanethiol-Derivatized Silver Nanoparticles Prepared in One-Phase and Two-Phases Systems, Langmuir, 1998, 14, 226 ù 230. Les nanoparticules métalliques décrites dans ces publications sont caractérisées par le fait qu'elles portent à leur surface une monocouche de composés organosoufrés formant une structure communément appelée "monocouche autoassemblée" (en anglais : selfassembled monolayer) (voir l'article de A. Ulman, Chem. Rev., 1997, 96, 1533). La demanderesse a constaté que les particules métalliques ainsi "habillées" d'une monocouche de composés organiques sont nettement plus faciles à manipuler et à disperser dans les différents solvants liquides en vue de la préparation d'une composition cosmétique. Dans la demande FR 2 838 052, la Demanderesse a divulgué l'utilisation d'une suspension de nanoparticules métalliques organomodifiées portant à leur surface une monocouche autoassemblée de composés organosoufrés, dans un milieu cosmétiquement acceptable, pour la coloration et/ou le traitement des fibres kératiniques humaines. Lorsque ces compositions à base de nanoparticules métalliques sont utilisées pour la coloration capillaire, et plus particulièrement sont déposées sur les cheveux blancs, les colorations obtenues varient du gris au noir. Or, il a été observé que cette couleur transfère sur les doigts ou les vêtements et ne résiste qu'à quelques shampooings. Ainsi, il existe un réel besoin de mettre au point des compositions de colorations capillaires à base de nanoparticules métalliques résistantes aux shampooings La Demanderesse a découvert que l'association d'une suspension de nanoparticules décrites ci-dessus à un monomère cyanoacrylate polymérisable en présence d'un solvant liquide organique permettait d'obtenir un gainage coloré très cosmétique sur les cheveux blancs par polymérisation in situ de monomères cyanoacrylate. Les cheveux ne sont pas collés entre eux. Ce gainage coloré est rémanent aux shampooings et la couleur ne transfère pas sur les doigts ou les vêtements. En effet, il est connu du document WO 03/053380 d'utiliser des monomères électrophiles polymérisant par voie anionique directement à la surface du cheveux en présence d'un agent nucléophile tel que des ions hydroxyde (OH-) contenus dans l'eau à pH neutre. Ainsi, une fois déposés sur la chevelure, ces monomères forment un polymère conduisant à un conditionnement satisfaisant. La Demanderesse a ainsi trouvé que lors du dépôt de la composition sur la chevelure, les nanoparticules métalliques se trouvaient imbriquées dans la structure polymérique obtenue suite à la polymérisation in situ du monomère cyanoacrylate, permettant un bon accrochage des nanoparticules sur la chevelure. La présente invention a par conséquent pour objet une composition cosmétique pour la coloration des fibres kératiniques, telles que les fibres kératiniques humaines, en particulier des cheveux, comprenant : - au moins un monomère cyanoacrylate polymérisable, - au moins une suspension de nanoparticules métalliques enrobées d'une mono-couche organosoufrée, et - au moins un solvant organique liquide. L'invention a également pour objet un procédé de coloration capillaire mettant en oeuvre la composition selon l'invention. L'invention a pour autre objet un dispositif à plusieurs compartiments contenant la composition selon l'invention. D'autres objets de l'invention apparaîtront à la lecture de la description et des exemples qui suivent. Le ou les monomères cyanoacrylate polymérisable présents dans la composition de l'invention sont de préférence choisis parmi les monomères de formule (I) : (I) R1\_ ÇN R2 COXR' 3 dans laquelle : X désigne NH, S ou O, R1 et R2 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe peu ou non électro-attracteur (peu ou non inductif-attracteur) tel que : -un atome d'hydrogène, -un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi -OR, -COOR, -COR, -SH, -SR, -OH, et les atomes d'halogène, -un résidu polyorganosiloxane modifié ou non, - un groupement polyoxyalkylène, R désigne un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ûOR', - COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un groupe alkyle en C 1-C l 0. Par groupement électro-attracteur ou inductif-attracteur (-I), on entend tout groupement plus électronégatif que le carbone. On pourra se reporter à l'ouvrage PR Wells Prog. Phys. Org. Chem., Vol 6,111 (1968). Par groupement peu ou non électro-attracteur, on entend tout groupement dont l'électronégativité est inférieure ou égale à celle du carbone. Les groupements alcényle ou alcynyle ont de préférence 2 à 20 atomes de carbone, mieux encore de 2 à 10 atomes de carbone. Comme groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20 atomes de carbone, on peut notamment citer les groupes alkyle, alcényle ou alcynyle linéaires ou ramifiés, tels que méthyle, éthyle, n-butyle, tert-butyle, iso-butyle, pentyle, hexyle, octyle, butényle ou butynyle ; les groupes cycloalkyle ou aromatiques. Comme groupe hydrocarboné substitué, on peut citer par exemple les groupes hydroxyalkyle ou polyhalogénoalkyle. A titre d'exemples de polyorganosiloxane non modifié, on peut notamment citer les polyalkylsiloxanes tels que les polydiméthylsiloxanes, les polyarylsiloxanes tels que les polyphénylsiloxanes, les polyarylalkylsiloxanes tels que les polyméthylphénylsiloxanes. Parmi les polyorganosiloxanes modifiés, on peut notamment citer les polydiméthylsiloxanes à groupements polyoxyalkylène et / ou siloxy et/ou silanol et / ou amine et / ou imine et / ou fluoroalkyle. Parmi les groupements polyoxyalkylène, on peut notamment citer les groupements polyoxyéthylène et les groupements polyoxypropylène ayant de préférence 1 à 200 motifs oxyalkylénés. Parmi les groupements mono- ou polyfluoroalkyle, on peut notamment citer des groupements tels que -(CH2)n-(CF2)m-CF3 ou - (CH2)n-(CF2)m-CHF2 avec n = 1 à 20 et m = 1 à 20. Les substituants R1 et R2 peuvent éventuellement être substitués par un groupement ayant une activité cosmétique. Les activités cosmétiques particulièrement utilisées sont obtenues à partir de groupements à fonctions colorantes, antioxydantes, filtres UV et conditionnantes. A titre d'exemples de groupement à fonction colorante, on peut notamment citer les groupements azoïques, quinoniques, méthiniques, cyanométhiniques et triarylméthane. A titre d'exemples de groupement à fonction antioxydante, on peut notamment citer les groupements de type butylhydroxyanisole (BHA), butylhydroxytoluène (BHT) ou vitamine E. A titre d'exemples de groupement à fonction filtre UV, on peut notamment citer les groupements de types benzophénones, cinnamates, benzoates, benzylidène-camphres et dibenzoylméthanes. A titre d'exemples de groupement à fonction conditionnante, on peut notamment citer les groupements cationiques et de type esters gras. De préférence, R1 et R2 représentent un atome d'hydrogène. R'3 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ùOR', -COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un groupe alkyle en C 1-C l 0. De préférence, R'3 est un groupe hydrocarboné saturé 15 comportant de 1 à 10 atomes de carbone ou un alcènyle comportant 2 à 10 atomes de carbone. De préférence, X désigne O. A titre de composés de formule (I), on peut citer les monomères : 20 a) appartenant à la famille des 2-cyanoacrylate de polyfluoroalkyle tels que : l'ester 2,2,3,3-tétrafluoropropylique de l'acide 2-cyano-2-propénoïque de formule : (II) CN 25 COOCH2CF2CHF2 ou encore l'ester 2,2,2-trifluoroéthylique de l'acide 2-cyano-2-propénoïque de formule : (III) CN 30 COOCH2CF3 b) les 2-cyanoacrylate d'alkyle ou d'alcoxyalkyle (IV) RI CN >-( R2 COOR' 3 dans laquelle R'3 représente un radical alkyle en CI-CIO ou alcoxy(C 1-C4) alkyle(C 1-C 10). On peut citer plus particulièrement le 2-cyanoacrylate d'éthyle, le 2-cyanoacrylate de méthyle, le 2-cyanoacrylate de n-propyle, le 2-cyanoacrylate d'isopropyle, le 2-cyanoacrylate de tert-butyle, le 2-cyanoacrylate de n-butyle, le 2-cyanoacrylate d'iso-butyle, le cyanoacrylate de 3-méthoxybutyle, le cyanoacrylate de n-décyle, le 2-cyanoacrylate d'hexyle, le 2-cyanoacrylate de 2-éthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-méthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-méthoxypropyle, le 2-cyanoacrylate d'allyle, le 2-cyanoacrylate de 2-octyle, le 2-cyanoacrylate de 2-propoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de n-octyle le 2-cyanoacrylate d'allyle, le 2-cyanoacrylate de méthoxypropyle et le cyanoacrylate d'iso-amyle. Dans le cadre de l'invention, on préfère utiliser les monomères b). Selon un mode de réalisation préféré, le ou les monomères cyanoacrylates sont choisis parmi les cyanoacrylates d'alkyle en C6- C10. Les monomères particulièrement préférés sont les cyanoacrylate d'octyle de formule V et leurs mélanges : (V) CN COOR'3 dans laquelle : R'3 =-(CH2)7-CH3, - CH(CH3)-(CH2)5-CH3, - CH2-CH(C2H5)-(CH2)3-CH3, -(CH2)5-CH(CH3)-CH3, -(CH2)4-CH(C2H5)-CH3. Les monomères utilisés conformément à l'invention peuvent être fixés de façon covalente sur des supports tels que des polymères, des oligomères ou des dendrimères. Le polymère ou l'oligomère peut être linéaire, ramifié, en peigne ou bloc. La répartition des monomères de l'invention sur la structure polymérique, oligomérique ou dendritique peut être statistique, en position terminale ou sous forme de blocs. Préférentiellement, le monomère cyanoacrylate est introduit dans la composition entre 0,1% et 80% en poids par rapport au poids total de la composition ; plus préférentiellement entre 1% et 50% en poids, encore plus préférentiellement entre 2% et 20% en poids par rapport au poids total de la composition. L'adjectif "métallique" utilisé dans la présente invention pour décrire les nanoparticules organomodifiées signifie • soit que les nanoparticules sont constituées à 100 % d'un ou de plusieurs métaux à l'état élémentaire, • soit que les nanoparticules comportent une couche superficielle (enveloppe) constituée à 100 % d'un ou de plusieurs métaux à l'état élémentaire, et qui entoure un noyau, ou coeur, constitué d'un matériau différent. Les métaux formant les nanoparticules métalliques organomodifiées sont choisis de préférence parmi les métaux alcalins, les métaux alcalino-terreux, les métaux de transition, les métaux des terres rares et des alliages de ces métaux. On préfère utiliser en particulier l'aluminium, le cuivre, le cadmium, le sélénium, l'argent, l'or, l'indium, le fer, le platine, le nickel, le molybdène, le silicium, le titane, le tungstène, l'antimoine, le palladium, le zinc, l'étain et les alliages de ces métaux, et parmi ceux-ci tout particulièrement l'or, l'argent, le palladium, le platine, le cadmium, le sélénium et les alliages de ces métaux. Selon un mode de réalisation préféré, les nanoparticules selon l'invention sont constituées d'or ou d'argent Les résidus de composés organosoufrés fixés à la surface des nanoparticules correspondent alors à la formule (VI) : -S-CH3_p(ZäCOXgR4)p (VI) avec Z représentant un bras espaceur choisi parmi les chaînes carbonées divalentes en Cl-100, linéaires, ramifiées ou cycliques, saturées ou insaturées, éventuellement interrompue par des hétéroatomes tels que le soufre, l'oxygène, l'azote, le silicium ou le phosphore, et portant éventuellement un ou plusieurs substituants tels que des groupes hydroxyles, amines, thiols, carbamates, éthers, acides, esters, amides, cyano ou uréido, n représente un entier valant 0 ou 1, p représente un entier valant 0, 1, 2 ou 3, q représente un entier valant 0 ou 1, R4 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle pouvant contenir des hétéroatomes, un atome de chlore, un groupe de formule (VII, VIII ou IX), ou un groupe alkylammonium, VII Avec A représentant un atome d'hydrogène ou un groupe S03-, B B VIII Avec B représentant un atome d'hydrogène ou un atome de fluor, B X représente un atome O, NH, NR", avec R" un groupe alkyle pouvant contenir des hétéroatomes. Préférentiellement, les nano-particules sont introduites dans la composition entre 0,01% et 80% en poids par rapport au poids total de la composition ; plus préférentiellement entre 0,1 et 40 % en poids par rapport au poids total de la composition et encore plus préférentiellement entre 1 et 20% en poids par rapport au poids total de la composition. Par solvant organique, on entend une substance organique capable de dissoudre une autre substance sans la modifier chimiquement. Le milieu des compositions de l'invention contient au moins un solvant organique liquide différent du monomère cyanoacrylate. Les solvants organiques sont choisis parmi les composés liquides à la température de 25 C et sous 105 Pa (760mm de Hg). Le solvant organique est par exemple choisi parmi les alcools aromatiques tels que l'alcool benzylique ; les alcools gras liquides , notamment en C10-C30; les polyols modifiés ou non tels que le glycérol, le glycol, le propylène glycol, le dipropylène glycol, le butylène glycol, le butyle diglycol ; les silicones volatiles telles que la cylopentasiloxane, la cyclohexasiloxane, les polydiméthylsiloxanes modifiées ou non par des fonctions alkyle et/ou amine et/ou imine et/ou fluoroalkyl et/ou carboxylique et/ou betaïne et/ou ammonium quaternaire, les polydiméthylsiloxanes modifiées liquides, les huiles minérales, organiques ou végétales, les alcanes et plus particulièrement les alcanes de C5 à C10 ; les acides gras liquides, et les esters gras liquides et plus particulièrement les benzoates ou les salicylates d'alcool gras liquides. Le solvant organique est de préférence choisi parmi les huiles organiques ; les silicones telles que les silicones volatiles, les gommes ou huiles de silicones aminés ou non et leurs mélanges ; les huiles minérales ; les huiles végétales telles que les huiles d'olive, de ricin, de colza, de coprah, de germe de blé, d'amande douce, d'avocat, de macadamia, d'abricot, de carthame, de noix de bancoulier, de camélina, de tamanu, de citron ou encore des composés organiques tels que des alcanes en C5-C10, l'acétone, la méthyléthylcétone, les esters d'acides en Cl-C20 liquides et d'alcools en Cl-C8 tels que l'acétate de méthyle, l'acétate de butyle, l'acétate d'éthyle et le myristate d'isopropyle, le diméthoxyéthane, le diéthoxyéthane, les alcools gras liquides en C10-C30 tels que l'alcool oléique, les esters d'alcools gras en C10-C30 liquides tels que les benzoates d'alcool gras en C10-C30 et leurs mélanges ; l'huile de polybutène, l'isononanoate d'isononyle, le malate d'isostéaryle, le tétra-isostéarate de pentaérythrityle, le trimélate de tridécyle, le mélange cyclopentasiloxane (14,7% en poids)/polydiméthylsiloxane dihydroxylé en positions a et (85,3% en poids), ou leurs mélanges. Selon un mode de réalisation préféré, le solvant organique est constitué par une silicone ou un mélange de silicones tels que les polydiméthylsiloxanes liquides et les polydiméthylsiloxanes modifiées liquides, la viscosité de la silicone et/ou du mélange de silicones à 25 c est comprise entre 0.lcst et 1 000 000cst et plus préférentiellement entre 1 cst et 30 000cst. On citera de préférence les huiles suivantes : - le mélange de polydiméthylsiloxane alpha-omega-dihydroxylé /cyclopentadiméthylsiloxane (14,7/85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid ; -le mélange de polydiméthylsiloxane alpha-omega- dihydroxylé/ polydiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1503 Fluid ; - le mélange de diméthicone/cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1411 Fluid ou celui commercialisé par Bayer sous le nom SF1214 ; - la cyclopentadiméthylsiloxane commercialisée par Dow Corning sous le nom de DC245 Fluid ; et les mélanges respectifs de ces huiles. Le ou les solvants organiques de la composition représentent généralement de 0,01 à 99 %, de préférence de 50 à 99 % en poids par rapport au poids total de la composition. Le milieu des compositions de l'invention peut contenir, outre le ou les solvants organiques liquides, de l'eau. De préférence le milieu est anhydre c'est-à-dire contenant moins de 1% en poids d'eau par rapport au poids total de la composition. Le milieu cosmétique de la composition de l'invention peut être utilisé homogène, se présenter sous forme d'une émulsion ou être encapsulé. La phase dispersée ou continue de l'émulsion peut alors être constituée par de l'eau, des alcools aliphatiques en Cl-C4 ou leurs mélanges. Les capsules ou microcapsules contenant la composition de l'invention peuvent être dispersées dans un milieu anhydre tel que défini précédemment, de l'eau, des alcools aliphatiques en C1-C4 ou leurs mélanges. On peut introduire dans les compositions des inhibiteurs de polymérisation, et plus particulièrement des inhibiteurs de polymérisation anioniques et/ou radicalaires, ceci afin d'accroître la stabilité de la composition dans le temps. De façon non limitative, on peut citer les inhibiteurs de polymérisation suivants : le dioxyde de soufre, l'oxyde nitrique, le trifluorure de bore, l'hydroquinone et ses dérivés tels que l'hydroquinone monéthyléther, la TBHQ, la benzoquinone et ses dérivés tels que la duroquinone, le catéchol et ses dérivés tels que le t-butyl catéchol et le méthoxycatéchol, l'anisole et ses dérivés tels que le méthoxyanisole ou l'hydroxyanisole, le pyrogallol et ses dérivés, le p-méthoxyphénol, l'hydroxybutyl toluène, les alkyl sulfates, les alkyl sulfites, les alkyl sulfones, les alkyl sulfoxydes, les alkyl sulfures, les mercaptans, le 3-sulfonène et leurs mélanges. Les groupements alkyle désignent de préférence des groupement ayant 1 à 6 atomes de carbone. On peut aussi utiliser à titre d'inhibiteur les acides minéraux ou organiques. Ainsi, la composition cosmétique selon l'invention peut également comprendre au moins un acide minéral ou organique, ce dernier ayant un ou plusieurs groupements carboxyliques ou sulfoniques, présentant un pKa compris entre 0 et 6 tels que l'acide phosphorique, l'acide chlorhydrique, l'acide nitrique, l'acide benzène-ou toluène-sulfonique, l'acide sulfurique, l'acide carbonique, l'acide fluorhydrique, l'acide acétique, l'acide formique, l'acide propionique, l'acide benzoïque, les acides mono-, di- ou trichloroacétiques, l'acide salicylique et l'acide trifluoroacétique, l'acide octanoïque, l'acide heptanoïque et l'acide hexanoïque. De préférence, l'acide acétique est utilisé. La concentration en inhibiteur dans la composition cosmétique de l'invention peut être comprise entre 10 ppm et 30% en poids et plus préférentiellement entre 10 ppm et 15% en poids par rapport au poids total de la composition. Les agents nucléophiles susceptibles d'initier la polymérisation anionique sont des systèmes connus en eux-mêmes, capables de générer un carbanion au contact d'un agent nucléophile, tels que les ions hydroxydes contenus dans l'eau à pH neutre. On entend par carbanion , les espèces chimiques définies dans Advanced Organic Chemistry, Third Edition , de Jerry March, page 141. Les agents nucléophiles peuvent être constitués par un composé moléculaire, un oligomère, un dendrimère ou un polymère possédant des fonctions nucléophiles. De façon non limitative, on peut citer comme fonctions nucléophiles les fonctions : R2N-, NH2-, Ph3C-, R3C-, PhNH-, pyridine, ArS-, R-C=C-, RS-, SH-, RO-, R2NH, ArO-, N3-, OH-, ArNH2, NH3, I-, Br-, Cl-, RCOO-, SCN-, ROH, RSH, NCO- , CN-, NO3-, Cl04-, H2O, etc. La composition selon l'invention peut contenir des pigments. Dans le cadre de l'invention, on entend par pigment toute entité organique et / ou minérale dont la solubilité dans l'eau est inférieure à 0,01 % à 20 C, de préférence inférieure à 0,0001 %, et présentant une absorption entre 350 et 700 nm, de préférence une absorption avec un maximum. Les pigments utiles dans la présente invention sont choisis parmi tous les pigments organiques et / ou minéraux connus de la technique, notamment ceux qui sont décrits dans l'encyclopédie de technologie chimique de Kirk-Othmer et dans l'encyclopédie de chimie industrielle de Ullmann. Ces pigments peuvent se présenter sous forme de poudre ou de pâte pigmentaire. Ils peuvent être enrobés ou non enrobés. Les pigments conformes à l'invention peuvent par exemple être choisis parmi les pigments blancs ou colorés, les laques, les pigments à effets spéciaux tels que les nacres ou les paillettes, et leurs mélanges. A titre d'exemples de pigments minéraux blancs ou colorés, on peut citer le dioxyde de titane, traité ou non traité en surface, les oxydes de zirconium ou de cérium, les oxydes de fer ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique. Par exemple, les pigments minéraux suivants peuvent être utilisés : Ta205, Ti305, Ti203, TiO, ZrO2 en mélange avec TiO2, ZrO2, Nb205, Ce02, ZnS. A titres d'exemples de pigments organiques blancs ou colorés, on peut citer les composés nitroso, nitro, azo, xanthène, quinoléine, anthraquinone, phtalocyanine, de type complexe métallique, isoindolinone, isoindoline, quinacridone, périnone, pérylène, dicétopyrrolopyrrole, thioindigo, dioxazine, triphénylméthane, quinophtalone. En particulier, les pigments organiques blancs ou colorés peuvent être choisis parmi le carmin, le noir de carbone, le noir d'aniline, le jaune azo, la quinacridone, le bleu de phtalocyanine, le rouge sorgho, les pigments bleus codifiés dans le Color Index sous les références Cl 42090, 69800, 69825, 73000, 74100, 74160, les pigments jaunes codifiés dans le Color Index sous les références Cl 11680, 11710, 15985, 19140, 20040, 21100, 21108, 47000, 47005, les pigments verts codifiés dans le Color Index sous les références Cl 61565, 61570, 74260, les pigments oranges codifiés dans le Color Index sous les réfénces CI 11725, 15510, 45370, 71105, les pigments rouges codifiés dans le Color Index sous les références CI 12085, 12120, 12370, 12420, 12490, 14700, 15525, 15580, 15620, 15630, 15800, 15850, 15865, 15880, 17200, 26100, 45380, 45410, 58000, 73360, 73915, 75470, les pigments obtenus par polymérisation oxydante de dérivés indoliques, phénoliques tels qu'ils sont décrits dans le brevet FR 2 679 771. On peut utiliser des pâtes pigmentaires de pigment organique telles que les produits vendus par la société HOECHST sous le nom : - JAUNE COSMENYL IOG : Pigment YELLOW 3 (Cl 11710) ; - JAUNE COSMENYL G : Pigment YELLOW 1 (Cl 11680) ; - ORANGE COSMENYL GR : Pigment ORANGE 43 (Cl 71105); - ROUGE COSMENYL R : Pigment RED 4 (Cl 12085) ; - CARMIN COSMENYL FB : Pigment RED 5 (Cl 12490) ; -VIOLET COSMENYL RL : Pigment VIOLET 23 (Cl 51319) ; - BLEU COSMENYL A2R : Pigment BLUE 15.1 (Cl 74160) ; - VERT COSMENYL GG : Pigment GREEN 7 (Cl 74260) ; - NOIR COSMENYL R : Pigment BLACK 7 (Cl 77266). Les pigments conformes à l'invention peuvent aussi être sous forme de pigments composites tels qu'ils sont décrits dans le brevet EP 1 184 426. Ces pigments composites peuvent être composés notamment de particules comportant un noyau inorganique, au moins un liant assurant la fixation des pigments organiques sur le noyau, et au moins un pigment organique recouvrant au moins partiellement le noyau. Par laque, on entend les colorants adsorbés sur des particules insolubles, l'ensemble ainsi obtenu restant insoluble lors de l'utilisation. Les substrats inorganiques sur lesquels sont adsorbés les colorants sont par exemple l'alumine, la silice, le borosilicate de calcium et de sodium ou le borosilicate de calcium et d'aluminium, et l'aluminium. Parmi les colorants organiques, on peut citer le carmin de cochenille. A titre d'exemples de laques, on peut citer les produits connus sous les dénominations suivantes : D & C Red 21 (CI 45 380), D & C Orange 5 (CI 45 370), D & C Red 27 (CI 45 410), D & C Orange 10 (CI 45 425), D & C Red 3 (CI 45 430), D & C Red 7 (CI 15 850:1), D & C Red 4 (CI 15 510), D & C Red 33 (CI 17 200), D & C Yellow 5 (CI 19 140), D & C Yellow 6 (CI 15 985), D & C Green (CI 61 570), D & C Yellow 1 0 (CI 77 002), D & C Green 3 (CI 42 053), D & C Blue 1 (CI 42 090). Par pigments à effets spéciaux, on entend les pigments qui créent d'une manière générale une apparence colorée (caractérisée par une certaine nuance, une certaine vivacité et une certaine clarté) non uniforme et changeante en fonction des conditions d'observation (lumière, température, angles d'observation...). Ils s'opposent par-là même aux pigments blancs ou colorés qui procurent une teinte uniforme opaque, semi-transparente ou transparente classique. A titre d'exemples de pigments à effets spéciaux, on peut citer les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane, ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica recouvert de titane et d'oxydes de fer, le mica recouvert de titane et notamment de bleu ferrique ou d'oxyde de chrome, le mica recouvert de titane et d'un pigmentorganique tel que défini précédemment ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. A titre de pigments nacrés, on peut citer les nacres Cellini commercialisée par Engelhard (Mica-TiO2-laque), Prestige commercialisée par Eckart (Mica-TiO2), Colorona commercialisée par Merck (Mica-TiO2-Fe2O3). On peut également citer les pigments à effet interférentiel non fixés sur un substrat comme les cristaux liquides (Helicones HC de Wacker), les paillettes holographiques interférentielles (Geometric Pigments ou Spectra f/x de Spectratek). Les pigments à effets spéciaux comprennent aussi les pigments fluorescents, que ce soit les substances fluorescentes à la lumière du jour ou qui produisent une fluorescence ultraviolette, les pigments phosphorescents, les pigments photochromiques, les pigments thermochromiques et les quantum dots, commercialisés par exemple par la société Quantum Dots Corporation. Les quantum dots sont des nanoparticules semi conductrices luminescentes capables d'émettre, sous excitation lumineuse, un rayonnement présentant une longueur d'onde comprise entre 400 nm et 700 nm. Ces nanoparticules sont connues de la littérature. En particulier, elles peuvent être fabriqués selon les procédés décrits par exemple dans le US 6 225 198 ou US 5 990 479, dans les publications qui y sont citées, ainsi que dans les publications suivantes : Dabboussi B.O. et al "(CdSe)ZnS core-shell quantum dots : synthesis and characterisation of a size series of highly luminescent nanocristallites" Journal of phisical chemistry B, vol 101, 1997, pp 9463-9475. et Peng, Xiaogang et al, "Epitaxial Growth of highly Luminescent CdSe/CdS core/shell nanocrystals with photostability and electronic accessibility" Journal of the American Chemical Society, vol 119, N 30, pp 7019-7029. La variété des pigments qui peuvent être utilisés dans la présente invention permet d'obtenir une riche palette de couleurs, ainsi que des effets optiques particuliers tels que des effets métalliques, interférentiels. Selon un mode de réalisation particulier, les pigments sont des pigments colorés. On entend par pigment coloré des pigments autres que les pigments blancs. La taille du pigment utile dans le cadre de la présente invention est généralement comprise entre 10 nm et 200 m, de préférence entre 20 nm et 80 m, et plus préférentiellement entre 30 nm et 50 m. Le ou les pigments sont chacun généralement présents dans la composition conforme à l'invention dans des quantités généralement comprises entre 0,05 et 50 % du poids total de la composition, de préférence de 0,1 à 35 %. On choisit de préférence les nacres et les pigments composites. Les pigments peuvent être enrobées par des composés organiques ou minéraux. L'agent organique avec lequel sont traités les pigments peut être déposé sur les pigments par évaporation de solvant, réaction chimique entre les molécules de l'agent de surface ou création d'une liaison covalente entre l'agent de surface et les pigments ou les charges. Le traitement en surface peut ainsi être réalisé par exemple par réaction chimique d'un agent de surface avec la surface des pigments ou des charges et création d'une liaison covalente entre l'agent de surface et les pigments. Cette méthode est notamment décrite dans le brevet US 4 578 266. De préférence, on utilisera un agent organique lié aux pigments de manière covalente. L'agent pour le traitement de surface peut représenter de 0,1 à 50 % en poids du poids total des pigments traités en surface, de préférence de 0,5 à 30 % en poids, et encore plus préférentiellement de 1 à 10 % en poids. De préférence, les traitements en surface des pigments et des charges sont choisis parmi les traitements suivants : - un traitement PEG-Silicone comme le traitement de surface AQ commercialisé par LCW ; - un traitement Chitosane comme le traitement de surface CTS commercialisé par LCW ; - un traitement Triéthoxycaprylylsilane comme le traitement de surface AS commercialisé par LCW ; - un traitement Méthicone comme le traitement de surface SI commercialisé par LCW ; - un traitement Diméthicone comme le traitement de surface Covasil 3.05 commercialisé par LCW ; - un traitement Diméthicone / Triméthylsiloxysilicate comme le traitement de surface Covasil 4.05 commercialisé par LCW ; - un traitement Lauroyl Lysine comme le traitement de surface LL commercialisé par LCW ; - un traitement Lauroyl Lysine Diméthicone comme le traitement de surface LL / SI commercialisé par LCW ; - un traitement Myristate de Magnésium comme le traitement de surface MM commercialisé par LCW ; - un traitement Dimyristate d'Aluminium comme le traitement de surface MI commercialisé par Miyoshi ; - un traitement Perfluoropolyméthylisopropyl éther comme le traitement de surface FHC commercialisé par LCW ; - un traitement Isostéaryl Sébacate comme le traitement de surface HS commercialisé par Miyoshi ; - un traitement Disodium Stéaroyl Glutamate comme le traitement de surface NAI commercialisé par Miyoshi ; - un traitement Diméthicone / Disodium Stéaroyl Glutamate comme le traitement de surface SA / NAI commercialisé par Miyoshi ; - un traitement Phosphate de Perfluoroalkyle comme le traitement de surface PF commercialisé par Daito ; - un traitement Copolymère acrylate / Diméthicone et Phosphate de Perfluoalkyle comme le traitement de surface FSA commercialisé par Daito ; - un traitement Polyméthylhydrogène siloxane / Phosphate de Perfluoroalkyle comme le traitement de surface FS01 commercialisé par Daito ; - un traitement Lauryl Lysine / Aluminium Tristéarate comme le traitement de surface LL-StAI commercialisé par Daito ; - un traitement Octyltriéthylsilane comme le traitement de surface OTS commercialisé par Daito ; - un traitement Octyltriéthylsilane / Phosphate de Perfluoroalkyle comme le traitement de surface FOTS commercialisé par Daito ; - un traitement Copolymère Acrylate / Diméthicone comme le traitement de surface ASC commercialisé par Daito ; - un traitement Isopropyl Titanium Triisostéarate comme le traitement de surface ITT commercialisé par Daito ; - un traitement Cellulose Microcrystalline et Carboxyméthyl Cellulose comme le traitement de surface AC commercialisé par Daito ; - un traitement Cellulose comme le traitement de surface C2 commercialisé par Daito ; - un traitement copolymère Acrylate comme le traitement de surface APD commercialisé par Daito ; - un traitement Phosphate de Perfluoroalkyle / Isopropyl Titanium Triisostéarate comme le traitement de surface PF + ITT commercialisé par Daito. Le ou les pigments traités en surface sont généralement présents dans la composition dans des quantités totales généralement comprises entre 0,05 et 80 % en poids du poids total de la composition, de préférence entre 0,1 et 35 % en poids, encore plus préférentiellement entre 0,5 et 20 % en poids. Préférentiellement, les pigments sont enrobés par des Phosphates de Perfluoroalkyle, des, Copolymère acrylate / Diméthicone et leurs mélanges. Les compositions de l'invention peuvent également contenir des additifs cosmétiques usuels choisis parmi cette liste non exhaustive tels que les agents réducteurs, les agents oxydants, les séquestrants, les agents épaississants polymériques ou non, les agents hydratants, les agents émollients, les bases organiques ou minérales, les plastifiants, les filtres solaires, les azurants optiques, les colorants d'oxydation, les charges minérales, les argiles, les minéraux colloïdaux, les métaux colloïdaux, les nano-particules de semi-conducteurs de type puits quantiques à base de métaux ou de silicium, un composé photo ou thermochromique, les agents nacrant, les parfums, les peptisants, les conservateurs, les protéines, les vitamines, les agents antipelliculaires, les polymères anioniques, cationiques ou amphotères fixants ou non, les agents conditionneur non polymèriques tels que les tensioactifs cationiques. Les formulations peuvent se présenter sous différentes formes galéniques tels qu'une lotion, une mousse aérosol, un après shampooing ou un shampooing, un gel, une cire. Les compositions peuvent être contenues dans un flacon pompe, un spray aérosol. Les compositions de l'invention après application sur la chevelure peuvent être rincées ou non. Lorsque la composition est contenue dans un aérosol, elle peut contenir un propulseur. Le propulseur est constitué par les gaz comprimés ou liquéfiés usuellement employés pour la préparation de compositions aérosols. On emploiera de manière préférentielle l'air, le gaz carbonique, l'azote comprimé ou encore un gaz soluble tel que le diméthyléther, les hydrocarbures halogénés (fluorés en particuliers) ou non (butane, propane, isobutane) et leurs mélanges. L'invention a pour autre objet des procédés mettant en oeuvre la composition selon l'invention. Plusieurs procédés de mise en oeuvre sont envisageables. Dans un premier mode de réalisation du procédé de l'invention, le traitement de la fibre peut être un procédé en un temps. La composition décrite contenant éventuellement d'autres actifs cosmétiques est appliquée sur les cheveux secs ou préalablement humidifiés ou shampooinés. Les cheveux sont ensuite séchés (sèche cheveux, casque ou fer). Un shampooing terminal peut être éventuellement effectué. Dans un second mode de réalisation du procédé de l'invention, la fibre capillaire peut être pré-traitée par au moins un agent nucléophile. Les cheveux peuvent être séchés suite au pré-traitement. Puis la composition selon l'invention est appliquée sur le cheveu. Les cheveux sont séchés (sèche cheveux, casque ou fer). Un shampooing terminal peut être éventuellement effectué. Lorsque la composition selon l'invention se compose de deux compositions, l'une comprenant la suspension de nanoparticules métalliques dans un solvant organique liquide selon l'invention et l'autre comprenant le monomère cyanoacrylate polymérisable dans un solvant organique liquide, alors un troisième mode de réalisation du procédé de l'invention peut être prévu. La fibre capillaire peut être pré-traitée par la composition comprenant la suspension de nanoparticules métalliques selon l'invention dispersées dans un solvant organique liquide. Les cheveux peuvent être séchés. Puis la seconde composition contenant au moins un monomère cyanoacrylate polymérisable dans un solvant organique liquide est appliquée sur le cheveu. Les cheveux sont séchés (sèche cheveux, casque ou fer). Un shampooing terminal peut être éventuellement effectué. Le procédé de coloration selon l'invention peut être mis en oeuvre dans le cadre d'autres traitements des fibres kératiniques. Ainsi, on prépare la fibre pour rendre l'efficacité du traitement plus importante par décapage de la fibre et/ou par mordançage de la fibre. Dans un quatrième mode de réalisation du procédé de l'invention, on applique un réducteur de permanente ou une permanente complète ou une coloration d'oxydation ou une décoloration ou un shampooing ou un produit de coiffage ou un défrisage alcalin dans une première étape. Puis, dans une seconde étape, on procède à un des procédés décrits plus haut. Dans un cinquième mode de réalisation du procédé de l'invention, on effectue le procédé de coloration selon l'invention avant des traitements de la fibre existants. Ainsi après avoir appliquer la composition de l'invention selon un des procédés déjà décrits, on applique un réducteur de permanente ou une permanente ou une coloration d'oxydation ou une décoloration ou un défrisage alcalin. L'invention a aussi pour objet un kit comprenant une première composition contenant au moins un monomère cyanoacrylate polymérisable tel que défini ci-dessus et éventuellement au moins un inhibiteur de polymérisation anionique et/ou radicalaire dans un solvant oragnique liquide, et une deuxième composition contenant dans un solvant organique liquide au moins une suspension de nanoparticules métalliques enrobées d'une mono-couche organosoufrée, l'agent nucléophile se trouvant dans l'un ou l'autre des compartiments ou dans un compartiment séparé. Les exemples qui suivant sont destinés à illustrer l'invention, sans présenter un caractère limitatif. EXEMPLES L'homme de l'art peut juger de la quantité d'acide à ajouter. Cette remarque est valable pour tous les exemples. Exemple 1 : Procédé en un temps La composition suivante est réalisée : poly diméthyl siloxane alpha-omega 44g dihydroxylé / cyclopentadiméthylsiloxane (14,7 / 85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid cyclopentadiméthylsiloxane 44g commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC245 Fluid Nano-particules d'argent* 2g Acide acétique 0.2 g Méthylheptylcyanoacrylate de 10g Chemence * Préparées selon la publication : Langmuir 1999, 15, 1077 et enrobées 10 d'une couche organosoufrée du type acide mercaptosuccinique. 0.2g de cette composition est appliqué sur une mèche de cheveux blancs de 1g préalablement shampooinée. Après 15 min de 15 pause à température ambiante, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 3min. Un shampooing terminal est effectué. Les cheveux présente une coloration grise. Ils sont doux et déliés au toucher. Il n'y a pas de résidus désagréables. Cette coloration est encore visible après plusieurs shampooings. 20 Exemple 2 : Application en deux temps Les compositions suivantes sont réalisées : Composition A : poly diméthyl siloxane alpha-omega 45g dihydroxylé / cyclopentadiméthylsiloxane (14,7 / 85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid cyclopentadiméthylsiloxane 45g commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC245 Fluid Acide acétique 0,2 g Méthylheptylcyanoacrylate de 10g Chemence Composition B H20 98g Nano-particules d'argent* 2g * Préparées selon la publication : Langmuir 1999, 15, 1077 et enrobées 10 d'une couche organosoufrée du type acide mercaptosuccinique. 0.4g de la composition B est appliqué sur une mèche de cheveux blancs de 1g préalablement shampooinée. Après 15 min de 15 pause à température ambiante, la mèche est séchée On applique ensuite 0,2g de la composition A. Après 15 min de pause à température ambiante, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 3min Un shampooing terminal est effectué. Les cheveux présente une coloration grise. Ils sont doux et déliés au toucher. Il n'y a pas de résidus5 désagréables. Cette coloration est encore visible après plusieurs shampooings. Dans une variante de cet exemple, la composition A est 5 appliquée avant la composition B
L'invention porte sur une composition cosmétique prête à l'emploi pour la coloration des fibres kératiniques humaines, en particulier des cheveux, comprenant ,- au moins un monomère cyanoacrylate polymérisable ,- au moins d'une suspension de nanoparticules métalliques enrobées d'une mono-couche organosoufrée et- au moins un solvant organique liquide.ainsi que des procédés de coloration mettant en oeuvre cette composition et un dispositif à plusieurs compartiments.
1. Composition cosmétique pour la coloration des fibres kératiniques, en particulier les cheveux comprenant : - au moins un monomère cyanoacrylate polymérisable, -au moins une suspension de nanoparticules métalliques enrobées d'une mono-couche organosoufrée, - au moins un solvant organique liquide. 2. Composition cosmétique selon la 1, caractérisée en ce que le monomère cyanoacrylate est choisi parmi les monomères de formule (I) : R1>-( CN R2 COXR' 3 (I) dans laquelle : X désigne NH, S ou O, R1 et R2 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe peu ou non électro-attracteur (peu ou non inductif-attracteur) tel que : - un atome d'hydrogène, - un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi -OR, -COOR, -COR, -SH, -SR, -OH, et les atomes d'halogène, - un résidu polyorganosiloxane modifié ou non, -un groupement polyoxyalkylène,R'3 désigne un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ûOR', - COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un groupe alkyle en C 1-C l 0, R'3 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ûOR', -COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un groupe alkyle en C 1-C l 0. 3. Composition cosmétique selon la 2, caractérisée en ce que le monomère cyanoacrylate est choisi parmi les monomères de formule (IV) : RI> C R2 COOR' 3 (IV) dans laquelle R'3 représente un radical alkyle en CI-CIO ou alcoxy(C l -C4) alkyle(C l -C 10). 4. Composition cosmétique selon la 3, caractérisée en ce que le monomère cyanoacrylate est choisi parmi le 2-cyanoacrylate d'éthyle, le 2-cyanoacrylate de méthyle, le 2- 30cyanoacrylate de n-propyle, le 2-cyanoacrylate d'isopropyle, le 2-cyanoacrylate de tert-butyle, le 2-cyanoacrylate de n-butyle, le 2-cyanoacrylate d'iso-butyle, le cyanoacrylate de 3-méthoxybutyle, le cyanoacrylate de n-décyle, le 2-cyanoacrylate d'hexyle, le 2- cyanoacrylate de 2-éthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-méthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-octyle, le 2-cyanoacrylate de 2-propoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de n-octyle, le cyanoacrylate d'iso-amyle, le 2-cyanoacrylate d'allyle, le le 2-cyanoacrylate de methoxypropyle, le cyanoacryates 2-cyanoacrylate d'allyle et le 2- cyanoacrylate de methoxypropyle. 5. Composition cosmétique selon la 4, caractérisée en ce que le monomère cyanoacrylate est choisi parmi les cyanoacrylates d' alkyle en C6-C10. 6. Composition cosmétique selon la 5, caractérisée en ce que le monomère cyanoacrylate est choisi parmi les monomères les cyanoacrylates d'octyle de formule (V) et leurs mélanges : CN COOR'3 (V) dans laquelle : R'3 =-(CH2)7-CH3, -CH(CH3)-(CH2)5-CH3, -CH2-CH(C2H5)-(CI-12)3-CI13, -(CH2)5-CH(CH3)-CH3, -(CH2)4-CH(C2H5)-CH3. 25 7. Composition cosmétique selon l'une quelconque précédentes, caractérisée en ce que le ou monomères cyanoacrylate sont fixés de façon covalente sur supports tels que des polymères, des oligomères ou des dendrimères. 20 des les des 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le monomère cyanoacrylate est introduit dans la composition entre 0,1% et 80% en poids par rapport au poids total de la composition, plus préférentiellement entre 1% et 50% en poids par rapport au poids total de la composition, encore plus préférentiellement entre 2% et 20% en poids par rapport au poids total de la composition. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les métaux formant les nanoparticules métalliques organomodifiées sont choisis parmi les métaux alcalins, les métaux alcalino-terreux, les métaux de transition, les métaux des terres rares et des alliages de ces métaux. 10. Composition selon la 9, caractérisée en ce que les métaux formant les nanoparticules métalliques organomodifiées sont choisis parmi l'aluminium, le cuivre, le cadmium, le sélénium, l'argent, l'or, l'indium, le fer, le platine, le nickel, le molybdène, le silicium, le titane, le tungstène, l'antimoine, le palladium, le zinc, l'étain et les alliages de ces métaux, et parmi ceux-ci tout particulièrement l'or, l'argent, le palladium, le platine, le cadmium, le sélénium et les alliages de ces métaux. 11. Composition selon la 10, caractérisée en ce que les métaux formant les nanoparticules métalliques organomodifiées sont l'or ou l'argent. 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la nanoparticule métallique enrobée d'une mono-couche organosoufrée comprend comme résidus de composés organosoufrés fixés à sa surface les résidus de formule (VI) : -S-CH3-p(ZnCOXqR4)p (VI)avec Z représentant un bras espaceur choisi parmi les chaînes carbonées divalentes en C1-100, linéaires, ramifiées ou cycliques, saturées ou insaturées, éventuellement interrompue par des hétéroatomes tels que le soufre, l'oxygène, l'azote, le silicium ou le phosphore, et portant éventuellement un ou plusieurs substituants tels que des groupes hydroxyles, amines, thiols, carbamates, éthers, acides, esters, amides, cyano ou uréido, n représente un entier valant 0 ou 1, p représente un entier valant 0, 1, 2 ou 3, q représente un entier valant 0 ou 1, R4 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle pouvant contenir des hétéroatomes, un atome de chlore, un groupe de formule (VII, VIII ou IX), ou un groupe alkylammonium, A A VII Avec A représentant un atome d'hydrogène, ou un groupe S03- VIII Avec B représentant un atome d'hydrogène ou un atme de fluor,X représente un atomant O, NH, NR", avec R" un groupe alkyle pouvant contenir des hétéroatomes. 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la suspension de nano-particules est introduite dans la composition entre 0,01% et 80% en poids, plus préférentiellement entre 0,1 et 40 % en poids par rapport au poids total de la composition. 14. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient au moins un inhibiteur de polymérisation. 15. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que l'inhibiteur de polymérisation est un acide minéral ou organique choisi parmi l'acide phosphorique, l'acide chlorhydrique, l'acide nitrique, l'acide benzène- ou toluène-sulfonique, l'acide sulfurique, l'acide carbonique, l'acide fluorhydrique, l'acide acétique, l'acide formique, l'acide propionique, l'acide benzoïque, les acides mono-, di- ou trichloroacétiques, l'acide salicylique, l'acide trifluoroacétique, l'acide octanoïque, l'acide heptanoïque et l'acide hexanoïque. 16. Composition selon la 15, caractérisée en ce que l'inhibiteur de polymérisation est l'acide acétique. 17. Composition selon l'une quelconque des 30 précédentes, caractérisée en ce la teneur en inhibiteur de polymérisation est comprise entre 10 ppm et 30% en poids par rapport 31au poids total de la composition; plus préférentiellement entre 10 ppm et 15% en poids par rapport au poids total de la composition. 18. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le solvant organique liquide est choisi parmi les alcools aromatiques, les alcools gras, les polyols modifiés ou non, les silicones volatiles ou non, les huiles minérales, organiques ou végétales, les cires oxyéthylénées ou non, les paraffines, les alcanes, les acides gras, les amides grasses, les esters gras. 19. Composition cosmétique selon la 16, caractérisée par le fait que le solvant est un mélange de polydiméthylsiloxane alpha-omega-dihydroxylé/cyclopenta diméthylsiloxane. 20. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est anhydre. 21. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient un ou des pigments minéraux ou organiques, de préférence des nacres et des pigments composites. 22. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient des additifs cosmétiques usuels choisis parmi les agents réducteurs, les agents oxydants, les séquestrants, les agents épaississants polymériques ou non, les agents hydratants, les agents émollients, les bases organiques ou minérales, les plastifiants, les filtres solaires, les azurants optiques, les colorants d'oxydation, les charges minérales, les argiles, les minéraux colloïdaux, les métaux colloïdaux, les nano-particules de semi-conducteurs de type puits quantiques à base de métaux ou de silicium, un composé photo ou thermochromique, les agents nacrants,les parfums, les peptisants, les conservateurs, les protéines, les vitamines, les agents antipelliculaires, les polymères anioniques, cationiques ou amphotères fixants ou non, les agents conditionneur non polymèriques tels que les tensioactifs cationiques. 23. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle se trouve sous forme de lotion, de mousse aérosol, d'un après shampooing ou d'un shampooing, d'un gel, d'une cire ou est contenue dans un flacon pompe ou un spray aérosol. 24. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la composition comprend au moins un agent nucléophile ; ledit agent nucléophile étant en mélange dans la composition telle que définie selon l'une quelconque des précédentes ou conditionné séparément. 25. Composition selon la 24, caractérisée en ce que l'agent nucléophile est l'eau. 26. Procédé de coloration des fibres kératiniques, telles que les fibres humaines, en particulier les cheveux, comprenant l'application, sur lesdites fibres kératiniques, d'une composition telle que définie à l'une quelconque des 1 à 25. 25 27. Procédé de coloration selon la 26, caractérisé en ce que préalablement à l'application sur lesdites fibres kératiniques, d'une composition telle que définie à l'une quelconque des 1 à 21, les fibres subissent un pré-traitement par au 30 moins un agent nucléophile, tel que défini à la 24 ou 25. 28. Procédé de coloration selon la 26 ou 27, caractérisé en ce que l'on applique un réducteur de permanente ou une permanente complète ou une coloration d'oxydation ou une20décoloration ou un shampooing ou un produit de coiffage ou un défrisage alcalin, préalablement ou suite à l'application de la composition telle que définie à l'une quelconque des 1 à 23. 29. Dispositif à compartiment ou kit , caractérisé en ce que le premier comprenant un premier compartiment, comprenant une composition contenant au moins un monomère cyanoacrylate polymérisable tel que défini à l'une quelconque des 1 à 7 et éventuellement au moins un inhibiteur de polymérisation anionique et/ou radicalaire dans un solvant organique liquide et un second compartiment contenant au moins une suspension de nanoparticules métalliques enrobées d'une mono-couche organosoufrée dans un solvant organique liquide ; l'agent nucléophile se trouvant éventuellement dans un des deux compartiments précédemment cités ou éventuellement dans un troisième compartiment.20
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/81,A61Q 5/10
FR2894908
A1
AGENCEMENT D'UNE CONSOLE SOUS UNE PLANCHE DE BORD DE VEHICULE
20,070,622
L'invention concerne un agencement d'une console sous une planche de bord de vehicule automobile. Dans un vehicule, it est frequent de proposer des rangements a I'interieur de I'habitacle, agences en particulier en partie centrale du vehicule, de fawn a utiliser au maximum I'espace disponible. II est en meme temps necessaire de proposer des agencements de rangements qui soient pratiques et ergonomiques pour le conducteur, afin qu'il ne soit pas deconcentre par leur manipulation lors de la conduite du vehicule. II est aussi interessant pour tous les utilisateurs d'un vehicule d'avoir a leur disposition de multiples rangements faciles a utiliser. Plus particulierement, it est interessant de pouvoir utiliser la zone situee sous la planche de bord en y agengant une console de rangement, tel que decrit dans le document FR-A-2791622. Cependant, les possibilites de rangement offertes par cette console sont assez limitees. On connait aussi par le document US-A-2002/0089203 une console centrale comportant des parois laterales munie d'ouvertures et reliees par des parois transversales pleines. Des bacs de rangement sont agences au-dessus des parois laterales et longitudinales et sont amovibles de maniere que I'on puisse glisser un objet a I'interieur de la console par I'ouverture superieure definie par les parois transversales et laterales. Cependant, cette console n'est utilisable que lorsqu'elle est situee entre les sieges, car le remplissage de la console pour les objets encombrants s'effectue par le dessus et n'est donc pas possible lorsque la console se trouve sous la planche de bord. D'autre part, ('utilisation des bacs de rangement est egalement impossible ou peu aisee lorsque la console est agencee sous la planche de bord. - 2 Afin de pallier ces inconvenients, ('invention a pour objet une console agencee sous une planche de bord presentant de multiples rangements, d'utilisation facile et ergonomique. A cet effet, ('invention propose un agencement d'une console sous une planche de bord du type cite ci-dessus, caracterise en ce que la console comporte : - deux parois laterales, dans lesquelles sont menages des evidements donnant sur le volume interieur de la console, qui sont reliees par une paroi inferieure et par une paroi superieure, ladite paroi superieure presentant au moins une zone de rangement, et - une zone d'acces au volume interieur de la console situee a une extremite de ladite console et definie par les deux parois laterales, la paroi superieure et la paroi inferieure de ladite console. Selon d'autres caracteristiques de ('invention: - La zone de rangement de la paroi superieure est constituee par une cavite menagee dans la surface de ladite paroi superieure. - La zone de rangement de la paroi superieure est constituee par un porte gobelet monte a coulissement entre une position escamotee le long de la paroi superieure et une position d'utilisation en saillie par rapport a ('extremite de la paroi superieure. - Une extremite de la paroi inferieure de la console comporte une deuxieme zone de rangement. - L'extremite de la paroi inferieure forme un bossage et I'acces a la deuxieme zone de rangement debouche dans au moins une des cloisons laterales du bossage. - L'acces a la zone de rangement est ferme par un volet. - Les evidements des parois laterales sont obtures par un element transparent. - La paroi superieure est inclinee par rapport a I'horizontale de maniere a faciliter I'acces a la zone de rangement. - Les parois laterales de la console sont montees mobiles a rotation autour d'un axe vertical entre une position fermee et une positon - 3 ouverte permettant un acces maximal au volume interieur de la console. -La console est montee a coulissement selon une direction longitudinale entre sa position dans laquelle elle est situee sous la planche de bord et une autre position dans laquelle elle est degagee de la planche de bord. D'autres caracteristiques et avantages de ('invention apparaitront a la lecture de la description d'exemples de realisation d'un agencement de console de vehicule automobile en reference aux dessins annexes dans lesquels : - La figure 1 est une vue en perspective d'un poste de conduite de vehicule automobile comportant une console selon ('invention. - La figure 2 est une vue en perspective de la console de la figure 1. Dans la description qui suit, nous prendrons a titre non limitatif une orientation longitudinale, verticale et transversale indiquee par le triedre L,V,T des figures 1 et 2. Nous prendrons egalement une orientation d'avant et d'arriere correspondant au sens de marche du vehicule. Tel que represents a la figure 1, une console 10 est agencee sous une planche de bord 12 de vehicule automobile. Dans le cas decrit ici, la console 10 se situe en partie centrale du vehicule. La console 10 s'etend vers I'arriere du vehicule depuis un tablier 14 de separation entre le compartiment moteur (non represents) et I'habitacle du vehicule. La console 10 comporte des parois laterales 16 d'orientation sensiblement longitudinale reliees par une paroi superieure 18 et une paroi inferieure 20 en contact avec un plancher 22 du vehicule. Les parois superieure 18 et inferieure 20 se rejoignent, vers ('avant du vehicule, pour former une paroi de fond 24. Les parois laterales 16, la paroi superieure 18 et la paroi inferieure 20 delimitent a une extremite arriere de la console 10 une ouverture -4 28 donnant sur le volume interieur de la console 10 et permettant ainsi I'acces au contenu de ladite console 10. L'ouverture 28 permet alors de ranger un objet encombrant a I'interieur de la console 10. Les parois laterales 16 comportent des evidements 32 donnant sur le volume interieur de la console 10. Les evidements 32 permettent ainsi de ranger de petits objets dans la console 10 mais ne sont pas genants lorsqu'un objet encombrant est range dans la console 10, car it reste alors quand meme correctement maintenu. Une partie inferieure des parois laterales 16 forme un rebord 34 permettant de limiter le deplacement d'objets a I'interieur de la console 10 et d'empecher ainsi leur ejection dans I'habitacle. Selon une variante de realisation de ('invention, non representee, les evidements 32 sont obtures par un element transparent permettant de voir le contenu de la console 10 tout en empechant ainsi tout risque d'ejection d'objets par les evidements 32 dans I'habitacle lorsque le vehicule circule. Selon une autre variante, non representee, les parois laterales 16 sont montees mobiles a rotation autour d'un axe vertical entre une position de fermeture et une position d'ouverture donnant un acces lateral maximal a la console 10. La paroi superieure 18 comporte au moins une zone de rangement qui peut etre constituee par une cavite 38a menagee dans la surface de la paroi superieure 18. La zone de rangement 38a peut alors etre utilisee comme un vide-poche dans lequel on peut entreposer des objets de petite taille. La zone de rangement porte par la paroi superieure 18 peut aussi etre un porte-gobelet 38b monte mobile entre une position escamotee, le long de la paroi superieure et, plus particulierement dans le cas decrit ici, sous la paroi superieure 18 et une position sortie d'utilisation dans laquelle elle est en saillie par rapport a un bord arriere 40 de la paroi superieure 18. -5-Avantageusement, la paroi superieure 18 peut titre inclinee par rapport a I'horizontale de maniere a faciliter I'acces aux zones de rangements qu'elle porte. Une extremite arriere 42 de la paroi inferieure 20 comporte egalement une zone de rangement 44, destinee a recevoir de petits objets. Dans le cas decrit ici, la zone de rangement 44 est agencee dans un bossage 46 forme par I'extremite arriere 42 de la paroi inferieure 20. L'ouverture de la zone de rangement 44 debouche dans au moins une des cloisons laterales 48 du bossage 46 et est obturee par un volet 50. Avantageusement, la zone de rangement 44 comporte deux ouvertures debouchant chacune dans les cloisons laterales 48 du bossage 46. Selon un autre mode de realisation, non represents, la console est montee coulissante longitudinalement le long de rails portes par la plancher 22 entre sa position dans laquelle la console est situee sous la planche de bord et une position degagee de ladite planche de bord. Ainsi, la console presente I'avantage d'offrir de nombreux rangements facilement utilisables, tout en occupant I'espace situe 20 sous la planche de bord
Agencement d'une console (10) sous une planche de bord (12) de véhicule automobile, caractérisé en ce que la console (10) comporte :- deux parois latérales (16), dans lesquelles sont ménagées des évidements (32) donnant sur le volume intérieur de la console (10), qui sont reliées par une paroi inférieure (20) et par une paroi supérieure (18), ladite paroi supérieure (18) présentant au moins une zone de rangement (38a, 38b), et- une zone d'accès (28) au volume intérieur de la console (10) située à une extrémité de ladite console (10) et définie par les deux parois latérales (16), la paroi supérieure (18) et la paroi inférieure (20) de ladite console (10).
1) Agencement d'une console (10) sous une planche de bord (12) de vehicule automobile, caracterise en ce que la console (10) comporte : - deux parois laterales (16), dans lesquelles sont menagees des evidements (32) donnant sur le volume interieur de la console (10), qui sont reliees par une paroi inferieure (20) et par une paroi superieure (18), ladite paroi superieure (18) presentant au moins une zone de rangement (38a, 38b), et - une zone d'acces (28) au volume interieur de la console (10) situee a une extremite de ladite console (10) et definie par les deux parois laterales (16), la paroi superieure (18) et la paroi inferieure (20) de ladite console (10). 2) Agencement d'une console (10) selon la 1, caracterise en ce que la zone de rangement de la paroi superieure (18) est constituee par une cavite (38a) menagee dans la surface de ladite paroi superieure (18). 3) Agencement d'une console (10) selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que la zone de rangement de la paroi superieure (18) est constituee par un porte gobelet (38b) monte a coulissement entre une position escamotee le long de la paroi superieure (18) et une position d'utilisation en saillie par rapport a ('extremite (40) de la paroi superieure (18). 4) Agencement d'une console (10) selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce qu'une extremite (42) de la paroi inferieure (20) de la console (10) comporte une deuxieme zone de rangement (44). 5) Agencement d'une console (10) selon la precedente, caracterise en ce que ('extremite (42) de la paroi inferieure (20) forme un bossage (46) et en ce que I'acces a la deuxieme zone de rangement (44) debouche dans au moins une des cloisons laterales (48) du bossage (46).-7 6) Agencement d'une console (10) selon la precedente, caracterise en ce que I'acces a la zone de rangement (44) est ferme par un volet (50). 7) Agencement d'une console (10) selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que les evidements (32) des parois Iaterales (18) sont obtures par un element transparent. 8) Agencement d'une console (10) selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que la paroi superieure (18) est inclinee par rapport a I'horizontale de maniere a faciliter I'acces a la zone de rangement (38a, 38b). 9) Agencement d'une console (10) selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que les parois Iaterales (16) de la console (10) sont montees mobiles a rotation autour d'un axe vertical entre une position fermee et une positon ouverte permettant un acces maximal au volume interieur de la console (10). 10)Agencement d'une console (10) selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que la console (10) est montee a coulissement selon une direction longitudinale entre sa position dans laquelle elle est situee sous la planche de bord (12) et une autre position dans laquelle elle est degagee de la planche de bord (12).
B
B60
B60R
B60R 7,B60R 11
B60R 7/06,B60R 11/00
FR2894665
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE DETERMINATION DE LA POSITION D'UNE PIECE ROTATIVE, TEL QU'UN VILEBREQUIN, D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,070,615
L'invention concerne un procédé de détermination de la position angulaire d'une pièce rotative, tel qu'un vilebrequin, d'un moteur à combustion interne. Elle s'étend à un dispositif de mise en ceuvre de ce procédé de détermination, ainsi, qu'à titre de moyen essentiel constitutif de ce dispositif, à une cible dotée de repères angulaires dont un repère de référence. Les calculateurs de contrôle des moteurs à combustion interne ( EMS pour "Engine Management Systems" ou ECU pour "Engine Control Units" en anglais) ont besoin de connaître avec précision la position longitudinale de chaque piston à l'intérieur de son cylindre, ainsi que le temps moteur (par exemple admission, compression, combustion, échappement, pour un moteur à quatre temps), afin d'assurer la gestion du fonctionnement des dits moteurs dans les meilleures conditions. De façon classique, ces informations sont obtenues en solidarisant sur le vilebrequin une cible dentée comportant des dents équidistantes de largueurs identiques. De plus, chaque disque est doté d'une zone de référence matérialisée par l'absence, en périphérie du dit disque denté, de x repères successifs, dents ou encoches. Une telle zone de référence a une fonction primordiale car elle permet de comptabiliser de façon certaine les tours complets effectués par le vilebrequin, et elle constitue le seul repère permettant de garantir la synchronisation des données. Selon ce principe, le disque denté tourne devant un capteur conçu pour 20 détecter les dents et permettre ainsi de déterminer la position angulaire du vilebrequin et donc la position des pistons reliés à ce dernier par des bielles. L'inconvénient majeur d'un tel principe résulte du fait qu'aucune information précise concernant la position angulaire du vilebrequin ne peut être transmise durant chaque laps de ternps où la zone de référence défile devant le capteur. 25 En vue de pallier cet inconvénient, des méthodes logicielles, tells que celles décrites dans FR 2 860 069, consistent, lors de la détection de la zone de référence, à simuler au moins une dent fictive qui permet de fournir des données concernant la position angulaire du vilebrequin lorsque le capteur se trouve en regard de la dite zone de référence. 30 Toutefois, il s'avère que les informations transmises concernant la position angulaire du vilebrequin, lorsque le capteur se trouve en regard de la zone de référence, s'avèrent d'une précision très relative. La présente invention vise à pallier cet inconvénient et a pour objectif essentiel de fournir un procédé permettant de déterminer avec une même précision la position angulaire d'une pièce rotative, tel du vilebrequin, quelle que soit la position angulaire relative entre la cible et le capteur. A cet effet, l'invention concerne un procédé de détermination de la position angulaire d'une pièce rotative, tel qu'un vilebrequin, d'un moteur à combustion interne, selon lequel on solidarise en rotation sur la dite pièce rotative une cible dotée de repères angulaires dont un repère de référence, ménagés sur la périphérie de la dite cible, et on détecte les repères angulaires au moyen d'un capteur magnétique positionné en regard des dits repères angulaires et adapté pour fournir un signal de détection apte à permettre notamment de discriminer le repère de référence des autres repères angulaires. Selon l'invention, le procédé consiste à répartir, sur l'intégralité de la périphérie de la cible, n repères angulaires présentant une même largeur, c'est-à-dire délimitant des secteurs angulaires de même valeur : • (n -1) des repères angulaires, dits repères courants, étant sensiblement identiques et adaptés pour permettre d'obtenir des signaux de détection présentant une 15 signature similaire, • et le nième repère angulaire formant le repère de référence, présentant au moins une caractéristique différentielle adaptée pour permettre d'obtenir un signal de détection présentant une signature spécifique. Il est à noter que selon l'invention, par capteur magnétique on entend 20 définir de façon générale un capteur qui est monté devant la cible pour fournir les signaux nécessaires au calculateur et basés sur une variation du flux magnétique détecté. Les capteurs ci dessous sont usuels dans le domaine automobile : • Capteur magnétique à réluctance variable : C'est un capteur à noyau magnétique bobiné utilisant le principe de la loi 25 de Lenz selon la formule (A) cn e= dt où t est le temps, (D est le flux magnétique dans lequel est placé le capteur, e est la force électromotrice. Une dent ou un creux influence le champ magnétique différemment et la force électromotrice mesurée est ainsi variable. • Capteur Magnéto-résistif : (A) 30 35 Ce type de capteur est utilisé pour des mesures sans contact de vitesses de rotation sur matériaux ferromagnétiques, telles que les roues dentées. L'élément sensible du capteur est pré-polarisé par un aimant permanent. Une dent ou un creux influence le champ magnétique différemment. Ceci modifie la valeur des résistances du pont de mesure d'un capteur magnéto-résistif. Cette variation de champs magnétique est convertie en une différence de potentiel et traitée en conséquence. Le signal de sortie est du type carré et reflète les variations de champ magnétique. • Capteur à Effet HALL : Lorsqu'on approche un aimant de la plaquette comportant le capteur (plaquette de type semi conducteur), la différence de potentiel aux bornes de celle-ci augmente; c'est ce signal qui est détecté. Une dent ou un creux influence le champ magnétique différemment et donc le signal détecté. A l'encontre de toutes les solutions actuelles qui ont pour objectif d'effectuer des simulations permettant de fournir des données concernant la position angulaire du vilebrequin lorsque le capteur se trouve en regard de la zone de référence, l'invention a consisté à réaliser une cible présentant une zone de référence n'altérant en rien la précision des informations transmises. En effet, selon le principe de l'invention, la discrimination entre repère courant et repère de référence est basée sur une différence de caractéristique indépendante de la 20 largeur de ces repères. De plus, les n repères angulaires sont répartis sur l'intégralité de la périphérie de la cible, et tous ces repères angulaires, y compris celui constituant la zone de référence , délimitent un même secteur angulaire de sorte que la précision du procédé de détermination est identique quelle que soit la position relative de la cible par rapport au 25 capteur. En fait, la précision du procédé selon l'invention dépend uniquement du nombre de repères angulaires ménagés sur la cible. Il est à noter, en outre, que le procédé de l'invention n'entraîne aucune suggestion susceptible de provoquer un surcoût de production, et notamment un surcoût de fabrication de la cible. 30 Selon une première variante avantageuse de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, on utilise une cible présentant une bordure périphérique crénelée formée d'une succession de dents et de creux définissant des repères angulaires dits mécaniques constitués chacun d'une dent et d'un creux : • les creux des repères courants présentant une profondeur uniforme 35 identique relativement à la dent adjacente, • et le creux du repère de référence présentant une profondeur différente de celle des creux des repères courants, De plus, on dispose alors le capteur magnétique de façon à fournir un signal de détection présentant une signature fonction de la profondeur du creux détecté. Selon cette première variante avantageuse visant des repères mécaniques, on peut ainsi avantageusement utiliser une cible présentant une bordure périphérique crénelée ménagée de façon que la profondeur des creux consiste en une dimension radiale. A titre de mode de mise en oeuvre avantageux, la cible peut ainsi présenter une bordure périphérique crénelée obtenue par découpe, en périphérie de la dite cible, d'échancrures radiales équidistantes et de même largeur, définissant chacune un creux 10 de repère angulaire. Toujours selon cette première variante avantageuse, on peut également avantageusement utiliser une cible présentant une bordure périphérique crénelée ménagée de façon à ce que la profondeur des creux consiste en une dimension perpendiculaire à la surface de la dite cible. 15 A titre de modes de mise en oeuvre avantageux, la cible peut ainsi présenter une bordure périphérique crénelée constituée : • soit d'un rebord périphérique perpendiculaire à la surface de la dite cible, dans lequel sont découpées des échancrures équidistantes et de même largeur, définissant chacune un creux de repère angulaire, 20 • soit d'entailles équidistantes et de même largeur creusées dans l'épaisseur de la dite cible, définissant chacune un creux de repère angulaire. Selon une seconde variante avantageuse de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, on utilise une cible présentant des repères angulaires dits magnétiques comportant des pôles magnétiques équidistants de même largeur et même polarité : 25 • les pôles des repères courants présentant des caractéristiques de magnétisation identiques, • et le pôle du repère de référence présentant des caractéristiques de magnétisation différentes de celles des pôles des repères courants. De plus, on dispose alors le capteur magnétique de façon à fournir un signal 30 de détection présentant une signature fonction des caractéristiques de magnétisation du pôle détecté. L'invention s'étend à un dispositif de détermination de la position angulaire d'une pièce rotative, tel qu'un vilebrequin, d'un moteur à combustion interne, comportant une cible apte à être solidarisée en rotation sur la dite pièce rotative, dotée de repères 35 angulaires dont un repère de référence, ménagés sur la périphérie de la dite cible, un capteur magnétique de détection des repères angulaires, et des moyens d'analyse des signaux de détection délivrés par le capteur magnétique, aptes à permettre notamment de discriminer le repère de référence des autres repères angulaires. Selon l'invention, la cible de ce dispositif comprend n repères angulaires présentant une même largeur, c'est-à-dire délimitant des secteurs angulaires de même 5 valeur, répartis sur l'intégralité de la périphérie de la dite cible : • (n -1) des repères angulaires, dits repères courants, étant sensiblement identiques et adaptés pour permettre d'obtenir des signaux de détection présentant une signature similaire, • et le nième repère angulaire formant le repère de référence, présentant 10 au moins une caractéristique différentielle adaptée pour permettre d'obtenir un signal de détection présentant une signature spécifique. L'invention vise également, à titre de moyen essentiel constitutif du dispositif selon l'invention, aune cible pour la détermination de la position angulaire d'une pièce rotative, tel qu'un vilebrequin, d'un moteur à combustion interne, comportant, prises 15 seules ou en combinaison, l'une quelconque des caractéristiques de la cible telle que définie ci-dessus. D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention, ressortiront de la description détaillée qui suit en référence aux dessins annexés qui en représentent à titre d'exemples non limitatifs quatre modes de réalisation préférentiels. Sur ces dessins : 20 • la figure 1 est une vue schématique d'une première variante de réalisation d'un dispositif selon l'invention de détermination de la position angulaire d'une pièce rotative, tel qu'un vilebrequin, • la figure 2 est une vue dessus partielle à échelle agrandie d'une portion de la périphérie de la cible (portion repérée par un cercle à la figure 1) de cette première 25 variante de réalisation, • la figure 3 est une vue en perspective partielle schématique d'une seconde variante de réalisation d'un dispositif de détermination selon l'invention, • la figure 4 est une vue en perspective partielle schématique d'une troisième variante de réalisation d'un dispositif de détermination selon l'invention, 30 • et la figure 5 est une vue en perspective partielle schématique d'une quatrième variante de réalisation d'un dispositif de détermination selon l'invention. L'invention décrite ci-dessous en référence aux figures vise la détermination de la position angulaire d'une pièce rotative, tel qu'un vilebrequin, d'un moteur à combustion interne. 35 Ce procédé est mis en oeuvre au moyen d'un dispositif de détermination tel que représenté à la figure 1 comportant : • une cible 1 se présentant sous la forme d'un disque sur l'intégralité de la périphérie duquel sont répartis n repères angulaires présentant une même largeur, c'est-à-dire délimitant des secteurs angulaires de même valeur : (n -1) repères angulaires Rn, dits repères courants, et un repère angulaire Rref formant un repère de référence. • un capteur magnétique 2, tel qu'un capteur à reluctance variable, un capteur Magnéto résistif ou un capteur à Effet HALL), de détection des repères angulaires Rn, Rref, • et une unité de calcul 3 programmée pour analyser les signaux de détection délivrés par le capteur magnétique 2. 10 A titre d'exemple, le nombre total n de repères angulaires Rn, Rref peut être égal à 60 repères uniformément répartis, délimitant donc chacun un secteur angulaire de 6 . Selon les trois modes de réalisation de l'invention représentés respectivement aux figures 1-2, 3, et 4, les repères angulaires sont dits de type mécanique et sont 15 constitués chacun d'un créneau formé d'une dent et d'un creux réalisés par usinage. En premier lieu, le dispositif selon l'invention représenté aux figures 1 et 2 comporte un disque 1 comprenant une bordure périphérique crénelée formée d'une succession de dents et de creux définissant des repères angulaires mécaniques Rn, Rref constitués chacun d'une dent Dn, Dref et d'un creux Cn, Cref. 20 En l'exemple, cette bordure crénelée est obtenue par découpe d'échancrures radiales équidistantes et de même largeur, définissant chacune un creux Cn, Cref d'un repère angulaire Rn, Rref. De plus, tous les creux Cn des repères courants Rn présentent une même profondeur Pn, tandis que le creux Cref du repère de référence Rref présente une 25 profondeur Pref différente de la profondeur Pn, en l'exemple représenté telle que Pref > Pn. En outre, selon ce mode de réalisation, le capteur magnétique 2 est disposé de façon que son axe de mesure s'étende radialement par rapport au disque 1, en vue de fournir un signal de détection présentant une signature fonction de la profondeur Pn ou 30 Pref du creux Cn ou Cref détecté. Ainsi le repère de référence Rref est conçu pour permettre d'obtenir un signal de détection présentant une signature spécifique, permettant de discriminer ce repère de référence par rapport aux repères courants Rn. Le dispositif selon l'invention représenté à la figure 3 comporte un disque 1' 35 comprenant également une bordure périphérique crénelée formée d'une succession de dents et de creux définissant des repères angulaires mécaniques R'n, R'ref constitués chacun d'une dent D'n, D'ref et d'un creux C'n, C'ref.5 En l'exemple, cette bordure crénelée est constituée d'un rebord périphérique perpendiculaire à la surface du disque 1', dans lequel sont découpées des échancrures équidistantes et de même largeur, définissant chacune un creux C'n, C'ref d'un repère angulaire R'n, R'ref. De plus, tous les creux C'n des repères courants R'n présentent une même profondeur P'n, tandis que le creux C'ref du repère de référence R'ref présente une profondeur P'ref différente de la profondeur P'n, en l'exemple telle que P'ref > P'n. En outre, selon ce mode de réalisation, le capteur magnétique 2' est disposé de façon que son axe de mesure s'étende perpendiculairement par rapport à la surface du disque 1', en vue de fournir, tel que précédemment, un signal de détection présentant une signature fonction de la profondeur P'n ou P'ref du creux C'n ou C'ref détecté. Le dispositif selon l'invention représenté à la figure 4 comporte un disque 1" comprenant également une bordure périphérique crénelée formée d'une succession de dents et de creux définissant des repères angulaires mécaniques R"n, R"ref constitués chacun d'une dent D"n, D"ref et d'un creux C"n, C"ref. Selon cet exemple, cette bordure crénelée est constituée d'entailles équidistantes et de même largeur creusées dans l'épaisseur du disque 1", à partir du bord périphérique de ce dernier, et définissant chacune un creux C"n, C"ref d'un repère angulaire R"n, R"ref. De plus, tous les creux C"n des repères courants R"n présentent une même profondeur P"n, tandis que le creux C"ref du repère de référence R"ref présente une profondeur P"ref différente de la profondeur P"n, en l'exemple telle que P"ref > P"n. Enfin, selon ce mode de réalisation, le capteur magnétique 2" est disposé de façon à ce que son axe de mesure s'étende perpendiculairement par rapport à la surface du disque 1", en vue de fournir, tel que précédemment, un signal de détection présentant une signature fonction de la profondeur P"n ou P"ref du creux C"n ou C"ref détecté. En dernier lieu, selon le mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 5, le disque 1 m est pourvu de repères angulaires Rmn, Rmref dits magnétiques, constitués chacun de deux pôles magnétiques adjacents de polarités inverses, respectivement Dmn, Cmn, et Dmref, Cmref , disposés en périphérie du disque, et adaptés pour s'étendre chacun sur la moitié du secteur angulaire couvert par un repère angulaire Rmn, Rmref. De plus, les pôles magnétiques Dmn, Cmn des repères courants Rmn présentent une magnétisation identique, différente de la magnétisation des pôles 35 magnétiques Dmref, Cmref du repère de référence Rmref. Selon ce principe, le capteur magnétique 2m fournit un signal de détection présentant une signature fonction des caractéristiques de magnétisation du repère angulaire détecté Rmn, Rmref, permettant de discriminer le pôle de référence Rmref. Selon le principe de l'invention, la précision de la détermination de la position d'une pièce rotative sur laquelle est monté un disque, est identique quelle que soit la position angulaire du dit disque, et dépend uniquement de la répartition et donc du nombre de repères angulaires ménagés sur le disque
L'invention concerne un procédé de détermination de la position angulaire d'une pièce rotative, tel qu'un vilebrequin, d'un moteur à combustion interne, selon lequel on solidarise en rotation sur la dite pièce rotative une cible (1') dotée de repères angulaires dont un repère de référence, ménagés sur la périphérie de la dite cible, et on détecte les repères angulaires au moyen d'un capteur magnétique (2') positionné en regard des dits repères angulaires. Selon l'invention, on répartit, sur l'intégralité de la périphérie de la cible (1'), n repères angulaires présentant une même largeur, c'est-à-dire délimitant des secteurs angulaires de même valeur: (n -1) des repères angulaires (R'n) étant sensiblement identiques et adaptés pour permettre d'obtenir des signaux de détection présentant une signature similaire, et le nième repère angulaire formant le repère de référence (R'ref), présentant au moins une caractéristique différentielle adaptée pour permettre d'obtenir un signal de détection présentant une signature spécifique.
1. Procédé de détermination de la position angulaire d'une pièce rotative, tel qu'un vilebrequin, d'un moteur à combustion interne, selon lequel on solidarise en rotation sur la dite pièce rotative une cible (1 ; 1' ; 1" ; 1 m) dotée de repères angulaires dont un repère de référence, ménagés sur la périphérie de la dite cible, et on détecte les repères angulaires au moyen d'un capteur magnétique (2 ; 2' ; 2" ; 2m) positionné en regard des dits repères angulaires et adapté pour fournir un signal de détection apte à permettre notamment de discriminer le repère de référence des autres repères angulaires, le dit procédé étant caractérisé en ce qu'on répartit, sur l'intégralité de la périphérie de la cible (1 ; 1' ; 1' ; 1 m), n repères angulaires présentant une même largeur, c'est-à-dire délimitant des secteurs angulaires de même valeur : • (n -1) des repères angulaires, dits repères courants (Rn ; R'n ; R"n ; Rmn), étant sensiblement identiques et adaptés pour permettre d'obtenir des signaux de détection présentant une signature similaire, • et le nième repère angulaire formant le repère de référence (Rref ; R'ref ; R"ref ; Rmref), présentant au moins une caractéristique différentielle adaptée pour permettre d'obtenir un signal de détection présentant une signature spécifique. 2. Procédé de détermination selon la 1 caractérisé en ce que : • on utilise une cible (1 ; 1' ; 1") présentant une bordure périphérique crénelée formée d'une succession de dents (Dn, Dref ; D'n, D'ref ; D"n, D"ref) et de creux (Cn, Cref ; C'n, C'ref ; C"n, C"ref) définissant des repères angulaires (Rn, Rref ; R'n, R'ref ; R"n, R"ref) dits mécaniques constitués chacun d'une dent et d'un creux : û les creux (Cn ; C'n ; C"n) des repères courants (Rn ; R'n ; R"n) présentant une profondeur uniforme identique (Pn ; P'n ; P"n) relativement à la dent (Dn ; D'n ; D"n) adjacente, û et le creux (Cref ; C'ref ; C"ref) du repère de référence (Rref ; R'ref ; R"ref) présentant une profondeur (Pref ; P'ref ; P"ref) différente de celle des creux Cn ; C'n ; C"n) des repères courants (Rn ; R'n ; R"n), • et on dispose le capteur magnétique (2 ; 2' ; 2") de façon à fournir un signal de détection présentant une signature fonction de la profondeur du creux (Cn, 30 Cref ; C'n, C'ref ; C"n, C"ref) détecté. 3. Procédé de détermination selon la 2 caractérisé en ce que l'on utilise une cible (1) présentant une bordure périphérique crénelée ménagée de façon que la profondeur (Pn, Pref) des creux (Cn, Cref) consiste en une dimension radiale. 4. Procédé de détermination selon la 3 caractérisé en ce que 35 l'on utilise une cible (1) présentant une bordure périphérique crénelée obtenue pardécoupe, en périphérie de la dite cible, d'échancrures radiales équidistantes et de même largeur, définissant chacune un creux (Cn, Cref) de repère angulaire (Rn, Rref). 5. Procédé de détermination selon la 2 caractérisé en ce que l'on utilise une cible (1' ; 1") présentant une bordure périphérique crénelée ménagée de façon à ce que la profondeur des creux (C'n, C'ref ; C"n, C"ref) consiste en une dimension perpendiculaire à la surface de la dite cible. 6. Procédé de détermination selon la 5 caractérisé en ce que l'on utilise une cible (1') présentant une bordure périphérique crénelée constituée d'un rebord périphérique perpendiculaire à la surface de la dite cible, dans lequel sont découpées des échancrures équidistantes et de même largeur, définissant chacune un creux (C'n, C'ref) de repère angulaire (R'n, R"ref). 7. Procédé de détermination selon la 5 caractérisé en ce que l'on utilise une cible (1") présentant une bordure périphérique crénelée constituée d'entailles équidistantes et de même largeur creusées dans l'épaisseur de la dite cible, définissant chacune un creux (C"n) de repère angulaire (R"n). 8. Procédé de détermination selon la 1 caractérisé en ce que : • on utilise une cible (1 m) présentant des repères angulaires dits magnétiques (Rmn, Rmref) comportant des pôles magnétiques équidistants (Dmn, Dmref) de même largeur et même polarité : û les pôles (Dmn) des repères courants (Rmn) présentant des caractéristiques de magnétisation identiques, û et le pôle (Dmref) du repère de référence (Rmref) présentant des caractéristiques de magnétisation différentes de celles des pôles (Dmn) des repères courants (Rmn), • et on dispose le capteur magnétique (2m) de façon à fournir un signal de détection présentant une signature fonction des caractéristiques de magnétisation du pôle (Dmn, Dmref) détecté. 9. Dispositif de détermination de la position angulaire d'une pièce rotative, tel qu'un vilebrequin, d'un moteur à combustion interne, comportant une cible (1 ; 1' ; 1' ; 1 m) apte à être solidarisée en rotation sur la dite pièce rotative, dotée de repères angulaires dont un repère de référence, ménagés sur la périphérie de la dite cible, un capteur magnétique (2 ; 2' ; 2" ; 2m) de détection des repères angulaires, et des moyens d'analyse des signaux de détection délivrés par le capteur magnétique, aptes à permettre notamment de discriminer le repère de référence des autres repères angulaires, le dit dispositif étant caractérisé en ce que la cible (1 ; 1' ; 1' ; 1m) comprend n repères angulaires présentant une même largeur, c'est-à-dire délimitant des secteurs angulaires de même valeur, répartis sur l'intégralité de la périphérie de la dite cible :• (n -1) des repères angulaires, dits repères courants (Rn ; R'n ; R"n ; Rmn), étant sensiblement identiques et adaptés pour permettre d'obtenir des signaux de détection présentant une signature similaire, • et le nième repère angulaire formant le repère de référence (Rref ; R'ref ; R"ref ; Rmref), présentant au moins une caractéristique différentielle adaptée pour permettre d'obtenir un signal de détection présentant une signature spécifique. 10. Cible (1 ; 1' ; 1' ; 1m) pour la détermination de la position angulaire d'une pièce rotative, tel qu'un vilebrequin, d'un moteur à combustion interne, dotée de repères angulaires dont un repère de référence, ménagés sur la périphérie de la dite cible, et adaptés pour être détectables par un capteur magnétique (2 ; 2' ; 2" ; 2m) positionné en regard des dits repères angulaires, la dite cible étant caractérisée en ce qu'il comporte n repères angulaires présentant une même largeur, c'est-à-dire délimitant des secteurs angulaires de même valeur, répartis sur l'intégralité de la périphérie de la dite cible : • (n -1) des repères angulaires, dits repères courants (Rn ; R'n ; R"n ; Rmn), étant sensiblement identiques et adaptés pour présenter une signature magnétique similaire, • et le nième repère angulaire formant le repère de référence (Rref ; R'ref ; R"ref ; Rmref), comportant au moins une caractéristique différentielle, adaptée pour que le dit repère angulaire présente une signature magnétique spécifique.20
G
G01
G01D
G01D 5
G01D 5/244
FR2887957
A1
PROTECTION CONTRE L'USURE POUR UNE PLAQUE DE PROTECTION/DEVIATION OU DE DEFLEXION
20,070,105
La présente invention concerne une protection contre l'usure pour une plaque de protection/déviation ou de déflexion avec une plaque en acier présentant au moins une surface frontale soumise à la contrainte et des surfaces latérales séparées par des zones d'arêtes, la surface latérale étant au moins partiellement recouverte par une protection contre l'usure latérale présentant au niveau de chaque surface latérale au moins un élément de protection contre l'usure et au niveau de la surface frontale soumise à la contrainte une protection contre l'usure frontale formée par au moins un élément de protection contre l'usure. De telles plaques de protection/de déviation ou de déflexion sont par exemple utilisées pour la pose de voies dans des machines de remise en état de voies, ou bien sont utilisées pour des pelles de malaxeurs dans des centrales de malaxage pour du béton, du ciment, du gravier, du sable, des gravillons, de l'asphalte ou d'autres matériaux en vrac ayant une action abrasive. Ces plaques de protection/déviation ou de déflexion sont généralement soumises à de fortes contraintes mécaniques et doivent être armées avec une protection contre l'usure, afin de garantir une durabilité la plus longue possible. On utilise généralement des armatures en métal dur en guise de protection contre l'usure. Pour la pose de voies, on utilise par exemple ce qu'on appelle des pics de bourrage utilisés pour le compactage du ballast. Le document DE G 9404703.0 décrit par exemple un pic de bourrage ou un outil de damage, en particulier pour la fixation sur un secoueur, lequel est pourvu, au moins sur une partie de sa pointe, d'une armature en métal dur d'une seule pièce essentiellement en forme de V en coupe transversale. Le document DE OS 2924152 décrit en guise d'autre exemple un rail d'usure avec au moins un socle de griffe pour le bord de la pelle d'un excavateur, où chaque socle de griffe est formé d'une seule pièce avec le matériau du rail d'usure et présente des dispositifs pour la fixation directe d'une griffe, de sorte que le rail est formé de manière à au moins entourer le bord avant d'une pelle. Ces rails d'usure présentent un profil transversal déformé de manière complexe, raison pour laquelle leur fabrication ne peut être réalisée que de manière très onéreuse. En guise de plaques de protection/déviation ou de déflexion, selon l'état de la technique, le côté frontal soumis à la contrainte et les surfaces latérales de la plaque sont garnis de plaques en métal dur individuelles, une traverse en acier étant formée entre l'armature en métal dur du côté frontal soumis à la contrainte et les plaques latérales. Une rainure sert à la fixation simple de la plaque en métal dur sur le côté frontal soumis à la contrainte lors du soudage, laquelle rainure est formée par les traverses des deux côtés. L'inconvénient de ceci réside en ce que la traverse entre les plaques en métal dur est plus tendre, et s'use donc davantage que les plaques en métal dur. Cette usure plus importante prcvoque des affouillements, formant par conséquent une surface d'attaque pour des matériaux grossiers, par exemple des pierres concassées plus grandes. Cela peut provoquer la cassure et/ou l'éclatement des plaques en métal dur dans la zone d'impact et/ou des arêtes. On connaît également des configurations, 35 lesquelles peuvent se passer de la traverse décrite plus haut. Il est vrai qu'avec une telle protection contre l'usure, le danger d'un affouillement: est plus faible; il subsiste cependant toujours une importante sollicitation des arêtes au niveau des transitions du métal dur dans la zone d'arêtes. Il est également désavantageux que le soudage soit plus onéreux en omettant la rainure, étant donné que le guidage manque. C'est pourquoi l'invention a pour but de mettre à disposition une protection contre l'usure du genre cité en préambule, avec laquelle la protection contre l'usure de la plaque de protection/déviation ou de déflexion est améliorée, et où la durabilité est prolongée. Ce but est atteint en ce que l'élément de protection contre l'usure pour la surface frontale soumise à la contrainte présente un profil transversal essentiellement semblable à un angle avec une branche du côté frontal et une branche latérale, et en ce que la zone d'arêtes de la plaque en acier est au moins partiellement entourée par l'élément de protection contre l'usure. On obtient de la sorte que la transition entre la protection contre l'usure latérale et la protection contre l'usure frontale ne se trouve plus dans la zone particulièrement soumise aux impacts de la plaque de protection/déviation ou de déflexion. Ce déplacement de la zone de transition a pour conséquence que des affouillements peuvent être nettement réduits et que des particules plus particulièrement grossières ne peuvent de ce fait plus pénétrer entre les éléments individuels de protection contre l'usure. Grâce à cette mesure, la durabilité des plaques de protection/déviation ou de déflexion peut être nettement prolongée, avec en particulier des répercussions en ce qui concerne une réduction des coûtas d'entretien. Un autre avantage résulte du montage. Le positionnement lors du soudage est simplifié de par le profil transversal angulaire, en particulier en cas de recouvrement et/ou revêtement sur plusieurs côtés de la plaque de protection/déviation ou de déflexion avec des éléments de protection contre l'usure. Si la branche du côté frontal et la branche latérale de l'élément de protection contre l'usure sont réalisées avec des branches égales, l'avantage réside dans le fait qu'il n'est pas nécessaire de tenir compte de l'orientation pendant le montage. Selon un mode de réalisation préféré, la branche du côté frontal et la branche latérale de l'élément de protection contre l'usure présentent des longueurs différentes. Cela est avantageux en ce qui concerne la garniture de plaques en acier différentes, étant donné qu'avec le même élément de protection contre l'usure, il est possible de garnir des plaques en acier de largeurs différentes, sans obligation de fabriquer un autre élément de protection contre l'usure. Selon un autre mode de réalisation préféré, l'élément de protection contre l'usure présente, entre la branche du côté frontal et la branche latérale, une zone d'arrondi externe. Cela présente l'avantage que des particules plus grandes, par exemple des pierres concassées plus grandes, peuvent glisser le long du côté frontal de la plaque de protection/déviation ou de déflexion, la force d'impact et de pression pouvant ainsi être réduite. Un autre avantage réside dans le fait que l'effort nécessaire pour déplacer la plaque de protection/déviation ou de déflexion dans le matériau en vrac est moins important. L'introduction de la plaque de protection/déviation ou de déflexion dans du ballast est par exemple simplifiée grâce aux arêtes arrondies des éléments de protection contre l'usure. Selon un autre mode de réalisation, le côté frontal soumis à la contrainte de la plaque en acier peut présenter un arrondi, et l'élément de protection contre l'usure peut présenter une zone d'arrondi interne correspondante du point de vue géométrique. Dans ce cas il est avantageux que la section transversale du matériau des éléments de protection contre l'usure puisse rester identique. Avec cette géométrie, on évite les affaiblissements des matériaux, lesquels résulteraient sinon en des points de rupture. Concernant les forces en action, celles-ci sont réparties de manière plus régulière sur le côté frontal soumis à la contrainte. Selon une variante de réalisation préférée, l'élément de protection contre l'usure est réalisé en tant que pièce profilée en quart-de-cercle. Celles-ci peuvent être fabriquées à un coût particulièrement avantageux. Selon un autre mode de réalisation également préféré, la surface latérale de la plaque en acier peut présenter au moins un chanfreinage dans la zone d'arêtes, moyennant quoi l'angle entre la surface latérale et la surface frontale soumise à la contrainte est supérieur à 90 et l'élément de protection contre l'usure présente un contour interne correspondant du point de vue géométrique. Dans ce cas il est particulièrement avantageux que l'introduction de la plaque de protection/déviation ou de déflexion dans du matériau en vrac soit simplifiée grâce au chanfreinage. Si au moins une des branches de l'élément de protection contre l'usure présente, dans la zone de l'extrémité libre de la branche vers l'extérieur, un chanfrein s'étendant transversalement à l'étendue longitudinale de la branche, l'avantage obtenu réside dans le fait que d'une part, la transition entre les éléments de protection contre l'usure pour le côté frontal soumis à la contrainte et les éléments de protection contre l'usure des surfaces latérales peut être réalisée de manière chanfreinée, ce qui peut réduire les contraintes mécaniques dans cette zone. Grâce à ce chanfreinage, les arêtes des éléments de protection contre l'usure sont, d'autre part, mieux protégées contre les évidements conchoïdaux et les infiltrations de crevasses. Selon un mode de réalisation, il est possible de prévoir que l'épaisseur du matériau de l'élément de protection contre l'usure recouvrant la surface frontale soumise à la contrainte soit plus importante que celle de l'élément de protection contre l'usure recouvrant la surface latérale. L'avantage réside dans le fait que, en particulier aux endroits soumis à une contrainte plus importante, il y a davantage de matériau disponible en guise de protection contre l'usure, et que la durabilité peut ainsi être prolongée. Selon une variante du mode de réalisation, le rapport entre le nombre des éléments de protection contre l'usure pour la protection contre l'usure frontale et le nombre des éléments de protection contre l'usure pour la protection contre l'usure latérale est au moins de l'ordre de 2: 1. La zone soumise à une contrainte particulièrement importante des plaques de protection/déviation et de déflexion peut ainsi être garnie avec plusieurs éléments de protection contre l'usure plus petits, par rapport aux surfaces latérales soumises à une contrainte moins importante. Si malgré les mesures venant d'être décrites, il devait malgré tout y avoir un éclatement d'un élément de protection contre l'usure, grâce à cette disposition, seules des surfaces plus petites seraient concernées, de sorte que la fonction des plaques de protection/déviation et de déflexion peut toujours être garantie. Il est par ailleurs plus facile de remplacer des éléments de protection contre l'usure plus petits. Les plaques de protection/déviation.. ou de déflexion avec une protection contre l'usure selon les caractéristiques venant d'être décrites peuvent être utilisées de préférence pour la pose de voies dans des machines de remise en état de voies, ou bien en tant que pelles de malaxeur et/ou plaques de déviation dans des centrales de malaxage pour du béton, du ciment, du gravier, des gravillons, du sable, de l'asphalte et/ou d'autre matériaux en vrac ayant un effet abrasif. Pour ce genre d'utilisations, des durabilités longues sont particulièrement importantes, ce qui peut être garanti grâce aux caractéristiques de la protection contre l'usure venant d'être décrites. L'invention est expliquée plus en détails dans ce qui suit à l'aide d'un exemple de réalisation 20 représenté sur les figures. On peut voir: sur la figure 1, en représentation en perspective, une plaque de protection/déviation ou de déflexion avec une protection contre l'usure selon l'état de la technique; sur la figure 2, en représentation en perspective, un autre mode de réalisation d'une plaque de protection/déviation ou de déflexion avec une protection contre l'usure selon l'état de la technique; sur la figure 3, en représentation en perspective, une plaque de protection/déviation ou de déflexion avec une protection contre l'usure selon une disposition selon l'invention; sur les figures 4a et 4b, une plaque de protection/déviation ou de déflexion dans une vue en 35 perspective; sur la figure 4c, la plaque de prctection/déviation ou de déflexion dans une vue de côté ; sur la figure 4d, la plaque de protection/déviation ou de déflexion dans une vue frontale; sur la figure 5a, un élément de protection contre l'usure dans une vue de côté ; sur la figure 5b, l'élément de protection contre 10 l'usure dans une vue frontale; sur la figure 6a, une variante de l'élément de protection contre l'usure dans une vue frontale et sur la figure 6b, une autre variante de l'élément de protection contre l'usure dans une vue frontale. La figure 1 montre une plaque de protection/déviation ou de déflexion 1 avec une protection contre l'usure 20, 30, 40 selon l'état de la technique, telles qu'elles sont par exemple utilisées pour la pose de voies dans des machines de remise en état de voies pour la répartition du ballast. Dans l'exemple montré, la plaque de protection/déviation ou de déflexion 1 se compose d'une plaque en acier 10 laquelle, comme montré sur la figure 1, est réalisée de manière coudée à l'extrémité. La plaque en acier 10 possède au moins une surface frontale 12 soumise à la contrainte et en jonction avec celle-ci, respectivement séparées par une zone d'arêtes 12.3, des surfaces latérales 11. Les surfaces latérales 11 sont au moins partiellement recouvertes respectivement par une protection contre l'usure latérale 20 d'une seule pièce et la surface frontale 12 soumise à la contrainte par une protection contre l'usure frontale 30 d'une seule pièce. La plaque en acier 10 présente par ailleurs encore une autre surface frontale 13, laquelle est recouverte au moins partiellement par une protection contre l'usure des arêtes 40. Entre la protection contre l'usure frontale 30 réalisée en tant qu'armature en métal dur de la surface frontale soumise à la contrainte 12 et la protection contre l'usure latérale 20 des surfaces latérales 11, une traverse 12.2 est respectivement formée. Pour la fixation plus aisée de la protection contre l'usure frontale 30 sur la surface frontale soumise à la contrainte 12 lors du soudage, on prévoit une rainure 12.1. Dans ce cas, l'inconvénient réside dans le fait que, comme déjà préalablement décrit, la traverse entre la protection contre l'usure 20, 30 est plus tendre, et peut donc plus facilement s'user que la protection contre l'usure 20, 30. La plaque de protection/déviation ou de déflexion 1 représentée sur la figure 2 correspond également à l'état de la technique. Par rapport à la variante représentée sur la figure 1, celle-ci se compose d'une plaque en acier 10 essentiellement plane, présentant des surfaces latérales 11, des surfaces frontales 13, et au moins une surface frontale soumise à la contrainte 12. Une tête 14 est formée d'une seule pièce sur la plaque en acier 10 dans l'exemple illustré, laquelle présente un axe de pivotement 15 autour duquel on peut faire pivoter la plaque en acier 10. Les surfaces latérales 11 de la plaque en acier 10 sont au moins partiellement garnies avec une protection contre l'usure latérale 20, laquelle se compose de plusieurs éléments de protection contre l'usure 21 segmentés dans l'exemple illustré. La surface frontale soumise à la contrainte 12 est garnie d'une protection contre l'usure frontale 30, laquelle est segmentée et se compose de plusieurs éléments de protection contre l'usure 31. Comme on peut le constater sur la figure 2, la transition 22 entre les éléments de protection contre l'usure 21, 31 se situe dans la zone de la contrainte mécanique la plus importante. La surface frontale 13 de la plaque en acier 10 présente, au moins dans la zone de jonction avec la surface frontale soumise à la contrainte 12, une protection contre l'usure des arêtes 40, laquelle se compose d'un élément de protection contre l'usure 41 chanfreiné des deux côtés. La tête 14 de la plaque de protection/déviation ou de déflexion 1 présente une protection contre l'usure radiale 50, laquelle entoure au moins partiellement la tête 14. La surface frontale de la tête 14 est garnie d'une protection contre l'usure axiale 60, laquelle se compose de plusieurs segments partiels différents. La figure 3 montre une plaque de protection/déviation ou de déflexion 1 pivotante selon une disposition selon l'invention. Contrairement à la plaque de protection/déviation ou de déflexion 1 représentée sur la figure 2, ce mode de réalisation présente des éléments de protection contre l'usure 31 pour la surface frontale soumise à la contrainte 12, lesquels possèdent une section transversale essentiellement angulaire avec une branche 31.1 du côté frontal et une branche latérale 31.2 et entourent au moins partiellement la zone d'arêtes 12.3 de la plaque en acier 10. Les éléments de protection contre l'usure 31 présentent, entre la branche du côté frontal 31.1 et la branche latérale 31.2, une zone d'arrondi externe 31.5. Un mode de réalisation non représenté présente, à la place de la zone d'arrondi externe 31.5, un chanfreinage sous la forme d'un chanfrein. Le rapport entre le nombre d'éléments de protection contre l'usure 31 de la protection contre l'usure frontale 30 et le nombre d'éléments de protection contre l'usure 21 de la protection contre l'usure latérale 20 est au moins de l'ordre de 2: 1. La surface frontale 13 de la plaque en acier 10 présente également, dans la zone de jonction avec la surface frontale soumise à la contrainte 12, une protection contre l'usure des arêtes 40, laquelle se compose d'un élément de protection contre l'usure 41 chanfreiné des deux côtés. Il existe en plus des éléments de protection contre l'usure des angles 42, lesquels entourent au moins partiellement les surfaces latérales 11. Les figures 4a à 4d montrent en coupe une plaque de protection/déviation ou de déflexion 1 avec une plaque en acier 10, selon des vues différentes. La plaque en acier 10 présente des surfaces latérales 11, lesquelles sont respectivement garnies avec une protection contre l'usure latérale 20. La protection contre l'usure frontale 30 est formée de plusieurs éléments de protection contre l'usure angulaires 31, dont les branches du côté frontal 31.1 et les branches latérales 31.2 entourent la zone d'arêtes 21. 3 entre les surfaces latérales 11 et les surfaces frontales soumises à la contrainte 12 de la plaque en acier. Dans l'exemple illustré, la branche du côté frontal 31.1 et la branche latérale 31.2 de l'élément de protection contre l'usure 31 présentent des longueurs différentes. Le côté frontal soumis à la contrainte 12 de la plaque en acier 10 est pourvu d'un arrondi 12.5 respectivement au niveau de la zone d'arêtes 12. 3. L'élément de protection contre l'usure 31 possède une zone d'arrondi interne 31.6 correspondante du point de vue géométrique, moyennant quoi les éléments de protection contre l'usure 31 présentent, entre la branche du côté frontal 31.1 et la branche latérale 31.2, une zone d'arrondi externe 31.5. L'épaisseur du matériau des deux branches 31.1, 31.2 est réalisée de manière à être la même. Dans l'exemple illustré, l'épaisseur du matériau de l'élément de protection contre l'usure 31 recouvrant la surface frontale soumise à la contrainte 12 est réalisée de manière à être plus importante que celle de l'élément de protection contre l'usure 21 recouvrant la surface latérale 11. Les branches 31.1, 31.2 de l'élément de protection contre l'usure 31 présentent, dans la zone de l'extrémité libre de la branche 31.1, 31.2 vers l'extérieur, un chanfrein 31.3, 31.4 s'étendant transversalement à l'étendue longitudinale des branches. La transition 22 entre la protection contre l'usure latérale 20 et la protection contre l'usure frontale 30 est chanfreinée grâce au chanfrein 31.4. Les figures 5a et 5b montrent un élément de protection contre l'usure 31 en représentation agrandie. Comme on peut le constater sur la figure 5b, la branche 31.1, 31.2 de l'élément de protection contre l'usure 31 est munie, dans la zone de l'extrémité libre de la branche 31.1, 31.2 à l'extérieur, d'un chanfrein 31.3, 31.4 s'étendant transversalement à l'étendue longitudinale de la branche, lequel, dans l'exemple illustré, est chanfreiné d'environ 30 par rapport à la surface des branches 31.1, 31.2. On peut également reconnaître sur la figure 5b les zones d'arrondi externe et interne 31.5, 31.6. La figure 6a montre schématiquement une variante de réalisation d'un élément de protection contre l'usure 31. La surface latérale 11 de la plaque en acier 10 possède dans la zone d'arêtes au moins un chanfreinage 12.4, moyennant quoi l'angle entre la surface latérale 11 et la surface frontale soumise à la contrainte 12 est supérieur à 90 . L'élément de protection contre l'usure 31 est adapté en conséquence en ce qui concerne la géométrie du contour intérieur correspondant et peut entourer d'une seule pièce ou en deux pièces la surface frontale 12 avec le chanfreinage 12.4. Le chanfreinage 12.4 peut être réalisé d'un seul côté, des deux côtés de manière asymétrique ou bien des deux côtés de manière symétrique, comme montré dans l'exemple. La figure 6b représente une autre variante de réalisation d'un élément de protection contre l'usure 31, lequel est réalisé en tant que pièce profilée en quart-de-cercle. La plaque en acier 10 est munie d'un arrondi 12.5 correspondant à la zone d'arrondi interne 31.6. Les éléments de protection contre l'usure 21 et les éléments de protection contre l'usure 31 sont généralement fabriqués en métal dur et sont soudés sur la plaque en acier 10. Dans certains cas d'utilisation définis, on peut également envisager des liaisons par soudure normales ou des collages. Dans un mode de réalisation non représenté ici, les éléments de protection contre l'usure 31 de la protection contre l'usure frontale 30 peuvent également présenter un profil transversal essentiellement en forme de champignon. Pour ce faire, une rainure est fraisée sur la surface frontale soumise à la contrainte 12 de la plaque en acier 10 de la plaque de protection/déviation ou de déflexion 1, rainure dans laquelle l'élément de protection contre l'usure 31 est soudé. Les plaques de protection/déviation ou de 35 déflexion 1 venant d'être décrites sont par exemple utilisées pour la pose de voies dans des machines de remise en état de voies, ou en tant que pelles de malaxeur et/ou en tant que plaques de déviation dans des centrales de malaxage pour du béton, du ciment, du gravier, des gravillons, du sable, de l'asphalte et/ou d'autres matériaux en vrac à effet abrasif. Avec les variantes illustrées, la protection contre l'usure de la plaque de protection/déviation ou de déflexion 1 peut être nettement améliorée du point de vue des impacts dans la zone d'arêtes 12.3 de la surface frontale soumise à la contrainte 12 de la plaque en acier 10. Cela permet de nettement allonger la durabilité de la plaque de protection/déviation ou de déflexion, moyennant quoi il est possible d'allonger la périodicité des entretiens et de réduire les coûts. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention
Protection contre l'usure (20) d'une plaque de protection/déviation ou de déflexion (1) avec une plaque en acier (10) présentant une surface frontale soumise à la contrainte (12) et des surfaces latérales (11) séparées par des zones d'arêtes (12.3), la surface latérale étant recouverte d'une protection contre l'usure latérale présentant sur chaque surface latérale un élément de protection contre l'usure (21) et sur la surface frontale soumise à la contrainte une protection contre l'usure frontale formée par un élément de protection contre l'usure (31), l'élément de protection contre l'usure pour la surface frontale soumise à la contrainte (31) présentant une section angulaire avec une branche frontale (31.1) et une branche latérale (31.2) et la zone d'arêtes (12.3) de la plaque en acier étant entourée par l'élément de protection contre l'usure (31). La protection contre l'usure est améliorée en ce qui concerne les impacts dans la zone d'arêtes.
1. Protection contre l'usure pour une plaque de protection/déviation ou de déflexion (1) avec une plaque en acier (10), laquelle présente au moins une surface frontale soumise à la contrainte (12) et des surfaces latérales (11) séparées par des zones d'arêtes (12.3), la surface latérale (11) étant au moins partiellement recouverte par une protection contre l'usure latérale (20), laquelle présente au niveau de chaque surface latérale (11) au moins un élément de protection contre l'usure (21) et au niveau de la surface frontale soumise à la contrainte (12) une protection contre l'usure frontale (30), laquelle est formée par au moins un élément de protection contre l'usure (31), caractérisée en ce que l'élément de protection contre l'usure (31) pour la surface frontale soumise à la contrainte (12) présente un profil transversal essentiellement angulaire avec une branche du côté frontal (31.1) et une branche latérale (31.2), et en ce que la zone d'arêtes (12.3) de la plaque en acier (10) est au moins partiellement entourée par l'élément de protection contre l'usure (31). 2. Protection contre l'usure selon la 1, caractérisée en ce que la branche du côté frontal (31.1) et la branche latérale (31.2) de l'élément de protection contre l'usure (31) sont réalisées avec des branches égales. 3. Protection contre l'usure selon la 1, caractérisée en ce que la branche du côté frontal (31.1) et la branche latérale (31.2) de l'élément de protection contre l'usure (31) présentent des longueurs différentes. 4. Protection contre l'usure selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que l'élément de protection contre l'usure (31) présente, entre la branche du côté frontal (31.1) et la branche latérale (31.2), une zone d'arrondi externe (31.5). 5. Protection contre l'usure selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que le côté frontal soumis à la contrainte (12) de la plaque en acier {10) présente un arrondi (12.5), et en ce que l'élément de protection contre l'usure (31) présente une zone d'arrondi interne (31.6) correspondante du point de vue géométrique. 6. Protection contre l'usure selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que l'élément de protection contre l'usure (31) est réalisé en tant que pièce profilée en quart-de-cercle. 7. Protection contre l'usure selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que la surface latérale (11) de la plaque en acier (10) présente au moins un chanfreinage (12.4) au niveau de la zone d'arêtes, moyennant quoi l'angle entre la surface latérale (11) et la surface frontale soumise à la contrainte (12) est supérieur à 90 , l'élément de protection contre l'usure (31) présentant un contour interne correspondant du point de vue géométrique. 8. Protection contre l'usure selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que au moins une des branches (31.1, 31.2) de l'élément de protection contre l'usure (31) présente, dans la zone de l'extrémité libre de la branche (31.1, 31.2) à l'extérieur, un chanfrein (31.3, 31.4) s'étendant transversalement à l'étendue longitudinale de la branche. 9. Protection contre l'usure selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que l'épaisseur du matériau de l'élément de protection contre l'usure (31) recouvrant la surface frontale soumise à la contrainte (12) est plus importante que celle de l'élément de protection contre l'usure (21) recouvrant la surface latérale (11). 10. Protection contre l'usure selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que le rapport entre le nombre d'éléments de protection contre l'usure (31) de la protection contre l'usure frontale (30) et le nombre d'éléments de protection contre l'usure (21) de la protection contre l'usure latérale (20) est au moins de l'ordre de 2: 1. 11. Protection contre l'usure selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que les plaques de protection/déviation ou de déflexion (1) sont utilisées pour la pose de voies dans des machines de remise en état de voies, ou en tant que pelles de malaxeur et/ou en tant que plaques de déviation dans des centrales de malaxage pour du béton, du ciment, des gravillons, du sable, de l'asphalte et/ou d'autres matériaux en vrac ayant un effet abrasif.
F,B,E
F16,B01,B28,B32,E01
F16S,B01F,B28C,B32B,E01B
F16S 1,B01F 7,B01F 15,B28C 5,B32B 7,B32B 15,E01B 27
F16S 1/10,B01F 7/04,B01F 15/00,B28C 5/08,B32B 7/02,B32B 15/00,E01B 27/13
FR2900524
A1
DISPOSITIF DE PROTECTION DES DONNEES ET CODES EXECUTABLES D'UN SYSTEME INFORMATIQUE.
20,071,102
DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne un dispositif de protection des données et codes exécutables d'un système informatique. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Il est connu des systèmes permettant la protection de données, notamment par exemple la protection de données transmises, et d'assurer l'authentification de façon certaine de la personne qui a transmis un message. Un tel dispositif est connu par exemple par la demande de brevet EP 0 037 762. Toutefois un tel dispositif nécessite d'effectuer un calcul de signature dans un objet portable type carte à puce et de comparer le résultat du calcul effectué avec la signature transmise avec le message, pour ensuite délivrer au monde extérieur un résultat oui ou non , permettant d'authentifier la personne qui a transmis le message comme étant celle qui disposait d'une carte à puce dont les clés secrètes étaient appariées aux clés secrètes du dispositif qui a effectué l'authentification. Il est également connu par la demande de brevet français FR 2 526 977 un dispositif permettant d'authentifier ou de certifier au moins une information contenue dans une mémoire d'un support électronique. Un tel dispositif et procédé utilise une carte à puce et permet de calculer un résultat à partir de la connaissance de la donnée mémorisée dans le support électronique et d'un paramètre corrélatif à la position de la donnée dans la mémoire du support. Le même calcul est effectué de l'autre côté de la transmission par le dispositif ayant émis les informations et le résultat fourni par un des côtés est comparé pour s'assurer que l'inscription a bien été faite dans la mémoire d'un support électronique portatif tel que la carte. Un tel dispositif met en oeuvre une communication à distance entre un terminal disposant d'un module de sécurité et une carte à puce dans laquelle on veut inscrire une information envoyée par ce terminal. Ceci ne prend pas en compte les problèmes de sécurité au niveau du système informatique du terminal lui-même, et la certification et l'authentification des données inscrites dans la mémoire du terminal. Il est également connu par la demande de brevet EP 0 285 520 un procédé et dispositif pour acheminer des clés secrètes entre deux modules sécuritaires reliés par un moyen de communication. Cet acheminement de clés secrètes permet de créer la confidentialité de ces clés en transmettant les clés de façon chiffrées. Enfin il est également connu par le demande de brevet EP 0 252 850 un procédé et dispositif pour certifier l'authenticité d'une donnée transmise entre deux dispositifs connectés en local ou à distance à travers une ligne de transmission. Le dispositif et le procédé ajoutent à l'information à transmettre une condition prédéterminée indépendante de la valeur de la donnée à transmettre. Cette condition prédéterminée constitue avec l'information à transmettre le message qui est chiffré avant transmission, puis déchiffré à la réception. Le récepteur après déchiffrement sépare le message reçu en deux champs et applique la même condition prédéterminée sur un des deux champs et si cette condition prédéterminée est satisfaite le système considère que la transmission s'est effectuée correctement. Toutefois la plupart des dispositifs de l'art antérieur ont pour but soit de sécuriser des données transmises d'un terminal vers un autre, soit d'authentifier un émetteur par rapport à un récepteur, soit de permettre l'accès à un service en authentifiant une personne comme étant celle autorisée pour avoir accès au service. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION Le but de l'invention contrairement à celui de l'art antérieur est de protéger les données et les codes exécutables d'un système informatique en utilisant une ou plusieurs des fonctionnalités ci-après d'authentification, d'intégrité des codes et des données et de maintien de confidentialité des codes et des données. Ce but est atteint par le fait que le dispositif de protection des données et codes exécutables d'un système informatique quelconque fixe ou portable et ayant un support mémoire à protéger est caractérisé en ce que le dispositif de sécurité et de protection est placé physiquement entre le système informatique et le support mémoire à protéger contenant les données et codes exécutables, pour permettre au système informatique l'accès aux données et codes à protéger après mise en oeuvre des fonctions de protection indépendantes du code machine exécuté par le système informatique protégé et ne nécessitant pour la mise en oeuvre de ces fonctions aucune interaction avec le processeur du système. Selon une autre particularité, les fonctions de protection offertes concernent l'autorisation d'accès, l'intégrité et la confidentialité des données et codes à protéger. Selon une autre particularité, les données et codes sont stockés soit sur un support fixe (par exemple de type RAM, mémoire FLASH,...) soit sur un support amovible (disque dur, clé a mémoire,...). Selon une autre particularité, le support mémoire peut être partitionné logiquement en plusieurs partitions indépendantes vu comme autant de partition physique par le système. Selon une autre particularité, le système d'exploitation du dispositif dispose de deux modes d'utilisation indépendants et non simultanés : un mode administrateur et un mode utilisateur. Selon une autre particularité, le système d'exploitation du dispositif lance le processus d'activation du dispositif lors de sa connexion au système ou sa mise sous tension. Selon une autre particularité, le processus d'activation nécessite l'authentification de l'utilisateur ou de l'administrateur. Selon une autre particularité, le système d'exploitation du dispositif met en oeuvre des fonctions de protection indépendants du code machine 30 exécuté par le système informatique protégé. Selon une autre particularité, les fonctions de protection sont indépendantes de celles du système informatique protégé et ne nécessitent aucune interaction avec le système informatique protégé. Selon une autre particularité, les interfaces avec le support mémoire et le système informatique sont de type parallèle (bus processeur, PCMCIA,...) ou série (USB, PCI-X,...) ou sans fil (Wireless USB). Selon une autre particularité, le mode utilisateur permet exclusivement l'accès aux données et codes. Selon une autre particularité, le mode administrateur permet exclusivement la configuration (en particulier : taille des données d'authentification, mécanismes cryptographiques utilisés, nombre de partitions et attributs, diverses autorisations utilisateur) et la gestion du dispositif. Selon une autre particularité, l'authentification de l'administrateur est réalisée par le dispositif lui même grâce à des moyens d'interface entre l'administrateur et le dispositif non observables par le système informatique. Selon une autre particularité, l'authentification de l'utilisateur est réalisée par le système d'exploitation du dispositif lui même avec des moyens non observables par le système informatique. Selon une autre particularité, les données d'authentification sont soit entièrement générées par le dispositif soit générées en partie par le dispositif et en partie par l'utilisateur (ou l'administrateur). Dans le premier cas le dispositif génère les données d'authentification et les présente à l'utilisateur sur un afficheur intégré au dispositif. Dans le deuxième cas, le dispositif génère un code d'authentification en partie à partir de données internes au dispositif et pour l'autre partie de données saisies par l'utilisateur directement sur le dispositif. Selon une autre particularité, les données d'authentification sont uniques à chaque dispositif. Selon une autre particularité les données d'authentification ne sont pas mémorisées dans le dispositif lors de sa mise hors tension. Pour cela le dispositif mémorise uniquement une partie des données ayant été utilisée par la fonction de hachage ayant généré les données d'authentification. La reconstruction des données d'authentification nécessite donc obligatoirement la saisie par l'utilisateur des données manquantes. Selon une autre particularité, l'authentification de l'utilisateur est suivie de la sélection par l'utilisateur de la ou des partitions accessibles par le système informatique. Selon une autre particularité, les partitions accessibles sont configurables en nombre, taille et mode d'accès (lecture seule, lecture/écriture) par un administrateur et dont les contrôles sont assurés par des mécanismes cryptographiques réalisés par le dispositif indépendamment du système informatique. Selon une autre particularité, le droit pour l'utilisateur de modifier la configuration des partitions est également configurable par un administrateur. Selon une autre particularité, l'accès aux partitions autorisées est réalisé par le système d'exploitation de sécurité et le processeur du dispositif de sécurité lui-même et indépendamment du système. Selon une autre particularité, la mémoire protégée constituant le système de stockage peut se formater conformément au système d'exploitation du système informatique à protéger tout en n'étant exploitable qu'après authentification préalable de l'utilisateur par le dispositif. Selon une autre particularité, les partitions autorisées peuvent contenir tout type de code exécutable par le système informatique à protéger (tout type de système d'exploitation, tout type d'application,...) et tout type de données sous forme de système de fichier quelconque. Selon une autre particularité, la génération des motifs d'intégrité et le contrôle de l'intégrité des codes lus ou écrits par le système informatique est réalisé par le dispositif lui-même et indépendamment du système informatique. Selon une autre particularité, la génération des motifs d'intégrité et le contrôle de l'intégrité des données lues ou écrites par le système informatique est réalisé par le dispositif luimême et indépendamment du système informatique. Selon une autre particularité, la gestion de l'intégrité des données consiste en la mise en oeuvre par le dispositif lui-même de mécanismes cryptographiques entre la mémoire support à protéger et le système informatique. Selon une autre particularité, la gestion de l'intégrité des codes consiste en la mise en oeuvre par le dispositif lui-même de mécanismes de type signature cryptographique entre la mémoire support à protéger et le système informatique. Selon une autre particularité, toute détection par le dispositif d'une modification frauduleuse ou intempestive des données ou des codes empêche l'accès par le système aux données ou codes modifiés. Selon une autre particularité, la protection en confidentialité des données ou des codes lus ou écrits par le système est réalisée par le dispositif lui-même et indépendamment du système informatique. Selon une autre particularité, la gestion de la confidentialité des données ou des codes consiste en la mise en oeuvre d'un mécanisme cryptographique de chiffrement. Selon une autre particularité, aucune clé cryptographique utilisée n'est mémorisée en clair dans une quelconque des mémoires du système 20 informatique. Selon une autre particularité, aucune clé cryptographique n'est transmise en clair sur aucun des bus externes du système intégrant le dispositif. Selon une autre particularité, le système d'exploitation du dispositif 25 intègre des mécanismes permettant la diffusion sécurisée en intégrité et/ou confidentialité depuis un système central d'une mise à jour sécurisée du code exécuté sur les systèmes cibles ou des données manipulées sur les systèmes cibles. D'autres particularités et avantages de la présente invention 30 apparaitrons plus clairement à la lecture de la description ci-après faite en référence aux dessins annexés représentatifs d'un mode de réalisation non limitatif de réalisation de l'invention dans lesquels : - La figure 1 représente soit une puce à circuit constitué soit d'une portion de circuit intégré à fonction sécuritaire (PCIFS), soit d'une puce de sécurité (PuDS), soit d'un dispositif de sécurité (DS) comportant une puce noyée dans un bloc assurant sa sécurité contre toute violation ; - La figure 2 représente l'utilisation du circuit intégré à fonction de sécurité (PCIFS) dans un système informatique (2) pour accéder à une mémoire protégée ; - La figure 3 représente l'utilisation d'une puce de sécurité (PuDS) selon l'invention dans un ensemble comportant un système informatique (2) accédant à une mémoire (3) dont on veut protéger les informations ; - La figure 4 représente un dispositif de sécurité (DS) intégrant la mémoire protégée (3) dans son dispositif et dialoguant avec le processeur (2) d'un système informatique. DESCRIPTION D'UN MODE DE REALISATION PREFERE DE 15 L'INVENTION Dans la suite de l'exposé, les termes authentification, intégrité, confidentialité auront les significations suivantes. Authentification : l'authentification a pour but d'assurer que les codes à exécuter et les données à manipuler contenus dans le dispositif ou 20 protégés par lui sont bien mis à disposition de la bonne personne physique. Cette authentification ne doit pas pouvoir être contournée par une personne ou un système malveillant. Intégrité des codes et des données : cette intégrité a pour but d'assurer à la personne physique que les codes et les données présentés 25 par le dispositif sont bien ceux attendus par la personne. Cette intégrité ne doit pas pouvoir être mise en défaut par une personne ou un système malveillant. Confidentialité des codes et des données : cette confidentialité a pour but d'assurer que les codes et données ne sont accessibles que lorsque le 30 dispositif est en fonction et que la personne physique a été correctement authentifiée. Cette confidentialité ne doit pas pouvoir être mise en défaut par une personne ou un système malveillant. L'invention afin de réaliser tous les points mentionnés s'appuie en premier lieu sur la réalisation d'un composant cryptographique spécifique (1) sous la forme d'un Soc (System on a Chip). Comme illustré sur la figure 1, ce composant (1) intègre plusieurs blocs cryptographiques représentés sous la référence 12, les différents blocs étant en particulier : - Les blocs cryptographiques permettant de mettre en oeuvre les mécanismes d'intégrité des données manipulées (bcmidm) par le système informatique et les blocs cryptographiques permettant de mettre en oeuvre les mécanismes d'intégrité des codes exécutés (bcmice) par le système informatique. Ces deux blocs permettant la mise en oeuvre de la fonction d'intégrité des codes et données (FICD) - Les blocs cryptographiques permettant de mettre en oeuvre les mécanismes de confidentialités des données manipulées (bcmcdm) par le système informatique et les blocs cryptographiques permettant de mettre en oeuvre les mécanismes de confidentialités des codes exécutés (bcmcce) par le système informatique. Ces deux blocs permettant la mise en oeuvre de la fonction de confidentialité des codes et données (FCCD). - Les blocs cryptographiques permettant de réaliser l'authentification de l'utilisateur (bcau) et les blocs cryptographiques permettant de réaliser l'authentification de l'administrateur (bcad). Ces deux blocs permettant la mise en oeuvre de la fonction d'authentification (FA). - Les blocs cryptographiques assurant la confidentialité du système de clés cryptographiques du dispositif. - Les blocs cryptographiques assurant l'intégrité du système de clés cryptographiques du dispositif. - Les blocs algorithmes de générations de clés cryptographiques (bacc). Ce composant comporte également : - Un processeur (P) sous une forme synthétisée ou en dur exécutant un système d'exploitation de sécurité (OSS) faisant appel selon les besoins aux fonctions et blocs du composant. - Les mémoires internes permettant la manipulation des données sensibles. Le dispositif intègre par ailleurs : - Un système d'Entrées/Sorties (11) reconnu par le système informatique. - Un média (13) de stockage des données (msc). - Un média (13) de stockage des codes (msd). - Un média (13) de stockage des clés cryptographiques (msccryp). - Un média (13) de stockage des données permettant de réaliser l'authentification de l'utilisateur (msdau). - Un média (13) de stockage des données permettant de réaliser l'authentification de l'administrateur (msdaa). L'authentification de l'administrateur est réalisée par la saisie sur le dispositif de données d'authentification permettant au dispositif de vérifier une signature cryptographique calculée lors de l'initialisation du dispositif. - Un média (14) de stockage du code exécuté (OSS) par le processeur P du dispositif de sécurité. - Un média (15) de stockage des données incluant le stockage d'une signature cryptographique des données mémorisées permettant de vérifier l'intégrité (msdint) du code exécuté par le dispositif. La vérification de l'intégrité est réalisée par calcul, selon le même algorithme cryptographique lors de la lecture des données, d'une signature cryptographique et comparaison avec la signature stockée. - Un moyen (17) de saisie indépendant du système informatique. Les interfaces (E/S/Sgs) (11) du dispositif avec le support mémoire i0 (MP) et le système sont de type parallèle (bus processeur, PCMCIA,...) ou série (USB, PCI-X,...) ou sans fil (Wireless USB). Les médias (13) de stockage des données et codes exécutables pouvant être un support fixe (par exemple de type RAM, mémoire FLASH,...) soit sur un support amovible (disque dur, clé a mémoire,...). Le fonctionnement de ce dispositif va maintenant être décrit plus en détail. Le processus d'activation du dispositif de sécurité (1) est réalisé par le système d'exploitation de sécurité lors de sa connexion au système (2) ou à sa mise sous tension. Le système d'exploitation du dispositif (1) de sécurité met en oeuvre deux modes d'utilisation indépendants et non simultanés lors de son fonctionnement et nécessite pour chacun soit l'authentification de l'utilisateur (mode utilisateur) ou de l'administrateur pour le mode création de l'utilisateur. Le premier mode est donc le mode administrateur dont l'authentification est générée par le bloc cryptographique (bcad). Le deuxième mode est le mode utilisateur (bloc cryptographique bcau). Dans le mode administrateur, lors de la phase de configuration ou d'initialisation du dispositif, il est possible de déterminer en particulier : la taille des données d'authentification, les mécanismes cryptographiques utilisés, le nombre de partitions et attributs, les diverses autorisations pour un utilisateur, la génération des données en partie par le dispositif et en partie par l'utilisateur (ou l'administrateur) ou entièrement par le dispositif. Le droit pour l'utilisateur de modifier la configuration des partitions est également configurable par l'administrateur et tous les éléments résultant de la configuration seront mémorisés pour être exploités par le système d'exploitation de sécurité (OSS) du dispositif. Lors de la phase d'initialisation du dispositif, une partie au moins des éléments cryptographiques utilisés sont portés à la connaissance de l'utilisateur. Ces éléments sont spécifiques à l'utilisateur et à l'administrateur et sont de plus uniques pour chaque dispositif. Ils devront être fournis au dispositif qui pourra à partir de ces éléments régénérer par des mécanismes cryptographiques, par exemple de diversification, un système de clés permettant de réaliser l'authentification de l'utilisateur et ceci indépendamment du système informatique. Un paramètre indiquant au système d'exploitation du dispositif que les données d'authentification sont, soit entièrement générées par le dispositif, soit générées en partie par le dispositif et en partie par l'utilisateur (ou l'administrateur) est mémorisé par l'administrateur lors de la phase d'initialisation. Lors de l'initialisation du dispositif, dans le premier cas le dispositif génère les données d'authentification et en présente une partie à l'utilisateur sur un afficheur intégré au dispositif. Dans le deuxième cas, le dispositif génère les données d'authentification en partie à partir de données internes au dispositif et pour l'autre partie de données saisies par l'utilisateur directement sur le dispositif. Afin de rendre ce mécanisme d'authentification indépendant du système informatique (2) et spécifique à chaque dispositif, le dispositif de sécurité (1) va générer un système de clés qui ne sera activable que par la mise à disposition par l'utilisateur d'éléments cryptographiques portés à la connaissance du dispositif lors de la phase de création de l'utilisateur dans le dispositif. Une fois la création réalisée en mode administrateur le bloc cryptographique (12) est activé et toute utilisation en mode utilisateur ou en mode administrateur nécessite une authentification préalable. Les données d'authentification ne sont pas mémorisées dans le dispositif lors de sa mise hors tension. Pour cela le dispositif mémorise uniquement une partie des données ayant été utilisée par la fonction de hachage qui a généré les données d'authentification. La reconstruction des données d'authentification nécessite donc obligatoirement la saisie par l'utilisateur des données manquantes. Une fois le bloc cryptographique (12) activé, ce dernier agit avec le processeur (P) du dispositif de sécurité (1) en coupure physique des médias de stockage des codes (msc) et données (msd) et peut donner ou non la visibilité de ceux ci au système informatique. Les accès à ces médias ne pourront pas être réalisés directement par le système informatique mais toujours et obligatoirement à travers le composant cryptographique (12) qu'après authentification. Le champ d'application du composant (1) concerne tout système d'information dans lequel un processeur quelconque accède à un quelconque support de mémoire externe (4) à protéger contenant le code à exécuter ainsi que les données à manipuler. L'invention permet de disposer dans un seul dispositif, interposé entre le processeur système (P) et la mémoire a protéger (MP), de l'ensemble des fonctions de sécurité qui vont permettre, avant de transmettre l'information contenue dans la mémoire (3) au processeur (P), de contrôler le droit d'accès et l'intégrité du code ou des données ainsi que d'assurer leur protection en confidentialité et/ou en intégrité. Le dispositif comporte en plus de la fonctionnalité de vérification d'intégrité une fonction empêchant, lors de la détection d'une modification frauduleuse ou intempestive des données ou des codes, l'accès par le système aux données ou codes modifiés. Selon la technologie utilisée et le niveau d'intégration désiré le composant ou la partie de composant c'est-à-dire la portion de circuit intégré à fonctions sécuritaires (PCIFS), ou la puce de sécurité (PuDS) ou le dispositif de sécurité (DS), formant le dispositif peut être implémenté : 1. Comme un bloc d'IP (`Intellectual Property Bloc') VHDL intégré (1) à un circuit intégré conçu pour l'application spécifique (ASIC pour Application Specific Integrated Circuit) ou un réseau de portes logiques programmable (FPGA pour Field Programmable Gate Array) entre l'interface d'accès à la mémoire protégée MP (3) et le bus mémoire externe (20) de l'ASIC ou du FPGA comme représenté à la figure 2. 2. Comme un composant séparé (1') ASIC ou FPGA situé entre la mémoire protégée MP (3) et le bus mémoire externe (20) du processeur (2) 30 comme représenté à la figure 3. 3. Comme un dispositif externe et amovible (1") intégrant le dispositif de sécurité et la mémoire protégée MP (3) situé sur une interface de mémoire externe (20) du système à processeur (2) comme représenté à la figure 4. Il doit être évident pour l'homme du métier que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus.10
Dispositif (1) de protection des données et codes exécutables d'un système informatique quelconque fixe ou portable et ayant un support mémoire à protéger caractérisé en ce que le dispositif (1) de sécurité et de protection est placé physiquement entre le système informatique (2) et le support mémoire (MP) à protéger contenant les données et codes exécutables, pour permettre au système informatique (2) l'accès aux données et codes à protéger après mise en oeuvre des fonctions de protections indépendantes du code machine exécuté par le système informatique (2) et ne nécessitant pour la mise en oeuvre de ces fonctions aucune interaction avec le processeur du système.
1. Dispositif (1) de protection des données et codes exécutables d'un système informatique quelconque fixe ou portable et ayant un support mémoire à protéger caractérisé en ce que le dispositif (1) de sécurité et de protection est placé physiquement entre le système informatique (2) et le support mémoire (MP) à protéger contenant les données et codes exécutables, pour permettre au système informatique (2) l'accès aux données et codes à protéger après mise en oeuvre des fonctions de protections indépendantes du code machine exécuté par le système informatique (2) et ne nécessitant pour la mise en oeuvre de ces fonctions aucune interaction avec le processeur du système. 2. Dispositif (1) selon la 1 caractérisé en ce que les fonctions de protections offertes concernent l'autorisation d'accès, l'intégrité et la confidentialité des données et codes à protéger. 3. Dispositif (1) selon une des 1 à 2 caractérisé en ce que les données et codes sont stockés soit sur un support fixe (13) (par exemple de type RAM, mémoire FLASH,...) soit sur un support amovible (13) (disque dur, clé a mémoire,...). 4. Dispositif (1) selon une des 1 à 3 caractérisé en ce que le support mémoire (13) peut être partitionné logiquement en plusieurs partitions indépendantes vu comme autant de partition physique par le système. 5. Dispositif (1) selon une des 1 à 4 caractérisé en ce qu'il dispose de deux modes d'utilisation indépendants et non simultanés : un mode administrateur et un mode utilisateur. 6. Dispositif (1) selon une des 1 à 5 caractérisé en ce que le système d'exploitation du dispositif lance le processus d'activation du dispositif lors de sa connexion au système ou sa mise sous tension. Rédaction BuI13986/FR-CGr 15 3986/FR Dépot 06.07 7. Dispositif (1) selon la 6 caractérisé en ce que le processus d'activation nécessite l'authentification de l'utilisateur ou de l'administrateur. 8. Dispositif (1) selon une des 1 à 7 caractérisé en ce que le système d'exploitation du dispositif met en oeuvre des fonctions de protection indépendantes du code machine exécuté par le système informatique (2) . 9. Dispositif (1) selon la 8 caractérisé en ce que ses fonctions de protection sont indépendantes de celles du système informatique (2) protégé et ne nécessitent aucune interaction avec le système informatique (2) protégé. 10. Dispositif (1) selon une des 1 à 9 caractérisé en ce que les interfaces avec le support mémoire et le système sont de type parallèle (bus processeur, PCMCIA,...) ou série (USB, PCI-X,...) ou sans fil (Wireless USB,...). 11. Dispositif (1) selon la 5 caractérisé en ce que le mode utilisateur permet exclusivement l'accès aux données et codes. 12. Dispositif (1) selon la 5 caractérisé en ce que le mode administrateur permet exclusivement la configuration et la gestion du dispositif. 13. Dispositif (1) selon la 5 caractérisé en ce que l'authentification de l'administrateur est réalisée par le dispositif lui même grâce à des moyens d'interface entre l'administrateur et le dispositif non observables par le système informatique. 14. Dispositif (1) selon la 7 caractérisé en ce que l'authentification de l'utilisateur est réalisée par le système d'exploitation du dispositif lui même avec des moyens non observables par le système informatique. 15. Dispositif (1) selon la 7 caractérisé en ce que les Rédaction Bu113986/FR-CG3986/FR Dépot 06.07 données d'authentification sont soit entièrement générées par le dispositif soit générées en partie par le dispositif et en partie par l'utilisateur ou l'administrateur. 16. Dispositif (1) selon la 15 caractérisé en ce que les données d'authentification sont uniques à chaque dispositif. 17. Dispositif (1) selon la 15 caractérisé en ce que les données d'authentification ne sont pas toutes mémorisées dans le dispositif lors de sa mise hors tension. 18. Dispositif (1) selon la 7 caractérisé en ce que l'authentification de l'utilisateur peut être suivie de la sélection par l'utilisateur de la ou des partitions accessibles par le système informatique. 19. Dispositif (1) selon une des 1 à 18 caractérisé en ce que les partitions accessibles sont configurables en nombre, taille et mode d'accès (lecture seule, lecturelécriture) par un administrateur et dont les contrôles sont assurés par des mécanismes cryptographiques réalisés par le dispositif indépendamment du système informatique. 20. Dispositif (1) selon une des 1 à 19 caractérisé en ce que le droit pour l'utilisateur de modifier la configuration des partitions est également configurable par un administrateur 21. Dispositif (1) selon la 20 caractérisé en ce que l'accès aux partitions autorisées est réalisé par le système d'exploitation de sécurité et le processeur du dispositif de sécurité lui-même et indépendamment du système informatique. 22. Dispositif (1) selon la 3 ou 4 caractérisé en ce que la mémoire à protéger constituant le système de stockage peut se formater conformément au système d'exploitation du système informatique tout en n'étant exploitable qu'après authentification préalable de l'utilisateur par le dispositif. 23. Dispositif (1) selon la 21 caractérisé en ce que les Rédaction Bull3986/FR-CG3986/FR Dépot 06.07 partitions autorisées peuvent contenir tout type de code exécutable par le système informatique (tout type de système d'exploitation, tout types d'applications,...) et tout type de données sous forme de système de fichier quelconque. 24. Dispositif (1) selon une des 1 à 23 caractérisé en ce que la génération des motifs d'intégrité et le contrôle de l'intégrité des codes lus ou écrits par le système informatique est réalisé par le dispositif lui-même et indépendamment du système informatique. 25. Dispositif (1) selon une des 1 à 23 caractérisé en ce que la génération des motifs d'intégrité et le contrôle de l'intégrité des données lues ou écrites par le système informatique est réalisé par le dispositif lui-même et indépendamment du système informatique. 26. Dispositif (1) selon une des 1 à 23 caractérisé en ce que la gestion de l'intégrité des données consiste en la mise en oeuvre par le dispositif de mécanismes cryptographiques entre la mémoire support à protéger et le système informatique. 27. Dispositif (1) selon une des 1 à 23 caractérisé en ce que la gestion de l'intégrité des codes consiste en la mise en oeuvre par le dispositif de mécanismes cryptographiques entre la mémoire support à 20 protéger et le système informatique. 28. Dispositif (1) selon une des 1 à 27 caractérisé en ce que toute détection par le dispositif d'une modification frauduleuse ou intempestive des données ou des codes empêche l'accès par le système aux données ou codes modifiés. 25 29. Dispositif (1) selon une des 1 à 28 caractérisé en ce que la protection en confidentialité des données ou des codes lus ou écrits par le système est réalisée par le dispositif lui-même et indépendamment du système informatique. 30. Dispositif (1) selon une des 1 à 29 caractérisé 30 en ce que la gestion de la confidentialité des données ou des codes consiste Rédaction Bu113986/FR-CG3 986/FR Dépot 06.07 en la mise en oeuvre d'un mécanisme cryptographique de chiffrement. 31. Dispositif (1) selon la 30 caractérisé en ce que aucune clé cryptographique utilisée n'est mémorisée en clair dans une quelconque des mémoires du système informatique. 32. Dispositif (1) selon la 30 caractérisé en ce que aucune clé cryptographique n'est transmise en clair sur aucun des bus externes du système intégrant le dispositif. 33. Dispositif (1) selon une des 1 à 32 caractérisé en ce que le système d'exploitation du dispositif intègre des mécanismes permettant la diffusion sécurisée en intégrité et/ou confidentialité depuis un système central d'une mise à jour sécurisée du code exécuté sur les systèmes cibles ou des données manipulées sur les systèmes cibles. Rédaction BuII3986/FR-CG
H,G
H04,G06
H04L,G06F
H04L 9,G06F 21
H04L 9/32,G06F 21/72
FR2891707
A1
JOINT A PINCEMENT POUR BOITIERS ETANCHES
20,070,413
s L'invention concerne le domaine des boîtiers pour produits cosmétiques, typiquement des produits de maquillage, comportant un fond et un couvercle, ledit couvercle et ledit fond étant pourvus de moyens de fermeture complémentaires. Elle concerne plus particulièrement des boîtiers à fermeture étanche. 10 ETAT DE LA TECHNIQUE Les produits cosmétiques, en particulier pour le maquillage et les soins de la peau, renferment souvent des composés volatils qui garantissent une certaine 1s onctuosité à l'application mais qui s'évaporent très vite au contact de l'air libre pour laisser un extrait sec sur la peau. D'autres produits, conditionnés de façon semblable, peuvent également contenir des composés sensibles à l'air. Tous ces produits nécessitent d'être conditionnés dans des boîtiers parfaitement étanches à l'air sous peine de voir leur état se dégrader rapidement et de 20 devenir soit esthétiquement inacceptables (produit séché dans le fond du godet) soit inutilisables. De manière générale, les boîtiers comprennent un couvercle en creux, typiquement muni d'un miroir intérieur, et une base en creux, typiquement 25 munie d'une grille ou support intermédiaire d'un ou plusieurs godets destinés à recevoir ledit produit cosmétique. Lesdits godets peuvent être remplacés par des recharges, ce qui permet à l'utilisatrice de ne payer que le remplacement du produit consommé tout en continuant à utiliser ledit boîtier. Une recharge se présente en général sous la forme d'une cuve - ou godet - contenant ledit 30 produit cosmétique qui se présente sous la forme d'un gel, d'une mousse, d'une crème ou, plus généralement, de poudre, compactée ou non. Les boîtiers dits "étanches", habituellement utilisés pour ces produits contiennent des recharges étudiées pour garantir une fermeture étanche à l'air autour du produit. Ces recharges sont souvent "sleevées" c'est-à-dire entourées d'un manchon - en général thermoformé et/ou thermorétracté - ou recouvertes d'un opercule - s en général thermoscellé - après conditionnement pour garantir une bonne conservation du produit jusqu'à la première utilisation par la consommatrice. Pour résoudre ces problèmes d'étanchéité, la plupart des produits pour ~o maquillage comportant des composants volatils ont la plupart du temps été conditionnés dans des récipients cylindriques à section orthogonale circulaire, elliptique ou ovale, appelés "sticks". Avec ce type de récipient, il est facile de réaliser une bonne étanchéité par interférence diamétrale entre le capot et le corps, c'est-à-dire en emmanchant à force une paroi latérale cylindrique du 1s capot autour d'une paroi cylindrique du corps, le diamètre au repos de la paroi cylindrique du capot étant légèrement inférieur au diamètre au repos de la paroi cylindrique du corps. Certains boîtiers utilisent le même système d'étanchéité par interférence diamétrale que les sticks, mais compte tenu des grands diamètres des godets, l'interférence diamétrale nécessaire pour garantir 20 l'étanchéité est souvent très forte, ce qui implique de gros efforts de fermeture et ouverture des boîtiers. Dans ce dernier cas, les pièces concernées par la fermeture étanche doivent nécessairement avoir une forme proche d'un cercle, d'une ellipse à faible excentricité ou d'un ovale peu aplati pour garantir une bonne uniformisation de l'interférence diamétrale - que l'on peut 25 également appeler latérale - sur tout le pourtour de la zone d'étanchéité. Toutefois, l'interférence diamétrale - ou latérale - qui permet une fermeture étanche nécessite non seulement une force assez élevée pour fermer le récipient (cette force est certes facilement atteinte par pression sur le 30 couvercle) mais également une force élevée pour l'ouvrir, ce qui peut se révéler peu commode pour l'utilisatrice, car l'application d'un tel effort peut -3 entraîner une ouverture brutale du boîtier avec risque de projection d'éléments contenus à l'intérieur dudit boîtier. Pour pallier la forte interférence diamétrale, la demande de brevet français s FR 2 803 993 préconise l'utilisation de lèvres souples attachées l'une au couvercle et l'autre au boîtier, coopérant entre elles de façon étanche en jonction tangentielle de sorte que l'une et l'autre de ces lèvres sont soumises à une contrainte de flexion lorsque le boîtier est fermé. Ces lèvres permettent de diminuer la force nécessaire à l'ouverture et à la fermeture du couvercle mais w une telle solution n'est applicable qu'à des pièces substantiellement circulaires - c'est-à-dire présentant une section en forme de cercle, d'ellipse à faible excentricité ou d'ovale peu allongé - sous peine d'atteindre un niveau d'étanchéité médiocre. 15 En général, et plus particulièrement pour les godets n'ayant pas de forme substantiellement circulaire, on utilise en général des joints plats, rapportés ou surmoulés dans les couvercles des recharges, et on leur associe un système de 20 fermeture qui garantit une forte pression sur le joint. Ainsi, la demande de brevet français FR 2 788 255 propose un couvercle de boîtier muni d'un joint d'étanchéité qui présente au moins une lèvre souple en saillie de manière à définir, en position fermée dudit boîtier, au moins une zone d'étanchéité le long de la face externe de la paroi à la périphérie du compartiment du boîtier. La 25 demande française FR 2 819 159 propose un principe analogue mais en limitant l'étanchéité à l'ensemble constitué par le godet et un couvercle auxiliaire qui vient en appui sur ledit godet. Lorsque le godet n'est pas circulaire, il est très difficile, compte tenu de la 30 grande surface nécessaire à l'utilisation du bloc de produit et de la flexibilité de certaines parties du boîtier qui en résulte, de garantir une pression homogène -4 sur toute la surface utile du joint. Il peut en résulter un manque d'adhérence du joint en certaines parties du boîtier, ce dernier ne jouant plus le rôle escompté, qui est d'empêcher l'évaporation des produits volatils et d'éviter ainsi la dégradation du produit cosmétique. Pour assurer une fermeture hermétique sur s toute la surface utile du joint, il faut concevoir des structures de boîtier complexes difficiles à réaliser et coûteuses. Ainsi, la demande de brevet français FR 2 833 144 décrit un boîtier étanche glissières, où un couvercle auxiliaire est guidé en translation d'une position de fermeture vers une position d'ouverture, lesdites glissières, associées à des ergots solidaires du couvercle w auxiliaire, permettant de mieux répartir l'effort de compression sur le joint sur toute la longueur du couvercle et non uniquement au niveau de la charnière et du fermoir. 15 L'invention a pour but de réaliser un boîtier pour produits à composants volatils qui ne présente pas les inconvénients cités précédemment et qui permet l'application d'une pression homogène du joint sur toute sa surface utile, quelle que soit la forme du godet employé et sans faire appel à un effort d'ouverture et de fermeture trop important. 20 DESCRIPTION DE L'INVENTION Un premier objet selon l'invention est un récipient pour produit cosmétique comprenant une cuve et un couvercle, ladite cuve ayant un fond et une paroi 25 latérale, ledit couvercle étant muni d'un joint placé typiquement à la périphérie dudit couvercle, caractérisé en ce que ledit joint comprend au moins une lèvre interne sensiblement axiale et une lèvre externe sensiblement axiale qui encadrent une cavité destinée à accueillir le bord supérieur de ladite paroi latérale de la cuve, ledit joint étant conçu de telle sorte que 30 lorsque ledit bord supérieur de la paroi latérale de la cuve arrive en contact avec le fond de ladite cavité en transmettant sur le joint l'effort axial de fermeture, les extrémités des lèvres interne et externe subissent un déplacement latéral respectivement centrifuge et centripète de sorte que l'une et l'autre arrivent en contact avec ladite paroi latérale de la cuve. s Pour assurer une étanchéité parfaite à l'air, il est nécessaire de disposer d'un moyen d'étanchéité sur tout le périmètre de la jonction entre la cuve et le couvercle. C'est pourquoi le joint se présente avantageusement sous la forme d'un contour fermé, situé typiquement à la périphérie dudit couvercle pour bénéficier de la souplesse de ce dernier. Le joint selon l'invention comprend io une lèvre interne et une lèvre externe qui sont sensiblement axiales, c'est-à-dire qui sont orientées substantiellement suivant la direction d'application de l'effort de fermeture, qui elle-même est en général perpendiculaire au fond de la cuve. De préférence, le joint présente une section constante sur toute sa longueur et suit un contour fermé dont la forme au repos correspond à la forme 1s générale du bord supérieur de la paroi latérale de la cuve. Ce dernier étant en général plan, les lèvres interne et externe, sensiblement axiales, sont orientées suivant une direction substantiellement perpendiculaire au plan du joint. Ces lèvres ont des hauteurs significatives par rapport à l'épaisseur du bord 20 supérieur de la paroi latérale de la cuve. Elles encadrent une cavité dont la largeur est légèrement supérieure à l'épaisseur du bord supérieur de la paroi latérale de la cuve et dont la hauteur est typiquement au moins égale à la moitié de ladite épaisseur. Le joint selon l'invention est conçu de telle sorte que lorsque le fond de ladite cavité est soumis à un effort de compression axial, les 25 extrémités des lèvres interne et externe subissent un déplacement latéral respectivement centrifuge et centripète de sorte qu'elles créent une sorte de macro-pincement dudit bord supérieur de la paroi latérale de la cuve avec deux zones de contact faisant obstacle au passage de l'air. Les adjectifs "centripète" et "centrifuge" sont ici utilisés dans un sens général, allant au-delà 30 d'une configuration géométrique purement axisymétrique et signifient respectivement "vers l'intérieur" et "vers l'extérieur". De préférence, les lèvres interne et externe présentent une souplesse comparable et le déplacement de leurs extrémités a substantiellement la même amplitude. Cependant, et en particulier pour les récipients de petite s dimension, la lèvre externe, moins souple que la lèvre interne, présente une extrémité qui, sans l'application de l'effort de fermeture, est déjà à proximité de la paroi latérale et le pincement s'effectue essentiellement par déplacement centrifuge de l'extrémité de la lèvre interne. ~o L'invention permet d'une part de s'affranchir des problèmes de tolérances dimensionnelles de fabrication associés à une interférence diamétrale ou latérale visée. Elle permet d'autre part, l'effort de pression exercé à plat sur le joint étant transformé en un effort latéral agissant sur les extrémités du joint, de s'affranchir des problèmes de planéité rencontrés dans les boîtiers de l'art 1s antérieur. En effet, même si, localement, le bord supérieur de la paroi latérale n'arrive pas au contact du fond de la cavité, la déformation d'ensemble du joint permet un pincement qui assure, également en cet endroit, deux zones d'étanchéité. L'invention permet également d'éliminer instantanément toute interférence diamétrale dès déverrouillage du boîtier, ce qui, de fait, permet 20 d'avoir une force d'ouverture très faible. Les exemples donnés ci-après montrent différentes sections de joint permettant d'obtenir l'effet voulu. Ces joints sont adaptés à différents modes de réalisation et à différentes applications possibles. Leurs sections s'appuient sur un même 25 principe: le fond de la cavité est facilement enfonçable sous l'effet de l'effort axial et son déplacement axial entraîne une flexion du joint se traduisant par un pincement des lèvres interne et externe. Le profil de la section du joint et celui de l'extrémité du bord de la paroi latérale peuvent être étudiés de façon à favoriser les meilleures conditions de contact en fonction de la position de la 30 zone de contact visée: présence de godrons sur les parties en vis-à-vis des extrémités des lèvres, extrémité du bord et fond de cavité arrondis permettant -7 une plus grande surface de contact sous l'effet direct de l'effort axial de fermeture, ... Le récipient pour produit cosmétique selon l'invention peut être une recharge s de produit de maquillage et/ou un godet de boîtier. En tant que recharge, ce récipient doit être équipé d'un suremballage qui maintient la pression sur le couvercle. En tant que godet, la cuve peut être placée dans le fond du boîtier, et le couvercle est placé de telle sorte qu'il subit un effort axial de fermeture par l'intermédiaire soit du couvercle principal du boîtier soit d'un couvercle ~o secondaire (interférence axiale). De préférence, la cuve est réalisée dans une matière faisant barrière à la diffusion du produit volatil concerné. Par exemple, s'il s'agit d'eau, la cuve sera de préférence en polypropylène, s'il s'agit de silicone (cyclométhycone), la 1s cuve sera de préférence en polypropylène (PP) ou en acrylobutadiène styrène (ABS) et s'il s'agit d'isododécane, la cuve sera de préférence en polystyrène acrylonitrile (SAN). Le joint est en une matière souple adaptée au composé volatil, par exemple 20 un polymère élastomérique de type copolymère styrène-éthylène-butadiène-styrène (SEBS) ou encore un silicone, de préférence en bi-composant (deux composants qui réagissent lors de leur mise en oeuvre). Le couvercle peut être en n'importe qu'elle matière si le joint le recouvre 25 complètement. Sinon, on visera un matériau semblable à celui de la cuve, de préférence un peu plus rigide, pour préserver la géométrie du couvercle, donc celle du joint, sous l'effet des efforts engendrés lors des ouvertures et fermetures dudit récipient. 30 L'invention concerne également un boîtier destiné au conditionnement d'un produit cosmétique pour les soins du visage, typiquement sous forme de gel, de poudre, pressée ou non, de mousse ou de crème, ledit produit comprenant un composé volatil ou sensible à l'air, ledit boîtier comprenant un couvercle muni généralement d'un miroir intérieur et une base munie d'un support intermédiaire d'au moins un godet destiné à recevoir ledit produit cosmétique, caractérisé en ce que ledit godet est un récipient tel que celui défini précédemment. FIGURES La figure 1 a illustre schématiquement, en vue de face, une coupe d'un récipient selon l'invention avec un premier type de joint, avant application de l'effort de fermeture. La figure 1 b illustre schématiquement, en vue de face, une coupe du même 1s récipient pendant l'application de l'effort de fermeture. La figure 2 illustre schématiquement, en vue de face, une coupe d'un récipient similaire avec une variante du même type de joint, avant application de l'effort de fermeture. Les figures 3a et 3b détaillent, respectivement avant et pendant l'application 20 de l'effort de fermeture, les sections en vue de face d'un deuxième type de joint et du bord supérieur de la paroi latérale du récipient. La figure 4 illustre schématiquement, pendant l'application de l'effort de fermeture, la section en vue de face d'un troisième type de joint à cheval sur le bord supérieur de la paroi latérale du récipient. 25 La figure 5 illustre schématiquement, pendant l'application de l'effort de fermeture, la section en vue de face d'un quatrième type de joint à cheval sur le bord supérieur de la paroi latérale du récipient. Les figures 6a et 6b illustrent schématiquement, respectivement avant et pendant l'application de l'effort de fermeture, les sections en vue de face d'un 30 cinquième type de joint et du bord supérieur de la paroi latérale du récipient. Les figures 7a et 7b illustrent schématiquement, respectivement avant et pendant l'application de l'effort de fermeture, les sections en vue de face d'un sixième type de joint et du bord supérieur de la paroi latérale du récipient. EXEMPLE 1 (figures la et lb) Le récipient 1 de cet exemple est une recharge pour produit cosmétique comprenant une cuve 20 et un couvercle 10. La cuve présente un fond 21 et une paroi latérale 22. Le couvercle 10 est muni d'un joint 30 qui forme un contour fermé à la périphérie du couvercle. Le joint 30 comprend une lèvre interne 31 sensiblement axiale et une lèvre externe 32 sensiblement axiale qui encadrent une cavité 33 destinée à accueillir le bord supérieur 23 de la paroi latérale 22 de la cuve 20. Le joint 30 1s est conçu de telle sorte que lorsque le bord supérieur 23 de la paroi latérale 22 de la cuve arrive en contact avec le fond 330 de la cavité 33 en transmettant sur le joint l'effort F axial de fermeture, les extrémités des lèvres interne 310 et externe 320 subissent un déplacement latéral respectivement centrifuge (E) et centripète (I) de sorte que l'une et l'autre arrivent en contact avec la paroi 20 latérale 22 de la cuve 20. Le joint 30 est en une matière adaptée à la nature du produit cosmétique conditionné. Il doit en particulier avoir de bonnes propriétés barrières vis-à-vis du composant volatil qu'il contient. Selon la matière employée, le joint peut 25 être en un thermoplastique élastomérique extrudé ou injecté, en un élastomère injecté et cuit ou encore en silicone, de préférence injecté en bi-composant. Une fois placé sur le couvercle, le joint 30 suit un contour périphérique fermé plan. La lèvre interne 31 et la lèvre externe 32 sont sensiblement axiales, c'est-à- 30 dire orientées substantiellement suivant la direction d'application de l'effort de fermeture, perpendiculaire au fond 21 de la cuve et au plan du joint. La cavité -10- 33 a une largeur qui est légèrement supérieure à l'épaisseur du bord supérieur 23 de la paroi latérale 22 de la cuve et une hauteur qui est, dans le cas présent, de l'ordre du double ladite épaisseur. Lorsque le fond 330 de la cavité 33 est soumis à un effort de compression axial F, les extrémités des lèvres interne 310 et externe 320 réalisent une sorte de macro-pincement du bord supérieur 23 de la paroi latérale 22 de la cuve 20 avec trois ou, notamment en cas de défaut de planéité, c'est-à-dire lorsque le contact n'est pas établi en 43 entre le bord supérieur 23 et le fond de la cavité 33, au moins deux zones de contact 41 et 42 qui font obstacle au passage de l'air. Les lèvres interne et externe présentent une souplesse comparable et le déplacement de leurs extrémités a substantiellement la même amplitude. EXEMPLE 2 (figure 2) 1s Le récipient de cet exemple est une recharge pour produit cosmétique très proche de celle présentée dans l'exemple précédent, à la différence près que le joint se présente sous la forme d'une pièce élastomérique moulée qui comprend, en plus des lèvres interne 31 et externe 32, une partie centrale 34 20 et de ce fait recouvre entièrement le couvercle 10. Le couvercle peut dans ce cas être en un matériau quelconque, puisque la barrière de diffusion opposée à l'air est assurée entièrement par le joint et la cuve, ces derniers devant donc être réalisés dans une matière exerçant une barrière de diffusion appropriée. 25 EXEMPLE 3 (figures 3a et 3b) Le couvercle du récipient de cet exemple possède un joint dont la section présente une épaisseur moyenne faible par rapport à la hauteur des lèvres substantiellement axiales, ici typiquement inférieure au cinquième de ladite 30 hauteur. Les extrémités des lèvres interne et externe présentent sur leur faces en vis-à-vis des godrons 310' et 320', dont le rayon de courbure plus faible permet -11- de localiser plus précisément les zones de contact 41', 42', de diminuer la surface de contact et d'augmenter localement la contrainte normale dans ces zones. Si, pour des raisons de défaut de planéité, le contact n'est pas établi en 43', il reste au moins deux zones de contact étanches à l'air en 41' et 42'. EXEMPLE 4 (figure 4) Le récipient de cet exemple est de petite dimension. Son couvercle possède un joint dont la section est en forme de H, une des échancrures du H servant de 10 cavité pour accueillir le bord supérieur de la paroi latérale de la cuve. La barre horizontale du H, correspondant au fond de la cavité, est la partie la plus fine de la section du joint et s'enfonce facilement sous l'effet d'un effort vertical, entraînant une ouverture des branches du H au dessus de ladite barre et une fermeture desdites branches de H en-dessous. 15 EXEMPLE 5 (figure 5) Le récipient de cet exemple est également de petite dimension. Son couvercle possède un joint dont la section est comme dans l'exemple précédent, en 20 forme de H mais celui-ci est dissymétrique: la lèvre externe, globalement plus épaisse et moins souple que la lèvre interne, présente une extrémité qui, sans l'application de l'effort de fermeture, est déjà à proximité de la paroi latérale et quasiment à son contact. Le pincement s'effectue essentiellement par déplacement centrifuge de l'extrémité de la lèvre interne 52. 25 EXEMPLE 6 (figures 6a et 6b) Le couvercle du récipient de cet exemple possède un joint en élastomère thermoplastique extrudé, dont la section présente une cavité ouverte 63 -30 destinée à entourer puis pincer le bord supérieur de la paroi latérale de la cuve - et un creux intérieur 65 à proximité du fond de la cavité 63, rendant se dernier5 -12- facilement enfonçable. Ici encore, lorsque l'effort de fermeture est exercé, le déplacement axial du fond de la cavité entraîne une flexion du joint qui se traduit par une rotation des lèvres interne et externe et, par conséquent, par un déplacement latéral centrifuge de l'extrémité de la lèvre interne et un s déplacement latéral centripète de l'extrémité de la lèvre externe. EXEMPLE 7 (figures 7a et 7b) Le couvercle du récipient de cet exemple possède un joint 70 dont la section ~o présente une épaisseur sensiblement constante, faible par rapport à la hauteur des lèvres substantiellement axiales, typiquement inférieure au cinquième de ladite hauteur. De la sorte, le fond de la cavité peut se déformer sous l'effet de l'effort de fermeture en épousant la forme du bord supérieur 73 de la paroi latérale de la cuve. Dans cet exemple, ce dernier présente une forme arrondie 15 qui augmente la surface de contact perpendiculaire à l'effort de fermeture
Récipient (1) pour produit cosmétique comprenant une cuve (20) et un couvercle (10), ladite cuve ayant un fond (21) et une paroi latérale (22), ledit couvercle étant muni d'un joint (30) placé typiquement à la périphérie dudit couvercle, caractérisé en ce que ledit joint comprend au moins une lèvre interne (31) sensiblement axiale et une lèvre externe (32) sensiblement axiale qui encadrent une cavité (33) destinée à accueillir le bord supérieur (23) de ladite paroi latérale de la cuve, ledit joint étant conçu de telle sorte que lorsque ledit bord supérieur de la paroi latérale de la cuve arrive en contact avec le fond (330) de ladite cavité en transmettant sur le joint l'effort axial de fermeture (F), les extrémités (310, 320) des lèvres interne et externe subissent un déplacement latéral respectivement centrifuge (E) et centripète (I) de sorte que l'une et l'autre arrivent en contact avec ladite paroi latérale de la cuve. Ce récipient peut être une recharge ou un godet de boîtier de maquillage.
1. Récipient (1) pour produit cosmétique comprenant une cuve (20) et un couvercle (10), ladite cuve ayant un fond (21) et une paroi latérale (22), ledit s couvercle étant muni d'un joint (30) placé typiquement à la périphérie dudit couvercle, caractérisé en ce que ledit joint comprend au moins une lèvre interne (31) sensiblement axiale et une lèvre externe (32) sensiblement axiale qui encadrent une cavité (33) destinée à accueillir le bord supérieur (23) de ladite paroi latérale de la cuve, ledit joint étant conçu de telle sorte que ~o lorsque ledit bord supérieur de la paroi latérale de la cuve arrive en contact avec le fond (330) de ladite cavité en transmettant sur le joint l'effort axial de fermeture (F), les extrémités (310, 320) des lèvres interne et externe subissent un déplacement latéral respectivement centrifuge (E) et centripète (I) de sorte que l'une et l'autre arrivent en contact avec ladite paroi latérale de la 1s cuve. 2) Récipient selon la 1 caractérisé en ce que ledit joint suit un contour fermé dont la forme au repos correspond à la forme générale du bord supérieur de la paroi latérale de la cuve. 3) Récipient selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que ladite cavité a une largeur légèrement supérieure à l'épaisseur du bord supérieur (23) de la paroi latérale (22) de la cuve (20) et une hauteur au moins égale à la moitié de ladite épaisseur. 25 4) Récipient selon l'une quelconque des 1 à 3 dans lequel lesdites lèvres interne (31) et externe (32) présentent une souplesse comparable de sorte que lesdits déplacements latéraux centripète et centrifuge de leurs extrémités (310, 320) - qui résultent de l'application de 30 l'effort de fermeture (F) - ont substantiellement la même amplitude. 20- 14- 5) Récipient selon l'une quelconque des 1 à 3 dans lequel la lèvre externe, moins souple que la lèvre interne, présente une extrémité qui, sans l'application de l'effort de fermeture, est déjà à proximité de ladite paroi latérale de la cuve et dans lequel le pincement s'effectue s essentiellement par déplacement centrifuge de l'extrémité de la lèvre interne (52). 6) Récipient selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel ledit fond (330) de la cavité (33) est facilement enfonçable sous l'effet de l'effort ~o axial (F) de fermeture de sorte que son déplacement axial entraîne une flexion du joint (30) qui se traduit par un pincement des lèvres interne (31) et externe (32) sur le bord supérieur (23) de ladite paroi latérale, créant ainsi au moins deux zones de contact étanche (41, 42). 1s 7) Récipient selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel les extrémités desdites lèvres présentent sur leur faces en vis-à-vis des godrons (310', 320'), dont le rayon de courbure plus faible permet de localiser plus précisément les zones de contact (41', 42') avec la paroi latérale de la cuve. 20 8) Récipient selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel la section dudit joint (70) présente une épaisseur inférieure au cinquième de la hauteur des lèvres substantiellement axiales, et dans lequel le bord supérieur (73) de la paroi latérale de la cuve présente une forme arrondie. 25 9) Récipient selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel ladite cuve est réalisée dans une matière faisant barrière à la diffusion du produit volatil contenu dans le produit cosmétique ainsi conditionné. 10) Récipient selon l'une quelconque des 1 à 9, dans lequel ledit 30 joint est une pièce qui comprend, en plus des lèvres interne (31) et externe (32), une partie centrale (34), l'ensemble recouvrant entièrement le-15- couvercle et étant réalisé dans une matière faisant barrière à la diffusion du produit volatil contenu dans le produit cosmétique ainsi conditionné. 11) Boîtier destiné au conditionnement d'un produit cosmétique pour les soins du visage, typiquement sous forme de gel, de poudre, pressée ou non, de mousse ou de crème, ledit produit comprenant un composé volatil ou sensible à l'air, ledit boîtier comprenant un couvercle muni généralement d'un miroir intérieur et une base munie d'un support intermédiaire d'au moins un godet destiné à recevoir ledit produit cosmétique, caractérisé en ce que ~o ledit godet est un récipient selon l'une quelconque des 1 à 10.
A
A45
A45D
A45D 33
A45D 33/16
FR2896547
A1
MODULE DE PROPULSION D'AIR POUR LA VENTILATION ET/OU LE TRAITEMENT THERMIQUE D'UNE ZONE A AERER
20,070,727
Domaine technique de l'invention. L'invention est du domaine des installations de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation, pour habitacle de véhicule notamment. Elle a plus particulièrement pour objet un module autonome de ventilation, voire de chauffage et/ou de climatisation, destiné à être installé dans un emplacement choisi de l'habitacle, tel que plafond ou plancher. Etat de la technique. Dans le domaine automobile, il est connu d'installer un module autonome de chauffage, de ventilation, et/ou de climatisation dans l'habitacle d'un véhicule. Un tel module est destiné à être installé dans un emplacement choisi de l'habitacle, tel que le plafond ou le plancher du véhicule par exemple. Le module permet de ventiler l'air d'une zone spécifique de l'habitacle, tel que la zone arrière de ce dernier, voire de filtrer et/ou de traiter thermiquement l'air de l'habitacle en complément du traitement de cet air par une installation principale de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation dont le véhicule est équipé. Le module comprend couramment un boîtier qui comporte au moins une entrée d'air et au moins une sortie d'air entre lesquelles est interposé un organe de propulsion d'air, voire aussi des organes de filtration, tel qu'un filtre à particules ou analogue, et/ou de traitement thermique, tel que des cellules PELTIER, des résistances thermiques variables (CTP) ou analogues. L'organe de propulsion d'air permet de prélever de l'air dans l'habitacle à travers l'entrée d'air du boîtier pour le faire circuler à l'intérieur de celui-ci, et d'évacuer cet air à travers la sortie d'air. Cet organe de propulsion d'air comprend notamment un moteur destiné à entraîner un élément rotatif permettant de mettre en mouvement l'air. Un problème posé par ce type de module réside dans son encombrement en épaisseur, souhaitée la plus restreinte possible. En outre, l'organisation du module doit permettre sa réalisation aisée à faible coût, avec une simplicité de structure permettant son assemblage rapide et facile, tant pour l'assemblage du module lui-même que pour l'assemblage du module sur la structure porteuse du véhicule, plancher ou plafond notamment. L'assemblage du module est difficile à réaliser, notamment compte tenu de la fragilité de l'organe de propulsion, et plus particulièrement de l'élément rotatif, dont la préhension et la manipulation sont délicates. Par ailleurs, pour un encombrement donné et une puissance de motorisation donnée, le flux d'air évacué hors du boîtier doit être le plus important possible. Objet de l'invention. Le but de la présente invention est de proposer un module de propulsion d'air pour la ventilation et/ou le traitement thermique d'une zone à aérer. Un tel module est plus particulièrement destiné à être installé dans un emplacement choisi d'une habitacle d'un véhicule, et plus particulièrement sur une structure porteuse de ce véhicule, tels que plafond ou plancher. Il est notamment visé par la présente invention de proposer un tel module qui offre des solutions satisfaisantes aux problèmes qui ont été énoncés, et plus particulièrement de proposer un tel module dont l'encombrement, en épaisseur notamment, est le plus faible possible, dont la structure soit la plus simple possible pour permettre un montage aisé du module lui-même et du module sur la structure porteuse du véhicule, et dont la qualité de ventilation est la plus satisfaisante possible pour un tel encombrement donné et une puissance donnée du moteur de l'organe de propulsion d'air. Le module de la présente invention est un module de propulsion d'air comprenant un boîtier muni d'au moins une entrée d'air et d'au moins une sortie d'air. Le module comprend aussi un organe de propulsion d'air qui est notamment logé à l'intérieur du boîtier, et qui comprend un moteur et un élément rotatif. L'organe de propulsion d'air est notamment monté sur un support. Selon la présente invention, un tel module de propulsion d'air est principalement reconnaissable en ce que l'organe de propulsion d'air monté sur le support constitue un ensemble qui est intégralement logé dans un espace délimité par une volute que comporte le boîtier. Le support constitue avantageusement un organe de fixation intermédiaire de l'ensemble sur la volute. Plus particulièrement, on comprendra que ledit ensemble est préalablement monté, puis est assemblé sur le boîtier à l'intérieur de l'espace délimité par la volute par l'intermédiaire du support de l'organe de propulsion, en étant intégralement logé à l'intérieur dudit espace, notamment axialement à la volute. Plus particulièrement, le choix d'agencer une partie au moins du boîtier en volute permet de réduire la puissance du moteur de l'organe de propulsion, pour un flux d'air délivré donné. Cette réduction de puissance permet en conséquence de réduire l'encombrement du moteur. Le montage de l'organe de propulsion à l'intérieur de la volute est avantageusement réalisé sans émergence de l'organe moteur hors de l'espace délimité par la volute, en vue d'éviter un accroissement de l'encombrement du dispositif, en épaisseur notamment. Pour permettre la préhension de l'organe de propulsion pour son montage à l'intérieur de la volute, en prenant en compte la fragilité de l'élément rotatif et le logement intégral dudit ensemble à l'intérieur de l'espace délimité par la volute, l'organe de propulsion est préalablement monté sur son support, qui est exploité pour l'assemblage de l'ensemble à l'intérieur de la volute. II en ressort un montage aisé de l'organe de propulsion à l'intérieur de l'espace délimité par la volute, sans risque d'endommagement de l'élément rotatif de l'organe de propulsion et à partir d'un geste simple de montage. Ledit ensemble est avantageusement muni d'au moins un organe de préhension pour sa manipulation lors de son montage à l'intérieur de la volute. Selon un exemple de réalisation, l'organe de préhension est ménagé à la face extérieure du support. Ces dispositions visent à permettre une préhension de l'ensemble pour son introduction à l'intérieur de la volute lors de son montage. Une telle introduction est opérée à travers une fenêtre axiale que comporte la volute, pour le passage de l'ensemble. Le support constitue avantageusement un couvercle de fermeture de l'ouverture lorsque ledit ensemble est monté sur la volute. L'organe de préhension est préférentiellement intégré de moulage avec le 10 support, et est avantageusement muni d'au moins un moyen de prise, soit manuelle, soit par un outil spécifique par exemple. Par exemple, le moyen de prise comprend au moins un élément de saisie de l'organe de préhension par un élément coopérant que comporte l'outil spécifique. Par exemple encore, le moyen de prise comprend des moyens de positionnement de l'outil spécifique sur l'organe de préhension. Dans le cas où le moyen de prise est un moyen de prise manuelle, celui-ci 20 comporte par exemple un relief agrippant ou analogue ménagé à la périphérie de l'organe de préhension. Selon une forme de réalisation de l'organe de préhension, celui-ci est globalement agencé en cylindre coaxial à l'organe de propulsion. Le moyen de prise est susceptible de comprendre ou d'être conformé en une barrette radiale de préhension manuelle ou par un outil spécifique, cette barrette étant ménagée sur le cylindre. 30 L'organe de préhension est de préférence principalement logé à l'intérieur d'une dépression que comporte la face extérieure du support. Cette dépression ménage avantageusement en bordure de l'organe de préhension une goulotte 15 25 périphérique d'accès à celui-ci. Ces dispositions visent à ménager un passage pour permettre une saisie aisée de l'organe de préhension, sans pour autant induire un dépassement conséquent de celui-ci au-delà du support suivant la direction axiale de la volute. Selon un autre exemple de réalisation de l'organe de préhension, celui-ci est susceptible d'être constitué d'un emballage ou organe de protection analogue. Cet emballage est amovible et est un emballage de protection de l'organe de propulsion, et plus particulièrement de l'élément rotatif, roue à aubes ou analogue notamment. Ces dispositions visent à permettre une introduction dudit ensemble à l'intérieur de la volute à partir de sa prise par l'intermédiaire de l'organe de propulsion, qui se trouve protégé lors de la manipulation dudit ensemble par l'emballage. Ledit ensemble est monté sur la volute à partir de son introduction à l'intérieur de cette dernière, notamment à travers l'entrée d'air dont elle est pourvue qui est ménagée axialement à l'organe de propulsion. Ensuite, l'emballage peut être retiré. On notera que selon cette variante, ledit ensemble est équipé de l'emballage amovible préalablement à son montage sur la volute. L'élément rotatif est notamment une roue à aubes ou analogue, dont l'axe de rotation est orienté orthogonalement au plan d'extension de la volute. Cette roue à aubes comporte avantageusement un bol axial formant un dégagement pour loger le moteur. La conformation de la dépression est avantageusement similaire à la conformation de la zone supérieure du bol, la paroi du support épousant la forme de la paroi de la zone supérieure du bol. Ces dispositions permettent de réduire l'encombrement du module suivant l'axe de rotation de l'organe de propulsion. De préférence, un câblage d'alimentation électrique de l'organe de propulsion permet son raccordement à la source principale d'alimentation électrique du véhicule, et/ou à une source secondaire d'alimentation du véhicule, et/ou à une source d'alimentation autonome. Selon diverses variantes de réalisation, un tel câblage est intégré dans ledit ensemble, ou encore est amovible en étant raccordable à l'organe de propulsion par l'intermédiaire de bornes que ce dernier comporte, notamment après le montage dudit ensemble à l'intérieur du boîtier. Le module comporte notamment des moyens de fixation entre le support et la volute. Ces moyens de fixation sont selon une première variante de réalisation des moyens de fixation du type à fixation réversible, ledit ensemble étant interchangeable en cas de panne du module, moteur notamment. De tels moyens de fixation réversible sont par exemple des moyens du type par clipage, par emboîtement, par l'intermédiaire d'organes coopérants respectivement affectés au support et à la volute, ou technique de fixation analogue. Ces moyens de fixation sont selon une deuxième variante de réalisation des moyens de fixation du type à fixation irréversible, l'ensemble du module étant interchangeable en cas de panne ou de dégradation. De tels moyens de fixation irréversible sont par exemple des moyens du type par emboîtement à encastrement, par collage, par soudage, par rivetage ou technique analogue. La volute comporte notamment une fenêtre axiale pour le passage dudit ensemble lors de son montage à l'intérieur de la volute. Selon une variante de réalisation, dans laquelle ledit ensemble est fixé sur la volute depuis l'extérieur du module, le support constitue un couvercle de fermeture de la fenêtre. La fenêtre est notamment ménagée en regard de l'entrée d'air de la volute, coaxialement à l'organe de propulsion. Selon une autre variante de réalisation dans laquelle ledit ensemble est fixé sur la volute depuis l'intérieur du module, la fenêtre est formée par l'entrée d'air. Cette 30 entrée d'air est susceptible d'être ensuite partiellement coiffée d'un couvercle, qui délimite la surface d'entrée d'air nécessaire vers l'élément rotatif de l'organe de propulsion. Le module cornprend notamment des moyens de liaison entre l'organe de propulsion et le support par l'intermédiaire du moteur. Ces moyens de liaison comprennent par exemple un fût ménagé sur le support axialement à l'organe de préhension, pour la réception par emboîtement du moteur. De tels moyens de liaison sont préférentiellement du type à liaison réversible, tel que par clipage, par emboîtement, par l'intermédiaire d'organes coopérants respectivement affectés au support et à la volute ou technique analogue. De tels moyens de liaison sont susceptibles d'être du type à liaison irréversible, tel que par emboîtement à encastrement, par collage, par soudage, par rivetage ou technique analogue. Ces dispositions visent à conférer audit ensemble un caractère monobloc facilitant sont montage à l'intérieur de la volute. Le boîtier est notamment muni de moyens d'assemblage à la structure porteuse 20 suivant le plan d'extension de la volute, orthogonalement à l'axe de l'organe de propulsion. L'entrée d'air est susceptible d'être équipée de moyens de filtration de l'air, tel que filtre à particules ou analogue. Le boîtier est susceptible de loger des moyens de traitement thermique de l'air, tels que des composants électrique de type cellules PELTIER et/ou résistances autorégulées CTP notamment, qui sont de préférence rapportées dans la zone de la sortie d'air, et plus particulièrement sur une grille équipant cette dernière. 25 30 La présente invention propose aussi un procédé de montage d'un module autonome tel qu'il vient d'être décrit. Ce procédé comprend au moins les étapes successives consistant à : a) assembler l'organe de propulsion sur le support, pour constituer ledit ensemble, b) introduire à l'intérieur de la volute ledit ensemble, c) fixer ledit ensemble sur la volute, d) raccorder l'organe de propulsion à une source d'alimentation électrique. Selon une variante, l'étape b) consiste plus particulièrement à saisir ledit ensemble par l'intermédiaire de l'organe de préhension, puis à introduire cet ensemble à travers la fenêtre que comporte la volute jusqu'à obturation de la fenêtre par le support. Selon une autre variante, l'étape b) consiste plus particulièrement à introduire ledit ensemble à l'intérieur de la volute à travers l'entrée d'air, puis à retirer l'emballage après fixation de l'ensemble sur la volute. Description des figures. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va en être faite d'une forme préférée de réalisation, en relation avec les figures des planches annexées, dans lesquelles : La fig.1 est une vue en coupe longitudinale d'un module autonome de ventilation selon un exemple de réalisation de la présente invention. La fig.2 est une illustration en perspective de dessous d'un support d'un organe de propulsion d'air équipant le module de ventilation représenté sur la fig.1. La fig.3 est une illustration en perspective de dessus d'un module de ventilation représenté sur la fig.1. Sur la fig.1, un rnodule 2 de ventilation comprend un boîtier 5' logeant un organe de propulsion d'air 9' destiné à prélever de l'air extérieur à travers une entrée d'air 6, et à l'évacuer vers une zone à traiter à travers une sortie d'air 7. Selon des variantes de réalisation non représentées, le module 2 est accessoirement équipé de moyens de traitement thermique de l'air extérieur prélevé, en vue de le refroidir ou inversement de le réchauffer. De tels moyens de traitement thermique sont par exemple constitués par des composants électriques, tels que des cellules PELTIER ou analogues, et/ou par des résistances autorégulées (CTP) ou analogues. De tels composants électriques sont notamment disposés dans le flux d'air circulant à l'intérieur du boîtier 5', et plus particulièrement sont avantageusement disposés en sortie d'air 7 du boîtier 5'. En outre, des moyens de filtration de l'air prélevé dans l'habitacle sont susceptibles d'être logés à l'intérieur du boîtier 5', tels qu'un filtre à particules ou analogue, en étant avantageusement disposés en entrée d'air 6 et/ou en sortie d'air 7 du boîtier 5'. Un problème posé réside dans l'encombrement du module 2, notamment suivant l'axe Al orthogonal au plan global P1 de fixation du module 2 sur un élément porteur. Plus particulièrement sur l'exemple illustré, l'épaisseur e du module 2 au-delà du plan global de fixation P1 du module 2 doit être la plus restreinte possible, pour réduire l'encombrement occasionné par le module. Sur les fig.1 à fig.3, le boîtier 5' comporte une volute 5, prolongée par un bec de volute 32 et un caisson 33 d'évacuation d'air muni de la sortie d'air 7. Le plan général d'extension P2 de la volute 5 est destiné à être orienté parallèlement à son plan de fixation P1 sur un élément porteur. La volute 5 est munie de moyens d'assemblage 8 sur un tel élément porteur. Sur l'exemple de réalisation illustré, ces moyens d'assemblage 8 sont constitués de pattes d'assemblage ménagées en périphérie de la volute 5, voire en périphérie de l'ensemble du boîtier 5'. De telles pattes d'assemblages sont notamment destinées à recevoir des organes d'attache, tels que vis, clips ou organes d'attache analogues. Les moyens d'assemblage 8 sont notamment du type à fixation réversible, pour autoriser un remplacement du module 2 en cas de dégradation et/ou de panne de fonctionnement, et/ou pour autoriser une opération de maintenance. La volute 5 délimite un espace 3 de circulation d'air entre l'entrée d'air 6 et la sortie d'air 7. Cet espace loge intégralement l'organe de propulsion d'air 9', qui comprend un moteur 9 d'entraînement d'un élément rotatif 10 dont l'axe de rotation A2 est orienté orthogonalement au plan global d'extension P2 de la volute 5. Cet élément rotatif 10 est notamment constitué d'une roue à aubes ou analogue. Plus particulièrement, le moteur 9 est logé à l'intérieur d'un bol 11 que comporte la roue à aubes 10. On notera que la dimension axiale du bol 11 correspond à une dimension au moins correspondante à celle de l'organe moteur 9 additionnée de celle d'un support 12 sur lequel il est monté, sans dégrader les 10 performances aérauliques de l'organe de propulsion d'air 9'. L'organe de propulsion 9' est monté sur le support 12 de manière à former un ensemble 12' destiné à être fixé sur la volute 5 à partir d'une opération d'assemblage avantageusement unique de fixation de l'ensemble 12' sur le support 12. 15 Un tel ensemble 12' est représenté sur la fig.2. Le support 12 est globalement conformé en platine, et plus particulièrement est conformé en assiette comportant une dépression 20 qui est orientée vers l'intérieur de l'espace 3 délimité par la volute 5. L'organe de propulsion 9' est monté sur le support 12 par l'intermédiaire du moteur 9. Des moyens de liaison 13 sont ménagés entre le support 12 et le 20 moteur 9. Ces moyens de liaison 13 sont notamment du type par emboîtement du moteur 9 sur un fût 13' que comporte le support 12. Ces moyens de liaison 13 sont susceptibles d'être à emboîtement irréversible ou réversible. Selon d'autres exemples de réalisation non représentés, les moyens de liaison 13 sont susceptibles d'être des organes de liaison ménagés sur le moteur 9 et sur le 25 support 12 coopérant entre eux, ou d'être du type par collage, par sertissage, par soudage ou technique analogue. L'ensemble 12' composé de l'organe de propulsion 9' monté sur le support 12 est fixé sur la volute 5 par l'intermédiaire du support 12. La volute 5 comporte une 30 fenêtre 15 pour le passage de l'organe de propulsion 9' lors de son montage à l'intérieur de la volute 5. Cette fenêtre 15 est ménagée en regard de l'entrée d'air 6 de la volute 5. Lors du montage de l'organe de propulsion 9', celui-ci est introduit unidirectionnellement à l'intérieur de la volute 5 suivant son axe de rotation, jusqu'au plaquage du support 12 en bordure de la fenêtre 15. Dans cette position, le support 12 constitue un couvercle de fermeture de la fenêtre 15. Des moyens de fixation 16 et 17, interposés entre le support 12 et la volute 5, permettent l'assemblage du support 12 sur la volute 5. Les moyens de fixation 16 et 17 sont susceptibles d'être à fixation irréversible ou réversible. Sur l'exemple de réalisation illustré, ces moyens de fixation 16 et 17 sont du type à emboîtement entre des organes coopérants que comportent respectivement la volute 5 et le support 12. Plus particulièrement sur la fig.2, ces moyens de fixation associent des clips 16 ménagés en périphérie du support 12, qui coopèrent avec des attaches 17 ménagées sur la volute 5. L'assemblage entre le support 12 et la volute 5 est réalisé à partir d'un mouvement de quart de tour de l'ensemble 12', de sorte que les clips 16 soient engagés à l'intérieur des attaches 17. Il en ressort que l'assemblage de l'ensemble 12' sur la volute 5 est réalisé&e de manière rapide et aisée. Selon d'autres exemples de réalisation non représentés, les moyens de fixation 16 et 17 sont susceptibles d'être des moyens de fixation du type par collage, par sertissage, par soudage ou technique analogue. Le montage de l'ensemble 12' composé de l'organe de propulsion 9' et du support 12 est rendu délicat en raison de la situation de cet ensemble 12' intégralement à l'intérieur de la volute 5. Pour permettre néanmoins un tel montage de manière rapide et aisée, il est proposé de faciliter la manipulation de l'ensemble 12' pour son montage et son démontage, en ménageant un organe de préhension 18 sur la face extérieure 19 du support 12. Cet organe de préhension 18, conformé en cylindre évidé sur l'exemple de réalisation illustré, est plus particulièrement ménagé coaxialement à l'organe de propulsion 9', notamment coaxialement au fût 13' de réception par emboîtement du moteur 9. Sur l'exemple de réalisation illustré, l'organe de préhension 18 est intégré de moulage au support 12. Selon d'autres variantes non représentées, l'organe de préhension est susceptible d'être rapporté sur le support de manière amovible, ou encore d'être rapporté par l'intermédiaire d'organes d'assemblage coopérants, tel que par vissage et/ou par clipage, ou encore d'être rapporté par sertissage, par collage, par soudage ou technique analogue. La face extérieure 19 du support 12 est concave, pour ménager une dépression 20 à l'intérieur de laquelle est logé l'organe de préhension 18. Cette dépression 20 ménage autour de l'organe de préhension une goulotte périphérique pour faciliter l'accès à celui-ci. Pour éviter d'accroître la dimension axiale de la volute 5, la conformation de la dépression 20 est similaire à la conformation de la zone supérieure du bol 11. Sur la fig.3, l'organe de préhension 18 est muni de moyens de prise 22 par un outil spécifique 21. Ces moyens de prise 22 sont notamment formés par des dégagements ménagés sur la tranche de l'organe de préhension 18, pour le passage d'ergots 23 que comporte l'outil spécifique 21. Ces ergots 23 sont par exemple élastiquement déformables, pour leur passage à l'intérieur de l'évidement du cylindre et leur introduction à l'intérieur d'un dégagement respectif par fléchissement élastique. Pour faciliter la coopération entre l'organe de préhension 18 et l'outil spécifique 21, des moyens de positionnement 24 et 25 sont interposés entre eux. Sur l'exemple de réalisation illustré, ces moyens de positionnement 24 et 25 sont constitués par des ailettes radiales 24 ménagées à l'intérieur de l'évidement de l'organe de préhension 18 qui coopèrent avec des cavaliers 25 ménagés sur l'outil spécifique 21. Selon une autre variante de réalisation non représentée, les ailettes radiales 24 sont ménagées sur l'outil 21 et les cavaliers 25 sur l'organe de préhension 18. En outre, l'organe de préhension 18 est muni à sa périphérie de moyens de prise manuelle 26, tel qu'un relief agrippant, pour faciliter sa préhension manuelle par un opérateur. Sur l'exemple de réalisation illustré, la volute 5 est formée à partir de deux coquilles 27 et 28 assemblées l'une à l'autre par emboîtement entre deux organes coopérants 29 et 30 qu'elles comportent respectivement, et/ou par clipage. Selon d'autres formes de réalisation non illustrées, les coquilles sont assemblées l'une à l'autre par vissage, ou par collage, par sertissage, par soudage ou technique analogue. Le boîtier 5', et plus particulièrement le caisson 33 qu'il comprend, comporte avantageusement au moins un déflecteur 31 d'air ménagé à la sortie d'air 7. Selon l'exemple préférentiel de réalisation illustré, le déflecteur 31 est orienté pour diriger l'air suivant un axe transversal au plan général de fixation P1 du module 2 sur un élément porteur. Ce déflecteur 31 est plus particulièrement ménagé sur la coquille 27 du caisson 5' prévue pour être placée au plus proche d'un élément porteur. Selon un exemple d'application du module 2 de l'invention, celui-ci est notamment destiné à être installé à l'intérieur d'un habitacle de véhicule. Plusieurs modules 2 peuvent être installés dans cet habitacle, pour traiter des zones à ventiler respectives de ce dernier, voire pour traiter thermiquement ces zones. Plus particulièrement, plusieurs modules 2 peuvent être utilisés pour ventiler, voire traiter thermiquement, des zones de l'habitacle correspondantes à l'une au moins d'une rangée de sièges arrière d'un véhicule du type monospace, en vue d'améliorer indépendamment le confort des passagers occupant ces zones. Les zones à traiter de l'habitacle comportent notamment des zones occupées ou occupables par au moins un passager, entourées d'un volume d'air à ventiler et/ou à traiter thermiquement. D'une manière générale, les modules 2 peuvent être fixés sur une quelconque structure porteuse du véhicule et/ou de son habitacle, préférentiellement proche de la zone correspondante à ventiler. Par exemple, le module 2 est susceptible d'être fixé sur un plafonnier. On notera que dans ce cas, l'épaisseur du plafonnier est susceptible d'être particulièrement faible, et donc en conséquence de ne pouvoir être exploitée que difficilement pour loger un module de ventilation. Il en ressort que le module 2 de l'invention est susceptible d'être avantageusement exploité dans une telle configuration de plafonnier, grâce à son agencement et aux modalités d'organisation de sa struture. Le module 2 est aussi susceptible d'être fixé sur un autre élément structurel ou élément porteur du véhicule, tel que le plancher ou une portière, ou encore un siège ou un appui tête
L'invention a pour objet un module de propulsion d'air comprenant un boîtier (5') muni d'au moins une entrée d'air (6) et d'au moins une sortie d'air (7). Le module comprend aussi un organe de propulsion d'air (9') qui comprend un moteur (9) et un élément rotatif (10), et qui est monté sur un support (12). L'organe de propulsion d'air (9') monté sur le support (12) constitue un ensemble (12') qui est intégralement logé dans un espace (3) délimité par une volute (5) que comporte le boîtier (5').
Revendications 1.- Module de propulsion d'air comprenant un boîtier (5') muni d'au moins une entrée d'air (6) et d'au moins une sortie d'air (7), un organe de propulsion d'air (9') qui comprend un moteur (9) et un élément rotatif (10) caractérisé en ce que l'organe de propulsion d'air (9') est monté sur le support (12) pour constituer un ensemble (12') intégralement logé dans un espace (3) délimité par une volute (5) que comporte le boîtier (5'). 2.- Module de propulsion d'air selon la 1, caractérisé en ce que le support (12) constitue un organe intermédiaire de fixation de l'ensemble (12') sur la volute (5). 3.- Module de propulsion d'air selon la 2, caractérisé en ce que l'ensemble (12') est muni d'au moins un organe de préhension (18) pour sa manipulation lors de son montage à l'intérieur de la volute (5). 4.- Module de propulsion d'air selon la 3, caractérisé en ce que l'organe de préhension (18) est ménagé à la face extérieure (19) du support (12). 5.- Module de propulsion d'air selon la 4, caractérisé en ce que l'organe de préhension (18) est intégré de moulage avec le support (12). 6.- Module de propulsion d'air selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que l'organe de préhension (18) est muni d'au moins un moyen de prise (22, 24) par un outil spécifique (21). 7.- Module de propulsion d'air selon la 6, caractérisé en ce que le moyen de prise (22, 24) comprend au moins un élément de saisie (22) de l'organe de préhension (18) par un élément coopérant (23) que comporte l'outil spécifique (21). 15 8.- Module de propulsion d'air selon l'une quelconque des 6 et 7, caractérisé en ce que le moyen de prise (22, 24) comprend des moyens de positionnement (24) de l'outil spécifique (21) sur l'organe de préhension (18). 9.- Module de propulsion d'air selon l'une quelconque des 3 à 8, caractérisé en ce que l'organe de préhension (18) est muni d'au moins un moyen de prise manuelle (26). 10.- Module de propulsion d'air selon la 9, caractérisé en ce que le moyen de prise manuelle (26) comporte un relief agrippant ménagé à la périphérie de l'organe de préhension (18). 11.- Module de propulsion d'air selon l'une quelconque des 3 à 10, caractérisé en ce que l'organe de préhension (18) est principalement logé à l'intérieur d'une dépression (20) que comporte la face extérieure (19) du support (12). 12.- Module de propulsion d'air selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément rotatif (10) est une roue à aubes qui comporte un bol axial (11) formant un dégagement pour loger le moteur (9). 13.- Module de propulsion d'air selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la volute (5) comporte une fenêtre axiale (15) pour le passage de l'ensemble (12') lors de son montage à l'intérieur de la volute (5). 14.- Module de propulsion d'air selon la 13, caractérisé en ce que le support (12) constitue un couvercle de fermeture de la fenêtre (15). 15.- Module de propulsion d'air selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de liaison (13)30entre l'organe de propulsion (9') et le support (12) par l'intermédiaire du moteur (9). 16.- Module de propulsion d'air selon la 15, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison (13) comprennent un fût (13') ménagé sur le support (12) axialement à l'organe de préhension (18), pour la réception par emboîtement du moteur (9). 17.- Module de propulsion d'air selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'entrée d'air (6) est équipée de moyens de filtration de l'air. 18.- Module de propulsion d'air selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le boîtier (5) loge des moyens de traitement thermique de l'air.
F,B
F04,B60,F24
F04D,B60H,F24F
F04D 25,B60H 1,F04D 29,F24F 1,F24F 7,F24F 13
F04D 25/08,B60H 1/00,B60H 1/24,F04D 29/42,F04D 29/62,F24F 1/02,F24F 7/007,F24F 13/20
FR2893287
A1
SIEGE POUR VEHICULE
20,070,518
La présente invention se rapporte à un siège destiné à un 5 véhicule tel qu'une automobile. ARRIERE PLAN Des dossiers de sièges pour véhicules, tels qu'une automobile, sont connus, parmi lesquels un siège est doté d'une 10 pluralité d'électrodes d'antennes en forme de bandes écartées dans une direction vers le haut et vers le bas, par exemple comme décrit dans le brevet japonais N 3 347 069 (US 6 404 074 B2). La présence ou l'absence d'un occupant ou de la position de la tête d'un occupant est détectée sur la base 15 d'une valeur d'un courant électrique fourni à ces électrodes d'antennes. Une telle partie de support de dos est dotée d'une pluralité d'électrodes de forme rectangulaire sur lesquelles un champ électrique est généré. Des lignes électriques de force, qui ne 20 sont pas nécessairement utilisées pour détecter un occupant, sont émises de ces électrodes vers des éléments environnants et peuvent avoir des effets néfastes sur les appareils électroniques tels que des équipements audio, des équipements radio, etc. De plus, chaque partie de support de dos est dotée 25 de plusieurs électrodes séparées de sorte qu'une capacité initiale de l'ensemble des électrodes n'est pas déterminée jusqu'à ce qu'elles soient montées au niveau de la partie de support de dos ou du dossier de siège. Par conséquent, les variations de la capacité initiale de l'ensemble d'électrodes 30 sont susceptibles d'être importantes. Ceci peut entraîner une mesure ou une détection à l'intérieur d'une plage de mesure importante et peut dégrader la sensibilité de la détection d'un occupant. La présente invention a été réalisée au vu des circonstances 35 ci-dessus et fournit un siège pour véhicule, qui permet de détecter un occupant tout en limitant les effets nuisibles sur les éléments environnants. RESUME DE L'INVENTION Conformément à un aspect de la présente invention, un siège 40 pour véhicule comprend : un capteur de détection détectant un occupant, le capteur de détection comprenant une électrode d'antenne plane, au niveau de laquelle un champ électrique est généré, et une électrode de masse disposée avec un écartement le long d'une périphérie extérieure de l'électrode d'antenne. Conformément à un autre aspect de la présente invention, un siège pour véhicules comprend un capteur de détection détectant un occupant et comprenant une électrode d'antenne plane, au niveau de laquelle un champ électrique est généré, l'électrode d'antenne étant formée d'un trou en son centre. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les éléments et caractéristiques précédents de la présente invention, ainsi que d'autres, deviendront plus évidents d'après la description détaillée suivante considérée en faisant référence aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue latérale illustrant un siège pour véhicule, la figure 2A est une vue latérale destinée à expliquer un fonctionnement d'une partie avant d'appui-tête, la figure 2B est une autre vue latérale destinée à expliquer 20 le fonctionnement de la partie avant d'appui-tête, la figure 3 est une vue en coupe transversale illustrant la partie avant d'appui-tête, la figure 4 est un schéma destiné à expliquer les caractéristiques de sensibilité d'un capteur de détection qui 25 est doté d'une électrode d'antenne sans trou et qui ne comprend pas d'électrode de masse, et la figure 5 est un schéma destiné à expliquer les caractéristiques de sensibilité d'un capteur de détection conformément à un mode de réalisation de la présente invention. 30 DESCRIPTION DETAILLEE Un mode de réalisation sera décrit ci--dessous en faisant référence aux dessins annexés. La figure 1 est inc vue latérale illustrant un siège 1 pour un véhicule conformément au mode de réalisation de la présente 35 invention. Ce siège 1 est employé en tant que siège pour passager pour un véhicule. Comme illustré sur la figure 1, le siège 1 comprend un coussin de siège 2, un dossier de siège 3 supporté par le coussin de siège 2 pour être incliné vers l'arrière et vers l'avant, et un dispositif d'appui-tête 10. Le dispositif d'appui-tête 10 comprend : une partie arrière d'appui-tête 11, une partie avant d'appui-tête 12, un moteur électrique 13 qui sert de moyen d'entraînement pour déplacer la partie avant d'appui-tête 12 par rapport à la partie arrière d'appui-tête 11, et un capteur de détection 14 disposé dans la partie avant d'appui--tête 12. Une unité de commande électronique (unité ECU, un moyen de commande) 20 commande le moteur électrique 13 d'après les résultats détectés par le capteur de détection 14. La partie arrière d'appui-tête 11 est supportée par un montant d'appui-tête 5 fixé à une partie d'extrémité supérieure du dossier de siège 3. La partie avant d'appui-tête 12 est déplacée vers l'avant et vers l'arrière entre une position totalement rétractée 12A, à laquelle la partie avant d'appui- tête 12 est étroitement en contact avec la partie arrière d'appui-tête 11, et une position totalement déployée 12B, à laquelle la partie avant d'appui-tête 12 est écartée de la partie arrière d'appui-tête 11. La position totalement rétractée 12A est indiquée par un trait continu sur la figure 1, alors que la position totalement déployée 12B y est indiquée par une ligne à trait et deux points alternés. Lorsqu'un véhicule se déplace dans une condition normale, la partie avant d'appui-tête 12 est située au niveau de la position totalement rétractée 12A. Un mécanisme d'entraînement 15, qui sert de moyen d'entraînement, est attribué entre la partie arrière d'appui-tête 11 et la partie avant d'appui-tête 12. Le mécanisme d'entraînement 15 est entraîné par le moteur électrique 13 de sorte que la partie avant d'appui-tête 12 est déplacée vers l'arrière et vers l'avant par rapport à la partie arrière d'appui-tête 11. Le capteur de détection 14 est prévu dans la partie avant d'appui-tête 12 et détecte, sur la base des variations du champ électrique, une présence d'un objet détecté, etc., la tête d'un occupant, à l'intérieur d'une plage de détection L, comme illustré sur la figure 2A. Lorsque le risque d'une collision à l'arrière d'un véhicule est prévu, l'unité ECU 20, qui commande le mécanisme d'entraînement 15, déplace la partie avant d'appui-tête 12 de la position totalement rétractée 12A vers la position totalement déployée 12B. Dans de telles circonstances, si le risque de collision à l'arrière du véhicule a été évité, l'unité ECU 20 commande le moteur électrique 13 de façon à ramener la partie avant d'appui-tête 12 à la position totalement rétractée 12A. Lorsque l'unité ECU 20 déplace la partie avant d'appui-tête 12 vers la position totalement déployée 12B, l'unité ECU 20 estime, d'après les résultats de détection du capteur de détection 14, l'approche de la partie avant d'appui-tête 12 de la tête d'un occupant assis et détecte l'approche du capteur de détection 14, c'est-à-dire de la partie avant d'appui-tête 12, vers la tête de l'occupant. Lorsque l'unité ECU 20 estime que la partie avant d'appui-tête 12 atteint la tête de l'occupant, l'unité ECU 20 arrête le mouvement vers l'avant de partie avant d'appui-tête 12 à une position d'arrêt 12H, à laquelle la partie avant d'appui- tête 12 atteint la tête de l'occupant assis. Lorsque l'unité ECU 20 ne détecte pas que la partie avant d'appui-tête 12 a atteint la tête de l'occupant dans un état où la partie avant d'appui-tête 12 se déplace vers la position totalement déployée 12B, l'unité ECU 20 déplace la partie avant d'appui-tête 12 vers la position totalement déployée 12A et la maintient à celle-ci, comme illustré sur la figure 1. Le capteur de détection 14, prévu dans la partie avant d'appui-tête 12, est décrit ci-dessous. La figure 3 est une vue en coupe transversale de la partie avant d'appui-tête 12 dans une direction plane ou plate (direction gauche et droite). Comme illustré sur la figure 3, la partie avant d'appui-tête 12 comprend un matériau amortisseur 15 recouvert par une protection 16. Le capteur de détection en forme de film 14 est agencé à l'intérieur du matériau amortisseur 15. Le capteur de détection 14 comprend une électrode d'antenne 21 et une électrode de masse 22, dont chacune est formée d'un matériau conducteur par exemple imprimé d'argent, imprimé de carbone, ou une feuille de cuivre. Le capteur de détection 14 comprend en outre un trou 25 dans le Film, en son centre. L'électrode d'antenne 21 présente une forme de plaque plate, plane de forme annulaire, comportant un trou 23 en son centre. Cette électrode d'antenne 21 présente une largeur approximativement identique dans une direction circonférentielle. L'électrode de masse 22 présente une structure en forme de courroie et est agencée le long d'une périphérie extérieure de l'électrode d'antenne 21 avec un écartement par rapport à celle--ci. L'écartement entre l'électrode d'antenne 21 et l'électrode de masse 22 est réduit pour être plus étroit en se rapprochant d'une partie supérieure et d'une partie inférieure de la partie avant d'appui-tête 12. L'électrode d'antenne 21 est dotée d'une borne 21a à ou à proximité de la position du montant d'appui-tête 5, alors que l'électrode de masse 22 est dotée d'une borne 22a à ou près de la position du montant d'appui-tête 5. Les bornes 21a et 22a sont connectées par des lignes de signaux s'étendant depuis l'unité ECU 20. Un écartement entre les bornes 21a et 22a, et en outre un ecarternent à proximité des bornes 21a et 22a, qui est défini entre celles-ci, sont réduits pour être étroits. La figure 4 explique les caractéristiques de sensibilité (puissance du champ électrique) d'un capteur de détection qui est doté d'une électrode d'antenne sans un trou tel que le trou 2.3, et qui n'est pas doté d'une électrode de masse telle que masse 22. Le capteur de détection, qui est doté d'antenne sans trou, possède les caractéristiques qui présentent une sensibilité élevée au centre détection. En outre, du fait que le capteur de détection n'est pas doté de l'électrode de masse 22 entourant l'électrode de de l'électrode de du sensibilité capteur de l'électrode d'antenne, capteur de détection les caractéristiques de sensibilité du ne sont sensiblement pas égales ou identiques entre la partie centrale et la périphérie du capteur d.e détection. Par conséquent, les résultats de détection du capteur de détection varient en fonction de la position de la tête d'un occupant dans la direction plane (direction gauche et droite). Cependant, le capteur de détection 14 conforme au mode de réalisation comprend l'électrode d'antenne 21 comportant le trou 23 en son centre. Par conséquent, les caractéristiques de sensibilité au niveau de son centre ou bien autour de celui-ci sont empêchées d'être considérablement élevées, comme cela est illustré sur la figure 5. En outre, le capteur de détection 14 est doté de l'électrode de masse 22 entourant l'électrode d'antenne 21. Les lignes de flux électrique à la périphérie de l'électrode d'antenne 21 sont donc orientées vers la tête d'un occupant assis. Par conséquent, comme cela est illustré sur la figure 5, il est possible d'obtenir des caractéristiques de sensibilité approximativement plates ou uniformes du centre à la périphérie extérieure du capteur de détection 14. C'est-à-dire que le capteur de détection 14 peut détecter une tête d'un occupant assis sans être influencé par une position de la tête de l'occupant assis dans la direction plane (direction gauche et droite). Comme décrit ci-dessus, dans le siège pour véhicule conforme au mode de réalisation, l'électrode de masse 22 est agencée le long d'une périphérie extérieure de l'électrode d'antenne 21. Il est donc possible d'empêcher un champ électrique, qui est généré sur l'électrode d'antenne 21, d'être émis vers les éléments environnants. Par conséquent, la directivité d'antennes pour détecter un occupant est renforcée, et un occupant est détecté efficacement tout en limitant les effets du champ électrique sur les éléments environnants. En outre, une valeur d'écartement entre l'électrode d'antenne 21 et l'électrode de masse 22 peut être ajustée au préalable sur la base d'exigences de sensibilité correspondant à la puissance du champ électrique généré au niveau de l'électrode d'antenne 21. Dans de tels cas, il est possible de commander facilement une sensibilité initiale du capteur de détection 14. Encore en outre, l'électrode d'antenne 21 du capteur de détection 4 est dotée du trou 23. Par conséquent, les caractéristiques de sensibilité au centre du champ électrique généré au niveau de l'électrode d'antenne 21 sont empêchées d'être très élevées et les caractéristiques de sensibilité du capteur de détection 14 sont aplanies dans la zone de détection du capteur de détection 14, ce qui conduit à l'amélioration d'une précision de détection d'un occupant. En outre, dans un cas où la tête d'un occupant assis vient à toucher la partie avant d'appui-tête 12, les sensations désagréables, que l'occupant peut ressentir du fait de l'électrode d'antenne 21, peuvent être minimisées. Encore en outre, une détection de tête d'occupant n'est pas nécessaire au niveau de parties supérieure et inférieure du capteur de détection 14 et au niveau de parties électriques connectées aux lignes de signaux s'étendant depuis l'unité ECU 20. Par conséquent, en plaçant l'électrode de masse 22 tout près ou à proximité de l'électrode d'antenne 21, la sensibilité de l'électrode d'antenne 21 est réduite. Par conséquent, même si un occupant assis au niveau d'un siège arrière pose une main au niveau d'une partie supérieure ou inférieure de la partie avant de l'appui-tête 12, une détection par erreur, qui peut survenir en raison de telles occasions, peut être minimisée ou empêchée. Conformément au mode de réalisation de la présente invention, l'électrode d'antenne 21 est dotée du trou 23 en son centre. Les caractéristiques de sensibilité du capteur de détection 14 peuvent être aplanies même lorsque l'électrode d'antenne 21 comporte plusieurs trous en son centre. En outre, une électrode de masse en forme de plaque peut être disposée au niveau du côté arrière de l'électrode d'antenne 21. Dans de tels cas, il est possible de limiter les caractéristiques de sensibilité au niveau du côté arrière de l'électrode d'antenne 21, ce qui évite une détection erronée d'un occupant assis au niveau d'un siège arrière. Comme décrit ci-dessus, conformément au mode de réalisation de la présente invention, il est possible de détecter efficacement un occupant tout en limitant les effets sur les éléments environnants. En outre, du fait qu'une électrode de masse est agencée le long d'une périphérie extérieure d'une électrode d'antenne, il est possible d'empêcher un champ électrique généré au niveau de l'électrode d'antenne d'être émis vers les éléments environnants. Par conséquent, une directivité d'antennes pour la détection d'un occupant est améliorée et un occupant peut être détecté efficacement tout en limitant les effets du champ électrique sur les éléments environnants. En outre, l'écartement entre l'électrode d'antenne et l'électrode de masse est ajusté sur la base des exigences de sensibilité correspondant à la puissance du champ électrique généré au niveau de l'électrode d'antenne. Par conséquent, une sensibilité initiale du capteur de détection peut être maîtrisée avec facilité. Encore en outre, l'électrode d'antenne est formée d'un trou au centre de l'électrode d'antenne. Par conséquent, les caractéristiques de sensibilité au centre ou autour de celui-ci sont empêchées d'être considérablement élevées et la sensibilité peut devenir uniforme dans une plage de détection, ce qui conduit à l'amélioration de la précision de détection d'un occupant. En outre, dans un cas où le capteur de détection est prévu au niveau d'un appui-tête, des sensations désagréables, qu'un occupant peut ressentir du fait de l'électrode d'antenne, peuvent être minimisées. Encore en outre, une électrode de masse plane peut être située à l'arrière de l'électrode d'antenne. Dans ce cas, il est possible d'empêcher le courant électrique d'être émis vers la surface arrière de l'électrode d'antenne, ce qui conduit à une réduction ou à un empêchement d'une détection erronée d'un occupant assis à l'arrière. Encore en outre, l'écartement entre l'électrode d'antenne et l'électrode de masse est rétréci au niveau d'une partie de Liaison avec une ligne de signaux. Par conséquent, la génération d'un champ électrique est minimisée au niveau de la partie de liaison avec la ligne de signaux, de sorte qu'une détection erronée est empêchée au niveau de la partie de liaison électrique au niveau de laquelle une détection de l'occupant n'est pas nécessaire. Encore en outre, l'écartement entre '_'électrode d'antenne et l'électrode de masse est rétréci au niveau des parties supérieure et inférieure du capteur de détection. Par conséquent, il est possible de minimiser une génération de champ électrique au niveau des côtés supérieur et inférieur du capteur de détection. Dans une situation où le capteur de détection est employé pour un appui-tête, même si un occupant assis au niveau d'un siège arrière place sa main au niveau d'une partie supérieure ou inférieure de l'appui-tête, une détection par erreur, qui peut avoir lieu en de telles occasions, peut être minimisée ou empêchée. Encore en outre, un trou peut être ménagé au niveau de l'électrode d'antenne en son centre. Par conséquent, les caractéristiques de sensibilité au centre d.0 champ électrique çénéré au niveau de l'électrode d'antenne 21 sont empêchées d'être très élevées et les caractéristiques de sensibilité du capteur de détection 14 sont aplanies dans la zone de détection du capteur de détection 14, ce qui conduit à l'amélioration d'une précision de détection d'un occupant. En outre, au cas où la tête d'un occupant assis vient à toucher la partie avant d'appui-tête 12, des sensations désagréables, que l'occupant peut ressentir du fait de l'électrode d'antenne 21, peuvent être minimisées. Ce siège 1 peut être employé en tant que siège de conducteur ou en tant que siège pour un occupant assis sur un siège arrière. Les principes du mode de réalisation préféré et du mode de fonctionnement de la présente invention ont été décrits dans la description précédente. Cependant, l'invention, qui est destinée à être protégée, ne doit pas être conçue comme étant limitée au mode de réalisation particulier décrit. En outre, le mode de réalisation décrit dans ce cas doit être considéré comme illustratif plutôt que limitatif. Des variantes et modifications peuvent être apportées par d'autres, et des équivalents peuvent être employés, sans s'écarter de l'esprit de la présente invention. Par conséquent, il est expressément voulu que toutes ces variantes, modifications et tous ces équivalents, qui s'inscrivent dans l'esprit et la portée de la présente invention telle que définie dans les revendications, soient englobés de cette manière
Un siège pour véhicule comprend un capteur de détection (14) détectant un occupant et est caractérisé en ce que le capteur de détection (14) comprend une électrode d'antenne plane (21), au niveau de laquelle un champ électrique est généré, et une électrode de masse (22) agencée en ayant un écartement le long d'une périphérie extérieure de l'électrode d'antenne (21).
1. Siège pour véhicule comprenant un capteur de détection (14) détectant un occupant, caractérisé en ce que le capteur de détection (14) comprend une électrode d'antenne plane (21), au niveau de laquelle un champ électrique est généré, et une électrode de masse (22) agencée avec un écartement le long d'une périphérie extérieure de l'électrode d'antenne (21). 2. Siège pour véhicule selon la 1, dans lequel l'écartement entre l'électrode d'antenne et l'électrode de masse est ajusté sur la base des exigences de la sensibilité correspondant à la puissance du champ électrique généré au niveau de l'électrode d'antenne. 3. Siège pour véhicule selon la 1 ou 2, dans lequel l'électrode d'antenne comporte un trou (23) au centre de _'électrode d'antenne. 4. Siège pour véhicule selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'électrode d'antenne est dotée d'une électrode de masse plane au niveau du côté arrière de l'électrode d'antenne. 5. Siège pour véhicule selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'écartement entre l'électrode d'antenne et l'électrode de masse est rétréci au niveau d'une partie de liaison avec une ligne de signaux. 6. Siège pour véhicule selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'écartement entre l'électrode d'antenne et l'électrode de masse est rétréci au niveau de parties supérieure et inférieure du capteur de détection. 7. Siège pour véhicule comprenant : un capteur de détection (14) détectant un occupant et comprenant une électrode d'antenne plane (21), au niveau de laquelle un champ électrique est généré, l'électrode d'antenne étant formée d'un trou (23) en son centre.
B
B60
B60R,B60N
B60R 21,B60N 2
B60R 21/015,B60N 2/48,B60N 2/90
FR2889077
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE SEPARATION CHROMATOGRAPHIQUE DE FRACTIONS D'UN MELANGE
20,070,202
La présente invention concerne un procédé et un dispositif de séparation de fractions d'un mélange, par chromatographie. La chromatographie est une méthode de séparation basée sur la différence de distribution des composés d'un mélange entre une phase mobile et une phase stationnaire. Les composés sont séparés en percolant un solvant liquide, gazeux ou supercritique dans un dispositif (une colonne) rempli de phase stationnaire. Cette méthode est mise en oeuvre comme technique d'analyse afin d'identifier et de quantifier les composés d'un mélange. Elle peut également être mise en oeuvre comme technique de séparation ou de purification. Selon les besoins, différents procédés chromatographiques sont employés pour réaliser la purification de molécules. Quelques-uns sont décrits dans la publication P.C. Wankat, Large scale Adsorption and Chromatography, CRC press, Boca-Raton, 1986, dans la publication M.D. Le VAN DER LELY, G. Carta, C. Yon, Perry's Handbook Eng., Ed. 7, Mac-Graw- Hill, N-1, 1997, ou dans la publication de R. M. NICOUD et M. BAILLY, Choice and optimization of operating mode in industrial chromatography, Proceeding of the 9th International Symposium on preparative and industrial chromatography, PREP 92, April 1992, Nancy, p. 205-220. Une possibilité de procédé chromatographique est le procédé batch . Ce procédé est basé sur l'injection discontinue du mélange à purifier dans une colonne remplie de la phase stationnaire adaptée. La phase est percolée avec un éluant assurant la migration et la séparation des produits dans la colonne. Les produits séparés sont collectés en sortie de colonne. Les injections peuvent se répéter en s'assurant que le temps entre deux injections permette de conserver la séparation entre injections successives. Une variante du procédé batch consiste en des recyclages des fractions non purifiées; les fractions non purifiées sont alors réinjectées en entrée de colonne. Injection et phases de recyclages sont alors alternées périodiquement. L'inconvénient de ce procédé batch est qu'il est peu performant en terme de productivité. Cette productivité est généralement faible et les produits purifiés sont très dilués dans l'éluant. Une autre possibilité de procédé chromatographique est basée sur le principe d'un contre-courant à 4 zones en Lit Mobile Vrai (ou True Moving Bed en anglais) où dans un système à lit mobile en vue d'un effet à contre-courant continu, les phases solides et éluantes circulent en continu à contre-courant dans une boucle RABrevetsV23900A23980 doc 26'07/05 - Il 07- 1133 fermée devant des points fixes d'introduction de charge et d'éluant en alternance avec des points fixes de soutirage d'un raffinat et d'un extrait. Pour le fonctionnement en Lit Mobile Vrai, un contact à contre-courant entre les phases liquides et solides est réalisé dans un dispositif qui peut être divisée en 4 5 zones différentes: - Zone 1: tout ce qui se situe entre les lignes d'injection d'éluant et de soutirage d'extrait; - Zone 2: tout ce qui se situe entre les lignes de soutirage d'extrait et d'injection de charge; - Zone 3: tout ce qui se situe entre les lignes d'injection de charge et de soutirage de raffinat; - Zone 4: tout ce qui se situe entre les lignes de soutirage de raffinat et d'injection d'éluant. Du fait des débits d'entrées/sorties, le débit de liquide varie suivant la zone QI, 15 Q2, Q3, Q4 étant les débits respectifs dans les zones 1, 2, 3 et 4, le débit de solide étant constant. En 1961, la Compagnie UOP a breveté un procédé permettant de simuler le mouvement du solide par une connexion astucieuse entre les colonnes interconnectées dans une boucle fermée, (US Patent 2 985 589 et US 3 291 726, 3 268 605). Ce procédé, appelé Lit Mobile Simulé (LMS) en français ou Simulated Moving Bed (SMB) en langue anglaise, permet alors de réaliser pratiquement le Lit Mobile Vrai. Il est caractérisé en ce que l'on fait avancer périodiquement vers l'aval (dans le sens de circulation du fluide principal) les points d'introduction de charge et d'éluant alors que l'on fait avancer simultanément et selon un même incrément (au moins une colonne par exemple) les points de soutirage d'un raffinat et d'un extrait. Le fonctionnement est en mode synchrone. Toutes les lignes d'entrée et de sortie sont donc déplacées simultanément à chaque période AT et le temps du cycle, temps au bout duquel elles retrouvent leur position initiale est égal à Nc x AT, Nc étant le nombre total de colonnes. Dans les systèmes LMS ou SMB en anglais, l'injection aux lignes d'entrée et le soutirage aux lignes de sortie sont réalisés de manière continue. Le débit de la ligne d'extrait est par principe strictement inférieur au débit en zone 1, de sorte que le débit en zone II soit non nul, de même, le débit de raffinat est strictement inférieur au débit en zone III de sorte que le débit en zone IV soit non nul. Le Lit Mobile Simulé est par exemple connu du document US-A-2 985 589. Des variantes de SMB à 5 zones sont décrites dans le document Separation Science and Technology, Volume 2, chapitre 13: Simulated Moving Bed chromatography for biomolecules, R.M Nicoud. Elles ont en commun un RABrevets\23900A23980doc - 26/07/05 - 1107 - 2,33 déplacement synchrone des lignes d'entrées sorties ainsi qu'une injection en continue de la charge à traiter. Une autre possibilité de procédé chromatographique est le procédé de séparation par chromatographie en Lit Mobile Simulé avec correction de volume 5 mort par désynchronisation des périodes. Ce procédé est décrit dans le document FR- A-2 721 528. Dans ce procédé on corrige les perturbations de compositions d'un extrait (EA), ou d'un raffinat (RB), dues au volume mort introduit par au moins une pompe (P) de recyclage d'un mélange liquide, supercritique ou gazeux dans une boucle fermée de tronçons de colonnes, ou dues à la dégradation de leur propriété de séparation chaque fois qu'un courant d'injection ou de soutirage passe d'une position antérieure à une position postérieure à chacun des volumes morts de la boucle ou à chacun des tronçons dont les propriétés de séparation sont dégradées. On augmente d'abord, d'une valeur appropriée, la durée de connexion dudit courant à la boucle, et ensuite lorsque le courant passe de la position postérieure au volume mort ou à la connexion du tronçon dégradé, à la position suivante, on diminue ladite durée de connexion, de telle façon que ladite durée reprenne la valeur qui aurait été appliquée si chacun des volumes morts avait été négligé ou les dégradations de propriétés de séparation avaient été négligées. Les injections sont continues dans ce procédé. Une autre possibilité de procédé chromatographique est le procédé VARICOL. Ce procédé est décrit notamment dans les documents FR-A-2 785 196, US-A- 6 375 839, US-A-6 136 198, US-A-6 413 419 ou US-A-6 712 973. Ce document décrit un procédé de séparation d'au moins un composant d'un mélange le contenant, dans un dispositif présentant un ensemble de colonnes chromatographiques ou tronçons de colonnes chromatographiques contenant un adsorbant, montés en série et en boucle fermée. La boucle comporte au moins un point d'une injection de charge, un point de soutirage de raffinat, un point d'une injection d'un éluant et un point d'un soutirage d'extrait. Dans le dispositif, on détermine entre un point d'injection et un point de soutirage ou vice-versa une zone chromatographique; au bout d'une période de temps donné, l'ensemble des points d'injection et de soutirage se trouvent décalés d'une colonne ou tronçon de colonne dans une direction donnée définie par rapport à celle de l'écoulement d'un fluide principal circulant à travers la boucle. Au cours de ladite période, on effectue le décalage des différents points d'injection et de soutirage d'une colonne ou tronçon de colonne à des temps différents de manière que la longueur des zones définies par lesdits différents points soit variable. Dans le procédé VARICOL, les différentes lignes d'injection et de soutirage sont décalées de manière asynchrone. Les injections de l'éluant, du mélange à traiter ainsi que les soutirages d'extrait et de raffinat sont continus. R \Brevets/23900/23980 doc - 26/07/05 - 1 1 07 - 3/33 Une autre possibilité de procédé chromatographique est le SMB trois zones. Le procédé est mis en oeuvre dans un dispositif ayant plusieurs colonnes de chromatographie connectée entre elles en série. Deux mises en oeuvre sont décrites dans les documents - Separation Science and Technology, Volume 2, chapitre 13: Simulated Moving Bed chromatography for biomolecules, R.M Nicoud, - Simulierte GegenStrom-Chromatographie, Chem. Ing. Tech. 66 (1994) NrlO, Deckert & Arlt, - Comparative Study of Flow Schemes for a simulated Countercurrent 10 Adsorption Separation Process, AIChE Journal, November 1992, Vol 38, Nol 1, Ching, Chu, Hidajat & Uddin, -Preparative resolution of praziquantel enantiomers by simulated countercurrent chromatography, Journal of Chromatography, 634 (1993) 215-219, Ching, lin & Lee, - Counter-Current and Simulated Counter-Current Adsorption Separation Processes, Chemical Engineering Science, Vol 44, No 5, pp 11011038, 1989, Ruthven & Ching. Dans une première mise en oeuvre, la zone 4 du SMB est éliminée: l'intégralité de la zone 3 est collectée au raffinat. L'avantage de ce dispositif est d'utiliser moins 20 de colonnes en se passant des colonnes en zone 4. Il a été démontré cependant que ce dispositif entraîne une consommation d'éluant plus forte ainsi qu'une dilution plus importante du produit collecté au raffinat que dans un SMB 4 zones. Dans une seconde mise en oeuvre de ce procédé, le fluide en sortie d'une colonne est dirigé vers l'entrée d'une colonne suivante, à l'exception d'un premier point du système pour lequel la sortie d'une colonne est intégralement collectée à l'extrait, un éluant étant injecté directement à l'entrée de la colonne suivante et à l'exception d'un autre point du système pour lequel la sortie d'une colonne est intégralement collectée au raffinat, un liquide de purge étant injecté directement à l'entrée de la colonne suivante d'où est soutiré le raffinat. Dans les différentes mises en oeuvre du SMB trois zones, l'injection du mélange et l'injection du ou des éluants sont réalisées de manière continue. Les points d'entrées sorties sont décalés d'une colonne à des intervalles de temps fixes, de manière synchrone. Une autre possibilité de procédé chromatographique est le SMB deux zones. Le document Two Section Simulated Moving Bed Process, Kwangnam Lee, Separation science and technology, 35(4), pp 519-534, 2000 décrit ce procédé. Le procédé est mis en oeuvre dans un dispositif ayant plusieurs colonnes de chromatographie connectée entre elles en série. Le fluide en sortie d'une colonne est dirigé vers R?Brevets\23900\23980 doc - 26/07/05 - 1107 - 4/33 l'entrée d'une colonne suivante, à l'exception d'un point du système pour lequel les fractions en sortie d'une colonne sont collectées. L'injection du mélange et l'injection de l'éluant sont réalisées de manière continue. Le point d'injection d'éluant, le point d'injection de mélange et le point de collecte des fractions sont décalés d'une colonne à des intervalles de temps fixes, de manière synchrone. De plus, il n'y a que deux zones ayant des débits de fluide différents, à savoir une zone avant le point d'injection de mélange et une zone après le point d'injection de mélange. Un procédé SMB deux zones a aussi été décrit dans le document Two-zone SMB Process for Binary Separation, Weihua Jin and Phillip C. Wankat, Ind. Eng. Chem. Res. 2005, 44, 1565-1575. Ce document décrit un autre type de SMB deux zones. Au cours d'une première étape, un mélange est introduit entre des zones I et II assemblées en boucle fermée, alors qu'une partie du désorbent est recyclé de la zone I vers la zone II et qu'une autre partie du désorbent collecté en sortie de zone I est envoyé vers un réservoir. Au cours d'une deuxième étape (sans l'introduction de mélange) un désorbent frais et le contenu du réservoir sont utilisés pour produire les fractions. Le raffinat est soutiré en sortie de la zone I et l'extrait est soutiré de la zone II. A la fin de la deuxième étape, les points sont commutés et le procédé est répété. Une autre possibilité de procédé chromatographique est le procédé Lit Mobile Simulé amélioré ou ISMB ( Improved Simulated Moving Bed en anglais). Ce procédé est décrit notamment dans les documents EP-A-O 342 629 ou US-A-5 064 539. Le procédé alterne une étape de fonctionnement en boucle fermée avec un flux interne sans aucun soutirage ni injection et une étape de fonctionnement avec injection des flux de charge et d'éluant et de soutirage du flux d'extrait et de raffinat. Encore une autre possibilité de procédé chromatographique est le procédé Cyclojet. Ce procédé peut être appliqué à une colonne; il est décrit dans le document EP-A-O 981 399. Ce document décrit un procédé cyclique chromatographique utilisant une seule colonne comprenant, pendant chaque cycle, un régime périodique permanent atteint en alternant successivement: - une phase de collecte du raffinat ou fraction la moins retenue; - une phase de recyclage au cours de laquelle la charge est injectée; - une phase de collecte de l'extrait ou fraction la plus retenue. L'injection de la charge est effectuée au moyen d'une boucle qui est: remplie de charge par un dispositif de chargement; - basculée au sein du dispositif chromatographique lorsqu'il est en phase de recyclage; R \Brevets\23900\23980. doc - 26/07/05 - 1.07 - 5/33 rincée par de l'éluant dès que la collecte de l'extrait a commencé, la boucle est alors à nouveau susceptible d'être basculée vers le dispositif de chargement. L'inconvénient de ce procédé est que l'injection s'effectue lors de l'étape de recyclage, ce qui impose l'utilisation d'une boucle d'injection. Le procédé Cyclojet peut être aussi appliqué à deux colonnes; il est décrit dans le document EP-A-O 876 936. Ce document décrit un procédé cyclique chromatographique préparatif, comprenant, en régime permanent: (a) l'établissement d'un profil chromatographique à circulation en forme de huit, entre deux colonnes chromatographiques, sachant que ledit profil chromatographique ne passe jamais par une pompe d'élution; (b) injection discontinue et périodique d'un mélange, comprenant au moins deux fractions, dans ledit profil de circulation; et (c) collecte, de façon discontinue et périodique, d'au moins deux fractions enrichies depuis ledit profil de circulation. Le principe repose donc sur l'utilisation d'un système de recyclage externe permettant d'éviter le transit de la fraction recyclée dans la pompe d'élution. L'inconvénient de ce procédé est de mettre en oeuvre deux colonnes sans permettre de séparer deux fois plus de produit que pour un système à une colonne. L'équivalent d'une colonne est constamment non utilisé pour la séparation dans ce mode de recyclage externe. De plus, les deux colonnes étant éluées en série, la perte de charge en fonctionnement est doublée par rapport au système à une colonne L'invention a pour but de purifier au moins un produit d'un mélange à traiter sur un dispositif simple ayant un nombre réduit de colonne, à savoir d'au moins deux colonnes. L'invention permet d'utiliser plusieurs dispositifs d'injections: pompe ou boucle d'injection. L'invention maximise également l'utilisation des colonnes pour la séparation. Pour cela l'invention propose un procédé de séparation de fractions d'un mélange à séparer, dans un dispositif présentant: - plusieurs colonnes de chromatographie montées en série, - une boucle de séparation ouverte et comprenant en entrée un point d'injection d'éluant dans une des colonnes et en sortie un point de soutirage de fraction du mélange, le procédé comprenant des étapes de: - injection discontinue du mélange à séparer dans la boucle de séparation ouverte, - collecte d'au moins deux fractions, - décalage d'au moins une colonne des points d'injection d'éluant et de soutirage de fraction de la boucle de séparation. R \13revets\23900A23980doc - 26/07/05 - 1107 - 6/33 Selon une variante, l'étape d'injection de mélange est réalisée de manière indépendante par rapport aux étapes de collecte et de décalage. Selon une variante, le mélange est injecté à l'entrée d'une colonne différente de la colonne où l'éluant est injecté. Selon une variante, le mélange est injecté dans la boucle de séparation, en un point distant des points d'injection d'éluant et de collecte d'au moins une colonne. Selon une variante, le décalage des points d'injection d'éluant et de collecte est réalisé dans la direction d'écoulement du mélange à séparer dans les colonnes. Selon une variante, au moins deux fractions sont collectées successivement au point de collecte de la boucle de séparation. Selon une variante, le dispositif comprend deux colonnes en série, l'entrée de la boucle de séparation étant à l'entrée d'une des colonnes et la sortie de la boucle de séparation étant à la sortie de l'autre colonne, l'étape de collecte comprenant la collecte de deux fractions au point de soutirage en sortie de la boucle de séparation, l'une des fractions, l'extrait, étant plus retenue dans les colonnes que l'autre fraction, le raffinat, moins retenue dans les colonnes. Selon une variante, au cours de l'étape de décalage, les points d'injection d'éluant et de soutirage de la boucle de séparation sont décalés à des temps différents. Selon une variante, au cours de l'étape de décalage, le point d'injection d'éluant de la boucle de séparation est décalé d'au moins une colonne vers le point de soutirage de la boucle de séparation, dans la direction d'écoulement du mélange à séparer dans les colonnes, au moins une colonne demeurant entre le point d'injection et le point de soutirage. Selon une variante, au cours de l'étape de décalage, le point de soutirage de la boucle de séparation est décalé dans la direction du sens d'écoulement du mélange à séparer dans les colonnes, d'autant de colonnes que le point d'injection d'éluant de la boucle de séparation a été décalé. Selon une variante, le dispositif comprend en outre au moins une autre boucle, chaque autre boucle étant ouverte et comprenant en entrée un autre point d'injection d'éluant et en sortie un autre point de collecte, le procédé comprenant, après le décalage du point d'injection d'éluant de la boucle de séparation d'au moins une colonne, le décalage d'au moins une colonne du point de soutirage d'une des autres boucles. Selon une variante, après le décalage du point d'injection d'éluant de la boucle de séparation d'au moins une colonne, au moins une autre boucle apparaît avec au moins une colonne décalée, chaque autre boucle apparue étant ouverte et comprenant en entrée un autre point d'injection et en sortie un autre point de soutirage. R\Brevets\23900\23950 doc - 26/07/05 - 11'.07 - 7'33 Selon une variante, chaque boucle est éluée avec des éluants de nature ou de compositions différentes. Selon une variante, au cours de l'étape de décalage, les points d'injection d'éluant et de soutirage de la boucle de séparation sont décalés simultanément. Selon une variante, le dispositif comprend en outre au moins une autre boucle, chaque autre boucle étant ouverte et comprenant en entrée un autre point d'injection d'éluant et en sortie un autre point de soutirage, l'étape de collecte comprenant en outre la collecte au point de soutirage de chaque autre boucle. Selon une variante, chaque boucle est éluée avec des éluants de nature ou de 10 compositions différentes. Selon une variante, au cours de l'étape de décalage des points d'injection d'éluant et de collecte de la boucle de séparation, les autres points d'injection d'éluant et de collecte de chaque autre boucle sont décalés simultanément avec les points d'injection d'éluant et de collecte de la boucle de séparation. Selon une variante, chaque boucle autre que la boucle de séparation assure la désorption des fractions de mélange les plus retenues dans les colonnes ou la régénération des colonnes. Selon une variante, les points d'injection d'éluant et de soutirage de la boucle de séparation sont contigus. Selon une variante, les points d'injection d'éluant et de soutirage de la boucle de séparation ne sont pas contigus. Selon une variante, les points d'injection d'éluant et de soutirage sont séparés par au moins une autre boucle de séparation. Selon une variante, l'injection est seulement effectuée au cours de certaines 25 périodes. Selon une variante, le procédé est cyclique. L'invention se rapporte aussi à un dispositif comprenant -plusieurs colonnes de chromatographie montées en série, - une boucle de séparation ouverte comprenant en entrée un point d'injection 30 d'éluant dans une des colonnes et en sortie un point de soutirage de fraction d'un mélange à séparer, ainsi qu'un point d'injection de mélange, - une commande adaptée à injecter de manière discontinue un mélange à séparer dans la boucle ouverte et à décaler d'au moins une colonne les positions des points d'injection et de soutirage. Selon une variante, la commande est adaptée à décaler les positions des points d'injection d'éluant et de soutirage de la boucle de séparation de manière simultanée. Selon une variante, la commande est adaptée à décaler les positions des points d'injection d'éluant et de soutirage de la boucle de séparation à des temps différents. R: \Brevets\23900\23980 doc - 26/07/05 - 11 07 - 8'33 Selon une variante, le point d'injection de mélange est en entrée d'une colonne différente de la colonne où est le point d'injection d'éluant. Selon une variante, le dispositif comprend en outre, entre le point de soutirage et le point d'injection d'éluant de la boucle de séparation, au moins une autre boucle, chaque autre boucle étant ouverte et comprenant en entrée un point d'injection d'éluant et en sortie un point de soutirage. Selon une variante, lequel la commande est adaptée à décaler les points d'injection d'éluant et de collecte de chaque autre boucle, simultanément avec les points d'injection d'éluant et de collecte de la boucle de séparation. Selon une variante, chaque autre boucle est du type boucle de désorption ou boucle de régénération. Selon une variante, le dispositif comprend en outre une phase stationnaire dans les colonnes. Selon une variante, le dispositif comprend une boucle d'injection ou une 15 pompe d'injection pour l'injection de la charge. Selon une variante, le dispositif comprend une pompe pour l'injection de la charge et autant de pompes qu'il y a d'éluants. Selon une variante, une pompe est intercalée entre au moins deux des colonnes du dispositif. Selon une variante, le dispositif est pour la mise en oeuvre du procédé tel que décrit précédemment. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit des modes de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemple uniquement et en références aux dessins qui montrent: - figures 1 à 3, le fonctionnement du procédé et du dispositif selon l'invention; - figures 4 à 7, le fonctionnement des figures 1 à 3 appliqué à plus de deux colonnes; - figures 8 à 16, le fonctionnement des figures précédentes, avec plus d'une 30 boucle; figures 17 à 26, des exemples de graphes d'élution de composés. L'invention se rapporte à un procédé de séparation de fractions d'un mélange à séparer. Le procédé est appliqué à un dispositif présentant plusieurs colonnes de chromatographie montées en série. Le dispositif comprend une boucle de séparation au sein des colonnes. La boucle de séparation est ouverte et comprend en entrée un point d'injection d'éluant et en sortie un point de soutirage de fraction du mélange à séparer. Le procédé comprend des étapes d'injection discontinue d'un mélange à séparer dans la boucle de séparation ouverte, de collecte d'au moins deux fractions, R-ABrevets\23900A23980.doc - 26/07/05 - 11.07 - 9/33 de décalage d'au moins une colonne des points d'injection et de soutirage de la boucle de séparation. Le procédé est simple. Le procédé permet d'exploiter la totalité de la phase stationnaire à la différence du procédé Cyclojet à deux colonnes qui nécessite d'avoir constamment une des deux colonnes pleine d'éluant. La collecte de fractions hors du dispositif a lieu en des points différents du dispositif selon les modes de réalisation. Dans un dispositif deux colonnes la collecte des fractions peut être faite au point de soutirage de la boucle de séparation; dans un dispositif à plus de deux colonnes, il est envisageable qu'une fraction soit collectée au point de soutirage de la boucle de séparation, alors qu'une ou plusieurs autres fractions soient collectées en d'autres points du dispositif. Dans ce qui suit, on peut envisager que l'injection de mélange soit réalisée au sein même d'une colonne divisée en tronçons de colonne, et non pas seulement en entrée de colonne. Il en va de même pour l'injection d'éluant et la collecte de fraction. Dans ce qui suit, le terme colonne est utilisé pour désigner une colonne chromatographique ou un tronçon de colonne chromatographique. Les colonnes sont susceptibles d'accueillir une phase stationnaire (liquide ou solide) ou lit chromatographique. La phase stationnaire permet d'adsorber au moins une fraction du mélange à séparer; on parle de fractions plus ou moins retenue par la phase stationnaire. Dans le cas d'un mélange binaire, la fraction la plus retenue par la phase stationnaire est l'extrait, la fraction la moins retenue par la phase stationnaire est le raffinat. A titre d'exemple les éluants utilisables sont des fluides: liquides, gazeux, supercritiques ou subcritiques. A titre d'exemple, les phases stationnaires peuvent être un liquide ou un solide, un adsorbant au sens général, comme un tamis moléculaire, zéolithique par exemple, utilisé dans les procédés d'adsorption, ou un adsorbant comme une résine polymérique. Les phases stationnaires peuvent aussi être une résine échangeuse d'ions utilisée pour faire de l'échange d'ions ou de la purification de sucre. Il peut aussi être utilisé une phase stationnaire sur base de silice, un adsorbant phase inverse ou une phase chirale. Le domaine de pressions dans lequel on réalise des séparation peut se situer entre 0,1 et 50 MPa et de préférence entre 0,1 et 30 MPa. La température est en général comprise entre 0 et 100 C. Les figures 1 à 3 montrent un dispositif 10 de chromatographie. Ce dispositif permet de séparer des fractions F1, F2, F3,... d'un mélange (ou charge) à séparer. Le mélange peut être binaire, c'est-à-dire comportant deux composés; toutefois, le mélange peut aussi contenir plus de deux composés. Selon la figure 1, le dispositif 1 comprend deux colonnes 21 et 22 de chromatographie; le dispositif peut contenir N colonnes avec N > 2. Les colonnes sont montées en série, en ce sens que la colonne R ABrevets \23900A23980 doc - 26/07/05 - 11 07 - 10/33 21 a une sortie 212 contiguë à l'entrée 221 de l'autre colonne 22; la sortie 212 de la colonne 21 peut être connectée à l'entrée 221 de la colonne 22, de sorte à faire circuler un fluide entre les deux colonnes 21 et 22. Par la suite, onappelle colonnes en série des colonnes dont la sortie d'une colonne est susceptible d'être connectée à l'entrée d'une autre colonne, pour faire circuler un fluide entre les colonnes. Les colonnes 21 et 22 forment une boucle de séparation 4, cette boucle permettant la dissociation d'une fraction composant le mélange à séparer. La boucle 4 est ouverte; la boucle 4 a un point d'entrée et un point de sortie. La boucle est ouverte car l'entrée et la sortie de la boucle ne sont pas connectées. Il n'y a donc pas de fluide circulant entre l'entrée et la sortie de la boucle. L'avantage d'une boucle ouverte est que cela facilite le fonctionnement du dispositif et du procédé : hors étape d'injection, le débit dans la boucle de séparation est le même. Ceci rend le fonctionnement du dispositif simple; il n'y a pas comme en SMB par exemple à gérer de collecte entre différentes zones puisqu'en l'occurrence, il n'y a qu'une seule zone. Par ailleurs, par le fonctionnement en boucle ouverte, le dispositif et le procédé permettent de collecter constamment une ou des fractions purifiées, contrairement aux procédés à recyclage du type Cyclojet, ISMB, ou SMB 2 zones à injection discontinue faisant intervenir une étape de circulation en boucle fermée. Selon la figure 1, l'entrée de la boucle 4 est l'entrée 211 de la colonne 21 et la sortie de la boucle 4 est la sortie 222 de la colonne 22. On voit que l'entrée 211 n'est pas connectée à la sortie 222. Par ailleurs, l'entrée et la sortie de la boucle peuvent être contiguës; l'entrée et la sortie de la boucle peuvent alors être reliées lors d'une étape de décalage comme cela sera décrit par la suite en ouvrant la boucle à un autre endroit. L'entrée et la sortie de la boucle peuvent ne pas être contiguës; en effet l'entrée et la sortie peuvent être séparées par au moins une boucle additionnelle, comme cela sera décrit par la suite. L'avantage d'une boule ouverte est que la mise en oeuvre est simple; une boucle ouverte laisse par ailleurs le choix dans les façons d'injecter un fluide dans la boucle, en utilisant par exemple une pompe ou une boucle d'injection. La boucle comporte en entrée un point d'injection 6 et en sortie un point de soutirage 8. Au point d'injection 6 de la boucle 4, un éluant est injecté dans la boucle. L'éluant permet d'effectuer la séparation de fractions par élution au sein des colonnes; en particulier, l'éluant permet d'entraîner les différents composés du mélange qui sont plus ou moins retenus par la phase stationnaire. Au point de soutirage 8 de la boucle 4, on effectue une étape de soutirage d'au moins une fraction composant le mélange à séparer. On peut ainsi recueillir une fraction plus retenue par la phase stationnaire ou une fraction moins retenue par la phase stationnaire. R:ABrevets\23900A23980.doc - 26/07/05 - I 1 07 - II/33 Toutefois, dans ce dispositif à deux colonnes, il est préférable de collecter au moins deux fractions (FI, F2, ..., Fj) au point de soutirage 8. En particulier, les fractions sont collectées successivement au même point de soutirage 8; l'avantage est donc que l'opération de collecte ou d'injection n'a pas à utiliser un dispositif de régulation de débit en effet le débit de collecte est égal au débit liquide dans la colonne. La figure 1 montre aussi un point d'injection 10 de mélange à séparer dans la boucle 4 de séparation. L'injection du mélange est discontinue, en ce sens que l'injection de mélange est interrompue dans le temps. Ceci permet d'utiliser un nombre faible de colonne; en effet, lors de l'injection, la colonne se remplit du mélange à séparer et si l'injection est trop longue les puretés d'au moins une des fractions collectées risque de diminuer. L'injection du mélange est réalisée dans la boucle 4 qui est ouverte. Le mode d'injection de mélange (ou charge) est variable. Il peut être effectué par injection de charge avec arrêt de l'injection d'éluant; le débit d'injection de charge peut être différent du débit de la pompe d'éluant. L'injection du mélange peut aussi être fait par une pompe de charge sans arrêt du débit d'éluant. Le débit de la pompe de charge peut être différent du débit de la pompe d'éluant. Le mélange peut aussi être injecté au moyen d'une boucle d'injection contenant le mélange. Une boucle d'injection permet d'ajouter un volume contenant le mélange dans la boucle de séparation. L'avantage de ce procédé où l'injection est effectuée au sein d'une boucle ouverte est donc que différents dispositifs d'injection sont utilisables: une pompe ou une boucle d'injection, contrairement à un dispositif type Cyclojet à 1 colonne ou SMB 2 zones. Pour un Cyclojet une colonne par exemple, une pompe ne peut être utilisée avec un éluant liquide car l'injection se déroule dans un circuit fermé ; le choix de la boucle d'injection est alors obligatoire. Dans le cas du SMB 2 zones à injection discontinue, l'injection est effectuée par une pompe mais le dispositif nécessite l'utilisation d'un réservoir additionnel, car l'injection se fait aussi en boucle fermée. Par ailleurs, l'étape d'injection de mélange peut être réalisée de manière indépendante par rapport aux étapes de collecte et de décalage; le mélange peut être injecté en un endroit et à un moment quelconque par rapport à la position des autres points d'injection et de soutirage. Le mélange peut être injecté à une entrée quelconque de colonne. L'injection de mélange peut aussi être effectuée seulement au cours de certaines périodes. L'utilisateur a alors une plus grande liberté pour régler l'injection de mélange. De préférence, le mélange est injecté à l'entrée d'une colonne différente de la colonne où l'éluant est injecté. Dans le sens d'écoulement, l'éluant est donc injecté plus en amont que le mélange. L'avantage est d'obtenir une meilleure séparation des R \Brevets\23900\23980 doc - 26/07/05 - 11 07 - 12/33 fractions. Par ailleurs, Il est aussi préférable que le mélange soit injecté dans la boucle 4 de séparation en un point distant des points d'injection 6 et de soutirage 8 d'une colonne; en d'autres termes le point d'injection du mélange 10 est réalisée au milieu de la boucle 4 de séparation. Sur la figure 1, le point d'injection de mélange 10 est entre les deux colonnes 21 et 22, à l'entrée 221 de la colonne 22. Dans un dispositif comportant un nombre plus important de colonnes, l'injection de charge est effectuée à distance d'au moins une colonne du point où se trouvent l'éluant et la collecte de fraction. La figure 2 montre qu'un décalage des points d'injection 6 et de soutirage 8 est effectué dans le dispositif et au cours du procédé. En effet, le point d'injection 6 est décalé d'un colonne, et est désormais à l'entrée 221 de la colonne 22; également, le point de soutirage 8 est décalé d'une colonne, et est désormais à la sortie 212 de la colonne 21. De plus, la sortie 222 de la colonne 22 est connectée à l'entrée 211 de la colonne 21, de sorte à permettre au fluide de circuler de la colonne 22 à la colonne 21. Par ailleurs, la boucle 4 est maintenue ouverte car la sortie 212 de la colonne 21 n'est plus connectée à l'entrée 221 de la colonne 22. Il y a donc aussi eu un décalage de l'entrée et de la sortie de la boucle 4. Sur la figure 2, le point d'injection de mélange 10 est entre les deux colonnes 22 et 21 à l'entrée 211 de la colonne 21. Le décalage des points d'injection et de soutirage se règle sur les vitesses de déplacement des espèces au sein du dispositif, permettant ainsi de collecter au moins une fraction lorsque sa pureté ou son enrichissement est suffisant. Le décalage est de préférence dans la direction d'écoulement du mélange à séparer dans les colonnes. Le décalage des points d'injections et de soutirage dans le sens d'écoulement permet de suivre les mouvements des produits dans le procédé, leur permettant de se répartir dans la boucle 4 et d'exploiter ainsi au mieux la phase stationnaire du système. Pour ces raisons, le rendement du dispositif et du procédé est amélioré. Le décalage des points d'injection 6 et de soutirage 8 peut être d'une colonne; ceci est le cas sur la figure 2. Toutefois, il est aussi envisageable de décaler les points d'injection 6 et de soutirage 8 de plus d'une colonne, lorsque la boucle comporte plus de deux colonnes. L'avantage est par exemple de pouvoir simuler une colonne de volume V par des colonnes plus petites dont la somme des volumes est égal à V. La figure 3 est un exemple de diagramme résumant le mode d'injection et de soutirage ainsi que le décalage des points d'injection et de soutirage tels que décrits précédemment dans un dispositif comportant une boucle ouverte avec deux colonnes. Par la description de cette figure, on montrera que le fonctionnement du dispositif est cyclique, et qu'un cycle comporte autant de période que de colonne dans la boucle de séparation. On notera aussi que les fractions sont collectées au même point. De façon RABrevets \23900\23980. doc - 26/07/05 - I I:07 - 13/33 générale pour ce qui suit, une période AT est alors définie comme le plus petit intervalle de temps au bout duquel chacun les point d'injection et de soutirage ont été décalés du même nombre de colonnes. La figure 3 montre les deux colonnes 21 et 22 le long desquelles le mélange se 5 sépare. Le temps est également représenté selon un axe vertical. Ce temps correspond au temps d'injection de mélange ou d'éluant dans la boucle 4 ainsi qu'au temps de collecte d'au moins une fraction du mélange. On admet qu'à l'instant T= 0, le dispositif fonctionne à un régime établi; pour cela il y a déjà eu injections de mélange et d'éluant ainsi que collecte d'une ou 10 plusieurs fractions. A T=O, l'entrée de la boucle 4 correspond à l'entrée de la colonne 21 et la sortie de la boucle 4 correspond à la sortie de la colonne 22. La figure 3 montre une injection 12 d'éluant à l'entrée de la boucle, à l'entrée de la colonne 21 et des collectes 14 et 16 de fractions en sortie de boucle, à la sortie de la colonne 22. L'injection 12 d'éluant et les collectes 14 et 16 de fractions peuvent avoir lieu pendant toute une première période AT. La collecte 14 d'une fraction est suivi à l'instant Ts par la collecte 16 d'une autre fraction. Dans le cas d'un mélange binaire, on peut collecter d'abord l'extrait qui est la fraction la plus retenue puis collecter le raffinat qui est la fraction la moins retenue. Ainsi, dans le cas d'un mélange binaire, la période AT peut être composée de deux sous-périodes de collecte de chacune des fractions. On peut aussi envisager de collecter plus de deux fractions le cas échéant, la période AT étant composée alors d'autant de sous-périodes que de fractions. Il est aussi envisageable qu'au cours d'une période, les étapes d'injection et/ou de collecte soient interrompues. 2.5 En fin de première période AT, les points d'injection 6 et de soutirage 8 sont décalés d'une colonne comme cela a été décrit en liaison avec la figure 2. L'entrée de la boucle 4 correspond maintenant à l'entrée de la colonne 22 et la sortie de la boucle 4 correspond à la sortie de la colonne 21. Commence alors une deuxième période 2AT; une injection 18 d'éluant a lieu à l'entrée de la boucle, à l'entrée de la colonne 22 ainsi que des collectes 30 et 32 de fractions en sortie de boucle, à la sortie de la colonne 21. L'injection 18 d'éluant et les collectes 30 et 32 de fractions peuvent avoir lieu pendant toute la deuxième période 2AT. Ainsi, le collecte 30 d'une fraction peut être suivi à l'instant AT + Ts par le collecte 32 d'une autre fraction. Les temps de collecte des différentes fractions peuvent être identiques d'une période à une autre ou être différents. On constate sur la figure 3 qu'un nouveau décalage en fin de deuxième période 2AT conduit le dispositif à être à nouveau dans la configuration de la figure 1; le procédé de séparation décrit fonctionne de manière cyclique, le dispositif étant dans R:\13revets\23900\23980.doc - 2607/05 I l:07 - 14/33 une configuration initiale à la fin de chaque cycle. Chaque cycle peut lui-même être divisé en autant de période que la boucle a de colonnes; sur la figure 3, le cycle comporte deux périodes car le dispositif décrit a deux colonnes. Aussi, chaque période peut être divisée en autant de sous-périodes qu'il y a de fractions à collecter pour chaque ligne de sortie. II y a donc une collecte ou plus de fractions sur une période. De plus, le profil de chromatographie des fractions du mélange s'étend sur toutes les colonnes de la boucle de séparation 4 ce qui permet d'exploiter toutes les colonnes de cette boucle au cours de la séparation. La figure 3 montre aussi l'injection du mélange dans le dispositif. L'injection peut être périodique (à chaque période). Au cours de la première période AT, l'injection de mélange 34 a lieu à un instant Tl. L'injection de mélange 34 s'arrête par exemple à l'instant T1+Tinj. L'injection de mélange 34 est donc discontinue car ne dure pas sur toute la période. Au cours de l'injection, selon le mode d'injection, il est possible soit d'arrêter soit de maintenir le débit de l'éluant à l'entrée 211 de la colonne 21. Au cours de la deuxième période 2AT, l'injection de mélange 36 a lieu à un instant T2. L'injection de mélange 36 s'arrête par exemple à l'instant T2+Tinj. A nouveau, l'injection de mélange 36 est discontinue car ne dure pas sur toute la deuxième période. Au cours de l'injection, selon le mode d'injection, il est possible soit d'arrêter soit de maintenir le débit de l'éluant à l'entrée 221 de la colonne 22 De préférence, l'injection de mélange est périodique; ceci permet de réinjecter du mélange frais pour que le dispositif fonctionne en permanence. Egalement l'étape d'injection 34 et 36 de mélange est réalisée à un moment et en un point quelconques par rapport aux étapes de collecte 14, 16, 30, 32 et d'injection d'éluant 12, 18. Ainsi l'injection de mélange peut commencer à n'importe quel moment de la période. Il est aussi envisageable que l'injection de mélange commence en fin d'une période et se termine au début de la période suivante. Ainsi, l'injection de mélange est indépendante des positions et des mouvements des points d'injection d'éluant et de soutirage des fractions. Ceci est avantageux car permet d'injecter à tout moment et en tout point du dispositif. L'injection du mélange peut aussi être cyclique, un volume constant de mélange étant injecté à chaque cycle entier, en un nombre de fois inférieur au nombre de colonnes. Ainsi, un volume V peut être injecté en une seule fois plutôt qu'un volume V/2 à chacune des deux périodes dans un dispositif à 2 colonnes. Alternativement on peut injecter deux fois un volume V plutôt qu'injecter un volume V/2 à chacune des quatre périodes dans un dispositif à quatre colonnes. L'avantage est alors d'injecter un volume plus important (plus simple avec une pompe) ou de limiter le nombre de dispositifs d'injections s'il s'agit de boucles. R:A13revets\23900A23980. doc - 26/07/05 - 1 1.07 - 15/33 Les figures 4 à 7 montre le procédé de séparation appliqué à un dispositif comprenant N colonnes, avec N > 2. Sur la figure 4, la boucle 4 comporte N colonnes en série, les colonnes ayant une sortie qui peut être connectée à l'entrée d'une colonne suivante. La sortie d'une colonne peut être connectée à l'entrée d'une colonne suivante, à l'exception de la sortie de la colonne 2N qui n'est pas connectée à l'entrée de la colonne 21 de sorte que la boucle 4 soit ouverte. A l'entrée de la boucle 4, le point d'injection d'éluant 6 est en entrée de la colonne 21. A la sortie de la boucle 4, le point de soutirage de fraction 8 est en sortie de la colonne 2N. Ainsi un fluide peut circuler entre les colonnes. Le point d'injection 10 de mélange est représenté à titre d'exemple entre les colonnes 2N-1 et 2N-2. Sur la figure 5, les points d'injection 6 et de soutirage 8 sont décalés d'une colonne. La sortie de la colonne 2N est alors connectée à l'entrée de la colonne 21. La boucle est ouverte entre les colonnes 21 et 22. Enfin, à la figure 6, les points d'injection 6 et de soutirage 8 ont été décalés N-1 fois; un nouveau décalage d'une colonne des points 6 et 8 achève un cycle de fonctionnement du procédé. Au cours de ce cycle, le mélange a été injecté de manière discontinue, une injection ayant eu lieu à la figure 4 puis s'est interrompue. La figure 7 est un diagramme résumant le mode d'injection et de collecte ainsi que le décalage des points d'injection et de soutirage tels que décrits précédemment dans un dispositif comportant une boucle ouverte avec quatre colonnes 21, 22, 23, 24. Le fonctionnement du procédé est sur quatre colonnes. Au cours de chaque période, une injection d'éluant 38 et des collectes 40 et 41 ont lieu pendant la durée de chaque période. Entre chaque période, les points 6 et 8 sont décalés, par exemple d'une colonne. Ainsi, au bout de quatre décalages, les points 6 et 8 sont à nouveau à la position initiale. Sur la figure 7, il est montré que deux fractions sont collectées successivement au cours de chaque période, à titre d'exemple. Par ailleurs, la figure 7 montre des injections discontinues de mélange 42. Les injections ont lieu dans la boucle 4, entre les colonnes 22 et 23. Les injections sont périodiques car elles ont lieu à chaque période. Les injections de mélange 42 sont réalisées à un moment et en un point quelconques par rapport aux moments et aux endroits d'injections 38 et de collectes 40 et 41. Les injections de mélange sont indépendantes de l'injection d'éluant et de la collecte de fraction. Par exemple, les injections de mélange 42 sont réalisées à cheval sur deux périodes, en débutant à la fin d'une période et en terminant au début de la période suivante et le début de l'injection du mélange 42 n'a pas lieu au milieu de la boucle alors que la fin de l'injection du mélange 42, par le décalage des points 6 et 8, a lieu au milieu de la boucle. Selon le mode d'injection, il est possible soit d'arrêter, soit de maintenir le débit de l'éluant au cours de l'injection. RV13revets\23900123980. doc - 26/07/05 - I l:07 - 16/33 La figure 7 montre que pour une boucle de 4 colonnes, un cycle comprend quatre périodes AT, 2AT, 3AT, 4AT. Au bout de ces quatre périodes, les points 6 et 8 sont dans Ies mêmes positions qu'au début du cycle. Chaque période est alors divisée selon le nombre de fractions collectées. Sur les figures, les deux fractions sont collectées au même point de soutirage 8. Bien entendu, plus de deux fractions peuvent être collectées au même point de soutirage. D'après les figures 3 et 7, les points d'injection d'éluant 6 et de soutirage 8 peuvent être décalés simultanément. Ces points 6 et 8 sont décalés en même temps. Le fonctionnement est synchrone. Ceci permet de simplifier la gestion du décalage des points. Dans les exemples des figures 1, 2, 4, 5, 6, la boucle 4 est ouverte et l'entrée et la sortie de la boucle 4 sont contiguës; avec un décalage simultané des points 6 et 8, l'entrée et la sortie de la boucle demeurent contiguës au cours du cycle de fonctionnement. Alternativement, les points d'injection d'éluant 6 et de soutirage 8 peuvent être décalés à des temps différents. Le fonctionnement est asynchrone. Par exemple, le point d'injection 6 d'éluant est décalé avant le point de soutirage 8. Ceci permet par exemple de libérer autant de colonnes que le point d'injection 6 a été décalé de colonnes. Ces colonnes sorties de la boucle peuvent alors être destiné à une autre opération que la séparation du mélange. Comme cela sera décrit par la suite, on peut créer une zone de désorption ou une zone de régénération. Une période AT est alors définie comme le plus petit intervalle de temps au bout duquel chacun des point d'injection et de soutirage ont été décalés du même nombre de colonnes. Les figures 8 à 10 montrent une variante du procédé et du dispositif. Sur ces figures, le dispositif comprend en outre au moins une autre boucle, ou boucle additionnelle. Sur ces figures, le dispositif 1 comporte N colonnes (N?2) et deux zones, à savoir une zone de séparation et une zone additionnelle, par exemple, une zone de désorption. La zone de séparation correspond à la boucle de séparation 4. La zone de désorption correspond à une autre boucle 44, appelée boucle de désorption. La boucle de séparation 4 est ouverte et comporte les colonnes 22 à 2N. En entrée de la boucle de séparation 4, on trouve le point d'injection 6 à l'entrée de la colonne 22; en sortie de la boucle de séparation 4, on trouve le point de soutirage 8 à la sortie de la colonne 2N. La boucle de désorption 44 est aussi ouverte et comporte la colonne 21. En entrée de la boucle de désorption 44, on trouve un autre point d'injection 46 à l'entrée de la colonne 21; en sortie de la boucle de désorption 44, on trouve un autre point de soutirage 48 à la sortie de la colonne 21. On a dans le cas présent deux boucles 4 et 44 dont l'ensemble des colonnes sont respectivement en série. R \Brevets\23900\23980 doc - 26/07/05 - 11 07 - 17/33 En entrée de boucle de séparation 4 de l'éluant est injectée au point d'injection 6; en sortie de boucle de séparation 4, au moins une fraction de mélange peut être collectée au point de soutirage 8. En entrée de boucle de désorption 44 de l'éluant peut être injecté au point d'injection 46; en sortie de boucle de désorption 44, au moins une fraction peut être collectée au point de soutirage 48. Au moins deux fractions sont collectées du dispositif, au moins une fraction pouvant être collectée en sortie de chaque zone. Dans les figures 9 et 10, le même procédé qu'aux figures précédentes est appliqué au dispositif 1, à ceci près que les deux boucles sont décalés le long des colonnes. Les points d'injection et de soutirage de chaque boucle sont décalés de manière synchrone. A la figure 9, les points d'injection 6 et 46 et les points de soutirages 8 et 48 ont été décalés d'une colonne. Ainsi, l'entrée et la sortie de chaque boucle sont décalées. On pourrait décaler les entrées et les sorties de plus d'une colonne. A la figure 10, les points d'injection et de soutirage ont été décalés N-1 fois; le décalage subséquent des points d'injection et de soutirage permet au dispositif de revenir à sa position initiale en début de cycle. Appliqué aux figures 8 à 10, le procédé comprend une étape de collecte d'au moins une fraction aux points de soutirage 8 et 48 des boucles de séparation et de désorption; le procédé comprend aussi une étape de décalage des points d'injection 6 et 46 et des points de soutirage 8 et 48 des boucles de séparation et de désorption. Le mélange à séparer peut être injecté de manière discontinue dans la boucle de séparation 4, de manière indépendante par rapport aux étapes d'injection et de collecte; de préférence le point d'injection 10 du mélange est à l'entrée d'une colonne différente de la colonne où l'éluant est injecté dans la boucle de séparation 4. De préférence, la boucle additionnelle ou de désorption 44 permet la désorption des fractions du mélange les plus retenues dans la phase stationnaire après décalage des points d'injection et de soutirage des boucles dans le sens de l'écoulement du fluide dans les colonnes. On peut par exemple ne collecter qu'une fraction en sortie de la boucle de désorption 44, tel que l'extrait d'un mélange binaire qui a été plus retenu par la phase stationnaire. La boucle de désorption 44 permet alors la désorption de l'extrait. Il est envisageable aussi que le dispositif comprennent, outre la boucle de séparation 4, plusieurs boucles de désorption, définissant ainsi plusieurs zones de désorption; chaque boucle de désorption est ouverte avec à l'entrée un point d'injection et à la sortie un point de soutirage. L'ensemble des colonnes sont en série Les éluants à l'entrée de chaque boucle de séparation et de désorption peuvent avoir des compositions et des débits différents. La composition et le débit d'éluant peuvent aussi varier au cours d'une période. R:\13revets\23900\23980 doc - 26/07/05 - 1107 - 18/33 La ou les boucles additionnelles peuvent comporter une ou plusieurs colonnes. Le décalage des points d'injection et de soutirage de la boucle de séparation 4 et de la boucle additionnelle, par exemple de désorption 44, peuvent être synchrones, c'est-à-dire décalés en même temps ou asynchrone, c'est-à-dire décalés à des temps différents; les boucles de désorption 44 et de séparation 4 peuvent alors comporter un nombre variable de colonnes. Sur les figures 11 à 13, le fonctionnement est asynchrone, le nombre de colonnes de chaque boucle étant variable. Ceci est avantageux pour des dispositifs comportant un nombre faible de colonnes, il est ainsi possible de définir une zone de désorption qui contient en moyenne sur une période un nombre non entier de colonne l'avantage étant alors de répartir finement les colonnes dans chacune des zones du procédé. On ne décrira pas le point d'injection du mélange 10, mais on se reportera pour cela aux figures précédentes. Le dispositif comporte deux boucles, la boucle de séparation 4 et la boucle additionnelle ou de désorption 44. La figure 11 correspond à la figure 8. Sur la figure 11, la boucle de désorption 44 comporte une colonne et la boucle de séparation 4 comporte N-1 colonnes. Plusieurs fractions sont collectées du dispositif, au moins une fraction pouvant être collectée en sortie de chaque zone. Sur la figure 12, au début d'une première période, le point d'injection 6 de la boucle de séparation 4 et le point de soutirage 48 de la boucle de désorption 44 sont décalés avant les points de soutirage 8 et d'injection 46 correspondants. Le décalage du point d'injection 6 de la boucle de séparation 4 et du point de soutirage 48 de la boucle de désorption 44 sont décalés d'au moins une colonne vers les points de soutirage 8 et d'injection 46 correspondants, dans la direction d'écoulement du mélange à séparer dans les colonnes, au moins une colonne demeurant entre les points 6 et 8 et entre les points 46 et 48. Le décalage est d'une colonne, par exemple. La boucle de désorption 44 comporte alors deux colonnes et la boucle de séparation 4 comporte N-2 colonnes. Sur la figure 13, en fin de période, le point de soutirage 8 de la boucle de séparation 4 et le point d'injection 46 de la boucle de désorption 44 sont décalés d'autant de colonnes que les points 6 et 48 ont été décalés. La boucle de désorption 44 comporte alors une colonne et la boucle de séparation 4 comporte N-1 colonnes, comme en début de période. Ainsi, le nombre de colonnes de chaque boucle varie dans la période. Dans l'exemple des figures 11 à 13, le nombre de colonnes dans la boucle de désorption 44 varie au cours de la période. Il est donc possible de gérer un dispositif possédant sur une période de fonctionnement un nombre non constant de colonnes dans la boucle de désorption et dans la boucle de séparation. La période décrite en liaison avec les figures 1 l à 13 peut être répétée de sorte à parfaire un cycle de fonctionnement au terme duquel le dispositif retrouve la RABrevets\23900\23950_doc - 26/07/05 - 11:07 19/33 configuration des positions initiales des points d'injection et de soutirage des boucles. De même on peut prévoir plus d'une boucle de désorption et / ou une ou des boucles de type régénération. Naturellement le nombre de colonnes de la boucle additionnelle ou de désorption 44 peut être différent de l'exemple donné aux figures 11 à 13. Le décalage en fin de période des points 8 et 46 peut intervenir après undécalage de plus d'une colonne des points 6 et 48. De même, la boucle de désorption 44 peut avoir un nombre de colonnes évoluant en accordéon avant de retrouver en fin de période le même nombre de colonnes qu'en début de période. Sur les figures 11 à 13 on peut aussi injecter de l'éluant contenant de l'extrait concentré au point d'injection 6. En mode de fonctionnement asynchrone, il est aussi envisageable qu'une ou plusieurs autres boucles, ou boucles additionnelles, par exemple de désorption, apparaissent et disparaissent au cours du fonctionnement. Ceci est décrit aux figures 14 à 16. On ne décrira pas le point d'injection du mélange 10, mais on se reportera pour cela aux figures précédentes. La figure 14 correspond à la figure 4. La boucle de séparation 4 comporte N colonnes en série, les colonnes ont une sortie contiguë à l'entrée d'une colonne suivante. La sortie d'une colonne peut être connectée à l'entrée d'une colonne suivante, à l'exception de la sortie de la colonne N qui n'est pas connectée à l'entrée de la colonne 21 de sorte que la boucle de séparation 4 soit ouverte. A l'entrée de la boucle de séparation 4, le point d'injection d'éluant 6 est en entrée de la colonne 21. A la sortie de la boucle 4, le point de soutirage de fraction 8 est en sortie de la colonne 2N. Sur la figure 15, en début de période, le point d'injection 6 de la boucle de séparation 4 est décalé avant le point de soutirage 8 de la boucle de séparation 4. Le point d'injection 6 d'éluant de la boucle de séparation 4 est décalé d'au moins un colonne vers le point de soutirage 8 de la boucle de séparation, dans la direction d'écoulement du mélange à séparer dans les colonnes, au moins une colonne demeurant entre le point d'injection 6 et le point de soutirage 8. Le décalage est par exemple d'une colonne. Le décalage dans le sens de l'écoulement met le point d'injection 6 en entrée de colonne 22. La colonne 21 est décalée hors de la boucle de séparation 4. On entend par colonne décalée, une colonne qui apparaît lors du décalage, entre le point de soutirage 8 et le point d'injection 6 de la boucle de séparation 4, dans le sens de l'écoulement. Une colonne décalée est donc une colonne exclue d'une boucle, par exemple de la boucle de séparation 4 lors du décalage du point d'injection 6 de la boucle de séparation 4. Une colonne décalée n'a pas R \Brevetsl23900A23980 doc -26/07/05 - 11.07 20/33 nécessairement ses entrée et sortie qui sont contiguës avec respectivement les sortie et entrée de la boucle de séparation 4. En effet, une colonne décalée peut apparaître alors qu'une autre boucle, par exemple de désorption, est déjà contiguë avec la boucle de séparation 4; la colonne décalée apparaît alors entre les deux boucles, par exemple dans le sens d'écoulement entre la boucle de désorption et la boucle de séparation 4. Sur la figure 15 à nouveau, en cours de période, une boucle additionnelle ou de désorption 44 apparaît pour la colonne 21 décalée. Cette boucle de désorption 44 apparue a les mêmes caractéristiques que la boucle de désorption précédemment décrite, à savoir une structure ouverte et des points d'injection d'éluant en entrée et de soutirage de fraction en sortie. Ainsi le dispositif de la figure 15 comporte une boucle de séparation 4 de N-1 colonnes et une boucle de désorption 44 de une colonne. Plusieurs fractions sont collectées du dispositif, au moins une fraction pouvant être collectée en sortie de chaque zone. Sur la figure 16, en fin de période, le point de soutirage 8 de la boucle de séparation 4 est à son tour décalé d'autant de colonnes que le point d'injection 6 de la boucle de séparation 4 a été décalé. Par exemple, pour un décalage de une colonne, le point d'injection 6 est décalé d'une colonne; la boucle de désorption 44 est alors supprimée. Ainsi le dispositif de la figure 16 comporte une boucle de séparation 4 de N colonnes. La configuration de la figure 16 est la même que la configuration de la figure 5. L'ouverture de la boucle de séparation 4 a été décalée d'une colonne. L'apparition puis la suppression d'une boucle de désorption au cours d'une période peut être répété sur autant de périodes que de colonnes de la boucle de séparation 4; au terme de la dernière période, le dispositif a fonctionné sur un cycle et à retrouvé la configuration des positions des points d'injection 6 et de soutirage 8 de la figure 14. On pourrait aussi considérer qu'aux figures 14 et 16, la zone de désorption comporte zéro colonnes et que les points d'injection 46 et de soutirage 48 de la boucle de désorption 44 sont confondus. Ce dernier fonctionnement décrit est également intéressant pour les dispositifs comportant un nombre faible de colonnes, par exemple deux colonnes. On peut aussi envisager aux figures 14 à 16 que le nombre de colonnes décalées soit plus important qu'une seule colonne décalée. Une boucle de désorption apparaissant pourrait alors comporter plus d'une colonne. Egalement, on peut créer plusieurs boucles de désorption à partir de plusieurs colonnes décalées. Egalement, on peut envisager d'autres types de zones que des zones de désorption. Alternativement ou cumulativement à une ou plusieurs boucles de désorption, on peut prévoir par exemple des zones de lavage de colonne et / ou de régénération de phase stationnaire, le lavage et/ou la régénération pouvant être R:\Brevets\23900\23980. doc - 26/07/05 - 11.07 21/33 effectuée en inversant le sens d'écoulement du fluide chromatographique. Ce qui a été décrit précédemment est applicable à ces autres types de boucles. Ces autres boucles sont ouvertes. Ces boucles comprennent aussi en entrée un point d'injection et en sortie un point de soutirage. Par exemple, une phase stationnaire sous forme de résine échangeuse d'ions peut être régénérée par une boucle de régénération comprenant en entrée un point d'injection d'une solution de régénération et en sortie la collecte de ce qui a été élué. Le dispositif et le procédé décrits peuvent aussi fonctionner selon un mode à la fois synchrone et asynchrone sur un cycle ou selon un mode synchrone sur un cycle et asynchrone sur un autre cycle. Ainsi, on peut adapter les fonctionnements du dispositif et du procédé selon les figures 8 à 10, 11 à 13 et 14 à 16 au fonctionnement du dispositif et du procédé selon les figures 4 à 7. L'avantage est que les boucles de désorption et/ou de régénération peuvent être constituées d'un nombre de colonnes moyen sur la période finement ajustable, nombre qui soit entier (fonctionnement synchrone) ou non entier (fonctionnement asynchrone). Egalement, on peut envisager que le dispositif comporte plus d'une boucle de séparation, par exemple au moins deux boucles de séparation contiguës. Ces boucles de séparation peuvent être alternées avec une ou des boucles de type désorption ou autre. Les divers fonctionnements décrits s'appliquent aussi à ce mode de réalisation. Dans ce qui précède, chaque boucle peut être éluée avec des éluants de nature ou de compositions différentes. Ceci permet: - de modifier la force éluante, par exemple en changeant la polarité, la pression, la température, le pH, la force ionique; - de régénérer la phase; d'utiliser dans la boucle de séparation un éluant contenant un déplaceur (préférentiellement le produit le plus retenu à une concentration élevée de l'ordre de grandeur de la concentration de charge). Egalement, le dispositif peut ne comprendre que des pompes externes pour l'injection de la charge et/ou du ou des éluants. Mais le dispositif peut en outre comprendre une pompe intercalée entre au moins deux des colonnes du dispositif; ceci permet de diviser le gradient de pression s'établissant dans les colonnes du dispositif. Aussi, le dispositif peut comprendre une pompe entre chaque colonne, ce qui permet d'exploiter chacune des colonnes à sa pression optimale. D'une manière générale, le procédé décrit est un procédé non-LMS en français 35 ou non-SMB en anglais. Le dispositif 1 décrit peut notamment fonctionner avec une commande adaptée à décaler d'au moins une colonne les positions des points d'injection et de soutirage. Ce décalage par la commande peut être de manière simultanée ou à des temps R'.\Brevets\23900\23980.doc - 26/07'05 I I:07 - 22/33 différents. On peut aussi envisager un fonctionnement avec un décalage simultané ou à des temps différents. D'une façon générale, pour les dispositifs et procédés des figures 8 à 16 où plusieurs points de soutirage sont prévus, on peut envisager que des fractions différentes soient collectées selon les points de soutirage. Par exemple une fraction F4 est collectée au point 48 pendant que des fractions F3 puis F2 sont collectées au point 8, puis ensuite, une fraction F3 est collectée au point 48 et des fractions F2 puis F 1 sont collectées au point 8. Chaque point de soutirage peut avoir une programmation de collecte dans le temps qui lui est propre. Le procédé décrit s'applique à la purification de composés séparables par procédé chromatographiques par exemple: la purification de molécules de synthèse pour la chimie fine: par exemple la séparation d'isomères optiques notamment pour la pharmacie; la séparation ou la purification des sucres notamment pour l'industrie agroalimentaire; la séparation ou la purification de bio-molécules par exemple: peptides, protéines, anticorps monoclonaux, oligo-nucleotides, oligosaccharides; la séparation ou la purification des composés issus de la pétrochimie. Des exemples de réalisation vont être donnés en relation avec des figures 17 à 26. Sur ces figures, les abscisses indiquent le numéro de colonne, les ordonnées indiquant la concentration des composés en g/1. La courbe en gras et pointillés indique la courbe de raffinat, l'autre courbe indiquant l'extrait. Exemple 1 Ce procédé a également été validé par simulation pour la purification de 1,2,3,4-tetra-l-hydronaphthol sur phase chiralpak AD 201.tm utilisant un éluant de composition n-Heptane/2-propanol/acide trifluoroacétique 95/5/0. 2 (v/v/v). La publication de Ludemann, Nicoud et Bailly dans Separation Science and technology, 35(12), pp 1829-1862, 2000 donne tous les paramètres nécessaires à la simulation de procédé. Les grandeurs utilisées pour la simulation sont: 2 colonnes de 1 cm de diamètre interne et 10 cm de long; la température est de 25 C; Débit d'éluant de 22 mL/min, sauf lorsque la charge est injectée, le débit d'éluant est alors nul; R \13revets\23900\23980doc - 26107/05 - 11,07 23/33 20 Une charge composée du racémique dissout dans l'éluant à une concentration totale de 20g/L, cette charge est injectée à un débit de 4mL/min pendant 0.1 minute; La période utilisée est de 0.98 minutes, la durée du cycle est de deux 5 périodes soit 1.96 minutes. En simulant la séquence suivante, répétée de façon cyclique, en se reportant aux figures 1 et 2: Intervalle de temps Position de la Position de la Collecte de Collecte du dans le cycle ligne d'éluant ligne de charge l'extrait raffinat (minutes) 0.00 à 0.44 211 222 0.44 à 0.54 211 221 222 0.54 à 0.59 211 222 0.59 à 0.98 211 222 0.98 à 1.42 221 212 1.42 à 1.52 221 211 212 1.52 à 1.57 221 212 1.57 à 1.96 221 212 Les puretés calculées sont supérieures à 98% pour chacune des deux collectes. Les figures 17 à 21 présentent l'évolution du profil interne de concentration simulé sur une période selon le montage décrit sur la figure 1 après un temps de fonctionnement suffisant permettant d'atteindre un régime de fonctionnement établi. La figure 17 montre le profil interne de concentration au temps t = 0.00 soit le début de collecte de l'extrait. Les figures 18 et 19 montrent les profils internes de concentration aux temps t = 0.44 minute et 0.54 minute respectivement le début et la fin de l'injection. La figure 20 montre le profil interne de concentration au temps t = 0.59 minute soit la fin de collecte de l'extrait et le début de la collecte du raffinat. La figure 21 montre le profil interne de concentration au temps t = 0.98 minute soit la fin de collecte de raffinat. Au temps t = 0.98 minute il y a décalage du point d'injection de l'éluant et du point de collecte, comme indiqué sur le tableau ci-dessus. Sur les figures 17 et 21 il apparaît nettement que les profils internes de 25 concentrations s'étalent sur largement plus d'une colonne à la différence du procédé R-\Brevets\23900A23980. doc - 26/07/05 - 11-07 24/33 cyclojet à deux colonnes qui par construction implique qu'une des deux colonnes soit toujours remplie d'éluant. Les présents procédé et dispositif sont moins onéreux. Exemple 2 En reprenant les conditions de l'exemple 1 sur trois colonnes le temps de cycle est égal à 2.94 minutes soit trois périodes, en utilisant le séquençage suivant, répété de façon cyclique (les colonnes sont numérotées 21, 22, 23, avec pour entrée et sortie respectivement, 211 et 212, 221 et 222, 231 et 232) Intervalle de temps Position de la Position de la Collecte de Collecte du dans le cycle ligne d'éluant ligne de charge l'extrait raffinat (minutes) O à 0.59 211 232 0.59 à 0.78 211 232 0.78 à 0.88 211 231 232 0.88 à 0.98 211 232 0.98 à 1.57 221 212 1.57à1.76 221 212 1.76 à 1.86 221 211 212 1.86 à 1.96 221 212 1.96 à 2.55 231 222 2. 55 à 2.74 231 222 2.74 à 2.84 231 221 222 2.84 à 2.94 231 222 Les puretés calculées sont supérieures à 99.5% pour chacune des deux collectes. Les figures 22 à 25 présentent l'évolution du profil interne de concentration simulé sur une période après un temps de fonctionnement suffisant permettant 15 d'atteindre un régime de fonctionnement établi. La figure 22 montre le profil interne de concentration au temps t = 0.00 minute soit le début de collecte de l'extrait. La figure 23 montre le profil interne de concentration au temps t = 0.59 minute soit la fin de collecte de l'extrait et le début de collecte du raffinat. Les figures 24 et 25 montrent le profil interne de concentration aux temps t =-0.78 minute et 0.88 minute soient les temps de début et de fin d'injection de la charge. R_\ Brevets \23900\23980. doc - 26/07/05 - 11:07 - 25/33 La figure 26 montre le profil interne de concentration au temps t = 0.98 minute soit la fin de collecte du raffinat. Au temps t = 0.98 minute il y a décalage du point d'injection de l'éluant et du point de collecte, comme indiqué sur le tableau ci-dessus. Les figures 22 à 25 montrent que les profils de concentration internes sont étalés sur une grande partie de la boucle de séparation. En observant les figures 17 à 25, il apparaît que ce procédé permet d'exploiter une grande partie des colonnes utilisées dans la boucle de séparation. Ainsi, dans l'exemple 1, deux colonnes constituaient la zone de séparation et les profils internes de concentrations occupaient constamment entre 1.25 et 1.5 colonnes alors que dans l'exemple 2, trois colonnes constituent la zone de séparation et les profils internes de concentrations occupaient constamment entre 2.25 et 2.5 colonnes. Exemple 3 Ce procédé a été testé expérimentalement sur un dispositif de trois colonnes. Les colonnes de 2.6 cm de diamètre interne ont été remplies sur une hauteur de 11.2 cm en moyenne par de la phase inverse C18 Kromasil 25 m. l'éluant utilisé est un tampon 3,81g/L de Na2B4O7,10H2O dans de l'eau mélangé à de l'éthanol en proportion volumique respective 70 / 30 à 22 C. Le mélange à traité est obtenu en diluant 1g de bleu patenté et 1g d'azorubine (produit rouge) dans l'éluant. La charge ainsi préparée est foncée, de couleur violette. Le débit de la première ligne d'éluant est de 20 mL/min, le débit de la première ligne d'éluant est nul lorsque la charge est injectée. Le débit de la seconde ligne d'éluant est égal à 20mL/min, lorsque le système est en situation de colonne décalée et nul sinon. Les colonnes sont numérotées 21, 22, 23, avec pour entrée et sortie respectivement, 211 et 212, 221 et 222, 231 et 232. Le séquençage mis en place pour chaque cycle est: Intervalle de Position Collecte Position Position Collecte Collecte temps dans le de la ligne du bleu de la ligne de la ligne du bleu du rouge cycle d'éluant 2 sortie 2 d'éluant 1 de charge sortie 1 sortie 1 (minute) 0.00 à 0.08 211 212 221 231 232 0.08 à 0.94 211 212 221 232 0.94 à 1.82 221 212 R. \Brevets\23900\23980_doc - 26'07/09 - 1107 - 26/33 1.82 à 1.89 221 211 212 1.89 à 1.97 221 222 231 211 212 1.97 à 2.83 221 222 231 212 2.83 à 3. 71 231 222 3.71 à 3.78 231 221 222 3.78 à 3.86 231 232 211 221 222 3.86 à 4.72 231 232 211 222 4.72 à 5.60 211 232 5.60 à 5.67 211 231 232 Au bout de quelques cycles, il a été obtenu une collecte bleue et une collecte rouge, signe visible d'une séparation significative des deux produits. R.113revets\23900A23980 doc - 26/07/05 - 11.07 - 27/33
L'invention se rapporte à un procédé de séparation de fractions d'un mélange à séparer, dans un dispositif (1) présentant :- plusieurs colonnes (21, 22, 23, ...) de chromatographie montées en série,- une boucle de séparation ouverte et comprenant en entrée un point d'injection (6) d'éluant dans une des colonnes et en sortie un point de soutirage (8) de fraction du mélange , le procédé comprenant les étapes de :- injection discontinue du mélange à séparer dans la boucle de séparation (4) ouverte,- collecte d'au moins deux fractions,- décalage d'au moins une colonne des points d'injection d'éluant et de soutirage de fraction (6, 8) de la boucle de séparation (4).L'invention se rapporte aussi à un dispositif de séparation de fractions d'un mélange à séparer.
, 1. Un procédé de séparation de fractions d'un mélange à séparer, dans un dispositif (1) présentant: - plusieurs colonnes (21, 22, 23, ...) de chromatographie montées en série, - une boucle de séparation ouverte et comprenant en entrée un point d'injection (6) d'éluant dans une des colonnes et en sortie un point de soutirage (8) de fraction du mélange, le procédé comprenant des étapes de: - injection discontinue du mélange à séparer dans la boucle de séparation (4) ouverte, 10 - collecte d'au moins deux fractions, - décalage d'au moins une colonne des points d'injection d'éluant et de soutirage de fraction (6, 8) de la boucle de séparation (4). 2. Le procédé selon la 1, dans lequel l'étape d'injection de mélange est réalisée de manière indépendante par rapport aux étapes de collecte et de 15 décalage. 3. Le procédé selon la 1 ou 2, dans lequel le mélange est injecté à l'entrée d'une colonne différente de la colonne où l'éluant est injecté. 4. Le procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel le mélange est injecté dans la boucle de séparation, en un point distant des points d'injection 20 d'éluant et de collecte d'au moins une colonne. 5. Le procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel le décalage des points d'injection d'éluant et de collecte est réalisé dans la direction d'écoulement du mélange à séparer dans les colonnes. 6. Le procédé selon l'une des 1 à 5, dans lequel au moins deux fractions sont collectées successivement au point de collecte de la boucle de séparation. 7. Le procédé selon l'une des précédentes, le dispositif comprenant deux colonnes en série, - l'entrée de la boucle de séparation étant à l'entrée d'une des colonnes et 30 - la sortie de la boucle de séparation étant à la sortie de l'autre colonne, l'étape de collecte comprenant la collecte de deux fractions au point de soutirage en R \13revets\23900A23980doc 26/07105 - Il 07 - 28133 sortie de la boucle de séparation, l'une des fractions, l'extrait, étant plus retenue dans les colonnes que l'autre fraction, le raffinat, moins retenue dans les colonnes. 8. Le procédé selon l'une des 1 à 7, dans lequel, au cours de l'étape de décalage, les points d'injection d'éluant et de soutirage de la boucle de séparation sont décalés à des temps différents. 9. Le procédé selon la 8, dans lequel, au cours de l'étape de décalage, - le point d'injection d'éluant de la boucle de séparation est décalé d'au moins une colonne vers le point de soutirage de la boucle de séparation, dans la direction d'écoulement du mélange à séparer dans les colonnes, au moins une colonne demeurant entre le point d'injection et le point de soutirage. 10. Le procédé selon la 9, dans lequel, au cours de l'étape de décalage, - le point de soutirage de la boucle de séparation est décalé dans la direction du sens d'écoulement du mélange à séparer dans les colonnes, d'autant de colonnes que le point d'injection d'éluant de la boucle de séparation a été décalé. 11. Le procédé selon la 9 ou 10, le dispositif comprenant en outre - au moins une autre boucle, chaque autre boucle étant ouverte et comprenant en entrée un autre point d'injection d'éluant et en sortie un autre point de collecte, le procédé comprenant, après le décalage du point d'injection d'éluant de la boucle de séparation d'au moins une colonne, le décalage d'au moins une colonne du point de soutirage d'une des autres boucles. 12. Le procédé selon l'une des 9 à 11, dans lequel, après le décalage du point d'injection d'éluant de la boucle de séparation d'au moins une colonne, - au moins une autre boucle apparaît avec au moins une colonne décalée, chaque autre boucle apparue étant ouverte et comprenant en entrée un autre point d'injection et en sortie un autre point de soutirage. 13. Le procédé selon la I l ou 12, dans lequel chaque boucle est éluée avec des éluants de nature ou de compositions différentes. 14. Le procédé selon l'une des 1 à 7, dans lequel, au cours de l'étape de décalage, R.\Brevets\23900\23980. doc - 26/07/05 -1 107 29/33 - les points d'injection d'éluant et de soutirage de la boucle de séparation sont décalés simultanément. 15. Le procédé selon la 14, le dispositif comprenant en outre - au moins une autre boucle, chaque autre boucle étant ouverte et comprenant en entrée un autre point d'injection d'éluant et en sortie un autre point de soutirage, - l'étape de collecte comprenant en outre la collecte au point de soutirage de chaque autre boucle. 16. Le procédé selon la 15, dans lequel chaque boucle est éluée avec des éluants de nature ou de compositions différentes. 17. Le procédé selon l'une des 15 à 16, dans lequel, au cours de l'étape de décalage des points d'injection d'éluant et de collecte de la boucle de séparation, - les autres points d'injection d'éluant et de collecte de chaque autre boucle sont décalés simultanément avec les points d'injection d'éluant et de collecte de la boucle de séparation. 18. Le procédé selon l'une des 8 à 17, dans lequel chaque boucle autre que la boucle de séparation (4) assure la désorption des fractions de mélange les plus retenues dans les colonnes ou la régénération des colonnes. 19. Le procédé selon l'une des précédentes, dans lequel les points d'injection d'éluant et de soutirage de la boucle de séparation sont contigus. 20. Le procédé selon l'une des 1 à 19, dans lequel les points d'injection d'éluant et de soutirage de la boucle de séparation ne sont pas contigus. 21. Le procédé selon la 20, dans lequel les points d'injection d'éluant et de soutirage sont séparés par au moins une autre boucle de séparation. 22. Le procédé selon l'une des précédentes, dans lequel l'injection est seulement effectuée au cours de certaines périodes. 23. Le procédé selon l'une des précédentes, le procédé étant cyclique. R:1 Brevets/23900/23980. doc - 26/07/05 - 11:07 - 30/33 24. Un dispositif comprenant - plusieurs colonnes de chromatographie montées en série, - une boucle de séparation ouverte comprenant en entrée un point d'injection (6) d'éluant dans une des colonnes et en sortie un point de soutirage (8) de fraction d'un mélange à séparer, ainsi qu'un point d'injection (10) de mélange, - une commande adaptée à injecter de manière discontinue un mélange à séparer dans la boucle ouverte et à décaler d'au moins une colonne les positions des points d'injection et de soutirage (6, 8). 25. Le dispositif selon la 24, dans lequel la commande est adaptée à décaler les positions des points d'injection d'éluant et de soutirage de la boucle de séparation (4) de manière simultanée. 26. Le dispositif selon la 24, dans lequel la commande est adaptée à décaler les positions des points d'injection d'éluant et de soutirage de la boucle de séparation (4) à des temps différents. 27. Le dispositif selon l'une des 24 à 26, dans lequel le point d'injection (10) de mélange étant en entrée d'une colonne différente de la colonne où est le point d'injection (6) d'éluant. 28. Le dispositif selon l'une des 24 à 27, comprenant en outre, entre le point de soutirage et le point d'injection d'éluant de la boucle de séparation (4), au moins une autre boucle, chaque autre boucle étant ouverte et comprenant en entrée un point d'injection d'éluant et en sortie un point de soutirage. 29. Le dispositif selon la 28, dans lequel la commande étant adaptée à décaler les points d'injection d'éluant et de collecte de chaque autre boucle, simultanément avec les points d'injection d'éluant et de collecte de la boucle de séparation. 30. Le dispositif selon l'une des deux 28 ou 29, chaque autre boucle étant du type boucle de désorption ou boucle de régénération. 31. Le dispositif selon l'une des 24 à 30, comprenant en outre une phase stationnaire dans les colonnes. R:\Brevets\23900\23980doc - 26/07/05 - I I.07 - 31/33 32. Le dispositif selon l'une des 24 à 31, comprenant une boucle d'injection ou une pompe d'injection pour l'injection de la charge. 33. Le dispositif selon l'une des 24 à 32, comprenant une pompe pour l'injection de la charge et autant de pompes qu'il y a d'éluants. 34. Le dispositif selon l'une des 24 à 33, dans lequel une pompe est intercalée entre au moins deux des colonnes du dispositif. 35. Utilisation du dispositif selon l'une des 24 à 34, pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des précédentes. R:\Brevets\23900\23980.doc - 09/01/06 - 14:01 - 32/33
B
B01
B01D
B01D 15
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FR2898665
A1
GRILLE DE CUISSON ET/OU DE STOCKAGE
20,070,921
La présente invention concerne une destinée à supporter des contenants tels que des plats, des moules ou encore des denrées alimentaires. De telles grilles sont généralement destinées en particulier à supporter des denrées alimentaires dans un appareil de cuisson pour les cuire et en particulier à supporter des denrées placées dans des contenants de cuisson, ou encore pour stocker de telles denrées dans une chambre froide. En général, une grille de cuisson et/ou de stockage, telle que celle qui est représentée à la Fig.l, est constituée d'un cadre périphérique 1, par exemple un cadre rectangulaire, et de tiges 2 généralement soudées par leurs extrémités sur le cadre périphérique 1. Les tiges forment ainsi une armature essentiellement plane permettant de poser les plats de cuisson ou les denrées alimentaires. Les grilles de cuisson et/ou de stockage de grande taille possèdent généralement une tige de renfort 2.1 soudée par ses extrémités sur le cadre périphérique 1 comme cela apparaît à la Fig.1. Ces grandes grilles de cuisson et/ou de stockage sont généralement destinées à être utilisées dans une application industrielle. De nombreuses opérations réalisées à l'aide de la grille de cuisson et/ou de stockage peuvent engendrer des glissements des contenants ou des denrées qu'elle supporte, pouvant ainsi amener à les faire tomber importunément hors de ladite grille. Lors d'une manipulation de la grille de cuisson et/ou de stockage, et en particulier pendant la sortie de la grille d'un four ou d'une chambre froide, on a constaté à l'usage que l'opérateur disposant de gants, pour ne pas se brûler, est moins habile pour la manipuler. L'opérateur peut ainsi faire glisser par inadvertance les contenants de la grille de cuisson et/ou de stockage et les faire tomber. Les contenants peuvent s'abîmer et les aliments doivent être jetés. La présente invention propose de résoudre ces problèmes en fournissant une grille de cuisson et/ou de stockage destinée à être utilisée dans les appareils de cuisson ou les chambres froides pour mieux tenir des contenants. A cet effet, la grille de cuisson et/ou de stockage est destinée à être utilisée dans les appareils de cuisson ou dans les chambres froides, pour soutenir des contenants, comportant un cadre périphérique, une pluralité de tiges fixées par leurs extrémités libres au cadre périphérique et dans un plan tangent audit cadre périphérique, et est remarquable en ce qu'elle comporte un moyen de calage prévu pour coopérer avec le cadre périphérique, de manière à pouvoir caler les contenants lorsqu'ils sont posés sur lesdites tiges. Cette grille de cuisson et/ou de stockage permet de supporter et de caler latéralement les contenants qu'elle supporte, permettant ainsi de réduire la mobilité des contenants pendant la manipulation. Selon une autre caractéristique de l'invention, le moyen de calage comporte une première barre et une seconde barre, sécantes, fixées au cadre périphérique. Selon une autre caractéristique de l'invention, les barres sont disposées de manière perpendiculaire entres elles. Selon une autre caractéristique de l'invention, la première barre et/ou la seconde barre est constituée de deux brins. Selon une autre caractéristique de l'invention, les extrémités de la première barre et de la seconde barre sont soudées au voisinage du milieu des bords latéraux et des bords longitudinaux du cadre périphérique. Selon une autre caractéristique de l'invention, la première barre et la seconde barre ont une section identique à celle du cadre périphérique. Selon une autre caractéristique de l'invention, le moyen de calage est constitué d'un croisillon fixé sur les tiges. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels : la Fig. 1 représente une vue en perspective d'une grille de cuisson et/ou de stockage de l'art antérieur, la Fig. 2 représente une vue en perspective d'une grille de cuisson et/ou de stockage selon l'invention, la Fig. 3 représente une vue en perspective d'une grille de cuisson et/ou de stockage sur laquelle repose un contenant selon l'invention, et la Fig. 4 représente une vue de dessus d'une variante de réalisation d'une grille de cuisson et/ou de stockage sur laquelle repose un contenant selon l'invention. La grille A de cuisson et/ou de stockage représentée à la Fig. 2 est destinée à supporter des denrées alimentaires dans un appareil de cuisson pour les cuire, et, en particulier, à supporter des denrées placées dans des contenants de cuisson. Elle convient également pour stocker de telles denrées clans une chambre froide. L'invention trouve une application intéressante dans la fabrication de chocolats cuits et stockés dans des moules. La grille A de cuisson et/ou de stockage comprend ainsi un cadre périphérique 4, une armature essentiellement plane destinée à soutenir les contenants ou les denrées alimentaires ainsi qu'un moyen de calage 5 des contenants. Le cadre périphérique 4 qui présente, à la Fig. 2, une géométrie rectangulaire, est constitué d'une tige cintrée puis soudée au niveau de ses extrémités jointives. Le cadre périphérique 4 comprend ainsi deux bords latéraux 4.1 et deux bords longitudinaux 4.2. Dans un mode de réalisation préféré, la tige possède une section cylindrique. L'armature est constituée d'une pluralité de tiges 3 réunies par leurs extrémités libres sur le cadre périphérique 4, et en étant disposées dans un plan tangent audit cadre périphérique 4. A la Fig. 2, les tiges 3 sont disposées de manière parallèle les unes par rapport aux autres et sont soudées sur les bords longitudinaux 4.2. Le moyen de calage 5 est destiné, en coopération avec le cadre périphérique 4, à caler des contenants placés sur ladite grille. Le moyen de calage 5 comprend à la Fig. 2, une première barre 6, une seconde barre 7, sécantes, et qui sont fixées par leurs extrémités libres au cadre périphérique 4. Quatre emplacements sont ainsi délimités sur la grille A de cuisson et/ou de stockage et qui sont aptes à caler quatre contenants. De manière plus précise, l'une des barres, et ici la barre 7, est soudée de manière tangente aux tiges 3. Dans un mode de réalisation préféré, les barres 6 et 7 sont constituées d'une barre de même section que la tige constituant le cadre périphérique 4. A la Fig. 2, l'une des barres, et ici la barre 6, est constituée de deux brins 6.1 et 6.2. Les extrémités des barres 6 est 7 sont soudées au voisinage du milieu de la longueur des bords latéraux 4.1 et des bords longitudinaux 4.2 du cadre périphérique 4 pour former quatre emplacements identiques afin de caler des contenants similaires. Sur la figure 3, on peut voir qu'un contenant rectangulaire 8 tel qu'un plat creux est calé sur la grille A de cuisson et/ou de stockage, dans tous les sens du plan de ladite grille. Ce contenant 8 est calé par ses parois entre les barres 6 et 7 et le cadre périphérique 4. Dans la variante de réalisation représentée à la Fig. 4, 1[e moyen de calage est ici constitué d'un croisillon 9 fixé sur les tiges 3, globalement au voisinage du centre de la grille A de cuisson et/ou de stockage. Le contenant 8 est ici calé par une de ses encoignures contre le croisillon, et 5 par ses parois contre le cadre périphérique 4. La grille de cuisson et/ou de stockage de l'invention procure un bien meilleur maintien des plats ou moules de cuisson que les grilles connues de l'état de la technique. 10
La présente invention concerne une grille (A) de cuisson et/ou de stockage destinée à être utilisée dans les appareils de cuisson ou dans les chambres froides, pour soutenir des contenants (8), comportant un cadre périphérique (4), une pluralité de tiges (3) fixées par leurs extrémités libres au cadre périphérique (4) et dans un plan tangent audit cadre périphérique.La grille est remarquable en ce qu'elle comporte un moyen de calage (5, 9) prévu pour coopérer avec le cadre périphérique (4) de manière à pouvoir caler les contenants (8) posés sur lesdites tiges (3).Cette grille de cuisson et/ou de stockage permet de supporter et de caler latéralement les contenants qu'elle supporte, permettant ainsi de réduire la mobilité des contenants pendant la manipulation de ladite grille.
1) Grille (A) de cuisson et/ou de stockage destinée à être utilisée dans les appareils de cuisson ou dans les chambres froides, pour soutenir des contenants (8), comportant un cadre périphérique (4), une pluralité de tiges (3) fixées par leurs extrémités libres au cadre périphérique (4) et dans un plan tangent audit cadre périphérique, caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen de calage (5, 9) prévu pour coopérer avec le cadre périphérique (4) de manière à pouvoir caler les contenants (8) lorsqu'ils sont posés sur lesdites tiges (3). 2) Grille (A) de cuisson et/ou de stockage selon la 1, caractérisée en ce que le moyen de calage (5) comporte une première barre (6) et une seconde barre (7), sécantes, fixées au cadre périphérique (4). 3) Grille (A) de cuisson et/ou de stockage selon la 2, caractérisée en ce que les barres (6, 7) sont disposées de manière perpendiculaire entres elles. 4) Grille (A) de cuisson et/ou de stockage selon la 2 ou 3, caractérisée en ce que la première barre (6) et/ou la seconde barre (7) est constituée de deux brins. 5) Grille (A) de cuisson et/ou de stockage selon la 2, 3 ou 4, caractérisée en ce que les extrémités de la première barre (6) et de la seconde barre (7) sont soudées au voisinage du milieu des bords latéraux (4.1) et des bords longitudinaux (4.2) du cadre périphérique (4). 6) Grille (A) de cuisson et/ou de stockage selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisée en ce que la première barre (6) et la seconde barre (7) ont une section identique à celle du cadre périphérique (4). 7) Grille (A) de cuisson et/ou de stockage selon la 1, caractérisée en ce que le moyen de calage est constitué d'un croisillon (9) fixé sur les tiges (3).
F
F24,F25
F24C,F25D
F24C 15,F25D 25
F24C 15/16,F25D 25/02
FR2894270
A1
ARMATURE DE TENTE A ARTICULATIONS PNEUMATIQUES
20,070,608
Le domaine de l'invention est la réalisation d'un modèle de tente rapidement érigeable. Il existe déjà différentes techniques qui permettent un montage plus papide que les armatures tubulaires classiques. Les tentes igloo à arceaux flexibles en fibre de verre ou autre maté-riau demandent cependant plusieurs minutes. Il existe depuis peu un modèle de tente igloo plus rapide au montage car il suffit en fait de quelques secondes pour libérer l'arceau et déployer la tente. Le démontage est nettement plus long. Mais surtout ce modèle n'offre qu'une seule possibilité de forme et les arceaux flexibles s'avèrent impossibles d'utilisation pour de grands abrits. La technique de l'armature entièrement pneumatique répond aux besoins de rapidité et de volume disponible. C'est cette technique qui est mise en oeuvre pour les situations d'urgence, hopitaux mobiles, PC mobiles... Elle présente mal-gré tout des inconvénients dont le plus important est le prix. De ce fait elle est inaccessible aux particuliers à l'exception de tentes haute montagne de petite taille dont les impératifs sont la rapidité de montage et démontage et le poids. Leur problème est qu'elle résiste peu au vent et au poids de la neige du fait de la non rigidité de leur structure. On peut d'ailleurs faire la même remarque pour tous les abrits de cette nature. Notre solution présente plusieurs avantages : - une solidité presque égale aux armatures métalliques classiques. - une rapidité de montage et démontage proche des tentes pneumatiques. - une facilité de fabrication avec une modularité quasi illimitée. - de fait une quasi infinité de choix de formes avec des dimensions pouvant aller de la tente une place au marabouts militaires comme aux dispensaires de campagne démontables. Cette solution est particulièrement adaptée aux abrits d'urgence, unités hospitalières mobiles, etc. Le présent dispositif est une armature de tente (3) ou autre abrit qui est constituée de seg- ments rigides (1) joints les uns aux autres par des poches gonflables (2). Le gonflage (4) des dites poches produit l'érection de l'armature à la manière d'une cornemuse. De même le dégonflage des poches permet le pliage de l'armature. Le gonflage des poches peut être produit à l'aide d'une tuyauterie distincte de l'armature, chaque poche possédant une vanne reliant sa cavité à cette tuyauterie, ou bien par l'intermédiaire des segments qui sont alors tubulaires donc creux dont l'intérieur communique avec la cavité des poches par un orifi- ce pratiqué dans leur paroi et transmettent ainsi la pression de l'une à l'autre des poches. La forme de l'armature, le nombre et la nature des segments et des poches gonflables.peu- vent être fixés lors de la fabrication ou bien l'armature elle-même peut être élaborée par l'utilisateur au cours de chaque montage par exemple. Dans ce cas chaque segment et chaque poche sont séparés et le montage de l'armature se fait en introduisant l'extrémité d'un segment dans le logement situé sur la paroi de la poche prévu à cet effet. Chaque poche comporte plusieurs de ces logements destinés à recevoir l'extrémité d'un segment. A l'endroit de ces logements la paroi possède un orifice qui peut dans certains cas comporter à l'intérieur de la cavité de la poche une valve. En introduisant un segment dans le logement, son extrémité enfonce la valve et si le segment est creux il permet de gonfler ou dégonfler la poche. Ainsi si toutes sont rejointes entre elles par ce type de segments le gon- flage et dégonflage se font par un circuit unique passant par ces segment et ces poches. Le fait qu'un logement situé sur la paroi de la poche possède une valve offre la possibilité d'oter ce segment de cette poche sans perte de pression, la valve obstruant l'orifice de la poche une fois le bout du segment extrait de son logement et cessant sa pression sur la valve vers l'intérieur de la cavité. On prévoit que les segments d'une même armature puis- sent être creux et pleins ou bien comporter un robinet de fermeture, ceci afin de séquencer certaines phases de l'érection de la tente ou même éviter des fuites et pouvoir remplacer une poche crevée pendant que la tente est érigée. Chaque poche comporte donc plusieurs logements afin de réceptionner les segments, le nombre de ces logements pouvant être supérieurs aux segments enfoncés dans la poche. La valve internes à la cavité de la poche obstruant les orifices en l'absence de segment dans ces logements. Ces poches peuvent avoir par exemple la forme de ballon avec 5, 6 logements ou plus sur leur paroi répartis judicieusement pour offrir une ou plusieurs solutions de montage. On prévoit éventuellement un embout pour le gonflage et dégonflage capable dêtre bouché et débouché à volonté, indépendamment de l'introduction d'un segment. On prévoit de plus des élastiques joignant deux segments, favorablement au plus près de leur poche commune afin de favoriser un pliage correct de la structure après dégonflage, la pression exercée dans la poche et tendant à faire s'écarter entre eux les segment produisant une force supérieure à celle de l'élastique qui tend à ramener ces segments l'un vers l'autre. Une version du dispositif prévoit encore que la toile de tente soit attachée à l'armature de manière permanente, par exemple en faisant coulisser les segments dans des passants de 30 cette toile. Le pliage de l'armature entraîne celui de la toile. D'autres variantes du dispositif peuvent exister sans pour cela sortir du cadre de l'invention. 35 40
The frame (3) has rigid segments (1) joined with each other by inflatable pouches (2), where inflation (4) of the pouch produces erection of the frame and deflation of the pouch permits the folding of the frame. The inflation of the pouch is produced using a distinct pipe of the frame. Each pouch has a valve that connects a cavity to the pipe. The segments are joined by elastics that are placed near the pouches.
1 - Armature de tente à articulations pneumatiques caractérisée en ce qu'elle est constituée de segments rigides (1) joints les uns aux autres par des poches gonflables (2). Le gonflage (4) des dites poches produit l'érection de l'armature à la manière d'une cornemuse. De même le dégonflage des poches permet le pliage de l'armature. Le gonflage des poches peut être produit à l'aide d'une tuyauterie distincte de l'armature, chaque poche possédant une vanne reliant sa cavité à cette tuyauterie, ou bien par l'intermédiaire des segments qui sont alors tubulaires creux dont l'intérieur communique avec la cavité des poches par un orifice pratiqué dans leur paroi et transmettent ainsi la pression de l'une à l'autre des poches. 2 - Armature de tente à articulations pneumatiques selon la 1 caractérisée en ce que les segments peuvent être ôtés des poches et le montage de l'armature se fait en introduisant l'extrémité d'un segment dans le logement situé sur la paroi de la poche prévu à cet effet, le nombre de logements sur une poche pouvant être supérieur au nombre de seg-ments effectivement fixés sur celle-ci. 3 - Armature de tente à articulations pneumatiques selon les précédentes caractérisée en ce que les logements de la paroi d'une poche où peuvent être introduits les segments possède un orifice qui peut dans certains cas comporter à l'intérieur de la cavité de la poche une valve. L'introduction dans un logement de l'extrémité d'un segment tubu- Taire creux enfonce la valve et permet de gonfler ou dégonfler la poche. L'extraction du segment de cette poche évite la perte de pression, la valve obstruant l'orifice de la poche après que le bout du segment cesse sa pression sur la valve vers l'intérieur de la cavité. 4 - Armature de tente à articulations pneumatiques caractérisée en ce qu'on place sur tout ou une partie des segments creux un robinet d'ouverture et fermeture de leur cavité. 5 - Armature de tente à articulations pneumatiques. caractérisée en ce que les poches possèdent un embout pour leur gonflage et dégonflage indépendant des logements destinés à introduction d'un segment. 6 - Armature de tente à articulations pneumatiques. caractérisée en ce que la toile de tente est attachée à l'armature de manière permanente, cette toile possédant par exemple des pas- sants dans lesquels on fait coulisser les segments de l'armature. Le pliage de l'armature entraîne celui de la toile. 7 -Armature de tente à articulations pneumatiques caractérisée en ce que les segments sont joints par des élastiques favorablement au plus près de leur poche commune afin de favoriser un pliage correct de la structure après dégonflage. 40
E
E04
E04H
E04H 15
E04H 15/48,E04H 15/20
FR2893461
A1
MACHINE ELECTRIQUE ROTATIVE POUR VEHICULES
20,070,518
La présente invention concerne une machine électrique rotative sur laquelle une unité formant élément de puissance qui accomplit une commande d'inversion est montée et, plus particulièrement, une machine rotative électrique de type à inversion de puissance pour véhicules utilisée dans, par exemple, des générateurs de moteur, et des moteurs de direction assistée. De manière classique, une unité formant élément de puissance destinée à accomplir une commande d'inversion d'une machine électrique rotative, par exemple, telle que décrite dans la Publication de Brevet Japonais (non examinée) N 274992/2004 (pages 17 à 19, figures 1 à 5), est prévue avec un module d'inversion qui est formé d'une pluralité d'éléments de commutation (des éléments de puissance tels que des transistors de puissance, un transistor à effet de champ à semi-conducteur à oxyde métallique (en anglais MOFSET), ou un transistor bipolaire à porte isolée (en anglais IGBT) et des diodes connectées en parallèle à chacun des éléments de commutation. Dans le module d'inversion, supposons que l'élément de commutation et une diode formant un bras supérieur et l'élément de commutation et une diode formant un bras inférieur qui sont connectés en série formant un ensemble, ces trois ensembles sont connectés en parallèle. Un enroulement d'induit est une connexion en Y. Les extrémités de chaque phase de la connexion en Y sont connectées électriquement à un point intermédiaire situé entre les éléments de commutation du bras supérieur et les éléments de commutation du bras inférieur qui sont connectés en série pour former un ensemble par l'intermédiaire d'un câblage de courant alternatif correspondant à chacune des phases. Par ailleurs, pour ce qui est des bornes d'une batterie, une borne d'électrode positive est connectée électriquement au côté électrode positive du module d'inversion, et une borne électrode négative est connectée électriquement au côté électrode négative du module d'inversion, respectivement par l'intermédiaire d'un câblage CC. Dans le module d'inversion, l'opération de commutation de chacun des éléments de commutation est commandée par des instructions provenant d'un circuit de commande. Par ailleurs, le circuit de commande commande un circuit de commande de courant d'excitation pour ajuster un courant d'excitation à transporter à travers l'enroulement de champ du rotor. Etant donné qu'une importante perte de puissance survient au moment de la commutation et de la conduction des éléments de commutation dans le module d'inversion lors de l'entraînement de la machine électrique rotative classique mentionnée, un problème particulièrement important doit être résolu selon lequel chacun des éléments de commutation formant un module d'inversion est refroidi. Par exemple, dans le système de refroidissement décrit dans la Publication de Brevet Japonais (non examinée) N 274992/2004, une unité d'élément de puissance contenant un module d'inversion est située dans une direction circonférentielle sur un dissipateur de chaleur au niveau d'une extrémité dans une direction axiale de la machine électrique rotative, on fait s'écouler un air de refroidissement dans des trajets d'écoulement d'ailettes de refroidissement l'un après l'autre le long des ailettes de refroidissement prévues avec les trajets d'écoulement dans la direction radiale, pour refroidir de ce fait les dissipateurs de chaleur. Etant donné que l'unité formant élément de puissance contenant un module d'inversion selon l'art antérieur mentionné est située dans la direction circonférentielle sur le dissipateur de chaleur au niveau d'une extrémité dans la direction axiale de la machine électrique rotative, et que l'on fait s'écouler un air de refroidissement dans des trajets d'écoulement d'ailettes de refroidissement l'un après l'autre le long des ailettes de refroidissement prévues avec les trajets d'écoulement dans la direction radiale pour refroidir de ce fait les dissipateurs de chaleur, un problème existe en ce qu'un air de refroidissement ayant été réchauffé s'écoule dans la prochaine ailette de refroidissement, ce qui se traduit en fin de compte par des performances de refroidissement inférieures. EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention a été faite pour résoudre les problèmes tels qu'ils sont mentionnés ci-dessus, et a pour objet de mettre à disposition une machine électrique rotative pour véhicules capable d'améliorer une performance de refroidissement des éléments de commutation formant un module d'inversion, et réduire la taille de la machine rotative électrique entière. Une machine électrique rotative pour véhicules selon l'invention comprend un stator prévu avec un enroulement d'induit, un rotor comportant un arbre rotatif et qui est situé à l'intérieur du stator, un ventilateur de refroidissement situé au niveau du rotor, un logement qui supporte et fixe le stator, si bien qu'il supporte l'arbre rotatif de manière à pouvoir effectuer une rotation, et un capot qui est situé à l'extérieur d'une surface de paroi du logement dans une direction axiale de l'arbre rotatif de façon à recouvrir la surface de paroi, et qui forme un espace avec la surface de paroi du logement. Dans cette machine électrique rotative, les éléments de commutation d'un bras supérieur et d'un bras inférieur qui sont connectés en série pour former un circuit d'inversion à connecter à l'enroulement d'induit sont disposés de manière adjacente les uns par rapport aux autres dans la direction axiale de l'arbre rotatif. Un trou de ventilation destiné à aspirer un air extérieur est formé sur une portion circonférentielle externe radialement du capot. Un orifice d'aspiration par l'intermédiaire duquel un air dans l'espace est aspiré 4 dans le logement est formé dans la paroi du logement. Un orifice d'évacuation par l'intermédiaire duquel l'air dans le logement est évacué est formé dans la portion circonférentielle externe radialement du logement mentionné. Et lorsque le ventilateur de refroidissement est mis en rotation, l'air extérieur s'y écoule par l'intermédiaire du trou de ventilation de la portion circonférentielle externe radialement à la portion circonférentielle interne radialement par rapport aux éléments de commutation du bras supérieur et du bras inférieur, passe à travers l'orifice d'aspiration, puis est évacué depuis l'orifice d'évacuation. Dans la machine électrique rotative de la construction ci-dessus selon l'invention, il est possible d'améliorer une performance de refroidissement des éléments de commutation, ainsi que de réduire la taille de la machine électrique rotative entière pour véhicules. La présente invention a également pour objet une machine électrique rotative pour véhicules, dans laquelle lesdits éléments de commutation du bras supérieur et du bras inférieur sont disposés de façon opposée les uns par rapport aux autres dans la direction axiale, et un dissipateur de chaleur sur lequel au moins l'un desdits éléments de commutation du bras supérieur et du bras inférieur sont montés, est prévu. La présente invention a également pour objet une machine électrique rotative pour véhicules, dans laquelle ledit trou de ventilation est formé dans ledit capot par rapport à chacun desdits éléments de commutation du bras supérieur et du bras inférieur. La présente invention a également pour objet une machine électrique rotative pour véhicules, comprenant en outre un guide destiné à répartir un air extérieur ayant été aspiré à partir dudit trou de ventilation vers lesdits éléments de commutation respectivement du bras supérieur et du bras inférieur. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Les objets, caractéristiques, aspects et avantages précédents et d'autres de la présente invention découleront de la description détaillée suivante de la présente invention lorsqu'elle est prise conjointement avec les dessins annexés. La figure 1 est une vue en coupe transversale représentant un premier mode de réalisation préféré d'une machine électrique rotative pour véhicules selon la présente invention ; la figure 2 est une vue de profil prise le 20 long de la direction axiale d'une unité formant élément de puissance de la figure 1 ; la figure 3 est un schéma de circuit destiné à expliquer le fonctionnement de la machine électrique rotative prévue avec l'unité formant élément 25 de puissance ; et la figure 4 est une vue en coupe transversale représentant un second mode de réalisation de la machine électrique rotative pour véhicules selon l'invention. Plusieurs modes de réalisation préférés d'une machine électrique rotative pour véhicules selon la présente invention sont ci-après décrits avec référence aux dessins. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Mode de réalisation 1. La figure 1 est une vue en coupe transversale représentant un premier mode de réalisation d'une machine électrique rotative pour véhicules selon l'invention, et la figure 2 est une vue de profil d'une unité formant élément de puissance de la figure 1 prise le long de la direction axiale. Cette machine électrique rotative pour véhicules est une machine électrique rotative dans laquelle l'unité formant élément de puissance est montée comme une partie solidaire, ou à proximité de celle-ci. Tel que cela est représenté sur la figure 1, la machine électrique rotative 1 comporte un logement formé d'une plaque de support avant 10 et d'une plaque de support arrière 11, un stator 16 comportant un enroulement d'induit 16a et un rotor 15 comportant un arbre (arbre rotatif 13) et un enroulement de champ 14. Dans cette machine électrique rotative 1, le stator 16 est supporté dans le logement et fixé à celui-ci, et le rotor 15 est situé à l'intérieur du stator 16 de sorte que son enroulement de champ 14 soit opposé à l'enroulement d'induit 16a ; l'arbre 13 du rotor 15 est de plus supporté par des paliers supports 12 qui sont situés au niveau du logement, et le rotor 15 peut effectuer une rotation de manière coaxiale avec le stator 16. Les ventilateurs de refroidissement 17 sont fixés aux deux faces d'extrémité axiales du rotor 15. Une poulie 18 est fixée à la portion d'extrémité sur le côté avant de l'arbre 13 (sur l'extérieur de la plaque de support avant 10). Un porte-balai 19 est attaché à la plaque de support arrière 11 sur le côté arrière de l'arbre 13 (sur l'extérieur de la plaque de support arrière 11) ; une paire de bagues collectrices 21 est montée sur le côté arrière de l'arbre 13 ; et une paire de balais 20 destinée à coulisser en contact avec les bagues collectrices 21 est située dans le porte-balai 19. En outre, un capteur de détection de position de rotation (par exemple, un transformateur) 22 est prévu au niveau de l'extrémité latérale arrière de l'arbre 13. La poulie 18 est connectée à un arbre rotatif d'un moteur par l'intermédiaire d'une courroie, non représentée, et la rotation du moteur est transmise à la poulie 18. Le porte-balai 19, les balais 20 et les bagues collectrices 21 forment un mécanisme d'alimentation en puissance destiné à alimenter en courant continu l'enroulement d'induit 14. Un capot 30 qui recouvre le mécanisme d'alimentation en puissance tel qu'un porte-balai 19 est prévu sur le côté arrière plus éloigné de la plaque de support arrière 11. Une unité formant élément de puissance 4 est située au niveau d'un espace entre la plaque de support arrière 11 et le capot 30. Une carte 44a de circuit de commande sur laquelle un circuit de commande 44 est monté est située sur la surface de paroi externe axialement du capot 30, et cette carte 44a de circuit de commande est recouverte d'une plaque 32. L'unité formant élément de puissance 4 comporte une paire formée d'un dissipateur de chaleur intérieur 50 et d'un dissipateur de chaleur extérieur 51 en opposition qui forme un écartement prédéterminé dans la direction axiale. Le dissipateur de chaleur intérieur 50 et le dissipateur de chaleur externe 51 sont fixés à la plaque de support arrière 11 au moyen d'une barre 6 de support représentée sur la figure 2. Tel que cela est représenté sur les figures 1 et 2, plusieurs ensembles d'éléments de commutation 41a et 41b du bras supérieur et du bras inférieur sont agencés dans une direction circonférentielle sur les surfaces des parois internes opposées dans la direction axiale des dissipateurs de chaleur intérieur et extérieur 50 et 51. Les dissipateurs de chaleur intérieur et extérieur 50 et 51 comportent des ailettes de refroidissement 50a et 51a comprenant des trajets d'écoulement dans la direction radiale sur les surfaces des parois externes opposées axialement. Grâce au dissipateur de chaleur intérieur 50 et au dissipateur de chaleur extérieur 51, un effet de refroidissement plus grand est obtenu. Il est préférable que les ailettes de refroidissement 50a et 51a soient situées sur l'ensemble des faces des dissipateurs de chaleur intérieur et extérieur 50 et 51, ou situées à des intervalles réguliers dans la direction circonférentielle. Les éléments de commutation 41a et 41b sont reliés respectivement aux dissipateurs de chaleur intérieur et extérieur 50 et 51 par soudage. Des trous de ventilation 31a et 31b adjacents les uns par rapport aux autres et opposés à la surface périphérique externe de chacune des ailettes de refroidissement 50a et 51a sont prévus dans la paroi circonférentielle du capot 30. Les trous de ventilation 31a et 31b sont de préférence ouverts de façon à être opposés aux éléments de commutation 41a et 41b. Par la rotation des ventilateurs de refroidissement 17, tel que cela est représenté par les flèches F, est formée une voie d'air d'un air frais extérieur qui entre par les trous de ventilation 31a et 31b et passe à travers chacune des ailettes de refroidissement 50a et 51a, et est aspiré depuis un orifice d'aspiration 11a de la plaque de support arrière 11 et sort par un orifice d'évacuation 11b. Ainsi, les dissipateurs de chaleur intérieur et extérieur 50 et 51 sont refroidis au moyen de l'air de refroidissement frais extérieur à tout moment. De préférence, l'orifice d'aspiration 11a de la plaque de support arrière 11 est formé au niveau de portions à proximité des extrémités circonférentielles internes des ailettes de refroidissement 50a et 51a en vue d'améliorer l'effet de refroidissement. Tel que cela est mentionné ci-dessus, les dissipateurs de chaleur intérieur et extérieur 50 et 51 sont refroidis au moyen de l'air de refroidissement extérieur frais à tout moment, de sorte qu'une performance de refroidissement destinée à refroidir les éléments de commutation 41a et 41b puisse être améliorée. Par ailleurs, l'espace situé entre la plaque de support arrière 11 et le capot 30 est utilisé de sorte que la machine électrique rotative entière puisse être réduite en taille. Tel que cela est représenté sur la figure 2, une unité formant élément de puissance 4 est formée de trois phases, U, V, W de sections (section de phase U, section de phase V, et section de phase W) des éléments de commutation 41a du bras du côté supérieur, dans laquelle quatre éléments de commutation 41a de chacune des phases sont connectés sur la surface des parois du dissipateur de chaleur intérieur 50, et trois phases, U, V, W de sections (section de phase U, section de phase V, et section de phase W) des élément de commutation 41b du bras du côté inférieur dans lequel, quatre éléments de commutation 41b de chacune des phases sont connectés en parallèle sur la surface des parois du dissipateur de chaleur externe 51. L'élément de commutation 41a et 41b peut être de type discret, de type à module TPM, ou de type à puce nue. De cette manière, en connectant plusieurs éléments de commutation 41a et 41b respectivement en parallèle, on peut réduire la quantité de courant à transporter à travers chacun des éléments de commutation 41a et 41b. Par conséquent, il est possible d'utiliser des éléments de commutation 41a et 41b bon marché d'une faible capacité de transport de courant, et ainsi de réduire les coûts. La figure 3 est un schéma de circuit destiné à expliquer le fonctionnement d'une machine électrique rotative prévue avec une unité formant élément de puissance. Tel que cela est représenté sur la figure 3, une section la de machine électrique rotative comporte un enroulement d'induit 16a enroulé autour d'un stator, et un enroulement de champ 14 enroulé autour d'un rotor. L'enroulement d'induit 16a est construit à partir de trois phases (phase U, phase V, phase W) de bobines dans une connexion en Y (connexion en étoile). L'unité formant élément de puissance 4 est prévue avec un module d'inversion 40 qui est formé d'une pluralité d'éléments de commutation (transistor de puissance, transistor à effet de champ à semi-conducteur à oxyde métallique (MOFSET en anglais), transistor bipolaire à porte isolée (en anglais IGBT) ou analogue) 41a et 41b, et des diodes 42 connectées en parallèle à chacun des éléments de commutation 41a et 41b, et un condensateur 43 qui est connecté en parallèle au module d'inversion 40. Dans le module d'inversion 40, l'élément de commutation 41a et la diode 42 qui forment un bras supérieur 46 et l'élément de commutation 41b et la diode 42 qui forment un bras inférieur 47 qui sont connectés en série forment un ensemble, et ces trois ensembles sont connectés en parallèle. Les extrémités de chaque phase de la connexion Y dans l'enroulement d'induit 16a sont connectées électriquement aux points intermédiaires entre les éléments de commutation 41a du bras supérieur 46 et les éléments de commutation 41b du bras inférieur 47 dans les ensembles correspondants par l'intermédiaire d'un câblage de courant alternatif 9. Par ailleurs, une borne d'électrode positive et une borne d'électrode négative d'une batterie 5 sont connectées électriquement au côté électrode positive et au côté électrode négative du module d'inversion 40 par l'intermédiaire respectivement d'un câblage de courant continu 8. L'opération de commutation de chacun des éléments de commutation 41a et 41b dans le module d'inversion 40 est commandée au moyen d'instructions provenant d'un circuit de commande 44. En outre, le circuit de commande 44 commande un circuit de commande de courant d'excitation 45 pour ajuster un courant d'excitation transporté à travers l'enroulement de champ 14 du rotor. On se réfère au schéma de circuit représenté sur la figure 3 sur lequel, lorsque le moteur est démarré, une alimentation en courant continu alimente l'unité formant élément de puissance 4 par l'intermédiaire du câblage de courant continu 8 provenant de la batterie 5, le circuit de commande 44 accomplit une commande d'activation/de désactivation de chacun des éléments de commutation 41a et 41b du module d'inversion 40, et l'alimentation en courant continu est convertie en une alimentation en courant alternatif triphasé. Une alimentation en courant alternatif triphasée ayant été convertie alimente l'enroulement d'induit 16a de la section la de machine électrique rotative par l'intermédiaire du câblage de courant alternatif 9, un champ magnétique rotatif est créé autour de l'enroulement de champ 14 du rotor auquel on délivre un courant d'excitation provenant de la batterie 5 au moyen du circuit de commande de courant d'excitation 45, le rotor étant entrainé pour effectuer une rotation, puis le moteur est démarré par l'intermédiaire d'une poulie attachée à l'arbre du rotor, une courroie, une poulie de manivelle, et un embrayage (ACTIVATION). Lorsque le moteur a démarré, une puissance de rotation du moteur est transmise à un rotor par l'intermédiaire de la poulie de manivelle, la courroie, et la poulie attachée à l'arbre du rotor de la section la de machine électrique rotative, le rotor est entrainé pour effectuer une rotation ce qui se traduit par une induction d'une tension alternative triphasée au niveau de l'enroulement d'induit 16a, le circuit de commande 44 accomplit une commande d'ACTIVATION/DESACTIVATION de chacun des éléments de commutation 41a et 41b, la tension alternative triphasée ayant été induite au niveau de l'enroulement d'induit 16a est convertie en une alimentation en courant continu, et la batterie 5 commence à être chargée. Mode de réalisation 2. La figure 4 est une vue en coupe transversale représentant un second mode de réalisation de la machine électrique rotative pour véhicules selon l'invention, et les mêmes numéros de référence indiquent les mêmes parties ou les parties analogues à celles de la figure 1. On se réfère à la figure 4 sur laquelle la construction de chaque partie est sensiblement la même que dans le premier mode de réalisation mentionné ci-dessus. Il existe des différences par rapport au premier mode de réalisation dans les aspects selon lesquels est prévu un trou de ventilation 31c au niveau de la portion circonférentielle externe du capot 30, et est prévu un guide 60 avec lequel une saillie 60a ayant une coupe transversale triangulaire est solidairement formée de façon à connecter les bords périphériques externes des dissipateurs de chaleur intérieur et extérieur 50 et 51. Selon ce second mode de réalisation, lorsque les ventilateurs de refroidissement 17 sont mis en rotation, tel que cela est indiqué par les flèches F, une voie d'air est formée de telle sorte que de l'air frais extérieur soit aspiré depuis le trou de ventilation 31c ; l'air extérieur ayant été aspiré est réparti dans deux directions avec le guide 60 sur lequel la saillie 60a est formée ; et l'air extérieur ayant été réparti passe à travers chacune des ailettes de refroidissement 50a et 51a, est aspiré par un orifice d'aspiration 11a de la plaque de support arrière 11, et sort par l'orifice d'évacuation 11b. Tel que cela est mentionné ci-dessus, les dissipateurs de chaleur intérieur et extérieur 50 et 51 sont refroidis au moyen d'un air de refroidissement frais extérieur à tout moment, de sorte qu'une performance de refroidissement destinée à refroidir les éléments de commutation 41a et 41b puisse être améliorée. En outre, l'espace formé entre la plaque de support arrière 11 et le capot 30 est utilisé de sorte que la machine électrique rotative entière puisse être réduite en taille. Par ailleurs, la machine électrique rotative selon ce second mode de réalisation a une structure destinée à répartir un air extérieur ayant été aspiré au moyen du guide 60, de sorte qu'un trou de ventilation 31c soit suffisant, et qu'il soit possible de simplifier la structure. De surcroît, selon les premier et second modes de réalisation mentionnés ci-dessus, bien qu'un exemple dans lequel les éléments de commutation 41a et 41b sont situés au niveau des dissipateurs de chaleur 50 et 51 respectivement, soit décrit, il est préférable qu'un des éléments de commutation 41a et 41b soit monté sur un dissipateur de chaleur, et les autres éléments de commutation soient montés sur, par exemple, la surface d'une simple plaque de résine. Par ailleurs, il est préférable que les deux dissipateurs de chaleur soient supprimés et que, par exemple, les éléments de commutation 41a et 41b soient montés sur une paire de surfaces de plaque de résine, respectivement. De surcroît, bien qu'une machine électrique rotative pour véhicules, dans laquelle l'enroulement de champ 14 du rotor 15 et le porte-balai 19 sont situés, soit décrite, les modes de réalisation mentionnés ci-dessus selon l'invention peuvent s'appliquer à toute autre machine électrique rotative quelconque pour véhicules dans laquelle un pôle magnétique d'un rotor est formé à partir d'un aimant permanent, et il n'y a ni enroulement de champ 14 ni porte-balai 19. La machine électrique rotative pour véhicules selon l'invention peut être efficacement utilisée comme machine électrique rotative pour être montée sur, par exemple, des automobiles. Bien que les modes de réalisation actuellement préférés de la présente invention aient été présentés et décrits, on comprendra que ces descriptions sont données à titre d'illustration et que divers changements et modifications peuvent être apportés sans s'éloigner de la portée de l'invention. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention
Machine électrique rotative pour véhicules capable d'améliorer une performance de refroidissement d'éléments de commutation formant un module d'inversion, et de réduire la taille de la machine électrique rotative entière. La machine électrique rotative comporte : un stator (16), un rotor (15), un ventilateur de refroidissement (17) ; une plaque de support avant (10) et une plaque de support arrière (11) ; et un capot (30) ; et dans lequel une paire d'éléments de commutation (41a, 41b) sont disposés axialement de manière adjacente les uns par rapport aux autres entre la plaque de support arrière (11) et le capot (30) ; un trou de ventilation (31a, 31b) destiné à aspirer l'air extérieur est formé dans une portion circonférentielle externe radialement du capot (30) ; et par rotation du ventilateur de refroidissement (17), l'air extérieur s'écoule radialement depuis le trou de ventilation (31a, 31b) par rapport aux éléments de commutation (41a et 41b), et passe à travers un orifice d'aspiration (11a) et est évacué par l'intermédiaire d'un orifice d'évacuation (11b).
1. Machine électrique rotative (1) pour véhicules comprenant : un stator (16) comportant un enroulement d'enduit (16a) ; un rotor (15) comportant un arbre rotatif (13), et qui est situé à l'intérieur dudit stator (16) ; un ventilateur de refroidissement (17) situé au niveau dudit rotor (15) ; un logement (10, 11) qui supporte et fixe ledit stator (16), en plus de supporter ledit arbre rotatif (13) de manière rotative ; et un capot (30) qui est situé à l'extérieur d'une surface de paroi dudit logement (11) dans une direction axiale dudit arbre rotatif (13) de façon à recouvrir ladite surface de paroi, et qui forme un espace avec ladite surface de paroi dudit logement (11) ; dans laquelle des éléments de commutation (41a, 41b) d'un bras supérieur et d'un bras inférieur qui sont connectés en série pour former un circuit d'inversion à connecter audit enroulement d'induit (16a) sont disposés de façon adjacente les uns par rapport aux autres dans la direction axiale dudit arbre rotatif (13) ; un trou de ventilation (31a, 31b) destiné à aspirer un air extérieur est formé dans une portion circonférentielle externe radialement dudit capot (30) ; un orifice d'aspiration (11a) par l'intermédiaire duquel l'air dans ledit espace est aspiré dans leditlogement (11) est formé dans ladite paroi dudit logement (11) ; un orifice d'évacuation (llb) par l'intermédiaire duquel l'air dans ledit logement (11) est évacué est formé dans la portion circonférentielle externe radialement dudit logement (11) ; et lorsque ledit ventilateur de refroidissement (17) est mis en rotation, ledit air extérieur s'y écoule par l'intermédiaire dudit trou de ventilation (31a, 31b) à partir de la portion circonférentielle externe radialement vers la portion circonférentielle interne radialement par rapport auxdits éléments de commutation (41a, 41b) du bras supérieur et du bras inférieur, passe à travers ledit orifice d'aspiration (11a), puis est évacué par ledit orifice d'évacuation (llb). 2. Machine électrique rotative (1) pour véhicules selon la 1, dans laquelle lesdits éléments de commutation (41a, 41b) du bras supérieur et du bras inférieur sont disposés de façon opposée les uns par rapport aux autres dans la direction axiale, et un dissipateur de chaleur (50, 51) sur lequel au moins l'un desdits éléments de commutation (41a, 41b) du bras supérieur et du bras inférieur sont montés, est prévu. 3. Machine électrique rotative (1) pour véhicules selon la 1 ou 2, dans laquelle ledit trou de ventilation (31a, 31b) est formé dans ledit capot (30) par rapport à chacun desdits élémentsde commutation (41a, 41b) du bras supérieur et du bras inférieur. 4. Machine électrique rotative (1) pour véhicules selon la 1 ou 2, comprenant en outre un guide (60) destiné à répartir un air extérieur ayant été aspiré à partir dudit trou de ventilation (31c) vers lesdits éléments de commutation (41a, 41b) respectivement du bras supérieur et du bras inférieur.10
H
H02
H02K
H02K 11,H02K 5
H02K 11/00,H02K 5/20
FR2891330
A1
MODULE DE SECURITE POUR TRANSMISSION ET ASSEMBLAGE CORRESPONDANT
20,070,330
La présente invention concerne un module de sécurité pour transmission, du type comprenant: - deux paliers; et - un axe de liaison adapté pour être supporté par les deux paliers. Elle s'applique notamment aux transmissions à coulissement libre, à tripode, sur des lignes, qui assure la connexion, entre le moteur et le bogie, dans des trains. On connaît des joints tripodes qui sont adaptés au dispositif coulissant de la ligne de transmission, reliant le moteur et le pont du bogie, par exemple dans des Trains à Grande Vitesse (TGV). Ces joints comportent une tige cannelée sur laquelle est monté un tripode muni de trois galets de roulement. Le joint comporte aussi une pièce femelle complémentaire du tripode comportant des pistes sur lesquelles roulent les galets. Ce joint tripode comporte un dispositif de sécurité réalisé à partir d'une gorge calibrée ménagée dans la tige au niveau de la cannelure, ainsi que de deux paliers bronze de guidage de la tige qui sont disposés dans un manchon solidaire de la pièce femelle et qui réduise l'articulation tripode à son seul degré de liberté axiale. Lors d'un incident mécanique sur la ligne cinématique de transfert de puissance, la tige utilisée comme fusible de sécurité, se rompt au niveau de la gorge calibrée. Ainsi, les deux éléments de la transmission à coulissement tripode deviennent indépendants par la mise en rotation libre de la tige sur ses deux paliers bronze. Toutefois, bien qu'efficient, ce système de sécurité n'autorise qu'une vitesse de roulage, en service commercial, très faible, d'environ 60 km/h pendant une heure. Un autre inconvénient du dispositif de sécurité connu est le fait qu'après rupture de la tige, l'ensemble du système coulissant tripode doit être démonté afin de permettre un accès à la tige cassée. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients et de proposer un module de sécurité qui soit éventuellement, plus facile à changer, mais permette, surtout, de maintenir sa vitesse commerciale (320 km/h) plus élevée après rupture du fusible de sécurité. A cet effet, l'invention a pour objet un module de sécurité du type indiqué ci-dessus, caractérisé en ce que le 10 module comporte: - deux brides de liaison dont chacune porte l'un des deux paliers, et - des moyens de fixation libérables des deux brides de liaison fixant les deux brides de liaison l'une à l'autre et adaptés pour libérer les deux brides de liaison l'une de l'autre et de permettre une rotation relative des deux brides de liaison l'une par rapport à l'autre lors d'un dépassement d'un couple prédéterminé entre les deux brides de liaison, et en ce que l'axe de liaison et les deux paliers sont adaptés pour permettre la rotation relative des deux brides de liaison l'une par rapport à l'autre après la libération des moyens de fixation. Selon d'autres modes de réalisation, le module de 25 sécurité comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes. - au moins l'un des paliers, et de préférence les deux paliers, est/sont des paliers à roulement; - les brides de liaison entourent les paliers, et 30 les paliers entourent l'axe de liaison; - les moyens de fixation libérables comprennent un organe sécable adapté pour rompre lors du dépassement du couple prédéterminé en formant deux organes sécables partiels; - l'organe sécable est fabriqué d'un seul tenant avec au moins l'une des brides de liaison et de préférence avec les deux brides de liaison; - l'organe sécable comporte un affaiblissement de 5 matière, notamment en forme de striction; - le module de sécurité pour transmission comporte des moyens d'écartement adaptés pour écarter les brides de liaison l'une de l'autre lors d'une libération des moyens de fixation libérables et pour les amener dans une position écartée; - le module de sécurité pour transmission comporte des moyens de blocage adaptés pour bloquer axialement les deux brides de liaison dans leur position écartée; - les moyens de blocage comportent un organe de blocage coopérant par complémentarité de formes avec l'un des paliers; - l'une des brides de liaison porte un élément d'un joint d'articulation, notamment d'un joint homocinétique ou hétérocinétique; et - l'élément du joint d'articulation est relié d'une seule pièce à la bride de liaison. Par ailleurs, l'invention a pour objet un assemblage, du type comportant un joint d'articulation et un système coulissant, notamment à tripode, caractérisé en ce qu'il comporte un module de sécurité tel que décrit cidessus, et en ce que le système coulissant à tripode est relié au système coulissant au moyen du module de sécurité L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés sur lesquels: - la Figure 1 est une vue en coupe partielle longitudinale d'un ensemble de transmission comportant un module de sécurité selon l'invention; 2891330 4 - la Figure 2 montre un joint cardan et le module de sécurité selon l'invention de la Figure 1 à plus grande échelle; - la Figure 3 montre le module de sécurité selon 5 l'invention avant la rupture; - la Figure 4 montre le module de la Figure 3 après rupture; et -la Figure 5 montre une variante d'un module de sécurité selon l'invention où une des brides a été remplacée 10 par la fourche du joint de cardan. Sur la Figure 1 est représenté un assemblage de transmission selon l'invention, désigné par la référence générale 2. L'assemblage 2 s'étend le long d'un axe central X-X. Dans ce qui suit, les expressions radialement , axialement et circonférentiellement seront utilisées par rapport à cet axe X-X. L'assemblage 2 comporte un premier et un deuxième joint cardan 4, 6, un système coulissant à tripode 8 ainsi 20 qu'un module de sécurité 10. Chacun des joints cardan 4, 6 comporte une fourche 12, 14, ces deux fourches 12, 14 étant reliées l'une à l'autre fixe en rotation au moyen du système coulissant à tripode 8 et du module de sécurité 10. Le système coulissant à tripode 8 comporte une tige 16, qui, d'un côté, est liée solidairement à la fourche 12 et qui, de l'autre côté, comporte un embout cannelé 18, sur lequel est fixé un tripode 20. Le tripode 20 peut coulisser dans un élément femelle 22 du système coulissant à tripode 8 qui est fermé par un fourreau de centrage 24. La tige 16 s'étend à travers le fourreau de centrage 24. Le système coulissant à tripode 8 comporte en outre deux paliers de glissement 26 montés sur le fourreau de centrage 24 et qui supportent la tige 16. Ces paliers de glissement 26 sont fabriqués, par exemple, en bronze. Le module de sécurité 10 est fixé d'un côté au système coulissant à tripode 8, en l'occurrence à l'élément 5 femelle 22, et de l'autre côté à la fourche 14. Sur la Figure 4 est représenté plus en détail le module de sécurité 10 selon l'invention. Le module de sécurité 10 comporte une première bride de liaison 30 et une seconde bride de liaison 32 qui 10 s'étendent autour d'un axe central X-X. Les brides 30, 32 sont reliées l'une à l'autre par des moyens de fixation libérables 34 qui sont adaptées pour permettre une libération ou séparation des deux brides de liaison 30, 32 l'une par rapport à l'autre lors d'un dépassement d'un couple prédéterminé, et pour permettre une libre rotation indépendante des deux brides de liaison 30, 32 autour de l'axe X-X après la libération. Les moyens de fixation libérables 34 sont constitués par un organe ou une liaison cassable ou sécable. Cet organe sécable comporte une réduction locale d'épaisseur de paroi formé d'une gorge extérieure 35A et d'une gorge intérieure 35B. L'organe cassable se constitue ainsi de deux organes sécables partiels 34A, 34B. Les gorges 35A et 35B forment ainsi une striction calibrée pour une rupture à un couple prédéterminé. Le module de sécurité 10 comporte en outre un axe de liaison 36, un premier 38 et un second 40 paliers, par exemple, à roulements à billes, un manchon 42 et un ressort 44. Le module de sécurité 10 comporte en outre deux écrous de fixation extérieurs 46, 48 et deux écrous de fixation intérieurs 50, 52. La première bride de liaison 30 comporte un logement intérieur 54 pour le premier palier à roulement 38, tandis que la seconde bride de liaison 32 comporte un logement intérieur 56 pour le second palier à roulement 40. Les deux logements 54, 56 sont axialement ouverts dans des sens opposés et ont de préférence un même diamètre intérieur. Ainsi, les deux paliers à roulement 38, 40 peuvent être montés dans les logements indépendamment l'un de l'autre. L'axe de liaison 36 est muni d'une première partie cylindrique 60 sur laquelle est montée de manière glissante le manchon 42 ainsi qu'une deuxième partie cylindrique 62 qui reçoit le ressort 44. L'axe de liaison 36 forme en outre une troisième partie cylindrique 64 sur laquelle s'applique la bague intérieure du palier à roulement 40. La deuxième 62 et la troisième 64 parties cylindriques sont axialement séparées par une collerette 66 portant des évidements axiaux. L'axe de liaison 36 est terminé des deux côtés axiaux par un filetage 68, 70 sur lesquels sont vissés les écrous de fixation intérieure 50, 52. Le manchon 42 comporte une première partie 20 cylindrique 72 qui est libre en coulissement sur la première partie cylindrique 60 de l'axe de liaison 36 et qui reçoit la bague interne du palier à roulement 38. Le manchon 42 comporte aussi une deuxième partie cylindrique 74 qui est séparée de la partie 72 par une 25 partie étagée. Cette deuxième partie cylindrique 74 entoure le ressort 44 et s'engage par des dents dans les évidements de la collerette 66. Ainsi, le manchon 42 est fixé en rotation autour de l'axe X-X par rapport à l'arbre 36. La bague intérieure au roulement 38 est emmanchée serrée sur le 30 manchon 42. Entre le manchon 42 et l'écrou intérieur 50 existe un interstice axial e qui permet un déplacement axial du manchon 42 par rapport à l'axe de liaison 36. Le manchon 42 comporte en outre une gorge de blocage radialement interne 80. Le module 10 est muni d'un circlips 82 qui est disposé axialement entre l'écrou 50 et la face avant de la 5 première partie cylindrique 60 de l'axe 36. Le dispositif de sécurité fonctionne de la manière suivante. Pendant le fonctionnement normal, tel que montré sur la figure 5, c'est-àdire avant rupture, le couple de rotation entre le joint cardan 6 et le système coulissant à tripode 8 est transmis de la fourche 14 à la seconde bride de liaison 32, et à travers les moyens de fixation 34 à la première bride de liaison 30, qui de sa part transmet le couple de rotation à l'élément femelle 22. Ainsi, les deux brides de liaison 30, 32, avec les bagues extérieures des paliers à roulement 38, 40 tournent à la vitesse de rotation de service de la ligne cinématique du bogie. Cette configuration est représentée notamment sur les Figures 1, 2 et 3. Le manchon 42 est poussé contre l'étage situé entre la première partie cylindrique 60 et la deuxième partie cylindrique 62 par l'écrou 46 via le palier 38, et ceci à l'encontre de la force du ressort 44. Le circlips 82 est maintenu dans une configuration 25 précontrainte radialement rétrécie, et centré dans l'alésage du manchon 42. Lors d'un dépassement du couple prédéterminé entre la première bride de liaison 30 et la seconde bride de liaison 32, les moyens de fixation libérables ou sécables 34 se cassent au niveau des gorges 35A, 35B. En conséquence, sous l'effort axial du ressort 44 l'ensemble constitué du manchon 42 et de la gorge de blocage 80, du premier palier à roulement 38, de la bride de liaison 30 et de l'écrou extérieur 46, se décale axialement dans le sens dirigé vers le système coulissant à tripode 8 par rapport au reste du module de sécurité 10, à savoir par rapport à l'axe de liaison 36, au deuxième palier à roulement 40 et à la bride de liaison 32. Après un décalage axial d'une distance e, le circlips de verrouillage 82 s'expanse radialement dans la gorge 80 du manchon 42 supprimant toute liberté axiale à la première bride de liaison 30 par rapport à la deuxième bride de liaison 32. La gorge 80 et le circlips 82 forment ainsi des moyens de blocage axial des deux brides 30, 32 dans leur position écartée. Cette configuration est montrée sur la Figure 3. Comme on le voit sur la Figure 3, le plan de rupture des moyens de fixation 34 se trouve écarté, au jeu fonctionnel près, d'une largeur égale à e. La première bride de liaison 30 et la seconde bride de liaison 32 deviennent indépendantes l'une de l'autre et libres en rotation l'une par rapport à l'autre. Le circlips de blocage 82 s'engageant dans la gorge 80 évite tout contact de frottement entre elles. Les brides de liaison 30, 32 restent rigidement centrées sur l'axe central X-X et indissociables via l'axe de liaison 36, le manchon 42 et les paliers à roulement 38, 40. Ainsi, ces deux brides 30, 32 peuvent avoir une rotation différentielle libre, allant, pour la première bride de liaison 30 de la vitesse de rupture jusqu'à la vitesse en rotation du moteur, tandis que la vitesse de rotation de la bride de liaison 32 dépendra de la vitesse de roulage du véhicule. Comme les deux brides de liaison 30, 32, après rupture, sont entre elles liées au moyen de l'axe de liaison 36 et des paliers à roulement 38, 40, le véhicule pourra poursuivre de rouler à sa vitesse commerciale de plus de 300 km/h jusqu'à sa destination sans risque d'échauffement. 2891330 9 De plus, le module de sécurité 10 étant monté entre le système coulissant à tripode 8 et le joint cardan 6, il peut être facilement changé. Sur la Figure 5 est montrée une variante d'un module 5 de sécurité selon l'invention. Cette variante diffère du module de sécurité précédemment décrit par ce qui suit. Les éléments analogues portent les mêmes références. La seconde bride de liaison 32 est fabriquée d'un seul tenant et d'une seule pièce avec la fourche 14. Par ailleurs, le second palier à roulement 40 a un diamètre extérieur inférieur au diamètre extérieur du premier palier à roulement 38. La bague extérieure du second palier à roulement 40 est fixée par l'écrou 48 du côté axialement opposé de l'écrou 52. L'assemblage est donc effectué pour tous les composants du côté ouvert de la bride de liaison 32. Cette variante permet de réduire le nombre de pièces et facilite l'assemblage
Ce module de sécurité pour transmission comprend deux paliers, et un axe de liaison adapté pour être supporté par les deux paliers.Le module comporte deux brides de liaison (30, 32) dont chacune porte l'un des deux paliers (38, 40), et des moyens de fixation libérables (34) des deux brides de liaison (30, 32) fixant les deux brides de liaison (30, 32) l'une à l'autre.L'axe de liaison (36) et les deux paliers (38, 40) sont adaptés pour permettre la rotation relative des deux brides de liaison l'une par rapport à l'autre après la libération des moyens sécables de fixation.Application aux lignes de transmission de puissance dans des véhicules automobiles ou ferroviaires.
1. Module de sécurité pour transmission, du type comprenant: -deux paliers; et - un axe de liaison (36) adapté pour être supporté par les deux paliers, caractérisé en ce que le module comporte: - deux brides de liaison (30, 32) dont chacune porte l'un des deux paliers (38, 40), et des moyens de fixation libérables (34) des deux brides de liaison (30, 32) fixant les deux brides de liaison (30, 32) l'une à l'autre et adaptés pour libérer les deux brides de liaison (30, 32) l'une de l'autre et de permettre une rotation relative des deux brides de liaison (30, 32) l'une par rapport à l'autre lors d'un dépassement d'un couple prédéterminé entre les deux brides de liaison, et en ce que l'axe de liaison (36) et les deux paliers (38, 40) sont adaptés pour permettre la rotation relative des deux brides de liaison l'une par rapport à l'autre après la libération des moyens de fixation (34). 2. Module de sécurité pour transmission selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins l'un des paliers, et de préférence les deux paliers, est/sont des paliers à roulement (38, 40). 3. Module de sécurité pour transmission selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les brides de liaison (30, 32) entourent les paliers (38, 40), et en ce que les paliers (38, 40) entourent l'axe de liaison (36). 4. Module de sécurité pour transmission selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de fixation libérables (34) comprennent un organe sécable adapté pour rompre lors du dépassement du couple prédéterminé en formant deux organes sécables partiels (34A, 34B). 5. Module de sécurité pour transmission selon la 4, caractérisé en ce que l'organe sécable (34) 5 est fabriqué d'un seul tenant avec au moins l'une des brides de liaison (30, 32) et de préférence avec les deux brides de liaison (30, 32). 6. Module de sécurité pour transmission selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que l'organe sécable 10 (34) comporte un affaiblissement de matière (35A, 35B), notamment en forme de striction. 7. Module de sécurité pour transmission selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'écartement (42, 44) adaptés pour écarter les brides de liaison (30, 32) l'une de l'autre lors d'une libération des moyens de fixation libérables (34) et pour les amener dans une position écartée. 8. Module de sécurité pour transmission selon la 7, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de blocage (80, 82) adaptés pour bloquer axialement les deux brides de liaison (30, 32) dans leur position écartée. 9. Module de sécurité pour transmission selon la 8, caractérisé en ce que les moyens de blocage comportent un organe de blocage (82) coopérant par complémentarité de formes avec l'un des paliers (38, 40). 10. Module de sécurité pour transmission selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'une des brides de liaison (30, 32) porte un élément d'un joint d'articulation (14), notamment d'un joint homocinétique ou hétérocinétique. 11. Module de sécurité pour transmission selon la 10, caractérisé en ce que l'élément du joint d'articulation (14) est relié d'une seule pièce à la bride de liaison (32). 12. Assemblage, du type comportant un joint d'articulation (14) et un système coulissant, notamment à tripode (8), caractérisé en ce qu'il comporte un module de sécurité (10) selon l'une quelconque des précédentes, et en ce que le système coulissant à tripode (8) est relié au système coulissant (14) au moyen du module de sécurité (10).
F,B
F16,B60,B61
F16D,B60K,B61C
F16D 9,B60K 17,B61C 9,F16D 3
F16D 9/08,B60K 17/22,B61C 9/52,F16D 3/202
FR2892380
A1
DISPOSITIF D'EXTREMITE D'UN JONC DE HAUBAN
20,070,427
La présente invention concerne les systèmes de liaison par collage entre une terminaison de hauban et le jonc constitutif de celui-ci et concerne en particulier un dispositif d'extrémité d'un hauban formé par un jonc. Les éléments du gréement dormant des voiliers et en particulier les haubans, sont formés d'un jonc ou rod dans le langage professionnel sur lequel est fixée une terminaison qui peut avoir différentes formes et qui comporte un moyen d'accrochage pour pouvoir s'accrocher sur un mât ou autre partie fixe du voilier. Il existe des haubans dont le rod est constitué d'une barre d'acier inoxydable dont l'extrémité est matricée afin de réaliser une tête du type soupape qui repose dans un siège vissé sur la terminaison du hauban. Le rod devant avoir un diamètre suffisant pour pouvoir supporter sans rupture les forces de traction auxquelles est soumis le hauban, le hauban présente alors l'inconvénient majeur d'être très lourd et de pénaliser la marche du voilier. On a donc songé à utiliser des rods composés de fibres de carbone disposées longitudinalement dans une matrice de résine époxy, ce qui a pour avantage de diminuer fortement le poids pour un diamètre équivalent. Ainsi, la demande de brevet US 2004/0156672 décrit un hauban dont le rod est constitué de fibres de carbone dans une résine époxy et dont l'extrémité est introduite dans un évidement de la terminaison et fixée par collage sur la surface extérieure de la partie se trouvant dans l'évidement. Afin de ne pas créer une concentration de contraintes due à une variation de section brutale du rod qui entraînerait son déchirement par fatigue, la pointe de la terminaison est effilée ou diminuée par degrés successifs afin que le film de colle ne présente pas, lui non plus, de variations brutales d'épaisseur. En outre, il est prévu également de coller une couche de fibres de carbone positionnées dans l'axe général du hauban depuis la surface externe du rod jusqu'à l'extérieur de la terminaison. Malheureusement, bien que le système décrit dans la demande de brevet US 2004/0156672 est plus légère qu'un système en acier inoxydable du fait que le rod est constitué de fibres de carbone dans une résine époxy, ce dernier ne résistera pas aux forces de traction importantes auxquelles peut être soumis le hauban. En effet, la transmission mécanique des forces de traction s'effectue par cisaillement dans le collage externe du rod. Il est donc nécessaire d'avoir une surface de collage importante soit en utilisant des rods de fort diamètre auquel cas on perd l'avantage de la légèreté du rod et surtout celui-ci est plus coûteux, soit on doit augmenter nettement la longueur du collage. Toutefois, les essais ont prouvé que pour une longueur de collage excédant quatre diamètres, le gain de forces de traction admissible est négligeable, et en plus, il y a un risque que ce soit les fibres de carbone de la couche externe du rod qui se rompent dans le cas d'une grande force de traction plutôt que la couche de colle. C'est pourquoi le but de l'invention est de fournir un dispositif d'extrémité de jonc (ou rod) de hauban qui présente une tenue mécanique améliorée permettant l'application de forces de traction importantes sur le hauban sans risque de rupture de ce dernier. L'objet de l'invention est donc un dispositif d'extrémité d'un hauban comportant un jonc et une terminaison destinée à être fixée à un point fixe par un moyen de fixation quelconque, dans lequel l'extrémité du jonc est formée de portions de jonc de section décroissante, chaque portion ayant une section constante inférieure à la section de la portion précédente et supérieure à la section de la portion suivante lorsqu'on va vers l'extrémité du jonc, et comprenant des nappes successives de fibres de carbone de même direction dans un liant, chaque nappe étant collée d'une part sur la surface extérieure d'une portion du jonc et d'autre part sur la surface de la nappe collée sur la portion adjacente de section inférieure, la première nappe étant collée d'une part sur la portion de jonc de plus petite section et d'autre part sur la terminaison. Les buts, objets et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit faite en référence aux dessins dans lesquels : la figure 1 est une représentation en coupe d'un premier mode de réalisation du selon l'invention, la figure 2 est une représentation en coupe d'un second mode de réalisation du dispositif d'extrémité d'un jonc de hauban selon l'invention, la figure 3 est un diagramme montrant les forces de cisaillement appliquées dans un jonc en l'absence de la mise 20 en oeuvre de l'invention, et la figure 4 est un diagramme montrant les forces de cisaillement appliquées dans un jonc comportant des portions de section décroissante selon les principes de l'invention. L'invention est basée sur le fait que, comme mentionné 25 précédemment, les forces de traction importantes appliquées sur un jonc (appelé rod par la suite) créent des contraintes de cisaillement trop grandes dans la couche extérieure du rod risquant d'entraîner la rupture et le détachement de cette couche. L'invention consiste donc à former des 30 portions de rod de section décroissante et d'effectuer un collage de nappes de fibres de carbone sur chaque portion afin de transmettre les forces de traction par l'ensemble du rod et non pas seulement par sa périphérie. Selon un premier mode de réalisation illustré sur la figure 1, le rod 10 généralement de section circulaire, comporte plusieurs portions 12, 14, 16, 18 de section décroissante. A noter que le rod pourrait avoir une section non circulaire, telle qu'une section profilée, elliptique, ovale ou autre. Dans le cas d'une section circulaire, le mode de réalisation préféré consiste à former des portions dont la longueur est proportionnelle au diamètre de la section. Ainsi, les longueurs des portions 12, 14, 16, 18 sont décroissantes comme le montre la figure 1. Le rapport entre la longueur d'une portion et le diamètre de sa section est de préférence compris entre 2 et 4 et un rapport égal à 3 est utilisé de préférence. Au moment de la fabrication, te rod constitué de fibres de carbone dans un liant adéquat. tel qu'une matrice de résine époxy est pultrudé, ce qui permet d'obtenir un profil constant. Puis les diminutions de section des portions successives sont réalisées par usinage, fraisage, meulage ou tout autre méthode, chaque diminution étant de l'ordre de 0,5 mm à 2 mm par rapport au diamètre précédent. A noter que le raccord entre deux portions successives peut être perpendiculaire à la surface des portions (dressage) comme c'est le cas de la figure 1, en cône ou rayonné. Puis la terminaison 20 en métal ou en matériau composite est installée fixement à l'extrémité du rod. Cette fixation peut se faire par collage ou par emmanchement comme c'est le cas de la figure 1 où une tige 22 solidaire de la terminaison 20 est introduite dans un évidement pratiqué au centre de la portion 18. Ensuite, des nappes successives de fibres de carbone dans une colle appropriée telle qu'une résine ou un adhésif époxy, sont collées pour fixer définitivement la terminaison au rod. Une première nappe 24 est collée sur toute la surface extérieure de la portion 18 de plus petite section et sur la surface extérieure d'une partie de la terminaison 20. Une deuxième nappe 26 est collée sur la surface extérieure de la portion 16 et sur la première nappe 24. Une troisième nappe 28 est collée sur la surface extérieure de la portion 14 et sur la nappe 26. Enfin, une quatrième nappe 30 est collée sur la surface extérieure de la portion de plus grand diamètre 12 et sur la nappe 28. Bien que cet exemple de réalisation ne comporte que quatre portions, il pourrait y avoir un nombre de portions supérieur ou même inférieur. A noter que les fibres de carbone sont toutes dans l'axe du rod et qu'elles peuvent être posées en nappes pré imprégnées, en nappes imprégnées manuellement ou en fils. Le compactage est ensuite réalisé au choix par ligature avec du fil de carbone, par enroulement d'un ruban, par mise sous vide, autoclave, film thermo rétractable, presse ou moule extérieur. Selon un second mode de réalisation illustré sur la figure 2, la portion 18 de plus petite section comporte une tige 32 qui est introduite dans un évidement d'un insert 34 solidaire de la terminaison 36. L'insert 34 a une forme extérieure qui est usinée de façon à former des étranglements tel que l'étranglement 38 destinés à renforcer le blocage mécanique de l'ensemble. Ensuite, des nappes de fibres de carbone 40 sont collées de la même façon que dans le mode de réalisation précédent, c'est-à-dire que chaque nappe est collée sur la surface extérieure d'une portion et sur la nappe précédente, exceptée la première nappe qui est collée directement sur l'insert. Grâce aux étranglements tels que l'étranglement 38, la nappe ligaturée permet un blocage mécanique qui renforce la fixation entre la terminaison 36 et le rod 10. A noter que la stratification peut être réalisée par des nappes dont les fibres de carbone sont dans l'axe du rod à 80% tandis que 20% des fibres sont à 90 ou à plus ou moins 45 par rapport à l'axe du jonc afin de forcer plus facilement les fibres de carbone dans les étranglements de l'insert. Comme il a été mentionné précédemment, le collage de la terminaison sur la surface externe du rod comme cela est réalisé dans la demande de brevet US 2004/0156672 provoque une accumulation des contraintes de cisaillement dans la couche extérieure du rod. Ceci est illustré par le diagramme de la figure 3 où le rod 10 ne comporte aucune diminution de section. Au cœur du rod, il n'y a pratiquement pas de contraintes alors que les contraintes sont de plus ne plus importantes lorsqu'on va du centre vers l'extérieur. Ainsi, la contrainte extérieure représentée par le vecteur 42 résultant de l'accumulation des contraintes exercées au moyen du collage extérieur est très importante. Au contraire, grâce aux diminutions de section selon les principes de l'invention, il n'y a pas accumulation des contraintes. Comme l'illustre le diagramme de la figure 4 où le rod présente 5 diminutions de section successives, il y a répartition des efforts de traction par cisaillement. Les contraintes de cisaillement ne s'exercent que dans la partie de chaque portion se trouvant à l'extérieur de la section de la portion adjacente de section inférieure. Ainsi, les contraintes de cisaillement exercées sur la portion 44 sont représentées par les deux vecteurs 46 et il n'y a pas de contraintes de cisaillement au-delà vers le centre de la portion, les contraintes de cisaillement se transformant en contraintes de traction dans cette partie du rod. Les contraintes de cisaillement représentées par les vecteurs décroissants 48 dans la portion 50 de la plus petite section sont présentes dans toute la section de cette portion mais ne sont pas importantes du fait qu'il n'y a pas accumulation des contraintes exercées dans les portions précédentes. A noter que les forces de cisaillement sont d'autant plus importantes que la section de la portion est grande comme illustré sur la figure 4 par les vecteurs représentatifs des forces. En effet, la force exercée est proportionnelle à la surface collée et donc, plus grande est la section, plus importante est la force exercée. Si on choisit un rapport constant entre la longueur de la portion et le diamètre de la portion, cela signifie que la surface collée égale au produit de la circonférence de la portion par sa longueur, est proportionnelle au carré du diamètre de la section de la portion dans le cas d'une section circulaire. Selon un mode de réalisation alternatif illustré sur la figure 5, l'extrémité du jonc ne comporte pas de terminaison à proprement parler. A la place, la terminaison est formée par les nappes de fibres de carbone qui forment à l'extrémité une boucle en arc de cercle autour d'une bague (52) ou tout autre moyen équivalent Ainsi, sur la figure 5, les nappes 24, 26, 28 et 30 forment un arc de cercle autour d'une bague 52. L'espace intérieur entre la première nappe 24, la portion de plus petite section 18 et la bague 52, est rempli par un matériau de remplissage 54 qui peut être également formé de fibres de carbone dans une résine époxy. A noter que la bague n'est pas indispensable si, lors de la fabrication, les nappes sont collées autour d'un axe circulaire de même diamètre et qui est retiré ensuite
Dispositif d'extrémité d'un hauban comportant un jonc (10) et une terminaison (20) destinée à être fixée à un point fixe par un moyen de connexion quelconque, dans lequel l'extrémité du jonc est formée de portions de jonc de section décroissante (12, 14, 16, 18), chaque portion ayant une section constante inférieure à la section de la portion précédente et supérieure à la section de la portion suivante lorsqu'on va vers l'extrémité du jonc, et comprenant des nappes successives de fibres de carbone (24, 26, 28, 30 ou 40) de même direction dans un liant du type résine époxy, chaque nappe étant collée d'une part sur la surface extérieure d'une portion du jonc et d'autre part sur la surface de la nappe collée sur la portion adjacente de section inférieure, la première nappe étant collée d'une part sur la portion de jonc de plus petite section et d'autre part sur ladite terminaison.
1. Dispositif d'extrémité d'un hauban comportant un jonc (10) et une terminaison (20, 36) destinée à être fixée à un point fixe par un moyen de connexion quelconque, dans lequel l'extrémité dudit jonc est formée de portions de jonc de section décroissante (12, 14, 16, 18), chaque portion ayant une section constante inférieure à la section de la portion précédente et supérieure à la section de la portion suivante lorsqu'on va vers l'extrémité dudit jonc, et comprenant des nappes successives de fibres de carbone (24, 26, 28, 30 ou 40) de même direction dans un liant, chaque nappe étant collée d'une part sur la surface d'une portion du jonc et d'autre part sur la surface de la nappe collée sur la portion adjacente de section inférieure, la première nappe étant collée d'une part sur la portion de jonc de plus petite section et d'autre part sur ladite terminaison. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le liant utilisé pour les nappes dans lesquelles se trouvent les fibres de carbone, est de la résine époxy. 3. Dispositif selon la 2, dans lequel ledit 20 jonc (10) est circulaire. 4. Dispositif selon la 3, dans lequel les portions de section décroissante (12, 14, 16, 18) ont un diamètre qui diminue de 0,5 mm à 2 mm d'une portion à l'autre. 5. Dispositif selon la 3 ou 4, dans lequel 25 le rapport entre la longueur de chacune desdites portions (12, 14, 16, 18) et son diamètre est compris entre 2 et 4. 6. Dispositif selon la 5, dans lequel le rapport entre la longueur de chacune desdites portions (12, 14, 16, 18) et son diamètre est égal à 3. 30 7. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel le raccord entre deux portions successives (12,14, 16, 18) est perpendiculaire à la surface desdites portions. 8. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel ladite terminaison (36) est solidaire d'un insert (34) comportant un évidement dans lequel est introduit l'extrémité (32) dudit jonc avant le collage desdites nappes de fibres de carbone (40), ledit insert comportant des étranglements (38) sur sa surface extérieure de manière à renforcer le blocage mécanique de l'ensemble. 9. Dispositif selon la 8, dans lequel 20% des fibres de carbone sont à 90 ou à 45 par rapport à l'axe du jonc afin de forcer plus facilement lesdites fibres de carbone dans les étranglements dudit insert (34). 10. Dispositif selon l'une des 1 à 7, dans lequel ladite terminaison est formée par lesdites nappes dé fibres de carbone (24, 26, 28, 30) qui forment à l'extrémité une boucle en arc de cercle autour d'une bague (52) ou tout autre moyen équivalent.
B
B63
B63H
B63H 9
B63H 9/10
FR2891967
A1
PROCEDE DE DETERMINATION DE CODES ESPACE TEMPS EN TREILLIS POUR SYSTEME MIMO, DISPOSITIF, PROGRAMME ET SUPPORT D'INFORMATION
20,070,413
La présente invention se rapporte de manière générale aux communications dites numériques, qui font partie du domaine des télécommunications. Les communications numériques comprennent en particulier les communications sans fil dont le canal de transmission est le canal aérien, ainsi que les communications filaires. 10 Au sein de ce domaine, l'invention se rapporte aux procédés d'émission et plus particulièrement aux techniques de codage et de modulation de signaux, dans un système de communication à entrées multiples et sorties multiples dit MIMO, acronyme anglais de Multiple Input Multiple Output. Un système MIMO comprend Nt antennes d'émission Tx et Nr antennes de 15 réception Rx séparées par un canal de transmission pour transmettre des données. Parmi les différentes techniques de modulation connues pour des systèmes à entrée simple et sortie simple dits SISO, acronyme anglais de Single Input Single Output, les modulations codées en treillis (TCM pour Trellis Coded Modulation) initialement proposées par G. Ungerboeck dans son article "Trellis coded modulation 20 with redundant signal sets", IEEE Communications Magazine, vol. 25, Feb. 1987, ont été généralisées pour des systèmes MIMO pour donner lieu à des techniques de codage espace-temps. Les modulations espace-temps codées en treillis (STTCM pour Space-Time Trellis Coded Modulation) ont été proposées en 1998 par V. Tarokh, N. Seshdri, A.R. 25 Calderbank, dans leur article "Space-time codes for high data rate wireless communication : Performance criterion and code construction", IEEE Transactions on Information Theory, vol. 44, N 2, Mars 1998. Le principe d'un codage espace-temps est illustré par la figure 1. La description qui suit de ce principe repose sur l'hypothèse que le système de transmission utilise des 30 constellations PSK à 2n états. Le codeur Cd comprend un bloc d'entrée de n bits et v blocs mémoires de n bits. Chaque emplacement mémoire correspond à une bascule d'un registre à décalage R, soit un registre avec n x (v +1) bascules. Au iéme bit bt ' du jeme bloc sont associés k coefficients multiplicatifs ck, E Z2, , avec k = 1, ....nT, où nT est le nombre d'antennes en émission. Un codeur STTC est ainsi classiquement défini 35 par sa matrice C comprenant nT n (v + 1) coefficients : 1 1 1 1 1 CO 0 . Cnù1 0 ••• Cnù1,1 Cn- c1 k k k k k (1) CO,O . Cnù1,0 CO,1 . . . Cnù1,1 . Cnùly nT nT nT nT nT CO30 . Cnù1,0 CO1 1 . . . Cnù1,1 Cnùlv Le nombre d'états possibles pour le bloc mémorisé ~bô 1 "' bn-i "'bo 5 est 2n" si toutes les colonnes de la matrice C sont non nulles. Si le dernier sous bloc de longueur v contient m colonnes non-nulles, alors le nombre d'états possibles est 2n(vù1)+m avec 1 Pour chaque cas, les critères sont dérivés de la minimisation de la probabilité de transmettre la trame codée S = [strs,T+1 • • • Sr ,f_I] de dimension nT x Lf et de décoder de façon erronée une autre trame codée E également de dimension nT x Lf. La matrice produit A = BB* de dimension nT x nT est introduite où B* représente la matrice hermitienne de la matrice différence B = E û S également de dimension nT x Lf donnée par : l ~ 1 1 l 1 et ù St et+q ù St+g et+Lf 1ù St+Lf 1 (4) B= enz ù Snz et ''T ... enT ù Snz t+q t+qnT nT ... et+Lfù1 û St+Lf-1 Dans le cas d'évanouissements lents de Rayleigh, les deux critères définis dans l'article de Tarokh précédemment cité sont rappelés ci-après. Tout d'abord, dans le but de maximiser la diversité, la matrice produit A doit être de rang maximal en considérant toutes les paires possibles (E, S). Puisque la valeur maximale possible de rang (A) est nT, l'ordre de diversité spatial maximal est alors égal au produit nT x nR. Dans un second temps et dans le but de maximiser le gain de codage, le plus petit produit : rang(A)T TXk , k=1 (où les Xk sont les valeurs propres non nulles de A), calculé en considérant toutes les 5 paires possibles (E, S) doit être maximisé. Si le rang (A) est nT, on obtient : nT ~~nT77/Lfù1 12 det(A) = T T ~k =11 ~ s + g û e k r q =1 k=1 \, q=0 Pour une matrice produit de rang maximal, le gain de codage obtenu est alors égal à 10 det(A)('lfT) . Dans le cas d'évanouissements rapides de Rayleigh, différents critères ont également été proposés dans l'article de Tarokh précédemment cité. L'auteur définit par dH (S, E) la distance de Hamming entre deux trames codées S et E. Dans le but de maximiser la diversité sur des canaux à évanouissements rapides de Rayleigh, la 15 distance de Hamming dH (S, E) doit être maximisée pour toutes les paires de trames codées. L'ordre de diversité spatial obtenu est alors égal au produit dH (S, E) nR. De la même façon, Tarokh introduit la distance produit dp2 (S, E) comme le produit des distances euclidiennes entre les symboles de dimension Lf x nT composant les trames codées S et E. La distance produit s'écrit alors : 20 Lfùl( nT 2 d (S, E) =~L sr gû er q g=0 \,k=1 Dans le but de maximiser le gain de codage, la distance produit dp2 (S, E) doit être maximisée sur toutes les paires (S, E). Le gain de codage obtenu est alors égal à dp2 (S, 25 E)1i aH (s, H) Il propose donc de maximiser pour les canaux à évanouissements rapides la distance de Hamming (gain en diversité) et la distance produit (gain de codage) et pour les canaux à évanouissements lents le rang (gain en diversité) et le déterminant (gain de codage). 30 Dans l'article, "Improved space-time trellis coded modulation scheme on slow Rayleigh fading channels", Electronics letters, vol. 37, pp. 440-441, March 2001, les auteurs Z. Chen, J. Yuan, B. Vucetic complètent les travaux menés par Tarokh en proposant pour les canaux à évanouissements lents de maximiser la trace lorsque le (5) (6) produit du rang et du nombre d'antennes de réception est supérieur à trois (ce qui est par exemple déjà le cas dans une configuration 2x2 (deux antennes d'émission, deux antennes de réception). L'article de Chen propose un nouveau critère qui est valable dans le cas d'évanouissements lents et rapides de Rayleigh lorsque le produit rang(A)xnR est supérieur à trois. Sous cette hypothèse, la probabilité d'erreur par paires, PEP, est minimisée si la somme de toutes les valeurs propres de la matrice produit est maximisée. Pour une matrice carrée, la somme de toutes les valeurs propres est égale à la trace de la matrice. Elle peut s'écrire : nT nT /L fù1 ~ tr(A) _~ a,k =L L St qù et q k=1 k=1 q=0 Puisque le produit rang(A) x nR est supérieur à trois, la minimisation de la PEP revient à maximiser la trace minimale de la matrice produit A sur toutes les paires possibles de trames codées. Cet article contient de nouveaux codes à trace maximale dont le code 0 2 1 2 1 2 1 2 3 2 et le code 2 3 2 0 2 0 3 2 2 0 La trace et la distance produit étant respectivement définies comme une somme et un produit de distances euclidiennes, il s'avère que les codes à trace maximale prétendent également à une distance produit maximale et sont donc également de bons candidats pour les canaux à évanouissements de Rayleigh rapides. Ainsi, les codes à trace maximale sont les plus intéressants sur des canaux à évanouissements rapides, et ceci quelle que soit la configuration MISO/MIMO, et sur des canaux à évanouissements lents, dès que le produit du nombre d'antennes d'émission et de réception est strictement supérieur à trois. Les critères de performances des STTCM définis dans les articles précédemment rappelés permettent de déterminer les performances d'un code et de constater que ce code est plus ou moins performant. Mais, il n'existe pas de méthode de détermination de codes présentant de bonnes performances et en particulier de codes présentant un critère optimum de la trace. Jusqu'à présent, la recherche de codes performants se fait de façon exhaustive. L'absence de méthode de détermination se traduit par une augmentation très rapide de la puissance de calcul nécessaire lorsque le nombre d'états des codes que l'on cherche (7) augmente. En effet, lorsque le nombre d'états augmente linéairement, le nombre de combinaisons de codes à tester augmente de façon exponentielle. Une recherche exhaustive consiste en effet, pour des valeurs données de n, nT et v, à construire toutes les matrices de coefficients C possibles et à tester sur chacune d'entre elles les critères de performances afin d'identifier les meilleurs codes STTCM. Cette recherche exhaustive qui est une méthode de détection et non de construction, peut conduire à des temps de calcul prohibitifs pour de fortes valeurs de n, nT et v. Sans contrôle des répétitions et des permutations d'antennes, cette détection aveugle conduit à 2''"T>< matrices de coefficients différentes à tester. Par exemple, il y a 16 777 216 combinaisons possibles avec répétitions à tester dans le cas de codes STTCM à 16 états dans le cas de constellations 4-PSK pour deux antennes d'émission, et plus de 3 milliards de combinaisons pour des codes STTCM à 64 états. Ainsi, certains auteurs proposent quelques nouveaux codes à grand nombre d'états tout en précisant que leur recherche n'est pas exhaustive, sous-entendant ainsi que des codes plus performants pourraient encore être déterminés. Ainsi, l'invention a pour objectif de proposer un procédé de construction de codes espace-temps en treillis pour un codeur d'un système à deux antennes d'émission mettant en oeuvre des constellations de type 4-PSK et comprenant un registre à décalage formé de L bascules, le codeur permettant d'obtenir des mots Y de code par multiplication d'une matrice associée à un code avec des vecteurs X déterminant le contenu binaire du registre à décalage qui permette de réduire le temps de recherche de codes d'une façon significative. Une solution au problème technique posé consiste, selon la présente invention, en ce que ledit procédé comprend les étapes qui consistent : - à construire une famille de codes associés à des matrices formées d'autant de vecteurs colonnes que le registre a de bascules, chaque vecteur ayant autant de composantes qu'il y a d'antennes d'émission, telle que pour chaque matrice et pour les différentes combinaisons possibles de vecteurs X les mots Y de code obtenus apparaissent chacun un nombre de fois identique et l'ensemble des mots Y de code obtenus est égal à l'ensemble composé des couples d'entiers relatifs modulo quatre. Le procédé réduit notablement le temps de recherche en construisant une famille particulière à partir de laquelle est limitée cette recherche. Le procédé proposé permet ainsi de construire une famille de codes à partir de laquelle peut être effectuée une recherche des codes les plus performants. Un procédé selon l'invention permet en outre d'obtenir de manière exhaustive les codes les plus performants selon un premier critère d'évaluation de performance relatif à la trace et un second relatif au rang, critères préalablement définis en regard de l'art antérieur, car cette recherche est faite à partir d'un ensemble initial de codes dont le nombre est fortement réduit par rapport aux nombres de combinaisons possibles pour un nombre d'états, une constellation et un nombre d'antennes d'émission donnés. L'invention a en outre pour objet un dispositif pour mettre en oeuvre un procédé selon l'invention et des codes espace-temps obtenus par un procédé selon l'invention. Dans le cadre de l'invention, le système à deux antennes d'émission est aussi bien un système MIMO, qu'un système MISO. Dans la suite du document, un système MIMO doit être compris comme un système à plusieurs antennes d'émission quel que soit le nombre d'antennes de réception (Nr 1 ). D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront lors de la description qui suit faite en regard de figures annexées données à titre d'exemples non limitatifs. La figure 1 est un schéma d'un codeur pour illustrer le principe d'un codage espace temps. La figure 2 est un organigramme d'un procédé de détermination de codes espace-temps en treillis selon l'invention. La figure 3 est un organigramme d'un procédé de construction de codes espace-temps en treillis d'un premier type. La figure 4 est un organigramme d'un procédé de construction de codes espace-temps en treillis d'un second type. La figure 5 est un schéma d'un dispositif de mise en oeuvre d'un procédé de détermination de codes espace-temps en treillis selon l'invention. Un procédé selon l'invention est un procédé de construction de codes espace-temps en treillis. Ces codes sont destinés à un codeur Cd, illustré par la figure 1, d'un système MIMO à deux antennes d'émission mettant en oeuvre des constellations de type 4-PSK, comprenant un registre à décalage R formé de L bascules. Chaque code est associé à une matrice qui définit le code. A un instant t, le codeur met en oeuvre un code déterminé. A des instants différents, le code peut être différent, par exemple il peut être fonction de l'utilisateur associé aux informations codées. Le codeur permet d'obtenir des mots Y de code par multiplication de la matrice du code considéré avec des vecteurs X déterminant le contenu binaire du registre à décalage. Afin d'assurer des notations plus simples, la matrice du code C est écrite dans la suite du document sous la forme : - 1 1 1- cl C2 CL 2 2 2 C= cl C2 CL nT nT nT C1 C2 CL où L représente le nombre total de bascules qui forment le registre à décalage, et l'état logique d'une bascule i du registre à décalage du codeur est noté : x1E {0,1}, V i=1, 2, ... L. En général, dans le cas d'une modulation 2n PSK, l'indice yj e Zen du signal si 10 émis par l'antenne j est : (8) y; = xlc1 l +2C2 +... xLC~ (9) ou c E Zen , V j =1, 2, ... n,. Les produits et les sommes sont effectués en Zen . La 15 relation ci-dessus peut s'écrire sous la forme matricielle : yl YnT = xl I C1 2 CI C nz 1 2 Cnz 2 I CL 2 CL(10) 20 Si Y est le mot de code MIMO calculé par le codeur : Y= Y1 Y2 YnT et C est la matrice colonne : 25 Ci = CZ1 2 CZ k C. alors, la relation (10) peut s'écrire sous la forme matricielle : Y = xjCj + x2C2 + ... + XLCL (12) Le mot de code MIMO est donc une combinaison linéaire de C. Pour chaque vecteur binaire X = [xi, x2, ...,'L] la relation (12) permet de calculer le mot de code MIMO qui lui correspond. Un code MIMO est donc une fonction : ~:ZZ ~ Zk qui associe d'une façon unique au vecteur X = [xi, x2, ...,'L] déterminant le contenu binaire du registre à décalage un mot de code Y E Zkn. Cette fonction peut être injective ou non. Dans le cas général, un certain mot de code Y peut être obtenu pour plusieurs vecteurs X E Z2 k. Soit n(Y) le nombre d'apparitions du mot de code Y. Si ce mot de code apparaît au moins une fois, alors n(Y) > 1, sinon n(Y) = 0. Un code MIMO est dit équilibré, selon un sens propre au présent document, si et seulement si chaque mot de code Y E Zkn a le même nombre d'apparitions : n(Y)=no1. Un procédé selon l'invention consiste à construire la famille des codes équilibrés. Ces codes sont associés à des matrices formées d'autant de vecteurs colonnes que le registre a de bascules, chaque vecteur ayant autant de composantes qu'il y a d'antennes d'émission, telle que pour chaque matrice et pour les différentes combinaisons possibles de vecteurs X les mots Y de code obtenus apparaissent chacun un nombre de fois identique et l'ensemble des mots Y de code obtenus est égal à un ensemble composé des couples d'entiers relatifs modulo quatre. Un premier mode de réalisation d'une construction de cette famille des codes équilibrés est décrit en regard de l'organigramme de la figure 2. Le procédé 1 consiste dans une première étape 2, à déterminer quatre classes d'équivalence de représentant un vecteur binaire U pris parmi les quatre vecteurs 0 0 1 1 binaires 0 1 0 et 1 0 z 0 0 2 2 C[~] = [o] + 2Zz = 1[o]' [2]' [o]' [2]' (13) (14) C 1 = [1] + 2Zz [o1 1 1 [13], [31], C= 1+ 2Zz []}. Dans une deuxième étape 3, le procédé consiste à construire une première sous famille de codes contenant un seul vecteur non nul de la classe Cro1 et une seconde 0 sous famille de codes contenant deux vecteurs non nuls de la classe Cro1 , l'ensemble 0 composé de la première sous famille et de la seconde sous famille étant égal à la famille des codes équilibrés. La première sous famille est dite des codes équilibrés de type I. La construction de cette première sous famille se décompose typiquement en plusieurs étapes décrites ci-après en regard de l'organigramme de la figure 3. Dans une première étape 4, le procédé choisit parmi les différentes classes, une classe CU différente de la classe Co = Cro1 . CU est donc soit C[oi , soit C~1~ , soit C~1~ . 0 1 o i CU a pour vecteur représentant le vecteur U. Il y a trois choix différents possibles pour Cu . Dans une deuxième étape 5, le procédé choisit un premier et un deuxième vecteurs parmi les vecteurs de la classe d'équivalence Cu dont la somme non nulle est un vecteur de la classe Co . Ainsi, le procédé choisit dans la classe C, une paire de vecteurs V1 et V2 tel que V1+V2EC0\{2U} . Dans la classe Cu il est possible de choisir une paire parmi quatre paires de vecteurs. Il y a donc quatre choix différents possibles. Dans une troisième étape 6, le procédé choisit comme troisième vecteur, le vecteur V3 égal à deux fois le vecteur U, V3 = 2U . Dans une quatrième étape 7, le procédé choisit un quatrième vecteur V4 parmi les vecteurs d'une des deux classes différentes des classes Co et Cu . Ainsi, le procédé choisit une classe d'équivalence Cw différente de Co et de Cu . Il y a deux choix différents possibles. Dans cette classe C, , le procédé choisit le quatrième vecteur V4. Il y a quatre choix différents possibles. Ce qui fait au total huit choix possibles. 10 1 [12], ro], 3 =l[o]' 2 , Les quatre étapes précédentes sont déroulées de manière successive. Chaque déroulement des différentes étapes permet de déterminer quatre vecteurs qui forment un code à quatre états. Chaque déroulement se distingue des précédents déroulements par un choix différent à une des quatre étapes; il y a donc répétition 8 des différentes étapes 4, 5, 6 et 7. Pour obtenir tous les codes de la sous famille, il faut ajouter 9 aux codes obtenus les codes identiques à une permutation près tout en éliminant les codes redondants. Cette sous famille contient en tout 3x4x2x4 = 96 représentants de codes différents dits de type I. L'ensemble complet des codes de type I est obtenu en effectuant toutes les permutations de colonnes possibles sur l'ensemble des représentants. La deuxième sous famille est dite des codes équilibrés de type II. La construction de cette sous famille se décompose typiquement en plusieurs étapes décrites ci-après en regard de l'organigramme de la figure 4. Dans une première étape 11, le procédé choisit un premier vecteur Ui et un deuxième vecteur U2 différent du premier vecteur, non nuls, parmi les vecteurs de la classe d'équivalence Co . Il y trois possibilités, donc trois choix possibles. Dans une deuxième étape 12, le procédé choisit un troisième vecteur U3 parmi les vecteurs d'une classe d'équivalence Cu de vecteur représentant U, différente de la classe Co. Cu est donc soit C[o] , soit C[i] , soit C[i] . 1 0 i Il y a trois choix différents possibles pour Cu et quatre choix pour le troisième vecteur U3, soit au total 12 choix différents. Dans une troisième étape 13, le procédé choisit un quatrième vecteur U4 parmi les vecteurs d'une classe Cv de vecteur représentant V, différente de Co et de Cu . Il y a quatre choix différents possibles. Les quatre étapes précédentes sont déroulées de manière successive ou pas. Chaque déroulement des différentes étapes permet de déterminer quatre vecteurs qui forment un code à quatre états ; il y a donc répétition 14 des différentes étapes 11, 12 et 13. Chaque déroulement se distingue des précédents déroulements par un choix différent à une des quatre étapes. Pour obtenir tous les codes de la sous famille, il faut ajouter 15 aux codes obtenus les codes identiques à une permutation près tout en éliminant les codes redondants. Cette sous famille contient en tout 3x3x4x4 = 144 représentants de codes différents. L'ensemble complet des codes de type II est obtenu en effectuant toutes les permutations de colonnes possibles sur l'ensemble des représentants. Il existe donc 96 représentants des codes MIMO équilibrés de type I et 144 représentants des codes MIMO équilibrés de type II, donc un nombre total de 240 représentants des codes MIMO équilibrés à longueur minimale, c'est-à-dire à quatre états. A partir de la famille des codes équilibrés à quatre états préalablement déterminée, il est possible de construire une famille de codes équilibrés à huit états. De manière similaire, il est possible de construire une famille de codes équilibrés à seize états à partir de la famille à huit états. Plus généralement, il est possible de construire une famille de codes équilibrés à 2" états à partir de la famille à 2n-1 états, avec n>2. Le procédé est le suivant illustré en regard de l'organigramme de la figure 5. Dans une première étape 16, le procédé choisit successivement un des vecteurs non nuls d'une des quatre classes d'équivalences et ajoute ce vecteur P à chacun des codes C de la famille initiale pour former des codes à Ti états. Pour construire la famille des codes équilibrés à Ti états, la famille initiale est la famille des codes équilibrés à 2n-1 états. En supposant qu'il y a m vecteurs P non nuls, le nombre de codes à Ti états obtenus à l'issue de cette étape est de m fois le nombre de codes à 2n-1 états. Dans une deuxième étape 17, le procédé détermine la nouvelle famille constituée des codes à Ti états obtenus à l'étape précédente et des codes à Ti états obtenus par permutation de vecteurs sur ces derniers tout en éliminant les codes redondants. Parmi ces codes équilibrés, certains sont plus performants que d'autres. Pour déterminer les codes les plus performants, le procédé consiste à limiter la famille des codes à examiner à la sous famille des codes équilibrés de type II. A partir de cette sous famille, le procédé consiste à ne garder que les codes permettant de maximiser un premier critère relatif à une trace et un second critère relatif à un rang, d'un ensemble de matrices déterminées. Ces critères et l'ensemble de matrice déterminé ont été décrits en regard de l'art antérieur. Le tableau 1 en annexe 1 est le résultat obtenu par le procédé dans le cas où la famille des codes à examiner est limitée à la sous famille des codes équilibrés de type II à quatre états. Il contient tous les codes de type II à quatre états qui présentent les meilleures performances sur des canaux à évanouissements rapides quel que soit le nombre d'antennes de réception, et sur des canaux à évanouissements lents lorsque le nombre d'antennes en réception est supérieur ou égal à 2. Le tableau 2 en annexe 2 est le résultat obtenu par le procédé dans le cas où la famille des codes à examiner est limitée à la sous famille des codes équilibrés de type II à seize états. Il contient tous les codes de type II à seize états qui présentent les meilleures performances sur des canaux à évanouissements rapides quel que soit le nombre d'antennes de réception, et sur des canaux à évanouissements lents lorsque le nombre d'antennes en réception est supérieur ou égal à 2. La figure 5 est un schéma d'un dispositif 20 selon l'invention, de mise en oeuvre d'un procédé de construction de codes espace-temps en treillis selon l'invention. Un tel dispositif 20 comprend des moyens 21 de construction de la famille des codes équilibrés. Ces moyens 21 de construction comprennent typiquement des moyens 22 de calcul aptes à déterminer une répartition des vecteurs colonnes possibles en quatre classes d'équivalence Cu de représentant un vecteur binaire U pris parmi les quatre 0 0 1 1 vecteurs binaires 0 , 1 , 0 et 1 Ces moyens 22 de calcul sont en outre aptes à construire une première sous famille de codes contenant un seul vecteur non nul de la classe Co et une seconde sous famille de codes contenant deux vecteurs non nuls de la classe Co , la première et de la seconde sous familles constituant la famille. Les moyens 21 de construction comprennent typiquement en outre des moyens 23 de mémorisation en liaison avec les moyens 22 de calcul pour mémoriser, par exemple, des données d'entrée pour les calculs, des données intermédiaires et des données de sortie. Le procédé qui a été décrit pour un système MIMO, peut être mis en oeuvre dans différents systèmes de communication, typiquement sans fil mais non exclusivement. Le procédé selon l'invention peut être implémenté par différents moyens. Par exemple, le procédé peut être implémenté sous forme câblée (hardware), sous forme logicielle, ou par une combinaison des deux. Pour une implémentation câblée, les éléments utilisés ou certains des éléments (moyens de construction référencés 21, moyens de calcul référencés 22, moyens de mémorisation référencés 23) pour exécuter les différentes étapes de construction peuvent être intégrés dans un ou plusieurs circuits intégrés spécifiques (ASICs), processeurs de signaux(DSPs, DSPDs), des circuits logiques programmables (PLDs, FPGAs), contrôleurs, micro-contrôleurs, microprocesseurs, ou tout autre composant électronique conçu pour exécuter les fonctions préalablement décrites. Pour une implémentation logicielle, quelques unes ou toutes les étapes (référencées 2 à 15) de construction peuvent être implémentées par des modules qui exécutent les fonctions préalablement décrites. Le code logiciel peut être stocké dans une mémoire et exécuté par un processeur. La mémoire peut faire partie du processeur ou être externe au processeur et couplée à ce dernier par des moyens connus de l'homme de l'art. En conséquence, l'invention a aussi pour objet un programme d'ordinateur, notamment un programme d'ordinateur sur ou dans un support d'informations ou mémoire, adapté à mettre en oeuvre l'invention. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable pour implémenter un procédé selon l'invention. Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy disc) ou un disque dur. D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet. 15 Annexe 1 Tableau 1 2 1 2 0 1 2 0 2 2 0 2 1 2 1 2 0 0 2 3 2 2 0 2 1 1 2 0 2' 0 2 1 2 0 2 1 2 3 2 0 2 2 0 2 3 2 3 2 0 2 1 2 0 2 0 2 1 1 2 0 2' 0 2 1 2 0 2 3 2 3 2 0 2 2 0 2 3 2 3 2 0 2 3 2 0 2 0 2 3 3 2 0 2 0 2 3 2 0 2 1 2 1 2 0 2 2 0 2 1 2 1 2 0 2 3 2 0 2 0 2 3 3 2 0 2 0 2 3 2 10
La présente invention se rapporte à un procédé de construction de codes espace-temps en treillis pour un codeur Cd d'un système MIMO à deux antennes d'émission mettant en oeuvre des constellations de type 4-PSK et comprenant un registre R à décalage formé de L bascules D1,...,DL. Le codeur Cd permet d'obtenir des mots Y de code par multiplication d'une matrice associée à un code avec des vecteurs X déterminant le contenu binaire du registre R à décalage. Le procédé consiste à construire une famille de codes associés à des matrices formées d'autant de vecteurs colonnes que le registre a de bascules, chaque vecteur ayant autant de composantes qu'il y a d'antennes d'émission, telle que pour chaque matrice et pour les différentes combinaisons possibles de vecteurs X les mots Y de code obtenus apparaissent chacun un nombre de fois identique et l'ensemble des mots Y de code obtenus est égal à l'ensemble composé des couples d'entiers relatifs modulo quatre.
1. Procédé de construction de codes espace-temps en treillis pour un codeur d'un système MIMO â deux antennes d'émission mettant en oeuvre des constellations de type 4-PSK et comprenant un registre â décalage formé de L bascules, le codeur permettant d'obtenir des mots Y de code par multiplication d'une matrice associée â un code avec des vecteurs X déterminant le contenu binaire du registre â décalage, caractérisé en ce que ledit procédé comprend les étapes qui consistent : - â construire une famille de codes associés â des matrices formées d'autant de vecteurs colonnes que le registre a de bascules, chaque vecteur ayant autant de composantes qu'il y a d'antennes d'émission, telle que pour chaque matrice et pour les différentes combinaisons possibles de vecteurs X les mots Y de code obtenus apparaissent chacun un nombre de fois identique et l'ensemble des mots Y de code obtenus est égal â l'ensemble composé des couples d'entiers relatifs modulo quatre. 2. Procédé de construction de codes espace-temps en treillis selon la 1 dans lequel la construction de la famille de codes consiste â déterminer une répartition des vecteurs colonnes possibles en quatre classes d'équivalence Cu ayant comme représentant 0 0 1 1 un vecteur binaire U pris parmi les quatre vecteurs binaires 0 1 0 et 1 et â ]' L]' [ construire une première sous famille de codes contenant un seul vecteur non nul de la classe C~o~ et une seconde sous famille de codes contenant deux vecteurs non nuls de la classe 0 C[oi , la première et de la seconde sous familles constituant la famille. 0 3. Procédé de construction de codes espace-temps en treillis selon la 2 dans lequel la construction de la première sous famille de codes contenant un seul vecteur non nul de la classe C[oi comprend les étapes successives qui consistent : 0 - â choisir parmi les différentes classes, une classe CU , de vecteur représentant U, différente de la classe d'équivalence C[oi , 0 - â choisir un premier et un deuxième vecteurs parmi les vecteurs de la classe d'équivalence Cu dont la somme non nulle est un vecteur de la classe C[oi , 0 - â choisir comme troisième vecteur, le vecteur égal â deux fois le vecteur U,- â choisir un quatrième vecteur parmi les vecteurs d'une des deux classes différentes des classes Coi et C, , les quatre vecteurs formant un code â quatre états d'un premier type, 0 - â répéter les étapes de choix précédentes autant de fois qu'il y a de possibilités différentes de choix â chaque étape pour obtenir différents codes, - â permuter entre eux les vecteurs des différents codes obtenus pour déterminer des codes identiques aux codes obtenus â une permutation près sur les vecteurs, tout en éliminant les codes redondants, pour obtenir une sous famille constituée de tous les codes de la première sous famille de codes. 4. Procédé de construction de codes espace-temps en treillis selon la 2 dans lequel la construction de la seconde sous famille de codes contenant deux vecteurs non nuls de la classe Coi comprend les étapes qui consistent : 0 - â choisir deux vecteurs différents non nuls, parmi les vecteurs de la classe d'équivalence C[o] de vecteur représentant [ ], 0 0 - â choisir un troisième vecteur parmi les vecteurs d'une classe d'équivalence CU , de vecteur représentant U , différente de la classe C[oi , 0 - â choisir un quatrième vecteur parmi les vecteurs d'une classe Cv , de vecteur représentant V, différente de CU et C~o~ , les quatre vecteurs formant un code â quatre états d'un [o] deuxième type, - â répéter les étapes de choix précédentes autant de fois qu'il y a de possibilités différentes de choix â chaque étape pour obtenir différents codes, - â permuter entre eux les vecteurs des différents codes obtenus pour déterminer des codes identiques aux codes obtenus â une permutation près sur les vecteurs, tout en éliminant les codes redondants, pour obtenir une sous famille constituée de tous les codes de la seconde sous famille de codes. 5. Procédé de construction de codes espace-temps en treillis â 2n états â partir d'une famille initiale constituée de codes â 2n_I états, avec n>2, dans lequel la famille initiale pour n=3 est la famille comprenant les codes d'une première sous famille obtenus par un procédé selon la 3 et les codes d'une seconde sous famille obtenus par un procédé selon la 4, comprenant les étapes qui consistent : -â choisir successivement un des vecteurs non nuls d'une des quatre classes d'équivalences et â ajouter ce vecteur â chacun des codes de la famille initiale pour former des codes â 2n états,- â déterminer une nouvelle famille constituée des codes â 2n états obtenus â l'étape précédente et des codes obtenus par permutation de vecteurs sur ces précédents codes â 2' états, tout en éliminant les codes redondants. 6. Procédé de construction de codes espace-temps en treillis selon la 4, comprenant en outre l'étape qui consiste : - parmi les codes de cette sous famille, â ne garder que les codes permettant de maximiser un premier critère relatif â une trace et un second critère relatif â un rang d'un ensemble de matrices déterminées, pour déterminer les codes les plus performants au sens des critères précédents. 7. Procédé de construction de codes espace-temps en treillis â 2n états â partir d'une famille initiale constituée de codes â 2n_I états, avec n>2, dans lequel la famille initiale pour n=3 est sous la famille comprenant les codes d'un deuxième type obtenus par un procédé selon la 4, comprenant les étapes qui consistent : - â choisir successivement un des vecteurs non nuls d'une des quatre classes d'équivalences et â ajouter ce vecteur â chacun des codes de la famille initiale pour former des codes â 2' états, - â déterminer une nouvelle famille constituée des codes â 2n états obtenus â l'étape précédente et des codes obtenus par permutation de vecteurs sur ces précédents codes â 2' états tout en éliminant les codes redondants, - parmi les codes de cette sous famille, â ne garder que les codes permettant de maximiser un premier critère relatif â une trace et un second critère relatif â un rang, d'un ensemble de matrices déterminées, pour déterminer les codes les plus performants au sens des critères précédents. 8. Code espace-temps en treillis â n, avec n 2 obtenu par un procédé selon l'une des 1 â 7. 9. Code espace-temps en treillis â quatre états appartenant â la liste constituée des codes 30 suivants : 2 1 2 0 1 2 0 2 2 0 2 1 2 1 2 0 0 2 3 2' 2 0 2 1' 1 2 0 2' 0 2 1 2 0 2 1 2 3 2 0 2 2 0 2 3 2 3 2 0 2 1 2 0' 2 0 2 1' 1 2 0 2' 0 2 1 2 0 2 3 2 3 2 0 2 2 0 2 3 2 3 2 0 2 3 2 0' 2 0 2 3 3 2 0 2 0 2 3 2 20 0 2 1 2 1 2 0 2 2 0 2 11 2 1 2 0 2 3 2 0 2 0 2 3 3 2 0 2 0 2 3 2 0 2 1 2 â l'exclusion du code 2 3 2 0 . 10. Code espace-temps en treillis â seize états appartenant â la liste constituée des codes suivants 2 3 2 3 2 1 2 1 2 3 2 3 2 3 2 1 2 1 2 1 2 1 2 3 0 2 2 1 0 2 0 2 2 1 0 2 0 2 2 1 0 2 0 2 2 1 0 2 0 2 2 1 0 2 0 2 2 1 0 2 0 2 2 1 0 2 0 2 2 1 0 2 2 3 2 3 2 1 2 1 2 3 2 3 2 3 2 1 2 1 2 1 2 1 2 3 2 1 2 1 2 3 2 3 2 1 2 1 2 1 2 3 2 3 2 3 2 3 2 1 0 2 2 3 0 2' 0 2 2 3 0 2' 0 2 2 3 0 2' 0 2 2 3 0 2 0 2 2 3 0 2 0 2 2 3 0 2 0 2 2 3 0 2 0 2 2 3 0 2 -L2 1 2 1 2 3' 2 3 2 1 2 1' 2 1 2 3 2 3' 2 3 2 3 2 1 3 2 3 2 1 2 1 2 3 2 3 2 3 2 1 2 1 2 1 2 1 2 3 2 2 0 1 2 2 0 2 0 1 2 2 0 2 0 1 2 2 0 2 0 1 2 2 0 2 0 1 2 2 0 2 0 1 2 2 0 2 0 1 2 2 0 2 0 1 2 2 0 3 2 3 2 1 2 1 2 3 2 3 2 3 2 1 2 1 2 1 2 1 2 3 2 1 2 1 2 3 2 1 2 1 2 3 2 1 2 1 2 3 2 3 2 3 2 1 2 2 0 3 2 2 0 2 0 3 2 2 0 2 0 3 2 2 0 2 0 3 2 2 0 2 0 3 2 2 0 2 0 3 2 2 0 2 0 3 2 2 0 2 0 3 2 2 0 1 2 1 2 3 2' 3 2 1 2 1 2' 1 2 3 2 3 2' 3 2 3 2 1 2 â l'exclusion du code 1 2 1 2 3 2 2 0 3 2 2 0 11. Utilisation d'un code espace-temps en treillis obtenu par un procédé selon l'une des 1 â 8 pour du codage. 12. Programme d'ordinateur sur un support d'informations, ledit programme comportant des instructions de programme adaptées â la mise en oeuvre d'un procédé de construction de codes espace-temps en treillis selon l'une quelconque des 1 â 8, lorsque ledit programme est chargé et exécuté dans un dispositif électronique.25 13. Support d'informations comportant des instructions de programme adaptées â la mise en oeuvre d'un procédé de construction de codes espace-temps en treillis selon l'une quelconque des 1 â 8, lorsque ledit programme est chargé et exécuté dans un dispositif électronique.5
H
H04
H04B
H04B 7
H04B 7/02
FR2897185
A1
DISPOSITIF DE DETECTION DE TENTATIVE D'EFFRACTION SUBIE PAR UN OUVRANT MONTE MOBILE PAR RAPPORT A UN DORMANT
20,070,810
La présente invention concerne un dispositif de détection de 5 tentative d'effraction subie par un ouvrant monté mobile par rapport à un dormant. L'invention concerne plus particulièrement l'utilisation d'un tel dispositif pour une tentative d'effraction à travers un ouvrant monté par exemple pivotant par rapport à un dormant, telle qu'une porte d'accès 10 d'un bâtiment ou d'un véhicule automobile, d'un volet roulant, d'une trappe, ou autre. On connaît déjà un certain nombre de dispositifs appropriés permettant de détecter une effraction subie par une porte d'accès dans un bâtiment. Nombre de ces dispositifs, notamment ceux destinés aux 15 habitations pour particuliers, ne sont pas satisfaisants. Ensuite, la plupart d'entre eux ne peut détecter que des effractions déjà réalisées, c'est-à-dire, très concrètement, lorsque l'ouvrant et/ou son système de fermeture est(sont) déjà ouvert(s). Or, dans ces dispositifs, le temps de réaction entre l'effraction déjà réalisée et le 20 déclenchement de l'alarme n'étant pas nécessairement instantané, l'intrus dispose alors de temps pour déconnecter l'alarme ou même après le déclenchement de l'alarme, il peut rapidement continuer son effraction, par exemple pour continuer son intrusion et cambriolage. Ainsi, il serait intéressant de pouvoir détecter une tentative d'effraction, c'est-à-dire toute 25 sollicitation mécanique et/ ou thermique subie par l'ouvrant en position de fermeture complète dans le dormant et réalisée dans des conditions anormales d'utilisation caractéristiques d'une effraction. Le but de l'invention est alors de proposer un dispositif du type précité à moindre coût et dont la sensibilité permette de détecter toute 30 tentative d'effraction subie par l'ouvrant, avant son ouverture, et de pouvoir analyser le type d'effraction. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de détection de tentative d'effraction subie par un ouvrant monté mobile par rapport à un dormant, La solution selon l'invention est d'un coût d'installation faible et présente une sensibilité de détection permettant de détecter majoritairement les effractions habituellement constatées sur les portes d'habitation individuelles. Selon une caractéristique de l'invention, le dispositif comprend des moyens électroniques de réglage reliés aux moyens électroniques de mesure et destinés à régler la valeur seuil de variation détectée au-dessus de laquelle un système d'alarme est déclenché. Ainsi, ces moyens de réglage pourront être actionnés manuellement, ou automatiquement grâce à une gestion électronique. En pratique, le réglage du seuil de variation pour les effractions générant des vibrations mécaniques pourra être programmé par le fabricant du dispositif de détection, tandis que le réglage du seuil de variation pour les effractions générant des chocs et susceptibles d'être confondus avec des sollicitations de l'ouvrant ne relevant pas de l'effraction (frappe d'un individu à la porte,...) pourra être fait manuellement par l'utilisateur final. L'invention concerne également un ouvrant équipé du dispositif de détection de l'invention pour détecter une tentative d'effraction à travers un ouvrant monté mobile sur un dormant. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés 25 qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. La figure 1 est une vue en perspective du dispositif de détection. La figure 2 est une vue selon une coupe transversale selon le plan transversal (T) de la bande de détection. 30 Les figures 3 et 4 illustrent un exemple d'implantation de la bande de détection. La figure 3 est une vue de face d'une porte équipée de la bande de détection de l'invention. La figure 4 est une vue en coupe horizontale selon A-A, de la figure 3 faite au niveau de la bande de détection. Les figures 5 à 7 sont des représentations schématiques en coupe transversale montrant trois variantes d'implantation de la bande de détection selon l'invention. La figure 8 est une vue en perspective d'une variante de réalisation de la bande de détection selon laquelle cette dernière est logée 10 dans un fourreau d'étanchéité. Les figures 9 à 12 sont des vues en perspective représentant des variantes de réalisation du capteur. Tel qu'illustré, le dispositif de détection selon l'invention portant la référence générale (1) est destiné à détecter toute tentative 15 d'effraction subie par un ouvrant (2), monté mobile sur un dormant (3), tel qu'une porte d'entrée, monté pivotant par rapport à un dormant (3), tel qu'un cadre de porte. Selon le mode de réalisation représenté aux figures 1 à 8, le dispositif de détection (1) comprend un capteur (4) constitué d'une bande 20 plate (4) rectiligne s'étendant longitudinalement constituée de deux couches électriquement conductrices (40,41) ayant la forme d'une lame plate, entre lesquelles est disposée une couche (42) électriquement isolante. On a compris que la bande plate (4) comprend deux couches conductrices (40, 41) constituées par un matériau électriquement 25 conducteur prenant en sandwich une couche intermédiaire isolante (42) constituée d'un matériau électriquement isolant. Ajoutons que chacune des lames conductrices (40, 41) est reliée respectivement à une unité d'alimentation électrique et de mesures électriques (5). Ainsi, sous une alimentation électrique de chaque lame 30 conductrice (40, 41), la bande (4) avec sa couche intermédiaire isolante (42) se comporte comme un condensateur sensible à toute modification physique de sa structure. Le rapprochement des couches conductrices (40, 41 ) ou alors l'établissement d'un pont électrique entre ces lames modifient les valeurs résistives ou capacitives de la bande de détection (4). La détection d'une variation de ces valeurs est alors exploitée pour 5 générer une information. Ainsi lors d'une tentative d'effraction la variation de la résistivité / ou de la capacité du capteur (4), génère une information électrique à une unité de commande qui actionne le système de sécurité. Les couches conductrices (40, 41) en matériau conducteur peuvent 10 être réalisées avec une résine plastique ou thermodurcissable comprenant une charge ou un agent conducteur. Les résines utilisables peuvent être, toutes résines thermodurcissables comme par exemple du polyester, des époxydes, ou toutes résines thermoplastiques, comme par exemple du polyéthylène du 15 polypropylène, du polyamide, ou du PET. La charge en agent conducteur peut être du graphite, du carbone, des poudres métalliques ou de nanotubes de carbone, voire du verre, de la craie, ou tout autre agent pouvant assurer et moduler la conductabilité. 20 Ajoutons que la couche intermédiaire isolante (42) est un isolant électrique avantageusement polarisable, c'est-à-dire comportant des propriétés diélectriques. Ainsi, la couche isolante peut être de tout type, et par exemple réalisée avec une simple couche de peinture faite sous l'une ou l'autre des lames (40, 41) voir les deux. 25 Ajoutons que la bande de détection (4) est plate et s'étend de façon rectiligne, tandis que sa longueur (L) est comprise entre 2 centimètres et 2 mètres, elle est avantageusement comprise entre 5 centimètre et 50 centimètres. Notons aussi que la bande de détection (4) a une largeur (1) 30 comprise entre 5 et 30 millimètres, tandis que son épaisseur (e) est comprise entre 1 et 10 millimètres. Notons que chacune des lames conductrices (40, 41) est reliée à une source d'alimentation électrique, ainsi qu'à une unité de traitement (5) La bande (4) est destinée à être inséré entre le dormant (3) et l'ouvrant (2) correspondant. A cet effet la bande (4) est fixée soit sur une partie du dormant (3) en regard de l'ouvrant (2) soit sur une partie de l'ouvrant (5) en regard du dormant (3). Différents modes d'implantation de la bande de détection (4) selon l'invention sont illustrés aux figures 3 à 7. On notera que la fixation de la bande de détection (4) est réalisée par exemple avec de la colle ou similaire comme par exemple du ruban adhésif double face qui est collé sur la surface externe de la lame conductrice devant être en contact avec le support (dormant ou ouvrant). Selon les modes de mise en place de la bande de détection (4) illustrés aux figures 4 à 6, ladite bande est fixée par collage sur le dormant 15 (3) à l'intérieur de la feuillure (30). Selon la réalisation des figures 3 et 4, la bande de détection (4) est fixée dans la feuillure (30) du montant latéral du dormant coté ouverture, sur le rebord frontal (31) de la feuillure (30), qui est en regard de la face correspondante (21) de l'ouvrant (2). 20 La bande de détection (4) a par exemple une longueur de 5 à 20 centimètres et est fixée en partie haute, tel que cela est représenté à la figure 3. Bien entendu la bande de détection (4) pourrait être mise en place à d'autres endroits sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Selon la réalisation de la figure 5, la bande de détection (4) est 25 fixée sur le montant latéral du dormant (3), coté charnière, sur le rebord latéral (32), qui est en regard avec la bordure (22) correspondante de l'ouvrant (3). Selon la réalisation de la figure 6, la bande de détection (4) est fixée dans la feuillure (30) du montant latéral du dormant coté charnière, 30 sur le rebord frontal (31) de la feuillure (30), qui est en regard de la face correspondante (21) de l'ouvrant (2). La figure 7 illustre une autre variante selon laquelle la bande de détection est disposée sur l'ouvrant (2) en regard du dormant (3). En l'occurrence, la bande de détection (4) est fixée sur la paroi (21) de l'ouvrant (2) en regard du dormant (3). La figure 8 est une vue en perspective d'une variante de réalisation de la bande de détection (4) selon laquelle cette dernière est logée dans un fourreau d'étanchéité (7) réalisé en matière plastique souple ou en une autre matière souple déformable comme par exemple en caoutchouc, ou similaire. Tel qu'illustré à la figure 1, le dispositif (1) selon l'invention comprend une unité d'alimentation électrique et de traitement (5) destinés à traiter les signaux transmis par la bande de détection (4). Ainsi cette unité (5) comp rend des moyens électroniques de réglage reliés aux moyens électroniques de mesure et destinés à régler la valeur seuil de variation détectée au-dessus de laquelle un système d'alarme est déclenché. Le système d'alarme pourra être de tout type : sonore, visuel, relié à une centrale de sécurité... Le déplacement relatif d'une des lames conductrices (40, 41)par rapport à l'autre, ou alors l'établissement d'un pont électrique entre ces couches (40,41) modifient instantanément les valeurs résistives et capacitives de la bande de détection (5). Ainsi lors d'une tentative d'effraction la variation de la capacité et résistivité de la bande de détection (5), génère un signal électrique aux moyens de mesure qui actionne le système d'alarme en cas de dépassement du(es) seuil(s) de variation pré-programmés. On a compris que grâce à l'unité de traitement (5) qui reçoit les informations reçues de la bande de détection (5) et notamment les variations de capacité de cette dernière, permet d'analyser et de déterminer de quel type d'effraction est en cause grâce à un paramétrage de l'électronique, d'associer à un signal électrique un type d'événement déterminé (perçage, choc d'épaule, utilisation d'un pied de biche etc..),, et de piloter ainsi en réponse une action adaptée, tel que le déclenchement d'une alarme, d'un appel téléphonique, d'une projection d'un liquide ou d'un gaz, etc...) Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend 5 aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons. Ainsi, le capteur (4) représenté aux figures 1 à 7, et décrit précédemment, ets constitué par une bande rectiligne, mias il pourrait en être autrement comme cela est illustré aux figures 8 à 11. Selon la variante de la figure 9 le capteur (4) se présente sous la 10 forme d'une équerre, qui peut par exemple être mis en place dans l'angle d'un dormant ou d'un ouvrant. Selon la variante de la figure 10, le capteur (4) n'a pas la forme d'une bande mais d'un carré. Selon la variante de la figure 11, le capteur (4) n'a pas la forme 15 d'une bande mais d'un disque. Selon la variante de la figure 12, le capteur se présente sous la forme d'une bande de détection, mais sa section transversale n'est pas plane mais courbe. 20
Dispositif de détection de tentative d'effraction subie par un ouvrant (2) monté mobile par rapport à un dormant (3), caractérisé en ce qu'il comprend un capteur (4) reliée à un circuit d'alimentation et de traitement, ledit capteur (4) étant constituée de deux couches électriquement conductrices, entre lesquelles est disposée une couche électriquement isolante, tandis que chacune des couches conductrices est reliée à une source d'alimentation électrique, ledit capteur (4) étant destinée à être insérée entre le dormant (3) et l'ouvrant (2).
1. Dispositif de détection de tentative d'effraction (1) subie par un ouvrant (2) monté mobile par rapport à un dormant (3), caractérisé en ce qu'il comprend un capteur (4) reliée à un circuit d'alimentation et de traitement (5), ledit capteur (4) étant constituée de deux couches (40,41) électriquement conductrices, entre lesquelles est disposée une couche (42) électriquement isolante, tandis que chacune des couches conductrices est reliée à une source d'alimentation électrique, ledit capteur (4) étant destinée à être insérée entre le dormant (3) et l'ouvrant (2) 2. Dispositif de détection de tentative d'effraction (1) subie par un ouvrant (2) monté mobile par rapport à un dormant (3), selon la 1, caractérisé en ce le capteur (4) est fixée sur une partie du dormant (3) en regard de l'ouvrant (2) 3. Dispositif de détection de tentative d'effraction (1) subie par un ouvrant (2) monté mobile par rapport à un dormant (3), selon la 1, caractérisé en ce le capteur (4) est fixée sur une partie de l'ouvrant (2) en regard du dormant (3) 4. Dispositif de détection de tentative d'effraction (1) subie par un ouvrant (2) monté mobile par rapport à un dormant (3), selon la 3, caractérisé en ce le capteur (4) est fixée dans la feuillure (30) du dormant (3). 5. Dispositif de détection (1) selon la précédente, caractérisé en ce que les couches conductrices (40, 41) en matériau conducteur sont réalisées avec une résine plastique ou thermodurcissable, comprenant une charge ou un agent conducteur. 6. Dispositif de détection (1) selon la précédente, caractérisé en ce que la résine est une résine thermodurcissable comme par exemple du polyester, des époxydes, ou toutes résines thermoplastiques, comme par exemple du polyéthylène du polypropylène, du polyamide, ou du PET. 7. Dispositif de détection (1) selon la précédente, caractérisé en ce que l'agent conducteur est du graphite, ou du carbone ou une poudre métallique, voir des nanotubes de carbone, du verre, de la craie, ou tout autre agent pouvant assurer et moduler la conductibilité. 8. Dispositif de détection (1) selon la précédente, caractérisé en ce que le capteur (4) se présente sous la forme d'une bande de détection plate et rectiligne, tandis que les couches conductrices sont constituée par deux lames plates (40, 41). 9.Dispositif de détection (1) selon l'une quelconque des 10 précédentes, caractérisé en ce que le capteur (4) a une longueur (L) comprise entre 2 centimètres et 2 mètre. 10. Dispositif de détection (1) selon la précédente, caractérisé en ce que le capteur (4) a une largeur (1) comprise entre 5 et 30 millimètres. 15 11.Dispositif de détection (1) selon la précédente, caractérisé en ce que le capteur (4) a une épaisseur (e) comprise entre 1 et 10 millimètres. 12.Dispositif de détection (1) selon l'une quelconque des 8 à 11, caractérisé en ce que la bande de détection (4) est 20 logée dans un fourreau d'étanchéité (7) réalisé en matière plastique souple ou en une autre matière souple déformable comme par exemple en caoutchouc, oui similaire. 13. Ouvrant (2) monté mobile sur un dormant (3) équipé du dispositif de détection selon l'une quelconque des 25 précédentes, caractérisé en ce que le capteur (4) est disposé entre l'ouvrant et le dormant. 30
G,E
G08,E06
G08B,E06B
G08B 13,E06B 7
G08B 13/08,E06B 7/28
FR2892180
A1
AMELIORATION DES PERFOMANCES D'UNE CHAMBRE DE COMBUSTION PAR MULTIPERFORATION DES PAROIS
20,070,420
Arrière-plan de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général des chambres de combustion de turbomachine. Elle vise plus particulièrement une paroi annulaire pour chambre de combustion refroidie par un procédé dit de multiperforation . Typiquement, une chambre de combustion annulaire de turbomachine est formée d'une paroi annulaire interne et d'une paroi annulaire externe qui sont reliées en amont par une paroi transversale formant fond de chambre. Les parois interne et externe sont chacune pourvues d'une pluralité de trous et d'orifices divers permettant à de l'air circulant autour de la chambre de combustion de pénétrer à l'intérieur de celle-ci. Ainsi, des trous dits primaires et de dilution sont formés dans ces parois pour acheminer de l'air à l'intérieur de la chambre de combustion. L'air empruntant les trous primaires contribue à créer un mélange air/carburant qui est brûlé dans la chambre, tandis que l'air provenant des trous de dilution est destiné à favoriser la dilution de ce même mélange air/carburant. Les parois interne et externe, qui sont généralement métalliques, sont soumises aux températures élevées des gaz provenant de la combustion du mélange air/carburant. Afin d'assurer leur refroidissement, des orifices supplémentaires dits de multiperforation sont également percés au travers des parois sur toute leur surface. Ces orifices de multiperforation permettent à l'air circulant à l'extérieur de la chambre de pénétrer à l'intérieur de celle-ci en formant le long des parois des films d'air de refroidissement. En pratique, il a été constaté que la zone des parois interne et externe qui est située directement en aval de chacun des trous primaires et de dilution bénéficie d'un faible niveau refroidissement avec le risque de formation de criques que cela implique. Afin de résoudre ce problème, le document US 6,145,319 propose de pratiquer des trous de transition dans la zone des parois située directement en aval de chacun des trous primaires et de dilution, ces trous de transition ayant une inclinaison plus importante que celle des orifices de multiperforation. Etant donné qu'il s'agit d'un traitement localisé, cette proposition est cependant particulièrement onéreuse à réaliser et augmente la durée de fabrication. Objet et résumé de l'invention La présente invention a donc pour but principal de pallier de tels inconvénients en proposant une paroi annulaire de chambre de combustion munie de perçages supplémentaires destinés à refroidir les zones situées directement en aval des trous primaires et de dilution. A cet effet, il est prévu une paroi annulaire de chambre de combustion de turbomachine, comportant un côté froid et un côté chaud, la paroi étant munie d'une pluralité de trous primaires et de trous de dilution pour permettre à de l'air circulant du côté froid de la paroi de pénétrer du côté chaud afin d'assurer respectivement la combustion et la dilution d'un mélange air/carburant, les trous primaires et les trous de dilution étant répartis selon des rangées circonférentielles, et d'une pluralité d'orifices de refroidissement pour permettre à l'air circulant du côté froid de la paroi de pénétrer du côté chaud afin de former un film d'air de refroidissement le long de ladite paroi, les orifices de refroidissement étant répartis selon une pluralité de rangées circonférentielles espacées axialement les unes des autres, le nombre d'orifices de refroidissement étant identique dans chaque rangée, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une pluralité de perçages disposés directement en aval des trous primaires et des trous de dilution et répartis selon des rangées circonférentielles, les perçages d'une même rangée présentant un diamètre sensiblement identique, étant espacé d'un pas constant et présentant des caractéristiques intrinsèques différentes de celles des orifices de refroidissement des rangées adjacentes. Par caractéristiques intrinsèques des perçages, on entend le nombre, l'inclinaison et le diamètre de ces perçages. La présence de perçages ayant des caractéristiques intrinsèques différentes de celles des orifices de refroidissement et disposés directement en aval des trous primaires et de dilution permet d'assurer un refroidissement efficace de ces zones. Tout risque de formation de criques est ainsi évité. En outre, les perçages spécifiques sont répartis selon des rangées circonférentielles, présentent un même diamètre et sont espacés d'un pas constant ce qui facilite grandement les opérations de perçage et réduit donc les coûts et les délais de fabrication de la paroi. Selon un mode de réalisation de l'invention, le nombre de perçages d'une même rangée peut être différent du nombre d'orifices de refroidissement des rangées adjacentes. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'inclinaison des perçages d'une même rangée par rapport à une normale à la paroi peut être différente de celle des orifices de refroidissement des rangées adjacentes. Selon encore un autre mode de réalisation de l'invention, le diamètre des perçages d'une même rangée peut être différent de celui des orifices de refroidissement des rangées adjacentes. La présente invention a également pour objet une chambre de combustion et une turbomachine (ayant une chambre de combustion) comportant une paroi annulaire telle que définie précédemment. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures : - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'une chambre 25 de combustion de turbomachine dans son environnement ; - la figure 2 est une vue partielle et en développé de l'une des parois annulaires de la chambre de combustion de la figure 1 selon un mode de réalisation de l'invention ; et - la figure 3 est une vue en coupe selon III-III de la figure 2. 30 Description détaillée d'un mode de réalisation La figure 1 illustre une chambre de combustion pour turbomachine. Une telle turbomachine comporte notamment une section de compression (non représentée) dans laquelle de l'air est comprimé 35 avant d'être injecté dans un carter de chambre 2, puis dans une chambre de combustion 4 montée à l'intérieur de celui-ci. L'air comprimé est introduit dans la chambre de combustion et mélangé à du carburant avant d'y être brûlé. Les gaz issus de cette combustion sont alors dirigés vers une turbine haute-pression 5 disposée en sortie de la chambre de combustion 4. La chambre de combustion 4 est de type annulaire. Elle est formée d'une paroi annulaire interne 6 et d'une paroi annulaire externe 8 qui sont réunies en amont par une paroi transversale 10 formant fond de chambre. Les parois interne 6 et externe 8 s'étendent selon un axe longitudinal X-X légèrement incliné par rapport à l'axe longitudinal Y-Y de la turbomachine. Le fond de chambre 10 est pourvu d'une pluralité d'ouvertures 12 dans lesquelles sont montés des injecteurs de carburant 14. Le carter de chambre 2, qui est formé d'une enveloppe interne 2a et d'une enveloppe externe 2b, ménage avec la chambre de combustion 4 un espace annulaire 16 dans lequel est admis de l'air comprimé destiné à la combustion, à la dilution et au refroidissement de la chambre. Les parois interne 6 et externe 8 présentent chacune un côté froid 6a, 8a disposé du côté de l'espace annulaire 16 dans lequel circule l'air comprimé et un côté chaud 6b, 8b tourné vers l'intérieur de la chambre de combustion 4 (figure 3). La chambre de combustion 4 se divise en une zone dite primaire (ou zone de combustion) et une zone dite secondaire (ou zone de dilution) située en aval de la précédente (l'aval s'entend par rapport à la direction générale d'écoulement des gaz issus de la combustion du mélange air/carburant à l'intérieur de la chambre de combustion). L'air qui alimente la zone primaire de la chambre de combustion 4 est introduit par une ou plusieurs rangées circonférentielles de trous primaires 18 pratiqués dans les parois interne 6 et externe 8 de la chambre. Quant à l'air alimentant la zone secondaire de la chambre, il emprunte une pluralité de trous de dilution 20 également formés dans les parois interne 6 et externe 8. Ces trous de dilution 20 sont alignés selon une ou plusieurs rangées circonférentielles qui sont décalées axialement vers l'aval par rapport aux rangées des trous primaires 18. Les trous primaires 18 et les trous de dilution 20 sont répartis sur les parois interne 6 et externe 8 selon des rangées s'étendant sur toute la circonférence des parois. Afin de refroidir les parois interne 6 et externe 8 de la chambre de combustion qui sont soumises aux températures élevées des gaz de combustion, il est prévu une pluralité d'orifices de refroidissement 22 (figures 2 et 3). Ces orifices 22, qui assurent un refroidissement des parois 6, 8 par multiperforation, sont répartis selon une pluralité de rangées circonférentielles espacées axialement les unes des autres. Ces rangées d'orifices de multiperforation couvrent presque toute la surface des parois 6, 8 de la chambre. Le nombre et le diamètre dl des orifices de refroidissement 22 sont identiques dans chacune des rangées. Le pas a1 entre deux orifices 22 d'une même rangée est également identique sur toute la rangée. Par ailleurs, les rangées adjacentes d'orifices de refroidissement sont arrangées de façon à ce que les orifices 22 soient disposés en quinconce comme représenté sur la figure 1. Comme illustré sur la figure 3, les orifices de refroidissement 22 présentent généralement un angle d'inclinaison a par rapport à une normale N à la paroi annulaire 6, 8 au travers de laquelle ils sont percés. Cette inclinaison permet à l'air empruntant ces orifices de former un film d'air le long du côté chaud 6b, 8b de la paroi annulaire 6, 8. Par rapport à des orifices non inclinés, elle permet également d'augmenter la surface de la paroi annulaire qui est refroidie. En outre, l'inclinaison a des orifices de refroidissement 22 est dirigée de sorte que le film d'air ainsi formé s'écoule dans le sens d'écoulement des gaz de combustion à l'intérieur de la chambre (schématisé par la flèche sur la figure 3). A titre d'exemple, pour une paroi annulaire 6, 8 réalisée en matériau métallique ou céramique et ayant une épaisseur comprise entre 0, 8 et 3,5mm, le diamètre dl des orifices de refroidissement 22 peut être compris entre 0,3 et 1 mm, le pas a1 compris entre 1 et 10 mm et leur inclinaison a comprise entre -80 et +80 . A titre de comparaison, pour une paroi annulaire ayant les même caractéristiques, les trous primaires 18 et les trous de dilution 20 possèdent un diamètre de l'ordre de 5 à 20 mm. Selon l'invention, chaque paroi annulaire 6, 8 de la chambre de combustion comporte en outre une pluralité de perçages 24 qui sont disposés directement en aval des trous primaires 18 et de dilution 20 et qui sont répartis selon des rangées circonférentielles. Les perçages 24 d'une même rangée présentent un diamètre d2 sensiblement identique, sont espacés d'un pas a2 constant et présentent des caractéristiques intrinsèques différentes de celles des orifices de refroidissement 22 des rangées adjacentes. Pour chaque trou primaire 18 et de dilution 20, ces perçages 24 sont ainsi répartis selon une ou plusieurs rangées (par exemple de 1 à 3 rangées) qui sont disposées directement en aval dudit trou 18, 20. Les caractéristiques intrinsèques de ces perçages 24 sont différentes de celles des orifices de refroidissement 22, c'est-à-dire que le nombre de perçages d'une même rangée est différent de celui d'une rangée d'orifices de refroidissement, et/ou l'inclinaison des perçages d'une même rangée par rapport à une normale N à la paroi 6, 8 est différente de celle des orifices de refroidissement, et/ou le diamètre d2 des perçages d'une même rangée est différent de celui d1 des orifices de refroidissement 22. Il est à noter que ces trois caractéristiques intrinsèques des perçages 24 peuvent s'additionner. Ainsi, selon un exemple de réalisation, le nombre de perçages 24 sur une même rangée peut être, sur toute la circonférence de la paroi, de l'ordre de 860 lorsque le nombre d'orifices de refroidissement 22 est de l'ordre de 576. Selon un autre exemple de réalisation illustré sur la figure 3, l'inclinaison des perçages 24 par rapport à une normale aux parois 6, 8 est nulle (c'est-à-dire que les perçages sont sensiblement perpendiculaires aux parois), tandis que l'inclinaison a des orifices de refroidissement 22 par rapport à cette même normale est comprise entre 30 et 70 . Comme indiqué précédemment, les perçages 24 d'une même rangée présentent un diamètre d2 identique et sont espacés d'un pas 22 constant. De tels perçages sont typiquement réalisés au laser à l'aide d'une machine programmée en fonction de la position de chacun des perçages à réaliser. Aussi, les caractéristiques des perçages selon l'invention permettent, par rapport à un traitement localisé (pour lequel les perçages sont réalisés uniquement dans le voisinage direct de chacun des trous primaires et de dilution), de simplifier considérablement la programmation de la machine, et donc de réduire les coûts et les délais de fabrication
Paroi annulaire (6, 8) de chambre de combustion (4) de turbomachine, comportant un côté froid et un côté chaud, ladite paroi étant munie d'une pluralité de trous primaires (18) et de trous de dilution (20) répartis selon des rangées circonférentielles, d'une pluralité d'orifices de refroidissement (22) répartis selon une pluralité de rangées circonférentielles espacées axialement les unes des autres, le nombre d'orifices de refroidissement (22) étant identique dans chaque rangée, et d'une pluralité de perçages (24) disposés directement en aval des trous primaires (18) et des trous de dilution (20) et répartis selon des rangées circonférentielles, les perçages (24) d'une même rangée présentant un diamètre sensiblement identique, étant espacé d'un pas (p2) constant et présentant des caractéristiques intrinsèques différentes de celles des orifices de refroidissement (22) des rangées adjacentes.
1. Paroi annulaire (6, 8) de chambre de combustion (4) de turbomachine, comportant un côté froid (6a, 8a) et un côté chaud (6b, 8b), ladite paroi étant munie : d'une pluralité de trous primaires (18) et de trous de dilution (20) pour permettre à de l'air circulant du côté froid (6a, 8a) de la paroi (6, 8) de pénétrer du côté chaud (6b, 8b) afin d'assurer respectivement la combustion et la dilution d'un mélange air/carburant, les trous primaires (18) et les trous de dilution (20) étant répartis selon des rangées circonférentielles ; et d'une pluralité d'orifices de refroidissement (22) pour permettre à l'air circulant du côté froid (6a, 8a) de la paroi (6, 8) de pénétrer du côté chaud (6b, 8b) afin de former un film d'air de refroidissement le long de ladite paroi, lesdits orifices de refroidissement (22) étant répartis selon une pluralité de rangées circonférentielles espacées axialement les unes des autres, le nombre d'orifices de refroidissement (22) étant identique dans chaque rangée ; caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une pluralité de perçages (24) disposés directement en aval des trous primaires (18) et des trous de dilution (20) et répartis selon des rangées circonférentielles, les perçages (24) d'une même rangée présentant un diamètre (d2) sensiblement identique, étant espacé d'un pas (p2) constant et présentant des caractéristiques intrinsèques différentes de celles des orifices de refroidissement (22) des rangées adjacentes. 2. Paroi selon la 1, dans laquelle le nombre de perçages (24) d'une même rangée est différent du nombre d'orifices de refroidissement (22) des rangées adjacentes. 3. Paroi selon l'une des 1 et 2, dans laquelle l'inclinaison des perçages (24) d'une même rangée par rapport à une normale (N) à la paroi est différente de celle des orifices de refroidissement (22) des rangées adjacentes. 35 4. Paroi selon l'une quelconque des 1 à 3, dans laquelle le diamètre (d2) des perçages (24) d'une même rangée est différent de celui des orifices de refroidissement (22) des rangées adjacentes. 5. Chambre de combustion (4) de turbomachine, comportant au moins une paroi annulaire (6, 8) selon l'une quelconque des 1 à 4. 10 6. Turbomachine comportant une chambre de combustion (4) ayant au moins une paroi annulaire (6, 8) selon l'une quelconque des 1 à 4.5
F
F23
F23R
F23R 3
F23R 3/06,F23R 3/50
FR2888663
A1
PROCEDE DE DIMINUTION DE LA RUGOSITE D'UNE COUCHE EPAISSE D'ISOLANT
20,070,119
La présente invention concerne un , déposée sur un substrat destiné à être utilisé dans les domaines de l'électronique, l'optoélectronique ou l'optique. L'invention concerne également un procédé de collage et de transfert 5 de couches utilisant le procédé précité. L'invention trouve une application particulière dans la réalisation de substrats composites de type SOI. Pcur mémoire, les substrats connus sous l'acronyme "SOI" (d'après la terminologie anglaise "Substrate On Insulator") correspondent à des substrats dans lesquels une couche d'isolant, plus précisément de dioxyde de silicium (SiO2), est intercalée entre une couche de silicium support et une couche de silicium superficielle. L'une des étapes d'obtention de ce type de substrat consiste à coller un substrat dit "receveur" sur la couche d'isolant. Le "collage" est ici compris comme un collage par adhésion moléculaire, au cours duquel deux surfaces parfaitement planes adhèrent l'une à l'autre sans application de colle, ceci étant possible à température ambiante. La qualité du collage obtenu est caractérisée notamment par l'énergie de collage, qui se définie comme la force de liaison existant entre les deux couches collées ensemble. Cette qualité peut être améliorée en faisant subir aux surfaces à coller, un traitement approprié. Le 3 isolants utilisés dans les substrats composites précités sont notamment, les oxydes, les nitrures ou les oxynitrures. Parmi ces différents isolants, on connaît déjà, dans l'état de la technique, une technique de dépôt d'une couche de dioxyde de silicium, connue de l'homme du métier sous l'acronyme "LPCVD TEOS", d'après la terminologie anglaise de "Low Pressure Chemical Vapor Deposition" et "Tétraéthylorthos:ilicate". Celle technique consiste à déposer un film de dioxyde de silicium, en 30 utilisant comme matériau source du tétraéthylorthosilicate, et une technique de dépôt en phase vapeur sous faible pression. Ce procédé présente de nombreux avantages en ce qui concerne l'uniformité et la densité de la couche d'oxyde obtenue, et permet surtout de ne pas consommer la couche de substrat sur laquelle l'oxyde de silicium ainsi formé repose, ce qui n'est pas le cas lors de la formation d'oxyde par un procédé d'oxydation thermique. Cependant, la rugosité des couches de dioxyde de silicium déposées par la technique "LPCVD TEOS" est beaucoup plus élevée que celle de couches que l'on oxyde thermiquement. A titre indicatif, la rugosité de surface d'un oxyde TEOS de 150 rnm d'épaisseur est supérieure à 5 A RMS sur des largeurs de balayage ( scan en anglais) de 11.,tm par 1 m, alors que celle d'un oxyde thermique est voisine d'environ 1,50 A RMS. On connaît également d'autres techniques de dépôt, telles que par exemple le dépôt par LPCVD utilisant le silane (SiH4) comme précurseur, le dépôt chimique en phase vapeur assisté par plasma (connu sous l'anonyme PECVD). On pourra se référer à ce sujet à l'article de Wolf et Tauber Chemical Vapor deposition of amorphous and polycrystalline films , Silicon processing for the VLSI ERA, vol 1, pp 189-207, Process Technology. Toutefois, ces techniques de dépôt conduisent à l'obtention de couches d'isolant dont la rugosité est très élevée. De, plus, la rugosité croît avec l'épaisseur de la couche déposée. De ce fait, la réalisation d'une couche d'isolant (par exemple d'oxyde) épaisse, c'est-à-dire supérieure à 20 nm - ce qui est fréquemment le cas lors de la fabrication de produits de type SOI - conduit généralement à un niveau de rugosité, incomp1tible avec les contraintes imposées par un collage par adhésion moléculaire de très bonne qualité. En effet, dans ce cas, il est préférable que la rugosité soit inférieure à 5 A RMS pour permettre un collage, voire même inférieure à 2 À RMS sur (les largeurs de balayage ( scan en anglais) de 1 par 1 m, dans le cadre d'une application de transfert de couche, connue sous la dénomination commerciale Smart-Cut . Or., connaît d'après l'état de la technique, la possibilité de soumettre un substrat à un traitement par plasma. Le traitement par plasma d'une surface à coller se définit comme l'exposition de cette surface à un plasma gazeux -ceci pouvant se faire notamment sous vide ou à pression atmosphérique- préalablement à la mise en contact des surfaces à coller. Ce traitement est réalisé en contrôlant divers paramètres d'exposition, 35 tels que la nature et le débit ou la pression du gaz alimentant l'enceinte à l'intérieur de laquelle est réalisée l'opération, ainsi que la densité de puissance. Il a pour effet de modifier la structure de la couche superficielle du substrat ainsi traité. On distingue deux types de traitement, le premier, dénommé ci-après activation plasma , réputé favoriser l'énergie de collage entre deux couches et le second dénommé ci-après plasma lissant , qui vise à diminuer la rugosité de surface de la couche ainsi traitée. Les paramètres de mise en oeuvre du plasma, et notamment l'énergie, sont différents dans les deux cas. On connaît ainsi d'après l'article de D.M. HANSEN et al., "Chemical role of oxygen plasma in water bonding using borosilicate glasses", Applied Physics Letters, Volume 79, numéro 21, 19 novembre 2001, un procédé d'activation plasma d'une couche mince de borosilicates, déposée par LPCVD. Les verres de type borosilicate sont des alliages de trioxyde de bore (B2O3) et de dioxyde de silicium (SiO2). L'expérience reportée dans cet article concerne le traitement d'une couche de borosilicates d'environ 30 angstrôms (3nm), par un plasma oxygène, en mode RIE ("Reactive Ion Etching"), pendant cinq minutes à 0,6 W/cm2, avec une pression à l'intérieur de l'enceinte de 30 mTorr (1 m Torr = 1,33.10-1 Pa). Les résultats obtenus révèlent une amélioration du collage et montrent que la rugosité de la surface traitée n'est pas affectée par le traitement d'activation plasma. D. PASQUARIELLO et al., dans l'article intitulé "Surface engergy as a function of self-bias voltage in oxygen plasma wafer bonding", Sensors and Actuators 82 (2000) 239-244, a étudié l'influence de l'énergie cinétique des ions d'un plasma oxygène, sur l'énergie de collage de plaques de silicium ainsi traitées. Les essais ont montré qu'une plaque de silicium présentant une rugosité initiale de 0,9 À RMS pouvait atteindre une rugosité voisine de 0,60 À RMS, pour 1 x 1 am2. L'auteur conclut en outre que l'énergie cinétique des ions plasma n'a pas la moindre influence sur la qualité du lissage des substrats ainsi traités. Par ailleurs, l'article de MORICEAU et al. Interest of a short plasma treatment to achieve high quality Si-SiO2-Si bonded structures , Abrégé n 1006, ECS 2003, a montré l'effet lissant d'un plasma sur des oxydes thermiques de SiO2, dont la rugosité initiale était toutefois assez faible (2,3 À RMS pour 0,5 x 0,5 1.rm2 à 20 x 2C m2). Il a mis en évidence que les temps d'exposition assez longs à un plasma augmentaient l'effet lissant de celui-ci. Toutefois les améliorations de rugosité observées jusqu'alors l'ont été à partir de films extrêmement peu rugueux. L' invention a au contraire pour but de diminuer sensiblement la rugosité d'une couche épaisse d'isolant, que l'on ne souhaite pas ou que l'on ne peut pas former par oxydation sur son substrat de départ et dont la rugosité initiale est importante. Par couche "rugueuse", on entend ici une couche dont la rugosité est comprise entre 3 et 20 angstrôms RMS environ. L5 nvention a également pour but de permettre le collage et le report 10 ultérieur de ladite couche d'isolant, sans qu'il soit nécessaire de la polir mécaniquement. A cet effet, l'invention concerne un procédé de diminution de la rugosité d'une couche épaisse d'isolant, déposée sur un substrat destiné à être utilisé dans les domaines de l'électronique, l'optoélectronique ou l'optique, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes consistant à : - déposer une couche d'isolant dont la rugosité est supérieure ou égale à 3 angstrôms RMS, sur ledit substrat, - procéder à un traitement de lissage de la surface libre de cette couche d'isolant, en utilisant un plasma gazeux, formé dans une enceinte à l'intérieur de laquelle règne une pression de gaz supérieure à 0,25 Pa, ce plasma étant créé à l'aide d'un générateur de radiofréquences RF, qui fonctionne avec une puissance telle, qu'il permet d'appliquer à ladite couche d'isolant, une densité de puissance supérieure à 0,6 W/cm2, la durée de ce traitement de lissage étant d'au moins 10 secondes. Selon d'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de l'invention, prises seules ou en combinaison: É la densité de puissance utilisée est comprise entre 0,6 et 10 W/cm2, la pression du gaz à l'intérieur de l'enceinte est comprise entre 0,25 et 30 Pa et la durée du traitement est comprise entre 10 et 200 secondes; É l'épaisseur de la couche d'isolant est supérieure ou égale à 20 nm, 30 de préférence supérieure ou égale à 200 nm; É la pression du gaz à l'intérieur de l'enceinte est comprise entre 20 et 100 mTorr, (3 et 13 Pa), de préférence voisine de 50 mTorr, (environ 7 Pa) ; É la durée du traitement plasma est comprise entre 30 et 120 secondes environ; É le gaz utilisé pour la formation du plasma est choisi parmi l'oxygène (02), 1 argon (Ar), l'azote (N2) ou un mélange de ces gaz; É l'isolant est obtenu par dépôt chimique en phase vapeur à basse pression LPCVD; É l'isolant est un oxyde, un nitrure ou un oxynitrure; É l'oxyde est un dioxyde de silicium (SiO2), obtenu par dépôt chimique en phase vapeur à basse pression LPCVD, à partir de tétraéthylorthosilicate (TEOS) ; de façon avantageuse il est déposé à une pression comprise entre 300 mTorr et 1,5 Torr, soit entre 40 et 200 Pa; É le dépôt de l'isolant est suivi d'un recuit de densification, à une température comprise entre 600 et 800 C; É le traitement de lissage par plasma est effectué directement avant le recuit de densification. L'invention concerne également un procédé de fabrication de substrats, destinés à être utilisés dans les domaines de l'électronique, l'optoélectronique et l'optique, consistant à effectuer le dépôt d'une couche d'isolant dont la rugosité est supérieure ou égale à 3 angstrSms RMS, sur un premier substrat, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes de: - diminution de la rugosité de la surface libre de ladite couche 20 d'isolant, par le p: océdé précité, - collage par adhésion moléculaire d'un second substrat, sur ladite surface libre de la couche d'isolant, retrait d'au moins une partie, dite reste , de l'un des deux substrats. Se Lon d'autres caractéristiques de l'invention, prises seules ou en combinaison: É le premier substrat est un substrat dit donneur et l'on détache et l'on reporte une couche dite active , issue dudit substrat donneur ainsi que ladite couche d'isolant, sur le second substrat, dit receveur ; É on forme une zone de fragilisation, à l'intérieur d'un substrat, dit donneur , pour y délimiter une couche active; É la formation de la zone de fragilisation, à l'intérieur du substrat donneur, est effectuée par implantation d'espèces atomiques; É le traitement de lissage par plasma est effectué avant ladite 35 implantation d'espèces atomiques; É Ladite couche active comprend du silicium; É ladite couche active comprend du silicium contraint; É après l'étape de lissage par plasma, éventuellement après le recuit de densification et avant le collage, on procède à un traitement d'activation plasma de ladite couche d'isolant, en utilisant un plasma gazeux, formé dans une enceinte à l'intérieur de laquelle règne une pression de gaz d'environ 7 Pa, ce plasma étant créé à l'aide d'un générateur de radiofréquences RF, qui fonctionne avec une puissance telle, qu'il permet d'appliquer à ladite couche d'isolant, une densité de puissance supérieure à 0,2 W/cm2, la durée de ce traitement de lissage étant d'au moins 5 secondes; É la densité de puissance utilisée est comprise entre 0,2 et 3W/cm2, et la durée de traitement est comprise entre 5 et 60 secondes. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront de la description qui va maintenant en être faite, en référence aux dessins annexés, qui en représentent, à titre indicatif mais non limitatif, un mode de réalisation possible. Sur ces dessins: - les figures lA à 1F sont des schémas illustrant les différentes étapes successives d'un premier mode de réalisation du procédé conforme à l'invention; - les figures 2A à 2H sont des schémas illustrant les différentes étapes d'un second mode de réalisation du procédé conforme à l'invention; - la figure 3 est un graphique représentant la rugosité R du bord d'une couche de dioxyde de silicium, après le traitement plasma conforme à l'invention, en fonction de la puissance appliquée, et ce pour différentes durées d'application; - la figure 4 est un graphique représentant la rugosité R du bord d'une couche de dioxyde de silicium, après le traitement plasma conforme à l'invention, en fonction du temps, et pour différentes gammes de puissances du plasma; - les figures 5 et 6 sont des graphiques, similaires respectivement à 30 ceux des figures 3 et 4, mais pour des mesures effectuées au centre de la couche de dioxyde de silicium; - la figure 7 est un graphique représentant le nombre N de défauts de différents types, avant et après le traitement de plasma lissant; - les figures 8 et 9 sont des graphiques représentant la durée t d'une 35 onde de collage, exprimée en secondes, en fonction du nombre d'ondes de collage NO présentant cette durée de collage, respectivement des couches d'isolant (SiO2) n'ayant pas subi de traitement de plasma lissant ou en ayant subi un. L'invention s'applique au traitement de surface d'une couche d'isolant, celle-ci pouvant être une couche de nitrure, d'oxynitrure ou 5 préférentiellement d'oxyde. Cette couche d'isolant est supportée par un substrat, réalisé généralement dans un matériau semi-conducteur, par exemple en silicium. L'invention trouve une application particulière dans le transfert d'une couche mince d'un matériau semi-conducteur, issu d'un substrat dit "donneur", vers un substrat dit "receveur". L'expression "couche mince" désigne une couche de quelques dizaines ou centaines de nanomètres d'épaisseur. Dans l'application aux méthodes de transfert, le collage est réalisé entre l'isolant et le substrat receveur ou le substrat donneur, après le traitement de 15 plasma lissant conforme à l'invention. Ledit procédé de transfert de couches peut notamment être réalisé selon une méthode de type "Smart-Cut" (marque déposée). Celle-ci met en oeuvre une étape d'implantation d'espèces atomiques destinée à former une zone de fragilisation à l'ir..térieur du substrat donneur, pour délimiter ladite couche mince. Pour une description générale de ces méthodes de transfert, on pourra se reporter à l'ouvrage "Silicon on Insulator Technologies" ; Materials to VLSI, 2ème Edition (Jean-Pierre COLINGE). En se reportant à la figure 1, on peut voir les différentes étapes d'un premier mode de réalisation du procédé conforme à l'invention. Les figures 1A et 1B représentent respectivement un substrat donneur 1, avant et après qu'il ne soit recouvert par le dépôt d'une couche d'isolant 2 épaisse. La face du substrat donneur 1 opposée à celle sur laquelle a été déposée la couche d'isolant 2 est dite face arrière et porte la référence 13. Conformément à l'invention, on réalise ensuite une étape de plasma 30 lissant, dont les modalités seront décrites ultérieurement. Celle-ci est représentée sur la figure 1C. La référence SP correspond à la terminologie anglaise de smoothing plasma qui désigne un plasma lissant. Dans le cas où le procédé de diminution de la rugosité conforme à l'invention est appliqué au transfert de couches, on réalise une étape d'implantation 35 d'espèces atomiques, comme représenté sur la figure 1D. Cette implantation permet de former à l'intérieur du substrat donneur 1 une zone de fragilisation 10, qui délimite une couche mince supérieure 11, du reste 12 du substrat. Enfin, comme représenté sur les figures 1E et IF, on procède ensuite 5 au transfert de couches, par collage d'un substrat receveur 3, sur la surface libre 20 de la couche d'isolant 2, traitée comme précité. Puis, on procède au détachement du reste 12 du substrat donneur 1, le long de la zone de fragilisation 10. 01 obtient ainsi le substrat composite représenté sur la figure 1F, dans lequel une couche d'isolant 2 est intercalée à l'intérieur de deux couches de 10 matériau semi-conducteur 3, 11. Bien que cela n'ait pas été représenté sur les figures, les substrats donneur 1 et receveur 3 pourraient être multicouches. La figure 2 illustre une variante de réalisation du procédé précédent. Les éléments identiques portent les mêmes références numériques. Cette variante de réalisation se distingue de la précédente, en ce que le traitement de plasma lissant est suivi d'un traitement thermique de densification représenté sur la figure 2D. En outre, après l'étape d'implantation d'espèces atomiques représentée sur la figure 2E, on réalise un second traitement d'activation plasma, illustré sur la figure 2F. Ce traitement d'activation est optionnel. Il peut être effectué sur la face ayant subi le traitement de lissage plasma, ici la face 20, ou sur la face 30 du substrat 3 destinée à être collée sur la face 20. Il peut également être effectué sur les deux faces 20 et 30. La référence AP correspond à la terminologie anglaise de 25 activation plasma qui désigne un traitement d'activation plasma. Les deux dernières étapes du procédé sont identiques à ce qui a été décrit précédemment pour la figure 1. On peut également envisager de déposer la couche d'isolant 2 sur le substrat receveur 3 (par exemple, si celui-ci ne peut s'oxyder), et de lui faire subir 30 les traitements précités. Les techniques d'implantation d'espèces atomiques sont bien connues de l'homme du métier et ne seront pas décrites ici en détail. On peut se reporter à ce sujet, à l'ouvrage de J.P. COLINGE précité et à la littérature concernant le procédé de type Smart-Cut. Enfin, on notera que la zone de fragilisation 10 pourrait être une couche poreuse, obtenue par exemple par un procédé connu sous la dénomination Eltran et que l'élimination du reste 12 pourrait être réalisée par meulage et gravure chimique (ces techniques étant connues de l'homme du métier sous la terminologie anglaise de grinding et etching ). Modalités de dépôt de la couche d'isolant: La couche d'isolant 2 est formée sur le substrat donneur 1 (éventuellement le substrat receveur 3), par dépôt, notamment par dépôt chimique en phase vapeur, et de préférence à faible pression, technique connue sous l'acronyme de LPCVD. D'autres techniques peuvent également être utilisées, telles que les 10 dépôts PECVD. On pourra se reporter à ce sujet à l'article précité de Wolff et Tauber. Cette étape du procédé peut être mise en oeuvre avec un réacteur pour le dépôt chimique en phase vapeur. Celui-ci comprend une enceinte de traitement, à l'intérieur de laquelle est disposé le substrat. Les différents réactifs chimiques, sous forme de flux gazeux, sont ensuite introduits à l'intérieur de cette enceinte, à une température élevée et sous faible pression, de façon à former la couche d'isolant 2, après réaction chimique entre les différents constituants gazeux. L'une des applications visée dans l'invention consiste en la fabrication d'un substrat de type SOI. Une variante de réalisation préférentielle du dioxyde de silicium (SiO2) consiste à effectuer un dépôt LPCVD, en utilisant du tétraéthylorthosilicate (TEOS), selon la réaction chimique suivante: Si(OC2H5)4(gaz) - SiO2(solide) + 2C2H4(gazeux)+ 2CH3CH2OH(gazeux) 25 La pression à l'intérieur de l'enceinte du réacteur LPCVD est comprise entre 300 mTorr et 1,5 Torr (soit entre 40 et 200 Pa), de préférence voisine de 750 mTorr, (soit voisine de 100 Pa). L'épaisseur du dioxyde de silicium est ajustée pour être d'au moins 30 20 nm et jusqu'à quelques micromètres. Recuit de densification: Cette étape est optionnelle mais conseillée. Elle est effectuée par un traitement thermique à une température comprise entre 700 et 1000 C, pendant une durée de plusieurs minutes à plusieurs 35 heures, dans une atmosphère oxydante ou neutre. io Elle a pour objet de rendre l'isolant plus dense et d'éliminer les espèces carbonées. Traitement de nettoyage pré et/ou post activation plasma: Un nettoyage approfondi de la surface à activer peut être réalisé, par exemple à l'aide d'un traitement dans un bain chimique dénommé "RCA", afin d'éviter toute contamination. Le traitement "RCA" consiste à traiter les surfaces, successivement avec: - un premier bain d'une solution connue sous l'acronyme "SC1 ", (d'après la terminologie anglo-saxonne de "Standard Clean 1", qui signifie "solution de nettoyage standard 1"), et qui comprend un mélange d'hydroxyde d'ammonium (NH4OH), de peroxyde d'hydrogène (H2O2) et d'eau déionisée, - un second bain d'une solution connue sous l'acronyme "SC2", (d'après la terminologie anglo-saxonne de "Standard Clean 2", qui signifie "solution de nettoyage standard 2"), et qui comprend un mélange d'acide chlorhydrique (HCl), de peroxyde d'hydrogène (H2O2) et d'eau déionisée. Configuration de l'installation permettant la réalisation du traitement de lissage ou du traitement d'activation plasma: Le traitement est mis en oeuvre avec une installation comprenant une enceinte à plasma, à l'intérieur de laquelle la pression et la composition de l'atmosphère gazeuse sont contrôlées. Il existe plusieurs types de telles installations. L'invention peut ainsi être mise en oeuvre avec une installation du type "par gravure ionique réactive", connue sous l'abréviation "RIE". L'installation comprend un générateur RF (radiofréquence) unique, alimentant, via un couplage capacitif, une électrode située à l'intérieur de l'enceinte et qui supporte le substrat 1 recouvert de la cruche d'isolant 2 à activer et/ou à lisser. C'est ce générateur RF unique qui permet de générer le plasma (c'est-àdire d'exciter ses espèces). Et la puissance dont il est question dans ce texte, et qui est un des 30 paramètres de l'activation, correspond plus précisément à la puissance de ce générateur. Le contrôle de la puissance de ce générateur permet à la fois d'exciter le plasma, et de contrôler l'énergie cinétique des ions du plasma, qui bombardent la surface de la coule d'isolant 2 à activer. L'enceinte à plasma comporte en outre une deuxième électrode, non reliée au substrat à activer. Cette deuxième électrode est reliée à la masse. Selon une autre variante, il est également possible de mettre en oeuvre l'invention, avec une installation similaire à celle qui vient d'être mentionnée, mais dans laquelle la deuxième électrode est reliée à un deuxième générateur RF. Dans ce cas, c'est le deuxième générateur RF (relié à l'électrode avec laquelle la couche d'isolant à traiter n'est pas en contact) qui génère et entretient le plasma. Ce deuxième générateur est ainsi commandé pour contrôler la densité du plasma. Le contrôle de la puissance du premier générateur permet de réguler uniquement l'énergie cinétique des ions du plasma, qui bombardent la surface de la couche à traiter. Paramètres du plasma lissant Le traitement de plasma lissant se fait nécessairement sur la couche rugueuse d'isolant et préférentiellement avant l'étape d'implantation de type Smart Cut. De préférence, cette étape sera effectuée directement après le dépôt 15 et avant la densification. La puissance RF du plasma est une puissance élevée. Elle varie de 200 à 3 000 W, pour des substrats de 200 mm de diamètre, soit une densité de puissance d'au moins 0,6 W/cm2 et de préférence comprise entre 0,6 à 10 W/cm2. La demanderesse a en effet constaté que plus le traitement plasma est réalisé à forte puissance RF, plu s la rugosité de la couche d'isolant traité sera diminuée. Par ailleurs, la durée de ce traitement plasma est avantageusement d'au moins 10 secondes, de préférence comprise entre 10 et 200 secondes, typiquement entre 30 et 60 secondes. La demanderesse a également constaté que plus la durée du traitement plasma est longue et plus la surface de la couche d'isolant est lissée. Le gaz utilisé pour former le plasma peut être de l'oxygène, de l'azote ou de l'argon ou une combinaison de ces gaz (Ar+02; Ar+N2; 02+N2; Ar+02+ N2). Le traitement de lissage peut également être effectué en deux temps, à savoir par exemple 60s sous plasma d'Argon à forte puissance, puis 30s sous plasma 02 à une puissance plus modérée. Les valeurs de pression typiquement utilisées sont supérieures à 2 mTorr, de préférence comprises entre 2 et 200 mTorr, préférentiellement 20 à 100 mTorr, de préférence encore voisines de 50 mTorr, (c'est-à-dire, supérieures à 0,25 Pa, de préférence comprises entre 0,25 Pa et 30 Pa, de préférence entre 3 Pa et 13 Pa, de préférence encore voisines de 7 Pa). Bien que le traitement de plasma lissant soit mené avec une énergie et une durée particulièrement importantes, qui ne sont pas forcément compatibles avec l'obtention d'un collage fort, il ne faut toutefois pas exclure la situation où la rugosité initiale et le choix de la face à implanter permettrait d'avoir des paramètres de procédé qui fonctionnent à la fois pour le lissage et l'activation, en particulier si le lissage est pratiqué en deux temps comme décrit précédemment. Le traitement de lissage par plasma peut également être volontairement plus fort en bord de plaque (respectivement au centre), de façon à obtenir une rugosité finale uniforme, lorsque l'on utilise au départ une surface plus rugueuse au bord (respectivement au centre). Les paramètres permettant ce type de correction différentielle (centre/bord) sont tous ceux connus de l'homme du métier pour faire varier l'uniformité du plasma (pression, différentiel de densité de puissance centre/bord), débits différents entre centre et bord, etc.) Essais comparatifs. Essai 1: Des essais ont été effectués sur plusieurs substrats, en faisant varier 20 les différents paramètres de traitement par plasma, afin d'étudier la rugosité de la couche d'isolant ainsi traitée, à la fois au centre et sur les bords. Cette mesure de la rugosité a été effectuée par microscopie à force atomique (connue sous l'acronyme "AFM", d'après la terminologie anglaise "Atomic Force Microscopy"). Le; essais ont été effectués sur une couche d'isolant constituée de dioxyde de silicium, obtenue par un dépôt LPCVD TEOS. L'épaisseur de la couche de S;02 d'isolant était de 145 nm et sa rugosité initiale de l'ordre de 4 à 4,5 A RMS avant le traitement de plasma lissant. On a utilisé des puissances de plasma de 250, 600 et 1 000 W, pendant des durées respectives de 10, 30 et 60 secondes. Les résultats sont reportés dans le tableau ci-dessous dans le cas d'un plasma à l'oxygène, pour des plaques de 200 mm de diamètre. Tableau 1 Puissance Durée du Localisation de 2 X 2 m2 utilisée traitement la mesure RMS (A] [Os Centre 3.64 Bord 3.77 Centre 3.53 250 W 30s Bord 3.29 Centre 3.07 s Bord 3.04 ]Os Centre 3.64 Bord 3.66 Centre 2.62 600W 3,0 s Bord 2.89 Centre 2.37 s Bord 2.39 Centre 3.29 s Bord 3.63 Centre 2.43 1 000 W 3 0 s Bord 2.55 Centre 2.07 e0 s Bord 2.07 Les valeurs de rugosité sont exprimées en angstrôms RMS pour des 5 largeurs de balayage ( scan ) de 2 m par 2 pull. Ces résultats ont par ailleurs été reportés sur les graphiques des figures 3 à 6. En les observant, on constate ainsi une amélioration de la rugosité initiale, cette amélioration étant renforcée par l'emploi d'un plasma lissant à haute puissance, (de préférence au moins 600 W ou mieux encore 1000 W) et de longue durée. A l'issue de ce traitement plasma, la demanderesse a également constaté que le dioxyde de silicium conservait une bonne uniformité. La diminution de la rugosité est réelle, s'effectue à basse température 15 et permet d'éviter une étape ultérieure de polissage mécanico-chimique. De ce fait, la couche d'isolant ainsi traitée peut être utilisée pour effectuer un collage de très bonne qualité sur un substrat receveur et, ultérieurement, un transfert de couche par un détachement également de bonne qualité, qui évite tous les problèmes d'apparition de cloques, de zone d'exclusion ( couronne n), de picots ou de formation de zones non transférées. Essai 2: D'autres essais complémentaires ont été réalisés sur des substrats en silicium contraint sur isolant (sSOI) avec un oxyde TEOS lissé sur du silicium contraint. Dans ce cas de figure, la puissance de lissage est d'environ 1000 W pendant environ 60s, pour des plaques de 200 mm de diamètre. Les résultats obtenus sont reportés dans le tableau ci-dessous. Tableau 2 Densification Nature du traitement Localisation de 2 X 2 m2 la mesure RMS '- Témoin Centre 4.94 NON Bord 5.23 Plasma lissant à 1000 W pendant Centre 2.29 secondes Bord 2.33 Témoin implanté Centre 5.37 Bord 6.3 OUI Plasma lissant à 1000 W pendant Centre 2.36 secondes suivi d'une implantation Bord - Pa- ailleurs, des tests comparatifs ont également été effectués sur des substrats, après le report de la couche mince 11, en l'absence ou en présence d'un traitement plasma lissant. Les résultats obtenus sont reportés sur la figure 7, sur laquelle N 20 représente le nombre de défauts et 0 et 1 indiquent respectivement l'absence de traitement par plasma lissant, ou au contraire sa réalisation. Les références a à f ont la signification suivante: a: Zone non transférée G (diamètre supérieur à 1,5 mm) b: Zone non transférée P (diamètre entre 0.5 et 1,5 mm) c: zones non transférées (diamètre inférieur à 0,5 mm) d cloques e: microcloques f: picots (zones non transférées en bord de plaque). On passe ainsi d'une centaine de défauts par plaque à une dizaine, 5 voire même moins, grâce au plasma lissant. Essai 3: D'autres essais ont été effectué afin d'étudier l'effet du plasma lissant sur le temps de collage. Les mesures effectuées ont consisté à mesurer le temps de collage, 10 c'est-à-dire la durée d'une onde de collage entre un substrat en silicium, recouvert d'une couche de SiO2 obtenue par dépôt LPCVD et TEOS, et un substrat d'accueil également en silicium. Les essais ont été réalisés avec différents lots de substrats dont les oxydes présentaient des rugosités de surfaces différentes, de 3 à 6 angstrôms RMS 15 et qui avaient subi un plasma lissant, en utilisant des puissances comprises entre 1000 W et 1500 W et pendant des durées allant de 60 à 120 secondes. Les substrats utilisés mesuraient 200 mm de diamètre. La figure 8 illustre les résultats obtenus pour des oxydes n'ayant pas subi le traitement de plasma lissant. Elle représente la durée t d'une onde de collage, exprimée en secondes, en fonction du nombre d'ondes de collage NO présentant cette durée de collage. La figure 9 illustre les résultats obtenus pour des oxydes ayant subi le traitement de plasma lissant conforme à l'invention. On observe que lorsque aucun traitement de plasma lissant n'est effectué, la durée de l'onde de collage ou temps de collage est en moyenne de 43,7 secondes avec un écart type de 33 secondes, tandis qu'après un plasma lissant, le temps de collage est réduit à 8,6 secondes avec un écart type de 0,5 seconde. Le traitement de plasma lissant a donc pour effet de réduire le temps de collage et de ce fait, d'augmenter l'énergie de collage et de rendre ce collage beaucoup plus homogène et reproductible. Paramètres de l'activation plasma: Comme représenté sur la figure 2F, il est possible de réaliser un second traitement plasma d'activation qui est alors avantageusement effectué à plus faible puissance, par exemple, avec une densité de puissance RF comprise entre 0.2 et 3W/cm2, de préférence voisine de 0.6 W/cm2, pour augmenter encore l'énergie de collage avec le su Dstrat receveur. D préférence, on utilise une durée de traitement comprise entre 5 et 60 secondes et une pression de gaz à l'intérieur de l'enceinte d'environ 7 Pa (50 mTorr)
La présente invention concerne un procédé de diminution de la rugosité d'une couche épaisse d'isolant (2), déposée sur un substrat (1) destiné à être utilisé dans les domaines de l'électronique, l'optoélectronique ou l'optique.Le procédé est remarquable en ce qu'il comprend les étapes suivantes consistant à :- déposer une couche d'isolant (2) dont la rugosité est supérieure ou égale à 3 angstroms RMS, sur ledit substrat (1),- procéder à un traitement de lissage de la surface libre (20) de cette couche d'isolant (2), en utilisant un plasma gazeux, formé dans une enceinte à l'intérieur de laquelle règne une pression de gaz supérieure à 0,25 Pa, ce plasma étant créé à l'aide d'un générateur de radiofréquences RF, qui fonctionne avec une puissance telle, qu'il permet d'appliquer à ladite couche d'isolant (2), une densité de puissance supérieure à 0,6 W/cm<2>, la durée de ce traitement de lissage étant d'au moins 10 secondes.L'invention concerne également un procédé de transfert de couche sur la surface de l'isolant ainsi traité.
, 1. Procédé de diminution de la rugosité d'une couche épaisse d'isolant (2) , déposée sur un substrat (1) destiné à être utilisé dans les domaines de l'électronique, l'optoélectronique ou l'optique, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes consistant à : - déposer une cruche d'isolant (2) dont la rugosité est supérieure ou égale à 3 angstrôms RMS, sur ledit substrat (1), - procéder à un traitement de lissage de la surface libre (20) de cette couche d'isolant (2), en utilisant un plasma gazeux, formé dans une enceinte à l'intérieur de laquelle règne une pression de gaz supérieure à 0,25 Pa, ce plasma étant créé à l'aide d'un générateur 3e radiofréquences RF, qui fonctionne avec une puissance telle, qu'il permet d'appliquer à ladite couche d'isolant (2), une densité de puissance supérieure à 0,6 W/cm2, la durée de ce traitement de lissage étant d'au moins 10 secondes. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la densité de puissance uti:[isée est comprise entre 0,6 et 10 W/cm2, la pression du gaz à l'intérieur de l'enceinte est comprise entre 0,25 et 30 Pa et la durée du traitement est comprise entre 10 et 200 secondes. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'épaisseur de la couche d'isolant (2) est supérieure ou égale à 20 nm. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que l'épaisseur de la couche d'isolant (2) est supérieure ou égale à 200 nm. 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la pression du gaz à l'intérieur de l'enceinte est comprise entre 3 et 13 Pa. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que la pression du gaz est voisine de 7 Pa. 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la durée du traitement plasma est comprise entre 30 et 120 secondes environ. 8. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le gaz utilisé pour la formation du plasma est choisi parmi l'oxygène (02), l'argon (Ar), l'azo:e (N2) ou un mélange de ces gaz. 9. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'isolant (2) est obtenu par dépôt chimique en phase vapeur à basse pression LPCVD. 10. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'isolant (2) est un oxyde. 1:1. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que l'oxyde est un dioxyde de silicium (SiO2), obtenu par dépôt chimique en phase vapeur à 5 basse pression LPCVD, à partir de tétraéthylorthosilicate (TEOS). 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que le dioxyde de silicium (SiO2) est déposé à une pression comprise entre 40 et 200 Pa. 12L Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que l'isolant (2) est un nitrure ou un oxynitrure. 11[. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le dépôt de l'isolant est suivi d'un recuit de densification, à une température comprise entre 610 et 800 C. 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que le traitement de lissage par plasma est effectué directement avant le recuit de 15 densification. 16. Procédé de fabrication de substrats, destinés à être utilisés dans les domaines de ['électronique, l'optoélectronique et l'optique, consistant à effectuer le dépôt d'une couche d'isolant (2) dont la rugosité est supérieure ou égale à 3 angstrôms RMS, sur un premier substrat (1), caractérisé en ce qu'il comprend des étapes de: - diminution de la rugosité de la surface libre (20) de ladite couche d'isolant (2), par un procédé selon l'une quelconque des précédentes, -collage par adhésion moléculaire d'un second substrat (3), sur ladite surface libre (20) de la couche d'isolant (2), - retrait d'au moins une partie (12), dite reste , de l'un des deux substrats. 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce que le premier substrat (1) est un substrat dit donneur et en ce que l'on détache et l'on reporte une couche (11) dite active , issue dudit substrat donneur (1), ainsi que ladite couche d'isolant (2), sur le second substrat (3) dit receveur . 18. Procédé selon la 16 ou 17, caractérisé en ce qu'on forme une zone le fragilisation (10), à l'intérieur d'un substrat, dit donneur , pour y délimiter L.ne couche active (11). 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce que la 35 formation de la zone de fragilisation (10), à l'intérieur du substrat donneur (1), est effectuée par implantation d'espèces atomiques. 20. Procédé selon la 19, caractérisé en ce que le traitement de li ssage par plasma (SP) est effectué avant ladite implantation d'espèces atomiques. 21. Procédé selon l'une des 17 à 20, caractérisé en ce 5 que ladite couche active (11) comprend du silicium. 22. Procédé selon l'une des 17 à 21, caractérisé en ce que ladite couche active (11) comprend du silicium contraint. 23. Procédé selon l'une des 16 à 22, caractérisé en ce qu'après l'étape de lissage par plasma, éventuellement après le recuit de densification et avant le collage, on procède à un traitement d'activation plasma de ladite couche d'isolant (2), en utilisant un plasma gazeux, formé dans une enceinte à l'intérieur de laquelle règne une pression de gaz d'environ 7 Pa, ce plasma étant créé à l'aide d'un générateur de radiofréquences RF, qui fonctionne avec une puissance telle, qu'il perme, d'appliquer à ladite couche d'isolant (2), une densité de puissance supérieure à 0,2 W/cm2, la durée de ce traitement de lissage étant d'au moins 5 secondes. 24. Procédé selon la 23, caractérisé en ce que la densité de puissance utilisée est comprise entre 0,2 et 3W/cm2, et la durée de traitement est comprise entre 5 et 60 secondes.
H
H01
H01L
H01L 21
H01L 21/3105,H01L 21/762
FR2888858
A1
PIEU EN MATIERE PLASTIQUE, EN PARTICULIER POUR L'ACCROCHAGE DES MOULES EN MYTILICULTURE
20,070,126
L'invention concerne un pieu, c'est-à-dire un élément allongé présentant une première partie enfoncée dans le sol et une deuxième partie s'étendant hors du sol, et son procédé de fabrication. Plus précisément, l'invention concerne un pieu pouvant servir à de multiples usages, notamment d'élément de clôture ou encore de support. Notamment, on utilise des pieux pour le support de végétaux grimpants ou encore dans le domaine de la mytiliculture pour l'accrochage des naissains de moules dans les moulières. Habituellement, ces pieux sont réalisés en métal ou en bois. Le bois est notamment utilisé en mytiliculture: des pieux réalisés à partir de troncs de chêne sont plantés dans le fond des moulières. Ces pieux sont utilisés en premier lieu pour la formation des naissains lorsque des cordes attachées entre ces pieux trempent dans l'eau. Ensuite, les naissains formés sur ces cordes sont disposés sur les pieux, soit par enroulement d'une corde sur un pieu, soit par formation d'une sorte de chaussette formée d'un filet en forme de tube contenant les naissains, qui est alors attachée sur un de ces pieux. Lorsque le naissain est laissé sur la corde enroulée sur le pieu, on constate que le pieu en chêne présente des aspérités de surface propices 20 à l'accrochage et au développement des moules. Néanmoins, l'utilisation de bois en général, et du chêne en particulier, présente un certain nombre d'inconvénients. Il existe un temps de préparation et de traitement relativement long entre la coupe de l'arbre et le moment où le bois est prêt pour que le pieu soit planté. De plus, le bois est putrescible et il est donc nécessaire de remplacer les pieux au bout d'une durée de vie relativement courte. De telles opérations de renouvellement des pieux dans les moulières sont à la fois coûteuses et pénibles. Le métal ne présente pas un aspect aussi naturel que le bois, il peut, selon le matériau utilisé s'oxyder ou devoir être repeint régulièrement, et son coût de fabrication est non négligeable et il ne répond pas aux contraintes d'utilisation dans l'eau, notamment en mytiliculture. Des pieux en matière plastique ont également déjà été proposés. Cependant, si l'on réalise un pieu en matière plastique d'une seule pièce, ce dernier est, d'une part, trop lourd pour être posé manuellement et, d'autre part, trop cher par rapport aux autres matériaux. Les solutions proposées jusqu'alors ont donc consisté à utiliser deux pièces distinctes réunies l'une à l'autre, l'une étant plantée dans le sol et l'autre étant formée d'un manchon situé au-dessus du sol. Cependant, la nécessité de mettre en oeuvre successivement la fabrication de deux pièces, puis de réaliser une liaison, notamment par chevillage, prend encore un certain temps pour un prix de revient relativement important. La présente invention a pour but de surmonter les inconvénients de l'art antérieur en proposant un pieu réalisé en matière plastique, et son procédé de fabrication, ce pieu étant léger, très simple à fabriquer et répondant à des usages très variés. A cet effet, la présente invention propose un pieu comprenant une première partie dont l'extrémité libre est pointue et est destinée à être plantée dans le sol et une deuxième partie destinée à être située au dessus du sol, la deuxième partie étant formée d'un manchon et la première partie ayant une extrémité de liaison opposée à son extrémité libre et qui est disposée à l'intérieur du manchon, caractérisé en ce que la deuxième partie est reliée à la première partie tout le long de l'extrémité de liaison par le fait que le pieu est formé en une seule pièce de matière plastique par extrusion avec une double filière comprenant une filière centrale pour extruder la première partie et une filière extérieure pour extruder la deuxième partie, au moins partiellement autour de la première partie. De cette façon, on obtient très facilement, pratiquement par une seule opération d'extrusion, un pieu monobloc à la fois léger, car la deuxième partie ou partie haute est un manchon creux, résistant, et facile à planter grâce à la première partie. En effet, après l'extrusion, il suffit de tailler une pointe à l'extrémité libre de la première partie pour finaliser un pieu utilisable tel quel. De cette façon, on obtient un pieu pour un prix de revient réduit, qui peut être utilisé dans de nombreux domaines. Notamment, il est possible d'utiliser les différentes matières plastiques compatibles avec une extrusion (par exemple les polyoléfines telles que le polypropylène où le polyéthylène). En outre, il est possible d'ajouter différents adjuvants dans cette matière plastique, pour en modifier les propriétés (en y ajoutant par exemple des produits insecticides ou pesticides pour lutter de façon ciblée contre des agressions) ou la couleur (en y ajoutant des pigments, par exemple réfléchissants pour que le pieu soit visible la nuit). Selon une disposition préférentielle, la première partie du pieu est un profilé comprenant au moins trois nervures ayant une section en forme de Y, de X, de croix ou d'étoile de plus de quatre branches. Une telle forme concilie les propriétés de légèreté, de résistance mécanique et de facilité pour planter le pieu dans le sol. Avantageusement, au moins la deuxième partie comporte une surface externe rugueuse et est constituée d'un mélange de matière plastique et de matière végétale, ce par quoi elle forme un support d'accrochage. Cette matière végétale peut être constituée de sciure ou de copeaux de bois, ou de tous autres végétaux ou bien encore d'autres composés naturels. De cette façon, on permet le recyclage de ces déchets végétaux ou tout en conférant au pieu un aspect extérieur plus naturel, en particulier plus proche du bois, ce relief rugueux en surface conférant en outre au pieu une meilleure compatibilité pour l'accrochage des végétaux ou bien le développement des moules. Un tel pieu présente en outre une forme simple qui lui permet d'être associé à un ou plusieurs accessoires fabriqués séparément et venant compléter les fonctionnalités possibles et les avantages de ce pieu. À cet effet, de façon préférentielle, le pieu comprend en outre une troisième partie en forme de tronc de cône creux, fendu depuis sa pointe selon une forme permettant l'insertion de la première partie en faisant coulisser autour de cette dernière la troisième partie. Cette troisième partie peut ainsi coulisser autour de la première partie jusqu'à la deuxième partie en forme de manchon qui se trouve ainsi obturée par le bas. De préférence, la fente est une ouverture de forme complémentaire à la section de la première partie. Ce coulissement peut par ailleurs s'opérer lors de l'implantation du pieu dans le sol, après l'étape d'insertion, ce qui évite à ce moment-là la pénétration, voir le blocage, d'éléments tels que des cailloux ou des galets, dans le manchon constituant la deuxième partie. De cette façon, on évite les difficultés lors de l'installation du pieu ainsi qu'un alourdissement de ce dernier. Également, le pieu comprend en outre, de façon préférentielle, une quatrième partie comportant un tronçon de liaison destinée à venir se bloquer à l'extrémité libre du manchon, éventuellement en s'y insérant, et un tronçon formé d'au moins une tige qui est destinée à empêcher la pose des oiseaux sur le pieu. Une telle quatrième partie est notamment utile lorsque la deuxième partie est aérienne et forme un support de végétation, notamment dans les lieux publics tels que des jardins ou des parterres en milieu urbain, et constitue un moyen efficace pour éviter les pigeons. Cette quatrième partie est également intéressante dans le cas où le pieu forme un support de mytiliculture pour l'accrochage des moules, l'extrémité libre de la première partie étant plantée dans le fond de la moulière et la deuxième partie étant au moins partiellement située dans l'eau. En effet, dans ce cas, la tige de la quatrième partie empêche que les oiseaux marins, notamment les goélands, qui viennent se poser sur le pieu et contribuent d'une part à endommager la partie supérieure des moules qu'ils viennent consommer, et d'autre part constituent une nuisance en polluant le naissain de moules par leurs déjections et en générant un risque de blessures pour les personnes travaillant dans la moulière. Dans le cas de l'application précitée en mytiliculture, le pieu peut comporter en outre une cinquième partie présentant une bande entourant la deuxième partie et des éléments en forme de rubans ou de filaments s'étendant depuis la bande et aptes à flotter. Une telle cinquième partie située dans la partie basse de la deuxième partie, en-dessous du naissain, empêche la prédation des moules depuis le sol notamment par les crabes. Dans le cas de l'application précitée en mytiliculture, le pieu peut également comporter en outre une sixième partie amovible comportant un tronçon de liaison destinée à venir se loger dans l'extrémité libre du manchon et un tronçon plus large que la deuxième partie ayant une extrémité libre tronconique. Cette sixième partie forme une pièce dite martyr , le tronçon plus large restant au dessus de la deuxième partie et son extrémité tronconique coopérant en permettant son centrage avec une autre pièce, appelée la cloche, placée au dessus et sur laquelle on frappe avec un maillet lors de la pose pour effectuer l'enfoncement du pieu dans le sol. Également, le pieu peut comprendre en outre des moyens d'attache des naissains et/ou des cordes, montés sur la deuxième partie, en dépassant de sa surface extérieure. L'invention concerne aussi un procédé de réalisation d'un pieu. L'invention a pour but de proposer un procédé permettant de manière simple, économique et reproductible, de fabriquer un tel pieu à la fois léger et suffisamment résistant mécaniquement pour de multiples applications. Ce but est atteint par le procédé comportant les étapes suivantes: - on fournit une double filière d'extrusion comprenant une filière centrale pour extruder une première partie destinée à être plantée dans le sol et une filière extérieure pour extruder une deuxième partie en forme de manchon entourant la première partie; - on réalise une première étape d'extrusion en alimentant seulement la filière centrale pour former uniquement la première partie, - on réalise une deuxième étape d'extrusion en alimentant à la fois la filière centrale et la filière extérieure pour former simultanément la première et la deuxième parties reliées l'une à l'autre, sur toute leur longueur commune, - on réalise une troisième étape d'extrusion en alimentant seulement la filière extérieure pour former uniquement la deuxième partie, et - on taille une pointe à l'extrémité libre de la première partie. Sans sortir du cadre de la présente invention, on comprend qu'il est tout à fait possible d'inverser la première étape et la troisième étape d'extrusion afin de réaliser en premier lieu la deuxième partie du pieu en alimentant lors de la première étape d'extrusion la filière extérieure, puis une deuxième étape d'extrusion inchangée (alimentation des deux filières), avant de réaliser enfin la première partie du pieu en alimentant uniquement la filière centrale lors de la troisième étape d'extrusion. De préférence, la filière centrale présente une ouverture en forme de Y, de X, de croix ou d'étoile de plus de quatre branches. Avantageusement, au moins la deuxième partie est constituée d'un mélange de matière plastique et de matière végétale de façon à présenter une surface externe rugueuse. L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui suit, d'un mode de réalisation de l'invention représenté à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 représente une vue en perspective éclatée du pieu selon l'invention et de ses possibles accessoires non montés, - la figure 2 représente le pieu de la figure 1 partiellement en transparence, - les figures 3 et 4 représentent partiellement et de façon agrandie la partie basse du pieu et l'utilisation de la troisième partie, et - la figure 5 représente une vue en perspective du pieu de la figure 1 avec les accessoires montés et servant de support d'un naissain de moules. Sur la figure 1 est représenté un pieu 10 ainsi que différents accessoires pouvant équiper ce pieu 10 selon une application de support pour la croissance des moules en mytiliculture, donnée à titre d'exemple. Selon l'invention, le pieu 10 est formé d'une première partie 12 et d'une deuxième partie 14 réalisées par le procédé de moulage par extrusion qui permet de réaliser un tube ou un profilé en continu, de le découper ensuite à la longueur souhaitée, ce tube ou profilé présentant ainsi sur toute sa longueur les mêmes caractéristiques dimensionnelles et de forme en section. Plus précisément, la première partie 12 présente en section transversale une forme de croix à quatre nervures orthogonales deux à deux, ce qui lui permet d'être à la fois légère et résistante, notamment en flexion, son extrémité libre, formant la partie inférieure du pieu 10 étant taillée en pointe pour faciliter sa pénétration dans le sol lors de la pose du pieu 10. Il est bien entendu que cette première partie 12 peut présenter d'autres formes en section, en particulier une forme présentant au moins trois branches. La deuxième partie 14 forme un manchon c'est-à-dire une pièce cylindrique de section transversale circulaire délimitant un logement 14a et dont la surface extérieure 14b constitue la surface d'accrochage et de développement des moules. Selon la présente invention, ce procédé de fabrication par extrusion permet de réaliser le tronçon du pieu 10 formant la liaison entre la première partie 12 et la deuxième partie 14, au niveau duquel la première partie 12 est disposée à l'intérieur de la deuxième partie 14, simultanément par co-extrusion, ce qui génère une liaison complète à chaud entre ces deux pièces 12, 14 (voir la figure 2) tout le long de leur tronçon commun. À cet effet, on utilise une filière d'extrusion double comportant une filière centrale dont l'ouverture est constituée par une fente en forme de croix, de forme complémentaire à la section transversale de la première partie, et une filière extérieure dont l'ouverture forme un anneau dont le diamètre intérieur est sensiblement égal ou légèrement plus grand que le cercle circonscrit à la fente de la filière centrale. Différents types de matières plastiques peuvent être utilisées parmi lesquels les polyoléfines, en particulier le polypropylène ou le polyéthylène. Selon une disposition technique particulièrement avantageuse notamment pour l'application de ce pieu 10 en mytiliculture, on prévoit d'ajouter à cette matière plastique, au moins pour la matière alimentant la filière extérieure permettant la réalisation de la deuxième pièce 14 formant le manchon de support, des particules végétales, notamment du bois (sciure, copeaux....) ou d'autres composés de petite taille. De cette façon, on assure à la surface extérieure 14b de la deuxième partie une rugosité générée par un matériau naturel qui facilite l'accrochage et le développement des naissains de moules. De plus, dans ce cas, on assure un débouché pour un matériau considéré généralement comme un débris. On se reportera maintenant aux figures pour comprendre quels sont les autres avantages de ce pieu 10, et notamment les possibilités qu'il offre pour le montage d'accessoires facilitant sa pose et/ou son utilisation. En premier lieu, ce pieu 10 peut être complété par une troisième partie 16 en forme de cône creux, fendu depuis sa pointe selon une forme 16a compatible et complémentaire avec la forme en section transversale de la première partie 12, de sorte qu'il est possible d'insérer le pieu 10 au niveau de l'extrémité libre de la première partie 12 en forme de pointe. Le diamètre extérieur de la troisième partie 16 étant au moins égal au diamètre intérieur de la deuxième partie 14, cette troisième partie 16 permet d'obturer l'extrémité inférieure de la deuxième partie 14 autour de la première partie 12 (voir les figures 3 et 4). On comprend que l'installation de cette troisième partie 16 qui forme un dispositif anti galets est rapidement effectué puisqu'il suffit d'emmancher la troisième partie 16 simplement à l'extrémité en forme de pointe de la première partie 12 (figure 3), le coulissement de la pièce 16 jusqu'à la deuxième pièce 14 conformément aux résultats de la figure 4 pouvant être réalisé manuellement ou bien naturellement lorsque le pieu 10 est enfoncé dans le sol, la troisième pièce 16 coulissant alors d'ellemême le long de la première pièce 12 en venant se bloquer en butée contre l'extrémité inférieure de la deuxième pièce 14 (figure 4). On comprend donc que cette troisième pièce 16 est utilisable pour toutes les applications possibles du pieu 10 conforme à l'invention, puisqu'elle permet d'empêcher l'entrée d'éléments du sol à l'intérieur de la deuxième partie 14 en forme de manchon, ce qui a pour avantage d'éviter un blocage lors de la pose du pieu 10, notamment en présence de galets ou de petits rochers, et d'autre part de ne pas alourdir le pieu 10 si on souhaite le retirer ou le déplacer. Également, comme il apparaît sur les figures 1, 2 et 5, le pieu 10 peut être complété par une quatrième partie 18 composée de deux tronçons. En premier lieu, la quatrième partie 18 comporte un tronçon de liaison 18a destiné à être inséré et retenu dans le logement 14a depuis l'extrémité libre (extrémité supérieure) de la deuxième partie 14: à titre d'exemple de réalisation, sur les figures ce tronçon de liaison 18a présente une forme avec une section transversale similaire à celle de la première partie 12, à savoir d'un profilé ayant une section transversale en forme de croix à quatre branches perpendiculaires deux à deux, l'extrémité inférieure de ce tronçon de liaison 18a étant taillée en pointe afin de faciliter son insertion à l'intérieur du logement 14a. De façon alternative, notamment dans le cas où la première partie 12 remonte très haut à l'intérieur du logement de la deuxième partie 14, le tronçon de liaison peut être de forme différente pour se fixer à l'extrémité libre supérieure du pieu, par exemple en pinçant, à plusieurs emplacements, le bord supérieur de la paroi du manchon formant la deuxième partie 14. Ensuite, la quatrième partie 18 comporte un tronçon supérieur 18b formé d'une tige reliée au centre du tronçon de liaison 18a et présentant une longueur pouvant varier entre quelques centimètres à quelques dizaines de centimètres, voir plus, pour un diamètre de l'ordre du centimètre. De cette façon, comme on peut le voir sur les figures 2 et 5, cette quatrième partie 18 surmonte le pieu 10, la tige 18b formant la partie supérieure du pieu 10, elle évite la pose d'un oiseau et notamment d'un prédateur pour les moules, tel que les goélands. Alternativement, on peut prévoir plusieurs tiges disposées côte à côte ou une tige spiralée pour mieux s'adapter au diamètre du pieu (voir la tige 18b de la figure 5). Également, plus spécifiquement pour l'application en mytiliculture du pieu 10 conforme à l'invention, il est possible de lui adjoindre une cinquième partie 20 (voir figures 1 et 5) pouvant également être réalisée en matière plastique et qui est destinée à empêcher la prédation des moules par les crabes, à savoir la nidification des jeunes crabes à l'intérieur des moules. À cet effet, la cinquième partie comporte une bande 20a venant ceinturer la surface extérieure 14a de la deuxième partie 14, en particulier dans sa partie basse, en étant attachée et retenue de façon serrée grâce à des moyens d'attache (non représentés). La cinquième partie 20 comporte également, depuis cette bande 20a des éléments en forme de rubans ou de filaments qui sont susceptibles de flotter depuis la bande 20a lorsque cette zone est immergée dans l'eau 30, ce qui crée un obstacle empêchant la montée des crabes depuis le sol 40 de la moulière vers la surface extérieure de la deuxième partie 14 portant les naissains. De préférence, cette cinquième partie 20 est réalisée dans une matière autodégradable en 4 à 6 mois, par exemple dans une matière d'origine végétale. Sur la figure 1, est également représentée une sixième partie 22 destinée à faciliter la pose du pieu 10 en formant un martyr . Pour ce faire, la sixième partie 22 comporte deux tronçons cylindriques de section circulaire et de diamètre différent. Le tronçon de liaison 22a (tronçon inférieur) présente un diamètre extérieur plus petit que le diamètre intérieur du logement 14a de la deuxième partie 14 afin d'y être inséré puis retiré aisément; ce tronçon de liaison 22a est avantageusement fendu selon une forme de croix à quatre branches afin de permettre cette insertion même lorsque la première partie 12 en forme de croix remonte relativement loin à l'intérieur du logement 14a. Un tronçon supérieur 22b présente un diamètre extérieur plus important que le diamètre intérieur du logement 14a afin de rester au dessus de la deuxième partie 14. De plus, il est prévu que l'extrémité libre du tronçon supérieur 22b présente une extrémité libre 22c tronconique: de cette façon, cette forme en tronc de cône confère à la sixième partie 22 une fonction de centrage pour la cloche (non représentée) qui est posée par-dessus cette sixième partie 22 et sur laquelle l'opérateur vient frapper pour enfoncer ici le pieu 10 dans le sol 40. En outre, il est prévu que le pieu 10 peut être également équipé de moyens de fixation 24 (voir la figure 5) disposés à (un ou) deux emplacements relativement éloignés l'un de l'autre le long de la deuxième partie 14 et permettant l'attache des naissains 50, que ceux-ci présentent la forme d'un tube enroulé en hélice comme sur la figure 5, ce tube contenant la corde portant le naissain, ou bien qu'ils se présentent sous la forme de la corde portant le naissain directement enroulée en hélice tout le long de la deuxième partie 14, éventuellement sur plusieurs hauteurs. Dans tous les cas, la rugosité du pieu facilite la tenue des moules sur le pieu, en particulier la résistance aux paquets de mer qui ont tendance à décrocher les moules, notamment sur un pieu lisse. Ce pieu 10 peut évidemment être utilisé à d'autres applications réalisant un support ou non: support pour une plante grimpante d'ornement ou potagère, ou bien pour une clôture ou d'autres éléments de mobilier urbain. L'utilisation d'une matière plastique et de la technique d'extrusion permettent de conférer au pieu 10 différentes apparences en faisant varier sa longueur, sa couleur (par ajout de pigments), son apparence (possibilité de le rendre rugueux en surface, aspect réfléchissant avec des inclusions brillantes), ses propriétés sanitaires (ajout d'un médicament ou de produits phytosanitaires...)
L'invention concerne un pieu (10) comprenant une première partie (12) dont l'extrémité libre est pointue et est destinée à être plantée dans le sol (40) et une deuxième partie (14) destinée à être située au dessus du sol, la deuxième partie (14) étant formée d'un manchon et la première partie (12) ayant une extrémité de liaison opposée à son extrémité libre et qui est disposée à l'intérieur du manchon,De façon caractéristique, le pieu (10) est formé en une seule pièce de matière plastique par extrusion avec une double filière comprenant une filière centrale pour extruder la première partie (12) et une filière extérieure pour extruder la deuxième partie (14), au moins partiellement autour de la première partie (12).
1. Pieu (10) comprenant une première partie (12) dont l'extrémité libre est pointue et est destinée à être plantée dans le sol (40) et une deuxième partie (14) destinée à être située au dessus du sol, la deuxième partie (14) étant formée d'un manchon et la première partie ayant une extrémité de liaison opposée à son extrémité libre et qui est disposée à l'intérieur du manchon, caractérisé en ce que la deuxième partie (14) est reliée à la première partie (12) tout le long de l'extrémité de liaison par le fait que le pieu est formé en une seule pièce de matière plastique par extrusion avec une double filière comprenant une filière centrale pour extruder la première partie (12) et une filière extérieure pour extruder la deuxième partie (14), au moins partiellement autour de la première partie. 2. Pieu (10) selon la 1, caractérisé en ce que la première partie (12) est un profilé comprenant au moins trois nervures ayant une section en forme de Y, de X, de croix ou d'étoile de plus de quatre branches. 3. Pieu (10) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au moins la deuxième partie (14) comporte une surface externe rugueuse et est constituée d'un mélange de matière plastique et de matière végétale, ce par quoi elle forme un support d'accrochage. 4. Pieu (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une troisième partie (16) en forme de tronc de cône creux, fendu depuis sa pointe selon une forme permettant l'insertion de la première partie (12) en faisant coulisser autour de cette dernière la troisième partie (16). 5. Pieu (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une quatrième partie (18) comportant un tronçon de liaison (18a) destinée à venir se bloquer à l'extrémité libre du manchon et un tronçon supérieur (18b) formé d'au moins une tige qui est destinée à empêcher la pose des oiseaux sur le pieu (10). 6. Pieu (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la deuxième partie (14) est aérienne et 35 forme un support de végétation. 7. Pieu (10) selon l'une quelconque des 3 ou 4, caractérisé en ce qu'il forme un support de mytiliculture pour l'accrochage des moules, l'extrémité libre de la première partie (12) étant plantée dans le fond de la moulière et la deuxième partie (14) étant au moins partiellement située dans l'eau (30). 8. Pieu (10) selon la 7, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une cinquième partie (20) présentant une bande (20a) entourant la deuxième partie (14) et des éléments en forme de rubans ou de filaments s'étendant depuis la bande et aptes à flotter. 9. Pieu (10) selon la 7 ou 8, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une sixième partie (22) amovible comportant un tronçon de liaison (22a) destinée à venir se loger dans l'extrémité libre du manchon et un tronçon supérieur (22b) plus large que la deuxième partie ayant une extrémité libre (22c) tronconique. 10. Pieu (10) selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de fixation (24) des naissains montés sur la deuxième partie (14). 11. Procédé de fabrication d'un pieu (10), caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: - on fournit une double filière d'extrusion comprenant une filière centrale pour extruder une première partie (12) destinée à être plantée dans le sol et une filière extérieure pour extruder une deuxième partie (14) en forme de manchon entourant la première partie (12) ; - on réalise une première étape d'extrusion en alimentant seulement la filière centrale pour former uniquement la première partie (12), - on réalise une deuxième étape d'extrusion en alimentant à la fois la filière centrale et la filière extérieure pour former simultanément la première et la deuxième parties (12, 14) reliées l'une à l'autre, - on réalise une troisième étape d'extrusion en alimentant seulement la filière extérieure pour former uniquement la deuxième partie (14), et - on taille une pointe à l'extrémité libre de la première partie (12). 12. Procédé de fabrication d'un pieu (10) selon la 11, caractérisé en ce que la filière centrale présente une ouverture en forme de Y, de X, de croix ou d'étoile de plus de quatre branches. 13. Procédé de fabrication d'un pieu (10) selon la 11 ou 12, caractérisé en ce qu'au moins la deuxième partie (14) est constituée d'un mélange de matière plastique et de matière végétale de façon à présenter une surface externe rugueuse.
E,A
E02,A01
E02D,A01G,A01K
E02D 5,A01G 9,A01K 61
E02D 5/22,A01G 9/12,A01K 61/00
FR2890139
A1
EMBRAYAGE A FRICTION PERFECTIONNE, NOTAMMENT POUR VEHICULE AUTOMOBILE, COMPORTANT DES MOYENS DE FROTTEMENT DIFFERENCIES
20,070,302
La présente invention concerne un . Dans un véhicule automobile, un embrayage à friction a pour fonction de transmettre un couple entre un élément rotatif d'entrée et un élément rotatif de sortie, par pincement de la friction entre un plateau de pression et un volant moteur. En général, l'élément d'entrée est formé par un disque de friction et l'élément de sortie est formé par un moyeu destiné notamment à être couplé à un arbre d'entrée de boite de vitesses. L'embrayage à friction a aussi pour fonction d'assurer la continuité du couple transmis et de filtrer les vibrations en provenance du moteur, notamment grâce à des moyens d'amortissement comportant des organes élastiques et des moyens de frottement. On connaît déjà dans l'état de la technique, notamment d'après FR 2 854 671 (FR 03 05452), un embrayage à friction, en particulier pour véhicule automobile, du type comprenant au moins un amortisseur comportant: - deux rondelles de guidage, solidaires en rotation entre elles, - un voile annulaire coaxial aux rondelles de guidage et mobile en rotation par rapport aux rondelles de guidage, et - des moyens d'amortissement à activation conditionnelle, activés ici lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage et le voile est supérieur à un angle seuil prédéterminé, comportant des moyens de frottement à activation conditionnelle, les moyens de frottement à activation conditionelle d'un premier amortisseur comprenant: - des première et seconde rondelles de frottement agencées de part et d'autre du voile du premier amortisseur, et - des moyens d'entretoisement axial des première et seconde rondelles de frottement. Habituellement, le premier amortisseur forme un amortisseur principal de l'embrayage, ce dernier comportant également un second amortisseur formant un pré-amortisseur couplé en série avec l'amortisseur principal. Chaque amortisseur comporte en outre des moyens d'amortissement à activation immédiate, activés dès que débute le débattement angulaire entre les rondelles de guidage et le voile de cet amortisseur. Ces moyens d'amortissement à activation immédiate comportent chacun des moyens de frottement à activation immédiate. Dans FR 2 854 671, la première rondelle de frottement forme un organe de frottement commun aux moyens de frottement à activation immédiate et aux moyens de frottement à activation conditionelle de l'amortisseur principal. En effet, la première rondelle de frottement est intercalée axialement entre une rondelle de guidage de l'amortisseur principal et une rondelle en matière plastique des moyens de frottement à activation immédiate, solidaire en rotation avec le voile. Ainsi, la première rondelle de frottement comporte une première face en contact de frottement avec la rondelle en plastique lorsque les moyens de frottement à activation immédiate sont activés et une seconde face en contact de frottement avec la rondelle de guidage de l'amortisseur principal lorsque les moyens de frottement à activation conditionelle sont activés. La première rondelle de frottement subit donc des frottements aussi bien lorsque les moyens à activation immédiate sont activés que lorsque les moyens à activation conditionelle sont activés, ce qui limite sa durée de vie. Par ailleurs, la première rondelle de frottement étant intercalée de façon frottante entre la rondelle de guidage de l'amortisseur principal et la rondelle en plastique, sa déformation, par exemple sous l'effet de la dilatation due à la température, est limitée, ce qui engendre des contraintes supplémentaires de pincement limitant également sa durée de vie. L'invention a notamment pour but d'augmenter la durée de vie de la première rondelle de frottement d'un embrayage à friction du type précité. A cet effet, l'invention a pour objet un embrayage à friction du type précité comportant des moyens d'entretoisement ménageant un dégagement axial entre deux faces en vis à vis de la première rondelle de frottement et du voile du premier amortisseur. La face de la rondelle de frottement en vis à vis du voile du premier amortisseur est libre et ne subit donc aucun frottement. Seule l'autre face de la rondelle de frottement est susceptible de subir des frottements. De plus, le dégagement axial ménagé par les moyens d'entretoisement autorise des déformations de la première rondelle de frottement sans que des contraintes de pincement soient générées dans cette rondelle de frottement. Ainsi, on limite l'usure subie par la première rondelle de frottement. Un embrayage selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - chaque amortisseur comporte des moyens d'amortissement à activation immédiate, activés dès que débute le débattement angulaire entre les rondelles de guidage et le voile, comportant des moyens de frottement à activation immédiate; - le premier amortisseur forme un amortisseur principal, l'embrayage comportant de plus un second amortisseur formant un pré-amortisseur couplé en série avec l'amortisseur principal, les moyens de frottement à activation immédiate de l'amortisseur principal et du pré-amortisseur comprenant un organe de frottement commun; - l'organe de frottement commun est destiné à coopérer par frottement avec, d'une part, un moyeu formant un élément de sortie générale de l'embrayage, lorsque les moyens de frottement de pré-amortisseur à activation immédiate sont activés, et d'autre part, le voile de l'amortisseur principal, lorsque les moyens de frottement de l'amortisseur principal à activation immédiate sont activés; - l'organe de frottement commun a une forme générale annulaire, la première rondelle de frottement entourant cet organe de frottement commun; - les moyens d'entretoisement forment également des moyens de solidarisation en rotation des première et seconde rondelles de frottement; - les moyens d'entretoisement comportent au moins une patte d'entretoisement, venue de matière avec la première rondelle de frottement, munie d'une extrémité de liaison avec la première rondelle de frottement et d'une extrémité libre de coopération avec la seconde rondelle de frottement; - les moyens d'amortissement à activation conditionelle du premier amortisseur comportent un groupe d'organes élastiques à activation conditionnelle transmettant un couple entre les rondelles de guidage et le voile selon le débattement angulaire entre ces rondelles de guidage et le voile, la première rondelle de frottement étant munie d'au moins une patte d'activation de cette rondelle de frottement, coopérant angulairement avec un organe élastique à activation conditionnelle correspondant, la patte d'activation étant venue de matière avec la rondelle de frottement; - la première rondelle de frottement est sensiblement plane e fabriquée dans une tôle métallique; - la patte d'activation est délimitée par une surface de contact avec l'organe élastique à activation conditionnelle correspondant, formée par la tranche de la rondelle de frottement; - la patte d'activation comporte un siège de contact avec l'organe élastique à activation conditionnelle correspondant formé par un bord tombé de la première rondelle de frottement; - le siège et la patte d'entretoisement sont formés par un même bord tombé de la première rondelle de frottement délimité par une ligne de pliage continue; - le sièges et la patte d'entretoisement sont formés par des bords tombés de la première rondelle de frottement délimités par des lignes de pliage séparées; - la patte d'activation est délimitée par une surface de contact comportant une première partie, formée par un bord tombé de la première rondelle de frottement, de contact avec le voile, et une seconde partie, formée par la tranche de la première rondelle de frottement, de contact avec l'organe élastique à activation conditionnelle correspondant; - la face de la première rondelle de frottement opposée au voile coopère par frottement avec l'une des rondelles de guidage du premier amortisseur lorsque les moyens de frottement à activation conditionnelle du premier amortisseur sont activés; - moyens d'amortissement à activation conditionnelle sont agencés de sorte à être activés lorsque le débattement angulaire entre la rondelle de guidage et le voile est supérieur à un angle seuil prédéterminé ; - moyens d'amortissement à activation conditionnelle sont agencés de sorte à être activés lorsque le débattement angulaire s'(effectue selon un sens de rotation prédéterminé. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une demi-vue en coupe axiale d'un embrayage à friction selon l'invention; - la figure 2 est une vue en perspective éclatée de l'embrayage de la figure 1; - la figure 3 est une vue en perspective d'une rondelle de frottement de moyens d'amortissement à activation conditionelle d'un amortisseur principal de l'embrayage à friction de la figure 1; - les figures 4 à 7 sont des vues similaires à celle de la figure 3 de variantes d'une rondelle de frottement de l'embrayage. On a représenté sur les figures 1 et 2 un embrayage à friction selon un exemple de mode de réalisation de l'invention. Dans l'exemple décrit, l'embrayage est destiné à équiper un véhicule automobile. L'embrayage à friction comprend un dispositif à friction 10, destiné à transmettre un couple entre un volant moteur solidaire en rotation d'un arbre menant, tel que le vilebrequin d'un moteur à combustion interne, et un arbre mené tel que l'arbre d'entrée d'une boite de vitesses. Le dispositif à friction 10 est muni de moyens d'amortissement comportant un amortisseur principal Al et un pré-amortisseur A2. Ces amortisseurs Al, A2 sont couplés en série entre un élément rotatif d'entrée générale, tel qu'un disque de friction 12, et un élément rotatif de sortie générale, tel qu'un moyeu interne 14, de forme générale annulaire, ces éléments d'entrée et de sortie étant sensiblement coaxiaux. De façon connue, le disque de friction 12 est destiné à être serré entre le volant moteur et un plateau de pression actionné par des moyens embrayeurs. Le moyeu interne 14 comprend des cannelures longitudinales internes permettant de le solidariser en rotation avec une extrémité de l'arbre mené. Chaque amortisseur Al, A2 est muni d'éléments rotatifs d'entrée et de sortie, un couple entrant par l'élément d'entrée étant transmis à l'élément de sortie après amortissement. L'élément d'entrée de l'amortisseur principal Al est l'élément d'entrée générale du dispositif à friction 10, c'est à dire le disque de friction 12. L'amortisseur principal Al comprend des première 16A et seconde 16B rondelles de guidage, solidarisées en rotation entre elles à l'aide de moyens classiques 17. Ces rondelles de guidage 16A, 16B sont montées en rotation sur le moyeu 14 au moyen de paliers annulaires 18, 20 respectivement. Le disque de friction 12 est fixé sur la première rondelle de guidage 16A au moyen de rivets 22. Un voile annulaire 24 est intercalé axialement entre les deux rondelles de guidage 16A, 16B, co-axialement à celles-ci. Ce voile annulaire 24 comporte, en périphérie interne, une denture 241 qui engrène, avec un jeu circonférentiel prédéterminé, avec une denture correspondante 14E de la périphérie externe du moyeu 14. La denture interne 241 du voile 24 forme des saillies sensiblement radiales destinées à coopérer avec des évidements complémentaires externes du moyeu 14. L'amortisseur principal Al comporte également des moyens d'amortissement 25 destinés à amortir des vibrations en provenance du moteur. Ces moyens d'amortissement 25 comportent des moyens 25A d'amortissement à activation immédiate, activés dès que débute le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 16A, 16B et le voile 24, et des moyens 25B d'amortissement à activation conditionnelle, activés ici lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 16A, 16B et le voile annulaire 24 dépasse un angle seuil prédéterminé à partir d'une position de repos, dit angle seuil d'amortisseur principal Al. Les moyens d'amortissement 25 comportent des organes élastiques à action circonférentielle, tels que des ressorts hélicoïdaux 26A, 26B, 28A, 28B de forte raideur, logés dans des fenêtres 30 des rondelles de guidage 16A, 16B et dans des fenêtres 32 du voile annulaire 24. Les organes élastiques 26A, 26B, 28A, 28B sont répartis en deux groupes. Les moyens d'amortissement à activation immédiate 25A comportent des organes élastiques 26A, 26B d'un premier groupe, dits organes élastiques à activation immédiate, logés sans jeu circonférentiel dans les fenêtres 30 des rondelles de guidage 16A, 16B et dans les fenêtres 32 du voile annulaire 24. Ils participent à la transmission d'un couple de rotation entre les rondelles de guidage 16A, 16B et le voile 24 dès le début d'une rotation relative entre le disque de friction 12 et le moyeu 14. Les moyens d'amortissement à activation conditionnelle 25B comportent des organes élastiques 28A, 28B d'un second groupe, dits organes élastiques à activation conditionnelle, logés sans jeu circonférentiel dans les fenêtres 30 des rondelles de guidage 16A, 16B et avec un jeu circonférentiel prédéterminé dans les fenêtres 32 du voile annulaire 24. Les organes élastiques 28A, 28B du second groupe sont activés de façon conditionnelle pour assurer la transmission d'un couple de rotation que lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 16A, 16B et le voile annulaire 24, ici, dépasse l'angle seuil d'amortisseur principal Al. On notera que cet angle seuil d'amortisseur principal Al correspond au jeu circonférentiel entre les organes élastiques 28A, 28B et les fenêtres 32 du voile 24. Ainsi les organes élastiques 26A, 26B du premier groupe sont activés de façon immédiate pour transmettre le couple en permanence, et les organes élastiques 28A, 28B du second groupe sont activés de façon conditionnelle pour ici transmettre le couple uniquement lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 16A, 16B et le voile annulaire 24 est supérieure à l'angle seuil d'amortisseur principal Al. Le pré-amortisseur A2 relie le voile annulaire 24 de l'amortisseur principal Al et le moyeu 14. Le pré-amortisseur A2 comprend des première 34A et seconde 34B rondelles de guidage. Ces rondelles de guidage 34A, 34B sont solidarisées en rotation avec le voile 24 et accrochées sur ce voile 24 à l'aide de pattes axiales 36 ménagées à la périphérie de la première rondelle de guidage 34A. En effet, les pattes 36 sont emboîtées dans des encoches complémentaires 38, 40 de solidarisation en rotation ménagées respectivement sur les contours de la seconde rondelle de guidage 34B et des fenêtres 32 du voile 24. Par ailleurs, les extrémités libres des pattes 36 coopèrent par encliquetage avec les contours des fenêtres 32 pour solidariser axialement les première 34A et seconde 34B rondelles de guidage au voile 24. Dans le mode de réalisation représenté, les rondelles de guidage 34A, 34B sont en matière plastique, éventuellement renforcée de fibres. Un voile annulaire 42 de pré-amortisseur est intercalé axialement entre les deux rondelles de guidage 34A, 34B, co-axialement à celles-ci. Ce voile annulaire 42 est solidaire en rotation du moyeu 14, par exemple par engrènement avec la denture périphérique externe 14E de ce moyeu. On notera que les pattes 36 enjambent le voile 42 sans gêner le mouvement relatif entre les rondelles de guidage 34A, 34B et le voile 42. Le pré-amortisseur A2 comporte également des moyens d'amortissement 43 destinés à amortir des vibrations en provenance du moteur. Ces moyens d'amortissement 43 de pré-amortisseur A2 comportent des moyens 43A d'amortissement à activation immédiate, activés dès que débute le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 34A, 34B et le voile 42 du pré-amortisseur A2, et des moyens 43B d'amortissement à activation conditionnelle, activés ici lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 34A, 34B et le voile annulaire 42 du pré-amortisseur A2 dépasse un angle seuil prédéterminé à partir d'une position de repos, dit angle seuil de pré-amortisseur A2. Les moyens d'amortissement 43 comportent des organes élastiques à action circonférentielle, tels que des ressorts hélicoïdaux 44A, 44B, 46A, 46B de raideur relativement faible, logés dans des fenêtres 48 des rondelles de guidage 34A, 34B et dans des fenêtres 50 du voile annulaire 42. De façon analogue à l'amortisseur principal Al, les organes élastiques 44A, 44B, 46A, 46B sont répartis en deux groupes. Les moyens d'amortissement à activation immédiate 43A comportent des organes élastiques 44A, 44B d'un premier groupe, dits organes élastiques à activation immédiate, logés sans jeu circonférentiel dans les fenêtres 48, 50. Ils participent à la transmission d'un couple de rotation entre les rondelles de guidage 34A, 34B et le voile 42 dès le début d'une rotation relative entre ces rondelles de guidage 34A, 34B et ce voile 42. Les moyens d'amortissement à activation conditionnelle 43B comportent des organes élastiques 46A, 46B d'un second groupe, dits organes élastiques à activation conditionnelle, logés sans jeu circonférentiel dans les fenêtres 48 des rondelles de guidage 34A, 34B et avec un jeu circonférentiel prédéterminé dans les fenêtres 50 du voile annulaire 42. Les organes élastiques 46A, 46B du second groupe sont activés de façon conditionnelle pour assurer ici la transmission d'un couple de rotation que lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 16A, 16B et le voile annulaire 24 dépasse l'angle seuil de pré-amortisseur A2. On notera que cet angle seuil de pré-amortisseur A2 correspond au jeu circonférentiel entre les organes élastiques 46A, 46B et les fenêtres 50 du voile 42. Ainsi les organes élastiques 44A, 44B du premier groupe sont activés de façon immédiate pour transmettre le couple en permanence, et les organes élastiques 46A, 46B du second groupe sont activés de façon conditionnelle pour transmettre le couple uniquement lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 34A, 34B et le voile annulaire 42 est ici supérieure à l'angle seuil de pré-amortisseur A2. L'ensemble des organes élastiques 26A, 26B, 28A, 28B, 44A, 44B, 46A, 46B permet donc d'obtenir quatre étages d'amortissement des vibrations et des irrégularités de couple. En effet, les organes élastiques 44A, 44B, 46A, 46B du pré-amortisseur A2 définissent des premier 43A et deuxième 43B étages d'amortissement selon qu'ils sont montés sans ou avec jeu circonférentiel dans leurs fenêtres correspondantes. Par ailleurs, en fin de course du pré-amortisseur A2, les organes élastiques 26A, 26B, 28A, 28B de l'amortisseur principal Al définissent des troisième 25A et quatrième 25B étages d'amortissement selon qu'ils sont montés sans ou avec jeu circonférentiel dans leurs fenêtres correspondantes. A chaque étage d'amortissement sont associés des moyens de frottement destinés à dissiper l'énergie accumulée dans les organes élastiques. Ainsi, le pré- amortisseur A2 comprend des premiers et deuxièmes moyens de frottement, et l'amortisseur Al principal comprend des troisièmes et quatrièmes moyens de frottement. Les premiers moyens de frottement associés au pré-amortisseur A2, dits moyens de frottement à activation immédiate du pré-amortisseur A2, comprennent des surfaces de frottement portées par le moyeu 14 et les paliers 18, 20. Le palier 18 est solidarisé en rotation avec la première rondelle de guidage 16A de l'amortisseur principal Al à l'aide de moyens classiques, par exemple des doigts axiaux 52 coopérant par encliquetage avec un contour interne complémentaire 54 de la rondelle de guidage 16A. Le palier 20, participant au centrage de la seconde rondelle de guidage 16B de l'amortisseur principal Al, est solidarisé en rotation avec cette rondelle de guidage 16B à l'aide de moyens classiques, par exemple des doigts axiaux 56 emboîtés dans des orifices complémentaires 58 de la rondelle de guidage 16B. Deux surfaces de frottement complémentaires radiales F1, F1' sont portées respectivement par le palier 18 et un épaulement du moyeu 14. Deux surfaces de frottement complémentaires tronconiques G1, G1' sont portées respectivement par le palier 20 et le moyeu 14. Les surfaces de frottement complémentaires F1, F1', G1, G1' sont sollicitées élastiquement en contact mutuel par une rondelle élastique 60 de compression axiale en appui entre la première rondelle de guidage 16A de l'amortisseur principal Al et le palier 18. La rondelle élastique 60, de préférence en acier à ressort, est solidarisée en rotation avec la première rondelle de guidage 16A de l'amortisseur principal Al à l'aide de moyens classiques, par exemple par coopération de pattes et encoches complémentaires. Dans le mode de réalisation représenté, les paliers 18 et 20 sont en matière plastique, éventuellement renforcée de fibres, et exercent un frottement relativement doux sur le moyeu 14. Les deuxièmes moyens de frottement associés au pré-amortisseur A2, dits moyens de frottement à activation conditionnelle du pré-amortisseur A2, sont activés ici de façon décalés par rapport aux premiers moyens de frottement. Ces deuxièmes moyens de frottement comprennent des surfaces de frottement portées par un organe de frottement 62, la rondelle de guidage 34A du préamortisseur A2 et une rondelle élastique 64 de compression axiale, de préférence en acier à ressort. L'organe de frottement 62, représenté plus en détail sur la figure 3, comprend des première 66 et seconde 68 rondelles de frottement coaxiales, juxtaposées et fabriquées respectivement en tôle métallique et en matière plastique. Ces rondelles de frottement 66, 68 sont solidarisées en rotation l'une avec l'autre à l'aide de moyens classiques comprenant par exemple des encoches 66E, ménagées sur un contour interne de la rondelle en tôle 66, dans lesquelles sont emboîtées des saillies axiales 68S, ménagées sur un contour interne de la rondelle en plastique 68. L'organe de frottement 62 est intercalé axialement entre la rondelle de guidage 34A du pré-amortisseur A2 et la rondelle élastique 64 de compression axiale. La rondelle en tôle 66 est munie également, à sa périphérie externe, de deux paires de pattes 66P d'activation de cette rondelle 66. Les pattes d'activation 66P d'une paire sont liées angulairement avec les extrémités de l'un des organes élastiques 46A, 46B correspondant lorsque celui-ci est au repos. Lorsque le deuxième étage d'amortissement associé au pré-amortisseur A2 est activé, le jeu circonférentiel entre chaque organe élastique 46A, 46B et le contour d'une fenêtre 50 correspondante du voile 42 est annulé, si bien que le voile 42 vient en appui contre une des extrémités de l'organe élastique 46A, 46B pour comprimer cet organe élastique 46A, 46B. Ainsi, la patte d'activation 66P, en contact avec l'extrémité de l'organe élastique 46A, 46B coopérant avec le voile 42, se déplace conjointement avec cette extrémité et le voile 42 pour entraîner en rotation la rondelle en tôle 66 (et donc la rondelle en plastique 68). Deux surfaces de frottement complémentaires radiales F2, F2' sont portées respectivement par la première rondelle de guidage 34A et la rondelle en tôle 66 de façon à créer un frottement de type plastique/acier. Deux surfaces de frottement complémentaires radiales G2, G2' sont portées respectivement par la rondelle élastique 64 et la rondelle en plastique 68 de façon à créer un frottement de type plastique/acier. Les surfaces de frottement complémentaires F2, F2', G2, G2' sont sollicitées élastiquement en contact mutuel par la rondelle élastique 64. En effet, cette rondelle élastique 64 est montée en appui entre la première rondelle de guidage 16A de l'amortisseur principal Al et l'organe de frottement 62, plus particulièrement la rondelle en plastique 68. La rondelle élastique 64 est solidarisée en rotation avec la rondelle de guidage 16A de l'amortisseur principal Al à l'aide de moyens classiques, par exemple par coopération de pattes radiales et encoches complémentaires. On notera que chaque patte 66P est venue de matière avec la rondelle 66 en tôle et est délimitée par des surfaces de contact avec l'organe élastique 46A, 46B correspondant et le voile 42 formées par la tranche de cette rondelle 66 en tôle. En outre, chaque patte 66P est repliée axialement, de façon à traverser la première rondelle de guidage 34A du pré-amortisseur A2. En variante, les pattes 66P pourraient enjamber la première rondelle de guidage 34A du pré-amortisseur A2. Les troisièmes moyens de frottement associés à l'amortisseur principal Al, dits moyens de frottement à activation immédiate de l'amortisseur principal, comprennent des surfaces de frottement portées par le palier 20, le voile 24 de l'amortisseur principal Al, la première rondelle de guidage 34A du pré-amortisseur A2 et une rondelle élastique 72 de compression axiale, de préférence en acier à ressort. Deux surfaces de frottement complémentaires radiales F3, F3' sont portées respectivement par le palier 20 et le voile 24 de l'amortisseur principal Al. Comme déjà précisé ci-dessus, le palier 20 est solidaire en rotation de la rondelle de guidage 16B. On notera que le palier 20 est un organe de frottement commun aux moyens de frottement à activation immédiate du pré-amortisseur (premier étage) et aux moyens de frottement à activation immédiate de l'amortisseur principal (troisième étage). Deux surfaces de frottement complémentaires radiales G3, G3' sont portées respectivement par la rondelle de guidage 34A du pré-amortisseur A2 et la rondelle élastique 72. Les surfaces de frottement complémentaires F3, F3', G3, G3' sont sollicitées élastiquement en contact mutuel par la rondelle élastique 72. En effet, cette rondelle élastique 72 est montée en appui entre la première rondelle de guidage 16A de l'amortisseur principal Al et la première rondelle de guidage 34A du pré-amortisseur A2. La rondelle élastique 72 est solidarisée en rotation avec la rondelle de guidage 16A de l'amortisseur principal Al à l'aide de moyens classiques, par exemple par coopération de pattes radiales et encoches complémentaires. Les quatrièmes moyens de frottement de l'amortisseur principal Al, dits moyens de frottement à activation conditionnelle de l'amortisseur principal Al, associés à l'amortisseur principal Al sont activés ici de façon décalée par rapport aux troisièmes moyens de frottement. Ces quatrièmes moyens de frottement comprennent des surfaces de frottement portées par la seconde rondelle de guidage 16B de l'amortisseur principal Al, un organe de frottement 74 et une rondelle élastique 76 de compression axiale, de préférence en acier à ressort. L'organe de frottement 74 comprend des première 78 et seconde 80 rondelles de frottement coaxiales, sensiblement planes, fabriquées respectivement en tôle métallique et en matière plastique, agencées de part et d'autre du voile 24 de l'amortisseur principal Al. La première rondelle de frottement 78, représentée plus en détail sur la figure 3, est intercalée axialement entre la seconde rondelle de guidage16B et le voile annulaire 24 de l'amortisseur principal Al, et entoure le palier 20. La seconde rondelle de frottement 80 est intercalée axialement entre le voile annulaire 24 de l'amortisseur principal Al et la rondelle élastique 76, et entoure la première rondelle de guidage 34A du préamortisseur A2. On notera que des moyens d'entretoisement 81 sont agencés entre la première rondelle de frottement 78 et la seconde rondelle de frottement 80. Ces moyens d'entretoisement 81 ménagent un dégagement axial J entre deux faces en vis à vis de la première rondelle de frottement 78 et du voile 24 de l'amortisseur principal Al. Ainsi, la première rondelle de frottement 78 comporte une face libre, en regard du voile 24, qui n'est sujette à aucun frottement. La première rondelle de frottement 78 ne subit alors des frottements qu'avec la seconde rondelle de guidage 16B, et uniquement lorsque les moyens d'amortissement 25B à activation conditionnelle de l'amortisseur principal Al sont activés. De préférence, les moyens d'entretoisement 81 comportent des pattes axiales d'entretoisement 78A, venues de matière avec la première rondelle de frottement 78, et munies chacune d'une extrémité de liaison avec la première rondelle de frottement 78 et d'une extrémité libre de coopération avec la seconde rondelle de frottement 80. Les rondelles de frottement 78, 80 sont solidarisées en rotation l'une avec l'autre à l'aide des pattes axiales d'entretoisement 78A. En effet, les extrémités libres de coopération de ces pattes d'entretoisement 78A sont emboîtées dans des orifices complémentaires 80A, ménagés dans la seconde rondelle de frottement 80. La première rondelle de frottement 78 comporte huit pattes d'entretoisement 78A disposées sur tout le contour de cette première rondelle de frottement 78 afin d'optimiser la solidarisation en rotation des rondelles de frottement 78, 80. On notera que les pattes d'entretoisement 78A enjambent le voile 24 sans gêner le mouvement relatif entre les rondelles de guidage 16A, 16B et le voile 24. La première rondelle de frottement 78 est munie également de deux paires de pattes 78P d'activation de cette rondelle 78, venues de matière avec la première rondelle de frottement 78. Les pattes d'activation 78P d'une paire sont liées angulairement avec les extrémités d'un organe élastique 28A, 28B correspondant lorsque celui-ci est au repos. Comme on peut le voir sur la figure 3, chaque patte d'activation 78P est délimitée par une surface 82 de contact avec l'organe élastique 28A, 28B correspondant. Plus particulièrement, chaque patte d'activation 78P comporte un siège 83 de contact avec l'organe élastique 28A, 28B correspondant délimité par la surface 82. Le siège 83 et au moins l'une des pattes d'entretoisement 78A sont formés par un même bord tombé de la rondelle de frottement 78, délimité par une ligne de pliage continue. Selon une première variante de réalisation de la première rondelle de frottement 78, représentée sur la figure 4, les bords tombés de la première rondelle de frottement 78 ne forment que les sièges 83. En effet, dans ce cas, la première rondelle de frottement 78 ne comporte que quatre pattes d'entretoisement 78A toutes distinctes des sièges 83. Selon une deuxième variante de réalisation de la première rondelle de frottement 78, représentée sur la figure 5, les sièges 83 et les pattes d'entretoisement 78 A sont formés par des bords tombés de la première rondelle de frottement 78 délimités par des lignes de pliage séparées. On évite ainsi la formation d'un coin plié entre le siège 83 et la patte d'entretoisement 78A, et donc la concentration de contraintes. Selon une troisième variante de réalisation de la première rondelle de frottement 78, représentée sur la figure 6, la surface de contact 82 délimitant chaque patte d'activation 78P comporte une première partie 82A, formée par un bord tombé de la première rondelle de frottement 78, pour le contact avec le voile 24, et une seconde partie 82B, formée par la tranche de la première rondelle de frottement 78, pour le contact avec l'organe élastique 28A, 28B correspondant. Selon une quatrième variante de réalisation de la première rondelle de frottement 78, représentée sur la figure 7, la surface de contact 82 de chaque patte d'activation 78P est formée par la tranche de la première rondelle de frottement 78. Dans ce cas, la patte d'activation 78P est repliée axialement afin de former un appui pour le voile 24. Lorsque le quatrième étage d'amortissement associé à l'amortisseur principal Al est activé, le jeu circonférentiel entre chaque organe élastique 28A, 28B et le contour d'une fenêtre 32 correspondante du voile 24 est annulé, si bien que le voile 24 vient en appui contre une des extrémités de l'organe élastique 28A, 28B pour comprimer cet organe élastique 28A, 28B. Ainsi, la patte d'activation 78P, en contact avec l'extrémité de l'organe élastique 28A, 28B coopérant avec le voile 24, se déplace conjointement avec cette extrémité et le voile 24 pour entraîner en rotation la première rondelle de frottement 78 (et donc la seconde rondelle de frottement 80). Deux surfaces de frottement complémentaires radiales F4, F4' sont portées par la seconde rondelle de guidage 16B et la première rondelle de frottement 78. Deux surfaces de frottement complémentaires radiales G4, G'4 sont portées par la seconde rondelle de frottement 80 et la rondelle élastique 76. Les surfaces de frottement complémentaires F4, F4', G4, G4' sont sollicitées élastiquement en contact mutuel par la rondelle élastique 76. En effet, cette rondelle élastique 76 est montée en appui entre la première rondelle de guidage 16A de l'amortisseur principal Al et l'organe de frottement 74, plus particulièrement la seconde rondelle de frottement 80. La rondelle élastique 76 est solidarisée en rotation avec la rondelle de guidage 16A de l'amortisseur principal Al à l'aide de moyens classiques, par exemple par coopération de pattes radiales et encoches complémentaires. On décrira ci-dessous les principaux aspects du fonctionnement de l'embrayage à friction 10 illustré sur les figures 1 et 2. Lorsque le moteur du véhicule automobile fonctionne à un régime de ralenti, l'amortisseur principal Al se comporte comme un organe rigide en raison de la raideur relativement élevée de ses organes élastiques 44A, 44B, 46A, 46B. Dans ce cas, le couple de rotation fourni par le vilebrequin du moteur est directement transmis du disque de friction 12 au voile annulaire 24 de l'amortisseur principal Al. Les rondelles de guidage 34A, 34B étant solidaires en rotation du voile 24 de l'amortisseur principal Al, le couple de rotation est également transmis à ces rondelles de guidage 34A, 34B. Le couple de rotation est alors transmis de ces rondelles de guidage 34A, 34B au voile annulaire 42 du pré-amortisseur A2, et donc au moyeu 14, par l'intermédiaire des organe élastiques 44A, 44B, 46A, 46B. Les vibrations et irrégularités de couple sont amortis dans un premier temps par les organes élastiques à activation immédiate 44A, 44B du préamortisseur A2 et par les premiers moyens de frottement à activation immédiate (surfaces F1, F'1, G1, G'1) associés au pré-amortisseur A2. Dans le cas ici illustré, lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 34A, 34B et le voile annulaire 42 du pré-amortisseur A2 dépasse l'angle seuil de pré-amortisseur A2, les vibrations et irrégularités sont également amortis par les organes élastiques à activation conditionnelle 46A, 46B du pré-amortisseur A2 et par les seconds moyens de frottements à activation conditionnelle (surfaces F2, F'2, G2 et G'2) associés au pré-amortisseur A2. Le voile annulaire 24 comporte, en périphérie interne, une denture 241 qui engrène, avec un jeu circonférentiel prédéterminé, avec une denture correspondante 14E de la périphérie externe du moyeu 14. La denture interne 241 du voile 24 forme des saillies sensiblement radiales destinées à coopérer avec des évidements complémentaires externes du moyeu 14. Lorsque le débattement angulaire entre le voile 42 du pré-amortisseur A2 et les rondelles de guidage 34A, 34B est égal au jeu circonférentiel prédéterminé entre le voile 24 et le moyeu 14, ce voile 24 et ce moyeu 24 coopèrent entre eux par butée. Dans ce cas, le pré-amortisseur A2 n'intervient plus dans la transmission du couple, ce couple étant directement transmis du voile 24 de l'amortisseur principal Al au moyeu 14. Le couple est alors transmis du disque de friction 12 au moyeu 14 par l'intermédiaire de l'amortisseur principal Al uniquement. Les vibrations et irrégularités du couple sont amortis dans un premier temps par les organes élastiques 26A, 26B à activation immédiate de l'amortisseur principal Al et par les troisièmes moyens de frottement à activation immédiate (surfaces F3, F3', G3 et G'3) associés à l'amortisseur principal Al. Dans la cas ici illustré, lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 16A, 16B et le voile annulaire 24 de l'amortisseur principal Al dépasse l'angle seuil de l'amortisseur principal Al, les vibrations et irrégularités sont également amortis par les organes élastiques à activation conditionnelle 28A, 28B de l'amortisseur principal Al et par les quatrièmes moyens de frottement à activation conditionnelle (surfaces F4, F'4, G4, G'4) associés à l'amortisseur principal Al. On forme ainsi quatre étages d'amortissement, qui s'activent successivement en fonction du débattement angulaire entre le disque de friction 12 et le moyeu 14. Dans une variante, non illustrée, de réalisation de l'invention qui vient d'être décrite, les vibrations et irrégularités sont également amortis par les organes élastiques à activation conditionnelle 46A, 46B du préamortisseur A2 et par les seconds moyens de frottements à activation conditionnelle (surfaces F2, F'2, G2 et G'2) associés au pré-amortisseur A2, lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 34A, 34B et le voile annulaire 42 du pré-amortisseur A2 s'effectue selon un sens de rotation prédéterminé, par exemple en rétro. Dans une autre variante, non illustrée, de réalisation de l'invention qui vient d'être décrite, les vibrations et irrégularités sont également amortis par les organes élastiques à activation conditionnelle 28A, 28B de l'amortisseur principal Al et par les quatrièmes moyens de frottement à activation conditionnelle (surfaces F4, F'4, G4, G'4) associés à l'amortisseur principal Al, lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 16A, 16B et le voile annulaire 24 de l'amortisseur principal Al s'effectue selon un sens de rotation prédéterminé, par exemple en rétro. On notera que l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits ci- dessus. En particulier, on pourrait équiper, le cas échéant, le pré-amortisseur de moyens d'amortissement comportant une rondelle de frottement similaire à la rondelle de frottement 78
Cet embrayage comprend au moins un amortisseur (A1, A2) comportant deux rondelles de guidage (16A, 16B, 34A, 34B), solidaires en rotation entre elles, un voile (24, 42) coaxial aux rondelles de guidage (16A, 16B, 34A, 34B) et mobile en rotation par rapport aux rondelles de guidage (16A, 16B, 34A, 34B), et des moyens d'amortissement à activation conditionnelle, activés selon le débattement angulaire entre les rondelles de guidage (16A, 16B, 34A, 34B) et le voile (24, 42), comportant des moyens de frottement à activation conditionnelle. Les moyens de frottement à activation conditionnelle d'un premier amortisseur (A1) comprennent des première (78) et seconde (80) rondelles de frottement agencées de part et d'autre du voile (24) du premier amortisseur (A1), et des moyens (78A) d'entretoisement axial des première (78) et seconde (80) rondelles de frottement. Les moyens d'entretoisement (81) ménagent un dégagement axial (J) entre deux faces en vis à vis de la première rondelle de frottement (78) et du voile (24) du premier amortisseur (A1).
1. Embrayage à friction, en particulier pour véhicule automobile, du type comprenant au moins un amortisseur (Al, A2) comportant: - deux rondelles de guidage (16A, 16B, 34A, 34B), solidaires en rotation entre elles, - un voile annulaire (24, 42) coaxial aux rondelles de guidage (16A, 16B, 34A, 34B) et mobile en rotation par rapport aux rondelles de guidage (16A, 16B, 34A, 34B), et - des moyens d'amortissement (25B, 43B) à activation conditionnelle, activés selon le débattement angulaire entre les rondelles de guidage (16A, 16B, 34A, 34B) et le voile (24, 42), comportant des moyens de frottement à activation conditionnelle, les moyens de frottement à activation conditionnelle d'un premier amortisseur (Al) 15 comprenant: des première (78) et seconde (80) rondelles de frottement agencées de part et d'autre du voile (24) du premier amortisseur (Al), et - des moyens (81) d'entretoisement axial des première (78) et seconde (80) rondelles de frottement, caractérisé en ce que les moyens d'entretoisement (81) ménagent un dégagement axial (J) entre deux faces en vis à vis de la première rondelle de frottement (78) et du voile (24) du premier amortisseur (Al). 2. Embrayage selon la 1, caractérisé en ce que chaque amortisseur (Al, A2) comporte: - des moyens d'amortissement (25A, 43A) à activation immédiate, activés dès que débute le débattement angulaire entre les rondelles de guidage (16A, 16B, 34A, 34B) et le voile (24, 42), comportant des moyens de frottement à activation immédiate. 3. Embrayage selon la 2, caractérisé en ce que le premier amortisseur (Al) forme un amortisseur principal, l'embrayage comportant de plus un second amortisseur (A2) formant un pré-amortisseur couplé en série avec l'amortisseur principal (Al), les moyens de frottement à activation immédiate de l'amortisseur principal (Al) et du pré- amortisseur (A2) comprenant un organe de frottement commun (20). 4. Embrayage selon la 3, caractérisé en ce que l'organe de frottement commun (20) est destiné à coopérer par frottement avec, 10 d'une part, un moyeu (14) formant un élément de sortie générale de l'embrayage, lorsque les moyens de frottement de pré-amortisseur (A2) à activation immédiate sont activés, et - d'autre part, le voile (24) de l'amortisseur principal (Al), lorsque les moyens de frottement de l'amortisseur principal (Al) à activation immédiate sont activés. 5. Embrayage selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que l'organe de frottement commun (20) a une forme générale annulaire, la première rondelle de frottement (78) entourant cet organe de frottement commun (20). 6. Embrayage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'entretoisement (81) forment également des moyens de solidarisation en rotation des première (78) et seconde (80) rondelles de frottement. 7. Embrayage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'entretoisement (81) comportent au moins une patte d'entretoisement (78A), venue de matière avec la première rondelle de frottement (78), munie d'une extrémité de liaison avec la première rondelle de frottement (78) et d'une extrémité libre de coopération avec la seconde rondelle de frottement (80). 8. Embrayage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'amortissement à activation conditionnelle du premier amortisseur (Al) comportent un groupe d'organes élastiques à activation conditionnelle (28A, 28B) transmettant un couple entre les rondelles de guidage (16A, 16B) et le voile (24) selon le débattement angulaire entre ces rondelles de guidage (28A, 28B) et le voile (24), la première rondelle de frottement (78) étant munie d'au moins une patte d'activation (78P) de cette rondelle de frottement (78), coopérant angulairement avec un organe élastique à activation conditionnelle (28A, 28B) correspondant, la patte d'activation (78P) étant venue de matière avec la rondelle de frottement (78). 9. Embrayage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première rondelle de frottement (78) est sensiblement plane et fabriquée dans une tôle métallique. 10. Embrayage selon les 8 et 9 prises ensemble, caractérisé en ce que la patte d'activation (78P) est délimitée par une surface (82) de contact avec l'organe élastique à activation conditionnelle (28A, 28B) correspondant, formée par la tranche de la rondelle de frottement (78). 11. Embrayage selon les 8 et 9 prises ensemble, caractérisé en ce que la patte d'activation (78P) comporte un siège (83) de contact avec l'organe élastique à activation conditionnelle (28A, 28B) correspondant formé par un bord tombé de la première rondelle de frottement (78). 12. Embrayage selon les 7 et 11 prises ensemble, caractérisé en ce que le siège (83) et la patte d'entretoisement (78A) sont formés par un même bord tombé de la première rondelle de frottement (78) délimité par une ligne de pliage continue. 13. Embrayage selon les 7 et 11 prises ensemble, caractérisé en ce que le sièges (83) et la patte d'entretoisement (78A) sont formés par des bords tombés de la première rondelle de frottement (78) délimités par des lignes de pliage séparées. 14. Embrayage selon les 8 et 9 prises ensemble, caractérisé en ce que la patte d'activation (78P) est délimitée par une surface de contact (82) comportant une première partie (82A), formée par un bord tombé de la première rondelle de frottement (78), de contact avec le voile (24), et une seconde partie (82B), formée par la tranche de la première rondelle de frottement (78), de contact avec l'organe élastique à activation conditionnelle correspondant (28A, 28B). 15. Embrayage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la face de la première rondelle de frottement (78) opposée au voile (24) coopère par frottement avec l'une (16B) des rondelles de guidage du premier amortisseur (Al) lorsque les moyens de frottement à activation conditionnelle du premier amortisseur (Al) sont activés. 16. Embrayage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que moyens d'amortissement à activation conditionnelle sont agencés de sorte à être activés lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage et le voile est supérieur à un angle seuil prédéterminé. 17. Embrayage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que moyens d'amortissement à activation conditionnelle sont agencés de sorte à être activés lorsque le débattement angulaire entre les rondelles de guidage et le voile s'effectue selon un sens de rotation prédéterminé.
F
F16
F16D
F16D 13
F16D 13/64
FR2892359
A1
DISPOSITIF D'ECLAIRAGE ET/OU DE SIGNALISATION POUR VEHICULE AUTOMOBILE AVEC CAPOT PORTE-CIRCUIT STANDARD
20,070,427
Dispositifs d'éclairage et/ou signalisation pour véhicule automobile avec capot porte-circuit standard L'invention concerne de manière générale des dispositifs d'éclairage et/ou signalisation, tels que projecteurs ou feux de signalisation, destinés à être montés dans des véhicules automobiles. Plus particulièrement, l'invention concerne un dispositif d'éclairage et/ou signalisation pour véhicule comprenant un boîtier, une source de lumière et au moins un circuit électronique. L'évolution technique actuelle dans le domaine de l'automobile tend vers davantage d'intégration de composants et de circuits électroniques dans les véhicules. En particulier, pour ce qui concerne les projecteurs d'éclairage et les feux de signalisation, la part de l'électronique dans la composition des produits a très fortement augmentée ces dernières années, notamment avec l'introduction des lampes à décharge dans les projecteurs et des diodes électroluminescentes dans les feux de signalisation. Dans les années qui viennent, cette évolution ne peut que se poursuivre dans les systèmes d'éclairage et/ou signalisation compte tenu de l'introduction progressive des fonctions avancées de type AFS. De manière générale, il est donc souhaitable de proposer des solutions permettant une intégration à moindre coût d'une carte électronique dans un dispositif d'éclairage et/ou signalisation. Les solutions proposées doivent également satisfaire aux contraintes d'étanchéité qui sont souvent imposées dans ce domaine technique. Par ailleurs, le besoin d'accessibilité à cette carte électronique doit également être pris en compte par exemple afin de pouvoir la remplacer en cas de défaillance. Dans sa demande de brevet français publiée FR-2854676, la demanderesse a divulgué un projecteur équipé d'un capot dans lequel est fixé un actionneur pour la correction d'un angle de site du projecteur. Dans cette solution spécifique, bien adaptée à l'intégration d'un actionneur de correction, il est prévu une carte électronique logée dans le capot et destinée à la commande de l'actionneur. Cette carte est montée dans un logement dédié du capot et des broches de connexion électrique de l'actionneur sont insérées dans des trous perforés de la carte et soudées à des pastilles de cuivre correspondantes de celle-ci. Cette fixation par soudure de la carte électronique n'autorise pas un démontage aisé de la carte. Selon un premier aspect, l'invention concerne donc un dispositif d'éclairage et/ou signalisation pour véhicule automobile comprenant un boîtier, une source de lumière et au moins un circuit électronique. Conformément à l'invention, le dispositif comprend au moins un capot porte-circuit apte à être verrouillé sur une ouverture adaptée dudit boîtier et à loger de façon amovible ledit circuit électronique, de telle manière que ledit circuit électronique puisse être retiré dudit capot lorsque ledit capot est désolidarisé dudit boîtier. Selon une autre caractéristique, le dispositif comprend un connecteur électrique amovible apte à s'adapter dans une relation de connexion électrique avec une partie de connexion correspondante présente dans ledit circuit électronique. Selon encore une autre caractéristique, le capot porte-circuit comprend également des premiers moyens élastiques pour maintenir en position le circuit électronique dans un logement du capot porte-circuit. De préférence, les premiers moyens élastiques comprennent au moins une partie de clipsage venant en appui contre une partie correspondante d'un chant de circuit imprimé du circuit électronique. De plus, les premiers moyens élastiques peuvent également comprendre au moins une languette élastique venant en appui contre une partie correspondante d'une face de circuit imprimé du circuit électronique. Selon encore une autre caractéristique, le capot porte-circuit comprend également des seconds moyens élastiques pour maintenir en position le connecteur électrique lorsque celui-ci est adapté en relation de connexion électrique avec la partie de connexion correspondante du circuit électronique. Selon une forme de réalisation particulière, le capot porte-circuit comporte des ergots de verrouillage aptes à coopérer avec des parties complémentaires du boîtier de manière à autoriser un verrouillage par montage à baïonnette du capot sur l'ouverture, le verrouillage étant obtenu en faisant effectuer un quart de tour au capot autour d'un axe longitudinal de celui-ci lorsque le capot est en place dans l'ouverture. Pour permettre une étanchéité du montage, le capot porte-circuit comprend également un joint d'étanchéité apte à assurer une fermeture étanche de l'ouverture du boîtier lorsque le capot porte-circuit est verrouillé sur l'ouverture. Selon une autre forme de réalisation particulière, l'ouverture du boîtier dans laquelle est monté le capot est d'un type standard compatible pour le montage d'une douille porte-lampe en lieu et place du capot porte-circuit. Selon un autre aspect, l'invention concernent également un véhicule automobile équipé d'au moins un dispositif d'éclairage et/ou signalisation tel que décrit brièvement ci-dessus. D'autres aspects et avantages de la présente l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description de formes de réalisation particulières qui vont suivre, cette description étant donnée à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : la Fig.1 montre sous la forme d'une vue en coupe schématique une configuration générale d'un projecteur selon l'invention; la Fig.2 est une vue en trois dimensions représentant un capot porte-circuit équipé d'une carte électronique, d'un connecteur électrique et d'un joint d'étanchéité; la Fig.2 est une vue en trois dimensions représentant un capot porte-circuit équipé d'une carte électronique, d'un connecteur électrique et d'un joint d'étanchéité; la Fig.3 est une vue en coupe en trois dimensions représentant le capot porte-circuit équipé de la Fig.2; la Fig.4 est une autre vue en coupe en trois dimensions représentant le capot porte-circuit équipé de la Fig.2; et la Fig.5 est une vue en trois dimensions représentant le capot porte-circuit nu; En référence à la Fig.1, il est maintenant décrit une première forme de réalisation particulière, désignée globalement 1, d'un dispositif d'éclairage et/ou signalisation tel que projecteur selon l'invention. Comme montré à la Fig.1, le projecteur 1 comprend essentiellement un boîtier 10, une glace transparente 11, une lampe 12 en tant que source de lumière, un réflecteur 13, un connecteur général d'alimentation et de commande 14, un capot porte-actionneur 15 et un capot porte-circuit 16. Le boîtier 10, la glace 11, le réflecteur 13, le capot porte-circuit 14 sont de préférence des pièces obtenues par moulage par injection de matières plastiques synthétiques telles que le polypropylène (PP), le polycarbonate (PC) ou le polyméthacrylate de méthyle (PMMA). Le connecteur 14 est de préférence un élément standard qui relie électriquement le projecteur 1 à un réseau électrique d'alimentation et de commande du véhicule. Le capot porte-actionneur 15 intègre un actionneur de correction d'angle de site. Dans cette forme de réalisation de l'invention, le capot porte-actionneur 15 est par exemple tel que décrit dans la demande de brevet FR-2854676 commentée ci-dessus dans l'exposé de la technique antérieure. Le lecteur se reportera utilement à cette demande de brevet pour davantage de détails sur le capot porte-actionneur 15. Le capot porte-circuit 16 intègre un circuit électronique 160 (représenté aux Figs.2 à 4). Comme cela apparaît à la Fig.1, dans cette forme de réalisation, le capot porte-circuit 16 est relié d'une part au réseau électrique 2 du véhicule à travers le connecteur général 14 et, d'autre part, à la lampe 12 à travers un porte-lampe 130 associé au réflecteur 13. Dans cette forme de réalisation particulière, le circuit électronique 160 remplit une fonction d'abaissement et de régulation de tension, afin d'alimenter la lampe 12 avec une tension appropriée à partir de la tension de batterie. En référence maintenant aux Figs.2 à 5, le capot porte-circuit 16 comprend essentiellement un logement de circuit imprimé 161, une poignée de manoeuvre 162, des éléments élastiques de maintien de circuit imprimé et connecteur 163, 164 et 165, un joint torique d'étanchéité 166 monté sur une partie circonférentielle 167 formant plateforme de fermeture et des ergots de verrouillage 169. Comme cela apparaît plus particulièrement aux Figs.3 et 4, le logement 161 se prolonge à l'intérieur de la poignée 162. Le volume de la poignée 162, dont la fonction est de permettre le montage / démontage du capot, est ainsi utilisé pour y insérer une partie de la carte électronique 160. Cette caractéristique facilite l'intégration de manière générale, en réduisant la place nécessaire à l'intérieur du projecteur 1 pour l'implantation de la carte 160. Un autre avantage de cette insertion partielle de la carte 160 dans la poignée 162 réside dans la possibilité d'obtenir une meilleure gestion thermique. En effet, la carte 160 est ainsi partiellement déportée sur une partie périphérique du boîtier 10, ce qui l'éloigne des parties réputées chaudes (voisinage des lampes) du projecteur. La portion de la carte 160 contenue dans la poignée 162 est davantage soumise à une ambiance thermique extérieure qu'à l'ambiance thermique interne du projecteur. Comme montré aux Figs.3 et 4, le logement 161 comporte des parois formant des coins de détrompage 1610 et 1611 pour le circuit électronique 160. Les coins de détrompage 1610 et 1611 permettent de définir une position d'insertion unique du circuit électronique 160 dans son logement 161. On notera que la partie en blanc du circuit 160, tel que réprésenté à la Fig.3, est la zone d'implantation des composants électroniques sur le circuit. Les éléments élastiques de maintien de circuit électronique comprennent un clip 163 et des languettes 164. Une fois le circuit électronique 160 inséré dans son logement 161, le clip 163 vient en appui contre un chant incliné 1601 du circuit 160 et maintien en position ce dernier en s'opposant à sa sortie du logement 161. Les languettes 164 sont ici au nombre de deux et assurent également, outre la fonction de maintien en position, une fonction de guidage du circuit électronique 160 lors de l'insertion de celui-ci dans le logement 161. Les éléments 163 et 164 sont prévus de telle manière à exercer une force de maintien en position qui est suffisante pour s'opposer à un retrait non voulu du circuit 160 hors de son logement 161, du fait par exemple de vibrations ou chocs mécaniques. Comme montré dans les figures, la connexion électrique du circuit électronique 160 est assurée au moyen d'un connecteur 168. Quatre fils électriques relient le connecteur 168 au connecteur général 14 et à la lampe 12. Le connecteur 168 est, dans cette forme de réalisation, un connecteur femelle pour circuit imprimé, de préférence d'un type standard bas coût disponible sur catalogue. Le connecteur 168 comporte ici quatre languettes de contact électrique (non représentées) prévues pour venir en contact avec une partie de connexion correspondante (non représentée) du circuit 160. De préférence, cette partie de connexion correspondante est formée directement sur le circuit 160 au moyen de quatre bandes de cuivre parallèles. Conformément à l'invention, pour rendre compatible l'utilisation d'un tel connecteur 168 dans cette application automobile, le capot porte-circuit 16 est muni de l'élément élastique de maintien de connecteur 165. L'élément 165 assure un maintien en position par clipsage du connecteur 168 sur la partie de connexion correspondante du circuit 160 et s'oppose à un retrait non voulu du connecteur 168, du fait par exemple de vibrations ou chocs mécaniques. De préférence, la partie circonférentielle 167, les ergots de verrouillage 169 et le joint torique 166 sont des éléments standards adaptés à une fermeture étanche de type quart de tour de différentes ouvertures dans le boîtier 10 du projecteur 1. En effet, conformément à l'invention, il est recherché une standardisation des ouvertures dans le boîtier 10. Avantageusement, l'ouverture standard est une ouverture adaptée au montage une douille porte-lampe à montage à baïllonnette quart de tour pour une lampe P21 W ou H4. II est ainsi possible, par l'utilisation de solutions éprouvées, d'obtenir des réductions de coûts significatives lors de la conception des dispositifs d'éclairage et/ou signalisation et des moules de plasturgie. Par la coopération des différents moyens 163, 164, 165 et 168, la présente invention autorise un montage aisé du circuit électronique 160 dans le capot porte-circuit 16, ainsi qu'un remplacement rapide de celui-ci du fait de son amovibilité. Les fils électriques reliant le circuit 160 au connecteur général 14 et au porte-lampe 130 auront de préférence une longueur suffisante pour faciliter les opérations de montage et remplacement en permettant un éloignement adéquat du capot porte-circuit 16 par rapport au boîtier10. La présente invention ne se limite pas aux détails des formes de réalisation décrites ici à titre d'exemple, mais s'étend au contraire aux modifications à la portée de l'homme du métier, la portée de l'invention étant définie par les revendications annexées
Le dispositif selon l'invention comprend essentiellement un boîtier (10), une source de lumière (12) et au moins un circuit électronique. Conformément à l'invention, le dispositif comprend également au moins un capot porte-circuit (16) apte à être verrouillé sur une ouverture adaptée du boîtier et à loger de façon amovible le circuit électronique, de telle manière que le circuit électronique puisse être retiré du capot lorsque le capot est désolidarisé du boîtier. Selon d'autres caractéristiques, il est prévu un connecteur électrique amovible, des moyens élastiques de maintien en position du circuit électronique et du connecteur et des moyens de verrouillage du capot dans l'ouverture. De préférence, l'ouverture est d'un type standard compatible pour le montage d'une douille porte-lampe en lieu et place du capot porte-circuit.
1. Dispositif d'éclairage et/ou signalisation pour véhicule automobile comprenant un boîtier (10), une source de lumière (12) et au moins un circuit électronique (160), caractérisé en ce qu'il comprend au moins un capot porte-circuit (16) apte à être verrouillé sur une ouverture adaptée dudit boîtier (10) et à loger de façon amovible ledit circuit électronique (160), de telle manière que ledit circuit électronique (160) puisse être retiré dudit capot (16) lorsque ledit capot (16) est désolidarisé dudit boîtier (10). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend un connecteur électrique amovible (168) apte à s'adapter dans une relation de connexion électrique avec une partie de connexion correspondante présente dans ledit circuit électronique (160). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit capot porte-circuit (16) comprend également des premiers moyens élastiques (163, 164) pour maintenir en position ledit circuit électronique (160) dans un logement (161) dudit capot porte-circuit (16). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens élastiques (163, 164) comprennent au moins une partie de clipsage (163) venant en appui contre une partie correspondante (1601) d'un chant de circuit irnprimé dudit circuit électronique (160). 5. Dispositif selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens élastiques (163, 164) comprennent également au moins une languette élastique (164) venant en appui contre une partie correspondante d'une face de circuit imprimé dudit circuit électronique (160). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit capot porte-circuit (16) comprend également des seconds moyens élastiques (165) pour maintenir en position ledit connecteur électrique (168) lorsque celui-ci est adapté en relation de connexion électrique avec ladite partie de connexion correspondante dudit circuit électronique (160). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit capot porte-circuit (16) comporte des ergots de verrouillage (169) aptes à coopérer avec des parties complémentaires dudit boîtier (10) de manière à autoriser un verrouillage par montage à baïonnette dudit capot (16) sur ladite ouverture, ledit verrouillage étant obtenu en faisant effectuer un quart de tour audit capot (16) autour d'un axe longitudinal de celui-ci lorsque ledit capot (16) est en place dans ladite ouverture. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit capot porte-circuit (16) comprend également un joint d'étanchéité (166) apte à assurer une fermeture étanche de ladite ouverture dudit boîtier (10) lorsque ledit capot porte-circuit (16) est verrouillé sur ladite ouverture. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que ladite ouverture est d'un type standard compatible pour le montage d'une douille porte-lampe en lieu et place dudit capot porte-circuit (16).
B,F
B60,F21
B60Q,F21V
B60Q 1,F21V 17,F21V 23
B60Q 1/00,F21V 17/14,F21V 23/00
FR2900147
A1
PROCEDE D'OXYDATION PAR VOIE HUMIDE D'EFFLUENTS CHAUFFES ESSENTIELLEMENT PAR AUTO-COMBUSTIBILITE, ET INSTALLATION CORRESPONDANTE.
20,071,026
Le domaine de l'invention est celui du traitement des effluents industriels ou urbains chargés de particules solides, notamment mais non exclusivement des boues issues de stations d'épuration. Plus généralement, l'invention s'applique au traitement des effluents qui contiennent une proportion importante de matière organique et/ou en suspension. Le traitement dont il s'agit consiste à débarrasser les effluents à traiter d'une partie substantielle des composés indésirables qu'ils contiennent en vue de leur rejet dans un milieu naturel récepteur, une station d'épuration ou un réseau. L'effluent considéré peut être essentiellement de l'eau, mais aussi tout autre fluide industriel auquel l'invention peut être appliquée. Typiquement, ce traitement est mis en oeuvre dans une station d'épuration, et vise à traiter les boues du processus d'épuration des eaux résiduaires entrant dans la station d'épuration. Le traitement permet de transformer les boues en une suspension dont la demande chimique en oxygène (DCO) est notablement réduite. La phase solide de ladite suspension, qui est fortement minéralisée, peut être évacuée, et la phase aqueuse de la suspension pourra le cas échéant être renvoyée en tête de station d'épuration. Les méthodes d'épuration utilisées pour traiter les effluents urbains ou industriels font classiquement intervenir des procédés biologiques visant à abattre leur demande biologique en oxygène (DBO) et qui reproduisent les phénomènes naturels en les accélérant. Toutefois, certains effluents présentent des polluants difficilement biodégradables requérant l'utilisation de procédés spéciaux, et/ou nécessitant fréquemment de faire intervenir des substrats chimiques. Un des traitements performants adaptés à ce type d'application est l'Oxydation en Milieu Humide (ou encore Oxydation par Voie Humide, ou encore Oxydation Hydrothermale), en anglais WAO (Wet Air Oxidation)., (ou encore Hydrothermal Oxidation). L'oxydation en milieu humide est une technique qui a été abondamment décrite dans l'art antérieur et notamment dans les brevets américains US ù 4 721 575 et 4 272 383 ainsi que par exemple dans le brevet français FR ù 2 334 635. Cette technique vise à réaliser une oxydation poussée de la matière organique contenue dans des solutions présentant une forte concentration de matières organiques peu ou non biodégradables. Elle a principalement été mise en oeuvre dans le cadre du traitement des effluents industriels et consiste à mettre en contact un gaz oxydant avec ladite solution à une température élevée tout en maintenant la solution à l'état liquide. Dans ce but, les conditions de mise en oeuvre d'un tel procédé sont classiquement comprises, pour la pression, entre environ 5 et environ 160 bar, pour la température entre environ 100 C et environ 350 C. Le gaz oxydant utilisé peut être notamment de l'air, de l'air enrichi en oxygène ou encore de l'oxygène moléculaire. D'autres traitements existent, notamment des méthodes d'épuration par boues activées et des méthodes physico-chimiques de précipitation. Ces traitements aboutissent généralement à la production de boues résiduelles, constituées essentiellement de composants minéraux non solubles et de matières organiques non décomposées. En France, la quantité de boues produite par les stations d'épuration est d'environ un million de tonnes de matières sèches par an. Environ la moitié de ces boues est valorisée dans le domaine agricole tandis que 35 % sont stockés dans les décharges. Consécutivement à la mise en place de nouvelles normes auxquelles doivent répondre les eaux épurées, la production des boues d'épuration est de plus en plus importante. Parallèlement, les dispositions réglementaires organisant le stockage, la valorisation agricole ou la dégradation de celles-ci sont de plus en plus restrictives, compte-tenu du fait que de telles boues sont susceptibles de présenter des inconvénients pour l'environnement et la santé en raison de leur nature. L'amélioration des traitements, en vue de résoudre le problème des boues constitue un défi technologique auquel la présente invention apporte une famille de solutions. Le traitement peut aussi dans certains cas permettre de respecter directement les normes de rejet ou de réutilisation. Classiquement, on a essentiellement tenté de traiter séparément les boues, indépendamment du processus de traitement des effluents. Ce traitement peut consister notamment en une stabilisation aérobie, une digestion anaérobie, une déshydratation, une stabilisation par chaulage, une incinération, ou encore un compostage. Parallèlement à ces traitements de la boue en excès produite, des traitements de réduction à la source commencent à apparaître. Le but de ces traitements est notamment de réduire la quantité de boues produites par diminution de la quantité de matière organique. Toutefois, dans la majorité des cas, ces procédés ont une influence négative sur le bon fonctionnement de la station. Les raisons principales de cette mauvaise influence sont liées au retour en tête de station des eaux issues du traitement des boues, qui créent une surcharge en DCO ainsi qu'en nitrate à éliminer par la station, cette surcharge pouvant représenter 10 à 30 % de la charge initiale. Pour tenter de résoudre ces problèmes, une solution consiste à renforcer les conditions opératoires du traitement des effluents mis en oeuvre, de façon notamment à accentuer la minéralisation des boues résiduelles et à réduire la charge de pollution revenant sur la filière de traitement des eaux usées. Ainsi, dans le cas des traitements par oxydation en milieu humide )V H), on va tenter de renforcer la minéralisation en prolongeant les temps de traitement, ou en augmentant la pression, la température ou la concentration en gaz oxydants. Mais cette stratégie tend à rendre le procédé très onéreux. De plus, sur les unités classiques d'OVH, la récupération d'énergie se fait par préchauffage de l'effluent à traiter par l'effluent traité. Sur des boues urbaines, cette disposition permet de récupérer la chaleur de réaction d'atteindre un fonctionnement auto suffisant en énergie avec des boues à 45 g/l (ou 4,5 % de MS) pour des boues fraîches à environ 80 g/1 (ou 8 % MS) pour des boues digérées. Toutefois, la conception actuelle des échangeurs ne permet pas de travailler à des concentrations plus élevées car la viscosité des boues devient très forte et la perte de charge des échangeurs s'accroît ainsi que les risques d'encrassement. En outre, le fonctionnement à des concentrations relativement faibles limite le débit hydraulique admissible sur une ligne de traitement notamment par une augmentation de la taille des réacteurs. Actuellement, selon les procédés, la limite économique se situe entre 10 et 30 m3/h par ligne. Le traitement d'une quantité de boues supérieure ne peut se faire que par une multiplication des lignes de traitement. Le fonctionnement à ces concentrations faibles ne permet généralement qu'une récupération énergétique à bas niveau de température, limitant ainsi les possibilités de valorisation à du chauffage de locaux. Aussi, compte tenu des caractéristiques des boues, les échangeurs doivent être nettoyés à fréquence régulière (classiquement toutes les semaines ou au mieux tous les 2 à 3 mois). On comprend donc que l'utilisation d'échangeurs pour récupérer la chaleur de réaction reste un frein au développement de cette technologie. Il a été décrit dans l'art antérieur un système et une méthode pour chauffer et oxyder un effluent contenant des matières oxydables dans un réacteur du type piston et fonctionnant dans des conditions supercritiques. Le réchauffage de l'effluent à traiter se fait par mélange avec le milieu réactionnel dans un réacteur piston spécialement aménagé pour favoriser le mélange en jouant sur les différences de densité des deux fluides. Selon une autre technique, un système de réchauffage utilise la chaleur de réaction dans un réacteur spécifique ou le transfert de chaleur se fait en plusieurs étapes : une étape de transfert de chaleur par mélange de l'effluent à traiter avec un flux oxydant préalablement chauffé avec la chaleur de condensation de l'eau évaporée au cours de la rédaction d'oxydation, et une étape de réchauffage indirect sur un échangeur intégré dans le réacteur. Cette configuration est applicable soit dans un système d'oxydation sous critique soit en conditions supercritiques. L'inconvénient de cette technique est de nécessiter la mise en place d'équipements spécifiques au niveau du système réactionnel, et de ne s'appliquer que sur des réacteurs de type piston. Dans cette configuration, l'effluent à traiter qui contient par définition beaucoup de matières organiques oxydables est directement mis en contact avec l'oxydant dans des conditions où la température est haute (entre 500 C et 600 C). De plus, le réchauffage se fait avec un mélange réactionnel qui est maintenu dans des conditions supercritiques (la pression pouvant varier selon les techniques de 220 bar à 700 bar). Il a aussi été proposé un système de réchauffage de l'effluent traité avec la vapeur de flash obtenue lors de la détente de l'effluent traité. Ces systèmes travaillent par batch dans un système non oxydant et nécessitent au moins deux réacteurs l'un utilisant la vapeur flash produite par l'autre, ce qui implique une installation complexe et coûteuse. L'invention a notamment pour objectif de pallier les inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer un procédé d'oxydation par voie humide d'effluents qui permette de s'affranchir des recours aux échangeurs de chaleur classiquement mis en oeuvre pour le chauffage des effluents, ceci sans qu'il soit nécessaire de maintenir le mélange réactionnel dans des conditions supercritiques. L'invention a également pour objectif de fournir un tel procédé qui permette d'accroître le potentiel de récupération énergétique de l'installation correspondante comparé aux installations connues. L'invention a aussi pour objectif de fournir un tel procédé qui limite les opérations de maintenance de l'installation correspondante comparée aux solutions de l'art antérieur. Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel procédé qui permet d'optimiser les coûts de construction et/ou d'exploitation des installations. Encore un autre objectif de l'invention est de fournir un tel procédé qui permet le traitement d'effluents en continu. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un procédé d'oxydation en phase aqueuse d'effluents consistant à faire subir auxdits effluents une oxydation en présence d'au moins un agent oxydant, à une température comprise entre environ 20 C et environ 350 C, sous une pression comprise entre environ 1 bar et environ 160 bar, de façon à minéraliser une partie de la matière organique et à oxyder l'azote ammoniacal et total contenu dans lesdits effluents, ladite oxydation étant menée à l'intérieur d'un réacteur à séparation de phases dans lequel une phase gazeuse est ménagée au-dessus de la phase liquide constituée par lesdits effluents, ledit procédé comprenant au moins une étape de chauffage desdits effluents, caractérisé en ce que ladite étape de chauffage est essentiellement réalisée au sein dudit réacteur par la chaleur de réaction d'oxydation de la matière organique, ladite étape de chauffage étant précédée d'une étape de concentration desdits effluents. La présente invention permet ainsi la suppression des échangeurs mis en oeuvre dans l'art antérieur et de récupérer toute la chaleur de réaction dans le réacteur avec séparation de phases. En effet, la séparation au sein du réacteur, des gaz de réaction produits par l'oxydation des matières organiques, permet de réaliser le réchauffage de l'effluent à traiter uniquement par la phase liquide, tout en maintenant celles-ci dans des conditions sous critiques. L'oxydant est ainsi toujours en contact avec un milieu réactionnel appauvri en matières organiques ce qui procure un haut niveau de sécurité sur le réacteur. De plus, dans un tel système, la suppression des échangeurs permet de travailler avec les effluents ou des boues ayant des teneurs en MS fortement supérieures à celles généralement traitées dans ce type de système. Par exemple des boues urbaines ou industrielles comprises entre 13 et 16% MS peuvent être directement introduites dans le réacteur sans préchauffage préalable. En outre, l'invention permet de supprimer les échangeurs, et toutes les séquences de maintenance qui leur sont attachées, telles que les séquences de nettoyage en milieu acide, peuvent être évitées. La disponibilité de l'unité est donc augmentée. Par ailleurs, l'augmentation de la concentration permet aussi de réduire la taille des installations et ainsi d'optimiser les coûts de construction et d'exploitation de telles unités. On note que, grâce à l'invention, le mélange réactionnel conserve toute sa chaleur sensible et que la non utilisation ou l'utilisation partielle de la chaleur sensible du mélange réactionnel pour chauffer l'effluent à traiter, permet d'accroître le potentiel de récupération énergétique. En effet, le mélange réactionnel en sortie du réacteur est à la temperature de réaction et une grande partie de la chaleur sensible de ce mélange en sortie du réacteur peut être utilisée pour produire de l'énergie sous ses différentes formes (vapeur, fluide thermique ou électricité) à un niveau d'énergie suffisant pour accroître les possibilités de valorisation. On note également qu'avec un procédé selon l'invention, la chaleur nécessaire pour le démarrage peut être facilement introduite par la mise en place sur le réacteur d'une double enveloppe avec circulation d'un fluide chaud tel que de l'huile thermique ou de la vapeur, ou par injection directe de vapeur au sein du réacteur. Selon une solution avantageuse, ladite oxydation est conduite dans un réacteur de type infiniment mélangé. L'association d'un tel réacteur du type infiniment mélangé avec le procédé selon l'invention permet d'accroître considérablement la sécurité sur ce type d'unité. Avantageusement, ladite étape de concentration des boues est conduite de façon à obtenir des effluents comprenant entre environ 4 et environ 20% de 5 matières sèches. Préférentiellement, ladite étape de concentration des boues est conduite de façon à obtenir des effluents comprenant environ 15 % de matières sèches. Selon une solution avantageuse, ladite concentration est obtenue par dilution de boues déshydratées ou épaisses dans lesdits effluents. 10 Selon une variante avantageuse, ladite concentration des boues est obtenue par retour, dans lesdits effluents, d'une phase liquide issue d'une étape de décantation desdits effluents traités. Selon un mode de réalisation particulier, le procédé comprend une étape de préchauffage desdits effluents en amont dudit réacteur. 15 Ainsi, pour des effluents présentant des concentrations plus faibles en matières organiques que celles comprises entre 13 % et 16 MS telles que mentionnées précédemment, une étape de préchauffage de l'effluent pourrait être nécessaire pour atteindre la température de fonctionnement dans le réacteur par la seule chaleur d'oxydation de la matière organique. Dans ce cas, le 20 préchauffage de l'effluent à traiter peut se faire sans adjonction d'un échangeur en amont du réacteur, mais seulement par mélange avec de la vapeur produite par une détente partielle du milieu réactionnel réalisée en sortie du réacteur dans un équipement séparé. On note que dans le mode de réalisation selon lequel ladite étape ladite 25 étape d'oxydation est conduite en l'absence de catalyseur, celle-ci est partiellement compensée par une augmentation du temps de séjour. Selon un autre mode de réalisation, ladite étape d'oxydation est conduite en présence d'un catalyseur homogène métallique appartenant au groupe comprenant le manganèse, le fer, le cobalt, le nickel, le cuivre, le zinc et les 30 mélanges et composés d'un ou plusieurs d'entre eux. Dans ce cas, ledit catalyseur est préférentiellement un composé soluble du cuivre ou du zinc ou leur mélange, et avantageusement du sulfate de cuivre. Selon une variante adaptée à un effluent traité comprenant une phase solide, le procédé comprend une étape consistant à recycler au moins une partie de la phase solide présente dans ledit réacteur d'oxydation. On note que l'opération de recyclage ne signifie pas que ladite fraction de phase solide recyclée doive obligatoirement sortir du réacteur avant d'y être réintroduite. Le recyclage de la phase solide signifie seulement qu'au moins une fraction de ladite phase solide séparée est réutilisée au sein du réacteur au cours d'au moins un nouveau cycle d'oxydation en milieu humide (en continu, ou en discontinu). Avantageusement, une étape de recirculation dudit effluent dans le réacteur est réalisée au cours de ladite réaction d'oxydation en milieu humide. Une telle étape permet d'assurer un temps de contact suffisant pour permettre l'oxydation de la partie organique des effluents. L'invention concerne également une installation pour la mise en oeuvre d'un procédé d'oxydation en phase aqueuse d'effluents consistant à faire subir aux effluents une oxydation en présence d'au moins un agent oxydant, à une température comprise entre environ 20 C et environ 350 C, sous une pression comprise entre environ 1 bar et environ 160 bar, de façon à minéraliser une partie de la matière organique et à oxyder l'azote ammoniacal et total contenu dans lesdits effluents, ladite oxydation étant menée à l'intérieur d'un réacteur à séparation de phases dans lequel une phase gazeuse est ménagée au-dessus de la phase liquide constituée par lesdits effluents, ladite installation comprenant des moyens de chauffage desdits effluents, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de récupération énergétique de vapeur obtenue par détente flash de ladite phase liquide, prévus de façon à réaliser ledit chauffage au sein dudit réacteur, et des moyens de concentration desdits effluents favorisant leur auto-combustibilité. Préférentiellement, ledit réacteur est du type infiniment mélangé. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 est une représentation schématique d'une installation pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention ; - la figure 2 est une représentation schématique du bilan thermique particulier du procédé selon l'invention ; la figure 3 est une courbe indiquant la siccité à obtenir en fonction de 10 la fraction volatile des effluents pour obtenir l'auto-combustibilité ; - la figure 4 est une courbe indiquant la quantité de vapeur récupérable en fonction de la détente flash ; la figure 5 est une courbe indiquant la quantité de vapeur nécessaire pour réchauffer l'alimentation en effluents. 15 Tel que mentionné précédemment, le principe de l'invention réside dans le fait de pratiquer une oxydation par voie humide d'effluents dans un réacteur en recherchant, au sein de ce réacteur, l'auto-combustibilité des effluents, ceci en augmentant leur concentration. Si la concentration en organique de l'effluent n'est pas suffisante, le procédé selon l'invention prévoit en outre une 20 récupération énergétique par détente flash du liquide réactionnel qui produit de la vapeur utilisée pour réchauffer par contact direct l'effluent à traiter. En référence à la figure 1, les effluents subissent une oxydation par voie humide dans un réacteur 1, en présence d'un catalyseur homogène et d'un agent oxydant (en l'occurrence l'oxygène), à une température comprise entre 20 C et 25 350 C et sous une pression comprise entre 1 bar et 160 bar de façon à minéraliser une partie de la matière organique et de l'azote ammoniacale des effluents à traiter. On note que l'oxydation par voie humide peut également être conduite en l'absence de catalyseur. Cette absence de catalyseur peut être compensée par une 30 augmentation du temps de séjour. Le réacteur est un réacteur à séparation de phases à l'intérieur duquel une phase gazeuse est ménagée au-dessus de la phase liquide. Préférentiellement, le réacteur est du type infiniment mélangé (on note toutefois que le procédé selon l'invention peut être appliqué avec tout type de réacteur). Selon le présent mode de réalisation de l'inventüon, une étape de concentration des effluents, par exemple par des moyens déshydratation 5 est réalisée en amont du mélangeur 2. Selon l'exemple illustré par la figure 2, cette étape de concentration est réalisée de façon à faire passer la fraction de matières sèches dans les effluents 10 de5%à15%. Les effluents sont chauffés dans le mélangeur 2 par injection de la vapeur flash obtenue à l'aide d'un ballon de détente ou de flash 3. Le mélangeur 2 permet ainsi le réchauffage de l'effluent si sa concentration en organique n'est pas suffisante sans faire appel à une technologie 15 d'échangeur, mais aussi de recycler une partie de la phase solide minéralisée pour augmenter le temps de séjour des solides par rapport au temps de séjour hydraulique. Préférentiellement, l'étape de concentration des effluents est conduite de façon à introduire dans les mélangeurs des effluents présentant environ 15% de 20 matières sèches, et plus généralement entre 4 % et 20 % avec une teneur en matière organique comprise entre 40 et 90% par rapport aux matières volatiles et plus préférentiellement de l'ordre de 60 %. La décantation réalisée à l'aide du décanteur 4 (en aval du réacteur d'oxydation par voie humide) permet d'obtenir une surverse correspondant à la 25 phase liquide hygiénisée, et une phase solide recirculée en partie vers le mélangeur 2, une autre partie étant destinée à être valorisée. On note que l'étape de mélange peut également être réalisée par retour, dans les effluents à traiter, d'une partie de surverse obtenue à l'issue de l'étape de décantation. 30 Selon une variante, les effluents à traiter sont pré-chauffés dans le mélangeur à l'aide de la vapeur flash stockée dans le ballon 3 et recirculée vers le mélangeur 2. Préférentiellement, le catalyseur injecté dans le réacteur est du sulfate de cuivre, ou plus généralement un composé soluble du cuivre ou du zinc, voire plus largement un catalyseur homogène métallique tel que le manganèse, le fer, le cobalt, le nickel, le cuivre, le zinc ou les mélanges et composés de l'un ou plusieurs de ceux-ci. On note que le procédé inclut, selon le présent mode de réalisation, une étape de recirculation des effluents dans le réacteur au cours de l'oxydation par 10 voie humide. Selon l'exemple illustré par la figure 2, des boues à 10" C sont introduites à raison de 3 000 kg/h (représentant une enthalpie H de 30 000 kg/h) dans le mélangeur 2. Ces boues sont injectées dans le réacteur après seulement un réchauffage 15 à 80/90 C. Ce réchauffage peut être réalisé de façon simple par un chauffage de la boue dans un bac agité et équipé d'une double enveloppe avec circulation d'eau chaude, ou comme représenté dans la figure 2 par mélange de la boue avec les vapeurs de flash obtenue lors de la détente de l'effluent traité de la pression de fonctionnement à une pression de l'ordre de 7 bar, ou encore par recyclage en 20 température des solides. Une récupération énergétique est également possible sur l'étape de refroidissement de la boue traitée. Les boues traitées sortent du réacteur à la température de réaction (250 C) et une partie de leur chaleur sensible peut être utilisée pour réchauffer 25 les boues à traiter selon les dispositifs évoqués ci-dessus, et l'autre partie utilisée pour produire de l'énergie sous forme de vapeur ou de fluide thermique chaud. Dans le cas décrit ci-dessus, la chaleur sensible des boues traitées permettrait d'obtenir par exemple environ 650 kg/h de vapeur 6 bar à partir d'une eau de chaudière à 105 C. 30 Les boues à environ 90 C issues du mélange (représentant une enthalpie d'environ 600 000 kcal/h) sont injectées dans le réacteur au sein duquel on maintient une température d'environ 250 C, sous une pression de 50/60 bar, produisant une chaleur de réaction d'oxydation de 1 350 000 kcal/h, par injection d'oxygène dans le réacteur à raison de 440 kg/h et qui représente une enthalpie de 1 000 kcal/h. L'oxydation par voie humide produit un gaz de réaction à 250 C à raison de 1 020 kg/h soit une enthalpie de 460 000 kcal/h). On note une perte thermique dans le réacteur correspondant à 139 000 kcal/h. Les boues traitées sont évacuées du réacteur à une température de 250 C et à raison de 5 380 kg/h, celles-ci représentant enthalpie de 1 350 000kcal/h. Un transfert de la vapeur flash produite dans le réacteur en direction des mélangeurs est effectué, cette vapeur ayant un rendement énergétique de 437 000 kcal/h. On note qu'une étape de recirculation de la phase solide à 45 C en direction du mélange est opérée à raison de 2 960 kg/h, pour une enthalpie de 133 000 kcal/h. Comme déjà indiqué, le principe de l'invention réside dans le fait de chauffer les effluents au sein du réacteur par utilisation de la chaleur de réaction des effluents. En effet, en reprenant l'exemple ci-dessus le bilan enthalpique autour du réacteur montre clairement que la température au sein du réacteur est maintenue grâce à la chaleur de réaction des matières organiques. Ce bilan est le suivant : - enthalpie entrante = enthalpie de l'effluent après mélangeur 2 : 600 000 Kcal/h + enthalpie de 02 ( 1000 Kcal/h ) + Chaleur de réaction d'oxydation = 1 350 000 Kcal/h soit au total 1 951 000 Kcal/h ; enthalpie sortante = enthalpie gaz de réaction (460 000 Kcal/h) + perte thermique du réacteur (139 000 Kcal/h) + Enthalpie mélange réactionnel à 250 C (1 350 000 Kcal/h) soit au total une enthalpie de 1 949 000 Kcal/h. La courbe de la figure 3 montre la siccité des effluents à obtenir pour obtenir l'auto-combustibilité par utilisation de la chaleur de réaction en fonction de la fraction volatile (ou teneur en matières volatiles MV), ceci pour un pouvoir calorifique inférieur des MV (PCI) de 5 200 kcal/Kg de MV, pour des retours solides à 125g/l , à une température de réaction de 250 C, pour une température de préchauffage comprise entre 65 C et 85 C et pour une température de vapeur flash de 200 C. Clairement, tant que les effluents sont maintenus dans des conditions correspondant à la courbe de la figure 3, les effluents sont auto-combustibles. La courbe de la figure 4 indique la quantité de vapeur récupérable par détente flash dans les mêmes conditions de PCI, de retour solides et de température de réaction qu'indiqué précédemment, pour une concentration des effluents en matières sèches (MS) de 10 % et une fraction volatile de 70 %. Cette vapeur flash est ensuite utilisée pour réchauffer l'alimentation. La courbe de la figure 5 donne la quantité de vapeur nécessaire pour réchauffer l'alimentation. L'ensemble de ces trois courbes montrent donc qu'à une teneur en MV et à une température de réchauffage données, correspond une concentration en MS de la boue pour apporter suffisamment de chaleur de réaction pour maintenir la température du réacteur. Elles montrent de plus que la vapeur flash produite par ladétente du mélange réactionnel est largement suffisante pour assurer le réchauffage de la boue entrante à une température donnée. Ainsi, la température du réacteur est maintenue sans faire appel à de l'énergie noble et surtout sans mettre en oeuvre une technologie d'échangeur avec tous les inconvénients que cela peut représenter. Au contraire, il est encore possible de produire de l'énergie sous une forme permettant une très large gamme d'utilisation
Procédé d'oxydation en phase aqueuse d'effluents consistant à faire subir auxdits effluents une oxydation en présence d'au moins un agent oxydant, à une température comprise entre environ 20 degree C et environ 350 degree C, sous une pression comprise entre environ 1 bar et environ 160 bar, de façon à minéraliser une partie de la matière organique et à oxyder l'azote ammoniacal et total contenu dans lesdits effluents, ladite oxydation étant menée à l'intérieur d'un réacteur à séparation de phases dans lequel une phase gazeuse est ménagée au-dessus de la phase liquide constituée par lesdits effluents, ledit procédé comprenant au moins une étape de chauffage desdits effluents,caractérisé en ce que ladite étape de chauffage est essentiellement réalisée au sein dudit réacteur par la chaleur de réaction d'oxydation de la matière organique, ladite étape de chauffage étant précédée d'une étape de concentration desdits effluents.
1. Procédé d'oxydation en phase aqueuse d'effluents consistant à faire subir auxdits effluents une oxydation en présence d'au moins un agent oxydant, à une température comprise entre environ 20 C et environ 350 C, sous une pression comprise entre environ 1 bar et environ 160 bar, de façon à minéraliser une partie de la matière organique et à oxyder l'azote ammoniacal et total contenu dans lesdits effluents, ladite oxydation étant menée à l'intérieur d'un réacteur à séparation de phases dans lequel une phase gazeuse est ménagée au-dessus de la phase liquide constituée par lesdits effluents, ledit procédé comprenant au moins une étape de chauffage desdits effluents, caractérisé en ce que ladite étape de chauffage est essentiellement réalisée au sein dudit réacteur par la chaleur de réaction d'oxydation de la matière organique, ladite étape de chauffage étant précédée d'une étape de concentration desdits effluents. 2. Procédé d'oxydation en phase aqueuse d'effluents selon la 1, caractérisé en ce que ladite oxydation est conduite dans un réacteur de type infiniment mélangé. 3. Procédé d'oxydation en phase aqueuse d'effluents selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que ladite étape de concentration est conduite de façon à obtenir des effluents contenant entre environ 4 % et environ 20 % de matières sèches. 4. Procédé d'oxydation en phase aqueuse d'effluents selon la 3, caractérisé en ce que ladite étape de concentration est conduite de façon à obtenir des effluents contenant environ 15 % de matières sèches. 5. Procédé d'oxydation en phase aqueuse d'effluents selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite étape de concentration des boues est obtenue par dilution de boues déshydratées avec des boues épaisses. 6. Procédé d'oxydation en phase aqueuse d'effluents selon l'une quelconquedes 1 à 5, ladite étape de concentration est obtenue par retour, dans lesdits effluents à traiter, d'une phase liquide issue d'une étape de décantation desdits effluents traités. 7. Procédé d'oxydation en phase aqueuse d'effluents selon I'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de préchauffage desdits effluents en amont dudit réacteur. 8. Procédé d'oxydation en phase aqueuse d'effluents selon la 7, caractérisé en ce que ladite étape de préchauffage est réalisée par recirculation de ladite vapeur produite par un flash partiel au sein dudit réacteur. 9. Procédé d'oxydation en phase aqueuse d'effluents selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que ladite étape d'oxydation est conduite en présence d'un catalyseur ou non. 10. Procédé d'oxydation en phase aqueuse d'effluents selon la 9, caractérisé en ce que ladite étape d'oxydation est conduite en l'absence de catalyseur et est partiellement compensée par une augmentation du temps de séjour. 11. Procédé d'oxydation en phase aqueuse d'effluents selon la 9, caractérisé en ce que ladite étape d'oxydation est conduite en présence d'un catalyseur homogène métallique appartenant au groupe comprenant le manganèse, le fer, le cobalt, le nickel, le cuivre, le zinc et les mélanges et composés d'un ou plusieurs d'entre eux. 12. Procédé d'oxydation en phase aqueuse d'effluents selon la 1,1, caractérisé en ce que ledit catalyseur est un composé soluble du cuivre ou du zinc ou leur mélange. 13. Procédé d'oxydation en phase aqueuse d'effluents selon la 12, caractérisé en ce que ledit composé soluble de cuivre est du sulfate de cuivre. 14. Procédé d'oxydation en phase aqueuse d'effluents selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que ledit effluent traité comprend une phase solide, le procédé comprenant une étape consistant à recycler au moins une partie de la phase solide présente dans ledit réacteur d'oxydation.. Procédé d'oxydation en phase aqueuse d'effluents selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce qu'une étape de recirculation dudit effluent dans le réacteur est réalisée au cours de ladite réaction d'oxydation en milieu humide. 16. Installation pour la mise en oeuvre d'un procédé d'oxydation en phase aqueuse d'effluents selon l'une quelconque des 1 à 15 consistant à faire subir auxdits effluents une oxydation en présence d'au moins un agent oxydant, à une température comprise entre environ 20 C et environ 350 C, sous une pression comprise entre environ 1 bar et environ 160 bar, de façon à minéraliser une partie de la matière organique et à oxyder l'azote ammoniacal et total contenu dans lesdits effluents, ladite oxydation étant menée à l'intérieur d'un réacteur à séparation de phases (1) dans lequel une phase gazeuse est ménagée au-dessus de la phase liquide constituée par lesdits effluents, ledit procédé comprenant au moins une étape de chauffage desdits effluents, caractérisée en ce qu'eIle comprend des moyens de récupération (3) énergétique de vapeur obtenue par détente flash de ladite phase liquide, prévus de façon à réaliser ledit chauffage au sein dudit réacteur (1), et des moyens de concentration (5) desdits effluents favorisant leur auto-combustibilité. 17. Installation selon la 16, caractérisé en ce que ledit réacteur (1) est du type infiniment mélangé.
C
C02
C02F
C02F 11
C02F 11/06
FR2896483
A1
CONTENEUR EN MATERIAU SYNTHETIQUE MUNI D'UN BOUCLIER
20,070,727
La présente invention a trait à un conteneur, du type comprenant un corps en matériau synthétique, ce corps comportant, sur au moins un côté, une paire d'orifices juxtaposés, chaque orifice donnant accès à un logement de réception d'un bras d'une fourche d'appareil de manutention. Il est connu d'utiliser des conteneurs en matériau synthétique pour transporter des produits variés et de déplacer de tels conteneurs à l'aide de chariots de manutention à fourche. Les bras de fourches des chariots de manutention s'engagent dans des orifices ménagés dans le corps des conteneurs pour les soulever ou eicore les pousser d'un site de stockage à un autre. Au cours de ces opérations, les fourches des chariots, qui le plus souvent sont métalliques, tendent à endommager le matériau synthétique constituant le pourtour et l'intérieur des orifices de réception des fourches. Du fait de ces endommagements, la durée de vie des conteneurs est relativement faible. C'est à cet inconvénient qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un conteneur en matériau synthétique apte à résister à des chocs et des contacts répétés entre des fourches de chariots de manutention et le corps du conteneur. A cet effet, l'invention concerne un conteneur du type précité, caractérisé en ce qu'un bouclier :métallique solidaire du corps recouvre le ou chaque côté muni d'une paire d'orifices, au voisinage de ces orifices. Grâce à l'invention, les parties des côtés du corps du conteneur situées au voisinage des orifices de réception des fourches sont préservées des chocs, puisque le bouclier métallique constitue une protection mécanique contre ces chocs. De plus, un tel bouclier métallique permet de renforcer la structure du conteneur et, moyennant une 2 configuration adaptée, de guider les fourches des chariots de manutention vers l'intérieur des orifices. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention . - le bouclier est constitué d'une seule pièce et comporte des ailes rabattables vers l'intérieur des logements et aptes à recouvrir au moins les faces internes supérieures et/ou latérales des logements ; - chaque orifice d'une paire d'orifices est de section globalement rectangulaire et le bouclier comporte, pour chaque orifice, une aile rabattable sur la face interne supérieure du logement auquel don~ie acces l'orifice, ainsi que deux ailes rabattables sur les faces internes latérales du logement ; - le bouclier est fixé sur le corps par rivetage ou par vissage ; - le corps comprend un fond et quatre côtés, chacun des côtés comportant une paire d'orifices et étant équipé d'un bouclier ; - le corps est pourvu d'au moins deux montants s'élevant à partir du corps et encadrant un côté du corps, le conteneur comportant au moins un té de gerbage constitué d'une barre centrale et de deux ailes agencées globalement selon une forme de T , le té étant articulé sur le côté précité en étant mobile entre une position basse dans laquelle sa barre centrale est sensiblement parallèle au fond du corps et une position haute dans laquelle sa barre centrale est sensiblement perpendiculaire au foid, alors que les ailes s'étendent parallèlement au côté et s'appuient sur les montants dans la position haute du té ; la portion du corps située sous chaque montant a une forme complémentaire de chaque montant ; au moins un organe de retenue de piècas logées dans le corps est solidaire du corps, l'organe comprenant 3 une barre principale et deux pattes orientées dans le même sens, selon une direction sensiblement perpendiculaire à la barre principale, les pattes étant articulées sur deux côtés opposés du corps, de telle façon que l'organe de retenue est mobile entre une position basse dans laquelle les pattes sont sensiblement parallèles au fond du corps et une position haute dans laquelle les pattes sont sensiblement inclinées par rapport au fond. L'invention concerne également un procédé de fabrication et de montage d'un conteneur 1 tel que décrit ci-dessus, comprenant un bouclier à ailes rabattables. Ce procédé comprend des étapes consistant à : - mouler un corps en matériau synthétique en ménageant, sur au moins un de ses côtés, une paire d'orifices juxtaposés donnant accès chacun à un logement de réception d'un bras de fourche d'appareil de manutention ; - ménager dans un flan métallique des lignes de pliage aptes à se superposer aux bords des orifices de la paire d'orifices ; - couper le flan de manière à définir les ailes rabattables destinées à recouvrir les Eaces des logements auxquels donnent accès les orifices ; - fixer le flan sur le corps en superposant les lignes de pliages aux bords ; et - rabattre les ailes vers l'intérieur des logements de manière à les mettre en contact avec les faces internes des logements. Les caractéristiques et avantages de l'invention 30 apparaîtront dans la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un conteneur selon l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : 25 4 la figure 1 est une vue en perspective d'un conteneur conforme à l'invention ; la figure 2 est une vue partielle en élévation selon la flèche II de la figure 1 ; - la figure 3 est une coupe selon la ligne III-III de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue en plan d'un flan de tôle destiné à constituer un bouclier pour le conteneur de la figure 1 ; - la figure 5 est une vue à plus grande échelle du détail V de la figure 1, un té de gerbage du conteneur étant représenté en position surélevée par rapport aux montants du conteneur - la figure 6 est une vue analogue à la figure 5, un 15 té de gerbage étant représenté en position haute, en appui sur les montants du conteneur ; - la figure 7 est une vue en perspective à plus grande échelle d'une bride de verrouillage du conteneur de la figure 1 ; 20 - la figure 8 est une vue analogue à la figure 1 mais à plus petite échelle de deux conteneurs conformes à l'invention, gerbés avec leurs tés en position basse ; - la figure 9 est une vue analogue à la figure 8 de deux conteneurs conformes à l'invention, gerbés avec leurs 25 tés en position haute. Le conteneur 1 conforme à l'invention, représenté à la figure 1, comporte un corps 3 en matériau synthétique, par exemple en polyéthylène haute densité. Le corps comporte un fond 311 de section rectangulaire et quatre côtés 30 sensiblement perpendiculaires au fond 311, à savoir deux côtés longitudinaux 313 s'élevant à partir des longueurs du fond 311 et deux côtés transversaux 315 s'élevant à partir des largeurs du fond 311. Le fond 311 comporte sur sa face supérieure 311A des reliefs non représentés, complémentaires de pièces destinées à être logées et transportées dans le conteneur 1. Le conteneur 1 peut, par exemple, être destiné au transport de pièces détachées de véhicules automobiles. Les reliefs sont alors conçus de 5 manière à accueillir de manière la plus précise possible ces pièces détachées. Le corps 3 est réalisé par rotomoulage de polyéthylène haute densité, les reliefs étant directement réalisés par rotomoulage sur le fond 311 du corps 3. Le fond 311 du corps 3 comporte en outre des trous d'évacuation d'eau ou de liquide de ruissellement également non représen=és. Le corps 3 comporte quatre montants 314 qui s'élèvent à partir de chacun de ses coins. La portion 314A du corps 3, située au-dessous de chaque montant 314, est conformée de manière à avoir une forme complémentaire de la forme extérieure de chaque montant 314. De cette façon, plusieurs conteneurs 1 sont aptes à être gerbés, lorsqu'ils sont vides, par emboîtement mutuel de leurs montants :14, comme représenté à la figure 8. D'autre part, le corps 3 comporte, sur chacun des quatre côtés 313 et 315, une paire d'orifices 318 juxtaposés, chaque orifice 318 donnant accès à ur logement 319 ménagé dans le corps 3 et prévu pour recevoir un bras d'une fourche de chariot de manutention. Chaque côté 313 ou 315 est équipé d'un bouclier 5 constitué d'une plaque en acier. Chaque bouclier 5 comporte une partie principale 51 qui s'étend contre le côté 313 ou 315 concerné autour des orifices 318, de manière protéger la surface externe 313E ou 315E du corps 3 située au voisinage des zones supérieures et latérales des orifices 318. Chaque bouclier 5 comporte également, pour chaque orifice 318, trois ailes rabattables qui sont aptes à s'engager depuis les surfaces 313E ou 315E vers l'intérieur 6 du logement 319 adjacent et, ainsi, à protéger l'entrée de l'orifice 318. Plus précisément, deux ailes latérales 53 et 53', visibles aux figures 2 à 4, sont aptes à recouvrir les faces latérales 319A de chaque logement 3-_9. Ces ailes 53 et 53' sont de forme sensiblement rectangulaire, avec une largeur légèrement inférieure à la hauteur c.e chaque orifice 318 et une longueur sensiblement équivalente à la moitié de la longueur de chaque orifice 318. Comme montré à la figure 3, la face supérieure 319B de chaque loçement 319 est partiellement recouverte par une troisième aie 54 de forme sensiblement rectangulaire, avec une longueur sensiblement équivalente à la longueur de chaque orifice 318 et une largeur de l'ordre de quelques centimètres. Le profil de bouclier représenté aux figures 2 à 4 correspond à un bouclier installé sur un côté longitudinal 313 du corps 3. Les boucliers 5 installés sur les côtés transversaux 315 ont un profil similaire, leur forme étant cependant adaptée pour faciliter leur implantation sur les côtés 315. Dans le mode de réalisation décrit, les quatre boucliers 5 sont fixés sur chaque côté 313 ou 315 du corps 3 par rivetage au moyen d'emboutis 55. En variante, la fixation de chaque bouclier 5 peut être réalisée par vissage. La configuration à plat du bouclier 5 représe:itée à la figure 4 est obtenue à partir d'un flan en acier sensiblement plan, dans lequel sont ménagées des Lignes de pliage 531, 531' et 541 aptes à se superposer aux bords latéraux 318A et supérieurs 318B des orifices 318. Le contour des ailes 53, 53' et 54, ainsi que lE contour général du bouclier 5, sont découpés dans le flan sn acier. Le flan ainsi préparé est ensuite appliqué sur chaque côté 313 ou 315 du corps 3 de manière à superposer les lignes de pliage 531, 531' et 541 sur les bords 31.8A et 318B des 7 orifices 318. Après fixation du flan sur le cors 3, les ailes 53, 53' et 54 sont rabattues et fixée: contre, respectivement, les faces latérales 319A et supérieures 319B des logements 319. En variante, chaque bouclier 5 peut être constitué en un autre matériau métallique ayant une bonne résistance aux chocs. La présence des quatre boucliers 5 sur le ccnteneur 1 conforme à l'invention permet de préserver les zones du corps 3 situées au voisinage des orifices 318 ccntre tout endommagement dû à des chocs ou à des contacts répétés avec des fourches d'appareils de manutention, tout en renforçant la structure du corps 3 rotomoulé. De plus, la présence des ailes 53, 53' et 54, rabattues depuis la surface externe 313E ou 315E du corps 3 vers l'intérieur des logements 319, assure une fonction de guidage des fourches des appareils de manutention vers l'intérieur de ces logements. Le conteneur 1 représenté à la figure 1 comporte également deux tés de gerbage 7, chaque té 7 étant constitué d'une barre centrale 71 et de deux ailes 73, agencées globalement selon une forme de T . Chaque aile 73 est munie à son extrémité distale 731 d'une boucle 75 d'ancrage sur un montant 314 du corps 3. Les ailes 73 de chaque té 7 forment une zone 733 de réception d'un autre conteneur, sensiblement perpendiculaire à la barre centrale 71 et séparée de chacune des extrémités distales 731 par un pan 735 incliné, de l'extrémité distale 731 correspondante vers la zone de réception 733, en direction de la barre centrale 71. Chacun des tés 7 est articulé sur un côté transversal 315 du corps 3. Chaque té 7 est mobile entre une position basse dans laquelle la barre centrale 71 est sersiblement parallèle au fond 311, et une position haute dans laquelle la barre centrale 71 est sensiblement perpendiculaire au 8 fond 311, alors que les ailes 73 s'étendent parallèlement au côté transversal 315 sur lequel le té 7 est articulé et s'appuient sur les montants 314 encadrant ce côté 315. Lorsque le conteneur 1 est vide, les tés sont en position basse. Dès lors que les deux tés 7 sont en position basse, un conteneur homologue au conteneur 1 peut être gerbé sur celui-ci par emboîtement mutuel des montants 314 des deux conteneurs, comme représenté à la figure 8. Préalablement au chargement sur la face 311A du corps 3 de pièces destinées à être transportées clans le conteneur 1, chacun des tés de gerbage 7 est déplacé de sa position basse vers sa position haute, par un basculemeit autour d'un axe dirigé parallèlement aux côtés transversaux 315 du corps 3. Chaque té 7 comporte une lumière oblongue 711 ménagée dans la barre centrale 71, parallèlement à l'axe de cette barre centrale. Pour chaque té 7, une tige 316 solidaire du corps 3 est apte à coulisser dans la lumière oblcngue 711. Le coulissement de la tige 316 dans la lumière oblongue 711 permet de surélever chaque té 7, au voisinage de sa position haute, par rapport aux montants 314, comme représenté à la figure 5. Les extrémités dise:ales 731 peuvent ainsi être amenées à coiffer la partie supérieure 314B des montants 314, sans risque de blocage des extrémités 731 par les montants 314 au cours du bEsculement des tés 7 de leur position basse vers leur position haute. En variante et selon un mode de réalisE-.tion non représenté sur les figures, une lumière oblongue 711 peut être ménagée dans le corps 3 alors que la tige 316 correspondante est solidaire de la barre centrale 71 de chaque té 7. Les montants 314 sont équipés, au niveau de leur partie supérieure 314B, de formes en relief 314C destinées à recevoir les boucles d'ancrage 75. Lorsque les deux tés 7 9 du conteneur 1 sont en position haute, visible à la figure 6, les deux zones de réception 733 sont aptes à recevoir ensemble le fond d'un conteneur, homologue ou non au conteneur 1, gerbé sur le conteneur 1, comme représenté à la figure 9. La présence des pans inclinés 735, qui encadrent chaque zone de réception 733, permet de guider et de maintenir le positionnement du conteneur gerbé sur le conteneur 1. De plus, l'ancrage des boucles 7E sur les montants 314 et l'appui des pans inclinés 735 contre les faces latérales 314D des montants 314 permettent de maintenir l'écartement des montants 314 lors du gerbage des conteneurs en position haute des tés 7. Chaque té 7 comporte également une équerre de report de charge 713 fixée sur la barre centrale 71 et apte à venir en appui sur un support 312 ménagé au niveau du côté transversal 315 sur lequel est articulé le té 7. Lors du basculement de chaque té 7 entre sa position basse et sa position haute, le coulissement de la tige 316 dans la lumière oblongue 711 permet de surélever chaque équerre 713 par rapport au support 312 correspondant. Ainsi, pour chaque té 7, l'équerre 713 vient se positionner au dessus du support 312 correspondant puis, simultanément au positionnement des extrémités distales 731 sur les montants 314, l'équerre 713 vient en appui sur le support 312. La présence des équerres de report de charge 713 permet de répartir le poids d'un ou plusieurs conteneurs, gerbés dans la position de la figure 9 sur le conteneur 1, sur les montants 314 et sur les côtés transversaux 315 du corps 3. Par ailleurs, le conteneur 1 comporte deux brides 9 de retenue de pièces logées dans le corps 3. Chaque bride 9 comprend une barre principale 91, s'étendant sensiblement parallèlement aux côtés longitudinaux 313 du corps 3 et deux pattes 93 coudées, orientées dans le même sens, selon une direction sensiblement perpendiculaire à la barre 10 principale 91. Chaque patte 93 d'une bride 9 est articulée sur un côté transversal 315 du corps 3 au moyen d'un pion 95 ménagé sur cette patte 93 et apte à être inséré dans un puits surmoulé dans le corps 3. Chaque patte 93 est en outre fixée à un ressort de traction 97, disposé entre la patte 93 et le côté transversal 315 sur lequel elle est articulée. Les deux ressorts 97 associés à chaque bride 9 exercent ainsi sur celle-ci un effort de rappel élastique vers le fond 311 du corps 3. En variante, les ressorts de traction 97 peuvent être remplacés par des vérins à gaz ou des ressorts plats. Chaque bride 9 de retenue est mobile entre une position basse dans laquelle les pattes 93 sont sensiblement parallèles au fond 311 et une position haute dans laquelle les pattes 93 sont sensiblement inclinées, voire perpendiculaires, au fond 311. Lorsque le conteneur 1 est vide, chaque bride 9 est disposée dans sa position basse, afin de permettre à un conteneur homologue au conteneur 1 d'être gerbé sur le conteneur 1 par emboîtement mutuel des montants 314 de ces conteneurs, comme représenté à la figure 8. Avant que des pièces, destinées à être transportées dans le conteneur 1, soient placées sur la face 311A du corps 3, les brides 9 sont déplacées de leur position basse vers leur position haute de retenue de ces pièces. Elles sont alors relâchées et, sous l'action des ressorts 97, elles viennent se plaquer par leurs barres principales 91 respectives sur les parties supérieures des pièces à transporter. Dans cette position, chaque bride 9 maintient en place les pièces logées dans le corps 3, grâce à l'action des ressorts 97 dirigée vers le fond 311. De plus, au cours du transport des pièces dans le conteneur 1, chaque ressort 97 est apte à se déployer plus ou moins de manière à adapter l'effort qu'il exerce sur la bride 9 11 correspondante en fonction des chocs ou des vibrations intervenant au cours du transport. Ainsi, la pression exercée par les brides 9 sur les pièces transportées est sensiblement constante au cours du transport. Un conteneur 1 selon l'invention est donc apte, grâce à la présence des boucliers 5, à résiste:_ à des endommagements dus à l'action de fourches d'appareils de manutention sur le corps 3 du conteneur. Un tel conteneur 1 a, par ailleurs, plusieurs caractéristiques avantageuses supplémentaires. Le conteneur 1 est gerbable à vide, en position basse des tés et des brides de retenue, par emboîtement mutuel de ses montants 314 avec les montants d'un conteneur homologue. Le conteneur 1 est également gerbable à plein, lorsque les tés 7 et les brides 9 sont en position haute. Enfin, la présence des brides 9 c.e retenue assure le maintien en place de pièces à transportEr dans le conteneur 1
Ce conteneur (1) comprend un corps (3) en matériau synthétique, qui comporte, sur au moins un côté (313, 315), une paire d'orifices (318) juxtaposés, chaque orifice (318) donnant accès à un logement (319) de réception d'un bras d'une fourche d'appareil de manutention. Un bouclier (5) métallique solidaire du corps (3) recouvre chaque côté (313, 315) muni d'une paire d'orifices (318), au voisinage de ces orifices (318).
1. Conteneur (1) comprenant un corps (3) er matériau synthétique, le corps comportant, sur au moins un côté (313, 315), une paire d'orifices (318) juxtaposés, chaque orifice (318) donnant accès à un logement (319) de réception d'un bras d'une fourche d'appareil de manutention, caractérisé en ce qu'un bouclier métallique (5) solidaire du corps recouvre ledit côté (313. 315) au voisinage desdits orifices. 2. Conteneur selon la 1, caractérisé en ce que le bouclier (5) est constitué d'une seule pièce et comporte des ailes (53, 53', 54) rabattables vers l'intérieur desdits logements (319) et aptes à recouvrir au moins les faces internes supérieures (319B) et/ou latérales (319A) desdits logements. 3. Conteneur selon la 2, caractérisé en ce que chaque orifice (318) de ladite paire d'orifices est de section globalement rectangulaire et en ce que le bouclier (5) comporte, pour chaque orifice, une aile (54) rabattable sur la face interne supérieure (319B) du logement (319) auquel donne accès ledit orifice, ainsi que deux ailes (53, 53') rabattables sur les faces internes latérales (319A) dudit logement. 4. Conteneur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le bouclier (5) est fixé sur le corps (3) par rivetage ou par vissage. 5. Conteneur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le corps (3) ccmprend un fond (311) et quatre côtés (313, 315), chacun descits côtés comportant une paire d'orifices (318) et étant équipé d'un bouclier (5). 6. Conteneur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le corps (3) est pourvu 13 d'au moins deux montants (314) s'élevant à partir du corps et encadrant un côté (315) du corps, le conteneur comportant au moins un té (7) de gerbage constitué d'une barre centrale (71) et de deux ailes (73) agencées globalement selon une forme de T , le té (7) étant articulé sur ledit côté (315) en étant mobile entre une position basse dans laquelle sa barre centrale (71) est sensiblement parallèle au fond (311) du corps et une position haute dans laquelle sa barre centrale (71) est sensiblement perpendiculaire au fond (311), alors que les ailes (73) s'étendent parallèlement audit côté (315) et s'appuient sur lesdits montants (314) dans ladite position haute du té (7). 7. Conteneur selon la 6, caractérisé en 15 ce que la portion (314A) du corps (3) située scus chaque montant (314) a une forme complémentaire de chaque montant (314). 8. Conteneur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un orge.ne (9) de 20 retenue de pièces logées dans le corps (3) est solidaire du corps, ledit organe (9) comprenant une barre principale (91) et deux pattes (93) orientées dans le même sens, selon une direction sensiblement perpendiculaire à la barre principale (91), les pattes (93) étant articulées sur deux 25 côtés (315) opposés du corps, de telle façon que l'organe (9) de retenue est mobile entre une position basse dans laquelle les pattes (93) sont sensiblement parallèles au fond (311) du corps et une position haute dans laquelle les pattes (93) sont sensiblement inclinées par rapport au fond 30 (311). 9. Procédé de fabrication et de montage d'un conteneur (1) selon l'une quelconque des 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consis-=ant à : 14 - mouler un corps (3) en matériau synthétique en ménageant, sur au moins un de ses côtés (;13, 315), une paire d'orifices (318) juxtaposés donnant chacun accès à un logement (319) de réception d'un bras de fourche d'appareil de manutention ; - ménager dans un flan métallique des lignes de pliage (531, 531', 541) aptes à se superposer aux bords (318A, 318B) des orifices (318) de ladite paire d'orifices ; -couper le flan de manière à définir les ailes (53, 53', 54) rabattables destinées à recouvrir les faces (319A, 319B) des logements (319) auxquels donnent accès les orifices (318) ; - fixer le flan sur le corps (3) en superposant les lignes de pliages (531, 531', 541) auxdits bords ; et -rabattre les ailes (53, 53', 54) vers l'intérieur desdits logements (319) de manière à les mettre en contact avec les faces internes desdits logements.
B
B65,B29
B65D,B29C
B65D 21,B29C 41
B65D 21/02,B29C 41/04
FR2893444
A3
RELAIS DE VOLTMETRE AVEC UN BORNIER INTEGRE
20,070,518
La présente invention concerne un relais de voltmètre, du type normalement installé dans des boîtes de commande de moteurs électriques de compresseurs de réfrigérateur, muni d'un bornier intégré pour la connexion de la bobine d'excitation de relais au moteur électrique, aux condensateurs d'excitation et de maintien, au thermostat et à tout autre _LO accessoire. En pratique, un bornier est construit dans le relais, alors que selon la technique antérieure, il est séparé du relais et par conséquent nécessite des connexions supplémentaires. Le résultat est une configuration particulière des parties qui augmente de manière considérable le caractère pratique du dispositif, et fournit des économies significatives en termes de coût, de temps d'installation et d'espace occupé. 20 Des relais de voltmètre sont utilisés pour commander le fonctionnement de moteurs à induction monophasés. Lesdits relais associés à un condensateur de démarrage et un condensateur de maintien, envoient le courant d'excitation 25 requis pour démarrer le moteur, et lorsque le moteur atteint le nombre de tours par minute requis, interrompt le courant d'excitation de sorte que le moteur reçoit unique-ment le courant nécessaire pour l'entraîner. 30 Par exemple, un réfrigérateur, dont la température doit être maintenue constante, est muni d'un thermostat qui, lorsqu'il est associé audit relais de voltmètre, démarre le compresseur à chaque fois que la température détectée par ledit thermostat augmente d'une quantité donnée au-dessus 35 d'une valeur fixée, et le coupe à chaque fois que la température tombe d'une quantité donnée en dessous de ladite valeur fixée. 1 5 Les relais de voltmètre sont habituellement agencés à l'intérieur d'une "boîte de commande" qui n'est pas habituellement en contact avec le moteur ou le compresseur, mais est séparée de ceux--ci, bien que la distance puisse être uniquement de quelques centimètres, ladite boîte étant connectée au moteur à l'aide d'un câble. Selon la technique antérieure, la boîte incorpore lesdits condensateurs de démarrage et de maintien, un bornier et le 10 relais de voltmètre. La boîte peut aussi être munie d'un presse-étoupe conformé-ment aux normes européennes, qui imposent que les câbles résistent à des tractions. Les câbles électriques, le câble de connexion au thermostat de commande de réfrigérateur et le câble qui le connecte au moteur conduisent tous à la boîte. 20 Les condensateurs peuvent être connectés directement au relais, ou au bornier, en fonction du schéma ; dans tous les cas, deux câbles supplémentaires sont nécessaires pour connecter le relais au bornier. 25 Un agencement tel que celui décrit signifie que la boîte de commande contient ledit bornier en plus du relais de volt-mètre et des condensateurs, ce qui provoque certains problèmes. 30 Tout d'abord, avoir un bornier séparé signifie que le système prend plus d'espace. Deuxièmement, en plus des connexions entre le bornier et les câbles prcvenant de l'extérieur, des connexions doivent 35 nécessairement être effectuées du bornier au relais, augmentant ainsi le risque de connexions incorrectes. Les inconvénients décrits sont éliminés par la présente invention, qui propose un relais de voltmètre du type 1 5 utilisé en association avec un ou plusieurs condensateurs, conçus pour démarrer et alimenter des moteurs à induction monophasés. Le relais de voltmètre est connecté au moteur à induction, aux condensateurs et à un ou plusieurs accessoi- res. Le relais de voltmètre comporte un bornier intégré comportant toutes les bornes requises pour effectuer les connexions. Le relais est installé dans une boîte de commande, qui ne nécessite pas d'être en contact avec le moteur ou le compresseur, mais peut être séparée de ceux-ci, toutes les connexions étant effectuées directement sur le bornier du relais, éliminant ainsi le besoin de connecter le relais de voltmètre à un bornier extérieur. En d'autres termes, la présente invention élimine le bornier extérieur au relais et les deux câbles le connectant au relais, en les remplaçant tous deux avec un relais ayant un bornier intégré. Les avantages de l'utilisation d'un relais de voltmètre selon l'invention sont financiers, du fait qu'un relais ayant un bornier intégré coûte beaucoup moins qu'un relais et un bornier séparés, et économise de la place qui pour- rait être utilisée pour installer d'autres dispositifs dans la boîte ; en variante, une boîte plus petite, qui est plus facile à positionner et qui est moins chère, pourrait être utilisée. De plus, comme moins de connexions doivent être effectuées, les connexions incorrectes sont moins susceptibles d'avoir lieu. La présente invention sera maintenant décrite conformément à un mode préféré de réalisation, donné à titre d'exemple mais non de limitation, en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - les figures la et lb représentent une boîte de commande ayant un relais selon la présente invention, comparé à un relais selon la technique antérieure ; - la figure 2 représente un circuit dans lequel un relais de voltmètre selon la technique antérieure est utilisé ; - la figure 3 représente un circuit dans lequel un relais de voltmètre selon la présente invention est utilisé ; - les figures 4 à 7 sont des vues du relais selon la pré-sente invention ; - les figures 8 et 9 représentent le relais selon deux vues 15 en perspective à partir de points différents. La référence numérique 1 sur la figure la indique un relais selon la présente invention, alors que la référence numérique 2 de la figure lb indique un relais selon la technique 20 antérieure. Les deux comportent une base 20 qui, associée à un couvercle 21, forme un élément formant boîte qui enferme une bobine, des contacts et toute autre chose nécessaire. Ces composants sont connectés à un ensemble de contacts Faston positionnés sur la paroi inférieure de la base 20. La différence entre les deux relais est la présence d'un 30 bornier 3 sur le relais 1 selon la présente invention, qui a un nombre de bornes Faston considérablement plus grand que le bornier 4 du relais 2 selon la technique antérieure. Lesdits relais 1 et 2 sont insérés dans une boîte 5. De 35 plus, dans la solution de type connu, il existe aussi un bornier 6 extérieur au relais 2, auquel ledit relais 2 est connecté avec deux câbles 7 et 8. 25 Il y a évidemment d'autres différences aussi, à savoir les connexions électriques internes telles que représentées sur les figures 2 et 3 ; en pratique, elles effectuent la fonction des deux câbles 7, et 8 qui sont absents dans la solution selon la présente invention. En outre, un bornier 3 du relais 1 selon la présente invention comporte des vis 3a, qui se conforment aux normes européennes, pour permettre un câblage avec des câbles électriques non munis de bornes Faston. La figure 2 représente un circuit dans lequel on utilise un relais de voltmètre 2 selon la technique antérieure ayant une bobine 2a. Ledit circuit comporte, par exemple, un moteur 9 pour le compresseur d'un réfrigérateur, ledit relais de type connu 2 ainsi que son bornier 4, ledit bornier extérieur audit relais 2, un condensateur de démarrage 10 et un condensateur de maintien 11. Le relais 2, :le bornier extérieur 6 et les condensateurs 10 et 11 sont contenus dans ladite boîte 5, appelée la boîte de commande. Le relais 2 est connecté via son bornier 4 au moteur 9 et aux condensateurs 10 et 11, alors qu'un thermostat 12 qui détecte la température de la chambre froide, un ventilateur 13 qui refroidit le boîte 5, et d'autres accessoires possibles 14, tels qu'une lampe, sont connectés au bornier 6, à nouveau dans le cas d'une commande d'une unité réfrigé-rante. L'alimentation en courant électrique 15 atteint aussi de manière évidente le bornier 6. Les connexions entre le bornier 6 et les accessoires, et entre le relais 2, le moteur 9 et les condensateurs 10 et 11 sont connues par elles-mêmes, et ne seront pas plus décrites. Cependant, lesdites deux connexions 7 et 8 constituées de deux câbles électriques appliqués in situ par le personnel d'installation, sont présentes entre le bornier 4 et le relais 2, comme représenté sur la figure lb. La figure 3 représente un circuit dans lequel on utilise ledit relais de voltmètre 1 selon la présente invention ayant une bobine la. Dans ce cas ledit bornier 3, présent sur le relais 1 selon la présente invention est le seul bornier du circuit. Si un relais 1 selon la présente invention est utilisé, il est inutile d'installer les câbles électriques 7 et 8, pour effectuer simplement les connexions normales au moteur 9, au thermostat 12, au ventilateur 13, à la lampe 14 et à la ligne électrique 15. Lorsque les connexions ont été effectuées comme représenté sur les figures 2 et 3, on peut voir que lesdites connexions 7 et 8 de la figure la correspondent à des connexions équivalentes dans la version représentée sur la figure lb. Comme représenté sur la figure 2, la connexion 7 permet à l'alimentation. électrique 15 d'atteindre les deux condensateurs 10 et 11 via des branches 15a et 7, alors que la connexion 8 met le relais 2 en communication directe avec le thermostat 12. Comme représenté sur la figure 3, l'alimentation électrique 15 atteint le condensateur 10 via des branches 15a et 16a, et le condensateur 11 via des branches 15a et 16b, alors que la connexion entre le thermostat 12 et le relais 1 est fournie par une branche 17. Toutes les autres connexions restent évidemment inchangées. Comme indiqué dans la description ci-dessus, l'utilisation du relais 1 selon la présente invention offre clairement des avantages significatifs en termes de caractère prati- que, parce qu'il suffit d'effectuer une connexion avec un seul bornier, et que ladite connexion peut être effectuée en bloc si toutes les bornes sont combinées dans un connecteur unique, sans connexion électrique ultérieure. Les avantages mentionnés ci-dessus, à savoir qu'un bornier extérieur au relais n'est pas utilisé, et que les composants prennent moins d'espace, sont évidemment maintenus. 10 L'invention a été décrite à titre d'exemple mais pas de limitation, conformément à une forme préférée de réalisation. L'homme du métier pourra envisager de nombreux autres modes 15 de réalisation, qui tombent tous dans la portée des revendications annexées. 5
L'invention concerne une relais de voltmètre du type normalement installé dans des boîtes de commande de moteurs électriques de compresseurs de réfrigérateur, munis d'un bornier intégré (3) pour connexion de la bobine d'excitation de relais (la) au moteur électrique (9), aux condensateurs d'excitation et de maintien (10, 11), au thermostat et tout autre accessoire. Le bornier est intégré dans le relais, et comporte toutes les bornes nécessaires pour lesdites connexions alors que selon la technique antérieure, il est séparé du relais et par conséquent nécessite des connexions supplémentaires.
1. Relais de voltmètre du type utilisé en association avec un ou plusieurs condensateurs (10, 11), conçus pour démar- rer et alimenter des moteurs à induction monophasés, ledit relais de voltmètre étant connecté audit moteur à induction (9), auxdits condensateurs et à un ou plusieurs accessoires (12), caractérisé en ce qu'il comporte un bornier intégré (3) comportant toutes les bornes requises pour effectuer lesdites connexions. 2. Relais de voltmètre selon la 1, caractérisé en ce que ledit bornier (3) est agencé sur la paroi extérieure de la base. 3. Relais de voltmètre selon la 1, caractérisé en ce que ledit bornier (3) contient des bornes adaptées pour des connecteurs Faston. 20 4. Relais de voltmètre selon la 1, caractérisé en ce que ledit bornier (3) comporte des bornes à vis (3a). 8 :15
H
H01,H02
H01H,H02P
H01H 45,H02P 1
H01H 45/14,H02P 1/42
FR2895201
A1
HAUT-PARLEUR A N MEMBRANES COAXIALES,N>3,MONTEES SUR UN MEME AXE ET ENCEINTE ACOUSTIQUE CORRESPONDANTE.
20,070,622
Haut-parleur a n membranes coaxiales, n z 3, montees sur un meme axe et enceinte acoustique correspondante. 1. Domaine de 1'invention Le domaine de ('invention est de celui du son et de 1'audio. Plus precisement, l'invention concerne des haut-parleurs et des enceintes acoustiques correspondantes mettant en oeuvre des technologies co-axiales. L'invention s'applique notamment, mais non exclusivement, dans des systemes d'ecoute professionnelle en studio, dans des systemes professionnels dans le domaine du cinema, dans des systemes audio grand public en stereophonie deux canaux ou multicanal, ou encore dans des systemes grand public Home Cinema. 2. L'art anterieur Pour reproduire fidelement un champ sonore couvrant l'ensemble de la bande de frequences audibles par 1'oreille humaine (qui s'etend de 20Hz a 20kHz), la solution la plus evidente consiste a separer cette bande de frequences audibles en plusieurs sous-bandes (ou voies, par exemple aigus, medium et graves) et a mettre en oeuvre pour chacune de ces sous-bande un haut-parleur dedie. Ainsi, dans le cadre de la conception d'une enceinte acoustique traditionnelle, on met en oeuvre plusieurs haut-parleurs, chacun comprenant une membrane et etant dedie a une sous-bande (ou voie). Bien entendu, chacun des haut-parleurs est etudie pour presenter les meilleures performances dans la sousbande de frequence a laquelle it est dedie. Dans la configuration classique d'une enceinte a plusieurs haut-parleurs, on superpose les haut-parleurs sur la facade de ('enceinte de fawn a restituer 1'ensemble de la bande de frequences audibles. Cependant, cette disposition traditionnelle des haut-parleurs presente un inconvenient en terme de rayonnement, et en particulier dans le cadre du champ proche (c'est-a-dire au voisinage de 1'enceinte) compte tenu des differences de marche entre Ies ondes sonores emises par 1es differents haut--parleurs et revues par 1'auditeur. En effet, comme illustre sur la figure 1, du fait que les trajets 14, 15 et 16 parcourus par les ondes sonores respectivement anises par les membranes 111, 112 et 113 des haut-parleurs 11, 12, 13 et rect.'s par 1'auditeur 10 ne sont pas identiques, les temps de propagation sont differents ce qui a pour consequence 1'apparition d'irregularites sur la courbe de reponse de 1'enceinte par effet d'interferences destructrives ou constructives. Par ailleurs, un autre inconvenient de cette disposition des haut-parleurs sur la facade de l'enceinte est qu'il entraine des phenomenes de diffraction dus a la rupture sur les bords de l'enceinte. Ainsi, pour pallier ces inconvenients, une solution alternative a donc ete proposee. Elie consiste a monter les membranes des differents haut-parleurs sur un meme axe. Une telle disposition est nominee configuration << co-axiale >>. On obtient ainsi un haut-parleur multi-voies, a chacune des voie etant associe un transducteur (classiquement constitue d'une membrane et du dispositif electromagnetique a base d'un aimant permettant d'actionner la membrane). Ces technologies co-axiales permettent d'obtenir un rayonnement coherent des differents transducteurs, meme en champ proche. On illustre, en relation avec la figure 2, un haut-parleur a trois voies coaxiales, chacune des voies etant associee a une membrane, respectivement 20, 21, 22. Dans ce montage co-axial des membranes, les membranes restituant les sons aigus 20, les sons hauts medium 21, et les sons bas medium 22 ont le meme centre d'emission 23. Le temps de propagation des ondes sonores du centre d'emission 23 jusqu'a 1'auditeur 24 est identique pour toutes ces membranes. Ainsi, a la difference des enceintes classiques a sources sonores etalees, les enceintes comprenant des membranes co-axiales permettent d'obtenir un rayonnement coherent des differents transducteurs, meme en champ proche. La societe Cabasse a commercialise un tel haut-parleur co-axial a trois voies (aigus, hauts medium et bas medium) sous la reference TC22. Les trois membranes convexes (lorsque vue par 1'auditeur) sont montees sur un meme axe. De ce fait, le temps de propagation jusqu'a 1'auditeur est identique pour toutes les membranes et la courbe de reponse sonore de 1'enceinte ne presente plus d'irregularites lorsque 1'auditeur se deplace dans le champ proche. Le rayonnement sonore dans 1'axe, et en dehors de l'axe de 1'enceinte peut ainsi 'are parfaitement controle. Cependant, un inconvenient de ce haut-parleur a trois voies co-axiales est qu'il ne permet pas de restituer, sauf en acceptant une reduction notable de l'efficacite, les sons dans les basses frequences du spectre des frequences audibles par 1'oreille humaine (les graves situes entre 20Hz et quelques centaines de Hz). 3. Objectifs de 1'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvenients de fart anterieur. Plus precisement, un objectif de l'invention, dans au moins un de ses modes de realisation, est de fournir un haut-parleur co-axial qui restitue 1'ensemble du spectre des frequences audibles par 1'oreille humaine, c'est-a-dire de 20Hz a 20kHz, tout en presentant une forte efficacite, un faible taux de distorsion et un indice de directivite stable sur l'ensemble du spectre audible. Un autre objectif de 1'invention, dans au moins un de ses modes de realisation, est de fournir un tel haut-parleur qui permette de maximiser la surface de la membrane restituant les basses frequences. Encore un autre objectif de l'invention, dans au moins un de ses modes de realisation, est de fournir une telle technique qui permette de reduire 1'encombrement du haut-parleur. L'invention a encore pour objectif de fournir une telle technique qui soit simple a mettre en oeuvre. 4. Caracteristiques principales de 1'invention Ces objectify, ainsi que d'autres qui apparaitront par la suite sont atteints a 1'aide d'un haut-parleur a n membranes coaxiales, n 3, montees sur un meme axe, chacune des membranes etant associee a une bande de frequences distincte. Selon la presente invention, un tel haut-parleur comprend : - une membrane concave s'etendant selon un premier lens de parcours dudit axe ; un bloc a n-1 membranes coaxiales convexes s'etendant selon un second sens de parcours dudit axe ; et, dans un tel haut-parleur, le bloc est positionne devant la membrane concave, selon le second sens de parcours dudit axe. Le principe general de !'invention repose sur une disposition particuliere dans un haut-parleur d'une membrane, par exemple, dediee aux basses frequences et d'un bloc de membranes co-axiales convexes restituant le reste de la bande de frequences audibles permettant de maximiser la surface de la membrane dediee aux basses frequences. Ainsi, un tel haut-parleur co-axial restitue !'ensemble du spectre des frequences audibles par 1'oreille humaine tout en permettant de maximiser la surface de la membrane restituant les basses frequences pour un encombrement donne. En effet, grace a cette disposition particuliere de la membrane concave (avantageusement dediee aux basses frequences du spectre) par rapport au bloc de membranes convexes, celle-ci peut presenter une surface importante pour un volume donne par rapport a : une disposition classique ou la membrane concave est disposee dans un caisson de basse sepal-6 du haut parleur co-axial ; une autre disposition que pourrait envisager 1'homme du metier des enceintes acoustiques qui serait de placer cette membrane concave en peripherie des membranes convexes. Avantageusement, n = 4. Preferentiellement, le haut-parleur selon !'invention comprend des moyens de maintien maintenant ledit bloc devant la membrane concave. Selon une caracteristique avantageuse de la presente invention, les moyens de maintien comprennent un boitier comprenant une face avant presentant une ouverture en son centre prevue pour recevoir le bloc, et une face arriere faisant face a la membrane concave. Avantageusement, le haut-parleur selon !'invention comprend un caisson dans lequel sont montees les membranes et auquel est fixe un chassis supportant la membrane concave, et en ce que les moyens de maintien comprennent egalement au moms un bras de liaison, solidaire, par une premiere de ses extremites, du boitier et, par une deuxieme de ses extremites, du chassis et/ou du caisson. Selon une caracteristique avantageuse de 1'invention, le haut-parleur comprend des moyens de diffusion d'au moms une onde sonore emise par rune au moms des membranes du bloc, les moyens de diffusion etant places sur la face avant du boitier de facon qu'au moms une partie de la face avant du boitier presente un relief en saillie et/ou en creux. Ainsi, les moyens de diffusion, qui dissymetrise la geometrie de la face avant du boitier, permettent de diffuser les ondes sonores emises lateralement par les membranes du bloc et donc de minimiser 1'energie des ondes diffractees par les bords du caisson (ou par les bras de liaison ou par les bords de la cavite formee par la membrane concave ou par tout autre element du haut-parleur rencontre par ces ondes laterales) vers l'auditeur (ondes des sources secondaires). Preferentiellement, le haut-parleur selon 1'invention comprend des moyens d'absorption d'au moms une onde sonore emise par ladite membrane concave, lesdits moyens d'absorption etant places entre ledit bloc et ladite membrane concave. Ainsi, ces moyens d'absorption permettent d'absorber les ondes sonores emises par la membrane concave qui se propageant dans la cavite entre la membrane concave et le boitier. Avantageusement, les moyens d'absorption sont places sur la face arriere du boitier. Selon une caracteristique avantageuse de 1'invention, les moyens d'absorption comprennent au moms un des materiaux appartenant au groupe comprenant : la mousse de melamine ; la mousse de polyurethane ; la mousse de polyethylene. Preferentiellement, le caisson est de forme sensiblement spherique. Selon un premier mode de realisation avantageux de 1'invention, les moyens de maintien maintiennent le bloc a l'interieur d'une cavite creee par la membrane concave. Selon un second mode de realisation avantageux de 1'invention, les moyens de maintien maintiennent ledit bloc au dessus de la cavite creee par ladite membrane concave. Avantageusement, le caisson comprend au moins une ouverture pratiquee a proximite du bloc, et formant un event pour au moins une onde sonore emise par la membrane concave. Avantageusement, la bande de frequence associee a la membrane concave correspond a une bande grave couvrant au moins certaines frequences comprises entre 20 et 200 Hz. Preferentiellement, le haut-parleur selon 1'invention comprend des moyens de filtrage numeriques d'un courant alimentant des moyens electromagnetiques pour actionner au moins une desdites membranes. Ces moyens de filtrage numeriques permettent d'obtenir une courbe de reponse spectrale constante et un indice de directivite stable sur la bande de frequences restituees par le haut-parleur, et ce, meme au niveau des zones de transition spectrales des membranes (ou zones de chevauchement des reponses des membranes sur la reponse du haut-parleur). L'invention concerne egalement une enceinte acoustique, comprenant au moins un haut-parleur tel que precedemment decrit. 5. Liste des figures D'autres caracteristiques et avantages de 1'invention apparaitront plus clairement a la lecture de la description suivante d'un mode de realisation preferentiel, donne a titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexes, parmi lesquels : -la figure 1 illustre les differences de marche des ondes sonores emises par trois haut-parleurs d'une enceinte acoustique classique selon fart anterieur ; - la figure 2 illustre un haut-parleur co-axial a trois voies selon fart anterieur ; - la figure 3 presente une coupe d'une enceinte acoustique comprenant un haut-parleur a quatre voies co-axiales selon un premier mode de realisation de l'invention ; - Les figures 4 A et 4B presentent des vues en perspective (figure 4A) et de face (figure 4B) du boitier equipe du systeme de diffusion des ondes sonores emises par les membranes convexes de 1'enceinte selon le premier mode de realisation de 1'invention ; - la figure 5 presente une coupe de 1'enceinte selon le premier mode de realisation de 1'invention dans laquelle sont disposes des moyens d'absorption des ondes sonores emises par la membrane concave dans la cavite entre la membrane concave et le boitier ; - la figure 6 presente le schema, en coupe (figure 6A) et vu de face (figure 6B) d'une enceinte acoustique comprenant un haut-parleur a quatre voies co-axiales selon un second mode de realisation de 1'invention. 6. Description d'un mode de realisation de 1'invention On presente, en relation avec la figure 3, un premier mode de realisation d'une enceinte acoustique 30 comprenant un haut-parleur a quatre voies coaxiales conforme a l'invention. Bien entendu, selon des variantes de ce premier mode de realisation, 1'enceinte acoustique 30 comprend tout autre nombre (n 3) de voies coaxiales. Le caisson 37 de 1'enceinte 30 de ce premier mode de realisation est une sphere creuse (par exemple en bois, mais elle peut titre egalement realisee en toute autre matiere) dont une calotte a ete decoupee sur la face avant laissant place a une ouverture circulaire 38. Dans ce premier mode de realisation, 1'enceinte 30 comporte deux ensembles de production sonore. Un premier ensemble 34 comprend des moyens electromagnetiques 343 classiques actionnant une membrane concave 341 s'etendant selon un premier sens de parcours 351 d'un axe 35. Cette membrane concave possede un diametre externe d'environ 55 cm (ce diametre pouvant titre different selon des variantes de ce premier mode de realisation de 1'invention) et est associee de maniere souple (au moyen d'un element elastique 3411) a un chassis 342. Ce premier ensemble sonore est insere dans le caisson 37, le chassis 342 etant fixe sur le pourtour de 1'ouverture circulaire 38 du caisson. Ce premier ensemble de production sonore permet de restituer une bande de basses frequences couvrant au moms certaines frequences comprises entre 20 Hz et 200 Hz. Dans des variantes de ce premier mode de realisation, le premier ensemble de production sonore couvre d'autres plages de frequences. Un second ensemble de production sonore 36 comprend un boitier 366 (encore appele lentille) et un bloc 364 de membranes co-axiales. Ce second ensemble 36 est maintenu a 1'interieur de la cavite creee par la membrane concave 341. Le boitier 366 possede une face avant presentant une ouverture en son centre prevue pour recevoir le bloc de membranes 364, et une face arriere faisant face a la membrane concave 341. Le boitier 366 est fixe au caisson 37 par 1'intermediaire de trois bras de liaison 39 (moyens de maintien) dont la premiere extremite est solidaire du boitier 366 et la seconde extremite du chassis 342 ce qui facilite le montage et le demontage du chassis 342 sur le caisson 37. Dans une variante de ce premier mode de realisation non representee, la seconde extremite du bras de liaison 39 pourrait titre fixee directement au caisson 37 ou alors simultanement au caisson 37 et au chassis 342. Ainsi, le bloc de membranes 364 est maintenu a l'interieur de la cavite creee par la membrane concave 341. Bien entendu, tout autre nombre de bras de maintien peut titre mis en couvre dans le cadre de la presente invention, d'autre part, tout autre moyen de maintien peut titre envisage. Par exemple, le bloc de membranes co-axiales 364 est le module reference TC22 commercialise par la societe CABASSE. I1 est forme notamment de trois membranes co-axiales 361, 362 et 363 montees convexes sur un chassis 342 et s'etendant selon un second sens de parcours 352 de 1'axe 35. Ces trois membranes 361, 362 et 363 restituent respectivement les frequences aigues, haut medium, et bas medium et sont actives par des moyens electromagnetiques (non representes). Grace au second ensemble de production sonore 36, !'enceinte 30 selon le second mode de realisation de !'invention permet de restituer tout le spectre audible par l'oreille humaine (de 20 Hz a 20 KHz) En outre, le boitier 366 supportant le bloc TC22 est equipe d'un systeme de diffusion 41 des ondes sonores (encore appele moyen de diffusion) sur la face 40. Les figures 4 A et 4B presentent des vues en perspective (figure 4A) et de face (figure 4B) du boitier 366 equipe du systeme de diffusion 41 des ondes sonores anises par Ies membranes convexes de !'enceinte selon le premier mode de realisation de !'invention. Lorsque les membranes 361, 362 et 363 du bloc 364 sont actionnees par les moyens electromagnetiques, elles emettent des ondes sonores se propageant sensiblement dans toutes les directions de 1'espace. Ainsi, ces ondes se propagent selon !'axe 35 du bloc de membranes co-axiales 364 mais egalement lateralement, dans le plan des membranes 361, 362 et 363. Ces ondes sonores laterales sont diffractees notamment par les bords du caisson 37 (mais egalement par les bras de liaison 39, par les bords de la cavite formee par la membrane concave 341 ou par tout autre element de !'enceinte 30 rencontre par ces ondes laterales) notamment vers l'auditeur. L'effet de cette diffraction est equivalent a la presence de sources sonores secondaires placees au niveau des bords du caisson 37 qui emettent vers l'auditeur. Les ondes de ces sources secondaires cumulees aux ondes sonores directement emises par les membranes 361, 362 et 363 du bloc de membranes 364 generent des accidents sur la courbe spectrale de reponse de !'enceinte 30 qui correspondent soit a des pics lorsqu'il s'agit d'interferences constructives (ondes sonores en phase), soit a des trolls lorsqu'il s'agit d'interferences destructives (ondes sonores en opposition de phase). L'effet de ces sources secondaires est d'autant plus important que 1'environnement proche du haut-parleur est symetrique. Pour pallier ce probleme de diffraction, on met en oeuvre le systeme de diffusion 41. Ce systeme de diffusion 41 est realise sur la face avant 40 du boitier 366 au moyen, par exemple, d'un relief en saillie et/ou en creux, par exemple en marches d'escalier. Ces saillies et/ou en creux pouvant par exemple etre disposes de maniere aleatoires pour former un relief heterogene et non uniforme. Ce relief 41 peut etre obtenu par collage de matiere sur le boitier 366, ou etre prevu lors du moulage du boitier 366 ou par toute autre technique adequate. Ainsi le systeme de diffusion 41, qui dissymetrise la geometrie de la face avant 40 du boitier 364, permet de diffuser les ondes sonores emises lateralement et donc de minimiser l'energie des ondes diffractees vers 1'auditeur (ondes des sources secondaires). Bien entendu, tout relief permettant de diffuser Ies ondes sonores emises lateralement (dans le plan des membranes 361, 362 et 363 du bloc 364) peut etre mis en ceuvre dans le cadre de la presente invention. Selon une variante du premier mode de realisation de l'invention, on ne met pas en ceuvre de systeme de diffusion des ondes sonores sur l'enceinte 30. Selon ce premier mode de realisation de 1'invention, on met, en outre, en ceuvre des moyens d'absorption des ondes sonores emises par la membrane concave 341 se propageant dans la cavite entre la membrane concave 341 et le boitier 366. Par exemple, on peut choisir des moyens d'absorption qui soient particulierement efficaces sur la bande de frequences allant de 400 Hz a 500 Hz afin d'absorber de maniere efficace les ondes sonores emises par la membrane concave 341. Tel qu'illustre sur la figure 5, ces moyens d'absorption peuvent par exemple etre realises au moyen d'une couche de mousse absorbante 51 de melamine, de polyurethane, de polyethylene, ou de tout autre compose adequat, disposee sur la face arriere de la lentille 366 faisant face a la membrane concave 341. Cette couche de mousse absorbante 51 est placee a 1'arriere de la lentille 366 et permet donc d'amortir et d'absorber les ondes acoustiques se propageant dans la cavite entre la membrane concave 341 et 1'arriere de la lentille 366. L'epaisseur de cette couche de mousse absorbante 51 est par exemple de 1 cm sur toute la surface. Selon une variante de ce premier mode de realisation de 1'invention, on ne met pas en oeuvre de moyen d'absorption. Dans une enceinte traditionnelle ou les haut-parleurs sont superposes en facade, le spectre de reponse sonore est dependant de la position de 1'auditeur par rapport aux haut-parleurs, notamment en champ proche. Ainsi, d'une part, la reponse spectrale (stir la bande allant de 20Hz a 20kHz) d'une telle enceinte a une impulsion de type pic de Dirac est deformee par rapport a la reponse impulsionnelle ideale (qui est un sinus cardinal), cette deformation dependant de la position de 1'auditeur. D'autre part, pour une telle enceinte traditionnelle, la mise en oeuvre d'un filtrage numerique des courants alimentant les haut-parleurs de ('enceinte conduit a 1'obtention de reponse et indice de directivite de 1'enceinte qui presentent des irregularites spectrales en fonction de la position de 1'auditeur. Ces irregularites sont notamment presentes au niveau des zones de transition spectrales des hautparleurs (ou zones de chevauchement des reponses des haut-parleurs). Ainsi, dans une telle enceinte traditionnelle, it est necessaire de reajuster les parametres du filtrage pour chaque position de 1'auditeur, ce qui est tres contraignant. Au contraire, dans le cadre d'une enceinte a base d'un haut-parleur a membranes co-axiales tel que 1'enceinte 30 selon le premier mode de realisation de l'invention, d'une part, la reponse a une impulsion de type pic de Dirac est proche de la reponse impulsionnelle ideale (sinus cardinal) sur la bande allant de 20Hz a 20kHz, et ce, quelle que soit la position de 1'auditeur. D'autre part, pour une telle enceinte 30, on petit mettre en oeuvre un filtrage numerique efficace qui ne necessite pas de reajustement des parametres du filtrage pour chaque position de 1'auditeur. Ainsi, on met en oeuvre, dans 1'enceinte 30 selon le premier mode de realisation de la presente invention, des moyens de filtrage numeriques (au moyen de moyens de traitement numeriques comprenant classiquement une carte electronique et un DSP, pour Digital Signal Processor >) des courants alimentant les premier 34 et second 36 ensembles de production sonore. Ces moyens de filtrage numeriques permettent d'obtenir une courbe de reponse spectrale constante et un indice de directivite stable sur la bande de frequence allant de 20Hz a 20kHz, et ce, meme au niveau des zones de transition spectrales des membranes 341, 361, 362 et 363 (ou zones de chevauchement des reponses des membranes sur la reponse de 1'enceinte 30). Les moyens de filtrage numerique permettent de compenser par des retards numeriques les decalages temporels des ondes sonores provenant des differentes membranes. Ces decalages temporels resultent du fait que les membranes sont situees sur un meme axe mais pas dans un meme plan. Ainsi, ces moyens de filtrage numerique optimisent la directivite des membranes co-axiales pour obtenir une reponse de 1'enceinte co-axiale stable depourvue d'irregularites qui se rapproche de la reponse d'un systeme acoustique a quatre voies ideal dans lequel les quatre transducteurs seraient montes selon un meme axe et dans un meme plan. Dans une variante du premier mode de realisation de l'invention, 1'enceinte 30 ne comprend pas de moyens de filtrage numerique. On presente maintenant, en relation avec les figures 6A et 6B, le schema, en coupe (figure 6A) et vu de face (figure 6B) d'une enceinte acoustique 60 comprenant un haut-parleur a quatre voies co-axiales selon un second mode de realisation de l'invention. Bien entendu, selon des variantes de ce second mode de realisation, 1'enceinte acoustique 60 comprend tout autre nombre (n z 3) de voies coaxiales. Dans ce second mode de realisation, le caisson 61 de 1'enceinte 60 comprend un premier 610 et un second 611 morceaux de sphere. Le second morceau de sphere 611 est appele ci-apres calotte avant 611. La calotte avant 611 comprend deux ouvertures longitudinales 65 a proximite d'un bloc de membranes co- axiales convexes 644 qui est identique au bloc de membranes 364 precite (1es trois membranes convexes 361, 362 et 363 du bloc 644 s'etendent selon un second sens de parcours 632 d'un axe 63). Ces deux ouvertures 65 constituent des events lateraux 65 pour les ondes sonores emises par une membrane concave 621. L'enceinte 60 comprend deux ensembles de production sonore. Un premier ensemble 62 comprend des moyens electromagnetiques 623 classiques actionnant une membrane concave 621 s'etendant selon un premier sens de parcours 631 de 1'axe 63. Cette membrane concave possede un diametre externe d'environ 55 cm (ce diametre pouvant etre different selon des variantes de ce second mode de realisation de l'invention) et est associee de maniere souple (au moyen d'un element elastique non represents) a un chassis 622. Ce premier ensemble sonore est totalement monte a 1'interieur de la partie arriere 610 du caisson 61, le chassis 622 etant fixe sur le pourtour de la calotte avant 611. Ce premier ensemble de production sonore permet de restituer une bande de basses frequences couvrant au moins certaines frequences comprises entre 20 Hz et 200 Hz. Dans des variantes de ce second mode de realisation, le premier ensemble de production sonore couvre d'autres plages de frequences. Un second ensemble de production sonore 64 comprend un boitier 640 (encore appele lentille) et un bloc 644. Ce second ensemble 64 est maintenu audessus de la cavite creee par la membrane concave 621 grace a la solidarisation du boitier 640 a la calotte avant 611 du caisson 61 au moyen par exemple d'un collage ou de tout autre moyen de solidarisation adequat. Ainsi, le bloc de membranes 644 est maintenu au-dessus de la cavite creee par la membrane concave 621. Grace au second ensemble de production sonore 64, 1'enceinte 60 selon le 25 second mode de realisation de 1'invention permet de restituer tout le spectre audible par 1'oreille humaine (de 20 Hz a 20 KHz) Bien entendu, I'enceinte 60 selon le second mode de realisation de 1'invention peut etre avantageusement munie de moyens de diffusion et/ou de moyens d'absorption et/ou de moyens de filtrage numeriques tels que 30 precedemment decrit en relation avec 1'enceinte 30 selon le premier mode de realisation de I'invention. Ainsi les enceintes acoustiques 30 et 60 selon ('invention precedemment decrites, qui sont optimisees du point de vue de la directivite dans les zones de transition des differentes voies (graves/bas medium, bas-medium/medium, medium/aigu) s'approchent de la source acoustique ideale (sans irregularites au niveau des bandes de transition). Bien entendu, l'invention n'est pas Iimitee aux exemples de realisation mentionnees ci-dessus. D'autre part, 1'homme du metier peut combiner les premier et second mode de realisation precedemment decrit afin de realiser une enceinte acoustique conforme a la presente invention. En particulier, l'homme du metier pourra apporter toute variante dans la forme et les constituants des differents elements des enceintes acoustiques 30 et 60 (notamment la forme du caisson, la taille de la membrane concave, des membranes du bloc, le choix de la mousse absorbante, la geometrie de la lentille). L'homme du metier pourra apporter toute variante dans le choix des membranes 361 a 363, 341, 621 et des moyens electromagnetiques d'activation de ces membranes. II pourra ainsi obtenir des haut-parleurs selon ces variantes de l'invention couvrant differents spectres sonores (par exemple les bandes de frequences de 200 Hz a 20000 Hz, ou de 50 Hz a 1000 Hz, ou de 50 Hz a 20000Hz ou toute autre bande de frequence)
L'invention concerne un haut-parleur à n membranes coaxiales, n >= 3, montées sur un même axe (35), chacune des membranes étant associée à une bande de fréquences distincte,Selon l'invention, le haut-parleur comprend :- une membrane concave (341) s'étendant selon un premier sens (351) de parcours de l'axe ;- un bloc (364) à n-1 membranes coaxiales convexes (361, 362, 363) s'étendant selon un second sens (352) de parcours de l'axe ;ce bloc (364) étant positionné devant la membrane concave (341), selon le second sens (352) de parcours de l'axe (35).
1. Haut-parleur a n membranes coaxiales, n 3, montees sur un meme axe (35), chacune des membranes etant associee a une bande de frequences distincte, caracterise en ce qu'il comprend : une membrane concave (341) s'etendant selon un premier sens de parcours (351) dudit axe ; - un bloc (364) a n-1 membranes coaxiales convexes (361, 362, 363) s'etendant selon un second sens de parcours (352) dudit axe ; et en ce que ledit bloc (364) est positionne devant ladite membrane concave (341), 10 selon ledit second sens de parcours dudit axe (352). 2. Haut-parleur selon la 1, caracterise en ce que n = 4. 3. Haut-parleur selon rune quelconque des 1 et 2, caracterise en ce qu'il comprend des moyens de maintien maintenant ledit bloc (364) devant ladite membrane concave (341). 15 4. Haut-parleur selon la 3, caracterise en ce que lesdits moyens de maintien comprennent un boitier (366) comprenant une face avant presentant une ouverture en son centre prevue pour recevoir ledit bloc (364), et une face arriere faisant face a ladite membrane concave (341). 5. Haut-parleur selon la 4, caracterise en ce qu'il comprend un 20 caisson (37) dans lequel sont montees lesdites membranes (341, 361, 362, 363) et auquel est fixe un chassis (342) supportant la membrane concave (341), et en ce que lesdits moyens de maintien comprennent egalement au moins un bras de liaison (39), solidaire, par une premiere de ses extremites, dudit boitier (366) et, par une deuxieme de ses extremites, dudit chassis (342) et/ou dudit caisson (37). 25 6. Haut-parleur selon rune quelconque des 4 et 5, caracterise en ce qu'il comprend des moyens de diffusion (41) d'au moins une onde sonore emise par rune au moins desdites membranes (361, 362, 363) dudit bloc (364), lesdits moyens de diffusion (41) etant places sur ladite face avant dudit boitier (366) de facon qu'au moins une partie de ladite face avant du boitier (366) 30 presente un relief en saillie et/ou en creux. 7. Haut-parleur selon tune quelconque des 1 a 6, caracterise en ce qu'il comprend des moyens d'absorption (51) d'au moins une onde sonore emise par ladite membrane concave (341), lesdits moyens d'absorption (51) etant places entre ledit bloc (364) et ladite membrane concave (341). 8. Haut-parleur selon la 7, caracterise en ce que lesdits moyens d'absorption (51) sont places sur ladite face arriere dudit boitier (366). 9. Haut-parleur selon rune quelconque des 7 et 8, caracterise en ce que lesdits moyens d'absorption (51) comprennent au moins un des materiaux appartenant au groupe comprenant : la mousse de melamine ; la mousse de polyurethane ; la mousse de polyethylene. 10. Haut-parleur selon rune quelconque des 5 a 9, caracterise en ce que ledit caisson (37) est de forme sensiblement spherique. 11. Haut-parleur selon rune quelconque des 3 a 10, caracterise en ce que lesdits moyens de maintien maintiennent ledit bloc (364) a 1'interieur d'une cavite creee par ladite membrane concave (341). 12. Haut-parleur selon I' une quelconque des 3 a 10, caracterise en ce que lesdits moyens de maintien maintiennent ledit bloc (364) au dessus de la cavite creee par ladite membrane concave (341). 13. Haut-parleur selon la 12, caracterise en ce que ledit caisson comprend au moins une ouverture (38) pratiquee a proximite dudit bloc (364), et formant un event (65) pour au moins une onde sonore emise par ladite membrane concave (341). 14. Haut-parleur selon rune quelconque des 1 A. 13, caracterise en ce que la bande de frequence associee a la membrane concave (341) correspond a une bande grave couvrant au moins certaines frequences comprises entre 20 et 200 Hz. 15. Haut-parleur selon rune quelconque des 1 a 14, caracterise en ce qu'il comprend des moyens de filtrage numeriques d'un courant alimentantdes moyens electromagnetiques pour actionner au moms une desdites membranes (341, 361, 362, 363). 16. Enceinte acoustique, caracterise en ce qu'elle comprend au moms un hautparleur selon rune quelconque des 1 a 15.
H
H04
H04R
H04R 1,H04R 9
H04R 1/24,H04R 9/06
FR2888591
A1
CELLULE ET SYSTEME DE RECUPERATION D'EAU
20,070,119
La présente invention concerne une cellule de récupération d'eau et un système de récupération d'eau comprenant une telle cellule et au moins un élément de fermeture distinct de la cellule destiné à former le fond ou le couvercle de celle-ci. De telles cellules de récupération d'eau sont destinées à être placées de façon superposée verticalement et adjacente latéralement dans un espace creusé dans le sol puis recouvertes d'un remblai. Les cellules sont généralement surmontées d'une nappe géotextile évitant l'entrée de terre dans lesdites cellules. Selon une première utilisation, la surface ainsi obtenue au-dessus des cellules peut par exemple servir de parking. Les eaux de pluie qui se retrouvent collectées dans les cellules peuvent être dirigées vers un système d'égouts, via des conduites connectées aux cellules. En variante, les eaux de pluie peuvent être temporairement récupérées dans les cellules jusqu'à leur absorption naturelle par la terre environnante. Selon une deuxième utilisation, les cellules sont enveloppées d'une membrane étanche qui permet la rétention d'eau dans lesdites cellules. On obtient ainsi un bassin enterré dans lequel l'eau peut être stockée en vue de son utilisation ultérieure (par exemple pour l'arrosage), par l'intermédiaire d'un système de conduites. Ceci présente de nombreux avantages par rapport à un bassin de rétention à ciel ouvert, notamment en termes de sécurité. Ce type de cellules est notamment connu du document EP 0 943 737. Les cellules qui y sont décrites sont constituées de deux boîtiers assemblés de façon à former un parallélépipède. Chaque boîtier comporte une base munie de perforations et des parois latérales solidaires de la base et également munies de perforations, le côté du boîtier opposé à la base étant ouvert. De plus, des colonnes s'étendent sensiblement verticalement à partir de la base en direction du côté ouvert. Les extrémités de certaines colonnes comportent des protubérances, tandis que les extrémités d'autres colonnes comportent des cavités. Ainsi, lorsque deux boîtiers similaires sont placés en ayant leurs côtés ouverts tournés l'un vers l'autre, les protubérances des colonnes d'un boîtier sont engagées dans les cavités des colonnes de l'autre boîtier et permettent de former une liaison entre les deux boîtiers pour constituer la cellule. Avec cette structure connue, lorsque deux cellules sont empilées, ce qui en pratique représente la majorité des cas, le fond de l'une est 2888591 2 superposé avec le couvercle de l'autre. Cette superposition entraîne des problèmes d'écoulement en gênant le passage de l'eau du fait du chevauchement des maillages du fond et du couvercle. En outre, la superposition du fond et du couvercle va à l'encontre du principe de recherche du vide maximum dans ce type de cellules. Par ailleurs, à l'usage, l'eau de ruissellement ou les remontées de la nappe phréatique entraînent différents éléments, en fonction de la qualité du sol et de la dureté de l'eau. Ces éléments se déposent sur la nappe géotextile, la rendant imperméable, et dans les perforations de la cellule, entravant l'écoulement. La superposition d'un fond et d'un couvercle crée encore plus de zones de rétention de matière, ce qui diminue considérablement l'efficacité des cellules. De plus, les cellules connues sont difficiles à nettoyer, du fait de la présence de colonnes occupant une grande partie de l'espace intérieur du 15 boîtier. La présente invention vise à remédier aux inconvénients mentionnés cidessus. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention concerne une cellule de récupération d'eau obtenue par moulage d'une seule pièce d'une 20 matière plastique, comprenant: - une paroi latérale comportant quatre côtés définissant un volume intérieur sensiblement parallélépipédique et dans chacun desquels sont ménagés des orifices; - une pluralité de colonnes s'étendant sensiblement parallèlement aux côtés de la paroi latérale, chaque colonne possédant une hauteur sensiblement égale à celle de la paroi latérale et étant sensiblement logée dans ledit volume intérieur; les côtés supérieur et inférieur de la cellule étant ouverts et les colonnes liées entre elles et à la paroi latérale par une cloison intermédiaire 30 dans laquelle sont ménagés des orifices. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un système de récupération d'eau comprenant au moins une telle cellule et au moins un élément de fermeture distinct de la cellule et destiné à former le fond ou le couvercle de celle-ci. 2888591 3 Le fond et le couvercle sont mis en place uniquement lorsque cela est nécessaire, c'est-à-dire uniquement sous la cellule la plus audessous et sur la cellule la plus au-dessus d'une ensemble de cellules empilées. Ainsi, lorsque plusieurs cellules sont empilées, il n'existe pas de paroi transversale entre deux cellules immédiatement superposées. Cette structure favorise le passage d'eau, limite des salissures entre les cellules et permet de réaliser une économie de matière. On obtient ainsi un système allégé, présentant davantage de vide et une efficacité accrue tout en conservant une rigidité satisfaisante. En effet, il a été constaté que les parois latérales et les colonnes suffisent à assurer la rigidité de la cellule, sans qu'il soit nécessaire de prévoir une paroi intermédiaire, et encore moins de doubler cette paroi (fond et couvercle), pour obtenir la résistance mécanique adaptée. Il est à noter que la cellule est complète et non réalisée par l'assemblage de deux boîtiers superposés comme cela était le cas dans l'art antérieur. Selon une réalisation possible, les colonnes sont disposées de façon à ménager, d'un côté au moins de la cloison intermédiaire, un passage s'étendant longitudinalement depuis un côté de la paroi latérale vers le côté opposé de ladite paroi latérale, des ouvertures étant ménagées dans lesdits côtés de la paroi latérale en regard dudit passage. Ce passage, avantageusement disposé de façon centrée, permet un nettoyage aisé de la cellule. Au moins une colonne peut comporter une première extrémité ouverte et une deuxième extrémité présentant un téton faisant saillie au-delà du volume intérieur parallélépipédique de la cellule, ledit téton étant destiné à être emboîté dans la première extrémité ouverte d'une colonne appartenant à une cellule située immédiatement au-dessus ou en dessous, la colonne de la cellule située au-dessus prenant appui sur la colonne de la cellule située au-dessous. Cette structure permet à une cellule de prendre appui sur la cellule placée immédiatement au-dessous et d'éviter le décalage latéral mutuel des deux cellules empilées. Avantageusement, chaque colonne comporte une première extrémité ouverte et une deuxième extrémité présentant un téton en saillie, les tétons des différentes colonnes étant situés d'un même côté de la cloison intermédiaire. La cloison intermédiaire forme par exemple un réseau en nid d'abeille, ce qui améliore la rigidité de la cellule. 2888591 4 La cloison intermédiaire peut être sensiblement orthogonale aux côtés de la paroi latérale et située à mi hauteur de la cellule. Cette cloison peut en outre présenter une hauteur faible par rapport à la hauteur de la cellule, par exemple inférieure à 10% de la hauteur de la cellule. A titre d'exemple, la hauteur de la cloison intermédiaire peut être de l'ordre de 25 à 30 mm pour une hauteur de cellule de l'ordre de 50 cm. Selon une réalisation possible, des ailes relient les colonnes à la cloison intermédiaire. Ceci favorise la stabilisation des colonnes et donc la rigidité de la cellule. Par exemple, les ailes s'étendent sensiblement perpendiculairement à la cloison intermédiaire, au moins d'un côté de celle-ci, sur une hauteur inférieure à la moitié de la hauteur d'une colonne Avantageusement, les colonnes présentent une section transversale hexagonale. Par exemple, la paroi latérale comporte un premier bord présentant des cavités et un deuxième bord présentant des ergots en saillie, lesdits ergots étant destinés à être engagés dans les cavités ménagées dans le premier bord de la paroi latérale d'une cellule située immédiatement audessus ou en dessous. La paroi latérale peut présenter une forme globalement ondulée, 20 formée par la succession de portions en saillie et de portions en retrait orientées sensiblement parallèlement aux colonnes. Selon une réalisation possible, deux côtés opposés de la paroi latérale comprennent chacun une ouverture destinée à permettre le nettoyage de la cellule et une ouverture destinée à être raccordée à une conduite pour permettre l'évacuation de l'eau contenue dans la cellule. L'élément de fermeture comprend par exemple un panneau formé d'un réseau en nid d'abeille. Il peut en outre comprendre une ou plusieurs pattes en saillie par rapport au panneau, agencées pour pouvoir coopérer avec au moins une extrémité d'une colonne de la cellule et permettre le positionnement de l'élément de fermeture par rapport à la cellule, et/ou au moins un crochet de clippage permettant de fixer ledit élément de fermeture sur la cellule. On décrit à présent, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation possible de l'invention, en référence aux figures annexées: La figure 1 est une vue en perspective d'une cellule selon l'invention, vue de dessus; 2888591 5 La figure 2 est une vue en perspective de la cellule de la figure 1, vue de dessous; La figure 3 est une vue latérale de la cellule; La figure 4 est une vue latérale d'un système de récupération d'eau 5 comportant deux cellules empilées, un fond et un couvercle; La figure 5 est une vue de détail en coupe montrant la coopération entre les colonnes de deux cellules superposées; La figure 6 est une vue latérale d'un élément de fermeture; Les figures 7 et 8 sont des vues en perspective de l'élément de la 10 figure 6, respectivement vu de dessus et vu de dessous; La figure 9 est une vue en section d'une cellule équipée d'un fond et d'un couvercle, correspondant à la ligne AA de la figure 3; La figure 10 est une vue partielle en perspective montrant l'élément de fermeture associé à une cellule; La figure 11 est une vue de détail de l'extrémité d'une colonne associée à l'élément de fermeture; La figure 12 est une vue de détail montrant un crochet de clippage de l'élément de fermeture sur la cellule; La figure 13 est une vue latérale de deux éléments de fermeture 20 empilés; et Les figures 14 et 15 sont des vues en perspective de deux éléments de fermeture empilés. Une cellule de récupération d'eau 1 comprend une paroi latérale 2 définissant un volume intérieur sensiblement parallélépipédique. La paroi latérale 2 comporte quatre côtés, à savoir deux petits côtés 3 et deux grands côtés 4, tous pourvus d'orifices 5 pour le passage de l'eau. La cellule 1 est destinée à être positionnée de façon que les côtés 3, 4 soient sensiblement verticaux, et c'est dans cette position qu'elle sera décrite pour plus de commodité. On définit la direction longitudinale comme la direction horizontale sensiblement parallèle aux grands côtés 4 de la paroi latérale 2. Les côtés supérieur et inférieur de la cellule 1 sont ouverts. La paroi latérale 2 présente ainsi un bord inférieur 6 et un bord supérieur 7 sensiblement plans et horizontaux. Dans chacun des petits côtés 3 sont ménagées une première et une deuxième ouvertures 8, 9 circulaires dont les axes 10, 11 sont 2888591 6 longitudinaux, situés à égale distance des grands côtés 4, et alignés verticalement. La première ouverture 8 est située sous la deuxième ouverture 9, et présente un diamètre moindre. Les premières ouvertures 8 des deux petits côtés 3 présentent le même axe 10, et les deuxièmes ouvertures 9 des deux petits côtés 3 présentent le même axe 11. La cellule 1 comporte également une pluralité de colonnes 12 sensiblement verticales, liées entre elles et à la paroi latérale 2 par une cloison intermédiaire 13 sensiblement horizontale et située à mi hauteur de la cellule 1. Les colonnes 12 comprennent une extrémité inférieure 14 située sensiblement dans le même plan que le bord inférieur 6 de la paroi latérale 2 et une extrémité supérieure 15 située sensiblement dans le même plan que le bord supérieur 7 de la paroi latérale 2, mais de laquelle fait saillie un téton 16, au-delà du volume intérieur parallélépipédique de la cellule 1. Les colonnes 12 présentent une section transversale sensiblement hexagonale creuse sur toute leur hauteur, l'extrémité inférieure 14 de chaque colonne 12 étant ouverte. Dans la réalisation représentée, la cellule 1 comporte deux séries longitudinales de colonnes 12 disposées de part et d'autre des axes 10, 11, et définissant un passage 17 longitudinal sensiblement central débouchant dans les deuxièmes ouvertures 9. Chaque série comporte ici sept colonnes 12 régulièrement espacées, les colonnes 12 des extrémités n'étant pas totalement isolées mais liées par une portion verticale à un petit côté 3 de la paroi latérale 2. Entre les deux séries de colonnes 12 est donc réservé un espace permettant le passage, via la deuxième ouverture 9, d'un furet de gros diamètre. II est ainsi possible de procéder au nettoyage de la cellule 1 avec de l'eau sous pression. L'efficacité du nettoyage est encore accrue par la forme hexagonale des colonnes, qui dévient le jet d'eau La cloison intermédiaire 13 est formée d'un réseau en nid d'abeille, et comporte donc une pluralité d'orifices 18. Compte tenu de cette structure en nid d'abeille, s'étendant jusqu'à la paroi latérale 2, et de la forme hexagonale des colonnes 12, la paroi transversale 2 présente une forme ondulée, formée par une succession de portions en saillie 19 et de portions en retrait 20. En outre, des ailes 21 relient chaque colonne 12 à la cloison intermédiaire 13. Ces ailes 21 sont formées par le prolongement vertical, au- dessus de la cloison intermédiaire 13, de certains bords des hexagones du nid d'abeille adjacents à la colonne 12 considérée. Par exemple, quatre ailes 21 2888591 7 sont ménagées autour de chaque colonne 12. Au niveau du passage 17, la cloison intermédiaire 13 n'est pas plane mais remonte en quelque sorte vers les colonnes 12, présentant ainsi une forme incurvée et formant un passage 17 dont la moitié inférieure est sensiblement cylindrique. Les grands côtés 4 de la paroi latérale 2 présentent chacun des montants 22 verticaux en saillie vers l'intérieur de la cellule 1. Les montants 22 présentent une section rectangulaire et sont situés entre deux colonnes 12. Leur extrémité inférieure forme une cavité 23 et leur extrémité supérieure, située dans le plan du bord supérieur 7 de la paroi latérale 2, porte un ergot 24 en croix de dimensions correspondantes à celles de la cavité 21. Un ergot 25 similaire, mais en étoile, fait saillie au- dessus du bord supérieur 7 de la paroi latérale 2 depuis l'extrémité supérieure 15 de chacune des colonnes 12 liées aux petits côtés 3. Enfin, une protubérance 26 fait saillie du bord supérieur 7 de la 15 paroi latérale 2 à chaque coin de la cellule 1, en partie supérieure d'un montant d'angle 27 dont l'extrémité inférieure forme une cavité 28. L'ensemble de la cellule 1 (paroi latérale 2, colonnes 12, cloison intermédiaire 13, etc.) est réalisé d'une seule pièce par moulage par injection d'une polyoléfine telle que le polypropylène ou le polyéthylène haute densité. 20 La cellule 1 ainsi obtenue possède approximativement les dimensions suivantes: - hauteur H: 50 cm; - longueur L: 120 cm; - largeur f: 60 cm. La cellule 1 présente un taux de vide très important pour pouvoir loger un grand volume d'eau, et de nombreux orifices pour permettre un écoulement de cette eau. Malgré ce fort taux de vide, la cellule 1 est très résistante, de par la présence des colonnes 12, de hauteur sensiblement égale à celle de la paroi latérale et réparties de façon sensiblement régulière, qui assurent la rigidité verticale. Afin de remplir le volume souhaité, on place plusieurs cellules 1 de façon superposée verticalement et adjacente latéralement. Des cellules adjacentes latéralement peuvent être assemblées les unes aux autres par des cavaliers (non représentés). Comme illustré sur les figures 4 et 5, la superposition de deux cellules 1 se fait sans interposition d'élément intermédiaire. Dans la réalisation 2888591 8 représentée, une cellule 1 est positionnée de sorte que les tétons 16 soient situés au-dessus, mais la disposition inverse peut être envisagée. Les tétons 16 de la cellule 1 située au-dessous sont engagés dans les extrémités inférieures 14 ouvertes des colonnes 12 de la cellule 1 située au-dessus (voir figure 5). L'épaisseur de la paroi des colonnes 12 diminuant depuis l'extrémité supérieure 15 (où elle est de l'ordre de 6 mm) vers l'extrémité inférieure 14 (où elle est de l'ordre de 2 mm), l'extrémité inférieure 14 d'une colonne 12 peut prendre appui sur l'extrémité supérieure 15 de la colonne 12 située au-dessous, autour du téton 16. En outre, le bord inférieur 6 de la cellule 1 du dessus repose sur le bord supérieur 7 de la cellule 1 du dessous, les ergots 24 et 25 et les protubérances 26 de la cellule 1 du dessous étant engagés respectivement dans les cavités 23 des montants 22 de la cellule 1 du dessus, l'extrémité inférieure 14 des colonnes 12 liées aux petits côtés 3, et la cavité 28 formée dans l'extrémité inférieure des montants d'angle 27. Bien entendu, les différents éléments destinés à coopérer lors de l'empilement de deux cellules identiques présentent des formes et des dimensions complémentaires permettant un emboîtement aisé mais un maintien efficace des deux cellules l'une sur l'autre. On obtient ainsi un excellent centrage des cellules 1, et une très bonne rigidité de l'ensemble, les colonnes 12 de la cellule 1 située au-dessus prenant appui que les colonnes 12 de la cellule 1 située au-dessous. Un élément de fermeture 29 est placé d'une part au-dessus de la cellule 1 la plus haut dessus et d'autre part au-dessous de la cellule 1 la plus audessous. Cet élément 29, distinct de la cellule 1, sert donc selon les cas de fond ou de couvercle. Son épaisseur est de l'ordre de 2 cm. II est formé, séparément de la cellule 1, par moulage par injection d'une polyoléfine telle que le polypropylène ou le polyéthylène haute densité. L'élément de fermeture 29, tel qu'illustré sur les figures 6 à 8, comprend un panneau rectangulaire formé d'un réseau en nid d'abeille 30, prolongé latéralement par un rebord 31 définissant un plan. Le réseau en nid d'abeille 30 fait saillie d'un premier côté de ce plan uniquement (voir figure 6). Des encoches 32 sont ménagées dans les bords de l'élément de fermeture 29. Dans la réalisation représentée, chacun des grands côtés du rebord 31 comporte quatre encoches 32 régulièrement espacées. Dans chaque 2888591 9 encoche se situe un crochet 33 de clippage permettant de fixer l'élément de fermeture 29 sur la cellule 1. En outre, chaque hexagone de l'élément de fermeture 29 destiné à être placé en regard d'une colonne 12 d'une cellule 1 comporte six pattes 34 faisant saillie sensiblement en prolongement des côtés dudit hexagone depuis le deuxième côté du plan formé par le rebord 31 (c'est-à-dire à l'opposé du réseau en nid d'abeille 30. Ces pattes 34 ne sont pas jointives, un espace 35 existant entre elles pour permettre l'empilement des éléments de fermeture 29 pour leur stockage (figures 13 à 15). La mise en place d'un élément de fermeture 29 sur une cellule 1 s'effectue comme suit (figure 9). Si l'élément de fermeture 29 joue le rôle de fond, le réseau en nid d'abeille 30 est tourné vers le bas, et la cellule 1 est disposée sur l'élément 29, la première extrémité 14 des colonnes 12 étant engagée entre les pattes 34 (voir notamment figures 9, 10, 11). Ceci assure un positionnement correct de l'élément 29 par rapport à la cellule 1 et un maintien satisfaisant. Si l'élément de fermeture 29 joue le rôle de couvercle, le réseau en nid d'abeille 30 est tourné vers le haut, au-dessus de la cellule 1, les pattes 34 étant placées autour de l'extrémité supérieure 15 et du téton 16 des colonnes 12. Ainsi, quel que soit le nombre de cellules 1 empilées, un seul fond et un seul couvercle (soit deux éléments de fermeture 29 identiques) sont nécessaires. Ceci représente un gain de matière important, car les cas où une seule cellule est nécessaire en hauteur sont peu nombreux. En règle générale, et compte tenu des volumes d'eau à collecter, on empile au moins deux cellules, et souvent trois, voire quatre. Au-dessus de l'élément de fermeture 29 formant couvercle, on place une nappe géotextile, permettant d'éviter que la terre située au-dessus des cellules ne tombe dans lesdites cellules, ce qui diminuerait le volume d'eau pouvant être récupéré. Cette nappe géotextile a, tout comme les cellules, tendance à retenir des matières, ce qui nuit à l'écoulement de l'eau. Grâce à l'invention, et plus précisément au passage 17 ménagé entre les colonnes 12, l'introduction d'un furet de grandes dimensions et d'eau sous pression permet également de décolmater la nappe géotextile. Selon une application possible, on entoure les cellules 1 superposées d'une membrane étanche permettant de retenir l'eau collectée 2888591 10 dans les cellules et d'éviter son absorption par la terre environnante. L'eau peut ensuite être dirigée vers un système d'égouts ou conservée dans les cellules qui servent alors de bac de récupération des eaux pluviales (par exemple pour l'arrosage). Un tuyau peut être connecté à la première ouverture 8 en vue d'un pompage de cette eau, par exemple. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation
La cellule (1) de récupération d'eau est obtenue par moulage d'une seule pièce d'une matière plastique et comprend :- une paroi latérale (2) définissant un volume intérieur parallélépipédique et dans laquelle sont ménagés des orifices (5);- une pluralité de colonnes (12) s'étendant verticalement, chaque colonne possédant une hauteur sensiblement égale à celle de la paroi latérale et étant sensiblement logée dans le volume intérieur.Les côtés supérieur et inférieur de la cellule sont ouverts et les colonnes sont liées entre elles et à la paroi latérale par une cloison intermédiaire (13) dans laquelle sont ménagés des orifices (18).Le système de récupération d'eau comprend une ou plusieurs de ces cellules verticalement superposées sans élément intermédiaire et latéralement accolées, ainsi qu'un élément de fermeture distinct pouvant former le fond ou le couvercle d'un ensemble de cellules empilées.
1. Cellule de récupération d'eau obtenue par moulage d'une seule pièce d'une matière plastique, comprenant: - une paroi latérale (2) comportant quatre côtés (3, 4) définissant un volume intérieur sensiblement parallélépipédique et dans chacun desquels sont ménagés des orifices (5) ; - une pluralité de colonnes (12) s'étendant sensiblement parallèlement aux côtés de la paroi latérale (2), chaque colonne (12) possédant une hauteur sensiblement égale à celle de la paroi latérale (2) et étant sensiblement logée dans ledit volume intérieur; caractérisée en ce que les côtés supérieur et inférieur de la cellule (1) sont ouverts et en ce que les colonnes (12) sont liées entre elles et à la paroi latérale (2) par une cloison intermédiaire (13) dans laquelle sont ménagés des orifices (18). 2. Cellule selon la 1, caractérisée en ce que les colonnes (12) sont disposées de façon à ménager, d'un côté au moins de la cloison intermédiaire (13), un passage (17) s'étendant longitudinalement depuis un côté de la paroi latérale (2) vers le côté opposé de ladite paroi latérale (2), des ouvertures (9) étant ménagées dans lesdits côtés (3) de la paroi latérale (2) en regard dudit passage (17). 3. Cellule selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu'au moins une colonne (12) comporte une première extrémité (14) ouverte et une deuxième extrémité (15) présentant un téton (16) faisant saillie au-delà du volume intérieur parallélépipédique de la cellule (1), ledit téton (16) étant destiné à être emboîté dans la première extrémité (14) ouverte d'une colonne (12) appartenant à une cellule (1) située immédiatement au- dessus ou en dessous, la colonne (12) de la cellule (1) située au-dessus prenant appui sur la colonne (12) de la cellule (1) située au-dessous. 4. Cellule selon la 3, caractérisée en ce que chaque colonne (12) comporte une première extrémité (14) ouverte et une deuxième extrémité (15) présentant un téton (16) en saillie, les tétons (16) des différentes colonnes (12) étant situés d'un même côté de la cloison intermédiaire (13). 5. Cellule selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que la cloison intermédiaire (13) forme un réseau en nid d'abeille. 6. Cellule selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que la cloison intermédiaire (13) est sensiblement orthogonale aux côtés (3, 4) de la paroi latérale (2) et située à mi hauteur de la cellule (1). 7. Cellule selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce 10 que la cloison intermédiaire (13) présente une hauteur faible par rapport à la hauteur (H) de la cellule (1). 8. Cellule selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comprend des ailes (21) reliant les colonnes (12) à la cloison 15 intermédiaire (13). 9. Cellule selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que les colonnes (12) présentent une section transversale hexagonale. 10. Cellule selon l'une des 1 à 9, caractérisée en ce que la paroi latérale (2) comporte un premier bord (6) présentant des cavités (23, 28) et un deuxième bord (7) présentant des ergots (24, 25, 26) en saillie, lesdits ergots étant destinés à être engagés dans les cavités ménagées dans le premier bord de la paroi latérale (2) d'une cellule (1) située immédiatement au- dessus ou en dessous. 11. Cellule selon l'une des 1 à 10, caractérisée en ce que la paroi latérale (2) présente une forme globalement ondulée, formée par la succession de portions en saillie (19) et de portions en retrait (20) orientées sensiblement parallèlement aux colonnes (12). 12. Cellule selon l'une des 1 à 11, caractérisée en ce que deux côtés opposés (3) de la paroi latérale (2) comprennent chacun une ouverture (9) destinée à permettre le nettoyage de la cellule (1) et une ouverture (8) destinée à être raccordée à une conduite pour permettre l'évacuation de l'eau contenue dans la cellule (1). 2888591 13 13. Système de récupération d'eau comprenant au moins une cellule (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins un élément de fermeture (29) distinct de la cellule (1) et destiné à former le fond ou le couvercle de celle-ci. 14. Système selon la 14, caractérisé en ce que l'élément de fermeture (29) comprend un panneau formé d'un réseau en nid d'abeille (30) . 15. Système selon la 13 ou 14, caractérisé en ce que l'élément de fermeture (29) comprend une ou plusieurs pattes (34) en saillie par rapport au panneau, agencées pour pouvoir coopérer avec au moins une extrémité d'une colonne (12) de la cellule (1) et permettre le positionnement de l'élément de fermeture (29) par rapport à la cellule (1) . 16. Système selon l'une des 13 à 15, caractérisé en ce que l'élément de fermeture (29) comprend au moins un crochet de clippage (33) permettant de fixer ledit élément de fermeture (29) sur la cellule (1).
E
E03,E01
E03B,E01F,E03F
E03B 3,E01F 5,E03F 1,E03F 5
E03B 3/40,E01F 5/00,E03F 1/00,E03F 5/10
FR2889551
A1
PANNEAU POUR LA REALISATION D'UN BASSIN DE PISCINE ET BASSIN REALISE AVEC DE TELS PANNEAUX
20,070,209
La présente invention concerne les panneaux en matière plastique injectée, aptes à être solidarisés avec des panneaux identiques ou similaires pour constituer la ceinture périphérique verticale d'un bassin de piscine; elle concerne également le bassin de piscine réalisé par l'assemblage de tels panneaux. Une manière bien connue pour réaliser des bassins de piscines consiste à assembler des panneaux en matériau plastique injectée conçus à cet effet. De tels panneaux et bassins sont décrits par exemple dans les documents FR-A-2 856 332, FR-A-2 850 416 et FR-A-2 818 998. La construction des bassins de piscine correspondants consiste, dans un premier temps, à assembler entre eux les différents panneaux pour constituer une ceinture périphérique verticale. Ensuite, les panneaux sont maintenus en position au moyen de piliers verticaux en béton, régulièrement positionnés côté remblai, de façon à résister à la pression de l'eau à laquelle ils vont être soumis suite au remplissage du bassin. Dans la plupart des cas, ces piliers sont réalisés par coulage de béton dans un coffrage en forme de colonne verticale creuse constituée par une structure rapportée, également en matière plastique injectée. Ces structures de panneaux pour piscines ne sont pas totalement satisfaisantes du fait qu'elles obligent l'installation de la ceinture de paroi en deux étapes avec, tout d'abord, le positionnement des panneaux, puis la mise en place des piliers de maintien. De plus, elles nécessitent la présence et la gestion de nombreuses pièces indépendantes, ce qui augmente les coûts de revient des bassins correspondants. Pour pallier à ces inconvénients, les demandeurs ont développé un nouveau type de panneau dont la structure est relativement simple et permet un assemblage rapide pour former la ceinture de parois verticales d'un bassin de piscine. Ces panneaux sont en plus particulièrement intéressants du fait que leur assemblage forme automatiquement les colonnes verticales dans lesquelles va pouvoir être coulé le béton constituant les piliers verticaux de maintien. Pour cela, le panneau selon l'invention, en matière plastique injectée, est constitué d'une paroi principale, de forme générale carrée ou rectangulaire, dont les deux bordures latérales verticales sont munies, sur leur longueur, de structures complémentaires entre elles et conformées pour constituer chacune une partie d'une colonne verticale creuse; la structure latérale de l'une des bordures verticales de ce panneau est apte à être associée avec la structure latérale complémentaire de l'autre bordure verticale d'un panneau identique ou similaire, avec lequel il est solidarisé lors de la réalisation du bassin, cela pour former ladite colonne verticale creuse, formant coffrage, dans laquelle peut être coulé du béton qui formera, après prise, un pilier vertical de maintien. Selon une forme de réalisation particulière, le panneau correspondant comporte, au niveau de chacune de ses bordures latérales, une structure latérale dont la section horizontale, en forme générale de U, est composée d'un volet de fond bordé par deux volets de côté en regard. Ces deux structures latérales à section en U sont ouvertes dans deux sens opposés ou sensiblement opposés, l'une dans le sens de la face de la paroi principale destinée à venir côté remblai, et l'autre dans le sens de la face de ladite paroi principale destinée à venir côté piscine, de sorte à être chacune associée avec la structure latérale de la bordure opposée d'un panneau identique ou similaire lors de la réalisation du bassin, pour constituer la colonne verticale creuse recherchée. De préférence, la distance entre les volets de côté des deux structures en U est sensiblement identique et adaptée pour permettre un emboîtement partiel des deux structures complémentaires lors de l'assemblage de deux panneaux. Selon une forme de réalisation préférée, une première structure latérale est aménagée de sorte que son volet de fond soit constitué par une partie de la paroi principale, les deux volets de côté de ladite première structure s'étendant à partir de la face de ladite paroi principale destinée à venir se positionner côté remblai; la seconde structure latérale est agencée de sorte que son volet de fond s'étende à distance de ladite paroi principale, et du côté de la face de cette dernière destinée à venir côté remblai, ledit volet de fond étant raccordé à la bordure latérale en regard de ladite paroi principale par l'un de ses volets de côté. Selon une autre particularité, les structures latérales du panneau sont munies d'orifices aptes à recevoir des tiges longitudinales de verrouillage et de rigidification, horizontales, passant au travers des colonnes verticales creuses formées par l'assemblage des panneaux, avant le coulage du béton. Dans ce cadre, les structures latérales sont munies, sur leur longueur, et le cas échéant dans certains au moins de leurs volets de côté pour les structures latérales à section en U, de plusieurs orifices dont le calibre correspond, au jeu près, au diamètre desdites tiges de rigidification, lesquels orifices sont ménagés dans lesdites structures latérales de sorte à venir en regard cle ceux d'une structure latérale complémentaire d'un panneau identique ou similaire rapporté. De préférence, les orifices de passage des tiges de rigidification sont plus rapprochés les uns des autres dans la partie basse des panneaux, par rapport à la partie haute, pour augmenter la densité desdites tiges en partie basse. Selon encore une autre particularité, la paroi principale du panneau est munie, au niveau de sa bordure supérieure, d'un organe monobloc en forme de portion de goulotte dont la section transversale verticale est en forme générale de U ouvert vers le haut; cet organe est destiné à constituer une goulotte supérieure périphérique pour la réception de béton en vue, après prise, de former une bordure supérieure périphérique de maintien pour le bassin de piscine. Dans une forme de réalisation avantageuse, le panneau comporte, au niveau de ses bordures latérales verticales, des moyens de solidarisation de type languettes/orifices, emboîtables, complémentaires entre eux. A ce titre, l'une des bordures latérales du panneau comporte avantageusement une pluralité de languettes en saillie réparties sur sa longueur, et l'autre bordure verticale comporte une pluralité d'orifices d'emboîtements complémentaires. Selon encore une autre particularité, le panneau comporte des nervures de rigidification monobloc horizontales et/ou verticales ménagées au moins sur sa paroi principale, côté remblai; en outre, ses structures latérales comportent des orifices pour le passage des tiges de verrouillage, lesquels orifices sont disposés en tangence du plan vertical correspondant à l'extrémité desdites nervures de rigidification. L'invention concerne également le bassin de piscine constitué par l'assemblage d'une pluralité de panneaux moulés tels que définis cidessus, associés à des structures rapportées pour former les angles intérieurs et éventuellement extérieurs, les différents panneaux utilisés étant associés à des tiges de rigidification horizontales insérées dans leurs orifices de réception. L'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée par la description suivante d'une forme particulière de réalisation, donnée uniquement à titre d'exemple et représentée sur les dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue générale, en perspective, d'un bassin de piscine réalisé principalement par un assemblage de panneaux en matière plastique injectée conformes à la présente invention; - la figure 2 est une vue en perspective de l'un des panneaux conforme à la présente invention, montré légèrement par-dessous, côté remblai; - la figure 3 est une vue en perspective du panneau de la figure 2, en vue légèrement pardessus côté piscine; - la figure 4 est une vue de face du panneau des figures 2 et 3, côté remblai; - la figure 5 est une vue de face du même panneau, côté piscine; - la figure 6 est une vue de côté du panneau des figures 2 à 5; - la figure 7 est une vue en coupe horizontale du panneau des figures 2 à 6; - les figures 8 et 9 montrent, en deux étapes, la technique d'assemblage de deux panneaux conformes à l'invention; - la figure 10 est une vue en coupe agrandie montrant le détail des moyens d'assemblage entre deux panneaux; - la figure 11 est une représentation en perspective de deux panneaux convenablement assemblés entre eux, associés à des tiges de rigidification et de verrouillage; - la figure 12 est une vue agrandie d'une coupe horizontale au niveau de l'une des colonnes creuses de la figure 11, montrant l'association de deux panneaux et le passage des tiges de verrouillage; - la figure 13 est une vue en coupe horizontale montrant les moyens rapportés destinés à former les angles intérieurs du bassin de piscine; - la figure 14 est une vue en coupe horizontale montrant les moyens rapportés destinés à constituer les angles extérieurs du bassin de piscine. La ceinture périphérique 1 pour bassin de piscine représentée sur la figure 1 est principalement constituée d'un assemblage de panneaux 2 tels qu'illustrés sur les figures 2 à 7. Dans la cadre du mode de réalisation illustré sur la figure 1, ces panneaux 2 assurent la réalisation des parties rectilignes du bassin, et également de la forme demi-circulaire d'extrémité 3; seuls les angles extérieurs 4 et intérieurs 5 sont formés au moyen de structures particulières adaptées, respectivement repérées 6 et 7, détaillées plus loin. Comme on peut le voir sur les figures 2 à 7, les panneaux 2 sont constitués d'une paroi principale de forme générale rectangulaire 8 délimitée par une bordure inférieure horizontale 9, une bordure supérieure 10, et deux bordures latérales verticales 11 et 12. D'autre part, cette paroi principale 8 comporte une face 13 destinée à être orientée vers l'intérieur, c'est-à-dire côté piscine, la face opposée 14 étant destinée à se situer vers l'extérieur, c'est-à-dire côté remblai. Du côté intérieur, la face 13 de la paroi 8 est plane; côté extérieur, la face 14 est munie d'une pluralité de nervures de rigidification 15 verticales et horizontales. Au niveau de ses deux bordures latérales verticales 11 et 12, la paroi 8 comprend des moyens, respectivement 16 et 17, qui permettent de réaliser l'assemblage des panneaux 2 entre eux, et aussi de conformer des colonnes creuses verticales destinées à servir de coffrage pour du béton en vue de façonner des piliers de maintien. D'autre part, au niveau de la bordure supérieure 10, la paroi 8 se prolonge par une structure en forme de portion de goulotte 18 adaptée pour servir de coffrage pour du béton en vue de réaliser une bordure supérieure périphérique autour du bassin 1. La paroi principale 8, les nervures de rigidification 15, les moyens 16, 17 d'assemblage et de formation des colonnes creuses, ainsi que la structure de goulotte 18 sont réalisés d'un seul tenant par moulage/injection de matière plastique (par exemple du polypropylène) pour former le panneau 2. La bordure verticale 11 de la paroi 8 comporte une structure latérale 16 à section horizontale en U composée d'un volet de fond 20 et de deux volets latéraux parallèles 21' et 21". Le volet de fond 20 est constitué par une partie de la paroi principale 8 (il se situe donc dans le plan de cette paroi 8) et les deux volets parallèles 21', 21" s'étendent perpendiculairement au plan de ladite paroi 8, à partir de la face externe 14, c'est-à-dire côté remblai. Le volet de côté extérieur 21' est ici plus long que le volet de côté intérieur 21" ; ce volet intérieur 21" consiste en l'occurrence en l'une des nervures verticales de la structure de rigidification 15. Entre les deux volets de côté 21' et 21", on remarque la présence d'un volet intermédiaire 21"', parallèle aux précédents, dont la longueur correspond à celle du volet extérieur 21'. Comme on peut le voir sur la figure 7 en particulier, la paroi 8 se prolonge au-delà de la structure en U 16 par une bande de matière 24; et cette bande 24 se prolonge par une pluralité de languettes 25, régulièrement réparties sur sa longueur. On remarque, sur la figure 7 notamment, que ces languettes 25 sont décalées par rapport au plan de la paroi 8, de l'épaisseur de cette dernière, du côté de la face externe 14. De l'autre côté de la paroi 8, la bordure verticale 12 comporte également une structure latérale à section horizontale en U 17. Cette structure en U 17 est constituée d'un volet de fond 26 et de deux volets de côté 27', 27". Le volet de fond 26 s'étend parallèlement à la paroi principale 8 et il est décalé par rapport à cette dernière du côté de sa face externe 14 (c'est-à-dire côté remblai) ; ce volet de fond 26 est raccordé à la paroi principale 8 par son volet de côté intérieur 27" ; les deux volets de côté 27' et 27" ont sensiblement la même longueur et ils s'étendent donc tous les deux jusqu'au niveau du plan de la paroi principale 8. A proximité de la structure en U 17, la bordure latérale 12 de la paroi principale 8 comporte des petits orifices ou ouvertures 28 disposés en correspondance avec les languettes 25 de la bordure opposée 11. Ces orifices 28 sont destinés à coopérer avec les languettes 25 du panneau adjacent pour constituer des moyens d'emboîtement/positionnement participant à l'assemblage des panneaux 2 entre eux. Les structures latérales 16 et 17 de la paroi 8 sont complémentaires entre elles en ce sens que l'une d'elle, sur un premier panneau, peut être associée à l'autre structure d'un second panneau juxtaposé pour former ensemble une colonne creuse verticale de section parallélépipédique (ici rectangulaire). Chacune des structures en U 16 et 17 est destinée à former une partie de la colonne creuse en question. Sur les figures 2, 4 et 7, on remarque que les nervures de renfort horizontales 15 de la paroi 8 se prolongent sur les faces externes de la structure en U 17. D'autre part, sur les volets de côté 21', 27' et 27" des deux structures en U 16, 17, et sur le volet intermédiaire 21-, on remarque la présence d'orifices 30 alignés horizontalement. Ces orifices 30 sont répartis sur la longueur des volets correspondants; et leur écartement décroît du haut vers le bas. Comme on le verra plus loin, ces orifices 30 sont destinés à la mise en place de tiges horizontales passant à l'intérieur des colonnes de coffrage précitées, ces tiges, à ce titre, participant à la tenue des piliers de maintien et participant également au verrouillage et à la rigidification des panneaux 2 assemblés. Ces orifices 30 sont prévus tangents au plan vertical correspondant à l'extrémité des nervures de rigidification 15. Comme indiqué précédemment, la bordure supérieure 10 de la paroi 8 est équipée d'une portion de goulotte 18 dont la section transversale verticale est en forme générale de U ouvert vers le haut. La partie supérieure 32 de la paroi 8 forme le côté latéral intérieur de cette goulotte 18. Un élément transversal monobloc 33 forme le fond de la goulotte 18, s'étendant côté remblai, et une paroi verticale ou sensiblement verticale 34 définit son côté extérieur. Sur les figures 2 et 3 en particulier, on remarque que l'élément de fond 33 et le côté extérieur 34 se prolongent sur l'un de leurs côtés par des volets, respectivement 35 et 36, destinés à assurer une continuité d'étanchéité lors de l'assemblage des panneaux 2. Dans l'élément de fond 33 on remarque la présence d'une ouverture 37 située dans le prolongement de la structure en U 16, de manière à ne pas obturer l'ouverture supérieure des colonnes creuses obtenues lors de l'assemblage des panneaux. Les portions de goulotte 18 comportent des nervures de rigidification transversales 38 qui s'étendent sur toute leur largeur et sur une partie de leur hauteur. L'assemblage de deux panneaux identiques 2' et 2" est illustré en deux étapes sur les figures 8 et 9. Cet assemblage est réalisé dans un premier temps en engageant les languettes 25 du premier panneau 2' dans les orifices complémentaires 28 du second panneau 2", par une présentation légèrement en biais; il suffit ensuite d'aligner les deux panneaux 2' et 2", par un léger pivotement, pour que leurs structures en U en regard s'emboîtent l'une dans l'autre afin de former la colonne creuse 40. En fait, et comme on peut le voir sur la vue de détail de la figure 10, le volet de fond 26 et les volets de côté 27', 27" de la structure en U 17 constituent trois des côtés de la colonne creuse 40, et le volet de fond 20 de la structure en U 16 de l'autre panneau (qui correspond à une partie de la paroi 8) vient constituer le 4e côté complémentaire de cette colonne 40. Les volets de côté 21' et 21" de la structure 16 servent ici simplement d'organes de positionnement; ils ne participent pratiquement pas à la constitution de la colonne creuse 40 (mais cela pourrait être différent dans des variantes de réalisation). Sur la figure 10, on remarque le léger décrochement 42, réalisé dans la paroi 8 au niveau de la zone de raccordement avec la structure en U 17, correspondant avec la zone de doublage de deux panneaux 2', 2" juxtaposés, permettant d'assurer une parfaite continuité et planéité de la face verticale interne du bassin de piscine. Sur cette figure 10, on remarque aussi l'extrémité en baïonnette 43 du volet de côté extérieur 27' de la structure 17, permettant le positionnement dudit volet de côté 27' dans l'alignement du volet de côté 21" associé. L'écartement entre les volets de côté 21' et 21 "des structures en U 16 correspond sensiblement à l'écartement entre les volets de côté 27' et 27" des structures en U 17, les écartements correspondants étant adaptés pour assurer l'emboîtement desdites structures 16 et 17 lors de l'assemblage des panneaux 2, tel qu'illustré sur la figure 10. Dans le mode de réalisation illustré, certaines nervures de rigidification horizontales 15 s'étendent jusqu'au volet intermédiaire 21 situé dans l'encombrement de la colonne creuse 40; bien entendu, des découpes appropriées sont prévues à l'extrémité du volet de côté 27', ou dans les nervures de rigidification horizontales 15, pour permettre à l'extrémité de ce volet 27' de venir jouxter la paroi 8. Dans une variante de réalisation, les nervures de rigidification pourront être supprimées sur la zone d'encombrement de la structure en U 17 du panneau adjacent. L'étape suivante du montage est illustrée sur les figures 11 et 12, et consiste, comme évoqué ci-dessus, à insérer des tiges de rigidification 45 au travers des orifices 30 ménagés dans les ailes 21', 21-, 27' et 27" des structures latérales 16 et 17. Les tiges 45 en question ont avantageusement plusieurs mètres de longueur (par exemple entre 3 et 6 mètres) ; elles sont réalisées en métal (acier), ou de manière préférée, en matière plastique ou polyester chargé de fibres (par exemple des fibres de verre). Ces tiges 45 s'étendent horizontalement au dos des parois 8 (côté remblai) et au sein des colonnes creuses 40. Leur mise en place constitue une sorte de clé assurant le verrouillage des panneaux 2 les uns par rapport aux autres du fait de l'imbrication des volets de côté 21', 21"', 27' et 27" des structures en U 16 et 17 (on notera à ce titre que pour remplir cette fonction de verrouillage, seuls deux volets en correspondance peuvent suffire). On notera ici que le positionnement particulier des orifices 30 (en tangence du plan correspondant à l'extrémité du nervurage 15 des panneaux) assure l'appui des tiges 45 contre ledit nervurage 15 (voir figure 12), ce qui améliore la résistance desdits panneaux à la pression de l'eau contenue dans le bassin. De plus, ces tiges 45 contribuent aussi à améliorer la résistance des piliers de béton coulés dans les colonnes creuses 40. Comme cela a été évoqué ci-dessus et comme on peut le voir sur la figure 11, la densité des tiges de verrouillage et de rigidification 45 est plus importante en partie basse des panneaux, par rapport à la partie haute, pour résister de manière optimale à la pression de l'eau plus importante en fond de bassin. De préférence, les jonctions des tiges 45 pour assurer leur continuité s'effectuent au sein des colonnes creuses 40. Comme indiqué auparavant, les angles intérieurs 5 et extérieurs 4 du bassin de piscine 1 sont réalisés au moyen de structures rapportées 7, 6 qui viennent s'assembler avec deux panneaux 2 disposés dans des plans différents. Une structure d'angle interne possible est illustrée sur la figure 13, pour relier deux panneaux 2', 2" disposés à l'équerre. Cette structure d'angle interne se compose d'un rajout d'angle 7 en forme de portion de cylindre verrouillée dans l'angle côté bassin au moyens de pattes monoblocs 46 passant chacune dans l'un des orifices 28 du panneau 2". Du côté extérieur, un rajout 47 en forme de pilier en U assure la fermeture de la colonne d'angle formée par les deux structures 16 et 17 en correspondance, pour constituer un organe de coffrage pour poteau de béton. Une structure d'angle externe possible est illustrée sur la figure 14, là encore pour relier deux panneaux 2' et 2" disposés à l'équerre. Cette structure d'angle externe se présente sous la forme d'un panneau courbe nervuré 6 muni au niveau de ses bordures verticales latérales de structures d'emboîtement, type languettes 25/ouvertures 28 telles que détaillées précédemment. Ici encore, un rajout 48 en forme de pilier en U est positionné sur la structure d'extrémité 16 du panneau 2' pour former une colonne complète en vue de constituer un poteau de béton. La structure en demi-cercle 3 du bassin de piscine 1 (figure 1) peut être réalisée au moyen de panneaux 2 identiques à ceux détaillés ci-dessus, soit pliés au niveau de l'une de leur extrémité (par exemple sur la hauteur de la bande 24 latérale), soit positionnés les uns à la suite des autres avec un décalage angulaire adapté. Dans les deux cas, les extensions 35 et 36 des portions de goulotte 18 assurent une continuité d'étanchéité pour le coffrage périphérique, en vue de réaliser la bordure périphérique haute du bassin. Les orifices 30 de passage des tiges de verrouillage 45 seront adaptés en conséquence; il sera possible de prévoir différents positionnements d'orifices utilisés en fonction des décalages angulaires souhaités. Bien entendu, la formation de telles structures non linéaires pourra aussi être obtenue au moyen de panneaux courbes ou en dièdre, spécialement adaptés. Une fois l'ensemble de la ceinture périphérique correctement préparée de la manière décrite ci-dessus, il reste à la rigidifier par coulage de béton à l'intérieur des colonnes creuses 40 et dans la goulotte supérieure 18. On notera que la présence du volet intermédiaire 21 à l'intérieur des colonnes 40 permet d'améliorer l'assemblage entre les deux panneaux 2 juxtaposés, après prise du béton. A titre complémentaire, la partie inférieure des panneaux 2 peut comporter une goulotte monobloc, s'étendant côté remblai, pour former une ceinture basse de béton. De plus, cette goulotte inférieure pourra comporter des pieds réglables (par exemple au niveau de ses quatre angles) pour permettre un réglage final de niveau et plus généralement de positionnement. On notera encore que certains des panneaux 2 constitutifs de la ceinture du bassin 1 comporteront des découpes (réalisées après leur moulage) adaptées pour recevoir des composants classiques de piscine tels que skimmer , buses de refoulement, éclairages, prises balai pour.robot, systèmes de fixation de rideau flottant, etc
Le panneau en matière plastique injectée conforme à la présente invention est apte à être solidarisé avec des panneaux identiques ou similaires pour constituer la ceinture périphérique verticale d'un bassin de piscine.Ce panneau est caractérisé par le fait qu'il est constitué d'une paroi principale (8), de forme générale carrée ou rectangulaire, dont les deux bordures latérales verticales (11, 12) sont munies, sur leur longueur, de structures (16, 17) complémentaires entre elles et conformées pour constituer chacune une partie d'une colonne verticale creuse, la structure latérale (16) de l'une des bordures verticales (11) dudit panneau étant apte à être associé avec la structure latérale (17) de l'autre bordure verticale (12) d'un panneau identique ou similaire avec lequel il est solidarisé lors de la réalisation dudit bassin, cela pour former ladite colonne verticale creuse dans laquelle peut être coulé du béton qui formera, après la prise, un pilier vertical de maintien.
1.- Panneau en matériau plastique injecté, apte à être solidarisé avec des panneaux identiques ou similaires pour constituer la ceinture périphérique verticale d'un bassin de piscine, caractérisé en ce qu'il est constitué d'une paroi principale (8) de forme générale carrée ou rectangulaire, dont les deux bordures latérales verticales (11, 12) sont munies, sur leur longueur, de structures (16, 17) complémentaires entre elles et conformées pour constituer chacune une partie d'une colonne verticale creuse (40), la structure latérale (16, 17) de l'une des bordures verticales (11, 12) dudit panneau étant apte à être associée avec la structure latérale (17, 16) de l'autre bordure verticale (12, 11) d'un panneau identique ou similaire, avec lequel il est solidarisé lors de la réalisation dudit bassin, cela pour former ladite colonne verticale creuse (40) dans laquelle peut être coulé du béton qui formera, après prise, un pilier vertical de maintien. 2.- Panneau pour piscine selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte, au niveau de chacune de ses bordures latérales (11, 12), une structure latérale (16, 17) dont la section horizontale, en forme générale de U, est composée d'un volet de fond (20, 26) bordé par deux volets de côté en regard (21', 21', 27', 27"), lesquelles structures latérales à section en U (16, 17) sont ouvertes dans deux sens opposés ou sensiblement opposés, l'une dans le sens de la face (14) de la paroi (8) destinée à venir côté remblai, et l'autre dans le sens de la face (13) destiée à venir côté piscine, de sorte à être chacune associée avec la structure latérale (16, 17) de la bordure opposée (11, 12) d'un panneau identique ou similaire lors de la réalisation du bassin, pour constituer la colonne verticale creuse (40) recherchée. 3.- Panneau pour piscine selon la 2, caractérisé en ce que la distance entre les volets de côté (21', 21", 27', 27") des deux structures en U est sensiblement identique et adaptée pour permettre un emboîtement partiel des deux structures complémentaires (16, 17) lors de l'assemblage de deux panneaux identiques ou similaires. 4.- Panneau pour piscine selon la 3, caractérisé en ce que une première structure latérale (16) est aménagée de sorte que son volet de fond (20) soit constitué par une partie de la paroi principale (8), les deux volets de côtés (21', 21 "') de ladite première structure s'étendant à partir de la face (14) de ladite paroi principale (8) destinée à venir se positionner côté remblai, et en ce que la seconde structure latérale (17) est agencée de sorte que son volet de fond (26) s'étende à distance de ladite paroi principale (8) et du côté de sa face (14) destinée à venir côté remblai, ledit volet de fond (26) étant raccordé à la bordure latérale en regard de ladite paroi principale (8) par l'un des volets de côté (27"). 5.- Panneau pour piscine selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte des structures latérales (16, 17) munies d'orifices (30) aptes à recevoir des tiges longitudinales (45) de rigidification et de verrouillage, horizontales, passant au travers des colonnes verticales creuses (40) formées par l'assemblage de panneaux identiques ou similaires, avant le coulage du béton. 6.- Panneau pour piscine selon la 5, caractérisé en ce que les structures latérales (16, 17) sont munies, sur leur longueur, et le cas échéant dans certains au moins de leurs volets de côté (21', 21', 27' ; 27") pour les structures latérales (16, 17), à section en U, de plusieurs orifices (30) dont le calibre correspond, au jeu près, au diamètre des tiges de rigidification (45), lesquels orifices (30) sont ménagés dans lesdites structures latérales (16, 17) de sorte à venir en regard de ceux d'une structure latérale complémentaire (16, 17) d'un panneau identique ou similaire rapporté. 7.- Panneau pour piscine selon l'une quelconque des 5 ou 6, caractérisé en ce que les orifices (30) de passage de tiges (45) sont plus rapprochés les uns des autres dans sa partie basse, par rapport à sa partie haute, pour augmenter la densité desdites tiges (45) en partie basse. 8.- Panneau pour piscine selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que sa paroi principale (8) est munie, au niveau de sa bordure supérieure (10), d'un organe monobloc en forme de portion de goulotte (18) dont la section transversale verticale est en forme générale de U ouvert vers le haut, lequel organe (18) est destiné à constituer une goulotte supérieure périphérique pour la réception de béton destiné, après prise, à former une bordure supérieure périphérique de maintien pour le bassin de piscine. 9.- Panneau pour piscine selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte, au niveau de ses bordures latérales opposées (11, 12), des moyens de solidarisation complémentaires, de type languette (25)/orifices (28). 10.- Panneau pour piscine selon la 9, caractérisé en ce qu'il comporte, d'une part, une pluralité de languettes (25) en saillie, réparties sur la longueur de l'une de ses bordures latérales (11, 12), et d'autre part, une pluralité d'orifices complémentaires (28) ménagés sur la hauteur de la bordure latérale opposée (12, 11). 11.- Panneau pour piscine selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte des nervures de rigidification monobloc (15) aménagées au moins sur sa paroi principale (8), côté remblai, et en ce que ses structures latérales (16, 17) comportent des orifices (30) pour le passage de tiges de rigidification (45), lesdits orifices (30) étant tangents au plan vertical correspondant à l'extrémité desdites nervures de rigidification (15). 12.- Bassin de piscine constitué d'un assemblage d'une pluralité de panneaux selon l'une quelconque des 1 à 11. 13.- Bassin de piscine selon la 12, caractérisé en ce qu'il comporte des structures rapportées (6, 7), pour former les angles intérieurs (4) et éventuellement extérieurs (5), et en ce que les différents panneaux (2) sont associés à des tiges de rigidification horizontales (45) insérées dans leurs orifices de réception (30).
E
E04
E04H
E04H 4
E04H 4/00
FR2897027
A1
DISPOSITIF D'ARRIMAGE D'UN TRANSPALETTE SUR LE PLATEAU D'UN CAMION
20,070,810
-1- La présente invention a pour objet un dispositif pour arrimer un engin, dénommé transpalette motorisé ou non, sur le plateau d'un camion afin de permettre son transport en toute sécurité. Actuellement les marchandises ou divers objets sont très souvent regroupés et disposés sur des palettes en bois, l'ensemble étant ensuite entouré d'un film thermo rétractable pour être livrés chez un ou plusieurs destinataires par un transporteur routier. Le transporteur charge les palettes ainsi constituées dans un camion et afin de gagner du temps et de faciliter la manipulation des dites palettes à destination, le transporteur embarque également dans le camion un transpalette motorisé ou non motorisé. Ce transpalette doit alors être arrimé solidement aux ridelles du camion faute de quoi il risque de se déplacer au gré du trajet du véhicule, notamment dans les virages, ces déplacements pouvant causer des dégâts aux palettes transportées ou causer des accidents, ces risques étant augmentés lorsque le camion se déplace a vide lors de son retour après une livraison. Actuellement, il n'existe aucun dispositif d'arrimage de transpalette sur les camions. Des sangles ou des cordes sont utilisées avec plus ou moins de réussite pour assurer le maintien de l'engin. La présente invention a pour objet d'apporter une solution à ce problème. Le dispositif d'arrimage selon l'invention consiste à bloquer le transpalette motorisé ou non en maintenant fermement sa fourche sur le plateau du véhicule au moyen d'une pièce métallique longitudinale, appelée bride. Ce dispositif pouvant en outre être escamoté lorsqu'il est hors service. Le dispositif selon l'invention est caractérisé en ce qu'il est constitué d'une bride longitudinale comportant un axe central sur lequel agit un ressort de manière telle que la dite bride soit constamment tirée vers le bas. -2- Cette bride est avantageusement logée dans une ouverture ou lumière prévue dans le plateau du véhicule permettant son escamotage lorsqu'elle n'est pas utilisée. Sous le plateau du véhicule est prévu un puit pour le logement de son axe central autour duquel est disposé le ressort la tirant vers le bas. Cette disposition autorise, de plus lorsqu'elle est hors de son logement, le pivotement de la bride autour de son axe vertical lui permettant de se présenter sous un angle quelconque pour appuyer sur la fourche du transpalette à arrimer. Au surplus la base de la bride venant au contact de la fourche comporte un jonc en caoutchouc dur ayant pour objet d'éviter tout glissement entre elle et la fourche. Avantageusement on peut remplacer le ressort ayant pour but de tirer la bride vers le bas par un vérin agissant de la même manière. Encore la bride a une longueur plus courte que son logement afin de permettre son dégagement manuel dudit logement. Le dispositif d'arrimage d'un transpalette au plateau d'un véhicule selon l'invention est simple et économique dans sa réalisation. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit d'une des réalisations et à l'examen des dessins annexés sur lesquels : La figure 1 est une vue en perspective du dispositif d'arrimage selon l'invention au repos dans un logement. La figure 2 est une vue du dispositif de la figure 1 la bride étant dégagé de son logement. La figure 3 est une vue du dispositif d'arrimage selon l'invention sur laquelle on a représenté schématiquement les fourches d'un transpalette bloquées par ledit dispositif. En se reportant à la figure 1 on voit que le dispositif d'arrimage selon l'invention est constitué d'une bride longitudinale 1 comportant une tige axiale 2 terminée par une goupille 3. La bride 1 est logée dans une ouverture ou lumière 4 pratiquée dans le plateau P du véhicule afin de permettre son escamotage lorsqu'elle est hors service. L'ouverture 4 est recouverte d'une platine métallique 5 maintenue par des vis 6 afin d'éviter sa détérioration. La tige axiale 2 est logée dans un puit ou fût 7 vertical prévu sous le plateau P du camion. Autour de cette tige axiale 2 est disposé un ressort hélicoïdal 8 travaillant en extension, dont une extrémité 8a prend appui sur la goupille 3 et l'autre extrémité 8b sous le plateau P du camion au sommet du fût 7 de façon telle à tirer constamment la bride 1 vers le bas, dans son logement 4. Pour soulever la bride, comme représenté sur la figure 2 il suffit de la prendre par ses extrémités et de la soulever contre l'action du ressort 8 ; la bride 1 étant moins longue que la découpe de la platine 5. Lorsque la bride 1 est dégagée de son logement 4 il est possible de la faire pivoter autour de son axe central 2 et de l'orienter perpendiculairement a son logement 4, si nécessaire. Bien entendu la tige axiale 2 et le ressort 8 peuvent si on le désire être remplacés par un vérin. De même la tige axiale 2 peut être supprimée et remplacée par deux tiges situées à chaque extrémité de la bride 1, avec un ressort, ou sans ressort. En se reportant à la figure 3 on voit le dispositif d'arrimage selon l'invention en position d'utilisation maintenant la fourche d'un transpalette motorisé ou non représenté en traits mixtes. Sur cette figure la bride 1 est orientée perpendiculairement à son logement 4. Sous cette bride 1 sont insérées les deux branches 11 de la -4- fourche d'un transpalette 9. Sous l'action du ressort 8 la bride 1 est tirée vers le bas bloquant ainsi la fourche du transpalette 9 que ne peut plus bouger. A f i n d'interdire tout glissement des branches 1 l de la fourche sous la bride, celle-ci est muni d'un jonc en caoutchouc dur 10 maintenant fermement les dites branches. Bien que l'invention ait été décrite avec un exemple de réalisation préférée on peut bien évidemment apporter différents perfectionnements avec des équivalents techniques sans pour autant s'écarter du domaine de l'invention
Dispositif d'arrimage d'un transpalette constitué d'une bride longitudinale 1 comportant une tige axiale 2 terminée par une goupille 3, un ressort hélicoïdal 8 étant disposé autour de la tige axiale et prenant appui sur la goupille 3 pour tirer la bride 1 vers le bas, l'ensemble pouvant être escamoté dans un logement 4 prévu à cet effet dans le plateau.
1) Dispositif d'arrimage d'un transpalette motorisé ou non sur le plateau d'un camion caractérisé en ce l'on maintien fermement la fourche du transpalette sur le plateau au moyen d'un dispositif comportant une bride tirée vers ledit plateau. 2) Dispositif d'arrimage d'un transpalette sur le plateau d'un camion selon la 1 caractérisé en ce que la bride 1 est formée par une pièce métallique longitudinale comportant un axe central 2 autour duquel est disposé un ressort hélicoïdal 8 sur lequel il prend appui par l'intermédiaire d'un goupille 3 de manière que la bride 1 soit constamment tirée vers le bas. 3) Dispositif d'arrimage d'un transpalette sur le plateau d'un camion selon la 2 caractérisé en ce que l'axe central 2 de la bride 1 ainsi que le ressort 8 sont disposés dans un logement ou puit 7 sous le plateau P du camion. 4) Dispositif d'arrimage d'un transpalette sur le plateau d'un camion selon la 2 caractérisé en ce que la bride 1 comporte deux tiges (2) avec un ressort (8). 5) Dispositif d'arrimage d'un transpalette sur le plateau d'un camion selon la 1 caractérisé en ce que la bride 1 est logée dans un ouverture ou lumière 4 prévue dans le plateau P du véhicule permettant son escamotage lorsque le dispositif est hors service. 6) Dispositif d'arrimage d'un transpalette sur le plateau d'un camion selon la 1 caractérisé en ce que la bride 1 peut hors de son logement 4 pivoter autour de son axe central 2. 7) Dispositif d'arrimage d'un transpalette sur le plateau d'un camion selon la 2 caractérisé en ce que la bride 1 comporte en jonc 10 en caoutchouc dur destiné à venir au contact des fourches 11 du transpalette interdisant tout glissement.
B
B60,B66
B60P,B66F
B60P 7,B60P 3,B66F 9
B60P 7/08,B60P 3/06,B66F 9/075
FR2898369
A1
CLOISON VITREE FORMEE DE MODULES VITRES A BORDS LIBRES
20,070,914
Domaine de l'invention La présente invention concerne une , munis d'un joint profilé introduit par un côté de la surface vitrée, dans l'intervalle entre les bords libres de deux panneaux vitrés. Etat de la technique Les systèmes de cloisons vitrées traditionnelles sont réalisés avec des châssis à quatre côtés formés de deux montants verticaux et de deux montants horizontaux qui maintiennent les vitrages. Mais il existe également des cloisons vitrées sans châssis. De tels systèmes de cloisons vitrées ne comportent pas de montant vertical et selon la terminologie utilisée, il s'agit alors de côtés verticaux dits en bord libre . Ces solutions permettent de réaliser une cloison qui devient un mur de verre offrant une excellente transparence même entre les vitrages puisqu'il n'y a plus de montant. De tels systèmes de cloisons vitrées, connus, se font avec des panneaux de verre bord à bord sans joint ou encore des panneaux de verre bord à bord avec un joint collé ou encore bord à bord avec un joint collé avec un adhésif double face ou encore des panneaux de verre bord à bord avec un joint collé de type silicone. De manière plus précise, ces différentes solutions ont des avantages mais aussi un certain nombre d'inconvénients. En effet, une cloison à panneaux de verre bord à bord sans joint, a l'avantage d'un montage et d'un démontage facile. Son prix est in-téressant puisqu'il n'y a pas de joint mais les inconvénients les plus gênants de cette solution sont le passage de l'air et celui du bruit. Les cloisons à panneaux de verre bord à bord avec un profil collé, ont l'avantage d'arrêter l'air et le bruit. Les panneaux de verre sont guidés par le profil de sorte qu'ils sont mieux alignés. Si le profil est translucide, il conserve l'aspect transparent du mur vitré, mais l'inconvénient de cette solution est le prix des profils. Cette solution est également difficilement démontable car, pour retirer un module qui ne se situe pas en extrémité, il faut démontrer la cloison à partir de l'un des bords jusqu'à arriver au module concerné. La cloison en panneaux de verre bord à bord avec un joint collé par un adhésif double face a l'avantage, comme la solution précédente, d'arrêter l'air et le bruit. La jonction a une faible section ce qui con-serve un aspect quasi transparent à l'ensemble formant un mur vitré. Mais cette solution a également un certain nombre d'inconvénients car les bandes adhésives sont collées sur la tranche du vitrage et leur mise en place nécessite un soin tout particulier pour l'alignement vertical des modules vitrés. Cette solution est difficilement démontable car, pour retirer un module intermédiaire, on doit commencer par l'un des bords de la cloison et décoller l'adhésif. Enfin, la dernière solution connue, celle de panneaux bord à bord avec un joint collé de type silicone, a l'avantage également d'arrêter l'air et le bruit ; la faible section des joints conserve un aspect transparent de mur vitré. Mais cette solution est délicate à mettre en oeuvre. Le joint de silicone se réalise à la pompe et pour que le travail présente un aspect propre, la mise en place du joint nécessite du savoir-faire. Cette solution est en outre difficile à réaliser dans le cas de double vitrage car il n'est pas possible d'accéder à l'arrière du vitrage pour la finition du joint. Enfin, cette solution est difficile à démonter car, pour retirer un module intermédiaire, on doit retirer le silicone et nettoyer avant de replacer le module vitré. But de l'invention La présente invention a pour but de permettre de réaliser de manière simple une cloison vitrée ou mur vitré à une ou à double épaisseur, évitant le passage de l'air et du bruit à la jonction des bords des panneaux vitrés tout en facilitant la mise en place et l'éventuelle démontage d'un panneau vitré quelle que soit sa position dans la cloison, et cela par des moyens simples et économiques. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne une cloison vitrée du type défini ci-dessus caractérisée en ce que les bords libres intérieurs ont des congés et chevauchant l'intervalle des bords libres, le joint a une section en diabolo comprenant - un corps creux dont la cavité est bordée par deux parois munies de lèvres tournées vers l'extérieur, - à une extrémité, un pied de section trapézoïdale et à l'autre, une tête de section trapézoïdale ayant deux cornes de part et d'autre du plan médian du profilé, - et une charnière de matière à la jonction des deux cornes au niveau de l'extrémité de la cavité, ce joint étant en une matière élastique homogène extrudée en une seule pièce, les cornes de la tête se rabattant élastiquement vers l'avant pour l'introduction du joint dans l'intervalle et se redéployer au-delà de l'intervalle pour venir s'appuyer contre les congés du bord de chaque panneau, les coins du pieds s'appuyant contre les congés homologues de l'autre face des panneaux. La cloison vitrée telle que définie ci-dessus peut être une cloison à simple ou double vitrage. La mise en place de chaque ensemble de panneaux vitrés ou modules se fait très simplement. A la mise en place des panneaux, on respecte un intervalle suffisant pour placer un joint destiné à la fois à fermer l'intervalle et à tenir les panneaux l'un par rapport à l'autre en compensant un éventuel défaut d'alignement grâce à la souplesse et à la déformabilité du joint. Dans le cas le plus habituel, les panneaux vitrés ont des congés suffisants pour absorber la tête et le pied du joint, pour que ceux- ci ne dépassent pas de la surface extérieure des panneaux. Toutefois, la solution inverse est également possible en cas de nécessité ou pour des raisons décoratives : les joint peut dépasser de l'intervalle et participer à l'esthétique de la cloison vitrée sans pour autant en réduire la transparence. Suivant une caractéristique avantageuse, la cavité du corps du joint est de section sensiblement rectangulaire. Cette cavité permet la déformation des parois, en particulier pour le passage des lèvres dans l'intervalle entre les bords libres. Ces lèvres sont, de préférence, au nombre de deux : une sur chaque côté extérieur de la paroi du corps. Toute- fois, ce nombre de lèvres peut être multiplié. En outre, il est avantageux que les lèvres soient dirigées vers l'arrière dans le sens d'introduction du joint, c'est-à-dire vers le pied. Suivant une autre caractéristique, la charnière entre les cornes de la tête du joint est réalisée par au moins une réduction 30 d'épaisseur de la paroi. Suivant une autre caractéristique avantageuse, cette réduction d'épaisseur est située dans le plan médian et de part et d'autre de cette réduction d'épaisseur. La paroi de la tête comporte deux fentes assurant une réduction d'épaisseur complémentaire, ces deux fentes étant si- 35 tuées dans l'amorce des cornes de la tête. Cela facilite le repliage des cornes pour l'introduction du joint dans l'intervalle sans augmenter localement l'épaisseur du joint au niveau de la base des cornes de manière à ne pas compliquer l'introduction du joint dans l'intervalle. Le joint du vitrage selon l'invention est réalisé en une matière souple élastique homogène, mécaniquement et visuellement telle que du caoutchouc éthylène-propylène EPDM ou un silicone ou autre matière plastique souple et translucide. Le joint permet de fermer de manière étanche à l'air et au bruit, l'intervalle entre deux bords libres de panneaux ou de modules vitrés sans créer une forte opacité locale à l'endroit du joint, conservant ainsi la transparence globale des panneaux vitrés. De tels joints permettent également de compenser les légers défaut d'alignement qui sont parfois inévitables dans l'installation de pan- neaux ou les faibles angles d'inclinaison d'un panneau à l'autre si les panneaux suivent un profil qui n'est pas parfaitement plan. Le joint selon l'invention est également intéressant pour le double vitrage car, il s'introduit par une seule face et ne nécessite pas l'accès à l'autre face ; lorsque les doubles vitrages sont installés, il suffit 15 de placer les joints à partir des faces extérieures du double vitrage sans qu'il soit nécessaire d'accéder à l'intervalle entre les deux vitrages. Que le vitrage soit simple ou double, il se démonte très simplement et tout panneau ou module, quelle que soit sa position dans l'alignement d'une cloison, est accessible et peut se démonter sans qu'il 20 soit nécessaire de démonter successivement un certain nombre de panneaux en partant d'une extrémité de la cloison pour atteindre le panneau à remplacer ou à modifier. L'invention s'applique à des cloisons vitrées quelle que soit leur hauteur, qu'elles s'étendent sur toute la hauteur d'un local ou seule- 25 ment sur une partie de sa hauteur. Dans le cas plus rare de cloisons divisées dans le sens horizontal, la cloison se réalise dans les mêmes conditions. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus 30 détaillée à l'aide d'un mode de réalisation représenté schématiquement dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une coupe partielle à échelle agrandie de deux panneaux de verre installés en laissant un intervalle pour recevoir un joint, - la figure 2 montre, à la même échelle qu'à la figure 1, la section d'un 35 joint profilé destiné à être installé dans l'intervalle entre les bords libres des panneaux de la figure 1, - les figures 3, 4, 5 montrent schématiquement trois étapes de mise en place d'un joint entre les bords libres de deux panneaux vitrés selon l'invention, à savoir : * la figure 3 montre le début de l'introduction de la tête du joint 5 dans l'intervalle entre les bords libres, * la figure 4 montre le joint introduit pratiquement de moitié dans l'intervalle entre les bords libres, * la figure 5 montre l'étape finale, lorsque le joint est en place entre les bords libres de deux panneaux. 10 Description d'un mode de réalisation de l'invention Selon la figure 1, l'invention concerne un système de cloison vitrée formée par l'assemblage de panneaux vitrés Pn, Pn+1 à bords libres BLn, BLn+1 laissant entre eux, un intervalle In pour recevoir un joint J. Les bords libres Bn, Bn+ 1 des panneaux sont munis de chaque côté, d'un 15 congé en biais Cn, Cn', Cn+ l , Cn'+l formant un pan coupé s'étendant sur toute la longueur du bord. Par convention, la longueur du pan coupé ou la longueur du joint est prise dans la direction perpendiculaire au plan des différentes figures puisque ces plans correspondent à la section de panneaux Pn ou de joints J. Le joint profilé J a une section est présentée à la 20 figure 2 ; ce joint profilé étant obtenu par extrusion d'une matière souple, homogène mécaniquement et visuellement par exemple du caoutchouc éthylène-propylène EPDM, un silicone ou autre matière souple et translucide. Telle que présentée dans cet exemple et de manière géné25 raie, la structure de l'intervalle et la forme du joint J sont symétriques par rapport au plan médian MM de l'intervalle In ou du joint J bien que des formes légèrement asymétriques puissent être envisagée dans certains cas. L'intervalle et le joint ont également une forme sensiblement 30 identique par rapport à un plan perpendiculaire au plan médian. Cela est le cas pour l'assemblage de panneaux vitrés situés dans un même plan de sorte que les bords libres sont parallèles. Mais si les panneaux ne sont pas alignés et font entre eux un léger angle, l'invention s'applique égale-ment. Le joint peut se déformer ou avoir une forme légèrement différente 35 d'une forme doublement symétrique pour s'adapter à cette inclinaison. En outre, les dessins supposent que les deux faces des panneaux Pn, Pn+ 1 soient parfaitement alignées. En réalité, il peut y avoir de légers décalages qui seront compensés par le joint. La section du joint de la figure 2 a une forme globale dite en diabolo composée d'un corps 1 bordé des deux côtés par une section triangulaire ou trapézoïdale. Le corps 1 est muni d'une cavité 11 bordée par deux parois 12, 13 et, en extrémité, il porte d'un côté une pièce for- tuant un pied 2 de section trapézoïdale, de préférence symétrique par rapport au plan médian MM du profilé ; l'autre extrémité porte une tête 3 de forme sensiblement identique à la forme du pied, c'est-à-dire une forme trapézoïdale. Cette tête 3 comporte deux cornes 31, 32 triangulaires analogues à la forme des coins 21, 22 du pied 2. Toutefois, ces cornes 31, 32 se rejoignent au niveau du plan médian MM par une charnière 33 réalisée par la matière du joint. Cette charnière est obtenue par un affaiblissement de l'épaisseur de la matière. Dans le cas d'un joint symétrique par rapport au plan médian MM, l'affaiblissement 321 est situé d'abord au niveau du plan médian et il est bordé par deux intervalles 322, 323 ou fentes arri- vant à la base des deux cornes 31, 32. Cette charnière 33 permet de replier les deux cornes 31, 32 vers l'avant, par basculement dans la direction des flèches A pour l'introduction du joint J dans l'intervalle In. Ensuite, une fois le joint placé dans l'intervalle, l'élasticité de la matière rétablit les cornes 31, 32 dans leur forme représentée à la figure 2. Extérieurement, les parois du corps 1 comportent deux lèvres d'étanchéité 14, 15. L'intervalle In entre les bords libres BLn, BLn+1 des panneaux Pn, Pn+ 1 est défini par le plan d'installation des panneaux de manière à pouvoir recevoir un joint J comme celui de la figure 2. La section du joint a des dimensions adaptées à l'intervalle In et à la forme des coins tronqués Cn, C'n, Cn+ 1, Cn'+ 1 constituant les congés des arêtes de chaque bord de panneau. Ainsi, l'épaisseur (EP1) du corps 1 est de préférence légère-ment inférieure à la largeur (i) l'intervalle In mais l'écartement (EP2) des sommets des lèvres 14, 15 est supérieur à la largeur de l'intervalle In. La largeur .L du pied 2 et celle de la tête 3 sont supérieures à la largeur (i) de l'intervalle mais inférieures à la largeur (iM) de l'entrée de l'intervalle, c'est-à-dire la distance entre les bords extérieurs des deux congés en regard des bords libres BLn, BLn+1. La longueur (L) du joint J est de préférence légèrement inférieure à l'épaisseur (E) des panneaux et la longueur (LO) du corps 1 est de préférence sensiblement égale à la longueur (LO) de l'intervalle entre les bords libres BLn, BLn+l, dans la partie non concernée par les côtés en biais formant les congés. Dans ces conditions, le joint J se place parfaitement dans l'intervalle entre les bords libres BLn, BLn+ 1 et se tient dans ceux-ci tout 5 en tenant également les bords des panneaux, comme le montre la vue en coupe de la figure 5. Pour la mise en place du joint J entre les bords libres BLn, BLn+1 de deux panneaux Pn, Pn+1 (figure 1), on pince les cornes 31, 32 de la tête 3 pour les introduire (figure 3) dans l'intervalle In puis, on 10 pousse (flèche F) le joint pour le faire passer à travers l'intervalle In jus-qu'à ce que son pied 2 s'appuie contre les surfaces formant congés Cn, Cn+1 du côté correspondant des deux bords libres des deux panneaux. Le passage du joint J dans l'intervalle In écrase également les lèvres 14, 15 qui, le cas échéant déforment les parois 12, 13 du 15 corps 1 et rapprochent celles-ci (figure 4). D'ailleurs, la surépaisseur constituée par les lèvres 14, 15 renforce les parois 12, 13 dans le sens longitudinal et facilite l'introduction du joint dans l'intervalle. En position installée (figure 5), l'élasticité de la matière du joint J fait que :les parois 12, 13 peuvent encore rester déformées du fait 20 de l'appui des lèvres 14, 15 contre les faces BLn, BLn+1 de l'intervalle In. Le pied 2 et la tête 3 s'appuient contre les surfaces en congés des bords libres et restent de préférence en retrait par rapport à chaque face des panneaux (figure 5). Il serait toutefois également possible de réaliser un joint 25 non représenté, débordant tant par le pied que par la tête des deux faces du panneau vitré en réduisant dans ce cas l'importance des congés, ceux-ci restant toutefois souhaitables pour faciliter la mise en place du joint. Les figures 3 à 5 ont montré une section des bords libres et du joint et la mise en place du joint et sa déformation au cours de 30 l'introduction, toujours en vue en section par le même plan. En réalité, le joint J ne s'introduit pas simultanément et sur toute sa longueur dans l'intervalle In des bords libres BLn, BLn+ 1. Cette introduction se fait de préférence de manière progressive en commençant à une extrémité de l'intervalle, entre les bords libres, par exemple dans le 35 bas pour un intervalle vertical et en progressant vers le haut. Le joint peut alors être coupé sur place à la longueur nécessaire. Cette introduction progressive a également l'avantage de déformer automatiquement les cor- nes 31, 32 de la tête 3 pour les conduire dans l'intervalle In puisque la forme du joint évolue entre la forme du joint installé J3 (figure 5), la forme intermédiaire J2 (figure 4) et la forme du début d'introduction J1 (figure 3) ou même la forme avec les cornes non repliées (figure 2).5
Cloison vitrée formée de modules vitrés à bord libre, munis d'un joint profilé introduit par un côté de la surface vitrée, dans l'intervalle entre les bords libres de deux panneaux vitrés. Les bords libres intérieur des congés (Cn, C'n, Cn+1, C'n+1) et au repos, le joint (J) a une section en diabolo comprennent un corps (1) creux dont la cavité (11) est bordée par deux parois ( 12, 13) munies de lèvres (14, 15) tournées vers l'extérieur ; à une extrémité, un pied (2) de section trapézoïdale et à l'autre, une tête (3) de section trapézoïdale ayant deux cornes (31, 32) de part et d'autre du plan médian (MM) du profilé et une charnière de matière (33) à la jonction des deux cornes (31, 32) au niveau de l'extrémité de la cavité (11).Le joint (J) est en une matière élastique extrudable en une seule pièce. Les cornes (31, 32) de la tête (3) se rabattent vers l'avant (A) pour l'introduction du joint (J) dans l'intervalle (In) et ces cornes se redéploient au-delà de l'intervalle pour venir s'appuyer contre le congé du bord de chaque panneau. Les coins du pied s'appuient contre les congés homologues de l'autre face des panneaux.
1 ) Cloison vitrée formée de modules vitrés à bords libres, munis d'un joint profilé introduit par un côté de la surface vitrée, dans l'intervalle entre les bords libres de deux panneaux vitrés, caractérisée en ce que les bords libres intérieurs ont des congés (Cn, C'n, Cn+l, C'n+l) et le joint (J) chevauchant l'intervalle des bords libres a une section en diabolo comprenant un corps (1) creux dont la cavité (11) est bordée par deux parois (12, 13) munies de lèvres (14, 15) tournées vers l'extérieur, à une extrémité, un pied (2) de section trapézoïdale et à l'autre, une tête (3) de section trapézoïdale ayant deux cornes (31, 32) de part et d'autre du plan médian (MM) du profilé, et une charnière de matière (33) à la jonction des deux cornes (31, 32) 15 au niveau de l'extrémité de la cavité (11), ce joint (J) étant en une matière élastique homogène extrudée en une seule pièce, les cornes (31, 32) de la tête (3) se rabattant élastiquement vers l'avant (A) pour l'introduction du joint (J) dans l'intervalle (In) et se redéployer au- 20 delà de l'intervalle et venir s'appuyer contre les congés (Cn, Cn+l) du bord de chaque panneau (Pn, Pn+1), les coins (21, 22) du pied (2) s'appuyant contre les congés (Cn, C'n) homologues de l'autre face des panneaux (Pn, Pn+ 1 . 25 2 ) Cloison vitrée selon la 1, caractérisée en ce que la cavité (11) du corps (1) du joint est de section sensiblement rectangulaire. 30 3 ) Cloison vitrée selon la 1, caractérisée en ce que les lèvres (14, 15) du corps (1) sont dirigées vers le pied (2), vers l'arrière dans le sens d'introduction du joint (J) dans l'intervalle (In). 35 4 ) Cloison vitrée selon la 1, caractérisée en ce que la charnière (33) est réalisée par au moins une réduction d'épaisseur (331) de la paroi. ) Cloison vitrée selon la 4, caractérisée en ce que la réduction d'épaisseur (331) est située dans le plan médian (MM) et de part et d'autre de celle-ci, l'épaisseur de la paroi de la tête comporte deux 5 fentes (332, 333) dans l'amorce des cornes (31, 32) de la tête (3).
E
E04,E06
E04B,E06B
E04B 2,E06B 3,E06B 7
E04B 2/74,E06B 3/964,E06B 7/23
FR2891199
A1
MODULE MULTIFONCTIONNEL DE COLLECTE D'AIR ET D'ABSORPTION D'ENERGIE, DESTINE A ETRE MONTE ENTRE UN CAPOT SUR MOTEUR ET UN PARE-BRISE
20,070,330
L'invention concerne un module multifonctionnel de collecte d'air et d'absorption d'énergie, destiné à être monté entre le capot sur moteur et le pare-brise d'un véhicule automobile, et une architecture de montage d'un tel module. Il est connu de disposer dans les véhicules automobiles, sensiblement en dessous de la zone de jonction entre le pare-brise et le capot sur moteur et selon la largeur du pare-brise, un caisson de collecte de l'air nécessaire à l'alimentation du système de ventilation/climatisation du véhicule. Le caisson est io généralement délimité par: É une paroi supérieure comprenant au moins une bouche d'entrée d'air, la dite paroi formant prolongement entre le capot et le pare-brise, É une paroi avant, présentant des retours latéraux formant parois latérales, sur le bord supérieur de laquelle prend appui la bordure arrière du capot en position fermée, la face de la paroi avant extérieure au caisson étant tournée vers le compartiment à moteur, É une paroi inférieure, généralement formée de métal, pourvue de moyens d'évacuation de l'eau de pluie introduite avec l'air collecté, É une paroi arrière, formée de la partie supérieure du tablier, le tablier étant la paroi métallique séparant le compartiment à moteur de l'habitacle, au moins un orifice étant prévu dans ladite paroi arrière de sorte à former bouche de sortie d'air vers le système de ventilation/climatisation. Dans un tel agencement, l'accostage entre la paroi avant et les parois inférieure 25 et arrière doit être optimal, de sorte à garantir une bonne isolation acoustique du caisson vis à vis du bruit issu du compartiment à moteur. Dans les véhicules les plus récents, il est nécessaire de prévoir en outre, en regard du capot, des moyens d'absorption d'énergie en cas de choc d'un piéton, ceci afin de répondre aux normes de sécurité. De tels moyens sont notamment prévus en regard de la bordure arrière du capot. Cette problématique est résolue aujourd'hui en prévoyant que la paroi avant soit agencée pour présenter des propriétés d'absorption d'énergie en cas de choc d'un piéton. Typiquement, ladite paroi avant est réalisée à base de matière plastique injectée, dimensionnée pour répondre à ces critères, alors que les parois inférieure et arrière sont métalliques et sont partie de la caisse du véhicule. En cas de détérioration lors d'un choc, la paroi avant est aisément remplaçable. Dans une telle réalisation, la paroi avant présente une longueur importante puisque sensiblement similaire à la largeur du pare-brise. Elle présente donc des dispersions dimensionnelles non négligeables qui, conjuguées à celles de io la caisse, donc des parois inférieure et arrière, entraînent un accostage imparfait de la paroi avant sur la caisse. Le caisson s'avère donc non étanche vis à vis du bruit issu du compartiment à moteur du véhicule. De ce fait, l'air collecté au travers du caisson, et évacué vers le système de ventilation ou de climatisation, transporte vers l'habitacle le bruit en provenance du caisson, ce qui crée une nuisance sonore pour les passagers. En outre, Il est difficile d'obtenir de cumuler sur une même pièce, à savoir la paroi avant, de bonnes performances d'absorption d'énergie et de protection acoustique. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients, en prévoyant notamment que chaque fonction, absorption d'énergie et protection acoustique, soit remplie par un composant spécifique, chaque composant étant conçu de sorte à présenter des performances optimales vis à vis de la fonction qui lui est dédiée. A cet effet, l'invention propose un module multifonctionnel de collecte d'air et d'absorption d'énergie, destiné à être monté entre le capot sur moteur et le pare-brise d'un véhicule automobile, ledit module comprenant: un conduit d'air comprenant une entrée et une sortie d'air, ledit conduit étant agencé de sorte à pouvoir être monté de façon étanche vis à vis du compartiment à moteur du véhicule, ledit conduit comprenant en outre des moyens d'évacuation d'eau, É une poutre d'absorption d'énergie de longueur sensiblement égale à celle de la largeur du capot, ladite poutre comprenant en ses extrémités des moyens d'association à des moyens réciproques prévus sur la caisse du véhicule, ledit conduit étant associé à ladite poutre à proximité de ladite entrée d'air. Dans un tel agencement, l'isolation acoustique entre l'air collecté et le compartiment à moteur est assurée par le confinement de l'air dans le conduit monté de façon étanche vis à vis dudit compartiment à moteur du véhicule. i0 Le montage étanche du conduit suppose de réaliser l'étanchéité uniquement au niveau des entrée et sortie d'air. Les zones a étanchéifier présentent donc une taille très réduite en regard de celles qui étaient à traiter dans les réalisations de l'art antérieur. Par conséquent, les dispersions dimensionnelles sont limitées, ce qui supprime les fuites acoustiques au niveau des accostages. En outre, les parois avant et inférieure, telles qu'utilisées dans l'art antérieur, sont supprimées, ce qui simplifie la réalisation et diminue les masses. Concernant l'absorption d'énergie, cette dernière est assurée par un composant dédié à cette seule fin, à savoir la poutre, dont l'homme de l'art sait aisément déterminer les caractéristiques mécaniques optimales aptes à assurer la sécurité des piétons. Selon un deuxième aspect, l'invention propose une architecture de montage dans un véhicule automobile d'un tel module, ladite architecture comprenant, associés audit module: É deux appuis latéraux prévus sur la caisse du véhicule, lesdits appuis étant pourvus de moyens d'association réciproques recevant les moyens d'association de la poutre, É une grille de recouvrement de l'entrée d'air du conduit, la périphérie de ladite grille étant agencée pour réaliser une étanchéité entre la bordure arrière du capot et le compartiment moteur lorsque ledit capot est fermé, 25 É une paroi de tablier pourvue d'un orifice de réception de la sortie d'air du conduit, ladite sortie d'air étant connectée de façon étanche audit orifice. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes dans lesquelles: É la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un module, et de certains composants de son environnement, selon un mode de réalisation de io l'invention, É la figure 2 est une vue en coupe, selon AA, d'une architecture de montage dans un véhicule du module de la figure 1. En référence aux figures, on décrit à présent un module multifonctionnel 1 de collecte d'air et d'absorption d'énergie, destiné à être monté entre le capot sur moteur 2 et le pare-brise 3 d'un véhicule automobile, Le module comprend: É un conduit d'air 4 comprenant une entrée 5 et une sortie 6 d'air, ledit conduit étant agencé de sorte à pouvoir être monté de façon étanche vis à vis du compartiment à moteur 7 du véhicule, ledit conduit comprenant en outre des moyens d'évacuation d'eau 8, É une poutre 9 d'absorption d'énergie de longueur similaire à celle de la largeur du capot 2, ladite poutre comprenant en ses extrémités des moyens d'association 10 à des moyens réciproques prévus sur la caisse du véhicule, ledit conduit étant associé à ladite poutre à proximité de ladite entrée d'air. Selon la réalisation représentée, le conduit 4 comprend des joints d'étanchéité 12, 13 permettant son montage étanche. De façon non représentée, les moyens d'évacuation d'eau 8 peuvent comprendre une chicane de séparation de l'eau et au moins un orifice, ledit orifice étant agencé de sorte à permettre l'écoulement de l'eau hors du conduit 4 et à limiter la pénétration du bruit du moteur dans ledit conduit. Afin d'optimiser l'étanchéité, l'orifice peut être pourvu, de façon non représentée, d'un clapet d'obturation, ledit clapet étant agencé de sorte à s'ouvrir en présence d'eau à évacuer. Un tel clapet peut être formé d'une rondelle en caoutchouc reliée à l'orifice par une charnière souple, dont l'ouverture est réalisée sous l'action du poids de l'eau accumulée à son aplomb. io En variante, ledit orifice peut être pourvu d'une pièce d'obturation fixe, ladite pièce étant agencée de sorte à être perméable à l'eau et à présenter des propriétés d'absorption acoustique. Selon la réalisation présentée, la poutre 9 est pourvue, sur sa zone supérieure, d'un joint d'étanchéité 14 de fermeture du capot 2. Selon la réalisation présentée, le conduit 4 est associé à la poutre 9 de sorte à former appui intermédiaire de ladite poutre, en plus des appuis latéraux, un tel appui pouvant participer à l'optimisation des caractéristiques d'absorption attendues. Selon la réalisation présentée, le conduit 4 est, en partie, issu de matière à partir de la poutre 9, sa partie inférieure étant moulée, par injection thermoplastique, d'une pièce avec ladite poutre, puis associée à une partie supérieure 20. Selon la réalisation présentée, le conduit 4 est recouvert, sur sa paroi externe, d'un garnissage 15 de protection acoustique. En variante, un tel garnissage pourrait être disposé sur sa paroi interne, voire sur les deux parois. Le garnissage 15 peut être formé d'un feutre ou d'un revêtement viscoélastique étanche. Les figures 1 et 2 illustrent une architecture de montage dans un véhicule automobile du module 1 selon l'invention, ladite architecture comprenant, associés audit module: É deux appuis latéraux 21 prévus sur la caisse du véhicule, lesdits appuis étant pourvus de moyens d'association réciproques recevant les moyens d'association 10 de la poutre 9, formés par exemple de vis, É une grille 11 de recouvrement de l'entrée d'air 5 du conduit, la périphérie de ladite grille étant agencée pour réaliser une étanchéité entre la bordure arrière du capot 2 et le compartiment à moteur 7 lorsque ledit capot est fermé, É une paroi de tablier 16 pourvue d'un orifice de réception 18 de la io sortie d'air du conduit, ladite sortie d'air étant connectée de façon étanche audit orifice. Selon une réalisation, l'architecture de montage comprend en outre un écran 17 de protection acoustique, s'étendant entre la poutre 9 et la paroi de tablier 16 de sorte à protéger le conduit 4 et ledit tablier du bruit émis par le compartiment à moteur 7. 15
L'invention concerne un module multifonctionnel (1) de collecte d'air et d'absorption d'énergie, destiné à être monté entre le capot (2) sur moteur et le pare-brise (3) d'un véhicule, ledit module comprenant :● un conduit d'air (4) comprenant une entrée (5) et une sortie (6) d'air, ledit conduit étant agencé de sorte à pouvoir être monté de façon étanche vis à vis du compartiment à moteur (7) du véhicule, ledit conduit comprenant en outre des moyens d'évacuation d'eau (8),● une poutre (9) d'absorption d'énergie de longueur sensiblement égale à celle de la largeur dudit capot, ladite poutre comprenant en ses extrémités des moyens d'association (10) à des moyens réciproques,ledit conduit étant associé à ladite poutre à proximité de ladite entrée d'air.
1) Module multifonctionnel (1) de collecte d'air et d'absorption d'énergie, destiné s à être monté entre le capot (2) sur moteur et le pare-brise (3) d'un véhicule automobile, ledit module étant caractérisé en ce qu'il comprend: É un conduit d'air (4) comprenant une entrée (5) et une sortie (6) d'air, ledit conduit étant agencé de sorte à pouvoir être monté de façon étanche vis à vis du compartiment à moteur (7) du véhicule, ledit conduit comprenant en outre des moyens d'évacuation d'eau (8), É une poutre (9) d'absorption d'énergie de longueur sensiblement égale à celle de la largeur dudit capot, ladite poutre comprenant en ses extrémités des moyens d'association (10) à des moyens réciproques prévus sur la caisse du véhicule, ledit conduit étant associé à ladite poutre à proximité de ladite entrée d'air. 2) Module selon la 1, caractérisé en ce que le conduit (4) comprend des joints d'étanchéité (12, 13) permettant son montage étanche. 3) Module selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens d'évacuation d'eau (8) comprennent une chicane de séparation de l'eau et au moins un orifice, ledit orifice étant agencé de sorte à permettre l'écoulement de l'eau hors du conduit (4) et à limiter la pénétration du bruit du moteur dans ledit conduit. 4) Module selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la poutre (9) est pourvue, sur sa zone supérieure, d'un joint d'étanchéité (14) de fermeture du capot (2). 5) Module selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le conduit (4) est associé à la poutre (9) de sorte à former appui intermédiaire de ladite poutre. 6) Module selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le conduit (4) est, au moins en partie, issu de matière à partir de la poutre (9). 7) Module selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le conduit (4) est recouvert, sur sa paroi externe et/ou interne, d'un garnissage de protection acoustique (15). 8) Architecture de montage dans un véhicule automobile d'un module selon io l'une quelconque des 1 à 7, ladite architecture comprenant, associés audit module: É deux appuis latéraux (21) prévus sur la caisse du véhicule, lesdits appuis étant pourvus de moyens d'association réciproques recevant les moyens d'association (10) de la poutre (9), É une grille (11) de recouvrement de l'entrée d'air (5) du conduit (4), la périphérie de ladite grille étant agencée pour réaliser une étanchéité entre la bordure arrière du capot (2) et le compartiment à moteur (7) lorsque ledit capot est fermé, É une paroi de tablier (16) pourvue d'un orifice de réception (18) de la sortie d'air (6) du conduit, ladite sortie d'air étant connectée de façon étanche audit orifice. 9) Architecture de montage selon la 8, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un écran de protection acoustique (17), s'étendant entre la poutre (9) et la paroi de tablier (16) de sorte à protéger le conduit (4) et ledit tablier du bruit émis par le compartiment à moteur (7).
B
B60
B60H,B60R
B60H 1,B60R 21
B60H 1/28,B60R 21/34
FR2898823
A1
OUTIL DE SCELLEMENT ACTIONNE PAR COMBUSTION INTERNE
20,070,928
La présente invention concerne un outil de scellement actionné par combustion interne, destiné à enfoncer des éléments de fixation tels que des clous, des goujons, des 15 broches, dans un support, comprenant une chambre de combustion pour un mélange agent oxydant-combustible, comprenant un ventilateur pouvant être entraîné par un moteur électrique et comprenant une source d'énergie électrique. Les outils de scellement de ce type peuvent 20 fonctionner par exemple avec des combustibles gazeux ou liquides vaporisables. Lors d'une opération de scellement réalisée avec un outil de scellement actionné par combustion interne, un piston-poussoir est entraîné par des gaz de combustion. Ce piston-poussoir permet alors 25 d'enfoncer des éléments de fixation dans un support. Les outils de scellement de ce type comprennent généralement aussi des composants électroniques, comme par exemple des soupapes, des dispositifs d'allumage, des ventilateurs, des capteurs, etc. qui peuvent être pilotés 30 électroniquement. Ces composants et leurs dispositifs de commande doivent être alimentés en courant électrique en étant si possible indépendant du secteur. 1 On connaît, du brevet US 4,403,722, un outil de scellement à actionnement par gaz, dans lequel le mélange d'air et de gaz combustible se trouvant dans le compartiment de combustion est homogénéisé avant l'allumage à l'aide d'un ventilateur entraîné électriquement. Des batteries sont prévues pour l'alimentation électrique du moteur du ventilateur et de son dispositif de commande. L'inconvénient tient à ce que, une fois déchargées, les batteries doivent être remplacées ou rechargées à l'aide d'une source d'énergie extérieure. À cette fin, les batteries doivent être extraites de l'outil de scellement, ce qui est relativement contraignant pour l'utilisateur. Le but de la présente invention est de fournir un outil de scellement du type précité, qui puisse être utilisé en tous lieux et qui évite les inconvénients ci-dessus. Ce but est réalisé selon l'invention en ce que le moteur électrique du ventilateur constitue une partie d'un dispositif générateur d'énergie électrique, en particulier destiné à convertir de l'énergie de combustion en énergie électrique. Grâce à cette mesure, il est possible, de manière simple et sans mettre en oeuvre des moyens supplémentaires lourds, de produire à partir du processus de combustion une énergie électrique pouvant être utilisée pour recharger une source d'énergie électrique, comme par exemple une ou plusieurs batteries ou accumulateurs. Il est avantageux que le dispositif générateur possède un dispositif de régulation grâce auquel le moteur électrique peut être alternativement commuté entre un état de fonctionnement en moteur et un état de fonctionnement en générateur. Le dispositif de régulation commande, dans l'état de fonctionnement en moteur, le courant de fonctionnement du moteur électrique et, dans l'état de fonctionnement en générateur, le courant de générateur du moteur électrique, lequel est utilisé comme courant de charge de la source d'énergie électrique. La commutation entre l'état de fonctionnement en moteur et l'état de fonctionnement en générateur peut être commandée, par exemple, par un signal de déclenchement lorsque le commutateur à gâchette ou de déclenchement de l'outil de scellement est actionné afin de commander une opération de scellement. En revanche, le mode de fonctionnement en moteur n'est activé de préférence que lorsque l'outil de scellement est à nouveau mis en contact avec une pièce. De manière avantageuse, le moteur électrique comporte un arbre générateur qui peut être mis en rotation par un dispositif d'entraînement actionné par l'énergie de combustion et qui peut être couplé par une roue libre à l'arbre de rotor du moteur électrique. Le moteur électrique peut ainsi être couplé dans un seul sens de rotation au dispositif d'entraînement actionné par l'énergie de combustion. Ce sens de rotation correspond de préférence au sens de rotation en marche du ventilateur, de sorte que le ventilateur est lui aussi entraîné lorsque le moteur électrique est mis en rotation par le dispositif d'entraînement afin de produire du courant électrique. Dans un mode de réalisation avantageux, le dispositif d'entraînement est couplé à l'arbre générateur par une transmission à câble, de sorte que l'énergie cinétique du dispositif d'entraînement produite par la combustion peut être transmise à l'arbre générateur. La transmission à câble présente en outre l'avantage de pouvoir être guidée et renvoyée facilement à l'intérieur de l'outil de scellement. Le couplage entre le dispositif d'entraînement et l'arbre générateur peut ainsi être réalisé d'une manière techniquement simple. Il est en outre avantageux que le dispositif d'entraînement comporte au moins un cylindre qui communique avec la chambre de combustion dans laquelle est guidé un piston qui est couplé à l'arbre générateur. Il peut s'agir par exemple du pistonpoussoir de l'outil de scellement, lequel est guidé dans un cylindre de guidage, mais aussi d'un cylindre supplémentaire distinct associé à un piston et dont la taille, dans ce cas, ne doit correspondre qu'à une fraction de celle du cylindre de guidage avec piston-poussoir. Grâce à cet ensemble cylindre-piston, l'énergie de combustion peut facilement être convertie en énergie cinétique, laquelle peut être transmise à l'arbre générateur. Il est également avantageux que la transmission à câble soit d'une part fixée au piston et d'autre part enroulée autour de l'arbre générateur, de sorte que, lorsque la transmission à câble est actionnée par traction par le piston, l'arbre générateur est accéléré en rotation de manière simple et subit un couple impulsionnel. Grâce à la roue libre, l'arbre de rotor peut, avec le ventilateur, continuer à tourner quelque temps après la fin de l'impulsion de rotation transmise par la transmission à câble. De manière avantageuse, l'arbre générateur est couplé à un élément élastique, de sorte que, au terme de l'actionnement en rotation par la transmission à câble, l'arbre générateur peut être tourné par l'élément élastique dans le sens de rotation opposé afin de renvider partiellement la transmission à câble sur l'arbre générateur. D'autres avantages et mesures de l'invention apparaîtront dans la description ci-après et dans les dessins. Ceux-ci illustrent un exemple de réalisation de l'invention. Sont montrées sur : la figure 1, une vue en coupe longitudinale partielle d'un outil de scellement selon l'invention ; la figure 2, une vue en coupe de l'outil de scellement de la figure 1 suivant la ligne II-II de la figure 1 ; la figure 3, une vue en coupe de l'outil de scellement, selon la figure 2, durant une opération de scellement ; la figure 4, une vue en coupe partielle d'un détail de l'outil de scellement. Les figures 1 à 4 représentent un outil de scellement 20 selon l'invention. L'outil de scellement 10 comporte un carter en une ou plusieurs parties qui est désigné dans son ensemble par 11 et dans lequel est disposé un mécanisme de scellement. Grâce au mécanisme de scellement, un élément de fixation tel qu'un clou, un goujon, etc., 25 peut être enfoncé dans une pièce W lorsque l'outil de scellement 10 est mis en contact avec celle-ci par l'intermédiaire de son guide-goujon 15 puis actionné. Le mécanisme de scellement comprend entre autres une chambre de combustion 14, un cylindre de guidage 12 dans 15 lequel un piston-poussoir 13 est monté en translation axiale, et le guide-goujon 15, dans lequel un élément de fixation peut être guidé et, pendant une opération de scellement, être déplacé par l'extrémité côté direction de scellement du piston-poussoir 13, respectivement de sa tige de piston, mues vers l'avant pour être enfoncé dans la pièce W. Le guide-goujon 15 prolonge le cylindre de guidage 12 dans la direction de scellement. Les éléments de fixation peuvent être stockés par exemple dans un magasin 20 placé sur l'outil de scellement 10. À la figure 1, la chambre de combustion 14 est déjà fermée puisque l'outil de scellement 10 a été mis en contact avec la pièce W. La chambre de combustion 14 est expansée dans un manchon de chambre de combustion 29 et elle est fermée aux deux extrémités axiale par le cylindre de guidage 12 et par le piston-poussoir 13, ainsi que par la paroi arrière de chambre de combustion 19. Comme le montre encore la figure 1, une poignée 21 de l'outil de scellement 10 comporte un commutateur de déclenchement 22 qui peut déclencher un dispositif d'allumage 23 placé dans la paroi arrière de chambre de combustion 19, par exemple une bougie d'allumage, lorsque l'outil de scellement est mis en contact avec une pièce W. Dans le présent exemple de réalisation, l'outil de scellement 10 peut être actionné par un gaz combustible ou un combustible liquide vaporisable qui est fourni par un réservoir de combustible non représenté sur les figures, par exemple par une boîte de combustible, une réserve de combustible, etc. À partir de ce réservoir de combustible, une conduite de combustible (également non représentée sur les figures) arrive à la chambre de combustion 14. Un ventilateur 16 disposés dans la chambre de combustion 14 (voir les figures 1 et 4) sert, d'une part, à soumettre un mélange agent oxydant-combustible se trouvant dans la chambre de combustion 14 fermée à un régime d'écoulement turbulent et, d'autre part, à purger la chambre de combustion 14 ouverte à l'aide d'air frais après l'opération de scellement. Le ventilateur 16 est monté sur un prolongement d'un arbre de rotor 17 d'un moteur électrique 18 grâce auquel le ventilateur 16 peut être entraîné. L'alimentation en énergie électrique des consommateurs électriques de l'outil de scellement 10, par exemple du dispositif d'allumage 23 et du moteur électrique 18, est assuree par une source d'énergie électrique 24, indépendante du secteur, sous la forme d'au moins un accumulateur, lequel peut être rechargé par un dispositif générateur désigné dans son ensemble par 30. Le ou les accumulateurs peuvent être montés dans l'outil de scellement 10 de manière amovible. Le dispositif générateur 30 comprend d'une part le moteur électrique 18, qui peut fonctionner en générateur, et d'autre part un dispositif de régulation électronique 31 grâce auquel le moteur électrique 18 peut être alternativement commuté entre un état de fonctionnement en moteur et un état de fonctionnement en générateur. Le dispositif de régulation 31 commande le courant de fonctionnement du moteur électrique dans l'état de fonctionnement en moteur et régule le courant de générateur du moteur électrique dans l'état de fonctionnement en générateur pour servir de courant de charge de la source d'énergie électrique 24. La commutation entre l'état de fonctionnement en moteur et l'état de fonctionnement en générateur est commandée par un signal de déclenchement lorsque le commutateur de déclenchement 22 de l'outil de scellement 10 est actionné pour commander une opération de scellement. En revanche, l'état de fonctionnement en moteur n'est réactivé de préférence que lorsque l'outil de scellement 10 est à nouveau mis en contact avec une pièce W. À cet effet, le dispositif de régulation 31 est relié par une première ligne électrique 25 à la source d'énergie électrique 24, par une deuxième ligne électrique 26 au commutateur de déclenchement 22 et par une troisième ligne électrique 27 au moteur électrique 18. Le dispositif de régulation 31 est en outre relié par une quatrième ligne électrique 28 à un commutateur 50 qui sert à détecter la mise en contact de l'outil de scellement avec une pièce W. Le dispositif générateur 30 comporte en outre un dispositif d'entraînement du moteur électrique 18, qui est désigné dans son ensemble par 40. Ce dispositif d'entraînement 40 comporte d'abord deux cylindres 32 qui sont disposés sur le côté de la paroi de chambre de combustion 19 situé à l'opposé de la chambre de combustion 14. Les cylindres 32 sont reliés par des canaux 34 à la chambre de combustion 14. Dans les cylindres 32 sont guidés en translation des pistons 33 auxquels sont fixées des transmissions à câble 36 qui sortent des cylindres 32 par des ouvertures et, par l'intermédiaire de galets de renvoi 35, arrivent à un arbre générateur 37. Comme le montre en particulier la figure 4, l'arbre générateur 37 est couplé à l'arbre de rotor 17 du moteur électrique par une roue libre 47 et est monté, à l'aide d'un premier palier 48, sur un porte-palier 41. La portion d'accouplement de l'arbre de rotor 17 qui porte la roue libre 47 est, quant à elle, supportée par un second palier 49 du moteur électrique 18. Les deux galets de renvoi 35 sont montés à pivotement sur des axes 49 fixés aux bras 42 du portepalier 41. La transmission à câble 36 est enroulée sur plusieurs tours sur l'arbre générateur 37, de sorte que l'arbre générateur 37 subit un couple impulsionnel lors de la sollicitation en traction exercée par les deux pistons 33 sur la transmission à câble 36. Un élément élastique 38 conformé en ressort spiral est fixé d'une part sur l'arbre générateur 37 et d'autre part sur le porte-palier 41. De ce fait, à la fin du mouvement de rotation imposé par la transmission à câble 36, l'arbre générateur 37 peut être tourné dans le sens inverse par l'élément élastique 38 afin de renvider partiellement la transmission à câble 36 sur l'arbre générateur 37. Lorsque l'outil de scellement 10 est mis en contact avec la pièce W, comme le montre la figure 1, le commutateur 50 est fermé et le moteur électrique 18 est mis en marche. Le ventilateur 16 est donc mis en rotation par le moteur électrique 18 dans le sens de la quatrième flèche 51. À cet instant, les pistons 33 du dispositif d'entraînement 40 se trouvent dans la position illustrée par la figure 2. Lorsque le commutateur de déclenchement 22 est actionné, cela déclenche d'une part l'allumage par le dispositif d'allumage 23 et d'autre part la coupure de l'alimentation électrique du moteur électrique 18 par le dispositif de régulation 31 (fin de l'état de fonctionnement en moteur du moteur électrique 18). L'inertie de l'arbre de rotor 17 fait que le ventilateur 16 continue de tourner. En même temps que la coupure de l'alimentation en courant, ou éventuellement un peu après, le dispositif de régulation 31 commute le moteur électrique 18 en mode de fonctionnement en générateur, c'est-à-dire en mode de fourniture de courant par le moteur électrique 18. Du fait de la combustion, dans la chambre de combustion 14, du mélange agent oxydant-combustible, respectivement du mélange air-combustible qui s'y trouve, le piston-poussoir 13 est actionné et les deux pistons 33 sont également déplacés dans les cylindres 32 dans le sens des premières flèches 44 puisque les gaz de combustion en expansion passent par les canaux 34 entre la chambre de combustion 14 et les cylindres 32 (voir la figure 3). L'air se trouvant au-dessous des pistons 33 peut alors s'évacuer des cylindres 32 par les ouvertures 43. Le mouvement des pistons 33, comme cela a été indiqué précédemment, est transmis par la transmission à câble 36 à l'arbre générateur 37, lequel effectue une rotation dans le sens de la deuxième flèche 45. Grâce à la roue libre, cette rotation est transmise à l'arbre de rotor 37 du moteur électrique 18, dont la vitesse de rotation provisoirement abaissée augmente à nouveau. Lors du déplacement de la transmission à câble 36, les galets de renvoi 35 peuvent tourner sur leurs axes 39 dans le sens des troisièmes flèches 46. L'élément élastique 38 est tendu par le mouvement de rotation de l'arbre générateur 37 et, lorsque le processus de combustion est achevé, ramène l'arbre générateur 37 dans sa position initiale, dans laquelle la transmission à câble 36 est partiellement renvidée sur l'arbre générateur 37. Dans les cylindres 32, les pistons 33 retrouvent eux aussi leur position de départ illustrée à la figure 2. Au cours de la rotation induite par la transmission à câble 36 et de la rotation consécutive de l'arbre de rotor 17, le moteur électrique 18 produit assez d'énergie électrique pour recharger la source d'énergie électrique 24. De plus, le ventilateur 16 tournant avec l'arbre de rotor 17 assure pendant ce temps une purge à l'air suffisante de la chambre de combustion 14
La présente invention concerne un outil de scellement actionné par combustion interne (10), destiné à enfoncer des éléments de fixation comme par exemple des clous, des goujons, des broches, dans un support, comprenant une chambre de combustion (14), un ventilateur (16) pouvant être entraîné par un moteur électrique (18), et une source d'énergie électrique (24).Afin d'améliorer un outil de scellement de ce type (10), il est proposé que le moteur électrique (18) constitue une partie d'un dispositif générateur (30) d'énergie électrique, grâce auquel la source d'énergie électrique (24) peut être rechargée.
1. Outil de scellement actionné par combustion interne, destiné à enfoncer des éléments de fixation tels que des clous, des goujons, des broches, dans un support, comprenant une chambre de combustion (14) pour un mélange agent oxydant-combustible, comprenant un ventilateur (16) pouvant être entraîné par un moteur électrique (18) et comprenant une source d'énergie électrique (24), caractérisé en ce que le moteur électrique (18) constitue une partie d'un dispositif générateur (30) d'énergie électrique. 2. Outil de scellement selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif générateur (30) comporte un dispositif de régulation (31) grâce auquel le moteur électrique (18) peut être alternativement commuté entre un état de fonctionnement en moteur et un état de fonctionnement en générateur. 3. Outil de scellement selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le moteur électrique (18) comporte un arbre générateur (37) qui peut être mis en rotation par un dispositif d'entraînement (40) actionné par l'énergie de combustion et qui peut être couplé par une roue libre (47) à l'arbre de rotor (17) du moteur électrique (18). 4. Outil de scellement selon la 3, caractérisé en ce que le dispositif d'entraînement (40) est couplé à l'arbre générateur (37) par une transmission à câble (36). 5. Outil de scellement selon l'une des 3 à 4, caractérisé en ce que le dispositif d'entraînement (40) comporte au moins un cylindre (32) qui communique avec la chambre de combustion (14) et dans lequel est guidé un piston (33) qui est couplé à l'arbre générateur (37). 6. Outil de scellement selon l'une des 4 à 5, caractérisé en ce que la transmission à câble (36) est d'une part fixée au piston (33) et d'autre 10 part enroulée autour de l'arbre générateur (37). 7. Outil de scellement selon l'une des 3 à 6, caractérisé en ce que l'arbre générateur (37) est couplé à un élément élastique (38).
B
B25
B25C
B25C 1
B25C 1/08
FR2898946
A1
RACCORD AUTOBLOCANT D'UN TUBE PLASTIQUE
20,070,928
La présente invention concerne la jonction de tubes rigides en matière plastique de dureté par exemple 60 I) shore, dans la paroi du tube femelle a été pratiquée par poinçonnage ou par déformation à chaud une ou plusieurs déformations permettant le blocage d'un tube mâle dans un tube femelle. Il existe déjà des systèmes de jonction effectués soit par collage, soit par insertion d'un joint ou d'une bague autobloquante soit un système d'enrubannage de maintient. Ces systèmes ont l'inconvénient de nécessiter l'apport d'un article supplémentaire et de recourir à l'utilisation de produits chimiques non écologique dans le cas d'utilisation de colle. La déformation 2 objet de l'invention fig. 1 est pratiquée de façon qu'un ou plusieurs bossages 4 apparaissent à l'intérieur du tube femelle 1. Le tube mâle 3 est introduit à force dans le tube femelle 1. La paroi du tube mâle 3 vient par déformation recouvrir le ou les bossages 4 pratiqués périphériquement à l'intérieur du tube femelle 1. L'effet du coincement fig. 2 est d'autant plus important que la surépaisseur crée par le ou les bossages 4 est importante. Cette présente invention est efficace dans la mesure ou la jonction des tubes s'effectue sur des diamètres ajustés avec un jeu de quelques dixième de millimètres. A titre d'exemple non limitatif la présente invention a été appliquée sur un tube 3 en matière plastique rigide de diamètre extérieur 50 mm et d'épaisseur 3 mm, introduit à l'intérieur d'un tube 1 tulipé à 50,2 mm laissant un jeu de 0,2 mm avec le tube diamètre du tube 3. Après avoir pratiqué par déformation à chaud un bossage de 10 mm et largeur 6 mm nous avons constaté après introduction du tube 3 un effort de traction de 5 kgs environ nécessaire pour retirer complètement le tube 3. Un deuxième essai effectué après avoir pratiqué 3 bossages répartis régulièrement en secteur de 120 degrés, après introduction du tube mâle 3 nous avons constaté un effort de traction de 20 kgs environ
L'invention concerne un dispositif d'aboutement de deux tubes (fig.1), un tube mâle (3) rentrant dans un tube femelle (1) de diamètre extérieur sensiblement inférieur au diamètre intérieur du tube femelle comportant des moyens pour empêcher le glissement d'un tube par rapport à l'autre caractérisés en ce que un ou plusieurs bossages (2) ont été pratiqués du coté de la paroi intérieure du tube femelle provoquant par déformation (4) du tube mâle un blocage de translation.
1-Dispositif d'aboutement de deux tubes, un tube mâle rentrant dans un tube femelle de diamètre extérieur sensiblement inférieur au diamètre intérieur du tube femelle comportant des moyens pour empêcher le glissement d'un tube par rapport à l'autre caractérisés en ce que un ou plusieurs bossages ont été pratiqués du coté de la paroi intérieure du tube femelle provoquant par déformation du tube mâle un blocage de translation.
F
F16
F16B,F16L
F16B 9,F16B 2,F16L 21,F16L 27
F16B 9/02,F16B 2/20,F16L 21/00,F16L 27/00
FR2895066
A1
DISPOSITIF DE CHAUFFAGE D'EAU POUR UN APPAREIL ELECTROMENAGER
20,070,622
B.07612 Domaine technique L'invention se rapporte au domaine de I'electromenager et plus precisement des dispositifs de chauffage d'eau pouvant alter jusqu'a I'etat de vapeur, dans des applications de type cafetiere, fours de cuisson,... Elie vise plus particulierement des fours comportant un dispositif d'injection de vapeur d'eau dans ('enceinte du four. Art anterieur De fapon simple, on connait des dispositifs de generation de vapeur dans les appareils electromenagers de type fours, comportant une pulverisation d'eau sur une plaque metallique chauffee, telle la sole du four, comme decrit dans le document DE 3441767. II est egalement connu du document EP 0244538, une projection d'eau sur une turbine de circulation d'air dans le four, la centrifugation et ('ambiance du four provoquant la vaporisation de ('eau. Si, certes, de tels dispositifs permettent de creer une ambiance de vapeur dans ('enceinte d'un four, afin d'ameliorer Ies echanges thermiques tout en apportant plus de moelleux aux aliments, le debit de vapeur est difficile a controler et est fortement dependant des conditions d'entartrage des differents tubes et canaux d'amenee de ('eau. On connait egalement, par le document FR 2593587, un dispositif de creation de vapeur dans un four en formant une vapeur surchauffee par contact de la vapeur avec une resistance chauffante, ce qui permet de reduire davantage les temps de cuisson par ('augmentation de la temperature de la vapeur. Cette surchauffe de la vapeur peut titre obtenue en fixant, par exemple par soudage, a une resistance electrique, un tube ou circule la vapeur, ce tube debouchant dans ('enceinte de cuisson. La realisation de vapeur et I'amenee d'eau sont obtenues a ('aide d'un reservoir d'eau dont certaines parois realisent un espace 1 capillaire de quelques dixiemes de mm, proches des resistantes chauffantes du four. De ce fait, les risques de bouchage par entartrage sont assez eleves. II est egalement connu, par le document DE 3424469, un dispositif de chauffage d'eau en continu comportant un element chauffant tubulaire electrique ainsi qu'un conduit de circulation d'eau, dispose a distance de ('element chauffant et relie audit element chauffant par un pont thermique constitue par une extension de ('element chauffant. Avantageusement le conduit, le pont et ('element chauffant constituent une unique piece. Toutefois, un tel dispositif reste sujet a un entartrage rapide. Le but de ('invention est de pallier les problemes principaux enonces en reduisant notamment ('entartrage de tels dispositifs de chauffage d'eau et de generation de vapeur. Expose de !'invention La presente invention est atteinte a ('aide d'un dispositif de chauffage d'eau comportant un element chauffant de type blinde compose d'une enveloppe metallique en un materiau bon conducteur thermique, tel ('aluminium ou le cuivre, a I'interieur de laquelle est loge un fil resistif entoure d'isolant, ledit fil pouvant etre alimente en courant electrique, ainsi qu'un conduit de circulation d'eau relie a I'enveloppe metallique par un pont de matiere en un materiau bon conducteur thermique, caracterise en ce que la section du conduit de circulation d'eau comporte une partie plane en contact avec le pont de matiere. La realisation d'une partie plane dans le conduit de circulation d'eau presente un double avantage. D'une part elle permet d'ameliorer I'echange thermique entre ('element chauffant et le tube de circulation d'eau, et d'autre part elle permet de reduire les zones d'accroche du tartre qui se localise de preference sur les zones courbes, les recoins, ...DTD: De preference, la section du conduit de circulation d'eau presente une forme demi ovale, favorisant ainsi la largeur de la zone plane, qui avantageusement, est superieure a 15 mm. Cette forme presente egalement un autre avantage dans le cas de depot de tartre dans les zones courbes du tube. En effet, dans ce cas de figure, lorsque le tartre se decroche, soit naturellement, soit par action mecanique ou chimique, la forme demi ovale du tube permet un ecoulement facile du tartre. On peut alors prevoir un dispositif specifique de recuperation de ce tartre, a la sortie du tube. De ce fait, it pourra titre prevu que les rayons de courbure de la paroi interne du conduit de circulation d'eau soient superieurs a 4 mm, pour reduire la formation de tartre a ces endroits. Selon une mise en oeuvre privilegiee de ('invention, le pont de matiere est en contact avec toute la surface de la partie plane du conduit de circulation d'eau, afin de presenter une grande reactivite dans le chauffage de I'eau, ce qui reduit le temps de chauffage. Une telle reactivite sera par ailleurs amelioree en rendant le pont de matiere continu sur toute la longueur de l'element chauffant. Toutefois, afin de pouvoir presenter des zones de chauffage differentes sur la longueur du tube, un evidement interne sera avantageusement realise dans le pont de matiere. Un tel evidement peut prendre la forme d'un trou plus ou moins important et qui constitue donc un frein thermique. II peut en effet titre plus interessant, dans certains cas, de privilegier la diminution de I'entartrage par la zone plane du conduit de circulation d'eau, et de diminuer en consequence le transfert thermique de ('element chauffant vers le tube, par la realisation du frein thermique tel que mentionne. Par ailleurs, dans d'autres cas ou le dispositif de chauffage permet la realisation de vapeur dans le conduit, vapeur qui peut egalement titre surchauffee dans le conduit, on concoit alors que les echanges thermiques doivent titre differents sur la longueur du conduit. Un des moyens de modification de ces echanges thermiques est la realisation et le dimensionnement de ce frein thermique. Avantageusement, I'evidement interne debouche au niveau d'au moins ('une des extremites de ('element chauffant. Une telle configuration permet notamment de faciliter la realisation du frein thermique, mais offre egalement la possibilite de loger, dans I'ouverture realisee, un capteur de temperature pour la regulation du dispositif. Afin de rationaliser I'outil de production, I'enveloppe de ('element chauffant, le pont de matiere ainsi que le conduit de circulation d'eau sont realises avantageusement en un meme materiau. L'aluminium est un materiau privilegie pour la realisation de ce sous-ensemble. Dans ce cadre, it parait egalement plus economique de realiser en une seule piece, par exemple par moulage, I'enveloppe de I'element chauffant, le pont de matiere pourvu ou non du frein thermique, ainsi que le conduit de circulation d'eau. Avantageusement le dispositif de chauffage d'eau est complete par une pompe reliee, d'une part a Tune des extremites du conduit de circulation d'eau, et d'autre part a un reservoir d'eau, tandis que I'autre extremite du conduit est reliee a un conduit dont ('extremite libre est ouverte. Un tel dispositif trouve pleinement son application dans un four de cuisson, comportant une enceinte ainsi que des moyens de chauffage de ladite enceinte. Avantageusement, le dispositif de chauffage d'eau est separe de ('enceinte de cuisson par une paroi isolante, ('extremite libre du conduit debouchant a I'interieur de ladite enceinte. La fonction vapeur dans un four apporte de nouvelles possibilites de cuisson et la reduction de I'entartrage du dispositif de creation de vapeur limite grandement la maintenance d'un four, qui est un produit a longue duree de vie ou I'on doit donc prendre soin de la duree dans le temps des differents sous-ensembles. Description sommaire des fiqures La maniere de realiser ('invention ainsi que les avantages qui en decoulent, ressortiront bien de la description du mode de realisation qui suit, donne a titre indicatif et non limitatif, a I'appui des figures annexees dans lesquelles : La figure 1 presente une vue en perspective d'un dispositif de chauffage d'eau selon ('invention. La figure 2 est une vue de face dudit dispositif. 4 La figure 3 est une vue en perspective d'un dispositif de chauffage d'eau conforme a ('invention, equips des manchons d'entree et de sortie d'eau. Les figures 4 et 5 montrent un exemple d'utilisation du dispositif de chauffage d'eau selon I'invention dans un four electromenager. Les figures 6 et 7 illustrent la connexion du conduit de circulation d'eau, respectivement a son entree et a sa sortie, dans un four electromenager. Maniere de decrire ('invention Comme deja evoque, I'invention concerne un dispositif 1 de chauffage d'eau 10 pour des applications dans les appareils electromenagers, et notamment pour la realisation de la fonction vapeur dans un four. Tel que represents aux figures 1 a 3, le dispositif 1 de chauffage d'eau comprend une enveloppe 2, de longueur M, destinee a contenir un fil resistif 15 entoure d'isolant afin de constituer un element chauffant blinds. Tel qu'il est connu et couramment utilise dans le domaine de tels types d'&lements chauffants, cette enveloppe sera preferentiellement cylindrique. Le dispositif comporte egalement un tube 4 de circulation d'eau, relie a 20 ('enveloppe 2 par un pont de matiere 8 afin de favoriser les &changes thermiques. Tel qu'il est bien visible figure 2, la section du tube 4 est demi ovale, en presentant notamment une zone plane 6, de largeur L, realisant la jonction 25 entre le tube 4 et le pont thermique 8. Selon ('exemple presents, Ia largeur L de la zone plane 6 est &gale a 19 mm. Le tube 4 presente egalement une hauteur H, voisine de 10 mm. Cette structure interne du tube 4 de circulation d'eau permet, par la zone plane 30 ainsi realisee, de reduire la formation de tartre qui a tendance a se former sur les zones angulaires. Dans le meme ordre d'idee, les zones de raccordement de la partie plane 6 a Ia partie courbe de I'ovale presentent un rayon de courbure R le plus eleve possible, et de preference supsrieur a 4 mm. Ainsi, tel que le montre bien la figure 2, la section de passage de ('eau dans le conduit 4, par Ies dimensions caracteristiques L et H de la section ovale de passage, permet un debit eleve sans necessite d'une vitesse elevee. La surface d'echange thermique importante, due en grande partie a la zone plane 6 favorise par ailleurs des debits importants. La figure 3 montre le dispositif de chauffage d'eau tel que precedemment decrit, ainsi que les manchons d'entree d'eau 12 et de sortie d'eau 14 selon I'exemple propose. II est bien entendu que, selon ('usage du dispositif de chauffage, la sortie 14 peut etre une sortie d'eau chaude sous forme liquide ou sous forme vapeur. La section du manchon de sortie 14 est plus importante que la section du manchon d'entree, afin de limiter la pression du gaz en sortie. Comme it a deja ete mentionne, la zone 6, par sa largeur L, reduit I'entartrage du conduit 4. Toutefois, une telle structure peut amener une trop grande reactivite par I'echange thermique important avec ('element chauffant. Ainsi un evidement 10, interne au pont de matiere 8, est menage sous la forme d'une ouverture cylindrique, debouchant de part et d'autre du pont de matiere. Les figures 4 a 7 montrent une application du dispositif de chauffage d'eau selon ('invention dans un four de cuisson afin de creer une ambiance de vapeur d'eau, en complement ou non'd'un chauffage traditionnel. Ainsi, un four de cuisson 40 comporte notamment une enceinte 50 accessible par une porte 42. Des moyens de chauffage de I'enceinte 50 sont disposes a proximite de I'enceinte du four, soit au niveau de la sole 52, et/ou soit au niveau de la voOte 53 et/ou soit au niveau d'une ou plusieurs des parois later-ales. Selon I'exemple propose, le four comporte un bloc chauffant 46, associe a un ventilateur permettant de creer une circulation d'air chaud dans I'enceinte du four. Les differentes commandes du four sont localisees dans un panneau 44 situe sur la partie superieure du four. Selon !'invention, le four comporte un dispositif de chauffage d'eau independant des differents moyens de chauffage de I'enceinte du four, ce dispositif de 5 chauffage permettant d'amener de la vapeur d'eau dans ('enceinte. Ainsi, un reservoir d'eau 48 est dispose sur I'un des cotes du four, en etant amovible de son emplacement afin de faciliter son remplissage et son nettoyage. 10 Tel que plus apparent sur les figures 6 et 7, le manchon d'entree 12 du dispositif 1 est relie a une pompe mecanique 20 aspirant de I'eau du reservoir 48 par une tubulure 22. Le reservoir 48 possede a cet effet un element de liaison etanche avec I'extremite 24 du conduit 22, non represents, et situe au 15 fond du reservoir, tel qu'il est connu par ailleurs. L'eau circule ainsi du reservoir' 48 vers la pompe 20 puis dans le manchon 12 vers le dispositif 1 comme illustre par les fleches F. L'eau est ainsi chauffee par !'element chauffant 16 dispose dans I'enveloppe 2, 20 les connexions 18 dudit element chauffant etant reliees a une source de courant, via une ou plusieurs commandes liees au panneau 44. A la sortie du dispositif 1 de chauffage, I'eau est avantageusement sous forme vapeur. Cette vapeur chemine alors dans le conduit 26, comme I'indique la fleche G. Cette vapeur est projetee, par I'extremits 28 du conduit 26, a I'interieur de ('enceinte 25 50 du four, legerement au dessus de la sole 52. L'extremite 28 peut comporter une buse d'injection, pour une repartition specifique de la vapeur ou pour ameliorer la repartition de la vapeur selon les modeles de four. Selon differentes configurations liees a la versatilits des appareils, voire aux 30 differents modes de cuisson d'un meme appareil, la vapeur peut titre formes bien avant I'extremite du dispositif de chauffage afin de surchauffer la vapeur. Cette vapeur, legerement sous pression, sort ainsi plus efficacement du conduit. 7 8 Un tel dispositif permet d'obtenir un debit de vapeur d'environ 1,2 I/h avec un element chauffant de 1000 W. La longueur de ('element chauffant est de I'ordre de 20 cm. Le frein thermique, constitue par I'ouverture 10, presente une section de I'ordre de 30 mm2. Le profil de ce dispositif a plusieurs avantages pour reduire la frequence des detartrages : - Ia section de passage est tres importante ce qui peut permettre, pour 10 un debit donne, de reduire la vitesse d'ecoulement et donc de ralentir la formation du tartre, - la surface plane est tits importante entrainant une reduction du flux thermique surfacique, reduisant de ce fait la formation du tartre, - le rayon de courbure R eleve du profil du conduit freine la formation du 15 tartre, - Ia non circulate du profil permet un decollement plus facile par choc thermique
La présente invention est relative à un dispositif (1) de chauffage d'eau comportant un élément chauffant de type blindé composé d'une enveloppe métallique (2) en un matériau bon conducteur thermique, tel l'aluminium ou le cuivre, à l'intérieur de laquelle est logé un fil résistif entouré d'isolant, ledit fil pouvant être alimenté en courant électrique, ainsi qu'un conduit (4) de circulation d'eau relié à l'enveloppe métallique (2) par un pont de matière (8) en un matériau bon conducteur thermique, caractérisé en ce que la section du conduit (4) de circulation d'eau comporte une partie plane (6) en contact avec le pont de matière (8).
1. Dispositif (1) de chauffage d'eau comportant un element chauffant de type blinde compose d'une enveloppe metallique (2) en un materiau bon conducteur thermique, tel ('aluminium ou le cuivre, a I'interieur de laquelle est loge un fil resistif entoure d'isolant, !edit fil pouvant etre alimente en courant electrique, ainsi qu'un conduit (4) de circulation d'eau relie a I'enveloppe metallique (2) par un pont de matiere (8) en un materiau bon conducteur thermique, caracterise en ce que la section du conduit (4) de circulation d'eau comporte une partie plane (6) en contact avec le pont de matiere (8). 2. Dispositif (1) de chauffage d'eau selon la precedente, caracterise en ce que la section du conduit (4) de circulation d'eau presente une forme demi ovale. 3. Dispositif (1) de chauffage d'eau selon rune des 15 precedentes, caracterise en ce que la partie plane (6) du conduit (4) de circulation d'eau presente une largeur (L) d'au moins 15 mm. 4. Dispositif (1) de chauffage d'eau selon rune des precedentes, caracterise en ce que les rayons de courbure (R) de la paroi interne du conduit (4) de circulation d'eau sont superieurs a 4 mm. 20 5. Dispositif (1) de chauffage d'eau selon rune des precedentes, caracterise en ce que le pont de matiere (8) est en contact avec toute la surface de la partie plane (6) du conduit (4) de circulation d'eau. 6. Dispositif (1) de chauffage d'eau selon rune des precedentes, caracterise en ce que le pont de matiere (8) est continu sur toute 25 la longueur (M) de ('element chauffant. 7. Dispositif (1) de chauffage d'eau selon rune des precedentes, caracterise en ce que le pont de matiere (8) comporte un evidement interne (10). 9 8. Dispositif (1) de chauffage d'eau selon la precedente, caracterise en ce que I'evidement interne (10) debouche au niveau d'au moins rune des extremites de I'element chauffant. 9. Dispositif (1) de chauffage d'eau selon rune des precedentes, caracterise en ce que I'enveloppe (2) de ('element chauffant, le pont de matiere (8) ainsi que le conduit (4) de circulation d'eau sont realises en un meme materiau. 10. Dispositif (1) de chauffage d'eau selon la precedente, caracterise en ce que I'enveloppe (2) de I'element chauffant, le pont de matiere 10 (8) ainsi que le conduit (4) de circulation d'eau sont realises en une seule piece. 11. Dispositif (1) de chauffage d'eau selon rune des precedentes, caracterise en ce que rune des extremites du conduit (4) de circulation d'eau est reliee a une pompe (20) elle-meme reliee a un reservoir d'eau (48), tandis que I'autre extremite du conduit (4) est reliee a un conduit 15 (26) dont I'extremite libre (28) est ouverte. 12. Four de cuisson (40), comportant une enceinte (50), des moyens de chauffage (46) de ladite enceinte (50), ainsi qu'un dispositif (1) de chauffage d'eau selon la 11. 13. Four de cuisson (40) selon la precedente, caracterise 20 en ce que le dispositif (1) de chauffage d'eau est separe de ('enceinte (50) de cuisson par une paroi isolante, et en ce que ('extremite libre (28) du conduit d'eau (26) debouche a I'interieur de ladite enceinte (50).
F,A
F24,A47
F24H,A47J,F24C
F24H 1,A47J 39,F24C 13,F24H 9
F24H 1/14,A47J 39/00,F24C 13/00,F24H 9/18
FR2897580
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE DU FREINAGE HYDRAULIQUE D'UNE REMORQUE ATTELEE A UN TRACTEUR
20,070,824
La présente invention concerne un , comprenant un circuit hydraulique ayant une conduite de frein apte à être reliée à une source de fluide sous pression ou à un réservoir sans surpression par l'intermédiaire d'un réducteur de pression proportionnel commandé électriquement par une unité de commande électronique. Un tel dispositif peut servir au freinage de remorques de différents types. Il existe en effet des remorques de type italien, dans lesquelles le frein peut être activé en situation de parking (c'est-à-dire au repos) par manque de pression dans une chambre de commande hydraulique, tandis qu'il est désactivé pour permettre la circulation de la remorque lorsqu'une pression moyenne (par exemple entre 8 et 15 bars) est entretenue dans cette chambre, et qu'il est réactivé pour un freinage de service (c'est-à-dire lorsque la remorque circule), lorsque la pression atteint une valeur nettement supérieure (en particulier entre 15 et 140 bars). Le freinage de parking réalise également un freinage de secours, qui est activé naturellement lorsqu'un incident survient. Il existe également des remorques de type français, comprenant uniquement un freinage de service, qui est commandé par une augmentation de la pression dans une chambre de commande hydraulique. En variante, certaines remorques de type français sont équipées d'un dispositif à accumulation d'énergie pour permettre un freinage de secours en alimentant la chambre de commande. Dans les dispositifs connus, le réducteur est commandé pour obtenir à sa sortie la pression de freinage souhaitée. Les réducteurs de pression proportionnels à commande électrique classiques permettent un réglage fin de leur pression de sortie. Toutefois, dans certains cas, l'activation du freinage nécessite d'alimenter la conduite de frein avec un débit de fluide important. De tels réducteurs à réglage fin ont des temps de réponse longs et ne permettent donc pas le passage rapide d'un tel débit important. Il en résulte que l'efficacité du freinage, en partis lorsqu'un freinage d'urgence est nécessaire, est compromise. L'invention vise à remédier à ces inconvénients en permettant l'alimentation rapide de la conduite de frein avec un débit de fluide 35 important lorsque cela est nécessaire, et un réglage fin du freinage. Ce but est atteint grâce au fait que le circuit comprend des moyens de valve de bipasse aptes à être commandés dans une configuration d'alimentation rapide dans laquelle ils relient la conduite de frein à la source de fluide sous pression, en amont du réducteur de pression. Les moyens de valve de bipasse peuvent être commandés dans leur configuration d'alimentation rapide pour permettre une alimentation extrêmement rapide de la conduite de frein par un débit de fluide important qui court-circuite en tout ou partie le réducteur de pression. Avantageusement, les moyens de valve de bipasse sont aptes à adopter, en outre, une configuration de réglage fin dans laquelle ils relient la conduite de frein au réducteur de pression. Dans ce cas, les moyens de valve de bipasse sont situés, d'une part, entre la source de fluide sous pression et la conduite de frein et, d'autre part, entre la sortie du réducteur de pression et cette conduite. Ainsi, selon leur position, ces moyens de valve de bipasse peuvent permettre un raccordement direct de la conduite de frein à la source de fluide sous pression, ou bien ne permettre que son raccordement à la sortie du réducteur de pression, pour un réglage fin. Avantageusement, les moyens de valve de bipasse sont, en outre, aptes à adopter une configuration de vidange rapide dans laquelle ils relient la conduite de frein au réservoir sans surpression en bipasse par rapport au réducteur de pression. Cette vidange rapide peut permettre un défreinage rapide à partir d'une situation de freinage de service avec une pression importante et, pour une remorque de type italien, une activation rapide du frein de parking. Avantageusement, les moyens de valve de bipasse comprennent au moins une électrovalve commandée par l'unité de commande électronique. Avantageusement, le dispositif comprend des moyens de limitation de la pression dans la conduite de frein comprenar soupape limiteur de pression. Lorsque, comme indiqué ci-dessus, les moyens de bipasse peuvent adopter une configuration de vidange rapide, cette soupape limiteur de pression peut être un composant de faible dimension, et donc d'un coût limité, puisque, en cas de besoin, la pression dans la conduite de frein peut être évacuée en commandant les moyens de bipasse dans la configuration de vidange rapide. Selon le type de remorque, le freinage de secours est obtenu en vidangeant la chambre de commande hydraulique du frein (remorque de type italien), ou bien au contraire en alimentant cette chambre de commande à une pression suffisante (remorque de type français). Avec les dispositifs existants, une adaptation spécifique est nécessaire lorsque l'on souhaite atteler au tracteur une remorque de l'un ou l'autre des types indiqués ci-dessus, et obtenir un freinage de secours. Ces opérations d'adaptation s'avèrent fastidieuses et coûteuses, et elles nuisent à la souplesse d'utilisation du tracteur. Selon une variante de réalisation particulièrement avantageuse, l'invention permet l'obtention d'un tel freinage de secours, sans adaptation particulière. Selon cette variante, le circuit comprend un sélecteur hydraulique de freinage apte, dans une position de liaison dans laquelle l'entrée et la sortie du sélecteur de freinage sont reliées, à provoquer le raccordement d'une conduite de liaison avec une alimentation en fluide ou avec une enceinte sans surpression, et des moyens d'électrovalve de commande de ce sélecteur de freinage commandés par l'unité de commande électronique, les moyens d'électrovalve de commande du sélecteur de freinage étant aptes à adopter une première configuration de travail dans laquelle ils permettent l'alimentation en fluide d'une première chambre de commande du sélecteur de freinage pour commander ce dernier dans une position d'isolement dans laquelle l'entrée et la sortie du sélecteur de freinage sont isolées par le sélecteur de freinage, une deuxième configuration de travail dans laquelle ils permettent l'alimentation en fluide d'une deuxième chambre de commande du sélecteur de freinage pour commander ce dernier dans ladite position de liaison, et une configuration neutre dans laquelle aucune des deux chambres de commande du sélecteur de freinage n'est alimentée en fluide et dans laquelle l'entrée du sélecteur de freinage est reliée à une alimentation en fluide ; le dispositif comprend des moyens pour maintenir le sélecteur de freinage en position lorsque les moyens d'électrovalve de commande passent de leur première ou de leur deuxième configuration de travail à leur configuration neutre la conduite de liaison est reliée à des moyens de valve de liaison, eux- mêmes reliés à la conduite de frein de manière à permettre l'alimentation en fluide de cette conduite de frein ou sa liaison au réservoir selon que la conduite de liaison est reliée à l'alimentation en fluide ou à l'enceinte sans surpression ; et le dispositif comprend des moyens pour fournir à l'unité de commande électronique une information indiquant si le frein de la remorque est d'un premier type nécessitant un défreinage par une alimentation en fluide (type italien) ou d'un deuxième type (type français), l'unité de commande prenant cette information en compte pour la commande des moyens d'électrovalve de commande du sélecteur de freinage. Comme on le verra dans la suite, les moyens d'électrovalve de commande sont commandés par l'unité de commande dans l'une ou l'autre de leurs configurations de travail pour mettre le sélecteur hydraulique de freinage dans une position qui correspond au type de remorque utilisé. En fonctionnement normal, le réducteur de pression proportionnel et les moyens de valve de bipasse précités permettent d'assurer le freinage de service souhaité. Lorsqu'un freinage de secours est nécessaire, par exemple en raison d'une panne électrique, les moyens d'électrovalve de commande reviennent dans leur configuration neutre, tandis que le sélecteur hydraulique de freinage reste dans la position qu'il occupait, laquelle était déterminée en fonction du type de remorque. Ainsi, pour une remorque de type italien, le sélecteur de freinage reste dans sa position de liaison, qui place le dispositif dans une configuration de vidange de la chambre de commande hydraulique du frein nécessaire à l'activation du frein de secours tandis que, pour une remorque de type français, le sélecteur de freinage reste dans sa position d'isolement qui place le dispositif dans une configuration permettant l'alimentation en fluide de la chambre hydraulique de commande du freinage. L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui suit, de modes de réalisation représentés à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux dessins annexés, sur lesquels la figure 1 montre schématiquement un dispositif conforme à l'invention, selon un premier mode de réalisation ; - les figures 2 à 6 sont des vues analogues à celle de la figure 1, pour d'autres modes d_ lisation ; et -les figures 7 et 8 montrent la conformation d'un sélecteur hydraulique de freinage pouvant faire partie du dispositif de l'invention, dans deux positions de ce sélecteur. On décrit tout d'abord la partie droite de la figure 1 qui illustre trois exemples possibles de systèmes de freinage de remorque S1, S2, S3 et montre une situation 50 dans laquelle aucune remorque n'est attelée au tracteur. Le système Si est de type italien. Il comprend des organes de freinage mécanique, par exemple des garnitures de frein 10 qui doivent être écartés contre la périphérique interne d'un moyeu pour assurer le freinage. Ils sont commandés par un système de vérin hydraulique comprenant un piston 12 mobile dans un cylindre 13, et une commande hydraulique qui, comme on le voit mieux sur l'agrandissement, comprend une enceinte principale 14 et une enceinte secondaire 16. L'enceinte secondaire 16 est délimitée, dans l'enceinte principale, par une coupelle mobile 18 qui est rappelée en permanence dans le sens du freinage par un ressort de rappel principal 20. La tige du piston 12 est rappelée en permanence vers le fond de la coupelle par un ressort secondaire 22. Une conduite hydraulique 24 est reliée à l'enceinte principale 14. On comprend que lorsque cette conduite n'est pas alimentée en fluide, le vérin est dans la position représentée sur la figure 1, dans laquelle le ressort 20 repousse le piston, de sorte que le freinage est actif, en situation de frein de parking. Pour réaliser un défreinage, c'est-à-dire pour désactiver ce frein de parking afin de permettre une circulation de la remorque, l'enceinte principale doit être alimentée en fluide sous pression par la conduite 24. Pour une pression donnée correspondant au tarage du ressort 20 (par exemple de l'ordre de 8 à 15 bars), la coupelle 18 est repoussée vers le fond 14A de l'enceinte principale à l'encontre de l'effort de rappel du ressort 20, ce qui permet le déplacement du piston 12 nécessaire au défreinage. Lorsque, à partir de cette situation, un freinage de service est nécessaire, on augmente encore la pression d'alimentation de la conduite 24, et cette pression augmentée permet d'écarter la tige de piston 12 du fond de la coupelle 18 à l'encontre de l'effort de rappel du ressort secondaire 22, ce qui sollicite les organes mécaniques de freinage vers leur position de freinage. Si l'alimentation de fluide de freinage cesse, on réalise automatiquement un freinage de secours, puisque la situation 6 redevient celle d'un frein de parking. On comprend donc que ce type de remorque nécessite : - une absence de pression dans la conduite 24 pour permettre l'activation du frein de parking ou de secours - une pression moyenne dans cette conduite pour permettre un défreinage ; - une pression augmentée dans cette conduite pour permettre l'activation du frein de service. Le système S2 comprend des organes mécaniques de freinage 10 et 12, par exemple du même type que ceux du système S1. Le piston 12 est mobile dans un cylindre 13, et le freinage est provoqué par alimentation en fluide d'une chambre de freinage 26 située d'un côté du piston, à l'encontre de l'effort de rappel exercé par un ressort de rappel 28, par exemple situé de l'autre côté. Le système de freinage S2 est de type français, à accumulation. Il comprend en effet un accumulateur 30 qui permet une activation en frein de secours. Le système de freinage équipant la remorque de type S2 comprend en outre une électrovalve 32 interposée sur la conduite de freinage 34 reliée à la chambre hydraulique 26, et une électrovalve 36 disposée sur la dérivation 38 qui relie l'accumulateur 30 à la conduite 34, en aval de l'électrovalve 32. Ces électrovalves sont commandées par une unité électrique UE, qui commande également les feux de stop 40 de la remorque. Lors de la mise en circulation de la remorque, les électrovalves 32 et 36 sont commandées dans leur position commandée II, et le fluide hydraulique peut circuler dans la conduite 34 pour vidanger les freins. Pour réaliser un premier freinage, le fluide hydraulique circule dans la conduite 24 dans le sens du remplissage de la chambre de freinage 26, lequel remplissage provoque le freinage. Lors de ce remplissage de la chambre 26, l'électrovalve 36 étant dans sa position commandée II, le fluide peut circuler de la conduite 34 vers l'accumulateur 30 à travers l'électrovalve 36, sans pouvoir revenir en sens inverse vers la chambre 26. L'accumulateur est donc rempli de fluide à l'occasion du premier freinage. Pour un freinage de secours, les électrovalves 32 et 36 cessent d'être alimentées, de sorte que les électrovalves 32 et 36 reviennent dans leur position L Ainsi, le fluide contenu dans l'accumulateur 30 peut circuler 7 vers la chambre 26 pour provoquer le freinage, et le fluide n'est pas évacué de cette chambre puisque la valve 32 est dans sa position L Le système S3 est celui d'une remorque de type français, sans accumulation, les organes de frein 10, 12 étant du même type que ceux précédemment évoqués, et le freinage étant réalisé par alimentation en fluide d'une chambre hydraulique 26 par la conduite de frein 34, pour provoquer un déplacement du piston de frein à l'encontre de l'effort de rappel d'un ressort 28. Classiquement, les remorques sont attelées au tracteur par l'intermédiaire de coupleurs comprenant un coupleur CT qui est solidaire du tracteur et un coupleur CR qui est solidaire de la remorque. Ces coupleurs permettent à la fois une connexion électrique et une connexion hydraulique. Dans la situation SO, aucune remorque n'est attelée et le coupleur 15 CT n'est pas connecté. On décrit maintenant la partie gauche de la figure 1, qui représente le dispositif conforme à l'invention, selon un premier mode de réalisation. Le circuit hydraulique de ce dispositif comprend une pompe hydraulique 50, qui peut en particulier être une pompe dite de type "load 20 sensing" dont le débit est régulé pour éviter les variations de débit sous l'effet de variations de charge de la pompe. Cette pompe alimente une conduite principale 52, dans laquelle la pression est limitée par un limiteur de pression 54. La conduite 52 permet d'alimenter le circuit de frein. Toutefois, il 25 peut être souhaitable que la pompe 50 soit également utilisée pour commander des fonctions auxiliaires du tracteur, par exemple la suspension de ce dernier, les vérins de relevage de sa flèche, l'entraînement hydraulique d'un outil, ou encore des options diverses. Pour cette raison, une valve de priorité 56 est disposée sur la conduite 52. 30 Cette valve permet d'assurer les fonctions auxiliaires, tout en permettant, en priorité, d'assurer le freinage qui est une fonction de sécurité. Ainsi, la valve 56 est susceptible d'occuper deux positions, une position I, dans laquelle son entrée 56A est seulement reliée à sa première sortie 56B à laquelle est raccordé un tronçon d'entrée 58 du circuit de freinage. Si la 35 pression dans la conduite 52 est suffisante, la valve 56 peut occuper sa position II, dans laquelle son entrée 56A est égi .r It reliée à sa deuxième sortie 56C, permettant, par une conduite FA, l'alimentation des dispositifs hydrauliques nécessaires à l'accomplissement des fonctions auxiliaires. Le tronçon d'entrée 58 peut être directement la conduite de frein ou bien, comme dans l'exemple représenté, être raccordé à une conduite FT, qui sert à l'alimentation nécessaire au freinage du tracteur (le système de freinage du tracteur n'étant pas représenté), et à une conduite FR qui sert au freinage de la remorque, les conduites FT et FR étant en dérivation sur la conduite 58. Pour le freinage de la remorque, le circuit comprend une conduite de frein 60 qui, selon la position d'un réducteur de pression proportionnel 62, peut être reliée soit à la conduite FR, soit à un réservoir sans surpression R. On comprend que le raccordement de la conduite 60 à la conduite FR par le réducteur 62 permet en fait le raccordement de la conduite 60 à la pompe 50. Comme on le voit sur la partie droite de la figure 1, la conduite de frein 60 est reliée au coupleur de tracteur CT pour permettre la commande hydraulique du frein de la remorque. Selon l'invention, le circuit comprend une valve de bipasse 70 qui, dans l'exemple de la figure 1, peut adopter trois positions. Plus précisément, la valve 70 a une première voie 70A reliée à une voie aval (première voie) 62A du réducteur 62, une deuxième voie 70B reliée à la conduite de frein 60, une troisième voie 70C reliée à la pompe 50 en amont du réducteur 62, et une quatrième voie 70D reliée au réservoir R. Plus précisément, dans l'exemple représenté, l'entrée 62B du réducteur 62 et la troisième voie 70C de la valve 70 sont reliées en dérivation à la conduite FR. L'autre sortie 62C du réducteur est quant à elle reliée au réservoir R. Comme on le comprend en considérant la figure 1, la valve 70 est apte à occuper trois positions. La première position 1 est une position d'alimentation rapide, dans laquelle les deuxième et troisième voies 70B et 70C de la valve 70 sont reliées en étant isolées des première et quatrième voies 70A et 70D, de manière à permettre l'alimentation rapide de la conduite de frein 60 qui est alors directement reliée à la conduite FR, en court-circuitant le réducteur 62. La deuxième position II de la valve 70 est une position de réglage fin, dans laquelle les première et deuxième voies 70A et 70B sont reliées 9 en étant isolées des troisième et quatrième voies 70C et 70D. Dans cette situation, la conduite de frein 60 est reliée au réducteur, c'est-à-dire qu'elle peut être, par l'intermédiaire de ce réducteur, reliée à la pompe 50 ou au réservoir R. Dans ce cas, l'intensité du freinage dépend de la commande du réducteur 62. La troisième position III de la valve 70 est une position de vidange rapide, dans laquelle les deuxième et quatrième voies 70B et 70D sont reliées en étant isolées des première et troisième voies 70A et 70C. Dans cette situation, la conduite de frein 60 est reliée au réservoir R, pour permettre la vidange du système de freinage de la remorque. La valve 70 peut être remplacée par une valve ayant seulement les trois premières voies 70A, 70B et 70C, susceptible d'occuper seulement les première et deuxième positions I et IL Dans ce cas, une telle valve permet de bipasser le réducteur 62 pour permettre une alimentation rapide du système de freinage, ou de faire passer l'alimentation de ce système par le réducteur 62 pour obtenir un réglage fin. En revanche, une vidange rapide n'est pas possible dans ce cas, puisque la vidange s'opère seulement par l'intermédiaire du réducteur, lorsque la valve occupe sa position de réglage fin II et que le réducteur n'est pas commandé, de manière à relier sa première sortie 62A à sa deuxième sortie 62C. Le réducteur de pression 62 est commandé électriquement par une unité de commande électronique ECU, par une ligne de commande 162. De même, la valve 70 est une électrovalve, qui est commandée électriquement par l'unité ECU. Dans l'exemple représenté, la valve 70 a trois positions, et sa deuxième position II est intermédiaire entre ses première et troisième positions I et III. En conséquence, elle est commandée de deux côtés opposés par deux lignes de commande, respectivement I70A et 170B. Dans certains cas, la pompe 50 peut autoriser des pressions supérieures (par exemple de l'ordre de 250 bars) à la pression maximale admissible de freinage (par exemple de l'ordre de 140 bars). Dans ce cas, pour protéger les composants du circuit de freinage, un limiteur de pression 66 est disposé en dérivation sur la conduite de frein 60, en aval de la valve 70. L'unité de commande électronique ECU reçoit une information IS sur le type de remorque attelée au tracteur, ainsi qu'une information SF 10 de commande du freinage. Cette information IF est fonction du niveau de freinage souhaité, l'information du niveau de freinage pouvant être liée à l'enfoncement ou à l'effort sur la pédale ou le levier de commande du freinage, à la pression du fluide dans le circuit de freinage du tracteur ou à tout autre moyen approprié. Grâce à l'information IS, l'unité ECU mémorise le type de remorque attelée au tracteur. S'il s'agit d'une remorque de type italien, le système fonctionne comme suit. Pour permettre le déplacement normal de la remorque, donc la désactivation du frein de parking, le réducteur 62 est commandé par la ligne 162 pour obtenir dans la conduite de frein 60 une pression de l'ordre de 10 à 15 bars et, simultanément l'électrovalve 70 reçoit un signal électrique par la ligne I70A pendant un laps de temps déterminé pour obtenir un remplissage rapide des freins. Ce laps de temps est suffisant pour atteindre rapidement la pression de défreinage. La durée de ce laps de temps peut être déterminée par des essais ou en tenant compte en particulier de la mesure de la pression dans la conduite de frein donnée par un capteur de pression CP qui délivre une information IP relative à cette pression à l'unité ECU. Lorsqu'un freinage est commandé, l'unité ECU reçoit le signal de freinage SF qui est fonction du niveau de freinage demandé. La pression dans la conduite de frein 60 doit alors atteindre une valeur permettant un freinage de service, qui peut aller jusqu'à 140 ou 150 bars. Si la pression de départ dans la conduite de frein 60 est inférieure à une valeur seuil déterminée, par exemple de l'ordre de 18 à 25 bars correspondant approximativement à la contrainte du ressort du frein de service, l'unité ECU émet un signal par la ligne I70A pour commander l'électrovalve 70 dans sa position I correspondant à la configuration d'alimentation rapide. Elle reste dans cette position un laps de temps suffisant pour permettre une augmentation rapide de la pression dans la conduite de frein en fonction du niveau de freinage souhaité. La durée de ce laps de temps peut être déterminée par des essais en tenant compte en particulier de l'écart entre la valeur seuil mentionnée ci-dessus et la pression de freinage souhaitée. Elle peut également tenir compte d'autres paramètres tels que des paramètres relatifs à la remorque (nombre ou volume des cylindres de frein, ...), la température, la viscosité du fluide_ De préférence, le signal électrique dans la ligne I70A cesse lorsque la pression dans la conduite 60, Il mesurée par le capteur CP, a atteint une valeur limite proche de la valeur cible de la pression nécessaire au niveau de freinage requis, mais légèrement inférieure à cette dernière. Cette valeur limite peut être déterminée par des moyens de calcul que comprend l'unité ECU, par exemple sur la base d'un écart fixe donné entre la pression cible et la valeur limite, ou bien sur la base d'un pourcentage donné de cette pression cible. Cet écart ou ce pourcentage est mémorisé dans l'unité ECU. A partir de cette situation, c'est par un réglage fin que le freinage 10 est finalement obtenu. De même, lorsque à partir d'un freinage important, un freinage réduit est commandé, l'électrovalve 70 reste dans sa position II pour permettre ce réglage fin par le réducteur 62. A l'arrêt, pour activer le frein de parking de la remorque, le 15 réducteur cesse d'être commandé par la ligne 162 et, pour permettre une vidange rapide dans la conduite de frein 60, l'électrovalve 70 est commandée dans sa position III par la ligne 170B. Le signal de commande peut être ramené à zéro lorsque la pression dans la conduite 60 atteint une valeur nulle ou proche de zéro en fonction du paramétrage de l'unité 20 ECU. Lorsque la remorque attelée au tracteur est de type français, les lignes 162, I70A et 1708 n'émettent aucun signal de commande pour permettre la circulation du tracteur et de la remorque. Lorsqu'un freinage est commandé, l'unité ECU reçoit le signal SF, et, de même que pour une 25 remorque de type italien, elle commande l'électrovalve 70 dans sa position I par la ligne 170A pendant un laps de temps suffisant pour obtenir dans la conduite de frein une pression proche de la pression cible. Le signal peut cesser lorsqu'une valeur limite de pression est obtenue dans les mêmes conditions que pour une remorque de type italien, et 30 l'électrovalve 70 est alors ramenée dans sa position II permettant le réglage fin du freinage par une commande appropriée du réducteur 62. Une vidange rapide dans la conduite de frein 60 permettant un redémarrage du tracteur et de la remorque peut être obtenu en commandant provisoirement l'électrovalve 70 dans sa position III. 35 Sur la figure 2, l'électrovalve 70 est remplacée par une électrovalve 80 qui, dans l'exemple représenté, peut également adopter trois positions. 12 Dans l'exemple de la figure 1, la valve 70 était, dans sa position de réglage fin II, disposée en série avec le réducteur 62, ce dernier étant en amont de la valve 70. Dans l'exemple de la figure 2, la valve 80 est disposée en dérivation par rapport au réducteur. Elle comporte ainsi une première voie 80A, qui est reliée à la conduite de frein 60 en dérivation par rapport à la voie aval 62A du réducteur 62, une deuxième voie 80B qui est reliée à la pompe 50 par l'intermédiaire de la conduite FR, et une troisième voie 80C qui est reliée au réservoir R. Une quatrième voie 80D, n'est pas utilisée et peut donc être omise. La valve 80 peut adopter une position 1 d'alimentation rapide, dans laquelle ses première et deuxième voies 80A et 80B sont reliées en étant isolées de la voie 80C. Dans cette situation, la valve 80 raccorde les conduites 60 et FR, en dérivation par rapport au réducteur 62. En conséquence, ce réducteur peut être commandé pour relier entre elles son entrée 62B et sa première sortie 62A, mais l'essentiel du fluide alimentant la conduite 60 passe par la valve 80 dans sa position I. Pour permettre un réglage fin du freinage, la valve 80 est commandée dans sa position II de réglage fin, dans laquelle ses voies 80A, 80B et 80C sont isolées. Dans cette situation, la pression d'alimentation en fluide de la conduite de frein 60 est seulement déterminée par le réglage du réducteur 62. On pourrait concevoir que l'électrovalve 80 ne comporte que les voies 80A et 80B et ne puisse adopter que les positions I et II qui viennent d'être décrites, pour permettre seulement une alimentation rapide ou un réglage fin. Toutefois, dans l'exemple représenté, cette électrovalve 80 peut en outre adopter une position de vidange rapide III, dans laquelle ses voies 80A et 80C sont reliées en étant isolées de la voie 80B, demanière à relier la conduite de frein 60 au réservoir sans passer par le réducteur 62 qui est toutefois alors non commandé et relie ses voies 62A et 62C entre elles et au réservoir. Comme sur la figure 1, le réducteur 62 et l'électrovalve 80 sont commandés par une unité de commande électronique ECU, respectivement par une ligne de commande 162 et par deux lignes de commande 180A et 180B. Pour permettre un freinage de la remorque ou une circulation du tracteur et de la remorque, l'électrovalve 80 peL' ammandée, en 13 fonction du type de remorque, de la même manière que l'électrovalve 70 de la figure 1. La position neutre des électrovalves 70 et 80, qu'elles adoptent sans signal électrique provenant de l'unité ECU, est leur position II de réglage fin. Sur la figure 3, l'électrovalve 70 de la figure 1 est remplacée par deux électrovalves à trois voies, respectivement 90 et 92. La première électrovalve 90 a une première voie 90A qui est reliée à la voie aval ou première sortie 62A du réducteur 62, une deuxième voie 90B qui est reliée à la pompe 50 en amont du réducteur (par la conduite FR) et une troisième voie 90C qui est reliée à la première voie 92A de la deuxième électrovalve 92. La deuxième voie 92B de cette dernière est reliée au réservoir R tandis que sa troisième voie 92C est reliée à la conduite de frein 60. Chacune de ces électrovalves 90 et 92 peut occuper une première position I dans laquelle ses première et troisième voies (respectivement 90A et 90C, et 92A et 92C) sont reliées entre elles et sont isolées de sa deuxième voie (respectivement 90B et 92B) et une deuxième position II dans laquelle ses deuxième et troisième voies (respectivement 90B et 90C, et 92B et 92C) sont reliées entre elles et sont isolées de sa première voie (respectivement 90A et 92A). On comprend que lorsque l'électrovalve 90 est dans sa position II, tandis que l'électrovalve 92 est dans sa position I, la conduite de frein 60 est reliée à la conduite FR, en court-circuitant le réducteur 62. Cette configuration est celle de l'alimentation rapide de la conduite de frein. En revanche, lorsque, comme représenté sur la figure 3, les valves 90 et 92 sont dans leurs positions I, la conduite de frein 60 est reliée à la voie aval 62A du réducteur, de sorte que les valves 90 et 92 sont dans leur configuration de réglage fin. Lorsque l'électrovalve 92 est dans sa position II, la conduite de frein 60 est reliée au réservoir R, indépendamment du fait que la valve 90 est dans sa position I ou dans sa position IL Ainsi, la position II de l'électrovalve 92 est une configuration de vidange rapide. Les électrovalves 90 et 92 sont commandées par l'unité de commande électronique ECU, respectivement par des lignes de commande 190 et 192. Leurs positions de repos, qu'elles adoptent sans signal électrique, sont leurs positions I, c'est-à-dire la configuration de réglage fin. 4 Le système pourrait ne comprendre que l'électrovalve 90, dont la troisième voie 90C serait directement reliée à la conduite de frein 60. Dans ce cas, la position II de cette électrovalve correspondrait à la configuration d'alimentation rapide, tandis que sa position I correspondrait à la configuration de réglage fin. Une configuration de vidange ne serait alors pas obtenue. Pour permettre un freinage de la remorque ou une circulation du tracteur et de la remorque, les électrovalves 90 et 92 peuvent être commandées, en fonction du type de remorque, entre les configurations d'alimentation rapide, de réglage fin et de vidange comme l'électrovalve 70, étant toutefois rappelé que les signaux de commande des valves 90 et 92 sont propres à chacune de ces électrovalves. On décrit maintenant la figure 4, sur laquelle le circuit comporte un sélecteur de liaison 100 à commande hydraulique, qui a au moins une première voie 100A reliée au réservoir R et une deuxième voie 100B reliée à la conduite de frein 60. Le circuit comporte également un limiteur de pression 66 et l'on voit que la deuxième voie 100B du sélecteur 100 est reliée à la conduite 60 en amont du limiteur de pression 66 dans le sens de circulation du fluide allant vers le réservoir à travers ce limiteur. Le sélecteur 100 peut occuper une première position I dans laquelle ses première et deuxième voie 100A et 100B sont reliées, et une deuxième position II dans laquelle ces voies sont isolées. On comprend que, lorsque le sélecteur 100 est dans sa position I, l'excès de pression dans la conduite de frein 60 peut être directement évacué vers le réservoir R, sans passer par le limiteur 66. En revanche, lorsque le sélecteur est dans sa position II, le freinage peut être commandé normalement et un excès éventuel de pression de fluide peut être ramené au réservoir par le limiteur de pression 66. Cette configuration particulière permet d'utiliser un limiteur de pression à faible débit, en faisant en sorte que les excès de pression importants soient directement évacués, à fort débit, par le sélecteur 100 occupant alors sa position L Avantageusement, le sélecteur 100 fait partie des moyens de bipasse conformes à l'invention. Pour cela, ce sélecteur 100 comprend une troisième voie 100C qui est reliée à une troisième voie 110C d'une électrovalve de bipasse 110, dont la première voie 110A est reliée à la voie aval 62A du réducteur 62 et dont la deuxième voie 110B est reliée à la pompe 50 par l'intermédiaire de la conduite FR. Le circuit comprend encore une électrovalve de commande 120 qui a une première voie 120A reliée à la pompe 50 par l'intermédiaire de la conduite FR, une deuxième voie 120B reliée au réservoir R et une troisième voie 120C reliée à une chambre de commande 102 du sélecteur 100. L'électrovalve de bipasse 110 peut occuper une première position 1 dans laquelle ses deuxième et troisième voies 110B et 110C sont reliées en étant isolées de la première voie 110A et une deuxième position dans laquelle ses première et troisième voies 110A et 110C sont reliées en étant isolées de la deuxième voie 110B. L'électrovalve de commande 120 peut quant à elle occuper une position I de commande active dans laquelle ses première et troisième voie 120A et 120C sont reliées entre elles en étant isolées de la deuxième voie 120B et une position de commande inactive II dans laquelle ses deuxième et troisième voies 120B et 120C sont reliées entre elles en étant isolées de la première voie 120A. Dans la première position 1 du sélecteur de liaison 100, ses première et deuxième voies 100A, 100B sont reliées en étant isolées de la troisième voie 100C tandis que, dans sa deuxième position II, ses deuxième et troisième voies 100B et 100C sont reliées en étant isolées de la première voie 100A. Il convient de relever que la première voie 120A de l'électrovalve de commande 120 pourrait être reliée à une alimentation en fluide différente de la pompe 50, par exemple une pompe auxiliaire. La configuration d'alimentation rapide des moyens de bipasse comprenant les électrovalves 110 et 120 et le sélecteur hydraulique 100 est obtenue en plaçant !'électrovalve de bipasse 110 dans sa position I (obtenue sans commande de cette électrovalve) et en plaçant le sélecteur 100 dans sa position II (obtenue sans alimentation de sa chambre de commande hydraulique 102 c'est-à-dire, en particulier, sans commande de l'électrovalve de commande 120). En effet, dans ce cas, la conduite FR est reliée à la conduite de frein 60 par la liaison entre les voies 110B et 110C de l'électrovalve 110 et par la liaison entre les voies 100B et 100C du sélecteur 100. Pour obtenir la configuration de réglage fin, l'électrovalve 110 est commandée dans sa position II par un signal émis par l'unité de commande ECU dans la ligne de commande 1110 et le sélecteur 100 reste dans sa position de repos IL En effet, dans ce cas, la voie aval 62A du réducteur 62 est reliée à la conduite de frein 60 par la liaison entre les voies 110A et 110C de l'électrovalve 110 et par la liaison entre les voies 100B et 100C du sélecteur 100, alors que la conduite FR est isolée de la conduite de frein 60. La configuration de vidange rapide est quant à elle obtenue en commandant l'électrovalve de commande 120 dans sa position I par un signal émis par l'unité ECU dans la ligne de commande 1120, de manière à relier la chambre hydraulique de commande 102 du sélecteur 100 à l'alimentation en fluide par la liaison entre les voies 120A et 120C de l'électrovalve 120. Dans ce cas, le sélecteur est placé dans sa position I dans laquelle la liaison entre ses voies 100A et 100B raccorde la conduite de frein 60 au réservoir R. Pour permettre la circulation d'une remorque de type italien sans la freiner, on procède comme indiqué pour la figure 1. A partir de cette situation, pour permettre un freinage rapide, on cesse d'émettre le signal de commande de l'électrovalve 110 dans la ligne 1110 pendant un laps de temps jugé suffisant pour obtenir une pression limite proche de la pression cible souhaitée dans la conduite de frein 60 puis, on commande à nouveau l'électrovalve 110 dans sa position II jusqu'à l'obtention de la pression cible. Le laps de temps peut être déterminé par essais ou la commande peut cesser lorsque le capteur de pression CP mesure la pression souhaitée, comme décrit précédemment Un défreinage rapide, ou bien un positionnement du frein de la remorque de type italien en frein de parking est obtenu par la configuration de vidange, elle-même obtenue en commandant le sélecteur 100 dans sa position I, par une commande appropriée de l'électrovalve de commande 120, par un signal de commande approprié émis par l'unité ECU dans la ligne 1120. On remarque que la chambre de commande hydraulique 102 du sélecteur de liaison 100 est reliée à la troisième voie 120C de l'électrovalve de commande 120 et à l'aval de la soupape limiteur de pression 66 par l'intermédiaire d'un moyen de sélection de la plus haute des deux pressions, par exemple un clapet navette 122. Ainsi, même si l'électrovalve 120 n'est pas commandée dans sa position I, une pression excessive en sortie du limiteur de r -r sil 66 peut permettre l'alimentation de la chambre hydraulique 102, plaçant ainsi le sélecteur 100 dans sa position I pour accélérer la diminution de la pression dans la conduite de frein 60. Ce clapet navette 122 sélectionne en effet, pour la chambre de commande 102, la plus haute des pressions entre la troisième voie 120C de l'électrovalve 120 et la sortie 66A du limiteur de pression 66. Pour favoriser cette situation, une restriction 68 est disposée de telle sorte que le clapet navette 122 soit relié à la sortie 66A du limiteur 66, entre cette sortie et la restriction 68. Pour permettre la circulation d'une remorque de type français, le réducteur 62 n'est pas commandé par la ligne 162, de sorte que sa voie aval 62A est reliée à sa sortie 62C elle-même reliée au réservoir R, tandis que l'électrovalve 110 est commandée dans sa position II par un signal transmis par l'unité ECU dans la ligne 1110, de sorte que la conduite de frein 60 est reliée au réservoir R par l'intermédiaire du réducteur. Si nécessaire, l'électrovalve de commande 120 peut être commandée un court instant dans sa position I pour commander le sélecteur 100 dans sa position I de manière à raccorder un court instant la conduite de frein 60 directement au réservoir. Lorsqu'un freinage est commandé, si seulement un réglage fin est 20 nécessaire, pour un freinage de faible intensité, l'unité ECU commande simplement le réducteur 62 par la ligne 162. Si une alimentation rapide de la conduite de frein est nécessaire, l'unité ECU peut alors faire cesser la commande dans la ligne 1110 pour ramener l'électrovalve 110 dans sa position I, tandis que, sans signal de commande dans la ligne 1120, le 25 sélecteur 100 reste dans sa position II, pour permettre l'alimentation rapide de la conduite 60. Si la pression dans cette conduite devient excessive, elle peut être limitée, soit simplement par le limiteur de pression 66, soit par le limiteur de pression 66 dont la pression de sortie commande momentanément le sélecteur 100 dans sa position I ainsi qu'il 30 a été indiqué. Ainsi qu'il a également été indiqué, cette situation d'alimentation rapide peut perdurer jusqu'à l'obtention d'une valeur seuil de pression dans la conduite 60, après quoi le signal dans la ligne 1110 peut cesser pour ramener l'électrovalve 110 dans sa position I et permettre, 35 seulement, un réglage fin du freinage. Quand la commande de freinage est annulée, la commande du réducteur 62 cesse et, pour faire baisser rapidement la pression dans la conduite 60, la configuration de vidange rapide peut être obtenue en commandant l'électrovalve 120 dans sa position I de manière à relier la chambre hydraulique de commande 102 du sélecteur 100 à l'alimentation en fluide et placer ce dernier dans sa position I permettant une vidange rapide de la conduite 60. Par exemple, on peut choisir de n'avoir recours à cette configuration de vidange rapide que lorsque la pression dans la conduite de frein 60 est supérieure à une valeur limite prédéterminée. On décrit maintenant la figure 5 qui présente une variante dans laquelle le système de bipasse selon l'invention est combiné à des moyens permettant d'obtenir un freinage d'urgence, en l'absence de commande des différentes électrovalves, par exemple dans une situation de rupture de l'alimentation électrique, aussi bien lorsque la remorque est de type italien que lorsqu'elle est de type français. Les différents composants du circuit analogue à ceux de la figure 4 sont identifiés par les mêmes références numériques. Le circuit représenté sur la figure 5 comprend en outre un sélecteur hydraulique de freinage 140 commandé hydrauliquement par des moyens d'électrovalve de commande qui, en l'espèce, comprennent deux électrovalves, respectivement 142 et 144. Ce sélecteur 140 peut ainsi adopter une position de liaison I dans laquelle l'entrée 140A et la sortie 140B du sélecteur 140 sont reliées et une position d'isolement II dans laquelle cette entrée et cette sortie sont isolées. En plus de son entrée et de sa sortie, le sélecteur de freinage 140 comprend une voie auxiliaire 140C qui est reliée au réservoir R. Dans la position de liaison I de ce sélecteur, l'entrée et la sortie 140A et 140B sont reliées en étant isolées de la voie auxiliaire 140C, tandis que, dans la position d'isolement 11,sa sortie 1408 est reliée à cette voie auxiliaire 140C en étant isolée de l'entrée 140A . La première électrovalve 142 de commande du sélecteur 140 présente une première voie 142A reliée à la pompe 50 par l'intermédiaire de la conduite FR, une deuxième voie 142B reliée au réservoir R et une troisième voie 142C reliée à une première chambre de commande 141A du sélecteur 140. La deuxième électrovalve 144 présente une première voie 144A reliée à la pompe 50 par la conduite FR, une deuxième voie 19 144B reliée au réservoir, une troisième voie 144C reliée à la deuxième chambre de commande 141B du sélecteur 140 et une quatrième voie 144D reliée à la première voie 140A du sélecteur 140. Les électrovalves 142 et 144 sont commandées par l'unité ECU, respectivement par les lignes de commande 1142 et 1144. En l'absence de signal de commande, l'électrovalve 142 occupe sa position I, dans laquelle ses deuxième et troisième voies 142B et 142C sont reliées en étant isolées de sa première voie 142A tandis que, lorsqu'elle est commandée, cette électrovalve occupe sa position II dans laquelle ses première et troisième voies 142A et 142C sont reliées en étant isolées de sa deuxième voie 142B. On comprend que, lorsqu'elle occupe sa position I représentée sur la figure 5, l'électrovalve 142 relie la chambre de commande hydraulique 141A du sélecteur 140 au réservoir tandis que, lorsqu'elle occupe sa position II, elle relie cette chambre à la pompe 50. De même, la deuxième électrovalve 144 occupe sa position I sans signal électrique dans sa ligne de commande 1144 reliée à l'unité ECU, position dans laquelle ses deuxième et troisième voies 144B et 144C sont reliées (de sorte que la chambre de commande hydraulique 142 du sélecteur 140 est reliée au réservoir R) tandis que ses première et quatrième voies 144A et 144D sont reliées (de sorte que l'entrée 140A du sélecteur est reliée à la pompe 50). Lorsqu'elle est commandée par un signal dans la ligne 1144, l'électrovalve 144 occupe sa position II, dans laquelle ses première et troisième voies sont reliées et ses deuxième et quatrième voies sont également reliées, de sorte que la chambre hydraulique de commande 141B du sélecteur est reliée à la pompe 50. L'entrée 140A du sélecteur est reliée à la quatrième voie 144D de l'électrovalve 144, tandis que sa sortie 140B est reliée à une conduite de liaison 145 et que sa voie auxiliaire 140C est reliée au réservoir R. On comprend que, lorsque le sélecteur 140 est dans sa position I représentée sur la figure 5 et que l'électrovalve 144 est également dans sa position I, la conduite de liaison est alimentée en fluide provenant de la pompe 50. En revanche, lorsque le sélecteur 140 est dans sa position II, sa sortie 140B est isolée de son entrée et n'est donc plus alimentée par la pompe 50. Lorsque la voie auxiliaire 140C est présente, la sortie 140B est alors au contraire reliée au réservoir R. 20 Il convient de relever que la source de pression servant à alimenter la conduite de liaison 145 et les chambres hydrauliques de commande 141A et 141B pourrait être différente de la pompe 50. En effet, les voies 142A et 144A des électrovalves 142 et 144 pourraient être reliées à une autre alimentation en fluide, par exemple une pompe auxiliaire. Dans ce cas, les voies 142B, 144B et, lorsqu'elle est présente, la voie 140C, pourraient être reliées à une autre enceinte sans surpression que le réservoir R, pour permettre un contrôle du freinage par le sélecteur 140 à partir d'un autre fluide que celui qui est délivré par la pompe 50. Les électrovalves 142 et 144 peuvent adopter une première configuration de travail, dans laquelle l'électrovalve 142 est en position II tandis que l'électrovalve 144 est en position 1, de sorte que la chambre de commande 141A est alimentée en fluide et sollicite donc le sélecteur 140 dans sa position d'isolement dans laquelle son entrée et sa sortie sont isolées. Dans ce cas, la conduite de liaison 145 n'est pas alimentée en fluide. En l'espèce, les deux électrovalves 142 et 144 étant naturellement rappelées dans leurs positions I, cette première configuration de travail est obtenue en émettant un signal de commande dans la ligne 1142 mais pas dans la ligne 1144. Les électrovalves 142 et 144 peuvent adopter une deuxième configuration de travail, dans laquelle l'électrovalve 142 est dans sa position I tandis que l'électrovalve 144 est dans sa position II, de sorte que la chambre de commande 141B est alimentée en fluide et sollicite le déplacement du sélecteur 140 dans sa position de liaison I dans laquelle son entrée et sa sortie 140A et 140B sont reliées. Dans cette deuxième configuration de travail, l'entrée 140A du sélecteur 140 est en outre reliée à l'enceinte sans surpression par la liaison entre les voies 144B et 144D de la deuxième électrovalve 144, de sorte que la conduite 145 peut également être reliée à cette enceinte. Les électrovalves 142 et 144 peuvent en outre occuper une configuration neutre, dans laquelle elles sont toutes deux dans la position I, de sorte qu'aucune des deux chambres de commande 141A et 141B du sélecteur de freinage 140 n'est alimentée en fluide. Cette configuration neutre est obtenue en l'absence de signal de commande dans les lignes 1142 et 1144. 21 Lors du passage des électrovalves 142 et 144 de l'une de leurs configurations de travail à leur configuration neutre, le sélecteur 140 reste dans la position qu'il occupe, grâce à l'existence de moyens de maintien qui seront décrits dans la suite. Ainsi, si les électrovalves 142 et 144 étaient dans la deuxième configuration de travail, le sélecteur 140 reste dans sa position de liaison I. Toutefois, l'électrovalve 144 étant dans sa position I dans ladite configuration neutre, la conduite de liaison 145 est alors reliée à l'alimentation en fluide par la liaison entre les première et quatrième voies 144A et 144D de l'électrovalve 144. Si, en revanche, les électrovalves passent de leur première configuration de travail à leur configuration neutre, le sélecteur 140 reste dans sa position d'isolement IL La conduite de liaison 145 est reliée à la conduite de pilotage 101 du sélecteur de liaison 100 qui est elle-même reliée à la chambre de commande 102. En conséquence, selon la position des électrovalves 142 et 144, et celle du sélecteur de liaison 140, cette conduite permet l'alimentation en fluide de la chambre de commande 102 du sélecteur 100 ou au contraire son raccordement au réservoir R. Plus précisément, la conduite de liaison 145 et la troisième voie 120C de l'électrovalve de commande 120 sont toutes deux reliées à un tronçon 101' de la conduite de pilotage 101 par l'intermédiaire d'un clapet navette 123 sélectionnant la plus haute des deux pressions entre la pression à la voie 120C et la pression dans la conduite 145. Lorsque la soupape limiteur de pression 66 est présente comme indiqué sur la figure 6, il est alors avantageux que la sortie 66A de cette soupape et la conduite de liaison 145 soient reliées à la chambre de commande hydraulique 102 du sélecteur 100 par l'intermédiaire du clapet navette 122. Ceci permet en effet, lorsque la pression à la sortie 66A de cette soupape limiteur de pression est suffisante, de commander le déplacement du sélecteur 100 dans sa position I pour faire diminuer rapidement la surpression de fluide dans la conduite 60. Plus précisément, dans l'exemple représenté, c'est le tronçon 10V, situé à la sortie du clapet navette 123, qui est relié à la sortie 66A de la soupape 66 par l'intermédiaire du clapet navette 122. Cette disposition permet de commander l'alimentation de la chambre hydraulique 102 du 22 sélecteur 100 par la plus haute des pressions dans la conduite 145, à la voie 120C de l'électrovalve 120 et à la sortie 66A de la soupape 66. Pour permettre la circulation de la remorque ou son freinage, le réducteur 62 et les électrovalves 110 et 120 sont commandées ainsi qu'il a été décrit en référence à la figure 4. Le sélecteur hydraulique 140 et les électrovalves 142 et 144 permettent, en outre, de réaliser un freinage d'urgence, en particulier à l'occasion d'une rupture de l'alimentation électrique. Plus précisément, si l'information IS entrée à l'unité ECU indique que le système de freinage de la remorque est du type italien, l'unité ECU commande la deuxième électrovalve de commande 144 dans sa position II, tandis que la première électrovalve 142 reste dans sa position I (deuxième configuration de travail). Dans cette situation, la deuxième chambre de commande 141B du sélecteur 140 est alimentée en fluide, ce qui place ce sélecteur dans sa position I. De ce fait, la conduite de liaison 145 est raccordée au réservoir R par la liaison entre les voies 140A et 140B du sélecteur 140 et par la liaison entre les voies 144B et 144D de la deuxième électrovalve. Parallèlement, l'unité ECU commande l'électrovalve de commande 120 dans sa position I, de sorte que la troisième voie 120C de ce sélecteur est 20 reliée à la conduite FR. La pression à la voie 120C prédomine donc sur la pression dans la conduite de liaison 145, ce qui permet l'alimentation de la chambre de commande 102 du sélecteur 100 et place ce dernier dans sa position I. La conduite de frein 60 est alors reliée au réservoir R, ce qui permet de mettre le frein de la remorque de type italien en position de 25 parking. A partir de cette configuration, pour désengager ce frein de parking, le réducteur 62 est piloté par la ligne 162 pour fournir à sa sortie une pression de service convenable, en particulier de l'ordre de 10 à 15 bars, et l'électrovalve de bipasse 110 est commandée dans sa 30 position I pendant un court laps de temps pour permettre le remplissage rapide des freins comme indiqué pour la figure 1. Parallèlement, l'électrovalve de commande 120 est rappelée dans sa position II car le signal dans la conduite de commande 1120 cesse, ce qui permet de maîtriser la pression dans la conduite de freinage 60 par le pilotage du réducteur 6 23 Lorsque, alors que la remorque circule, il est souhaitable de freiner cette dernière, ce freinage peut avoir lieu par un pilotage approprié du réducteur et, si une pression de freinage importante est nécessaire, par une commande des valves 110, 120 et 100 ainsi qu'if a été décrit en référence à la figure 4. En cas de défaillance électrique, le réducteur 62 n'est plus commandé, de sorte qu'il relie sa voie aval 62A au réservoir, et les autres électrovalves ne sont pas non plus commandées, de sorte qu'elles occupent leur position de repos. Toutefois, le sélecteur hydraulique de freinage 140 reste quant à lui dans sa position I grâce aux moyens de maintien en position qui seront décrits ultérieurement. Dans cette situation, l'électrovalve 144 occupant sa position I, la conduite de liaison 145 est alimentée en fluide sous pression et sa pression prédomine sur la pression à la sortie 120C de l'électrovalve 120 (qui est alors reliée au réservoir), de sorte que la chambre de commande hydraulique 102 du sélecteur 100 est alimentée par la pression dans la conduite de liaison 145, de manière à placer le sélecteur 100 dans sa position I. Ceci permet de relier la conduite de frein 60 au réservoir R, et de vidanger rapidement le circuit de frein pour activer le frein de parking. Lorsque la remorque est de type français, l'information IS transmise à l'unité ECU provoque l'envoi d'un signal de commande électrique dans la ligne 1142 à la première électrovalve de commande 142, pour placer cette dernière dans sa position II, tandis que la deuxième électrovalve 144 reste dans sa position I (première configuration de travail). En conséquence, c'est cette fois la première chambre de commande 141A du sélecteur hydraulique de freinage 140 qui est alimentée en fluide, de sorte que ce sélecteur 100 est placé dans sa position II. La conduite de liaison 145 est alors isolée de l'alimentation en pression. Pour permettre la circulation de la remorque, il faut vidanger son frein. Pour cela, l'électrovalve de bipasse 110 peut être commandée dans sa position II par la ligne 1110, tandis que le sélecteur de liaison 100 reste dans sa position II et que le réducteur de pression 62 est dans sa position neutre, dans laquelle sa voie aval 62A est reliée au réservoir. La vidange du frein s'opère alors par cette liaison passant par le réducteur. Si une vidange importante, nécessitant l'évacuation d'un débit élevé, est nécessaire, alors il suffit de commander l'électrovalve 120 dans sa position I par un signal dans la ligne de 24 commande 1120 pour placer le sélecteur de liaison 100 dans sa position I et relier ainsi la conduite de frein 60 au réservoir. Lorsque, à partir de cette situation non freinée dans laquelle la remorque peut circuler, il est nécessaire de freiner cette dernière, ce freinage est réalisé par une commande du réducteur. Dans le même temps, l'électrovalve 120 est ramenée dans sa position II en cessant l'émission d'un signal dans la ligne 1120, ce qui permet au sélecteur de liaison 100 de revenir dans sa position IL Pour permettre un remplissage rapide du frein, nécessitant un débit important, l'électrovalve de bipasse 110 peut être commandée pendant un court laps de temps dans sa position I par l'absence de signal dans la ligne 1110, pour relier la conduite de frein à la pompe. Puis l'électrovalve de bipasse 110 est commandée dans sa position II par unsignal dans la ligne 1110, auquel cas le freinage est réalisé par le fluide provenant du réducteur 62 piloté qui fournit la pression de freinage souhaitée. . En cas de défaillance électrique, le réducteur 62, de même que les différentes électrovalves, reviennent dans leurs positions de repos. Dans ce cas, le sélecteur de freinage 140 reste toutefois dans sa position d'isolement II. En conséquence, la conduite de liaison 145 n'est pas 20 alimentée en fluide. De son côté, la troisième voie 120C de l'électrovalve 120 est reliée au réservoir. Il en résulte que la chambre de commande 102 du sélecteur 100 n'est pas alimentée en fluide sous pression, de sorte que ce sélecteur 100 occupe sa position de repos IL Dans cette situation, l'électrovalve de bipasse 110 occupe également sa position de repos I, 25 dans laquelle elle relie ses deuxième et troisième voies 110B et 1100, permettant ainsi la liaison de la conduite de frein 60 directement avec la pompe 50. Le frein peut donc être activé sous l'effet de cette pression. La pression à la pompe pouvant être supérieure à la pression maximale de freinage de la remorque, le limiteur de pression 66 permet de limiter la 30 pression dans la conduite de frein 60 comme décrit précédemment Lorsque le sélecteur 140 comporte la voie auxiliaire 140C, la conduite de liaison 145 est raccordée au réservoir dans la position d'isolement II de ce sélecteur, ce qui permet d'éviter la subsistance d'une pression de fluide dans cette conduite qui s'opposerait au retour du 35 sélecteur 100 dans sa position IL 25 Avantageusement, dans la position neutre des électrovalves de commande 142 et 144, les deux chambres de commande 141A et 1416 du sélecteur de freinage 140 sont mises sensiblement à la même pression. Ceci permet d'éviter qu'une pression de fluide ne s'oppose au maintien du sélecteur dans la position qu'il avait avant le passage des électrovalves de commande de l'une de leurs configurations de travail vers cette configuration neutre. Dans l'exemple qui vient d'être décrit, les moyens d'électrovalve de commande du sélecteur hydraulique de freinage 140 comprennent deux 10 électrovalves 142 et 144 ayant chacune deux positions. Sur la figure 6, les moyens de commande de ce sélecteur 140 comprennent cette fois une seule électrovalve 150 à trois positions. Cette électrovalve présente une première voie 150A reliée à la conduite FR, une deuxième voie 1506 reliée au réservoir R, une troisième voie 150C reliée à 15 la première voie 140A du sélecteur 140, une quatrième voie 150D reliée à la première chambre de commande 141A du sélecteur 140 et une cinquième voie 150E reliée à la deuxième chambre de commande 141B du sélecteur 140. En l'espèce, l'électrovalve 150 peut être une électrovalve à six voies de type plus courant qu'une électrovalve à cinq voies, la sixième 20 voie 150F étant désactivée, en étant par exemple reliée en permanence à la première voie 150A. L'émission d'un signal dans la ligne de commande 1150B reliée à la commande 151B permet de placer l'électrovalve de commande 150 dans sa première position I, qui est sa première configuration de travail, dans 25 laquelle la première chambre de commande 141A du sélecteur 140 est alimentée en fluide. L'émission d'un signal dans la ligne 1150A reliée à la commande 151A permet de placer l'électrovalve de commande 150 dans sa deuxième position II, qui est la deuxième configuration de travail, dans laquelle c'est cette fois la chambre de commande 141B qui est reliée à 30 l'alimentation en fluide En effet, dans la position I de l'électrovalve 150, les voies 150A et 150D sont reliées entre elles et les voies 150B et 150E sont reliées entre elles. Dans la deuxième configuration de travail, les voies 150B et 150D sont reliées entre elles et les voies 150A et 150E sont reliées entre elles. 35 Lorsqu'aucun signal de commande n'est émis, l'électrovalve 150 occupe sa position neutre 0, dans laquelle les voies 150A et 150C sont reliées pour permettre la liaison de la première voie 140A du sélecteur 140 avec la pompe 50, tandis que les autres voies de l'électrovalve sont isolées. Le fonctionnement du dispositif est le même que celui qui a été décrit en référence avec la figure 5. En référence aux figures 7 et 8, on décrit maintenant les moyens qui permettent de maintenir le sélecteur 140 en position lorsqu'il cesse d'être sollicité par l'alimentation de ses chambres de commande 141A et 141B. On voit que ce sélecteur comprend un tiroir 152 qui est mobile dans un alésage 154. Dans cet alésage débouchent les diverses voies du sélecteur, à savoir son entrée 140A, sa sortie 140B et sa voie auxiliaire 140C. Sur la figure 7, le sélecteur 140 est dans sa position d'isolement II, sa sortie 140B étant reliée à la voie auxiliaire 140C tandis que l'entrée 140A est isolée. Sur la figure 8, le sélecteur est dans sa position de liaison I, l'entrée 140A étant reliée à la sortie 140B tandis que la voie auxiliaire 140C est isolée. Les moyens pour maintenir le sélecteur en position comprennent des moyens élastiques solidaires de l'alésage 154, qui sont rappelés en permanence vers une position de maintien dans laquelle, lorsqu'ils se trouvent en regard d'une gorge du tiroir, ils font saillie dans cette gorge. 20 En l'espèce, ces moyens élastiques comprennent une bille 156 rappelée en permanence contre la paroi du tiroir 152 par un ressort 157 disposé dans un alésage perpendiculaire à l'alésage 154 et bouché par un bouchon 158 du côté opposé à l'alésage 154. Le tiroir présente deux gorges, respectivement G1 et G2. Sur la figure 7, la bille 156 pénètre dans la 25 gorge Gl, ce qui tend à maintenir le tiroir 152 dans sa position II même lorsque la pression dans la chambre 141A diminue lors d'un retour des moyens d'électrovalve de commande à leur position neutre. Sur la figure 8, la bille 156 est en contact avec le fond de la gorge G2, ce qui tend à maintenir le tiroir dans sa position I même si la pression dans la chambre 30 141B diminue lors d'un retour des moyens d'électrovalve de commande à leur position neutrei Bien entendu, on pourrait inverser ces moyens de maintien en position, en prévoyant que les moyens élastiques soient solidaires du tiroir et que, lorsqu'ils se trouvent en regard d'une gorge de l'alésage, ils 35 fassent saillie dans cette gorge. Par exemple, dans ce cas, ces moyens élastiques pourraient être du type d'un circlips ayant tendance à adopter naturellement une configuration radialement expansée. Les signaux de commande des électrovalves et les informations reçues par l'unité ECU peuvent être transmis par des liaisons filaires ou non filaires. Une combinaison possible (non représentée) conforme à l'invention des moyens de valve de bipasse des figures 1 à 3 avec le sélecteur de freinage 140 et ses moyens d'électrovalve de commande consiste à relier simplement la deuxième voie 140B du sélecteur (ou le conduit de liaison 145) à la conduite de frein 60 en aval des moyens de valve de bipasse et en amont du limiteur de pression 66 (au noeud N) par l'intermédiaire d'un clapet navette qui sélectionne la plus des hautes des pressions dans le conduit de liaison 145 et dans le tronçon de conduite de frein 60 en aval des moyens de valve de bipasse. Dans ce cas les positions et commandes du sélecteur de freinage 140 sont adaptées pour réaliser, en cas de défaillance électrique, un freinage de secours adapté au type de remorque attelée par l'alimentation ou la vidange des freins par l'intermédiaire du sélecteur de freinage 140 et de ses moyens d'électrovalve de commande qui véhiculent alors le fluide de freinage de la remorque. Par rapport à cette combinaison, les dispositions des figures 4 à 6 présentent l'avantage de véhiculer le fluide de freinage par l'intermédiaire des moyens de valve de bipasse autorisant des débits importants et de n'utiliser le sélecteur de freinage 140 et ses moyens d'électrovalve de commande que pour le pilotage des moyens de valve de bipasse en cas de défaillance électrique. De ce fait le sélecteur et ses moyens d'électrovalve de commande sont des composants à faible débit plus économiques
Le dispositif comprend un circuit hydraulique ayant une conduite de frein (60) apte à être reliée à une source de fluide sous pression (50) ou à un réservoir sans surpression (R) par l'intermédiaire d'un réducteur de pression proportionnel (62) commandé électriquement par une unité de commande électronique (ECU). Le circuit comprend des moyens de valve de bipasse (70) aptes à être commandés dans une configuration d'alimentation rapide (I) dans laquelle il relie la conduite de frein (60) à la source de fluide sous pression (50), en amont du réducteur de pression (62). Dans une configuration de réglage fin, la conduite de frein (60) est reliée au réducteur de pression (62).
1. Dispositif de commande du freinage hydraulique d'une remorque attelée à un tracteur, comprenant un circuit hydraulique ayant une conduite de frein (60) apte à être reliée à une source de fluide sous pression (50) ou à un réservoir sans surpression (R) par l'intermédiaire d'un réducteur de pression proportionnel (62) commandé électriquement par une unité de commande électronique (ECU), caractérisé en ce que le circuit comprend des moyens de valve de bipasse (70 ; 80 ; 90, 92 ; 100, 110, 120) aptes à être commandés dans une configuration d'alimentation rapide dans laquelle ils relient la conduite de frein (60) à la source de fluide sous pression (50), en amont du réducteur de pression (62). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de valve de bipasse (70 ; 80 ; 90, 92 ; 100, 110, 120) sont aptes à adopter, en outre, une configuration de réglage fin dans laquelle ils relient la conduite de frein (60) au réducteur de pression (62). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de valve de bipasse (70 ; 80 ; 90, 92 ; 100, 110, 120) sont, en outre, aptes à adopter une configuration de vidange rapide dans laquelle ils relient la conduite de frein (60) au réservoir sans surpression (R) en bipasse par rapport au réducteur de pression (62). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de valve de bipasse comprennent au moins une électrovalve (70 ; 80 ; 90, 92 ; 110) commandée par l'unité de commande électronique (ECU). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de valve de bipasse comprennent une électrovalve (70) ayant au moins une première voie (70A) reliée à une voie aval (62A) du réducteur (62), une deuxième voie (70B) reliée à la conduite de frein (60), une troisième voie (70C) reliée à la source de fluide sous pression (50) en amont du réducteur (62) et en ce que l'électrovalve (70) est apte à occuper une position (I) d'alimentation rapide dans laquelle les deuxième et troisième voies (70B, 70C) sont reliées en étant isolées de la première voie (70A) , et une position de réglage fin (II) dans laquelle les première et deuxième voie (70A, 70B) de ladite électrovalvesont reliées en étant isolées de la troisième voie (70C) de manière à relier, par l'intermédiaire du réducteur, la conduite de frein à la source de fluide sous pression ou au réservoir, 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que l'électrovalve (70) présente une quatrième voie (70D) reliée au réservoir (R) et en ce que ladite électrovalve est, en outre, apte à occuper une position de vidange (III) rapide dans laquelle les deuxième et quatrième voies (70B, 70D) sont reliées en étant isolées des première et troisième voies (70A, 70C). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de valve de bipasse (90, 92) comprennent deux électrovalves ayant trois voies, la première électrovalve (90) ayant une première voie reliée (90A) à une voie aval (62A) du réducteur (62), une deuxième voie (90B) reliée à la source de fluide sous pression (50) en amont du réducteur (62) et une troisième voie (90C) reliée à la première voie (92A) de la deuxième électrovalve (92), la deuxième voie (92B) de cette dernière étant reliée au réservoir (R) et sa troisième voie (92C) étant reliée à la conduite de frein (60) et en ce que chacune desdites électrovalves est apte à occuper une première position (I) dans laquelle ses première et troisième voies (90A, 90C ; 92A, 92C) sont reliées entre elles et sont isolées de sa deuxième voie (90B ; 92B), et une deuxième position (II) dans laquelle ses deuxième et troisième voies (90B, 90C ; 92B, 92C) sont reliées entre elles et sont isolées de sa première voie (90A ; 92A). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de limitation de la pression dans la conduite de frein comprenant une soupape limiteur de pression (66). 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que le circuit comporte un sélecteur de liaison (100) ayant au moins une première voie (100A) reliée au réservoir (R) et une deuxième voie (100B) reliée à la conduite de frein (60) en amont de ladite soupape, le sélecteur de liaison étant apte à occuper une première position (1) dans laquelle les première et deuxième voies (100A, 100B) dudit sélecteur sont reliées et une deuxième position (II) dans laquelle les première et deuxième voies (100A, 100B) de ce sélecteur sont isolées. 10. Dispositif selon la 9 et l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le circuit comprend une électrovalve de bipasse (110) ayant une première voie (110A) reliée à une voie aval (62A) du réducteur (62), une deuxième voie (1106) reliée à la source de fluide sous pression (50) et une troisième voie (110C) reliée à une troisième voie (100C) du sélecteur de liaison (100), ainsi qu'une électrovalve de commande (120) ayant une première voie (120A) reliée à une alimentation en fluide (50), une deuxième voie (1206) reliée au réservoir (R) et une troisième voie (120C) reliée à une chambre de commande hydraulique (102) du sélecteur de liaison (100), en ce que l'électrovalve de bipasse (110) est apte à occuper une première position (I) dans laquelle les deuxième et troisième voies (110B, 110C) de ladite électrovalve sont reliées en étant isolées de la première voie (110A), et une deuxième position (II) dans laquelle les première et troisième voies (110A, 110C) de ladite électrovalve sont reliées en étant isolées de la deuxième voie (1106), l'électrovalve de commande (120) est apte à occuper une position de commande active (I) dans laquelle les première et troisième voies (120A, 120C) de cette électrovalve sont reliées entre elles et isolées de la deuxième voie (120B) et une position de commande inactive (II) dans laquelle les deuxième et troisième voies (1206, 120C) de cette électrovalve sont reliées entre elles et isolées de la première voie (120A) et en ce que, dans la deuxième position (II) du sélecteur de liaison (100), les deuxième et troisième voies (1008, 100C) de ce sélecteur sont reliées. 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que la chambre de commande hydraulique (102) du sélecteur de liaison (100) est reliée à la troisième voie (120C) de l'électrovalve de commande (120) et à l'aval de la soupape limiteur de pression (66) par l'intermédiaire d'un clapet navette (122). 12. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que le circuit comprend un sélecteur hydraulique de freinage (140) apte, dans une position de liaison dans laquelle l'entrée (140A) et la sortie (1406) du sélecteur de freinage sont reliées, à provoquer le raccordement d'une conduite de liaison (145) avec une alimentation en fluide (50) ou avec une enceinte sans surpression (R), et des moyens (142, 144 ; 150) d'électrovalve de commande de ce sélecteurde freinage commandés par l'unité de commande électronique (ECU), les moyens d'électrovalve de commande du sélecteur de freinage étant aptes à adopter une première configuration de travail dans laquelle ils permettent l'alimentation en fluide d'une première chambre de commande (141A) du sélecteur de freinage (140) pour commander ce dernier dans une position d'isolement (II) dans laquelle l'entrée (140A) et la sortie (140B) du sélecteur de freinage (140) sont isolées par le sélecteur de freinage, une deuxième configuration de travail dans laquelle ils permettent l'alimentation en fluide d'une deuxième chambre de commande (141B) du sélecteur de freinage (140) pour commander ce dernier dans ladite position de liaison (I), et une configuration neutre dans laquelle aucune des deux chambres de commande (141A, 141B) du sélecteur de freinage (140) n'est alimentée en fluide et dans laquelle l'entrée du sélecteur de freinage est reliée à l'alimentation en fluide, en ce qu'il comprend des moyens pour maintenir le sélecteur de freinage en position lorsque les moyens d'électrovalve de commande (142, 144 ; 150) passent de leur première ou de leur deuxième configuration de travail à leur configuration neutre, en ce que la conduite de liaison (145) est reliée à des moyens de valve de liaison eux-mêmes reliés à la conduite de frein 20 (60) de manière à permettre l'alimentation en fluide de cette conduite de frein ou sa liaison au réservoir (R) selon que la conduite de liaison est reliée à l'alimentation en fluide ou à l'enceinte sans surpression, et en ce qu'il comprend des moyens pour fournir à l'unité de commande électronique une information (IS) indiquant si le frein de la remorque est 25 d'un premier type nécessitant un défreinage par une alimentation en fluide ou d'un deuxième type, l'unité de commande prenant cette information en compte pour la commande des moyens d'électrovalve de commande du sélecteur de freinage. 13. Dispositif selon les 9 et 12 et l'une quelconque des 30 1 à 11, caractérisé en ce que les moyens de valve de liaison comprennent le sélecteur de liaison (100) et en ce que la conduite de liaison (145) est reliée à une conduite de pilotage (101) dudit sélecteur de liaison (100). 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que la 35 conduite de liaison (145) est reliée à la conduite de pilotage (101) par l'intermédiaire d'un clapet navette (123) sélectionnant la plus haute despressions dans la conduite de liaison (145) et à la troisième voie (120C) de l'électrovalve de commande (120). 15. Dispositif selon l'une quelconque des 8 à 14, caractérisé en ce que la sortie (66A) de la soupape limiteur de pression (66) est reliée au réservoir (R) par l'intermédiaire d'une restriction (68) disposée en aval d'un clapet navette (122) par l'intermédiaire duquel la chambre de commande hydraulique (102) du sélecteur de liaison (100) est reliée à la troisième voie (120C) de l'électrovalve de commande (120) et à l'aval de la soupape limiteur de pression (66). 16. Dispositif selon l'une quelconque des 12 à 15, caractérisé en ce que le sélecteur de freinage (140) comprend une voie auxiliaire (140C) qui est reliée au réservoir, la sortie (140B) étant reliée à la voie auxiliaire (140C) en étant isolée de l'entrée (140A), dans la position d'isolement (II) du sélecteur de freinage, tandis que l'entrée et la sortie (140A, 140B) sont reliées en étant isolées de la voie auxiliaire (140C) dans la position de liaison (I) du sélecteur de freinage. 17. Dispositif selon l'une quelconque des 12 à 16, caractérisé en ce que, dans la configuration neutre des moyens d'électrovalve de commande, les deux chambres de commande (141A, 141B) du sélecteur de freinage (140) sont mises sensiblement à la même pression. 18. Dispositif selon l'une quelconque des 12 à 17, caractérisé en ce que les moyens d'électrovalve de commande comprennent deux électrovalves (142, 144) à deux positions. 19. Dispositif selon l'une quelconque des 12 à 18, caractérisé en ce que les moyens d'électrovalve de commande comprennent une électrovalve (150) susceptible d'occuper trois positions.
B
B60
B60T
B60T 13,B60T 7,B60T 11,B60T 15
B60T 13/68,B60T 7/20,B60T 11/30,B60T 11/34,B60T 13/14,B60T 15/38,B60T 15/48
FR2892540
A1
PROCEDE DE CARACTERISATION D'ELEMENTS ALEATOIRES DE LA PRODUCTION DE GRAPHISMES LEUR CONFERANT LES PROPRIETES DE SCEAU
20,070,427
Procédé de caractérisation d'éléments aléatoires de la reproduction de graphismes leur conférant les propriétés d'un sceau Introduction Les caractères regroupés en alphabets permettent de représenter par écrit les sons ou phonèmes d'une langue. Il existe plusieurs alphabets tels latin et cyrillique par exemple. Il existe également de nombreuses versions graphiques de ces alphabets appelées polices ou fontes. Ces polices bien que de dessin différent reprennent les formes de base de chaque caractère de façon à ce qu'ils demeurent identifiables. Exemple a, b, c ... ou a 6, ... pour l'alphabet latin. Toutefois, si les règles de construction de chaque caractère de chaque police sont parfaitement définies et constantes, il n'en est pas de même de l'aspect macroscopique des reproductions sur support physique, comme l'impression sur papier par exemple, qui différent systématiquement d'une reproduction à l'autre. Ces considérations s'appliquent également à tout dessin au trait plus ou moins épais comportant ou non des zones de remplissage plus ou moins homogènes et notamment à l'écriture manuscrite, quelle que soit la couleur de l'encre ou celle du support (fond). Présentation Il existe des procédés permettant au plan macroscopique de détecter de faibles variations entre 2 images multinuances. Ils permettent également de calculer des signatures. D'autres utilisent l'aspect chaotique de structures comme le bois, le papier, mais ils ne traitent pas directement les effets de ces structures et de leur composition sur les écritures qu'ils supportent. Ils mettent en oeuvre des programmes complexes car ils traitent le cas général des images. Si on se limite aux graphismes principalement composés de traits et de zones peu nuancées comme, par exemple, les caractères des alphabets classiques (latins, cyrilliques ...), codes barres, codes matriciels, idéogrammes, écritures manuscrites, dessins, peintures et figures simples, le problème peut être simplifié tout en conservant, in fine, une grande puissance de caractérisation et de différenciation. L'objet de la présente invention consiste à qualifier et quantifier les caractéristiques macroscopiques de la reproduction physique de chaque graphisme, par exemple caractère ou groupe de caractères, écriture manuscrite, dessins au trait, peintures et images définies par peu de nuances. En effet, quel que soit le procédé d'impression, d'écriture et d'induction la reproduction est tributaire d'aléas physiques qui introduisent des variations non reproductibles de façon contrôlée. Ces aléas correspondent aux variations macroscopiques causées par les défauts de l'impression dûs aux imperfections du support, comme la composition chimique et les réactions induites avec les encres, la granulométrie et la porosité du support papier, et aux fluctuations des dispositifs d'impression, comme le scintillement au niveau des buses en technologie jet d'encre, ou l'accroche du toner en technologie laser, la plume ou le stylo pour l'écriture manuscrite etc... Ces variations font que chaque caractère écrit et à fortiori chaque groupe de caractères ou graphisme possède des caractéristiques macroscopiques uniques qui lui sont associées à la manière d'un sceau. Il s'agit en fait d'une signature macroscopique du caractère, du groupe de caractères ou plus généralement du graphisme. La figure 1 montre la reproduction originale du mot Essai en caractères DoteM taille 14 (chaque carré noir étant un dot) et la figure 2 illustre les variations macroscopiques aléatoires que l'on peut observer avec la saisie numérisée de 4 reproductions successives du même mot. Chaque dot étant construit par plusieurs pixels (petits carrés de différentes nuances de gris) . On peut observer que les dots logiquement identiques se composent de pixels ( petits carrés) de nuances de gris différentes dûes aux aléas i5 2 physiques de l'impression en général. Ces variations servent à caractériser les différentes impressions de façon unique à la manière d'un sceau. La figure 3 représente en partie haute une signature manuscrite et son agrandissement numérisé et en partie basse une photocopie de la même signature et son agrandissement. On peut observer, à l'oei,l les différences graphiques. Il en est de même, après calcul, des suites de valeurs qui les caractérisent. Il est alors possible d'authentifier un caractère, par exemple, si le sceau qui lui est ainsi associé est mémorisé pour comparaison ultérieure à d'autres reproductions. L'application évidente est la sécurisation des informations écrites, gravées ou perforées 10 automatiquement ou manuellement. Ce procédé complète avantageusement le procédé de signature informatique dont le contenu informatique exclue que deux documents soient identiques mais ne permettent pas de savoir si l'un d'eux est authentique. Par contre, si l'on connaît la signature macroscopique de l'original, il est possible de d'authentifier le vrai. 15 Plus généralement, ces considérations s'appliquent à toute information graphique reproduite (même à l'identique) sur un support physique quel qu'il soit et quelle que soit la technologie d'impression, de gravure ou de perforation et d'embossage... Remarque : Il est souvent possible de déterminer la technologie d'impression utilisée par analyse détaillée du sceau macroscopique. Le laser, par exemple, laisse de fines particules aux 20 abords des traits. Définitions. Graphismes : Aspect des signes graphiques et par extension dessins formés de traits ou de formes géométriques éventuellement pleines et d'images comportant peu de nuances. 25 L'écriture manuscrite en fait partie. Dot : élément unitaire d'information graphique. Il est équivalent au bit informatique. Ils sont généralement définis par plusieurs pixels. 30 Pixels : point élémentaire d'impression (ou d'image numérisée). Plusieurs pixels sont généralement nécessaires pour représenter un dot. Remarque : Les éléments graphiques aléatoires sont dits macroscopiques quand ils sont obtenus par analyse de pixel à pixel ; c'est-à-dire au niveau du pixel plutôt qu'au niveau du dot. 35 Caractères : graphisme représentant un symbole défini. Généralement regroupés en alphabet. Caractéristiques macroscopiques : propriétés comparatives entre les pixels composant 40 totalement ou partiellement des dots d'un graphisme numérisé. Elles portent principalement sur les bords des dots et sur les remplissages entre traits. Elles correspondent ainsi à la description de contours et à la mesure de l'homogénéité des pixels des traits et remplissage. Les pixels issus de la saisie numérisée, en nuances de gris ou de couleur, sont généralement définis par une valeur allant de 0 à 255 soit 256 nuances de gris ou de couleurs. 45 Reproduction : image obtenue en partant d'un original (réel ou informatique) au moyen d'un procédé de reproduction automatique ou manuel : autocopie, gravure, impression, peinture, photographie, perforation ou déformation du support. 50 Aléas (physiques) : caractéristiques aléatoires des reproductions, non prévisibles et non contrôlables par les moyens de reproduction. Ils représentent un caractère unique à la reproduction. Caractéristiques du procédé. La difficulté réside dans la caractérisation des variations macroscopiques aléatoires de façon qu'elles soient pertinentes pour différencier plusieurs reproductions identiques et suffisamment stables pour ne pas dépendre des variations de la saisie optique, notamment les variations d'éclairage, de taille, de rotation, tout en ne nécessitant qu'une faible puissance de calcul comparée à celle qu'exige le traitement d'une image classique dépassant souvent 16 millions de nuances. La définition de la saisie au niveau du dot doit être suffisante en nombre de pixels par dot et en nuances de gris ou de couleur pour analyser les fluctuations des bords et la densité interne des traits ainsi que le remplissage des figures géométriques. Ce procédé appelé Bordotem est donc basé sur une analyse de l'image et non pas sur l'analyse intrinsèque du ou des supports matériels. La définition de l'analyse de l'image peut être du même ordre de grandeur que celle nécessaire à la reconnaissance des caractères, de façon à utiliser les mêmes données de saisie. On admet généralement un minimum de 4 à 5 pixels par coté de dot soit 16 à 25 pixels par dot complet, définissant chacun 256 niveaux de gris (ou couleurs). Dans le cadre de l'établissement d'un sceau d'authentification il est important de considérer 20 plusieurs niveaux de caractérisation du graphisme considéré, par exemple. I- Caractérisation des aléas physiques macroscopiques. 1- Au niveau du graphisme global. o Par des caractéristiques de formes géométriques circonscrites au graphisme, 25 comme : ^ Hauteur, longueur, rapport longueur/hauteur, rayons de courbure, angles, linéarité du contour . , . o Par des informations statistiques sur les pixels, comme : ^ les histogrammes des niveaux de gris ou de couleur de l'image du graphisme et l'analyse du crénelage en fonction des nuances de gris des pixels formant des contours du graphisme, par exemple. La surface de celui-ci peut être découpée en zones de taille et de forme définies par l'algorithme de traitement. 2- Au niveau du dot (défini au niveau macroscopique par plusieurs pixels) par traitement : o du contour du ou des dots qui pour chaque ordonnée y donne par exemple : ^ l'abscisse x correspondant à des seuils fixés de nuances (0 à 255), ^ la nuance en couleur ou en valeur de gris du pixel d'abscisse x , ^ l'écart des abscisses x correspondant aux ordonnées y-1 et y en fonction de seuils de nuances de gris. ^ Le résultat de ces traitements fournit des suites de valeurs correspondant, par exemple, aux variations d'ordonnées décrivant le contour du ou des dots comme décrit en III et figure 3. o des pixels constitutifs du remplissage du graphisme comme : ^ l'histogramme des couleurs ou des nuances de gris définissant des dots préalablement choisis pour permettre une comparaison significative. 50 II- Compression des caractéristiques macroscopiques aboutissant à une signature. 30 35 40 45 Il est utile de réduire la taille des suites de valeurs pour s'afranchir des fluctuations de la saisie et réduire la formulation. Il convient de filtrer et de lisser les écarts entre les valeurs successives tels : • le filtrage de la suite des valeurs caractéristiques de façon à réduire le nombre de valeurs et d'une certaine façon, le bruit parasite. • le lissage des écarts des membres de la suite de valeurs assimilable également à du bruit. • Le lissage consiste principalement à ne retenir que les variations des écarts supérieurs à une valeur fixée. III- Reproduction graphique de la signature macroscopique . Cette reproduction visualise une signature numérique (suite de valeurs ou variables). Le nombre de variables dépend de l'algorithme d'obtention de la signature choisi et peut être quelconque mais en nombre suffisamment réduit pour une exploitation 15 aisée. La reproduction visuelle de la signature numérique peut se faire de différentes façons comme sous forme de camemberts , de traits d'épaisseur ou de longueur proportionnelle aux valeurs représentées, de colonnes ou autres figures géométriques... Le but de ces signatures visuelles est de reconnaître et de comparer facilement à 20 l'oeil, plusieurs signatures de graphismes. Exemple PLANCHE 2, fig. 3 : 1. Nombre de valeurs nulles : 94 2. Nombre de valeurs positives : 30 3. Somme des valeurs positives : 189 4. Nombre de valeurs négatives : 38 5. Somme des valeurs négatives : - 43 6. Coefficient positif : 6,3 7. Coefficient négatif : - 1,131 Les caractéristiques 1 à 5 incluse d'une part, et 6 et 7 d'autre part, sont représentées à des échelles différentes. Pour les valeurs élevées (graphismes importants) il est recommandé d'utiliser des échelles logarithmiques. ************* 10 25 30 35 40
Procédé appliqué à des graphismes, des dessins ou à des images comportant peu de nuances mettant en oeuvre les éléments aléatoires des reproductions sur support physique dûs aux défauts macroscopiques des supports comme le papier et aux fluctuations des dispositifs de reproduction automatiques ou manuelle comme impression, dessin, peinture, gravure, perforation et embossage... Il donne lieu à des suites de valeurs caractéristiques de chaque reproduction assurant une fonction de scellement propre à chacune d'elle.Ces suites peuvent être réduites par différents procédés dont filtrage et lissage afin de se soustraire au « bruit » de saisie et obtenir une signature condensée et stable. Cette dernière peut donner lieu à une reproduction visuelle simple permettant la reconnaissance et la détermination visuelle de l'authenticité de graphismes par comparaison à l'oeil de leur signature.
1- Procédé définissant et mettant en oeuvre une ou plusieurs caractéristiques aléatoires (aléas physiques) propres à chaque reproduction sur support physique (impression, gravure, perforation, photographie, peinture, induction, perforation et déformation du support) de dessins, graphismes ou images. Ce procédé qualifie et quantifie des aléas uniques et imprévisibles des reproductions qui sont non systématiquement reproductibles. Ces aléas dépendent de la variabilité des structure et composition du support et des fluctuations des dispositifs de reproduction. Le procédé permet ainsi de constituer un scellement de chaque reproduction physique. 2- Procédé suivant la 1 caractérisé en ce que les aléas portent sur les caractéristiques macroscopiques mesurables de chaque reproduction. 3- Procédé suivant les 1 et 2 caractérisé en ce que les aléas sont extraits et traités à partir d'une saisie numérisée des graphismes ou images. Ces derniers étant définis par des pixels codés en multiniveaux de gris ou de couleurs. Ceci s'applique à tout dessin notamment au trait avec ou sans remplissage ( zone quasi uniforme) dont l'écriture manuscrite, quelles que soient les couleurs des traits et celles du support physique (fond). 4- Procédé suivant la 1, 2 et 3 caractérisé en ce que l'analyse des pixels donne lieu à une ou plusieurs suites de valeurs caractérisant en partie ou en totalité le ou les contours intérieurs et extérieurs du graphisme ou de l'image. 5- Procédé suivant la 1, 2 et 3 caractérisé en ce que l'analyse des pixels donne lieu à une ou plusieurs suites de valeurs caractérisant en partie ou en totalité le ou les remplissages ou zones quasi uniformes du graphisme ou de l'image. 6- Procédé suivant les précédentes caractérisé en ce que le processus de caractérisation comporte notamment ; • l'analyse, la différenciation et le comptage des pixels numérisés suivant les couleurs ou les nuances de gris, • l'histogramme d'une partie ou de la totalité des pixels de l'image numérisée, • le calcul des positions respectives des pixels suivant les nuances de gris ou de couleurs les uns par rapport aux autres selon leur valeur respective et les seuils de sélection choisis, afin d'obtenir une suite de valeurs caractéristiques de la constitution macroscopique propre à chaque graphisme ou image, même reproduit à l'identique. Les calculs de caractérisation, comme ceux ci-dessus, aboutissent à une suite de valeurs de longueur variable permettant de s'affranchir des fluctuations de saisie des graphismes et images dont les variations de taille et les rotations. Ils gagnent donner lieu à une reproduction physique agrandie multiniveaux de gris (comme en figure2) ou de couleurs dont les détails macroscopiques sont appréciables à l'oeil. 7- Procédé suivant les précédentes caractérisé en ce qu'il admet une réduction de la suite des valeurs caractéristiques, notamment par filtrage, lissage et compression conduisant à l'obtention principalement d'une signature numérique et/ou d'une signature visuelle représentant des variables en nombre quelconque, à différentes échelles suivant différentes configurations géométriques dont celle de la figure 3. Elles permettent à leur tour, l'appréciation et la différentiation à l'oeil des propriétés macroscopiques de plusieurs graphismes.
G
G06
G06K,G06T
G06K 1,G06K 9,G06T 7
G06K 1/00,G06K 9/72,G06T 7/00
FR2899201
A1
AGENCEMENT D'AILE D'AERONEF COMPORTANT UN MAT D'ACCROCHAGE DE MOTEUR DEFINISSANT EN ZONE AVANT UN CANAL LATERAL D'ECOULEMENT D'AIR
20,071,005
La présente invention se rapporte de façon générale à un agencement d'aile d'aéronef, du type 10 comportant une aile ainsi qu'au moins un mât d'accrochage de moteur d'aéronef suspendu sous cette même aile. De façon connue, un mât d'accrochage, également appelé EMS (de l'anglais Engine 15 Mounting Structure ), permet de suspendre le moteur au-dessous de la voilure de l'aéronef, par l'intermédiaire d'un système de montage comprenant une pluralité d'attaches moteur. En effet, il est prévu pour constituer l'interface de liaison entre un moteur 20 tel qu'un turboréacteur et l'aile de l'aéronef, et permet de transmettre à la structure de cet aéronef les efforts générés par son turboréacteur associé, et autorise également le cheminement du carburant, des systèmes électriques, hydrauliques, et air entre le 25 turboréacteur et l'aéronef. Sur les turboréacteurs des aéronefs récents, l'important taux de dilution recherché dans un souci de réduction des nuisances sonores et de pollution conduit à obtenir un encombrement de la zone 30 moteur extrêmement élevé, puisqu'une augmentation du taux de dilution engendre inéluctablement une hausse du5 diamètre du moteur, et plus particulièrement une hausse du diamètre de son carter de soufflante. Ainsi, avec une garde au sol qui est naturellement fixée de manière à rester acceptable du point de vue sécuritaire, l'espace restant entre l'aile et le turboréacteur servant à loger le mât d'accrochage de ce dernier est de plus en plus restreint. Cette évolution des turboréacteurs a eu pour conséquence de rapprocher fortement le moteur de l'aile, et donc également de réduire les dimensions du mât d'accrochage. Or il a été remarqué que ce cette configuration rapprochée du moteur et de l'aile, également dénommée configuration close-coupling , conduisait à des effets aérodynamiques néfastes résultant directement du fort rapprochement de la nacelle du moteur, du mât d'accrochage, et de l'aile de l'aéronef. Effectivement, des essais réalisés ont tout d'abord permis de déceler un écoulement parasite transversal au-dessus de la zone avant du mât d'accrochage, c'est-à-dire la zone aérodynamique de ce mât faisant saillie du bord d'attaque de l'aile vers l'avant, et plaquée contre une portion supérieure de la nacelle afin de procurer une continuité aérodynamique avec celle-ci. Cet écoulement parasite transversal est globalement issu d'une extrémité avant du flanc latéral de mât orienté vers l'extrémité proximale de l'aile, et se caractérise par le fait qu'il avance en passant au-dessus de la ligne de crête du mât d'accrochage, au lieu de se maintenir le long de ce même flanc jusqu'à atteindre le dessous de l'aile. Ainsi, l'écoulement parasite atteint le côté du mât orienté vers l'extrémité distale de l'aile. Par ailleurs, en plus de cet écoulement parasite transversal se traduisant par un mouvement allant du flanc latéral de mât orienté vers l'extrémité proximale de l'aile, vers le flanc latéral opposé orienté vers l'extrémité distale de celle-ci, il a également été décelé un phénomène néfaste de décollement en bord de fuite de la nacelle enveloppant le moteur suspendu par le mât d'accrochage en question. Ce décollement se caractérise par un enroulement des filets d'air autour d'un point situé dans une zone qui est donc le siège de pertes énergétiques, et donc de traînée aérodynamique, car la couche limite n'est plus laminaire. Ces deux phénomènes parasites s'expliquent principalement par le fait que le bord de fuite de la nacelle se retrouve alors dans les champs de compression de l'aile. Ainsi, l'écoulement tente de contourner cette zone de compression de l'aile, et évolue avec le mouvement parasite transversal précité. A cet égard, il est noté que ce phénomène est si fort qu'il donne naissance au décollement en question dans la zone où la compression de l'aile est la plus importante. Le décollement entraîne ainsi une augmentation locale de la couche limite sur la nacelle, ce qui se traduit par une augmentation néfaste de la traînée de pression visqueuse de la nacelle, et donc par une perte de performances globale de l'aéronef. L'invention a donc pour but de proposer un agencement d'aile permettant de remédier aux inconvénients susmentionnés, rencontrés dans les réalisations de l'art antérieur. Pour ce faire, l'invention a pour objet un agencement d'aile d'aéronef comportant une aile disposant d'une extrémité distale et d'une extrémité proximale, ainsi qu'au moins un mât d'accrochage de moteur d'aéronef suspendu sous l'aile et comprenant une zone avant située en saillie vers l'avant par rapport à un bord d'attaque de l'aile. Selon l'invention, la zone avant du mât d'accrochage comporte une saillie latérale délimitant un canal latéral d'écoulement d'air en se projetant vers l'extrémité proximale de l'aile. L'invention propose donc de résoudre le problème d'écoulement parasite transversal rencontré dans l'art antérieur par l'adjonction d'une saillie latérale, pouvant par exemple prendre la forme d'une lèvre s'étendant le long de la zone avant, qui participe donc à la formation d'un canal d'écoulement d'air le long du flanc latéral de mât orienté vers l'extrémité proximale de l'aile, dit premier flanc latéral. Ainsi, l'écoulement d'air provenant de l'extrémité avant du premier flanc latéral n'est plus soumis à un mouvement parasite transversal, puisqu'il est canalisé le long de ce même premier flanc par la saillie latérale l'empêchant de se détourner en direction de la ligne de crête du mât d'accrochage. Ensuite, l'écoulement d'air canalisé par la saillie latérale est accéléré par la forme même du canal en question, et évacué dans une direction privilégiée sous l'aile de l'aéronef, entre l'intrados de cette aile et la nacelle du moteur. Pour cette raison, le phénomène de décollement en bord de fuite de la nacelle est fortement minimisé, voire totalement éradiqué, ce qui se traduit avantageusement par une diminution de la traînée de pression visqueuse de la nacelle et donc par une amélioration des performances globales de l'aéronef. Préférentiellement, on prévoit que cette saillie latérale se projetant vers l'extrémité proximale de l'aile dispose d'une extrémité arrière en contact avec le bord d'attaque de l'aile. Elle s'étend donc ensuite vers l'avant du mât d'accrochage le long de celui-ci, de préférence de façon sensiblement droite, toujours en se projetant vers l'extrémité proximale de l'aile. De préférence, le mât d'accrochage dispose donc d'un premier flanc latéral orienté vers l'extrémité proximale de l'aile, ce premier flanc latéral disposant d'une portion de forme concave participant au moins partiellement à la définition de la saillie latérale. En effet, il est noté que la formation de la saillie latérale implique la réalisation d'un premier flanc latéral disposant d'une portion de forme concave, contrairement aux réalisations de l'art antérieur dans lesquelles la surface extérieure du mât était plane et convexe. A ce titre, il est noté que la portion de forme concave du premier flanc latéral s'étend de préférence tout le long de la saillie, et peut éventuellement s'étendre au-delà de la zone avant du mât d'accrochage, c'est-à- dire sous l'aile vers l'arrière par rapport à la saillie, notamment pour des raisons de continuité aérodynamique de ce premier flanc latéral. La saillie latérale peut également être définie conjointement avec le flanc supérieur de la zone avant du mât d'accrochage, sans sortir du cadre de l'invention. Toujours de manière préférentielle, la saillie latérale dispose de l'extrémité arrière en contact avec le bord d'attaque de l'aile ainsi que d'une extrémité avant, et se projette vers l'extrémité proximale de l'aile sur une longueur de saillie croissante en allant de son extrémité avant à son extrémité arrière. Cette spécificité permet d'affiner progressivement la définition du canal d'écoulement d'air en se rapprochant du bord d'attaque de l'aile, et donc de disposer d'une extrémité avant de saillie latérale peu marquée, assurant la continuité aérodynamique de la zone avant du mât d'accrochage au niveau de l'initiation de cette saillie. Préférentiellement, la saillie latérale dispose, de son extrémité avant à son extrémité arrière, d'un bord latéral libre de forme arrondie. Cela permet également de limiter les perturbations aérodynamiques susceptibles d'être provoquées par la présence de la saillie latérale spécifique à la présente invention, et assure par conséquent un écoulement d'air très peu perturbé tout autour de la zone avant du mât d'accrochage. Comme cela ressort de ce qui précède, il est noté que la saillie latérale est prévue en partie supérieure de la zone avant du mât d'accrochage, de manière à diriger l'air s'écoulant dans le canal latéral d'écoulement d'air, sous l'aile de l'aéronef. Pour ce faire, la saillie peut alors effectivement être définie conjointement par la portion supérieure concave du premier flanc latéral, et par la portion latérale du flanc supérieur qui est orientée vers l'extrémité proximale de l'aile. Afin d'obtenir une canalisation la plus satisfaisante possible de l'écoulement d'air à l'aide de la saillie latérale, on peut faire en sorte qu'en vue de dessus, celle-ci est présente sur au moins 60% de la longueur de la zone avant du mât d'accrochage, considérée selon un axe longitudinal du mât passant par un point d'extrémité avant de celui-ci. De façon plus générale, mais toujours préférentielle, on prévoit que cette saillie latérale est présente sur 50 à 100% de la longueur de la zone avant faisant saillie du bord d'attaque, en s'étendant préférentiellement à partir de ce dernier. Enfin, il est noté que l'agencement comprend par exemple deux mâts d'accrochage de moteur d'aéronef, chacun d'eux étant équipé de la saillie latérale sur sa zone avant, se projetant naturellement vers l'extrémité proximale de la même aile. Néanmoins, l'invention s'applique préférentiellement à un aéronef bimoteur. L'invention a également pour objet un aéronef comprenant au moins un agencement d'aile tel que celui décrit ci-dessus. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description détaillée non limitative ci-dessous. Cette description sera faite au regard des dessins annexés parmi lesquels ; - la figure 1 représente une vue de dessus d'un agencement d'aile d'aéronef selon un mode de réalisation préféré de la présente invention ; - la figure 2 représente une vue schématique en coupe prise le long de la ligne II-II de la figure 1 ; - la figure 3 représente une vue partielle de face de l'agencement d'aile montré sur la figure 1 ; - la figure 4 représente une vue partielle en perspective de l'agencement d'aile montré sur la figure 1 ; - la figure 5 représente une vue partielle détaillée de dessus de l'agencement d'aile montré sur la figure 1 ; - la figure 6a est une vue en coupe prise le long de la ligne VIa-VIa de la figure 5 ; - la figure 6b est une vue en coupe prise le long de la ligne VIb-VIb de la figure 5 ; et - la figure 6c est une vue en coupe prise le long de la ligne VIc-VIc de la figure 5. Tout d'abord en référence à la figure 1, on peut voir un agencement d'aile 1 d'aéronef selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, cet agencement 1 comportant globalement une aile 2 disposant d'une extrémité proximale 2a destinée à être rapportée fixement sur le fuselage de l'aéronef, et d'une extrémité libre lui étant opposée, dite extrémité distale 2b. De plus, l'agencement d'aile 1 comporte également au moins un mât d'accrochage 4 de moteur suspendu fixement sous l'aile 2, et de préférence un seul mât 4 supportant un moteur 6 tel q'un turboréacteur, comme montré sur la figure 1. A titre indicatif, on peut indifféremment considérer que ce turboréacteur 6 appartient ou non à l'agencement d'aile 1 objet de la présente invention. Dans toute la description qui va suivre, par convention, on appelle X la direction longitudinale des mâts d'accrochage qui est également assimilable à la direction longitudinale de l'aéronef et des turboréacteurs de ce dernier. D'autre part, on appelle Y la direction orientée transversalement par rapport aux mâts d'accrochage et également assimilable à la direction transversale de l'aéronef et des turboréacteurs de ce dernier, et enfin Z la direction verticale ou de la hauteur, ces trois directions X, Y et Z étant orthogonales entre-elles. D'autre part, les termes avant et arrière sont à considérer par rapport à une direction d'avancement de l'aéronef rencontrée suite à la poussée exercée par les turboréacteurs, cette direction étant représentée schématiquement par la flèche 7. En référence à présent à la figure 2 montrant schématiquement un assemblage de l'agencement 1 comportant le turboréacteur 6, son mât d'accrochage 4 associé et l'aile 2, il est rappelé que le mât 4 comporte habituellement une structure rigide, également appelée structure primaire, portant des moyens d'accrochage du moteur, ces moyens d'accrochage disposant d'une pluralité d'attaches moteur ainsi que d'un dispositif de reprise des efforts de poussée générés par le moteur. Par ailleurs, le turboréacteur 6 est entouré d'une nacelle tel que cela est visible sur la figure 2, et le mât d'accrochage 4 comporte une autre série d'attaches (non représentées) rapportées sur la structure rigide et permettant d'assurer la suspension de ce mât sous la voilure de l'aéronef. Sur cette figure 2 montrant l'axe longitudinal 5 du turboréacteur 6 parallèle à la direction X, on aperçoit que le mât 4 dispose globalement d'une forme aérodynamique résultant de la présence de structures secondaires s'ajoutant à la structure rigide primaire, et assurant la ségrégation et le maintien des systèmes tout en supportant des carénages aérodynamiques. A titre indicatif, parmi ces structures secondaires (non référencées) du mât 4, on compte une structure aérodynamique avant, un carénage aérodynamique arrière, un carénage de raccordement des structures aérodynamiques avant et arrière également dénommé karman , et un carénage aérodynamique arrière inférieur également appelé bouclier ou Aft Pylon Fairing , dont les fonctions essentielles sont la formation d'une barrière anti-feu et la formation d'une continuité aérodynamique entre la sortie du moteur et le mât d'accrochage. Dans le cadre de l'invention, on s'intéresse principalement à une zone du mât d'accrochage 4 dite zone avant 8, délimitée par les lignes brisées sur la figure 2, et ayant la particularité de faire saillie vers l'avant à partir d'un bord d'attaque 10 de l'aile 2 avec lequel cette zone avant 8 est raccordée. La zone avant 8, essentiellement constituée par la structure aérodynamique avant précitée, est plaquée contre une portion supérieure de la nacelle afin de procurer une continuité aérodynamique avec celle-ci. En référence à présent aux figures 3 et 4 montrant de façon plus précise la zone avant 8 du mât d'accrochage 4, on peut voir que l'une des particularités de la présente invention réside dans le fait que cette zone avant 8 comporte une saillie latérale 12 délimitant un canal latéral d'écoulement d'air 14, en se projetant vers l'extrémité proximale (non représentée) de l'aile 2. La saillie latérale 12 est présente en partie supérieure de la zone avant 8, de manière à ce que le canal 14 qu'elle délimite soit globalement situé sous cette même saillie 12, qui dispose de préférence d'une extrémité arrière 12a en contact avec le bord d'attaque 10. De cette manière, on peut comprendre que le canal d'écoulement d'air 14, formé par la saillie 12, permet aisément de diriger l'air empruntant ce canal 14 vers la partie inférieure de l'aile 2, comme cela est le mieux visible sur la figure 3. Pour réaliser cette saillie latérale 12 qui s'étend le long de la zone avant 8, par exemple de façon sensiblement droite parallèlement à la direction X, ou encore de manière à suivre une ligne légèrement courbe (cas non représenté), on prévoit que le premier flanc latéral 16 orienté vers l'extrémité proximale de l'aile disposant d'une portion de forme concave participant au moins partiellement à la définition de cette saillie latérale, comme cela apparaît clairement sur les figures 3 et 4. A cet égard, il est noté que la portion de forme concave du premier flanc latéral 16 peut éventuellement s'étendre vers l'arrière au-delà de la zone avant 8 délimitée sur la figure 2, donc sous l'intrados de l'aile 2, sans sortir du cadre de l'invention. Ainsi, la spécificité liée à la présence de cette saillie 12, qui peut ici être assimilée à une lèvre se projetant en direction de l'extrémité proximale de l'aile et s'étendant à partir du bord d'attaque 10 le long de la zone avant 8, est que l'écoulement d'air provenant d'une extrémité avant du premier flanc latéral 16 n'est plus soumis à un mouvement parasite transversal, puisqu'il est progressivement canalisé le long de ce même premier flanc 16 par la saillie latérale 12 l'empêchant de se détourner vers la ligne de crête du mât d'accrochage, et le forçant donc à emprunter le canal 14. Comme cela sera exposé plus en détails ci- dessous, la saillie 12 est initiée à partir d'une extrémité avant de très faible dimension permettant de conserver la continuité aérodynamique avec la partie d'extrémité avant de la zone 8, puis s'agrandit au fur et à mesure qu'elle se rapproche de son extrémité arrière 12a en contact avec le bord d'attaque 12a. En d'autres termes, cette saillie latérale 12 se projette sur une longueur de plus en plus importante dans la direction de l'extrémité proximale de l'aile, quand elle se rapproche du bord d'attaque 10. Ainsi, entre ces deux extrémités avant et arrière, la saillie 12 de dimensions croissantes en allant vers l'arrière présente un bord latéral libre, c'est-à-dire son bord orienté vers l'extrémité proximale de l'aile et constituant l'extrémité latérale de la saillie, de forme arrondie propice à un bon écoulement aérodynamique. En référence plus spécifiquement à la figure 5 montrant une vue partielle de dessus de l'agencement 1, on voit que la saillie latérale 12 s'étend sur une longueur 1 représentant de préférence au moins 60% de la longueur L de la zone avant du mât d'accrochage, ces deux longueurs étant considérées selon un axe longitudinal 20 du mât de préférence parallèle à la direction X, et passant par un point d'extrémité avant 22 de la zone 8 de celui-ci, cet axe 20 étant habituellement confondu avec l'axe longitudinal 5 du turboréacteur en vue de dessus. Comme cela a été indiqué précédemment, la saillie 12 est initiée à partir de son extrémité avant 12b prévue en arrière par rapport au point 22, tandis que son extrémité arrière 12a vient se fixer sur le bord d'attaque 10 de l'aile. A titre indicatif, il est précisé que le pourcentage noté ci-dessus peut être étendu à une gamme allant de 50 à 100%, en fonction des besoins aérodynamiques rencontrés. Toujours en référence à la figure 5 et comme évoqué ci-dessus, on peut voir que la saillie 12, située en portion haute de la zone 8 entre le premier flanc latéral 16 de cette zone et le flanc supérieur 24 de celle-ci, se projette vers l'extrémité proximale de l'aile sur une longueur de saillie croissante en allant de son extrémité avant 12b à son extrémité arrière 12a. Cette particularité, pouvant être traduite par une saillie grandissante en allant vers l'arrière, sera mieux expliquée en référence aux figures 6a à 6c. En effet, on peut voir sur la figure 6a que la zone avant 8, dans une partie d'extrémité avant ne comportant pas la saillie 12, dispose en section transversale d'une surface extérieure de conception classique, à savoir que les deux flancs latéraux 16, 26 sont sensiblement plans à la base et convexes à leurs extrémités supérieures, qui se rejoignent par l'intermédiaire du flanc supérieur 24 de forme convexe et/ou plane. Ensuite, à proximité de l'extrémité avant 12b de la saillie 12, on peut voir que la zone 8 vue en section transversale présente une surface extérieure dont la partie supérieure présente un bossage arrondi formant la saillie 12, ce bossage étant orienté sensiblement transversalement vers l'extrémité proximale de l'aile. Comme cela ressort clairement de la figure 6b, le bossage est obtenu conjointement avec la portion supérieure au moins partiellement concave du premier flanc latéral 16, et avec la portion latérale du flanc supérieur 24 qui est convexe et orientée vers l'extrémité proximale de l'aile. La saillie 12 se projette alors sur une longueur de saillie Ls relativement faible, qui est considérée selon la direction Y entre deux droites parallèles passant respectivement par la partie initiale droite du flanc 16, et par le point d'extrémité latéral du bossage vu en section. Il est noté que la forme bombée du bossage montre bien la forme arrondie désirée pour le bord latéral libre de la saillie, discutée précédemment. Enfin, à proximité de l'extrémité arrière 12a de la saillie 12, on peut voir que la zone 8 vue en section transversale présente une surface extérieure dont la partie supérieure présente un bossage arrondi formant la saillie 12, ce bossage étant également orienté sensiblement transversalement vers l'extrémité proximale de l'aile. Ici encore, comme cela ressort de la figure 6c, le bossage est obtenu conjointement avec la portion supérieure au moins partiellement concave du premier flanc latéral 16, et avec la portion latérale du flanc supérieur 24 qui est convexe et orientée vers l'extrémité proximale de l'aile. En revanche, la saillie 12 se projette ici sur une longueur de saillie Ls relativement importante, qui est toujours considérée selon la direction Y entre deux droites parallèles passant respectivement par la partie initiale droite du premier flanc 16, et par le point d'extrémité latéral du bossage vu dans cette nouvelle section. Naturellement, entre ces deux dernières sections, le bossage formant la saillie latérale 12 dispose d'une longueur de saillie grandissant progressivement. Enfin, on prévoit de préférence que l'autre flanc latéral du mât d'accrochage 4, dit second flanc latéral 26, dispose d'une forme et d'une conception identiques à celles rencontrées dans l'art antérieur et connues de l'homme du métier. Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme du métier à l'agencement d'aile 1 selon l'invention qui vient d'être décrite, uniquement à titre d'exemple non limitatif. En particulier, il est noté que si l'invention a été décrite en relation avec le mât d'accrochage d'un aéronef bimoteur, elle pourrait également s'appliquer de façon analogue à un mât d'accrochage interne d'un aéronef quadrimoteur, et éventuellement à un mât externe d'un aéronef quadrimoteur.20
L'invention se rapporte à un agencement d'aile (1) d'aéronef comportant une aile (2) ainsi qu'au moins un mât d'accrochage (4) de moteur d'aéronef suspendu sous l'aile et comprenant une zone avant (8) située en saillie vers l'avant par rapport à un bord d'attaque (10) de l'aile. Selon l'invention, la zone avant (8) comporte une saillie latérale (12) délimitant un canal latéral d'écoulement d'air (14) en se projetant vers une extrémité proximale de l'aile.
1. Agencement d'aile (1) d'aéronef comportant une aile (2) disposant d'une extrémité distale (2b) et d'une extrémité proximale (2a), ainsi qu'au moins un mât d'accrochage (4) de moteur d'aéronef suspendu sous l'aile et comprenant une zone avant (8) située en saillie vers l'avant par rapport à un bord d'attaque (10) de ladite aile, caractérisé en ce que ladite zone avant (8) du mât d'accrochage (4) comporte une saillie latérale (12) délimitant un canal latéral d'écoulement d'air (14) en se projetant vers ladite extrémité proximale (2a) de l'aile. 2. Agencement d'aile (1) selon la 1, caractérisé en ce que ladite saillie latérale (12) se projetant vers l'extrémité proximale (2a) de l'aile dispose d'une extrémité arrière (12a) en contact avec ledit bord d'attaque (10) de l'aile. 3. Agencement d'aile (1) selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que ledit mât d'accrochage (4) dispose d'un premier flanc latéral (16) orienté vers ladite extrémité proximale (2a) de l'aile, ce premier flanc latéral (16) disposant d'une portion de forme concave participant au moins partiellement à la définition de ladite saillie latérale (12). 4. Agencement d'aile (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractériséen ce que ladite saillie latérale (12) dispose d'une extrémité arrière (12a) en contact avec ledit bord d'attaque (10) de l'aile ainsi que d'une extrémité avant (12b), et en ce qu'elle se projette vers ladite extrémité proximale (2a) de l'aile sur une longueur de saillie (Ls) croissante en allant de son extrémité avant (12b) à son extrémité arrière (12a). 5. Agencement d'aile (1) selon la 4, caractérisé en ce que ladite saillie latérale (12) dispose, de son extrémité avant (12b) à son extrémité arrière (12a), d'un bord latéral libre de forme arrondie. 6. Agencement d'aile (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite saillie latérale (12) est prévue en partie supérieure de la zone avant (8) du mât d'accrochage, de manière à diriger l'air s'écoulant dans ledit canal latéral d'écoulement d'air (14), sous ladite aile. 7. Agencement d'aile (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'en vue de dessus, ladite saillie latérale (12) est présente sur au moins 60% de la longueur de ladite zone avant (8) du mât d'accrochage, considérée selon un axe longitudinal (20) du mât passant par un point d'extrémité (22) avant de celui-ci.30 8. Agencement d'aile (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend deux mâts d'accrochage (4) de moteur d'aéronef, chacun d'eux étant équipé de ladite saillie latérale (12) sur sa zone avant (8). 9. Aéronef caractérisé en ce qu'il comprend au moins un agencement d'aile (1) selon l'une quelconque des précédentes.10
B
B64
B64D
B64D 27
B64D 27/26
FR2888768
A1
DISPOSITIF DE COUPE LONGITUDINALE D'UNE LAIZE DE MATERIAU DEFILANT EN CONTINU POUR FORMER UNE BANDE A PROFIL LONGITUDINAL VARIABLE
20,070,126
Domaine technique La présente invention concerne un dispositif de coupe longitudinale d'une laize de matériau déifiant en continu, notamment du papier ou similaire, pour découper au moins une bande suivant un profil longitudinal variable à séquence aléatoire. Technique antérieure Ce type de dispositifs de coupe est bien connu dans le domaine de la papeterie, par exemple dans les machines utilisées pour la préparation du courrier où l'on trouve des dispositifs de coupe soit d'enveloppes, soit de documents destinés à être introduits dans des enveloppes. Dans tous les cas, les documents à découper dans une même laize de papier sont identiques, la forme et le pas de coupe étant réguliers. L'outil de coupe est, par conséquent, formé d'une lame de coupe montée sur un cylindre rotatif qui permet de découper, dans la laize de papier défilant en continu, au moins un profil ou une forme à chaque tour que le cylindre effectue, ce profil ou cette forme se reproduisant à l'identique et cycliquement. Ce type d'outil de coupe ne permet pas de découper des profils ou des formes variables aléatoires ne s'inscrivant pas dans une séquence reproductible. La publication GB-702 116 décrit un autre outil de coupe sous la forme de deux pointes ou roulettes prévues de chaque côté de la laize de papier et montées chacune à l'extrémité d'un bras oscillant apte à se déplacer latéralement pour découper les lisières de la laize de papier selon un profil de coupe non rectiligne. Le déplacement latéral de chaque outil de coupe est obtenu par un doigt d'entraînement couplé au bras oscillant et guidé dans un profil de came prévu dans un cylindre rotatif. Le profil de coupe obtenu par ce dispositif est également cyclique, le trajet des outils de coupe étant identique à chaque tour du cylindre. Les dispositifs connus ne sont donc pas satisfaisants en ce qu'ils ne permettent pas d'effectuer une découpe selon un profil longitudinal variable à séquence aléatoire. Exposé de l'invention: La présente invention vise à pallier ces inconvénients en proposant un dispositif de coupe permettant de découper, dans une laize de matériau défilant en continu, un profil longitudinal variable à séquence aléatoire, tout en étant un dispositif simple, économique, facile à mettre oeuvre et pouvant répondre à des cadences de production élevée. Dans ce but, l'invention concerne un dispositif de coupe du genre indiqué en préambule, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une première paire d'outils de coupe coopérant avec au moins une contre-pièce disposée perpendiculairement au sens de défilement de la laize de matériau, au moins un bâti sur lequel sont montés lesdits outils de coupe mobiles selon au moins un axe de translation parallèle à la contre-pièce de manière à modifier l'intervalle entre les deux outils de coupe, chaque outil de coupe étant couplé à au moins un mécanisme d'entraînement en translation commandé par au moins une unité centrale de commande en fonction d'une ligne de coupe à profil longitudinal variable et à séquence aléatoire prédéterminée. Les outils de coupe peuvent être choisis dans le groupe comprenant les faisceaux laser, les faisceaux ultra-soniques, les jets d'eau, les pointes coupantes. Dans une forme de réalisation préférée de l'invention, les outils de coupe sont montés sur le bâti mobiles en rotation chacun autour d'un axe de rotation perpendiculaire à la contre-pièce de manière à modifier l'angle de coupe. Dans ce cas, les outils de coupe peuvent être libres en rotation autour de l'axe de rotation ou couplés chacun à un mécanisme d'entraînement en rotation commandé par l'unité centrale de commande de manière combinée avec le mécanisme d'entraînement en translation. Les outils de coupe sont avantageusement des couteaux circulaires. Selon une variante de réalisation, ce dispositif de coupe peut comporter une seconde paire d'outils de coupe pour découper dans une même laize de matériau défilant en continu une deuxième bande suivant un deuxième profil longitudinal variable à séquence aléatoire prédéterminé. Dans la forme de réalisation préférée, chaque outil de coupe est monté sur un chariot mobile en translation sur le bâti le long d'au moins un guide transversal, le chariot étant couplé au mécanisme d'entraînement en translation. Le mécanisme d'entraînement en rotation comporte avantageusement au moins un 20 actionneur embarqué sur le chariot mobile et couplé à son outil de coupe par une transmission mécanique. Le dispositif de coupe peut comporter au moins un mécanisme agencé pour déplacer les outils de coupe entre au moins une position levée de repos dans laquelle ils sont distants de la contre-pièce et une position abaissée de travail dans laquelle ils sont en contact sous pression avec la contre-pièce. Dans la forme de réalisation préférée, chaque outil de coupe est couplé à un mécanisme comportant au moins un vérin embarqué sur le chariot mobile, l'outil de coupe étant couplé à la tige du vérin, ou inversement, cette tige définissant l'axe de rotation. La transmission mécanique comporte, dans ce cas, au moins un pignon moteur couplé 5 à l'actionneur et une roue dentée couplée à l'outil de coupe mobile en rotation par rapport à la tige du vérin. Dans la forme de réalisation préférée, le mécanisme d'entraînement en translation comporte au moins un actionneur commun à une paire d'outils de coupe et couplé aux chariots mobiles par une transmission mécanique agencée pour translater les chariots mobiles en sens inverse et de manière synchrone. Les actionneurs peuvent être choisis dans le groupe comprenant les moteurs, les moto-réducteurs, les servomoteurs, les vérins, les électroaimants, et les transmissions mécaniques peuvent être choisies dans le groupe comprenant les engrenages, les pignons et crémaillères, les vis sans fin à pas inversé ou double vis et écrous, les biellettes, les engrenages et les biellettes. Dans la forme de réalisation préférée, la contre-pièce comporte au moins un cylindre 20 mobile en rotation autour de son axe. Le dispositif de coupe est avantageusement complété par au moins une unité d'évacuation automatique des déchets provenant de la coupe comportant au moins une buse d'aspiration placée à proximité de chaque outil de coupe et reliée à un container par une tuyauterie via une centrale d'aspiration. Description sommaire des dessins: La présente invention et ses avantages apparaîtront mieux dans la description suivante de plusieurs modes de réalisation donnés à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels la figure 1 est une vue d'implantation schématique d'un dispositif de coupe selon l'invention, - les figures 2A et 2B sont des vues de dessus d'un profil de coupe dessiné dans une laize de papier pour obtenir respectivement une et deux bandes de papier découpées, la figure 3 est une vue en perspective du dispositif de coupe selon l'invention, - la figure 4 est une vue de dessous du dispositif de la figure 3, les figures 5A et 5B sont des vues respectivement en plan et en coupe W d'une variante de réalisation de l'outil de coupe du dispositif de la figure 3, et - les figures 6 à 8 sont des vues de dessus du dispositif de coupe de l'invention selon trois autres modes de réalisation différents. Illustrations de l'invention: En référence à la figure 1, le dispositif de coupe 5 selon l'invention trouve son application dans une machine de préparation de courrier 1 dont seule la partie coupe est représentée sur cette figure. Cette machine de préparation de courrier 1 se distingue des machines classiques par le fait que l'enveloppe 14 fait partie intégrante de la laize de matériau 10, qui est dans ce cas une laize de papier, dans laquelle sont imprimés et découpés les documents 13 à mettre sous pli. Cette nouvelle technique présente de nombreux avantages tels qu'une vitesse de défilement accrue, la sécurité et l'intégrité des courriers renforcées ainsi qu'un prix de revient par pli réduit. Cette nouvelle technique nécessite, de ce fait, un dispositif de coupe 5 dit dynamique , objet de la présente invention, agencé pour découper une bande 11 2888768 6 dans une laize de papier 10 suivant un profil 12 longitudinal variable, non rectiligne et non répétitif, le nombre et la taille des documents 13 et/ou des enveloppes 14 pouvant varier d'un courrier à l'autre. La figure 2A illustre un premier échantillon d'une laize de papier 10 dans laquelle est découpée une bande 11 comportant deux enveloppes 14 et trois documents 13. La figure 2B illustre un second échantillon d'une laize de papier 10' double dans laquelle sont découpées deux bandes 11, 11' comportant chacune deux enveloppes 14 et trois documents 13, décalés les uns par rapport aux autres, chaque bande 11, 11' ayant son profil 12, 12' propre. Bien entendu, le dispositif de coupe 5 selon l'invention peut s'appliquer à d'autres domaines nécessitant une découpe dite dynamique en papeterie, textile, plasturgie ou similaire, et la laize de matériau 10 peut être une laize de papier, de carton, de tissu, de film plastique ou similaire. En référence à la figure 1, la laize de papier 10 est déroulée d'une bobine pré- imprimée portée par un dévidoir 2. Elle peut aussi provenir directement d'une imprimante en ligne. La laize de papier 10 traverse un premier système de tendeurs à rouleaux 3 puis une unité de rainurage 4 agencée pour marquer d'un pli 15 les rabats latéraux 16 de l'enveloppe 14 facilitant ensuite l'opération de pliage. La laize de papier 10 traverse le dispositif de coupe 5 représenté uniquement par ses deux outils de coupe 60 et les buses d'aspiration 8 de son unité d'évacuation automatique des déchets de coupe. Ce dispositif de coupe 5 permet de découper les bords longitudinaux ou lisières de la laize de papier 10 pour former une bande de papier 11 dans laquelle les documents 13 sont mis à la bonne largeur et les rabats latéraux 16 des enveloppes 14 sont créés, ces derniers dépassant la largeur des documents 13. Les déchets de papier générés par ce dispositif de coupe 5 sont automatiquement évacués par les buses d'aspiration 8 en direction d'un container de stockage via une centrale d'aspiration. La laize de papier 10 poursuit son trajet à travers un second système de tendeurs à rouleaux 6 puis une unité de coupe transversale 7 utilisant par exemple un cylindre rotatif à couteau permettant de séparer les documents 13 des enveloppes 14 en vue d'alimenter une unité de tri et d'accumulation puis une unité de pliage et de fermeture de l'enveloppe 14 avec ses documents 13 (non représentées) . L'unité de coupe transversale 7 est commandée par une unité centrale de commande (non représentée) pilotée en fonction des formats à découper, la longueur de coupe des enveloppes 14 étant différente de celle des documents 13. Ce pilotage peut être obtenu au moyen d'un programme informatique complété ou non par un signal délivré par des capteurs agencés pour détecter des repères imprimés sur la laize 10 ou bande de papier 11 en vue d'identifier les formats à découper entre les documents 13 et les enveloppes 14. Meilleure manière de réaliser l'invention: Le dispositif de coupe 5 illustré en référence aux figures 3 et 4 comporte un bâti 50 réalisé par exemple en mécano-soudé ou similaire et prévu pour porter au moins une première paire d'outils de coupe 60 coopérant avec au moins une contrepièce 70 disposée perpendiculairement au sens de défilement de la laize de papier 10 représenté par la flèche D, la laize de papier 10 défilant entre les outils de coupe 60 et la contre-pièce 70 de telle manière à découper les bords longitudinaux de la laize de papier 10 pour créer le profil longitudinal variable à séquence aléatoire 12 prédéterminé. A cet effet, les outils de coupe 60 sont montés mobiles par rapport au bâti 50 selon deux axes: un axe de rotation A perpendiculaire à la contre-pièce 70 de manière à modifier l'angle de coupe de chaque outil de coupe 60 et un axe de translation B parallèle à la contre-pièce 70 de manière à modifier l'intervalle entre les deux outils de coupe 60. Dans cet exemple, chaque outil de coupe 60 est couplé à un mécanisme d'entraînement en rotation 80 et un mécanisme d'entraînement en translation 90 commandés de manière combinée selon les deux axes de rotation et de translation par une unité centrale de commande (non représentée) en fonction du profil longitudinal variable à séquence aléatoire 12 prédéterminé. La contre-pièce 70 comporte un cylindre 71 monté mobile en rotation autour de son axe C par rapport au bâti 50. Selon les applications, cette contre-pièce 70 peut bien entendu avoir une forme différente et être fixe par rapport au bâti 50. Dans cet exemple, le cylindre 71 est entraîné en rotation par un mécanisme d'entraînement dont seule une poulie 72 est représentée et est guidé dans des paliers solidaires des parois latérales du bâti 50 ou par tout autre moyen équivalent. Le mécanisme d'entraînement peut être constitué d'un actionneur de tout type, couplé directement ou par une transmission mécanique à l'axe de la contre-pièce 70 et commandé par une unité centrale de commande (non représentée) en fonction de la vitesse de défilement de la laize de papier 10. Le cylindre 71 peut être réalisé en acier d'une dureté de préférence supérieure à celle des outils de coupe 60 et égale par exemple à 63 HRC, obtenue par traitement thermique, chimique ou similaire. Dans l'exemple représenté, chaque outil de coupe 60 comporte un couteau circulaire 61 rotatif autour de son axe E, entraîné en rotation par la contre-pièce 70, réalisé en acier d'une dureté par exemple égale à 61 HRC et monté dans un corps 62. L'axe A passant par l'axe C et l'axe E passant par l'axe A, le point d'appui P du couteau circulaire 61 sur le cylindre 71 est aligné sur l'axe A. Bien entendu, d'autres configurations sont possibles. Le corps 62 est porté par un chariot 63 mobile en translation par rapport au bâti 50 le long de guides transversaux 51 d'axe B par des paliers à billes ou similaires. Le mécanisme d'entraînement en rotation 80 de chaque outil de coupe 60 est embarqué sur le chariot mobile 63 correspondant. Il comporte dans l'exemple représenté un servomoteur 81 couplé à l'outil de coupe 60 par un petit pignon moteur 82 engrenant une grande roue dentée 83 solidaire du corps 62 formant un réducteur de vitesse. Le corps 62 est guidé en rotation par rapport au chariot mobile 63 à l'extrémité d'une tige 64 au moyen de paliers à billes ou similaires. Cette tige 64 fait partie d'un vérin 65 pneumatique ou similaire également embarqué sur le chariot mobile 63, formant un mécanisme presseur agencé pour déplacer le couteau circulaire 61 verticalement entre au moins une position levée de repos dans laquelle il n'est pas en contact avec la contre-pièce 70 et autorise l'enfilage de la laize de papier 10 et une position abaissée de travail dans laquelle il est en contact avec la contre-pièce 70 sous une certaine pression utilisée à la fois pour effectuer la coupe par écrasement et pour compenser l'usure du couteau circulaire 61. Le petit pignon moteur 82 a une largeur supérieure à celle de la grande roue dentée 83 autorisant le déplacement vertical du couteau circulaire 61 entre ses positions de repos et de travail tout en restant engrené. Bien entendu, d'autres mécanismes presseurs peuvent convenir. Le mécanisme d'entraînement en translation 90 est commun aux deux outils de coupe 60 et comporte, dans l'exemple représenté, un servomoteur 91 couplé aux outils de coupe 60 par un petit pignon moteur 92 engrenant deux petites roues dentées 93 diamétralement opposées, chacune engrenant une crémaillère 94 solidaire d'un chariot mobile 63 pour déplacer en translation ces chariots mobiles 63 de manière synchrone et dans des directions opposées. La translation inverse des chariots mobiles 63 est obtenue en inversant le sens de rotation du servomoteur 91. Une unité centrale de commande (non représentée) permet de piloter le fonctionnement des différents actionneurs et notamment des servomoteurs 81, 91 de manière simple et très précise en fonction du profil longitudinal variable 12 à découper dans la laize de papier 10, ce profil étant aléatoire et non cyclique. Cette unité centrale de commande est pilotée au moyen d'un programme informatique complété ou non par un signal délivré par des capteurs agencés pour détecter des repères imprimés sur la laize 10 ou bande de papier 11 en vue d'identifier les formats à découper entre les documents 13 et les enveloppes 14. Bien entendu, d'autres mécanismes d'entraînement 80, 90 peuvent convenir, l'essentiel étant de déplacer de manière très rapide avec une grande précision les outils de coupe 60 selon un mouvement combinant une rotation autour de son axe et une translation parallèle à l'axe de la contre-pièce 70. Les actionneurs 81, 91 utilisés dans ces mécanismes d'entraînement 80, 90 peuvent être constitués d'autres types de moteurs ou de moto-réducteurs, de vérins, d'électro-aimants ou similaires. Toutefois, l'utilisation de servomoteurs 81, 91 a l'avantage de pouvoir maîtriser avec une très grande précision les déplacements de ces moteurs, sans retard au démarrage ni inertie à l'arrêt et d'avoir ainsi une grande souplesse de commande. Pour le mécanisme d'entraînement en rotation 80, il est préférable de prévoir un actionneur 81 par outil de coupe 60, ces outils de coupe 60 étant mobiles en translation. Un actionneur pour deux outils de coupe 60 serait compliqué à mettre en oeuvre au niveau de la transmission mécanique à prévoir. Pour le mécanisme d'entraînement en translation 90, le fait de prévoir un actionneur 91 par paire d'outils de coupe 60 permet d'assurer un déplacement synchrone des deux outils de coupe 60. Le système de transmission mécanique tel qu'illustré aux figures 3 et 4 peut être remplacé par tout autre système équivalent, trois autres exemples étant illustrés aux figures 6 à 8. Les figures 5A et 5B illustrent une variante de réalisation de l'invention dans laquelle les outils de coupe 60' sont montés libres en rotation autour des axes de rotation A et ne nécessitent aucun mécanisme d'entraînement en rotation comme dans l'exemple précédent. Cette solution permet par conséquent de réaliser un dispositif de coupe plus économique et plus simple à piloter. Chaque outil de coupe 60' comporte également un couteau circulaire 61 rotatif autour de son axe E' et monté sur un corps 62 guidé en rotation par rapport au chariot mobile 63 à l'extrémité de la tige 64 au moyen d'un paliers à billes 66 ou similaires. Cette tige 64 fait partie du vérin 65 pneumatique ou similaire embarqué sur le chariot mobile 63, formant le mécanisme presseur. Dans cette variante, l'axe E' est décalé d'un intervalle I par rapport à l'axe C et, plus particulièrement, situé en aval de cet axe C dans le sens de défilement D de la laize de papier 10, décalant dans le même sens son point d'appui P' sur le cylindre 71. Dans cette configuration, cet outil de coupe 60' forme alors un outil suiveur qui s'oriente automatiquement dans le sens de défilement de la laize de papier 10. Si le chariot 63 est déplacé en translation par le mécanisme d'entraînement en translation 90, cet outil de coupe 60' s'oriente automatiquement autour de son axe A combinant ainsi naturellement sa rotation à sa translation pour créer une ligne de coupe courbe. Bien entendu d'autres outils de coupe peuvent être utilisés, l'essentiel étant de pouvoir couper en continu une bande de matière selon un profil longitudinal variable à séquence aléatoire. A cet effet, il est envisageable de remplacer les couteaux circulaires 61 par des faisceaux laser ou ultra-sôniques, des jets de liquide sous haute pression, des pointes coupantes ou similaires. Dans la figure 6, le mécanisme d'entraînement en translation 100 comporte une transmission mécanique à vis sans fin 101 à pas inversés 101a, 101b, cette vis sans fin 101 étant guidée dans des paliers 102, 103 et commandée en rotation par un actionneur tel qu'un moteur couplé à l'une de ses extrémités et non représenté. Chaque filetage 101a, 10lb engrène un écrou 104 prévu dans un chariot mobile 63, la rotation de la vis sans fin 101 dans un sens provoquant la translation des chariots mobiles 63 et donc des outils de coupe 60 simultanément et dans des directions opposées, la translation inverse étant générée en inversant le sens de rotation de l'actionneur. Dans la figure 7, le mécanisme d'entraînement en translation 110 comporte une transmission mécanique par un système à biellettes 112, 113. Un actionneur 111 tel qu'un moteur électrique, un servomoteur ou similaire porte sur son arbre moteur une bielle 112 couplée aux chariots mobiles 63 par des biellettes 113 excentrées, la rotation de l'actionneur 111 dans un sens provoquant la translation des outils de coupe 60 simultanément et dans des directions opposées, la translation inverse étant générée en inversant le sens de rotation de l'actionneur 111. La figure 8 illustre un mécanisme d'entraînement en translation 120 similaire au précédent à la différence que les biellettes 123 sont couplées chacune à une roue dentée 124 engrenant un pignon moteur commun 125. Ainsi, l'actionneur peut tourner dans le même sens de rotation et provoquer les deux mouvements de translation des chariots mobiles 63 simultanément et dans des directions opposées, chaque mouvement de translation étant obtenu sur un demi-tour de l'actionneur (non représenté) . Cette solution évite de devoir arrêter l'actionneur pour inverser son sens de rotation chaque fois qu'il est nécessaire de changer de sens de translation. Le dispositif de coupe 10 selon l'invention peut être complété par une seconde paire d'outils de coupe 60 ou 60' disposés dans l'axe de la première paire d'outils de coupe 60 ou sur un axe décalé en vue de découper une seconde bande dans une même laize de matériau et selon un profil longitudinal identique ou différent du premier, comme illustré par exemple à la figure 2B. Possibilités d'application industrielle: Dans l'exemple illustré aux figures 1 et 2, des documents 13 et des enveloppes 14 ont été imprimés en continu, à la suite les uns des autres dans l'ordre prévu pour leur mise sous pli, sur une laize de papier 10 dans un poste séparé au moyen de tout type d'imprimante, la laize de papier 10 ayant été ré-enroulée sous la forme d'une bobine pour alimenter la machine de préparation du courrier 1. Avec cette technique, chaque document peut être facilement personnalisé et dédié à une enveloppe identifiée. Cette machine de préparation du courrier 1 peut donc s'adresser aussi bien au courrier transactionnel qu'au routage sans difficulté et avec une garantie du respect de l'intégrité du courrier, c'est à dire que les bons documents se trouvent dans la bonne enveloppe. Lorsque la bobine est mise en place sur le dévidoir 2, la laize de papier 10 est enfilée dans les différentes unités 3 à 7 et au-delà. Pour l'enfilage du dispositif de coupe 5, on soulève les couteaux circulaires 61 au moyen des vérins 65 puis on effectue le calage des outils de coupe 60 par rapport à la laize de papier 10 imprimée. En parallèle, on entre un programme informatique dans l'unité centrale de commande qui correspond à la bande à découper ou l'on choisit un programme déjà mémorisé. On abaisse les couteaux circulaires 61 en position travail et on démarre la machine. La laize de papier 1 tirée par le système de tendeurs à rouleaux 6 défile en continue à travers le dispositif de coupe 5 qui découpe les bords longitudinaux de la laize de papier 10 en fonction d'un profil variable à séquence aléatoire déterminé par la largeur des documents 13 et la largeur et les rabats latéraux 16 des enveloppes 14. pour former les rabats 16 des enveloppes 14 qui sont plus larges que les documents 13, l'unité centrale de commande pilote les mécanismes d'entraînement en rotation 80 et en translation 90 des outils de coupe 60 simultanément et de manière combinée pour déplacer les couteaux circulaires 61 selon une rotation et une translation combinées permettant la création d'une ligne de coupe courbe. Il ressort clairement de cette description que l'invention permet d'atteindre les buts fixés au moyen d'un dispositif de coupe simple, peu coûteux et très souple d'utilisation, les outils de coupe 60, 60' ou similaires permettant de générer toute forme de ligne de coupe longitudinale et à tout moment du défilement de la laize de papier 10 en dehors de toute notion de cycle. La présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrit mais s'étend à toute modification et variante évidentes pour un homme du métier tout en restant dans l'étendue de la protection définie dans les revendications annexées
La présente invention concerne un dispositif de coupe permettant de découper, dans une laize de matière défilant en continu, un profil longitudinal variable à séquence aléatoire, tout en étant un dispositif simple, économique, facile à mettre oeuvre et pouvant répondre à des cadences de production élevée.Le dispositif de coupe (5) selon l'invention comporte une paire d'outils de coupe (60) comportant des couteaux circulaires (61) et coopérant avec un contre-cylindre (71) disposé perpendiculairement au sens de défilement D de la laize de matériau. Ces outils de coupe (60) sont montés mobiles selon deux axes par rapport à un bâti (50) : un axe de rotation (A) perpendiculaire au contre-cylindre (71) de manière à modifier l'angle de coupe de chaque outil de coupe et un axe de translation (B) parallèle au contre-cylindre (71) de manière à modifier l'intervalle entre les deux outils de coupe (60). Chaque outil de coupe (60) est couplé à un mécanisme d'entraînement en rotation (80) et un mécanisme d'entraînement en translation (90) commandés de manière combinée selon les deux axes (A, B) par une unité centrale de commande en fonction d'une ligne de coupe à profil variable et à séquence aléatoire donnée.Application : Domaines de la papeterie, du tissu, du film plastique ou similaire et en particulier le domaine des machines de traitement de courrier.
Revendications 1. Dispositif de coupe (5) longitudinale d'une laize de matériau (10) défilant en continu, notamment du papier ou similaire, pour découper au moins une bande (11) suivant un profil (12) longitudinal variable à séquence aléatoire, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une première paire d'outils de coupe (60, 60') coopérant avec au moins une contre-pièce (70) disposée perpendiculairement au sens de défilement de la laize de matériau (10), au moins un bâti (50) sur lequel sont montés lesdits outils de coupe (60, 60') mobiles selon au moins un axe de translation (B) parallèle à la contre- pièce (70) de manière à modifier l'intervalle entre les deux outils de coupe (60), chaque outil de coupe (60) étant couplé à au moins un mécanisme d'entraînement en translation (90) commandé par au moins une unité centrale de commande en fonction d'une ligne de coupe à profil (12) longitudinal variable et à séquence aléatoire prédéterminée. 2. Dispositif de coupe selon la 1, caractérisé en ce que les outils de coupe sont choisis dans le groupe comprenant les faisceaux laser, les faisceaux ultra-soniques, les jets d'eau, les pointes coupantes. 3. Dispositif de coupe selon la 1, caractérisé en ce que les outils de coupe (60, 60') sont montés sur ledit bâti (50) mobiles en rotation chacun autour d'un axe de rotation (A) perpendiculaire à la contre-pièce (70) de manière à modifier l'angle de coupe. 4. Dispositif de coupe selon la 3, caractérisé en ce que les outils de coupe (60') sont libres en rotation autour dudit axe de rotation (A). 5. Dispositif de coupe selon la 3, caractérisé en ce que les outils de coupe (60) sont couplés chacun à un mécanisme d'entraînement en rotation (80) commandé par ladite unité centrale de commande de manière combinée avec le mécanisme d'entraînement en translation (90). 6. Dispositif de coupe selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que chaque outil de coupe (60, 60') comporte un couteau circulaire (61). 7. Dispositif de coupe selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une seconde paire d'outils de coupe (60) pour découper dans une même laize de matériau (10') défilant ën cOntinu-urie de ixième bandé (1 l) süj vant nn deuxième profil (12) longitudinal variable à séquence aléatoire prédéterminé. 8. Dispositif de coupe selon la 1, caractérisé en ce que chaque outil de coupe (60, 60') est monté sur un chariot (63) mobile en translation sur ledit bâti (50) le long d'au moins un guide (51) transversal, ledit chariot (63) étant couplé audit mécanisme d'entraînement en translation (90). 9. Dispositif de coupe selon les 5 et 8, caractérisé en ce que le mécanisme d'entraînement en rotation (80) comporte au moins un actionneur (81) embarqué sur ledit chariot mobile (63) et couplé à son outil de coupe (60) par une transmission mécanique (82, 83). 10. Dispositif de coupe selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un mécanisme (65) agencé pour déplacer lesdits outils de coupe (60, 60') entre au moins une position levée de repos dans laquelle ils sont distants de la contre-pièce (70) et une position abaissée de travail dans laquelle ils sont en contact sous pression avec la contre-pièce (70). 11. Dispositif de coupe selon les 8 et 10, caractérisé en ce que chaque outil de coupe (60, 60') est couplé audit mécanisme comportant au moins un vérin (65) embarqué sur ledit chariot mobile (63), l'outil de coupe (60, 60') étant couplé à la tige (64) dudit vérin (65) définissant ledit axe de rotation A. 12. Dispositif de coupe selon les 9 et 11, caractérisé en ce que ladite transmission mécanique comporte au moins un pignon moteur (82) couplé à l'actionneur (81) et une roue dentée (83) couplée à l'outil de coupe (60) mobile en rotation autour de la tige (64). 13. Dispositif de coupe selon la 8, caractérisé en ce que le mécanisme d'entraînement en translation (90) comporte au moins un actionneur (91) commun à une paire d'outils de coupe (60, 60') et couplé aux dits chariots mobiles (63) par une transmission mécanique agencée pour translater lesdits chariots mobiles (63) en sens inverse et de manière synchrone. 14. Dispositif de coupe selon l'une des 9 ou 13, caractérisé en ce que l'actionneur (81, 91) est choisi dans le groupe comprenant les moteurs, les moto-réducteurs, les servomoteurs, les vérins, les électro-aimants, et la transmission mécanique est choisie dans le groupe comprenant les engrenages (82, 83), les pignons (92, 93) et crémaillères (94), les vis sans fin (101) à pas inversé (101a, 101b) et écrous (104), les biellettes (112, 113), les engrenages (124, 125) et les biellettes (123). 15. Dispositif de coupe selon la 1, caractérisé en ce que ladite contre-pièce (70) comporte au moins un cylindre (71) mobile en rotation autour de son axe (C). 16. Dispositif de coupe selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une unité d'évacuation automatique des déchets provenant de la coupe. 17. Dispositif de coupe selon la 16, caractérisé en ce que l'unité d'évacuation comporte au moins une buse d'aspiration (8) placée à proximité de chaque outil de coupe (60, 60') et reliée à un container par une tuyauterie via une centrale d'aspiration.
B
B26,B23,B65
B26D,B23D,B65H
B26D 1,B23D 19,B65H 35
B26D 1/22,B23D 19/06,B23D 19/08,B26D 1/18,B65H 35/02
FR2893847
A1
COMPOSITION SOUS FORME DE SPRAY COMPRENANT UN DERIVE DE VITAMINE D ET UNE PHASE HUILEUSE
20,070,601
L'invention se rapporte à une composition anhydre sous forme de spray comprenant en tant qu'actif pharmaceutique un dérivé de vitamine D et préférentiellement du calcitriol et une phase huileuse dans un milieu physiologiquement acceptable, à son procédé de préparation, à son utilisation en dermatologie. Dans le domaine de la dermatologie et de la formulation de compositions pharmaceutiques, l'homme du métier est amené à chercher des compositions qui, non seulement doivent être stables physiquement et chimiquement mais également doivent permettre de libérer l'actif et de favoriser sa pénétration à travers les couches cutanées afin d'en améliorer son efficacité. 10 Les compositions pharmaceutiques doivent, de plus, présenter une bonne cosméticité et être préférentiellement non irritantes. II existe actuellement de nombreuses compositions topiques comprenant un agent actif et 15 permettant de favoriser sa pénétration dans la peau grâce à la présence notamment d'une forte teneur en glycol pro-pénétrant. Ces compositions sont formulées sous formes d'émulsions à forte teneur en phase grasse que l'on appelle communément "lipocrèmes", sous formes de compositions anhydres que l'on appelle "onguents", sous forme de compositions fluides à forte teneur en solvants volatiles, tels que l'éthanol ou l'isopropanol, 20 destinées à une applications sur le cuir chevelu, appelées également "lotions capillaires", ou encore sous forme d'émulsions H/E visqueuses, que l'on appelle aussi "crèmes H/E". La stabilisation d'une formulation comprenant un tel pourcentage de glycol rend nécessaire l'emploi dans l'émulsion d'agents émulsifiants et stabilisants de type glycéryl stéarate ou PEG 25 100 stéarate ou encore d'agents stabilisants ou facteurs de consistance de type cire d'abeille blanche ou alcool cétostéarylique qui conduisent à la formation d'une crème visqueuse. Cette viscosité confère donc au produit une difficulté d'application. Mais ces compositions présentent d'une part, une mauvaise acceptabilité cosmétique due à leur viscosité, et, d'autre part, des risques d'intolérance provoqués par la présence de fortes proportions de glycol. De 3o plus ces viscosités élevées confèrent aux formulations des difficultés d'application sur les différentes parties du corps touchés par la pathologie. En conséquence, la plupart des traitements existants, sous forme de crèmes ou gels ou pommades, nécessitent l'aide d'une tierce personne pour les appliquer sur les zones difficiles d'accès. La tierce personne doit donc toucher à la fois le produit contenant l'actif et les plaques de psoriasis, ce qui conduit à une situation non idéale d'un point de vue confort d'utilisation et sécurité de la tierce personne. L'homme du métier sait également que la non observance du traitement prescrit pour des raisons invoquées précédemment est l'une des causes principales d'échec, l'article patients with psoriasis and their compliance with medication (Richards & ail, J Am Acad Dermatol Oct 99, p581-583) indique que près de 40% des patients avec une maladie chronique telle que le psoriasis ne suivent pas leur traitement. II a été démontré que l'adhésion du patient à son traitement est directement liées aux les caractéristiques du véhicule de la composition appliquée. L'article Patients with psoriasis prefer solution and foam vehicles : a quantitative assessment of vehicle preference (Housman & ail; CUTIS, dec 2002 vol 70, p 327 à 332) indique que les patients psoriatiques préféreront une solution ou une mousse plutôt qu'un onguent, une crème ou un gel. Par ailleurs, le calcitriol est un analogue de la vitamine D utilisé pour réguler le taux de calcium dans l'organisme. Son utilisation dans le traitement des maladies dermatologiques a notamment été décrite dans le brevet US 4,610,978 pour le traitement du psoriasis. La vitamine D et ses dérivés sont instables dans les milieux aqueux, et sensibles aux pH acides. L'homme du métier souhaite donc améliorer ces paramètres par la présente invention. En effet, à la lecture de l'art antérieur, les traitements existants contiennent souvent un fort pourcentage de vaseline pour favoriser l'occlusivité et la pénétration de l'actif mais présente donc l'inconvénient d'être très gras et collants, ne favorisant pas ainsi le confort et la facilité d'application. Les autres types de compositions couramment rencontrées dans l'art antérieur contiennent un fort pourcentage de glycol propénétrant afin de favoriser la pénétration de l'actif mais sont collants et peuvent provoquer des problèmes d'intolérance. ( The critical role of the vehicle to therapeutic efficacy and patient compliance" Piacquadio & ail, Journal of American Academy of dermatology , August 1998). Le problème que se propose de résoudre ici la présente invention, est donc de concevoir une composition stable physiquement et chimiquement, contenant du calcitriol pour le traitement du psoriasis, la composition selon l'invention devant également présenter une facilité d'utilisation et une cosméticité acceptable pour une application sur toutes les zones du corps pouvant être touchées par la pathologie. Par composition contenant du calcitriol , on entend toute composition comprenant exclusivement à titre de principe actif le calcitriol. En particulier, la composition ne contient pas de corticostéroïde, et notamment pas de propionate de clobétasol. Les brevets américains US 5,972,920 et US 6,579,512 décrivent des compositions pulvérisables contenant des corticoides et non pas des dérivés de vitamine D et comprenant un fort pourcentage de solvants alcooliques et/ou volatils, et non pas de type huileux. Bien que plus facile d'application, ces compositions ne peuvent apporter l'effet émollient souhaité pour le confort des patients. La lecture de l'art antérieur ne permet en aucun cas à l'homme du métier de déduire les compositions pulvérisables de type spray huileux avec ce type de principe actif. Telles que décrites dans la présente ces compositions pulvérisables avec l'actif calcitriol solubilisé et stable au sein de la composition sont donc faciles d'application. Par stabilité physique selon l'invention, on entend une composition ne présentant aucune modification d'aspect macroscopique (séparation de phase, changement de couleur d'aspect, etc..) ni microscopique (recristallisation des actifs) après stockage aux températures de 25 C, 4 C et 40 C, pendant 2, 4, 8, 12 semaines. Par stabilité chimique selon l'invention, on entend une composition dans laquelle la teneur en principe actif reste stable après trois mois à température ambiante et à 40 C. Une teneur stable en principe actif signifie selon l'invention que la teneur présente très peu de variation par rapport à la teneur initiale, c'est-à-dire que la variation de teneur en principe actif au temps T ne doit pas être inférieure à 85% et plus particulièrement à 90% de la teneur initiale àTO. La demanderesse a trouvé de manière surprenante qu'une composition liquide à température 3o ambiante, de préférence pulvérisable, comprenant, dans un véhicule pharmaceutiquement acceptable : a) une quantité thérapeutiquement efficace d'un dérivé de vitamine D sous forme solubilisée et plus particulièrement le calcitriol ; b) une phase huileuse composée d'une ou plusieurs huiles ; ladite composition ne comprenant pas de corticostéroïde, conduisait à une composition qui résout les problèmes posés. La composition selon l'invention comprend principalement à titre de principe actif un dérivé de vitamine D, de préférence du calcitriol. La composition de la présente invention, est stable chimiquement et physiquement tout en permettant une bonne pénétration des principes actifs. Elle présente également une très to bonne acceptabilité et tolérance auprès des patients, de par sa formule spray, comme décrit dans les exemples de la présente invention. II s'avère donc que la composition selon l'invention est particulièrement adaptée au traitement des affections dermatologiques et plus particulièrement bien adaptée pour le traitement du psoriasis. 15 L'invention concerne donc une composition liquide à température ambiante, de préférence pulvérisable, comprenant, dans un véhicule pharmaceutiquement acceptable : a) une quantité thérapeutiquement efficace de calcitriol sous forme solubilisée ; b) une phase huileuse composée d'une ou plusieurs huiles, ladite composition ne comprenant pas de corticostéroïde, en particulier de propionate 20 de clobétasol. De préférence, la composition selon l'invention contient exclusivement à titre de principe actif du calcitriol. 25 Par forme solubilisée, on entend une dispersion de l'actif à l'état moléculaire dans un liquide, aucune cristallisation de l'actif n'étant visible à l'ceil nu ni même au microscope optique en polarisation croisée. Par composition pulvérisable, on entend une composition liquide, fluide et qui s'écoule 3o rapidement sous son propre poids, à température ambiante. Par température ambiante, on entend une température d'environ 25 C. Le spray peut être obtenu par des moyens conventionnels de formulation connus de l'homme du métier, comme cela est expliqué ci-après. De préférence, la composition est anhydre. Par composition anhydre, on entend au sens de la présente invention, une composition sensiblement exempte d'eau, c'est-à-dire présentant une teneur en eau inférieure ou égale à 5% en poids par rapport au poids total de la composition, en particulier inférieure ou égale à 1%, de préférence égale à zéro. Avantageusement, la composition selon l'invention comprend entre 0,00001 et 0,1% en poids par rapport au poids total de la composition d'un agent actif dérivé de vitamine D, de préférence entre 0,0001 et 0,001% en poids, et plus préférentiellement entre 0,0002 et 0,0009% en poids. La composition selon l'invention comprend plus particulièrement 0,0003% de calcitriol en poids par rapport au poids total de la composition. Par phase huileuse, selon l'invention, on entend une phase huileuse convenant pour une composition pharmaceutique. La forme huileuse est idéale pour la pathologie psoriasis et proche d'une huile de massage cosmétique. Cette forme huileuse liquide permet d'apporter au patient un confort d'émollience sans les inconvénients de l'application d'une pommade épaisse, très collante et grasse. Le choix et le ratio du mélange d'huiles sont effectués en fonction de leurs pouvoirs d'étalement et de leurs qualités chimiques. Le choix des huiles utilisables selon l'invention se fera de telle sorte que leur mélange soit limpide et stable dans le temps. L'huile majoritaire de la phase huileuse selon la présente invention joue entre autres le rôle de solubilisant de l'actif (appelé aussi solvant d'actif). L'actif est entièrement solubilisé dans l'huile majoritaire. Les huiles sont les seuls solvants d'actifs utilisables selon la présente invention. Ainsi, sont en particulier exclus de la présente invention les solvants alcooliques et glycoliques. Par huile majoritaire selon l'invention, on entend une huile présente à un pourcentage supérieur ou égal à 50% en poids par rapport au poids total de la phase huileuse de la composition. La quantité d'huile solvante à insérer dans la composition sera définie par la quantité d'actif à solubiliser. La phase huileuse de la composition selon l'invention peut comprendre par exemple, les 5 huiles végétales, minérales, animales ou synthétiques, des huiles de silicones, et leurs mélanges. Comme exemple d'huile minérale, on peut citer par exemple des huiles de paraffine de différentes viscosités telles que le Primol 352, le Marcol 82, Marcol 152 vendus par la société Esso. 10 Comme huile végétale, on peut citer l'huile d'amande douce, l'huile de palme, l'huile de soja, l'huile de sésame, l'huile de tournesol. Comme huile animale, on peut citer l'huile de lanoline, le squalene, l'huile de poisson, l'huile de vison. Comme huile synthétique, on peut citer un ester tel que le cetearyl isononanoate comme le 15 produit vendu sous le nom de Cetiol SN par la société Cognis France, le diisopropyl adipate comme le produit vendu sous le nom de Ceraphyl 230 par la société ISF, le palmitate d'isopropyle comme le produit vendu sous le nom de Crodamol IPP par la société Croda, l'isononyl isononanoate tel le Dub Inin de la société Stréarinerie Dubois, le caprylique caprique triglyceride tel que Miglyol 812 vendu par la société Huis / Lambert Rivière. 20 Comme huile de silicone, on peut citer une dimethicone comme le produit vendu sous le nom de Dow Corning 200 fluid ou la Q7 9120 de Dow Corning, une cyclomethicone comme le produit vendu sous le nom de Dow Corning 244 fluid par la société Dow Corning ou le produit vendu sous le nom le Mirasil CM5 par la société SACI-CFPA. On peut également citer les huiles de silicones volatiles telles les siloxanes linéaires et plus préférentiellement 25 l'héxaméthyldisiloxane. On peut citer à titre d'exemple le produit commercialisé par la société DOW CORNING, le DC Fluid 0.65cSt. Préférentiellement, les composés constituant la phase huileuse de la composition selon l'invention sont les triglycérides caprilique/caprique, commercialisé sous le nom de Miglyol 30 812, l'isononanoate de cétéaryle commercialisé sous le nom de Cetiol SN, les cyclométhicones tel que le cyclométhicone 5 commercialisé sous le nom le Mirasil CM5, les diméthicones telle que la dimethicone 200 de viscosité 20cst, l'huile d'amande douce, le dioctyl ether, le PPG-15 stearyl ether, utilisés seul ou en mélange. 20 Les raisons du choix de ces composés préférés sont les suivantes : Choix du triglycérides caprilique/caprique Les triglycerides sont un des composants de la peau, ils font partie des lipides naturels de la peau avec les céramides, le cholestérol, les phospholipides. Ils s'intègrent dans les couches profondes de l'épiderme et compensent la perte en hydratation de la peau. La barrière protectrice de la peau est régénérée de manière spécifique et durable. Les Medium chain triglycerides dont fait partie le Miglyol 812 utilisé sont composés l0 d'acides gras caprylique (C8) et caprique (C10) dérivés de l'huile de coco ou l'huile de noyau de palme. Ses propriétés principales sont : - émollient de basse viscosité, augmentant l'étalement sur la peau ; - solvant d'actif lipophile, pénètre rapidement dans la peau et favorise la pénétration d'actif ; 15 - pas de sensation de gras à l'application, ne laisse pas de résidus gras. - Choix de l'isononanoate de cétéaryle L'isononanoate de cétéaryle est un ester qui a la particularité de présenter un toucher sec et doux au niveau de la peau. - Choix du cyclométhicone 5 Le cyclométhicone 5 est une huile de silicone volatile qui permet une application aisée au niveau de la peau et laisse une sensation relativement sèche après application. 25 - Choix de la diméthicone 200 de viscosité 20cst Le cyclométhicone 5 dimethicone est une huile de silicone qui permet une application aisée au niveau de la peau, évite le savonnement des corps gras et laisse une sensation de toucher non gras après application. 30 - Choix de l'huile d'amande douce L'huile d'amande douce est une huile végétale utilisée pour ses propriétés adoucissantes. Choix du dioctyl éther et du PPG-15 stearyl ether Ces deux éthers ont été choisis préférentiellement car ils sont bons solvants du principe actif. Ils sont également bons émollients et laissent un toucher sec agréable. Le mélange et le choix judicieux des huiles permettent d'obtenir un produit totalement huileux 5 mais bien moins gras et collant que les onguents ou pommades. Cela permet également au patient d'appliquer le produit sous forme pulvérisée et permet un massage éventuel de la région à traiter, contrairement à un produit pulvérisée très volatil. 10 Avantageusement, la composition selon l'invention comprend entre 50 et 99% en poids par rapport au poids total de phase huileuse, de préférence entre 70 et 99% en poids, et plus préférentiellement entre 85 et 99% en poids. L'invention concerne donc une composition pulvérisable comprenant, dans un véhicule 15 pharmaceutiquement acceptable : a) entre 0,00001 et 0,1% de calcitriol ; b) entre 50 et 99% d'une phase huileuse composée par une ou plusieurs huiles, choisi parmi les triglycérides caprilique/caprique, l'isononanoate de cétéaryle, les cyclométhicones, les diméthicones, l'huile d'amande douce, 20 ladite composition ne comprenant pas de corticostéroïde. Plus particulièrement, la composition pulvérisable préférée selon la présente invention comprend, dans un véhicule pharmaceutiquement acceptable : a) entre 0,0002 et 0,0009% de calcitriol ; 25 b) entre 85 et 99% d'une phase huileuse composée par une ou plusieurs huiles, choisi parmi les triglycérides caprilique/caprique, l'isononanoate de cétéaryle et les cyclométhicones, les diméthicones, l'huile d'amande douce, ladite composition ne comprenant pas de corticostéroïde. 30 Selon un mode préféré, la composition selon l'invention contient également des composés anti-oxydants tels que la DL a-tocophérol, le butylhydroxyanisole ou le butylhydroxytoluène, la Superoxide Dismutase, l'Ubiquinol ou certains chélatants de métaux. Les anti-oxydants préférentiellement utilisés dans la composition selon l'invention sont la DL a-tocophérol, le butylhydroxyanisole et le butylhydroxytoluène. La composition selon l'invention peut également contenir des tensioactifs. Les tensioactifs utilisables selon l'invention sont de type tensionactif anionique tel les carboxylates, et notamment les savons, les sulfonates d'alkyle aryle, les sulfates d'alkyle éther, les sulfates d'alkyles, les sulfates d'alcool. De façon plus particulière, les anions de ces tensioactifs sont couplés à un cation tel les cations metalliques du sodium ou du potassium. Les tensioactifs préférés selon l'invention sont aussi les tensioactifs de type polysorbate et poloxamer. De préférence, les tensioactifs utilisés selon la présente invention sont le lauryl sulfate de sodium, le polysorbate 80 (TWEEN 80 de la société Uniqema) et le poloxamer 124 (SYNPERONIC PEL44 de la société Uniqema) La composition selon l'invention peut également contenir des agents propénétrants. Les agents propénétrants utilisables selon l'invention sont du type alcool tel l'éthanol, ou glycol tel le 1,2 propanediol, connu sous le nom de propylène glycol vendu par la société Dow Chemical. De préférence, les propénétrants seront des composés tels le dimethyl isosorbide tel que Arlasolve DMI vendu par Uniqema, l'éthoxydiglycol vendu sous le nom de Transcutol HP par Gattefossé, le PEG8 glycerides caprylique/caprique vendu sous le nom de Labrasol par Gattefossé, l'acide oleique vendu sous le nom de Oleine V2 par Stearinerie Dubois, le propylene glycol monolaurate vendu sous le nom de Lauroglycol FCC par Gattefossé, l'oleyl alcool vendu sous le nom de HD Eutanol V PH par Cognis , le n-methyl 2 pyrrolidone vendu sous le nom de Pharamasolve par ISP et leurs mélanges. La composition pharmaceutique selon l'invention pourra en outre contenir des additifs inertes ou des combinaisons de ces additifs, tels que : - des agents mouillants ; - des agents d'amélioration de la saveur ; - des agents conservateurs; - des agents stabilisants ; - des agents régulateurs d'humidité ; - des agents régulateurs de pH ; - des agents modificateurs de pression osmotique ; 5 - des agents émulsionnants ; - des filtres UV-A et UV-B ; - des agents propénétrants ; - et des polymères synthétiques. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir le ou les éventuels composés à ajouter à ces compositions de telle manière que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la présente invention ne soient pas ou substantiellement pas altérées par l'addition envisagée. 10 La composition selon l'invention est plus particulièrement destinée au traitement de la peau et des muqueuses et est pulvérisable et adaptée au conditionnement sous forme de spray. Le spray présente de nombreux avantages par rapport à des formes classiques comme la facilité à délivrer la formule dans des zones très difficiles du corps à traiter, la possibilité de 15 contrôler aisément la dose délivrée ou l'absence de contamination durant l'utilisation. La composition selon l'invention est donc administrée sous la forme d'une composition pulvérisable. Celle-ci peut être obtenu par des moyens conventionnels de formulation connus de l'homme du métier. Par exemple, la composition peut être pulvérisée par un pulvérisateur 20 mécanique qui pompe la composition au sein d'un récipient, flacon ou équivalent. De même, la composition peut être propulsée au moyen d'un gaz comme cela est bien connu par l'homme de l'art. Les gaz propulseurs conventionnels tels que l'air ou les hydrocarbones sont efficaces tant qu'ils n'interfèrent pas avec la composition. La composition passe à travers une buse qui peut être dirigée directement à l'endroit désiré de l'application. La buse peut être 25 choisie de façon à appliquer la composition sous forme d'une vaporisation ou d'un jet de gouttelette, selon les techniques connues de l'homme de l'art. Selon l'actif pharmaceutique choisi, le mécanisme de pulvérisation doit être capable de délivrer toujours la même quantité d'actif. Les mécanismes permettant de contrôler la quantité de composition à délivrer par le spray sont également connues de l'homme de l'art. Par exemple, la quantité de gaz 30 propulseur peut être calculée de façon à propulser l'exacte quantité de produit désirée. Pour la composition selon l'invention, on peut utiliser un flacon vaporisateur doseur dont les caractéristiques de surface d'application et de doses sont contrôlées et reproductibles. Par exemple, le vaporisateur peut ûêtre constitué d'un flacon équipé d'une valve doseuse. 10 La composition de la présente invention, est stable chimiquement et physiquement tout en permettant une bonne pénétration des principes actifs. Elle présente également une très bonne acceptabilité et tolérance auprès des patients, de par sa formule spray, comme décrit dans les exemples de la présente invention. Il s'avère donc que la composition selon l'invention est particulièrement adaptée au traitement des affections dermatologiques. La présente invention a donc également pour objet l'utilisation d'une composition selon l'invention pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement : - des affections dermatologiques liées à un désordre de la kératinisation portant sur la différenciation et sur la prolifération notamment les acnés vulgaires, comédoniennes, polymorphes, rosacées, les acnés nodulokystiques, conglobata, les acnés séniles, les acnés secondaires telles que l'acné solaire, médicamenteuse ou professionnelle, - des ichtyoses, des états ichtyosiformes, de la maladie de Darrier, des kératodermies 15 palmoplantaires, des leucoplasies et des états leucoplasiformes, du lichen cutané ou muqueux (buccal), - des affections dermatologiques avec une composante immuno-allergique inflammatoire, avec ou sans trouble de la prolifération cellulaire, notamment le psoriasis cutané, muqueux ou unguéal, le rhumatisme psoriasique, l'atopie cutanée, telle que l'eczéma, l'atopie 20 respiratoire ou l'hypertrophie gingivale, - des proliférations dermiques ou épidermiques bénignes ou malignes, d'origine virale ou non, notamment les verrues vulgaires, les verrues planes l'épidermodysplasie verruciforme, les papillomatoses orales ou florides, le lymphome T, - des proliférations pouvant être induites par les ultra-violets notamment des épithélioma 25 baso et spinocellulaires, -des lésions précancéreuses cutanées notamment les kératoacanthomes, - des dermatoses immunes notamment le lupus érythémateux, - des maladies immunes bulleuses, - des maladies du collagène notamment la sclérodermie, 30 - des affections dermatologiques ou générales à composante immunologique, - de désordres cutanés dus à une exposition aux rayonnements U.V, du vieillissement de la peau, photo-induit ou chronologique ou des pigmentations et des kératoses actiniques, ou 30 toutes pathologies associées au vieillissement chronologique ou actinique notamment la xérose, - des troubles de la fonction sébacée notamment l'hyperséborrhée de l'acné, la séborrhée simple ou la dermite séborrhéique, - des troubles de la cicatrisation ou des vergetures, - des désordres de la pigmentation, tel l'hyperpigmentation, le mélasma, l'hypopigmentation ou le vitiligo, - des affections du métabolisme des lipides, tel l'obésité, l'hyperlipidémie, le diabète non insulino-dépendant ou le syndrome X, - des affections inflammatoires telles que l'arthrite, - des états cancéreux ou précancéreux, -de l'alopécie de différentes origines, notamment l'alopécie due à la chimiothérapie ou aux rayonnements, - des troubles du systèmes immunitaire, tel l'asthme, le diabète sucré de type I, la sclérose en 15 plaque, ou autres disfonctionnements sélectifs du système immunitaire, ou - des affections du système cardiovasculaire telles que l'artériosclérose ou l'hypertension. Dans un mode préféré d'utilisation de la composition, celle-ci contiendra 0,0003% de calcitriol et sera utilisée pour la fabrication d'un médicament destiné à traiter le psoriasis. Les exemples suivants montrent de façon non exhaustive des exemples de formulation de la composition selon l'invention ainsi que des résultats de stabilité chimique et physique. 25 Exemple 1 û Stabilité du calcitriol dans divers excipients L'exemple suivant décrit les données de stabilités du calcitriol dans les divers excipients préférés pour la composition selon l'invention, dont, les triglycerides caprilique/caprique et l'isononanoate de cetearyle. a) Stabilité du calcitriol dans le Miglyol 812 (triqlycerides caprilique/caprique) Solution de calcitriol 30ppm dans qsp 100% de Miglyol 812 en présence de 0.4% de BHT. 2015 Technique de dosage par HPLC contre substance de référence. Au temps initial (TO), on considère que la composition comprend 100% de calcitriol. Concentration mesurée de calcitriol en % par rapport à TO : Conditions de T 2 semaines T 4 semaines stabilité +4 C 98.3% 105.2% TA 95.1 % 98.0% +40 C 91 % 93.8% b) Stabilité du calcitriol dans le Cetiol SN (isononanoate de cetearyle) Solution de calcitriol 30ppm dans qsp 100% de Cetiol SN (isononanoate de cetearyle) en 10 présence de 0.4% de BHT. Technique de dosage par HPLC contre substance de référence. Au temps initial (TO), on considère que la composition comprend 100% de calcitriol. Concentration mesurée de calcitriol en % par rapport à TO : Conditions de T 2 semaines T 4 semaines stabilité +4 C 98.6% 98.1 % TA 98.7% 98.4% +40 C 99.0% 98.9% Exemple 2 û Procédé de fabrication des compositions selon l'invention La fabrication des compositions selon la présente invention s'effectue à température 20 ambiante, sous sorbonne et en lumière inactinique. Dans un flacon introduire l'anti-oxydant (si présent), le CALCITRIOL et l'huile solvante. 10 20 Mettre sous agitation jusqu'à parfaite solubilisation du calcitriol et de l'antioxydant (si present) Lorsque l'actif est parfaitement solubilisé, introduire successivement le reste des constituants de la formule. Laisser sous agitation jusqu'à parfaite homogénéité du mélange. Exemple 3 CONSTITUANTS % CYCLOMETHICONE 5 Qs 100 TRIGLYCERIDES A CHAINE MOYENNE (MEDIUM CHAIN 40 TRIGLYCERIDES) CALCITRIOL 0.0003 DL-ALPHA TOCOPHEROL ACETATE 1 Le mode opératoire est celui décrit en exemple 2. On obtient une solution liquide incolore. 15 Exemple 4 CONSTITUANTS 0/0 CYCLOMETHICONE 5 Qs 100 TRIGLYCERIDES ACHAINE MOYENNE (MEDIUM CHAIN 40 TRIGLYCERIDES) CALCITRIOL 0.0003 1,2 PROPANEDIOL 10 HUILE D'AMANDE DOUCE 5 BUTYLHYDROXYTOLUENE 0.04 Le mode opératoire est celui décrit en exemple 2. On obtient une solution liquide très légèrement jaune. Exemple 510 CONSTITUANTS % CETEARYL ISONONANOATE Qs 100 TRIGLYCERIDES A CHAINE MOYENNE (MEDIUM CHAIN 40 TRIGLYCERIDES) CALCITRIOL 0.0003 DIMETHICONE 200 , 2OCST 10 HUILE D'AMANDE DOUCE 5 BUTYLHYDROXYTOLUENE 0.04 Le mode opératoire est celui décrit en exemple 2. On obtient une solution liquide très légèrement jaune. Exemple 6 CONSTITUANTS % CYCLOMETHICONE 5 gs100 TRIGLYCERIDES A CHAINE MOYENNE (MEDIUM CHAIN 45 TRIGLYCERIDES) CALCITRIOL 0.0003 DIMETHICONE 200 , 2OCST 10 BUTYLHYDROXYTOLUENE 0.04 Le mode opératoire est celui décrit en exemple 2. On obtient une solution liquide incolore. Exemple 7 CONSTITUANTS 0/0 TRIGLYCERIDES A CHAINE QS 100 MOYENNE (MEDIUM CHAIN TRIGLYCERIDES) CYCLOMETHICONE 5 35 CALCITRIOL 0.0003 DIMETHICONE 200, 2OCST 10 10 16 HUILE D'AMANDE DOUCE 5 Butylhydroxytoluene 0.04 Le mode opératoire est celui décrit en exemple 2 On obtient une solution liquide très légèrement jaune. Exemple 8 CONSTITUANTS % ISONONANOATE DE CETEARYLE QS 100 CYCLOMETHICONE 5 35 CALCITRIOL 0.0009 PROPYLENE GLYCOL 10 HUILE D'AMANDE DOUCE 5 BUTYLHYDROXYTOLUENE 0.04 Le mode opératoire est celui décrit en exemple 2 On obtient une solution liquide très légèrement jaune. Exemple 9 CONSTITUANTS % ISONONANOATE DE CETEARYLE 30 CYCLOMETHICONE 5 QS 100 CALCITRIOL 0.0003 ETHOXYDIGLYCOL 1.50 ACIDE OLEIQUE 2 HUILE D'AMANDE DOUCE 5 BUTYLHYDROXYTOLUENE 0.04 Le mode opératoire est celui décrit en exemple 2 15 On obtient une solution liquide très légèrement jaune. 17 Exemple 10 CONSTITUANTS % DIOCTYL ETHER 20 ISONONANOATE DE CETEARYLE QS 100 CALCITRIOL 0.0003 ETHANOL 3.50 N-METHYL 2 PYRROLIDONE 0.8 HUILE D'AMANDE DOUCE 5 BUTYLHYDROXYTOLUENE 0.04 Le mode opératoire est celui décrit en exemple 2 On obtient une solution liquide légérement jaune. 10
L'invention se rapporte à une composition anhydre sous forme de spray comprenant en tant qu'actif pharmaceutique un dérivé de vitamine D et notamment le calcitriol et une phase huileuse dans un milieu physiologiquement acceptable, à son procédé de préparation, à son utilisation en dermatologie.
1. Composition liquide à température ambiante comprenant, dans un véhicule pharmaceutiquement acceptable : a) une quantité thérapeutiquement efficace d'un dérivé de vitamine D sous forme solubilisée ; b) une phase huileuse composée d'une ou plusieurs huiles ; ladite composition ne comprenant pas de corticostéroïde. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce qu'elle est pulvérisable. 3. Composition selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le dérivé de vitamine D est solubilisé dans ladite phase huileuse. 4. Composition selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que le dérivé de vitamine D est le calcitriol. 5 - Composition selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que la phase huileuse comprend une ou plusieurs huiles choisi parmi le groupe constitué par les triglycérides caprilique/caprique, l'isononanoate de cétéaryle, les cyclométhicones, les dimethicones et l'huile d'amande douce, le dioctyl ether, le PPG-15 stearyl ether. 6. Composition selon l'une quelconque des 1 à 5 comprenant, dans un véhicule pharmaceutiquement acceptable : a) entre 0,00001 et 0,1% de calcitriol ; b) entre 50 et 99% d'une phase huileuse composée par une ou plusieurs huiles, choisi parmi les triglycérides caprilique/caprique, l'isononanoate de cétéaryle et les cyclométhicones, les dimethicones et l'huile d'amande douce ladite composition ne comprenant pas de corticostéroïde. 7. Composition selon la 6 comprenant, dans un véhicule pharmaceutiquement acceptable : a) entre 0,0002 et 0,0009% de calcitriol ; 5 20b) entre 85 et 99% d'une phase huileuse composée par une ou plusieurs huiles, choisi parmi les triglycérides caprilique/caprique, l'isononanoate de cétéaryle et les cyclométhicones, les dimethicones et l'huile d'amande douce, ladite composition ne comprenant pas de corticostéroïde. 8. Composition selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comprend également un composé anti-oxydant. 9. Composition selon la 8, caractérisée en ce que l'anti-oxydant est choisi 10 parmi le DL a-tocophérol, le butylhydroxyanisole et le butylhydroxytoluène. 10. Composition selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce qu'elle comprend également un composé tensioactif. 15 11. Composition selon la 10, caractérisée en ce que le tensioactif est choisi parmi le lauryl sulfate de sodium, les poloxamers et les polysorbates. 12. Composition selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce qu'elle comprend également un composé propénétrant. 13. Composition selon la 12, caractérisée en ce que le propénétrant est choisi parmi l'éthanol, le 1,2 propanediol, le dimethyl isosorbide, l'éthoxydiglycol, le PEG8 glycérides caprylique/caprique, l'acide oleique, le propylene glycol monolaurate, la n-methyl 2 pyrrolidone et l'oleyl alcool. 25 14. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des de 1 à 13 pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement : des affections dermatologiques liées à un désordre de la kératinisation portant sur la différenciation et sur la prolifération notamment les acnés vulgaires, comédoniennes, 30 polymorphes, rosacées, les acnés nodulokystiques, conglobata, les acnés séniles, les acnés secondaires telles que l'acné solaire, médicamenteuse ou professionnelle,des ichtyoses, des états ichtyosiformes, de la maladie de Darrier, des kératodermies palmoplantaires, des leucoplasies et des états leucoplasiformes, du lichen cutané ou muqueux (buccal), des affections dermatologiques avec une composante immuno-allergique inflammatoire, avec ou sans trouble de la prolifération cellulaire, notamment le psoriasis cutané, muqueux ou unguéal, le rhumatisme psoriasique, l'atopie cutanée, telle que l'eczéma, l'atopie respiratoire ou l'hypertrophie gingivale, des proliférations dermiques ou épidermiques bénignes ou malignes, d'origine virale ou non, notamment les verrues vulgaires, les verrues planes l'épidermodysplasie 10 verruciforme, les papillomatoses orales ou florides, le lymphome T, des proliférations pouvant être induites par les ultra-violets notamment des épithélioma baso et spinocellulaires, des lésions précancéreuses cutanées notamment les kératoacanthomes, des dermatoses immunes notamment le lupus érythémateux, 15 des maladies immunes bulleuses, des maladies du collagène notamment la sclérodermie, des affections dermatologiques ou générales à composante immunologique, de désordres cutanés dus à une exposition aux rayonnements U.V, du vieillissement de la peau, photo-induit ou chronologique ou des pigmentations et des kératoses actiniques, 20 ou toutes pathologies associées au vieillissement chronologique ou actinique notamment la xérose, des troubles de la fonction sébacée notamment l'hyperséborrhée de l'acné, la séborrhée simple ou la dermite séborrhéique, des troubles de la cicatrisation ou des vergetures, 25 des désordres de la pigmentation, tel l'hyperpigmentation, le mélasma, l'hypopigmentation ou le vitiligo, des affections du métabolisme des lipides, tel l'obésité, l'hyperlipidémie, le diabète non insulino-dépendant ou le syndrome X, des affections inflammatoires telles que l'arthrite, 30 des états cancéreux ou précancéreux, de l'alopécie de différentes origines, notamment l'alopécie due à la chimiothérapie ou aux rayonnements,des troubles du systèmes immunitaire, tel l'asthme, le diabète sucré de type I, la sclérose en plaque, ou autres disfonctionnements sélectifs du système immunitaire, ou des affections du système cardiovasculaire telles que l'artériosclérose ou l'hypertension. 15. Utilisation d'une composition, selon la 14, pour la préparation d'un médicament destiné à traiter le psoriasis.
A
A61
A61K,A61P
A61K 31,A61K 9,A61P 17
A61K 31/59,A61K 9/12,A61P 17/00,A61P 17/06
FR2892225
A1
SECTIONNEUR DE TERRE ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL SECTIONNEUR DE TERRE
20,070,420
La présente invention se rapporte principalement à des sectionneurs de terre utilisés dans les appareillages électriques sous enveloppe métallique étanche ( gas-insulated switchgear en dénomination anglo-saxonne), notamment les appareillages électriques triphasés à enveloppe unique, et à un procédé de fabrication d'un tel sectionneur. L'invention s'applique particulièrement à un sectionneur de terre dit sectionneur très haute vitesse, ce type de sectionneur présentant un temps de commutation très faible et étant capable de mettre à la terre des conducteurs traversés par le courant. Les sectionneurs de terre comportent généralement une enveloppe fermée de manière étanche et remplie d'un gaz diélectrique, au moins un ensemble logé dans l'enveloppe comprenant un contact de terre fixe, un contact de phase et un élément de commutation destiné à connecter électriquement le contact de terre et le contact de phase, pour mettre à la terre le contact de phase. Un tel sectionneur est, par exemple connu du document JP 56-116810, dans lequel l'élément de commutation est mobile en translation selon un axe reliant le contact de terre fixe et le contact de phase. Le contact de terre fixe est fixé sur une plaque obturant une ouverture prévue dans une paroi cylindrique de l'enveloppe du sectionneur. L'élément de commutation est, quant à lui, actionné par un dispositif d'actionnement fixé sur la face intérieure de l'enveloppe. Ce sectionneur présente l'inconvénient d'être de fabrication longue puisque le montage du contact de terre fixe et de l'élément de commutation s'effectue en deux étapes. De plus la fixation sur la paroi interne de l'élément de commutation est complexe. Du document WO 2005/018066, est connu un autre type de sectionneur, comportant un contact de terre fixe, un contact de phase et un élément de commutation, le contact de terre étant décalé par rapport à la direction axiale de déplacement de l'élément de commutation. Ce sectionneur apparaît comme relativement encombrant. On connaît également du document EP 1 507 274, un sectionneur de terre, dans lequel le contact de terre fixe, l'élément de commutation et son dispositif d'actionnement sont assemblés sur une même plaque, qui est elle-même fixée sur l'enveloppe du sectionneur. L'élément de commutation est apte à se déplacer en rotation autour d'un axe sensiblement parallèle à l'axe reliant le contact de terre fixe et le contact de phase et se déplace dans un plan perpendiculaire à cet axe. L'élément de commutation est de forme relativement complexe. C'est par conséquent un but de la présente invention d'offrir un sectionneur de terre de réalisation simple et de maintenance facilitée. C'est également un but de la présente invention d'offrir un sectionneur de terre d'encombrement réduit. EXPOSÉ DE L'INVENTION Les buts précédemment énoncés sont atteints par un sectionneur de terre comportant une enveloppe et 10 un couvercle destinés à délimiter un espace étanche, au moins un contact de terre fixe, un contact de phase et un élément de commutation étant montés sur le couvercle, permettant ainsi un pré assemblage avant le montage sur l'enveloppe. En d'autres termes, le sectionneur de terre comporte une plaque de montage munie d'un contact de terre fixe, d'un contact de phase et d'un élément de commutation apte à connecter électriquement le contact de terre et le contact de phase, et une enveloppe munie 20 d'une barre conductrice, le contact de phase venant se connecter électriquement à la barre conductrice. Ainsi un sous-ensemble peut être préalablement réalisé, puis fixé sur l'enveloppe, la connexion électrique entre la barre conductrice et le contact de phase étant prévue 25 pour être automatique lors du montage de la plaque de montage sur l'enveloppe. D'autre part un mécanisme d'actionnement dudit élément de commutation peut être également préalablement fixé sur la plaque de montage. 15 Ce sectionneur présente l'avantage d'être de configuration relativement plane en raison de la disposition des différents contacts dans un plan sensiblement parallèle à la plaque de montage. En outre, son montage, ainsi que l'isolation étanche de l'intérieur du sectionneur par rapport à l'environnement extérieur sont simplifiés La présente invention a ainsi principalement pour objet un ensemble pour un sectionneur de terre comportant un contact de terre fixe, un contact de phase apte à être connecté électriquement à une barre conductrice, un moyen de connexion mobile apte à mettre en contact électrique le contact de terre fixe et le contact de phase, le contact de terre fixe, le contact de phase et le moyen de connexion mobile étant montés sur une plaque de montage. Le contact de phase comporte avantageusement un connecteur pour connecter électriquement le contact de phase et la barre conductrice. Dans un exemple particulier de réalisation, l'ensemble selon la présente invention comporte un dispositif d'actionnement du moyen de connexion mobile monté sur la plaque de montage, ledit ensemble comportant un arbre rotatif apte à être mis en mouvement par le dispositif d'actionnement, ledit arbre rotatif étant monté sensiblement perpendiculairement à la plaque de montage, ledit ensemble comportant également un mécanisme de bielle raccordé par une première extrémité à l'arbre et par une autre extrémité au moyen de connexion mobile pour transformer le mouvement de rotation de l'arbre en un mouvement de translation du moyen de connexion mobile,. De manière avantageuse, le moyen de connexion mobile et le mécanisme de bielle sont contenus dans un plan sensiblement parallèle à la plaque de montage. Dans un exemple de réalisation, le moyen de connexion mobile comprend une tige, le contact de terre fixe comporte un passage pour recevoir à coulissement la tige et le contact de phase comporte une cavité pour recevoir une extrémité de la tige. La tige peut être réalisée en cuivre argenté et une extrémité de la tige destinée à venir en contact avec le contact de phase peut être en un matériau résistant aux arcs électriques, tel qu'un alliage de cuivre-tungstène. De manière avantageuse, le contact de phase comporte un élément de connexion en forme de tulipe disposé dans la cavité du contact de phase. Le contact de terre peut également être en forme de tulipe, réalisé en un matériau conducteur et élastique, tel qu'un alliage de cuivre-chrome. Ledit élément de connexion en forme de tulipe étant fixé par vissage dans le passage du contact de terre. Le contact de terre peut également comporter un manchon de guidage 46 disposé à l'intérieur de l'élément de connexion en forme de tulipe, ledit manchon de guidage étant maintenu par pincement dans l'élément de connexion en forme de tulipe entre l'élément de connexion en forme de tulipe et une bague vissée sur ledit élément en forme de tulipe. Le manchon de guidage est par exemple réalisé en matériau thermoplastique. Dans le cas d'un sectionneur triphasé, l'ensemble selon la présente invention comporte trois contacts de terre fixes associés respectivement à un contact de phase et à un moyen de connexion mobile, les moyens de connexion mobiles étant aptes à se déplacer suivant des axes parallèles. De manière avantageuse, il est prévu un mécanisme d'actionnement unique pour les trois moyens de connexion mobiles. Mais un mécanisme d'actionnement pour chaque moyen de connexion mobile est également envisageable. La présente invention a également pour objet un sectionneur de terre à isolation au gaz comprenant un boîtier, au moins un barre conductrice et au moins un ensemble selon la présente invention, obturant de manière étanche une ouverture du boîtier. La barre conductrice peut comporter une partie de connexion au contact de phase. La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un sectionneur de terre comprenant les étapes : a) de montage d'au moins un contact de terre fixe, d'au moins un contact de phase et d'au moins un moyen de connexion mobile sur une plaque de montage, b) de fixation de ladite plaque de montage sur un boîtier. Le procédé de fabrication selon la présente invention peut comporter également : - lors de l'étape a) le montage d'un dispositif d'actionnement du moyen de connexion mobile sur la plaque de montage ; - lors de l'étape b), la connexion automatique dudit contact de phase avec une barre 10 conductrice contenue dans le boîtier et/ou la mise en place d'un moyen d'étanchéité entre la plaque de montage et le boîtier. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à 15 l'aide de la description qui va suivre et des dessins en annexes, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe transversale d'un sectionneur selon la présente invention ; 20 - la figure 2 est une vue de dessus en coupe partielle du sectionneur de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de dessus d'un détail indiqué par la flèche A sur la figure 1 ; - la figure 4 est une vue de détail d'un 25 contact de terre du sectionneur de la figure 1. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS La présente invention s'applique à la fois aux sectionneurs de terre monophasés et aux sectionneurs de terre triphasés.5 Nous décrirons par la suite un sectionneur de terre triphasé. Sur la figure 1, on peut voir un sectionneur de terre ou de mise à la terre comportant un boîtier 2 comprenant une ouverture 4 permettant d'accéder à l'intérieur du boîtier 2. Dans l'exemple représenté, l'ouverture est circulaire mais on peut prévoir une ouverture polygonale, par exemple de forme carrée. Le sectionneur comporte également un couvercle 6 formé par une plaque, destiné à obturer de manière étanche l'ouverture 4, afin de délimiter avec le boîtier 2 un volume étanche destiné à contenir un gaz diélectrique. Par la suite, cette plaque 6 sera 15 appelée plaque de montage. Le boîtier 2 et la plaque 6 peuvent être réalisés par exemple en aluminium. Le boîtier 2 comporte trois barres conductrices 8 (une seule est visible sur la figure 1) 20 disposées sensiblement parallèlement et maintenues dans le boîtier 2 par l'intermédiaire d'une plaque 10 en matériau isolant. Les barres 8 sont, par exemple, disposées dans un même plan ou en triangle. Le sectionneur de terre comporte également 25 des moyens pour mettre à la terre chacune des barres conductrices 8. Ces moyens comprennent, pour chaque barre conductrice 8, un contact de terre 12, un contact de phase 14 et un moyen de connexion électrique mobile 16 entre le contact de terre 12 et le contact de phase 30 14.10 Selon la présente invention, le contact de terre 12, le contact de phase 14 et le moyen de connexion mobile 16 sont montés sur une face intérieure 18 de la plaque de montage 6, permettant ainsi un pré assemblage de l'ensemble de mise à la terre avant la fermeture du boîtier. Dans le cas d'un sectionneur de terre triphasé, celui-ci comporte, dans l'exemple représenté, les trois mêmes moyens de mise à la terre, nous décrirons les moyens de mise à la terre associés à une barre conductrice. Le contact de terre fixe 12 comporte une tige 20 montée par une première extrémité 22 dans passage 24 pratiqué dans la plaque de montage 6. La tige 20 est, dans l'exemple représenté, sensiblement perpendiculaire à la plaque de montage 6. Cette tige 20 est, par exemple, rendue solidaire de la plaque de montage 6 au moyen d'un ensemble de vis, directement vissé dans des alésages prévus dans une face extérieure 26 de la plaque de montage 6. Dans l'exemple représenté en détail sur la figure 3, une plaquette 28 est fixée à l'extrémité 22 de la tige 20 par une vis 30, et ladite plaquette 28 est solidarisée à la plaque de montage 6 par des vis 110. La plaquette 28 en forme de disque est connectée à la terre par une liaison 34. Cette liaison 34 en forme de plaquette rectangulaire est fixée par une extrémité à la plaquette 28 au moyen d'une vis 32, et par une deuxième extrémité à la plaque 6 au moyen d'une vis 113. Il est prévu entre le la plaque 6 et la plaquette 34 une entretoise conductrice électriquement (non visible). D'autres moyens de fixation entre les éléments 28,34, et 6 sont envisageables. De manière avantageuse, un manchon 23 en matériau isolant est disposé entre l'ensemble tige 20 - plaquette 28 et la paroi du passage 24 de manière à isoler le contact de terre 12 de la plaque de montage 6. Un manchon isolant est également prévu entre la vis 111 et la plaque 6 (figure 3). Cette configuration permet avantageusement de mesurer le courant dans le contact de terre 12. A l'intérieur du boîtier 2, la tige de terre 20 comporte un passage 38 traversant dont l'axe Y est sensiblement orthogonal à l'axe principal X de la tige 20, permettant le passage d'un élément de connexion formant le moyen de connexion mobile 16. L'élément de connexion a la forme d'une tige dans l'exemple représenté. La tige 16 est mobile selon l'axe Y entre une première position d'isolation du contact de terre 12 et du contact de phase 14 (représentée en trait plein sur la figure 2) et une deuxième position de connexion électrique entre le contact de terre 12 et le contact de phase 14 (représentée en pointillés sur la figure 2). La tige 16 est réalisée, par exemple en cuivre argenté, et son extrémité 50 destinée à venir en contact avec le contact de phase, est réalisée en un matériau résistant aux arcs électriques, tel qu'un alliage de cuivre et de tungstène. Dans la première position, la tige 16 est maintenue dans le passage 38. De manière avantageuse, comme on peut le voir sur la figure 4, un élément de contact 42 en forme de tulipe est monté dans le passage 38. La forme particulière de l'élément de connexion 42 permet de compenser les défauts d'alignement et ainsi d'assurer un contact électrique permanent entre la tige 16 du moyen de connexion mobile et le contact de terre 12. L'élément 42 est réalisé en un matériau élastiquement déformable et électriquement conducteur, par exemple en un alliage de cuivre et de chrome. Un manchon de guidage 46 est disposé, avantageusement à l'intérieur de l'élément 42 en forme de tulipe pour améliorer le guidage axial de la tige 16. Le manchon 46 a un diamètre intérieur sensiblement égal au diamètre de la tige 16 et un diamètre extérieur inférieur au diamètre au repos de l'élément 42 en forme de tulipe Ce manchon 46 est également réalisé en un matériau isolant, offrant des propriétés de glissement, et plus souple que celui composant la tige 16, par exemple en un matériau thermoplastique, par exemple du polyéthylènethéraphtalate. Le manchon de guidage 46 est de longueur suffisante pour éviter le coincement de la tige 16. Le manchon de guidage 46, par exemple une longueur égale à 2 à 3 fois le diamètre de la tige 16. Sur la figure 4, on peut voir un exemple de montage de du contact 42 en forme de tulipe et du manchon 46 sur le contact de terre 12. Le contact de terre 12 comporte une partie taraudée 121 dans laquelle vient se visser le contact 42 au moyen d'une partie filetée extérieure 421. Le manchon 46 comporte une saillie annulaire 461 pincée entre un talon annulaire 442 d'une bague 44 et une extrémité inférieure 422 du contact 42, la bague 44 comportant un taraudage 441 coopérant avec le filetage 421 du contact 42. Dans l'exemple représenté, le contact de terre 16 est en permanence en contact avec la tige 16. En variante, on pourrait prévoir une tige 16 en retrait du contact de terre et qui viendrait uniquement en contact avec le contact de terre 12 dans le cas d'une mise à la terre. Il serait envisageable de monter la tige 16 coulissante dans le contact de phase 14 et de déplacer la tige 16 en direction du contact de terre. Le contact de phase 14 est disposé à une distance d déterminée du contact de terre 12 et est aligné avec celui-ci et avec la tige 16 selon l'axe Y. Le contact de phase 14 comporte un corps 47 muni d'une cavité 48 pour recevoir une première extrémité 50 de la tige 16. De manière avantageuse, la cavité 48 est munie d'un élément de contact 52 en forme de tulipe, réalisé en un matériau conducteur, identique au non à celui formant l'élément 42. L'élément 52 comporte avantageusement une couronne en un matériau résistant aux arcs électriques. L'élément 52 est avantageusement fixé dans la cavité 48, par exemple par vissage dans le fond de la cavité. Une fixation par encliquetage peut également être envisagée. Le contact de phase 14 est solidaire de la plaque de montage 6. Dans l'exemple représenté, le contact de phase 14 est monté sur une plaque support 54, fixée par une première extrémité 56 à une deuxième extrémité 36 de la tige 20 et par une deuxième extrémité 58 à au moins un axe 60 solidaire de la plaque de montage 6. Sur la figure 2, on peut voir la plaque support 54 en pointillé, sur laquelle les trois contacts de phase 14 sont montés. Dans l'exemple représenté, la plaque support 54 est fixée sur la plaque de montage 6 par deux axes 60 et les trois tiges 20. Comme le montre la figure 2, deux axes 60' supplémentaires sont prévus. Ceux-ci sont disposés entre les tiges de terre 20 et relient la plaque support 54 à la plaque de montage 6, ce qui permet de réduire les sollicitations mécaniques sur les tiges de terre 20. La plaque support 54 est réalisée en un matériau isolant pour tenir les tensions de service et d'essai de la barre conductrice 8. Le contact de phase 14 est destiné à être connecté à une tige conductrice 8 correspondante, lors du montage de la plaque de montage 6 sur le boîtier 2. Il est prévu, de manière avantageuse, une connexion automatique du contact de phase 14 et de la tige conductrice 8. Pour cela le contact de phase 14 peut comporter un connecteur tel que celui décrit dans le document FR 2 81147, ayant une forme de cylindre muni de lamelles recouvert d'un matériau conducteur. Le contact de phase 14 est disposé sur la plaque de montage 6, de manière à ce que lors du montage il soit aligné avec la partie de connexion de la barre conductrice 8. Ainsi, lors de la fixation de la plaque de montage 6 sur le boîtier 2, le connecteur pénètre automatiquement dans l'élément de connexion 101 fixé à la barre conductrice 8, évitant toute intervention supplémentaire pour réaliser cette connexion et donc toute ouverture supplémentaire pour atteindre l'intérieur du boîtier. Le sectionneur comporte également un dispositif d'actionnement 62 du moyen de connexion mobile 16, avantageusement monté sur la plaque de montage 6. En variante, ce dispositif d'actionnement pourrait également être disposé sur le boîtier 2. Le sectionneur comporte un arbre 64 apte à être entraîné par un arbre d'entraînement (non visible) du dispositif d'actionnement 62. L'arbre entraîné 62 est monté libre en rotation dans un passage 66 traversant la plaque de montage 6, sensiblement perpendiculairement à celle-ci au moyen de paliers 68. Le déplacement en rotation de l'arbre 64 s'effectue de manière étanche, pour cela des moyens d'étanchéité 70, par exemple des joints toriques sont montés dans des gorges pratiquées dans la périphérie de l'arbre 64. Des gorges prévues dans la paroi du passage 66 sont également envisageables. L'arbre 64 est muni d'une butée 72 du côté intérieur et du côté extérieur de la plaque de montage pour maintenir axialement cet arbre 64. L'arbre 64 est raccordé par une première extrémité (non visible) à un moyen d'activation monté sur la face extérieure de la plaque de montage 6. Le moyen d'activation peut être de type électrique. Le sectionneur comporte également un mécanisme de bielle 74 (figure 2) raccordé à une deuxième extrémité 78 de l'arbre 64 et à une extrémité 79 de la tige 16, opposée à l'extrémité destinée à 5 venir pénétrer dans la cavité 48 du contact de phase 14. Le mécanisme de bielle 74 comporte un premier levier 80 lié par une première extrémité en rotation à l'arbre 64 et un deuxième levier 82 monté 10 libre en rotation sur une deuxième extrémité du premier levier 80 et sur l'extrémité 79 de la tige 16. La tige 16 est isolée électriquement du deuxième levier 82, par exemple au moyen de manchons 81a, 81b en matériau électriquement isolant. 15 Ainsi le mouvement de rotation de l'arbre 64 est transformé en mouvement de translation de la tige 16. Dans l'exemple représenté en figure 2, les trois extrémités 79 des tiges 16 sont raccordées à une 20 barre transversale unique 84, sur laquelle le deuxième levier 82 est articulé. Ainsi, l'actionnement de l'arbre 64 permet de déplacer simultanément les trois tiges 16. On pourrait cependant prévoir un mécanisme 25 d'actionnement séparé pour chaque tige 16, c'est-à-dire pour chaque ensemble de mise à la terre. Comme décrit précédemment, on pourrait également prévoir de fixer le dispositif d'actionnement 62 sur le boîtier 2 ; celui-ci pourrait par exemple 30 être formé par un poussoir disposé axialement en arrière de la tige 16 par rapport aux contacts 12 et 14. La plaque de montage 6 est destinée à être fixée sur le boîtier 2 pour obturer l'ouverture 4 de manière étanche. L'ouverture 4 est bordée par une portée annulaire 86 formant un appui pour la bordure extérieure de la plaque de montage 6. Un moyen d'étanchéité 87 est interposé entre la portée 86 et la bordure extérieure de la plaque de montage 6. Comme on peut l'observer, le mécanisme de bielle 74, la tige 16 et les contacts de terre 12 et de phase 14 sont sensiblement dans un même plan parallèle à la plaque de montage 6. Ceci permet d'avoir une configuration relativement plane de la partie de mise à la terre du sectionneur. La distance entre la plaque de montage 6 et le plan de déplacement de l'ensemble de mise à la terre peut être choisie relativement faible, en tenant compte cependant d'une distance minimale d'isolation entre le contact de phase 14 et la plaque de montage 6. La présente invention permet de réduire le nombre d'étanchéités à réaliser, et ainsi de diminuer les risques de fuite de gaz diélectrique. De plus, dans le cas d'une maintenance, il 25 suffit de retirer la plaque de montage 6, sans avoir à démonter d'autres pièces du sectionneur. En outre, le nombre d'éléments est réduit ce qui permet de diminuer le coût de revient d'un sectionneur. 30 La présente invention permet également une grande liberté pour le montage et le positionnement du sectionneur de terre, et la configuration de l'appareillage électrique complet. Nous allons maintenant expliquer le fonctionnement de ce sectionneur selon la présente invention. Pour mettre la barre conductrice 8 à la terre, l'arbre 64 est mis en rotation par le moyen d'entraînement 62 disposé à l'extérieur du boîtier 2 autour de son axe, provoquant un coulissement du moyen de connexion 16 en direction du contact de phase 14. L'extrémité de la tige 16 pénètre alors dans l'élément de contact 52. La tige 16 assure alors la connexion électrique entre le contact de terre 12 et le contact de phase 14 (figure 2, en pointillé), et la mise à la terre de la barre conductrice 8 connectée au contact de phase 14. Nous allons également décrire le procédé de fabrication d'un tel sectionneur de terre. Le procédé de fabrication comporte les étapes : a) de fixation sur une plaque de montage 6 d'au moins un ensemble comportant un contact de terre 12, un contact de phase 14 et un moyen mobile de connexion électrique 16 entre les contacts de phase 14 et de terre 12, b) de fixation de la plaque de montage 6 sur un boîtier 2 comportant au moins une barre conductrice 8. De manière avantageuse, la connexion du contact de phase 14 avec la barre conductrice 8 s'effectue de manière automatique lors d'un montage de la plaque de montage 6 sur le boîtier 2. Lors de l'étape a), il peut également être prévu de fixer un mécanisme de déplacement 62 du moyen 5 de connexion 16 sur la plaque de montage 6. Lors de l'étape b), un moyen d'étanchéité 87 est interposé entre la plaque de montage 6 et le boîtier 2. 10
La présente invention a principalement pour objet un ensemble pour un sectionneur de terre comportant un contact de terre fixe (12), un contact de phase (14) apte à être connecté électriquement à une barre conductrice (8), un moyen de connexion mobile (16) apte à mettre en contact électrique le contact de terre fixe (12) et le contact de phase (14), le contact de terre fixe (12), le contact de phase (14) et le moyen de connexion mobile (16) étant montés sur une plaque de montage (6).La présente invention a également pour objet un sectionneur de terre comporte un tel ensemble et un procédé de fabrication d'un sectionneur de terre selon la présente invention.
1. Ensemble pour un sectionneur de terre comportant un contact de terre fixe (12), un contact de phase (14) apte à être connecté électriquement à une barre conductrice (8), un moyen de connexion mobile (16) apte à mettre en contact électrique le contact de terre (12) fixe et le contact de phase (14), le contact de terre fixe (12), le contact de phase (14) et le moyen de connexion mobile (16) étant montés sur une plaque de montage (6). 2. Ensemble selon la 1, dans lequel le contact de phase (14) comporte un connecteur pour raccorder électriquement le contact de phase et la barre conductrice (8). 3. Ensemble selon la 1 ou 2, comportant un dispositif d'actionnement (62) du moyen de connexion mobile (16) monté sur la plaque de montage (6), ledit ensemble comportant un arbre rotatif (64) apte à être mis en mouvement par le dispositif d'actionnement (62), ledit arbre rotatif (64) étant monté sensiblement perpendiculairement à la plaque de montage (6), ledit ensemble comportant également un mécanisme de bielle (74) raccordé par une première extrémité à l'arbre (64) et par une autre extrémité au moyen de connexion mobile (16) pour transformer le mouvement de rotation de l'arbre (64) en un mouvement de translation du moyen de connexion mobile (16). 4. Ensemble selon la précédente, dans lequel le moyen de connexion mobile (16) et le mécanisme de bielle (76) sont contenus dans un plan sensiblement parallèle à la plaque de montage (6). 5. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le moyen de connexion mobile (16) est formé par une tige, le contact de terre fixe (12) comporte un passage (38) pour recevoir à coulissement la tige (16) et le contact de phase (14) comporte une cavité (48) pour recevoir une extrémité de la tige (16). 6. Ensemble selon la 5, dans lequel le contact de terre (12) comporte un élément de connexion (42) en forme de tulipe monté dans le passage (38), ledit élément de connexion (42) étant réalisé en un matériau conducteur et élastique, tel qu'en alliage de cuivre-chrome. 7. Ensemble selon la précédente, dans lequel ledit élément de connexion en forme de tulipe est fixé par vissage dans le passage du contact de terre. 8. Ensemble selon la précédente, dans lequel le contact de terre comporte un manchon de guidage (46) disposé à l'intérieur de l'élément de connexion (42) en forme de tulipe, ledit manchon de guidage (46) étant maintenu par pincemententre l'élément de connexion (42) en forme de tulipe et une bague (44) vissée sur ledit élément en forme de tulipe. 9. Ensemble selon la 8, dans lequel Le manchon de guidage (46) est réalisé en matériau thermoplastique, par exemple en polyéthylènethéraphtalate 10. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, comportant trois contacts de terre fixe (12) associés respectivement à un contact de phase (14) et à un moyen de connexion mobile (16), les moyens de connexion mobiles (16) étant aptes à se déplacer suivant des axes parallèles. 11. Ensemble selon la précédente en combinaison avec la 3, comportant un dispositif d'actionnement (62) et un arbre rotatif (64) unique pour les trois moyens de connexion mobiles (16). 12. Ensemble selon la 10 en combinaison avec la 3, comportant un 25 arbre rotatif (64) pour chaque moyen de connexion mobile (16). 13. Sectionneur de terre à isolation au gaz comprenant un boîtier, au moins un barre conductrice 30 (8) et au moins un ensemble selon l'une des précédentes, obturant de manière étanche une ouverture (4) du boîtier. 14. Sectionneur selon la précédente, dans lequel la barre conductrice (8) comporte une partie de connexion au contact de phase. 15. Procédé de fabrication d'un sectionneur de terre comprenant les étapes : a) montage d'au moins un ensemble comportant un contact de terre (12) fixe, un contact de phase (14) et un moyen de connexion mobile (16) sur une plaque de montage (6), b) fixation de ladite plaque de montage (6) 15 sur un boîtier. 16. Procédé de fabrication d'un sectionneur de terre selon la précédente, comprenant également lors de l'étape b), la connexion électrique 20 automatique dudit contact de phase (14) avec une barre conductrice (8) contenue dans le boîtier. 17. Procédé de fabrication d'un sectionneur de terre selon la 15 ou 16, comprenant 25 lors de l'étape a) le montage d'un arbre rotatif (64) pour actionné le moyen de connexion mobile (16) et d'un dispositif d'actionnement (62) pour mettre ne mouvement l'arbre (64) sur la plaque de montage (6). 30 18. Procédé de fabrication d'un sectionneur de terre selon l'une des 15 à 17, dans10lequel lors de l'étape b), un moyen d'étanchéité est interposé entre la plaque de montage (6) et le boîtier.5
H
H01,H02
H01H,H02B
H01H 31,H01H 1,H01H 11,H02B 13
H01H 31/00,H01H 1/36,H01H 1/50,H01H 11/00,H02B 13/075
FR2900065
A1
NOUVEL ECHANGEUR INTERNE POUR REACTEUR GAZ LIQUIDE SOLIDE DESTINE A LA SYNTHESE FISCHER TROPSCH.
20,071,026
L'invention concerne un nouveau type d'échangeur interne pour équiper un réacteur industriel permettant d'effectuer la réaction de synthèse Fischer-Tropsch. Ce type de réacteur, généralement de grande taille, met en oeuvre une réaction chimique fortement exothermique et nécessite donc un dispositif d'échange permettant d'éliminer les calories du milieu réactionnel. Le milieu réactionnel est essentiellement constitué d'une phase liquide traversée par des bulles de gaz, ladite phase liquide contenant en suspension de fines particules solides de catalyseur. Ce milieu est généralement appelé "slurry" par l'homme du métier. Le faisceau d'échange, objet de la présente invention, permet des opérations de manutention simplifiées et des phases d'inspection et de maintenance optimisées. Plus particulièrement, le faisceau d'échange objet de l'invention, est conçu de façon modulaire et permet l'extraction d'une partie quelconque du faisceau, par exemple en cas de réparation, sans avoir à démonter l'intégralité de celui-ci. La surface d'échange apportée par le faisceau d'échange se trouve répartie de façon homogène dans l'ensemble du volume du réacteur afin d'assurer un parfait contrôle de la température, et cette répartition est maintenue homogène ou la plus homogène possible, même lorsqu'une partie du faisceau est isolée. EXAMEN DE L'ART ANTE RIEUR Les réacteurs pour la synthèse Fischer-Tropsch sont généralement équipés d'un échangeur interne ou externe au réacteur de manière à évacuer les calories générées par la réaction chimique. Généralement cet échangeur permet de générer de la vapeur d'eau à moyenne pression à partir d'une alimentation en eau. D'autres fluides peuvent toutefois être utilisés sans restreindre le champ de l'invention. Compte tenu de l'importance de la surface d'échange à installer, le faisceau est généralement complexe, et il est souvent divisé en modules afin de permettre une manutention aisée. Un tel type de faisceau est par exemple décrit dans le brevet US 2005/0080147 qui décrit une configuration modulaire avec un mode d'alimentation traditionnel faisant appel à un distributeur à deux étages en râteau. Un réacteur industriel pour la synthèse Fischer-Tropsch a généralement des dimensions très importantes, typiquement 40 mètres de hauteur pour un diamètre de 10 mètres. La surface d'échange à installer pour évacuer les calories est de l'ordre de 4 à 30 m2/m3 de milieu réactionnel, préférentiellement de 4 à 20 m2/m3 et de manière encore préférée de 4 à 15 m2/m3. Le volume du milieu réactionnel est défini comme le volume du réacteur diminué du volume occupé par le faisceau d'échange. Les bulles présentes dans le milieu réactionnel peuvent générer des vibrations sur le faisceau d'échange, et la présente invention prévoit par conséquent le maintien des différentes parties constitutives de l'échangeur au moyen de raidisseurs installés à des emplacements appropriés. On entend par raidisseurs tout support permettant de lier des parties du faisceau, soit au niveau d'une épingle, soit entre épingles, soit entre modules. DESCRIPTION SOMMAIRE DES FIGURES La figure 1 est une vue d'ensemble du réacteur pour la synthèse Fischer-Tropsch permettant de visualiser la disposition générale du faisceau d'échange réparti en plusieurs étages notés 1, 2, 3, 4 en allant conventionnellement de bas en haut. Les tubulures notées F1 el: F2 rentrant dans la partie inférieure du réacteur correspondent aux entrées des réactifs. La figure 2 est une vue de la partie supérieure du réacteur permettant de visualiser les extrémités des tubes centraux (Tc) servant à l'alimentation du faisceau en fluide de refroidissement (noté L) et à l'extraction du fluide partiellement vaporisé (noté V). La figure 3 est une vue de dessus du faisceau selon l'invention permettant de visualiser la position des modules et des tubes centraux (Tc). Certains modules ont une tubulure d'entrée sortie qui se fait à la verticale (notée Vt), d'autres modules ont une tubulure d'entrée sortie qui se fait à l'horizontal (notée H). La majorité, et préférentiellement l'ensemble des tubulures d'entrée sortie, pénètrent ou quittent le réacteur au niveau de son dôme supérieur, comme cela est représenté sur la figure 1. La figure 4 est une vue de la partie supérieure d'un module en perspective permettant de visualiser les épingles constituant un module et entourant le tube central, ainsi que la division du tube central en deux circuits indépendants (L1N1, L2N2). La figure 4 permet également de visualiser les feuilles primaires (Fp) et les feuilles secondaires (Fs) permettant d'augmenter l'inertie du tube central (Tc), ainsi que certains éléments raidisseurs (Rg). La figure 5 est une vue de dessus d'un module permettant d'expliciter l'alimentation des épingles selon le premier circuit (fig 5a) et selon le second circuit (Fig 5b) à deux étages successifs notés N et N+1. Les notions de premier et second circuit seront précisées dans la description détaillée. Sur cette figure 5, on a noté les épingles El, E2, E3 et E4 dans le sens des aiguilles d'une montre. La figure 6 est une vue d'ensemble d'un module constituant le faisceau qui permet de situer la position des différents éléments raidisseurs dudit module (noté Rg), et précise les dimensions L (hauteur d'un module) et W (largeur d'un module). La figure 7 est une vue de l'espace inter étages permettant de montrer un système de raidisseurs (Ag) entre tubes centraux. La figure 8 est une représentation schématique des épingles d'un faisceau sur 2 étages successifs notés N et N+1, permettant de comprendre le mode d'alimentation dit "alternée". DESCRIPTION SOMMAIRE DE L'INVENTION La présente invention concerne un faisceau d'échange de chaleur de conception modulaire, contenu à l'intérieur d'un réacteur destiné à effectuer la réaction de synthèse Fischer Tropsch. Le réacteur Fischer-Tropsch est généralement constitué d'une enveloppe cylindrique fermée à sa partie supérieure par un dôme supérieur, et à sa partie inférieure par un dôme inférieur équipé de moyens d'introduction des fluides réactionnels, le dôme supérieur possédant des moyens d'introduction d'un fluide de refroidissement et des moyens d'évacuation dudit fluide de refroidissement partiellement vaporisé. L'échangeur interne équipant le réacteur Fischer-Tropsch est constitué par un faisceau d'échange 5 immergé au sein du milieu réactionnel gaz liquide solide, de type "slurry". Ledit faisceau d'échange est constitué de modules généralement identiques, uniformément répartis dans une section du réacteur formant un étage de modules. Le faisceau comporte généralement au moins deux étages de modules identiques, chaque module comprenant un ensemble d'épingles identiques réparties autour du tube central commun au module 10 considéré et à l'ensemble des modules verticalement alignés avec le module considéré sur les différents étages du faisceau. Ledit tube central comprend des séparations permettant à la fois l'alimentation en fluide de refroidissement des épinglles du module et la collecte du fluide partiellement vaporisé de ces mêmes 15 épingles. L'alimentation des épingles d'un module donné à partir du tube central peut être réalisée de différentes manières, et sera préférentiellement alternée au sein dudit module, au sens qui sera donné précisément à cette expression dans la description détaillée qui suit. 20 Le faisceau objet de la présente invention est généralement constitué d'un ensemble de modules identiques, dit modules standards, à l'exception d'un nombre limité de modules attenants à la paroi du réacteur, ces modules standards étant d'une part uniformément répartis dans une section du réacteur formant un étage de modules, et d'autre part verticalement regroupés autour d'un tube central, formant ainsi un groupe vertical de modules répartis sur les différents étages. 25 L'intégralité du faisceau peut donc être généralement obtenue par la multiplication des groupes verticaux de modules, chaque groupe vertical de modules étant regroupé autour d'un même tube central. Cette disposition en groupes verticaux de modules trouve en particulier son intérêt lors des interventions nécessitant l'extraction d'une ou plusieurs épingles d'un module, et ce quelque soit 30 l'étage concerné même l'étage inférieur du réacteur. Une procédure préférée d'accès à ladite épingle ou audit module est décrite et fait également partie de la présente invention. L'invention concerne donc également un procédé d'extraction d'une épingle d'un réacteur pour la synthèse Fischer-Tropsch comprenant un faisceau d'échange selon l'invention. 35 DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Le faisceau d'échange objet de la présente invention a une conception modulaire, c'est à dire qu'il est constitué de modules majoritairement identiques, à l'exception des modules attenants à la paroi qui peuvent être d'un type différent. Chaque module comprend un nombre d'épingles identiques entourant un tube central, ledit tube central servant à l'alimentation en fluide de refroidissement des épingles du module et à la collecte du fluide partiellement vaporisé issu de ces mêmes épingles. Les tubes centraux sont notés Tc sur les différentes figures où ils apparaissent. Les épingles de chaque module sont réparties régulièrement autour du tube central servant à leur alimentation. Chaque épingle est constituée d'un conduit préférentiellement cylindrique s'étendant verticalement et effectuant un certain nombre d'allers et retours verticaux, chaque aller étant relié à chaque retour par une portion en U. Un ensemble aller et retour est généralement désigné par l'homme du métier sous le terme de passe. Sur les figures 5a et 5b on a une vision de la configuration des 4 épingles entourant le tube central. Chaque épingle se déploie sous forme d'allers et retours verticaux de façon à occuper de façon régulière un espace autour du tube central qui correspond dans ce cas à un cadran. On distingue donc sur les figures 5a et 5b 4 cadrans, correspondant aux épingles notées El, E2, E3 et E4 repérées conventionnellement dans le sens des aiguilles d'une montre. L'alimentation d'une épingle donnée en fluide de refroidissement s'effectue par un secteur du tube 20 central, et le fluide de refroidissement partiellement vaporisé est collecté dans un autre secteur du tube central distinct du secteur d'alimentation. L'ensemble des modules d'un étage donné couvre généralement la section du réacteur et forme un étage de modules. Généralement, le nombre de modules par étage est compris entre 5 et 80, de préférence entre 40 et 70, et de manière encore préférée, compris entre 45 et 65. 25 Pour un réacteur donné, le nombre de modules par étage dépend de la taille du module. De préférence, le nombre d'épingles par module est pair et égale à 2, 4, 6 ou 8. Ces épingles peuvent par exemple présenter une section externe globale de forme carré, et ainsi former un module ayant une section globale ayant la forme d'un quadrilatère lorsqu'elles sont au 30 nombre de 4. Elles peuvent aussi présenter une section globale externe de forme triangulaire et former un module ayant une section globale externe ayant la forme d'un hexagone lorsqu'elles sont au nombre de 6, ou d'un octogone lorsqu'elles sont au nombre de 8. Dans le cas particulier d'un module constitué de 4 épingles, le nombre de module par étage sera 35 compris entre 0,4 et 0,7 modules par mètre carré de section de réacteur, et préférentiellement comprise entre 0,45 et 0,65 modules par mètre carré de section de réacteur. Les modules sont répartis en différents étages, généralement de 1 à 10, de préférence de 1 à 6, et de manière encore préférée de 2 à 4 étages, voire en 4 étages qui permettent de couvrir toute la hauteur du réacteur. Les étages sont séparés par un espace vide de hauteur comprise entre 0,8 mètre et 1,5 mètre. Cet espace permet une inspection de l'ensemble des points de soudures des modules. Pendant un arrêt de maintenance, un homme peut accéder à l'espace inter étages, inspecter les soudures, et réaliser les petites opérations de maintenance in situ sans démontage. Le tube central d'un module appartenant à un étage N se prolonge à l'étage suivant N+1, de sorte que le tube central est commun à l'ensemble des modules situés aux différents étages le long de la même 10 verticale. On appelle cet ensemble de modules verticalement alignés un groupe vertical de modules. Dans le cas d'un réacteur cylindrique de diamètre constant, chaque étage du faisceau est donc de préférence constitué d'un nombre de modules identiques, dit module standard, à l'exception de certains modules attenants à la paroi du réacteur qui comportent moins d'épingles que les modules 15 standards. Il est toutefois possible d'utiliser des modules différents dans le cas où des internes particuliers sont incorporés dans un réacteur cylindrique, ou dans le cas où ledit réacteur présente des variation de son diamètre ou de sa forme le long de sa hauteur. De préférence, les modules standards de chaque étage fonctionnent alors en parallèle et présentent un nombre d'épingles identiques. 20 Les modules non standards sont généralement situés le long des parois du réacteur. En raison de la forme cylindrique de ces parois, un module non standard comportera moins d'épingle qu'un module standard. Par exemple, pour des modules standards comportant 4 épingles, un module non standard pourra comporter 3, 2 voire 1 épingle. Le principe de l'alimentation de chaque épingle au moyen d'un tube central commun aux différentes épingles d'un module non standard reste valable. Il n'y a pas de 25 différence substantielle entre une épingle faisant partie d'un module standard et une épingle faisant partie d'un module non standard. Les modules non standards représentent généralement moins de 35 %, et le plus souvent moins de 30% de l'ensemble des modules. Leur conception générale est du même type que celle des modules standards, avec seulement un nombre réduit d'épingles par module. Ils peuvent ne pas respecter le 30 principe de l'alimentation alternée qui est préférée pour les modules standards. L'alimentation par le tube central des épingles d'un module et des modules verticalement alignés avec le module considéré, est préférentiellement alternée entre deux épingles adjacentes, soit à l'intérieur d'un même module, soit entre deux étages consécutifs. Ce tube central assure le support mécanique des modules ainsi que l'alimentation des épingles en 35 fluide de refroidissement et la collecte dudit fluide partiellement vaporisés en sortie des épingles. II a donc une double fonctionnalité mécanique et hydraulique. Du point de vue mécanique, le tube central est de préférence rigidifié par un cloisonnement intérieur permettant la définition des différents circuits d'alimentation. Son inertie est également de préférence augmentée par des feuilles primaires (Fp) prolongeant à l'extérieur les cloisons intérieures, et s'étendant sur toute la longueur dudit tube, comme cela peut être vu sur la figure 4 . Ces feuilles primaires ( Fp) sont constituées de feuilles perpendiculaires à la paroi cylindrique du tube central (Tc) et soudées le long de ladite paroi. Les feuilles primaires (Fp) attenantes à un tube central (Tc) peuvent être éventuellement prolongées d'autres éléments verticaux ou feuilles secondaires (Fs), tels que ceux représentés sur la figure 4, de manière à former avec la feuille primaire (Fp) une forme de T. L'ensemble formé par les feuilles primaires (Fp) et les feuilles secondaires (Fs) permet d'augmenter l'inertie du tube central, et donc de limiter l'amplitude des vibrations qu'il peut éventuellement subir du fait du milieu réactionnel dans lequel il est immergé. La construction du tube central cloisonné et des feuilles primaires est généralement réalisé à partir de 4 feuilles disposées de manière perpendiculaire sur lesquelles on vient souder sur toute la longueur un 15 quart de cylindre positionné entre deux feuilles consécutives. Les 4 quarts de cylindres correctement positionnés dans l'alignement l'un de l'autre forment le tube central. La partie des 4 feuilles intérieure au tube central forme les cloisons intérieures du tube central, et la partie des 4 feuilles extérieure au tube central forme les feuilles primaires. Les épingles constituant un module peuvent être liées entre elles au moyen d'éléments raidisseurs (Rg), tels que 20 ceux montrés sur la figure 6. De la même manière, des éléments raidisseurs (Ag) peuvent lier entre eux deux tubes centraux au niveau de l'espace entre étage comme cela est montré sur la figure 7. Tout autre système de rigidification au moyen d'éléments liant entre eux les différentes parties d'un module est compatible avec la présente invention. 25 De préférence, la plupart de ces tubes centraux sont fixés sur le dôme supérieur du réacteur, tandis qu'ils coulissent généralement dans une gaine en pied de réacteur visant à guider les déplacements relatifs entre tubes centraux et réacteurs liés aux phénomènes de dilatation thermique. De préférence, d'autres tubes centraux sont soudés sur le dôme inférieur du réacteur, les effets de dilatation thermique étant dans ce cas gérés par la mise en place de lyre de dilatation, dûment 30 dimensionnées et positionnées en tête des tubes centraux. La description qui suit d'un mode particulier de réalisation de l'invention est donnée pour un module standard comprenant 4 épingles, et pour une configuration du réacteur à 4 étages. Le tube central d'un module donné est connecté aux épingles dudit module par des moyens de 35 communication qui permettent d'introduire le fluide d'alimentation à l'intérieur de chacune des épingles, et de récupérer le fluide partiellement vaporisé issu de ces mêmes épingles. Sur la figure 8, on a représenté schématiquement un tube central s'étendant sur 2 étages consécutifs notés N et N+1, chaque module comportant 4 épingles repérées El, E2, E3 et E4 dans le sens des aiguilles d'une montre. Le tube central est généralement divisé en 2 circuits indépendants au moyen soit d'un croisillon interne, soit de tout autre dispositif de division permettant de réaliser au moins deux circuits indépendants. Par exemple, il peut s'agir d'un tube coaxial au tube central situé à l'intérieur dudit tube central et divisé en deux par une cloison verticale, la partie annulaire comprise entre le tube central et le tube intérieur étant elle même divisée en deux par deux cloisons verticales. Un tel dispositif détermine également deux circuits indépendants, un premier circuit par le tube intérieur, et un second circuit par la zone annulaire comprise entre le tube interne et le tube central. L' invention n'est pas limitée par les moyens de division du tube central en différents secteurs permettant de définir des circuits indépendants. La présente invention est compatible avec un nombre de circuits indépendants supérieur à 2 dans la 15 mesure où il est toujours possible de définir un plan d'alimentation "alterné" des épingles, au sens qui sera donné à ce terme dans la suite de la description. On resterait parfaitement dans le cadre de l'invention en divisant le tube central en plus de deux circuits indépendants, par exemple 3 circuits indépendants, avec un mode d'alimentation adapté aux épingles formant un module, mais pour des raisons de clarté, la description qui suit est faite sur deux 20 circuits indépendants. Dans la suite du texte, nous effectuerons la description du cas particulier d'un moyen de division constitué d'un croisillon interne définissant 4 secteurs égaux s'étendant sur toute la hauteur du tube central et définissant deux circuits indépendants. De manière préférée, le nombre de circuits 25 indépendants par tube central est alors de deux. Le croisillon interne divise donc le volume intérieur du tube central en 4 secteurs identiques qui sont appariés selon (L1)/(V1) pour le premier circuit, et (L2)/(V2) pour le second circuit. Pour le premier circuit (L1)/(V1), la portion (L1) correspond à l'alimentation en fluide de refroidissement liquide, et la portion (V1) correspond au retour du fluide de refroidissement partiellement vaporisé. 30 Les portions (L1) et (V1) ne sont pas en communication au niveau du tube central. La portion (L1) est verticale descendante au sens du fluide de refroidissement liquide, et la portion (V1) est verticale ascendante au sens du fluide de refroidissement partiellement vaporisé. De la même manière, pour le second circuit (L2)/(V2), la portion (L2) correspond à l'alimentation en fluide de refroidissement liquide, et la portion (V2) correspond au retour du fluide de refroidissement 35 partiellement vaporisé. Pour simplifier, on parlera de circuit L1 pour désigner le premier circuit, et de circuit L2 pour désigner le second circuit. La description sera mieux comprise en suivant la représentation schématique de la figure 8. Selon ce mode particulier de réalisation de l'invention, le premier circuit L1 alimente les deux épingles 1 et 3 situées à l'étage N, et le second circuit L2 alimente les 2 autres épingles du même étage, soit les épingles 2 et 4. A l'étage suivant noté N+1, le circuit L1 alimente les deux épingles 2 et 4, et le second circuit L2 alimente les deux autres épingles 1 et 3. On comprend donc que ce mode de liaison entre le tube central et les épingles du module entourant le tube central aux étages consécutifs N et N+1 permet de réaliser une alternance au sens où, si l'on considère les différentes épingles d'un groupe vertical de module, c'est à dire les différentes épingles verticalement alignées d'un étage au suivant, elles sont alternativement alimentées par le circuit L1 et par le circuit L2. De même, au niveau de chaque module, une moitié des épingles est alimentée par le circuit L1, et l'autre moitié est alimentée par le circuit L2. On a choisi dans cet exemple d'alimenter par le même circuit deux épingles en diagonale, ce qui correspond à la configuration préférée. On resterait néanmoins clans le cadre de l'invention en alimentant deux épingles adjacentes par 15 exemple 1 et 2, par le circuit L1, les épingles 3 et 4 étant alors alimentées par le circuit L2. A l'étage suivant, le circuit L1 alimenterait les épingles 3 et 4, et le circuit L2 alimenterait les épingles 1 et 2. De manière générale, le tube central permet par ses 2 circuits indépendants, une alimentation d'une moitié d'épingle par son premier circuit, et d'une autre moitié d'épingle par son autre circuit, les deux 20 moitiés d'épingles pouvant être définies à volonté. De manière préférée, le mode d'alimentation "alternée" permet de réaliser une alimentation alternée au sens où les 2 épingles alimentées par le circuit L1 à un étage N, se retrouveront alimentées par le même circuit L1 à l'étage N+2, et où les deux autres épingles alimentées par le circuit L2 à l'étage N se retrouveront alimentées par le même circuit L2 à l'étage N+2. 25 Le fait de disposer sur chaque tube central de deux circuits indépendants permet également, en cas de besoin, de fermer un circuit, ce qui a pour effet de supprimer la circulation sur la moitié des épingles d'un étage donné, et de conserver la circulation sur l'autre moitié des épingles. Ceci étant réalisé de façon alternée d'un étage au suivant, a alors pour effet de maintenir une certaine homogénéité de la distribution des épingles en fonctionnement sur l'ensemble du volume du réacteur. 30 L'isolation d'un circuit L1 ou L2 peut éventuellement être réalisée depuis l'extérieur du réacteur en manoeuvrant des vannes situées sur chacun de ces circuits. En cas de fuite d'une épingle, il est alors possible d'isoler le circuit L1 ou L2 qui alimente cette épingle, tout en continuant une marche normale de l'unité. Dans les circuits L1 et L2, entre chaque étage, un organe déprimogène peut être installé de façon à assurer un débit de fluide de refroidissement identique entre chaque module. 35 Pour généraliser la description précédente effectuée dans un cas particulier, nous utiliserons une notation à deux indices pour repérer chaque épingle Eij d'un module donné, le premier indice i désignant le numéro de l'épingle faisant partie d'un module donné ou position de l'épingle notée 1,2,3,4 dans le sens des aiguilles d'une montre (comme sur la figure 8), et le second indice j désignant le numéro de l'étage considéré, noté 1,2,3,4 du bas vers le haut du réacteur (cf. figure 1). Dans le cas de l'équivalence des modules standards situés sur un étage donné, le repérage à deux indices est suffisant pour désigner toute épingle du faisceau. Par exemple, les épingles El 1, E21, E31, E41 désignent les 4 épingles situées sur un module donné du premier étage en partant de l'épingle situé en position 1, et en suivant selon les aiguilles d'une montre. Les épingles El 1, E12, E13, E14 désignent les 4 épingles en position 1, verticalement alignées lorsqu'on passe successivement les étages 1, 2, 3 et 4. On définit donc à partir du tableau 1 un plan d'alimentation en affectant à chaque épingle Eij son circuit d'alimentation L1 ou L2. Une épingle alimentée par le circuit L1 va générer un fluide au moins partiellement vaporisé qui est récupéré dans le circuit V1. Par simplification, nous parlons de circuit L1, mais le circuit complet comprend le circuit d'alimentation L1 et la collecte du fluide partiellement vaporisé au moyen du circuit V1. De même pour L2 et V2. Ainsi dans le tableau 1 d'alimentation selon un mode préféré de réalisation de l'invention, on observe une alternance des circuits d'alimentation L1 et L2, au sens où deux épingles consécutives, soit dans le sens des aiguilles d'une montre à l'intérieur d'un module donné, soit dans le sens vertical d'un étage à l'autre, ne sont jamais alimentées par le même circuit. C'est en ce sens qu'il faut comprendre précisément l'expression alimentation alternée. L'alimentation des épingles du faisceau d'échange de chaleur selon l'invention est, dans ce mode réalisation préféré, alternée entre deux épingles adjacentes, soit à l'intérieur d'un même module, soit entre deux étages consécutifs. Tableau 1: alimentation alternée El 1 (L1) E21 (L2) E31 (L1) E41 (L2) E21 (L2) E22 (L1) E23 (L2) E24 (L1) E31 (L1) E32 (L2) E33 (L1) E34 (L2) E41 (L2) E42 (L1) E43 (L2) E44 (L1) La disposition verticale alignée des modules est particulièrement intéressante lorsqu'on doit extraire une épingle du réacteur car, en considérant une épingle située à un étage quelconque du réacteur, il suffira d'extraire la ou les épingles située(s) à la verticale de l'épingle considérée, sans toucher aux autres épingles du faisceau situées au même niveau ou à un niveau inférieur (extraction par le haut) ou supérieur (extraction par le bas). De plus, si on désire condamner la circulation du fluide dans un module donné, il est possible de fermer un circuit L1 ou L2, et de laisser l'autre en fonctionnement, ce qui a pour effet de maintenir sur chaque module la moitié des épingles en fonctionnement, et de respecter ainsi une homogénéité de répartition des épingles en fonctionnement. Pour le démontage d'une épingle située à l'étage inférieur (étage noté 1) du réacteur, un exemple des différentes opérations à réaliser est décrit ci-après. Une grue, un treuil ou tout autre équipement de levage est installé au dessus du réacteur. La distance qui sépare l'équipement de levage de la tête du réacteur est supérieure à la longueur d'une épingle.Un trou d'homme dont l'ouverture a une dimension supérieure à la largeur d'une épingle équipe le dôme de tête ou la partie basse du réacteur. Ainsi par exemple, dans le cas d'une extraction d'une épingle par le haut du réacteur, une poutre permanente équipe la partie supérieure du réacteur, la distance qui sépare cette poutre de la tête de l'épingle supérieure est supérieure à la longueur d'une épingle. Des poutres temporaires sont installées dans le réacteur une fois celui-ci arrêté, inerté et ouvert à l'atmosphère, ces poutres formant une sorte de grille couvrant la section du réacteur et coopèrent avec la poutre permanente. Grâce à cette grille, un équipement temporaire de levage (type palan, treuil...) peut être installé dans le réacteur et se déplacer dans un plan horizontal au- dessus des modules. Pour démonter une épingle défectueuse située au fond du réacteur, par exemple l'épingle E11, il convient de démonter préalablement les épingles qui se trouvent au-dessus de celle-ci, soit E14, puis E13 et E12. Pour cela, l'homme du métier attachera l'épingle E14 au moyen de levage situé à l'intérieur en utilisant par exemple des élingues. Dans une deuxième étape, les soudures reliant l'épingle E14 au tube central sont découpées. Les soudures des éléments support inférieurs et supérieurs sont elles aussi découpées. L'épingle E14 est retirée de son module d'origine au moyen de l'équipement de levage interne au réacteur. Une fois extraite de l'ensemble de l'échangeur, le treuil et l'épingle sont déplacés sur la grille formée par les poutres temporaires afin de venir positionner l'épingle sous le trou d'homme supérieur du réacteur. Dans cette position l'épingle E14 peut être extraite du réacteur à l'aide du système de levage externe. L'épingle E13 peut être ôtée du réacteur en suivant la même procédure. L'épingle E12 peut être ôtée du réacteur en suivant la même procédure. L'accès à l'épingle E11 étant libéré, il est alors possible d'ôter l'épingle E11 en suivant la même procédure que pour les épingles E14, E13, et E12. Le processus peut, si nécessaire, être ensuite inversé afin éventuellement de remplacer l'épingle E11 initiale défectueuse par une épingle neuve, et surtout afin de repositionner les épingles E12 à E14 avant la remise eu fonctionnement du réacteur. Ainsi l'invention concerne également un procédé d'extraction d'une épingle E11 d'un réacteur pour la 5 synthèse Fischer-Tropsch comprenant un faisceau d'échange selon la présente description, comprenant les étapes suivantes: a) On attache l'épingle E14, situé à la verticale de l'épingle E11 à l'étage 4, au moyen d'un moyen de levage situé à l'intérieur du réacteur en utilisant des élingues, 10 b) On découpe les soudures reliant l'épingle E14 au tube central du module correspondant, les soudures des éléments support inférieurs et supérieurs encadrant l'épingle E14 sont elles aussi découpées, c) On retire 1 'épingle F14 de son module d'origine au moyen d'un équipement de levage interne au réacteur et on déplace ladite épingle sur la grille formée par les poutres temporaires afin de venir 15 la positionner sous le trou d'homme supérieur du réacteur, d) On extrait depuis cette position l'épingle E14 du réacteur à l'aide d'un système de levage externe, e) On extrait l'épingle E13 du réacteur en suivant de la même manière les étapes a) à c), f) On extrait l'épingle F12 du réacteur en suivant de la même manière les étapes a) à c). 20 g) On extrait l'épingle El 1 du réacteur en suivant de la même manière les étapes 1 à 3. EXEMPLE SELON L'INVENTION 25 L'exemple ci dessous concerne un réacteur industriel de synthèse Fischer Tropsch, traitant une débit d'alimentation de 430 000 Nm3/heure et devant évacuer 242 MW/h (mégaWatts par heure). Un module possède 4 épingles, chaque épingle consiste en un conduit vertical effectuant 24 allers et retours verticaux, chaque aller et retour étant séparé par une portion du conduit en U. Chaque aller (ou retour) a une longueur de 6,9 mètres. 30 Chaque conduit vertical est constitué d'un tube de diamètre intérieur 52,5 mm, et d'épaisseur 3,9 mm (1 mm = 10-3 m) Il y a donc 24 allers et retours (ou passes) par épingle. L'encombrement total d'un module est en hauteur de 7,2 mètres, et en largeur de 1,4 mètre. Le tube central d'un module a un diamètre extérieur de 324 mm. II y a 24 modules identiques par 35 étage, et 4 étages régulièrement répartis sur la hauteur du réacteur avec un espace entre étage de 1,2 mètre. A ces 24 modules standards, s'ajoutent 8 modules non standards comportant chacun 3 épingles, et placés en paroi du réacteur de façon à occuper au mieux l'espace correspondant. Il y a 32 épingles attenants à la paroi du réacteur dont 8 font partie de modules non standards, les 24 autres appartenant à des modules standards. Le débit total d'eau de refroidissement dans les tubes est de 3000 à 4000 tonnes/heure. Le plan d'alimentation des épingles est un plan alterné conformément au tableau 1 de la description détaillée. Cette configuration de l'échangeur permet d'évacuer la chaleur dégagée et donc de contrôler l'exothermicité de la réaction
La présente invention décrit un nouveau type d'échangeur interne pour réacteur destiné à réaliser la synthèse Fischer-Tropsch, Cet échangeur est de conception modulaire et comprend un tube central avec des séparations permettant à la fois l'alimentation en fluide de refroidissement des épingles du module et la collecte du fluide partiellement vaporisé de ces mêmes épingles.
1- Faisceau d'échange de chaleur contenu à l'intérieur d'un réacteur de synthèse Fischer-Tropsch constitué d'une enveloppe et équipé de moyens d'introduction des fluides réactionnels, de moyens d'introduction d'un fluide de refroidissement et de moyens d'évacuation dudit fluide de refroidissement partiellement vaporisé, ledit faisceau comportant au moins deux étages de modules identiques, chaque module comprenant un ensemble d'épingles identiques réparties autour du tube central commun au module considéré et à l'ensemble des modules verticalement alignés avec le module considéré sur les différents étages du faisceau, dans lequel ledit tube central comprend des séparations permettant à la fois l'alimentation en fluide de refroidissement des épingles du module et la collecte du fluide partiellement vaporisé de ces mêmes épingles. 2- Faisceau d'échange de chaleur selon la 1 dans lequel l'alimentation des épingles dudit faisceau est alternée entre deux épingles adjacentes, soit à l'intérieur d'un même module, soit entre 15 deux étages consécutifs. 3- Faisceau d'échange de chaleur selon l'une des 1 ou 2 dans lequel la surface d'échange par unité de volume de milieu réactionnel est comprise entre 4 et 30 m2/m3, préférentiellement comprise entre 4 et 20 m2/m3, et de manière encore préférée comprise entre 4 et 15 20 m2/m3. 4- Faisceau d'échange de chaleur selon l'une quelconque des 1 à 3 dans lequel le nombre d'épingles par module est égal à 2, 4 ,6 ou 8. 25 5- Faisceau d'échange de chaleur selon l'une quelconque des 1 à 4 dans lequel le nombre d'étages est compris entre 2 et 6. 6- Faisceau d'échange de chaleur selon l'une quelconque des 1 à 5 dans lequel le nombre d'épingles par module est égal à 4. 7- Faisceau d'échange de chaleur selon l'une quelconque des 1 à 6 dans lequel le nombre de modules par étage est compris entre 5 et 80. 30 35 8- Faisceau d'échange de chaleur selon l'une quelconque des 1 à 7 dans lequel le tube central est divisé par un croisillon interne déterminant 4 secteurs verticaux égaux, permettant de définir deux circuits indépendants d'alimentation en liquide de refroidissement et de récupération du liquide de refroidissement partiellement vaporisé. 9- Faisceau d'échange de chaleur selon l'une quelconque des 1 à 8 dans lequel les épingles de chaque module comportent un nombre de trajets verticaux, ou passes, compris entre 10 et 50. 10 10- Faisceau d'échange de chaleur selon l'une quelconque des 1 à 9 dans lequel chaque tube central d'un module comporte des feuilles primaires soudées le long de la paroi externe dudit tube central et s'étendant tout au long de ladite paroi, de manière à augmenter l'inertie. 11- Faisceau d'échange de chaleur selon la 10 dans lequel chaque tube central est muni 15 en plus des feuilles primaires, de feuilles secondaires soudées aux feuilles primaires de manière à réaliser en combinaison avec ces dernières une forme en T. 12. Procédé d'extraction d'une épingle E11 d'un faisceau d'échange selon l'une des 1 à 11 comprenant les étapes suivantes: 20 a) On attache l'épingle E14, située à la verticale de l'épingle E11 à l'étage 4, au moyen d'un moyen de levage situé à l'intérieur du réacteur en utilisant des élingues, b) On découpe les soudures reliant l'épingle E14 au tube central du module correspondant, les soudures des éléments support inférieurs et supérieurs encadrant l'épingle E14 sont elles aussi découpées, 25 c) On retire l 'épingle E14 de son module d'origine au moyen d'un équipement de levage interne au réacteur, et on déplace ladite épingle sur la grille formée par les poutres temporaires afin de venir la positionner sous le trou d'homme supérieur du réacteur, d) On extrait depuis cette position l'épingle E14 du réacteur à l'aide d'un système de levage externe, 30 e) On extrait l'épingle E13 du réacteur en suivant de la même manière les étapes a) à c), f) On extrait l'épingle E12 du réacteur en suivant de la même manière les étapes a) à c). g) On extrait l'épingle E11 du réacteur en suivant de la même manière les étapes a) à c).5
B,C,F
B01,C10,F28
B01J,C10G,F28F
B01J 8,C10G 2,F28F 1,F28F 9
B01J 8/18,C10G 2/00,F28F 1/00,F28F 9/26
FR2898171
A1
COURROIE DE TRANSMISSION DE PUISSANCE.
20,070,907
PUISSANCE. La présente invention concerne une courroie de transmission de puissance, à savoir une courroie en V ou à nervures en forme de V, notamment de type K pour des applications automobiles. Les nervures de telles courroies, qui sont composées de caoutchouc vulcanisé ont des faces en contact direct avec la poulie de vilebrequin et avec les poulies des accessoires entraînés. Les moteurs à combustion interne présentent un phénomène d'acyclisme qui est d'autant plus important que le taux de compression est io élevé (notamment dans les moteurs Diesel) et que le nombre de cylindres est réduit. Cet acyclisme irnpose des contraintes mécaniques importantes aux courroies. Certains accessoires, par exemple un alternateur en charge présentent des inerties élevées, ce qui génère des niveaux de couples 15 dynamiques d'autant plus importants que l'acyclisme est élevé. Ces variations du niveau de couple se traduisent à leur tour par des écarts de tension de la courroie qui sont importants, voire très importants. Lorsque le niveau de tension de la courroie est trop bas, elle peut présenter un glissement instantané suffisamment important pour 20 empêcher l'entraînement et générer du bruit. La courroie doit donc présenter un coefficient de frottement suffisant pour éviter ce phénomène. Par contre, si le coefficient de frottement de la courroie est trop élevé, on peut observer un phénomène d'accrochage important dans la 25 poulie réceptrice, puis un décrochage brusque générateur de bruit ("stick-slip"). Une troisième cause possible de bruyance est le désalignement relatif de deux poulies, qui génère également un phénomène d'accrochage-décrochage ("stick-slip") générateur de bruit d'autant plus 30 important que le coefficient de frottement est important. Ce phénomène dépend également de la longueur de brin, des dimensions de la courroie, et de la nature des rnatériaux qui la composent. Pour remédier aux deux premières causes (coefficient de frottement trop bas ou trop élevé) il est connu de diminuer les variations de 35 tension par l'ajout de dispositifs tels qu'un filtre sur le vilebrequin (AVT), ou bien d'une roue libre ou d'une poulie découpleuse sur l'alternateur. On peut également augmenter le niveau moyen de tension de la courroie, mais cette solution ne remédie que partiellement au problème. Enfin, ces solutions ne permettent pas du tout de remédier à un désalignement très important, et de résoudre le phénomène de bruit qui lui est lié. Il est donc souhaitable de trouver une solution satisfaisante pour contrôler l'adhérence entre les courroies et les poulies et qui éventuellement évite l'adjonction de dispositifs auxiliaires tels qu'un filtre sur le vilebrequin, ou bien une roue libre ou une poulie découpleuse sur lo l'alternateur. Il a été proposé dans la Demande de Brevet Français FR 2 210 251 de limiter le bruit de contact en déposant sur la denture d'une courroie un film de polyéthylène à poids moléculaire ultra élevé ou bien encore en déposant un film de polyéthylène seulement sur le haut de la 15 denture (Demande PCT WO 2004/011822) pour éviter une insuffisance de transmission de puissance à cause d'un coefficient de frottement trop faible. Dans l'un et l'autre cas, les contraintes de cisaillement et de flexion/contreflexion sont subies par le film continu, ce qui entraîne une dégradation par craquelure et fissure du film et donc une longévité 20 insuffisante du revêtement. Par ailleurs, il a été proposé d'intégrer à la denture des matériaux sous forme de charges par exemple du graphite dans le cas des Brevets US 4 024 773, US 4 031 768 ou bien encore US 4 892 510. L'intégration de ces charges est obtenu sans lien suffisant 25 avec le polymère de la denture, ce qui fait que lors d'un contact avec glissement, il y a arrachement d'éléments de charge et discontinuité du frottement caoutchouc/charge. L'arrachage de ces charges facilite les amorces de fissure et fragilise localement l'élastomère. Ainsi, les dépôts en surface proposés ne possèdent pas une 30 adhérence suffisamment forte pour garantir un coefficient de frottement suffisamment stable pendant la durée de vie de la courroie. A cause de l'abrasion, le coefficient de frottement augmente progressivement, d'où apparition progressive d'un phénomène de bruyance. La présente invention a pour objet de proposer une courroie 35 dont les performances sont améliorées en ce qui concerne le phénomène de bruyance. L'invention concerne ainsi une courroie nervurée de transmission de puissance présentant une denture en élastomère à base d'éthylène alpha oléfine, notamment l'EPDM ou l'EPM, caractérisée en ce que la denture est au moins en partie revêtue d'un film en une matière thermoplastique au moins en partie réticulé et contenant au moins 30% de polyéthylène, par exemple 30% et 90% de polyéthylène, notamment entre 50% et 90% de polyéthylène et plus particulièrement entre 80% et 90% de polyéthylène. En particulier le film peut comporter un mélange de polyoléfines au moins en partie réticulé, ou bien encore un copolymère à base de io polyéthylène, notamment un copolymère éthyléneoctène-polyéthylène. Le film présente une épaisseur qui est par exemple comprise entre 10 p et 500 p, et plus particulièrement entre 50 p et 200 p. Le film peut comporter des particules de noir de carbone, ce qui permet de lui conférer une conductivité suffisante pour éviter 15 l'accumulation de charges électrostatiques. Le film peut avantageusement comporter des particules et/ou des fibres de graphite, de bisulfure de molybdène et/ou de PTFE, ce qui permet d'augmenter les propriétés de glissement. La granulométrie des particules peut être comprise entre 15 p 20 et 200 , notamment entre 30 p et 100 , et plus particulièrement entre 30 p et 90 p. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'une courroie telle que définie ci-dessus, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre l'application d'un film en matière thermoplastique tel que défini ci- 25 dessus, à l'état non réticulé ou au moins en partie réticulé (par exemple avec un taux de réticulation de 20% ou plus). Cette application s'effectue avantageusement avant formation de la denture par moulage dans un hydromoule et vulcanisation de la courroie. Au cours de la vulcanisation de la courroie (autour de 180 C), il se 30 produit un changement de structure du film qui aboutit en particulier dans un premier cas, à une réticulation partielle du film non réticulé dans un second cas, et à une augmentation du taux de réticulation du film partiellement réticulé, à condition cependant que le film soit réticulable au cours de la vulcanisation, qui s'effectue par exemple au peroxyde. 35 En particulier, une co-réticulation est susceptible de se produire entre le film et l'élastomère de la denture de la courroie (EPDM ou EPM notamment), avec entre autres pour avantage une très bonne adhésion du film sur la denture de la courroie. La figure 1 illustre une courroie automobile de type K selon l'invention. Les figures 2a et 2b représentent des essais de traction respectivement clans le sens d'extrusion dit "sens machine" (figure 2a) et dans le sens travers perpendiculaire au sens d'extrusion (figure 2b) pour trois films thermoplastiques à base de polyéthylène, respectivement en polyéthylène à très haute masse moléculaire (UHMW-courbe I), film à base io de polyéthylène basse densité (courbe II) et fil en polyéthylène de densité moyenne (courbe III). Selon la présente invention, on prévoit sur la surface 10 des dents 1 de courroie qui sont en un élastomère de la famille des éthylènes alpha oléfines, par exemple en EPDM ou en EPM, un revêtement constitué 15 par un film 2 en une matière thermoplastique au moins en partie réticulée, comportant au moins 50% de polyéthylène. Ce film de matière thermoplastique réticulée est posé sur la face externe de la feuille à l'état cru constituant la gomme de dent de l'ébauche. 20 L"ensemble est placé dans un hydromoule pour réaliser l'empreinte des dents et la vulcanisation de la courroie. Après démoulage, on découpe l'ébauche pour former les courroies individuelles. On constate une adhésion remarquable entre la feuille de la matière thermoplastique au moins en partie réticulée et la gomme de 25 dents vulcanisée. Le film de matière thermoplastique au moins en partie réticulé est en particulier un polyoléfine ou un mélange de polyoléfines qui est au moins en partie réticulé. Le degré de réticulation permet de contrôler les propriétés mécaniques du film et notamment d'éviter que son module d'Young 30 (qui caractérise sa raideur) ne soit trop élevé. Il est avantageux que le film soit un mélange de polyoléfines qui contient du polyéthylène, par exemple entre 50% et 90% de polyéthylène et plus particulièrement entre 80% et 90% de polyéthylène. Le polyéthylène co-réticule avec l'EPDM ou l'EPM grâce à la 35 présence de peroxyde ou autre agent de réticulation, ainsi qu'éventuellement la matrice du film, ce qui crée des liaisons avec l'éthylène alpha oléfine qui constitue la denture de la courroie et favorise l'adhérence du film à l'élastomère de la denture. D'autres part, la bonne compatibilité du polyéthylène avec la séquence éthylène contenue dans l'élastomère de la denture (par exemple EPDM) améliore l'interpénétration des deux couches. On choisit de préférence du polyéthylène basse densité (jusqu'à environ 0,94 g/cm3), ce qui permet de se rapprocher des caractéristiques de la gomme constituant les dents de la courroie. Le film, lorsqu'il est posé sur la feuille crue de gomme de dents, présente une épaisseur par exemple entre 10 et 500 lu, et plus io particulièrement entre 5011 et 200 . Après passage en hydromoule, et formation des dents avec vulcanisation au peroxyde de la courroie, le film subit un étirement moyen de l'ordre de 100%, ce qui fait que son épaisseur se situe entre 5 et 250 , et plus particulièrement entre 25 et 100 . Un film de 100 donne un 15 revêtement des dents dont l'épaisseur est environ 50 sur la courroie finie. Comme le montrent les figures 2a et 2b, le film à base de polyéthylène basse densité (courbe Il) ne présente pas de seuil d'écoulement dans le sens machine. La présence d'un seuil d'écoulement se traduit par une région de pente négative après le coude de la courbe. Il présente un seuil 20 d'écoulement dans le sens perpendiculaire au sens machine, mais ce seuil est moins prononcé que pour les deux autres films. Or, au cours de l'étape de vulcanisation, les propriétés du film sont modifiées, ce qui conduit à la diminution, voire à la suppression d'un seuil d'écoulement et à une diminution de la valeur du module du film (qui 25 devient plus souple). On voit donc l'intérêt du procédé utilisant un film à base de polyéthylène basse densité : supprimer le seuil d'écoulement dans le sens travers où précisément le film subit un allongement de 100% lors de la formation de dents dans l'hydromoule. La présence de ce film qui revêt les dents de la courroie 30 permet de réduire le phénomène de bruit et de conserver cet avantage dans le temps, car un tel film au moins en partie réticulé, présente une très bonne résistance à l'usure par abrasion. Il est possible d'ajouter au film thermoplastique au moins en partie réticulé un additif tel que le noir de carbone sous forme de poudre, ce 35 qui permet de conférer à la surface de la courroie une conductivité suffisante pour éviter les phénomènes d'accumulation de charges électrostatiques. Le coefficient de glissement de la courroie peut être également amélioré en incorporant au film des particules et/ou des fibres de graphite, de bisulfure de molybdène et/ou de PTFE, ce qui est favorable à la diminution du bruit. Le film thermoplastique au moins en partie réticulé présente en général de bonnes propriétés en présence d'hydrocarbures. Les résines thermoplastiques réticulables comportent un ou plusieurs polymères tels que des polyoléfines, les polystyrènes, les polyuréthanes, les polyamides et les polyesters. io Pour une courroie en EPDM ou en EPM, il est particulièrement avantageux d'utiliser un film réticulé en un polyoléfine contenant un homo ou un copolymère comprenant de l'éthylène. Les copolymères d'éthylène comprennent notamment les copolymères éthylène/alpha-oléfine ("EAO"), les copolymères éthylène/ester non saturé, 15 les copolymères éthylène/acrylate/acide acrylique, les copolymères éthylène/acide méthacrylique et les copolymères polyéthylèneéthyléneoctène. On notera que le terme copolymère recouvre les polymères issus de deux types de monomères ou plus, et inclut donc les terpolymères. Il existe différents procédés de réticulation utilisables pour le 20 film : 1) la réticulation chimique qui met en oeuvre un ou plusieurs agents de réticulation (peroxyde, silane ...), ainsi qu'une exposition à au moins une condition d'activation (chaleur, pression, et/ou radiations). La réticulation chimique est par exemple réalisée à l'aide de 25 péroxyde, entre 110 C et 220 C, notamment pour le polyéthylène et le TPE tel que SBS ou SIS, ou bien encore pour le polyéthylène chloré (CM ou CPE), ou le polyéthylène chlorosulfoné (CSM). Pour augmenter le degré de réticulation, il est possible d'ajouter au mélange utilisé pour le film des co-agents de réticulation 30 comprenant notamment des groupements acrylate (acrylate difonctionnel DA, acrylate trifonctionnel TA), méthacrylate (méthacrylate difonctionnel DMA, ou trifonctionnel TMA, triméthyol propane triméthacrylate TMPTMA), cyanurate (triallyl isocyanurate TAIC) ou bien encore PB (1,2-vinylpolybutadiene) ou mPDM (N,N'-m-phénylenedimaléimide). 35 2) la réticulation par radiations (faisceau d'électrons, rayons X, rayons gamma ou beta) pouvant ou non mettre en oeuvre des co-agents de réticulation. Pour les électrons, l'énergie est de préférence au moins égale à 104 eV. Pour une réticulation par irradiation, on utilise par exemple une dose entre 10 kGray et 300 kGray à une température entre 0 C et 60 C 5 et de préférence à température ambiante (20 C). Le degré de réticulation peut être déterminé notamment en mesurant le contenu de gel ("gel content") par exemple selon la norme ASTMD 2765-95. Un autre test pour déterminer le contenu de gel (en %) io consiste à dissoudre la fraction non réticulée dans un solvant qui ne dissout pas la fraction réticulée ("gel") de la résine. Le pourcentage obtenu est la fraction de la phase insoluble (réticulée) rapportée à la masse totale de la résine. Une autre méthode est de déterminer l'indice de fluage ("melt 15 flow index") selon la norme ASTMD 1238-98. ESSAIS COMPARATIFS Type Essai Conditions Caractéris- courroie courroie courroie (Norme) tique mesurée EPDM avec film avec film standard PE UHMW PE selon flockée l'invention Moteur moteur 4cyl. durée de vie 800 65 1200 Diesel diesel, (h) craquelure accessoires débitants, ralenti Tenue 121 C / 20Nm durée de vie 600 910 920 chaleur / K6 (h) (SAE J2432A) Qualifica-25 C / 50% Angle ( ) 2 4,5 4,5 tion bruit HR d'apparition (SAE de la J2432A) bruyance La courroie EPDM avec film PE selon l'invention testée comporte un film plastomère copolymère polyéthylène-éthyléneoctène. L'angle mesuré selon SAE J2432A est un angle de désalignement exprimé en . C'est l'angle qui a pour tangente le rapport entre le désalignement axial a (en mm) entre poulies et la longueur L du brin non désaligné. Angle = Arctg (a/L) L'essai consiste à appliquer un désalignement axial et d'écouter à partir de quel désalignement la bruyance apparaît. Plus l'angle est Io grand, meilleur est le résultat. Exemple : longueur de brin L non désalignée entre deux poulies d'essai : 80 mm ; désalignement axial (a) provoqué pour atteindre l'apparition de la bruyance = 6,3 mm ; Angle = Arctg (6,3/80) = 4,5
L'Invention est relative à une courroie nervurée de transmission de puissance présentant une denture en élastomère à base d'élastomère éthylène alpha oléfine. Elle est caractérisée en ce que la denture et au moins en partie revêtue d'un film en matière thermoplastique au moins en partie réticulée, comprenant au moins 30% de polyéthylène.
1) Courroie nervurée de transmission de puissance présentant une denture en élastomère à base d'élastomère éthylène alpha oléfine, caractérisée en ce que la denture est au moins en partie revêtue d'un film en matière thermoplastique au moins en partie réticulée, comprenant au moins 30% de polyéthylène. 2) Courroie selon la 1, caractérisée en ce que ledit film comporte entre 30% et 90% de polyéthylène et notamment entre 50% et 90% de polyéthylène. io 3) Courroie selon la 2, caractérisé en ce ledit film comporte entre 75% et 90% de polyéthylène. 4) Courroie selon la 2, caractérisée en ce que le film est constitué par un mélange de polyoléfines contenant du polyéthylène. 5) Courroie selon la 2, caractérisée en ce que le 15 film est constitué par un copolymère à base de polyéthylène, notamment un copolymère éthyléneoctène-polyéthylène. 6) Courroie selon une des précédentes, caractérisée en ce que ledit élastomère éthylène alpha oléfine est un EPDM ou un EPM. 20 7) Courroie selon une des précédentes, caractérisée en ce que le film présente une épaisseur comprise entre 10 et 5001..1, et plus particulièrement entre 50 et 200 . 8) Courroie selon une des précédentes, caractérisée en ce que ledit film comporte des particules de noir de carbone. 25 9) Courroie selon une des précédentes, caractérisée en ce que ledit film comporte également des particules et/ou des fibres de graphite, de bisulfure de molybdène et/ou de PTFE. 10) Courroie selon une des précédentes, caractérisée en ce que les particules ont une granulométrie comprise entre 15 30 et 200 notamment entre 30 et 100 , et plus particulièrement entre 30 et 90 . 111) Courroie selon une des précédentes, caractérisée en ce que le film est à base de polyéthylène basse densité. 5 2898171 io 12) Procédé de fabrication d'une courroie de transmission de puissance selon une des précédentes, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre l'application d'un dit film en matière thermoplastique à l'état non réticulé ou au moins en partie réticulé. 13) Procédé selon une la 12, caractérisé en ce que ladite application est réalisée sur la gomme de denture à l'état cru, avant formation de la denture par moulage dans un hydromoule et vulcanisation de la courroie.
F
F16
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F16G 5
F16G 5/04
FR2895970
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF D'AUTOCONTROLE ET DE DIAGNOSTIC POUR PLONGEUR EN APNEE
20,070,713
-1- DESCRIPTION La présente invention concerne un procédé et un dispositif, généralement fixé au poignet, pour plongeur sous-marin en apnée destinés à mesurer et à analyser des données physiques ambiantes et physiologiques personnelles de manière à le renseigner sur les risques de syncope à un instant donné et à le faire remonter à la surface si besoin est. Les procédés et dispositifs connus dans le domaine de la plongée mettent généralement en oeuvre un dispositif, du type ordinateur de plongée, qui comporte généralement : - des moyens, du type capteurs, de saisie et de mesure de données physiques ambiantes et physiologiques du plongeur ; - une horloge permettant la saisie desdites données à intervalles de temps réguliers ; - des moyens, des types visuels et/ou sonores, d'indication desdites données ; - des moyens, du type microprocesseurs, d'analyse des données saisies par rapport à un modèle préenregistré et de commande d'un dispositif signalant au plongeur un risque d'incident de plongée et déclenchant si besoin est un élément de sauvetage ; - des moyens, du type mémoires, d'enregistrement des données saisies, des résultats de l'analyse et des données relatives au modèle préenregistré. Ils ne permettent pas de déterminer l'état syncopal du plongeur afin de le prévenir et d'intervenir. Ils ne font que suspecter un état syncopal si le sujet n'est pas remonté à temps. Malheureusement, la plupart des syncopes se font à la surface et les dispositifs connus ne les détectent pas : le plongeur va alors se noyer à la surface et l'ordinateur va interpréter cette situation comme étant une nouvelle apnée. Le dispositif de plongée selon l'invention s'applique au plongeur en apnée dans des situations statiques (apnée simple) ou dynamiques (chasse sous-marine). Il est nouveau et original par le fait qu'il est le premier à dépister la syncope en prenant en compte un paramètre physiologique. Il est conçu pour pouvoir être immergé dans de l'eau saline ou non. Il est multifonctions de manière à donner des renseignements relatifs à une ou plusieurs apnée en temps réel comme par exemple : - la durée totale de l'apnée et durée des apnées cumulées exprimée en secondes, - la période de récupération exprimée en secondes, -le taux de saturation d'hémoglobine en oxygène SpO2 exprimé en pourcentage, -2 - la fréquence cardiaque exprimée en pulsations par minutes, ainsi que des renseignements inhérents au milieu aquatique comme la profondeur de la plongée exprimée en mètres et comporter une mémoire capable d'enregistrer au moins cinq heures (une mesure par seconde). Il est associé à un gilet de sauvetage performant permettant de maintenir la tête hors de l'eau chez un sujet conscient ou inconscient. Il est doté d'un système de détection des accidents syncopaux permettant de déclencher le gonflage du gilet de sauvetage si besoin est. Parmi les causes de mortalité en mer les accidents d'apnée (chasse sous-marine ou apnée pure) sont les plus fréquents. Les récents progrès technologiques dans le domaine de la plongée en bouteille ainsi que la réglementation correspondante ont considérablement réduit les accidents dans ce domaine. Par contre la mortalité des accidents liés à la chasse sous-marine sont toujours aussi fréquents et mortels. C'est dans ce contexte que ce dispositif prend tout son intérêt. II pourra permettre une prévention primaire et secondaire des accidents de chasse sous-marine : - une prévention primaire par autocontrôle du plongeur par l'analyse des renseignements en temps réel ou à posteriori par relecture des données sur ordinateur : par exemple des apnées un peu trop poussées lui indiqueront une désaturation trop profonde et lui feront réaliser qu'il faut pousser un peu moins celles- ci - une prévention secondaire par le dépistage des accidents syncopaux par l'ordinateur au moyen d'une analyse du taux de saturation SpO2 en fonction de la vitesse de désaturation : en cas de détection d'un signal faisant suspecter un état syncopal, un test clinique de vitalité est proposé au plongeur (appui sur un bouton de la montre) : soit le plongeur est conscient et la pression du bouton annule le gonflage du gilet de sauvetage, soit le plongeur est inconscient et l'absence de pression du bouton au bout d'un temps prédéterminé entraîne alors le gonflage du gilet. II ne s'applique absolument pas à la pratique de la plongée avec bouteille dans son utilisation de détection syncopale et du procédé de sauvetage. Il ne pourra être utilisé qu'à but indicatif de la fréquence cardiaque chez ledit plongeur. Le procédé selon l'invention se caractérise essentiellement en ce qu'il consiste, pour détecter automatiquement un risque de syncope en cours de plongée, à analyser la vitesse de désaturation du taux de saturation SpO2 qui est établie en fonction de la pente de ladite variation au voisinage du taux considéré à un instant donné. Les valeurs du taux de saturation et de la pente de sa variation, mesurées sur un plongeur en apnée, sont comparées, à chaque instant, au modèle, préenregistré, qui est représenté par Ila courbe taux de saturation en fonction de la pente de sa variation qui délimite les zones d'état non syncopal et d'état syncopal et qui a été établie expérimentalement à partir d'un nombre bien déterminé de sujets pour lesquels on a mesuré, pour chacun d'eux, le taux et la pente de sa variation en limite d'état syncopal. Quant au dispositif pour sa mise en oeuvre, il comporte, outre des moyens classiques de mesure et d'indication de la profondeur de plongée, du temps d'apnée et du temps de récupération, un capteur, du type oxymètre de pouls, de mesure et d'indication du taux de saturation et de la fréquence cardiaque. Ledit capteur est avantageusement contenu dans une enveloppe qui le maintient contre la partie du corps concernée et qui maintient ladite partie du corps à une température suffisante pour enregistrer une pulsatilité fiable du signal. Ladite enveloppe est avantageusement un gant de plongée amélioré. Les caractéristiques ,et les avantages de l'invention vont apparaître plus clairement à la lecture de la description détaillée qui suit d'au moins un mode de réalisation préféré de celle-ci donné à titre d'exemple non limitatif et représenté aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 représente la courbe taux de saturation en fonction du temps pour un plongeur donné ; - la figure 2 représente la courbe taux de saturation en fonction de la pente de sa variation qui a été établie à partir d'une pluralité de plongeurs pour lesquels on a mesuré, pour chacun d'eux, le taux de saturation SpO2 et la pente de sa variation en limite d'état syncopal et qui délimite la zone de passage d'un état non syncopal ou très probablement non syncopal à un état syncopal ou très probablement syncopal. Le procédé d'autodiagnostic et de sauvetage pour plongeur sous-marin en apnée est mis en oeuvre au moyen d'un dispositif de plongée comportant essentiellement : - des moyens, du type capteurs, de saisie et de mesure de données physiques ambiantes et physiologiques du plongeur ; -une horloge permettant la saisie desdites données à intervalles de temps réguliers ; - des moyens, des types visuels et/ou sonores, d'indication desdites données ; - - des moyens, du type microprocesseurs, d'analyse des données saisies par rapport à un modèle préenregistré et de commande d'un dispositif signalant au plongeur un risque d'incident de plongée et déclenchant si besoin est un élément de sauvetage ; - des moyens, du type mémoires, d'enregistrement des données saisies, des résultats de l'analyse et des données relatives au modèle (M) préenregistré. Ledit procédé consiste, pour détecter automatiquement un risque de syncope en cours de plongée, à analyser la vitesse de désaturation du taux de saturation Sp02 qui est établie en fonction de la pente (P) de ladite variation au voisinage dudit taux à un instant donné. Les valeurs du taux de saturation Sp02 et de la pente (P) de sa variation, mesurées sur un plongeur en apnée, sont comparées, à chaque instant, au modèle (M), préenregistré, qui est représenté par la courbe taux de saturation en fonction de la pente de sa variation qui délimite les zones d'état non syncopal (ZNS) et d'état syncopal (ZS) et qui a été établie expérimentalement à partir d'un nombre bien déterminé de sujets pour lesquels on a mesuré, pour chacun d'eux, le taux SpO2 et la pente (P) de sa variation en limite d'état syncopal. En cas de détection d'un risque de syncope, il y a émission d'un signal, perceptible par le plongeur, qui doit être interrompu par ce dernier dans un temps bien déterminé, faute de quoi l'élément de sauvetage sera actionné par le moyen de commande autonome. Selon une variante de mise en oeuvre dudit procédé, la profondeur de plongée peut également être prise en compte, pour déterminer le risque de syncope. Le procédé consiste également à afficher, en temps réel, sur le dispositif de plongée, la profondeur de plongée, la fréquence cardiaque, le taux de saturation, le temps d'apnée et le temps de récupération. Le dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention comporte, outre des moyens classiques de mesure et d'indication de la profondeur de plongée, du temps d'apnée et du temps de récupération, un capteur digital, du type oxymètre de pouls, de mesure et d'indication du taux de saturation d'hémoglobine en oxygène (SpO2) dans le sang et de la fréquence cardiaque. Ledit capteur est avantageusement contenu dans une enveloppe qui le maintient contre la partie du corps concernée et qui maintient ladite partie du corps à une température suffisante pour enregistrer une pulsatilité fiable du signal. -5 L'enveloppe en question est avantageusement un gant de plongée qui intègre également la liaison filaire qui relie le capteur digital au dispositif de plongée par l'intermédiaire d'une interface étanche. L'élément de sauvetage est avantageusement un gilet pourvu d'une capsule de CO2 déclenchée par l'horloge lorsqu'un signal de risque de syncope est émis et que le plongeur n'a pas invalidé ledit signal. Ledit dispositif de plongée comporte plus particulièrement : - un boîtier étanche à 10 atmosphères et un capteur de SpO2 intégré dans un gant en néoprène : le gant et le capteur seront consommables, mais réutilisables en l'absence de détérioration ; - un gilet de sauvetage avec capsule de CO2 reliés à la montre par interface électronique : ladite capsule sera également consommable et le gilet et la montre seront réutilisables. Il est muni d'une connexion étanche capable de s'adapter à la fois au capteur de SpO2 et à un ordinateur via une interface PC. Toutes les fonctions sont activées lors de la connexion du capteur de SpO2. Un logiciel permet de sortir l'ensemble des données sur l'ordinateur et de fournir un graphique exprimant la fréquence cardiaque, le taux de SpO2 et la profondeur en fonction du temps. Le capteur de SpO2 est intégré dans un gant de néoprène relié à la montre via un câble pouvant être moulé dans le gant. Le gant est à la fois un peu lâche au niveau des doigts porteurs d'un ou de deux capteurs pour éviter toute compression et assez isolant du froid pour pallier à un risque éventuel de vasoconstriction périphérique due au froid, la compression et le froid étant tous deux des facteurs altérant la qualité du signal. Le dispositif est censé ne donner une valeur de SpO2 que si la pulsatilité du signal est fiable. D'autre part, le gant permet également de limiter les artéfacts de mouvements. Le gilet de sauvetage est conçu pour faire remonter le plongeur à la surface et à maintenir sa tête hors de l'eau. Une étude prospective a été réalisée sur 50 plongeurs correspondant à 300 apnées dont 200 en statique et 100 en dynamique. Au cours de cette étude, les données suivantes ont été relevées grâce à l'utilisation d'un prototype. Sur l'ensemble des données, 23 accidents syncopaux ou présyncopaux ont été enregistrées. Les objectifs de cette étude ont été : - de proposer un dispositif permettant de détecter dans les 30 secondes les risques d'accidents syncopaux ; - d'extraire des caractéristiques graphiques obtenues, les moyens de prédire le déclenchement des syncopes et par conséquent de proposer des algorithmes de détection ; - de concevoir un dispositif industrialisable répondant au problème posé. Le dispositif de plongée enregistre, toutes les secondes, des données brutes comme par exemple : la profondeur et le temps total de l'apnée, le taux de Sp02 et la fréquence cardiaque. Il calcule à partir de ces données la pente de désaturation qui se définit comme la vitesse de désaturation en pourcentage par seconde. L'étude de cas a montré que la pente de désaturation associée au taux de saturation est le facteur déterminant pour le dépistage de la syncope. En effet, à un temps donné et pour un taux de SpO2 bas, la valeur de la pente aura une influence sur le risque de syncope. Pour dépister une syncope en fonction du taux de Sp02, l'ordinateur calcule à chaque seconde, en fonction des dernières mesures de Sp02, la pente de désaturation, selon un modèle mathématique. La pente de désaturation correspond approximativement à la vitesse de désaturation (pente de la tangente à la courbe de SpO2, au temps t, exprimée en % / seconde). A chaque seconde, il analyse donc un taux de SpO2 associé à une pente. A chaque taux de SpO2 correspond une pente limite, déterminée par l'étude clinique réalisée au préalable, en dessus de laquelle un accident syncopal est fortement suspect. Ces données seront enregistrées dans la base de données de l'ordinateur . A chaque seconde, le taux de SpO2 et sa pente correspondante sont analysées : si la pente est supérieure ou égale à celle préenregistrée dans la base de données pour le même taux de Sp02, l'ordinateur détectera alors un signal syncopal; dans le cas contraire il n'en détectera pas. Pour dépister une syncope en fonction du taux de SpO2 et de la profondeur, l'ordinateur analyse, à chaque seconde, le taux de SpO2 en fonction de la profondeur. Il a également été prédéterminé, dans la base de données de l'ordinateur, pour chaque profondeur, un seuil de SpO2 en dessous duquel un accident syncopal est fortement suspect. Si à un temps déterminé, le plongeur étant à une profondeur donnée, le taux de SpO2 mesuré est inférieur à celui enregistré dans la base de données et correspondant à la même profondeur, l'ordinateur détectera un signal syncopal ; dans le cas contraire il ne détectera rien. Pour faire intervenir également la durée de l'apnée, chaque plongeur devra programmer son temps limite d'apnée modifiable en fonction de sa forme et de la profondeur à laquelle il plonge. L'ordinateur détecte le début de l'apnée quand la profondeur est supérieure à une valeur déterminée et la fin de l'apnée quand il redevient inférieure à ladite valeur afin de faire fonctionner le chronomètre à l'intérieur desdites limites et de le remettre à zéro en fin d'apnée. Si le temps d'apnée est supérieur à la durée programmée, l'ordinateur détectera un signal syncopal; dans le cas contraire il n'en détectera pas. En cas de détection d'un risque syncopal, la procédure de test de vitalité peut être la suivante : - émission d'un premier signal sonore et/ou lumineux pendant 10 secondes que le plongeur doit arrêter en pressant n'importe quel bouton de la montre ; - si le plongeur n'intervient pas dans les dix secondes attribuées, le dispositif déclenche alors le gonflage du gilet de sauvetage ; - si le plongeur intervient dans les 10 secondes attribuées, un deuxième signal sonore est émis au bout de dix secondes, puis un troisième dans les mêmes conditions, soit donc au total 30 secondes de contrôle clinique de la vitalité du plongeur. La détection d'un seuil d'alarme à posteriori pour contrôler les apnées à venir peut être établi par exemple en cas de désaturation en dessous d'un seuil prédéterminé par le plongeur (par exemple 85) : une alarme non sonore pourra signaler au plongeur que ses apnées sont un peu trop poussées. Plusieurs enregistrements en mer ont été réalisés avec ou sans gant dans de l'eau froide ou non, avec analyse de la qualité du signal (pulsatilité du signal), et des artéfacts (absence totale de valeur enregistrée ou valeurs ne correspondant pas à l'état clinique du plongeur : par exemple fréquence cardiaque aberrante ou désaturation brutale alors que le plongeur est à la surface). En eau chaude l'utilisation du gant donne une bonne amplitude de signal et l'absence quasi-totale d'artéfacts. L'interprétation des courbes est possible et intéressante pour le plongeur et pour le dépistage d'une syncope par un éventuel ordinateur En eau chaude l'absence d'utilisation du gant donne vite une faible amplitude de signal et un certain nombre d'artéfacts rendant impossible l'interprétation des courbes de SpO2 enregistrées. Le plongeur peu quand même avoir une idée en temps réel de sa - fréquence cardiaque., le taux de Sp02 est très peu fiable. Le dépistage en fonction du taux de Sp02 d'une éventuelle syncope serait alors aléatoire. En eau froide (jusqu'à 8 degrés) l'utilisation du gant donne une amplitude de signal satisfaisante mais un peu moins bonne qu'en eau chaude .11 n'y a que peu d'artéfacts et l'interprétation des courbes reste possible et intéressante pour le plongeur et pour le dépistage d'une syncope par un éventuel ordinateur. En eau froide sans utiliser le gant le signal est très vite quasi complètement artéfacté. Il en résulte que l'utilisation d'un gant est indispensable à un enregistrement fiable pour le plongeur ou pour une éventuelle détection de syncope. Ceci s'explique par au moins deux phénomènes physiologiques connus : les artéfacts de mouvements et les artéfacts de vasoconstriction périphérique dus au froid. Les artéfacts de mouvements sont secondaires à un mouvement du plongeur et du capteur par rapport au plongeur. La plupart des nouveaux oxymètres de pouls permettent d'éliminer au mieux les artéfacts de mouvement du patient. Cependant lors du mouvement dans l'eau le capteur va également bouger par rapport au plongeur s'il n'est pas fixé correctement. C'est le premier rôle du gant. Lors de l'exposition du corps au froid l'organisme redistribue le sang vers les organes nobles et diminue la vascularisation des autres : il existe une vasoconstriction périphérique et le débit sanguin capillaire au niveau des doigts est diminué ; la pulsatilité s'en trouve d'autant réduite avec pour conséquence un signal perturbé. La seule exposition au froid des doigts provoque la même réaction au niveau des doigts sans même que le plongeur soit en hypothermie. La seule solution est donc de placer le doigt dans un endroit chaud. C'est ce que fait également un gant en néoprène. La plupart des gants en néoprène exercent une pression importante sur les doigts et entraînent alors également une vasoconstriction périphérique mécanique. Il faut donc que le ou les doigts sur lesquels sont positionnés les capteurs ne soient pas trop serrés. Dans notre expérience le simple fait de dilater le doigt du gant ou est positionné le capteur a permis d' annuler la perte d'amplitude de signal. L'analyse des courbes de syncope et de non syncope a permis de voir que dans tous les cas en dessus d"un certain seuil de SpO2 (80 par exemple) il ne survenait jamais de syncope et qu'en dessous d'un certain seuil (30) il les sujets étaient quasiment toujours en syncope. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés pour lesquels on pourra prévoir d'autres variantes sans pour cela sortir du cadre de l'invention. En particulier, un pourra prévoir une version sans le dispositif de survie autrement dit 5 une version comportant un ordinateur de plongée pourvu d'un oxymètre de pouls adapté à l'usage sous-marin dont le capteur est intégré à un gant
L'invention concerne un procédé et un dispositif d'autocontrôle et de diagnostic pour plongeur sous-marin en apnée.Le procédé selon l'invention consiste, pour détecter automatiquement un risque de syncope en cours de plongée, à analyser la vitesse de désaturation du taux de saturation SpO2 qui est établie en fonction de la pente de ladite variation au voisinage du taux considéré à un instant donné.Le dispositif selon l'invention comporte, outre les moyens connus de mesure et d'indication de la profondeur de plongée, du temps d'apnée et du temps de récupération, un capteur digital, du type oxymètre de pouls, de mesure et d'indication du taux de saturation SpO2 et de la fréquence cardiaque qui est contenu dans une enveloppe qui le maintient contre la partie du corps concernée.
1- Procédé d'autocontrôle et de diagnostic pour plongeur sous-marin en apnée au moyen d'un dispositif de plongée, généralement fixé au poignet, comportant essentiellement : - des moyens, du type capteurs, de saisie et de mesure de données physiques ambiantes et physiologiques du plongeur ; -une horloge permettant la saisie desdites données à intervalles de temps réguliers ; - des moyens, des types visuels et/ou sonores, d'indication desdites données ; - des moyens, du type microprocesseurs, d'analyse des données saisies par rapport à un modèle préenregistré de commande d'un dispositif signalant au plongeur un risque d'incident de plongée et déclenchant si besoin est un élément de sauvetage ; - des moyens, du type mémoires, d'enregistrement des données saisies, des résultats de l'analyse et des données relatives au modèle (M) préenregistré ; caractérisé en ce qu'il consiste, pour détecter automatiquement un risque de syncope en cours de plongée, à analyser la vitesse de désaturation du taux de saturation SpO2 qui est établie en fonction de la pente (P) de ladite variation au voisinage dudit taux à un instant donné. 2- Procédé, selon la 1, caractérisé en ce que les valeurs du taux SpO2 et de la pente (P) de sa variation, mesurées sur un plongeur en apnée, sont comparées, à chaque instant, au modèle (M), préenregistré, qui est représenté par la courbe taux de saturation en fonction de la pente de sa variation qui délimite les zones d'état non syncopal (ZNS) et d'état syncopal (ZS) et qui a été établie expérimentalement à partir d'un nombre bien déterminé de sujets pour lesquels on a mesuré, pour chacun d'eux, le taux SpO2 et la pente (P) de sa variation en limite d'état syncopal. 3- Procédé, selon la 2, caractérisé en ce qu'il consiste, en cas de détection d'un risque de syncope, à émettre un signal, perceptible par le plongeur, qui doit être interrompu par ce dernier dans un temps bien déterminé, faute de quoi l'élément de sauvetage sera actionné par le moyen de commande. 4- Procédé, selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il consiste à prendre en compte également, pour déterminer le risque de syncope, la profondeur de plongée. 5- Procédé, selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il consiste à afficher, en temps réel, sur le dispositif de plongée, la profondeur de plongée, la fréquence cardiaque, le taux de saturation SpO2, le temps d'apnée et le temps de récupération.- 11 - 6- Dispositif pour plongeur sous-marin en apnée, comportant essentiellement : - des moyens, du type capteurs, de saisie et de mesure de données physiques ambiantes et physiologiques du plongeur ; - une horloge permettant la saisie desdites données à intervalles de temps (t) réguliers ; - des moyens, des types visuels et/ou sonores, d'indication desdites données ; - des moyens, du type microprocesseurs, d'analyse des données saisies par rapport à un modèle préenregistré et de commande d'un dispositif signalant au plongeur un risque d'incident de plongée et déclenchant si besoin est un élément de sauvetage ; - des moyens, du type mémoires, d'enregistrement des données saisies, des résultats de l'analyse et des données relatives au modèle (M) préenregistré ; caractérisé en ce qu'il comporte, outre des moyens classiques de mesure et d'indication de la profondeur de plongée, du temps d'apnée et du temps de récupération, un capteur digital, du type oxymètre de pouls, de mesure et d'indication du taux de saturation SpO2 et de la fréquence cardiaque qui est contenu dans une enveloppe qui le maintient contre la partie du corps concernée et qui maintient ladite partie du corps à une température suffisante pour enregistrer une pulsatilité fiable du signal. 7- Dispositif, selon la 6, caractérisé en ce que l'enveloppe du capteur digital de mesure et d'indication du taux de saturation SpO2 et de la fréquence cardiaque est un gant de plongée. 8- Dispositif, selon la 7, caractérisé en ce que le gant de plongée intègre également la liaison filaire qui relie le capteur digital au dispositif de plongée par l'intermédiaire d'une interface étanche. 9- Dispositif, selon la 6, caractérisé en ce que l'élément de sauvetage est un gilet pourvu d'une capsule de CO2 déclenchée par l'horloge lorsqu'un signal de risque de syncope est émis et que le plongeur n'a pas invalidé ledit signal.
B,A,G
B63,A61,G08
B63C,A61B,G08B
B63C 11,A61B 5,B63C 9,G08B 21
B63C 11/02,A61B 5/145,B63C 9/02,G08B 21/02
FR2901059
A3
DISPOSITIF FORMANT DISSIPATEUR DE CHALEUR POURVU D'AILETTES RADIANTES SEMBLABLES A DES FIBRES
20,071,116
La présente invention concerne un . ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION (a) Domaine technique de l'invention La présente invention se rapporte d'une manière générale aux dispositifs formant dissipateur de chaleur pour des puces de circuit intégrés, et plus particulièrement à un dispositif formant dissipateur de chaleur pourvu d'un grand nombre d'ailettes radiantes semblables à des fibres. (b) Description de l'art antérieur Les puces de circuit intégrés sont les composants les plus importants dans les ordinateurs et les divers appareils électroniques, et produisent plus de chaleur qu'antérieurement étant donné qu'ils sont commandés par des horloges plus rapides et qu'ils intègrent plus de fonctionnalités. Cette chaleur, si elle n'est pas dissipée de manière appropriée, réduit la durée de vie de la puce, pour peu que celle-ci ne soit pas endommagée dans un premier temps. Les composants électroniques environnants sont également souvent affectés par la chaleur. La plupart des puces de circuit intégré sont donc utilisées avec des dispositifs formant dissipateur de chaleur généralement fabriqués par extrusion d'aluminium. Le dispositif dissipateur de chaleur conventionnel en aluminium est encombrant et n'offre que des possibilités limitées de dissipation thermique, de telle sorte qu'un ventilateur auxiliaire est généralement nécessaire pour amener de l'air frais vers le dispositif formant dissipateur de chaleur, ce qui occupe par conséquent bien plus d'espace. Pour les appareils et les ordinateurs électroniques actuels dont les caractéristiques sont dictées par les demandes du marché, exigeant des formes plus petites et de perspectives plus attrayantes, la non réductibilité de la taille des dispositifs conventionnels formant dissipateur de chaleur est donc devenue un obstacle majeur à surmonter. RÉSUMÉ DE L'INVENTION Il est fourni par la présente invention un dispositif formant dissipateur de chaleur, qui comprend principalement un grand nombre d'ailettes radiantes réalisées en un matériau hautement conducteur de chaleur, sous forme de segments linéaires semblables à des fibres. Les ailettes radiantes semblables 2 à des fibres ont les unes de leurs extrémités insérées dans des supports tubulaires qui sont assemblés par fusion ou soudés les uns aux autres pour former une embase plane, ou bien sont insérés dans des trous aménagés sur la surface supérieure d'une embase plane. Les ailettes radiantes semblables à des fibres s'étendent ainsi vers le haut avec l'espacement approprié entre elles. La présente invention offre un certain nombre d'avantages. Tout d'abord, les ailettes radiantes semblables à des fibres augmente de manière significative la surface de contact du dispositif formant dissipateur de chaleur avec l'air, ce qui permet d'obtenir une efficacité supérieure en termes de dissipation thermique. Deuxièmement, les ailettes radiantes semblables à des fibres peuvent être facilement manoeuvrées et tissées sous forme de toiles pour s'adapter à l'espace intérieur limité ou irrégulier des divers appareils électroniques, sans sacrifier l'efficacité de dissipation de chaleur. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES La figure 1 est une vue en perspective montrant le dispositif formant dissipateur de chaleur selon une forme de réalisation de la présente invention, utilisé avec un ventilateur installé sur un côté. La figure 2 est une vue en perspective éclatée montrant le dispositif formant dissipateur de chaleur de la figure 1. La figure 3 est une vue en perspective montrant le dispositif formant dissipateur de chaleur de la figure 1. La figure 4 est une vue en perspective montrant le dispositif formant dissipateur de chaleur selon une autre forme de réalisation de la présente invention. La figure 5 est une vue en perspective montrant les ailettes radiantes semblables à des fibres du dispositif formant dissipateur de chaleur selon la présente invention lorsqu'elles sont tissées sous forme de toiles. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE FORMES DE RÉALISATION 30 PRÉFÉRÉES Comme cela est illustré sur les figures 1 à 3, le dispositif formant dissipateur de chaleur selon une forme de réalisation de la présente invention comprend un très grand nombre d'ailettes radiantes 1, dont chacune est 3 réalisée en un matériau hautement conducteur de la chaleur, sous forme d'un segment linéaire très fin semblable à une fibre, de 0,05 à 0,2 millimètres de diamètre. Des regroupements de 3 à 5 ailettes radiantes semblables à des fibres sont maintenus ensemble sous forme de faisceaux par insertion de l'une de leurs extrémités dans un support tubulaire 2.Tous les supports tubulaires 2 sont soudés ou assemblés par fusion côte à côte pour former une embase plane depuis laquelle les ailettes radiantes 1 semblables à des fibres s'étendent verticalement vers le haut, avec un espacement approprié entre chaque faisceau. Le dispositif formant dissipateur de chaleur montrée sur la figure 3 peut être directement installé sur une puce de circuit intégré, la chaleur de la puce de circuit intégré étant alors directement transmise aux ailettes radiantes 1 semblables à des fibres. Etant donné que les ailettes radiantes 1 sous forme de fibres permettent d'avoir une zone de contact avec l'air beaucoup plus importante qu'avec un dispositif conventionnel formant radiateur de chaleur, la chaleur est rapidement absorbée. Pour une puce de circuit intégré produisant une quantité significative de chaleur, le dispositif formant dissipateur de chaleur peut être aménagé à l'intérieur d'un bâti 3 sur un côté duquel est prévu un ventilateur 5 pour augmenter l'effet de refroidissement du dispositif formant dissipateur de chaleur. Comme montré sur la figure 4, une autre forme de réalisation de la présente invention comprend une embase plane 2A avec un grand nombre de trous (non désignés par des références numériques) dans lesquels les ailettes radiantes semblables à des fibres sont insérées. Dans ce cas, les ailettes radiantes 1 semblables à des fibres s'étendent verticalement vers le haut avec un espacement approprié entre elles. Lorsque le dispositif formant dissipateur de chaleur selon la présente invention doit être logé à l'intérieur d'appareils dont l'espace intérieur est très limité ou irrégulier, comme montré sur la figure 5, les ailettes radiantes semblables à des fibres peuvent être pliées et tissées sous forme de toiles pour s'adapter à la conformation spécifique de l'espace tout en maintenant une efficacité supérieure de dissipation thermique
Selon l'invention, ce dispositif comporte :une pluralité de supports tubulaires (2) ; etune pluralité d'ailettes radiantes (1), dont chacune est réalisée en un matériau à haute conduction de chaleur, sous forme d'un segment linéaire ;lesdites ailettes radiantes (1) étant réunies en différents groupes d'un nombre approprié d'ailettes et étant maintenues sous forme de faisceaux par insertion de l'une de leurs extrémités dans un desdits supports tubulaires (2) ; tous les supports tubulaires (2) sont assemblés côte à côte, pour former une embase plane depuis laquelle les ailettes radiantes s'étendent verticalement vers le haut avec un espacement approprié entre lesdits faisceaux.
1. Dispositif formant dissipateur de chaleur, caractérisé en ce qu'il comporte : une pluralité de supports tubulaires (2) ; et une pluralité d'ailettes radiantes (1), dont chacune est réalisée en un matériau à haute conduction de chaleur, sous forme d'un segment linéaire ; lesdites ailettes radiantes (1) étant réunies en différents groupes d'un nombre approprié d'ailettes et étant maintenues sous forme de faisceaux par insertion de l'une de leurs extrémités dans un desdits supports tubulaires (2) ; tous les supports tubulaires (2) sont assemblés côte à côte, pour former une embase plane depuis laquelle les ailettes radiantes s'étendent verticalement vers le haut avec un espacement approprié entre lesdits faisceaux. 2. Dispositif formant dissipateur de chaleur, caractérisé en ce qu'il comporte : une embase plane (2A) ayant une pluralité de trous aménagés sur sa surface supérieure ; et une pluralité d'ailettes radiantes (1), dont chacune est réalisée en un matériau conducteur de la chaleur sous forme d'un segment linéaire ; chacune desdites ailettes radiantes (1), en ayant une de ses extrémités insérées dans un desdits trous, s'étend verticalement vers le haut depuis ladite embase plane (2A) avec un espacement approprié entre les ailettes radiantes (1). 3. Dispositif formant dissipateur de chaleur selon la 1, caractérisé en ce que lesdites ailettes radiantes sont convenablement tissés 25 sous forme d'au moins une toile. 4. Dispositif formant dissipateur de chaleur selon la 2, caractérisé en ce que lesdites ailettes radiantes sont convenablement tissés sous forme d'au moins une toile.
H
H01
H01L
H01L 23
H01L 23/34
FR2891408
A1
CONNECTEUR POUR CIRCUIT IMPRIME AVEC DISPOSITIF DE VERROUILLAGE.
20,070,330
Cette invention se rapporte généralement à un connecteur de circuit imprimé, et particulièrement à un connecteur de carte d'interface muni d'un dispositif de verrouillage, lequel est prévu pour verrouiller/déverrouiller une carte d'interface. La figure (fig.) 9 illustre un connecteur 8 de circuit imprimé traditionnel et une carte de circuit imprimé 9. Le connecteur de circuit imprimé 8 possède un dispositif de verrouillage 80, lequel est fourni pour verrouiller la carte de circuit imprimé 9, ainsi que pour retenir la carte de circuit imprimé 9 à l'intérieur du connecteur de circuit imprimé 8. Cependant, d'autres dispositifs ayant certaines dimensions, comme un dispositif de puits thermique et un ventilateur 90, montés sur la carte de circuit imprimé 9, entravent une grande partie du dispositif de verrouillage 80, spécialement une unité opérante 801 du dispositif de verrouillage 80, après que la carte de circuit imprimé 9 a été installée dans le connecteur de circuit imprimé 8. Par conséquent, un utilisateur a de la difficulté, lors de l'utilisation de l'unité opérante 901 du dispositif de verrouillage 80, à verrouiller/déverrouiller la carte de circuit imprimé 9. De plus, le modèle d'utilité Allemand numéros 20219744.1 et 20219746.8, le modèle d'utilité Français numéros 0216604 et 0216603, le Brevet Britannique numéros 2383903 et 2396488, le modèle d'utilité Japonais numéros 3094987 et 3094988, le modèle d'utilité Taiwanais numéros 205196 et 222087, les Brevets Américains numéros 6709283 et 6767230, le modèle d'utilité Chinois numéro ZL 02202129.9 présentent respectivement des structures similaires aux structures conventionnelles susmentionnées. De plus, les Brevets Américains numéros 4826447, 4579411, 5650917, 6379168, 6551120, 5302133, 6425778, 6368124 et 6358079 révèlent aussi des connecteurs de circuit imprimé avec dispositif de verrouillage. Bien que ces connecteurs de circuit imprimé possèdent 2891408 2 différentes structures, des problèmes similaires aux dispositifs de verrouillage précités demeurent. L'objectif principal de la présente invention est de proposer un dispositif de verrouillage et un connecteur de circuit imprimé s'appliquant au dispositif de verrouillage. Le dispositif de verrouillage est installé sur un côté du connecteur de circuit imprimé pour verrouiller une carte de circuit imprimé, laquelle est installée dans le connecteur de circuit imprimé. En variante, le dispositif de verrouillage peut être formé d'un seul tenant avec le côté du connecteur de circuit imprimé ou être formé séparément près du côté du connecteur de circuit imprimé. Plus particulièrement, dans l'une des formes de réalisation de la présente invention, le connecteur de circuit imprimé possède une fente allongée et un dispositif de verrouillage. Le dispositif de verrouillage comprend un élément de blocage, une première unité opérante et une seconde unité opérante. L'élément de blocage est prévu pour bloquer la carte de circuit imprimé en position de verrouillage lorsque la carte de circuit imprimé est installée dans la fente allongée, afin de retenir la carte de circuit imprimé dans la fente allongée. De plus, la première unité opérante et la seconde unité opérante sont respectivement prévues pour retirer l'élément de blocage de la position de verrouillage en exerçant une première force et une seconde force. En d'autres termes, la position de verrouillage est annulée soit par la première unité opérante soit par la seconde unité opérante. La première unité opérante et la seconde unité opérante sont espacées l'une de l'autre et montées en différentes positions, de façon à être actionnées alternativement soit par la première unité opérante soit par la seconde unité opérante lorsque l'une ou l'autre est obstruée par d'autres dispositifs. De préférence, la première unité opérante et la seconde unité opérante sont actionnées respectivement depuis deux côtés opposés longitudinaux du connecteur de circuit imprimé. La première force exercée sur la première unité opérante est une force de traction et la seconde force exercée sur la seconde unité opérante est une force de poussée. 2891408 3 Par conséquent, la présente invention applique la première unité opérante et la seconde unité opérante respectivement pour retirer l'élément de blocage du dispositif de verrouillage. Lorsque l'une ou l'autre de la première et de la seconde unités opérantes du dispositif de verrouillage est obstruée par d'autres dispositifs, l'utilisateur peut facilement utiliser la première unité opérante ou la seconde unité opérante pour verrouiller/déverrouiller la carte de circuit imprimé. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée suivante, lue en conjonction avec les dessins, dans lesquels: la fig. 1 est une vue en perspective d'une première forme de réalisation de la présente invention; la fig. 2 est une vue partiellement éclatée d'une première forme de réalisation de la présente invention, montrant une structure du dispositif de verrouillage; la fig. 3 est une vue en coupe partielle d'une première forme de réalisation de la présente invention, montrant la structure du dispositif de verrouillage; la fig. 4 est une vue de dessus de la première forme de réalisation de la présente invention, montrant une carte de circuit imprimé bloquée par le dispositif de verrouillage; la fig. 5 est une vue de dessus de la première forme de réalisation de la présente invention, montrant la carte de circuit imprimé déverrouillée par la première unité opérante; la fig. 6 est une vue de dessus de la première forme de réalisation de la 25 présente invention, montrant la carte de circuit imprimé déverrouillée par la seconde unité opérante; la fig. 7 est une vue de dessus partielle en coupe transversale d'une seconde forme de réalisation de la présente invention, montrant une structure du dispositif de verrouillage; la fig. 8 est une vue de dessus partielle en coupe transversale de la seconde forme de réalisation de la présente invention, montrant une carte de circuit imprimé déverrouillée par une seconde unité opérante; et la fig. 9 est une vue en perspective d'un connecteur de circuit imprimé conventionnel pour installer une carte de circuit imprimé. La fig. 1 montre une première forme de réalisation de la présente invention, laquelle indique qu'un connecteur de circuit imprimé 1 est monté sur une carte mère 2. Le connecteur de circuit imprimé 1 comprend un socle de connexion 10, une fente 101 et un dispositif de verrouillage 3. Le socle de connexion 10 est fixé sur la carte mère 2 et la fente 101 est sur un socle 10 pour installer une carte de circuit imprimé 4 laquelle forme une encoche 40 sur le côté de la carte de circuit imprimé 4. Dans la première forme de réalisation, la carte mère 2 est une carte mère d'ordinateur personnel, la carte de circuit imprimé 4 est une carte vidéo VGA, et le connecteur de circuit imprimé 1 est un connecteur d'interface d'ordinateur personnel. Dans la fig. 2, le dispositif de verrouillage 3 comprend un élément de blocage 30, une première unité opérante 31 et une seconde unité opérante 32. L'élément de blocage 30 comprend un support d'extension 301, un élément de retenue 302 et un élément élastique 303. Le support d'extension 301 s'étend à partir du socle 10 et comporte un canal 301a et un trou d'insertion 301b, lequel est parallèle au canal 301a. L'élément de retenue 302 possède un corps 302a, une tête 302b et une queue 302c. La tête 302b et la queue 302c sont respectivement formées en deux extrémités opposées du corps 302a. La fig. 3 montre de plus que le corps 302a est installé dans le canal 30la, et la tête 302b et la queue 302c s'étendent à l'extérieur du canal 30la. L'élément élastique 303 est un ressort de compression et est monté autour du corps 302a. De plus, la tête 302b s'étend jusqu'à une position, laquelle correspond à une ligne d'extension A qui s'étend à partir de la fente 101 longitudinalement. En d'autres termes, la position de la tête 302b est conçue pour correspondre avec l'encoche 40 de la carte de circuit imprimé 4. Comme montré sur les figures 2 et 3, la première unité opérante 31 est en forme de tirette et comprend un bouton 310 et un fermoir 311. La queue 302c de l'élément de retenue 302 s'insère dans le bouton 310 à travers le 2891408 5 canal 30l a et est attachée au bouton 310 par le fermoir 311, lequel est attaché dans le bouton 310 pour empêcher le bouton 310 et la queue 302c de se détacher. De plus, la seconde unité opérante 32 comprend un axe 320 et une plaque de jonction 321. L'axe 320 possède une première extrémité 320a et une seconde extrémité 320b. La plaque de jonction 321 a un côté connecté à la seconde extrémité 320b de l'axe 320 et un autre côté muni d'une ouverture 321a. Dans la fig. 3, la queue 302c de l'élément de retenue 302 passe aussi à travers l'ouverture 321a et s'insère dans le bouton 310. L'axe 320 est inséré dans le trou d'insertion 301b, et la première extrémité 320a et la seconde extrémité 320b s'étendent à l'extérieur du trou d'insertion 301b respectivement. La fig. 4 montre que la carte de circuit imprimé 4 est installée dans la fente 101 du connecteur de circuit imprimé 1 et l'élément de blocage 30 du dispositif de verrouillage 3 est en position de verrouillage pour bloquer la carte de circuit imprimé 4. Dans la position de verrouillage, la tête 302b de l'élément de retenue 302 est insérée dans l'encoche 40 de la carte de circuit imprimé 4 pour verrouiller la carte de circuit imprimé, afin maintenir la carte de circuit imprimé 4 dans la fente 101. En d'autres termes, la carte de circuit imprimé 4 est bloquée sur le connecteur de circuit imprimé 1 par le dispositif de verrouillage 3 pour empêcher la carte de circuit imprimé 4 d'être retirée. La fig. 5 montre en outre comment la première unité opérante 31 est actionnée. Un utilisateur peut exercer une première force, à savoir la force de traction, pour tirer le bouton 310 de la première unité opérante 31 pour éloigner l'élément de retenue 302 de la position de verrouillage, de façon à retirer la tête 302b de l'élément de retenue 302 de l'encoche 40 de la carte de circuit imprimé 4. Ainsi, la carte de circuit imprimé 4 est déverrouillée et peut être enlevée du connecteur de circuit imprimé 1. Comme montré en fig. 6, un dispositif B ayant une certaine dimension et une certaine hauteur est monté sur la carte de circuit imprimé 4. Le dispositif B, comme un dispositif de puits thermique ou un ventilateur, 2891408 6 bloque habituellement la première unité opérante 31 lorsque la carte de circuit imprimé 4 est installée dans la fente 101. En conséquence, l'usager peut utiliser la seconde unité opérante 32 et exercer une seconde force, à savoir la force de poussée, pour pousser la première extrémité 320a de l'axe 320 pour entraîner la plaque de jonction 321 afin de déplacer le bouton 310 de la première unité opérante 31. Conformément, le bouton 310 de la première unité opérante 31 est déplacé à une certaine distance par la seconde unité opérante 32, laquelle déplace la tête 302b de l'élément de retenue 302, et la tête 302b de l'élément de retenue 302 est retirée de l'encoche 40 de la carte de circuit imprimé 4. Ainsi, la carte de circuit imprimé 4 est déverrouillée par la seconde unité opérante 32. De plus, lorsque l'élément de retenue 302 est retiré de la position de verrouillage, l'élément élastique 303 rétablit la résilience pour ramener l'élément de retenue 302 en raison de la compression de l'élément élastique 303. Ainsi, l'élément de retenue 302 peut être ramené à la position de verrouillage par l'élément élastique 303 tant que l'utilisateur arrête d'actionner la première unité opérante 31 et la seconde unité opérante 32. Les figs. 7-8 montrent une deuxième forme de réalisation de la présente invention. Dans la fig. 7, est représenté un connecteur de circuit imprimé 5 muni d'un dispositif de verrouillage, lequel comprend un élément de blocage 50, une première unité opérante 51 et une seconde unité opérante 52. L'élément de blocage 50 est un ergot, et la première unité opérante 51 est une plaque résiliente. L'ergot est formé sur la plaque résiliente et est utilisé pour bloquer une carte de circuit imprimé 6 installée dans le connecteur de circuit imprimé 5, de manière similaire à l'élément de retenue 302 de la première forme de réalisation. Ainsi, l'utilisateur peut déverrouiller la carte de circuit imprimé 6 en actionnant la première unité opérante 51 pour enlever l'élément de blocage 50 de la carte de circuit imprimé 6, tant que la première unité opérante 51 n'est pas obstruée par d'autres dispositifs. De plus, la fig. 8 montre que la seconde unité opérante 52 peut être actionnée par l'utilisateur lorsque la première unité opérante 51 est obstruée. L'utilisateur peut pousser la seconde unité opérante 52 pour enlever l'élément de blocage 50 de la carte de circuit imprimé 6. Dans les première et deuxième formes de réalisation, la présente invention applique l'une ou l'autre des première et seconde unités opérantes pour retirer l'élément de blocage du dispositif de verrouillage, de façon à déverrouiller la carte de circuit imprimé installée. Plus particulièrement, la première unité opérante et la seconde unité opérante sont espacées à une certaine distance l'une de l'autre pour que l'utilisateur puisse les actionner séparément. De plus, la première et la seconde unités opérantes peuvent être montées du même côté, sur les côtés opposés, sur des côtés adjacents, sur deux côtés longitudinaux ou sur deux petits côtés du connecteur de circuit imprimé, tant que la première unité opérante et la seconde unité opérante peuvent être actionnées. En conséquence, l'utilisateur peut facilement utiliser soit la première unité opérante soit la deuxième unité opérante de la présente invention pour verrouiller/déverrouiller la carte de circuit imprimé
Un dispositif de verrouillage (3) comprend un élément de blocage, une première unité opérante et une seconde unité opérante. L'élément de blocage est prévu pour bloquer une carte de circuit imprimé (4) en position de verrouillage lorsque la carte de circuit imprimé est installée dans le connecteur de circuit imprimé, de façon à retenir la carte de circuit imprimé dans le connecteur de circuit imprimé. De plus, l'élément de blocage est retiré de la position de verrouillage en actionnant soit la première unité opérante soit la seconde unité opérante. La première unité opérante et la seconde unité opérante sont espacées l'une de l'autre et montées en différentes positions, de façon à bénéficier de l'application soit de la première unité opérante soit de la seconde unité opérante pour annuler la position de verrouillage lorsque l'une ou l'autre des unités opérantes est obstruée par d'autres dispositifs.
1. Connecteur de circuit imprimé, pourvu d'une fente allongée (101) et d'un dispositif de verrouillage (3), lequel comprend: un élément de blocage (30), prévu pour bloquer la carte de circuit imprimé en position de verrouillage lorsque la carte de circuit imprimé est installée dans la fente allongée, de façon à retenir la carte de circuit imprimé dans la fente allongée; une première unité opérante (31) prévue pour retirer l'élément de blocage de la position de verrouillage en exerçant une première force; et une seconde unité opérante (32), espacée de la première unité opérante et prévue pour retirer l'élément de blocage de la position de verrouillage en exerçant une seconde force. 2. Connecteur de circuit imprimé selon la 1, dans lequel la première force est une force de traction et la seconde force est une force 15 de poussée. 3. Connecteur de circuit imprimé selon la 1, dans lequel la première force est exercée sur la première unité opérante à partir d'un côté de la fente et la seconde force est exercée sur la seconde unité opérante de l'autre côté de la fente. 4. Connecteur de circuit imprimé selon la 1, dans lequel la première force est exercée sur la première unité opérante à partir d'un côté longitudinal de la fente et la seconde force est exercée sur la seconde unité opérante de l'autre côté longitudinal de la fente. 5. Connecteur de circuit imprimé, comprenant: un socle (10), comportant une fente (101) pour installer une carte de circuit imprimé, laquelle possède une encoche (40) ; et un dispositif de verrouillage (3), comprenant: un élément de blocage, comprenant un support d'extension à partir du socle, et un élément de retenue installé de façon mobile sur le support d'extension pour verrouiller l'encoche de la carte de circuit imprimé lorsque celle-ci est installée dans la fente du socle; 2891408 9 une première unité opérante, connectée à l'élément de retenue pour retirer ce dernier de l'encoche de la carte de circuit imprimé ; et une seconde unité opérante, espacée de la première et connectée à l'élément de retenue pour retirer ce dernier de l'encoche de la carte de circuit imprimé. 6. Connecteur de circuit imprimé selon la 5, dans lequel l'élément de blocage comprend un élément élastique installé entre le support d'extension et l'élément de retenue pour stocker de la résilience lorsque l'élément de retenue est retiré de l'encoche de la carte de circuit imprimé, afin de ramener l'élément de retenue en position de verrouillage. 7. Connecteur de circuit imprimé selon la 6, dans lequel: le support d'extension comporte un canal; l'élément de retenue comporte un corps, une tête et une queue, le corps étant installé dans le canal, la tête et la queue étant respectivement formées sur les extrémités opposées du corps, où la tête et la queue s'étendent à l'extérieur de la voie, et la tête est prévue pour verrouiller l'encoche de la carte de circuit imprimé ; l'élément élastique est un ressort de compression monté autour du 20 corps de l'élément de retenue; et la première unité opérante est en forme de tirette et est connectée à la queue de l'élément de retenue. 8. Connecteur de circuit imprimé selon la 5, dans lequel: le support d'extension possède un trou d'insertion; et la seconde unité opérante comprend: un axe, installé dans le trou d'insertion et pourvu d'une première extrémité et d'une seconde extrémité, la première extrémité et la seconde extrémité s'étendant respectivement à l'extérieur du trou d'insertion; et une plaque de jonction ayant un côté connecté à la seconde extrémité de l'axe et un autre côté connecté à la première unité opérante. 2891408 10 9. Connecteur de circuit imprimé selon la 7, dans lequel: le support d'extension possède un trou d'insertion, lequel est parallèle au canal; et la seconde unité opérante comprend: un axe, installé dans le trou d'insertion et pourvu d'une première extrémité et d'une seconde extrémité, la première extrémité et la seconde extrémité s'étendant respectivement à l'extérieur du trou d'insertion; et une plaque de jonction, ayant un côté connecté à la seconde extrémité de l'axe et un autre côté pourvu d'une ouverture pour la queue de l'élément de retenue passant au travers. 10. Dispositif de verrouillage, prévu pour être installé sur un côté d'un connecteur de circuit imprimé, de façon à verrouiller une carte de circuit imprimé, lorsqu'elle est installée dans le connecteur de circuit imprimé, dans lequel le dispositif de verrouillage est pourvu d'un élément de blocage, une première unité opérante et une seconde unité opérante, l'élément de blocage étant prévu pour bloquer la carte de circuit imprimé en position verrouillée lorsque la carte de circuit imprimé est installée dans le connecteur de circuit imprimé, de façon à retenir la carte de circuit imprimé à l'intérieur du connecteur de circuit imprimé, et l'élément de blocage étant retiré de la position de verrouillage en actionnant soit la première unité opérante soit la seconde unité opérante, la première unité opérante et la seconde unité opérante étant actionnées respectivement à partir de deux côtés longitudinaux opposés du connecteur de circuit imprimé.
H
H01
H01R
H01R 12,H01R 13
H01R 12/18,H01R 13/639
FR2892480
A1
DISPOSITIF DE BUTEE DE DEBRAYAGE.
20,070,427
La présente invention concerne le domaine des butées de débrayage destinées à agir sur le diaphragme d'un embrayage, en particulier pour un véhicule automobile. L'invention s'applique aux butées de débrayage comprenant un roulement dont une des bagues est tournante et l'autre bague est fixe. Entre la bague tournante et la bague fixe, sont disposés des éléments roulants régulièrement répartis dans le sens circonférentiel au moyen d'une cage. Un élément de manoeuvre non tournant supporte le roulement et, sous l'action d'un organe de commande (mécanique, électrique ou hydraulique), vient déplacer axialement le roulement de butée contre le diaphragme de l'embrayage pour actionner le mécanisme d'embrayage. Le roulement est apte à actionner le mécanisme d'embrayage par l'intermédiaire de sa bague tournante. Un élément d'auto-centrage est généralement interposé entre la bague non tournante du roulement et l'élément de manoeuvre, ledit élément d'auto-centrage assurant la liaison entre ces deux pièces tout en autorisant, par son élasticité, un déplacement radial relatif entre lesdites deux pièces. Le roulement de butée peut ainsi se déplacer radialement afin d'obtenir un alignement des axes de rotation du roulement et du diaphragme, de manière à s'auto-centrer sur le diaphragme grâce notamment à l'élément d'auto-centrage. On connaît, par le document FR-A-2 642 126, une butée de débrayage dans laquelle l'élément de manoeuvre se présente sous la forme d'une douille obtenue par moulage d'une matière synthétique et apte à coulisser axialement sur un tube-guide pour mettre en contact un palier de la butée contre un diaphragme de l'embrayage. L'élément de manoeuvre comprend également une pluralité de languettes élastiques circonférentiellement régulièrement. Chaque languette élastique est pourvue d'une portée de contact apte à coopérer avec la bague non tournante du roulement pour réaliser l'auto-centrage de la butée, et d'un crochet permettant d'assurer la retenue axiale de ladite bague sur l'élément de manoeuvre. A l'intérieur du moule dédié à la fabrication de ces éléments de manoeuvre, une pluralité de nervures sont disposées pour obtenir de telles languettes élastiques espacées dans le sens circonférentiel. Afin d'éviter une fragilité excessive du moule, il est nécessaire de prévoir des nervures présentant une épaisseur relativement importante. Ainsi, les espaces circonférentiels entre les languettes immédiatement adjacentes qui en découlent sont relativement importants. De tels espaces circonférentiels présentent l'inconvénient de favoriser l'infiltration d'éléments polluants extérieurs à l'intérieur du palier à roulement, notamment lors des manoeuvres de débrayage et d'embrayage. En effet, une butée de débrayage fonctionne dans un environnement pouvant être pollué par des particules résultant des usures par friction des matériaux utilisés dans les disques d'embrayage. La présente invention a donc pour but de remédier à ces inconvénients en proposant une butée de débrayage autocentreuse, présentant une fiabilité de fonctionnement particulièrement satisfaisante. A cet effet, selon un aspect de l'invention, un dispositif de butée de débrayage autocentreuse apte à venir en contact avec un diaphragme de mécanisme d'embrayage, comprend un palier à roulement et un élément de manoeuvre. L'élément de manoeuvre comprend une portion tubulaire et une pluralité de doigts axiaux circonférentiellement répartis autour de ladite portion tubulaire, lesdits doigts axiaux étant déformables radialement afin de permettre l'auto-centrage du palier et aptes à assurer la retenue axiale dudit palier par rapport à l'élément de manoeuvre. Les doigts axiaux présentent, en section droite par un plan perpendiculaire à un axe de rotation de la butée, une longueur d'arc qui varie en fonction de la distance radiale entre ledit arc et ledit axe de rotation Avec un tel dispositif de butée de débrayage, il devient dès lors possible d'augmenter sensiblement l'étanchéité du palier, ce qui permet d'accroître sa sûreté de fonctionnement. En effet, l'existence de doigts axiaux présentant, en section droite par un plan perpendiculaire à un axe de rotation de la butée, une longueur d'arc qui varie en fonction de la distance radiale entre ledit arc et ledit axe de rotation, permet d'obtenir des espaces circonférentiels de taille réduite sans toutefois fragiliser de manière excessive les nervures du moule d'injection. En effet, avec la configuration de tels doigts, les nervures présentent une base épaisse et solide. Ainsi, de tels espaces circonférentiels entre les doigts de l'élément de manoeuvre limitent sensiblement l'intrusion d'éléments polluants extérieurs à l'intérieur du palier à roulement. En outre, lors du montage du roulement contre l'élément de manoeuvre, les doigts axiaux se resserrent légèrement les uns contre les autres, ce qui diminue l'espace circonférentiel entre deux doigts immédiatement adjacents et accroît encore la fiabilité de fonctionnement de la butée. Dans un mode de réalisation préféré, les doigts axiaux sont agencés de manière à obtenir une longueur d'arc réduite du côté de la portion tubulaire de l'élément de manoeuvre. Avantageusement, les doigts axiaux sont délimités, dans le sens circonférentiel, par deux surfaces latérales convergentes. Dans un mode de réalisation préféré, l'élément de manoeuvre est réalisé à partir d'un polymère chargé avec un additif comprenant au moins du polytetrafluoroethylène (PTFE). Le dispositif peut comprendre, en outre, une collerette radiale venue de matière avec l'élément de manoeuvre et pourvue d'une surface de contact avec un organe de commande. Avantageusement, l'élément de manoeuvre comprend deux portions axiales prolongeant la collerette et disposées de manière diamétralement opposée, lesdites portions étant aptes à coopérer avec l'organe de commande pour former un moyen d'anti-rotation de l'élément de manoeuvre autour de son axe. Au moins une des portions axiales peut comprendre une saillie radiale formant moyen de retenue axiale de l'organe de commande sur l'élément de manoeuvre. Dans un mode de réalisation préféré, la saillie, les portions axiales et l'élément de manoeuvre sont monoblocs. Avantageusement, l'élément de manoeuvre est réalisé en une seule pièce par moulage d'un polymère qui peut être un polyphtalamide (PPA). La charge en PTFE peut être comprise entre 5 et 15% en poids par rapport au poids total du polymère. L'additif peut comprendre, en outre, des fibres de verre ou des microbilles de verre. L'invention concerne également un système de commande d'embrayage comprenant une fourchette de commande, un diaphragme et un dispositif de butée de débrayage autocentreuse tel que défini précédemment. L'invention concerne enfin un élément de manoeuvre pour dispositif de butée de débrayage auto-centreuse du type comprenant un palier à roulement, l'élément de manoeuvre étant pourvu d'une portion tubulaire et d'une pluralité de doigts axiaux circonférentiellement répartis autour de ladite portion tubulaire, les doigts étant déformables radialement afin de permettre l'auto-centrage du palier à roulement et aptes à assurer la retenue axiale dudit palier par rapport à l'élément de manoeuvre. Les doigts axiaux présentent, en section droite par un plan perpendiculaire à un axe de rotation de la butée, une longueur d'arc qui varie en fonction de la distance radiale entre ledit arc et ledit axe de rotation. La présente invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple nullement limitatif et illustré par les dessins annexés, sur lesquels : -la figure 1 est une vue en coupe axiale en élévation d'un dispositif de butée de débrayage selon l'invention ; - la figure 2 est une vue de dessus d'un élément de manoeuvre du dispositif de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en coupe selon l'axe III-III de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue en perspective de l'élément de manoeuvre de la figure 2 ; - la figure 5 est une vue de face partielle de l'élément de manoeuvre de la figure 2 ; -la figure 6 est une vue en coupe selon l'axe VI-VI de la figure 5 ; et -la figure 7 est une vue partielle d'un moule d'injection dédié à la fabrication de l'élément de manoeuvre de la figure 2. Sur les figures 1 à 6, un dispositif de butée de débrayage, référencé 1 dans son ensemble, comprend un palier à roulement 2 et un élément de manoeuvre 3 pouvant coulisser axialement sur un tube guide 4. Le palier à roulement 2, monté sur l'élément de manoeuvre 3, comprend une bague intérieure 5, une bague extérieure 6, entre lesquelles sont logés des éléments roulants 7 ici sous forme de billes, une cage 7a de maintien de l'espace circonférentiel des éléments roulants 7, et un organe d'étanchéité 8. La bague intérieure 5, par exemple réalisée par emboutissage d'une tôle ou d'un tube, comprend une portion toroïdale 9 présentant en section droite par un plan axial un profil interne concave apte à former un chemin de roulement toroïdal pour la rangée d'éléments roulants 7. La portion toroïdale 9 est prolongée à partir de sa portion de grand diamètre par une portion axiale 10 à l'extrémité de laquelle vient se raccorder une portion radiale 11 s'étendant sensiblement radialement vers l'extérieur. La bague extérieure 6, pouvant être également réalisée par emboutissage d'une tôle mince ou d'un tube, comprend une portion toroïdale 13 présentant en section droite par un plan axial un profil interne concave apte à former un chemin de roulement torique pour la rangée d'éléments roulants 7. La portion toroïdale 13 est prolongée, à partir de sa portion de petit diamètre, par une portion tronconique 14 à l'extrémité de laquelle vient se raccorder une portion radiale 15 légèrement bombée qui vient en contact avec la surface de doigt d'un diaphragme 16 d'un dispositif d'embrayage (non représenté). La bague intérieure 5 est ici tournante et la bague extérieure 6 est non tournante. Bien entendu, il est également envisageable de prévoir une bague extérieure 6 tournante et une bague intérieure 5 non tournante. La cage 7a est disposée radialement entre les portions toroïdales 9, 13 des bagues intérieure et extérieure 5 et 6, et axialement entre la rangée d'éléments roulants 7 et la portion radiale 15 de la bague extérieure 6. L'organe d'étanchéité 8 comprend une armature 17 de protection fixée sur la surface extérieure de la bague extérieure 6. L'armature 17 s'étend radialement vers l'intérieur en direction de la bague intérieure 5, en étant disposée axialement entre les éléments roulants 7 et la portion radiale 11. L'élément de manoeuvre 3 est réalisé en une seule pièce et comprend une portion tubulaire 18 pourvue d'un alésage cylindrique 18a en contact avec la surface extérieure du tube guide 4, et une collerette radiale 19 située à proximité d'une extrémité axiale de la portion cylindrique 18. L'alésage 18a comprend une pluralité de rainures 18b axiales formant réserve de lubrifiant pour améliorer le coulissement de l'élément de manoeuvre 3 sur le tube guide 4. La collerette radiale 19 comprend une surface d'appui 20 orientée vers le roulement 2 et en contact de frottement avec la portion radiale 11 de la bague intérieure 5, et une surface d'appui 21 opposée orientée vers l'extérieur et coopérant par contact direct avec des doigts 22 d'une fourchette de commande apte à exercer un effort axial sur la butée de débrayage 1. A partir de la collerette radiale 19, la portion tubulaire 18 de l'élément de manoeuvre 3 est prolongée, vers l'extérieur du côté opposé au roulement 2, par une courte portion cylindrique extérieure 23 sur laquelle sont pratiquées deux portions axiales, référencées 24 et 25, et disposées de manière diamétralement opposée sous la forme de méplats. Les portions axiales 24 et 25 ménagent ainsi chacune une surface axiale de guidage pour les bords internes des doigts 22 de la fourchette de commande afin d'assurer une liaison angulaire entre ces deux éléments et d'éviter une éventuelle rotation de l'élément de manoeuvre 3 autour de son axe. En d'autres termes, les surfaces extérieures des portions axiales 24 et 25 et les doigts 22 de la fourchette de commande forment un moyen d'anti-rotation de l'élément de manoeuvre 3 autour de son axe. Les portions axiales 24 et 25, identiques entre elles, sont pourvues respectivement au niveau de leur extrémité libre axiale d'une saillie 26, 27 radiale dirigée vers l'extérieur. Lesdites saillies 26, 27 présentent une dimension radiale sensiblement réduite par rapport à celle de la collerette radiale 19. La solidarisation axiale des doigts 22 de la fourchette de commande par rapport à l'élément de manoeuvre 3, est réalisée par l'intermédiaire des saillies 26, 27. En variante et afin de réaliser la solidarisation relative de la fourchette de commande de l'élément de manoeuvre 3, il pourrait être envisageable de prévoir des crochets aptes à s'encliqueter sur les doigts 22 de ladite fourchette. L'élément de manoeuvre 3 comprend, axialement du côté opposé à la portion cylindrique extérieure 23, une portion cylindrique 28 prolongeant la collerette radiale 19 et qui présente un diamètre extérieur inférieur à celui de la portion axiale 10 de la bague intérieure 5. La portion cylindrique 28 s'étend axialement en direction de la portion toroïdale 9. L'élément de manoeuvre 3 comprend également une pluralité de doigts 29 ou languettes s'étendant axialement, ici en forme de couronne, en direction de la portion radiale 15 de la bague extérieure 6. Les doigts 29 axiaux sont disposés radialement entre la bague intérieure 5 et la portion tubulaire 18 de telle sorte qu'il subsiste un espace radial 30 entre la portion tubulaire 18 et lesdits doigts. Afin de présenter une flexibilité radiale suffisante, l'emplanture des doigts 29 est réalisée au niveau d'une surface frontale de la portion cylindrique 28. Les extrémités libres des doigts 29 sont situées axialement entre l'extrémité inférieure de la bague intérieure 5 et la paroi radiale 15 de la bague extérieure 6. La dimension axiale des doigts 29 est inférieure à celle de la bague intérieure 5. Au voisinage de leur extrémité libre, les doigts 29 comprennent une surface de contact 31 avec une surface intérieure cylindrique d'extrémité de la bague intérieure 5, pour l'auto-centrage élastique du roulement 2. Ladite surface d'extrémité, qui est la partie la plus éloignée axialement de la collerette radiale 19, est agencée de manière à éviter une éventuelle interférence des doigts 29 avec les autres portions de la bague intérieure 5, lors de leur fléchissement radial. Chaque doigt 29 axial comprend, au voisinage de la surface 31 de contact et à proximité de l'extrémité libre dudit doigt, une saillie radiale dirigée vers l'extérieur formant crochet 32. Le crochet 32 est situé à proximité de la portion radiale 15 de la bague extérieure 6, axialement entre ladite portion 15 et l'extrémité inférieure de la bague intérieure 5. Le crochet 32 s'étend radialement en direction de la portion tronconique 14 de la bague extérieure 6. Le crochet 32 comprend une surface de retenue 33 radiale venant en regard de la surface intérieure de la bague intérieure 5. Le crochet 32 laisse subsister, entre ladite surface de retenue 33 et la bague intérieure 5, un espace axial. Les doigts 29 axiaux sont délimités, dans le sens circonférentiel, par deux surfaces latérales 34, 35 convergeant vers l'intérieur du dispositif 1. Les doigts 29 axiaux présentent, en section droite par un plan perpendiculaire à l'axe de la butée, une longueur d'arc qui varie en fonction de la distance radiale entre ledit arc et ledit axe de rotation de manière à obtenir une dimension circonférentielle extérieure supérieure à la dimension circonférentielle intérieure. La longueur d'arc des doigts 29 est croissante dans le sens radial de manière à obtenir du côté de la portion tubulaire 18 une longueur d'arc réduite par rapport à celle orientée du côté de la bague intérieure 5. La longueur d'arc est variable dans le sens radial. En d'autres termes, la droite d'intersection des plans des surfaces 34, 35 est située entre l'axe de l'élément de manoeuvre 3 et les doigts 29. Pour chaque doigt 29, une telle dimension circonférentielle extérieure permet d'accroître la surface de contact entre la bague intérieure 5 et l'élément de manoeuvre 3, au niveau des surfaces de contact 31. En outre, un espace 36 circonférentiel entre deux doigts 29 immédiatement successifs présente ainsi, dans le sens circonférentiel, une dimension angulaire supérieure au niveau d'une surface radiale intérieure des doigts 29 relativement à celle d'une surface radiale extérieure. Cette configuration des doigts 29 axiaux permet ainsi d'obtenir des espaces circonférentiels entre ces doigts qui présentent, en section droite, une forme générale tronconique s'évasant vers l'intérieur. Les espaces 36 présentent donc, au niveau des surfaces 31 en contact avec la bague intérieure 5 du roulement 2, une largeur relativement faible ce qui diminue sensiblement le risque d'intrusion d'éléments polluants à l'intérieur dudit roulement et accroît la fiabilité de fonctionnement du dispositif 1. Par ailleurs, la configuration des surfaces latérales 34, 35 permet, comme illustré à la figure 7, d'obtenir au niveau d'un moule 38 d'injection prévu pour la fabrication de l'élément de manoeuvre 3, un noyau 39 comprenant une pluralité de nervures 40 qui présentent chacune une largeur qui va en décroissant vers l'axe de la butée. Ceci confère au noyau une résistance suffisante pour éviter une détérioration prématurée du moule. On peut d'autre part mouler une couronne de doigts 29 axiaux séparés dans le sens circonférentiel par une distance minimale faible. Lors de l'assemblage du palier à roulement 2 sur l'élément de manoeuvre 3, les crochets 32 permettent, grâce à un fléchissement radialement élastique des doigts 29 axiaux, le passage dudit palier. Après assemblage du roulement 2 sur l'élément de manoeuvre 3, les doigts 29 axiaux se resserrent circonférentiellement les uns par rapport aux autres, ce qui réduit la dimension des espaces circonférentiels entre lesdits doigts, permettant ainsi d'accroître encore l'étanchéité et la fiabilité du dispositif de butée. Avantageusement, l'élément de manoeuvre 3 est réalisé par moulage d'un polymère chargé avec au moins un additif anti-friction tel que du polytetrafluoroéthylène (PTFE), pouvant être avantageusement compris entre 5 et 15% en poids par rapport au poids total du polymère. De préférence, le polymère est un polyphtalamide (PPA). Bien entendu, il pourrait également être envisageable de prévoir d'autres types de polymère. L'additif anti-friction permet ainsi de diminuer le coefficient de friction entre l'élément de manoeuvre 3 et le tube-guide 4, mais également de réduire le coefficient de friction entre la collerette 19 et les doigts 22 de la fourchette de commande, ce qui réduit sensiblement les efforts transmis à la pédale d'embrayage. Par ailleurs, un polymère du type polyphtalamide chargé de PTFE permet d'éviter la détérioration de la collerette 19 radiale lors de l'actionnement de la butée par les doigts 22 de fourchette de commande. On peut ainsi éviter l'utilisation d'une plaque d'appui en acier traité pour le contact entre la butée et les doigts 22 de fourchette, ce qui permet de réduire les coûts de fabrication et la masse de la butée. Afin d'accroître la résistance mécanique de l'élément de manoeuvre, il pourrait également être envisageable de prévoir de charger le polymère avec des fibres de verre, ou des microbilles de verre, ou encore des fibres de carbone. Le dispositif de butée de débrayage pourvu d'un élément de manoeuvre comprenant une pluralité de doigts axiaux délimités, dans le sens circonférentiel, par des surfaces latérales convergentes, permet d'obtenir une bonne étanchéité du dispositif par rapport à d'éventuels éléments polluants pouvant être générés par usure, notamment par frottement de l'élément de manoeuvre sur le tube-guide lors des manoeuvres de débrayage et d'embrayage. En outre, l'adjonction d'additif anti-friction pour le moulage de l'élément de manoeuvre permet d'obtenir une usure particulièrement lente au niveau dudit tube-guide et des doigts de la fourchette de commande, ce qui favorise l'obtention d'un dispositif de butée particulièrement fiable, léger, économique, et favorisant le confort de conduite d'un conducteur automobile au cours du temps
Le dispositif de butée de débrayage autocentreuse comprend un palier à roulement 1 et un élément de manoeuvre 3 pourvu d'une portion tubulaire 18 et d'une pluralité de doigts 29 axiaux circonférentiellement répartis autour de ladite portion tubulaire, les doigts axiaux étant déformables radialement afin de permettre l'auto-centrage du palier à roulement et aptes à assurer la retenue axiale dudit palier par rapport à l'élément de manoeuvre. Les doigts axiaux présentent, en section droite par un plan perpendiculaire à un axe de rotation de la butée, une longueur d'arc qui varie en fonction de la distance radiale entre ledit arc et ledit axe de rotation.
1-Dispositif de butée de débrayage autocentreuse apte à venir en contact avec un diaphragme (16) de mécanisme d'embrayage, le dispositif comprenant un palier à roulement (2) et un élément de manoeuvre (3) pourvu d'une portion tubulaire (18) et d'une pluralité de doigts (29) axiaux circonférentiellement répartis autour de ladite portion tubulaire, lesdits doigts axiaux étant déformables radialement afin de permettre l'autocentrage du palier à roulement et aptes à assurer la retenue axiale dudit palier par rapport à l'élément de manoeuvre, caractérisé en ce que les doigts axiaux présentent, en section droite par un plan perpendiculaire à un axe de rotation de la butée, une longueur d'arc qui varie en fonction de la distance radiale entre ledit arc et ledit axe de rotation. 2-Dispositif selon la 1, dans lequel les doigts axiaux sont délimités, dans le sens circonférentiel, par deux surfaces latérales convergentes. 3-Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel l'élément de manoeuvre est réalisé à partir d'un polymère chargé avec un additif comprenant au moins du PTFE, le dispositif comprenant, en outre, une collerette (19) radiale venue de matière avec l'élément de manoeuvre et pourvue d'une surface de contact avec un organe de commande. 4-Dispositif selon la 3, dans lequel l'élément de manoeuvre comprend deux portions axiales (24, 25) prolongeant la collerette (19) et disposées de manière diamétralement opposée, lesdites portions étant aptes à coopérer avec l'organe de commande pour former un moyen d'anti-rotation de l'élément de manoeuvre autour de son axe. 5-Dispositif selon la 4, dans lequel au moins une des portions axiales (24, 25) comprend une saillie (26, 27) radiale formant moyen de retenue axiale de l'organe de commande sur l'élément de manoeuvre. 6-Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 5, dans lequel le polymère est un polyphtalamide. 7-Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 6, dans lequel la charge en PTFE est comprise entre 5% et 15% en poids par rapport au poids total du polymère. 8-Dispositif selon l'une quelconque des 4 à 7, dans lequel l'additif comprend, en outre, des fibres de verres ou des microbilles de verres. 9-Système de commande d'embrayage comprenant une fourchette de commande, un diaphragme et un dispositif de butée de débrayage auto-centreuse selon l'une quelconque des précédentes. 10- Elément de manoeuvre pour dispositif de butée de débrayage auto-centreuse du type comprenant un palier à roulement, l'élément de manoeuvre étant pourvu d'une portion tubulaire (18) et d'une pluralité de doigts (29) axiaux circonférentiellement répartis autour de ladite portion tubulaire, déformables radialement afin de permettre l'auto-centrage du palier à roulement et aptes à assurer la retenue axiale dudit palier par rapport à l'élément de manoeuvre, caractérisé en ce que les doigts axiaux présentent, en section droite par un plan perpendiculaire à un axe de rotation de la butée, une longueur d'arc qui varie en fonction de la distance radiale entre ledit arc et ledit axe de rotation.
F
F16
F16D
F16D 23
F16D 23/14
FR2896626
A1
BLOC DE BORNE DE CONNEXION
20,070,727
L'invention concerne un pour des éléments de contact à connecter, notamment des cosses à câble fermées, comprenant au moins une cavité de serrage, un canal de vis débouchant longitudinalement dans la cavité de serrage, et une ouverture de cavité de serrage s'étendant au moins approximativement transversalement au canal de vis. Un tel bloc de borne de connexion comprend plusieurs cavités de serrage isolées électriquement les unes des autres. Dans chaque cavité de serrage du bloc de borne de connexion, il est ainsi possible d'effectuer une connexion par serrage d'au moins un conducteur ou d'un élément de contact à connecter. Dans la suite on se référera uniquement à la connexion par serrage d'un seul élément de contact à connecter. Mais cela englobe de manière explicite également la possibilité d'une connexion par serrage d'un ou de plusieurs éléments de contact à connecter et/ou d'un ou de plusieurs conducteurs. Pour réaliser la connexion par serrage, l'élément de contact à connecter est introduit, par l'intermédiaire d'une ouverture de cavité de serrage, dans la cavité de serrage et y est connecté par serrage au moyen d'une vis de connexion. La vis de connexion est à cet effet guidée dans un canal de vis débouchant longitudinalement dans la cavité de serrage. Un vissage de la vis de connexion dans un filetage interne du boîtier, permet l'établissement réversible d'une connexion par serrage de l'élément de contact à connecter. Un tel bloc de borne de connexion est par exemple décrit dans le document DE-AS 25 15 711. Un développement du principe qui y est décrit consiste à guider la vis de connexion dans le bloc de borne de connexion à l'aide d'un élément de ressort, de façon qu'elle libère la cavité de serrage dans l'état détendu de l'élément de ressort. L'élément de ressort et la vis de connexion sont ici reliés mutuellement de manière imperdable. Ce guidage imperdable permet une connexion par serrage simple et réversible, également dans le cas de l'utilisation sur le terrain. Un tel bloc de borne de connexion est par exemple connu d'après le document DE 20 2004 002 779 Ul ou le document JP 2001-2 50 599 A. En ce qui concerne les éléments de ressort qui y sont décrits, il s'agit de ressorts hélicoïdaux. A partir de ce bloc de borne de connexion connu, le but de l'invention consiste à simplifier davantage encore le guidage de la vis de connexion. Ce but est atteint grâce à un bloc de borne de connexion comprenant une ou plusieurs cavités de serrage, et comportant pour chaque cavité de serrage, un canal de vis débouchant dans la cavité de serrage, et une vis de connexion qui, dans le canal de vis, est guidée de manière longitudinalement mobile, et peut être vissée dans la cavité de serrage à l'encontre de la pression d'un élément de ressort, le bloc de borne de connexion se distinguant par une lame de ressort en guise d'élément de ressort, qui est montée, avec son extrémité fixe, dans la paroi latérale de canal de vis, et agit, avec son extrémité libre, sur la vis de connexion. En règle générale, le bloc de borne de connexion conforme à l'invention est composé d'une pluralité de cavités de serrage agencées côte à côte. Chaque cavité de serrage est accessible de l'extérieur par l'intermédiaire d'une ouverture de cavité de serrage, en vue de pouvoir introduire, à travers l'ouverture de cavité de serrage, un élément de contact à connecter dans la cavité de serrage. Pour établir la connexion de l'élément de contact à connecter, il est prévu une vis de connexion dans la cavité de serrage. La vis de connexion est guidée dans un canal de vis débouchant dans la cavité de serrage. Pour pouvoir introduire facilement l'élément de contact à connecter dans la cavité de serrage, la vis de connexion peut être vissée dans la cavité de serrage à l'encontre de la pression d'un élément de ressort, de façon telle que l'élément de ressort assure le maintien de la vis de connexion dans une position d'ouverture hors de la cavité de serrage, avant la connexion de l'élément de contact à connecter. Après introduction de l'élément de contact à connecter dans la cavité de serrage, la vis de connexion est vissée dans la cavité de serrage en étant guidée longitudinalement par le canal de vis, jusqu'à l'établissement du contact électriquement conducteur avec l'élément de contact à connecter. Selon l'invention, l'élément de ressort est réalisé en tant que lame de ressort. Une extrémité fixe de la lame de ressort est ici montée pivotante dans une paroi latérale de canal de vis. L'extrémité libre de la lame de ressort agit sur la vis de connexion. Grâce à l'action de la lame de ressort sur la vis de connexion et à un contour de boitier sous forme de palier de pivotement pour la lame de ressort, on obtient un montage élastique de la vis de connexion qui, en position ouverte, libère la cavité de serrage. L'invention garantit l'accès libre à la cavité de serrage dans la position ouverte de la vis de connexion, pour différentes variantes d'éléments de contact à connecter fermés ou ouverts, notamment des cosses à câble. Cet accès libre est produit par la pression de ressort de la lame de ressort agissant sur la vis de connexion. La lame de ressort maintient la vis de connexion en position ouverte sur toute sa longueur dans le canal de vis, au-dessus de la cavité de serrage. Comme la vis de connexion est guidée de manière imperdable dans le canal de vis du boitier de borne de connexion, on obtient également dans des conditions de montage difficiles, par exemple sur le terrain, un raccordement de connexion simple et rapide d'éléments de contact à connecter par connexion par serrage. Un avantage de l'invention par rapport à l'état de la technique, réside dans la fabrication simple et peu coûteuse du bloc de borne de connexion. L'opération de montage lors de la fabrication est simplifiée parce que la lame de ressort est uniquement placée sur un côté de la vis de connexion dans le boitier du bloc de borne de connexion. En outre, les coûts de production d'une lame de ressort réalisée sous forme de pièce de tôle pliée, sont faibles. La vis de connexion est de préférence réalisée sous la forme d'une vis à embase et présente donc une embase de vis. Une vis à embase signifie ici une vis à la tête de vis de laquelle se raccorde un corps de vis qui présente deux zones. Dans la zone se raccordant directement à la tête de vis dans la direction longitudinale, qui dans la suite est dénommée embase de vis, n'est pas formé de filetage. Seule la deuxième zone se raccordant ensuite dans la direction longitudinale de la vis, présente un filetage extérieur. Sur l'embase de vis de la vis de connexion s'appuie l'extrémité libre de la lame de ressort. Cette extrémité libre est avantageusement conçue à la manière d'une fourche et enserre l'embase de vis et s'engage dans une rainure réalisée dans l'embase de vis. Grâce à cette liaison par complémentarité de forme, la lame de ressort est montée de manière fiable sur l'embase de vis et l'on empêche de manière efficace un détachement intempestif involontaire de la lame de ressort de l'embase de vis, lors de la translation de la vis dans la direction longitudinale. Par ailleurs, la vis de connexion est guidée de manière sûre dans le canal de vis. De manière avantageuse, l'extrémité libre de la lame de ressort et la rainure sont fabriquées de manière mutuellement ajustée, et l'extrémité libre en forme de fourche de la lame de ressort s'appuie sur les parois latérales de la rainure. La connexion par serrage d'un élément de contact à connecter inséré dans la cavité de serrage, s'effectue de préférence avec une barrette de courant qui présente à son extrémité s'engageant dans la cavité de serrage, un perçage avec filetage intérieur. La vis de connexion est vissée dans ce filetage intérieur, dans la position de connexion. Dans le cas d'éléments de contact à connecter, qui sont réalisés en tant que cosses à câble et dont l'extrémité de contact est réalisée en forme d'anneau ou de fourche, la vis de connexion traverse cette extrémité de contact avant d'être vissée dans le filetage intérieur de la barrette de courant. L'embase de vis de la vis de connexion présente de préférence un diamètre supérieur à celui du filetage extérieur, la transition entre l'embase de vis et le filetage extérieur étant formée par une bordure de serrage de forme conique. Notamment des cosses à câble dont la dimension d'ouverture est plus faible que le diamètre extérieur de l'embase de vis, sont pressées par la bordure de serrage contre la barrette de courant, après vissage, et sont ainsi parfaitement connectées par serrage. En résumé, la vis de connexion, dans une position de connexion ou de contact, est vissée à la barrette de courant par l'intermédiaire du filetage intérieur, et fixe l'élément de contact à connecter à la barrette de courant pour assurer le contact électrique. D'après un mode de réalisation avantageux, la barrette de courant est réalisée en tant que pièce de tôle pliée de faible coût, qui présente une branche de serrage et optionnellement une branche de contact de connexion. La branche de serrage est engagée dans la cavité de serrage et présente le perçage avec le filetage intérieur. Par l'intermédiaire de la branche de serrage, l'élément de contact à connecter est connecté par serrage au moyen de la vis de connexion. La branche de contact sert de raccordement électrique de l'élément de contact à connecter, par l'intermédiaire de la barrette de courant, à une barre de raccordement ou barre omnibus ou un autre raccordement électrique externe du bloc de borne de connexion. Selon une variante avantageuse, le boîtier de borne de connexion présente, sous la cavité de serrage, un contour de boitier dans le fond de boitier, à savoir le côté opposé au canal de vis dans la direction longitudinale. Ce contour de boitier est par exemple réalisé à la manière d'un pot et assure une fonction de butée de fin de course et d'un logement de réception pour la vis de connexion. Le vissage de la vis de connexion n'est ainsi possible que jusqu'à une position prédéfinie. La lame de ressort est avantageusement maintenue, par sont extrémité fixe, côté boitier, par un contour de boitier agencé dans le boitier de borne de connexion et réalisé sous la forme d'une fente de maintien. La lame de ressort est fixée par serrage ou coincement dans la fente de maintien. Selon une configuration avantageuse de l'invention, le boitier de borne de connexion présente un espace de pivotement en forme de coin, qui est destiné à la lame de ressort et s'ouvre en direction du canal de vis, et la fente de maintien est agencée au niveau du somment du coin de l'espace de pivotement. La lame de ressort peut alors pivoter en va et vient entre les parois de délimitation de l'espace de pivotement, la paroi de délimitation dirigée vers le côté supérieur du boitier en direction longitudinale agissant en tant que butée de repos pour la lame de ressort en position détendue, et paroi de délimitation de l'espace de pivotement, qui est éloignée du côté supérieur du boitier dans la direction longitudinale, agissant en tant que butée de tension de serrage pour la lame de ressort. Le pivotement s'effectue donc dans un espace de pivotement réalisé â la manière d'un coin couché, en permettant ainsi le mouvement de la lame de ressort uniquement entre des limites définies, à savoir les branches ou côtés du coin. L'espace de pivotement débouche pour sa part avec une ouverture dans la paroi latérale de canal de vis, dans le canal de vis. La lame de ressort s'engage, à partir de l'espace de pivotement, dans le canal de vis et enserre avec son extrémité libre, l'embase de vis de la vis de connexion. Dans l'état détendu, la vis de connexion est maintenue dans une position de repos par la lame de ressort, de manière telle que la cavité de serrage soit accessible pour l'introduction d'un élément de contact à connecter. La paroi de délimitation de l'espace de pivotement, qui est la plus proche du côté supérieur dans la direction longitudinale, forme donc une butée de repos pour lame de ressort pour une détente presque complète de celle-ci. Après vissage de la vis de connexion, par exemple à l'aide d'un tournevis, la paroi de délimitation opposée de l'espace de pivotement, qui est située plus près de la cavité de serrage dans la direction longitudinale, forme alors une butée de tension de serrage. Il est ainsi impossible de mettre sous tension, par serrage, la lame de ressort, au-delà d'un état de tension de serrage maximal défini. On évite ainsi de manière fiable une déformation plastique de la lame de ressort, dans la mesure où sont prévues des réserves de sécurité adéquates lors du dimensionnement de la lame de ressort. En conséquence, il est également possible de garantir le fonctionnement correct de la lame de ressort sur une période plus longue. Dans la suite, un exemple de réalisation de l'invention va être explicité plus en détail, au regard des dessins 20 annexés, qui montrent : Fig. 1 une partie d'un bloc de borne de connexion conforme à l'invention, selon une représentation en perspective, 25 Fig. 2 une vis de connexion individuelle, selon une représentation en perspective, Fig. 3 une vue de côté en coupe du bloc de borne de connexion conforme à l'invention, en position ouverte, la vis de connexion étant 30 dévissée, Fig. 4 le bloc de borne de connexion conforme à l'invention, selon la figure 3, en position de connexion par serrage, la vis de connexion étant vissée et serrée. 8 35 La partie du bloc de borne de connexion 1 représentée sur la figure 1, comprend un boitier de borne de connexion 2 et une cavité de serrage 3 agencée sensiblement au milieu du boitier de borne de connexion 2. Généralement, le bloc de borne de connexion 1 présente une pluralité de telles cavités de serrage 3 disposées côte à côte, qui sont toutes prévues pour assurer la connexion par serrage d'éléments de contact 4 à connecter, notamment des cosses à câble fermées, et présentent toutes une construction identique. Une seule cavité de serrage 3 a été représentée à titre d'exemple sur les figures. La connexion par serrage s'effectue au moyen d'une vis de connexion 5. Cette vis de connexion 5 est guidée dans la direction longitudinale 6, dans un canal de vis 7, et est retenue par une lame de ressort 8. Elle est accessible, par l'intermédiaire de l'ouverture 10 du canal de vis située sur le côté supérieur 9 du boitier, à l'aide d'un outil de manœuvre, par exemple un tournevis. Un élément de contact 4 à connecter, qui a été introduit dans la cavité de serrage 3 par l'intermédiaire d'une ouverture de cavité de serrage 12 agencée sur un côté d'insertion 11, peut être connecté par serrage en vissant la vis de connexion 5 dans la cavité de serrage 3. Cette connexion par serrage peut également être effectuée simultanément avec plusieurs éléments de contact 4 à connecter, les dessins ne représentant toutefois, à titre d'exemple, qu'un seul élément de contact 4 à connecter, sous la forme d'une cosse à câble fermée. La figure 2 indique comment la vis de connexion 5 est maintenue ou retenue par la lame de ressort 8. La figure montre selon une représentation en perspective, une vis de connexion 5 réalisée sous la forme d'une vis à embase, ainsi que l'extrémité libre 13 et la zone supérieure d'une lame de ressort 8. La vis de connexion 5 présente une tête de vis 14 dans laquelle est agencé un évidement 15 pour un outil de manœuvre, et qui se raccorde, dans la direction longitudinale de la vis, à un corps de vis 17 par l'intermédiaire d'une collerette de butée 16. La zone du corps de vis 17, située directement à la suite de la tête de vis 14, et réalisée sous la forme d'une embase de vis 18 qui est principalement dotée d'une surface lisse. A cette zone succède, dans la direction longitudinale de la vis, une deuxième zone du corps de vis 17, dans laquelle est formé un filetage extérieur 19, et qui présente un diamètre plus faible que la zone du corps de vis 17 réalisée en tant qu'embase de vis 18. La transition entre les deux zones forme une bordure de serrage 20 de forme conique. De plus, dans l'embase de vis 18, directement sous la collerette de butée 16, sur environ la moitié de la périphérie de l'embase de vis 18, est usinée par fraisage, une rainure 21. L'extrémité libre 13 de la lame de ressort 8 enserre l'embase de vis 18 à la manière d'une fourche, de façon telle qu'une surface d'appui 22 de l'extrémité libre 13 s'appuie sur la collerette de butée 16 de la vis de connexion 5. En outre, l'extrémité libre 13 conçue en forme de fourche, s'enclenche avec une surface de butée 23, dans la rainure 21 usinée de manière ajustée adaptée. L'extrémité libre 13 en forme de fourche de la lame de ressort 8 s'appuie en conséquence également sur les parois latérales de la rainure 21. La figure 3 montre la vis de connexion 5 sollicitée par 35 la lame de ressort 8, en position ouverte. A partir du côté supérieur 9 du boîtier, le canal de vis 7 s'étend dans la direction longitudinale 6, jusque dans la cavité de serrage 3. Celle-ci présente sensiblement un contour extérieur de la forme d'un cube. Elle est dimensionnée de manière à pouvoir y introduire sans difficultés, par l'intermédiaire de son ouverture 12 de cavité de serrage, les éléments de contact 4 à connecter. Sur le côté inférieur de la cavité de serrage 3, est disposée la branche de serrage 24 d'une barrette de courant 25, qui s'engage dans la cavité de serrage 3. La branche de serrage 24 présente un perçage 26 qui est aligné, dans la direction longitudinale 6, avec la vis de connexion 5, et dans le filetage intérieur 27 duquel peut être vissée la vis de connexion 5. La lame de ressort 8 est montée dans un espace de pivotement 28 qui est réalisé à la manière d'un coin placé sensiblement dans la direction transversale 29. Cet espace de pivotement 28 est agencé au-dessus de la cavité de serrage 3 en se référant à la direction longitudinale 6, et sur le côté opposé à celui où se trouve l'ouverture 12 de la cavité de serrage, en se référant à la direction transversale 29. La direction longitudinale 6 s'étend perpendiculairement à la direction transversale 29. L'espace de pivotement 28 s'ouvre latéralement dans le canal de vis 7. Le sommet 30 du coin se situe sur le côté de l'espace de pivotement éloigné du canal de vis 7 dans la direction transversale 29, c'est-à-dire qu'il s'éloigne du canal de vis 7. Le sommet 30 du coin forme une fente de maintien 31 pour la lame de ressort 8 qui pour sa part s'engage dans le canal de vis 7 à travers l'ouverture, et y enserre l'embase de vis 18 avec son extrémité libre 13 à la manière d'une fourche. La paroi de délimitation de l'espace de pivotement 28, qui, dans la direction longitudinale 6, est la plus proche du côté supérieur 9 du boitier, agit en tant que butée de repos 33 pour la lame de ressort 8, tandis que la paroi de délimitation qui, dans la direction longitudinale est plus éloignée du côté supérieur 9 et est ainsi plus proche de la cavité de serrage 3, agit en tant que butée de tension de serrage 34 pour la lame de ressort 8. Entre les deux butées 33, 34, la lame de ressort 8 peut se déplacer en va et vient. Le mouvement de pivotement de la lame de ressort 8 correspond à un mouvement de la vis de connexion 5 dans le canal de vis 7. Un mouvement de pivotement de la lame de ressort 8 en direction de la butée de repos 33 signifie ici un mouvement de la vis de connexion 5 vers le haut dans la direction longitudinale 6, en direction du côté supérieur 9 du boitier. A cette occasion, la cavité de serrage 3 est progressivement libérée par la vis de connexion 5. Un mouvement de pivotement en direction de la butée de tension de serrage 34 signifie par contre un mouvement longitudinal de la vis de connexion 5 dans la direction longitudinale, vers l'intérieur de la cavité de serrage 3. La sollicitation de la vis de connexion 5 garantit son guidage imperdable dans le canal de vis 7. Dans la position ouverte, la lame de ressort 8 s'appuie avec pratiquement la totalité de sa surface, sur la butée de repos 33. Elle maintient en conséquence la vis de connexion 5 dans une position prédéfinie dans le canal de vis 7, de manière telle, au-dessus de la cavité de serrage 3, que la cavité de serrage 3 soit libérée en rendant possible l'introduction d'un élément de contact 4 à connecter.35 Pour produire la connexion par serrage, on introduit dans la cavité de serrage 3 un élément de contact 4 à connecter, à partir du côté d'insertion 11 du boitier de borne de connexion 2, par l'intermédiaire de l'ouverture de cavité de serrage 12, dans la direction transversale 29. Après l'introduction de l'élément de contact 4 à connecter, le perçage d'élément de contact 35 de l'élément de contact 4 à connecter réalisé sous la forme d'une cosse à câble, se situe au-dessus du perçage 26 de la branche de serrage 24 et est aligné avec celui-ci. Pour assurer la connexion par serrage représentée sur la figure 4, de l'élément de contact 4 à connecter, la vis de connexion 5 est vissée dans la cavité de serrage 3, à l'aide d'un tournevis, à l'encontre de la force de maintien de la lame de ressort 8. Le corps de vis 17 avec le filetage extérieur 19 traverse à cette occasion le perçage d'élément de contact 35 de l'élément de contact 4 à connecter. Il agit ici tout d'abord en tant qu'élément d'aide au centrage par rapport l'élément de contact 4 à connecter. De légères imprécisions de positionnement du perçage d'élément de contact 35 par rapport au perçage 26 de la barrette de courant 25 sont ainsi compensées. Le filetage extérieur 19 vient alors en prise dans le filetage intérieur 27 du perçage 26 de la branche de serrage 24 de la barrette de courant 25. La vis de connexion 5 est alors vissée dans le filetage intérieur 27. A cette occasion, le corps de vis 17 de la vis de connexion 5 plonge dans un contour de boitier 36 conçu à la manière d'un pot, et vient buter sur celui-ci. Le contour de boitier 36 assure ainsi la fonction de butée de fin de course pour la vis de connexion 5.35 La vis de connexion 5 est vissée jusqu'à ce que la bordure de serrage 20 de la vis de connexion 5 assure la connexion par serrage de l'élément de contact 4 à connecter. Le côté inférieur de l'élément de contact 4 à connecter est à cette occasion pressé sur une surface 37 de contact par serrage de la branche de serrage 24 de la barrette de courant 25. La vis de connexion 5 présente au niveau de l'embase de vis 18, un diamètre plus grand que dans la zone du corps de vis 17 sur laquelle est réalisé le filetage extérieur 19. De ce fait, il est possible, au moyen de la bordure de serrage 20, qui forme la transition entre le corps de vis 17 et le filetage extérieur 19, de connecter par serrage également des éléments de contact 4 à connecter, qui présentent des perçages d'élément de contact 35 de différents diamètres. Il est également possible de connecter par serrage, de la manière décrite, par exemple des éléments de contact 4 à connecter dont l'extrémité de contact est réalisée à la manière d'une fourche à deux dents. Le mode de construction de la vis de connexion 5 garantit de pouvoir également connecter par serrage des éléments de contact 4 à connecter du type en forme de fourche, présentant des différences plus importantes concernant l'espacement des dents de la fourche. Dans un état vissé de la vis de connexion 5, la lame de ressort 8 s'appuie avec pratiquement toute sa surface, sur la butée de tension de serrage 34. A cet effet, le contour de la butée de tension de serrage 34 est adapté à la courbure de la lame de ressort 8. On empêche ainsi de manière efficace, un excès de vissage et éventuellement une déformation plastique de la lame de ressort 8, ce qui pourrait conduire à une dégradation du fonctionnement, voire même à une impossibilité de fonctionnement. Le résultat est une connexion par serrage réversible, mais parfaitement stable et résistante dans l'état connecté par serrage
Un bloc de borne de connexion 1 comprend une ou plusieurs cavités de serrage 3, et comporte pour chaque cavité de serrage 3, un canal de vis 7 débouchant dans la cavité de serrage 3, et une vis de connexion 5 qui, dans le canal de vis 7, est guidée de manière longitudinalement mobile, et peut être vissée dans la cavité de serrage 3 à l'encontre de la pression d'un élément de ressort. Une lame de ressort 8 en guise d'élément de ressort, est montée, avec son extrémité fixe 32, dans la paroi latérale de canal de vis, et agit, avec son extrémité libre 13, sur la vis de connexion 5.
1. Bloc de borne de connexion (1) comprenant une ou plusieurs cavités de serrage (3), et comportant pour chaque cavité de serrage (3) • un canal de vis (7) débouchant dans la cavité de serrage (3), et • une vis de connexion (5) qui, dans le canal de vis (7), • est guidée de manière longitudinalement mobile, 1.0 et • peut être vissée dans la cavité de serrage (3) à l'encontre de la pression d'un élément de ressort, caractérisé par une lame de ressort (8) en guise 15 d'élément de ressort, qui est montée, avec son extrémité fixe (32), dans la paroi latérale de canal de vis, et agit, avec son extrémité libre (13), sur la vis de connexion (5). 20 2. Bloc de borne de connexion (1) selon la 1, caractérisé en ce que la vis de connexion (5) présente une embase de vis (18). 3. Bloc de borne de connexion selon la 25 1 ou 2, caractérisé en ce que l'extrémité libre de la lame de ressort (8) est conçue à la manière d'une fourche et s'engage dans une rainure (21) réalisée dans l'embase de vis (18). 30 4. Bloc de borne de connexion selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une barrette de courant (25) débouchant dans la cavité de serrage (3) et comportant un perçage {26) avec un filetage intérieur (27) pour levissage de la vis de connexion (5). 5. Bloc de borne de connexion (1) selon la 4, caractérisé • en ce que la barrette de courant (25) est une pièce de tôle pliée comportant une branche de serrage (24), • en ce que la branche de serrage (24) est engagée dans la cavité de serrage (3), et • en ce que le perçage (26) est réalisé dans la branche de serrage (24). 6. Bloc de borne de connexion (1) selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un contour de boitier (36) dans fond de boitier opposé au canal de vis (7) dans la direction longitudinale (6), sous la forme d'une butée de fin de course pour la vis de connexion (5). 7. Bloc de borne de connexion (1) selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la lame de ressort (8) est maintenue, par son extrémité fixe (32), dans une fente de maintien agencée dans le bloc de borne de connexion (1). 8. Bloc de borne de connexion (1) selon la 7, caractérisé • en ce que le boitier de borne de connexion (2) présente un espace de pivotement (28) en forme de 30 coin, qui est destiné à la lame de ressort (8) et s'ouvre en direction du canal de vis (7), • en ce que la fente de maintien (31) est agencée au niveau du somment 30) du coin de l'espace de pivotement (28), 35 • en ce que la lame de ressort (8) peut pivoter en va et vient entre les parois de délimitation del'espace de pivotement {28), • en ce que la paroi de délimitation dirigée vers le côté supérieur (9) du boitier en direction longitudinale (6), agit en tant que butée de repos (33) pour la lame de ressort (8) en position détendue, et • en ce que la paroi de délimitation de l'espace de pivotement (28), qui est éloignée du côté supérieur (9) du boitier dans la direction longitudinale (6), agit en tant que butée de tension de serrage (34) pour la lame de ressort (8). 9. Bloc de borne de connexion (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la vis de connexion (5), dans une position de repos, est maintenue par la lame de ressort (8) appuyée sur la butée de repos (33), de manière telle qu'elle libère la cavité de serrage (3) au moins de façon à permettre l'introduction de l'élément de contact (4) à connecter dans la cavité de serrage (3). 10. Bloc de borne de connexion (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la vis de connexion (5), dans une position de connexion ou de contact, est vissée à la barrette de courant (25) par l'intermédiaire du filetage intérieur (27), et fixe l'élément de contact (4) à connecter à la barrette de courant (25) pour assurer le contact électrique.30
H
H01
H01R
H01R 4,H01R 9
H01R 4/30,H01R 9/24
FR2892982
A1
DISPOSITIF DE REGLAGE DE ZONE D'ASSISE
20,070,511
La présente invention se rapporte à un dispositif de réglage de zone d'assise. ARRIERE-PLAN Habituellement, un dispositif de réglage de zone d'assise est connu, lequel règle une longueur d'une surface d'assise d'un coussin de siège de sorte qu'un utilisateur/une utilisatrice puisse s'asseoir dans une position confortable correspondant à sa taille. Un tel dispositif est placé dans le coussin de siège et est doté d'une molette à une partie d'extrémité. Au moyen d'un déplacement de la molette dans une direction de va-et-vient, une partie d'extrémité du coussin de siège dépasse vers l'avant ou se rétracte vers l'arrière et la longueur de la surface d'assise dans la direction vers l'arrière et vers l'avant peut de cette manière être réglée. En général, la surface d'assise du coussin de siège est constituée de cuir, de tissu ou autre, qui se rétracte difficilement. L'élément de coussin constitué d'une mousse de résine, ou autre, est agencé d'un côté arrière d'un élément de peau pour un effet amortisseur. De manière à éviter une génération de plis du fait d'un relâchement de l'élément de peau difficilement rétractable et d'éviter une application d'une force de traction excessive par rapport à l'élément d'assise dans un état où la longueur de la surface d'assise dans la direction vers l'arrière et vers l'avant est modifiée, un ressort destiné à appliquer une force de traction appropriée sur l'élément de peau du siège est prévu. Conformément à un dispositif de réglage de zone d'assise décrit dans le document JP 06-284 940 A, le ressort destiné à appliquer la force de traction à l'élément de peau est engagé avec une extrémité de l'élément de peau à une première extrémité et est engagé avec une structure de support à une seconde extrémité. Par conséquent, lorsque la molette se déplace vers l'avant pour allcnger la surface d'assise, l'élément de peau reçoit une force de ressort accrue à la partie d'extrémité finale du coussin de siège. A cette occasion, l'élément de coussin est davantage comprimé qu'il ne l'était avant un réglage de l'élément d'assise. Donc, l'élément de coussin devient plus dur et l'effet amortisseur de l'élément de coussin peut éventuellement être réduit. La partie d'extrémité finale du coussin de siège est en contact avec la région fémorale de l'utilisateur qui est sensible à une conduite confortable. Par conséquent, un effet amortisseur approprié du coussin de siège doit être maintenu pour parvenir à une sensation d'utilisation confortable. De manière à compenser la diminution de l'effet amortisseur de l'élément de coussin, un ressort ayant une constante élastique faible peut être appliqué pour limiter une augmentation de la force de traction. Cependant, la taille du ressort peut être augmentée et le coût de fabrication ainsi que le poids du dispositif de réglage peuvent être augmentés. Conformément à un dispositif de réglage de zone d'assise décrit dans le document JP U 07-013 244, une extrémité du ressort est engagée avec un levier qui est entraîné en rotation en réponse à une opération de réglage de la surface d'assise. Par conséquent, une augmentation de la force de ressort peut être facilitée. Cependant, il est difficile d'égaliser une quantité de déplacement de la molette avec une quantité de déplacement du levier. Donc, l'augmentation de la force de ressort peut ne pas être empêchée dans un état où la longueur de la zone d'assise est réglée. En outre, l'élément de coussin peut être comprimé de façon superflue. Avec la configuration du dispositif de réglage de zone d'assise décrit dans le document JP U 07-013 244, le ressort est également requis de même que le dispositif de réglage de zone d'assise décrit dans le document JP 06-284 940 A. Un besoin existe donc de réaliser un dispositif de réglage de zone d'assise présentant une structure à faible coût qui maintient un effet amortisseur invariable de l'élément de coussin à toute position réglée de la surface d'assise sans utiliser le resscrt destiné à appliquer la force de traction à l'élément de peau. RESUME DE L'INVENTION Conformément à un aspect de la présente invention, un dispositif de réglage de zone d'assise pour un siège d'un véhicule comprend un élément d'assise présentant une surface d'assise, une partie de support supportant l'élément d'assise, un mécanisme de réglage relié à l'élément d'assise et supporté par la partie de support pour pouvoir se déplacer dans une direction de réglage suivant laquelle une longueur de la surface d'assise est réglée et pouvant tourner autour d'un arbre s'étendant de façon perpendiculaire à la direction de réglage et une direction vers le haut et vers le bas du mécanisme de réglage, un mécanisme de déplacement déplaçant un mécanisme de réglage dans la direction de réglage par rapport à la partie de support, et un mécanisme de commande de rotation commandant le mécanisme de réglage à une position de rotation prédéterminée correspondant à une quantité de déplacement du mécanisme de réglage dans la direction de réglage. Conformément aux modes de réalisation de la présente invention, l'élément d'assise est enroulé et déployé en vue de modifier la zone d'assise grâce à la rotation du cylindre d'un angle prédéterminé correspondant à une quantité de déplacement du mécanisme de réglage. Par conséquent, l'élément d'assise peut normalement recevoir une force de traction prédéterminée sans utiliser le ressort. En outre, le dispositif de réglage de la présente invention peut offrir une conduite confortable pour toute zone d'assise réglée et le coût de fabrication du dispositif de réglage peut être réduit. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les éléments et caractéristiques précédents de la présente invention, ainsi que d'autres, deviendront plus évidents d'après la description détaillée suivante considérée en faisant référence aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 est une vue latérale illustrant un siège doté d'un dispositif de réglage de zone d'assise conforme aux modes de réalisation de la présente invention. La figure 2 est une vue en perspective illustrant un mécanisme d'un dispositif de réglage de zone d'assise conforme à un premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 3 est une vue en coupe illustrant une partie d'extrémité finale d'un coussin de siège dans un état où une longueur d'une surface d'assise est établie à la position la plus courte au moyen du dispositif de réglage de zone d'assise conforme au premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 4 est une vue en coupe illustrant la partie 40 d'extrémité finale du coussin de siège dans une condition où la longueur de la surface d'assise est établie à une position intermédiaire au moyen du dispositif de réglage de zone d'assise conforme au premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 5 est une vue en coupe illustrant la partie d'extrémité finale du coussin de siège dans un état où la longueur de la surface d'assise est établie à la position la plus longue au moyen du dispositif de réglage de zone d'assise conforme au premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 6 est une vue destinée à expliquer une courbe cycloïdale adaptée à un trou de guidage du dispositif de réglage de zone d'assise conforme au premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 7 est une vue en coupe illustrant un état où une longueur d'une surface d'assise est établie à la position la plus courte au moyen d'un mécanisme de liaison appliqué à un dispositif de réglage de zone d'assise conforme à un second mode de réalisation de la présente invention. La figure 8 est une vue en coupe illustrant un état où la longueur de la surface d'assise est établie à la position la plus longue au moyen du mécanisme de liaison appliqué au dispositif de réglage de zone d'assise conforme au second mode de réalisation de la présente invention. La figure 9 est une vue en coupe illustrant une condition où une longueur d'une surface d'assise est établie à la position la plus courte au moyen d'un mécanisme de réglage appliqué à un dispositif de réglage de zone d'assise conforme à un troisième mode de réalisaticn de la présente invention. La figure 10 est une vue en coupe illustrant un état où une longueur de la surface d'assise est établie à la position la plus longue au moyen du mécanisme de réglage appliqué au dispositif de réglage de zone d'assise conforme au troisième mode de réalisation de la présente invention. DESCRIPTION DETAILLEE Un premier mode de réalisation d'un dispositif de réglage de zone d'assise 7 (voir figure 2, appelé ci-après dispositif de réglage 7) d'un siège conforme à la présente invention sera expliqué ci-dessous en faisant référence aux figures 1 à 6. Comme illustré sur la figure 1, un siège 10 comprend principalement un coussin de siège 11, un dossier de siège 12, et un repose-tête 13. Le dispositif de réglage 7 conforme à la présente invention comprend une configuration de base pouvant être appliquée à l'un quelconque du coussin de siège 11, du dossier de siège 12 et du repose-tête 13. Cependant, un exemple du dispositif de réglage 7 appliqué au coussin de siège 11 sera donné dans l'explication suivante. La configuration du dispositif de réglage 7 appliqué au coussin de siège 11 est illustrée sur les figures 1 à 5. Le coussin de siège 11 comprend un élément d'assise 14 qui vient en contact avec un utilisateur au niveau d'une surface d'assise 14a. Le dispositif de réglage 7 comprend la configuration de réglage d'une position d'une partie d'extrémité 14b de la surface d'assise 14a à tout endroit entre une position totalement rétractée indiquée par un trait continu et une position totalement étendue de longueur L indiquée par une ligne interrompue à double trait. La configuration du dispositif de réglage 7 sera expliquée 20 en détail en faisant référence aux figures 2 à 5. Le dispositif de réglage 7 est placé à l'intérieur du coussin de siège 11. Bien que la figure 2 illustre uniquement une partie droite du dispositif de réglage 7, le dispositif de réglage 7 présente une structure symétrique. 25 Le dispositif de réglage 7 comprend un mécanisme de déplacement 5. Un dispositif d'engrenage réducteur de vitesse 52 du mécanisme de déplacement 5 est d'un cadre de coussin 31 (partie de cadre du coussin de siège 11. 30 niveau du dispositif d'engrenage vis 53, qui tourne en réponse à est étendue vers l'avant à partir du dispositif d'engrenage réducteur de vitesse 52. La vis 53 comprend une partie filetée 53a. La vis 53 est fixée sur un bras 55 s'étendant dans le sens 35 de la largeur du siège 10 au niveau de la partie filetée 53a et est vissée avec un écrou 54 comportant une vis femelle (non représentée). Seule une partie droite du mécanisme de déplacement 5 est illustrée sur la figure 2, et une partie gauche du mécanisme de déplacement 5 n'est pas illustrée. fixé à une surface inférieure de support) servant d'élément Un moteur 51 est supporté réducteur de vitesse 52. un au Une actionnement du moteur 51, Cependant, le mécanisme de déplacement 5 présente une structure symétrique. Une tige 62 est fixée à une partie d'extrémité du bras 55 et est étendue vers l'avant. Une partie d'extrémité avant de la tige 62 est en outre étendue vers l'avant à travers un trou 31b ménagé au niveau d'une partie de paroi avant 31a du cadre de coussin 31. La tige 62 est supportée de façon à pouvoir coulisser au niveau d'un guide 61 fixé au cadre de coussin 31 au niveau d'une partie centrale. Un bras 64 est fixé à une extrémité avant de la tige 62 et est étendu vers le bas. En réponse à une opération de rotation du moteur 51, l'écrou 54 est déplacé au moyen de la vis 53 et la tige 62 est déplacée de cette manière dans une direction vers l'arrière et vers l'avant. Une plage de déplacement de la tige 62 est définie par une distance entre des butées 53b et 53c fixées aux deux extrémités de la partie filetée 53a de la vis 53. Une patte de guidage 32 est fixée sur une extrémité avant de la partie de paroi avant 31a du cadre de coussin 31. La patte de guidage 32 comprend une partie de surface plate 32a s'étendant dans une direction sensiblement vers le haut et vers le bas. Un trou de guidage 33 formé au niveau de la partie de surface plate 32a est courbé et étendu dans une direction sensiblement vers le haut et vers le bas. Le trou de guidage 33 comprend une surface de guidage 33a présentant une certaine largeur. Un cylindre 4 (c'est-à-dire un mécanisme de réglage) est disposé devant la partie de paroi avant 31a du cadre de coussin 31. Le cylindre 4 comprend une partie de surface de cylindre 42 le long de la partie de paroi avant 31a, une partie de surface de cylindre 42 comprenant sensiblement la même longueur que la partie de paroi avant 31a dans une direction horizontale du siège 10. Une section transversale de la partie de surface de cylindre 42 dans la direction vers le haut et vers le bas comprend une forme de C comme illustré sur les figures 3 à 5. Plus particulièrement, la partie de surface de cylindre 42 comprend une partie d'arc circulaire 42a, une partie d'extension 42b et une partie d'ouverture 42c. Le cylindre 4 comprend des parois d'extrémité 46 fixées de façon solidaire aux deux extrémités du cylindre 4 dans la direction horizontale. Chaque paroi d'extrémité 46 est placée à l'extérieur du bras 64 de la tige 62 dans la direction horizontale. Un arbre de rotation 43 s'étendant horizontalement vers le bras 64 est fixé sur la paroi d'extrémité 46 au centre de la partie d'arc circulaire 42a. L'arbre de rotation 43 est adapté avec possibilité de rotation à un trou pour arbre 64a formé sur le bras 64. Par conséquent, le cylindre 4 se déplace avec la tige 62 dans la direction vers l'arrière et vers l'avant par rapport au cadre de coussin 31 et peut tourner autour de l'arbre de rotation 43. Une rotation du cylindre 4 est commandée au moyen d'un mécanisme de commande de rotation 3 de sorte qu'une position de rotation du cylindre 4 correspond à une longueur de réglage de la surface d'assise 14a. Le mécanisme de commande de rotation 3 comprend un trou de guidage 33 et une broche de guidage (c'est-à-dire un arbre de guidage) 44 fixée à la paroi d'extrémité 46 du cylindre 4. La broche de guidage 44 est prévue de façon parallèle à l'arbre de rotation 43 et est placée à l'écart de l'arbre de rotation 43. Plus particulièrement, la broche de guidage 44 et le trou de guidage 33 sont engagés mutuellement en laissant un espace minimum entre ceux-ci, un espace minimum permettant un coulissement uniforme de la broche de guidage 44 au niveau de la surface de guidage 33a. La rotation du cylindre 4 est limitée par la broche de guidage 44 et le trou de guidage 33. Un état dans lequel l'arbre de rotation 43 est placé à proximité du cadre de coussin 31 est illustré sur la figure 3. Un état dans lequel l'arbre de rotation est placé à l'écart du cadre de coussin 31 est illustré sur la figure 5. Un état dans lequel l'arbre de rotation 43 est placé à une position intermédiaire entre les positions illustrées sur les figures 3 et 5 est illustré sur la figure 4. Lorsque l'arbre de rotation 43 se déplace vers l'avant de l'état illustré sur la figure 3 à l'état illustré sur la figure 5, le cylindre 4 se déplace vers l'avant et tourne dans le sens des aiguilles d'une montre. L'élément d'assise 14 du coussin de siège 11 comprend un élément de peau 15 et un élément de coussin 16. L'élément de peau 15 offre la surface d'assise 14a qui peut être en contact avec l'utilisateur. L'élément de coussin 16 est agencé au niveau d'un côté inférieur de l'élément de peau 15. L'élément de peau 15 est constitué de cuir, d'un tissu à haute résistance ou autre, et est relativement dur à étendre et contracter. En revanche, l'élément de coussin 16 comprend un élément amortisseur riche en élasticité de sorte que l'utilisateur reçoive peu de vibrations et que l'utilisateur ne ressente pas de pression localisée. L'élément de peau 15 et l'élément de coussin 16 peuvent être liés. Cependant, la présente invention n'est pas limitée à ceux-ci. En variante, ou en plus, l'élément de peau 15 et l'élément de coussin 16 peuvent ne pas être liés. Une partie d'extrémité arrière et une partie d'extrémité latérale de l'élément de peau 15 et une partie d'extrémité arrière ainsi qu'une partie d'extrémité latérale de l'élément de coussin 16 sont fixées au cadre de coussin 31 au moyen d'une attache (non représentée) ou autre. Conformément au mode de réalisation de la présente invention, une partie d'extrémité avant de l'élément de peau 15 et une partie d'extrémité avant de l'élément de coussin 16 sont liées à la partie d'extension 42b de la partie de surface de cylindre 42 de telle manière que l'élément de peau 15 recouvre l'élément de coussin 16 comme illustré sur les figures 3 à 5. Cependant, la présente invention n'est pas limitée à ceux-ci. La présente invention peut être appliquée tant que l'élément de peau 15 et l'élément de coussin 16 sont fixés à la partie d'extension 42b. Dans l'état illustré sur les figures 4 et 5, la partie d'arc circulaire 42a de la partie de surface de cylindre 42 est libérée d'un contact avec l'élément de coussin 16 en réponse à un déplacement et une rotation du cylindre 4. Conformément au mode de réalisation de la présente invention, l'élément de peau 15 et l'élément de coussin 16 ne sont pas liés à la partie d'arc circulaire 42a et peuvent se déployer. Une forme de la partie d'extension 42b de la partie de surface de cylindre 42 est définie de telle sorte qu'un espace important ne puisse pas être généré entre l'élément de peau 15 et une protection 81 même lorsque le cylindre 4 est déplacé ou entraîné en rotation. Par conséquent, un aspect du siège 10 est conservé. En outre, un mécanisme spécifié de la position de rotation du cylindre 4 par la broche de guidage 44 et le trou de guidage 33 sera expliqué en détail en faisant référence à la figure 6. Un état dans lequel un disque 91 tourne sur une surface plate 93 est illustré sur la figure 6. Une broche 95 est fixée au disque 91. Er réponse à la rotation du disque 91, un centre du disque 91 se déplace d'un point 92a à un point 92c en passant par un point 92b et un centre de la broche 95 se déplace d'un point 94a à un point 94c en passant par un point 94b. Un lieu géométrique du centre de la broche 95 traversant les points 94a, 94b et 94c est connu en tant que courbe cycloïdale. A cette occasion, les points 96a, 96b, et 96c placés sur une périphérie du disque 91 viennent respectivement en contact avec les points 96a, 97b et 97c placé sur la surface plate 93. Par conséquent, une distance de déplacement du point 92a au point 92c est identique à une distance de déplacement du point 96a au point 97c. Un trou de guidage 33 du dispositif de réglage 7 conforme au mode de réalisation de la présente invention comprend la courbe cycloïdale. Par conséquent, lorsque le cylindre 4 se déplace d'avant en arrière, le cylindre 4 est entraîné en rotation d'un angle prédéterminé de sorte que le cylindre 4 peut enrouler l'élément d'assise 14 de façon correspondante à une quantité de déplacement du cylindre 4 et peut déployer l'élément d'assise 14 de façon correspondante à une quantité de déplacement du cylindre 4. Par conséquent, une force de traction appliquée à toute position réglée de la surface d'assise 14 peut être maintenue pratiquement constante. Conformément au mode de invention, le trou de guidage 33 Cependant, la présente invention une conception réelle, le trou de courbe appropriée ou une droite appliquée tolérée. Un fonctionnement du dispositif de réglage 7 du siège 10 conforme au premier mode de réalisation de la présente invention sera expliqué ci-dessous. Lorsqu'une personne plus grande vient à utiliser le siège 10 et que davantage d'espace sur la surface d'assise 14a dans la direction vers l'arrière et vers l'avant est requis, l'utilisateur actionne un bouton d'activation (non représenté) du dispositif de réglage 7. En réponse à l'activation, le moteur 51 lance une opération de rotation et le cylindre 4 se déplace vers l'avant par l'intermédiaire du mécanisme de déplacement 5. Lorsque le cylindre 4 se déplace vers l'avant, l'élément à l'élément d'assise réalisation de la présente comprend la courbe cycloïdale. n'est pas limitée à ceci. Dans guidage 33 peut comprendre une tant que la force de traction 14 se situe dans une plage d'assise 14 enroulé par le cylindre 4 est déployé de façon correspondante à une quantité de déplacement du cylindre 4. L'opération est terminée lorsqu'un espace souhaité sur la surface d'assise 14a est obtenu. Au cours de l'opération de réglage, la force de traction de l'élément d'assise 14 est maintenue à une valeur qui offre une conduite agréable sans provoquer un plissement sur l'élément de peau 15 ou bien nuire à un effet d'amortissement du fait d'une pression excessive sur l'élément de coussin 16. Le fonctionnement du dispositif de réglage 7 destiné à réduire l'espace dans la surface d'assise 14a est exécuté en actionnant inversement le moteur 51. De même, dans ce cas, comme cela est évident d'après la configuration, la force de traction de l'élément d'assise 14 est maintenue à une valeur qui offre une conduite agréable. Un second mode de réalisation de la présente invention sera expliqué ci-après. Un dispositif de réglage 107 conforme au second mode de réalisation de la présente invention est illustré sur les figures 7 et 8. La même structure que celle décrite dans le mode de réalisation mentionné ci-dessus n'est pas expliquée de façon répétée. Un mécanisme de liaison 162 est utilisé en tant que mécanisme de déplacement 105. Le mécanisme de liaison 162 est appelé "liaison X" dans un domaine mécanique et est constitué de quatre éléments de liaison. Le mécanisme de liaison 162 est activé au moyen de l'actionnement d'une unité de dispositif de détente et de contraction 151. Plus particulièrement, le mécanisme de liaison 162 supporte un arbre de rotation 142 d'un cylindre 104 et déplace l'arbre de rotation 143 dans la direction vers l'arrière et vers l'avant de même que la tige 62 du premier mode de réalisation de la présente invention. Le mécanisme de liaison n'est pas limité à la liaison X. La présente invention peut être appliquée tant que le mécanisme de liaison déplace l'arbre de rotation 143 dans la direction vers l'arrière et vers l'avant. Grâce à l'utilisation d'un mécanisme de liaison à qualité élevée de fini, qui est utilisé habituellement pour le siège, le mécanisme de déplacement 105 peut être réalisé, lequel est actionné sans à-coups et présente une longévité supérieure. Par exemple, une combinaison du moteur 1, de la vis 53 et de l'écrou 54 du premier mode de réalisation de la présente invention peut être appliquée à la configuration de l'unité de dispositif de détente et de contraction 151. Conformément au second mode de réalisation de la présente invention, le mécanisme de liaison 162 peut être logé dans le cylindre 104. Par conséquent, le dispositif de réglage 107 peut être réduit en taille. Un troisième mode de réalisation de la présente invention sera expliqué ci--après. Un dispositif de réglage 207 conforme au troisième mode de réalisation de la présente invention est illustré sur les figures 9 et 10. La même structure que celle décrite dans les modes de réalisation mentionnés ci-dessus n'est pas expliquée de façon répétée. Un agencement du trou de guidage et de la broche de guidage du troisième mode de réalisation de la présente invention est inversé par rapport à un agencement du trou de guidage 33 et la broche de guidage 44 du premier mode de réalisation de la présente invention. Plus particulièrement, un trou de guidage 233 est formé à une paroi d'extrémité 246 d'un cylindre 204 et une broche de guidage 244 est fixée à une patte de guidage 232. En agençant de façon appropriée le trou de guidage 233 et la broche de guidage 244, un mécanisme de commande de rotation 203 du troisième mode de réalisation de la présente invention peut exécuter une opération similaire au mécanisme de commande de rotation 3 du premier mode de réalisation de la présente invention. Conformément aux modes de réalisation de la présente invention, l'élément d'assise est enroulé et déployé pour modifier la zone d'assise au moyen de la rotation du cylindre d'un angle prédéterminé de façon correspondante à une quantité de déplacement du mécanisme de réglage. Par conséquent, l'élément d'assise peut normalement recevoir une force de tension prédéterminée sans utiliser le ressort. En outre, le dispositif de réglage de la présente invention peut offrir une conduite agréable au niveau de toute zone d'assise réglée et le coût de fabrication du dispositif de réglage peut être réduit. Conformément aux modes de réalisation de la présente invention, l'élément d'assise est directement fixé au mécanisme de réglage et à la partie de support sans fournir un élément de sollicitation tel que le ressort pour appliquer la force de traction à l'élément d'assise (l'élément de peau et l'élément de coussin). Par conséquent, le dispositif de réglage conforme aux modes de réalisation de la présente invention parvient à une structure simple et solide. Conformément aux modes de réalisation de la présente invention, le mécanisme de commande de rotation comprend une structure simple telle qu'une combinaison du trou de guidage et de l'arbre de guidage. Par conséquent, le coût de fabrication et une taille du dispositif de réglage peuvent être réduits. Conformément aux modes de réalisation de la présente invention, le trou de guidage et du mécanisme de commande de rotation comprend une courbe cycloïdale. Par conséquent, la surface d'assise peut être enroulée et déployée de façon correspondante à une quantité de déplacement du mécanisme de réglage (un cylindre). Par conséquent, l'élément d'assise peut recevoir la force de traction spécifique à toute zone d'assise réglée. Conformément au mode de réalisation de la présente invention, le mécanisme de liaison est. appliqué au mécanisme de déplacement. Par conséquent, le dispositif de réglage de la présente invention peut réaliser une opération sans à-coups. Conformément au mode de réalisation de la présente invention, l'élément d'assise est enroulé sur une surface lisse de la partie d'arc circulaire du mécanisme de réglage. Par conséquent, une application d'une charge excessive localisée par rapport à l'élément d'assise peut être empêchée. Par conséquent, une longévité du siège peut être améliorée. Les principes, le mode de réalisation préféré et le mode de fonctionnement de la présente invention ont été décrits dans la description précédente. Cependant, l'invention qui est destinée à être protégée, ne doit pas être conçue comme étant limitée aux modes de réalisation particuliers décrits. En outre, les modes de réalisation décrits ici doivent être considérés comme illustratifs plutôt que comme restrictifs. Des variantes et modifications peuvent être apportées par d'autres modes, et des équivalents peuvent être employés, sans s'écarter de l'esprit de la présente invention. Par conséquent, il est expressément prévu que de telles variations, modifications et équivalents qui s'inscrivent dans l'esprit et la portéede la présente invention telle que définie dans les revendications, soient englobés de cette manière
Un dispositif de réglage (7) d'un siège de véhicule comprend un élément d'assise (14) comportant une surface d'assise (14a) et une partie de support (31) d'élément d'assise. Le dispositif de réglage (7) comprend en outre un mécanisme de réglage (4, 104, 204) associé à l'élément d'assise (14) et supporté par la partie de support (31) pour pouvoir être déplacé dans une direction de réglage suivant laquelle une longueur de la surface d'assise (14a) est réglée et pour pouvoir tourner autour d'un arbre (43, 143) s'étendant perpendiculairement à la direction de réglage, un mécanisme de déplacement (5, 105) déplaçant le mécanisme de réglage dans la direction de réglage, et un mécanisme de commande de rotation (3, 203) commandant le mécanisme de réglage à une position de rotation prédéterminée correspondant à une quantité d'un déplacement du mécanisme de réglage dans la direction de réglage.
1. Dispositif de réglage (7) de zone d'assise pour un siège de véhicule, comprenant : un élément d'assise (14) comportant une surface d'assise (14a), et une partie de support (31) supportant l'élément d'assise (14), caractérisé en ce que le dispositif de réglage (7) de zone d'assise comprend en outre : un mécanisme de réglage (4, 104, 204) relié à l'élément d'assise (14) et supporté par la partie de support (31) pour pouvoir être déplacé dans une direction de réglage suivant laquelle une longueur de la surface d'assise (14a) est réglée et peut tourner autour d'un arbre (43, 143) s'étendant perpendiculairement à la direction de réglage et dans une direction vers le haut et vers le bas du mécanisme de réglage (4, 104, 204), un mécanisme de déplacement (5, 105) déplaçant le mécanisme de réglage (4, 104, 204) dans la direction de réglage par rapport à la partie de support (31), et un mécanisme de commande de rotation (3, 203) commandant le mécanisme de réglage (4, 104, 204) à une position de rotation prédéterminée correspondant à une quantité de déplacement du mécanisme de réglage (4, 104, 204) dans la direction de réglage. 2. Dispositif de réglage (7) de zone d'assise pour un siège de véhicule selon la 1, dans lequel une première extrémité (14b) de l'élément d'assise (14) est directement engagée avec le mécanisme de réglage (4, 104, 204) et une seconde extrémité de l'élément d'assise (14) est directement engagée avec la partie de support (31). 3. Dispositif de réglage (7) de zone d'assise pour un siège de véhicule selon la 1 ou 2, dans lequel le 35 mécanisme de commande de rotation comprend : un trou de guidage (33, 233) formé à une première extrémité du mécanisme de réglage (4, 104, 204) et de la partie de support (31), etun arbre de guidage (44, 244) prévu à une seconde extrémité du mécanisme de réglage (4, 104, 204) et de la partie de support (31), et adapté dans le trou de guidage (33, 233). 4. Dispositif de réglage (7) de zone d'assise pour un siège de véhicule selon la 3, dans lequel le trou de guidage (33, 233) comprend une courbe cycloïdale. 5. Dispositif de réglage (7) de zone d'assise pour un siège de véhicule selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel le mécanisme de déplacement (5, 105) comprend un mécanisme de liaison (162) qui déplace le mécanisme de réglage (4, 104, 204) sur un lieu géométrique prédéterminé, une première extrémité du mécanisme de liaison étant attachée à la partie de support (31) et une seconde extrémité du mécanisme de liaison étant attachée au mécanisme de réglage (4, 104, 204). 6. Dispositif de réglage (7) de zone d'assise pour un siège de véhicule selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel le mécanisme de réglage (4, 104, 204) comprend une partie d'arc circulaire (42a) enroulant l'élément d'assise en réponse à une rotation du mécanisme de réglage (4, 104, 204).
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/02
FR2896069
A1
DISPOSITIF DE TELE-RELEVE DE COMPTEURS DE FLUIDE.
20,070,713
La présente invention concerne de manière générale les dispositifs de télé-relève de compteurs de fluide, par exemple d'eau ou de çaz, et plus particulièrement les dispositifs comprenant un compteur d'eau de technologie mécanique, un transducteur placé contre le compteur et transformant les mouvements mécaniques dudit compteur en impulsions électriques, un ensemble d'acquisition des impulsions électriques comprenant au moins un émetteur radio pour transmettre les informations acquises et une antenne. Les entreprises de services distributeurs d'eau, de gal: ou même d'électricité sont amenées à mesurer les fluides qu'elles distribuent sur leurs réseaux. Ces points de comptage sont principalement les compteurs des clients, qu'ils soient de facturation directe dits compteurs généraux ou de première prise, ou les compteurs de répartition, dits compteurs divisionnaires dans le monde de la distribution de l'eau. II existe néanmoins d'autres points de comptage, par exemple des compteurs de suivi de flux au sein du réseau de distribution, voire des points de mesure de paramètres divers comme par exemple la pression ou les paramètres de qualité. La relève des compteurs ainsi répartis sur le réseau de distribution s'est faite historiquement d'abord manuellement. Puis, pour différen:es raisons, notamment de coûts, les gestionnaires ont cherché avec leurs fournisseurs à créer des modules radio permettant de lire les compteurs à une courte distance. L'objectif en est de diverses natures, parfois économiques pour diminuer les temps unitaires de lecture et donc les coûts afférents, mais également parfois pour s'affranchir des contraintes d'accès : les compteurs peuvent être placés à l'intérieur des propriétés des clients et/ou dans des regards d'accès difficile. Toutefois, ce mode de télétransmission imposait toujours le déplacement d'un personnel de relève qui se positionnait à proximité des compteurs. Dans ce cadre, la télé-relève des compteurs d'eau se réalise à partir des éléments suivants : - un compteur d'eau équipé d'un système transformant les mouvements mécaniques du compteur d'eau en signal électrique rendant ainsi c:e compteur communicant, 2 - un lecteur du signal électrique du compteur d'eau, - un ensemble d'acquisition des signaux électriques intégrant également une radio transmettant les informations acquises. Le lecteur du signal électrique et l'ensemble d'acquisition sont reliés par un 5 fil électrique dépassant rarement quelques mètres, compte tenu des impédances et pertes de qualité de signal sur un fil électrique. II existe à ce jour différentes variantes de ces systèmes. Ces variantes se distinguent notamment par : - le mode de communication entre compteur et système d'acquisition. On 10 distingue les systèmes dits à émetteur d'impulsions envoyant une impulsion par unité de comptage, ce qui impose de recompter les impulsions, et le:; systèmes à encodeur permettant de lire directement la valeur indiquée par le tctalisateur du compteur, - les modes d'utilisation de la radio, soit en waik-by ou drive-by 15 imposant le passage d'un lecteur à proximité des radios, soit des lectures à poste fixe en équipant d'appareil de réception les immeubles avoisinants. Ces postes fixes communiquent alors à leur tour par des liaisons plus classiques téléphoniques, RTC, GSM, GPRS ou autre. Nonobstant ces variantes, le problème des installateurs a été de minimiser 20 le coût des équipements en tentant de les intégrer. En particulier, le lecteur de signal électrique est conçu par les fabricants de compteurs et est donc dépendant des dits fabricants. Ces systèmes comprennent tous : - un module électronique ce qui impose une pile pour l'autonomie électrique et une carte électronique, et 25 - un ensemble d'acquisition et d'émission radio comprenant également pile et carte électronique. Le module et l'ensemble d'acquisition et d'émission radio sont particulièrement bien adaptés aux compteurs situés en appartement où la transmission radio pose peu de problèmes. Ils se sont avérés par contre plus 30 difficiles d'utilisation dans les caves où les compteurs d'eau sont naturellement installés, dans le cas d'immeubles ou de pavillons. Ils se sont avérés également difficiles d'emploi dans les regards de comptage où, au delà de la profondeur dans le sol qui réduit les qualités de transmission de sondes, la présence d'un tampon accentuait ces contraintes. 3 En effet la transmission radio au travers des parois béton voire du sol est délicate ou impossible. Avec un ensemble d'acquisition et d'émission radio relié au module par un fil d'une longueur de quelques mètres, il devient possible : - d'installer l'émetteur d'impulsions ou le système de communication sur le compteur, - de placer le système radio plus loin, en général en hauteur, ;par exemple au toit de la cave ou à proximité du tampon) où la transmission radio passe beaucoup plus facilement. En pratique, l'analyse des contraintes de pose en cave, indéDendamment 10 des analyses techniques des produits montre qu'on a les contraintes géographiques suivantes : - le système de transformation du signal mécanique est nécessairement placé sur le compteur, - le point d'émission de l'onde radio et non la radio elle-même doit pouvoir 15 être distinct du premier point afin d'optimiser la pose. Afin de pallier les inconvénients des dispositifs existants, les inventeurs ont mis au point, ce qui fait l'objet de l'invention, un dispositif de télé-relève de compteur de fluide comprenant un compteur mécanique, un transducteur placé contre le compteur et transformant les mouvements mécaniques dudit compteur 20 en impulsions électriques, un ensemble d'acquisition des impulsions électriques comprenant au moins un émetteur radio pour transmettre les informations acquises et une antenne, qui se caractérise en ce que ledit ensemble d'acquisition est disposé contre le transducteur dont il est solidarisé, qu'une même source d'énergie assure l'alimentation du transducteur et de l'ensemble et que ladite 25 antenne est reliée audit au moins un émetteur radio au moyen d'un câble, de sorte que l'antenne peut être placée à distance du compteur. Préférentiellement, ledit ensemble d'acquisition et le transducteur sont disposés de telle sorte qu'ils peuvent être intégrés dans un même boîtier et sont pilotés par une carte électronique commune. 30 Plus particulièrement, dans le cas d'un compteur disposé dans un regard, ladite antenne est disposée dans la partie supérieure dudit regard. Plus particulièrement encore, dans le cas d'un compteur disposé dans un regard muni d'un tampon, ladite antenne est intégrée au tampon dudit regard. 4 Dans ce cas particulier, si le tampon est métallique, ladite antenne est constituée par le tampon du regard. Toujours dans ce cas, si le tampon est en une matière non-conductrice de l'électricité, ladite antenne est encastrée ou moulée dans ledit tampon. Dans tous les cas précédents où le compteur est disposé dans un regard muni d'un tampon, celui-ci pourra comporter, sur sa face inférieure, un connecteur relié à une extrémité de l'antenne et sur lequel peut être branché le able radio de liaison à l'émetteur. De préférence, quel que soit le dispositif selon l'invention, ledit câble est un 10 câble coaxial. Plus préférentiellement, ladite source d'énergie est choisie 'Demi les piles et/ou les batteries. De manière conventionnelle, ledit émetteur radio fonctionne sur fréquences libres. 15 Plus particulièrement dans le cadre de l'invention, ledit émetteur radio fonctionne sur une fréquence dédiée. Dans ce cadre, la puissance dudit émetteur radio peut-être supérieure à la limite maximale autorisée pour un émetteur sur fréquences libres. Plus particulièrement, le dispositif de télé-relève selon l'invention comprend 20 de plus un récepteur radio permettant la communication entre le dispositif et un central d'acquisition et réciproquement. Particulièrement dans cette mise en oeuvre, le dispositif de télé-relève selon l'invention permet de recevoir des informations depuis ledit central el notamment un horodatage. 25 L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée faite ci-après en référence aux dessins, qui n'ont aucun caractère imitatif, sur lesquels : - La figure 1 représente un dispositif selon la présente invention pour lequel l'ensemble d'acquisition des impulsions électriques comprenant un émetteur radio 30 et le transducteur placé sur le compteur volumique sont intégrés et l'antenne est déportée, - La figure 2 représente un dispositif selon la présente invention conforme à celui de la figure 1 disposé dans un regard muni d'un tampon métallique faisant office d'antenne, La figure 3 représente, en vue de dessus, un tampon en une matière non-conductrice de l'électricité et dans laquelle ladite antenne est moulée, et - La figure 4 représente le schéma de fonctionnement d'un dispositif selon l'invention comportant un émetteur et un récepteur radio. 5 Sur la figure 1 est représenté un dispositif de télé-relève de compteur volumique de fluide, en particulier d'eau, selon l'invention comprenant un compteur mécanique 1, un transducteur 2 placé contre le compteur 1 et transformant les mouvements mécaniques dudit compteur 1 en impulsions électriques, un ensemble d'acquisition des impulsions électriques 3 comprenant au moins un émetteur radio pour transmettre les informations acquises et une antenne 4. Ce dispositif est conçu de manière à ce que ledit ensemble d'acquisition 3 est disposé contre le transducteur 2 dont il est solidarisé et qu'une même source d'énergie assure l'alimentation du transducteur et de l'ensemble 3. Enfin, ladite antenne 4 est reliée à l'émetteur radio au moyen d'un câble 6, de sorte que l'antenne peut être placée à distance de du compteur. Dans cette représentation, ledit ensemble d'acquisition 3 et le transducteur 2 sont, de plus, disposés de sorte à pouvoir être intégrés dans un m âme bloc ou boîtier 5 et sont pilotés par une carte électronique commune. Le transfert des impulsions électriques générées par le transducteur 2 à l'ensemble d'acquisition 3 est donc réalisé de manière directe. Ce dispositif permet de s'affranchir de l'ensemble des inconvénients exposés précédemment et de réaliser des économies importantes en minimisant le coût de réalisation du dispositif et en en rendant l'entretien et la consommation minimum. En pratique, le câble 6 reliant l'antenne 4 à l'ensemble d'acquisition 3 est un câble coaxial. On est donc ici dans le cas précis le plus favorable où le point de départ de l'onde radio émise est éloigné de la source et permet de le positionner à l'endroit le plus adéquat, ce par le déport unique de l'antenne 4 dont le câble 6 qui la relie à l'ensemble d'acquisition 3 peut être très long. On a aussi minimisé I,3s coûts en n'utilisant qu'une seule et unique source d'énergie, par exemple des piles ou des batteries, et en n'ayant recours qu'à la réalisation d'une seule et unique carte électronique. 6 Le dispositif selon l'invention peut utiliser une radio fonctionnant sur fréquence libre ou sur fréquence dédiée. L'intérêt d'utiliser une fréquence dédiée est de pouvoir augmenter la puissance de l'émetteur et donc la distance utile entre l'émetteur du dispositif et le récepteur. Dans le cas des fréquences libres, en particulier en milieu urbain, la portée d'un tel dispositif n'est que de quelques dizaines de mètres alors qu'elle atteint 500 mètres à 1 kilomètre avec une puissance d'émetteur d'une dizaine de watts sur une fréquence dédiée. En champ ouvert, c'est à dire faiblement urbanisé, la portée du dispositif en fréquence dédiée peut atteindre plusieurs kilomètres. On peut donc ainsi réduire le nombre de répéteurs, voire les supprimer. Ces répéteurs sont placés pour reprendre et transmettre les informations reçues depuis un compteur jusqu'à un central d'acquisition. En augmentant la portée des émetteurs, on peut donc diminuer l'utilité des récepteurs et ainsi encore diminuer le coût d'une installation. La figure 2 illustre un exemple typique de la souplesse d'utilisation et d'implantation que procure le dispositif selon l'invention. En déportant l'antenne 4, on peut ainsi utiliser tout dispositif métallique ou conducteur de l'électricité pour jouer ce rôle. Dans le cas ici représenté, le compteur d'eau volumétrique 1 est implanté dans un regard 7 enterré, muni d'un tampon 8. Il est donc possible d'utiliser ce tampon 8 en tant qu'antenne 4 en le raccordant par l'intermédiaire du câble 6 à l'ensemble d'acquisition 3. IDour faciliter cette liaison, on peut prévoir un connecteur 9 disposé sur le tampon 7 st sur lequel est branché directement le câble 6 radio de liaison à l'émetteur. Dans le cas où le tampon 8 est réalisé en une matière non-conductrice de l'électricité, ladite antenne 4 est alors encastrée ou moulée (Fig. 3) dans ledit tampon 7. De la même manière, on prévoit un connecteur 9 relié à une extrémité de l'antenne 4 et sur lequel peut être branché le câble radio 7 cle liaison à l'émetteur. Le fait d'utiliser le tampon 8 en tant qu'antenne 4 ou en tant que support d'antenne 4 permet d'avoir un point de départ de l'onde radio situé au niveau du sol et non plus à une certaine distance sous la terre, dans le cas d'un compteur d'eau 1 enterré. Cette disposition permet d'améliorer l'efficacité de la communication entre l'émetteur et le récepteur. De plus, le dispositif permettra une mise en place beaucoup plus aisée. En effet, le technicien n'aura pas à intervenir dans le regard pour fixer une antenne ou 7 un bloc radio ce qui est parfois délicat du fait de la difficulté d'accessibilité à l'intérieur de celui-ci. II suffit de poser le compteur selon l'invention et de raccorder le câble au tampon dans le cas d'un tampon métallique, éventuellement de remplacer le tampon par un autre où sera disposé un connecteur. Il en est de même pour les regards dont le tampon n'est pas conducteur de l'Électricité. Un simple remplacement du tampon par un tampon tel que présenté à la figure 3 permettra un raccordement aisé du compteur à son antenne et une mise en place pratique de l'ensemble du dispositif. Sur la figure 4 est représenté le schéma d'une utilisation du dispositif selon l'invention pour lequel l'ensemble d'acquisition 3 comprend de plus un récepteur radio permettant la communication entre le dispositif et un central d'acquisition et réciproquement. Toutefois, si le central est trop éloigné du compteur pour une communication directe, il est possible d'interposer entre le compteur 1 et le central, un répéteur 10, par exemple sur le toit d'un immeuble 11 de manière à pouvoir recevoir les informations du compteur et les transférer jusqu'au central et réciproquement. Cette disposition est caractéristique des systèmes fonctionnant sur fréquence libre alors que les utilisations en fréquence dédiée permettent de réduire voire supprimer ces contraintes. Il est ainsi possible de contrôler en temps réel la consommation, c'est à dire le débit du compteur, et de déceler une fuite dans le cas d'un débit régulier par exemple la nuit. Réciproquement, l'adjonction d'un récepteur permet 'Je pouvoir communiquer avec le compteur et ainsi disposer par exemple d'une solution d'horodatage du compteur et par suite de pouvoir créer un réseau de compteurs dits bleus horodatés de manière à créer une période bleue durant laquelle la consommation est facturée à un tarif préférentiel. Il devient alors possible d'inciter, par ces tarifs minorés, les consommateurs, à utiliser le fluide, par exemple l'eau, à un horaire déterminé en dehors des pics de consommation courants, notamment pour l'arrosage public des parcs, golfs, stades, jardins, espaces verts... La disposition supplémentaire d'un écran à proximité du compteur permettrait alors de visualiser la plage horaire et le tarif correspondant. 8 L'invention ainsi décrite est parfaitement adaptée à la distribution d'eau mais la technologie décrite peut parfaitement se transposer à tout autre fluide dont le débit est mesuré mécaniquement, comme par exemple le gaz
Dispositif de télé-relève de compteur de fluide comprenant un compteur mécanique (1), un transducteur (2) placé contre le compteur (1) et transformant les mouvements mécaniques dudit compteur (1) en impulsions électriques, un ensemble d'acquisition (3) des impulsions électriques comprenant au moins un émetteur radio pour transmettre les informations acquises et une antenne (4). Ledit ensemble d'acquisition (3) est disposé contre le transducteur (2) dont il est solidarisé, une même source d'énergie assure l'alimentation du transducteur (2) et de l'ensemble (3) et ladite antenne (4) est reliée à l'émetteur radio at moyen d'un câble (6), de sorte que l'antenne (4) peut être placée à distance du compteur (1).
1. Dispositif de télé-relève de compteur de fluide comprenant un compteur mécanique (1), un transducteur (2) placé contre le compteur (1) et transformant les mouvements mécaniques dudit compteur (1) en impulsions électriques, un ensemble d'acquisition (3) des impulsions électriques comprenant au moins un émetteur radio pour transmettre les informations acquises et une antenne (4), caractérisé en ce que ledit ensemble d'acquisition (3) est disposé contre le transducteur (2) dont il est solidarisé, qu'une même source d'énergie assure l'alimentation du transducteur (2) et de l'ensemble (3) et que ladite antenne (4) est reliée audit au moins un émetteur radio au moyen d'un câble (6) , de sorte que l'antenne (4) peut être placée à distance du compteur (1). 2. Dispositif de télé-relève selon la 1, caractérisé er ce que ledit ensemble d'acquisition (3) et le transducteur (2) sont disposés de tell: sorte qu'ils peuvent être intégrés dans un même boîtier (5) et sont pilotés par une carte électronique commune. 3. Dispositif de télé-relève selon l'une des 1 ou 2 pour 20 compteur (1) disposé dans un regard (7), caractérisé en ce que ladite antenne (4) est disposée dans la partie supérieure dudit regard (7). 4. Dispositif de télé-relève selon la 3 pour compteur (1) disposé dans un regard (7) muni d'un tampon (8), caractérisé en ce que ladite antenne (4) 25 est intégrée au tampon (8) dudit regard (7). 5. Dispositif de télé-relève selon la 4, caractérisé en ce que le tampon (8) est métallique et ladite antenne (4) est constituée par le tampon (8) du regard (7). 6. Dispositif de télé-relève selon la 4, caractérisé en ce que le tampon (8) est en une matière non-conductrice de l'électricité et ladite antenne (4) est encastrée ou moulée dans ledit tampon (8). 30 10 7. Dispositif de télé-relève selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que le tampon (8) comporte, sur sa face inférieure, un connecteur (9) relié à une extrémité de l'antenne (4) et sur lequel peut être branché le câble (6) radio de liaison à l'émetteur. 8. Dispositif de télé-relève selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit câble (6) est un câble coaxial. 9. Dispositif de télé-relève selon l'une quelconque des 10 précédentes, caractérisé en ce que ladite source d'énergie est chois;ie parmi les piles et/ou les batteries. 10. Dispositif de télé-relève selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit émetteur radio fonctionne sur fréquences 15 libres. 11. Dispositif de télé-relève selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit émetteur radio fonctionne sur une fréquence dédiée. 12. Dispositif de télé-relève selon la 11, caractérisé an ce que la puissance dudit émetteur radio est supérieure à la limite maximale autorisée pour un émetteur sur fréquences libres. 25 13. Dispositif de télé-relève selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend de plus un récepteur radio permettant la communication entre le dispositif et un central d'acquisition et réciproquement. 14. Dispositif de télé-relève selon la 13, caractérisé en ce qu'il 30 permet de recevoir des informations depuis ledit central et notamment un horodatage. 20
G,H
G08,G01,H01
G08C,G01F,H01Q
G08C 19,G01F 15,G08C 17,H01Q 1
G08C 19/38,G01F 15/06,G08C 17/02,H01Q 1/44
FR2896988
A1
COMPOSITIONS CONTENANT UN FILTRE UV-B DU TYPE ESTER DE L'ACIDE CINNAMIQUE ET UN DERIVE DE S-TRIAZINE ; PROCEDE DE PHOTOSTABILISATION D'UN FILTRE UV-B DU TYPE ESTER DE L'ACIDE CINNAMIQUE
20,070,810
; PROCEDE DE PHOTOSTABILISATION D'UN FILTRE UV-B DU TYPE ESTER DE L'ACIDE CINNAMIQUE La présente invention est relative à une composition en particulier une composition cosmétique à usage topique contenant l'association d'un filtre UV-B du type ester de l'acide cinnamique et d'une s-triazine possédant deux groupes paraaminobenzalmalonate encombrés et un groupe para-aminobenzoate. Elle concerne également un procédé de photostabilisation vis-à-vis du rayonnement UV d'au moins un filtre UV-B du type ester de l'acide cinnamique par au moins une striazine possédant deux groupes para-aminobenzalmalonate encombrés et un groupe para-aminobenzoate. 15 La présente invention est relative également à l'utilisation dudit composé s-triazine de dans une composition comprenant dans un support cosmétiquement acceptable, au moins un filtre UV-B du type ester de l'acide cinnamique dans le but de d'améliorer 20 l'efficacité de ladite composition vis-à-vis des rayons UV-B On sait que les radiations lumineuses de longueurs d'onde comprises entre 280 nm et 400 nm permettent le brunissement de l'épiderme humain, et que les rayons de longueurs d'onde plus particulièrement comprises entre 280 et 320 nm, connus sous la 25 dénomination UV-B, provoquent des érythèmes et des brûlures cutanées qui peuvent nuire au développement du bronzage naturel. Pour ces raisons ainsi que pour des raisons esthétiques, il existe une demande constante de moyens de contrôle de ce bronzage naturel en vue de contrôler ainsi la couleur de la peau ; il convient donc de filtrer ce rayonnement UV-B. 30 On sait également que les rayons UV-A, de longueurs d'onde comprises entre 320 et 400 nm, qui provoquent le brunissement de la peau, sont susceptibles d'induire une altération de celle-ci, notamment dans le cas d'une peau sensible ou d'une peau continuellement exposée au rayonnement solaire. Les rayons UV-A provoquent en 35 particulier une perte d'élasticité de la peau et l'apparition de rides conduisant à un vieillissement cutané prématuré. Ils favorisent le déclenchement de la réaction érythémateuse ou amplifient cette réaction chez certains sujets et peuvent même être à l'origine de réactions phototoxiques ou photo-allergiques. Ainsi, pour des raisons esthétiques et cosmétiques telles que la conservation de l'élasticité naturelle de la peau 10 par exemple, de plus en plus de gens désirent contrôler l'effet des rayons UV-A sur leur peau. Il est donc souhaitable de filtrer aussi le rayonnement UV-A. Dans le but d'assurer une protection de la peau et des matières kératiniques contre le rayonnement UV, on utilise généralement des compositions antisolaires comprenant des filtres organiques, actifs dans l'UV-A et actifs dans l'UV-B. La majorité de ces filtres est liposoluble. A cet égard, une famille de filtres UV-B particulièrement intéressante est actuellement constituée par les esters de l'acide cinnamique et notamment le paraméthoxycinnamate d'éthyl-2-hexyle, qui présentent en effet un fort pouvoir d'absorption intrinsèque. Ces dérivés esters de l'acide cinnamique, qui sont maintenant des produits bien connus en soi à titre de filtres actifs dans les UV-B, sont notamment décrits dans la demande de brevet français FR-A-2315908 ; le para- méthoxycinnamate d'éthyl-2- hexyle est par ailleurs actuellement proposé à la vente sous la dénomination commerciale de PARSOL MCX par la Société DSM. Malheureusement, il se trouve que les esters de l'acide cinnamique sont des produits relativement sensibles au rayonnement ultraviolet, c'est-à-dire, plus précisément, qu'ils présentent une fâcheuse tendance à se dégrader plus ou moins rapidement sous l'action de ce dernier. Ainsi, ce manque substantiel de stabilité photochimique des dérivés esters de l'acide cinnamique face au rayonnement ultraviolet auquel ils sont par nature destinés à être soumis, ne permet pas de garantir une protection constante durant une exposition solaire prolongée, de sorte que des applications répétées à intervalles de temps réguliers et rapprochés doivent être effectuées par l'utilisateur pour obtenir une protection efficace de la peau contre les rayons UV. La demanderesse a découvert de manière surprenante une nouvelle famille de dérivés de s-triazine de formule (I) que l'on définira plus loin en détail possédant deux substituants choisis parmi des groupes para-aminobenzalmalonate et paraaminobenzalmalonamide encombrés et un substituant aminobenzoate ou aminobenzamide permettaient d'améliorer de manière substantielle la stabilité photochimique (ou photostabilité) des filtres UV-B du type ester de l'acide cinnamique et donc d'améliorer la protection dans le domaine des rayons UVA des compositions solaires comprenant ce type de filtre UV-B. Ces dérivés de triazine de formule (I) présentent en outre de bonnes propriétés absorbantes dans la gamme totale des rayons UV-A ainsi qu'une contribution importante dans le domaine des UVB et une photostabilité et une solubilité nettement améliorée par rapport aux dérivés de s-triazine greffés par des paraaminobenzalmalonates de l'art antérieur comme celles décrites dans la demande de brevet EP 0507 691 en particulier les composés 2,4-bis-(4'-amino benzalmalonate de di-(2-éthylhexyle)-6-(4'-amino benzoate de 2-éthylhexyle)-s-triazine et 2,4-bis-(4'-amino benzalmalonate de di-(2-éthylhexyle)-6-(5'-amino salicylate de 2-éthylhexyle)-s-triazine ou dans la demande EP 0 841 341 comme par exemple le 2,4-bis (4'-diylamino benzalmalonate de diisobutyle)-6-{[1,3,3,3-tetramethyl-1 -[(trimethylsilyl)oxy]disiloxanyl]propyl-3-ylamino}-s-triazine. D'autre part, ces mêmes composés s-triazine particuliers de formule (I) sont photostables même en présence d'un ester de l'acide cinnamique. Ces découvertes sont à la base de la présente invention. Ainsi, conformément à l'un des objets de la présente invention, il est maintenant proposé une composition comprenant dans un support physiologiquement acceptable au moins un système filtrant UV, caractérisée par le fait qu'elle comprend au moins : (a) au moins un filtre UV-B du type ester de l'acide cinnamique et (b) au moins un composé s-triazine de formule (I) dont on donnera la définition ci-après. Un autre objet de l'invention concerne également un procédé pour améliorer la stabilité chimique vis-à-vis du rayonnement UV d'au moins un filtre UV-B du type ester de l'acide cinnamique consistant à associer audit dérivé ester de l'acide cinnamique au moins un composé s-triazine de formule (I) dont on donnera la définition ci-après. La présente invention a également enfin pour objet l'utilisation d'un composé s-triazine de formule (I) dont on donnera la définition ci-après, dans une composition comprenant dans un support physiologiquement acceptable, au moins un filtre UV-B du type ester de l'acide cinnamique dans le but de d'améliorer la stabilité chimique vis-à-vis des rayons UV dudit dérivé ester de l'acide cinnamique. La présente invention a également enfin pour objet l'utilisation d'un composé s-triazine de formule (I) dont on donnera la définition ci-après, dans une composition comprenant dans un support cosmétiquement acceptable, au moins un filtre UV-B du type ester de l'acide cinnamique dans le but de d'améliorer l'efficacité de ladite composition vis-à-vis des rayons UV-B. 15 D'autres caractéristiques, aspects et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre. Dans la suite de la présente description, on entend par système filtrant les radiations UV par un agent filtrant les radiations UV constitué soit d'un composé organique ou minéral unique filtrant les radiations UV soit un mélange de plusieurs composés organiques ou minéraux filtrant les radiations UV, par exemple mélange comprenant un filtre UVA et un filtre UVB. Par cosmétiquement acceptable , on entend compatible avec la peau et/ou ses phanères, qui présente une couleur, une odeur et un toucher agréables et qui ne génère pas d'inconforts inacceptables (picotements, tiraillements, rougeurs), susceptibles de détourner la consommatrice d'utiliser cette composition. Les esters de l'acide cinnamique conformes à l'invention sont choisis de préférence parmi ceux répondant à la formule (A) suivante : R O R2 (A) 20 dans laquelle : R', R2 sont, indépendamment l'un de l'autre, un radical alkyle en C1-C24, linéaire ou ramifié et plus particulièrement , un radical alkyle en C1-C8i linéaire ou ramifié, tel méthyle, éthyle, propyle, isobutyle, butyle, sec. butyle, isobutyle, pentyle, néopentyle, hexyle et éthyl-2-hexyle. 25 Parmi les dérivés esters de l'acide cinnamique de formule (A), on peut citer particulièrement -Ethylhexyl Methoxycinnamate ou Cinoxate vendu notamment sous le nom commercial PARSOL MCX par DSM de formule suivante : 30 - Isopropyl Methoxy cinnamate, - Isoamyl Methoxy cinnamate vendu sous le nom commercial NEO HELIOPAN E 1000 par SYMRISE, - Diisopropyl Methylcinnamate. 5 L'ester ou les esters de l'acide cinnamique peuvent être présents dans les compositions conformes à l'invention à des teneurs qui varient de préférence de 0,01 à 20% en poids et plus préférentiellement de 0,1 à 10% en poids et encore plus préférentiellement de 0,1 à 8% en poids par rapport au poids total de la composition. Les composés conformes à la présente invention répondent à la formule générale (I) suivante : Ra (I) 10 15 dans laquelle X, identiques ou différents, désignent ùO- ou ùNR6- Ra, identiques ou différents, désignent un groupe de formule (Il) : ÎH n [CH m \ R2 R4 5 R3 dans laquelle R, et R2, identiques ou différents représentent un groupe alkyle en C1-C8, linéaire ou ramifié, 20 R, et R2 peuvent former un cycle en C5-08, éventuellement substitué par 1, 2 ou 3 groupements alkyle(s) en C1-C4i linéaire(s) ou ramifié(s) ; R3, R4 et R5, identiques ou différents représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4i linéaire ou ramifié ; n vaut 0 ou 1 25 m vaut 0 ou 1 sous réserve que : (i) lorsque n = 1 et R4 désigne l'hydrogène alors m est égal à 0 et R3 est différent d'hydrogène ; (ii) lorsque R, et R2 forment un cycle en C5-C8 alors la somme n+m est différente de 2 ; R6 représente l'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C8, Rb désigne un groupe alkyle en C1-C20i linéaire ou ramifié et éventuellement insaturé, un groupe cycloalkyle en 05-012, éventuellement substitué par 1 à 3 radicaux alkyles en C1-C4, linéaires ou ramifiés, le groupe û(CH2CHR7-O)gR8 ou le groupe ûCH2-CH(OH)- CH2-O-R8, R7 représente l'hydrogène ou méthyle, R8 représente l'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C8, q = 1-20, le groupement COXRb peut être en position ortho, méta ou para du groupement amino, R, désigne un radical alkyle en C1-C20, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, le radical OH, un radical alcoxy en C1-C20, linéaire ou ramifié, p est égal à 0, 1 ou 2. Dans la formule (I) ci-dessus, les radicaux alkyles peuvent être choisis notamment au sein des radicaux méthyle, éthyle, n-propyle, isopropyle, n-butyle, isobutyle, tert-butyle, n-amyle, isoamyle, néopentyle, n-hexyle, n-heptyle, n-octyle, éthyl-2 hexyle et tertoctyle. Le radical alkyle particulièrement préféré est le radical méthyle. Les radicaux cycloalkyles peuvent être choisis notamment au sein des radicaux cyclopentyle, cyclohexyle et cycloheptyle. Le radical cycloalkyle particulièrement préféré est le radical cyclohexyle. Ces radicaux peuvent être substitués par des radicaux alkyle en C1-C4 choisis de préférence parmi méthyle, isopropyle et tert-butyle. Parmi les composés de formule (I) préférés, on citera ceux pour lesquels les deux conditions suivantes sont réunies : (a) n=m=0 et (b) R1, R2, R3 désignent un alkyle en C1-C4 et plus particulièrement méthyle ou bien R3 désigne hydrogène et R1 et R2 forment un cycle en C5-C8 éventuellement substitué par 1 ou deux radicaux alkyle et plus particulièrement cyclohexyle. Parmi les composés de formule (I) préférés, on citera également ceux pour lesquels les deux conditions suivantes sont réunies : (a) n=1 et R4 désigne un alkyle en particulier méthyle ou m = 1 et R5 désigne un alkyle en particulier méthyle et (b) R1 et R2 désignent un alkyle en C1- C4 et plus particulièrement méthyle. Parmi les composés de formule (I) plus particulièrement préférés, on citera ceux choisis parmi les composés de formules (1) à (10) suivantes : (1) (2) (3) O (4) o HNYNYNH NYN NH (5) (6) (7) (8) HNYNYNH NYN NH (9) HNYNYNH NYN (10) Parmi ces composés, on utilisera plus particulièrement le 2,4-bis-(4'-amino benzalmalonate de di-néopentyle)-6-(4"-amino benzoate de butyle)-s-triazine de 5 formule (1). 10 dans lequel Ra, X, Rb, R, et p ont la définition de la formule (I) ci-dessus. Les réactions ci-dessus peuvent être effectuées éventuellement en présence d'un solvant (par exemple : toluène, xylène ou dichloro-1,2-éthane), à une température comprise entre 0 C et 250 C, plus particulièrement entre 5 C et 150 C. Elles peuvent 15 être également réalisées en microondes en présence ou non d'un solvant (par exemple : toluène, xylène ou dichloro-1,2-éthane) ou en présence ou non de 10% de graphite, à une température de 50 à 150 C, à une puissance de 50-150 Watts pendant une durée de 10 à 30 minutes. 20 Les composés de formule (III) peuvent être préparés selon des méthodes connues décrites par exemple dans la demande EP 0 507 691 de la Demanderesse. Les dérivés de formule (I) peuvent être obtenus selon le schéma (A) suivant : Ra l X CI NYCI N + 2 1 NH (R0)p NH2 Rb X + 2 HCI5 Les composés de formule (I) sont généralement présents dans la composition de l'invention dans des proportions comprises entre 0,01 % et 20 % en poids, de préférence entre 0,1 % et 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Les compositions conformes à l'invention peuvent comporter en plus d'autres filtres UV organiques ou inorganiques complémentaires actifs dans l'UVA et/ou l'UVB hydrosolubles ou liposolubles ou bien insolubles dans les solvants cosmétiques couramment utilisés. 10 Les filtres organiques complémentaires sont notamment choisis parmi les anthranilates ; les dérivés salicyliques, les dérivés du camphre ; les dérivés de triazine autres que celles de l'invention tels que ceux décrits dans les demandes de brevet US 4367390, EP863145, EP517104, EP570838, EP796851, EP775698, EP878469, 15 EP933376, EP507691, EP507692, EP790243, EP944624 ; les dérivés de la benzophénone ; les dérivés de 13,13-diphénylacrylate ; les dérivés de benzotriazole ; les dérivés de benzalmalonate autres que ceux de l'invention ; les dérivés de benzimidazole ; les imidazolines ; les dérivés bis-benzoazolyle tels que décrits dans les brevets EP669323 et US 2,463,264; les dérivés de l'acide p-aminobenzoïque (PABA) ; 20 les dérivés de méthylène bis-(hydroxyphényl benzotriazole) tels que décrits dans les demandes US 5,237,071, US 5,166,355, GB2303549, DE 197 26 184 et EP893119 ; les polymères filtres et silicones filtres tels que ceux décrits notamment dans la demande WO-93/04665 ; les dimères dérivés d'a-alkylstyrène tels que ceux décrits dans la demande de brevet DE19855649 ; les 4,4-diarylbutadiènes tels que décrits 25 dans les demandes EP0967200, DE19746654, DE19755649, EP-A-1008586, EP1133980 et EP133981 et leurs mélanges. Comme exemples de filtres organiques complémentaires, on peut citer ceux désignés ci-dessous sous leur nom INCI : 30 Dérivés de l'acide para-aminobenzoique : PABA, Ethyl PABA, Ethyl Dihydroxypropyl PABA, 35 Ethylhexyl Diméthyl PABA vendu notamment sous le nom ESCALOL 507 par ISP, Glyceryl PABA, PEG-25 PABA vendu sous le nom UVINUL P25 par BASF, Dérivés salicyliques : Homosalate vendu sous le nom Eusolex HMS par Rona/EM Industries, Ethylhexyl Salicylate vendu sous le nom NEO HELIOPAN OS par HAARMANN et REIMER, Dipropyleneglycol Salicylate vendu sous le nom DIPSAL par SCHER, TEA Salicylate, vendu sous le nom NEO HELIOPAN TS par HAARMANN et REIMER, Dérivés de R,13'-diphénylacrylate Octocrylene vendu notamment sous le nom commercial UVINUL N539 par BASF, Etocrylene, vendu notamment sous le nom commercial UVINUL N35 par BASF, Dérivés de la benzophénone : Benzophenone-1 vendu sous le nom commercial UVINUL 400 par BASF, Benzophenone-2 vendu sous le nom commercial UVINUL D50 par BASF Benzophenone-3 ou Oxybenzone, vendu sous le nom commercial UVINUL M40 par BASF, Benzophenone-4 vendu sous le nom commercial UVINUL MS40 par BASF, Benzophenone-5 Benzophenone-6 vendu sous le nom commercial Helisorb 11 par Norquay Benzophenone-8 vendu sous le nom commercial Spectra-Sorb UV-24 par American Cyanamid Benzophenone-9 vendu sous le nom commercial UVINUL DS-49 par BASF, Benzophenone-12 Diethylamino Hydroxybenzoyl Hexyl Benzoate vendu sous le nom commercial UVINUL A PLUS par BASF, Dérivés du benzylidène camphre : 3-Benzylidene camphor fabriqué sous le nom MEXORYL SD par CHIMEX, 4-Methylbenzylidene camphor vendu sous le nom EUSOLEX 6300 par MERCK , Benzylidene Camphor Sulfonic Acid fabriqué sous le nom MEXORYL SL par CHIMEX, Camphor Benzalkonium Methosulfate fabriqué sous le nom MEXORYL SO par CHIMEX, Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid fabriqué sous le nom MEXORYL SX par CHIMEX, Polyacrylamidomethyl Benzylidene Camphor fabriqué sous le nom MEXORYL SW par CHIMEX, Dérivés du phenyl benzimidazole : Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid vendu notamment sous le nom commercial EUSOLEX 232 par MERCK, Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra-sulfonate vendu sous le nom commercial commercial NEO HELIOPAN AP par HAARMANN et REIMER, Dérivés de la triazine : Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine vendu sous le nom commercial 10 TINOSORB S par CIBA GEIGY, Ethylhexyl triazone vendu notamment sous le nom commercial UVINUL T150 par BASF, Diethylhexyl Butamido Triazone vendu sous le nom commercial UVASORB HEB par SIGMA 3V, 15 Dérivés du phenyl benzotriazole : Drometrizole Trisiloxane vendu sous le nom Silatrizole par RHODIA CHIMIE Methylène bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphénol, vendu sous forme solide sous le nom commercial MIXXIM BB/100 par FAIRMOUNT CHEMICAL ou sous forme 20 micronisé en dispersion aqueuse sous le nom commercial TINOSORB M par CIBA SPECIALTY CHEMICALS, Dérivés anthraniliques : Menthyl anthranilate vendu sous le nom commercial commercial NEO HELIOPAN 25 MA par HAARMANN et REIMER, Dérivés d'imidazolines : Ethylhexyl Dimethoxybenzylidene Dioxoimidazoline Propionate, Dérivés du benzalmalonate : Polyorganosiloxanes à fonction benzalmalonate tels que le Polysilicone-15 vendu sous la dénomination commerciale PARSOL SLX par HOFFMANN LA ROCHE Dérivés de 4,4-diarylbutadiène -1,1-dicarboxy (2,2'-diméthyl-propyl)-4,4-diphénylbutadiène et leurs mélanges. Les filtres UV organiques complémentaires préférentiels sont choisis parmi Ethylhexyl Salicylate, Homosalate, Octocrylene, Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid, Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra-sulfonate, Benzophenone-3, Benzophenone-4, Benzophenone-5, 2-(4-diethylamino-2-hydroxybenzoyl)-benzoate de n-hexyle. 4-Methylbenzylidene camphor, Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid, Anisotriazine, Ethylhexyl triazone, Diethylhexyl Butamido Triazone, Methylène bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphénol Drometrizole Trisiloxane Polysilicone-15 1,1-dicarboxy (2,2'-diméthyl-propyl)-4,4-diphénylbutadiène et leurs mélanges. Les agents photoprotecteurs complémentaires inorganiques sont choisis parmi des pigments et plus préférentiellement encore des nanopigments (taille moyenne des particules primaires : généralement entre 5 nm et 100 nm, de préférence entre 10 nm et 50 nm) d'oxydes métalliques traités ou non comme par exemple des nanopigments d'oxyde de titane (amorphe ou cristallisé sous forme rutile et/ou anatase), de fer, de zinc, de zirconium ou de cérium . Les nanopigments traités sont des pigments qui ont subi un ou plusieurs traitements de surface de nature chimique, électronique, mécanochimique et/ou mécanique avec des composés tels que décrits par exemple dans Cosmetics & Toiletries, Février 1990, Vol. 105, p 53-64, tels que des aminoacides, de la cire d'abeille, des acides gras, des alcools gras, des tensio-actifs anioniques, des lécithines, des sels de sodium, potassium, zinc, fer, ou aluminium d'acides gras, des alcoxydes métalliques (de titane ou d'aluminium), du polyéthylène, des silicones, des protéines (collagène, élastine) des alcanolamines, des oxydes de silicium, des oxydes métalliques, de l'hexamétaphosphate de sodium, de l'alumine ou de la glycérine. Les nanopigments traités peuvent être plus particulièrement des oxydes de titane traités par : - la silice et l'alumine tels que les produits Microtitanium Dioxide MT 500 SA et Microtitanium Dioxide MT 100 SA de la société TAYCA, et les produits Tioveil Fin , Tioveil OP , Tioveil MOTG et Tioveil IPM de la société TIOXIDE, - l'alumine et le stéarate d'aluminium tels que le produit Microtitanium Dioxide MT 100 T de la société TAYCA, - l'alumine et le laurate d'aluminium tels que le produit Microtitanium Dioxide MT 100 20 S de la société TAYCA, - des oxydes de fer et le stéarate de fer tels que le produit Microtitanium Dioxide MT 100 F de la société TAYCA, - la silice, l'alumine et la silicone tels que les produits Microtitanium Dioxide MT 100 SAS , Microtitanium Dioxide MT 600 SAS et Microtitanium Dioxide MT 500 25 SAS de la société TAYCA, - l'hexamétaphosphate de sodium tels que le produit Microtitanium Dioxide MT 150 W de la société TAYCA, -l'octyltriméthoxysilane tels que le produit T-805 de la société DEGUSSA, - l'alumine et l'acide stéarique tels que le produit UVT-M160 de la société KEMIRA, 30 - l'alumine et la glycérine tels que le produit UVT-M212 de la société KEMIRA, - l'alumine et la silicone tels que le produit UVT-M262 de la société KEMIRA. D'autres nanopigments d'oxyde de titane traités avec une silicone sont de préférence le TiO2 traité par l'octyl triméthyl silane et dont la taille moyenne des particules 35 élémentaires est comprise entre 25 et 40 nm tel que celui vendu sous la dénomination commerciale "T 805" par la société DEGUSSA SILICES, le TiO2 traité par un polydiméthylsiloxane et dont la taille moyenne des particules élémentaires est de 21 nm tel que celui vendu sous la dénomination commerciale "70250 Cardre UF TiO2SI3" par la société CARDRE, le TiO2 anatase/rutile traité par un polydiméthylhydrogénosiloxane et dont la taille moyenne des particules élémentaires est de 25 nm tel que celui vendu sous la dénomination commerciale "MICRO TITANIUM DIOXYDE USP GRADE HYDROPHOBIC" par la société COLOR TECHNIQUES. Les nanopigments d'oxyde de titane non enrobés sont par exemple vendus par la société TAYCA sous les dénominations commerciales "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 500 B" ou "MICROTITANIUM DIOXIDE MT600 B", par la société DEGUSSA sous la dénomination "P 25", par la société WACKHER sous la dénomination "Oxyde de titane transparent PW", par la société MIYOSHI KASEI sous la dénomination "UFTR", par la société TOMEN sous la dénomination "ITS" et par la société TIOXIDE sous la dénomination "TIOVEIL AQ". Les nanopigments d'oxyde de zinc non enrobés, sont par exemple - ceux commercialisés sous la dénomination "Z-cote" par la société Sunsmart ; -ceux commercialisés sous la dénomination "Nanox" par la société Elementis ; - ceux commercialisés sous la dénomination "Nanogard WCD 2025" par la société Nanophase Technologies ; Les nanopigments d'oxyde de zinc enrobés sont par exemple - ceux commercialisés sous la dénomination "Oxide zinc CS-5" par la société Toshibi (ZnO enrobé par polymethylhydrogenesiloxane) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "Nanogard Zinc Oxide FN" par la société 25 Nanophase Technologies (en dispersion à 40% dans le Finsolv TN, benzoate d'alcools en C12-C15) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "DAITOPERSION ZN-30" et "DAITOPERSION Zn-50" par la société Daito (dispersions dans cyclopolyméthylsiloxane /polydiméthylsiloxane oxyéthyléné, contenant 30% ou 50% de 30 nano-oxydes de zinc enrobés par la silice et le polyméthylhydrogènesiloxane) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "NFD Ultrafine ZnO" par la société Daikin (ZnO enrobé par phosphate de perfluoroalkyle et copolymère à base de perfluoroalkyléthyle en dispersion dans du cyclopentasiloxane) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "SPD-Z1 " par la société Shin-Etsu (ZnO 35 enrobé par polymère acrylique greffé silicone, dispersé dans cyclodiméthylsiloxane) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "Escalol Z100" par la société ISP (ZnO traité alumine et dispersé dans le mélange methoxycinnamate d'ethylhexyle / copolymère PVP-hexadecene / methicone) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "Fuji ZnO-SMS-10" par la société Fuji Pigment (ZnO enrobé silice et polymethylsilsesquioxane) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "Nanox Gel TN" par la société Elementis (ZnO dispersé à 55% dans du benzoate d'alcools en C12-C15 avec polycondensat 5 d'acide hydroxystéarique). Les nanopigments d'oxyde de cérium non enrobé est vendu sous la dénomination "COLLOIDAL CERIUM OXIDE" par la société RHONE POULENC. Les nanopigments d'oxyde de fer non enrobés sont par exemple vendus par la société 10 ARNAUD sous les dénominations "NANOGARD WCD 2002 (FE 45B)", "NANOGARD IRON FE 45 BL AQ", "NANOGARD FE 45R AQ, "NANOGARD WCD 2006 (FE 45R)", ou par la société MITSUBISHI sous la dénomination "TY-220". Les nanopigments d'oxyde de fer enrobés sont par exemple vendus par la société 15 ARNAUD sous les dénominations "NANOGARD WCD 2008 (FE 45B FN)", "NANOGARD WCD 2009 (FE 45B 556)", "NANOGARD FE 45 BL 345", "NANOGARD FE 45 BL", ou par la société BASF sous la dénomination "OXYDE DE FER TRANSPARENT". 20 On peut également citer les mélanges d'oxydes métalliques, notamment de dioxyde de titane et de dioxyde de cérium, dont le mélange équipondéral de dioxyde de titane et de dioxyde de cérium enrobés de silice, vendu par la société IKEDA sous la dénomination "SUNVEIL A", ainsi que le mélange de dioxyde de titane et de dioxyde de zinc enrobé d'alumine, de silice et de silicone tel que le produit "M 261" vendu par la 25 société KEMIRA ou enrobé d'alumine, de silice et de glycérine tel que le produit "M 211" vendu par la société KEMIRA. Les nanopigments peuvent être introduits dans les compositions selon l'invention tels quels ou sous forme de pâte pigmentaire, c'est-à-dire en mélange avec un dispersant, 30 comme décrit par exemple dans le document GB-A-2206339. Les agents photoprotecteurs additionnels sont généralement présents dans les compositions selon l'invention dans des proportions allant de 0,01 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 0,1 à 10% en poids 35 par rapport au poids total de la composition. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir des agents de bronzage et/ou de brunissage artificiels de la peau (agents autobronzants), et plus particulièrement la dihydroxyacétone (DHA). Ils sont présents de préférence dans des quantité allant 0,1 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions conformes à la présente invention peuvent comprendre en outre des adjuvants cosmétiques classiques notamment choisis parmi les corps gras, les solvants organiques, les épaississants ioniques ou non ioniques, hydrophiles ou lipophiles, les adoucissants, les humectants, lesopacifiants, les stabilisants, les émollients, les silicones, les agents anti-mousse, les parfums, les conservateurs, les tensioactifs anioniques, cationiques, non-ioniques, zwitterioniques ou amphotères, des actifs, les charges, les polymères, les propulseurs, les agents alcalinisants ou acidifiants ou tout autre ingrédient habituellement utilisé dans le domaine cosmétique et/ou dermatologique. Les corps gras peuvent être constitués par une huile ou une cire ou leurs mélanges. Par huile, on entend un composé liquide à température ambiante. Par cire, on entend un composé solide ou substantiellement solide à température ambiante, et dont le point de fusion est généralement supérieur à 35 C. Comme huiles, on peut citer les huiles minérales (paraffine); végétales (huile d'amande douce, de macadamia, de pépin de cassis, de jojoba) ; synthétiques comme le perhydrosqualène, les alcools, les acides ou les esters gras (comme le benzoate d'alcools en C12-C15 vendu sous la dénomination commerciale Finsolv TN par la société WITCO, le palmitate d'octyle, le lanolate d'isopropyle, les triglycérides dont ceux des acides caprique/caprylique), les esters et éthers gras oxyéthylénés ou oxypropylénés; les huiles siliconées (cyclométhicone, polydiméthysiloxanes ou PDMS) ou fluorées, les polyalkylènes. Comme composés cireux, on peut citer la paraffine, la cire de carnauba, la cire d'abeille, l'huile de ricin hydrogénée. Parmi les solvants organiques, on peut citer les alcools et polyols inférieurs. Ces derniers peuvent être choisis parmi les glycols et les éthers de glycol comme l'éthylène glycol, le propylène glycol, le butylène glycol, le dipropylène glycol ou le diéthylène glycol. Comme épaississants hydrophiles, on peut citer les polymères carboxyvinyliques tels que les carbopols (carbomers) et les Pemulen (Copolymère acrylate/C10-C30-alkylacrylate) ; les polyacrylamides comme par exemple les copolymères réticulés 35 vendus sous les noms Sepigel 305 (nom C.T.F.A. : polyacrylamide/C13-14 isoparaffin/Laureth 7) ou Simulgel 600 (nom C.T.F.A. : acrylamide / sodium acryloyldimethyltaurate copolymer / isohexadecane / polysorbate 80) par la société Seppic ; les polymères et copolymères d'acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique, éventuellement réticulés et/ou neutralisés, comme le poly(acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique) commercialisé par la société Hoechst sous la dénomination commerciale Hostacerin AMPS (nom CTFA : ammonium polyacryldimethyltauramide) ; les dérivés cellulosiques tels que l'hydroxyéthylcellulose ; les polysaccharides et notamment les gommes telles que la gomme de xanthane ; et leurs mélanges. Comme épaississants lipophiles, on peut citer les argiles modifiées telles que le l'hectorite et ses dérivés, comme les produits commercialisés sous les noms de Bentone. Parmi les actifs, on peut citer : - les agents anti-pollution et/ou agent anti-radicalaire ; - les agents dépigmentants et/ou des agents pro-pigmentants ; - les agents anti-glycation ; - les inhibiteurs de NO-synthase ; - les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation ; - les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ; - les agents stimulant la prolifération des kératinocytes ; - les agents myorelaxants ; - les agents tenseurs. - les agents desquamants ; - les agents hydratants ; - les agents anti-inflammatoires ; - les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules. - les agents répulsifs contre les insectes - les antagonistes de substances P ou de CRGP. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir le ou les éventuels composés complémentaires cités ci-dessus et/ou leurs quantités de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement aux compositions conformes à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. Les compositions selon l'invention peuvent être préparées selon les techniques bien connues de l'homme de l'art, en particulier celles destinées à la préparation d'émulsions de type huile-dans-eau ou eau-dans-huile. Elles peuvent se présenter en particulier sous forme d'émulsion, simple ou complexe (H/E, E/H, H/E/H ou E/H/E) telle qu'une crème, un lait, ou sous la forme d'un gel ou d'un gel crème, sous la forme d'une lotion, de poudre, de bâtonnet solide et éventuellement être conditionnée en aérosol et se présenter sous forme de mousse ou de spray. De préférence, les compositions selon l'invention se présentent sous la forme d'une émulsion huile-dans-eau ou eau-dans huile. Les émulsions contiennent généralement au moins un émulsionnant choisi parmi les émulsionnants amphotères, anioniques, cationiques ou non ioniques, utilisés seuls ou en mélange. Les émulsionnants sont choisis de manière appropriée suivant l'émulsion à obtenir (E/H ou H/E). Comme tensioactifs émulsionnants utilisables pour la préparation des émulsions E/H, on peut citer par exemple les alkyl esters ou éthers de sorbitane, de glycérol ou de sucres ; les tensioactifs siliconés comme les dimethicone copolyols tels que le mélange de cyclomethicone et de dimethicone copolyol, vendu sous la dénomination DC 5225 C par la société Dow Corning, et les alkyl-dimethicone copolyols tels que le Laurylmethicone copolyol vendu sous la dénomination "Dow Corning 5200 Formulation Aid" par la société Dow Corning ; le Cetyl dimethicone copolyol tel que le produit vendu sous la dénomination Abil EM 90R par la société Goldschmidt et le mélange de cétyl diméthicone copolyol, d'isostearate de polyglycérole (4 moles) et de laurate d'hexyle vendu sous la dénomination ABIL WE 09 par la société Goldschmidt. On peut y ajouter aussi un ou plusieurs co-émulsionnants, qui, de manière avantageuse, peuvent être choisis dans le groupe comprenant les esters alkylés de polyol. Comme esters alkylés de polyol, on peut citer notamment les esters de glycérol et/ou de sorbitan et par exemple l'isostéarate de polyglycérol, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Isolan GI 34 par la société Goldschmidt, l'isostéarate de sorbitan, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Arlacel 987 par la société ICI, l'isostéarate de sorbitan et le glycérol, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Arlacel 986 par la société ICI, et leurs mélanges. Pour les émulsions H/E, on peut citer par exemple comme émulsionnants, les émulsionnants non ioniques tels que les esters d'acides gras et de glycérol oxyalkylénés (plus particulièrement polyoxyéthylénés) ; les esters d'acides gras et de sorbitan oxyalkylénés ; les esters d'acides gras oxyalkylénés (oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) ; les éthers d'alcools gras oxyalkylénés (oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) ; les esters de sucres comme le stéarate de sucrose ; les éthers d'alcool gras et de sucre, notamment les alkylpolyglucosides (APG) tels que le décylglucoside et le laurylglucoside commercialisés par exemple par la société Henkel sous les dénominations respectives Plantaren 2000 et Plantaren 1200, le cétostéarylglucoside éventuellement en mélange avec l'alcool cétostéarylique, commercialisé par exemple sous la dénomination Montanov 68 par la société Seppic, sous la dénomination Tegocare CG90 par la société Goldschmidt et sous la dénomination Emulgade KE3302 par la société Henkel, ainsi que l'arachidyl glucoside, par exemple sous la forme du mélange d'alcools arachidique et béhénique et d'arachidylglucoside commercialisé sous la dénomination Montanov 202 par la société Seppic. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, le mélange de l'alkylpolyglucoside tel que défini ci-dessus avec l'alcool gras correspondant peut être sous forme d'une composition autoémulsionnante, comme décrit par exemple dans le document WO-A-92/06778. Lorsqu'il s'agit d'une émulsion, la phase aqueuse de celle-ci peut comprendre une dispersion vésiculaire non ionique préparée selon des procédés connus (Bangham, Standish and Watkins. J. Mol. Biol. 13, 238 (1965), FR 2 315 991 et FR 2 416 008). Les compositions selon l'invention trouvent leur application dans un grand nombre de traitements, notamment cosmétiques, de la peau, des lèvres et des cheveux, y compris le cuir chevelu, notamment pour la protection et/ou le soin de la peau, des lèvres et/ou des cheveux, et/ou pour le maquillage de la peau et/ou des lèvres. Un autre objet de la présente invention est constitué par l'utilisation des compositions selon l'invention telles que ci-dessus définies pour la fabrication de produits pour le traitement cosmétique de la peau, des lèvres, des ongles, des cheveux, des cils, sourcils et/ou du cuir chevelu, notamment des produits de soin et des produits de maquillage. Les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent par exemple être utilisées comme produit de soin et/ou de protection solaire pour le visage et/ou le corps de consistance liquide à semi-liquide, telles que des laits, des crèmes plus ou moins onctueuses, gel-crèmes, des pâtes. Elles peuvent éventuellement être conditionnées en aérosol et se présenter sous forme de mousse ou de spray. Les compositions selon l'invention sous forme de lotions fluides vaporisables conformes à l'invention sont appliquées sur la peau ou les cheveux sous forme de fines particules au moyen de dispositifs de pressurisation. Les dispositifs conformes à l'invention sont bien connus de l'homme de l'art et comprennent les pompes non-aérosols ou "atomiseurs", les récipients aérosols comprenant un propulseur ainsi que les pompes aérosols utilisant l'air comprimé comme propulseur. Ces derniers sont décrits dans les brevets US 4,077,441 et US 4,850,517 (faisant partie intégrante du contenu de la description). Les compositions conditionnées en aérosol conformes à l'invention contiennent en général des agents propulseurs conventionnels tels que par exemple les composés hydrofluorés le dichlorodifluorométhane, le difluoroéthane, le diméthyléther, l'isobutane, le n-butane, le propane, le trichlorofluorométhane. Ils sont présents de préférence dans des quantités allant de 15 à 50% en poids par rapport au poids total de la composition. Des exemples concrets, mais nullement limitatifs, illustrant l'invention, vont maintenant être donnés. EXEMPLE 1 : Préparation du 2,4-bis-(4'-aminobenzalmalonate de di-néopentvle)-6-(4 "-aminobenzoate de butvle)-s-triazine de formule (1) : HN N NH Ti Y NYN NH (1) Première étape : préparation du 2,4-dichloro-6-(4'-amino benzoate de butvle)-s-triazine Dans un réacteur, on solubilise à 0-5 C le chlorure de cyanuryle (20,7 g, 0,112 mole) dans 250 ml d'acétone. On y ajoute goutte à goutte à 0-5 C en 1 heure une solution de para aminobenzoate de butyle (21,7 g, 0,112 mole) dissout dans 70 ml d'acétone. Ensuite, on y ajoute du bicarbonate de sodium (9,4 g, 0,112 mole) dissout dans 70 ml 5 d'eau. Le mélange hétérogène est laissé 2 heures à une température de 0-5 C. Le précipité formé est filtré, puis lavé à l'eau et à l'acétone. Après séchage sous vide, on obtient 37,2 g (Rendement 97%) du 2,4-dichloro-6-(4'-amino benzoate de butyle)-striazine sous forme d'une poudre blanche : UV (Ethanol/DMSO) : Xmax = 298 nm , El % = 940, et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Deuxième étape : préparation du dérivé de l'exemple 1 : 10 Sous barbotage d'azote, un mélange du produit précédent (7,41 g, 0,0213 mole) et de para-amino benzalmalonate de dinéopentyle (14,66 g, 0,0422 mole) en suspension dans 60 ml de toluène est chauffé au reflux pendant 7 heures 30 minutes. On refroidit et ajoute du dichlorométhane. La phase organique est lavée avec une solution saturée 15 de bicarbonate de sodium puis à l'eau. La phase organique est séchée puis concentrée sous pression réduite. L'huile orangée obtenue (17,8 g) est soumise à une séparation sur colonne de silice (éluant : Heptane/EtOAc 85 :15). On récupère des fractions propres sous forme de paillettes jaunes pâles du dérivé de l'exemple 1 (8,72 g, Rendement 43%) : 20 UV (Ethanol) : = 370 nm , E1% = 623; Xmax = 347 nm , E1% = 847; = 300 nm , E1%=432. EXEMPLE 2 : Préparation du 2,4-bis-(4'-aminobenzalmalonate de di-néopentvle)-6-(4 "-aminobenzoate d'amvle)-s-triazine de formule (2) : HN N N Y Ti NYN NH (2) Première étape : préparation du 2,4-dichloro-6-(4'-amino benzoate d'amvle)-s-triazine : Dans un réacteur on solubilise à 10 C le chlorure de cyanuryle (14,7 g, 0,0796 mole) dans 200 ml de dioxanne. On y ajoute simultanément goutte à goutte à 10 C en 1 heure une solution de para aminobenzoate d'amyle (16,5 g, 0,0796 mole) dissout dans 60 ml de dioxanne et une solution de carbonate de potassium (5,5 g, 0,0398 mole) dissout dans 30 ml d'eau. Le mélange hétérogène est laissé 2 heures à une température de 10 C. On ajoute environ 300 ml d'eau et le précipité formé est filtré, puis lavé à l'eau. Après séchage sous vide, on obtient 26,4 g (Rendement 93%) du 2,4-dichloro-6-(4'-amino benzoate d'amyle)-s-triazine sous forme d'une poudre blanche et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Deuxième étape : préparation du dérivé de l'exemple 2 : Dans un micro ondes CEM Discover, on laisse le mélange intimement mélangé du produit précédent (0,103 g, 0,29x10-3 mole), de para-amino benzalmalonate de dinéopentyle (0,2 g, 0,58x10-3 mole) et de bicarbonate de sodium (0,049g, 0,58x10-3 mole) pendant 10 minutes à une température de 150 C et sous une puissance de 150 Watt. On extrait le solide amorphe formé au dichlorométhane. La phase organique est lavée 3 fois à l'eau et est séchée puis concentrée sous pression réduite. L'huile jaune obtenue est soumise à une séparation sur colonne de silice (éluant : Heptane/EtOAc 80 :20). On récupère des fractions propres sous forme d'une pâte jaune pâle du dérivé de l'exemple 2 (36 mg, Rendement 15%) : UV (Ethanol) : ,=375nm,E1%=610;Xmax =347nm,E1%= 834;X= 300nm, E1%=425. EXEMPLE 3 : Préparation du 2,4-bis-(4'-aminobenzalmalonate de di-néopentvle)-5 6-(4"-aminobenzoate d'éthvl-2-hexvle)-s-triazine de formule (3) : HN N, NH NYN NH (3) 10 Première étape : préparation du 2,4-dichloro-6-(4'-amino benzoate d'éthyle-2-hexvle)-striazine : Dans un réacteur, on solubilise à 0-5 C le chlorure de cyanuryle (18,4 g, 0,1 mole) dans 150 ml d'acétone. On y ajoute du bicarbonate de sodium (10,6 g, 0,1 mole) puis 15 on ajoute goutte à goutte à une température inférieure à 10 C en 10 minutes une solution de para aminobenzoate d'éthyle-2-hexyle (24,9 g, 0,1 mole) dissout dans 150 ml d'acétone. Ensuite le mélange hétérogène est laissé 3 heures à la température du labo. On verse 500 ml d'eau. Le précipité formé est filtré, puis lavé à l'eau. Après séchage sous vide, on obtient 38 g d'un solide blanc cassé. Après recristallisation de 20 ce solide dans le dichloro-1,2-éthane, on obtient 25,2g (Rendement 63%) du 2,4-dichloro-6-(4'-amino benzoate d'éthyle-2-hexyle)-s-triazine sous forme d'une poudre blanche : UV (Ethanol/DMSO) : Xmax = 291 nm , El % = 732, 25 et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Deuxième étape : préparation du dérivé de l'exemple 3 : Sous barbotage d'azote, un mélange du produit précédent (1,14 g, 2,87x10-3 mole) et 30 de para-amino benzalmalonate de dinéopentyle (2,2 g, 6,33x10-3 mole) en suspension dans 35 ml de toluène est chauffé au reflux pendant 10 heures 30 minutes. On refroidit et ajoute du dichlorométhane. La phase organique est lavée avec une solution saturée de bicarbonate de sodium puis à l'eau. La phase organique est séchée puis concentrée sous pression réduite. L'huile orangée obtenue (2,6 g) est soumise à une séparation sur colonne de silice (éluant : Heptane/EtOAc 85 :15). On récupère des fractions propres sous forme de paillettes jaunes pâles du dérivé de l'exemple 3 (1,17 g, Rendement 40%) : UV (Ethanol) X=370nm, E1%= 575;Xmax=342nm,E1%= 880;x,=300 nm,E1%=448.10 EXEMPLE 4 : Préparation du 2,4-bis-(4'-aminobenzalmalonate de dinéopentvle)-6-(4"-aminobenzamide de tert-octvle)-s-triazine de formule (4) : HNYN NH Y NYN NH (4) Première étape : préparation du 4-nitro-N-(tert-octyl) benzamide : Dans un réacteur, on introduit de la tert-octyl amine (51,7 g, 0,4 mole) et de la triéthylamine (61,2 ml, 0,44 mole) dans 260 ml de dichloroéthane. On chauffe à 70 C puis on ajouteen 50 minutes le 4-nitrobenzoyl chloride (77,9 g, 0,42 mole) par petites portions. On chauffe au reflux pendant 4 heures. . On verse le mélange sur de l'eau glacée ; on extrait au dichlorométhane, sèche et évapore le solvant. Le précipité beige obtenu est recristallisé dans un mélange d'éther isopropylique et d'éthanol (rapport 10 :1). Après séchage sous vide, on obtient 84,6 g (Rendement 76%) du 4-nitro-N-(tert- octyl) benzamide sous forme d'une poudre blanc cassé et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Deuxième étape : préparation du 4-amino-N-(tert-octyl) benzamide : Dans un hydrogénateur de 500 ml, du 4-nitro-N-(tert-octyl) benzamide (30 g, 0,108 mole) dissout dans 200 ml d'acétate d'éthyle est hydrogéné en présence de 4,8 g de palladium à 10% sur charbon à 50% d'eau comme catalyseur (pression d'hydrogène : 8-10 bars) à une température de 70- 75 C pendant 1 heure et 15 minutes. Après filtration, concentration du solvant et séchage sous vide, on obtient 20,4 g (Rendement : 76%) de 4-amino-N-(tert-octyl) benzamide sous forme d'une poudre jaune clair et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Troisième étape : préparation du N-(tert-octyl)-4-[(4,6-dichloro-1,3,5-triazin-2-yl)aminol benzamide : Dans un réacteur, on solubilise à 10 C le chlorure de cyanuryle (3,7 g, 0,0201 mole) dans 70 ml de dioxanne. On y ajoute simultanément goutte à goutte à 10 C en 1 heure une solution du produit de l'étape précédente (5 g, 0,0201 mole) dissout dans 100 ml de dioxanne et une solution de carbonate de potassium (1,4 g, 0,03 mole) dissout dans 20 ml d'eau. Le mélange hétérogène est laissé 2 heures à une température de 10 C. On ajoute environ 300 ml d'eau et le précipité formé est filtré, puis lavé à l'eau. Après séchage sous vide, on obtient 7,4 g (Rendement 93%) du N-(tert-octyl)-4-[(4,6-dichloro-1,3,5-triazin-2-yl)amino] benzamide sous forme d'une poudre blanche et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Quatrième étape : préparation du dérivé de l'exemple 4 : Dans un micro ondes CEM Discover, on laisse le mélange intimement mélangé du produit de l'étape précédente (0,29 g, 0,732x10-3 mole), de para-amino benzalmalonate de dinéopentyle (0,5 g, 1,44x10-3 mole) et de bicarbonate de sodium (0,14 g, 1,44x10-3 mole) pendant 4 minutes à une température de 60 C et sous une puissance de 300 Watt puis pendant 15 minutes à une température de 110 C. On extrait le solide amorphe formé au dichlorométhane. La phase organique est lavée 3 fois à l'eau et est séchée puis concentrée sous pression réduite. L'huile orangée obtenue est soumise à une séparation sur colonne de silice (éluant : Heptane/EtOAc 75 :25). On récupère des fractions propres sous forme d'une huile jaune pâle qui se solidifie pour donner le dérivé de l'exemple 4 (0,6 g, Rendement 86%) sous forme d'une poudre jaune pâle : UV (Ethanol) : Xmax=351 nm, E1%=763;Xmax= 298nm, E1%=369.30 EXEMPLE 5 : Préparation du 2,4-bis-(4'-aminobenzalmalonate de di-néopentvle)-6-(4"-aminobenzamide de tert-butvle)-s-triazine de formule (5) : __o o (5) Première étape : préparation du N-(tert-butyl)-4-nitro benzamide : Dans un réacteur, on ajoute en 30 minutes à une température de 0-5 C du chlorure de 4-nitrobenzoyle (18,9 g, 0,1 mole) dissout dans 60 ml de chlorure de méthylène à une solution de tert-butylamine (8,3 g, 0,112 mole) et de triéthylamine (15,6 ml, 0,112 mole) dissouts dans 170 ml de dichlorométhane. Le mélange réactionnel est ramené à la température du labo et laissé sous agitation pendant 2 heures. La phase organique est lavée 2 fois à l'eau, séchée. Après élimination du solvant sous pression réduite, le solide obtenu est recristallisé dans l'isopropanol. On obtient 17,1 g (Rendement : 77%) de N-(tert-butyl)-4-nitro benzamide sous forme d'une poudre jaune pâle (Pf 161-2 C) et utilisé tel quel dans l'étape suivante. Deuxième étape : préparation de 4-amino-N-(tert-butyl) benzamide : Dans un hydrogénateur de 1 litre, le produit précédent (17,1 g, 0,077 mole) dissout dans 300 ml d'isopropanol est hydrogéné en présence de 3 g de palladium sur charbon à 5% comme catalyseur (pression d'hydrogène : 7 bars) à une température de 60 C pendant 30 minutes. Après filtration, concentration du solvant et séchage sous vide, on obtient 13,2 g (Rendement : 89%) de 4-amino-N-(tert-butyl) benzamide sous forme d'une poudre gris clair (Pf 123-4 C) et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Troisième étape : préparation du N-(tert-butyl)-4-[(4,6-dichloro-1,3,5-triazin-2-yl)aminol benzamide : Dans un réacteur, on solubilise à 10 C le chlorure de cyanuryle (11,71 g, 0,06 mole) dans 150 ml de dioxanne. On y ajoute simultanément goutte à goutte à 10 C en 1 heure une solution du produit de l'étape précédente (11,53 g, 0,06 mole) dissout dans 60 ml de dioxanne et une solution de carbonate de potassium (6,3 g, 0,03 mole) dissout dans 30 ml d'eau. Le mélange hétérogène est laissé 2 heures à une température de 10 C. On ajoute environ 300 ml d'eau et le précipité formé est filtré, puis lavé à l'eau. Après séchage sous vide, on obtient 18 g (Rendement 88%) du N-(tert-butyl)-4-[(4,6-dichloro-1,3,5-triazin-2-yl)amino] benzamide sous forme d'une poudre blanche (Pf 256-7 C) et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Quatrième étape : préparation du dérivé de l'exemple 5 : Dans un micro ondes CEM Discover, on laisse le mélange intimement mélangé du produit précédent (1,5 g, 4,4x10-3 mole), de para-amino benzalmalonate de dinéopentyle (3 g, 8,8x10-3 mole) et de bicarbonate de sodium (0,37 g, 8,8x10-3 mole) pendant 4 minutes à une température de 60 C et sous une puissance de 300 Watt puis pendant 20 minutes à une température de 150 C. On extrait le solide amorphe formé au dichlorométhane. La phase organique est lavée 3 fois à l'eau et est séchée puis concentrée sous pression réduite. L'huile marron obtenue est soumise à une séparation sur colonne de silice (éluant : Heptane/EtOAc 60 :40). On récupère des fractions propres sous forme d'une poudre jaune pâle du dérivé de l'exemple 5 (0,7 g, Rendement 17%) : UV (Ethanol) : X=375nm,E1%=420;Xmax=345nm,E1%= 813;X= 299nm,E1%=420. EXEMPLE 6 : Préparation du 2,4-bis-(4'-aminobenzalmalonate de 1,3-diméthvlbutvle)-6-(4"-aminobenzoate d'amvle)-s-triazine de formule (6) : (6) Première étape : préparation du malonate de 1,3-diméthylbutyle : Dans un réacteur surmonté par un Dean Stark, on porte au reflux pendant 2 heures l'acide malonique (72,8 g, 0,7 mole) et l'alcool 2-méthyl-4-pentanol (286 g, 2,8 mole) dans 200 ml de toluène en présence de 1,8 ml d'acide sulfurique concentré. L'eau formée est éliminée par azéotropie. La phase organique est lavée 3 fois à l'eau et est séchée sur sulfate de sodium. On filtre et on évapore le solvant. Le produit obtenu distille à 147 C sous 20 hPa. On obtient 160 g (Rendement 79 %) du malonate de 1,3-diméthylbutyle sous forme d'une huile incolore qui est utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Deuxième étape : préparation du 4-nitrobenzalmalonate de 1,3-diméthylbutyle : Dans un ballon équipé d'un Dean Stark surmonté d'un réfrigérant et sous barbotage d'azote, on place le p-nitro benzaldéhyde (49,9 g, 0,33 mole) et le malonate de 1,3-diméthylbutyle (90 g, 0,33 mole) dans 150 ml de toluène. On y ajoute le catalyseur préparé par avance, l'acide acétique (1,9 ml) et la pipéridine (3,3 ml) en suspension dans 4 ml de toluène. On porte le mélange sous agitation au reflux pendant 7 heures 30 minutes et élimine par l'intermédiaire du Dean Stark l'eau formée. Deux rajouts des mêmes quantités de catalyseur ont été nécessaires. On verse le mélange réactionnel refroidi dans l'eau et extrait au dichlorométhane. La phase organique est lavée à l'eau, puis séchée et concentrée sous pression réduite. L'huile marron rouge obtenue est chromatographiée sur colonne de silice (éluant : Heptane/EtOAc 97:3). On récupère 56,8 g (Rendement 43%) des fractions propres de 4-nitrobenzalmalonate de 1,3- diméthylbutyle sous forme d'une huile jaune et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Troisième étape : préparation du 4-aminobenzalmalonate de 1,3-diméthylbutyle 5 Sous agitation et barbottage d'azote, on disperse le dérivé de l'étape précédente (56,8 g, 0,14 mole) dans 80 ml d'acide acétique. On y ajoute 115 ml d'eau. Le mélange est chauffé à 50 C. On y ajoute le fer (78,2 g, 1,4 mole) par portions sans dépasser une température de 55 C (temps d'introduction 1 heure). Ensuite, on ajoute goutte à goutte 10 de l'acide acétique (115 ml) sans dépasser une température de 55 C (temps d'introduction 2 heures). On chauffe 1 heure de plus à 55 C. On refroidit, ajoute de l'eau et extrait 2 fois au dichlorométhane. La phase organique est lavée à I `eau, avec une solution saturée de bicarbonate de sodium, à l'eau puis est séchée sur sulfate de sodium. Après concentration sous pression réduite, on obtient une huile marron rouge 15 que l'on purifie par passage sur colonne de silice (éluant : Heptane/EtOAc 85 :15). On le recristallise dans un mélange d' heptane et de dichloro-1,2 éthane. On récupère 22,5 g (Rendement 43%) des fractions propres de 4-aminobenzalmalonate de 1,3-diméthylbutyle sous forme d'une huile orangé et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. 20 Quatrième étape : préparation du dérivé de l'exemple 6 : Dans un micro ondes CEM Discover, on laisse le mélange intimement mélangé du produit de l'étape précédente (0,5 g, 1,32x10-3 mole), du produit de la deuxième étape 25 de l'exemple 2 (0,235 g, 0,66x10-3 mole) et de bicarbonate de sodium (0,11 g, 1,32x10-3 mole) pendant 4 minutes à une température de 60 C et sous une puissance de 300 Watt puis pendant 25 minutes à une température de 110 C. On extrait le solide amorphe formé au dichlorométhane. La phase organique est lavée 3 fois à l'eau et est séchée puis concentrée sous pression réduite. L'huile orangée obtenue est soumise à 30 une séparation sur colonne de silice (éluant : Heptane/EtOAc 80 :20). On récupère des fractions propres sous forme d'une huile jaune qui se solidifie pour donner le dérivé de l'exemple 6 (0,4 g, Rendement 57%) sous forme de paillettes jaune clair : UV (Ethanol) : 35 ~, = 370 nm , E1% = 500; Xmax = 337 nm , E1% = 800; ~, = 300 nm , E1% = 411. EXEMPLE 7 : Préparation du 2,4-bis-(4'-aminobenzalmalonate de di-menthvle)-6-(4"-aminobenzoate d'amvle)-s-triazine de formule (7) : (7) Première étape : préparation du malonate de di-menthyle : Dans un réacteur surmonté par un Dean Stark, on porte au reflux pendant 6 heures l'acide malonique (22,2 g, 0,213 mole) et le menthol (70 g, 0,448 mole) dans 100 ml de toluène en présence de 2 ml d'acide sulfurique concentré. L'eau formée est éliminée par azéotropie. La phase organique est lavée 3 fois à l'eau et est séchée sur sulfate de sodium. On élimine l'excès de menthol par distillation sous vide (140 C sous 0,6 hPa). Le résidu est traité au noir animal dans l'isopropanol au reflux. Après filtration, riçage et évaporation du solvant, on obtient 61,8 g (Rendement 76 %) du malonate de di menthyle sous forme d'une huile jaune qui est utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Deuxième étape : préparation du 4-nitrobenzalmalonate de 1,3-diméthylbutyle : Dans un ballon équipé d'un Dean Stark surmonté d'un réfrigérant et sous barbotage d'azote, on place le p-nitro benzaldéhyde (21,8 g, 0,144 mole) et le malonate de di menthyle (61 g, 0,16 mole) dans 100 ml de toluène. On y ajoute le catalyseur préparé par avance, l'acide acétique (0,92 ml) et la pipéridine (1,6 ml) en suspension dans 3 ml de toluène. On porte le mélange sous agitation au reflux pendant 9 heures et élimine par l'intermédiaire du Dean Stark l'eau formée. Trois rajouts des mêmes quantités de catalyseur ont été nécessaires. On verse le mélange réactionnel refroidi dans l'eau et extrait au dichlorométhane. La phase organique est lavée à l'eau, puis séchée et concentrée sous pression réduite. L'huile marron rouge obtenue est chromatographiée sur colonne de silice (éluant : Heptane/EtOAc 95:5). On récupère 37 g (Rendement 0%) des fractions propres de 4-nitrobenzalmalonate de di menthyle sous forme d'une huile jaune et utilisée telle quelle dans l'étape suivante. Troisième étape : préparation du 4-aminobenzalmalonate de 1,3-diméthylbutyle 5 Sous agitation et barbotage d'argon, on disperse le dérivé de l'étape précédente (37 g, 0,072 mole) dans 30 ml d'acide acétique et 45 ml d'eau. Le mélange est chauffé à 50 C. On y ajoute le fer (24,4 g, 0,437 mole) par portions sans dépasser une température de 55 C (temps d'introduction 30 minutes). Ensuite, on ajoute goutte à goutte de l'acide acétique (45 ml) sans dépasser une température de 55 C (temps d'introduction 1 heure 30 minutes). On chauffe 1 heure de plus à 55 C. On refroidit, ajoute de l'eau et extrait 2 fois au dichlorométhane. La phase organique est lavée à I `eau, avec une solution saturée de bicarbonate de sodium, à l'eau puis est séchée sur sulfate de sodium. Après concentration sous pression réduite, on obtient une gomme orangée que l'on purifie par passage sur colonne de silice (éluant : Heptane/EtOAc 90 :10). On récupère 8,6 g (Rendement 25%) des fractions propres de 4-aminobenzalmalonate de di menthyle sous forme d'un solide jaune et utilisé telle quelle dans l'étape suivante. Quatrième étape : préparation du dérivé de l'exemple 7 : Dans un micro ondes CEM Discover, on laisse le mélange intimement mélangé du produit précédent (2 g, 4,1x10-3 mole), de 2,4-dichloro-6-(4'-amino benzoate d'amyle)-s-triazine (première étape de l'exemple 2) (0,73 g, 2,05x10-3 mole) et de bicarbonate de sodium (0,34 g, 4,1x10-3 mole) pendant 30 minutes à une température de 130-140 C et sous une puissance de 300 Watt. On extrait le solide amorphe formé au dichlorométhane. La phase organique est lavée 3 fois à l'eau et est séchée puis concentrée sous pression réduite. L'huile marron obtenue est soumise à une séparation sur colonne de silice (éluant : Heptane/EtOAc 80 :20). On récupère des fractions propres sous forme d'une poudre jaune pâle du dérivé de l'exemple 7 (0,5 g, Rendement 16%) : UV (Ethanol) : X=370nm,E1%=391;Xmax=340nm,E1%= 538;X= 300nm,E1%=313.35 EXEMPLES 8 À 11 DE COMPOSITION INGREDIENTS EX 8 EX 9 EX10 EX11 (tém oin) GLYCERYL STEARATE (and) PEG- 1 1 1 1 100 STEARATE SIMULSOL 165 (Seppic) STEARIC ACID 1.5 1.5 1.5 1.5 STEARINE TP 1200 (STÉARINERIE DUBOIS) POLY DIMETHYLSILOXANE 0.5 0.5 0.5 0.5 200 FLUID 350 CS (Dow Corning) CETYL ALCOHOL 0.5 0.5 0.5 0.5 NACOL 16-98 (SASOL) CETEARYL ALCOHOL (AND) 2 2 2 2 CETEARYL GLUCOSIDE MONTANOV 68 (SEPPIC) CONSERVATEUR 1 1 1 1 TRIETHANOLAMINE 0.45 0.45 0.45 0.45 C12-15 ALKYL BENZOATE 15 15 15 15 FINSOLV TN (WITCO) TRIAZINE 1,3,5/BENZALMALONATE _ 1 2 4 (EXEMPLE 1) OCTYL METHOXY CINNAMATE 5 5 5 5 PARSOL MCX (DSM) GLYCERINE 5 5 5 5 PRICERINE 9091 (UNIQUEMA) XANTHAN GUM 0.2 0.2 0.2 0.2 KELTROL T (NUTRASWEET) ACIDE ETHYLENE DIAMINE 0.1 0.1 0.1 0.1 TETRACETIQUE, SEL DISODIQUE, 2 H2O (VERSENE NA2) EAU 67 67 66 64 POTASSIUM CETYL PHOSPHATE 1 1 1 1 AMPHISOL K (Givaudan) ACRYLATES/C10-30 ALKYL 0.2 0.2 0.2 0.2 ACRYLATE CROSSPOLYMER PEMULEN TR-1 (NOVEON) ISOHEXADECANE 1 1 1 1 ISOHEXADECANE (BP) TRIETHANOLAMINE qs pH qs pH qs pH qs pH 355 Méthode de mesure de la photostabilté Pour chaque formule, on a préparé 3 échantillons tests et 3 échantillons témoins. On s dépose, à la spatule, 2 mg/cm2 de formule sur des plaques de polyméthacrylate de méthyle. Les plaques tests sont exposées 38 mn au SUN TEST HERAUS muni d'une lampe Xénon ayant un flux UV-A de 9,51. 10-3 W/cm2 et un flux UV-B de 5,43.10-4 W/cm2. 10 Les plaques témoins sont conservées pendant le même temps et à la même température (38-40 C) à l'obscurité. A l'issue de ce temps, on procède à l'extraction des filtres en immergeant chaque plaque dans 50 g méthanol et en les soumettant aux ultrasons pendant 15 mn pour 15 assurer une bonne extraction. Les solutions obtenues sont analysées par HPLC et spectrophotométrie UV. Pour chaque formule testée, le taux de 4-tertiobutyl-4'-méthoxy-dibenzoylmethane résiduel après exposition est donné dans le rapport de sa densité optique (DO) dans 20 I 'échantillon exposé à sa densité optique (DO) non exposé. On se place au maximum d'absorption correspondant au butylùméthoxy-dibenzoylméthane : Xmax = 358 nm. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau 1 suivant : 36 25 Compositions Formule 8 (témoin) Formule 90/0 résiduel de cinnamate après exposition 1 heure UVA 60 66 Formule 10 70 Formule 11 79 On observe clairement une amélioration de la photostabilité de l'ester de l'acide cinnamique en présence du dérivé illustré dans l'exemple 1
La présente invention est relative à une composition en particulier une composition cosmétique à usage topique contenant l'association d'un filtre UV-B du type ester de l'acide cinnamique et d'une s-triazine particulière possédant deux groupes para-aminobenzalmalonate encombrés et un groupe para-aminobenzoate.Elle concerne également un procédé de photostabilisation vis-à-vis du rayonnement UV d'au moins un filtre UV-B du type ester de l'acide cinnamique par au moins une s-triazine possédant deux groupes para-aminobenzalmalonate encombrés et un groupe para-aminobenzoate.La présente invention est relative également à l'utilisation dudit composé s-triazine de dans une composition comprenant dans un support cosmétiquement acceptable, au moins un filtre UV-B du type ester de l'acide cinnamique dans le but de d'améliorer l'efficacité de ladite composition vis-à-vis des rayons UV-B
1. Composition contenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un un 5 filtre UV-B du type dérivé ester de l'acide cinnamique et au moins un composé de formule (I) suivante : Ra HNYNYNH N N (I) dans laquelle 10 X, identiques ou différents, désignent ùO- ou ùNR6- Ra, identiques ou différents, désignent un groupe de formule (Il) : ICH n [?H1 m C R2 R4 R5 R3 dans laquelle 15 R, et R2, identiques ou différents représentent un groupe alkyle en C1-C8, linéaire ou ramifié, R, et R2 peuvent former un cycle en C5-C8i éventuellement substitué par 1, 2 ou 3 groupements alkyle(s) en C1-C4, linéaire(s) ou ramifié(s) ; R3i R4 et R5, identiques ou différents représentent un atome d'hydrogène ou un groupe 20 alkyle en C1-C4, linéaire ou ramifié ; n vaut 0 ou 1 m vaut 0 ou 1 sous réserve que : (i) lorsque n = 1 et R4 désigne l'hydrogène alors m est égal à 0 et R3 est différent 25 d'hydrogène ; (ii) lorsque R, et R2 forment un cycle en C5-C8 alors la somme n+m est différente de 2 ; R6 représente l'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C8,Rb désigne un groupe alkyle en C1-C20i linéaire ou ramifié et éventuellement insaturé, un groupe cycloalkyle en 05-012, éventuellement substitué par 1 à 3 radicaux alkyles en C1-C4, linéaires ou ramifiés, le groupe û(CH2CHR7-O)gR8 ou le groupe ûCH2-CH(OH)-CH2-O-R8, R7 représente l'hydrogène ou méthyle, R8 représente l'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C8, q = 1-20, le groupement COXRb peut être en position ortho, méta ou para du groupement amino, R, désigne un radical alkyle en C1-C20, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, le radical OH, un radical alcoxy en C1-C20, linéaire ou ramifié, p est égal à 0, 1 ou 2. 2. Composition selon la 1, où les composés de formule (I) sont choisis parmi ceux pour lesquels les deux conditions suivantes sont réunies : (a) n=m=0 et (b) R1, R2, R3 désignent un alkyle en C1-C4 et plus particulièrement méthyle ou bien R3 désigne hydrogène et R1 et R2 forment un cycle en C5-08 éventuellement substitué par 1 ou deux radicaux alkyle et plus particulièrement cyclohexyle. 3. Composition selon la 1, où les composés de formule (I) sont choisis parmi ceux pour lesquels les deux conditions suivantes sont réunies : (a) n=1 et R4 désigne un alkyle en particulier méthyle ou m = 1 et R5 désigne un alkyle en particulier méthyle et (b) R1 et R2 désignent un alkyle en C1-C4 et plus particulièrement méthyle. 25 4. Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, où les composés de formule (I) sont choisis parmi les composés de formules (1) à (10) suivantes : (1)HNYN N Y NYN NH (2) HNYNYNH NYN NH HNYN NH Y NYN NH o (3) (4) 40HNYNYNH NYN NH O O, (5) (6) (7)(8) HNYNYNH NYN NH (9) (10) HNYNYNH NYN 5. Composition selon la 4, dans laquelle on utilise comme composé de formule (I) le 2,4-bis-(4'-amino benzalmalonate de di-néopentyle)-6-(4"-amino benzoate de butyle)-s-triazine de formule (1).10 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, où le dérivé ester de l'acide cinnamique est choisi parmi ceux répondant à la formule (A) suivante : dans laquelle : R', R2 sont, indépendamment l'un de l'autre, un radical alkyle en C1-C24, linéaire ou ramifié et plus particulièrement un radical alkyle en C1-C8, linéaire ou ramifié. 7. Composition selon la 6, où le dérivé ester de l'acide cinnamique de 10 formule (A) est choisi parmi : - Ethylhexyl Methoxycinnamate ou Cinoxate - Isopropyl Methoxy cinnamate, - Isoamyl Methoxy cinnamate, - Diisopropyl Methylcinnamate, 15 8. Composition selon la 7, où le dérivé ester de l'acide cinnamique de formule (A) est Ethylhexyl Methoxycinnamate ou Cinoxate. 9. Composition selon l'une quelconque des 1 à 8, où le ou les dérivés 20 esters de l'acide cinnamique sont présents à des teneurs qui varient de 0,01 à 20% en poids et plus préférentiellement de 0,1 à 10% en poids et encore plus préférentiellement de 0,1 à 8% en poids par rapport au poids total de la composition. 0 R, O R2 (A) 5i- 43 10. Composition selon l'une quelconque des 1 à 9, où le ou les composés de formule (I) sont présents dans des proportions allant de 0,01 % à 20 % en poids, de préférence de 0,1 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 11. Composition selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée par le fait qu'elle contient en plus d'autres agents photoprotecteurs organiques ou inorganiques actifs dans l'UV-A et/ou l'UV-B hydrosolubles ou liposolubles ou bien insolubles dans les solvants cosmétiques couramment utilisés. 10 12. Composition selon la 11, où les agents photoprotecteurs organiques complémentaires sont choisis parmi les anthranilates ; les dérivés salicyliques, les dérivés du camphre ; les dérivés de la benzophénone ; les dérivés de R , R - diphénylacrylate ; les dérivés de triazine autres que celles de formule (I) ; les dérivés 15 de benzotriazole ; les dérivés de benzalmalonate autres que ceux de formule (I) ; les dérivés de benzimidazole ; les imidazolines ; les dérivés bis-benzoazolyle ; les dérivés de l'acide p-aminobenzoïque (PABA) autres que ceux de formule (I) ; les dérivés de méthylène bis-(hydroxyphényl benzotriazole) ; les dérivés de benzoxazole ; les polymères filtres et silicones filtres ; les dimères dérivés d'a-alkylstyrène ; les 4,4diarylbutadiènes et leurs mélanges. 13. Composition selon la 12, caractérisée par le fait que le ou les filtres UV organiques sont choisis parmi les composés suivants : Ethylhexyl Salicylate, 25 Homosalate, Octocrylene, Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid, Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra-sulfonate, Benzophenone-3, 3o Benzophenone-4, Benzophenone-5, Diethylamino Hydroxybenzoyl Hexyl Benzoate. 4-Methylbenzylidene camphor, Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid, 35 Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine Ethylhexyl Triazone, Diethylhexyl Butamido Triazone, Methylène bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphénol5Drometrizole Trisiloxane Polysilicone-15 1,1-dicarboxy (2,2'-diméthyl-propyl)-4,4-diphénylbutadiène et leurs mélanges. 14. Composition selon la 11, caractérisée par le fait que les agents photoprotecteurs inorganiques complémentaires sont des pigments ou des nanopigments d'oxydes métalliques, traités ou non. 10 15. Composition selon la 14, caractérisée par le fait que lesdits pigments ou nanopigments sont choisis parmi les oxydes de titane, de zinc, de fer, de zirconium, de cérium et leurs mélanges, traités ou non. 16. Composition selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisée par 15 le fait qu'elle comprend en outre au moins un agent de bronzage et/ou de brunissage artificiel de la peau. 17. Composition selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre au moins un adjuvant choisi parmi les corps gras, les 20 solvants organiques, les épaississants ioniques ou non ioniques, hydrophiles ou lipophiles, les adoucissants, les humectants, les opacifiants, les stabilisants, les émollients, les silicones, les agents anti-mousse, les parfums, les conservateurs, les tensioactifs anioniques, cationiques, non-ioniques, zwitterioniques ou amphotères, des actifs, les charges, les polymères, les propulseurs, les agents alcalinisants ou 25 acidifiants 18. Composition selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisée par le fait qu'elle se présente sous la forme d'une émulsion huile-dans-eau ou eau-dans huile. 30 19. Utilisation d'une composition telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 18 pour la fabrication de produits pour le traitement cosmétique de la peau, des lèvres, des ongles, des cheveux, des cils, sourcils et/ou du cuir chevelu 20. Utilisation d'une composition telle que définie dans l'une quelconque des 35 1 à 18 pour la fabrication de produits de soin de la peau, des lèvres, des ongles, des cheveux et/ou du cuir chevelu. 21. Utilisation d'une composition telles que définie dans l'une quelconque des 1 à 18 pour la fabrication de produits de maquillage. 22. Procédé pour améliorer la stabilité chimique vis-à-vis du rayonnement UV d'au moins un filtre UV-B du type ester de l'acide cinnamique, caractérisé par le fait qu'on associe audit ester de l'acide cinnamique au moins un composé s-triazine de formule (I) tel que défini dans les précédentes. 23. Utilisation d'un composé s-triazine de formule (I) tel que défini dans l'une quelconque des précédentes dans une composition comprenant dans un support cosmétiquement acceptable, au moins un filtre UV-B du type ester de l'acide cinnamique dans le but de d'améliorer l'efficacité de ladite composition vis-à-vis des rayons UV-B.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 19
A61K 8/49,A61K 8/37,A61Q 19/00
FR2900372
A1
DISPOSITIF POUR LA PROTECTION DES VOITURES CONTRE LA SURCHAUFFE DE LEUR HABITACLE L'ETE ET CONTRE LA NEIGE ET LE GEL DES VITRES, DES PARE-BRISES ET DU TOIT L'HIVER
20,071,102
La présente invention concerne un dispositif permettant la protection de l'habitacle d'une voiture contre la chaleur après une exposition au soleil ainsi que la protection contre la neige et le gel l'hiver des vitres, des pare-brise et du toit. Les protections existantes sous forme de pare-soleil se plaçant à l'intérieur de la voiture, se fixent mal sous le pare-brise et n'évitent pas le contact des rayons du soleil avec ce dernier, surtout son réchauffement et par conséquent celui de l'habitacle. En outre le système existant ne permet pas de protéger l'arrière de la voiture ainsi que les parties latérales. Par ailleurs, aucun système ne permet la protection des pare-brise et des fenêtres contre le gel et la neige. Le dispositif selon l'invention permet de protéger l'ensemble de la voiture ; dessus, devant, derrière et les parties latérales en évitant le contact des rayons du soleil avec l'habitacle et par conséquent son réchauffement durant les périodes de chaleur. En outre, ce dispositif permet la protection de la voiture l'hiver contre le gel et la neige. Pour permettre cela, le dispositif est composé d'un matériau isolant: et réfléchissant qui s'installe directement sur le toit et se fixe par l'intermédiaire de sangles à l'intérieur de l'habitacle et à l'extérieur au-dessus du toit. Il est facile à installer et ne nécessite aucun accessoire ; il suffit d'étaler les différents éléments sur les parties à protéger de la voiture pour l'installer et de les rabattre les uns après les autres dans l'ordre pour le défaire ou le désinstaller. Le dispositif comporte : des ouvertures sur l'élément de base, qui se pose sur le toit, afin de laisser passer antennes et barres de galeries pour certains véhicules ; - des parties aimantées pour une meilleure fixation des éléments ; - les éléments 2 et 3 sont souples pour permettre leur rabattage sur l'élément de base. Ces éléments sont reliés entre eux d'une manière souple afin de faciliter leur rabattage les uns sur les autres. Les dimensions du dispositif seront variables et dépendront des catégories des voitures existantes sur le marché et de l'évolution technologique. Des variantes de ce dispositif peuvent évoluer pendant la durée de la procédure de protection en fonction des recherches, des coûts, des besoins des automobilistes et des progrès dans l'industrie automobile et des matériaux utilisés. Le dispositif peut comporter en outre des particularités : deux pare-soleil à l'arrière de la voiture fixés sur l'élément 3, qui peuvent servir de protection quand l'ensemble du dispositif est rabattu et que la voiture circule à une vitesse limitée ; les éléments (2) et (3) peuvent servir de supports publicitaires. Les dessins annexés illustrent l'invention : -2- - La figure 1 représente l'ensemble des éléments du dispositif déballé (cinq) reliés entre eux ; -La figure 2 représente l'ensemble du dispositif opérationnel attaché, par des sangles, à l'intérieur et à l'extérieur de la voiture ; - La figure 3 représente l'ensemble du dispositif avec les parties de l'élément 2 rabattues ; - La figure 4 représente l'ensemble du dispositif attaché de l'intérieur et de l'extérieur avec les parties des éléments 2 et 3 rabattues. Cette figure indique aussi la configuration que peut prendre le dispositif non fonctionnel (éléments rabattus), quand il est installé sur la voiture roulant à vitesse limitée. En référence à ces dessins, le dispositif comporte : l'élément (1) : le protège toit, qui se pose directement sur le toit et qui constitue le socle du dispositif auquel sont reliés tous les autres éléments, est destiné à protéger le toit de la voiture. Particularités : cet élément contient des parties aimantées sur les quatre côtés pour une meilleure fixation et une protection contre le vent. Il comporte aussi des ouvertures (6) sur les côtés et le milieu afin de laisser la place au passage de l'antenne et des barres de galeries pour certains véhicules ; l'élément (2) : les protections de pare-brise (il en existe deux ; une pour le pare-brise avant et l'autre pour le pare-brise arrière) permettent de protéger les pare-brise et se fixent sur la carrosserie (capot et coffre) à l'aide des parties aimantées. Particularité : cette partie peut servir de support publicitaire ; l'élément (3) : les protections latérales (il en existe deux ; une de chaque côté) protègent les vitres latérales et se fixent sur les portières par un système aimanté installé sur la partie inférieure. Particularité : cette partie peut servir de support publicitaire. Autre particularité : des pare-soleil peuvent être fixés sur la partie arrière des protections latérales ; l'élément 4 (il s'agit de quatre sangles) : système permettant de protéger l'ensemble du dispositif (voiture stationnée) contre le vol et le vent et se place à l'intérieur du véhicule. Les sangles, reliées au socle, passent par les fontes des portières et se fixent entre elles (deux à deux) par le biais d'un système de clic (7) ; - l'élément 5 (il s'agit de quatre sangles) : système permettant de protéger l'ensemble du dispositif (voiture stationnée ou roulant à vitesse limitée avec éléments 2 et 3 rabattus) contre le vent, se place à l'extérieur sur le toit du véhicule. Les sangles; reliées au socle, se fixent entre elles (deux à deux) par le biais d'un système de clic (7). Tous les éléments sont articulés d'une manière souple afin de faciliter leur rabattage et leur pliage. Pour installer le dispositif, il suffit de : - placer l'ensemble du dispositif sur le toit ; - attacher les sangles intérieures (4) entre elles dans l'habitacle ; - étaler les parties de l'élément (3) : protections latérales ; - étaler les parties de l'élément (2) : protections pare-brise ; - attacher les sangles extérieures (5) entre elles sur le toit. Afin d'éviter l'installation du dispositif plusieurs fois sur des déplacements courts avec une vitesse limitée, le dispositif peut rester sur le toit. II suffit de détacher les sangles extérieures et de rabattre d'abord les parties de 1 `élément (2), ensuite celles de l'élément (3) et de rattacher les sangles extérieures (5). Les sangles intérieures (4) doivent rester attachées. Quand le dispositif reste sut le toit, véhicule roulant, toutes les sangles doivent être 1 o attachées. Pour désinstaller l'ensemble du dispositif, il suffit de détacher les sangles extérieures, de rabattre tous les éléments, de détacher les sangles intérieures et de plier l'ensemble du dispositif Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à protéger les voitures contre la surchauffe de leur habitacle et contre la neige et le gel
Dispositif pour la protection des voitures contre la surchauffe de leur habitacle l'été et contre la neige et le gel des vitres, des pare-brise et du toit l'hiver.L'invention concerne un dispositif permettant de protéger les voitures contre la surchauffe de leur habitacle par le soleil et contre la neige et le gel l'hiver.Il est constitué de cinq éléments reliés entre eux de manière souple afin de faciliter leur rabattage et leur pliage et comportent des parties aimantées pour leur fixation : le socle qui constitue la protection du toit (1 ) comporte des ouvertures (6) au milieu et sur les côtés, les protections de pare-brise (2), les protections latérales (3) et les sangles intérieures (4) et extérieures (5), qui se fixent à l'aide d'un système de clic (7) pour protéger l'ensemble du dispositif contre le vent et le vol.Pour installer ou désinstaller le dispositif, il suffit de déballer ou de rabattre les différents éléments dans l'ordre. Quand la voiture roule à vitesse limitée, le dispositif peut rester sur le toit à condition qu'il soit attaché à l'intérieur et à l'extérieur et que les éléments soient rabattus.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à protéger les voitures contre la surchauffe de leur habitacle par le soleil et contre la neige et le gel l'hiver.
1 - Dispositif pour protéger les voitures contre la surchauffe de leur habitacle par le soleil et contre la neige et le gel l'hiver, des vitres, des pare brise et du toit, caractérisé en ce qu'il comporte une protection du toit (1), souple et comportant des ouvertures. Elle constitue le socle auquel sont reliées, de manière souple, deux protections de pare-brise (2) qui peuvent servir de support publicitaire, deux protections latérales (3) qui peuvent servir de supports publicitaires et comporter des pare-soleil sur la partie arrière, des sangles intérieures (4) et des sangles extérieures (5) permettant de fixer l'ensemble des éléments. 2 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'élément (1) constitue la base du dispositif auquel sont reliés tous les autres éléments (2, 3, 4 et 5). 3 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que tous les éléments sont souples et constitués de matériaux isolants et réfléchissants. 4 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'élément 1 comporte des ouvertures au milieu et sur les côtés pour passage d'antennes et de barres de galeries. 5 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la protection du toit (1), les protections de pare-brise (2) et les protections latérales (3) comportent des parties aimantées pour leur fixation sur la carrosserie. 6 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'ensemble du dispositif se fixe par des sangles intérieures (4) et des sangles extérieures (5) à l'aide d'un système de clic (7). 7 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la partie arrière de l'élément (3) peut comporter des pare-soleil, utilisables quand les éléments 2 et 3 du dispositif sont rabattus et que le véhicule roule à une vitesse limitée.
B
B60
B60J
B60J 11
B60J 11/04
FR2899719
A1
COMMUTATEUR ELECTRIQUE A VOIES DE COMMUTATION MULTIPLES
20,071,012
"" L'invention propose un commutateur électrique à plusieurs voies de commutation réparties autour d'un axe principal vertical de l'actionneur. L'invention propose plus particulièrement un commutateur électrique à voies de commutation multiples comportant : - un panneau supérieur horizontal sur la face supérieure duquel un élément de pointage est apte à venir en contact ; - une armature de support ; io - des moyens de localisation du point de contact de l'élément de pointage sur la face horizontale supérieure du panneau supérieur, comportant une pluralité d'interrupteurs électriques qui sont agencés sur l'armature de support et qui sont aptes à être actionnés sélectivement par le panneau supérieur, en 15 fonction de la localisation du point de contact de l'élément de pointage sur la face supérieure du panneau supérieur, de manière que lorsqu'un interrupteur est actionné, il exerce sur le panneau supérieur un effort résistant dont la valeur est nulle ou est variable de manière continue. 20 Les développements récents et l'évolution rapide des moyens de télécommunications, tels que les radiotéléphones portables, les ordinateurs portables et autres dispositifs pour lesquels la commande de diverses fonctions prévoit par exemple de déplacer avec précision et rapidité un curseur sur un écran, 25 nécessitent de disposer de composants électromécaniques de dimensions de plus en plus réduites et, en particulier dans le domaine évoqué précédemment, de permettre la scrutation de menus, le déplacement d'un symbole sur un écran et, d'une façon plus générale, la combinaison dans un seul composant de 30 plusieurs fonctions de commutation électrique. Il est notamment souhaitable, dans le cas d'une application à un téléphone portable (par exemple GSM ou UMTS), dont les dimensions sont de plus en plus réduites, et qui doit pouvoir être 2 manipulé et commandé d'une seule main par l'utilisateur, qu'un tel commutateur multiple puisse être manipulé avec un seul doigt, par exemple le pouce, en étant implanté sur la face principale frontale du téléphone comportant notamment le clavier, ou sur l'un des deux bords latéraux principaux du boîtier du téléphone, ou sous la face principale du téléphone. Le besoin d'un dispositif de commande compact et de très petites dimensions permettant de déplacer un curseur sur un écran, et/ou de faire défiler des menus (Scanning), aussi appelé io "navigateur", est de plus en plus important sur les appareils du type "Téléphone portable" ou "Assistant personnel numérique (Personal Digital Assistant)" offrant de plus en plus de fonctions et de services faisant appel notamment à des choix proposés sur un ou plusieurs écrans, de manière analogue à l'utilisation d'un 15 ordinateur portable, ou encore les appareils portables traitant les fichiers sonores numérisés par exemple selon le standard "MP3". Il est ainsi souhaitable de disposer d'un commutateur électrique à voies multiples de commutation faisant appel à un organe unique d'actionnement qui puisse être manoeuvré d'un 20 doigt. De telles manoeuvres, par exemple au moyen de la face inférieure du pouce de la main qui tient l'appareil, doivent être aisées et pouvoir être effectuées dans le plus grand nombre de directions possibles, avec une très grande ergonomie et des 25 efforts de manoeuvre faibles (inférieurs à 2 Newtons). De plus, un tel composant miniaturisé doit fournir à son utilisateur une sensation tactile reflétant la validité des manoeuvres effectuées. La sensation tactile transmise par le commutateur à 30 l'utilisateur est un paramètre très important pour ses performances et son ergonomie. Le document FR-A-2.875.024 décrit un commutateur électrique comportant un élément permettant de produire une 3 sensation tactile qui est similaire à un "clic" d'un bouton poussoir conventionnel, en retour d'une action de commande exercée par l'utilisateur sur le commutateur. Selon ce document, la face supérieure du panneau supérieur est divisée en plusieurs zones de contact, sur chacune desquelles l'élément de commande est apte à venir en contact. Le commutateur comporte aussi un interrupteur électrique qui est associé à chaque zone de contact et qui est actionné lorsque l'élément de pointage vient en contact sur la zone de contact io associée. Ainsi, le commutateur comporte un nombre d'interrupteurs qui est égal au nombre de zones de contact, ce qui pose des problèmes de connexion, et une augmentation du coût global du commutateur lorsque le commutateur comporte un nombre 15 important d'interrupteurs. Le document US-A-6.686.906 décrit un commutateur électrique comportant quatre interrupteurs qui sont agencés de manière que la face supérieure du panneau supérieur est divisée en neuf zones de contact, et de manière que lorsque l'élément de 20 pointage est en contact sur l'une ou l'autre des zones de contact, un ou plusieurs interrupteurs sont actionnés. Selon ce document, chaque interrupteur comporte un élément en forme de dôme inversé qui forme une butée débrayable du panneau supérieur, et qui est apte à changer 25 brusquement d'état lorsqu'il est actionné pour établir une voie de commutation du commutateur. De plus, lorsque le contact de l'élément de pointage sur le panneau supérieur est rompu, l'élément en forme de dôme se déforme brutalement pour reprendre sa forme initiale. 30 Chaque changement d'état brusque de cet élément en forme de dôme est ressenti par l'utilisateur qui manipule l'élément de pointage à la manière d'un "clic" d'un bouton poussoir. 4 Par conséquent, lorsque l'élément de pointage vient en contact sur une zone de contact qui est associée à deux interrupteurs, les deux éléments en forme de dôme de ces deux interrupteurs changent d'état. Les changements d'état des deux éléments en forme de dôme ne sont généralement pas simultanés. La sensation tactile qui est alors ressentie par l'utilisateur correspond à deux changements d'état consécutifs, tandis que l'utilisateur vient d'exercer une action de commande unique, cela peut dérouter io l'utilisateur dans son utilisation de l'appareil électronique. L'invention a pour but de proposer un commutateur électronique comportant un nombre de voies de commutation inférieur au nombre de zones de contact, et qui ne produise pas de sensation tactile pouvant induire l'utilisateur en erreur lors de 15 l'actionnement du commutateur. Dans ce but, l'invention propose un commutateur du type décrit précédemment, caractérisé en ce que les interrupteurs sont répartis sur l'armature de support de manière à diviser la face supérieure horizontale du panneau supérieur en une pluralité de 20 zones de contact, dont le nombre de zones de contact est supérieur au nombre d'interrupteurs, et de manière que lorsque l'élément de pointage est en contact sur l'une desdites zones de contact, au moins un interrupteur qui est associé à ladite zone de contact est actionné par le panneau supérieur, et en ce que le 25 panneau supérieur est monté mobile par rapport à l'armature de support selon un mouvement globalement vertical vers le bas, à l'encontre d'un effort élastique de rappel du panneau supérieur vers une position initiale dont la valeur de l'effort de rappel est variable de manière continue, pour ne produire aucune sensation 30 tactile en retour de l'action de l'élément de pointage. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - le commutateur comporte un élément unique qui est apte à produire une seule impulsion mécanique d'orientation principale verticale sur le panneau supérieur sous l'action de l'élément de pointage sur le panneau supérieur, indépendamment du nombre d'interrupteurs qui ont été actionnés par le panneau supérieur ; - l'élément unique forme une butée débrayable du 5 panneau supérieur dans une position haute, qui est apte à changer d'état pour produire l'impulsion mécanique lorsque la valeur de l'effort de pression de l'élément d'appui sur la face supérieure du panneau supérieur est supérieure à une valeur de seuil prédéfinie ; io - le commutateur comporte des moyens de détection d'au moins une action de commande consistant en l'application d'un effort de pression sur la face supérieure du panneau supérieur au moyen de l'élément de pointage dont la valeur de l'effort de pression est supérieure ou égale à ladite valeur de seuil 15 prédéterminée, et indépendamment de la zone de contact sur laquelle l'élément de pointage est en contact ; - l'élément débrayable et les moyens de détection consistent en un interrupteur électronique unique qui est agencé globalement au droit du centre du panneau supérieur ; 20 - les interrupteurs sont agencés sur l'armature en formant les sommets d'un polygone dont le centre est situé globalement au droit du centre du panneau supérieur, et chaque zone de contact est délimitée en partie par ce polygone ; - la face supérieure du panneau supérieur comporte une 25 zone de contact centrale qui est agencée à l'intérieur dudit polygone, une première série de zones de contacts qui sont situées à l'extérieur du polygone et dont chaque zone de contact est associée et est délimitée par un coté du polygone, et une deuxième série de zones de contacts qui sont situées à l'extérieur 30 du polygone et dont chaque zone de contact est associée à un sommet du polygone, de manière que les zones de contact de la première série et de la deuxième série sont réparties 6 alternativement autour de l'axe principal vertical du panneau supérieur - chaque zone de contact de la première série est associée à deux interrupteurs adjacents délimitant le coté du polygone qui est associé à ladite zone de contact ; - chaque zone de contact de la deuxième série est associée à l'interrupteur constituant le sommet du polygone qui est associé à ladite zone de contact ; - la zone de contact centrale est associée à au moins io deux interrupteurs non adjacents ; - deux interrupteurs adjacents sont aptes à établir une même voie de commutation de manière que la voie de commutation associée à ces deux interrupteurs adjacents soit établie lorsque l'élément de pointage est en contact sur la zone 15 de contact de la première série, qui est associée à ces deux interrupteurs adjacents ou lorsque l'élément de pointage est en contact sur l'une ou l'autre des deux zones de contact de la deuxième série, qui sont agencées de part et d'autre de la dite zone de contact de la première série, qui est associée à ces deux 20 interrupteurs ; - le commutateur comporte une platine intermédiaire qui est agencée verticalement entre l'armature de support et le panneau supérieur, et qui est montée mobile par rapport à l'armature et par rapport au panneau supérieur, de manière que la 25 platine est apte à se déplacer par rapport à l'armature de manière solidaire au panneau supérieur, lorsque la valeur de l'effort de pression est inférieure à la valeur de seuil, et de manière que le panneau supérieur se déplace par rapport à la platine et par rapport à l'armature lorsque la valeur de l'effort de pression est 30 supérieure à la valeur de seuil ; - le panneau supérieur est apte à actionner les interrupteurs par l'intermédiaire de la platine intermédiaire, 7 lorsque la valeur de l'effort de pression est inférieure à ladite valeur de seuil ; - la butée débrayable est agencée verticalement entre le panneau supérieur et la platine intermédiaire, de manière qu'elle est apte à exercer directement l'impulsion mécanique sur le panneau supérieur ; - la platine intermédiaire comporte un orifice central qui est traversé par la butée débrayable de manière que la butée débrayable est agencée verticalement entre l'armature de support io et le panneau supérieur et de manière que la butée débrayable est apte à exercer directement l'impulsion mécanique sur le panneau supérieur ; - le commutateur comporte une platine inférieure qui est agencée verticalement sous l'armature de support et le panneau 15 supérieur, et par rapport à laquelle l'armature et le panneau supérieur sont montés mobiles, de manière que le panneau supérieur se déplace par rapport à la platine et par rapport à l'armature lorsque la valeur de l'effort de pression est inférieure à la valeur de seuil, et de manière que l'armature est apte à se 20 déplacer par rapport à la platine de manière solidaire au panneau supérieur, lorsque la valeur de l'effort de pression est supérieure à la valeur de seuil ; - le panneau supérieur est apte à actionner directement les interrupteurs lorsque la valeur de l'effort de pression est 25 inférieure à ladite valeur de seuil ; - la butée débrayable est agencée verticalement entre l'armature de support et la platine intermédiaire, de manière que la butée débrayable est apte à exercer l'impulsion mécanique sur le panneau supérieur par l'intermédiaire de l'armature de 30 support ; - l'armature de support intermédiaire comporte un orifice central qui est traversé par la butée débrayable de manière que la butée débrayable est agencée verticalement entre la platine 8 intermédiaire et le panneau supérieur et de manière que la butée débrayable est apte à exercer directement l'impulsion mécanique sur le panneau supérieur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique en perspective éclatée d'un commutateur selon l'invention ; io - les figures 2A, 2B et 2C sont des sections suivant un plan vertical du panneau supérieur et de l'armature de support représentés à la figure 1, montrant diverses positions d'actionnement du panneau supérieur selon l'invention ; - les figures 3A, 3B, 3C et 3D sont des sections suivant un 15 plan vertical du commutateur représenté à la figure 1, montrant diverses positions d'actionnement du panneau supérieur selon l'invention ; - les figures 4A, 4B, 4C et 4D sont des vues similaires à celles des figures 3A, 3B, 3C et 3D, montrant une variante de 20 réalisation du commutateur selon l'invention - les figures 5A, 5B, 5C et 5D sont des vues similaires à celles des figures 3A, 3B, 3C et 3D, montrant une variante de réalisation du commutateur selon l'invention les figures 6A, 6B, 6C et 6D sont des vues similaires à 25 celles des figures 3A, 3B, 3C et 3D, montrant une variante de réalisation du commutateur selon l'invention - les figures 7A, 7B, 7C et 7D sont des vues similaires à celles des figures 3A, 3B, 3C et 3D, montrant une variante de réalisation du commutateur selon l'invention 30 - la figure 8 est une représentation schématique en vue de dessus du commutateur représenté à la figure 1, comportant quatre interrupteurs qui sont agencés pour diviser la face supérieure du panneau supérieur en neuf zones d'actionnement ; 9 - la figure 9 est une vue similaire à celle de la figure 8, montrant une variante de réalisation de l'invention dans laquelle le commutateur comporte huit interrupteurs ; - la figure 10 est une vue similaire à celle de la figure 9, montrant une variante de réalisation de l'invention dans laquelle les interrupteurs sont groupés par paires de manière que deux interrupteurs adjacents soient aptes à établir une même voie de commutation ; - les figures 11A et 11B sont des vues similaires à celle io de la figure 10, dans laquelle le commutateur comporte six paires d'interrupteurs, qui sont agencés de manière que la face supérieure du panneau supérieur soit divisée en treize zones de contact, et dans laquelle le commutateur comporte des moyens d'éclairage permettant d'afficher différentes informations. 15 Pour la description de l'invention, on adoptera à titre non limitatif les orientations verticale, longitudinale et transversale selon le repère V, L, T indiqué aux figures. Dans la description qui va suivre, des éléments identiques, similaires ou analogues seront désignés par les mêmes chiffres 20 de référence. On a représenté à la figure 1 un commutateur électrique 20 qui est destiné à la commande de diverses fonctions d'un dispositif électronique tel que par exemple un radiotéléphone portable ou un ordinateur. 25 Le commutateur 20 est constitué d'un empilement vertical comportant une armature inférieure de support 22 et un panneau supérieur 24 qui est monté mobile globalement verticalement par rapport à l'armature 22. Selon le mode de réalisation représenté notamment à la 30 figure 1, le commutateur 20 est de forme parallélépipédique, ici la forme d'un carré, cependant, il sera compris que l'invention n'est pas limitée à cette forme du commutateur 20, par exemple, le i0 commutateur 20 est de forme générale circulaire, comme on l'a représenté aux figures 12A et 12B. Pour commander les fonctions de l'appareil électronique sur lequel le commutateur 20 est monté, l'utilisateur utilise un élément de pointage (non représenté) tel qu'un stylet ou un doigt, en mettant en contact l'élément de pointage sur la face supérieure horizontale 24s du panneau supérieur 24. En réponse à ce contact de l'élément de pointage, un dispositif électronique de commande (non représenté) de io l'appareil électronique exerce une action prédéfinie, comme par exemple le déplacement d'un curseur sur un écran d'affichage, selon une direction associée à la position du point de contact de l'élément de pointage sur la face supérieure 24s du panneau supérieur 24. 15 Le commutateur 20 comporte des moyens 26 pour déterminer la position du point de contact de l'élément de pointage sur la face supérieure 24s du panneau supérieur 24, qui comportent une pluralité d'interrupteurs électriques 28, ici au nombre de quatre, sur lesquels le panneau supérieur 24 est apte 20 à agir de manière sélective, en fonction de la position du point de contact de l'élément de pointage. Lorsqu'un interrupteur 28 est actionné par le panneau supérieur 24, cet interrupteur 28 ferme un circuit électrique qui lui est associé, permettant la circulation d'un courant électrique dans 25 ce circuit, jusqu'au dispositif électronique de commande de l'appareil électronique. On dit alors que l'interrupteur 28 établit une voie de commutation du commutateur 20. Chaque interrupteur 28 comporte deux contacts électriques 32a, 32b qui sont montés sur l'armature 22 et qui sont aptes à 30 être raccordés électriquement par une lame métallique 30, sous l'action du panneau supérieur 24. La lame métallique 30 est réalisée en matériau conducteur électriquement, elle comporte une première extrémité 30a qui est 2899719 Il reliée de manière permanente à un premier contact électrique 32a, et une deuxième extrémité libre 30b qui est située à distance du deuxième contact électrique 32b. La lame métallique 30 est apte à être déformée élastiquement sous l'action du panneau 5 supérieur 24, de manière que sa deuxième extrémité 30b vienne en contact avec le deuxième contact électrique 32b pour établir la voie de commutation associée. Pour cela, le deuxième contact électrique 32b de chaque interrupteur 28 est agencé sur la face supérieure horizontale 22s io de l'armature 22 et la deuxième extrémité 30b de la lame métallique 30 associée est située verticalement au dessus et à distance de ce deuxième contact électrique 32b. Les lames métalliques 30 de tous les interrupteurs 28 sont toutes réalisées par découpe et pliage à partir d'une seule plaque 15 métallique 34 horizontale, ce qui simplifie la réalisation du commutateur 20. Cette plaque métallique 34 comporte plusieurs pattes verticales 36 par l'intermédiaire desquelles la plaque 34 est reliée électriquement aux premiers contacts électriques 32a de tous les 20 interrupteurs 28. Les premiers contacts électriques 32a sont alors de préférence raccordés à un contact électrique commun (non représenté) et par l'intermédiaire desquelles la plaque métallique 34 est montée sur l'armature 22. La plaque métallique 34 est maintenue verticalement au 25 dessus et à distance de la face supérieure 22s de l'armature par l'intermédiaire d'une entretoise 38 plane réalisée en un matériau isolant électriquement. L'entretoise 38 comporte des ouvertures 39 ou fenêtres qui sont situées au droit des deuxièmes contacts 32b, et qui sont traversées par les lames métalliques 30 30 lorsqu'elles viennent en contact avec les deuxièmes contacts électriques 32b. Chaque interrupteur 28 est réalisé de manière que lorsqu'il est actionné par le panneau supérieur 24, il exerce sur le 12 panneau supérieur 24 un effort résistant correspondant à la déformation élastique de la lame 30 associée, dont la valeur est variable de manière continue en fonction de la déformation de la lame 30 et qui est transmis à l'élément de pointage par le panneau supérieur 24. Selon une variante de réalisation représentée notamment aux figures 2A à 2C, les interrupteurs sont réalisés de manière qu'ils n'exercent aucun effort résistant sur le panneau supérieur 24. Conformément à l'invention, les interrupteurs 28 sont aptes à être actionnés de manière sélective par le panneau supérieur 24 sous l'action de l'élément de pointage et en fonction de la position de l'élément de pointage sur la face supérieure 24s du panneau supérieur 24. Conformément à un premier aspect de l'invention, les interrupteurs 28 sont agencés sur l'armature 22, de manière qu'ils divisent la face supérieure 24s du panneau supérieur 24 en une pluralité de zones que l'on appellera par la suite zones de contact 44. Chaque zone de contact 44 est associée à au moins un interrupteur 28, et seul ce au moins un interrupteur 28, qui est associé à une zone de contact 44 considérée, est apte à être actionné par le panneau supérieur 24 lorsque l'élément de pointage est en contact sur la face supérieure 24s du panneau supérieur 24 au niveau de cette zone de contact 44 considérée. De plus, et selon un deuxième aspect de l'invention, le panneau supérieur 24 est monté mobile par rapport à l'armature de support 22 selon un mouvement globalement vertical vers le bas sous l'action de l'élément de pointage, et à l'encontre d'un effort de rappel du panneau supérieur 24 vers sa position supérieure initiale. Ainsi, lorsque l'utilisateur agit sur le panneau supérieur 24, pour commander l'appareil électronique, il exerce sur la face supérieure 24s du panneau supérieur 24 un effort d'actionnement 13 permettant de provoquer le déplacement vers le bas du panneau supérieur 24, qui s'oppose à l'effort de rappel exercé par les moyens de rappel 46, et qui est combiné le cas échéant par l'effort résistant produit par les lames métalliques 30 qui est lui aussi variable de manière continue. Puisque la valeur globale des efforts de rappel exercés sur le panneau supérieur 24 est variable de manière continue, l'effort d'actionnement que l'utilisateur exerce est lui aussi variable de manière continue, et l'utilisateur ne ressent que cette variation continue de l'effort d'actionnement. Cette sensation est différente d'une sensation tactile qui correspond à une variation brusque de l'effort résistant, comme c'est par exemple le cas en ce qui concerne les interrupteurs décrits dans le document US-A-6.686.906. On a représenté aux figures 2A à 2C un premier mode de réalisation de l'invention selon laquelle deux interrupteurs 28 sont agencés sur l'armature 22, de manière à diviser la face supérieure 24s du panneau supérieur 24 en trois zones de contact 44, qui sont ici une première zone de contact centrale 44a et deux zones de contact latérales 44b agencées transversalement de part et d'autre de la zone de contact centrale 44a sur chacune desquelles l'élément de pointage est apte à venir en contact, comme on l'a représenté schématiquement par les flèches F1 aux figures 2B et 2C. De plus, l'effort de rappel du panneau supérieur vers sa position supérieure initiale représentée à la figure 2A, est ici exercé par des moyens de rappel que l'on a représenté schématiquement par un ressort 46, qui sont réalisés de manière que la valeur de l'effort de rappel est variable de manière continue, en fonction du déplacement du panneau supérieur 24 par rapport à l'armature 22. Selon une variante de réalisation de l'invention, le rappel du panneau supérieur vers sa position supérieure initiale est 14 réalisé uniquement par les interrupteurs 28, notamment par l'intermédiaire des lames élastiques 30. Comme on l'a dit plus haut, les interrupteurs 28 sont agencés sur l'armature 22 de manière que chacune des zones de contact 44 est associée à au moins un interrupteur 28. Ici, la zone de contact centrale 44a est associée aux deux interrupteurs 28 et chacune des deux zones de contact latérales 44b est associées à un seul interrupteur 28. Ainsi, comme on peut le voir à la figure 2B, lorsque l'élément de pointage est en contact sur la zone de contact centrale 44a, le point de contact, au niveau duquel l'effort d'actionnement F1 est exercé, est situé transversalement entre les deux interrupteurs 28. Le panneau supérieur 24 se déplace alors verticalement vers le bas pour actionner les deux interrupteurs 28. Par contre, comme on peut le voir à la figure 2C, lorsque l'élément de pointage est en contact sur une zone de contact latérale 44b, ici la zone de contact latérale 44b de gauche, le panneau supérieur 24 actionne l'interrupteur 28 associé à cette zone de contact latérale 44b, et il pivote par rapport à l'armature 22, autour du point d'appui formé au niveau de cet interrupteur 28 de manière qu'il ne puisse pas actionner l'autre interrupteur 28. Le pivotement du panneau supérieur est en outre favorisé par les moyens de rappel 46. Ainsi, conformément à l'invention, la face supérieure 24s du panneau supérieur 24 comporte trois zones de contact 44a, 44b, et le commutateur 20 comporte deux interrupteurs 28, et par conséquent deux voies de commutation, qui est inférieur au nombre de zones de contact 44 que comporte la face supérieure 24s du panneau supérieur 24. Comme on l'a dit plus haut, les interrupteurs 28 sont reliés à un dispositif électronique de commande qui est réalisé de manière qu'il est apte à déterminer quelle est la zone de contact 15 44 sur laquelle l'élément de pointage est en contact, en fonction des voies de commutation qui ont été établies, puis à commander l'appareil électronique en fonction de la commande associée au contact de l'élément de pointage sur cette zone de contact 44. Par exemple, en se reportant au mode de réalisation représenté aux figures 2A à 2C, lorsque les deux voies de commutation, qui sont associées aux deux interrupteurs 28, sont établies, le dispositif électronique de commande est apte à déterminer que l'élément de pointage est en contact sur la zone de contact centrale 44a, et lorsqu'une seule voie de commutation est établie, par exemple la voie de commutation associée à l'interrupteur 28 situé transversalement à droite de l'armature 22, le dispositif de commande est apte à déterminer que l'élément de pointage est en contact sur la zone de contact latérale 44b de droite. Conformément à un autre aspect de l'invention, le commutateur 20 comporte des moyens pour produire une impulsion unique sur le panneau supérieur 24, en retour de l'action de l'utilisateur par l'intermédiaire de l'élément de pointage, et indépendamment du nombre d'interrupteurs 28 qui sont actionnés par le panneau supérieur 24. Cette impulsion est transmise par le panneau supérieur 24 jusqu'à l'élément de pointage pour être ressentie par l'utilisateur. Ainsi, quels que soient la zone de contact 44 sur laquelle l'élément de pointage est en contact et le nombre d'interrupteurs 28 actionnés par le panneau supérieur 24, l'utilisateur ressent une seule impulsion en retour de son action, de la même manière qu'il ressent uneimpulsion lorsqu'il agit sur un bouton poussoir conventionnel. Comme on peut le voir à la figure 1, les moyens pour produire l'impulsion unique comportent un élément unique 48 qui est monté sous le panneau supérieur 24, et qui est apte à être actionné par le panneau supérieur 24. 16 L'élément unique 48 forme une butée débrayable, ou escamotable, du panneau supérieur 24 dans une position haute, qui est apte à changer d'état lorsque la valeur de l'effort de pression exercé par l'élément de pointage sur la face supérieure 24s du panneau supérieur 24, est supérieure à une valeur de seuil déterminée. Lors de son changement d'état, l'élément unique 48 ne forme plus une butée du panneau supérieur 24 qui peut alors se déplacer brusquement vers le bas. L'utilisateur ressent, lors de ce déplacement brusque du panneau supérieur 24, une variation non continue de la résistance au déplacement du panneau supérieur 24, qui est interprétée par l'utilisateur comme une sensation tactile. L'élément débrayable 48 a ici la forme d'un dôme, c'est-à- dire qu'il est de forme concave ouvert vers le bas et d'axe principal vertical. Il est agencé dessous le panneau supérieur 24, et il est situé horizontalement globalement au droit du centre du panneau supérieur 24. L'élément débrayable 48 est apte à s'affaisser par déformation élastique lorsque la valeur de l'effort de pression est supérieure à la valeur de seuil. L'élément débrayable 48 change alors brusquement d'état selon un fonctionnement aussi appelé "collapsage". On a représenté aux figures 3B à 3D un premier mode de réalisation du commutateur 20 comportant un élément débrayable 48. Comme on peut le voir aux figures 3B et 3C, lorsque la valeur de l'effort de pression exercé sur la face supérieure 24s du panneau supérieur 24 est inférieure à la valeur de seuil, comme on l'a représenté par la flèche F1, la valeur de l'effort de pression n'est pas suffisamment importante pour provoquer le changement d'état de l'élément débrayable 48. Par conséquent, le panneau supérieur 24 est maintenu par l'élément débrayable 48 dans une position intermédiaire dans 17 laquelle seuls les interrupteurs 28 sont actionnés en fonction de la zone de contact 44 sur laquelle l'élément de contact est en contact. Par contre, comme on l'a représenté à la figure 3D, lorsque l'utilisateur exerce sur la face supérieure 24s du panneau supérieur 24 un effort de commande F2 dont la valeur est supérieure à la valeur de seuil, l'élément débrayable 48 se déforme et change d'état, permettant au panneau supérieur 24 de se déplacer brusquement vers le bas. io Ce déplacement brusque du panneau supérieur 24 est transmis à l'utilisateur par l'élément de pointage, et est ressenti par l'utilisateur comme une sensation tactile représentative de l'action de commande qu'il vient de réaliser. Lorsque l'utilisateur cesse d'appliquer cet l'effort de 15 pression, le panneau supérieur 24 est rappelé élastiquement vers la position haute de repos représentée à la figure 3A, et l'élément débrayable 48 retourne vers son état stable de repos. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le rappel élastique est assuré par l'élément débrayable 48 lui-même. 20 A titre de variante représentée aux figures 6A à 6D, le rappel élastique est réalisé par des moyens de rappel 50, qui sont ici des ressorts hélicoïdaux. Pendant le retour du panneau supérieur 24 vers sa position supérieure initiale, l'élément débrayable 48 change de nouveau 25 d'état pour reprendre sa forme initiale, et il exerce alors sur le panneau supérieur 24 un bref effort orienté vers le haut. Cette nouvelle impulsion ainsi produite par l'élément débrayable 48 reproduit une autre sensation tactile qui est perçue par l'utilisateur comme la confirmation de la fin de l'action de 30 commande. Ici, l'élément débrayable 48 est situé globalement au droit du centre géométrique du panneau supérieur 24. Ce positionnement de l'élément débrayable permet de limiter les 18 différences d'amplitude de l'effort de pression à appliquer sur le panneau supérieur 24 pour provoquer la déformation de l'élément débrayable, en fonction de la localisation du point de contact de l'élément de pointage sur la face supérieure 24s du panneau supérieur 24. Selon encore un autre aspect de l'invention, le commutateur 20 comporte des moyens pour détecter une action de commande supplémentaire consistant à appliquer sur la face supérieure 24s du panneau supérieur 24 un effort de pression io dont la valeur est supérieure à une valeur de seuil prédéfinie, et indépendamment de la zone de contact 44 sur laquelle cette action de commande est exercée. Cela permet à l'utilisateur de maintenir l'élément de pointage en contact sur la même zone de contact 44 lorsqu'il 15 exerce l'action de commande. Il est ainsi possible de mettre en oeuvre une fonction de l'appareil électronique qui est directement liée à la zone de contact 44 sur laquelle l'élément de pointage est en contact. Selon l'invention, les moyens pour détecter l'action de 20 commande consistent en un interrupteur électrique qui est apte à établir une autre voie de commutation du commutateur 20. Selon un mode de réalisation préféré de cet aspect de l'invention, les moyens pour détecter l'action de commande et l'élément 48 pour produire l'impulsion forment un capteur unique. 25 Pour cela, comme on peut le voir à la figure 1, l'élément débrayable 48 est réalisé en un matériau conducteur électriquement, qui est apte à relier deux contacts électriques 52a, 52b pour établir la voie de commutation associée. Le bord circulaire externe 48a de l'élément débrayable 48 30 est en contact permanent avec un premier contact électrique 52a qui est de forme circulaire, et la portion centrale supérieure 48b de l'élément débrayable 48, ou sommet, est mobile vers le bas lorsque l'élément débrayable 48 se déforme, de manière que son 19 sommet 48b est apte à venir en contact avec le deuxième contact électrique 52b. Un poussoir intermédiaire 54 est agencé entre le panneau supérieur 24 et l'élément débrayable 48, pour concentrer les efforts permettant de provoquer la déformation de l'élément débrayable 48 au niveau de la portion centrale 48b de l'élément débrayable 48. Ainsi, lors de la commande du commutateur 20, le panneau supérieur 24 est apte à effectuer deux déplacements verticaux distincts et successifs sous l'action de l'élément de pointage, à savoir un premier déplacement vers le bas par rapport à l'armature 22, pour l'actionnement sélectif des interrupteurs 28, et un deuxième déplacement pour l'actionnement du capteur 48. Pour permettre d'actionner sélectivement les interrupteurs 28 et le capteur 48, le commutateur 20 comporte une platine 56 qui est montée mobile par rapport à l'armature 22 et par rapport au panneau supérieur 24. Selon un premier mode de réalisation, la platine 56 est montée mobile par rapport à l'armature 22 et par rapport au panneau supérieur 24 de manière que la platine 56 est solidaire du panneau supérieur 24 en déplacement par rapport à l'armature 22 lors de l'actionnement des interrupteurs 28 pour la détection de la position du contact de l'élément de pointage sur la face supérieure 24s du panneau supérieur 24, c'est-à-dire lorsque la valeur de l'effort de pression exercé par l'élément de pointage est inférieur à la valeur de seuil, et de manière qu'ensuite, lorsque la valeur de l'effort de pression devient supérieure ou égale à la valeur de seuil provoquant le changement d'état de l'élément débrayable 48, la platine 56 est alors solidaire de l'armature 22 et le panneau supérieur 24 se déplace par rapport à l'armature 22 et par rapport à la platine 56. On a représenté aux figures 3A à 3D un premier mode de réalisation du commutateur 20 selon lequel la platine 56 est 20 agencée verticalement entre le panneau supérieur 24 et l'armature 22. Par conséquent, puisque les interrupteurs 28 sont agencés sur l'armature 22, les interrupteurs 28 sont actionnés par le panneau supérieur 24 par l'intermédiaire de la platine 56. De plus, le capteur 48 est agencé entre la platine 56 et le panneau supérieur 24, l'impulsion mécanique est ainsi exercée directement sur le panneau supérieur. L'élément débrayable 48 est en outre réalisé de manière io qu'il est comprimé verticalement et sans jeu vertical entre le panneau supérieur 24 et la platine 56. Les extrémités transversales et longitudinales externes 24e du panneau supérieur 24 sont prolongées verticalement vers le bas par des crochets inférieurs 66 qui sont aptes à venir en 15 appui vers le haut contre la face horizontale inférieure 56i de la platine 56, en maintenant l'élément débrayable 48 dans une position précontrainte permettant d'annuler les jeux verticaux entre le panneau supérieur 24, la platine 56 et l'élément débrayable 48. 20 La platine 56 comporte aussi des crochets inférieurs 68 qui sont en appui vers le haut contre une face inférieure 70i d'une rebord périphérique 70 de l'armature 22. Ainsi, l'élément débrayable 48 exerce sur le panneau supérieur 24 et sur la platine 56 des efforts opposés tendant à 25 éloigner verticalement le panneau supérieur 24 de la platine 56. L'élément débrayable 48 est réalisé de manière que la valeur des efforts qu'il exerce sur le panneau supérieur 24 et sur la platine 56 est suffisamment importante pour que la platine 56 reste immobile par rapport au panneau supérieur 24 lorsque 30 l'élément d'appui exerce sur la face supérieure 24s du panneau supérieur 24 un effort de pression dont la valeur est inférieure à la valeur de seuil prédéfinie, et quelle que soit la localisation du 21 contact de l'élément de pointage sur la face supérieure 24s du panneau supérieur 24. Ainsi, comme on peut le voir à la figure 3B, lorsque l'élément de contact est en contact sur une zone de contact latérale 44b ici la zone de contact latérale 44b de gauche, et que la valeur de l'effort de pression F1 est inférieure à la valeur de seuil, la platine 56 se déplace verticalement vers le bas par rapport à l'armature 22, solidairement au panneau supérieur 24 pour actionner uniquement l'interrupteur 28 associé à cette zone de contact latérale 44b, c'est-à-dire que la platine 56 et le panneau supérieur 24 pivotent par rapport à l'armature 22, autour du point d'appui formé au niveau de cet interrupteur 28 de manière que la platine ne puisse pas actionner l'autre interrupteur 28. Aussi, comme on peut le voir à la figure 3C, lorsque l'élément de pointage est en contact sur la zone de contact centrale 44a, et que la valeur de l'effort de pression F1 est inférieure à la valeur de seuil, la platine 56 se déplace verticalement vers le bas par rapport à l'armature 22, solidairement au panneau supérieur 24 pour actionner les deux contacts 28. Par contre, comme on peut le voir à la figure 3D, lorsque la valeur de l'effort de pression F2 est supérieure à la valeur de seuil, l'élément débrayable 48 se déforme, permettant alors un déplacement vers le bas du panneau supérieur 24 par rapport à la platine 56. L'effort de pression F1, F2 exercé par l'élément de pointage sur la face supérieure 24s du panneau supérieur 24 est généralement croissant depuis une valeur nulle, jusqu'à une valeur supérieure à la valeur de seuil provoquant la déformation de l'élément débrayable 48. Par conséquent, lors de l'actionnement du commutateur 20, la platine 56 se déplace premièrement par rapport à l'armature et 22 de manière solidaire au panneau supérieur 24, comme on l'a représenté aux figures 3B et 3C, et deuxièmement, la platine est immobile par rapport à l'armature 22 et seul le panneau supérieur 24 se déplace. De plus, comme on peut le voir à la figure 3D, la platine 56 est reliée au panneau supérieur et à l'armature 22 de manière qu'à l'issue des déplacements relatifs du panneau supérieur 24, de la platine 56 et de l'armature 22, l'armature 56 actionne de manière identique les interrupteurs 28 lorsque la valeur de l'effort io de pression est inférieure ou est supérieure à la valeur de seuil. Lorsque l'action de l'élément de pointage est relâchée, la platine 56 est entraînée en mouvement vers le haut par rapport à la platine par l'intermédiaire des moyens 46 de rappel, et l'élément débrayable 48 provoque un déplacement vers le haut du 15 panneau supérieur 24 par rapport à la platine 56. Selon le mode de réalisation représenté aux figures 3A à 3D, le panneau supérieur 24 est monté mobile par rapport à l'armature 22 par l'intermédiaire de la platine 56. On a représenté aux figures 4A à 4D une variante de 20 réalisation des moyens de liaison du panneau supérieur 24 et de la platine 56 l'un par rapport à l'autre et par rapport à l'armature 22. Selon cette variante, les crochets 66 du panneau supérieur sont aptes à s'appuyer vers le haut contre la face inférieure 56i 25 de la platine 56 et aussi contre la face inférieure en vis a vis 70i du rebord 70 de l'armature 22. Par conséquent, selon cette variante le panneau supérieur 24 porte la platine 56 de manière qu'ils sont solidaires en déplacement verticalement vers le bas lorsque la valeur de l'effort 30 de pression F1 est inférieur à la valeur de seuil, comme on l'a représenté aux figures 4B et 4C. On a représenté aux figures 5A à 5C une autre variante de réalisation du commutateur 20 conforme à l'invention selon lequel 23 la plaque métallique 34 des moyens 26 pour déterminer la position du point de contact de l'élément de pointage sur la face supérieure 24s du panneau supérieur 24 est montée mobile par rapport à l'armature 22, et de manière solidaire à la platine 56. La plaque métallique 34 est donc rigide et non déformable, et elle comporte des bossages inférieurs (non représentés) dont chacun est apte à venir en contact avec un deuxième contact fixe 32b associé pour établir la voie de commutation associée, en fonction de la zone de contact 44 sur laquelle l'élément de io pointage est en contact Le commutateur comporte aussi des moyens élastiques pour rappeler la plaque métallique 34 vers sa position haute représentée à la figure 5A qui consistent ici en des ressorts hélicoïdaux 74 qui sont réalisés de manière à produire un effort 15 résistant variable de manière continue sur la platine 56 et donc sur le panneau supérieur 24, de manière à ne produire aucune sensation tactile lorsque la valeur de l'effort de pression F1 est inférieure à la valeur de seuil. De plus, selon ce mode de réalisation, la plaque métallique 20 34 est recouverte par un film de protection 72 assurant une protection des contacts fixes 32a, 32b contre l'eau et des polluants. On a représenté aux figures 6A à 6D une autre variante de réalisation du commutateur selon laquelle l'élément débrayable 48 25 est agencé entre la platine 22 et le panneau supérieur 24, en traversant un orifice central 78 de l'armature 56. De plus, les contacts électriques 52a, 52b associés à l'élément débrayable 48 sont montés sur la face supérieure 22s de l'armature 22, de manière similaire aux contacts fixes 32a, 32b 30 des moyens de détection 26 de la position du point de contact de l'élément de pointage sur la face supérieure 24s du panneau supérieur 24. 24 Ainsi, tous les contacts électriques 32a, 32b, 52a, 52b sont montés sur la face supérieure 22s de l'armature 22 ce qui permet de simplifier les raccordements électriques entre le commutateur et le dispositif électronique de commande. De plus, le commutateur 29 comporte ici aussi un film de protection 72 de tous les contacts électriques contre des éléments polluants. Enfin, le commutateur comporte un élément élastique tel qu'un ressort 76 qui est agencé entre le poussoir 54 et le io panneau supérieur, qui est réalisé d'une part pour limiter les jeux verticaux du panneau supérieur 24 par rapport à l'armature lorsqu'il est en position de repos représentée à la figure 6A, et aussi pour permettre un déplacement du panneau supérieur 24 vers le bas sans actionner immédiatement l'élément débrayable 15 48, permettant ainsi au panneau supérieur 24 d'actionner les interrupteurs 28 avant d'actionner l'élément débrayable. Le commutateur comporte aussi des moyens élastiques de rappel 50 permettant de maintenir la platine 56 écartée du panneau supérieur lorsque la valeur de l'effort de pression F1 est 20 inférieure à la valeur de seuil. Selon un deuxième mode de réalisation représenté aux figures 7A à 7D, la platine 56 est montée mobile par rapport à l'armature 22 et par rapport au panneau supérieur 24 de manière que le panneau supérieur 24 se déplace verticalement vers le bas 25 par rapport à la platine 56 et par rapport à l'armature 22 lors de l'actionnement des interrupteurs 28 pour la détection de la position du contact de l'élément de pointage sur la face supérieure 24s du panneau supérieur 24, c'est-à-dire lorsque la valeur de l'effort de pression exercé par l'élément de pointage est 30 inférieur à la valeur de seuil, et de manière qu'ensuite, lorsque la valeur de l'effort de pression est supérieure ou égale à la valeur de seuil provoquant le changement d'état de l'élément 48 en 25 forme de dôme, l'armature 22 est solidaire du panneau supérieur 24 en déplacement par rapport à la platine 56. Selon ce deuxième mode de réalisation, la platine 56 est agencée verticalement au dessous de l'armature 22 et l'élément débrayable 48 est agencé verticalement entre l'armature 22 et la platine. Par conséquent, le panneau supérieur 24 actionne directement les interrupteurs 28 et l'impulsion produite par l'élément débrayable 48 est transmise au panneau supérieur 24 io par l'intermédiaire de l'armature 22. La plaque métallique 34, comporte en outre une bande de liaison 80 qui est apte à se déformer élastiquement et qui coopère avec l'élément débrayable 48 pour le rappel de l'armature 22 vers le haut lorsque l'utilisateur relâche son action sur le panneau 15 supérieur. Selon une variante de réalisation, la bande de liaison porte les contacts électriques 52a, 52b associés à l'élément débrayable 48. Selon une variante de réalisation non représentée, de ce 20 mode de réalisation, l'élément débrayable est relié directement au panneau supérieur pour exercer l'impulsion. A cet effet, l'armature 22 comporte un orifice central qui est traversé par le poussoir 54, de façon similaire au mode de réalisation représenté aux figures 6A à 6D. 25 On a décrit, en référence aux figures 2A à 7D un mode de réalisation de l'invention selon lequel les moyens de détection de la positon du point de contact de l'élément de pointage sur la face supérieure 24s du panneau supérieur 24 comportent deux interrupteurs 28 divisant la face supérieure 24s du panneau 30 supérieur 24 en trois zones de contact 44. Cependant, il sera compris que l'invention n'est pas limitée à ce mode de réalisation des moyens de détection, qui peuvent 26 comporter un nombre plus important d'interrupteurs 28 et de zones de contact 44 différents. Ainsi, conformément à un autre mode de réalisation de l'invention, comme on peut le voir par exemple aux figures 1 et 8, les moyens de détection de la positon du point de contact de l'élément de pointage sur la face supérieure 24s du panneau supérieur 24 comportent un nombre de quatre interrupteurs 28 qui sont agencés sur l'armature 22 aux sommets d'un polygone 40, ici un carré, les cotés du carré 40 sont par conséquents délimités par io deux interrupteurs 28 adjacents. De plus, les interrupteurs sont agencés de manière que le polygone 40 soit centré horizontalement par rapport au panneau supérieur 24, c'est-à-dire que le centre du polygone 40 est situé verticalement au droit du centre du panneau supérieur 24. 15 La face supérieure 24s du panneau supérieur 24 est divisée en une pluralité de zones de contact 44, ici neuf zones de contact 44, comme on peut le voir à la figure 8. Comme on l'a dit plus haut, chaque zone de contact 44 est associée à au moins un des interrupteurs 28, de manière que 20 lorsque l'élément de pointage vient en contact sur une zone de contact 44, seuls le ou les interrupteurs 28 qui sont associés à cette zone de contact 44, sont actionnés. La face supérieure 24s du panneau supérieur 24 comporte une zone de contact centrale 44a, qui est située à l'intérieur du 25 polygone 40, et qui est associée à l'ensemble des interrupteurs 28, de manière que lorsque toutes les voies de commutation sont établies, le dispositif électronique de commande est apte à déterminer que l'élément de pointage est en contact sur cette zone de contact centrale 44a. 30 Selon une variante de réalisation, le dispositif électronique de commande est réalisé de manière qu'il est apte à déterminer que l'élément de pointage est en contact sur la zone de contact centrale 44a lorsque au moins deux voies de commutation 27 associées à deux interrupteurs 28 qui ne sont pas adjacents, sont établies, par exemple deux voies de commutation associées à deux interrupteurs diamétralement opposés par rapport au centre du polygone 40 ou bien lorsque trois voies de commutation sont établies. La face supérieure 24s du panneau supérieur 24 comporte aussi une première série de zones de contact 44b, dont chaque zone de contact 44b de cette première série comporte un côté qui est commun à un côté 42 du polygone, et cette zone de contact io 44b est associée aux deux interrupteurs 28 délimitant ce côté 42 du polygone 40. Ici, la première série de zones de contact 44b comporte quatre zones de contact 44b qui sont respectivement situées transversalement à droite et à gauche de la zone de contact 15 centrale 44a, et longitudinalement en avant et en arrière de la zone de contact centrale 44a. Enfin, la face supérieure 24s du panneau supérieur 24 comporte une deuxième série de zones de contact 44c, dont chaque zone de contact 44c de cette première série est associée 20 à l'interrupteur 28 formant un sommet du polygone 40. Les zones de contact 44c de la deuxième série de zones de contact sont ainsi globalement décalées d'un angle de 45 par rapport aux zones de contact 44b de la première série de zones de contact, autour d'un axe vertical central (non représenté) du 25 panneau supérieur 24. Les zones de contact 44b, 44c de la première série de zones de contact et de la deuxième série de zones de contact sont ainsi réparties alternativement autour du centre du polygone de sorte que chaque zone de contact 44c de la deuxième série de 30 zones de contact est agencée entre deux zones de contact 44b de la première série de zones de contact, et, chaque zone de contact 44b de la première série de zones de contact est agencée entre 28 deux zones de contact 44c de la deuxième série de zones de contact. Comme on l'a dit plus haut, le dispositif électronique de commande est apte à commander l'appareil électronique en fonction de la zone de contact 44 sur laquelle l'élément de pointage est en contact, c'est-à-dire en fonction de l'interrupteur 28 ou des interrupteurs 28 qui ont été actionnés. Par exemple, lorsque l'élément de pointage est en contact sur une zone de contact 44b de la première série de zones de io contact, le dispositif électronique de commande est apte à commander un déplacement d'un curseur sur un écran d'affichage de l'appareil électronique, selon une direction associée à la position de la zone de contact 44b, tel qu'un coulissement vers la droite lorsque l'élément de pointage est en contact sur la zone de 15 contact 44b située transversalement à droite du polygone 40. Selon une variante de réalisation de l'invention, le dispositif électronique de commande est apte à détecter la transition du contact de l'élément de pointage depuis une zone de contact 44 vers une autre zone de contact 44 adjacente. 20 C'est le cas notamment lorsque l'élément de pointage se déplace sur la face supérieure 24s du panneau supérieur 24 selon un mouvement circulaire, en tournant autour de la zone de contact centrale 44a. Dans ce cas, le dispositif électronique détecte que le point 25 de contact de l'élément de pointage sur le panneau supérieur se déplace depuis une zone de contact 44 de la première ou de la deuxième série de zones de contact vers la zone de contact adjacente de la deuxième ou de la première série de zones de contact, respectivement. 30 On a représenté à la figure 9 une variante de réalisation du commutateur 20 qui comporte huit interrupteurs 28 qui agencés sur l'armature 22 de manière à former un octogone régulier. 29 Selon cette variante de réalisation, la face supérieure 24s du panneau supérieur 24 comporte dix-sept zones de contact 44, c'est-à-dire une zone de contact centrale 44a, huit zones de contact 44b de la première série de zones de contact, dont trois de ces zones de contact 44b sont grisées à la figure 9. Chaque zone de contact 44b est associée à deux interrupteurs 28 adjacents, et les zones de contact 44b de cette première série de zones de contact sont réparties angulairement à 45 autour de l'axe central vertical du panneau supérieur 24. io Enfin, la face supérieure 24s du panneau supérieur 24 comporte huit zones de contact 44c de la deuxième série de zones de contact dont chaque zone de contact 44c est associée à un seul interrupteur 28. Selon ce mode de réalisation, le commutateur 20 comporte 15 un plus grand nombre de zones de contact 44, ce qui permet d'augmenter le nombre de fonctions qui peuvent être commandées à partir du commutateur 20. Lorsque l'élément de pointage est en contact sur une zone de contact 44c de la deuxième série de zones de contact, le 20 panneau supérieur 24 est déplacé par rapport à l'armature 22 de manière qu'il actionne un seul interrupteur 28 associé à cette zone de contact 44c. Cependant, une telle position d'actionnement d'un seul interrupteur 28 par le panneau supérieur 24 est une position 25 relativement instable du panneau supérieur 24 par rapport à l'armature, et par conséquent, le panneau supérieur 24 peut se déplacer par rapport à la position dans laquelle il actionne un seul interrupteur 28 vers une position dans laquelle il actionne deux interrupteurs 28 adjacents. Deux voies de commutation sont alors 30 établies, et le dispositif électronique peut alors interpréter ce mouvement du panneau supérieur 24 comme un déplacement de l'élément de pointage sur la face supérieure 24s du panneau supérieur 24 d'une zone de contact 44 vers une autre. 30 On a représenté à la figure 10 une autre variante de réalisation du commutateur 20 selon laquelle les interrupteurs 28 sont regroupés par paires de manière que les deux interrupteurs 28 adjacents et appartenant à une même paire sont aptes à établir une même voie de commutation. Ainsi, le commutateur 20 comporte deux interrupteurs 28 associés à chaque voie de commutation, et par conséquent, selon le mode de réalisation représenté à la figure 10, le commutateur 20 comporte quatre voies de commutation et huit interrupteurs 28. io D'une manière similaire au mode de réalisation décrit précédemment, pour lequel le commutateur 20 comporte quatre interrupteurs 28, la première série de zones de contact comporte alors des premières zones de contact 44b qui sont respectivement situées transversalement à droite et à gauche de la zone de 15 contact centrale 44a, et longitudinalement en avant et en arrière de la zone de contact centrale 44a, dont chacune de ces premières zones de contact 44b est associée aux deux interrupteurs 28 d'une même paire d'interrupteurs 58, et est donc associée à une seule voie de commutation. 20 La première série de zones de contact comporte aussi des deuxièmes zones de contact 44b qui sont décalées angulairement d'un angle de 45 par rapport aux premières zones de contact 44b, et dont chacune de ces deuxièmes zones de contact 44b est associée à deuxinterrupteurs 28 de deux paires d'interrupteurs 25 58 distinctes, et donc à deux voies de commutation. Ainsi, lorsqu'une seule voie de commutation est établie, cela signifie qu'un seul interrupteur 28 est actionné, c'est-à-dire que l'élément de pointage est en contact sur une zone de contact 44c de la deuxième série de zones de contact, ou bien cela 30 signifie que les deux interrupteurs 28 d'une même paire d'interrupteurs 58 sont tous les deux actionnés, c'est-à-dire que l'élément de pointage est en contact sur une première zone de contact 44b de la première série de zones de contact. 31 Chaque voie de commutation est alors associée à une première zone de contact 44b de la première série de zones de contact et aux deux zones de contact 44c de la deuxième série de zones de contact, qui sont agencées de part et d'autre de la première zone de contact. Ainsi, selon ce mode de réalisation de l'invention, la position d'actionnement du panneau supérieur 24 correspondant à l'établissement d'une seule voie de commutation, est relativement stable par rapport au mode de réalisation représenté à la figure 8, le risque que le panneau supérieur 24 se déplace par rapport à cette position d'actionnement est alors réduit. On a représenté aux figures 11A et 11B un autre mode de réalisation d'un commutateur 20 conforme à l'invention pour son application à un radiotéléphone portable, ou bien à un navigateur automobile agencé sur une console centrale d'un véhicule, selon lequel le nombre d'interrupteurs 28 est déterminé de manière que la face supérieure 24s du panneau supérieur 24 comporte un nombre de zones de contact 44 permettant de former un clavier d'un téléphone en forme de cadran circulaire. Pour cela, le panneau supérieur 24 du commutateur 20 consiste en un disque horizontal, et sa face supérieure est divisée de manière que les zones de contact 44 de la première série de zones de contact et/ou de la deuxième série de zones de contact forment des secteurs angulaires d'une couronne circulaire, la zone de contact centrale 44a étant agencée au centre de cette couronne. De plus, chacun de ces secteurs angulaire est associé à un caractère 60 tel qu'un chiffre ou un des symboles dièse "#" ou étoile "*" du clavier du téléphone, et la zone de contact centrale 44a est associée à une ou plusieurs fonctions du téléphone, notamment celles pour établir ou terminer un appel téléphonique. Selon un mode de réalisation préféré, le commutateur 20 comporte douze interrupteurs 28, de manière que chaque secteur 32 angulaire de la couronne corresponde à une zone de contact 44b de la première série de zones de contact définies précédemment. Selon une variante de ce mode de réalisation, les douze interrupteurs 28 sont regroupés par paires d'interrupteurs 58, comme on l'a décrit en référence au mode de réalisation représenté à la figure 10. Le commutateur 20 comporte alors six voies de commutation, qui sont associées à treize positions d'actionnement du panneau supérieur 24. io Selon une autre variante de réalisation, le commutateur 20 représenté aux figures 11A et 11B comporte des moyens (non représentés) d'éclairage du panneau supérieur 24 qui sont réalisés de manière à éclairer de manière sélective certaines parties du panneau supérieur 24, en fonction du mode de 15 fonctionnement de l'appareil électronique sur lequel le commutateur 20 est monté. Ici, les moyens d'éclairage sont réalisés de manière à éclairer les chiffres 60 et les symboles 62, que l'on a représentés noircis à la figure 11A, lorsque l'appareil électronique fonctionne 20 comme un téléphone, et de manière à éclairer des flèches directionnelles 64, que l'on a représentés noircies à la figure 1 1 B, lorsque l'appareil est dans un mode de fonctionnement pour la commande de l'affichage et du déplacement d'un curseur sur un écran d'affichage de l'appareil électronique. 25 A cet effet, le panneau supérieur 24 comporte des portions translucides qui sont aptes à conduire la lumière produite par ces moyens d'éclairage sélectifs. Par exemple, les portions translucides forment les chiffres 62, les symboles 62 et les flèches 64 du panneau supérieur 24. 30 De plus, le commutateur comporte plusieurs sources de lumière (non représentées) qui sont agencées au dessous du panneau supérieur 24 et qui sont aptes à être activées de manière sélective pour l'éclairage des parties translucides
L'invention propose un commutateur (20) électrique à voies de commutation multiples comportant :- un panneau supérieur (24) horizontal sur la face supérieure (24s) duquel un élément de pointage est apte à venir en contact ;- une armature (22) de support ;- des moyens (26) de localisation du point de contact de l'élément de pointage sur la face horizontale supérieure (24s) du panneau supérieur (24), qui comportent une pluralité d'interrupteurs (28) électriques qui sont agencés sur l'armature (22) de support, qui sont aptes à être actionnés sélectivement par le panneau supérieur (24),caractérisé en ce que les interrupteurs (28) sont répartis sur l'armature (22) de support de manière à diviser la face supérieure (24s) horizontale du panneau supérieur (24) en une pluralité de zones de contact (44), dont le nombre de zones de contact (44) est supérieur au nombre d'interrupteur (28).
1. Commutateur (20) électrique à voies de commutation multiples comportant : - un panneau supérieur (24) horizontal sur la face supérieure (24s) duquel un élément de pointage est apte à venir en contact ; - une armature (22) de support ; - et des moyens (26) de localisation du point de contact de l'élément de pointage sur la face horizontale supérieure (24s) du io panneau supérieur (24), comportant une pluralité d'interrupteurs (28) électriques qui sont agencés sur l'armature (22) de support, et qui sont aptes à être actionnés sélectivement par le panneau supérieur (24), en fonction de la localisation du point de contact de l'élément de pointage sur la face supérieure (24s) du panneau 15 supérieur (24), qui sont réalisés de manière que lorsqu'un interrupteur (28) est actionné, il exerce sur le panneau supérieur (24) un effort résistant dont la valeur est nulle ou est variable de manière continue, caractérisé en ce que les interrupteurs (28) sont répartis sur 20 l'armature (22) de support de manière à diviser la face supérieure (24s) horizontale du panneau supérieur (24) en une pluralité de zones de contact (44), dont le nombre de zones de contact (44) est supérieur au nombre d'interrupteurs (28), et de manière que lorsque l'élément de pointage est en contact sur l'une desdites 25 zones de contact (44), au moins un interrupteur (28) qui est associé à ladite zone de contact (44) est actionné par le panneau supérieur (24), et en ce que le panneau supérieur (24) est monté mobile par rapport à l'armature (22) de support selon un mouvement 30 globalement vertical vers le bas, à l'encontre d'un effort élastique de rappel du panneau supérieur (24) vers une position initiale dont la valeur de l'effort de rappel est variable de manière 34 continue, pour ne produire aucune sensation tactile en retour de l'action de l'élément de pointage. 2. Commutateur (20) selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte un élément unique (48) qui est apte à produire une seule impulsion mécanique d'orientation principale verticale sur le panneau supérieur (24) sous la pression de l'élément de pointage sur le panneau supérieur (24), indépendamment du nombre d'interrupteurs (28) qui ont été actionnés par le panneau supérieur (24). io 3. Commutateur (20) selon la précédente, caractérisé en ce que l'élément unique (48) forme une butée débrayable du panneau supérieur (24) dans une position haute, qui est apte à changer d'état pour produire l'impulsion mécanique lorsque la valeur de l'effort de pression de l'élément d'appui sur la 15 face supérieure (24s) du panneau supérieur (24) est supérieure à une valeur de seuil prédéfinie. 4. Commutateur (20) selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (52a, 52b) de détection d'au moins une action de commande consistant en 20 l'application d'un effort de pression sur la face supérieure (24s) du panneau supérieur (24) au moyen de l'élément de pointage, dont la valeur de l'effort de pression est supérieure ou égale à ladite valeur de seuil prédéterminée, et indépendamment de la zone de contact (44) sur laquelle l'élément de pointage est en 25 contact. 5. Commutateur (20) selon la précédente, caractérisé en ce que l'élément débrayable (48) et les moyens de détection (52a, 52b) consistent en un interrupteur électronique unique qui est agencé globalement au droit du centre du panneau 30 supérieur (24). 6. Commutateur (20) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les interrupteurs (28) sont agencés sur l'armature (22) en formant les 35 sommets d'un polygone dont le centre est situé globalement au droit du centre du panneau supérieur (24), et en ce que chaque zone de contact (44) est délimitée en partie par ce polygone. 7. Commutateur (20) selon la précédente, caractérisé en ce que la face supérieure (24s) du panneau supérieur (24) comporte une zone de contact centrale (44a) qui est agencée à l'intérieur dudit polygone, une première série de zones de contacts (44b) qui sont situées à l'extérieur du polygone et dont chaque zone de contact (44b) est associée à un coté du io polygone, et une deuxième série de zones de contacts (44c) qui sont situées à l'extérieur du polygone et dont chaque zone de contact (44c) est associée à un sommet du polygone, de manière que les zones de contact (44b, 44c) de la première série et de la deuxième série sont réparties alternativement autour d'un axe 15 central vertical du panneau supérieur (24) 8. Commutateur (20) selon la précédente, caractérisé en ce que chaque zone de contact (44b) de la première série est associée à deux interrupteurs (28) adjacents délimitant le coté du polygone qui est associé à ladite zone de 20 contact. 9. Commutateur (20) selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que chaque zone de contact (44c) de la deuxième série est associée à l'interrupteur (28) constituant le sommet du polygone qui est associé à ladite zone de contact 25 (44c). 10. Commutateur (20) selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que la zone de contact centrale (44a) est associée à au moins deux interrupteurs (28) non adjacents. 30 11. Commutateur (20) selon l'une quelconque des 7 à 10, caractérisé en ce que deux interrupteurs (28) adjacents sont aptes à établir une même voie de commutation de manière que la voie de commutation associée à 36 ces deux interrupteurs (28) adjacents soit établie lorsque l'élément de pointage est en contact sur la zone de contact (44b) de la première série, qui est associée à ces deux interrupteurs (28) adjacents ou lorsque l'élément de pointage est en contact sur l'une ou l'autre des deux zones de contact (44c) de la deuxième série, qui sont agencées de part et d'autre de la dite zone de contact (44b) de la première série, qui est associée à ces deux interrupteurs (28). 12. Commutateur (20) selon l'une quelconque des io précédentes, en combinaison avec la 3, caractérisé en ce qu'il comporte une platine (56) intermédiaire qui est agencée verticalement entre l'armature (22) de support et le panneau supérieur (24), et qui est montée mobile par rapport à l'armature (22) et par rapport au panneau supérieur 15 (24), de manière que la platine (56) est apte à se déplacer par rapport à l'armature (22) de manière solidaire au panneau supérieur (24), lorsque la valeur de l'effort de pression est inférieure à la valeur de seuil, et de manière que le panneau supérieur (24) se déplace par rapport à la platine (56) et par 20 rapport à l'armature (22) lorsque la valeur de l'effort de pression est supérieure à la valeur de seuil. 13. Commutateur (20) selon la précédente, caractérisé en ce que le panneau supérieur (24) est apte à actionner les interrupteurs (28) par l'intermédiaire de la platine 25 intermédiaire (56), lorsque la valeur de l'effort de pression est inférieure à ladite valeur de seuil. 14. Commutateur (20) selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que la butée débrayable (48) est agencée verticalement entre le panneau supérieur (24) et la platine (56) 30 intermédiaire, de manière qu'elle est apte à exercer directement l'impulsion mécanique sur le panneau supérieur (24). 15. Commutateur (20) selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que la platine (56) intermédiaire comporte un 37 orifice central (78) qui est traversé par la butée débrayable (48) de manière que la butée débrayable (48) est agencée verticalement entre l'armature (22) de support et le panneau supérieur (24) et de manière que la butée débrayable (44b) est apte à exercer directement l'impulsion mécanique sur le panneau supérieur (24). 16. Commutateur (20) selon l'une quelconque des 1 à 11, en combinaison avec la 3, caractérisé en ce qu'il comporte une platine (56) inférieure qui est io agencée verticalement sous l'armature (22) de support et le panneau supérieur (24), et par rapport à laquelle l'armature (22) et le panneau supérieur (24) sont montés mobiles, de manière que le panneau supérieur (24) se déplace par rapport à la platine (56) et par rapport à l'armature (22) lorsque la valeur de l'effort 15 de pression est inférieure à la valeur de seuil, et de manière que l'armature (22) est apte à se déplacer par rapport à la platine (56) de manière solidaire au panneau supérieur (24), lorsque la valeur de l'effort de pression est supérieure à la valeur de seuil. 17. Commutateur (20) selon la précédente, 20 caractérisé en ce que le panneau supérieur (24) est apte à actionner directement les interrupteurs (28) lorsque la valeur de l'effort de pression est inférieure à ladite valeur de seuil. 18. Commutateur (20) selon la 16 ou 17, caractérisé en ce que la butée débrayable (44b) est agencée 25 verticalement entre l'armature (22) de support et la platine (56) intermédiaire, de manière que la butée débrayable (44b) est apte à exercer l'impulsion mécanique sur le panneau supérieur (24) par l'intermédiaire de l'armature (22) de support. 19. Commutateur (20) selon la 16 ou 17, 30 caractérisé en ce que l'armature (22) de support intermédiaire comporte un orifice central qui est traversé par la butée débrayable de manière que la butée débrayable (44b) est agencée verticalement entre la platine (56) intermédiaire et le38 panneau supérieur (24) et de manière que la butée débrayable (44b) est apte à exercer directement l'impulsion mécanique sur le panneau supérieur (24).
H
H01
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H01H 13
H01H 13/12
FR2890848
A1
DISPOSITIF D'OSTEOSYNTHESE.
20,070,323
L'invention se rapporte à un dispositif d'ostéosynthèse. Elle se rapporte plus particulièrement mais non limitativement aux dispositifs d'ostéosynthèse utilisés pour la micro-chirurgie. Lors d'une fracture, il est souvent nécessaire de maintenir en place les os au moyen d'une plaque fixée au long de l'os fracturé, le temps nécessaire à la formation de l'os et donc à la consolidation de la fracture. La plaque est bien évidemment adaptée à la morphologie de l'os qu'elle doit fixer. Des vis engagées dans des passages de vis présentés par la plaque viennent fixer la 10 plaque d'ostéosynthèse sur les fragments d'os. Cette plaque doit empêcher les mouvements d'un fragment osseux par rapport à un autre car cela empêcherait la consolidation correcte de la fracture.. On recherche de ce fait un blocage de la vis sur la plaque. Pour un blocage de la vis sur la plaque, celle-ci comprend, en plus du filet de vis 15 classique qui va pénétrer dans l'os, un filet de vis supplémentaire pour s'engager, avec celui bordant le passage de vis. La vis doit alors s'engager selon une direction prédéfinie lors de la construction de la plaque d'ostéosynthèse. Cette direction est définie par l'orientation du filet de vis présenté par la plaque ou alors il faut faire appel à des systèmes plus compliqués et plus encombrants. Suivant l'endroit de la fracture, les caractéristiques de cette plaque peuvent être très différentes. En effet, une plaque posée sur une phalange ne subit pas le même effort qu'une plaque posée sur un radius. Pour ces os relativement petits, il est nécessaire que la plaque soit relativement mince. Cela est rendu possible car les efforts qu'elle va subir sont beaucoup plus faibles. Il est important également de pouvoir orienter les vis selon différentes directions. Il s'agit là d'une difficulté importante pour les plaques de faible épaisseur. Les dispositions connues à ce jour pour les plaques plus épaisses ne conviennent pas. Cependant, il est connu un dispositif d'ostéosynthèse (WO-A-2004/032751) qui comprend une plaque et des vis. Cette plaque présente au niveau des passages de vis, un insert en matériau tendre en forme de bague pouvant être taraudé par une vis comprenant en son extrémité située au plus près de la tête de la dite vis, un filet taraudeur à même de créer dans ce matériau tendre une rainure hélicoïdale complémentaire. La vis peut donc être engagée dans le passage de vis selon une orientation angulaire non fixée par avance et cette vis va former, dans le matériau plastique une gorge hélicoïdale. Ceci permettra de bloquer la vis dans la bague en plastique. Cette solution semble intéressante mais si par mégarde une vis est engagée selon une 10 mauvaise direction, la bague, alors taraudée, ne peut plus recevoir une vis selon une deuxième direction. Il faut alors procéder à un échange de plaque ce qui n'est pas satisfaisant. Par ailleurs en rapportant cet insert sur la plaque, on crée nécessairement une surépaisseur pour le calage de l'insert. L'invention se propose d'apporter une solution. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif d'ostéosynthèse comprenant une plaque avec des passages de vis, ce dispositif étant caractérisé en ce que le pourtour d'au moins un des passages de vis est conformé pour former un outil venant former une rainure hélicoïdale sur la partie proximale d'une vis. L'invention sera bien comprise à l'aide de la description ci-après faite à titre d'exemple non limitatif en regard du dessin qui représente: FIG 1: Une plaque d'ostéosynthèse FIG 2: Une plaque d'ostéosynthèse et sa vis FIG 3: Une vis En se reportant au dessin, on voit un dispositif 1 d'ostéosynthèse destiné, par exemple, à maintenir deux fragments d'os. Ce dispositif comprend une plaque 2 conformée selon l'utilisation qui en sera faite et des vis 3. Il s'agit principalement de traiter les petits os de la main ou du pied. Cette plaque est donc de faible épaisseur. Cette plaque comporte des passages 4 de vis. 2890848 3 Selon l'invention, au moins un des passages 4 de vis est conformé pour former un outil 5 venant former une rainure hélicoïdale sur la partie 6 proximale d'une vis 3. Par partie proximale, on comprendra la partie située au niveau de la tête de vis. La gorge hélicoïdale sera formée sur toute ou partie de cette tête. Cet outil 5 encore appelé filière va, soit enlever de la matière pour former une gorge hélicoïdale sur la partie 3 proximale de la vis, soit déformer cette matière. Au moins, la zone de la tête de vis qui sera filetée sera de dureté plus faible que la matière de l'outil 5 formé ou rapporté sur la plaque 2. Avant son utilisation, la vis se présente sous la forme d'un corps cylindrique dont la partie distale 7 présente un filet de vis qui va s'engager dans l'os. La partie 6 proximale est, avant utilisation, lisse et donc dépourvue de rainure hélicoïdale. Dans un forme de réalisation, la partie de la vis devant être attaquée par l'outil 5 est surmoulée sur le corps de la vis. Par exemple, la partie proximale de la vis est en polyétheréthercétone (PEEK). Dans cette zone 6, dite de surmoulage, le corps de la vis est de section réduite. Le surmoulage sera donc calé axialement. Des formes permettent de caler en rotation le surmoulage. Avec cette solution, même si la vis est engagée selon un axe qui ne convient pas, il suffit de remplacer la vis par une vis non utilisée. La figure 3 montre la vis non utilisée et elle ne présente pas de rainure hélicoidale. Comme on peut le voir, la partie 6 proximale de la vis se présente sous la forme approximative d'un hémisphère situé sous l'empreinte 7 destinée à la manoeuvre de la vis. L'outil 5 comprend des dents 5A réparties sur la circonférence du passage de vis. Ces dents font saillies par rapport à une face interne sensiblement hémisphérique. Elles sont taillées et implantées pour former une hélice d'un pas donné et d'un profil donné. Entre deux dents 5A, une échancrure 5B est donc prévue pour l'évacuation du copeau formé lors de la création de la gorge hélicoïdale. Ainsi, il est possible d'orienter la vis selon des directions autres que la normale au plan du passage de vis. Le pas formé par l'outil 5 peut être différent de celui de la vis qui s'engage dans l'os en sorte de pouvoir plaquer la plaque d'ostéosynthèse sur l'os. 2890848 4 La plaque et/ou les vis sont en matériau biocompatible tel l'acier inoxydable ou le titane
L'invention a pour objet un dispositif d'ostéosynthèse comprenant une plaque (2) pourvue de passage de vis et des vis (3) caractérisé en ce qu'au moins un des passages (4) de vis est conformé pour former un outil (5) venant former une rainure hélicoïdale sur la partie (6) proximale d'une vis (3).
1. Dispositif d'ostéosynthèse comprenant une plaque (2) pourvue de passages de vis caractérisé en ce qu'au moins un des passages (4) de vis est conformé pour former un outil (5) venant former une rainure hélicoïdale sur la partie (6) proximale d'une vis (3). 2. Dispositif d'ostéosynthèse selon la 1 caractérisé en ce que l'outil (5) est formé ou rapporté sur la plaque d'ostéosynthèse. 3. Dispositif d'ostéosynthèse selon la 1 caractérisé en ce qu'au moins la partie proximale de la tête de vis destinée à être engagée dans le passage de vis est en matériau moins dur que celui de l'outil. 4. Dispositif d'ostéosynthèse selon la 3 caractérisé en ce que la partie (6) proximale de la tête de vis est surmoulée sur le corps de la vis. 5. Dispositif d'ostéosynthèse selon la 4 caractérisé en ce que la partie (6) proximale de la vis est en polyétheréthercétone (PEEK). 6. Dispositif d'ostéosynthèse selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que: - la partie (6) proximale de la vis se présente sous la forme approximative d'un hémisphère situé sous l'empreinte (7) destinée à la manoeuvre de la vis et, - l'outil (5) comprend des dents (5A) réparties sur la circonférence du passage de vis, ces dents faisant saillies par rapport à une face interne sensiblement hémisphérique. 7. Dispositif d'ostéosynthèse selon la 6 caractérisé en ce qu'entre les dents est prévue une échancrure pour le copeau formé.
A
A61
A61B
A61B 17
A61B 17/58
FR2891055
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE MESURE D'UNE QUANTITE REPRESENTATIVE DE LA VITESSE DE ROTATION D'UNE ROUE DE VEHICULE AUTOMOBILE ET SYSTEME ET PROCEDE UTILISANT UN TEL DISPOSITIF ET UN TEL PROCEDE.
20,070,323
La présente invention concerne un dispositif et un procédé pour la mesure de la vitesse longitudinale d'une roue de véhicule. Plus particulièrement, la présente invention concerne un tel dispositif comportant des moyens d'encodage de vitesse de rotation sous la forme d'impulsions électromagnétiques, des moyens de mesure desdites impulsions, des moyens de détermination d'une période de temps comprenant un nombre entier desdites impulsions, et des moyens de comptage du nombre entier d'impulsion lors de cette période de temps. La présente invention concerne également un système de détermination de l'état de pneumatiques des roues d'un véhicule comportant un tel dispositif et un procédé de détermination de l'état de pneumatiques des roues d'un véhicule comportant un tel procédé. Le contrôle du fonctionnement d'un véhicule, tel que son freinage ou sa trajectoire, utilise actuellement des mesures de vitesse de rotation des roues du véhicule. Ces mesures sont délivrées par des capteurs de vitesse de rotation montés sur les roues, généralement désignés par capteurs ABS . Un capteur ABS comporte typiquement un disque d'encodeur monté sur l'essieu d'une roue du véhicule et comprenant une pluralité de pôles magnétiques nord et sud alternés. Le capteur ABS comporte également à un boîtier monté sur la fusée de la roue en vis-à-vis du disque et connecté à une unité de traitement d'informations. Ce boîtier loge une carte de circuits imprimés sur laquelle est montée une cellule à effet Hall. Cette cellule produit un courant électrique en fonction des variations de champ magnétique générées par le passage alterné devant le boîtier des pôles nord et sud du disque entraîné en rotation par l'essieu. Le capteur ABS fonctionne donc comme un encodeur magnétique de la vitesse de rotation de la roue et le courant qu'il génère, ou une image de celui-ci, est délivré à l'unité de traitement d'informations qui calcule la fréquence du courant généré et par suite la vitesse de rotation de la roue. Or, le calcul de la fréquence du signal du capteur ABS mis en oeuvre par cette unité utilise un rayon prédéterminé et constant de la roue. Aussi, si cette dernière ne présente pas ce rayon constant, du fait par exemple que son pneumatique n'est pas gonflé de manière satisfaisante ou qu'un mauvais pneumatique a été monté sur la roue, ce calcul est faussé. Les applications utilisant la fréquence calculée, comme I'anti-blocage de roue, le diagnostic de l'état des pneumatiques, le contrôle de trajectoire ou autres, se fondent alors sur une mauvaise valeur, ce qui peut s'avérer dangereux. Le but de la présente invention est de résoudre le problème susmentionné. A cet effet, la présente invention a pour objet un dispositif de mesure d'une quantité représentative de la vitesse de rotation d'une roue de véhicule, du type comportant: - des moyens d'encodage de la vitesse de rotation de la roue sous la forme d'impulsions électromagnétiques; - des moyens de mesure desdites impulsions; - des moyens de détermination d'une période de temps comprenant un nombre entier desdites impulsions; et - des moyens de comptage du nombre entier d'impulsions lors de cette période de temps, caractérisé en ce qu'il comprend: - des moyens de détermination d'une grandeur représentative du rayon de la roue; et - des moyens de détermination de ladite quantité en fonction du nombre entier d'impulsions, de la période de temps et de la grandeur représentative du rayon de la roue; - la quantité représentative de la vitesse de rotation de la roue est la fréquence des impulsions électromagnétiques encodant ladite vitesse; - les moyens de détermination de la grandeur représentative du rayon de la roue comprennent des moyens d'acquisition d'accélérations verticales dans un référentiel du véhicule de la roue et d'une autre roue agencée du même côté du véhicule que celle-ci et des moyens d'estimation d'un coefficient de raideur d'un pneumatique monté sur la roue; - les moyens d'estimation comprennent des moyens de recalage temporel de l'une des accélérations acquises sur l'autre des accélérations acquises; - les moyens d'estimation du coefficient de raideur sont propres à estimer celui-ci à partir d'un modèle mécanique mono-roue desdites roues raccordées à une caisse du véhicule au moyen de suspensions et comportant des pneumatiques assimilés à des ressorts caractérisés par des coefficients de raideurs; - les moyens d'estimation du coefficient de raideur sont propres à estimer celui-ci en se fondant sur une modélisation en temps discret des accélérations recalées de la roue et de l'autre roue selon la relation: Avr(k) = 1 (mra x Ava(k n) Zva(k n) Zvr(k)) Kpr(k) / Kpa(k) mrr Kpr(k) où k est le k'éme instant d'échantillonnage, mrr est la masse de la roue arrière parmi la roue et l'autre roue, mra est la masse de la roue avant parmi la roue et l'autre roue, Avr et Ava sont les accélérations verticales desdites roues arrière et avant respectivement, Zvr et Zva sont les altitudes des centres desdites roues arrière et avant respectivement dans le référentiel du véhicule, Kpr et Kpa sont les coefficients de raideur des pneumatiques desdites roues avant et arrière respectivement, et n est un instant de recalage correspondant à un décalage temporel entre lesdites roues arrière et avant subissant la même portion de chaussée; - les moyens d'estimation du coefficient de raideur sont propres à 20 estimer celui-ci en se fondant sur une modélisation en temps discret des accélérations recalées de la roue et de l'autre roue selon la relation: Ava(k) = 1 (mrr x Avr(k + n) Zvr(k + n) Zva(k)) Kpa(k) / Kpr(k) mra Kpa(k) où k est le k'éme instant d'échantillonnage, mrr est la masse de la roue arrière parmi la roue et l'autre roue, mra est la masse de la roue avant parmi la roue et l'autre roue, Avr et Ava sont les accélérations verticales desdites roues arrière et avant respectivement, Zvr et Zva sont les altitudes des centres desdites roues arrière et avant respectivement dans le référentiel du véhicule, Kpr et Kpa sont les coefficients de raideur des pneumatiques desdites roues avant et arrière respectivement, et n est un instant de recalage correspondant à un décalage temporel entre lesdites roues arrière et avant subissant la même portion de chaussée; - les moyens d'estimation sont propres à estimer le coefficient de raideur à partir d'un modèle mécanique bicyclette d'une caisse du véhicule assimilée à une masse raccordée à la roue et à l'autre roue au moyen de suspensions, la roue et l'autre roue comportant des pneumatiques assimilés à des ressorts caractérisés par des coefficients de raideurs; - les moyens d'estimation du coefficient de raideur sont propres à estimer celui-ci en se fondant sur une modélisation en temps discret des 10 accélérations recalées de la roue et de l'autre roue selon la relation: mra N T - Ava(k n) ma 1 (Zva(k n) Zvr(k)) Avr(k) = 1 Zva(k n) mnr Zvr(k) MITi Kpr(k) / Kpa(k) Kpr(k) (Kpr(k) / Kpa(k)) x Kca(k) Kcr(k) mrr où k est le k'eme instant d'échantillonnage, mrr est la masse de la roue arrière parmi la roue et l'autre roue, mra est la masse de la roue avant parmi la roue et l'autre roue, Avr et Ava sont les accélérations verticales desdites roues arrière et avant respectivement, Zvr et Zva sont les altitudes des centres desdites roues arrière et avant respectivement dans un référentiel du véhicule, Kpr et Kpa sont les coefficients de raideur des pneumatiques desdites roues avant et arrière respectivement, n est un instant de recalage correspondant à un décalage temporel entre les roues arrière et avant subissant la même portion de chaussée, Kca et Kcr sont des coefficients de raideur des suspensions desdites roues avant et arrière respectivement, et Zva et Zvr sont les vitesses de déplacement vertical des centres desdites roues avant et arrière respectivement; - les moyens d'estimation du coefficient de raideur sont propres à 25 mettre en ceuvre un algorithme récursif des moindres carrés en temps réel; - la grandeur représentative du rayon de la roue est un nombre fonction du rapport de la vitesse longitudinale de la roue sur la fréquence 2891055 5 desdites impulsions, et les moyens de détermination de cette grandeur comprennent des moyens d'estimation dudit nombre en fonction du coefficient de raideur estimé du pneumatique de la roue; et - les moyens de détermination de la quantité représentative de la vitesse de rotation de la roue comprennent des moyens de sélection d'un abaque d'un ensemble prédéterminé d'abaques en fonction de la grandeur déterminée représentative du rayon de la roue et du nombre d'impulsions comptées et des moyens d'estimation de ladite quantité en évaluant l'abaque sélectionné pour la période de temps déterminée. L'invention a également pour objet un système de détermination de l'état de pneumatiques des roues d'un véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend: - un dispositif du type susmentionné associé à chaque roue du véhicule et délivrant une quantité représentative de la vitesse de rotation de la 15 roue; et - des moyens de diagnostic de l'état des pneumatiques des roues du véhicule en fonction desdites quantités délivrées; - les moyens de diagnostic sont propres à diagnostiquer un pneumatique comme sous-gonflé lorsque la quantité associée à celui-ci est inférieure de plus d'une première valeur prédéterminée à au moins une quantité associée aux autres pneumatiques; - les dispositifs sont propres à délivrer en outre les coefficients de raideur estimés des roues, et les moyens de diagnostic sont propres à diagnostiquer le pneumatique comme sous-gonflé si en outre son coefficient de raideur estimé est inférieur de plus d'une seconde valeur prédéterminée à au moins un coefficient de raideur estimé des autres pneumatiques; - les moyens de diagnostic sont propres à diagnostiquer un sous-gonflage des roues du véhicule si lesdites quantités délivrées sont inférieures à une première valeur de seuil prédéterminée; les moyens de diagnostic sont propres à diagnostiquer un sous-gonflage des roues du véhicule si en outre lesdits coefficients délivrés sont inférieurs à une seconde valeur de seuil prédéterminée. L'invention a également pour objet un procédé de mesure d'une quantité représentative de la vitesse de rotation d'une roue de véhicule, du type comportant: - une étape d'encodage de la vitesse de rotation de la roue sous la forme d'impulsions électromagnétiques; - une étape de mesure desdites impulsions; - une étape de détermination d'une période de temps comprenant un nombre entier desdites impulsions; et - une étape de comptage du nombre entier d'impulsions lors de cette 10 période de temps, caractérisé en ce qu'il comprend: - une étape de détermination d'une grandeur représentative du rayon de la roue; et - une étape de détermination de ladite quantité en fonction du nombre entier d'impulsions, de la période de temps et de la grandeur représentative du rayon de la roue. L'invention a également pour objet un procédé de détermination de l'état de pneumatiques des roues d'un véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend: - un procédé du type susmentionné pour chaque roue du véhicule et délivrant une quantité représentative de la vitesse de rotation de la roue; et - une étape de diagnostic de l'état des pneumatiques des roues du véhicule en fonction desdites quantités délivrées. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en relation avec les dessins annexés dans lesquels des références identiques désignent des éléments identiques ou analogues, et dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique d'une véhicule automobile comprenant un système de détermination de l'état de gonflage de pneumatiques selon l'invention; la figure 2 est une vue schématique d'un capteur entrant dans la constitution du système de la figure 1 associé à un train de roulage du véhicule; 2891055 7 - la figure 3 est une vue de côté du boîtier de la figure 1 dans un repère orthogonal de la roue; - la figure 4 est une vue schématique en perspective éclatée d'un premier mode de réalisation du boîtier de la figure 2; - la figure 5 est une vue schématique en perspective éclatée d'un second mode de réalisation du boîtier de la figure 2; - la figure 6 est une vue schématique en perspective éclatée d'un troisième mode de réalisation du boîtier de la figure 2; - la figure 7 est une vue schématique d'une unité de traitement d'informations entrant dans la constitution de la figure 1; - la figure 8 est un schéma illustrant une hypothèse de calcul utilisée par l'unité de la figure 7; la figure 9 est une vue schématique d'un module de détermination de points de fonctionnement de roues avant et arrière entrant dans la constitution de l'unité de la figure 7; - la figure 10 est une vue schématique d'un modèle mécanique d'une roue de véhicule automobile raccordée à la caisse de celui-ci au moyen d'une suspension - la figure 11 est une vue schématique d'un second modèle mécanique d'une roue avant et arrière d'un véhicule automobile agencées du même côté du véhicule et raccordées à la caisse de celui-ci au moyen de suspensions; - la figure 12 est un graphique du coefficient de raideur d'un pneumatique montée sur une roue du véhicule en fonction du point de fonctionnement de celle-ci; - la figure 13 est une vue schématique d'un module de détermination de fréquences d'impulsions électromagnétiques entrant dans la constitution de l'unité de la figure 7; - la figure 14 est un graphique illustrant la détermination d'une adresse d'impulsions électromagnétiques; - la figure 15 est un graphique d'abaques de fréquences d'impulsions électromagnétiques en fonction d'adresses d'impulsions électromagnétiques; et - la figure 16 est une vue schématique d'un module de diagnostic entrant dans la constitution de l'unité de la figure 7. Sur la figure 1, il est illustré de manière schématique un véhicule automobile 10 comportant deux roues avants droite et gauche 14ag, 14ad montées sur un essieu avant 16 et deux roues arrières droite et gauche 14rg, 14rd montées sur un essieu arrière 18. Chacune des roues 14ag, 14ad, 14rg, 14rd est équipée d'un pneumatique 20ag, 20ad, 20rg, 20rd. Chacune des roues est associée également associée à un capteur 22ag, 22ad, 22rg, 22rd encodant sous la forme d'impulsions magnétique sa vitesse de rotation et mesurant une accélération du centre de celle-ci. Les capteurs 22ag, 22ad, 22rg, 22rd sont connectés à une unité 24 de traitement d'informations qui détermine en fonction des signaux délivrés par ceux-ci les fréquences des impulsions encodant les vitesses de rotation des roues 14ag, 14ad, 14rg, 14rd et l'état des pneumatiques 20ag, 20ad, 20rg, 20rd, comme cela sera décrit plus en détail par la suite. La figure 2 est une vue plus en détail du train de roulage d'une des roues 14ag, 14ad, 14rg, 14rd, par exemple celui de la roue avant gauche 14ag associé au capteur 22ag correspondant. Les autres capteurs 22ad, 22rg, 22rd sont identiques au capteur 22ag décrit ci-dessous. De manière classique, la roue 14ag est repérée par un repère orthogonal OXYZ d'un référentiel du véhicule, l'axe OX étant l'axe transversal de la roue, l'axe OY étant l'axe longitudinal de la roue et l'axe OZ étant l'axe vertical de la roue, comme cela est connu en soi. Le plan OXY est qualifié de plan horizontal de la roue 14ag. Le capteur 22ag comporte un disque d'encodeur 30 formé d'une succession de pôles magnétiques nord 32 et sud 34 en alternance. Ce disque 30 est monté sur l'essieu 16. Le capteur 22ag comprend également un boîtier de capteur 36 fixé sur une fusée 37 de la roue 14ag en vis-à-vis du disque d'encodeur 30 et 30 séparé de celui-ci d'une distance d'entrefer g. Le boîtier 36 est raccordé électriquement à l'unité 24 de traitement d'informations et au système d'alimentation électrique du véhicule (non représenté) par un câblage électrique 38 pour son alimentation en énergie électrique et pour la communication de données. Le boîtier 36 est de forme parallélépipédique et loge une carte de circuits imprimés sur un plan longitudinal CI, comme cela sera expliqué plus en détail par la suite. Des éléments actifs sont montés sur la carte de circuits imprimés et sont propres à mesurer des variations de champ électromagnétique provoquées par le défilement des pôles 32, 34 nord et sud ainsi qu'une accélération de la roue 14a selon un axe prédéterminé. Du fait de l'agencement des différents organes pour l'entraînement, le freinage et la direction de la roue et pour des questions de facilité de montage et de connexions électriques bien connues de l'état de la technique, le boîtier 30 est monté incliné. Le plan longitudinal Cl du boîtier 36 sur lequel est agencé la carte de circuits imprimés forme ainsi un angle A prédéterminé et connu par rapport au plan horizontal OXY de la roue 14ag, comme cela est visible sur la figure 3 qui est une vue de côté du boîtier dans le repère OXY. La figure 4 est une vue schématique en perspective éclatée d'un premier mode de réalisation du boîtier de capteur 36. Ce boîtier 36 est par exemple un parallélépipède rectangle formé d'une demi coque supérieure 40 et d'une demi coque inférieure 42 et loge dans son plan longitudinal central une carte de circuits imprimés 44 plane. Cette carte 44 est raccordée à un bloc 46 de connexions électriques pour son alimentation électrique et la transmission de signaux via le câblage électrique 38. Au niveau de la face avant 48 du boîtier 36, qui fait face au disque d'encodeur 30, une cellule d'encodeur 50 à effet Hall est montée sur la carte à circuits imprimés 44. Comme cela est connu en soi, cette cellule 50 est sensible aux variations de champ magnétique générées par le passage successif des pôles magnétiques 32, 34 du disque 30 devant la face avant 48. La cellule 50 produit ainsi un courant électrique sous forme d'impulsions sensiblement en créneau dont la fréquence dépend de la période spatiale de pôles sur le disque 30 et de la vitesse de rotation de la roue 14ag. Le disque 30 et la cellule 50 constituent un encodeur magnétique de la vitesse de rotation de la roue 14ag. La cellule 50 est alimentée en énergie électrique par une ligne d'alimentation 52 raccordée au bloc de connexion 46 et le courant électrique qu'elle génère est transmis au bloc 46 par une première ligne de donnée 54. Un accéléromètre 56 mono-axe, constitué d'un micro-système électromécanique sous la forme d'une puce, est également monté sur la carte 44 et est propre à mesurer l'accélération que subit le boîtier 36 selon un axe M prédéterminé, ici perpendiculaire au plan de la carte 44. Cet accéléromètre 44 est prévu pour mesurer l'accélération du centre de la roue 14ag selon l'axe OZ (figure 2), ci-après désignée par accélération verticale. L'accéléromètre 56 est raccordé à la ligne 52 pour leur alimentation en énergie électrique ainsi qu'à une ligne de masse 58 connectée au bloc 46. L'accéléromètre 56 est par ailleurs connecté à une seconde ligne de données 60 pour la transmission au bloc 46 de la mesure d'accélération. II est donc à noter que seulement cinq connexions électriques sont 15 nécessaires pour l'alimentation électrique et la communication de données de la carte 44. Comme il a été fait mention précédemment, du fait du montage du boîtier 36 sur la roue 14ag, le plan de la carte à circuits imprimés 44 est incliné de l'angle connu A par rapport au plan horizontal OXY de la roue 14ag. Afin d'extraire de la mesure de l'accéléromètre 56 la composante selon l'axe vertical OZ de la roue 14ag, il est prévu des moyens de filtrage propres à extraire celle- ci. Ces moyens de filtrage sont par exemple prévus dans l'unité 24 de traitement d'informations et multiplient la mesure reçue de l'accéléromètre 56 par le cosinus de l'angle A pour extraire l'accélération verticale de la roue 14ag. En variante, les moyens de filtrage sont montés sur la carte 44 sous la forme d'une puce à microcontrôleur. La figure 5 est une vue schématique d'un second mode de réalisation du boîtier 36. La puce de l'accéléromètre 56 est ici montée inclinée d'un angle B, sensiblement égal à l'angle 180 -A (en degré), par rapport au plan de la carte 44 en reposant sur des moyens de support 70 appropriés. Ainsi, l'axe M de mesure de l'accéléromètre 56 est sensiblement dans un plan vertical de la roue 14ag. Ainsi, l'accéléromètre 56 mesure directement l'accélération verticale de la roue 14ag et il n'est pas nécessaire de mettre en oeuvre un filtrage de sa 5 mesure. En variante, la puce de l'accéléromètre 56 n'est pas montée inclinée sur la carte 44 mais l'accéléromètre 56 mesure l'accélération que subit la carte 44 selon un axe formant l'angle B avec le plan des pattes de connexion de la puce de l'accéléromètre 56. Ce type d'accéléromètres est généralement 10 désigné par accéléromètres à axe incliné D. La figure 6 est une vue schématique en perspective éclatée d'un troisième mode de réalisation du boîtier 36. Dans ce mode de réalisation, le boîtier 36 est formé d'une demi coque supérieure 80 et d'une demi coque inférieure 82 coudées de l'angle B. Le boîtier 36 loge une carte de circuits imprimés 84, également coudée de l'angle B. La carte 84 comporte une première portion P1 sur laquelle est montée la cellule d'encodeur 50 et une seconde portion P2 sur laquelle est monté l'accéléromètre 56. La carte 84 est par exemple rigide ou est formée d'un film souple 20 conformé pour présenter un coude selon l'angle B. Le plan de la portion P1 de la carte 84 forme avec le plan horizontal OXY de la roue 14ag l'angle A. Ainsi, les portions P1 et P2 étant inclinées l'une par rapport à l'autre de l'angle B, la portion P2 sur laquelle est monté l'accéléromètre 56 est sensiblement dans un plan horizontal de la roue 14ag. Ainsi, l'accéléromètre 56 mesure directement l'accélération verticale de la roue 14ag et il n'est donc pas nécessaire de mettre en oeuvre un filtrage de sa mesure. En variante, dans le troisième mode de réalisation, le boîtier 36 est un parallélépipède rectangle comprenant des moyens de support et/ou de 30 fixation appropriés pour la carte de circuits imprimés coudée 84. Ainsi, on obtient un capteur 22ag compact, comprenant un unique boîtier et un nombre limité de connexions électriques. Bien qu'il a été décrit un bloc de connexion 46 intégré au boîtier de capteur, en variante, le bloc de connexion est déporté au niveau de l'unité 24 de traitement d'informations. La figure 7 est une vue schématique de l'unité 24 de traitement 5 d'informations. L'unité 24 comporte, pour chacune des paires de roues 14ag, 14rg, 14ad, 14rd agencées d'un même côté du véhicule 10, un module 90, 92 de détermination de coefficients de raideurs de pneumatiques et de grandeurs représentatives du rayon de roues. Le module 90, 92 reçoit des capteurs 22rg, 22ag, 22rd, 22ad correspondant les accélérations verticales Avrg, Avag, Avrd, Avad mesurées de la paire de roues et détermine en fonction de ces mesures des coefficients de raideurs Kprg, Kpag, Kprd, Kpad des pneumatiques 20rg, 20ag, 20rd, 20ad de la paire de roues. Le module 90, 92 détermine également en fonction des accélérations reçues des points de fonctionnement Pfrg, Pfag, Pfrd, Pfad des roues de la paire de roues, c'est-à-dire des grandeurs représentatives de leurs rayons, comme cela sera expliqué plus en détail par la suite. L'unité 24 comprend également, pour chacune desdites paires de roues, un module 94, 96 de détermination de fréquence recevant des capteurs correspondants les impulsions électromagnétiques Icrg, Icag, Icrd, Icad, mesurées. Ce module 94, 96 est par ailleurs connecté aux modules 90, 92 de détermination des coefficients de raideurs et des grandeurs représentatives du rayon des roues et détermine en fonction des entrées qu'il reçoit les fréquences fcrg, fcag, fcrd, fcad des impulsions électromagnétiques mesurées, comme cela sera expliqué plus en détail par la suite. Enfin, l'unité 24 comporte un module 98 de diagnostic connecté aux capteurs 22rg, 22ag, 22rd, 22ad et aux différents modules 90, 92, 94, 96 susmentionnés. Le module 98 diagnostique, en fonction des entrées qu'il reçoit, l'état de gonflage de chacun des pneumatiques 20rg, 20ag, 20rd, 20ad et l'état de fonctionnement de chacun des capteurs 22rg, 22ag, 22rd, 22ad, comme cela sera décrit plus en détail par la suite. La figure 8 illustre une hypothèse de calcul utilisée par les modules 90, 92 pour déterminer les coefficients de raideur des pneumatiques. Cette figure montre l'avancement d'un véhicule automobile sur une chaussée entre deux instants t et t + At. Comme il est illustré sur cette figure, les roues avant et arrière agencées du même côté du véhicule subissent avec un décalage temporel At dépendant de la vitesse V et de l'empattement d du véhicule, le même profil de chaussée. Ce phénomène peut être modélisé selon la relation: Zsa(t) = Zsr(t + At) (1) où t est le temps, At est la durée séparant le passage de la roue arrière sur un point de la chaussée, du passage de la roue avant sur ce même point, Zsa est l'altitude du sol au niveau de la roue avant et Zsr est l'altitude du sol au niveau de la roue arrière. La figure 9 est une vue schématique d'un module 90, 92 de détermination des coefficients de raideurs et des grandeurs représentatives du rayon des roues, par exemple le module 90 associé à la paire de roues agencées sur le côté gauche du véhicule. Le module 90 décrit en relation avec la figure 9 correspond à un mode de réalisation associé à des capteurs 22ag, 22rg du type décrit en relation avec l'une des figures 5 et 6. Le module 92 associé à la paire de roues agencées sur le côté droit est identique au module 90. Parmi la paire de roues gauches, on distinguera ci-après la roue avant de la roue arrière. Le module 90 comprend un convertisseur analogique/numérique 100, par exemple un échantillonneur bloqueur d'ordre 0, adapté pour numériser selon une période d'échantillonnage prédéterminée Te, par exemple comprise entre environ 0,001 seconde et 0,02 seconde, les accélérations verticales Avrg, Avag et ainsi délivrer en sortie des accélérations verticales numériques des roues avant et arrière, où k représente le k'éme instant d'échantillonnage. L'échantillonneur 100 est connecté à un filtre passe-bande 102 adapté pour traiter les accélérations numériques délivrées par l'échantillonneur 100 en leur appliquant un filtrage passe-bande. Ce filtrage est mis en ceuvre dans une gamme de fréquences dans laquelle se concentre essentiellement la puissance des modes des roues avant et arrière. Cette gamme de fréquences correspond à la gamme de résistance au roulement et est par exemple sensiblement égale à la gamme [8; 20] Hz. Le module 90 comporte également des moyens 104 de recalage temporel connectés au filtre 102. Ces moyens 104 recalent temporellement l'accélération numérique filtrée Avag(k) de la roue avant sur l'accélération numérique filtrée Avrg(k) de la roue arrière pour délivrer en sortie des accélérations recalées Avrg(k), Avag(k-n) des roues avant et arrière, correspondant à la même altitude du sol afin d'appliquer l'hypothèse selon la relation (1) décrite ci-dessus. Ces moyens 104 de recalage comprennent à cet effet des moyens 106 de calcul estimant l'intercorrélation numérique IC(N) des accélérationsAvrg(k), Avag(k) délivrées par le filtre 102 selon la relation: IC(N) = Avrg(k) x Avag(N - k) (2) k= oo Les moyens 104 de calcul mettent en oeuvre un estimateur de cette 15 intercorrélation, comme cela est connu en soi dans le domaine du traitement du signal. Les moyens 104 de recalage comprennent également, connectés aux moyens 106 de calcul, des moyens 108 de détermination du maximum de I'intercorrélation IC(N) et de l'instant d'échantillonnage n correspondant à ce maximum. Cet instant n correspond donc au décalage temporel n x Te entre les roues avant et arrière subissant la même portion de chaussée. Des moyens 110 de décalage temporel sont connectés aux moyens 108 et au filtre 102, et appliquent un retard de n échantillons à l'accélération Avag(k) de la roue avant et délivrent une accélération Avag(k-n) de la roue avant recalée temporellement sur l'accélération Avrg(k) de la roue arrière. Le module 90 comprend par ailleurs des moyens 112 d'estimation des coefficients de raideur pneumatique Kprg, Kpag des roues avant et arrière. Ces moyens 112 sont connectés au filtre 102 pour recevoir les accélérations Avrg(k), Avag(k) numériques filtrées des roues arrière et avant et aux moyens 110 de recalage pour recevoir l'accélération Avag(k-n) recalée de la roue avant. Les moyens 112 se fondent sur le modèle mécanique de la figure 10 pour modéliser le comportement dynamique de chacune des roues avant et arrière. Sur cette figure, il est illustré un modèle mécanique mono-roue d'une 5 roue R d'un véhicule automobile à quatre roues, raccordée à la caisse C de celui-ci au moyen d'une suspension Su, la roue R étant en contact avec le sol So. La caisse C est modélisée par une masse ramenée à la roue de mc occupant, sur un axe OZ vertical du véhicule d'un référentiel de celui-ci, une 10 altitude Zc par rapport à un niveau de référence NRef, par exemple l'altitude du sol So au niveau de la roue avant lors du démarrage du véhicule. La suspension Su est modélisée par un ressort de coefficient de raideur Kc en parallèle avec amortisseur de coefficient d'amortissement Rc. La roue R est modélisée par une masse Mr occupant sur l'axe OZ une altitude Zr par rapport au niveau de référence Nref. Le pneumatique de celle-ci est modélisé par un ressort de coefficient de raideur Kp en contact avec le sol So qui occupe sur l'axe OZ une altitude Zs par rapport au niveau de référence Nref. Lorsque le véhicule se déplace, le comportement de ce système mécanique est commandé par l'évolution dans le temps de l'altitude Zs du sol. Dans ce qui suit, la lettre a est ajoutée aux désignations des grandeurs précédentes pour les grandeurs associées à une roue avant, la lettre r est ajoutée aux désignations précédentes pour les grandeurs associées à une roue arrière, la lettre g est ajoutée aux désignations des grandeurs précédentes pour les grandeurs associées au côté gauche du véhicule, et la lettre d est ajoutée aux désignations des grandeurs précédentes pour les grandeurs associées au côté droit du véhicule. En utilisant le principe fondamental de la dynamique appliqué à ce modèle en relation avec l'hypothèse selon la relation (1), les accélérations verticales Avrg(k), Avag(k) des centres des roues sont modélisées en temps discret selon les relations: Avrg(k) = g (mrag x Avag(k - n) Zvag(k - n) Zvrg(k)) KprgK)r Kpag(k)' (3) mrrg P g(l) Avag(k) = (mrrg x Avrg(k + n) Zvrg(k + n) - Zvag(k)) Kpa / prg(k) (4) mrag Kpag(k) où mrrg et mrag sont les masses des roues arrière et avant respectivement, et Zvrg et Zvag sont les altitudes des centres des roues arrière et avant respectivement par rapport au niveau de référence. En se référant à nouveau à la figure 9, les moyens 112 d'estimation sont adaptés pour mettre en ceuvre un algorithme récursif des moindres carrés en temps réel se fondant la relation (3), selon les relations: 9(k+1)=0(k) +K(k+1)(Avrg(k+1)-A(k+1)6(k)) (5) K(k +1) = m-1 S(k)XT (k + 1)(62 (k)+ m1 A(k + 1)S(k)A T (k +1)) 1 (6) S(k+1)= m-1(S(k)-K(k+1)A(k+1)S(k)) (7) X(k+1)= E(AT(k+1)A(k+1)rl (8) 6(k) = Var(e(k)) (9) où (É)T est le symbole de la transposée, 9(k) est l'estimée du vecteur s des paramètres 0 = 'Kprg/Kpag à l'instant k, A(k) est le vecteur de Kprg / régression mrag Avag(k - n) 1 (Zva(k - n) - Zvr(k)) à l'instant k, mrrg E(AT(k)A(k)) est la variance du vecteur ATà l'instant k, Var(e(k)) est la variance de l'erreur d'estimation e(k)= Avrg(k) A(k)Â(k) à l'instant k, m est un facteur d'oubli prédéterminé et K(k), X(k) et S(k) sont des vecteurs ou des matrices intermédiaires utilisées lors de l'estimation du vecteur 0. De préférence, les moyens 112 calculent les altitudes Zvrg(k), Zvag(k-n) des centres des roues arrière et avant à chaque instant d'échantillonnage en fonction des accélérations verticales Avrg(k) et Avag(k-n), par exemple en réalisant une double intégration de celles-ci après leur filtrage entre 8 Hz et 20 Hz. Un autre exemple d'un calcul de l'altitude d'une roue en mrrg fonction de son accélération verticale est décrit dans la demande de brevet français FR 2 858 267 au nom de la demanderesse. En variante, les moyens 112 d'estimation sont adaptés pour mettre en oeuvre un algorithme récursif des moindres carrés en temps réel se fondant sur la relation (4) d'une manière analogue à celle décrite précédemment. En variante, les moyens 112 sont propres à mettre en oeuvre un algorithme d'inversion ou de déconvolution se fondant sur la relation (3) ou (4) pour estimer les coefficients de raideur. Les moyens 112 d'estimation sont ainsi propres à délivrer à chaque 10 instant d'échantillonnage des valeurs estimées Kpag(k) et Kprg(k) des coefficients de raideur pneumatique des roues avant et arrière. En variante, les moyens 112 se fondent sur un autre type de modèle mécanique pour estimer les coefficients de raideur. Par exemple, en variante, le système se fonde sur le modèle 15 mécanique illustré sur la figure 11. La figure 11 est une vue schématique d'un modèle mécanique généralement désigné sous l'expression de modèle bicyclette D. Ce type de modèle permet notamment de prendre en compte le cas de suspensions actives équipant le véhicule et s'applique à des roues avant et arrière agencées du même côté du véhicule. La différence avec le modèle de la figure 10 consiste dans le fait que la caisse C du véhicule est assimilée à une masse mc suspendue à la fois sur la roue avant Ra et la roue arrière Rr. En se fondant sur le principe fondamental de la dynamique appliqué à ce modèle bicyclette ainsi que l'hypothèse selon la relation (1), les 25 accélérations verticales Avag(k), Avrg(k) des roues avant et arrière sont modélisées en temps discret selon la relation: Avrg(k) = ( T mrag Avag(k n) Zvag(k n) mrrg 1 Z vrg(k) mrrg Kprg(k) / Kpag(k) Kprg(k) (Kprg(k) / Kpag(k)) x Kcag(k) Kcrg(k) mrrg mrrg 1 (Zvag(k n) Zvrg(k)) (10) où Zvaget Zvrg sont les dérivées premières des altitudes des centres des roues avant et arrière respectivement, c'est-à-dire les vitesses de déplacement vertical de celles-ci. Les moyens 112 d'estimation sont alors adaptés pour mettre en 5 oeuvre un algorithme récursif des moindres carrés en temps réel se fondant sur la relation (10). Cet algorithme est analogue à celui décrit précédemment (relations (6) à (10)) avec le vecteur des paramètres défini par la relation: Kprg / Kpag Kprg (12) 0 _ (Kprg / Kpag) x Kcag Kcrg et le vecteur de régression défini par la relation: A(k) = Cmrrrg Avag(k n) mrrg (Zvag(k n) Zvrg(k)) Zvag(k n) l Zvrg(k) (13) l g mmg mtrg J Les altitudes Zvrg(k) , Zvag(k) des centres des roues par rapport au niveau de référence et leurs dérivées premières Zvrg(k), Zvag(k n) sont calculées à chaque pas d'échantillonnage d'une manière analogue au premier mode de réalisation, par exemple en intégrant les accélérations verticales correspondantes ou d'une manière décrite dans la demande de brevet français FR 2 858 267. Comme on peut le constater, l'application de l'algorithme récursif des moindres carrés en temps réel se fondant sur le modèle bicyclette permet d'estimer simultanément les coefficients de raideur pneumatiques Kpag, Kprg ainsi que les coefficients de raideur Kcag et Kvrg des suspensions. En se référant de nouveau à la figure 9, le module 90 comprend enfin des moyens 114 de détermination de points de fonctionnement connectés aux moyens 112 d'estimation des coefficients de raideur. Les moyens 114 déterminent les points de fonctionnement Pfrg, Pfag de chacune des roues avant et arrière, et plus particulièrement, le rapport fcr g rg (k), fca Vcag (k) de la g vitesse longitudinale Vcrg, Vcag de la roue sur la fréquence fcrg, fcag des impulsions électromagnétiques encodant la vitesse de rotation de la roue. Ce rapport est proportionnel au rayon de la roue et on constate qu'il est lié bijectivement au coefficient de raideur Kprg, Kpag du pneumatique de la roue, comme cela est illustré sur la figure 12. Cette figure 12 est un graphique d'une courbe de l'évolution, sur une plage P1, du coefficient de raideur d'un pneumatique d'une roue en fonction de l'évolution, sur une plage P2, du rapport de la vitesse longitudinale de celle-ci sur la fréquence des impulsions encodant la vitesse de rotation de la roue. Les plages P1 et P2 correspondant aux valeurs que peuvent physiquement prendre ces deux grandeurs. Les moyens 114 de détermination comprennent une cartographie prédéterminée de valeurs de rapport en fonction de valeurs de coefficient de raideur. Les moyens 114 évaluent, à chaque instant d'échantillonnage, cette cartographie pour chacun des coefficients de raideur estimés par les moyens 112 pour déterminer le rapport Vcrg (k), Vcag (k) correspondant. La figure 13 est une vue schématique d'un module 94, 96 de détermination des fréquences des impulsions électromagnétiques, par exemple le module 94 associé à la paire de roues agencées sur le côté gauche du véhicule. Le module 96 associé à la paire de roues agencées sur le côté droit 20 est identique au module 94. Le module 94 comprend une horloge 120 délivrant un signal d'horloge Clk de période TO prédéterminée, par exemple égale à 7 millisecondes, et des moyens 122, 124 de détermination de la fréquence fcrg, fcag des impulsions mesurées associée à chacune des roues arrière et avant 14rg, 14ag. Les moyens 122 et 124 sont identiques. En considérant par exemple les moyens 122 associés à la roue arrière gauche 14rg, ceux-ci comprennent des moyens 126 de détermination de période de temps connectés à l'horloge 120 et recevant les impulsions électromagnétiques Irg mesurées du capteur 22rg associé à la roue arrière 14rg. Les moyens 126 déterminent pour chaque période de temps TO définie par deux fronts montants successifs du signal d'horloge Clk, une période de temps comprenant un nombre entier d'impulsions électromagnétiques. La figure 14 est un chronogramme d'impulsions électromagnétiques kg mesurées et du signal d'horloge Clk. Comme cela est illustré sur cette figure, la période de temps TO ne comprend pas nécessairement un nombre entier d'impulsions du fait de l'asynchronisme entre les impulsions mesurées et le signal d'horloge Clk. Les moyens 126 tiennent compte de ce fait en calculant, pour la période de temps TO, une période TO+Arg, avec Arg=(T1-T2), où T1 est la période séparant le front montant débutant la période TO du front de l'impulsion juste précédent ce front montant et T2 la période de temps séparant le front montant terminant la période TO du front d'impulsion juste précédant ce front montant. La période de temps TO+Arg comprend ainsi un nombre entier d'impulsions. La période de temps Org sera désignée ci- après par adresse . Les moyens 122 comprennent également des moyens 128 connectés aux moyens 126 de détermination de la période TO+Arg, recevant les impulsions Irg mesurées et comptant le nombre d'impulsions présentes dans la période TO+ Arg. Les moyens 122 de comptage sont connectés à des moyens 130 de sélection. Les moyens 130 de sélection sont également connectés aux modules 90, 92 de détermination des coefficients de raideurs et des points de fonctionnement des roues et au module 98 de diagnostic. Les moyens 130 reçoivent de ceux-ci le point de fonctionnement Pfrg de la roue arrière gauche 14rg, le point de fonctionnement de la roue montée sur le même essieu que la roue arrière gauche, c'est-à-dire ici le point de fonctionnement Pfrd de la roue arrière droite 14rd, le point de fonctionnement de la roue située en diagonale de la roue arrière gauche 14rg, c'est-à-dire ici le point de fonctionnement Prad de la roue avant droite 14ad, et un signal de sélection DC d'un point de fonctionnement parmi les points de fonctionnement reçus par les moyens 130. Le signal DC est délivré par le module 98 de diagnostic et répertorie les capteurs dont la partie accéléromètre est défectueuse. Par défaut, les moyens 130 sélectionnent le point de fonctionnement Pfrg de la roue arrière gauche. Si la partie accéléromètre du capteur associé à la roue arrière gauche est défectueux, les moyens 130 sélectionnent l'un ou l'autre des autres points de fonctionnements. Les moyens 130 sélectionnent également, en fonction du point de fonctionnement sélectionné et du nombre d'impulsions Irg comptées dans la période de temps TO+Arg, un abaque parmi un ensemble prédéterminé d'abaques. Comme cela est visible sur la figure 15 qui illustre un ensemble d'abaques de fréquences d'impulsions fc en fonction de valeurs d'adresse A, ou de manière équivalente en fonction de valeur de période T0+0, on constate que la fréquence fc des impulsions électromagnétiques délivrées par un capteur est une fonction affine de l'adresse A associée à celles-ci pour un point de fonctionnement et un nombre d'impulsions comptés donnés. Les moyens 130 de sélection comprennent, pour chaque valeur de l'un ou l'autre des autres points de fonctionnement d'un ensemble prédéterminé de points de fonctionnement, un ensemble prédéterminé de droites. Chacune de ces droites est associée à une valeur prédéterminée de nombre d'impulsions. Les moyens 130 sélectionnent l'ensemble de droites associé au point de fonctionnement sélectionné puis la droite de cet ensemble associée au nombre d'impulsions comptées. Les abaques des moyens 130 sont par exemple mémorisés dans ceux-ci sous la forme de cartographies. En se référant à nouveau à la figure 13, les moyens 122 de détermination de la fréquence fcrg comprennent des moyens 132 de calcul de fréquence connectés aux moyens 130 de sélection pour recevoir l'abaque sélectionné et aux moyens 126 de détermination de la période TO+Arg pour recevoir l'adresse Arg. Les moyens 132 calculent la fréquence fcrg des impulsions délivrées par le capteur 22rg associé à la roue arrière gauche 14rg en évaluant l'abaque sélectionné pour l'adresse Arg reçue. La figure 16 est une vue schématique du module 98 de diagnostic de 30 l'unité 24 de la figure 7. Le module 98 comprend des premiers moyens 150 de comparaison connectés aux modules 94, 96 de détermination des fréquences frcag, fcad, fcrg, fcrd et comparant ces fréquences entre elles. Si les moyens 150 déterminent que ces fréquences diffèrent en valeur absolue de plus d'une première valeur de seuil prédéterminée, les moyens 150 émettent un premier diagnostic de sous-gonflage du ou des pneumatiques associées aux fréquences les plus faibles. Par exemple, si trois fréquences sont sensiblement égale et que la quatrième fréquence leur est inférieure en valeur absolue de plus de la première valeur de seuil, les moyens 150 émettent que le pneumatique associé à cette quatrième fréquence est sous- gonflé. Les moyens 150 de comparaison comparent également chacune des fréquences à une seconde valeur de seuil prédéterminée. Les moyens 150 émettent en tant que premier diagnostic que les pneumatiques sont tous sous-gonflés si toutes les fréquences frcag, fcad, fcrg, fcrd sont inférieures à la seconde valeur de seuil. Le module 98 de diagnostic comprend également des seconds moyens 152 de comparaison connectés aux modules 90, 92 de détermination des coefficients de raideurs et des grandeurs représentatives du rayon des roues pour recevoir les coefficients de raideur Kprg, Kpag, Kprd, Kpad et comparer ceux-ci entre eux. Si les moyens 152 déterminent que ces coefficients diffèrent en valeur absolue de plus d'une troisième valeur de seuil, ils émettent un second diagnostic de sous-gonflage du ou des pneumatiques associées aux coefficients les plus faibles. Les moyens 152 comparent également chacun des coefficients Kprg, Kpag, Kprd, Kpad à une quatrième valeur prédéterminée de seuil. Les moyens 152 émettent en tant que second diagnostic que les pneumatiques sont tous sous-gonflés si tous les coefficients Kprg, Kpag, Kprd, Kpad sont inférieurs à la quatrième valeur de seuil. Les premiers moyens 150 et les seconds moyens 152 sont connectés à des moyens 154 de diagnostic de l'état de gonflage des pneumatiques. Ces moyens 154 diagnostiquent qu'un pneumatique est sous- gonflé si le premier et le second diagnostic réalisés par les premiers et second moyens 150, 152 de comparaison coïncident. Le module 98 comprend également, pour chaque paire de roues agencées d'un même côté du véhicule, des moyens 156, 158 de diagnostic de la partie accéléromètre des capteurs 22ag, 22ad, 22rg, 22rd associés à la paire de roues. En considérant par exemple les moyens 156 associés à la paire de roues gauches du véhicule, ceux-ci testent la cohérence des accélérations Avrg(k) et Avag(k) entre elles sur une période de temps prédéterminée, comprise par exemple entre 5 minutes et 10 minutes. Comme cela a été décrit précédemment, on sait que les accélérations verticales des roues avant et arrière sont cohérentes du fait que les roues subissent avec un décalage temporel la même portion de chaussée. Par exemple, les moyens 156 calculent les spectres fréquentiels de ces accélérations au moyen d'une transformée de Fourier rapide des accélérations comprises dans la période de temps prédéterminée et comparent les spectres calculés. Si ceux-ci diffèrent de plus d'une valeur prédéterminée, par exemple en erreur quadratique, alors les accéléromètres des capteurs 22ag, 22rg sont diagnostiqués comme défectueux par les moyens 156. Le module 98 de diagnostic comporte également, pour chaque paire de roues agencées d'un même côté du véhicule, des moyens 160, 162 de diagnostic de la partie d'encodage de vitesse des capteurs 22ag, 22ad, 22rg, 22rd associés à la paire de roues. Ces moyens 160, 162 sont analogues aux moyens 156, 158 de diagnostic de la partie accéléromètre des capteurs et testent la cohérence fréquentielle des fréquences frcag, fcad, fcrg, fcrd des impulsions mesurées par les capteurs associés à la paire de roues. Les moyens 156, 160 diagnostiquent une défaillance de la partie d'encodage de vitesse de ces capteurs si ces fréquences ne sont pas cohérentes. Pour plus de robustesse dans le diagnostic de l'état de fonctionnement des accéléromètres des capteurs 22ag, 22rg, en variante, les moyens 156 de diagnostic de la partie accéléromètre des capteurs associés à la paire de roues gauches, et de manière correspondante les moyens 158 associés à la paire de roues droite, sont en outre adaptés pour prédire l'accélération verticale de la roue arrière gauche en fonction de l'accélération verticale mesurée de la roue avant gauche à partir de la relation (4) en faisant varier l'instant n d'échantillonnage. Les moyens 156 testent la cohérence entre cette accélération prédite de la roue arrière et l'accélération de la roue avant mesurée par exemple de la manière décrite précédemment. Si, en outre, la cohérence entre ces accélérations n'est pas avérée, alors les moyens 156, 158 diagnostiquent un dysfonctionnement des 5 accéléromètres des capteurs 22ag, 22rg. Le module 98 de diagnostic comprend également, pour chaque paire de roues agencées du même côté du véhicule, des moyens 160, 162 de diagnostic de la partie d'encodage de vitesse de rotation des capteurs 22ag, 22ad, 22rg, 22rd associés à la paire de roues. Le module 98 de diagnostic comprend enfin, connectés aux moyens 156, 158 de diagnostic de la partie accéléromètre des capteurs, des moyens 164 de formation du signal DC répertoriant les capteurs dont la partie accéléromètres est diagnostiquée comme défectueuse. Bien qu'il a été décrit une roue de véhicule automobile, on 15 comprendra que l'invention s'applique à tout type de roues de véhicule, par exemple un motocycle, véhicule multi-trains (camion), ou autres. De même, bien qu'il a été décrit un capteur encodant une vitesse de rotation sous la forme d'impulsions magnétiques, en variante, le capteur comprend un encodeur optique comportant un disque denté associé à des moyens d'émission d'un faisceau lumineux disposé en vis-à-vis du boîtier de capteur de l'autre côté du disque et la cellule d'encodeur est propre à mesurer des variations de luminosité provoquées par le passage successif des dents du disque
L'invention concerne un dispositif de mesure d'une quantité représentative de la vitesse de rotation d'une roue (14ag, 14ad, 14rg, 14rd) de véhicule, du type comportant des moyens (22ag, 22ad, 22rg, 22rd) d'encodage et de mesure de vitesse de rotation sous la forme d'impulsions électromagnétiques, des moyens (24) de détermination d'une période de temps comprenant un nombre entier desdites impulsions, et des moyens (24) de comptage du nombre entier d'impulsion lors de cette période de temps.Ce dispositif comprend des moyens (24) de détermination d'une grandeur représentative du rayon de la roue et des moyens (24) de détermination de ladite quantité en fonction du nombre entier d'impulsions, de la période de temps et de la grandeur représentative du rayon de la roue.
1. Dispositif de mesure d'une quantité représentative de la vitesse de rotation d'une roue (14ag, 14ad, 14rg, 14rd) de véhicule, du type comportant: - des moyens (32, 50) d'encodage de la vitesse de rotation de la roue sous la forme d'impulsions électromagnétiques; - des moyens (50) de mesure desdites impulsions; - des moyens (126) de détermination d'une période de temps comprenant un nombre entier desdites impulsions; et - des moyens (128) de comptage du nombre entier d'impulsions lors 10 de cette période de temps, caractérisé en ce qu'il comprend: - des moyens (90, 92) de détermination d'une grandeur représentative du rayon de la roue; et des moyens (94, 96) de détermination de ladite quantité en fonction 15 du nombre entier d'impulsions, de la période de temps et de la grandeur représentative du rayon de la roue. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la quantité représentative de la vitesse de rotation de la roue est la fréquence des impulsions électromagnétiques encodant ladite vitesse. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens (90, 92) de détermination de la grandeur représentative du rayon de la roue comprennent des moyens (56) d'acquisition d'accélérations verticales dans un référentiel du véhicule de la roue et d'une autre roue agencée du même côté du véhicule que celle-ci et des moyens (104, 112) d'estimation d'un coefficient de raideur d'un pneumatique monté sur la roue. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que les moyens (104, 112) d'estimation comprennent des moyens (104) de recalage temporel de l'une des accélérations acquises sur l'autre des accélérations acquises. 5. Dispositif selon la 3 ou 4, caractérisé les moyens (104, 112) d'estimation du coefficient de raideur sont propres à estimer celuici à partir d'un modèle mécanique mono-roue desdites roues raccordées à une caisse du véhicule au moyen de suspensions et comportant des pneumatiques assimilés à des ressorts caractérisés par des coefficients de raideurs. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les moyens d'estimation du coefficient de raideur sont propres à estimer celui-ci en se fondant sur une modélisation en temps discret des accélérations recalées de la roue et de l'autre roue selon la relation: Avr(k) = 1 (mra x Ava(k n) Zva(k n) Zvr(k))(Kpr(k) / Kpa(k)\ mrr Kpr(k) où k est le kième instant d'échantillonnage, mrr est la masse de la roue arrière parmi la roue et l'autre roue, mra est la masse de la roue avant parmi la roue et l'autre roue, Avr et Ava sont les accélérations verticales desdites roues arrière et avant respectivement, Zvr et Zva sont les altitudes des centres desdites roues arrière et avant respectivement dans le référentiel du véhicule, Kpr et Kpa sont les coefficients de raideur des pneumatiques desdites roues avant et arrière respectivement, et n est un instant de recalage correspondant à un décalage temporel entre lesdites roues arrière et avant subissant la même portion de chaussée. 7. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les moyens d'estimation du coefficient de raideur sont propres à estimer celui-ci en se fondant sur une modélisation en temps discret des accélérations recalées de la roue et de l'autre roue selon la relation: Ava(k) = 1 (mrr x Avr(k + n) Zvr(k + n) Zva(k))/Kpa(k) / Kpr(k) mra Kpa(k) où k est le kième instant d'échantillonnage, mrr est la masse de la roue arrière parmi la roue et l'autre roue, mra est la masse de la roue avant parmi la roue et l'autre roue, Avr et Ava sont les accélérations verticales desdites roues arrière et avant respectivement, Zvr et Zva sont les altitudes des centres desdites roues arrière et avant respectivement dans le référentiel du véhicule, Kpr et Kpa sont les coefficients de raideur des pneumatiques desdites roues avant et arrière respectivement, et n est un instant de recalage correspondant à un décalage temporel entre lesdites roues arrière et avant subissant la même portion de chaussée. 8. Dispositif selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que les moyens d'estimation sont propres à estimer le coefficient de raideur à partir d'un modèle mécanique bicyclette d'une caisse du véhicule assimilée à une masse raccordée à la roue et à l'autre roue au moyen de suspensions, la roue et l'autre roue comportant des pneumatiques assimilés à des ressorts caractérisés par des coefficients de raideurs. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que les moyens d'estimation du coefficient de raideur sont propres à estimer celui-ci en se fondant sur une modélisation en temps discret des accélérations recalées de la roue et de l'autre roue selon la relation: mra Ava(k n) mnr 1 Zvr(k) mn où k est le k'ème instant d'échantillonnage, mrr est la masse de la roue arrière parmi la roue et l'autre roue, mra est la masse de la roue avant parmi la roue et l'autre roue, Avr et Ava sont les accélérations verticales desdites roues arrière et avant respectivement, Zvr et Zva sont les altitudes des centres desdites roues arrière et avant respectivement dans un référentiel du véhicule, Kpr et Kpa sont les coefficients de raideur des pneumatiques desdites roues avant et arrière respectivement, n est un instant de recalage correspondant à un décalage temporel entre les roues arrière et avant subissant la même portion de chaussée, Kca et Kcr sont des coefficients de raideur des suspensions desdites roues avant et arrière respectivement, et Zva et Zvr sont les vitesses de déplacement vertical des centres desdites roues avant et arrière respectivement. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 9, caractérisé en ce que les moyens d'estimation du coefficient de raideur sont propres à mettre en oeuvre un algorithme récursif des moindres carrés en temps réel. Avr(k) = mrr 1 Zva(k n) mrr 1 (Zva(k - n) - Zvr(k)) T Kpr(k) / Kpa(k) Kpr(k) (Kpr(k) / Kpa(k)) x Kca(k) Kcr(k) 11. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 10, caractérisé en ce que la grandeur représentative du rayon de la roue est un nombre fonction du rapport de la vitesse longitudinale de la roue sur la fréquence desdites impulsions, et en ce que les moyens (90, 92) de détermination de cette grandeur comprennent des moyens (114) d'estimation dudit nombre en fonction du coefficient de raideur estimé du pneumatique de la roue. 12. Dispositif selon l'une quelconques des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (94, 96) de détermination de la quantité représentative de la vitesse de rotation de la roue comprennent des moyens (130) de sélection d'un abaque d'un ensemble prédéterminé d'abaques en fonction de la grandeur déterminée représentative du rayon de la roue et du nombre d'impulsions comptées et des moyens (132) d'estimation de ladite quantité en évaluant l'abaque sélectionné pour la période de temps déterminée. 13. Système de détermination de l'état de pneumatiques des roues d'un véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend: - un dispositif conforme à l'une quelconque des précédentes associé à chaque roue du véhicule et délivrant une quantité représentative de la vitesse de rotation de la roue; et - des moyens (98) de diagnostic de l'état des pneumatiques des roues du véhicule en fonction desdites quantités délivrées. 14. Système selon la 13, caractérisé en ce que les moyens (98) de diagnostic sont propres à diagnostiquer un pneumatique comme sousgonflé lorsque la quantité associée à celui-ci est inférieure de plus d'une première valeur prédéterminée à au moins une quantité associée aux autres pneumatiques. 15. Système selon la 14 et comprenant un dispositif conforme à l'une quelconque des 3 à 10 associé à chaque roue du véhicule, caractérisé en ce que les dispositifs sont propres à délivrer en outre les coefficients de raideur estimés des roues, et en ce que les moyens (98) de diagnostic sont propres à diagnostiquer le pneumatique comme sous-gonflé si en outre son coefficient de raideur estimé est inférieur de plus d'une seconde valeur prédéterminée à au moins un coefficient de raideur estimé des autres pneumatiques. 16. Système selon la 13, 14 ou 15, caractérisé en ce que les moyens (98) de diagnostic sont propres à diagnostiquer un sous- gonflage des roues du véhicule si lesdites quantités délivrées sont inférieures à une première valeur de seuil prédéterminée. 17. Système selon les 15 et 16, caractérisé en ce que les moyens de diagnostic sont propres à diagnostiquer un sous-gonflage des roues du véhicule si en outre lesdits coefficients délivrés sont inférieurs à une seconde valeur de seuil prédéterminée. 18. Procédé de mesure d'une quantité représentative de la vitesse de rotation d'une roue de véhicule, du type comportant: - une étape d'encodage de la vitesse de rotation de la roue sous la forme d'impulsions électromagnétiques; - une étape de mesure desdites impulsions; - une étape de détermination d'une période de temps comprenant un nombre entier desdites impulsions; et - une étape de comptage du nombre entier d'impulsions lors de cette période de temps, caractérisé en ce qu'il comprend: - une étape de détermination d'une grandeur représentative du rayon de la roue; et - une étape de détermination de ladite quantité en fonction du nombre entier d'impulsions, de la période de temps et de la grandeur 25 représentative du rayon de la roue. 19. Procédé de détermination de l'état de pneumatiques des roues d'un véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend: - un procédé conforme à la 18 pour chaque roue du véhicule et délivrant une quantité représentative de la vitesse de rotation de la 30 roue; et - une étape de diagnostic de l'état des pneumatiques des roues du véhicule en fonction desdites quantités délivrées.
G
G01
G01P,G01L
G01P 3,G01L 17
G01P 3/00,G01L 17/00
FR2888088
A1
DISPOSITIF D'ELAGAGE ET DE BROYAGE DE LA VEGETATION
20,070,112
La présente invention a pour objet un . L'entretien des abords des routes et chemins forestiers ou autres, nécessite de régulières opérations d'élagage, qui elles- mêmes génèrent des opérations de broyage de la végétation pour permettre l'enlèvement et le transport des déchets obtenus. Les opérations d'élagages sont de manière générale réalisées au moyen de scies tronçonneuses ou analogues, portées manuellement ou montées sur des engins tracteurs, tandis que le broyage intervient ultérieurement au moyen de broyeurs à végétaux. On utilise également des outils de coupe manuels traditionnels, ou bien des débroussailleuses, lesquelles sont toutefois inefficaces dès que les branches dépassent une certaine section. L'élagage est une opération lente, et lorsqu'il s'agit de traiter des haies hautes ou des arbres en bordure de voies de circulation, cela peut entraîner des ralentissements de la circulation. En outre, le broyage étant une opération indépendante de celle de l'élagage, cela accroît les inconvénients précités. La présente invention a pour but de remédier à ces divers inconvénients en proposant un dispositif d'élagage et de broyage de la végétation, permettant non seulement de réaliser ces deux opérations simultanément, mais également de la réaliser à une cadence encore jamais atteinte à ce jour. Le dispositif d'élagage et de broyage de la végétation selon l'invention comporte une tête de broyage disposée à l'extrémité d'un bras orientable lui-même porté par un engin tracteur apte à se déplacer le long de la végétation à traiter, ladite tête comporte un carter comprenant deux flasques parallèles entre lesquels sont montés deux rotors juxtaposés d'axes parallèles, équipés de couteaux radiaux et aptes à être entraînés en rotation dans des sens inverses, en sorte que les couteaux desdits rotors évoluent dans l'espace qui sépare lesdits rotors et y entraînent la végétation en vue de la couper et de la broyer. Selon une caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, l'un des deux flasques, celui destiné à être placé au plus près de la végétation, est largement échancré. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, l'un des flasques, celui destiné à être placé le plus loin de la végétation, est prolongé d'un déflecteur apte à contenir et guider ladite végétation vers les rotors. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, les rotors comprennent chacun un corps se présentant sous la forme d'un cylindre de relativement grand diamètre duquel font saillie les couteaux. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, au moins l'un des rotors est associé à des contre-couteaux disposés au niveau d'un flasque à l'entrée de l'espace qui sépare lesdits rotors. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, il est muni de moyens racleurs solidaires du carter, se présentant sous la forme de peignes entre les dents desquels passent les couteaux. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, le carter comporte intérieurement des moyens aptes à ralentir la progression de la matière végétale après son passage dans l'espace qui sépare les rotors. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, le bras orientable est prévu apte à être solidarisé à un engin tracteur, et il est à au moins deux, de préférence au moins trois, degrés de liberté, en sorte de permettre de placer la tête de broyage selon différentes orientations et à différentes hauteurs. Les avantages et les caractéristiques du dispositif selon l'invention, ressortiront plus clairement de la description qui suit et qui se rapporte au dessin annexé, lequel en représente un mode de réalisation non limitatif. Dans le dessin annexé : - la figure 1 représente une vue schématique de côté d'une partie du dispositif d'élagage et de broyage de la végétation selon l'invention. - la figure 2 représente une vue schématique sous un autre 5 angle du même dispositif. - la figure 3 représente une vue schématique en perspective du même dispositif. En référence à ces figures on peut voir qu'un dispositif d'élagage et de broyage de la végétation selon l'invention comprend une tête 1 montée à l'extrémité d'un bras articulé 2, visible sur la figure 2. La tête 1 comporte un carter 10 comprenant deux flasques 11 et 12 qui enserrent et maintiennent deux rotors 13 et 14 d'axes parallèles qui comprennent chacun un corps cylindre muni de couteaux radiaux 15, et séparés par un espace 16 dans lequel évoluent les couteaux 15. Les deux rotors 13 et 14 sont entraînés en contre rotation, dans le sens des flèches respectivement F et R, en sorte d'entraîner la végétation dans l'espace 16, et de la propulser dans le carter 10 en vue d'en réaliser le broyage. Les couteaux 15 sont de préférence régulièrement répartis sur toute la surface des corps des rotors 13 et 14 en sorte de ne pas favoriser les phénomènes de bourrage. Afin d'accroître la qualité du broyage, le carter 10 est équipé intérieurement de moyens 10' aptes à ralentir la progression de la matière végétale, en sorte d'augmenter la durée de présence de cette dernière dans la zone d'action des couteaux 15. Ces moyens peuvent par exemple consister en des barres faisant saillie de la face intérieure du carter 10 parallèlement aux axes des rotors 13 et 14, et s'étendant entre les deux flasques 11 et 12. La tête 1 comporte également des éléments racleurs 17 solidaires du carter 1, et qui s'étendent entre les couteaux 15 pour venir pratiquement au contact des corps des rotors 13 et 14. La tête 1 présente à chacune de ses extrémités, c'est-à-dire de part et d'autre des rotors 13 et 14, une ouverture 18 permettant l'évacuation du broyat. On notera qu'il est parfaitement possible d'associer à la tête 1 des moyens de collecte et d'évacuation du broyat. Le bras articulé 2, qui en l'occurrence est solidarisé au flasque 12, permet de déplacer la tête 1 par rapport à la végétation, et notamment de manière que le flasque 11 demeure sensiblement parallèle au sens de déplacement et à la végétation. Le bras articulé 2 est à plusieurs degrés de liberté, au moins deux, de préférence trois. Il est ainsi possible de traiter des parois végétales verticales telles que des haies ou analogues, mais également surfaces horizontales, en déplaçant la tête 1 flasque 11 parallèle au sol. On notera, comme cela est plus particulièrement visible sur la figure 3, que le flasque 11, est largement échancré pour permettre une pénétration accrue dans la végétation, contrairement au flasque 12 permettant ainsi de contenir les projections. Il est par ailleurs possible d'équiper la tête 1 de contre-couteaux 3, représentés schématiquement sur la figure 1, destinés à faciliter la coupe de la végétation. Ces contre-couteaux 3 peuvent consister en une prolongation du flasque 11 dans la région de l'espace 16, et présentant, pour chacun des rotors 13 et 14, un bord denté concentrique au rotor concerné, et de rayon compris entre celui du corps du rotor et celui des couteaux 15. Sur la figure 3 on peut voir également que le flasque 12 est prolongé vers l'avant, c'est-à-dire du côté duquel émergent les couteaux 15, un déflecteur 19 apte à contenir et guider la végétation. Le bras articulé 2 comprend principalement un bras 20 mobile en déplacement pendulaire et solidarisé à la tête 1 en regard du rotor 14, et un vérin 21 dont l'extrémité est solidarisée à la tête 1 en regard du rotor 13, et qui est destiné, au gré de son allongement ou de son raccourcissement, à faire varier l'inclinaison de la tête 1. Le bras 20 est doublé d'un arbre d'entraînement 22 qui transmet le mouvement au rotor 14, tandis qu'un arbre de 5 transmission 23 permet l'entraînement du rotor 13. Il va de soi que la présente invention ne saurait être limitée à la description qui précède de l'un de ses modes de réalisation, susceptible de subir quelques modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi, le mode de réalisation qui vient d'être décrit comprend une paire de rotors, alors qu'il est parfaitement possible qu'il en comprenne plusieurs paires. D'autre part, les deux rotors représentés sont de dimensions identiques, alors que selon l'utilisation à laquelle le dispositif est destiné, les deux rotors peuvent être de diamètres différents afin de favoriser, du côté du rotor le plus grand, une direction de propulsion de la matière végétale
Dispositif d'élagage et de broyage de la végétation. Il comporte une tête de broyage (1) disposée à l'extrémité d'un bras orientable lui-même porté par un engin tracteur apte à se déplacer le long de la végétation à traiter, la tête comporte un carter (10) comprenant deux flasques parallèles (11, 12) entre lesquels sont montés deux rotors (13, 14) juxtaposés d'axes parallèles, équipés de couteaux radiaux (15) et aptes à être entraînés en rotation dans des sens inverses (F, R), en sorte que les couteaux (15) des rotors (13, 14) évoluent dans l'espace (16) qui sépare les rotors (13, 14) et y entraînent la végétation en vue de la couper et de la broyer.
1) Dispositif d'élagage et de broyage de la végétation caractérisé en ce qu'il comporte une tête de broyage (1) disposée à l'extrémité d'un bras orientable (2) lui-même porté par un engin tracteur apte à se déplacer le long de la végétation à traiter, ladite tête comporte un carter (10) comprenant deux flasques parallèles (11, 12) entre lesquels sont montés deux rotors (13, 14) juxtaposés d'axes parallèles, équipés de couteaux radiaux (15) et aptes à être entraînés en rotation dans des sens inverses (F, R), en sorte que les couteaux (15) desdits rotors (13, 14) évoluent dans l'espace (16) qui sépare lesdits rotors (13, 14) et y entraînent la végétation en vue de la couper et de la broyer. 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'un (11) des deux flasques (11, 12), celui destiné à être placé au plus près de la végétation, est largement échancré. 3) Dispositif selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que l'un (12) des flasques (11, 12), celui destiné à être placé le plu loin de la végétation, est prolongé d'un déflecteur (19) apte à contenir et guider ladite végétation vers les rotors (13, 14). 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les rotors (13, 14) comprennent chacun un corps se présentant sous la forme d'un cylindre de relativement grand diamètre duquel font saillie les couteaux (15). 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est muni de moyens racleurs (17) solidaires du carter, se présentant sous la forme de peignes entre les dents desquels passent les couteaux (15). 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le carter (1) comporte intérieurement des moyens (10') aptes à ralentir la progression de la matière végétale après son passage dans l'espace (16) qui sépare les rotors (13, 14). 7) Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que les moyens (10') aptes à ralentir la progression de la matière végétale consistent en des barres faisant saillie de la face intérieure du carter (10) parallèlement aux axes des rotors 13 et 14, et s'étendant entre les deux flasques (11, 12). 8) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins l'un des rotors (13, 14) est associé à des contre-couteaux (3) disposés au niveau d'un flasque (11) à l'entrée de l'espace (16) qui sépare lesdits rotors (13, 14). 9) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le bras orientable (2) est prévu apte à être solidarisé à un engin tracteur, et il est à au moins deux, de préférence au moins trois, degrés de liberté, en sorte de permettre de placer la tête de broyage (1) selon différentes orientations et à différentes hauteurs.
A
A01
A01G
A01G 3
A01G 3/08
FR2901181
A1
DISPOSITIF PERMETTANT DE CONTROLER LA DETENTE BASSE VITESSE DES AMORTISSEURS D'UN MEME ESSIEU AVANT D'UN VEHICULE EN FONCTION DES SOLLICITATIONS EN POMPAGE ET EN ROULIS DU VEHICULE
20,071,123
"" La présente invention concerne un dispositif permettant de contrôler la détente basse vitesse des amortisseurs d'un même essieu avant d'un véhicule en fonction des sollicitations en pompage et en roulis du véhicule. Un tel dispositif s'applique en particulier à un véhicule automobile de compétition. On sait que les performances d'un véhicule de compétition sont en grande partie procurées par les effets aérodynamiques provoqués par ce véhicule. Notamment, les performances ou charges de la partie aérodynamique avant du véhicule, découlant d'une réglementation technique, sont très sensibles à l'assiette du véhicule. Lors des phases de freinage du véhicule pour aborder un virage ou une courbe, le transfert de charge s'opère proportionnellement à la décélération du véhicule qui s'enfonce de l'avant de façon que le véhicule ait une assiette piqueuse et se charge aérodynamiquement dans de bonnes conditions pour aborder cette phase de freinage. Après cette phase de freinage, se produit la plupart du temps la phase d'accélération du véhicule plus ou moins franche suivant la position du véhicule en virage ou en courbe et, par phénomène de propulsion, le véhicule se cabre, c'est-à-dire se relève de l'avant, et par conséquent se déleste aérodynamiquement de l'avant, ce qui a pour inconvénient d'occasionner une perte d'adhérence au sol du véhicule et une diminution des performances de celui-ci dans ce virage ou cette courbe. La présente invention a pour but d'éliminer l'inconvénient ci-dessus notamment des véhicules de compétition en proposant un dispositif permettant de contrôler la détente basse vitesse des amortisseurs d'un même essieu avant d'un véhicule en fonction des sollicitations en pompage et en roulis du véhicule et qui est conçu de manière à limiter au maximum la remontée de l'avant du véhicule lors des phases de réaccélération en courbe ou en virage afin de conserver un maximum de charge aérodynamique du véhicule et, par conséquent, d'augmenter les performances de celui-ci, et de diminuer le roulis tout en gardant une certaine souplesse du train ou essieu roulant. A cet effet, selon l'invention, le dispositif permettant de contrôler la détente basse vitesse des amortisseurs d'un même essieu avant d'un véhicule en fonction des sollicitations en pompage et en roulis du véhicule, l'essieu étant du type comprenant deux amortisseurs de suspension des roues avant droite et gauche du véhicule, un amortisseur central de contrôle du mouvement de pompage de l'essieu et dont le circuit d'alimentation en fluide comporte notamment un clapet de réglage de détente basse vitesse de l'amortisseur central, et une barre anti-roulis, est caractérisé en ce que l'amortisseur central est fixé entre le châssis du véhicule et une extrémité libre de la barre anti-roulis dont l'extrémité opposée est montée pivotante autour d'un axe transversal solidaire du châssis, l'extrémité libre de la barre anti-roulis étant solidaire de deux bras de leviers transversaux opposés dont les extrémités sont liées mécaniquement aux débattements verticaux respectivement des roues droite et gauche et aux amortisseurs de suspension d'une manière telle que les deux bras de levier de la barre anti-roulis provoquent une compression des amortisseurs de suspension et de l'amortisseur central lors d'un freinage en ligne droite du véhicule pour aborder un virage, le dispositif comprenant en outre un actionneur pouvant être piloté lors du freinage en ligne droite du véhicule pour maintenir le clapet de réglage de détente basse vitesse de l'amortisseur central à une position de fermeture permettant de bloquer à l'état de compression l'amortisseur central de manière à maintenir une assiette piqueuse du véhicule. L'actionneur peut en outre être également piloté, lorsque le véhicule se déplace en virage après freinage en ligne droite du véhicule, de manière à maintenir le clapet à sa position fermée de blocage à l'état de compression de l'amortisseur central pour assurer le maintien de l'assiette piqueuse du véhicule et le dispositif comprend également deux moyens à clapets de réglage de la détente basse vitesse respectivement des deux amortisseurs de suspension, solidaires respectivement des deux bras de leviers de la barre antiroulis et qui peuvent tourner avec la barre anti-roulis autour d'une came fixe en rotation relativement à la barre anti-roulis lors du déplacement en virage du véhicule de manière à forcer le clapet associé à l'amortisseur travaillant en détente de la roue à l'intérieur du virage à être maintenu à une position de fermeture s'opposant à la détente basse vitesse de cet amortisseur pour limiter la prise de roulis du véhicule. La barre anti-roulis, qui s'étend longitudinalement au véhicule, est creuse et un axe rigide est logé coaxialement dans cette barre en ayant l'une de ses extrémités solidaire de l'extrémité de la barre antiroulis articulée au châssis du véhicule et son extrémité opposée faisant saillie de la barre anti-roulis supportant solidairement la came. Les deux moyens à clapets de réglage de la détente basse vitesse des deux amortisseurs de suspension sont logés dans deux boîtiers solidaires respectivement des deux bras de levier de la barre anti-roulis et comprennent chacun une tige de poussée dont une extrémité faisant saillie extérieurement du boîtier correspondant est élastiquement en appui par ressort interne de compression sur le profil de la came, lequel ressort de compression est taré pour maintenir le clapet de réglage en position de fermeture et permettre son ouverture en fonctionnement normal de la suspension et peut être comprimé lors du roulis du véhicule pour fermer le clapet de manière à s'opposer à la détente basse vitesse de l'amortisseur correspondant. L'amortisseur central a sa tige de piston reliée articulée à l'extrémité libre de la barre anti-roulis et son cylindre relié articulé au châssis du véhicule. Les deux bras de levier de la barre anti-roulis ont leurs extrémités reliées de façon articulée respectivement à deux bras de deux basculeurs montés pivotant au châssis du véhicule autour de deux axes parallèles à l'axe longitudinal du véhicule et chaque basculeur comprend un deuxième bras opposé relié de façon articulée à l'extrémité de la tige de piston de l'amortisseur de suspension correspondant dont le cylindre est monté articulé à un élément de suspension du véhicule, tel qu'un triangle de suspension. Chaque extrémité d'un bras de levier de la barre anti-roulis est reliée au bras du basculeur correspondant par une biellette verticale. Chaque basculeur comprend un troisième bras relié de façon articulée à l'élément de suspension correspondant par l'intermédiaire d'une tige transmettant au basculeur les débattements verticaux de la roue associée. Selon un mode de réalisation, l'actionneur comprend un axe de commande monté à coulissement guidé dans un corps et dont l'extrémité sortant du corps est reliée articulée à un quatrième bras d'au moins l'un des basculeurs et l'axe de commande comprend au moins une rampe pouvant coopérer avec une tige de poussée à l'encontre de la force de rappel d'un organe élastique, tel qu'un ressort de compression, pour maintenir le clapet de réglage de détente basse vitesse de l'amortisseur central à sa position de fermeture bloquant à l'état de compression cet amortisseur. Le corps de l'actionneur est relié articulé à un quatrième bras de l'autre basculeur de manière que lorsque le véhicule se déplace en virage, le pivotement par la barre anti-roulis des deux basculeurs respectivement dans les états de compression et de détente des deux amortisseurs de suspension selon le sens du virage provoque le déplacement en translation dans le même sens du corps et de l'axe de commande de l'actionneur pour maintenir la rampe de l'axe de commande en appui sur la tige de poussée. L'ensemble constitué par la tige de poussée, l'organe élastique et le clapet de réglage de détente basse vitesse de l'amortisseur central est logé dans un boîtier solidaire du corps de l'actionneur. Selon un autre mode de réalisation, l'actionneur est piloté électriquement par deux circuits électriques d'alimentation, un premier circuit comprenant deux contacteurs en série dont l'un occupe une position de fermeture ou d'ouverture suivant que la crémaillère de direction du véhicule occupe ou non sa position en ligne droite du véhicule et l'autre occupe une position de fermeture ou d'ouverture suivant que la pédale d'accélérateur du véhicule est pratiquement complètement enfoncée ou non, et un second circuit à un seul contacteur occupant une position fermée ou ouverte suivant que la pédale de frein est actionnée ou non, de sorte que lors d'un freinage en ligne droite du véhicule, seul le deuxième circuit électrique est fermé pour alimenter l'actionneur permettant le déplacement en translation guidée d'un axe de commande dans un corps solidaire du châssis, l'axe de commande comprenant une rampe pouvant coopérer avec une tige de poussée à l'encontre de la force de rappel d'un organe élastique, tel qu'un ressort de compression, pour maintenir le clapet de réglage de détente basse vitesse de l'amortisseur central à sa position de fermeture permettant de bloquer à l'état de compression cet amortisseur. Les deux circuits électriques sont ouverts lorsque le véhicule se déplace en virage de sorte que l'actionneur n'est plus alimenté et maintient sensiblement l'axe de commande à sa position de fermeture du clapet qu'il occupait lors du freinage du véhicule. Seul le premier circuit électrique est fermé lorsque le véhicule accélère en ligne droite pour alimenter l'actionneur permettant le déplacement en translation de l'axe de commande à une position libérant la détente basse vitesse de l'amortisseur central et ramenant le véhicule à une assiette de référence. Avantageusement, l'actionneur comprend un moteur électrique pas à pas ou un vérin électrique pouvant entraîner en rotation un pignon en engrènement avec une crémaillère de l'axe de commande. Le dispositif peut comprendre un clapet de libération de détente basse vitesse disposé en parallèle au clapet de réglage de détente basse vitesse de l'amortisseur central et pouvant être commandé à une position d'ouverture par la pédale d'accélérateur du véhicule pratiquement complètement enfoncée lorsque le véhicule se déplace en accélération en ligne droite pour libérer la détente basse vitesse de l'amortisseur central et permettre le retour de la suspension à sa position statique à laquelle le véhicule occupe une assiette de référence. Le clapet de libération de détente basse vitesse est commandé en position d'ouverture à l'encontre de la force de rappel d'un organe élastique, tel qu'un ressort de compression, par un câble relié à une extrémité d'un basculeur monté pivotant au châssis du véhicule et dont l'extrémité opposée coopère avec la pédale d'accélérateur pour basculer entre deux positions respectivement d'ouverture et de fermeture de ce clapet. En position statique de la suspension à laquelle l'amortisseur central est libre de se détendre à basse vitesse, les bras de leviers de la barre anti-roulis occupent une position sensiblement horizontale. Les amortisseurs sont hydrauliques à double effet. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant plusieurs modes de réalisation de l'invention et dans lesquels : - la figure 1 est une vue de face d'un train ou essieu avant d'un véhicule automobile pourvu d'un dispositif de contrôle de la détente basse vitesse d'amortisseur de cet essieu suivant un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue de côté de l'essieu avant de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue schématique du dispositif de l'invention en position statique ; - la figure 4 est une vue en coupe des moyens permettant de contrôler la détente basse vitesse d'un amortisseur central et de le bloquer à sa position de compression ; - la figure 5 est une vue en coupe des moyens associés à une barre anti-roulis permettant de limiter la prise de roulis du véhicule se déplaçant dans un virage ; - la figure 6 est une vue agrandie de la partie cerclée en VI du dispositif de la figure 1 ; - la figure 7 est une vue schématique semblable à celle de la figure 3 et représentant le dispositif de l'invention en position de pompage du véhicule ; - la figure 8 est une vue semblable à celle de la 35 figure 4 et représentant l'amortisseur central en position de maintien à l'état de compression ; - la figure 9 est une vue schématique semblable à celle de la figure 3 et représentant le dispositif de l'invention en position de roulis lors du déplacement du véhicule en virage ; - la figure 10 est une vue semblable à celle de la figure 6 et représentant les moyens de réglage de la détente basse vitesse des deux amortisseurs de suspension du véhicule en position de roulis ; -la figure 11 est une semblable à celle de la 10 figure 1 et représentant un second mode de réalisation du dispositif de l'invention ; - la figure 12 est une vue schématique du dispositif de ce second mode de réalisation en position statique ; 15 - la figure 13 représente schématiquement un moyen de commande par la pédale d'accélérateur du véhicule d'une vanne ou clapet de libération de détente à sa position d'ouverture et faisant partie du dispositif de l'invention ; 20 - la figure 14 est une vue du dispositif du second mode de réalisation en position de pompage pur du véhicule ; - la figure 15 est une vue semblable à celle de la figure 13 et représentant la vanne de détente en position 25 de freinage en ligne droite du véhicule ; - la figure 16 est une vue du dispositif du second mode de réalisation en position de roulis du véhicule se déplaçant en virage ; - la figure 17 est une vue semblable à celle de la 30 figure 13 et représentant la vanne de détente lorsque le véhicule se déplace dans un virage ; - la figure 18 est une vue semblable à celle de la figure 1 et représentant un troisième mode de réalisation du dispositif de l'invention occupant une position 35 statique ; - la figure 19 représente les circuits électriques d'alimentation de l'actionneur du dispositif de ce troisième mode de réalisation à la position statique d'assiette de référence du véhicule ; la figure 20 est une vue semblable à celle de la figure 19 et représentant l'actionneur en position de 5 pompage du véhicule ; la figure 21 est une vue semblable à celle de la figure 19 et représentant l'actionneur en position de déplacement en virage ou dans une chicane du véhicule ; et 10 - la figure 22 est une vue semblable à celle de la figure 19 et représentant l'actionneur en position d'accélération en ligne droite du véhicule. Le dispositif de l'invention qui va être décrit dans ses différents modes de réalisation s'applique de 15 manière non limitative à un essieu ou train avant d'un véhicule de compétition. L'essieu avant comprend deux demi-essieux symétriques composés chacun d'un ensemble de montage de roue comportant le pneumatique, la jante, les entraîneurs 20 de roue, le disque de frein, le bol de disque, le porte-moyeu, les roulements de roue, etc... et des éléments de suspension pouvant comporter deux triangles superposés inférieur et supérieur reliant la roue au châssis du véhicule et un combiné 1 à ressort 2 et amortisseur 3 de 25 suspension d'une roue droite ou gauche du véhicule, ainsi qu'une biellette de direction, non représentée, contrôlant et commandant la position angulaire de la roue correspondante en braquage. Chaque amortisseur de suspension 3 est du type bi-tubes à quatre voies de 30 réglage séparées de détente basse et haute vitesses et de compression basse et haute vitesses, comme cela est connu en soi. Le train comprend en outre une barre anti-roulis 4 qui sera détaillée ultérieurement. 35 Le train est également pourvu d'un amortisseur central 5 de contrôle du mouvement de pompage du train, monté verticalement et du type bi-tubes à quatre voies de réglage séparées de détente basse et haute vitesses et de compression basse et haute vitesses. L'amortisseur central 5 a son cylindre 6 fixé en 6a de manière articulée au châssis C du véhicule autour d'un axe transversal à l'axe longitudinal de ce véhicule et sa tige de piston 7 reliée articulée par une rotule 8 à la barre anti-roulis 4 qui s'étend longitudinalement au véhicule en ayant l'une de ses extrémités montée pivotante autour d'un axe transversal 9 fixé dans un palier 10 par l'intermédiaire d'un roulement à aiguilles 11, le palier la étant solidaire du châssis C en dessous de l'avant de ce dernier. L'extrémité libre opposée de la barre anti-roulis 4 est reliée articulée à la tige de piston 7 de l'amortisseur central 5 qui contrôle ainsi une partie de l'assiette du véhicule. Selon l'invention, on prévoit un dispositif permettant de contrôler la détente basse vitesse des amortisseurs 1, 5 de l'essieu avant du véhicule en fonction des sollicitations en pompage et en roulis de ce véhicule. Ce dispositif comprend suivant le premier mode de réalisation représenté aux figures 1 à 10, deux basculeurs 12 pouvant pivoter relativement au châssis C autour respectivement de deux axes longitudinaux 13 disposés symétriquement au plan médian vertical P passant par l'axe longitudinal de la tige de vérin 7 de l'amortisseur central 5. Chacun des deux basculeurs 12 comprend deux bras de leviers opposés 14 dont l'un est relié articulé en 15 à l'extrémité de la tige de piston 16a de l'amortisseur de suspension correspondant 3 et l'autre est relié articulé en 17 à l'extrémité supérieure d'une biellette verticale anti-roulis 18 dont l'extrémité inférieure est reliée articulée en 19 à l'extrémité d'un bras de levier d'anti- roulis correspondant 20 solidaire de l'extrémité de la barre anti-roulis 4 transversalement à celle-ci. Les deux bras de leviers d'anti-roulis 20 sont diamétralement opposés l'un et l'autre et solidarisés à la barre antiroulis 4 par une liaison à cannelures 21. La figure 5 montre que l'articulation de chaque biellette 18 au bras du levier correspondant 20 est assurée par une rotule 22. Chacun des deux basculeurs 12 comprend en outre un troisième bras de levier 23 dont l'extrémité est reliée articulée en 24 à l'extrémité d'une tige 25 dont l'extrémité opposée est reliée articulée à l'élément de suspension de la roue correspondante, dans le cas présent le triangle inférieur de suspension (non représenté), de manière que la tige 25 puisse faire pivoter le basculeur 12 autour de l'axe 13 suivant les débattements verticaux de la roue. En fait, le dispositif d'anti-détente auto adaptatif en pompage et en roulis de l'invention comprend deux systèmes indépendants permettant de contrôler d'une part le pompage et le cabrage du véhicule en agissant sur la détente basse vitesse de l'amortisseur central 5 et d'autre part le roulis du véhicule en agissant sur la détente basse vitesse des amortisseurs 3 des roues avant du véhicule. Le système 26 permettant de contrôler le pompage et le cabrage de l'essieu avant du véhicule comprend un corps généralement cylindrique 27 dont une extrémité est reliée articulée en 28 au châssis C du véhicule et un axe de commande 29 monté à coulissement guidé en translation longitudinalement dans le corps 27 par l'intermédiaire de paliers opposés 30. L'extrémité de l'axe de commande 29 faisant saillie du corps 27 est reliée articulée en 31, par exemple par une rotule, à l'un ou l'autre des deux basculeurs 12 associés respectivement aux roues droite et gauche comme représenté aux figures 1 et 3, par l'intermédiaire d'un autre bras de levier 32 solidaire du basculeur 12. L'axe de commande 29 comporte deux rampes 33 divergeant l'une de l'autre à partir d'un plan transversal à l'axe longitudinal de l'axe de commande 29 et pouvant agir sur l'extrémité d'une tige ou aiguille de poussée 34 en contact permanent avec l'axe 29 de manière à contrôler l'ouverture du clapet de détente basse vitesse 35 de l'amortisseur central 5 et logé avec la tige 34 dans un corps 36 solidaire de façon déportée du corps 27 du système ou actionneur 26. Le boîtier 36 renferme également le clapet 37 de détente haute vitesse et deux écrous externes 38, 39 sont prévus pour régler respectivement les basse et haute vitesses de détente des clapets 35, 37 comme cela est connu en soi. Un doigt d'indexage 40 est prévu pour bloquer le système 26 en position statique pour effectuer les réglages nécessaires. Le clapet de détente basse vitesse 35 est rappelé élastiquement par un ressort de compression 41 contre un siège d'un orifice 42 pour fermer celui-ci à une valeur de compression du ressort 41. Chaque rampe 33 lors du déplacement en translation de l'axe de commande 29 dans le corps 27 à partir de sa position de référence de la figure 4, exerce sur la tige de poussée 34 un effort axial permettant de comprimer davantage le ressort 41 et, par conséquent, de s'opposer davantage au soulèvement du clapet 35 de son siège de manière à durcir la détente basse vitesse de l'amortisseur 5 comme on le verra ultérieurement. L'amortisseur central 5 est pourvu d'un corps 43 solidaire de façon déportée du cylindre 6 de l'amortisseur 5 et contenant les moyens classiques à clapets de réglage de compression basse et haute vitesses de l'amortisseur 5, ce réglage étant effectué par l'écrou de réglage basse vitesse 44 et l'écrou de réglage haute vitesse 45 agissant sur les clapets respectifs 46 et 47 comme cela est connu en soi. Le corps 36 contenant les clapets de réglage basse 35 et haute vitesses 35, 37 est relié à l'amortisseur 5 par des conduites 48. L'amortisseur central 5 est du type hydraulique à double effet, tout comme les deux amortisseurs de roues 3 et comporte un piston flottant 49 entre le piston 50 solidaire de la tige 7 de l'amortisseur 5 et le fond de corps d'amortisseur 6, du gaz, tel que de l'azote, se trouvant entre le piston flottant 49 et le fond du corps d'amortisseur 6. Le système permettant de contrôler le roulis du véhicule comprend un axe rigide 51 logé coaxialement dans la barre creuse anti-roulis 4 et dont une extrémité est bloquée en translation et en rotation par la vis 52 permettant de bloquer la barre 4 à l'axe 9 de façon que l'axe 51 et la barre anti- roulis 4 puissent pivoter concomitamment dans le palier de support 10 dans un plan vertical. L'extrémité libre de l'axe 31 faisant saillie de la barre anti-roulis 4 porte solidairement de celle-ci une came 53 s'étendant perpendiculairement à l'axe 51. La came 53 peut être solidarisée en rotation à l'extrémité de l'axe 51 par un carré d'entraînement. Le système de contrôle du roulis comprend en outre deux corps 54 solidaires respectivement des deux bras de levier 20 de la barre anti-roulis 4, l'un comportant les moyens de réglage de la détente basse vitesse de l'amortisseur 3 de la roue gauche, l'autre contenant les moyens de réglage de la détente basse vitesse de l'amortisseur 3 de la roue droite. Chaque corps 54 contient ainsi un clapet ou vanne 55 rappelé par un ressort de compression 56 sur un siège de fermeture de l'orifice 57 d'entrée du fluide hydraulique provenant du circuit de détente de l'amortisseur 3, le corps 54 comprenant un orifice de sortie 58 du fluide hydraulique de ce circuit de détente qui comprend en outre les deux conduites 59 reliant les orifices d'entrée et de sortie 57 et 58 à l'amortisseur 3. Chaque corps 54 contient en outre une tige ou aiguille de poussée 60 comprimant le ressort 56 et dont l'extrémité faisant saillie du corps 54 est en appui sur le profil externe de la came 53 sous l'action du ressort 56. Chaque corps 54 est pourvu extérieurement de deux écrous 61, 62 de réglage respectivement de la détente basse et haute vitesses de l'amortisseur de roue correspondant 3. Les deux corps 54 peuvent se déplacer autour d'un embout cylindrique 53a de la came 53 par l'intermédiaire d'un roulement à billes 63 lors d'une torsion appliquée à la barre anti-roulis 4. De la sorte, la came 53 est retenue axialement relativement à l'axe 51. Avant de décrire le fonctionnement du dispositif de l'invention, on rappellera que les mouvements de pompage, de tanguage et de roulis du véhicule sont contrôlés par les basses vitesses des amortisseurs 3, 5 et le tarage de base, par le ressort de compression 41 de la détente basse vitesse de l'amortisseur central 5 est important pour limiter la vitesse de remontée de l'avant du véhicule. Les figures 1 à 6 représentent le dispositif d'anti-détente en position statique à laquelle le véhicule a une assiette de référence. Lorsque le véhicule effectue un freinage en ligne droite pour aborder une courbe ou un virage, un transfert de charge s'effectue de l'arrière vers l'avant du véhicule proportionnellement à la décélération de celui-ci, ce qui entraîne une compression de la suspension avant en principe uniformément sur les amortisseurs 3 des roue droite et gauche et une détente de la suspension arrière c'est le phénomène de pompage du véhicule. Ainsi, durant cette phase de freinage, le véhicule présente une assiette piqueuse ayant pour effet d'améliorer la charge aérodynamique sur l'avant du véhicule. En se référant aux figures 7 et 8, lors de la compression de la suspension avant se traduisant par le pompage du véhicule, les deux tiges 25 répercutent les débattements vers le haut des roues gauche et droite en exerçant un effort de poussée sur les deux basculeurs comme indiqué par les flèches F1, provoquant le pivotement de ceux-ci dans le sens indiqué par les flèches F2, dont les bras de leviers 14 entraînent d'un côté le déplacement des tiges de piston 16a des deux amortisseurs de roues 3 dans le sens de leur compression et de l'autre côté exercent une traction vers le haut comme indiqué par les flèches F3 sur les bras de leviers 20 de la barre anti-roulis 4 par l'intermédiaire des biellettes 18 provoquant le pivotement de la barre antiroulis 4 vers le haut et le déplacement concomittant de la tige de piston 7 de l'amortisseur 5 pour amener ce dernier à un état de compression. Simultanément, l'axe de commande 29 à rampes 33 est déplacé dans le sens indiqué par la flèche F4 par le bras de levier 32 du basculeur 12 associé à l'un des amortisseurs de la roue gauche ou droite de manière que la rampe correspondante 33 d'une pente définissant une loi prédéterminée provoque un déplacement suivant son axe de la tige de poussée 34 pour comprimer ainsi davantage le ressort 41 à une valeur de tarage de fermeture du clapet 35 d'une valeur supérieure à la valeur de tarage de référence. Cette augmentation du tarage du ressort de compression du clapet de détente basse vitesse 35 empêche une détente de la pression du fluide dans la chambre de détente de l'amortisseur 5 tant que la pression dans le circuit de détente ne dépasse pas la valeur de tarage de ressort de compression fixée par la rampe 33 de l'axe de commande 29. De la sorte, l'amortisseur central 5 est bloqué en compression du fait que les détentes basses vitesses sont plus ou moins bridées ou durcies et que le véhicule garde une assiette piqueuse après la fin de la phase de freinage en ligne droite du véhicule. Les figures 9 et 10 représentent le dispositif en situation de roulis du véhicule dans un virage ou une courbe. En règle générale, après un freinage en ligne, et le cas échéant, jusqu'à la corde du virage, levéhicule s'inscrit dans un virage ou une courbe en phase d'accélération progressive. Dans le cas du déplacement du véhicule dans un virage à droite après la phase de freinage comme représenté en figure 9, le transfert de charge lié à l'accélération latérale du véhicule entraîne la compression de l'amortisseur 3 de la roue gauche représenté à droite sur cette figure et la détente de l'amortisseur de suspension de la roue droite situé à gauche de cette figure. Cette figure montre ainsi que la tige 25 associée au basculeur 12 de la roue droite exerce une traction sur le basculeur pour le faire pivoter dans le sens indiqué par la flèche F5 de manière à entraîner la détente de l'amortisseur 3 de la roue droite tandis que la tige 25 de l'autre basculeur 12 exerce une poussée de celui-ci dans le sens indiqué par la flèche F6 pour mettre en compression l'amortisseur 3 de la roue gauche. Le basculement suivant la flèche F6 du basculeur 12 comprimant l'amortisseur 3 de la roue gauche maintient, voir même accentue le déplacement de l'axe de commande 29 du système d'anti-détente de l'amortisseur central 5, ce qui maintient ou augmente le durcissement par la tige de poussée 34 de la détente basse vitesse de l'amortisseur 5, permettant de la sorte de maintenir l'assiette piqueuse du véhicule et de maintenir un bon niveau de charge aérodynamique à celui-ci. En outre, la prise de roulis, qui est partiellement contrôlée par le dispositif anti-roulis de réglage hydraulique de base de la suspension avant, déclenche également une action de la barre anti-roulis 4. En effet, la compression de l'amortisseur d'une roue et la détente de l'amortisseur de l'autre roue entraîne une torsion de la barre antiroulis 4 par l'intermédiaire de la rotation des bras de levier 20 commandée par les biellettes 18 reliées aux basculeurs 12. Comme représenté en figure 10, la rotation des bras de levier 20 de la barre anti-roulis 4 et sur lesquels sont fixés les deux corps 54 à moyens d'anti-détente des amortisseurs 3 des deux roues, provoque une rotation des deux tiges de poussée 60 autour de la came fixe 53 sur le profil de celle-ci tel qu'il définit une loi permettant l'enfoncement de la tige de poussée 60 du clapet de détente 55 associé à l'amortisseur de roue droite en détente et le maintien de l'autre tige de poussée 60 à sa position de référence. Ceci a pour effet de durcir la détente basse vitesse de l'amortisseur de la roue droite et ainsi de limiter la prise de détente de celui-ci comme indiqué par les flèches F7 représentant le sens de circulation du fluide hydraulique de détente de l'amortisseur de la roue droite et qui est interrompu par le clapet anti-détente 55 associé à la tige de poussée 60 enfoncée par le profil de came de la came 53 amenant le ressort associé 56 à être comprimé à une valeur supérieure à la valeur de tarage de base. Ceci permet de limiter la prise de roulis du véhicule sans adopter des barres anti-roulis présentant de fortes sections défavorables pour une bonne adhérence des roues du véhicule en virage ou en courbe. Par conséquent, durant cette phase de roulis, le véhicule maintient une certaine assiette piqueuse et limite sa prise de roulis liée au passage d'un virage ou d'une courbe en phase d'accélération et maintient également une certaine charge aérodynamique favorable sur l'essieu avant. Une fois que le véhicule a franchi le virage ou la courbe, il revient en ligne droite et par conséquent le roulis redevient nul. Lorsqu'il n'y a plus de roulis, les deux bras de levier 20 de la barre d'anti-roulis 4 reviennent à leur position statique et par l'intermédiaire de la came 53 et des tiges de poussée des clapets ou vannes 55, relibèrent les basses vitesses de détente des amortisseurs des roues droite et gauche. La position des deux basculeurs 12 redevient identique et symétrique tandis que l'assiette du véhicule est toujours plus ou moins piqueuse de part l'efficacité du verrouillage de détente basse vitesse de l'amortisseur central 5. Les efforts liés à l'accélération et la libération croissante des détentes basses vitesses de l'amortisseur central 5 ramènent tranquillement le véhicule à son assiette de référence afin de limiter la charge aérodynamique en ligne droite et les basculeurs reviennent à leur position statique ainsi que l'axe de commande 29 des moyens d'anti-détente auto adaptif de l'amortisseur central 5. Lors du passage du véhicule d'un virage à un autre (chicane), détente de lorsqu'une latéraux, le basculeur correspondant 12 change de position, entraînant une translation de l'axe de commande 29. Suivant une loi bien définie par les rampes 33, l'axe de commande 29 passe par un point neutre (position 20 statique), puis bascule de l'autre côté afin de continuer le bridage ou durcissement des détentes basses vitesses de l'amortisseur central 5 afin de garantir une assiette stable du véhicule malgré son changement de direction. Le dispositif de l'invention présente les avantages 25 suivants . il maintient une certaine souplesse (réglage de base) des basses vitesses de amortisseurs des roues et notamment de l'amortisseur qui est en compression et qui ne limite donc pas son changement d'état rapide (passage 30 de la compression à la détente) lors d'un changement de cap ; il maintient une certaine position relative de l'avant du véhicule par rapport au sol (optimum en fonction des caractéristiques aérodynamiques souhaitées) 35 dans toutes les phases de passage d'un virage ou d'une courbe et assure un maximum de performances globales amortisseur à un état de détente 15 changement de direction et donc l'axe de commande 29 l'amortisseur central 5 roue bascule d'un état du dispositif d'antiest réversible. Ainsi, de compression de son de celui-ci lié à un du sens des efforts (maximum de charge aérodynamique qui assure un maximum de charge et d'adhérence mécanique) ; - il limite la prise de roulis et par conséquent permet d'abaisser le centre de gravité en courbe et en virage, ce qui va dans le sens de l'optimisation des performances de l'essieu du véhicule ; et il autorise une grande plage de réglage et d'optimisation. Le dispositif faisant l'objet du second mode de réalisation représenté aux figures 11 à 17 diffère de celui du premier mode de réalisation en ce que les deux basculeurs 12 comportent chacun un bras de levier 32, dont l'un est relié articulé à l'extrémité de l'axe de commande 29 du système d'anti-détente 26 de l'amortisseur central 5 et l'autre est relié articulé au corps 27 de ce système. Le dispositif de ce second mode de réalisation diffère en outre par la présence d'une vanne ou clapet 64 de libération de détente disposé en parallèle, dans le circuit de détente basse vitesse de l'amortisseur central 5, au clapet d'anti-détente 34 de l'amortisseur 5. Le clapet 64 est logé dans un corps 65 traversé par la conduite d'arrivée du fluide hydraulique vers le clapet anti-détente 34 et est maintenu en appui sur un siège de fermeture d'un orifice communiquant avec la conduite de sortie du fluide hydraulique sous l'action d'une force de rappel exercée par un ressort de compression 66 logé dans le corps 65. Le clapet 64 est solidaire d'une tige 67 pouvant coulisser de façon guidée dans le corps 65 et comprenant une plaque transversale 68 solidaire de celle- ci, le ressort de compression 66 étant monté précontraint entre la plaque 68 et la paroi fermeture du corps 65 opposée au clapet 69. Le clapet 64 est commandé par un câble 69a pouvant coulisser dans une gaine 69b par actionnement de la pédale d'accélérateur 70 du véhicule. Le câble 69a a l'une de ses extrémités reliée à la tige 67 et son extrémité opposée reliée à l'extrémité d'un bras 71 d'un basculeur 72 monté pivotant autour d'un axe longitudinal solidaire du châssis du véhicule et comportant un second bras 73 à l'extrémité duquel peut agir la pédale d'accélérateur 70. Un ressort en spirale 74 est monté entre l'axe de pivotement du basculeur 72 et le basculeur de manière à rappeler élastiquement ce dernier à une position de repos à laquelle le bras 71 est en appui sur une butée fixe 75 correspondant à la position de fermeture du clapet 64. Lorsque la pédale d'accélérateur est pratiquement complètement enfoncée, le basculeur 72 est déplacé dans le sens contraire des aiguilles d'une montre par rapport à la figure 13 de manière que le bras 71 exerce une traction sur le câble 69a provoquant une ouverture de la vanne 64. Cette dernière constitue une vanne de détente libre comme on le verra ultérieurement. Le bras 73 comporte à son extrémité libre une butée réglable 76 permettant de régler l'angle d'inclinaison de la pédale d'accélérateur 70 à partir duquel elle actionne le câble 69 d'ouverture de la vanne 64. De préférence, la butée 76 est réglée de manière à actionner le câble 69 lorsque la pédale d'accélérateur 70 se trouve dans une plage de position comprise entre 90% et 100% de son enfoncement. En fonctionnement normal, c'est-à-dire lorsque le véhicule se déplace en ligne droite en accélération et que la pédale d'accélérateur est complètement enfoncée, le circuit de détente basse vitesse de l'amortisseur central 5 est maintenu ouvert par la vanne de libération de détente 64 commandée par la pédale 70 comme cela est représenté en figure 13. Le fonctionnement en pompage pur du dispositif de ce second mode de réalisation et correspondant à un freinage en ligne droite du véhicule avant d'aborder un virage ou une courbe est représenté en figure 14 et correspond pratiquement à celui du dispositif du premier mode de réalisation représenté en figure 7. La seule différence réside dans le fait que le basculement des basculeurs 12 permettant d'amener à l'état de compression les deux amortisseurs de roue 3 provoque le coulissement l'un par rapport à l'autre et de sens opposés l'axe de commande 29 et le corps 27 du système anti-détente 26 de l'amortisseur 5. La figure 15 montre que lors du freinage en ligne droite du véhicule, la pédale d'accélérateur 70 étant relâchée, la vanne de détente 64 occupe sa position de fermeture et le clapet d'anti-détente 35 occupe sa position de durcissement de détente basse vitesse de l'amortisseur central 5 comme dans le premier mode de réalisation. La figure 16 représente le dispositif du second mode de réalisation lorsque le véhicule se déplace en virage en accélération progressive. Le fonctionnement en roulis du dispositif de la figure 16 est pratiquement le même que celui du dispositif du premier mode de réalisation de la figure 9 mis à part le fait que la compression de l'amortisseur 3 de la roue gauche maintient, voire même accentue le déplacement du corps 27 du système anti-détente 26 et la détente de l'amortisseur 3 de la roue droite maintient, voire même entraîne un déplacement de l'axe de commande 29 dans le même sens que le corps, maintenant en position inchangée l'aiguille 34 du clapet 35 relativement à l'axe de commande 29 du fait que le corps 36 de logement de cette aiguille est solidaire du corps 27 du système anti-détente 26, permettant ainsi le maintien du durcissement de détente basse vitesse de l'amortisseur 5. En conséquence, l'assiette piqueuse et basse du véhicule est maintenue avec maintien concomitant d'un bon niveau de charge aérodynamique. Cette situation est reflétée également par la figure 17 qui montre que le clapet anti-détente 35 est maintenu à sa position de durcissement de la détente par l'axe de commande 29 augmentant la compression du ressort 41. Une fois le véhicule en position ligne droite sorti du virage, le conducteur enfonce la pédale d'accélérateur 70 pratiquement complètement de manière à faire basculer le basculeur 72 dont le bras 71 exerce une traction sur le câble 69a commandant l'ouverture de la vanne de détente 64 de l'amortisseur central 5, permettant ainsi de libérer les basses vitesses de détente de cet amortisseur. Ce dernier se détend et permet le retour de la suspension à la position statique des figures 11 et 12 et les basculeurs 12 reviennent à leur position statique ainsi que l'axe de commande 29 du système anti-détente auto-adaptif 26 de l'amortisseur central 5. Lors du passage du véhicule d'un virage à un autre tel que par exemple en chicane, une roue bascule d'un état de compression à un état de détente lié à un changement de direction donc du sens des efforts latéraux et les basculeurs changent de position entraînant une translation de l'ensemble du corps 27 et de l'axe commande 29 du système anti-détente 26 de l'amortisseur central 5. Par conséquent, il n'y a pratiquement pas de déplacement de la tige de poussée 34 par rapport à l'axe de commande 29, plus de passage par un état neutre, permettant ainsi de maintenir le durcissement de détente basse vitesse de l'amortisseur central 5 et donc de maintenir l'assiette du véhicule piqueuse basse pour garder la charge aérodynamique à l'avant du véhicule. Autrement, le dispositif du second mode de réalisation présente les mêmes avantages que celui du premier mode de réalisation. Le dispositif faisant l'objet du troisième mode de réalisation des figures 18 à 22 ne diffère de ceux des premier et second modes de réalisation en ce que l'actionneur constitué par le système anti-détente 26 est piloté électriquement au lieu d'être piloté mécaniquement. A cet effet, l'actionneur comprend un moteur électrique pas à pas 77, pouvant être remplacé par un vérin électrique, pouvant entraîner un pignon 78 en engrènement avec une crémaillère 79 de l'axe de commande 29 pour entraîner en translation cette dernière dans un sens ou dans l'autre suivant le sens de rotation du pignon 78. Le moteur électrique 77 peut être piloté par deux circuits électriques d'alimentation comprenant un premier circuit 80 et un second circuit 81. Le premier circuit 80 d'alimentation du moteur 77 comporte deux contacteurs en série 82 et 83, le contacteur 82 étant placé à un emplacement approprié sur la crémaillère de direction du véhicule afin d'occuper une position de fermeture du circuit lorsque le véhicule est en position de ligne droite suivant une tolérance de position de plus ou moins deux degrés d'angle de braquage des roues imposé par la crémaillère de direction et le second contacteur 83 est placé sur la pédale d'accélérateur 70 du véhicule de manière à occuper une position de fermeture du circuit d'alimentation du moteur 77 lorsque la pédale d'accélérateur est pratiquement complètement enfoncée et, de préférence, occupe une position d'enfoncement comprise entre 90% et 100% de son enfoncement complet correspondant à une accélération à fond du véhicule. Le second circuit 81 comporte un seul contacteur 84 placé sur la pédale de frein 85 du véhicule pour fermer le contacteur 84 lorsque la pédale de frein 85 est actionnée. En position statique représentée en figure 19, la crémaillère de direction 79 occupe sa position de ligne droite à laquelle le contacteur 82 est fermé et la pédale d'accélérateur est pratiquement complètement enfoncée pour fermer l'autre contacteur 83, de sorte que le moteur pas à pas 77 est alimenté pour disposer l'axe de commande 29 à une position de référence à laquelle la rampe 33 n'exerce pas de compression sur le ressort de tarage 41 du clapet 35 via la tige de poussée 34 du mécanisme de réglage de détente basse vitesse de l'amortisseur central 5. Ainsi, à cette position de référence de l'axe de commande 29, aucune action de durcissement des détentes basse vitesse n'est exercée sur le clapet 35 de sorte que le véhicule se trouve à son assiette de référence à l'instant t et il n'y a donc pas de contrôle de la hauteur de caisse du véhicule. La figure 20 représente le dispositif en situation de freinage en ligne droite pour aborder un virage ou une courbe (pompage pur). Dans cette situation, le conducteur du véhicule a relâché la pédale d'accélérateur pour provoquer l'ouverture du contacteur 83 et exerce une pression sur la pédale de frein 85 provoquant la fermeture du contacteur 84 de sorte que le second circuit 81 alimente électriquement le moteur pas à pas 77 qui entraîne le pignon 78 dans le sens contraire des aiguilles d'une montre pour déplacer en translation l'axe de commande 29 vers la droite par rapport à la figure 20. La rampe 33, qui définit une loi déterminée, exerce une poussée sur la tige 34 qui comprime le ressort 41 pour provoquer un durcissement via le clapet 35 des détentes basses vitesses de l'amortisseur central 5 comme dans les deux modes de réalisation précédents. Ainsi, le véhicule présente une assiette piqueuse et basse. La figure 21 représente la situation selon laquelle le véhicule se déplace en virage ou en courbe ou dans une chicane. Dans cette situation, le contacteur 82 de la crémaillère de direction est ouvert et le contacteur 84 de la pédale de frein est également ouvert de sorte que le moteur pas à pas 77 n'est plus du tout alimenté et maintient l'axe de commande 29 à sa position de compression durcie du ressort 41, maintenant le clapet 35 a sa position de fermeture de durcissement des détentes basses vitesses de l'amortisseur central 5. Ainsi, l'assiette piqueuse du véhicule est maintenue. La figure 22 représente la situation selon laquelle le véhicule revient à sa position de ligne droite et est accéléré pratiquement à fond. Dans cette situation, le contacteur 84 de la pédale de frein est ouvert et les deux contacteurs 82, 83 du premier circuit électrique sont tous les deux fermés pour alimenter le moteur pas à pas 77 et entraîner via le pignon 78 l'axe de commande 29 vers la gauche par rapport à la figure 22 pour désengager la rampe 33 de l'extrémité de la tige 34 qui se déplace vers le haut par rapport à cette figure pour libérer ainsi les détentes basses vitesses de l'amortisseur central 5. De la sorte, le véhicule retourne à une assiette de référence et la charge aérodynamique en ligne droite du véhicule est limitée. La vitesse de retour à l'état de référence de l'assiette du véhicule est gérée par la vitesse de déplacement de l'axe de commande 29 et la loi de déplacement de la tige de poussée 34 imposée par la rampe 33. Le pilotage de la vitesse d'action de l'actionneur 26 est donc un paramètre important pour la mise au point du dispositif de l'invention. Le troisième mode de réalisation du dispositif de l'invention a pour avantages de remplacer les liaisons mécaniques entre basculeurs 12 et actionneur 26 par des liaisons électriques, de procurer une grande plage de pilotage du dispositif et d'assurer une meilleure gestion du retour à l'état de référence de l'assiette du véhicule
La présente invention concerne un dispositif permettant de contrôler la détente basse vitesse des amortisseurs d'un même essieu avant d'un véhicule en fonction des sollicitations en pompage et en roulis du véhicule.Le dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend un actionneur (26) pouvant être piloté lors du freinage en ligne droite du véhicule en abordant un virage de manière à maintenir le clapet de réglage de détente basse vitesse (35) de l'amortisseur central (5) à une position de fermeture permettant de bloquer à l'état de compression un amortisseur central (5) et de maintenir une assiette piqueuse du véhicule.L'invention trouve application pour des véhicules automobiles de compétition.
1. Dispositif permettant de contrôler la détente basse vitesse des amortisseurs (1 ;5) d'un même essieu avant d'un véhicule en fonction des sollicitations en pompage et en roulis du véhicule, l'essieu comprenant deux amortisseurs (3) de suspension des roues avant droite et gauche du véhicule, un amortisseur central (5) de contrôle du mouvement de pompage de l'essieu et dont le circuit d'alimentation en fluide comporte notamment un clapet de réglage de détente basse vitesse (35) de l'amortisseur central (5), et une barre anti-roulis (4), caractérisé en ce que l'amortisseur central (5) est fixé entre le châssis (C) du véhicule et une extrémité libre de la barre anti-roulis (4) dont l'extrémité opposée est montée pivotante autour d'un axe transversal solidaire du châssis, l'extrémité libre de la barre anti-roulis (4) étant solidaire de deux bras de levier transversaux opposés (20) dont les extrémités sont liées mécaniquement aux débattements verticaux respectivement des roues droite et gauche et aux amortisseurs de suspension (3) d'une manière telle que les deux bras de levier (20) de la barre anti-roulis (4) provoquent une compression des amortisseurs de suspension (3) et de l'amortisseur central (5) lors d'un freinage en ligne droite du véhicule pour aborder un virage, et en ce qu'il comprend un actionneur (26) pouvant être piloté lors du freinage en ligne droite du véhicule pour maintenir le clapet de réglage de détente basse vitesse (35) de l'amortisseur central (5) à une position de fermeture permettant de bloquer à l'état de compression l'amortisseur central (5) de manière à maintenir une assiette piqueuse du véhicule. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'actionneur (26) peut être également piloté, lorsque le véhicule se déplace en virage après freinage en ligne droite du véhicule, de manière à maintenir le clapet (35) à sa position fermée de blocage à l'état decompression de l'amortisseur central (5) pour assurer le maintien de l'assiette piqueuse du véhicule, et en ce qu'il comprend deux moyens à clapets (55) de réglage de la détente basse vitesse respectivement des deux amortisseurs de suspension (3), solidaires respectivement des deux bras de levier (20) de la barre anti-roulis (4) et qui peuvent tourner avec la barre anti-roulis (4) autour d'une came (53) fixe en rotation relativement à la barre anti-roulis (4) lors du déplacement en virage du véhicule de manière à forcer le clapet (55) associé à l'amortisseur (3) travaillant en détente de la roue à l'intérieur du virage à être maintenu à une position de fermeture s'opposant à la détente basse vitesse de cet amortisseur pour limiter la prise de roulis du véhicule. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la barre anti-roulis (4), qui s'étend longitudinalement au véhicule, est creuse et un axe rigide (51) est logé coaxialement dans la barre antiroulis (4) en ayant l'une de ses extrémités solidaire de l'extrémité de la barre anti-roulis (4) articulée au châssis (C) du véhicule et son extrémité opposée faisant saillie de la barre anti-roulis (4) portant solidairement la came (53). 4. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que les deux moyens à clapets (55) de réglage de la détente basse vitesse des deux amortisseurs de suspension (3) sont logés dans deux boîtiers (54) solidaires respectivement des deux bras de levier (20) de la barre anti-roulis (4) et comprennent chacun une tige de poussée (60) dont une extrémité faisant saillie extérieurement du boîtier correspondant (54) est élastiquement en appui par un ressort interne de compression (56) sur le profil de la came (53), lequel ressort de compression (56) est taré pour maintenir le clapet de réglage (55) en position de fermeture et permettre son ouverture en fonctionnement normal de la suspension et peut être comprimé lors du roulis duvéhicule pour fermer le clapet (55) de manière à s'opposer à la détente basse vitesse de l'amortisseur correspondant (3). 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'amortisseur central (5) a sa tige de piston (7) reliée articulée à l'extrémité libre de la barre anti-roulis (4) et son cylindre (6) relié articulé au châssis du véhicule. 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les deux bras de levier (20) de la barre anti- roulis (4) ont leurs extrémités reliées de façon articulée respectivement à deux bras (14) de deux basculeurs (12) montés pivotant au châssis du véhicule autour de deux axes (13) parallèles à l'axe longitudinal du véhicule et en ce que chaque basculeur (12) comprend un deuxième bras opposé (14) relié de façon articulée à l'extrémité de la tige de piston (16a) de l'amortisseur de suspension correspondant (3) dont le cylindre (16b) est monté articulé à un élément de suspension du véhicule, tel qu'un triangle de suspension. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que chaque extrémité d'un bras de levier (20) de la barre anti-roulis (4) est reliée au bras (14) du basculeur correspondant (12) par une biellette verticale (18). 8. Dispositif selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que chaque basculeur (12) comprend un troisième bras (23) relié de façon articulée à l'élément de suspension correspondant (3) par l'intermédiaire d'une tige (25) transmettant au basculeur (12) les débattements verticaux de la roue associée. 9. Dispositif selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que l'actionneur (26) comprend un axe de commande (29) monté à coulissement guidé dans un corps (27) et dont l'extrémité sortant du corps (27) est reliée articulée à un quatrième bras (32) d'au moins l'un desbasculeurs (12), et en ce que l'axe de commande (29) comprend au moins une rampe (33) pouvant coopérer avec une tige de poussée (34) à l'encontre de la force de rappel d'un organe élastique (41), tel qu'un ressort de compression, pour maintenir le clapet de réglage de détente basse vitesse (35) de l'amortisseur central (5) à sa position de fermeture bloquant à l'état de compression cet amortisseur. 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que le corps (27) de l'actionneur (26) est relié articulé à un quatrième bras (32) de l'autre basculeur (12) de manière que lorsque le véhicule se déplace en virage, le pivotement par la barre anti-roulis (4) des deux basculeurs (12) respectivement dans les états de compression et de détente des deux amortisseurs de suspension (3) selon le sens du virage provoque le déplacement en translation dans le même sens du corps (27) et de l'axe de commande (29) de l'actionneur (26) pour maintenir la rampe (33) de l'axe de commande (29) en appui sur la tige de poussée (34). 11. Dispositif selon la 9 ou 10, caractérisé en ce que l'ensemble constitué par la tige de poussée (34), l'organe élastique (41) et le clapet (35) de réglage de détente basse vitesse de l'amortisseur central (5) est logé dans un boîtier (36) solidaire du corps (27) de l'actionneur (26). 12. Dispositif selon des 1 à 6, caractérisé en ce que l'actionneur (26) est piloté électriquement par deux circuits électriques d'alimentation (80,81), un premier circuit (80) comprenant deux contacteurs en série (82,83) dont l'un (82) occupe une position de fermeture ou d'ouverture suivant que la crémaillère de direction du véhicule occupe ou non sa position en ligne droite du véhicule et l'autre (83) occupe une position de fermeture ou d'ouverture suivant que la pédale d'accélérateur (70) du véhicule est pratiquement complètement enfoncée ou nonet un second circuit (81) à un seul contacteur (84) occupant une position fermée ou ouverte suivant que la pédale de frein (85) est actionnée ou non, de sorte que lors d'un freinage en ligne droite du véhicule, seul le deuxième circuit électrique (81) est fermé pour alimenter l'actionneur (26) permettant le déplacement en translation guidée d'un axe de commande (29) dans un corps (27) solidaire du châssis, l'axe de commande (29) comprenant une rampe (33) pouvant coopérer avec une tige de poussée (34) à l'encontre de la force de rappel d'un organe élastique (41), tel qu'un ressort de compression, pour maintenir le clapet (35) de réglage de détente basse vitesse de l'amortisseur central (5) à sa position de fermeture permettant de bloquer à l'état de compression cet amortisseur. 13. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que les deux circuits électriques (80,81) sont ouverts lorsque le véhicule se déplace en virage de sorte que l'actionneur (26) n'est plus alimenté et maintient sensiblement l'axe de commande (29) à sa position de fermeture du clapet (35) qu'il occupait lors du freinage du véhicule. 14. Dispositif selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que seul le premier circuit électrique (80) est fermé lorsque le véhicule accélère en ligne droite pour alimenter l'actionneur (26) permettant le déplacement en translation de l'axe de commande (29) à une position libérant la détente basse vitesse de l'amortisseur central (5) et ramenant le véhicule à une assiette de référence. 15. Dispositif selon l'une des 12 à 14, caractérisé en ce que l'actionneur comprend un moteur électrique pas à pas ou un vérin électrique (77) pouvant entraîner en rotation un pignon (78) en engrènement avec une crémaillère (79) de l'axe de commande (29). 16. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un clapetde libération de détente basse vitesse (64) disposé en parallèle au clapet de réglage de détente basse vitesse (35) de l'amortisseur central (5) et pouvant être commandé à une position d'ouverture par la pédale d'accélérateur (70) du véhicule pratiquement complètement enfoncée lorsque le véhicule se déplace en accélération en ligne droite pour libérer la détente basse vitesse de l'amortisseur central (5) et permettre le retour de la suspension à sa position statique à laquelle le véhicule occupe une assiette de référence. 17. Dispositif selon la 16, caractérisé en ce que le clapet de libération de détente basse vitesse (64) est commandé en position d'ouverture à l'encontre de la force de rappel d'un organe élastique (66), tel qu'un ressort de compression, par un câble (69) relié à une extrémité d'un basculeur (72) monté pivotant au châssis du véhicule et dont l'extrémité opposée coopère avec la pédale d'accélérateur (70) pour basculer entre deux positions respectivement d'ouverture et de fermeture de ce clapet (64). 18. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'en position statique de la suspension à laquelle l'amortisseur central (5) est libre de se détendre à basse vitesse, les bras de levier (20) de la barre anti-roulis (4) occupent une position sensiblement horizontale. 19. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les amortisseurs (3 ; 5) sont hydrauliques à double effet. 20. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il s'applique à un véhicule automobile de compétition.
B
B60
B60G
B60G 21,B60G 17
B60G 21/10,B60G 17/016,B60G 17/08
FR2891186
A1
PROCEDE DE MOULAGE D'EMBOUTS SUR UN DISQUE POUR APPAREIL DE TRAITEMENT D'ALIMENTS ET DISQUE ASSOCIE
20,070,330
Procédé de moulage d'embout sur un disque pour appareil de traitement d'aliments et disque associé La présente invention concerne un procédé de moulage d'embout sur un disque pour appareil de traitement d'aliments et un disque associé. L'invention a notamment pour but de faciliter un moulage de ces embouts de part et d'autre d'un disque coupant. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse, mais non exclusive, avec les disques coupants réversibles utilisés avec des appareils de traitement d'aliments appelés plus communément robots de cuisine. On connaît des ustensiles coupants qui comportent un embout destiné à être emboîté sur une extrémité d'un arbre de l'appareil. Cet embout peut comporter une rampe interne ou hélice, semblable à un taraudage de quelques degrés. Cette rampe est destinée à entrer en coopération avec une extrémité de l'arbre de forme complémentaire qui comporte un filetage de quelques degrés. Dans une réalisation particulière, l'extrémité de l'arbre possède ainsi la forme d'un parallélépipède rectangle qui est biseauté sur un de ses côtés. Les dimensions de l'embout sont légèrement plus grandes que celles de l'arbre, pour faciliter son montage sur cet arbre par un utilisateur. Lorsque l'arbre entraîne en rotation l'ustensile, l'ustensile se déplace relativement à l'arbre de quelques degrés, de sorte qu'un côté penché de la rampe est plaqué contre un côté penché du biseau de l'arbre. Le disque a ainsi tendance à être ramené vers l'arbre du moteur. On limite donc les risques de rupture de liaison entre le disque et l'arbre, lors d'un fonctionnement de l'appareil. Par ailleurs, on connaît des disques réversibles qui comportent sur chaque face des instruments différents, tels que des lames, leur permettant de remplir des fonctions différentes. Ces disques sont généralement équipés des deux embouts en hélice précités qui leur sont accrochés de part et d'autre. Suivant la fonction souhaitée, un utilisateur emboîte l'un ou l'autre des embouts sur l'arbre de l'appareil. La difficulté réside dans le moulage simultané de ces embouts sur les deux côtés du disque. En effet, si les embouts étaient moulés à l'aide de noyaux de forme complémentaire, ces noyaux seraient pris à l'intérieur de la rampe de l'embout au moment du démoulage. Il serait donc nécessaire de leur imprimer une rotation de quelques degrés pour les dégager. Or ce mouvement de rotation peut être difficile à mettre en ceuvre techniquement sur une chaîne de production. L'invention a pour but de faciliter le démoulage des embouts, en autorisant un dégagement des noyaux suivant un mouvement de translation. A cette fin, dans l'invention, on utilise un moule qui traverse le disque réversible par des trous réalisés dans ce disque. A cet effet, des parties supérieure et inférieure du moule comportent chacune une tige longitudinale de forme légèrement biseautée qui s'étend en saillie par rapport à une extrémité du noyau. La forme en hélice de chaque embout est ainsi réalisée par la tige de la partie du moule positionnée du côté opposé de l'embout à mouler. Plus généralement, dans l'invention, des zones de l'embout qui correspondent à un rétrécissement de ses dimensions sont réalisées par la tige traversante. Cette tige traversante comporte alors une grande dimension du côté du noyau, tandis qu'elle possède une plus petite dimension à son extrémité. La tige réalise donc les formes biseautées ou hélicoïdales de l'embout de manière retournée, ce qui rend possible le dégagement des noyaux et de leur tige par translation. En effet, dans l'invention, un rebord du biseau ménagé dans une paroi de l'embout ne gêne pas ce dégagement au moment du démoulage puisque la tige est retirée de l'embout, dans une direction opposée à cet embout. L'invention concerne donc un procédé de moulage d'embout sur un disque destiné à tourner dans un appareil de traitement d'aliments, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: - on réalise un moule comportant une partie supérieure et une partie inférieure, au moins une de ces parties comportant un noyau plein et une tige longitudinale, cette tige s'étendant en saillie par rapport au noyau et parallèlement à un axe de rotation du disque, cette tige étant accrochée à une extrémité du noyau et comportant une forme biseautée, - on plaque la partie supérieure et la partie inférieure du moule de part et d'autre du disque, chacune contre une face du disque, de manière que la tige traverse le disque en passant par un trou ménagé dans ce disque, et - on injecte un matériau dans le moule pour former l'embout. 2891186 3 L'invention concerne également un disque pour appareil de traitement d'aliments comportant un embout pour le faire tourner sur l'appareil, caractérisé en ce que l'embout comporte au moins deux ouvertures disposées dans un fond de cet embout. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont données qu'à titre illustratif et nullement limitatif de l'invention. Ces figures montrent: - figures 1: des représentations schématiques d'étapes du procédé de moulage selon l'invention; - figure 2: une vue de dessus d'un embout réalisé selon l'invention; - figure 3: une vue en trois dimensions de noyaux comportant des tiges selon l'invention. Les éléments identiques conservent la même référence d'une figure à l'autre. La figure 1 a montre un disque 1 réversible sur lequel sont montées des lames 2 et 3 différentes. Ces lames 2 et 3 sont respectivement accrochées à la face 4 supérieure du disque 1 et à la face 5 inférieure qui lui est opposée. Ces lames 2 et 3 permettent ainsi de réaliser des découpes d'aliments différentes suivant le sens du montage du disque 1 sur l'arbre de l'appareil de traitement d'aliments (non représenté). Ce disque 1 comporte par ailleurs deux trous 6 et 7 qui sont circulaires ou carrés dans un exemple. Ces trous 6 et 7 sont disposées symétriquement de part et d'autre d'un axe 8 de rotation de ce disque et sont orientées axialement par rapport à cet axe 8. Ces trous 6 et 7 sont diamétralement opposés par rapport à l'axe 8. Le disque 1 comporte également un trou 9 dont l'axe est confondu avec l'axe 8 de rotation. La figure 1 b montre une première étape du procédé selon l'invention dans laquelle une partie supérieure 13 du moule est plaqué contre la face 4 supérieure du disque 1. Cette partie supérieure 13 comporte une couronne 14, orientée axialement, et accrochée à un fond 15 de la partie supérieure 13. Cette couronne 14 s'étend en saillie par rapport à ce fond 15, et est en contact avec la face 4. Cette partie supérieure 13 comporte également un premier noyau 16 plein de forme rectangulaire, ou ovale, ou globalement en forme de haricot (comme on le voit sur la figure 3). Ce noyau 16 est accroché au fond 15 et s'étend en saillie axiale par rapport à ce fond 15, dans le même sens que la couronne 14. Ce noyau 16 est positionné à l'intérieur de la couronne 14 de sorte qu'il existe un espace 17 globalement en forme de couronne entre le noyau 16 et la couronne 14. Le noyau 16 possède une hauteur 18 mesurée par rapport à la base 15. Cette hauteur 18 est inférieure à une hauteur 19 de la couronne 14 mesurée par rapport à cette base 15. Ainsi, une extrémité 20 du noyau est en retrait par rapport à la face 4 du disque 1. En outre, la partie supérieure 13 comporte une tige 21 longitudinale accrochée à l'extrémité 20 du noyau 16. Cette tige 21 s'étend en saillie suivant la direction de l'axe 8, par rapport à l'extrémité 20 du noyau 16. Cette tige 21 comporte une extrémité 22 légèrement biseauté, avec un plan légèrement incliné qui suit la trajectoire d'une hélice. Ce plan forme ici un angle aigu avec l'axe 8. La partie supérieure 13 est ainsi positionnée, de manière que la tige 21 traverse le disque 1 par le trou 7. La tige 21 s'étend ainsi partiellement en saillie par rapport au disque 1 et peut imposer sa forme à l'embout qui se trouve sur la face 5 opposée à celle contre laquelle la partie supérieure 13 qui la porte est plaqué. La partie supérieure 13 comporte également un élément 10 de bouchage allongé de forme tubulaire. Cet élément 10 est orienté axialement par rapport à l'axe 8. Cet élément 10 passe par le trou 9 et possède une longueur correspondant à une épaisseur du ou des embouts à mouler. La figure 1c montre une deuxième étape du procédé selon l'invention dans laquelle une partie inférieure 27 du moule est plaquée contre la face 5 inférieure du disque 1. Cette partie inférieure 27 comporte une deuxième couronne 28, un deuxième noyau 29 et une deuxième tige 30 agencés de la même manière que ceux de la partie supérieure 13. Plus précisément, cette partie inférieure 27 est positionnée, de manière que la tige 30 traverse le disque 1 par le trou 6. Les tiges 21 et 30 sont alors diamétralement opposées par rapport à l'axe 8, et sont plaquées contre une paroi du noyau opposé, cette paroi étant orientée axialement par rapport à l'axe 8. Dans une réalisation particulière, chaque tige 21 et 30 de forme globalement tronconique entre en coopération avec un espace de 2891186 5 forme complémentaire ménagé dans une paroi du noyau opposé. Les parties 13 et 27 du moule sont ainsi positionnées de manière symétrique par rapport au plan du disque 1, les couronnes 14 et 28 assurant une liaison étanche entre le disque 1 et les parties 13 et 27. Il existe un espace entre les extrémités 20 et 35 des noyaux perpendiculaires à l'axe de rotation et en regard l'une de l'autre. Une longueur de cet espace est égal à la longueur de l'élément 9 de bouchage. En variante, les tiges 21 et 30 pourraient être accrochées à une autre extrémité du noyau et ne pas être symétriques par rapport à l'axe. En variante, les tiges 21 et 30 sont rapportées et s'emboîtent dans les noyaux. La figure 1d montre une troisième étape du procédé selon l'invention dans laquelle un matériau 36 liquide, tel que du plastique, est injecté à l'intérieur des deux parties 13 et 27, par des ouvertures 37 et 38 axiales. Ce matériau se répand dans les espaces qui existent à l'intérieur des parties 13 et 27, c'est à dire entre les couronnes 14, 28 et les noyaux 16, 29, entre les extrémités 20 et 35 et autour des tiges 30 et 21. Une fois que le matériau s'est rigidifié, on obtient des embouts 41 et 42 accrochés de part et d'autre du disque 1. Il est alors possible de les démouler en éloignant les parties 13 et 27 du disque par un mouvement de translation suivant les flèches 39 et 40. Les tiges 21 et 30 peuvent alors glisser le long des parois axiales des embouts, par les trous 6 et 7, sans aucun problème de dégagement. En effet, les tiges 21 se dégagent de rebords 43 et 44 des parties en hélice de l'embout en se déplaçant dans une direction opposée à ces rebords. Autrement dit, les tiges 21 et 30 suivent le mouvement de l'hélice interne des embouts 41 et 42 suivant une direction où les dimensions de ces embouts 41 et 42 deviennent de plus en plus grande, ce qui facilite leur dégagement. On obtient alors le disque 1 de part et d'autre duquel sont moulés les embouts 41 et 42 représenté sur la figure 1 e. Chaque embout 41 et 42 comporte un fond 45, 46 et un anneau 47, 48 qui s'étend en saillie axiale par rapport à sa base 45, 46. Ces anneaux 47, 48 comportent une paroi 71 et 72 interne de forme globalement rectangulaire. Les embouts 41 et 42 comportent des ouvertures 49 et 50 qui traversent les fond 45 et 46 et qui se trouvent dans le prolongement des trous 6 et 7. Ces ouvertures 49 et 50 résultent de la présence des tiges 21 et au moment du démoulage. Ces ouvertures 49 et 50 sont symétriques par rapport à un axe 8 du disque. Ces embouts 41 et 42 comportent également dans leur paroi 71 et 72 interne des rebords 43 et 44 en biseau. Ces rebords 43 et 44 suivent la direction d'un plan légèrement incliné. Comme ces rebords 43 et 44 ont été réalisés par les tiges 21 et 30 passant par les trous 6 et 7, les ouvertures 49 et 50 sont situées respectivement en regard d'une région 43.1 et 44.1 de fruit négatif d'une paroi 71, 72 de l'embout. Dans ces régions 43.1 et 44.1, les parois des embouts 41 et 42 forment un angle aigu avec un plan vertical perpendiculaire au fond 45 et 46. Le disque 1 comporte par ailleurs une ouverture 9.1 centrale qui se situe dans le prolongement de l'ouverture 9. Cette ouverture 9.1 résulte de la présence de la tige 10 de bouchage. Cette ouverture 9.1 est destinée à laisser passer une partie cylindrique (non représentée) allongée de l'arbre de l'appareil qui sera reliée à un élément de maintien de l'axe de l'arbre. En variante, les biseaux réalisés dans les parois des embouts 41 et 42 possèdent une pente plus faible, comme représenté par les pointillés 53. La figure 2 montre une vue de dessus de l'embout 41 qui met en évidence une forme en ovale de la paroi interne 71. Cette figure montre aussi les ouvertures 49 et 50 qui permettent de réaliser les biseaux inclinés dans les parois de l'embout 41 ou 42. Au-dessus de ces ouvertures se trouve un bord des biseaux contre lequel l'arbre de l'appareil peut se plaquer. La figure 3 montre une vue en trois dimensions du noyau 16 de la première partie 13 du moule et du noyau 29 de la deuxième partie 27 du moule en regard l'une de l'autre. Ces noyaux 16 et 29 comportent une forme de haricot avec un rétrécissement dans leur partie centrale. Les tiges 21 et 30 entrent ici en coopération avec une paroi du noyau opposé. Ces tiges 21 et 30 peuvent posséder une forme globalement tronconique avec une base de section plus grande que la section de l'extrémité 59 ou 60. Dans une réalisation, les tiges 21 et 30 sont accrochées à une extrémité du noyau et comportent une base 57, 58 de section carrée ou trapézoïdale plus grande qu'une section carrée ou trapézoïdale de leur extrémité 59 ou 60. 2891186 7
La présente invention concerne essentiellement un procédé de moulage d'embouts (41, 42) en hélice sur un disque (1) pour appareil de traitement d'aliments. Dans l'invention, on réalise d'abord un moule comportant une partie supérieure (13) et une partie inférieure (27). Ces parties (13, 27) comportent chacune un noyau (16, 29) et une tige (21, 30) longitudinale. Cette tige s'étend en saillie par rapport au noyau (16, 29) et se situe à une extrémité de ce noyau. Puis, on plaque la partie supérieure (13) et la partie inférieure (27) du moule de part et d'autre du disque (1), de manière que les tiges traversent le disque (1) en passant par des trous ménagés dans ce disque (1). Ainsi, il est possible de réaliser des embouts (41, 42) comportant des hélices dans leur paroi interne, tout en permettant le dégagement des tiges (21, 30) par un mouvement de translation lors d'un démoulage de ces embouts (41, 42).
1 - Procédé de moulage d'embout (41, 42) sur un disque (1) destiné à tourner dans un appareil de traitement d'aliments, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: - on réalise un moule comportant une partie supérieure (13) et une partie inférieure (27), au moins une de ces parties (13, 27) comportant un noyau (16, 29) plein et une tige (21, 30) longitudinale, cette tige (21, 30) s'étendant en saillie par rapport au noyau (16, 29) et parallèlement à un axe (8) de rotation du disque (1), cette tige étant accrochée à une extrémité du noyau et comportant une forme biseautée, - on plaque la partie supérieure (13) et la partie inférieure (27) du moule de part et d'autre du disque (1), chacune contre une face (4, 5) du disque, de manière que la tige (21, 30) traverse le disque (1) en passant par un trou (6, 7) ménagé dans ce disque (1), et on injecte un matériau dans les moules pour former l'embout. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que: - une base (57, 58) de la tige (21, 30) qui possède la plus grande section est positionnée du côté du noyau (16, 29) sur lequel la tige est accrochée, tandis qu'une autre partie (59, 60) de la tige (21, 30) qui possède une plus petite section est positionnée du côté opposé. 3 - Procédé selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce qu'on positionne la tige (21, 30), de manière qu'une de ses faces soit plaquée contre une face du noyau qui lui est opposé. 4 - Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que: chaque partie (13, 27) du moule est munie d'une tige (21, 30), et - on positionne les parties (13, 27) du moule, de manière que les tiges (21, 30) soient diamétralement opposées par rapport à l'axe (8) du disque. 5 - Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que: on positionne les parties (13, 27) du moule, de manière qu'il existe un espace entre des extrémités (20, 35) des noyaux (16, 29) perpendiculaires à l'axe de rotation et en regard l'une de l'autre. 6 - Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce 2891186 8 que pour démouler, - on éloigne les parties (13, 27) du disque (1) l'une de l'autre par un mouvement de translation. 7 - Disque (1) pour appareil de traitement d'aliments comportant un embout (41, 42) pour le faire tourner sur l'appareil, caractérisé en ce que l'embout (41, 42) comporte au moins deux ouvertures (9.1, 49, 50) disposées dans un fond (45, 46) de cet embout. 8 - Disque selon la 7, caractérisé en ce que: - ces ouvertures (49, 50) sont décalées l'une de l'autre et sont orientées de manière axiale par rapport à un axe (8) de rotation du disque. 9 - Disque selon l'une des 7 à 8, caractérisé en ce que les ouvertures (49, 50) sont symétriques par rapport à un axe (8) du disque. - Disque selon l'une des 7 à 9, caractérisé en ce que: - au moins une ouverture (49, 50) est située en regard d'une région (43.1, 44.1) de fruit négatif d'une paroi (71, 72) de l'embout.
B,A
B29,A47
B29C,A47J
B29C 45,A47J 43
B29C 45/14,A47J 43/07
FR2896980
A1
RACLETTE AMOVIBLE POUR BALAI PVA
20,070,810
La présente invention concerne l'adaptation d'une raclette en silicone ou en caoutchouc pour assécher les sols et les vitrages sur balai P.V.A. et manche télescopique indépendant. Le lavage des sols effectués par les balais avec éponge en P.V.A. (polyuréthanne) laisse une pellicule humide sur les sols qui peut entrainer des glissades de personnes dans les endroits a grand passage ainsi que des traces d'humidité fortement perceptible sur certain sol en fonction de leur matière ou leur couleur. Le dispositif selon l'invention permet après adaptation sur les rouleaux d'essorage du balai de remédier à cet inconvénient. Il comporte selon une première caractéristique, le balai dans le sens de l'invention, permet l'adhérence de la raclette silicone optimisée par le poids du balai qui appuie sur la raclette. Il suffit alors de tirer sans avoir a appuyé pour assécher totalement et éliminer les traces d'humidité. Il est également possible en fonction d'une deuxième caractéristique, d'adapter un manche télescopique sur le support de la raclette afin d'assécher les vitrages plus aisément Selon des modes particuliers de réalisation : - le système de fixation est sur les rouleaux du balai peut être de diverses méthodes (crochets, clips...) - le dispositif peut s'adapter dans les deux sens. -une poignée peut s adapter sur le support a la place du manche 25 télescopique. - la raclette peut être interchangeable. Les dessins annexés illustre l'invention : La figure 1 représente en vu de face, le dispositif de l'invention adapté au Balai PVA. 30 La figure 2 représente en vu de dessus, le dispositif de l'invention adapté au Balai PVA. La figure 3 représente en vu de coté, le dispositif de l'invention adapté au Balai PVA. La figure 4 représente en vu de coté, le dispositif de l'invention détaché du Balai PVA en attente du manche télescopique 35 En référence à ces dessins, Le dispositif comporte une raclette silicone (1), un renfort de raclette (2) dans le quel le silicone est coincé, un support (3) qui regroupe le renfort et le système de fixation (7) au balai (4) ainsi que l'adaptateur de manche ou poignée (5) La raclette (1) peut aussi ce concevoir en caoutchouc et le système de fixation (7) peut s'adapté de deux façon. Le dispositif en position raclette (1) tombant vers le sol permet d'assécher les surfaces en tirant le balai vers soi selon une variante non illustrée en position raclette (1) montant, permet d'assécher les surfaces en poussant le balai. Dans la forme de réalisation le support (3) qui a pour rôle premier de faire la jonction entre la raclette (1) et le système de fixation (7) au balai reçoit également le pas de vis (5) système d'adaptation du manche non exhaustif permet une utilisation autonome de l'invention pour éviter le poids du balai (4) pour les surfaces verticales. Le dispositif en position sur le balai (4) après le lavage de la surface vertical avec l'éponge P.V.A. (6) Il suffit de retourner le balai pour que la raclette (1) puisse assécher la surface lavée. A titre d'exemple non limitatif, la raclette (1) et son support (2) auront des dimensions de l'ordre de 30cm pour la longueur, 5cm pour la largeur et de 5cm pour la hauteur. Le système de fixation du manche ou poignée (5) peut être a vis ou a clips et aura pour dimensions de l'ordre de 5cm de hauteur et 3cm de diamètre. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné a assécher les surfaces préalablement lavées avec un balai de type P.V.A. 3
Dispositif pour assécher les sols et les vitrages sur balai de type P.V.A avec possibilité d'utilisation autonome avec manche ou poignée.L'invention concerne un dispositif avec raclette ou analogue encliqueté sur un balai de type P.V.A double rouleaux d'essorage. permettant d'assécher les sols et les vitrages après lavage avec le balais de type P.V.A. afin d'évité les glissades de personnes et d'éliminé les traces d'humidité au séchage ainsi que la possibilité d'une utilisation autonome de l'inventionElle est constitué d'un ensemble de pièces en plastiques dont la principal est la raclette(1) peut être en silicone ou caoutchouc puis d'un renfort(2) dans le quel la raclette est coincé, un support(3) qui regroupe l'ensemble des pièces de l'invention avec un système de fixation(5) pour l'adaptation d'un manche ou d'une poignet, un second système de fixation(7) pour adaptation au balai P.V.A(4) (éponge en polyuréthanne(6) et double rouleaux d'essorages)Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à assécher les surfaces (sols et vitrages) avec balai P.V.A. ou de manière autonome avec manche ou poignée.
1) Dispositif pour assécher les surfaces telles que des sols ou des vitrages préalablement lavés,caractérisé en ce qu'il comporte une raclette silicone (1), un renfort de raclette (2) dans lequel le silicone est coincé, un support (3) qui regroupe le renfort et le système de fixation (7) à un balai (4) ainsi qu'un adaptateur de manche ou poignée (5), le dispositif pouvant au choix être fixé de façon amovible à un balai par son dispositif de fixation (7) ou à un manche ou une poignée par l'intermédiaire de son adaptateur. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le poids du balai (4) appuie sur la raclette (1) afin d'assécher sans appuyer les sols quelque soi le sens d'adaptation du système 3) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que le dispositif est utilisable de manière autonome sans balai pour éviter le poids du balai (4) et de son éponge (6) sur les surfaces verticales, 4) Dispositif selon la 3 ou la 1 caractérisé, est adaptable la raclette (1) vers le sol pour assécher en tirant le balai (4) vers soi, ou bien en position raclette (1) en haut pour assécher en poussant le balai. 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le système fixation (5) d'un manche ou d'une poignée indépendante du dispositif de l'invention puisse se viser ou bien se clipser sur le support (5) en vu d'une utilisation autonome de l'invention. 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le système de fixation (7) au balai type P.V.A support de l'invention, puisse être crocheté ou clipsé ou autre.
A
A47
A47L
A47L 13,A47L 1
A47L 13/11,A47L 1/06,A47L 13/12,A47L 13/144
FR2900569
A1
LENTILLE INTRAOCULAIRE POUR IMPLANTATION DANS LE SAC CAPSULAIRE
20,071,109
I; CUL IMPLANTATION -'RAO ~!R~ POUR NDANS __ SAC CAPSULAIRE La préserve invention se rapporte à un implant 5 oculaire formant lentille destinée e être implantée dans le sac capsulaire. On connaît déjà dans l'art antérieur des implants intraoculaires formant lentilles comportant une lentille centrale, en forme de disque circulaire et 10 des haptiques en forme de pattes qui s'étendent vers l'extérieur du disque optique et conçues pour coopérer avec la surface intérieure sensiblement circulaire du sac capsulaire pour maintenir la lentille dans l'ceil. Dans ces dispositifs de l'art antérieur, les 15 pattes formant haptiques sont agencées de manière à pouvoir être articulées et pliées par rapport au disque d'optique, de sorte que le plan de l'haptique puisse être disposé en faisant un angle par rapport au plan de l'optique lorsque l'implant intraoculaire est disposé 20 dans le sac capsulaire préalablement vidé de sa matière cristalline. La souplesse relative des pattes formant haptiques par rapport au disque optique fait que ces implants sont difficiles à positionner de manière fixe dans le sac capsulaire, sac qui a tendance à se 25 refermer sur soi--même, de sorte que son volume diminue et ne conserve pas une forme sensiblement de disque circulaire. Il apparaît une majoration dans le temps, post opératoire, à moyen et long terme. Pour contrer ce phénomène, il est nécessaire de prévoir avec les 30 implants oculaires de l'art antérieur un anneau supplémentaire q_le l'on insère préalablement dans le sac capsulaire pour que celui-ci conserve une forme sensiblement en disque circulaire, de sorte qu'ensuite on peut y insérer l'implant intraoculaire 35 convenablement, celui-ci restant ainsi stable tout au long de la vie du patient opéré. 2 2900569 La préseete invention vise à surmonter les inconvénients dE l'art antérieur en proposant un implant intraoculaire destiné à être inséré dans le sac capsulaire de l'ail, qui ne nécessite plus l'implantation préalable d'un anneau capsulaire destiné à supporter le sac capsulaire sur toute sa périphérie pour en maintenir une forme bien circulaire et qui, en même temps pourtant, peut être introduit facilement dans le sac capsulaire et y reste bien positionné. Suivant :L'invention, un implant intraoculaire destiné à être implanté dans un sac capsulaire comportant une optique, sensiblement sous la forme d'un disque ; et au moins deux pattes formant haptiques à distance l'une de l'autre et faisant saillie de l'optique radialement, est caractérisé en ce que les bords d'extrémité extérieurs des au moins deux haptiques sont reliés entre eux par des segments d'anneaux de sorte que les bords d'extrémité extérieurs et les segments d'anneau forment un anneau qui, en projection dans le plan de l'optique, s'étend tout autour de la périphérie de l'optique, à distance de celle-ci. En prévoyant ainsi un anneau passant par les bords périphériques extérieurs des haptiques et entourant entièrement le disque optique, en étant de plus grande dimension que celui-ci, on obtient un système qui va de soi-même effectuer le renforcement du sac capsulaire, positionner correctement le disque par rapport à ce sac capsulaire et s'insérer facilement dans le sac capsulaire, notamment par pliage sur lui-même de l'implant intraoculaire, notamment autour d'un axe de l'optique, par exemple son diamètre. L'implant, compte tenu des grandes parties de vide qui se trouvent délimitées, d'une part, par les pattes haptiques et, d'autre part, par les segments d'anneau à l'extérieur et le disque à l'intérieur, est suffisamment souple pour être plié et donc inséré dans le sac capsulaire, notamment par une ouverture effectuée par une incision de 3 .mm de diamètre, voire 2,8 mm. Suivant n mode de réalisation Pré-'éré de l'invention:, le3 nattes haptiques sont agencees inclinées par rapport au disque d'optique, le plan des pattes faisant un angle par rapport au plan du disque, mesuré dans une section perpendiculaire aux deux plans, qui est compris entre 8 et 12 et notamment entre 9 et 11 , par exemple 10 . Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, l'optique comporte une surface inférieure notamment plane, et une surface supérieure, notamment convexe dont la convexité est tournée vers le haut ; la surface inférieure et la surface supérieure du disque étant reliées par une surface latérale de laquelle font saillie les pattes ; et les pattes font saillie de cette surface la-nérale depuis une partie supérieure de cette surface latérale, de sorte qu'une partie inférieure de la surface latérale forme un épaulement inférieur du disque optique formant un angle sensiblement droit avec la surface inférieure du disque. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, il est prévu deux pattes formant haptiques diamétralement opposées, délimitant deux régions de vide intermédiaires, l'extension angulaire par rapport au centre de l'optique au niveau de l'anneau périphérique extérieur des pattes formant haptiques étant chacune comprise entre 30 et 50 , tandis que l'extension angulaire des parties de vide est d'environ 120 à 150 chacune. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, il est formé le long du bord extérieur de chaque patte fermant haptique un renflement faisant saillie des pattes, sensiblement transversalement au plan des pattes haptiques. 4 2900569 Cn décri : maintenant un mode de réalisation préféré de l'invention donné uniquement ~t à titre donné u:._ d'exemple en se _-ponant aux dessins, dans lesquels . La figure est une vue de dessus d'un implant 5 intraoculaire suivant l'invention ; La figure 2 est une vue en coupe transversale suivant la ligne A-A de la figure 1 ; et La figure 3 est une vue en coupe similaire à la figure 2 d'un antre mode de réalisation possible de 10 l'invention. A la figure 1 il est représenté un implant intraoculaire destiné à être introduit dans le sac capsulaire d'un oeil, sac capsulaire préalablement vidé de sa matière cristalline. L'implant 1 comporte une 15 optique 2, ici sous la forme d'un disque circulaire. Ce disque circulaire comporte une surface 3 inférieure sensiblement plane et une surface 4 supérieure convexe ayant sa convexité tournée vers le haut. Une surface 5 latérale relie les surfaces 3 et 4 l'une à l'autre. 20 Deux pattes 6 et 7 s'étendent à partir du disque 2 dans des directions diamétralement opposées. Les bords extérieurs 8 et 9 des pattes 6, 7 formant haptiques se prolongent par deux segments d'anneau 10 et 11, de sorte que l'anneau formé par les segments 10 et 11 et 25 les bords 8, 9 extérieurs des haptiques 6 et 7 est un anneau complet, de forme circulaire. Cet anneau complet, en projection dans le plan du disque (ou plan de la figure 1) s'étend à distance du disque 2, de sorte qu'il est formé entre cet anneau et le disque 30 deux régions 14 et 15 vides. Le disque d'optique, de forme circulaire, a un diamètre inférieur au diamètre de l'anneau complet. Le disque d'optique, comme l'anneau complet, pouvant, également, indépendamment l'un de l'autre, ne 35 pas être circulaire, mais par exemple en forme d'ellipse. La matière de l'implant 1 est une matière souple, aisément pliable et présentant une bonne biocompatibilité avec les tissus constituants l'oei_l, notamment un acrylique hydrophile ou hydrophobe, par exemple un pc=_yethersulfone, un poly-imide ou un polyfluorure de vinylidène. L'ensemble peut être monobloc, ou chaque partie (optique, haptiques et anneau) peut être en un matériau différent. L'épaisseur des haptiques (telle que mesurée perpendiculairement au plan de la figure 1) est inférieure à l'épaisseur du disque optique, notamment au moins deux fois inférieure. L'angle formé dans le plan de coupe de la figure 15 2 entre le plan des haptiques et le plan du disque (angle 8) est compris entre 8 et 12 , de préférence entre 9 et 11 , notamment égal à 10 . Le diamètre du disque est compris entre 5 et 7 mm, notamment est égal à 6 mm. Le diamètre extérieur de 20 l'anneau extérieur formé par les tronçons 10 et 11 et les bords 8 et 9 extérieurs des haptiques est compris entre 10 et 12 mm, notamment est égal à 10,8 mm. L'épaisseur du disque est de 0,25 mm. L'épaisseur des haptiques est de 0, 1 mm. L'extension angulaire le long 25 de la périphérie de l'anneau extérieur des haptiques (angle a à la figure) est comprise entre 30 et 60 , tandis que l'extension angulaire des tronçons 10 et 11 correspondant sensiblement aux régions 14 et 15 de vide est comprise entre 120 et 150 (angle [3). 30 La surface latérale 5 du disque comporte, sous les haptiques 6 et 7, un épaulement 20 formant un bord sensiblement droit, dit à bords carrés afin d'améliorer son contact sur la capsule postérieure du sac cristalinien. 35 Suivant un autre mode de réalisation de l'invention autre représenté à la figure 3, le disque optique peut comporter une surface 3 inférieure qui 6 2900569 n'est pas plane mais convexe et dont la convexité est tournée vers _'extérieur. E outre, sui ans l'invention, on peut prévoir plus que deux pattes formant haptiques, par exemple 5 trois pattes ou quatre pattes répartie uniformément autour du disque optique. Compte tenu de la grande souplesse de l'implant 1 optique obtenue par les matériaux et les dimensions, pour implanter ce système dans l'oeil, on le replie sur 10 soi-même pour l'insérer dans une canule d'insertion et l'on introduit La canule dans une incision qui peut avoir un diamètre de 2,5 à 3,0 mm formée dans l'enveloppe de la capsule et on pousse par un piston l'implant pour l'éjecter de la canule et l'introduire dans le sac capsulaire. Une fois dans le sac, l'implant va reprendre sa forme initiale de lui-même et petit à petit s'installer dans le sac en ayant l'anneau extérieur qui vient contre la paroi interne du sac en faisant en sorte que cette paroi interne se forme bien complètement. Dans le même temps, l'inclinaison des pattes haptiques par rapport aux disques fait que la surface inférieure du disque optique est bien plaquée contre la surface inférieure du sac pour ainsi bloquer convenablement la formation de fibrose latérale, en coopération avec les vides 14 et 15. A l'extrémité libre des haptiques, il est formé un renflement 16, perpendiculairement au plan de l'haptique, qui aide à la bonne implantation et au bon maintien de l'implant dans le sac capsulaire, contre la paroi de celui-ci
Implant intraoculaire destinée à être implanté dans un sac capsulaire comportant une optique, sensiblement sous la forme d'un disque (2) circulaire de dimension inférieure au volume intérieur sensiblement en forme de disque circulaire du sac capsulaire ; et au moins deux pattes (6, 7) formant haptiques à distance l'une de l'autre et faisant saillie de l'optique radialement, est caractérisé en ce que les bords d'extrémité extérieure des au moins deux haptiques sont reliés entre eux par deux segments d'anneaux de sorte que les bords d'extrémité extérieur et les segments d'anneau forment un anneau qui, en projection dans le plan de l'optique, s'étend tout autour de la périphérie de l'optique.
1. Implant ino_aoculaire destinée à être implanté dans un sac capsulaire comportant une optique, sensiblement sous la forme d'un disque (2) circulaire ; et au moins deux pattes (6, 7) formant haptiques à distance l'une de l'autre et faisant saillie de l'optique radialement, caractérisé en ce que les bords (8, 9) d'extrémité extérieure des au moins deux haptiques sont reliés entre eux par des segments (10, 11) d'anneaux ce sorte que les bords d'extrémité extérieur et les segments d'anneau forment un anneau qui, en projection dans le plan de l'optique, s'étend tout autour de la périphérie de l'optique, à distance de celle-ci. 2. Implant suivant la 1, caractérisé en ce que les pattes (6, 7) haptiques sont agencées inclinées par rapport au disque d'optique, le plan des pattes faisant un angle par rapport au plan du disque (2) , mesuré dans une section perpendiculaire aux deux plans, qui est compris entre 8 et 12 et notamment entre 9 et 11 , par exemple 10 . 3. Implant suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'optique (2) comporte une surface inférieure notamment plane, et une surface supérieure, notamment convexe, dont la convexité est tournée vers le haut ; la surface inférieure et la surface supérieure du disque étant reliées par une surface latérale de laquelle font saillie les pattes ; et les pattes font saillie de cette surface latérale depuis une partie supérieure de cette surface latérale, de sorte qu'une partie inférieure de la surface latérale forme un épaulement (20) inférieur du disque optique formant un angle sensiblement droit avec la surface inférieure du disque. 8 2900569 4. imoyar i suivant la revend, cation_ 1, 2 ou 3, caractérisé en os ci'_ est prévu deux pattes formant haptiques diamé ._ s_ement opposées, délimitant deux 5 régions d vide ' C e rintermédiaires, l extension angulaire par rapport au centre de l'optique au niveau de l'anneau périphérique extérieur des pattes formant haptiques étant chacune comprise entre 30 et 50 , tandis que l'extension angulaire des parties de vide 10 est d'environ 12C à 150 chacune. 5. Implant suivant l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il est formé le long du bord extérieur de chaque patte formant haptique un 15 renflement (16) faisant saillie des pattes, sensiblement transversalement au plan des pattes haptiques.
A
A61
A61F
A61F 2
A61F 2/16
FR2901568
A1
VEHICULE COMPORTANT UNE PORTIERE S'OUVRANT EN MODE PAPILLON
20,071,130
position fermée à une position ouverte. A l'inverse, lors de la fermeture de la portière 1, l'utilisateur doit produire un effort proportionnel au déplacement du poids de la portière pour retenir cette dernière afin qu'elle ne retombe pas sur lui. Pour pallier ces inconvénients, généralement, sur les véhicules automobiles modernes, les portières 1 en mode papillon sont maintenues en mouvement par des ressorts 14, pour la plupart à gaz. Les ressorts 14 sont majoritairement montés entre le châssis du véhicule et la portière 1. Cette solution présente cependant également des inconvénients, car la longueur relative des ressorts 14 est pénalisante, surtout lorsque la portière gauche et la portière droite du véhicule se trouvent pratiquement en accostage lorsqu'elles sont toutes les deux en position ouverte. Il est de plus difficile de monter tous les éléments mécaniques pour produire la manoeuvre des portières, du fait de l'alignement des éléments mécaniques sensiblement dans un même plan radial vertical du véhicule 100. PRESENTATION DE L'INVENTION L'invention propose de pallier au moins un des inconvénients précités. A cet effet, on propose selon l'invention un véhicule comportant au moins une portière montée sur un châssis et apte à être manoeuvrée en mode papillon entre une position ouverte et une position fermée par rapport au châssis, le véhicule comportant également au moins un ressort monté entre la portière et le châssis. Le véhicule comporte en outre au moins un actionneur monté entre la portière et le châssis et apte à manoeuvrer la portière entre la position ouverte et la position fermée par rapport au châssis. L'invention est avantageusement complétée par les caractéristiques suivantes, prises seules ou en une quelconque combinaison techniquement possible. - le véhicule comporte un bras formant charnon comportant deux 30 extrémités, une extrémité étant reliée d'une part à la portière et une autre extrémité étant d'autre part reliée au ressort et à l'actionneur ; - le véhicule comporte deux portières, les deux charnons reliés chacun à un ressort et à un actionneur étant disposés de part et d'autre d'un plan 3 d'antisymétrie des charnons lorsque les deux portières sont en position ouverte ou en position fermée ; - le charnon a une forme de col de cygne ; - le ressort est du type ressort à gaz ; - le ressort est du type ressort hélicoïdal ; - l'actionneur est à course linéaire ; - l'actionneur est à mouvement rotatif ; - l'actionneur est mû par une source électrique, hydraulique et/ou pneumatique ; et - la source comporte un dispositif de contrôle électronique. L'invention présente de nombreux avantages. Le véhicule selon l'invention est à la fois compact et sécurisant. L'utilisateur du véhicule n'a pas à supporter le poids de la portière lors de l'ouverture ou de la fermeture de cette dernière. PRESENTATION DES FIGURES D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit, qui est purement illustrative et non limitative, et qui doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels : - les figures 1 et 2, déjà commentées, représentent schématiquement des 20 modes d'ouverture connus d'une portière d'un véhicule ; - les figures 3A à 3C représentent schématiquement une vue en coupe transversale d'une partie d'un véhicule selon l'invention ; et - la figure 4 représente schématiquement une vue de dessus d'une partie d'un véhicule selon l'invention. 25 Sur l'ensemble des figures, les éléments similaires portent des références numériques identiques. DESCRIPTION DETAILLEE Les figures 3A, 3B, 3C et 4 montrent schématiquement qu'un véhicule selon l'invention comporte principalement au moins une portière 1 ou 2 û 30 préférentiellement deux portières - montée sur un châssis référencé par 18 et/ou 19. Chaque portière est apte à être manoeuvrée en mode papillon entre une position ouverte (figures 3B pour la portière 1, figure 3C pour la portière 2) et une position fermée (figure 3A) par rapport au châssis. 4 Le véhicule comporte également au moins un ressort 13 ou 14 monté entre la portière 1 ou 2 et le châssis 18 ou 19. De même, le véhicule comporte en outre au moins un actionneur 11 ou 12 monté entre la portière 1 ou 2 et le châssis 18 ou 19 et apte à manoeuvrer la portière entre une position ouverte et une position fermée par rapport au châssis 18 ou 19. A cet effet, le véhicule comporte préférentiellement un bras formant charnon 3 ou 4 comportant deux extrémités, une extrémité étant reliée d'une part à la portière 1 ou 2 et une autre extrémité étant d'autre part reliée respectivement au ressort 14 ou 13 et à l'actionneur 11 ou 12. Le charnon 3 ou 4 a préférentiellement une forme de col de cygne, c'est à dire qu'il est cintré. La figure 3B montre que le charnon 3 relié d'une part à la portière 1 s'étend selon une courbe de la portière 1 vers l'intérieur du véhicule, l'extrémité opposée à l'extrémité reliée à la portière 1 étant reliée à l'actionneur 11 et au ressort 14. De même, la figure 3C montre que le charnon 4 relié d'une part à la portière 2 s'étend selon une courbe de la portière 2 vers l'intérieur du véhicule, l'extrémité opposée à l'extrémité reliée à la portière 2 étant reliée à l'actionneur 12 et au ressort 13. Plus précisément, la figure 3C montre que le ressort 13 comporte deux extrémités. Une extrémité est reliée par une liaison pivot 7 au châssis 19. Une autre extrémité du ressort 13 est reliée par une liaison pivot 15 à une face d'une extrémité du charnon 4, solidaire par ailleurs de la portière 2. La figure 3C montre également que l'actionneur 12 comporte deux extrémités. Une extrémité de l'actionneur 12 est reliée par une liaison pivot 10 au châssis 18, opposé au châssis 19 par rapport à un plan 103 longitudinal vertical du véhicule. Une autre extrémité de l'actionneur 12 est reliée par une liaison pivot 5 à une face d'une extrémité du charnon 4. Les liaisons pivots 15 et 5 sont situées sur des faces opposées du charnon 4. La figure 3B montre que le ressort 14 comporte deux extrémités. Une extrémité est reliée par une liaison pivot 8 au châssis 18. Une autre extrémité du ressort 14 est reliée par une liaison pivot 16 à une face d'une extrémité du charnon 3. La figure 3B montre également que l'actionneur 11 comporte deux extrémités. Une extrémité de l'actionneur 11 est reliée par une liaison pivot 9 au châssis 19 opposé au châssis 18 par rapport à un plan 103 longitudinal vertical du véhicule. Une autre extrémité de l'actionneur 11 est reliée par une liaison pivot 6 à une face d'une extrémité du charnon 3. Les liaisons pivots 16 et 6 sont situées sur des faces 5 opposées du charnon 3. Ainsi, les deux charnons 3 et 4, reliés chacun respectivement à un ressort 14 ou 13 et à un actionneur 11 ou 12, sont disposés de part et d'autre d'un plan 102 d'antisymétrie des charnons lorsque les deux portières 1 et 2 sont en position ouverte ou en position fermée. Une telle disposition des charnons permet d'assurer la compacité du système d'ouverture/de fermeture des portières. Les ressorts 13 et 14 sont du type ressort à gaz ou du type ressort hélicoïdal. Les actionneurs 11 et 12 sont à course linéaire ou à mouvement rotatif. Dans ce dernier cas, non représenté, chaque actionneur rotatif peut être raccordé soit à une extrémité d'un charnon, soit à un axe 30 ou 40 entre les portières et le châssis, l'axe 30 ou 40 matérialisant l'axe d'ouverture des portières 1 ou 2 en mode papillon. Chaque actionneur est mû par une source (non représentée) électrique, hydraulique et/ou pneumatique. Préférentiellement, la source comporte un dispositif de contrôle électronique. Une détection d'obstacles peut être intégrée au dispositif de contrôle électronique pour sécuriser les manoeuvres d'ouverture et de fermeture des portières. La courbe d'équilibrage entre l'action des actionneurs 11 et 12 et celle des ressorts 13 et 14 est calculée de manière à avoir, en cas de panne de la source, la possibilité de manoeuvrer à la main les portières avec un niveau d'effort acceptable. La manipulation reste cependant un mode dégradé d'utilisation. Un cache 17 représenté à la figure 3A permet de masquer tous les composants nécessaires pour produire l'ouverture ou la fermeture. Les développements qui suivent décrivent de façon plus précise le fonctionnement du système d'ouverture/de fermeture des portières. 6 Dans une position où les deux portières sont fermées (figure 3A), le ressort 13 exerce une poussée permanente sur le charnon 4. L'actionneur 12, également relié au charnon 4, exerce une poussée telle que la poussée exercée par le ressort 13 ne peut pas vaincre le poids de la portière 2. L'actionneur 12 est inactif et inerte en lui-même au repos. La portière 2 est maintenue en position fermée. De même, le ressort 14 exerce une poussée permanente sur le charnon 3. L'actionneur 11, également relié au charnon 3, exerce une poussée telle que la poussée exercée par le ressort 14 ne peut pas vaincre le poids de la portière 1. L'actionneur 11 est inactif et inerte en lui-même au repos. La portière 1 est maintenue en position fermée. Pour ouvrir la portière 1 (figure 3B), l'actionneur 11 entame une course en se rétractant. La rétraction de l'actionneur 11 se combine à la poussée permanente du ressort 14 sur le charnon 3. Le ressort 14 entame une course de détente, qui, combinée à la rétraction de l'actionneur 11, génère un effort permettant de vaincre le moment résistant de la portière 1 dû à son poids. La portière 1 s'ouvre. Pour ouvrir la portière 2 (figure 3C), l'actionneur 12 entame une course en se rétractant. La rétraction de l'actionneur 12 se combine à la poussée permanente du ressort 13 sur le charnon 4. Le ressort 13 entame une course de détente, qui, combinée à la rétraction de l'actionneur 12, génère un effort permettant de vaincre le moment résistant de la portière 2 dû à son poids. La portière 2 s'ouvre. La figure 3D montre que les deux portières peuvent être ouvertes 25 simultanément. A l'inverse, lors d'une phase de fermeture des portières, chaque actionneur 11 ou 12 travaille en exerçant une poussée sur les charnons. L'effort ainsi fourni par l'actionneur 11 ou 12, additionné au poids de chaque portière 1 ou 2, est suffisamment élevé pour vaincre l'effort généré par 30 chaque ressort 13 ou 14. On comprend alors que lors d'une phase de fermeture, le ressort 13 ou 14 se comprime. 7 On comprend également que chaque actionneur 11 ou 12 fonctionne dans les deux sens de travail, c'est-à-dire à l'ouverture et à la fermeture de la portière. Le poids de chaque portière est compensé en grande partie par l'effort généré par chaque ressort 13 ou 14. La part des efforts restant à générer par chaque actionneur 11 ou 12 est de faible niveau, car la poussée de celui-ci ne remplace que l'effort fourni éventuellement par un utilisateur en cas de panne de la source de l'actionneur. La manipulation en cas de panne est donc aisée.10
L'invention concerne un véhicule comportant au moins une portière (1, 2) montée sur un châssis (18, 19) et apte à être manoeuvrée en mode papillon entre une position ouverte et une position fermée par rapport au châssis (18, 19), le véhicule comportant également au moins un ressort (13, 14) monté entre la portière (1,2) et le châssis (18,19),caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins un actionneur (11, 12) monté entre la portière (1,2) et le châssis (18, 19) et apte à manoeuvrer la portière entre la position ouverte et la position fermée par rapport au châssis (18,19).
1. Véhicule comportant au moins une portière (1, 2) montée sur un châssis (18, 19) et apte à être manoeuvrée en mode papillon entre une position ouverte et une position fermée par rapport au châssis (18, 19), le véhicule comportant également au moins un ressort (13, 14) monté entre la portière (1, 2) et le châssis (18, 19), caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins un actionneur (11, 12) monté entre la portière (1, 2) et le châssis (18, 19) et apte à manoeuvrer la portière entre la position ouverte et la position fermée par rapport au châssis (18, 19). 2. Véhicule selon la précédente, comportant un bras formant charnon (3, 4) comportant deux extrémités, une extrémité étant reliée d'une part à la portière (1, 2) et une autre extrémité étant d'autre part reliée au ressort (13, 14) et à l'actionneur (11, 12). 3. Véhicule selon la précédente, comportant deux portières (1, 2), les deux charnons (3, 4) reliés chacun à un ressort (13, 14) et à un actionneur (11, 12) étant disposés de part et d'autre d'un plan (101) d'antisymétrie des charnons lorsque les deux portières sont en position ouverte ou en position fermée. 4. Véhicule selon l'une des 2 à 3, dans lequel le charnon (3, 25 4) a une forme de col de cygne. 5. Véhicule selon l'une des 1 à 4, dans lequel le ressort (13, 14) est du type ressort à gaz. 30 6. Véhicule selon l'une des 1 à 4, dans lequel le ressort (13, 14) est du type ressort hélicoïdal. 10 7. Véhicule selon l'une des 1 à 6, dans lequel l'actionneur (11, 12) est à course linéaire. 8. Véhicule selon l'une des 1 à 6, dans lequel l'actionneur 5 (11, 12) est à mouvement rotatif. 9. Véhicule selon l'une des précédentes, dans lequel l'actionneur est mû par une source électrique, hydraulique et/ou pneumatique. 10. Véhicule selon la précédente, dans lequel la source comporte un dispositif de contrôle électronique.
E,B
E05,B60
E05F,B60J
E05F 15,B60J 5
E05F 15/00,B60J 5/04,E05F 15/04,E05F 15/12
FR2890954
A1
PROCEDE DE PRODUCTION DE GAZ DE SYNTHESE A L'AIDE D'UN GAZ OXYGENE PRODUIT PAR AU MOINS UNE TURBINE A GAZ
20,070,323
La présente invention concerne un procédé de production de gaz de synthèse et d'électricité dans lequel le comburant nécessaire à la combustion pour permettre la réaction de formation du gaz de synthèse est constitué d'un gaz oxygéné produit par au moins une turbine à gaz. L'invention touche différents secteurs d'activité, tels que la chimie lourde, les industries pétrochimiques, l'industrie de raffinage, l'industrie énergétique, toutes concernées par la protection environnementale. Toutes ces industries peuvent mettre en oeuvre la conversion d'hydrocarbures lourds en produits chimiques valorisables au moyen de la production d'un gaz de synthèse. Un gaz de synthèse est un mélange gazeux qui contient au moins CO, H2, CH4, CO2, N2, Ar et H2O obtenu par le reformage à la vapeur ("steam methane reforming" ou SMR en anglais, par l'oxydation partielle d'hydrocarbures ("partial oxydation" ou PDX en anglais), par réformage autothermique ("autothermal reforming" ou ATR en anglais), par reformage convectif ("convective reforming" en anglais), par réformage secondaire ("secondary reforming" en anglais) ou par réformage par l'échange de chaleur ("heat exchange reforming" en anglais). Tous ces procédés mettent en oeuvre une réaction de combustion afin d'apporter la chaleur nécessaire à la réaction de formation du gaz de synthèse. La présente invention concerne les sites de production de gaz de synthèse dans lesquels au moins une turbine à gaz est également présente. Selon l'invention, on entend par "turbine à gaz" (TAG), un dispositif comprenant au moins un compresseur d'air, une chambre de combustion et une turbine de détente. Le site peut comprendre plusieurs turbines à gaz. Dans la turbine à gaz, l'air comprimé produit est introduit avec au moins un combustible dans la chambre de combustion de la turbine et les gaz de combustion produits passent à travers la turbine de détente pour produire de l'électricité au moyen d'un alternateur. Généralement, ces gaz passent ensuite à travers une chaudière de récupération de chaleur pour produire de la vapeur. Le combustible de la turbine à gaz est habituellement du gaz naturel, mais peut comprendre de l'hydrogène ou du gaz de synthèse provenant de l'unité de production du gaz de synthèse ou un combustible liquide hydrocarboné. Le but de la présente invention est de proposer un procédé de production de gaz de synthèse présentant une efficacité énergétique améliorée par combinaison du procédé de production du gaz de synthèse et d'une unité de cogénération par rapport à un cas où ce procédé et cette unité ne sont pas combinés. Dans ce but, l'invention concerne un procédé de production de gaz de synthèse sur un site industriel comprenant au moins une turbine à gaz dans lequel le gaz oxygéné produit par la turbine à gaz est valorisé dans une réaction de combustion mise en oeuvre sur le site industriel ou dans une unité de récupération de chaleur du site industriel. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre. Des formes et des modes de réalisation de l'invention sont donnés à titre d'exemples non limitatifs, illustrés par les dessins joints dans lesquels: - les figures 1 à 3 sont des vues schématiques d'au moins trois variantes du procédé de production de gaz de synthèse selon l'invention produisant en outre de l'électricité et de l'air préchauffé, - les figures 4 à 8 sont des schémas du dispositif de distribution d'un gaz oxygéné principal et d'un gaz oxygéné secondaire dans un réacteur de gaz de synthèse et dans l'unité de récupération de chaleur liée avec l'unité de production de gaz de synthèse. L'invention concerne donc un procédé de production de gaz de synthèse sur un site industriel comprenant au moins une turbine à gaz dans lequel le gaz oxygéné produit par la turbine à gaz est valorisé dans une réaction de combustion mise en oeuvre sur le site industriel ou dans une unité de récupération de chaleur du site industriel et, plus particulièrement, un procédé de production de gaz de synthèse dans lequel le comburant nécessaire à la combustion pour permettre la réaction de formation du gaz de synthèse est constitué d'un gaz oxygéné produit par au moins une turbine à gaz. Les équipements permettant d'obtenir le gaz de synthèse brut peuvent être un réacteur de réformage à la vapeur (SMR), suivi par un réacteur de réformage secondaire, ou un réacteur d'oxydation partielle (PDX) utilisant des hydrocarbures pour produire le gaz de synthèse brut. Le gaz de synthèse brut comprend de l'hydrogène, du monoxyde de carbone, du dioxyde de carbone et d'autres composés. Il peut également s'agir d'un réacteur pour la mise en oeuvre d'un procédé ATR ou d'un procédé de réformage par convection. Ces réactions de production de gaz de synthèse s'effectuent à haute température, ce qui nécessite une combustion au sein d'un réacteur pour la mise en oeuvre et le maintien de la réaction de synthèse. Il s'agit habituellement de la combustion de gaz naturel, mais le combustible peut comprendre également un liquide ou solide contenant des hydrocarbures. Cette combustion nécessite la présence d'un comburant, qui est selon l'invention, au moins en partie issu de la turbine à gaz. Ainsi, ce comburant est un gaz oxygéné qui est tout ou partie du gaz d'échappement de la turbine à gaz. En effet, la turbine à gaz produit un gaz d'échappement comprenant généralement 13 % à 16 % en volume d'oxygène sur gaz humide. Selon l'invention, les gaz d'échappement sont récupérés et introduits dans les brûleurs du SMR, ATR, PDX ou du réformeur par convection pour la mise en oeuvre de la combustion nécessaire à la réaction de production du gaz de synthèse. Ces gaz d'échappement présentent généralement une température comprise entre 450 C et 650 C. Une conséquence directe de la mise en oeuvre du procédé selon l'invention est que la chaleur produite lors de la combustion pour permettre la réaction de formation du gaz de synthèse peut ensuite être utilisée pour produire de la vapeur ou de l'air préchauffé. En effet, dans certains cas, du fait de l'utilisation du gaz oxygéné de la turbine à gaz, le procédé de production de gaz de synthèse produit un excédent de chaleur par rapport à un procédé n'utilisant que de l'air pour la combustion mise en oeuvre dans la production de gaz de synthèse. Cet excédent de chaleur peut être valorisé en chauffant tout type de fluide, et notamment, de l'eau ou de la vapeur d'eau ou de l'air par mise en contact au sein d'un échangeur de chaleur de ces derniers fluides avec le gaz de synthèse produit et/ou les fumées produites par la combustion au sein de réacteur de gaz de synthèse et/ou encore les fumées produites par la combustion dans la turbine à gaz. Selon une variante de l'invention, une partie du gaz oxygéné produit par la turbine à gaz peut être utilisée dans une unité de récupération de chaleur. Cette variante s'applique lorsque la turbine à gaz produit une quantité de gaz oxygéné supérieure à celle nécessaire à la combustion pour permettre la réaction de formation du gaz de synthèse. L'excédent de gaz oxygéné peut alors être utilisé comme comburant dans la combustion mise en oeuvre par une unité de récupération de chaleur. Selon l'invention, l'unité de récupération de chaleur peut être la zone de récupération de chaleur de gaz de combustion du dispositif de production de gaz de synthèse. Cette zone est présente sur tous les sites de production de gaz de synthèse et permet de récupérer la chaleur des gaz d'échappement produits par la combustion qui permet la réaction de formation du gaz de synthèse. La combustion mise en oeuvre au sein de cette zone est celle des hydrocarbures utilisés dans la production du gaz de synthèse et du gaz oxygéné produit par la turbine à gaz. Cette zone est dénommée zone de récupération de chaleur du gaz de combustion dans la présente invention. L'unité de récupération de chaleur peut également être une unité de production de vapeur (on parle alors en anglais de "Heat Recovery Steam Generator" ou HRSG). Dans ce cas, la vapeur produite peut être utilisée pour créer de l'électricité au moyen d'une turbine à vapeur, ou encore, elle peut être utilisée pour un procédé industriel mettant en oeuvre de la vapeur (c'est alors un produit exporté du site). L'unité de récupération de chaleur peut également être un préchauffeur d'air (on parle alors en anglais de "Air Preheater"). Selon un mode particulier de l'invention, l'air comprimé par le compresseur de la turbine à gaz peut être chauffé dans un échangeur incorporé dans la zone convective de l'équipement permettant la production du gaz de synthèse. L'invention concerne également un procédé de contrôle de l'introduction, dans la chambre de combustion d'un dispositif de production de gaz de synthèse, du gaz oxygéné nécessaire à la combustion qui permet la réaction de formation du gaz de synthèse sur un site industriel comprenant au moins une turbine à gaz, selon lequel: - lorsque la turbine à gaz fonctionne, au moins une partie du gaz oxygéné produit par la turbine à gaz est introduit dans la chambre de combustion du dispositif de production de gaz de synthèse, - lorsque la turbine à gaz ne fonctionne pas, de l'air atmosphérique ou de l'oxygène est introduit dans la chambre de combustion du dispositif de production de gaz de synthèse. Le procédé de contrôle permet de maintenir l'introduction d'un gaz oxygéné dans la chambre de combustion du dispositif de production de gaz de synthèse lorsque la turbine à gaz ne fonctionne pas, par exemple en cas d'arrêt. Dans ce cas, le gaz oxygéné utilisé dans la chambre de combustion peut être de l'air atmosphérique. Cet air est généralement introduit au moyen d'un ventilateur de soufflage ("forced draft fan" en anglais). Préalablement à son introduction dans le réacteur, cet air est préférablement chauffé à la température du gaz oxygéné sortant de la turbine à gaz, qui est de l'ordre de 450 C à 650 C, par exemple au moyen de brûleurs. Le gaz oxygéné secondaire peut être également de l'oxygène sous pression provenant d'une unité de séparation d'air ("Air Separation Unit" (ASU) en anglais), ce qui revient à mettre en oeuvre une oxycombustion. Cet oxygène peut être également introduit dans le réformeur secondaire du dispositif de production de gaz de synthèse. Selon un mode particulier, le procédé de contrôle prévoit également que: lorsque la turbine à gaz fonctionne, au moins une partie du gaz oxygéné produit par la turbine à gaz est introduit dans une zone de récupération de chaleur du gaz de combustion et/ou dans une unité de production de vapeur, - lorsque la turbine à gaz ne fonctionne pas, de l'air atmosphérique est introduit dans la zone de récupération de chaleur du gaz de combustion et/ou dans une unité de production de vapeur. En général, l'air atmosphérique est chauffé avant d'être introduit dans la chambre de combustion du dispositif de production de gaz de synthèse, dans la zone de récupération de chaleur du gaz de combustion et/ou dans une unité de production de vapeur. L'air atmosphérique est généralement chauffé au moyen d'un brûleur. L'air atmosphérique introduit dans la zone de récupération de chaleur du gaz de combustion et/ou dans une unité de production de vapeur peut être chauffé au moyen d'un brûleur alimenté par au moins une partie du gaz d'échappement produit par le dispositif de production de gaz de synthèse. La recirculation de ce gaz d'échappement permet d'augmenter la production de vapeur tout en réduisant la pression partielle de NON. L'invention concerne ensuite un dispositif de distribution d'un gaz oxygéné principal et d'un gaz oxygéné secondaire dans au moins la chambre de combustion d'un dispositif de production de gaz de synthèse constitué d'au moins deux conduits, - le premier conduit comprenant: une ouverture coopérant avec une source du gaz oxygéné principal et permettant l'introduction du gaz oxygéné principal dans ledit premier conduit, une ouverture coopérant avec le deuxième conduit et permettant l'évacuation du gaz présent dans le premier conduit vers le deuxième conduit, une ouverture permettant l'évacuation du gaz présent dans ledit conduit vers l'atmosphère, - le deuxième conduit comprenant: une ouverture coopérant avec le premier conduit et permettant l'introduction du gaz oxygéné principal dans ledit deuxième conduit, une ouverture permettant l'introduction du gaz oxygéné secondaire dans ledit deuxième conduit, 20. un moyen de contrôle de l'ouverture permettant l'introduction du gaz oxygéné secondaire dans le second conduit, permettant soit l'ouverture, soit la fermeture de l'ouverture, une ouverture permettant l'évacuation du gaz oxygéné présent dans le deuxième conduit vers la chambre de combustion du dispositif de production de gaz de synthèse. L'invention concerne également une variante du dispositif précédent permettant la distribution du gaz oxygéné principal et du gaz oxygéné secondaire dans la chambre de combustion d'un dispositif de production de gaz de synthèse et en outre dans la zone de récupération de chaleur du gaz de combustion et/ou vers une unité de production de vapeur. Selon cette variante, le dispositif comprend trois conduits et: - le premier conduit comprend une autre ouverture coopérant avec le troisième conduit et permettant l'évacuation du gaz présent dans le premier conduit vers le troisième conduit, - le troisième conduit comprend: une ouverture coopérant avec le premier conduit et permettant l'introduction du gaz oxygéné principal dans ledit troisième conduit, une ouverture permettant l'introduction du gaz oxygéné secondaire dans ledit deuxième conduit, un moyen de contrôle de l'ouverture permettant l'introduction du gaz oxygéné secondaire dans le troisième conduit, permettant soit l'ouverture, soit la fermeture de l'ouverture, une ouverture permettant l'évacuation du gaz oxygéné présent dans le troisième conduit vers la zone de récupération de chaleur du gaz de combustion et/ou vers l'unité de production de vapeur. Ce dispositif est adapté à la mise en oeuvre du procédé de contrôle de l'introduction, dans les chambres de combustion d'un dispositif de production de gaz de synthèse, du gaz oxygéné nécessaire à la combustion pour permettre la réaction de formation du gaz de synthèse précédemment défini. Il permet de choisir la nature du gaz oxygéné qui doit être introduit dans la chambre de combustion de l'unité de gaz de synthèse et dans la chaudière de l'unité de production de vapeur. Un des moyens de contrôle des ouvertures permettant l'introduction du gaz oxygéné secondaire sont des trappes. Ces trappes permettent d'ouvrir ou fermer lesdites ouvertures: elles sont ouvertes pour introduire le gaz oxygéné secondaire dans les conduits et elles sont fermées pour empêcher l'introduction du gaz oxygéné secondaire dans les conduits. Un autre moyen de contrôle des ouvertures permettant l'introduction du gaz oxygéné secondaire sont des soufflants d'air ("air blowers" en anglais). Selon un mode particulier, au moins le deuxième et/ou le troisième conduit comprend un moyen de régulation du débit de gaz oxygéné principal. Ce moyen de régulation est généralement composé de volets ("inlet guide vanes" ou louvers en anglais). La régulation peut aller jusqu'à l'arrêt total du débit de gaz oxygéné principal. Le premier conduit comprend une ouverture permettant l'évacuation du gaz oxygéné présent dans ce conduit vers l'atmosphère. Selon l'invention, l'évacuation du gaz présent dans le premier conduit vers l'atmosphère est prévue lorsque la turbine à gaz est en charge partielle ou défaillante et ne produit pas de gaz oxygéné principal. L'évacuation partielle ou totale du gaz peut également être prévue lorsque la turbine à gaz fonctionne mais lorsque le dispositif de production de gaz de synthèse est en charge partielle ou arrêté. Le dispositif précédent comprend habituellement des brûleurs ("duct burners" en anglais) placés dans le deuxième et le troisième conduits. Ces brûleurs permettent de chauffer les gaz oxygénés, ce qui est notamment utile lorsque le gaz oxygéné est de l'air atmosphérique ou de l'oxygène, ou lorsque l'on veut augmenter la production de vapeur en chauffant le gaz oxygéné principal présent dans le troisième conduit. Ainsi, les brûleurs sont généralement placés dans les deuxièmes et troisièmes conduits en aval de l'ouverture permettant l'introduction du gaz oxygéné secondaire dans les conduits par rapport au sens de circulation du gaz oxygéné secondaire dans les conduits. De préférence, le premier conduit comprend une ouverture permettant l'évacuation du gaz oxygéné présent dans le conduit vers l'atmosphère. Cette l'ouverture permettant l'évacuation du gaz oxygéné présent dans le conduit vers l'atmosphère coopère généralement avec un conduit comprenant un moyen de régulation du débit de gaz oxygéné principal. Enfin, l'invention concerne l'utilisation du dispositif précédent pour la mise en oeuvre du procédé de contrôle de l'introduction, dans la chambre de combustion d'un dispositif de production de gaz de synthèse, du gaz oxygéné nécessaire à la combustion qui permet la réaction de formation du gaz de synthèse sur un site industriel comprenant au moins une turbine à gaz, dans laquelle: - le gaz oxygéné principal distribué par le dispositif de distribution de gaz oxygéné est le gaz oxygéné produit par la turbine à gaz, - le gaz oxygéné secondaire distribué par le dispositif de distribution de gaz oxygéné est de l'air atmosphérique ou de l'oxygène, et - lorsque la turbine à gaz fonctionne, le moyen de contrôle de l'ouverture permettant l'introduction du gaz oxygéné secondaire dans le conduit correspondant assure la fermeture de cette ouverture, - lorsque la turbine à gaz ne fonctionne pas, le moyen de contrôle de l'ouverture permettant l'introduction du gaz oxygéné secondaire dans le conduit correspondant assure l'ouverture de cette ouverture. De préférence, lorsque la turbine à gaz ne fonctionne pas, donc lorsque le moyen de contrôle des ouvertures permettant l'introduction du gaz oxygéné secondaire dans les conduits est ouvert, le gaz oxygéné est chauffé, par exemple au moyen de brûleurs placés dans les conduits. Les figures 1 à 8 illustrent le dispositif et le procédé selon l'invention. Dans ces figures, les numéros ont la signification suivante: 1 Gaz de synthèse brut 2, 21, 22 Gaz oxygéné 3 Turbine à gaz 4 Volets Zone de récupération de chaleur du gaz de combustion 6 7 8 9, 91, 92, 93, 94 10 12, 121 13 14 15 151 16 161 162 17 171 172 173 174 175 18 181, 182, 183 Vapeur issue du dispositif de production de gaz de synthèse Dispositif de production de gaz de synthèse Air atmosphérique Conduits de gaz oxygéné Ouverture du premier conduit 9 permettant l'introduction du gaz oxygéné principal Ouverture du deuxième conduit 91 permettant l'introduction du gaz oxygéné secondaire Trappe ou soufflant Ouverture du troisième conduit 92 permettant l'introduction du gaz oxygéné secondaire Trappe ou soufflant Vapeur Brûleurs Unité de production de vapeur Vapeur recyclée à l'unité de production de gaz de synthèse Volets Ouverture du conduit permettant l'évacuation du gaz oxygéné principal vers l'atmosphère Volets Ouverture du premier conduit 9 permettant l'évacuation du gaz oxygéné vers le deuxième conduit 91 Ouverture du second conduit 91 permettant l'évacuation du gaz oxygéné vers la chambre de combustion du dispositif de production de gaz de synthèse Unité de récupération de vapeur du dispositif de production de gaz de synthèse Réformeur secondaire Unité de séparation d'air (ASU) Oxygène purifié vers le réformeur secondaire Oxygène purifié en pression pour la combustion Oxygène purifié en forme gazeuse ou liquide destinée à l'exportation Matière première hydrocarbonée et/ou combustible Volets Gaz de synthèse refroidi Unité d'élimination de dioxyde de carbone 192 Gaz de synthèse à faible teneur en CO2 Brûleurs 211 Ouverture du premier conduit 9 permettant l'évacuation du gaz oxygéné vers le troisième conduit 92 212 Ouverture du troisième conduit 92 permettant l'évacuation du gaz oxygéné vers la zone de récupération de chaleur du gaz de combustion 23 Eau 230 CO2 éliminé 24 Préchauffeur de chaudière Eau chaude 26 Unité de purification du gaz de synthèse (par exemple membrane produisant de l'oxogaz, avec un mélange H2/CO compris entre 1,1 et 2,1) 261 Unités de séparation de l'hydrogène et du monoxyde de carbone 27 Air chaud exporté 28 Gaz de synthèse purifié 280 CO2 éliminé 281 Hydrogène purifié 282 CO purifié 283 CO2 éliminé pour recyclage vers le dispositif de production du gaz de synthèse 284 CO2 éliminé pour la compression et la liquéfaction 285 Mélange de gaz de purge utilisé comme combustible dans la chambre de combustion du dispositif de production de gaz de synthèse 286 Gaz de synthèse exporté (par exemple, oxogaz) 29 Ventilateur d'extraction Gaz d'échappement 300 Conduit de recyclage de gaz d'échappement 31 Unité de prétraitement des hydrocarbures 32 Contrôleur de la température de l'air 33 Mélange de gaz de purge de l'unité de purification 34 Gaz de synthèse utilisé comme combustible dans la turbine à gaz Air comprimé 36 Préchauffeur d'air 37 Gaz d'échappement 38 Alternateur 39 Alternateur 40, 401 Cheminée d'évacuation 41 Vapeur issu de la turbine à vapeur 42 Combustibles hydrocarbonés solides ou liquides 43 Vapeur exportée du site 44 Gaz d'échappement 45, 46 Volets 47 Vapeur pour la turbine à vapeur 48 Mélange de combustibles pour la chambre de combustion du dispositif de production de gaz de synthèse 49 Mélange d'hydrocarbures prétraités et de vapeur Turbine à vapeur 51 Condensats de vapeur issu de la turbine à vapeur 61 Vapeur issue de l'unité de récupération de vapeur du dispositif de production de gaz de synthèse 71 Matière première hydrocarbonée et/ou combustible autre que celle utilisée pour la production de gaz de synthèse 81, 82 Air atmosphérique comprimé par un soufflant La figure 1 est une vue schématique du procédé de production de gaz de synthèse selon l'invention, permettant en outre la production d'électricité, de vapeur et d'air préchauffé. Le gaz de synthèse 1 est produit à partir d'hydrocarbures 18 au sein de l'unité 7 soit par reformage à la vapeur, soit par oxydation partielle ou gazification, soit par reformage autothermique ou secondaire, soit par reformage convectif, soit par reformage par échange de chaleur avec un combustible hydrocarboné. La combustion met en oeuvre comme comburant un gaz oxygéné 21 qui est une partie du gaz oxygéné 2 produit par la turbine à gaz 3. Cette turbine à gaz est alimentée par des hydrocarbures 18 identiques à ceux utilisé pour la réaction de formation de gaz de synthèse ou d'hydrocarbures différents 71, elle produit de l'électricité 38 et/ou de l'air comprimé 35. La chaleur dégagée par la combustion pour permettre la réaction de formation du gaz de synthèse dans la chambre de combustion de l'unité 7 est récupérée dans la zone de récupération de chaleur du gaz de combustion 5 qui produit de la vapeur 6 et chauffe l'air comprimé 35 produisant de l'air préchauffé 27, ce dernier provenant de l'air comprimé 35 produit par le compresseur de la turbine à gaz 3. La vapeur 6 vient s'additionner à celle 61 déjà produite par l'unité 17 de récupération de vapeur du dispositif de production du gaz de synthèse, ladite unité 17 étant destinée à récupérer la chaleur résiduelle dans le gaz de synthèse refroidi 19. Une partie 22 de l'air oxygéné 2 provenant de la turbine à gaz 3 alimente l'unité de récupération de chaleur 5, tout particulièrement pendant le déclenchement de l'unité de production de gaz de synthèse 7. Si la turbine à gaz 3 est défaillante et ne produit pas de gaz oxygéné 2, on utilise de l'air atmosphérique 8 comme comburant dans les chambres de combustion de l'unité 7 et/ou dans la zone de récupération de chaleur du gaz de combustion 5. Cet air 8 est généralement préchauffé au moyen des brûleurs 120 et 20, alimentés par les combustibles 18 et/ou 71. Dans ce cas, le gaz d'échappement de la turbine 3 est évacué au moyen de la cheminée 40. Dans ce schéma, une partie 121 de la vapeur 12 produite par l'unité 17 de récupération de vapeur et la zone de récupération de chaleur du gaz de combustion 5 peut être directement exportée, tandis qu'une autre partie 41 est exportée après avoir été détendue dans la turbine à vapeur 50 pour produire plus d'électricité 39 et des condensats de vapeur 51. Une autre partie 14 de la vapeur 12 produite forme un mélange 48 avec les hydrocarbures 18 avant leur introduction dans l'unité 7. Comme dans toute unité de production de gaz de synthèse, un gaz d'échappement 37 est produit qui est extrait par le ventilateur 29 vers la cheminée d'évacuation 401. Le gaz de synthèse refroidi 19 est purifié dans l'unité d'élimination de dioxyde de carbone 191 pour produire un gaz de synthèse 192 avec environ 50 ppm de dioxyde de carbone. Une partie 283 ou la totalité 280 du CO2 éliminé peut être recyclé vers le dispositif de production de gaz de synthèse par mélange avec les hydrocarbures et la vapeur 14. L'autre partie 284 ou la totalité 280 du CO2 éliminé peut être comprimé et liquéfié pour l'exportation. Une partie 34 du gaz de synthèse à faible teneur en CO2 est utilisé comme combustible dans la turbine à gaz 3. Le reste du gaz de synthèse à faible teneur en CO2 192 est purifié dans l'unité de purification 26 qui ajuste la ratio H2/CO pour produire un gaz de synthèse purifié 28 dont une partie 286 est exporté. Les produits 33 éliminés du gaz de synthèse 192 à faible teneur en CO2 peuvent être recyclés dans l'unité de production de gaz de synthèse 7. Le gaz de synthèse 28 purifié peut également être introduit dans des unités de séparation 261 de H2 et CO de manière à produire d'une part de l'hydrogène 281 purifié pour l'export ou la compression et d'autre part du CO 282 purifié pour l'export ou la compression. Le mélange de gaz de purge issu des unités de séparation 261 est utilisé comme combustible dans la chambre de combustion du dispositif de production de gaz de synthèse. La figure 2 est une vue schématique d'un procédé de production de gaz de synthèse comme celui de la figure 1, excepté que ce procédé comprend une unité de production de vapeur 13 alimentée en combustibles hydrocarbonés 42 et par une partie 22 du gaz oxygéné 2 issu de la turbine à gaz 3. L'unité de production de vapeur 13 est généralement une chaudière brûlant des combustibles lourds ou solides 42 qui ne peuvent être utilisés dans la turbine à gaz 3 ou dans le dispositif de production de gaz de synthèse 7. L'unité de production de vapeur 13 produit de la vapeur dont une partie 47 est mélangée à la vapeur 12 produite par l'unité 17 de récupération de vapeur du dispositif de production de gaz de synthèse, et l'autre partie 43 est mélangée à la vapeur 41 détendue par la turbine 50. Les gaz d'échappement 44 de l'unité de production de vapeur 13 sont mélangés aux gaz d'échappement 37 de l'unité 7. Pour les deux configurations des figures 1 et 2, la production de gaz de synthèse peut continuer même si la turbine à gaz est à l'arrêt, grâce à l'utilisation d'air atmosphérique. Il est également possible de découpler la turbine à gaz de l'unité de production de gaz de synthèse grâce à la cheminée d'évacuation 40. Par exemple, même si l'unité de production degaz de synthèse s'arrête de fonctionner, la turbine à gaz peut encore être utilisée pour produire électricité et vapeur. La figure 3 est une vue schématique d'un procédé de production de gaz de synthèse comme celui de la figure 1, excepté que ce procédé comprend un seul conduit de gaz oxygéné. Ce schéma est utilisé quand la chaleur requise pour la combustion nécessaire pour la réaction de formation du gaz de synthèse est suffisamment fournie par tout le gaz oxygéné de la turbine à gaz. La figure 4 est une vue schématique correspondant au procédé de la figure 1 détaillant le dispositif de distribution du gaz oxygéné principal et du gaz oxygéné secondaire dans la chambre de combustion du dispositif de production de gaz de synthèse 7. Les trois conduits 9, 91 et 92 permettent de distribuer le gaz oxygéné 2 de la turbine 3 ou l'air atmosphérique 8 au moyen des ouvertures suivantes: - l'ouverture 10 permet d'introduire le gaz oxygéné 2 de la turbine à gaz 3 dans le conduit -l'ouverture 161 et l'ouverture 211 permettent respectivement d'introduire une partie 21 du gaz oxygéné 2 dans le conduit 91 et une partie 22 du gaz oxygéné 2 dans le conduit 30 92, - les volets 16 et 4 permettent de réguler le débit du gaz 21 et du gaz 22, - l'ouverture 11 et l'ouverture 112 permettent respectivement d'introduire l'air atmosphérique 8 dans le conduit 91 et dans le conduit 92, - les trappes 111 et 113 permettent de choisir l'introduction soit du gaz oxygéné 21 ou 22, 35 soit de l'air atmosphérique 8 dans leur conduit respectif 91 ou 92, - les brûleurs 120 et 20 permettent de chauffer le gaz circulant dans les conduits 91 et 92, - l'ouverture 162 permet d'évacuer le gaz présent dans le conduit 91 vers la chambre de combustion du dispositif de production de gaz de synthèse 7, - l'ouverture 212 permet d'évacuer le gaz présent dans le conduit 92 vers la zone de récupération de chaleur du gaz de combustion 5, - l'ouverture 151 permet d'évacuer le gaz oxygéné présent dans le conduit 9 vers l'atmosphère au moyen de la cheminée 40, des volets 15 permettant de réguler ce flux. Si la turbine à gaz 3 fonctionne et produit un gaz oxygéné, les trappes 111 et 113 sont mises en place de manière à fermer les ouvertures 11 et 112: ainsi, on alimente la chambre de combustion de l'unité 7 et la zone de récupération de chaleur du gaz de combustion 5 en gaz oxygéné principal. Au moyen des volets 4 et 16, il est permis de distribuer à volonté plus ou moins de gaz oxygéné principal soit vers le conduit 91 et la chambre de combustion de l'unité 7, soit vers le conduit 92 et la zone de récupération de chaleur du gaz de combustion 5. Si la turbine à gaz 3 ne fonctionne pas, les trappes 111 et 113 sont mises en place de manière à ouvrir les ouvertures 11 et 112 et alimenter ainsi la chambre de combustion 7 et la zone de récupération de chaleur du gaz de combustion en air atmosphérique (gaz oxygéné secondaire). Dans ce cas, les brûleurs 20 et 120 permettent de préchauffer l'air atmosphérique. Si la turbine à gaz 3 est défaillante et ne produit pas un gaz oxygéné, les volets 4 et 16 sont fermés, les volets 15 sont réglés de manière à évacuer le gaz de la turbine vers l'atmosphère à travers la cheminée 40. Simultanément, les trappes 111 et 113 sont mises en place de manière à ouvrir les ouvertures 11 et 112 et alimenter ainsi la chambre de combustion 7 et la zone de récupération de chaleur du gaz de combustion 5 en air atmosphérique (gaz oxygéné secondaire). La figure 5 est une vue schématique correspondant au procédé de la figure 2 détaillant le dispositif de distribution du gaz oxygéné principal et du gaz oxygéné secondaire dans la chambre de combustion du dispositif de production de gaz de synthèse 7. Ce schéma diffère de celui de la figure 4 en ce qu'il comprend une unité de production de vapeur 13 alimentée en combustibles 42 et en comburant par une partie 22 du gaz oxygéné 2 issu de la turbine à gaz 3. Dans cette mise en oeuvre, le conduit 92 permet d'alimenter en gaz oxygéné cette unité de production de vapeur 13 plutôt que de procurer du gaz oxygéné à la zone de récupération de chaleur du gaz de combustion 5. La figure 6 est une vue schématique correspondant au procédé de la figure 3 détaillant le dispositif de distribution du gaz oxygéné principal et du gaz oxygéné secondaire dans la chambre de combustion du dispositif de production de gaz de synthèse 7. Ce schéma diffère de celui des figures 4 et 5 en ce qu'il ne comprend pas de conduit 92 permettant d'évacuer le gaz oxygéné vers la zone de récupération de chaleur du gaz de combustion 5 ou vers une unité de production de vapeur 13. La figure 7 est une variante de la mise en oeuvre de la figure 6 dans laquelle l'ouverture 11 permettant d'introduire du gaz oxygéné secondaire dans le conduit 91 est relié à un conduit 94 permettant l'introduction d'oxygène pur 174 issu d'une ASU 172 dans le conduit 91. L'ASU 172 fournit également de l'oxygène pur 173 à un réformeur secondaire 171 et de l'oxygène 175 pour l'export. La figure 8 est une variante de la mise en oeuvre de la figure 4 dans laquelle une partie du gaz d'échappement 30 alimente le brûleur 20 du conduit 92 au moyen d'un conduit 300. Des volets 183 permettent de moduler le débit de ce gaz d'échappement 300. La recirculation du gaz d'échappement permet de diminuer la température de la flamme et de limiter la production d'oxydes d'azote NON. Le taux de recirculation du gaz d'échappement peut varier entre 15 et 20 %. Une réduction d'environ 40 à 55 % des émissions de NON a été observée. Par la mise en oeuvre de l'invention, on a constaté que l'utilisation temporaire ou en continu du gaz oxygéné de la turbine à gaz dans le dispositif de production de gaz de synthèse permet l'utilisation d'une seule section de récupération de chaleur dans ledit dispositif de production de gaz de synthèse, comme dans les figures 1, 3, 4, 6, 7 et 8, alors qu'il faut habituellement en utiliser deux. Dans certains cas, la quantité de combustible utilisée par le dispositif de production de gaz de synthèse est réduite par rapport au cas où l'unité de production de gaz de synthèse et l'unité de cogénération sont indépendantes. On a également observé que la quantité de vapeur produite peut être augmentée lors de l'utilisation du dispositif selon l'invention comprenant trois conduits en mettant en route la post-combustion dans les brûleurs présents dans le troisième conduit. L'invention permet en effet de régler le débit, la température et la pression de production de vapeur pour l'export à travers la turbine à vapeur. De plus, le combustible et la matière première hydrocarbonée et combustible utilisés pour la coproduction d'électricité, de vapeur et de gaz de synthèse sont convertis avec une efficacité de 80 % à 90 % ; ce taux de conversion ne peut pas être atteint par une unité de génération d'énergie indépendante. Le gaz oxygéné chaud issu de la turbine à gaz aide à réduire la consommation du carburant requis par la chambre de combustion de l'unité de production de gaz de synthèse. Les gaz de combustion sont donc plus disponibles pour produire la vapeur supplémentaire qui peut passer à travers une turbine à vapeur afin de produire plus d'électricité. Cette invention permet de produire aussi de l'air préchauffé qui peut être utilisé dans la régénération des catalyseurs dans certains procédés industriels. Bref, une forte augmentation d'efficacité thermique et électrique est réalisée par une croissance de production de vapeur et d'électricité divisée par une baisse de consommation de gaz comme carburant. Selon l'invention, le fait que le gaz oxygéné issu de la turbine à gaz soit chaud permet de diminuer la consommation de combustible dans la chambre de combustion du dispositif de production de gaz de synthèse. La zone de récupération de chaleur du gaz de combustion peut également remplacer une unité de production de vapeur d'une unité de cogénération. Une fois que la chaleur du gaz oxygéné et du gaz de combustion est récupérée, le gaz d'échappement refroidi est aspiré par un ventilateur et évacué par une cheminée. La vapeur obtenue dans l'unité de récupération de vapeur du dispositif de production de gaz de synthèse 17, la zone de récupération de chaleur du gaz de combustion 5 et l'unité de production de vapeur 13 peuvent être introduites soit dans une turbine à vapeur à contre-pression qui produit de la vapeur et de l'électricité, soit dans une turbine à condensation de vapeur produisant de l'eau chaude et de l'électricité. En outre, l'alternateur de la turbine à gaz produit de I électricité qui peut être utilisée par les équipements auxiliaires, par exemple des ventilateurs, compresseurs et pompes qui se trouvent dans l'usine intégrée. Dans la mise en oeuvre illustrée par la figure 7 et prévoyant, en cas d'arrêt de la turbine, l'utilisation d'oxygène provenant d'une ASU à la place de l'air atmosphérique, les avantages suivants sont obtenus: efficacité améliorée de l'unité de récupération de chaleur (du fait de l'absence d'azote), diminution des émissions NON, diminution de la quantité de gaz utilisée comme carburant L'invention apporte de la flexibilité au site industriel et une gamme de produits plus grande par la production de gaz de synthèse, de CO, d'hydrogène, d'oxogaz (mélange de H2 et CO à ratio précis), de vapeur, d'air chaud et d'électricité. Le dispositif de production de gaz de synthèse peut être équipé de systèmes de traitement des gaz d'échappement tel qu'une unité de réduction sélectif catalytique de NOx ("Selective Catalytic Removal of NON" en anglais ou SCR) pour contrôler la teneur en NON provenant du gaz de combustion ou un dispositif de nettoyage de gaz d'échappement pour enlever le dioxyde de carbone, des particules et les oxydes de soufre
L'invention concerne un procédé de production de gaz de synthèse sur un site industriel comprenant au moins une turbine à gaz dans lequel le gaz oxygéné produit par la turbine à gaz est valorisé dans une combustion mise en oeuvre sur le site industriel ou dans une unité de récupération de chaleur du site industriel. De préférence, le gaz oxygéné de la turbine à gaz est utilisé comme comburant de la combustion qui permet la réaction de formation du gaz de synthèse. L'invention concerne également un procédé de contrôle de l'introduction dans un réacteur de gaz de synthèse du gaz oxygéné nécessaire à la combustion pour permettre la réaction de formation du gaz de synthèse et un dispositif associé.
1. Procédé de production de gaz de synthèse (1) sur un site industriel comprenant au moins une turbine à gaz dans lequel un gaz oxygéné (2) produit par la turbine à gaz (3) est valorisé dans une réaction de combustion mise en oeuvre sur le site industriel ou dans une unité de récupération de chaleur (5, 13, 17) du site industriel. 2. Procédé de production de gaz de synthèse (1) selon la 1, caractérisé en ce que le comburant nécessaire à la combustion qui permet la réaction de formation du gaz de synthèse est constitué au moins en partie du gaz oxygéné (2) produit par la turbine à gaz (3). 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le gaz oxygéné (2) est tout ou partie du gaz d'échappement de la turbine à gaz. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'une partie (22) du gaz oxygéné produit par la turbine à gaz (3) est utilisé pour la combustion mise en oeuvre dans une zone de récupération de chaleur du gaz de combustion (5) et/ou dans une unité de production de vapeur (13). 5. Procédé selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que la chaleur produite lors de la combustion qui permet la réaction de formation du gaz de synthèse est utilisée pour produire de la vapeur (6). 6. Procédé selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que la vapeur (6, 47, 61) produite par la zone de récupération de chaleur du gaz de combustion (5) et/ou l'unité de production de vapeur (13) et ou l'unité de récupération de vapeur du dispositif de production de gaz de synthèse (17) est utilisée pour créer de l'électricité (39). 7. Procédé de contrôle de l'introduction, dans la chambre de combustion d'un dispositif de production de gaz de synthèse (7), du gaz oxygéné nécessaire à la combustion qui permet la réaction de formation du gaz de synthèse (1) sur un site industriel comprenant au moins une turbine à gaz (3), caractérisé en ce que: - lorsque la turbine à gaz (3) fonctionne, au moins une partie du gaz oxygéné (2) produit par la turbine à gaz (3) est introduit dans la chambre de combustion du dispositif de production de gaz de synthèse (7), - lorsque la turbine à gaz (3) ne fonctionne pas, de l'air atmosphérique (8) ou de l'oxygène (174) produit par une unité de séparation d'air (172) est introduit dans la chambre de combustion du dispositif de production de gaz de synthèse (7). 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que: -lorsque la turbine à gaz (3) fonctionne, au moins une partie du gaz oxygéné (2) produit par la turbine à gaz (3) est introduit dans une zone de récupération de chaleur du gaz de combustion (5) et/ou dans une unité de production de vapeur (13), - lorsque la turbine à gaz (3) ne fonctionne pas, de l'air atmosphérique (8) est introduit dans la zone de récupération de chaleur du gaz de combustion (5) et/ou dans une unité de production de vapeur (13). 9. Procédé selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que lorsque la turbine à gaz (3) ne fonctionne pas, l'oxygène (174) produit par l'unité de séparation d'air (172) est introduit dans la chambre de combustion et dans le réformeur secondaire (171) du dispositif de production de gaz de synthèse (7). 10. Procédé selon l'une des 7 à 9, caractérisé en ce que l'air atmosphérique (8) est chauffé avant d'être introduit dans la chambre de combustion du dispositif de production de gaz de synthèse (7), dans la zone de récupération de chaleur du gaz de combustion (5) et/ou dans une unité de production de vapeur (13). 11. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que l'air atmosphérique (8) introduit dans la zone de récupération de chaleur du gaz de combustion (5) et/ou dans une unité de production de vapeur (13) est chauffé au moyen d'un brûleur (20), ledit brûleur étant alimenté par au moins une partie du gaz d'échappement (30) produit par le dispositif de production de gaz de synthèse (7). 12. Dispositif de distribution d'un gaz oxygéné principal (2) et d'un gaz oxygéné secondaire (8) dans au moins la chambre de combustion d'un dispositif de production de gaz de synthèse (7) constitué d'au moins deux conduits (9, 91), - le premier conduit (9) comprenant: une ouverture (10) coopérant avec une source du gaz oxygéné principal et permettant l'introduction du gaz oxygéné principal (2) dans ledit premier conduit (9) , 35. une ouverture (161) coopérant avec le deuxième conduit (91) et permettant l'évacuation du gaz présent dans le premier conduit (9) vers le deuxième conduit (91), une ouverture (151) permettant l'évacuation du gaz présent dans ledit conduit (9) vers l'atmosphère, - le deuxième conduit (91) comprenant: une ouverture (161) coopérant avec le premier conduit (9) et permettant l'introduction du gaz oxygéné principal dans ledit deuxième conduit (91), une ouverture (11) permettant l'introduction du gaz oxygéné secondaire (8) dans ledit deuxième conduit (91), un moyen de contrôle (111) de l'ouverture (11) permettant l'introduction du gaz oxygéné secondaire (8) dans le second conduit (91), permettant soit l'ouverture, soit la fermeture de l'ouverture (11), une ouverture (162) permettant l'évacuation du gaz oxygéné présent dans le deuxième conduit (91) vers la chambre de combustion du dispositif de production de gaz de synthèse (7) 13. Dispositif selon la 12 permettant la distribution des gaz oxygénés dans la chambre de combustion d'un dispositif de production de gaz de synthèse (7) et dans une zone de récupération de chaleur du gaz de combustion (5) et/ou vers une unité de production de vapeur (13), caractérisé en ce qu'il comprend trois conduits (9, 91, 92) et en ce que: - le premier conduit (9) comprend une ouverture (211) coopérant avec le troisième conduit (92) et permettant l'évacuation du gaz présent dans le premier conduit (9) vers le troisième conduit (92), - le troisième conduit (92) comprend: une ouverture (211) coopérant avec le premier conduit (9) et permettant l'introduction du gaz oxygéné principal dans ledit troisième conduit (92), une ouverture (112) permettant l'introduction du gaz oxygéné secondaire (8) dans ledit deuxième conduit (92), un moyen de contrôle (113) de l'ouverture (112) permettant l'introduction du gaz oxygéné secondaire (8) dans le troisième conduit (92), permettant soit l'ouverture, soit la fermeture de l'ouverture (112), une ouverture (212) permettant l'évacuation du gaz oxygéné présent dans le troisième conduit (92) vers la zone de récupération de chaleur du gaz de combustion (5) et/ou vers l'unité de production de vapeur (13). 14. Dispositif selon la 12 ou 13, caractérisé en ce qu'il comprend des brûleurs (120, 20) placés dans le deuxième et le troisième conduits en aval des ouvertures permettant l'introduction du gaz oxygéné secondaire dans lesdits conduits par rapport au sens de circulation du gaz oxygéné secondaire dans lesdits conduits. 15. Dispositif selon l'une des 12 à 14, caractérisé en ce que les moyens de contrôle (111, 113) des ouvertures (11, 112) permettant l'introduction du gaz oxygéné secondaire (8) sont des trappes ou des soufflants. 16. Dispositif selon l'une des 12 à 15, caractérisé en ce qu'au moins le deuxième et/ou le troisième conduit (91, 92) comprend un moyen de régulation (16, 4) du débit de gaz oxygéné principal (21, 22). 17. Dispositif selon l'une des 12 à 16, caractérisé en ce que l'ouverture (151) permettant l'évacuation du gaz oxygéné présent dans le conduit (9) vers l'atmosphère coopère avec un conduit (93) comprenant un moyen de régulation (15) du débit de gaz oxygéné principal. 18. Utilisation du dispositif selon l'une de 12 à 17 pour la mise en oeuvre du procédé de contrôle de l'introduction, dans la chambre de combustion d'un dispositif de production de gaz de synthèse (7) , du gaz oxygéné nécessaire à la combustion qui permet la réaction de formation du gaz de synthèse (1) sur un site industriel comprenant au moins une turbine à gaz (3), selon l'une des 7 à 11, caractérisé en ce que: - le gaz oxygéné principal distribué par le dispositif de distribution de gaz oxygéné est le gaz oxygéné produit la turbine à gaz (3). - le gaz oxygéné secondaire distribué par le dispositif de distribution de gaz oxygéné est de l'air atmosphérique (8) ou de l'oxygène (174), et lorsque la turbine à gaz fonctionne, le moyen de contrôle (111, 113) de l'ouverture (11, 112) permettant l'introduction du gaz oxygéné secondaire (8) dans le conduit correspondant (91, 92) assure la fermeture de cette ouverture (11, 112), - lorsque la turbine à gaz (3) ne fonctionne pas, le moyen de contrôle (111, 113) de l'ouverture (11, 112) permettant l'introduction du gaz oxygéné secondaire (8) dans le conduit correspondant (91, 92) assure l'ouverture de cette ouverture (11, 112).
C
C01,C10
C01B,C10J
C01B 3,C10J 1
C01B 3/32,C10J 1/207
FR2897485
A1
CONVERTISSEUR AC/DC A AUTOTRANSFORMATEUR
20,070,817
Domaine de l'invention La présente invention se rapporte au domaine des convertisseurs alternatif/continu et elle concerne plus particulièrement un convertisseur 5 AC/DC à autotransformateur. Art antérieur Le recours à des convertisseurs AC/DC est bien connu et cela dans tout type d'industrie. Dans les applications aéronautiques, pour limiter les courants harmoniques et réduire la masse et le volume des équipements embarqués, les transformateurs équipant habituellement ces convertisseurs sont avantageusement remplacés par des a utotransformateurs. La figure 4 illustre, comme il est connu notamment du brevet US 15 6 118 362, un convertisseur AC/DC 10 alimentant en tension continue une charge 12, par exemple un onduleur, à partir d'un réseau d'alimentation électrique alternatif 14. Ce convertisseur comporte un autotransformateur 16 dont les deux secondaires sont reliés à deux ponts redresseurs 18, 20 dont les deux sorties sont à leur tour combinées par deux bobines dites 20 d'interphases 22, 24. Les deux points milieux de ces deux bobines constituent la sortie du convertisseur 10 à laquelle est relié un circuit de filtrage comportant par exemple une self série de lissage 26 et un condensateur de stockage 28 disposé en parallèle avec la charge 12. Lorsque la charge est un onduleur, la self de lissage permet de lisser les 25 appels de courant du condensateur à la mise sous tension et d'augmenter !a réfection harmonique ne 1 onduleur, if i e..,i. eu bluafiee qel" es uel D, luuctances 30 interphases qui sont donc dimensionnées en conséquence à la fois en tension en en courant. Or, ce dimensionnement est problématique pour les applications embarquées. "fi n de l'Invention Objet et 5 La présente invention propose donc un dont l'encombrement est particulièrement réduit. Ce but est atteint par un convertisseur AC/DC comportant un autotransformateur ayant un bobinage primaire relié à un réseau d'alimentation électrique alternative et deux bobinages secondaires reliés à fo deux circuits redresseurs fonctionnant en parallèle pour délivrer une tension continue à une charge, les deux sorties d'une même polarité des deux circuits redresseurs étant reliées aux deux premières extrémités d'une première et d'une deuxième bobines dont les secondes extrémités sont reliées entre elles pour former une première sortie du convertisseur 15 et les deux sorties d'une même autre polarité des deux circuits redresseurs étant reliées aux deux premières extrémités d'une troisième et d'une quatrième bobines dont les secondes extrémités sont reliées entre elles pour former une seconde sortie du convertisseur, caractérisé en ce que lesdites première, deuxième, troisième et quatrième bobines sont 20 enroulées sur un noyau magnétique commun. Ainsi, en remplaçant les deux inductances interphases par une inductance unique, on obtient une notable réduction de masse et de volume du convertisseur facilitant son utilisation en matière aéronautique. 25 Brève description des dessins Les caractéristiques et avantages de 1 présente invan Inn illustre un exemple u t:: realisatiol u un convertisseur AC/DC à 3o autotransformateur conforme à la présente invention, - la figure 2 montre certains signaux disponibles au niveau du convertisseur de !a figure 1, -la figure 3 montre un exemple de réalisation d'une bobine intercircuit du convertisseur de la figure 1, et - la figure 4 montre un convertisseur AC/DC de l'art antérieur. Description détaillée d'un mode de réalisation préférentiel La figue 1 montre un exemple d'un convertisseur AC/DC à autotransformateur selon l'invention. ro Ce convertisseur comporte comme est connu un autotransformateur 30 avec des premier 32a, deuxième 32b et troisième 32c enroulements primaires reliés entre eux pour former un bobinage primaire en étoile et des premier 34a, deuxième 34b, troisième 34c, quatrième 34d, cinquième 34e et sixième 34f enroulements secondaires 15 associés trois à trois pour former deux bobinages secondaires en étoile. Bien entendu, ces configurations en étoile au primaire et aux secondaires ne sont pas exclusives de la présente invention et, par exemple, une configuration avec un primaire et des secondaires en triangle ou encore une configuration mixte est tout aussi envisageable. 20 L'autotransformateur assure une conversion de l'alimentation alternative triphasée délivrée sur les conducteurs d'entrée 36a à 36c par un réseau d'alimentation électrique, par exemple un réseau d'alimentation triphasé à fréquence variable 115V/400Hz, en une alimentation alternative hexaphasée dont les six phases sont délivrées sur les conducteurs de 25 sortie 38a à 38f. Il permet de créer deux sous réseaux déphasés entre eux de 300, soit 150 et -15 par rapport au réseau d'alimentation. (Iéiivre mère tensioi continue . ces cieux sorties 4-rà 30 44b et les trois autres phases disponibles sur les conducteurs 38b, 38d, 38f sont redressées en parallèle par un second pont redresseur 46 à six diodes 48a à 48f qui délivre une seconde tension continue entre ses deux sorties 50a, 50b. Les première et seconde tensions sont identiques mais avec une ondulation résiduelle déphasée de 300. Selon l'invention, les quatre sorties 44a, 44b ; 50a, 50b des deux circuits redresseurs 40, 46 sont reliées aux quatre bornes d'entrées d'une inductance unique 52. Cette inductance que l'on nommera dans la suite de la description inductance d'intercircuit comporte un noyau magnétique commun 54 sur lequel sont enroulées quatre bobines 56a à 56d. Plus précisément, la première bobine 56a est connectée par une première extrémité à la sortie 44a de la première polarité du premier pont redresseur 40 et par une seconde extrémité à une première extrémité de la deuxième bobine 56b dont la seconde extrémité est connectée à la sortie 50a de même polarité du second pont redresseur 46. De même, la troisième bobine 56c est connectée par une première extrémité à la sortie 44b de la seconde polarité du premier pont redresseur 40 et par une seconde extrémité à une première extrémité de la quatrième bobine 56d dont la seconde extrémité est connectée à la sortie 50b de même polarité du second pont redresseur 46. Le premier point de jonction entre la première et la deuxième bobine et le second point de jonction entre la troisième et la quatrième bobine constituent les deux bornes de sortie 58a, 58b du convertisseur 10 à laquelle peut alors être reliée la charge précédée classiquement par un étage de filtrage. La figure 2 illustre certaines des tensions obtenues aux bornes des 25 bobines de l'inductance interphase d'un convertisseur alimenté par une tension alternative de 115 v 400 nz 011 note que ia frequence du siqnal _once E ée. La figure 3 montre un exemple de réalisation de l'inductance intercircuit. Le noyau magnétique 54 de cette inductance qui se présente avantageusement sous la forme d'un empilement ou juxtaposition de tôles ou lamelles matériau magnétique de grande perméabilité relative (par s exemple un acier à texture siliconé ou un alliage amorphe) peut être constitué en une seule partie (c'est-à-dire sans entrefer) ou être constitué de deux parties, l'une en forme de [ et l'autre en forme de I, destinées à être réunies ensemble en minimisant alors l'entrefer. Dans un exemple préférentiel de réalisation, les quatre bobines 56a à 56d sont enroulées autour des deux colonnes 54a, 54b du noyau magnétique commun et sont de préférence noyées dans une résine d'amortissement. Plus précisément, les première 56a et troisième 56c bobines sont enroulées sur une même colonne 54a et les deuxième 56b et quatrième 56d bobines sont enroulées sur la colonne opposée 54b. 15 Le dimensionnement de l'inductance intercircuit sera réalisé en vue de la recherche d'un poids minimal. Il peut être effectué au moyen des formules de calcul classiques de transformateur. Ainsi, on choisira tout d'abord un circuit magnétique avec un champ d'induction élevé, puis on calculera le nombre de spires maximal évitant la saturation de ce circuit, 20 on calculera alors la section de fil nécessaire (Sc= nombre de spires x 4 enroulements x aire d'un fil) et enfin le facteur d'utilisation (Ku= Sc/ window arec) et l'on vérifiera que les valeurs ainsi obtenues sont acceptables. Ainsi, on conçoit aisément qu'en ayant recours à une seule 25 inductance intercircuit au lieu des deux inductances interphases habituelles, la masse correspondante est divisée par deux et -icurnt i seur en e Bi invention trou, au Dur des con4uieluor e phases et de dépiiasaeb difrel ente` de 30 celle à 6 phases et 30: de déphasage décrite précédemment
Dans un convertisseur AC/DC comportant un autotransformateur ayant un bobinage primaire relié à un réseau d'alimentation électrique alternative (14) et deux bobinages secondaires reliés à deux circuits redresseurs (40, 46) fonctionnant en parallèle pour délivrer une tension continue à une charge (12), les deux sorties d'une même polarité (44a, 50a) des deux circuits redresseurs étant reliées aux deux premières extrémités d'une première et d'une deuxième bobines (56a, 56b) dont les secondes extrémités sont reliées entre elles pour former une première sortie (58a) du convertisseur et les deux sorties d'une même autre polarité (44b, 50b) des deux circuits redresseurs étant reliées aux deux premières extrémités d'une troisième et d'une quatrième bobines (56c, 56d) dont les secondes extrémités sont reliées entre elles pour former une seconde sortie (58b) du convertisseur, il est prévu que les première, deuxième, troisième et quatrième bobines sont enroulées sur un noyau magnétique commun (54).Application aux convertisseurs embarqués dans les aéronefs
1. Convertisseur AC/DC comportant un autotransformateur ayant un bobinage primaire relié à un réseau d'alimentation électrique alternative (14) et deux bobinages secondaires reliés à deux circuits redresseurs (40, 46) fonctionnant en parallèle pour délivrer une tension continue à une charge (12), les deux sorties d'une même polarité (44a, 50a) des deux redresseurs étant reliées aux deux premières extrémités d'une première et d'une deuxième bobines (56a, 56b) dont les secondes extrémités sont reliées entre elles pour former une première sortie (58a) du convertisseur et les deux sorties d'une même autre polarité (44b, 50b) des deux circuits redresseurs étant reliées aux deux premières extrémités d'une troisième et d'une quatrième bobines (56c, 56d) dont les secondes extrémités sont reliées entre elles pour former une seconde sortie (58b) 15 du convertisseur, caractérisé en ce que lesdites première, deuxième, troisième et quatrième bobines sont enroulées sur un noyau magnétique commun (54).
H
H02
H02M
H02M 7
H02M 7/04
FR2891226
A1
DISPOSITIF D'ENTRAINEMENT D'ESSUIE-VITRE MUNI D'UN CASSE-GOUTTE
20,070,330
L'invention concerne un dispositif d'entraînement d'essuie-vitre, du type comprenant au moins deux organes d'entraînement constitués d'une bielle et d'une manivelle d'entraînement de l'axe d'un balai d'essuie-vitre. Du côté passager, il arrive que compte tenu de l'exiguïté des lieux, certaines parties de la bielle et/ou de la manivelle passent au-dessus de l'écope d'entrée d'air du système d'aération et de chauffage. La Demanderesse a découvert qu'il y avait parfois dans les conduits de chauffage des entrées d'eau risquant de se pulvériser dans l'habitacle quand la ventilation est en marche. Le but de l'invention est de résoudre ce problème. L'invention atteint son but en proposant de placer sur la bielle et/ou la 15 manivelle un système casse-goutte à un endroit éloigné du surplomb de ladite écope d'entrée d'air. La Demanderesse a en effet analysé que ces entrées d'eau dans les conduits de chauffage étaient dues au phénomène suivant: de l'eau chemine par capillarité à la surface inférieure des organes d'entraînement (manivelle et bielle) depuis l'axe d'essuie-vitre. Lors du mouvement desdits organes au-dessus de l'écope, de l'eau qui ruisselle peut être aspirée et être entraînée dans les conduits de chauffage. Grâce à l'invention, un ou des casse-gouttes localisés permettent de décider à l'avance que les gouttes se formeront à un endroit déterminé éloigné de l'aplomb de l'écope, de manière à ne pas risquer d'entrer dans les circuits. Avantageusement, le casse-goutte est constitué par une rupture de la 2 2891226 surface de l'organe où ils sont disposés, notamment un relief abrupt formé sur cette surface, ou un découpe dans la surface ou dans les arêtes de la surface. Avantageusement, le casse-goutte est constitué de deux ergots saillants 5 séparés par quelques millimètres et placés sous la surface inférieure de la bielle. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, en référence aux dessins annexés sur 10 lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective schématique du dispositif d'entraînement des essuie-vitres d'un véhicule automobile, vue du dessus. - la figure 2 est une vue en perspective schématique partielle des mêmes éléments que la figure 1, vue de côté. Le dispositif d'entraînement de l'essuie-vitre du pare-brise d'un véhicule comporte typiquement un châssis 1 supportant deux bras fixes 2 portant chacun à une extrémité le support-palier 3 de l'axe 4 d'un balai essuie-vitre. Cet axe 4 est entraîné en rotation alternée par une manivelle 5 à deux coudes, elle-même entraînée par une bielle 6 articulée d'un côté sur ladite manivelle 5 et de l'autre sur un axe 7 entraîné en translation alternative (va-et-vient) par un moteur 8 porté sur le châssis 1. La bielle 6 du côté passager passe en partie au-dessus de l'écope d'entrée d'air 10 du système d'aération et de chauffage du véhicule. Si de l'eau ruisselle le long de la bielle passager 6, elle risque d'être aspirée par l'écope d'entrée d'air 10. Une telle entrée d'eau dans l'écope entraîne de l'eau dans les conduits de chauffage puis dans l'habitacle lorsque le conducteur met la ventilation en route, avec phénomène de pulvérisation. Selon l'invention, il est prévu un casse-goutte placé à un endroit qui 3 2891226 permet au filet d'eau de se rompre dans une région autre que la région en surplomb de l'écope 10; l'eau tombera alors dans une zone définie de la boîte à eau, sans risque. Le casse-goutte peut être installé sur la bielle passager 6 et/ou sur la manivelle passager 5. Il consiste d'une manière générale en une rupture des surfaces continues de l'organe concerné (bielle ou manivelle) de manière à forcer le filet d'eau à se casser en gouttes. Cette rupture peut prendre par exemple la forme d'ergots disposés sur la surface de l'organe, ou de petites découpes des arêtes de l'organe concerné. Selon un premier mode de réalisation représenté figure 1, le système casse-goutte 12 est disposé sur la bielle passager 6 dans une région de la bielle toujours éloignée de l'écope 10. II est constitué par au moins un ergot, de préférence deux ergots saillants 13, disposés sous la bielle 6, par exemple comme représenté en figure 3, là où l'eau est véhiculée par capillarité. Le ou les ergots 13 brisent le chemin du filet d'eau et la forcent à tomber à un endroit déterminé éloigné de l'écope 10. Ces ergots 13 placés sous la surface inférieure de la bielle 13 ne modifient pas les caractéristiques mécaniques de la bielle (inertie du U , rigidité, fonctionnement). Les deux ergots peuvent former deux angles vifs (par exemple de 90 ) espacés de quelques millimètres, obligeant l'eau à couler au droit des ergots. Selon un second mode de réalisation, cumulable avec le premier mode de réalisation, le système casse-goutte 12' est placé sur la manivelle passager 5: le principe consiste à casser les arrêtes de la manivelle 5, par une ou plusieurs petites découpes 13' par exemple en arc de cercle, sur la partie de la manivelle 5 la plus proche de l'axe 4. Avantageusement, il est prévu une découpe 13' sur chacune des deux arêtes de la manivelle. 4 2891226
Ce dispositif d'entraînement d'essuie-vitre d'un véhicule automobile, du type comprenant au moins deux organes d'entraînement constitués d'une bielle (6) et d'une manivelle (5) d'entraînement de l'axe (4) d'un balai d'essuie-vitre, certaines parties de la bielle (6) et/ou de la manivelle (5) passant au-dessus d'une écope (10) d'entrée d'air du système d'aération et de chauffage du véhicule, est caractérisé par un casse-goutte (12) placé sur la bielle (6) et/ou la manivelle (5) à un endroit éloigné du surplomb de ladite écope (10) d'entrée d'air.
1. Dispositif d'entraînement d'essuie-vitre d'un véhicule automobile, du type comprenant au moins deux organes d'entraînement constitués d'une bielle (6) et d'une manivelle (5) d'entraînement de l'axe (4) d'un balai d'essuie-vitre, certaines parties de la bielle (6) et/ou de la manivelle (5) passant au-dessus d'une écope (10) d'entrée d'air du système d'aération et de chauffage du véhicule, caractérisé par un casse-goutte (12, 12') placé sur la bielle (6) et/ou la manivelle (5) à un endroit éloigné du surplomb de ladite écope (10) d'entrée d'air. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le cassegoutte (12, 12') est constitué par une rupture de la surface de l'organe où il est disposé. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le cassegoutte (12) est constitué par un relief abrupt formé sur cette surface. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le cassegoutte (12) est placé sur la bielle (6). 2891226 5. Dispositif selon l'une quelconque des 3 ou 4, caractérisé en ce que le casse-goutte (12) est constitué de deux ergots (13) saillants séparés par quelques millimètres et placés sous la surface inférieure de la bielle. 6. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le cassegoutte (12') est constitué par une découpe (13') dans la surface de l'organe ou dans des arêtes de la surface. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que le cassegoutte (12') est placé sur la manivelle (5).
B
B60
B60S
B60S 1
B60S 1/04
FR2893758
A1
TUBE A RAYONS X A PALIER PERFECTIONNE
20,070,525
La présente invention a pour objet un tube à rayons X à anode tournante, à palier perfectionné et de préférence sous la forme d'une cartouche. Elle est utilisable dans le domaine de l'imagerie médicale, et aussi dans le domaine du contrôle non destructif lorsque des tubes à rayons X de grande puissance sont utilisés. Dans le domaine de la radiologie par rayons X en particulier, de tels rayonnements X sont produits par un tube électronique muni d'une anode en rotation sur un arbre. Un puissant champ électrique créé entre la cathode et l'anode permet à des électrons émis par la cathode de frapper l'anode en générant des rayons X. Pour cette émission, la polarité positive est appliquée sur l'anode par son arbre, la polarité négative sur la cathode. L'isolation de l'ensemble est assurée notamment par des diélectriques ou par une enceinte partiellement en verre du tube électronique. Quand le tube est utilisé à grande puissance, l'impact des électrons sur l'anode a pour effet d'échauffer anormalement cette anode. Si la puissance est trop forte, une piste émettrice de l'anode peut être détériorée, creusée de trous d'impact. Pour éviter une telle surchauffe, on prévoit de faire tourner l'anode, de façon à présenter devant le flux des électrons une surface toujours renouvelée, toujours froide. Un moteur du tube entraîne donc l'arbre de l'anode librement dans un (ou plusieurs) palier mécanique. Ce palier est situé dans une chambre d'anode. La chambre d'anode est elle-même formée dans un support de l'anode. Le palier est maintenu d'une part par le support d'anode et maintient d'autre part l'arbre de l'anode. En pratique, le palier comporte industriellement des roulements à billes classiques, par opposition à des paliers magnétiques peu utilisés. Le problème présenté par les anodes tournantes provient de l'usure rapide du métal revêtant les billes lors de la rotation de l'arbre dans le palier. La durée de vie est alors d'une centaine d'heures environ, conduisant à une durée d'utilisation du tube de l'ordre de six mois à un an. Pour remédier à ce problème, il a été envisagé, dans un premier temps, de revêtir les billes par du métal, du plomb ou de l'argent sous forme d'une couche fine. Puis afin de réduire cette usure prématurée de la couche de métal, on prévoit aussi de disposer à l'interface entre les surfaces des billes et l'arbre, entre le palier et l'arbre de l'anode, un film lubrifiant. Dans ce but, on fait couler à l'intérieur de la chambre un liquide, par exemple, à base de Gallium, Indium et Etain. Un tel liquide est choisi parce qu'il améliore le coefficient de friction, qu'il diminue le bruit des chocs entre les billes et qu'il augmente le transfert de la chaleur, due à l'échauffement de l'anode, vers la partie fixe, soit par convection soit par conduction. D'autres liquides lubrifiants ne sont pas retenus parce qu'ils ont de mauvaises propriétés de dégazage. La puissance exigée par les tubes électroniques augmente pour améliorer le diagnostic. Cette augmentation de puissance conduit à augmenter le poids de l'anode, jusqu'à six à huit kilogrammes. Par conséquent les effets au sein du palier deviennent critiques. En outre dans une utilisation dans un tomodensitomètre à rotation continue, à deux tours par seconde, le palier subit une accélération correspondant à environ huit fois l'attraction terrestre g. Il est attendu des vitesses de rotation de trois à quatre tours par seconde. En conséquence, la durée de vie du palier, et donc du tube, avec les pièces de roulement et le liquide Gallium, Indium et Etain, peut être limitée dans le temps. Afin d'améliorer la performance du palier, les pistes de roulement extérieure et intérieure ainsi que les pièces en mouvement dans l'espace intermédiaire (cylindres, cônes, rouleaux, diabolo) sont recouvertes d'un matériau céramique. Ce matériau offre une surface avec des aspérités et un relief minimum, donc une surface particulièrement lisse correspondant à un coefficient de rugosité (Ra) de l'ordre du micromètre. Ce faible relief permet de réduire l'épaisseur de lubrifiant nécessaire à l'absence de contacts entre les surfaces des pistes et entre les surfaces de chacun des roulements du palier. Mais quand le film se casse ou se rompt, les surfaces entrent alors en contact. Le régime est alors qualifié de régime direct très abrasif même pour des paliers comportant des pistes et ou des pièces de roulement en matériau céramique. Aussi le problème consiste, notamment, à améliorer l'absence totale de contact entre la surface des pistes intérieure et extérieure des paliers et la surface des pièces de roulement utilisées. Le liquide lubrifiant, sous la forme d'alliages à base de Gallium présent dans la chambre et dans le palier, a pour rôle de répondre à cette demande. Mais, sous vide, la viscosité de cet alliage est nulle et ne permet donc pas, lors de la rotation de l'arbre de l'anode à pleine vitesse, d'atteindre un régime élastohydrodynamique. Ce régime permet une rotation de l'arbre d'anode suffisamment libre et flottante dans le lubrifiant des paliers pour éviter tout contact entre les surfaces en mouvement (hydrodynamique ). Ce régime élastohydrodynamique permet également, pendant la rotation de l'anode, que son arbre soit suffisamment prisonnier et rigide entre les paliers afin d'éviter des modifications sensibles de sa direction, et aussi que l'arbre ne vibre en créant un phénomène de résonance de l'ensemble du support, ou que l'arbre subissent une trop forte déformation mécanique non réversible (régime élastique). Sous l'effet de l'accélération et de la force centrifuge, un gradient de pression (pressions de 1 à 2 Gigapascals) s'installe et le lubrifiant présent dans la chambre, et plus particulièrement dans les paliers, est chassé par intermittence des zones à lubrifier entraînant des contacts directs entre les surfaces de roulements des paliers (les pistes) et les pièces de roulement eux-mêmes. Or, lors de ces contacts, les paliers, même en céramiques, sous ambiance sous vide de la chambre s'usent très vite. La présente invention a pour but de maintenir la présence permanente d'un film lubrifiant d'épaisseur minimale, notamment à base d'alliage de Gallium entre les surfaces fixes et en mouvement du ou des paliers pendant la rotation de l'arbre d'anode. Pour ce maintien, des motifs en relief, par exemple des rainures, sont apposés sur les surfaces correspondant aux pistes intérieure et extérieure du palier et ou sur les pièces de roulement elles-mêmes. Les rainures, sur ces surfaces très lisses en matériau céramique, ont, à titre indicatif, pour profondeur quelques nanomètres. Ces rainures sont conçues de façon à maintenir un gradient de pression continu et homogène aux endroits où l'alliage lubrifiant à base de Gallium tend à fuir pendant la rotation de l'arbre. En effet, un palier comporte deux couronnes opposées l'une à l'autre entre lesquelles circule des pièces de roulement. Une couronne extérieure est fixée au support de l'anode et comporte une piste extérieure de circulation des pièces de roulement et une autre couronne intérieure solidaire de l'axe de rotation de l'anode comporte une piste intérieure de circulation de ces mêmes pièces de roulement. Les deux pistes sont, par exemple, creusées dans leurs couronnes respectives en formant une goulotte aux dimensions des pièces de roulement qui y gravitent. Or, du fait des très fortes accélération subies par les paliers, un gradient de pression se crée dans l'épaisseur du film lubrifiant. Cette épaisseur est l'épaisseur minimale nécessaire à éviter tout contact entre les surfaces des pistes et des pièces de roulement. Les motifs rainurés en formes de chevrons dans un exemple, à la fois imbriqués les uns dans les autres et côtes à côtes, permettent de compenser ce gradient de pression en capturant ou en pompant le liquide lubrifiant puis en le chassant dans une direction opposée à celle correspondant à la rotation du palier et des pièces de roulement. Ces chevrons permettent aussi d'éviter la fuite hors du palier du liquide lubrifiant en compensant le gradient de pression dans l'épaisseur du film et en conservant un film lubrifiant homogène et continu entre les pistes et les pièces de roulement à l'endroit même où les contraintes de pression sont les plus fortes en l'occurrence sous les pièces de roulement. L'invention a donc pour objet un tube à rayons X comportant - une enceinte où sont produits des rayons X, - dans l'enceinte, un arbre, une cathode, une anode située en regard de la cathode et tournante sur l'arbre, et un support fixe d'arbre d'anode, - le support comporte des paliers de type roulement à pièces de roulement comportant chacun deux pistes de roulement, une piste intérieure et une piste extérieure, pistes entre lesquelles circulent en roulement les pièces de roulement, caractérisé en ce que - les pistes de roulements et ou les pièces de roulement comportent un ou plusieurs motifs en relief sur la surface des pistes et ou des pièces de 25 roulement. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : - figure 1: une représentation schématique en coupe d'un tube à 30 rayons X selon l'invention ; - figure 2: une représentation en coupe du support de l'arbre d'anode avec une chambre et les paliers ; - figure 3a et 3b : deux représentations d'un palier avec des roulements cylindriques (couronne et piste intérieure) et de sa piste intérieure 35 avec des motifs à chevrons selon l'invention ; -figure 4a et 4b : deux représentations en coupe de deux paliers complet avec, à gauche, des pièces de roulements elliptiques avec des axes de rotation non parallèles à l'axe de rotation de l'arbre d'anode (Figure 4a) et, à droite, un palier avec des roulements cylindriques dont les axes de rotation sont parallèles à l'axe de rotation de l'arbre d'anode (Figure 4b) ; - figure 5a et 5b : deux représentations en coupe des pistes intérieure et extérieure du palier avec, à gauche schématisé, un motif moins stable (Figure 5a) et, à droite schématisé, un motif stable (Figure 5b). La figure 1 montre un tube 1 à rayon X selon l'invention. Le tube 1 comporte une enceinte 2. Par exemple, l'enceinte 2 est celle délimitée par une paroi 3 du tube 1. Le tube 1 comporte également une anode tournante 4. L'anode tournante 4 est située en regard d'une cathode 5. A l'intérieur de l'enceinte 2 du tube 1 se trouve un moteur 6 d'entraînement en rotation de l'anode 4. L'anode 4 comporte un arbre 7 d'anode. La cathode 5 est située en regard d'une piste 8 d'anode. Lorsque l'anode 4 est alimentée en haute tension, des électrons sont arrachés de la cathode 5 et, sous l'effet d'un puissant champ électrique, viennent frapper la piste 8 d'anode. Sous l'effet de cette percussion, la piste 8 d'anode constituée d'un matériau émissif de rayons X, émet un rayonnement X 9. Le rayonnement 9 sort du tube 1 par une fenêtre 10 réalisée dans la paroi 3. La fenêtre 10 est, par exemple en verre, en un matériau transparent aux rayons X. Elle est étanche à l'air. L'enceinte 2 ainsi formée est mise sous vide d'une manière conventionnelle, en particulier par un orifice, non représenté, d'aspiration, obstrué par la suite par un queusotage. Pour maintenir l'anode 4 en rotation, le tube 1 est muni d'un support 11 d'anode 4. Ce support 11 est creux et comporte une chambre 12. Au sein de la chambre 12, des paliers tels que 13 et 23 assurent le maintien de l'anode 4 par le support 11. Pour résoudre les problèmes de lubrification mais aussi de transport de chaleur de la rotation de l'anode 4, il est prévu de remplir la chambre 12 avec un alliage liquide Gallium, Indium, Etain. On peut néanmoins lubrifier les paliers 13 et 23 par des moyens plus traditionnels. Les paliers 13 et 23 comportent une couronne extérieure 14 (Figure 2) solidaire, d'un côté, du support 11 d'arbre 7 d'anode et offrant, de l'autre côté, une piste extérieure 15 de roulement. Les paliers 13 et 23 comportent également une couronne intérieure 16 solidaire d'un côté de l'arbre 7 d'anode 4 et offrant de l'autre côté une piste intérieure de roulement 17. Entre ces deux couronnes 14 et 16 et sur ces deux pistes 15 et 17 sont en mouvement les pièces de roulement 18. A l'interface entre les pièces de roulements 18 et les pistes de roulement 15 et 17 est présent un film lubrifiant, par exemple à base de Gallium. Ce même liquide lubrifiant peut de préférence être présent dans toute la chambre 12. Le problème est celui d'avoir des paliers 13 et 23 insuffisamment performants pour permettre une rotation la plus fluide possible de l'arbre 7 d'anode 4. Il faut empêcher qu'un jeu trop important ne soit présent ou ne s'installe dans l'espace occupé par le film lubrifiant. En effet il faut éviter que l'arbre 7 d'anode en rotation ne puisse perdre son alignement, qu'il n'entre en vibration ou bien qu'il ne subisse une translation d'avant en arrière. En même temps, si le jeu est très réduit et s'il conduit à un film lubrifiant très mince, il faut empêcher que le film ne se casse. A titre de perfectionnement les pièces de roulements 18 utilisés dans les paliers 13 et 23 sont préférentiellement de formes elliptiques ou cylindriques afin de garantir une surface de contact de roulement plus grande. Cette surface de contact est longitudinale. Cette surface de contact longitudinale permet alors de plus facilement conserver une étroite cohésion, malgré les très fortes contraintes, entre les deux couronnes intérieure et extérieure 16 et 14 et donc d'assurer plus aisément un parallélisme de l'arbre 7 de rotation de l'anode 4 avec l'axe longitudinal du support 11. Toujours à titre de perfectionnement, la présence d'une goulotte 19, Figure 3, usinée dans chaque couronne 14 et 16 aux dimensions des pièces 18 de roulement et correspondant aux pistes de roulements 15 et 17 permet d'atténuer des effets de translation de l'arbre 7 d'anode 4. De même l'inclinaison de l'axe 20 de rotation d'une pièce 18 de roulement au sein du palier 13, Figure 4a, permet en contre réaction d'empêcher ou d'annihiler la translation de l'arbre 7 d'anode tournante. Dans un exemple préféré en mettant face à face deux paliers dont les pièces de roulement sont inclinés de façon symétrique, ces paliers bloqueront la translation de l'arbre 7 d'anode et par la droite et par la gauche. Ainsi pour aboutir à un bon compromis, dans l'invention on utilise un film mince et on réalise des motifs en reliefs sur la surface des pistes et ou sur les surfaces de roulement des pièces de roulement. Ces motifs freinent la fuite du lubrifiant et empêche que le film ne se casse. Grâce à ces motifs l'équilibre autorise un film suffisamment mince pour éviter des vibrations de l'arbre 7 d'anode mais suffisamment épais pour qu'il ne casse plus (suppression de l'abrasion des roulements). La finesse du film est également importante pour une autre raison : plus le film est épais, plus les effets de perte de puissance et de charge, lors de la rotation, sont importants. La solution consiste alors à créer les motifs en relief 21 (Figure 3b) à la surface des pistes de roulement 15 et 17 et ou à la surface des roulements 18. Ces motifs sont créés grâce à des rainures de profondeur de l'ordre du nanomètre sous la forme de courbes ouvertes ou fermées. Ils pourraient être créés sous la forme de surépaisseur par exemple des joncs soudés en zigzag sur les surfaces de roulement. Un motif préféré consiste à rainurer les pistes intérieure et extérieure 17 et 15 du palier par des chevrons, Figure 3b, représentés par des V inversés. Ces motifs 21 à chevrons 25 permettent, lors de la rotation de l'arbre 7 d'anode tournante d'attirer en le pompant le liquide lubrifiant dans les rainures puis de le chasser d'avant en arrière dans le sens convexe ù concave du V c'est à dire le chasser des réceptacles formés par les pointes des V 25 vers les extrémités des branches des V. Le courant de liquide forme à l'arrière du V une crête 22. En particulier les pointes des V sont orientées dans le sens du roulement des pièces 18 de roulement sur les pistes 17 et 15. En pratique sur la piste 17, Figure 3b et sur la piste 15 (non représentée) les pointes des V sont orientées vers le haut si les pièces de roulement 18 roulent pour se déplacer dans le sens de la flèche 27. Par ailleurs en imbriquant, les uns derrière les autres, les chevrons tout au long du pourtour de chacune des pistes intérieure et extérieure 17 et 15, on crée un courant ou un flux de liquide lubrifiant au sein de la goulotte 19 essentiellement localisé sous les pièces de roulement. En générant ce courant à l'opposé du sens de rotation de l'arbre 7 d'anode, il est alors possible de contrer localement, au sein du film, les effets d'apparition du gradient de pression. Néanmoins , il est important que ces motifs 21 à chevrons rainurés sur les pistes 15 et 17 et ou sur les pièces de roulement 18 génèrent un flux uniforme et localement stable sous ces pièces de roulement 18. Or on constate que la présence d'un seul chevron dans le sens de la largeur des pistes 15 et 17 et ou transversalement à la surface des pièces de roulement 18 peut quelquefois créer, Figure 5a, une crête 22 du flux de liquide lubrifiant. Cette crête est centrée sur la pointe du chevron 25. Cette crête 22 peut avoir pour conséquence de provoquer, sous la pièce de roulement 18 une sorte de pivot au centre duquel la pièce de roulement 18 oscille de façon aléatoire tantôt à droite, tantôt à gauche. La pièce de roulement 18 n'offre pas alors une surface bien parallèle aux pistes 15 et 17 du palier 13. La pièce de roulement 18 n'est pas alors suffisamment stable et l'épaisseur du film n'est plus homogène et des contacts directs entre elle et les pistes 15 et 17 peuvent alors avoir lieu. Elle peut s'user plus vite que prévu. De la même façon qu'on prévoit des paliers 23 espacés le long de l'axe de l'arbre 7 d'anode pour assurer un bon roulement, la présence de crêtes 22 de liquide lubrifiant décalées longitudinalement (le long de l'axe de l'arbre 7 d'anode) stabilise le roulement. Le perfectionnement consiste alors à positionner côte à côte au moins deux chevrons 25 et 26, Figure 5b, ce qui grâce aux deux crêtes 22 ainsi formées par le flux de liquide lubrifiant lors de la rotation de l'arbre 7 d'anode permet de stabiliser, en équilibre sur les deux crêtes, la pièce de roulement 18 de façon bien parallèle aux pistes 15 et 17. Les motifs 21 en relief sont montrés ici comme formés par des lignes ouvertes, les V sont présents seuls ou côtes à côtes. Il est possible de prévoir des motifs 21 avec des lignes fermées (par exemple des cercles) pour piéger des particules de film du lubrifiant dans le même but. La solution avec des lignes ouvertes est préférée. Les pièces de roulement sont soit de simples pièces en métal (en acier en pratique) ou de préférence recouverte d'un matériau plus résistant notamment la céramique. De plus il est important de noter qu'un dispositif d'étanchéité 24 (Figure 1) est présent en sortie de support 11 de l'arbre 7 d'anode afin d'éviter toute fuite de liquide lubrifiant lorsque la chambre 12 est remplie de ce liquide. Grâce aux motifs 21 la durée de vie des paliers 13 et 23 même en céramique se trouve considérablement rallongée. De plus le comportement individuel de chaque roulement 18, grâce à sa forme spécifique (cylindrique, sphérique ou elliptique) et grâce à la présence du film de liquide lubrifiant entre les pistes intérieure et extérieure 15 et 17 du palier 13 peut s'apparenter à celui d'un palier radial
Dans un tube à rayons X, des paliers portent un arbre d'anode tournante, on rainure des motifs (21) sur des surfaces de pistes intérieure et extérieure de couronnes de ces paliers. Ou bien, on rainure des motifs (21) sur les surfaces de pièces de roulement de paliers. Ces motifs (21) sont rainurés sous la forme de V, à la fois imbriqués les uns dans les autres et placés côtes à côtes. On montre que le film lubrifiant ne se casse plus.
1 - Tube à rayons X (1) comportant - une enceinte (2) où sont produits des rayons X (9), - dans l'enceinte (2), une cathode (5), une anode (4) située en regard de la cathode (5) et tournante sur un arbre (7), et un support (11) fixe d'arbre d'anode, - le support (11) comporte des paliers (13 et 23) de type roulement à pièces de roulement (18) comportant chacun deux pistes de roulement (15 et 17), une piste intérieure (17) et une piste extérieure (15), pistes entre lesquelles circulent en roulement les pièces de roulement (18). caractérisé en ce que - les pistes de roulements et ou les pièces de roulement comportent un ou plusieurs motifs (21) en relief sur la surface des pistes et ou des pièces de roulement. 2- Tube selon là rèVù ridicàtion 1, caractérisé en ce que les motifs (21) représentent des chevrons rainurés sous la forme de V. . 3 - Tube selon la 2, caractérisé en ce que les chevrons sont côtes à côtes. 4 - Tube selon l'une des 2 à 3, caractérisé en ce que les chevrons sont imbriqués les uns derrières les autres. 5 - Tube selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les motifs sont formés par des lignes ouvertes. 6 - Tube selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les motifs sont formés par des lignes fermées. 7 - Tube selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que les pièces de roulement (18) épousent des formes cylindriques, sphériques, elliptiques, coniques ou en diabolo. 8 - Tube selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que 30 les pièces de roulement (18) comportent des pièces en céramiques ou revêtues de céramiques. 9 - Tube selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que les pistes de roulement (15 et 17) sont en céramique ou revêtues de céramiques. 35 10 - Tube selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que 11 -le support (11) comporte une chambre (12) de maintien, - l'arbre (7) de l'anode (4) est maintenu dans la chambre (12), - la chambre (12) est remplie d'un alliage lubrifiant Gallium, Indium, Etain, - la chambre (12) est munie en sortie d'arbre (7) d'anode d'un dispositif d'étanchéité (24) pour empêcher la fuite de l'alliage lubrifiant hors de la chambre.
H
H01
H01J
H01J 35
H01J 35/02,H01J 35/10
FR2890048
A1
EMBALLAGE NOTAMMENT POUR LE TRANSPORT D'OBJETS DANS UN RESEAU PNEUMATIQUE
20,070,302
La présente invention concerne un emballage notamment pour le transport d'objets. Plus particulièrement, l'invention se rapporte à un . Une première application de ce type d'emballage concerne le transport de fonds qui se présentent par exemple sous la forme de billets, dans un réseau pneumatique de supermarché ou autres. Une deuxième application de ce type d'emballage concerne le trans-port de prélèvements sanguins ou autres entre un local de prélèvement et un Iocal d'analyse, par exemple dans un hôpital. La demanderesse a déjà proposé dans le document EP-A-O 664 264, un emballage de ce type qui comporte un sac réalisé en matière plastique soudée et comportant une ouverture obturable par un volet rabattable préencollé et sur au moins une face de ce sac, une poche de propulsion de cet emballage par l'air comprimé du réseau. Pour des questions de sécurité, par exemple lors du transport de prélèvements sanguins ou autres dans un réseau pneumatique d'un hôpital, il est déjà prévu d'utiliser des sacs qui sont munis d'un compartiment étanche ou d'une enveloppe double. Cependant, des essais ont montré que ce type de structure était relativement fragile et pouvait subir des dommages notamment dans des réseaux de longueur importante. Le but de l'invention est donc de résoudre ces problèmes. A cet effet, l'invention a pour objet un emballage notamment pour le transport d'objets dans un réseau pneumatique, comportant un sac réalisé en matière plastique soudée et présentant une ouverture obturable par un volet rabattable préencollé et sur au moins une face de ce sac, une poche de propulsion de cet emballage par l'air comprimé du réseau, caractérisé en ce que chaque face du sac comporte entre trois et cinq feuilles de matière plastique, présentant chacune une épaisseur comprise entre 25 et 50 microns. Suivant d'autres caractéristiques de l'invention: - chaque face du sac comporte quatre feuilles présentant chacune une épaisseur de 30 microns; le sac comporte sur sa périphérie deux lignes de soudure; et -le sac comporte une poche de propulsion sur chacune de ses faces. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels: - la Fig.1 représente une vue en perspective d'un exemple de réalisation d'un emballage selon l'invention; et - la Fig.2 représente une vue en coupe schématique de cet emballage. On a en effet illustré sur ces figures, un emballage notamment pour le transport d'objets tels que des prélèvements sanguins ou autres, dans un réseau pneumatique implanté lpar exemple dans un hôpital ou autre. Cet emballage est désigné par la référence générale 1 et comporte un sac désigné par la référence générale 2 réalisé en matière plastique soudée. Ce sac présente à une extrémité, une ouverture désignée par la référence générale 3, obturable par un volet rabattable préencollé désigné par la ré- férence générale 4. A l'autre extrémité, ce sac comporte sur au moins l'une de ses faces, et de préférence sur chacune de celles-ci, une poche de propulsion de cet emballage par l'air comprimé du réseau. L'une de ces poches est illustrée sur la figure 1 et est désignée par la référence générale 5. Le document EP-A-O 664 264 mentionné précédemment décrit en dé-tail la réalisation d'un tel sac et de telles poches. Comme cela est illustré, le sac présente sur sa périphérie au moins une ligne de soudure qui est désignée par la référence générale 6. Dans l'exemple illustré, cette ligne de soudure s'étend alors sur les trois bords libres du sac pour délimiter l'ouverture 3 de l'emballage. Chaque côté du sac comporte sur au moins une portion d'extrémité si-tuée à proximité de son ouverture, au moins deux lignes de soudure dont l'une correspond à la ligne de soudure 6 décrite précédemment et qui s'étend le long du bord du sac et dont l'autre peut être inclinée à partir de ce bord vers l'intérieur du sac afin de délimiter l'ouverture de celui-ci. Ces lignes de soudures inclinées sont par exemple désignées par les références générales 7 et 8 sur cette figure. Le sac présente alors au moins sur cette portion d'extrémité située à proximité de son ouverture, au moins deux lignes de soudure qui permettent d'obtenir une très bonne étanchéité de l'emballage lorsque le volet préencollé est rabattu pour fermer celui-ci. Bien entendu, d'autres modes de réalisation peuvent être envisagés et d'autres configurations des lignes de soudure inclinées peuvent être envisagées. De même une double ligne de soudure peut être prévue le long des trois bords du sac afin d'assurer encore une meilleure étanchéité de celui-ci. En fait, et selon l'invention, chaque face du sac comporte entre trois et cinq feuilles de matière plastique, par exemple à base de polyéthylène, chacune d'une épaisseur comprise entre 25 et 50 microns (pm). De préférence, chaque face du sac comporte quatre feuilles de ce type, chacune d'une épaisseur de 30 microns. Ceci permet alors au sac de conserver une souplesse suffisante pour une telle application tout en présentant une bonne résistance à la dégradation. En effet, des essais ont montré qu'une telle structure permettait de conserver l'étanchéité de l'emballage dans des réseaux de très grande longueur. On conçoit alors que grâce à une telle structure, l'emballage selon l'invention est parfaitement adapté au transport d'objets tels que par exemple des prélèvements sanguins ou autres dans des réseaux pneumatiques implantés dans des hôpitaux en raison de leur bonne étanchéité permettant d'éviter toute contamination du réseau en cas de problèmes au niveau de l'objet tels que par exemple rupture ou fuite
Cet emballage notamment pour le transport d'objets dans un réseau pneumatique, componant un sac (2) réalisé en matière plastique soudée et présentant une ouverture (3) obturable par un volet rabattable préencollé (4) et sur au moins une face de ce sac, une poche (5) de propulsion de cet emballage par l'air comprimé du réseau, est caractérisé en ce que chaque face du sac (2) comporte entre trois et cinq feuilles de matière plastique, présentant chacune une épaisseur comprise entre 25 et 50 microns.
1. Emballage notamment pour le transport d'objets dans un réseau pneumatique, comportant un sac (2) réalisé en matière plastique soudée et présentant une ouverture (3) obturable par un volet rabattable préencollé (4) et sur au moins une face de ce sac, une poche (5) de propulsion de cet emballage par l'air comprimé du réseau, caractérisé en ce que chaque face du sac comporte entre trois et cinq feuilles de matière plastique, présentant chacune une épaisseur comprise entre 25 et 50 microns. 2. Emballage selon la 1, caractérisé en ce que chaque 10 face du sac (2) comporte quatre feuilles présentant chacune une épaisseur de 30 microns. 3. Emballage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le sac (2) comporte sur sa périphérie deux lignes de soudure. 4. Emballage selon l'une quelconque des précédentes, 15 caractérisé en ce que le sac (2) comporte une poche de propulsion (5) sur chacune de ses faces.
B
B65
B65D,B65G
B65D 33,B65G 51
B65D 33/00,B65G 51/06
FR2890851
A1
ANCILLAIRE DE MISE EN TENSION D'UN LIEN SOUPLE.
20,070,323
La présente invention a pour objet un servant à fixer un implant sur un élément osseux en formant une premiere boucle autour de l'élément osseux. Le rachis est formé par la superposition de vertèbres, normalement alignée1, selon un axe vertébral, des lombaires jusqu'aux cervicales et chacune présentant une paroi postérieure de laquelle fait saillie l'apophyse épineuse et deux bords latéraux des parois desquels font saillies les côtes et/ou les apophyses transverses. Lorsque le rachis d'un individu présente une courbure anormale, les vertèbres sont inclinées les unes par rapport aux autres et par rapport audit axe vertébral. Les bords latéraux des vertèbre; situés d'un même côté sont ainsi rapprochés les uns des autres et forment une concavité alors que les bords latéraux de l'autre côté apparaissent éloignés les uns des autres et forment une convexité. Afin de redresser la colonne vertébrale, les bords latéraux des vertèbres du côté concave sont éloignés les uns des autres et portés, les uns par rapport aux autres, à une distance sensiblement équivalente à celle qui sépare les bords latéraux de l'autre côté. Pour maintenir ensuite les vertèbres les unes par rapport aux autres, des dispositifs connus comprennent des vis que l'on insère dans les vertèbres ou des crochets que l'on introduit le long de la paroi interne du canal rachidien et des tiges destinées à relier les vis ou les crochets. Les crochets sont généralement introduits deux par deux dans chaque vertèbre et d,2 chaque côté à proximité des pédicules, leur tête faisant saillie de la pz roi postérieure de la vertèbre, une de chaque côté de l'apophyse épine. se. Les têtes formant tulipe, par exemple, sont susceptibles de recev)ir une tige qui est bloquée au moyen d'un écrou vissé sur la tête et en appui sur la tige. Les rangées constituées par les têtes de crochet situees de chaque côté des apophyses épineuses sont reliées entre elles et maintenues en position fixe par deux tiges parallèles entre elles et à l'axe d a rachis. Cependant, l'utilisation de ces crochets est délicate puisque l'opérateur ne doit en aucun cas affecter la moelle épinière qui s'étend au centre du canal rachidien, sous peine de provoquer une paralysie du patient. L'utilisation ces vis permet de diminuer les risques de l'intervention. Elles présentent également des têtes formant tulipe et sont insérées deux par deux sur la paroi postérieure des vertèbres dans les pédicules de chaque cité de l'apophyse épineuse. Ainsi, les vis constituent des points de fixation dans les vertèbres pour les maintenir les unes par rapport aux autres. Cependant, elles sont nécessairement introduites dans le pédicule des vertèbres qui, dans certaines circonstances, est de faible taille ou détérioré. Un problème qui se pose et que vise à résoudre la présente invention est alors de constituer des points de fixation, lorsqu'il n'est pas possible d'introduire ce vis dans les vertèbres de la portion incurvée et que l'utilisation des crc chets s'avère trop dangereuse. Dans la dema ide de brevet PCT WO2004/010881 au nom de la demanderesse, on a c écrit un système de fixation vertébrale qui permet 15 de résoudre ce problème. Ce système de fixation vertébrale susceptible d'être monté sur une vertèbre du rachis pour la relier à une tige comprend: - une pièce de liaison disposée au regard de ladite côte et/ou de ladite apophyse transverse, susceptible d'être reliée à ladite tige; - un lien flexible de forme allongée susceptible de relier ensemble ladite pièce de liaison et au moins une côte et/ou une apophyse transverse; et - des moyens de blocage réglables solidaires de ladite pièce de liaison, ledit lien présentant une première extrémité solidaire de ladite pièce de liaison et ure seconde extrémité libre susceptible de coulisser dans ladite pièce de iaison en formant une boucle, lesdits moyens de blocage étant suscept bles de maintenir en position fixe, simultanément, ladite pièce de liaison par rapport à ladite tige et une portion dudit lien comprise entre lesdites extrémités étant susceptible d'être bloquée en translation par rapport à ladite pièce de liaison par lesdits moyens de blocage réglables, par quoi la boucle présente une longueur déterminée de façon à bloquer le déplacement relatif de ladite tige et de ladite vertèbre dans des dire:tions opposées l'une de l'autre. D'autres systè -ries de fixation de vertèbre à lien souple peuvent 35 être utilisés. C'est notamment le cas de celui qui est représenté sur la figure 1 annexée. 2890851 3 Il comprend une pièce de liaison 12 constituée par deux mâchoires 20 et 22 arl:iculées à l'une de leur extrémité autour de l'axe 24. Ces deux mâchoires comportent des évidements permettant la mise en place d'une tige 18 et le passage d'une tresse ou lien 14, ce lien formant une boucle 28 d'un cd:é de la pièce de liaison 12 et deux extrémités libres 30 et 32 de l'autre côté de cette pièce. Le système de liaison comprend également un organe de blocage constitué par la vis 16 qui peut être engagée dans les extrémités des mâchoires 20 et 22 opposées à leur extrémité articulée. Les portions du lien 14 engagées dans les évidements sont rendues solidairEs de la pièce de liaison par coincement entre les parois des évidements de la pièce de liaison et la tige 18 lorsque la vis de blocage 16 est complè:ement vissée. On comprend que pour que cet ensemble soit correctement fixé sur une apophyse transverse sur une côte ou sur une partie de l'arc postérieur d'une vertèbre, il est nécessaire d'exercer une tension sur les extrémités libres 30 et 32 du lien 14. On comprend également que dans le cas du premier système de fixation décrit, il est également nécessaire d'exercer une tension sur l'unique extrémité libre du lien pour assurer une fixation correcte sur l'élément osseux. Un objet de la présente invention est de fournir un ancillaire de mise en tension d'un lien souple d'un implant qui assure une mise sous tension efficace tout e i étant d'un emploi aisé pour le chirurgien. Pour atteinte ce but, selon l'invention, l'ancillaire de mise en tension d'un lien soup e servant à fixer un implant sur un élément osseux d'un patient en formait une première boucle autour de l'élément osseux, ledit lien présentant au moins une extrémité faisant saillie hors dudit implant, se caractérise en ce qu'il comprend: une tige ayant une première extrémité munie de moyens d'appui sur ledit implant: une pièce mobile en translation entourant ladite tige sur une partie de sa longuEur, ladite pièce mobile comportant un moyen d'accrochage de I'extremité dudit lien; et des moyens de commande montés sur ladite pièce mobile pour 35 provoquer un déplac ment de la pièce mobile par rapport à ladite tige tendant à écarter la Dremière extrémité de la tige par rapport à ladite 2890851 4 pièce mobile par quoi une tension est exercée sur ledit lien par rapport audit implant. On comprend que la tige étant en appui sur l'implant, la pièce mobile sur laquelle e;t accroché soit la deuxième boucle du lien, soit l'extrémité libre de ce lien permet d'exercer une tension sur ce lien assurant ainsi un serrage convenable de la première boucle du lien sur l'élément osseux. De préférence, l'ancillaire comprend en outre un système anti-retour pour solidariser temporairement en translation la tige et la pièce mobile en l'absence d'action sur les moyens de commande. Lorsque le lier comporte une deuxième boucle, de préférence les moyens d'accrochage iu lien comprennent un ergot faisant saillie hors de la pièce mobile et relié à la pièce mobile par un système dynamométrique. On comprend qu'ainsi lorsque le chirurgien agit sur les moyens de commande, celui-ci gisait à quel moment la tension convenable est appliquée, ce qui permet d'éviter une rupture intempestive du lien ou une détérioration de l'élément osseux. De préférence, le système dynamométrique comprend un chariot mobile en translation par rapport à la tige et à la pièce mobile, ledit ergot d'accrochage du lien étant solidaire dudit chariot et un ressort de compression interposé entre ledit chariot et une partie de la pièce mobile. De préférence également, les moyens de commande comprennent une gâchette montée pivotante par rapport à la pièce mobile et présentant une partie d'actionnement manuelle et un doigt agissant sur ladite tige. De préférence encore, l'ancillaire comprend une poignée solidaire de la pièce mobile disposée de telle manière que l'utilisateur puisse saisir simultanément ladite Gâchette et ladite poignée. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux figures annexées sur lesquelles: - la figure 1 déjà décrite est un exemple d'implant à lien de fixation avec lequel l'a icillaire selon l'invention peut être avantageusement utilisé ; la figure 2 est une vue en perspective de l'ensemble de l'ancillaire selon l'invention; - la figure 3 ei;t une vue éclatée de l'ancillaire démonté montrant les mécanismes internes; et - la figure 4 est une vue en perspective montrant l'utilisation de l'ancillaire avec un implant du type représenté sur la figure 1. En se référant tout d'abord à la figure 2, on va décrire l'ensemble de l'ancillaire 40. Celui-ci est essentiellement constitué par une tige 42 dont la première extrémité 42a est équipée de moyens d'appui 44 sur l'implant dont on veut tendre le lien. L'ancillaire 40 comporte également une pièce mobile 46 q Ji est mobile en translation par rapport à la tige 42. Cette pièce mobile 415 de forme générale cylindrique est munie d'une poignée 48. La pièce mobile 46 comporte également un ergot 50 sur sa partie opposée à la poignée 48. Comme on l'expliquera ultérieurement, l'ergot 50 sert à accrocher le lien auquel on veut appliquer une tension. L'ancillaire 40 comporte aussi un organe de commande constitué par une gâchette 52. Ainsi qu'en l'expliquera ultérieurement, I'actionnement de la gâchette 52 permet de provoquer un mouvement de recul selon la flèche F de la pièce mobilE; 46 par rapport à la tige 42. En outre, à son extrémité 46a opposée à son extrémité 46b la plus proche de l'élément d'appui 44, la pièce mobile 46 est équipée d'un système anti-retour agissant sur la tige 42. Comme on l'expliquera plus en détail ultérieurement, le! ystème anti-retour 54 permet de solidariser temporairement en translation la tige 42 et la pièce mobile 46 lorsque aucune action n'est exercée sur la gâchette 52. En se référant maintenant plus particulièrement à la figure 4, on va expliquer de façon générale, l'utilisation de l'ancillaire 40. Sur cette figure, on a représenté un système de fixation vertébral 10 du type représenté sur la figure 1. Sur cette figure, on voit la tige 18, la pièce de liaison 12 et la premiere boucle 28 de fixation formée par le lien 14 du système de fixation. Sur cette figure, on voit également que l'extrémité libre 32 du lien 14 est reliée à l'autre extrémité libre 30 de ce même lien par un élément de sol darisation d'un type convenable 55. Ainsi, le lien 14 forme une deuxième boucle 56. En utilisation, les moyens d'appui 44 de l'ancillaire sont en appui sur la tige 18 de part et d'autre de la pièce de liaison 12. La deuxième boucle 56 du lien 14 est engagée sur l'ergot 50 de la pièce mobile 46 de l'ancillaire. On compre Id que lorsque le chirurgien exerce une action en se 2890851 6 servant de la gâchette 52 et de la poignée 48, celui-ci obtient un mouvement de recul selon la direction F de la pièce mobile 46 par rapport à la tige 12, ce qui provoque une action de traction sur l'ensemble du lien et en particulier sur la boucle 28 de celui-ci. Le chirurgien peut exercer des actions successives à l'aide de la gâchette 52 grâce à la présence du système anti-retour 54. Comme on l'expliquera ultérieurement, de préférence, l'ancilla re est également équipé d'un système dynamométrique qui permet au chirurgien de voir lorsqu'une tension convenable a été exercée sur le lien 14. Lorsque la tension convenable a été exercée, l'ancillaire 40 est dégagé de la boucle 56 du lien 14 et les parties du lien 14 dépassant de la pièce de liaison 12 sont sectionnées. En se référant maintenant à la figure 3, on va décrire plus en détails les mécanismes de l'ancillaire 40. Sur cette figure, on retrouve la pièce mobile 46 de forme cylindrique sur laquelle est fixée la poignée 48. La gâchette 52 est articulée par rapport à la poignée 48 autour d'un axe 60. La gâchette 52 co -nporte une partie de préhension 52a et un doigt de commande de la tige 52b disposé au-delà de l'axe de pivotement 60. Le doigt 52b pénètre c ans la pièce mobile 46 par un évidement non représenté. La tige 42 est engagée à coulissement dans la pièce mobile 46. Différents éléments qui vont être décrits maintenant sont montés autour de la tige 42 à l'intérieur de la pièce mobile 46 dont les extrémités ouvertes sont obturées par des embouts 62 et 64 percés d'un alésage axial pour permettre le passage de la tige 42. A l'extérieur de la pièce mobile 46, est monté autour de la tige 42 un ressort 66 et une plaquette 68 constituant le système anti-retour. La plaquette 68 est percée d'un alésage 701 dont le diamètre est légèrement supérieur à celui de la tige 42. La plaquette 68 comporte une languette 72 qui peut venir en appui sur un bras 74 solidaire de lz partie arrière de la pièce mobile 46. A l'intérieur de la pièce mobile 48 et en partant de son extrémité obturée par l'embout 64, on trouve un cylindre entretoise 76, une pièce de transmission 78 constituée par une partie annulaire 78a et par un ergot 78b apte à coopérer avec le doigt 52b de la gâchette 52. A la pièce de transmission 78 est associé le ressort 80. On trouve ensuite un chariot 82 comportant une portion cylindrique 82a engagée autour de la tige 42 et deux ailes externes 82b. Les ailes 82b du chariot 82 sont externes à la pièce mobile 2890851 7 46 grâce à la fente longitudinale 84 que présente cette dernière. Sur la partie externe du char ot 82 est fixé l'ergot d'accrochage 50. Au chariot 82 est associé un ressort dynamométrique 86 qui est interposé entre la face avant du chariot de la partie cylindrique 82a du chariot 82 et l'embout 82. En l'absence d'action sur la gâchette 52, la plaquette 68 du système antiretour e:;t inclinée par rapport à la tige 42 en raison de la présence cle l'extrémité 74a du bras 74 entraînant ainsi la solidarisation temporaire en translation de la tige 42 et de la pièce mobile 46. Lorsqu'on exerce une action sur la gâchette 52, le déplacement de la tige libère la plaquette 68 et autorise ainsi le déplacement relatif de la tige 42 par rapport à la pièce mo)ile 46. De la même manière, en l'absence d'action sur la gâchette 52, la pièce de transmission 78 est libre, en revanche, lorsqu'on agit sur la gâchette 52, le doigt 52b agit sur l'ergot 78b de la pièce de transmission 78, ce qui entraîne la solidarisation temporaire de celle-ci et de la tige 42. Cette solidarisation temporaire permet le déplacement de la tige 42 par rapport à la pièce 46 sous l'effet de l'actionnement de la g khette. En ce qui concerne le système dynamométrique, son fonctionnement est sir nple. Sous l'effet du déplacement de la tige 42 selon la direction F par rapport à la pièce 46, le ressort dynamométrique 86 se comprime entraînant le déplacement relatif du chariot 82. Un repère ménagé sur la face externe de la pièce mobile 46 permet de détecter que la tension convenable a été appliquée, cette tension correspondant bien entendu à une compression prédéterminée du ressort dynamométrique 86. Dans la description précédente, on a envisagé le cas où le lien 14 comportait une deuxiÈffme boucle qui servait à l'accrochage sur l'ergot de tension 50 de l'ancilla ire. Dans le cas où le lien de l'implant ne comporte qu'une extrémité libre, cette extrémité peut être accrochée sur l'ergot 50 ou sur tout autre système d'accrochage convenable pour exercer de la même manière la ten.;ion souhaitée sur l'extrémité du lien et donc sur la boucle 28 que forme ce lien. 2890851 8
La présente invention concerne un ancillaire de mise en tension d'un lien souple (14) servant à fixer un implant sur un élément osseux d'un patient en formant une première boucle autour de l'élément osseux. Ledit ancillaire comprend :. une tige (42) ayant une première extrémité munie de moyens d'appui (44) sur ledit implant :. une pièce mobile en translation (46) entourant ladite tige (42) sur une partie de sa longueur, ladite pièce mobile comportant un moyen d'accrochage (50) de l'extrémité dudit lien ; et. des moyens de commande (52) montés sur ladite pièce mobile (46) pour provoquer un déplacement de la pièce mobile par rapport à ladite tige tendant à écarter la première extrémité (42a) de la tige par rapport à ladite pièce mobile par quoi une tension est exercée sur ledit lien par rapport audit implant.
1. Ancillaire de mise en tension d'un lien souple (14) servant à fixer un implant sur un élément osseux d'un patient en formant une première boucle autour de l'élément osseux, ledit lien présentant au moins une extrémité faisant saillie hors dudit implant, ledit ancillaire se caractérisant en ce qu'il comprend: une tige (42) ayant une première extrémité munie de moyens d'appui (44) sur ledit implant; 10. une pièce mobile en translation (46) entourant ladite tige (42) sur une partie de sa longueur, ladite pièce mobile comportant un moyen d'accrochage (50) de l'extrémité dudit lien; et des moyens de commande (52) montés sur ladite pièce mobile (46) pour provoquer un déplacement de la pièce mobile par rapport à ladite tige tendant à écarter la première extrémité (42a) de la tige par rapport à ladite pièce mobile par quoi une tension est exercée sur ledit lien par rapport audit implant. 2. Ancillaire selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un système anti-retour (68) pour solidariser temporairement en translation ladite tige (42) et ladite pièce mobile (46) en l'absence d'action sur les moyens de commande (52). 3. Ancillaire selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que le lien (14) comporte deux extrémités raccordées entre elles pour former une deuxième boucle (56). 4. Ancillaire selon la 3, caractérisé en ce que les moyens d'accrochage du lien comprennent un ergot (50) faisant saillie hors de la pièce mobile (46) et relié à la pièce mobile par un système dynamométrique (86, 82). 5. Ancillaire selon la 4, caractérisé en ce que ledit système dynamométrique comprend un chariot (82) mobile en translation par rapport à la tige (42) et à la pièce mobile (46), ledit ergot d'accrochage (50) du lien étant solidaire dudit chariot, et un ressort de compression (86) interposé entre ledit chariot et une partie de ladite pièce mobile. 6. Ancillaire selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de commande comprennent une 2890851 9 gâchette (52) montée pivotante par rapport à la pièce mobile (46) et présentant une partie d'actionnement manuel (52a) et un doigt (52b) agissant sur ladite tige (42). 7. Ancillaire selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une poignée (48) solidaire de ladite pièce mobile (46) disposée de telle manière que l'utilisateur puisse saisir simultanément ladite gâchette (52) et ladite poignée (48).
A
A61
A61B
A61B 17
A61B 17/88,A61B 17/70
FR2900169
A1
DISPOSITIF DE COUPLAGE D'UN OUTIL A LA FLECHE D'UN ENGIN TEL QU'UNE PELLE HYDRAULIQUE
20,071,026
La présente invention concerne un dispositif de couplage d'un outil à l'extrémité de la flèche d'un engin tel qu'une pelle hydraulique. Le document EP 1 477 615 décrit un tel dispositif de couplage, qui comprend un coupleur monté à l'extrémité de la flèche autour d'un axe de pivotement, et une interface montée sur l'outil, le coupleur comportant : - deux crochets destinés à recevoir une barre liée à l'outil ; - des premiers moyens de verrouillage associés aux crochets, pouvant être déplacés par des premiers moyens d'actionnement entre une position de verrouillage dans laquelle la barre est retenue dans les crochets et une position de libération dans laquelle la barre peut être déplacée hors des crochets ; - une zone de couplage située à distance des crochets et destinée à coopérer avec une zone de couplage ménagée sur l'interface ; -des seconds moyens de verrouillage situés dans la zone de couplage, pouvant être déplacés par des seconds moyens d'actionnement entre une position de verrouillage dans laquelle les zones de couplage sont maintenues en position accouplée, et une position de libération dans laquelle les zones de couplage peuvent être désaccouplées ; Toutefois, ce dispositif de couplage présente un certain nombre 20 d'inconvénients. D'une part, du fait que les crochets sont ouverts vers l'intérieur du dispositif, la préhension de l'outil posé au sol en vue de son accouplement impose un mouvement alternatif du coupleur. En effet, dans un premier temps, le coupleur doit être rapproché de la flèche pour que les crochets saisissent la 25 barre liée à l'outil puis, dans un deuxième temps, le coupleur doit être éloigné de la flèche pour se rapprocher de l'interface et permettre le verrouillage. Pour l'opérateur, ce mouvement alternatif est relativement complexe et long à exécuter. Ceci est accentué par le fait que la visibilité de l'opérateur lors de cette opération est réduite, car le coupleur cache la zone des crochets et du 30 système de verrouillage. De plus, le risque de perdre l'outil dans la phase de verrouillage est important, car l'éloignement du coupleur par rapport à la flèche peut conduire à la sortie de la barre de l'outil hors des crochets. D'autre part, d'un point de vue mécanique, la reprise des réactions principales se fait sur le système de verrouillage, ce qui entraîne l'apparition 35 prématurée de jeux et de matages. La présente invention vise à remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention concerne un dispositif de couplage du type précité, dans lequel l'ouverture des crochets est dirigée vers l'extérieur du dispositif, à l'opposé desdites zones de couplage, en position accouplée du coupleur et de l'interface. Les crochets sont agencés de sorte que le pivotement du coupleur par rapport à la flèche autour de son axe de pivotement et dans un sens donné puisse provoquer l'engagement de la barre liée à l'outil dans lesdits crochets et le rapprochement des zones de couplage par rotation autour de l'axe de la barre de l'interface relativement au coupleur. Ainsi, grâce à la disposition de l'ouverture du crochet, l'opération de couplage de l'interface et du coupleur ne nécessite pas un mouvement alternatif et ne comporte pas de risque de perte de l'outil. En effet, l'enroulement des crochets autour de la barre entraîne le déplacement relatif de l'interface et du coupleur vers la position accouplée. Selon une réalisation possible, chaque crochet présente sensiblement la forme d'un U dont chaque branche comprend une surface d'entrée en forme d'arc de cercle centré sensiblement sur l'axe de pivotement du coupleur, lesdites surfaces d'entrée étant décalées angulairement l'une par rapport à l'autre et destinées au guidage de la barre vers le fond du crochet lorsque le coupleur pivote par rapport à la flèche autour de son axe de pivotement. La surface supérieure située le plus en avant permet ainsi le positionnement initial du coupleur par rapport à l'outil puis son guidage, tandis que la surface inférieure située le plus en arrière permet, lorsque la barre repose sur elle, de soulever l'outil après pivotement du coupleur. La face latérale intérieure de chaque crochet peut comporter une première partie sensiblement plane et parallèle au plan longitudinal médian du coupleur, destinée à coopérer avec une face latérale de l'interface, prolongée par une deuxième partie inclinée vers ledit plan longitudinal médian lorsque l'on se rapproche de la première partie plane. Ceci permet de guider le mouvement d'engagement de la barre dans les crochets, ainsi que le centrage latéral de l'interface par rapport au coupleur. Les premiers moyens de verrouillage du coupleur peuvent 35 comporter un pêne qui, en position de verrouillage, traverse le crochet de sorte à former un logement de retenue de la barre contre le fond du crochet. Par ailleurs, la zone de couplage du coupleur peut former une cavité et la zone de couplage de l'interface peut former une partie en saillie apte à être engagée dans ladite cavité, la partie en saillie et la cavité présentant des orifices traversants alignés en position accouplée, dans lesquels est apte à être inséré au moins un pêne appartenant aux seconds moyens de verrouillage du coupleur. Avantageusement, une face du pêne destinée à venir en contact avec l'interface ou la barre, en regard du coupleur, est inclinée par rapport à sa direction de déplacement, de telle sorte que le déplacement dudit pêne vers la position de verrouillage plaque une face de l'interface ou une face de la barre contre une face du coupleur. Grâce à cette structure, on peut rattraper le jeu existant entre les différentes pièces et obtenir un verrouillage satisfaisant. Selon une réalisation possible, les extrémités de la barre, destinées à être engagées dans les crochets, sont entourées chacune par un fourreau, le fourreau pouvant présenter une surface plane destinée à coopérer avec la face inclinée du pêne des premiers moyens de verrouillage. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un engin tel qu'une pelle hydraulique, comprenant d'une part une flèche à l'extrémité de laquelle est monté un dispositif de couplage tel que précédemment décrit, l'axe de pivotement du coupleur étant situé sensiblement en partie centrale du coupleur, et d'autre part un vérin monté sur la flèche et relié à une première partie extrême du coupleur pour faire pivoter celui-ci par rapport à la flèche, les crochets étant ménagés à la deuxième partie extrême du coupleur. Avantageusement, l'ouverture des crochets est dirigée vers la flèche, ce qui permet d'obtenir une très bonne visibilité pour l'opérateur devant réaliser la préhension de l'outil. On décrit à présent, à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs modes de réalisation possibles de l'invention, en référence aux figures annexées : La figure 1 est une vue latérale d'un engin comportant un dispositif de couplage selon l'invention ; La figure 2 est une vue en perspective agrandie du dispositif de couplage, l'interface et le coupleur étant en position accouplée et les premiers moyens de verrouillage étant en position déverrouillée ; La figure 3 est une vue en perspective, de dessous, du coupleur, les premiers et les seconds moyens de verrouillage étant en position déverrouillée ; La figure 4 est une vue en perspective, de dessus, du coupleur 5 accouplé à l'interface montée sur un outil, les premiers moyens de verrouillage étant dans une position intermédiaire ; La figure 5 est une vue partielle en section du coupleur et de l'interface, selon un plan vertical longitudinal passant par l'axe des premiers moyens de verrouillage ; 10 La figure 6 est une vue latérale du dispositif de couplage, le coupleur étant vu en section selon un plan vertical longitudinal passant par l'axe des seconds moyens de verrouillage, l'interface et le coupleur étant en position accouplée et les seconds moyens de verrouillage étant en position verrouillée ; 15 La figure 7 est une vue en coupe de l'interface, selon un plan vertical passant par l'axe de la barre liée à l'interface ; Les figures 8 à 10 illustrent différentes étapes du montage de l'outil sur la flèche de l'engin au moyen du dispositif selon l'invention ; Les figures 11 à 13 illustrent différentes étapes du verrouillage de 20 l'interface et du coupleur au niveau des seconds moyens de verrouillage ; Les figures 14 à 16 illustrent différentes étapes de la pose sur le sol de l'outil monté sur la flèche de l'engin au moyen du dispositif selon l'invention ; et La figure 17 est une vue latérale d'un engin comportant un 25 dispositif de couplage selon une variante de l'invention. La figure 1 représente un engin 1 tel qu'une pelle hydraulique, comportant une flèche 2. A l'extrémité libre de la flèche 2 est monté un coupleur 3, destiné à être accouplé à une interface 4 elle-même montée sur un outil 5, afin de permettre le couplage de cet outil à la flèche. L'outil 5 illustré sur 30 la figure 1 comprend un bras 6 et un godet 7, mais l'invention s'applique au couplage d'autres outils, tels que les marteaux, les pinces hydrauliques, etc. Le coupleur 3, illustré plus particulièrement sur les figures 3 et 4, comprend, sensiblement dans sa partie centrale, un palier 8 d'axe 9 permettant le montage du coupleur 3 à l'extrémité libre de la flèche 2 de façon pivotante 35 autour de l'axe 9. A une première partie extrême, le coupleur 3 comporte un palier 10 d'axe 11 sensiblement parallèle à l'axe 9, destiné à coopérer avec un vérin 12 monté sur la flèche 2, pour permettre le pivotement du coupleur 3 autour de l'axe 9. A sa deuxième partie extrême, le coupleur 3 comprend deux crochets latéraux 13. En position montée sur la flèche 2, les axes 9, 11 sont sensiblement horizontaux et orthogonaux à la flèche 2. C'est par rapport à ces axes que sont employés les termes transversal et latéral . On définit par ailleurs le plan longitudinal médian de l'engin 1 et du coupleur 3 comme étant leur plan vertical de symétrie, orthogonal aux axes 9, 11. Les crochets 13 sont destinés à recevoir les parties latérales d'une 10 barre 14 liée à l'outil 5, la barre 14 pouvant soit être directement fixée sur l'outil 5 (figure 1) soit faire partie de l'interface 4 (figures 6 et 7). Comme illustré sur la figure 5, chaque crochet 13 présente sensiblement la forme d'un U comportant une première et une deuxième branches 15, 16 ainsi qu'un fond 17. La première branche 15 est située plus 15 près de l'axe 9 que la deuxième branche 16 et est plus longue que cette dernière. Les branches 15, 16 comportent à leur partie extrême opposée au fond 17 une surface d'entrée 18, 19 en forme d'arc de cercle centré sensiblement sur l'axe 9 de pivotement du coupleur 3. Les surfaces d'entrée 20 18, 19 sont décalées angulairement l'une par rapport à l'autre d'un angle a de l'ordre de 15 à 25 , la surface d'entrée 18 de la première branche étant plus éloignée du fond 17 que la surface d'entrée 19 de la deuxième branche 16. En outre, la première branche 15 peut comporter à son extrémité libre une surface d'appui 23 incurvée vers l'intérieur du crochet 13. 25 Le fond 17 de chaque crochet 13 présente sensiblement un profil hémicylindrique d'axe 20 et forme surface de support de la barre 14 en position accouplée du coupleur 3 et de l'interface 4. Le fond 17 du crochet 13 est relié aux surfaces d'entrée 18, 19 par deux surfaces de liaison 21, 22 sensiblement planes et tangentes audit fond 17. Avantageusement, les surfaces de liaison 30 21, 22 sont inclinées de haut en bas depuis l'ouverture du crochet 13 en direction du fond 17, lors des étapes conduisant à l'accouplement du coupleur 3 et de l'interface 4. Lorsque le coupleur 3 est vu de côté (voir figures 1 et 6), si l'on trace une ligne entre l'axe 11 du palier 10 et l'axe 20 du fond 17, l'ouverture de 35 chaque crochet 13 est dirigée du côté de la ligne contenant l'axe 9 de pivotement du coupleur 3. En outre, dans la réalisation représentée, les branches 15, 16 de chaque crochet 13 s'étendent globalement perpendiculairement à cette ligne. Les crochets 13 forment deux logements de réception d'une partie extrême de la barre 14, comme illustré notamment sur la figure 4. Chaque logement est délimité par le fond 17 du crochet 13, ainsi que les branches 15, 16, lesquelles sont reliées et fermées latéralement par une paroi 24 sensiblement longitudinale. Le logement de réception de la barre 14 est par ailleurs pourvu d'ouvertures permettant l'entrée de ladite barre dans le logement. Des orifices 27 sont ménagés dans les première et deuxième branches 15, 16. Leur fonction sera indiquée plus loin. La face latérale intérieure de chaque branche 15, 16 comporte une partie sensiblement plane 28 et parallèle au plan longitudinal médian du coupleur 3, ici sensiblement en forme de couronne (figures 3 et 4), prolongée par une partie inclinée 29 vers ledit plan longitudinal médian lorsque l'on se rapproche de la partie plane 28. On obtient de ce fait une forme convergente facilitant l'engagement de la barre 14 dans les crochets 13. Le coupleur 3 comprend également, en plus des crochets 13, une zone de couplage située à proximité du palier 10, destinée à coopérer avec une zone de couplage ménagée sur l'interface 4. La zone de couplage du coupleur 3 forme une cavité 30, ouverte à l'opposé des crochets 13, et de forme sensiblement parallélépipédique. Selon l'invention, l'ouverture de chaque crochet 13 est dirigée vers l'extérieur du dispositif de couplage comprenant le coupleur 3 et l'interface 4. En d'autres termes, chaque crochet 13 est ouvert à l'opposé de la zone de couplage ménagée sur le coupleur 3. Avantageusement, l'ouverture de chaque crochet 13 est dirigée vers la flèche 2, au moins pendant la phase de préhension d'un outil 5 posé au sol, ce qui permet à l'opérateur de bénéficier d'une excellente visibilité pour les mouvements à effectuer lors de cette phase. La zone de couplage de l'interface 4 forme une partie en saillie 31 apte à être engagée dans la cavité 30 du coupleur 3 (figure 6), et présente donc de préférence une forme complémentaire à celle de ladite cavité 30. La partie en saillie 31 et la cavité 30 comportent des orifices débouchant longitudinalement, respectivement 32, 33, qui sont alignés en position accouplée du coupleur 3 et de l'interface 4. L'interface 4 comprend également une barre 14 d'axe 34 s'étendant transversalement à distance de la partie en saillie 31. La barre 14 comprend une tige cylindrique 25 dont les parties extrêmes font saillie latéralement de l'interface 4, de façon à pouvoir être engagées dans les crochets 13. Chacune de ces parties extrêmes latérales est coiffée d'un fourreau 35 présentant une paroi cylindrique 36 présentant d'un côté un fond 37 adjacent à l'extrémité correspondante de la tige cylindrique 25 et de l'autre côté une collerette 38 annulaire prenant appui contre la face latérale de l'interface 4. Les fourreaux 35 sont fixés à la tige cylindrique 25, par exemple au moyen de vis 39. Les fourreaux 35 sont des pièces d'adaptation dont le diamètre extérieur est généralement identique pour une taille d'engins donnée, tandis que leur diamètre intérieur varie. Ainsi, le fourreau 35 adapte le diamètre de la tige cylindrique 25 imposé par l'outil au diamètre du fond 17 propre aux crochets 13. En outre, les arêtes des fourreaux 35 sont arrondies pour faciliter l'entrée de la barre 14 dans les crochets 13. Comme illustré sur les figures 5 et 6, chaque fourreau 35 présente en outre, sur sa paroi cylindrique 36, une surface plane 40 agencée de sorte à être sensiblement orthogonale aux surfaces de liaison 21, 22 des crochets 13 lorsque la barre 14 est logée dans les crochets 13. On décrit à présent les moyens de verrouillage prévus sur le coupleur 3. Des premiers moyens de verrouillage sont disposés latéralement et associés aux crochets 13 pour permettre le verrouillage de la barre 14 dans ces crochets 13. De chaque côté du coupleur 3, un pêne 41 est prévu pour être translaté par un actionneur 42 selon une direction de déplacement 43 globalement longitudinale, entre : - une position de verrouillage dans laquelle le pêne 41 traverse le crochet 13 en étant engagé dans les orifices 27 ménagés dans les première et deuxième branches 15, 16 du crochet 13, ce qui permet de retenir la barre 14 entre le fond 17 des crochets 13 et ledit pêne 41 ; - et une position de libération, dans laquelle le pêne 41 est rétracté et n'obstrue plus l'ouverture des crochets 13, la barre 14 pouvant donc être déplacée hors des crochets 13. La direction de déplacement 43 est globalement perpendiculaire aux branches 15, 16 du crochet 13, comme illustré sur la figure 5. Le pêne 41 présente une face d'appui 44 qui est inclinée par rapport à cette direction 43 du même angle que la surface plane 40 ménagée sur le fourreau 35. Cette inclinaison est prévue pour que, lorsque le pêne 41 est déplacé selon la direction 43 vers sa position de verrouillage, le jeu entre le pêne 41 et le fourreau 35 diminue. En position de verrouillage, le pêne 41 plaque le fourreau 35 contre le fond 17 du crochet 13, assurant ainsi un maintien efficace. Des seconds moyens de verrouillage (figures 11 à 13) sont disposés sensiblement dans le plan longitudinal médian, pour permettre le verrouillage de la partie en saillie 31 de l'interface 4 dans la cavité 30 ménagée dans le coupleur 3. Au moins un pêne 45 est prévu pour être translaté par un actionneur 46 selon une direction de déplacement 47 globalement longitudinale, entre : - une position de verrouillage dans laquelle le pêne 45 est engagé dans les orifices 32, 33 ménagés dans la partie en saillie 31 de l'interface 4 et la cavité 30 du coupleur 3, ce qui permet de retenir l'interface 4 dans sa position accouplée au coupleur 3 ; - et une position de libération, dans laquelle le pêne 45 est rétracté et n'obstrue plus la cavité 30, la partie en saillie 31 pouvant donc être déplacée hors de la cavité 30. Le pêne 45 présente une face d'appui 48 inclinée par rapport à la direction de déplacement 47, comme illustré sur les figures 11 à 13, la face d'appui 49 correspondante de l'interface 4, destinée à venir en contact avec la face d'appui 48 du pêne 45, étant inclinée du même angle par rapport à cette direction 47. Cette inclinaison est prévue pour que, lorsque le pêne 45 est déplacé selon la direction 47 vers sa position de verrouillage, le jeu j entre le pêne 45 et l'interface 4 diminue. En position de verrouillage, le pêne 45 plaque la face extrême 50 de la partie en saillie 31 de l'interface 4 contre le fond 51 de la cavité 30 du coupleur 3, assurant ainsi un maintien efficace. On décrit à présent les étapes du montage de l'outil 5 sur la flèche 30 2 de l'engin, en référence aux figures 8 à 10. Initialement (figure 8), l'outil 5 solidaire de l'interface 4 est posé sur le sol, les pênes 41, 45 étant en position de libération. L'opérateur positionne le coupleur 3 de sorte que la première branche 15 de chaque crochet 13 repose sur un fourreau 35, au niveau de la surface d'appui 23 ou de la surface 35 d'entrée 18. Puisque la surface d'entrée 18 présente une forme en arc de cercle centré sur l'axe 9, le simple pivotement du coupleur 3 autour de son axe 9 à l'aide du vérin 12, selon la flèche de la figure 8, entraîne l'engagement des fourreaux 35 dans les crochets 13. Au fur et à mesure du pivotement du coupleur 3 autour de son axe 9, chaque crochet 13 tourne autour du fourreau 35 correspondant, en étant guidé par la surface d'entrée 18 de la première branche 15, jusqu'à ce que la deuxième branche 16 passe sous le fourreau 35 et permette donc le soulèvement de celui-ci. La figure 9 correspond au début du soulèvement de l'outil 5 par la flèche 2, par l'intermédiaire notamment de la surface d'entrée 19 de la deuxième branche 16 et de la surface de liaison 22. Ensuite, du fait de l'inclinaison des surfaces de liaison 21, 22 vers le bas, le mouvement ascendant de la flèche 2 (figure 10) conduit au déplacement guidé de chaque fourreau 35 vers le fond 17 du crochet 13, dans sa position définitive. Dans cette position, la paroi cylindrique 36 du fourreau 35 et le fond 17 correspondent parfaitement, ce qui permet de créer une liaison pivot parfaite entre l'interface 4 et le coupleur 3. En outre, l'inclinaison des surfaces de liaison 21, 22 empêche la barre 14 de sortir des crochets 13. L'engagement des fourreaux 35 dans les crochets 13 est facilité par la partie inclinée 29 et convergente de la face latérale intérieure des branches 15, 16 de ces crochets 13 et les arêtes arrondies des fourreaux 35. Lorsque les fourreaux 35 sont en place contre le fond 17 des crochets 13, la face latérale de chaque collerette 38 est en appui contre la partie sensiblement plane 28 de la face latérale intérieure de la branche 15, 16 du crochet 13 correspondant. En outre, il existe un jeu latéral entre le bord arrondi de chaque fourreau 35 et la paroi latérale 24 du crochet 13. Ces dispositions permettent d'assurer un excellent centrage de l'interface 4 par rapport au coupleur 3 (et donc ultérieurement de permettre la connexion hydraulique entre la flèche 2 et l'outil 5 par raccordement des conduits de fluide) et un blocage dans cette position. La figure 10 montre l'outil 5 partiellement décollé du sol et les fourreaux 35 complètement en place dans les crochets 13. Par le mouvement combiné du soulèvement de la flèche 2 et du pivotement du coupleur 3 autour de son axe 9 sous l'action du vérin 12, toujours dans le même sens, l'outil 5 et l'interface 4 peuvent tourner autour de l'axe 34 de la barre 14 d'un angle 13 jusqu'à ce que la partie en saillie 31 de l'interface 4 soit engagée dans la cavité 30 du coupleur 3 (non obstruée par le vérin 45), la face extrême 50 de la partie en saillie 31 venant buter contre le fond 51 de la cavité 30. Le dispositif de couplage se trouve alors en position accouplée (similaire à la figure 6) mais non encore verrouillée. Le poids de l'outil 5 maintient toujours la face extrême 50 et le fond 51 en contact. On notera que le vérin 12 aura toujours été actionné dans le même 5 sens dans toutes les phases de cette opération de préhension de l'outil 5, ce qui simplifie la conduite de l'engin. Une fois l'interface 4 correctement positionnée contre le coupleur 3, le processus de verrouillage peut commencer, comme représenté sur les figures 11 à 13 pour les seconds moyens de verrouillage (le fonctionnement 10 pour les premiers moyens de verrouillage étant identique). L'actionneur 46 provoque la translation du pêne 45 initialement rétracté selon sa direction de déplacement 47. En début de verrouillage (figure 12), les faces d'appui 48, 49 respectivement du pêne 45 et du coupleur 3 se rapprochent du fait de leur inclinaison par rapport à la direction 47, le jeu j diminuant progressivement 15 avec l'avancée du pêne 45. Lorsque le pêne 45 est en position de verrouillage (figure 13), l'interface 4 est immobilisée contre le coupleur 3 par la coopération entre les surfaces 50, 51 d'une part et 48, 49 d'autre part. L'actionneur 46 assure une action hydraulique constante dans le sens du verrouillage, le maintien de 20 l'interface 4 vers le coupleur 3 étant ainsi complètement garanti. De la même manière, les fourreaux 35 sont immobilisés par rapport aux crochets 13. Les étapes de la pose sur le sol de l'outil 5 monté sur la flèche 2 sont maintenant décrites en référence aux figures 14 à 16. 25 La figure 14 représente l'engin 1 dans la première phase de pose de l'outil 5 (ici un bras 6). Le bras 6 est mis sensiblement en contact avec le sol par action sur les vérins des bras de l'engin 1. Les pênes 41, 45 sont en position de verrouillage, et l'engin se trouve à une distance dl d'un repère au sol. Dans cette position, les pênes 41, 45 peuvent être déplacés vers leur 30 position de libération sans risque de chute de l'outil, celui-ci étant en contact avec les crochets 13 du coupleur 3 par l'interface 4. Dans la deuxième phase de pose de l'outil, le bras 6 est déplacé par action sur les vérins de l'engin 1 et déplacement vers l'avant de l'engin 1, jusqu'à venir en contact complet avec le sol (figure 15). Les moyens de 35 verrouillage sont en position de libération, et la rotation de l'interface 4 par rapport au coupleur 3 a eu lieu. L'engin 1 se trouve à une distance d2 inférieure à dl d'un repère au sol. Enfin, le bras 6 est complètement dégagé du coupleur 3 et déposé au sol, par action sur les vérins de l'engin 1 (figure 16). L'engin 1 se trouve à 5 une distance d3 inférieure à d2 d'un repère au sol. La figure 17 illustre une variante dans laquelle le vérin 12 actionnant le coupleur 3 est placé sous la flèche 2 et non au-dessus de celle-ci comme c'est le cas sur les figures 1 à 16. Cette disposition est particulièrement adaptée au outils 5 utilisés pour un travail en hauteur. Dans ce cas, les 10 crochets 13 sont situés en partie haute du coupleur 3 (le dispositif d'accrochage étant similaire à celui précédemment décrit, mais disposé symétriquement par rapport à un plan horizontal). Ainsi, l'invention apporte une amélioration déterminante à la technique antérieure, en fournissant un dispositif de couplage qui permet le 15 remplacement rapide d'un outil par un autre sur la flèche d'un engin. Grâce à l'orientation particulière des crochets, ce remplacement est très aisé, car il s'effectue grâce à un pivotement du coupleur dans un seul sens. L'orientation de l'ouverture des crochets vers l'engin permet en outre à l'opérateur de bénéficier d'une très bonne visibilité. 20 Par ailleurs, les surfaces de contact entre l'interface 4 et le coupleur 3 sont disposées de telle manière qu'elles absorbent directement les plus grands efforts résultant du vérin 12. Inversement, les efforts plus petits résultant du vérin 12 sont repris par le système de verrouillage. Au contraire, dans l'art antérieur, c'est le système de verrouillage, c'est-à-dire une partie 25 mobile, qui reprenait les efforts maximaux, ce qui n'est pas optimal mécaniquement. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus à titre d'exemples mais qu'elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation
Le dispositif comprend une interface (4) montée sur l'outil (5), et un coupleur (3) qui, monté pivotant sur la flèche (2) autour d'un axe (9), comporte :- deux crochets (13) recevant une barre liée à l'outil ;- des moyens de verrouillage (41) permettant de retenir la barre dans les crochets ;- une zone de couplage située à distance des crochets, destinée à coopérer avec une zone de couplage ménagée sur l'interface ;- des moyens de verrouillage permettant de maintenir lesdites zones de couplage en position accouplée.Les crochets présentent une ouverture dirigée vers l'extérieur du dispositif, en position accouplée, et sont agencés pour que le pivotement du coupleur autour de l'axe (9) dans un sens donné provoque l'engagement de la barre dans lesdits crochets et le rapprochement des zones de couplage.
1. Dispositif de couplage d'un outil (5) à l'extrémité de la flèche (2) d'un engin tel qu'une pelle hydraulique, comprenant un coupleur (3) monté à l'extrémité de la flèche (2) autour d'un axe (9) de pivotement, et une interface (4) montée sur l'outil (5), le coupleur (3) comportant : - deux crochets (13) destinés à recevoir une barre (14) liée à l'interface (4) ; - des premiers moyens de verrouillage (41) associés aux crochets (13), pouvant être déplacés par des premiers moyens d'actionnement (42) entre une position de verrouillage dans laquelle la barre (14) est retenue dans les crochets (13) et une position de libération dans laquelle la barre (14) peut être déplacée hors des crochets (13) ; - une zone de couplage (30) située à distance des crochets (13) 15 et destinée à coopérer avec une zone de couplage (31) ménagée sur l'interface (4) ; - des seconds moyens de verrouillage (45) situés dans la zone de couplage, pouvant être déplacés par des seconds moyens d'actionnement (46) entre une position de verrouillage dans laquelle les zones de couplage 20 sont maintenues en position accouplée, et une position de libération dans laquelle les zones de couplage peuvent être désaccouplées ; - caractérisé en ce que l'ouverture des crochets (13) est dirigée vers l'extérieur du dispositif, à l'opposé desdites zones de couplage (30, 31), en position accouplée du coupleur (3) et de l'interface (4), les crochets (13) 25 étant agencés de sorte que le pivotement du coupleur (3) par rapport à la flèche (2) autour de son axe de pivotement (9) et dans un sens donné puisse provoquer l'engagement de la barre (14) liée à l'outil (5) dans lesdits crochets (13) et le rapprochement des zones de couplage (30, 31) du coupleur (3) et de l'interface (4) par rotation autour de l'axe (34) de la barre (14) de l'interface (4) 30 par rapport au coupleur (3). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chaque crochet (13) présente sensiblement la forme d'un U dont chaque branche (15, 16) comprend une surface d'entrée (18, 19) en forme d'arc de 35 cercle centré sensiblement sur l'axe de pivotement (9) du coupleur (3), lesdites surfaces d'entrée (18, 19) étant décalées angulairement l'une par rapport àl'autre et destinées au guidage de la barre (14) vers le fond du crochet (13) lorsque le coupleur (3) pivote autour de son axe de pivotement (9) par rapport à la flèche (2). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le fond (17) de chaque crochet (13) présente sensiblement un profil hémicylindrique et forme surface de support de la barre (14) en position accouplée du coupleur (3) et de l'interface (4), le fond (17) du crochet (13) étant relié aux surfaces d'entrée (18, 19) par deux surfaces de liaison (21, 22) sensiblement planes et tangentes audit fond (17), les surfaces de liaison (21, 22) étant inclinées de haut en bas depuis l'ouverture du crochet (13) en direction du fond (17), lors des étapes conduisant à l'accouplement du coupleur (3) et de l'interface (4). 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la face latérale intérieure de chaque crochet (13) comporte une première partie sensiblement plane (28) et parallèle au plan longitudinal médian du coupleur (3), destinée à coopérer avec une face latérale (38) de l'interface (4), prolongée par une deuxième partie inclinée (29) vers ledit plan longitudinal médian lorsque l'on se rapproche de la première partie plane (28). 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la zone de couplage du coupleur (3) forme une cavité (30) et en ce que la zone de couplage de l'interface (4) forme une partie en saillie (31) apte à être engagée dans ladite cavité (30), la partie en saillie (31) et la cavité (30) présentant des orifices traversants (32, 33) alignés en position accouplée, dans lesquels est apte à être inséré au moins un pêne (45) appartenant aux seconds moyens de verrouillage du coupleur (3). 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les premiers moyens de verrouillage du coupleur (3) comprennent un pêne (41) qui, en position de verrouillage, traverse le crochet (13) de sorte à former un logement de retenue de la barre (14) contre le fond (17) du crochet (13).35 7. Dispositif selon la 5 ou 6, caractérisé en ce qu'une face (44, 48) du pêne (41, 45) destinée à venir en contact avec une face (40, 49) de l'interface (4) ou de la barre (14), en regard du coupleur (3), est inclinée par rapport à sa direction de déplacement (43, 47), de telle sorte que le déplacement dudit pêne (41, 45) vers la position de verrouillage plaque une face (50) de l'interface (4) ou une face (36) de la barre (14) contre une face (51, 17) du coupleur (3). 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la barre (14) comprend une tige cylindrique dont les parties extrêmes latérales destinées à être engagées dans les crochets (13) sont entourées chacune par un fourreau (35). 9. Dispositif selon les 7 et 8, caractérisé en ce que 15 le fourreau (35) présente une surface plane (40) destinée à coopérer avec la face inclinée (44) du pêne (41) des premiers moyens de verrouillage. 10. Engin tel qu'une pelle hydraulique, comprenant d'une part une flèche (2) à l'extrémité de laquelle est monté un dispositif de couplage selon 20 l'une des 1 à 9, l'axe de pivotement (9) du coupleur (3) étant situé sensiblement en partie centrale du coupleur (3), et d'autre part un vérin (12) monté sur la flèche (2) et relié à une première partie extrême du coupleur (3) pour faire pivoter celui-ci par rapport à la flèche (2), les crochets (13) étant ménagés à la deuxième partie extrême du coupleur (3). 25 11. Engin selon la 11, caractérisé en ce que l'ouverture des crochets (13) est dirigée vers la flèche (2).
E
E02
E02F
E02F 3
E02F 3/36
FR2897651
A1
PROCEDE DE REGENERATION D'UNE INSTALLATION DE NETTOYAGE DES GAZ D'ECHAPPEMENT ET DISPOSITIF POUR SA MISE EN OEUVRE
20,070,824
Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de régénération d'une installation de nettoyage de gaz d'échappement dans la zone des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne entraînant comme moteur un véhicule automobile, et qui, pendant la régénération est régénéré avec au moins un composant de gaz d'échappement introduit. L'invention concerne également un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé. Etat de la technique Le document DE 199 06 287 Al décrit un procédé de gestion d'un filtre à particules d'un moteur à combustion interne régénéré à intervalles réguliers. La régénération se fait en fonction d'une mesure de l'état de charge du filtre à particules. Sans conditionnement des particules, celles-ci s'oxydent à partir d'une température de l'ordre de 550 C. Lorsqu'on atteint la température d'allumage, il se produit une réaction exothermique brûlant les particules. Le document DE 197 39 848 Al décrit différents procédés de gestion d'un moteur à combustion interne dont la zone des gaz d'échappement est équipée d'un catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx. Comme la capacité de stockage du catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx est limitée, il faut de temps en temps régénérer ce catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx ; cela se fait par l'envoi d'hydrocarbures et/ou de monoxydes de carbone générés par exemple à l'intérieur du moteur. On peut également éliminer une accumulation de soufre, gênante dans le catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx en fournissant à ce catalyseur aux températures élevées, un gaz d'échappement riche. Un tel procédé est par exemple décrit dans le document DE 198 43 859 Al. On peut arriver à la température de fonctionnement nécessaire à une installation de nettoyage de gaz d'échappement pour effectuer une régénération, en augmentant la température des gaz d'échappement ou en chauffant directement cette installation. L'augmentation de la température des gaz d'échappement peut se faire par exemple en détériorant le rendement du moteur à combustion in- terne. Une autre possibilité consiste à introduire des composants combustibles dans la zone des gaz d'échappement du moteur à combustion interne pour réagir de façon exothermique avec la surface à effet catalytique. La surface à effet catalytique peut faire partie du filtre à particu- les. Dans le cas d'un catalyseur par exemple d'un catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx, on a du fait même du principe de fonctionnement une surface à effet catalytique. On augmente la température de fonctionnement de l'installation de nettoyage des gaz d'échappement vis-à-vis de la température de fonctionnement actuelle, par un apport d'énergie fournie en général par le carburant disponible également pour le moteur à combustion interne. Selon l'état de la technique générale, les véhicules automobiles sont équipés d'un moyen d'information indiquant le niveau du 15 réservoir (niveau de remplissage) et émettant un signal avertisseur soit lorsque le niveau de remplissage dans le réservoir passe en-dessous d'un niveau de remplissage de réserve, soit si en fonction de la con-sommation moyenne, la distance qui reste à parcourir par le véhicule passe en dessous d'une valeur prédéfinie. 20 Exposé et avantages de l'invention La présente invention concerne un procédé du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que le niveau de remplissage d'un réservoir de réserve, lorsqu'il est atteint, est augmenté en fonction d'une de-mande de régénération de l'installation de nettoyage des gaz 25 d'échappement. Ainsi, le procédé de régénération selon l'invention a l'avantage d'éviter la panne sèche avec le véhicule à cause de la régénération de l'installation de nettoyage des gaz d'échappement. Un autre avantage important est que la régénération ef-30 fectuée n'a pas à être interrompue. Cela permet une régénération d'un meilleur rendement. Un développement prévoit d'augmenter le niveau de rem-plissage de réserve du réservoir si pendant le trajet possible avec le ni-veau de remplissage actuel du réservoir, il est probable qu'il y ait une 35 demande de régénération. En tenant compte de la demande de régéné-ration pour déterminer le niveau de remplissage de réserve du réservoir, niveau auquel un signal avertisseur est émis, permet d'effectuer la ré-génération pendant la portée résiduelle du véhicule. Un développement prévoit d'augmenter le niveau de rem- plissage de réserve du réservoir seulement si la régénération ne peut pas être exécutée complètement avec le niveau de remplissage du réservoir existant au moment de la demande de régénération. Cela évite d'une part une modification inutile du niveau de remplissage de réserve du réservoir, et garantit d'autre part la fin de la régénération avant que le réservoir de carburant ne soit vide. Un développement prévoit de déterminer la prochaine demande de régénération en fonction de la consommation de carburant depuis la dernière régénération. Un développement supplémentaire ou en variante prévoit de déterminer la demande de régénération suivante en fonction d'au moins une condition ou paramètre de fonctionnement du moteur à combustion interne et/ ou d'au moins une grandeur caractéristique des gaz d'échappement. Un autre développement supplémentaire ou en variante prévoit de déterminer la demande de régénération suivante en fonction de l'état d'encombrement du filtre à particules. Grâce à au moins l'un de ces moyens, par rapport à la pré-définition d'une valeur fixe par exemple d'une distance kilométrique, on aura une adaptation précise à l'arrivée prévisionnelle d'une demande de régénération. Un développement prévoit d'augmenter le niveau de rem-plissage de réserve du réservoir de la valeur nécessaire à effectuer la régénération. Le dispositif selon l'invention comporte un appareil de commande destiné à exécuter le procédé. Ce procédé est enregistré sous la forme d'un programme dans une mémoire de l'appareil de corn- mande. L'invention concerne également un programme d'ordinateur pour exécuter les étapes du procédé de l'invention sur un ordinateur. Le programme d'ordinateur selon l'invention en tant que produit, enregistré sous la forme de code programme sur un support exécute le procédé de l'invention lorsque le programme est lu par un ordinateur ou un appareil de commande. Dessin La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation représenté dans l'unique dessin annexé dans lequel : La figure unique montre l'environnement technique dans lequel s'inscrit le procédé de l'invention. Description d'un mode de réalisation La figure unique montre un moteur à combustion interne 10 dont la zone d'admission 11 comporte un capteur d'air 12 et la zone des gaz d'échappement 13 est équipée d'une installation de nettoyage des gaz d'échappement 14. L'installation de nettoyage des gaz d'échappement 14 est complétée par capteur d'état de charge 15. Le capteur d'air 12 fournit un signal d'air ms_L à l'appareil de commande 20 ; le moteur à combustion interne 10 fournit le signal de vitesse de rotation n et le capteur d'état de charge fournit un signal de mesure d'état de charge dp. La zone des gaz d'échappement 13 est traversée par un débit de gaz d'échappement ms_Abg. L'appareil de commande 20 fournit un signal de carburant m_K au dispositif de dosage de carburant 21. L'appareil de commande 20 comporte un moyen de détermination du signal de carburant 22 qui reçoit le signal de vitesse de rotation n, le signal d'air ms_L et la valeur de consigne de couple Md Cons pour fournir le signal de carburant ou signal de dosage de carburant m_K. L'appareil de commande 20 comporte en outre un moyen de détermination de trajet 23 qui donne le trajet s_km. Il est également prévu un moyen de détermination de débit 24 qui fournit la consommation de carburant en fonction du temps 1/ti. Il est également prévu un moyen de détermination du niveau de remplissage du réservoir 25 qui fournit le niveau de remplissage de réservoir 1_TF. Le moyen de détermination de la consommation en carburant 26 détermine une consommation de carburant rapportée au trajet 1/km. Un moyen de détermination de distance à parcourir 27 détermine la portée prévisionnelle possible avec le niveau actuel du réservoir r km. La portée r_km, la consommation de carburant rapportée au trajet 1/km, le signal de régénération Reg, une demande de régénération rapportée au trajet Reg_km, un signal de mesure rapporté à une demande de régénération Reg_Mes, une demande de régénération cal-culée Reg_Mod et une consommation de régénération 1_Reg sont fournis à un moyen de détermination de la variation du niveau de remplissage de réserve 28. La demande de régénération calculée Reg_Mod est four-nie par un modèle d'état de charge 19 recevant le signal de vitesse de rotation n, le signal d'air ms_L, la valeur de consigne de couple Md_Cons et le débit de gaz d'échappement ms_Abg. Le moyen de modification du niveau de réserve de rem-plissage 28 fournit à un afficheur de réservoir 29 une augmentation +R du niveau de remplissage de réserve R du réservoir. Le niveau de rem-plissage de réserve du réservoir R est fourni par un moyen de fixation du niveau de remplissage de réserve de réservoir 30 et à l'afficheur de réservoir 29. L'afficheur de réservoir 29 comporte une installation d'avertissement 31. Le procédé selon l'invention s'exécute comme suit : Le moteur à combustion interne 10 équipe comme moteur d'entraînement un véhicule automobile non représenté en détail. Le moyen de détermination du signal de carburant 22 fournit au dispositif de dosage de carburant 21, le signal de carburant m_K mis à dis-position en fonction par exemple du signal de vitesse de rotation n et/ou du signal d'air ms_L et/ou du signal de consigne de couple Md_Cons. Le signal de consigne de couple Md_Cons correspond par exemple à la position de la pédale d'accélérateur non représentée du véhicule. Le signal de consigne de couple Md_Cons traduit à lui seul l'état de charge du moteur à combustion interne 10. Au moins un composant gênant contenu dans la veine des gaz d'échappement ms_Abg se dépose dans l'installation de net- toyage des gaz d'échappement 14. L'installation de nettoyage des gaz d'échappement 14 est par exemple réalisée comme catalyseur accumulateur, notamment comme catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx. L'installation de nettoyage des gaz d'échappement 14 comporte en plus ou en variante un filtre à particules. On supposera pour la suite que l'installation de nettoyage des gaz d'échappement 14 est réalisée comme filtre à particules. Les particules contenues dans la veine de gaz d'échappement ms_Abg pendant le fonctionnement du moteur à combustion interne 10 se déposent dans le filtre à particules 14. Lorsque le filtre à particules 14 atteint un état de charge prédéfini, il faut éliminer les particules stockées. La régénération se fait à des intervalles périodiques. Dans le cas le plus simple, on effectue la régénération après un trajet égal par exemple à 500 kilomètres. La demande de régénération rapportée au trajet Reg_km correspond à un tel signal. La demande de régénération Reg_km rap- portée à un trajet, la demande de régénération Reg_Mes rapportée à un signal de mesure ainsi que la demande de régénération calculée Reg_Mod indiquent chaque fois le moment d'une demande de régénération. La demande peut être rapportée par exemple à un temps ou à un volume de carburant. De façon générale, la demande se rapport à un trajet. Avec le signal de régénération Reg, on signale une opération de régénération et peut servir à la remise à zéro d'au moins une demande de régénération Reg_km, Reg_Mes, Reg_Mod. A côté de la demande de régénération rapportée au trajet Reg_km qui, sans tenir compte d'autres paramètres, indique unique- ment qu'une régénération est nécessaire après un parcours prédéfini égal par exemple à 500 kilomètres, en variante ou en plus, on peut pré-voir une demande de régénération rapportée au signal de mesure Reg_Mes. La demande de régénération rapportée au signal de mesure Reg_Mes peut se déduire du signal de mesure de l'état de charge dp qui traduit l'état de charge du filtre à particules 14. Le capteur d'état 15 saisit par exemple la pression différentielle qui se produit de part et d'autre du filtre à particules 14. En variante ou en plus, on peut également prévoir une demande de régénération calculée Reg_Mod qui est fournie par le mo- dèle d'état de charge 19. Le modèle d'état de charge 19 peut déterminer l'état de charge en fonction de la charge appliquée au moteur à combustion interne 10. Le signal de consigne de couple Md Cons traduit la charge. En plus ou en variante, on peut également tenir compte du signal d'air ms_L et/ou du signal de vitesse de rotation n et/ou de la veine de gaz d'échappement ms_Abg. Les trois premières grandeurs évoquées ci-dessus sont des paramètres de fonctionnement du moteur à combustion interne alors que le débit de gaz d'échappement ms_Abg est un exemple d'une grandeur caractéristique des gaz d'échappement. Comme l'appareil de commande 20 dispose de plus d'une mesure de l'état de charge du filtre à particules 14, il peut effectuer un contrôle de plausibilité des différentes mesures de l'état de charge. A l'état du trajet s_km fourni par le moyen de détermination de trajet 23 et de la consommation de carburant 1/ti rapportée au temps que fournit le moyen de détermination de débit 24, le moyen de détermination de consommation de carburant 26 détermine la con-sommation de carburant rapportée au trajet 1 /km. Le moyen de détermination de la portée ou distance à parcourir 27 détermine à partir de la consommation de carburant rapportée au trajet 1 /km et du niveau de remplissage 1_TF du réservoir fourni par le moyen de détermination du niveau de remplissage de réservoir 25, la portée disponible r_km qui est notamment fournie comme trajet en kilomètres. Le véhicule comporte un afficheur de réservoir 29 pour lequel le chiffre zéro est la mesure d'un réservoir vide et le chiffre 100 la mesure d'un réservoir plein. Il est prévu un niveau de remplissage de réserve de réservoir R qui lorsqu'il est atteint déclenche une installation d'alarme 31 par exemple un voyant. Le niveau de remplissage de réserve de réservoir R est de préférence un certain volume résiduel prédéfini de carburant. Le moyen de fixation du niveau de remplissage de réserve du réservoir 30 permet d'influencer le niveau de remplissage de réserve R du réservoir par exemple en fonction de la consommation de carburant rapportée au trajet 1 /km et pour une consommation de tendance faible on abaisse le niveau de remplissage de réserve R du réservoir. Selon l'invention, le niveau de remplissage de réserve R du réservoir dépend d'une demande de régénération Reg_km, Reg_Mes, Reg_Mod. Selon un développement simple, indépendamment de la por- tée r_km, pour une demande de régénération Reg_km, Reg_Mes, Reg_Mod qui indique qu'une régénération est nécessaire sur la portée r_km, on augmente +R le niveau de remplissage de réserve R du réservoir. Le contrôle se fait dans le moyen de détermination de variation de niveau de réserve 28 par comparaison entre le trajet donné par la ligne de régénération Reg_km, Reg_Mes, Reg_Mod et la portée résiduelle r_km. Dès que la portée résiduelle ou distance restant à parcourir r_km est supérieure au trajet jusqu'à la prochaine régénération, on fournit l'augmentation +R. Selon un développement avantageux, on exécute l'augmentation +R que si une régénération pour le niveau de remplis-sage de réservoir existant au moment de la demande de régénération Reg_km, Reg_Mes, Reg_Mod ne peut être effectuée complètement. Pour effectuer cette fonction, le moyen de détermination de modification du niveau de remplissage de réservoir 28 a non seulement besoin du trajet jusqu'à la prochaine régénération prévue fournie par au moins une de-mande de régénération Reg_km, Reg_Mes, Reg_Mod, mais également de la consommation de carburant nécessaire à une régénération et qui est indiquée par la consommation de régénération 1_Reg. De manière préférentielle, le moyen de détermination de la modification du niveau de remplissage de réserve 28 tient en outre compte de la consommation de carburant rapportée au trajet 1 /km du véhicule. En variante, il calcule avec une valeur fixe. Il n'y aura une augmentation + R du niveau de remplissage de réserve du réservoir R que si la régénération ne peut être exécutée complètement au cours du trajet ou de la portée r_km. Le procédé selon l'invention assure le cas échéant une augmentation +R du niveau de remplissage de réserve R du réservoir en fonction d'une activation antérieure de l'installation d'avertissement 31. Le conducteur du véhicule a ainsi la possibilité de remplir le cas échéant son réservoir à temps avant que la régénération devienne nécessaire. Cela garantit que le réservoir ne tombe pas en panne sèche à cause d'une régénération exécutée avec un réservoir vide. Cela garantit en outre que la régénération puisse se faire complètement et ne néces- site pas d'interruption qui se traduirait par une consommation d'énergie augmentée de manière importante.5
Procédé de régénération d'une installation de nettoyage de gaz d'échappement (14) dans la zone des gaz d'échappement (13) d'un moteur à combustion interne (10) entraînant comme moteur un véhicule automobile, et qui, pendant la régénération est régénéré avec au moins un composant de gaz d'échappement introduit. Le niveau de remplissage d'un réservoir de réserve (R), lorsqu'il est atteint, est augmenté en fonction d'une demande de régénération (Reg_km, Reg_Mes, Reg_Mod) de l'installation de nettoyage des gaz d'échappement (14).
1 ) Procédé de régénération d'une installation de nettoyage de gaz d'échappement (14) dans la zone des gaz d'échappement (13) d'un moteur à combustion interne (10) entraînant comme moteur un véhicule automobile, et qui, pendant la régénération est régénéré avec au moins un composant de gaz d'échappement introduit, caractérisé en ce que le niveau de remplissage d'un réservoir de réserve (R), lorsqu'il est atteint, est augmenté en fonction d'une demande de régénération (Reg_km, Reg_Mes, Reg_Mod) de l'installation de nettoyage des gaz d'échappement (14). 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'augmentation (+R) du niveau de remplissage du réservoir de réserve (R) est faite si une régénération est nécessaire pendant le trajet réalisable avec le niveau de remplissage actuel du réservoir (1_TF). 3 ) Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu' on augmente (+R) le niveau de remplissage du réservoir de réserve (R) seulement si une régénération ne peut pas être exécutée complètement pendant la portée résiduelle (r_km). 4 ) Procédé selon l'une quelconque des 2 ou 3, caractérisé en ce que la demande de régénération (Reg_km) est rapportée à un trajet prédéterminé. 5 ) Procédé selon l'une quelconque des 2 ou 3, caractérisé en ce que la demande de régénération (Reg_Mes) est rapportée à un signal de me-sure prenant compte du signal de mesure d'état de charge (dp) fourni par un capteur d'état de charge (15).356 ) Procédé selon l'une quelconque des 2 ou 3, caractérisé en ce qu' on calcule la demande de régénération (Reg_Mod) en tenant compte d'au moins un paramètre de fonctionnement du moteur à combustion in-5 terne (10) et/ ou d'au moins une grandeur caractéristique (ms_Abg) . 7 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on augmente d'une valeur (+R) le niveau de remplissage du réservoir de 10 réserve (R) nécessaire pour effectuer une régénération. 8 ) Dispositif de régénération d'une installation de nettoyage des gaz d'échappement (14), caractérisé par 15 un appareil de commande (20) pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 7. 20
F
F01,F02
F01N,F02D
F01N 11,F01N 3,F01N 9,F02D 41,F02D 45
F01N 11/00,F01N 3/023,F01N 3/08,F01N 9/00,F02D 41/02,F02D 45/00
FR2901736
A1
DISPOSITIF D'ADAPTATION POUR UN TRAIN AVANT D'UN VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF
20,071,207
"" La présente invention concerne un dispositif d'adaptation pour un train avant d'un véhicule automobile ainsi qu'un véhicule automobile comportant un tel dispositif d'adaptation. Les véhicules automobiles, et plus particulièrement les voitures de tourismes, sont conçues avec une suspension à roues indépendantes comportant un berceau et, de chaque côté de celui-ci, c'est-à-dire pour chaque roue, un triangle de suspension destiné à supporter un porte moyeu qui est porteur du moyeu de la roue correspondante, ainsi qu'une jambe de force ou tout autre type de jambe élastique formant un élément amortissant. La jambe de force est montée sur le porte moyeu par son extrémité inférieure et sur la caisse du véhicule automobile par son extrémité supérieure. L'extrémité supérieure de la jambe de force est munie d'une coupelle d'appui d'un ressort de suspension. Le train avant comprend par ailleurs une biellette de direction, associée au système de direction du véhicule automobile, et destinée à être montée pivotante sur le porte moyeu. Le train avant comprend par ailleurs une barre stabilisatrice fixée au berceau, la barre stabilisatrice étant liée aux jambes de forces par des biellettes de connexion. La définition d'un train avant est spécifique à chaque modèle de véhicule, voire parfois même spécifique à chaque variante d'un même modèle. En effet, afin de pouvoir répondre aux exigences de performances déterminées pour chaque modèle de véhicule, voire pour chaque variante d'un modèle, le train avant est défini spécifiquement selon l'architecture de la caisse du véhicule automobile, le comportement dynamique du véhicule, par exemple sportif ou pas sportif, et bien d'autres paramètres. Bien qu'une telle conception individuelle paraisse être la seule possibilité pour assurer une diversité dans les véhicules automobiles d'un même fabriquant, il n'en reste pas moins que, dans la logique des plateformes de fabrication, notamment pour limiter la diversité et simplifier ainsi la logistique des pièces à tenir à disposition pour le montage d'un véhicule automobile, on décline plusieurs silhouettes de véhicules automobiles à partir de la même base de véhicule. Mais malgré tous ces efforts, il reste un certain nombre d'organes spécifiques à la silhouette. Il s'ensuit que l'on n'a donc pas toute la communauté de pièces que l'on souhaiterait sur une même plateforme de fabrication. Dans le domaine de la liaison au sol, la diversité a pour origine que les véhicules issus d'une même plateforme ont des paramètres d'architecture différents avec, notamment des hauteurs de caisse différentes, des voies différentes, des empattements différents et souvent aussi des dimensions de pneu différentes. Ces différences sont généralement très importantes et empêchent de réaliser des trains roulants communs assurant un niveau de performance répondant au cahier des charges habituel pour ce qui est des prestations de comportement routier, d'agrément de direction et de sécurité active. Le but de l'invention est de remédier aux inconvénients indiqués ci avant. Plus particulièrement, l'invention doit proposer une solution permettant d'utiliser un train avant commun pour une palette assez large de déclinaison de différentes silhouettes de véhicules pour une même plateforme de fabrication. La solution ne devrait nécessiter qu'un minimum de pièces tout en assurant le respect des critères de performance. Le but de l'invention est atteint avec un dispositif d'adaptation pour un train avant d'un véhicule automobile, le train avant comprenant pour chaque roue un triangle de suspension destiné à supporter un porte moyeu, porteur du moyeu de la roue, une jambe de force destinée à être montée sur le porte moyeu par son extrémité inférieure et sous la caisse du véhicule automobile par son extrémité supérieure, un ressort de suspension monté autour de la jambe de force, et une biellette de direction liée au système de direction du véhicule automobile et destinée à être montée pivotante sur le porte moyeu, et qui est caractérisé en ce qu'il comprend deux entretoises destinées à être ajoutées respectivement à la liaison entre le porte moyeu et le triangle de suspension et à la liaison entre la biellette de direction et le porte moyeu et une coupelle d'appui du ressort, disposée à l'extrémité supérieure de la jambe de force, en appui d'une part contre la caisse du véhicule et d'autre part contre le ressort. Le dispositif d'adaptation est conçu de manière à pouvoir conserver, pour différents trains avant spécifiques, un même train avant de base assurant la même position des points d'épure pour l'ensemble de ces trains avant spécifiques. Contrairement à cela, il est pratiquement impossible de réaliser à partir des mêmes points d'épure d'un train avant de base, par exemple pour une hauteur du moyeu et une garde au sol différentes, sans utilisation d'un dispositif d'adaptation de l'invention, différents trains avant, car de telles modifications entraînent des épures de trains trop différentes d'une variante à l'autre. La présente invention concerne également les caractéristiques ci-après : - les hauteurs des deux entretoises sont déterminées de manière à pouvoir compenser la différence entre le diamètre d'une roue prévue pour un véhicule de base et le diamètre d'une roue prévue pour un véhicule spécifique ; - les hauteurs des deux entretoises sont égales ; - la hauteur de la coupelle d'appui de ressort est déterminée de manière à pouvoir compenser la différence entre le diamètre d'une roue prévue pour un véhicule de base et le diamètre d'une roue prévue pour un véhicule spécifique. Avantageusement, les entretoises sont montées pivotantes respectivement à la liaison entre le porte moyeu et le triangle de suspension et à la liaison entre la biellette de direction et le porte moyeu. Le but de l'invention est également atteint avec un véhicule automobile comprenant un dispositif d'adaptation 10 tel que décrit ci avant. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ciaprès d'un mode de réalisation de l'invention. La description est faite en référence aux dessins 15 dans lesquels : - la figure 1 rappelle le principe de conception d'un train avant à l'exemple d'un train avant comportant une jambe de force du type Pseudo Mac Pershon, - la figure 2 montre de manière comparative un 20 montage de base et un montage avec le dispositif de l'invention pour rehausser le moyeu d'une roue, la figure 3 montre en détails et de manière comparative l'emplacement des éléments du dispositif de l'invention et 25 la figure 4 montre en détails et de manière comparative l'emplacement des entretoises du dispositif de l'invention. La figure 1 montre de manière schématique la conception d'un train avant d'un véhicule automobile. Le 30 train avant comporte, pour chaque roue : un triangle de suspension 1 supportant un porte moyeu 2 ; -le porte moyeu 2, porteur du moyeu 3 de la roue 4 correspondante, et monté sur le triangle de suspension 1 ; 35 - une jambe de force 5 montée sur le porte moyeu 2 par son extrémité inférieure M, son extrémité supérieure S opposée étant destinée à être montée sous la caisse 6 du véhicule automobile ; un ressort de suspension 8 monté autour de la jambe de force 5 entre la caisse 6 du véhicule et un élément porteur 9 solidaire de la jambe de force 5 ; - une coupelle 7 d'appui du ressort de suspension 8, ladite coupelle 7 étant disposée à l'extrémité supérieure S de la jambe de force 5, en appui d'une part contre la caisse 6 du véhicule et d'autre part contre le ressort 8 ; - une biellette de direction 10 qui est à une extrémité N montée pivotante sur un bras 20 du porte moyeu 2, et à l'autre extrémité M reliée à la crémaillère de direction 11 du système de direction du véhicule automobile. Les points d'épures importants pour la conception du train avant sont les points suivants : - El, E2 et D étant les points d'épures du triangle inférieur de suspension 1, le point D correspondant à la liaison pivot inférieure du porte moyeu 2 avec le triangle de suspension 1 ; - N et M correspondants aux deux extrémités de la biellette de direction 10, en liaison respectivement avec la crémaillère du système de direction 11 et le porte moyeu 2, le point M correspondant ainsi à la liaison pivot supérieur du porte moyeu 2 avec la biellette de direction 10. Les points variables suivant les modèles de véhicule ou variantes d'un même modèle sont les points suivants : - C correspondant à l'extrémité supérieur du ressort de suspension 8 en contact avec la coupelle d'appui 7, la position du point C par rapport à la caisse 6 du véhicule étant fonction notamment de la hauteur de caisse (correspondant à la distance de la caisse 6 par rapport au sol) et de la longueur de la jambe de force 5 ; et - A correspondant au centre de la roue 4, positionné sur l'axe de rotation R de la roue 4, la position du point A par rapport au centre correspondant à la hauteur de centre roue et donc fonction du diamètre de la roue 4. Le dispositif de l'invention comporte, pour chaque côté du train avant, un jeu de deux entretoises 12, 13 et une coupelle 7 d'appui du ressort 8, ces éléments étant spécifiquement dimensionnés pour chaque modèle et/ou de variante de modèle déterminés. Comme la figure 2 le montre, l'utilisation du dispositif de l'invention permet de modifier le train avant de base 30, correspondant à un premier modèle de véhicule, sans modifier pour autant la position des points d'épure du train avant. Dans la figure 2, le train de gauche 30 est réalisé selon la conception de base et le train de droite 40, correspondant à un second modèle de véhicule, est configuré avec un dispositif de l'invention. La hauteur de caisse et le diamètre de la roue 4 sont inférieurs pour le train avant adapté 40 par rapport au train avant de base 30. Pour passer du train avant de base 30 au train avant adapté 40, il suffit de : - remonter en bloc l'ensemble roue 4, moyeu 3, porte moyeu 2 sans toucher à la position du triangle de suspension 1 ni à la position de la crémaillère de direction 11 ; ajouter l'entretoise inférieure 12 à la liaison entre le triangle de suspension 1 et le porte moyeu 2, afin de rattraper l'écart entre le porte moyeu 2 et le triangle de suspension 1 ; - ajouter l'entretoise supérieure 13 à la liaison entre la biellette de direction 10 et le porte moyeu 2, afin de respecter l'angle d'inclinaison de la biellette de direction ; et monter une coupelle 7 d'appui du ressort 8 de hauteur supérieur à la coupelle correspondante du train avant de base 30, afin de contrôler la hauteur de caisse du véhicule. La figure 3 montre, en une vue en perspective, l'emplacement des éléments du dispositif d'adaptation de l'invention sur un côté d'un train avant pourvu d'une roue, et cela en comparaison avec un train avant de base. La figure 3 montre plus particulièrement que : les deux entretoises 12, 13 sont montées pivotantes respectivement à la liaison entre le porte moyeu 2 et le triangle de suspension 1 et à la liaison entre la biellette de direction et le porte moyeu 2 ; et que - la coupelle 7 d'appui du ressort 8, qui a une hauteur plus grande que la coupelle du train avant de base, remplace cette dernière. La figure 3 montre également par la comparaison entre un train avant de base 30 et un train avant adapté 40 que les éléments porteurs, le triangle inférieur et le système de direction sont identiques pour tous les modèles basés sur le même train avant de base. La figure 4 montre, par extrait, le dispositif comparatif de la figure 3 et y montre plus particulièrement l'emplacement des entretoises 12, 13 grâce auxquelles il a été possible de rehausser le moyeu 3 de la roue 4 tout en utilisant un train avant de base
La présente invention concerne un dispositif d'adaptation pour un train avant d'un véhicule automobile et un véhicule automobile comportant un tel dispositif.Selon l'invention, le dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend deux entretoises (12, 13) destinées à être ajoutées respectivement à la liaison entre le porte moyeu (2) et le triangle de suspension (1) du train avant et à la liaison entre la biellette de direction (10) et le porte moyeu (2), et une coupelle (4) d'appui du ressort (8), disposée à l'extrémité supérieure (S) de la jambe de force (5), en appui d'une part contre la caisse (6) du véhicule et d'autre part contre le ressort (8).L'invention trouve application dans le domaine de l'automobile.
1. Dispositif d'adaptation pour un train avant d'un véhicule automobile, le train avant comprenant pour chaque roue (4) un triangle de suspension (1) destiné à supporter un porte moyeu (2), porteur du moyeu (3) de la roue (4), une jambe de force (5) destinée à être montée sur le porte moyeu (2) par son extrémité inférieure (M) et sous la caisse (6) du véhicule automobile par son extrémité supérieure (S), un ressort de suspension (8) monté autour de la jambe de force (5), et une biellette de direction (10) liée au système de direction du véhicule automobile et destinée à être montée pivotante sur le porte moyeu (2), caractérisé en ce qu'il comprend deux entretoises (12, 13) destinées à être ajoutées respectivement à la liaison entre le porte moyeu (2) et le triangle de suspension (1) et à la liaison entre la biellette de direction (10) et le porte moyeu (2), et une coupelle (4) d'appui du ressort (8), disposée à l'extrémité supérieure (S) de la jambe de force (5), en appui d'une part contre la caisse (6) du véhicule et d'autre part contre le ressort (8). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les hauteurs des deux entretoises (12, 13) sont déterminées de manière à pouvoir compenser la différence entre le diamètre d'une roue prévue pour un véhicule de base et le diamètre d'une roue prévue pour un véhicule spécifique. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé 30 en ce que les hauteurs des deux entretoises (12, 13) sont égales. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la hauteur de la coupelle d'appui (4) du ressort (8) est déterminée de 35 manière à pouvoir compenser la différence entre le diamètre d'une roue prévue pour un véhicule de base et le diamètre d'une roue prévue pour un véhicule spécifique. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les entretoises (12, 13) sont montées pivotantes respectivement à la liaison entre le porte moyeu (2) et le triangle de suspension (1) et à la liaison entre la biellette de direction (10) et le porte moyeu (2). 6. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5.10
B
B60
B60G
B60G 3,B60G 15
B60G 3/04,B60G 15/07
FR2901449
A1
CABLE CHAUFFANT AUTO-REGULANT
20,071,123
L'invention vise à résoudre les problèmes de l'art antérieur en proposant un câble électrique chauffant auto-régulant facile à mettre en oeuvre et apte à fonctionner avec un seul type de polymère à CTP, pour différentes puissances de chauffe. A cet effet, l'invention a pour objet un câble électrique chauffant comprenant au moins deux conducteurs électriques, une composition de polymère à CTP, et une gaine isolante. Chaque conducteur est entouré d'une couche de la composition de polymère à CTP, les deux conducteurs sont enroulés entre eux de façon à former une torsade, la puissance de chauffe dudit câble étant fonction du pas de ladite torsade, et la torsade est recouverte par la gaine isolante. On entend par composition de polymère à CTP tout polymère chargé avec une ou plusieurs charges conductrices, présentant un coefficient de température positif. On entend par pas de la torsade le nombre de tours consécutifs d'au moins deux conducteurs torsadés sur une distance donnée. Grâce à l'invention, les câbles chauffants auto-régulants ne sont plus sur-dimensionnés, entraînant une consommation d'énergie trop élevée ou sous-dimensionnés, présentant une résistivité trop faible. De façon surprenante, la Demanderesse a découvert que le fait de torsader des fils conducteurs entourés d'une composition de polymère à CTP permet de faire varier la puissance de chauffe du câble. Ainsi, la puissance de chauffe désirée est obtenue avec une seule composition de polymère à CTP en déterminant au préalable le pas de 25 torsade le plus adéquat pour l'application choisie. Plus particulièrement, plus le pas de torsade est grand, plus la résistivité du câble est importante. Le câble évite ainsi tout risque de surchauffe en fournissant une puissance plus faible. De plus, la fabrication des câbles chauffants conformément à 30 l'invention est simplifiée par rapport au document de l'art antérieur précédemment cité. 3 En effet, il suffit d'entourer chaque câble, par exemple par extrusion, avec une couche de la composition de polymère à CTP et de torsader les conducteurs électriques pour obtenir l'effet désiré. Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, la couche 5 de la composition de polymère à CTP de chaque conducteur a une épaisseur différente. La variation de l'épaisseur de la couche de ladite composition de polymère à CTP est un paramètre supplémentaire à celui du pas de la torsade permettant d'obtenir la puissance de chauffe souhaitée à partir d'une 10 seule composition de polymère à CTP. Dans un autre mode de réalisation, le pas de la torsade varie le long du câble. Cette configuration permet d'obtenir un câble chauffant avec des puissances de chauffe différentes par zone le long dudit câble selon 15 l'application désirée. Dans un exemple particulier, le conducteur est un fil métallique rond massif. Dans un autre exemple particulier, le conducteur est un fil métallique quasi-rond de type multibrins. 20 Selon une caractéristique de l'invention, le câble comprend en outre une gaine de protection recouvrant ladite gaine isolante. Cette gaine de protection permet de protéger le câble contre les phénomènes d'abrasion et les agressions chimiques et thermiques. Selon une autre caractéristique de l'invention, le câble comprend en 25 outre un écran métallique positionné entre la gaine isolante et la gaine de protection. 4 Cet écran permet de protéger mécaniquement le câble et peut être relié à la terre pour éviter tout risque de court-circuit. Selon un autre aspect, l'invention concerne un dispositif chauffant électrique comprenant au moins un câble selon l'invention. Selon un autre aspect, l'invention concerne un procédé pour la fabrication d'un câble électrique chauffant selon l'invention comprenant les étapes suivantes : revêtir chaque conducteur électrique avec une couche d'une composition de polymère à CTP, ii. torsader lesdits conducteurs entre eux, et iii. traiter thermiquement lesdits conducteurs torsadés. Le traitement thermique permet de relaxer les contraintes résiduelles au niveau des points de contacts entre les conducteurs électriques, lorsque ces derniers sont torsadés, et ainsi de stabiliser la résistance éléctrique de contact. Ledit traitement thermique consiste typiquement à chauffer durant quelques minutes le câble électrique à une température supérieure à la température de transition vitreuse de la composition de polymère à CTP et à une température inférieure à la température de fusion de la composition de polymère à CTP. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lumière des exemples qui vont suivre en référence aux dessins annotés, lesdits exemples et dessins étant donnés à titre illustratif et nullement limitatif. La figure 1 représente une vue schématique d'un câble électrique selon l'invention. La figure 2 représente l'évolution de la puissance de chauffe d'un câble électrique selon l'invention en fonction de la température pour deux pas de torsade différents, sous une alimentation de 40V en courant continu. Comme représenté sur la figure 1, le câble électrique 1, conforme à l'invention, comprend deux conducteurs électriques 2 destinés à être connectés à une source de courant. Chaque conducteur électrique est entouré d'une couche 3 d'une 5 composition de polymère à CTP extrudé. Tout polymère chargé ayant des propriétés mécaniques suffisantes, c'est-à-dire étant assez flexible pour être torsadé, peut être utilisé dans le cadre de l'invention. Les polymères utilisés sont par exemple du type polyoléfine, comme 10 le polyéthylène, le polypropylène, les copolymères d'éthylène et d'acétate de vinyle ou les copolymères d'éthylène et de propylène. Les charges, que comprend la composition de polymère à CTP, sont une ou plusieurs charges conductrices de type noir de carbone. Les deux conducteurs ainsi entourés sont enroulés entre eux de 15 façon à former une torsade 4. La torsade 4 est ensuite recouverte d'une gaine isolante 5. La gaine isolante 5 est un matériau de gainage bien connu de l'homme du métier, comme par exemple du polyéthylène. Dans un exemple particulier (non représenté) de réalisation, la 20 torsade, recouverte de ladite gaine isolante, est entourée par un écran métallique pour renforcer mécaniquement le câble électrique conforme à l'invention. Cet écran métallique est par exemple du type ruban d'aluminium ou de cuivre et/ou tresse en fil de cuivre. 25 Cet écran métallique est entouré d'une gaine de protection pouvant être à base de polyoléfine. 6 Les câbles électriques selon l'invention sont utilisés principalement dans les systèmes électriques chauffant et sont du type monophasé, lorsqu'ils comportent deux conducteurs électriques, ou triphasé, lorsqu'ils comportent trois conducteurs électriques. Dans les systèmes monophasés, le câble comporte un conducteur électrique relié à une source de courant et un conducteur électrique relié à la terre. Dans les systèmes triphasés, le câble comporte trois conducteurs électriques reliés à une source de courant. Conformément à l'invention, chacun de ces trois conducteurs est entouré d'une couche d'une composition de polymère à CTP, les trois conducteurs ainsi entourés étant ensuite torsadés entre eux. Afin de montrer les avantages obtenus avec les câbles électriques chauffants selon l'invention, des essais concernant le comportement 15 électrique desdits câbles ayant un pas de torsade différent ont été effectués. Un conducteur en cuivre rond et massif de diamètre 1 mm est entouré d'une couche de 0,5 mm d'épaisseur d'une composition de polymère à CTP par extrusion. La composition de polymère à CTP est à base de polyéthylène 20 chargé avec du noir de carbone. Deux longueurs de ce conducteur revêtu ont été prélevées et torsadées ensemble afin d'obtenir une torsade ayant un aspect régulier et homogène. Un premier et un second câbles présentent respectivement un pas 25 de torsade de 1,5 tours/5 cm et de 8 tours/5cm pour une longueur totale de câble de 50 cm. 7 Une gaine isolante de type gaine thermo-rétractable est appliquée sur chaque torsade. Les câbles électriques ainsi constitués sont placés dans une enceinte climatique. L'évolution de la puissance de chauffe en fonction de la température de l'enceinte climatique est représentée sur la figure 2. La température de l'enceinte climatique est régulée de façon à rester constante, même si le câble chauffe lorsque ledit câble est sous tension. La puissance de chauffe est déduite simplement de la mesure de la 10 résistance en utilisant un dispositif classique fonctionnant en courant continu, du type voltmètre et ampèremètre connectés audits câbles électriques. La résistance des premier et second câbles a été mesurée en mode chauffant, c'est-à-dire qu'une tension continue de 40V leur a été appliquée. Le courant traverse ainsi les couches de la composition de polymère 15 à CTP et les chauffe. Il est clairement montré, selon la figure 2, que les câbles selon l'invention ont des comportements différents en termes de puissance de chauffe en fonction du pas de la torsade. En particulier, plus le pas de la torsade est important, c'est-à-dire 20 plus le nombre de tours consécutifs des deux conducteurs torsadés sur une distance donnée est grand, plus la puissance de chauffe du câble diminue pour une température donnée, notamment à des températures inférieures à 20 C. La présente invention n'est pas limitée à l'exemple de mise en oeuvre 25 qui vient d'être décrit et porte dans sa généralité sur tous les câbles envisageables à partir des indications générales fournies dans l'exposé de l'invention. 8 Notamment, chaque conducteur électrique peut être revêtu par enduction d'une couche de polymère à CTP
L'invention concerne un câble électrique chauffant comprenant au moins deux conducteurs électriques, une composition de polymère à coefficient de température positif (CTP), et une gaine isolante. Chaque conducteur est entouré d'une couche de la composition de polymère à CTP, les deux conducteurs sont enroulés entre eux de façon à former une torsade, la puissance de chauffe dudit câble étant fonction du pas de ladite torsade, et la torsade est recouverte par la gaine isolante.
1. Câble électrique chauffant comprenant : au moins deux conducteurs électriques, - une composition de polymère à coefficient de température positif (CTP), et une gaine isolante, caractérisé en ce que chaque conducteur est entouré d'une couche de la composition de polymère à CTP, les deux conducteurs sont enroulés entre eux de façon à former une torsade, la puissance de chauffe dudit câble étant fonction du pas de ladite torsade, et la torsade est recouverte par la gaine isolante. 2. Câble selon la 1, caractérisée en ce que la couche de la composition de polymère à CTP de chaque conducteur à une épaisseur différente. 3. Câble selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le pas de la torsade varie le long du câble. 4. Câble selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le conducteur est un fil métallique rond massif. 5. Câble selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le conducteur est un fil métallique quasi-rond de type multibrins. 6. Câble selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le câble comprend en outre une gaine de protection entourant ladite gaine isolante. 10 7. Câble selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le câble comprend en outre un écran métallique positionné entre la gaine isolante et la gaine de protection. 8. Dispositif chauffant électrique comprenant au moins un câble selon l'une quelconque des 1 à 7. 9. Procédé pour la fabrication d'un câble électrique chauffant selon l'une 10 quelconque des 1 à 7 comprenant les étapes suivantes : revêtir chaque conducteur électrique avec une couche d'une composition de polymère à CTP, ii. torsader lesdits conducteurs entre eux, et iii. traiter thermiquement lesdits conducteurs torsadés. 15
H
H05
H05B
H05B 3
H05B 3/56,H05B 3/10
FR2895104
A1
PROCEDE POUR FOURNIR DES DONNEES A UN MOYEN DE TRAITEMENT NUMERIQUE
20,070,622
La presente invention concerne un procede pour fournir des donnees formatees generiques a un moyen de traitement numerique de donnees. Lorsqu'on souhaite developper de nouveaux algorithmes pour une ou plusieurs plateformes de traitement d'objets avec de fortes contraintes en terme de memoire consommee et puissance de calcul consommee, la duree de mise au point est tres longue. En effet, chaque plateforme a ses propres caracteristiques, tant en terme de materiel (par exemple nombre et type de processeurs ou taille et type de memoire), qu'en terme de langage utilise (C pour un processeur scalaire et assembleur pour un processeur vectoriel). Ainsi, meme si un algorithme a deja ete developpe pour une plateforme, son adaptation optimisee pour une autre plateforme demande une reecriture quasi-complete du programme ou code. Par exemple, un processeur de traitement du signal dispose d'une petite memoire locale et doit recopier les donnees depuis et vers la memoire principale a partir de cette memoire locale. Par exemple encore, un processeur vectoriel, notamment de type SIMD (Single Instruction Multiple Data) doit traiter des donnees groupees par vecteurs de tailles differentes selon la plateforme et les vecteurs ne sont pas exprimables de maniere independante de la plateforme lorsqu'on utilise un langage tel que le langage C. Ces adaptations constituent un obstacle a la diffusion de nouveaux algorithmes puisque, par exemple, 1'adaptation d'un logiciel de traitement d'image a un type d'appareil photographique peut demander plusieurs mois de developpement. Or, le marche des appareils de prise de vue, notamment les telephones munis d'un appareil photographique, de type cameraphones >>, est tres dynamique, avec un renouvellement de la gamme tous les six a douze mois et une evolution tres rapide des fonctionnalites. I1 est donc indispensable de pouvoir adapter rapidement ces nouvelles fonctionnalites pour pouvoir suivre le marche. Par ailleurs, la puissance de calcul augmente tres vite et il est donc possible de tirer parti de cette performance avec des algorithmes de plus en plus puissants, pour peu que l'on puisse les optimiser rapidement. D'autre part, les caracteristiques des capteurs evoluent tres vite et il est donc necessaire d'adapter les algorithmes de traitement d'images aux caracteristiques de ces capteurs, notamment de bruit qui croft avec la miniaturisation, pour peu que l'on puisse les optimiser rapidement. L'invention part de la constatation que, pour remedier a ces inconvenients, it faudrait developper les algorithmes dans un langage independant de 1'organisation des donnees et de 1'ordre des traitements, sans coder manuellement explicitement ces informations afin de rester independants de la plateforme et de laisser toute marge de manoeuvre a des outils automatiques. Les langages existants ne permettent pas d'atteindre cet objectif, puisqu'ils imposent tous des conditions qui caracterisent les algorithmes pour une plateforme donnee. Ainsi, par exemple, les langages imperatifs tels que le langage C imposent le codage explicite des boucles, et donc la definition d'un ordre de traitement. Les langages tableaux tels que Matlab, quant a eux, permettent de melanger des traitements tableaux avec des traitements directs sur les informations elementaires, ces traitements directs ayant pour consequence de rompre la regularite du code et d'empecher des optimisations automatiques poussees. De plus, avec les langages connus, pour effectuer des operations sur des images avec des deplacements relatifs ou des echelles relatives, notamment fonction de la position absolue dans 1'objet, it est necessaire d'utiliser des manipulations explicites des informations elementaires en utilisant des acces aux pixels et des boucles, ce qui introduit une forte dependance du code a la plateforme, en terme, notamment, de memoire et de parallelisme. Ainsi, les programmes ecrits avec de tels langages sont dependants de la plateforme de traitement de donnees, puisqu'ils contiennent des instructions mettant directement en jeu les informations elementaires. L'invention a pour but de fournir des donnees formatees generiques visant a remedier a au moms un des inconvenients cites precedemment et ainsi a permettre d'accelerer la mise sur le marche de materiel et de logiciels de traitement de donnees, notamment des images, en obtenant automatiquement et rapidement une implementation optimisee pour diverses plateformes d'un algorithme quelconque. En outre, 1'invention permet de modifier tardivement les algorithmes, par exemple pour: - beneficier de la performance des processeurs des leur mise sur le marche, et/ou - b&n&ficier des dernieres avanc&es en matiere de traitement de donnees, notamment d'images, et/ou - tenir compte des caract&ristiques particulieres de la plateforme, par exemple, dans le cas d'un appareil de capture d'image, adapter rapidement un algorithme aux caract&ristiques d'un capteur et/ou d'une optique. L'invention concerne ainsi un procede pour fournir des donnees formatees generiques a au moms un moyen de traitement numerique de donnees, destine a traduire les donnees formatees generiques en donnees formatees specifiques. Les donnees formatees generiques comprennent des donnees relatives a des blocs logiques, au moms un des blocs logiques correspondant a un objet a traiter en fonction, directement ou indirectement, des donnees formatees specifiques par au moms une plateforme de traitement a processeur(s) et m&moire(s), situ&e a 1'aval du moyen de traitement ou int&gr&e dans le moyen de traitement. L'objet a traiter est constitu& d'informations &1&mentaires de meme nature, dont chacune est repr&sent&e par au moms une valeur numerique. Le procede comprend les &tapes suivantes : On fournit au moyen de traitement numerique des premieres donnees, faisant partie des donnees formatees generiques, et d&crivant au moms une sequence d'op&rations generiques a r&aliser sur au moms un bloc logique et/ou sur au moms un parametre. On fournit des secondes donnees au moyen de traitement numerique, pour les operations generiques impliquant plusieurs blocs logiques. Ces secondes donnees font partie des donnees formatees generiques et se rapportent a la position relative, selon au moms une dimension de 1'objet, notamment spatiale et/ou temporelle, des blocs et/ou des parametres les uns par rapport aux autres, et/ou se rapportant a 1'echelle relative, selon au moms une dimension de 1'objet, notamment spatiale et/ou temporelle, des blocs logiques et/ou des parametres les uns par rapport aux autres. Les donnees formatees generiques fournies au moyen de traitement excluent les donnees relatives a 1' identification des informations elementaires et a 1'ordre dans lequel les informations elementaires seront traitees par la plateforme, de telle facon que les donnees formatees generiques soient independantes de la plateforme de traitement utilisee. Ces donnees formatees generiques sont egalement independantes de donnees relatives a la decomposition de 1'objet en sous-objets, a la forme, taille et recouvrement de ces sous-objets, et au stockage des informations elementaires constituant ces sous-objets dans une memoire. Ces donnees relatives a 1'ordre et a la decomposition en sous-objets sont determinees par le moyen de traitement. 20 Dans la presente description, les donnees formatees generiques sont des donnees numeriques permettant de decrire un traitement a apporter sur un objet par une plateforme de traitement de donnees, independamment de la plateforme elle- 25 meme. Ces donnees formatees generiques sont, dans le cadre de 1'invention, fournies a un moyen de traitement qui peut contenir la plateforme de traitement, ou se trouver en amont de celle-ci. Les objets traites correspondent a un ensemble d'informations elementaires de meme nature ; ces objets sont par exemple des 30 images, des sons numerises, de la video ou encore des donnees de simulation. Dans une realisation, les secondes donnees font partie des donnees formatees generiques et se rapportent a la position 35 relative, selon au moms une dimension de 1'objet notamment spatiale et/ou temporelle, des blocs et/ou des parametres les uns par rapport aux autres, et/ou se rapportent a 1'echelle relative, selon au moms une dimension de 1'objet notamment spatiale et/ou temporelle, des blocs logiques et/ou des parametres les uns par rapport aux autres. Dans une realisation, les objets et sous-objets, ainsi que les blocs logiques ont plusieurs dimensions. Les dimensions des sous-objets et des blocs logiques 10 correspondent a toutes ou une partie des dimensions de 1'objet. Les dimensions peuvent titre de diverses natures, notamment : -spatiale, par exemple une distance, un angle ou un parcours dans un maillage, - temporelle, 15 -frequentielle, par exemple une couleur, une frequence, une bande de frequence - une phase, - une decomposition selon une autre base d'espace vectoriel, par exemple une decomposition en ondelettes - de maniere generale, les dimensions de tout espace de topologie quelconque. La liste suivante, non limitative, donne des exemples d'objets avec leurs dimensions : - une image fixe avec 2 dimensions, correspondant chacune a des distances, notamment mesuree en pixels, - une image fixe brute avec 2 dimensions, correspondant chacune a des distances, les pixels etant chacun dote d'une couleur, par exemple rouge, vert ou bleu, - une image fixe en couleur, avec 2 dimensions, correspondant chacune a des distances, et une dimension correspondant a une frequence representant le canal couleur, par exemple rouge/vert/bleu, 20 25 30 - une image animee avec 3 dimensions, correspondant, pour 2 d'entre elles, a des distances, notamment mesurees en pixels et pour une d'entre elles au temps, - une image en relief avec 3 dimensions, correspondant 5 a des distances, - une image en relief avec 3 dimensions, correspondant, pour 2 d'entre elles a des distances, et pour la troisieme a un angle de vue, - une image medicale avec des dimensions de distance et 10 eventuellement des dimensions de canal, - un hologramme avec des dimensions d'angle de vue, - de maniere plus generale, une image avec des dimensions de distance et/ou d'angle et/ou temporelle, et/ou frequentielle, 15 -un son avec une dimension correspondant au temps, - un son avec 2 dimensions correspondant au temps et a un canal, - un signal module avec une ou plusieurs dimensions correspondant au temps et, eventuellement, une frequence et, 20 eventuellement, une position dans 1'espace ou un angle, - la modulation et demodulation de signal, la mesure, 1'analyse de donnees, 1'indexation ou la recherche dans une base de donnees, la vision par ordinateur, le traitement graphique, la simulation representes par des informations elementaires 25 disposes selon une ou plusieurs dimensions, - de maniere plus generale un objet avec une ou plusieurs dimensions. Dans le cadre de la presente invention, les informations 30 elementaires d'un objet peuvent avoir une position et/ou une echelle absolue, notamment spatiale et/ou temporelle et/ou frequentielle mais egalement selon au moms une dimension de 1'objet ainsi que dans tout espace, notamment un espace constitue d'ondelettes: - une information elementaire d'un objet << son >> peut correspondre a une intensite ; dans ce cas, l'information elementaire a une position absolue correspondant a un instant donne et, dans le cas, d'un son multicanaux, a un canal donne. -une information elementaire d'un objet << image >> peut correspondre a un pixel; dans ce cas, l'information elementaire a une position absolue correspondant a une position dans l'image et, dans le cas d'une image video, a un instant donne. - une information elementaire d'un objet << donnee de simulation >> peut correspondre a un etat; dans ce cas, 1'information elementaire a une position absolue correspondant a un nceud de maillage et a un instant donne. - une information elementaire d'un objet << signal module peut correspondre a une intensite et/ou une phase; dans ce cas, une information elementaire a une position absolue correspondant a un instant donne et, eventuellement, a une frequence donnee et/ou a une position donnee, si plusieurs antennes ou emetteurs sont utilises. Une information elementaire est un element d'information a traiter, represents par une ou plusieurs valeurs numeriques. Ces informations peuvent titre codees selon divers types de codage tels que le codage signs sur 8 bits, le codage sur 10 bits, ou encore le codage sur 16 bits signs. Dans le cas on 1'objet est une image, par exemple, les informations elementaires seront les pixels de cette image. Les objets peuvent titre des images brutes (de type << raw >>) avant operation de dematricage (<< demosaicing >>), auquel cas une information elementaire est un pixel represents par une valeur numerique correspondant, selon la position absolue du pixel, par exemple a du rouge, a du vert ou a du bleu. Les objets peuvent aussi titre des images visibles, auquel cas une information elementaire est un pixel represents, par exemple, par trois valeurs numeriques, representant chacune une couleur, par exemple rouge, vert et bleu. Les objets peuvent egalement etre des sequences d'images, notamment brutes ou visibles, auquel cas une information elementaire est un pixel d'une image de la sequence d'images. Les objets correspondent donc par exemple a des videos. Dans le cas on 1'objet est une image, 1'image peut etre 10 issue d'un appareil de capture d'image et/ou destinee a un appareil de restitution d'images : - Un appareil de capture d'images est, par exemple, un appareil photo jetable, un appareil photo numerique, un appareil reflex (numerique ou non), un scanner, un fax, un endoscope, une 15 camera, un camescope, une camera de surveillance, un jouet, une camera ou un appareil photo integre ou relie a un telephone, a un assistant personnel ou a un ordinateur, une camera thermique, un appareil d'echographie, un appareil d'imagerie IRM (resonance magnetique), un appareil de radiographie a rayons X. 20 - Un appareil de restitution d'images est, par exemple, un ecran, un projecteur, un televiseur, des lunettes de realite virtuelle, ou une imprimante. - Un appareil de capture et de restitution d'images est, par exemple, un scanner/fax/imprimante, un mini lab d'impression 25 photos, un appareil de video conference. La plateforme de traitement peut prendre diverses formes selon 1'application. A titre d'exemple, dans le cas on 1'objet est une image, on citera notamment le cas on la plateforme de traitement est integree a l'un des appareils suivants : 30 - Un appareil de capture d'images qui produit des images traitees, par exemple un appareil photo numerique qui integre une plateforme de traitement. - Un appareil de restitution d'images qui affiche ou imprime des images traitees, par exemple un projecteur video ou 35 une imprimante incluant une plateforme de traitement. - Un appareil mixte qui corrige les defauts de ses elements, par exemple un scanner/imprimante/telecopieur incluant une plateforme de traitement. - Un appareil de capture d'image professionnel qui 5 produit des images traitees, par exemple un endoscope incluant une plateforme de traitement. La plateforme de traitement peut titre deportes en tout ou partie sur un serveur. 10 Le traitement qui sera applique a 1'objet dans la plateforme correspond a un algorithme, decrit par une ou plusieurs sequences d'operations generiques, pouvant intervenir dans divers domaines tels que, par exemple, le traitement d'image, la compression et la decompression de donnees, le 15 traitement du son, la modulation et demodulation de signal, la mesure, 1'analyse de donnees, 1'indexation ou la recherche dans une base de donnees, la vision par ordinateur, le traitement graphique, la simulation ou encore tout domaine mettant en oeuvre un grand nombre de donnees. 20 Les operations generiques sont des operations qui s'appliquent a des blocs logiques, c'est-a-dire a des entites abstraites, sans notion de taille, ni de forme, ni d'instant. Les operations generiques peuvent produire des blocs logiques. 25 De preference, au moms un bloc logique correspond a 1'objet a traiter. La notion d'echelle relative et de position relative de deux blocs logiques et/ou parametre permet notamment, sans que 30 la liste soit limitative, de: - combiner plusieurs blocs logiques et/ou parametres variables en fonction de la position absolue, et/ou - changer d'echelle, et/ou - realiser des filtres sur des voisinages, et/ou - determiner la valeur d'un parametre lorsque la valeur depend de la position absolue de 1'information elementaire de 1'objet , et/ou - changer de representation. Dans le cadre de 1'invention, les blocs logiques sont de plusieurs types selon 1'operation generique, par exemple, dans le cas on 1'objet est une image, - au moms un bloc logique est de type << brut >>, et/ou - au moms un bloc logique est de type rouge, et/ou - au moms un bloc logique est de type vert, et/ou - au moms un bloc logique est de type bleu, et/ou - au moms un bloc logique est representable par des donnees sur 8 bits, et/ou - au moms un bloc logique est representable par des donnees sur 16 bits. Dans une realisation, au moms un bloc logique contient des donnees multi echelles, par exemple des donnees a echelle 1, '- et 1/8. Ceci permet de realiser des operations generiques a plusieurs echelles, et de combiner ensuite les resultats Au moment du traitement, les blocs logiques peuvent, dans une realisation, correspondre, selon le type du bloc logique, a des blocs physiques constitues d'elements de meme nature que les informations elementaires ou bien constitues d'elements de nature differente que les informations elementaires. La notion de position absolue ou relative est independante du type du bloc logique. Au sens de 1'invention, la notion d'informations elementaire s'applique a taus les elements quel que soit le type du bloc logique. Un algorithme peut, par exemple, sans que la liste soit limitative, correspondre, dans le cas on 1'objet, est une image 35 a . un calcul, notamment de statistiques, pour une balance des blancs, et/ou un calcul, notamment de statistiques, pour une exposition automatique, et/ou un calcul, notamment de statistiques, pour une mise au point automatique, et/ou un calcul, notamment de statistiques, pour une amelioration de contraste automatique, et/ou une conversion image brute en image visible (<< image pipe >>) , et/ou une correction de defauts d'optique, et/ou une correction de defauts de capteur, et/ou une correction de defauts d'imageur, et/ou un traitement , notamment d'amelioration de nettete, et/ou un traitement, notamment d'amelioration de rendu couleur, et/ou un traitement, notamment d'amelioration de rendu du contraste, et/ou un traitement, notamment d'amelioration de rendu des details, et/ou une reduction de bruit, et/ou une mesure, et/ou une compression, et/ou 25 une decompression, et/ou une interpolation ou un grossissement (zoom), et/ou Un scan, et/ou Un effet special. 30 L'objet a traiter est generalement, lors du traitement, decompose en sous-objets, c'est-a-dire en groupes d'informations elementaires ayant une taille et une forme determinees, tant dans 1'espace que dans le temps ou les autres dimensions de 1'objet. 10 15 20 35 Generalement, les operations generiques d'un algorithme font intervenir, en plus des informations elementaires, des parametres tels que, par exemple, des coefficients multiplicateurs. Ces parametres peuvent correspondre, par exemple, sans que la liste soit limitative a : des coefficients de filtres, des valeurs de saturation, des valeurs de decalages, et des tables de correspondances. Dans une realisation, la valeur d'un parametre, selon la nature de ce parametre, peut: titre constante et intrinseque a 1'algorithme ; dans ce cas la valeur de parametre peut notamment titre transmise au moyen de traitement ou a la plateforme, et/ou dependre de la provenance ou de la destination de 1'objet : par exemple, dans le cas on 1'objet a traiter est une image issue d'un appareil muni d'une optique donnee, la valeur du parametre peut dependre du type d'optique qui a un impact sur le niveau de flou dans 1'image ; dans ce cas, la valeur de parametre peut, notamment, titre transmise au moyen de traitement ou a la plateforme, et/ou dependre de 1'objet a traiter : par exemple, dans le cas on 1'objet a traiter est une image issue d'un capteur, la valeur du parametre peut dependre du gain du capteur effectivement utilise pour capturer ledit 30 objet qui a un impact sur le niveau de bruit dans 1'image ; dans ce cas la valeur de parametre peut notamment titre transmise, choisie ou calculee par la plateforme, et/ou dependre de la position absolue de 1'information 35 elementaire dans 1'objet ; dans ce cas la valeur de 15 20 25 parametre peut notamment titre transmise, choisie ou calculee par la plateforme, et/ou - ne pas dependre de la position absolue de 1'information elementaire dans 1'objet. La valeur de parametre peut titre determinee simultanement ou a posteriori par rapport a la definition de 1'algorithme. On a vu que la valeur de certains parametres peut varier d'un objet a 1'autre, d'un sous-objet a 1'autre, ou d'une information elementaire a 1'autre. Dans ce cas, dans une realisation, on calcule la valeur du parametre a chaque changement. Dans une autre realisation, on calcule a priori les valeurs possibles du parametre, et, a chaque changement, on determine 1'index ou 1'adresse permettant d'acceder a la valeur du parametre, par exemple dans une table. Dans une autre realisation, plus particulierement adaptee aux parametres dont la valeur varie d'un sous-objet a 1'autre en fonction de la position absolue du sous-objet et dont le nombre de valeurs est limite, par exemple les parametres correspondant aux caracteristiques de flou de 1'optique, on determine un nombre limite de jeux de valeurs de parametres, on stocke chaque jeu et pour chaque sous-objet on selectionne le jeu a utiliser, par exemple en calculant une fonction de la position donnant 1'adresse du jeu a utiliser. Dans le cas on 1'objet est une image, dans une realisation 1'image est decompose en sous-objets rectangulaires juxtaposes, les sous-objets etant traites, par exemple, de gauche a droite puis de haut en bas. Selon la plateforme, les sous-objets sont choisis et stockes selon 1'une des facons suivantes, sans que la liste soit limitative : - dans le cas d'un processeur de traitement du signal, disposant d'une petite memoire rapide et d'une grosse memoire lente, la taille des sous-objets est choisie pour pouvoir effectuer le traitement d'un sous-objet sans acces a la memoire lente ; on pourra, par exemple, prendre des sous-objets correspondant a des carres de 32x32 pixels : le resultat du calcul sur le sous-objet precedent est transfers en memoire lente pendant le calcul relatif au sous-objet courant, et pendant le transfert de la memoire lente vers la memoire rapide des donnees necessaires au calcul relatif au sous-objet suivant - dans le cas d'un processeur scalaire disposant d'une petite memoire cache et une grosse memoire lente, la taille des sous-objets est choisie pour pouvoir effectuer le traitement d'un sous-objet en utilisant la memoire cache le plus possible; on pourra, par exemple, prendre des sous-objets correspondant a des carres de 32x32 pixels ou des sous-objets de 1 pixel ou des sous-objets de 4 pixels, notamment dans le cas d'une image brute, de type<< raw >>, - dans le cas d'un processeur vectoriel, la taille des sous-objets est choisie comme egale a ou multiple de, la taille d'un vecteur que la plateforme sait traiter et stocker, on pourra par exemple prendre des sous-objets correspondant a 64 pixels horizontaux. Dans le cas on 1'objet est d'un autre type qu'une image, la decomposition en sous-objet peut titre adaptee de maniere similaire a la plateforme. Dans les langages tels le C, cette decomposition en sous-objets et le codage des boucles correspondant doit titre explicite en fonction de la plateforme, et realise manuellement pour chaque plateforme. Il existe des compilateurs vectoriels qui essaient d'extraire a partir des boucles codees explicitement les sous-objets, mais leur efficacite est limitee, car ils doivent extraire le concept de 1' algorithme avant de le coder automatiquement, ce qui est tres difficile. L'invention permet ainsi d'automatiser et de rendre plus 35 efficace 1'adaptation a une plateforme quelconque. 5 Le tableau suivant resume les principales differences entre 1'invention et les langages connus : Invention Langages Exemple du C connus Sequence Codee Codee Codee d'operations manuellement manuellement manuellement Deplacement Codage Necessite un Necessite un relatif et automatique et codage manuel codage manuel Echelle relative optimise ( des boucles et des boucles et boucles, acces acces memoire acces memoire memoire... ) Boucles Codage Automatique et Codage manuel automatique et lent dans optimise certains cas (Java) Organisation des Codage Automatique et Codage manuel donnees en automatique et lent dans memoire optimise certains cas (Java) Gestion des Codage Necessite un Necessite un bords automatique et codage manuel codage manuel optimise Echange memoire Codage Necessite une Necessite une lente a memoire automatique et optimisation optimisation rapide optimise ou un codage ou un codage manuel manuel Allocation des Automatique automatique automatique registres Ordonnancement Automatique automatique automatique des instructions (<< scheduling >>) Dans une realisation, les premieres et secondes donnees et les valeurs des parametres sont suffisantes pour que la 5 plateforme puisse traiter 1'objet. Les premieres donnees comprennent en outre des informations sur le nombre de bits sur lesquels sont codees les valeurs representant les blocs logiques. 10 Les donnees formatees specifiques sont les donnees obtenues en sortie du moyen de traitement. Elles sont, en fait, une traduction des donnees formatees generiques, et en cela elles representent, de la meme facon, un algorithme de traitement destine a etre applique sur un objet a traiter. Ces 15 donnees formatees specifiques contiennent notamment des operations specifiques, issues des operations generiques, et decrivant les instructions qui seront effectuees sur 1'objet en lui-meme lors du traitement dans la plateforme. 20 Les donnees formatees generiques selon 1'invention contiennent suffisamment d'informations pour permettre le calcul de ces donnees formatees specifiques, sans toutefois etre dependantes de cette plateforme. En effet, les operations definies par les donnees formatees generiques sont des 25 operations generiques s'appliquant a des blocs logiques, tels que definis plus haut. Ainsi, Les premieres donnees excluent des donnees decrivant des operations generiques mettant en jeu une ou plusieurs informations elementaires independamment des autres informations elementaires appartenant au (x) meme (s) bloc (s) 30 logiques. En effet, un bloc logique etant une entite abstraite, it n'est pas possible de distinguer et d'identifier les differentes informations elementaires qui le composent. Ainsi, les donnees formatees generiques peuvent etre fournies a differentes plateformes de traitement, quel que soit 35 le type d'architecture de la plateforme et egalement quel que soit le format de 1'objet a traiter. Par exemple, les donnees formatees generiques seront les memes pour une image de 3 millions de pixels que pour une image de 5 millions de pixels. De cette facon, lorsqu'un nouvel algorithme est developpe, it suffit de definir une seule fois des donnees formatees generiques pour pouvoir faire fonctionner, apres un delai tres court, cet algorithme de facon optimisee en terme de performance et de taille memoire sur differentes plateformes. Selon le type d'operation generique mise en jeu dans 1'algorithme de traitement, les secondes donnees peuvent presenter des caracteristiques differentes. Selon une realisation de 1'invention, au moms une partie des secondes donnees fournis au moyen de traitement et/ou la valeur d'au moms unparametre sont, pour une operation generique donnee, communes a toutes les informations elementaires de 1'objet a traiter. Selon une autre realisation, au moms une partie des secondes donnees fournis au moyen de traitement et/ou la valeur d'au moms un parametre dependent de la position absolue des informations elementaires dans 1'objet a traiter. Par exemple, 1'utilisation d'un parametre commun a toutes 25 les informations elementaires pour un filtre permet d'augmenter la nettete de maniere uniforme. Par exemple, 1'utilisation d'un parametre dependant de la position absolue des informations elementaires dans 1'objet a traiter, pour un filtre, permet d'augmenter la nettete de 30 maniere plus importante au bord afin de compenser un defaut optique. Par exemple, 1'utilisation d'un parametre dependant de la position absolue des informations elementaires dans 1'objet a traiter pour une correction de vignetage permet d'obtenir une compensation plus forte au bord afin de compenser un defaut optique. Par exemple, 1'utilisation d'un parametre dependant de la position absolue des informations elementaires dans 1'objet a traiter pour un dematricage (<< demosaicing >>) permet de traiter differemment les pixels << rouges >>, les pixels << verts >> et les pixels << bleus d'une image brute issue d'un capteur. Par exemple, 1'utilisation de secondes donnees, notamment un deplacement, dependant de la position absolue des informations elementaires dans 1'objet a traiter pour un calcul d'agrandissement (<< zoom >>) numerique ou une correction de distorsion, permet d'obtenir les pixels necessaires au calcul de 1' interpolation en chaque point. Par exemple, 1'utilisation de secondes donnees, notamment un deplacement, dependant de la position absolue des informations elementaires dans 1'objet a traiter pour un changement de format, permet d'obtenir les pixels necessaires au nouveau format. Ainsi on peut, par exemple, obtenir les valeurs de pixels pour un codage couleur de type YUV a partir des informations separees de luminance (Y) et de chrominance rouge et bleue (U et V). Dans une realisation de 1'invention, les operations generiques comprennent au moms une operation generique de position qui permet d'obtenir un bloc logique constitue de la position absolue selon une dimension de 1'objet, ainsi qu'une operation generique d'indirection, qui permet d'obtenir, a partir d'un premier bloc, un second bloc par deplacement et/ou changement d'echelle en fonction d'un troisieme bloc ou d'un parametre. Dans une autre realisation, les operations generiques comprennent au moms une operation generique elementaire comprise dans le groupe comprenant : 1'addition de blocs logiques et/ou de parametres, la soustraction de blocs logiques et/ou de parametres, le calcul de la valeur absolue de la difference entre des blocs logiques, la multiplication de blocs logiques et/ou de parametres, le maximum parmi au moms deux blocs logiques et/ou parametres, le minimum parmi au moms deux blocs logiques et/ou parametres le groupement et degroupement de blocs logiques, le calcul d'un bloc logique par application d'un parametre, correspondant a une table de correspondance, a un bloc logique, le choix conditionnel d'un bloc logique parmi au moms deux blocs logiques et/ou parametres, ce choix se faisant de la facon suivante : si a>b on choisit c, sinon on choisit d, avec a, b, c, et d qui sont des blocs logiques et/ou des parametres, 1'histogramme d'un bloc logique, le changement d'echelle d'un bloc logique en fonction d'un parametre et/ou d'un bloc logique, le deplacement relatif d'un bloc logique en fonction d'un parametre et/ou d'un bloc logique, et une operation produisant un bloc contenant au moms une coordonnee. Les operations generiques mettant en oeuvre un bloc logique et un parametre, telle que 1'addition, peuvent etre traduites en traitement dans la plateforme, et correspondent, par exemple lorsque 1'operation generique est une addition, a additionner chaque element ou information elementaire du bloc physique traite, correspondant au bloc logique, avec la valeur du parametre correspondant a la position absolue de 1'element ou de 1'information elementaire traite. Ces operations en tant que telles sont des operations relativement courantes en traitement d'image mais egalement dans le traitement d'autres sortes d'objets, par contre, lorsqu'elles sont appliquees a des blocs logiques en combinaison avec les secondes donnees, ces operations permettent de resoudre le probleme pose. Ces operations servent de base pour former toutes les operations pouvant etre mises en oeuvre dans un algorithme de traitement de donnees. Ainsi, dans une realisation, les operations generiques 35 comprennent des operations generiques complexes correspondant a des groupements d'operations generiques elementaires utilises en tant que tels. Parmi ces groupements, on peut notamment citer : le calcul de la valeur mediane d'au moins trois blocs logiques et/ou parametres, qui correspond a un groupe d'operations generiques constitue de calculs de minimum et de maximum, la multiplication/accumulation de blocs logiques et/ou de parametres, la convolution d'un bloc logique avec un parametre, qui correspond a un groupe d'operations generiques constitue de multiplications et d'additions avec plusieurs positions relatives, l'addition combinee avec un maximum et un minimum, le calcul d'un gradient, qui correspond a une valeur absolue de differences avec deux positions relatives, le produit scalaire d'un parametre constitue d'un vecteur et de plusieurs blocs logiques pour produire un bloc logique, le calcul d'un changement d'echelle avec interpolation qui correspond a un groupe d'operations generiques constitue de changements d'echelle et de multiplications et d'additions avec plusieurs positions relatives, la combinaison de blocs logiques, qui correspond a un groupe d'operations generiques constitue de changements d'echelle avec plusieurs positions relatives. Certaines des operations font appel a plusieurs blocs logiques. On a vu que, dans ce cas, on fournit des secondes donnees relatives aux positions des blocs logiques mis en jeu les uns par rapport aux autres. Les positions relatives et les echelles relatives, peuvent correspondre a divers concepts selon la nature de 1'objet. Elles s'appliquent entre 2 blocs quelconques, quel que soit leur type (dans le cas d'une image comme decrit plus haut un bloc logique peut notamment titre brut, rouge, vert, 8 bits...). Dans le cas on 1'objet est une image fixe a pixels carres, la position absolue ou relative et 1'echelle absolue ou relative peuvent correspondre, dans une realisation, chacune a 2 valeurs (verticale et horizontale) ; les pixels de la ligne du haut d'un objet peuvent avoir comme positions absolues (0 ;0) (0 ;1) (0 ;2) ..., et les pixels de la n ieme ligne peuvent avoir comme positions absolues (n ;0) (n ;1) (n ;2); dans ce cas les positions relatives peuvent etre codees de la facon suivante :(-1 ; 0) indique en haut, (0 ;1) indique a droite et (2 ; -2) indique 2 pixels au dessous et 2 a gauche ; une echelle relative de (0,5 ;0,5) correspond alors a une resolution de moitie dans chaque direction. De maniere plus generale, une combinaison de deplacement relatif et d'echelle relative peut etre codee a 1'aide de 2 fonctions f et g de la facon suivante : (f(x ;y) ;g(x ;y))) pour chaque pixel de position absolue x,y. I1 est a noter qu'une regle d'arrondi est necessaire afin de prendre, par exemple, le pixel le plus proche. Ainsi : - une position relative au-dessus se code avec f(x ;y)= - 15 1 et g(x ;y)=0 - une echelle relative de 0,7 se code avec f(x ;y)= 0, 7* (x-x0) et g(x ; y) =0, 7* (y-y0) ; xO et yO correspondant a un parametre relatif a une position absolue; - une correction de distorsion se code avec f et g 20 correspondant au champ de distorsion - un changement de format YUV 4 :2 :2 a savoir YYUV a partir des informations de luminance et de chrominances Y, U et V separees peut utiliser pour obtenir Y1 Y2 xx xx Y3 Y4 xx xx ... a partir de Y1 Y2 Y3 Y4 . les fonctions suivantes f(x ;y)= (x- 25 x0) *0, 5 si x pair, et (x+l-x0) *0, 5 si x-xO impair et f(y)=y-yO ; xO et yO correspondant a un parametre relatif a une position absolue; La liste suivante, non limitative, donne d'autres exemples de realisation avec divers types d'objets: 30 - dans le cas on 1'objet est une image fixe a pixels hexagonaux disposes par ligne, deux lignes successives etant decalees d'un demi-pixel, la position absolue ou relative et 1'echelle absolue ou relative peuvent correspondre chacune a 2 valeurs (verticale et horizontale); les pixels de la ligne du 35 haut d'un objet peuvent avoir comme positions absolues (0 ;0) (0 ;1) (0 ;2) ..., et les pixels de la n ieme ligne peuvent avoir comme positions absolues (n ;0,5) (n ;1,5) (n ;2,5) si la ligne est impaire, et (n ;0) (n ;1) (n ;2)". si la ligne est paire; la position relative peut correspondre a 2 valeurs (verticale et horizontale), par exemple (-0,5 ; 0,5) indique en haut a droite, (0,1) indique a droite et (-0,5 ; 1,5) indique le pixel situe a droite du pixel en haut a droite ; une echelle relative de (0,5 ;0,5) correspond alors a une resolution de moitie dans chaque direction. De meme, une combinaison de deplacement relatif et d'echelle relative peut titre codee a 1'aide de 2 fonctions f et g de la facon suivante : (f(x ;y) ;g(x ;y))) pour chaque pixel de position absolue x,y. I1 est a noter qu'une regle d'arrondi est necessaire afin de prendre, par exemple, le pixel le plus proche. - dans le cas on 1'objet est une image animee a pixels carres, la position absolue ou relative peut correspondre a 3 valeurs (verticale, horizontale et temporelle), par exemple, (-1 ; 0 ;0) indique un pixel situe en haut dans la meme image, (0 ; 0 ; -1) indique le pixel ayant la meme position dans 1'image precedente et (2 ; -2, -1) indique le pixel situe 2 pixels au dessous et 2 a gauche dans 1'image precedente. De meme, une combinaison de deplacement relatif et d'echelle relative peut titre codee a 1'aide de 3 fonctions f, g, h de la facon suivante : (f(x ;y ;t) ;g(x ;y ;t)) ; h(x ; y ;t)) pour chaque pixel de position absolue x,y a 1'instant t. I1 est a noter qu'une regle d'arrondi est necessaire afin de prendre, par exemple, le pixel le plus proche. dans le cas on 1'objet est un son monocanal, la position absolue ou relative peut correspondre a 1 valeur (temporelle); par exemple (-1) indique 1'instant precedent, et (2) indique 2 instants apres; une fonction f (t) permet alors de coder un deplacement et echelle relatifs. Une regle d'arrondi etant utilisee pour prendre 1'instant le plus proche. - dans le cas on 1'objet est un son multi canal, la 35 position absolue ou relative peut correspondre a 2 valeurs (temporelle, canal) ; par exemple (-1, 0) indique 1'instant precedent du meme canal, et (2,1) indique 2 instants apres du canal suivant, ordonnes par exemple spatialement de facon circulaire. De meme, une combinaison de deplacement relatif et d'echelle relative peut titre code a 1'aide de 2 fonctions f, g de la facon suivante : (f (t ;c) ; g (t ;c)) pour chaque echantillon sonore de position a 1'instant t pour le canal c. I1 est a noter qu'une regle d'arrondi est necessaire afin de prendre, par exemple, 1'instant et le canal le plus proche. - dans le cas on 1'objet est un maillage de simulation, la position absolue ou relative peut correspondre a n valeurs, correspondant chacune a une dimension spatiale ou temporelle fonction de la topologie du maillage. De meme, une combinaison de deplacement relatif et d'echelle relative peut titre code a 1'aide de n fonctions. I1 est a noter qu'une regle d'arrondi est necessaire afin de prendre, par exemple, le nceud et 1'instant le plus proche. - dans le cas on 1'objet est un signal module, la position absolue ou relative peut correspondre a n valeurs, correspondant respectivement au temps, le cas echeant au canal frequentiel (emission ou reception sur plusieurs frequences) et le cas echeant (plusieurs emetteurs ou recepteurs disposes spatialement) a une dimension spatiale. De meme, une combinaison de deplacement relatif et d'echelle relative peut titre code a 1'aide de n fonctions, et une regle d'arrondi doit titre choisie. - dans le cas on 1'objet est un ensemble de mesures, la position absolue ou relative peut correspondre a n valeurs, correspondant chacune a une dimension de 1'objet qui, selon le cas, peuvent titre de nature temporelle, spatiale, frequentielle, phase ou autre. De meme, une combinaison de deplacement relatif et d'echelle relative peut titre code a 1'aide de n fonctions, et une regle d'arrondi doit titre choisie. - dans le cas general on 1'objet est de dimension n, la 35 position absolue ou relative peut correspondre a n valeurs correspondant chacune a une dimension de 1'objet qui, selon le cas, peuvent etre de nature temporelle, spatiale, frequentielle, phase ou autre. De meme, une combinaison de deplacement relatif et d'echelle relative peut etre code a 1'aide de n fonctions, et une regle d'arrondi doit etre choisie...DTD: Ainsi, dans une realisation de 1'invention, les positions relatives et/ou les echelles relatives des blocs logiques selon au moms une dimension de 1'objet, notamment spatiale et/ou temporelle, ont des valeurs entieres ou des valeurs fractionnaires comme decrit dans les exemples ci-dessus. Dans une realisation, les informations elementaires sont representees par des valeurs numeriques en virgule fixe. Dans ce cas, it faut tenir compte de cette virgule fixe lors de 1'application des operations, afin de ne pas perdre d'information dans les resultats. A cet effet, dans la meme realisation de 1'invention, les operations generiques comprennent des operations de decalage, une operation de saturation et/ou au moms une operation generique elementaire combinee a cette operation de saturation. Dans une realisation, les parametres comprennent une information representant le type de codage des informations 25 elementaires. Par exemple, dans le cas on les informations elementaires sont les pixels d'une image, elles sont representees, par exemple, sur 24 bits representant 3 couleurs dans un codage rouge-vert-bleu (RVB), ou encore sur N bits representant une 30 couleur par pixel variant selon la position du pixel pour les images brutes issues d'un capteur, ou encore sur 8 bits correspondant aux informations de luminance et de chrominance Y ou U ou V pour une image codee avec un codage de type YUV. Il est donc utile de fournir au moyen de traitement des donnees lui permettant de connaitre le type de codage afin de traduire correctement les donnees formatees generiques. De preference, les donnees formatees generiques representent des algorithmes de traitement d'objets constituant des images, et qui sont composes d'informations elementaires formant des pixels. Ainsi, dans une realisation, la plateforme de traitement fait partie d'un appareil de capture et/ou de restitution d'image, et les valeurs des parametres sont liees aux caracteristiques de 1'optique et/ou du capteur et/ou de 1'imageur et/ou de 1'electronique et/ou du logiciel de 1'appareil de capture et/ou de restitution d'images. Les caracteristiques peuvent etre, notamment, des caracteristiques intrinseques fixes pour taus les objets ou variables selon 1'objet, par exemple des caracteristiques de bruit qui varient en fonction du gain d'un capteur. Les caracteristiques peuvent egalement etre identiques pour toutes les informations elementaires ou variables selon la position absolue de 1'information elementaire, par exemple les caracteristiques de flou de 1'optique. Toutefois les donnees formatees generiques peuvent representer d'autres types d'algorithmes de traitement de donnees. Ainsi, dans une realisation, 1'objet a traiter est un signal sonore numerise, et, dans ce cas, les informations elementaires sont les echantillons sonores de ce signal. Dans ce cas, les positions relatives presentes dans les secondes donnees seront generalement des positions temporelles. I1 peut toutefois arriver que ces positions soient spatiales, notamment dans le cas on 1'objet a traiter est un son present sur plusieurs canaux. Dans une autre realisation de 1'invention, notamment dans le cas de la simulation numerique, 1'objet a traiter est un maillage numerique et les informations elementaires sont les informations spatiales et/ou temporelles caracterisant chaque point du maillage. D'autres caracteristiques et avantages de 1'invention apparaitront avec la description non limitative de certains de ses modes de realisation, cette description etant effectuee a 1'aide des figures sur lesquelles : - la figure 1 represente un dispositif de traitement de donnees utilisant un procede conforme a 1'invention, - la figure 2 represente un dispositif analogue a celui de la figure 1, dans le cas on l'on prevoit plusieurs plateformes de traitement, et - la figure 3 represente un exemple d'une sequence d'operations generiques appliquee a plusieurs blocs logiques et a un parametre. Le dispositif represente sur la figure 1 est destine a traiter une image 22. Cette image comprend un ensemble de pixels dont chacun est represente par au moms une valeur numerique. Dans ce dispositif, on fournit a un moyen de traitement de donnees numeriques 10 des donnees formatees generiques 12. Ce moyen de traitement est un compilateur dans 1'exemple. Les donnees formatees generiques, fournies par un procede conforme a 1'invention, comprennent des premieres et secondes donnees 14 qui decrivent des sequences d'operations generiques et qui decrivent les positions relatives des blocs logiques impliques dans ces operations generiques. Ces premieres et secondes donnees seront illustrees par le tableau 1. A partir de ces donnees formatees generiques 12, le moyen de traitement 10 fournit a une plateforme de traitement 20, telle qu'un appareil de capture ou de restitution d'images, directement ou indirectement, par exemple via un compilateur, des donnees formatees specifiques 18. Les donnees formatees specifiques contiennent differents types de donnees, telles que des donnees concernant 1'organisation des pixels dans la memoire de la plateforme, 1'ordre dans lequel les pixels sont traites par la plateforme ou encore les operations specifiques effectuees par la plateforme, et leur groupement. La plateforme de traitement 20 utilise alors ces donnees formatees specifiques 18 pour traiter 1'image 22 qu'elle recoit en entree. Le systeme represents sur la figure 2 est analogue a celui represents sur la figure 1, dans le cas on l'on prevoit deux plateformes de traitement. Dans ce cas, on fournit a un moyen de traitement 30 deux series de donnees formatees generiques 32a et 32b. Ces donnees formatees generiques 32a et 32b contiennent chacune des premieres et secondes donnees, respectivement 34a pour les donnees formatees generiques 32a, et 34b pour les donnees formatees generiques 32b. Ces premieres et secondes donnees presentent les memes caracteristiques que les premieres et secondes donnees decrites en relation avec la figure 1. Ce moyen de traitement 30 fournit a deux plateformes 40a et 40b des donnees formatees specifiques 38a et 38b correspondant respectivement aux donnees formatees generiques 32a et 32b. La plateforme 40a traite ainsi un objet 42a en fonction des donnees 32a ou en fonction des donnees 32b. De meme, la plateforme 40b traite un objet 42b en fonction des donnees 32a ou en fonction des donnees 32b. Ainsi, le meme moyen de traitement 30 est utilise pour fournir des donnees formatees specifiques a deux plateformes de traitement differentes, 40a et 40b. La figure 2 illustre ainsi plusieurs avantages de 1'invention : - dans le cas on les plateformes 40a et 40b sont identiques, on peut rapidement remplacer les donnees formatees generiques 32a par 32b et les traduire en des donnees formatees specifiques 38b optimisees pour la plateforme. Ceci permet de reduire le temps de mise sur le marche de la plateforme. - dans le cas on les plateformes 40a et 40b sont differentes, et les donnees formatees 32a et 32b sont identiques, on peut rapidement les traduire en des donnees formatees specifiques 38a et 38b optimisees pour chaque plateforme. Ceci permet egalement de reduire le temps de mise sur le marche de plusieurs plateforme. Le tableau 1 ci-dessous et la figure 3 montrent un 10 exemple de sequence d'operations generiques appliquees a un bloc logique B1. Cette sequence comporte trois operations generiques. Les colonnes du tableau representent dans 1'ordre : le rang de 1'operation dans la sequence, le nom de 1'operation generique, 15 le bloc logique (sortie) sur lequel est inscrit le resultat de 1'operation generique, c'est-a-dire 1'emplacement on se trouverait ce resultat si on reconstituait 1'objet a 1'issue de chaque operation, la premiere entree (entree 1) de 1'operation generique, 20 qui peut etre un bloc logique ou un parametre, la position relative du bloc logique a utiliser par rapport au bloc logique mis en entree 1, s'il y a lieu, la seconde entree (entree 2) de 1'operation generique, qui peut egalement etre un bloc logique ou un parametre, et 25 la position relative du bloc logique a utiliser par rapport au bloc logique mis en entree 2, s'il y a lieu. Les informations se << position relative >> sont les 30 secondes donnees fournies a un procede selon 1'invention. Dans trouvant dans les colonnes informations presentes dans les moyen de traitement grace a un ce tableau, ces informations se trouvent sous la forme comprehensibles, mais en generiques, elles peuvent << gauche >> et realite, dans egalement etre << droite >> pour etre les donnees formatees codees par des valeurs numeriques telles que (0 ;1) comme decrit dans les exemples de realisation plus haut et/ou par des fonctions telle que f(x ;y). Dans une realisation, les operations generiques comprennent au mains une operation generique de position qui permet d'obtenir un bloc logique constitue de la position absolue selon une dimension de 1'objet, ainsi qu'une operation generique d'indirection qui permet d'obtenir, a partir d'un premier bloc, un second bloc par deplacement et/ou changement d'echelle fonction d'un troisieme bloc ou d'un parametre. On peut alors effectuer les calculs des fonctions donnant la position relative et/ou 1'echelle relative, par exemple, 0,5*(x-100) a 1'aide d'operations generiques sur les blocs, puis utiliser 1'operation generique d'indirection pour effectuer le deplacement relatif et/ou le changement d'echelle relatif correspondant. Le tableau 1 n'est qu'un exemple de codage, les premieres donnees et secondes donnees peuvent etre codees de diverses facons sous forme tabulee, mais egalement sous forme symbolique, sous forme graphique ou sous toute autre forme. De plus, des informations supplementaires relatives aux types des donnees, aux decalages et saturations ne sont pas representees a des fins de simplification de 1'exemple. TABLEAU 1 Sequence Operation Sortie Entree 1 Position relative Entree 2 Position relative bloc entree 1 bloc entree 2 1 Addition B2 B1 gauche B1 Droite 2 Table B3 Param 1 B2 3 Multiplication B4 B3 B1 Le premier bloc logique utilise dans cette sequence d'operations est un bloc logique B1 (51). La premiere operation generique est une addition (52) entre le bloc logique B1 decale 30 a gauche(51g), et le bloc logique B1 decale a droite(51d). Le resultat de cette addition est inscrit dans le bloc B2 (53) : B2=Blgauche + Bldroite.25 La deuxieme operation (54) est une transformation du bloc B2 (53) par rapport a une table. Cette operation a donc en entree le bloc B2 (53) et un parametre Paraml (55) qui represente la table de modification. Le resultat de cette operation est inscrite dans le bloc B3 (56) : B3 = LUT (Paraml, B2). La troisieme et derniere operation (57) de cette sequence est une multiplication de blocs logiques. Cette operation a pour entrees le bloc logique B3 (56) et le bloc logique B1 (51) : B4 = B3*B1. Le bloc logique B4 (58) est ainsi le bloc obtenu a 1'issue de la sequence d'operations generiques. Les donnees formatees generiques de 1'exemple du tableau 1 sont independantes de la plateforme, de la decomposition de 1'objet en sous-objets, du mode de parcours des informations elementaires de 1'objet, de 1'ordre dans lequel les informations elementaires seront traitees dans la plateforme, ainsi que de 1'organisation en memoire. En effet, les donnees formatees generiques du tableau 1 peuvent titre traduites de diverses facons en donnees formatees specifiques ou en code pour la plateforme, par exemple, sans que la liste soit limitative, selon les traductions suivantes. Un premier exemple de traduction, bien que non optimal en terme de memoire et de temps de calcul, permet d'illustrer une traduction simple sans passer par une decomposition en sous-objets : Pour chaque pixel de 1'objet d'entree BP1 (correspondant au bloc logique B1) en excluant les deux colonnes de gauche et de droite, les pixels etant parcourus de gauche a droite puis de haut en bas : 30 Additionner le pixel situe a gauche du pixel courant et le pixel situe a droite, stocker le resultat dans un bloc physique BP2 (correspondant au bloc logique B2). Pour chaque pixel de BP2 parcouru de gauche a droite puis de haut en bas appliquer la table au pixel courant, et stocker le resultat dans un bloc physique BP3 (correspondant au bloc logique B3) Pour chaque pixel de BP3 parcouru de gauche a droite puis de haut en bas Multiplier le pixel courant par le pixel correspondant de BP1, et stocker le resultat dans le bloc 15 physique de sortie BP4 (correspondant au bloc logique B4). Un deuxieme exemple de traduction montre que l'on peut diminuer la taille de la memoire utilisee sans changer les donnees formatees generiques. En effet, dans le premier exemple, 20 on utilise 4 blocs physiques de taille voisine de 1'image. On peut n'utiliser que 2 blocs physique en utilisant la meme memoire pour BP2, BP3 et BP4. On obtient la traduction suivante : 25 Pour chaque pixel de 1'objet d'entree BP1 (correspondant au bloc logique B1) en excluant les deux colonnes de gauche et de droite, les pixels etant parcourus de gauche a droite puis de haut en bas : Additionner le pixel situe a gauche du pixel 30 courant et le pixel situe a droite, stocker le resultat dans un bloc physique BP2 (correspondant au bloc logique B2). Pour chaque pixel de BP2 parcouru de gauche a droite puis de haut en bas appliquer la table au pixel courant, et stocker le resultat dans un bloc physique BP2 (correspondant maintenant au bloc logique B3) Pour chaque pixel de BP2 parcouru de gauche a droite 5 puis de haut en bas : Multiplier le pixel courant par le pixel correspondant de BP1 et stocker le resultat dans le bloc physique de sortie BP2 (correspondant maintenant au bloc logique B4). 10 Un troisieme exemple de traduction montre que l'on peut reduire le temps de calcul sans changer les donnees formatees generiques. En effet, dans le deuxieme exemple on utilise 2 blocs physiques de taille voisine de 1' image, mais on ecrit 3 fois entierement le bloc physique BP2, on lit 2 fois 15 entierement le bloc physique BP1 et on lit 2 fois entierement le bloc physique BP2. On peut se limiter a une lecture et une ecriture seulement avec un mode de parcours different et des blocs differents. Ceci reduit le nombre d'instructions necessaires, mais egalement les acces a la memoire. On obtient 20 la traduction suivante : Pour chaque pixel de 1'objet d'entree BP1 (correspondant au bloc logique B1) en excluant les deux colonnes de gauche et de droite, les pixels etant parcourus de gauche a 25 droite puis de haut en bas : Additionner le pixel situe a gauche du pixel courant et le pixel situe a droite, appliquer la table au resultat et multiplier la sortie de la table par le pixel courant, stocker le resultat dans le bloc physique courant de 30 sortie BP2 (correspondant au bloc logique B4) Dans un quatrieme exemple, plus particulierement adapte a un processeur scalaire avec cache, on ecrit le resultat dans la meme zone memoire que 1'entree. Ceci permet de reduire 35 encore la taille de la memoire et de rendre locaux les acces memoire, ce qui est tres favorable dans le cas dune memoire cache ou une memoire paginee. On obtient ainsi la traduction suivante : Pour chaque pixel de 1'objet d'entree BP1 (correspondant aubloc logique B1) en excluant les deux colonnes de gauche et de droite, les pixels etant parcourus de gauche a droite puis de haut en bas : Additionner le pixel situe a gauche du pixel courant et le pixel situe a droite, appliquer la table au resultat et multiplier la sortie de la table par le pixel courant , stocker le resultat dans le bloc physique courant de sortie BP1 a la place du pixel situe a la gauche du pixel courant (le pixel de gauche n'est plus utilise par la suite contrairement au pixel courant qui va devenir le pixel de gauche pour la prochaine iteration ; BP1 correspond partiellement au bloc logique B4 et partiellement au bloc logique B1) Un cinquieme exemple de traduction est particulierement adapte a un processeur de traitement du signal avec une petite memoire rapide et une grosse memoire lente, chaque sous-objet est un rectangle par exemple 32x32 ou toute autre valeur maximisant 1'utilisation de la memoire rapide, les rectangles etant jointifs. On obtient ainsi la traduction suivante : Pour chaque sous-objet, les sous-objets etant parcourus de gauche a droite puis de haut en bas : Lancer un transfert par un mecanisme de DMA (<< direct memory access >>) du bloc physique d'entree suivant depuis la memoire lente vers la memoire rapide, correspondant au sous-objet suivant etendu de une colonne a gauche et a droite, soit 32x34 Lancer un transfert par un mecanisme de DMA (<< direct memory access >>) du bloc physique de sortie precedent depuis la memoire rapide vers la memoire lente On prend en entree le bloc physique correspondant au sous-objet courant etendu sur une colonne supplementaire a gauche et a droite, soit 32x34, et obtenu a 1'issue du DMA de 1'iteration precedente Pour chaque pixel du bloc physique d'entree (correspondant au bloc logique B1) en excluant les deux colonnes 10 de gauche et de droite parcouru de gauche a droite puis de haut en bas : Additionner le pixel situe a gauche du pixel courant et le pixel situe a droite, appliquer la table au resultat et multiplier la sortie de la table par le pixel 15 courant du bloc, stocker le resultat dans le bloc physique courant de sortie (correspondant au bloc logique B4). Un sixieme exemple de traduction est particulierement adapte a un processeur vectoriel capable d'appliquer un meme 20 calcul aux differents pixels du vecteur, chaque sous-objet est un rectangle par exemple 64 pixels horizontaux ou toute autre valeur egale a la taille d'un vecteur que la plateforme sait traiter et stocker. Cette traduction ne necessite aucune memoire car un vecteur est traite a la fois. On obtient ainsi la 25 traduction suivante : Pour chaque sous-objet V1 de 1'objet d'entree BP1 (correspondant au bloc logique B1) en excluant les deux colonnes de gauche, les sous-objets etant parcourus de gauche a droite 30 puis de haut en bas : En debut de chaque ligne creer un vecteur VO contenant a droite les 2 pixels de gauche de la ligne Extraire de VO et V1, le vecteur V2 correspondant aux deux pixels de droite de VO et aux pixels de 35 gauche de V1 en excluant les 2 pixels de droite de VO; additionner V1 et V2 pour obtenir V2, appliquer la table a chaque pixel de V2 pour obtenir V2, Extraire de VO et V1, le vecteur V3 correspondant au pixel de droite de VO et aux pixels de gauche de V1 en excluant le pixel de droite de VO; copier V1 dans VO pour 1'iteration suivante ; multiplier V2 par V3 pour obtenir V2 , stocker le resultat V2 dans le bloc physique courant de sortie. Les exemples de traductions ci-dessus montrent qu'il est possible, a partir des memes donnees formatees generiques, de traduire de plusieurs facons avec des structures memoire, des boucles et un degre de parallelisme adaptes a des plateforme tres diverses. En particulier on peut : reduire la taille du code en n'utilisant qu'une seule 15 boucle, et/ou reduire la taille memoire, a 0 dans 1'exemple, mais dans le cas plus general on it y a des filtres verticaux, it faut quand meme quelques lignes de memoire si on veut eviter de refaire des calculs pour les donnees en entree 20 des filtre verticaux, et/ou reduire le nombre d'instructions necessaires, notamment en groupant les boucles, et/ou s'adapter a toute taille de vecteur, et/ou s'adapter a toute architecture memoire. 25 Afin de simplifier, les exemples produisent une image plus petite que 1'image d'entree. On peut facilement, si necessaire, obtenir une image de sortie de taille identique a 1' image d' entree en ajoutant du code en debut et fin de chaque 30 ligne pour dupliquer le pixel du bord
L'invention se rapporte à un procédé pour fournir des données formatées génériques (12) à au moins un moyen de traitement numérique de données (10), destiné à traduire les données formatées génériques en données formatées spécifiques (18), les données formatées génériques (12) comprenant des données relatives à des blocs logiques, au moins un des blocs logiques correspondant à un objet (22) à traiter directement ou indirectement en fonction des données formatées spécifiques (18) par au moins une plateforme de traitement (20) à processeur(s) et mémoire(s), située à l'aval du moyen de traitement (10) ou intégrée dans le moyen de traitement (10), l'objet (22) étant constitué d'informations élémentaires de même nature, dont chacune est représentée par au moins une valeur numérique
1. Procede pour fournir des donnees formatees generiques (12) decrivant un traitement a apporter sur un objet a une ou plusieurs dimensions (22), compris dans le groupe comprenant : une image, un signal sonore numerise, une sequence d'images, un signal module, une donnee de simulation et un maillage numerique ; les donnees formatees generiques etant fournies a au moins un moyen de traitement numerique de donnees (10), destine a traduire les donnees formatees generiques en donnees formatees specifiques (18), les donnees formatees generiques (12) comprenant des donnees relatives a des blocs logiques, au moins un des blocs logiques correspondant a 1'objet (22) a traiter en fonction, directement ou indirectement, des donnees formatees specifiques (18) par au moins une plateforme de traitement (20) a processeur(s) et memoire(s), situee a 1'aval du moyen de traitement (10) ou integree dans le moyen de traitement (10), 1'objet (22) etant constitue d'informations elementaires de meme nature, dont chacune est representee par au moins une valeur numerique, ces informations elementaires etant comprise dans le groupe comprenant : les pixels d'une image, les echantillons d'un signal sonore numerise, 1'intensite et la phase d'un signal module, une donnee caracterisant 1'etat d'une donnee de simulation, les informations temporelles et/ou spatiales caracterisant les points d'un maillage numerique, ce procede comprenant les etapes suivantes : - on fournit au moyen de traitement numerique des premieres donnees (14), faisant partie des donnees formatees generiques, decrivant au moins une sequence d'operations generiques a realiser sur au moins un bloc logique et/ou sur au moins un parametre, et - on fournit au moyen de traitement numerique, pour les operations generiques impliquant plusieurs blocs logiques, des secondes donnees (14), faisant partie des donnees formatees generiques et se rapportant a la position relative, selon au moins une dimension de 1'objet, spatiale et/ou temporelle, des blocs logiques et/ou des parametres les uns par rapport aux autres et/ou se rapportant a 1'echelle relative, spatiale et/ou temporelle, des blocs logiques et/ou des parametres les uns par rapport aux autres, les donnees formatees generiques (12) fournies au moyen de traitement numerique (10) excluant les donnees relatives a 1'identification des informations elementaires et a 1'ordre dans lequel les informations elementaires seront traitees par la plateforme, de fagon que les donnees formatees generiques (12) soient independantes de la plateforme de traitement (20) utilisee, et les donnees formatees generiques fournies (12) etant independantes de donnees relatives a la decomposition de 1'objet en sous-objets, a la forme, taille et recouvrement de ces sous-objets, et au stockage des informations elementaires dans une memoire, ces donnees relatives a 1'ordre et celles relatives a la decomposition en sous-objets etant determinables par le moyen de traitement {10). 2. Procede selon la 1 dans lequel au moins une partie des secondes donnees fournies au moyen de traitement et/ou la valeur d'au moins un parametre sont, pour une operation generique donnee, communes a toutes les informations elementaires de 1'objet a traiter. 3. Procede selon la 1 ou 2 dans lequel les secondes donnees fourni(s) au moyen de traitement et/ou la valeur du(des) parametre(s) depend(ent), pour une operation generique donnee, de la position absolue des informations elementaires dans 1'objet a traiter. 5 4. Procede selon 1'une des precedentes dans lequel les operations generiques comprennent au moins une operations generique de position qui permet d'obtenir un bloc logique constitue de la position absolue selon une dimension de 1'objet, ainsi qu'une operation generique 10 d'indirection qui permet d'obtenir a partir d'un premier bloc, un second bloc par deplacement et/ou changement d'echelle fonction d'un troisieme bloc ou d'un parametre. 5. Procede selon 1'une des precedentes 15 dans lequel les operations generiques comprennent au moins une operation generique elementaire comprise dans le groupe comprenant : 1'addition de blocs logiques et/ou de parametres, la soustraction de blocs logiques et/ou de parametres, le calcul de la valeur absolue de la difference 20 entre des blocs logiques, la multiplication de blocs logiques et/ou de parametres, le maximum parmi au moins deux blocs logiques et/ou parametres, le minimum parmi au moins deux blocs logiques et/ou parametres, le groupement et le degroupement de blocs logiques, le calcul d'un bloc logique 25 par application d'un parametre correspondant a une table de correspondance a un bloc logique, le choix conditionnel d'un bloc logique parmi au moins deux blocs logiques et/ou parametres, ce choix se faisant de la fawn suivante : si a > b on choisit c, sinon on choisit d, avec a, b, c, et d 30 qui sont des blocs logiques et/ou des parametres, 1'histogramme d'un bloc logique, le changement d'echelle d'un bloc logique fonction d'un parametre et/ou d'un bloc logique, le deplacement relatif d'un bloc logique fonction d'un parametre et/ou d'un bloc logique et une operation 35 produisant un bloc contenant au moins une coordonnee. 6. Procede selon la 5 dans lequel les operations generiques comprennent des operations generiques complexes correspondant a des groupements d'operations 2895104 . 40 generiques elementaires utilises en tant que tels, ces groupements comprenant notamment : le calcul de la valeur mediane d'au moins trois blocs logiques et/ou parametres qui correspond a un groupe d'operations generiques constitue de minimum et maximum, la multiplication-accumulation de blocs logiques et/ou de parametres, la convolution d'un bloc logique avec un parametre qui correspond a un groupe d'operations generiques constitue de multiplications et d'additions avec plusieurs positions relatives, 1'addition combinee avec un maximum et un minimum, la soustraction combinee avec un maximum et un minimum, le calcul d'un gradient qui correspond a un valeur absolue de difference avec deux positions relatives, le produit scalaire d'un parametre constitue d'un vecteur et de plusieurs blocs logiques pour produire un bloc logique, le calcul d'un changement d'echelle avec interpolation qui correspond a un groupe d'operations generiques constitue de changement d'echelle et de multiplications et d'additions avec plusieurs positions relatives, la combinaison de blocs logiques qui correspond a un groupe d'operations generiques constitue de changement d'echelle avec plusieurs positions relatives,. 7. Procede selon 1'une des precedentes dans lequel les positions relatives et/ou les echelles relatives, selon au moins une dimension de 1'objet, notamment spatiale et/ou temporelle, des blocs logiques ont des valeurs entieres ou des valeurs fractionnaires. 8. Procede selon 1'une des precedentes dans lequel les informations elementaires sont representees par des valeurs numeriques en virgule fixe, et dans lequel les operations generiques comprennent des operations de decalage, une operation de saturation et/ou au moins une operation generique elementaire combinee a cette operation de saturation. 9. Procede selon 1'une des precedentes dans lequel, dans le cas ou 1'objet est une image, la plateforme de traitement fait partie d'un appareil de capture et/ou de restitution d'image, et dans lequel les valeurs des parametres sont liees aux caracteristiques de 1'optique et/ou du capteur et/ou de 1'imageur et/ou de 1'electronique et/ou du logiciel de 1'appareil de capture et/ou de restitution d'images.
G
G06
G06F
G06F 7
G06F 7/38
FR2896933
A1
RESEAU DE COMMUNICATION CDMA EMBARQUE
20,070,803
Le domaine de l'invention est celui des réseaux embarqués sur un porteur et plus particulièrement sur un aéronef pour faire communiquer entre-eux des équipements embarqués à bord de l'aéronef. Un aéronef, par exemple un aéronef civil de transport de passagers, embarque à son bord un nombre important d'équipements qu'il est nécessaire de piloter et auquel il faut permettre de cornmuniquer entre eux pour échanger des données avioniques. Les fonctions assurées par les équipements embarqués sur les aéronefs sont très diverses : elles couvrent aussi bien des besoins liés aux compartiments passagers comme la gestion de la ventilation, la gestion des capteurs de fumée, que des besoins liés au pilotage de l'aéronef comme la gestion des trains d'atterrissage, ou la gestion des écran de visualisation du cockpit. Pour relier entre eux les équipements contribuant à une même fonction, on a conçus des réseaux dits de première génération, possédant une architecture en forme d'étoile, comrne par exemple les réseaux répondant à la norme ARINC 429, dans laquelle un équipement est relié directement par une liaison dédiée aux équipements avec lesquels il doit communiquer. Par la suite, pour réduire la complexité du câblage dans les aéronefs, on a eu recours à une deuxième génération de réseaux, ce sont eux qui équipent les modèles les plus récents d'aéronefs. Leur architecture est bâtie sur un bus multiplexé auquel tous les équipements sont connectés et sur lequel transitent tous les messages échangés par tous les équipements. Les équipements possèdent la capacité d'écouter, sur le bus, un message qui leur est destiné. Sur de tels réseaux, il est souhaitable, idéalement, que les transmissions de données avioniques entre les équipements répondent aux contraintes suivantes : ségrégation des données, déterminisme et disponibilité des communications. La ségrégation concerne la faculté qu'a un équipement récepteur d'écouter des messages qui lui sont destinés, émis par un équipement émetteur particulier, et surtout de ne pas être perturbé par les communications voisines . Le déterminisme des communications est défini ici comme un délai borné et connu au delà duquel il est certain que les données seront reçues. Enfin, la disponibilité de la communication concerne la redondance des liaisons inter-équipements pour s'affranchir d'éventuelle panne. Sur les réseaux de deuxième génération, on emploie en général, la technologie TDMA (Time Division Multiple Access, en anglais), avec des signaux qui sont numériques. Chaque équipement, ou chaque massage occupe la totalité de la bande de fréquences qui est allouée pour les communications mais pendant une durée définie, très courte. Périodiquement, des échantillons issus d'un message sont intercalés avec des échantillons provenant d'autres messages, un tri se fait à la réception, offrant la possibilité de faire cohabiter simultanément plusieurs messages sur la même fréquence. Un mécanisme de rotation des messages et d'allocation des données à chacun d'eux, puis de transmission et d'extraction de ces données, assure une coexistence de communications :simultanées. La technologie TDMA est également très utilisée en radio-communications. Dans l'état de la technique, un réseau de deuxième génération, par exemple le standard ARINC 664 part 7 (aussi connu sous le nom AFDX) met en oeuvre une notion de lien virtuel protégé, répondant à 0a contrainte de ségrégation. Cette protection est introduite grâce à des lois temporE lles de transmission dans des éléments émetteurs du réseau et des mécanismes de surveillance de ces lois dans des noeuds intermédiaires du réseau. Les noeuds intermédiaires du réseau sont en fait des éléments de commutation qui permettent de résoudre la question du partage des liens de communications: Ces éléments de commutations jouent un rôle de tarpon et gèrent des files d'attente de messages, ils répondent à la normes Ethernet IEEE 802.3. La disponibilité recherchée est atteinte en assurant une redondance des liaisons qui nécessite par ailleurs une modification du format des messages échangés par rapport à celui de la norme IEEE 802.3. La présence de tels éléments de commutation implique que des précautions particulières sont prises pour prouver que les contraintes de déterminisme sont satisfaites. Les éléments de commutation, appelés aussi switches, présentent d'autres inconvénients : en premier lieu, ils induisent un retard aléatoire sur la transmission des messages pouvant être de l'ordre de quelques milli- secondes. Ceci est très pénalisant lorsque les données échangées servent à alimenter des boucles d'asservissement. Par ailleurs les switches sont des dispositifs complexes : ils sont, par voie de conséquence, chers, et relativement lourds. Enfin leur taux de panne, lié à leur niveau de complexité, est élevé ce qui est pénalisant pour la valeur du pararnètre MTBF de l'aéronef (Mean Time Between Failure, en anglais) pour lequel un niveau extrêmement élevé est recherché. La conception de réseaux embarqués sur des aéronefs ne requérant pas de tels éléments de commutation constitue donc un problème technique important. Il est connu deux technologies alternatives au TDMA perrnettant d'établir des communications entre des équipements, ou utilisateurs, connectés sur un même réseau de communication, filaire ou non : ce sont la technologie FDMA (Frequency Division Multiple Access, en anglais), et la technologie CDMA (Code Division Multiple Access, en anglais). Dans la technologie FDMA, un opérateur découpe une bande de fréquences (canal) allouée pour les communications, en canaux individuels. On alloue un de ces canaux individuels à chaque utilisateur, ou à chaque message échangé. En pratique, un message est utilisé pour modu er une fréquence porteuse faisant partie d'un des canaux individuels, ce sont ces différentes porteuses ainsi modulées qui sont transmises après juxtaposition. A la réception, des filtres sélectifs isolent les différentes porteuses cui sont ensuite démodulées. La technologie FDMA supporte des messages analogiques ou numériques. L'inconvénient majeur présenté par cette technologie est qu'elle requiert une mise en oeuvre d'un grand nombre d'éléments d'émissions et de réception spécifiques, par exemple plusieurs sources lasers émettant à des longueurs d'onde spécifiques ainsi que des photo-récepteurs associés dédiés à recevoir un signal particulier, dans le cas d'une transmission optique. Enfin, la technologie Code Division Multiple Access (accès multiple par répartition de codes en français) est une méthode d'accès multiple qui repose sur le principe de l'étalement de spectre. Cette technologie permet à plusieurs utilisateurs de partager une même bande de fréquence. La distinction entre les différents utilisateurs s'effectue grâce à un code qui est attribué de façon unique à chaque utilisateur, les codes sont orthogonaux entre eux. Pour accéder à un message délivré produit par un émetteur connu a priori, le message étant délivré au travers d'un signal, il suffit qu'un récepteur multiplie, ou plutôt réalise un produit scalaire, du signal avec le code associé à cet utilisateur. La technologie CDMA est employée dans les domaines des télécommunications et du positionnemE nt par satellite où elle est principalement utilisée pour véhiculer des messages au travers de signaux radioélectriques. Dans ces domaines, une mise en place de mécanismes de régulation de la puissance des émetteurs peut s'avérer nécessaire afin de résoudre des problèmes d'interférence entre des utilisateurs proches d'un émetteur et d'autres utilisateurs distants de l'émetteur. Ces mécanismes peuvent compliquer la mise en oeuvre d'un réseau CDMA. Un réseau de communications embarqué sur un porteur selon l'art io antérieur relie par un support physique matériel des équipements réunis sur le porteur, ces équipements ne sont pas très éloignés les uns des autres et par conséquent un tel réseau de communication ne requiert pas de mécanismes régulation de la puissance, par contre il comporte des switches qui sont pénalisant à plusieurs titres. 15 Le but de l'invention est de pallier cet inconvénient. Plus précisément l'invention a pour objet un réseau de communication CDMA embarqué sur un porteur, le réseau reliant une pluralité d'équipements embarqués sur le porteur et groupés en domaines, 20 les équipements comportant chacun au moins une partition, les partitions pouvant dialoguer entre-elles par des échanges de messages numériques véhiculés sur au moins un média partagé, le média partagé possédant une bande passante limitant le nombre de messages échangeables simultanément à NL;mite, caractérisé en ce qu' il comporte, 25 - des contrôleurs d'accès qui assurent une interface encre des partitions d'un équipements et un média partagé, chaque équipement comportant un contrôleur d'accès ; - des médias partagés qui sont des composants passifs et qui assurent une interface entre des contrôleurs d'accès des équipements d'un 30 domaine, Ainsi, le réseau CDMA embarqué sur aéronef, est compatible des architectures de réseaux avioniques de deuxième génération, il s'en distingue par une couche MAC (Media Access Control, en anglais) fondée sur les propriétés de multiplexages du CDMA, la couche MAC :servant 35 d'interface entre une partie logicielle contrôlant une liaison d'un noeud et un support physique. En particulier, il permet d'établir des communications entre des équipements de l'aéronef et ne comporte pas d'élémeits de commutation complexe qui sont chers, lourds et pénalisant pour la fiabilité de l'aéronef. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, faite à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente schématiquement le principe d'un réseau CDMA; io la figure 2 représente une architecture de réseau CDMA embarqué sur un aéronef selon l'invention ; la figure 3 représente une architecture interne d'un contrôleur d'accès en réception d'un équipement connecté à un réseau CDMA selon l'invention ; 15 la figure 4 représente une architecture interne d'un coitrôleur d'accès en émission d'un équipement connecté à un réseau CDMA selon l'invention ; la figure 5 représente une architecture interne d'une passerelle inter-domaine. 20 D'une figure à l'autre, les mêmes éléments sont repérés par les mêmes références. La figure 1 illustre le principe d'un réseau CDMA. Un dispositif encodeur ECD(j) reçoit un message numérique, ou un flux de données 1 à 25 transmettre. Le message numérique 1, est encodé avec un code pseudo aléatoire PN(j) propre à l'émetteur. Un message encodé 10 est émis sur un media partagé, 100 en même temps que d'autres messages encodés 11, 12, émis simultanément par d'autres émetteurs ECD(i), ECD(k). i, j et k sont des indices qui identifient un équipement de façon biunivoque. 30 A la réception, un dispositif décodeur DCD(j) reçoit indistinctement tous les messages présent sur le media partagé, 100. Ce flux de données encodées est comparé au code pseudo aléatoire PN(j) d'un émetteur attendu. La comparaison est réalisée au moyen de séries de corrélation: On corrèle successivement le flux de données au code PN(j) en introduisant des 35 retards temporels entre le code et le flux de données. On procède ainsi à une synchronisation du flux de données et du code. La valeur maximale du résultat de ces corrélations successives correspond au message numérique, l résultant du décodage du message encodé 10. Dans la suite, un réseau de communication CDMA décrit un 5 réseau de communication intégrant une couche MAC utilisant la technologie CDMA. La figure 2 illustre une architecture de réseau embarqué sur un aéronef selon l'invention. Un équipement EQ(j) répondant par exemple aux normes IMA (Integrated Modular Avionics, en anglais) connecté à un média 1 o partagé 100 comporte des partitions Partition A, Partition B, Partition C, et un contrôleur d'accès assurant l'interface entre les partition et le média partagé. Avantageusement, le média partagé est un conducteur élec rique. Avantageusement, le média partagé est un conducteur optique. Le contrôleur d'accès comporte un module d'émission 15 EQCA_TR(j) et un module de réception EQCA_RC(j). Le module d'émission EQCA _TR(j) est alimenté par des messages provenant des partitions de l'équipement EQ(j) et délivre un flux de donnée encodées vers un média partagé, 100. Le module de réception EQCA_RC(j) collecte un flux de données encodées provenant d'un média partagé et adresse en direction 20 des partitions de l'équipement EQ(j) des messages numériques décodés provenant de partitions prédéfinies. Des équipements similaires à EQ(j) sont également connectés au média partagé. On a représenté par exemple un module d'émission EQCA_TR(k) sans représenter le module d'émission correspondant. Une unité remplaçable LRU1(TR), LRU2(TR) comportant par 25 exemple un unique module d'émission est également connecté au réseau. Le module émetteur EQCA_TR(j) comporte des blocs encodeurs ECD(A), ECD(B), ECD(C), un bloc de sélection d'encodeur ECD_SEEL(j) et un mélangeur MIX(j), le module récepteur EQCA_RC(j) comporte de:3 blocs décodeurs DCD(B), DCD(E), DCD(F) , DCD(G), DCD(H), un bloc d'allocation 30 de décodeur DCD_ALL(j) et un séparateur SEP(j). La figure 3 détaille l'architecture d'un module d'émission EQCA_TR(j). Les partitions d'un équipement EQ(j) répondant au normes IMA sont identifiés par une adresse IP (Internet Protocol, en anglais). Le module d'émission EQCA_TR(j) assure une fonction qui consiste à associer un code 35 PN à une adresse IP, à encoder les données avec le code pseudo-aléatoire choisi puis à transmettre les données encodées vers le media partage, 100. Une correspondance entre une adresse IP et un code pseudo aléatoire PN peut être configurée soit statiquement, soit dynamiquement. Lorsque une partition A émet des données, l'adresse IF de la partition A est reconnue et stockée temporairement dans une table de configuration IP/PN. Un code pseudo-aléatoire PN(A) est associé à l'adresse IP, puis est chargée dans un bloc d'émission ECD(A) identique à celui décrit sur la figure 1. Le bloc de sélection d'encodeur ECD_SEL(j) adresse les données à l'encodeur ECD(A) qui les encode avec le code pseudo-aléatoire io PN(A) et émet en direction d'un mélangeur MIX(j) du module d'émission EQCA_TR(j). Le mélangeur MIX(j) transmet enfin les données au média partagé, 100. De façon complémentaire, la figure 4 détaille l'architecture d'un module de réception EQCA_RC(j). Le module de réception EQCA,_RC(j) 15 assure une fonction qui consiste à acheminer des données présentes sur un média partagé, 100 jusqu'à des partitions de l'équipement EQIj), par l'intermédiaire d'un séparateur SEP(J), de blocs de réception, et d'un dispositif de gestion de flux STR_ALL(j). Chaque partition doit s'abonner à un flux issu d'une adresse IP. 20 Les adresses IP employées sont associées à une liste de codes pseudoaléatoires. Le module de réception EQCA_RC(j) contient autant de b ocs de réception DCD(A), DCD(B), DCD(C), que d'abonnements à des adresses IP, les blocs de réception sont identiques à celui décrit sur la figure 1, L'allocation des codes pseudo-aléatoires aux blocs de réception pE ut être 25 statique, dans ce cas on associe de façon permanente un bloc de réception à un code pseudo-aléatoire: L'allocation peut également être dynamique, dans ce cas, la correspondance entre les codes et les blocs de récep:ion est périodiquement examinée et au besoin modifiée afin de scruter des messages provenant d'un grand nombre de blocs d'émission sans être limité 30 par le nombre de blocs de réception. Les données provenant du média partagé 100, sont décodées par les blocs de réception DCD(E), DCD(F), DCD(G), puis stockées en file d'attente avant d'être traitées par une fonction de ré-assemblage IP du dispositif STR_ALL(j). Dans certaines architecture de réseau, on peut choisir de relier physiquement deux réseaux embarqués identiques à celui présenté sur la figure 2. La figure 5 détaille l'architecture d'une passerelle inter-domaine assurant une telle connexion. Un réseau embarqué fédère des équipements qui coopèrent ensemble : il constitue un domaine. Pour faire coopérer ensemble des équipements de deux domaines distincts, on relie les médias partagés SHM1, SHM2 des deux réseaux au moyen d'une passerelle inter-domaine PAS.On constitue ainsi un réseau CDMA embarqué qui cornporte au moins ~o deux médias partagés distincts et au moins une passerelle inter-domaine assurant une interface entre les deux médias partagés. Le rôle de cette passerelle est de faire transiter des informations aussi bien dans le sens média partagé SHM1 vers média partagé SHM2 que dans le sens inverse. Par soucis de clarté seule la fraction de la passerelle 15 assurant le transit de données du média SHM1 vers le média SHM2 est représentée sur la figure 5 car elle est strictement symétrique. Les données circulant sur le média SHM1 pénètrent dans la passerelle au travers d'un séparateur SEP_12 elles en sortent en empruntant un mélangeur MIX_12. 20 Lorsque les données pénètrent dans la passerelle PAS, elles sont d'abord décodées puis dirigées directement vers un encodeur associé qui les encode avec un code propre aux partitions réceptrices destinataires du message. L'architecture de la passerelle PAS permet de faire dialoguer entre-elle un nombre total de partitions Npartition qui est supérieur au nombre 25 maximum de messages échangeables simultanément :sur les médias partagés SHM1, SHM2. Le nombre maximum de messages échangeables simultanément sur un média partagé NLimite est défini à partir de la connaissance de la bande passante du média partagé. Avantageusement, le nombre total de partitions reliées entre-elles 30 par le réseau est supérieur à N'imite
La présente invention est relative à un réseau de communication CDMA embarqué sur un porteur, le réseau reliant une pluralité d'équipements embarqués sur le porteur et groupés en domaines, les équipements comportant chacun au moins une partition, les partitions pouvant dialoguer entre-elles par des échanges de messages numériques véhiculés sur au moins un média partagé, le média partagé possédant une bande passante limitant le nombre de messages échangeables simultanément à NLimite,Selon l'invention, il comporte :- des contrôleurs d'accès qui assurent une interface entre des partitions d'un équipements et un média partagé, chaque équipement comportant un contrôleur d'accès ;- des médias partagés qui sont des composants passifs et qui assurent une interface entre des contrôleurs d'accès des équipements d'un domaine
1. Réseau de communication CDMA embarqué sur un porteur, le réseau reliant une pluralité d'équipements embarqués sur le porteur et groupés en domaines, les équipements comportant chacun au moi 1s une partition, les partitions pouvant dialoguer entre-elles par des échanges de messages numériques véhiculés sur au moins un média partagé, le média partagé possédant une bande passante limitant le nombre de messages échangeables simultanément à NL;mite, caractérisé en ce qu' il comporte, - des contrôleurs d'accès qui assurent une interface entre des partitions d'un ~o équipements et un média partagé, chaque équipement comportant un contrôleur d'accès ; - des médias partagés qui sont des composants passifs et qui assurent une interface entre des contrôleurs d'accès des équipements d'un domaine, 15 2. Réseau de communication CDMA selon la 1 caractérisé en ce que le média partagé est un conducteur électrique. 3. Réseau de communication CDMA selon la 1 caractérisé en ce que le média partagé est un conducteur optique. 4. Réseau de communication CDMA selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux médias partagés distincts et au moins une passerelle inter-domaine qui assure une interface entre les deux médias partagés. 25 5. Réseau de communication CDMA selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le nombre total de partitions reliée:; entre-elles par le réseau est supérieur à NL;mite• 20
H
H04
H04L,H04B
H04L 12,H04B 1,H04L 9
H04L 12/28,H04B 1/69,H04L 9/20,H04L 12/40
FR2898931
A1
DISPOSITIF DE FERMETURE D'UN VOLUME TEL QU'UN VOLUME DE RANGEMENT ET DISPOSITIF DE SOLIDARISATION D'UN PANNEAU A UN CHARIOT POUR LA REALISATION D'UN TEL DISPOSITIF DE FERMETURE
20,070,928
La présente invention concerne un dispositif de fermeture d'un volume, tel qu'un volume de rangement, du type comprenant au moins un rail haut, un ou plusieurs chariots déplaçables axialement à l'intérieur dudit rail et au moins un panneau, tel qu'une porte, d'obturation du volume de rangement, destiné à être suspendu au(x)dit(s) chariot(s) en vue d'un déplacement à coulissement de l'ensemble panneau/chariot(s) le long du rail, ainsi qu'un dispositif de solidarisation d'un panneau à un chariot coulissant à l'intérieur d'un rail haut en vue de la suspension dudit panneau, notamment pour la réalisation d'un to dispositif de fermeture du type précité. L'utilisation de portes coulissantes pour la fermeture partielle ou totale de volume s'est accrue ces dernières années. De telles portes coulissent généralement le long d'un rail fixé au sol et sont guidées en déplacement à 15 l'intérieur d'un rail haut. L'inconvénient d'une telle solution réside dans la présence du rail inférieur qui, d'une part, est inesthétique et d'autre part, peu pratique, car il oblige pour sa fixation à percer le revêtement du plancher et constitue une butée notamment lors du nettoyage du sol. 20 Pour cette raison des portes suspendues sont apparues sur le marché. Dans ce cas, le rail bas est supprimé. Seul un doigt de guidage du panneau de porte muni d'une rainure subsiste. Dans sa partie haute, la porte est fixée à au moins un chariot coulissant dans un rail haut. L'inconvénient d'une telle solution réside dans le montage de la porte et en particulier, sa fixation au(x) chariot(s) qui 25 nécessite la présence de deux opérateurs, à savoir un premier opérateur qui tient la porte tandis que le second procède à la fixation, généralement par vissage, d'une pièce d'accrochage équipant le haut de la porte au chariot. La présence de deux opérateurs a limité le développement de telles portes. 30 Un but de la présente invention est donc de proposer un dispositif de fermeture d'un volume et un dispositif de solidarisation d'un panneau à un chariot coulissant à l'intérieur d'un rail haut dont les conceptions permettent la fixation du panneau de porte au chariot en présence d'un seul opérateur. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de fermeture d'un volume, tel qu'un volume de rangement, du type comprenant au moins : - un rail haut, - un ou plusieurs chariots déplaçables axialement à l'intérieur dudit rail et au moins un panneau, tel qu'une porte, d'obturation du volume de rangement, destiné à être suspendu au(x)dit(s) chariot(s) en vue d'un déplacement à coulissement de l'ensemble panneau/chariot(s) le long du rail, io caractérisé en ce que le ou chaque chariot d'une part et le panneau d'autre part sont équipés chacun d'un organe de liaison, lesdits organes de liaison étant prépositionnés au voisinage l'un de l'autre par élévation du panneau par l'opérateur et solidarisés l'un à l'autre sous l'effet du relâchement dudit panneau par l'opérateur en vue de permettre un montage par un opérateur unique dudit is panneau. L'invention a encore pour objet un dispositif de solidarisation d'un panneau à un chariot coulissant à l'intérieur d'un rail haut en vue de la suspension dudit panneau, notamment pour la réalisation d'un dispositif de fermeture d'un 20 volume, caractérisé en ce qu'il comporte un organe de liaison solidarisé au chariot et un organe de liaison complémentaire solidarisable audit panneau, lesdits organes de liaison complémentaires s'attelant l'un à l'autre en vue d'un maintien du panneau à l'état suspendu. 25 L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une vue schématique partielle en perspective d'un premier mode de réalisation d'un dispositif de fermeture conforme à l'invention ; la figure 2 représente une vue en coupe du dispositif de solidarisation de la figure 1 en position assemblée des éléments ; 30 la figure 3 représente une vue schématique partielle en perspective en position non assemblée d'un autre mode de réalisation d'un dispositif de fermeture conforme à l'invention ; la figure 4 représente une vue schématique partielle en perspective en position non assemblée d'un autre mode de réalisation d'un dispositif de fermeture conforme à l'invention ; l'organe de liaison du panneau au chariot ayant également été représenté en position solidarisée audit chariot ; io la figure 5 représente une vue en coupe du dispositif de solidarisation de la figure 4 en position assemblée des éléments le constituant. Comme mentionné ci-dessus le dispositif, objet de l'invention, est plus particulièrement destiné à la fermeture d'un volume, tel qu'un volume de 15 rangement. Cette fermeture peut être totale ou partielle, le dispositif ayant, dans le cas d'une fermeture partielle, pour objet, par exemple, un cloisonnement d'un volume. Ce dispositif comprend, de manière en soi connue, au moins un rail 1 haut pour 20 la réception d'un ou plusieurs chariots 2 déplaçable(s) axialement à l'intérieur du rail 1 et au moins un panneau 3 tel qu'une porte d'obturation du volume de rangement, destiné à être suspendu au(x)dit(s) chariot(s) 2 en vue d'un déplacement à coulissement de l'ensemble panneau 3/chariot(s) 2 le long du rail 1. 25 Généralement le panneau 3 est un panneau léger alvéolé destiné à être suspendu à au moins deux chariots 2. Chaque chariot 2 est constitué d'un corps équipé de quatre roues aptes à coulisser à l'intérieur du rail 1 haut se présentant sous forme d'un profilé ouvert en direction du sol, à l'état fixé à un 30 support quelconque tel qu'un plafond ou similaire. Ce rail 1 haut affecte généralement la forme d'un U, les branches du U étant prolongées par deux ailes repliées en direction de l'intérieur du U, ces ailes constituant les chemins de roulement des galets ou roues équipant chaque chariot 2. A sa partie inférieure, la porte est généralement munie d'une rainure destinée à coopérer avec un doigt de guidage positionné au sol. La porte ainsi maintenue suspendue au niveau du ou des chariot(s) 2 est donc simplement guidée en déplacement au niveau de sa partie inférieure. Pour permettre la suspension du panneau 3 au chariot 2, le chariot 2 d'une part, et le panneau 3 d'autre part, sont équipés chacun d'un organe de liaison. De manière caractéristique à l'invention, ces organes de liaison sont prépositionnés au voisinage l'un de l'autre par élévation du panneau 3 par l'opérateur et solidarisés l'un à l'autre sous l'effet du relâchement du panneau 3 par l'opérateur. Ainsi un opérateur unique peut réaliser le 'montage du panneau 3 et assurer la solidarisation de ce panneau 3 au chariot 2 sans avoir besoin d'un escabeau ou de tout autre appareil d'ascension similaire ni avoir besoin d'être accompagné par un autre opérateur. En effet, l'opération de prépositionnement des organes de liaison au voisinage l'un de l'autre et l'opération de relâchement du panneau 3 peuvent s'opérer à partir du sol. L'opérateur a uniquement à manipuler le panneau à partir du sol pour réaliser ces opérations. La conception des organes de liaison peut être diverse et variée. Quelques exemples de réalisation sont fournis aux figures. Ainsi les organes de liaison du chariot 2 et du panneau 3 peuvent être solidarisés l'un à l'autre par engagement positif de formes géométriques complémentaires. Tel est le cas des exemples représentés aux figures 1 à 3. Dans l'exemple représenté aux figures 1 et 2, les organes 4, 5 de liaison entre chariot 2 et panneau 3 sont constitués l'un, représenté en 5, d'un crochet solidaire du panneau 3, l'autre, représenté en 4, d'une fenêtre ménagée dans une platine du chariot 2, ladite fenêtre étant apte à recevoir le crochet de suspension du panneau 3. Le crochet 5 solidaire du panneau 3 est ménagé à l'extrémité d'une platine, cette platine étant elle-même prémontée à l'intérieur d'un évidement ménagé au niveau du bord supérieur du panneau 3. La solidarisation du panneau 3 au chariot 2 s'opère ainsi aisément. Il suffit d'amener le panneau 3 et son crochet 5 au voisinage de la fenêtre portée par le chariot 2 de telle sorte que le crochet équipant le panneau 3 vienne se positionner au droit d'un bord de l'ouverture ménagée par ladite fenêtre puis de relâcher le panneau 3 de telle sorte que sous l'effet du poids du panneau, le crochet vienne se positionner à cheval sur le bord de ladite ouverture. Ainsi la solidarisation des organes 4 et 5 de liaison s'opère lors du relâchement du panneau 3 sous le seul effet du poids du panneau 3 qui maintient le crochet 5 to verrouillé à l'intérieur de la fenêtre de l'organe 4 de liaison du chariot 2. Lors du démontage, la désolidarisation du panneau 3 du chariot 2 s'opère par déplacement inverse, à savoir élévation du panneau 3 pour désolidariser le crochet d'un bord de l'ouverture ménagée par ladite fenêtre puis éloignement 15 desdits organes de liaison. Dans l'exemple représenté à la figure 3, à nouveau les organes 41 et 51 de liaison entre le chariot 2 et le panneau 3 sont solidarisés l'un à l'autre par engagement positif de formes géométriques complémentaires. Dans ce mode 20 de réalisation, des glissières 41 sont ménagées sur le chariot 2 et une pièce 51 couplée au panneau 3 coulisse dans lesdites glissières 41. Ces glissières 41 sont réalisées ici sous forme de glissières, type queue d'aronde, inclinées à allure convergente en direction du sol, tandis que la pièce 51 comporte une base solidarisée audit panneau 3, cette base se prolongeant par une tête 25 élargie de forme triangulaire ou trapézoïdale, cette tête élargie étant destinée à venir se loger à l'intérieur des glissières 41 après prépositionnement de la tête au voisinage des glissières et relâchement dudit panneau pour à nouveau, sous l'effet du poids du panneau, permettre à l'organe de liaison 51 équipant le panneau 3 de venir se positionner automatiquement dans lesdites glissières 41 30 sans risque de désolidarisation desdits organes entre eux. Une fois les organes de liaison 4, 5 ou 41, 51 solidarisés l'un à l'autre, il peut être prévu au moins un moyen de verrouillage du panneau 3 au(x) chariot(s) 2 dans une position de réglage conforme aux souhaits de l'opérateur. Ce moyen de verrouillage est porté respectivement par les organes de liaison du chariot et du panneau coulissant. Dans les exemples représentés, ce moyen est constitué par un organe 6 de serrage, tel qu'une vis, reliant lesdits organes de liaison entre eux. A cet effet, l'organe de liaison du panneau et l'organe de liaison du chariot sont équipés respectivement de perçages 8, 7 à travers lesquels l'organe 6 de serrage peut être introduit. i0 Cette opération de verrouillage du panneau 3 au chariot 2 s'opère dans un second temps une fois que les organes de liaison ont été solidarisés l'un à l'autre. Comme, lorsque les organes de liaison sont solidarisés l'un à l'autre, l'opérateur peut agir à mains libres, cette opération de verrouillage peut être is assurée par l'opérateur qui a solidarisé le panneau 3 au(x) chariot(s) 2. Dans un autre mode de réalisation représenté aux figures 4 et 5, les organes 411, 511 de liaison entre chariot 2 et panneau 3 sont constitués d'organes solidarisés l'un à l'autre par encliquetage. En effet, les organes 411, 511 de 20 liaison entre chariot 2 et panneau 3 sont constitués, pour le chariot 2, d'un chemin 411 de guidage se présentant sous forme d'une ouverture bordée de flancs élastiquement déformables, et, pour le panneau 3, d'un pêne 511 muni d'une section élargie, ladite section élargie étant apte à provoquer lors de l'introduction du pêne 511 dans le chemin 411 de guidage, un écartement des 25 flancs puis un serrement des flancs derrière ladite section élargie. Ainsi dans ce cas, l'opérateur positionne le panneau 3 et son organe 511 de liaison au droit de l'organe 411 de liaison mais sous l'organe de liaison puis exerce dans un premier temps un effort de poussée sur le panneau 3 dans le sens d'un soulèvement de ce dernier pour permettre à la section élargie du pêne 511 de 30 pénétrer à l'intérieur du chemin de guidage jusqu'à une position dans laquelle il traverse le chemin de guidage et peut alors sous l'effet d'un relâchement du panneau, grâce à sa section élargie, venir reposer sur le sommet des flancs servant à la délimitation dudit chemin de guidage. Pour permettre la désolidarisation du panneau 3 et du chariot 2, le panneau 3 est équipé au niveau de son organe 511 de liaison, au-dessous de la section élargie du pêne 511, d'un écarteur représenté en 512 aux figures. Cet écarteur, monté solidaire et coulissant sur le corps du pêne 511 qui se présente sous forme d'une platine, permet lors d'un soulèvement du panneau 3 d'écarter les flancs du chemin 411 de guidage. Dans cette position dans laquelle les flancs de chemin de guidage sont maintenus écartés l'un de l'autre, il suffit alors d'abaisser le panneau 3 pour obtenir le passage de la section élargie du pêne io 511 à travers ledit chemin de guidage. Ainsi, la désolidarisation entre panneau 3 et chariot 2 peut également s'opérer aisément. On note, comme le montrent les exemples ci-dessus, qu'indépendamment de la conception retenue entre les organes de liaison, on dispose toujours d'un is dispositif de solidarisation d'un panneau 3 à un chariot 2 coulissant à l'intérieur d'un rail 1 haut, en vue de la suspension dudit panneau, ce dispositif comportant un organe de liaison solidarisé au chariot et un organe de liaison complémentaire solidarisable audit panneau. Lesdits organes de liaison complémentaires s'attèlent l'un à l'autre en vue d'un maintien du panneau à 20 l'état suspendu. Dans un tel dispositif de solidarisation, les organes de liaison sont, à l'état prépositionné au voisinage l'un de l'autre, attelés ou solidarisés l'un à l'autre par simple relâchement de l'organe de liaison solidarisable au panneau 3. Ainsi 25 l'organe de liaison solidarisable au panneau 3 peut être prépositionné au-dessus de l'organe de liaison équipant le chariot 2 ou être amené au-dessus de ce dernier avant que le relâchement du panneau 3 provoque, sous l'effet du poids dudit panneau 3, par simple gravité la solidarisation ou l'attelage desdits organes de liaison entre eux. 30 Ces organes de liaison sont solidarisables ou attelables l'un à l'autre par engagement positif de formes géométriques complémentaires ou par encliquetage. A l'état attelé ou solidarisé l'un à l'autre, ces organes de liaison sont dans un premier temps maintenus assemblés sous le seul effet de la gravité. II en résulte une simplification du montage d'un tel panneau de porte suspendu.5
L'invention a pour objet un dispositif de fermeture d'un volume, tel qu'un volume de rangement, du type comprenant au moins :- un rail (1) haut,- un ou plusieurs chariots (2) déplaçables axialement à l'intérieur dudit rail (1) et- au moins un panneau (3), tel qu'une porte, d'obturation du volume de rangement, destiné à être suspendu au(x)dit(s) chariot(s) (2) en vue d'un déplacement à coulissement de l'ensemble panneau (3)/chariot(s) (2) le long du rail (1).Ce dispositif est caractérisé en ce que le ou chaque chariot (2) d'une part, et le panneau (3) d'autre part, sont équipés chacun d'un organe (4 ; 5) de liaison, lesdits organes (4, 5) de liaison étant prépositionnés au voisinage l'un de l'autre par élévation du panneau (3) par l'opérateur et solidarisés l'un à l'autre sous l'effet du relâchement dudit panneau (3) par l'opérateur en vue de permettre un montage par un opérateur unique dudit panneau (3).
9 1. Dispositif de solidarisation d'un panneau (3) à un chariot (2) coulissant à l'intérieur d'un rail (1) haut, en vue de la suspension dudit panneau (3), notamment pour la réalisation d'un dispositif de fermeture d'un volume, caractérisé en ce qu'il comporte un organe (4, 41, 411) de liaison solidarisé au chariot et un organe de liaison (5, 51, 511) complémentaire solidarisable audit panneau (3), lesdits organes (4, 5 ; 41, 51 ; 411, 511) de liaison complémentaires s'attelant l'un à l'autre en vue d'un maintien du panneau (3) à l'état suspendu. 2. Dispositif de solidarisation selon la 1, caractérisé en ce que lesdits organes de liaison sont, à l'état prépositionné au voisinage l'un de l'autre, attelés l'un à l'autre par simple relâchement de l'organe de liaison (5, 51, 511) solidarisable audit panneau (3). 3. Dispositif de solidarisation selon la 1, caractérisé en ce que lesdits organes de liaison (4, 41 ; 5, 51) sont attelés l'un à l'autre par engagement positif de formes géométriques complémentaires. 20 4. Dispositif de solidarisation selon la 1, caractérisé en ce que lesdits organes (411 ; 511) de liaison sont attelés l'un à l'autre par encliquetage. 5. Dispositif de fermeture d'un volume, tel qu'un volume de rangement, du type 25 comprenant au moins : un rail (1) haut, un ou plusieurs chariots (2) déplaçables axialement à l'intérieur dudit rail (1) et au moins un panneau (3), tel qu'une porte, d'obturation du volume de 30 rangement, destiné à être suspendu au(x)dit(s) chariot(s) (2) en vue d'un déplacement à coulissement de l'ensemble panneau (3)Ichariot(s) (2) le long du rail (1), caractérisé en ce que le ou chaque chariot (2) d'une part, et le panneau (3) 2898931 i0 d'autre part, sont équipés chacun d'un organe (4, 41, 411 ; 5, 51, 511) de liaison d'un dispositif de solidarisation conforme à l'une des 1 à 4, lesdits organes (4, 5 ; 41, 51 ; 411, 511) de liaison étant prépositionnés au voisinage l'un de l'autre par élévation du panneau (3) par l'opérateur et 5 solidarisés l'un à l'autre sous l'effet du relâchement dudit panneau (3) par l'opérateur en vue de permettre un montage par un opérateur unique dudit panneau (3). 6. Dispositif de fermeture d'un volume selon la 5, io caractérisé en ce qu'il est prévu au moins un moyen de verrouillage du panneau (3) au(x) chariot(s) (2) dans une position de réglage conforme aux souhaits de l'opérateur, ledit moyen de verrouillage étant porté respectivement par les organes de liaison du chariot (2) et du panneau (3) coulissant. 15 7. Dispositif de fermeture d'un volume selon la 6, caractérisé en ce que ledit moyen de verrouillage est constitué par un organe (6) de serrage, tel qu'une vis, reliant lesdits organes de liaison entre eux. 8. Dispositif de fermeture d'un volume selon la 5, caractérisé en ce que les organes (4, 41 ; 5, 51) de liaison entre chariot (2) et panneau (3) sont solidarisés l'un à l'autre par engagement positif de formes géométriques complémentaires. 9. Dispositif de fermeture d'un volume selon la 8, caractérisé en ce que les organes (4 ; 5) de liaison entre chariot (2) et panneau (3) sont constitués l'un (5), d'un crochet solidaire du panneau (3), l'autre (4) d'une fenêtre ménagée dans une platine du chariot (2), ladite fenêtre étant apte à recevoir le crochet de suspension du panneau (3). 10. Dispositif de fermeture d'un volume selon la 8, caractérisé en ce que les organes (41 ; 51) de liaison entre chariot (2) et panneau (3) sont constitués d'une part, de glissières (41) ménagées sur ledit chariot (2), et d'autre part, d'une pièce (51) couplée audit panneau (3) etcoulissant dans lesdites glissières (41). 11. Dispositif de fermeture d'un volume selon la 5, caractérisé en ce que les organes (411 ; 511) de liaison entre chariot (2) et 5 panneau (3) sont constitués d'organes solidarisés l'un à l'autre par encliquetage. 12. Dispositif de fermeture d'un volume selon la 11, caractérisé en ce que les organes (411 ; 511) de liaison entre chariot (2) et 10 panneau (3) sont constitués, pour le chariot (2), d'un chemin (411) de guidage se présentant sous forme d'une ouverture bordée de flancs élastiquement déformables et, pour le panneau (3), d'un pêne (511) muni d'une section élargie, ladite section élargie étant apte à provoquer, lors de l'introduction du pêne (511) dans le chemin (411) de guidage, un écartement des flancs puis un 15 serrement des flancs derrière ladite section élargie.
E
E05
E05D
E05D 15
E05D 15/06
FR2892228
A1
PROCEDE DE RECYCLAGE D'UNE PLAQUETTE DONNEUSE EPITAXIEE
20,070,420
La présente invention concerne d'une manière générale la formation d'une structure comportant une couche mince en un matériau semi- conducteur sur une plaquette réceptrice, la couche mince étant transférée d'une plaquette donneuse vers la plaquette réceptrice. L'invention vise à permettre le recyclage de la plaquette donneuse après transfert de la couche mince. L'invention vise plus précisément à permettre le recyclage d'une plaquette donneuse comprenant avant transfert un substrat support sur lequel repose une couche formée par croissance épitaxiale, la couche mince étant formée à partir d'une partie de ladite couche épitaxiée, et la plaquette donneuse comprenant, après transfert, le substrat support et la partie restante, non prélevée, de ladite couche épitaxiée. La plaquette donneuse à recycler est typiquement un négatif issu d'un procédé de transfert comprenant une étape de mise en contact de la plaquette donneuse avec une plaquette réceptrice et une étape de détachement au niveau d'une zone de fragilisation créée, notamment par implantation ionique, dans l'épaisseur de la couche épitaxiée. Le détachement est par exemple réalisé par application d'une contrainte thermique éventuellement combinée à une contrainte mécanique (cas du procédé SMART CUT en particulier), ou par application d'une contrainte mécanique seulement (par exemple procédé ELTRAN qui utilise un jet de fluide sous pression au niveau d"une couche fragilisée poreuse), ou encore par d'autres moyens (utilisation d'ultrasons, etc...). Les étapes principales d'une forme de procédé de transfert avec détachement au niveau d'une zone de fragilisation sont exposées sur la figure 1. Cette figure fait apparaître une succession d'étapes 11 à 18, qui permettent de fabriquer à partir d'un substrat support 1 et d'une plaquette réceptrice B une structure de type SeOI (selon l'acronyme anglo-saxon de Semiconductor On Insulator pour Semiconducteur sur Isolant), et produisent également un reliquat A' issu de la plaquette donneuse A, ce reliquat correspondant au négatif évoqué ci-dessus. Partant de l'étape 11, dans laquelle on dispose d'un substrat support 1 (en silicium dans l'exemple ici présenté), on précède en 12 à une étape visant à former, par croissance épitaxiale sur le substrat support, une structure 2 comprenant une couche ou une superposition de couches. Dans l'exemple représenté sur la figure 1, la structure épitaxiée 2 comporte une couche tampon 3, et une couche 4 sur la couche tampon 3. On parle également de structure hétéro-épitaxiale pour qualifier ce type de structure. La couche tampon 3, située sur le substrat support 1, permet de présenter à sa surface un paramètre de maille sensiblement différent du paramètre de maille du substrat support 1. La couche tampon est par exemple une couche de SiGe, à concentration en Ge augmentant progressivement depuis l'interface avec le substrat support en Si et présentant par conséquent un paramètre de maille se modifiant progressivement pour établir la transition entre les deux paramètres de maille. Cette modification progressive du paramètre de maille est par exemple réalisée de manière progressive dans l'épaisseur de la couche tampon. Ou elle peut encore être réalisée par étages , chaque étage étant une couche mince avec un paramètre de maille sensiblement constant et différent de celui de l'étage inférieur, de sorte à modifier de façon discrète le paramètre de rnaille étage par étage. La couche 4 est située sur la couche tampon 3 et présente le paramètre de maille en surface de la couche tampon, différent de celui du substrat support. La couche 4 est typiquement en un matériau relaxé par la couche tampon 3, ici en SiGe relaxé. La couche tampon 3 et la couche 4 sont formées par croissance épitaxiale sur le substrat support 1, en utilisant les techniques connues telles que les techniques CVD et MBE (acronymes respectifs de Chemical Vapor Deposition et Molecular Beam Epitaxy ). La couche 4 peut être réalisée in situ, directement en continuation de la formation de la couche tampon 3 sous-jacente. La croissance de la couche 4 peut également être réalisée après une légère étape de finition de la couche tampon sous-jacente. Les étapes 11 et 12 permettent ainsi de former une plaquette donneuse appelée fresh par la suite, car non issue d'un recyclage. On procède ensuite à l'étape 13 à une étape de préparation de la surface de la structure épitaxiée 2 (ici de la surface de la couche 4). Cette étape de préparation de la surface de la couche est typiquement mise en œuvre en réalisant un enlèvement de matière en surface de la plaquette fresh , par exemple sous la forme d'un polissage mécano-chimique de type CMP. L'étape 14 est une étape optionnelle relative à la formation, par croissance épitaxiale (de manière sensiblement identique à celle décrite précédemment pour la formation de la couche 4), d'une surcouche 5 en surface de la plaquette donneuse A, c'est-à-dire en surface de la couche 4 en SiGe relaxé dans l'exemple ici présenté. Dans ce cas de figure, on a formé sur le substrat support 1 une structure hétéro-épitaxiée 2' comprenant la couche tampon 3, la couche 4 et la surcouche 5. La surcouche 5 a avantageusement un paramètre de maille sensiblement identique à celui du matériau relaxé de la face libre de la structure 2 ; il s'agit typiquement dans l'exemple présenté d'une couche de Si contraint, en surface de la couche 4 en SiGe relaxé. La surcouche 5 peut également comprendre une première couche en en SiGe relaxé, ainsi qu'une seconde couche en Si contraint arrangée sur ladite première couche. En d'autres termes, une épitaxie de SiGe est réalisée avant de déposer, également par épitaxie, une couche de Si contraint. Une application possible que l'on fera de la plaquette donneuse A est celle d'un prélèvement d'une couche mince formée à partir d'une partie de la couche 4 de la structure 2 épitaxiée sur le substrat support 1, et, le cas échéant, de la surcouche 5 formée en surface de la structure 2 lors de l'étape optionnelle 14. On procède en 15 à une étape facultative de formation d'une couche d'oxyde en surface de la plaquette donneuse et/ou de la plaquette réceptrice pour former une couche d'oxyde 6, cette étape étant liée au produit final que l'on désire obtenir, ici une structure SeOI qui comprend une couche d'isolant correspondant à la couche d'oxyde. On précède en 16 à une étape d'implantation de la plaquette donneuse par des ions (par exemple hydrogène et/ou hélium), afin de former une zone de fragilisation 7 dans l'épaisseur de la structure épitaxiée 2, 2', et plus précisément dans l'épaisseur de la couche 4 dans l'exemple retenu. L'étape 17 qui suit correspond au collage de la plaquette donneuse A oxydée avec la plaquette réceptrice B. Par collage , on entend une mise en contact intime et permanente, qui peut correspondre à une adhésion moléculaire, et qui peut également être renforcée en disposant entre les surfaces en regard de la plaquette donneuse oxydée et de la plaquette réceptrice un produit destiné à faciliter l'adhésion de ces deux éléments. En tout état de cause, le collage est généralement précédé d'un nettoyage de ces surfaces que l'on désire coller. Lors de l'étape 18, on procède au détachement de l'ensemble ainsi formé par le collage, au niveau de la zone de fragilisation 7. Comme on l'a dit, ce détachement peut être par exemple réalisé en appliquant à cet ensemble une contrainte thermique et/ou mécanique. On produit ainsi, comme cela est représenté à l'étape 18 : -d'une part, un positif P correspondant à une structure SeOI, dans laquelle la couche superficielle correspond à la couche de la plaquette donneuse A qui a été délimitée par la zone de fragilisation (comprenant une partie 50 de la couche 4, et le cas échéant la surcouche 5 formée à l'étape optionnelle 14). En d'autres termes la couche mince transférée correspond à la partie de la structure 2 (le cas échéant 2') délimitée par la zone de fragilisation, du côté mis en contact avec la plaquette réceptrice B. Ainsi lorsque les étapes 14 et 15 ont été réalisées, on obtient un positif P comprenant la plaquette réceptrice B sur laquelle sont successivement empilées la couche d'oxyde 6, la surcouche 5 en Silicium contraint et la partie transférée 50 de la couche 4 en SiGe relaxé. La partie transférée 50 est alors typiquement retirée de manière à obtenir au final une structure de type sSOI (selon l'acronyme anglo-saxon Strained Silicon On Insulator pour silicium contraint sur isolant). Lorsque l'étape 14 n'a pas été réalisée, on obtient un positif comprenant la plaquette réceptrice B sur laquelle sont successivement empilées la couche d'oxyde 6 et la partie transférée 50 de la couche 4 en SiGe relaxé. On réalise alors typiquement un dépôt par croissance épitaxiale d'une couche en Silicium sur la couche 50 (faisant alors office de substrat de croissance), et le silicium de la couche déposée étant alors contraint par le SiGe relaxé de la couche 50 sous jacente. On obtient au final une structure de type SGOI (selon l'acronyme anglo-saxon Strained silicon on SiGe On Insulator pour silicium contraint sur SiGe sur isolant). d'autre part, un négatif A' correspondant à la partie de la plaquette donneuse qui n'est pas demeurée solidaire de la plaquette réceptrice B, et comprenant par conséquent le substrat support 1 et la partie restante 40, non transférée, de la structure épitaxiée 2,2'. En l'occurrence, ladite partie restante 40 correspond à la partie de la couche 4 qui n'est pas demeurée solidaire de la plaquette réceptrice B (car sous jacente à la zone de fragilisation 7 au niveau duquel le détachement a été réalisé). Dans le cadre du prélèvement d'une couche mince à partir d'une plaquette donneuse, la couche mince étant formée d'une partie d'une couche de la plaquette donneuse déposée par épitaxie, et notamment dans le cadre des exemples d'application donnés précédemment (formation d'une structure sSOI ou SGC)I), aucun recyclage du négatif n'est généralement mis en oeuvre. Il découle de cette absence de recyclage du négatif A', que pour former une (nouvelle) plaquette donneuse (en vue d'opérer un nouveau prélèvement d'une couche mince), on doit nécessairement utiliser un nouveau substrat support et former une nouvelle plaquette fresh en renouvelant les étapes 11 et 12 pour déposer, par croissance épitaxiale, une structure 2 comprenant une couche ou une superposition de couches sur le substrat support 1. On conçoit qu'une telle absence de recyclage est particulièrement préjudiciable dans la mesure où le négatif A' n'est pas réutilisé et en ce que l'on doit répéter les opérations complexes, longues et coûteuses de formation de la structure épitaxiée 2 sur un substrat support. Une technique a cependant été proposée par la Demanderesse afin de permettre le recyclage d'une plaquette donneuse ayant servie au prélèvement d'une couche mince, la couche mince étant formée d'une partie d'une structure épitaxiée sur le substrat support de la plaquette donneuse. On pourra ainsi se reporter au document US2004/0152284 qui traite du recyclage d'une plaquette donneuse pour laquelle la structure épitaxiée comprend un empilement de couches de SiGe épitaxiées sur un substrat en Si. Ce document propose de placer une couche spécifique dans l'empilement des couches, à savoir une couche dite couche d'arrêt jouant le rôle d'une barrière à une attaque de matière. La présence de cette couche d'arrêt permet alors de réaliser un enlèvement de matière sélectif (notamment par gravure chimique sélective) lors d'un enlèvement de matière réalisé au cours du recyclage. En référence aux figures 7a-7f de ce document, la couche d'arrêt 3 permet de réaliser un enlèvement sélectif de la partie restante 7 après prélèvement de la structure épitaxiée I. Suite à cet enlèvement de matière sélectif, il s'avère nécessaire de réaliser une opération d'épitaxie spécifique afin de reformer une structure similaire à la structure épitaxiée d'origine (épitaxie de la couche 4') et de recréer ainsi une plaquette pouvant servir de plaquette donneuse. Cette approche présente toutefois un certain nombre d'inconvénients. Elle nécessite en effet la réalisation d'une épitaxie spécifique pour former la couche d'arrêt. Elle nécessite en outre la réalisation d'une étape d'enlèvement de matière sélectif, ainsi qu'une étape d'épitaxie supplémentaire pour reformer la structure épitaxiée à partir de laquelle la couche mince est prélevée. Or le coût d'une étape d'épitaxie est relativement important, notamment du fait de l'utilisation d'équipements spécifiques, de l'utilisation de gaz spéciaux, ou encore du fait d'un temps de réalisation relativement long. Cette approche n'est donc pas totalement satisfaisante et il existe donc un besoin pour une technique de recyclage d'un négatif ayant servi au prélèvement d'une couche mince épitaxiée qui soit plus simple et moins coûteuse. L'invention a pour objectif de répondre à ce besoin, et vise en particulier une technique de recyclage qui s'intègre aisément dans le processus de fabrication des structures SeOl selon un procédé de transfert de type SMARTCUT . L'invention propose à cet effet un procédé de formation d'une structure comportant une couche mince en un matériau semiconducteur sur une plaquette réceptrice, comprenant les étapes de : • préparation de surface par enlèvement d'une épaisseur de matière d'une plaquette donneuse comprenant un substrat support sur lequel une couche a été formée par croissance épitaxiale ; • transfert d'une partie de la couche épitaxiée de la plaquette donneuse vers la plaquette réceptrice de manière à former la couche mince sur la plaquette réceptrice, un négatif étant également formé qui comprend le substrat support et une partie restante, non transférée, de la couche épitaxiée, caractérisé en ce que l'épaisseur enlevée par ladite étape de préparation de surface est adaptée pour que l'application au négatif de ladite étape de préparation de surface autorise la formation d'une nouvelle couche mince à partir de la partie restante d'épaisseur réduite par l'étape de préparation de surface. Certains aspects préférés, mais non limitatifs, de ce procédé sont les suivants : - l'enlèvement de matière est un enlèvement non sélectif ; - l'enlèvement de matière est un polissage, par exemple de type CMP ; l'épaisseur retirée par l'enlèvement de matière est comprise entre 0,1 et 4 pm ; - avant d'être utilisé pour l'étape de préparation de surface, le négatif est soumis à une étape visant à éliminer une partie d'une couronne de prélèvement correspondant à une partie périphérique de la couche transférée qui est restée solidaire du négatif ; - l'épaisseur retirée par l'enlèvement de matière est comprise entre 0,1 et 2pm; -l'élimination de la couronne est réalisée par polissage des bords du négatif ; - l'élimination de la couronne est réalisée en mettant en oeuvre un enlèvement localisé de matière du négatif, par exemple une gravure plasma localisée ; - le transfert comprend les étapes consistant à former une zone de fragilisation dans l'épaisseur de la couche épitaxiée, à mettre en contact intime la plaquette donneuse et la plaquette réceptrice et à détacher au niveau de la zone de fragilisation, caractérisé en ce que suite à sa formation, le négatif est soumis à une étape de traitement thermique de dégazage destinée à faire éclater des microcavités subsistant dans le négatif ; - le traitement thermique de dégazage est un recuit mené avec un budget thermique supérieur à celui d'un traitement thermique mis en ceuvre pour réaliser l'étape de détachement ; - le recuit est mené à une température supérieure à 700 C ; - une étape de nettoyage de la surface du négatif est réalisée après le traitement thermique de dégazage ; - le nettoyage est du type RCA ; - une étape de suppression de couche d'oxyde est réalisée suite au nettoyage ; - la suppression de couche d'oxyde est réalisée par gravure chimique de 5 type HF ; - la couche épitaxiée étant une couche en SiGe relaxé formée par croissance épitaxiale sur une couche tampon en SiGe, ladite couche tampon étant formée par croissance épitaxiale sur un substrat support en Si et présentant une composition en Ge augmentant progressivement depuis 10 l'interface avec le substrat support, la couche mince transférée comprenant une partie de ladite couche en SiGe relaxé, au cours de l'étape de préparation de surface appliquée au négatif, on réalise un polissage CMP au cours duquel la surface de la partie restante, non prélevée, de la couche en SiGe relaxée est polie à l'aide d'un tissu de polissage présentant une 15 compressibilité comprise entre 2 et 15% et d'un liquide abrasif contenant au moins 20% de particules de silice ayant une taille comprise entre 70 et 210 nm ; - la couche épitaxiée étant en SiGe relaxé, le procédé comporte, suite à l'étape de préparation de surface, une étape visant à former, par croissance 20 épitaxiale, une surcouche comprenant une couche de Si contraint sur la couche supérieure en SiGe relaxé. D'autres aspects, buts et avantages de la présente invention apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée suivante de formes de réalisation préférées de celle-ci, donnée à titre d'exemple non limitatif, et 25 faite en référence aux dessins annexés sur lesquels, outre la figure 1 déjà commentée, la figure 2 illustre le transfert de la couche mince. En référence à la figure 2, on a représenté la manière dont s'effectue le détachement de l'étape 18, suite au collage de l'étape 17, et notamment la raison de la formation d'une couronne 80 (zone non transférée) en surface 30 du négatif A'. On constate sur cette figure 2 (étape 18) que le détachement de la plaquette donneuse A et de la plaquette réceptrice B n'est pas réalisé selon la totalité des surfaces en regard de ces deux éléments. En réalité, les bords de ces éléments, qui apparaissent comme à angles vifs sur les représentations très schématiques de la figure 1 sont chanfreinés. Ceci correspond à un standard des plaquettes fines de matériaux semiconducteurs, et permet en particulier de limiter l'exposition des plaquettes à des endommagements pouvant résulter de chocs de bords non chanfreinés. Chaque plaquette manipulée comporte ainsi un chanfrein qui démarre typiquement à 1,5 mm du bord de la tranche. Ce chanfrein forme ainsi une zone annulaire périphérique des plaquettes. On précise que les plaquettes ont en vue de dessus une forme générale de disque. On précise également que les chanfreins représentés à titre illustratif sur la figure 2 ne sont pas nécessairement représentatifs d'une échelle réaliste. Cette figure montre (voir étape 17 en particulier) que l'étape d'implantation (ou de manière plus générale l'étape de formation d'une zone de fragilisation) a généré une zone de fragilisation 7 qui s'étend dans l'épaisseur de la plaquette donneuse A à une profondeur sensiblement constante sous sa surface qui est en contact avec la plaquette réceptrice B, et ce d'un bord à l'autre de la plaquette A. Ainsi, la zone de fragilisation 7 s'étend jusqu'à la périphérie de la plaquette A, et débouche sur cette périphérie au niveau du chanfrein de la plaquette A. Il existe ainsi, comme représenté en référence à l'étape 17 sur la figure 2, une région périphérique de l'ensemble formé par la plaquette A et la plaquette réceptrice B en forme d'encoche annulaire E, d'une profondeur de l'ordre de 1,5 mm (on rappelle que les dessins ne sont pas à l'échelle) et entourant cet ensemble. Et la zone de fragilisation 7 débouche dans cette région d'encoche E. Lors du détachement (étape 15), ce n'est en fait pas toute la couche 50 de la plaquette A qui a été délimitée par la zone de fragilisation 7 qui est détachée du reste de la plaquette A (pour former le positif P). En réalité, une couronne annulaire 80, correspondant à la partie périphérique de la couche 50, demeure solidaire de la plaquette A, et s'étend jusqu'à sa périphérie. La partie de la couche 50 qui a effectivement été détachée du reste de la plaquette correspond en effet seulement à la région de cette couche qui était collée à la plaquette réceptrice B. Et du fait de la présence de l'encoche annulaire E, cette région est une région centrale ù qui laisse donc sur la plaquette A la couronne 80 dont la largeur est comparable à la profondeur de l'encoche E. Pour recycler le négatif issu du procédé de transfert (ce négatif correspondant à l'élément A' sur la figure 2, étape 18), il est en particulier nécessaire d'éliminer cette couronne saillante 80. Et il est également nécessaire d'améliorer l'état de surface du négatif au niveau de sa région centrale, car le détachement a généré des perturbations de surface. On précise que la partie périphérique 70 (cf. figure 2) de la zone de fragilisation 7 demeure dans l'épaisseur de la couronne 80. Et lors du détachement, cette partie périphérique a généré des microcavités ou des cavités, qui demeurent enterrées dans l'épaisseur de la couronne. Et il est nécessaire d'éliminer ces cavités, car si de telles microcavités demeurent enterrées dans le négatif, elles sont susceptibles de se dilater ou d'exploser lorsque la plaquette recyclée à partir du négatif sera exposée à d'autres traitements thermiques. Une telle explosion projetterait des particules sous la surface du négatif, ce qui ne permettrait pas de le réutiliser dans de bonnes conditions. Or il serait souhaitable de pouvoir réutiliser le négatif en l'exposant à de tels traitements thermiques (par exemple pour le recouvrir d'oxyde ù étape 14, ou encore pour effectuer un détachement au niveau d'une zone de fragilisation ù étape 18). II est donc nécessaire pour mettre en oeuvre le négatif à nouveau de : supprimer la couronne 80, supprimer la partie périphérique 70 de la zone de fragilisation qui est demeurée enterrée dans le négatif, améliorer l'état de surface de l'ensemble du négatif. Suite à l'obtention du négatif A', un traitement thermique dudit négatif A' peut être réalisé afin de faire éclater les microcavités du bord du négatif (correspondant à la partie 70 de la zone de fragilisation). Ce traitement thermique est également dénommé traitement thermique de dégazage de la couronne. Ce traitement thermique peut être un recuit dont le budget thermique est suffisant pour éliminer l'ensemble de ces défauts de bord. Ce budget thermique doit donc en particulier être supérieur aux budgets des traitements thermiques que la plaquette donneuse qui a généré le négatif a subis (notamment recuit de détachement du négatif à partir de la plaquette donneuse A). Ces traitements n'ont en effet pas permis de faire éclater les microcavités. Ce recuit visant à éliminer les microcavités peut ainsi être un recuit mené à une température supérieure aux températures auxquelles le négatif a été exposé lors de sa constitution (c'est à dire en particulier à une température supérieure à celle du recuit ayant permis le détachement). Ce recuit peut par exemple être mené à une température supérieure à 700 C. Ce recuit peut être mené en atmosphère neutre, ou oxydante (argon, azote, ...). Ce recuit peut également être mené sous une atmosphère lissante permettant de réduire la rugosité de surface du négatif, par exemple sous une atmosphère contenant de l'hydrogène. A l'issue du traitement thermique de dégazage, on peut procéder à un nettoyage de la surface du négatif, par exemple en réalisant un nettoyage du type RCA. Le nettoyage RCA consiste typiquement à traiter les surfaces à coller, successivement avec : - un premier bain d'une solution, connue sous l'acronyme "SC1" (d'après la terminologie anglo-saxonne de "Standard Clean 1" qui signifie "solution de nettoyage standard 1"), et qui comprend un mélange d'hydroxyde d'ammonium (NH4OH), de peroxyde d'hydrogène (H2O2) et d'eau déionisée, - un second bain d'une solution, connue sous l'acronyme "SC2" (d'après la terminologie anglo-saxonne de "Standard Clean 2" qui signifie "solution de nettoyage standard 2"), et qui comprend un mélange d'acide chlorhydrique (HCI), de peroxyde d'hydrogène (H2O2) et d'eau déionisée. Le premier bain est destiné principalement à retirer les particules isolées présentes à la surface de la plaquette et à rendre les surfaces hydrophiles, tandis que le second bain est plutôt destiné à retirer les contaminations métalliques. A l'issue de ce nettoyage, on peut procéder à un enlèvement de l'oxyde qui recouvre une partie de la surface du négatif (typiquement la couronne et la face arrière comme on l'a vu û et en outre sur toute la surface du négatif si le traitement thermique de dégazage qui précédait a été mené sous atmosphère oxydante). Ceci peut être fait par attaque chimique, par exemple par attaque avec du HF. On précise que dans le cas où le négatif est issu d'une plaquette donneuse n'ayant pas été oxydée, cette étape peut être omise. L'invention propose un procédé de transfert de type de celui illustré sur la figure 1 dans lequel un négatif A' est utilisé en tant que plaquette donneuse pour l'étape de préparation de surface. En d'autres termes, le négatif A' est inséré dans le procédé de transfert existant au niveau de l'étape 13 en lieu et place d'une plaquette fresh . La flèche R sur la figure 1 illustre cette insertion . Un tel négatif A' est du type de celui formé à l'issue de l'étape de détachement 18 représenté sur la figure 1. Comme vu précédemment, ce négatif a avantageusement été soumis, suite à sa formation et avant d'être utilisé en tant que plaquette donneuse pour l'étape de préparation de surface, à un traitement thermique de dégazage accompagné ou non d'un nettoyage et d'une désoxydation. Dans le cadre du procédé selon l'invention, l'étape de préparation de surface est ainsi mise en oeuvre sur un négatif A', c'est-à-dire sur la partie restante 40, non prélevée, de la structure 2 (couche ou superposition de couches) épitaxiée sur le substrat support 1. L'épaisseur retirée par l'étape de préparation de surface est plus particulièrement prévue pour que l'application au négatif de ladite étape de préparation de surface réduise l'épaisseur de ladite partie restante de manière à autoriser le prélèvement d'une nouvelle couche mince directement à partir de ladite partie restante d'épaisseur réduite. Il s'agit notamment de consommer une épaisseur suffisante pour supprimer la couronne et améliorer l'état de surface de la partie restante de la couche épitaxiée 4. L'étape de préparation de surface appliquée au négatif est du même type (notamment réalisé avec les mêmes équipements) que celle classiquement appliquée à une plaquette fresh . L'invention permet donc de réaliser le recyclage de manière transparente par l'adaptation de l'étape classique de préparation de la surface d'une plaquette donneuse fresh . Cette étape, déjà présente dans le procédé existant, est en effet uniquement adaptée (notamment en vue d'une consommation d'épaisseur plus importante) pour permettre le recyclage. En d'autres termes, il s'avère ainsi possible de réintégrer directement le négatif A' résultant de l'étape 18 de détachement dans le processus standard de transfert d'une couche mince (par exemple pour fabrication d'une structure SeOl selon le procédé SMARTCUT ) et plus précisément de le réintégrer tel quel pour lui faire subir directement l'étape 13 de préparation de surface, sans passerpar la coûteuse étape 12 d'épitaxie. Cette étape de préparation de surface permet en outre de rendre l'état de surface de la partie restante directement compatible avec le prélèvement d'une nouvelle couche mince. Au cours d'une étape de préparation de surface d'une plaquette donneuse fresh , on vient typiquement retirer une épaisseur de l'ordre de 20 nm de manière à préparer la surface de la structure épitaxiée 2. L'épaisseur de la couronne étant quant à elle typiquement de l'ordre de 200 nm, on conçoit donc que pour s'appliquer au négatif, l'étape classique de préparation de surface est adaptée pour consommer une épaisseur plus importante. Un avantage du procédé selon l'invention réside donc dans le fait que le négatif peut être inséré dans la ligne existante de fabrication. Il n'est donc pas nécessaire de mettre en oeuvre, au contraire notamment de la solution présentée dans le document US2004/0152284 discuté précédemment, une technique particulière pour le recyclage du négatif. En particulier, aucune opération supplémentaire, par exemple de type gravure sélective ou épitaxie, n'est réalisée. On notera que l'on s'affranchit ainsi des inconvénients liés à l'enlèvement de matière sélectif (typiquement par attaque chimique), cela en particulier lorsque l'invention est mise en oeuvre avec des équipements standards (alors que l'attaque chimique nécessite un dispositif particulier). Afin de réaliser l'enlèvement de matière, on réalise par exemple un polissage de la partie restante 40 (cf. figure 1) de la couche 4. Il s'agit notamment là de polir la surface du négatif A' pour éliminer la couronne 80. Ce polissage peut également permettre d'abaisser la rugosité de l'ensemble de la surface du négatif au niveau désiré pour permettre le transfert d'une nouvelle couche mince. Il s'agit typiquement là d'abaisser la rugosité à un niveau inférieur à 2 angstréms RMS en 10*10pm2 AFM. On notera que de manière avantageuse, la partie 70 de la zone de fragilisation 7 ayant été neutralisée par le traitement thermique de dégazage qui a fait éclater les microcavités, cette partie 70 n'est pas susceptible de poser au polissage des problèmes susceptibles d'être rencontrés en l'absence d'un tel traitement thermique préalable (éclatement lors du polissage, ou microcavités qui restent enterrées et qui risquent d'éclater lors de traitements thermiques ultérieurs). On précise que le polissage de la couronne est facilité par le fait que les microcavités de la partie 70 de la zone de fragilisation aient éclaté, cet éclatement fragilisant la couronne et facilitant son enlèvement lors du polissage. L'étape de préparation de surface vient retirer une épaisseur Tr de la partie restante 40. Pour autoriser le transfert d'une nouvelle couche mince à partir de la partie restante d'épaisseur réduite, l'épaisseur minimale à retirer dépend notamment de l'épaisseur de la couronne et de l'état de surface à atteindre. L'épaisseur maximale à retirer doit quant à elle être telle que la partie restante d'épaisseur réduite présente une épaisseur supérieure à une épaisseur minimum Tm en dessous de laquelle on ne peut plus réaliser le transfert d'une couche mince d'épaisseur Ts. Considérons une couche 4 d'épaisseur Ti (comprise entre 1 et 50 pm) à l'issue de l'étape 13 de préparation de surface d'une plaquette donneuse fresh A. Suite aux étapes d'implantation 16 et de détachement 17, la partie restante 40 de la couche 4 présente une épaisseur Ti-Ts, Ts représentant l'épaisseur de la couche mince 50 prélevée. Suite à la préparation de surface du négatif, la partie restante 40 présente une épaisseur Ti û (Ts + Tr). Ainsi, à chaque cycle de recyclage, une épaisseur (Ts+Tr) est retirée, résultant du prélèvement (Ts) et de l'enlèvement de matière pour éliminer la couronne et préparer la surface (Tr). Il est ainsi possible d'évaluer le nombre N de recyclages possibles selon Ti û N. (Ts + Tr) > Tm On précisera un exemple de ce nombre N dans le cadre de la présentation d'un cas particulier d'application du procédé selon l'invention. On précise que dans le cadre des exemples d'applications ici présentés, l'épaisseur minimum Tm est typiquement de l'ordre de 0,4,um. Dans le cas où l'épaisseur minimum Tm est atteinte (que ce soit à l'issue de plusieurs cycles de recyclage, voire même à l'issue d'un seul cycle de recyclage), on notera qu'il est possible de réaliser de nouveau un dépôt par croissance épitaxiale de la couche 4, mais cela sans avoir à recréer la couche tampon 3 sous-jacente. Il s'ensuit un gain en terme de temps et de coût sur l'étape de croissance épitaxiale présentée sous la référence 12 sur la figure 1. Bien entendu, un tel nouveau dépôt par croissance épitaxiale de la couche 4 peut également être réalisé avant que l'épaisseur minimum Tm ne soit atteinte. Ce nouveau dépôt peut par exemple être réalisé de manière systématique après chaque étape d'enlèvement de matière appliquée au négatif, pour venir recréer une couche 4 d'épaisseur Ti. On rappelle que dans le cadre de la fabrication d'une structure sSOI, on a recours à l'étape 14 de formation de la surcouche 5. Comme on l'a vu précédemment, cette étape peut consister à réaliser une épitaxie d'une première couche en SiGe relaxé, suivi d'une épitaxie d'une couche en Si contraint arrangée sur ladite première couche. Dans un tel cas de figure, et de manière sirnilaire au nouveau dépôt de la couche 4 discuté ci-dessus, on peut venir épii:axier, suite à l'étape de préparation de surface appliquée au négatif, ladite première couche en SiGe relaxé, avant de réaliser un nouveau dépôt d'une couche en Si contraint. Revenant à la description de l'étape de préparation de surface, le polissage peut être mené de manière classique comme un polissage d'enlèvement de matière non sélectif, en utilisant une tête de polissage rotative, tournant en regard d'un plateau de polissage également rotatif (selon un axe de rotation qui peut être parallèle à l'axe de rotation de la tête), le plateau de polissage étant revêtu d'un tissu de polissage, le négatif étant plaqué entre la tête et le plateau en présentant au tissu recouvrant le plateau sa surface à polir. De manière avantageuse, le polissage peut être un polissage adapté pour réaliser un enlèvement de matière d'une structure hétéro-épitaxiale, par exemple un polissage du type de celui décrit par la Demanderesse dans sa demande internationale de brevet PCT/EP2004/006186 déposée le 8 Juin 2004, et non encore publiée. Il s'agit typiquement de mettre en oeuvre un polissage mécano-chimique de type CMP (acronyme anglo-saxon de Chemical Mechanical Polishing) à l'aide d'un tissu de polissage présentant une compressibilité comprise entre 2 et 15% et d'un liquide abrasif (< slurry ))) contenant au moins 20% de particules de silice ayant une taille comprise entre 70 et 210 nm. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux de l'invention, lorsque l'étape de préparation de surface est appliquée à un négatif, on met en oeuvre avant ladite étape de préparation de surface, une étape visant à éliminer au moins une partie de la couronne. La suppression préalable d'une partie au moins de la couronne permet en particulier de mettre en oeuvre un polissage réduit par rapport au cas où la couronne n'est pas, au moins en partie, préalablement éliminée. A titre d'exemple, l'épaisseur Tr consommée au cours de l'étape de préparation de surface de la partie restante 40 de la structure épitaxiée est typiquement de l'ordre de 0,1 à 4 prn lorsqu'on ne réalise pas une suppression préalable de la couronne. Cette épaisseur Tr est de l'ordre de 0,1 à 2 pm lorsque l'on réalise une suppression préalable de la couronne. On note ici que l'épaisseur Tr, dans le mode de réalisation selon lequel on ne réalise pas une suppression préalable de la couronne, est typiquement supérieure à l'épaisseur de la couronne. La réalisation d'une CMP en périphérie de plaquette (là où se trouve la couronne) est en effet généralement difficile, et il s'avère donc nécessaire de consommer une épaisseur plus importante que celle de la couronne. L'intérêt de l'étape de suppression de la couronne réside dans le fait que l'épaisseur à retirer lors de la préparation de surface du négatif est limitée. Du fait de cette consommation d'épaisseur plus faible, le nombre de recyclages possibles se trouve potentiellement accru. Par ailleurs, l'épaisseur à consommer est alors plus proche de celle qui est consommée au cours de l'étape classique de préparation de la surface d'une plaquette fresh . Ce mode de réalisation avantageux de l'invention présente donc l'avantage de ne solliciter qu'une légère adaptation du procédé de l'état de la technique. L'élimination de la couronne peut être réalisée : - par une technique dite de edge polish adaptée pour diminuer l'épaisseur de la couronne par polissage des bords du négatif. Selon cette technique, on applique différents plateaux de polissage, chaque plateau étant recouvert d'un tissu de polissage sur lequel un liquide abrasif est envoyé. On peut par exemple utiliser un plateau supérieur Ps incliné de 15 par rapport à la surface du négatif, et un plateau inférieur Pi incliné de 22 . On comprend bien que par réglage de l'angle, on peut pénétrer plus ou moins profondément à l'intérieur de la plaquette. Outre la consommation de l'épaisseur de la couronne, cette technique permet également de reconstituer un chanfrein en bord de plaquette. - par une technique d'enlèvement localisé de matière, par exemple selon une technique de type DCP (acronyme anglo-saxon de Dry Chemical Polishing pour Polissage Chimique à Sec). A titre d'exemple on peut réaliser une gravure plasma localisée, en venant positionner un masque sur la partie centrale du négatif, et en appliquant une gravure plasma (H2 ou 02) de manière à consommer de l'épaisseur de la partie du négatif non protégée par le masque, autrement dit la couronne. On fournit ci-après un exemple purement illustratif de réalisation du mode de réalisation avantageux du procédé selon l'invention présenté ci-dessus, pour lequel l'épaisseur initiale Ti de la couche 4 (c'est-à-dire après une première étape de préparation de surface, appliquée à une plaquette fresh ) est de 10 pm (Ti étant généralement compris entre 1 et 50 pm). On considère le prélèvement d'une couche mince d'épaisseur Ts égale à 0,2 pm (Ts étant généralement compris entre 0,05 et 0,5 pm). Le prélèvement de la couche mince est réalisé selon un procédé de transfert de type SMARTCUT , et lors du recyclage, on réalise une élimination de la couronne puis un enlèvement de matière non sélectif de la partie restante 40 de la structure épitaxiée réalisé par polissage de type CMP adapté pour retirer une épaisseur Tr égale à 0,5pm. Le nombre N de recyclages possibles est alors égal à 13
L'invention concerne un procédé de formation d'une structure comportant une couche mince (5, 50) en un matériau semiconducteur sur une plaquette réceptrice (B), comprenant les étapes de :● préparation (13) de surface par enlèvement d'une épaisseur (Tr) de matière en surface d'une plaquette donneuse (A) comprenant un substrat support (1) sur lequel une couche (4) a été formée par croissance épitaxiale ;● transfert d'une partie (5, 50) de la couche épitaxiée de la plaquette donneuse (A) vers la plaquette réceptrice (B) de manière à former la couche mince sur la plaquette réceptrice, un négatif (A') étant également formé qui comprend le substrat support (1) et une partie restante (40), non transférée, de la couche épitaxiée,caractérisé en ce que l'épaisseur (Tr) enlevée par ladite étape de préparation de surface est adaptée pour que l'application au négatif (A') de ladite étape de préparation de surface autorise la formation d'une nouvelle couche mince à partir de la partie restante (40) d'épaisseur réduite par l'étape de préparation de surface.
1. Procédé de formation d'une structure comportant une couche mince (5, 50) en un matériau semiconducteur sur une plaquette réceptrice (B), comprenant les étapes de : • préparation (13) de surface par enlèvement d'une épaisseur (Tr) de matière en surface d'une plaquette donneuse (A) comprenant un substrat support (1) sur lequel une couche (4) a été formée par croissance épitaxiale ; • transfert d'une partie (5, 50) de la couche épitaxiée de la plaquette donneuse (A) vers la plaquette réceptrice (B) de manière à former la couche mince sur la plaquette réceptrice, un négatif (A') étant également formé qui comprend le substrat support (1) et une partie restante (40), non transférée, de ladite couche épitaxiée, caractérisé en ce que l'épaisseur (Tr) enlevée par l'étape de préparation de surface est adaptée pour que l'application au négatif (A') de ladite étape de préparation de surface autorise la formation d'une nouvelle couche mince à partir de la partie restante (40) d'épaisseur réduite par l'étape de préparation de surface. 2. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que l'enlèvement de matière est un enlèvement non sélectif. 3. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que l'enlèvement de matière est un polissage, par exemple de type CMP. 4. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que 30 l'enlèvement de matière est compris entre 0,1 et 4pm.25 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, avant d'être utilisé pour l'étape de préparation de surface, le négatif est soumis à une étape visant à éliminer une partie d'une couronne de prélèvement (80) correspondant à une partie périphérique de la couche transférée (5, 50) qui est restée solidaire du négatif (A'). 6. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que l'enlèvement de matière est compris entre 0,1 et 2 pm. 7. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que l'élimination de la couronne est réalisée par polissage des bords du négatif. 8. Procédé selon l'une des 5 et 6, caractérisé en ce que l'élimination de la couronne est réalisée en mettant en oeuvre un enlèvement localisé de matière du négatif, par exemple une gravure plasma localisée. 9. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel le transfert comprend les étapes consistant à former (16) une zone de fragilisation (7) dans l'épaisseur de la couche épitaxiée (4), à mettre en contact intime (17) la plaquette donneuse et la plaquette réceptrice et à détacher (18) au niveau de la zone de fragilisation (7), caractérisé en ce que suite à sa formation, le négatif (A') est soumis à une étape de traitement thermique de dégazage destinée à faire éclater des microcavités (70) subsistant dans le négatif (A'). 10. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que le traitement thermique de dégazage est un recuit mené avec un budget thermique supérieur à celui d'un traitement thermique mis en oeuvre pour réaliser l'étape de détachement.30 11. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que le recuit est mené à une température supérieure à 700 C. 12. Procédé selon l'une des trois précédentes, caractérisé 5 en ce qu'une étape de nettoyage de la surface du négatif (A') est réalisée après le traitement thermique de dégazage. 13. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que le nettoyage est du type RCA. 14. Procédé selon l'une des deux précédentes, caractérisé en ce qu'une étape de suppression de couche d'oxyde est réalisée suite au nettoyage. 15 15. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que la suppression de couche d'oxyde est réalisée par gravure chimique de type HF. 16. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel la 20 couche épitaxiée est une couche (4) en SiGe relaxé formée par croissance épitaxiale sur une couche tampon (3) en SiGe, ladite couche tampon étant formée par croissance épitaxiale sur un substrat support (1) en Si et présentant une composition en Ge augmentant progressivement depuis l'interface avec le substrat support (1), la couche mince transférée 25 comprenant une partie de ladite couche (4) en SiGe relaxé, caractérisé en ce que au cours de l'étape de préparation de surface, on réalise un polissage CMP à l'aide d'un tissu de polissage présentant une compressibilité comprise entre 2 et 15% et d'un liquide abrasif contenant au moins 20% de particules de silice ayant une taille comprise entre 70 et 210 nm. 10 30 17. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel la couche épitaxiée (4, 40) est en SiGe relaxé, caractérisé en ce que, suite à l'étape (13) de préparation de surface, il comporte une étape (14) visant à former, par croissance épitaxiale, une surcouche (5) comprenant une couche de Si contraint sur la couche supérieure en SiGe relaxé (4, 40).
H
H01
H01L
H01L 21
H01L 21/302,H01L 21/762
FR2895707
A1
BAGUE DE FERMETURE D'ARTICULATION POUR SIEGE DE VEHICULE ET SON PROCEDE DE FABRICATION
20,070,706
La présente invention concerne une bague de 5 fermeture d'articulation pour siège de véhicule et son procédé de fabrication. Plus particulièrement et de manière connue, cette bague de fermeture d'articulation pour siège de véhicule est réalisée généralement à partir d'une tôle se présentant 10 sous la forme d'un disque en tôle d'acier qui est perforé pour être ensuite embouti afin de réaliser une bague de fermeture d'articulation pour siège de véhicule. L'existence de ce disque de tôle d'acier nécessite donc une opération de perforation et ensuite d'emboutissage 15 qui ralentit la production et augmente le coût de réalisation de la bague d'articulation. La présente invention a pour but de réaliser une bague d'articulation qui soit moins coûteuse tout en ayant une performance équivalente. 20 A cet effet, conformément à l'invention, la bague de fermeture se présente sous la forme d'une bande annulaire métallique emboutie. Ainsi, on réduit le coût de fabrication de la bague d'articulation et on réduit très fortement les chutes de matière. 25 Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, la bague de fermeture présente deux portions annulaires ayant respectivement un petit diamètre et un grand diamètre, lesdites portions annulaires étant séparées entre elles par une portion sensiblement en forme de S. 30 Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, la bande métallique présente deux extrémités fixées par soudure. Par ailleurs, l'invention concerne un procédé de fabrication de la bague de fermeture d'articulation pour 35 siège de véhicule. Conformément à l'invention, on emboutit 2 une bande annulaire métallique. Selon d'autres caractéristiques et avantages de l'invention, on peut en outre prévoir d'autres modes de réalisation, à savoir : pour réaliser la bande annulaire, on roule une bande sur elle-même jusqu'à amener ses extrémités à proximité l'une de l'autre, puis on fixe ensemble les extrémités de la bande roulée ; on découpe la bande dans un feuillard ; - pour réaliser la bande annulaire, on tronçonne un tube ; - lors de l'emboutissage de la bande métallique, on forme deux portions annulaires ayant respectivement un petit diamètre et un grand diamètre, ainsi qu'une portion sensiblement en forme de S reliant entre elles lesdites portions annulaires. Par ailleurs, l'invention a également pour objet une articulation pour siège de véhicule comprenant une bague de fermeture telle que définie précédemment. De plus, l'invention a en outre pour objet un siège de véhicule comprenant une assise et un dossier qui sont reliés entre eux par au moins une articulation telle que définie précédemment. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs, en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente une première étape d'un procédé conforme à l'invention ; - la figure 2 représente une deuxième étape du procédé ; - la figure 3 représente une troisième étape du procédé ; - la figure 4 représente une bague de fermeture 3 pour une articulation de siège de véhicule conforme à l'invention obtenue après une dernière étape du procédé ; - la figure 5 représente une variante aux étapes de procédé illustrée aux figures 1 à 3. Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. La figure 1 représente une bande métallique 2 qui s'étend entre une première extrémité 2a et une deuxième extrémité 2b. Cette banque métallique est découpée dans une feuillard 3 et s'étend tout d'abord sur un plan plat tel que représenté sur la figure 1. Dans un deuxième temps, cette bande 2 est enroulée sur elle-même, de telle sorte que ses extrémités 2a et 2b se trouvent face à face conjointement, tel que représenté sur la figure 2. Dans un troisième temps, les deux extrémités 2a et 2b de la bande 2 enroulée sont soudées de manière à former une bande annulaire 1 qui est ensuite emboutie, tel que représenté sur la figure 4, pour former une bague de fermeture 4 d'articulation pour siège de véhicule. Tel que représenté sur la figure 4, la bague de fermeture 4 présente une portion annulaire cylindrique 4c de petit diamètre ainsi qu'une portion annulaire cylindrique 4d de grand diamètre qui sont séparées entre elles par une portion 4e en forme de S. La figure 5 illustre une variante de procédé dans lequel on réalise une banque annulaire 11 par découpage de tronçons 12 à partir d'un tube 13 cylindrique et de section circulaire. Cette bague de fermeture ainsi formée sert à constituer une bague de fermeture pour articulation de siège de véhicule et notamment pour une articulation discontinue telle que décrite notamment dans la demande FR-2 578 602 ou pour une articulation continue telle que 4 décrite dans la demande FR-2 578 601. Une telle bague est ensuite sertie autour d'un flasque fixe solidaire de l'assise du siège et d'un flasque mobile solidaire du dossier, afin de les maintenir et n'autoriser qu'une rotation entre eux
Bague de fermeture (4) d'articulation pour siège de véhicule se présentant sous la forme d'une bande annulaire métallique emboutie.Avantageusement, la bague de fermeture (4) présente deux portions annulaires (4c, 4d) ayant respectivement un petit et un grand diamètre, lesdites portions annulaires (4c, 4d) étant séparées entre elles par une portion (4e) sensiblement en forme de S.De préférence, la bague de fermeture (4) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la bande métallique présente deux extrémités fixées par soudure.
1. Bague de fermeture (4) d'articulation pour siège de véhicule, caractérisée en ce que la bague de 5 fermeture (4) se présente sous la forme d'une bande annulaire métallique (1, 11) emboutie. 2. Bague de fermeture selon la 1, présentant deux portions annulaires (4c, 4d) ayant respectivement un petit diamètre et un grand diamètre, 10 lesdites portions annulaires (4c, 4d) étant séparées entre elles par une portion (4e) sensiblement en forme de S. 3. Bague de fermeture selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la bande métallique (1) présente deux extrémités (la, lb) fixées par soudure. 15 4. Procédé de fabrication d'une bague de fermeture d'articulation pour siège de véhicule, caractérisé en ce que on emboutit une bande annulaire métallique (1). 5. Procédé de fabrication selon la 20 4 dans lequel pour réaliser la bande annulaire (1) on roule une bande sur elle-même jusqu'à amener ses extrémités à proximité d'une de l'autre, puis on fixe ensemble les extrémités de la bande roulée. 6. Procédé selon la 5, dans lequel 25 on découpe la bande dans un feuillard (3). 7. Procédé de fabrication selon la 4, dans lequel pour réaliser la bande annulaire (1), on tronçonne un tube (13). 8. Procédé de fabrication selon l'une quelconque 30 des 4 à 7, dans lequel lors de l'emboutissage de la bande métallique on forme deux portions annulaires (4c, 4d) ayant respectivement un petit diamètre et un grand diamètre, ainsi qu'une portion (4e) sensiblement en forme de S reliant entre elles lesdites5portions annulaires. 9. Articulation pour siège de véhicule comprenant une bague de fermeture selon l'une quelconque des 1 à 3. 10. Siège de véhicule comprenant une assise et un dossier qui sont reliés par au moins une articulation selon la 9.
B
B60,B21
B60N,B21D
B60N 2,B21D 53
B60N 2/90,B21D 53/16
FR2896379
A1
COMPOSITION POUR LE TRAITEMENT CURATIF OU PREVENTIF DES PLANTES CONTRE LES PATHOGENES, SON PROCEDE DE PREPARATION ET SON UTILISATION.
20,070,727
La présente invention concerne une composition pour le traitement curatif ou préventif des plantes, en particulier, des fruits et des légumes contre les pathogènes tels que bactéries, virus, champignons, acariens et insectes. On sait que les pathogènes tels que le mildiou, les pucerons, la cereosporiose, le pythium, la cochenille, la mouche mineuse, les aleurodes et analogues, affectent les fruits et les légumes en causant des pertes de revenu considérables chez les producteurs. Actuellement, les fruits et les légumes sont traités par voie chimique, au moyen d'engrais ou de pesticides. Cependant, il a été constaté que la toxicité des produits chimiques utilisés pouvait avoir de graves conséquences sur la santé des personnes chargées de les manipuler. On sait, d'autre part, que l'utilisation intensive d'engrais chimiques et de pesticides pollue l'environnement et, en particulier, les nappes phréatiques. Il existe ainsi un fort besoin de trouver des produits de traitement des plantes qui soient entièrement bio , c'est-à-dire n'ayant pas d'action néfaste vis-à-vis des personnes chargées de manipuler ces produits, ni vis-à-vis de l'environnement. Le but de la présente invention est précisément de satisfaire ce besoin. Suivant l'invention, la composition, pour le traitement curatif ou préventif des plantes contre les maladies, est caractérisée en ce qu'elle renferme, en tant que principe actif, une quantité dosée de pathogènes prélevés sur des plantes atteintes de la maladie que l'on veut guérir ou prévenir, ladite composition étant sous forme de solution aqueuse et destinée à être dispersée sur les plantes après dilution dans de l'eau. La composition, selon l'invention, n'utilise ainsi aucun engrais chimique ni aucun pesticide, mais seulement une quantité dosée de pathogènes que l'on veut combattre. Le pathogène contenu dans la composition est un constituant entièrement naturel, de sorte que l'utilisation de la composition selon l'invention est entièrement bio , c'est-à-dire sans effet nocif vis-à-vis des personnes et de l'environnement. Le traitement des plantes, en particulier des légumes et des fruits, est en quelque sorte une transposition de la technique dite d'isothérapie utilisée pour les humains. En effet, comme chez les humains, la composition selon l'invention consiste à traiter la plante par une quantité dosée diluée du pathogène que l'on 10 veut combattre. Dans le cas d'un traitement préventif, l'administration à la plante saine d'une dose réduite du pathogène, a pour effet de développer ses défenses immunitaires pour résister à la maladie. Dans le cas d'une plante déjà atteinte par le pathogène, l'administration à 15 la plante d'une dose réduite du même pathogène a, comme dans le cas d'un sérum chez l'homme, un effet curatif. Ainsi, la composition selon l'invention peut être utilisée contre les pathogènes suivants : mildiou, pucerons, cereosporiose, pythium, cochenille, mouche mineuse, aleurodes et analogues. 20 L'invention vise également le procédé de la composition ci-dessus. Selon une première version du procédé de préparation de l'invention, on prélève sur une plante atteinte de la maladie que l'on veut guérir ou prévenir, des parties de cette plante atteinte par le pathogène, on fait macérer lesdites parties dans de l'alcool, puis on filtre et on dilue le filtrat dans de l'eau 25 désionisée. Selon une seconde version du procédé de l'invention, on prélève sur une plante atteinte de la maladie que l'on veut guérir ou prévenir, le pathogène responsable de la maladie, on traite la quantité de pathogènes recueillis dans de l'alcool, puis on filtre et on dilue le filtrat dans de l'eau désionisée. De préférence, l'alcool utilisé est de l'alcool éthylique à 60 ou 70 . De préférence, la quantité d'alcool utilisée est de 5 à 20 fois supérieure au poids à l'état sec des parties de la plante atteinte par le pathogène ou des pathogènes recueillis. On obtient ainsi une composition concentrée pouvant être stockée en vue de la vente et de son utilisation par des professionnels ou des particuliers. De préférence également, la composition est diluée dans de l'eau désionisée plusieurs fois jusqu'à obtenir une composition diluée renfermant environ 1% en poids de pathogène. L'invention concerne également l'utilisation de la composition selon l'invention, ou obtenue par le procédé de préparation ci-dessus. Selon cette utilisation, la composition ci-dessus est diluée 100 à 1000 fois dans de l'eau courante, et est pulvérisée sur les plantes atteintes de la maladie que l'on veut guérir, ou sur des plantes saines dont on veut prévenir la maladie en stimulant ses défenses naturelles. La composition ainsi diluée est pulvérisée sur les plantes à traiter à raison de 1000 à 10 000 litres de composition par hectare ou 10 à 100 litres par are. On donne ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, quelques exemples de préparation et de mise en oeuvre de la composition de traitement selon l'invention. Exemple 1 Composition pour le traitement des agrumes. Dans une première phase, on a prélevé sur des agrumes infestés par des 25 pucerons, une certaine quantité de pucerons que l'on a fait macérer dans de l'alcool éthylique à 70 . La quantité d'alcool utilisée a été égale à 9 fois le poids des pucerons à l'état sec. Après plusieurs jours de macération, on a filtré plusieurs fois le liquide obtenu. Le filtrat a été ensuite dilué plusieurs fois avec de l'eau désionisée pour obtenir une solution aqueuse renfermant environ 1% de pathogènes (extrait de pucerons). Cette solution a été pulvérisée, après avoir été diluée 1000 fois avec de l'eau ordinaire, dans un verger d'agrumes sains, c'est-à-dire non infesté par les pucerons à raison de 50 litres de solution par are. Ce traitement a été renouvelé plusieurs fois. Il a été constaté que le traitement appliqué avait un effet préventif à l'égard de l'apparition des pucerons sur des agrumes. Exemple 2 Le même traitement a été appliqué sur des agrumes contaminés par les pucerons. Après plusieurs traitements, la disparition progressive des pucerons a été constatée. Exemples 3 et 4 Les exemples 1 et 2 ont été renouvelés sur des concombres infestés par le mildiou. Ces exemples ont montré qu'une composition contenant une dose réduite de mildiou, prélevée sur des concombres infestés de mildiou, avait une action préventive sur des concombres sains, et une action curative sur des concombres infestés. Des essais concluants ont également été effectués sur des laitues atteintes de cereosporiose ou de mouche mineuse, des tomates atteintes de flétrissement bactérien ou contaminées par des aleurodes, et des concombres infestés de chenilles ou de pythium
Composition pour le traitement curatif ou préventif des plantes contre les maladies, caractérisée en ce que cette composition renferme, en tant que principe actif, une quantité dosée de pathogènes prélevés sur des plantes atteintes de la maladie que l'on veut guérir ou prévenir, ladite composition étant sous forme de solution aqueuse et destinée à être dispersée sur les plantes après dilution dans de l'eau.
1. Composition pour le traitement curatif ou préventif des plantes contre les maladies, ladite composition étant sous forme de solution aqueuse et destinée à être dispersée sur les plantes après dilution dans de l'eau, caractérisée en ce que cette composition renferme, en tant que principe actif, une quantité dosée de pathogènes prélevés sur des plantes atteintes de la maladie que l'on veut guérir ou prévenir. 2. Utilisation de la composition selon la 1, caractérisée en ce qu'elle est utilisée pour traiter les fruits et légumes. 3. Utilisation de la composition selon l'une des 1 ou 2, contre les pathogènes suivants : mildiou, pucerons, cereosporiose, pythium, cochenille, mouche mineuse, aleurodes et analogues. 4. Procédé de préparation de la composition selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'on prélève sur une plante atteinte de la maladie que l'on veut guérir ou prévenir, des parties de cette plante atteintes par le pathogène, on fait macérer lesdites parties dans de l'alcool, puis on filtre et on dilue le filtrat dans de l'eau désionisée. 5. Procédé de préparation de la composition selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'on prélève sur une plante atteinte de la maladie que l'on veut guérir ou prévenir, le pathogène responsable de la maladie, on traite la quantité de pathogènes recueillie dans de l'alcool, puis on filtre et on dilue le filtrat dans de l'eau désionisée. 6. Procédé de préparation de la composition selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que l'alcool utilisé est de l'alcool éthylique à 60 ou 70 . 7. Procédé de préparation de la composition selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que la quantité d'alcool utilisée est de 5 à 20 fois supérieure au poids à l'état sec des parties de la plante atteinte par le pathogène ou des pathogènes recueillis. 8. Procédé de préparation de la composition selon la 7, caractérisé en ce que la composition est diluée dans de l'eau désionisée, plusieurs fois, jusqu'à obtenir une composition diluée renfermant environ 1% en poids de pathogènes. 9. Utilisation de la composition selon l'une des 1 à 3 ou obtenue par le procédé selon l'une des 4 à 8, caractérisée en ce que la composition est diluée 100 à 1000 fois dans de l'eau courante, et est pulvérisée sur des plantes atteintes de la maladie que l'on veut guérir, ou sur des plantes saines dont on veut prévenir la maladie en stimulant ses défenses naturelles.15
A
A01
A01N,A01P
A01N 63,A01N 65,A01P 7
A01N 63/00,A01N 65/00,A01N 65/08,A01P 7/04
FR2895985
A1
DEVIDOIR A GLISSIERE
20,070,713
La présente invention se rapporte à un dévidoir pour film d'emballage ménager. Un tel dévidoir peut être utilisé pour la distribution de film d' emballage ménager conditionné en rouleau. Par exemple, le document US 2005/0166730 Al décrit un dispositif de distribution pour matériau conditionné en rouleau, comprenant un boîtier pour le rouleau et un couvercle monté de manière pivotante sur le boîtier. Le couvercle présente une lame métallique qui s'étend longitudinalement entre deux ailes et qui peut coopérer avec un canal de coupe prévu sur le boîtier. La lame présente une dimension légèrement supérieure à la largeur du film. Quand on ferme le couvercle après avoir tiré le film au dessus du canal de coupe, les ailes maintiennent le film tendu et la lame coopère avec le canal de coupe pour couper le film. Ce dispositif présente plusieurs inconvénients. La lame présente une grande dimension. De plus, les deux ailes doivent être suffisamment espacées l'une de l'autre pour entrer au contact du film de part et d'autre du canal de coupe et tendre correctement le film au dessus de ce canal. Ainsi, il existe un risque qu'un utilisateur entre en contact avec la lame et se blesse. Quand on referme le couvercle afin de découper le film, le film est découpé simultanément sur toute sa largeur. Ainsi, l'effort nécessaire à découper le film est important. De plus, en fonction du matériau du film à couper, il est parfois nécessaire de prévoir des surfaces d'accrochage en matériau approprié de part et d'autre du canal de coupe pour assurer une tension suffisante du film. L'invention vise à fournir un dévidoir pour film d'emballage ménagé qui ne présente pas au moins certains des inconvénients de l'art antérieur précité. Pour cela, l'invention fournit un dévidoir pour film d'emballage ménager, comprenant un boîtier délimitant un logement pour un rouleau de film, ledit boîtier présentant une ouverture de sortie longitudinale permettant à une portion d' extrémité dudit film de faire saillie hors dudit logement et une zone de coupe s'étendant le long de ladite ouverture de sortie, ledit dévidoir comprenant un organe de tension mobile entre une position de passage dans laquelle il autorise le placement d'une portion à couper dudit film dans ladite zone de coupe et une position de tension dans laquelle il est apte à tendre ladite portion à 2 couper dans ladite zone de coupe, et des moyens de coupe aptes à couper ladite portion à couper de manière à séparer ladite portion d'extrémité du reste dudit rouleau de film quand ladite portion à couper est tendue dans ladite zone de coupe, caractérisé en ce que lesdits moyens de coupe comprennent une glissière s'étendant dans ladite zone de coupe et un coulisseau apte à coulisser dans ladite glissière, ledit coulisseau étant muni d'un organe de coupe apte à couper ladite portion à couper tendue dans ladite zone de coupe lors du déplacement dudit coulisseau. Grâce à ces caractéristiques, l'organe de coupe peut être de petites dimensions et agencé de manière pas ou peu accessible pour l'utilisateur. On limite ainsi les risques qu'un utilisateur entre en contact avec l'organe de coupe et se blesse. Le film est découpé progressivement lors du déplacement du coulisseau. De plus, après l'amorce de la découpe, la découpe du film est facilitée par la propagation de la ligne de découpe. Ainsi, l'effort nécessaire pour découper le film est faible. Il en résulte que la tension du film nécessaire est d'amplitude réduite. Il n'est donc pas nécessaire de prévoir des surfaces d'accrochage en matériau appropriés, quelque soit le type de film. De préférence, l'organe de tension comprend une plaque mobile apte à être positionnée de manière adjacente à une surface extérieure du boîtier comprenant la zone de coupe, la plaque comprenant au moins une nervure située sur sa face interne tournée vers le boîtier dans ladite position de tension. De préférence, la plaque comprend deux nervures situées sur sa face interne tournée vers le boîtier dans ladite position de tension, lesdites nervures s'étendant chacune d'un côté respectif de la glissière dans ladite position de tension. Avantageusement, dans ladite position de tension, la distance entre une extrémité de contact des nervures et la surface extérieure du boîtier est égale ou inférieure à l'épaisseur du film. Ainsi, le film est serré entre les nervures et la surface extérieure du boîtier, ce qui assure la tension du film. Dans le cas ou cette distance est légèrement inférieure à l'épaisseur du film, par exemple dans le cas où cette distance est nulle, la plaque et/ou le boîtier peuvent être légèrement déformés élastiquement dans la position de tension, ce qui assure un meilleur serrage du film. 3 Selon un mode de réalisation particulier, dans la position de tension, lesdites au moins deux nervures s'étendent le long de la glissière sur sensiblement toute la longueur de la zone de coupe. Ainsi, la tension du film est assurée de manière 5 sensiblement uniforme sur toute la largeur du film. Avantageusement, la plaque comprend une ouverture de coupe située entre les nervures et de dimensions correspondant aux dimensions de la glissière de sorte qu'au moins une portion du coulisseau est apte à faire saillie par ladite ouverture de coupe du côté de la plaque 10 opposé à la surface extérieure du boîtier quand la plaque est dans ladite position de tension. Grâce à ces caractéristiques, l'utilisateur peut facilement déplacer le coulisseau quand la plaque est dans la position de tension. De préférence, ladite plaque est apte à obturer ladite 15 ouverture de sortie dans ladite position de tension de ladite plaque. Ainsi, le film agencé dans le logement est protégé contre l'environnement extérieur, par exemple en cas de renversement d'un liquide sur le boîtier. Avantageusement, l'organe de tension est relié par un 20 moyen formant charnière audit boîtier. Selon un mode de réalisation particulier, ledit coulisseau comprend une portion de retenue située dans ladite glissière, une portion de préhension située en dehors de ladite glissière, et une portion de liaison reliant ladite portion de retenue et ladite portion de préhension, 25 ladite glissière présentant au moins un rebord latéral coopérant avec ladite portion de retenue pour la retenir dans ladite glissière, ledit organe de coupe s'étendant entre ladite portion de liaison et la portion de préhension. De préférence, ladite glissière présente un organe de butée, 30 ladite portion de retenue coopérant avec ledit organe de butée de sorte que la distance entre une surface de ladite portion de préhension tournée vers ledit au moins un rebord latéral et ledit rebord latéral est inférieure à l'épaisseur moyenne d'un doigt. Grâce à ces caractéristiques, on peut dimensionner le 35 dévidoir pour que l'organe de coupe ne soit pas accessible par 1' utilisateur. 4 Avantageusement, ledit organe de coupe comprend une lame présentant un bord tranchant formant un angle par rapport à la direction de déplacement dudit coulisseau compris entre 20 et 40 , de préférence ledit angle est égal à 30 . Selon un mode de réalisation particulier, ledit film comprend au moins une couche métallique. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description suivante d'un mode de réalisation particulier de l'invention, donné uniquement à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés. Sur ces dessins : - la figure 1 est une vue en coupe transversale d'un dévidoir selon un mode de réalisation de l'invention, le couvercle étant dans sa position de passage ; - la figure 2 est une vue analogue à la figure 1, le couvercle étant dans sa position de tension ; - la figure 3 est une vue de dessus du dévidoir de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue en perspective du dévidoir de la figure 2, le couvercle étant dans sa position de tension ; - la figure 5 est une vue en perspective du dévidoir de la figure 1, le couvercle étant dans sa position de passage ; - la figure 6 représente une vue en coupe transversale de la glissière et du coulisseau du dévidoir de la figure 1; et - la figure 7 représente une vue de face du coulisseau de la figure 6. Le dévidoir 1 comprend un boîtier 2 de forme sensiblement parallélépipédique, dans lequel est logé un rouleau 5 de film d'emballage ménager 10. Le boîtier 2 est réalisé en deux pièces, à savoir un récipient 3 délimitant la face inférieure et les quatre faces périphériques du boîtier 2, et une paroi supérieure 4 qui délimite la face supérieure du boîtier 2. Le récipient 3 présente un rebord périphérique supérieur 6 et la paroi 4 présente une rainure périphérique inférieure 7 qui coopère avec le rebord 6 pour fixer la paroi 4 au récipient 3, par exemple par serrage à force ou encliquetage. La paroi 4 est fixée de manière amovible au récipient 3 5 pour permettre le remplacement du rouleau 5. Alternativement, le boîtier peut présenter toute autre forme appropriée et être réalisé en plus ou moins de deux pièces. Le rouleau 5 comprend un coeur 40 cylindrique circulaire, de longueur correspondant à la longueur du boîtier 2, et un film 10 enroulé autour du coeur 40. La largeur du film 10 est inférieure à la longueur du coeur 40 qui présente donc deux extrémités opposées non couvertes par du film 10. Le récipient 3 est généralement allongé selon une direction longitudinale correspondant à l'axe du rouleau 5, et présente sur chacune de ses deux faces transversales un épaulement 8 (voir figures 4 et 5) servant de palier de rotation pour les extrémités du coeur 40 du rouleau 5. Dans un mode de réalisation non représenté, un mécanisme est prévu pour maintenir les extrémités du coeur 40 sur les épaulements 8. Par exemple, la forme de l'épaulement est telle que les extrémités du coeur 40 sont maintenues par clipsage. Selon un autre exemple, la paroi 4 présente des pattes faisant saillie vers l'intérieur du boîtier 2, pour coopérer avec les extrémités du coeur 40 et les maintenir sur les épaulements 8. La paroi 4 présente une ouverture de sortie 9 de forme sensiblement rectangulaire et qui s'étend longitudinalement. La longueur de l'ouverture de sortie 9 est légèrement supérieure à la largeur du film 10. L'ouverture 9 permet de faire sortie une portion d'extrémité du film 10 à l'extérieur du boîtier 2. Une glissière 11 est fixée sur la paroi 4 dans une fente longitudinale 32 parallèle à l'ouverture 9 et s'étend sur sensiblement la même longueur que l'ouverture 9. La glissière 11 est donc plus longue que la largeur du film 10. Un coulisseau 13 est retenu dans la glissière 11 et peut coulisser dans la glissière 11. Dans un mode de réalisation alternatif, la glissière 11 est réalisée d'une seule pièce avec la paroi supérieure 4. La glissière 11 et le coulisseau 13 sont représentés plus en détail sur les figures 6 et 7. La glissière présente un fond 14, deux faces latérales 16 reliées au fond 14 et deux rebords latéraux 17 repliés vers l'intérieur et s'étendant l'un vers l'autre à partir des extrémités des faces 16 opposées au fond 14. Les rebords latéraux 17 présentes des pattes 15 qui s'étendent en direction du fond 14. La glissière 11 présente deux pattes 12 formant crochet, faisant saillie à partir du fond 14 du côté opposé aux rebords 17 et permettant de fixer la glissière 11 à la paroi 4 par encliquetage dans la fente longitudinale 32 de la paroi 4. Le coulisseau 13 présente une portion de préhension 18 située au-dessus de la glissière 11, une portion de retenue 20 située dans la glissière 11 et une portion de liaison 19 reliant la portion de préhension 18 à la portion de retenue 20 en passant entre les pattes 15. La portion de retenue 20 présente une dimension transversale supérieure à la distance entre les deux pattes 15 de sorte qu'elle est retenue dans la glissière 11. L'épaisseur de la portion 20 correspond sensiblement à la distance entre le fond 14 et l'extrémité des pattes 15. Ainsi, le coulisseau 13 ne peut pas se déplacer sensiblement perpendiculairement au fond 14 et la distance entre la face inférieure 21 de la portion de préhension 18 et les faces supérieures 22 des rebords 17 est limitée. De préférence, cette distance d est inférieure à l'épaisseur moyenne d'un doigt, par exemple cette distance est inférieure à 3 mm. Deux lames 30 sont fixées au coulisseau 13, de part et d'autre de la portion de liaison 19 dans la direction de déplacement du coulisseau 13 représentée par la double flèche F. Chaque lame 30 est agencée dans un plan longitudinal et s'étend entre la face inférieure 21 de la portion de préhension 18 et la portion de liaison 19. Le bord de coupe de la lame 30 forme un angle 0 de 30 avec la direction de déplacement du coulisseau 13. En raison de la faible distance entre les faces 21 et 22, il est impossible qu'un utilisateur entre en contact avec les lames 30. Le dévidoir 1 comprend également un couvercle 23. Le couvercle 23 est relié à la paroi supérieure 4 par une charnière 24, et peut pivoter entre une position de tension, représentée sur les figures 2 et 4, et une position de passage, représentée sur les figures 1 et 5. Tout type d'articulation peut être utilisé pour la charnière 24, par exemple le couvercle 23 et la paroi supérieure 4 peuvent être réalisés d'une seule pièce et présenter une zone de paroi amincie pliable formant la charnière 7 24. Alternativement, le couvercle 23 pourrait être relié au récipient 3 par une articulation ou être amovible, c'est-à-dire sans être relié ni à la paroi 4 ni au récipient 3. Le couvercle 23 présente une face plane 26 dont les dimensions correspondent à celles de la paroi 4, et un rebord périphérique interne 25 tourné vers la paroi 4 et dont la hauteur correspond sensiblement à celle des faces latérales 16 de la glissière 11. La face plane 26 présente un prolongement 29 opposé à la charnière 24, qui s'étend au delà du rebord 25. Une ouverture de coupe 27 de forme sensiblement rectangulaire est ménagée dans la face plane 26 et présente des dimensions correspondant à celles de la glissière 11. Deux nervures de contact 28 agencées le long des bords longitudinaux de l'ouverture de coupe 27 s'étendent depuis la face plane 26 vers la paroi supérieure 4. La hauteur des nervures 28 est égale à celle du rebord 25. Dans un autre mode de réalisation non représenté, la hauteur des nervures 28 est supérieure à celle du rebord 25 et des rainures sont ménagées dans la paroi 4 pour recevoir l'extrémité des nervures 28 et assurer un serrage du film 10 quand le couvercle 23 est en position de tension. Les rainures peuvent présenter une profondeur inférieure à l'épaisseur de la paroi 4 ou traverser la paroi 4. Le fonctionnement du dévidoir 1 est le suivant. L'utilisateur peut positionner le couvercle 23 dans sa position de passage, par exemple en le manipulant par le prolongement 29, et positionner le coulisseau 13 à une des extrémités de la glissière 11, comme représenté sur la figure 3. L'utilisateur peut alors tirer sur une portion d'extrémité du film 10 de manière à dérouler le film 10 du rouleau 5 et a positionner une portion à couper du film 10 au dessus de la glissière 11, sans que le film 10 recouvre le coulisseau 13. Ensuite, l'utilisateur peut positionner le couvercle 23 dans sa position de tension. La portion de préhension 18 du coulisseau 13 passe alors à travers l'ouverture de coupe 27 et est située au-dessus de la face plane 26. Les nervures 28 entrent en contact avec le film 10 de manière à le tendre au dessus de la glissière 11 en le serrant entre une extrémité de contact des nervures 28 et la paroi 4. L'utilisateur peut alors faire coulisser le coulisseau 13 le long de la glissière 11 en le manipulant par la portion de préhension 18. Au cours du déplacement du coulisseau 13, la lame 30 entre en contact avec le film 10 tendu et le coupe. Comme le film 10 est tendu, il ne fronce pas ou peu. L'utilisateur poursuit le déplacement du coulisseau 13 jusqu'à l'extrémité opposée de la glissière de manière à séparer une portion d'extrémité du film 10 du reste du rouleau 5. Ainsi, après avoir repositionné le couvercle 23 dans sa position de passage, l'utilisateur peut disposer d'un feuille de film découpée. La longueur de cette feuille peut être réglée en tirant plus ou moins sur le film 10 lors du déroulage. Le dévidoir 1 convient pour tout type de film d'emballage ménager, par exemple pour des films en aluminium, en plastique, en papier, ou pour des films multi-couches présentant des couches de matériaux différents, par exemple un film à deux couches, l'une en aluminium, l'autre en plastique. L'invention concerne plus particulièrement les films à contact alimentaire. Si nécessaire, dans un mode de réalisation non représenté, le dévidoir 1 comprend en outre des moyens de retenue de film qui empêchent que, après l'opération de découpe, la portion d'extrémité du film 10 encore reliée au rouleau 5 ne tombe à l'intérieur du boîtier 2. Par exemple, on peut prévoir une pièce de fermeture en plastique articulée, adjacente à l'ouverture de coupe 27, qui, dans une position de fermeture, ne laisse qu'une faible dimension de passage pour le film 10 qui ne permet pas au film 10 de se rétracter à l'intérieur du boîtier 2. On a décrit un dévidoir qui présente deux nervures 28 continues. Alternativement, les nervures 28 pourraient être discontinues. Le dévidoir pourrait ne présenter qu'une seule nervure 28. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec un mode de réalisation particulier, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
Dévidoir (1) pour film (10) d'emballage ménager, comprenant un boîtier (2) délimitant un logement pour un rouleau de film (5), ledit boîtier présentant une ouverture de sortie longitudinale (9) permettant à une portion d'extrémité dudit film de faire saillie hors dudit logement et une zone de coupe s'étendant le long de ladite ouverture de sortie, ledit dévidoir comprenant un organe de tension (23) mobile entre une position de passage dans laquelle il autorise le placement d'une portion à couper dudit film dans ladite zone de coupe et une position de tension dans laquelle il est apte à tendre ladite portion à couper, et des moyens de coupe. Les moyens de coupe comprennent une glissière (11) s'étendant dans ladite zone de coupe et un coulisseau apte à coulisser dans ladite glissière, ledit coulisseau étant muni d'un organe de coupe apte à couper ladite portion à couper tendue dans ladite zone de coupe lors du déplacement dudit coulisseau.
1. Dévidoir (1) pour film (10) d'emballage ménager, comprenant un boîtier (2) délimitant un logement pour un rouleau de film (5), ledit boîtier présentant une ouverture de sortie longitudinale (9) permettant à une portion d'extrémité dudit film de faire saillie hors dudit logement et une zone de coupe s'étendant le long de ladite ouverture de sortie, ledit dévidoir comprenant un organe de tension (23) mobile entre une position de passage dans laquelle il autorise le placement d'une portion à couper dudit film dans ladite zone de coupe et une position de tension dans laquelle il est apte à tendre ladite portion à couper dans ladite zone de coupe, et des moyens de coupe (11, 13) aptes à couper ladite portion à couper de manière à séparer ladite portion d'extrémité du reste dudit rouleau de film quand ladite portion à couper est tendue dans ladite zone de coupe, caractérisé en ce que lesdits moyens de coupe comprennent une glissière (11) s'étendant dans ladite zone de coupe et un coulisseau (13) apte à coulisser dans ladite glissière, ledit coulisseau étant muni d'un organe de coupe (30) apte à couper ladite portion à couper tendue dans ladite zone de coupe lors du déplacement dudit coulisseau. 2. Dévidoir selon la 1, caractérisé par le fait que ledit organe de tension comprend une plaque mobile (23) apte à être positionnée de manière adjacente à une surface extérieure (4) dudit boîtier comprenant ladite zone de coupe, ladite plaque comprenant au moins une nervure (28) située sur sa face interne tournée vers ledit boîtier dans ladite position de tension. 3. Dévidoir selon la 2, caractérisé par le fait que ladite plaque comprend deux nervures (28) situées sur sa face interne tournée vers ledit boîtier dans ladite position de tension, lesdites nervures s'étendant chacune d'un côté respectif de ladite glissière dans ladite position de tension. 4. Dévidoir selon la 3, caractérisé par le fait que dans ladite position de tension, la distance entre une extrémité de contact desdites nervures et ladite surface extérieure du boîtier est égale ou inférieure à l'épaisseur dudit film. 5. Dévidoir selon la 3 ou 4, caractérisé par le fait que, dans ladite position de tension, lesdites au moins deuxnervures s'étendent le long de ladite glissière sur sensiblement toute la longueur de ladite zone de coupe. 6. Dévidoir selon l'une des 2 à 4, caractérisé par le fait que ladite plaque comprend une ouverture de coupe (27) située entre lesdites nervures et de dimensions correspondant aux dimensions de ladite glissière de sorte qu'au moins une portion (18) dudit coulisseau est apte à faire saillie par ladite ouverture de coupe du côté de ladite plaque opposé à ladite surface extérieure du boîtier quand ladite plaque est dans ladite position de tension. 7. Dévidoir selon l'une des 2 à 5, caractérisé par le fait que ladite plaque est apte à obturer ladite ouverture de sortie dans ladite position de tension de ladite plaque. 8. Dévidoir selon l'une des 1 à 6, caractérisé par le fait que ledit organe de tension est relié par un moyen 15 formant charnière (24) audit boîtier. 9. Dévidoir selon l'une des 1 à 7, caractérisé par le fait que ledit coulisseau comprend une portion de retenue (20) située dans ladite glissière, une portion de préhension (18) située en dehors de ladite glissière, et une portion de liaison (19) reliant 20 ladite portion de retenue et ladite portion de préhension, ladite glissière présentant au moins un rebord latéral (15, 17) coopérant avec ladite portion de retenue pour la retenir dans ladite glissière, ledit organe de coupe s'étendant entre ladite portion de liaison et ladite portion de préhension. 25 10. Dévidoir selon la 9, caractérisé par le fait que ladite glissière présente un organe de butée (15), ladite portion de retenue coopérant avec ledit organe de butée de sorte que la distance (d) entre une surface (21) de ladite portion de préhension tournée vers ledit au moins un rebord latéral (17) et ledit rebord latéral est inférieure à 30 l'épaisseur moyenne d'un doigt. 11. Dévidoir selon l'une des 1 à 9, caractérisé par le fait que ledit organe de coupe comprend une lame (30) présentant un bord tranchant formant un angle (0) par rapport à la direction de déplacement dudit coulisseau compris entre 20 et 40 . 35 12. Dévidoir selon la 11, caractérisé par le fait que ledit angle (0) est égal à 30 .11 13. Ensemble comprenant un dévidoir selon l'une des 1 à 11 et un rouleau de film agencé dans ledit boîtier, ledit film comprenant au moins une couche métallique.
B
B65
B65H
B65H 35
B65H 35/04
FR2894757
A1
PROCEDE DE CONTROLE D'ACCES A UN CONTENU EMBROUILLE
20,070,615
L'invention se situe dans le domaine de la distribution de contenus et concerne plus spécifiquement un procédé de contrôle d'accès à un contenu embrouillé fourni à un terminal de réception par un opérateur auquel est associée une unité de gestion d'accès, le terminal de réception étant muni d'au moins un module de contrôle d'accès, ledit procédé comportant les étapes suivantes : associer audit contenu une condition d'accès comportant une pluralité d'informations nécessaires au désembrouillage dudit contenu, - transmettre ledit contenu avec ladite condition d'accès audit terminal. L'invention concerne également un système de contrôle d'accès comportant un dispositif d'émission comprenant un serveur de contenu embrouillé, une unité 20 de gestion d'accès associée audit dispositif, un terminal de réception muni d'au moins un module de contrôle d'accès au contenu embrouillé fourni par ledit serveur et auquel est associé une condition d'accès comportant une pluralité d'informations nécessaires au 25 désembrouillage dudit contenu. L'invention concerne également un programme d'ordinateur comportant un premier module de traitement mémorisé dans le terminal coopérant avec un deuxième module de traitement mémorisé dans l'unité de gestion 30 d'accès, ledit programme étant destiné à la mise en oeuvre d'un procédé de contrôle d'accès conforme à l'invention.15 L'invention s'applique également lorsque le contenu numérique embrouillé est distribué à un parc de terminaux récepteurs comprenant un terminal maître et une pluralité de terminaux esclaves dépendant dudit terminal maître, ce dernier remplissant la fonction d'unité de gestion d'accès. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Dans un contexte de diffusion en multicast, il est difficile de réagir efficacement à certaines formes de piratage telles que par exemple la génération frauduleuse de droits ou clés requis pour accéder à des contenus ou encore les tentatives d'empêcher la prise en compte par le système de réception de messages de contremesures émis par l'opérateur. Cette situation requiert alors de l'opérateur d'effectuer des modifications du système de réception de l'ensemble des abonnés pour changer son signal de façon telle qu'il ne soit plus exploitable par les dispositifs pirates. Les modifications à réaliser doivent donc être suffisamment profondes, et leur déploiement est alors une opération lourde et coûteuse. Ces inconvénients proviennent, notamment, du fait que les systèmes de contrôle d'accès connus présentent généralement une architecture sans voie de retour. Dans ce type d'architecture, le terminal fonctionne de façon autonome par rapport à la tête de réseau. De ce fait, une fois le contenu mis à la disposition des abonnés, l'opérateur ne dispose plus d'aucun moyen lui permettant de contrôler, en temps réel, les droits des abonnés ciblés dès lors que tout le contrôle d'accès est effectué au niveau du terminal de réception. Une forme de détournement de contenu numérique consiste à utiliser un même processeur de sécurité, typiquement une carte à puce valide, par plusieurs terminaux afin de traiter plusieurs voies ECM. Dans ce cas, un seul abonné est connu de l'opérateur pour plusieurs utilisateurs effectifs de la même carte. Cette forme de détournement permet aux décodeurs incriminés d'accéder à autant de programmes différents dans la limite des droits effectivement présents dans la carte partagée et dans la limite du nombre d'ECM que la carte peut traiter pendant la période de renouvellement des mots de contrôle. Ce détournement de la carte de l'abonné par plusieurs décodeurs se fait sans aucun contrôle de l'opérateur qui ne peut l'empêcher, ni même le limiter. Un autre problème se pose également lorsqu'un abonné dispose de plusieurs terminaux de réception de données et/ou services embrouillés. En effet, à moins de considérer les terminaux du même abonné comme autant de terminaux indépendants liés à autant de copies de cet abonné, l'opérateur ne dispose pas de solution simple lui permettant de contrôler l'attribution de droits d'accès interdépendants ou communs aux différents terminaux de l'abonné. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients. Plus spécifiquement, l'invention vise à répartir les opérations de contrôle d'accès entre la partie amont du système, et la partie aval, c'est-à-dire entre, d'une part, les équipements installés chez l'opérateur, dont les opérations sont directement sous le contrôle de ce dernier, et, d'autre part, le terminal de réception qui effectue de façon classique des vérifications des droits des abonnés au moyen du module de contrôle d'accès. Cette répartition permet de limiter, voire supprimer, l'autonomie du terminal par rapport à l'opérateur au cours des traitements du contrôle d'accès. Un autre but de l'invention est de tenir compte des configurations dans lesquelles le terminal de réception ne dispose pas d'une grande puissance de traitement. Ceci peut être le cas lorsque les terminaux de réception sont des terminaux mobiles (téléphone mobile, PDA, ordinateur portable...) avec une autonomie limitée en termes d'énergie et de puissance de traitement. L'invention a également pour but de fournir aux opérateurs une solution simple permettant d'attribuer de façon contrôlée des droits d'accès interdépendants ou communs à différents terminaux d'un même abonné. L'invention s'applique dans les cas classiques où le terminal est muni d'un module physique de contrôle d'accès, typiquement une carte à puce, mais elle s'applique avantageusement lorsque le module de contrôle d'accès n'est pas un module physique mais un module logiciel stocké préférentiellement de façon sécurisée dans une mémoire du terminal. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention préconise un procédé de contrôle d'accès à un contenu embrouillé fourni à un terminal de réception par un opérateur auquel est associée une unité de gestion d'accès, ledit terminal étant muni d'au moins un module de contrôle d'accès. Ce procédé comporte les étapes suivantes : a - associer au contenu fourni une condition d'accès comportant une pluralité d'informations nécessaires au désembrouillage dudit contenu, b - transmettre le contenu avec la condition d'accès au terminal, Selon l'invention, ce procédé comporte en outre les étapes suivantes : à la réception de la condition d'accès par 20 le terminal, c -renvoyer systématiquement ou occasionnellement au moins une information de ladite condition d'accès du terminal à l'unité de gestion d'accès via une liaison point-à-point, d - traiter ladite information par l'unité de gestion d'accès pour permettre ou empêcher l'utilisation du contenu par le terminal de réception en fonction du résultat dudit traitement. Ainsi, lorsque le terminal de réception 30 établit une communication avec l'unité de gestion d'accès via la liaison point à point, cette dernière 15 25 "prend la main" pour contrôler les droits dudit terminal à accéder au contenu demandé et permet ou empêche l'utilisation du contenu par le terminal en fonction du résultat de ce contrôle. Dans un mode préféré de mise en oeuvre du procédé, le traitement de l'information reçue par l'unité de gestion d'accès comprend une première étape consistant à vérifier si cette information est compatible avec des données d'accès mémorisées dans le terminal, et une deuxième étape consistant à transmettre au terminal au moins un paramètre de commande pour permettre ou empêcher l'utilisation du contenu en fonction du résultat de la première étape. Grâce au procédé selon l'invention, le contrôle d'accès n'est plus effectué exclusivement au niveau du terminal de réception. Ceci renforce la protection du contenu. Préférentiellement, à la réception de la condition d'accès par le terminal, le module de contrôle d'accès vérifie si la condition d'accès reçue est satisfaite par les données d'accès préalablement mémorisées dans ledit terminal de réception. Dans une variante de réalisation, le terminal renvoie une partie ou la totalité des informations contenues dans la condition d'accès à l'unité de gestion d'accès uniquement si la condition d'accès reçue n'est pas satisfaite. Dans une autre variante, le terminal envoie lesdites informations systématiquement, indépendamment du résultat du contrôle effectué par le module de contrôle d'accès. Cette deuxième variante est particulièrement avantageuse lorsque le contrôle d'accès est géré essentiellement au niveau de l'opérateur afin d'améliorer la sécurité du système de protection de contenu sans renforcer les mécanismes proprement sécuritaires du terminal, voire en les réduisant. Dans le mode préféré de réalisation, la première étape de traitement de l'information reçue par l'unité de gestion d'accès et le contrôle de la condition d'accès par le terminal de réception sont effectués indépendamment l'un de l'autre, systématiquement ou occasionnellement, selon un cadencement défini par l'opérateur. L'opérateur est ainsi en mesure de moduler finement la répartition spatiale et temporelle du contrôle d'accès entre l'opérateur et le terminal de réception. Préférentiellement, le cadencement défini par l'opérateur est imprévisible pour le terminal de 20 réception. Dans une première application du procédé, la condition d'accès est transmise au terminal dans un message ECM comportant au moins un critère d'accès CA, un cryptogramme CW*Kecm d'un mot de contrôle CW chiffré 25 par une clé Kecm• Dans cette application, les données d'accès mémorisées dans le terminal comportent des droits d'accès au contenu et au moins une clé de déchiffrement. L'étape c) du procédé consiste alors à 30 renvoyer du terminal vers l'unité de gestion d'accès au moins le cryptogramme CW*Kecm si le module de contrôle d'accès ne dispose pas de la clé Kecm pour déchiffrer ledit cryptogramme CW*Kecm. Le paramètre envoyé, ensuite, par l'unité de gestion d'accès au terminal est un mot de contrôle CW déchiffré avec la clé Kecm et Kter rechiffré par une clé terminal. connue spécifiquement du Dans une deuxième application, le procédé est mis en oeuvre pour contrôler le droit à la ré-utilisation d'un contenu. Dans ce cas, le paramètre envoyé par l'unité de gestion d'accès au terminal est un message ECMR destiné à être enregistré dans le terminal avec le contenu et comportant des critères d'accès destinés au contrôle de la relecture dudit contenu. Dans une troisième application, le procédé peut également être mis en oeuvre pour contrôler l'accès à un contenu protégé par une licence DRM. Dans ce cas, l'information renvoyée par le terminal à l'unité de gestion d'accès est la licence 20 DRM. Le système selon l'invention est caractérisé en ce que le terminal de réception est relié à ladite unité de gestion d'accès par une liaison point à point à travers laquelle ledit module de 25 contrôle d'accès renvoie, systématiquement ou occasionnellement, à ladite unité de gestion d'accès au moins une information contenue dans ladite condition d'accès de manière à permettre à l'unité de gestion d'accès de traiter ladite information pour permettre ou 30 empêcher l'utilisation du contenu par le terminal de réception en fonction du résultat du traitement effectué par l'unité de gestion d'accès. L'unité de gestion d'accès de ce système comporte des moyens pour vérifier si l'information reçue du module de contrôle d'accès est compatible avec les données d'accès mémorisées dans le terminal, et des moyens pour générer et transmettre au terminal au moins un paramètre de commande pour permettre ou empêcher l'utilisation du contenu en fonction du résultat de ladite vérification. L'invention concerne également un terminal de réception d'un contenu embrouillé distribué par un dispositif de distribution de contenus associé à une unité de gestion d'accès. Ce terminal comporte au moins un module de contrôle d'accès communiquant par une liaison point à point avec ladite unité de gestion d'accès. L'invention concerne également un programme d'ordinateur destiné à la mise en oeuvre d'un procédé de contrôle d'accès à un contenu embrouillé fourni par un opérateur auquel est associée une unité de gestion d'accès, à un terminal de réception comportant un module de contrôle d'accès. Ce programme comporte un premier module mémorisé dans le terminal comprenant des instructions pour renvoyer systématiquement ou occasionnellement au moins une information de ladite condition d'accès, du terminal à l'unité de gestion d'accès via une liaison point à point, ledit premier module coopérant avec un deuxième module mémorisé dans l'unité de gestion d'accès comprenant des instructions pour traiter ladite information et des instructions pour permettre ou empêcher l'utilisation du contenu par le terminal de réception en fonction du résultat dudit traitement. Le procédé selon l'invention s'applique également dans un système de contrôle d'accès comportant un dispositif d'émission comprenant un serveur de contenu, un terminal maître, un terminal esclave dépendant dudit terminal maître, ledit serveur de contenu comportant des moyens pour distribuer auxdits terminaux un contenu numérique embrouillé auquel est associée une condition d'accès comportant une pluralité d'informations nécessaires au désembrouillage dudit contenu. Ce système se caractérise par le fait que le terminal esclave est susceptible d'être connecté au terminal maître via une liaison point-à-point à travers laquelle ledit terminal esclave renvoie au terminal maître, systématiquement ou occasionnellement, au moins une information extraite de la condition d'accès reçue de manière à permettre audit terminal maître de traiter ladite information pour autoriser ou empêcher l'utilisation du contenu par le terminal esclave. A cet effet, le terminal maître comporte : - des moyens pour vérifier si l'information reçue du terminal esclave est compatible avec des droits d'accès préalablement alloués au terminal esclave, et - des moyens pour générer et transmettre audit terminal esclave au moins un paramètre de commande pour autoriser ou empêcher l'utilisation du contenu en fonction du résultat de ladite vérification. Le terminal maître peut être intégré au dispositif d'émission ou à une antenne de réception collective. Dans tous les cas, le terminal maître comporte un logiciel apte à traiter l'information transmise par le terminal esclave pour permettre ou empêcher l'utilisation du contenu par ce terminal esclave. Dans cette architecture, le procédé comporte les étapes préalables suivantes: associer audit contenu une condition d'accès comportant une pluralité d'informations nécessaires au désembrouillage du contenu distribué, - attribuer audit terminal maître et audit terminal esclave une clé de session KS commune, transmettre aux terminaux un flux comportant le contenu numérique embrouillé et la condition d'accès, à la réception du flux, le terminal esclave extrait la condition d'accès du flux reçu et renvoie systématiquement ou occasionnellement au moins une information de ladite condition d'accès au terminal maître via une liaison point-à-point établie avec le terminal maître, - et, à la réception de l'information renvoyée par le terminal esclave, le terminal maître vérifie si cette information est compatible avec des droits d'accès préalablement alloués audit terminal esclave, et renvoie à ce terminal esclave au moins un 30 paramètre de commande chiffré par la clé de session KS autorisant l'utilisation du contenu si ladite25 information est compatible avec lesdits droits d'accès, ou interdisant l'utilisation du contenu si ladite information n'est pas compatible avec lesdits droits d'accès. L'invention permet ainsi à l'opérateur de maîtriser l'association entre un terminal maître et des terminaux esclave, en maîtrisant l'attribution de la clé de session KS à un terminal maître et aux terminaux esclaves associés. L'opérateur peut ainsi contrôler, par le terminal maître, l'accès à un contenu par le terminal esclave. En déportant dans le terminal maître la fonction du contrôle des droits du terminal esclave, il est possible d'exploiter les contenus numériques dans plusieurs terminaux auxiliaires dépourvus de processeur de sécurité et sur lesquels le constructeur fait l'économie du lecteur de carte. Ceci permet de minimiser le coût du parc de terminaux auxiliaires associés à un terminal maître. Cet avantage est particulièrement sensible lorsque le parc comporte plusieurs terminaux (complexe hôtelier, hôpitaux, ...) Dans une variante de réalisation, le terminal maître ne dispose pas d'une carte à puce mais remplit uniquement une fonction de passerelle entre les terminaux esclaves d'un parc et l'unité de gestion d'accès associée à l'opérateur. Dans ce cas, le terminal maître fait systématiquement appel à l'unité de gestion d'accès associée à l'opérateur pour traiter une requête d'accès d'un terminal esclave. Dans une autre variante de réalisation, le terminal maître dispose d'une carte à puce mais ne l'utilise qu'occasionnellement. Dans ce cas, quand il n'utilise pas la carte à puce, le terminal maître fait appel à l'unité de gestion pour traiter une requête d'accès d'un terminal esclave. Comme dans le cas précédent, si le terminal maître n'effectue pas le traitement au moyen de ladite carte à puce, il joue uniquement un rôle de passerelle entre les terminaux esclaves du parc et l'unité de gestion d'accès associée à l'opérateur. Lorsque le procédé est mise en oeuvre dans un système d'accès conditionnel (CAS ou Conditional Access System en anglais), la condition d'accès est transmise dans un message ECM comportant au moins un critère d'accès CA et un cryptogramme CW*Kecm d'un mot de contrôle CW utilisé pour chiffrer le contenu. A la réception de la condition d'accès, le terminal esclave renvoie au moins le cryptogramme CW*xeem au terminal maître et typiquement le critère d'accès CA. Après vérification des droits du terminal esclave, si le terminal esclave est habilité à exploiter le contenu, le terminal maître transmet au terminal esclave le mot de contrôle CW déchiffré avec la clé Keom et rechiffré par la clé de session Ks. Dans une autre variante de réalisation, le paramètre transmis par le terminal maître au terminal esclave est un message ECMR destiné à être enregistré avec le contenu et comportant des critères d'accès destinés au contrôle de la réutilisation dudit contenu. Lorsque le contenu distribué est protégé par une licence DRM, l'information renvoyée par le terminal esclave au terminal maître est la licence DRM. Dans les deux applications (CAS ou DRM), le procédé selon l'invention est mis en oeuvre par un programme d'ordinateur comportant un premier module mémorisé dans le terminal esclave comprenant des instructions pour extraire la condition d'accès du flux reçu et renvoyer au moins une information de ladite condition d'accès au terminal maître via une liaison point-à-point établie avec le terminal maître, ledit premier module coopérant avec un deuxième module mémorisé dans le terminal maître comprenant des instructions pour traiter ladite information et des instructions pour autoriser ou empêcher l'utilisation du contenu par le terminal esclave en fonction du résultat dudit traitement. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre, prise à titre d'exemple non limitatif, en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 représente un schéma général d'un système de contrôle d'accès selon l'invention ; - la figure 2 représente schématiquement un premier exemple du système de la figure 1 ; - la figure 3 est un schéma bloc illustrant une application particulière du procédé selon l'invention ; - les figures 4 à 6 représentent un chronogramme illustrant le cadencement du procédé selon l'invention ; la figure 7 est un organigramme illustrant les étapes d'un mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention. - la figure 8 illustre schématiquement une deuxième application du procédé selon l'invention dans laquelle le contrôle d'accès est géré par un terminal maître auquel sont associés plusieurs terminaux esclaves. - la figure 9 illustre schématiquement une procédure de contrôle de l'habilitation d'un terminal esclave à exploiter le contenu numérique. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS L'invention va maintenant être décrite dans une application particulière du procédé pour contrôler l'accès à des programmes ou des contenus multimédias diffusés à des abonnés munis de droits d'accès. Dans la description qui suit, des références identiques désigneront les éléments des différentes figures remplissant des fonctions identiques ou équivalentes. Notons que le procédé peut être mis en oeuvre dans tout réseau connecté doté d'une voie de retour à débit suffisant, tel qu'un réseau câblé du type DSL (Pour Digital Subscriber Line), ou un réseau sans fil du type Wi-Fi ou Wi-Max (ou ASFI, pour Accès Sans Fil à Internet), ou encore un réseau mobile 3G. La figure 1 illustre un schéma général d'un système de distribution de contenu dans lequel le procédé selon l'invention est susceptible d'être mis en oeuvre. Ce système comporte un dispositif d'émission 2 associé à une unité de gestion d'accès 4, et un terminal de réception 6. Le dispositif d'émission 2 comporte un serveur de contenu 8 distribuant des contenus embrouillés vers le terminal 6 via un réseau 7 de transport, tel qu'un réseau câblé ou un réseau de diffusion hertzienne, ou encore via une ligne DSL, et le terminal 6 comporte un module de contrôle d'accès 10 qui peut être une carte à puce ou, préférentiellement, un module logiciel réalisant les fonctions de contrôle. Le terminal 6 est relié à l'unité de gestion d'accès 4 par une liaison point à point bidirectionnelle 12. En référence à la figure 2, illustrant schématiquement un exemple particulier de système de la figure 1, le terminal de réception 6 est un décodeur numérique installé chez l'abonné et la liaison entre l'opérateur et les abonnés est réalisée par une ligne DSL via un équipement intermédiaire 14 comportant un multiplexeur DSLAM 15 (pour Digital Subscriber Line Access Multiplexer en anglais ou Multiplexeur d'Accès pour Lignes d'Abonnés Numériques) communiquant avec une unité de gestion d'accès 4 (ou UGA). Cette dernière est intégrée à l'équipement 14. Notons que l'unité de gestion d'accès 4 peut être installée chez un tiers de confiance ayant pour fonction de contrôler les droits des abonnés sous la supervision de l'opérateur sans sortir du cadre de l'invention. Le dispositif d'émission 2 comporte un module ECM-G 16 (pour Entitlement Control Message Generator) destiné à calculer et à diffuser des messages d'exploitation ECM, un module SAS 18 (pour Subscriber Authorization System), destiné à calculer et à diffuser des messages EMM (pour Entitlement Management Message) nécessaires entre autres à l'envoi des droits et des clés aux abonnés et un multiplexeur MUX 20 destiné à constituer un bouquet de contenus à partir de programmes et/ou services fournis par l'opérateur. Le terminal 6 est constitué par exemple d'un décodeur/désembrouilleur de contenus multimédias, connu dans l'art antérieur en tant que Set Top Box en anglais (ou STE). Il dispose d'un processeur de sécurité 10 spécialement conçu pour traiter le contrôle d'accès aux contenus et la gestion des droits et des secrets cryptographiques (clés). Un exemple bien connu d'un tel processeur de sécurité est la carte à puce connectée au terminal. Un autre exemple du processeur de sécurité 10 peut également être réalisé par une fonction logicielle dédiée et intégrée dans le terminal. Le procédé selon l'invention va maintenant être décrit par référence aux figures 3 à 7. Les contenus fournis représentent des 30 programmes multimédias diffusés sous forme embrouillée par un mot de contrôle CW. Le terminal 6 dispose d'une clé KDiff commune aux terminaux adressés par l'opérateur, d'une clé Kier spécifique à ce terminal et d'un droit Doper. Ces clés et ce droit ont été chargés préalablement dans le processeur de sécurité, typiquement par message EMM. En outre, en cas d'action illicite de l'abonné, le processeur de sécurité contient un droit DFraud acquis frauduleusement. L'unité de gestion d'accès 4 dispose préalablement de la clé Koper, de la clé Kier de chaque terminal et sait de quel droit Doper dispose chaque terminal. En référence à la figure 3, la condition d'accès est transmise au terminal (flèche 22) dans un message ECM généré par l'ECM-G 16 du dispositif d'émission 2. Ce message ECM comporte un critère d'accès CAoper et le cryptogramme CW*xecm du mot de contrôle CW chiffré par une clé Kecm qui est soit la clé Koper connue seulement de l'opérateur, soit la clé KDiff connue de tous les terminaux de l'opérateur. Ainsi, l'accès à un programme auquel le message ECM est associé est possible dès lors que le terminal dispose d'au moins un droit Doper satisfaisant le critère d'accès CAoper et de la clé Kecm permettant d'obtenir le mot de contrôle CW par déchiffrement du cryptogramme CW*Kecm ce qui est le cas dans cet exemple si la clé est la clé KDiff A la réception des programmes, le terminal 6 renvoie (flèche 24) l'ECM reçu à l'unité de gestion 30 d'accès 4. KECm Dans une première variante de mise en oeuvre du procédé dans laquelle l'opérateur veut contrôler systématiquement le désembrouillage du contenu par le terminal, la clé Kecm est la clé Koper qui n'est pas transmise au terminal 6. Dans ce cas, le terminal renvoie systématiquement l'ECM à l'unité de gestion d'accès 4. Dans une autre variante de mise en oeuvre où le contrôle du désembrouillage du contenu est partagé entre le terminal et l'opérateur, le terminal renvoie occasionnellement l'ECM à l'unité de gestion d'accès 4 après une vérification préalable du critère d'accès par le module 10. Dans cette variante, le terminal renvoie l'ECM si, par exemple, l'abonné ne dispose pas du droit Doper qui permettrait de vérifier le critère d'accès ou si le terminal ne dispose pas de la clé Kecm de déchiffrement du cryptogramme CW*Kecm. Si au contraire le terminal dispose du droit vérifiant le critère d'accès et si le cryptogramme CW*Kecm peut être déchiffré avec la clé KDiff, le terminal accède au programme comme dans l'art antérieur. Lorsque l'unité de gestion d'accès 4 reçoit l'ECM du terminal 6, elle vérifie si le terminal 6 dispose des droits nécessaires pour accéder aux programmes reçus. Dans un premier mode de réalisation, l'unité de gestion d'accès dispose d'une base de données dans laquelle sont mémorisées les descriptions des droits que l'opérateur a envoyés au terminal de l'abonné. L'unité de gestion d'accès effectue ainsi la vérification du critère d'accès par rapport aux droits dont l'abonné dispose officiellement. Ce mode inhibe toute vérification du critère d'accès par rapport à des droits illicites que l'abonné aurait pu charger frauduleusement dans son terminal. Dans un second mode de réalisation, l'unité de gestion d'accès lit à distance le contenu du processeur de sécurité du terminal et effectue la vérification du critère d'accès par rapport aux droits effectivement présents dans le terminal. Ce mode dispense l'unité de gestion d'accès de supporter une base de données des droits de tous les abonnés et permet en outre de vérifier le contenu des processeurs de sécurité par contrôle de checksum ou autre procédéanalogue. Lorsque la vérification des droits du terminal par l'unité de gestion d'accès est positive, celle-ci renvoie au terminal un paramètre de commande pour permettre l'accès au contenu. Dans le cas contraire, elle ne renvoie pas ce paramètre au terminal empêchant ainsi l'accès au contenu. Lorsque le critère d'accès est vérifié positivement par l'unité de gestion d'accès 4, celle-ci déchiffre le cryptogramme CW*Kecm avec la clé Kecm, rechiffre le mot de contrôle CW avec la clé Kter connue spécifiquement du terminal et renvoie au terminal (flèche 26) le cryptogramme CW*liter du mot de contrôle ainsi rechiffré. La clé Kier est déterminée selon l'identification du terminal faite par l'unité de gestion d'accès lors de l'établissement de la liaison point à point 12 selon une méthode quelconque d'authentification de l'état de l'art et extérieure au procédé. Dans une variante particulière du procédé, le terminal envoie (24) à l'unité de gestion d'accès seulement le cryptogramme CW*KECm extrait de l'ECM. Dans ce cas, l'unité de gestion d'accès 4 considère que le critère d'accès est implicitement toujours vérifié et effectue seulement le déchiffrement/rechiffrement du mot de contrôle CW. Ainsi l'opérateur continue à contrôler le désembrouillage par le terminal par l'utilisation de la clé spécifique Kier. Selon une caractéristique avantageuse du procédé, la vérification du critère d'accès par le module de contrôle d'accès 10 du terminal de réception 6 et le traitement de l'ECM par l'unité de gestion d'accès 4 sont effectués indépendamment l'un de l'autre selon un cadencement défini par l'opérateur. Ce cadencement sera décrit ci-après par référence aux figures 4 à 6. Comme décrit précédemment, le terminal 6 dispose typiquement : de la clé KDiff représentant une instance de Kecm qui lui permet d'obtenir le CW quand l'ECM transporte le cryptogramme CW*KDiff• Cette clé est commune à un ensemble de terminaux. de la clé Kier, dédiée à ce terminal 6, permettant d'obtenir le mot de contrôle CW à partir du cryptogramme CW*Kier envoyé au terminal par l'unité de gestion d'accès 4. d'un titre d'accès Doper reçu officiellement de l'unité de gestion d'accès 4 qui en connaît l'existence dans le terminal 6. d'un titre d'accès DFraud obtenu frauduleusement par l'utilisateur du terminal. La détention de ce titre d'accès par le terminal n'est donc pas connue de l'unité de gestion d'accès 4. L'unité de gestion d'accès 4 dispose typiquement : de la clé Koper représentant une autre instance de Kecm qui lui permet d'obtenir le mot de contrôle CW quand l'ECM transporte le cryptogramme CW*Koper. Cette clé est connue uniquement de l'unité de gestion d'accès 4. de la clé Kier, dédiée au terminal 6 considéré, qui permet de fournir à ce terminal 6 le mot de contrôle CW sous la forme d'un cryptogramme CW*Kier• du titre d'accès Doper que l'unité de gestion d'accès 4 a envoyé officiellement au terminal 6. Afin d'illustrer les différentes situations, on définit trois valeurs distinctes pour la condition d'accès CA: CAoper : cette condition est satisfaite par la détention (licite) du droit Doper par le terminal, CAFraud • cette condition est satisfaite par la détention frauduleuse d'un droit DFraud par le terminal 6, CAAutre : cette condition n'est pas satisfaite par le terminal qui ne détient aucun droit correspondant. Les phases A, B et C illustrent l'effet du 30 cadencement du contrôle de la condition d'accès par le terminal sur l'accès au programme. En A : L'ECM est renvoyé à l'unité de gestion d'accès 4 par le terminal 6 soit parce que ce dernier ne contrôle pas l'ECM, soit parce qu'il a trouvé un droit satisfaisant la condition d'accès mais que le mot de contrôle est chiffré par la clé Koper dont il ne dispose pas. Durant cette période, il y a accès au programme car l'unité de gestion d'accès 4 constate que la condition d'accès est satisfaite. Elle envoie au terminal le cryptogramme CW*KTer du mot de contrôle chiffré avec la clé du terminal. En B : L'ECM est renvoyé à l'unité de gestion d'accès 4 soit parce que le terminal 6 ne contrôle pas l'ECM, soit parce qu'il a trouvé un droit illicite satisfaisant la condition d'accès alors qu'il n'a pas la clé Koper. Durant cette période, l'accès au programme est interdit car l'unité de gestion d'accès 4 constate que la condition d'accès ne peut pas être satisfaite par les droits officiels du terminal 6. Elle n'envoie pas de cryptogramme du mot de contrôle CW. En C : L'ECM n'est pas envoyé à l'unité de gestion d'accès 4 car le terminal dispose de la clé KDiff permettant de déchiffrer le cryptogramme CW*KECm• Si le terminal est dans une phase du cadencement où il doit contrôler le critère d'accès (Cl), il n'y a pas d'accès au programme puisque le critère d'accès CAAutre ne peut pas être satisfait par un droit disponible dans le terminal. Si du fait du cadencement le terminal ne contrôle pas le critère d'accès (C2), il y a accès au programme par le seul déchiffrement du mot de contrôle. Il est évident que ce dernier cas C2 doit être évité dans la mise en oeuvre du procédé, par exemple en forçant le contrôle du critère d'accès indépendamment du cadencement dès lors que le cryptogramme CW*KECm peut être déchiffré par le terminal. Les phases D et E illustrent l'effet du cadencement du contrôle de la condition d'accès par l'unité de gestion d'accès 4 sur l'accès au programme. En D : Il y a accès au programme soit parce que l'unité de gestion d'accès 4 ne contrôle pas la condition d'accès et la considère par défaut comme satisfaite, soit parce que cette unité de gestion d'accès 4 vérifie la condition d'accès et la constate satisfaite. En E : Il y a accès au programme parce que l'unité de gestion d'accès 4 ne vérifie pas la condition d'accès et la considère par défaut comme satisfaite alors que le terminal 6 exploite un droit illicite. Les phases K à p illustrent l'effet, sur l'accès au programme, du cadencement du contrôle de la condition d'accès conjointement par le terminal et par l'unité de gestion d'accès 4. En K : l'accès au programme est autorisé car la condition d'accès est constatée satisfaite par le terminal 6 et/ou par l'unité de gestion d'accès 4 et éventuellement estimée satisfaite par défaut par un seul de ces deux modules. En L : l'accès au programme est autorisé car la condition d'accès est constatée satisfaite par défaut par le terminal 6 et par l'unité de gestion d'accès 4. Les deux décisions par défaut sont ici conformes à la combinaison condition d'accès/droit officiel. En M : l'accès au programme est autorisé car la condition d'accès est constatée satisfaite effectivement par le terminal 6 et par défaut par l'unité de gestion d'accès 4. Dans ce cas, l'unité de gestion d'accès 4 ne détecte pas que le terminal 6 exploite un droit illicite. En N : Il n'y a pas d'accès au programme car la condition d'accès est constatée comme non satisfaite par l'unité de gestion d'accès 4 qui ne connaît pas le droit illicite qu'exploite le terminal 6. Dans la première partie de ce cas, l'unité de gestion d'accès 4 détecte que le terminal 6 dispose d'un droit illicite si le terminal 6 lui précise qu'il dispose d'un droit valide. En 0 : L'accès au programme est autorisé car la condition d'accès est estimée satisfaite par défaut par le terminal 6 et par l'unité de gestion d'accès 4. En P : l' ECM n'est pas envoyé à l'unité de gestion d'accès 4 car le terminal dispose de la clé KDiff utilisée pour chiffrer le mot de contrôle CW. Le contrôle par l'unité de gestion d'accès est ineffectif. Cette phase est similaire à la phase C décrite plus haut et doit bénéficier de la même implémentation particulière pour éviter que, hors du contrôle par le terminal, il puisse y avoir accès au programme. Les étapes du procédé selon l'invention vont maintenant être décrites en référence à la figure 7. Sur cette figure 7, les étapes représentées à la partie gauche correspondent aux traitements réalisés par le terminal 6, et celles de la partie droite aux traitements réalisés par l'unité de gestion d'accès 4. Quand l'abonné veut accéder à un programme, le terminal 6 acquiert les flux numériques contenant les composantes vidéo, audio et autres du programme ainsi que les messages ECM. A chaque message ECM reçu (étape 30), le terminal vérifie s'il est dans une période où il doit contrôler la condition d'accès (étape 32). Le test effectué à l'étape 32 matérialise le cadencement du procédé au niveau du terminal 6. Si ce dernier doit effectuer ce contrôle (flèche 34), la condition d'accès contenue dans l'ECM est comparée aux droits présents dans le terminal (étape 36). Si aucun droit ne satisfait la condition d'accès (flèche 38), le traitement de l'ECM est terminé, il n'y a pas d'accès au programme et le terminal 6 attend le message ECM suivant (étape 30). Si la condition d'accès est satisfaite par un droit présent dans le terminal (flèche 40), le terminal 6 vérifie (étape 42) s'il dispose de la clé Kecm lui permettant de déchiffrer le mot de contrôle CW. Cette étape matérialise l'activation du procédé par l'opérateur Si le terminal 6 dispose de la clé Kecm (flèche 44), il déchiffre le mot de contrôle CW (étape 46) et peut accéder au programme par désembrouillage (étape 48). Sinon, il envoie le message ECM à l'unité de gestion d'accès 4 (étape 52). Dans le cas où le terminal 6 n'est pas dans une période où il doit contrôler la condition d'accès (flèche 54), deux scénarios sont à envisager : 10 soit il vérifie (étape 42) s'il peut obtenir lui-même le mot de contrôle CW sans recourir à l'unité de gestion d'accès 4, soit il renvoie systématiquement (étape 52) l'ECM à l'unité de gestion d'accès 4. 15 Dans le premier cas, comme cela est décrit ci-dessus, il déchiffre (étape 46) le mot de contrôle CW si la vérification est positive. Le traitement du contrôle d'accès est alors effectué par le terminal 6. Dans le deuxième cas, le terminal 6 doit 20 systématiquement solliciter l'unité de gestion d'accès 4. Dans ce cas, il ne peut pas y avoir un accès au programme sans contrôle de la condition d'accès par l'unité de gestion d'accès 4. Lorsque le terminal envoie (étape 52) un 25 ECM à l'unité de gestion d'accès 4, celle-ci vérifie (étape 60) si elle est dans une période où elle doit contrôler la condition d'accès de l'ECM. L'étape 60 matérialise le cadencement du procédé au niveau de l'unité de gestion d'accès 4. 30 Si l'unité de gestion d'accès 4 doit contrôler la condition d'accès (flèche 62), elle5 compare (étape 64) cette condition d'accès aux droits du terminal 6. Comme cela a été décrit plus haut, l'unité de gestion d'accès 4 effectue cette comparaison à partir de sa propre base de données des droits des terminaux d'abonnés sans interroger explicitement le terminal 6. Seuls les droits licites sont considérés dans ce traitement pour accorder ou refuser l'accès aux programmes. En variante elle peut également effectuer cette comparaison en interrogeant à distance le processeur de sécurité du terminal. Dans ce cas la présence de droits illicites peut être détectée par exemple par des contrôles de checksum sur les droits constatés dans ce processeur. Si la condition d'accès est satisfaite (flèche 66) ou si l'unité de gestion d'accès 4 n'a pas à contrôler la condition d'accès (flèche 68), l'unité de gestion d'accès 4 déchiffre le mot de contrôle CW de l'ECM (étape 70), chiffre le mot de contrôle CW (étape 72) obtenu avec une clé Kter dédiée au terminal 6 et envoie (étape 74) le cryptogramme obtenu au terminal 6. Ce dernier déchiffre (étape 76) avec sa clé dédiée le mot de contrôle CW et désembrouille (48) le programme. Si l'unité de gestion d'accès 4 considère que, conformément aux droits du terminal 6, la condition d'accès n'est pas satisfaite (flèche 78), elle ne fournit pas au terminal 6 le mot de contrôle CW permettant le désembrouillage du programme. Dans une variante de mise en oeuvre du 30 procédé illustrée par les traits pointillés, (flèche 80), dans laquelle le terminal 6 a précisé via l'ECM, lors de l'étape 52, qu'il dispose d'un droit satisfaisant la condition d'accès, l'unité de gestion d'accès 4 corrèle alors (étape 84) cette information avec sa propre conclusion et peut détecter (flèche 86) que le terminal 6 tente d'accéder illicitement au contenu et déclencher (étape 88) un traitement approprié d'une telle tentative de fraude. Le procédé selon l'invention peut également être mis en oeuvre dans un contexte de réutilisation d'un contenu préalablement obtenu selon le procédé, pour la relecture ou la redistribution d'un contenu enregistré, par exemple. Dans ce cas, le paramètre envoyé par l'unité de gestion d'accès 4 au terminal 6 est un message ECMR destiné à être enregistré dans le terminal avec le contenu et comportant des critères d'accès destinés au contrôle de la réutilisation dudit contenu, relecture ou redistribution, par exemple. Lors de la relecture du contenu ou de sa réutilisation, le message ECMR sera, selon sa constitution, traité selon le procédé, en faisant appel à l'unité de gestion d'accès 4, ou selon l'art antérieur par le seul terminal. Le procédé peut également s'appliquer pour renforcer le contrôle d'accès dans un système DRM. Dans ce cas, une unique clé est généralement requise pour désembrouiller l'ensemble d'un contenu. Cette clé est mise à disposition indépendamment du contenu lui-même, encapsulée dans une licence spécifique au système de réception 30 destinataire.25 Dans ce contexte, le procédé proposé s'applique en constituant la licence de façon spécifique au système amont, de façon à ce que le système de réception ne puisse pas exploiter cette 5 licence sans recourir au système amont, le système amont pouvant alors vérifier le droit du système de réception à accéder au contenu considéré, puis reconstituer le cas échéant la licence de façon spécifique à ce système de réception. La figure 8 illustre schématiquement une architecture de distribution de contenus et/ou de services, désignés par la suite en tant que contenus , dans laquelle un opérateur 100 fournit un contenu embrouillé à un ensemble de terminaux (102, 15 104, 106, 108) d'une même entité, telle qu'un même foyer familial, regroupant plusieurs terminaux pour permettre à un abonné de visualiser sur plusieurs récepteurs audiovisuels des contenus différents, en fonction des divers droits attribués à cet abonné par 20 l'opérateur. Dans l'exemple illustré par cette figure 8, le terminal maître 102 et les terminaux esclaves sont munis de dispositifs de démodulation (démodulateur DVBS, DVB-C, DVB-T, modem IP, ...) adaptés aux réseaux de 25 distribution auxquels ils sont connectés. En outre, dans cet exemple, le terminal maître 102 est muni d'un processeur de sécurité, tel qu'une carte à puce 109 et les terminaux esclaves (104, 106, 108) ne disposent pas de carte à puce mais permettent d'accéder aux contenus 30 de l'opérateur en se connectant au terminal maître 102 10 par lequel ils pourront obtenir l'accès auxdits contenus. Notons que terminal maître 102 peut être utilisé par l'abonné pour accéder aux contenus de façon classique. Le terminal maître 102 et le terminal esclave 104 reçoivent directement (flèches 105) de l'opérateur 100 un contenu embrouillé, le terminal esclave 106 reçoit (flèche 107) un contenu via le terminal maître 102, le terminal esclave 108 reçoit (flèche 110) un contenu enregistré dans une mémoire locale 111 du terminal maître 102 ou dans une mémoire locale du terminal esclave 106, (flèche 112). Notons cependant qu'un terminal esclave (104, 106, 108) peut être doté néanmoins d'une carte à puce permettant d'effectuer le contrôle d'accès aux contenus partiellement par le terminal esclave et partiellement par le terminal maître, selon un cadencement contrôlé par l'opérateur tel que cela a été décrit précédemment. L'architecture décrite à la figure 8 s'applique également à d'autres entités telles qu'un serveur passerelle (home gateway) ou une antenne collective sans sortir du cadre de l'invention. Dans tous les cas, les terminaux esclaves 104, 106 et 108 disposent chacun d'une liaison point-àpoint (flèche 115) avec le terminal maître 102, et renvoient audit terminal maître 102 via cette liaison point-à-point une information extraite de la condition d'accès associée au contenu pour permettre au terminal maître 102 de gérer le contrôle d'accès à ce contenu. Cette architecture peut en outre être étendue à une organisation en cascade des terminaux. En effet, un terminal esclave peut être le terminal maître d'autres terminaux esclaves qui lui sont connectés. Cette capacité d'extension permet de construire des topologies fonctionnelles particulières de terminaux. La limitation d'une telle extension d'architecture provient des temps de réponse induits par les cascades multiples de terminaux. Dans un mode préféré de réalisation, les terminaux esclaves sont équipés d'une puce électronique sécurisée avec laquelle ils procèdent au déchiffrement du cryptogramme du mot de contrôle fourni par le terminal maître. Dans ce cas, la sécurisation de l'accès au contenu par l'un des terminaux esclaves 104, 106 et 108 est obtenu grâce à l'utilisation conjointe de l'unique carte à puce insérée dans le terminal maître 102 et de la puce électronique dans chacun des terminaux esclaves 104, 106 et 108. Dans un autre mode de réalisation cette fonction de déchiffrement est effectuée par un module logiciel dédié sécurisé du terminal esclave. La solution s'applique aussi bien aux contenus diffusés en direct qu'aux contenus préalablement enregistrés par le terminal maître 102 ou par un autre terminal esclave 106. L'opérateur peut définir depuis son système amont les terminaux esclaves autorisés à être gérés par le terminal maître, introduisant ainsi une notion de domaine. Ainsi, un terminal esclave non autorisé ne pourra pas déchiffrer les contenus issus du terminal maître. Dans un mode préféré de réalisation, l'opérateur contrôle les terminaux esclaves habilités à fonctionner avec un terminal maître en contrôlant la distribution de la clé de session, comme cela sera décrit plus loin. En variante, l'opérateur peut également limiter le nombre de terminaux esclaves qui peuvent faire appel à un même terminal maître en créant une liste explicite contenant les identifiants des terminaux autorisés ou interdits. Dans ce cas le contrôle d'un terminal esclave résulte de son habilitation à disposer d'une liaison point à point établie avec le terminal maître. Le nombre de terminaux autorisés dans la liste peut alors être choisi par l'opérateur. Dans tous les cas, seuls les terminaux esclaves autorisés reçoivent une clé de session compatible avec le terminal maître auquel ils sont rattachés. L'élimination d'un terminal esclave de la liste des terminaux autorisés est également contrôlée par l'opérateur typiquement en excluant ce terminal de la liste de terminaux esclaves auxquels est envoyée une nouvelle clé de session. Réception et enregistrement des contenus par le terminal maître L'accès aux contenus par le terminal maître, pour leur utilisation, leur enregistrement ou30 leur relecture, est contrôlé conformément au procédé de la figure 1 décrit précédemment, par sollicitation de sa carte à puce si le terminal en est doté et/ou de l'unité de gestion d'accès 4 de l'opérateur. A la réception de la condition d'accès, le terminal maître 102 renvoie au moins une information de ladite condition d'accès à l'unité de gestion d'accès 4 via la liaison point-à-point 12. Cette dernière traite ladite information pour autoriser ou empêcher l'utilisation du contenu par le terminal maître 102. Ce traitement des contenus par le terminal maître n'est pas modifié du fait que des terminaux esclaves peuvent le solliciter par ailleurs. Par contre, de par son statut de maître, le terminal maître 102 dispose de la fonctionnalité supplémentaire lui permettant d'être sollicité par des terminaux esclaves 104, 106, 108 pour contrôler leur accès à des contenus. Il peut en outre être doté de la capacité à transmettre à des terminaux esclaves les contenus qu'il reçoit (terminal 106) ou des contenus qu'il a enregistrés (terminal 108). Cette opération est contrôlée par l'opérateur en programmant, dans le terminal maître 102, les flux/services qui peuvent être redirigés vers l'un des (ou les) terminaux esclaves 104, 106 ou 108. Utilisation d'un contenu par un terminal esclave Un terminal esclave reçoit les contenus/services directement (terminal 104) de la source amont, via une liaison satellite par exemple, par l'intermédiaire (terminal 106) du terminal maître, ou après leur enregistrement (terminal 108) sur un autre terminal maître ou esclave. A la réception du contenu et de la condition d'accès associée (ECM), le terminal esclave 104, 106 ou 108 se connecte au terminal maître 102 via le canal de communication 115, et transmet le message ECM au terminal maître 102 pour traitement. Dans la mesure où les données envoyées au terminal maître 102 par le terminal esclave 104, 106 et 108 sont chiffrées, le canal de communication 115 peut ne pas être sécurisé. Le terminal maître 102 soumet ensuite l'ECM à la carte à puce 109 qui déchiffre le mot de contrôle CW si les conditions d'accès sont remplies, et le rechiffre localement avec une clé de session KS. Le mot de contrôle CW ainsi rechiffré localement est envoyé par le terminal maître 102 au terminal esclave 104, 106 ou 108. A la réception du mot de contrôle CW ainsi rechiffré, le terminal esclave 104, 106 ou 108 soumet le cryptogramme du CW à la puce électronique sécurisée qui en effectue le déchiffrement avec la clé de session KS et applique le mot de contrôle déchiffré CW au désembrouilleur. Notons que l'opérateur peut contrôler si un terminal esclave 104, 106 ou 108 est associé au terminal maître 102 en maîtrisant la présence de la clé de session KS dans ce terminal esclave. Ainsi seul un terminal esclave disposant de la bonne clé de session KS est en mesure d'obtenir le mot de contrôle CW, et donc de déchiffrer les contenus redistribués par le terminal maître 102 ou reçus directement. Notons également que la fonction de la puce électronique sécurisée peut être remplie par un processeur de sécurité, tel qu'une carte à puce, ou un module logiciel sans sortir du cadre de l'invention. Le procédé selon l'invention s'applique également lorsque le terminal esclave 106, au lieu d'exploiter directement (typiquement visualiser) le contenu, l'enregistre dans une mémoire locale 120. Dans ce cas, si les conditions d'accès sont satisfaites, le terminal maître 102 fournit au terminal esclave 106 des messages ECM à enregistrer avec le flux. A la relecture d'un contenu enregistré, le terminal esclave 106 ou 108 fait appel, comme pour un contenu traité à sa réception, au terminal maître 102 pour traiter les conditions d'accès. Gestion de la clé de session La clé de session destinée à chiffrer le mot de contrôle CW que le terminal maître 102 envoie au terminal esclave 104, 106 ou 108 est connue du terminal maître 102 et des terminaux esclaves 104, 106 et 108 d'un même parc. Cette clé de session est chargée dans les terminaux 102, 104, 106, 108 à la constitution du parc, lors d'une étape d'initialisation de ces terminaux. Dans un mode préféré de réalisation cette clé de session est chargée par l'opérateur dans la carte à 30 puce du terminal maître 102 par un message de gestion (EMM). Elle est envoyée également par l'opérateur au 25 terminal esclave 104, 106 ou 108, par exemple par message EMM, pour être enregistrée dans la puce électronique sécurisée. Ces chargements par EMM peuvent porter sur la clé de session elle-même ou sur une donnée, typiquement secrète, servant aux deux parties pour calculer la clé de session. La figure 9 illustre schématiquement une procédure de contrôle de l'habilitation d'un terminal esclave à exploiter le contenu numérique. Dans l'exemple illustré par cette figure 9, une adresse @i est attribuée à chaque terminal du parc. Les terminaux 102 et 104, d'adresses respectives @0 et @1, disposent de la même clé de session K1 chargée par l'opérateur alors que le terminal 106 d'adresse @2 dispose d'une autre clé de session K2. Le terminal esclave 104 peut coopérer avec le terminal maître 102, puisqu'il peut déchiffrer le cryptogramme CW*K1 avec la clé K1 pour obtenir le mot de contrôle CW. Par contre, le terminal esclave 106 disposant de la clé de session K2 ne peut pas déchiffrer le cryptogramme CW*K1 qui lui serait envoyé par le terminal maître 102 utilisant la clé de session K1. Il en résulte que l'opérateur contrôle entièrement le partage de carte entre les terminaux par le contrôle de la clé de session partagée par le terminal maître 102 et les terminaux esclaves (104, 106),30 Contrôle de l'usage normal d'un terminal Le procédé selon l'invention peut être utilisé par un même terminal maître pour traiter un ou plusieurs ECM. En effet, un terminal peut solliciter l'unité de gestion d'accès 4 (figure 1) pour traiter la voie ECM lui permettant d'accéder à un contenu. Il peut également solliciter cette unité de gestion d'accès 4 pour traiter simultanément plusieurs contenus, ce qui se traduit par autant de voies ECM à traiter. L'accès simultané à plusieurs contenus par le même terminal maître 102 peut être normal. C'est le cas où un programme est constitué de plusieurs composantes telles que par exemple une condition d'accès sur l'image et le son original, une autre pour 15 une langue différente, une autre encore pour les sous-titres pour malentendants. C'est également le cas lorsque le terminal est un terminal passerelle, c'est-à-dire un équipement servant de point d'entrée dans une même entité (un même foyer par exemple) et fédérant les 20 accès de plusieurs terminaux aux contenus distribués. Par contre, l'accès simultané à plusieurs contenus par le même terminal maître 102 peut être utilisé pour détourner un accès officiel et multiplier l'accès à des contenus sans autorisation. 25 Une solution pour détecter ce détournement, consiste à observer, pendant une période donnée, le nombre et le type de requêtes formulées auprès de l'unité de gestion d'accès 4 par un même terminal maître 102, et diagnostiquer, selon le contexte, si ce 30 terminal est ou non frauduleusement utilisé.10 L'observation du type de requête permet de déterminer, notamment, si le terminal maître 102 soumet à traitement la même voie ECM ou plusieurs voies ECM, et dans ce dernier cas si ces voies ECM sont corrélées, c'est-à-dire, relatives au même programme, ou indépendantes, c'est-à-dire, relatives à des programmes différents. Il en est de même du constat que le terminal maître répète des requêtes d'accès à un contenu dont il n'a pas normalement les droits d'accès. Le nombre de requêtes ainsi relevées, selon leur type, est comparé à un seuil au-delà duquel l'unité de gestion d'accès 4 diagnostique qu'il s'agit d'une tentative de piratage et prend les mesures en conséquence, telles que l'arrêt de transmission, à ce terminal, des données permettant l'accès aux contenus La comptabilisation des requêtes, la prise en compte des types de requêtes, la détermination de la période d'observation, l'ajustement du seuil sont modulables en fonction de la permissivité ou la sévérité qu'on veut donner à ce contrôle. Le contrôle par le terminal maître de l'usage normal d'un terminal esclave peut également être effectué selon la même procédure
L'invention concerne un procédé de contrôle d'accès à un contenu numérique embrouillé distribué à un parc de terminaux récepteurs comprenant un terminal maître et au moins un terminal esclave dépendant dudit terminal maître, procédé dans lequel le terminal esclave renvoie systématiquement ou occasionnellement au terminal maître au moins une information d'une condition d'accès associé au contenu via une liaison point-à-point pour permettre audit terminal maître de contrôler l'accès au contenu par ledit terminal esclave.
1. Procédé de contrôle d'accès à un contenu embrouillé fourni à un terminal de réception (6) par un opérateur auquel est associée une unité de gestion d'accès (4), ledit terminal (6) étant muni d'au moins un module de contrôle d'accès (10), procédé comportant les étapes suivantes . a -associer audit contenu une condition d'accès comportant une pluralité d'informations nécessaires au désembrouillage dudit contenu, b -transmettre ledit contenu avec ladite condition d'accès audit terminal (6), Procédé caractérisé en outre par les étapes suivantes: à la réception de la condition d'accès par le terminal (6), c - renvoyer systématiquement ou occasionnellement au moins une information de ladite condition d'accès du terminal (6) à l'unité de gestion d'accès (4) via une liaison point-à-point (12), d - traiter ladite information par l'unité de gestion d'accès (4) pour permettre ou empêcher l'utilisation du contenu par le terminal de réception (6) en fonction du résultat dudit traitement. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le traitement de l'information reçue par l'unité de gestion d'accès (4) comprend une première étape consistant à vérifier si cette information est compatible avec des données d'accès préalablementmémorisées dans le terminal (6), et une deuxième étape consistant à transmettre au terminal (6) au moins un paramètre de commande pour permettre ou empêcher l'utilisation du contenu en fonction du résultat de la première étape 3. Procédé selon la 2, dans lequel, à la réception de la condition d'accès par le terminal (6), le module de contrôle d'accès (10) vérifie si la condition d'accès est satisfaite par les données d'accès préalablement mémorisées dans ledit terminal de réception (6). 4. Procédé selon la 3, dans lequel le terminal (6) renvoie à l'unité de gestion d'accès (4) une partie ou la totalité desdites informations de la condition d'accès seulement si la condition d'accès reçue n'est pas satisfaite. 5. Procédé selon la 3, dans lequel le terminal (6) renvoie à l'unité de gestion d'accès (4) une partie ou la totalité desdites informations de la condition d'accès même si la condition d'accès reçue est satisfaite. 6. Procédé selon la 3, dans lequel ladite première étape consiste en outre à détecter la tentative d'accès illicite au contenu par le terminal (6).30 7. Procédé selon la 6, dans lequel l'unité de gestion d'accès (4) mémorise les tentatives d'accès illicites au contenu de manière à établir une liste des terminaux fraudeurs et à programmer des sanctions en conséquence. 8. Procédé selon la 3, dans lequel la première étape de traitement de l'information reçue par l'unité de gestion d'accès (4) et le contrôle de la condition d'accès par le terminal (6) de réception sont effectués indépendamment l'un de l'autre systématiquement ou occasionnellement selon un cadencement défini par l'opérateur. 9. Procédé selon la 8, dans lequel ledit cadencement est imprévisible pour le terminal de réception (6). 10. Procédé selon la 1, dans lequel la condition d'accès est transmise au terminal (6) dans un message ECM comportant au moins un critère d'accès CA, un cryptogramme CW*Kecm d'un mot de contrôle CW chiffré par une clé Kecm, et en ce que les données d'accès mémorisées dans le terminal (6) comportent des droits d'accès au contenu et au moins une clé de déchiffrement. 11. Procédé selon les 4 et 10, dans lequel le terminal (6) envoie au moins le 30 cryptogramme CW*Kecm si le module de contrôle d'accès(10) ne dispose pas de la clé Kecm pour déchiffrer ledit cryptogramme CW*Kecm. 12. Procédé selon les 2 et 10, dans lequel le paramètre envoyé par l'unité de gestion d'accès (4) au terminal (6) est un mot de contrôle CW déchiffré avec la clé Kecm et rechiffré par une clé Kter connue spécifiquement du terminal (6) et/ou un message ECMR destiné à être enregistré avec le contenu et comportant des critères d'accès destinés au contrôle de la réutilisation dudit contenu. 13. Procédé selon la 1, dans lequel le contenu fourni au terminal (6) est protégé 15 par une licence DRM. 14. Procédé selon la 13, dans lequel l'information renvoyée par le terminal (6) à l'unité de gestion d'accès (4) est la licence DRM. 20 15. Système de contrôle d'accès comportant un dispositif d'émission (2) comprenant un serveur de contenu (8), une unité de gestion d'accès (4) associée audit dispositif (2), un terminal de réception (6) muni 25 d'au moins un module de contrôle d'accès (10) à un contenu embrouillé fourni par ledit serveur (8) et auquel est associée une condition d'accès comportant une pluralité d'informations nécessaires au désembrouillage dudit contenu, système caractérisé en 30 ce que ledit terminal de réception (6) est relié à ladite unité de gestion d'accès (4) par une liaisonpoint à point (12) à travers laquelle ledit module de contrôle d'accès (10) renvoie, systématiquement ou occasionnellement, à ladite unité de gestion d'accès (4) au moins une information contenue dans ladite condition d'accès de manière à permettre à l'unité de gestion d'accès (4) de traiter ladite information pour permettre ou empêcher l'utilisation du contenu par le terminal de réception (6) en fonction du résultat du traitement effectué par l'unité de gestion d'accès (4). 16. Système selon la 15, dans lequel ladite unité de gestion d'accès (4) comporte : - des moyens pour vérifier si l'information reçue du module de contrôle d'accès (10) est compatible avec les données d'accès mémorisées dans le terminal (6), et - des moyens pour générer et transmettre au terminal au moins un paramètre de commande pour permettre ou empêcher l'utilisation du contenu en fonction du résultat de ladite vérification. 17. Système selon la 16, dans lequel ladite unité de gestion d'accès (4) est distincte du dispositif d'émission (2). 18. Système selon la 16, dans lequel ladite unité de gestion d'accès (4) est intégrée au dispositif d'émission (2). 30 19. Dispositif (2) de distribution d'un contenu embrouillé transmis, avec une condition d'accès25comprenant une pluralité d'informations nécessaires au désembrouillage dudit contenu, à au moins un terminal de réception (6) muni d'un module de contrôle d'accès (10), dispositif caractérisé en ce qu'il est associé à une unité de gestion d'accès (4) communiquant via une liaison point à point (12) avec le module de contrôle d'accès (10) du terminal de réception (6). 20. Terminal de réception (6) d'un contenu embrouillé distribué par un dispositif de distribution de contenu (2) associé à une unité de gestion d'accès (4), terminal (6) caractérisé en ce qu'il comporte au moins un module de contrôle d'accès (10) communiquant par une liaison point à point (12) avec ladite unité de gestion d'accès (4). 21. Programme d'ordinateur destiné à la mise en oeuvre d'un procédé de contrôle d'accès à un contenu embrouillé fourni par un opérateur auquel est associée à une unité de gestion d'accès (4) , à un terminal de réception (6) comportant un module de contrôle d'accès (10), programme comportant, un premier module mémorisé dans le terminal (6) comprenant des instructions pour renvoyer systématiquement ou occasionnellement au moins une information de ladite condition d'accès du terminal (6) à l'unité de gestion d'accès (4) via une liaison point à point (12), ledit premier module coopérant avec un deuxième module mémorisé dans l'unité de gestion d'accès (4) comprenant des instructions pour traiter ladite information et des instructions pour permettre ou empêcher l'utilisationdu contenu par le terminal de réception (6) en fonction du résultat dudit traitement. 22. Procédé de contrôle d'accès à un contenu embrouillé distribué à un parc de terminaux récepteurs comprenant un terminal maître (102) et au moins un terminal esclave (104, 106, 108) dépendant dudit terminal maître (102), procédé comportant les étapes suivantes . - associer audit contenu une condition d'accès comportant une pluralité d'informations nécessaires au désembrouillage du contenu distribué, - attribuer audit terminal maître et audit terminal esclave une clé de session Ks commune, - transmettre (105, 107, 110) aux terminaux (102, 104, 106, 108) dudit parc un flux comportant le contenu numérique embrouillé et la condition d'accès, procédé caractérisé en outre par les étapes suivantes . - à la réception dudit flux, le terminal esclave (104, 106, 108) extrait la condition d'accès du flux reçu et renvoie systématiquement ou occasionnellement au moins une information de ladite condition d'accès au terminal maître (102) via une liaison point-à-point (115) établie avec le terminal maître, et -à la réception de l'information renvoyée par le terminal esclave (104, 106, 108), le terminal maître (102) vérifie si cette information est compatible avec des droits d'accès préalablement alloués audit terminal esclave (104, 106, 108), et renvoie à ce terminal esclave (104, 106, 108) au moinsun paramètre de commande chiffré par la clé de session KS autorisant l'utilisation du contenu si ladite information est compatible avec lesdits droits d'accès, ou interdisant l'utilisation du contenu si ladite information n'est pas compatible avec lesdits droits d'accès. 23. Procédé selon la 22, dans lequel la condition d'accès est transmise dans un message ECM comportant au moins un critère d'accès CA et un cryptogramme CW*Kecm d'un mot de contrôle CW utilisé pour chiffrer le contenu. 24. Procédé selon la 23, dans lequel le terminal esclave (104, 106, 108) renvoie au moins le cryptogramme CW*Kecm au terminal maître (102). 25. Procédé selon la 24 dans lequel le paramètre transmis par le terminal maître (102) au terminal esclave (104, 106, 108) est le mot de contrôle CW déchiffré avec la clé Keom et rechiffré par la clé de session Ks. 26. Procédé selon la 22, dans lequel le paramètre transmis par le terminal maître (102) au terminal esclave (104, 106, 108) est un message ECMR destiné à être enregistré avec le contenu et comportant des critères d'accès destinés au contrôle de la réutilisation dudit contenu.30 27. Procédé selon la 22, dans lequel le contenu distribué est protégé par une licence DRM. 28. Procédé selon la 27, dans lequel l'information renvoyée par le terminal esclave (104, 106, 108) au terminal maître (102) est la licence DRM. 10 29. Système de contrôle d'accès comportant un dispositif d'émission (2) comprenant un serveur de contenu (8), un terminal maître (4, 102), au moins un terminal esclave (6, 104, 106, 108) dépendant dudit terminal maître (4, 102), ledit serveur de contenu (8) 15 comportant des moyens pour distribuer auxdits terminaux (4, 6, 102, 104, 106, 108) un contenu numérique embrouillé auquel est associée une condition d'accès comportant une pluralité d'informations nécessaires au désembrouillage dudit contenu, système caractérisé en 20 ce que le terminal esclave (6, 104, 106, 108) est susceptible d'être connecté au terminal maître (4, 102) via une liaison point-à-point (12, 115) à travers laquelle ledit terminal esclave (6, 104, 106, 108) renvoie au terminal maître (4, 102) systématiquement ou 25 occasionnellement au moins une information extraite de ladite condition d'accès de manière à permettre audit terminal maître (4, 102) de traiter ladite information pour autoriser ou empêcher l'utilisation du contenu par le terminal esclave (6, 104, 106, 108). 30 30. Système selon la 29, dans lequel ledit terminal maître (4, 102) comporte : - des moyens pour vérifier si l'information reçue du terminal esclave (6, 104, 106, 108) est compatible avec des droits d'accès préalablement alloués audit terminal esclave (6, 104, 106, 108), et - des moyens pour générer et transmettre audit terminal esclave (6, 104, 106, 108) au moins un paramètre de commande pour autoriser ou empêcher l'utilisation du contenu en fonction du résultat de ladite vérification. 31. Système selon la 29, dans lequel ledit terminal maître (4, 102) est intégré au dispositif d'émission (2). 32. Système selon la 29, dans lequel ledit terminal maître est intégré à une antenne de réception collective. 33. Système selon la 29 dans lequel ledit terminal maître remplit une fonction de passerelle entre le serveur de contenu (8) et les terminaux esclaves (6, 104, 106, 108) du parc. 25 34. Terminal de réception maître (4, 102) associé à au moins un terminal de réception esclave (6, 104, 106, 108) dans un système de distribution d'un contenu embrouillé, caractérisé en ce qu'il comporte un 30 logiciel apte à traiter une information transmise par le terminal esclave (6, 104, 106, 108) pour autoriser20ou empêcher l'utilisation du contenu par ledit terminal esclave (6, 104, 106, 108). 35. Programme d'ordinateur destiné à la mise en oeuvre d'un procédé de contrôle d'accès à un contenu embrouillé distribué à un parc de terminaux de réception comportant un terminal maître (4, 102) et au moins un terminal esclave (6, 104, 106, 108), l'accès audit contenu étant soumis à une condition d'accès comportant au moins un critère d'accès et une pluralité d'informations nécessaire au désembrouillage dudit contenu, programme caractérisé en ce qu'il comporte un premier module mémorisé dans le terminal esclave (6, 104, 106, 108) comprenant des instructions pour extraire la condition d'accès du flux reçu et renvoyer systématiquement ou occasionnellement au moins une information de ladite condition d'accès au terminal maître (4, 102), via une liaison point-à-point (12, 115) établie avec le terminal maître, ledit premier module coopérant avec un deuxième module mémorisé dans le terminal maître (4, 102) comprenant des instructions pour traiter ladite information et des instructions pour permettre ou empêcher l'utilisation du contenu par le terminal esclave (6, 104, 106, 108) en fonction du résultat dudit traitement.
H
H04
H04N,H04L
H04N 7,H04L 9,H04L 12,H04N 5
H04N 7/12,H04L 9/28,H04L 12/16,H04N 5/00,H04N 7/16,H04N 7/167,H04N 7/173
FR2900219
A1
ECLISSE, PROCEDE D'ASSEMBLAGE D'OSSATURE UTILISANT CETTE ECLISSE ET OSSATURE AINSI OBTENUE
20,071,026
L`INVENTION La présente invention concerne une éclisse, un procédé d'assemblage d'une ossature utilisant cette éclisse et des fourrures adaptées, ainsi que l'ossature obtenue, en particulier dans le domaine de la construction de faux plafonds, de cloisons, en particulier de grande hauteur, et autres. ARRIERE-PLAN TECHNIQUE La construction d'un faux plafond suppose de mettre en 20 place une ossature ou grille ou treillis préalablement à la disposition de plaques sur cette ossature. L'ossature est généralement constituée de suspentes sur lesquelles viennent se fixer des éléments en forme de, rails appelés fourrures, dont la longueur peut varier 25 typiquement de un à plusieurs mètres. Les fourrures sont dans un premier temps disposées bout à bout avec un faible jeu entre elles, de manière à couvrir toute la dimension souhaitée pour le plafond suspendu. Puis des éléments de recouvrement appelés éclisses sont disposés pour lier les 30 fourrures deux à deux. Par exemple, une fourrure peut avoir un profil en U, la base du U étant tournée en direction du sol et les branches du U étant en partie refermées vers l'intérieur du U (un exemple d'une telle fourrure est la fourrure 35 PREGYMETAL S47 fabriquée par Lafarge Plâtres). L'éclisse correspondante présente alors également un profil en U. Ainsi, chaque éclisse destinée à relier deux fourrures doit être glissée par translation longitudinale (coulissement) à R:ABrevets\24900\24900ù 060424-Texte-depo, doc- 24/04/06 - 1/33 l'intérieur des espaces respectifs ménagés par les branches en U des deux fourrures. Ce coulissement de chaque éclisse dans deux fourrures respectives occasionne des difficultés pratiques considérables. En effet, le jeu entre les fourrures étant faible, il est nécessaire de translater l'une ou l'autre des fourrures ou les deux afin de ménager provisoirement l'espace nécessaire à l'insertion de l'éclisse. Au fur et à mesure de l'assemblage de l'ossature, cette translation devient de plus en plus problématique, car c'est en réalité toute une partie de la structure qu'il convient de déplacer, voire de tordre, pour pouvoir mettre en place chaque nouvelle fourrure. C'est pourquoi l'assemblage de l'ossature requiert de l'expérience ainsi que beaucoup d'efforts, et entraîne plus généralement une perte de temps substantielle. Il faut noter qu'il existe également une éclisse de type télescopique (commercialisée sous le nom Ecliscope par SPP), utilisable pour les extrémités d'ossature, et qui est constituée par un profilé qui se glisse dans une fourrure puis peut être ajusté pour prolonger celle-ci jusqu'à la paroi. Toutefois ce système présente deux inconvénients majeurs : d'une part il s'agit d'une pièce mécanique supplémentaire qui doit être utilisée spécialement pour les extrémités d'ossature ; d'autre part, le système présente un risque de défaut de pose, spécialement dans le cas où la partie de l'éclisse prolongeant la fourrure est plus grande que la partie de l'éclisse logée dans la fourrure (risque de porte-à-faux). Il existe donc un réel besoin de nouvelles pièces d'ossature permettant de circonvenir ce problème et de permettre un assemblage plus aisé et plus rapide de l'ossature. RESUME DE L'INVENTION L'invention concerne en premier lieu une éclisse comportant une base (1) et deux parois latérales (2a, 2b) qui délimitent un espace intérieur (7) et comportant des R:ABrevets\24900A24900ù 060424-Teste-depotdoc- 24/04/06 - 2/33 moyens d'encliquetage qui consistent notamment en ce que la base (1) forme dans l'espace intérieur (7) un angle supérieur à 95 ou inférieur à 85 avec chaque paroi latérale (2a, 2b) respective. Avantageusement, les moyens d'encliquetage consistent également en ce que l'ensemble formé par la base (1) et les parois latérales (2a, 2b) présente une déformabilité élastique. Selon un mode de réalisation préféré, l'angle formé 70 dans l'espace intérieur (7) entre la base (1) et chaque paroi latérale (2a, 2b) respective est compris entre 105 et 145 , de préférence entre 110 et 135 , de manière plus particulièrement préférée entre 115 et 125 . Selon un mode de réalisation préféré alternatif, 15 l'angle formé dans l'espace intérieur (7) entre la base (1) et chaque paroi latérale (2a, 2b) respective est compris entre 35 et 75 , de préférence entre 45 et 70 , de manière plus particulièrement préférée entre 55 et 65 . Avantageusement, chaque paroi latérale (2a, 2b) est 20 dotée à son bord opposé à la base (1) d'un rebord (3a, 3b) respectif constitué par un repliement de la paroi latérale (2a, 2b) respective vers l'espace intérieur (7). Avantageusement, la base (1) est pourvue d'une forme de guidage (5). 2.5 De préférence, l'éclisse susmentionnée est formée d'une pièce d'acier monobloc, de préférence d'épaisseur 6/10 mm. De préférence, l'éclisse susmentionnée comporte au moins une butée (4a, 4b) faisant saillie du côté opposé à 30 l'espace intérieur (7). Selon un mode de réalisation préféré, la ou les butées (4a, 4b) définissent une séparation entre deux portions d'éclisse de dimensions essentiellement égales. Selon un mode de réalisation préféré alternatif, 35 l'éclisse susmentionnée comporte des moyens d'accrochage qui comportent une paroi extrémale (8) s'étendant du côté de l'espace intérieur (7) essentiellement perpendiculairement à la base (1) et dont le bord, du côté R:\Brevets\24900\24900--060424-Terte-depotdoc- 24/44/06-3/33 opposé à la base (1), est doté d'un repliement en épingle à cheveux (9). Selon un mode de réalisation avantageux, les moyens d'accrochage comportent également une saillie (11) formée par une extension partielle de la paroi extrémale (8) du côté opposé à l'espace intérieur (7) et une languette (10) située à l'extrémité de la saillie (11), s'étendant essentiellement parallèlement à la base (1) et dotée de moyens de fixation à la seconde fourrure. De préférence, l'ensemble constitué par la paroi extrémale (8), le repliement en épingle à cheveux (9) et éventuellement la languette (10) est susceptible de pivoter par rapport à la base (1). L'invention a également pour objet un ensemble d'éléments d'ossature destinés à être assemblés, comprenant . au moins une première fourrure et une seconde fourrure ; au moins une éclisse telle que définie ci-dessus. L'invention a également pour objet un procédé d'assemblage d'une ossature comprenant : - une étape de liaison d'une éclisse à une première fourrure et, avant, après ou simultanément, - une étape de liaison de l'éclisse à une seconde fourrure, dans lequel - l'éclisse comporte une base (1) et deux parois latérales (2a, 2b) ; - chaque fourrure comprend une base (21) et deux parois latérales (22a, 22b) délimitant un espace intérieur (25), chaque paroi latérale (22a, 22b) étant dotée sur son bord opposé à la base (21) d'un rebord (23a, 23b) respectif constitué par un repliement de la paroi latérale (22a, 22b) respective vers l'espace intérieur (25) ; et -l'étape de liaison de l'éclisse à la seconde fourrure consiste en l'insertion d'une portion de l'éclisse dans l'espace intérieur (25) de la R~V3revets\24900\24900--060424-Texte-deput doc- 24/04/06 - 4/33 seconde fourrure qui s'effectue au moins en partie non parallèlement à l'axe de la seconde fourrure et par encliquetage, ledit encliquetage s'effectuant par déformation élastique par flexion d'une ou plusieurs des parois latérales (2a, 2b, 22a, 22b) de l'éclisse et de la seconde fourrure. De préférence, dans le procédé susmentionné l'éclisse est l'éclisse selon l'invention définie ci-dessus. Selon un mode de réalisation préféré, l'étape de liaison de l'éclisse à la première fourrure consiste en l'insertion d'une autre portion de l'éclisse dans l'espace intérieur (25) de la première fourrure qui s'effectue au moins en partie non parallèlement à l'axe de la première fourrure et par encliquetage, ledit encliquetage s'effectuant par déformation élastique par flexion d'une ou plusieurs des parois latérales (2a, 2b, 22a, 22b) de l'éclisse et de la première fourrure, la première fourrure et la seconde fourrure ayant des axes dans l'alignement l'un de l'autre à l'issue de ladite étape de liaison. Selon un mode de réalisation préféré alternatif, l'étape de liaison de l'éclisse à la première fourrure consiste en un accrochage de l'éclisse à la première fourrure, la première fourrure et la seconde fourrure ayant des axes perpendiculaires à l'issue de ladite étape de liaison. De préférence, ledit accrochage s'effectue par enserrement de la première fourrure entre le repliement en épingle à cheveux (9) et la languette (10) décrits ci-dessus. Avantageusement, le procédé selon l'invention comprend, entre les deux étapes de liaison, une étape de déformation plastique de l'éclisse de sorte que la première fourrure et la seconde fourrure présentent des bases (21) respectives formant un angle souhaité. Selon un autre mode de réalisation, le procédé selon l'invention comprend en outre une étape d'insertion de l'éclisse transversalement à une poutre d'ossature primaire (41) comportant une base (48) et un ou plusieurs orifices R:ABrevets\24900\24900--060424Texte-depotdoc- 24/04/06 - 5/33 traversants (46a, 46b), afin de disposer les bases (21) des fourrures et la base (48) de la poutre essentiellement dans un même plan. L'invention a également pour objet une ossature de b construction susceptible d'être obtenue par assemblage de fourrures et d'éclisse selon le procédé susmentionné. La présente invention permet de surmonter les inconvénients de l'état de la technique. Elle fournit plus particulièrement un procédé d'assemblage aisé et rapide 10 d'une ossature qui ne nécessite pas de prévoir un jeu significatif entre les fourrures ni de déplacer les fourrures au moment de la mise en place des éclisses. L'invention est tout particulièrement adaptée pour une utilisation dans le cadre de la construction de faux 15 plafonds, mais elle peut également être appliquée à tout autre type d'ouvrage faisant intervenir une ossature similaire, tel qu'une cloison ou contre cloison. Ceci est accompli grâce à la mise au point d'éclisses qui ne doivent pas nécessairement subir un glissement ou 20 coulissement longitudinal pour venir se loger dans les fourrures mais qui sont susceptibles d'encliquetage dans les fourrures. L'encliquetage d'une telle éclisse dans une fourrure correspond à une insertion de l'éclisse non parallèlement à 25 l'axe de la fourrure, ce qui signifie que l'insertion ne s'effectue pas par coulissement ou translation longitudinale de l'éclisse suivant l'axe de la fourrure mais qu'elle s'effectue selon toute autre direction, par exemple suivant une direction essentiellement 30 perpendiculaire à l'axe de la fourrure ou encore selon un mouvement de pivotement relatif de la fourrure et de l'éclisse. Il reste entendu que l'éclisse selon l'invention peut également si on le souhaite être utilisée selon les procédés décrits dans l'état de la technique par 35 coulissement (éventuellement après pincement de l'éclisse pour permettre son insertion dans la fourrure parallèlement à l'axe de celle-ci.). R:ABrevets\24900\24904-060424-Texte-depotdoc- 24/04/06 - 6/33 Selon certains modes de réalisation particuliers, l'invention présente également les caractéristiques avantageuses énumérées ci-dessous. Le raccordement de fourrures en té est rendu 5 possible de façon très simple grâce à une éclisse dotée à la fois de moyens d'accrochage pour assurer une liaison à une première fourrure et de moyens d'encliquetage pour assurer une liaison à une seconde fourrure perpendiculaire à la première. En outre, une telle éclisse pour raccordement en té peut également permettre de façon très pratique de réaliser la jonction entre des fourrures de rampant et de piédroit par une simple déformation manuelle de l'éclisse, et de réaliser une structure en puits de lumière. Dans le cas où la grille comporte à la fois un réseau d'ossature primaire constitué par des poutres et, transversalement à celui-ci, un réseau d'ossature secondaire constitué par des fourrures 20 (dont la dimension est plus réduite que celle des poutres), on utilise traditionnellement des étriers pour lier les deux réseaux, ce qui a pour conséquence que le bas des fourrures est situé dans un plan horizontal inférieur au bas des poutres. 25 Selon l'invention, il est possible d'aligner le bas des poutres et des fourrures dans un même plan, ce qui permet de fixer les plaques de revêtement en les appuyant à la fois sur l'ossature primaire et sur l'ossature secondaire, et non pas uniquement sur l'ossature secondaire. Cet effet est obtenu en ménageant des orifices traversants dans les poutres prévus pour y loger les éclisses selon l'invention. Cette technique permet de se dispenser de talons et de couvre-joints et fournit une meilleure résistance au feu. La mise en oeuvre de l'invention ne nécessite pas forcément de concevoir de nouvelles fourrures, puisque l'invention fournit des éclisses adaptées à R 1DrevetsV249(0V24900--060424-Texte-depot-duc-24/04/06- 7/33 1C) 15 30 35 des fourrures existantes ; alternativement, il est également possible de concevoir selon l'invention de nouveaux ensembles éclisses / fourrures. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES La figure la, la figure lb et la figure le constituent une représentation plane respectivement en vue de face, en vue de côté et en vue de dessus d'une éclisse selon l'invention, pour une liaison entre fourrures de type droite (l'éclisse est alors dite droite). La figure 2a et la figure 2b constituent une représentation en perspective de deux autres modes de réalisation d'une éclisse droite selon l'invention. La figure 3 est une vue en perspective d'un assemblage de deux fourrures avec une éclisse droite classique, selon le procédé connu dans l'art antérieur. La figure 4a est une représentation en perspective de l'éclisse droite de la figure 2b en liaison avec une fourrure. La figure 4b est une représentation en perspective du même type que la figure 4a, dans laquelle l'éclisse correspond à encore un autre mode de réalisation de l'invention. La figure 5 est une représentation plane du procédé d'assemblage de l'éclisse droite de la figure 2a avec une fourrure (le plan de représentation est perpendiculaire à l'axe de la fourrure). Les figures 6, 7 et 8 sont des représentations en perspective de différentes variantes du procédé d'assemblage de l'éclisse droite de la figure 2a avec deux fourrures. La figure 9a et la figure 9b constituent une représentaticn en perspective respectivement en vue de face et en coupe de côté d'une éclisse selon l'invention, pour une liaison entre fourrures en té . Les figures 9c et 9d constituent une représentation en perspective, selon un autre angle de vue, de deux autres variantes de l'éclisse pour liaison en té. 2\Brevets\24900\24900ù 060424-Texte-depoa-duc- 24/04/06 - 8/33 La figure 10 est une vue de dessus en perspective de l'éclisse de l'une des figures 9a à 9d en liaison avec deux fourrures. La figure 11 fournit une représentation en vue plane 5 de l'étape d'accrochage de l'éclisse de l'une des figures 9a à 9d à une fourrure. La figure 12 fournit une représentation en perspective et en miroir du procédé de raccordement en té entre une éclisse de l'une des figures 9a à 9d et deux fourrures, en 10 configuration rampant - piédroit. La figure 13 fournit une représentation en perspective d'un procédé d'assemblage d'une structure de puits de lumière à l'aide de quatre éclisses pour raccordement en té selon l'invention. Trois étapes A, B et C sont 15 représentées. Les figures 14 et 15 sont des vues en perspective (éclatée dans le cas de la figure 14) d'un système d'ossature primaire et d'ossature secondaire selon l'invention. 20 La figure 16 est une vue en perspective d'une contre cloison de grande hauteur comprenant un système d'ossature primaire et secondaire selon l'invention. La figure 17 est une vue en perspective d'une pièce monobloc comprenant une poutre d'ossature primaire et une 25 éclisse selon l'invention intégrée à celle-ci. DESCRIPTION DE MODES DE REALISATION DE L'INVENTION L'invention est maintenant décrite plus en détail et de façon non limitative en rapport avec des modes de 30 réalisation particuliers. Eclisse droite Par éclisse droite on entend une éclisse destinée à réaliser ane liaison entre fourrures selon un même 35 alignement. Une éclisse droite comporte donc des moyens de liaison à une première fourrure et des moyens de liaison à une seconde fourrure. Dans le cadre de l'invention, ces moyens de liaison sont des moyens d'encliquetage qui sont R:ABrevets\24900\24900--060424-Texte-deput-duc- 24/04/06 - 9/33 2900219 lo prévus pour loger deux parties respectives de l'éclisse dans les deux fourrures par une insertion non parallèle à l'axe des fourrures. En référence aux figures la, lb et lc, une éclisse droite selon l'invention est principalement composée d'une base 1 et de deux parois latérales (ou ailes) 2a et 2b essentiellement planes. La base 1 a essentiellement la forme d'un rectangle. Le rectangle peut par exemple avoir une longueur de l'ordre de 9 cm et une largeur de l'ordre de 3 cm, ou toutes autres dimensions selon le type de fourrure auquel l'éclisse doit être adaptée. De manière générale, l'encombrement maximal de l'éclisse est avantageusement compris entre 5 cm et 50 cm dans le sens de la longueur et entre 2,5 et 7,5 cm dans le sens de la largeur. La direction de la longueur du rectangle de la base 1 définit ce que l'on appelle l'axe de l'éclisse. La largeur du rectangle est perpendiculaire à l'axe de l'éclisse. Les parois latérales 2a et 2b sont disposées suivant l'axe de l'éclisse. Un espace intérieur 7 à l'éclisse est défini par la base 1 et les parois latérales 2a et 2b. Les parois latérales 2a et 2b ne forment pas un angle droit avec la base 1. Elles sont au contraire évasées de manière à former chacune un angle supérieur à 95 avec la base 1, l'angle étant mesuré du côté de l'espace intérieur 7_ De préférence, cet angle est compris entre 105 et 145 , de manière plus particulièrement préférée entre 110 et 135 , et de manière préférée entre toutes entre 115 et 125 . L'éclisse décrite ici est de préférence partiellement élastiquement déformable, du fait que la liaison entre la base 1 et chaque paroi latérale 2a et 2b présente une certaine élasticité sous flexion. Aussi l'angle susmentionné peut varier selon que l'éclisse est au repos et détachée de toute fourrure, qu'elle est en cours d'insertion dans une fourrure et donc sous contrainte (voir ci.-dessous la description de l'assemblage) ou qu'elle est insérée dans une fourrure. Par exemple, selon un mode de R_Brevets\24900\24900ù060424-Texte-depotdoc- 24/04/06 - 10/33 réalisation particulier, cet angle peut valoir 122 au repos et 1119 sous contrainte, mais d'autres valeurs angulaires peuvent également convenir. L'inclinaison particulière des parois latérales 2a et 2b par rapport à la base 1 et éventuellement la flexibilité (déformabilité élastique) des parois 2a et 2b constituent des moyens d'encliquetage de l'éclisse dans une fourrure, comme cela est décrit ci-après. Par ailleurs le bord de chaque paroi latérale 2a et 2b opposé au bord de liaison à la base 1 est recourbé ou replié vers l'espace intérieur 7 en un rebord respectif 3a et 3b. L'angle entre chaque rebord 3a et 3b et la paroi latérale respective 2a et 2b (tel que mesuré dans l'espace intérieur 7) est de préférence inférieur à 90 ; il peut par exemple être d'environ 70 . Chaque rebord 3a et 3b peut courir continûment parallèlement à l'axe de l'éclisse ou peut avantageusement être interrompu par une butée respective 4a et 4b qui fait saillie du côté opposé à l'espace intérieur 7. Chaque butée 4a et 4b est par exemple essentiellement perpendiculaire au rebord respectif 3a et 3b. Il peut être souhaitable de prévoir que les butées 4a et 4b soient situées en vis-à-vis et à environ la moitié de la longueur de l'éclisse. Les butées 4a et 4b peuvent ainsi délimiter deux portions de l'éclisse, destinées à être liées à deux fourrures respectives. Ces deux portions d'éclisse sont de préférence de dimensions essentiellement égales ; c'est-à-dire qu'il existe un plan perpendiculaire à la base 1, perpendiculaire à l'axe de l'éclisse et passant par les butées 4a et 4b, qui soit essentiellement ?0 un plan de symétrie de l'éclisse. Alternativement il est possible de prévoir une seule butée 4a ou 4b. On peut également prévoir une forme de guidage 5 sur la base 1, obtenue par exemple par emboutissage d'une portion de la base 1 le long de la direction de l'axe de 5 l'éclisse (typiquement à équidistance des parois latérales 2a et 2b). Cette déformation peut être de type cylindrique à base circulaire ou peut consister en toute autre forme faisant saillie dans l'espace intérieur 7. Elle peut R:ABrevets\24900A2490O--060424-Texte-dcpot_doc- 24/04/06 - I I/33 permettre d'augmenter la rigidité longitudinale et la résilience de la pièce. Pour des raisons de simplicité de fabrication, il est particulièrement avantageux de prévoir que l'éclisse soit formée en une pièce d'acier monobloc. Un acier classique d'épaisseur 6/10 mm convient notamment aux fins de la présente invention. Dans ce cas, l'éclisse peut être formée par emboutissage d'une feuille d'acier. En ce qui concerne la formation des butées 4a et 4b, celle-ci peut être 70 obtenue en pratiquant une découpe en forme de L dans chaque rebord 3a et 3b puis en redressant la partie du rebord 3a ou 3b ainsi délimitée. Ceci est à l'origine de la présence des évidements 6a et 6b de manière adjacente aux butées 4a et 4b. 15 Deux variantes de l'éclisse droite selon l'invention sont représentées respectivement à la figure 2a et à la figure 2b. Selon ces variantes, les parois latérales 2a et 2b ne sont pas planes, mais comportent une partie inférieure respective 2'a ou 2'b du côté de la base 1 et 20 une partie supérieure respective 2"a ou 2"b plane du côté du rebord 3a ou 3b. Dans la variante illustrée à la figure 2a, les parties inférieures 2'a et 2'b sont incurvées tandis qu'elles sont planes dans la variante illustrée à la figure 2b. 25 Ainsi, dans le cas de la figure 2b, l'angle susmentionné entre la base 1 et les parois latérales 2a et 2b est en réalité l'angle entre la base 1 et les parties inférieures 2'a et 2'b planes, des parois latérales 2a et 2b ; dans le cas de la figure 2a, il s'agit de l'angle 30 entre la base 1 et les plans tangents aux parties inférieures 2'a et 2'b des parois latérales 2a et 2b. Les parties supérieures 2"a et 2"b ont de préférence dans le cas de la figure 2a comme dans celui de la figure 2b une orientation essentiellement perpendiculaire à la 35 base 1. L'anale entre les parties supérieures 2"a, 2"b et les rebords respectifs 3a et 3b est par exemple de l'ordre de 90 . R:ABrevets\24900\24900-060424-Texte-depot.doc- 24/04/06- 12/33 13 Par ailleurs, toujours dans les variantes des figures 2a et 2b, les butées 4a et 4b sont respectivement formées par découpage de deux entailles transversales parallèles dans les rebords 3a et 3b et par relèvement de la matière située entre les deux entailles. Ainsi les butées 4a et 4b font saillie latéralement vers l'extérieur des parois latérales 2a et 2b. Encore un autre type d'éclisse droite selon l'invention est visible sur la figure 4b. Ce type d'éclisse droite se distingue de toutes les variantes précédemment décrites en ce que la base 1 forme un angle avec les parois latérales 2a et 2b (tel que mesuré dans l'espace intérieur 7) qui est inférieur à 85 . Cet angle est plus particulièrement compris entre 35 et 75 , de préférence entre 45 et 70 , de manière plus particulièrement préférée entre 55 et 65 . Dans ce mode de réalisation, les butées 4a et 4b sont ménagées par exemple à proximité de la jonction entre la base 1 et les parois latérales respectives 2a et 2b, par exemple par découpe de deux formes en U dans la base 1 et par redressement de la matière ainsi délimitée de manière à l'amener en saillie du côté opposé à l'espace intérieur 7. Les butées 4a et 4b peuvent notamment être essentiellement parallèles à la base 1. Selon encore d'autres modes de réalisation non représentés dans les figures, les parois latérales 2a et 2b peuvent ne pas être planes mais être courbes ou consister en deux ou plusieurs plans. Assemblage d'une éclisse droite avec deux fourrures La figure 3 illustre le procédé classique d'assemblage d'une éclisse droite 20c avec deux fourrures 20a et 20b (les fourrures présentant généralement une dimension longitudinale très supérieure à celle de l'éclisse, seule une portion de la fourrure est représentée par commodité). L'éclisse droite 20c s'emboîte dans un premier temps dans la première fourrure 20a par translation de l'éclisse le long de l'axe de la première fourrure, pour aboutir à la configuration notée A. Puis dans un second temps on doit R:ABrevets\24900\24900--060424-Texte-depot.doo- 24/04/06 - 13/33 faire effectuer à la deuxième fourrure 20b un mouvement de translation le long de l'axe commun de la première fourrure et de l'éclisse selon la direction de la flèche pour assurer l'emboîtement de l'éclisse dans la seconde fourrure (configuration B). Le même type de fourrure que celui utilisé dans le procédé classique de la figure 3 peut être utilisé dans le procédé selon l'invention, comme on le voit pour le mode de réalisation de la figure 4a qui représente une jonction entre l'éclisse droite selon l'invention de la figure 2b et une fourrure classique. Cette fourrure est constituée d'une base 21 et de deux parois latérales 22a et 22b. La base 21 a une forme essentiellement rectangulaire. La direction de la longueur du rectangle définit ce que l'on appelle l'axe de la fourrure. La largeur du rectangle est perpendiculaire à l'axe de la fourrure. Les parois latérales 22a et 22b sont disposées suivant l'axe de la fourrure. Un espace intérieur 25 à la fourrure est défini par la base 21 et les parois latérales 22a et 22b. Les parois latérales 22a et 22b forment chacune un angle avec la base 21 (mesuré du côté de l'espace intérieur 25) qui est inférieur à l'angle supérieur à 95 décrit ci-dessus entre la base 1 et chaque paroi latérale 2a et 2b de l'éclisse (ou alternativement qui est supérieur à l'angle inférieur à 85 décrit ci-dessus entre la base 1 et chaque paroi latérale 2a et 2b de l'éclisse). En d'autres termes, les parois latérales 22a et 22b de la fourrure sont moins évasées que les parois latérales 2a et 2b de l'éclisse. De préférence, les parois latérales 22a et 22b sont droites, c'est-à-dire qu'elles sont essentiellement perpendiculaires à la base 21. En outre le bord des parois 22a et 22b qui est du côté opposé à la base 21 est replié vers l'espace intérieur 25 en un rebord respectif 23a et 23b. De préférence ces rebords 23a et 23b sont perpendiculaires aux parois latérales 22a et 22b et donc parallèles à la base 21. Comme cela apparaîtra plus clairement à la figure 5, la fourrure R:ABrevets\24900\24900ù 060424-Texte-depot_doc- 24/04/06 - 14/33 peut également comprendre une forme de guidage 24 sur la base 21, obtenue par exemple par emboutissage d'une portion de la base 21 le long de la direction de l'axe de la fourrure (typiquement à équidistance des parois latérales 22a et 22b). Cette forme peut être de type cylindrique à base circulaire ou peut consister en toute autre forme faisant saillie dansl'espace intérieur 25. A cet égard, la forme de guidage 5 de l'éclisse est prévue pour éviter que la forme de guidage 24 de la fourrure ne gêne le logement de l'éclisse dans la fourrure. Un exemple de fourrure du type décrit ici est la fourrure PREGYMETAL S47 fabriquée par Lafarge Plâtres. Dans la jonction de la figure 4a, la base 1 de l'éclisse est au contact de la base 21 de la fourrure. La base 1 de l'éclisse présente une largeur inférieure à celle de la base 21 de la fourrure. A partir de la base 1, les parois latérales 2a et 2b (en fait ici 2'a-2"a et 2'b-2"b) de l'éclisse, prolongées par les rebords 3a et 3b, sont évasées jusqu'à venir en contact avec les parois latérales 22a et 22b et / ou les rebords 23 et 23b. Dans le cas représenté ici, les méplats qui sont constitués par les parties supérieures 2"a et 2"b des parois latérales 2a et 2b de l'éclisse sont en contact essentiellement plan avec les parois latérales respectives 22a et 22b de la fourrure, ce qui peut permettre si on le souhaite de prévoir un système de fixation complémentaire tel qu'un vissage traversant ces parois en contact. La figure 4b donne à voir une jonction entre une même fourrure et une autre variante d'éclisse selon l'invention. Selon cette variante, la base 1 est de largeur quasiment identique à celle de la base 21 de la fourrure et elle forme dans l'espace intérieur 7 avec chaque paroi latérale 2a et 2b un angle inférieur à 85 . Cette éclisse s'insère dans la fourrure en sens inverse par rapport à la figure 4a, c'est-à-dire que la base 1 de l'éclisse se situe au contact des rebords 23a et 23b et / ou des parois latérales 22a et 22b de la fourrure et se trouve parallèle à la base 21 de la fourrure mais à une certaine distance de celle-ci. R:ABrevets\24900V24900ù 060424-Texte-depot.doc- 24/04/06 - 15/33 Ce sont en revanche les parois latérales 2a et 2b de l'éclisse, du côté opposé à la base 1, qui sont au contact de la base 21 de la fourrure. En partant de la base 21 de la fourrure et en remontant vers les rebords 23a et 23b, les parois latérales 2a et 2b de l'éclisse sont évasées selon une forme essentiellement similaire à celle de la figure 4a, ce qui explique l'équivalence de ces deux types d'éclisse en terme de moyens d'encliquetage. Le procédé d'assemblage de l'une quelconque des éclisses droites selon l'invention avec deux fourrures va à présent être décrit plus en détail, en faisant à nouveau référence aux éclisses des figures 1 ou 2. La figure 5 fournit une représentation du procédé lui-même : A) On introduit, par exemple par un mouvement de type rotatif, une portion de l'éclisse (généralement sur une longueur inférieure ou égale à 50 % de celle-ci) dans l'espace intérieur 25 pour venir appuyer d'un seul côté la paroi latérale (2b dans le cas d'espèce illustré à la figure 5) et / ou le rebord 3b contre le renfoncement de la fourrure constitué par la paroi latérale 22b et le rebord 23b. B et C) Tout en maintenant cet appui unilatéral, on fait pivoter l'éclisse relativement à la fourrure autour de cet appui de manière à faire pénétrer l'autre paroi latérale 2a et rebord 3a dans le renfoncement constitué par la paroi latérale 22a et le rebord 23a, et ce par déformation élastique des parois latérales 2a et 2b de l'éclisse et / ou des parois latérales 22a et 22b de la fourrure. D) Une fois achevée l'introduction de l'éclisse dans l'espace intérieur 25 de la fourrure (c'est-à-dire dès que le coin formé par l'autre paroi latérale 2a avec le rebord 3a a dépassé l'extrémité du rebord 23a, un relâchement (complet ou partiel) quasi-instantané de la contrainte en flexion s'opère, et chaque paroi latérale 2a, 2b, 22a, 22b reprend essentiellement sa forme initiale de repos (ou elle peut adopter une forme différente de celle-ci sous l'effet d'une éventuelle contrainte résiduelle, ce qui peut être R:ABrcvets\24900\24900--060424-Texte-depot doc. 24/04/06- 16/33 avantageux du point de vue de la solidarité de l'éclisse avec la fourrure). L'éclisse ne peut plus ressortir de l'espace intérieur 25 car les rebords 3a et 3b de l'éclisse butent contre les rebords 23a et 23b de la fourrure. En d'autres termes l'évasement des parois latérales 2a et 2b coopère avec les rebords 23a et 23b pour fournir un cliquet. De préférence, lors des étapes B et C, à la fois l'éclisse et la fourrure se déforment. Dans l'exemple représenté en figure 5, l'essentiel de la déformation est supporté par la paroi latérale 22a de la fourrure et par la paroi 2a de l'éclisse, tandis que les parois latérales 22b et 2b respectivement de la fourrure et de l'éclisse, qui assurent l'appui lors du pivotement, ne subissent quasiment pas de déformation. Alternativement, la liaison de l'éclisse droite à la peut. s'effectuer: en plaçant la base 1 et / ou les parois latérales 2a et 2b de l'éclisse (plus précisément la face externe de celles-ci) contre les rebords 23a et 23b de la fourrure, et en alignant ainsi approximativement de façon parallèle l'axe de l'éclisse et celui de la fourrure, le contact entre l'éclisse et la fourrure s'effectuant sur une portion de l'éclisse qui représente généralement 50 de la longueur de l'éclisse ou moins ; puis en appuyant l'éclisse vers l'espace intérieur 25 de la fourrure, par exemple selon une direction essentiellement perpendiculaire à l'axe de l'éclisse et à l'axe de la fourrure, de manière à forcer l'insertion de l'éclisse dans l'espace intérieur 25 de manière essentiellement simultanée des deux côtés de l'éclisse par déformation élastique des parois latérales 2a et 2b de l'éclisse et / ou des parois latérales 22a et 22b de la fourrure (de préférence dans ce cas ce sont R:1Brevets\24900V24900ù 060421-Texte-depotdoc- 24/04/06 - 17/33 fourrure 20 25 30 35 l'ensemble des quatre parois 2a, 2b, 22a, 22b qui se déforment). L'insertion de l'éclisse dans une seconde fourrure peut s'effectuer de façon similaire sur la portion libre de l'éclisse non introduite dans l'espace intérieur de la première fourrure. Cette deuxième insertion peut se faire simultanément à la première ou à la suite de celle-ci. Bien que l'invention permette de se passer substantiellement de toute insertion sous la forme d'une translation 1 0 longitudinale ou d'un coulissement de l'éclisse le long de l'axe des fourrures, il est malgré tout possible d'effectuer un tel coulissement avec l'éclisse selon l'invention. A cet égard la forme de guidage 24 de la fourrure s'emboîte dans la forme de guidage 5 de l'éclisse 15 afin de contribuer éventuellement au guidage des pièces lors du coulissement longitudinal. Un tel coulissement sur de petites distances peut s'avérer utile par exemple pour pratiquer l'ajustement final de la liaison fourrureéclisse-fourrure, et pour venir caler chaque fourrure de 20 part et d'autre des butées 4a et 4b en laissant le moins de jeu possible entre elles. La figure 6 montre un exemple de procédé de liaison droite fourrure-éclisse-fourrure selon l'invention comprenant la séquence suivante : 25 A) Présentation d'une première fourrure possédant une extrémité disponible. B) Insertion d'une première portion d'une éclisse droite dans la première fourrure par pivotement. C) Encliquetage et mise en place définitive de la 30 première portion de l'éclisse dans la première fourrure. D) Insertion d'une seconde portion de l'éclisse dans une seconde fourrure par pivotement (généralement c'est la fourrure qui pivote). 35 E) Encliquetage et mise en place définitive de la seconde portion de l'éclisse dans la seconde fourrure. R:ABrevets\2490()\249(X)ù060424-Texte-depotdoc- 24/04/06 - 18/33 La figure 7 montre un autre exemple de procédé de liaison droite fourrure-éclisse-fourrure selon l'invention comprenant la séquence suivante : A) Mise en place d'une première portion d'une éclisse droite dans une première fourrure (par encliquetage ou par coulissement). B) Insertion d'une seconde portion de l'éclisse dans une seconde fourrure par pression de l'éclisse sur les rebords de la seconde fourrure. C) Encliquetage et mise en place définitive de la seconde portion de l'éclisse dans la seconde fourrure. La figure 8 montre encore un autre exemple de procédé de liaison droite fourrure-éclisse-fourrure selon l'invention comprenant la séquence suivante : A) Alignement de deux fourrures. B) Insertion simultanée d'une première portion d'une éclisse droite dans la première fourrure et d'une seconde portion de l'éclisse dans la seconde fourrure par pivotement. C) Encliquetage et mise en place définitive de la jonction entre l'éclisse et les fourrures. Les procédés illustrés aux figures 7 et 8 sont particulièrement adaptés au cas où la seconde fourrure est une dernière fourrure située contre un mur (ou contre une cloison ou contre un plafond) et emboîtée dans un rail. Il est parfaitement possible de mettre en oeuvre l'invention avec des fourrures et éclisses de types différents de ceux illustrés dans les figures, à la seule condition que leurs formes respectives soient adaptées pour fournir la fonction d'encliquetage. Par exemple on peut choisir de conserver la forme d'une éclisse traditionnelle 20c représentée à la figure 3, dont la base est perpendiculaire aux parois latérales, à condition de l'utiliser en association avec des fourrures dont les parois latérales présentent un angle strictement inférieur à 90 (en particulier inférieur à 85 ) avec la base R:ABrevets\24900624900--060427-Texte-depoi doc- 24/04/06 - 19/33 (l'angle étant mesuré dans l'espace intérieur des fourrures). Il est entendu que les assemblages décrits ci-dessus peuvent s'appliquer aussi bien au cas de fourrures horizontales (faux plafonds...) qu'à celui de fourrures verticales (contre cloisons, cloisons...). Ils peuvent être effectués in situ ou séparément, préalablement à la suspension de l'ossature. Eclisse pour croisement en té Par éclisse pour croisement en té on entend une éclisse destinée à réaliser une liaison entre fourrures de sorte que les axes des fourrures soient perpendiculaires. Une éclisse pour croisement en té comporte donc des moyens de liaison à une première fourrure et des moyens de liaison à une seconde fourrure. Dans le cadre de l'invention, les moyens de liaison à la seconde fourrure sont des moyens d'encliquetage qui sont prévus pour loger au moins une partie de l'éclisse dans la première fourrure par une insertion non parallèle à l'axe de la seconde fourrure et les moyens de liaison à la première fourrure sont des moyens d'accrochage prévus pour accrocher l'éclisse à la première fourrure. En référence aux figures 9a et 9b, une éclisse pour croisement en té selon l'invention est composée, tout comme l'éclisse droite décrite ci-dessus en relation avec les figures la à 1c, d'une base 1, de parois latérales 2a et 2b, de rebords 3a et 3b, éventuellement d'une forme de guidage 5. La longueur de l'éclisse pour croisement en té peut être réduite (par exemple d'environ la moitié) par rapport à celle de l'éclisse droite. L'éclisse pour croisement en té comporte également une troisième paroi latérale, située sur l'un des deux côtés de la base 1 qui n'est pas fermé par les parois latérales 2a et 2b, cette paroi étant appelée paroi extrémale 8. La paroi extrémale 8 s'étend principalement du côté de l'espace intérieur 7 (de préférence de façon essentiellement perpendiculaire à la base 1) et s'étend R:ABrevets\24900\24900--060424-Teste-dcpoidoc- 24/04/06 - 20/33 légèrement (par exemple sur 1 à 2 mm) du côté opposé à l'espace intérieur 7 pour former une saillie 11. Il n'est pas nécessaire de prévoir une liaison effective entre la paroi extrémale 8 et les parois latérales 2a et 2b. Le bord de la paroi extrémale 8 parallèle à la largeur de la base 1 et situé par rapport à la base 1 du côté de l'espace intérieur 7 est recourbé de sorte à former un repliement en épingle à cheveux 9 hors de l'espace intérieur 7, tandis que, sur le bord opposé, c'est-à-dire à l'extrémité de la saillie 11, est prévue une languette 10. La languette 10 est de préférence essentiellement parallèle à la base 1. La languette 10 peut être percée d'un orifice afin de permettre sa fixation à la base d'une fourrure, par exemple au moyen d'une vis. La paroi extrémale 8 peut être pleine ou présenter un évidement, et elle peut présenter un formage de surface (comme c'est le cas sur les figures 9a et 9b), qui peut servir à augmenter la rigidité et la résilience de la pièce. L'éclisse pour croisement en té, tout comme l'éclisse droite, peut être en acier monobloc. Deux autres variantes de l'éclisse pour croisement en té sont représentées aux figures 9c et 9d, qui sont du même type respectif que les éclisses droites des figures 2a et 2b, c'est-à-dire que les parois latérales ne sont pas constituées d'un seul plan mais se composent d'une partie inférieure et d'une partie supérieure, la partie inférieure étant incurvée dans le premier cas ou plane dans le second cas. Assemblage de croisement en te d'une éclisse et de deux fourrures L'éclisse pour croisement en té susmentionnée est destinée à assurer une jonction en té entre deux fourrures. Un exemple de jonction résultante est représenté à la figure 10. Les fourrures utilisées pour un tel assemblage sont telles que décrites ci-dessus. L'assemblage comprend les étapes R.ABrevets\24900\24900- 060424.Texte-depot doc-24/04/06- 21/33 - d'accrochage d'une première fourrure à l'éclisse par pivotement relatif de l'éclisse et de la première fourrure de façon à insérer un rebord 23a ou 23b de la fourrure à l'intérieur du repliement en épingle à cheveux 9, la paroi latérale correspondante 22a ou 22b de la fourrure portant contre la paroi extrémale 8, et la base 21 de la fourrure portant contre la languette 10. La paroi extrémale 8, le repliement en épingle à cheveux 9 et la languette 10 coopèrent alors pour maintenir la fourrure accrochée à l'éclisse ; et - d'insertion de l'ensemble de la base 1, des parois latérales 2a et 2b ainsi que des rebords 3a et 3b dans l'espace intérieur 25 d'une seconde fourrure, selcn le mécanisme d'encliquetage décrit ci-dessus (ou encore par simple coulissement selon l'axe de la fourrure). La figure 11 donne une représentation plane du déroulement de cette étape d'accrochage. 20 En faisant référence à nouveau à la figure 10, la première étape conduit à la liaison de la fourrure 33 avec l'éclisse 32 et la seconde étape à la liaison de la fourrure 31 avec l'éclisse 32. Les deux étapes peuvent se dérouler dans n'importe quel ordre (bien que l'ordre exposé 25 cl-dessus soit généralement préféré pour des raisons d'encombrement des éléments d'ossature lors de l'accrochage). Ainsi, il est également possible d'effectuer d'abord la liaison droite (par insertion / encliquetage) et d'effectuer ensuite la liaison en té (par accrochage). In 0 fine, les axes des deux fourrures sont orthogonaux et les bases des deux fourrures sont situées sensiblement dans le même plan. Selon une autre variante de l'invention, il est possible de prévoir un assemblage de deux fourrures en té 35 dans lequel les bases 21 des deux fourrures ne sont pas dans le même plan. Cet assemblage est utile en particulier pour les raccordements en configuration rampant / piédroit 1 \Brevets\24900\24900--060424-Texte-depot.doc- 24/(4/06-22/33 10 15 la jonction entre un plafond incliné et une contre-cloison verticale. La figure 12 illustre cette application, en mettant en évidence dans une représentation en miroir : A) La fourrure de rampant en attente de raccordement. B) La phase d'accrochage d'une éclisse pour raccordement en té selon l'invention, selon le procédé illustré à la figure 11. C) La fourrure de rampant et l'éclisse après accrochage. D) Le pivotement de l'axe de l'éclisse pour s'aligner sur la verticale, au moyen d'une déformation plastique de l'éclisse consistant en une rotation de la base 1 et des parois latérales 2a, 2b de l'éclisse d'une part, par rapport à l'ensemble constitué par la paroi extrémale (avec le repliement en épingle à cheveux 9) et la languette 10 d'autre part, cet ensemble restant solidaire de la fourrure de rampant au cours du processus de déformation. La déformation de l'éclisse est rendue possible par la plasticité de la liaison entre la base 1 et la paroi extrémale 8. Elle peut être effectuée manuellement sans difficulté. A l'étape C ou à l'étape D, il est possible de fixer la languette 10 de l'éclisse à la base 21 de la fourrure de rampant par exemple au moyen d'une vis autoforeuse venant passer au travers de l'orifice ménagé dans la languette 10. E) Liaison de l'éclisse à la fourrure (verticale) de piédroit, par encliquetage, selon l'un des procédés décrits ci-dessus, permettant de finaliser la jonction. Selon encore une autre variante de l'invention, représentée à la figure 13, il est possible d'assembler une 35 structure de puits de lumière, ce qui est impossible à réaliser de manière simple avec les éléments d'ossature connus dans l'art antérieur. La mise en place d'un puits de lumière consiste à disposer deux fourrures d'entretoise 52a R:ABrevets\24900\2490--06042 Texte-depot.doc- 24/04/06 - 23/33 25 30 et 52b transversalement à deux fourrures principales 51a et 51b. Selon l'invention on utilise quatre éclisses pour croisement en té 53a, 53b, 53c et 53d pour raccorder les fourrures d'entretoise aux fourrures principales. Ainsi, on commence par accrocher deux premières éclisses 53a et 53b en vis-à-vis sur les deux fourrures principales respectives 51a et 51b, puis on vient fixer la première fourrure d'entretoise 52a (dont la longueur est adaptée pour couvrir l'espace entre les fourrures principales) par encliquetage dans les éclisses 53a et 53b. Dans un second temps, on accroche deux autres éclisses 53c (vue A) puis 53d (vue B) en vis-à-vis sur les deux fourrures principales respectives 51a et 51b, puis on vient fixer la seconde fourrure d'entretoise 52b sur ces éclisses par encliquetage (vue C). Disposition d'une éclisse dans un système d'ossature primaire et secondaire Selon un mode de réalisation particulier, l'invention peut être appliquée à une grille pour faux plafond ou pour cloison ou contre cloison comportant à la fois une ossature primaire et une ossature secondaire. Par ossature primaire on entend un réseau de poutres et par ossature secondaire un réseau de fourrures, étant entendu que les poutres et les fourrures sont des rails de support et que les poutres ont une section plus grande que celle des fourrures (et éventuellement une forme différente). Le recours à un système d'ossature primaire et secondaire est indispensable lorsque la taille de la zone à couvrir est importante, afin de limiter le nombre de points de fixation à la paroi porteuse (en particulier dans le cas d'un faux-plafond situé sous un plafond en béton ou analogue). Par exemple, traditionnellement, dans le contexte de la construction d'un faux plafond sous un plafond en béton, on suspend des poutres métalliques au plafond (ossature primaire) par l'intermédiaire de suspentes sur chant munies de tiges filetées. Puis un réseau de fourrures (ossature secondaire) est fixé sous le réseau de poutres et R:ABrevets\24900\2 4 900ù0604 2 4-Texte-depot.doc- 24/04/06 - 24/33 transversalement à celui-ci par exemple au moyen d'attaches dites 2 plus . En revanche, selon le mode de réalisation de l'invention qui est représenté à la figure 14 et à la figure 15, on utilise une poutre 41 et deux fourrures 43 et 44 qu'on lie à celle-ci. Cette liaison est effectuée par l'intermédiaire d'une éclisse droite 42. La poutre 41 étant munie d'une base 48 et de deux parois latérales 45a et 45b, on prévoit de ménager deux orifices 46a et 46b en regard dans chacune de ces parois, la forme desdits orifices étant adaptée pour loger l'éclisse 42. L'éclisse droite 42 est telle que décrite ci-dessus, à ceci près qu'elle est dépourvue de butées. Il faut par ailleurs prévoir que la longueur de l'éclisse 42 soit suffisante pour qu'elle puisse traverser complètement la poutre 41 par les orifices 46a et 46b et présenter deux parties 47a et 47b dépassant de part et d'autre de la poutre 41. L'assemblage de la structure est alors très aisé, puisqu'il suffit d'insérer par coulissement l'éclisse 42 au travers de la poutre 41 puis de fixer les parties 47a et 47b de l'éclisse respectivement aux fourrures 43 et 44 par encliquetage, comme décrit ci-dessus. De plus, il peut être avantageux de prévoir que l'éclisse 42 présente une échancrure 50 centrée longitudinalement sur l'une de ses parois latérales ou les deux, dont la dimension dans la direction de l'axe de l'éclisse est très légèrement supérieure à la distance entre les faces extérieures des parois 45a et 45b de la poutre 41. Dans ce cas, et si la forme des orifices 46a et 46b est adaptée (par exemple avec un méplat sur un côté ou l'autre ou les deux des orifices au niveau du ou des orifices qui correspond à la position de la ou des échancrures de l'éclisse), on peut prévoir que l'insertion de l'éclisse 42 au travers de la poutre 41 par coulissement se fasse en exerçant une légère contrainte sur l'éclisse (telle que par pincement) puis par encliquetage de l'éclisse 42 dans la poutre 41 : dans la position finale, R:ABrevets\24900\24900--060424-Texte-depot.doc- 24/04/06 - 25/33 la ou les échancrures 50 enserrent les parois latérales 45a et 45b de la poutre, et l'éclisse est donc maintenue dans une position centrale, ses parties dépassantes 47a et 47b étant symétriques. Par ailleurs, en disposant judicieusement les orifices 46a et 46b dans la partie inférieure de la poutre 41 (à savoir chaque orifice 46a et 46b étant au contact de la base 48), on fait en sorte que la face externe de la base des fourrures 43 et 44 soit dans le même plan que la face externe de la base 48 de la poutre. Par conséquent les plaques de revêtement ultérieur peuvent être fixées à la fois sur la face externe des bases des fourrures et sur la face externe des bases des poutres et non pas uniquement sur la face externe des bases des fourrures, ce qui présente les avantages mentionnés ci-dessus en terme de résistance au feu et d'absence de talons et couvre-joints. Le mode de réalisation en question peut être adapté avec très peu de variations au cas d'une cloison de grande hauteur ou d'une contre cloison de grande hauteur. La figure 16 fournit justement une représentation de l'adaptation du mode de réalisation décrit ci-dessus au cas d'une contre cloison de grande hauteur. En faisant référence à cette figure, une contre cloison de grande hauteur est assemblée devant un mur 61 au 2.5 moyen d'un réseau de poutres 63 (ossature primaire, dans la direction verticale) et de fourrures 64 (ossature secondaire, dans la direction horizontale) assemblées de la même manière que ci-dessus. Les poutres 63 sont maintenues en bas et en haut par fixation à deux rails respectifs 62a 30 et 62b, et sont également maintenues contre le mur 61 au moyen de fixations 66. Des éclisses 65 telles que décrites ci-dessus sont insérées dans les poutres 63 et assurent la liaison de celles-ci avec les fourrures 64. Les faces externes (exposées) des fourrures 64 et des poutres 63 sont 35 ainsi dans un même plan. Il faut encore noter que des fourrures supplémentaires peuvent être insérées à l'intérieur des poutres (du côté opposé à la face exposée de celles-ci) afin de renforcer la structure. R:ABrevets\24900\24900ù060421-Texte-depot doc- 24/04/06 - 26/33 Une cloison de grande hauteur peut être assemblée selon le même principe, en prévoyant un second ensemble de poutres, fourrures et rails en miroir du premier, et en remplaçant les fixations à un mur par des fixations assurant une liaison entre les poutres des deux ensembles respectifs. Alternativement, il est possible de réaliser un assemblage d'ossatures primaire et secondaire selon l'invention au moyen de poutres telles que représentées à la figure 17, qui comportent chacune une ou plusieurs éclisses selon l'invention de manière complètement intégrée. Ainsi, en faisant référence à cette figure, une poutre d'ossature primaire 71 comporte au moins une paroi inférieure 72 et une paroi latérale 73, ainsi qu'une éclisse 74 reliée à la paroi latérale 73, l'ensemble des parois 72 et 73 et de l'éclisse 74 formant une pièce monobloc. L'éclisse 74 peut être formée par une découpe des parois 72 et 73 de la poutre et par repliement de la partie délimitée par la découpe. Une fourrure 75 peut alors être fixée par encliquetage à l'éclisse 74. Dans le présent mode de réalisation, il n'est pas nécessaire de fixer deux fourrures à l'éclisse, puisque la fixation d'une seule fourrure à l'éclisse, en une position non extrémale (de préférence médiane) de l'axe de la fourrure, permet d'obtenir un croisement entre la poutre et la fourrure. Tout comme dans les modes de réalisation des figures 14 à 16, après fixation, les bases respectives de la poutre et de la fourrure sont avantageusement dans le même plan. R:ABrevetsV24900\24900--060424-Texte-depot.doc-24/04/06- 27/33 5 10 15 20 25 35
L'invention a pour objet une éclisse comportant une base (1) et deux parois latérales (2a, 2b) qui délimitent un espace intérieur (7) et comportant des moyens d'encliquetage qui consistent notamment en ce que la base (1) forme dans l'espace intérieur (7) un angle supérieur à 95 degree ou inférieur à 85 degree avec chaque paroi latérale (2a, 2b) respective. L'invention a également pour objet un procédé d'assemblage d'une ossature, des éléments pour la constitution de cette ossature, ainsi que l'ossature obtenue.
1. Eclisse comportant une base (1) et deux parois latérales (2a, 2b) qui délimitent un espace intérieur (7) et comportant des moyens d'encliquetage qui consistent notamment en ce que la base (1) forme dans l'espace intérieur (7) un angle supérieur à 95 ou inférieur à 85 avec chaque paroi latérale (2a, 2b) respective. 2. Eclisse selon la 1, dans laquelle les moyens d'encliquetage consistent également en ce que l'ensemble formé par la base (1) et les parois latérales (2a, 2b) présente une déformabilité élastique. 3. Eclisse selon la 1 ou 2, dans laquelle l'angle formé dans l'espace intérieur (7) entre la base (1) et chaque paroi latérale (2a, 2b) respective est compris entre 105 et 145 , de préférence entre 110 et 135 , de manière plus particulièrement préférée entre 115 et 125 . 4. Eclisse selon la 1 ou 2, dans laquelle l'angle formé dans l'espace intérieur (7) entre la base (1) et chaque paroi latérale (2a, 2b) respective est compris entre 35 et 75 , de préférence entre 45 et 70 , de manière plus particulièrement préférée entre 55 et 65 . 5. Eclisse selon l'une des 1 à 4, dans laquelle chaque paroi latérale (2a, 2b) est dotée à son bord opposé à la base (1) d'un rebord (3a, 3b) respectif constitué par un repliement de la paroi latérale (2a, 2b) respective vers l'espace intérieur (7). R:ABrevets\24900\24900ù 060424-Texte-depot doc- 24/04/06 - 28/33 6. Eclisse selon l'une des 1 à 5, dans laquelle la base (1) est pourvue d'une forme de guidage (5). 7. Eclisse selon l'une des 1 à 6, qui est formée d'une pièce d'acier monobloc, de préférence d'épaisseur 6/10 mm. 10 8. Eclisse selon l'une des 1 à 7, comportant au moins une butée (4a, 4b) faisant saillie du côté opposé à l'espace intérieur (7). 9. Eclisse selon la 8, dans laquelle la ou les butées (4a, 4b) définissent une séparation entre deux portions d'éclisse de dimensions essentiellement égales. 10. Eclisse selon l'une des 1 à 8, comportant des moyens d'accrochage qui comportent une paroi extrémale (8) s'étendant du côté de l'espace intérieur (7) essentiellement perpendiculairement à la base (1) et dont le bord, du côté opposé à la base (1), est doté d'un repliement en épingle à cheveux (9). 11. Eclisse selon la 10, dans laquelle les moyens d'accrochage comportent également une saillie (11) formée par une extension partielle de la paroi extrémale (8) du côté opposé à l'espace intérieur (7) et une languette (10) située à l'extrémité de la saillie (11), s'étendant essentiellement parallèlement à la base (1) et dotée de moyens de fixation à la seconde fourrure. 12. Eclisse selon la 10 ou 11, dans laquelle l'ensemble constitué par la paroi R:ABrevets\24900\24900--060424-Texte-depot.doc-24/04/06 -29/33 15 20 25 30 35 extrémale (8), le repliement en épingle à cheveux (9) et éventuellement la languette (10) est susceptible de pivoter par rapport à la base (1). 13. Ensemble d'éléments d'ossature destinés à être assemblés, comprenant : au moins une première fourrure et une seconde fourrure ; au moins une éclisse selon l'une des 1 à 12. 14. Procédé d'assemblage d'une ossature comprenant : une étape de liaison d'une éclisse à une première fourrure et, avant, après ou simultanément, une étape de liaison de l'éclisse à une seconde fourrure, dans lequel : -l'éclisse comporte une base (1) et deux parois latérales (2a, 2b) ; -chaque fourrure comprend une base (21) et deux parois latérales (22a, 22b) délimitant un espace intérieur (25), chaque paroi latérale (22a, 22b) étant dotée sur son bord opposé à la base (21) d'un rebord (23a, 23b) respectif constitué par un repliement de la paroi latérale (22a, 22b) respective vers l'espace intérieur (25) ; et - l'étape de liaison de l'éclisse à la seconde fourrure consiste en l'insertion d'une portion de l'éclisse dans l'espace intérieur (25) de la seconde fourrure qui s'effectue au moins en partie non parallèlement à l'axe de la seconde fourrure et par encliquetage, ledit encliquetage s'effectuant par déformation élastique par flexion d'une ou plusieurs des parois latérales (2a, 2b, 22a, 22b) de l'éclisse et de la seconde fourrure. R:\Brevets\24900\24900--060424-Texte-depot.doc- 24/04/06 - 30/33 20 25 30 35 15. Prccédé selon la 14, dans lequel l'éclisse est selon l'une des 1 à 12. 16. Procédé selon la 14, dans lequel l'éclisse est selon l'une des 1 à 9 et l'étape de liaison de l'éclisse à la première fourrure consiste en l'insertion d'une autre portion de l'éclisse dans l'espace intérieur (25) de la première fourrure qui s'effectue au moins en partie non parallèlement à l'axe de la première fourrure et par encliquetage, ledit encliquetage s'effectuant par déformation élastique par flexion d'une ou plusieurs des parois latérales (2a, 2b, 22a, 22b) de l'éclisse et de la première fourrure, la première fourrure et la seconde fourrure ayant des axes dans l'alignement l'un de l'autre à l'issue de ladite étape de liaison. 17. Procédé selon la 14, dans lequel l'éclisse est selon l'une des 10 à 12 et l'étape de liaison de l'éclisse à la première fourrure consiste en un accrochage de l'éclisse à la première fourrure, la première fourrure et la seconde fourrure ayant des axes perpendiculaires à l'issue de ladite étape de liaison. 18. Procédé selon la 17 dans lequel l'éclisse est selon la 11 ou 12 et l'accrochage s'effectue par enserrement de la première fourrure entre le repliement en épingle à cheveux (9) et la languette (10). 19. Procédé selon la 17 ou 18 comprenant, entre les deux étapes de liaison, une R:ABrevets\24900V24900--060424-Texte.dcpotduc-24/04/06-31/33étape de déformation plastique de l'éclisse de sorte que la première fourrure et la seconde fourrure présentent des bases (21) respectives formant un angle souhaité. 20. Procédé selon l'une des 14 à 16, comprenant en outre une étape d'insertion de l'éclisse transversalement à une poutre d'ossature primaire (41) comportant une base (48) et un ou plusieurs orifices traversants (46a, 46b), afin de disposer les bases (21) des fourrures et la base (48) de la poutre essentiellement dans un même plan. 21. Ossature de construction susceptible d'être obtenue par assemblage de fourrures et d'éclisse selon le procédé de l'une des 14 à 20. R:ABrevetsV24900\24900--060424-Texte-depot.doc-24/04/06-32/33
F,E
F16,E04
F16S,E04B,F16B
F16S 3,E04B 1,E04B 2,E04B 9,F16B 7
F16S 3/08,E04B 1/58,E04B 2/90,E04B 9/06,F16B 7/00
FR2895419
A1
PROCEDE DE REALISATION SIMPLIFIEE D'UNE STRUCTURE EPITAXIEE
20,070,629
La présente invention est relative à un procédé de réalisation d'une structure épitaxiée. On rappelle que l'épitaxie est une technique de croissance de cristaux utilisée pour former, à la surface d'un substrat cristallin d'accueil des couches dont les axes cristallins sont en relation avec les axes cristallins du substrat d'accueil. On parle d'hétéroépitaxie si le matériau déposé est d'une autre espèce chimique que celle du substrat d'accueil. Des substrats ainsi revêtus ont un grand intérêt pour la fabrication de dispositifs semi-conducteurs, optiques ou optoélectroniques. L'optimisation de la croissance cristalline des couches permet d'améliorer la performance de ces dispositifs. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE La réalisation d'un dépôt par hétéroépitaxie sur un substrat engendre des dislocations de désaccord de maille (connu sous la dénomination anglo-saxonne de misfit) à partir d'une certaine épaisseur de couche déposée dite épaisseur critique. Cette épaisseur dépend de la différence des paramètres de maille entre le matériau épitaxié et celle du substrat d'accueil. On peut se référer par exemple à l'article de J.W. Matthews et A.E. Blakeslee, Defects in epitaxial multilayers Journal of Crystal Growth n 27, pages 118-125, 1974. Les paramètres de maille sont les dimensions latérales de la cellule élémentaire décrivant le matériau cristallin. De nombreuses méthodes existent pour atténuer cet inconvénient. Parmi celles-ci une méthode consiste au préalable à faire d'abord croître par épitaxie des colonnes (quelquefois appelés îlots dans la littérature) espacées les unes des autres sur le substrat d'accueil. L'avantage en est que le matériau épitaxié en poussant sous forme de colonnes peut relaxer sa contrainte sur la surface libre du substrat d'accueil. Par exemple dans le cas d'une croissance en compression d'une colonne sur un substrat, la colonne va progressivement s'évaser, son diamètre augmentant pour relaxer la contrainte au sein du matériau déposé. Inversement dans le cas d'une croissance en extension d'une colonne, celle-ci va progressivement se rétrécir, son diamètre tendant à diminuer pour relaxer sa contrainte. Simultanément à la relaxation de contrainte, il se produit une croissance latérale qui tend à augmenter en permanence le diamètre des colonnes. Ainsi, à force de s'évaser, les colonnes finissent par se rejoindre pour former une couche continue. On peut modifier les conditions de dépôt pour favoriser la croissance latérale et la coalescence, c'est-à-dire la soudure des colonnes venant en contact. Si l'espacement des colonnes est approprié, au moment où les colonnes se rejoignent, le matériau épitaxié aura relaxé tout ou partie de sa contrainte et aura ainsi retrouvé tout au partie de son paramètre de maille naturel. Le niveau de relaxation peut être quantifié par le taux de relaxation correspondant au rapport entre le niveau de contrainte de départ et celui obtenu après l'épitaxie en l'absence d'apparition de défauts. En continuant le dépôt par épitaxie, on obtient une couche de matière qui ne possède que peu voire pas de dislocations puisqu'on s'est affranchi de tout ou partie des contraintes de désaccord de paramètres de maille. L'épaisseur critique que l'on peut obtenir pour cette couche est supérieure à celle que l'on aurait obtenu par épitaxie standard ou conventionnelle sur toute la surface du substrat d'accueil. Une technique employée pour obtenir les colonnes consiste à délimiter à la surface du substrat d'accueil des germes de croissance localisés, ces germes de croissance ayant une surface appropriée qui correspond à celle de la base des colonnes. Pour cela on peut disposer sur la surface d'accueil du substrat un masque de croissance, ce masque étant doté d'ouvertures mettant à nu le substrat d'accueil. Le substrat à nu au fond des ouvertures forme les germes de croissance. En variante, il est possible comme décrit dans l'article Nanoheteroepitaxy : nanofabrication route to improved epitaxial growth D. Zubia et al, Journal of Vac. Sci. Technol. B 18(6), Nov./Dec. 2000, pages 3514-3520, d'utiliser une couche mince cristalline solidaire d'un substrat présentant en surface un matériau sur lequel la croissance épitaxiale n'est pas possible. Dans l'article il s'agit de silice. La couche mince est gravée par lithographie et gravure ionique (connue sous l'acronyme anglo-saxon RIE pour reactive ionic etching) pour mettre à nu localement le substrat et délimiter ainsi dans la couche mince des plots formant les germes de croissance. On peut ensuite commencer l'épitaxie pour faire croître le matériau à épitaxier à partir des germes. Le matériau à épitaxier ne se déposant qu'au niveau des germes de croissance, la croissance s'effectue sous forme de colonnes. Les problèmes engendrés par cette méthode sont qu'elle nécessite une étape de lithographie pour graver le masque ou la couche cristalline et ainsi définir les germes de croissance. Or ces germes de croissance doivent être réalisés à l'échelle nanométrique, leur taille typique étant comprise entre un et quelques dizaines de nanomètres, et doivent être répartis de manière très régulière à la surface du substrat d'accueil, la distance entre ces germes étant de l'ordre de la dizaine à quelques centaines de nanomètres. Actuellement, il n'est pas connu de méthode satisfaisante pour réaliser de manière collective et ordonnée de tels germes de croissance à l'échelle d'un substrat de diamètre pouvant aller jusqu'à 300 millimètres et plus. EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention vise à proposer un procédé de réalisation d'une structure épitaxiée par croissance de colonnes à l'échelle nanométrique sans à avoir recours à une étape de lithographie à l'échelle nanométrique. Ce substrat est obtenu de manière économique et peut posséder une grande surface. La position et la géométrie des colonnes sont obtenues avec grande précision. Plus précisément, la présente invention est un procédé de réalisation d'une structure épitaxiée consistant à déposer un matériau par croissance épitaxiale colonnaire sur une face cristalline d'un substrat, à poursuivre le dépôt jusqu'à ce que les colonnes se rejoignent et conduisent à une couche continue. Il consiste à pourvoir la face du substrat d'un réseau périodique de saillies à l'échelle nanométrique, chaque saillie présentant une zone d'appui pour une colonne, et étant obtenue directement ou indirectement à partir d'un réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes créé au sein d'une zone cristalline située au voisinage d'une interface de collage entre deux éléments comprenant du matériau cristallin et ayant des réseaux cristallins décalés en rotation et/ou en flexion et/ou présentant un désaccord de paramètres de maille à l'interface, aptes à conditionner la période du réseau de saillies, la période du réseau, la hauteur des saillies et la taille de leur zone d'appui étant ajustées de manière que la couche continue ait une épaisseur critique supérieure à celle obtenue lors d'une épitaxie réalisée en l'absence des saillies. Il est préférable que la période du réseau, la hauteur des saillies et la taille de leur zone d'appui soient ajustées de manière que le matériau déposé par épitaxie ait retrouvé son paramètre de maille naturel au moment où les colonnes se rejoignent. Le substrat dont la face est dotée du réseau de saillies peut être réalisé à partir des deux éléments collés, en amincissant l'un des éléments jusqu'à faire apparaître un relief de surface correspondant réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes, ce relief formant alors le réseau de saillies, ce réseau de saillies étant supporté par l'autre élément. L'amincissement peut comprendre au moins une étape choisie parmi une abrasion mécanique, une abrasion chimique, une rectification, un traitement sacrificiel. Le procédé peut comprendre en outre une étape de traitement du réseau de saillies de manière à ajuster la hauteur et/ou la taille de la zone d'appui des saillies et/ou à modifier le paramètre de maille du matériau constitutif des saillies. L'étape de traitement du réseau de saillies peut comprendre une étape d'implantation. L'étape d'amincissement et/ou de traitement du réseau de saillies peut comprendre au moins une étape d'attaque chimique et/ou d'attaque électrochimique et/ou d'attaque mécanique et/ou d'attaque ionique et/ou d'attaque photochimique et/ou un dépôt. L'étape d'amincissement et/ou de traitement du réseau de saillies peut comprendre l'apport d'un budget thermique, sous des atmosphères diverses, oxydantes ou réductrices. Pour former les éléments, on peut prélever dans une même structure cristalline au moins deux parties, ces deux parties contribuant à la formation de l'interface de collage. Lors du collage les deux parties ont de préférence leurs réseaux cristallins décalés en rotation et/ou en flexion d'un angle prédéterminé. La structure cristalline comporte de préférence des marques de repérage qui sont reportées dans les deux parties lors du prélèvement, ces marques de repérage étant utilisées pour ajuster l'angle de décalage. Au moins un des éléments est un substrat composite formé d'un empilement d'un support, d'une couche d'arrêt à l'amincissement du support et d'au moins une couche cristalline. L'étape d'amincissement concerne de préférence le substrat composite. Le substrat composite peut être un substrat SOI. La partie prélevée dans le substrat composite comprend au moins la couche cristalline. Le collage peut se faire par adhésion moléculaire. Il est possible de faire varier la composition du matériau déposé pendant le dépôt par épitaxie. En variante, le substrat dont la face est pourvue du réseau de saillies peut être réalisé par duplication d'un substrat mère dont une face comporte un réseau de saillies à l'échelle nanométrique, le substrat mère étant obtenu à partir des deux éléments collés et par au moins une étape d'amincissement de l'un des éléments conduisant directement ou indirectement à une révélation du réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes, ce réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes formant le réseau de saillies. La duplication peut se faire par nanoimpression à partir d'un moule complémentaire du substrat mère. Quant au moule, il peut être obtenu par nanoimpression à partir du substrat mère. La présente invention concerne également une structure épitaxiée comportant des colonnes (4) de matériau épitaxié s'évasant de manière à se rejoindre et à former une couche continue. Chaque colonne repose sur une zone d'appui d'une saillie d'un réseau périodique de saillies à l'échelle nanométrique dont est dotée une face d'un substrat, ces saillies provenant directement ou indirectement d'un réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes, les saillies du réseau ayant une période, une hauteur et une taille de zone d'appui ajustées de manière à ce que la couche continue ait une épaisseur critique supérieure à celle obtenue lors d'une épitaxie réalisée en l'absence des saillies. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'exemples de réalisation donnés, à titre purement indicatif et nullement limitatif, en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels : les figures 1A à 1G montrent des étapes de réalisation d'une structure épitaxiée par un premier exemple du procédé selon l'invention ; les figures 2A à 2K montrent des étapes de réalisation d'une structure épitaxiée par un autre exemple du procédé selon l'invention ; les figures 3A à 3F montrent des étapes de réalisation d'une structure épitaxiée par encore un autre exemple du procédé selon l'invention ; les figures 4A à 4D montrent l'utilisation d'un substrat composite dans l'exemple des figures 2 au lieu d'un substrat massif. Des parties identiques, similaires ou équivalentes des différentes figures portent les mêmes références numériques de façon à faciliter le passage d'une figure à l'autre. Les différentes parties représentées sur les figures ne le sont pas nécessairement selon une échelle uniforme, pour rendre les figures plus lisibles. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS On peut se référer aux figures 1A à 1G qui montrent différentes étapes d'un premier exemple de procédé de réalisation d'une structure épitaxiée selon l'invention. Le procédé objet de l'invention consiste à réaliser la structure épitaxiée en débutant le dépôt de le matériau à épitaxier par une croissance colonnaire sur une surface libre cristalline 1 d'un substrat 2 doté d'un réseau de saillies 3 à une échelle nanométrique comme illustré sur la figure 1D. Ces saillies ont une taille de l'ordre de 1 à quelques dizaines de nanomètres, typiquement 20 nanomètres. Ce substrat 2 peut être appelé substrat nanostructuré. Comme illustré à la figure 1E, les colonnes 4 prennent appui sur ces saillies 3 et plus précisément sur une zone d'extrémité 35 des saillies encore appelée par la suite zone d'appui. Ces zones d'appui 35 forment le soubassement des colonnes 4. Ce dépôt se poursuit, comme dans l'art antérieur, jusqu'à ce que les colonnes 4 se rejoignent et forment une couche continue 5 uniforme. Les saillies ont des dimensions et le réseau de saillies une période adaptés pour que le matériau que l'on dépose ait un taux de relaxation de ses contraintes souhaité, par exemple le plus grand possible, au moment de la coalescence, c'est-à-dire au moment de la soudure des colonnes 4 entre elles. Par dimension on entend leur hauteur 36 et la taille de la zone d'appui 35. La couche continue uniforme 5 qui se forme lorsque l'on continue le dépôt par épitaxie aura donc également des contraintes tout ou partie relaxées. Elle aura une épaisseur critique 39 supérieure à celle de la couche que l'on aurait obtenue par épitaxie conventionnelle sans croissance colonnaire préalable. On va voir maintenant comment sont obtenues les saillies 3 à l'échelle nanométrique. Il peut s'agir par exemple de volumes sensiblement parallélépipédiques dont les dimensions sont de l'ordre du ou de quelques dizaines de nanomètres. Plusieurs manières simples d'obtenir ce réseau de saillies 3 à l'échelle nanométrique sont expliquées dans la demande de brevet FR-A-2 766 620. On peut par exemple commencer par coller par adhésion moléculaire, une face 10 en matériau cristallin d'un premier élément 11 contre une face 13 en matériau cristallin d'un second élément 12 en faisant en sorte que les deux faces 10, 13 présentent des réseaux cristallins décalés angulairement d'un angle e déterminé et un angle d'inclinaison résultant entre les axes verticaux des réseaux cristallins ou angle de flexion (connu sous la dénomination anglo-saxonne d'angle de tilt ) nul. Grâce à l'adhésion moléculaire, il se crée des liaisons covalentes entre les deux réseaux cristallins des faces à assembler. Cet angle de décalage en rotation e, est connu sous la dénomination anglo-saxonne d'angle de twist , cette dénomination sera employée par la suite. Dans le cas d'un collage entre deux plaquettes de silicium de direction cristalline <001> par exemple, l'introduction d'un angle de twist e donné produit un réseau carré de dislocations. L'introduction d'un angle de tilt produirait quant à elle un réseau unidimensionnel de dislocations. La figure 1A montre la mise en contact des deux éléments 11, 12 et illustre l'angle de twist e et les réseaux cristallins des deux éléments 11, 12. Ce collage par adhésion moléculaire se fait de manière que des liaisons interatomiques s'établissent entre les deux éléments 11, 12 et provoquent, en raison du décalage angulaire, la formation d'un réseau périodique de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes 14 au sein d'une zone cristalline 16 située au voisinage de l'interface 15 de collage. La figure 1B illustre en coupe la structure obtenue après le collage et illustre le réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes 14 obtenu. En variante ou en complément, il est possible également de moduler l'angle de tilt et/ou le désaccord de maille entre les deux réseaux pour obtenir d'autres réseaux de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes.. On suppose que dans l'exemple des figures 1 et 2 on aura minimisé l'angle de tilt et le désaccord de maille de sorte que le réseau créé dépend essentiellement de l'angle de twist . Le collage se fait à chaud ou bien à froid. Le scellement sera, de préférence, renforcé par un traitement thermique pour obtenir ce réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes 14. Ces défauts cristallins peuvent être des dislocations. La zone cristalline 16 a une faible épaisseur (quelques dizaines de nanomètres) et est localisée autour l'interface 15. Ce réseau 14 de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes est à l'origine du réseau de saillies à l'échelle nanométrique. La période du réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes dépend de l'angle de twist e des réseaux cristallins des deux éléments 11, 12. On peut se référer à la figure 1A. Subséquemment, on amincit l'un des deux éléments assemblés 11 12, par exemple par rectification, par abrasion mécanique ou chimique, de sorte que la présence du réseau 14 de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes induise au niveau de la surface libérée des reliefs en saillie et en creux. Les creux peuvent correspondre aux défauts cristallins et les saillies au matériau cristallin de la zone cristalline 16 ou réciproquement. C'est sur ces saillies 3 et plus particulièrement sur leur zone d'extrémité ou d'appui 35 que l'on va faire croître les colonnes. On peut se référer à la figure 1C qui montre le réseau de saillies qui a été induit. La surface structurée obtenue peut se situer dans le premier élément 11, à cheval sur les deux éléments 11, 12 comme illustré sur la figure 1C ou dans le second élément 12 si l'élément 11 a totalement été éliminé. Un traitement de surface optionnel peut être réalisé ensuite pour accentuer encore plus le relief en surface comme illustré sur la figure 1D et ajuster la hauteur 36 des saillies 3 et la taille de leur zone d'appui 35. On peut par exemple utiliser un bain chimique pour attaquer sélectivement les défauts cristallins 14, sans attaquer leur voisinage. On obtient alors un substrat nanostructuré, c'est à dire doté d'un réseau de saillies 3 séparées par des creux 6, ces creux et ces saillies étant dimensionnés à l'échelle nanométrique. L'angle de twist entre les deux éléments 11, 12 conditionne la période du réseau de défauts cristallins et/ou du champs de contraintes comme vu précédemment et donc également la période 38 entre les saillies 3. Avec du silicium comme matériau cristallin, il est possible de moduler et de contrôler très finement cette période 38, comprise par exemple entre quelques nanomètres et quelques centaines de nanomètres avec une précision de l'ordre de quelques dixièmes de nanomètres si l'ajustement de l'angle de twist s'effectue avec une précision de l'ordre du centième de degré. Cette précision peut être obtenue comme enseigné dans la demande de brevet FR-A1- 2 819 099 en prélevant les deux éléments 11, 12 dans une même structure initiale et en dotant au préalable cette structure d'une ou plusieurs marques de repérage avant la séparation des deux éléments. Il suffit alors de contrôler de manière précise les positions relatives angulaires des deux éléments avant des les assembler et cela se fait grâce aux marques de repérage. Cette méthode sera décrite ultérieurement aux figures 2. D'autres méthodes existent bien sûr, mais il faut connaître aux préalable les directions cristallines des réseaux cristallins présentées par les faces 10, 13 à assembler des éléments 11, 12. Ces méthodes ne conduisent pas toujours à une aussi bonne précision et surtout ne permettent pas en général de minimiser l'angle de tilt , ce qui provoque l'apparition d'un réseau unidimensionnel de dislocations supplémentaire qu'il faut gérer et qui interagit avec le réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes généré par l'angle de twist . Cette période 38 est un des éléments qui permet de contrôler le moment où les colonnes vont se rejoindre en fonction de l'épaisseur de matière épitaxiée. Elle dépend de l'angle de twist . L'opération de révélation du réseau de saillies 3 et celle éventuelle de traitement pour accentuer le relief des saillies 3 permettent quant à elles de faire varier la hauteur 36 et/ou la taille de la zone d'appui 35 des saillies 3. La période 38 du réseau étant fixée par l'angle de twist , l'espacement 37 entre les saillies évolue en même temps que la taille de la zone d'appui 35. En variante, l'élément qui n'est pas aminci, dans l'exemple l'élément 12, pourrait être formé d'un empilement avec un film 12.1 en matériau cristallin recouvrant une couche d'arrêt à la gravure 12.2 comme illustré à la figure 1F . L'assemblage de cet élément avec l'autre pourra se faire comme décrit précédemment. La couche d'arrêt 12.2 pourra être réalisée par exemple en oxyde de silicium, en nitrure de silicium, en silicium amorphe. Le film 12.1 pourra lui être choisi dans l'un des matériaux cités plus loin en tant que matériau cristallin d'accueil, par exemple en silicium. L'avantage d'utiliser un élément 12 tel qu'illustré à la figure 1F est que lors du traitement, on va mettre à nu localement la couche d'arrêt 12.2, au niveau des creux 6 et que de ce fait on obtiendra en surface deux matériaux distincts dont avantageusement un seul permettra la croissance épitaxiale. Un deuxième avantage est de pouvoir contrôler indépendamment la hauteur et les dimensions latérales des saillies. La couche d'arrêt 12.2 peut n'être que partiellement attaquée ou ne pas être attaquée. L'attaque peut être une attaque sèche ou humide, chimique, ionique, électrochimique, photochimique, thermique, sous atmosphère réductrice ou oxydante. L'attaque peut par exemple avoir une vitesse très faible dans la couche d'arrêt 12.2 par rapport à celle qui existe dans le matériau cristallin pour ajuster les dimensions latérales des saillies 7. On peut se référer à la figure 1G. Pour accroître la hauteur des saillies, la couche d'arrêt pourra être gravée sélectivement vis-à-vis du matériau du film 12.1 de même que la couche sous-jacente. La croissance épitaxiale se fait sous forme colonnaire sur la zone d'appui 35 des saillies 3 mais bien sûr également dans les creux. On cherche en ajustant les dimensions des saillies à ce que les creux ne soient pas totalement emplis de matériau. Avec des saillies 3 suffisamment hautes et proches, par exemple avec une hauteur 36 de l'ordre de 10 nanomètres et un espacement 37 de l'ordre de 3 nanomètres, la croissance colonnaire est suffisamment découplée de la croissance dans les creux 6 pour permettre la relaxation du matériau formant les colonnes 4 et la formation de la couche continue uniforme dont les contraintes sont relaxées. En jouant sur les trois paramètres qui sont la hauteur 36 des saillies, la taille de leur zone d'appui 35 et leur période 38, il est possible de faire croître des matériaux différents, en paramètre de maille, sur des substrats 2 d'un matériau donné dotés d'un réseau de saillies adapté. Après épitaxie, on peut obtenir une couche continue 5 d'épaisseur et de qualité cristalline requise. L'épaisseur critique 39 pour cette couche 5 est toujours supérieure à celle que l'on aurait obtenu avec un substrat d'accueil qui ne serait pas structuré. Si on dépasse cette épaisseur critique 39, le taux de défauts dans la couche sera inférieur à celui qui aurait été obtenu pour une couche de même épaisseur sans structurer le substrat d'accueil. A titre d'exemple le matériau cristallin d'accueil, c'est-à-dire celui des saillies ou bien souvent celui du substrat 2 doté des saillies peut être choisi parmi le silicium Si, le germanium Ge, l'arséniure de gallium GaAs, le carbure de silicium SiC, le phosphure d'indium InP, le saphir, le diamant, la zircone, l'oxyde de magnésium MgO, ces matériaux étant pris seuls ou en combinaison. Le matériau déposé par épitaxie peut être choisi parmi le silicium Si, le germanium Ge, le nitrure de gallium GaN , le diamant, le carbure de silicium SiC, le phosphure d'indium InP, l'arséniure de gallium GaAs, l'arséniure d'indium InAs, le silicium-germanium SiXGe1_X, les composés III-V par exemple de type InGaAs ou les composés II-VI par exemple de type CdTe, ces matériaux étant pris seuls ou en combinaison. Le matériau de la couche épitaxiée dans sa partie continue est en général différent de celui du substrat d'accueil 2. Il peut être intéressant de faire varier la composition du matériau déposé pendant l'épitaxie. Ainsi sur un substrat structuré de silicium, on pourra faire croître du SiXGe1_X avec x variant entre une première valeur a telle que 0 < a < 1 et une seconde valeur R telle que 0 Un autre avantage du procédé de l'invention est que la formation des saillies se fait de manière collective avec des dimensions très petites, de manière très précise et avec une grande régularité, quelle que soit la taille des éléments assemblés. Ce procédé s'applique avec les mêmes contraintes aussi bien aux substrats de 100 millimètres de diamètre qu'aux substrats plus grands par exemple de 150, 200 ou 300 millimètres de diamètre. Ces dimensions sont des dimensions standard industrielles des substrats de silicium. Avec le procédé de l'art antérieur, la gravure dumasque avait recours à des techniques de lithographie qui sont plus longues et plus coûteuses avec de grands substrats qu'avec de plus petits et qui ne sont pas toujours disponibles pour des substrats de petites dimensions par exemple inférieures à 50 millimètres. On va maintenant, en se référant aux figures 2A à 2K, décrire un autre exemple de procédé selon l'invention qui se base sur l'enseignement de la demande de brevet FR-A-2 819 099 et de la demande de brevet FR-A-2 815 121. Ce procédé consiste à assembler deux éléments en les orientant l'un par rapport à l'autre en rotation de manière extrêmement précise, cette précision étant due au fait que les deux éléments ont été prélevés dans un même substrat cristallin, par exemple semi-conducteur, qui est doté d'une ou plusieurs marques de repérage de manière que les éléments prélevés portent ces marques de repérage. Ce procédé a l'avantage de minimiser voire d'annuler l'angle de flexion. Comme dans la demande de brevet FR- A-2 815 121, l'un des éléments est inclus dans un substrat composite formé d'un support, d'une couche d'arrêt à l'amincissement du support et d'au moins la couche cristalline formant l'élément à assembler. Il peut s'agir par exemple d'un substrat semi-conducteur sur isolant, connu sous la dénomination SOI. Un substrat SOI peut comporter deux couches de matériau semi-conducteur situées de part et d'autre d'une couche d'isolant. L'une des couches de matériau semi-conducteur est moins épaisse que l'autre. La couche plus épaisse correspond au support du substrat composite, la couche d'isolant à la couche d'arrêt à l'amincissement du support, la couche moins épaisse à l'élément à assembler. C'est par la couche la moins épaisse que le substrat semi-conducteur sur isolant sera assemblé à l'autre élément. Dans cet exemple, on part d'un substrat de base 100 de matériau semiconducteur cristallin, par exemple du silicium, présentant une face libre 101 orientée dans la direction <001>. Ce substrat peut avoir un diamètre 100 millimètres, mais on pourrait utiliser un substrat plus petit ou plus grand de 150, 200 ou même 300 millimètres de diamètre. Le choix de cette orientation <001> permet d'obtenir un réseau de saillies ayant une symétrie d'ordre de 4. Il est bien sûr possible d'utiliser un substrat de base dont la surface aurait une autre orientation cristalline, par exemple, l'orientation cristalline <111> qui conférerait au réseau de saillies une symétrie d'ordre 3. On va traiter ce substrat 100 de manière à pouvoir en prélever deux parties ayant des surfaces cristallines qui seront collées l'une à l'autre par la suite. On peut commencer par former une couche d'oxyde 102 en oxydant thermiquement la face libre 101. Cette couche d'oxyde 102 peut avoir une épaisseur d'environ 400 nanomètres. Cette étape est illustrée sur la figure 2A. La couche d'oxyde 102 servira ultérieurement de couche d'arrêt à l'amincissement. On va ensuite fragiliser le substrat de base 100 au moyen d'ions implantés par exemple des ions d'hydrogène ou de toute autre espèce gazeuse, apte à générer une zone de fragilisation enterrée et capable d'induire ultérieurement une fracture au niveau de cette zone de fragilisation. Cette zone de fragilisation 104 va prendre la forme d'un plan situé dans le silicium du substrat 100 de base, sous la couche d'oxyde 102 à une distance de l'ordre de la profondeur d'implantation. L'implantation se fait depuis la surface libre 101 de la couche d'oxyde 102. L'énergie d'implantation peut être par exemple, pour un substrat de silicium, d'environ 76 keV et la dose d'ions hydrogène valoir environ 6.1016 atomes/cm2. Dans ces conditions, pour une couche d'oxyde 102 de 400 nanomètres, la zone de fragilisation 104 se trouve à environ 760 nanomètres de la surface libre de la couche d'oxyde 102. On se réfère à la figure 2B. On réalise ensuite une ou plusieurs marques de repérage 105, par exemple par photolithograhie et gravure chimique, ionique ou autre dans la couche d'oxyde 102 et dans le semi-conducteur sous-jacent du substrat de base 100, ces marques de repérage 105 empiétant dans le substrat de base 100 au-delà de la zone de fragilisation 104 par rapport à la couche d'oxyde 102. D'autres méthodes de gravure de ces marques de repérage pourraient être utilisées, par exemple à l'aide d'un laser. Les marques de repérage 105 pourraient traverser totalement le substrat de base 100. On peut se référer à la figure 2C qui illustre ces marques de repérage 105. Ces marques de repérage 105 peuvent être configurées comme expliqué dans la demande de brevet FR-A-2 819 099 et prendre la forme d'échelles graduées telles des rapporteurs. Les graduations peuvent indiquer par exemple les degrés, les dixièmes de degrés, les centièmes de degrés ou les millièmes de degrés. Lorsqu'il y a deux marques de repérage, elles peuvent être diamétralement opposées sur le substrat de base 100. On assemble ensuite, à la figure 2D, la structure de la figure 2C sur un substrat auxiliaire 106, par exemple en silicium. Cet assemblage se fait par la face portant la couche d'oxyde 102. La méthode d'assemblage peut être un collage moléculaire hydrophile. On provoque ensuite une fracture le long du plan de la zone fragilisée 104, par exemple par un traitement thermique, par exemple à 500 C pendant une heure. Ce traitement thermique a aussi comme avantage de renforcer l'adhésion moléculaire. On est alors en présence de deux éléments 110, 108 comme illustré sur la figure 2E. Dans notre exemple, l'un des éléments 110 est un substrat de type semi-conducteur sur isolant et dans le cas présent silicium sur isolant, il est formé de l'empilement du substrat auxiliaire 106, de la couche d'oxyde 102 et d'un film mince cristallin de silicium 107 prélevé dans le substrat de base 100 grâce à la fracture. L'autre élément 108 correspond à ce qui reste du substrat de base 100. Les deux éléments 108, 110 sont munis tous les deux des marques de repérage 105 et comportent une partie cristalline 107, 108 qui provient du substrat de base 100. L'élément 110, qui est dans l'exemple est de type substrat SOI, peut être soumis à un traitement de recuit, d'oxydation et de polissage du côté du film mince 107 qui comporte les marques de repérage 105 sans bien sûr faire disparaître les marques de repérage 105. On s'arrange pour qu'en fin de traitement, le film mince de silicium 107 conserve une épaisseur par exemple de l'ordre de 100 nanomètres. L'autre élément 108 qui, dans l'exemple, est massif peut être soumis à un polissage de sa face portant les marques de repérage 105 afin d'obtenir une surface polie compatible avec le collage ultérieur, sans bien sûr faire disparaître les marques de repérage 105. Ce sont ces deux parties cristallines 108, 107 que l'on va coller l'une à l'autre, au niveau d'une interface de collage, par adhésion moléculaire, par exemple, hydrophobe en introduisant un angle de twist déterminé de façon très précise, grâce à la présence des marques de repérage 105 sur les deux parties cristallines 107, 108. La valeur de l'angle de twist peut être, par exemple de 0,44 ou de 1, 1 . Ces valeurs vont créer un réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes de symétrie 4 et ayant une période respectivement de 50 et 20 nanomètres. On peut se référer à la figure 2F qui illustre l'étape de collage. On procède généralement à ce stade à un traitement thermique de renforcement du collage par exemple à 700 C pendant une heure. En variante, il serait possible de partir non pas d'un substrat de base massif mais d'un substrat de base composite 200 comme défini précédemment avec un support 201, une couche d'arrêt 202 à l'amincissement du support et au moins une couche cristalline 203 (figure 4A). On prélèverait un film mince cristallin 203.1 de la couche cristalline 203 que l'on reporterait sur un autre support 205 (figure 4B). La structure obtenue pourrait alors être assemblée avec le reste du substrat composite 200 duquel on a prélevé le film mince en introduisant un angle de twist déterminé de façon très précise grâce aux marques de repérage 105 que portait initialement le substrat composite 200 (figure 4C). On va maintenant former le réseau périodique de saillies à l'échelle nanométrique qui va servir de soubassement aux colonnes. On continue la description à partir de la structure obtenue à la figure 2F mais la description pourrait s'appliquer à la structure obtenue à la figure 4C. Au lieu d'amincir l'un des éléments 11 jusqu'à ce que le réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes soit révélé comme on l'a décrit aux figures 1, on va amincir l'un des éléments 110, 108 sans révéler le réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes. Dans l'exemple décrit, on va amincir l'élément 110 formé par le substrat semi-conducteur sur isolant. Il est bien sûr possible, en variante, notamment lorsque le substrat de départ est composite comme décrit aux figures 4, d'amincir le substrat 200, à partir du support 201 jusqu'à la couche d'arrêt 202 comme illustré à la figure 4D. L'amincissement de l'élément 110 consiste à conserver totalement ou en partie le film mince 107 prélevé dans le substrat de base 100 à la figure 2D. Pour obtenir l'amincissement, on va dans un premier temps éliminer le substrat auxiliaire 106 qui formait la partie en silicium la plus épaisse du substrat SOI 110. Cette élimination peut se faire par exemple par une méthode mécanique connue de l'homme de l'art puis par une méthode chimique utilisant par exemple du TMAH (hydroxyde de triméthylamonium). L'attaque chimique s'arrête sur la couche d'oxyde 102. Cette étape est représentée sur la figure 2G. On élimine ensuite la couche d'oxyde 102 par une attaque, par exemple, au moyen d'une solution aqueuse d'acide fluorhydrique HF. La concentration en acide fluorhydrique peut être de 10%. On procède ensuite à un amincissement du film mince 107, son épaisseur peut par exemple être réduite à moins de 20 nanomètres. Cet amincissement peut consister en une attaque chimique et/ou en une oxydation thermique suivie d'une attaque chimique, l'attaque chimique pouvant se faire par exemple au moyen d'une solution aqueuse d'acide fluorhydrique. L'enchaînement de l'oxydation thermique suivie de l'attaque chimique correspond à un traitement sacrificiel. A ce stade, la surface libre 111 du film aminci 107 ne révèle pas la présence du réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes 114. On obtient la structure représentée à la figure 2H. L'étape suivante, illustrée à la figure 2I, consiste à traiter le film aminci 107 pour que sa face libre 111 révèle la présence du réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes 114 autour de l'interface de collage 115. Ce traitement peut être une attaque chimique qui attaque préférentiellement les zones de contraintes. A l'issue du traitement, on obtient une surface avec un réseau de saillies 130 à l'échelle nanométrique. Cette attaque chimique peut être réalisée à l'aide de solutions chimiques aqueuses à base d'acide fluorhydrique et de trioxyde de chrome CrO3/HF ; d'acide fluorhydrique et d'acide nitrique HNO3 /HF; d'ions bichromates et d'acide fluorhydrique Cr2O-7__/HF. On peut rajouter dans ces solutions de l'acide acétique et/ou un alcool tel que l'éthanol ou le propanol et/ou de l'ammoniaque. Pour ajuster notamment la hauteur 136 des saillies et la taille de leur zone d'appui 135, on peut compléter l'étape de révélation par d'autres étapes de traitement de surface tels que d'autres attaques chimiques, des gravures ioniques (RIE), des oxydations et des désoxydations, des attaques électrochimiques, photochimiques, des dépôts de matière etc On pourra par exemple déposer du germanium, typiquement l'équivalent d'un film de 1 nanomètre. Le dépôt se fera essentiellement sur les zones d'appui 135 qui sont en silicium dans notre exemple. On pourra alors accroître la hauteur des saillies 130 par une gravure sélective du silicium vis-à-vis du germanium. Le film mince de germanium situé sur les zones d'appui 135 pourra éventuellement être éliminé avant l'étape d'épitaxie colonnaire. On peut ainsi, par exemple, obtenir des saillies 130 d'environ 10 nanomètres de hauteur, deux saillies 130 voisines étant espacées d'environ 4 nanomètres et la période du réseau étant d'environ 20 nanomètres. On précise que la période correspond à l'intervalle formé d'une zone d'appui et de l'espacement qui la suit ou la précède. En variante ou en combinaison, l'étape de révélation peut consister en un apport de budget thermique. Ce budget thermique peut être apporté sous forme d'au moins un recuit, éventuellement en présence de gaz particulier ou sous vide. Ce budget thermique a pour but de provoquer un changement de la topologie de la surface libre 111 du film mince 107 en faisant apparaître des saillies 130 et des creux qui dépendent de la topologie du réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes 114 qui se trouve au voisinage de l'interface 115, c'est-à-dire qui est enterré par rapport à la surface libre 111 du film mince 107. D'autres méthodes peuvent être utilisées pour révéler le réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes 114 telles que l'introduction d'espèces chimiques dans le film mince 107 ou dans l'autre élément 108 par exemple par diffusion ou implantation ionique. L'introduction d'espèces chimiques peut cohabiter avec l'apport du budget thermique, cette introduction pouvant avoir lieu avant et/ou après et/ou pendant l'apport du budget thermique. Les espèces chimiques introduites peuvent être de l'or, du cuivre, du titane, de l'aluminium, ou un dopant par exemple du bore pour du silicium. Les espèces chimiques introduites se localisent au niveau des défauts et/ou des zones de contraintes maximales. Il est alors possible pour révéler le réseau de saillies d'utiliser par exemple une étape de gravure sélective. La révélation peut également se faire par attaque chimique et/ou électrochimique et/ou ionique et/ou photochimique et/ou mécanique de l'élément aminci (film mince 107 ou élément 108). De la même manière cette attaque peut cohabiter avec l'apport du budget thermique, elle peut avoir lieu avant et/ou après et/ou pendant l'apport du budget thermique. La ou les étapes d'attaque peuvent se faire sous diverses atmosphères oxydantes ou réductrices. Il est possible également à ce stade, de modifier le réseau de saillies pour le rendre plus compatible, notamment en termes de paramètre de maille avec l'épitaxie à suivre. On pourra par exemple implanter les zones d'appui 135, avec du bore, de l'arsenic, du silicium, du germanium par exemple pour des saillies en silicium, de manière à élargir les zones d'appui, c'est-à-dire à augmenter leur surface. Cette implantation devra préserver néanmoins la qualité cristalline des zones d'appui pour assurer une qualité satisfaisante à l'épitaxie ultérieure. Cette implantation pourra être associée à une étape de diffusion des espèces implantées. On peut alors procéder au dépôt du matériau à épitaxier, par exemple, du germanium. Dans ce cas, l'épitaxie peut être par exemple une épitaxie en phase gazeuse ou une épitaxie moléculaire (connue sous l'acronyme anglo-saxon MBE pour molecular beam epitaxy). Cette étape de dépôt, réalisée à une température de l'ordre de 600 C, est illustrée sur deux figures 2J et 2K, l'une correspondant au dépôt colonnaire et l'autre au dépôt de la couche continue une fois réalisée la jonction des colonnes. Au début du dépôt, il se forme des colonnes 140 sur la zone d'appui 135 des saillies comme illustré sur la figure 2J. Le dépôt se poursuit et les colonnes 140 s'évasent, accroissent leur diamètre et finissent par se rejoindre. La couche continue 150 prend alors forme comme sur la figure 2K. Le matériau qui se dépose sur les saillies 130 va relaxer sa contrainte en modifiant le diamètre des colonnes 140. La mesure des paramètres de maille indique le taux de relaxation des contraintes du matériau déposé. Avec l'ajustement de l'angle de twist et la maîtrise de la formation du réseau de saillies 130, on va contrôler de manière très précise les paramètres géométriques des colonnes 140, c'est-à-dire leur section de base et leur espacement et ce à partir de la taille de la zone d'appui 135 des saillies 130, de leur hauteur 136 et de leur espacement 137. Avec la maîtrise de ces paramètres dimensionnels, on peut alors obtenir une couche continue 150 dont le taux de relaxation de ses contraintes est, par exemple, aussi grand que possible. La réalisation des colonnes 140 et donc de la couche continue 150 va pouvoir se faire de manière reproductible sur une surface entière de substrat de base sans à faire appel à des techniques longues et coûteuses de nanolithographie. Dans une application de l'invention, la couche épitaxiée continue 150 obtenue pourra être transférée sur un autre substrat possédant ou non une relation cristallographique avec elle. L'autre substrat qui va recevoir la couche continue épitaxiée peut être par exemple en matière plastique, en verre, en un autre matériau cristallin, par exemple, semi-conducteur comme du silicium, en oxyde d'un matériau comme la silice ou même en carbure d'un matériau semi-conducteur comme le carbure de silicium. Ce transfert peut se faire par implantation d'espèces gazeuses aptes à fournir une zone fragile enterrée puis fracture au niveau de cette zone, par exemple, par traitement thermique et/ou mécanique comme décrit dans la demande de brevet FR-A- 2 681 472. On peut aussi par exemple, coller par adhésion moléculaire la face libre de la couche épitaxiée sur un substrat d'accueil et ôter le substrat initial sur lequel a eu lieu la croissance par un rodage, un polissage ou une attaque chimique appropriée. Une autre variante pourrait consister à utiliser un transfert mécanique pour transférer la couche épitaxiée, en profitant de la faiblesse induite par les espaces vides existants entre les colonnes sous la couche continue. Ces étapes ne sont pas représentées pour ne pas multiplier le nombre de figures. Selon une variante de l'invention, pour réduire les coûts, il est possible de réaliser un seul exemplaire du substrat 2 ou 120 doté du réseau de saillies à l'échelle nanométrique comme on vient de le décrire aux figures 1 et 2 et de le dupliquer une ou plusieurs fois par une technique de lithographie par nanoimpression (connue sous l'acronyme anglo-saxon NIL soit nanoimprint lithography). Cette technique consiste à réaliser un moulage du réseau de saillies du substrat 61 (appelé substrat mère) par une couche, par exemple, de résine 62 portée par un substrat 63 comme illustré sur la figure 3A. Ce report peut se faire, par exemple, par embossage à chaud ou exposition aux ultraviolets (figure 3B). On grave ensuite le substrat 63, qui est par exemple en silicium en se servant de la couche de résine 62 ajourée comme masque. La gravure peut être une gravure ionique (RIE). On obtient dans le substrat 63 un motif qui est le complémentaire de celui du réseau de saillies du substrat mère 61 et qui servira ultérieurement de moule. On se réfère à la figure 3C. On recouvre ensuite un substrat cristallin 64 d'une couche, par exemple, de résine polymère 65. On laisse l'empreinte du moule 63 dans la couche de polymère 65, par exemple, par embossage à chaud ou exposition aux ultraviolets, comme illustré sur les figures 3D et 3E. On grave ensuite le substrat cristallin 64 à travers l'empreinte laissée dans la couche de résine polymère 65 comme illustré sur la figure 3F. On obtient alors une réplique du substrat mère 61 dotée d'un réseau de saillies sensiblement identique à celui substrat mère. Cette technique de lithographie par nanoimpression est décrite par exemple dans l'article Replication of sub-40nm gap nanoelectrodes over an 8-in. Substrate by nanoimprint lithography Tallal J. et al, Microelectronic engineering, 2005, vol.78-79 pages 676 à 681. Bien que plusieurs modes de réalisation de la présente invention aient été représentés et décrits de façon détaillée, on comprendra que différents changements et modifications puissent être apportés sans sortir du cadre de l'invention
Procédé de réalisation d'une structure consistant à déposer un matériau par épitaxie colonnaire sur une face cristalline d'un substrat (2), à poursuivre afin que les colonnes (4) donnent une couche continue (5). On pourvoit la face d'un réseau périodique de saillies (3) à l'échelle nanométrique, chaque saillie (3) présentant une zone d'appui (35) et étant obtenue à partir d'un réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes créé au sein d'une zone cristalline (16) située au voisinage d'une interface (15) de collage entre deux éléments cristallins (11, 12) ayant des réseaux cristallins décalés en rotation et/ou en flexion et/ou présentant un désaccord de paramètres de maille à l'interface, aptes à conditionner la période (38) du réseau de saillies (3). La période (38) du réseau, la hauteur (36) des saillies et la taille de leur zone d'appui (35) étant ajustées de manière que la couche continue (40) ait une épaisseur critique supérieure à celle obtenue par épitaxie sans les saillies.
1. Procédé de réalisation d'une structure épitaxiée consistant à déposer un matériau par croissance épitaxiale colonnaire sur une face cristalline d'un substrat (2), à poursuivre le dépôt jusqu'à ce que les colonnes (4) se rejoignent et conduisent à une couche continue (5), caractérisé en ce qu'il consiste à pourvoir la face du substrat d'un réseau périodique de saillies (3) à l'échelle nanométrique, chaque saillie (3) présentant une zone d'appui (35) pour une colonne (4), et étant obtenue directement ou indirectement à partir d'un réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes créé au sein d'une zone cristalline (16) située au voisinage d'une interface (15) de collage entre deux éléments (11, 12) comprenant du matériau cristallin et ayant des réseaux cristallins décalés en rotation et/ou en flexion et/ou présentant un désaccord de paramètres de maille à l'interface, aptes à conditionner la période (38) du réseau de saillies (3), la période (38) du réseau, la hauteur (36) des saillies et la taille de leur zone d'appui (35) étant ajustées de manière que la couche continue (40) ait une épaisseur critique (39) supérieure à celle obtenue lors d'une épitaxie réalisée en l'absence des saillies. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le matériau déposé par épitaxie a un paramètre de maille naturel, caractérisé en ce que la période (38) du réseau, la hauteur (36) des saillies et lataille de leur zone d'appui (35) sont ajustées de manière que le matériau déposé par épitaxie ait retrouvé son paramètre de maille naturel au moment où les colonnes se rejoignent. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser le substrat (2) dont la face est dotée du réseau de saillies (3) à partir des deux éléments collés (11, 12), en amincissant l'un des éléments (11) jusqu'à faire apparaître un relief de surface correspondant réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes, ce relief formant alors le réseau de saillies, ce réseau de saillies (3) étant supporté par l'autre élément (12). 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que l'amincissement comprend au moins une étape choisie parmi une abrasion mécanique, une abrasion chimique, une rectification, un traitement sacrificiel. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape de traitement du réseau de saillies de manière à ajuster la hauteur (36) et/ou la taille de la zone d'appui (35) des saillies (3) et/ou à modifier le paramètre de maille du matériau constitutif des saillies (3).30 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que l'étape de traitement du réseau de saillies (3) comprend une étape d'implantation. 7. Procédé selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que l'étape d'amincissement et/ou de traitement du réseau de saillies (3) comprend au moins une étape d'attaque chimique et/ou d'attaque électrochimique et/ou d'attaque mécanique et/ou d'attaque ionique et/ou d'attaque photochimique et/ou un dépôt, sous des atmosphères diverses oxydantes ou réductrices. 8. Procédé selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que l'étape d'amincissement et/ou de traitement du réseau de saillies (3) comprend l'apport d'un budget thermique. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que pour former les éléments, on prélève dans une même structure cristalline (100) au moins deux parties (108, 107), ces deux parties contribuant à la formation de l'interface (115) de collage. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que lors du collage les deux parties ont leurs réseaux cristallins décalés en rotation et/ou en flexion d'un angle prédéterminé (8). 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que la structure cristalline comporte des marques de repérage (105) qui sont reportées dans les deux parties (108, 107) lors du prélèvement, ces marques de repérage étant utilisées pour ajuster l'angle de décalage (0). 12. Procédé selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que l'un au moins des éléments (110) est un substrat composite formé d'un empilement d'un support (106), d'une couche d'arrêt (102) à l'amincissement du support et d'au moins une couche cristalline (107). 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que l'étape d'amincissement concerne le substrat (110) composite. 14. Procédé selon l'une des 20 12 ou 13, caractérisé en ce que le substrat composite est un substrat SOI. 15. Procédé selon l'une des 12 à 14, caractérisé en ce que la partie prélevée (107) 25 comprend au moins la couche cristalline. 16. Procédé selon l'une des 1 à 15, caractérisé en ce que le collage se fait par adhésion moléculaire. 17. Procédé selon l'une des 1 à 16, caractérisé en ce que la composition du matériau déposé varie pendant le dépôt par épitaxie. 18. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le substrat (64) dont la face est pourvue du réseau de saillies est réalisé par duplication d'un substrat mère (61) dont une face comporte un réseau de saillies à l'échelle nanométrique, le substrat mère (61) étant obtenu à partir des deux éléments collés et par au moins une étape d'amincissement de l'un des éléments conduisant directement ou indirectement à une révélation du réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes, ce réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes formant le réseau de saillies. 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce que la duplication se fait par nanoimpression à partir d'un moule (63) complémentaire du substrat mère (61). 20. Procédé selon la 19, caractérisé en ce que le moule (63) est obtenu par nanoimpression à partir du substrat mère (61). 21. Structure épitaxiée comportant des colonnes (4) de matériau épitaxié s'évasant de manière à se rejoindre et à former une couche (5) continue, caractérisée en ce que chaque colonne (4) repose sur une zone d'appui (35) d'une saillie (3) d'un réseaupériodique de saillies à l'échelle nanométrique dont est dotée une face d'un substrat (2), ces saillies (3) provenant directement ou indirectement d'un réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes, les saillies (3) du réseau ayant une période (38), une hauteur (36) et une taille de zone d'appui (35) ajustés de manière à ce que la couche continue (5) ait une épaisseur critique (39) supérieure à celle obtenue lors d'une épitaxie réalisée en l'absence des saillies.
C,B,H
C30,B28,H01
C30B,B28D,H01L
C30B 25,B28D 5,H01L 21
C30B 25/18,B28D 5/00,H01L 21/20
FR2897793
A1
COUTEAU MOBILE POUR RUBAN ADHESIF EN ROULEAU.
20,070,831
ROULEAU. Les rubans adhésifs sont généralement présentés dans le commerce sous la forme de rouleaux de divers diamètres et largeurs. Quelle que soit l'application à laquelle il se destine, par exemple au bureau pour la liaison ou la réparation de documents ou encore sur le chantier pour la fixation d'un revêtement de sol, le ruban adhésif en rouleau présente toujours un inconvénient majeur : la difficulté à se saisir de son extrémité lorsque celle-ci est rabattue et plaquée sur le rouleau. En effet, surtout lorsqu'il s'agit de ruban adhésif translucide ou transparent, retrouver la position de l'extrémité du ruban est déjà une opération difficile mais une fois ce repérage accompli, il reste encore à 15 deviner dans quel sens le ruban a été enroulé pour pouvoir enfin le dérouler et en prélever un morceau. Le plus souvent, cette opération consiste à faire tourner le rouleau dans ses doigts et essayer de ressentir une différence d'épaisseur en frottant un ongle sur des génératrices successives du rouleau. Ces manipulations sont très souvent à l'origine d'impatience et d'énervement surtout pour les utilisateurs aux 20 ongles courts. L'extrémité du ruban et le sens d'enroulement étant clairement repérés, il faut alors décoller soigneusement le ruban sur la longueur souhaitée, en prenant soin de ne pas le déchirer, ce qui arrive fréquemment. Parfois, le ruban se déroule anarchiquement que sur une partie seulement de sa largeur, ce 25 qui oblige à recommencer les opérations préliminaires de grattage. Afin d'éviter que de tels inconvénients portent préjudice au ruban adhésif en rouleau, les fabricants ont imaginé un accessoire, le plus souvent appelé escargot pour sa lointaine ressemblance avec le gastéropode du même nom. 30 Cet ustensile, le plus souvent réalisé en deux pièces et en matière plastique injectée, est constitué par un carter dans lequel le ruban adhésif est placé autour d'un axe de manière à pouvoir tourner librement. Ce carter est prolongé par une partie tangentielle suffisamment longue pour présenter à quelques centimètres du rouleau et parallèlement à l'axe de celui-ci, une lame généralement métallique et surmoulée munie de petites dents pour faciliter la découpe du ruban. 35 Ainsi, lorsque l'utilisateur tient dans une main, l'ustensile escargot et tire sur l'extrémité du ruban de son autre main, il n'a plus qu'à rabattre le ruban sur la lame de l' escargot pour obtenir la section du ruban. L'ustensile escargot est réalisé de telle manière que l'extrémité du ruban du rouleau reste collée après coupe, sur une petite zone prévue à cet effet à l'avant de la lame métallique. Ainsi, le ruban reste tendu entre d'une part le rouleau duquel il est tiré et d'autre part la zone précédant la lame de coupe. Ceci facilite pour l'utilisateur la préhension du ruban pour un autre usage. L'extrémité du ruban du rouleau n'étant plus plaquée sur le rouleau, les opérations d'identification et de décollement de l'extrémité avant utilisation sont ainsi éliminées. Au fur et à mesure de l'utilisation c'est-à-dire des prélèvements successifs de morceaux de ruban, le rouleau de ruban se dévide en tournant librement autour de l'axe à l'intérieur du carter de l'ustensile 15 escargot . L'inconvénient majeur du dispositif escargot réside principalement dans son encombrement qui rend difficile son rangement et cela quel que soit le diamètre du rouleau. En effet, au fur et à mesure de l'utilisation, le diamètre du rouleau de ruban adhésif diminue à l'intérieur du carter de l'ustensile qui lui ne 20 change nullement de dimensions. Cet état de fait interdit le rangement du rouleau de ruban adhésif dans une poche , un tiroir ou une boîte à outils par exemple et certains utilisateurs préfèrent bannir l'ustensile escargot pour n'utiliser que des rouleaux libres de tout accessoire. D'autres inconvénients viennent altérer l'intérêt de cet accessoire comme par exemple le coût de 25 production qui implique le coût de moulage et d'assemblage de deux pièces, le coût de montage du rouleau dans l'ustensile et les divers coûts d'emballage, stockage et transports liés au volume de l'ensemble. La présente invention du couteau mobile pour ruban adhésif en rouleau a pour objet principal de pallier 30 ces inconvénients en conservant une grande facilité d'utilisation. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le couteau mobile est constitué d'une seule pièce active, le plus souvent fabriquée par injection de matière plastique et destinée à être placée directement sur la surface périphérique du rouleau de ruban adhésif, pour faciliter la préhension de l'extrémité dudit 35 ruban adhésif et sa découpe. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le couteau mobile est constitué principalement d'un plan principal de largeur légèrement supérieure et voisine de celle du rouleau de ruban adhésif. Il est préférablement de faible épaisseur et faible longueur pour mieux s'adapter aux divers diamètres des rouleaux de ruban adhésif du commerce. Placé en contact direct avec la face non adhésive du ruban, il est bordé le plus souvent sur chacun de ses côtés les plus longs par un guide latéral dont la mission est de constituer un rail pour bien orienter son déplacement autour du rouleau en restant en contact avec celui-ci. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, lors de l'utilisation, le couteau mobile se déplace sur la surface extérieure périphérique du rouleau de ruban adhésif en restant toujours solidaire de celui-ci. Son déplacement est guidé par les guides latéraux qui peuvent par exemple être constitués par deux petites plaquettes perpendiculaires à l'axe du rouleau, venant prendre appui sur l'un et l'autre des plans latéraux du rouleau, eux-mêmes perpendiculaires à l'axe du rouleau. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le plan principal du couteau mobile est muni d'un orifice de forme et dimensions suffisantes pour laisser passer le ruban adhésif décollé du rouleau, de bas en haut et au travers du plan principal du couteau mobile. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le plan principal du couteau mobile dispose à une des extrémités de sa longueur et sur tout ou partie de sa largeur, d'une lame positionnée de manière à couper le ruban adhésif par simple application sur ladite lame dudit ruban adhésif. Ainsi, lorsque l'utilisateur tire sur l'extrémité du ruban adhésif déjà passé de bas en haut au travers du plan principal du couteau mobile de l'invention, il choisit la longueur du morceau d'adhésif souhaité et rabat le ruban adhésif sur la lame du couteau mobile pour obtenir la découpe du ruban à l'endroit souhaité. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le couteau mobile dispose à l'avant de la lame de découpe, d'une zone de forme, dimensions et position spécialement définies pour permettre au ruban adhésif de se coller sur cette zone avant d'être découpé par application sur la lame. Ainsi, lorsque le ruban adhésif est découpé par application sur la lame du couteau mobile, l'extrémité du ruban adhésif du rouleau reste collée sur la zone qui précède la lame, laissant une longueur de ruban décollée du rouleau suffisante pour facilité la préhension du ruban pour un autre usage. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, lorsque l'utilisateur tire sur l'extrémité du ruban adhésif pour décoller celui- ci du rouleau sur une longueur souhaitée, le couteau mobile se déplace automatiquement sur le rouleau, dans le sens du déroulement et sous l'effet de la force exercée sur lui par la face extérieure non adhésive du ruban adhésif passant au travers du couteau mobile. Ainsi à chaque prélèvement d'une longueur de ruban adhésif, le couteau mobile se déplace autour du rouleau sur une distance équivalente à la longueur prélevée et cela jusqu'à épuisement du rouleau. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, l'encombrement du rouleau de ruban adhésif équipé du couteau mobile de l'invention diminue au fur et à mesure de son utilisation, contrairement aux dispositifs aujourd'hui disponibles dans le commerce, dont l'encombrement reste inchangé du début à la fin de l'utilisation du rouleau de ruban adhésif. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention et contrairement aux dispositifs fixes, un même couteau mobile peut équiper des rouleaux de ruban adhésif de longueurs différentes et donc de diamètres différents. Seul le changement de l'épaisseur du rouleau et donc de la largeur du ruban nécessite le recours à un couteau mobile de dimensions différentes. 15 Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les guides latéraux sont de forme et dimensions telles que, une fois le couteau mobile installé sur le plan périphérique du rouleau, les guides latéraux exercent sur chaque plan latéral du rouleau une force axiale suffisante pour garder le couteau mobile solidaire du rouleau. Par exemple, les guides latéraux ne sont pas perpendiculaires au plan principal du couteau 20 mobile mais forment avec celui-ci un angle suffisant aigu pour provoquer un effet de pince. Selon un mode de réalisation différent de l'invention, les guides latéraux du couteau mobile sont décalés hors du plan principal et vers la zone de décollement du ruban. Cette position particulière des guides latéraux permet d'éviter que le couteau mobile ne quitte temporairement le rouleau qu'il équipe lorsque 25 l'utilisateur tire sur l'extrémité du ruban pour en prélever un morceau. En effet, lorsque l'utilisateur tire sur l'extrémité du ruban pour en prélever la longueur de son choix, la résultante des forces appliquées tend à faire basculer le couteau mobile vers l'arrière et à le désolidariser momentanément du rouleau. Quoique ceci n'ait aucune incidence sur le fonctionnement du couteau mobile de l'invention, qui restera solidaire du ruban qui le traverse et reprendra sa place automatiquement 30 lorsque l'utilisateur appliquera le ruban sur la lame de découpe, les guides latéraux décalés permettent au couteau mobile de basculer vers l'arrière tout en restant guidé et maintenu entre les guides latéraux surtout lorsque ceux-ci exercent un effet de pince enserrant le rouleau. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le couteau mobile présente une longueur plus 35 importante pour permettre de disposer par exemple à l'avant ou à l'arrière du passage de ruban ou de la lame de découpe, d'une surface suffisante pour l'application d'un marquage décoratif ou publicitaire. 10 Selon un mode de réalisation différent de l'invention, le couteau mobile dispose de guides latéraux de forme et surface telles qu'elles permettent l'application d'un marquage décoratif ou publicitaire sans nuire au bon fonctionnement du couteau mobile. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le couteau mobile est de forme spéciale pour représenter par exemple un objet, un animal ou un personnage ludique pour personnaliser le rouleau de ruban adhésif et provoquer par exemple l'effet de collection, sans nuire au bon fonctionnement du couteau mobile. Selon un mode de réalisation de l'invention, le couteau mobile dispose d'une partie solidaire et rabattable pour venir recouvrir tout ou partie du couteau mobile après utilisation. Cette partie solidaire fait fonction de couvercle pour protéger la lame en lui garantissant une meilleure durabilité et par exemple maintenir l'extrémité du ruban pressée sur la surface prévue à cet effet en avant de la lame de découpe. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le couteau mobile dispose en plus de l'orifice prévu pour le passage du ruban au travers du plan principal, d'une zone évidée située avant la zone de découpe permettant de plaquer sur le rouleau l'extrémité du ruban du rouleau. Pour prélever un morceau de ruban adhésif, l'utilisateur qui s'est saisi de l'extrémité du ruban tire vers l'arrière pour décoller la longueur de ruban souhaitée. Le couteau mobile se déplace autour du rouleau sur une distance voisine de la longueur de ruban souhaitée. Avant d'opérer la coupe, l'utilisateur pousse d'un de ses doigts le ruban vers le rouleau à l'endroit où celui-ci passe sur la zone évidée. La partie du ruban située avant la lame de coupe vient donc adhérer sur le rouleau en passant au travers de la zone évidée. Pour couper le morceau de ruban souhaité, l'utilisateur n'aura plus qu'à rabattre le ruban sur la lame de découpe et prélève le morceau. Cette particularité de l'invention permet de bien plaquer et immobiliser le couteau mobile sur le rouleau avant la découpe et garder ainsi le couteau mobile immobilisé entre deux utilisations. En effet, sans le recollement du ruban sur le rouleau au niveau de la zone évidée du couteau mobile, le couteau mobile resterait solidaire de l'extrémité du ruban car celle-ci est collée sur la surface prévue à cet effet sur le couteau mobile mais il pourrait se désolidariser partiellement du rouleau ce qui peut être gênant. Cette dernière caractéristique assure donc une parfaite application du couteau mobile sur le rouleau tout en facilitant la préhension de l'extrémité du ruban. L'extrémité du ruban passant au-dessus de la zone évidée étant poussée et mise en contact avec le rouleau avant la découpe, l'extrémité du ruban après coupe reste collée sur la partie du couteau mobile prévue à cet effet, facilitant ainsi la préhension pour une autre utilisation Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le couteau mobile dispose en plus de l'orifice prévu pour le passage du ruban au travers du plan principal, d'une zone évidée située avant la zone de découpe 10 25 permettant de plaquer sur le rouleau l'extrémité du ruban du rouleau. Le couteau mobile est muni d'une partie solidaire mobile et rabattable faisant effet de couvercle qui, lors de la fermeture après utilisation vient plaquer l'extrémité du ruban adhésif du rouleau sur le rouleau en poussant le ruban adhésif au travers de la zone évidée au moyen d'un aménagement de la surface interne de la partie mobile rabattable. Ainsi, le couteau mobile de l'invention, reste parfaitement plaqué sur le rouleau, maintenu immobilisé en position. La description suivante, en regard des dessins annexés à titre d'exemples non limitatifs, permettra de comprendre comment l'invention peut être mise en pratique. La figure 1 montre le couteau mobile de l'invention au travers duquel passe le ruban adhésif avant découpe. La figure 2 montre un rouleau de ruban adhésif muni du couteau mobile de l'invention, le ruban traversant 15 le couteau mobile et prêt à être coupé. La figure 3a est une vue en coupe d'un couteau mobile installé sur un rouleau de ruban adhésif, au moment où le ruban est tiré pour un prélèvement. Cette figure montre les mouvements. 20 La figure 3b est une vue en coupe d'un couteau mobile installé sur un rouleau de ruban adhésif, au moment où le ruban ayant été tiré sur une certaine longueur est prêt à être coupé. La figure 4 est une vue en perspective d'un couteau mobile réservant après la lame de coupe une surface pour un marquage décoratif ou publicitaire. La figure 5 est une représentation en perspective d'un couteau mobile agrémenté d'un décor permettant la personnalisation du rouleau de ruban adhésif et l'effet de collection, ici une fleur. La figure 6 est une représentation en perspective d'un couteau mobile de l'invention, disposant de guides 30 latéraux spécialement conçus pour pouvoir porter un marquage décoratif ou publicitaire. La figure 7 montre en perspective un couteau mobile de l'invention muni de guides latéraux décalés hors du plan principal. 35 La figure 8 montre en perspective partielle un couteau mobile muni de guides latéraux à effet élastique pour permettre un serrage du couteau mobile sur les plans latéraux du rouleau de ruban. La figure 9 montre en perspective un couteau mobile de l'invention muni d'une partie solidaire mobile faisant effet de couvercle rabattable. La figure 10 montre en perspective le couteau mobile de l'invention disposant en plus de l'orifice de 5 passage du ruban, d'une zone évidée permettant de plaquer et immobiliser le couteau mobile sur le rouleau de ruban en poussant l'extrémité du ruban adhésif au travers de la zone évidée. La figure 11 montre en coupe un couteau mobile avec zone évidée et la manière de l'immobiliser sur le rouleau de ruban en poussant d'un doigt l'extrémité du ruban au travers de la zone évidée. La figure 12 est la représentation en coupe d'un couteau mobile avec zone évidée, immobilisé sur le rouleau de ruban au moyen d'une partie mobile rabattable faisant effet de couvercle. La présente invention du couteau mobile pour ruban adhésif en rouleau a pour objet principal d'associer à 15 un rouleau de ruban adhésif (B) un petit ustensile (A) très peu encombrant, pour faciliter la préhension de l'extrémité du ruban (6) à chaque prélèvement et la découpe d'une longueur choisie dudit ruban (6). Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le couteau mobile (A) est constitué d'une seule pièce active, le plus souvent fabriquée par injection de matière plastique et destinée à être placée directement 20 sur la surface périphérique du rouleau de ruban adhésif (B). Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le couteau mobile (A) est constitué principalement d'un plan principal (1) de largeur légèrement supérieure et voisine de celle du rouleau de ruban adhésif (B). Il est préférablement de faible épaisseur et faible longueur pour mieux s'adapter aux divers diamètres des 25 rouleaux de ruban adhésif du commerce. Placé en contact direct avec la face non adhésive du ruban (6), il est bordé le plus souvent sur deux de ses côtés par un guide latéral (3a-3b) dont la mission est de constituer un rail pour bien orienter son déplacement autour du rouleau (B) en restant en contact avec celui-ci. (voir fig 1) 30 Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, lors de l'utilisation, le couteau mobile (A) se déplace sur la surface extérieure périphérique du rouleau de ruban adhésif (B) en restant toujours solidaire de celui-ci. Son déplacement est guidé par les guides latéraux (3a-3b) qui peuvent par exemple être constitués par deux petites plaquettes (3a-3b) perpendiculaires à l'axe du rouleau (B), venant prendre appui sur l'un et l'autre des plans latéraux (4a-4b) du rouleau (B), eux-mêmes perpendiculaires à l'axe du 35 rouleau. (voir fig 2) 10 Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le plan principal (1) du couteau mobile (A) est muni d'un orifice (5) de forme et dimensions suffisantes pour laisser passer le ruban adhésif (6) décollé du rouleau (B), de bas en haut et au travers du plan principal (1) du couteau mobile (A). (voir fig 1) Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le plan principal (1) du couteau mobile (A) dispose à une des extrémités de sa longueur et sur tout ou partie de sa largeur, d'une lame (7) positionnée de manière à couper le ruban adhésif (6) par simple application sur ladite lame (7) dudit ruban adhésif (6). Ainsi, lorsque l'utilisateur tire sur l'extrémité du ruban adhésif (6) déjà passé de bas en haut au travers du plan principal (1) du couteau mobile (A) de l'invention, il choisit la longueur du morceau d'adhésif (6) souhaité et rabat le ruban adhésif (6) sur la lame (7) du couteau mobile (A) pour obtenir la découpe du ruban (6) à l'endroit souhaité. (voir fig 1 û 3a û 3b) Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le couteau mobile (A) dispose à l'avant de la lame de découpe (7), d'une zone (8) de forme, dimensions et position spécialement définies pour permettre au ruban adhésif (6) de se coller sur cette zone (8) avant d'être découpé par application sur la lame (7). Ainsi, lorsque le ruban adhésif (6) est découpé par application sur la lame (7) du couteau mobile (A), l'extrémité du ruban adhésif (6) du rouleau (B) reste collée sur la zone (8) qui précède la lame (7), laissant une longueur de ruban (6) décollée du rouleau (B) suffisante pour faciliter la préhension du ruban (6) pour un autre usage. (voir fig 1 û 3a) Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, lorsque l'utilisateur tire sur l'extrémité du ruban adhésif (6) pour décoller celui-ci du rouleau (B) sur une longueur souhaitée, le couteau mobile (A) se déplace automatiquement sur le rouleau (B), dans le sens du déroulement et sous l'effet de la force exercée sur lui par la face extérieure non adhésive du ruban adhésif (B) passant au travers du couteau mobile (A). Ainsi à chaque prélèvement d'une longueur de ruban adhésif (6), le couteau mobile (A) se déplace autour du rouleau (B) sur une distance équivalente à la longueur prélevée et cela jusqu'à épuisement du rouleau (B). (voir fig 3a) Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, l'encombrement du rouleau de ruban adhésif (B) équipé du couteau mobile (A) de l'invention diminue au fur et à mesure de son utilisation, contrairement aux dispositifs aujourd'hui disponibles dans le commerce, dont l'encombrement reste inchangé du début à la fin de l'utilisation du rouleau de ruban adhésif. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention et contrairement aux dispositifs fixes, un même couteau mobile (A) peut équiper des rouleaux de ruban adhésif (B) de longueurs différentes et donc de diamètres différents. Seul le changement de l'épaisseur du rouleau (B) et donc de la largeur du ruban (6) nécessite le recours à un couteau mobile (A) de dimensions différentes. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les guides latéraux (3a-3b) sont de forme et dimensions telles que, une fois le couteau mobile (A) installé sur le plan périphérique du rouleau (B), les guides latéraux (3a-3b) exercent sur chaque plan latéral (4a-4b) du rouleau (B) une force axiale suffisante pour garder le couteau mobile (A) solidaire du rouleau (B). Par exemple, les guides latéraux (3a-3b) ne sont pas perpendiculaires au plan principal (1) du couteau mobile (A) mais forment avec celui-ci un angle suffisant aigu pour provoquer par effet élastique un effet de pince. (voir fig 8) Selon un mode de réalisation différent de l'invention, les guides latéraux (12) du couteau mobile (A) sont décalés hors du plan principal (1) et vers la zone de décollement du ruban (6). Cette position particulière des guides latéraux (12) permet d'éviter que le couteau mobile (A) ne quitte temporairement le rouleau (B) qu'il équipe lorsque l'utilisateur tire sur l'extrémité du ruban (6) pour en prélever un morceau. En effet, lorsque l'utilisateur tire sur l'extrémité du ruban (6) pour en prélever la longueur de son choix, la résultante des forces appliquées tend à faire basculer le couteau mobile (A) vers l'arrière et à le désolidariser momentanément du rouleau (B). Quoique ceci n'ait aucune incidence sur le fonctionnement du couteau mobile (A) de l'invention, qui restera solidaire du ruban (6) qui le traverse et reprendra sa place automatiquement lorsque l'utilisateur appliquera le ruban (6) sur la lame de découpe (7), les guides latéraux décalés (12) permettent au couteau mobile (A) de basculer vers l'arrière tout en restant guidé et maintenu entre les guides latéraux (12) surtout lorsque ceux-ci exercent un effet de pince enserrant le rouleau (B). (voir fig 7) Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le couteau mobile (A) présente une longueur plus importante pour permettre de disposer par exemple à l'avant ou à l'arrière du passage de ruban (5) ou de la lame de découpe (7), d'une surface (9) suffisante pour l'application d'un marquage décoratif ou publicitaire. (voir fig 4) Selon un mode de réalisation différent de l'invention, le couteau mobile (A) dispose de guides latéraux (11) de forme et surface telles qu'elles permettent l'application d'un marquage décoratif ou publicitaire sans nuire au bon fonctionnement du couteau mobile (A). (voir fig 6) Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le couteau mobile (A) est de forme spéciale pour représenter par exemple un objet, un animal ou un personnage ludique (10) pour personnaliser le rouleau de ruban adhésif (B) et provoquer par exemple l'effet de collection, sans nuire au bon fonctionnement du couteau mobile (A). (voir fig 5) Selon un mode de réalisation de l'invention, le couteau mobile (A) dispose d'une partie solidaire et rabattable (15) pour venir recouvrir tout ou partie du couteau mobile (A) après utilisation. Cette partie solidaire (15) fait fonction de couvercle pour protéger la lame (7) en lui garantissant une meilleure durabilité et par exemple maintenir l'extrémité du ruban (6) pressée sur la surface (8) prévue à cet effet en avant de la lame de découpe (7). (voir fig 9) Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le couteau mobile (A) dispose en plus de l'orifice (5) prévu pour le passage du ruban (6) au travers du plan principal (1), d'une zone évidée (14) située avant la zone (8) et la lame de découpe (7) permettant de plaquer l'extrémité du ruban (6) sur le rouleau (B). Pour prélever un morceau de ruban adhésif (6), l'utilisateur qui s'est saisi de l'extrémité du ruban (6) tire le ruban (6) vers l'arrière. Le couteau mobile (A) se déplace autour du rouleau (B). Avant d'opérer la coupe, l'utilisateur pousse d'un de ses doigts le ruban (6) vers le rouleau (B) à l'endroit de la zone évidée (14). La partie du ruban (6) située avant la lame de coupe (7) et la zone (8) vient donc adhérer sur le rouleau (B) en passant au travers de la zone évidée (14). Pour couper le morceau de ruban (6) souhaité, l'utilisateur n'aura plus qu'à rabattre le ruban (6) sur la lame de découpe (7) et prélever le morceau. Cette particularité de l'invention permet de bien plaquer et immobiliser le couteau mobile (A) sur le rouleau (B) avant la découpe et garder ainsi le couteau mobile (A) immobilisé entre deux utilisations. En effet, sans le recollement du ruban (6) sur le rouleau (B) au niveau de la zone évidée (14) du couteau mobile (A), le couteau mobile (A) resterait solidaire de l'extrémité du ruban (6) car celle-ci est collée sur la surface (8) prévue à cet effet sur le couteau mobile (A) mais il pourrait se désolidariser partiellement du rouleau (B) ce qui peut être gênant. Cette dernière caractéristique assure donc une parfaite application du couteau mobile (A) sur le rouleau (B) entre deux prélèvements, tout en facilitant la préhension de l'extrémité du ruban (6). Le ruban (6) passant au-dessus de la zone évidée (14) étant poussé et mis en contact avec le rouleau (B) avant la découpe, l'extrémité du ruban (6) après coupe reste collée sur la partie (8) du couteau mobile (A) prévue à cet effet, facilitant ainsi la préhension pour une autre utilisation. (voir fig 10 et 11) Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le couteau mobile (A) dispose en plus de l'orifice (5) prévu pour le passage du ruban (6) au travers du plan principal (1), d'une zone évidée (14) située avant la zone (8) et la lame de découpe (7) permettant de plaquer sur le rouleau (B) l'extrémité du ruban (6) du rouleau (B). Le couteau mobile (A) est muni d'une partie solidaire mobile et rabattable (15) faisant effet de couvercle qui, lors de la fermeture après utilisation vient plaquer l'extrémité du ruban adhésif (6) du rouleau (B) sur le rouleau (B) en poussant le ruban adhésif (6) au travers de la zone évidée (14) au moyen d'un aménagement (16) de la surface interne de la partie mobile rabattable(15). Ainsi, le couteau mobile (A) de l'invention, reste parfaitement plaqué sur le rouleau (B), maintenu immobilisé en position. (voir fig 12)
The knife (A) has a main plane (1) having a width approximately equal to that of an adhesive tape roller (B) and placed directly in contact with non-adhesive side of an adhesive tape (6). The plane is bordered on its two sides by lateral guides (3a, 3b) that constitute a rail for orienting the displacement of the knife around the roller by being in contact with the roller. The plane has a blade (7) positioned at an end so as to cut the tape. The plane is provided with an orifice of sufficient dimension and shape for freely passing the tape.
1. Couteau mobile pour ruban adhésif en rouleau, caractérisé en ce qu'il est rapporté et directement associé à la surface périphérique extérieure du rouleau de ruban adhésif (B), sur laquelle il se déplace au fur et à mesure des prélèvements de ruban adhésif (6). (voir fig 2). 2. Couteau mobile pour ruban adhésif en rouleau selon la 1, caractérisé en ce qu'il dispose des moyens de couper et prélever des morceaux de ruban adhésif (6) ainsi que des moyens de faciliter le repérage et la préhension de l'extrémité du ruban adhésif (6) restant sur le rouleau (B) après la coupe. (voir fig 1). 3. Couteau mobile pour ruban adhésif en rouleau selon les 1 et 2, caractérisé en ce qu'il est traversé de bas en haut par le ruban adhésif (6) du rouleau (B) auquel il est associé, à l'endroit d'un orifice (5) prévu à cet effet sur son plan principal (1). (voir fig 1). 4. Couteau mobile pour ruban adhésif en rouleau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est guidé dans son mouvement sur la surface périphérique extérieure du rouleau (B) auquel il est associé, par deux guides latéraux (3a-3b) prenant appui sur les plan latéraux (4a-4b) du rouleau (B), eux-mêmes perpendiculaires à l'axe du rouleau (B). (voir fig 2). 5. Couteau mobile pour ruban adhésif en rouleau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il peut être associé sans modification ou adaptation à des rouleaux de ruban adhésif (B) de même largeur et de diamètres différents. 6. Couteau mobile pour ruban adhésif en rouleau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est maintenu associé à la surface périphérique extérieure du rouleau (B) par pression contraire de ses guides latéraux (3a-3b) sur les plans latéraux extérieurs (4a-4b) du rouleau (B) opérant par effet de pince. (voir fig 8). 30 7. Couteau mobile pour ruban adhésif en rouleau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est muni de guides latéraux décalés (12) hors de son plan principal (1) et vers la zone de décollement du ruban adhésif (6), pour éviter sa désolidarisation du rouleau (B) en cas de basculement vers l'arrière provoqué par la résultante des forces appliquées lors de la traction 35 opérée par l'utilisateur sur le ruban (6) pour le prélèvement d'un morceau du ruban (6). (voir fig 7).25 8. Couteau mobile pour ruban adhésif en rouleau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est spécialement aménagé pour permettre l'apposition d'un marquage décoratif ou publicitaire sur une partie (9) de son plan principal (1) ou sur ses guides latéraux (11). (voir fig 4 et 6). 9. Couteau mobile pour ruban adhésif en rouleau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il présente sur tout ou partie de son plan principal (1) ou ses guides latéraux (11) la représentation en relief d'un objet, un animal, ou un personnage (10) dans le but de personnaliser le rouleau de ruban adhésif (B) auquel il est associé. (voir fig 5). 10. Couteau mobile pour ruban adhésif en rouleau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il dispose d'une partie solidaire mobile et rabattable (15) recouvrant tout ou partie de son plan principal (1). (voir fig 9). 15 11. Couteau mobile pour ruban adhésif en rouleau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il dispose à un endroit de son plan principal (1), d'une zone (14) permettant par la pression d'un doigt, de mettre en contact à travers ladite zone (14), la surface adhésive de l'extrémité du ruban (6) décollée du rouleau (B) avec la surface périphérique extérieure non adhésive du rouleau (B). (voir fig 11). 20 12. Couteau mobile pour ruban adhésif en rouleau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il dispose d'une partie solidaire mobile et rabattable (15) recouvrant tout ou partie de son plan principal (1) et disposant sur sa surface intérieure d'un aménagement spécial permettant, lors de la fermeture de ladite partie rabattable (15) de mettre en contact à travers la zone (14) 25 du couteau mobile, la surface adhésive de l'extrémité du ruban (6) décollée du rouleau (B) avec la surface périphérique extérieure non adhésive du rouleau (B) . (voir fig 12). 30 10 35
B
B26,B65
B26D,B65H
B26D 1,B26D 3,B65H 16
B26D 1/02,B26D 3/00,B65H 16/00
FR2892732
A1
PROCEDE POUR PRODUIRE, SUR UNE PIECE METALLIQUE, UN REVETEMENT RESISTANT A L'EROSION
20,070,504
La présente invention concerne un procédé pour produire un-revêtement résistant à l'érosion, sur une pièce métallique, selon lequel on applique, par pulvérisation thermique, sur une partie à recouvrir de la surface de la pièce, une couche ayant une épaisseur de 10 à 500 um, contenant au moins un alliage Ni-Cr-Fe-B-Si. Les revêtements produits par les procédés habituels de ce genre présentent une porosité relativement élevée ainsi que, pour certaines applications, une élasticité insuffisante et, par conséquent, une résistance insuffisante à l'égard des vibrations mécaniques. La porosité des revêtements réalisables jusqu'à maintenant constitue un inconvénient, en particulier pour les pièces qui sont exposées à un courant de gaz ou d'air contenant des particules telles que des particules de poussière, car l'usure par érosion peut être très élevée dans ces conditions. C'est ce que l'on observe par exemple aux bords d'attaque d'avions et d'hélicoptères volant à grande vitesse, en particulier lors des vols à proximité du sol. Des essais effectués en vue de rendre de telles pièces résistantes à l'usure, par exemple par utilisation de tôles d'acier inoxydable austénitique de 1,0 à 5 millimètres d'épaisseur, ainsi que par application subséquente d'un chromage dur, ont conduit, dans des cas d'application déterminés, à des dùrées de vie de l'ordre de 10 heures, seulement. Des revêtements protecteurs produits par pulvérisation thermique, n'ont également pas conduit à de meilleurs résultats, en raison des inconvénients susmentionnés. Le but de l'invention est de fournir un procédé permettant de produire des revêtements extrêmement peu poreux et, par conséquent, particulièrement résistants à l'érosion, tout en présentant une résistance élevée aux vibrations. Ceci est obtenu, conformément à l'invention, grâce au fait que la pièce, avec le revêtement appliqué par pulvérisation, est portée, sous vide, à une température comprise entre 250 et 400 C, et maintenue à cette température pendant une durée de 5 à 30 minutes, que la température est ensuite portée à 800 à 950 C et maintenue à cette valeur pendant une durée de 5 à 30 minutes, que la température est ensuite augmentée, le traitement thermique, à partir d'une température comprise entre 900 et 1100 C n'étant plus poursuivi sous vide mais sous un gaz protecteur tel que l'azote, l'hélium et/ou l'argon, sous une pression de 200 à 600 mm Hg, la température étant portée, en vue de provoquer le frittage en phase liquide du revêtement , au-dessus de la température de fusion de l'alliage utilisé dans celui-ci et que, finalement, on laisse refroidir la pièce jusqu'à la température ambiante. Avantageusement, le revêtement appliqué par pulvérisation présente une épaisseur comprise entre 20 et 360 um. Avantageusement l'alliage Ni-Cr-Fe-B-Si présente la composition suivante, en pourcentage pondéral : 0,5 à 1,5 C ; 10,0 à 26,0 Cr ; 1,5 à 10,0 Fe ; 1,5 à 4,5 B ; 2,5 à 5,0 Si ; reste Ni. Avantageusement, le revêtement appliqué par pulvérisation contient de 10 à 70, de préférence de 15 à 60%, en poids, 25 de matériau dur dit "Hartstoff" ou "métal dur". Avantageusement l'on utilise, comme matériau dur, des 'carbures ou des borures des éléments Cr, Ti, W, Ta, Mo et/ou Nb, et, plus particulièrement, du carbure de tungstène à 4 à 20% en poids de Co. 30 De préférence, la pression du gaz protecteur est comprise entre 300 et 600 millimètres Hg. On va maintenant décrire et expliquer plus en détail le procédé selon l'invention, d'après des exemples. Exemple 1 : On a appliqué, par le procédé selon l'invention, un revêtement protecteur ayant une épaisseur de 500 m, sur la surface d'un volet d'aile en tôle d'acier austénitique 18/8 d'une épaisseur de 2,5 millimètres, en procédant de la manière suivante : a) Préparation : La surface à recouvrir a été rendue rugeuse par sablage au moyen de corindon d'une granulométrie de 0,5 à 1,0 millimètre, ce qui a permis d'obtenir une rugosité de surface de Ra 15 à 20 um. b) Matériau de pulvérisation : On a appliqué un mélange de 50% en poids d'alliage de matrice et 50% de "Hartstoff" ou "métal dur" WC/Co, l'alliage de matrice ayant la composition 0,5 à 1,0 C; 14,0 à 16,0 Cr; 2,0 à 4,0 Fe; 2,5 à 4,0 B; 3,0 à 5,0 Si; reste nickel et le matériau WC/Co consistant en 85 à 90% WC et 15 à 10 Co (indications en pourcentage pondéral). c) Conditions de projection : On a utilisé un appareil de pulvérisation à la flamme autogène du type ROTOTEC 80 de la société CASTOLIN S.A., 'dans les conditions suivantes : pression d'oxygène 4,0 bars, pression d'acétylène 0,8 bar, réglage de la flamme neutre, distance de pulvérisation 160 à 200 millimètres, débit de poudre 5 kg/h. Le revêtement appliqué avait une épaisseur de 650 um. d) Procédé de frittage en phase liquide du revêtement : Le volet d'aile a été introduit, pour son traitement thermique, dans un four qui a été ensuite évacué sous une pression de 10-3 Torr. Après quoi, on a chauffé la pièce à une température de 250 à 350 C et on l'a maintenue pendant 15 à 30 minutes à ce niveau de température, en provoquant ainsi un dégazage de la couche superficielle appliquée par pulvérisation. Ensuite, la pièce a été portée à une température comprise entre 800 et 900 C et maintenue à cette température pendant une durée de 10 à 20 minutes, toujours sous 10-3 Torr. Il se produit ainsi un dégazage du bain d'alliage fondu produit. Ensuite, on a encore élevé la température et, à une température de 920 à 960 C, on a introduit un gaz protecteur, à savoir l'argon, en remplacement du vide et on a porté la pression d'argon à une valeur de 400 à 600 mm Hg. Après quoi, on a chauffé la pièce avec une puissance de chauffage double à une température de 1040 à 1050 C. On a ensuite laissé la pièce refroidir à environ 800 C et on a procédé à cette température à un échange de l'argon constituant le gaz protecteur par de l'azote, sous une pression de 600 mm Hg afin de faciliter la poursuite du refroidissement jusqu'à la température ambiante. L'épaisseur du revêtement obtenu après le frittage en phase liquide a atteint la valeur de 500 um. 25 Lors de l'utilisation de la pièce ainsi revêtue, on a constaté une durée de vie s'élevant à plus de huit fois celle de la pièce non revêtue. 'Exemple 2 : On a appliqué de la manière suivante un revêtement d'une 30 épaisseur de 300 um sur la surface d'une partie de bord d'aile en tôle d'acier 18/8 Mo ayant une épaisseur de 2,0 millimètres : a) Préparation, comme dans l'exemple 1. 10 15 20 b) Matériau de pulvérisation : On a utilisé un mélange de 70% en poids d'alliage de matrice et 30% en poids de carbure, la matrice ayant la composition suivante : 0,8 à 1,2 C ; 24,0 à 25,0 Cr ; 0,5 à 2,5 Fe ; 3,2 à 4,2 B ; 3,5 à 5,0 Si ; reste Ni et les carbures étant constitués par un mélange de 15,0 à 20,0 TiC, 15,0 à 20,0 TaC, reste WC (indications en pourcentage pondéral). c) Paramètres de pulvérisation : Les paramètres de pulvérisation de l'exemple 1 ont été maintenus avec les modifications suivantes : distance de pulvérisation 160 à 180 mm, débit de poudre : 6,2 kg/h. L'épaisseur de la couche après la pulvérisation a atteint 380 um. 15 d) Procédé de frittage en phase liquide du revêtement : Après avoir placé la pièce dans un four et établi par pompage, un vide de 10-3 Torr, on a d'abord porté la température à 300 à 350 C et maintenu de 15 à 30 minutes à cette valeur. On a ensuite élevé la température jusqu'à 20 900 C et maintenu à cette valeur pendant 15 à 20 minutes. En continuant à élever la température, on a employé, à une température de 940 à 980 C, de l'hélium comme gaz protecteur à la place du vide, la pression d'hélium s'élevant à 400 mm Hg. Ensuite, on a porté la température, 25 'en utilisant la puissance de chauffage double, à une température de 1050 à 1060 C et on a maintenu cette valeur extrême de température pendant 2 minutes. Ensuite, on a laissé refroidir la pièce jusqu'à 900 C, niveau auquel on a procédé à un échange de gaz en effectuant la suite du 30 refroidissement jusqu'à la température ambiante sous argon sous une pression de 600 mm Hg. 10 6 L'épaisseur du revêtement s'est élevée, après le frittage en phase liquide du revêtement, à 300 um. La durée de vie de la pièce obtenue en utilisation pratique s'est de nouveau révélée comme étant un multiple de celle 5 de la pièce non revêtue. Exemple 3 : Sur une pièce exposée, lors de son utilisation à des vents de vitesse élevée en preésence de fines particules de poussière, et dont le corps de base consistait en une tôle 10 d'acier inoxydable austénitique d'une épaisseur de 1,0 millimètre, on a appliqué de la manière suivante un revêtement de protection de 200 um d'épaisseur : a) Préparation, comme dans l'exemple 1 b) Matériau de pulvérisation : 15 On a utilisé un mélange de 62% en poids d'alliage de matrice et 38% en poids de CrB, l'alliage de matrice ayant la composition suivante : 0,8 à 1,0 C; 16,0 à 18,0 Cr; 5,0 à 8,0 Fe; 2,5 à 3,5 B; 3,0 à 4,0 Si; reste Ni (indications en pourcentage pondéral). 20 c) Paramètres de pulvérisation, comme dans l'exemple 2. d) Processus de frittage en phase liquide du revêtement : On a d'abord placé la pièce dans un dispositif de fixation, 'afin d'éviter toute déformation éventuelle et on l'a placée avec ce dispositif, à la température ambiante, dans un four 25 à vide. Après évacuation par pompage sous 10-3 Torr, on a procédé à un chauffage jusqu'à 250 à 300 C. On a maintenu cette température pendant 10 à 15 minutes et procédé ensuite lentement à une nouvelle élévation de température jusqu'à 900 C, afin de permettre une égalisation de la 30 température avec le dispositif de fixation. La température de 900 C a été maintenue pendant 10 à 15 minutes puis la température a été encore élevée jusqu'à 920 à 950 C. A cette température, on a introduit de l'argon en remplacement du vide, sous une pression de 300 à 400 mm Hg. Ensuite, on a effectué le chauffage avec une puissance de chauffage double, jusqu'à une température de 1030 à 1040 C. Finalement, on a laissé la pièce refroidir sous argon jusqu'à la température ambiante. Le revêtement de protection obtenu, d'une épaisseur de 200 um, s'est révélé extrêmement résistant à l'érosion et également résistant à l'égard de la variation de charge mécanique à laquelle il est soumis dans la pratique. Exemple 4 : On a muni une pièce similaire à celle de l'exemple 3, en tôle d'acier 18/8 de 1,5 millimètre d'épaisseur, d'un revêtement de 150 um. A cet effet, on a mis en oeuvre le procédé de façon analogue à celle qui est décrite dans l'exemple 3, mais en utilisant comme matériau de pulvérisation un alliage ayant la composition suivante . 0,5 à 0,9 C; 24, 0 à 26,0 Cr; 0,2 à 1,0 Fe; 3,5 à 4,0 B; 3,6 à 4,5 Si; reste Ni. Avec ce matériau, on a également obtenu un revêtement protecteur pratiquement complètement exempt de pores, extrêmement résistant à l'usure ainsi que du point de vue mécanique. 'De ce qui précède, il ressort en particulier que, lors du traitement thermique selon l'invention, contrairement au procédé usuel, on procède à des temps de maintien à deux niveaux de températures différentes au cours du chauffage et que, en outre, dans le domaine de 900 à 1000 C, on introduit un gaz protecteur qui s'oppose à l'évaporation du bore. Les alliages de revêtement utilisés avaient une dureté supérieure à 50 HRc, de préférence supérieure à 55 5 HRc' A l'aide du procédé selon l'invention, on a obtenu des revêtements largement exempts de pores, ayant une très bonne résistance mécanique ce qui permet avant tout l'obtention d'une résistance à l'érosion très élevée avec une élasticité suffisante du revêtement. 8
L'invention concerne un procédé pour produire un revêtement resistant à l'érosion sur une pièce métallique, selon lequel on applique, par pulvérisation thermique, sur la partie à recouvrir de la surface de la pièce une couche, ayant une épaisseur de 10 à 500 um, contenant au moins un alliage Ni-Cr-Fe-B-Si.Ce procédé est caractérisé en ce que le pièce, avec le revêtement appliqué par pulvérisation, est portée, sous vide, à une température comprise entre 250 et 400 degree C, et maintenue à cette température pendant une durée de 5 à 30 minutes, en ce que le température est ensuite portée à 800 à 950 degree C et maintenue à cette valeur pendant une durée de 5 à 30 minutes, en ce que la température est ensuite encoreaugmentée, le traitement thermique, à partir d'une température comprise entre 900 et 1100 degree C n'étant plus poursuivi sous vide mais sous un gaz protecteur tel que l'azote, l'hélium et/ou l'argon, sous une pression de 200 à 600 mm/Hg, la température étant portée, en vue de provoquer le frittage en phase liquid du revêtement, au dessus de la température de fusion de l'alliage utilisé dans celui-ci et en ce que, finalement, on laisse refrodir la pièce jusqu'à la températurre ambiante.Les revêtements ainsi obtenus son paticulièrement résistants à l'érosion et ils présentent une résistance élevée aux vibrations.
1. Procédé pour produire un revêtement résistant à l'érosion sur une pièce métallique, selon lequel on applique, par pulvérisation thermique, sur la partie à recouvrir de la surface de la pièce, une épaisseur une couche ayant une épaisseur de 10 à 500 um, contenant au moins un alliage Ni-Cr-Fe-B-Si/ caractérisé en ce que la pièce, avec le revêtement appliqué par pulvérisation, est portée, sous vide, à une température comprise entre 250 et 400 C, et maintenue à cette température pendant une durée de 5 à 30 minutes, en ce que la température est ensuite portée à 800 à 950 C et maintenue à cette valeur pendant une durée de 5 à 30 minutes, en ce que la température est ensuite encore augmentée, le traitement thermique, à partir d'une température comprise entre'900 et 1100 C n'étant plus poursuivi sous vide mais sous un' gaz protecteur tel que l'azote, l'hélium et/ou l'argon, sous une pression de 200 à 600 mm Hg, la température étant portée, en vue de provoquer le frittage en phase liquide du revêtement, au-dessus de la température de fusion de l'alliage utilisé dans celui-ci et en ce que, finalement, on laisse refroidir la pièce jusqu'à la température ambiante. di 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le revêtement appliqué par pulvérisation présente une épaisseur comprise entre 20 et 360 um. 25 s'_3. Procédé selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que ledit alliage présente la composition 'suivante, en pourcentage pondéral . 0,5 à 1,5 C; 10,0 à 26,0 Cr; 1,5 à 10,0 Fe; 1,5 à 4,5 B; 2,5 à 5,0 Si; reste Ni. 30 [.. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le revêtement appliqué par pulvérisation contient de 10 à 70, de préférence de 15 à 60%, en poids, de matériau dur dit "Hartstoff" contenant au 10 15 20moins une phase dure. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'on utilise, comme matériau dur, des carbures ou des borures des éléments Cr, Ti, W, Ta, Mo et/ou Nb. 5'-6. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'on utilise, comme matériau dur, du carbure de tungstène à 4 à 20% en poids de Co. 00. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la pression du gaz protecteur est comprise entre 300 et 600 10 millimètres Hg. O4i8. Procédé de fabrication d'un revêtement résistant à l'érosion, dans lequel on utilise au moins l'une des caractéristiques spécifiées dans l'une des 1 à 7, isolément ou en combinaison entre elles. 10
C,B
C23,B64
C23C,B64C
C23C 4,B64C 3
C23C 4/06,B64C 3/00,C23C 4/10
FR2893191
A1
TRAVERSEE VERRE-METAL, SON PROCEDE DE FABRICATION ET INITIATEUR ELECTRO-PYROTECHNIQUE L'AYANT.
20,070,511
L'invention concerne une traversée verre-métal pour la transmission d'un signal électrique depuis une face vers une autre face opposée, un initiateur électro-pyrotechnique comportant cette traversée, ainsi qu'un procédé pour la fabrication de celle-ci. Un domaine d'application de l'invention concerne les initiateurs électro-pyrotechniques, devant mettre à feu des générateurs de gaz pour activer des dispositifs de protection des occupants de véhicules automobiles, tels que par exemple des coussins gonflables ou des prétensionneurs de ceinture. Dans un initiateur électro-pyrotechnique, la traversée comporte habituellement un bouchon de verre entouré par une pièce métallique, et deux broches d'amenée du signal depuis l'extérieur, qui sont isolées l'une de l'autre par le bouchon. Le signal électrique est amené à un élément de chauffage touchant une charge pyrotechnique située dans un compartiment de l'initiateur, fermé par le bouchon de verre, afin que cet élément de chauffage allume la charge. La traversée doit à la fois fermer hermétiquement le compartiment contenant la charge pyrotechnique, et résister aux pressions de fonctionnement et aux sollicitations environnementales (par exemple climatiques et / ou mécaniques). En outre, pour contribuer à la résistance aux décharges électrostatiques, l'une des deux broches est reliée à la masse électrique en étant reliée à la pièce métallique entourant le bouchon, cette broche étant alors dite coaxiale et la traversée de verre étant alors dite traversée de verre, isolée, hermétique et coaxiale. Le document US-B-6,274,252 décrit une traversée de verre, dans laquelle une broche traverse le bouchon de verre, tandis que l'autre broche est directement soudée à la pièce métallique. L'inconvénient de cette traversée est que les deux broches ne sont pas identiques. De plus, sa fabrication nécessite plusieurs étapes, à savoir d'abord le montage de la broche traversante dans le bouchon et la pièce métallique, puis le soudage de la broche coaxiale sous la pièce métallique. Cette traversée oblige à rendre dissymétrique les broches, voire à compliquer la définition de la broche coaxiale. Le document US-B-6,755,670 décrit une traversée, dans laquelle une pièce de couverture revêtue de soudure est scellée dans le bouchon de verre conjointement avec les deux broches métalliques. Cette pièce de couverture assure la connexion électrique entre la broche qu'elle entoure et la gaine métallique entourant le bouchon de verre, mais présente l'inconvénient d'être compliquée à assembler avec le bouchon de verre. De plus, cette traversée oblige à utiliser un bouchon de verre de forme spécifique pour pouvoir ajouter la pièce de couverture. L'invention vise à obtenir une traversée verre-métal, un initiateur électro-pyrotechnique et un procédé de fabrication de la traversée, qui pallient les inconvénients de l'état de la technique en étant simples et peu chers à mettre en oeuvre. A cet effet, un premier objet de l'invention est une traversée verre - métal de transmission d'un signal électrique depuis une face vers une autre 20 face opposée, comportant : - un bouchon de verre, - deux broches métalliques, conductrices de l'électricité, de transmission du signal électrique, qui traversent le bouchon de verre en étant fixées à celui-ci et qui dépassent desdits deux faces opposées du 25 bouchon, - une pièce métallique, conductrice de l'électricité et entourant le bouchon de verre entre les deux faces opposées du bouchon, caractérisée en ce qu'elle comprend - un moyen de liaison conductrice de l'électricité entre une première 30 des deux broches métalliques et la pièce métallique, disposé sur la première face inférieure du bouchon, le moyen de liaison conductrice de l'électricité étant constitué par une préforme de brasure, fixée sur la première broche et sur la pièce métallique et apte à conduire l'électricité entre la première broche et la pièce métallique. L'invention présente l'avantage d'une meilleure reproductibilité, du fait notamment de la soudure directe de la première broche coaxiale à la pièce métallique. L'invention se dispense d'une pièce intermédiaire de couverture pourvue d'un revêtement, qui soit strictement de forme complémentaire du bouchon de verre comme c'est le cas dans le document US-B-6,755,670 mentionné ci-dessus, ce qui simplifie la réalisation de la connexion de la première broche coaxiale à la pièce métallique. Un deuxième objet de l'invention est un initiateur électro û pyrotechnique, comportant : - un capuchon renfermant une charge pyrotechnique, - une plaque isolante de circuit imprimé, comportant une première face, sur laquelle se trouve un élément résistif de chauffage de la charge pyrotechnique, recouvert par cette dernière, et une deuxième face opposée à la première face, caractérisé en ce que l'initiateur comporte : - la traversée verre - métal telle que décrite ci-dessus, qui supporte sur la deuxième face du bouchon, opposée à la première face du bouchon, la deuxième face de la plaque isolante de circuit imprimé, et qui ferme le capuchon, les deux broches métalliques étant reliées électriquement à l'élément 25 résistif de chauffage. Un troisième objet de l'invention est un procédé de fabrication d'une traversée verre - métal telle que décrite ci-dessus, caractérisé en ce que la préforme de brasure ayant un trou de passage de la première 30 broche, on dispose autour de la première broche la préforme de brasure, le scellement du bouchon de verre dans la pièce métallique et la soudure de la préforme de brasure à la pièce métallique et à la première broche sont effectués par un unique passage dans un four. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va 5 suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective éclatée des différentes parties d'une traversée suivant l'invention ; la figure 2 est une vue en perspective, vue depuis le dessus, de la 10 traversée suivant la figure 1 à l'état assemblé ; et la figure 3 est une vue en perspective, vue du dessous, de la traversée suivant la figure 1 à l'état assemblé ; et la figure 4 est une vue en coupe verticale d'un initiateur électropyrotechnique, dans lequel la traversée suivant les figures 1 à 3 est 15 montée. Aux figures 1 à 3, la traversée de verre 1, isolée, hermétique et coaxiale, comporte une pièce métallique 2 extérieure, enserrant de manière hermétique au vide un bouchon 3 de verre. La pièce métallique 2 est par exemple en forme de tronçon tubulaire circulaire, communément appelé 20 oeillet métallique. Le bouchon 3 de verre comporte une première face inférieure 31 et une deuxième face supérieure 32, éloignée de la première face inférieure 31. La pièce métallique 2 entoure la surface latérale 33 du bouchon 3, qui relie la première face 31 à la deuxième face 32. La pièce métallique 2 et le bouchon de verre ont par exemple la même hauteur h 25 entre les faces 31 et 32. Le bouchon 3 comporte deux trous traversants 34 et 35, allant chacun de la première face 31 à la deuxième face 32. Deux première et deuxième broches 4, 5 traversent respectivement les trous 34 et 35 de manière hermétique, en ayant une longueur inférieure dépassant de la face 30 inférieure 31, plus grande que leur longueur dépassant de la face supérieure 32. Les deux broches 4 et 5 sont par exemple entièrement cylindriques circulaires et strictement identiques. Ainsi que le montre la figure 4, lorsque la traversée 1 assemblée est montée dans un initiateur électro-pyrotechnique 100, la deuxième face supérieure 32 est la face tournée vers la charge pyrotechnique 22, 23 d'allumage de l'initiateur, tandis que la première face inférieure 31 est la face devant être tournée vers l'extérieur. La charge pyrotechnique 22, 23 est enfermée entre la deuxième face supérieure 32 et un capuchon métallique 6 enserrant la face extérieure 25 de la pièce métallique 2. Ainsi, la traversée 1 ferme l'extrémité ouverte du capuchon 6 et est fixée à cellleci. La première face inférieure 31 de la traversée 1 et la partie inférieure du capuchon 6 peuvent éventuellement être enserrés dans un surmoulage (par exemple en plastique). Le surmoulage permet d'adapter l'allumeur au générateur. Sur la deuxième face supérieure 32 du bouchon 3 est prévu une plaque 15 isolant de l'électricité, qui est traversée par les deux extrémités supérieures 4a et 5a des broches 4 et 5. La première face supérieure 18 de la plaque 15 porte un circuit imprimé comportant un élément résistif 21 de chauffage, qui est connecté par des pistes conductrices imprimées aux deux extrémités 4a et 5a des deux broches 4 et 5 dépassant de la face 18. La surface supérieure 24 de l'élément résistif 21 de chauffage est en contact avec et est recouverte par la charge pyrotechnique 22 d'amorçage, elle-même recouverte par la charge pyrotechnique 23 d'allumage. A l'opposé de la première face supérieure 18, la deuxième face inférieure 19 de la plaque isolante 15 se trouve sur la deuxième face supérieure 32 de la traversée 1. Les deuxièmes extrémités inférieures 4b et 5b des broches 4 et 5, éloignées des premières extrémités 4a et 5a tournées vers la charge pyrotechnique 22, 23, sont destinées à la connexion électrique vers l'extérieur, pour l'envoi d'un signal électrique de chauffage de l'élément 21, lequel provoque alors dans ce cas l'allumage des charges pyrotechniques 22 et 23. Suivant l'invention, sur la première face inférieure 31 du bouchon 3 de verre est prévue une préforme 7 de brasure conductrice de l'électricité, reliant électriquement la pièce métallique 2 à la première broche 4, la deuxième broche 5 restant isolée électriquement de la première broche 4. Par exemple, la préforme 7 de brasure est en forme de rondelle entourant la première broche 4 sur la première face 31 du bouchon 3 de verre. Les dimensions de la préforme 7 de brasure sont choisies en fonction de la distance entre la première broche 4 coaxiale et la face interne de la pièce métallique 2, ainsi que du diamètre des broches 4, 5. Le diamètre extérieur de la préforme 7 de brasure permet un contact initial entre cette préforme 7 de brasure et la pièce métallique 2. Le diamètre intérieur de la préforme 7 de brasure permet de l'enfiler par son trou 71 de passage autour de la première broche 4 et de la faire coulisser le long de celle-ci, pour permettre un assemblage aisé entre celles-ci. La préforme 7 de brasure a par exemple une épaisseur, prise dans la direction verticale perpendiculaire à la face inférieure 31, supérieure ou égale à 0,3 millimètres et inférieure ou égale à 0,5 millimètres, pour obtenir une soudure de qualité optimale. La première face 31 du bouchon 2 de verre, sur laquelle est disposée la préforme 7 de brasure, est formée par une surface plane. On se dispense ainsi de devoir adopter, du fait de la présence de la connexion électrique entre la broche 4 et la pièce métallique 2, une forme particulière du bouchon 3 de verre. La préforme 7 de brasure forme un lamage autour de la première broche 4 sur le première face 31. La préforme 7 de brasure est en un métal ou en un alliage de métaux. Le matériau de la préforme 7 de brasure est choisi en fonction de sa température de liquidus, qui est la température à laquelle la solidification du matériau commence, ou en fonction de sa température de solidus, qui est la température à laquelle le matériau commence à fondre. La préforme 7 de brasure est en un métal de brasure ou en un alliage de métaux de brasure, ayant une température de liquidus, respectivement de solidus, comprise entre la température de liquidus, respectivement solidus, du verre du bouchon 3 et la température maximale de scellement du bouchon 3 de verre dans la pièce métallique 2. Le matériau de la préforme 7 de brasure est choisi en fonction de sa mouillabilité par rapport au métal ou aux métaux de la broche 4 et de la pièce 2. Par exemple, la préforme de brasure est en un alliage de métaux de brasure choisis parmi les alliages cuivre û argent et les alliages cuivre û argent - nickel. Le procédé de fabrication de la traversée verre-métal 1 décrite ci-dessus est rendu particulièrement simple, rapide et économique. Les composants 2, 3, 4, 5 et 7 de la traversée 1 sont initialement assemblés dans le même outillage de graphite. Cet outillage de graphite est adapté pour recevoir la préforme 7 de brasure autour de la première broche coaxiale 4. La profondeur du lamage est étudiée pour éviter le déséquilibre du bouchon 3 de verre lors de la phase d'assemblage. Le procédé de scellement entre le bouchon 3 de verre et la pièce métallique 2 est du type à compression. Le scellement des deux broches 4 et 5 dans le bouchon 3 de verre et la soudure de la préforme 7 de brasure à la première broche coaxiale 4 et à la pièce métallique 2 sont effectués en un seul passage dans un four, utilisant un profil adapté au type de scellement choisi. La disposition de la préforme 7 de brasure sur la face inférieure 31 opposée à la face supérieure 32 devant être tournée vers la charge pyrotechnique 22, 23 de l'initiateur 100, ajoutée à l'utilisation de broches cylindriques identiques, évite tout risque de mélange de composants lors de la fabrication de la traversée 1
L'invention concerne une traversée verre-métal de transmission d'un signal électrique depuis une face (31) vers une autre face (32) opposée, comportant:- un bouchon (3) de verre,- deux broches (4, 5) métalliques traversant le bouchon (3),- une pièce métallique (2) entourant le bouchon (3).L'invention est caractérisée en ce que la traversée comprend un moyen de liaison conductrice de l'électricité entre une première des broches (4, 5) et la pièce (2), constitué par une préforme (7) de brasure, fixée sur la première broche (4) et sur la pièce (2).
1. Traversée verre - métal de transmission d'un signal électrique depuis une face (31) vers une autre face (32) opposée, comportant : - un bouchon (3) de verre, - deux broches (4, 5) métalliques, conductrices de l'électricité, de transmission du signal électrique, qui traversent le bouchon (3) de verre en étant fixées à celui-ci et qui dépassent desdits deux faces opposées (31, 32) du bouchon (3), - une pièce métallique (2), conductrice de l'électricité et entourant le bouchon (3) de verre entre les deux faces opposées (31, 32) du bouchon 10 (3), caractérisée en ce qu'elle comprend - un moyen de liaison conductrice de l'électricité entre une première des deux broches métalliques (4, 5) et la pièce métallique (2), disposé sur la première face inférieure (31) du bouchon, 15 le moyen de liaison conductrice de l'électricité étant constitué par une préforme (7) de brasure, fixée sur la première broche (4) et sur la pièce métallique (2) et apte à conduire l'électricité entre la première broche (4) et la pièce métallique (2). 2. Traversée verre - métal suivant la 1, caractérisée en 20 ce que la préforme (7) de brasure est en forme de rondelle entourant la première broche (4) sur la première face (31) du bouchon (3) de verre. 3. Traversée verre - métal suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que 25 la première face (31) du bouchon (3) de verre, sur laquelle est disposée la préforme (7) de brasure, est formée par une surface plane. 4. Traversée verre - métal suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la préforme (7) de brasure forme un lamage autour de la première 30 broche (4) sur le première face (31). 5. Traversée verre - métal suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la préforme (7) de brasure a une épaisseur supérieure ou égale à 0,3 millimètre et inférieure ou égale à 0,5 millimètre. 6. Traversée verre - métal suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la préforme (7) de brasure est en un métal de brasure ou en un alliage de métaux de brasure, ayant une température de liquidus comprise entre la température de liquidus du verre et la température maximale de scellement du bouchon de verre dans la pièce métallique. 7. Traversée verre - métal suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la préforme de brasure est en un alliage de métaux de brasure choisis parmi les alliages cuivre û argent et les alliages cuivre û argent - nickel. 8. Initiateur électro û pyrotechnique, comportant : - un capuchon (6) renfermant une charge pyrotechnique (22, 23), - une plaque (15) isolante de circuit imprimé, comportant une première face (18), sur laquelle se trouve un élément (21) résistif de chauffage de la charge pyrotechnique (22, 23), recouvert par cette dernière, et une deuxième face (19) opposée à la première face (18), caractérisé en ce que l'initiateur comporte : -la traversée verre - métal (1) suivant l'une quelconque des précédentes, qui supporte sur la deuxième face (32) du bouchon (3), opposée à la première face (31) du bouchon (3), la deuxième face (19) de la plaque (15) isolante de circuit imprimé, et qui ferme le capuchon (6), les deux broches métalliques (4, 5) étant reliées électriquement à l'élément résistif (21) de chauffage. 9. Procédé de fabrication d'une traversée verre - métal suivant l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce quela préforme (7) de brasure ayant un trou (71) de passage de la première broche (4), on dispose autour de la première broche (4) la préforme (7) de brasure, le scellement du bouchon (2) de verre dans la pièce métallique (2) et la soudure de la préforme (7) de brasure à la pièce métallique (2) et à la première broche (4) sont effectués par un unique passage dans un four.
H,F
H01,F42
H01R,F42B
H01R 13,F42B 3,H01R 4,H01R 24
H01R 13/52,F42B 3/04,F42B 3/10,H01R 4/02,H01R 24/58
FR2898438
A1
PROCEDE POUR ELABORER UN BOBINAGE A POLES CONSEQUENTS EN PLAQUES, POUR UNE MACHINE DYNAMO-ELECTRIQUE TOURNANTE A RELUCTANCE VARIABLE A ENTREFERS CYLINDRIQUES A PHASES ANGULAIREMENT REPARTIES
20,070,914
Par le WO 2005/122367 (KOEHLER), on connait des bobinages globaux à pôles conséquents disposés au stator de machines dynamo-électriques tournantes à réluctance variable à entrefers cylindriques. Dans le cas où les phases sont angulairement réparties, les figures 22 et 23 de ce WO représentent une machine triphasée à entrefers cylindriques avec un stator à 2x3 secteurs angulaires monophasés comportant chacun 8 pôles bobinés à pôles conséquents. Des pôles statoriques ne peuvent pas être introduits dans les méandres d'un secteur d'un tel bobinage du fait que l'ouverture d'un méandre de couches d'ordre pair est obstruée par les méandres de couches d'ordre impair. Sur ces figures, les bobinages sont réalisés par des éléments de cuivre plat isolé, en forme de double L accolés suivant la figure 6 du dit brevet, avec, à chaque fin de couche, un élément en forme de C pour renverser le sens de l'enroulement. Cependant l'insertion de centaines d'éléments en cuivre et leurs soudures nécessitent un 15 outillage dont l'amortissement ne peut se faire que sur de grandes séries, comme pour le FR 2 848 035 (VALEO). D'autre part, avec des pôles statoriques saillants dans un secteur angulaire de 60 intérieur ou extérieur, il n'est pas possible d'introduire par l'entrefer un assemblage rigide par empilement de plaques de cuivre ayant une découpe faisant apparaître des méandres au profil 20 et à l'inclinaison de chaque pôle. Le but de la présente invention est de dévoiler un procédé permettant de réaliser simplement et économiquement un bobinage à pôles conséquents de chaque secteur angulaire monophasé à partir d'un empilement de plaques de cuivre constituant chacune une couche de bobinage, ce bobinage pouvant être inséré dans un circuit magnétique en donnant un bon 25 coefficient de remplissage des encoches et en acceptant diverses formes d'encoches. D'autres buts de l'invention concernent le refroidissement des bobinages, le taux d'ondulation, un fonctionnement minimal en cas d'un incident et les facilités de raccordements et de maintenance. Dans une disposition connue suivant le WO 91/12619 (MAGNET-MOTOR), une 30 plaque de métal conducteur est découpée en faisant apparaître deux conducteurs rectilignes, destinés à être empilés avec d'autres plaques dans des encoches sur un même pôle. Cette découpe n'est pas destinée à réaliser un bobinage à pôles conséquents décrivant des méandres sur une suite de pôles comme dans le WO 2005/122367 cité. Suivant l'invention, on exécute les procédés décrits ci-dessous: 35 -un procédé pour élaborer un équipement de découpe de plaques par un outillage qui fait apparaître une suite de conducteurs rectilignes à pas constant, reliés entre eux par des liaisons, -un procédé pour élaborer un moyen de conformation des liaisons entre conducteurs rectilignes voisins de façon à donner un degré de liberté à la distance séparant deux conducteurs rectilignes voisins d'une même plaque, - un procédé pour adapter les outillages à des problèmes en relation avec un circuit magnétique statorique destiné à recevoir le bobinage, - un procédé pour élaborer des moyens d'empilement et de raccordement des couches de 5 façon à établir la continuité d'un circuit électrique monophasé et de façon à pouvoir raccorder entre eux ces circuits, - un procédé pour élaborer des moyens d'isolement des conducteurs rectilignes, - un procédé pour élaborer des moyens de réfrigération d'un circuit électrique par circulation d'air, 10 -un procédé pour élaborer des moyens d'assemblage des circuits électriques monophasés dans un circuit magnétique, et - un procédé pour élaborer des moyens d'amélioration de la sécurité de fonctionnement et de la maintenance de la machine. Le procédé pour élaborer un nouvel outil de découpe de plaques est tel qu'il fait 15 apparaître, avec un pas prédéterminé, une série de conducteurs rectilignes méplats destinés à être logés dans les encoches d'une couche d'un secteur angulaire comportant une suite de pôles à pas constant, les liaisons entre les conducteurs rectilignes étant axialement alternées en constituant ainsi des méandres. Dans le procédé pour élaborer un moyen de conformation des liaisons entre 20 conducteurs rectilignes, l'outillage comporte un poste de cambrage et les liaisons entre deux conducteurs rectilignes présentent des cambrages de sens alternés. Pour adapter l'outillage à des problèmes en relation avec un circuit magnétique statorique pour lequel la configuration des pôles nécessite une largeur variable des conducteurs rectilignes suivant les couches, on procède à l'adjonction d'un deuxième poste à 25 l'outillage, ce poste effectuant, avant la libération de la pièce découpée, une opération de rabotage variable des conducteurs rectilignes en fonction de la position de la couche concernée dans l'empilage des couches. S'il est souhaitable d'augmenter la distance entre deux pôles statoriques d'extrémités entre secteurs monophasés, par exemple pour avoir assez de place pour y loger deux 30 conducteurs, on procède à la diminution, dans le sens du déplacement, de la largeur de ces pôles d'extrémité. Dans ce cas, le taux d'ondulation de la machine sera réduit si, de plus, on procède à une répartition irrégulière de cette diminution de distance. Pour élaborer des moyens d'empilement et de raccordement des couches entre elles, on 35 procède à l'empilement d'une nouvelle couche sur une couche précédente après avoir exécuté une rotation de cette dernière couche d'un demi-tour dans son plan. De plus on procède à au moins un point de soudure dans une zone de chevauchement entre le conducteur rectiligne d'un pôle d'extrémité d'une couche et le conducteur rectiligne du pôle d'extrémité de la couche suivante. De même, sur chacune des deux extrémités libres des conducteurs rectilignes d'extrémité des couches extrêmes de l'empilement d'un circuit électrique monophasé, on procède à la soudure d'une cosse de sortie se terminant par deux languettes mâles susceptibles de recevoir chacune une cosse femelle de branchement du circuit électrique monophasé. Pour élaborer des moyens d'isolement des conducteurs rectilignes, on procède à la pose de lamelles isolantes dans les encoches entre des conducteurs rectilignes des empilements. De préférence, ces lamelles isolantes sont réunies entre elles en formant un peigne qui comporte des cambrages et le nombre de lamelles d'un peigne est inférieur d'une unité au nombre de conducteurs rectilignes du secteur. On procède ensuite au collage des lamelles d'un peigne sur les conducteurs d'une couche. Pour élaborer des moyens de réfrigération d'un circuit électrique par circulation d'air, on procède dans l'outil de découpe à l'augmentation de la longueur des conducteurs rectilignes au delà de l'épaisseur du circuit magnétique de façon à permettre une circulation radiale d'air de refroidissement dans un canal. De plus, on procède au cambrage de chaque conducteur à la sortie d'une encoche dans la direction opposée à l'entrefer, avec un angle de cambrage progressif depuis l'entrefer jusqu'à l'extérieur du circuit magnétique de façon à faire circuler l'air de réfrigération de chaque canal vers les espaces entre les méandres jusqu'à un déflecteur. Pour élaborer des moyens facilitant l'assemblage des circuits électriques monophasés dans un circuit magnétique, on procède à la modification du bord d'attaque de chaque pôle pour qu'il présente un rayon de courbure et on procède à la pose, dans les encoches, d'une bande isolante cambrée en créneaux de façon à éviter le frottement cuivre sur fer tout en isolant les faces des encoches. De plus, on procède à l'augmentation de la profondeur d'une première encoche, au remplacement du rayon de courbure du premier pôle par un redan et à l'encliquetage d'un arceau isolant entre deux bobinages terminaux de façon à plaquer les conducteurs dans le fond de la première encoche. Si les secteurs angulaires monophasés sont en nombre pair, en équipant le dispositif d'alimentation d'autant de phases qu'il y a de secteurs angulaires, la machine ne sera pas hors service dans le cas d'un défaut sur une phase. Enfin, il est facile de procéder au démontage et au remplacement d'un secteur défaillant. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples relatifs à un circuit électrique à pôles conséquents constitué par un empilement radial de couches, pour être inséré dans des secteurs d'un circuit magnétique statorique d'une machine dynamo-électrique tournante à réluctance à entrefers cylindriques à phases angulairement réparties: la figure 1 représente une vue partielle depuis l'entrefer d'un secteur de bobinage en cours d'équipement; la figure 2 représente une vue en coupe axiale de quelques pôles de ce stator, comprenant des pôles d'extrémités entre phases; la figure 3 représente une vue en coupe d'un pôle équipé de ses conducteurs; la figure 4 représente un schéma de raccordement de circuits électriques triphasés à branchements en triangle, et la figure 5 représente un schéma de raccordement de circuits électriques hexaphasés à branchements en étoile. Sur la figure 1, la courbure de l'entrefer du stator 1 a été redressée et le deuxième secteur angulaire 2q 2 de la phase Q est encadré par le premier secteurs 2 s 1 de la phase S et par le deuxième secteur 2r2 de la phase R d'une machine triphasée à six secteurs. Chaque phase Q,R,S comporte en effet deux secteurs 2 diamétralement opposés de façon à équilibrer axialement les couples avec six secteurs 2. Chaque secteur 2 comporte ici cinq pôles 3 repérés 3ga,3gb,3qc,3qd,3qe pour la phase Q, appartenant à un circuit magnétique statorique 4. Ce circuit peut être obtenu par empilement de tôles planes ou par enroulement d'une 15 bande poinçonnée et collée, mais ici avec un décalage de pas entre deux secteurs 2. Des conducteurs rectilignes méplats 5 passeront dans des encoches 6. Des liaisons gauche 71 et droite 7r axialement alternées entre les extrémités des conducteurs 5 constituent les méandres d'une couche monophasée 8a du bobinage à pôles conséquents. 20 Un espace est laissé libre entre une liaison 7 et le fer du circuit magnétique 4 pour réaliser un canal de refroidissement 9. Des couches 8a,8b.. en forme de plaque sont découpées d'une manière connue par un outillage 1 0 (non représenté) dans une bande de cuivre. On voit que l'empilement de la deuxième couche 8b sur la couche 8a se fait après une 2 5 rotation d'un demi-tour dans son plan (ou une inversion des surfaces) par rapport à la couche précédente. Si la configuration des pôles nécessite une largeur variable des conducteurs rectilignes 5 suivant la couche 8 concernée, comme dans le cas d'un stator intérieur, l'outillage de découpe 10 est adapté en comportant deux postes successifs avant la libération de la pièce 30 découpée, le deuxième poste effectuant une opération de rabotage par grignotement variable des conducteurs rectilignes 5 en fonction de la position, dans l'empilement, de la couche 8 concernée. Dans ce cas, l'épaisseur de cette couche peut être augmentée pour conserver une section constante des conducteurs. 35 Pour assurer la continuité d'un circuit électrique monophasé tel que 1182 polarisant de façon alternée la suite des pôles magnétiques 3 d'un secteur angulaire 2, on procède à une étape de raccordements par soudures entre des extrémités des différentes couches 8. Pour cela, un conducteur rectiligne 5 d'un pôle d'extrémité 3e d'une couche 8a d'une encoche d'extrémité 6gr a une longueur donnant un chevauchement 12 avec le début du conducteur rectiligne d'extrémité de la couche 8b suivante et ainsi de suite. On effectue alors au moins un point de soudure dans la zone de chevauchement 12 de ces conducteurs 5. Cette opération est possible car, hors chevauchement, il y a deux fois moins de conducteurs dans les rangées extrêmes que dans les rangées centrales en raison de la structure des méandres qui sont à claire-voie. La première liaison gauche 71 de l'encoche 6sr de la première couche 8a est également prolongée et reçoit par soudure une cosse de sortie 1 3 se terminant par deux languettes mâles 14 susceptibles de recevoir chacune par enfoncement élastique une cosse femelle raccordée à un câble de façon à pouvoir effectuer simplement les raccordements électriques. Avec deux pôles de moins au stator qu'au rotor (pour garder des nombres pairs de pôles au stator et au rotor), la largeur entre deux pôles d'extrémité 3a,3 e peut être insuffisante pour le passage de deux conducteurs rectilignes 5. Dans ce cas, les pôles magnétiques d'extrémité 3a,3e ont, dans le sens du déplacement, une largeur réduite de façon à augmenter la distance 1 5 entre ces pôles. Cette distance 1 5 peut être légèrement variable d'un secteur à l'autre de façon à diminuer le taux d'ondulation de la machine. Pour pouvoir introduire par l'entrefer un circuit électrique monophasé 1 1 dans un secteur angulaire 2 d'un circuit magnétique 4, il est nécessaire de pouvoir faire varier la distance entre deux conducteurs rectilignes 5 du fait des variations de diamètre des couches et éventuellement de la forme des encoches 6. Cette souplesse est donnée par une conformation des liaisons 7 entre deux conducteurs rectilignes 5, ici en effectuant des cambrages 1 6, qui peuvent aussi être des gaufrages, de sens alternés sur ces liaisons 7. Ces cambrages sont effectués par l'outillage 10 et sont de préférence au nombre impair de cinq. La déformation ainsi provoquée est dirigée à l'opposé de l'entrefer pour laisser libre l'introduction d'un rotor. Les conducteurs 5 doivent donc avoir un pas préderminé augmenté. Pour assurer l'isolement entre les conducteurs, des lamelles isolantes 17 sont interposées entre les conducteurs rectilignes 5 et sont réunies entre elles en formant un peigne 1 8 représenté sur la droite de la figure 1, avant positionnement. Ces peignes seront positionnés entre les couches voisines, successivement d'un côté gauche puis d'un côté droit. De préférence, les lamelles 1 7 d'un peigne 18 à cambrage 1 6 seront collées sur les conducteurs 5 avant la soudure entre plaques. Le nombre de lamelles 1 7 d'un peigne, soit ici cinq, est inférieur d'une unité au nombre de conducteurs rectilignes 5 du secteur, soit six, pour permettre le raccordement à la couche suivante. Avec, en complément, un isolement des faces latérales dans les encoches, il n'est donc pas nécessaire d'avoir un émaillage des plaques de cuivre et les soudures entre plaques sont donc simplifiées. Sur la figure 2, qui peut correspondre à une réalisation à l'échelle unité, une partie des secteurs 2q2 et 2r2 est vue en coupe, avec un rapport cyclique de denture égal à 0,6. Pour faciliter la mise en place des conducteurs rectilignes 5 d'un circuit électrique 1 1 dans une encoche 6 , le bord d'attaque 1 9 (voir figure 1) de chaque pôle 3 comporte un rayon de courbure 2 0. Cette opération ne diminue pas les performances car les brusques concentrations de flux sont à éviter. L'isolement des faces latérales des encoches 6 peut être réalisé par une bande isolante 2 1 (représentée partiellement) cambrée en créneaux, chaque créneau pénétrant dans une encoche 6. L'introduction des conducteurs 5 se fera en évitant un frottement cuivre sur fer. 10 La partie de la bande 2 1 couvrant les pôles 3 pourra être conservée si l'entrefer le permet, ou supprimée. Les encoches sont ici remplies par 22 conducteurs rectilignes 5 de 11xO,5mm, dont l'un est représenté hors encoche. Les cinq cambrages 16 de liaisons 7 sont représentés comme par transparence du pôle 15 3qb et on voit que l'angle des cambrages diminue quand on s'éloigne de l'entrefer. Après une conformation au diamètre d'entrefer, chaque circuit électrique monophasé 1 1 peut alors être introduit dans un secteur statorique du circuit magnétique statorique 4. Pour cela, on commence par introduire le premier méandre autour d'un pôle d'extrémité tel que 3a, on comprime ici angulairement le circuit 1 1, on introduit les conducteurs dans 20 l'encoche suivante 6bc et ainsi de suite. Dans le cas d'un stator intérieur, on étirera ce circuit 1 1. On voit que la première encoche 6sr a une profondeur augmentée et que les rayon de courbure 2 0 des pôles 3qa et 3 se ont été remplacés chacun par un redan 2 2. Après avoir introduit tous les conducteurs 5 dans dans les encoches 6, on introduit un 25 arceau isolant 2 3 entre deux bobinages germinaux de façon à maintenir les conducteurs 5 dans les redans 22 . L'élasticité des liaisons 7 maintiendra les autres conducteurs en place, le matériau des plaques ayant une certaine résilience, par exemple avec un alliage bon conducteur. Dans certains cas, on peut aussi faire une imprégnation sous vide. 30 En utilisant des câbles munis de cosses, on peut effectuer simplement les raccordements électriques entre phases ainsi qu'avec l'alimentation. On constitue ainsi un stator 1 à pôles conséquents et saillants et à phases angulairement réparties, donc avec une faible longueur axiale. Sur la figure 3, la coupe du circuit magnétique 4 est faite au niveau d'un pôle 3 35 duquel débordent les liaisons 71 et 7r constituant les méandres alternés. Au lieu de rester rectilignes dans le prolongement des conducteurs 5, les liaisons 7 sont cambrées avec des angles croissants jusqu'à l'extérieur du circuit magnétique 4, d'une part pour dégager les uns des autres les cambrages 16 dont les angles vont en diminuant depuis l'entrefer, et d'autre part pour constituer des ailettes de refroidissement dans un courant d'air radial provenant du canal 9 et alimenté par des pales d'un rotor. Des déflecteurs 2 4 infléchissent latéralement ce courant d'air. Les extrémités des liaisons 71,7r peuvent être maintenues par les arceaux 23. Sur la figure 4, pour équilibrer les forces radiales, les trois phases Q,R,S ont chacune deux bobinages diamétralement opposés et connectés en série. La sortie d'une phase est réunie à l'entrée d'une autre phase pour former un montage dit "Triangle". Suivant l'invention également, avec un circuit magnétique 4 à six secteurs, on peut avoir une alimentation à six phases, à raison d'une phase par secteur. De la sorte, un défaut électrique ou mécanique sur une seule des phases permettra 10 encore à la machine de fonctionner à puissance réduite. La figure 5 représente une telle disposition, avec ici un montage dit "Etoile". En généralisant, cette condition sera remplie si les secteurs angulaires sont en nombre pair et si le dispositif d'alimentation comporte autant de phases qu'il y a de secteurs. Grâce aux arceaux 23, un procédé de maintenance permettra de démonter et de 15 remplacer un circuit 1 1 d'un secteur 2 défectueux par un circuit neuf, sans avoir à mettre au rebut tout le stator 1. On voit que ces câblages et démontages peuvent se faire par de simples câbles munis d'une cosse à chaque extrémité, du fait que les cosses 13 sont munies de deux languettes 14. De plus, la sécurité est augmentée avec deux câbles en parallèle. 20 On peut considérer que le bobinage 1 1cambré, avec ses ouvertures rectangulaires pour laisser passer les pôles 3 constitue une structure dite "à jalousie cambrée"
Cinq pôles 3 constituent un secteur angulaire 2 d'un circuit magnétique 4 à six secteurs. La découpe d'une plaque fait apparaître des conducteurs 5 réunis par des méandres alternés 7r et 7l en constituant une couche 8a d'un bobinage.Des chevauchements 12 entre couches 8a,8b..inversées et empilées avec interposition d'isolants 17 constituent un bobinage 11 d'une phase avec deux sorties 13.La souplesse de cinq cambrages alternés 16 sur chaque méandre 7 permet d'introduire le bobinage 11 dans les encoches 6 avec le maintien par un redan 2 2, en constituant un stator 1.Des canaux de ventilation 9 amènent de l'air du rotor dans l'épanouissement des méandres 7, jouant le rôle de radiateur.Une diminution de la largeur d'un pôle d'extrémité 3qe,3ra permet d'augmenter l'espace 15 entre deux phases et des variations de cet espace réduisent le taux d'ondulation.Avec six phases au lieu de trois, la machine fonctionne encore en cas d'incident sur un bobinage 11, et ce bobinage peut être déconnecté, démonté et remplacé.Les ouvertures des pôles dans le bobinage constituent une structure à jalousie cambrée.
1. Procédé pour élaborer des circuits électriques monophasés (11) à pôles conséquents en méplat, destinés à être logé dans un circuit magnétique statorique cylindrique (4) composé de secteurs angulaires monophasés (2) comportant chacun des pôles (3) saillants à pas constant, deux secteurs (2) voisins ayant un décalage angulaire en fonction des nombres de phases et de secteurs, de façon à constituer un stator (1) d'une machine dynamo-électrique tournante à entrefers cylindriques à phases angulairement réparties, ce procédé comprenant un équipement pour élaborer une découpe de plaques d'un métal tel que le cuivre faisant apparaître des conducteurs rectilignes (5) destinés à être empilés dans des encoches, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: - élaborer un équipement de découpe de plaques par un outillage qui fait apparaître une suite de conducteurs rectilignes (5) à pas constant, reliés entre eux par des liaisons (7), - élaborer un moyen de conformation des liaisons (7) entre conducteurs rectilignes (5) voisins de façon à donner un degré de liberté à la distance séparant deux conducteurs rectilignes voisins (5) , - adapter les outillages à des problèmes en relation avec un circuit magnétique statorique (4) destiné à recevoir le bobinage, - élaborer des moyens d'empilement et de raccordement des couches (8) de façon à établir la continuité d'un circuit électrique monophasé (11) et de façon à pouvoir raccorder entre eux 20 ces circuits (Il), -élaborer des moyens d'isolement des conducteurs rectilignes (5), - élaborer des moyens de réfrigération d'un circuit électrique (11) par circulation d'air, - élaborer des moyens d'assemblage des circuits électriques monophasés (11 q, 11 r..) dans un circuit magnétique (4), et 25 - élaborer des moyens d'amélioration de la sécurité de fonctionnement et la maintenance de la machine. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, pour élaborer l'équipement de découpe de plaques par un outillage, l'équipement de découpe de plaques par un outillage (10) fait apparaître, avec un pas prédéterminé, une série de conducteurs rectilignes (5) 30 méplats destinés à être logés dans les encoches (6) d'une couche (8) d'un secteur angulaire (2) comportant une suite de pôles (3) à pas constant, les liaisons (7) entre ces conducteurs rectilignes (5) étant axialement alternées en constituant des méandres. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que, pour élaborer un moyen de conformation des liaisons (7) entre conducteurs rectilignes (5), l'outillage (10) comporte 35 un poste de cambrage et en ce que les liaisons (7) entre deux conducteurs rectilignes (5) présentent des cambrages de sens alternés (16). 4. Procédé selon l'une des précédentes, pour lequel la configuration des pôles (3) nécessite une largeur variable des conducteurs rectilignes (5) suivant les couches (8), caractérisé en ce que, pour adapter les outillages à des problèmes en relation avec un .1 2898438 9 circuit magnétique statorique(4), l'outillage de découpe (10) comporte un deuxième poste qui effectue, avant la libération de la pièce découpée, une opération de rabotage variable des conducteurs rectilignes (5) en fonction de la position de la couche (8) concernée dans l'empilage des couches. 5 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, pour adapter les outillages à des problèmes en relation avec un circuit magnétique statorique (4), la configuration des pôles (3) est telle qu'un pôle d'extrémité (3a3e) d'un secteur angulaire ait, dans le sens du déplacement, une largeur réduite de façon à augmenter la distance (15) entre ces pôles d'extrémité (3a,3b). 10 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que la distance (15) est légèrement variable d'un secteur angulaire (2) à l'autre de façon à diminuer le taux d'ondulation de la machine. 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, pour élaborer des moyens d'empilement et de raccordement des couches (8) entre elles, 15 l'empilement d'une nouvelle couche (8b) sur une couche précédente (8a) se fait après avoir exécuté une rotation de cette couche (8b) d'un demi-tour dans son plan, en ce qu'on procède à au moins un point de soudure dans une zone de chevauchement (12) entre le conducteur rectiligne (5) d'un pôle d'extrémité d'une couche (8 a) et le conducteur rectiligne (5) du pôle d'extrémité de la couche (8b) suivante. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que, sur chacune des deux extrémités libres des conducteurs rectilignes (5) d'extrémité des couches (8) extrêmes de l'empilement d'un circuit électrique monophasé (11), on procède à la soudure d'une cosse de sortie (13) se terminant par deux languettes mâles (14) susceptibles de recevoir chacune une cosse femelle de branchement du circuit électrique monophasé (14) . 9. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, pour élaborer des moyens d'isolement des conducteurs rectilignes (5), des lamelles isolantes (17) sont interposées dans les encoches, entre des conducteurs rectilignes (5) des empilements. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que les lamelles isolantes (17) sont réunies entre elles en formant un peigne (18), en ce qu'un peigne (18) comporte des cambrages (16), en ce que le nombre de lamelles (17) d'un peigne (18) est inférieur d'une unité au nombre de conducteurs rectilignes (5) du secteur et en ce que les lamelles (17) sont collées chacune sur un conducteurs rectilignes (5) . 1 1. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, pour élaborer des moyens de réfrigération d'un circuit électrique (1 1) par circulation d'air, on 35 procède dans l'outil de découpe à l'augmentation de la longueur des conducteurs rectilignes (5) au delà de l'épaisseur du circuit magnétique (4) de façon à permettre une circulation radiale d'air de refroidissement dans un canal (9). 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce qu'en outre on procède au cambrage de chaque conducteur (5) à la sortie d'une encoche (6) à l'opposé de l'entrefer,avec un angle de cambrage progressif depuis l'entrefer jusqu'à l'extérieur du circuit magnétique (4) de façon à faire circuler l'air de réfrigération de chaque canal (9) vers les espaces entre les liaisons (7) jusqu'à un déflecteur (24) . 13. Procédé selon l'une des précédentes, concernant la mise en place des conducteurs rectilignes (5) d'un circuit électrique (11) dans des encoches (6), caractérisé en ce que, pour élaborer des moyens facilitant l'assemblage des circuits électriques monophasés (1 lq,l ir..) dans un circuit magnétique (4), on procède à la modification du bord d'attaque (19) de chaque pôle (3) pour qu'il présente un rayon de courbure (20) et en ce qu'on procède à la pose, dans les encoches (6), d'une bande isolante (21) cambrée en créneaux. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce qu'on procède à l'augmentation de la profondeur d'une première encoche (6ab), au remplacement du rayon de courbure (20) du premier pôle (3a) par un redan (22) et à l'encliquetage d'un arceau isolant (23) entre deux bobinages terminaux de façon à plaquer les conducteurs dans le fond de la première encoche. 15. Machine réalisée à l'aide du procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle les secteurs angulaires monophasés (2) sont en nombre pair, caractérisée en ce que le dispositif d'alimentation comporte autant de phases qu'il y a de secteurs angulaires (2) .
H
H02
H02K
H02K 15
H02K 15/00
FR2900534
A1
SYSTEME ET PROCEDE DE DETECTION D'UNE DEFAILLANCE D'UNE SOURCE LUMINEUSE, SOURCE LUMINEUSE POUR CE SYSTEME
20,071,102
La présente invention concerne un système et un procédé de détection d'une défaillance d'une source lumineuse, et une source lumineuse pour ce système. Il existe des systèmes de détection d'une défaillance d'une source lumineuse d'un véhicule automobile comportant une électronique de commande apte à détecter la rupture du filament d'une lampe à incandescence raccordée entre une première et une seconde bornes de raccordement de la lampe à un réseau d'alimentation électrique du véhicule automobile, l'électronique de commande utilisant à cet effet au moins une caractéristique électrique de la lampe permettant de discriminer une lampe à incandescence ayant un filament intact d'une lampe à incandescence dont le filament est rompu. Parfois, il est souhaitable de remplacer la lampe à incandescence par une nouvelle lampe de technologie différente telle qu'une lampe à LED (Light Emitting Diode). Cette différence de technologies se traduit par des différences de caractéristiques électriques entre la lampe à incandescence et la nouvelle lampe. Dès lors, et en particulier dans le cas d'une lampe à LED, l'électronique de commande détecte de façon intempestive des défaillances de la nouvelle lampe. Pour remédier à cet inconvénient, il a été proposé de raccorder une charge électrique entre les première et seconde bornes du réseau d'alimentation du véhicule automobile, cette charge présentant au moins une caractéristique électrique identique à celle d'une lampe à incandescence dont le filament est intact de manière à empêcher la détection intempestive d'une rupture du filament par l'électronique de commande lorsque la lampe à incandescence est remplacée par une lampe à LED (Light Emitting Diodes). Dès lors, l'électronique de commande ne détecte plus aucune défaillance et les indications intempestives de défaillance sont donc évitées. Cette proposition présente l'avantage qu'il n'est pas nécessaire de modifier l'électronique de commande. Toutefois, cette proposition ne donne pas complètement satisfaction puisqu'une défaillance de la nouvelle lampe ne peut pas être détectée. L'invention vise à remédier à cet inconvénient en proposant un système de détection d'une défaillance d'une source lumineuse d'un véhicule automobile dans lequel les défaillances de la source sont détectées sans pour autant qu'il soit nécessaire de modifier l'électronique de commande du véhicule automobile même en cas de remplacement de la lampe à incandescence par une nouvelle lampe de technologie différente telle qu'une lampe à LED. L'invention a donc pour objet un système de détection d'une défaillance d'une source lumineuse comportant : - un interrupteur commandable raccordé en série avec la charge, et - un circuit de diagnostic propre à détecter la défaillance de la lampe à LED et, en réponse à la détection d'une défaillance de la lampe à LED, à commander l'ouverture de l'interrupteur pour déconnecter la charge de la première et/ou de la seconde bornes. Dans le système ci-dessus, lorsque la nouvelle lampe de technologie différente, telle que la lampe à LED, est défaillante, le circuit de diagnostic commande l'ouverture de l'interrupteur. L'électronique de commande perçoit alors l'ouverture de cet interrupteur comme la rupture du filament d'une lampe à incandescence et signale donc une défaillance de la lampe à LED sans qu'il soit pour cela nécessaire de modifier l'électronique de commande. Les modes de réalisation de ce système peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - un inverseur propre à commander automatiquement l'ouverture de l'interrupteur lorsque la puissance sur le réseau d'alimentation électrique est suffisante pour permettre l'allumage de la lampe à LED ; - le circuit de diagnostic est apte à détecter une défaillance de la lampe à LED à partir de la tension de polarisation aux bornes de chaque 25 branche de LED ; - au moins un composant de stockage d'énergie pour permettre à ce circuit de diagnostic de mémoriser une défaillance de la lampe à LED pendant une phase où la puissance sur le réseau d'alimentation électrique est insuffisante pour permettre l'allumage de la lampe à LED ; 30 - la charge comprend uniquement une résistance. Les modes de réalisation du système de détection présentent en outre les avantages suivants : - l'utilisation d'un inverseur permet de limiter la consommation du système en évitant qu'une partie du courant d'alimentation soit déviée dans la charge, -utiliser la tension de polarisation pour détecter une défaillance plutôt que le courant d'alimentation de chacune des branches permet au circuit de diagnostic de fonctionner quel que soit le nombre de branches de LED à surveiller, - utiliser des composants de stockage d'énergie dans le circuit de diagnostic permet d'éviter d'avoir à incorporer dans ce circuit sa propre source 10 d'alimentation. L'invention a également pour objet une source lumineuse amovible adaptée pour être mise en oeuvre dans le système de détection ci-dessus. L'invention a également pour objet un procédé de détection d'une défaillance d'une source lumineuse d'un véhicule automobile à l'aide du système 15 de détection ci-dessus dans lequel, en réponse à la détection d'une défaillance de la lampe à LED, le procédé comporte une étape de commande de l'ouverture de l'interrupteur raccordé en série avec la charge. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en se référant 20 aux dessins sur lesquels : - la figure 1 est une illustration schématique d'un véhicule automobile équipé d'un système de détection de défaillance d'une source lumineuse, - la figure 2 est un schéma électronique d'une partie du système de détection de la figure 1, 25 - la figure 3 est un organigramme d'un procédé de détection de défaillance à l'aide du système de la figure 1, - les figures 4A à 4F sont des chronogrammes d'amplitudes de tensions en certains points du schéma de la figure 2 en l'absence de défaillance de la source lumineuse, et 30 - les figures 5A à 5C sont des chronogrammes d'amplitudes de tensions en certains points du schéma de la figure 2 dans le cas où la source lumineuse est défaillante. La figure 1 représente un véhicule automobile 2 équipé d'un système 4 de détection d'une défaillance d'une source lumineuse du véhicule automobile 2. Le véhicule 2 est, par exemple, une voiture. La suite de cette description est faite dans le cas particulier où la source lumineuse est un feu clignotant du véhicule 2. Dans cette description, les caractéristiques et fonctions bien connues de l'homme du métier ne sont pas décrites en détail. Le système 4 comprend un boîtier 10 de commande d'allumage de la source lumineuse raccordé d'un côté à une source 12 d'alimentation électrique et de l'autre côté à un réseau 14 d'alimentation électrique. La source 12 est, par exemple, une source de tension continue Vdc. Typiquement, la tension Vdc est égale à 12 Vdc ruais peut descendre jusqu'à 9 Vdc. Le réseau 14 est, ici, formé d'un faisceau de conducteurs électriques raccordés à l'une de leurs extrémités à des bornes 18 et 19 de raccordement de la source lumineuse. Le réseau 14 et les bornes 18 et 19 sont solidaires du véhicule 2. Ici, la tension et le courant sur le réseau 14 sont respectivement notés V, et ii. Le boîtier 10 est apte à commander l'allumage d'une lampe à incandescence. A cet effet, il comporte une résistance 20 de tirage raccordée en permanence entre la source 12 et le réseau 14. La valeur de cette résistance 20 est choisie pour que lorsque la lampe est alimentée par son intermédiaire, la puissance électrique transmise à la lampe ne permette pas à celle-ci de s'allumer. Par exemple, la valeur de la résistance 20 est comprise entre 10 kQ et 22 k.Q . Cette résistance 20 permet de limiter la consommation du système 4 nécessaire pour détecter la défaillance d'une lampe lorsque celle-ci est éteinte. Le boîtier 10 comprend également en parallèle aux bornes de la résistance 20 un interrupteur piloté 22. L'interrupteur 22 est déplaçable entre un état fermé dans lequel la résistance 20 est court-circuitée et un état ouvert dans lequel la lampe est uniquement alimentée par l'intermédiaire de la résistance 20. Le boîtier 10 comprend également une électronique de commande 24 propre à détecter en fonction de l'amplitude de la tension V, ou de l'intensité du courant i, la rupture du filament d'une lampe à incandescence connectée entre les bornes 18 et 19. Cette électronique de commande 24 est également apte à indiquer à un ordinateur de bord 26 du véhicule 2 la défaillance de la source lumineuse, et à piloter, si nécessaire, l'interrupteur 22. A cet effet, le boîtier 10 est raccordé par l'intermédiaire d'un bus CAN (Controller Area Network) 30 à l'ordinateur de bord 26. L'ordinateur de bord 26 est apte à commander la présentation de la défaillance détectée par l'électronique 24 au conducteur par l'intermédiaire d'une interface homme/machine 32. L'ordinateur de bord 26 est également apte à commander l'allumage ou l'extinction de la lampe par l'intermédiaire du boîtier 10. Dans le mode de réalisation décrit ici, une source lumineuse amovible 34 est raccordée électriquement aux bornes 18 et 19. A cet effet, la source 34 comporte des bornes 38 et 39 de raccordement électrique propres à être embrochées et, en alternance, débrochées des bornes 18 et 19. Ainsi, la source 34 peut être facilement installée et retirée du véhicule 2. Cette source 34 comprend ici : - une lampe à LED 40, et - un circuit 42 de simulation d'une défaillance d'une lampe à incandescence. La lampe 40 et le circuit 42 sont solidaires l'un de l'autre de façon à ne former qu'un seul bloc amovible propre à être embroché et débroché des bornes 18 et 19. Ainsi, dans ce mode de réalisation, le circuit 42 appartient à la fois au système 4 et à la source 34. Plus précisément, ici, le circuit 42 est apte à simuler la rupture du 25 filament d'une lampe à incandescence. Ce circuit 42 comprend : - un point 44 directement raccordé à la borne 38, pour recevoir la tension V,, - un point 46 directement raccordé à la borne 39, pour recevoir un potentiel de référence, ici la masse du véhicule, 30 - un point 48 raccordé à un point 50 de la lampe 40 pour alimenter la lampe avec la tension d'alimentation V,, et - une entrée 52 raccordée à la lampe 40 pour recevoir des informations de diagnostic. Pour simuler la rupture du filament d'une lampe à incandescence lorsque la lampe 40 est défaillante, le circuit 42 comprend également : - une charge électrique 56 propre à simuler au moins une caractéristique électrique d'une lampe à incandescence non défaillante, cette charge 56 étant raccordée entre les points 44 et 46, - un interrupteur commandable 58 raccordé en série avec la charge 56, - un circuit de diagnostic 60 propre à commander l'interrupteur 58 en fonction des informations de diagnostic reçues par l'intermédiaire de l'entrée 52, et - un inverseur 62 propre à commander l'interrupteur 58 en fonction de la puissance électrique reçue par l'intermédiaire du point 44. Un mode particulier de réalisation de la lampe 40 et du circuit 42 sont décrits plus en détail en regard du schéma de la figure 2. Sur la figure 2 les éléments déjà décrits en regard de la figure 1 portent les mêmes références numériques. La lampe 40 est formée d'un réseau de LED comprenant huit branches parallèles 70 à 77 de trois diodes chacune raccordées en série. Chaque branche comprend également une résistance 78 de polarisation. Pour simplifier la figure 1, la référence numérique 78 est indiquée uniquement pour la branche 77. Les LED utilisés pour former chacune des branches sont des LED électroluminescentes haute luminosité présentant une tension entre leurs bornes de 2,1 Vdc, lorsque celles-ci sont allumées. La valeur de la résistance 78 est, par exemple, égale à 100 ohms. Ici, la charge 56 simule uniquement la valeur de la résistance du filament intact d'une lampe à incandescence. La charge 56 est donc formée uniquement d'une résistance R5. La valeur de la résistance R5 est, par exemple, égale à 150 ohms. L'interrupteur 58 est réalisé à l'aide d'un transistor QI. Le circuit de diagnostic 60 est, ici, formé d'un détecteur 80 d'une coupure de l'une des branches 70 à 77, et d'un détecteur 82 d'une branche de la lampe 40 en court-circuit. Le détecteur 80 comprend un transistor Q3 dont : - le collecteur est directement raccordé à la base du transistor Q1, - l'émetteur est directement raccordé au potentiel de référence reçu par l'intermédiaire de la borne 39, et - la base est raccordée par l'intermédiaire d'une résistance R6 de 10 K.Q au potentiel de référence. La base du transistor Q3 est également raccordée : - par l'intermédiaire d'une résistance R7 de 100 KQ raccordée en série avec un condensateur C2 de 22 !A.F au potentiel de référence, et - par l'intermédiaire de la résistance R7 et d'une diode D26 aux 10 tensions de polarisation de chacune des branches 70 à 77. La cathode de la diode D26 est raccordée à la résistance R7 tandis que son anode est raccordée par l'intermédiaire de huit conducteurs parallèles aux extrémités respectives des résistances 78 de chacune des branches 70 à 77. Chacun de ces conducteurs parallèles comprend une diode D27 à D34 dont la 15 cathode est directement raccordée à l'anode de la diode D26. Ainsi, la tension Vdef aux bornes du condensateur C2 est égale à la plus grande tension de polarisation parmi les tensions de polarisation de chacune des branches 70 à 77. Le détecteur 82 comprend un transistor Q4 dont : 20 - l'émetteur est directement raccordé au potentiel de référence, - le collecteur est raccordé par l'intermédiaire d'une résistance R17 de 10 K.Q à la borne positive d'un condensateur Cl de l'inverseur 62, - la base est directement raccordée par l'intermédiaire de huit conducteurs parallèles aux tensions de polarisation de chacune des branches 70 25 à 77 par l'intermédiaire de diodes respectives D37 à D44. Les anodes des diodes D37 à D44 sont directement raccordées à la base du transistor Q4. Une résistance R16 de 150 K.Q est directement raccordée entre le collecteur et la base du transistor Q4. 30 Enfin, le collecteur du transistor Q4 est raccordé par l'intermédiaire d'une diode D45 à l'anode de la diode D26 du détecteur 80. La cathode de la diode D45 est directement raccordée à l'anode de la diode D26. L'inverseur 62 comprend un transistor Q2 dont : - le collecteur est raccordé par l'intermédiaire d'une résistance R4 de 1,5 K.Q à la base du transistor QI, - l'émetteur est directement raccordé au potentiel de référence, et - la base est raccordée au potentiel de référence par l'intermédiaire 5 d'une résistance R2 de 10 KQ . Le collecteur du transistor Q2 est également raccordé par l'intermédiaire d'une résistance R3 de 5,6 KSI en série avec une diode D25 à la borne 38. L'anode de la diode D25 est directement raccordée à la borne 38. La cathode de la diode D25 est raccordée au potentiel de référence par 10 l'intermédiaire du condensateur Cl de 220 F. La base du transistor Q2 est également raccordée par l'intermédiaire de deux diodes D35 et D36 en série avec une résistance RI à l'anode de la diode D25. Les cathodes des diodes D36 et D35 sont dirigées vers la base du transistor Q2. La valeur de la résistance R1 est, par exemple, égale à 10 K.Q . 15 Les bornes 38 et 39 de la source 34 sont ici incorporées dans un connecteur 90 embrochable dans et débrochable d'un connecteur de correspondant solidaire du véhicule 2 et comportant les bornes 18 et 19. Le fonctionnement du système 4 va maintenant être décrit en regard du procédé de la figure 3 et des chronogrammes des figures 4A à 4F et 5A à 5C. 20 On suppose ici que l'ordinateur de bord 26 a commandé l'activation de la source 34. Dans le cas particulier décrit ici, cela signifie que la lampe 40 doit clignoter, lors d'une phase 100. Initialement, au début de la phase 100, lors d'une étape 104, l'interrupteur piloté 22 est fermé. La tension V, est alors égale à 12 Vdc et le condensateur Cl 25 se charge ou se recharge. Lorsque la tension VI est suffisante pour alimenter la lampe 40, l'inverseur 62 commande, lors d'une étape 106, l'ouverture de l'interrupteur 58. Plus précisément, lors de l'étape 106, une tension VI supérieure à 9 Vdc se traduit par la fermeture du transistor Q2 qui provoque la mise à la masse de la base du 30 transistor Q1. La mise à la masse de la base du transistor Q1 commande l'ouverture de ce transistor de sorte que, lors de l'étape 106, la charge 56 est électriquement déconnectée de la borne 38 et donc de la source d'alimentation 12. Ceci évite l'apparition d'un courant de fuite dans la résistance R5 ce qui réduit la consommation électrique de la source 34. En réponse à la commande générée par l'inverseur 60, l'ouverture de l'interrupteur 58 :se produit lors d'une étape 108. Après les étapes 106 et 108, la lampe 40 reste allumée pendant un intervalle de temps prédéterminé d T1. Ensuite, lors d'une étape 110, le boîtier 10 commande l'ouverture de l'interrupteur 22 de sorte que la source 34 est désormais alimentée par l'intermédiaire de la résistance 20. Dans ces conditions, l'intensité du courant i, est suffisamment faible pour que la lampe 40 s'éteigne. L'intensité du courant i, est, par exemple, inférieure à 1 mA et, de préférence, inférieure à 600 A. L'ouverture de l'interrupteur 22 provoque également une chute de la tension V1. En réponse à cette chute de la tension V,, lors d'une étape 112, l'inverseur 62 commande la fermeture de l'interrupteur 58. Plus précisément, lors de l'étape 112, la chute de la tension V, provoque l'ouverture du transistor Q2 de sorte que la base du transistor Q1 est alimentée à partir de l'énergie stockée dans le condensateur C1. On comprend alors que la capacité du condensateur Cl doit être choisie pour que ce condensateur Cl puisse stocker une énergie suffisante permettant de maintenir le transistor Q1 fermé dans un intervalle de temps dT2, où dT2 est égal au temps entre deux clignotements de la lampe 40 pendant lequel l'interrupteur 22 est ouvert. Suite à l'étape 112, lors d'une étape 114, si la commande de l'inverseur 62 n'a pas été invalidée par le circuit de diagnostic 60, alors l'interrupteur 58 est fermé de sorte que la charge 56 est électriquement raccordée entre les bornes 38 et 39. Dans ces conditions, l'électronique de commande 24 détecte la présence de la résistance R5 dont la valeur est sensiblement égale à la valeur de la résistance d'un filament d'une lampe non défaillante de sorte qu'aucune défaillance n'est détectée par l'électronique 24. A l'issue de l'intervalle dT2, le procédé retourne à l'étape 104. Ainsi, la lampe 40 est allumée pendant l'intervalle A T1 et, en alternance, éteinte pendant l'intervalle dT2. On remarque également que si la lampe 40 n'est pas défaillante, la tension de polarisation de chacune des branches 70 à 77 est sensiblement égale à 6,3 Vdc lorsque la lampe 40 est allumée de sorte que la tension Vdef est égale à 6,3 Vdc. Cette tension Vdef est insuffisante pour provoquer la fermeture du transistor Q3 et le détecteur 80 ne commande donc pas la fermeture de l'interrupteur 58. De même, si aucune des branches 70 à 77 n'est court-circuitée, l'impédance de chacune de ces branches est non nulle. Dans ces conditions, la tension de polarisation de chacune de ces branches est supérieure à 6 Vdc et la tension appliquée sur la base du transistor Q4 est suffisante pour le maintenir fermé. Dès lors, le détecteur 82 ne commande pas l'ouverture de l'interrupteur 58. En parallèle de la phase 100 de clignotement de la lampe 40, le système 4 exécute une phase 120 de détection d'une défaillance de la lampe 40. Initialement, lors d'une étape 122, le circuit 60 vérifie en permanence l'état de fonctionnement de la lampe 40. Dès qu'une défaillance de la lampe 40 est détectée, lors d'une étape 124, le circuit 60 commande alors la fermeture de l'interrupteur 58. On notera que cette commande de fermeture prime sur une commande d'ouverture que peut envoyer l'inverseur 62. Plus précisément, si l'une des branches de la lampe 40 est rompue ou coupée, l'impédance de cette branche devient alors infinie. Dans ces conditions, la tension de polarisation de cette branche est égale à 12 Vdc pendant l'intervalle d TI. La tension Vdef aux bornes du condensateur C2 est donc aussi égale à 12 Vdc pendant l'intervalle dTI et le condensateur C2 se charge. Cette tension Vdef est suffisante pour provoquer la fermeture du transistor Q3, de sorte que le détecteur 80 commande l'ouverture de l'interrupteur 58 et donc la déconnection de la charge 56 de la borne 38. A l'inverse, si les LED d'une des branches sont court-circuitées, l'impédance de cette branche est nulle ou pratiquement nulle. La tension de polarisation dans cette branche est donc nulle ou pratiquement nulle. Il en est alors de même pour la tension sur la base du transistor Q4. Cette tension nulle ou pratiquement nulle sur la base du transistor Q4 provoque son ouverture et le collecteur de ce transistor n'est plus relié au potentiel de référence. Dans ces conditions, un courant traverse les diodes D45 et D26, ce qui provoque la fermeture du transistor Q3. Le détecteur 82 commande donc la fermeture de l'interrupteur 58. Ce courant traversant les diodes D45 et D26 charge également le condensateur C2. En parallèle de l'étape 124, l'information selon laquelle une défaillance existe est mémorisée, lors d'une étape 126, grâce au condensateur C2 pendant l'intervalle A T2. En effet, la capacité du compensateur C2 est choisie suffisante pour que, une fois chargé, il soit capable de maintenir fermé l'interrupteur Q3 pendant la totalité de l'intervalle A T2. Ainsi ce condensateur C2 forme une mémoire apte à mémoriser une défaillance de la lampe 40 même en absence d'alimentation de cette lampe 40 pendant l'intervalle A T2. A l'issue des étapes 124 et 126, lors d'une étape 128, l'électronique de commande 24 établit l'existence d'un défaut puisque la charge 56 est déconnectée et que la résistance de la lampe 40 est très différente de celle d'un filament intact. Lors d'une étape 130, l'électronique de commande 24 transmet l'information selon laquelle la lampe 40 est défaillante à l'ordinateur de bord 26. L'ordinateur de bord 26, lors d'une étape 132, en informe le conducteur par l'intermédiaire de l'interface homme/machine 32, par exemple. Les figures 4A à 4F représentent des chronogrammes des amplitudes des tensions en fonction du temps, dans le cas où la lampe 40 est non défaillante, respectivement sur l'anode de la diode D25, sur cathode de la diode D25, sur la base du transistor Q2, sur le collecteur du transistor Q2, sur l'émetteur du transistor Q1 et sur la base du transistor Q3. Les impulsions de tension représentées sous la forme de traits verticaux sur les figures 4A et 4E sont générées par le boîtier de commande 10 et permettent de diagnostiquer une défaillance de la lampe 40 même lorsque celle- ci est éteinte. Ces impulsions durent pendant un intervalle de temps dix fois et de préférence cent fois inférieur aux intervalles d T1 et d T2. Dans le cas où la lampe 40 est non défaillante, l'amplitude de ces impulsions de diagnostic est égale à environ 1,25 volts. La phase 100 est déclenchée à l'instant to sur ces figures 4A à 4F. Les figures 5A à 5C représentent les chronogrammes en fonction du temps respectivement des amplitudes des tensions sur l'anode de la diode D25, sur l'émetteur du transistor Q1 et sur la base du transistor Q3. Sur les figures 5A à 5C on suppose qu'une coupure de l'une des branches de la lampe 40 intervient à l'instant tX. Comme représenté sur la figure 5A, l'amplitude des impulsions de diagnostic passe alors à 5 volts, ce qui peut être détecté par l'électronique 24. De nombreux autres modes de réalisation sont possibles. En particulier, d'autres architectures sont possibles pour polariser les LED. Ce qui vient d'être décrit dans le cas particulier d'une source lumineuse clignotante s'applique également à des sources lumineuses fixes, tels que les feux de stop ou les feux de brouillard. Dans ce cas là, il n'est cependant pas nécessaire de supprimer la fonction de mémorisation remplie par le condensateur Cl, bien que cela soit possible. Le système 4 a été décrit ici dans le cas particulier où l'électronique de commande 24 est apte à détecter la rupture du filament d'une lampe à incandescence branchée entre les bornes 38 et 39. En variante, cette électronique de commande 24 est apte à détecter un court-circuit entre les bornes 38 et 39. Dans cette variante, la charge 56 peut alors être remplacée par un conducteur d'impédance nulle ou quasiment nulle, de manière à simuler l'existence de ce court-circuit en réponse à la détection par le circuit de diagnostic 60 d'une défaillance dans la lampe 40. L'électronique de commande 24 peut également être adaptée pour détecter une défaillance d'une lampe à incandescence à partir d'autres propriétés électriques que sa résistance. Par exemple, l'inductance ou la capacité de la lampe à incandescence peut être utilisée. Dans ce cas là, la charge 56 doit être adaptée pour simuler l'existence de la caractéristique électrique prise en compte par l'électronique de commande 24. Dans ces conditions, la charge peut comprendre en plus ou à la place de la résistance une impédance ou un condensateur ou encore une combinaison de ces composants électriques. Le circuit de diagnostic 60 peut être modifié pour détecter uniquement la rupture d'une branche de la lampe 40. Dans ce cas, le détecteur 82 est omis. A l'inverse, le circuit de diagnostic 60 peut être modifié pour détecter uniquement un court-circuit d'une branche de la lampe 40. Dans ce cas là, le détecteur 80 est omis. Le circuit de diagnostic peut également être modifié pour détecter d'autres défaillances de la lampe 40, autre qu'un court-circuit ou qu'une rupture d'une branche. Par exemple, le circuit de diagnostic peut être modifié pour surveiller le courant dans chacune des LED et ainsi détecter la défaillance d'une seule ou d'un groupe restreint de LED dans une branche de la lampe 40. Le circuit de diagnostic peut également être adapté pour détecter des défaillances dans d'autres types de lampes que des lampes à LED. Par exemple, il peut être adapté pour détecter des défaillances dans des lampes réalisées à partir de LUMILED. En variante, le circuit de simulation 42 est solidaire du véhicule et non pas de la lampe 40. La lampe 40 peut aussi contenir plus ou moins de branches parallèles. Pour adapter le circuit de diagnostic 60 au nombre de branches, il suffit d'adapter le nombre de diodes connectées entre, d'une part, chaque branche et l'anode de la diode 26 et, d'autre part, entre chaque branche et la base du transistor Q4 en fonction du nombre de branches de la lampe 40
Ce système de détection d'une défaillance d'une source lumineuse d'un véhicule automobile comporte :- un interrupteur commandable (58) raccordé en série avec une charge (56), et- un circuit de diagnostic (60) propre à détecter la défaillance d'une lampe à LED et, en réponse à la détection d'une défaillance de la lampe à LED, à commander l'ouverture de l'interrupteur pour déconnecter la charge d'une première et/ou d'une seconde bornes d'un réseau d'alimentation électrique du véhicule.
1. Système de détection d'une défaillance d'une source lumineuse d'un véhicule automobile, ce système comportant : - une électronique de commande (24) apte à détecter la rupture du filament d'une lampe à incandescence raccordée entre une première et une seconde bornes (18, 19) de raccordement de la lampe à un réseau (14) d'alimentation électrique du véhicule automobile, l'électronique de commande utilisant à cet effet au moins une caractéristique électrique de la lampe permettant de discriminer une lampe à incandescence ayant un filament intact d'une lampe à incandescence dont le filament est rompu, et - une charge électrique (56) raccordée entre les première et seconde bornes (18, 19) de raccordement, cette charge présentant au moins une caractéristique électrique identique à celle d'une lampe à incandescence dont le filament est intact de manière à empêcher la détection intempestive d'une rupture du filament par l'électronique de commande lorsque la lampe à incandescence est remplacée par une lampe à LED (Light Emitting Diodes), caractérisé en ce que le système comporte également : - un interrupteur commandable (58) raccordé en série avec la charge (56), et - un circuit de diagnostic (60) propre à détecter la défaillance de la lampe à LED et, en réponse à la détection d'une défaillance de la lampe à LED, à commander l'ouverture de l'interrupteur pour déconnecter la charge de la première et/ou de la seconde bornes. 2. Système selon la 1, dans lequel le système comporte un inverseur (62) propre à commander automatiquement l'ouverture de l'interrupteur lorsque la puissance sur le réseau d'alimentation électrique est suffisante pour permettre l'allumage de la lampe à LED. 3. Système selon l'une quelconque des précédentes, pour une lampe à LED comportant plusieurs branches parallèles de LED, dans lequel le circuit de diagnostic (60) est apte à détecter une défaillance de la lampe à LED à partir de la tension de polarisation aux bornes de chaque branche de LED. 4. Système selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le circuit de diagnostic (60) comporte au moins un composant (C2) de stockage d'énergie pour permettre à ce circuit de diagnostic de mémoriser une défaillance de la lampe à LED pendant une phase où la puissance sur le réseau d'alimentation électrique est insuffisante pour permettre l'allumage de la lampe à LED. 5. Système selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la charge comprend uniquement une résistance (R5). 6. Source lumineuse amovible adaptée pour être mise en oeuvre dans un système conforme à l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que cette source comporte : - au moins une lampe à LED (40), - une charge électrique (56) raccordable entre les première et seconde bornes de raccordement, cette charge présentant au moins une caractéristique électrique identique à celle d'une lampe à incandescence dont le filament est intact de manière à empêcher la détection intempestive d'une rupture du filament par l'électronique de commande lorsque la lampe à incandescence est remplacée par une lampe à LED (Light Emitting Diodes), - un connecteur (90) pour raccorder la source au réseau d'alimentation électrique du véhicule automobile, ce connecteur étant apte à être embroché et , en alternance, débroché d'un connecteur correspondant solidaire du véhicule automobile, caractérisé en ce que la source lumineuse comporte : - un interrupteur commandable (58) raccordé en série avec la charge, et - un circuit de diagnostic (60) propre à détecter la défaillance de la lampe à LED et, en réponse à la détection d'une défaillance de la lampe à LED, à commander l'ouverture de l'interrupteur pour déconnecter la charge de la première et/ou de la seconde bornes. 7. Source lumineuse selon la 6, dans laquelle la source lumineuse comporte un inverseur (62) propre à commander automatiquement l'ouverture de l'iinterrupteur lorsque la puissance sur le réseau d'alimentation électrique est suffisante pour permettre l'allumage de la lampe à LED. 8. Source lumineuse selon la 6 ou 7, dans laquelle la lampe à LED comporte plusieurs branches parallèles de LED et le circuit de diagnostic (60) est apte à détecter une défaillance de la lampe à LED à partir de la tension de polarisation aux bornes de chaque branche de LED. 9. Source lumineuse selon l'une quelconque des 6 à 8, dans laquelle le circuit de diagnostic (60) comporte au moins un composant (C2) de stockage d'énergie pour permettre à ce circuit de diagnostic de mémoriser une défaillance de la lampe à LED pendant une phase où la puissance sur le réseau d'alimentation électrique est insuffisante pour permettre l'allumage de la lampe à LED. 10. Source lumineuse selon l'une quelconque des 6 à 9, dans laquelle la charge (56) comporte uniquement une résistance. 11. Procédé de détection d'une défaillance d'une source lumineuse d'un véhicule automobile à l'aide d'un système de détection conforme à l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que en réponse à la détection d'une défaillance de la lampe à LED, le procédé comporte une étape (124) de commande de l'ouverture de l'interrupteur raccordé en série avec la charge.
H,G
H05,G01
H05B,G01R
H05B 37,G01R 31
H05B 37/03,G01R 31/44
FR2901117
A3
APPAREIL DE NETTOYAGE AVEC SERPILLIERE ET TUBE D'ESSORAGE
20,071,123
Domaine de l'invention La présente invention concerne un appareil de nettoyage et particulièrement un appareil de nettoyage ayant un tissu d'essuyage que l'on peut aisément remplacer. Arrière plan de l'invention Dans la vie quotidienne, les appareils de nettoyage avec des manches sont des outils importants pour le nettoyage. Un appareil de nettoyage avec un manche comporte généralement un manche et un élément de nettoyage, sous la forme d'un faisceau de mèches en coton tenues ensemble par un fil métallique ou par une bande, ou bien sous la forme d'un tissu d'essuyage. L'élément de nettoyage est attaché à une extrémité inférieure du manche et sa fonction est d'absorber l'eau qui sert à dissoudre les saletés sur un objet à nettoyer. Après avoir essuyé l'objet à nettoyer, l'élément de nettoyage est essoré à la main, ce qui est laborieux et non hygiénique. Pour traiter le problème mentionné ci-dessus, on a développé des appareils de nettoyage qui permettent de sécher commodément les éléments de nettoyage. Chaque appareil de nettoyage de ce type comprend une tige, un tube et un élément de nettoyage. La tige est introduite dans le tube et elle est mobile en coulissement dans celui-ci. L'élément de nettoyage est fixé en deux emplacements à la tige et au tube. Pour essorer l'élément de nettoyage, on fait tourner la tige et le tube l'un par rapport à l'autre, de sorte que l'élément de nettoyage est embobiné, ou bien on pousse le tube à la main vers le bas. Grâce à cela, l'essorage de l'élément de nettoyage est commode et hygiénique. L'élément de nettoyage comprend un tissu coupé sous la forme de plusieurs rubans présentant chacun deux extrémités, fixés respectivement à la tige et au tube. Cependant, en raison du matériau du tissu, les coûts de fabrication sont élevés. En outre, le matériau de 1 tissu n'est pas aisément disponible et il ne peut pas être remplacé lorsqu'il est usé. Par conséquent, après que le tissu soit devenu inutilisable, on doit remplacer la totalité de l'appareil de nettoyage, ce qui est un gaspillage. Sommaire de l'invention Un objectif de la présente invention est de proposer un appareil de nettoyage ayant un élément de nettoyage en tissu que l'on réalise en 10 matériau commun et que l'on remplace aisément. Un autre objectif de l'invention est de proposer un appareil de nettoyage ayant un élément de nettoyage que l'on essore sans efforts physiques importants. 15 Ces objectifs sont atteints par le fait que l'appareil de nettoyage comprend une tige principale, comportant deux trous de blocage à son extrémité inférieure ; un tube d'essorage, placé coaxialement par-dessus la tige principale, 20 mobile en coulissement contre la tige principale, et présentant une extrémité inférieure avec une bride ; une portée, fixée sur la tige principale à son extrémité inférieure ; un verrou, ayant une extrémité inférieure avec une bride et une 25 extrémité supérieure avec un ensemble de maintien élastique et comportant des têtes d'insertion qui entrent respectivement dans les trous de blocage de ladite tige principale ; un ensemble à serpillière de nettoyage, entourant la portée et le tube d'essorage, et comportant une extrémité supérieure tenue par ladite 30 bride dudit tube d'essorage et une extrémité inférieure tenue par ladite bride dudit verrou ; et ledit verrou est aisément monté à ladite extrémité inférieure de ladite tige principale et démonté de celle-ci, permettant de remplacer ledit ensemble à serpillière de nettoyage. 35 Avantageusement, l'ensemble de maintien du verrou comprend un ressort hélicoïdal et deux têtes d'insertion à ses extrémités opposées. Avantageusement, l'ensemble de maintien du verrou comprend un ressort à plaque et une tête d'insertion montée sur celui-ci. Avantageusement, le verrou comporte, sur un tronçon médian de lui-même, des projections placées dans des espaces entre des projections intérieures sur la portée. Selon un autre mode de réalisation de la présente invention, l'appareil de nettoyage comprend une tige principale ; un tube d'essorage, placé coaxialement par-dessus la tige principale, mobile en coulissement contre ladite tige principale, comportant une extrémité inférieure avec une bride et comportant en outre une extrémité supérieure avec une roulette unidirectionnelle et une ouverture à travers laquelle passe un ensemble à levier qui est en engagement avec la roulette unidirectionnelle, permettant à la roulette unidirectionnelle de tourner dans une seule direction ; une portée fixée à la tige principale à son extrémité inférieure ; un verrou qui comporte une extrémité inférieure avec une bride et une extrémité supérieure montée à une extrémité de la tige principale ; et un ensemble à serpillière de nettoyage, qui entoure la portée et le tube d'essorage, ayant une extrémité supérieure tenue par la bride du tube d'essorage et une extrémité inférieure tenue par la bride du verrou. Avantageusement, l'ensemble à levier comprend en outre un levier, ayant une extrémité intérieure portant une dent de blocage pour permettre à la roulette unidirectionnelle de tourner dans une seule direction, un trou latéral dans une position centrale et à travers lequel passe un axe, et une projection à une extrémité extérieure, avec un ressort introduit entre ladite projection et une base fixée sur le tube d'essorage au-dessous de l'ouverture.35 Avantageusement, la bride du tube d'essorage comporte une pluralité de projections en forme de cône. D'autres aspects et avantages de la présente invention deviendront apparents à la lecture de la description détaillée qui va suivre, prise en association avec les dessins qui l'accompagnent, lesquels illustrent à titre d'exemple les principes de la présente invention. Brève description des dessins 10 La figure 1 est une vue latérale de l'appareil de nettoyage de la présente invention, certaines parties structurelles étant partiellement enlevées ; la figure 2 est une vue en coupe longitudinale de la portée et du verrou de la présente invention ; 15 la figure 3 est une vue en coupe transversale le long de la ligne 3-3 de la figure 2 ; la figure 4 est une vue en coupe longitudinale de la portée et du verrou de la présente invention, dans un autre mode de réalisation ; la figure 5 est une vue latérale du tube de la présente invention ; et 20 la figure 6 est une vue de dessus de la roulette unidirectionnelle et de l'ensemble à levier de la présente invention. Description des modes de réalisation préférés 25 Comme illustré dans les figures 1 à 6, l'appareil de nettoyage de la présente invention comprend : une tige principale 1, une roulette unidirectionnelle 2, placée sur un tronçon supérieur de la tige principale 1 ; et un tube d'essorage 3, placé coaxialement sur la tige principale 1 et capable de tourner contre la roulette unidirectionnelle 2 dans une 30 direction ; une portée 4, fixée sur la tige principale 1 à une extrémité inférieure de celle-ci ; un verrou 5, qui maintient l'extrémité inférieure de la tige principale 1 à une extrémité inférieure de la portée 4 ; et un ensemble à serpillière de nettoyage 6. L'ensemble à serpillière de nettoyage 6 comprend une serpillière de nettoyage 61, mise sous la forme d'un tube, et un support supérieur 62 et un support inférieur 63. Le support supérieur 62 est attaché à la serpillière de nettoyage 61 à une extrémité supérieure de celle-ci et il est fixé au tube d'essorage 3 à son extrémité inférieure. Le support inférieur 63 est attaché à la serpillière de nettoyage 61 à son extrémité inférieure et il est introduit dans le verrou 5 depuis le dessous. En faisant tourner le tube d'essorage 3 contre la tige principale 1, la serpillière de nettoyage est essorée de manière efficace. Les extrémités supérieure et inférieure de la serpillière de nettoyage 61 sont fixées par des cordons, des bandes, ou d'autres moyens appropriés, ou bien elles sont mobiles contre le tube d'essorage 3 et contre le verrou 5 respectivement, ce qui représente une technique traditionnelle et n'a pas besoin d'explication complémentaire. Dans ce qui suit, on va donner une description détaillée. En se référant à la figure 2, la portée 4 présente une section transversale circulaire, avec une extrémité supérieure présentant une partie de connexion 41 dans laquelle est introduite l'extrémité inférieure de la tige principale 1. La portée 4 comprend une partie inférieure 42 formée à la manière d'un entonnoir et dans laquelle le verrou 5 et l'ensemble à serpillière de nettoyage 6 sont insérés depuis le dessous. Entre la partie de connexion 41 et la partie inférieure 52, la portée 4 présente un tronçon médian avec des ouvertures. Deux trous de blocage 11 sont percés dans la tige principale 1 à des positions qui coïncident avec les ouvertures du tronçon médian de la portée 4. Le verrou 5 a une section transversale circulaire et un diamètre extérieur qui est plus petit que le diamètre intérieur de la portée 4, de sorte que le verrou 5 peut être introduit dans la portée 4. En alignement avec les trous de blocage 11, le verrou comprend un ensemble de maintien 50 qui comprend un ressort hélicoïdal 51 portant deux têtes de blocage (ou d'insertion) 52 sur des extrémités opposées. Grâce à cela, une fois qu'il a été introduit dans la portée 4, le verrou 5 est maintenu dans celle-ci. Comme montré dans les figures 2 et 3, pour réduire la charge sur le ressort 51 en raison d'une force latérale, deux projections 55 s'étendent vers l'extérieur depuis une périphérie du verrou 5 jusque dans des espaces entre les projections intérieures 43 de la portée 4, empêchant de faire tourner le verrou 5 contre la portée 4. Ainsi, les têtes de blocage 52 pénètrent aisément dans les trous de blocage 11. En se référant à nouveau aux figures 1 et 2, l'extrémité inférieure de l'ensemble à serpillière de nettoyage 6 est fixée sur le verrou 5 ou attachée de façon mobile à celui-ci. Quand le verrou 5 est introduit dans la portée 4, l'extrémité inférieure de l'ensemble à serpillière de nettoyage 6 est fixée contre la portée 4, et l'ensemble à serpillière de nettoyage 6 est enroulé autour de la portée 4 et de la tige principale 1. En se référant à la figure 4, dans un autre mode de réalisation, la présente invention comporte un ensemble de maintien 50A, lequel comprend un ressort en plaque 51A qui porte une tête de blocage unique 52A. En se référant de nouveau à la figure 2, le verrou présente à son extrémité inférieure une bride 57, permettant de fixer le support 20 inférieur 63 de l'ensemble à serpillière de nettoyage 6 sur le verrou 5. Comme montré dans les figures 1, 5 et 6, le tube d'essorage 3 est placé par-dessus la tige principale 1 et capable de tourner par rapport à la tige principale 1. L'extrémité supérieure de l'ensemble à serpillière de 25 nettoyage 6 est fixée à l'extrémité inférieure du tube d'essorage 3. Quand on fait tourner le tube d'essorage 3 par rapport à la tige principale 1, la serpillière de nettoyage 61 est enroulée autour de la tige principale 1. Ultérieurement, le tube d'essorage 3 est poussé vers le bas le long de la tige principale 1, de sorte que l'eau est chassée hors de la 30 serpillière de nettoyage 61 sans grande force physique. La roulette unidirectionnelle 2 permet de faire tourner le tube d'essorage 3 par rapport à la tige principale 1 dans une seule direction. Une bride 30 est attachée à l'extrémité inférieure du tube d'essorage 3, 35 de sorte qu'il se forme une gorge périphérique 31, laquelle reçoit le support supérieur 62 de l'ensemble à serpillière de nettoyage 6. Grâce à cela, l'ensemble à serpillière de nettoyage 6 est retenu sur la bride 30. Pour empêcher que l'ensemble à serpillière de nettoyage 6 coulisse contre la bride 30, la bride 30 porte plusieurs projections en forme de cône 33, qui fixent l'ensemble à serpillière de nettoyage 6. En se référant à la figure 6, une ouverture 35 est taillée dans le tube d'essorage 3 à proximité de la roulette unidirectionnelle 2. Un ensemble à levier 7, qui traverse l'ouverture 35, est en engagement avec la roulette unidirectionnelle 2. L'ensemble à levier 7 comprend un levier 71, lequel présente une extrémité intérieure portant une dent de blocage 72, un trou latéral 73 dans une position centrale et à travers lequel passe un axe 74, et une projection 75 à une extrémité extérieure, avec un ressort 76 introduit entre la projection 75 et une base 77 fixée sur le tube d'essorage 3 au-dessous de l'ouverture 35. La dent 72 est inclinée sur un côté, de sorte que lorsqu'on fait tourner la roulette unidirectionnelle 2 dans une direction, cela va pousser le levier 71 en éloignement, alors qu'une rotation dans une direction opposée est bloquée. Par conséquent, le tube d'essorage 3 et la tige principale 1 peuvent être tournés l'un par rapport à l'autre uniquement dans une seule direction, en économisant les efforts physiques nécessaires pour tenir l'ensemble à serpillière de nettoyage 6 lorsqu'on l'enroule autour de la tige principale 1. Après que la serpillière de nettoyage 61 a été essorée, l'extrémité extérieure du levier 71 est pressée pour relâcher la roulette unidirectionnelle 2. Pour remplacer l'ensemble à serpillière de nettoyage 6, les têtes d'insertion 52 du verrou 5 sont pressées vers l'intérieur et le verrou 5 est tiré depuis le dessous, de sorte que l'ensemble à serpillière de nettoyage 6 est enlevé hors de la portée 4. Le support inférieur 63 de l'ensemble à serpillière de nettoyage 6 est alors enlevé de la bride 57 du verrou 5, et le support supérieur 62 de l'ensemble à serpillière de nettoyage 6 est enlevé de la bride 31 du tube 3. Dès que les supports supérieur et inférieur 62, 63 de l'ensemble à serpillière de nettoyage 5 sont relâchés par rapport au verrou 5 et au tube d'essorage 3, on peut aisément remplacer l'ensemble à serpillière de nettoyage 6. Des rubans réguliers de tissus sont utilisables à titre de serpillière de nettoyage 61. L'invention n'exige pas d'utiliser des matériaux spéciaux à titre de tissus de nettoyage, de sorte que l'on économise les coûts. Un tissu de nettoyage usé est aisément remplacé, de sorte qu'il n'est pas nécessaire de procéder au gaspillage en jetant un appareil de nettoyage entier. Alors que des modes de réalisation préférés de l'invention ont été présentés dans le but de les décrire, des modifications aux modes de réalisation divulgués de l'invention, de même que d'autres modes de réalisation de l'invention, pourront être évidents aux hommes de métier. Par conséquent, l'invention est entendue comme couvrant tous les modes de réalisation qui ne s'éloignent pas de l'esprit et de la portée de l'invention.20
Un appareil de nettoyage comprend une tige principale (1), un tube d'essorage (3), une portée (4), un verrou (5) et un ensemble à serpillière de nettoyage (6). Le verrou a une extrémité supérieure avec un ensemble de maintien (50) élastique présentant des têtes d'insertion (52) qui entrent respectivement dans des trous de blocage de la tige principale. Grâce à cela, le verrou est aisément monté à l'extrémité inférieure de ladite tige principale et démonté de celle-ci, permettant de remplacer l'ensemble à serpillière de nettoyage. Le tube d'essorage présente une extrémité supérieure avec une roulette unidirectionnelle (2) et une ouverture (35) à travers laquelle passe un ensemble à levier (7) qui est en engagement avec la roulette unidirectionnelle, permettant à la roulette unidirectionnelle de tourner dans une seule direction, de sorte que la serpillière de nettoyage est essorée avec un effort physique minimum.
Revendications 1. Appareil de nettoyage, caractérisé en ce qu'il comprend : une tige principale (1), comportant deux trous de blocage (11) à son extrémité inférieure ; un tube d'essorage (3), placé coaxialement par-dessus ladite tige principale, mobile en coulissement contre ladite tige principale, et présentant une extrémité inférieure avec une bride (30) ; une portée (4), fixée sur ladite tige principale à son extrémité inférieure ; un verrou (5), ayant une extrémité inférieure avec une bride (57) et une extrémité supérieure avec un ensemble de maintien (50) élastique et comportant au moins une tête d'insertion (52) qui entrent respectivement dans lesdits trous de blocage (11) de ladite tige principale ; un ensemble à serpillière de nettoyage (6), entourant ladite portée et ledit tube d'essorage, et comportant une extrémité supérieure tenue par ladite bride (30) dudit tube d'essorage (3) et une extrémité inférieure tenue par ladite bride dudit verrou ; et ledit verrou (5) est aisément monté à ladite extrémité inférieure de ladite tige principale (1) et démonté de celle-ci, permettant de remplacer ledit ensemble à serpillière de nettoyage. 2. Appareil de nettoyage selon la 1, caractérisé en ce que ledit ensemble de maintien (50) dudit verrou (5) comprend un ressort hélicoïdal (51) et deux têtes d'insertion (52) à ses extrémités opposées. 3. Appareil de nettoyage selon la 1, caractérisé en ce que ledit ensemble de maintien (50A) dudit verrou comprend un ressort à plaque (51A) et une tête d'insertion (52A) montée sur celui-ci. 4. Appareil de nettoyage selon la 1, caractérisé en ce que ledit verrou (5) comporte, sur un tronçon médian de lui-même, des projections (55) placées dans des espaces entre des projections intérieures sur ladite portée (4). 5. Appareil de nettoyage, caractérisé en ce qu'il comprend : une tige principale (1) ; un tube d'essorage (3), placé coaxialement par-dessus ladite tige principale, mobile en coulissement contre ladite tige principale, comportant une extrémité inférieure avec une bride (30) et comportant en outre une extrémité supérieure avec une roulette unidirectionnelle (2) et une ouverture (35) à travers laquelle passe un ensemble à levier (7) qui est en engagement avec ladite roulette unidirectionnelle, permettant à ladite roulette unidirectionnelle de tourner dans une seule direction ; une portée (4) fixée à ladite tige principale à son extrémité inférieure ; un verrou (5) qui comporte une extrémité inférieure avec une bride (57) et une extrémité supérieure montée à une extrémité de ladite tige principale ; et un ensemble à serpillière de nettoyage (6), qui entoure ladite portée et ledit tube d'essorage, ayant une extrémité supérieure tenue par ladite bride dudit tube d'essorage et une extrémité inférieure tenue par ladite bride dudit verrou. 6. Appareil de nettoyage selon la 5, caractérisé en ce que ledit ensemble à levier (7) comprend en outre un levier (71), ayant une extrémité intérieure portant une dent de blocage (72) pour permettre à ladite roulette unidirectionnelle de tourner dans une seule direction, un trou latéral (73) dans une position centrale et à travers lequel passe un axe (74), et une projection (75) à une extrémité extérieure, avec un ressort (76) introduit entre ladite projection et une base (77) fixée sur ledit tube d'essorage au-dessous de ladite ouverture. 7. Appareil de nettoyage selon la 5, caractérisé en ce que ladite bride (30) dudit tube d'essorage comporte une pluralité de projections (33) en forme de cône.
A
A47
A47L
A47L 13
A47L 13/142,A47L 13/44
FR2889390
A1
MESURE D'AUDIENCE DE FLUX IP MULTICAST
20,070,202
L'invention concerne le domaine des télécommunications, et plus particulièrement la mesure d'audience de flux Multicast. Les données transportées par flux Multicast peuvent comprendre des données audiovisuelles, correspondant par exemple à des émissions de télévision, des émissions de radio, ou encore des vidéoconférences. La présente invention n'est bien entendu pas limitée à des flux Multicast transportant des données audiovisuelles. Par exemple, il est possible de télécharger des jeux vidéo sur Internet. Les données correspondant à ces jeux vidéo peuvent être transportées par des flux Multicast. Dans la technique de diffusion IP Multicast, les paquets IP Multicast sont diffusés en utilisant une adresse IP destinataire particulière, dite adresse Multicast. Un flux Multicast est caractérisé par son adresse source S et par son adresse de groupe G, chaque flux Multicast pouvant donc être représenté par un couple (S, G) unique. Deux flux Multicast distincts peuvent ainsi avoir la même adresse source S ou la même adresse de groupe G. Dans le domaine de la diffusion d'émissions télévisées, chaque chaîne de télévision peut correspondre à une adresse de groupe donnée, ou à un couple (S, G) donné. La particularité des flux Multicast porte essentiellement sur le fait que les données support de ces flux sont transmises à un terminal utilisateur, par exemple un décodeur audiovisuel, sur requête de ce dernier transmise sur le réseau IP. La demande de réception, ou d'arrêt de réception d'un flux Multicast peut s'effectuer par exemple selon le protocole IGMP, pour Internet Group Management Protocol en anglais, défini à l'IETF par les recommandations RFC 1112, RFC 2236 et RFC 3376 ou selon le protocole MLD, pour Multicast Listener Discovery en anglais, défini par les recommandations RFC 2710, RFC 3810. Sur réception d'un message de requête d'accès, ou demande de réception de flux, précisant l'adresse source de diffusion souhaitée, le premier équipement de télécommunication du réseau IP capable d'interpréter ce message de requête transmet le flux de données Multicast correspondant à l'adresse source de diffusion souhaitée au terminal utilisateur d'où provient ce message de requête. Un message de requête d'accès peut également se rapporter à un 10 ensemble de sources pour un groupe G donné, le flux Multicast étant alors désigné (*,G) et correspondant alors à une somme des flux émis par les différentes sources vers ce même groupe. Une source Multicast émet les données une seule fois vers l'ensemble du réseau. Le réseau est alors en charge de renvoyer ces données vers des noeuds appropriés. Les noeuds répliquent les flux Multicast en fonction des décisions prises par le protocole de routage Multicast activé par l'ensemble des noeuds. On appelle équipement de collecte un noeud particulier du réseau qui est le premier équipement de télécommunication capable d'interpréter ce message de requête et de prendre en charge le message de requête d'accès du terminal utilisateur afin d'envoyer à ce dernier le flux multicast demandé. Il peut être souhaitable de mesurer l'audience d'un flux Multicast, c'està-dire au moins une indication du nombre de terminaux utilisateur recevant ce flux Multicast. Ainsi, dans le domaine de la radio sur Internet, l'audience d'un flux Multicast donné correspond au nombre d'auditeurs par Internet d'une station de radio donnée. Dans le domaine des jeux vidéo diffusés par flux Multicast, la mesure d'audience se rapporte au nombre de terminaux utilisateur ayant effectué ou 30 effectuant un téléchargement de ces jeux vidéo. Pour mesurer l'audience d'un flux Multicast, il est connu d'interroger les équipements de collecte afin d'obtenir des informations contenues dans une table de réplication de l'équipement de collecte. Chaque équipement de 2889390 3 collecte peut fournir des informations d'audience limitées aux informations de sa table de réplication, par exemple un nombre de terminaux utilisateur auxquels il transmet le flux Multicast. En effet, seuls les équipements de collecte disposent d'une telle information relative à l'audience. II n'est pas possible de savoir quel est le nombre total de terminaux utilisateurs recevant le flux Multicast en observant un seul noeud du réseau. Chaque équipement de collecte peut en revanche donner une vision du nombre de récepteurs par rapport au parc de terminaux utilisateurs pris en charge par cet équipement de collecte. En interrogeant tous les équipements de collecte, et après un traitement des informations reçues, il est possible d'évaluer l'audience d'un flux Multicast donné. Ainsi, il est connu d'utiliser un équipement d'administration de réseau pour effectuer cette interrogation et ce traitement. Les équipements d'administration de réseau sont conçus pour superviser le réseau, c'est-àdire par exemple vérifier si les équipements du réseau fonctionnent correctement. Les équipements d'administration de réseau présentent l'inconvénient d'être relativement peu adaptés à la collecte régulière et au traitement des informations d'audience. La collecte se fait par interrogation régulière de l'ensemble des équipements de collecte pour remonter des statistiques pour chaque flux Multicast. En particulier, les équipements d'administration de réseau communiquent avec les équipements de collecte en utilisant des protocoles de supervision, comme par exemple SNMP, pour Simple Network Management Protocol en anglais. Lorsqu'un équipement d'administration de réseau adresse à un équipement de collecte une requête, le message de requête précise quelle donnée l'équipement de réseau souhaite récupérer, par exemple un nombre de terminaux recevant un flux Multicast donné. Les protocoles de supervision étant adaptés pour pouvoir transmettre une large variété de requêtes possibles, les équipements de collecte passent un temps relativement long à interpréter et traiter les requêtes reçues. Leur usage est donc limité à un usage à petite échelle et ponctuel. De plus, les équipements d'administration de réseau doivent interroger un nombre relativement élevé d'équipements de collecte pour obtenir des données significatives. Les équipements d'administration de réseau doivent en conséquence traiter un volume d'informations d'audience relativement élevé. Les équipements d'administration de réseau ne sont pas adaptés pour un tel traitement. Les informations d'audience recueillies ainsi sont relativement délicates à exploiter par un opérateur de télécommunications, car les informations d'audience relèvent d'un processus de comptage et non du processus d'administration de réseau. Par ailleurs, il est connu dans l'art antérieur d'utiliser des platesformes de comptage communiquant par des protocoles de comptage pour estimer un temps de connexion au réseau Internet ou un volume de données échangées par Internet pour un utilisateur. Ceci permet à un opérateur de facturer l'utilisateur selon sa consommation. On peut par exemple citer les protocoles dits AAA, pour Authentication, Authorization, Accounting en anglais. La présente invention vise à s'affranchir des inconvénients susmentionnés. Selon un premier aspect, la présente invention a pour objet un procédé de mesure d'audience d'un flux Multicast, ledit flux Multicast étant réplicable par des équipements de collecte vers des terminaux utilisateur abonnés audit flux Multicast. Ledit procédé comprend une étape de transmission, par au moins un équipement de collecte vers une plate-forme de comptage, et selon un protocole de comptage, d'au moins un message de comptage comprenant au moins une information d'audience relative aux réplications du flux Multicast par ledit au moins un équipement de collecte vers ledit au moins un terminal utilisateur. Le protocole de comptage est conçu pour transmettre des données de comptage, typiquement un temps de connexion au réseau Internet. Le protocole de comptage permet ainsi une communication d'informations d'audience entre les équipements de collecte et la plate-forme de comptage relativement fluide, contrairement aux protocoles de supervision utilisés dans l'art antérieur pour transmettre des informations d'audience. De plus, la plate-forme de comptage est conçue pour traiter des données de comptage, typiquement des volumes de données échangées entre un terminal utilisateur et un réseau Internet. La plate-forme de comptage est donc adaptée pour le traitement des informations d'audience, contrairement à des équipements d'administration réseau conçus pour superviser tout ou partie du réseau. Le ou les flux Multicast dont l'audience est mesurée peuvent transporter des données audiovisuelles, correspondant par exemple à des émissions télévisées, radiophoniques, ou encore à des vidéoconférences. Alternativement, les données transportées par flux Multicast peuvent correspondre à des jeux vidéo. De manière générale, la présente invention n'est pas limitée par la nature des données transportées par flux Multicast. Avantageusement, le protocole de comptage est un protocole de type AAA. Les protocoles de type AAA et les plates-formes de comptage adaptées à ces protocoles présentent l'avantage d'être relativement courants. Le procédé selon un aspect de l'invention peut ainsi être relativement facilement implémenté dans des équipements existants. Parmi les protocoles de type AAA, on peut citer RADIUS, pour Remote Authentication Dial ln User Service en anglais, ou encore DIAMETER. La transmission d'un message de comptage depuis un équipement de collecte vers la plate-forme de comptage peut être déclenchée par la réception d'un message de commande provenant de la plate-forme de comptage. La plate-forme de comptage interroge ainsi les équipements de collecte afin d'obtenir les informations d'audience correspondantes. Alternativement, l'étape de transmission d'un message de comptage depuis un équipement de collecte vers la plate-forme de comptage peut être déclenchée de façon autonome. Par exemple, un compteur interne à l'équipement de collecte permet de déterminer à quels instants les messages de comptage doivent être transmis à la plate-forme. Selon un autre exemple, l'équipement de collecte transmet un message de comptage lorsque le nombre de réplications d'un flux Multicast par cet équipement de collecte atteint un certain seuil. 2889390 6 Selon un second aspect, la présente invention a pour objet un équipement de collecte pour un système de diffusion par flux Multicast émis sur un réseau IP, l'équipement de collecte permettant de répliquer un flux Multicast vers au moins un terminal utilisateur sur requête de ce terminal utilisateur, et comprenant: - des moyens de mémorisation pour mémoriser au moins une information d'audience relative aux réplications du flux Multicast par l'équipement de collecte, et - des moyens de transmission pour transmettre vers une plate-forme 10 de comptage et selon un protocole de comptage, des messages de comptage comprenant au moins une information d'audience. Un tel équipement permet de mettre en oeuvre le procédé selon un aspect de l'invention. Selon un troisième aspect, l'invention a pour objet un produit programme d'ordinateur destiné à un équipement de collecte pour un système de diffusion par flux Multicast émis sur un réseau IP, l'équipement de collecte permettant de répliquer un flux Multicast vers au moins un terminal utilisateur sur requête de ce terminal utilisateur. Le programme d'ordinateur est destiné à être stocké dans une mémoire d'une unité centrale, et/ou stocké sur un support mémoire destiné à coopérer avec un lecteur de ladite unité centrale et/ou téléchargé via un réseau de télécommunication. Le produit programme d'ordinateur est caractérisé en ce qu'il comprend des instructions pour mémoriser au moins une information d'audience relative aux réplications dudit flux Multicast par l'équipement de collecte, et pour transmettre vers une plate-forme de comptage, selon un protocole de comptage, des messages de comptage comprenant au moins une information d'audience. Selon un quatrième aspect, l'invention a pour objet une plate-forme de comptage pour mesurer l'audience d'un flux Multicast émis sur un réseau IP, ledit flux Multicast étant réplicable par des équipements de collecte vers des terminaux utilisateur. La plate-forme de comptage comprend des moyens de réception d'au moins un message de comptage émis par au moins un équipement de collecte selon un protocole de comptage. Ledit au moins un message de comptage comprend au moins une information d'audience relative aux réplications du flux Multicast par ledit au moins un équipement de collecte ayant émis le message de comptage. La plate-forme de comptage comprend également des moyens de traitement pour estimer l'audience à partir des messages de comptage reçus. Une telle plate-forme de comptage est adaptée pour fonctionner avec les équipements de collecte selon le premier aspect de l'invention. Selon un cinquième aspect, l'invention a pour objet un produit programme d'ordinateur destiné à une plate-forme de comptage pour mesurer l'audience d'un flux Multicast émis sur un réseau IP, ledit flux Multicast étant réplicable par des équipements de collecte vers des terminaux utilisateur, le programme d'ordinateur étant destiné à être stocké dans une mémoire d'une unité centrale, et/ou stocké sur un support mémoire destiné à coopérer avec un lecteur de ladite unité centrale et/ou téléchargé via un réseau de télécommunication. Le programme d'ordinateur comprend des instructions pour recevoir d'au moins un équipement de collecte au moins un message de comptage émis par ledit au moins un équipement de collecte selon un protocole de comptage, ledit au moins un message de comptage comprenant au moins une information d'audience relative aux réplications du flux Multicast par ledit au moins un équipement de collecte ayant émis le message de comptage, et pour traiter les messages de comptage reçus pour estimer l'audience à partir des messages de comptage reçus. Selon un sixième aspect, l'invention a pour objet un système de 25 diffusion de flux Multicast comprenant: - une source pour émettre au moins un flux multicast sur un réseau IP, - une pluralité d'équipements de collecte selon un aspect de l'invention, chaque équipement de collecte permettant de répliquer au moins un flux Multicast vers une pluralité de terminaux utilisateurs, et - une plate-forme de comptage selon un autre aspect de l'invention apte à communiquer avec au moins un équipement de collecte selon un protocole de comptage. 2889390 8 Selon un septième aspect, la présente invention a pour objet un message de comptage structuré selon un protocole de comptage et comprenant au moins une information d'audience relative à des réplications d'un flux Multicast par un équipement de collecte vers au moins un terminal utilisateur, le flux Multicast étant émis sur un réseau IP. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après. La figure 1 montre un exemple de système de diffusion de flux Multicast selon un premier mode de réalisation de l'invention. La figure 2 montre un exemple de communication entre un équipement de collecte et une plate-forme de comptage selon le premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 3 montre un exemple de communication entre un équipement de collecte et une plate-forme de comptage selon un second mode de réalisation de la présente invention. La figure 4 montre un exemple de communication entre un équipement de collecte et une plate-forme de comptage selon un troisième mode de réalisation de la présente invention. La figure 5 montre un exemple de communication entre un 20 équipement de collecte et une plate-forme de comptage selon un quatrième mode de réalisation de la présente invention. La figure 1 montre un exemple de système de diffusion par flux Multicast. Une source 4 émet au moins un flux Multicast MC. La source 4 peut émettre une pluralité de flux Multicast MC vers un réseau IP 3. Chaque flux Multicast se distingue alors des autres flux Multicast émis par la source 4 par son adresse de groupe G. A chaque adresse de groupe G peut par exemple correspondre une chaîne de télévision. Des noeuds du réseau IP 3 répliquent les flux Multicast en fonction 30 des décisions prises par un protocole de routage Multicast activé par l'ensemble des noeuds. Un flux Multicast MC n'est transmis à un terminal utilisateur 1 que suite à l'émission par ce terminal utilisateur 1 d'un message de requête R. 2889390 9 On appelle équipement de collecte 2 un noeud particulier du réseau qui est le premier équipement à prendre en charge le message de requête R de l'utilisateur afin d'envoyer à ce dernier le flux multicast demandé. Le message de requête R est reçu et interprété par l'équipement de collecte 2. L'équipement de collecte 2 autorise la réplication du flux Multicast vers le terminal utilisateur 1 ayant émis la requête, éventuellement après diverses étapes de contrôle d'accès qui ne sont pas détaillées ici. Alternativement, l'équipement de collecte peut interpréter les messages de requête et répliquer le flux Multicast demandé, l'autorisation d'accès étant accordée par un serveur d'accès distinct de l'équipement de collecte. Un flux Multicast émis par la source 4 peut être répliqué via le réseau IP 3 auprès d'une pluralité d'équipements de collecte 2, dont un seul est représenté sur la figure 1. Chaque équipement de collecte 2 est apte à recevoir des messages de requête R d'un parc de terminaux utilisateurs et à répliquer le flux Multicast vers ce parc de terminaux utilisateurs. Un seul terminal utilisateur est représenté sur la figure 1. Les messages de requête R précisent à quel flux Multicast un utilisateur cherche à accéder. Les messages de requête peuvent comprendre à cet effet des champs d'adresse de flux Multicast comprenant l'adresse de groupe G, l'adresse source S du flux Multicast demandé ou, lorsque la demande se rapporte à un ensemble de sources pour un groupe donné, la somme des flux pour le groupe G représenté par le flux (*, G). Chaque équipement de collecte 2 permet la réplication d'un seul flux Multicast ou bien d'une pluralité de flux Multicast. Une plate-forme de comptage 5 est utilisée pour mesurer l'audience d'un ou plusieurs flux Multicast. La plate-forme de comptage 5 est apte à communiquer au moins avec un équipement de collecte 2. Avantageusement, la plate-forme de comptage 5 est apte à communiquer avec tous les équipements de collecte susceptibles de répliquer un flux Multicast donné, afin de permettre une mesure de l'audience détaillée du flux Multicast donné. Alternativement, la plate-forme de comptage est apte à communiquer avec seulement une partie des équipements de collecte susceptibles de répliquer le flux Multicast donné, afin de permettre une estimation de l'audience moins détaillée et donc plus rapide. Alternativement, la plate-forme de comptage communique avec un seul équipement de collecte, afin de mesurer l'audience d'un flux Multicast sur un parc de terminaux utilisateur donné et correspondant audit équipement de collecte. L'équipement de collecte 2 transmet des messages de comptage (par exemple START, INTERIM, STOP) à la plate-forme de comptage 5 en utilisant un protocole de comptage, par exemple un protocole de type AAA. Le protocole de comptage est conçu pour transmettre des données de comptage et permet donc une transmission d'informations d'audience relativement fluide. De plus, la plate-forme de comptage 5 est conçue pour traiter des données de comptage et est donc adaptée pour traiter les messages de comptages reçus pour estimer l'audience. Dans l'exemple représenté figure 1, les messages de comptage transmis comprennent des messages de début de comptage START, des messages intermédiaires INTERIM et des messages de fin de comptage STOP. Les messages de début de comptage START définissent une session de comptage par flux Multicast répliqué dans l'équipement de collecte. Des messages d'acquittement ACK sont émis par la plate-forme de comptage 5 suite à la réception d'un message de comptage. Un tel protocole est détaillé sur la figure 2. La figure 2 montre un exemple de communication entre un équipement de collecte 2 et une plate-forme de comptage 5 selon le premier mode de réalisation de la présente invention. Dans ce premier mode de réalisation de la présente invention, l'équipement de collecte 2 ne transmet à la plate-forme de comptage 5 des messages de comptage relatifs aux réplications d'un flux Multicast donné (non représenté) que lorsque les réplications de ce flux Multicast ont effectivement lieu ou viennent de se terminer. Une session de comptage est ouverte par un message de début de comptage START et est fermée par un message de fin de comptage STOP. La transmission du message de début de comptage START est déclenchée par le début de la première réplication du flux Multicast à destination d'un terminal utilisateur, c'est-à-dire lors de la première acceptation d'une requête d'accès au flux Multicast donné. La plate-forme de comptage 5 envoie un message d'acquittement ACK suite à la réception du message de début de comptage START. La session de comptage prend fin suite à l'arrêt de toute réplication du flux Multicast donné par l'équipement de collecte 2, c'est-à-dire lorsque le dernier terminal utilisateur recevant le flux Multicast donné cesse de recevoir ce flux Multicast. La session de comptage se poursuit donc tant qu'au moins un terminal utilisateur reçoit de cet équipement de collecte 2 le flux Multicast donné. Le message de début de comptage START permet d'indiquer à la plate-forme de comptage la réplication du flux Multicast par l'équipement de collecte. L'équipement de collecte peut de plus transmettre des messages intermédiaires INTERIM comprenant des informations d'audience sur les réplications du flux Multicast. La transmission des messages intermédiaires INTERIM est effectuée ultérieurement à la transmission d'un message de début de comptage, et en présence d'au moins un terminal utilisateur, abonné au flux Multicast auprès de l'équipement de collecte. Un terminal utilisateur abonné est un terminal ayant émis une requête d'accès à un flux Multicast et autorisé à accéder à ce flux Multicast, Les informations d'audience relatives aux réplications du flux Multicast comprennent par exemple: un nombre de réplications du flux Multicast, c'est-à-dire un nombre de terminaux utilisateurs ayant accès au flux Multicast, - un volume, par exemple en octets ou en paquets, de données répliquées depuis le début de la session, ou bien encore depuis le message intermédiaire précédent, un débit de données répliquées, - une durée de réplication du flux Multicast, une variation du nombre d'utilisateurs depuis le message intermédiaire précédent, soit par exemple un nombre d'abonnements au flux Multicast et un nombre de désabonnements. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée à ces exemples. La transmission d'un message intermédiaire INTERIM est déclenchée de façon autonome dans ce mode de réalisation. La réception du message d'acquittement ACK du message de début de comptage START active un mécanisme de surveillance. Des paramètres déclenchant l'évènement pour la remontée régulière des informations d'audience peuvent être définis dans une configuration de l'équipement de collecte 2. Par exemple, c'est un compteur interne, connu en tant que tel et par conséquent non représenté, qui détermine quand les messages intermédiaires INTERIM doivent être envoyés. Dans ce cas, les messages intermédiaires INTERIM sont donc transmis à intervalles de temps réguliers. Alternativement, les messages intermédiaires INTERIM peuvent être transmis chaque fois que le nombre de terminaux utilisateurs accédant au flux Multicast atteint un certain seuil, par exemple chaque fois que le nombre de terminaux accédant au flux Multicast est un multiple de 10. Alternativement, les instants de transmission de messages intermédiaires sont déterminés par le volume, en octets ou bien encore en paquets, de données répliquées depuis le message intermédiaire précédent. Alternativement, un message intermédiaire INTERIM est envoyé à chaque nouvelle réplication du (ou abonnement au) flux Multicast et à chaque fin de réplication du (ou désabonnement du) flux Multicast. Le message intermédiaire INTERIM comprend par exemple un champ renseignant un identifiant du terminal utilisateur nouvellement abonné ou désabonné au flux Multicast. La plate-forme de comptage dispose ainsi d'une information d'audience pour chaque terminal utilisateur. La plate-forme de comptage 5 transmet un message d'acquittement ACK suite à la réception d'un message intermédiaire INTERIM. Lors de la réception du message d'acquittement ACK, le mécanisme de surveillance est réinitialisé, en vue d'une prochaine transmission d'un message intermédiaire INTERIM. Par exemple, le compteur interne qui détermine quand les messages intermédiaires INTERIM sont envoyés est remis à zéro. Lorsque la session de comptage prend fin, par exemple lorsque le dernier terminal utilisateur accédant au flux Multicast émet une requête pour accéder à un autre flux Multicast ou une requête de fin de réception dudit flux Multicast, l'équipement de collecte 2 transmet un message de fin de comptage STOP. Le message de fin de comptage STOP comprend des informations d'audience relatives aux réplications du flux Multicast depuis le dernier message de comptage (INTERIM, START) transmis, ainsi que des informations d'audience informant la plate-forme de comptage de l'arrêt de toute réplication. La plate-forme de comptage 5 transmet un message d'acquittement ACK suite à la réception du message de fin de comptage STOP. La plate-forme de comptage 5 peut communiquer ainsi avec une pluralité d'équipements de collecte. La plate forme de comptage 5 reçoit des messages de comptage émis par les équipements de collecte. Chaque message de comptage comprend des informations d'audience relatives aux réplications du flux Multicast par l'équipement de collecte ayant émis le message de comptage. La plate-forme de comptage traite donc les messages de comptage reçus des équipements de collecte pour estimer l'audience du flux Multicast, à partir des informations reçues de plusieurs équipements de collecte. La figure 3 montre un exemple de communication entre un équipement de collecte et une plate-forme de comptage selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention. Dans le deuxième mode de réalisation, l'équipement de collecte 2 transmet également des messages de début de comptage START, des messages de fin de comptage STOP et des messages intermédiaires INTERIM entre un message de début de comptage START et un message de fin de comptage STOP. Toutefois, la transmission des messages intermédiaires INTERIM est déclenchée par la réception d'un message de commande COMMAND provenant de la plate-forme de comptage 5, et non de façon autonome. La plate-forme de comptage 5 interroge donc l'équipement de collecte lorsqu'une session d'un flux Multicast est ouverte afin d'obtenir des informations d'audience. En revanche, dans cet exemple, la transmission des messages de début de comptage START et respectivement des messages de fin de comptage STOP estdéclenchée de façon autonome, lors de la première réplication du flux Multicast et respectivement de l'arrêt des réplications. Dans le deuxième mode de réalisation, l'équipement de collecte 2 transmet un message d'acquittement de réception de message de commande ACK', suite à la réception du message de commande COMMAND, et avant de transmettre un message intermédiaire INTERIM. La plate-forme de comptage 5 transmet un message d'acquittement de réception de message de comptage ACK, suite à la réception d'un message de début de comptage START, d'un message intermédiaire INTERIM ou d'un message de fin de comptage STOP. La plate-forme de comptage 5 peut être pourvue d'un compteur interne (non représenté) pour déterminer les instants de transmission d'un message de commande COMMAND. Ainsi, lorsqu'une session est ouverte, l'équipement de collecte 2 est interrogé à intervalles de temps réguliers. Alternativement, les intervalles de temps peuvent varier en fonction des informations d'audience reçues dans les messages intermédiaires INTERIM émis précédemment. La figure 4 montre un exemple de communication entre un équipement de collecte et une plate-forme de comptage selon un troisième mode de réalisation de la présente invention. Dans ce mode de réalisation, un équipement de collecte 2 transmet un message d'évènement EVENT comprenant des informations d'audience sur les réplications d'un flux Multicast par l'équipement de collecte vers au moins un terminal utilisateur. La transmission du message d'évènement est conditionnée par l'occurrence d'un évènement de changement d'état de l'équipement de collecte 2. L'évènement de changement d'état de l'équipement de collecte peut par exemple comprendre la réception par l'équipement de collecte 2 d'une requête d'accès au flux Multicast par un terminal utilisateur et l'acceptation de cette requête. Ainsi, la plate-forme de comptage 5 est prévenue de chaque nouvel accès au flux Multicast. De la même façon, l'évènement de changement d'état de l'équipement de collecte peut par exemple comprendre l'arrêt d'une réplication vers un terminal utilisateur du flux Multicast. La plate-forme de comptage est ainsi prévenue de chaque fin d'accès au flux Multicast. L'évènement de changement d'état de l'équipement de collecte peut également être le fait d'un compteur (non représenté). Lorsque le compteur atteint une valeur seuil, l'équipement de collecte change d'état et transmet un message d'évènement comprenant des informations d'audience. Le compteur est remis à zéro, en vue d'un prochain message d'évènement. Le compteur peut par exemple permettre de compter des intervalles de temps réguliers. Le message de comptage comprend une information d'audience relative aux réplications du flux Multicast par l'équipement de collecte, l'information d'audience pouvant éventuellement indiquer que ledit flux Multicast n'est actuellement pas répliqué par l'équipement de collecte. Alternativement, le compteur peut permettre de compter un nombre de réplications du flux Multicast: lorsque le nombre de réplications atteint une valeur seuil, par exemple un multiple de 100, l'équipement de collecte change d'état et transmet un message d'évènement comprenant au moins une information d'audience. Dans un quatrième mode de réalisation, illustré figure 5, l'évènement de changement d'état comprend la réception d'un message de commande COMMAND émanant de la plate-forme de comptage 5. La plate-forme de comptage 5 interroge l'équipement de collecte 2 sur l'état des réplications du flux Multicast. Suite à la réception du message de commande COMMAND, l'équipement de collecte 2 transmet message d'acquittement de réception de message de commande ACK' et un message d'évènement EVENT comprenant des informations d'audience relatives aux réplications du flux Multicast par l'équipement de collecte. Les troisième et quatrième modes de réalisation ne font pas intervenir la notion de session. Les messages d'évènement EVENT peuvent éventuellement être envoyés même en l'absence de réplication du flux Multicast, en particulier lorsque l'évènement de changement d'état est le fait du compteur, ou comprend la réception d'un message de commande. L'information d'audience d'un message d'évènement EVENT peut ainsi éventuellement indiquer que ledit flux Multicast n'est actuellement pas répliqué par l'équipement de collecte. L'information d'audience relative aux réplications du flux Multicast par l'équipement de collecte peut également éventuellement indiquer que l'équipement de collecte effectue une seule réplication du flux Multicast. Les troisième et quatrième modes de réalisation sont par exemple 10 mis en oeuvre à l'aide du protocole DIAMETER. Les messages de comptage comprennent un identifiant du flux Multicast, en particulier lorsque la plate-forme de comptage évalue l'audience de plusieurs flux de comptage. Cet identifiant peut comprendre une adresse de groupe du flux Multicast. Alternativement, l'identifiant comprend une adresse source et une adresse de groupe du flux Multicast. Alternativement, l'identifiant comprend seulement une adresse source du flux Multicast. Dans ce dernier cas, il est possible de mesurer l'audience de tout flux reçu par l'équipement de collecte en provenance d'une source donnée. Le message de comptage peut également comprendre un identifiant 20 de l'équipement de collecte ayant émis ce message de comptage, par exemple une adresse IP de l'équipement de collecte. Lorsqu'un protocole de comptage avec une session de comptage est utilisé, le message de comptage peut éventuellement comprendre un identifiant de la session de comptage. La plate-forme de comptage peut facilement, à partir de l'identifiant de session de comptage, corréler plusieurs messages de comptage relatifs à une même session. Le message de comptage peut également comporter un élément permettant d'identifier le type du message de comptage, par exemple un message de début de comptage ou un message intermédiaire de comptage. Le tableau ci-dessous présente des exemples de réalisation de la présente invention, en utilisant le protocole RADIUS, défini par les recommandations RFC2865, RFC2866 et en utilisant le protocole DIAMETER, défini par les recommandations RFC3588 et NASREQ, édité sous la référence draft-ietf-aaa-diameter-nasreq-17.txt. RADIUS DIAMETER Message de début de Accounting-Request Accounting-Request comptage avec l'attribut Acct- (ACR) avec I'AVP Status-Type = 1 Accounting-RecordType = 2 Message intermédiaire Accounting-Request Accounting-Request avec l'attribut Acct- (ACR) avec I'AVP Status-Type = 3 Accounting-Record- Type = 3 Message de fin de Accounting-Request Accounting-Request comptage avec l'attribut Acct- (ACR) avec I'AVP Status-Type = 2 Accounting-Record- Type = 4 Message d'évènement Non applicable Accounting-Request (ACR) avec l'AVP Accounting-Record- Type = 1 Identifiant du flux Attribut User-Name AVP User-Name Multicast Identifiant de Attribut Nas-IP-Address AVP Origin-Host AVP Origin-Realm l'équipement de ou Attribut NAS- collecte Identifier Identifiant unique de la 1 Attribut Acct-Session-ID { session de comptage AVP Session-ID AVP Accounting- Record-Number Nombre courant de Nouvel attribut Nouvel AVP terminaux utilisateur abonnés au flux Multicast Volume émis en octets Attribut Acct-Output- AVP Accounting- vers les abonnés au Octets OutputOctets flux Multicast Volume émis en Attribut Acct-Output- AVP Accountingpaquets vers les Packets Output-Packets abonnés au flux Multicast Durée de la réplication Attribut Acct-Session- AVP Acct-Session-Time du flux Multicast Time Nombre d'abonnements Nouvel attribut Nouvel AVP au flux Multicast depuis le dernier message de comptage Nombre de Nouvel attribut Nouvel AVP désabonnements au flux Multicast depuis le dernier message de comptage Dans le tableau précité, les quatre premières lignes correspondent aux types des messages utilisés, les lignes suivantes correspondant aux attributs inclus dans ces messages pour indiquer les informations d'audience demandées. Le terme AVP (Attribute Value Pair) correspond à la terminologie utilisée pour le protocole DIAMETER. Le message de commande COMMAND comprend un identifiant du flux Multicast pour lequel la plate-forme de comptage demande un état de l'audience. Le message de commande comprend également un identifiant de la plateforme de comptage émettrice du message de commande. Pour des raisons de sécurité, les plates-formes autorisées à interroger un équipement de collecte quant à l'état d'audience d'un flux Multicast donné sont déclarées sur cet équipement de collecte. Les messages de commande précisent quel type de message de comptage est attendu. Alternativement, la plate-forme de comptage émet plusieurs types de messages de commande. Dans ce cas, le message de commande comprend également avantageusement un élément permettant d'identifier le type de message de commande et son objet. Dans le cas d'un protocole de comptage RADIUS, un message COA, pour Change Of Authorization en anglais, peut être utilisé comme message de commande. Dans le cas d'un protocole de comptage DIAMETER, un message RAR, pour Re-Auth-Request en anglais, peut être utilisé comme message de commande. D'autres protocoles de commande peuvent être envisagés pour transmettre la demande de l'état d'audience d'un flux Multicast, par exemple SNMP, COPS, pour Common Open Policy Service en anglais, ou encore XML, pour Extensible Markup Language en anglais
Un procédé de mesure d'audience d'un flux Multicast, ledit flux Multicast étant réplicable par des équipements de collecte vers des terminaux utilisateur abonnés audit flux Multicast. Ledit procédé comprend une étape de transmission, par au moins un équipement de collecte vers une plate-forme de comptage, et selon un protocole de comptage, d'au moins un message de comptage comprenant au moins une information d'audience relative aux réplications du flux Multicast par ledit au moins un équipement de collecte vers au moins un terminal utilisateur.
1. Procédé de mesure d'audience d'un flux Multicast (MC), ledit flux Multicast étant réplicable par des équipements de collecte (2) vers des terminaux utilisateur (1) abonnés audit flux Multicast, caractérisé en ce que ledit procédé comprend une étape de transmission, par au moins un équipement de collecte vers une plate- forme de comptage (5), et selon un protocole de comptage, d'au moins un message de comptage (START, STOP, INTERIM) comprenant au moins une information d'audience relative aux réplications du flux Multicast par ledit au moins un équipement de collecte vers au moins un terminal utilisateur. 2. Procédé de mesure d'audience selon la 1, dans lequel le protocole de comptage est un protocole de type AAA. 3. Procédé de mesure d'audience selon l'une des précédentes, dans lequel l'étape de transmission du message de comptage comprend les sous-étapes suivantes: transmission d'un message de début de comptage (START), la transmission du message de début de comptage étant déclenchée par le début de la première réplication dudit flux Multicast, et transmission d'un message de fin de comptage (STOP), la transmission du message de fin de comptage étant déclenchée par l'arrêt de la dernière réplication du flux Multicast. 4. Procédé de mesure d'audience selon la 3, dans lequel l'étape de transmission du message de comptage comprend en outre la sousétape suivante, transmission d'un message intermédiaire (INTERIM) ultérieurement à la sous-étape de transmission du message de début de comptage (START) comprenant au moins une information d'audience relative aux réplications du flux Multicast, la transmission du message intermédiaire étant effectuée en présence d'au moins un terminal utilisateur abonné audit flux Multicast. 5. Procédé de mesure d'audience selon l'une des 1 ou 2, dans lequel l'étape de transmission du message de comptage comprend une sous-étape de transmission d'un message d'évènement (EVENT) comprenant au moins une information d'audience relative aux réplications du flux Multicast, ladite transmission du message d'évènement étant conditionnée par l'occurrence d'un événement de changement d'état dudit équipement de collecte. 6. Procédé de mesure d'audience selon la 5, dans lequel l'évènement de changement d'état est choisi parmi les évènements suivants: l'équipement de collecte (2) reçoit d'un terminal utilisateur (1) une requête d'accès audit flux Multicast (MC) et cette requête d'accès est acceptée, une réplication vers un terminal utilisateur (1) dudit flux Multicast est arrêtée, et un compteur atteint une valeur seuil. 7. Procédé de mesure d'audience selon l'une des précédentes, dans lequel l'étape de transmission du message de comptage est déclenchée par la réception d'un message de commande (COMMAND) provenant de la plate-forme de comptage. 8. Procédé de mesure d'audience selon l'une des 1 à 6, dans lequel l'étape de transmission du message de comptage est déclenchée de façon autonome. 9. Equipement de collecte (2) pour un système de diffusion par flux Multicast (MC) émis sur un réseau IP (3), l'équipement de collecte permettant de répliquer un flux Multicast vers au moins un terminal utilisateur sur requête dudit terminal utilisateur, et comprenant des moyens de mémorisation (7) pour mémoriser au moins une information d'audience relative aux réplications du flux Multicast par l'équipement de collecte, et des moyens de transmission pour transmettre vers une plate-forme de comptage (5) et selon un protocole de comptage, des messages de comptage comprenant au moins une information d'audience. 10. Produit programme d'ordinateur destiné à un équipement de collecte (2) pour un système de diffusion par flux Multicast (MC) émis sur un réseau IP (3), l'équipement de collecte permettant de répliquer un flux Multicast vers au moins un terminal utilisateur (1) sur requête dudit terminal utilisateur, le programme d'ordinateur étant destiné à être stocké dans une mémoire d'une unité centrale, et/ou stocké sur un support mémoire destiné à coopérer avec un lecteur de ladite unité centrale et/ou téléchargé via un réseau de télécommunication, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions pour mémoriser au moins une information d'audience relative aux réplications dudit flux Multicast par l'équipement de collecte, et transmettre vers une plate-forme de comptage (5) et selon un protocole de comptage, au moins un message de comptage comprenant au moins une information d'audience. 11. Plate-forme de comptage (5) pour mesurer l'audience d'un flux Multicast (MC) émis sur un réseau IP (3), ledit flux Multicast étant réplicable par des équipements de collecte (2) vers des terminaux utilisateur (1), la plate-forme de comptage comprenant des moyens de réception d'au moins un message de comptage émis par au moins un équipement de collecte selon un protocole de comptage, ledit au moins un message de comptage comprenant au moins une information d'audience relative aux réplications du flux Multicast par ledit au moins un équipement de collecte ayant émis le message de comptage, des moyens de traitement (6) pour estimer l'audience à partir des messages de comptage reçus. 12. Produit programme d'ordinateur destiné à une plate-forme de comptage (5) pour mesurer l'audience d'un flux Multicast (MC) émis sur un réseau IP (3), ledit flux Multicast étant réplicable par des équipements de collecte (2) vers des terminaux utilisateur (1), le programme d'ordinateur étant destiné à être stocké dans une mémoire d'une unité centrale, et/ou stocké sur un support mémoire destiné à coopérer avec un lecteur de ladite unité centrale et/ou téléchargé via un réseau de télécommunication, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions pour recevoir d'au moins un équipement de collecte au moins un message de comptage émis par ledit au moins un équipement de collecte selon un protocole de comptage, ledit au moins un message de comptage comprenant au moins une information d'audience relative aux réplications du flux Multicast par ledit au moins un équipement de collecte ayant émis le message de comptage, traiter les messages de comptage reçus pour estimer l'audience à partir des messages de comptage reçus. 13. Système de diffusion de flux Multicast comprenant une source (4) pour émettre au moins un flux multicast sur un réseau IP, une pluralité d'équipements de collecte (2) selon la 9, chaque équipement de collecte permettant de répliquer au moins un flux Multicast vers une pluralité de terminaux utilisateurs (1), et une plate-forme de comptage (5) selon la 11 apte à communiquer avec au moins un équipement de collecte selon un protocole de comptage. 14. Message de comptage (START, STOP, INTERIM, EVENT) structuré suivant un protocole de comptage et comprenant au moins une information d'audience relative à des réplications d'un flux Multicast (MC) par un équipement de collecte (2) vers au moins un terminal utilisateur (1), le flux Multicast étant émis sur un réseau IP (3).
H
H04
H04L,H04H
H04L 29,H04H 1,H04H 20,H04H 60
H04L 29/00,H04H 1/00,H04H 20/82,H04H 60/33
FR2888454
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE DE-HOPPING AVEUGLE
20,070,112
L'invention concerne un procédé et un dispositif permettant notamment d'intercepter et de caractériser des signaux dans des réseaux à saut de fréquence. L'analyse technique des données transmises pendant une communication à saut de fréquence nécessite la mise en oeuvre d'un traitement de déentrelacement (plus connu dans le domaine technique sous le terme anglosaxon dé-hopping) permettant le chaînage des données transmises sur chaque palier. En général, le principe du dispositif et du procédé permettant le dé entrelacement est le suivant: É Plusieurs voies élémentaires 40 MHz esclaves sont associées en parallèle avec une voie 40 MHz maître , É Des algorithmes de suivi associés à des algorithmes de traitement du signal sont implantés dans des circuits programmables adaptés, par exemple de type FPGA (Field Programable Gate Array), É Une structure d'accueil multivoies permet la gestion des voies élémentaires. Les problèmes techniques à résoudre sont, notamment: É L'interception et la caractérisation des émissions à saut de fréquence, É Le suivi en temps réel des paliers à saut de fréquence de la communication concernée, É La reconstitution du train de données, É Le décodage des informations transmises. Le principe de détection antérieur des réseaux à évasion de fréquence ou EVF est basé sur la mise en parallèle de détecteurs d'énergie ou radiomètres élémentaires bande étroite. L'invention repose sur une nouvelle approche permettant le traitement en temps réel des signaux à caractériser dans des réseaux à saut de fréquence. L'invention concerne notamment un procédé pour caractériser en temps réel des réseaux à saut de fréquence dans lequel on convertit le signal à caractériser en un signal numérique et on détermine les caractéristiques fréquentielles du signal, caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes suivantes: É on recherche un saut de fréquence pour se synchroniser sur le début d'émission, É on suit la fréquence et on recherche la fréquence centrale Fc du canal d'émission souhaité, É on applique un retard sur les échantillons numérisés pendant la phase de suivi, É on détermine les échantillons correspondant au palier du signal à partir des échantillons retardés et de la fréquence centrale trouvée. L'invention concerne aussi un dispositif pour caractériser en temps réel des réseaux à saut de fréquence comprenant un convertisseur du signal à caractériser en signal numérique caractérisé en ce qu'il comporte en combinaison au moins les éléments suivants: É un dispositif adapté à introduire un retard sur le signal reçu, É un dispositif de suivi et de détermination des caractéristiques fréquentielles du signal, É un dispositif de dé-entrelacement, recevant le signal retardé et la fréquence centrale trouvée afin de déterminer les caractéristiques du réseau à saut de fréquence recherché. L'invention présente notamment les avantages suivants. Les données numériques transmises par paquets sur les paliers EVF (modulations à saut de fréquence) peuvent être chaînées sans connaître la loi de fréquence de l'EVF. Dans le contexte de communications avec plusieurs réseaux EVF, le dispositif selon l'invention permet notamment de suivre et de chaîner des données transmises sur les paliers d'une EVF et cela, sur la totalité de la bande très haute fréquence (VHF) tactique (configuration 2 fois 40 MHz par exemple) ou ultra haute fréquence (UHF) Aéro (configuration 5 fois 40 MHz). L'architecture du dispositif selon l'invention est modulaire. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront mieux à la lecture de la description d'un exemple détaillé donné à titre illustratif et nullement limitatif annexé des figures qui représentent: É La figure 1 le principe de traitement du dé entrelacement, É La figure 2 un exemple de modules FPGA implantés dans une voie de réception pour permettre le dé-hopping des réseaux à saut de fréquence sur 40 MHz, É La figure 3 le principe d'une modification de signal par un dispositif pseudo relais, et É La figure 4 un dispositif pseudo-relais permettant la modification de signaux. Afin de mieux faire comprendre l'invention, l'exemple est donné dans le cas d'une structure software radio. Les exemples qui suivent sont donnés à titre indicatif et nullement limitatif dans le cadre d'une implémentation de l'invention sur un composant programmable FPGA (en anglo-saxon Field Programmable Gate Array). Dans ce cas, le procédé comporte une étape de chargement des images FPGA traitements numériques temps réel et d'un logiciel de supervision pour configurer les liens entre les différents composants, selon des étapes connues de l'Homme du métier. Les algorithmes décrits sont valables pour des applications en mode mono et multivoies. En mode multivoies, une partie des algorithmes peut être simplement déportée dans une fonction maître. La figure 1 représente dans un diagramme temps-fréquences, le principe de traitement du dé-entrelacement ou dé-hopping. La figure 2 illustre un exemple de modules FPGA implantés dans chaque voie d'un système de communication pour permettre le dé-entrelacement des réseaux à saut de fréquence, par exemple sur 40MHz. Le principe du dé-entrelaceur aveugle selon l'invention consiste notamment à : É Mettre en parallèle plusieurs voies élémentaires de 40 MHz, sur le principe d'un maître et de x voies esclaves, É Appliquer des traitements numériques du signal en temps réel permettant le suivi des réseaux à saut de fréquence ou EVF concernées et la génération d'un flux d'échantillons en bande de base, É Appliquer des traitements d'analyse technique sur le flux d'échantillons pour chaîner les données numériques transmises sur les paliers EVF (paliers du réseau à saut de fréquence). Le dispositif comporte notamment un dispositif de conversion 1 des signaux S reçus sur le récepteur, les signaux convertis sont ensuite transmis à un circuit programmable 10 de type FPGA et un processeur maître 20. Le bloc circuit programmable, FPGA comporte notamment: 10-1 Un bloc Rx regroupant notamment plusieurs fonctions: des fonctions de transpositions numériques, des fonctions de transformation de Fourier rapide, des fonctions de mise en forme-optimisation, 10-2 Un bloc extracteur. Ce module regroupe notamment une fonction d'extraction de début et de fin de palier des réseaux à saut de fréquence EVF. Cette fonction permet notamment au bloc maître 20-2 de caractériser le spectre numérisé pour en extraire les caractéristiques des différentes EVF présentes dans le spectre. Dans l'exemple de réalisation, les caractéristiques pour chaque EVF trouvée sont, par exemple, la durée palier HT et la période de l'EVF HCT. 10-3 Un bloc algorithme de gestion Ce module permet notamment d'aiguiller les signaux selon le mode mono ou multivoie. II comprend, par exemple, p voies de réception de 40 MHz. Dans le cas du mode mono voie, le bloc algorithme de gestion dialogue directement avec le bloc supervision 20-1 du maître. Dans le cas du mode multivoies, p voies, le gestionnaire dialogue avec le maître FPGA. Ce dernier regroupe l'ensemble des informations en provenance des Management Bloc Algorithm des p voies et dialogue avec le bloc de supervision 20-1 du maître. 10-4 Un bloc algorithme de suivi Ce module regroupe notamment des fonctions de détection de saut de fréquence, et de suivi de saut de fréquence. Il recherche l'EVF souhaitée pour se resynchroniser sur le début de palier de celle-ci. Il a notamment pour fonction de trouver la fréquence centrale du canal d'émission de l'EVF recherchée. 10-5 Un bloc de retard de ligne Ce module comporte notamment les fonctions de Ligne à Retard. Il mémorise les échantillons numérisés pendant la phase de suivi initiale. 10-6 Un bloc algorithme de- entrelaceur ou de-hopper Ce module regroupe notamment des fonctions de conversion numérique descendante. Il reçoit en entrée la fréquence centrale Fc du canal d'émission trouvée par le bloc suiveur et les échantillons retardés. En sortie du module, on obtient les échantillons correspondant au palier EVF du canal d'émission. Le flux d'échantillons F obtenus au niveau du dé-entrelaceur est ensuite transmis à différents dispositifs de traitement et d'analyse connus de l'Homme du métier ayant notamment pour fonction de reconstituer le train de données transmis pendant la communication EVF. Le procédé selon l'invention fonctionne par exemple de la manière suivante: le signal RF est tout d'abord converti en signal numérique. Une première phase caractérise le spectre du signal numérique pour en extraire les signaux radio fréquence RF soit à fréquence fixe, soit à évasion de fréquence. Le spectre du signal numérique est réalisé par le bloc 10-1. Les caractéristiques des signaux RF sont ainsi définies: la valeur fréquentielle de la porteuse pour une fréquence fixe, la durée de paliers et la période des paliers pour un signal RF à évasion de fréquence. Cette phase de caractérisation est réalisée, par exemple, dans le circuit programmable FPGA par l'algorithme du bloc, 10-1, et du bloc d'extraction, 10-2, puis dans le processeur supervision, 10-7. Après la phase de caractérisation, la phase de dé-entrelacement est lancée, 10-6. A partir du spectre issu du bloc 10-1 et des informations de durée et de période de palier transmises de la supervision vers le FPGA, l'algorithme de suivi (algorithme de suivi 10-4) se synchronise sur chaque début de palier du signal RF à évasion de fréquence. Durant ces synchronisations, le signal numérique issu du bloc de conversion est mémorisé dans une ligne à retard, 10-5. Une fois la synchronisation terminée, le bloc 10-6 contenant l'algorithme de dé entrelacement reçoit du bloc de suivi, 10-4, la valeur de la fréquence centrale Fc et, de la ligne à retard le signal numérique Fn. L'algorithme de dé-entrelacement Dé-Hopping réalise un filtrage sur le canal du signal RF à évasion de fréquence pour un enregistrement. La ligne à retard permet de remonter le temps perdu par la synchronisation. Selon un mode de réalisation, l'invention comporte une fonction (brouilleur par pseudo-relais) permettant la modification des paliers d'une communication. Cette fonction permet notamment de modifier les synchronisations de réseaux dans un contexte de brouillage de zone avec plusieurs communications en fréquence fixe numérisée (FN) ou en évasion de fréquence (EVF). Dans un système de communications, la station 20 permettant la modification du signal agit comme un pseudo-relais entre une station maître et un ou plusieurs subordonnés. Pour établir les communications, les équipements à saut de fréquence doivent émettre des séquences de synchronisation et les communications de données en fréquence numérisée nécessitent des protocoles de communication. Au cours du procédé : / On intercepte les appels synchronisants pendant une phase de synchronisation initiale ou de re synchronisation des communications à saut de fréquence, / On retransmet avec un retard t uniquement la phase de synchronisation. A réception (récepteur 21) de cette pseudo phase de synchronisation émise par le brouilleur pendant la phase de re synchronisation du réseau EVF, le maître et le ou les subordonnés du réseau ne peuvent se synchroniser. On a représenté sur la figure 3 un synoptique d'une architecture permettant de mettre en oeuvre cette fonction. L'architecture fonctionnelle du dispositif est constituée par exemple: É D'un intercepteur 22 rapide multi voies associé à une mémoire tampon 23 et à une antenne directive 24, É D'un émetteur de puissance 25 associé à l'antenne directive. Le dispositif comporte notamment: / Un module de réception, 21, permettant de transposer le spectre radio électrique en bande FI 70 MHz pour être numérisé sur une largeur de 40 MHz, / Un traitement numérique, 22, d'acquisition du signal qui réalise une transformation de Fourrier rapide FFT avec synchronisation sur les paliers ou les tops de synchronisation (en anglo-saxon bursts), puis mémorise les phases de synchronisation numérisées, / Un retard programmable t est apporté aux phases de synchronisation avant ré émission, / Une transposition de fréquence du signal retardé (exécutée par l'élément 25) permettant notamment de transposer le signal dans le spectre radio électrique, / Un amplificateur (intégré dans le module 25) adapté à amplifier le signal de brouillage. Les différentes phases peuvent se résumer dans le tableau ci-après Phases Actions Conséquences 1 Brouillage de la zone par Les équipements demandent une brouillage de barrage re synchronisation 2 A l'arrivée de l'appel Les équipements des réseaux synchronisant, le pseudo relais visés commencent à se retransmet la séquence d'appel synchroniser 3 On stoppe le pseudo relais à la fin Les équipements des réseaux de la séquence d'appel cibles reçoivent des données utiles mais décalées La communication est rejetée
Procédé et dispositif pour caractériser en temps réel des réseaux à saut de fréquence dans lequel on convertit le signal à caractériser en un signal numérique, on détermine les caractéristiques fréquentielles du signal, comportant au moins les étapes suivantes :. on recherche un saut de fréquence pour se synchroniser sur le début d'émission,. on suit la fréquence et on recherche la fréquence centrale Fc du canal d'émission souhaité,. on applique un retard sur les échantillons numérisés pendant la phase de suivi,. on détermine les échantillons correspondant au palier du signal à partir des échantillons retardés et de la fréquence centrale trouvée.
1 Procédé pour caractériser en temps réel des réseaux à saut de fréquence dans lequel on convertit le signal à caractériser en un signal numérique et on détermine les caractéristiques fréquentielles du signal, caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes suivantes: É on recherche un saut de fréquence pour se synchroniser sur le début d'émission, É on suit la fréquence et on recherche la fréquence centrale Fc du canal d'émission souhaité, É on applique un retard sur les échantillons numérisés pendant la phase de suivi, É on détermine les échantillons correspondant au palier du signal à partir des échantillons retardés et de la fréquence centrale trouvée. 2 Procédé selon la 1 caractérisé en ce que l'on caractérise la durée et la période du palier dans le cas d'une évasion à saut de fréquence (EVF). 3 Procédé selon la 1 caractérisé en ce que l'on utilise un circuit programmable de type FPGA. 4 Procédé selon 1 caractérisé en ce la fréquence est égale à 40 MHz. Procédé selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte une étape où l'on modifie la synchronisation des réseaux dans un contexte où plusieurs communications existent et en ce qu'il comporte au moins les étapes suivantes: É on intercepte les appels synchronisants, pendant une phase de synchronisation initiale ou une phase de re synchronisation, É on retransmet avec un retard t la phase de re synchronisation. 6 Dispositif pour caractériser en temps réel des réseaux à saut de fréquence comprenant un convertisseur du signal à caractériser en signal numérique caractérisé en ce qu'il comporte en combinaison au moins les éléments suivants: É un dispositif (10-5) adapté à introduire un retard sur le signal reçu, É un dispositif (10-2, 20-2) de détermination des caractéristiques fréquentielles du signal, É un dispositif de dé entrelacement, (10-6) recevant le signal retardé et la fréquence centrale afin de déterminer les caractéristiques du réseau à saut de fréquence recherché.
H,G
H04,G06
H04Q,G06F,H04B
H04Q 7,G06F 17,H04B 1
H04Q 7/32,G06F 17/14,H04B 1/713
FR2899646
A1
SYSTEME DE TRANSFORMATION DE L'ENERGIE THERMIQUE DES MOTEURS A COMBUSTION INTERNE EN ELECTRICITE (TURBIDYN)
20,071,012
En raison du problème que représente la raréfaction des énergies fossiles et la pollution que 5 génèrent leurs combustions, différents procédés de propulsion hybride moteur électrique/moteur à explosion voient le jour. Ces propulsions hybrides sont : / Soit mixtes : le moteur à explosion et le moteur électrique participent à la propulsion dans des proportions variables. Le moteur à explosion sert en plus à 10 recharger les batteries, alimente le moteur électrique dans les phases où ce dernier fonctionne. / Soit simples : seul le moteur électrique sert à la propulsion. Le moteur à explosion sert uniquement à alimenter les batteries et/ou directement un moteur électrique. La production d'électricité est assurée par une dynamo ou un alternateur entraîné par le moteur thermique. 20 De nombreux procédés cherchent à améliorer le rendement des moteurs à explosion, en modifiant la nature des carburants, soit chimiquement, soit par des mélanges de différents composés, notamment en ajoutant de l'eau dans des proportions variables à des hydrocarbures. Nous pouvons citer à ce titre le réacteur Pantone qui permet de produire à la volée un 25 carburant, utilisable par pratiquement n'importe quel moteur à combustion interne, à partir d'un mélange d'eau et d'un hydrocarbure ou d'un autre type de chaîne carbonée. De même, nous pouvons citer les moteurs rotatifs capables de fonctionner avec une proportion d'eau dans son carburant afin d'améliorer le rendement du moteur. 30 Quelle que soit la nature du carburant et la conformation d'un moteur à combustion interne, la majeure partie de l'énergie est perdue sous forme calorifique. Nous proposons un procédé et un dispositif capables d'utiliser cette énergie calorifique pour produire du courant électrique à partir de la chaleur produite par un moteur à combustion interne. 35 Ce dispositif peut être utilisé : / Comme générateur de courant pour l'alimentation des appareils électriques sur les véhicules motorisés par un moteur à combustion interne de n'importe quelle sorte pour n'importe quel type de carburant, dès qu'il y a perte de chaleur par le moteur. 40 / Comme générateur de courant pour charger ou recharger plus rapidement et sans coût énergétique supplémentaire les batteries d'un véhicule à propulsion hybride (électrique/thermique) durant la phase où le moteur à combustion interne fonctionne. Le moteur à combustion interne de la propulsion hybride peut être de toute nature et fonctionner avec tout type de carburant. 45 / Dans un groupe électrogène animé par un moteur à combustion interne. D'une manière générale, le procédé peut être utilisé dans le but d'une cogénération d'un courant électrique. 15 50 Principe de fonctionnement A -Dans ce mode de réalisation Figl, le procédé consiste à : 1) Récupérer dans une durite ou un tuyau rigide, le fluide de refroidissement après sa circulation à travers les cheminées d'eau du bloc-moteur, d'où il sort sous forme vapeur. 10 2) Diriger le fluide de refroidissement par l'intermédiaire de la durite ou du tuyau rigide 1 à l'entrée d'une turbine à gaz à un étage 4, reliée par un arbre (axe de rotation) commun 5 avec un alternateur ou une dynamo 14. La turbine transforme l'énergie de la vapeur d'eau en sortie du bloc-moteur en énergie de rotation qui sera transformée en courant électrique 15 continu ou alternatif par la dynamo ou l'alternateur qui tourne à la même vitesse que la turbine. 3) En sortie de turbine 3, le fluide sous forme de vapeur est dirigé à travers une durite ou un tuyau rigide au réservoir supérieur d'un radiateur. L'air qui circule entre les tubes du 20 radiateur refroidit la vapeur d'eau qui se condense en liquide durant la migration. Le fluide refroidi est récupéré dans le réservoir inférieur et peut alors recommencer un cycle à travers le moteur. 25 Selon le type de moteur thermique, la température de fonctionnement du moteur peut ne pas être suffisante pour produire, au cours du cycle de refroidissement du moteur, la vapeur nécessaire pour entraîner la turbine à vapeur ou à gaz. Ce problème est résolu par un autre mode de réalisation. 30 B û Ce mode de réalisation consiste à récupérer le fluide de refroidissement après sa circulation à travers les cheminées d'eau du bloc-moteur, d'où il sort sous forme vapeur (ou d'un liquide très échauffé de température supérieure à 70 C ), puis à le diriger et à le faire circuler dans un échangeur thermique 16 qui fonctionne avec les gaz d'échappement 35 en sortie du moteur. L'échangeur sera constitué de deux tuyaux de métal ( laiton, acier, cuivre, fer, alliage de titane, alliage de nickel, aluminium, oxyde d'aluminium, céramique ) accolés sur une longueur assez importante (5 à 50 cm) à un autre tuyau de même matériau. Le fluide de refroidissement circule dans un tuyau Fig2A 34 et les gaz d'échappement circulent dans le deuxième Fig2A 33. En circulant, les gaz d'échappement 40 échauffent le fluide de refroidissement à travers les parois des tuyaux en apportant l'énergie nécessaire pour réaliser le changement de phase liquide vers la phase vapeur du fluide de refroidissement et/ou d'augmenter la température de fluide de refroidissement sous forme vapeur. 45 C - Dans une autre configuration, l'échangeur thermique sera constitué de deux tuyaux de métal (laiton, acier, fer, cuivre, alliage de titane, alliage de nickel, aluminium, oxyde d'aluminium, céramique ...) emboîtés l'un dans l'autre sur 5 à 50 cm de longueur. Le fluide de refroidissement circulera dans le tuyau intérieur Fig2B 31, Fig2B 34 alors que les 50 gaz d'échappement circuleront autour dans le tuyau extérieur Fig2B 32, Fig2B 33.5 En circulant autour du tuyau intérieur du fluide de refroidissement, les gaz d'échappement apportent l'énergie nécessaire pour réaliser le changement de la phase liquide vers la phase vapeur du fluide de refroidissement et/ou augmenter la température du fluide de refroidissement sous forme vapeur. En sortie de l'échangeur, le fluide de refroidissement sous forme de vapeur est dirigé vers l'entrée de la turbine à gaz décrite au paragraphe A-2 pour effectuer les étapes A-2 et A-3 successivement. La taille des tuyaux sera éventuellement réglée pour limiter un trop grand échauffement des vapeurs du fluide de refroidissement (entre 150 et 300 C ) afin de permettre d'une part, une condensation et un refroidissement plus aisé de la vapeur dans le radiateur et d'autre part, l'utilisation de matériaux moins onéreux pour réaliser la turbine et l'alternateur ou la dynamo couplés. Toutefois, en utilisant des alliages convenables (nickel, titane, oxyde d'aluminium), les gaz et les vapeurs utilisés peuvent atteindre plus de 300 C (typiquement entre 800 et 1000 C). Dans certaines configurations, le tuyau de circulation du gaz d'échappement peut être le tuyau interne, ceci permet un échauffement moins important de la vapeur d'eau. En sortie de l'échangeur, les gaz d'échappement sont dirigés vers la détente du pot d'échappement pour être libérés dans l'atmosphère. D - Dans un autre mode de réalisation pour améliorer encore le rendement, les gaz d'échappement sont dirigés à la sortie de l'échangeur thermique à l'entrée 19 d'une deuxième turbine à gaz couplée à la première turbine par un axe commun 22. En sortie de turbine, les gaz d'échappement sont alors dirigés vers la détente du pot d'échappement pour être libérés dans l'atmosphère. Cet axe sera aussi commun à l'alternateur ou à la dynamo génératrice de courant. L'axe commun des turbines et de l'alternateur peut être remplacé par différents axes reliés entre eux par un système de poulies et de courroies. De Même les axes des différents éléments peuvent être couplés entre eux par des systèmes de cardans. E - Dans certains modes de réalisation, le fluide entraînant la turbine à gaz pourra être distinct du fluide de refroidissement. Dans ce cas, le fluide entraînant la turbine à gaz aura son propre circuit. Le fluide entraînant la turbine sera injecté dans un échangeur thermique tel que décrit dans les paragraphes B et C, grâce, soit à une pompe entraînée par le moteur thermique, soit une pompe électrique. La vapeur générée en sortie de l'échangeur thermique sera dirigée à l'entrée d'une turbine à gaz pour entraîner l'axe commun de la turbine et de l'alternateur ou de la dynamo. En sortie de turbine, le fluide sous forme vapeur sera dirigé vers son propre radiateur pour être condensé en liquide afin de recommencer un cycle. F - Différents modes de réalisations sont envisageables, dans lesquels des éléments du circuit de refroidissement (pompe de circulation du fluide de refroidissement, radiateur, tuyaux et durites) seraient complètement ou partiellement partagés (mis en commun) avec le circuit mettant en jeu la turbine à gaz couplée à l'alternateur ou à la dynamo. G - Dans un autre mode de réalisation, la turbine à gaz est uniquement entraînée par les gaz d'échappement du moteur thermique. En sortie de cylindre, les gaz d'échappement sont dirigés par des durites ou des tuyaux à l'entrée d'une turbine à gaz, permettant ainsi d'entraîner à eux seuls le rotor de la turbine, reliée par un axe commun à un alternateur ou une dynamo. Dans ce mode de réalisation, les gaz d'échappement conduisent à une très grande élévation de la température du système (turbine alternateur) qui peut atteindre 900 C. Ce mode de réalisation entraîne une contrainte importante pour la réalisation de l'alternateur qui doit pouvoir résister a cette température. Une solution retenue est d'introduire sur l'axe commun une jonction en matériau faiblement conducteur thermiquement, tel que les céramiques, Kapton, poly imide ... De plus, la jonction sera refroidie par une circulation d'huile. De même, le carénage de la turbine et celui de l'alternateur ou de la dynamo seront séparés par un joint thermique afin que l'alternateur ne soit pas trop échauffé. Ces procédés d'isolation thermique 10, entre la turbine et l'alternateur ou la dynamo, pourront également être appliqués pour tous les autres systèmes décrits aux sections A,B,C,D,E,F. Toutefois, les systèmes utilisant un fluide chauffé par les moteurs et/ou les gaz d'échappement, pour entraîner la turbine, fonctionnent à température plus faible. H - Dans un autre mode de réalisation Fig4, deux turbines sont reliées par un axe commun 22. La première turbine fonctionne à partir de la vapeur d'eau provenant des cheminées de refroidissement du moteur et de l'échangeur thermique (eau de refroidissement/gaz d'échappement). La seconde turbine fonctionne à partir des gaz d'échappement, après leur passage dans l'échangeur thermique. L'axe commun des deux turbines est refroidi par un circuit à huile qui est mis à profit pour transmettre le mouvement produit par les turbines à un alternateur ou à une dynamo 30, et éventuellement à un compresseur à air 29 monté sur un axe commun à celui de la dynamo ou de l'alternateur. Une cavité (cavité d'axe turbine) 25, 26 est aménagée autour de l'axe reliant les deux turbines ; cette cavité comprend deux orifices, en dessous et au-dessus de l'axe, permettant l'entrée et la sortie de l'huile (ou d'un autre fluide de refroidissement). La portion de l'axe comprise dans cette cavité est munie de petites aubes (ailettes) 13 permettant, quand l'axe tourne, d'aspirer l'huile à travers un des orifices (par exemple supérieur) et de la refouler dans l'autre orifice (par exemple l'orifice inférieur). L'orifice par lequel est refoulée l'huile est relié à une cavité similaire (cavité d'axe d'alternateur) 27,28 qui entoure une portion de l'axe de la dynamo ou de l'alternateur éventuellement couplé à un compresseur. Cette seconde cavité comporte également deux orifices au-dessus 23 et en dessous 24 de l'axe de dynamo ou d'alternateur, de telle sorte que l'orifice supérieur de cette cavité relie entre elles les deux cavités 26,27. La partie de l'axe de la dynamo ou de l'alternateur qui est enfermée dans la cavité, comporte de petites aubes 13 pouvant entraîner cet axe. Lorsque l'axe des turbines tourne, il refoule l'huile de la cavité des turbines à travers son orifice inférieur vers la seconde cavité, l'huile entrant dans la cavité des alternateurs par l'orifice supérieur entraîne alors l'axe de la dynamo ou de l'alternateur et éventuellement du compresseur. Le mouvement de rotation de cet axe permet alors de produire du courant électrique grâce à l'alternateur ou à la dynamo et éventuellement à comprimer l'air pour l'injecter dans le moteur grâce au compresseur. L'huile est alors évacuée de la cavité d'axe d'alternateur par son orifice inférieur. L'huile se dirige ensuite à travers un tuyau ou une durite jusqu'à l'entrée d'un radiateur pour huile où elle se refroidit. En sortie de radiateur, l'huile est de nouveau aspirée à travers l'orifice supérieur de la cavité de l'axe des turbines grâce à un tuyau ou à une durite reliant la sortie du radiateur à l'orifice supérieur de la cavité de l'axe turbine. Les procédés et/ou les montages décrits aux paragraphes A, B, C, D, E, F, G, H sont regroupés sous le nom de TurbiDyn. Le système TurbiDyn peut être utilisé pour générer l'électricité dans un véhicule hybride électrique/combustion interne à propulsion mixte électrique/thermique ou propulsion 5 simple électrique. Dans un exemple de propulsion mixte, l'implantation de la motorisation peut être décrit de la manière suivante: Un moteur thermique est implanté sous le capot avant d'une voiture. Ce moteur est 10 combiné avec un des systèmes de TurbiDyn décrit en A, B, C, D, E, F, G, H. Le moteur thermique peut éventuellement ne pas posséder de démarreur. Le moteur thermique assure la traction de la voiture. Le système TurbiDyn assure la recharge des batteries pendant les phases où le moteur thermique fonctionne. Afin de minimiser l'encombrement, les batteries (nickel cadmium, nickel polymère ou autre type de batteries) seront par exemple 15 intégrées sous les sièges ou dans leur partie basse, ou encore dans le châssis. Deux moteurs électriques peuvent être intégrés au niveau des roues arrières, ils assurent la propulsion du véhicule durant les phases de motorisation électrique et participe à la motorisation durant les phases de motorisation mixte. L'alimentation des moteurs électriques est assurée par les batteries durant les phases de motorisation électrique et durant les phases de motorisation 20 mixte, par les batteries et le système TurbiDyn. Le régime des différents moteurs est assuré par une ou deux boîtes d'embrayage automatique et d'un calculateur. 6 LEGENDES DE L'ENSEMBLE DES FIGURES 1) Tuyau ou durite d'arrivée de vapeur d'eau 2) Carénage de confinement de la vapeur d'eau 3) Tuyau ou durite de sortie de la vapeur d'eau 4) Pales du rotor entraînant l'axe commun sous l'action de la vapeur d'eau 5) Rotor commun 6) Eléments de dynamo ou d'alternateur (aimant et/ou bobine et/ou électroaimant) solidaires à l'axe de rotation 7) Eléments de dynamo ou d'alternateur (aimant et/ou bobine et/ou électroaimant) fixes 8) Diode de redressement du courant 9) Alternateur ou dynamo 10) Joint thermique (Kapton, céramique...) 11) Entrée d'huile de refroidissement 12) Sortie d'huile de refroidissement 13) Roue à aubes ou à ailettes pour faire circuler l'huile 14) Exemple de dynamo couplée à une turbine à vapeur 15) Pales de refroidissement 16) Echangeur thermique 17) Arrivée d'eau ou de vapeur d'eau en sortie de cheminée de refroidissement d'un moteur à combustion interne 18) Arrivée des gaz d'échappement 19) Entrée de gaz d'échappement dans la turbine 20) Pales du rotor à gaz d'échappement entraînant l'axe commun des deux turbines 21) Pales du rotor à vapeur d'eau entraînant l'axe commun des deux turbines 22) Axe commun aux deux turbines 23) Orifice d'entrée de cavité d'axe d'alternateur 24) Orifice de sortie de cavité d'axe d'alternateur 25) Cavité supérieure d'axe turbine 26) Cavité inférieure d'axe turbine 27) Cavité supérieure d'axe alternateur 28) Cavité inférieure d'axe alternateur 29) Compresseur à air (alimente un moteur thermique en air comprimé) 30) Dynamo ou alternateur 31) Entrée de vapeur d'eau ou d'eau chaude en sortie de cheminée de refroidissement d'un moteur à combustion interne 32) Entrée de gaz d'échappement 33) Sortie de gaz d'échappement 34) Sortie de vapeur d'eau
Les moteurs à combustion interne, communément appelés moteurs à explosion, représentent le principal type de motorisation pour les véhicules moteurs terrestres, marins et une grande proportion des avions. Le rendement en travail d'un moteur à combustion interne est de 30 à 40 % pour un moteur à essence, et de 40 à 50 % pour un moteur diesel. De plus, il n'excède pas en général 50% pour les autres types de carburants (alcool, gaz,...) . La majeure partie de l'énergie est perdue sous forme de chaleur. Une grande partie de la chaleur perdue se trouve au niveau des gaz d'échappement et du liquide de refroidissement dans le circuit de refroidissement des moteurs refroidis à l'eau ou par un autre fluide circulant. Cette chaleur représente une énergie potentielle importante transformable en électricité directement utilisable par un moteur électrique, couplé au moteur thermique, ou stockable dans des batteries. Cette transformation de l'énergie thermique en électricité est effectuée grâce à une ou deux turbines à gaz fonctionnant avec de la vapeur d'eau produite à partir de l'eau de refroidissement des moteurs à combustion interne et des gaz d'échappement. La ou les turbines (a) sont couplées par un axe commun (c) à un alternateur ou une dynamo (b) qui produit le courant électrique.
1) Procédé caractérisé en ce qu'il permet de produire du courant électrique à partir de la chaleur produite par un moteur à combustion interne, en récupérant cette chaleur pour produire de la vapeur d'eau. 10 2) Procédé selon la 1 caractérisé en ce qu'il permet d'actionner une turbine à gaz à partir de la vapeur d'eau dégagée en sortie des cheminées de refroidissement d'un moteur à combustion interne. 3) Procédé selon les 1 et 2 caractérisé en ce qu'il permet d'alimenter une 15 turbine à gaz par de la vapeur d'eau produite par la circulation d'eau et/ou de vapeur d'eau à travers les cheminées de refroidissement d'un moteur à combustion interne et un échangeur thermique à vapeur d'eau ou à eau /gaz d'échappement (16), tel que l'échangeur est constitué de deux tuyaux métalliques accolés (Fig2A 33), (Fig2A 34) ou emboîtés (Fig2B 31), (Fig2B 32), (Fig2B 33), (Fig2B 34) , dans lesquels circulent d'une part, l'eau 20 et/ou de la vapeur d'eau, et d'autre part, les gaz d'échappement. 4) Procédé selon la 3, caractérisé en ce que les gaz d'échappement sont récupérés en sortie de l'échangeur thermique (16) pour alimenter une deuxième turbine à gaz dont l'axe de rotation (22) est commun à la première turbine à gaz alimentée par la 25 vapeur d'eau produite. 5) Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la ou les turbines à gaz sont jumelées à un alternateur pour produire du courant électrique. 30 6) Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la ou les turbines à gaz sont jumelées à une dynamo pour produire du courant électrique. 7) Procédé selon l'une quelconque des 5, 6, caractérisé en ce que le jumelage entre la ou les turbines à gaz et l'alternateur et/ou la dynamo se fait par un axe 35 commun (22) ou par un système de cardans solidaires à l'axe de la ou des turbines. La rotation de l'axe commun ou du système de cardans est assurée par la ou les turbines. 8) Procédé selon l'une quelconque des 5, 6 caractérisé en ce que le jumelage de la ou des turbines à gaz et de la dynamo ou de l'alternateur est assuré par un 40 circuit hydraulique dans lequel circule de l'huile sous l'action de la rotation de l'axe de la ou des turbines (22). Les aubes (ou ailettes) (13) fixées sur l'axe de rotation de la ou des turbines entraînent, lors de la rotation de cet axe, un mouvement de l'huile qui à son tour le transmet à l'axe de rotation de la dynamo ou de l'alternateur grâce à un jeu d'ailettes ou d'aubes fixées sur ce dernier axe. 45 9) Procédé selon l'une quelconque des 5, 6 caractérisé en ce que le jumelage de la ou des turbines à gaz et de la dynamo ou de l'alternateur est assuré par un système de poulies et de courroies.5 10) Procédé caractérisé en ce qu'il permet de produire du courant électrique à partir des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne entraînant une turbine à gaz, l'axe de la turbine étant couplé à une dynamo ou à un alternateur. 11) Procédé selon l'une quelconque des 5 à 10 caractérisé en ce que l'axe de la dynamo ou de l'alternateur est commun avec l'axe d'un compresseur permettant de compresser l'air pour l'injecter dans un moteur. 10 12) Procédé selon l'une quelconque des 5 à 11 caractérisé en ce que la dynamo ou l'alternateur alimente un système de batteries ou de piles électriques pour les recharger. 13) Procédé selon l'une quelconque des de 5 à 11 caractérisé en ce que la 15 dynamo ou l'alternateur alimente un moteur électrique. 14) Procédé selon l'une quelconque des de 5 à 11 caractérisé en ce que la dynamo ou l'alternateur alimente un moteur électrique et des batteries ou des piles électriques. 20
F
F02,F01
F02G,F01D,F01N,F02B
F02G 5,F01D 15,F01N 5,F02B 41
F02G 5/00,F01D 15/00,F01N 5/02,F02B 41/00,F02B 41/10,F02G 5/02,F02G 5/04
FR2900030
A1
BONBON TATOUAGE
20,071,026
-1- L'invention concerne un tatouage comestible, sucré et sensuel. Il s'agit d'un bonbon plat à coller sur la peau en guise de tatouage avant de le lécher. Ce produit est destiné à tous publics. Ce tatouage à la différence d'autres produits déjà sur le marché, a la particularité : 5 D'adhérer naturellement à la peau D'être composé de : Sucre, environ 82% en poids Arômes et colorants alimentaires, Gélatine, environ 8.2% en poids Eau, environ 9.8% en poids. A la demande des clients, nous avons la possibilité de varier les arômes : 10 Cola, café, vanille, chocolat, caramel, citron, fraise, banane... Un seul ou plusieurs parfums peuvent être utilisés sur le même bonbon. Les couleurs des tatouages sont vives et diversifiées. Elles sont associées aux parfums utilisés. 15 Les décors sont de même très diversifiés selon la gamme suivante : Gamme géométrique ; disque, carré, rectangle, losange, triangles, hexagone... Gamme fruits : fraise, framboise, orange, citron, banane, raisin, pomme, litchi, vanille, café... Gamme diverse : coeur, lune, étoile, fleur, divers symboles, smiley, signe 20 tribal... Pour que le tatouage garde un aspect souple, brillant et collant, il est conditionné entre deux films protecteurs alimentaires, ce qui permet : Dans un premier temps, de pouvoir retirer un premier film sur la face du tatouage qui sera appliquée sur la peau sans la lécher. 25 Dans un deuxième temps de laisser un second film protecteur sur la surface visible du tatouage jusqu'au moment de le lécher,ceci afin de préserver l'aspect hygiénique de notre produit. Le tatouage est conditionné sous sachet alimentaire fermé par termoscélage ou sous vide avant d'être présenté au public sous les différentes formes d'emballage par exemple : 30 Des boîtes en forme coeur, Des petites poches fantaisies, Des supports pour des voeux anniversaire , Des cartes de la saint valentin... Ce produit se conserve à la température ambiant 35 La figure (1) représente une personne qui lèche le appliqué sur la peau d'une autre. La figure (2) représente le bonbon tatouage entre deux films protecteur et sous sachet alimentaire fermé par termoscélage ou mit sous vide La figure (3) est la représentation de la figure (2) en coupe suivant la section A-A 40 La figure (4) représente l'ouverture du sachet alimentaire contenant le bonbon tatouage La figure (5) représente le bonbon tatouage entre les deux films protecteurs alimentaires La figure (6) représente l'application du bonbon tatouage sur la peau. -2- La figure (7) démontre qu'on peu garder le second film protecteur alimentaire, jusqu'au moment de la lécher pour préserver l'aspect hygiénique En référence aux figures ; le bonbon tatouage (3) est posé entre deux films protecteurs alimentaire (2et 4) puis conditionné dans un sachet alimentaire (1) fermé par termoscélage(5) 5 ou sous vide Le bonbon tatouage (3) pourra être léché sur la peau (figl) et pour une question d'hygiène le second film protecteur (4) peut être retiré au dernier moment (fig7).Pour appliquer le bonbon tatouage sur la peau (fig5) il suffit d'ouvrir le sachet alimentaire (fig4) retirer le film protecteur (2) sur la face applicable sur la peau et coller le bonbon sur la peau comme un tatouage (6) avant de le léché
The candy tattoo intended to be stuck on the skin and to be licked, and conditioned between two food protective films (2, 4), under food sachet (1) closed by thermosealing (5), or under vacuum. The films protect the product hygienically before its final use. The food sachet contains the product and allows to preserve the hygienic aspect, and to preserve the candy tattoo until the limit consumption date.
1. Bonbon tatouage (3) destiné à être collé sur la peau et à être léché. Il est conditionné entre deux films protecteurs alimentaires (2 et 4) puis sous sachet alimentaire (1) fermé par termoscélage (5) ou sous vide. 2. Bonbon tatouage selon la I caractérisé en ce que les films protecteurs (2 et4) 5 protège le produit hygiéniquement avant son utilisation finale. 3. Bonbon tatouage selon les I et II caractérisé en ce qu'un sachet alimentaire (1) fermé par termoscélage (5) contient le produit et permet d'une part, de préserver l'aspect hygiénique, d'autre part de conserver le bonbon tatouage : jusqu'à la fin de la date limite de consommation.
A
A23
A23G
A23G 3
A23G 3/56,A23G 3/44
FR2892423
A1
LIGNEES CELLULAIRES RECOMBINANTES POUR LA PRODUCTION STABLE ET A HAUT NIVEAU DE PROTEINES BIOLOGIQUEMENT ACTIVES
20,070,427
La présente invention se rapporte au domaine de la production stable et à haut niveau de protéines biologiquement actives à des fins aussi diverses que, par exemple, la recherche, les applications industrielles (notamment, pour l'industrie agro-alimentaire ou pharmaceutique) et médicales (pour la thérapie ou le diagnostic). Plus précisément, la présente invention concerne l'utilisation de lignées cellulaires recombinantes particulières pour produire des protéines d'intérêt biologiquement actives de manière stable et à haut niveau. L'invention a également pour objets ces lignées cellulaires recombinantes, ainsi qu'un procédé de production stable et à haut niveau de protéines d'intérêt biologiquement actives, mettant en oeuvre de telles lignées cellulaires recombinantes. La voie de signalisation Wnt joue un rôle essentiel dans le développement embryonnaire, la différentiation de nombreux types de cellules, et l'oncogénèse (Peifer et Polakis, 2000). Les protéines Dickkopf (DKK) sont des inhibiteurs sécrétés de la voie Wnt (voir la demande internationale WO 00/12708 publiée le 09/03/00, sous la rubrique PRO1316). La protéine DKK-1 (WO 99/22000 publiée le 06/05/99) est capable d'induire la formation de la tête chez le Xénope en inhibant la signalisation Wnt (Glinka et al, 1998). On a également montré que DKK-1 était impliquée dans le développement des membres (Grotewold et al, 1999) et inhibait les transformations morphologiques induites par Wnt (Fedi et al, 1999). A ce jour, quatre protéines DKK ont été identifiées chez les mammifères : DKK-1, DKK-2, DKK-3, DKK-4 (Krupnik et al, 1999). Les protéines DKK sont des cibles potentielles de choix pour le criblage des dysfonctionnements de la voie Wnt et la mise au point de moyens diagnostiques et thérapeutiques adaptés. A ce titre, ces protéines, et en particulier la protéine DKK-1, intéressent un grand nombre d'équipes scientifiques à travers le monde. Or, les travaux de recherche et développement conduits par ces équipes nécessitent, pour être menés à bien, de grandes quantités de protéine biologiquement active. C'est précisément afin de répondre à ce besoin que les Inventeurs ont cherché des moyens et procédés efficaces pour produire de grandes quantités de protéine DKK, notamment DKK-1, biologiquement active. Et les moyens et procédés proposés dans le cadre de la présente invention permettent pour la première fois de combler ce besoin de manière satisfaisante, notamment en termes de (i) simplicité et temps de mise en oeuvre, (ii) coût et (iii) efficacité. En réfléchissant aux moyens de résoudre le problème technique susmentionné, les Inventeurs ont découvert qu'il était possible de produire une protéine d'intérêt biologiquement active, notamment une protéine DKK telle que DKK-1, en utilisant des cellules recombinantes dérivées d'une lignée habituellement proposée dans le commerce pour réaliser des expériences de tranfection transitoire. En outre, les Inventeurs ont pu s'apercevoir que la production de protéines par ces cellules présentait l'avantage d'être aisée, stable dans le temps et à haut niveau. Ainsi, un premier aspect de la présente invention concerne l'utilisation d'une lignée cellulaire recombinante dérivée de la lignée de cellules de mammifère FreeStyleTM 293-F (commercialisée par Invitrogen) pour la production stable et à haut niveau d'une protéine d'intérêt biologiquement active. Par lignée cellulaire recombinante dérivée de la lignée de cellules de mammifère FreeStyleTM 293-F , l'on entend ici une lignée cellulaire obtenue à partir de la lignée FreeStyleTM 293-F, en introduisant dans celle-ci, par des techniques classiques de biologie moléculaire, une séquence d'acide nucléique exogène codant pour la protéine d'intérêt que l'on souhaite produire. Par séquence d'acide nucléique exogène , l'on désigne ici une séquence qui n'est pas naturellement présente dans les cellules FreeStyleTM 293-F. Cette séquence peut être naturelle, synthétique ou recombinante. Elle peut correspondre à une séquence native ou modifiée, notamment par ajout et/ou suppression et/ou substitution d'une ou plusieurs bases. La séquence exogène peut être portée par un vecteur (ou plasmide) contenu dans les cellules, ou bien être intégrée au chromosome des cellules. Elle peut également être présente dans les cellules à raison d'une ou plusieurs copies. Dans le cas où les cellules en contiennent chacune plusieurs copies, ces copies peuvent être portées par un ou plusieurs vecteurs, ou par le chromosome. En tous les cas, la séquence exogène introduite dans les cellules de la lignée FreeStyleTM 293-F code pour une protéine fonctionnelle, c'est-à-dire que l'activité biologique de la protéine est préservée. Dans le contexte de la présente invention, les termes et expressions fonction ou fonction biologique ou activité ou activité biologique sont équivalents. De même, les formules protéine biologiquement active ou protéine active ou protéine fonctionnelle pourront être utilisées indifféremment dans ce qui suit. L'activité biologique de la protéine est préservée ou conservée ou maintenue Si elle correspond à celle de la protéine native. En d'autres termes, soit l'activité biologique de la protéine codée par la séquence d'acide nucléique exogène est identique à celle de la protéine native, soit la différence entre les deux activités n'est pas significative. La production de la protéine est considérée comme stable au sens de la présente invention lorsqu'elle est présente un niveau régulier, sensiblement constant sur une période d'au moins 15 jours, de préférence d'au moins un mois, de préférence encore d'au moins 1,5 mois, ou mieux, d'au moins 2 mois, d'au moins 2,5 mois, ou encore d'au moins 3 mois, voire sur des périodes plus longues encore. La production de la protéine est à haut niveau lorsqu'elle atteint des rendements d'au moins 2 mg de protéine par litre de milieu de culture, de préférence d'au moins 4 mg de protéine par litre de milieu de culture, de préférence encore d'au moins 6 mg de protéine par litre de milieu de culture, de manière encore préférée d'au moins 8 mg de protéine par litre de milieu de culture et mieux, d'au moins 10 mg de protéine par litre de milieu de culture, voire bien au-delà. Puisque les cellules FreeStyleTM 293-F se cultivent en suspension, il est facile pour l'homme du métier d'augmenter le volume et/ou le nombre des unités de production, notamment des bioréacteurs. C'est pourquoi, les moyens de la présente invention permettent avantageusement une production de la protéine à grande échelle. Les propriétés qualitatives et quantitatives de la production des protéines (notamment la stabilité et le rendement) pourront éventuellement dépendre, de manière plus ou moins notable, des conditions mises en oeuvre. Si nécessaire, l'homme du métier pourra sans difficulté adapter, à l'aide de simples tests de routine, les conditions de mise en oeuvre de la présente invention, par exemple à partir des informations rapportées dans les exemples ci-dessous, en fonction de la protéine qu'il souhaite produire. Selon un mode de réalisation, la protéine que l'on souhaite produire présente un intérêt industriel, médical et/ou pour la recherche. Selon un autre mode de réalisation, la protéine est une protéine mature. Par protéine mature , l'on désigne ici une protéine qui peut avoir subi une ou plusieurs modifications post-traductionnelles. Parmi les modifications post-traductionnelles, l'on peut notamment citer les glycosylations, les ponts disulfures, les acétylations, les amidations, les biotinylations, les carboxylations, les hydroxylations, les méthylations, les phosphorylations, les sulfatations. Les modifications post-traductionnelles sont bien connues de l'homme du métier. En tout état de cause, la protéine mature au sens de l'invention possède une activité biologique conforme à celle attendue (par exemple, d'après la littérature). Selon encore un autre mode de réalisation, la protéine d'intérêt à produire est la protéine DKK1. De préférence, il s'agit de la protéine DKK1 d'origine murine. Conformément aux exemples ci-dessous, la protéine DKK1 produite selon l'invention peut comprendre des séquences additionnelles, telles que des étiquettes V5 et/ou 6His, notamment utiles pour faciliter la détection et, le cas échéant, la purification de la protéine. La lignée cellulaire recombinante peut avantageusement être choisie parmi les lignées 1B9 et 3F8 (citées dans les exemples ci-après) respectivement déposées à la CNCM le 04/07/2005 sous les n 1-3472 et I-3473. Une lignée cellulaire recombinante préférée est la lignée 3F8 déposée à la CNCM le 04/07/2005 sous le n I-3473. Un deuxième aspect de la présente invention concerne une lignée cellulaire recombinante comme décrit plus haut. Une telle lignée cellulaire dérive de la lignée de cellules de mammifère FreeStyleTM 293-F et est capable de produire, de manière stable et à haut niveau, une protéine d'intérêt biologiquement active. Selon un mode de réalisation particulier, la lignée cellulaire recombinante conforme à la présente invention est choisie parmi les lignées 1B9 et 3F8 respectivement déposées à la CNCM le 04/07/2005 sous les n I-3472 et 1-3473. Une lignée cellulaire recombinante préférée est la lignée 3F8 déposée à la CNCM le 04/07/2005 sous le n 1-3473. La présente invention s'intéresse également aux vecteurs d'expression des protéines d'intérêt qui seront, le cas échéant, contenus dans les cellules de la lignée recombinante dérivée des cellules FreeStyleTM 293-F. Un exemple de vecteur d'expression de la protéine DKK1 d'origine murine est le vecteur pSK-GW-032 décrit dans les exemples ci-dessous. Ce vecteur est contenu dans les lignées cellulaires recombinantes 1B9 et 3F8 respectivement déposées à la CNCM le 04/07/2005 sous les n I-3472 et I-3473. Selon un troisième aspect, la présente invention a pour objet un procédé pour la production stable et à haut niveau d'une protéine d'intérêt biologiquement active, ledit procédé comprenant au moins : a) la culture d'une lignée cellulaire recombinante comme décrit plus haut dans des conditions appropriées ; et b) la récupération de ladite protéine. La détermination des conditions de culture appropriées relève des connaissances générales de l'homme du métier, qui pourra en outre se référer aux suggestions du fabricant de la lignée FreeStyleTM 293-F. Selon un mode de réalisation, la culture de l'étape a) est précédée par au moins : i) la construction d'un vecteur d'expression de ladite protéine ; ii) la transformation de la lignée de cellules de mammifère FreeStyleTM 293-F avec le vecteur préparé dans l'étape i). Les étapes i) et ii) font appel aux connaissances générales de l'homme du métier qui pourra, s'il le juge utile, s'inspirer des procédures expérimentales décrites dans les exemples qui suivent. Selon un autre mode de réalisation, la culture de l'étape a) est mise en oeuvre en suspension. Les suspensions cellulaires peuvent être réalisées d'après les méthodes classiques, par exemple en erlenmeyer, en fernbach, ou en bioréacteur, en mode continu ou discontinu. Selon encore un autre mode de réalisation, la culture de l'étape a) est mise en oeuvre dans un milieu dépourvu de sérum animal. Avantageusement, l'homme du métier choisira le milieu de culture commercial FreeStyleTM 293 Expression Medium (Gibco, # 12338-018). Selon encore un autre mode de réalisation, le procédé objet de la présente invention comprend en outre une étape de purification de la protéine, cette purification n'altérant pas, ou pas de manière significative, l'activité biologique de la protéine. La purification peut être réalisée selon des méthodes conventionnelles telles que la purification sur colonne d'affinité au chélate de nickel, la chromatographie échangeuse d'ions (anionique ou cationique), la chromatographie sur colonne héparinesépharose, etc. Avantageusement, l'étape de purification ainsi mise en oeuvre permet d'obtenir une protéine pure à au moins 80% environ, de préférence au moins 85% environ, de préférence encore au moins 90% environ, de manière encore préférée au moins 95% environ, voire au-delà. Selon un mode de réalisation préféré, le procédé objet de la présente invention est mis en oeuvre à grande échelle. Par à grande échelle , on entend désigner ici une capacité de production élevée par l'utilisation d'unités de production de grand volume et/ou en grand nombre. A titre purement indicatif, on peut considérer que la production est à grande échelle à partir du moment où l'on prépare, par exemple, au moins 100 litres de surnageant de culture (si plusieurs réacteurs sont utilisés, le volume de culture dans chacun d'eux peut être réduit de manière proportionnelle tout en demeurant sur une production à grande échelle ). Les figures suivantes sont destinées à illustrer, en relation avec les exemples ci-dessous, des modes de réalisation particuliers de la présente invention : Fig. 1A : Effet de l'addition d'héparine dans le milieu de culture sur la quantité de DKK1-V5-6His récoltée ( Dot Blot semi-quantitatif). A, B et C correspondent aux dépôts de 100 l de surnageant de culture des 3 clones différents exprimant DKK1-V5-6His. Fig. 1B: Analyse de l'expression dans différents clones cellulaires ( Dot blot ) Fig. 1C : Analyse de l'expression sur des milieux de culture concentrés SDS-PAGE 10 à 20 % avec coloration au bleu de coomassie Pistes 1 à 3 : BSA (0,2 ; 1 et 2 pg) Pistes 4 à 6 : cellules parentales 293-F, surnageant de culture concentré 12,5 fois (5, 10, 20 pl) Piste 7 : Seeblue MW (5 pl) Pistes 8 à 10 : clone 3F8, surnageant de culture concentré 12,5 fois (5, 10, 20 pl) Fiq. ID : Clarification des extraits bruts par filtration SDS-PAGE 10 à 20 % avec coloration au bleu de Coomassie 1 : Matériel de départ 2 : Filtration sur membrane de 0,8 pm (membrane Millex AA MCE) 3 : Filtration sur membrane de 0,45 pm (membrane Millex AV PVDF) 4 : Filtration sur membrane de 0,2 pm (membrane Millex AV PVDF) 5 : Deux filtrations successives sur membrane de 0,2 pm (membrane Millex GV Durapore). Fig. 1E : Clarification des extraits bruts par centrifugation A. Surnageants de culture cellulaire B. A clarifié par centrifugation à 16000 x g pendant 3 h C. B + tampon contenant 20 mM d'imidazole D. Culot de centrifugation (concentré 10 fois) E. Passage à travers la colonne de nickel MW. Standard de poids moléculaire Fiqure 2A : Analyse de la pureté de la protéine purifiée sur les fractions d'élution de la colonne chélate de nickel SDS-Page 10-20% avec coloration au bleu de coomassie MW. Standard de poids moléculaire Charge: 411I de chaque fraction Figure 2B : analyse de l'activité inhibitrice de DKK1-V5-6His sur la voie 25 métabolique de transduction Wnt Effet-dose de DKK1 sur L21 +1- Wnt3a Protéine DKK1-V5-6His : lot 1029- 123P (conservation à 4 C pendant 5 jours avant le test). Concentration estimée à 0,5 mg/ml. Dilution de la protéine dans milieu Opti DMEM. Concentration de protéine DKK1 30 exprimée en ng/ml final. Témoin : cellules non traitées avec Wnt mais exposées à diverses quantités de DKK1. Contrôle : cellules traitées par Wnt sans DKK1 Figure 3A : analyse de l'état d'oligomérisation de DKK1 par 5 chromatographie d'exclusion sur colonne Superdex 200 HR 10-30 (24 ml) Tampon : PBS. Injection : 250 pl du lot 1061-40P. Débit 0,4 ml/min P1 : pic1 ; P2 : pic2 ; P3 : pic3 Figure 3B : SDS-PAGE/bleu de Coomassie sur les fractions Dépôt : 20 gl de chaque fraction 10 Figure 3C : activité spécifique sur la voie Wnt Figure 4A : Analyse par Western Blotting de l'effet d'un traitement des cellules 3F8 à la tunicamycine sur la migration électrophorétique de la protéine DKK1-V5-6His Charge : 16 pl de surnageant de culture du clone 3F8 cultivé 15 pendant 24 h en présence de la quantité indiquée de tunicamycine. Figure 4B Etude de déglycosylation native 1 : aucun traitement 2 : incubation à 37 C sans enzyme de déglycosylation 20 3 : incubation avec PNGase 4 : incubation avec PNGase et neuraminidase : incubation avec neuraminidase D'autres aspects, modes de réalisation et avantages pourront 25 ressortir des exemples suivants, destinés à illustrer, sans aucune limitation, l'objet de la présente invention. 30 EXEMPLES Résumé des exemples expérimentaux La séquence de DKK1 murine a été clonée en amont de la séquence du peptide signal d'IgK pour la sécrétion par des cellules de mammifère et fusionnée à des étiquettes V5 et 6 His pour la détection et la purification. L'expression était placée sous le contrôle du promoteur constitutif pEF-1 alpha. Cette construction a été transfectée dans cinq lignées différentes de cellules de mammifère pour produire la protéine recombinante dans le milieu de culture. Des clones transfectés de manière stable ont été obtenus pour toutes ces lignées et les niveaux d'expression les plus élevés ont été observés à partir des clones obtenus avec la lignée de cellules FreeStyleTM 293-F disponible dans le commerce. Ces cellules peuvent être cultivées en suspension, ce qui permet une production à haut niveau facile, en bioréacteur (par lots ou par perfusion). Leur milieu de culture commercial est dépourvu de sérum animal, éliminant ainsi les problèmes de contamination potentiels et permettant une purification facile de la protéine par une procédure en une étape. Un niveau de production élevé peut être maintenu dans le temps sans difficulté, notamment pendant au moins 2 mois. La protéine DKK1 ainsi produite était mature, c'est-à-dire qu'elle présentait des modifications posttraductionnelles et qu'elle était hautement active dans des essais biologiques. I- Procédures expérimentales 1-1- Réactifs : Chlorhydrate de trizma (Sigma # T-3253), trizma base (Sigma # T-1503), NaCl (Fluka # 71376), acide tétra-acétique éthylène-diamine (EDTA, Sigma # E-5391), imidazole (Fluka # 56750), hexahydrate de sulfate de nickel (Fluka # 72280). 1-2- Vecteurs Vecteur pSK-GW-032 La séquence de Dkkl de souris dépourvue du peptide signal supposé (de l'aa3l jusqu'à l'extrémité) a été amplifiée à partir d'une banque d'ADNc en utilisant des amorces contenant les sites de restriction Hindlll et EcoRl. Le produit de PCR a tout d'abord été cloné dans le plasmide pSecTag-2C (Invitrogen) digéré par Hindlll/EcoRl. La séquence Igk-Dkkl (aa31-extrémité) en phase ainsi obtenue a ensuite été amplifiée en utilisant des amorces conçues pour permettre la recombinaison dans le plasmide d'entrée pDONR201 (Invitrogen). La séquence Igk-Dkkl (aa3lextrémité) a finalement été clonée par recombinaison dans le plasmide d'expression mammifère accepteur pEF-Dest 51 (Invitrogen). 1-3- Culture cellulaire : Toutes les cellules utilisées dans ces travaux étaient des lignées de cellules de mammifères disponibles dans le commerce : HEK-293 (ATCC CRL-1573), BHK-21 (ATCC CCL-10), CHO (ATCC CCL-61), cellules L (banque de cellules RIKEN) et cellules FreeStyleTM 293-F (Invitrogen #R790-07). Les cellules L ont été cultivées dans du DMEM (Gibco # 31053-028), les cellules CHO, dans du DMEM (Gibco # 31053-028)1F12 (HAM) (Gibco #21765-029), les cellules BHK dans du DMEM/F12 (sans rouge de phénol) (Gibco #21041-025) et les cellules HEK-293 dans du DMEM avec glucose à raison de 4,5 g/litre (Gibco # 041-01966). Tous ces milieux ont été complétés avec 5 % FBS (Sigma # F2442), 1 % pyruvate de sodium (BioWhittaker # BE13-115E), 1 % L-glutamine (BioWittaker # BE17-605E), 100 U/ml de pénicilline et 100 pg/ml de streptomycine (BioWhittaker # DEI 7-602E). Les cellules FreeStyleTM 293-F ont été cultivées dans un milieu 30 d'expression FreeStyle 293 (Gibco # 12338-018) contenant 100 U/ml de pénicilline et 100 pg/ml de streptomycine. De la blasticidine à 0,5 pg/ml (Invitrogen #R210-01) a été ajoutée pour sélectionner les cellules transfectées de manière stable. De l'héparine (Sigma # H3149) a été ajoutée à 0,1 g/litre pour la production. 1-4-Obtention de cellules permettant une expression stable Différentes lignées de cellules de mammifères disponibles dans le commerce (HEK-293, BHK-21, CHO, cellules L et FreeStyleTM 293-F) ont été transfectées avec le vecteur pSK-GW-032. Des clones permettant une expression stable ont été obtenus pour chaque lignée cellulaire après sélection avec 10 pg/ml de blasticidine (Invitrogen, #R210-01). Après sélection à l'acide de blasticidine, un sous-clonage a été réalisé dans des plaques à 96 puits par dilution des cellules et l'expression de la protéine DKK1 a été évaluée pour tous les clones par analyse par buvardage ( Dot blot ). I-5- Production à haut niveau - Essai de perfusion Pour la production à haut niveau, le clone 3F8 (CNCM 1-3473) a été choisi. La production a été testée avec succès en utilisant 3 approches différentes : Erlenmeyer plastique en agitation dans un incubateur sous 8 % de CO2 (INFORS), bouteille de production de type CellSpin (Integra Biosciences) dans un incubateur sous 8% de CO2 et bioréacteur, soit en mode discontinu, soit en mode perfusion. 1-6- Blots : Pour le Western blot, une électrophorèse a été réalisée selon la méthode SDS-PAGE. Les protéines ont ensuite été transférées du gel sur une membrane PVDF (Biorad) en appliquant un courant de 45 mA constant toute la nuit dans une cellule de transfert (X cell Il Invitrogen) baignant dans du tampon de transfert Tris glycine (Invitrogen # LC 3675) . Pour les Dot blots , des filtres de nitrocellulose (Hybond ECL, Amersham # RPN 303D, 11 cm x 7,5 cm) ont été incubés avec du PBS avant dépôt de 100 pl de milieu conditionné par puits, puis chaque puits a été lavé à 3 reprises avec 200 pl de PBS. Dans les deux cas, la saturation des filtres était de 1 heure à température ambiante dans du PBS contenant 5 % de lait écrémé (Difco #232100) et 0,5 % Tween 20 (Fluka # 93773), suivie d'une incubation pendant la nuit à 4 C avec l'anticorps primaire (anti-tétra His (Qiagen # 34670) à 0,05 pg/ml final) dans le même tampon. Après 3 lavages pendant 15 min dans du PBS 1X + 0,2 % Tween 20 + 0,35 M NaCl, les filtres ont été incubés avec l'anticorps secondaire (IgG de mouton antisouris (Amersham # NA931V), dil. 1/2000) pendant 1 heure dans du PBS 1X + 5 % lait écrémé + 0,5% Tween 20 à température ambiante. Après 3 lavages pendant 15 min dans du PBS 1X + 0,2 % Tween 20 + 0,35 M NaCl, les dots ont été révélés en utilisant la solution ECL (Amersham # RPN 2132) et un phospho-imageur Fx. 1-7- Purification de la protéine Le milieu conditionné (MC) a été centrifugé à 500 x g pendant 10 min pour éliminer les débris cellulaires puis conservé à -20 C jusqu'à utilisation. Après décongélation, le tampon 10 X a été ajouté au MC pour obtenir 50 mM Tris, pH 8,0, 100 mM NaCl et 20 mM imidazole en concentrations finales. La clarification de la solution a été effectuée par filtration sur membrane de 0,22 pm GP Express PLUS (Millipore # SCGPUO2RE) ou centrifugation à 8000 x g pendant 3 heures 30 à 4 C. Le milieu clarifié a ensuite été chargé à 5 ml/min (c'est-à-dire 56,6 cm/h) sur une colonne d'affinité de 50 ml (résine chélatante Sepharose Fast Flow (Amersham # 17-0575-02) chargée tout d'abord avec 0,5 M de solution d'hexahydrate de sulfate de nickel, puis équilibré dans un tampon A (50 mM Tris, pH 8,0, 250 mM NaCI et 20 mM imidazole)). Après lavage complet dans le tampon A, l'élution a été réalisée en utilisant un gradient d'imidazole jusqu'à 250 mM. 1-8- Caractérisation de la protéine La technique classique (SDS-PAGE avec coloration au bleu de Coomassie) a été mise en pratique. Des expériences de déglycosylation ont été effectuées sur la protéine purifiée à l'aide de N-glycosydase (Roche #1365169) ou Neuraminidase (SIGMA # N8271) dans les conditions préconisées par les fournisseurs. L'existence d'une modification post-traductionnelle de type glycosylation a aussi été mise en évidence directement in vivo en traitant les cellules avec différentes concentrations de tunicamycine (SIGMA # T7765) pendant 24 heures. L'état d'oligomérisation de DKK1-V5-6His a été analysé par séparation sur chromatographie d'exclusion en utilisant une colonne Superdex HR 10-30 (Amersham BioScience #17-108801) équilibrée sous PBS. 1-9- Dosaqe de l'activité de la protéine DKK1 Des cellules ont été ensemencées dans des boîtes de 24 puits à raison de 2 x 104 cellules/cm2 24 heures avant transfection, puis elles ont été transfectées de manière transitoire avec les constructions indiquées (1 pg d'ADN total) en utilisant le complexe ADN-lipide Fugene 6 (Boehringer Manheim) selon le protocole du fabricant. 16 heures après transfection, les cellules ont été lavées et cultivées dans un milieu contenant 2 % de sérum de veau foetal pendant encore 48 heures dans les conditions indiquées. L'activité luciférase a ensuite été déterminée dans les cellules. Les constructions exprimant TCF1 (300 ng/puits) ont été transfectées conjointement avec la TOPFLASH-luciférase (200 ng/puits). Pour évaluer l'efficacité de la transfection, 20 ng de pRL-TK (Promega) codant pour le gène de la luciférase Renfila en aval d'un promoteur minimal HSV-TK ont été systématiquement ajoutés au mélange de transfection. Les dosages de la luciférase ont été réalisés avec le kit d'essai Dual Luciferase (Promega) selon les instructions du fabricant. Tout d'abord, la luciférase de luciole a été dosée dans 10 pl de lysat cellulaire, puis l'activité de la luciférase Renifla a été déterminée. L'activité de la luciférase de luciole a été normalisée par rapport à l'activité de luciférase Renifla. Pour tester l'activité de la protéine DKK1 recombinante, les cellules transfectées ont été traitées avec la concentration indiquée en présence de milieu Wnt3a conditionné. Le milieu Wnt3a conditionné (Wnt3a-MC) a été préparé à partir de cellules L produisant Wnt-3a comme le décrivent Shibamoto et coll. (Shibamoto, 1998). Des témoins ont été réalisés avec Wnt3a en l'absence de protéine recombinante DKK1 ou avec les cellules en l'absence de protéines Wnt3a-MC et DKK1 recombinantes. II- Résultats Il-1- Obtention de cellules permettant une expression stable et production de la protéine Différentes lignées de cellules de mammifères disponibles dans le commerce (cellules HEK-293, BHK-21, CHO et cellules L) ont été transfectées avec le vecteur pSK-GW-032. Des clones permettant une expression stable ont été obtenus pour chaque lignée de cellules après sélection avec 10 pg/ml de blasticidine. Le tableau 1 ci-dessous présente les résultats quant aux clones d'expression les plus intéressants. 30 TABLEAU1 Clones Clones Taux congelés positifs d'expression isolés le plus élevé Cellules HEK 15 3 0,25 mg/litre adhérentes BHK 19 12 0,25 mg/litre CHO 29 6 0,05 mg/litre Cellules L 38 20 2 mg/litre Cellules Cellules 293 F 10 mg/litre non adhérentes Pour estimer le niveau d'expression de chaque clone, une analyse par buvardage ( Dot Blot ) semi-quantitative a été effectuée avec la protéine GST-6His-RANK comme témoin pour des quantités bien définies de protéine et la révélation a été faite à l'aide de l'anticorps anti-tétra His largement utilisé (Qiagen). Lorsque le milieu de culture a été supplémenté avec de l'héparine à raison de 0,1 g/litre, le taux de récupération de protéine DKK1 dans le milieu de culture était supérieur d'un facteur 10 (Fig. 1A). Les taux d'expression obtenus pour ces clones étaient similaires à ceux généralement obtenus pour descellules de mammifère, entre 0,1 et 2 mg de protéine d'intérêt par litre de milieu conditionné, en fonction de la lignée cellulaire et du clone analysé (Fig. 1B, tableau 1). Ces taux d'expression n'étaient pas satisfaisants dans la mesure où l'objectif était de produire plus de 100 mg de protéine. De plus, ces cellules étaient des cellules adhérentes qui ne sont pas facilement utilisables pour la production à haut niveau. La protéine DKK1 a alors été exprimée dans une lignée de cellules rendue assez récemment disponible dans le commerce et capable de se développer en suspension : les cellules FreeStyleTM 293-F. Cette lignée cellulaire n'avait été décrite que pour des expériences de transfection transitoire. La transfection a été réalisée comme le décrivait le fabricant. Après sélection sous blasticidine, un sous-clonage a été réalisé dans des plaques de 96 puits par dilution des cellules. L'expression a été testée pour tous les clones résistants par analyse par buvardage. Six clones se sont avérés fortement positifs et ont été amplifiés. Le taux d'expression des deux meilleurs clones (1 B9 [CNCM 1-3472] et 3F8 [CNCM I-3473]) a été testé par SDS-PAGE/coloration au bleu de Coomassie et estimé entre 4 et 10 mg de protéine DKKI/litre de milieu conditionné, en fonction des conditions de culture (Fig. 1C). La production à haut niveau a été réalisée en utilisant différentes approches de culture [CellSpin (12 litres), bioréacteurs régulés soit en mode discontinu (10 litres), soit en mode de perfusion (50 litres)] avec des taux d'expression similaires. II est apparu que les cellules étaient très robustes (bonne viabilité pendant l'expérience de perfusion) et que l'expression était constante pendant au moins 2 mois (données non représentées). Il-2 - Purification de la protéine L'étiquette carboxy-terminale 6His a été utilisée pour purifier la protéine. Les surnageants cellulaires ont été recueillis par centrifugation à petite vitesse et tamponnés en ajoutant 50 mM Tris à pH 8,0. Pour réduire la liaison non spécifique des protéines contaminantes sur la colonne de chélate de nickel, 20 mM d'imidazole et 150 mM NaCl ont été ajoutés à cette solution. Une deuxième clarification a été réalisée pour éliminer tout le matériel insoluble par centrifugation à vitesse élevée ou par filtration. Une liaison non spécifique se produisait lorsqu'une membrane de 0,8 pm Millex AA MCE était utilisée. La protéine n'était pas adsorbée sur une membrane de 0,2 pm Millex GV Durapore ou une membrane de 0,22 pm GP Express PLUS (Fig. 1 D). Pendant la charge, une perte faible mais constante du nickel initialement fixé sur la résine a été observée. Ceci limitait la quantité totale de milieu qui pouvait être chargée sur la colonne à 120 volumes de colonne sans perte de la protéine DKK1-V5-6His dans l'écoulement (ici, 6 litres utilisés pour la colonne de 50 ml). Dans ces conditions, la protéine a toujours été éluée entre 90 et 100 mM d'imidazole. Il-3- Caractérisation de la protéine Le degré de pureté de la protéine atteingnait environ 90 % après l'étape de purification sur chélate de nickel comme l'a montré l'analyse SDS-PAGE avec coloration au bleu de Coomassie des fractions d'élution (Fig. 2A). Comme cela a déjà été décrit dans la littérature, la protéine DKK1 migrait selon un profil diffus à bandes multiples, caractéristique des protéines glycosylées. Tous les lots de protéine testés étaient biologiquement actifs comme l'ont montré les activités dose ù réponse satisfaisantes dans un essai cellulaire d'inhibition de la voie de transduction Wnt (Fig. 2B). Lorsque la protéine a été analysée en utilisant une colonne de chromatographie d'exclusion (résine Superdex 200), 3 pics distincts ont été observés par UV (280 nm) avec des temps de rétention compatibles avec des agrégats, des complexes de poids moléculaire élevés et la forme monomère (Fig. 3A). Ce résultat a été confirmé avec plusieurs préparations différentes. L'analyse par SDS-PAGE avec coloration au bleu de Coomassie a montré que l'essentiel de la protéine était élué avec un temps de rétention correspondant à celui des multimères et des monomères (Fig. 3B). Une légère différence a pu être constatée dans la composition des bandes entre ces deux pics. Les formes multimères et monomères des protéines ont été testées pour déterminer leur capacité d'inhibition de la voie Wnt. Elles présentaient la même activité (Fig. 3C). La protéine était bien glycosylée, comme le montre un décalage net de la migration sur SDS-PAGE de la protéine obtenue à partir de cellules 3F8 traitées à la tunicamicyne, un inhibiteur de la glycosylation (Fig. 4A). La viabilité des cellules (76 %) et la concentration cellulaire (4,45 x 105 cellules/ml) étaient réduites par rapport à celles des cellules non traitées (88 %, 8 x 105 cellules/ml) pour le traitement à la dose la plus élevée (100 ng/ml). Le type de glycosylation a été étudié en utilisant la protéine purifiée. Le traitement par PNGase a induit un décalage de toutes les bandes discrètes visualisées par SDS-PAGE/bleu de Coomassie, montrant clairement la présence de N-glycosylation (Fig. 4B). Néanmoins, le profil était toujours à bandes multiples, indiquant que la protéine restait hétérogène. Un décalage de la protéine a également été observé lorsqu'elle a été incubée avec la neuraminidase seule, montrant la présence d'acides sialiques à l'extrémité de la chaîne glucidique. Le cotraitement par PNGase et neuraminidase a entraîné un décalage plus important des bandes mais l'aspect restait hétérogène et il n'y avait pas de différence après des traitements plus longs (Fig. 4B). II a semblé que les acides sialiques étaient éliminés même après l'action de la PNGase, montrant que l'enzyme était partiellement active ou qu'il existait plusieurs sites de glycosylation dans la protéine. Le traitement par 0-glycosydase n'a pas entraîné de décalage de la protéine. REFERENCES Peifer et Polakis 2000. Science 287 :1606-1609 Glinka et al, 1998. Nature 391 :357-362 Grotewold et al, 1999. Mech. Dev. 89 :151-153 Fedi et al, 1999. J. Biol. Chem. 274 :19465-19472 Krupnik et al, 1999. Gene 238 :301-313 Shibamoto et al, 1998. Genes to Cells 3 : 659-67010
La présente invention concerne l'utilisation de lignées cellulaires recombinantes particulières pour produire des protéines d'intérêt biologiquement actives de manière stable et à haut niveau. L'invention a également pour objets ces lignées cellulaires recombinantes, ainsi qu'un procédé de production stable et à haut niveau de protéines d'intérêt biologiquement actives, mettant en oeuvre de telles lignées cellulaires recombinantes.
1. Utilisation d'une lignée cellulaire recombinante dérivée de la lignée de cellules de mammifère FreeStyleTM 293-F pour la production stable et à haut niveau d'une protéine d'intérêt biologiquement active. 2. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que ladite production est stable sur une période d'au moins 15 jours, de préférence d'au moins un mois, de préférence encore d'au moins 2,5 mois. 3. Utilisation selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que ladite production est d'au moins 2 mg de protéines par litre de milieu de culture, de préférence d'au moins 6 mg de protéines par litre de milieu de culture, de préférence encore d'au moins 10 mg de protéines par litre de milieu de culture. 4. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que ladite protéine présente un intérêt industriel, médical et/ou pour la recherche. 5. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que ladite protéine est une protéine mature. 6. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 5, 25 caractérisée en ce que ladite protéine est DKK1, de préférence d'origine murine. 7. Utilisation selon la 6, caractérisée en ce que ladite lignée cellulaire recombinante est choisie parmi les lignées 1B9 et 3F8, 30 respectivement déposées à la CNCM le 04/07/2005 sous les n 1- 3472 et 1-3473.20 8. Lignée cellulaire recombinante dérivée de la lignée de cellules de mammifère FreeStyleTM 293-F capable de produire, de manière stable et à haut niveau, une protéine d'intérêt biologiquement active. 9. Lignée cellulaire selon la 8, caractérisée en ce qu'elle est choisie parmi les lignées 1B9 et 3F8, respectivement déposées à la CNCM le 04/07/2005 sous les n 1-3472 et l-3473. 10 10. Procédé pour la production stable et à haut niveau d'une protéine d'intérêt biologiquement active, comprenant au moins : a) la culture d'une lignée cellulaire recombinante selon la 8 ou 9 dans des conditions appropriées ; et b) la récupération de ladite protéine. 15 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre à grande échelle.5
C
C12
C12P,C12N
C12P 21,C12N 5
C12P 21/04,C12N 5/16
FR2890791
A1
ANTENNE A BALAYAGE ELECTRONIQUE A POLARISATION ARBITRAIRE OU MULTIPLE
20,070,316
La présente invention concerne les antennes à balayage électronique à polarisation arbitraire ou multiple. Lorsqu'on émet une onde électromagnétique on choisit en général d'émettre l'onde selon la polarisation la plus favorable à la détection en fonction du type de cible recherchée et des conditions météorologiques. Par exemple, on émet des ondes en polarisation circulaire pour éviter d'être géné par des gouttes d'eau, car les ondes en polarisation circulaire s'inversent en se réfléchissant sur les gouttes d'eau. A la réception le choix de la polarisation peut être fondé sur le critère du plus fort signal utile ou du plus faible signal parasite. On choisira par exemple de recevoir dans une polarisation orthogonale à celle que peut émettre un brouilleur. Il est, par conséquent nécessaire de disposer des deux composantes de la polarisation soit à l'émission soit à la réception. Dans certaines applications les deux composantes de polarisation permettent d'utiliser un codage à l'émission ce qui permet de reconnaître à la réception après le traitement des deux composantes la forme de la cible. En effet, si on émet une suite de polarisation circulaire droite et gauche suivant un code binaire, la cible renvoie le signal avec le même code de polarisation s'il s'agit d'un tièdre ou avec un code inversé si la cible est sphérique ou présente une surface de révolution. Dans le cas des antennes constituées d'un ensemble formé par une source primaire et un focalisateur (généralement un ou plusieurs réflecteurs centrés ou non, ou une lentille), la polarisation de l'ensemble est celle qui est donnée par la source primaire. Pour obtenir une polarisation arbitraire ou multiple dans ce cas, on utilise par exemple comme source primaire deux dipôles croisés placés devant un réflecteur, ou bien un cornet symétrique comportant deux accès d'excitation en polarisation croisée. Une polarisation arbitraire est obtenue en alimentant les deux accès par l'intermédiaire d'un polariseur et d'un atténuateur. Une polarisation multiple peut être exploitée à la réception en disposant d'un récepteur pour chaque accès. Dans le cas des antennes à balayage électronique, on utilise des réseaux d'antennes phasées. Or pour l'obtention d'une polarisation arbitraire il est nécessaire d'équiper chaque source du réseau d'éléments tels que des dipôles croisés ou des cornets symétriques ayant par conséquent deux accès commandés chacun par un déphaseur et un atténuateur pour chaque élément pour régler l'amplitude et la phase du signal. De plus pour recevoir des signaux à polarisation multiple il est nécessaire de doubler l'ensemble du réseau des circuits d'alimentation et des déphaseurs pour aboutir à deux récepteurs séparés. Or le coût d'une telle antenne à balayage électronique est proportionnel au nombre de déphaseurs, ce nombre étant multiplié par deux dans ce cas. La réalisation d'une telle antenne est donc plus complexe et plus coûteuse. La présente invention permet de remédier à ces problèmes. Elle consiste à utiliser une source primaire à polarisation arbitraire ou multiple éclairant un réseau réflecteur constitué de sources phasées. L'invention a pour objet une antenne à balayage électronique à polarisation arbitraire ou multiple ne nécessitant pas de doubler les équipements et notamment les déphaseurs, d'une part parce que les lois de phase d'amplitude et de polarisation sont données par la source primaire qui éclaire le réseau réflecteur et d'autre part parce que les déphaseurs sont reliés aux éléments rayonnants de chaque source du réseau comme il est expliqué ci- 15 20 30 dessous de sorte que ces éléments peuvent émettre et/ou recevoir des ondes à polarisation multiple ou arbitraire. La présente invention a donc pour objet une antenne à balayage électronique à polarisation arbitraire ou multiple comportant une source primaire permettant d'alimenter un réseau de sources réflectrices constituées par deux éléments rayonnants en polarisation croisée et un déphaseur réciproque associé à chaque source, caractérisé en ce que la source primaire est susceptible d'émettre des ondes à polarisation arbitraire et/ou de recevoir des ondes à polarisation multiple, et en ce que les déphaseurs per-mettent de relier les deux éléments rayonnants de chaque source. D'autres particularités et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante, illustrée par les dessins annexés ou: - la figure 1 représente un mode de réalisation de l'antenne selon l'invention; - la figure 2 représente un mode de réalisation d'élément rayonnant du réseau selon l'invention; - la figure 3 représente une vue en coupe d'un mode de réalisation du réseau relatif à une technologie particulière, selon l'invention; - la figure 4, représente une variante de réalisation d'un élément rayonnant selon la figure 2; - la figure 5, représente un autre mode de réalisation d'élément rayonnant selon l'invention. On a représenté sur la figure 1, une antenne à balayage électronique selon l'invention. L'antenne comporte une source primaire 1 apte à émettre des ondes polarisées de façon quelconque et variable à l'émission et susceptible à la réception de recevoir simultanément deux composantes orthogonales de la polarisation incidente: par exemple verticale et horizontale. La source primaire est classique en soi. Elle peut être réalisée par un cornet comme représenté sur cette figure 1 équipé pour rayonner des ondes selon une polarisation multiple ou arbitraire, suivant une loi de phase et d'amplitude prédéterminée. L'émetteur 3 rayonne une onde divisée en deux parties au moyen d'un diviseur 4 variable. L'une des ondes partielles est déphasée avec le déphaseur 5, l'autre peut être atténuée avec l'atténuateur 6. Ces deux ondes excitent, par l'intermédiaire de circulateurs 7, 8 (jouant le rôle de duplexeurs) les deux accès en polarisation croisée du cornet 9. On obtient ainsi une polarisation émise arbitraire. A la réception les signaux reçus dans les deux composantes (horizontale u>et verticale v'3 sont transmis à travers les circulateurs 7, 8 vers deux récepteurs Ru Rv (éventuellement munis de limiteurs de protection) pour l'exploitation. L'antenne comporte également un réseau phasé 2. Ce réseau est un réseau réflecteur comportant un ensemble de sources rayonnantes 10. Chaque source possède deux accès en polarisation croisée de manière à pouvoir émettre ou recevoir des ondes à polarisation multiple ou arbitraire. Chaque source est constituée par deux éléments susceptibles de rayonner une partie de l'énergie émise par la source primaire, la 20 source primaire constituant l'alimentation. Sur cette figure les sources du réseau sont constituées chacune par deux fentes rayonnantes croisées comportant deux branches 11, 12 et 13, 14. Un déphaseur 15 à commande électronique relie deux branches orthogonales 12, 14 des deux fentes pour chaque source. Chaque déphaseur est commandé, de manière classique pour déphaser les ondes émises par chaque source de manière à compenser le retard de phase du fait de la propagation depuis la source primaire et pour imprimer au réseau le gradient de phase produisant l'orientation du faisceau. Chaque déphaseur relie par conséquent deux branches orthogonales de sorte que l'énergie reçue par une fente passe à travers le déphaseur et soit rerayonnée par l'autre fente dans le cas ou les ondes sont polarisées selon une seule direction verticale ou horizon- 10 tale c'est-à-dire selon la direction de l'un des éléments constituant chaque source. Dans le cas où les ondes ont une polarisation autre que l'une de ces deux directions (verticale ou horizontale), une fraction d'énergie (par exemple la composante horizontale) est captée par une branche, l'autre fraction (par exemple la composante verticale) est captée par l'autre branche. Ainsi l'énergie captée par une branche verticale passe dans le déphaseur et est re-rayonnée par la branche horizon-tale, et inversement l'énergie captée par une branche horizontale passe dans le déphaseur et est re-rayonnée par la branche verticale. Il y a un échange entre le rayonnement des branches verticales et horizontales. En effet, une polarisation quelconque peut être représentée par une matrice colonne de deux nombres complexes (a, b) ou, plus commodément par un vecteur complexe ayant ces deux nombres (a, b) pour composantes selon un référentiel donné. En choisissant comme référentiel (i u, v un trièdre formé de trois vecteurs unitaires orthogonaux n'définissant la direction du rayonnement, u la composante horizontale et v> la composante verticale, une onde polarisée pi peut s'écrire p 1= a u + b v, (a, b) correspondant à la loi d'amplitude et de phase donnée par la source primaire. Pour une polarisation horizontale pi = a û ; pour une polarisation verticale p1= b v>; pour une polarisation circulaire droite pi a + i v>), (i = f 1) ; pour une polarisation circulaire gauche > > p1 =a(u-iv). Une onde primaire i émise par la source primaire à polarisation verticale, donne une onde secondaire p2 rayonnée par le réseau à polarisation horizontale. Réciproquement une onde primaire à polarisation horizontale donne une onde secondaire à polarisation verticale. Une onde à polarisation quelconque qui peut toujours être décomposée vectoriellement en composante horizon-tale et verticale subit une transformation symétrique entre ses composantes; l'onde secondaire p2 résulte d'un échange entre composante horizonale et verticale de l'onde primaire p1' En effet, si pi est la polarisation de l'onde primaire incidente sur l'un des éléments du réseau, les coefficients a et b qui la définissent sont sous la dépendance de la source primaire exclusivement, l'onde secondaire p2 s'obtient simplement en permutant les composantes horizontales et verticales. Il y a donc une symétrie par rapport à la diagonale principale. Par suite de la réflexion (ce qui est le cas d'une incidence normale) l'onde change de sens. On se réfère alors à un référentiel modifié pour qu'il demeure un trièdre direct, soit (e W) ce trièdre avec: û=--d v'= v n?=-n> L'onde secondaire émergeante qui peut s'écrire p2> a v + b u> s'écrit selon ce trièdre direct 2> -b ui+ a Cette onde émergeante est donc toujours sous la dépendance de la source primaire. Chaque déphaseur a une fonction supplémentaire à la fonction habituelle, puisqu'il permet en plus d'effectuer une transformation linéaire orthogonale sur la polarisation de l'onde. Quelques exemples sont donnés à titre indicatif dans le tableau cidessous: Polarisation primaire pl Polarisation secondaire p2 horizontale p 1 = a u ' verticale p2 '= a v verticale pl> b v' horizontale p2 - b u circulaire p l = a (u + i v circulaire de même sens: diagonale p l = a (u + v') p2> - is (u' + i v?) diagonale parallèle P2-a (-ci- v' ) Le fonctionnement à la réception est réciproque. L'onde analysée par la source primaire a une polarisation symétrique de celle de l'onde incidente en provenance du réseau. Sur la figure 2, on a représenté un exemple particulier de réalisation d'élément rayonnant. Le réseau réflecteur est plan par exemple. Chaque élément bipolarisation 10 est formé de deux fentes croisées 11, 12 et 13, 14. Ces fentes sont réalisées sur un support 20 plan métallisé 23 ou métallique, la technologie choisie dépendant de la puissance qui doit avoir l'antenne. Les deux accès A et B en polarisation croisée sont reliés entre eux par le déphaseur 15 au moyen d'une ligne d'alimentation pour chaque élément rayonnant. Cette ligne comporte deux tronçons 21 et 22. Les points d'alimentation A et B sont placés sur les fentes de sorte que l'on obtienne une adaptation d'impédance correcte: ces points A et B ne sont pas nécessairement au centre des fentes mais ils sont choisis pour obtenir une meilleure adaptation. Les extrémités 17 des fentes peuvent être épanouies selon une forme en Té selon cet exemple, ce qui peut améliorer l'adaptation surtout dans le cas d'une large bande de fréquence. On a représenté sur la figure 3, un exemple de réseau plan vu en coupe. Le réseau est réalisé sur un circuit imprimé comportant le support (substrat) 20 métallisé double face. Ce support est donc recouvert d'une métallisation 23 dans laquelle sont tracées les fentes 15 (absence de métallisation). Sur l'autre face du support sont placés les tronçons de ligne d'alimentation 21, 22, pour chaque fente. Ces tronçons sont réalisés par des bandes de métallisation sur le support 20 (du type microstrip). A l'arrière du circuit imprimé est placé un plan réflecteur constitué par exemple par une plaque métallique 24. La figure 4, représente un autre mode de réalisation d'élément rayonnant. L'élément se présente également sous la forme de deux fentes croisées 11, 12, 13, 14 dont les extrémités 18 ont une forme évasée. Cette prolongation des fentes permet également d'effectuer l'adaptation d'impédance pour les lignes d'alimentation du déphaseur. Sur la figure 5 on a représenté un autre exemple d'élément rayonnant pour la réalisation du réseau. Ces éléments sont constitués par des dipôles croisés 30, 31 - 32, 33 placés devant un réflecteur 40 commun situé environ un quart d'onde en arrière des dipôles. Les accès A, B en polarisation croisée sont reliés à une ligne d'alimentation du type ligne coaxiale, constituée par les deux tronçons 21 et 22 reliés au déphaseur 15. Toutes les technologies micro-ondes peuvent être utilisées tout en restant dans le cadre de la présente invention notamment celles qui ont été citées (lignes à bandes ou microruban, lignes coaxiales) mais également les lignes triplaques à air ou à diélectriques). De même tout type d'antenne à double polarisation peut être utilisé tout en restant dans le cadre de cette invention. D'autres réalisations peuvent être envisagées pour le réseau notamment les réseaux dont les éléments rayonnants ont des branches obliques par rapport aux axes d'alignement de ce réseau. De même, on peut utiliser toute sorte de source primaire permettant d'émettre en polarisation multiple et de recevoir indépendamment et simultanément deux composantes orthogonales de polarisation (linéaires ou circulaires inverses par exemple). Les déphaseurs sont des déphaseurs réciproques classiques en soi. Ces déphaseurs sont réalisés par des diodes PIN ou des ferrites. Le fait que les déphaseurs soient réciproques permet, bien évidemment, d'appliquer le même déphasage dans un sens de propagation comme dans l'autre. L'invention consiste par conséquent en une antenne à balayage électronique comportant une source primaire à polarisation arbi- traire ou multiple, éclairant un réseau constitué de sources réflectrices. Les sources réflectrices comportent des éléments rayonnants en polarisation croisée. Les déphaseurs sont placés de manière à relier deux éléments rayonnants de chaque source. Cette configuration permet de réduire de moitié les équipements nécessaires à la réalisation d'une antenne à balayage susceptible d'émettre des ondes selon une polarisation arbitraire ou de recevoir des ondes à polarisation multiple
L'invention concerne une antenne à balayage électronique à polarisation arbitraire ou multiple comportant une source primaire permettant d'alimenter un réseau de sources réflectrice (10) constituées par deux éléments rayonnants en polarisations croisées (11, 12-13, 14) et un déphaseur réciproque associé à chaque source, dans laquelle la source primaire est susceptible d'émettre des ondes à polarisation arbitraire et/ou de recevoir des ondes à polarisation multiple, et dans laquelle des déphaseurs (15) permettent de relier les deux éléments rayonnants (11, 13) de chaque source.Application aux antennes radar.
1. Antenne à balayage électronique à polarisation arbitraire ou multiple comportant une source primaire permettant d'alimenter un réseau de sources réflectrices (10) constituées par deux éléments rayonnants en polarisations croisées (Il, 12 - 13, 14) et un déphaseur réciproque associé à chaque source, caractérisée en ce que la source primaire est susceptible d'émettre des ondes à polarisation arbitraire et/ou de recevoir des ondes à polarisation multiple et en ce que les déphaseurs (15) permettent de relier les deux éléments rayonnants (11, 13) de chaque source. 2. Antenne selon la 1, caractérisée en ce que les déphaseurs (15) sont des déphaseurs à commande électronique. 3. Antenne selon la 1, caractérisée en ce que les éléments (11, 12 - 13, 14) du réseau sont constitués par deux fentes (11, 12), (13, 14) croisées, les déphaseurs (15) reliant une branche d'une fente à une autre branche de l'autre fente. 4. Antenne selon la 1, caractérisée en ce que les éléments sont réalisés par deux dipôles (30, 31 - 32, 33) croisés, les déphaseurs (15) reliant une branche d'un dipôle à une autre branche de l'autre dipôle. 5. Antenne selon la 1, caractérisée en ce que le réseau est un réseau plan réalisé sur un circuit imprimé, une face du circuit étant partiellement métallisée les zones non métallisées correspondant à des fentes croisées, l'autre face du circuit comportant des lignes (21, 22) micro-ruban reliant les accès en polarisation croisée de deux branches (12, 14), et en ce qu'un plan réflecteur (24) est placé à l'arrière du circuit imprimé. 6. Antenne selon la 1, caractérisée en ce que le réseau comporte un ensemble de dipôles (30, 31 - 32, 33), des lignes d'alimentation (21, 22) reliant les accès en polarisation croisée ces deux branches (33, 31) de chaque dipôle, et en ce qu'un plan réflecteur (40) est placé à l'arrière des dipôles, le déphaseur (15) étant placé à l'arrière de ce plan (40). 7. Antenne selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que la source primaire comporte un cornet (1) comportant deux accès à polarisation croisée. 8. Antenne selon la 7, caractérisée en ce que les accès à polarisation croisée sont reliés respectivement à une entrée d'un circulateur (7, 8), l'un des circulateurs est relié à un déphaseur (5), l'autre à un atténuateur (6), l'atténuateur et l'oscillateur sont reliés à un émetteur (3) par l'intermédiaire d'un diviseur (4), l'autre entrée de chaque circulateur étant reliée aux récepteurs (Ru, Rv).
H
H01
H01Q
H01Q 15,H01Q 3,H01Q 19
H01Q 15/00,H01Q 3/46,H01Q 19/06